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dimanche, 04 décembre 2016

Les leçons des primaires de la droite

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Les leçons des primaires de la droite

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

La fin de l’ère Sarkozy.

Nicolas Sarkozy, ex-chiraquien devenu balladurien en 1995, ce que Chirac ne lui a jamais pardonné, avait su se rendre indispensable à droite. Devenu président en 2007 en asséchant les voix du FN d’un Jean-Marie Le Pen sur le déclin, après avoir suscité un réel espoir de changement, il doucha tous ses partisans par des politiques contradictoires et par un style que beaucoup finirent par considérer comme inadapté à sa fonction. Il remplaça le discours identitaire et sécuritaire sur lequel il avait su convaincre pour ouvrir à gauche, recrutant des ministres parmi le parti adverse, et pour céder aux sirènes du mondialisme dont il n’avait jamais été en réalité opposé. Tout comme Giscard en 1981, il capitalisa contre lui la coalition des déçus et des mécontents, même si son bilan politique en définitive n’était pas mauvais. Sarkozy « l’américain » fut le seul capable de négocier habilement avec Vladimir Poutine. Jamais il n’aurait remis en cause la vente des Mistral à la Russie, une faute que fit François Hollande à peine élu.

Empêtré dans des affaires judiciaires où ses proches tombaient un après l’autre, soumis au diktat idéologique de gauche de sa nouvelle épouse, dont il eut le tort d’écouter les conseils peu judicieux, et dont le livre de Patrick Buisson a montré qu’elle témoignait d’un réel mépris pour les citoyens « de souche », l’électorat de droite de Nicolas Sarkozy, qui était pourtant sensible à sa force de caractère, dans le cadre d’une campagne des primaires où il tint un discours plébéien à des électeurs bourgeois, commettant ainsi une erreur stratégique décisive, a eu le sentiment qu’il ne pouvait pas gagner au second tour des primaires face à Alain Juppé.

Alors que les derniers sondages témoignaient d’une progression significative de  François Fillon, un phénomène de vote utile s’est enclenché en sa défaveur. Le duel attendu Juppé/Sarkozy pouvant amener à l’élection du « meilleur d’entre nous » (surnom donné à Alain Juppé par Jacques Chirac), les électeurs de droite n’ont pas pris le risque. Ils ont donc voté massivement pour François Fillon, Sarkozy perdant du même coup un bon tiers de ses électeurs, les petits candidats étant quant à eux littéralement laminés.

La « menace Juppé » étant forte, Sarkozy tomba à 20,7% des voix alors qu’une semaine avant encore il était crédité de 29%. Bruno Le Maire s’effondra à 2,4%. La ligne bobo-gaucho de Kosciusko-Morizet, très implantée à Paris, résista avec 2,6% des voix. Poisson ne fit qu’1,4% des voix, alors qu’il avait su capitaliser sur son nom la droite catholique qui venait de le découvrir dans les media. Et Copé réalisa le score dérisoire de 0,3% des voix.

Il n’est pas exact que Sarkozy fut victime d’un rejet de sa personne à droite, malgré ses erreurs de campagne, s’adressant à un électorat populaire qui resta chez lui. Il fut victime de l’idée qu’il ne pouvait pas gagner, une idée en soi irrationnelle mais qui fit son œuvre. En réalité, le candidat chouchou des media était très surestimé. Plus il parlait, plus il baissait. Les 15% d’électeurs de gauche venus voter à la primaire de droite ne firent que limiter la casse. Avec un peu plus de jugement de la part des électeurs, Fillon et Sarkozy éliminaient Juppé dès le premier tour.

A l’issue d’un discours digne, Nicolas Sarkozy a pour la seconde fois quitté la politique. Il est peu vraisemblable qu’il y revienne parce que l’humiliation est forte. Mais tout comme Giscard avant lui, il ne disparaîtra pas. Il a en tout cas démontré une fois de plus qu’il était impossible à un ancien président battu de le redevenir. Son départ a certainement anticipé celui de François Hollande, qui a finalement renoncé cette semaine à être candidat à sa propre succession. Une ère s’achève.

La bulle crevée de Juppé.

Alain Juppé a été artificiellement encensé par les media. Ce technocrate méprisant, prématurément vieilli, au discours inconsistant sur un « vivre ensemble » imaginaire et une « identité heureuse » digne de la « France apaisée » d’une Marine Le Pen en campagne à contre temps, n’a jamais représenté le peuple de droite. L’idole est donc naturellement tombée de son piédestal. Cela démontre une fois de plus le caractère inopérant des sondages de popularité. On s’imaginait à lire la presse Alain Juppé élu dès le premier tour avec 51% des voix. Il n’obtint en réalité que 28,6% des voix et ce encore grâce au concours de la gauche.

Au second tour évidemment, Alain Juppé reçut le soutien de tous ceux qui insupportent l’électeur de droite. Il capitalisa sur son nom les vieux couteaux du centrisme et des loges. Bien sûr, « NKM » lui apporta son soutien et de manière plus surprenante Copé. Raffarin se mit en avant pour défendre son poulain. La gauche médiatique commença à diaboliser l’ultra-libéral Fillon, inquiétant les minorités communautarisées, ethniques ou sexuelles. Dans cette primaire de la droite et du centre, Juppé était devenu le candidat du PS. Seul Macron avait intérêt à la chute de Juppé, alors que Bayrou de manière très discrète laissait entendre qu’il se présenterait en 2017 si Juppé n’était pas choisi comme candidat.

La punition du second tour fut sévère. Il faut dire que le soutien apporté par Nicolas Sarkozy à son ancien premier ministre François Fillon fut décisif autant que surprenant. Valérie Pécresse, fort peu inspirée, se rangea dans le camp de Juppé. Elle s’en est mordu les doigts. Comme un oiseau de mauvais augure, elle annonça le temps sombre de la défaite en rase campagne. Juppé obtint donc 33,5% contre 66,5% pour François Fillon (1/3 vs 2/3). Toute la droite affairiste n’y put rien. Elle était battue. Le centre fut déserté. Sa légère progression s’explique uniquement par un léger report de voix (NKM) et parce que certains électeurs sarkozystes ont refusé de se mobiliser pour Fillon.

Exit Sarkozy. Exit Juppé. François Fillon est devenu le candidat de la droite et du centre.

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Ce que la victoire de Fillon veut dire.

Le programme de Fillon n’a aucune importance. Nous sommes en France et il est un homme politique. Il ne le respectera donc pas. Son ultra-libéralisme sera rapidement nuancé puis affaibli par ses nouveaux alliés. Il a bien sûr procédé à l’ouverture à ses anciens adversaires, créant un comité de campagne où on retrouve des sarkozystes et des juppéistes, dont l’arrogante NKM visiblement insubmersible. Cette idée de remettre en selle, pour mieux les surveiller et les neutraliser, ceux que l’on vient de battre, se retrouve dans la stratégie de Trump. Mieux vaut les avoir à côté de soi que contre soi.

