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samedi, 03 octobre 2020

Thomas Flichy de La Neuville: 2020, une année géopolitique au prisme de l'histoire

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Thomas Flichy de La Neuville: 2020, une année géopolitique au prisme de l'histoire

  • Septembre 2020

  • 114 pages

  • ISBN : 979-10-94233-06-1

  • 17 €

  • Préface de Pierre Conesa

  • Prologue du Général Alexandre Lalanne-Berdouticq

D’un point de vue rétrospectif, l’année 2020 apparaît comme celle d’un retournement de marée. Après avoir échoué à maintenir Hong Kong comme un pont financier entre l’Amérique et la Chine, l’empire libéral et océanique lance ses derniers coups de boutoir à l’encontre de l’Iran continental. Il est toutefois gagné par une scission interne qui divise ses élites en deux blocs opposés. Les succès économiques enregistrés par Donald Trump, l’ascension de Jair Bolsonaro tout comme l’avènement du Brexit finissent par modifier le centre de gravité politique de l’Occident. Une partie de ses chefs d’États adopte le style des autocrates continentaux alors que le libéralisme liquide se transporte, telle une goutte de mercure, vers les îles allemande et californienne. Quant à la pandémie de coronavirus, elle gèle la marée géopolitique pendant plusieurs mois avant que ne s’amorce l’inversion suivante : abandonnant la promotion d’un libéralisme désormais nuisible à leurs intérêts économiques, les États-Unis adoptent une posture nationale et défensive face la Chine tout en poursuivant leur rapprochement souterrain vers la Russie.

Pour toute commande: https://editionsbios.fr/editions/p/2020-une-anne-geopolitique-au-prisme-de-lhistoire

SOMMAIRE

Chapitre I 17 L’ÂGE DE LA DIPLOMATIE BICÉPHALE

Chapitre II 31 VERS DES BLOCUS FINANCIERS TRANSPARENTS ET HERMÉTIQUES

Chapitre III 53 L’AMAZONIE SERA-T-ELLE UN GRENIER OU UNE BIBLIOTHÈQUE ?

Chapitre IV 59 HONG-KONG, UNE CITÉ BOUILLONANTE À LA CHARNIÈRE DES EMPIRES MUTANTS

Chapitre V 67 LA DOUBLE TORSION DU CORPS DE L’EUROPE

Chapitre VI 73 NUMÉRISATION DU MONDE, L’ÈRE DE LA PUISSANCE TRANSPARENTE

Chapitre VII 95 LE CORONAVIRUS, PEUR ORCHESTRÉE ET AUBAINE POUR LES CAPTEURS DE DONNÉES MÉDICALES

Chapitre VIII 107 QUE POUVONS-NOUS ANTICIPER POUR L’ANNÉE 2021 ?

2020 une année géopolitique - Thomas Flichy, géopolitique à Rennes School of Business

 
 
Thomas Flichy de La Neuville est agrégé de l'université, docteur en droit et habilité à diriger des recherches en histoire. Après avoir enseigné à Sciences-Po Bordeaux, l'École Navale et l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, il a été nommé professeur à Rennes School of Business où il dirige la chaire de géopolitique et développe un programme de recherche sur data et influence.
 
 

La Russie fait exploser la stratégie indo-pacifique des États-Unis

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La Russie fait exploser la stratégie indo-pacifique des États-Unis

Par M. K. Bhadrakumar

Source Oriental Review via The Indian Punchline

Ex: https://lesakerfrancophone.fr

La rencontre entre le ministre russe des affaires étrangères Sergey Lavrov et son homologue chinois Wang Yi à Moscou, le 11 septembre dernier, s’est déroulée à un moment particulièrement délicat de la politique régionale. La Russie s’efforce d’établir une ligne neutre dans l’impasse entre l’Inde et la Chine tout en se rapprochant de la Chine pour faire face à la pression américaine.

Les politiques américaines incitent la Russie et la Chine à renforcer encore leur « partenariat stratégique global de coordination pour une nouvelle ère ». En résumant sa rencontre avec Wang, M. Lavrov a déclaré que les discussions se sont déroulées dans « une atmosphère de respect et de confiance mutuels et qu’elles ont été très substantielles ». Il a ajouté : « Nous avons discuté des principaux problèmes internationaux et réaffirmé la proximité de nos points de vue sur les solutions efficaces à y apporter… Nous sommes convenus de poursuivre notre étroite collaboration ».

