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vendredi, 12 janvier 2024

Les Allemands craignent un appauvrissement massif dans les années à venir

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Les Allemands craignent un appauvrissement massif dans les années à venir

Peter Logghe

Source : https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Non, le géant industriel européen, l'Allemagne, qui est aussi notre premier partenaire économique, ne va pas bien. Son économie est plombée par une transition énergétique en plein essor et une inflation élevée. Mais les Allemands eux-mêmes voient l'avenir en noir: 41% d'entre eux pensent que leur situation économique va se détériorer au cours de l'année à venir.

Selon un sondage réalisé par ARD Deutschlandtrends, ce sont surtout les personnes qui se trouvent déjà dans une situation moins confortable qui pensent que les choses deviendront beaucoup plus difficiles. Pour les revenus inférieurs à 1500 euros par mois, 47% des personnes interrogées craignent que la situation empire au cours de l'année à venir, et seulement 9% pensent qu'elle s'améliorera. Quelque 46% ne voient ni progrès ni déclin. En outre, le sentiment de pessimisme s'étend aux fêtes: 25% des ménages dont le revenu est inférieur à 1500 euros pensent qu'ils passeront les fêtes dans la solitude, contre seulement 10% pour l'ensemble de la population.

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NdlR: La situation était déjà alarmante en 2017: le taux de pauvreté frappait certes les Länder de l'Est, de l'ancienne RDA, mais aussi la Ville-Etat de Brème, la Rhénanie du Nord-Westphalie. Les Länder les moins frappés par la nouvelle pauvreté sont le Baden-Wurtemberg et la Bavière, infirmant la thèse de Max Weber qui affirmait que le développement économique était une caractéristique des régions protestantes.

Des licenciements massifs se profilent-ils après la vente de Wintershall ?

Un coup de théâtre: la multinationale BASF a récemment vendu le groupe pétrolier et gazier allemand Wintershall Dea. Un millier de salariés pourraient perdre leur emploi dans les mois à venir à la suite de cette vente importante. Rien que sur les principaux sites de Wintershall à Hambourg et Kassel, 850 employés seront touchés, selon le quotidien économique allemand Handelsblatt.

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Wintershall fusionnera avec la société pétrolière britannique Harbour Energy. Le rachat des droits d'exploration et d'exploitation en Allemagne, en Norvège, en Argentine et dans cinq autres pays serait évalué à lui seul à 10 milliards d'euros. Bien que les Britanniques aient laissé entendre qu'ils pourraient conserver certains postes, le syndicat IG BCE estime que la quasi-totalité des emplois de la société disparaîtront d'Allemagne.

La fusion sera achevée au quatrième trimestre 2024 et marquera la fin d'une entreprise allemande vieille de 130 ans. L'entreprise a connu des difficultés financières en raison de la guerre russo-ukrainienne. Son départ de Russie en 2022 lui a coûté 4,85 milliards d'euros (y compris les investissements en Sibérie).

mercredi, 31 mai 2023

L'appauvrissement de masse progresse en Europe occidentale

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L'appauvrissement de masse progresse en Europe occidentale

Source : Knooppunt Delta, Nieuwsbrief - n° 180 - Mai 2023

Depuis le tout début, la revue de formation métapolitique TeKoS et, par extension, cette lettre d'information électronique du "Knooppunt Delta", ont mis l'accent sur les changements sociaux qui se produisent juste en dessous de la surface visible. Des changements sismographiques, en d'autres termes, qui ont des effets à plus long terme. Des phénomènes que l'on perçoit souvent avant qu'ils ne puissent être étayés par des données numériques. Une fois qu'ils peuvent être étayés par des données numériques, il est généralement déjà trop tard.

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Sur la carte, les coefficients de pauvreté dans les Länder d'Allemagne aujourd'hui. Le schéma indique les risques de pauvreté par classes d'âge. La jeunesse est particulièrement touchée.

L'un de ces phénomènes à long terme, prévu depuis plus longtemps et non pas depuis un passé immédiat, est l'appauvrissement d'une partie non négligeable de la classe moyenne en Europe occidentale. Il n'y a pas eu que la crise bancaire de 2008, la crise impulsée par la pandémie a également frappé durement certaines catégories de personnes. Plusieurs gouvernements d'Europe occidentale se sont vus "obligés" d'injecter des sommes massives dans la société civile, de sorte que les niveaux d'imposition ont continué à augmenter dans de nombreux pays d'Europe occidentale. Ajoutez à cela l'inflation de l'année dernière et la crise énergétique provoquée par la guerre russo-ukrainienne, et vous avez à peu près le tableau complet.

Nos collègues allemands de l'hebdomadaire berlinois Junge Freiheit ont récemment tourné leur regard vers l'Irlande, une île qui s'est littéralement vidée de son sang il y a près de 200 ans en raison du colonialisme britannique et des mauvaises récoltes de pommes de terre. En 1916, il y a eu une tentative désespérée (et à première vue ratée) d'imposer l'indépendance par un coup de force paramilitaire, mais finalement, après une guerre civile sanglante, la majeure partie de l'Irlande est devenue indépendante. Il est vrai que l'Irlande est restée une zone pauvre de l'Europe occidentale pendant des décennies au cours du 20ème siècle. Dans les années 1980 et 1990, le "tigre celtique" a étonné toutes les nations industrielles, et l'Irlande a pris sa revanche en connaissant une renaissance économique et financière spectaculaire.

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La pauvreté est cependant de retour sur l'île, même si elle n'avait jamais tout à fait disparu, bien entendu. Les collaborateurs de l'hebdomadaire berlinois ont visité le centre de jour des Capucins à Dublin (Capuchin Day Centre), dont l'ancien policier Alain Bailey est le pivot. Le centre, qui fournit quotidiennement de la nourriture aux plus démunis, a vu son public cible changer radicalement: dans les premières années (1970), les clients étaient uniquement des hommes ayant des problèmes d'alcool, "les 20 mêmes hommes chaque jour", se souvient M. Bailey. Avec l'essor des drogues (principalement l'héroïne), de nombreuses femmes sans-abri sont venues visiter le centre dans les années 1970 et 1980. Désormais, c'est une troisième vague qui arrive, formée de familles touchées par la crise économique, financière et énergétique qui viennent chercher de l'aide. 1400 colis alimentaires sont d'ores et déjà distribués chaque jour, 300 personnes font la queue pour le petit-déjeuner et 700 pour le déjeuner. En outre, le centre offre une assistance médicale gratuite et des installations permettant aux démunis de se laver.

Le Centre de jour des Capucins affirme sa totale indépendance vis-à-vis des partis politiques et est financé par des sponsors privés. Les coûts s'élèvent à 4 millions d'euros par an, l'État irlandais offrant une subvention de 400.000 euros par an.

Le marché immobilier porte une lourde responsabilité

À première vue, cette nouvelle pauvreté sur l'île irlandaise a de quoi surprendre. En effet, en 2013, l'Irlande a laissé la crise financière de 2008 derrière elle après que le gouvernement a pris des mesures drastiques. Et avec les derniers taux de croissance, le pays semble, au moins statistiquement, renouer avec l'histoire à succès du "Tigre celtique" des années 1990. Pourtant, écrit Junge Freiheit, la détresse est particulièrement frappante dans les grandes villes, se manifestant moins par une pénurie d'emplois que par un manque criant de logement.

Les jeunes n'ont plus guère les moyens de se loger et la location devient extrêmement difficile. À la hausse des loyers s'ajoute l'inflation, qui fait rapidement fondre l'épargne. Le loyer mensuel moyen à Dublin était d'environ 970 euros en 2010, et de 626 euros en dehors de la capitale. En 2021, le loyer mensuel atteindra 1916 euros à Dublin et 1114 euros en dehors de la ville. Le nombre de sans-abri augmente, beaucoup d'entre eux passant la nuit chez des amis ou des connaissances (ce que l'on appelle le Couchsurfing), dormant dans leur voiture ou chez leurs parents.

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L'une des causes principales est probablement à rechercher dans le marché de l'immobilier. Dans les années 1990, sous la pression du néolibéralisme, particulièrement virulent dans les pays anglo-saxons, le gouvernement irlandais s'est retiré du marché du logement social. Sur ce marché du logement social, disait-on, les propriétaires privés se débrouilleraient tout seuls, alors que le gouvernement irlandais, lui, avait un bâton dans les roues depuis 1922. Au sein de l'élite politique, un changement de mentalité s'est opéré, le logement étant davantage considéré comme une marchandise que comme un besoin humain et social. Enfin, l'agence gouvernementale NAMA (National Asset Management Agency) a demandé aux investisseurs institutionnels mondiaux de s'aventurer sur le marché immobilier irlandais, en achetant des crédits dits toxiques issus de la crise financière.

Tout cela, combiné à une crise migratoire, exerce une pression particulièrement forte sur le marché du logement. Les manifestations agressives des habitants de Dublin et de Cork contre les migrants et les nouveaux arrivants montrent que les "Hungergames" en Irlande pourraient bien suivre un scénario particulièrement chaud et bruyant.

Piet.

mercredi, 04 janvier 2023

Des signes rouge sang de la pauvreté en France

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Des signes rouge sang de la pauvreté en France

Peter W. Logghe

Il existe des signes qu'il est préférable de ne pas ignorer. Le 17 novembre, le rapport annuel 2022 de l'association d'entraide Secours catholique sur la pauvreté en France a été publié. Pour l'année 2021, les bénévoles de l'association ont aidé 938.000 personnes. Celles-ci ont pu bénéficier d'une aide alimentaire et/ou d'un conseil social. Le rapport indique qu'environ la moitié des ménages qui ont demandé de l'aide avaient un budget trop faible pour se nourrir quotidiennement. Il montre en outre qu'environ 50% de l'aide du Secours catholique est allée à des personnes de nationalité étrangère (contre une part dans la population française d'environ 7%).

Le Secours catholique précise que ces étrangers étaient principalement des Africains d'Afrique sub-saharienne (36%), d'origine européenne (26%) et des résidents maghrébins (22%). Sur les 50% d'étrangers faisant appel au Secours catholique, 67% ont un "statut incertain" en termes de niveau de séjour légal - c'est-à-dire sont des clandestins.

Le revenu médian des personnes ayant fait appel à l'agence d'aide française était de 548 € par mois en 2021. Un montant qui représente moins de la moitié du montant fixant le seuil de pauvreté en France. Les mères célibataires sont également surreprésentées dans les statistiques. Elles représentent un quart du total des demandeurs d'aide sociale, soit 3 fois leur part de la population française. Deux tiers de ces mères célibataires ont la nationalité française, mais la part des mères célibataires de nationalité étrangère est également en forte augmentation en France ces dernières années.

Même situation aux Restos du cœur

Le 22 novembre, les Restos du cœur de France ont lancé leur 38ème campagne de distribution alimentaire. Par rapport à l'année précédente, ils y ont constaté une augmentation de 12%. Au total, 1.344.000 personnes ont fait appel aux Restos du cœur, dont 110.000 enfants de moins de 3 ans. Là encore, la pauvreté touche principalement les mères célibataires avec leurs enfants. Interviewé par le journal français Le Figaro, Patrice Douret, président des Restos du cœur, a déclaré : "Nous n'avons jamais vu cela auparavant".

70.000 bénévoles sont chargés de la distribution des repas. Mais de surcroît, de plus en plus d'aides sociales sont proposées: offres d'emploi, soutien budgétaire à la maison et à l'école, cours de français. Les factures des Restos du cœur ont augmenté de 15 à 20% l'année dernière, sans parler de l'augmentation des coûts énergétiques. Les dépenses s'élèvent à 100 millions d'euros par an, estiment les Restos du cœur. "Aujourd'hui, 60% des personnes qui fréquentent les Restos du cœur vivent sous le seuil de pauvreté, contre 50% l'année dernière. Le public est plutôt jeune - 40% ont moins de 18 ans et 51% moins de 25 ans", a ajouté le président.