Il a désormais un boulevard en se plaçant sur un positionnement bien ancré à droite, mais ni radicalisé comme Sarkozy en donnait l’impression, ni ramolli selon la ligne Juppé. Il a été identifié par la droite classique comme un candidat à son image donc son score de premier tour de 44,1% puis de second tour de 66,5% est finalement assez naturel.

Sa victoire est-elle une bonne nouvelle pour ses adversaires ? Macron a déjà lancé un appel aux électeurs de Juppé pour qu’ils viennent le soutenir. Montebourg souhaite que la droite aille voter aux primaires de gauche en sa faveur. L’éviction d’Hollande, probablement remplacé dans ce rôle par Manuel Valls, rend cette hypothèse difficile. Seul le « Hollande Bashing » pouvait amener des électeurs de droite à voter à une primaire de gauche.

C’est surtout Marine Le Pen qui est la grande perdante pour le moment de la victoire de François Fillon aux primaires. Sa mauvaise campagne, décalée à gauche sous l’influence de l’ex-chevènementiste Florian Philippot, éloignée des thèmes identitaires et de la « manif pour tous », la rend très fragile face à Fillon. Celui-ci n’a pas hésité à tenir un discours aux accents identitaires prononcés et à envoyer un message aux milieux catholiques que Marine Le Pen dédaigne depuis des mois. Les sondages d’après primaires montrent un net tassement et une progression très significative de Fillon. Le siphonage « Sarkozy » de 2007 pourrait se reproduire.

Marine Le Pen peut se ressaisir si elle arrête d’aller parler à des électeurs qui ne voteront jamais pour elles, comme dans les DOM et les banlieues, et qui même risquent par les appels qu’elle leur lance de faire fuir certains électeurs naturels du FN, qui attendent autre chose. Elle le peut si elle cesse son étatisme forcené, à grands coups de démagogies socialisantes et de dépenses publiques. Elle le peut si elle comprend que le thème européen est en réalité porteur et que prôner l’unité de ceux qui ont un destin commun, les Européens, est salutaire. Norbert Hofer (FPÖ) l’a compris. Il dit défendre l’Union Européenne et vouloir conserver l’euro. Il souhaite que l’UE affirme les valeurs européennes que défend le hongrois Orban et qu’elle se dote de vraies frontières pour se protéger contre l’immigration. Il sera probablement le prochain président autrichien ce soir.

Sinon, si elle reste sur sa ligne de gauche, si elle abandonne le seul thème identitaire qui explique le succès de son parti, la « problématique migratoire » au sens large, alors il est possible qu’elle ne passe même pas le premier tour des présidentielles.

Ainsi François Fillon a toutes les chances d’être le prochain président de la république. Mais il sera attendu au tournant. Le peuple n’a plus aucune patience. Les premières semaines à l’Elysée seront décisives. S’il procède comme Sarkozy, en tenant un discours de gauche au pouvoir alors qu’il aura été élu sur un discours de droite, il sera balayé par le vent de l’histoire.

Le contexte international avec le succès de Trump aux USA et son amitié avec Poutine peuvent le préserver de dérives nocives. Mais il sera confronté à une situation périlleuse, la France sortant de cinq ans de Hollande à genoux. Le pays n’a jamais été aussi fracturé. Le nouveau président devra faire preuve d’une audace exceptionnelle et d’une dureté maîtrisée. Il devra tenter d’annuler les mesures prises par la gauche, et notamment le « mariage pour tous ». Il devra envoyer un signal très ferme à l’endroit des migrants qui seraient tentés de venir s’installer chez nous. Je doute qu’il en soit capable.

Il décevra nécessairement. Mais une Marine Le Pen élue décevrait également terriblement puisqu’elle serait élue sur un contre-sens, élue par une vague identitaire avec un programme social-démocrate. Ses électeurs lui prêtent un programme caché (crypto-programme) remigrationniste. Il n’est qu’une vue de l’esprit. En diabolisant le nouveau FN, Philippot ayant été traité de « fasciste » devant Sciences Po, les media maintiennent cette illusion d’une MLP radicalement identitaire. Le masque tomberait dès qu’elle ferait le premier pas à l’Elysée.

En 2017, la France aura un nouveau président, et elle est quasi assurée d’échapper à une nouvelle présidente. Il ne sera pas à la hauteur des enjeux. Mais un tel contexte libérera peut-être des forces cachées qui annonceront une nouvelle aube européenne sur la ruine d’un monde ancien.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

samedi, 03 décembre 2016

L'OCS se diversifie et s'agrandit

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L'OCS se diversifie et s'agrandit

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu 

Nous avons vu, dans un article précédent (Offensive de la Chine à l'APEC, Asia Pacific Economic Cooperation (APEC) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=2373&r_id=&t=Offensive%20de%20la%20Chine%20%E0%20l%27APEC que face à la déroute de Barack Obama se révélant incapable d'imposer aux Etats asiatiques une Trans Pacific Coopération (TPP) sous le contrôle de Washington, la Chine n'avait pas tardé à exploiter le vide ainsi créé.
 
Sans attendre, elle a entrepris de proposer aux membres de l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai), au delà d'une coopération en matière de sécurité et de défense, restée assez timide, un effort supplémentaire d'intégration dans les domaines économiques et financiers.

Durant le quinzième sommet de l'OCS, tenu début novembre 2016, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a proposé à ses membres l'établissement d'une zone de libre échange commercial et la création une banque régionale de développement, qui augmentera l'influence de Pékin et de Moscou sur une région qui, de l'avis des stratèges américains eux-mêmes, définira finalement la capacité de Moscou et Pékin à retirer aux Etats-Unis leur ancienne hégémonie globale.

L'OCS, qui couvre environ 300 millions de kilomètres carrés, 60 % de toute l'Eurasie et abrite un quart de la population mondiale. Elle est composée de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. L'Inde et le Pakistan sont dans un processus d'adhésion qui devrait se conclure au sommet d'Astana, qui se tiendra en juin 2017 

Aujourd'hui, non seulement Washington n'a plus de contrôle sur cette zone, mais les Chinois mènent, avec les Russes, la construction d'un réseau économique et financier majeur concernant tous les pays de la région. Il s'agit comme nous l'avions plusieurs fois signalé, d'établir une zone de libre-échange entre les membres de l'OCS visant l'intégration horizontale des chaînes de production de la région eurasienne. À une époque où la Chine accélère la réorientation de son économie vers son marché intérieur, en vue de réduire la prévalence des investissements à l'extérieur dans son modèle de croissance, il est de première importance pour les autres pays de l'OCS de faire de même. Ils ne veulent plus rester des zones d'exportation de main d'oeuvre à bas salaires et de matière première non transformée, afin de s'orienter vers la production de produits à forte valeur ajoutée.