De manière significative, la partie la plus frappante des remarques de M. Lavrov concernait la région Asie-Pacifique. Lavrov a attaqué frontalement la stratégie indo-pacifique des États-Unis :

Nous (la Russie et la Chine) avons noté le caractère destructeur des actions de Washington qui sapent la stabilité stratégique mondiale. Elles alimentent les tensions dans diverses parties du monde, y compris le long des frontières russes et chinoises. Bien sûr, nous sommes inquiets de cette situation et nous nous opposons à ces tentatives d’escalade de tensions artificielles. Dans ce contexte, nous avons déclaré que la stratégie dite « Indo-Pacifique » telle qu’elle a été planifiée par ses initiateurs, ne conduit qu’à la séparation des États de la région, et est donc lourde de conséquences pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région Asie-Pacifique.

Nous nous sommes prononcés en faveur d’ une architecture de sécurité régionale centrée sur l’ASEAN en vue de promouvoir l’agenda unificateur, et de préserver le style de travail et la prise de décision par consensus dans ces mécanismes, comme cela a toujours été fait dans le cadre de l’ASEAN et des entités associées. Nous assistons à des tentatives de division dans les rangs des membres de l’ASEAN avec les mêmes objectifs : abandonner les méthodes de travail basées sur le consensus et alimenter la confrontation dans cette région qui nous est commune à tous.

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Les médias d’État chinois ont souligné les propos de M. Lavrov. Wang a répondu que les relations entre la Chine et la Russie sont devenues « des forces clés de stabilité dans un monde turbulent ». Il a souligné que l’alliance Chine-Russie a fait preuve d’une « forte résilience » sur fond de « profonds changements invisibles en un siècle » dans la politique mondiale.

La rencontre Lavrov-Wang s’est déroulée dans le contexte des troubles en Biélorussie, dont la Russie a accusé les États-Unis. La veille de la réunion à Moscou, un haut responsable législatif russe a ouvertement affirmé que les États-Unis avaient un plan directeur pour créer des tensions politiques en Russie, où des élections régionales doivent avoir lieu le 13 septembre. Les médias sociaux et l’Internet jouent une fois de plus un rôle majeur dans l’orchestration des manifestations en Biélorussie.

Il est intéressant de noter que lors de la réunion avec Lavrov, Wang a également appelé à « une coopération plus poussée entre la Russie et la Chine dans le domaine de la sécurité internationale de l’information, dans un contexte où certains pays politisent les technologies de l’information et la cyber-sécurité et en contiennent d’autres sous prétexte de sauvegarder leur propre sécurité nationale ».

Les remarques de M. Lavrov sur la stratégie indo-pacifique ont coïncidé avec la 53e réunion des ministres des affaires étrangères de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et les réunions connexes, y compris la 10e réunion des ministres des affaires étrangères du Sommet de l’Asie de l’Est, à Hanoï, du 8 au 11 septembre. L’ASEAN est confrontée à une pression croissante des États-Unis pour qu’elle se joigne à elle contre la Chine, mais elle a refusé de prendre parti. Le communiqué commun adopté lors de la réunion de Hanoï reflète cette position.

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La semaine dernière, Reuters a cité le ministre indonésien des affaires étrangères, Retno Marsudi, qui déclarait que l’ASEAN devait rester résolument neutre et unie. « Au sein de L’ASEAN, l’Indonésie veut montrer à tous que nous sommes prêts à être un partenaire », a déclaré M. Retno. « Nous ne voulons pas nous laisser piéger par cette rivalité. » La position de l’Indonésie devient importante à un moment où les États-Unis tentent de diviser le consensus de l’ASEAN sur la neutralité en jouant sur les intérêts des différents pays membres.

Les États-Unis espèrent que certains pays de l’ASEAN se trouvent devant un dilemme quant à la manière d’équilibrer les liens pour tirer le meilleur parti des deux grands acteurs, tandis que d’autres pourraient être tentés d’utiliser la rivalité entre les États-Unis et la Chine comme une occasion d’obtenir un avantage économique ou militaire. Cette dernière y a fait allusion lorsqu’elle a déclaré à Reuters : « (L’ASEAN a) une bonne culture, mais nous devons l’entretenir. Nous ne pouvons pas tenir pour acquis que ces valeurs seront éternelles ».

Fait significatif, le Vietnam et l’Indonésie, deux pays influents de l’ASEAN, sont également des partenaires majeurs de la Russie. Les remarques de M. Lavrov peuvent donc être considérées comme signifiant un nouveau niveau d’engagement de la Russie dans la région Asie-Pacifique, tout en renforçant le partenariat avec la Chine, et en allant au-delà d’une simple réponse réflexive aux événements – principalement, la crise actuelle des relations de la Russie avec l’Occident.

Il est intéressant de noter que Moscou souscrit sans équivoque à la description de la « région Asie-Pacifique » et pas au concept d’« Indo-Pacifique », que Lavrov a considéré avec dérision comme un terme politiquement chargé. On peut dire que le terme « Indo-Pacifique » serait quelque peu trompeur, même dans le contexte de la politique russe. La Russie s’intéresse beaucoup plus à l’Asie-Pacifique qu’à l’Océan indien ou au sous-continent indien – compte tenu de son engagement non seulement avec la Chine mais aussi avec le Japon, les deux Corée, les États-Unis – en tant que puissance du Pacifique – et avec la sécurité de l’Extrême-Orient.

