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jeudi, 07 janvier 2016

À bas leurs valeurs! Vivent nos vertus!

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À bas leurs valeurs! Vivent nos vertus!

par Michel GEOFFROY

L’oligarchie n’a de cesse de nous vanter ses prétendues « valeurs ». Le mot est également repris malheureusement par une partie de la droite quand elle veut, par exemple, opposer sa conception de l’homme à celle de l’oligarchie cosmopolite. Mais que signifie vraiment le mot valeurs de nos jours ?

 

Les valeurs sont le faux nez de l’idéologie dominante

 

En réalité l’oligarchie nous présente son idéologie sous le couvert du mot « valeurs ». La manœuvre est double :

 

— d’une part, capter une partie de l’héritage national à son profit : ce sont les fameuses « valeurs républicaines » dont elle nous rebat les oreilles;

 

— d’autre part, placer son idéologie au-dessus de toute critique et de toute remise en cause, afin de placer celui qui les conteste au ban de la communauté nationale.

 

Mais la manœuvre est grossière.

 

En fait de « valeurs républicaines », on nous impose l’idéologie cosmopolite en faisant une lecture exclusivement orientée « droits de l’homme » des principes républicains.

 

Les valeurs : un révisionnisme historique

 

Il s’agit en fait d’un révisionnisme historique qui passe à la trappe le fait que les républicains français valorisaient, au contraire, la nation, la patrie et le pacte social que concluent entre eux les citoyens (et non les étrangers ou les résidents).

 

On veut nous faire oublier que les républicains du XVIIIe puisaient leurs références autant et sinon plus dans l’Antiquité romaine que dans la lecture des œuvres, au demeurant ambiguës, de Rousseau.

 

Les républicains de la IIIe République avaient, en outre, une conception unitaire de la nation : rien à voir avec la promotion actuelle du communautarisme ou avec le « droit à la différence » !

 

Les valeurs : un hold-up sémantique

 

Les « valeurs républicaines » d’aujourd’hui bafouent la citoyenneté et la nation, puisque l’oligarchie considère que les étrangers sont « chez nous chez eux » et qu’elle souhaite leur donner les mêmes droits politiques et électoraux que les citoyens français, alors qu’elle leur accorde déjà les mêmes droits sociaux, sinon des avantages supérieurs.

 

Ces valeurs ne sont donc absolument pas républicaines, car il n’y a pas de res publica, justement, quand on détruit la souveraineté des citoyens et les fondements de la nation. Il s’agit d’un hold-up sémantique sur le mot république, alors que le Pouvoir adopte en tout une pratique contraire aux principes républicains.

 

Ainsi, par exemple, quand il nous parle aujourd’hui de laïcité c’est pour faire tout le contraire de la laïcité républicaine : il ne s’agit pas de séparer l’État de l’Église, mais au contraire d’encourager les collectivités publiques à faciliter l’installation de mosquées en France !

 

apollondddd.gifLes valeurs : un argument terroriste

 

Quand l’oligarchie nous parle de « valeurs », non seulement elle ment, mais elle cherche une fois de plus à sidérer ses contradicteurs, par un argumentaire terroriste.

 

Ses prétendues « valeurs » ne désignent que son idéologie libérale/libertaire/cosmopolite. Il est donc tout à fait légitime de les contester, comme il est légitime de contester, par exemple, le principe de l’indépendance des banques centrales européennes, qui constituerait, paraît-il, une valeur intouchable, au motif qu’elle figurerait dans un traité international.

 

En procédant ainsi, l’oligarchie s’efforce de placer au-delà du débat démocratique les fondements de son pouvoir. C’est d’ailleurs exactement ce que déclarait le président de la Commission européenne : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens (1). »

 

Ce qui revient à constitutionnaliser en quelque sorte le pouvoir de l’oligarchie, en refusant, au surplus, au peuple le droit de changer de constitution !

 

Les valeurs qu’on veut nous imposer sont mortelles

 

Les « valeurs » de nos jours sont donc trompeuses. Mais elles sont au surplus mortelles pour la civilisation européenne. C’est d’ailleurs pourquoi les ennemis de l’identité européenne s’empressent de s’en réclamer.

 

Car que range-t-on exactement aujourd’hui dans la catégorie de nos « valeurs » prétendues : l’avortement (qui serait un droit de la femme), le mariage des homosexuels, la licence des mœurs (2), le refus de reconnaître la diversité humaine et notamment celle des sexes, la repentance permanente, l’accueil permanent des « réfugiés », c’est-à-dire en réalité des immigrants en Europe, la suppression de la peine de mort pour les criminels (mais pas pour les victimes), l’abolition des frontières, la perte de la souveraineté monétaire et financière des États au profit des banques et des marchés, le gouvernement des juges (3), l’idée que les étrangers doivent avoir les mêmes droits que les Français, même quand ils ne respectent pas nos lois (4), etc.

