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samedi, 18 février 2017

Beowulf

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Beowulf

 

12:15 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beowulf, traditions, monde anglo-saxon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 12 mars 2015

Le monde anglo-saxon en guerre contre l’Europe?

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Le monde anglo-saxon en guerre contre l’Europe?

Auteur : Alexandre Latsa
Ex: http://zejournal.mobi

Les accords de Minsk ont fait ressurgir une vérité oubliée un peu trop vite : les États européens ont un rôle fondamental et incontournable quand il faut gérer une crise sur ce continent.

Paris et Berlin se sont en effet bien gardés d’inviter Washington et Bruxelles, c’est-à-dire l’Otan et l’UE, à ces négociations de Minsk, destinées à avancer vers un accord de paix, dans cette guerre civile qui se déroule en Ukraine.

Ironie de l’histoire : la Biélorussie, régulièrement taxée de « dernière dictature d’Europe », a accueilli une rencontre ayant permis aux puissances continentales de bloquer les velléités guerrières anglo-saxonnes.

Prises entre l’enclume des faucons ukrainiens et le marteau de leurs sponsors américains, les élites ukrainiennes, qui auraient naïvement cru à la fable de leur intégration fraternelle au sein de la communauté euro-atlantique, doivent désormais déchanter.

Les rêves d’adhésion immédiate à l’Union Européenne et à l’OTAN sont partis en fumée, et le pays est maintenant très proche de la faillite. Le divorce avec la Russie sur le modèle géorgien se fait au prix d’une guerre contre le monde russe et donc quasi-directement contre la Russie. Dans le même temps, les oligarques qui ont pris le pouvoir en Ukraine après les événements de la place Maïdan ont mis les nations européennes face à une situation très complexe.

Du côté de l’Europe de l’ouest, on essaie de croire à la paix en Ukraine et de rester optimistes, mais une scission apparaît de plus en plus nettement. D’une part, se profile un axe qui recherche la paix et d’autre part un groupe qui souhaite un affrontement plus direct avec Moscou.

L’axe anglo-saxon, fauteur de guerre ?

Dans ce groupe, quatre acteurs principaux.

Il y a d’abord l’Angleterre, dont le ministre de la Défense Michael Fallon affirme que Moscou fait planer un « véritable danger » sur les pays baltes. Quant à l’ex-ministre britannique de la Défense Liam Fox, il martèle que les forces de l’OTAN doivent « offrir aux Ukrainiens les capacités nécessaires pour se défendre » et notamment des « armes antichars sophistiquées » car la Russie menacerait de dominer l’Europe. Même son de cloche pour l’ancien responsable des services secrets russes qui affirme que la Russie représente une « menace en tant qu’État » pour l’Angleterre.

Il y a le Canada, l’un des acteurs étrangers les plus actifs durant le Maïdan, fait rarement mis en lumière par les médias français, qui vient d’être clairement appelé à l’aide par les autorités ukrainiennes qui affirment se préparer à une « guerre d’envergure » contre la Russie. Et au passage, sans aucun doute, à balayer d’un revers de main les accords de Minsk.

Washington menace de son côté la Russie de sanctions d‘une extrême gravité en l’accusant de faire entrer des chars en Ukraine, ce que pourtant François Hollande lui même dément. Fort de ce mythe médiatique, Washington étudie même la possibilité de livrer des armes à l’Ukraine afin de torpiller la fragile tentative de « quintuple entente continentale » arrachée à Minsk pendant la nuit du 11 au 12 février.

Enfin il y a l’OTAN, dont le commandant adjoint de l’Alliance atlantique en Europe, le général Adrian Bradshaw, vient d’affirmer, tout comme l’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen, que la Russie pourrait être tentée d’envahir des pays membres du bloc. Grace à la crise ukrainienne, l’Alliance se redonne une raison d’exister et peut utiliser ses satellites en Europe (Pologne, États baltes…) pour constituer un cordon "Otanien" entre Paris, Berlin et Moscou. La crise en Ukraine a donc permis en quelque sorte l’apparition d’un projet de mur américain, qui remplacerait le mur de Berlin.

L’Europe face à ses contradictions historiques et systémiques

Un commentateur objectif et raisonnable pourrait se demander ce qu’un axe non-européen et maritime « Otan-Washington-Londres-Ottawa » peut apporter à une crise ne concernant que des puissances continentales européennes ou péri-européennes. Il pourrait avec étonnement constater que cet « axe du bien » a été exclu des négociations vers la paix mises en place par l’axe « Paris-Berlin-Moscou ». Il y a pourtant des explications à cela.

À la fin du second conflit mondial, l’Europe a confié sa défense aux États-Unis pour se protéger du péril soviétique. Lors de la disparition de ce danger, les Européens n’ont pas fait l’effort de créer un système de défense indépendant. L’OTAN a poursuivi son expansion vers l’est du continent, pays par pays. Dans cette organisation, la suprématie américaine coule de source.

