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dimanche, 19 octobre 2025

Le symbole national de la Palestine est l’orange

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Le symbole national de la Palestine est l’orange

Robina Qureshi

Source: https://mpr21.info/el-simbolo-nacional-de-palestina-es-la...

Autrefois, le symbole national de la Palestine était l’orange. Le premier agrume à apparaître dans la région, vers le IIe siècle av. J.-C., fut le cédrat, cultivé exclusivement à des fins rituelles. Les oranges amères arrivèrent huit siècles plus tard avec les conquérants arabes. Cependant, ce sont les commerçants portugais des XVe et XVIe siècles qui introduisirent les variétés douces, transformant le paysage. À la fin du XVIIIe siècle, les oranges et les citrons étaient cultivés dans toute la Palestine, et ceux de la vieille ville de Jaffa étaient particulièrement appréciés.

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Une société d’exportation appartenant aux Templiers, une société chrétienne allemande établie en Palestine au XIXe siècle, utilisa pour la première fois le nom de Jaffa en 1870. En quelques décennies, l’orange de Jaffa acquit une renommée mondiale et arriva même sur la table de la reine Victoria. Elle était appréciée pour sa douceur, son écorce épaisse et sa remarquable conservation, la rendant idéale à l’exportation. D’abord expédiée dans des sacs de jute, puis dans des caisses en bois, chaque fruit était soigneusement enveloppé dans du papier de soie pour éviter les dommages.

La culture commerciale des agrumes à grande échelle débuta dans les années 1830 et 1840 sous domination ottomane. Les grandes familles terriennes palestiniennes de Jaffa et des villages voisins, telles que les familles Abu Laban et Al Dajani, investirent massivement dans la culture des agrumes, l’irrigation et l’infrastructure d’exportation.

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À la fin du XIXe siècle, les commerçants palestiniens avaient établi des routes commerciales reliant directement le port de Jaffa aux marchés européens, notamment la Grande-Bretagne et la France. Ils organisèrent le transport, l’emballage et la promotion de la marque, faisant de l’orange de Jaffa un produit reconnu mondialement bien avant l’arrivée des colonies sionistes dans la région.

La famille Abu Laban, en particulier, fut l’une des plus influentes: ses orangeraies et ses opérations d’exportation devinrent la pierre angulaire de ce commerce. Leur marque jouissait d’une grande réputation sur les marchés européens. Après 1948, leurs terres, comme celles de milliers d’autres agriculteurs palestiniens, furent confisquées sous les lois dites de la «propriété absente».

Le port de Jaffa était l’artère de cette économie. À chaque saison de récolte, les agriculteurs livraient les fruits de leurs vergers. Dockers, fabricants de caisses, emballeurs et commerçants se pressaient sur les quais. Des barges transportaient les caisses vers des navires à destination de Londres, Marseille ou Trieste.

En 1939, les exportations d’agrumes de Palestine s’élevaient à environ 15 millions de caisses par an, Jaffa en produisant la majorité. La Grande-Bretagne était le principal importateur. Les agriculteurs palestiniens utilisaient des techniques innovantes de greffage et d’irrigation pour cultiver des variétés sans pépins et faciles à peler, qui dominaient les marchés hivernaux européens.

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Les oranges de Jaffa étaient à la fois un moteur économique et un ancrage culturel. Après 1948, les Palestiniens déportés emportèrent en exil des graines ou des écorces séchées d’orange, fragments d’une patrie volée.

Pendant la Nakba, les milices sionistes, telles que la Haganah, l’Irgoun et le Lehi, attaquèrent des villages palestiniens, expulsèrent les civils et confisquèrent leurs vergers. Le nouvel État d’Israël légalisa ce vol par des lois sur la « propriété absente », transférant terres, entrepôts et réseaux de transport à des coopératives et organisations de colons soutenues par l’État. Le Curateur des Propriétés Absentes attribua les vergers à des institutions sionistes telles que le Fonds National Juif.

Ce fut une destruction délibérée du pilier économique palestinien par la guerre, l’expulsion forcée et le vol légalisé. Le contrôle de Jaffa et de sa ceinture d’agrumes était stratégique. Contrôler cette région, c’était contrôler le flux de devises.

Le nom « Jaffa » a survécu comme marque mondiale, mais il s’agit d’un produit volé, dépouillé de ses racines palestiniennes et commercialisé sous pavillon israélien. Les clients britanniques et européens ont continué à acheter les mêmes oranges auprès des nouveaux exportateurs. Avant 1948, l’industrie était majoritairement palestinienne. Après 1948, les Palestiniens ont été exclus du commerce qu’ils avaient créé. Comme l’écrit Susan Abulhawa, ce fut une « falsification épique ».