 

Et bien sûr aussi le principe dit de non-discrimination en vertu duquel nous sommes censés renoncer à une liberté essentielle : la liberté de préférer vivre au milieu de nos semblables et de rester nous-mêmes.

 

L’inversion des valeurs

 

En fait, ces « valeurs » sont morbides car elles constituent l’inversion des principes sur lesquels repose toute société humaine. Ce qui explique aussi que seuls les Occidentaux décadents s’en réclament.

 

En effet, celui qui s’en tient à ces commandements refuse de défendre ses frontières et son territoire; il laisse les étrangers s’installer chez lui; il considère que les croyances de ces étrangers sont respectables et même meilleures que les siennes; il abdique sa souveraineté au profit des mécanismes abstraits du marché; il laisse le crime impuni, il ne fonde pas de famille et ne se reproduit pas. En fait, il est condamné à disparaître et c’est bien ce qui est en train d’advenir en Europe, dans le cadre du Grand Remplacement !

 

Nous ne vivons donc pas dans un monde de « valeurs », comme veut nous le faire croire l’oligarchie occidentale, mais dans un monde où justement les valeurs ont été inverséesc’est-à-dire détruitesen Occident : elles n’incarnent pas le Bien mais assurent au contraire la promotion d’un Mal absolu : la fin de notre civilisation.

 

L’usage impropre du mot valeur

 

L’usage actuel du mot valeur traduit lui-même cette inversion radicale : car à l’origine des langues européennes le mot valeur ne désigne qu’une chose : le courage du guerrier valeureux, face à la mort.

 

La valeur relève ainsi de la seconde fonction (la fonction guerrière) et non du calcul marchand. Elle désigne ce qui dépasse la vie humaine et lui donne de la valeur précisément : l’honneur, la foi et la sauvegarde de sa communauté et de sa fratrie notamment.

 

Nous sommes donc aux antipodes de la doxa libérale/libertaire qui considère que l’individu est en lui-même sa propre finalité ou qui estime qu’il faut fonder la société sur le vice (c’est-à-dire sur l’intérêt marchand et sur l’égoïsme individuel) et non sur la vertu !

 

apollonjjjj3b9d8f5.jpgLes valeurs contre la vertu

 

Précisément, la promotion bruyante de ces prétendues valeurs, sert de nos jours à faire disparaître toutes les vertus civiques qui non seulement s’enracinent dans notre identité européenne, mais permettent seules à une communauté d’exister et de se projeter dans l’avenir. Car ce que l’on promeut sous le terme de valeur constitue tout simplement l’antithèse de toute vertu.

 

Le mot « valeur » est désormais en toutes choses suspect et devrait toujours s’écrire entre guillemets. Car il appartient à la langue de nos ennemis. Car il traduit le projet de nos ennemis.

 

C’est pourquoi il ne faut pas employer ce mot, qui recouvre des marchandises frelatées et des intentions perverses.

 

Nous avons besoin de vertus et non de valeurs

 

Aujourd’hui les Européens n’ont que faire de valeurs, car l’heure n’est plus aux débats scolastiques.

 

Nous avons, par contre, un urgent besoin de retrouver en Europe les vertus de nos ancêtres, notamment :

 

— le courage d’abord, y compris physique, de défendre notre civilisation, notre peuple et notre territoire, aujourd’hui menacés;

 

— la volonté de surmonter les obstacles à la survie de notre civilisation, au lieu de la lâche résignation à l’inacceptable;

 

— le dévouement à la chose publique, la préférence pour l’intérêt général sur les intérêts particuliers et l’engagement du citoyen dans la vie de sa cité, au lieu de s’en remettre en tout à l’État;

 

— la préférence charitable pour notre prochain dans le malheur et dans le besoin et la préférence pour nos concitoyens (et non la préférence pour les Autres);

 

— la tempérance, au lieu de s’abandonner au consumérisme compulsif;

 

— la foi dans l’avenir de notre civilisation;

 

— la fidélité à nos ancêtres et à leurs sacrifices (et non la repentance perpétuelle et manipulée);

 

— le sens de l’honneur et le respect de la parole donnée;

 

— le sens de la liberté, non comme une autorisation de licence, mais comme maîtrise de soi et de son destin;

 

— la préférence pour la vérité (alors que le Système est aujourd’hui bâti sur le mensonge).

 

Les « valeurs » ont la tromperie facile car elles ne sont qu’une rhétorique. C’est pourquoi les politiciens s’en parent si facilement de nos jours. Les vertus, elles, se démontrent par les actes car elles incarnent des principes de vie.

