L’immigration en tant qu’idéologie est ce tour de passe-passe par lequel on tente de nous persuader que des populations racialement, ethniquement, religieusement différentes et refusant de l’assimiler à la nation qui les accueille, quand elles ne lui sont pas franchement hostiles, comme l’islam militant, que ces populations, donc, peuvent être françaises, ou espagnoles ou britanniques, et que le droit du sol est supérieur à la légitimité du sang, et qu’au fond tout est remplaçable, l’horizontalité développant l’enfer des équivalences généralisées.
Richard Millet, Fatigue du sens, 2011