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Bien sûr, l’Inde s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large, mais dans la perception russe, l’Inde reste un membre surnuméraire de la communauté Asie-Pacifique. Là où la Russie a une différence d’opinion avec l’Inde, c’est dans sa perception de la présence sécuritaire américaine en Asie-Pacifique comme une puissance extra-régionale intrusive et de plus en plus déstabilisatrice.

Fondamentalement, la Russie aborde l’Asie-Pacifique dans une perspective mondiale, alors que la vision de l’Inde se réduit à des préoccupations concernant la montée en puissance de la Chine. Du point de vue russe, l’Asie-Pacifique est un théâtre central de l’ordre mondial au XXIe siècle où d’intenses luttes géopolitiques éclatent, où une bataille d’idées, de normes et d’institutions est déjà en cours. En tant que puissance mondiale renaissante, la Russie est obligée de se positionner sur le devant de la scène dans la région.

En effet, Pékin est bien conscient du changement d’attitude de la région de l’ASEAN envers la Russie au cours des dernières années. Contrairement à l’époque soviétique, aucun pays de l’ASEAN, Philippines comprises, n’a plus tendance à identifier la Russie comme une menace ou un acteur malveillant. D’autre part, les relations de la Russie avec presque tous les États de l’ASEAN sont confortables. Ainsi, une implication plus active de la Russie dans les affaires de l’Asie-Pacifique est une bonne chose pour la Chine.

En termes simples, il convient à Moscou et à Pékin de faire cause commune dans la région Asie-Pacifique alors que leurs relations respectives avec les États-Unis sont si difficiles, et alors que tous deux ont subi une forte pression de la part de ceux-ci. Il ne sera pas surprenant de voir une augmentation des efforts diplomatiques russes dans la période à venir pour étendre ses relations dans la région de l’ASEAN.

M. K. Bhadrakumar

Traduit par Hervé, relu par Wayan pour le Saker Francophone

Por un Bloque nacional-popular.

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Por un Bloque nacional-popular.

Carlos X. Blanco.

Apuntes de un aprendiz de Diego Fusaro.

La lucha de clases no ha concluido. El sistema neoliberal turbocapitalista nos quiere convencer del fin de la historia, esto es, del fin de la guerra de clases, desde 1989. Pero no se sostiene tal mentira. Como ha escrito una y mil veces Diego Fusaro, la guerra de clases ha mutado en “masacre de clases”. El mundo experimenta hoy una gestión unipolar de la lucha clasista, una gestión desde arriba, desde el polo dominante. Una clase dominante sumamente reducida en términos demográficos, pero omnímoda, gestiona la corriente general de la Historia, cual es la lucha entre dominantes y dominados. No se puede paralizar la lucha clasista mientras el modo de producción dominante sea el capitalismo, pero lo que sí ha terminado por ocurrir es que esta lucha se gestiona ahora por parte de la clase ultracapitalista en su beneficio.

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En el fondo, es la misma lógica neoliberal a la que ya se nos viene acostumbrando. No se puede acabar con el terrorismo mahometano, pues bien, “convivamos con ello”. No se puede acabar con la pandemia del coronavirus, “aprendamos a vivir con ello” e incluso, “acostumbrémonos a la Nueva Normalidad, pues van a venir nuevas olas y nuevas pandemias”. El mundo del riesgo y de la crisis es el fatum al que “hay que adaptarse” como si el riesgo y la crisis fueran realidades naturales, ciegas, involuntarias y sin culpables,

Pero la gestión de la masacre de clases, como Fusaro explica muy bien, ya nos salpica a la cara a una gran masa de los dominados. Nunca estuvieron tan juntos, compartiendo el destino en un Titanic planetario, la clase media y la clase trabajadora. Nunca hubo un asalto tan violento y decidido a las clases productivas de la sociedad, sustento de los estados-nación, columna vertebral de la comunidad. El polo dominante, que ya no es la clásica y marxiana “burguesía”, está formado por un “Señor” (en lenguaje más hegeliano). El “Señor” es señor del dinero y amo neo-esclavista, en parte. El “Señor” ha ido adquiriendo hegemonía absoluta, reclutando de entre las clases medias y capitalistas el consenso necesario para tener de su parte el circo mediático, el control de la educación, las élites empresariales y funcionariales, etc., pero toda esta gente lacayuna no son el “Señor” en sí mismo. Sus propios privilegios peligran ante la omnímoda realidad del poder “Señor” en el sentido fusariano que, cual agujero negro, acabará tragándoselos a todos.