Une petite activité de production d’oranges a survécu à Gaza et à Tulkarem, mais des décennies d’appropriation des terres, de restrictions sur l’eau et de blocus ont réduit son activité à l’ombre de son ancienne gloire. Les vergers restants sont des actes de résistance. Les agriculteurs palestiniens continuent de planter, défiant le dépouillement.

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Plusieurs écrivains, historiens et militants palestiniens ont documenté le vol des oranges de Jaffa et leur signification. En 1962, dans la nouvelle de Ghassan Kanafani, « La terre des oranges tristes », le fruit incarne l’exil et la perte. Une famille fuit avec un sac d’oranges dont la vue devient insoutenable.

Un autre écrivain palestinien, Rashid Khalidi, décrit l’industrie des agrumes comme le joyau de l’économie palestinienne avant 1948 et sa confiscation comme un vol à la fois économique et politique.

Ilan Pappé a documenté comment la ceinture d’agrumes de Jaffa fut délibérément ciblée comme un produit stratégique, et non simplement comme moyen de subsistance.

Edward Said évoquait Jaffa comme un lieu d’activité culturelle et économique effacé par la colonisation, avec des oranges « rebaptisées et revendues ».

Mahmoud Darwish utilise la métaphore de l’oranger comme symbole de la patrie. Dans « Carte d’identité », il relie l’identité aux vergers, soulignant le rôle des symboles quotidiens dans la transmission de la mémoire.

Ces voix présentent l’orange non seulement comme l’une des plus grandes pertes économiques, mais aussi, et surtout, comme symbole d’identité nationale, de mémoire et de résistance.

Le monde consomme toujours des oranges de Jaffa. Peu de gens savent qu’elles sont nées sur le sol palestinien, cultivées par des Palestiniens et volées par violence. Un ancien agriculteur, déporté en 1948, se souvient: «Nous avons planté ces arbres. Nous avons récolté ces oranges. Quand les soldats sont venus, ils ont pris la terre, les arbres et même le nom. Mais le parfum du fruit nous appartient à jamais».

Ce n’est pas seulement la perte de terres agricoles, mais aussi l’anéantissement d’une société entière: familles dispersées, travailleurs expulsés, agriculteurs privés du fruit d’une vie de labeur. L’industrie reposait sur le travail humain et l’intelligence collective; ces populations furent les premières à être dépossédées.

Cette histoire met en lumière notre complicité en tant que consommateurs. Le peuple palestinien avait fondé toute une économie sur sa terre. Les autorités sionistes la leur ont arrachée par la guerre, la déportation et le vol légalisé, pour ensuite la présenter au monde comme une réussite israélienne. Les Palestiniens ont enduré massacres, famine, blocus, occupation et exil sans fin. Aucun film hollywoodien n’a cherché à les humaniser ni à mettre fin à leur déshumanisation. Nous avons consommé les fruits du travail palestinien sans percevoir la violence sous-jacente. Chaque orange portant le label « Jaffa » symbolise notre complicité.

Robina Qureshi

https://thisisrobinaqureshi.substack.com/p/jaffa-oranges-...

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Guerre des aimants: comment la Chine freine la production d’armement occidentale avec un simple formulaire

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Guerre des aimants: comment la Chine freine la production d’armement occidentale avec un simple formulaire

Elena Fritz

Source: https://t.me/global_affairs_byelena/2796 

Sans aimants, pas de moteur, pas de radar, pas d’avion.

Et sans la Chine, pas d’aimants.

Environ 90% de la production mondiale d’aimants à terres rares provient de la République populaire. Ils sont présents dans chaque moteur électrique, chaque drone, chaque F-35. Ce qui peut sembler être un détail technique est en réalité la colonne vertébrale de l’armement moderne. Et c’est précisément là que la Chine agit désormais.

1. Ce qui se passe réellement

Depuis octobre, de nouvelles licences d’exportation s’appliquent en Chine pour les métaux et technologies issus des terres rares.

Quiconque souhaite désormais importer du néodyme, du samarium ou du dysprosium de Chine doit prouver que le produit final sera exclusivement civil.

Une part de seulement 0,1% peut suffire à rendre une autorisation obligatoire.

Sur le papier, il s’agit d’une simple régulation technique.

Dans la pratique, c’est un contrôle sur la production mondiale d’armes.

Car presque tous les systèmes d’armes occidentaux – des missiles aux sous-marins – utilisent précisément ces matériaux.

