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lundi, 06 juin 2022

Embargo pétrolier de l'UE: se tirer une balle dans le genou (ou un peu plus haut)

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Guerre économique

Embargo pétrolier de l'UE: se tirer une balle dans le genou (ou un peu plus haut)

Thomas Röper

Source: https:// _wp_cron=1654348907.0830259323120117187500 & www.anti-spiegel.ru/2022/eu-oelembargo-der-schuss-ins-eigene-knie-oder-etwas-hoeher/?doing

Après un mois d'âpres négociations, l'UE s'est mise d'accord sur un mini-embargo pétrolier contre la Russie. Toutefois, l'embargo risque de toucher les citoyens de l'UE bien plus durement que la Russie.

Alors que la prospérité de l'Allemagne et d'autres pays de l'UE fond comme neige au soleil, l'UE vient d'adopter une mesure qui va fortement aggraver cette tendance.

La chute des revenus réels

Le revenu réel est défini comme suit :

"Le revenu réel est un indicateur qui représente le pouvoir d'achat en tenant compte de l'inflation. Il décrit donc la quantité de biens que l'on peut acheter sur le marché avec le revenu nominal "+.

En clair, le revenu réel décrit le pouvoir d'achat. Lorsque les revenus réels augmentent, les gens peuvent se permettre de dépenser plus, lorsqu'ils baissent, les gens s'appauvrissent, même si leurs salaires augmentent sur le papier mais qu'ils ne peuvent se permettre de dépenser plus en raison de la hausse des prix due à l'inflation.

En Allemagne, les revenus réels ont fortement baissé depuis 2020. Grâce aux mesures Covid, les revenus réels se sont effondrés de 4,7% au deuxième trimestre 2020. Il s'agit d'un record absolu, car la plus forte baisse des revenus réels en Allemagne à ce jour depuis 2000 a eu lieu suite à la crise financière de 2008: au deuxième trimestre 2009, les revenus réels ont baissé de 0,9%.

Ce que nous vivons depuis 2020 n'a jamais été observé depuis la dernière guerre en Europe et, de facto, les politiques ne font rien pour y remédier, mais continuent de prendre des décisions qui accélèrent même le processus. Au dernier trimestre, les revenus réels en Allemagne ont chuté de 1,8%, soit le troisième plus haut niveau depuis l'an 2000, après les 4,7% du deuxième trimestre 2020 et la baisse de 2% du premier trimestre 2021.

Ce à quoi nous assistons actuellement est un appauvrissement massif de larges couches de la population, comme le confirment les banques alimentaires. Ces dernières années, de plus en plus de personnes en Allemagne sont devenues dépendantes des banques alimentaires si elles ne veulent pas mourir de faim. La situation est donc, même si tous les Allemands ne le ressentent pas encore, particulièrement dramatique.

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L'appauvrissement est fait maison

Les médias affirment que la pandémie de Covid est responsable de l'appauvrissement des années 2020 et 2021. Ce n'est pas vrai, car la raison de la baisse massive des revenus réels n'était pas le Covid-19, mais les mesures imposées par les gouvernements pour lutter contre le Covid-19. Ce n'était pas le virus qui était en cause, mais les fermetures massives d'entreprises dans le cadre des mesures de confinement.

Ce sont les mesures prises par les gouvernements qui ont provoqué l'appauvrissement, et pour une raison quelconque, les médias ne veulent pas le formuler ainsi. Entre-temps, des études de l'OMS montrent également que les mesures n'ont pas eu de succès sanitaires mesurables, car dans des pays comme la Suède, où il n'y a pratiquement pas eu de restrictions, la grande extinction de masse n'a pas eu lieu. En revanche, les pays qui ont renoncé à des mesures radicales - en Europe, on peut citer la Suède, la Biélorussie et la Russie comme exemples - ont beaucoup mieux traversé la pandémie sur le plan économique.

Maintenant que la pandémie est en grande partie surmontée, l'économie devrait normalement repartir à la hausse, mais l'UE et ses États membres continuent de prendre des décisions qui vont poursuivre et même accélérer l'appauvrissement. Les Allemands en font déjà l'expérience depuis des mois avec l'augmentation du prix du gaz et donc du coût de l'électricité et du chauffage. Cette évolution a commencé dès 2021 et j'ai signalé depuis l'été 2021 que l'UE avait elle-même créé ce problème.

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Les "médias de qualité" n'ont découvert le sujet qu'à partir d'octobre 2021, lorsque les gens ont commencé à le ressentir. J'ai décrit très souvent pourquoi la hausse des prix du gaz est un problème créé par l'UE, pour ne pas le répéter, vous pouvez le lire sur mon site (cf. supra), si c'est nouveau pour vous.

L'"embargo pétrolier"

Maintenant, après presque un mois de querelles, l'UE s'est mise d'accord sur un embargo pétrolier contre la Russie, bien qu'il soit difficile de le qualifier ainsi. Les points essentiels sont que l'UE n'importera plus de pétrole russe livré par pétroliers. Et ce, seulement à partir de la fin de l'année.

Cette mesure aura pour conséquence que les pays de l'UE importeront probablement plus de pétrole de Russie d'ici là afin de constituer des réserves. La Russie peut donc se réjouir d'une demande plus élevée et de prix plus élevés.

D'ici la fin de l'année, les marchés pétroliers internationaux seront donc perturbés, car l'UE devra trouver de nouveaux fournisseurs pour remplacer le pétrole russe, sous la pression du temps. La Russie devra également trouver de nouveaux acheteurs, mais cela devrait être plus facile pour elle que de trouver de nouveaux fournisseurs pour les Européens. Comme l'UE est pressée par le temps, elle sera inévitablement obligée de proposer des prix plus élevés, ce dont la Russie peut se réjouir, des prix en hausse sur les marchés mondiaux permettront à la Russie de vendre son pétrole à ses nouveaux clients pour plus d'argent également.

La stupidité de la Commission européenne

C'est la Commission européenne qui a voulu imposer l'embargo sur le pétrole à tout prix, mais certains pays de l'UE ne voulaient pas d'embargo sur le pétrole, l'exemple le plus connu étant la Hongrie. Comme l'UE doit prendre de telles décisions à l'unanimité, la Hongrie pouvait demander des exceptions pour elle-même et elle l'a fait. La Hongrie (ainsi que la République tchèque et la Slovaquie) n'a pas de ports et dépend donc du pétrole amené par l'oléoduc russe. Par conséquent, l'"embargo pétrolier" de l'UE ne concerne que le pétrole livré par navires-citernes. Le pétrole russe acheminé par oléoduc peut continuer à être importé. La Hongrie a donc obtenu gain de cause.

Mais il y a mieux : si l'UE ne parvient pas à remplacer entièrement le pétrole russe livré par tankers d'ici la fin de l'année, la Hongrie devrait devenir un vendeur de pétrole russe, car elle pourra, si nécessaire, importer plus de pétrole via l'oléoduc russe qu'elle n'en consomme elle-même. Comme le pétrole russe acheminé par oléoduc devrait également être moins cher que le pétrole commandé dans l'urgence et livré par tankers, je suis prêt à parier qu'à la fin de l'année et au début de l'année 2023, nous verrons la Russie pomper plus de pétrole dans ses oléoducs vers l'Europe, plutôt que moins.

Ce que la Commission européenne a fait passer en force et qu'elle appelle "l'embargo pétrolier" va très probablement rapporter à la Russie plus d'argent qu'elle n'en a gagné jusqu'à présent sur son pétrole, car les prix du pétrole vont augmenter. De plus, le pétrole russe continuera d'arriver en Europe par les oléoducs. Voilà ce que j'appelle un embargo efficace !

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Le conflit au sein de l'UE va même si loin que des pays comme la Grèce ou Chypre ont pu obtenir que leurs pétroliers puissent continuer à transporter du pétrole russe, par exemple pour le vendre en Inde ou dans d'autres pays. Voilà ce que j'appelle un embargo pétrolier contre la Russie ! Ou est-ce plutôt un embargo de l'UE contre elle-même ?

Les pétroliers européens ne transporteront bientôt plus le pétrole russe vers l'UE, mais vers l'Asie, où les pays paieront probablement plus que ce que les États membres de l'UE ont payé jusqu'à présent, en raison des bouleversements attendus sur le marché international du pétrole. Cela ne manquera pas d'énerver Poutine.

C'est vous qui payez la facture !

En revanche, la Commission européenne a réussi à faire en sorte que le prix du pétrole continue à augmenter, ce qui entraînera inévitablement une nouvelle hausse de l'inflation en Europe, qui bat déjà régulièrement de nouveaux records. En effet, le prix du pétrole n'est pas seulement synonyme de hausse du prix de l'essence, mais aussi de hausse du prix de tout.

Lorsque l'essence et le diesel deviennent plus chers, les prix de tout augmentent, car les marchandises que vous achetez dans les magasins sont transportées par camion, entre autres, et cela devient plus cher. De plus, les prix de l'énergie continuent d'augmenter, ce qui rend la production de tous les biens plus chère, car rien ne peut être produit sans énergie.

Il est donc aussi certain que le fameux "Amen à l'église" que l'inflation va continuer à augmenter (ou du moins rester très élevée) et que, par conséquent, les revenus réels vont continuer à baisser. En d'autres termes, vous, vos amis et vos voisins, ainsi que tous les autres consommateurs, payez la facture de la politique insensée de la Commission européenne et l'appauvrissement ne fera qu'augmenter.

Au slogan lancé par les Verts "geler contre Poutine" s'ajouteront probablement des slogans tels que "avoir faim contre Poutine" ou "s'appauvrir contre Poutine". Un commentateur de la télévision russe vient de commenter la politique de l'UE en ces termes :

"Pour faire chier Moscou, on va se geler les oreilles, on va affamer le monde pour... Oui, pour faire quoi ? Ce n'est pas vraiment clair".

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Pénurie d'essence en été ?

Der Spiegel a interviewé le chef de l'Agence internationale de l'énergie, qui prévient qu'il pourrait y avoir une pénurie d'essence, de diesel et de kérosène cet été. Nous ne parlons donc pas seulement de prix plus élevés, mais même du risque que les stations-service européennes manquent d'essence pendant la saison des vacances d'été. Et ce n'est pas la méchante propagande russe qui le dit, c'est l'Agence internationale de l'énergie.

En Russie, on ne peut que secouer la tête, car ce que fait la Commission européenne est presque un suicide économique. Elle a d'abord abattu l'économie avec les mesures Covid et maintenant, alors que l'économie pourrait se redresser, elle lui donne un coup de boule avec ses mesures énergétiques et ses sanctions contre la Russie.

Mais selon les médias, la Commission européenne n'est pas à blâmer. Au début, c'était la faute du Covid, alors que ce sont les mesures Covid qui ont abattu l'économie. Maintenant, c'est prétendument la faute de Poutine, alors qu'en réalité, ce sont les sanctions anti-russes, totalement incongrues, qui créent les problèmes dont souffrent de plus en plus les Européens.

À qui cela fait-il le plus mal ?

Bien sûr, les sanctions créent des problèmes pour la Russie, cela ne fait aucun doute. Mais je vis en Russie et dans la vie de tous les jours, on ne remarque presque rien des sanctions. Certes, de nombreux prix ont brièvement augmenté en mars lorsque le rouble s'est effondré, mais entre-temps, le rouble ne s'est pas seulement redressé, il a tellement augmenté par rapport à l'euro que le rouble est jusqu'à présent la monnaie la plus forte du monde cette année. Par conséquent, l'inflation en Russie est à nouveau en baisse.

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Comment cela s'accorde-t-il avec les prévisions des experts occidentaux du début du mois de mars, selon lesquelles les sanctions occidentales allaient rapidement anéantir l'économie russe, dévaluer complètement le rouble et conduire la Russie à la faillite ?

En Russie, l'essence coûte l'équivalent de 80 centimes d'euro et son prix en roubles n'a pas changé. Les rayons des supermarchés en Russie sont pleins, à aucun moment il n'y a eu de pénurie de quoi que ce soit (ou d'huile de tournesol, etc.). La population russe ne ressent guère les sanctions et pour compenser les hausses de prix qui ont eu lieu en mars, le gouvernement russe a décidé d'augmenter les prestations sociales au 1er juin. Parmi celles-ci, il y a d'ailleurs une augmentation des retraites de 10%. Quand cela a-t-il été fait pour la dernière fois en Allemagne ou dans d'autres pays européens ?

Et si vous pensez que les retraites en Russie ne sont pas suffisantes pour vivre, vous êtes encore victime de vieux préjugés. Les retraités russes peuvent désormais se permettre à peu près la même chose que les retraités européens, car ils bénéficient de toutes sortes de réductions et ont donc des frais nettement moins élevés que les retraités européens. J'en ai déjà parlé en détail, mais si c'est nouveau pour vous, vous pouvez le lire sur mon site (cf. supra).

Je ne peux pas le qualifier autrement: l'UE est en train de se tirer une balle dans le genou, ou comme Poutine l'a dit il y a quelque temps à propos des sanctions américaines : "Ils ne se tirent pas seulement une balle dans le genou, mais un peu plus haut" (ndt: et risquent d'atteindre l'artère fémorale...).

dimanche, 15 mai 2022

La consommation de viande attaquée par les élites mondiales: la Commission européenne accepte de traiter la proposition des défenseurs des droits des animaux visant à supprimer les subventions au bétail

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La consommation de viande attaquée par les élites mondiales: la Commission européenne accepte de traiter la proposition des défenseurs des droits des animaux visant à supprimer les subventions au bétail

Source: https://noticiasholisticas.com.ar/el-consumo-de-carne-bajo-ataque-de-las-elites-globales-la-comision-europea-acepta-tratar-propuesta-animalista-para-eliminar-ayudas-al-sector-ganadero/

Le secteur de l'élevage est toujours dans le collimateur des élites mondiales: la Commission européenne a récemment accepté de traiter une initiative intitulée "End The Slaughter Age", qui vise à supprimer toutes les subventions au secteur de l'élevage dans l'Union européenne, a dénoncé l'organisation Unión de Extremadura dans un communiqué.

La campagne "End The Slaughter Age" affirme: "Selon le GIEC, nous avons environ 10 ans pour éviter le point de basculement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux jamais vus sur cette planète. De 15% à 51% sont liés à la consommation traditionnelle de viande. Il existe des alternatives éthiques capables de produire la même quantité de viande avec 99% d'émissions de gaz à effet de serre en moins. La technologie pour sauver le monde existe. Aidez-nous à demander aux politiciens d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard" et il propose la solution sans demi-mesure et en lettres majuscules: "Viande de ferme et viande de légumes pour un monde sans esclavage".