La jurisprudence De Gaulle n’a pas fait tache d’huile, tandis que Berlin s’est montré incapable de s’affirmer en leader de la puissance militaire européenne. L’Allemagne se contentait de prendre le leadership économique d’une construction européenne ayant transformé les pays de l’union en sujets de ce nouveau Reich puissant économiquement, mais sans défense autonome.

Une Allemagne désormais prise en tenaille entre sa tendance naturelle à l’expansion vers l’Est (militaire en 1940, économique en 2000) et le risque d’une guerre ouverte dans laquelle elle serait la grande perdante, à cause de sa position économique dominante. Enfin, et peut être surtout, l’UE n’a toujours pas clairement défini ses frontières, ses limites civilisationnelles et par conséquent la limite territoriale et géographique de son expansion.

La Russie et les frontières du monde russe

L’Europe se retrouve face à une Russie en pleine mutation. Parallèlement au redressement économique spectaculaire qu’il a connu, le pays vit une mutation qui est de nature géopolitique. On l’imaginait devenir une puissance européenne ou quasi-européenne au début des années 2000 ; depuis quelques années, on constate au sein des élites russes une tendance géopolitique "eurasiatique" qui s’est beaucoup affirmée et qui tend à devenir dominante.

Ce changement de cap a logiquement entraîné une reconfiguration systémique et permanente tant de la politique étrangère russe, que de la gestion de ses marches (son étranger proche) et de la relation avec sa zone d’influence propre : le fameux « monde russe » que l’on peut qualifier « d’étranger intérieur », une notion difficile à comprendre pour les occidentaux.

Avec moins de 9 habitants au kilomètre carré, la Russie n’est pas un État nation européen comme les autres. Certaines frontières sont très éloignées du centre politique, et d’autres n’ont pas, en Russie, une signification identitaire aussi forte qu’en Europe occidentale. Cette réalité explique l’obsession russe d’avoir marches stables. L’existence de populations situées « hors » des frontières administratives de l’Etat russe actuel, mais se considérant comme appartenant au monde russe, complique encore les choses, que l’on pense par exemple aux Ossètes, aux populations russophones du Donbass ou à une partie de la population de la Moldavie.

Quel avenir pour l’Ukraine entre Washington, Moscou et l’Europe ?

Le retour de la Russie en tant qu’acteur géopolitique indépendant et autonome, ayant ses propres intérêts et les moyens de les défendre, est un élément clairement déstabilisant pour l’agenda américain en Eurasie et en Europe. Mais cette nouvelle donne place également l’Europe face à des choix stratégiques. L’affaire ukrainienne le démontre, en contraignant l’Europe à naviguer entre l’unilatéralisme de Washington et ses intérêts propres. Ces derniers n’allant pas du tout dans le sens d’une guerre sur le continent et contre la Russie, avec laquelle l’interaction commerciale, politique et économique est croissante depuis une quinzaine d’années.

Les Américains et les Européens ont globalement deux visions et des intérêts diamétralement opposés quant à l’avenir de leur relation avec l’Ukraine.

Pour Washington, l’Ukraine est un pion stratégique fondamental du fait de sa position géographique. Une fois l’Ukraine affranchie de l’influence de Moscou, elle pourrait se transformer en satellite docile, à l’extrémité est du continent, pour introduire l’OTAN en Eurasie, en commençant par la mer noire, et ainsi refouler la Russie vers l’Est. Le plus loin possible du « mur de Washington ».

L’Ukraine ne revêt en revanche aucun intérêt stratégique fondamental pour Paris ou Berlin, ni sur le plan militaire, ni sur le plan sécuritaire. Sur le plan économique, le pays peut représenter un marché potentiel pour certains produits européens, et pourrait devenir une source importante de main d’œuvre bon marché pour l’Allemagne. Sous cet angle, du reste, l’opération ukrainienne permet aux Etats-Unis de donner des gages économiques à leur allié allemand en Europe ; du moins tant que Berlin ne se permet pas de s’octroyer une quelconque liberté sur le plan militaire ou sécuritaire. Ceci explique en partie l’effroi qui a saisi Washington, Berlin et la soi-disant « nouvelle Europe » sous tutelle militaire américaine et sous domination économique allemande lorsque les Français ont esquissé la vente de navires Mistral, alors que dans le même temps l’Allemagne procède elle à des entraînements militaires avec des reproductions des mitrailleuses en bois en raison de la faiblesse de son budget militaire.

Si la paix revient en Ukraine, ce qui semble improbable, il faudra rebâtir, avec tous ces intérêts divergents, un système viable de relations Europe-Ukraine-Russie.