Par ailleurs l'élimination des barrières tarifaires pourrait permettre aux pays de l'OCS d'augmenter les flux commerciaux et les investissements avec les blocs régionaux constitués par les économies émergentes, l'Union eurasienne économique (UEE, composée de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l'Arménie et du Kirghizistan) ou l'Association des nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN)

Au cours de la réunion avec ses homologues de l'OCS, Li a promu la mise en service d'une banque régionale de développement, et d'un fonds de crédit spécial. Il s'agirait de répondre aux besoins de financement de la région eurasienne  De telles structures, si elles voyaient rapidement le jour, s'ajouteraient aux institutions financières précédemment mises en place par la Chine, la Nouvelle Banque de développement des BRICS et la Banque asiatique d'investissement dans l'infrastructure (AIIB).

Ces diverses initiatives participent à l'objectif principal de canalisation de l'épargne des pays émergents vers le financement de l'initiative économique internationale la plus ambitieuse, entreprise par la Chine sous le nom de Nouvelle Route de la Soie : « Une Ceinture, une Route », un vaste réseau de transport reliant les pays de l'Est, du Sud, et du Sud-est asiatique avec le Moyen-Orient et l'Afrique du nord jusqu'à l'Europe. Nous avons plusieurs fois souligné l'importance de ce projet. Alors que dans les pays occidentaux, les épargnes provenant des couches favorisées bénéficient non pas à l'investissement productif , mais aux manœuvres spéculatives du secteur financier, le projet de Nouvelle Route de la Soie permettra une intégration des investissements productifs provenant des pays touchés, en vue de réaliser ce que tant l'Amérique que l'Union européenne ont depuis longtemps renoncé à faire.

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On peut espérer que des pays européens comme l'Allemagne et la Grande Bretagne, qui avaient dès le début décidé de coopérer avec ces différents projets eurasiatiques en bravant les foudres d'Obama, ne resteront pas au stade des intentions. La France, malheureusement, obnubilée par un anti-poutinisme radical, n'est pas pour le moment encore en état de suivre cette voie prometteuse.

vendredi, 02 décembre 2016

L'Europe, continent d'immigration avec Hervé Juvin & Olivier Pastré

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L'Europe, continent d'immigration avec Hervé Juvin & Olivier Pastré

L'Europe a été tout au long de son histoire une terre de départ, vers les croisades, les colonies ou le Nouveau monde. Ce n'est plus le cas. Un renversement a eu lieu. L'Europe des trois "M" ; militaires, missionnaires, marchands, est devenue depuis les années 80 du 20ème siècle l'une des premières terres d'immigration du monde.


Il y a aux alentours de 3 millions d'entrées par an dans une Europe qui compte plus de 30 millions d'immigrés dont une majorité de non communautaires sur son territoire.

Une question dés lors nous brûle les lèvres : l'immigration massive et continue est-elle un problème ou une solution pour l'Europe confrontée au double défit du vieillissement de sa population et des pénuries sectorielles de mains-d'œuvre ?

Intervenants :
- Hervé Juvin (Essayiste et économiste)
- Olivier Pastré (professeur d'économie à Paris VIII)

Pourquoi les minorités jouent le jeu du système

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Pourquoi les minorités jouent le jeu du système

par Nicolas Bonnal

Ex: http://www.dedefensa.org

92% des noirs ont voté Clinton ; 92% des musulmans ont voté pour Hollande en 2012 au deuxième tour. C’est même grâce à eux qu’il est passé... La question est : pourquoi ces minorités brimées (victimes du racisme, du sentiment d’insécurité, de la misère sociale…) votent comme les barons de Wall Street, les stars hollywoodiennes et les émirs du Qatar ? Pourquoi les minorités jouent le jeu du Soros (le cercueil, en grec ancien) et des milliardaires ?

Il faut comprendre ici que ce n’est pas la gauche contre la droite (les musulmans, de gauche ?), ni le « choc des civilisations » à la noix (où sont passées nos civilisations ? Enfin !), mais le système contre toute société.

Emmanuel Todd a récemment évoqué à propos des élections US un mercenariat électoral pour les démocrates. C’est très bien dit, maître, c’est même courageux de votre part. Il aurait pu ajouter (il n’aime faire les choses qu’à moitié, mais ne le décourageons pas) que la même attitude prévaut en France. Todd hurle après les cathos zombie qui font de sales coups aux musulmans, il oublie de rajouter que ces musulmans votent comme un seul homme pour le PS qui tue ou déplace un million de musulmans en Libye et ailleurs (on ne parlera pas de Juppé). Le PS se maintient et retournera aux affaires en faisant voter ses minorités, dût-il pour cela comme Obama/Hillary remplir la France de minorités et de réfugiés.

Le mercenariat électoral veut dire ce qu’il veut dire : on achète les votes avec de prodigieux déficits, on entretient une culture paranoïaque (tout le monde vous hait, tout le monde veut vous gazer), aussi bien en France qu’en Amérique, et on rentabilise cette clientèle le jour des élections en sachant que le petit blanc complexé hésitera toujours : le Fillon-Trump est décrété nazi, fasciste, homophobe, nazi, antisémite, antisocial, macho, nazi, donc comment osez-vous ? Plus très sûr de lui, le petit blanc hésite, surtout le jeune qui a été bien abruti et essoré par son éducation internationale, et cela donne les votes roses en attendant les révolutions orange.

Comment en est-on arrivé-là ?

L’explication est simple : il y a le système moderne ou postmoderne, la machine de Cochin ou d’Ostrogorski (un juif russe qui a vu la merde arriver en Amérique) qui veut du vote, du quantitatif, et qui veut fonctionner. Il y a de l’autre la société plus ou moins traditionnelle, plus ou moins conservatrice, et qui doit être diabolisée et remplacée.

Cochin écrit dans sa magistrale étude sur les sociétés de pensée :

« L'individualisme sape la famille comme les autres édifices sociaux. La cité de rêve ne sera faite que d'atomes humains directement agglomérés.

 Cet individualisme est l'œuvre propre de la Révolution, de l'esprit jacobin, car le reste se serait fait comme ailleurs sans eux. D'eux, cette rage d'« affranchir » que nous voyons sévir aujourd'hui, et d'affranchir les gens contre leur volonté ; cette rage aussi d'égalitarisme ennemi de toute élite et cette fièvre de nivellement rêvant pour tous le même programme d'instruction, d'éducation et de fonction, tous étant décrétés également capables. »

Je précise que pour moi le néo-FN ne vaut pas mieux que le PS. Il est clientéliste et se moque de la famille.

Cochin d’enfoncer le clou :

« C'est l'individualisme révolutionnaire qui est, on le voit, la première condition du bon fonctionnement des rouages de la machine. Destruction de tout organisme politique, corps d'Etat et corps professionnels, destruction de toute foi, de toute idée commune, de tout esprit de corps et surtout de l'idéal religieux ».