Et il poursuit en expliquant ces deux propositions: "la viande cultivée, réalisée grâce à la nouvelle agriculture cellulaire et à la technique de fermentation; la viande végétale, capable d'égaler le goût et la saveur de la viande traditionnelle, un exemple de grand succès sur le marché est Beyond Meat".

Comme Kontrainfo l'a rapporté dans le passé, Beyond Meat est une initiative financée par le magnat de l'informatique Bill Gates.

La Commission européenne explique que l'initiative a été soumise par des organisations de défense des animaux qui remplissaient les conditions requises pour que le projet soit traité. "Ce dont nous n'avons pas été informés par la Commission, c'est que les organisations promouvant de telles initiatives, dont le traitement est très coûteux, sont souvent des organisations subventionnées à la fois par la Commission européenne et par les administrations nationales des États membres", indique la déclaration, pointant du doigt les plus hauts décideurs politiques.

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"Nous ne pouvons pas permettre à une minorité subventionnée d'imposer à plus de 250 millions de citoyens ce qu'ils doivent manger ou boire. Il y a des gens et des politiciens qui s'indignent du fait que nous mangeons de la viande, que nous buvons un verre de vin et qui s'attaquent continuellement à la consommation et à un mode de vie que nous pratiquons depuis des siècles, voire des millénaires, et dont il a été prouvé qu'il était bon pour notre alimentation", indique la déclaration.

Pour cette raison, et face à une initiative visant à supprimer toute aide au secteur de l'élevage, et "las de recevoir chaque jour des menaces et des insultes de la part d'une minorité subventionnée, il est grand temps d'entamer les procédures d'approbation d'une initiative populaire visant à supprimer les subventions à tant d'associations animalistes dont le seul objectif est de vivre des subventions publiques et d'intimider des millions de citoyens pour qu'ils changent leur mode de vie qui est sain".

Selon les statistiques, 56 % des 447 millions d'habitants de l'UE, soit 250 millions de personnes, consomment régulièrement de la viande dans leur alimentation et 45 % d'entre eux (201 millions) l'utilisent pour maintenir un régime équilibré. En outre, les exploitations d'élevage européennes emploient chaque année plus de 4 millions de travailleurs sur leurs exploitations, ce qui, avec le travail des indépendants dans ce secteur, porte le nombre total de travailleurs dans le secteur de l'élevage de l'UE à plus de 6 millions.

La promotion du véganisme par les élites mondiales n'est une surprise pour personne. Il est bien connu que si un régime végétalien n'est pas correctement équilibré par divers compléments, il génère d'énormes déficits en vitamine B12, ce qui entraîne des problèmes du système nerveux et de la mémoire à long terme. En l'espace de quelques décennies, le monde souffrira d'une population humaine mal nourrie, dépourvue de toute force physique ou mentale et plus docile au système de domination dominant.

dimanche, 15 mars 2020

«Pacte Vert» préparé par la Commission : 11 millions d’emplois directs menacés

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«Pacte Vert» préparé par la Commission : 11 millions d’emplois directs menacés

https://echelledejacob.blogspot.com
 
Un haut dirigeant syndical européen, pourtant favorable à l’UE, estime que la stratégie climatique de Bruxelles pourrait «mettre le secteur industriel à genoux», relève Pierre Lévy, du mensuel Ruptures.

L’entretien ne fera pas la Une des grands médias. Il n’est même pas sûr qu’il trouve beaucoup d’écho au sein des différentes centrales syndicales, en France pas plus qu’ailleurs.

Et pourtant, la personnalité interviewée – en l’occurrence par le site spécialisé et favorable à l’UE, Euractiv – n’a pas de minces responsabilités : Luc Triangle est le Secrétaire général d’IndustriAll, la structure qui regroupe les fédérations syndicales des industries des pays du Vieux continent. Pour la France, en sont par exemple membres la Fédération CGT de la Métallurgie, celle des Mines-énergie, celle des industries chimiques, et cela vaut pour les autres centrales, ainsi que pour les autres pays. IndustiAll est membre de la Confédération européenne des syndicats (CES).

Luc Triangle n’est nullement «eurosceptique» ni «climato-sceptique» – sans quoi il n’occuperait pas une telle responsabilité. Et pourtant, quand il est interrogé sur le « Pacte vert » européen – le projet phare de la Commission européenne pour les cinq ans à venir, censé sauver la planète – les informations qu’il donne et les prévisions qu’il évoque font froid dans le dos.

A commencer par ce chiffre : 11 millions d’emplois seront affectés par la politique climatique projetée par Bruxelles. Encore s’agit-il là d’emplois directs, précise bien le syndicaliste. C’est donc plusieurs dizaines de millions d’emplois qui pourraient disparaître, notamment «dans les industries extractives» (mines), dans celles «à haute intensité énergétique» (typiquement : la sidérurgie), ainsi que «dans l’automobile». La métallurgie en général, la chimie, l’industrie pétrolière et bien d’autres ne seront pas épargnées. Et ce, note-t-il, «sans l’assurance d’une perspective d’avenir pour les travailleurs des industries touchées».

En cause : la chasse au CO2, et donc aux activités qui en produisent des quantités importantes. Mais pour la Commission européenne – et tous les idéologues nationaux qui l’inspirent – il convient de ne point s’affoler. D’abord parce qu’elle promet que des activités nouvelles viendront supplanter les cadavres du vieux monde, moyennant le refrain : la sidérurgie (par exemple) est morte (sous-entendu : en Europe, car on n’imagine pas un déclin mondial de celle-ci), vive les industries «faibles en carbone», vertes, digitales, connectées…

Euractiv cite ainsi une étude de la Commission selon laquelle le PIB de l’UE devrait augmenter de 2% d’ici 2050 dans le cadre de la neutralisation des émissions de CO2. Faut-il préciser que personne n’a jamais vu le détail du «calcul» prévisionnel ?

Quand on en est à vous promettre des soins palliatifs, ça n’est pas un excellent signe sur l’issue

Surtout, la Commission concède que certaines régions seront particulièrement affectées, et a déjà prévu 7,5 milliards au titre du «Fonds de transition juste». Le vice-président de la Commission chargé du «Pacte Vert», le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans, s’est ainsi engagé à ne «délaisser personne». Une précision angoissante : quand on en est à vous promettre des soins palliatifs, ça n’est pas un excellent signe sur l’issue.

Le dirigeant syndical interviewé pointe en outre le danger d’un fossé croissant entre l’est de l’UE, et les pays de l’ouest et du nord. Les premiers seront touchés de plein fouet, tant certaines de leurs régions dépendent d’une mono-industrie. C’est par exemple le cas de la Pologne, qui continue à produire l’essentiel de son électricité à partir du charbon. Et les mineurs forment encore l’épine dorsale économique et sociale des régions productrices, telle la Silésie.

Pourtant, si la déflagration risque d’y être particulièrement violente, il est peu probable que «la transition écologique sera plus facile dans les pays nordiques ou d’Europe de l’ouest» comme l’affirme le syndicaliste belge. Certes l’extraction charbonnière en France a déjà été éradiquée il y a quelques décennies (pour des raisons de rentabilité, le prétexte climatique n’était pas encore inventé), ce qui n’est pas le cas de l’Allemagne. Mais croit-on vraiment qu’on va reconvertir les travailleurs de l’automobile, de la sidérurgie (il en reste), de la chimie ou des raffineries en «web-designers» ? A moins qu’on ne les réinsère dans l’«aide à la personne» ? Dans l’animation des parcs d’attraction ?

Pire : le tsunami sur l’emploi à l’est «pourrait bien avoir un impact majeur sur la migration au sein de l’UE», note Luc Triangle qui rappelle que «près de 22 millions de personnes ont déjà quitté» les pays de l’est. Autrement dit, une nouvelle vague migratoire intra-européenne en direction de l’ouest déjà industriellement sinistré (cette fois hors Royaume-Uni, grâce au Brexit) est à prévoir.

Angoisses bruxelloises

Cité par Euractiv, le dirigeant syndical estime que «le Green Deal risque bel et bien de mettre le secteur industriel tout entier à genoux». Rien de moins. Et cela pourrait, en conséquence, «décrédibiliser la politique climatique européenne aux yeux des citoyens». Pour qui aurait un doute sur l’angoisse sous-jacente qui assaille les syndicalistes bruxellois, M. Triangle alerte : «les politiques climatiques ne fonctionnent que si elles peuvent être vendues au grand public».

Selon l'ancien président roumain, de tels facteurs « pourraient pousser certains pays à envisager de quitter l’Union, purement et simplement »

Et Euractiv opine, en rappelant les propos de l’ancien président roumain Traian Basescu. Celui-ci estimait récemment que de tels facteurs «pourraient pousser certains pays à envisager de quitter l’Union, purement et simplement».

Si l’hystérie «pro-climat» avait pour conséquence d’accélérer le démembrement de l’UE amorcé par les Anglais, au moins aurait-elle servi à quelque chose – un peu à la manière de la taxe sur les carburants qui avait été l’étincelle du mouvement des Gilets jaunes.

En attendant, chacun peut prendre la mesure des conséquences de la «lutte anti-réchauffement», conséquences du reste volontiers admises par les militants les plus radicaux de cette cause, partisans de la «décroissance».

Peut-être peut-on rappeler un exemple : le démantèlement qui avait touché une partie de l’industrie automobile d’Ile de France, dans le dernier quart du vingtième siècle, et les saignées massives dans l’emploi qui en furent issues avaient constitué un facteur déterminant de ce qu’il est convenu d’appeler, par euphémisme, l’actuelle «crise des banlieues». On n’ose imaginer l’état de la société française si le séisme «vert» était mené à bien, moyennant la disparition de millions d’emplois manufacturiers sur le sol national.

Bienvenue, alors, dans la France des Misérables.
 

samedi, 09 février 2019

La Commission Européenne trahit une nouvelle fois les intérêts stratégiques des Européens

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La Commission Européenne trahit une nouvelle fois les intérêts stratégiques des Européens
 
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu 

Bruxelles a interdit, mercredi 6 février, la fusion entre le français Alstom et l'allemand Siemens, qui aurait, selon ses termes, créé un « géant du secteur ferroviaire ». Selon un communiqué, la Commission européenne juge ce mariage néfaste pour la concurrence sur le marché à l'intérieur de l'Union.

Sous prétexte de favoriser la concurrence, la Commission veut-elle encourager l'introduction sur le rail européen de compagnies étrangères qui veulent capter à leur profit la clientèle des réseaux ferroviaires européens. Autrement dit, veut-elle décourager Alstom et Siemens de ce marché qui présente encore un avenir vu la nécessité de décourager les transports automobiles. Veut-elle que des opérateurs étrangers, anglo-saxons ou russes, s'imposent sur ce marché stratégique en jouant sur de prétendus bas coûts qu'ils s'empresseront de relever dès qu'ils en auront éliminés Alstom et Siemens.

Plus généralement la Commission veut-elle interdire au prétexte de préserver la concurrence tout rapprochement entre des industriels allemands et français déjà en grande difficulté vu la prolifération d'industriels non-européens cherchant à les en éliminer par des politiques de dumping qui seraient inadmissibles par des gouvernements visant à préserver leurs intérêts nationaux. D'ores et déjà la Commission joue le même jeu dans le secteur encore plus stratégique des futurs réseaux 5G où le morcellement de l'offre qu'elle impose permettra au géant chinois Huawai, déjà dominant, d'acquérir un monopole exclusif et permanent dans ce domaine.

Nous nous demandons régulièrement ici au service de quels Etats ou grands industriels non-européens les membres les plus influents de la Commission, notamment dans le secteur de la concurrence, se sont résolus à se vendre...Se vendre au sens précis du terme car de tels appuis s'achètent avec des dizaines de millions de dollars. Ce sera inévitablement de l'autre côté de l'Atlantique qu'il faudra en premier lieu chercher la réponse. Les économies russes et chinoises ne sont pas encore assez riches pour s'acheter à travers la Commission et les institutions de l'Union les appuis européens nécessaires.

Aujourd'hui, face au quasi coup d'Etat de la Commission dans le secteur ferroviaire, le ministre français Bruno Le Maire parle d'une « erreur stratégique et d'une faute politique ». Mais il est plus que prévisible qu'il se contentera de parler. On n'imagine pas Emmanuel Macron menacer Bruxelles d'un retrait de l'Union, un Francexit analogue au Brexit britannique. Il est trop lié aux intérêts du grand capital financier international pour envisager, ne fut-ce que verbalement, une telle sanction aux manœuvres de la Commission européenne. Quant à l'Allemagne, pénétrée en profondeur par les Américains, elle ne fera rien non plus.

* On pourra voir sur ce sujet un article en sens différent publié par Challenges. Inutile de dire que nous ne l'approuvons absolument pas. Il faudrait lui consacrer plusieurs pages de réfutations, tellement sont biaisés les arguments évoqués. Ceci serait lui faire trop d'honneur. https://www.challenges.fr/economie/alstom-siemens-pourquo...

mercredi, 10 décembre 2014

Happy Birthday, Mr. President!

 

Please enable display of images to see this newsletter in its full glory!
 
Here you would see a funny picture of President Juncker
 
 

Dear friends,

 
 

Today our activists gathered in Brussels to give a special present to Commission President Jean-Claude Juncker on his 60th birthday. More than one million of you are demanding to stop TTIP and not conclude CETA. We have reminded him! Get all the latest news about this action on Facebook and Twitter.

 
 

Last Wednesday at 11.37pm we reached one million signatures for our self-organised European Citizens’ Initiative (ECI) – in a record time of less than two months! Thanks so much to every one of you who made this possible. You helped us raise awareness of TTIP and CETA and collected signatures in your workplace, amongst friends and from strangers on the street. Please continue doing so as we have to keep up the pressure and want to collect another million!

 
 

We have achieved a lot this year but have even bigger ideas for the next. To realise these plans, we rely on your financial support. We want to intensify the campaign, build momentum in other EU member states, scrutinise the political process and react quickly to developments, for instance with creative actions. And of course signature collection will continue at full steam. We will not stop until TTIP and CETA are history! Please help us with a donation: https://stop-ttip.org/donation/

 
 

Best wishes,
Michael Efler, Stephanie Roth and Cornelia Reetz
(Your Stop TTIP-Campaignteam)

 
No.6/2014
 
Please Donate
 

lundi, 03 novembre 2014

Nieuwe EU-Commissie: Onervaren en afgeserveerde politici


Nieuwe EU-Commissie: Onervaren en afgeserveerde politici, lobbyisten en een sjamaan
 
Ex: http://xandersnieuws.punt.nl

Door iemand als Juncker, die openlijk een hekel heeft aan democratie en transparantie, de leiding te geven, heeft Brussel zeker gesteld dat niet wordt afgeweken van het pad naar een Verenigde Staten van Europa, waarin de nationale parlementen vrijwel niets meer te vertellen hebben.