2. Pas une riposte, mais une stratégie

L’Occident parle par réflexe de « guerre commerciale ». Mais c’est une vision réductrice.

La Chine ne répond pas par des droits de douane ou des sanctions, mais par quelque chose de bien plus efficace: le temps.

Une licence peut être retardée, annulée ou renégociée.

Et chaque retard ralentit les programmes d’armement occidentaux.

Au lieu de bloquer les armes, Pékin en ralentit la production.

Ce n’est pas une guerre économique – c’est un frein asymétrique à l’armement.

3. Effet miroir de l’Occident

Les États-Unis ont instauré ces dernières années des contrôles à l’exportation sur les puces électroniques et certaines technologies – au nom de la «sécurité nationale».

La Chine applique désormais la même logique, mais la retourne contre ses initiateurs.

Alors que Washington décide qui peut livrer des puces à la Chine, Pékin décide qui peut utiliser les métaux chinois pour fabriquer des armes contre la Chine.

Il en résulte une stratégie miroir:

Les rôles dans l’économie mondiale de la sécurité commencent à s’inverser.

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4. Dépendance de l’Europe – le maillon aveugle

L’Europe évoque «l’autonomie stratégique» et la «Readiness 2030».

Mais elle ne possède quasiment aucune capacité propre pour extraire ou traiter ces matériaux.

Même le recyclage et la fabrication d’aimants dépendent des chaînes d’approvisionnement chinoises.

Cela signifie:

Même si Bruxelles mobilise des milliards pour l’armement, c’est finalement Pékin qui décide du flux des matériaux.

Un goulot d’étranglement remplace toute rhétorique politique.

5. Le pouvoir d'une stratégie délibérée de "ralentissement"

Dans la logique classique du pouvoir, il s’agit d'asseoir de la supériorité.

La Chine choisit une autre voie: contrôler le rythme.

Elle ne freine pas l’armement lui-même, mais la rapidité de sa production.

Et dans un monde où la préparation à la guerre dépend des rythmes de production, le temps devient la nouvelle ressource stratégique.

Tandis que l’Occident parle de réarmement, la Chine positionne l’interrupteur en mode attente.

Pas d’embargo, pas de menace – juste un formulaire.

6. Le moment décisif

Pour la première fois depuis la fin de la guerre froide, ce n’est plus Washington mais Pékin qui détermine les goulets d’étranglement de la production occidentale d’armement.

C’est là le véritable changement de paradigme:

Du réarmement à la limitation de l’armement comme instrument de puissance.

La Chine n’impose pas de sanctions.

Elle instaure des autorisations.

Et parfois, un simple formulaire d’autorisation s’avère être l’arme la plus puissante du monde.

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Le consternant dilemme d’un peuple à l’agonie: s’acoquiner avec les islamo-gauchistes ou se prostituer avec les sionisto-droitards?

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Le consternant dilemme d’un peuple à l’agonie: s’acoquiner avec les islamo-gauchistes ou se prostituer avec les sionisto-droitards?

par Pierre-Emile Blairon

Droite et gauche d’autrefois

Dans ma jeunesse estudiantine aixoise, nos revues militantes (je faisais alors partie de ce que les gens de gauche appellent un « groupuscule », le MJR : Mouvement Jeune Révolution, un groupe proche des dissidents solidaristes russes, créé par le capitaine Sergent, l’un des chefs de l’OAS (1)) avaient un slogan très explicite: ni banques, ni soviets! (la Russie n’avait alors pas encore retrouvé sa liberté) ; puis il a été remplacé par un autre slogan, tout aussi efficace: Ni keffieh, ni kippa !, probablement lancé par le GUD, un autre mouvement de jeunesse nationaliste.

Ces deux slogans reflètent à merveille l’évolution des équilibres mondiaux, le déplacement des plaques tectoniques géopolitiques planétaires qui auront pris quelques dizaines d’années pour arriver au chamboulement que nous vivons actuellement.

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La chute de l’URSS a révélé que la doctrine communiste, qui s’était effondrée en même temps que le mur de Berlin, avait constitué une sorte de paravent éphémère (74 ans, une génération (2)) plus ou moins bricolé, une terrifiante plaisanterie intellectuelle sacrifiant des millions d’êtres humains à une utopie, dégradé en dystopie, qui n’avait finalement convaincu personne.