714AZ1ZMRGL.jpgOmnímoda porque la economía productiva y la explotación del trabajador sólo son una parte vivificante de su propia dinámica especulativa. Hace ya tiempo que se ha desconectado la economía especulativa de la economía productiva, y al desconectarse, las plusvalías obtenidas de la explotación directa del trabajador no constituyen ningún “reloj” o indicador regulativo del ritmo especulador de acumulación de beneficios. El poder omnímodo del “Señor”, se asemeja a un polo o, quizá mejor, a un agujero negro: hacia allí converge toda materia y toda energía. El agujero la devora de manera insaciable, y, además, cuanto más devora, más rápida y extensamente se traga la materia y la energía restante, potencial, hasta llegar a caer por ese sumidero la totalidad del cosmos. Así, el “Señor” en el sentido fusariano se tragará al empresario mismo, lo rebajará a la categoría de plebe parasitaria junto con las demás clases. El filósofo italiano a quien sigo aquí, muestra con claridad la idea ya contenida in nuce en el marxismo: el capitalismo cava su propia tumba, se convierte en un turbocapitalismo, se impone un ultra-liberalismo que mina las propias bases genéticas de su existencia. No obstante, falla en el clásico esquema del marxismo el otro “polo”, para que ese socavamiento tenga lugar: el proletariado.

El proletariado, más que liquidarse, se ha “licuado”, retirándose de la arena combativa, ingresando en una amplia masa pauperizada junto con el aluvión de las clases medias arruinadas. Ese antiguo proletariado y las clases medias proletarizadas conforman lo que Fusaro denomina “precariado”. En un contexto mundial de vida bajo riesgo permanente y gobernanza por medio de la crisis, el precariado carece de representatividad política en la izquierda, y asiste atónito a unos discursos “progresistas” que no van con él. Los líderes de la izquierda ya no invocan al proletariado, porque saben que no existe.. funcionalmente hablando. Pero, por el contrario, hablan como “almas hermosas” que se duelen de los desheredados del mundo. Precisan yacimientos de caridad (refugiados, trans, mujeres sin empoderar, animales con derechos humanos). A su lado –no obstante- hay un pueblo que gime por las nuevas formas de explotación laboral (falsos autónomos, teletrabajo, deslocación…) pero los líderes de la izquierda van tornándose más y más glamurosos en su carrera loca por ser “almas hermosas”. Ya no se distingue apenas el discurso del Papa Francisco y el de los “filósofos” de Podemos y su galaxia cercana (Santiago Alba, Fernández Liria…). Desde su pureza inmaculada de almas hermosas, desde su cátara condición condenan cualquier avance del nuevo Saurón, que ellos suelen llamar fascismo, aunque no ven fascismo en la OTAN, en las go-gos de Obama o Soros, en el bombardeo de Serbia, en las mafias africanizadoras que trafican con gente. Hay que condolerse de la etnia más ignota, promover el veganismo, condenar a los causantes del cambio climático o llamar terroristas a los violentos en el ámbito doméstico, promover la neolingua “inclusiva” o pintar los bancos de la plaza con los colores de arco iris… pero de lo explotada y muy vapuleada que está la clase media y la clase trabajadora, raza vez se acuerdan.

31CLW7ijpAL.jpgRecargar de energía el polo del “Siervo” frente al polo del “Señor” consiste en volver a iluminar un espacio de lucha, llevar la guerra de clases al primer término de la geopolítica mundial y del interés nacional. Dotar de armas, empezando por las armas críticas, al polo de los “Siervos” consiste, en primer lugar, en desenmascarar a toda esa izquierda glamurosa de “almas bellas” que lloran como cocodrilos o damiselas hipersensibles antes los males oficiales que los “trending topics” de sus sagradas cuentas de Twitter marcan como Males malísimos.

Es un mal oficial de las “tendencias” que millones de africanos salgan de sus países empujados por unas abstractas y nunca analizadas guerras, persecuciones, sequías y neocolonialismos, pero nunca será un mal oficial que existan pandemias de violaciones, robos, altercados o se acumulen “MENAS” bien creciditos y poco amigables para con el barrio. El polo del “Siervo” se apartó ya de esa izquierda glamurosa, de caviar y chalet, de poltrona universitaria y currículum hinchado en forma de burbuja, sin sustancia ni saber. El polo del “Siervo” se acerca al peligroso “populismo” que, cuanto más condenado resulta, más próximo se halla al bando nacional-popular: un Estado que vela por la justicia social, que defiende al débil, que protege a la propiedad (especialmente a la pequeña propiedad, que es la más débil también), que trabaja por la estabilidad del empleo y la garantía en el ahorro, por las pensiones, la educación rigurosa y de calidad, la asistencia sanitaria gratuita y avanzada).