 

L’avenir de l’Europe ne réside pas dans les mensonges mortels qu’on veut nous imposer. Il réside dans nos anciennes vertus, qui sont aujourd’hui en dormition : les vertus gauloises, les vertus franques et scandinaves, les vertus gréco-romaines et les vertus chrétiennes. Car ce sont ces vertus seules qui ont bâti notre civilisation et qui lui ont permis de rayonner.

 

À bas leurs valeurs ! Vivent nos vertus !

 

Michel Geoffroy

 

Notes

 

1. Jean-Claude Juncker, le 29 janvier 2015.

 

2. On dit libération des mœurs en novlangue.

 

3. On dit indépendance de la justice en novlangue.

 

4. On dit sans-papiers ou réfugiés en novlangue.

 

• D’abord mis en ligne sur Polémia, le 26 novembre 2015.


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dimanche, 15 novembre 2009

La réinformation par l'Histoire, les valeurs et les permanences

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La réinformation par l'Histoire, les valeurs et les permanences

Deuxième Journée d’études sur la réinformation, organisée le 24 octobre 2009 par la Fondation Polémia.

Communication de Timour Jost / Ex:
http://polemia.com/

 

L’identité est un postulat. Elle est vraie parce qu’elle repose sur la vie, sur les conditions mêmes de l’existence. Maurice Barrès disait : « Vous préféreriez que les faits de l’hérédité n’existassent pas, que le sang des hommes et le sol du pays n’agissent point, que les espèces s’accordassent et que les frontières disparussent . Que valent  vos préférences contre les nécessités » (1).

L’Histoire donne à l’identité une constance dans le temps. Elle inscrit dans la longue durée les permanences de l’inné. Qui sommes nous ? D’où venons nous ? Où allons nous ?

A l’inverse de l’Histoire, l’actualité s’inscrit dans le temps court, le présent immédiat. Un évènement chasse automatiquement l’autre. Les faits apparaissent comme désarticulés, sans connecteurs logiques. Face au péril de ce « présent permanent », l’Histoire pose un fil conducteur, celui de notre « plus longue mémoire ».

La réinformation s’organise autour de l’observation des faits. L’Histoire est donc un formidable outil pour la réinformation car la réalité l’emporte toujours sur l’abstraction idéologique.

L’observation des faits

La première règle à respecter pour un réinformateur est l’observation des faits. Sentiments, emportements doivent être laissés de coté. L’idéologie ne doit pas se substituer aux faits. Bossuet disait à ce sujet que « le plus grand dérèglement de l’esprit consiste à voir les choses telles qu’on le veut et non telles qu’elles sont ».

Trop souvent l’observation froide des évènements est délaissée au profit du plaquage d’idées préconçues. Ainsi, pour nombres de commentateurs, l’identité est une illusion. Elle relève du mirage, de la fixation, de la reconstruction tardive. Si l’on suit le discours colporté par les élites mondialisées, il n’y a pas de choc des civilisations. Tout juste quelques déraillements ponctuels et regrettables de la grande machine à uniformiser la planète.

Mais pour qu’elle raison devrions-nous emprunter de tels prysmes déformants ? Nous savons que si les réalités, géographiques, historiques, identitaires,  pèsent encore tant sur les destinées collectives, c’est parce qu’elles sont des constances que des millénaires de progrès scientifiques, techniques, et d’innovations idéologiques n’ont jamais réussi à effacer.

Le 18 avril 1984, huit ans avant que la Yougoslavie n’implose, des milliers de manifestants protestent à Sarajevo contre le pouvoir communiste, cela en brandissant non pas des drapeaux de l’OTAN ou des Etats-Unis mais ceux de l’Arabie Saoudite et de la Turquie. Les habitants de Sarajevo en agissant de la sorte, voulaient montrer combien ils se sentaient proches de leurs coreligionnaires musulmans et montrer au monde qui étaient leur vrais amis et donc par jeu de miroir leurs vrais ennemis (2).

Un observateur avisé aurait pu prédire au vu d’une telle démonstration, les signes annonciateurs du processus de décomposition de l’Etat yougoslave et la création d’Etats islamiques dans les Balkans.

Le temps long

La deuxième règle à respecter repose sur le principe de causalité. Etudier un fait conduit mécaniquement à se poser la question de son origine. Les commentateurs, par paresse intellectuelle, délaissent trop souvent cet exercice de remonter dans le temps. Un événement politique ne surgit jamais au hasard. Il est l’aboutissement d’un processus, qui au cours du temps conduit à son paroxysme. Comme le précise l’historien Jacques Bainville, « D’ordinaire en politique les effets sont aperçus quand ils commencent à se produire, c’est- à dire quand il est trop tard » (3).