Ce paravent socialiste brinquebalant cachait un autre système globaliste plus élaboré et plus nocif, dépassant le simple cadre idéologique et politique, mis en place depuis bien plus longtemps, qui avait étendu sa toile sur l’ensemble de la planète avec des méthodes et des objectifs encore plus dangereux, sataniques et totalitaires (3) que les débordements de l’Internationale socialiste (stalinisme, maoïsme, Pol-Pot, et autres sanglantes lubies « progressistes ») en se présentant sous le masque de la «démocratie», du «libéralisme», de la «liberté» et autres fariboles.

Un troisième slogan fleurissait alors: Europe, jeunesse, révolution. Rien de plus attendu que le mot «révolution» quand on a 20 ans; quant à l’Europe, il ne s’agissait pas de l’Europe mondialiste de Bruxelles créée par les Etats-Unis, mais de celle nos ancêtres celtes, grecs, romains, nordiques… que nous voulions faire revivre.

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Nous avions acquis quelques bribes de l’histoire de notre lointain passé indo-européen dont nous voulions être les derniers défenseurs; de ce fait, nous n’étions certes pas «judéo-chrétiens» (4) ni même occidentistes (5), même si certains d’entre nous s’étaient un temps fourvoyés avec le mouvement «Occident» (6), un concept politique qui était alors entendu comme un rempart contre le communisme et l’internationalisme (7), le « mondialisme » de l’époque.

Le mondialisme actuel, ou «globalisme» ou «Ordre mondial», je le rappelle à chaque intervention, s’appelle aussi «l’Occident» mais cette occurrence n’a plus du tout la même signification que celle des années 60 et 70; c’est une entité qu’on peut définir aujourd’hui comme «satanique», voire «pédo-satanique», constituée de trois pôles :

- L’Israël sioniste (qui n’englobe pas la totalité du peuple d’Israël ni, d’ailleurs, la même Histoire (9)).

- Les Etats-Unis (qui n’englobent pas, de même, la totalité du peuple américain, de l’Amérique profonde, en complet désaccord avec ce qui est appelé «l’Etat profond» qui, lui, signifie le pouvoir occulte).

- L’Union européenne, dont les Français (comme d’autres peuples européens) ne voulaient pas mais que le délinquant Sarkozy a imposée aux Français en bafouant leur vote en 2005.

Hiérarchie: l’Union européenne est totalement inféodée aux Etats-Unis et les Etats-Unis eux-mêmes sont sous la coupe de l’Israël sioniste (10).

Les notions de « gauche » et « droite », celles qui déterminent la place des députés dans l’hémicycle, étaient encore assez marquées et ceux qui s’en revendiquaient avaient quelque légitimité à le faire puisqu’elles représentaient encore de vraies valeurs et leurs tenants étaient conservateurs à droite et progressistes à gauche.

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De fait, ces notions de « gauche » et « droite » ont lentement été vidées de leur contenu idéologique et ne servent plus qu’aux politicards corrompus de l’Assemblée nationale ou du Sénat qui les agitent selon leur intérêt comme épouvantail, ou chiffon rouge, pour les benêts de l’un ou l’autre camp.

Le monde réel n’est plus «de droite» ou de gauche» ; il est «traditionaliste» ou «globaliste» (11).

Mais ce déplacement de paradigme n’intéresse nullement les politicards français qui ne veulent surtout rien changer.

Islamo-gauchistes de LFI, sionisto-droitards du RN, et les autres: un ramassis de fripouilles

(Les autres : macronistes européo-globalistes, girouettes socialos, caméléons écolos, marionnettes LR)

J’ai quelque réticence à employer ce mot: «français» à propos de la plupart de ces élus des deux Assemblées où ces gens sont censés représenter la voix de leurs électeurs.

Car il n’y a pas un seul groupe qui se préoccupe du sort de ceux qui les ont placés dans leur fauteuil qu’ils espèrent inamovible, c’est-à-dire les Français.

Je ne vais développer que sur les deux partis les plus importants; il n’y a rien à dire sur les autres parce qu’ils n’ont eux-mêmes rien à dire, ils sont là pour les prébendes, et c’est tout. Les péripéties grotesques concernant les motions de censure présentées et rejetées le jeudi 16 octobre 2025 en sont la parfaite illustration. Seules, quelques individualités ont eu le courage de ne pas suivre les consignes de leurs groupes au risque de leur exclusion.

Islamo-gauchistes de LFI: islamo-gauchistes veut tout dire et le nom de leur groupe aussi, en inversion: La France Insoumise; chez eux, il n’est question ni de la France, ni d’insoumission; pour rappel, islam, avec lequel ces gens sont étroitement liés, signifie: soumission.

