Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 10 octobre 2013

La finance-Système réduite au Saudi Arabia Dream

RyadTanger1.jpg

La finance-Système réduite au Saudi Arabia Dream

Ex: http://www.dedefensa.org

L’explication technique et savante des arcanes extraordinaires de la situation du monde de la finance-Système, dont le centre est évidemment américaniste, a régulièrement échoué à nous en donner une perception à la fois simple et claire. Cela vaut essentiellement depuis l’événement de l’automne 2008 qui était en lui-même extraordinaire, et qui a entraîné des développements eux-mêmes extraordinaires, faisant évoluer la crise de ce qui paraissait un accident très grave (selon la perception rassurante que le Système voulait en donner) en un phénomène inscrit dans l’infrastructure crisique, c’est-à-dire une situation de crise permanente où ce que la raison perçoit comme extraordinaire dans le sens de monstrueux est devenu la norme de l’évolution.

On comprend qu’aujourd’hui cette question de la perception et de la “compréhension” plutôt symbolique de cette situation crisique infrastructurelle est plus insistante que jamais, alors que Washington est en crise de government shutdown et s’approche du moment où, paraît-il, se posera l’autre question institutionnelle du relèvement du plafond de la dette. (En principe le 17 octobre, mais rien n’est plus incertain que la prévision datée, aujourd’hui, d’une semaione à l’autre.) Le département US du trésor fait son travail, qui est technique mais a aussi dimension politicienne en ajoutant un élément de pression sur les protagonistes de la crise government shutdown, essentiellement les républicains adversaires d’Obama, pour qu’ils cèdent devant la perspective ; la dite perspective, par rapport à la dette, étant décrite évidemment comme apocalyptique, – ce qui n’est, après tout, qu’un risque prévisionnel mineur dans le cadre crisique où nous vivotons.

«The federal government is expected to exhaust its cash reserves by October 17 and if US lawmakers do not reach an agreement to raise the nation’s debt ceiling, the government will not be able to pay its bills and will default on its legal obligations. “In the event that a debt limit impasse were to lead to a default, it could have a catastrophic effect on not just financial markets but also on job creation, consumer spending and economic growth,” said the Treasury in a report on Thursday. “Credit markets could freeze, the value of the dollar could plummet, US interest rates could skyrocket, the negative spillovers could reverberate around the world, and there might be a financial crisis and recession that could echo the events of 2008 or worse,” warned the Treasury.» (PressTV.ir, le 3 octobre 2013.)

Les analyses financières et économistes abondent, la plupart étant sur fond prospectif d’effondrement et selon des mécanismes viciés, pervers, etc., pour pouvoir donner une explication satisfaisante d’une situation marquées par des déséquilibres colossaux, jusqu’au plus basique d’entre tous qui est l’inégalité engendrant un déséquilibre phénoménal entre l’extrême minorité des riches et l’extrême majorité des pauvres, – le fameux symbole des 1% versus les 99%. Ce “déséquilibre colossal”-là n’a jamais été aussi grand selon l’histoire statistique du domaine. (On vient de dépasser les pires situations statistiques de l’inégalité riches-pauvres, datant des années 1920 aux USA.) Finalement, ces diverses et très nombreuses supputations et analyses, chacune avec leur allant et leur apparente rationalité, toutes avec leur langage assuré du jugement à qui on ne la fait pas, ne donnent pas une image satisfaisante de la situation. Il leur manque l’ampleur, la représentation concrète acceptable, c’est-à-dire ce qui nourrit le jugement d’une manifestation assez claire de l’écho d’une certaine vérité de la situation. Cette faiblesse est aujourd’hui mise en lumière par la pression des événements, c’est-à-dire de la crise washingtonienne qui comprend évidemment des éléments techniques du domaine financier et des facteurs économiques fondamentaux, mais qui renvoie également à d’autres domaines, politiques, sociaux et psychologiques, essentiellement dans le domaine du système de la communication pour leur exposition.

Ainsi nous semble-t-il qu’une description imagée, hyperbolique et symbolique à la fois, avec des références et des analogies nourries de concepts généraux non-financiers qui nous sont familiers, permet de mieux saisir l’ampleur des déséquilibres et des déformations monstrueuses de la situation. Un document qui va dans ce sens, du fait de la verve imagée de la personne concernée, est une interview de Max Keyser, spécialiste boursier et spécialiste des aspects absolument virtualistes de la situation financière ; et aussi, essentiellement présentateur de l’émission Keyser Report de la station Russia Today, qui lui fait obligation de s’exprimer en langage imagé et effectivement hyperbolique et symbolique. Cette interview a été diffusée sur Russia Today le 3 octobre 2013 et nous en reproduisons les passages justement non-techniques, où la description de l’ensemble-Système économico-financier fait appel à des notions hors de la technique financière. On a ainsi, à notre sens une meilleure appréciation de la situation.

Russia Today : «There’s a lot of hype and some would say overreaction around all of this but the tell-tale sign is the markets. They haven’t reacted negatively. Is there really a crisis here?»

Max Keyser : «I think we should take the words of Warren Buffet to heart. He basically described the Federal Reserve Bank and the American economy as one giant hedge fund. And he is absolutely correct. [...] Remember America is run by what I call financial jihadists who are basically suicide bankers. Warren Buffett, of course, is one of these suicide bankers and America, from the outside of course, looks like they’re trying to commit financial suicide. But that’s what a financial jihadist does, or a suicide banker. They blow themselves up for their cause and in this case it’s market fundamentalism, a belief in the profit – not the prophet.»

Russia Today : « But other tell-tale signs of the economy improving are there, Max. Are we to believe the economic indicators which suggest the US economy is on the up?»

Max Keyser : « [...] ... What will happen here – this is the outcome, there’s two outcomes – either the Federal Reserve Bank will increase their monthly buyback of bonds from $85 billion a month to $120 or $130 billion a month, or America defaults on its sovereign debt like it did in 1971 when it closed the gold window. Those are the two outcomes. So what we see here is jockeying between these two powerful sources in Washington, Congress, and the Senate. By the way - they all own stocks. Insider trading is legal. They’re all trading this information, they’re on their little phones and they’re trading stocks up and down and making money at the expense of the American people because they are financial terrorists as well. Financial terrorists have captured the American economy. I mean that’s plain and simple. Warren Buffet hit the nail on the head – America is just one giant hedge fund.»

Russia Today : «But they will raise the debt ceiling won’t they? Or will they not, because Obama is clearly worried about that? They’re arguing about Obama’s health care. What’s going to happen with that crisis?»

Max Keyser : «[...] ... That’s the insider’s scoop; I’m telling you how to make money on this façade, this Kabuki theater that has become America. America is the most watched soap opera in the world right now; it’s a huge hedge fund. You’ve got CNBC covering it like it’s an episode from “Breaking Bad,” the popular show about methamphetamine on cable TV. Ben Bernake and Barack Obama, you can almost picture them in the back room cooking up some meth and selling it on the street to finance their habit, which is defense spending, torture, extraordinary rendition, bombing people overseas, droning people that costs a lot of money. The only way they can finance that is by treating the entire economy like it’s a hedge fund where they just extract wealth second by second, manipulating markets, trading inside information. JP Morgan, Lloyd Blankfein, HSBC, Barclays, inside trading, market manipulation; they’ve been caught at it time and time again. Laundering money from drug cartels in the face of HSBC over and over again. It’s just drugs, insider trading, market manipulation, and Warren Buffett. That’s all that’s left in America.»

Russia Today : «You’re great with the plot lines so how is this particular episode going to end? The episode of the federal government shutdown. Is it going to end soon? Could it drag on for three weeks like we’ve seen in the past?»

Max Keyser : « A lot of people get hurt but the people in Washington consider the American public to be expendable. They don’t need the American public. They don’t need their taxes, they don’t need them working – because when they need money they just print it. It’s like Saudi Arabia in America. In Saudi Arabia when they need more money they just pump more oil. They don’t need the population, that’s why they live in destitute and why there’s so much poverty in Saudi Arabia. It’s the same thing in America – there’s a huge amount of poverty because... when they need some cash, they just get Ben Bernake to print it. It’s Saudi Arabia, it’s called the new American dream. The Saudi Arabian dream is alive in America.»

Ayant lu cette interview, vous ne savez absolument pas ce qui va se passer ; ou plutôt, nuance de taille et de bonne santé mentale, vous ne pouvez croire une seconde que vous savez absolument ce qui va se passer. Cela vous mettra temporairement dans une position d’infériorité lors de la conversation de salon ou de la discussion de café du jour, quand chacun affirme sa conviction et sa propre perspective pêchée chez son analyste préféré pour annoncer le futur catastrophique et immédiat. Ce n’est pas plus mal car personne, à notre sens, n’est évidemment capable d’une telle prévision, disons sur les quinze jours (passé le 17 octobre), ou même sur les trois prochains jours, sur la situation à Washington et le bouleversement mondial annoncé. Cela n’a aucune importance car nous n’avons pas à annoncer le bouleversement mondial, puisque nous sommes en son cœur, que nous l’expérimentons chaque jour, chaque minute, sans trop nous préoccuper de le savoir.

La description de Keyser est beaucoup plus intéressante parce qu’elle nous instruit sur l’essentiel en laissant l’accessoire (la prévision, dito la divination) à la salvatrice inconnaissance. Elle nous instruit sur la vérité du Système, qui singe les situations les plus abracadabrantesques nées du développement délirant de lui-même (le Système se singe lui-même), depuis 9/11 et surtout depuis l’automne 2008. Vous ne savez pas ce qui va se passer, – et, en cela, bien installé dans la lucidité, – mais vous avez une idée assez sympathique de la façon dont cette farce grotesque et eschatologique est en train de se dérouler. Vous savez au moins, ce qui est un sommet de l’art du grotesque eschatologique dont il importe d'être instruit, que l’American Dream s’est transmuté en Saudi Arabia Dream... Cela permet de continuer à rêver, occupation semble-t-il importante pour leurs psychologies endolories.

Arabische landen en Israël proberen samen toenadering VS tot Iran te stoppen

Saudi-Arabia-Israel.jpg

Arabische landen en Israël proberen samen toenadering VS tot Iran te stoppen

Iraanse generaal: Obama heeft zich overgegeven

Na 5 jaar dreigen met militair ingrijpen kampt de Israëlische premier Netanyahu (hier tijdens zijn VN-toespraak eerder deze week) met een geloofwaardigheidsprobleem. Inzet: in Iran wordt Obama als krijgsgevangene van generaal Soleimani afgebeeld.

Het op het laatste moment annuleren van een ogenschijnlijk zekere Amerikaanse aanval op Syrië was een forse streep door de rekening van Saudi Arabië, de Arabische Golfstaten en Israël. De Arabieren en Israëliërs hebben dan ook de bijna onwaarschijnlijke stap gezet hun diplomatieke krachten te bundelen, om te voorkomen dat president Obama zijn toenadering tot Iran doorzet en definitief het omstreden Iraanse nucleaire programma accepteert.

Briljante Putin voorkomt oorlog

De landen op het Arabische schiereiland zijn aartsvijanden van Iran. Hetzelfde geldt voor de Joodse staat Israël. Omdat Syrië de krachtigste bondgenoot van de islamitische Republiek is, en beide landen samen de shi'itische terreurbeweging Hezbollah in Libanon steunen, lobbyden zowel de (soennitische, salafistische en wahabistische) Arabieren als de Israëliërs in Washington voor een militaire aanval op het regime van de Syrische president Assad.

De Russische president Vladimir Putin gooide echter roet in het eten met een voorstel dat best briljant mag worden genoemd. Mede door zijn eigen 'rode lijn', het gebruik van chemische wapens, zat Obama behoorlijk in de knel en kon hij, ondanks het massale verzet van het Congres en de Amerikaanse bevolking, weinig anders dan marineschepen en vliegtuigen bevelen zich gereed te maken voor de aanval op Syrië. Plotseling bood Putin hem echter een uitweg door Syrië over te halen akkoord te gaan met het vernietigen van het chemische wapenarsenaal. (3)

Wereld opgelucht, Israël en Arabieren niet blij

De wereld haalde opgelucht adem, zeker omdat veel analisten en Midden Oosten experts hadden voorspeld dat een aanval op Syrië wel eens een nieuwe grote regionale oorlog zou kunnen veroorzaken, en mogelijk zelfs de Derde Wereldoorlog. Zo'n omvangrijk militair conflict zou de genadeklap betekenen voor de toch al zeer wankele wereldeconomie.

De Arabieren en Israëliërs laten het er echter niet bij zitten, zeker niet nu president Obama tot hun afgrijzen openlijk toenadering zoekt tot Iran, en bereid lijkt om het omstreden nucleaire programma van het land te accepteren. Voor de duidelijkheid: het gaat niet om Irans recht op kernenergie, zoals de mullahs in Teheran voortdurend beweren. Zoals we onlangs opnieuw uitlegden is de uraniumverrijking tot 20%, wat bevestigd wordt door zowel het IAEA als Iraanse officials, totaal onnodig voor kernenergie, en dient -na verdere verrijking- enkel voor de productie van kernwapens.

Iran ontkende jarenlang uraniumverrijking

Wat de rest van de wereld gemakshalve ook vergeet is dat Iran jarenlang heeft ontkend dat het uranium verrijkte. Pas toen Westerse satellieten en inlichtingendiensten harde, onontkenbare bewijzen leverden, erkenden de leiders in Teheran plotseling dat ze in het geheim toch verrijkingsfabrieken hadden gebouwd, al haastten ze zich te verklaren dat deze enkel voor vreedzame doeleinden zouden worden gebruikt.

De huidige president Hassan Rouhani was 6 jaar geleden, toen nog hoofdonderhandelaar namens de islamitische Republiek, openlijk trots op het misleiden van het Westen, dat hij jarenlang aan het lijntje had weten te houden met de bewering dat Iran geen uranium verrijkte, terwijl er ondertussen op geheime locaties duizenden verrijkingscentrifuges werden geïnstalleerd.

Tellen we hier de regelmatige oorlogszuchtige taal van Iraanse militaire en geestelijke officials aan het adres van de Arabische Golfstaten en Israël bij op, dan wekt het geen verbazing dat de meeste landen in het Midden Oosten nauwelijks vertrouwen hebben in de plotselinge, zogenaamd goede bedoelingen van Iran.

Unieke samenwerking Arabische landen en Israël

Medewerkers van de Israëlische premier Netanyahu maakten gisteren bekend dat hoge officials uit Saudi Arabië en andere Arabische Golfstaten in Israël hebben overlegd over een gezamenlijke strategie, waarmee voorkomen moet worden dat Obama zijn softe benadering van Iran doorzet.

Nog nooit eerder vond er in de Joodse staat op zo'n hoog niveau overleg over samenwerking plaats tussen de Arabieren en Israëliërs, normaal gesproken vijanden van elkaar. Het is des te meer een overduidelijk signaal dat de Arabische oliestaten en Israël zeer ontevreden zijn over het wispelturige en onberekenbare beleid van president Obama.

Zorgen in Europa over nieuwe koers VS

Zelfs in het doorgaans zo passieve en timide Europa groeien de zorgen over Amerika's toenadering tot Iran. Duitse en Franse diplomaten drongen bij Israël zelfs op een harde opstelling aan, hopende dat Obama hiermee zou kunnen worden afgeremd. In sommige Europese landen dringt langzaam het besef door dat Obama hen slechts heeft gebruikt voor de jarenlange onderhandelingen met Iran, en hen nu laat vallen voor directe overeenkomsten met de theocratische leiders in Teheran.

Premier Netanyahu hield tijdens zijn recente VN-toespraak dan ook vast aan zijn eis dat Iran zijn nucleaire programma moet ontmantelen, en onderstreepte bovendien dat Israël nog steeds bereid is desnoods alleen in te grijpen. Ondanks het feit dat Iran hier de spot mee dreef -tenslotte dreigt Netanyahu hier al jaren mee, en heeft hij nog altijd niets gedaan-, zijn de shi'itische leiders wel degelijk bevreesd voor Israëls militaire macht.

Netanyahu's invloed in Washington tanende

Netanyahu's ferme taal was mogelijk nog meer aan het adres van het Witte Huis gericht. De Amerikaanse ambassadeur voor Israël, Dan Shapiro, was zichtbaar niet blij met de openlijke poging van de Israëlische premier om Obama's nieuwe Iranstrategie te dwarsbomen. De premier van de Joodse staat beseft echter dat hij Obama hoogstwaarschijnlijk niet van zijn nieuwe koers zal kunnen doen afzien, en verwacht dan ook dat de sancties tegen Iran -die het land op de rand van de afgrond hebben gebracht- binnenkort zullen worden verlicht.

De Israëlische leider ziet zich nu gesteld voor de lastige taak zijn tanende geloofwaardigheid, het gevolg van vijf jaar lang dreigen maar in werkelijkheid niets doen, te repareren. Of dat hem gaat lukken is maar de vraag, want nu het islamitische regime in Teheran tot de conclusie is gekomen dat een Amerikaanse aanval definitief van de baan is, vermoedt men dat ook Israël feitelijk heeft afgezien van militair ingrijpen. De komende tijd zal Iran dus proberen om de kloof tussen Israël en de VS verder te vergroten. (1)

Obama afgebeeld als krijgsgevangene van Iraanse generaal

De verzoenende taal van Obama tijdens zijn VN-toespraak vorige week wordt in Iran als een Amerikaanse nederlaag opgevat. De Iraanse Quds strijdkrachten publiceerden een foto van Obama in uniform, met zijn handen boven zijn hoofd als een krijgsgevangene. Boven hem het gezicht van de commandant van de Quds strijdkrachten, generaal Qasem Soleimani. De tekst op de afbeelding: 'In de niet al te verre toekomst - Eén Qasem Soleimani is genoeg voor al de vijanden van dit land.'

Bovendien voegde Seyed Hosseini, lid van de parlementaire commissie voor Nationale Veiligheid en Buitenlands Beleid, daar aan toe dat Iran weliswaar instemt met het Non-Proliferatieverdrag, maar nooit het aanvullende protocol zal ondertekenen. Dat betekent dat het IAEA geen toestemming krijgt om ter plekke te verifiëren of Iran zich inderdaad aan de regels houdt. Hosseini onderstreepte tevens dat Teheran geen enkele opschorting van het nucleaire programma zal accepteren.

Iran toont nieuwe raketten

Generaal Yahya Safavi, voormalig hoofdcommandant van de Revolutionaire Garde en thans speciaal adviseur van opperleider Ayatollah Khamenei, zei dat Amerika eindelijk begrijpt dat het 'niet op kan tegen het machtige Iran. Natuurlijk zal Iran agressief zijn eisen aan Amerika blijven stellen.'

Enkele weken geleden toonde het islamitische regime tijdens een militaire parade vol trots 30 nieuwe ballistische raketten met een bereik van 2000 kilometer. Deze raketten kunnen -behalve natuurlijk Israël- heel het Midden Oosten bereiken, en ook de Europese hoofdsteden Athene, Boekarest en Moskou. De Iraanse leiders verklaarden vol bravoure dat de Iraanse militaire kracht de machtsbalans in het Midden Oosten en zelfs de wereld zal veranderen. (2)

Hoog explosief kruitvat

De hele regio is hoe dan ook één groot hoogexplosief kruitvat, waar verschillende (wereld)machten een complex geopolitiek schaakspel tegen elkaar spelen, waarvan de uitkomst ongewis is - behalve dat eigenlijk alle analisten verwachten dat vroeg of laat de vlam in de pan zal slaan. Eén van de belangrijkste, in de media vrijwel onbelichte beweegreden is de controle over olie en gas, en daarmee over energie en miljardeninkomsten (zie linken onderaan voor meer uitleg). Voorlopig lijkt het blok Rusland-Iran-Irak-Syrië-Hezbollah de eerste slag te hebben gewonnen van het blok VS-Europa-Saudi Arabië-Golfstaten-Turkije-Israël.


Xander

(1) DEBKA
(2) World Net Daily
(3) KOPP

Zie ook o.a.:

01-10: Iran heeft nog voor drie maanden geld en staat op instorten
29-09: 'Israël wordt uitgelokt tot nieuwe preventieve aanval in Syrië'
26-09: CIA-klokkenluider: VS levert rechtstreeks wapens aan Al-Qaeda
25-09: Iraanse president Rohani openlijk trots op misleiden Westen
20-09: Turkije erkent leveren wapens aan Al-Qaeda en wil oorlog tegen Syrië
20-09: Deal Amerika-Rusland over Syrische chemische wapens wankelt (/ Obama schrapt wet die leveren wapens aan Al-Qaeda verbiedt)
15-09: Syrische rebellen passen Nazi-methoden toe bij afdwingen Sharia (/ Rebellen woedend dat VS geen oorlog tegen Assad begint)
14-09: Inlichtingen-insider: Mogelijk alsnog oorlog tegen Syrië door enorme false-flag aanslag
08-09: (/ Uitvoerig bewijs dat chemische aanval een provocatie van door Turkije en Saudi Arabië gesteunde oppositie was
06-09: VS, Rusland en China bereid tot oorlog over Syrië om controle over gas en olie (/ 'Rusland valt Saudi Arabië aan als Amerika ingrijpt in Syrië')
02-09: (/ Saudi Arabië en Golfstaten eisen massale aanval op Syrië)
02-08: Nieuwe president Iran: Israël is wond die verwijderd moet worden
31-08: 'Binnenkort mega false-flag om publiek van oorlog te overtuigen'
27-08: Inlichtingen insider: Derde Wereldoorlog begint in Syrië
30-07: 9e Mahdi Conferentie: Iran waarschuwt dat Armageddon nabij is
05-06: Gatestone Instituut: VS helpt herstel Turks-Ottomaans Rijk

2012:
27-11: IAEA ontdekt schema's voor krachtige Iraanse kernbom
09-10: Overgelopen topofficial Iran bevestigt vergevorderd kernwapenprogramma
09-07: Ayatollah Khamenei: Iran moet zich voorbereiden op 'het einde der tijden'
22-05: Stafchef Iraanse strijdkrachten herhaalt hoofddoel: Totale vernietiging Israël
16-05: Ayatollah Khamenei tegen oud premier Spanje: Iran wil oorlog met Israël en VS
25-04: Iran bereidt zich voor op 'laatste 6 maanden': kernoorlog en komst Mahdi

vendredi, 04 octobre 2013

Arabie Saoudite : Le silence blanc et un cocktail de wahhabisme et de pétrole

saudi-arabian-army.jpg

Arabie Saoudite : Le silence blanc et un cocktail de wahhabisme et de pétrole

par Nazanin Armanian

Jack London disait : « Alors que le silence de l’obscurité est protecteur, le silence blanc - à la lumière du jour -, est terrifiant ». Ainsi se meuvent les cheiks d’Arabie Saoudite de par le monde, furtivement. Couverts par la complicité de la presse « démocratique » de l’Occident qui, se gardant bien de porter préjudice à l’image de ce régime de terreur comparé auquel les autres dictatures de la région ressemblent à de pures démocraties, occulte tout simplement ce qu’il s’y passe. Par exemple : en mai dernier, cinq Yéménites accusés de « sodomie » ont été décapités et crucifiés par le gouvernement. Les attaques perpétrées par plusieurs individus contre des homosexuels en Russie avaient pourtant fait la Une pendant des jours.

Contrats de ventes d’armes et odeur du pétrole à bas prix, entre autres, contribuent à désactiver la « moralité » des défenseurs des Droits de l’Homme. Forçant le président des USA, Barak Obama lui-même, à une révérence, presque un agenouillement face au monarque saoudien.