Op 1 november begint de nieuwe EU-Commissie onder leiding van Jean-Claude ‘donkere achterkamertjes’ Juncker zijn werk. De meeste commissarissen, die straks een budget van € 150 miljard mogen beheren, blijken slecht voorbereid, onkundig of zelfs esoterisch. De top bureau/technocraten in Brussel zijn daarmee een perfecte, doch trieste afspiegeling van de politieke situatie in hun thuislanden.

We schreven € 150 miljard, maar in werkelijkheid is dat slechts een schatting, want geheel volgens Brusselse traditie is ook de begroting niet transparant. Veel uitgavenposten vallen namelijk onder de gedeelde verantwoordelijkheid van meerdere commissarissen, wat op gespannen voet staat met een normaal en gezond functionerende overheid.

Jean-Claude Juncker is de nieuwe president, die niet bekend staat als bijzonder ijverig. In zijn ambtstijd maakte hij van zijn thuisland Luxemburg een belastingoase. Hij moest weliswaar vanwege een schimmige ‘snuffel’-affaire terugtreden, maar heeft een eenvoudig en uitgesproken duidelijk motto: belangrijke besluiten moeten in donkere achterkamertjes worden genomen, waarbij liegen tegen het publiek noodzakelijk is. Crises moeten worden aangegrepen –of zelfs veroorzaakt- om de EU-landen tot verdere integratie te dwingen. Brussel neemt besluiten, en als de gewone man dan niet in opstand komt, wordt bij het volgende besluit weer een stap verder gegaan.

Kortom, het was volkomen ‘logisch’ dat deze anti-democraat de leiding zou krijgen over de EU-Commissie. Hij belichaamt immers perfect waar de EU al jaren voor staat.

Frans Timmermans, ‘onze’ eigen voormalige PvdA minister, tevens eerste vicepresident. Zeer ervaren op het gebied van buitenlandse zaken, maar kreeg de vage taak om de bureaucratie van de nieuwe EU-commissie te verminderen. Op dit gebied heeft hij geen enkele ervaring. In het parlement voorspelde hij dat het erg moeilijk gaat worden de Brusselse lobbycultuur af te bouwen, want dat zou ‘een verandering van oude gewoonten’ vereisen.

Federica Mogherini komt uit Italië en kreeg de voor Timmermans bedoelde belangrijke post Buitenlandse Zaken en Veiligheid. Ze was slechts enkele maanden minister op dit terrein en geldt in tegenstelling tot Timmermans als zeer onervaren. Dat weerhield Brussel echter niet om de voorkeur aan haar te geven, vermoedelijk omdat onervaren commissarissen makkelijk manipuleerbaar zijn, en natuurlijk om Italië te paaien met een hoge EU-post.

crst20120727_2_big.jpgKristalina Georgiewa (foto), vicepresident, afkomstig uit Bulgarije. Kwam in 2010 op de post Begroting en Personeel nadat haar voorganger moest aftreden wegen valsheid in geschrifte. ‘Mijn taak is het om de EU-begroting om te zetten, niet om deze te korten.’ Dat leverde haar als een van de weinige kandidaten applaus op van het parlement, dat niet zat te wachten op iemand die wél ‘op de centjes let’.

Andrus Ansip, Digitale Binnenmarkt, vicepresident, komt uit Estland. Liet als premier een monument voor de gevallen Sovjetsoldaten tijdens WO-2 uit het centrum van de hoofdstad Tallinn verwijderen, waardoor hij ernstige rellen uitlokte. ‘Safe Harbor is niet zeker’, moest hij toegeven. Safe Harbor is de Europese gegevensbescherming tegen grote Amerikaanse internetondernemingen zoals Google, Amazon en Facebook.

Alenka Bratusek. De Sloveense minister-president is weliswaar weggestemd door haar kiezers,, maar nog altijd in ambt. Solliciteerde openlijk naar een baantje in Brussel, maar maakte tegenover het Europese parlement een uiterst onzekere en onkundige indruk, waardoor ze ook door hen werd weggestemd. Daar gaf ze Junckers adviseurs de schuld van, want die hadden haar aangeraden zo vaag mogelijk te blijven.

Maros Sefcovic, verantwoordelijk voor Energie, vicepresident, Slowakije. Kon zijn baantje als vicepresident behouden omdat Bratusek werd afgeserveerd. Wees in de hoorzitting van het parlement op het grote belang van zijn nieuwe post, maar was oorspronkelijk voor Verkeer bedoeld.

Violeta Bulc, uit Slovenië, kreeg wél Verkeer en Ruimte. Was slechts een paar weken minister van Ontwikkelingssamenwerking, en heeft daarom vrijwel nul politieke ervaring. Ze is bovendien een gediplomeerde sjamaan. In deze video pleit ze ervoor de wereld door de ‘dichtheid van het bewustzijn’ te vullen. In een andere video heeft ze het over een toekomst door ‘Leadership’. EVP-parlementariër Wim van de Camp zei na de hoorzitting dat Bulcs vakkennis ‘volledig ontoereikend’ is.

Valdis Dombrovskis, Letland, vicepresident, Euro en Sociale Dialoog. Voerde in haar eigen land harde bezuinigingen, hervormingen en loonkortingen door, waardoor de economie instortte, de werkeloosheid fors steeg en veel jongeren het land verlieten, en dat allemaal omdat Letland in 2014 de euro moest invoeren.  Met andere woorden: ‘volmaakt’ geschikt voor de ‘sociale dialoog’... In eigen land loopt er nog een onderzoek naar haar vanwege dubieuze zakenrelaties.

Jyriki Katainen, Finland, krijgt Arbeid, Investeringen en Concurrentie. Eiste als premier harde bezuinigingen van de zuidelijke EU-crisislanden, maar verraste tijdens de hoorzitting vriend en vijand door een investeringspakket van € 300 miljard te vragen. Dat geld moet worden weggehaald bij de Europese belastingbetalers en bedrijven.

Phil Hogan, komt op Landbouw. De Ier krijgt met € 55 miljard de grootste post tot zijn beschikking. Maakte zich in eigen land niet populair door de invoering van een huishoudbelasting van € 100 per jaar. Wil de boeren met ‘adequate maatregelen’ compenseren voor de gevolgen van de Russische invoerverboden.

Miguel Arias Canete. De Spanjaard heeft Klimaatbescherming en Energie gekregen. Verkocht zijn aandelen in een oliefirma na kritiek vanwege mogelijke belangenverstrengeling, maar aan wie zegt hij niet. Ook andere vragen ontweek hij of weigerde hij te beantwoorden.

Margrethe Vestager, Denemarken, verantwoordelijk voor Mededinging. De Denen wilden per se een vrouw sturen, omdat Brussel de wens had uitgesproken om meer vrouwen op topposten te zetten.

Gunther-Oettinger.jpgGünther Oettinger (foto), post Digitale Economie. De Duitser werd feitelijk gedegradeerd omdat hij eerder nog vicepresident was. Werd vooral bekend vanwege zijn weinig constructieve ideeën, zoals een voorstel om de vlaggen van de crisislanden ter afschrikking halfstok te laten hangen.

Pierre Moscovici, Economische- en Financiële Zaken en Belastingen. Als Franse minister van Financiën slaagde hij er maar niet in om de begroting op orde te krijgen, mede omdat hij de aanbevelingen van de Europese Commissie om het Franse belastingstelsel te hervormen niet opvolgde.

Tibor Navrascics, Onderwijs, Cultuur en Jeugd. Als minister van Justitie zorgde hij in Hongarije voor een forse beperking van de persvrijheid en een minder onafhankelijk justitieel apparaat. Zijn regering bezuinigde fors op onderwijs en universiteiten.

Marianne Thyssen, uit België afkomstige commissaris voor de Europese werknemer en zijn rechten. Na haar studie werd ze een lobbyist. Inmiddels is ze 23 jaar lid van het Europese Parlement. Tijdens de hoorzitting kreeg ze geen ongemakkelijke vragen te verwerken.

Karmenu Vella, Milieu, Maritieme Zaken en Visserij. Op Malta was ze minister van Toerisme. Het eiland is berucht vanwege de illegale jacht op trekvogels. Sinds ze in 1978 de politiek inging wist ze flink wat vastgoed te verwerven.

Johannes Hahn, EU-uitbreiding en buurlandbeleid. Zijn werk als doctor werd beoordeeld als ‘van mindere kwaliteit, die hier en daar aan het banale en zelfs pijnlijke grenst... De slordigheid grenst aan nonchalance. Voor de wetenschap is dit slechts een afschrikwekkend voorbeeld.’ Met andere woorden: de perfecte man voor een hoge post in Brussel.

hill.jpgJonathan Hill (foto), Financiële stabiliteit en dienstverlening. De Brit weigerde de vraag te beantwoorden welke financiële firma’s zijn bureau Quiller Consultants vertegenwoordigde. Een Duitse liberale Europarlementariër noemde zijn optreden ‘in gedetailleerde vragen zonder inhoud’.

Vyhtenis Andriukaitis, uit Litouwen, krijgt Gezondheid en Levensmiddelen onder zijn hoede. Beloofde het parlement koeien met gouden horens wat gezondheid en kwaliteitsverbeteringen betreft.

Christos Stylianides, verantwoordelijk voor Humanitaire hulp en crisisbescherming. De Cyprioot maakte vooral ‘indruk’ vanwege zijn gelijkenis met (gewezen) filmster Omar Sharif.

Elbieta Bienkovska, Binnenmarkt, Industrie en Middenstand. Bienkovska volgt haar grote promotor Donald Tusk, de Poolse premier die de president van de Europese Raad wordt, naar Brussel. Tijdens de hoorzitting wist ze echter niet één voorbeeld te noemen van regelgeving die afgeschaft zou moeten worden om het de kleine en middenstandsondernemers makkelijker te maken.

Neven Mimica, Ontwikkelingssamenwerking. De Kroaat was eerst commissaris voor Consumentenbescherming, en streeft naar het verwezenlijken van de milleniumdoelstellingen van de VN, waaronder het bestrijden van de wereldwijde armoede.

Vera Jourová, Justitie, Consumentenbescherming en Gelijkstellingsvragen, is lid van de Tsjechische ANO partij van oligarch Babis en was tussen 2006 en 2013 mede-eigenaar van Primera Consulting dat hielp bij het verwerven van regionale EU-fondsen. Vergat voor haar hoorzitting haar slottoespraak mee te nemen.

Corina Cretu, Regionaal beleid. De Roemeense mag jaarlijks € 48 miljard verdelen. Behoorde in de afgelopen periode tot de minst aanwezige parlementariërs (616e plaats van de 754). Ze is tegen een korting op haar budget. De gebrekkige controle op al die miljarden wuifde ze weg als ‘zwakke punten in de bestuurlijke capaciteiten’.

moedash_51594191.jpgCarlos Moedas (foto), Onderzoek, Wetenschap en Innovatie. De Portugees, van oorsprong ingenieur en beleggingsadviseur, werd als staatssecretaris verdacht van het begunstigen van voormalige zakenpartners. Op het gebied van wetenschap en innovatie heeft hij geen enkele ervaring.

Cecilia Malmström, Handel. De Zweedse was eerst verantwoordelijk voor het Binnenlandse beleid van de Europese Commissie. Zette zich vooral in voor het project ‘Clean IT’, waarmee internetproviders verplicht moeten worden om ‘ongewenste inhoud’ te blokkeren of te filteren (EU internet censuur).

Anti-democratie in Brussel werkt verder aan VS van Europa

Nationale politici pleiten al jaren dat de EU ‘de beste mensen op de juiste plekken’ neerzet. Uit het bovenstaande rijtje kunt u opmaken dat dit slechts zelden het geval is. De hoogste gezagsdragers in Brussel komen vooral op hun plek door politiek gekonkel en nationale belangen. Van een gezamenlijke Europese ‘geest’ is in de verste verte geen sprake, integendeel. Dat verwachten zij echter wel van de gewone Europeaan.

Deze nieuwe commissie zou wel eens geschiedenis kunnen gaan maken door in de komende jaren, als de gevreesde staatsschuldencrisis weer terugkeert, de lidstaten te dwingen tot een financiële en uiteindelijk ook politiek eenwording, een Verenigde Staten van Europa. Er is vrijwel geen Europeaan die hier voorstander van is, maar in Brussel heeft men nog nooit ook maar de geringste interesse had in de wil van het gewone volk.

Door iemand als Juncker de leiding te geven is een voortzetting van dit antidemocratische, steeds vaker naar fascisme riekende EU-systeem ook de komende jaren weer verzekerd.

 

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

lundi, 15 septembre 2014

Moscovici aux Affaires économiques: c'est beau, l'Europe!

Moscovici aux Affaires économiques: c'est beau, l'Europe!

Auteur : Philippe Rodier
 
Pierre Moscovici fut finalement nommé commissaire européen aux Affaires économiques. Ce n’était pourtant pas gagné en raison de l’opposition de certains pays voisins qui éprouvaient des scrupules à confier ce portefeuille à un Français au regard de la situation économique de notre pays.

Confier les affaires économiques de l’Europe à Pierre Moscovici, c’est en effet comme confier la justice au juge Burgaud qui a envoyé avec arrogance des innocents en prison, les sports à Raymond Domenech qui a ridiculisé l’équipe de France de foot, ou l’émission « Ce soir (ou jamais !) » à Marc-Olivier Fogiel, degré zéro de l’intelligence médiatique et journalistique.

Ancien ministre français de l’Économie et des Finances qui fut incapable de réduire les déficits et relancer notre compétitivité, Pierre Moscovici est comme un ancien détenu de Fleury-Mérogis devenu par la volonté des princes le surveillant en charge de mater ses anciens codétenus qui chercheraient à s’évader.

Car qu’a-t-il fait pour la France pendant ces deux années où il fut ministre de notre économie ? Rien de significatif et d’efficace, hormis augmenter sensiblement les impôts.