Le 16 octobre 1994 à Los Angeles, cent mille personnes ont défilé dans les rues dans une mer de drapeaux mexicains. Il s’agissait de protester contre la proposition 187 qui allait faire l’objet d’un référendum populaire. Celle-ci stipulait que les immigrés illégaux et leurs enfants n’auraient plus accès aux subsides de l’Etat californien. Des commentateurs candidement s’étonnèrent : « Pourquoi défilent-ils sous la bannière mexicaine alors qu’ils exigent des Etats-Unis le libre accès aux études et autres prestations sociales ? Ils auraient du se munir de la bannière étoilée » (4).

Les causes d’un tel phénomène sont toujours à rechercher dans le temps long. Les permanences, les lignes de césure civilisationnelles, s’inscrivent dans ce cadre ; certains conflits identitaires, dits conflits d’antériorité, font référence à la fixation ancienne de populations sur une terre pour légitimer un contrôle territorial.

En 1848, suite à la guerre américano-mexicaine, le Mexique est contraint de céder par le traité de Guadalupe Hidalgo, plus de 40% de son territoire soit plus de 2 millions de Km2. Les Etats de Californie, du Nouveau-Mexique, de l’Arizona, de l’Utah, du Colorado sont rattachés à Washington. Ce traumatisme n’a depuis lors jamais cessé de hanter l’imaginaire national des Mexicains. Loin de se considérer comme étrangers en Californie, ils estiment qu’ils n’ont pas traversé la frontière mais que c’est la frontière qui les a traversés… Par conséquent, ils n’ont pas à arborer les couleurs de la puissance occupante.

Vouloir remonter le fil du temps empêche de s’arrêter à un temps figé. Si les causes sont anciennes, il faut être apte d’aller à leur rencontre jusque dans les époques les plus reculées ; et il faut ensuite les accompagner à travers les siècles pour souligner les redondances de leurs effets.

Les permanences
 
La troisième règle à respecter réside dans la compréhension des permanences. En politique disait Bainville « Il n’y a pas de politique nouvelle. Il y a la politique tout court, fondée sur l’expérience historique, sur la connaissance des hommes et des peuples » (5).

La connaissance de notre passé est une clef irremplaçable pour la compréhension de notre monde. « Les morts gouvernent les vivants », remarquait Auguste Comte. Outre les dates, les évènements, le reinformateur doit tenir compte de la nature humaine et de sa pluralité. Il n’existe pas d’homme abstrait et interchangeable de l’Amazonie au Caucase, mais un homme réel enraciné, tributaire de son identité. A travers les âges, les mêmes données, politiques, religieuses, civilisationnelles entraînent les mêmes conséquences.

Quelle différence entre le djiadhisme terroriste d’aujourd’hui et celui conduit par les compagnons du Prophète Mahomet ? Aucun. Tous les deux prennent leur source dans le Coran.

En réalité, la technique contemporaine ne fait qu’accélérer ce phénomène en intensité et en violence sans en altérer la nature profonde. Si on considère le périmètre qu’occupe l’Islam, on peut en conclure que les musulmans vivent difficilement en paix avec leurs voisins. Or les musulmans ne représentent qu’un sixième de la population planétaire. Cette propension de l’Islam à la violence s’explique par sa nature. Religion du glaive, l’Islam glorifie l’esprit de conquête. Il a pris naissance dans les tribus belliqueuses de la péninsule arabique, accoutumées aux pillages et aux razzias. Autre facteur déterminant  est l’inassimilation des musulmans. Elle est double : les pays musulmans ont des problèmes avec leurs minorités non-musulmanes, tout comme les pays non-islamiques en ont réciproquement avec leur communauté islamique. L’expulsion des populations morisques d’Espagne au XVIIe siècle, le génocide arménien trois siècles plus tard sont autant d’exemples frappants. Plus encore que d’autres religions monothéistes, l’Islam est une foi totale qui unit religion et politique. Il marque une distinction claire entre l’ami et l’ennemi. Ceux qui font partie du Dar al-Islam et du Dar al-Harb. Cette permanence se vérifie dans tous les conflits inter-religieux de ces vingt dernières années. En 2009, le New York Times a localisé quelques soixante-deux conflits ethniques à travers le globe. Dans la moitié des cas, il s’agissait d’affrontements entre musulmans et non musulmans (6).


Dans le monde d’après la guerre froide, l’identité, la tradition ont retrouvé une place centrale. Les permanences du passé sont autant de clefs pour comprendre les convulsions du temps présent. Ce qui régit la réalité ce n’est pas  la bonté ou une quelconque morale droit de l’hommiste. Ce n’est pas « à force de plaintes et de tribunaux moraux que l’on se débarrasse des faits » disait Oswald Spengler (7). Sur le fond, la nature humaine ne change pas car animée des mêmes désirs, des mêmes soifs d’absolu ou de pouvoir, surtout quand elles se superposent à des constances géographiques, historiques ou religieuses. En fait, comme le rappelle Bainville, «  L’homme, à toutes les époques et dans tous les siècles, se ressemble, il a les mêmes passions, les mêmes rêves. C’est le point capital. Hors de là, il n’y a qu’erreur et fantaisie» (8) .