L’Arabie Saoudite élargit son pouvoir et sa zone d’influence. En plus d’utiliser l’argument du pétrole, elle exporte à grande échelle le wahhabisme, de surcroît takfiri : non seulement il considère comme des ennemis de l’Islam tous les non-musulmans - même les pratiquants des autres religions du Livre - mais il considère comme « infidèles » les autres musulmans et appelle au Jihad, dans son sens guerrier, afin de les guider vers le bon chemin. En utilisant les attraits du fameux « gagner le butin dans ce monde et le Ciel dans l’autre » utilisé par les premiers conquérants arabes, les wahhabites takfiris ignorent l’avertissement du Coran (14 :4) qui affirme : « Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. » Ainsi Il « envoya » Moïse pour les juifs, Zarathushtra pour les perses et Mahomet pour les arabes. Alors pourquoi Riad envoie-t-il en Afghanistan, en Tchétchénie ou en Europe des wahhabites arabes propager des ordonnances élaborées par et pour des sociétés tribales de la péninsule arabique il y a quatorze siècles ?

Protégés par les pétrodollars et la force militaire des Etats-Unis, les leaders saoudiens, non seulement affirment être les représentants d’Allah sur Terre, mais de surcroît transfèrent leur agenda politique au monde entier, provoquant tensions et chaos en terres lointaines, renversant des gouvernements non-alignés et réprimant des soulèvements populaires : Afghanistan, Tchétchénie, Bahreïn, Irak, Lybie, Egypte et à présent, Syrie.

Ce pays, qui porte le nom de la famille qui le gouverne comme s’il s’agissait de son fief privé, exhibe sur son drapeau l’image d’une arme, une épée. Toute une déclaration d’intentions basée sur certains principes au nom desquels on tranche les têtes des dissidents politiques, assassins, sorciers et autres jeteurs de sorts.

La théocratie octogénaire saoudienne a une vision du monde profondément irrationnelle, un regard moyenâgeux très particulier sur le concept d’Etat, le pouvoir et la sécurité nationale. Elle abuse de l’emploi de la force et de l’arbitraire pour imposer sa volonté. Elle ignore le rôle de la société civile en politique, et elle est incapable d’élaborer un projet régional viable et en accord avec les droits humains.

Obsédés par l’Iran

Ryad considère l’Iran comme son principal ennemi. Son intervention en Syrie est motivée par la volonté de « rompre le croissant chiite ». Il serait erroné d’exprimer cette poussée de conflits en terme d’arabo-perse ou sunnite-chiite. Les dirigeants religieux iraniens ne sont pas nationalistes mais plutôt « Pan-islamistes » et étendent leur zone d’influence dans le but d’acquérir une sécurité stratégique.

Le scénario actuellement en cours au Proche-Orient infirme totalement la pseudo-théorie du « choc des civilisations » de Samuel Huntington : elle ne saurait expliquer comment une Arabie Saoudite musulmane s’allie à un Israël juif et à des Etats-Unis chrétiens pour détruire les musulmans syriens. Ni comment elle a participé à la destruction de l’Irak, de la Lybie et de la Syrie, trois Etats arabes.

L’Arabie Saoudite et Israël n’ont pas pardonné aux Etats-Unis d’avoir cédé le pouvoir aux chiites pro-iraniens en Irak. Les attentats qui ôtent quotidiennement la vie à une centaine d’Irakiens sont le reflet de la bataille menée par ces trois pays pour s’approprier les ressources de l’Irak.

Ryad est déjà parvenu il y a longtemps à ce que les médias éliminent le terme « persique » du golfe qui porte ce nom depuis 2.500 ans - le substituant par « (guerre du) Golfe » ou encore « golfe arabique » (si le Pakistan était un état riche, il aurait donné son nom à l’Océan indien !). A présent, le gouvernement saoudien tente de réduire le pouvoir de l’Iran en envoyant une partie de son pétrole par la Mer rouge, évitant ainsi le détroit d’Ormuz. Il ne lésine pas non plus sur les efforts pour se rapprocher de la minorité arabe iranienne - discriminée par Téhéran- qui peuple la pétrolifère province du Zhousistan, dans le golfe persique.

L’Arabie Saoudite, qui est en train de perdre en Syrie, bien qu’elle ait gagné au Yémen, en Lybie et en Egypte pourrait avoir à essuyer un coup dur : que la République Islamique parvienne à un accord avec les Etats-Unis : mettre fin à son programme nucléaire et ôter son soutien à Bashar al Assad en échange de garanties de ne pas être attaquée par Israël.

Les angoisses des Etats-Unis

En plus des trois piliers de l’influence saoudienne aux Etats-Unis : le secteur financier, le pétrole et l’industrie militaire, il faut compter des organisations comme la Ligue Musulmane Mondiale, le Conseil des relations Americano-Islamiques, la Société Islamique d’Amérique de Nord, l’Association des Etudiants Musulmans (notamment), qui convergent autour de l’objectif d’affaiblir l’Islam modéré. Mais la Maison Blanche n’en a que faire. Les investissements saoudiens atteignent les six milliards de dollars, sans compter le retour de l’argent de la vente du pétrole aux entreprises d’armement étasuniennes.

L’OTAN a invité l’Arabie Saoudite à intégrer sa structure. Dans le même temps, Obama a signé avec Al Saud une vente d’arme d’une valeur de 67 milliards de dollars, le plus important accord de vente d’arme entre deux états de l’histoire.

Bien que le vieux pacte « pétrole à bas prix contre protection militaire » soit toujours en vigueur entre les deux parties, il se pourrait que la convergence d’intérêts touche à sa fin. La Maison Blanche est inquiète de la situation interne de son seul allié stable dans la région pour plusieurs raisons :

1. Le poids croissant de la faction pan-arabiste au sein de la maison Saoud, une fraction qui considère les Etats-Unis, Israël et l’Iran comme ses principaux ennemis. Cette faction était déjà parvenue à faire expulser les troupes nord-américaines de la terre de Mahomet. De même, la révélation de l’existence d’une base secrète de drones dans ce pays, filtrée par la presse US, bien qu’ayant pour but d’intimider l’Iran, a mis Ryad dans une situation délicate.

2. L’appui d’un certain secteur de la maison Saud au terrorisme anti-USA.

3. Le fait que le régime ait refusé de dissocier l’Etat et la famille royale et de prendre ses distances avec le wahhabisme.

4. Que le régime ignore l’urgence de mettre en place des réformes politiques, comme d’introduire le suffrage universel, créer des partis politiques tout en restant une dictature. La pauvreté touche des millions de personnes, obtenir un crédit immobilier implique des années sur une liste d’attente et l’atmosphère de terreur asphyxie toute tentative de progrès. 

5. L’incertitude du résultat de la lutte pour la succession du roi Abdallah de 89 ans, malade, dont l’héritier, le prince Salman, de 78, souffre également d’ennuis de santé propres à son âge. Les quarante fils mâles du monarque sont à l’affût.

6. Une opposition faible et fragmentée qui complique la situation, ainsi que le manque d’expérience du peuple pour se mobiliser. Les dix fondateurs du parti politique islamiste Umma, qui en ont réclamé la légalisation ont été arrêtés : ils exigeaient la fin de la monarchie absolue. Il en fût de même, il y a quelques années, pour les dirigeants du parti communiste.

La mort de la poule aux œufs d’or ?

Au ralentissement de la croissance économique de 5,1% généré par les prix élevés de l’or noir en 2012, il faut ajouter la diminution de la capacité du pays en production de pétrole brut. De plus, la population est passée de 6 millions de personnes en 1970 à 29 millions actuellement, augmentant donc considérablement la demande en énergie. Il est à craindre qu’à partir de 2028, l’Arabie Saoudite soit contrainte d’importer du pétrole. Ryad a maintenu jusqu’à présent des prix bas dans le but d’empêcher les investissements publics en énergies alternatives dans les pays consommateurs. Mais à présent elle n’a plus d’autre choix que de les augmenter.

Il s’agit d’une économie fragile, mono-productrice et d’un pays soumis à la corruption où l’on manque d’eau potable et d’électricité même dans la capitale. Un pays qui, malgré les gains pétroliers - quelques 300 milliards de dollars en 2011, sans compter les bénéfices du « tourisme religieux » de millions de musulmans à La Mecque -, doit faire soigner son propre chef d’Etat dans un hôpital du Maroc. Pendant qu’on planifie la construction d’une station de métro aux murs d’or et d’argent...

Il faut aussi relever qu’alors que Kadhafi convertissait le désert libyen en verger en construisant un fleuve artificiel de 4.000 kilomètres de long, le régime saoudien spoliait les terres fertiles et les eaux africaines : Egypte, Sénégal et delta du Mali, afin de s’approvisionner en aliments.

Les cheiks ont à présent affaire à une société jeune, qui commence à être contestataire, qui souhaite en finir avec les vêtements « blanc et noir ». Les femmes surtout veulent se libérer du vêtement de deuil obligatoire et cesser d’être considérées comme des mineures toute leur vie, constamment dépendantes d’un tuteur mâle.

Les Saoudiens, malgré le fait de financer le « dialogue des civilisations » : réunion de leaders religieux pour consolider leurs alliances dans le but de faire obstacle à la laïcisation et au progrès dans leurs sociétés, malgré le fait d’interdire sur leur territoire toute activité religieuse non wahhabite, ont obtenu du gouvernement espagnol l’ouverture d’une succursale du Centre Roi Abdallah Ban Abdulaziz pour le Dialogue Interreligieux et interculturel.

 

« Cela n’a rien de personnel, c’est du business » dirait le Parrain.

 

 

Diplômée en sciences politiques, Nazanin Armanian est écrivaine iranienne et traductrice assermentée (Persan / Espagnol). 

 

 

 

Elle habite en Espagne où elle enseigne à l'Université de Barcelone depuis 2008. Elle écrit régulièrement des articles sur le Moyen-Orient pour les journaux espagnols. Elle publie une colonne tous les dimanches sur son blog, hébérgé sur le site du journal Publico.es N. Armanian a publié une quinzaine d'ouvrages en espagnol, dont « Iran : la revolucion constante » (2012), « El Islam sin velo » (2010) et « Al gusto persa : tradiciones y ritos iranies » (2007). 

 

 

 

Source : Nazanin Armanian 

 

Traduction : Collectif Investig'Action

 

 

 

Références : 

 

- Bloomberg : Saudi Arabia May Become Oil Importer by 2030, Citigroup Says.

 

- Forbes : Saudi Arabia To Become An Oil Importer ? Here's How They Can Avoid It 

 

- Telegraph : "Saudis 'may run out of oil to export by 2030’ 

samedi, 14 septembre 2013

Saudi Arabia’s 'Chemical Bandar' behind the Syrian chemical attacks?

bandar.jpg

Saudi Arabia’s 'Chemical Bandar' behind the Syrian chemical attacks?

Mahdi Darius Nazemroaya is a sociologist, award-winning author and geopolitical analyst.

Ex: http://rt.com

U.N. chemical weapons experts visit a hospital where wounded people affected by an apparent gas attack are being treated, in the southwestern Damascus suburb of Mouadamiya, August 26, 2013 (Reuters / Abo Alnour Alhaji)

Nothing the US claims about what happened in Syria adds up. We are being asked to believe an illogical story, when it is much more likely that it was Israel and Saudi Arabia who enabled the Obama Administration to threaten Syria with war.

The Obama Administration’s intelligence report on Syria was a rehash of Iraq. “There are lots of things that aren’t spelled out” in the four-page document, according to Richard Guthrie, the former project head of the Chemical and Biological Warfare Project of the Stockholm International Peace Research Institute. One piece of evidence is the alleged interception of Syrian government communications, but no transcripts were provided.

Just as with the Obama Administration’s speeches which all fall short of conclusively confirming what happened, nothing was categorically confirmed in the intelligence report. Actually it comes across more as a superficial college or university student’s paper put together by wordsmiths instead of genuine experts on the subject.

Going in a circle, the report even depends on “unnamed” social media and accounts as sources of evidence or data. Lacking transparency, it states that “there are accounts from international and Syrian medical personnel, videos, witness accounts, thousands of social media reports from at least 12 different locations in the Damascus area, journalist accounts and reports from highly credible non-governmental organizations.”

Chances are that these unnamed sources are actually foreign-funded insurgents, Israeli media, Saudi media, the Syrian Observatory for Human Rights - which includes fighters in the ranks of the insurgency and salutes Saudi Arabia as a model democracy - or the NGO Doctors Without Borders. These are the same sources that have been supporting the insurgency and pushing for regime change and military intervention in Syria.

Moreover, one of the main sources of the intelligence and communication interceptions that are supposed to be a smoking gun is none other than Israel, which is notorious for doctoring and falsifying evidence.

The US intelligence report also claims to have advanced knowledge about the plans to launch a chemical weapons attack several days before it happened. A leading expert on chemical weapons, Jean Pascal Zanders, who until recently was a senior research fellow at the European Union’s Institute for Security Studies, asks why the US government did not tell the world about it and issue warnings about a chemical attack at that time.

An Israeli-Saudi-US conspiracy?

The US-supported anti-government forces fighting inside Syria are the ones that have a track record of using chemical weapons. Yet, Obama and company have said nothing.

Despite the anti-government forces accusations that the Syrian military launched a chemical weapon attack on Homs at Christmas in December 2012, CNN reported that the US military was training anti-government fighters with the securing and handling of chemical weapons. Under the name of the Destructive Wind Chemical Battalion, the insurgents themselves even threatened to use nerve gas and released a video where they killed rabbits as a demonstration of what they planned on doing in Syria.

According to the French newspaper Le Figaro, two brigades of anti-government fighters that were trained by the CIA, Israelis, Saudis, and Jordanians crossed from the Hashemite Kingdom of Jordon into Syria to launch an assault, respectively on August 17 and 19, 2013. The US must have invested quite a lot in training both anti-government brigades. If true, some may argue that their defeat prompted the chemical weapons attack in Damascus as a contingency plan to fall back on.

However, how they came by chemical weapons is another issue, but many trails lead to Saudi Arabia. According to the British Independent, it was Saudi Prince Bandar “that first alerted Western allies to the alleged use of sarin gas by the Syrian regime in February 2013.”  Turkey would apprehend Syrian militants in its territory with sarin gas, which these terrorists planned on using inside Syria. On July 22 the insurgents would also overrun Al-Assal and kill all the witnesses as part of a cover-up.

A report by Yahya Ababneh, which was contributed to by Dale Gavlak, has collected the testimonies of witnesses who say that  “certain rebels received chemical weapons via the Saudi intelligence chief, Prince Bandar bin Sultan, and were responsible for carrying out the gas attack.”

The Mint Press News report adds an important dimension to the story, totally contradicting the claims of the US government. It quotes a female insurgent fighter who says things that make a link to Saudi Arabia clear. She says that those who provided them with weapons ‘didn’t tell them what these arms were or how to use them” and that they “didn’t know they were chemical weapons.” “When Saudi Prince Bandar gives such weapons to people, he must give them to those who know how to handle and use them,” she is quoted.

There is also another Saudi link in the report: “Abdel-Moneim said his son and 12 other rebels were killed inside a tunnel used to store weapons provided by a Saudi militant, known as Abu Ayesha, who was leading a fighting battalion. The father described the weapons as having a ‘tube-like structure’ while others were like a ‘huge gas bottle.’”
So it seems that the Saudis enabled the chemical attack while the Israelis provided them cover to ignite a full-scale war, or at the very least enable a bombing campaign against Damascus. Israel and Saudi Arabia have empowered the Obama Administration to threaten war on Syria.

Obama wants to change the balance of power in Syria

The moralistic language coming out of Washington is despicable posturing. The hypocrisy of the US government knows no bounds. It condemns the Syrian military for using cluster bombs while the United States sells them en mass to Saudi Arabia.

The UN inspectors entered Syria in the first place on the invitation of the government in Damascus. The Syrian government warned the UN for weeks that the anti-government militias were trying to use chemical weapons after they gained control of a chlorine factory east of Aleppo. As a precaution, the Syrian military consolidated all its chemical weapons into a handful of heavily guarded compounds to prevent anti-government forces reaching them. Yet, the insurgents launched a chemical weapon attack against the Syrian government’s forces in Khan Al-Assal on March 19, 2013. Turning the truth on its head, the insurgents and their foreign backers, including the US government, would try to blame the Syrian government for the chemical attack, but the UN’s investigator Carla Del Ponte would refute their claims as false in May after extensive work.

Concerning the alleged August attack the Obama Administration has been lying and contradicting itself for days. They say that traces of chemical weapons cannot be eliminated, but that the Syrian government destroyed that same evidence that cannot be eradicated. They want an investigation, but say they already have all the answers. 

The claims that the Syrian government used chemical weapons in the suburb of Ghouta defy logic. Why would the Syrian government unnecessarily use chemical weapons in an area that it controls and shoot itself in the foot by presenting the US and its allies with a pretext to intervene? And of all the days it could unnecessarily use chemical weapons, the Obama administration wants us to believe that the Syrian government picked the day when United Nation inspectors arrived in Damascus.

Even the biased and misleading state-run British Broadcasting Corporation admitted that there was something strange about the event. The BBC’s  own “Middle East Editor Jeremy Bowen says many will ask why the [Syrian] government would want to use such weapons at a time when [United Nations] inspectors are in the country and the military has been doing well militarily in the area around Damascus.”

The US is deliberately pointing the finger for the use of chemical weapons at the Syrian government.

American officials have a track record of lying to start wars against other countries. This has been the consistent modus operandi of the US from Vietnam to Yugoslavia, and from Iraq to Libya.

It is not Syria that is going against the international community, but the warmongers in Washington, which include the Obama Administration.

Washington is threatening to attack Syria as a means of prolonging the fighting inside Syria. The US government also wants to have a stronger hand in the country’s future negotiations by restoring the balance of power between the Syrian government and America’s anti-government insurgent allies, thus weakening the Syrian military and ending its winning momentum against the insurgency. If not softening Damascus up for the insurgents, America wants to level the equation and undermine the Syrian government before a final negotiation takes place.

Now is the time for the “responsibility to prevent war”—the real R2P—to come into play.

The statements, views and opinions expressed in this column are solely those of the author and do not necessarily represent those of RT.

mercredi, 12 juin 2013

La diplomatie française, otage des pétromonarchies...

Bahrein-.jpg

La diplomatie française, otage des pétromonarchies...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Ardavan Amir-Aslani, cueilli sur Atlantico et consacré aux errements de la diplomatie française dans l'affaire syrienne. D'origine iranienne, Ardavan Amir-Aslani est avocat au barreau de Paris et est aussi l'auteur de plusieurs essais, dont Iran, le retour de la Perse (Picollec, 2009).

 

La diplomatie française, otage des pétromonarchies

Auto-disqualifiée par son excès de zèle dans le conflit en Syrie, la France a décidé de jouer le tout pour le tout. C’est-à-dire l’armement des « rebelles », au risque d’un embrasement généralisé qui emporterait le Liban et la Jordanie et dont l’onde de choc provoquera immanquablement la rupture de cet « équilibre de la terreur » qui existe entre l’Iran et Israël. Ce jusqu’au-boutisme français est remarquable dans le sens mathématique du terme. Rien ne peut le justifier ou l’expliquer si ce n’est l’aliénation politique et diplomatique. C’est à se demander si la perception parisienne du conflit syrien n’a pas été totalement phagocytée par le wahhabisme !  

Alors que les Américains et les Russes – les premiers par pragmatisme politique, les seconds par atavisme idéologique - veulent sérieusement trouver une sortie politique au drame syrien, le gouvernement socialiste joue à la surenchère et au pourrissement de la situation. D’abord en ralliant à sa cause belliqueuse les pays européens qui, à l’exception du Royaume-Uni, étaient plutôt défavorables à l’armement des « rebelles » en Syrie, et non point syriens, car l’on sait maintenant que des milliers de djihadistes sont des arabes non syriens et même des européens, qui combattent l’armée syrienne beaucoup plus par fanatisme religieux que par passion démocratique. Ensuite, en affichant son véto contre la participation de l’Iran aux prochaines négociations à Genève, sous le prétexte que ce pays joue un rôle dans la crise syrienne. Si cela est vrai, raison de plus de l’inclure ou alors il faudrait exclure également la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, trois pays dont l’implication directe dans ce conflit n’est plus un secret pour personne.

Le but du prochain sommet de Genève 2, initiative russe que Washington n’a pas pu rejeter, est de réunir précisément tous les protagonistes de cette guerre : les représentants du régime syrien comme l’opposition hétéroclite, les puissances régionales comme les membres du Conseil de sécurité au sein de l’ONU. Le gouvernement syrien a déjà donné son accord pour y participer, mais pas encore l’opposition dite « démocratique » dominée par les frères musulmans, qui refuse de s’asseoir à la table de négociation, préférant les actions terroristes au compromis politique !

Cela est visible aussi dans la décision européenne de lever le blocus sur l’armement des « rebelles », une décision obtenue grâce aux pressions franco-britanniques, ainsi que dans les récentes accusations portées contre l’Etat syrien, selon lesquelles les militaires utiliseraient des armes chimiques contre les « rebelles », voire même contre les populations civiles. Avant de quitter Bruxelles, Laurent Fabius a en effet déclaré qu’il y avait « des présomptions de plus en plus fortes, de plus en plus étayées, d’usage localisé d’armes chimiques en Syrie ». Ce qu’un haut diplomate ne peut pas affirmer au risque de subir le syndrome Colin Powell ( !), un grand quotidien parisien peut s’en charger en publiant un reportage accablant pour le régime syrien. Les affirmations et les « preuves » se substituent alors aux « présomptions », et les propos d’un Grand reporter, si honnête soit-il, deviennent plus crédibles que ceux tenus, le 5 mai dernier, par Carla Del ponte : « Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin… Selon ce que nous avons pu établir jusqu’à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin ». La magistrate suisse, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, s’exprimait au nom de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU et quoique l’on ait pu dire par la suite, Carla Del Ponte n’a jamais démenti sa première déclaration.

Plus compétents et mieux renseignés que les technocrates du Quai d’Orsay, les services de renseignement français savent que plusieurs groupes armés en Syrie, dont le plus important, le Jebhat Al-Nusrat, appartiennent à l’internationale islamo-terroriste, y compris Al-Qaïda. Est-ce ce radicalisme islamiste que les héritiers de Jean Jaurès cherchent à conforter ? Peut-on soutenir en Syrie ce que l’on combat au Mali et au Niger ? Vouloir exclure l’Iran de ce sommet qui le concerne autant qu’il l’implique dévoile ces grands paradoxes de la politique française dans le traitement du péril islamiste et dénote les limites de la stratégie française ainsi que l’ignorance des véritables enjeux géopolitiques dont certains technocrates du Quai d’Orsay font preuve.

Il est peut-être grand temps pour la diplomatie française de retrouver son autonomie. Les intérêts de la France et ceux du Royaume-Uni sont historiquement antagoniques, et pas seulement au Moyen-Orient. A plus forte raison les ambitions du pays de de Gaulle et celles du wahhabisme mondial.

Ardavan Amir-Aslani (Atlantico, 2 juin 2013)

mercredi, 08 mai 2013

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Wordt dit het in de Bijbel voorzegde 'verbond met de dood' dat de laatste eindtijdoorlog zal inluiden?


De ondertekening van de Camp David vredesakkoorden in 1979. Zal dit verbond binnenkort worden 'versterkt' met andere Arabische/islamitische landen?

Volgens een artikel in de Sunday Times probeert het Witte Huis achter de schermen een nieuwe defensie alliantie in het Midden Oosten te vormen waar behalve Israël ook Saudi Arabië, Jordanië, Turkije en de Verenigde Arabische Emiraten aan deel zouden moeten nemen. Het doel van het verbond is om een nucleair bewapend Iran in bedwang te houden, en niet militair te confronteren. Strategie analist Mark Langfan heeft het al over de MEATO, de Middle East Alliance Treaty Organization.

Russia Today bericht dat de Joodse staat samen met de genoemde 'gematigde' Soennitische islamitische staten een front wil vormen om een met kernwapens bewapend Iran in bedwang te houden. Israël en de Arabische landen zouden onder andere informatie van elkaars radar- en antiraketsystemen gaan delen. In het voorstel moet Jordanië beschermd gaan worden door Israëls Arrow lange-afstands afweerraketten.