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Ils se sont alliés à l’islam en France pour obtenir les voix de ceux qu’ils protègent, et sont alliés du mondialisme « woke » ailleurs; c’est ainsi qu’on a vu récemment la tête de liste européenne de LFI, Manon Aubry, se jeter dans les bras d’Ursula von der Leyen pour la féliciter lors de son élection à la présidence de la Commission européenne. C‘était l’élan du cœur !

Donc, ils sont en France, vivent grassement de nos impôts, pour le reste, la France ne les concerne aucunement. Ils défilent régulièrement avec des drapeaux palestiniens dans les rues de nos villes (on n’a jamais vu un seul drapeau français dans leurs manifs) mais le sort des Palestiniens ne les intéresse pas plus que celui des Français, c’est encore pour ramener vers eux les voix des musulmans.

Les sionisto-droitards du RN: dans un article précédent, j’ai tracé un portrait-type du «droitard» selon ma version: un petit-bourgeois, fils de grand bourgeois, émoustillé par sa témérité lors de la révolution d’opérette de 1968 (12); le naturel revenant au galop, il s’est installé dans sa zone de confort qu’il a géré comme son patrimoine, en bon père de famille, selon la formule notariale de rigueur; il a remisé ses quelques idées de gauche, trop romantiques et trop encombrantes et a voté dès lors pour le RPR, l’UMP et LR avant de se donner une seconde bouffée d’intrépidité en abordant ses vieux jours, proclamant que, désormais, il soutiendrait le RN; ça tombait bien; Marine Le Pen, après force gages de soumission, de contorsions diplomatiques et de professions de foi sioniste (13), commençait à se placer dans les petits papiers des pressetitués, qui consentaient, sur l’injonction de leurs milliardaires de patrons, à l’inviter dans leurs émissions télévisuelles, avec quelques grimaces et en se bouchant le nez. Papa droitard était aux anges!

Un papa sionisto-droitard, catho de surcroît (mais il a oublié ce détail depuis longtemps), qui n’a pas levé un sourcil quand il a su, ou vu, ou plutôt, quand il n’a pas voulu voir ou savoir, que des milliers d’enfants ont été délibérément massacrés par l’entité sioniste, certains ensevelis vivants par les bulldozers de Tsahal. « Oui, mais… », lui a-t-on dit au RN, droit dans ses bottes, « les Israéliens ont bien le droit de se défendre » … Je le répète: ce n’est pas parce qu’on dénonce le « massacre des innocents », c’est-à-dire le massacre de dizaines de milliers d’enfants, de femmes et de vieillards, ce que tout être normalement constitué devrait aussi dénoncer, qu’on doit être classé comme favorables à l’immigration, ce qui se traduit, pour les débiles mentaux: «favorables aux Arabes et à l’invasion de notre pays par les hordes immigrées».

Toute la politique du RN depuis que Marine Le Pen en a pris les commandes n’a consisté qu’à se fondre dans le politiquement correct du mondialisme (pro-Union européenne, pro-Otan, pro-OMS, pro-néo-cons (quelle amusante contraction !), pro-transhumanisme, pro-sionisme et pro-trumpisme (pardon, il y a là un pléonasme), etc., le RN coche servilement toutes les cases du parfait petit globaliste; j’ai maintes fois souligné cette dérive, ou cette inversion de l’esprit fondateur de ce parti, dans mes articles dûment référencés.

Marine Le Pen réussit l’exploit machiavélique de faire croire à ses électeurs (et peut-être même à ses propres troupes), par un discours à l’opposé de ses actes, qu’elle suit la voie qu’avait tracée feu son père… Elle en aura au moins appris quelque chose : comment utiliser le pouvoir de la parole, avec une variante: même si cette parole n’est pas suivie d’effet concret, ou même si elle est suivie d’effets contraires, ça n’a aucune importance; les Français se contentent des promesses et des belles paroles; ils en ingurgitent tous les jours avec voracité jusqu’à l’indigestion et appliquent en inversion le célèbre adage: «les paroles s’envolent, les écrits restent».

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La France : un peuple à l’agonie

Que pensent les Français de tout ce charivari? Je viens de donner un aspect de leur état d’esprit concernant les électeurs du RN et ceux de LFI, mais on peut généraliser à l’ensemble de la population: ils n’en pensent rien, rien du tout, électrocardiogramme plat.

J’ai proposé en titre un choix binaire qui semble opposer deux vues-du-monde; en réalité, il n’y a pour les Français aucun choix; ce titre n’expose que l’apathie d’un peuple qui observe avec fascination, du fond de son fauteuil, sa propre disparition et avale avec délectation (pour les plus masochistes), ou résignation, ou plus vraisemblablement, avec indifférence, tous les épisodes de la série télé qui décrivent leur lente déchéance; ils ne se sentent pas concernés.