Comme a dit Houellebecq, l’individu doit être nu devant le marché. Idem pour le corps électoral. Pour recréer l’homme nu, le citoyen dont rêve un délirant comme le V.Peillon dans son opus sur la Révolution, il faut mettre à bas tout l’organisme. C’est le système : tu seras robot, consommateur, citoyen programmé, électeur de Juppé ou démocrate. Et la minorité doit servir à détruire la société d’avant formé de blancs, de chrétiens ou d’arabes, qu’importe. O détruira cette société, on l’affolera par les tsunamis ou les attentats, comme le dit Naomi Klein.

La minorité c’est ce qui doit être affranchi ; comme ces marchés qui doivent être dérèglementés. La minorité dépendante des assistantes sociales c’est l’atome idéal, comme la mère célibataire qui votera anti-macho. Le marché n’agit pas autrement. Ils sont deux alliés objectifs, comme on disait dans ma jeunesse, et ils iront jusqu’au bout de leur valse, comme le Joker et sa dernière conquête.

Ceci dit, les traîtres ou les amis sont partout. Surtout pas de racisme ou de délire identitaire. Nous sommes dans la partie d’échecs du prisonnier : les pièces n’ont pas de couleur, on les reconnaît à leur mouvement (épisode Checkmate).

« Nous sommes les pions de la mystérieuse partie d’échecs »

Bibliographie

Cochin – La libre-pensée et la révolution

Klein – La thérapie de choc

Ostrogorski – Democracy and the organization of political parties

15:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, système, minorités, nicolas bonnal | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Timo Kölling: Philosophie im Gegenlauf - Leopold Zieglers Kritik der Neuzeit

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Timo Kölling: Philosophie im Gegenlauf - Leopold Zieglers Kritik der Neuzeit

Der badische Philosoph Leopold Ziegler (1881–1958) gehört zu den weithin vergessenen konservativen Denkern des zwanzigsten Jahrhunderts. Der Heidelberger Philosoph und Dichter Timo Kölling erinnerte am 7. Juli 2016 in der Bibliothek des Konservatismus an den Gelehrten, den Jüngere wie Edgar Julius Jung, Ernst Jünger, Walter Nigg und Frithjof Schuon als Lehrer verehrten. Obgleich ihm die Habilitation und damit eine klassische akademische Laufbahn verwehrt blieben, entfaltete Ziegler eine beachtliche Wirksamkeit, die 1929 in der Verleihung des Goethepreises der Stadt Frankfurt ihren Ausdruck fand.

jeudi, 01 décembre 2016

CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH

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CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH

Presseschau Dezember 2016

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Presseschau
Dezember 2016
 
Wieder einige Links. Bei Interesse anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
RT Exklusiv: Assange über die geheime Welt der US-Regierung
 
Beginn eines amerikanischen Albtraums?
 
Trump gewinnt Präsidentschaftswahl
 
Gabriel: Trump schlimmer als Islam
 
(Deutsche Reaktionen…)
US-Wahl
Das große Wehklagen
 
(Ebenfalls zu den Reaktionen der deutschen Journalisten zu Trump…)
Sichere Verlierer: Medien und Demoskopen
Good Night Medien
 
Unser Zwangsfernsehen war laut Forsa und Co. dicht am Wahlergebnis dran
 
New Balance lobt Trump – Kunden verbrennen ihre Sneaker
 
NGO mit Verbindungen zu Clinton und Soros wiegelt zu Anti-Trump-Protesten auf
 
Black Trump Supporter Smacks Down CNN Reporter for Race Baiting
 
The Huffington Post ending editor's note that called Donald Trump 'racist'
 
(Nur hohle Worte…)
Nachgehakt: 23 Stars hatten angekündigt auszuwandern, sollte Trump Präsident werden
 
Ex-Kommunarde über Donald Trump
"Trump ist der erste Internetmensch" - so erklärt Langhans die US-Wahl
 
Richtungswechsel in den USA
Das ist Trumps Wirtschaftsprogramm
 
Die Political Correctness ist am Ende
von Frauke Petry
 
Meinung
Eine Epoche geht zu Ende
von Thomas Fasbender
 
Donald Trump – Alternative für Amerika?
 
Szene-Kaleidoskop III: Bachmann, Trump, Kernschmelze in USA
 
US-Wahl
„Aber Hillary hat doch mehr Stimmen gewonnen!“
von Lukas Mihr
 
Streiflicht
Der Super-GAU für Linke
von Dieter Stein
 
Putin? Merkel? Trump trifft lieber Brexit-Kämpfer Farage
 
Vor dem Hass kommen Verachtung und Ignoranz
Richtigstellung einer verzerrten Kampagne
 
Trump und der Kreml
Der Friede profitiert
von Thomas Fasbender
 
Obama lobt Merkel für ihre „Stärke und Entschlossenheit“
 
Trotz neuer lukrativer Jobs
Ehemalige EU-Kommissare erhalten 100.000 Euro Übergangsgeld
 
EU: Belohnung für Versagen?
Kommissionschef Jean-Claude Juncker erhält eine Gehaltserhöhung in Höhe von 10.362 Euro
 
Schweden baut sich neuen staatlichen Medienkonzern
 
Schluss mit Münzen und Scheinen
Schweden plant digitale Währung
Die schwedische Zentralbank will ihrem Ruf als Vorreiter in der Finanzwelt gerecht werden und plant die Einführung einer Digitalwährung. Der Weg für die E-Krone scheint geebnet.
 
Nach Wetterchaos: Stockholm verteidigt gendergerechtes Schneeräumen
 
Französischer Trump
François Fillon – Stichflamme aus der Tiefe Frankreichs
 
Die EU-Abgeordnete tobt
Großbritannien will Steuern auf Rekordtief senken
 
US-Armee soll Gefangene in Afghanistan gefoltert haben
 
Als syrischer Christ in Deutschland – ein Gespräch mit Kevork Almassian
 
Erdogan droht mit Grenzöffnung
 
Recep Tayyip Erdogan droht mit Öffnung der Grenzen
 
(Dazu ein Kommentar…)
Meinung
Die Supereuropäer pfeifen im Walde
von Thomas Fasbender
 
Notstandsdekret eingesetzt
Erdoğan schließt erneut Zeitungen und Vereine
 
(Überall nur noch sich untereinander streitende "Nazis" und "Rassisten"…)
Nach „Nazi-Herrschaft“-Vorwurf wirft Türkei EU „Rassismus“ vor
 
Südafrika: Oppositionspolitiker fordert Enteignung von Weißen
 
Reaktionen auf Fidel Castros Tod
"Brutaler Diktator, Horror, Exekutions-Kommandos"
Die Welt trauert um Fidel Castro. Vor allem jener Teil, der dem Sozialismus nahesteht. Die pathetischsten Worte findet der griechische Regierungschef Tsipras. Am meisten irritiert der neu gewählte US-Präsident Trump.
 