Diplomaten spreken van een '4+1' voorstel waar de Verenigde Staten een bemiddelende rol in spelen. Een official van het Turkse ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde echter dat het 'manipulatieve bericht niets van doen heeft met de realiteit.'

Midden Oosten versie van de NAVO

Israël en Amerika hebben jarenlang volgehouden dat een nucleair bewapend Iran onacceptabel is. Voormalige hoge Israëlische veiligheidsofficials, waaronder oud Mossad directeur Meir Dagan, verzetten zich echter met hand en tand tegen een militaire aanval op de Iraanse kerninstallaties. Het nieuws zou dan ook een signaal kunnen zijn dat Israël en de VS besloten hebben het -al dan niet toekomstige- bestaan van Iraanse kernwapens te accepteren.

Het is onduidelijk of en wanneer dit bericht bevestigd wordt. Strategie analist Mark Langfan neemt het in ieder geval heel serieus. 'De MEATO is geboren. De Middle East Alliance Treaty Organization is gecreëerd op de puinhopen van de val van (de Egyptische president) Hosni Mubarak.' (1)

Bijbel voorzegt verbond Israël met 'de dood'

We berichtten de laatste maanden al vaker dat er geruchten en aanwijzingen zijn voor een baanbrekend akkoord tussen Israël en diverse islamitische landen. Het is niet ondenkbaar dat ook Egypte hier deel van zal uitmaken. De profeet Jesaja voorzegde duizenden jaren geleden dat zo'n verbond er in de eindtijd inderdaad gaat komen:

'Omdat u zegt: Wij hebben een verbond gesloten met de dood, en met het rijk van de dood zijn wij een verdrag aangegaan, wanneer de alles wegspoelende gesel voorbijtrekt komt hij niet bij ons, want van de leugen hebben wij ons toevluchtsoord gemaakt en in het bedrog hebben wij ons verborgen,... Dan zal uw verbond met de dood tenietgedaan worden, uw verdrag met het rijk van de dood zal geen stand houden. Trekt de alles wegspoelende gesel voorbij, dan zult u door hem afgeranseld worden.' (Jes.28;15+18)

De tot het christendom bekeerde voormalige Palestijnse terrorist Walid Shoebat zegt al jaren dat de uitleg van dit vers duidelijk is: Israël zal (met o.a. Turkije) een vredesverdrag sluiten -mogelijk in Egypte-, een 'verbond met de dood' dat wellicht een bevestiging '('versterking' genoemd door de profeet Daniël) en uitbreiding zal zijn van de bestaande Camp David akkoorden tussen Egypte en Israël en de vrede met Jordanië. Dit nieuwe verdrag zal voor Israël echter op een compleet drama uitlopen:

'Wee jullie, koppige kinderen -spreekt de Heer- die plannen uitvoeren tegen mijn wil (NBG/SV: 'niet van mijn Geest'), verdragen sluiten tegen mijn zin en zo zonde op zonde stapelen; die zonder mij te raadplegen op weg gaan naar Egypte, om te schuilen in de vesting van de farao en bescherming te zoeken in de schaduw van Egypte.' (Jes.30:1-2)

Turken zullen Israël aanvallen

Vanaf het moment dat de Turken Israël zover krijgen een nieuw of versterkt vredesverdrag te sluiten, waarschijnlijk met steun en deelname van Amerika en andere islamitische landen en wellicht ook de EU, zullen er volgens de profeet Daniël slechts 3,5 jaar voorbij gaan voordat de Turken Jeruzalem zullen aanvallen en zullen bezetten. 'Maar dan zal de G-d van Israël de stad (en het volk) redden van deze gesel (het Tweede Paasfeest),' aldus Shoebat.

In zijn visioen (of droom) zag Daniël het laatste wereldrijk, het rijk van de Antichrist: het opnieuw opgerichte Ottomaanse Rijk, het rijk van 'het beest' dat zal herstellen van zijn dodelijk wond, opgelopen in 1917 toen de Turken zonder slag of stoot werden verdreven uit Jeruzalem. Het Tweede Paasfeest, de definitieve verlossing van Israël door de komst van de Messias, zal volgens Shoebat worden ingeluid door de totale vernietiging van dit in de maak zijnde Turks-islamistische imperium.Xander

(1) Arutz 7

Zie ook o.a.:

29-03: Door profeet Daniël voorzegd vredesverdrag met Israël nabij
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus
21-03: Jordaanse koning waarschuwt het Westen voor Turkse premier Erdogan
12-03: Duitse geheime dienst: Turkije werkt al jaren aan kernwapens

lundi, 29 avril 2013

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

par David Cronin

Ex: http://www.michelcollon.info/

 

Ce que j'ai lu de plus choquant ces derniers temps ?

Les « résultats provisoires » de l'entreprise BAE Systems.

 
À la page 4, BAE se vante d'avoir enregistré des commandes pour une valeur de 3,4 milliards de Livres (soit 5 milliards d'Euros) l'année dernière grâce à l'accord de coopération passé dans le domaine de la défense entre l'Arabie saoudite et la Grande-Bretagne. En mai 2012, la BAE a également décroché un autre contrat d'une valeur de 1,4 milliard pour la mise à disposition des pilotes saoudiens d'avions militaires pour répondre à leurs « besoins d'entraînement ».

Arrêtons-nous un instant. De quelle façon l'Arabie saoudite a-t-elle répondu à ce superbe tour de force populaire qu'on appelle le Printemps arabe ? En mars 2011, elle a envoyé 1200 troupes sur la route de Bahreïn. Bon nombre de ces troupes se déplaçaient en chars Tactica qui sont fabriqués par BAE. Ils ont servi à détruire un camp de protestataires installé sur la place de la Perle dans la capitale Manama.

L'Arabie saoudite a fait preuve de la même intolérance face à la liberté d'expression à l'intérieur de ses frontières. Alors que 300 personnes eurent le courage de manifester, elles furent arrêtées début 2011. Le ministère de l'Intérieur saoudien décréta que toute manifestation était interdite. 

Malheureusement, l'UE réagit à cette répression de la dissidence en envoyant encore plus d'armes à l'Arabie saoudite. En 2011, l'Arabie saoudite était le client le plus important des compagnies d'armement européennes pour un total de plus de 4,2 milliards d'euros.

Or, ces exportations d'armes violent les lois européennes. Depuis 2008, les gouvernements des pays de l'UE sont contraints de respecter un « code de bonne conduite » juridiquement contraignant pour ce qui est des exportations d'armes. Ce code stipule clairement que les gouvernements européens doivent faire preuve de « vigilance et de précaution » lorsqu'ils acceptent de vendre des armes à des pays qui portent gravement atteinte aux droits de l'homme.

Or cette clause de précaution n'a pas du tout été appliquée dans le cas de l'Arabie saoudite.

Les Saoudiennes n'ont pas le droit de travailler, ni de voyager à l'étranger ni de recevoir un quelconque traitement médical sans l'autorisation écrite de leur mari ou d'un autre homme de leur famille. Ce n'est qu'en septembre 2011 que le roi Abdallah a accordé le droit de vote aux femmes au niveau régional.
Les exécutions ont plus que triplé entre 2010 et 2011. Cette année, les Saoudiens ont procédé à deux décapitations en moyenne par semaine. Elles incluent l'exécution de Rizana Nafeek, employée de maison d'origine sri-lankaise qui n'avait que 17 ans au moment des faits. Son exécution viole la Convention européenne des droits de l'Enfant qui proscrit toute exécution pour les personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits.
Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité s'est déclarée « profondément consternée » par l'exécution de Rizana Nafeek selon les déclarations de ses chargés de communication. Mais Ashton est restée silencieuse sur le fait que BAE arme un des pays les plus répressifs. Son silence est scandaleux bien que peu surprenant. Son mentor, Tony Blair, s'est comporté comme un commercial de BAE. Alors que les autorités britanniques détenaient les preuves selon lesquelles BAE avait eu recours à la corruption pour s'assurer un contrat d'armement de 43 milliards de livres avec les Saoudiens, Tony Blair ordonna la suspension de l'enquête.
À présent, la BAE tente de faire peau neuve. Sur son site internet, on apprend qu'elle a créé un département de « l'éthique des affaires » dans ses bureaux en Arabie saoudite. Son engagement pour l'éthique n'a pas duré longtemps. En février, elle a rejeté une demande d'enquête visant à déterminer comment l'ancien PDG de BAE, Richard Evans, avait acheté deux appartements de standing à Londres auprès de sociétés offshore impliquées dans le contrat d'armement que Tony Blair tenait tant à protéger.
L'Arabie saoudite est de toute évidence un allié majeur des États-Unis. L'attrait exercé par ce pays sur George W. Bush s'explique facilement : un négociant en combustible fossile ne pouvait pas manquer de tisser des liens étroits avec un pays qui héberge près de 20 % des réserves mondiales avérées de pétrole. En dépit de ses promesses de « changement », Barack Obama a gardé des liens étroits avec la famille royale saoudienne. Les attaques de drones ordonnées par Obama sur le Yémen sont parties d'une base de la CIA en Arabie saoudite.
Au début de son mandat, Obama nomma sa rivale d'autrefois Hillary Clinton au poste de secrétaire d'État. Clinton ne manqua jamais une occasion pour défendre les droits des femmes. Pourtant elle ne fut pas réticente lorsqu'il s'agit de mener des affaires avec l'Arabie saoudite. En 2010, les États-Unis conclurent un contrat d'armement avec ce pays pour un montant de 60 milliards de dollars. D'après le département d'État, c'était le contrat d'armement le plus important jamais signé avec l'Arabie saoudite.

Les atrocités en cours en Syrie semblent avoir donné à l'Occident des prétextes supplémentaires pour se rapprocher de l'Arabie saoudite. Des informations dans la presse américaine indiquent que les Saoudiens ont acheté un important stock d'armes en provenance de Croatie. Ces armes auraient été envoyées aux forces d'opposition syriennes depuis décembre 2012. Si ces informations sont exactes, on peut se demander pourquoi la famille royale saoudienne n'admet aucune opposition sur son sol, mais soutient les forces d'opposition à l'étranger.
Pendant ce temps, l'OTAN est en négociation avec le ministère saoudien des Affaires étrangères en vue de former un nouveau type « d'alliance ». Cela paraît logique selon une perspective étroite : les pays voisins dans le Golfe ont participé aux guerres de l'OTAN. Bahrein et les Émirats Arabes Unis ont envoyé des troupes en Afghanistan. Le Qatar et les Émirats Arabes Unis ont également fourni des avions militaires pour bombarder la Lybie.
Mais l'étreinte de l'Arabie saoudite a déjà eu des conséquences fatales. Oussama ben Laden, ne l'oublions pas, était saoudien tout comme la majorité des pirates de l'air du 11 septembre 2001. La présence militaire américaine sur son sol était déjà un des griefs majeurs de ben Laden. Celui-ci n'est plus. Les injustices demeurent : celles invoquées par ben Laden lorsqu'il recrutait de jeunes hommes pour commettre des atrocités.
Vendre des armes aux Saoudiens enrichit certes quelques marchands d'armes, mais nous met surtout tous en danger.
 
 
 
Traduit de l'anglais par Carolina pour Investig'Action

jeudi, 25 avril 2013

'Obama zet verdachte Boston land uit

'Obama zet verdachte Boston land uit om link met Saudi Arabië te verbergen'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Opname politieradio bewijst dat autoriteiten liegen over niet geëxplodeerde bommen

Reguliere media weigeren foto's, opnamen en ooggetuigen te publiceren


De media weigeren o.a. deze foto te laten zien, waaruit blijkt dat tenminste 2 verdachten vrijwel zeker lid waren van de private militaire firma Craft International, een soort elite 'Blackwater'.

De Saudische student die volgens onafhankelijke bronnen vrijwel onmiddellijk in verband werd gebracht met de bomaanslagen op de marathon in Boston wordt vanwege ' nationale veiligheidsredenen' volgende week de VS uitgezet. Deze zeer ongewone stap, die pal komt na een spoedgesprek tussen president Obama en de Saudische minister van Buitenlandse Zaken Saud al-Faisal, doet critici vermoeden dat Obama hiermee probeert te verhullen dat de daders inderdaad uit Arabische- en moslimkringen afkomstig zijn.

Autoriteiten en media ontkennen foto's, opnamen en ooggetuigen

Nadat er gisteren foto's op het internet verschenen waarop een aantal verdachten met donker getinte huid met grote rugzakken tussen de toeschouwers van de marathon in Boston zijn te zien, proberen de autoriteiten, de FBI en de media de schade zoveel mogelijk te beperken door alle linken te ontkennen. Ook CNN kwam plotseling terug op het eerdere bericht dat er een 'donker getinte' man zou zijn gearresteerd.

Daarnaast werd de voorspelling van de aanslagen in de cartoonserie Family Guy door veel media onterecht als 'hoax' gekwalificeerd. Ooggetuigen die verklaarden dat er pal voor de aanslagen werd omgeroepen dat er een (bom)oefening werd gehouden werden glashard tegengesproken, alsmede ook het feit dat er later nog 3 tot 5 onontplofte bommen zouden zijn gevonden, iets wat duidelijk blijkt uit een opname afkomstig van een politieradio.(2)

Tevens weigeren de reguliere media de foto's met de verdachten aan het grote publiek te laten zien. Sommige gefotografeerde mannen lijken uit het Midden Oosten te komen, en twee van hen aan de hand van emblemen op hun zwarte rugzakken en petten vrijwel zeker geïdentificeerd als medewerkers van de private militaire/beveiligingsfirma Craft International. Na onderzoek bleek dat de geëxplodeerde bommen inderdaad in zwarte rugzakken hebben gezeten. (3)

Uitzetting na spoedgesprek Obama en Saudische minister

Volgens terrorisme expert Steve Emerson zal de 20 jarige uit Saudi Arabië afkomstige Abdul Rahman Ali Alharbi zo snel mogelijk worden gedeporteerd. Alharbi, die met brandwonden aan zijn handen in een ziekenhuis werd opgenomen, kreeg daar bewaking en werd later bezocht door de Saudische diplomaat Azzam bin Abdel Karim. Later werd zijn appartement door de autoriteiten onderzocht.

Het besluit de student het land uit te zetten volgde kort na een niet gepland gesprek tussen president Obama en de Saudische minister van Buitenlandse Zaken Saud al-Faisal, gisterenmiddag in het Witte Huis. 'Dit is zeer opmerkelijk,' aldus Emerson. 'Burgers van Saudi Arabië worden niet gearresteerd maar gedeporteerd, omdat de regering de Saudi's niet voor schut wil zetten en hen te vriend wil houden.'

Bovendien werd een wel geplande bijeenkomst voor de pers tussen minister van Buitenlandse Zaken John Kerry en minister Faisal plotseling gecancelled omdat Kerry 'moe' zou zijn. Associated Press journalist Patrick Ventrell waagde het openlijk aan deze verklaring te twijfelen. 'Verwacht u echt dat wij geloven dat dit de echte reden is?' vroeg hij aan de woordvoerder van het Witte Huis, die duidelijk moeite had om uit zijn woorden te komen.

Al Qaeda

De 20 jarige Alharbi behoort bij een invloedrijke Saudische clan die al sinds de jaren '90 tal van Al Qaeda leden herbergt. De BBC berichtte bijvoorbeeld dat Khaled Alharbi getrouwd was met een dochter van Al Qaeda's nummer 2, Ayman al-Zawahiri. Ook zou hij samen met Bin Laden in een video te zien zijn geweest waarin zij de aanslagen van 9/11 prezen.

Gezien het feit dat de regering Obama al meer dan een half miljard dollar en grote hoeveelheden wapens heeft gegeven aan de rebellen van het Free Syrian Army, dat openlijk heeft toegegeven door Al Qaeda te worden geleid, zou het nieuws dat één van deze militanten een aanslag op Amerikaanse bodem heeft gepleegd extreem schadelijk voor de president zijn.

'Obama verbergt link met Saudi Arabië'

De bekende conservatieve radiopresentator Michael Savage kwam gisteren daarom met de theorie op de proppen dat de politie in Boston door de regering Obama en de FBI het bevel heeft gekregen een geplande persconferentie te annuleren, omdat de Saudische minister zou hebben geëist dat de verdachte niet wordt gearresteerd maar het land wordt uitgezet.

Als later blijkt dat de regering Obama inderdaad opnieuw probeert een link tussen terreuraanslagen en Arabische moslims te verbergen, dan is dit schandaal nog vele malen groter dan het Benghazi debacle. Obama probeerde toen maandenlang te ontkennen en te verhullen dat moslimextremisten verantwoordelijk waren voor de dood van onder andere de Amerikaanse ambassadeur, omdat de via Libië lopende geheime wapenleveranties van de CIA aan Al Qaeda in Syrië anders aan het licht hadden kunnen komen. (1)


Xander

(1) Infowars
(2) Infowars
(3) Infowars

Zie ook:

17-04: Boston: Officials en media beginnen 'rechts' en 'anti-Obama' de schuld te geven
16-04: Cartoonserie Family Guy voorspelde maand geleden aanslag in Boston
16-04: Jordaanse moslimleider blij met 'Amerikaans bloed' in Boston
16-04: 'Bomoefening pal voor explosies marathon Boston'

 

samedi, 23 février 2013

US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Destroying a Nation State: US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Baluchistan, Target of Western geopolitical interests, Terror wave coincides with Gwadar Port handover to China. The Hidden Agenda is the Breakup of Pakistan

Pakistan_ethnic_1973

Quetta, the capital of Pakistan’s southwest Baluchistan province, bordering both US-occupied Afghanistan as well as Iran, was the site of a grisly market bombing that has killed over 80 people. According to reports, the terrorist group Lashkar-e-Jhangvi has claimed responsibility for the attack. Billed as a “Sunni extremist group,” it instead fits the pattern of global terrorism sponsored by the US, Israel, and their Arab partners Saudi Arabia and Qatar.

The terrorist Lashkar-e-Jhangvi group was in fact created, according to the BBC, to counter Iran’s Islamic Revolution in the 1980′s, and is still active today. Considering the openly admitted US-Israeli-Saudi plot to use Al Qaeda and other terrorist groups across the Middle East to counter Iran’s influence, it begs the question whether these same interests are funding terrorism in Pakistan to not only counter Iranian-sympathetic Pakistani communities, but to undermine and destabilize Pakistan itself.

The US-Saudi Global Terror Network

While the United States is close allies with Saudi Arabia and Qatar, it is well established that the chief financier of extremist militant groups for the past 3 decades, including Al Qaeda, are in fact Saudi Arabia and Qatar. While Qatari state-owned propaganda like Al Jazeera apply a veneer of progressive pro-democracy to its narratives, Qatar itself is involved in arming, funding, and even providing direct military support for sectarian extremists from northern Mali, to Libya, to Syria and beyond.


France 24′s report “Is Qatar fuelling the crisis in north Mali?” provides a useful vignette of Saudi-Qatari terror sponsorship, stating:

“The MNLA [secular Tuareg separatists], al Qaeda-linked Ansar Dine and MUJAO [movement for unity and Jihad in West Africa] have all received cash from Doha.”

A month later Sadou Diallo, the mayor of the north Malian city of Gao [which had fallen to the Islamists] told RTL radio: “The French government knows perfectly well who is supporting these terrorists. Qatar, for example, continues to send so-called aid and food every day to the airports of Gao and Timbuktu.”

The report also stated:

“Qatar has an established a network of institutions it funds in Mali, including madrassas, schools and charities that it has been funding from the 1980s,” he wrote, adding that Qatar would be expecting a return on this investment.

“Mali has huge oil and gas potential and it needs help developing its infrastructure,” he said. “Qatar is well placed to help, and could also, on the back of good relations with an Islamist-ruled north Mali, exploit rich gold and uranium deposits in the country.”

These institutions are present not only in Mali, but around the world, and provide a nearly inexhaustible supply of militants for both the Persian Gulf monarchies and their Western allies to use both as a perpetual casus belli to invade and occupy foreign nations such as Mali and Afghanistan, as well as a sizable, persistent mercenary force, as seen in Libya and Syria. Such institutions jointly run by Western intelligence agencies across Europe and in America, fuel domestic fear-mongering and the resulting security state that allows Western governments to more closely control their populations as they pursue reckless, unpopular policies at home and abroad.

Since Saudi-Qatari geopolitical interests are entwined with Anglo-American interests, both the “investment” and “return on this investment” are clearly part of a joint venture. France’s involvement in Mali has demonstrably failed to curb such extremists, has instead, predictably left the nation occupied by Western interests while driving terrorists further north into the real target, Algeria.

Additionally, it should be noted, that France in particular, played a leading role along side Qatar and Saudi Arabia in handing Libya over to these very same extremists. French politicians were in Benghazi shaking hands with militants they would be “fighting” in the near future in northern Mali.

Lashkar-e-Jhangvi is Part of US-Saudi Terror Network

In terms of Pakistan’s Lashkar-e-Jhangvi, as well as the infamous Lashkar-e-Taiba that carried out the 2008 Mumbai, India attack killing over 160, both are affiliates of Al Qaeda, and both have been linked financially, directly to Saudi Arabia. In the Guardian’s article, “WikiLeaks cables portray Saudi Arabia as a cash machine for terrorists,” the US State Department even acknowledges that Saudi Arabia is indeed funding terrorism in Pakistan:

Saudi Arabia is the world’s largest source of funds for Islamist militant groups such as the Afghan Taliban and Lashkar-e-Taiba – but the Saudi government is reluctant to stem the flow of money, according to Hillary Clinton.

“More needs to be done since Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qaida, the Taliban, LeT and other terrorist groups,” says a secret December 2009 paper signed by the US secretary of state. Her memo urged US diplomats to redouble their efforts to stop Gulf money reaching extremists in Pakistan and Afghanistan.

“Donors in Saudi Arabia constitute the most significant source of funding to Sunni terrorist groups worldwide,” she said.

Three other Arab countries are listed as sources of militant money: Qatar, Kuwait and the United Arab Emirates.

Lashkar-e-Jhangvi has also been financially linked to the Persian Gulf monarchies. Stanford University’s “Mapping Militant Organizations: Lashkar-e-Jhangvi,” states under “External Influences:”

LeJ has received money from several Persian Gulf countries including Saudi Arabia and the United Arab Emirates[25] These countries funded LeJ and other Sunni militant groups primarily to counter the rising influence of Iran’s revolutionary Shiism.

Astonishingly, despite these admission, the US works politically, financially, economically, and even militarily in tandem with these very same state-sponsors of rampant, global terrorism. In Libya and Syria, the US has even assisted in the funding and arming of Al Qaeda and affiliated terrorist groups, and had conspired with Saudi Arabia since at least 2007 to overthrow both Syria and Iran with these terrorist groups. And while Saudi Arabia funds terrorism in Pakistan, the US is well documented to be funding political subversion in the very areas where the most heinous attacks are being carried out.

US Political Subversion in Baluchistan, Pakistan

The US State Department’s National Endowment for Democracy (NED) has been directly funding and supporting the work of the “Balochistan Institute for Development” (BIFD) which claims to be “the leading resource on democracy, development and human rights in Balochistan, Pakistan.” In addition to organizing the annual NED-BFID “Workshop on Media, Democracy & Human Rights” BFID reports that USAID had provided funding for a “media-center” for the Baluchistan Assembly to “provide better facilities to reporters who cover the proceedings of the Balochistan Assembly.” We must assume BFID meant reporters “trained” at NED-BFID workshops.

 Image: A screenshot of “Voice of Balochistan’s” special US State Department message. While VOB fails to disclose its funding, it is a sure bet it, like other US-funded propaganda fronts, is nothing more than a US State Department outlet. (click image to enlarge)

….
 
 
Images: In addition to the annual Fortune 500-funded “Balochistan International Conference,” the US State Department’s National Endowment for Democracy has been busy at work building up Baluchistan’s “civil society” network. This includes support for the “Balochistan Institute For Development,” which maintains a “BIFD Leadership Academy,” claiming to “mobilize, train and encourage youth to play its effective role in promotion of democracy development and rule of law.” The goal is to subvert Pakistani governance while simultaneously creating a homogeneous “civil society” that interlocks with the West’s “international institutions.” This is how modern empire perpetuates itself.