Tout peuple qui se renie disparaît.

Je terminerai sur une note, non pas optimiste, mais positive; le temps est venu pour les êtres éveillés de changer de paradigme et de se regrouper, de travailler en synergie, chacun et chaque groupe dans sa région élective et dans son domaine de prédilection; nous ne pouvons pas compter sur un improbable réveil des masses qui ont été lobotomisées, notamment lors de l’offensive globale qu’ont déclenchée les forces obscures contre les humains au début des années 2020.

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Les paliers d’évolution et les révolutions ont toujours été le fait d’une minorité. C’est ce qu’affirmait le philosophe René Guénon quand il écrivait, dans Le Règne de la quantité et les signes des temps que les événements qui vont inévitablement advenir «ne pourront pas être compris par la généralité, mais seulement par le petit nombre de ceux qui seront destinés à préparer, dans une mesure ou dans une autre, les germes du cycle futur. Il est à peine besoin de dire que, dans tout ce que nous exposons, c’est à ces derniers que nous avons toujours entendu nous adresser exclusivement, sans nous préoccuper de l’inévitable incompréhension des autres».

Pierre-Emile Blairon

(1) En 1968, la section d’Aix-en-Provence, dirigée par Georges Chamboulive, était la plus importante de France; lorsqu’elle rejoindra Ordre nouveau, elle restera l’une des plus importantes du territoire français et certains de ses militants seront à l’origine de la création du Front national.

(2) Voir mon article du 6 avril 2025 : L’Europe est morte, vive l’Europe ! Cf.: 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2025/04/11/l-europe-est-morte-vive-l-europe.html

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(3) Nous avons ici une description brillante, limpide et concise du mondialisme par la psychologue Marion Saint-Michel (photo) qui décrit le comportement et le caractère très dérangés des psychopathes qui nous dirigent sur le plan mondial.

https://www.youtube.com/watch?v=soN4a18rkSY

(4) Voir mon article du 21 septembre 2025 : Quelle est donc cette « civilisation judéo-chrétienne » à laquelle nous appartiendrions ? Cf. 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2025/09/24/quelle-est-donc-cette-civilisation-judeo-chretienne-a-laquelle-nous-apparti.html

(5) Selon le néologisme des dissidents soviétiques Zinoviev et Boukovsky (voir l’ouvrage de ce dernier : L’Union européenne, une nouvelle URSS ? publié il y a 20 ans !)

(6) Dont les dirigeants avaient pour nom Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian, avant qu’ils ne rentrent dans le rang et sombrent dans le politiquement correct du RPR, de l’UMP et de LR ensuite…

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(7) Le nom de ce mouvement avait plus à voir avec Défense de l’Occident, la revue de Maurice Bardèche, le beau-frère de Robert Brasillach, parue entre 1952 et 1982, qu’avec l’Occident vu par Oswald Spengler dans son célèbre ouvrage Le déclin de l’Occident.

(9) Voir à ce sujet mon article du 1er septembre 2025: L’Occident et la droite nationale française face à l’anéantissement de Gaza. Cf. 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2025/09/05/l-occident-et-la-droite-nationale-francaise-face-a-l-aneantissement-de-gaza.html

(10) Autre variante: l’analyste belge Michel Collon pense, lui, que l’Israël sioniste constitue l’un des bras armés de l’Otan et, au-delà, de l’Amérique, comme d’autres dans le monde qui ont fait allégeance aux Etats-Unis et sont utilisés pour servir aux basses œuvres de la CIA ou du Mossad, ou des deux réunis; nous en aurons bientôt un exemple puisque Trump, qui n’est pas du tout le bienveillant ami des peuples tel qu’il s’est présenté et tel qu’il se présente encore, mais un salaud intégral, a décidé d’envahir le Vénézuéla et de le détruire afin de s’emparer de son pétrole (comme les Américains l’ont fait auparavant avec bien d’autres pays dans une liste sans fin).

https://www.facebook.com/reel/1310319197186431?locale=fr_FR

(11) Voir mon article du 22 février 2024: Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire. Cf.: 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/02/23/traditionalistes-contre-globalistes-le-grand-chambardement-planetaire.html

(12) Voir l’article de Georges Gourdin concernant Dominique de Villepin: Galouzeau, ce galopin ! du 16 octobre 2025 ; mais une autre canaille comme Sarkozy fait aussi bien l’affaire. D’ailleurs, avant sa condamnation et son prochain emprisonnement, il magouillait pour se faire accepter des hautes instances du RN.