Notes :
1) Maurice Barrés, Scènes et doctrines du nationalisme, Editions du Trident, Paris, 1988, p.441.
2) Samuel Huntington, Le choc des civilisations, Editions Odile Jacob,  Paris, 2001, p.15.
3) Jean Montador, Jacques Bainville, Paris, Editions France-Empire, 1984, p.108.
4) Op.cit. (2).p.16.
5) Op.cit.(3).p.88.
6) New-York Times, 22 janvier 2009.
7) Oswald Spengler, Ecrits historiques et philosophiques, Copernic, Paris, 1980.p.155.
8) Op.cit (3).p.243.

Timour Jost

jeudi, 22 mai 2008

Het verdriet van rechts

Het verdriet van rechts

(Bitterlemon) Erik van Goor -Afgelopen maanden vonden er in rechtse kringen twee opmerkelijke begrafenissen plaats. Die van het paleoconservatisme en die van het traditioneel conservatisme. Begin april verklaarde professor Paul Gottfried het paleoconservatisme voor dood in een essay op het paleoconservatieve Takimag.com. Niet lang daarna deed professor Claes Ryn hetzelfde met het traditioneel conservatisme in het toonaangevende blad Modern Age.

Twee begrafenissen in slechts enkele maanden tijd. Twee tegenstanders van Mei ’68 zijn niet meer en liggen onder de grond. Althans volgens haar volgelingen. Niet dat dit volgens Paul Gottfried en Claes Ryn het einde betekent van een conservatieve, rechtse beweging; hierover straks nog een enkel woord. Maar toch zit er iets definitiefs in hun aankondigingen. Het deed me denken aan een soortgelijke proclamatie van Peter Sloterdijk tijdens het zogenaamde Eugenetica-debat met onder meer Jürgen Habermas. Sloterdijk sprak toen de gedenkwaardige woorden:

“De Kritische Theorie is gestorven. Ze was al geruime tijd bedlegerig, de kribbige oude dame, nu is ze van ons heengegaan. We zullen samenkomen aan het graf van een tijdperk om de balans op te maken, maar ook om het einde van een hypocrisie te gedenken.”

Tja, wat is dat nu, vraagt u zich misschien af? De Kritische Theorie hoorde toch bij de revolutie van Mei ’68? En die is nu dood verklaard? En ondertussen zijn haar belangrijkste tegenstanders ook overleden? Maar wat leeft er dan nog wel? Waarmee zitten wij dan opgezadeld? Nu de moeder van alle revoluties, deze laatstgeborene, is heengegaan, zal het gebrul van de tijger – die elke revolutie toch is – dan eindelijk verstommen?

Peter Sloterdijk ziet het goed: de tijger van Mei ’68 is dood. Want elke revolutie, elke tijger doodt zichzelf nadat ze de meeste van haar kinderen heeft opgegeten. Deze kinderen van de revolutie zijn vaak rechts, conservatief, dom en naïef. De overgebleven kinderen zullen huilen. En in hun gewetens zal de tijger blijven brullen. Ziehier de huidige toestand van rechts na Mei ‘68 in een notendop.

Maar goed, de mokerslag van Mei ’68 is enorm geweest. Zo krachtig dat bijna alles eraan is overleden. Als laatste Revolutie heeft ze haar werk grondig gedaan. Rechts, traditioneel, conservatief Europa heeft zulke klappen opgelopen dat reanimatie geen zin meer heeft. Daar ligt hij, die zielige oude, rechtse Europeaan, naast die oude, tandeloze vrouw met de naam christendom. Vergeten en veracht.

De rechtse meneer is zwak geworden. Hij is te zwak om nog na te kunnen denken. Hij is verzwakt omdat hij dacht de tijger te kunnen berijden, maar werd zelf door dit beest aangevallen. En hij blijft zwak door het aanhoudende mitrailleurvuur van de moderniteit. De gehele toestand van rechts na de revolutie van Mei ’68 is te vervatten in deze drie geluiden: Het geluid van een brullende tijger, het geluid van een huilende krokodil en dat van aanhoudend mitrailleurgeweer.