 

….

There is also Voice of Balochistan whose every top-story is US-funded propaganda drawn from foundation-funded Reporters Without Borders, Soros-funded Human Rights Watch, and even a direct message from the US State Department itself. Like other US State Department funded propaganda outfits around the world – such as Thailand’s Prachatai – funding is generally obfuscated in order to maintain “credibility” even when the front’s constant torrent of obvious propaganda more than exposes them.

http://www.bso-na.org/sitebuilder/images/bsona-929x195.jpg

Image: Far from parody, this is the header taken from the “Baloch Society of North America” website.

….

Perhaps the most absurd operations being run to undermine Pakistan through the “Free Baluchistan” movement are the US and London-based organizations. The “Baloch Society of North America” almost appears to be a parody at first, but nonetheless serves as a useful aggregate and bellwether regarding US meddling in Pakistan’s Baluchistan province. The group’s founder, Dr. Wahid. Baloch, openly admits he has met with US politicians in regards to Baluchistan independence. This includes Neo-Con warmonger, PNAC signatory, corporate-lobbyist, and National Endowment for Democracy director Zalmay Khalilzad.

Dr. Wahid Baloch considers Baluchistan province “occupied” by both the Iranian and Pakistani governments – he and his movement’s humanitarian hand-wringing gives Washington the perfect pretext to create an armed conflagration against either Iran or Pakistan, or both, as planned in detail by various US policy think-tanks.

There is also the Baloch Students Organisation-Azad, or BSO. While it maintains a presence in Pakistan, it has coordinators based in London. London-based BSO members include “information secretaries” that propagate their message via social media, just as US and British-funded youth organizations did during the West’s operations against other targeted nations during the US-engineered “Arab Spring.”

 

 Image: A screenshot of a “Baloch Human rights activist and information secretary of BSO Azad London zone” Twitter account. This user, in tandem with look-alike accounts has been propagating anti-Pakistani, pro-”Free Baluchistan” propaganda incessantly. They also engage in coordinated attacks with prepared rhetoric against anyone revealing US ties to Baluchistan terrorist organizations.

….

And while the US does not openly admit to funding and arming terrorists in Pakistan yet, many across established Western policy think-tanks have called for it.

http://landdestroyer.files.wordpress.com/2011/05/pakistanmap1.png

Image: Why Baluchistan? Gwadar in the southwest serves as a Chinese port and the starting point for a logistical corridor through Pakistan and into Chinese territory. The Iranian-Pakistani-Indian pipeline would enter from the west, cross through Baluchistan intersecting China’s proposed logistical route to the northern border, and continue on to India. Destabilizing Baluchistan would effectively derail the geopolitical aspirations of four nations.

….

Selig Harrison of the Center for International Policy, has published two pieces regarding the armed “liberation” of Baluchistan.

Harrison’s February 2011 piece, “Free Baluchistan,” calls to “aid the 6 million Baluch insurgents fighting for independence from Pakistan in the face of growing ISI repression.” He continues by explaining the various merits of such meddling by stating:

“Pakistan has given China a base at Gwadar in the heart of Baluch territory. So an independent Baluchistan would serve U.S. strategic interests in addition to the immediate goal of countering Islamist forces.”

Harrison would follow up his frank call to carve up Pakistan by addressing the issue of Chinese-Pakistani relations in a March 2011 piece titled, “The Chinese Cozy Up to the Pakistanis.” He states:

“China’s expanding reach is a natural and acceptable accompaniment of its growing power—but only up to a point. ”

He continues:

“To counter what China is doing in Pakistan, the United States should play hardball by supporting the movement for an independent Baluchistan along the Arabian Sea and working with Baluch insurgents to oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar. Beijing wants its inroads into Gilgit and Baltistan to be the first step on its way to an Arabian Sea outlet at Gwadar.”

While aspirations of freedom and independence are used to sell Western meddling in Pakistan, the geopolitical interests couched behind this rhetoric is openly admitted to. The prophetic words of Harrison should ring loud in one’s ears today. It is in fact this month, that Pakistan officially hands over the port in Gwadar to China, and Harrison’s armed militants are creating bloodshed and chaos, attempting to trigger a destructive sectarian war that will indeed threaten to “oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar.”

Like in Syria, we have a documented conspiracy years in the making being carried out before our very eyes. The people of Pakistan must not fall into the trap laid by the West who seeks to engulf Baluchistan in sectarian bloodshed with the aid of Saudi and Qatari-laundered cash and weapons. For the rest of the world, we must continue to uncover the corporate-financier special interests driving these insidious plots, boycott and permanently replace them on a local level.

The US-Saudi terror racket has spilled blood from New York City, across Northern Africa, throughout the Middle East, and as far as Pakistan and beyond. If we do not undermine and ultimately excise these special interests, their plans and double games will only get bolder and the inevitability of their engineered chaos effecting us individually will only grow.

dimanche, 03 février 2013

Portraying Fathers of the Syrian Revolution

Portraying Fathers of the Syrian Revolution

 

By Armine AKOPYAN (Armenia)

Ex: http://orientalreview.org/

Portraying Fathers of the Syrian Revolution

During the whole of the “Arab Spring” and the Syrian war in particular, the Arab press has kept the actions of the emir of Qatar, Saudi Arabia’s royal family and the leader’s of Israel and Turkey in their crosshairs. When confronted with the published facts, it is possible to believe that not a single one of these sides is acting alone, that they are united by common aims and interests and in achieving these, it is the people of the Middle East who are paying with their own blood and their own futures.

With reference to Syrian information sources, the Islam Times reports on the activities of a group of foreign agents in Syria. This group is serving the interests of Saudi Arabia, Qatar, Israel and Turkey and consists of 16 members who are all citizens of either Israel, Turkey, Qatar or Saudi Arabia. Foreign agents have been operating under the guise of militant terrorists and the Syrian Freedom Army and have been kidnapping and murdering Syrians as well as Palestinian scientists and experts from a variety of fields. The Syrian army recently announced that seven members of this gang had been arrested and were being questioned.

A second gang of marauders has been putting rare museum pieces from Syria onto the international black market. Naturally, all of this is being done through Turkey. Factories are also being dismantled and and shifted to the Turkish territory. Trade in human organs is being established in Turkey just as it was in Kosovo at the beginning of the 2000s. The reluctant donors are Syrian refugees without the means to keep their families in Turkish refugee camps.

 

Director General of Saudi Intelligence Agency Prince Bandar bin Sultan

Director General of Saudi Intelligence Agency Prince Bandar bin Sultan

 

The head of the Saudi Intelligence Agency, Prince Bandar Bin Sultan, along with the leader of the Lebanese opposition party and member of the anti-Syrian coalition “14 March”, Samir Farid Geagea, are playing an important role in destabilising and aggravating the situation in Syria and neighbouring Lebanon. They are the ones sending armed groups of terrorists to fight with Syria and after Syria has fallen it will become the Lebanese Shi’ites turn. In addition, the Arabic online publication Islam Times also mentions Prince Bandar bin Sultan’s other activities as Saudi Arabia’s ambassador to the United States from 1983 to 2005; he only managed to get himself appointed as head of the Saudi Intelligence Agency after organising several fatal terrorist attacks against high-ranking Syrian officials. The prince is now dreaming of making it to the royal throne in his own country and the only way he will manage this is if Syrian President Bashar Assad is assassinated.

Lebanese oppositionist Samir Geagea also has his eye on the very highest post – the presidential chair – and the only way he will be able to achieve that is by removing the Shi’ite Hezbollah.  As the publication points out, Israel and the USA have been pushing for the “mutual cooperation” of both. The only effective way to achieve if not Assad’s assassination then at least his downfall is terrorism. Al-Qaeda and its offspring “Jabhat an-Nusra” are just the kind of convenient instruments that can help interested parties overthrow any state system sooner or later. It has been reported that two “Jabhat an-Nusra” instructors have undergone Israeli training.  The plan is that in the future they will not just be fighting Hezbollah, but Lebanese Salafists as well. Among the militants are also Kurds, who are under the command of the Kurdish leader within al-Qaeda. Samir Geagea sees yet one more advantage for himself as a result of the Syrian war:  the concentration of Syrian Christian refugees in the Lebanon could lead to a political shift in religious terms and prepare his own path to the presidency.

Since 2010, Americans and Qatar have been buying up weapons from tribes in South Afghanistan. This was reported to the Iranian press by Afghan middleman Habibullah Kandahari and besides him, the Americans had also ordered weapons from seven other Afghans. Kandahari reports that he personally had provided 4,000 units over a period of six months. These included handguns and other types of firearms, for which their former owners were paid large sums of money. The Afghan middlemen handed over the purchased weapons to the Americans at Kandahar airport and were told nothing about the future fate of the weapons. So as not to cause any unnecessary curiosity or suspicion, the Americans said that the weapons were being bought to guarantee the safety of their own soldiers from the local population. According to Habibullah Kandahari, he had noted privately that the Americans had never been attacked by peaceful civilians, only armed groups. Weapons in Afghanistan were loaded onto Qatar aeroplanes and then taken through Jordan to Syria, where they ended up in the hands of terrorists. Qatar aircrafts, the same as American aircrafts, were able to land at airports in Afghanistan without difficulty and even without the knowledge of the local authorities. During one of the meetings of the National Security Council, the country’s president even ordered that the total lack of authority when it came to the Americans be looked into and clarified who should give consent for Qatar and American aircraft to land in Afghanistan without prior agreement and how this should be done. An Afghan security expert notes that in 2010, nobody had openly bought such quantities of weapons and dispatched them to Jordan, but following the first peaceful protests and demonstrations in Syria in 2011, weapons had been bought up openly.

Elections for the 19th Knesset were held in Israel on 21 January and were won by the party of the current Prime Minister, Benjamin Netanyahu. The Israeli politician’s pre-election campaign was paid for by the emir of Qatar. Leader of the opposition party “Kadima” and former Minister of Foreign Affairs in Ehud Olmert’s cabinet, Tzipi Livni, told journalists that it had cost approximately USD 3 million. She also added that she was very close friends with the emir’s wife.

In getting rid of Palestinian leaders and scientists it finds undesirable both in Palestine itself and in Syria, and now paying for the pre-election campaign of an Israeli politician with extremely right-wing views, Qatar is aiming to close the Palestinian question for all Arabs once and for all and place it under the watchful control of the Muslim Brotherhood, or the Egyptian government, in other words. It will also tackle the issue of Jordan in the future, if the royal regime there can be toppled and power transferred to the Brotherhood. It would mean that the Palestinian question is laid to rest forever, since in the future part of the Palestinian population would have been resettled in Jordan and part of the population in Sinai. Which, as a matter of fact, is what the USA is trying to achieve with Israel.

 

The Lebanese coalition “14 March” has once again shown that it is not the interests of Lebanon that are being served, or even the interests of Christians, but centres that are completely strange and alien to Lebanon. The coalition’s activities are particularly damaging against the backdrop of the Syrian war, where anti-Syrian sentiment among part of the Lebanese population is escalating to such a level that it could spill over from the political arena into armed conflict and civil war.

With regard to everything that has been said here, one is reminded of a quote by Yitzak Rabin: “I would like Gaza to sink into the sea, but that won’t happen, and a solution must be found” . It seems that the emir of Qatar and Netanyahu have come up with the same solution. And not just for Palestine…

Source in Russian: Национальная Идея

 

Translated by ORIENTAL REVIEW.

samedi, 26 janvier 2013

Genève 2013 : la donne a (bien) changé

Genève 2013 : la donne a (bien) changé

Par Louis Denghien


 

 

À Genève, ce 11 janvier, c’est le russe Alexandre Loukachevitch qui sera le « mâle dominant » : outre les BRICS, la ligne de son pays sur la Syrie est désormais rejointe par plusieurs pays arabes…

 

Genève accueille aujourd’hui, à nouveau, un sommet diplomatique sur la Syrie. Disons que par rapport à celui qui s’y était tenu à la fin du mois de juin, le contexte, l’atmosphère sont nettement plus favorables à la Syrie et à son président.

Le triomphe de la ligne russe

La rencontre de vendredi est de dimension plus modeste que la précédente : n’y assistent que les Russes, les Américains et l’émissaire de l’ONU Lakhdar Brahimi. De niveau plus modeste aussi, puisque les deux pays ne sont représentés que, côté russe, par le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, et côté américain par le secrétaire d’État adjoint William Burns. Quand Sergueï Lavrov et Hillary Clinton étaient en personne à Genève en juin dernier.  Cette relative « modestie » peut témoigner du fait que sur l’agenda américain, la question syrienne revêt moins d’importance ou d’urgence que naguère.  En tout cas aux yeux de l’administration Obama 2, qui  a changé les têtes, et sans doute la ligne, de sa diplomatie ces derniers jours. Exit les interventionnistes (et ultra-sionistes) Hillary Clinton (politique étrangère) et Leon Panetta (Défense) respectivement remplacés par John Kerry et Chuck Hagel, le premier connu pour sa connaissance de la région et de Bachar al-Assad, le second pour ses prises de position anti-guerre et critiques envers l’alignement systématique de son pays sur les intérêts israéliens.

Côté russe, en revanche la ligne est inchangée : jeudi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a réaffirmé jeudi 10 janvier que « seuls les Syriens peuvent décider du modèle de développement à long terme de leur pays« . Et donc du choix de leurs gouvernants. En une allusion transparente au premier d’entre eux, Loukachevitch a encore affirmé la nécessité de réunir les conditions d’un dialogue entre les autorités et l’opposition « sans aucune condition préalable, conformément au Communiqué de Genève« . Lequel communiqué adopté à l’issue du sommet international le 30 juin 2012 ne faisait plus d’un départ du pouvoir de Bachar la condition sine qua non à l’ouverture de négociations inter-syriennes. En disant cela, le porte-parole de la diplomatie russe répondait fermement à son homologue américaine Victoria Nuland qui avait déclaré la veille devant des journalistes que Washington avait l’intention de renouveler ce vendredi à Genève la pression diplomatique en vue d’obtenir le départ de Bachar : un objectif qui parait encore moins à portée que le 30 juin. Et qui n’est plus, de toute façon, la préoccupation principale des États-Unis dans la région.

La position russe a été appuyée, ce même jeudi 10 janvier, par une déclaration commune des BRICS – organisation de coopération associant la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud – faite par le conseiller indien à la sécurité nationale Shivshankar Menon. Une déclaration qui semble être un décalque de celle de Loukachevitch : « Seuls les Syriens peuvent décider de leur avenir. D’autres pays ne peuvent intervenir qu’en intermédiaires lors des négociations« . M. Menon s’exprimait, c’est à noter, à l’issue d’entretiens sur les questions internationales avec son homologue du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev.

Et ce front commun BRICS, campant sur des positions définies depuis des mois, a reçu encore l’appui de l’Iran et de l’Égypte : en visite au Caire, le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi a signé avec son collègue égyptien Mohamed Kamel Amr une déclaration sur la Syrie prônant une solution politique en dehors de toute ingérence étrangère. Salehi a également transmis au président Morsi une invitation officielle de Mahmoud Ahamadinejab à se rendre en Iran. Le rapprochement entre l’Égypte – pays sunnite à direction Frères musulmans, et donc hostile au gouvernement syrien – et l’Iran, un des plus fermes soutiens régionaux de Bachar al-Assad se précise, après avoir été spectaculairement amorcé en août dernier par la présence à Téhéran de Morsi, à l’occasion du sommet des Non alignés. Et c’est plutôt l’Égypte qui se rapproche de la position iranienne, une évolution lourde de conséquences au sein du monde – et de la Ligue – arabes.

Or cette ligne générale de soutien à une solution politique, négociée, entre Syriens, promue depuis des mois par Moscou, est évidemment une condamnation implicite de l’opposition radicale et de ses soutiens occidentaux et arabo-monarchiques. Car c’est de ce côté qu’on a demandé maintes fois une intervention étrangère et, en attendant, livré ouvertement des armes aux rebelles. L’interventionnisme est clairement du côté de l’opposition exilée et ismamo-bobo, et pour s’en convaincre il faut lire les toutes dernières déclarations du responsable de la diplomatie britannique William Hague qui parle encore d’armer ses chers rebelles. Le refus de négocier aussi : après le président de la Coalition nationale de l’opposition, cheikh al-Khatib, son « ambassadeur » à Paris a déclaré au Nouvel Observateur que la solution en Syrie ne pouvait être que militaire.

Et justement ces positions extrémistes n’ont plus la côte chez le plus puissant des parrains de l’opposition radicale syrienne : à Washington, l’inquiétude devant les progrès politiques, sinon militaires, des salafistes et affilés à al-Qaïda au sein de l’insurrection a pris le pas sur l’hostilité au régime baasiste allié de l’Iran. Les nouvelles têtes d’Obama 2 devraient promouvoir une nouvelle ligne sur la Syrie, moins offensive. Et si les Américains se retirent de la partie, le Qatar et la Turquie vont se retrouver bien isolés.

Un mot de Lakhdar Brahimi, très attaqué par les médias syriens après sa dernière déclaration assez désobligeante envers Bachar al-Assad. Il s’est excusé pour certains mots qu’il avait utilisés à propos du président syrien. Mais n’est pas revenu sur le fond de ses propos, qui était que Bachar devait quitter le pouvoir. De toute façon cette prise de position, tardive et « qataro-compatible » sera de peu de poids face à la détermination russe (et à l’ »infléchissement » américain) : de toute évidence, M. Brahimi devrait faire ce vendredi à Genève de la figuration. De prestige, mais de la figuration quand même….

 

L’Arabie séoudite divorce du Qatar ?

Le nouveau prince héritier d’Arabie Séoudite, Abdel Aziz, a rencontré des officiers syriens pour négocier une suspension de l’aide du royaume wahhabite aux rebelles de Syrie : c’est L’Orient Le Jour, grand quotidien libanais anti-syrien qui l’écrit

 

Doha et Ankara risquent d »être d’autant plus isolés que selon un article publié ce 11 janvier par le très anti-Bachar quotidien libanais L’Orient Le Jour, il y aurait de l’eau dans le gaz – (ou le pétrole ) entre le Qatar et le royaume jusque-là frère d’Arabie séoudite, précisément à propos de la Syrie. En effet, selon la journaliste Scarlett Haddad (qui collabore aussi bien à L’Express qu’au quotidien francophone libanais), qui s’appuie sur des confidences de « milieux diplomatiques libanais« , le régime syrien  profite, outre de certains récents succès militaires à Damas, Alep, Idleb et Homs, d’ »une conjoncture arabe en évolution« .

Et l’évolution serait la suivante : le chef de la diplomatie séoudienne, le prince Seoud al-Fayçal, s’est rallié lui aussi, à l’issue d’une réunion avec son homologue égyptien Amr (décidément fort actif) au principe d’une solution politique en Syrie, abandonnant donc la ligne d’armement des bandes qui prévalait jusque-là à Ryad. Mais il y a mieux, annonce Scarlett Haddad : le fils du roi Abdallah, le prince héritier Abdel Aziz lui-même, a rencontré « récemment » des officiers syriens en Jordanie. Des officiers dûment mandatés par Damas, et qui ont exigé du prince l’arrêt ds aides séoudiennes à l’opposition armée. Scarlett Haddad dit que suite à cette entrevue discrète, les aides séoudiennes auraient fortement diminué, sans s’interrompre tout à fait. Les diplomates libanais sondés par la journaliste font observer à ce sujet que lors de sa récente intervention publique, Bachar n’a pas attaqué l’Arabie séoudite, pourtant naguère un de ses ennemis régionaux les plus en pointe.

Scarlett Haddad ajoute que des rencontres ont également eu lieu entre officiers syriens et représentants du renseignement militaire égyptien. Et que d’autres États du Golfe, comme le Koweit, le sultanat d’Oman et les Émirats arabes unis, ainsi que la Jordanie, se sont eux aussi prononcé – assez discrètement – en faveur d’une solution politique, et non militaire-révolutionnaire, en Syrie. Le pourquoi de ce glissement, qui laisse bien seul le Qatar ? Eh bien, c’est la même raison qui explique la nouvelle prudence américaine : « Le royaume hachémite (la Jordanie) et les Émirats arabes unis, écrit Scarlett Haddad, craignent de plus en plus la montée en puissance des islamistes et des Frères musulmans en particulier, et commencent à les soumettre à de fortes pressions chez eux ».

Qui est le plus isolé aujourd’hui ? Bachar ou l’émir du Qatar ?

C’est particulièrement vrai en Jordanie où les Frères constituent la principale force d’opposition au régime du roi pro-occidental Abdallah. Notons que si toutes ces têtes couronnées arabes s’inquiètent des Frère musulmans, que doivent-ils penser des djihadistes et salafistes à l’oeuvre en Syrie ! Bref, les semeurs de vent islamo-fondamentalise s’inquiètent à présent de la tempête qu’ils sont en train de récolter.

Encore une fois, c’est un quotidien important du Proche-Orient, et pas réputé pour sa bienveillance avec la Syrie de Bachar, qui publie ces informations, dont on serait curieux de savoir de qu’en pensent, par exemple, Le Monde ou Libération. À ce propos, on se souviendra qu’une de ritournelles de nos médias, depuis un an et demi, était que Bachar al-Assad était « de plus en plus isolé« . Nous disions alors qu’ils se trompaient ou mentaient. Nous le redisons avec plus de force encore à la lumière de récents développement. Et Scarlett Haddad le dit avec nous : pour elle, tout ceci « permet de croire que la situation actuelle du président syrien serait nettement plus confortable qu’il y a quelques mois« . « C’est d’ailleurs la raison, ajoute-t-elle, pour laquelle il a choisi de prononcer un discours à ce moment précis« .

Même si la journaliste conclut son article en estimant que pour des raisons de prestige, en quelque sorte, « la communauté occidentale, États-Unis en tête, ne peut en aucun cas accepter de voir Assad gagner le bras de fer engagé avec son opposition« . Sauf que, comme nous  le disons plus haut, les États-Unis de 2013 ne sont plus tout à fait ceux de 2012. Et que même dans des circonstances objectivement plus favorables, la coalition occidentale n’a pas réussi à menacer sérieusement le pouvoir syrien. Alors aujourd’hui…

Bachar « de plus en plus isolé » ? Pas vraiment. En revanche, l’émir du Qatar – et François Hollande…

 

Le discours de vainqueur de Bachar, le 6 janvier, s’expliquerait non seulement par des succès militaires mais par une « conjoncture arabe en évolution ». Une évolution pas favorable aux excités comme l’émir al–Thani et le Premier ministre Erdogan…

vendredi, 16 novembre 2012

La France s’agenouille devant les Saoudiens!

francois-hollande-en-c.jpg

Sebastiano CAPUTO:

La France s’agenouille devant les Saoudiens!

 

Sur le chemin qui le menait à Ventiane (au Laos), le chef de l’Elysée s’est arrêté à Beyrouth et à Djeddah pour rencontrer ses homologues libanais et saoudiens. Hollande ignore désormais –c’est patent— les fameux discours, et autres logorrhées édifiantes, sur les “droits de l’homme”, dont la gauche française a été si friande, et prépare fébrilement ses futurs accords avec les fondamentalistes saoudiens qui n’en ont cure. La République n’est plus la vectrice des “Lumières” qu’elle prétendait apporter à la planète entière mais le vecteur en Europe occidentale du plus sinistre des obscurantismes, celui des Wahhabites saoudiens...

 

Lors de son voyage vers Ventiane au Laos, où s’est tenu le sommet Asie/Europe (ASEM), le nouveau chef de l’Elysée, François Hollande, s’est arrêté d’abord à Beyrouth puis à Djeddah en Arabie Saoudite pour rencontrer ses homologues libanais et saoudien. Lors des conversations qu’il a eues dans la capitale libanaise avec Michel Sleiman, le Président français a voulu manifester son soutien au Liban qui, au cours de ces dernières semaines, a dû affonter diverses tentatives de déstabilisation venues de l’intérieur même du pays, comme l’attentat qui a causé la mort du chef des services de renseignement libanais, ou de l’extérieur, avec la guerre civile syrienne et le problème majeur qui en découle, celui des réfugiés qui quittent la Syrie à feu et à sang pour venir camper au Liban. Hollande a dit, lors d’une conférence de presse: “Nous ne négligerons aucun effort pour garantir l’indépendance, l’unité et la sécurité du pays”, tout en soulignant sa volonté d’éviter un vide institutionnel, surtout dans un contexte politique où l’opposition sunnite dirigée par Saad Hariri (fils de Rafiq Hariri) réclame la démission du gouvernement et des élections anticipées. Si Michel Sleiman et l’actuel premier ministre Najib Mikati bénéficient encore tous deux du soutien de la “communauté internationale” et de la posture pro-gouvernementale affichée la semaine dernière par Hollande, c’est parce que le Liban représente encore et toujours la porte d’entrée du Proche- et du Moyen-Orient, une zone qui doit dès lors demeurée stable à tout prix. [Si ce n’avait pas été le cas, on aurait allègrement livré le Liban tout entier à des radicaux sunnites, stipendiés par le Qatar, comme on l’a fait pour la Libye et comme on tente de le faire en Syrie voisine, ndt].

 

Cependant, au cours de ce voyage vers l’ancienne Indochine, l’étape libanaise n’a pas été, et de loin, la plus importante dans les pérégrinations de Hollande. En effet, sa rencontre avec le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite, le dimanche 4 novembre 2012, revêt finalement une importance bien plus considérable. Selon l’agence Fars News, le Roi saoudien a accordé au Président socialiste français (émanation du laïcisme le plus sourcilleux!) la décoration la plus élevée qu’octroie en général la monarchie saoudienne, la médaille dite du “Roi Abdulaziz”. François Hollande a déclaré: “Nous ne sommes pas venus pour signer un quelconque contrat, il s’agissait seulement d’une rencontre personnelle et confidentielle”, avant d’évoquer des thèmes généraux comme la paix au Proche-Orient, le nucléaire iranien, la crise syrienne et la coopération économico-commerciale entre la France et l’Arabie Saoudite. “Comme nous, l’Arabie Saoudite est extêmement préoccupée par les initiatives iraniennes visant à se doter de l’arme nucléaire”, soulignait l’Elysée qui, cette semaine, a fait voter de nouvelles sanctions contre Téhéran. Pour ce qui concerne Damas, Hollande, [véritable béni oui-oui qui ne tient aucun compte des réalités divergentes et conflictuelles de la région, ndt], a déclaré “poser une analyse très similaire à celle des Saoudiens”, puis a exprimé clairement les positions du Quai d’Orsay (totalement “dé-gaullisé”) sur le dossier syrien: “nous appuyons la formation, par l’opposition syrienne, d’un gouvernement de transition qui pourra donner pleine légitimité à la transition démocratique”. Quant aux rapports bilatéraux franco-saoudiens, Hollande a affirmé que “l’Arabie Saoudite a toujours démontré qu’elle savait faire preuve de responsabilité pour fixer le prix du pétrole, tout en s’intéressant, elle aussi, à l’énergie nucléaire; de ce fait, nous espérons que nos entreprises pourront s’installer sur le territoire saoudien”.

 

Notons donc que le Roi Abdallah a déjà conçu un projet national d’industrialisation du pays, pour l’essentiel centré sur de futures centrales nucléaires. Il est vrai donc que le Roi Abdallah et François Hollande n’ont pas signé d’accords mais tous deux ont d’ores et déjà tout prévu pour le futur voyage du Président français, fixé pour janvier 2013. Donc pour le nouveau pouvoir socialiste français (tout comme pour le pouvoir gaulliste falisifié qui l’a précédé, ndt), il n’y a aucun problème à ce que l’Arabie Saoudite viole chaque jour les principes fondamentaux des droits de l’homme, à ce qu’elle applique la teneur d’un proverbe saoudien qui dit “que la femme ne possède que deux choses: son voile et sa tombe”; et puis ce n’est que broutilles sans importance que Ryad persécute de manière extrêmement violente ses minorités religieuses et ses dissidents politiques. Pour les socialistes français, qui ont pourtant fait leur miel de toutes les causes visant l’abolition de la torture et de la peine de mort pour les prisonniers politiques dans les quatre coins du monde, le nouveau tandem socialisto-wahhabite ne pose donc aucun problème d’ordre éthique, [alors qu’un dialogue avec l’Autriche de Haider ou l’Italie de Berlusconi ou la Hongrie d’Orban en posait ou en pose d’incommensurables...!, ndt]! Pour la gauche française qui se réclame des révolutionnaires et des tueurs robespierristes, le fait que la monarchie saoudienne se déclare de “droit divin” ne pose donc par le moindre problème... Pour la gauche laïcarde, qui n’a jamais cessé de brailler ses inepties à nos oreilles, le fait que la société civile saoudienne soit régentée par la doctrine coraniste wahhabite, n’est rien d’autre qu’une charmante coutume orientale, délicieusement exotique, qu’il faut admirer par esprit de tolérance... Ensuite, pour la gauche française, dont les porte-paroles les plus bruyants depuis quelques décennies sont les disciples des “nouveaux philosophes” droit-de-l’hommards, doublés de bellicistes à tous crins quand il s’agit de déclencher des “guerres humanitaires”, les véritables “printemps arabes”, les véritables insurrections populaires du monde arabe, qui ont eu lieu dans les provinces orientales de la péninsule arabique, ne sont que des vétilles passagères et sans objet qu’il faut taire dans la presse et sur les ondes parce que le bon Roi Abdallah en a pris ombrage et a envoyé ses troupes pour les mater durement. Tout cela, Madame la Marquise, est sans aucune importance... A Ryad, la nouvelle incarnation du fourbi laïcard, révolutionnaire et droits-de-l’hommard français, fait de bonnes affaires avec un Roi sanguinaire de droit divin qui impose les pires élucubrations pseudo-religieuses à ses sujets. Pour oseille sonnante et trébuchante, toutes les postures droit-de-l’hommesques, tous les principaux immortels du machin “républicain”, dont on ne peut pas rire sous peine d’être considéré comme un abominable “fasciste”, passent allègrement à la trappe...

 

Sebastiano CAPUTO.

( sebastianocaputo@hotmail.it ; article paru dans “Rinascita”, Rome, 6 novembre 2012; http://rinascita.eu ).

mercredi, 31 octobre 2012

El “fundamentalismo islámico” patrocinado por Estados Unidos: Las Raíces de la Alianza EEUU-Wahhabi

wahabisme.jpg

El “fundamentalismo islámico” patrocinado por Estados Unidos: Las Raíces de la Alianza EEUU-Wahhabi

 
La alianza entre los Estados Unidos y el Reino de Arabia Saudita ayudó a expandir la ideología del Islam Sunni fundamentalista por el globo. La mayoría de sus víctimas no son ciudadanos de países Occidentales, sino ciudadanos de países que las élites americanas consideran una amenaza a sus intereses económicos y geopolíticos.

Muchas víctimas del extremismo Sunni (a menudo llamado Wahhabismo o Salafismo [1]) son de hecho musulmanes (a menudo con un izquierdista secular o el fondo político nacionalista), Sunni moderados o miembros de la fe islámica Shi’ita. Este artículo se dirige a la historia del fundamentalismo Wahhabi y los ejemplos de Afganistán en los años ochenta, así como la situación actual en Siria.

Ambos casos ilustran la responsabilidad de América por la destrucción de sociedades seglares, socialmente progresistas en el mundo islámico y en otras partes.

Los Orígenes del Wahhabismo

La ideología Wahhabi sirve los intereses americanos por varias razones. La percepción arcaica de su sociedad los hace rechazar cualquier tipo de cambio social progresivo. Por consiguiente ellos se equipan bien para empujar atrás los movimientos socialistas, seglares o nacionalistas cuya independencia orientando las políticas son una amenaza a la agenda geopolítica de América.

Aunque el Wahhabismo no es ciertamente representativo de la mayoría de musulmanes Sunni, los musulmanes Wahhabi son extremistas Sunni que causan mantener una posición sumamente hostil hacia el Islam Shi’ta. Después de la invasión 2003 de Irak que derrumbó el régimen seglar-nacionalista de Saddam Hussein (un Sunni), la influencia de Irán dominado por Shi’itas aumentó y causó un cierto cambio de poder a favor de Islam Shi’ita en la región.

Debido a esto la representación Shi’ita se fortaleció, casi se han dirigido exclusivamente las actividades americanas en el Medio Oriente en los recientes años contra los intereses Shi’itas.

La emancipación de las masas Shi’ita desposeídas en Irak, Bahrein, Yemen o Líbano son contrarias a las aspiraciones del lado de EEUU cuyos los aliados principales en la región (al lado de Israel) consiste en regímenes Sunni represivos y grupos terroristas.

En el caso de Siria, el Presidente Bashar Al-Assad (un aliado de Irán) y la sociedad siria secular evoca particularmente el odio de los extremistas. El hecho que Al-Assad pertenece a la minoría Alawita (un grupo religioso místico y una rama de Islam Shi’ita) lo hace inaceptable a los puristas Wahhabi. Retratando Siria gobernada solamente por su minoría Alawi (como algunos periodistas de la corriente principal tienden a hacer) estaría no obstante equivocado.

Como Mahdi Darius Nazemroaya señaló, entre los oficiales tope sirios muertos por un ataque terrorista el 18 de julio de 2012, podrían encontrarse Sunnis y cristianos entre los Alawitas. [2]

Es por consiguiente valioso examinar los antecedente de estos enemigos del secularismo Mult.-fe, sociedad y progreso. Merece la pena por consiguiente.

El Wahhabismo es una rama puritana del Sunni Islam que se fundó a mitad del Siglo 18 por Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhab, un teólogo que propagó la guerra santa y la “purificación” del Islam.

Una de sus inspiraciones era Ibn Taymiyyahá(1263-1328), un estudioso fundamentalista islámico temprano que se opuso a cualquier tipo de debate intelectual que diferenciara entre la palabra de Dios y su interpretación. Al-Wahhab y sus ideas se podrían haber sido olvidadas por la historia si él no hubiera hecho un pacto con Muhammad ibn Saud, el emir de Al-Diriyah y gobernante del primer estado Saudita en 1744.

Según Robert Dreyfuss, la alianza Saudita-Wahhabi:

“…empezó una campaña de matanza y pillaje por toda por Arabia, primero en Arabia central, luego en Asir en Arabia del sur y partes de Yemen, y finalmente en Rhiadh e Hijaz. En 1802 ellos hicieron una incursión en la ciudad santa Shiita de Karbala en lo que es ahora Irak y mataron la mayoría de la población de la ciudad, destruyendo el domo sobre la tumba de un fundador de Shiísmo, y con saqueo, de armas, ropas, alfombras, oro, plata y copias preciosas del Quran”. [3]

Para mantener la fe “pura”, las influencias de las filosofía griega, Cristiandad y Judaísmo tuvieron que ser exterminados.

Los intelectuales, artistas, científicos y gobernantes progresistas se declararon enemigos sin el derecho a vivir. Va sin decir que la idea de representar la pura enseñanza de Islam fue seguida fanáticamente; de hecho, por guerreros Wahhabi que estaban luchando para extender el estilo de vida más arcaico que podría encontrarse dentro de la cultura árabe.

En la segunda mitad del siglo 19, el imperialismo británico descubrió la casa de Al Saud como un aliado potencialmente útil en su esfuerzo por ganar influencia en el Medio-Oriente.

Riadh había sido invadido por el sultán otomano en 1818. Los Al Saud volvieron al poder en 1823, pero su área de control era principalmente restringida al corazón Saudita de la región de Nejd, conocido como el segundo el Estado Saudita. En 1899 los británicos ayudaron a Al Saud a establecer una base en su protectorado de Kuwait para reconquistar Riadh, en ese momento gobernado por la pro-otomana dinastía de Al Rashid.

Originalmente la motivación de Gran Bretaña para ganar influencia en el0 Medio Oriente fue causada por su vista de Arabia y el Golfo como ser “un eslabón en una cadena que corrió de Suez a India, las dos anclas del imperio”. [4]

Se descubrirían Inmensas reservas de petróleo en los años treinta. Gran Bretaña se volvió el primer país para reconocer la nueva Arabia Saudita como un estado independiente y establecer sus fronteras actuales en 1932. Un “Tratado de Amistad y Buena Comprensión” entre la Corona británica y el monarca Saudita se firmó en 1927.

La integración 1924 de los sitios santos de Meca y Medina en el reino a través de la conquista militar inevitablemente contribuyó a atrincherarse firmemente a la autoridad de Al Saud en el mundo musulmán. El interés americano en Arabia Saudita empezó a también crecer alrededor del mismo tiempo, y un tratado con la California Arabian Standard Oil Company se acordó en 1932.

Fue el primer tal acuerdo creado en cooperación con una compañía de petróleo occidental. En los años y décadas siguientes, los réditos crecientes en el negocio de petróleo habilitaron la financiación Saudita de instituciones religiosas mundiales y propagar interpretaciones extremistas de Islam.

El flujo de petro-dólares era de gran importancia a las élites Sauditas que adaptaron un estilo de vida lujoso y al mismo tiempo mantuvieron una alianza con la base de Wahhabi.[5] Ellos también mantuvieron lazos a oficiales del estado americano que dieron la bienvenida al petróleo Saudita así como al Islam radical, con tal de que se dirigiera contra esos estaban de pie en el camino de la manera de la agenda geopolítica de América.

La “ayuda extranjera” financiada por el Reino era tremenda, según el especialista “anti-terror” de EEUU Alex Alexiev (aunque él no reconoce el compromiso americano extendiendo el terror Wahhabi):

“Entre 1975 y 1987, los Sauditas admiten a haber gastado $48 mil millones o $4 mil millones por año en ayuda de desarrollo extranjero, una figura que a finales de 2002 creció a más de $70 mil millones (281 mil millones de rials Sauditas) se informan las sumas .Eso para ser ayuda del estado Saudita y casi ciertamente no incluyen donaciones privadas que también son distribuidas a través de caridades controladas por el estado. Las tales cantidades tambaleantes contrastan rigurosamente con los $5 millón en cuentas de terrorista que los Sauditas dicen haber congelado desde 9/11″. [6]

Un informe de septiembre 2009, hecho por la Oficina de Responsabilidad Gubernamental, de EEUU puntaliza la relevancia histórica de relaciones Sauditas-americanas:

“Las relaciones entre los Estados Unidos y Arabia Saudita tienen un contexto histórico largo. Desde el establecimiento del estado Saudita moderno en 1932, y a lo largo de la Guerra Fría, los gobiernos de los Estados Unidos y Arabia Saudita desarrollaron una relación basada en los intereses compartido, incluso la producción de energía y combatiendo al comunismo. Por ejemplo, Arabia Saudita y ” los Estados Unidos se volvieron partidarios mayores de la lucha de Mujahideen afganos contra la invasión soviética en 1979.” [7]

La arcaica ideología respaldada por Saudita sirvió como un incentivo a los miles de hombres jóvenes confundidos al recibir entrenamiento militar en Pakistán en los años ochenta, de donde les enviaron a Afganistán para matar rusos.

‘Guerra’ Santa de América contra la URSS en Afganistán

En una famosa entrevista de 1998, el ex Consejero de Seguridad Nacional del Presidente Carter y estratega geopolítico, Zbigniew Brzezinski, abiertamente admitió que la agenda oculta de compromiso americano en la guerra entre las tropas soviéticas y Mujahideen afganos (1979-1988) era sobre “dar a la URSS su guerra de Vietnam”. Él también le admitió apoyo encubierto de luchadores de Islamistas a americano en Afganistán ya había empezado a seis meses prior de los al principio de intervención soviética para crear una trampa que llevaría en el futuro al derrumbe de la URSS.

Nada sobre esto es de valor sentido, según Sr. Brzezinski, ni incluso la alianza americana con el Islam radical:

“¿Que es muy importante a la historia del mundo? ¿El Taliban o el derrumbe del imperio’ soviético? ¿Alguna musulmanes revueltos o la liberación de Europa Central y el fin de la suma de la Guerra?” [8]

El anterior régimen paquistaní bajo el General Zia Ul Haq cuyo programa político consistió en un plan de “Islamización” del país, era el aliado americano principal cuando vinieron a entrenar a los luchadores Islamistas.

Esto pasó bajo cooperación cercana entre el CIA y la agencia de la inteligencia paquistaní ISI (Inter-Services Intelligence). El adoctrinamiento ideológico de las personas supuestas para luchar contra los soviéticos estaba siendo entregando por madrassas paquistaníes, escuelas del Islam radical (Wahhabi), financiado por Arabia Saudita. [9]

Mientras los oficiales americanos justificaron su apoyo por el Mujahideen presentándolos como algún tipo de supuestos luchadores de libertad, sus aliados islamistas mostraron menos refrenamiento revelando sus planes para Afganistán. Un ejemplo era el Director General de ISI en el momento, Akhtar Abdur Rahman Shaheed que expresó su opinión realmente no diplomática: “¡Kabul debe quemarse! Kabul debe quemarse”! [10]

Mientras Brzezinski logró su meta, el destino de Afganistán es bien conocido: Décadas de guerra civil, brutalidad, analfabetismo, la peor posible violación de los derechos de mujeres, pobreza extrema y violencia sectaria. Sin mencionar polución por uranio empobrecido que causa un marcado aumento en cáncer gracias a la campaña del bombardeo americana de octubre 2001.

Estados Unidos y Arabia Saudita contra Siria Secular

Muchos otros guiones que involucran terrorismo patrocinados por CIA/Saudita tuvieron lugar en los años que siguen el derrumbe de la Unión Soviética (ej. en Chechenia, Bosnia, Libia, etc.).

Actualmente, la seglar Siria, multi-étnico y la sociedad de multi-fe está siendo blanco por estas muy mismas fuerzas, así como regímenes reaccionarios que pertenecen al Consejo de Cooperación para los Estados árabes del Golfo (GCC) y Turquía.

Como con la guerra en Afganistán en los años ochenta, se piensa el compromiso americano en la crisis siria para aislar a Irán y, una vez más, hacer blanco en Rusia. En conjunción, los extremistas Wahhabi están llevando a cabo el mismo trabajo como sus antepasados en el Siglo 18, combatiendo todas las formas tolerantes del Islam a saber. Pueda que esto ha sido la razón por qué los insurgentes mataron al hijo más joven de la autoridad islámica más alta de Siria, Gran Mufti Ahmad Badreddine Hassoun.

De hecho, la posición del Gran Mufti no se alinea con el extremismo Wahhabi, como se mostró claramente en la entrevista de último año con Der Spiegel:

“Yo me veo como el gran mufti de los 23 millones de sirios, no sólo musulmanes, sino también Cristianos e incluso los ateos. Yo soy un hombre de diálogo. Quién sabe, quizá un agnóstico me convencerá un día con argumentos mejores, y yo me volveré un no-creyente. Y si yo soy entusiástico sobre la plataforma política de la oposición, yo también podría cambiar de lado”. [11]

Además, varios eventos que tuvieron lugar en el día esta entrevista particular son valor notando:

“Durante el atardecer, el gran mufti tiene otras citas: la visita de condolencia con una familia cristiana y una musulmana. Por la tarde, él tendrá que confortar a su esposa una vez más, quién está completamente aturrullado encima de la muerte de Saria. Él era el más joven de los cinco hijos de la pareja, y el único que todavía vive en casa. Los estudiantes compañeros de Saria están celebrando una vigilia a su sarcófago de la piedra, aun ahora, cuatro semanas después del asesinato. El joven está descansando en el último lugar que puede encontrarse en el patio de una mezquita modesta. El Jeque Hassoun visita este lugar triste todos los días”. [12]

Esto no corresponde ciertamente con el cuadro de los medios de comunicación Occidentales de Islamistas fanáticos que considera la muerte de sus hijos una señal de honor y martirio con tal de que ellos hayan muerto bajo circunstancias que causaron también la muerte de “infieles”.

Tal conducta es animada por Arabia Saudita, como puede verse en un video chocante disponible en YouTube. La longitud en pies ofrece a un padre en Yeddah, vendiendo a su hijo a ser enviado a Siria como un bombardero suicida. Aun cuando uno cuestiona la autenticidad del video, los bombardeos del suicidio continuados en Siria son indudablemente reales:

Conclusión

Para estar seguro, la religión del Islam propone así como mucho o poco una amenaza al mundo como las religiones del Judaísmo o Cristiandad. No obstante, ciertos bolsillos radicales existen quienes usan y abusas de la religión para justificar su aversión por el disentimiento y de cuyas prácticas totalitarias sólo pueden ser clasificadas como fascistas. Sus esfuerzos por destruir la razón, progreso e ideales humanistas les hacen herramientas ideales para las facciones imperialista más agresivas dentro del establishment americano para empujar para el cambio de régimen y llevar a cabo sus agendas explotadoras empobreciendo.

Notas

1 “Wahhabi” is a term usually used in a critical context by Muslims. Salafi means “ancestor” and is most often a term used by Sunni fundamentalists to describe themselves.

2 http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=32134.

3 Dreyfuss, Robert: “Devil’s Game: How the United States helped unleash fundamentalist Islam”, New York 2005, S. 37.

4 Ibid.

5 See: Anhalt, Utz: Wüstenkrieg – Jemen, Somalia, Sudan in der Geostrategie der USA, S. 32.

6 http://www.au.af.mil/au/awc/awcgate/congress/sc062603_alexiev.pdf.

7 http://www.gao.gov/new.items/d09883.pdf.

8 http://www.globalresearch.ca/articles/BRZ110A.html.

http://www.fpif.org/blog/wikileaks_saudi-financed_madrassas_more_widespread_in_pakistan_than_thought.

10 See: “Silent soldier: the man behind the Afghan jehad General Akhtar Abdur Rahman Shaheed”, by Mohammad Yousaf, Karachi, 1991.

11 http://www.spiegel.de/international/world/interview-with-syrian-grand-mufti-assad-could-step-down-after-free-elections-a-796363-2.html.

12 Ibid.

Traducido del inglés para Condor

Original article in English available on Global Research

vendredi, 12 octobre 2012

Arabischer Ultraimperialismus

03231110.jpg

Arabischer Ultraimperialismus

Ex: http://sachedesvolkes.wordpress.com/

Der arabischen Reaktion, den feudalistisch-wahabitischen Verbündeten der USA und der EU, Katar und Saudi Arabien laufen die westlichen Kriegsvorbereitungen gegen das nationalprogressive Regime in Syrien noch zu schleppend, Auch eines der Lieblingskinder europäischer Phantasten, die sich einen liberalen „arabischen Frühling“ herbeihalluzinieren – Tunesien – dessen Staatsführung in der Hand von Islamisten ist, drängt wie Katar und Saudi Arabien auf einen arabischen Kriegseinsatz in Syrien. Dagegen hat sich nun doch etwas überraschend die Muslimbruderschaft in Ägypten ausgesprochen und sich dabei verbal der iranischen, russischen und chinesischen Position angenähert. Der ägyptische Präsident Mursi tritt nun für eine friedliche Beilegung des Konfliktes ein. Im Gegensatz zu Moskau, Peking und Teheran geht es Mursi aber um einen „Regime Change“ von dem laut dem Ägypter die syrische Assad-feindliche Muslimbruderschaft profitieren soll.

Die Golfreaktionäre möchten in der Region natürlich nicht nur Bashar Al-Assad und die nationalistisch-sozialistische Baath-Partei stürzen und dabei die Alawiten und Christen in Syrien massakrieren, sondern darüber hinaus einen Religionskrieg zwischen Sunniten und Schiiten entzünden. Weitere Kriegsgebiete wären der Iran, der Irak, Libanon, Bahrain und wohl auch die Türkei, wo Assad unter der Bevölkerung große Sympathien genießt, zudem gehören etwa 20 bis 30 Prozent der Türken der alevitischen Glaubensrichtung an, die mit den Alawiten in Syrien verbandelt ist. Die Kriegsträume der besten Verbündeten der sogenannten „Westlichen Wertegmeinschaft“ im Nahen Osten dienen also der Entfachung eines großen regionalen Krieges.

Die gestiegene Anzahl von Todesopfern des Bürgerkrieges in Syrien gerade in den letzten Tagen dürfte auf das Drängen der arabischen Reaktion nach einem arabischen Bruderkrieg zurückzuführen sein. Die hetzerische Propagandamaschinerie von Al Jazeera und Al Arabiya weckt unter den Sunniten zudem die Furcht vor einer schiitischen Einflussnahme durch den Iran. Der Terror der wahabitischen, salafistischen und sonstigen Gruppierungen hat über Syrien hinaus zudem längst den Irak und den Libanon erreicht.

Dies alles hindert im „freien“ Westen die NATO-Propagandisten und Gutmenschen freilich nicht daran weiterhin das Märchen vom „Schlächter“ Assad zu verbreiten, der irgendwie wohl gar den „Weltfrieden“ gefährden soll. Besorgnisserregend sei vor allem die prosyrische Einflussnahme des Iran, während man zu dem Terror der Al-Kaida-ähnlichen Gruppierungen weitestgehend schweigt oder die salafistischen Terrorgruppen gar als „Freiheitskämpfer“ und „Demokraten“ glorifiziert.

Nun zeigt sich nicht nur das sie sogenannte „Arabische Liga“ sondern auch zahlreiche sunnitische Islamisten – die dem Westen bisher als „größte Bedrohung“ des westlichen „Freiheitsbegriffes“ und der „marktkonforme Demokratie“ (Angela Merkel) galten – nichts weiter als die wichtigsten Herrschaftsinstrumente des Imperialismus im Nahen Osten und Nordafrika sind. Dies hatte sich insbesondere in Libyen gezeigt, wo eine Allianz arabischer Feudalreaktionäre, sunnitischer Islamisten und antinationaler Separatisten durch die Unterstützung der NATO, Frankreichs, Großbritannien und der USA, das einst unter Gaddafi reiche Land in Chaos, Krieg und Verarmung stürzten.

Die arabische Reaktion, salafistische Terrorgruppen, sowie die Muslimbrüder vertreten im Nahen Osten einen wilden Ultraimperialismus, der den USA, der BRD, Frankreich und Großbritannien nur noch den Vorwurf entgegenzubringen hat nicht imperialistisch und kriegsentschlossen genug gegen Syrien, den Iran oder die Hisbollah im Libanon vorzugehen. Das hochgradig reaktionäre Programm ist dabei auf Völker- und Religionsmord gegen Schiiten, Christen, Alawiten, Aleviten, Drusen und andere Gruppen ausgerichtet.

Verfasser: Sozrev

vendredi, 14 septembre 2012

Arabie saoudite: l’allié problématique de Washington

494250_le-roi-d-arabie-saoudite-abdullah.jpg

Bernhard TOMASCHITZ:

Arabie saoudite: l’allié problématique de Washington

 

C’est avec un acharnement véritablement opiniâtre que l’Arabie saoudite défend ses intérêts stratégiques. Après les soulèvements d’Egypte et de Libye, où Ryad a chaque fois soutenu l’opposition islamiste, le royaume du désert arabique s’immisce désormais dans la guerre civile syrienne. Comme le rapportait le journal britannique “The Guardian”, le 22 juin 2012, les Saoudiens s’apprêtaient à financer les combattants de la dite “Armée Syrienne Libre”. Ensuite, des pourparlers étaient en cours entre les Saoudiens, d’une part, et des représentants des Etats-Unis et d’autres pays arabes afin de fournir des armes aux rebelles syriens, tant et si bien qu’on peut dire que l’Arabie saoudite et l’émirat du Qatar “entraient de plein pied sur le théâtre des affrontements syriens”.

 

C’est donc clair désormais qu’une sorte de “division du travail” a été décidée entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite pour favoriser en Syrie un “changement de régime”. La réputation de Washington est bien écornée dans le monde arabe: c’est pourquoi les Etats-Unis se tiennent en apparence en dehors du conflit et font faire le travail sur le terrain par leurs alliés de la région. Dans ce contexte, les Etats-Unis cherchent à lier plus étroitement à leur politique et à celle de l’OTAN leur allié problématique qu’est l’Arabie saoudite, qui finance partout dans le monde les mouvements islamistes. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen a déclaré, à l’occasion d’une visite au quartier général de l’Alliance Atlantique du ministre saoudien des affaires étrangères, Nizar Madani, à la mi-juin 2012, que l’Arabie saoudite était “un pays-clef dans la région et que l’OTAN serait ravi d’accueillir le royaume wahhabite comme partenaire lors de l’ “Istanbul Cooperation Initiative” (ICI)”. L’ICI a été créée en 2004 sous l’impulsion du Président américain George W. Bush, avec pour mission de lier les pays arabes à l’OTAN.

 

Dans le but de faire tomber le leader syrien Bachar el-Assad, les Etats-Unis parient, une fois de plus, sur un allié fort douteux. Les deux partenaires veulent certes affaiblir l’Iran, leur ennemi commun, en provoquant un changement de régime à Damas; mais, mis à part cet objectif précis et circonscrit, les intérêts des deux puissances se limitent à cela. Washington raisonne sur le court terme et veut protéger Israël du danger hypohétique d’une attaque nucléaire iranienne mais raisonne aussi à moyen terme en spéculant sur un écroulement du régime des mollahs pour s’emparer des réserves de pétrole et de gaz d’Iran. Les Saoudiens, eux, veulent devenir une puissance régionale incontestée sur les rives du Golfe Persique; ils veulent aussi devenir l’Etat arabe le plus influent et exporter leur forme d’islam, le wahhabisme, partout dans la région. Si l’Iran chiite s’affaiblit, l’Arabie saoudite en profitera pour barrer, sur son propre territoire, la route à Téhéran qui cherche à influencer les ±10% de la population saoudienne qui est d’obédience chiite.

 

Comme en d’autres points chauds du monde musulman, les Saoudiens soutiennent les djihadistes syriens, en liaison avec le réseau terroriste d’Al-Qaeda, ce qui contrarie fortement les projets américains pour une Syrie post-Assad. “Ces éléments (djihadistes) bénéficient du soutien de l’Arabie saoudite et du Qatar et joueront indubitablement un rôle en Syrie après la chute d’Assad”, écrit, sur le ton de l’avertissement, une étude publiée par le “Royal United Services Institute” (RUSI), une boîte à penser britannique qui entretient d’excellents contacts avec les ministères de la défense de Londres et de Washington.

 

Qui plus est, l’étude du RUSI retient que l’Arabie saoudite sait parfaitement bien utiliser les milliards de sa rente pétrolière pour téléguider à sa guise les bénéficiaires du “printemps arabe”. Ryad aurait essayé “avant que n’éclate la vague des soulèvements arabes de se réconcilier avec Assad”. Dans ce contexte, les Saoudiens auraient été prêts à “accepter que le Liban fasse partie de la zone d’influence syrienne”. Mais il est cependant sûr que “les Saoudiens soutiendront tout nouveau gouvernement, après la chute éventuelle d’Assad, qui travaillera pour les intérêts à long terme de l’Arabie saoudite”.

 

Néanmoins les Saoudiens peuvent toujours compter sur le soutien inconditionnel de Washington. Même si, dans leur pays, on ne trouve ni démocratie ni droits de l’Homme. On peut considérer, à première vue, que cette alliance est incongrue, mais elle est pourtant une donnée constante dans la région; dans ce cas, on peut aussi conclure que Washington, en dépit des discours répétés à satiété dans les médias, ne cherche nullement à “démocratiser” le Proche Orient mais uniquement à consolider ses intérêts économiques les plus évidents, quitte à faire de l’Arabie saoudite un “modèle”.

 

Fin décembre 2011, Washington et Ryad ont signé un accord quant à la livraison d’armes pour une valeur de 30 milliards de dollars. Les Saoudiens devraient recevoir notamment 84 avions de combat de type F15, un modèle américain. Cette coopération “en matières de sécurité” sert surtout à aider l’économie américaine qui est en train de battre de l’aile et à donner un coup de manivelle au “complexe militaro-industriel” des Etats-Unis.

 

Lors d’une conférence téléphonique, tenue le 14 juin 2012 et disponible en script sur le site du ministère américain des affaires étrangères, le sous-secrétaire d’Etat aux affaires politico-militaires, Andrew J. Shapiro, a évoqué les vraies raisons de la vente d’armes à l’Arabie saoudite. Selon Shapiro, cet accord entraîne “des effets considérables sur le développement de l’économie américaine”. Grâce à ce contrat, disent des spécialistes de l’industrie, 50.000 emplois se créeront aux Etats-Unis, impliquant 600 fournisseurs et sous-traitants dans 44 Etats de l’Union. Cela rapportera chaque année 3,5 milliards de dollars à l’économie américaine. Et Shapiro conclut: “Cela ne créera pas seulement des emplois dans le secteur de l’aéronautique mais aussi auprès de nos sous-traitants qui ont tous un rôle décisif à jouer dans le maintien de notre défense nationale”.

 

Par cette livraison d’armes aux Saoudiens, une course aux armements menace la région du Golfe Persique car on peut s’attendre à ce que l’Iran à son tour renforce son arsenal. On ne peut plus exclure l’éventualité d’une guerre irano-saoudienne à moyen terme dont le but serait d’asseoir l’hégémonie du vainqueur dans la région.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, n°33-34/2012; http://www.zurzeit.at/ ).

dimanche, 25 mars 2012

Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Les USA vont rétablir leur économie et finances grâce à l'or noir US qu'ils ont décidé d'exploiter. Ainsi l'Arabie Saoudite perdra de son importance géostratégique et pourra, à son tour, subir les affres de la déstabilisation pour le remodelage régional.

Assis sur un tas d’or (noir) : Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Pas plus tard que fin 2013, les Etats-Unis pourraient être devenus le plus important producteur mondial d'énergie, estiment les économistes de Citi. 

 
Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles.

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles. Crédit Reuters

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles, s'accordent à dire les observateurs. Le seul point sur lequel ils divergent est la question du "quand". 2017 pour Goldman Sachs, fin 2013 pour Citi. La réalité est probablement quelque part entre les deux.

En tout cas, même les plus raisonnables s'accordent sur ce point : dans les huit années à venir, grâce à des progrès technologiques considérables, la production de pétrole et gaz naturel va exploser en Amérique du Nord. Aux Etats-Unis plus particulièrement, mais aussi au Canada et au Mexique. A tel point que Citi en vient à appeler la région "le nouveau Moyen-Orient".

Les principaux gisements nord-américains.

Dans le même temps, l'Arabie Saoudite et de la Russie, qui sont actuellement les deux plus gros producteurs mondiaux, vont voir leur production se tasser, à mesure que se rapproche l'épuisement de leurs réserves, comme l'indique le graphique ci-dessous, présenté par Citi.

Ci-dessus, les perspectives de croissance des principaux producteurs énergétiques évaluées par Citi.

Cette petite révolution pour le marché mondial de l'énergie, qui pourrait bien faire enfin baisser le prix du pétrole, devrait aussi profondément bouleverser la physionomie de l'économie américaine. "Pour le mieux", assure Citi.

Dans le "meilleur des cas", estiment les analystes du groupe, le PIB américain devrait augmenter de 2 à 3,3% - c'est à dire de 370 à 624 milliards de dollars. A l'horizon 2020, le boom de l'énergie devrait avoir contribué à la création de 3,6 millions d'emplois, 600 000 directement dans le secteur de l'extraction du gaz naturel et du pétrole et 1,1 million dans l'industrie. C'est 1,1% de chômeurs en moins, note Citi. L'export d'énergies fossiles devrait permettre au pays de réduire de 80 à 90% son déficit commercial, à 0,6% du PIB en 2020 contre 3% aujourd'hui. De ce simple fait, la valeur du dollar pourrait augmenter de 1,6 à 5,4 %.

"Si notre analyse est bonne", écrivent les analystes de Citi, "alors dans à peine huit ans, l'état de l'économie américaine pourrait être à l'exact opposé de ce qu'elle est aujourd'hui". Cela pourrait même bénéficier à l'économie mondiale dans son ensemble. En effet, la domination américaine dans la production énergétique pourrait provoquer, à elle seule, la baisse de 14% du prix du pétrole. Le cours de l'or noir pourrait également baisser de 2,5% supplémentaires grâce à la réduction de la consommation d'énergie.

L'augmentation régulière des prix du baril de pétrole au cours de la dernière décennie et la dépendance accrue de l'économie occidentale face aux ressources des pays du Moyen-Orient semblent avoir malgré tout profité aux Etats-Unis. La recherche américaine s'est concentrée de manière agressive sur l'amélioration des méthodes de détection et de forage des nappes de pétrole, en réservant leur application à l'Amérique du Nord. L'administration américaine n'a jamais été dupe sur le potentiel énergétique du pays, et l'exploitation relativement limitée de ses ressources en énergies fossiles ressemble aujourd'hui, et de plus en plus, à une sage gestion. L'utilisation des nouvelles techniques de prospection au Texas, notamment, démontrent actuellement toute leur finesse.

Selon le New York Times, les cinq dernières années ont permis de perfectionner considérablement le forage horizontal et la fracturation hydraulique, utilisés depuis des décennies par l'industrie pétrolière. Et ils sont désormais assistés d'instruments électroniques et informatiques de pointe, capable de simuler la structure et le potentiel des puits avant même leur excavation. La fibre optique joue un rôle majeur dans le travail des ingénieurs, qui peuvent déterminer, grâce à elle, l'orientation des couronnes, des tricônes et autres trilames, ainsi que de déterminer où, quand, et avec quelle pression injecter l'eau de forage. Les instruments de mesure sismique utilisés durant le travail de creusage permettent de déterminer la fragilité et la porosité des sous-sols, afin de ne pas endommager les puits en cours d'exploitation, et d'éviter de provoquer des failles et des infiltrations dans les autres nappes attenantes. Fini les puits noyés sous le sable, les roches l'eau. Le forage par étapes permet de consolider les puits et de creuser avec plus de précision, pour une exploitation plus durable et, paradoxalement, plus rapide.

Les roches dures du Bassin Permien du Texas de l'ouest, actuellement creusées par Apache Corporation, étaient jugées trop résistantes pour les lames diamantées des outils de forage il y a encore quelques années. Leur viabilité économique était même remise en question. Aujourd'hui, les 40 000 hectares du champ de pétrole de Deadwood, encore presque inexploités en 2010, font figure de mine d'or, grâce aux nouveaux adhésifs et alliages, qui renforcent l'efficacité du diamant des outils. Les moteurs souterrains, plus puissants, peuvent ainsi permettre un creusage plus rapide. Un puits creusé en 30 jours peut à présent être foré en moins de 10 jours, avec des économie de 500 000 dollars. Le vice-président d'Apache, en charge de l'exploitation du bassin Permien, ne se cache pas des opportunités offertes par ces nouveaux procédés. "En épargnant cet argent, explique-t-il, nous pouvons passer plus de temps sur le forage et améliorer notre productivité."

Le champ de Deadwood, symbole de ces innovations et des nouvelles méthodes d'exploitation pétrolière à l'Américaine, a permis à Apache de creuser 213 puits et de produire 9 000 barils par jour. Avec 13 derricks en action, la société espère forer plus de 1 000 puits sur le secteur, et atteindre un chiffre de 20 000 barils par jour. Au minimum.

 

NOTA BENE :

Je vous avais déjà posté en mars/avril 2011, tout juste un an, les affirmations de Lindsay Williams qui avait prédit le "printemps arabe", fondées sur des informations divulguées par des sources éminemment placées dans l'industrie pétrolière. Au vu de l'information d'aujourd'hui sur Atlantico, il semble que ces informations s'avèreraient exactes. Je vous relivre, en cette date anniversaire, ce document PDF.

Lindsey Williams avait prédit les Révolutions Arabes en 1980.pdf

samedi, 28 janvier 2012

L’Arabie Saoudite, faire-valoir idéal pour les ingérences américaines en Iran

detroit-d-Ormuz-.jpg

Alessia LAI:

 

L’Arabie Saoudite, faire-valoir idéal pour les ingérences américaines en Iran

L’Iran avertit: “Si les Saoudiens veulent se substituer à nous, ils seront responsables de tous les incidents qui se produiront”

La question nucléaire iranienne et les sanctions internationales qui en découlent sont en train d’attiser les tensions dans le Golfe Persique et d’exaspérer la rivalité historique entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. Dimanche 15 janvier 2012, l’Iran a lancé un avertissement clair à ses voisins du Golfe: ils ne doivent pas s’aligner sur les sanctions de l’Occident en fournissant leur propre pétrole pour compenser le manque de fournitures qui seraient dues à l’embargo contre Téhéran. “Ces signaux, que nous lançons, ne sont nullement amicaux et nous invitons les responsables de l’Arabie Saoudite à réfléchir avant d’agir”: telle fut la réponse du ministre iranien des affaires étrangères Ali Akbar Salehi.

Le lendemain, lundi 16 janvier, le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nuaimi, a assuré que son pays pourrait rapidement compenser les exportations de brut iranien en cas de nécessité; il ajoutait que si l’Iran devait bloquer le Détroit d’Ormuz, passage stratégique à l’entrée du Golfe, en guise de représailles à tout éventuel embargo, ce détroit ne resterait pas fermé très longtemps. “Actuellement, nous produisons entre 9,4 et 9,8 millions de barils par jour”, a précisé al-Nuaimi, alors que “nous avons une capacité dep roduction de 12,5 millions de barils par jour. En peu de jours, nous pourrions facilement atteindre une production allant jusqu’à 11,4 barils par jour”.

Ces paroles ont évidemment déplu à Téhéran: “Si telle est la position officielle de l’Arabie Saoudite, nous invitons les autorités de ce pays à réagir plus calmement, avec un bon sens de la responsabilité et avec sagesse”. Telle fut la réplique de Salehi, qui a ajouté que les Iraniens ont bien l’intention de “rester tolérants à l’égard des pays du Golfe Persique, et à l’égard de l’Arabie Saoudite en particulier”. Il a rappelé que des affirmations du genre ont déjà été proférées dans le passé. Pourtant la situation est particulièrement tendue, vu la décision de l’UE d’imposer des sanctions à partir du 23 janvier et vu les pressions qu’exercent les Etats-Unis sur les pays asiatiques pour qu’ils réduisent leurs importations de brut iranien. Le Japon, sollicité par le ministre américain du trésor, craint de devoir réduire de 10% ses importations de brut iranien. Toutefois, un jour plus tard, le premier ministre japonais a redimensionné les déclarations du ministre des finances Azumi.

L’offensive américaine s’est alors concentrée sur la Corée du Sud, dont les importations de pétrole iranien sont plus importantes: 9,6% de toutes ses nécessités en brut viennent d’Iran. Séoul devra opter pour une exemption temporaire des restrictions en matière d’importation de pétrole, à condition de réduire significativement tous les autres échanges avec Téhéran. Les Coréens motivent comme suit la demande temporaire d’exemption: ils doivent d’abord trouver d’autres sources d’approvisionnement. La proposition saoudienne va évidemment dans ce sens: fournir les clients de l’Iran quand celui-ci sera soumis à l’embargo promis et appuyer à sa façon les mesures vexatoires que les Etats-Unis prennent à l’égard de l’Iran.

La situation est rendue encore plus compliquée, notamment vu la tournée (la première depuis vingt ans dans la région) du premier ministre chinois Wen Jiabao dans la péninsule arabique. Wen Jiabao a commencé ce voyage à Ryad, où il a signé un accord pour la construction d’une raffinerie à Yanbou, ville portuaire sur les rives de la Mer Rouge. La Chine, qui a approuvé les sanctions de l’ONU mais critique celles prises unilatéralement par les Etats-Unis et l’UE, est le premier pays importateur de brut iranien, pour un volume correspondant à 5% de sa demande interne. En revanche, les Chinois couvrent 25% de leurs besoins en se fournissant auprès des monarchies du Golfe. La position de la Chine sur la question du nucléaire iranien est donc d’une importance cruciale.

Malgré les pressions américaines, l’Inde a déclaré qu’elle continuerait à se fournir en Iran: “Nous continuerons à acquérir notre pétrole en Iran”, a dit le ministre indien des affaires étrangères, Ranjan Mathai, au cours d’une conférence de presse. Demeure le fait que les offres saoudiennes constituent non seulement un affront à l’Iran mais sont contraires aux principes mêmes de l’OPEP, l’organisation qui équilibre la production de pétrole dans le monde. Pour cette raison, le représentant de l’Iran auprès de l’OPEP, Mohammed Ali Khatibi, dans un entretien accordé au quotidien “Sharq”, a affirmé que “si nos voisins du Sud utilisent leur capacité de production pour se substituer à notre pétrole et s’ils décident de coopérer avec des pays aventuriers (c’est-à-dire dans sa terminologie: “occidentaux”), ils seront responsables de tous les incidents qui se produiront et leur attitude ne sera pas considérée comme amicale”’.

Ensuite, Téhéran a invité les pays européens, qui, prochainement, décideront d’un embargo sur le pétrole iranien, à tenir compte de leurs “intérêts nationaux”. Quelque 18% des exportations iraniennes s’acheminent vers l’Europe et, en particulier, vers l’Italie (180.000 barils/j.), l’Espagne (160.000 barils/j.) et la Grèce (100.000 barils/j.). On sait déjà que Rome s’est immolée sur l’autel des intérêts américains, est restée sourde aux bons conseils venus de Téhéran: “Si l’Union Européenne se veut sérieuse quand elle affirme son indépendance, alors elle devrait se concentrer sur ses intérêts nationaux et non céder aux pressions politiques américaines”, comme l’a dit le porte-paroles du ministère iranien des affaires étrangères, Ramin Mahmanparast.

Alessia LAI.

( a.lai@rinascita.eu ).

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 18 janvier 2012; http://www.rinascita.eu ).

dimanche, 04 décembre 2011

Geopolitisches Schachbrett

Geopolitisches Schachbrett: Teile, erobere und beherrsche den »neuen Nahen und Mittleren Osten«

Mahdi Darius Nazemroaya

 

Der Ausdruck »Arabischer Frühling« ist ein Schlagwort, das in weit entfernten Büros in Washington, London, Paris und Brüssel von Personen oder Gruppen erfunden wurde, die sehr wenig über die Araber wissen und keinesfalls über irgendwelches Expertenwissen über die Region verfügen. Was sich derzeit in den arabischen Bevölkerungen entwickelt, besitzt keine homogene Struktur, sondern ist von vielfältigen Faktoren bestimmt. Der Wille zum Aufstand gehört ebenso wie Opportunismus dazu. Und jede Revolution ist mit einer Gegenrevolution konfrontiert.