Lorsque Macron est arrivé au pouvoir en 2017, il a clairement indiqué qu'à la fin de son mandat, personne ne vivrait dans la rue. La pauvreté serait réduite. Nous sommes plus éloignés de cet idéal que jamais.

mardi, 23 octobre 2018

Comment les globalistes prévoient d’utiliser la technologie et la pauvreté pour asservir les masses

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Comment les globalistes prévoient d’utiliser la technologie et la pauvreté pour asservir les masses

par Brandon Smith

Ex: http://versouvaton.blogspot.com

Article original de Brandon Smith, publié le 4 octobre 2018 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr


La tyrannie est souvent perçue comme un développement soudain et inexplicable dans une société ; le produit d’un despote singulier qui prend le pouvoir pendant une période de temps limitée en raison de la peur ou de la stupidité du public. C’est l’un des grands mensonges de l’ère moderne.

La vérité est que pendant au moins le siècle dernier, presque tous les « tyrans » historiquement méprisés n’ont été que les marionnettes d’une grande cabale managériale, et la construction de chaque État totalitaire s’est faite lentement et tranquillement au cours de décennies par ces mêmes élites financières. Des bolcheviques à Hitler et au Troisième Reich, de Mao Zedong à la plupart des dictateurs du Moyen-Orient et de l’Afrique, il y a toujours eu un groupe organisé d’hommes d’argent et de groupes de réflexion qui ont alimenté les carrières des pires politiciens et juntes militaires de l’époque.

La montée en puissance d’un système tyrannique prend beaucoup de temps, de planification et de mise en scène. Les êtres humains ne se jettent pas dans les bras d’un régime cauchemardesque dystopique de façon impulsive et à l’improviste. Les médias populaires nous ont dit que c’est ainsi que les choses fonctionnent ; que, dans des conditions économiques ou sociales difficiles, des hommes aux personnalités charismatiques et aux intentions maléfiques font soudainement surface et prennent le pouvoir en promettant un monde meilleur en échange de la fidélité de l’opinion publique. Mais d’où viennent ces crises économiques et sociales au départ ? Étaient-elles une conséquence naturelle de l’époque, ou ont-elles été délibérément conçues ?

La réalité, c’est que les gens doivent être psychologiquement conditionnés à échanger leur liberté contre l’illusion de la sécurité. Parfois, cela prend des générations. Toute tentative d’encadrement totalitaire suscite inévitablement une rébellion. Par conséquent, la tyrannie la plus réussie serait celle que le public DEMANDE. Les gens doivent penser que c’est leur idée, sinon ils finiront par s’y opposer.

Les financiers globalistes et les personnes dépendantes du pouvoir ont besoin de quelque chose de plus que la simple puissance militaire ou la force bureaucratique pour obtenir leur société esclavagiste idéale. Ils ont besoin de tactiques de guerre de 4ème génération. Ils doivent convaincre les masses d’accepter leur propre servitude.

Deux outils permettent d’atteindre ce résultat : le premier est un déclin économique maîtrisé, le second est l’intégration d’un goulag technologique dans tous les aspects de la vie publique.

Les armes économiques de distraction massive

Ce n’est pas un hasard si les gouvernements dictatoriaux prennent de l’importance à mesure que l’économie mondiale souffre ; il est extrêmement difficile pour les gens de rester vigilants face à la tyrannie quand ils sont complètement distraits par leur propre survie. C’est pourquoi, en tant qu’analyste, j’ai toujours mis l’accent sur l’économie et les solutions aux désastres financiers ; tout commence et se termine avec l’économie. Si le public peut être préparé à développer ses propres systèmes économiques alternatifs avant qu’une crise n’éclate, il sera moins distrait par le chaos et plus à même de remarquer quand les globalistes proposent la tyrannie comme solution toute faite.

Sans marchés alternatifs au niveau local, il n’y a pas de redondance, pas de protection contre un crash. Comme la plupart des gens dépendent du système existant pour leur subsistance, l’économie devient une arme très utile pour les globalistes.

La prise en otage de l’économie présente de nombreux avantages. Grâce aux pressions déflationnistes, les salaires peuvent être maintenus à un bas niveau alors que les emplois mieux rémunérés disparaissent. La fabrication peut être progressivement abandonnée ou externalisée à l’étranger, comme c’est le cas aux États-Unis. La propriété des petites entreprises devient difficile, car les impôts augmentent généralement alors que les conditions financières se dégradent.

Par des pressions inflationnistes ou stagflationnistes, les bas salaires et l’inadéquation du marché du travail se combinent à l’explosion des prix. Cela rend la survie de nombreuses personnes intenable sans l’aide du gouvernement.

Dans ce contexte, le public des travailleurs devient dépendant du secteur des services, qui ne fournit aucun ensemble de compétences utiles. Bientôt, vous avez des générations entières de gens sans aucune capacité de production. Ils deviennent des drones qui travaillent dans des emplois bureaux sans intérêts et dans des commerces au détail  gaspillant leurs journées en sachant qu’ils n’accomplissent rien d’utile pour un maigre chèque de paie.

L’absence d’un but ou d’une mission plus importants dans la vie et le fait de se rendre compte que la personne moyenne n’a pas de capacité productive crée une atmosphère de désespoir palpable. Ils ne possèdent pas leur propre travail, et ils n’ont pas grand-chose à démontrer pour leur travail ; rien à montrer du doigt pour dire : « J’ai construit ça. » Le public en arrive au point où il peut même accueillir un effondrement économique avec soulagement simplement pour échapper à la corvée.

C’est de là que viennent les mouvements de soutien au totalitarisme – le sous-ensemble de citoyens qui en ont assez de lutter contre l’économie et qui n’ont aucun sens de l’indépendance. Ces gens ne savent pas comment résoudre leurs propres problèmes. Ils cherchent toujours quelqu’un d’autre pour le faire à leur place. Les globalistes sont heureux de proposer leurs propres solutions prédéterminées au public une fois que la structure financière atteint un point de douleur maximale.

Cependant, une fois l’économie réparée en échange de la soumission des citoyens, les gens pourraient encore décider un jour que le contrat était injuste. Il faut donc un moyen de dissuasion pour les maintenir en ligne.

L’appât de la technologie

Il est important de comprendre qu’il n’y a aucun grand pays dans le monde occidental OU oriental qui n’est pas en train de construire un filet de contrôle numérique, et cela m’aide à soutenir ma position selon laquelle les nations orientales sont tout aussi soumises aux exigences globalistes que les nations occidentales. Tout le drame géopolitique entourant des événements comme la guerre commerciale, la guerre de Syrie ou diverses élections, etc, rien de cela ne compte au final. Pour déterminer si les ficelles d’un gouvernement particulier sont tirées par la cabale globaliste, tout ce que vous avez à faire est de voir à quelle vitesse ils mettent en œuvre des systèmes oppressifs qui servent les intérêts globalistes.

Par exemple, le gouvernement indien a récemment fait la une des journaux télévisés, car la Cour suprême de l’Inde a récemment statué que le programme biométrique controversé, Aadhaar, est légal. Dans un pays de 1,3 milliard d’habitants, environ 1 milliard ont déjà fait l’objet d’un profilage biométrique dans une base de données nationale. Ces données peuvent inclure les empreintes digitales, les scanners de l’iris et les scanners faciaux.

J’ai entendu dire que l’Inde est un endroit assez étrange pour expérimenter une telle base de données, étant donné que 60% de la population se trouve sous le seuil de pauvreté et que la plupart des gens ont à peine accès aux commodités de base. Mais je voudrais souligner que c’est la raison pour laquelle c’est un endroit PARFAIT pour les globalistes pour commencer à cataloguer la population mondiale à plus grande échelle.

Là encore, le désespoir financier et le manque de compétences en matière de production tendent à produire la soumission. Des centaines de millions de personnes touchées par la pauvreté dans les vastes cloaques urbains de l’Inde abandonnent volontairement leurs données biométriques en échange de programmes d’aide gouvernementaux.

Pour les personnes qui ne sont pas ancrées dans la pauvreté économique, l’Inde a pris d’autres mesures, notamment en exigeant que toute personne qui a accès aux services gouvernementaux, qui ouvre un compte bancaire ou qui s’inscrit à un service de téléphonie mobile abandonne également ses données biométriques au gouvernement. Dans les pays qui ne sont pas encore appauvris au niveau de l’Inde, des mesures plus subversives ont été prises pour surveiller la population. Les données sont simplement prises au lieu d’être échangées.

En Russie, Vladimir Poutine a mis en œuvre les lois Yarovaya qu’il a signées en 2016. Toutes les données numériques, des conversations téléphoniques aux courriels, sont maintenant enregistrées et stockées par les télécoms avec un accès gouvernemental pendant au moins six mois, ce qui comprend les messages Facebook et Twitter. La loi de 2014 sur les blogueurs exige également que tout blogueur ayant plus de 3 000 fans soit fiché par le gouvernement et qu’ils ne puissent pas rester anonyme. Toute entreprise exploitant un réseau Wi-Fi public est tenue par la loi d’identifier les utilisateurs par leur identifiant, qui est également conservé pendant au moins six mois.

La grille de surveillance de type FISA de la Russie est vaste, mais de nombreuses personnes dans le mouvement pour la liberté semblent ignorer cette réalité avec un culte de Poutine mal placé. Comme je l’ai noté dans de nombreux articles, la Russie est fortement influencée par les financiers internationaux.

Goldman Sachs et JP Morgan sont les plus grandes banques d’investissement du pays. La banque centrale travaille en étroite collaboration avec le FMI et la BRI. Dans le passé, le Kremlin a appelé de ses vœux une monnaie mondiale contrôlée par le FMI. Et Poutine admet même dans sa propre biographie First Person qu’il a été ami avec Henry Kissinger, zélote du Nouvel Ordre Mondial, avant même de devenir président de la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères a récemment critiqué les États-Unis dans un discours prononcé devant l’assemblée générale de l’ONU au sujet de ses « attaques » contre « l’ordre international », y compris le fait de miner l’Organisation mondiale du commerce et les accords mondiaux sur les changements climatiques, ce qui montre à quel point la Russie est réellement globaliste.

Compte tenu de ce qui précède, il n’est pas surprenant pour qui que ce soit que la Russie joue le jeu avec les efforts des globalistes visant à identifier et à suivre chaque personne vivante. Il n’est pas surprenant non plus que Donald Trump, entouré de globalistes au sein de son propre cabinet, poursuive et élargisse la surveillance de la FISA sous son administration.

Début 2018, Trump a signé un projet de loi renouvelant la surveillance de masse de la population américaine par l’Agence nationale de sécurité, sans mandat, dans le cadre de la FISA. Les principaux leaders démocrates ont soutenu ce projet avec joie. Malgré toute la rhétorique récente de Trump contre la FISA, c’est Trump qui a rendu possible la continuation de la FISA.

Les grandes entreprises de médias sociaux coopèrent de tout cœur aux efforts de surveillance de masse, car elles partagent régulièrement des données personnelles avec les gouvernements du monde entier. Facebook à lui seul a connu une augmentation de plus de 33 % des demandes de données par un gouvernement en 2017, et la nature de la plupart de ces échanges de données n’est pas ouverte à un examen public.

C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis plutôt déconcerté par la récente fureur conservatrice face à leur discrimination dans les médias sociaux – c’est comme si les militants pour la liberté se faisaient chacun piéger par la psychologie inversée pour EXIGER une participation sans entrave aux sites des médias qui les espionnent. Pourquoi quelqu’un veut-il encore s’inscrire sur ces sites Web ?

Mais où est-ce que tout cela va nous mener ? Comment la combinaison de la pauvreté et de la surveillance numérique se traduit-elle par la tyrannie ? Je crois que le programme de « crédit social » de la Chine nous donne la réponse. Le système est basé sur l’idée du « maintien de la confiance », mais la confiance en qui ? La confiance dans le gouvernement, bien sûr. La confiance se mesure à l’aide d’un score de crédit social qui est suivi tout au long de la vie d’un citoyen. Les comportements punis vont du tabagisme dans une zone non-fumeurs à la publication de contenu sur Internet que les autorités désapprouvent.