Allereerst de huilende krokodil. Het verdriet van rechts is dat er niet zoiets te horen is als het geluid van ècht verdriet. Rechts doet alsof ze treurt, maar wie goed kijkt, ziet enkel krokodillentranen. Men verafschuwt de revolutie, maar stiekem adoreert men de vruchten ervan. Ook rechts is bevrijd van de bevoogding door kerk, traditie en familie. Ook rechts kan nu geloven, zeggen, schelden, denken en roepen wat men wil. De ballast van de geschiedenis, van kruistochten, inquisitie, vrouwenonderdrukking, geweld en scheppingsbijgeloof is afgeworpen. Toch knaagt het ons aan. Rechts zonder traditie is immers niks? En elke keer als we voorzichtig opkomen voor het gezin, voor de heteroseksuele normaliteit – steeds weer brult de tijger van de revolutie ons toe in elk debat, in elke aantijging in een De Morgen of in een De Standaard. En bovenal: ze brult in onze gewetens.

De kinderen van Mei ’68 hoeven zich nooit te verdedigen. Ze hoeven dat ook niet, want ze hebben gewonnen. En ze kunnen dat ook niet, want de tijger is dood. De revolutie heeft zich vereenzelvigd met het gewone leven en heeft daardoor alles wat rechts is belachelijk gemaakt.

Rechts is dus stiekem blij – blij over de verworvenheden van de revolutie – èn stiekem bang – bang voor de wraak van haar verleden. Bovendien schaamt rechts zich voortdurend. En daar heeft ze ook reden toe. Want hoe vaak heeft rechts niet geprobeerd de tijger te berijden? Toen de Amerikaans-Nederlandse historicus James Kennedy de Mei ’68 revolte in Nederland onderzocht, in zijn proefschrift Nieuw Babylon in aanbouw, viel hem vooral dit op: in tegenstelling tot wat de mythe van de historici ons leerde, werd de culturele revolutie van de jaren ’60 in Nederland niet in gang gezet door studenten, krakers en hippies, maar door het conservatieve establishment zelf. Regenten en bisschoppen dachten de tijger te berijden door het initiatief over te nemen. En dit is historisch gezien niets nieuws. De tijger profiteert altijd van de kracht van de stommiteiten van rechts. Liberalen, socialisten, communisten, nationaal-socialisten, neomarxisten – allen hebben ze geprofiteerd van de kracht èn van de stupiditeit van rechts. En daarvoor schamen we ons nog steeds. De tijger is dood, maar in onze slaap, in onze gewetens brult ze nog steeds.

We zeiden het al: het verdriet van rechts is dat er geen werkelijk verdriet is. En daarin lijkt ze op de wereld van de revolutie waarin immers ook geen verdriet wordt gekend. De revolutie kent geen verdriet, enkel frustratie. Geen blijdschap, maar cynisme. Ze heeft de vrolijkheid verruilt voor enthousiasme. Nederigheid voor mondigheid; rechtvaardigheidsgevoel voor ressentiment; roepingsbesef voor fanatisme. Het kenmerk van de revolutie is haar tweedimensionale geestesgesteldheid van oppervlakkige emoties met daaronder een constante, smeulende woede.

Neem bijvoorbeeld de persoon van Hugo Claus, schrijver van “Het verdriet van België”. Dit grootste stuk verdriet van België kenmerkte zich door veel dingen: vuilbekkerij, spot, blasfemie, pornografie, ressentiment en woede. Alleen niet door verdriet. Wel door weerzin. En deze weerzin keerde zich uiteindelijk tegen zijn eigen lichaam. Want de moderniteit vreet altijd zichzelf op. Claus kende geen verdriet. En hij kon daarom niet barmhartig zijn naar zijn opvoeding en naar het verleden toe. Enkel en alleen was er ook bij hem de smeulende woede die eindigde in smerige taal en die uiteindelijk bij hem de hand aan zichzelf deed slaan.

Hugo Claus was een duidelijk exemplaar van de tweedimensionale mens die er sinds Mei ’68 is opgestaan: een oppervlakte van frustratie die enkel en alleen diepte krijgt door de duistere diepten van vuiligheid en haat af te tasten en dit op te tuigen met een hoop overbodige informatie. Het resultaat: de moderne roman. Of de moderne column. Of iets dergelijks.

De generatie van Hugo Claus heeft ons doen willen geloven dat de strijd van ’68 de strijd was tegen het fascisme. Hoe lang zullen we dit nog geloven? Volgens Götz Aly, die als student een rol speelde in het Duitse Mei ’68, moeten we dit beeld bijstellen. Volgens hem week de vernietigingdrang van de Mei ’68 generatie niet af van die van de nazi’s enkele decennia eerder. In zijn boek, Unser Kampf 1968, merkt deze veteraan van “Mei ‘68” op dat er meer overeenkomsten waren tussen de neomarxisten van Mei ’68 en hun nationaal-socialistische ouders en grootouders dan men denkt. Hij noemt een aantal zaken waaronder het gemeenschappelijke streven naar tabula rasa. Een streven dat zich niets aantrekt van historie, traditie, natuur en religie. Integendeel, al deze genoemde zaken werden juist verdacht gemaakt en in een kwaad daglicht gesteld omdat deze zaken ontwikkeling en vooruitgang van inzicht in de weg zouden staan. Behalve dat Götz Aly de mythe ontzenuwt dat de naoorlogse generatie Duitsers de oorlog verzweeg, keert hij het om: juist de neomarxistische studentengeneratie verdrong de oorlog en legde daarentegen eenzelfde pathos aan de dag als de nazi’s deden: dwepen met nieuwe waarden om de oude te vernietigen. En ik voeg daar aan toe: om uiteindelijk ook de nieuwe waarden los te laten.