Fidel Castro und Che Guevara
 

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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Zu wenige Rücklagen für viele Sozialversprechen
"Sinkflug Deutschlands hat eingesetzt" - Experten warnen vor Finanzkollaps
 
Deutsche Rentenversicherung
Renten-Rücklage sinkt schneller als angenommen
 
Bundesregierung beschließt Enteignungen im Notfall
 
(Zur politischen Klasse)
Sag beim Abschied leise Servus
 
(Selbstverständnis der politischen Klasse)
Für Demokratie und Teilhabe: seid bereit!
von Michael Paulwitz
 
Frank-Walter Steinmeier
Der Verlegenheitskandidat
von Felix Krautkrämer
 
Wahl des Bundespräsidenten
Berliner Wagenburg
von Michael Paulwitz
 
Bundesregierung
Merkel kandidiert wieder für Kanzleramt
Die Ungewissheit ist beendet: Bundeskanzlerin Angela Merkel will wieder für den CDU-Vorsitz und das Kanzleramt kandidieren. Geht ihr Plan auf, könnte sie länger regieren als Konrad Adenauer.
 
Merkels Entscheidung – Das richtige Signal in unsicheren Zeiten?
Anne Will: Ich bin genauso das Volk!
 
(Zu Merkel)
Yes, she did it again!
 
Dr. Merkel und das gesammelte Schweigen
Von Heiner Flassbeck
 
Václav Klaus zu Massenmigration, Medien und Merkel: „Deutschland ist das Schlachtfeld Europas!“
 
(Auch ein Grund für die "Refugees Welcome"-Euphorie…)
Spätaussiedler distanzieren sich zunehmend von der Union
Einwanderer bevorzugen linke Parteien
 
(Hirnakrobatik der neuen Berliner Stadtregierung)
Rot-rot-grüne Erziehungsdiktatur
von Michael Paulwitz
 
Baden-Württembergs Innenminister rät von Selbstverteidigung ab
 
Nach Razzia gegen Salafisten
Wendt: „Äußerungen von Frau Özoguz sind grenzenlose Frechheit“
 
Ströbele soll Gauland als Alterspräsident verhindern
Grüne drängen ihren Parteiveteran Ströbele, noch einmal für den Bundestag anzutreten. Seine Mission: AfD-Vize Gauland von der Parlamentseröffnung verdrängen.
 
(Dazu…)
Grüner Ströbele tief im RAF-Sumpf
 
Mecklenburg-Vorpommern: Ein Facebook-Like für die AfD kostet den Ministerjob
Sascha Ott von der CDU wird nicht wie geplant Justizminister. Der Grund: Er hatte auf der Facebook-Seite der AfD Nordwestmecklenburg den Button "Gefällt mir" geklickt.
 
Privatsphäre in Deutschland
Schleichend zum Überwachungsstaat
BND-Gesetz, Vorratsdatenspeicherung, verschlüsselte Dienste wie WhatsApp knacken: In den vergangenen Monaten wurden in Deutschland teils drastische Überwachungsmaßnahmen auf den Weg gebracht.
 
Social Media
Wenn das Netz weiter lügt, ist mit Freiheit Schluss
Von Volker Kauder
 
CDU-Bouillon fordert Überwachung von WhatsApp
 
Volkstrauertag
Gesinnungskitsch
von Thorsten Hinz
 
(bizarr…)
Tipps zur Reinigung und Pflege der Stolpersteine
 
(Clara-Zetkin-Straße in Pirna; Grüne und SPD unterstützen Ehrung für KPD-Politikerin)
Clara bleibt
Vorläufiges Ende um Pirna-Posse
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
RMP-1.jpgKontrakultur Halle: die Gesichter der ersten Reihe
 
SPD-Mann nicht mehr im Landtag
„Endstation Rechts“ und „Storch Heinar“ vor der Pleite
 
Ehemaliges Rote Hilfe-Mitglied
Berliner Bezirksverordnete lassen Drohsel durchfallen
 
Nach Protesten
Innenminister Stahlknecht sagt Teilnahme an Diskussion über Rechtsruck ab
 
(Der "antifaschistisch" orientierte Publizist Butterwegge will Politiker werden…)
Linker Bundespräsidentenkandidat19
Butterwegge sagt Pegida und AfD Kampf an
 
Gleicke warnt vor Schönfärberei der Lage in Ost-Ländern
 
(Projekt Entdeutschung…)
Niedersachsen
Rot-Grün stellt Antrag auf mehrsprachigen Unterricht
 
SPD fordert Toleranzbekenntnis für Bayernhymne
 
Für den Einsatz gegen Kriminalität
Kriminalbeamte zeichnen Amadeu-Antonio-Stiftung aus
 
(Inszenierung des Holocaust gegen FPÖ-Bundespräsidentschaft)
Holocaustüberlebende warnt vor FPÖ-Bundespräsident
 
Trauriger Appell
Mit diesem bewegenden Video will eine 89-Jährige vor einem großen Fehler warnen
 
„Feine Sahne Fischfilet“
WDR bewirbt linksextreme Band
 
Mühlheim
Hintergrund ist Gründung von AfD-Ortsverband
„Bündnis gegen Rechts“ formiert sich
 
Angeblicher Neonazi-Überfall
Linkspartei-Politiker wegen Vortäuschens einer Straftat verurteilt
 
Nach Veröffentlichung von Beleidigung
Facebook sperrt Kolumnistin Anabel Schunke
 
AfD-Schatzmeister in Neukölln
Berliner Schule feuert Lehrer – weil er bei Pegida mitdemonstriert
 
Dresden verbietet Pegida-Chef Bachmann Demo-Leitung
 
Bayern
SPD-Bürgermeisterin feuert Nikolaus wegen Facebook-Like
 
Streiflicht
Soziale Ächtung als Druckmittel
von Dieter Stein
 
Hundertschaft im Einsatz
Linksextremisten behindern Rettungseinsatz
 
(Antidemokratische Gerichtsurteile)
AfD
Plakatzerstörung als Meinungsfreiheit
von Felix Krautkrämer
 
Unterhaching
Mutmaßliche Linksextremisten verwüsten AfD-Büro
 
Mutmaßlicher Linksextremist prügelt AfD-Politiker ins Krankenhaus
 
Frechen: Linksextreme schänden Ehrenmal
 
Berlin
Bekennerschreiben aufgetaucht
Gedenkorte für Kerstin Heisig und Uwe Lieschied geschändet
 
PKK-Ableger
130 Linksextremisten aus Deutschland kämpfen in Syrien
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
RMP-4.jpgDeutschland zahlt XXL-Flüchtlingsharem 360.000 Euro im Jahr
 
Syrischer Geschäftsmann reist mit vier Ehefrauen und 23 Kindern ein
 
Unterbringung und Betreuung
So viel kostet Deutschland ein Flüchtling
Knapp 900.000 Flüchtlinge sind im Jahr 2015 nach Deutschland gekommen - überwiegend aus Syrien. In diesem Jahr werden weniger als 300.000 Menschen erwartet, die hierzulande Schutz suchen. Besonders die Städte ächzen unter den damit verbundenen Kosten.
 