Fusaro reconoce con exactitud las condiciones objetivas en las que se puede reactivar un polo del “Siervo” que pueda dar dolores de cabeza al “Señor”. La defensa de ese ya añorado “Estado del Bienestar”, la intervención estatal en aquellos sectores de la economía directamente implicados con la igualdad de oportunidades, la redistribución de la riqueza, la soberanía nacional. También, hemos de contar con la formación de una nueva clase contra-hegemónica, una super-clase opositora a los depredadores “Señores” del dinero, en la que figuran no sólo los sindicatos verdaderamente combativos, las agrupaciones vecinales, comités de autodefensa de los pueblos y barrios, hogares sociales solidarios, círculos parroquiales, asociaciones de damnificados…sino los propios empresarios. La propia empresa “patriótica” sabe lo que significa para ella la cantinela de la globalización: su ruina, su desaparición. Por pura supervivencia, los sectores productivos, los autónomos, las pymes, deben reaccionar para poder seguir inyectando savia a la sociedad, para vivir de una forma no-dependiente.

imagesDFchisiamo.jpgLa conversión del “Estado del Bienestar” en un supuesto “Estado Asistencial” responde a la lógica malévola del “Señor”. Los señores mundialistas del dinero, en su despiadada avaricia, no dudan en convertir a capas cada vez más amplias de la sociedad en “dependientes”. Gente sana y fuerte, cerebros bien preparados y dispuestos, manos libres y aptas para ganarse la vida, todos, son reducidos a la peor condición posible: plebe, masa sostenida por un ingreso mínimo social facilitado por el Estado. El Estado se despoja de su cometido ético, garantizar a los ciudadanos el Bien Común, y se disfraza de Buen Samaritano. Pero no es la generosidad la que le mueve a distribuir ayudas, sino su lacayuna naturaleza de Siervo subsidiario del verdadero Señor globocrático. La universalización del rentista (peligro que siempre anida en un comunismo mal entendido) se traduce, en la práctica, en la universalización del mendigo. El Estado asistencial, lacayo de los Señores mundiales de la especulación, cumple con la sucia labor de gestionar la “masacre de clases”. Los Señores liquidan a los productores (clase obrera, campesina, clase media) y a los restos y despojos hay que suministrarles un “mínimo vital” para que el caos, los saqueos, la guerra urbana, etc. no se apoderen de las calles y no se adelante la catástrofe, que, de todas las maneras, es inevitable a medio plazo.

Gestionar la miseria, reprimir selectivamente, adoctrinar y censurar, exterminar a la sociedad civil antes de que el propio Estado se extinga, esas son las funciones asignadas a esta institución, médula y cerebro de un Pueblo en otros tiempos: el Estado-nación. En la actualidad el Estado-nación no es sencillamente “un comité de empleados al servicio del Capital” (Marx). En la actualidad es, más bien, un instrumento del “Señor” apátrida, trasnacional, mundialista, instrumento que se va auto-liquidando por haberse plegado a los intereses de los fondos especulativos globócratas que constituyen el verdadero “Señor”. Potencialmente, el Estado-nación podría ser un baluarte para la defensa de los pueblos ante las acometidas neoliberales, pero ya no lo es. Cuando intenta serlo, ese Estado nacional-popular queda encuadrado dentro de un “Eje del mal”, calificado como “Estado canalla” y sometido a todo género de presiones.

La emancipación de los pueblos pasa por a) recuperar para sí al Estado-nacional, reapropiarse del instrumento, arrebatárselo de las manos del “Señor” globócrata, lo que se da en llamar soberanismo, b) crear un nuevo bloque contra-hegemónico, esto es, una alianza de clases actualmente perdedoras, entre las que figuran los restos del proletariado urbano-industrial, el campesinado, los jóvenes “sin estrenar” en el mercado laboral, los autónomos y pequeños y medianos empresarios y hasta el empresariado grande pero no deslocalizado, comprometido aún con la productividad in situ. Finalmente, c) esa nueva alianza de clases que crea una nueva hegemonía rival y dialécticamente enfrentada a la hegemonía globalista, deberá emprender nuevas alianzas y alineamientos geoestraégicos en la arena mundial, pues ya ningún Estado nacional-popular puede resistir por sí solo a los manejos y enredos de la Globocracia.