(13) Et après avoir exclu son père (il avait alors 87 ans !) du parti qu’il avait lui-même fondé en 1972 avec quelques membres d’Ordre Nouveau, comme je le rappelais un peu plus haut.

Pour appuyer sa « conversion » au sionisme, elle avait auparavant dépêché son adjoint Jordan Bardella et sa nièce Marion Maréchal en Israël pour se prosterner devant le génocidaire Netanyahou, que j’aime surnommer Netoyonthou, poursuivi par la Cour Pénale Internationale de Justice pour crime de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza occupée. (Voir mon article du 31 mars 2025 : Condamnation de Marine Le Pen : l’extrême-droite la plus bête du monde !)

Guerre calendaire

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Guerre calendaire

par Georges Feltin-Tracol

La France s’enfonce dans le déclin. Cela n’empêche pas certains de développer une vision fondamentaliste de la laïcité. Ces irresponsables démontrent par leurs agissements leur futilité au CSEN. Instance consultative, le Conseil supérieur de l’Éducation nationale (CSEN) réunit les syndicats représentatifs du monde enseignant (personnels de direction, professeurs, parents d’élèves, étudiants et lycéens).

Le 1er octobre 2025, le syndicat majoritaire dans l’enseignement primaire, la FSU – SNUIPP (Fédération syndicale unitaire – Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC) y dépose un amendement approuvé par 44 voix et seulement 7 contre ! L’instruction s’effondre dans tous les niveaux de classe, y compris dans les établissements privés sous contrat, à cause de la persistance de funestes lubies « pédagogogistes », mais il y a d’autres priorités urgentes. Cette formation syndicale mène en effet un combat déterminant pour l’avenir de l’école : remplacer la dénomination des vacances de la Toussaint et de Noël par « vacances d’automne et de fin d’année ». Ce brillant syndicat qui a dû longuement cogiter pour rédiger ce texte aberrant, pense que les noms actuels des fêtes « n’ont pas leur place dans le calendrier de l’école républicain ». Il entend mieux faire respecter la laïcité.

Si le syndicat étudiant UNI (Union nationale interuniversitaire), classé à droite, a aussitôt lancé une pétition qui aurait attiré environ 20.000 signatures, le ministère de l’Éducation nationale ne l’a pas retenu au grand dam des héritiers d’Émile Combes (1835 – 1921) ! Ce président du Conseil de 1902 à 1905 conduit une féroce politique anti-chrétienne. Il organise le fichage général des fonctionnaires réputés catholiques, en particulier les officiers (la tristement célèbre « Affaire des fiches »).

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L’initiative de la FSU – SNUIPP reçoit un accueil assez favorable. Secrétaire générale de la FEP (Formation et Enseignement privés) – CFDT, Valérie Ginet assure que « ce changement pourrait permettre à tout le monde de se sentir inclus ». Pour Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves), cette modification sémantique « est un symbole important qui rappelle la laïcité de la République ». Le syndicat des anciens instituteurs réalimente de vieilles demandes fantasques.

Dès février 2013, Jacques Attali proposait de renommer Noël et Pâques par la « Fête des enfants » et une grotesque « Fête de la liberté ». Savait-il que Pâques (avec un s final) marque la résurrection du Christ chez les chrétiens ? En revanche, Pâque (sans le s) rappelle aux juifs la sortie d’Égypte sous la direction de Moïse. Cette « Fête de la liberté » orwellienne entérinerait-elle l’endettement bancaire colossal des États et des peuples européens ?

Toujours en 2013, quelques mois plus tard, en septembre, une certaine Dounia Bouzar, anthropologue de son état, membre de 2003 à 2005 du Conseil français du culte musulman, ensuite admise à l’Observatoire de la Laïcité lié aux services de Matignon, suggérait de retirer deux fêtes chrétiennes fériées pour une fête juive, Yom Kippour, et une autre musulmane, l’Aïd. Elle ne faisait que répéter une suggestion saugrenue de la candidate Verte à l’élection présidentielle de 2012, Éva Joly, qui n’en manquât jamais !

L’intention de ces individus demeure bien floue. Doit-on rendre fériés des événements festifs juifs et musulmans ou bien laïciser tous ces jours légaux de repos ? S’il faut en introduire d’autres qui mentionnent d’autres religions, pourquoi se limiter au monothéisme ? L’hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme, l’animisme ont eux aussi droit à leurs jours d’arrêt au nom de la sempiternelle lutte contre toutes les discriminations. D’autres rêvent en revanche de tout laïciser.