Y a-t-il eu une grande réforme fiscale ? Des simplifications législatives et réglementaires afin d’alléger la charge des forces économiques de la nation ? Une réduction des déficits ? Dans un article qu’il avait signé le 26 novembre 2012 dans Libération et intitulé « Notre révolution copernicienne », il annonçait que son objectif était de réduire la dette, de renforcer la compétitivité de la France et de mener des réformes structurelles. Or, non seulement l’objectif de 3 % vendu par Normal Ier n’a pas été atteint, mais on sait dorénavant que nous terminerons l’année 2014 à 4,2 % de déficit et que les 3 % ne seront jamais atteints pendant ce mandat présidentiel.

Pierre Moscovici, c’est la quintessence de ce que l’ENA peut produire de pire : protégé par un statut privilégié de fonctionnaire élitiste qui lui apporte un confortable matelas en cas d’échec dans une carrière qui sera politique de bout en bout, il n’a jamais connu d’expérience de salarié ou de chef d’entreprise et ne s’est jamais frotté aux réalités de ceux qui produisent et développent l’activité en France. Pour lui, l’économie se résume à des rapports macro-économiques et des synthèses statistiques produits par des collaborateurs issus du même moule à penser que lui.

Le nommer à ce poste révèle deux choses :

D’abord, la conception de l’Europe qu’ont nos gouvernants français au-delà de leurs beaux discours : un superbe placard avec tous les avantages associés et qui permet de continuer à exister.

Ensuite, celle que les dirigeants européens ont d’eux-mêmes, de leur mission, de leur ambition au sens noble, du sens qu’ils donnent à leur action.

Comment s’étonner, ensuite, de cette Europe sans âme qui désintéresse ou révulse de plus en plus les opinions ?


- Source : Philippe Rodier

samedi, 06 septembre 2014

Donald Tusk

Donald Tusk

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

donald-tusk-320x234.jpgCe nom est celui de la personnalité qui prendra le 1er décembre la tête du Conseil européen. Mais qu'est-ce que le Conseil européen?

Ses réunions prennent la forme de sommets rassemblant les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union Européenne. Ils décident en principe des priorités politiques générales et des grandes initiatives à prendre au plan de l'Union. Le Conseil se réunit généralement quatre fois par an, sous la présidence d'un président permanent. Ce président sera jusqu'au 1er décembre le belge Herman Van Rompuy. Lui succédera ensuite le polonais Donald Tusk, qui vient d'être élu à ce poste fin août.

Seuls les fins connaisseurs de la mécanique bruxelloise peuvent dire avec précision en quoi la voix du Conseil européen se distingue de celle des grands Etats membres, notamment de celle de l'Allemagne – ou de celle des Etats-Unis . Récemment, il a décidé d'accroitre les sanctions contre la Russie. Belle initiative, prise sans doute sous les pressions américaines alors que beaucoup de gouvernements européens commencent à douter de l'opportunité de ces sanctions, dont par ailleurs les répercussions négatives pèsent de plus en plus sur leurs économies. Mais autant que l'on sache, le Conseil n'a guère débattu de l'opportunité de cette mesure.

Qui peut dire par ailleurs dans quels autres domaines il se fait remarquer par l'originalité et l'audace de ses prises de positions? Nous pensons en particulier à la question de la relance des investissements productifs et de la recherche scientifique en Europe, comme au rôle que pourrait avoir la Banque centrale européenne en soutien de telles mesures. Aussi bien les présidents successifs du Conseil européen ne se sont pas fait remarquer par leur fortes personnalités, l'audace de leur propositions. Par charité n'insistons pas.

Le nouveau président, Donald Tusk, va-t-il faire exception? Autrement dit, trouvera-t-on quelqu'un au bout de la ligne lorsque l'on fera le n° de téléphone de l'Europe? Va-t-il porter haut et fort la parole européenne dans toutes les graves crises qui s'annoncent, diplomatiques, politiques, économiques, environnementales? Disons que, s'il s'est heureusement différencié, comme chef du gouvernement polonais, des deux inénarrables et dangereux frères qui l'avaient précédé, il ne laissera pas de traces mémorables dans l'histoire récente de la Pologne. Ou alors, quelque chose nous aura échappé.

Ce n'est pas être méchant de penser que, s'il a été choisi, ce fut pour donner enfin, dix ans après l'entrée des pays de l'Est dans l'Union, une place au plus important et symbolique d'entre eux, la Pologne. Mais, une raison bien moins bonne à nos yeux s'y est ajoutée. Le surgissement de la crise ukrainienne et la volonté des Etats-Unis de trouver un soutien sans faille à leur politique dans cette région a beaucoup joué. L'appel à un responsable polonais s'imposait alors. La Pologne, encore mal guérie de ses années de résistance à l'URSS, n'a pas compris que la Russie d'aujourd'hui n'est plus celle de Staline. Elle est systématiquement à l'avant garde des initiatives les plus aventureuses et dangereuses de l'Otan. Plus en profondeur, pays profondément catholique, elle ne désespère pas de pouvoir faire reculer l'Eglise orthodoxe russe, son ennemie séculaire depuis des siècles.

Les nations plus prudentes à l'égard des initiatives américaines et plus ouvertes à la coopération avec la Russie, d'abord, avec les pays du BRICS ensuite, ne trouveront sans doute pas en Donald Tusk la voix un peu audacieuse dont elles auraient besoin pour se faire entendre. Ce sera dommage, non seulement pour elles, mais pour l'Europe toute entière – y compris pour la Pologne, que nous aimons tous bien en France.

PS au 02/09. On lira, au sujet de l'élection de Donald Tusk, un article plus détaillé que le nôtre de Philippe Grasset. On y trouvera aussi une appréciation sur le futur rôle possible de la remplaçante de Catherine Ashton, l'Italienne Mogherini dont nous n'avions pas parlé, faute d'éléments suffisants. Mais nous y reviendrons sûrement..

Voir http://www.dedefensa.org/article-l_ue_en_ordre_de_bataille_mais_quelle_bataille__01_09_2014.html

 

 

mardi, 24 juin 2014

Pour interdire un OGM, les Etats devront demander la permission aux entreprises

Pour interdire un OGM, les Etats devront demander la permission aux entreprises

Par Sophie Chapelle sur Basta!

t-ogm.jpgVoilà plus de quatre ans qu’une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’OGM était en discussion. Le 12 juin, un « accord politique » a finalement été trouvé entre les ministres de l’Environnement des 28 États membres de l’Union européenne [1]. « Ce nouveau système garantit aux États la possibilité de choix, s’ils souhaitent cultiver ou non » s’est réjouie la ministre française Ségolène Royal au cours du Conseil.

Mais tous les gouvernements ne partagent pas cet enthousiasme. La représentante luxembourgeoise Carole Dieschbourg, émet de sérieuses réserves sur la solution retenue en raison du « rôle important laissé aux entreprises de biotechnologies » et redoute « une vague d’autorisation de cultures » dans l’UE. Olivier Belle, ministre de l’Environnement belge, s’est également abstenu sur ce compromis craignant des disséminations transfrontalières.

L’OMC en embuscade

Jusqu’à présent, les États ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence, justifiées par des impacts sur la santé ou l’environnement. Désormais, chaque État membre pourra enjoindre une entreprise qui désire commercialiser un OGM d’exclure son territoire de la demande d’autorisation.

Si l’entreprise refuse, le pays pourra invoquer des arguments éthiques ou socio-économiques, mais en aucun cas des arguments scientifiques. Or, comme le soulignePauline Verrière de l’association Inf’OGM, « l’Organisation mondiale du commerce ne reconnaît comme valides que les décisions basées sur des arguments scientifiques ». Il y a donc peu de chance qu’un pays utilisant cette procédure puisse maintenir l’interdiction de mise en culture sur son sol s’il se retrouve poursuivi par l’OMC.

« Droits sans précédent » pour les multinationales

Pour les organisations opposées aux OGM, cette proposition de loi accorde des « droits sans précédent » aux entreprises. « Avec cette loi, ce ne sont plus nos gouvernements qui décideront, mais les multinationales des biotechnologies », dénonce Christian Berdot des Amis de la terre France. « Les gouvernements doivent garder leur droit à interdire des OGM indésirables et dangereux, sans avoir à demander la permission aux entreprises qui gagnent de l’argent grâce à eux », renchérit Mute Schimpf des Amis de la Terre Europe.

Ce projet de loi conforte surtout la Commission européenne dans son objectif : obtenir des États membres qu’ils cessent de s’opposer aux autorisations d’OGM à la culture comme à l’importation, et malgré la défiance des Européens à l’encontre des OGM. Ce texte doit encore être soumis au Parlement européen pour une adoption définitive d’ici début 2015. « S’il aboutit, prévient Pauline Verrière, la Commission européenne aura les coudées franches pour accélérer le train des autorisations à la culture et à l’importation. » Sept OGM sont en attente d’une autorisation de culture dans l’UE, dont le maïs MON810 de Monsanto et le maïs TC1507 du groupe Pioneer.

Source: Basta!

jeudi, 12 juin 2014

Une « américaine » à la Commission?

christine-lagarde.jpg

Une « américaine » à la Commission?

Ex: http://www.europesolidaire.eu

C'est qui se produira si Angela Merkel et David Cameron se mettent d'accord pour proposer Christine Lagarde en remplacement de Juan Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne. Barroso était déjà très largement téléguidé par Wall Street, servant de courroie de transmission entre les intérêts américains et les institutions européennes. Ce sera pire encore avec Christine Lagarde.

Celle-ci, avant d'avoir entrepris un parcours ministériel en France en 2005, avait fait toute sa carrière comme avocate d'affaire au sein du cabinet américain Baker & McKenzie, dont elle était devenue présidente du Comité exécutif mondial en 1999. Il est clair que ses brillantes et indiscutables qualités personnelles n'avaient pas joué un grand rôle dans les faveurs dont elle avait bénéficié auprès de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Il s'agissait bien plus de montrer à New York et Washington que la France était désormais rentrée dans le rang de l'atlantisme le plus docile. Les mêmes raisons sont intervenues en faveur de sa nomination à la tête du FMI en 2001, après l'éviction du désastreux Strauss Kahn.

Ce sont une fois de plus ces mêmes arguments qui jouent dans la faveur qu'elle rencontre auprès de David Cameron et de la City de Londres. Quant à celle d'Angela Merkel, les raisons en sont plus complexes. Christine Lagarde lui évitera de se heurter à Jean-Claude Junker dont elle craint les intentions interventionnistes, si celui-ci était nommé à la Commission. Elle lui évitera aussi d'avoir à se prononcer en faveur du socialiste Martin Schulz, comme elle aurait du normalement le faire en tant que membre de la Grande Coalition.

Le dindon de cette farce, si nous pouvons le dire sans friser l'offense au chef de l'Etat, est le pauvre François Hollande. Il peut remiser son intention de proposer pour Bruxelles l'ineffable Moscovici (dont les grandes qualités n'avaient échappé à personne). Il ne peut pas s'opposer à Christine Lagarde puisque française, et que les Français doivent se soutenir entre eux. Il devra donc constater que la nouvelle présidente de la Commission, si présidente il y a, réunira les forces les plus conservatrices, tant de l'Union européenne que du capitalisme financier international, pour s'assurer de la docilité de la France...et du reste de l'Europe tentée par la gauche, Italie et Grèce notamment. Une grande réussite diplomatique....

Mais peut-être est-ce le prétexte qu'il souhaite pour pouvoir justifier aux yeux de ses électeurs les raisons de son renoncement à toute réforme un tant soit peu nationale (nous dirions « d'inspiration gaullienne) et bien entendu socialiste.

Jean Paul Baquiast

mardi, 06 mai 2014

Le torchon brûle entre la Bulgarie et la Commission sur South Stream

Le torchon brûle entre la Bulgarie et la Commission sur South Stream

Ex: http://www.euractiv.fr

 
South Stream map
 
South Stream map

Le ministre bulgare de l'Énergie compte maintenir la construction du gazoduc South Stream, malgré les mises en gare de Bruxelles sur ses incompatibilités avec la législation européenne.

Le projet South Stream ne sera pas arrêté, a affirmé le ministre bulgare de l'Énergie, Dragomir Sotynev à l'issue d'une entrevue avec le commissaire européen Günther Oettinger. 

À la suite de la crise ukrainienne, le Parlement a décidé de susprendre l'autorisation du projet de gazoduc paneuropéen. Selon les eurodéputés, l'UE doit s'approvisionner auprès d'autres fournisseurs que la Russie.

Mais le ministre bulgare, un économiste proche de Sergueï Stanichev, chef du parti socialiste bulgare, a assuré que le chantier allait commencer en juin, comme prévu, repoussant ainsi les demandes du Parlement européen de suspendre la construction.

Il a par ailleurs accusé l'opposition de centre-droit d'avoir apporté de fausses informations à la Commission européenne sur le projet afin de faire capoter sa mise en oeuvre. 

Le ministre bulgare a déclaré que la première station terrestre du South Stream serait construite à deux kilomètres de la côte de la mer Noire, et non à vingt kilomètres comme l'a affirmé l'opposition aux services de la Commission. Ce qui fait une « énorme différence », a-t-il indiqué.

Dragomir Stoynev a expliqué que les directives européennes sur la libéralisation du marché de l'énergie ne sont applicables qu'aux tronçons terrestres et non à ceux situés en mer. Il a certifié que Sofia informera, le cas échéant, la Commission sur les amendements apportés à une loi nationale controversée sur South Stream, avant qu'elle ne soit définitivement adoptée.

En effet, le 4 avril, le Parlement bulgare a adopté en première lecture des amendements à loi sur la politique énergétique qualifiant South Stream d'un interconnecteur et non de gazoduc. Grâce à cette modification, le projet porté par Gazprom échapperait au champ d'application du troisième paquet énergie.

Autre problème de taille, plusieurs pays européens - l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie - avaient conclu des accords bilatéraux avec la Russie dans le cadre de la construction du gazoduc. Mais le 4 décembre dernier, la Commission européenne a affirmé que ces accords enfreignaient la législation européenne et devaient être renégociés dans leur intégralité.

Gazoduc maritime ou pas ?

Les explications du ministre Bulgare ne semblent pas avoir apaisé les craintes de la Commission au sujet de l'impact de la loi énergétique en cours de discussion. Selon le texte législatif, le projet South Stream serait « un gazoduc maritime » qui ne serait donc pas couvert par les directives européennes. 

Mais pour la Commission, la loi européenne s'applique aux infrastructures qui tombent sous la juridiction européenne, a insité Sabine Berger, porte-parole du commissaire à l’énergie. Et les eaux territoriales bulgares en font partie, ainsi que les zones économiques exclusives du pays.