En la línea más gramsciana, Fusaro destaca en papel de los intelectuales. Frente a los actuales intelectuales orgánicos, que recogen las migas del festín globalista y hacen de perritos falderos del “Señor”, con nula creatividad y cacumen, debería darse una gran alianza de nuevos intelectuales que, saliendo de su actual marginalidad, posean la visión orgánica, esto es, la visión de la totalidad y actúen en conformidad con los nuevos bloques contra-hegemónicos que las clases masacradas tendrán que constituir para sobrevivir. Los intelectuales en el sentido orgánico deben volver a erizar y afilar sus armas con vistas a arrinconar al “Señor” y a sus pretensiones omnímodas. La lucha de clases siempre existe, pero frente al Capital globalista, se hace preciso volver a polarizar el campo. De manera análoga a como en la Geopolítica, la multipolaridad es en sí misma un hecho, y un desafío a la unipolaridad imperialista (de la Globocracia que hoy se sirve de los EEUU como guardián y recadero principal), en el seno del Estado-nación, la reactivación de un polo de disidencia vuelve a “cargar” el campo y vuelve a actualizarse el conflicto.

Ese despojo de la izquierda que se llama Podemos en España, sumado al cadáver poco fragante que es Izquierda Unida (arrejuntados con el ridículo nombre de “Unidas Podemos”) no ha sabido ser un verdadero populismo ni ha sido fiel a las tradiciones de lucha nacional-popular. Desde el principio, han sido un obstáculo para una verdadera alianza de clases y para una conformación del bloque contra-hegemónico nacional-popular. Hay que comenzar a soldar ese Bloque ya.

Objectifs stratégiques derrière la guerre contre l’Arménie

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Objectifs stratégiques derrière la guerre contre l’Arménie

Par Moon of Alabama

Dimanche, Ilham Aliyev, le dictateur de longue date de l’Azerbaïdjan, a lancé une guerre contre la région du Haut-Karabakh tenue par les Arméniens. Le fait qu’il ait osé le faire maintenant, 27 ans après qu’un cessez-le-feu a mis fin à une guerre dans la région, est un signe que la situation stratégique plus large a changé.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée, la région du Haut-Karabakh avait une population mixte de musulmans chiites azerbaïdjanais – également appelés azéris – et de chrétiens arméniens. Comme dans d’autres anciennes républiques soviétiques, la diversité ethnique est devenue problématique lorsque les nouveaux États ont évolué. Les zones mixtes ont été disputées et l’Arménie a gagné la région du Haut-Karabakh. Il y a eu depuis plusieurs escarmouches aux frontières et petites guerres entre les deux adversaires mais l’intensité des combats est maintenant beaucoup plus élevée qu’auparavant.

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Source : Joshua Kushera – Agrandir

En 2006, Yasha Levine a écrit sur sa visite au Haut-Karabakh pour The Exile.

Il a décrit les adversaires inégaux :

En 1994, les Arméniens ont gagné et forcé l'Azerbaïdjan à un cessez-le-feu. 
Entre-temps, le Haut-Karabakh s'est organisé en un pays souverain [appelé Artsakh]
avec sa propre armée, des élus et un parlement. Mais il n’a toujours pas été
reconnu par aucun pays autre que l’Arménie et est toujours classé
comme l’un des «conflits gelés» de la région, avec les régions séparatistes
d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud en Géorgie. Mais ce «conflit gelé» pourrait bientôt s’échauffer, si vous en croyez ce que
dit le playboy, accro au jeu et président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev.
Non pas que les Azerbaïdjanais devraient être trop excités par une autre
guerre : si les Arméniens sont toujours les combattants qu’ils étaient il y
a dix ans, alors statistiquement, ce sont les Azéris qui compteront la plupart
des morts. Bien qu'ayant un nombre égal de soldats, les Azéris avaient
le double de la quantité d'artillerie lourde, de véhicules blindés et de
chars que les Arméniens ; mais quand ce fut fini, le nombre de pertes azéri
était trois fois plus élevé que celui des Arméniens. Les victimes azéries
s'élevaient à 17 000. Les Arméniens n'en ont perdu que 6 000. Et cela ne compte

pas les civils azéris restants que les Arméniens ont nettoyés ethniquement.

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Depuis l'ouverture de l'oléoduc Bakou-Ceyhan, d'une importance stratégique, 
pompant du pétrole de la mer Caspienne vers l'ouest via la Turquie, le
président azéri menace ouvertement de reprendre par la force le Haut-Karabakh.
Les 10 milliards de dollars de revenus pétroliers qu'il s'attend à gagner par an
une fois que l'oléoduc sera pleinement opérationnel lui montent à la tête.
10 milliards de dollars peuvent sembler peu élevés - mais pour l'Azerbaïdjan,
cela représente une augmentation de 30% du PIB. Dans chaque interview, Aliyev
ne peut même pas mentionner le projet de pipeline sans virer au sujet de la
«résolution»
du conflit du Haut-Karabakh. Aliyev a commencé à dépenser l'argent du pétrole avant même que celui-ci ne

commence à couler et a annoncé un doublement immédiat des dépenses militaires.
Un peu plus tard, il a annoncé le doublement de tous les salaires des militaires.
Les généraux d’Aliyev ne se privent pas de fanfaronner que l’année prochaine,
leur budget militaire sera de 1,2 milliard de dollars, soit la totalité du budget
fédéral de l’Arménie.