Hamburg
Flüchtlingshilfe Integration teurer als geplant
 
Polizei enttarnt fast tausend minderjährige Asylbewerber als Erwachsene
 
(Nun Landtags-Beratung…)
Karben
"Flüge schon gebucht"
Schülerin aus Klasse geholt und abgeschoben
 
(Linke Funktionäre sind "geschockt")
Abschiebung aus Schule in Karben
Beuth rechtfertigt Abschiebung
 
Wie SPD, Linke und Grüne Abschiebungen verhindern
 
»Wir haben die Pflicht zu helfen« – Im Gespräch mit Lothar Fritze
 
Gauck in Offenbach
Bundespräsident kommt nach Offenbach
Gauck will mit Schülern über Zusammenleben in Deutschland reden. Der Besuch ist in diesem Jahr schon die zweite hohe Anerkennung für die Integrationsleistung der Stadt.
 
Bundespräsident Gauck in Offenbach
Staatsbesuch in der Hauptstadt der Integration
 
Besuch in Offenbach zum Thema Integration
 
Berlin
Flüchtlingsamt: Mitarbeiter prangern chaotische Zustände an
 
(Der nächste Sympathieträger…)
Firas Alshater macht Videos und hat Buch geschrieben
Vom Flüchtling zum YouTube-Comedian
 
"Islamic State of Germany"
Trump-Lager zeigt islamisches Deutschland
 
Steine auf Polizisten
Ungarn verurteilt illegalen Einwanderer zu zehn Jahren Haft
 
Studie
Islamisten kehren nach Deutschland zurück, „um sich zu erholen“
 
Aus Rücksicht auf moslemische Einwanderer
Immer mehr Schulen in Neuss verbannen Schweinefleisch
 
„Wirtschaftliche Entscheidung“
Woolworth-Filiale räumt Weihnachtsartikel
 
Offenbach
Fraktion forderte Bericht über städtische Einrichtungen
AfD-Vorstoß zu christlichen Traditionen in Kitas abgelehnt
 
Tagen hinter Knastmauern
AfD findet vielerorts keine Versammlungsräume mehr
 
Westen waren keine Uniform
Mitglieder der „Scharia-Polizei“ freigesprochen
 
Islamist schlich sich beim Verfassungsschutz ein
 
(Rassismus gegen Deutsche)
So schlimm war der Rassismus in Deutschland seit 1945 noch nie
 
Gestiegene Kriminalität
Im Westen nichts Neues – oder doch? In den Straßen von Freiburg
 
Sicherheitsvorkehrungen
Mehr Polizisten, Personenkontrollen, Taschenverbote: Weihnachtsmärkte rüsten kräftig auf
 
Verlogene feministische Erklärungsmuster
Zu den Hintergründen von sexuellen Übergriffen
 
(Sexuelle Belästigungen und Polizeiarbeit)
Polizeiermittlungen
„Anzeige bringt nichts“ und: „Ja, wir haben Tat verschwiegen“
von Martina Meckelein
 
Phantombild nach Überfall in der Düsseldorfer Altstadt
Polizei sucht diesen Mann wegen Missbrauchs einer über 80-Jährigen
 
Prozess in Hamburg
Freispruch nach Silvester-Übergriffen: Opfer fühlt sich wehrlos
 
Razzien gegen mutmaßlich kriminelle Tschetschenen
 
Zelle zu klein: Rumänischer Straftäter bleibt in Deutschland
 
Bericht des Justizministeriums
Nordafrikaner beschmieren Haftzellen mit Kot und Blut
 
Brutaler Angriff in Jülich
Familien-Fehde soll Attacke bei Fußballspiel ausgelöst haben
 
Kiel
Türke schlägt Polizisten krankenhausreif – Staatsanwaltschaft sieht keinen Haftgrund
 
(Türkischer Migrationshintergrund)
Düren
Zehn verletzte Polizisten
Gewaltexzess nach Streit über falsch geparktes Auto
 
Niedersachsen
Frau am Strick fast zu Tode geschleift
 
Versuchter Mord
Hameln: Zweijähriger saß mit im Auto
 
("Südländisches Aussehen")
Räuberische Erpressung – Offenbach
 
Angetanzt, begrapscht und bedrängt
Sexuelle Übergriffe bei Jugendfeier in Münchner Rathaus
 
Baby aus Kinderwagen gehoben
Polizei sucht brutalen Räuber
 

RMP-5.jpg

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Erstmalig
Hamburg will Vermieter enteignen und Wohnungen zwangssanieren
 
Meinung
Zwangsbeglücktes Sanieren
von Lukas Steinwandter
 
Mehr gleich besser?
Deutschland verfällt dem Dämmwahn
 
Konflikt
Denkmalschutz kann auch zerstören
Eigentümer historischer Objekte im Raum Höchstadt wollen oder können Auflagen nicht erfüllen und tun nichts für deren Erhalt.
 
(Bundesweite Gefahr von Flächenabrissen)
Historische Fassaden in Pfaffenhofen
Denkmalschützer fürchten um Gesicht der Stadt
In Pfaffenhofen sorgen sich Bürger um historische Fassaden in der Altstadt. Sie befürchten, dass der Denkmalschutz gerade am zentralen Platz, dem Hauptplatz, zunehmend unterlaufen werden könnte. Gefährdet sind historische Fassaden, deren Häuser generalsaniert wurden.
 
Berlin: Rot-Rot-Grün plant deutsch-arabische Schule
 
JF-TV
„Demo für Alle“: Hessische Verhältnisse
 
Badengegangene Bildung Baden-Württemberg
Inklusion statt Bildung: Die Schüler in Brandenburg und Sachsen sind am besten, Bremen und Baden-Württemberg bilden das Schlusslicht. In Brandenburg und Sachsen sitzen kaum Kinder von Einwanderern in den Schulen, in Bremen jedes zweite.
 
(Dazu…)
Sensationsrede des Monats! Linkes Denken ist utopie-besoffen. Jörg Meuthen AFD
 
Bielefeld
9,5 Prozent Wahlbeteiligung
Studentenausschuß fordert Gender-Toiletten
 
Suche nach Gegenstrategie
Evangelische Kirche warnt vor Gender-Gegnern
 
Die Manipulation der Massenmedien
Quer-denken.tv
 
(Thema Ausgrenzung und Medien)
Mit dir tanze ich nicht
von Dieter Stein
 
(PC-Wächter…)
Sprachpolizei warnt vor verbalen Tretminen
von Felix Krautkrämer
 
„Orientierungshilfe für die Praxis“
Österreich: Presserat gibt Tips für Flüchtlings-Berichterstattung
 
Nach Vorwürfen der „Mitschuld“ an Trump-Sieg
Facebook will verstärkt gegen Falschmeldungen vorgehen
 
Christopher Lasch vs. Michael Seemann: Blinde Elite und globale Klasse
 
Strategische Schneisen (1): Entkoppelung
 
Paradigmenwechsel
 
Die Entwicklung einer Wirtschaft der Fürsorge
 
(Deutsche Bischöfe auf dem Tempelberg)
Bekenntnis oder Unterwerfung
von Dieter Stein
 
Warnt vor Rechtspopulismus
EKD-Ratsvorsitzender verteidigt Auftritt ohne Kreuz
 
An der Schlosskirche in Wittenberg
Dänischer Künstler klebt seinen Penis an Luthers Thesen-Tür
 
Bremer Kirche
Muezzin soll mit „Allahu Akbar“ christlichen Gottesdienst eröffnen
 
Muslimas als Zielgruppe
Dolce & Gabbana bringt Luxus-Kopftücher für Muslimas auf den Markt. Das Thema schlägt hohe Wellen – haben Modelabels einen neuen Markt gefunden? Noch zeigen sich Fashion-Häuser zögerlich.
 