La Chine est représentative du jeu final pour l’idéal globaliste de civilisation. Avec la lutte économique de masse qui mène à la dépendance à l’égard des programmes d’aide sociale et des possibilités d’emploi du gouvernement, peu de citoyens peuvent se permettre d’être inscrits sur une « liste noire ». Le système de crédit social de la Chine crée un environnement dans lequel toutes les actions des citoyens sont suivies et ensuite « notées » pour acceptation ou conséquence. Cela comprend la façon dont les gens expriment leurs attitudes à l’égard du gouvernement lui-même. Il s’agit évidemment du mécanisme de contrôle ultime, très similaire à la Tchéka établie par Lénine et Staline en Russie après la Révolution bolchévique, mais à une échelle numérique massive.

C’est pourquoi la surveillance de masse est diabolique, que quelqu’un enfreigne ou non la loi. Elle donne au gouvernement le pouvoir de dicter et de modeler le comportement en inspirant l’autocensure plutôt que de retenir les gens directement sous la menace d’une arme à feu. C’est la tyrannie appliquée d’une manière moins évidente ; une prison dans laquelle les prisonniers entretiennent les serrures, les chaînes et les barreaux. Les individus n’osent rien faire en dehors des normes collectives de peur que cela puisse être interprété comme socialement négatif. La punition pourrait inclure la perte de l’accès à l’économie elle-même, et alors que la plupart des gens vivent de chèque de paie en chèque de paie, cela pourrait entraîner la mort.

Brandon Smith

mercredi, 17 octobre 2018

Le populisme, la disparition des classes moyennes occidentales et la fin des modèles d'intégration "in the age of disruption"

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Le populisme, la disparition des classes moyennes occidentales et la fin des modèles d'intégration "in the age of disruption"

par Irnerio Seminatore

 

L’accusation de „populisme” et la crainte de la part des „élites” de l’accession au pouvoir de la part des partis anti-système impose de définir ce qu’expriment les opinions et les peuples des pays européens, au delà des préférences politiques et des réactions viscérales.

Le but en est d’essayer de  prévoir ce que peut se passer aux élections européennes de mai 2019.

Un bref détour par le processus de „mondialisation” et par la „structure des classes” des pays occidentaux, apparaît un préalable indispensable.

En partant des conséquences remarquées de la mondialisation, en ses deux scansions, de 1970 à 1990 et de 2015 à nos jours, une première évidence frappe l’observateur, la disparition de la classe ouvrière, suite à la désindustrialisation occidentale et la fin du „peuple”, comme paradigme socio-politique de référence.

Cette fin de la classe ouvrière a été est suivie plus tard, en raison de la révolution scientifique et technique et des changements dans la distribution géographique de la structure des classes, par la disparition des classes moyennes (Christophe Guilly -„No Society. La fin de la classe moyenne”), qui assuraient la continuité géographique et sociale entre la ville et la campagne.

La première se vide des emplois dynamiques produisant de la richesse et la campagne, à l’écart du tissus productif, devient une périphérie.

Entre les deux, dans la ceinture des grandes agglomérations s’installe une migration massive et déculturalisée, véritable poids lourd de l’État sécuritaire et assistanciel.

Ainsi le monde actif et productif de l’urbain est entouré d’une banlieue assistée, hors du champs du travail et de l’emploi et hors des modèles sociaux de référence et d’intégration; bref, hors de la notion de „peuple”.

Le champ social des migrants, en large parti musulman, sans repères sociétaux, en révolte permanente, et à forte prolificité, devient progressivement le champ du salut religieux et de la haine islamiste, celui de la déstructuration de la société.

C’est une donnée de fond et destinée à le rester.

Ce nouveau monde, hétérogène, revendicatif, non intégrable et étranger à l’univers culturel européen, est ouvert sur une ” périphérie” rurale  de populations „de souche”, dispersées, laïcisées, déclassées de leurs vieux statut productif, autrefois majoritaires et homogènes, fissurées en leurs représentation politique et encore polarisées idéologiquement par le vieux modèle socio-économique national, emploi/non emploi.

De l’ impossible cohabitation  de ces mondes prend forme l’une des sources du discours populiste, car ces populations vivent quotidiennement une inquiétude d’ordre social et identitaire.

Dans l’univers urbain, orienté vers la mondialisation et peuplés par ceux qui croient que le monde est „plat” et sans frontières, les „Anywheres” (les globalistes, les „web-dreamers” ou encore „les élites”, selon David Goodhart), le conflit qui se profile est dirigé contre les „localistes”, les „Somewheres”, ceux pour qui la réalité est la vie locale et le sentiment le plus naturel l’amour pour leur terreau, le bien commun  et la nation.

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Il a été remarqué (Stéphen Harper/”Right here, Right now. Politics and Leadership in the Age of Disruption”, National Post) que la rupture entre les „élites, minoritaires et le „peuple” de souche, majoritaire, est une rupture „disruptive”, interdisant de faire société, solidarité, continuité, destin commun.

Il s’agit d’un fossé qui existe dans les sociétés occidentales modernes par la disparition des classes moyennes et qui interdit toute assimilation „du bas par le haut, ce modèle supposant l’existence d’une classe intermédiaire dynamique et gagnante.

Puisque les classes moyennes occidentales sont traversées par une insécurité culturelle et identitaire profondes, l’intégration des migrants est fort improbable, car il est très difficile de ressembler à des gagnants, qui ont disparus et de monter dans l’échelle sociale, par manque de stabilité.

Par ailleurs le refus de „l’autre de soi” et la légalisation des vieilles déviances (homos, inégalités hommes/femmes..), conduit à l’émergence d’une société dérégulée, une sorte de „à-société”, où le crépuscule de l’État-Providence engendre d’une part un appauvrissement diffus et de l’autre une lutte pour les ressources, de plus en plus limitées (logement, allocations diverses, santé, éducation, sécurité..)

Cette décomposition de la société, irréductible à une seule figure politique, transforme le narratif politique en discours populiste, fondé sur la résilience protectionniste des autochtones et sur un image du „peuple”, mythisée, nostalgique et conservatrice.

Mythisée, car dépourvue du corps mystique de la souveraineté populaire, nostalgique, car portée par l’illusion d’une société régulée et conservatrice, car construite sur la mémoire d’une élite au service du „peuple”, mais incapable de répondre aujourd’hui aux angoisses identitaires des autochtones.

C’est pourquoi les populistes réclament un attachement criant aux politiques nationales (protectionnisme, interventionnisme, investissements productifs, fiscalité etc.), impliquant le démantèlement des carcans administratifs et technocratiques obsolètes (UE,FMI,FED,BM,etc.) et d’autre part la dénonciation d’une fausse „identité commune”, le „vivre ensemble”, prônée par les élites mondialistes.

Comme expression de la révolte anti-système, les périphériques expriment une réaction contre l’esprit de lucre, d’aventure et d’égoïsme du modèle anglo-saxon et néo-libéral et contre la double culture de la gauche, celle de l’incantation électoraliste et de la tentation bureaucratique.

Ainsi, par l’absence des classes moyennes travailleuses et dans une ère de  transformations profondes, la masse majoritaire des „Somewheres”, bref, notre environnement de vie et de travail, nos amis, nos connaissances et notre famille élargie, est composée de tous ceux dont les intérêts sont solidaires dans une situation générale de risque collectif.

Ils se battent d’une part contre les „élites” globalistes, aux intérêts mondiaux et qui choisissent leurs avantages dans un panier de marchés nationaux divers et font face d’autre part à une masse invasive de migrants et aux dangers de sécurité et de survie qu’ils représentent, réclamant une politique de civilisation.

Dans cette nouvelle géographie sociale dans les pays occidentaux, le populisme bouleverse les paradigmes intellectuels reçus et remet en cause les politiques rédistributrices et le piétisme humaniste des conceptions juridiques et politiques, élaborées dans des périodes révolues. Face à la menace existentielle, de la disparition ou du suicide de l’Occident, il parvient à secouer les fondements philosophiques de notre civilisation et à reléguer dans les palimpsestes de notre mémoire les images du peuple, qui, comme en France, à l’aube de la modernité et de la Révolution, se voulait „un, fraternel et souverain”.

Irnerio SEMINATORE

11 octobre 2018

samedi, 04 novembre 2017

Où est passée la France «d'en bas»?...

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Où est passée la France «d'en bas»?...

par Maxime Tandonnet

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'élargissement de la fracture entre la France d'en haut et celle d'en bas... Haut-fonctionnaire, Maxime Tandonnet a raconté son expérience de conseiller de Nicolas Sarkozy, )à l'Elysée, en matière de sécurité et d'immigration dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014).

Où est passée la France « d'en bas » ?

«Tout cela va très mal finir» aurait déclaré en privé le président Sarkozy. Que voulait-il dire par là? Deux France évoluent en parallèle et l'abîme entre elles, ne cesse jour après jour de se creuser un peu plus.

La France dite «d'en haut», ses milieux dirigeants, ses responsables publics et politiques, ses réseaux d'influence, ses médias radio-télévision, ses experts, ses milieux financiers, se porte plutôt bien.

La personnalisation médiatique du pouvoir, autour du plus jeune président de l'histoire, atteint un niveau vertigineux, jamais égalé, oscillant entre l'exaltation et l'exaspération, dans un monde factice, illusoire, surmédiatisé, où le culte du chef est l'écran de fumée qui recouvre, de quinquennat en quinquennat, l'impuissance publique à régler les problèmes des Français.

De même, les crises d'hystérie s'enchaînent à un rythme endiablé, venues des Etats-Unis, après l'affaire des statues dites racistes, la dernière en date autour des scandales sexuels et du «#balancetonporc» comme le montre si bien M. Gilles-William Goldnadel.

La course aux lynchages bat son plein comme dans un jeu de «soft terreur» ayant le déshonneur public pour guillotine. Dernier «suspect», dernier lynché: le député M. Lassale, longtemps coqueluche des médias. Nul n'échappe désormais au syndrome de l'arroseur arrosé, au spectre d'une dénonciation, pas même les bourreaux eux-mêmes, comme le couperet s'est un jour abattu sur la nuque des Robespierre, Saint Just et Fouquier-Tinville

La fuite dans les commémorations solennelles est elle aussi de routine. Il est logique que cette France dite d'en haut s'apprête à célébrer mai 1968, son acte de naissance, avec son culte du nivellement et de la table rase, son «interdit d'interdire», ses «CRS=SS» et son individu-roi qui s'exprime dans le célèbre - et ambigu - «jouissez sans entraves». De même, la France dite d'en haut s'enivre par avance dans l'éblouissement des jeux olympiques de Paris 2024, comme pour oublier le présent et le monde des réalités.

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Mais au-dessous du grand maelström hystérique, où en est la France dite «d'en bas», celle de la majorité silencieuse et des tracas de la vie réelle?

Où sont passés les 5 à 6 millions de chômeurs? Les 2 millions de bénéficiaires du RSA?, les 8 à 9 millions de pauvres et les 3,2 millions de mal logés?

Que ne ferait-on pas pour noyer dans un tumulte stérile la pire tragédie de l'histoire de notre pays depuis 1945, celle d'une France ensanglantée par le terrorisme islamiste?

Et qui parle encore des squats et des bidonvilles qui prolifèrent sur le territoire? Où en est la crise migratoire, les arrivées incontrôlées en Europe de centaines de milliers de personnes victimes des passeurs criminels? Où en est l'aéroport de Nantes, voulu par l'Etat, confirmé par référendum, mais bloqué par les zadistes?

Et la situation des cités sensibles, les territoires perdus de la République, les trafics qui y règnent, les phénomènes de communautarisme et de repli identitaire, la tragédie de leurs habitants surexposés à la violence et qui ne demandent qu'à vivre en paix?