Au cours des 14 années suivantes, la guerre que Yasha Levine prévoyait en 2006 ne s’est pas produite. Le fait qu’elle ait été lancée maintenant indique un changement important. En juillet, une autre escarmouche à la frontière a éclaté pour des raisons encore inconnues. Puis la Turquie est intervenue :

À la suite du conflit de juillet, l’implication de la Turquie est devenue beaucoup 
plus importante qu’elle ne l’était auparavant, avec une rhétorique belliqueuse
sans précédent venant d’Ankara et des visites répétées de haut niveau entre les
deux parties. Ankara semblait voir le conflit Arménie-Azerbaïdjan comme une autre
arène dans laquelle exercer ses ambitions croissantes de politique étrangère, tout
en faisant appel à un bloc nationaliste et anti-arménien dans la politique intérieure
de la Turquie. L’adhésion plus étroite de la Turquie a à son tour donné à Bakou la confiance
nécessaire pour adopter une ligne plus ferme contre la Russie, le plus proche
allié de l’Arménie dans le conflit, mais qui maintient des liens étroits avec
les deux pays. L'Azerbaïdjan a fait l'objet de rapports très médiatisés - toujours
non confirmés - sur d'importantes expéditions d'armes russes en Arménie juste
après les combats, et le président Ilham Aliyev s'est personnellement plaint
à son homologue russe, Vladimir Poutine.

Le président turc Erdogan est intervenu avec plus que de la rhétorique :

En août, la Turquie et l'Azerbaïdjan ont achevé deux semaines d'exercices 
militaires aériens et terrestres conjoints, notamment dans l'enclave
azerbaïdjanaise de Naxcivan. Certains observateurs se sont demandé si
la Turquie avait laissé du matériel militaire ou même un contingent de troupes.

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Le potentiel d'une forte implication turque dans le conflit est surveillé de 
près par la Russie, qui est déjà du côté opposé au membre de l'OTAN dans les
conflits en Libye et en Syrie. La Russie vend des armes à la fois à l'Azerbaïdjan et à l'Arménie, mais possède
une base militaire en Arménie et favorise ce partenariat stratégique.

L’Azerbaïdjan a acheté des drones à la Turquie et à Israël et il y a des rumeurs selon lesquelles ils seraient pilotés par des personnels turcs et israéliens. La Turquie a également embauché 2 000 à 4 000 djihadistes sunnites de Syrie pour se battre au côté de l’Azerbaïdjan chiite. Une douzaine d’entre eux ont déjà été tués pendant le premier jour de la guerre. On se demande combien de temps ils accepteront d’être utilisés comme chair à canon par des chiites, par ailleurs détestés.

Il y avait d’autres rumeurs selon lesquelles il y aurait des avions de combat turcs en Azerbaïdjan tandis que des avions d’espionnage turcs scrutaient l’espace aérien au-dessus de l’Arménie depuis sa frontière occidentale.

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Source : IWN News –Agrandir

L’objectif immédiat de la guerre en Azerbaïdjan est de prendre les deux districts de Fizuli et Jabrayil dans le coin sud-est du territoire possédé par les Arméniens :

Alors que le cœur du conflit entre les deux parties est le territoire du Haut-Karabakh, 
Fuzuli et Jabrayil sont deux des sept districts entourant le Karabakh que les forces
arméniennes occupent également. Ces districts, qui étaient presque entièrement peuplés
d’Azerbaïdjanais avant la guerre, abritaient la grande majorité des plus de
600 000 Azerbaïdjanais déplacés dans le conflit. Bien que les Arméniens se soient installés modestement dans certains des territoires
occupés, Fuzuli et Jabrayil restent presque entièrement non peuplés.

Les deux districts ont de bonnes terres agricoles et l’Arménie, déjà pauvre, voudra les conserver. Elle se battra certainement férocement à ce sujet.

La guerre n’a pas bien progressé pour l’Azerbaïdjan. Il a déjà perdu des dizaines de chars (vidéo) et des centaines de soldats. L’accès à internet dans le pays a été complètement bloqué pour masquer les pertes.

Les pertes n’empêchent pas les scribes d’Erdogan de crier déjà victoire :

Défendre l'Azerbaïdjan, c'est défendre la patrie. C'est notre identité politique et 
consciente. Notre esprit géopolitique et nos stratégies de défense ne sont pas
différents. Souvenez-vous toujours que «patrie» est un concept très large pour nous ! Nous ne faisons pas une simple exagération lorsque nous disons que «l’Histoire a
été réinitialisée»
. On attend aussi une victoire du Caucase lui-même !