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Par un tweet à la date du 24 mai 2023, Éric Piolle, maire Vert de Grenoble et grand allié de l’extrême gauche, écrivait : « Supprimons les références aux fêtes religieuses de notre calendrier républicain. Déclarons fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l’abolition de l’esclavage, aux droits des femmes et des personnes LGBT. » Sa déclaration nécessite deux réponses. S’il veut célébrer la Commune, Éric Piolle serait-il prêt à honorer la mémoire de Raoul de Bisson (1812 – 1890). Avant de devenir général de la Commune de Paris en 1871, ce royaliste légitimiste français lutte aux côtés des carlistes espagnols, puis avec les Bourbons-Siciles contre les Chemises rouges garibaldiennes. Le maire de Grenoble accepterait-il aussi de saluer la mémoire de l’aïeul des nationalistes-révolutionnaires, Louis Auguste Blanqui ?

Dans son tweet, Éric Piolle évoque « notre calendrier républicain ». L’édile grenoblois égrènerait-il son temps personnel en fonction de ventôse, de germinal, de fructidor et de brumaire comme La Libre Pensée qui utilise le véritable calendrier républicain en vigueur de 1792 à 1806 dans ses publications imprimées ? Il est étonnant qu’un décroissant anti-productiviste supposé se félicite de l’existence de la décade, la semaine de dix jours, ce qui peut représenter par rapport à la semaine actuelle un gain notable de productivité. L’actuel calendrier n’est pas républicain. Ses origines sont chrétiennes avec, pour point de départ, la naissance présumée de Jésus. Certes, on efface déjà la source religieuse en la remplaçant par une soi-disant « ère commune ». Foutaise ! Les mêmes s’indignent encore quand Donald Trump change le golfe du Mexique en golfe de l’Amérique…

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Le calendrier européen procède de l’incroyable combinaison pagano-chrétienne. Des catholiques, plus ou moins de fraîche date, dénient néanmoins cette réalité historique, fruit du syncrétisme propre à la dynamique des spiritualités. En outre, 2025, date chrétienne, s’inscrit dans une semaine riche en divinités romaines. En français, mardi est le jour de Mars, le dieu de la Guerre. Le mercredi est le jour de Mercure, dieu du Commerce et du Voyage. Le jeudi est le jour de Jupiter, le roi des dieux, etc. En anglais, on retrouve l’équivalence partielle avec un autre panthéon, celui des divinités germano-nordiques : Tuesday est le jour de Tyr. Thursday est le jour de Thor. Leurs pendants allemands sont Dienstag et Donnerstag. Quitte à laïciser le calendrier, pourquoi se limiter aux fêtes ? Et les jours, parbleu ! À quand donc un Robert-Badinter-di, une Simone-Veil-di ou un Jacques-Mesrine-di ?

Cette fâcheuse tendance ne se limite pas aux fêtes du calendrier. Elle affecte le nom des communes. Par exemple, dans le département de l’Allier, la commune d’Yzeure intègre désormais celle de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean. Faudra-t-il retirer le saint de Saint-Raphaël, de Saint-Nazaire ou de Saint-Denis sous le prétexte d’inclusivité ?  

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Le syncrétisme pagano-chrétien sous-tend toute la civilisation européenne d’expression romane – gothique (germano-nordico-helléno-latine) avec des moments fastes tels le Beau Moyen Âge, la Renaissance, voire la Révolution française éprise de Sparte et de Rome. Dans Le Figaro du 27 mars 2024, l’historien médiéviste Philippe Walter désigne la quête du Graal comme le thème de convergence entre les diverses variantes du christianisme et les polythéismes natifs. Pour lui, « le saint Graal est inhérent à la chrétienté occidentale (il est inconnu des orthodoxes). Il appartient à ce que j’ai appelé la ” mythologie chrétienne ”, un ensemble de croyances, de récits et même de superstitions extérieures au christianisme, mais qui ont fini par s’introduire en lui au point d’en être indissociable. La Réforme protestante remettra de l’ordre là-dedans et c’est sans doute l’une des causes de la disparition provisoire du saint Graal et de sa légende à partir du XVIe siècle ».

Il n’est donc pas anodin de vouloir changer la dénomination des fêtes traditionnelles et des lieux de vie communautaires européens. La déconstruction wokiste s’incruste trop en Europe. Une éradication radicale des méfaits de la Modernité s’impose plus que jamais !        

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 170, mise en ligne le 16 octobre 2025 sur Radio Méridien Zéro.