Où en sont les milliers de collèges et de lycées en crise, où les professeurs débordés par le chaos, insultés, giflés, ne parviennent plus à faire leur métier de transmission des savoirs fondamentaux?

En 2017 s'est déroulé un événement politique d'une portée capitale, historique, passé quasi inaperçu: le taux d'abstention aux élections législatives, le cœur de toute démocratie, pour la première fois dans l'histoire, a dépassé les 50% signant ainsi le naufrage de la démocratie française, dans l'indifférence générale.

Cette fracture entre les deux France, la France dite d'en haut qui se noie dans les gesticulations de sa bulle médiatique et la France dite d'en bas confrontée à la tragédie du monde réel, est la source de tensions explosives, qui peuvent s'enflammer à tout moment, sous une forme ou sous une autre, dans la rue ou par un vote de destruction en 2022. Certes, aucun signe d'une explosion imminente n'est aujourd'hui décelable mais rien n'est plus calme qu'un magasin de poudre, une demi-seconde avant l'étincelle.

Maxime Tandonnet (Figaro Vox, 24 octobre 2017)

mercredi, 18 décembre 2013

Instortend Amerika

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Instortend Amerika: 102 miljoen zonder werk, steden met 60% kinderarmoede

Obamacare absolute ramp: gemiddelde premiestijging voor gezonde 30 jarige Amerikaan 260% - Meerderheid jonge Amerikanen wil dat Obama verdwijnt

Barack Hussein Obama is hard op weg de met afstand allerslechtste president van Amerika ooit te worden.

De Verenigde Staten zinken maandelijks verder weg in wat met het oog op de statistieken een nieuwe Grote Depressie kan worden genoemd. Onder president Obama is er een tot op het bot verdeelde samenleving ontstaan die een explosie van geweld en armoede meemaakt. Tegelijkertijd nemen de met biljoenen belastinggeld geredde megabanken meer risico's dan ooit.

Maar liefst 102 miljoen Amerikanen behorende tot de beroepsbevolking hebben geen baan. Dat zijn er 27 miljoen meer dan in het jaar 2000. Toch beschouwt de regering maar 11 miljoen van hen als werkloos. Slechts 31% van de werkende Amerikanen heeft nog een 40 urige werkweek - 40% werkt langer, waarvan 9% meer dan 50 uur per week (2). Slechts 19% van de bevolking denkt dat de arbeidsmarkt er beter voorstaat dan vorig jaar. 6 miljoen jonge Amerikanen tussen de 16 en 24 hebben geen baan en zitten ook niet (meer) op school.

Bijna helft afhankelijk van overheid

40% van alle werknemers verdient minder dan $ 20.000 (ca. € 14.500) per jaar. 10% van alle banen wordt verzorgd door uitzendbureaus; van alle Amerikanen die parttime werken, leeft 25% onder de armoedegrens. Na inflatiecorrectie verdient 40% van alle werknemers minder dan een minimumloonverdiener  in 1968.

Sinds de komst van Obama steeg de gemiddelde tijd dat iemand werkloos is van 19,8 weken naar 37,2 weken. Kleine zelfstandigen verdwijnen in snel tempo; slechts 7% van alle werknemers (buiten de landbouw) is nog een zelfstandige.

Met 49,2% waren nog nooit zoveel mensen geheel of gedeeltelijk afhankelijk van een uitkering of overheidstoelage. Consumenten moeten dan ook steeds meer op krediet kopen; dat aantal steeg de afgelopen 3 jaar met 22%. In dezelfde periode steeg het aantal studentenleningen met 61%. Bijna de helft van alle leerlingen op openbare scholen komt uit een gezin met een laag inkomen. 1,2 miljoen zijn zelfs dakloos, een stijging van 72% sinds het begin van de recessie / depressie.

Obamacare absolute ramp

Obamacare, het nieuwe socialistische gezondheidsstelsel, is een absolute ramp. Eind november hadden slechts 365.000 mensen zich aangemeld, terwijl al 4 miljoen mensen hun bestaande verzekering juist zijn kwijtgeraakt door het nieuwe systeem. De verwachting is dat het aantal Amerikanen zonder zorgverzekering zal stijgen naar maar liefst 100 miljoen.

Degenen die nog wel hun zorgverzekering houden, moeten daar veel meer voor gaan betalen. Een gezonde 30 jarige Amerikaan zal zijn premie dankzij Obamacare met maar liefst 260% zijn stijgen. Onlangs gaven we al het voorbeeld van een gezond werkend stel in Texas, dat van de overheid te horen kreeg dat hun verzekering 539% duurder wordt.

Obama gaf de afgelopen 5 jaar $ 3,7 biljoen uit aan de sociale zekerheid. Toch groeit de kloof tussen rijk en arm als nooit tevoren. De rijkste 10% bezit 74% van alle welvaart in het land. De gewone Amerikaan ziet zijn inkomen echter al 5 jaar lang -precies zolang Obama aan de macht is- teruglopen. Ter vergelijk: de 6 erfgenamen van Wal-Mart oprichter Sam Walton zijn net zo rijk als 1/3 van alle Amerikanen bij elkaar.

60% kinderarmoede in Detroit

Ook de Amerikaanse samenleving zelf is aan het instorten. Vorig jaar steeg het aantal gewelddadige misdaden met 15%. Nog nooit trouwden er zó weinig mensen: er worden slechts 6,8 huwelijken op iedere 1000 mensen gesloten. Het aantal mensen dat een eigen huis heeft daalt al sinds 2005. In Detroit, waar 78.000 woningen leeg staan, leeft een onvoorstelbare 60% van alle kinderen in armoede.

20% van alle Amerikanen heeft maandelijks niet genoeg geld om voldoende voedsel te kunnen kopen. Het aantal Amerikanen dat afhankelijk is van voedselbonnen, steeg van 17 miljoen in 2000 naar meer dan 47 miljoen nu, oftewel 20% van alle huishoudens en net zoveel als de hele bevolking van Spanje.

Meer schuld dan alle eerdere presidenten bij elkaar

De schuldenlast van de VS is explosief gestegen. In 1970 was de totale schuld van de overheid, de bedrijven en de consumenten minder dan $ 2 biljoen. Nu is dat ruim $ 56 biljoen. De officiële overheidsschuld steeg het afgelopen jaar verder door van $ 16,1 biljoen naar $ 17,2 biljoen. Alleen al in de eerste week van het fiscale jaar 2014 (dat begon in oktober) moest de overheid $ 1 biljoen lenen om de schulden te kunnen blijven financieren. Iedere week komt daar gemiddeld $ 100 miljard bij. (3)

Toen Obama aantrad, bedroeg de staatsschuld 71% van het BNP; inmiddels is dat gestegen naar 101%. Als dit in hetzelfde tempo doorgaat, zal de staatsschuld aan het einde van zijn termijn meer dan verdubbeld zijn, en zal Obama meer schulden hebben gemaakt dan alle eerdere Amerikaanse presidenten bij elkaar opgeteld. Nu al is de staatsschuld per hoofd van de bevolking hoger dan in Griekenland, Portugal, Italië, Ierland of Spanje.

Megabanken nog groter

Van de ruim 18.000 Amerikaanse banken in 1985 zijn er nu nog maar 6891 overgebleven. De grote megabanken doen het echter steeds beter. De 6 grootste banken, JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo, Goldman Sachs en Morgan Stanley zijn de afgelopen 5 jaar collectief 37% groter geworden. Deze 6 hebben 67% van alle financiële assets van de Amerikaanse banken -$ 14,4 biljoen- in bezit. JP Morgan Chase is ongeveer net zo groot als de hele Britse economie.

Vier van deze 'too big to fail' banken hebben voor ruim $ 40 biljoen aan derivaten op hun balansen staan. Bij Goldman Sachs is de totale blootstelling aan deze zeer risicovolle producten ruim 381 x groter dan hun financiële bezittingen.

Volgens de Bank for International Settlements in Basel bedraagt het totaal aan rentederivaten in het hele wereldwijde financieel systeem een duizelingwekkende $ 441 biljoen. De totale publieke en private schuldenlast op onze planeet steeg sinds het begin van de crisis in 2008 met 30%. Dat gebeurde ook in China; daar steeg de binnenlandse schuld in dezelfde tijd van $ 9 biljoen naar $ 23 biljoen.

Geen vertrouwen in overheid, Obama en elkaar

Alles in ogenschouw genomen is het dus niet vreemd dat 68% van de Amerikanen vindt dat hun land op de verkeerde weg zit. Nog maar 32% van de bevolking vertrouwt zijn medemens. Met het vertrouwen in de overheid is het nog veel slechter gesteld: slechts 19% van de Amerikanen heeft nog vertrouwen in 'Washington'. In 1958 was dat nog 73%. Een meerderheid van de Amerikanen tussen de 18 en 24 ziet Obama dan ook het liefste verdwijnen. In 2008 stemde 66% van de jongeren nog op Obama; zonder hun stem zou hij destijds niet hebben gewonnen. (4). 

Xander

(1) The Economic Collapse
(2) Breitbart
(3) CNS News
(4) Town Hall

Zie ook o.a.:

15-12: 14 experts: 2014 wordt ongekend financieel en economisch rampjaar
22-11: Generaal: VS in grootste gevaar sinds 1939
21-11: (/ '2013 zal bekend worden als het jaar dat Amerika stierf' - Financiële experts: beurzen en Westerse systeem op rand van instorten)
20-11: Tientallen burgerorganisaties roepen op tot tweede Amerikaanse revolutie
15-11: Oud studiegenoot: Obama wil VS en christelijk Amerika van binnenuit vernietigen

dimanche, 06 octobre 2013

États-Unis : La pauvreté montre majoritairement un visage blanc

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États-Unis : La pauvreté montre majoritairement un visage blanc

Ex: http://actionsocialeetpopulaire.hautetfort.com

Traduction exclusive d’un article du Daily Mail publié le 28 juillet. L’intégralité de cette traduction a été réalisée par nos lecteurs: France Forever, Petokask, wisewhite et Yarr. Tous nos remerciements pour leur excellent et très rapide travail.

Certaines zones rurales ont des taux de pauvreté avoisinant les 99% La pauvreté chez les Blancs est en augmentation. 63% des Blancs pensent que le niveau économique dans lequel ils vivent est “faible”. Aux alentours de 2030, près de 85% de toute la population en âge de travailler aux États-Unis vivra l’insécurité économique sous un aspect ou un autre.

Quatre adultes américains sur cinq font face au chômage, à la précarité ou comptent sur les aides sociales pour les dernières parties de leurs vies, c’est le signe de la détérioration de la sécurité économique et de l’érosion du “Rêve Américain”.

Les difficultés de vie augmentent particulièrement chez les Blancs, c’est ce qu’établissent plusieurs indicateurs. Le pessimisme au sein de ce groupe racial à propos de l’avenir économique de leurs familles a grimpé à son plus haut depuis 1987.

Ce sondage exclusif de The Associated Press pointe une économie américaine en état de mondialisation permanente, un fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres, et la disparition des emplois manufacturiers bien rémunérés comme causes à cette tendance générale.

Ces nouvelles surviennent alors que le Président Barack Obama œuvre à raviver l’enthousiasme de son administration sur l’économie, affirmant dans de récents discours que sa plus haute priorité est de “rebâtir les cordées de l’emploi”, et de réduire les inégalités de revenus.

Au moment où les non-Blancs approchent de la majorité numérique aux États-Unis, une des questions est de savoir comment faire pour que les programmes publics d’aides aux plus désavantagés soient mieux ciblés sur la discrimination positive, qui a depuis ses débuts visé à éliminer les barrières raciales, considérées comme le principal obstacle à l’égalité économique, ou simplement sur l’amélioration du statut socio-économique pour tous, sans tenir compte de la race.