Bon …

Il y a une heure, le gouvernement arménien a déclaré que la Turquie avait abattu l’un de ses avions :

L'Arménie affirme que l'un de ses avions de combat a été abattu par un avion turc, 
dans une escalade majeure du conflit dans la région contestée du Haut-Karabakh. Le ministère des Affaires étrangères arménien a déclaré que le pilote du SU-25
de fabrication soviétique était mort après avoir été touché par le F-16 turc dans
l'espace aérien arménien. La Turquie, qui soutient l'Azerbaïdjan dans le conflit, a nié cette allégation. ... L'Azerbaïdjan a déclaré à plusieurs reprises que son armée de l'air ne disposait
pas d'avions de combat F-16. Cependant, la Turquie en a.

Une attaque turque à l’intérieur des frontières arméniennes déclencherait le traité de sécurité collective qui oblige la Russie et d’autres à défendre l’Arménie.

Une entrée russe dans la guerre donnerait à Erdogan un sérieux mal de tête.

Mais ce n’est peut-être même pas son pire problème. L’économie turque se contracte, la Banque centrale n’a plus que peu de devises fortes, l’inflation est forte et la livre turque continue de baisser. Aujourd’hui, elle a atteint un nouveau record de baisse.

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Source : Xe – Agrandir

L’Azerbaïdjan a pas mal d’argent provenant du pétrole et pourrait peut-être aider Erdogan. L’argent peut en effet faire partie de la motivation d’Erdogan à prendre part à cette guerre.

La Russie ne sautera certainement pas la tête la première dans le conflit. Elle sera très prudente pour ne pas s’étendre excessivement et tomber ainsi dans un piège américain.

L’année dernière, la RAND Corporation, financée par le Pentagone, a publié un rapport exposant des plans contre la Russie :

S'appuyant sur des données quantitatives et qualitatives provenant de sources 
occidentales et russes, ce rapport examine les vulnérabilités et les inquiétudes
économiques, politiques et militaires de la Russie. Il analyse ensuite les options
politiques potentielles pour les exploiter - idéologiquement, économiquement,
géopolitiquement et militairement - y compris les options aériennes et spatiales,
maritimes, terrestres et multi-domaines.

Parmi les options, le rapport a discuté de l’extension de la Russie (pdf) dans le Caucase :

Les États-Unis pourraient étendre le conflit à la Russie dans le Caucase de 
deux manières. Premièrement, les États-Unis pourraient faire pression pour
une relation de l'OTAN plus étroite avec la Géorgie et l'Azerbaïdjan, conduisant
probablement la Russie à renforcer sa présence militaire en Ossétie du Sud,
en Abkhazie, en Arménie et dans le sud de la Russie. Alternativement, les États-Unis pourraient essayer d'inciter l'Arménie à rompre
avec la Russie. Bien que partenaire russe de longue date, l'Arménie a également
développé des liens avec l'Occident: elle fournit des troupes aux opérations
dirigées par l'OTAN en Afghanistan et elle est membre du Partenariat pour la paix
de l'OTAN, et elle a également récemment accepté de renforcer ses liens politiques
avec l'UE. Les États-Unis pourraient essayer d'encourager l'Arménie à entrer
pleinement dans l'orbite de l'OTAN. Si les États-Unis réussissaient dans cette politique, la Russie pourrait être
contrainte de se retirer de sa base militaire à Gyumri et d'une base militaire
et aérienne près d'Erevan - actuellement louée jusqu'en 2044 - et de détourner
encore plus de ressources vers son district militaire du sud.

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Le rapport RAND ne donne à ces options qu’une faible chance de réussir. Mais cela ne signifie pas que les États-Unis n’essaieront pas de créer des problèmes supplémentaires dans le sud de la Russie. Ils ont peut-être donné à leur allié de l’OTAN, la Turquie, un signal indiquant que cela ne les dérangerait pas qu’Erdogan donne un coup de main à Aliyev et se lance dans une autre guerre contre la Russie.

À moins que le cœur de l’Arménie ne soit sérieusement attaqué, la Russie restera probablement sur la touche. Elle aidera l’Arménie avec des renseignements et des équipements acheminés via l’Iran. Elle continuera de parler avec les deux parties et tentera d’arranger un cessez-le-feu.

Presser l’Azerbaïdjan dans ce but nécessitera d’abord quelques succès arméniens importants contre les forces d’invasion. Il y a trente ans, les Arméniens se sont révélés être de bien meilleurs soldats que les Azéris. De ce que l’on peut glaner sur les médias sociaux, cela semble toujours être le cas. Ce sera l’élément décisif pour l’issue de ce conflit.

Moon of Alabama

Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone