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dimanche, 28 septembre 2014

Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda

Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda

While the German media has been at least as propagandistic as the US/UK media in its resurrection of wild, Cold War-style rhetoric over the Ukraine situation, cracks are beginning to appear. Satire, humor, and ridicule have always been among the best forms of social critique, and the below clip lampooning the information war over Ukraine is among the very best. When people laugh at government propaganda, truth begins to break through. It was true with the Soviet Union and it is true today in the west.  Watch and enjoy — turn subtitles on at the “cc” button on bottom frame:

Sanctionner la Russie, c'est sanctionner les contribuables occidentaux

Sanctionner la Russie

C’est aussi sanctionner les contribuables des pays occidentaux

Yvan BLOT*
Ex: http://metamag.fr

Il est bien connu que les gouvernants des pays qui se croient démocratiques aiment faire des largesses avec l’argent des autres. Le contribuable est rarement respecté par les politiciens. On le voit avec le mécanisme des sanctions économiques antirusses. Les sanctions ont pour but de coûter un certain prix à la Russie pour la punir d’une prétendue intervention en Ukraine. On n‘a d’ailleurs pas de preuves pour soutenir cette accusation. Le New York Times peu suspect d’être soumis à Poutine, titre en première page le 5 septembre : « invasion en Ukraine, c’est très difficile à dire ».

Si l’on fait monter les prix, on va réduire les achats et cela se retournera in fine contre les producteurs. De plus, les sanctions n’obéissent à aucune rationalité économique. L’Union européenne annonce qu’elle va augmenter son budget pour soutenir les producteurs européens de fruits et de légumes. Au lieu d’exporter en Russie, on va ponctionner les contribuables pour soutenir les revenus des producteurs : on est vraiment au royaume du père Ubu ! De même, si le président français ne livre pas le bateaux Mistral à la Russie, il faudra payer des indemnités et c’est le contribuable, et non personnellement monsieur Hollande, qui y sera de sa poche ! Or, déjà, le contribuable français est bien plus harassé que le contribuable français. Le niveau des prélèvements obligatoires est en France de plus de 50% contre 35% en Russie. Le chômage est bien plus élevé en France qu’en Russie (le double). La France ne peut pas se permettre de renforcer le gaspillage économique sous prétexte de « sanctions » contre un pays d’Europe qui s’appelle la Russie.

D’après l’économiste Herbert Spencer, l’évolution économique se caractérise par une intégration croissante, une interdépendance croissante des différentes économiques. Cette intégration est nécessitée par la différenciation et la spécialisation croissante liée au développement économique. La différenciation fait baisser les coûts et profite aux consommateurs. Elle élargit les marchés et profite aussi aux producteurs. La troisième loi de Spencer sur l’évolution économique est celle de l’ordre et de la précision croissants. Cela suppose des règles stables, ce qui est incompatible avec les sanctions arbitraires qui tombent du jour au lendemain. En démocratie et en état de droit, les sanctions sont infligées par des juges et non par des autorités politiques selon « leur bon plaisir ».
 

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Le prix Nobel, Hayek, s’insurgeait contre le « bricolage économique » des hommes politiques irresponsables. On ne joue pas avec les échanges économiques comme dans une cour de récréation : « tu es méchant et je ne te parle plus. Je t’exclue du groupe des copains » : voilà l’attitude assez désolante des beaucoup de responsables occidentaux face à la Russie. Devant ce spectacle, la plupart des chefs d’entreprises responsables d’Europe sont consternés.

On fait croire que les poids des sanctions économiques anti-russes pèsera sur les seuls Russes. C’est faux et c’est stupide pour n’importe quel étudiant débutant en sciences économiques. L’économie est fondée sur l’échange et toute atteinte à la liberté des échanges et à la libre formation des prix qui reflète la rareté des biens retombe sur l’ensemble des partenaires. Les sanctions vont donc peser sur les contribuables occidentaux. Une fois de plus, on fait de la morale avec l’argent des autres !

Quelle morale d’ailleurs ?

Les principes d’intangibilité des frontières et d’autodétermination des peuples sont largement contradictoires. Dans le cas de Mayotte, la population a voulu rester française et ne pas faire partie de la nouvelle république des Comores indépendante. Résultat : une salve de condamnation pour la France qui occupe militairement cette île des Comores ; L’assemblée générale de l’ONU a condamné la France pour viol de l’intégrité territoriale des Comores en 1973, 1974, 1976, 1977, 1979, 1980, 1981, 1982 et les années qui suivent ! Pas de sanctions !

A titre d’exemple, l’assemblée générale de l’ONU le 7 décembre 1984 affirme l’unité et l’intégrité territoriale des Comores composées des Iles d’Anjouan, Grande Comore, Mayotte et Mohéli. Elle réaffirme la souveraineté de la république fédérale islamique des Comores sur l’île de Mayotte. Elle prie le gouvernement français d’ouvrir des négociations avec le gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de l’île de Mayotte dans l’ensemble comorien. Les habitants de Mayotte ont montré dans plusieurs référendums qu’ils voulaient rester français et ces référendums ont été considérés illégaux par l’ONU ; On voit la même chose en Crimée ! Par contre, la Russie a été sanctionnée pour avoir annexé la Crimée mais la France n’a pas eu de sanction pour Mayotte. On peut ajouter que l’UE est également coupable puisqu’elle considère depuis 2004 que Mayotte fait partie de ses territoires « ultrapériphériques » (sic).

Les Malouines et Gibraltar sont considérés aussi comme territoires à décoloniser et le Royaume Uni n’en a cure ! En 1967, le Royaume Uni a organisé un référendum où la majorité de la population a voulu rester anglaise. Le général Franco, pas spécialement démocrate a alors pris des sanctions et fait fermer la frontière (fermée jusqu’en 1985). Les dirigeants Obama, Merkel, Cameron, Hollande et de l’UE sans en être vraiment conscients ont repris les méthodes du général  Franco.

L’Allemagne de l’ouest de 1948 au 19 octobre 1990 a contesté la frontière Oder Neisse avec la Pologne (42 ans) et n’a jamais subi de sanctions pour cela.

Le droit international est donc élastique et soumis au « bon plaisir » des puissants. La morale politique est bien mal partie : mépris des contribuables, mépris des référendums où les citoyens s’autodéterminent, application de sanctions ou non selon la règle du bon plaisir, on est tombé bien bas et l’hypocrisie est reine !

Terre & Peuple Magazine n°60

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Communiqué de "Terre & Peuple" - Wallonie

 

TERRE & PEUPLE Magazine n°60

 

Dans son éditorial, Pierre Vial juge que les dernières élections européennes ont tourné une page : en France, malgré une forte abstention, 42% des ouvriers ont voté FN, 38% des employés, 37% des chômeurs ! Les syndicats, inquiets, perdent le contrôle de leur base et qualifient le mouvement de 'délire identitaire'. Mais Le Nouvel Observateur parle d'une Europe sans les peuples.

 

Ouvrant le dossier central, Pierre Vial rappelle que la guerre de 1914 a liquidé neuf millions d'hommes, trois empires et les aristocraties européennes.  Citant Dominique Venner, il impute à la guerre de 1914 la seconde guerre mondiale, le déclin de l'Europe, la décolonisation, l'américanisation, l'immigration et le terrorisme.  Il cite Jean Giono, dans 'Le grand troupeau', pour évoquer la saignée de la paysannerie française, que révèle dramatiquement les listes de familles entières sur les monuments au morts, dans les villages.  L'Europe a tué ses meilleurs fils.

 

Alain Cagnat reprend le titre de l'historien anglais Christopher Clark 'Les somnambules' pour désigner les gouvernants des pays belligérants, aveugles à la réalité des horreurs déclenchées.  L'Alsace et une partie de la Lorraine avaient été récupérées au nom de l'unité culturelle et linguistique par l'Allemagne à qui Napoléon III avait sottement déclaré la guerre, pour se faire battre.  La revanche va alimenter chez les Français la haine patriotique des 'Boches'.  Le Sultan du Maroc, auquel la France imposait un protectorat de fait, en avait appelé au Kaiser, qui s'était déclaré prêt à la confrontation. L'Angleterre, les Etats-Unis et l'Italie avaient aussitôt réagi.  En 1911, une nouvelle crise marocaine verra l'Allemagne renoncer à ses intérêts au Maroc contre un territoire que la France lui cède au Cameroun.  Le détonateur se déplace vers les Balkans, où la décrépitude de l'Empire ottoman a encouragé la Grèce et nombre de petits peuples slaves à conquérir leur indépendance.  Les Anglais, redoutant une unification panslave, ont veillé qu'ils restent petits et faibles et déchirés par leurs querelles.  Profitant de cette situation trouble, l'Empire austro-hongrois qui assurait l'administration de la Bosnie-Herzégovine l'a annexée purement et simplement, alors que 51% des Bosniaques sont serbes. 

 

En 1912, la Ligue balkanique (Serbie/Bulgarie/Grèce/Monténégro) attaque l'Empire ottoman et le bat sévèrement.  L'année suivante, la Bulgarie attaque la Serbie, qui l'écrase avec l'appui de la Grèce, de la Roumanie et de la Turquie.  La poudrière balkanique est près d'exploser.  Mais les rivalités des puissants sont plus graves.  La Weltpolitik du Kaiser alarme l'Angleterre.  Pendant ce temps, la Russie connaît une croissance fulgurante (10% an).  Pour l'Angleterre, il s'agit de conserver son amitié à tout prix, de la décourager de s'entendre avec l'Allemagne et de l'empêcher de s'étendre en Turquie et en Perse.  En 1882, l'Italie avait rejoint l'alliance de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie pour former la Triplice, accord de dupes vu la rivalité des Italiens et des Autrichiens dans les Balkans.  Pour y faire pièce, l'Angleterre, la Russie et la France forment l'Entente Cordiale (1904).  Et c'est alors la course aux armements, florissants suite aux progrès de la technique.  Le service militaire est prolongé à trois ans.  L'Amiral Tirpitz reçoit du Kaiser l'ordre de construire une flotte équivalente à celle de l'Angleterre.  Le Général Joffre ne pense qu'en termes d'offensive.  Le Plan Schlieffen des Allemands vise à contourner la puissance française par la Belgique.  Le 28 juin 1914, un attentat préparé par un mouvement panserbe réussit par hasard et l'Archiduc héritier de l'Empire austro-hongrois et son épouse sont tués.  La presse accuse aussitôt le gouvernement serbe.  Pourtant, prévenu par ses informateurs, le premier ministre de Serbie Nikola Pasic avait averti l'ambassadeur d'Autriche du risque que courait l'archiduc à Sarajevo, mais on avait cru à une manoeuvre. 

 

Pour se ménager son opinion, Pasic a alors promis, si les Autrichiens exploitaient « ce regrettable événement », que les Serbes se défendraient.  Leur promettant son soutien contre l'avis de son chancelier, le Kaiser encourage alors les Autrichiens à adresser un ultimatum martial à  cette « bande de brigands serbes ».  Le Tsar aurait calmé le jeu, mais le Président Poincarré va en Russie l'en dissuader.  Chacun espère l'emporter au bluff et, c'est dans cette partie de poker-menteur que l'Autriche adresse à la Serbie un ultimatum en dix points, dont plusieurs sont des atteintes à sa souveraineté.  Bien que le Tsar l'ait invité à le rejeter, Pasic l'accepte, à l'exception d'un seul point.  Alors que le Kaiser croit la paix sauvée, l'Autriche refuse toute négociation et rappelle son ambassadeur.  C'est la guerre.  La mécanique des traités est enclenchée : c'est la guerre mondiale. Jean-Patrick Arteault rappelle l'itinéraire de la Société des Elus de Cecil Rhodes et le jeu d'influence du Groupe Milner, à propos du célèbre roman d'espionnage 'Les 39 marches', paru en 1915. 

 

Son auteur John Buchan est, comme Rhodes et Milner, sorti  d'un collège d'Oxford, coeur de la civilisation anglo-saxonne.  Supérieurement informé, il est correspondant du Times, qui est devenu l'organe du Groupe Milner, et il est un proche des quatre membres les plus influents du groupe et finira Gouverneur général du Canada.  Dans son roman, il 'imagine' une conspiration, menée par une alliance 'd'anarchistes instruits' avec des financiers internationaux, pour déclencher à partir des Balkans une guerre entre l'Allemagne et la Russie.  Afin de profiter du chaos pour établir un nouvel ordre mondial conforme aux aspirations des idéologues comme des capitalistes. 

 

Deux ans avant la sortie du roman, les financiers de Wall Street avaient constitué la Réserve Fédérale, mettant la main sur la création monétaire américaine.  Leur entente complémentaire avec les banquiers de la City dessine le nouveau consortium des puissances maritimes, qui ressent les empires germaniques et russe comme des obstacles à éliminer. Robert Dragan dresse les tableaux saisissants des chiffres officiels des forces en présence dans les deux guerres mondiales et des pertes respectives, avec le relevé des victimes pacifiques : civils et prisonniers, y compris les 30.000 résistants français fusillés (20,5 par jour!).  Mais non comptés les centaines de milliers de viols par les armées soviétiques, américaines et françaises.  Robert Dragan, encore fait le bilan d'un siècle de révolution culturelle de la muflerie bourgeoise.  Elle débouchera sur le refus de vivre, plus dévastateur encore que les deux terribles saignées des deux guerres.  L'art populaire est alors passé d'une émotion collective pour le beau à une cote fixée par un marché, dans un comédie sociale montée pour un grand public qu'on a amputé dès l'enfance de tout sens critique. 

 

C'est en Allemagne que la réaction folkloriste a été la plus vivace, autour du mouvement völkisch.  Celui-ci sera mis sous l'étouffoir, en 1945, par Hollywood, vrai ministère de la culture et de la propagande US.

 

Jean Haudry ouvre le dossier des trahisons allemandes qui ont saboté les défenses atlantiques de la Wehrmacht, si redoutables à l'égard du hasardeux débarquement allié que le Général Bedell Smith n'estimait qu'à 50% les chances de succès.  Les cas cités sont innombrables et certains plus que suspects.  C'est bouleversant, indépendamment des faits, matériellement constitutifs ou non de trahison, et des mobiles de leurs auteurs, bas ou élevés, notamment l'espoir de poursuivre la guerre ensemble avec les occidentaux qu'ont nourri des militaires approchés par les services secrets britanniques, maîtres en manipulation.

 

Sur le même thème démoralisant, Godefroid Landemer rapporte l'opinion d'un expert en la matière, Friedrich Georg ('Verrat in der Normandie'), sur les éléments qui se sont superposés à la trahison caractérisée : il est moins difficile de percer les intentions de l'ennemi que de persuader un chef qui a une idée préconçue ; les théoriciens appellent 'friction' l'effet d'innombrables aléas (complexité de l'organisation militaire, rivalités, doctrines divergentes, transmission déficiente des ordres, sottise) qui contrecarrent l'exécution d'un plan ; les Américains jouissaient d'une logistique pléthorique ; les interventions parfois malheureuses d'Adolf Hitler dans des détails d'exécution, à rebours de l'Auftragstaktik (principe militaire prussien, qui laisse au subordonné pénétré de l'esprit de la mission une large autonomie dans l'exécution de l'ordre). Robert Dragan dénonce la 'peste blanche', mortelle pour la famille, qu'a semée la révolution sexuelle du début des années '60. 

 

La diffusion explosive des contraceptifs et la libération de la femme ont encouragé le vagabondage sexuel.  L'auteur remarque que les sociétés matriarcales acceptent l'homosexualité masculine, voire la valorisent.  Prétendument judéo-chrétienne, notre patrilinéarité est en fait indo-européenne.  Pour lui, l'effondrement démographique (suicide des Blancs) a été programmé.  L'ONU et les ong font du contrôle des naissance une entreprise humanitaire.  La femme libérée (du salaire de son mari) poussant les salaires à la baisse, comme l'immigration consécutive au dépeuplement.

 

Roberto Fiorini sonne l'alarme ; le projet de Marché Transatlantique vise à soumettre l'UE aux USA.  Il met en place au tribunal arbitral 'indépendant' qui condamnera à réparations les pays qui imposeraient aux investisseurs américains des mesures plus lourdes (par exemple de protection sociale) que les nouvelles 'normes mondiales' (américaines).  Les amendes seront à la charge des contribuables.  Il n'y aura pas de consultation populaire (Traité de Lisbonne) et Obama s'efforce d'écarter tout débat.

 

Claude Valsardieu poursuit sa captivante étude sur les racines du monde blanc.  Il en relève les traces ( gravures rupestres, pierres 'écrites', dolmens et autres mégalithes,) de l'Atlas saharien jusqu'aux côtes méditerranéennes.  Il éclaire le cas de Guanches, repliés sur les Canaries, et celui des Basques, grands marins devant l'éternel, qui parlent une langue agglutinante et synthétique, comme toutes celles de l'aire cromagnoïde.

 

Paul Durand  présente son Guide dissident de l'Allemagne et de l'Autriche, qui vient d'être réédité chez Facta (328 pages, 26€).  C'est le produit de longues années de pérégrinations d'un 'passeur de mémoire', qui a mené des recherches méthodiques très poussées, dans la documentation touristiques depuis ses origines, dans les ouvrages d'architecture et dans la documentation historique, mais surtout sur le terrain.  Il a notamment relevé des tombes inconnues.  Des victimes des crimes de l'extrême-gauche, policiers ou militants nationalistes avant la désignation d'Hitler comme chancelier.  Des traces qui s'effacent, notamment les églises dédiées à sainte Hedwige (1174-1243, qui n'est pas la reine de Pologne que Jean-Paul II a canonisée en 1986!), que les Silésiens, 'déplacés' dans la Rhur, y ont édifiées sous la protection de la patronne de leur région devenue territoire polonais.

 

 

Hic sunt dracones: Eduard Limonows Granatenleben

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Hic sunt dracones: Eduard Limonows Granatenleben

By Nils Wegner

Ex: http://www.sezession.de

Ausgerechnet der so brave btb-Verlag, seines Zeichens immerhin Teil der Random-House-Gruppe und damit unter der Fuchtel von Bertelsmann, hat just eine Taschenbuchausgabe des biographischen Romans Limonow aus der Feder des preisge-krönten französischen Schriftstellers Emmanuel Carrère herausgebracht (hier bestellen [2], gebunden hier lieferbar [3]). Im Mittelpunkt dieses Werks steht eine der wohl schillerndsten politkulturellen Figuren Rußlands, die wohl die mediale Aufmerksamkeit verdient gehabt hätte, wie sie in diesem Jahr aus Gründen der Putin-renovatio imperii-Hysterie dem im Vergleich eher farblos-mönchshaften Alexander Dugin [4] zugekommen ist: Eduard Sawenko, genannt Limonow, in dem der Betrachter je nach eigener Verortung wahlweise einen Stalinisten, Faschisten oder halbkriminellen Irren vorfinden mag.

Sezessionisten ist der Schriftsteller und ewige Rabauke wider das politische Establishment seines Heimatlandes kein Unbekannter: Schon im ersten Jahrgang der Print-Sezession thematisierte Christian Vollradt [5] ihn (und seinen ehemaligen Weggefährten Dugin) etwas ratlos als Protagonisten der skurrilen nationalbolschewistischen Bewegung Rußlands, und vor fast genau zwei Jahren stellte Martin Lichtmesz ihn auf einem seiner Ausritte [6] gegen den Spiegel-Streber Georg Diez und dessen seltsame Sympathien für kontroverse Schriftsteller [7], solange diese keinen deutschsprachigen Hintergrund haben, hier ausführlicher vor.

Dabei kam Lichtmesz auch bereits auf das Buch Carrères zu sprechen, das damals gerade beim wiedererstandenen Matthes&Seitz-Verlag in Berlin erschienen war. So weit, so gut – ich denke nicht, daß sich heute noch allzuviele Leute an Diez‘ Hymnus auf Limonow erinnern oder sich für dessen Biographie interessieren. Immerhin ist der Mann mittlerweile 71 Jahre alt und ist parteipolitisch längst nicht mehr aktiv; auch scheint tatsächlich 1989 das letzte Mal eines seiner Werke auf Deutsch neu herausgebracht worden zu sein (die zig Auflagen seines schriftstellerischen Durchbruchs »Fuck off, Amerika« einmal außer Acht gelassen).

Nun, man sollte einfach an dem hübschen weißen Buch mit der sicherungsbügelbewehrten Zitrone auf dem Einband vorübergehen. Das in jedem einzelnen Moment unstete Leben des Geheimdienstlersohns, jugendlichen Bohemiens und leidenschaftlichen Bürgerschrecks Limonow, dessen vor Wut und Verachtung überschäumende Philippiken ihm einen Ruhm als Popliterat avant la lettre bescherten, ist für sich genommen schon für jeden lesenswert, der sich für einen sympathischen Antihelden erwärmen kann. Denn sympathisch ist und bleibt „Editschka“ das ganze Buch über, auch wenn sich angesichts der halbseidenen Punkte in dessen Biographie selbst der Autor Carrère gelegentlich mit sich und seinem Werk hadert. Etwa hinsichtlich der Schilderungen aus der Gründungsphase der nationalbolschewistischen Parteizeitung Limonka, was ein Kosename für die zitronenförmige sowjetische Splitterhandgranate ist, die Eduard Weniaminowitsch Sawenko schon in seiner Jugendzeit Pate für den Spitznamen Limonow – aufgrund seines beißenden Zynismus und polemischen Wesens – stand:

Der Bunker, Margot Führer… An diesem Punkt bin ich mir nicht mehr sicher, ob mein Leser wirklich Lust hat, die Anfänge eines Käseblatts und einer neofaschistischen Partei als mitreißendes Epos erzählt zu bekommen. Und ich selbst bin mir dessen auch nicht mehr sicher.

Und doch ist es komplizierter, als man meint.

Es tut mir leid. Ich mag diesen Satz nicht. Und ich mag nicht, wie sich die feinsinnigen Geister seiner bedienen. Unglücklicherweise ist er oft wahr. Im vorliegenden Fall ist er es. Es ist komplizierter, als man meint.

Ein gleiches gilt für die Skizze über den freiwilligen Einsatz Limonows im Jugoslawienkrieg, als Soldat auf serbischer Seite. Und auch die zahlreichen Eskapaden des Protagonisten auf seiner Odyssee durch die Welt (Charkow, Moskau, New York, Paris, Vukovar, Sarajevo…), seien sie krimineller oder gewalttätiger Natur, werden stets aus der Perspektive eines aufmerksamen, wenngleich leicht verstörten Beobachters geschildert. Ganz zu schweigen von Limonows regen Bett- bzw. vereinzelt Spielplatzgeschichten; denjenigen Lesern, die sich seinerzeit bereits über die handzahmen Liebesszenen in Raspails »Reitern« [8] ereifert haben, sei in diesem Sinne ernstlich von dem Genuß von »Limonow« abgeraten.

Nichtsdestoweniger ist das Engagement Carrères hervorzuheben, der als Mittzwanziger Limonow während dessen Pariser Zeit in den üblichen Intellektuellen- und Literatenzirkeln kennengelernt hatte und das Objekt seiner Arbeit hier ohne Verleugnen einer alten Bekanntschaft, gleichzeitig aber mit gelegentlichem eingestandenen Unverständnis beschreibt. Den Grundstock für seine literarische Arbeit bildeten Limonows Bücher sowie seine persönlichen Erinnerungen, wie der Autor dem Leser klar vor Augen führt. Gleichzeitig, und darin dürfte wohl die literarisch stärkste Seite des Romans liegen, läßt Carrère auch seine persönliche Lebens- und Familiengeschichte in die Gesamtbetrachtung miteinfließen; er stammt selbst aus einer ursprünglich weißrussischen Emigrantenfamilie – seine Mutter Hélène Carrère (d‘Encausse), geborene Zourabichvili, ist seit 1999 Secrétaire perpétuel der Académie française – und hat Rußland vor und nach dem Zusammenbruch der Sowjetunion besucht.

Just diese, zwischen einzelnen Episoden des Limonowschen Lebensfeldzugs gegen alles Feige, Ehrlose und Ausbeuterische eingestreuten, Passagen der politischen und historischen Prozesse im Rußland zwischen Stalin und Putin sind es denn auch, die die genresprengende Biographie des leidenschaftlichen underdogs Limonow (und in der Tat, trotz aller schriftstellerischen Erfolge hat dieser Mann niemals ein Leben in Wohlstand geführt) gleichsam zu einem geistesgeschichtlichen Parforceritt insbesondere durch die postsowjetische Historie des Landes machen, auf das im Moment wieder einmal alle westlichen Augen in der Mehrheit verständnislos gerichtet sind.

Der btb Verlag hätte wahrlich keinen besseren Zeitpunkt wählen können, dieses in Frankreich mehrfach preisgekrönte Werk in alle Bahnhofsbuchhandlungen zu streuen; gleichwohl kommt die Aufmachung so bescheiden daher, daß man befürchten muß, viele potentiell Interessierte gingen achtlos daran vorbei und griffen stattdessen nach Zeitungen voller Jammer und Fremdscham. Das muß so nicht sein: Das »Limonow«-Taschenbuch kommt zu einem regelrechten Schleuderpreis daher und bietet sich über Jahrzehnte erstreckende Einsichten aus quasi zweimal erster Hand. Auch für den rein geschichtlich Interessierten ist also in jedem Fall etwas mit dabei, selbst im Falle mangelnder Begeisterung für heroische Schurken.

Schnell schließt sich bei der Lektüre denn auch ein gewisser Zirkel zu den zeitgenössischen Squadristen in Rom [9]: Bei einem Gutteil der Schilderungen Limonows wilderer Zeiten, auch und gerade im Zusammenhang mit seiner und Dugins pittoresker „Nationalbolschewistischer Partei“, fühlt man sich ein gutes Stück weit an die CasaPound [10] erinnert. Das beschränkt sich längst nicht auf das gar schröckliche Faschismus-Sujet, vielmehr ist es eine phänotypische Angelegenheit, wie Carrère auch ganz klar wiederum im Hinblick auf die Wirkung der  Limonka feststellt:

Er war zwanzig und furchtbar angeödet in seiner kleinen Stadt in der Oblast Rjasan, als ihm einer seiner Freunde eine seltsame Zeitung zusteckte, die mit dem Zug aus Moskau gekommen war. Weder Sachar noch sein Freund hatten je etwas Vergleichbares gesehen. […] Auch wenn es das Organ einer Partei war, ging es in der Limonka weniger um Politik als um Rock, Literatur und vor allem um Stil. Welchen Stil? Den fuck you-, bullshit- und Mittelfinger-Stil. Punk in Reinform.

Auch, wenn Limonow zur Hochzeit der NBP und der Limonka bereits sein fünfzigstes Lebensjahr weit überschritten hatte, so waren Partei und Zeitschrift doch ein Ausbund an jugendlichem Überschwang und Drang zur Unbedingtheit – durchaus nicht unähnlich der italienischen terza posizione dieser Tage. Als distinguierter deutscher Konservativer und Eichmaß des „Rechten an sich“ mag man darüber die Nase rümpfen, doch liegt dessenungeachtet genau dort das pulsierende Leben eines ganz speziellen rechten Typus. »Wer gegen uns?« und »Limonow« nebeneinandergelegt, scheint es beinahe so, als könne man synthetisierend herauslesen, weswegen derlei in der Bundesrepublik schlicht unvorstellbar war, ist und auch bleibt: Der Schlüssel liegt tatsächlich einzig im materiellen Wohlstand.

Während dem Leser in Domenico Di Tullios Roman – und auch realiter in der CasaPound – einstmals perspektivlose Jugendliche der unteren Mittelschicht begegnen, die im ehemaligen Nabel der Welt leben und zwischen drückender Wohnungsnot und politischer Repression nicht den Langmut finden, ein Leben als „angloamerikanische Normalameise“ (Thor von Waldstein) zu führen, sind es bei Carrère die vom postsowjetischen Rußland schlichtweg abgehängten und ausgeklammerten jungen Leute aus Provinz und Großstadt, die ohnehin von Kindesbeinen an nie etwas zu verlieren hatten und in Limonows seltsamer Melange aus kulturellen und geschichtlichen Anleihen erstmals ein Ideal finden, dem sie sich rückhaltlos verschreiben können. Carrère beschreibt diese Wirkung folgendermaßen:

Von seinem Alter her hätte er ihr Vater sein können, aber er hatte keine Ähnlichkeit mit irgendeinem ihrer Väter. Nichts machte ihm Angst, er hatte das Leben eines Abenteurers geführt, von dem alle Zwanzigjährigen träumen, und er sagte zu ihnen, ich zitiere: »Du bist jung. Es gefällt dir nicht, in diesem Scheißland zu leben. Du hast weder Lust, ein x-beliebiger Popow zu werden, noch so ein Arschloch, das nur ans Geld denkt, noch ein Tschekist. Du hast den Geist der Revolte in dir. Deine Helden sind Jim Morrison, Lenin, Mishima und Baader. Na also: Du bist schon ein Nazbol

Auch sonst begegnet man einigen bekannten geschichtlichen Gestalten wieder, sei es Gabriele d‘Annunzio, sei es der „blutige Baron“ Ungern-Sternberg. Von Ideologie muß man da gar nicht groß das Faseln anfangen, bei der NBP ohnehin nicht. Im Mittelpunkt stand dabei die Attitüde der Gegenkultur, der Totalopposition. Und das Zentrum, den schillernden Schwerpunkt eben dieser totalen Opposition gegen alle sogenannten Verhältnisse bildete Limonow, der sich diese Einstellung nicht für seine (recht kurzweiligen) parteipolitischen Aktivitäten zugelegt, sondern schon seit seiner Jugend eifrig zur Schau gestellt und dafür bis ins hohe Erwachsenenalter hinein manche böse Abreibung kassiert hatte.

Da fällt es denn auch absolut nicht ins Gewicht, wie man einzelnen Aspekten seiner politischen oder persönlichen Vita gegenübersteht – ebenso übrigens, wie es für die Strahlkraft der CasaPound vollends unerheblich ist, wie man dort zur Südtirolfrage steht, auch wenn einzelne Verfechter der reinen Lehre online nicht müde werden, diesbezüglich ihre Satzbausteine zu plazieren. »Limonow« ist zuallererst einmal ein höllisches Lesevergnügen, in zweiter Instanz dann eine hochinteressante Beschreibung der wechselvollen russischen und gesamteuropäischen Geschichte der letzten 40 Jahre. Und über allem ist es die akkurat (und sogar quellenkritisch!) verfaßte, geradezu romantische Lebensgeschichte eines vielleicht verrückten, aber in jedem Fall konsequenten politischen und kulturellen Hasardeurs, den als vielleicht herausragendste Charakterzüge uneingeschränkter Ehrgeiz, grenzenlose Neugier und völlige Unverfrorenheit auszeichnen: Eduard „Eddy“ Limonow, der immer mehr Punkrockstar als Literat, mehr Rüpel als Politiker, mehr Macher als Mandarin und mehr Freibeuter als Intellektueller gewesen ist. Nicht von ungefähr denn auch der Untertitel seines Internetblogs [11]: „Ich bin weder Politiker noch Philosoph. Ich bin Schriftsteller…“

Limonow in der Tschenbuch-Ausgabe hier bestellen [2].
Limonow in der gebundenen Ausgabe hier bestellen [3].

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/46428/hic-sunt-dracones-eduard-limonows-granatenleben.html

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[1] Image: http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2014/09/limonow.jpeg

[2] hier bestellen: http://antaios.de/detail/index/sArticle/3646

[3] hier lieferbar: http://antaios.de/detail/index/sArticle/3643

[4] Alexander Dugin: http://www.sezession.de/45820/alexander-dugin-der-postmoderne-antimoderne-1.html

[5] Christian Vollradt: http://www.sezession.de/7805/nationalbolschewismus-in-russland.html

[6] einem seiner Ausritte: http://www.sezession.de/33856/eduard-limonow-und-richard-millet-loblieder-auf-bose-jungs.html

[7] Sympathien für kontroverse Schriftsteller: http://img-fotki.yandex.ru/get/6613/85415274.1e/0_783e7_a8786124_orig

[8] Raspails »Reitern«: http://www.sezession.de/41682/mit-den-sieben-gen-nordost.html

[9] zeitgenössischen Squadristen in Rom: https://www.youtube.com/watch?v=uDU1mJieh4c&feature=youtu.be

[10] CasaPound: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/nordost/1407/wer-gegen-uns

[11] Internetblogs: http://ed-limonov.livejournal.com/

[12] : http://tetw.org/Matt_Taibbi

[13] : http://www.rollingstone.com/politics/news/the-real-housewives-of-wall-street-look-whos-cashing-in-on-the-bailout-20110411?print=true

[14] : http://de.wikipedia.org/wiki/Aff%C3%A4re_Hildebrand

[15] : https://www.google.de/search?q=snb+hildebrand&ie=utf-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:us:official&client=firefox-a&channel=sb&gfe_rd=cr&ei=fZoaVOKXKsOH8QeQlYHABw&gws_rd=cr

[16] : https://www.youtube.com/watch?v=tH_v6aL1D84

L’action française 2000 Interviews Dominique Venner

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L’action française 2000 Interviews Dominique Venner

Translated by Giuliano Adriano Malvicini

Ex: http://www.counter-currents.com

L’Action française 2000: You define yourself as a “meditative historian.” What precisely do you mean by this term? 

Dominique Venner: To meditate is not to daydream, but to intensely fix one’s thoughts on a precise object. I have always been astonished by the fact that people are so little astonished. Above all when it comes to history. And yet, astonishment is the first condition of thought. In the conventional interpretation of History, one describes a succession of events as though they were necessary or self-evident. But that’s false.

Nothing is ever necessary or self-evident. Everything is always held in suspense by the unforeseeable. Neither Richelieu nor Mazarin, for example, neither Caesar nor Octavius, nor the Chinese emperor Shi Huangdi, the great founder, were necessary or pre-ordained by Providence. They could all have never existed or have died before completing their work. In the face of facts and unforeseeable historical events, I ask myself the questions that lazy history doesn’t ask, I meditate.

For example: Louis XIV was called le Roi Très Chrétien (“the Most Christian King”). Despite this, he had Versailles and his park built as a hymn to the divinities of ancient paganism. Surprising, isn’t it? And the source of new reflections on the representations of the king and the religion of his time, which has nothing to with the pious story invented in the nineteenth century.

Let’s dwell for a moment upon the Great King, who witnessed the English Revolution and the execution of Charles I, in January 1649. An astonishing revolution! In the following century, Edmund Burke could oppose the Glorious Revolution of 1688 to the French Revolution of 1789. Why did a “conservative revolution” take place in England and a destructive revolution take place in France? That’s a good question, and there are a hundred answers. There’s something to meditate upon.

Moreover, since I was born in troubling times for a Frenchman and a European, a time that has seen the collapse of our old power and the destruction of certainties that were considered eternal, I meditate by studying History outside of all conventions. Following the example of Ulysses, I believe that thought is a prerequisite for action. I even believe that it is action.

AF: Europe today is “dormant,” as you nicely put it. Why is that?

DV: When I think of Europe, I’m not thinking about political or technocratic structures. I’m thinking of our multi-millenial civilization, our identity, a certain “European” way of thinking, of feeling and of living, across time. Yes, Europe is historically “dormant.” Since when? Since the second half of the twentieth century, after the catastrophe of the two wars that started in 1914 and ended in 1945. When the universal exhibition opened in Paris in 1900, Europe was the intellectual and spiritual center of the world. She dominated everything, almost everywhere. The United States was still only a marginal power. Fifty years later, everything was reversed! After Yalta, a Europe bled of its strength was divided up between the two new powers that had emerged in the Century of 1914: the United States and the USSR. Two messianic powers that wanted to impose on her their models: Americanism and communism. I might add that Europe has not only lost its power and its colonies, worse still, it has lost faith in itself, eroded by an unheard of moral crisis and manipulation by guilt. She is “dormant.”

AF: You are nevertheless optimistic with regard to her identitarian awakening. So what are, this time, the reasons for hope?

DV: Those reasons are above all connected with the “shock of History” that we are currently experiencing without knowing it. This “shock” heralds a new era. It began with the collapse of the USSR and of communism in 1989. At the same time, old powers and old civilisations, previously thought to be dead, went through a spectacular revival, China, India, Islam (despite its conflicts), South America, to speak only of large entities. The unipolar world that the power of the dollar wanted is being replaced by a multipolar world, and that will give Europe its chance. However, she is confronted with a  huge and unprecedented historical danger, the mass immigration of populations that bring with them another civilization. Mass immigration is producing, on European soil, a shock of civilizations that could end up being deadly. But, in an astonishing historical surprise, it could also reveal itself to be our salvation. From the alterity represented by the immigrant populations, their customs, and their treatment of women, which deeply shocks us, we are seeing a new awareness being born among Europeans of their identity, an awareness that they rarely possessed in the past. Let me add that in spite of all these dangers, I also believe in the survival of the fundamental qualities of energy and innovation that are characteristic of Europeans. For the moment, they are not being exercised in the realm of politics, which is why we can’t see them.

AF: How may the lessons of the great masters of the dawn of European civilization, Hesiod and Homer, be salutary for us?

DV: Homer has bequeathed to us, in its pure state, the model of a specific mental morphology — our own — prior to the distortions of contrary influences. We need to impregnate ourselves with it if we are to be spiritually reborn, as a precondition to other forms of renaissance. The consequences of the Century of 1914 have cast the French and Europeans into an immense disorder. Nothing escapes it. This disorder affects both churches and laymen. So much so that we we are witnessing apparently bewildering attempts on the part of the upper hierarchies of the church to come together with the Islam of the immigrants. These attempts rightly shock many Catholics. They go beyond the “obligation of hospitality” invoked by the pastoralism of submission, and also have to do with a kind of solidarity between monotheistic “believers” in the face of the growing religious indifference of society. That is the explicit meaning of meetings like the one in Assisi. In short, when disorder has become general, you have to go back to what is completely pure, to the fundamental sources of our civilization, which go back much farther than Christianity, as Benedict XVI reminded us in his Regensburg speech. That is why we have to go back to Homer and the granite foundations of our founding poems, nature as a bedrock, excellence as a goal and beauty as the horizon. That’s a truth that Charles Maurras had seen clearly since his youth.

AF: You speak, not without admiration, of the “intractable character” of Maurras. Did he influence you intellectually?

DV: I have never concealed my admiration for Maurras’ bravery in the face of hardship. But I have also been a close reader of his early writings and an observer of his development. Just recently I read the correspondence between Charles Maurras and the Abbé Penon (1883-1928), published by Privat in 2008. It’s a primary source. As you know, Abbé Penon, who later became the bishop of Moulins, had been the private tutor and later the confessor of the young Maurras. He saw his task compromised by development of his pupil and the inflexible autonomy of his mind. The Abbé had introduced the boy to Greek and Roman literature, which little by little turned him away from Christianity. The young Maurras’ stay in Athens on the occasion of the first Olympic games in 1898, completed the transformation. It’s all summed up in a letter of June 28, 1896, which I can quote for you: “I return from Athens more remote, more hostile to Christianity than before. Believe me, it was there that the perfect men lived . . .” After having referred to Sophocles, Homer, and Plato, the young Maurras concludes: “I am returning from Athens as a pure polytheist. All that was still vague and confused in my thought has become sparklingly clear . . .” Right until his death in 1928, the Abbé Penon tried to make Maurras go back on this conversion. All he could get out of him were purely formal concessions, but also Maurras’ argument that in his eyes, the Catholic church had once corrected, through its principle of order, the pernicious nature of primitive Christianity.

AF: You are a Jüngerian practitioner of the “recourse to the forest.” Have you found peace there, or a way to prepare for the wars of the future?

DV: Before writing so many books, Ernst Jünger started out by living, in the trenches of WWI, certain ideas that he later articulated. Jünger was authenticated by his life. That made me take his writings seriously. I should also add that the image of the “recourse to the forest” resonates very strongly with me. I don’t see it as an incitement to go underground, but to discover the noble spirituality manifested in trees and nature, or as Bernard de Clairvaux said: “You will find more in forests than in books. The trees will teach you things that no master will speak to you of.” That’s proof that in him, the spirituality of his Frankish and Gallic ancestors was still alive. That is what I call tradition. It makes its way through us, unbeknownst to us.

French original: http://www.dominiquevenner.fr/2011/12/entretien-avec-louis-montarnal-publie-dans-laction-francaise-2000-n-2827-du-3-au-16-novembre-2011/

Tutto il pensiero in versi dell'antifilosofo Valéry

 
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Paul Valéry è l'intelligenza più acuta del '900. Era un poeta, un filosofo, uno scienziato, uno scrittore, un giornalista o che? Valéry era un'intelligenza pura, e usava sia l'emisfero destro dell'intuizione che l'emisfero sinistro dell'analisi, penetrando il linguaggio e il pensiero.

La sua può definirsi proprio filosofia dell'intelligenza, tesa a comprendere il mondo; l'idealismo e il realismo, lo spiritualismo e il materialismo, il positivismo e il nichilismo, e ogni «ismo» che ci viene in mente, regrediscono a fantasmi, o a sciocchezze, come lui diceva, perché in Valéry c'è la tensione a capire i fenomeni e i noumeni, le cose reali e le cose pensate. Senza umanesimi né filosofemi.

È uscita di recente la prima vera biografia filosofica di Paul Valéry. La scrisse nel 1971, centenario della sua nascita, un filosofo vero, Karl Lövith, e fu il suo ultimo libro prima di morire nel '73. È bello vedere un filosofo d'accademia, già sulle tracce di Nietzsche e Heidegger, chinarsi a cogliere i frutti dell'antifilosofo Valéry e ritenerli più gustosi di quelli offerti dai filosofi di professione. Lovith non azzarda critiche ma ne espone il pensiero, notando che è «il pensatore più libero e più indipendente», più attuale e più inattuale. I Quaderni di Valéry sono uno spettacolo unico dell'intelligenza, il pensiero di una vita, un lavorìo geniale di osservazione e penetrazione durato più di mezzo secolo; cominciato quando aveva vent'anni, e finito oltre i settant'anni, con la sua morte, nel 1945, quando la metà tremenda del Novecento volgeva alla fine. Non è un diario - «mi annoierebbe troppo scrivere quello che intendo dimenticare» - né un emporio di opinioni, ma un lavoro necessario e inutile, come la tela di Penelope, un puro esercizio mentale applicato a osservare il mondo nel suo versante visibile e nel suo versante invisibile. «Avevo vent'anni e credevo alla forza del pensiero - scrive Valéry -. Stranamente soffrivo di essere e di non essere... Ero tetro, leggero, facile alla superficie, duro al fondo, estremo nel disprezzo, assoluto nell'ammirazione».

Non sposa nessun dio, nessun io, nessuna rivoluzione, nessun progresso e nessuna tradizione, né li demolisce. Valéry non ha una sua teoria, e tantomeno un sistema, è puro occhio pensante e voce poetante. Scrive oltre 26mila pagine, 261 quaderni, dalle 5 alle 8 del mattino quando gli sembra «di aver già vissuto con la mente tutta una giornata, e guadagnato il diritto di essere stupido fino alla sera». È quella l'ora al servizio della mente, il primo momento del giorno, «ancora puro e distaccato, poiché le cose di questo mondo, gli avvenimenti, i miei affari non s'impicciano ancora di me». Bisogna tentare di vivere, in raccolta solitudine. «Noi siamo il giocattolo di cose assenti che non hanno nemmeno bisogno di esistere per agire».

Valéry seguì il cammino della poesia assoluta di Mallarmé, ben sapendo che il poeta è il personaggio più vulnerabile della creazione, «cammina sulle mani». Gli dei, sostenne, ci concedono la grazia del primo verso, poi tocca a noi modellare il secondo. Valéry ritenne l'idea della morte la molla delle leggi, la madre delle religioni, l'agente della politica, l'essenziale eccitante della gloria e dei grandi amori, l'origine di tante ricerche e meditazioni. Senza di lei, la vita nuda è pura noia. Noi umani «ansiosi di sapere, troppo felici d'ignorare, cerchiamo in quel che è un rimedio a quel che non è, e in quel che non è un sollievo a quel che è». Sintesi perfetta della nostra imperfezione.
Lo splendore della sua intelligenza si acuisce nei suoi appunti dedicati all'amore, ai corpi, ai sogni. Il cammino del pensiero si accompagna alla musica che «desta e assopisce i sentimenti, si prende gioco dei ricordi e delle emozioni di cui sollecita, mescola, intreccia e scioglie i segreti comandi». Se i Quaderni, usciti in cinque volumi da Adelphi, sono la spina dorsale dell'opera di Valéry, le sue opere poetiche, incluso il poema Il cimitero marino, ne costituiscono il canto. E poi i suoi sparsi scritti, raccolti in antologie e florilegi di aforismi. Restò celebre di Valéry il richiamo alla fine delle civiltà in La crisi del pensiero: «Noi le civiltà ora sappiamo che siamo mortali», scrisse nel 1919. Così Valéry fu iscritto nella letteratura della crisi, avviata da Il tramonto dell'Occidente di Spengler. Nato a Cetty da gente di mare, metà còrso e metà italiano, Valéry colse le tre fonti dell'Europa nella Grecia, in Roma e nella cristianità e trovò nel Mediterraneo il cuore pensante dell'Europa. Per Valéry la nostra epoca è segnata dalla fine della durata, l'avvento del provvisorio e dell'ubiquità, il dominio dell'istante. Per sfuggire a questa tirannide non resterà che costruire chiostri rigorosamente isolati dai media e dalla realtà circostante: «è lì che in determinati giorni si andrà a osservare, attraverso le grate, alcuni esemplari di uomini liberi». Il Medioevo venturo.

Poi c'è il lato occultato di Valéry: il suo elogio della dittatura, in una prefazione a un libro di Salazar, «risposta inevitabile dello spirito quando non riconosce più nella conduzione degli affari, l'autorità, la continuità, l'unità». La visita a Mussolini e poi sulla scia della visione fascista, la fondazione del centro universitario mediterraneo nel '33, come scrive suo figlio François introducendo il taccuino I principi d'an-archia pura e applicata (uscito nell'82 da Guerini e Associati). Vicino a Pétain e poi a de Gaulle, Valéry si sentiva «di sinistra tra quelli di destra, di destra fra quelli di sinistra», anarchico e antipartitico - «più un uomo è intelligente, meno appartiene al suo partito» -, «di nessun colore politico. Io amo solamente la luce bianca». Difatti il pensiero di Valéry non dispensa tesi ma culmina nella luce bianca del Mediterraneo. Non condensa il pensiero in un testo ma nel paesaggio e nelle sue «tre o quattro divinità incontestabili: il Mare, il Cielo, il Sole». La verità esce dalla mente, dai libri e dal tempo e abita quello spazio luminoso. E tuttavia, anche là dove l'umano attinge la sua gioiosa perfezione, nell'armonia col paesaggio e nel ristoro dell'acqua e della luce, la mente non s'abbandona; e avverte che il sole illumina il mondo tramite un atroce dolore: «il tuo bagliore è un grido acuto, e il tuo supplizio brucia i nostri occhi». Lo splendore sorge dal dolore: la gioia della luce ha una fonte dolorosa. Il mistero del sole: nel suo fulgore, il poeta coglie l'incanto divino della luce, il pensatore penetra l'essenza tragica del mondo.

(Il Giornale, 12/11/2012)