 

Die Aufstände und Proteste in der arabischen Welt stellen auch kein »arabisches Erwachen« dar; ein solcher Begriff setzte voraus, dass die Araber die ganze Zeit geschlafen hätten, während um sie herum Diktatur und Ungerechtigkeit herrschten. Im Gegensatz zu dieser landläufigen Auffassung kam es in der arabischen Welt, die zur umfassenderen turko-arabisch-iranischen Welt gehört, immer wieder zu Aufständen, die von den arabischen Diktatoren dann in Absprache mit und mit Unterstützung von Ländern wie den USA, England und Frankreich niedergeschlagen wurden. Die Einmischung dieser Mächte trat immer als Gegengewicht zur Demokratie auf, und dies wird wohl auch so bleiben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mahdi-darius-nazemroaya/das-geopolitische-schachbrett-wird-fuer-den-kampf-der-kulturen-vorbereitet-teile-erobere-und-beh.html

dimanche, 20 novembre 2011

L’Arabia Saudita gioca un ruolo chiave nell’alleanza anti-iraniana degli Stati Uniti

 

carte-arabie-saoudite.gif

L’Arabia Saudita gioca un ruolo chiave nell’alleanza anti-iraniana degli Stati Uniti

 

Jean Shaoul, Global Research,

Ex: http://aurorasito.wordpress.com/

World Socialist Web Site

Il ruolo chiave dell’Arabia Saudita nel tentativo di destabilizzare il regime baathista di Bashir Assad, è al centro del tentativo di Washington di mettere insieme una alleanza anti-iraniana, più in generale, volto a reprimere le masse mediorientali.
L’Arabia Saudita, principale produttore ed esportatore di petrolio al mondo, ha le maggiori riserve di petrolio conosciute al mondo. Questo ha portato una ricchezza incalcolabile alla famiglia regnante saudita e ai suoi oltre 20.000 capi. La Casa dei Saud mantiene il potere con un sistema di repressione brutale che vieta ogni  protesta pubblica, sciopero e manifestazione di dissenso, combinata con la sua difesa di una versione estrema dell’Islam sunnita, il wahhabismo.
Dal 10 al 15 per cento della popolazione, è sciita ed è perseguitata. Questo crea profonde tensioni sociali, tanto più che gli sciiti vivono principalmente nella Provincia Orientale, dove si trova il 90 per cento dei 260 miliardi di barili di riserve petrolifere accertate saudite.
La maggior parte della popolazione ha tratto scarso beneficio dalla ricchezza petrolifera. La disoccupazione tra gli uomini sauditi è ufficialmente all’11,6 per cento, ma è più volte questa cifra. Un gran numero di donne è escluso dal mercato del lavoro. I giovani sotto i 30 anni, che costituiscono i due terzi della popolazione di 26 milioni di abitanti, sono colpiti; il 40 per cento dai 20 ai 24enni è disoccupato. Anche i laureati non trovano lavoro, non possono sposarsi e mettere su casa.
L’aumento del prezzo del petrolio ha creato 2,2 milioni nuovi posti di lavoro nel settore privato, ma solo il 9 per cento è andato a cittadini sauditi. Quasi 6 milioni di lavoratori, o l’80 per cento della forza lavoro, non sono cittadini, ma soprattutto lavoratori migranti provenienti dal Sud o Sud-Est asiatico, che lavorano per una miseria, senza diritti o protezione.
A gennaio, a seguito dei movimenti sociali di massa in Tunisia ed Egitto, scoppiò la protesta per chiedere la liberazione dei “prigionieri politici dimenticati“, che sono stati imprigionati per 16 anni senza accuse o processi.  Ciò ha indotto il re Abdullah a tornare a casa subito, dopo mesi di ricovero negli Stati Uniti.
Un punto di riferimento delle proteste è stata Qatif, una zona prevalentemente sciita nella parte orientale petrolifera del paese. Proteste, tutte ignorate dai media internazionali, sono in corso da mesi, con i dimostranti che denunciano l’intervento militare saudita nel vicino Bahrain, chiedono la liberazione di persone arrestate durante le proteste, e denunciano il regime di oppressione delle donne.
Essi sono stati colpiti dalla repressione e da un massiccio pacchetto di riforme da 130 miliardi di dollari USA, un importo pari al 36 per cento del Pil saudita. Il pacchetto comprendeva un salario minimo mensile di 3.000 riyal (800 dollari), due mesi di paga extra per i dipendenti pubblici, più borse di studio agli studenti universitari, l’indennità di disoccupazione di circa 260 dollari al mese, 500.000 case a prezzi accessibili, 4,3 miliardi di dollari in investimenti nelle strutture mediche, 60.000 posti di lavoro nelle forze di sicurezza e una commissione anti-corruzione.
Tale generosità è sostenibile soltanto se il prezzo del petrolio, attualmente a più di 85 dollari al barile, rimane alto.
L’aumento della spesa sociale si aggiunge a un pesante disegno di legge sulla difesa, che trattiene circa un terzo del bilancio saudita. Questo è destinato ad aumentare, in linea con l’atteggiamento sempre più bellicoso del regno verso l’Iran, col suo coinvolgimento nello Yemen e in Pakistan, e col finanziamento segreto delle forze sunnite in Iraq e in Siria. Inoltre, l’Arabia Saudita è impegnata a pagare la maggior parte dei 25 miliardi di dollari del Gulf Cooperation Council (GCC), con cui si è impegnata ad acquietare il malcontento sociale in Bahrain, Egitto, Giordania e Oman. Riyadh fornisce anche grosse somme ai palestinesi e all’Afghanistan.
La morte, il mese scorso, dell’86enne principe ereditario Sultan bin Abdul Aziz, ha sollevato preoccupazioni circa il futuro politico del regno. L’88enne re Abdullah è in condizioni di salute estremamente precarie. Abdullah ha ritardato il funerale del principe Sultan, fino a quando ha ottenuto l’accordo del Consiglio dell’eredità, composto da rappresentanti di ciascuna delle famiglie degli Ibn Saud, fondatrice del regno, nel nominare il principe Nayif, ministro degli interni, nuovo principe ereditario. Ma Nayif, 78 anni, soffre di cattiva salute e non c’è accordo nella nuova generazione per la successione.
L’Arabia Saudita ha funzionato come perno centrale della reazione sociale durante le proteste di massa che hanno scosso il Medio Oriente, quest’anno. Il suo obiettivo principale è distruggere tutte le proteste prima che si diffondano in Arabia Saudita e negli altri Stati del Golfo, che affrontano tutte il dissenso della propria irrequieta popolazione sciita.
Furiosa verso Washington, che ha ritirato il proprio sostegno all’egiziano Hosni Mubarak e all’ex presidente della Tunisia, Zine al-Abidin Ben Ali, che ha accolto, l’Arabia Saudita ha aiutato a schiacciare le proteste contro il vicina Bahrain della dinastia al-Khalifa.
Riyadh ha anche sostenuto il re di Giordania Abdullah, che affronta le proteste in corso, guidate dai Fratelli Musulmani, con contanti e l’offerta di aderire al GCC, incluso il suo supporto militare.
Nel vicino Yemen, Riyadh ha appoggiato la 30ennale dittatura del presidente Ali Abdullah Saleh, contribuendo a reprimere la filiale locale di al-Qaida e i ribelli sciiti, vicino al confine con l’Arabia Saudita. L’elite saudita è preoccupata che le proteste prolungate in Yemen si riversino oltre il confine. Nonostante cerchino di far dimettere Saleh attraverso un accordo mediato dal GCC, i sauditi gli hanno permesso di tornare nello Yemen, dopo mesi durante i quali era a Riyadh, per curarsi delle ferite subite a seguito di un tentativo di assassinio. Questo perché non possono contare su alcun successore.
L’Arabia Saudita ha inoltre collaborato agli “omicidi mirati” degli Stati Uniti di Anwar al-Awlaki, un religioso statunitense musulmano, nello Yemen, e più tardi di suo figlio.
La dinastia saudita gareggia con l’Iran per l’influenza regionale. Usa la sua tutela di due dei tre luoghi sacri dell’Islam, Mecca e Medina, per sostenere la sua pretesa di difendere la fede musulmana, sostenendo un conflitto religioso contro gli “eretici” sciiti, con il sostegno delle altre monarchie del Golfo.
Per decenni, Riyadh ha usato la sua enorme ricchezza petrolifera per coltivare i religiosi sunniti e i gruppi salafiti, e le campagne di finanziamento dell’educazione religiosa e i programmi televisivi trasmessi in tutto il Medio Oriente e l’Asia centrale. Ha scatenato l’ostilità verso le minoranze sciite, per dividere ogni dissenso interno, impedendo la crescita di partiti politici sciiti  filo-iraniani e contrastare l’influenza iraniana. Ed incolpa di routine l’”interferenza” iraniana in Bahrain e nello Yemen, per i disordini che vi sono, ma senza produrre alcuna prova.
In Libano, i sauditi sostengono la fazione filo-occidentale di Saad Hariri e Rafik Hariri, suo padre ed ex primo ministro assassinato nel 2005, quale un baluardo contro l’influenza siriana e iraniana. Hezbollah, il partito sciita appoggiato da Siria e Iran, ha un ampio richiamo popolare al di fuori del Libano, per la sua opposizione ad Israele.
Nel 2002, l’allora re Fahd aveva presentato il suo piano per normalizzare le relazioni con Israele, in cambio di uno stato palestinese accanto a Israele, entro i confini del 1967, per disinnescare la rabbia diffusa in tutta la regione. La roadmap del presidente George W. Bush, annunciata nel 2002, è stato un tentativo di contrastare l’impatto politico dell’invasione dell’Iraq nel 2003, da cui l’allora principe ereditario Abdullah aveva messo in guardia, poiché avrebbe rafforzato l’Iran.
L’Arabia Saudita è implacabilmente ostile al governo iracheno, che è vicino all’Iran. Riyadh s’è rifiutata di inviare un ambasciatore a Baghdad e insiste sul rimborso dei suoi 30 miliardi di dollari di prestito dati a Saddam Hussein per perseguire gli otto anni di guerra contro l’Iran, negli anni ’80.
Secondo il Dipartimento di Stato USA, nei documenti pubblicati da Wikileaks, il primo ministro iracheno Nouri al-Maliki ha accusato l’Arabia Saudita di “fomentare conflitti settari” e di “finanziamento di un esercito sunnita.” Il suo intervento in Iraq rischia di degenerare dopo che le truppe USA si ritireranno, alla fine di quest’anno.
Riyadh ha giocato un ruolo chiave nell’annuncio della Lega Araba, il 13 marzo, di supporto a una ‘no-fly zone’ sulla Libia, che ha aperto la strada alla guerra della NATO per rimuovere il colonnello Muammar Gheddafi e installare il Consiglio di transizione nazionale fantoccio.
Negli ultimi anni, Riyadh ha riparato i rapporti con la Siria, mentre Damasco cercava relazioni più strette con Washington. Insieme, i due paesi hanno cercato di impedire che le tensioni in Libano degenerassero in un conflitto armato. Ma mentre Riyadh aveva originariamente sostenuto il presidente Bashar al-Assad contro il movimento di protesta guidato soprattutto dalla Fratellanza musulmana e dai salafiti, per mantenere la stabilità nella regione, ha cambiato bandiera, vedendo nei disordini  un’opportunità per ridurre l’influenza dell’Iran in Medio Oriente.
Lo scorso agosto, ha ritirato il proprio ambasciatore da Damasco. Alcuni degli oppositori, molti armati, hanno il supporto dell’Arabia Saudita e delle forze intorno l’ex primo ministro Saad Hariri in Libano. Sono rappresentati nel Consiglio nazionale siriano, istituito con il sostegno della Turchia, nel tentativo di fornire un governo embrionale in esilio siriano e legittimare l’intervento turco per conto delle potenze occidentali.
In Pakistan, Riyadh è stato uno dei principali donatori di Islamabad, secondo solo agli Stati Uniti, e appoggia i suoi sforzi verso la riconciliazione con i taliban in Afghanistan, a scapito delle fazioni rivali più vicine a Teheran. Secondo il Center for Global Development, Riyadh fornito al Pakistan quasi 140 milioni di dollari all’anno tra il 2004 e il 2009. L’anno scorso, Islamabad ha dato 100 milioni di dollari per gli aiuti sul diluvio, e quest’anno altri 114 milioni di dollari.

 

Traduzione di Alessandro Lattanzio – SitoAurora

vendredi, 16 septembre 2011

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

11 septembre : nouvelles révélations sur les réseaux Anglo-saoudiens

 
12 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Deux semaines avant les attentats du 11 septembre 2001, une riche famille saoudienne ayant été en contact avec Mohamed Atta et d’autres terroristes du 11 septembre, a soudainement quitté sa luxueuse villa près de Sarasota en Floride pour fuir le pays, selon un récit d’Anthony Summers et du journaliste Dan Christensen, publié dans le Miami Herald du 7 septembre 2011. Rappelons que l’administration Obama conserve toujours sous scellé le rapport officiel démontrant l’implication directe du Prince saoudien Bandar bin Sultan, un agent britannique au cœur de l’opération BAE, dans le financement de deux autres kamikazes.

Cette villa était la propriété du financier saoudien Esam Ghazzawi et était occupée par sa fille Anoud et son mari Abdulazzi al-Hiijii. Les autorités américaines ont facilement établi la relation avec les terroristes puisque de nombreux appels téléphoniques ont été échangés entre la résidence et Mohamed Atta, et les vidéos de sécurité de la résidence montrent également les allés et venus de véhicules appartenant à Atta et à un autre pirate de l’air, Ziad Jarrah.

Atta, Jarrah et Marwan al-Shehhi habitaient tous dans un périmètre de 15 km autour de la villa des Ghazzawi et prenaient des cours de pilotage à proximité, dans la ville de Venice. Les analyses des enregistrements téléphoniques montrent des contacts avec onze autres terroristes présumés, y compris Walid al-Shehhi, qui était avec Atta sur le premier vol qui a percuté le World Trade Center.

L’ancien sénateur américain Bob Graham, qui a co-présidé l’enquête bi-partisane du Congrès sur le 11 septembre, a affirmé au Miami Herald qu’on aurait dû lui parler de ces découvertes, affirmant que « cela ouvre la porte à une nouvelle série d’enquête sur l’amplitude du rôle saoudien dans les attentats du 11 septembre. » Graham a immédiatement dressé le parallèle entre cette non-communication par le FBI et le fait que l’agence fédérale américaine n’avait rien communiqué non plus sur le financement saoudien de deux kamikazes en Californie (c’est en effet les enquêteurs du Congrès qui refirent cette découverte).

Bien que la commission du Congrès ait accumulé un très volumineux dossier sur les activités des kamikazes aux Etats-Unis et l’ait communiqué à la Commission sur le 11 septembre, « ils s’en sont très peu servis » a dit Graham, « et leur référence à l’Arabie Saoudite est presque énigmatique parfois… Je n’ai jamais su pourquoi ils n’avaient pas creusé cette piste. » Graham a également cité la suppression de la section finale de 28 pages du rapport de son enquête dans la version finale publiée par la Commission spéciale. Ces 28 pages ont été classifiées sur ordre de la Présidence Bush et le secret est perpétué par Obama, malgré ses promesses de campagne.

Un autre article récent, intitulé « Preuve de la complicité britannique et pakistanaise sur le 11 septembre » par Behrouz Saba, qui se réfère également à Mohamed Atta en Floride, est paru dans Nation of Change et d’autres sites. Malgré les aspects très obsessifs de l’article, Saba écrit qu’un des événements clés qui se déroula sous le nez des officiels de Washington D.C. a été ignoré. En octobre 2001, ABC News , Fox et CNN faisaient toutes état d’un transfert de fonds de 100.000 dollars au début du mois d’août 2001, en provenance de Dubaï et au bénéfice de deux comptes en banques de Floride, détenus par Atta. Le 6 octobre, CNN identifiait l’homme qui avait envoyé l’argent comme étant le Cheikh Ahmed Omar Saeed.

Questionnée à ce propos, la Maison-Blanche fit en sorte d’empêcher que cette partie de l’histoire n’attire trop l’attention, en jouant avec différentes orthographes du nom du Cheikh. Mais l’ancien président du Pakistan Pervez Musharraf a identifié le Cheikh comme agent du MI6. Dans ses mémoires, Musharraf écrit : « Le Cheikh Omar est un britannique né à Londres le 23 décembre 1973 de parents pakistanais (…) Il est allé à la London School of Economics mais a quitté l’école avant d’obtenir son diplôme. Il semble (…) qu’il ait été recruté par le service de renseignement britannique MI-6. »

Saba affirme que l’administration Bush savait que le Cheikh avait été envoyé par le MI-6 au Pakistan pour coopérer avec ses homologues de l’ISI, mais « protéger l’alliance entre britanniques et le Pakistan avait plus d’importance que de dévoiler la vérité. »

 

mardi, 10 mai 2011

Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein

Saudi_Arabia_soldiers_army_001.jpg

Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein – die Kluft zwischen Saudi-Arabien und den Amerikanern vertieft sich

 

Redaktion

Das 60jährige Bündnis zwischen den Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien hat gewiss schon viele Höhen und Tiefen erlebt, aber bisher war die Stimmung noch nie so eisig wie gegenwärtig, was die strategische Position Amerikas auf der arabischen Halbinsel und dem Persischen Golf ernsthaft gefährdet. Als der amerikanische Verteidigungsminister Robert Gates am Mittwoch in der saudischen Hauptstadt eintraf, hatte sich die Lage schon so weit zugespitzt, dass mit einem Erfolg seiner Mission, die Beziehungen zu kitten, nicht mehr zu rechnen war. Sein Gespräch mit König Abdullah verlief vernichtend.

Mehr : http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/riad-friert-umfangreiches-ruestungsgeschaeft-mit-den-usa-ein-die-kluft-zwischen-saudi-arabien-und-.html

vendredi, 18 février 2011

Schweres Zerwürfnis zwischen den USA und Saudi-Arabien: Abdullah steht zu Mubarak und wendet sich Teheran zu

Schweres Zerwürfnis zwischen den USA und Saudi-Arabien: Abdullah steht zu Mubarak und wendet sich Teheran zu

Redaktion

 

Wie Quellen aus dem Nahen Osten berichten, gehört das Gespräch zwischen US-Präsident Barack Obama und dem saudischen König Abdullah vom Dienstag, dem 10. Februar, zu den heftigsten Gesprächen, die ein amerikanischer Präsident jemals mit einem arabischen Herrscher führte. Die Auswirkungen der ägyptischen Krise hatten den saudischen König dermaßen verärgert, dass er einen überraschenden Herzanfall erlitt. Gerüchte seines Todes erschütterten die weltweiten Finanz- und Erdölmärkte, wurden aber von einem Berater der Königsfamilie dementiert. Andere Quellen berichten, er habe bereits in der Vergangenheit Herzanfälle erlitten.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/red...

 

 

mercredi, 16 février 2011

"Egypte" zorgt voor Amerikaans-Saoedische ruzie

sipa_sipausa30067423_000001.jpg

"Egypte" zorgt voor Amerikaans-Saoedische ruzie

       
WASHINGTON 10/02 (DPA/BELGA) = De crisis in Egypte heeft volgens de Britse
krant The Times van donderdag voor spanningen gezorgd tussen de
Verenigde Staten en hun Saoedische bondgenoten. Koning Abdullah van
Saoedi-Arabië zou president Barack Obama in een telefoongesprek er
uitdrukkelijk voor gewaarschuwd, een prompte regimewissel in Egypte te
eisen. Volgens de krant, die diplomaten in Riyad aanhaalt, vond het
gesprek in een verhitte stemming plaats. 

Het gesprek dateert van enkele dagen na het begin van de volksopstand.
Abdullah dreigde ermee, zich achter de Egyptische dictator te
scharen. De Saoedische koning waarschuwde Obama, Moebarak niet te
vernederen en hem een eervolle exit aan te bieden. 

Ook de Amerikaanse dreiging, de jaarlijkse (militaire) hulp van
anderhalf miljard dollar aan Egypte bij gebrek aan "democratische
hervormingen" in te houden, lokte kritiek van de Saoedische vorst uit.
Mocht Washington overgaan tot financiëlec sancties, dan zou Riyad met
het geld over de brug komen, waarschuwde Abdullah. 

De door de krant aangehaalde diplomaten hebben het over de
ernstigste beuk tussen beide landen sinds de oliecrisis van begin de jaren
zeventig. Het regime van Abdullah wordt, net als dat van Moebarak,
vaak bestempeld als "gematigd" omdat de dictaturen een pro-Westerse
houding hebben. MAE/

mardi, 25 janvier 2011

Saudi-Arabien will Atomsprengköpfe aus Pakistan abziehen

Saudi-Arabien will Atomsprengköpfe aus Pakistan abziehen

Udo Ulfkotte

 

Weil weder Israel noch die Vereinigten Staaten die Fortführung des iranischen Atomwaffenprogramms mit einem Militärschlag verhindert haben, will Saudi-Arabien nun seine Atomsprengköpfe aus Pakistan abziehen. Die Saudis haben auf dem südlich von Riad gelegenen geheimen unterirdischen Militärgelände von al-Sulaiyil alles für die Überführung ihrer Atomsprengköpfe vorbereiten lassen. Dort gibt es Tunnel für pakistanische Ghauri-II-Raketen, die eine Reichweite von 2.300 Kilometern haben. Saudi-Arabien ist seit vielen Jahren schon militärische Nuklearmacht, hatte die eigenen Waffen aber geschickt in Pakistan gelagert. So konnte man behaupten, nicht zu den Atomwaffenstaaten zu gehören.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo...

 

 

jeudi, 07 octobre 2010

Arabia Saudita: Un perfetto controesempio negli annali della geo-strategia globale

drapeau-arabie-saoudite.gif

Arabia Saudita: Un perfetto controesempio negli annali della geo-strategia globale

di René Naba

Fonte: eurasia [scheda fonte]

Ancora una volta recidiva nella diversione, l’Arabia Saudita incoraggiò Saddam Hussein ad andare in guerra con l’Iran per contenere la minaccia del fondamentalismo sciita, deviando la potenza irachena dal campo di battaglia arabo-israeliano. In un nuovo tentativo di destabilizzare la Siria, il principale alleato arabo dell’Iran, Arabia favorì una rivolta dei Fratelli Musulmani repressa brutalmente dai siriani, ad Hama, nel febbraio 1982, a quattro mesi dall’invasione israeliana del Libano, fomentata da un tandem composto da primo ministro israeliano Menachem Begin e da Bashir Gemayel, il leader della milizia cristiana libanese.

L’Arabia Saudita, il nemico più intransigente di Israele, in teoria, aveva effettuato la più grande diversione della lotta araba, sostenendo l’Iraq contro l’Iran nella guerra convenzionale più lunga della storia moderna (1979 – 1988), deviando il colpo dal campo di battaglia principale, la Palestina, dirottando i giovani musulmani e arabi dal campo di battaglia della Palestina all’Afghanistan. A colpi di dollari e di Mujahidin, spesso ex detenuti nel loro paese, combatterà non contro Israele, ma a migliaia di chilometri di distanza, a Kabul, dove migliaia di giovani arabi e musulmani si batteranno per un decennio contro le forze atee comuniste, voltando le spalle, al tempo stesso, di nuovo alla Palestina, con l’incoraggiamento degli intellettuali occidentali, troppo contenti per questa opportunità. Cinquantamila arabi e musulmani si arruolarono sotto la bandiera dell’Islam, sotto la guida di Usama bin Ladin, ufficiale di collegamento dei sauditi e degli statunitensi, combatterono in Afghanistan l’ateismo sovietico in una guerra finanziata, in parte dalle petromonarchie del Golfo, con fino a venti miliardi di dollari, una somma equivalente al bilancio annuale di un quarto dei paesi membri dell’organizzazione panaraba. In confronto, i combattenti di /Hezbollah/ libanese, con un numero di molto inferiore, stimato in duemila combattenti, e con un budget ridotto rispetto a quello impegnato a finanziare gli arabi afghani, ha causato sconvolgimenti psicologici e militare più consistenti della legione islamica, nel rapporto tra le potenze regionali (6).

L’Afghanistan ha avuto una funzione trascinante sulla gioventù saudita, e i diplomatici statunitensi non cercarono di nascondere questo aspetto del conflitto. Rispondendo alla rivoluzione islamica iraniana, che minacciava la leadership saudita, la guerra in Afghanistan ha permesso all’Arabia Saudita di deviare il malcontento dei giovani dal problema palestinese, a quello anti-comunista (7), ammise, in seguito, senza mezzi termini l’ambasciatore USA a Riad, Chass Freeman. I finanziamenti per la jihad anti-sovietica sarebbero, di per sé, andati a carico del bilancio saudita, con un importo sostanzialmente pari al finanziamento concesso dall’Arabia Saudita ai “/paesi del campo di battaglia/”, Egitto, Siria e OLP (8), come contributo allo sforzo di guerra arabo.