On imagine mal comment il pourrait pacifiquement s’esquisser sans que l’Ukraine ne redevienne ce que sa géographie et son histoire lui imposent d’être : un pont naturel entre la Russie d’un côté, et l’Europe centrale et occidentale de l’autre et surtout un tampon suffisamment étendu pour éviter au monde euro-occidental et au monde eurasien bien des heurts, et bien des affrontements.

Je dis improbable que la paix ne revienne car une question bien plus inquiétante se profile à l’horizon, question que les dirigeants occidentaux semblent ne pas vouloir se poser : l’Ukraine en tant qu’État existe-t-elle encore ?


- Source : Alexandre Latsa

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dimanche, 07 avril 2013

Le monde anglo-saxon: une civilisation totalement différente de celle d’Europe continentale

 

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Francesco ALBERONI:

Le monde anglo-saxon: une civilisation totalement différente de celle d’Europe continentale

Le monde anglo-saxon, c’est-à-dire l’Angleterre, les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, constitue une civilisation totalement différente de celle qui est établie en Europe continentale. Jusqu’au début du 17ème siècle, on ne pouvait pas évoquer une telle césure. Celle-ci s’est formée en Angleterre avec les pensées de Hobbes et de Locke, pour qui l’Etat n’émerge pas du désir de réaliser des valeurs plus élevées mais est perçu comme un simple instrument pour garantir aux citoyens la paix et la propriété. Le souverain n’est plus là pour indiquer au peuple quels sont les nobles objectifs qu’il peut atteindre mais uniquement pour veiller à ses intérêts matériels et pratiques. A la suite de Hobbes et de Locke, Adam Smith cherchera à démonter que les richesses des nations sont le produit de ceux qui poursuivent des fins égoïstes. Bentham, ensuite, démontre que ce qui semble être de l’altruisme est en réalité un égoïsme masqué. Darwin, pour sa part, nous montre que l’évolution fait survivre ceux qui ont un avantage compétitif face aux autres, comme dans la sphère économique, où gagnent ceux qui peuvent se faire les plus concurrentiels.

Cette façon “économiciste” de penser s’est étendue petit à petit à la philosophie, à la sociologie, à la psychologie. Pour expliquer comment émerge une formation sociale, les Anglo-Saxons imaginent toujours que les gens se réunissent pour obtenir un quelconque avantage, en faisant un calcul des coûts et des bénéfices éventuels. Rien n’est moins vrai! Les églises, les partis, les syndicats, les nations se sont tous formés par le truchement de mouvements collectifs auxquels les personnes ont adhéré pour un idéal, parce qu’elles étaient mues par la foi. Songeons à la naissance du christianisme, de l’islam, du Risorgimento italien. Les Anglo-Saxons n’ont jamais émis une théorie cohérente et durable sur les mouvements collectifs. Encore moins une théorie sur l’amour parce que, scientifiquement, ils trouveraient absurde que deux personnes se jettent dans les bras l’une de l’autre avant de savoir quels avantages elles en tireront, si elles en seront récompensés, si elles en obtiendront du bonheur.

Au moyen âge, les gens ne considéraient “scientifique” que ce qui était écrit en latin et avait l’imprimatur de l’Eglise. Les Anglo-Saxons, plus simplement, ne lisaient que ce qui était écrit en anglais et publié par eux-mêmes. Au cours des dernières décennies écoulées, ils ont imposé leur mode de penser en Europe. Bon nombre d’entre les nôtres estiment aujourd’hui que sont seuls “scientifiques” les écrits rédigés en anglais et approuvés par les cercles académiques anglo-saxons. La vieille culture européenne, la philosophie, les sciences humaines n’ont plus droit au chapitre, se sont évanouies dans le néant, se sont plongées dans le mutisme le plus total. Seule l’économie domine, avec ses chiffres, mais nous ne recevons plus aucune explication sur ce qui survient vraiment dans le monde, et surtout, sans la base de notre bonne vieille culture “idéaliste”, il ne peut plus y avoir d’idées directrices, de projets, d’objectifs, de valeurs pleines et entières.

Francesco ALBERONI.