Niederlande
Angebliches Rassismus-Symbol
200 Festnahmen bei Protesten gegen „Zwarten Pieten“
 
(Seichte Beruhigungs-Komödie…)
Komödie "Willkommen bei den Hartmanns"
Ziemlich beste Flüchtlingsfreunde
Der Regisseur Simon Verhoeven präsentiert in "Willkommen bei den Hartmanns" eine Kinokomödie zur deutschen Flüchtlingskrise - mit viel Krawall und ein paar bizarren Fehlgriffen, aber ehrfurchtgebietendem Mut zur politischen Aktualität.
 
Pöbeln bis der Arzt kommt
Stark zunehmende Gewalt in Notaufnahmen
 
(Dazu…)
Gewalt in den Notaufnahmen
Kommentar zur Gewalt in den Notaufnahmen
 
Maler Gerhard Richter rechnet mit Merkels Flüchtlingspolitik ab
 
(Neue Prüderie)
Babenhausen
Kunst wird aus Rathaus verbannt
Ist dieses Bild „potenziell frauenfeindlich“?
 
Trug sie es für Adolf Hitler?
Eva Brauns Höschen versteigert
 
Zika-Virus: Grünes Licht für Freilandtest mit Gentechnik-Mücken in Florida
 
Schmelzende Eisdecke könnte Schadstoffe aus dem Kalten Krieg freilegen
In den 60er Jahre wurde in Grönland ein militärischer Stützpunkt unter dem Eis aufgegeben. Eine internationale Studie mit Beteiligung der Universität Zürich zeigt nun: Durch den Klimawandel könnten gefährliche Abfallstoffe wieder an die Oberfläche gelangen, die eigentlich als für immer unter dem Eisschild begraben betrachtet wurden.
 
Schutz der Meere
Barbara Meier taucht nach Geisternetzen
Berlin - Ungewohntes Terrain für Barbara Meier (30): Das Model hat den Laufsteg gegen die Schiffsplanke und das Abendkleid gegen den Taucheranzug getauscht und alte und kaputte Fischernetze aus der Ostsee geholt.
 

Henry Williamson, George Orwell, & the Pigs

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Henry Williamson, George Orwell, & the Pigs

Henry_Williamson_by_Charles_Tunnicliffe (1).jpgToday is the birthday of Henry Williamson (Dec. 1, 1895 – Aug. 13, 1977)—ruralist author, war historian, journalist, farmer, and visionary of British fascism.

Two rather incongruous points of Williamson’s life stand out. One is that he achieved fame with what is usually regarded as a children’s book, Tarka the Otter (originally published 1927, with a movie version in 1979).

The other is that he was a friend of Lawrence of Arabia; and that it was on his way back from posting a letter to Williamson that T. E. Lawrence was mysteriously killed in a motorcycle accident. This was 1935. The matter under discussion in the correspondence was a request by Williamson that Lawrence join Sir Oswald Mosley in a campaign for European peace. Reportedly, Lawrence agreed.

Williamson was a prolific, compulsive writer (over 50 books, including posthumous volumes). Sometimes he is described as an author whose fame was consigned to “the memory hole” on account of his fascist associations and enthusiasm for National Socialism.

But this is very misleading. Even as an old man in the 1960s, Williamson was called upon by one of his old papers, the Evening Standard, to revisit and recount the 1914-18 battlefields of the Western Front [2], and ten years later he was engaged to draft a scenario for a long-delayed film version of Tarka. When he died in 1977 he merited a 1700-word obit in The Times [3] that described his great output and scarcely mentioned his “Fascist sympathies.”

Henry Williamson.jpgBlackshirt sympathies are really a side-note with Williamson, as they are with Yeats, Belloc, and Wyndham Lewis. If he is largely forgotten today, this is not because he went to Nuremberg rallies (nobody forgets the Mitfords, after all), but rather because of the peculiar nature of his output. Apart from his war memoirs, most of his writing consists of highly detailed close observation, with little direct commentary on the world at large. (The newspaper column at the end of this article is a good example of Williamson’s work. Taken in large doses, such detail tends to become tedious.)

A good contrast with Williamson is the case of George Orwell, whose pose as “a man of the Left” was purely for literary viability in the 1930s. From his social attitudes and military bearing, to his patriotic pronouncements (England, Your England) and anti-Stalinism—even his funny mustache—Orwell was a most unlikely “man of the Left.” Yet that is how he styled himself. Orwell even shared with Williamson a fondness for nature-writing, though their differences in approach are striking, as I will come back to.

First, though, I want to say a few words about Williamson’s ruralist books and journalism. He wrote in a time when nature-writing was a popular genre, and a mainstay of daily newspapers, particularly in England, much as wine columns seem to be today. I guess these “countryman” columns in London papers functioned as “breathers,” giving tram and Underground riders a break from the usual Fleet Street headlines and Oxo adverts. And maybe editors and press-lords believed thought that throwing in a bit of farming, foxes and foliage would raise the overall tone of their newspapers.

The most famous example of these “countryman” columns is the one Evelyn Waugh made up for his satirical novel, Scoop (1938). In Scoop, a newspaper tycoon wants to hire a fashionable young novelist named Boot to cover a civil war in Africa. By mistake he gets the wrong Boot. Not society star John Courtney Boot, but his impoverished hick cousin, William.

Shy, befuddled William Boot lives in deepest Devon where he writes a column called “Lush Places,” for the vulgar London newspaper The Daily Beast. (The title has since been repurposed for an even more vulgar webzine).

We get only one snippet of this impenetrably rhapsodic column, “Lush Places,” but that leaves us gasping for no more: “Feather-footed through the plashy fen passes the questing vole.”

Henry Williamson, you might say, was the real “Boot of The Beast” in Scoop. He was unworldly. He wrote “countryman” columns. He described, close-up, the behavior of the salmon and the otter, the “feather-footed vole” in the “plashy fen.” He lived out in Devon, later in north Norfolk, worked a countryman writer and farmer.