Je pense que cela ne va faire qu’empirer” affirme Irene Salyers, 52 ans, du Comté de Buchanan, en Virginie, une région productrice de charbon dans les Appalaches qui est en plein déclin. Mariée et divorcée trois fois, Salyers s’emploie maintenant à faire tourner un commerce de fruits et légumes avec son compagnon, mais cette activité ne génère guère de revenus.

Ils vivent principalement de l’aide gouvernementale aux défavorisés. “Si vous vous mettez à la recherche d’un emploi, il n’y a plus de recruteurs, et ils ne payent même pas assez pour pouvoir se rendre au travail. Dans un contexte pareil les enfants, précise-t-elle, n’ont rien d’autre à faire que de tomber dans la drogue.

Alors que les minorités ethno-raciales sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, des données de recensement montrent que les disparités raciales dans le taux de pauvreté se sont substantiellement réduites depuis les années 1970.

L’insécurité économique chez les Blancs est également plus répandue que ce qu’en montrent les chiffres de la pauvreté du gouvernement, touchant plus de 76% des adultes blancs arrivant vers 60 ans, à en croire une à nouvelle étude qui sera publiée l’année prochaine par l’Oxford University Press.

Selon cet indicateur, la définition de l’”insécurité économique” correspond à : un an ou plus de chômage périodique, le recours aux aides gouvernementales telles que les ticket de rationnement (ou nourriture), un revenu au-dessous de 150% du seuil de pauvreté. Mesuré sur toutes les races, le risque d’insécurité économique atteint 79%.

Les mariages sont en baisse dans tous les groupes raciaux, et chez les Blancs, le nombre de familles monoparentales gérées par la mère est désormais au même niveau que celui des Noirs.

Il est temps pour l’Amérique de comprendre que beaucoup des plus grandes disparités de la nation, de l’éducation et l’espérance de vie à la pauvreté, sont de plus en plus dues au niveau de classe économique” indique William Julius Wilson, professeur à Harvard, spécialisé dans les races et la pauvreté.

Il note que malgré des difficultés économiques soutenues, les minorités sont plus optimistes sur leur avenir après l’élection d’Obama, alors que les Blancs vivant dans la précarité n’en font rien.

Il y a un vrai risque que l’aliénation des Blancs augmente si des mesures ne sont pas prises pour mener la lutte contre les inégalités sur un front commun“, affirme Wilson.

À l’échelle nationale, le nombre des Américains pauvres atteint un record : 46.2 millions de personnes, soit 15% de la population, chiffre en partie dû à un chômage élevé persistant qui suit la récession. Bien que les taux de pauvreté chez les Noirs et les Hispaniques soient près de trois fois plus hauts, en chiffres absolus la pauvreté aux États-Unis montre majoritairement un visage blanc.

Plus de 19 millions de Blancs sont en-dessous du seuil de pauvreté de 23,021$ (17.367€) pour une famille de quatre, ce qui fait plus de 41% des déshérités de la nation, près du double du nombre que l’on obtient chez les Noirs.

Parfois appelés ‘les pauvres invisibles’ par les démographes, les Blancs disposant de faibles revenus sont dans l’ensemble dispersés aussi bien dans les banlieues [note du traducteur : aux États-Unis, la banlieue est l’inverse de chez nous, en matière d’attractivité et de dotations] que dans les petites villes rurales, où plus de 60% des pauvres sont blancs.

Concentrés dans les Appalaches à l’Est, ils sont nombreux dans le Mid-Ouest industriel et s’étendent à travers tout le cœur de l’Amérique, du Missouri, de l’Arkansas et de l’Oklahoma jusqu’aux Grandes Plaines.

Le Comté de Buchanan, dans le Sud-Ouest de la Virginie, compte parmi les Comtés les plus déshérités du pays d’après le revenu moyen, avec une pauvreté culminant à 24%. Le Comté est majoritairement blanc, tout comme le sont 99% de ses pauvres.

Plus de 90% des habitants du Comté de Buchanan sont des travailleurs blancs non-titulaires d’une Licence (College Degree). L’enseignement supérieur n’a pendant longtemps pas été considéré comme essentiel à l’obtention d’un emploi, car les emplois miniers, bien payés, et ceux entourant ce domaine d’activité étaient autrefois abondants. Aujourd’hui, nombre des résidents du Comté vivent de petits boulots et d’aides gouvernementales.

La fille de Salyers, Renee Adams, 28 ans, qui a grandi dans cette région, a deux enfants. Mère célibataire sans emploi, elle s’appuie pour vivre sur les pensions d’invalidité de son compagnon, avec lequel elle vit. Salyers raconte qu’il lui a été ardu d’élever ses enfants, tout comme ça l’est pour sa fille actuellement, et ne veut même pas imaginer ce qu’il en sera pour ses petits-enfants, âgés de 4 et 5 ans.

Fumant une cigarette devant son magasin, Renee Adams finit par exprimer son souhait de voir les employeurs regarder au-delà de sa condamnation, il y a quelques années, pour avoir vendu des anesthésiants prescrits, afin qu’elle puisse obtenir un emploi et gagner de l’argent pour pouvoir ‘acheter aux enfants tout ce dont ils ont besoin.’

C’est dur de vivre“, dit-elle. ‘Une fois qu’on a payé les factures, il doit nous rester 10$ en tout.’

Les chiffres du recensement fournissent une mesure officielle de la pauvreté, mais ils ne sont qu’un cliché (au sens photographique du terme, qui me semble le mieux refléter le terme “snapshot”) temporaire, qui ne prend pas en compte ceux qui se débattent avec la pauvreté et y entrent ou en sortent à différents moments de leurs vies. Comme les banlieusards, par exemple, ou ceux qui ont un travail, mais sont pauvres, ou les licenciés.

En 2011, cet instantané montrait que 12,6% des adultes en âge de travailler, entre 25 et 60 ans, vivaient dans la pauvreté. Mais, mesuré à l’échelle de la prise de risque d’une vie humaine, c’est un nombre beaucoup plus grand – 4 adultes sur 10 – qui bascule dans la pauvreté pendant au moins un an de sa vie.

Les risques de pauvreté ont également augmenté au cours des dernières décennies, particulièrement pour les personnes âgées entre 35 et 55 ans, statistique coïncidant avec un élargissement des inégalités de revenus. En illustration, dans la période 1969-1989, les personnes âgées entre 35 et 45 ans avaient un risque de tomber dans la pauvreté de 17% ; ce risque s’est élevé jusqu’à 23% dans la période 1989-2009. Pour les personnes âgées entre 45 et 55, le risque de pauvreté a bondi de 11.8% à 17.7%.

Et les nouveaux chiffres du chômage, toujours en augmentation, signifient que le risque de vivre dans l’insécurité économique au cours de sa vie est à présent encore plus grand : 79%, soit 4 adultes sur 5, jusqu’à 60 ans.

Si l’on examine les chiffres en fonction de la race, les non-Blancs ont toujours un risque plus haut de vivre dans l’insécurité économique, 90%. Mais comparés avec le taux officiel de pauvreté, les plus grandes chutes sous la nouvelle mesure [du seuil de pauvreté] se font parmi les Blancs, avec plus de 76% d’entre eux endurant des périodes de chômage, de dépendance aux aides sociales ou de précarité.

Aux alentours de 2030, si l’on se base sur la tendance actuelle de creusement des inégalités de revenu, près de 85% des adultes de tous âges aux États-Unis vivront une insécurité économique sous l’un de ses aspects à un moment ou à un autre.

La pauvreté n’est plus uniquement un problème qui `les’ concerne, mais un problème qui `nous’,” déclare Mark Rank, professeur à la Washington University de St. Louis, qui a calculé ces chiffres. “Ce n’est que lorsque la pauvreté est pensée comme un phénomène public, plutôt que comme un phénomène marginal qui n’affecte que les Noirs et les Hispaniques, que l’on peut véritablement commencer à construire un vaste mouvement en faveur des programmes qui soutiennent les gens qui sont dans le besoin.

Les chiffres découlant de l’analyse Rank sont ceux qui seront publiés par l’Oxford University Press. Ils seront complétés par des interviews et des statistiques fournies à l’AP par Tom Hirschl, professeur à l’Université de Cornell ; John Iceland, professeur de sociologie à l’Institut Carsey de l’Université du New Hampshire ; le Bureau du Recensement des États-Unis ; et le Bureau de Référence de la Population.

Parmi les découvertes :

-Pour a première fois depuis 1975, le nombre des foyers blancs gérés par des mères seules vivant dans la pauvreté et avec des enfants a surpassé ou égalé celui des foyers noirs durant la dernière décennie, aiguillonné par les pertes d’emploi et les taux en augmentation de naissances hors-mariage chez les Blancs. Les familles blanches gérées par la mère seule dans un état de pauvreté se sont hissées à presque 1.5 millions en 2011, un chiffre comparable à celui des Noirs. Les familles pauvres hispaniques gérées par la mère seule viennent derrière à 1.2 millions.

-Depuis 2000, le taux de pauvreté dans les classes actives blanches a augmenté plus vite que dans les classes actives non-blanches, montant de 3 points pour atteindre 11% en même temps que la récession présentait un bilan plus lourd parmi les travailleurs à bas salaire. Malgré cela, la pauvreté chez les travailleurs non-blancs reste la plus haute, à 23%.

-La part des enfants vivant dans les quartiers très pauvres – ceux où la pauvreté atteint 30% ou plus – a augmenté de 1 à 10, les mettant face à un risque plus grand de grossesse juvénile ou d’expulsion de leur école. Les Blancs non-hispaniques comptent pour 17% de la population infantile (ou enfantine, je ne suis pas sûr du terme exact) dans de tels quartiers, elle était de 13% en 2000, même si la proportion globale d’enfants blancs dans les États-Unis a baissé.

La part des enfants noirs dans les quartiers très pauvres a baissé de 43% à 37%, pendant que la part d’enfants latinos passait de 38% à 39%.

-Les disparités raciales dans la santé et l’éducation se sont réduites depuis les années 1960. Bien que la ségrégation résidentielle demeure élevée, une personne noire typique habite aujourd’hui dans un quartier dont la population n’est pas à majorité noire.

De précédentes études avaient montré que la richesse est un indicateur à la réussite aux tests standardisés plus important que la race ; le fossé des résultats audit test entre les étudiants riches et ceux à faible revenus est à présent presque le double de celui entre les Blancs et les Noirs.

Depuis années 1980, les Blancs n’ont jamais été aussi pessimistes quant à leur avenir, à en croire General Social Survey (Sondage Général Social, en français), un sondage biannuel mené par le NORC (National Opinion Research Center) à l’Université de Chicago. Seuls 45% pensent que leur famille a de bonnes chances d’améliorer sa situation économique au train où vont les choses aux États-Unis.

Cette division est particulièrement évidente parmi ceux des Blancs qui s’identifient comme des travailleurs. 49% disent qu’ils pensent que leurs enfants feront mieux qu’eux dans la vie, à comparer aux 67% de non-Blancs qui se considèrent comme étant des travailleurs, même si la situation des minorités empire.

Bien qu’ils soient un groupe numériquement en diminution, les travailleurs blancs – définis comme ceux ne possédant pas de Licence – demeurent le plus gros bloc démographique de la population active. En 2012, des sondages organisés à la sortie de l’Election Day (jour dévolu aux élections à toutes les charges publiques, du shériff au Président en passant par le Maire et les Représentants) ont montré que les travailleurs blancs constituaient 36% de l’électorat, même avec une baisse notable de la mobilisation électorale chez les Blancs.

En novembre dernier, Obama n’a gagné les votes que de 36% de ces Blancs non-diplômés, le pire résultat enregistré dans ce groupe par un candidat démocrate depuis la victoire en raz-de-marée électoral du républicain Ronald Reagan sur Walter Mondale en 1984.

Certains analystes démocrates ont exhorté à faire des efforts en faveur de ces travailleurs blancs afin de les ramener dans leur giron électoral, les appelant un “pivot électoral de votants” potentiel, si la participation des minorités et des jeunes devait baisser aux prochaines élections.