« La longueur du tronçon terrestre du « gazoduc maritime » n'est pas pertinente dans le cadre de l'évaluation de la Commission de l'amendement proposé [par le Parlement bulgare] au regard de sa compatibilité avec les modalités de la directive sur le gaz », a-t-elle clairement expliqué. L'argument du ministre bulgare sur le lieu de construction par rapport à la côte serait donc irrecevable.

Selon la porte-parole, la Commission s’inquiète également de l'accord intergouvernemental de la Bulgarie signé avec la Russie dans le cadre du projet. L’exécutif européen le considère non conforme à la législation européenne, comme ce fut le cas pour tous les autres accords intergouvernementaux signés par les autres États membres engagés dans South Stream.

Les griefs de la Commission

EurActiv a consulté la lettre envoyée par la Commission aux autorités bulgares, datée du 14 août 2013, qui apporte une analyse détaillée de l'accord conclu entre la Bulgarie et la Russie. Le document de six pages adressé à la vice-ministre de l'Énergie bulgare, Evgenia Haritonova, n'a jamais été rendu public, malgré les pressions exercées par certains députés bulgares.

Cet accord enfreint non seulement les règles relatives au marché européen de l'énergie qui interdisent aux producteurs d'énergie d'être aussi à la tête d'un réseau de transmission, selon le principe de découplage. Cet élément est un point litigieux récurrent dans les sept accords intergouvermentaux conclus avec la Russie. Outre ces griefs, la lettre isole d’autres infractions :

  • La Bulgarie s'est engagée à assurer un régime fiscal privilégié à Gazprom, ce qui, selon la Commission, n'est pas conforme aux règles sur les aides d'État de l'UE ;
  • L'accord intergouvernemental stipule, selon les cas, que la sous-traitance s’applique aux entreprises grecques et bulgares ou que la préférence est donnée aux entreprises des deux parties signataires (la Bulgarie et la Russie), ce qui enfreint là encore aux règles de concurrence européenne ;
  • L'accord intergouvernemental énonce que les tarifs d'exploitation du gazoduc seront fixés par la société établie, ce qui entre, selon la loi européenne, en contradiction avec l'existence même des organes de surveillance nationaux chargés d’approuver les tarifs de transmission.

La porte-parole de la Commission européenne a mis en garde la Bulgarie et a assuré que si les conditions de construction ou d'exploitation du gazoduc n'étaient pas conformes à la législation européenne, alors la Commission se réservait le droit de faire en sorte que la Bulgarie applique la législation européenne.

Liens externes: 

lundi, 14 mars 2011

Die schwerwiegendsten Fehler der EU

commission-europeenne.jpg

Betreff: [infokreis] „Agrippa“ über die EU

Lesenswerte Ausführungen des umtriebigen rechten Foren-Schreibers „Agrippa“ über die EU:

Regiomontanus hat geschrieben: Worin liegen für dich die schwerwiegendsten Fehler der EU? Und wie stellst du dir eine ideale Union der europäischen Völker vor?

Antwort von Agrippa:

Zuerst einmal basiert die EU auf nichts eigentlich Europäischem. Es gab in den 80ern und frühen 90ern die Anspielung auf Karl d. Großen und das fränkische Reich, eine an sich sinnvolle Überlegung, wenn man sich den Kern Europas heute ansieht.

Aber solche Versuche, an eine bestehende europäische Tradition wieder anzuschließen, wurden sofort von Linken und Juden v.a. zertrümmert und dann schrittweise und immer stärker durch eine Idee erstickt, die man in einem Satz zusammenfassen kann: ein vereintes Europa ohne Europäer und ohne europäische Werte, ein bloßes Instrument der Plutokratie und ein Katalysator für die Ausbreitung des Neoliberalismus in Europa und der Welt.

Meiner Ansicht nach sollte zuerst einmal wieder die Eingrenzung auf das erfolgen, was Europa eigentlich ist und wer wirklich Europäer ist.

Europäer sind die europäischen Europiden biologisch, Menschen die auf einer christlichen Kultur aufbauen und aufgeklärt sind, die zum Staat und zum Laizismus stehen, die, die Gemeinschaften und Traditionen Europas verbinden.

Zu diesem Begriff eines Europäers in Abstammung, Kultur, Mentalität und Gemeinschaft muß man wieder zurückfinden. Auch zu einer neuen Wertschätzung der eigenen Nation und der nationalen Traditionen.

Die EU dient als Instrument, die europäischen Interessen in der Welt zu vertreten und die progressiven, sinnvollen und notwendigen Entwicklungen weltweit in allen entscheidenden Bereichen voranzutreiben. Das ist der Zweck der EU, oder sollte es zumindest sein, nicht Abladeplatz für ungezählte Massen von Nichteuropäern, nicht bloßes Instrument des Globalkapitals und Struktur, die nur zur Umerziehung der Europäer im neoliberalen oder linksliberalen Sinne dient.

Gemeinsame:
- Wirtschafts- und Außenpolitik
- Gemeinsame Verteidigung
- soziale und ökologische Standards
- Finanzpolitik und Steuerharmonisierung
- Projekte und Richtlinien, um die Erhaltung und Höherentwicklung von Individuen, Kollektiv, Spezies und Ökosystem voranzutreiben
- Maßnahmen gegen Immigration von nicht-integrationsfähigen Außereuropäern
- Programme für die Erhaltung der Population, eugenische Programme, um der modernen Kontraselektion Einhalt zu gebieten
- Familien- und Gemeinschaftspolitik im Sinne der langfristigen Erhaltung und Höherentwicklung
- Außengrenzensicherung
- Schutzmaßnahmen für die europäischen Interessen


National:
- Zusammenschlüsse der wesentlichen ethnischen und kulturellen Großgruppen
- Erhaltung der eigenen Tradtionen und Pflege der Kultur
- keine wilde und forcierte Durchmischung in Europa, aber auch keine totale Abgrenzung der Nationen (individuelle Entscheidung)
- kollektivistische Erziehung im Sinne von Nation, Europa und Ökosystem
- Kontrollbehörden für die nationalen Wirtschaftskreisläufe und Betriebe.

Was ich ablehne ist:
- Familiendestruktion, männer- und kinderfeindliche Strukturen und Gesetze
- Radikale Emanzipation, Hyperfeminismus, falsche Verbreitung weiblicher Rollenbilder und Lebenskonzepte
- Wirtschaftsliberalismus, destruktive Tendenzen in den Aktienmärkten, Großspekulation und zu großen Einfluß von Wirtschaftskräften auf die Poltik
- Zerstörung der sozialen Netze, Sozialabbau, Entsolidarisierung
- Unterlaufen von ökologischen Standards und Zerstörung der Umwelt und Ressourcenverschwendung in Europa und Förderung von selbigem im Ausland
- Negierung und Verächtlichmachen der lokalen Gemeinschaften und Kulturen
- übertriebener Minoritätenschutz, v.a. von nichteuropäischen (Integration bis zur Assimilation oder Ausweisung) und anomalen Gruppen, keine Bevorzugung selbiger, keine Toleranzerziehung für Gruppen, die nicht als gesund und normal im Sinne der Gemeinschaft angesehen werden können (z.B. Homosexuelle)
- keine Zuwanderung von nicht integrationsfähigen oder -willigen Individuen, egal unter welchem Etikett sie versuchen, in Europa einzusickern.

In kleinen Zahlen können Spezialisten und besonders wertvolle Individuen anderer Gruppen falls benötigt eingelassen werden, Massenzuwanderung ist prinzipiell abzulehnen.
Falls in stärkerem Ausmaß Zuwanderer gebraucht würden nur nach einem strengen Ausleseverfahren von besonders nahe verwandten Gruppen und hochqualifizierte Individuen.

- kein Rückzug des Staates aus dem Wirtschaftsleben, Kontrolle der Wirtschaft im Sinne des Kollektivs, jedoch unter Beibehaltung der Spielregeln des Kapitalismus, einmischen nur dort wo erforderlich, aber deutlich und ohne Hemmung
- keine Förderung des Freihandels OHNE INTERNATIONALE STANDARDS!
- GATT revidieren, neu verhandeln und korrigieren.
- GATS zurückweisen
- selbständige von den USA gelöste Politik
- Umerziehung in den Medien, Erziehungs- und Bildungswesen, keine Erziehung zu Egoisten mit individualistischen Lebenskonzepten, keine fortgesetzte Vermittlung von Egalitätswahn und „deutscher oder europäischer Schuldkomplexe“.
- ein Ende falscher Lobbypolitik und ineffizienter wie korrupter Verwaltung in Brüssel
- keine Kopie der USA anstreben
- ein Ende der Verfolgung von national gesinnten und idealistischen Menschen unter dem Joch der Medien- und Meinungsdiktatur
- die Gleichmacherei - es muß der Unterschied zwischen den Menschen erkannt und benannt werden, es gibt eben physische und psychische Unterschiede, die Menschen sind weder gleich noch gleichwertig (damit meine ich jetzt nicht unbedingt irgendetwas in Bezug auf Rasse etc.)
Deshalb sollte auch das Bildungs- und Förderungssystem diesen Unterschieden Rechnung tragen und nicht versuchen, alle Menschen als „gleich“ darzustellen.
- keine Zerstörung traditioneller Moral und Förderung von freier Sexualität und Perversionen.
- keine Förderung destruktiver Kunst und Amoral in den Medien und am Kunstmarkt etc.

Da gäbe es noch viel, sehr viel ... all das fördert die EU und ihre Tentakel überall und zu jeder Zeit!
Solange die EU dies tut, ist sie ein Monstrum, eine Mißgeburt und ein Werkzeug der Plutokraten und Liberalen.

Entweder sie ändert sich oder muß um jeden Preis zersprengt werden.
Ansonsten wird es in 3 Generationen kein Europa, wie es einmal war, mehr geben, sondern nur ein fraktioniertes und degradiertes Albtraumland.

http://www.politik-forum.at/warum-ist-osterreich-immernoc...


dimanche, 30 janvier 2011

Slapend rijk in Brussel: Euro 24.000,- per maand

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Slapend rijk in Brussel: € 24.000,- per maand...

 

Midden in de crisis eisen EU-medewerkers loonsverhoging

De geldverslindende Europese Unie zorgt goed voor zijn handlangers: 37 topambtenaren verdienen meer dan de minister-president, 5.461 EU-bediendes krijgen meer dan 10.000 per maand. Daarnaast is er een overschot aan vakantiedagen beschikbaar, betalen de EU-medewerkers slechts 12% belasting en gaan ze maximaal op hun 61e op een luxe-pensioen van €12.600.

Een verzoek van de Oostenrijkse EU-afgevaardigde Martin Ehrenhauser onthulde het best bewaarde geheim in Brussel: wat verdienen eigenlijk de 23.186 EU-medewerkers? Hoe lang werken ze? En wat is hun pensioen?

Het resultaat overtrof de stoutste verwachtingen. De bureaucratie in Brussel heeft veel weg van een zelfbedieningswinkel met volkomen abstracte salarisstructuren. Daarnaast mogen de Europese ambtenaren zich verheugen over tal van extra voordelen. Een totaal aan 100.000 dagen 'bijzonder verlof', op je 61e met pensioen, vette pensioenen, royale kinderbijslag en tal van toelages en bonussen. En uiteraard de hallucinante belastingvoordelen die voor de 'gewone' burgers van de EU niet weggelegd zijn.

Topsalaris € 24000 per maand

Volgens de informatie die Ehrenhausr kreeg krijgen 37 topambtenaren in Brussel €24.000 per maand (en dat is meer dan menig minister-president of staatshoofd krijgt. Het basissalaris van de zogenaamde EU-topambtenaren ligt tussen de €16.601 en €18.025 per maand. Daar komen dan nog tal van toelages bij. Zo is er een speciale 'buitenlandtoelage' (die dus bijna alle medewerkers krijgen) van 16%, een huishoudtoelage van 0500 euro per maand en kinderbijslag van 300 euro per kind per maand.

Een op de vier medewerkers krijgt €10.000

Maar ook op de lagere etages in Brussel hoeft men geen honger te lijden. Precies 5461 ambtenaren krijgen meer dan 10.000 euro per maand. Dat betekent dus 23,55% van de Eurocraten, ofwel bijna een op de vier EU-medewerkers gaat met meer dan 10.000 euro naar huis.

Droombaan: EU-secretaresse

Blijft het beperkt tot de hogere etages? Welnee! Ook 'doodgewone' medewerkers graaien flink in de door de Europese belastingplichtigen gevulde ruif. Zo krijgt een beginnend secretaresse €2.550,-.

Netto.

Nauwelijks belasting

Opdat er natuurlijk iets overblijft van die vette salarissen hebben de eurocraten speciale belastingwetten voor zichzelf gecreëerd. Volgens de belastingexperts betalen EU-medewerkers nauwelijks belasting. Een ambtenaar met een basissalaris van €7.600 mag precies 900 euro aan de staat geven. Dat is net geen 12%. De gemiddelde EU-inwoner betaalt het driedubbele! Daarbij zijn alle toelages die de ambtenaren boven op hun vette salarissen krijgen belastingvrij. Ter vergelijking: in België betaalt een arbeider 60% belasting op toelages voor weekend- of avondwerk.

100.000 dagen 'bijzonder verlof'

Omdat veel EU-medewerkers ver van huis werken krijgen ze bovenop hun dikke salarissen ook nog eens royaal bemeten 'bijzonder verlof'. Per jaar vallen in Brussel 100.000 werkdagen uit. Uiteraard heeft dat geen enkele invloed op het inkomen.


Pensioen: 12.600 euro

En omdat vooral topambtenaren natuurlijk zo hard werken hebben ze ook recht op een appeltje voor de dorst wanneer ze op hun 61e 'op rust' gaan. Opdat het luxe leventje ook na de 'actieve' jaren kan worden voortgezet, kan bijvoorbeeld een Algemeen Directeur van de EU maandelijks bruto 22.000 euro tegemoet zien.

En ze willen uiteraard meer.

De personeelsvertegenwoordigers van de eurocraten hebben bij het Europees Gerechtshof in Luxemburg een klacht neergelegd over het tegenhouden van een serieuze loonsverhoging.

In 2009, midden in de crisis, hadden de hardwerkende EU-ambtenaren een extraatje van 3,7% voor zichzelf in gedachten. De Duitse bondskanselier Merkel en haar Oostenrijkse collega Werner Faymann spraken hun veto uit tegen de verhoging, maar dat pikten men niet in Brussel.