(article paru dans http://www.ilgiornale.it/ et repris par http://www.ariannaeditrice.it/ ).

dimanche, 17 juin 2012

Il mondo anglosassone costituisce una ci­vi­ltà totalmente diversa da quella europea con­tinentale

Il mondo anglosassone costituisce una ci­vi­ltà totalmente diversa da quella europea con­tinentale

di Francesco Alberoni

Fonte: il giornale [scheda fonte]


Il mondo anglosassone - Inghilterra, Stati Uniti, Canada, Australia- costituisce una civiltà totalmente diversa da quella europea continentale. Fino al 1600 non c’era questa separazione. Ha inizio in Inghilterra con Hobbes e Locke, secondo cui lo Stato non sorge dal desiderio di realizzare valori più alti, ma come strumento per garantire ai cittadini la pace e la proprietà. Il sovrano non deve additare al popolo nobili mete, ma solo curarne gli interessi pratici. In seguito Adam Smith mostrerà che la ricchezza delle nazioni è prodotta da chi persegue fini egoistici. Bentham che anche quello che sembra altruismo è in realtà egoismo mascherato. Darwin che nell’evoluzione sopravvive chi ha un vantaggio competitivo sugli altri. Come in economia, dove vince chi sa fare meglio concorrenza.

Questo modo di pensare economicistico è stato esteso a poco a poco alla filosofia, alla sociologia, alla psicologia. Per spiegare come nasce una formazione sociale gli anglosassoni immaginano sempre che la gente si riunisca in vista di un vantaggio, faccia un calcolo dei costi benefici. Non è vero! Le chiese, i partiti, i sindacati, le nazioni si sono tutti formati attraverso movimenti collettivi a cui la gente ha aderito per una spinta ideale, mossa dalla fede. Pensiamo alla nascita del Cristianesimo,dell’Islam,al Risorgimento italiano. Gli anglosassoni non hanno mai fatto una teoria dei movimenti collettivi. E nemmeno una teoria dell’innamoramento perché scientificamente trovano assurdo che due persone si gettino l’uno nelle braccia dell’altro prima di sapere che vantaggio ne avranno, se saranno ricambiati e felici.

Nel Medioevo la gente considerava scientifico solo ciò che era scritto in latino ed aveva l’imprimatur della Chiesa. Gli anglosassoni molto semplicemente leggono solo quello che è scritto in inglese e che è pubblicato da loro. Negli ultimi decenni hanno imposto questo loro modo di pensare anche in Europa. Oggi anche da noi nessuna idea viene considerata scientifica se non è scritta in inglese e approvata dall’accademia anglosassone. L’alta cultura europea, la filosofia, le scienze umane non hanno più niente da dire, sono sparite, ammutolite. Domina solo l’economia coi suoi numeri,ma non ci sono più spiegazioni di ciò che succede veramente, e soprattutto non ci sono più idee, progetti, mete, piani valori.


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dimanche, 17 juillet 2011

J. P. Arteault / F. Sainz: les racines anglo-saxonnes du mondialisme

J. P. Arteault / F. Sainz: Les racines anglo-saxonnes du mondialisme

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vendredi, 12 décembre 2008

Pétrole, guerre d'un siècle

Pétrole, une guerre d’un siècle :
L’ordre mondial anglo-américain

Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain

Cet ouvrage remet radicalement en cause l’idée que l’on se fait communément de la politique internationale et de ses enjeux. Il décrit les moyens extrêmes que les Anglo-Américains sont prêts à mettre en œuvre pour conserver une suprématie née en 1815 et renforcée au prix des deux Guerres mondiales. Nous savons, depuis l’élection de George W. Bush, que la politique américaine et le pétrole entretiennent une relation intime. William Engdahl montre que l’économie des Etats-Unis repose sur un approvisionnement en pétrole bon marché illimité, et sur la suprématie du dollar sur les autres monnaies. Vous découvrirez comment le premier choc pétrolier fut une incroyable et cynique manipulation conçue par Henry Kissinger pour opérer un transfert planétaire de capitaux vers les banques de Londres et de New York, au prix de la ruine des pays du Tiers-monde ; comment ces pays en faillite, contraints de s’endetter auprès du FMI, se virent prêter à grands frais ces mêmes capitaux dont ils avaient été auparavant spoliés. Vous verrez comment la géopolitique du pétrole est à l’origine de l’effondrement de l’Union soviétique, de l’éclatement de la Yougoslavie, et de l’arrivée au pouvoir puis de la chute des Talibans. Vous serez surpris d’apprendre comment, dans les années 1970, les mouvements écologistes anti-nucléaires financés par les grandes compagnies pétrolières, devinrent le cheval de bataille visant à entraver l’indépendance que l’énergie nucléaire aurait pu procurer à nombre d’Etats, afin de les maintenir dans l’orbite des pétroliers. Vous comprendrez enfin que la décision d’envahir l’Irak fut prise pour assurer l’hégémonie de la puissance anglo-américaine et le contrôle de l’économie mondiale pour les 50 ans à venir.

William Engdahl, né en 1944, est économiste et écrivain. Il a étudié les sciences politiques à l’université de Princeton et l’économie à l’université de Stockholm. Il publie depuis plus de 30 ans sur les questions énergétiques, la géopolitique et l’économie, et intervient dans les conférences internationales. Il est conseiller indépendant pour plusieurs grandes banques d’investissement.