Mei ’68 heeft politiek, recht en cultuur losgeweekt van de fundamenten zonder daar andere waarden voor in de plaats te bieden. Men heeft oude waarden, zoals tolerantie, vrijheid en vertrouwen, ontdaan van de basis – ontdaan van de oorspronkelijke betekenis en inhoud. Waar voorheen deze waarden een positieve betekenis hadden, en slechts konden worden verstaan in de bedding van een Europese, christelijke cultuur, hebben de revolutionairen van Mei ’68 deze begrippen veranderd van waarden in anomalieën – onmogelijkheden. Eén zo´n anomalie van de moderniteit is die van het moderne vertrouwen.

De moderne maatschappij eist steeds meer grenzeloos vertrouwen van de burger in de systemen terwijl het natuurlijke fundament voor dit vertrouwen afneemt. De moderniteit vraagt immers steeds meer vertrouwen van de burger in de grote onpersoonlijke machten en processen? Zonder vertrouwen klopt ons systeem niet meer, ik verwijs hiervoor naar het werk van Niklas Luhmann. Maar het ongefundeerde vertrouwen is problematisch aan het worden.

De Nederlandse minister van justitie Hirsch Ballin heeft het geweten. In de nasleep van de discussie over de film “Fitna” van Geert Wilders toverde hij, zoals u misschien nog kan herinneren, opeens een notitie tevoorschijn waaruit zou moeten blijken dat Wilders van tevoren het kabinet had medegedeeld dat hij in zijn film ook pagina’s uit de Koran zou scheuren. Wilders was ziedend en zei dat hij zoiets nooit had gezegd. Volgens hem loog het kabinet. En een groot deel van de bevolking wist achteraf niet meer wie de waarheid had gesproken. De vele oproepen tot vertrouwen in politiek en bestuur en de afgedwongen overgave aan de machten van politiek en justitie blijken in onze tijd opeens geen basis meer te bezitten – ze zweven als het ware. Nog nooit is het vertrouwen van de Nederlandse burger in de politiek zo laag geweest. Mei ’68 heeft met haar vernietigende kritiek de basis van gezond vertrouwen vernietigd. Haar kritiek heef het volk structureel wantrouwend gemaakt. En dit wantrouwen keert zich nu tegen het postrevolutionaire establishment.

De tijger van Mei ’68 is gestorven. Haar erfenis bestaat uit twee dingen. Ten eerste het gebrul in het collectieve geweten van onze cultuur – ik heb dit reeds kort aangestipt. Ten tweede is er haar nalatenschap in de vorm van een machine: een machinegeweer. Het geluid van de moderniteit is een constant mitrailleurvuur. De generatie van Mei ’68 heeft een mitrailleur gebouwd die als een machine alles wat boven het maaiveld uitkomt, neer maait. Met een stelsel van politieke correctheid, gelijkheidsdenken en antidiscriminatiewetgeving heeft ze een mitrailleur ontwikkeld die constant haar schoten afvuurt op de samenleving. Door haar ressentiment van een politiektechnisch instrumentarium te voorzien, heeft Mei ’68 de tijger vervangen door een mitrailleur om zo de geschiedenis af te sluiten en op te heffen.

Politiek gezien bestaat het mitrailleurvuur uit de constante druk van gelijkheidsdenken, antidiscriminatiebepalingen, politiekcorrect denken op alle niveaus van ons bestaan. Technisch gezien bestaat het mitrailleurvuur uit bijvoorbeeld een medium als Internet dat al onze stappen onuitwisbaar maakt, en elke levensloop transparant kan maken.

Ik maak nu een omslag, en wel als volgt: Ik geloof steevast dat de machine van Mei ’68 ooit uit elkaar zal knallen. Links ondergraaft zichzelf namelijk voortdurend. Ze creëert een abstracte samenleving die slechts gedijt op grenzeloos vertrouwen, maar ondertussen ondergraaft ze zelf alle voorwaarden voor dat vertrouwen. En links roept voortdurend om de noodzaak van nieuwe gemeenschapsvormen, maar ondertussen ondergraaft ze elke voorwaarde voor elke vorm van gemeenschap. De vraag is dus niet òf de linkse machine zal ontploffen, de vraag is wanneer en of wij dat nog mee zullen maken. Want wij moeten natuurlijk wel overleven.