En 2016 la communication du GOP (Grand Old Party, le Parti Républicain) sera bien davantage axée sur les préoccupations concernant la `classe moyenne’ et les `Américains moyens,’” écrivaient récemment Andrew Levison et Ruy Teixeira dans The New Republic.

Ils ne font pas confiance au gouvernement, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne veulent pas de gouvernement“, affirme le sondeur électoral républicain Ed Goeas, qui pense lui aussi que les travailleurs blancs demeureront un groupe électoral important.

*Son étude a montré que nombre d’entre eux soutiendraient des programmes anti-pauvreté à condition qu’on les dirige sur l’apprentissage et les investissements dans les infrastructures. La semaine dernière, Obama a renouvelé son engagement à aider les manufactures à ramener les emplois aux États-Unis et à créer des emplois dans les secteurs énergétiques du solaire, de l’éolien et du gaz naturel.

Ils ont l’impression que les politiciens prennent soin des autres et pas d’eux“, ajoute Goeas.

Daily Mail

 

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lundi, 30 avril 2012

Giorgio Agamben: Höchste Armut

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Giorgio Agamben: Höchste Armut
     

Geschrieben von: Timo Kölling   

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

 

agamben.jpgDas Verdikt über das Unverständliche ist die Rache des Bürgertums an Autoren, von denen, wenn sie einer Erkenntnis folgen, es immer nur jenen Zipfel zu greifen bekommt, der als reine Bedeutung explizit wird. Die fetischisierten Bedeutungen markieren am deutlichsten das bürgerliche Desinteresse an jeder Form von réalisation. Schon dass es Erkenntnisse gibt, ist des Bürgers Sache nicht. Sie stören die Wonne seines Meinens. Die Rache pflegt desto grausamer auszufallen, je bunter der Zipfel war, den der Autor preisgab, je „schillernder“, je mehr zum interessierten Gespräch Anlass gebend, zum Skandal taugend.

Am wenigsten verzeiht der Bürger, dass das, was er liebt und wovon er lebt, das schier Augenscheinliche, sich letztlich doch ihm entzieht. Diese fundamentale Unsicherheit des Bürgers, Grund seiner zahlreichen „Nihilismen“, die in erster Linie nur der Rechtfertigung des Kitschs dienen, ist epochal geworden, keine phänomenologische Konstruktion von „Wesensgründen“ (die ihrerseits schon dem „Nihil“ aufruhen) hat daran etwas ändern können. Am Ende wird stets in Abrede gestellt werden, hinter dem erhaschten Zipfel habe je sich ein Kleid verborgen. Die beliebte Metapher des „Schillerns“ enthält sie bereits, diese Kritik. Alles kann in den Augen des Bürgers von jetzt auf gleich zu „schillern“ beginnen: Titel, Thesen, Begriffe, Charaktere, Gesten, Bedeutungen.

Die Existenz dessen aber, worauf das „Schillern“ verweist: der Autor wird sie sich allemal nur ausgedacht haben. Gewiss, er mag gut schreiben, die Lektüre stets „faszinierend“ sein. Unvorstellbar aber, dass er sich die Mühe gemacht hat, das zum Zipfel gehörige Kleid auch tatsächlich zu nähen. Seine Bücher: bloße Büchergesten, Intentionen ohne Realisierung, zum vielleicht größten Teil weiß er selbst nicht, was er eigentlich sagen, worauf er hinaus will. Der Autor ist und bleibt, was wir alle sind (und weshalb wir alle das Recht haben, kreativ zu sein und uns Gehör zu verschaffen): ein mehr oder weniger begabter Laberer. Agamben zumal, der raunende Philosoph, der italienische Sloterdijk: hangelt seine stilistisch gewiss bewundernswerte philosophische Belletristik sich nicht von bloßem Einfall zu bloßem Einfall, mit jedem weiteren Buch unfreiwillig den Blick des Lesers schärfend für die Maschen einer vergänglichen, da leeren und zwangsläufig sich selbst entzaubernden Verführungskraft?

„Dort, wo Gesten Worte werden, werden Worte Tatsachen.“ Herrschaft und Herrlichkeit (Homo sacer II.2)

Der Zipfel, mit dem der italienische Philosoph die gebildeten unter den deutschen Lesern zu verführen vermochte, ist bekannt: es war die These, das „Lager“ (Arbeits-, Straf-, Schutz-, Gefangenen-, Konzentrations-, Vernichtungslager) sei als biopolitischer Produzent des „bloßen Lebens“ das Paradigma der Moderne, und wir alle seien in einem mehr als nur symbolischen Sinne, nämlich wesenhaft, seine Insassen. Der Name, den Agamben seinem mehrteiligen Buchprojekt gegeben hat, Homo sacer, bezeichnete im römischen Recht ein Leben, das als heiliges zwar tötbar, aber nicht opferbar war. Es ist demzufolge das Heilige selbst, worin das nackte Leben, die tötbare Kreatur gerade als Gestalt der Profanität ihren Entstehungsgrund hat.

So erklärt sich Agambens Vorhaben, die These in einen großen religionsgeschichtlichen Zusammenhang zu stellen. Am Ende soll die Erkenntnis unabweisbar sein, was im Lager und als Lager sich manifestiere, sei kein inhaltlich bestimmter politischer Wille, sondern die Figur des Rechts als solche. Agamben schließt sich Benjamins radikaler Identifikation von Recht und Gewalt an. Hitlers rechtmäßiger Aufstieg zur Macht habe diese Identifikation nachträglich beglaubigt; der Ausnahmezustand, den Hitler ebenso rechtmäßig verkündete, sei als paradigmatische Figur des Rechts, welches den Ausnahmezustand allererst produziert, bis heute nicht beendet.

Das Zeitalter des Rechts aber: nach dem Willen Agambens vergeht es, in paulinischer Vergängnis. Das Recht zerstört sich in eben dem Maße, als es das Leben selbst zu seinem Gegenstand macht, das heißt: auf den Aspekt einer dirigierbaren Körperlichkeit reduziert, welche von ihm vernichtet wird, indem es vorgibt, sie zu erhalten. Was aber kommt, wenn das Zeitalter des Rechts (das in eins fällt mit der abendländischen Geschichte) endgültig vorbei ist? Wie wird sie aussehen, die „kommende Gemeinschaft“ dies-jenseits, jen-diesseits des Rechts und seiner Verpuppungen? Wie ist jene ursprüngliche Gerechtigkeit zu denken, die Agamben — darin freilich nicht originell — gegen die positiven Formen des Rechts ausspielt?

Diese Fragen sind so drängend, und Agamben beantwortet sie bislang so wenig konkret, dass jeder weitere Band des Homo sacer-Projekts von den Rezensenten im wesentlichen nur als „Überbau“ verstanden wird, welcher stets ein und dieselbe These, indem er sie mit historischem Material unterfüttert, zugleich verstellt und der Bewertung entzieht. Das wird sich auch mit dem vorliegenden Band IV,1 nicht ändern. Der Inhalt ist in seinen wesentlichen Zügen schnell zusammengefasst: anhand der Ordensregeln des mittelalterlichen Mönchtums entfaltet Agamben, der ausgiebig aus ihnen zitiert, die These, jenes „bloße Leben“, das in der Moderne in der Tatsache des Lagers seine unhintergehbare Faktizität gewann, habe historisch gesehen seinen Ursprung im „zönobitischen Projekt“ (25) des Mönchtums als dem Versuch, das Leben der Liturgie anzugleichen, die Liturgie im Leben dauerhaft zu machen.

Ergebnis dieses Versuchs sei ein „Leben, das mit seiner Form so innig verbunden ist, dass es von ihr nicht mehr unterschieden werden kann“ (9). „Was wird aus der Regel, wenn sie restlos mit dem Leben zu verschmelzen scheint? Und was aus einem Menschenleben, wenn es nicht mehr von der Regel zu unterscheiden ist?“ (17) Immer wieder wird in vorliegendem Buch diese Frage gestellt — so oft, dass oberflächliche Lektüre den Eindruck gewinnen mag, es komme Agamben im wesentlichen nur darauf an, die Frage zu stellen, nicht aber darauf, sie auch zu beantworten. Etwas „Drittes“ jedenfalls entstehe in der Zone der Verschmelzung, der Ununterscheidbarkeit von Regel (Gesetz) und Leben: etwas, das die untersuchten Texte unter den Syntagmen vita vel regula, regula et vita, forma vivendi, forma vitae „unermüdlich zu benennen suchen“ (123) und doch aufgrund der ungeheuren Neuheit dieser Entdeckung immer nur unzureichend benennen.

Es handelt sich eben um nichts geringeres als um die Entdeckung des „bloßen Lebens“ selbst in seiner nackten irreduziblen Faktizität. Dessen Eintreten ins menschliche Bewusstsein ist, so Agamben, die Folge davon, dass das zönobitische Projekt ein von Anbeginn utopisches gewesen ist. Die Angleichung des Lebens ans Gesetz konnte nicht mit der Unmöglichkeit dieses Unterfangens rechnen — einer Unmöglichkeit, die, als sie sich faktisch bereits erwiesen hatte, zudem nicht sogleich zu Bewusstsein kommen konnte aufgrund der alles bestimmenden Vorherrschaft der Liturgie. „Der Liturgisierung des Lebens entspricht eine integrale Verlebendigung der Liturgie.“ (160) Ergebnis aber sei ein zunächst sich selbst nicht begreifendes, auf nichts als die eigene Autonomie verwiesenes Leben, das sich durch seine „radikale Fremdheit“ (164) nicht nur gegenüber der Liturgie, sondern gegenüber schlechthin allen Formen des Rechts auszeichne.

Die Jahrhunderte sind der Prozess dieses Sich-selbst-begreifens. Es handelt sich für Agamben um eine „neue Konsistenzebene menschlicher Erfahrung“, die gegenüber der Liturgie, als die sie zunächst fälschlich sich begreift, „eine andere, noch unbestimmte Dimension des Seins und des Handelns erahnen lässt“ (122f.). Indes habe es einen in seiner Radikalität noch uneingeholten Vorstoß gegeben, an den gerade heute, im Zeitalter des Verendens des Rechts zu erinnern sei: den franziskanischen. In der franziskanischen Novitas erweist sich die fundamentale „Nichtanwendbarkeit des Rechts auf das mönchische Leben“ (48), das von Agamben geradezu definiert wird als Ideal einer „totalen Mobilmachung des Daseins durch die Zeit“ (41). Das „Leben“, an sich Gegenstand einer unbewussten Freisetzung, die erst nachträglich sich konstruieren lässt — die „alles entscheidende Frage“ (133) nach seiner Möglichkeit und Wirklichkeit ist bereits im Mittelalter von den Franziskanern gestellt worden. Für sie ging es nicht länger darum, „auf das Leben eine Form — oder eine Norm — anzuwenden, sondern darum, gemäß jener Form zu leben, d. h. um ein Leben, das sich in der Nachfolge selbst Form gibt, mit ihr zusammenfällt“ (137f.).

Es kann keine Rede davon sein, dass Agamben seine Thesen in Auseinandersetzung mit den historischen Quellen gewonnen hat. Die Quellen sind herbeigesucht, um die vorgängige Konstruktion der Thesen zu stützen. Für illegitim kann dies nur halten, wer nicht begreift, worum es Agamben in jedem seiner Bücher geht. Der Sinn seiner Konstruktionen ist die eschatologische Unwirksammachung der Tradition am Ende ihres Laufs, am Ende der Geschichte, am Ende aller Zeitalter. Das „Kommende“, der Zustand dies-jenseits, jen-diesseits des Rechts — das unterscheidet Agambens Vision allemal von der kommunistischen Utopie — wird kein aktiv zu ergreifendes, planhaft anthropotechnisch zu realisierendes historisch-epochales Geschick mehr sein, sondern das Ausmünden der Geschichte selbst in den Stand der eschatologischen Indifferenz.