What a contrast with Orwell, who was not only a sort of war correspondent in the Spanish Civil War (for the Tribune, and in his memoir Homage to Catalonia) but made a special point of joining an eccentric faction, the POUM, that opposed Stalin but supported the Spanish Loyalists.

But Orwell’s mindset was not that far off from Williamson’s. They were near-contemporaries (Williamson: 1895-1977, Orwell: 1903-1950), and Orwell too often wrote about nature and farming.

One of Orwell’s best known essays, “Some Thoughts on the Common Toad,” is a mystical-whimsical contemplation on toad-spawning as an annual rite of spring:

Frequently one comes upon shapeless masses of ten or twenty toads rolling over and over in the water, one clinging to another without distinction of sex. By degrees, however, they sort themselves out into couples, with the male duly sitting on the female’s back. You can now distinguish males from females, because the male is smaller, darker and sits on top, with his arms tightly clasped round the female’s neck. After a day or two the spawn is laid in long strings which wind themselves in and out of the reeds and soon become invisible. A few more weeks, and the water is alive with masses of tiny tadpoles which rapidly grow larger, sprout hind-legs, then forelegs, then shed their tails: and finally, about the middle of the summer, the new generation of toads, smaller than one’s thumb-nail but perfect in every particular, crawl out of the water to begin the game anew.

I mention the spawning of the toads because it is one of the phenomena of spring which most deeply appeal to me, and because the toad, unlike the skylark and the primrose, has never had much of a boost from poets. [2]

Orwell constantly fantasized about living in the countryside, and even talked of becoming a farmer someday. Around 1936 he got as far as living in North Hertfordshire country store beside an estate called Manor Farm—a name he borrowed some years later when he penned a fantasy about a farm where all the animals, led by smart pigs, take control and rename the place Animal Farm.

roman-1984,M113634.jpgThe romance of the country permeates his other fiction. In one novel after another, Orwell’s human characters rouse themselves, suddenly and unaccountably, to go tramping through meadows and hedgerows. In A Clergyman’s Daughter the title character gets amnesia and finds herself hop-picking in Kent. The superficially different stories in Nineteen Eighty-Four and Keep the Aspidistra Flying both have romantic episodes in which a couple go for long hikes through idyllic woods and fields, where they marvel and fornicate amongst the wonders of Mother Nature. The middle-aged narrator of Coming for Air spends much of the novel dreaming of fishing in the country ponds of his youth, but when he finally takes his rod and seeks down his old haunts, he finds that exurbia has encroached and his fishing-place is now being used as a latrine and rubbish-tip by a local encampment of beatnik nature-lovers.

For Orwell, fauna and flora are never just interesting specimens by themselves. They are always somehow political and anthropomorphized, tied up with human associations. Toads having sex are like tiny people performing The Rite of Spring. The wild is a place where you can escape to make love safely, far away from the eyes and ears of your landlady or The Party (although Winston Smith does worry that there may be microphones hidden in the trees!). Despoiling your fishing hole is a Bad Thing not because of pollution or dead fish but because it insults your inner picture of the world.

In his abbreviated career, Orwell remained very much the urbanized literary man, never the countryman. He saw natural phenomena as things that had to be justified and rationalized in a utilitarian way, so they could fit into his world view. Or at least have some literary usefulness.

For Williamson, literary usefulness was pretty much beside the point. He received commissions and royalties from his columns and books, but basically he earned his living from the soil. For him, toads were toads and pigs were pigs. This was reality, and the important thing about his little piggies was that they were starving and needed to be fed, or else they would die.

Here, then, is a Henry Williamson column from the Evening Standard, early 1940. He is describing a scene on his north Norfolk farm. The column is followed by its then-worldly (but now extremely obscure) adjoining headline. Williamson’s agony over his hungry piglets describes a situation that could very well have occurred a millennium before.

Cold Comfort

Come with me into the open air this afternoon, and help me saw up logs for the hearths in the farmhouse below. It’s frosty, the pipes in the cow-house are frozen. 

Take this Norwegian saw, with its razor-thin serrated band, which will cut through a two-inch green bough in four strokes – or would, before someone used it for four-hundred-year-old oak posts. 

It’s pretty hard work, you say, using it now? Well, carry on, it will get you warm, anyway! 

Half an hour later, we are warm and glowing, although when we touch the blade of either saw with a finger, it sticks to the steel. That will tell how keen the frost is. 

It’s as cold as it was in the High Pyrenees, years ago with old Kit, when we climbed up all day stripped to the waist, and skied down at night, when the stars were flashing and the frosty snow-flakes glinted in the flashes of Sirius. 

Down there, before a typewriter, one shivers, although a rug is round the knees; out here, it’s grand, and the pile of logs grows higher. Forgotten for the moment are the problems of farming: the delay in delivery of the deep-digger plough; the pigs below which are being fed on sugar-beet tops and crushed oats, because there is no proper food available. 

Twenty-four little pigs – and for weeks I have not been able to buy any proper food for them. I can’t send them to market, either, for the market is closed to ‘stores’, owing to swine fever in the district. 

The food-merchants tell me they get supplies only with the greatest difficulty, and then in small quantities. 

Meanwhile my little pigs are half-starved, and I only hope that the R.S.P.C.A. won’t prosecute me for cruelty. 

However, let’s forget it for a while and saw some more wood. And when the arm is tired we’ll enjoy the view. Isn’t everything quiet? The gold of the sunshine seems frozen, immingled with the frosty air; hardly a sound. 

Even the sea is silent on the distant sands, where the geese wait until twilight to come in and feed on the clover in the fields. Let’s hope they leave some for hay next summer. Shoot them? You’ll be lucky to get within two hundred yards of them. They have sentinels out, watching with raised heads. 

Twilight comes suddenly, with purple-red afterglow of the sun hiding coldly behind the frosty fog creeping up the valley with still layers of cottage chimney smoke. The nip comes back to ear and finger-tips. The old car slithers over the rimed grass, drawing the trailer. And suddenly five airplanes roar overhead, low, from their vigil across the North Sea. One lags behind, the engines spluttering. It lurches through the air, so low that we can see one of the crew be- hind the crystal dome. 

Are they very cold in there? They fly on, and we go down to the farm to look at the little pigs. This is the age of endurance – for a better future, we hope.  

Wednesday, 17 January 1940  

Notes

1.  http://www.henrywilliamson.co.uk/hw-and-the-first-world-war [2]

2. Originally published in Tribune and The New Republic, 1946. Collected in In Front of Your Nose: The Collected Essays, Journalism and Letters of George Orwell, Vol. 4.New York, San Diego, London: Harcourt Brace Jovanovich,  1968.

 

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2016/12/henry-williamson-george-orwell-and-the-pigs/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/01/HenryWilliamsonPainting.jpg

[2] recount the 1914-18 battlefields of the Western Front: http://www.henrywilliamson.co.uk/hw-and-the-first-world-war

[3] The Times: https://groups.google.com/forum/#!topic/alt.obituaries/fGODnHy747M