Terwijl in Europa miljoenen vrezen voor hun baan en hun broodwinning en keiharde besparingsmaatregelen moesten slikken, drukte de Europese Commissie er toch een verhoging van 1,85% door. En daartegen klagen de 'armoedzaaiers'. Ze willen met terugwerkende kracht ook de rest van de salarisverhoging.

Indien de rechters in Luxemburg hun collega's in het gelijk stellen kost dat de Europese belastingbetaler nog eens 170 miljoen aan achterstallige lonen.

Alle andere - kleinere - loonsverhogingen meegerekend zou daarmee het salaris van een EU-medewerker in drie jaar tijd met 7,2% gestegen zijn.

Zwijggeld is nu eenmaal duur...
________

Bron: Zonnewind.be

mardi, 25 janvier 2011

EU-Kommissare kassieren doppelt

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Ex: http://www.ftd.de/politik/europa/:uebergangsgeld-eu-kommissare-kassieren-doppelt/50173338.html

EU-Kommissare kassieren doppelt

Exklusiv - Die Brüsseler Kommission gerät wegen fragwürdiger Zahlungen an
Altkommissare unter Beschuss. Nach FTD-Recherchen beziehen 17 frühere
Amtsträger noch immer Übergangsgelder von mindestens 96.000 Euro pro Jahr -
obwohl viele längst Posten als Lobbyisten oder Politiker haben. von Claus
Hecking  Straßburg

Prominenter Doppelverdiener ist etwa der frühere Binnenmarktchef Charlie
McCreevy . Der Ire wechselte kurz nach seinem Abschied in den Aufsichtsrat
von Ryanair  - und verdient dort nach Berechnungen der
Anti-Lobby-Vereinigung Alter-EU bis zu 47.000 Euro pro Jahr. Hinzu kommt ein
Übergangsgehalt, das nach FTD-Berechnungen rund 11.000 Euro monatlich
beträgt. Auch der frühere Fischereikommissar Joe Borg, der sich bei der
Brüsseler Lobbyagentur Fipra verdingt hat, kassiert diese Summe. Borg räumte
dies ein. McCreevy reagierte nicht auf wiederholte Anfragen. Er steht aber
auf der Übergangsgehaltsliste der Kommission, die der FTD vorliegt.

Drei Jahre Anspruch

Für die Brüsseler Behörde ist das Thema höchst sensibel. Seit Langem
beklagen Nichtregierungsorganisationen die Gefahr massiver
Interessenkonflikte, wenn Kommissare direkt nach Amtsende in die Wirtschaft
wechseln. Dass Ex-Kommissare auch im neuen Job noch Übergangsgeld kassieren,
war bisher allerdings unbekannt.

Drei Jahre lang haben ausgeschiedene Kommissare Anspruch auf 40 bis 65
Prozent ihres Grundgehalts von mindestens 20.278 Euro pro Monat, insgesamt
also wenigstens 280.000 Euro. "Dies soll früheren Kommissaren beim Übergang
in den Arbeitsmarkt helfen", sagte ein Sprecher der Behörde. EU-Kritiker
sind entsetzt. "Das ist eine Bankrotterklärung für das Übergangsgeldsystem",
sagte der fraktionslose EU-Parlamentarier Martin Ehrenhauser. Schließlich
sollten diese Zahlungen ursprünglich Amtsträgern eine Abkühlungsphase ohne
Job ermöglichen, um Distanz zum alten Posten zu bekommen. Zuletzt sorgte
etwa der Deutsche Günter Verheugen für Wirbel, als er sechs Monate nach
seinem Abschied aus Brüssel eine Lobbyagentur gründete.

EU-Parlamentarier empört

Während sich Verheugen mit einer Pension begnügt, bessern Litauens
Staatspräsidentin Dalia Grybauskaite und Italiens Außenminister Franco
Frattini laut Liste ihr Salär mit dem Abschiedsgeld auf. Besonders kritisch
sind Zahlungen an Danuta Hübner und Louis Michel: Sie arbeiten heute als
EU-Abgeordnete und haben damit laut Statut womöglich ihren Anspruch auf
Übergangsgeld verloren. Hübner ließ ausrichten, jedem Ex-Kommissar stehe das
Geld zu. Der juristische Dienst der Kommission hat beide Fälle für
einwandfrei befunden.

"Wenn Europa einmal schiefgeht, werden solche Dinge eine Rolle spielen",
sagte die CDU-Abgeordnete Ingeborg Grässle. Sie will kommende Woche im
Haushaltskontrollausschuss des EU-Parlaments beantragen, das Gehaltsbudget
für die Kommissare für 2011 einzufrieren, bis sich das Übergangsgeldsystem
ändert.


lundi, 01 novembre 2010

Lettree au Président de la Commission Européenne

M. I. N. E. R. V. E
7, Rempart St. Thiébault –F 57000 METZ

Mouvement pour l' Impérium, la Nature, l'Ethique, les Régions et pour la Vitalité de l'Europe.

Objectif:
Institutionnalisation de l'indépendance, de la communauté, de la puissance, de l'identité, de la justice, de la générosité, de l'éthique et de la spiritualité dans une Europe unie.

15 octobre 2010 (original italien – traduction)

Lettre au Président de la Commission Européenne


(Copie aux Présidents du Parlement européen, du Conseil européen, du Comité économique et social européen, du Comité européen des Régions).


Monsieur le Président,

Notre association politico-culturelle MINERVE, qui se consacre principalement à la promotion de l’intégration européenne, se permet de s’adresser à l’Union européenne en tant qu’institution supranationale politico-diplomatique et à ses divers organes pour leur suggérer une action concertée effective dans les domaines suivants partant de deux priorités fondamentales :

◊ I. Survie, gravement menacée à relativement court terme, de toutes les espèces animales et donc de l’homme sur notre planète.

◊ II. Attaques ethniques et monétaires actuellement en cours contre l’Europe .

Concernant I

Urgence d’une initiative commune de politique environnementale conçue comme suit :

◊ A. Viser à imposer, au niveau mondial, des objectifs chiffrés (cf. Protocole de Kyoto) assortis d’engagements dont le non-respect engagerait des sanctions.

◊ B. Si aucun accord concret et précis n’est atteint au niveau mondial avant une date limite prochaine, l’Union européenne doit décider d’agir seule, en renforçant, pour ce qui la concerne, les objectifs qu’elle s’est déjà fixés de manière à compenser le manque de volonté effective de certains Etats refusant des objectifs chiffrés précis et des obligations impératives, et s’organiser en vue de vivre en autarcie (avec des accords bilatéraux spécifiques avec certains Etats quand des ressources lui appartenant en propre ne sont pas disponibles dans le cadre de la zone géopolitique de l’UE) en appliquant des sanctions économiques politiques et diplomatiques aux Etats récalcitrants. Il n’est plus possible de perdre du temps : il s’impose de fixer une date limite après laquelle des sanctions draconiennes seront appliquées ! C’est le prix de la survie pour tous !

Concernant II

Nous assistons aujourd’hui à des attaques « ethniques » et monétaires contre l’Europe, cela surtout depuis que l’Union européenne est devenue, par le Traité de Lisbonne, une superpuissance non plus seulement économique et commerciale, mais aussi politique et diplomatique. Ces attaques sont un fait documenté. Elles sont voulues essentiellement par certains milieux de la haute finance internationale spéculative et frappent, certes, principalement l’UE et ses Etats-membres, mais aussi d’autres Etats et zones géopolitiques, risquant de provoquer un effondrement complet de l’économie mondiale et la dissolution de toute forme de société organisée ainsi que la fin de nos peuples-nations (et donc de la civilisation européenne dans son ensemble), pour le profit exclusif de ces milieux et leur domination absolue sur une masse malléable et exploitable sans aucune limite parce qu’elle aura perdu toute dignité et capacité de résistance liée à l’identité propre des différents peuples-nations du monde.


Façons pour l’UE et ses Etats-membres, de s’opposer à ces attaques :
Politiques cencertées dans les domaines suivants :

◊ 1. Domaine de la politique économique :
- Economie sociale de marché
- Protection de nos propres entreprises et de nos propres travailleurs
- Planification économique en vue d’une politique « verde »
- Croissance évaluée en fonction d’une révision du calcul du PIL
- Politique économique commune (concurrence loyale entre les entreprises et non entre les Etats-membres)
- Politique commerciale fondée sur la préférence communautaire
- Conception de la politique monétaire fondée sur la notion de la monnaie en tant qu’instrument et non de but.

◊ 2. Domaine de la politique sociale (liée à la politique économique)
- Respect scrupuleux des directives sociales communautaires
- Aucun démantèlement des politiques sociales, mais harmonisation de celles-ci vers le haut et non vers les moins exigeantes.
- Répartition équitable des profits (1/3 destiné aux investissements internes, 1/3 destiné au personnel sous forme de participation, 1/3 destiné aux actionnaires )

◊ 3. Domaine de la politique ethnique (déjà pratiquée dans certains Etats-membres) dans le respect des règles de non discrimination selon l’origine et le sexe (cf. Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ).

◊ A.
Préservation des identités ethniques et culturelles des populations européennes d’origine, plurilinguisme sur la base des langues officielles des Etats-membres de l’UE, mais reconnaissance comme langues officielles uniquement pour des langues européennes, à l’exclusion des langues extra communautaires pratiquées par des immigrés non européens (Arabe, Chinois, etc.. ).

◊ B.
Intégration des résidents extracommunautaires selon des règles précises : respect absolu par ces résidents, des législations européennes, adoption du mode de vie et des comportements du pays européen de résidence.

◊ C.
Citoyenneté (européenne et des divers Etats-membres) : règles communes pour la naturalisation, qui doit être accordée uniquement en fonction d’obligations précises non liées uniquement à la durée du séjour, mais aux engagements auxquels le candidat à la naturalisation doit souscrire, la naturalisation pouvant être révoquée en cas de non respect de ces engagements.

Pour tous les citoyens (aussi bien par la naissance que par nationalisation), possibilité, pour les Ministères de l’Intérieur, de déchoir une personne de la citoyenneté si cette personne possède, en plus de la nationalité de l’Etat-membre considéré, une autre nationalité, où au cas où il ne possèderait pas une autre nationalité, de la déclarer « incivique » (perte du droit de participer à la vie démocratique ) .

◊ D.
Immigration.
Principe de base : l’Europe n’est pas un Continent d’immigration, étant, dans son ensemble, déjà surpeuplée.
◊ a) Immigration économique : uniquement sur la base de contrats temporaires ou exceptionnellement définitifs conclu dans le pays d’origine selon des conditions bien précises, à l’exclusion de tout contrat conclu durant un séjour touristique ou illégal de l’intéressé.

◊ b) Immigration de réfugiés politiques, religieux ou victimes d’autres types de persécution dans le pays d’origine pour autant que cette persécution implique des risques de mort ou de traitements dégradants et que ces risques soient certains.
Deux possibilités :
- personnes qui se réfugient dans une ambassade ou un consulat d’un quelconque pays de l’Union européenne.

- personnes qui se présentent à la frontière d’un Etat-membre de l’UE et sollicitent le statut de réfugiés.

Dans les deux cas, un séjour obligatoire dans un centre fermé, dans l’attente de l’examen de leur cas. Si la personne sollicite l’asile pour l’un des motifs précités, cet asile doit lui être immédiatement accordé après vérification de ses assertions ou d’emblée en cas d’urgence, mais dans ces derniers cas, séjour obligatoire en centre fermé (éventuellement pour quelques jours seulement) dans l’attente de l’admission, décidée par l’autorité compétente, à la résidence dans le pays de l’UE le plus approprié (l’intéressé pouvant exprimer une préférence pour des raisons linguistiques ou personnelles). Le réfugié reconnu comme tel doit jouir, dans le pays d’accueil auquel il est attribué, de tous les droits à l’assistance sociale du pays et du droit à occuper un emploi dans les mêmes conditions que les citoyens de l’UE, pour toute la durée de l’asile. Celui-ci ne prend fin que si les conditions qui ont déterminé la demande d’asile changent substantiellement dans le pays d’origine. Néanmoins le réfugié a l’obligation de s’engager :
- à respecter strictement les lois européennes et du pays d’accueil
- à n’exercer aucune activité politique pouvant porter préjudice aux relations entre l’UE ou l’un des Etats-membres de l’UE avec son pays d’origine ;
- à se conformer au mode de vie du pays d’accueil (cela en tant qu’hôte de ce pays).

◊ E.
Protection des minorités
La politique ethnique de l’UE et de ses Etats-membres doit en outre tenir compte de la protection des minorités d’origine (et non immigrées !) vivant dans les Etats-membres et respecter leurs langues et leurs traditions ethno-culturelles. Cela signifie avant tout que certains Etats-membres doivent renoncer à leurs politiques actuelles d’assimilation forcée des populations d’origine de certaines régions, principalement de régions frontières. En ce qui concerne les mesures récemment adoptées par le Gouvernement français et annoncées par le gouvernement italien, visant à expulser des Roms citoyens d’Etats-membres de l’Union européenne, nous sommes d’avis que ces Roms ne constituent pas une minorité ethnique, mais un groupe de personnes ayant adopté un mode de vie fondé sur le nomadisme et l’asocialité, ce qui est le véritable motif de l’hostilité manifestée à leur égard par la population au milieu de laquelle ils s’installent et qui est sédentarisée et socialisée, de même que l’explication de soi-disantes « persécutions » de la part des autorités de certaines régions et même aujourd’hui encore de la part de divers Etats de l’UE, « persécutions » qui ne sont pas dues à des motivations « ethniques », mais au refus des groupes de personnes en question de se conformer à certaines obligations valables pour tous les citoyens. Il est évident que tous les Etats-membres de l’UE sont tenus au respect du droit de tout citoyen de l’Union européenne de se déplacer et de s’établir librement sur tout le territoire de l’Union, mais il est tout aussi évident que ces Etats ont le droit de faire respecter, par des mesures appropriées, leurs propres lois civiles par tous les résidents et en premier lieu par leurs propres citoyens de l’UE, cela également en recourant à des dispositions radicales.