Einzig so erklärt sich die Identifikation mit dem franziskanischen Spiritualismus und der ihm wesentlichen Unterscheidung von Eigentum und Gebrauch. Die naturrechtliche Lehre von der ursprünglichen Gütergemeinschaft ist der rechtsgeschichtliche Hintergrund, nicht aber ein zu reaktivierender Sinn der Unterscheidung. Denn Agamben zufolge geht es einzig „um die Möglichkeit, als Mensch außerhalb des Rechts zu existieren“ (151). Die franziskanische Novitas besteht in dem „Versuch, ein den Bestimmungen des Rechts völlig entzogenes menschliches Leben und Handeln zu verwirklichen“ (152).

Wenn Agamben diesen Versuch eine „noch immer ungedachte und im gegenwärtigen Zustand der Gesellschaft völlig undenkbare Neuheit“ nennt (152), so sind wir im Zentrum seiner geschichtsphilosophischen „Konstruktion der Gegenwart“ angelangt. Die Beschäftigung mit den Ordensregeln und der Lebensform des christlichen Mönchtums erweist sich als die Nahtstelle, wo am historischen Ursprung der Kategorie des „bloßen Lebens“ zugleich dessen erkenntnistheoretische Konfiguration kenntlich werden muss. Wird sie es? Die diesbezüglich zentrale Feststellung lautet: „Der Konflikt mit dem Recht — oder besser der Versuch, es durch den Gebrauch außer Kraft zu setzen und unwirksam zu machen — ist auf derselben existentiellen Ebene angesiedelt, auf der sich auch die Operativität des Rechts und der Liturgie entfaltet. Die Lebensform ist jenes reine Existenzial, das es von den Signaturen des Rechts und des Offiziums zu befreien gilt.“ (185)

Der Anspruch der Spiritualen habe zwar darin bestanden, „dass der Gebrauch nicht nur negativ im Verhältnis zum Recht definiert wird [...], sondern einen eigenen formalen Grund hat und in einer objektiv bestimmten Operation endet.“ (173) Faktisch aber habe die „Hartnäckigkeit, mit der die franziskanischen Theoretiker den Verzicht auf das Recht mit rechtlichen Begriffen zu formulieren versuchten“ (155), die Einlösung dieses Anspruchs verhindert. Für Agamben hängt also, wie mit diesem letzten Argument deutlich wird, die Herrschaft des Rechts an einer vorgängigen und auszuschaltenden Herrschaft der Sprache des Rechts, so wie für Heidegger die Herrschaft der Metaphysik an einer vorgängigen und auszuschaltenden Herrschaft der Sprache der Metaphysik hing. Das ist mehr als eine Analogie. Agamben und Heidegger operieren, wie in der Rede vom „reinen Existenzial“ deutlich wird, auf dem Boden ein und derselben erkenntnistheoretischen Konfiguration. Dieses Fundament ist schwach, ja hinfällig. Gegen es aufzubieten ist mit Scholem die Einsicht, dass „das absolut Konkrete [...] das Unvollziehbare schlechthin“ ist, und dass es sich bei der messianischen Idee, die Agambens Vision im verborgenen leitet, um „die eigentlich anti-existentialistische Idee“ handelt.

Damit ist die Tiefenschicht bezeichnet, in der Agambens Homo sacer-Projekt und Esoterik der Schrift konvergieren. In Tradition und Transzendenz ist dargestellt, dass die Heideggers Spätwerk bestimmende Kategorie einer „Überwindung“ der abendländischen Metaphysik einen Rückfall in die existenzphilosophischen Bestimmungen des Frühwerks darstellt, der seinen Grund im vorzeitigen Abbruch des Denkwegs der „Kehre“ hat. Denn gerade sie hätte Heidegger das Instrument an die Hand gegeben, die Begriffe der Metaphysik als Figuren dessen zu gewahren, was an ihnen —chôra der platonischen Idee — nicht metaphysisch ist. Analog wäre auch die Rede von einem „Gebrauch des Rechts“ auf den Ort der von Agamben selbst proklamierten eschatologischen Indifferenz hin zu modifizieren.

Die Logik der „Überwindung“ unterbietet ihn. Es gibt keine Sprache jenseits des Rechts, sondern der Grad ist zu bestimmen, in dem das Recht der Sprache immanent ist, um das Recht als sprachloses sich in der Stummheit seiner Gewalt verschließen zu lassen. Das wäre das Wahrheitsmoment der spiritualistischen Revolte, an die keine bürgerliche Kritik von Agambens Werk hinanreicht. Für Scholem und Benjamin konzentrierte es sich im Begriff der Schrift, den sie anlässlich von Kafkas Parabel Vor dem Gesetz diskutierten. Giorgio Agambens Interpretation dieser Diskussion (Homo sacer I, 60ff.) enthält alle Elemente seiner Verfehlung dieses Begriffs. Gerade in dieser Verfehlung aber ist Agamben ernst zu nehmen. Sie konstituiert die Intensität seiner Geste, den Keil des bloßen Lebens in das Herz der Tradition zu schleudern. Sie ist nahe daran, Wort zu werden.

Giorgio Agamben: Höchste Armut. Ordensregeln und Lebensform (Homo sacer IV,1). Aus dem Italienischen von Andreas Hiepko. S. Fischer (Frankfurt am Main) 2012. 208 Seiten. ISBN 978-3-10-000533-5.

Zuerst erschienen auf: http://timokoelling.wordpress.com/rezensionen/giorgio-agamben-hochste-armut/

Die Redaktion bedankt sich bei Timo Kölling für die Erlaubnis zur Übernahme dieses Beitrags.

lundi, 24 janvier 2011

Le prix humain des dérèglements du système

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Le prix humain des dérèglements du système

Les statistiques officielles du gouvernement américain, considérées en général comme largement inférieures à la réalité, indiquent que, pour 2009, autour de 20% des citoyens américains adultes (1 sur 5, ou 45 millions de personnes) souffrent de troubles psychologiques sérieux à graves (allant des « dépressions sérieuses » à des « tendances suicidaires ») et que moins de la moitié reçoivent des soins.

Il s'agit des Américains adultes. La population non adulte (adolescents) est elle-même encore plus atteinte. « A peu près 50% des adolescents (teenagers) manifestent des formes de déséquilibres mentaux et à peu près la moitié d'entre eux des symptômes pathologiques qui interfèrent gravement sur leur vie courante... ».

 

On replacera bien entendu ces divers constats concernant la population américaine (qui devraient de retrouver dans nombre de populations du bloc occidentalo-américain) dans le contexte qui importe. La crise économique et sociale en est l'élément le plus évident, avec les chocs successifs qu'elle engendre, leurs effets sur l'emploi et le niveau de vie de la population, l'incapacité du système à provoquer l'amélioration de la situation alors que cette amélioration est sans cesse annoncée. Le mélange de pauvreté et de précarité, assorti de la tension permanente entre les annonces optimistes et les déceptions qui les suivent, est sans doute un puissant facteur de dérèglement psychologique.

Sur ce premier élément se greffe un facteur plus spécifique, la tension permanente alimentée par la politique de “sécurité nationale” (ou “sécurité collective” puisque les Etats-Unis veulent absolument associer à leur « combat » l'ensemble des pays occidentaux). Cette politique s'appuie depuis plusieurs années sur la menace terroriste, elle même absurdement exagérée et décrite comme apocalyptique. Concrètement elle se traduit par diverses mesures quotidiennes dites “intrusives” de surveillance, comme notamment les méthodes de fouille et de contrôle corporel dans les aéroports américains relevant de la Transport Security Administration (TSA). Elles commencent à prendre l'ampleur  d'un scandale national et conduisent désormais à un débat dans le corps législatif.

Bien entendu, la situation est aggravée par les guerres en cours, en Afghanistan principalement, qui se définissent à la fois par des destructions absurdes et massives, des dépenses énormes, des échecs répétés et une absence de but, voire de compréhension du conflit, finalement couronnés par une reconnaissance tacite unanime de l'impossibilité de la victoire. Les effets perturbateurs sur la population de la « guerre contre la terreur » sont largement renforcés par la présence en constante augmentation de vétérans de ces guerres, eux-mêmes frappés dans des proportions effrayantes, allant jusqu'à 80% selon certaines études, de troubles psychologiques sérieux à très graves... Il s'agit de conflits qui font aujourd'hui plus de pertes du fait des suicides dus aux problèmes psychologiques que du fait de l'action au combat.

En d'autres mots, la situation d'une population gravement affectée psychologiquement devient un problème de première dimension, un problème central de cette crise générale de notre civilisation. Les 45 millions de personnes recensées aux USA comme affectées de troubles “sérieux à graves” (de la dépression sérieuse au suicide), avec une grande partie du reste de la population affectée de troubles plus légers qui menacent constamment de s'aggraver, nous indiquent qu'il s'agit d'une crise collective majeure dont nous n'hésitons pas à affirmer qu'elle est directement et massivement liée à la situation générale de crise terminale de notre civilisation, crise elle-même en aggravation constante. Le phénomène est plus particulièrement ressenti et spectaculaire aux USA parce que ce pays, sans assise historique, massivement engagé à l'extérieur et soumis à un système de la communication tous les jours démenti par les événements du monde réel, se montre d'une fragilité psychologique très grande.

Il faut bien voir en effet que le système de la communication tel qu'il est utilisé officiellement aux Etats-Unis dissimule systématiquement la réalité de la gravité de la crise par tout un apparat de discours politico-commerciaux vantant l'expansion, les loisirs, la globalisation d'une économie fondée sur la promesse de l'abondance et du bonheur. La prise de conscience de la crise centrale du système, refusée à la conscience collective, est perçue de façon massive par la psychologie, avec les effets dévastateurs que l'on commence à apprécier statistiquement. A côté de cela, les adjuvants tels que la drogue, l'alcool, les armes individuels, jouent leur rôle, également massif, d'aggravation du problème.

Puisque la crise ne peut entrer ouvertement par la grande porte de la conscience de l'individu, elle pénètre subrepticement par les fenêtres de sa psychologie. Le résultat est désormais évident. Lors des « vraies guerres », la conscience placée devant des dangers dont la plupart malgré la propagande ne pouvaient être dissimulés, était mieux capable de les appréhender. Lors de telles vraies guerres, malgré les dommages infligés directement par les conflits, les psychologies sont beaucoup plus stables parce que la réalité du danger n'est pas dissimulé et que l'instinct vital organise les psychismes pour affronter la situation. Dans la situation actuelle, les dommages réels étant niés ou cachés, entraînent des troubles graves sur les psychismes. Les individus, ne peuvent organiser d'adaptation défensive à des dangers soit insaisissables (le terrorisme) soit masqués (les conséquences de la crise économique ou des campagnes militaires à l'extérieur).

Mais l'on comprend bien qu'il s'agit d'une situation sans issue. Le système ne peut pas reconnaître la puissance et la profondeur de la crise centrale qui l'affecte puisque ce serait reconnaître son vice irréversible et sa mort prochaine. Il en résulte que ces troubles psychologiques, qui doivent s'exprimer d'une façon ou d'une autre, fournissent une explication acceptable à une situation de plus en plus chaotique, notamment dans le domaine de vie politique. Le chaos politique au niveau notamment des affrontements et choix partisans, répond aux troubles de la psychologie. Les consciences ne s'expliquent pas ce qui se passe et elles réagissent par divers excès politiques, une insatisfaction grandissante, un jugement fluctuant sinon fantasmatique de la situation.