Met andere woorden: zijn wij in staat om het gebrul van de tijger in onze gewetens te doen verstommen, om onze verlamming te doorbreken, het krokodillengehuil te vervangen door echt verdriet en onze agenda niet meer te laten bepalen door het mitrailleurvuur van media en politiek? Zijn wij nog in staat om tegenover een linkse cultuur van ressentiment, ondankbaarheid en woede een tegencultuur te poneren van dankbaarheid, eer en verdriet? We zullen wel moeten, en de vraag is dan ook alleen: hoe?

Om te overleven en een begin te maken met het herstel zullen we ons moeten onttrekken aan de revolutie die nog steeds het straatbeeld domineert. De agressieve moderniteit met haar mitrailleurvuur brengt ons alleen maar op slechte ideeën. Ze put ons uit door onze hoop te vestigen op pamfletten, activisme en politisering. Ze daagt ons voortdurend uit om ons bloot te geven en ons via Internet ongeschikt te maken voor elke gang door de instituties. Rechts heeft een schreeuwend gebrek aan luwte. Hoe komen we aan deze luwte die ons denken weer op orde kan brengen?

Daarvoor keer ik terug naar het begin van mijn verhaal. Naar de begrafenis van het paleoconservatisme en dat van het traditioneel conservatisme door Claes Ryn en Paul Gottfried. Rechts is volgens hen dood omdat ze zich heeft laten verleiden door pragmatisme, doordat ze teveel is opgegaan in de waan van politiek en actualiteit, en door tal van andere redenen. Èn doordat ze lui is en het denken aan links overlaat en bovendien verstoken is van enige vorm van verbeeldingskracht waardoor onze kinderen alleen nog maar romans lezen van verbitterde lieden als Hugo Claus en consorten.

De Kritische Theorie van links is dan wel dood en begraven, maar ze heeft haar uitwerking niet gemist. En de cultuur is dan wel een lachertje geworden, maar we leven er ondertussen wel middenin. En de nieuwe generaties weten niet beter dan dat alles om hen heen normaal is en nooit anders is geweest en ook niet anders kan.

Professor Ryn wijst op de noodzaak van theorievorming en verbeeldingskracht. Rechts moet, volgens Ryn, haar huiver voor theorievorming overboord gooien. En we moeten nadenken hoe het komt dat de culturele inbreng van rechts in onze tijd nihil is. Waarom reageren we alleen nog, maar zijn we niet in staat om mensen te veranderen en ze ongeschikt te maken voor de revolutie?

Rechts bekeert geen mensen omdat ze het vermogen mist beslag te leggen op mensen. En om beslag te kunnen leggen op de moderne mens voeg ik nog een derde element bij de twee die professor Ryn reeds noemde, namelijk “gemeenschapsvorming”. Het intellectuele, het artistieke en het sociaal-emotionele leggen alle beslag op de mens. Maar het gaat om het integrale geheel waarbij de “gemeenschap” zowel onderdeel is als kader van het geheel. De glasheldere theorie, het vertrouwenwekkende van de gemeenschap en het intrigerende van de roman, leggen beslag, laten een indruk achter, smeden banden voor het leven.

Die gemeenschapsvorm is cruciaal. Want hoe doe je anders aan theorievorming als je geen academie hebt? Hoe doorbreek je een sfeer van provincialisme en activisme waarbij iedereen z’n eigen straatje veegt, maar waarbij geen enkel straatje nog naar Rome voert? En er dus geen culturele en ideologische synthese meer mogelijk schijnt?

Dat kan door een structuur op te zetten van virtuele koffiehuizen en virtuele discoursen die uitgroeien tot een netwerk van kleinschalige initiatieven. Want zowel het kunstwerk als de theorie hebben eenzelfde geboortegrond: een sterke cultuur van intellectuele vriendschap. Daar ontstaan de ideeën die in de vorm van romans en van theorieën vorm kunnen krijgen. Met als tussenstap een essayistisch klimaat.

Rechts zal zich moeten onderscheiden in een oefening die zowel het gewone leven omsluit als de kunsten. Om de brullende tijger in ons geweten het zwijgen op te leggen zullen we eindelijk eens schoon schip moeten maken met de ballast van ons verleden. En alleen een culturele en ideologische synthese verhindert een koelbloedige afrekening met dat verleden. Een cultuur van dankbaarheid en van echte emoties zal het tegen de cultuur van ressentiment moeten opnemen. En alleen door de politiek naar het tweede plan verwijzen, zullen we het geluid van het mitrailleurvuur stoppen.

Veertig jaar Mei ’68 vraagt dus om concrete stappen van ons. Ik hoop dat deze bijeenkomst daartoe zal bijdragen.

Ik dank u.

Bron: Bitterlemon

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