◊ F.
Dans un autre contexte il est par ailleurs évident que l’Europe doit absolument s’opposer à un autre aspect de l’offensive « ethnique » et monétaire à laquelle elle doit faire face d’urgence. Il s’agit du risque d’une islamisation rampante de l’Europe. Sans mettre en question le principe de liberté religieuse, il ne peut échapper à personne que l’Islam, surtout sous ses formes radicales, mais également sous ses formes « modérées », met en question les valeurs mêmes de notre civilisation européenne et en premier lieu celles, fondamentales, de la liberté individuelle et de l’égalité des sexes, au nom d’une loi « divine » fondée sur des principes souvent barbares et cruels que nous ne saurions admettre, ni même tolérer dans nos pays. A cet égard, la Charte des droits fondamentaux de l’UE est très claire. Il s’agit d’un problème que nous nous devons de poser de la manière la plus absolue, cela d’autant plus qu’il donne déjà lieu, dans nos populations, à des affrontements violents.


◊ 4 . Domaine de la politique monétaire.

Les attaques dont l’Europe fait l’objet dans le domaine de la politique monétaire (laquelle détermine largement toutes les autres politiques de tout Etat) dans le cadre du Système monétaire international où dans la pratique la valeur des différentes monnaies, y compris, la monnaie guide, c’est-à-dire le Dollar USA , dépend des vicissitudes boursières, visant à leur affaiblissement, et à leur dépréciation généralisée à des fins spéculatives . L’effet inévitable en est, pour tous les Etats, de se trouver en difficulté pour le financement de leurs politiques. En ce qui concerne l’Europe, cette situation est considérablement aggravée par le fait que les USA manœuvrent, pour faire face aux conséquences extrêmement graves de la récession économique qu’ils subissent et aux dépenses militaires astronomiques qui résultent des guerres en Irak et en Afghanistan, etc.., de manière à faire payer une part considérable de leur déficit généralisé des finances publiques par l’Europe. Or celle-ci doit elle aussi faire face aux conséquences d’une récession mondiale. L’Union européenne essaie, certes, par le biais de mesures coordonnées, de financer ses propres objectifs sans augmenter de manière excessive son propre déficit public et celui de ses différents Etats-membres, cela surtout à la suite des manœuvres spéculatives dont plus particulièrement la Grèce a été victime. Dans ce contexte un effondrement spectaculaire des monnaies européennes, plus spécialement de l’Euro, qui du fait de son renforcement par rapport au Dollar USA pourrait éventuellement prendre sa place dans le futur en tant que monnaie-guide mondiale, serait l’équivalent d’un désastre.

Heureusement, ce désastre a été évité grâce à la cohésion dont l’UE a fait preuve. Sans cette cohésion, l’existence même de l’Union européenne, devenue grâce au Traité de Lisbonne la troisième superpuissance politique et diplomatique du monde, risquait d’être mise en discussion et en péril (tentation de la Grèce et peut-être aussi d’autres pays de la zone Euro de se retirer de cette zone et de revenir à leur monnaie antérieure à l’euro pour être plus libres en matière d’émission de signes monétaires, ce qui ne résoudrait pas leurs problèmes, mais les aggraverait d’une façon effrayante par une inflation irrémédiable) .

Le « remède » adopté par la Grèce et par certains autres pays , à savoir une politique déflationniste draconienne, ne peut représenter une solution ni pour chaque Etat-membre considéré individuellement, ni pour l’Union européenne en tant qu’entité. Il s’agit d’un remède qui dans les années trente du siècle dernier fut appliquée dans le Reich allemand par le Chancelier Brünnig. Il eut des conséquences si graves dans le domaine économique et surtout dans le domaine social qu’il provoqua l’effondrement politique de la République de Weimar et l’accession au pouvoir du parti national-socialiste, et le recours par le nouveau régime, à une politique monétaire totalement différente, non orthodoxe, pratiquée par le Ministre de l’économie et des finances Hjalmar Schacht, un spécialiste sans parti, avec un succès évident qui n’a pas peu contribué à la popularité du nouveau Chancelier et ensuite « Führer » après le décès du Président Hindenburg.

Selon MINERVE, les conséquences d’une politique déflationniste du type de celle mise en œuvre par le Gouvernement grec et qui représente peut-être une tentation pour d’autres Etats-membres de l’UE, serait politiquement désastreuse dans un moment où se manifeste de façon croissante une désaffection des populations de l’Union européenne pour la politique, avec certaines tendances à l’hostilité envers l’Union européenne, hostilité favorisée par une désinformation généralisée due dans une large mesure à une propagande souvent insidieuse, d’origine extra-communautaire. Par ailleurs une politique déflationniste du type grec ou de quelque autre type que ce soit, même un peu moins radical, serait absolument inacceptable pour les forces économico-sociales vitales organisées au niveau de chacun des Etats-membres de l’UE et au niveau européen (Confédérations professionnelles, industrielles, syndicales) qui manifestent déjà leur opposition, parfois radicale et draconienne à une telle politique.

Les objectifs, par ailleurs approuvés par les différents Etats-membres de l’UE au niveau du Conseil européen et du Conseil des Ministres européens (économie sociale de marché et politique économique « verte ») sont de nature à contribuer largement à une reprise économique substantielle relativement prochaine et au retour à la prospérité générale. Dans l’immédiat des incitations étatiques et des dispositions sociales effectives (et non illusoires !) peuvent induire une relance vigoureuse de l’activité économique, relance qui est urgente dans l’actuelle situation de récession (exemples à suivre : France et Allemagne).

En ce qui concerne le futur, l’économie « verde », qui implique des choix audacieux de politique industrielle et de production de toutes natures, de même qu’une réorientation appropriée de la consommation, aboutira au développement de technologies nouvelles, d’industries innovatrices et à la création de nombreuses entreprises de types nouveaux et de nombreux emplois, avec pour conséquence un retour au plein emploi et même une amélioration substantielle de la vie et en particulier des conditions de travail. Mais pour atteindre ces objectifs, il est évident que des investissements à grande échelle sont indispensables. Leur financement n’est pas possible si l’UE et ses Etats-membres ne se procurent par les ressources nécessaires et persistent à donner la priorité à une réduction des dépenses publiques considérée comme moyen pour parvenir à l’équilibre considéré comme un dogme tout au moins dans la logique monétariste qui a prévalu sur la logique keynésienne. Les Gouvernements et les hommes politiques tant des majorités gouvernementales que des oppositions, devraient en premier lieu renoncer à des promesses démagogiques : la réduction des impôts n’est pas possible sans conséquences économiques et sociales négatives ; en revanche l’Etat doit pouvoir disposer de ressources pour le maintien des conditions de vie des populations et leur amélioration. Il est évident que s’agissant de se procurer les ressources nécessaires et éventuellement les augmenter, le poids de la fiscalité être réparti de manière équitable entre toutes les catégories sociales de la population (actuellement cette répartition est très injuste dans divers Etats-membres de l’UE.

Une réforme fiscale est indispensable dans certains Etats-membres, mais étant donné les objectifs communs de l’UE, il serait préférable de procéder à une réforme fiscale généralisée au niveau européen, en partant du principe-base d’une harmonisation fiscale, que le Luxembourg a toujours défendue, mais à laquelle d’autres Etats-membres se sont malheureusement déclarés hostiles.

En ce qui concerne le problème du Système monétaire international, l’Union européenne devrait selon MINERVE, prendre l’initiative en sa qualité de plus grande puissance économique et commerciale du Monde, et proposer le remplacement de ce Système par un système nouveau comportant un retour à la convertibilité en or, si possible de toutes les monnaies, mais tout au moins d’une monnaie-guide qui dans les circonstances actuelles ne doit plus nécessairement être le Dollar USA, étant donné que le principe qui avait prévalu à Bretton Woods, d’une division du monde entre vainqueurs et vaincus de la Seconde guerre mondiale, est aujourd’hui dépassé. Le Système proposé par la Chine, fondé sur un paquet de monnaies, pourrait être valable, mais toujours avec une référence à l’or, d’une manière ou d’une autre.

En effet selon MINERVE, la faillite du Système de Bretton Woods et toutes les spéculations, contraires à l’intérêt véritable de tous les Etats du Monde, qui en résultent ont pour cause l’instabilité due à l’absence d’une référence des monnaies à une valeur matérielle effective, laquelle a toujours été l’or depuis l’invention de la monnaie !

Veuillez agréer, Monsieur le Président …….


Dea BUCCILLI, Membre du Bureau de Minerve – responsable MINERVE pour l’Italie.

André WOLFF, Fonctionnaire européen (Chef de Division linguistique – Comité économique et social européen, e. r. – Président d’honneur de MINERVE.

jeudi, 11 février 2010

L'Union Européenne profite au crime organisé

Ex: http://www.lechocdumois.com/

La Roumanie et la Bulgarie, entrées dans l’Union européenne en janvier 2007, devaient accéder à l’espace Schengen en 2009. Déjà reporté à 2011, ce nouvel élargissement n’arrivera vraisemblablement pas avant 2013, car la Commission de Bruxelles doit faire face à des imprévus de taille : la corruption endémique des élites de ces pays et l’augmentation notable du crime organisé en Europe depuis leur entrée dans l’Union.

La Commission vient d’ailleurs de commander une étude fort discrète au criminologue bulgare Tihomir Bezlov, ancien prestataire de service de Lehman brothers ou de la Deutsche Bank, pour mesurer l’ampleur du phénomène et le combattre. Selon lui, l'entrée de ces pays dans l’U.E. a eu des effets secondaires étonnants sur le crime organisé qui, saisissant toutes les opportunités à tirer de cette intégration, s’est lancé en politique pour obtenir des postes clefs à tous les échelons du pouvoir et de l’administration. En 2008, la Commission de Bruxelles a rendu un rapport des plus critiques sur la corruption et les liens évidents entre classe politique bulgare et gangstérisme, bloquant même 500 millions d’euros de fonds européens en attendant une meilleure gestion de Sofia. Elle menace également de suspendre les milliards des fonds structurels de développement. Ici, les policiers craignent pour leur vie depuis que le ministre de l’Intérieur, Rumen Petkov a été contraint de démissionner, en avril 2008, sous la pression de la Commission. Soupçonné de détourner les subventions au profit du crime organisé, il était surtout accusé d’avoir livré l’identité d’un agent infiltré dans un trafic d’êtres humains !

Selon Europol, l’arrestation de criminels bulgares et roumains a augmenté de 40 % depuis leur entrée dans l’U.E. Les groupes criminels bulgares opèrent spécifiquement sur les escroqueries à la carte bleue, le trafic de drogues, de cigarettes, d’armes, de métaux et, principalement, d’êtres humains : mendicité organisée, trafic d’organes, d’enfants, prostitution, industrie pornographique. A Sofia, la capitale de la Bulgarie, on peut acheter un bébé pour 30 000 euros. D’après Bezlov, dont l’analyse est confirmée par un rapport d’Europol (2008), les criminels « bulgares » sont en fait « des Roms et des Turcs ethniques, implantés en Bulgarie ». Les Bulgares turcisés règnent sur le trafic d’héroïne, en lien avec la Turquie. Les Roms, eux, sont les patrons de l’enlèvement de femmes « ethnics bulgarians » – traduire par « Bulgares de souche ». Selon les estimations les plus modestes, l’exploitation sexuelle de ces femmes rapporte à leurs exploiteurs entre 900 millions et 1,8 milliard d'euros par an, soit 3,6 % à 7,2 % du PIB bulgare !

Comme tous les groupes criminels organisés, Roms et Turcs de Bulgarie sortent volontiers de leur domaine de prédilection. En octobre 2008, une enquête de la P.J. de Varna, sur la mer Noire a mis à jour un réseau contrôlant les revenus de la drogue et de la prostitution sur la côte. A sa tête, trois conseillers municipaux : deux représentants du parti Turc local et un militant des « libertés et des droits de l’homme » !

Les gangs roumains, eux, ont tendance à s’agrandir depuis leur entrée dans l’U.E ! Les gangs roumains multiplient les activités et se fixent des objectifs de plus en plus importants. Ils sont impliqués, dans la majorité des Etats membres de l’Union, dans le trafic de drogue, d’êtres humains, les fraudes numériques et les escroqueries à la carte bleue. Du fait de leur réputation de violence parfaitement méritée, ils compensent leur faible nombre par le recrutement d’autochtones fidèles. En Italie, leur ascension criminelle, rapide et brutale, est semblable à celle de la mafia albanaise (elle aussi basée sur des critères ethniques) : les Roms originaires de Roumanie s’emparent – au détriment des mafias italiennes ! – de nombreux « marchés » criminels. Leur principale base de travail est le port de Constansta, sur la mer Noire, une immense plaque tournante du commerce international, avec des flux difficiles à contrôler. Roumanie et Bulgarie servent également de lieu de passage, du fait de leurs frontières poreuses, aux trafics venus d’Europe de l’Est.

La Commission de Bruxelles a mis en place, en 2008, des commissions de coopération et de vérification pour aider Sofia et Bucarest à combler leurs lacunes dans la lutte contre la criminalité et la corruption. En attendant, le 29 janvier, grâce au mandat d'arrêt européen, un proxénète dit « Roumain » était extradé de Bucarest vers la France, où il exploitait 80 jeunes femmes depuis un an.

Patrick Cousteau



mercredi, 14 octobre 2009

Jacques Barrot et les mafias balkaniques

arton12693-1239713227.jpgJacques Barrot et les mafias balkaniques

 

Le Commissaire européen à la Justice, le Français Jacques Barrot, réclame de l’Europe une vigilance face aux mafias balkaniques. Ces réseaux de criminalité organisée constituent un problème international qui ne concerne pas uniquement les pays du versant occidental  des Balkans. Cependant, l’ancrage géographique de ces mafias dans cette région-là revêt désormais une importance cruciale, parce que ces pays demandent à adhérer à l’UE. Par les effets pervers de la présence de ces mafias, ils perdent leur stabilité intérieure et, partant, risquent de ne pas recevoir de feu vert de Bruxelles. C’est en gros la teneur des propos de Barrot lors d’une conférence sur la lutte contre la criminalité organisée qui s’est tenue récemment à Belgrade. D’après Barrot, 100 tonnes d’héroïne, d’une valeur sur le marché noir de 416 millions d’euro, ont été introduites frauduleusement dans l’UE rien qu’en 2008.

 

En juillet, la Commission européenne a suggéré de supprimer l’obligation d’obtenir un visa pour entrer dans l’UE à tous les ressortissants macédoniens, serbes et monténégrins. Et cela, dès le début de l’année 2010. La décision finale tombera fin 2009. En novembre, la suggestion sera débattue au Parlement européen. Le Président serbe Boris Tadic a promis de combattre durement les organisations criminelles en Serbie, et au-delà des frontières serbes. Mais pour pouvoir passer à l’action, il demande l’aide de l’UE.