L’Islam wahhabita, che aggregava i leader arabi sunniti in una alleanza filo-statunitense (i principati del Golfo, la Giordania, Egitto, Marocco, Tunisia), indicati dal termine popolare colla definizione sprezzante di “Arabi d’America” (A/rab Amérika/) -l’asse della moderazione per gli occidentali- si lascerà così soppiantare sul proprio terreno, l’islam combattente, dai nazionalisti islamici, il libanese Hezbollah, Hamas e la Jihad palestinesi. Feconda, l’alleanza Arabia-USA nella guerra contro l’Unione Sovietica in Afghanistan (1980-1989), ha certamente accelerato l’implosione del blocco comunista, ma col loro allineamento incondizionato con gli Stati Uniti, sostenendo il miglior alleato strategico del loro nemico principale, Israele, (nonostante l’aggiunta del disprezzo che gli statunitensi hanno mostrato verso le loro aspirazioni, i fautori dell’Islam politico, principalmente l’Arabia Saudita, l’Iran imperiale della dinastia Pahlavi, il Marocco e l’Egitto di Sadat) hanno devastato l’area, evidenziandone la sua dipendenza e il suo ritardo tecnologico. Peggio ancora, la presa statunitense in Iraq, che l’Arabia ha incoraggiato, ha promosso la nascita del potere sciita nella ex capitale dell’impero abasside, facendo planare sull’Arabia Saudita, attraverso la sua affiliazione con l’Iran di Khomeini, il rischio di cadere in una trappola sciita.

L’alleanza esclusiva dell’Islam sunnita con gli USA, che ha assicurato la pace del trono wahabita durante un mezzo secolo tumultuoso, finora non ha garantito la sua sopravvivenza futura. L’Arabia Saudita sarebbe riuscita nell’impresa di ottenere il rispetto del mondo musulmano, senza sparare un colpo verso Israele, senza ottenere alcuna concessione da parte degli statunitensi sul problema palestinese, mentre si applicano metodicamente a distruggere le vestigia del nazionalismo arabo.

Ma il regno, che aveva lanciato due piani di pace per risolvere il conflitto arabo-israeliano (Piano Fahd, nel 1982, Piano Abdullah, 2002), senza la minima eco sia statunitense, che israeliana, non deviò mai dalla sua linea, nonostante questo rifiuto, probabilmente dovuto al fatto che, a livello subliminale, la dinastia wahhabita è stata la principale beneficiaria del sabotaggio operato per 30 anni dagli statunitensi e dagli israeliani, per ridurre la resistenza del nocciolo duro del mondo arabo-islamico: la neutralizzazione dell’Egitto da parte del trattato di pace con Israele (1979), la distruzione dell’Iraq (2003), lo strangolamento della Siria (2004), la ‘/caramellizzazione/’ della Libia (2005), l’isolamento dell’Iran (2006), al punto che Israele è, in definitiva il migliore alleato oggettivo dei wahhabiti, la rara combinazione di due regimi teocratici in tutto il mondo, no essendo lo Stato ebraico democratico che per la frazione ebraica della sua popolazione. In questo contesto, l’organizzazione clandestina al-Qaida di Usama bin Ladin e la rete transnazionale araba /Al-Jazeera/, appaiono, in retrospettiva, come delle escrescenze ribelli all’egemonia saudita sull’ordine interno Arabo, sia in politica che nei media.

L’arma del petrolio che ha brandito durante la guerra di ottobre del 1973, se ha portato un notevole prestigio nel mondo arabo musulmano e ripristinato un equo prezzo del carburante, in cambio ha indebolito le economie in particolare dell’Europa e del Giappone, alleati naturali nel mondo arabo. Il proselitismo religioso che ha schierato in Asia centrale, nelle ex repubbliche sovietiche musulmane, ha tagliato la strada per un’alleanza con la Russia, facendo spazio all’egemonia USA. Un camuffamento supplementare che riflette gli errori della strategia saudita e il suo impatto negativo sullo spazio arabo, il wahhabismo che ha lottato instancabilmente contro l’Unione Sovietica, ridiventata l’eterna Russia, vede profilare, con il pretesto della lotta contro il terrorismo, un pericoloso movimento a tenaglia, che può chiudersi con la tacita alleanza tra la Russia, Israele e gli Stati Uniti, per gli attentati commessi dai seguaci dell’Arabia Saudita, dagli islamisti di Al-Qaida in Occidente e dai separatisti ceceni in Russia e Ossezia. Colmo del cinismo che rivela comunque una grande paura: l’apertura della prima conferenza mondiale sul terrorismo, il 5 e 6 febbraio 2005, a Riad. Che una tale conferenza si tenesse in casa della Jihad Islamica, dove i finanziatori principali a livello mondiale dei movimenti islamici, quattro anni dopo il raid anti-Usa del settembre 2001, hanno ottenuto la cauzione dell’Occidente per una tale operazione di riabilitazione, da la misura della confusione dei leader wahhabiti e dei loro sponsor statunitensi.

L’Arabia Saudita è prigioniera e vittima delle sue scelte.

Umiliazione suprema è il fatto che il presidente USA George W. Bush, ex dipendente delle società Saudite, è stato il più fermo sostegno del Primo Ministro di Israele più aggressivo, in nome proprio del fondamentalismo religioso, avallando anche il confinamento di Yasser Arafat, il leader legittimo del popolo palestinese, e riconoscendo il diritto di Ariel Sharon di modificare unilateralmente il tracciato dei confini internazionali, in spregio della legalità internazionale. La risposta più lancinante a questa cecità potrebbe essere, simbolicamente, la scelta obbligata di dover rassegnarsi a denominare il proprio nuovo canale televisivo pan-arabo “Al Arabia”, un termine che aveva bandito dal suo lessico diplomatico per mezzo secolo, riprendendolo adesso a malincuore, nella speranza di essere ascoltato di fronte alla concorrenza, con tono meno sottomesso all’ordine statunitense. Questo paese che ha consacrato la maggior parte dei suoi sforzi a combattere, più di ogni altro paese, il nazionalismo arabo, fino a stabilire l’Organizzazione della Conferenza Islamica (OIC), una struttura diplomatica parallela e concorrente alla Lega Araba, che evolse, stranamente, a campione dell’arabismo a seguito della sconfitta militare israeliano in Libano, nell’estate del 2006, con grande stupore di quasi tutti gli osservatori internazionali. L’apostolo della fratellanza islamica per mezzo secolo, il paese la cui bandiera mostra il credo cardinale dell’Islam, accusò , senza vergogna, la Siria di aver fatto un patto con l’Iran, l’antica Persia, un paese musulmano ma non arabo, lasciando planare la minaccia di una nuova guerra di religione tra sunniti e sciiti, arabi e musulmani non-arabi, un comportamento che assomiglia a una mistificazione, illustrazione patetico della confusione del Regno.

*Tra la dinastia wahhabita e Bin Ladin, la battaglia nell’ordine simbolico di un conflitto di legittimità*

Il coinvolgimento di un membro della cerchia familiare del principe Bandar bin Sultan, figlio del ministro della Difesa e presidente del Consiglio nazionale di sicurezza, nella riattivazione dei simpatizzanti di Al-Qaida in Siria e nel Libano del Nord, nella regione del campo palestinese di Nahr el-Bared, ha dimostrato il grado di infiltrazione dei circoli pan-islamisti nella cerchia dei governanti sauditi, mentre mina il Regno nei confronti dei suoi interlocutori sia arabi che statunitensi. Sheikh Maher Hammoud, un muftì sunnita della moschea “/Al Quds/” di Saida (sud del Libano), ha apertamente accusato il principe Bandar, dalla rete /Jazeera/, sabato 26 giugno 2010, di finanziare i disordini in Libano, in particolare contro le aree cristiane, portando gli USA a dichiarare “/persona non grata/” Bandar, l’ex beniamino degli Stati Uniti, il “/Grande Gatsby/” dall’establishment statunitense.

Circostanza aggravante, la disgrazia di Bandar sarebbe correlata a informazioni che affermano che egli ha l’intenzione di impegnarsi in un colpo di stato contro l’establishment saudita, per infrangere la legge della primogenitura che disciplina le regole alla successione dinastica in Arabia. Ciò prevede l’accesso al potere del decano della generazione più anziana. Il gruppo dirigente saudita conta molti gerontocrati, compresi alcuni in posizioni chiave, che soffrono di malattie debilitanti: il principe ereditario Sultan, ministro della Difesa, il ministro degli esteri, principe Saud al Faisal e il Governatore di Riyadh, principe Salman, mentre novecento nipoti scalpitano con impazienza per saltare nei posti di responsabilità, in un clima di intensa concorrenza. La congiura, concepita con l’aiuto di alti ufficiali della base aerea di Riyadh, sarebbe stata alimentata dai servizi segreti russi. L’operazione doveva avvenire a fine 2008, durante la guerra di Gaza, durante la transizione di poteri tra George Bush jr e il democratico Barack Obama. Con il sostegno di neo-conservatori statunitensi, di cui il principe saudita era un amico stretto, la transizione doveva, nello spirito dei suoi promotori, ridurre il divario generazionale del paese, in cui il 75 per cento della popolazione ha meno di 25 anni anni, mentre la classe dirigente ha un numero significativo di ottantenni. Il fatto che gli Stati Uniti, che controllano il regno con una rete di circa 36 posizioni dell’FBI e della CIA, non avesse avvisato il potere, da la misura della cautela statunitense.

Yemen e Iraq, due paesi confinanti con l’Arabia Saudita, avrebbero costituito i due baluardi della difesa strategica del Regno, il primo nel sud, il secondo a nord dell’Arabia Saudita. E’ in questi due paesi che l’Arabia Saudita ha cominciato la lotta per garantire la continuità della dinastia, in due occasioni negli ultimi decenni, Lo Yemen che è servito da campo dello scontro tra repubblicani e monarchici arabi, al tempo della rivalità Faisal-Nasser negli anni ’60, e l’Iraq, teatro dello scontro tra sciiti rivoluzionari e sunniti conservatori, al tempo della rivalità Saddam Hussein- Khomeini negli anni ’80. Questi due paesi costituiscono, ormai, una fonte di pericolo, con l’eliminazione della leadership sunnita in Iraq, e con la reintroduzione di al-Qaida, nello Yemen, nel gioco regionale. L’inserimento di al-Qaida nella penisola arabica dallo Yemen, in questo contesto è una sfida di grande importanza. L’ancoraggio di una organizzazione principalmente sunnita, l’escrescenza del rigorismo wahhabita, sul fianco meridionale dell’Arabia Saudita, porta il segno di una sfida personale di bin Ladin agli ex padroni, poiché porta sul posto stesso della loro antica alleanza, la lite sulla legittimità tra la monarchia e il suo ex agente. Potrebbe avere un effetto destabilizzante sul regno, dove vive quasi un milione di lavoratori yemeniti. L’allarme è stato ritenuto abbastanza serio da condurre il re Abdullah ad impegnare le sue forze nei combattimenti in Yemen, nell’autunno del 2009, accanto alle forze governative, e ad attenuare la disputa con la Siria, incitando il suo uomo ligio in Libano, il nuovo primo ministro libanese Saad Hariri, a riprendere il cammino per Damasco.

In tutti gli aspetti, la strategia saudita, sia nei confronti del mondo musulmano che dell’Iraq è un caso esemplare di suicidio politico. La partecipazione di quindici sauditi su 19 all’incursione di al-Qaida contro gli Stati Uniti, l’11 settembre 2001, come negli attacchi mortali che hanno colpito Riyadh il 12 maggio 2003, un mese dopo la caduta di Baghdad, uccidendo 20 morti, tra cui 10 statunitensi, hanno suonato un campanello d’allarme come forma di avvertimento. Adulato all’eccesso, il regno è ora oggetto di sospetti quasi universale da parte dell’opinione pubblica occidentale, e la sua strategia è criticata in tutta l’arabo.

*Il re dell’Arabia Saudita, un pompiere incendiario *

Sponsor originale dei taliban in Afghanistan, l’Arabia Saudita si dice sia stata la finanziatrice principale del programma nucleare pakistano, in cambio dell’assistenza fornita dal Pakistan nella supervisione della forza aerea saudita, che ha fornito per 20 anni l’addestramento ai suoi piloti e la protezione del suo spazio aereo. Un buon affare, simbolicamente materializzato dal nome della terza città di Faisalabad, in Pakistan, l’ex Lyallpur, in omaggio al contributo di Re Faisal di Arabia nella composizione delle controversie tra il Pakistan, secondo più grande paese musulmano dopo l’Indonesia, e il Bangladesh, durante la secessione della sua ex provincia, sotto la guida dello sceicco Mujibur Rahman, leader della /Lega Awami/ (10). Nonostante queste forti analogie, in particolare il patrocinio congiunto del regno saudita al miliardario saudita libanese e al Pakistan, come i loro posizionamenti simili in termini di geopolitica degli Stati Uniti; Rafik Hariri avrà diritto ad un tribunale internazionale speciale, per giudicare i suoi presunti assassini, ma non Benazir Bhutto, di cui è stata decimata tutta la dinastia. In questa prospettiva, il destino di Benazir Bhutto è stranamente simile a quello dell’ex primo ministro libanese Rafik Hariri e a quello dell’ex presidente egiziano Anwar Sadat, assassinato nel 1981, e all’effimero presidente del Libano Bashir Gemayel, leader delle milizie cristiane, assassinato nel 1982. I leader più utili alla diplomazia israeliano-statunitensi, più da morti che da vivi.

Al culmine della diplomazia saudita, in seguito all’invasione dell’Iraq nel 2003, i due leader arabi, Hariri (Libano) e Ghazi al Yaour (Iraq) che si sono trovati contemporaneamente al potere nei rispettivi paesi, erano titolari della nazionalità saudita. In questo contesto, non è irrilevante notare che Rafik Hariri è stato assassinato nei quindici giorni che seguirono l’elezione di un curdo, Jalal Talabani, a capo dell’Iraq, e l’attribuzione a un sciita della presidenza del Consiglio dei Ministri, scartando un sunnita dal governo della ex capitale abasside, su cui sventolava, d’altronde, all’epoca, il nuovo emblema iracheno disegnato dal proconsole Paul Bremer, dai colori curdo-israeliani (blu-bianco e giallo-bianco). Cosa che, inoltre, innescò un’ondata senza precedenti di attacchi contro i simboli dell’invasione statunitense dell’Iraq e dei suoi alleati regionali.

Pompiere piromane, il monarca ottuagenario (86 anni), al potere da quindici anni, si trova all’epicentro di un conflitto che ha continuato ad alimentare, e con cui potè avallare l’invasione statunitense dell’Iraq, con ripercussione l’eliminazione dei sunniti del potere centrale, con il ruolo pioniere del falso testimone siriano presso gli investigatori internazionali, Zuhair Siddiq, un factotum del generale Rifa’at al-Assad, zio e rivale del presidente siriano Bashar al_Assad, e soprattutto cognato del re dell’Arabia Saudita, per destabilizzare il presidente libanese Emile Lahoud e sostituirlo con il secondo cognato del re, il deputato libanese Nassib Lahoud.

Sfidato sul fianco meridionale, nello Yemen, dalla principale organizzazione fondamentalista sunnita del mondo musulmano, dalle dimensioni planetarie, al-Qaida, escrescenza ribelle del modello wahabita, il re Abdullah è contestato dall’equazione rappresentata dalla gloriosa storia militare di /Hezbollah/, la principale organizzazione paramilitare del Terzo Mondo, di osservanza sciita. Abdullah appare come l’apprendista stregone di una questione che lo trascende, il demiurgo di questioni che lo sovrastano sia in Iraq che in Libano, prima che in Afghanistan. In questa prospettiva, l’affare del secolo concluso nel settembre 2010 tra Arabia Saudita e Stati Uniti, di circa 90 miliardi di dollari in armi, tra cui quasi trecento aerei e missili, mira ufficialmente a rafforzare il Regno nei confronti dell’Iran, non d’Israele, potenza nucleare che occupa Gerusalemme, il 3° luogo santo dell’Islam, ma anche e soprattutto a consolidare la dinastia nel suo ruolo di gendarme regionale, mentre i due paesi baluardo dell’Arabia (Yemen e Iraq) sono destabilizzati e l’arco dell’Islam, che va dalla Somalia all’Indonesia attraverso l’Asia Centrale e il Golfo, diviene il nuovo centro di gravità strategico del pianeta, con l’emergere di Cina e India e il loro accerchiamento dell’Occidente dall’Africa.

Indice complementare del suo vassallaggio, il nuovo contratto militare da 90 miliardi di dollari, firmato tra Stati Uniti e Arabia Saudita.

Il più grande affare d’armi nella storia mira a “rafforzare la capacità combattiva del Regno contro l’Iran”, senza porre rischi su Israele. Gli aerei sauditi saranno privati delle armi a lungo raggio, per garantire lo spazio aereo israeliano e le loro prestazioni, sia in termini di attrezzature come di maneggevolezza, saranno in ogni caso, meno potenti del nuovo velivolo che gli Stati Uniti prevedono di vendere a Israele, i 20 caccia-bombardieri F-35 /Lightning II/ (JSF-35), il super-bombardiere da superiorità tecnologica, il cui enorme costo unitario ammonta a 113.000.000 di dollari ciascuno.

Così, con un sotterfugio che gli scienziati politici statunitensi definiscono nella voce “Politica della paura”, la politica dell’intimidazione, che consiste nel presentare l’Iran come uno spauracchio, per cui l’Arabia Saudita è costretta a creare, non una difesa a tutto tondo, ma una posizione di difesa contro l’Iran, che rafforzi il regno “/contro l’Iran/”, potenza sulla soglia nucleare, e non Israele, una potenza nucleare completa e, inoltre, potenza occupante di Gerusalemme, il terzo luogo santo dell’Islam. In totale, l’ammontare degli accordi militari tra le monarchie petrolifere del Golfo e gli Stati Uniti, nel 2010-2011, sarà pari a 123 miliardi di dollari. Il resto sarà diviso tra Emirati Arabi Uniti, Kuwait e il sultanato di Oman, che sbloccheranno, nei quattro, una somma colossale per ridurre la disoccupazione negli Stati Uniti, mantenere un bacino di lavoro di 75.000 posti in cinque anni e giustificare, sotto l’apparenza di un falso equilibrio, una transazione qualitativamente superiore tra gli Stati Uniti e Israele.

Settantotto anni dopo l’indipendenza, la triade su cui è stato stabilito il regno (Islam, Petrolio e wahabismo) sembra assumere una nuova configurazione. Se l’Islam, la sua rendita di posizione, è assicurata per sempre, il petrolio è destinato a prosciugare o degradare a causa delle energie alternative, come anche la dinastia wahhabita, a meno di una sfida della sua visione monolitica dell’Islam e del mondo, dalla sua concezione dello Stato e dei suoi rapporti con i cittadini, del suo rapporto con la realtà col mondo arabo, non composto solo da musulmani, o da soli sunniti, o da soli arabi (curdi e cabili), ma anche dagli arabi sciiti spesso patrioti, e da patrioti non sempre musulmani (arabi cristiani), non sempre necessariamente in permanente stato di prostrazione davanti gli Stati Uniti d’America, e ai suoi benefici e danni.

La famiglia reale saudita ha seguito un percorso curioso per rimanere al potere, il perfetto contro-esempio negli annali della geopolitica mondiale.* *Avendo troppo manipolato i suoi alleati islamici, si è indebolita, dando loro la possibilità di rivoltarsi contro il loro ex mentore. Strumentalizzando le sue formazioni pan-islamiche in operazioni diversive (Afghanistan) o di destabilizzazione (Siria, Egitto e Algeria), senza mai rinnegarle o controllarle, l’Arabia Saudita si troverà caricata dal peso negativo della distruzione islamista dei Buddha di Bamiyan da parte dei Taliban, degli attacchi anti-USA dell’11 settembre 2001, sottoposta al sospetto dell’opinione pubblica occidentale e alla vendetta dei suoi ex protetti islamisti.

Come spiegare un simile comportamento? Che i leader abbiano potuto, in un periodo così lungo, confinarsi nel ruolo di subappaltatori, accettando di correre alla cieca in un combattimento contro dei nemici, assegnatili dai loro tutori, senza accennare a un momento di esitazione, a un lampo di orgoglio nazionale? Amputarsi consapevolmente di alleati naturali, senza sollevare la questione della compatibilità con l’interesse nazionale? Condannare l’avanguardia rivoluzionaria araba, sacrificarla per la soddisfazione degli interessi stranieri, senza entrare nel merito della fondatezza di una tale politica? A quale logica risponde un tale comportamento singolare. Follia o megalomania? Machiavellismo o cinismo servile? Incoscienza o aberrazione mentale? Postura o impostura? Quasi quaranta anni dopo i fatti, la rilevanza di una tale politica non è stata provata, ma si è rivelato un dato di fatto che “/ci sia qualcuno peggio del boia: il suo servo/”(9). Una frase su cui riflettere mentre il Regno, banca centrale del petrolio, pianifica per la prima volta nella sua storia, di mettere fine alla ricerca di idrocarburi nel suo sottosuolo, al fine di salvare la sua ricchezza, in modo da trasmetterla “/alle generazioni future/”(10), mentre la sua ricchezza rischia di prosciugarsi, e di conseguenza la sua impunità, proprio mentre la Cina è pronta a sfidare la leadership globale degli USA.

*Riferimenti *

7 – Precisazioni di Chass Freeman, ex ambasciatore statunitense in Arabia Saudita (1989-1993) basato sulla funzione deviante della guerra in Afghanistan verso la gioventù saudita dal problema palestinese, al centro del documentario di Jihane Tahri

8 – “/Una Guerra Empia. La CIA e l’estremismo islamico (1950-2001)/” di John Cooley, un ex corrispondente dal Medio Oriente per il quotidiano di Boston Christian Science Monitor e ABC News. Edizioni Eleuthera, 2001.

9 – Definzione del conte Honoré Gabriel de Mirabeau (1749-1791), uno degli oratori più brillanti della Rivoluzione francese, autore di «/Essai sur les lettres de cachet et les prisons d’état/».

10– Cfr. Le Monde 7 luglio 2010 «/Le roi Abdallah annonce l’arrêt de l’exploration pétrolière en Arabie Saoudite/». Un freno in più (e notevole) per rallentare il declino della produzione mondiale.

L’Arabia Saudita, primo produttore mondiale di petrolio, avrebbe messo fine alla esplorazione sul suo suolo, al fine di salvare la sua ricchezza e trasmetterla alle generazioni future, secondo una dichiarazione da re Abdullah in data 1° luglio. L’annuncio è stato dato a Washington davanti a degli studenti sauditi, dice l’agenzia di stampa ufficiale saudita. Pronunciato due giorni dopo un incontro tra il re saudita e il presidente Barack Obama, suona come un avvertimento. L’arresto dello sviluppo di nuovi campi petroliferi in Arabia Saudita, rischia di complicare ulteriormente il futuro della produzione mondiale di petrolio, di fronte all’aumento della domanda. Infatti, l’Arabia Saudita da sola detiene il 20% delle riserve mondiali di oro nero. Temperando il disagio innescato dal bando, un ufficiale del ministero saudita del Petrolio ha detto all’agenzia /Dow Jone/s, che la dichiarazione dell’organismo non significa una decisione definitiva, “/ma in realtà voleva dire che le esplorazioni future dovrebbero essere condotte con saggezza/”, dice il Financial Times. Il quotidiano economico londinese ha detto che la compagnia petrolifera nazionale saudita Aramco, dovrebbe compiere oggi delle prospezioni nel Mar Rosso e nel Golfo Persico.

Traduzione di Alessandro Lattanzio

 

 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it