 

(source: “Junge Freiheit”, n°41/2009)

 

Commentaires:

 

-          Le développement des mafias balkaniques a été rendu possible parce que les Etats-Unis ont appuyé certains réseaux lors de leur guerre contre la Serbie en 1999. Les principales puissances européennes de l’OTAN ont été complices de cette guerre inutile et inique.

 

-          Voilà que l’Europe réclame maintenant de lutter contre des structures mafieuses qu’elle a contribué, via l’OTAN, à consolider.

 

-          Les Etats-Unis vont-ils lâcher leurs alliés mafieux au risque de perdre toute influence dans les Balkans au profit de l’Europe?

 

-          Les Etats-Unis vont-ils faire pression sur le Parlement européen pour qu’on lève l’obligation du visa et introduire ainsi des ferments supplémentaires de dissolution dans l’Union européenne?

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-          Qui dit “mafias  balkaniques” songe immédiatement aux mafias albanaises, dénoncées en France par Xavier Raufer. L’Albanie est pressentie pour adhérer à l’OTAN. On sait que les Etats-Unis insistent pour que chaque nouveau membre de l’OTAN devienne automatiquement membre de l’UE. Dans un tel contexte, l’intervention de Barrot est-elle une gesticulation inutile?

 

-          La présence serbe au Kosovo permettait d’immuniser cette province contre la contagion mafieuse. Pourquoi dès lors l’avoir délogée?

 

-          L’Europe nage dans ses contradictions.

vendredi, 12 juin 2009

Roter Spitzeneurokrat

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Roter Spitzeneurokrat

Die Sozialisten sind an der Wirtschaftskrise mitverantwortlich

von Andreas Mölzer

Als farbloser Eurokrat zeigte sich einmal mehr der rote Spitzenkandidat für die EU-Wahl, Hannes Swoboda, bei der ORF-„Pressestunde“ am vergangenen Sonntag. Der Vertrag von Lissabon, der Österreich sowie den übrigen 26 EU-Mitgliedstaaten die letzten Reste ihrer Souveränität nehmen soll, wurde vom stellvertreten Vorsitzenden der sozialdemokratischen Fraktionen im Europäischen Parlament in den höchsten Tönen gelobt. Damit wird deutlich, daß der angebliche Schwenk in der roten EU-Politik, den vor einem Jahr der damalige Bundeskanzler Gusenbauer und sein nunmehriger Nachfolger Faymann in einem Leserbrief an den Herausgeber der größten Tageszeitung des Landes kundtaten, nichts anderes eine Bürgertäuschung war.

Aber der Vertrag von Lissabon scheint Herrn Swoboda noch nicht weit genug zu gehen. Schließlich schwadronierte er am Pfingstsonntag im Staatsfunk von einem „EU-Sozialvertrag“. Gewiß, die EU muß aus der gegenwärtigen Wirtschafts- und Finanzkrise, zu deren Entstehen sie durch ihre Huldigung des freien Kapitalverkehrs erheblich beigetragen hat, ihre Lehren ziehen. Aber dazu braucht es keinen Sozialvertrag, der womöglich Brüssel Kompetenzen in den Bereichen Arbeitsmarkt und Soziales zuzuschanzt. Wichtiger wäre statt dessen ein Umdenken in der EU-Polit-Nomenklatura, damit sich die EU endlich in einen Schutzwall gegen die Globalisierung nach US-amerikanischem Vorbild verwandelt. Daß die EU bislang der Verteilerkreis der Globalisierung war, ist freilich nicht allein die Schuld der ach so bösen Neokonservativen, wie Swoboda in der „Pressestunde“ behauptet hat. Schließlich wird die allmächtige EU-Kommission von Europas Christdemokraten und Sozialdemokraten nach einem ausgeklügelten System zusammengestellt, das sogar den heimischen rot–schwarzen Proporz in den Schatten stellt. Ähnliches gilt für das Europäische Parlament, wo alle wichtigen Entscheidungen, bevor darüber im Plenum abgestimmt wird, von den beiden großen Fraktionen, der Europäischen Volkspartei und den Sozialisten, ausgepackelt werden. Und in der roten Fraktion des Europaparlaments ist Herr Swoboda kein unbedeutendes Rädchen, sondern der stellvertretende Vorsitzende. Auch im Europäischen Rat, der die Richtung der EU vorgibt, sind mit dem Briten Brown, dem Spanier Zapatero, aber auch mit Österreichs Bundeskanzler Faymann eine ganze Reihe Sozialdemokraten vertreten, die schon längst die von Swoboda kritisierten Mißstände hätten abstellen können.

lundi, 08 juin 2009

Bruselas ocupa un lugar central en el espionaje

Bruselas ocupa un lugar central en el espionaje

Ex: http://labanderanegra.wordpress.com/

Bruselas es un nido de espías. El fin de la guerra fría no solo no ha reducido la actividad de los servicios secretos extranjeros en la capital belga, sino que ha multiplicado sus acciones y sus objetivos. Y es tan intensa que la Comisión Europea difundió hace poco una nota interna entre sus directivos para que tomaran medidas ante los intentos repetidos y crecientes de “obtener documentación confidencial y delicada” de la actividad del Ejecutivo comunitario.

La nota indicaba que “algunos países, grupos de presión, periodistas y agencias privadas intentan obtener informaciones protegidas”. Y precisaba que “personas vinculadas a servicios secretos” actúan bajo la cobertura de “becarios, periodistas, funcionarios de los estados de la Unión Europea (UE) agregados a la Comisión Europea y técnicos informáticos”.


“Bruselas es, junto a Washington y Ginebra, una de las tres ciudades clave para los servicios de espionaje de todo el mundo”, explica Kristof Clerix, autor del libro Los servicios secretos extranjeros en Bélgica. “Los métodos siguen siendo los mismos de la guerra fría: ganar la confianza y después explotar esa confianza. Lo que ha cambiado es el uso de las nuevas tecnologías y la importancia cada vez mayor de las cuestiones económicas”, precisa Clerix, periodista de la revista belga de política internacional MO. “Los grandes países no dudan en utilizar sus servicios secretos para promocionar y defender sus intereses económicos e industriales en un mundo globalizado”, añade.

“Aún más interesante”

“En asuntos políticos y militares, Bruselas es aún más interesante para los espías que en la época de la guerra fría”, destaca Clerix. La OTAN ya no se limita a la defensa de los aliados, sino que ha emprendido operaciones militares en Bosnia, Kosovo y Afganistán y ha extendido su influencia a las antiguas repúblicas soviéticas de Asia central. La UE tiene competencias en política exterior y defensa y también desarrolla operaciones militares y políticas de envergadura (Bosnia, Kosovo, Macedonia, Congo, Somalia).

Además de estas cuestiones políticas y militares clásicas, hay otros tres factores que refuerzan el interés de Bruselas para los servicios de espionaje extranjeros: la presencia en Bélgica de centros tecnológicos de uso espacial y militar, el papel del país como retaguardia del terrorismo internacional y las nutridas comunidades inmigrantes turcas, marroquís y de África central, muy activas políticamente y que son vigiladas de cerca por los gobiernos de sus países de origen.

Retaguardia del terrorismo

“En los últimos 20 años Bélgica ha desempeñado un papel importante en el terrorismo internacional. Es un país pequeño, del que es fácil huir, con una importante comunidad inmigrante musulmana”, señala Clerix. “El primer manual de yihad en la UE fue publicado en Bélgica, los asesinos del líder rebelde afgano Ahmad Sha Masud tenían pasaporte belga y quienes realizaron los atentados de Madrid tuvieron vínculos con Bélgica”, detalla Clerix.

China es uno de los nuevos actores más activos en el tablero del espionaje en Bélgica, con un interés muy marcado en la obtención de informaciones científicas y tecnológicas, pero vigilando también la cuestión tibetana, los opositores políticos y el movimiento religioso Falun Gong. Asimismo, China es especialista en utilizar a sus estudiantes para obtener informaciones, asegura Clerix.

Al margen del espionaje estadounidense a las transacciones bancarias mundiales a través de la empresa Swift –que continúa pese al escándalo que levantó–, el caso reciente más grave de espionaje se produjo en el Consejo de Ministros de la UE de forma continuada durante ocho años, hasta su detección en 2003.

Un conjunto de cinco cajas instaladas durante la construcción del edificio permitía interceptar las conversaciones telefónicas de las delegaciones de España, Francia, Alemania, Italia, el Reino Unido y Austria. Fuentes diplomáticas responsabilizaron a Israel, pero nadie se atrevió a formular una acusación oficial y los investigadores belgas recibieron instrucciones de no profundizar demasiado, según fuentes próximas al caso.

El sector privado también es víctima reiterada de los espías. En los últimos años, por ejemplo, nueve empresas del parque tecnológico de Lieja han sido víctimas del robo de discos duros y ordenadores con datos técnicos clave, mientras que los ladrones desestimaron la sustracción de material muchísimo más valioso.

Eliseo Oliveras

Extraído de Xornal.

jeudi, 04 juin 2009

El desinterés y desconocimiento auguran une altisima abstencion en los comicios europeos en el bloque del Este

El desinterés y desconocimiento auguran una altísima abstención en los comicios europeos en el bloque del Este

Europa central y oriental apenas acudirá a votar en las elecciones europeas del 7 de junio. Al menos, eso vaticinan las encuestas. La grave crisis económica y financiera internacional, que ha colocado a países como Letonia, Hungría y Rumanía al borde de la quiebra, monopoliza la preocupación de unos ciudadanos con poca cultura democrática y escasa información sobre la naturaleza de la UE y sus órganos legislativos, y que se dejan arrastrar con bastante facilidad por la demagogia populista, que tienen adeptos tanto en las filas de la derecha como de la izquierda en países como Polonia, Chequia, Bulgaria, Rumanía o Hungría.

La debilidad de una UE dividida entre países ricos y pobres, fuertes y débiles, desanima también a muchos ciudadanos. Diez de los 27 países que acuden a las elecciones europeas (Lituania, Letonia, Estonia, Eslovenia, Hungría, Polonia, Chequia, Eslovaquia, Rumanía y Bulgaria) pertenecen al antiguo bloque del socialismo real. La mayoría ingresó en la Unión en 2004 y Bucarest y Sofía lo hicieron en 2007. Es la segunda vez que participan en comicios para renovar el Parlamento Europeo. Bulgaria y la República Checa, presidenta semestral de la UE, celebrarán las elecciones el 5 y 6 de junio, respectivamente, y Eslovaquia también el sábado.


Elecciones de segunda

El primer ministro búlgaro, el socialista Serguei Stanishev, fue el encargado de dar el pistoletazo de salida para las europeas el pasado martes en el país más pobre de la UE, donde los electores confían siete veces más en los eurodiputados que en sus parlamentarios nacionales. Pero en general los países del Este consideran las europeas como unas elecciones de segunda división, y la crisis económica juega en contra del 7-J. Los analistas políticos vaticinan por ello una campaña electoral pobre en recursos y aún más escasa en movilización y entusiasmo de la ciudadanía.

Según el Eurobarómetro, Polonia y Rumanía, los dos países del Este con mayor peso político e institucional en la UE -50 y 33 eurodiputados, respectivamente- se colocan entre los estados más europeístas, pero sus poblaciones se sitúan entre los europeos que menos acudirán a votar el 7-J. Se prevé que sólo el 13% de los polacos acudirá a las urnas, En el caso de Hungría, la abstención podría ser del 70% y del 60% en Bulgaria.

Paco Soto

Extraído de Diario Vasco.

mercredi, 03 juin 2009

Bürokratischer Wahnsinn

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Bürokratischer Wahnsinn

Acht Milliarden Euro gibt die EU allein für die Verwaltung aus

Von Andreas Mölzer

Sondersituationen wie die gegenwärtige Wirtschaftskrise erfordern Sondermaßnahmen. Alle Ausgabenposten sind auf ihre Zweckmäßigkeit hin zu überprüfen, und gegebenenfalls ist der Rotstift anzusetzen. Dabei ist das Einsparungspotential im Bereich der Beitragszahlungen Österreichs an die Europäische Union besonders groß, weshalb die Republik dringend Maßnahmen ergreifen muß, um nationale Steuerungsmaßnahmen ergreifen zu können anstatt abhängig vom Brüsseler Diktat Gelder verteilt zu bekommen. Natürlich hat Österreich als eine der reicheren Volkswirtschaften Europas einen Beitrag zur EU zu leisten – aber nicht in der Höhe und nicht in dieser Form.

In den vergangenen Jahren belief sich der österreichische Nettobeitrag auf rund 600 bis 700 Millionen Euro. Der geschätzte Nettobeitrag unseres Landes wird in der EU-Haushaltsperiode 2007 bis 2013 übrigens 6,02 Milliarden Euro betragen, was in alter Währung 83 Milliarden Schilling sind. Angesichts der gewaltigen wirtschaftlichen und finanziellen Herausforderungen, vor denen Österreich steht, wäre es mehr als sinnvoll, den heimischen Nettobeitrag auf 300 Millionen Euro zu reduzieren. Überhaupt sollte die Wirtschaftskrise – nicht nur von Österreich, sondern auch von den übrigen Mitgliedstaaten – zum Anlaß genommen werden, Zuständigkeiten und und Höhe des Haushalts der Europäischen Union auf ihre Sinnhaftigkeit hin zu überprüfen. Schließlich hat sich die EU in den vergangenen Jahrzehnten zu einem bürokratischen Monster entwickelt, das Unsummen an Steuergeldern verschlingt. So belaufen sich etwa die Verwaltungskosten auf acht Milliarden Euro, was kein Wunder ist, wenn man bedenkt, daß 40.000 Beamte im Sold Brüssels stehen. Und mit der Gier nach immer mehr Kompetenzen ist ein undurchdringlicher Dschungel an Vorschriften entstanden: Insgesamt sind es fast 130.000 Richtlinien, und das Amtsblatt der EU umfaßt 800.000 Seiten. Keine Überraschung ist, daß dieser bürokratische Wahnsinn Mißbräuchen Tür und Tor öffnet. Allein im Vorjahr entstand durch mehr als 12.000 gemeldete Unregelmäßigkeiten ein Schaden in der Höhe von 1,2 Milliarden Euro.

Die einzige Möglichkeit, um diesen Mißstand abzustellen, besteht in weitreichenden Renationalisierungen. Denn je mehr Kompetenzen die Nationalstaaten haben und je näher die Entscheidungen beim Bürger getroffen werden, desto eher werden Sparsamkeit und Zweckmäßigkeit Einzug halten.