Cela est particulièrement évident aux USA, dans ce pays dont les structures politiques sont très rigides, le conformisme généralisée, c'est-à-dire un système d'enrégimentement paradoxalement fondé sur les affirmations de liberté et d'autonomie ne fonctionnant que si les citoyens conservent une psychologie qui, même déséquilibrée, doit se trouver en accord absolu avec ce système. Ce n'est plus du tout le cas, comme on le sait. Notre hypothèse est que le désordre américain actuel a sa cause principale dans ce phénomène. De là, on peut tirer la conclusion que la psychologie malade des citoyens du système est la première menace de sécurité nationale pour les Etats-Unis (encore une fois, bien en avance sur “le reste du monde” à cause de leurs spécificités historiques). Elle affecte directement l'équilibre et la cohésion de cette puissance. Elle devrait accélérer d'une façon dramatique le processus de dissolution du cadre politico-social du pays, et très rapidement sa cohésion géopolitique. On aurait ainsi la démonstration que la dimension psychologique règle tout et, notamment, la dimension géopolitique. Mais il s'agit, bien sûr, d'un aspect et rien que d'un aspect du phénomène plus général de l'effondrement d'un système et de la civilisation qu'il a prise sous sa tutelle.

Sources:
CBS.News http://www.cbsnews.com/stories/2010/11/18/health/main7066...

Raw Story  http://www.rawstory.com/rs/2010/10/teens-meet-criteria-mental-disorder/


Note de la rédaction. Ce texte résume et synthétise un article de Philippe Grasset publié sur le site dedefensa. La question présente un indéniable intérêt scientifique, dans un domaine souvent abordé ici: la formation des visions globales du monde (global mood). (http://www.dedefensa.org/article-la_psychologie_dimension...

lundi, 22 novembre 2010

Grossbritannien: ein Vorgeschmack auf die auch den Deutschen bevorstehende Zukunft

Großbritannien: ein Vorgeschmack auf die auch den Deutschen bevorstehende Zukunft

Udo Ulfkotte

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

In Großbritannien passiert gerade das, was den Deutschen in den kommenden Monaten erst noch bevorsteht: weite Teile der Bevölkerung verarmen rasend schnell. Rentner schließen sich aus purer Not zu Gangs zusammen, immer mehr Kinder leiden Hunger, Schulen werden geschlossen und die Abgaben immer weiter erhöht. In Deutschland zuckt man hinsichtlich dieser Entwicklung in Ländern wie Großbritannien noch hochnäsig mit den Schultern – und verdrängt, dass sie auch uns bevorsteht.

 

 

Seit Monaten schon steht Großbritannien am Rande des Staatsbankrotts. Die Regierung hat keine Wahl – sie muss sparen, weil es nichts mehr zu verteilen gibt. Im öffentlichen Dienst werden 490.000 Stellen gestrichen – viele Beamte werden entlassen. Zudem will die Regierung durch die Reform der Beamtenpensionen weitere 1,8 Milliarden Pfund einsparen. Parallel dazu werden die Rentenbeiträge erhöht. Das ist nichts anderes als eine Gehaltskürzung für die Pensionäre. Am härtesten sind die Gemeinden von den finanziellen Kürzungen betroffen. Sie verlieren bis 2015 jedes Jahr 7,1 Prozent ihres Budgets – und das in einer Zeit, in der die Nachfrage nach Sozialbauwohnungen und Sozialhilfe vor dem Hintergrund der Finanz- und Wirtschaftskrise dramatisch steigt.

Unter den Folgen leiden zuerst die Ärmsten, die Rentner etwa. Nie zuvor hat die britische Polizei so viele Rentner beim Diebstahl oder bei Raubüberfällen erwischt. Man muss in diesem Zusammenhang wissen, dass viele Briten nicht fürs Alter vorsorgen. Das hat ja in der Vergangenheit der Staat erledigt. 32 Prozent der Briten, die älter als 50 Jahre sind, haben nicht einen Cent fürs Alter gespart. Nun steigen die Steuern, die Preise für Lebensmittel und vor allem die Preise fürs Wohnen in sicherer Umgebung. Die Immobilienpreise für Häuser auf dem Land steigen um wöchentlich durchschnittlich 200 Pfund (235 Euro). Das sind immerhin mehr als 12.000 Euro im Jahr. Und das inmitten der schlimmsten Wirtschaftskrise seit 80 Jahren. Parallel dazu fallen die Durchschnittseinkommen der Briten unvorstellbar schnell.

Großbritannien, einst berühmt für seine vielen Privatschulen, erlebt auch bei der Bildung ein Desaster: 38 Privatschulen mussten schon schließen, weil die Eltern sich das Schulgeld nicht mehr leisten können, vielen weiteren droht das gleiche Schicksal. Und das ist erst der Anfang. Weil die Studiengebühren an den Universitäten massiv erhöht werden, haben gerade erst Studenten die Tory-Parteizentrale gestürmt.

Wie ein schlechter Witz mutet es da an, dass die Regierung nun einen »Wohlfühlindex« der Briten veröffentlichen will. Den Briten wird künftig eine Statistik präsentiert, in der sie sehen, wie »gut« es ihnen geht. Die britische Regierung, die nun zehn Milliarden Pfund (11,8 Milliarden Euro) für den Bailout in Irland finanzieren muss, erfindet derweilen immer neue Abgaben, die Geld in die klammen Kassen spülen. Die jüngste neue Steuer ist eine »Flutsteuer«, die all jene Immobilieneigentümer zahlen sollen, die Grundstücke in der Nähe von Gewässern haben. Schließlich können Straßen und öffentliche Einrichtungen bei Überschwemmungen Schäden nehmen – und da sollen schon einmal jene vorbeugend zahlen, die private Grundstücke in der Nähe von Gewässern besitzen. Gerade erst hat Starkregen einen Wetterballon der Polizei in Manchester zerstört, der 80.000 Pfund gekostet hatte – irgendwo muss man das Geld ja wieder beim Bürger eintreiben. Nur am Rande sei erwähnt, dass die britischen Polizisten inzwischen offiziell dazu angehalten werden, im Dienst möglichst nicht den Polizeifunk zu nutzen, sondern über ihre privaten Mobiltelefone SMS zu verschicken, wenn sie in Einsätzen sind. Denn für jede Nutzung des Funks muss die Polizei Gebühren zahlen. Und die will man sparen.

Weil die Abgaben steigen und die Einkommen sinken, gibt es nun überall im Land Streiks. Der öffentliche Nahverkehr steht nicht nur in London vor dem Kollaps. Und während immer mehr Briten nicht wissen, wie sie das Überleben finanzieren sollen, will die Regierung die sozialen Leistungen drastisch zusammenstreichen. Arbeitslose müssen künftig jeden ihnen angebotenen Job annehmen, oder sie verlieren alle Ansprüche auf staatliche Unterstützung. Die Regierung hat die Parole ausgegeben, Arbeitslosigkeit sei »Sünde«. Auch Eltern von kleinen Kindern sollen dazu gezwungen werden, einer geregelten Arbeit nachzugehen. Wer Sozialleistungen bezieht, gilt in Großbritannien nun ganz offiziell als »Schmarotzer«.

Der Kündigungsschutz wird Stück für Stück abgeschafft - und zwar vor allem auch für Behinderte. Die müssen ihre Arbeitskraft jetzt in kleinen Portionen am Markt anbieten. Wenn sie nicht den ganzen Tag durchgehend arbeiten können, dann eben nur einige Stunden, hauptsache sie arbeiten - so die Regierung.

In Deutschland hält man das alles derzeit noch für undenkbar. Vor wenigen Monaten noch hielten die Briten die brutale Entwicklung, die sie jetzt direkt vor ihrer Haustür am eigenen Leib erleben, ebenfalls für völlig unvorstellbar. Auch die Deutschen werden in den kommenden Monaten eine kalte Dusche nach der anderen bekommen. Bestsellerautor Michael Grandt hat den Deutschen das alles vor wenigen Monaten ganz nüchtern in seinem neuen Standardwerk Der Staatsbankrott kommt aufgeschrieben und die Fakten mit vielen Quellen belegt. Man weiß als gut informierter Deutscher, was kommen wird. Aber viele wollen es einfach nicht hören. Bis die Traumwelt mit einem Knall zusammenbricht. So wie derzeit für viele Briten.

 

mercredi, 01 septembre 2010

Amerikaanse middenklasse verdwijnt - VS wordt derdewereldland

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"Amerikaanse middenklasse verdwijnt, VS wordt derdewereldland"

 

Volgens Der Spiegel, Duitslands grootste en invloedrijkste weekblad, verdwijnt de Amerikaanse middenklasse langzaam maar zeker en lopen de Verenigde Staten het gevaar een derdewereldland te worden.

American Dream wordt nachtmerrie
Der Spiegel oordeelt dat als gevolg van de wereldwijde financiële crisis de middenklasse in de VS van de kaart geveegd zal worden. Volgens het artikel beginnen steeds meer Amerikanen te beseffen dat de American Dream een nachtmerrie is geworden: de jobmarkt krimpt zienderogen, lonen stagneren al decennialang en de ongelijkheid tussen sociale klassen neemt dramatisch toe.

Werkloosheidsgraad: 17 procent
Meer dan een jaar na het officiële einde van de recessie blijft de werkloosheidsgraad boven de 9,5 procent. Maar dat is slechts het officiële cijfer. Voeg er de mensen bij die niet meer naar werk zoeken, of zij die overleven met een parttimejob waarmee ze slechts enkele honderden dollar per maand verdienen en van hun spaargeld moeten leven, dan loopt de werkelijke werkloosheidsgraad op tot 17 procent.

Te weinig eten
In zijn jaarlijks rapport waarschuwt het landbouwministerie tevens dat de "voedselonzekerheid" toeneemt en dat 50 miljoen Amerikanen vorig jaar onvoldoende voedsel konden kopen om gezond te blijven. Een op acht Amerikaanse volwassenen en één op vier kinderen overleven dankzij voedselbonnen van de overheid. Dat zijn waanzinnige cijfers voor de rijkste natie ter wereld.

Derdewereldland
Vorige week lanceerde de leidinggevende online columniste Arianna Huffington de apocalyptische waarschuwing dat "Amerika op weg is een derdewereldland te worden". In een recent coververhaal onder de titel 'So Long, Middle Class' somde de New York Post 25 statistieken op die aantonen dat "de middenklasse systematisch weggevaagd wordt". (lb)

Bron: De Morgen

18:18 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, libéralisme, etats-unis | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 15 octobre 2009

Tres millones de italianos en la pobreza

733662.jpgTres millones de italianos en la pobreza

El 4,4% de las familias pasa hambre

El 4,4% de las familias residentes Italia, lo que equivale a unos tres millones de personas, viven por debajo del límite de pobreza alimentaria, según una investigación llevado a cabo por la Fondazione per la Sussidarieta, la Universidad Católica de Milán y la Universidad de Milán-Bicocca.

El parámetro utilizado para fijar el límite de la pobreza alimentaria ha sido fijado en 222,29 euros de gasto mensual en comida y bebida por familia, teniendo en cuenta las variaciones regionales en el costo de la vida: 233-252 euros en el Norte, 207-233 en el Centro y 196-207 en el Sur del país.

En base a este estudio, fue trazado un retrato-promedio de las familias italianas que tienen dificultades en comprar productos alimentarios básicos, como el pan, la pasta o la carne.


Los más pobres en Italia, afirma la investigación son familias numerosas que viven en el Sur del país, cuyos miembros no tienen trabajo y disponen de un nivel bajo de instrucción.

La causa principal del descenso por debajo del límite de la pobreza alimentaria es el desempleo (60% de los casos), dato confirmado por la diferencia en la incidencia de la tasa de pobreza entre quien tiene un trabajo (3,4%) y quien no (12,4%).

El segundo factor crucial es la extensión del núcleo familiar: la pobreza alimentaria afecta sólo el 1,7% de los solteros que viven solos, y el 10,3% de las familias que tienen por lo menos tres hijos. Los ancianos que viven solos se sitúan en el promedio nacional (4,5%).

El estudio confirma asimismo la fuerte diferencia entre las regiones más ricas y más pobres de Italia: en Sicilia y Cerdeña más del 10% de la población se encuentra debajo del límite de la pobreza alimentaria, mientras en regiones como Toscana, Liguria, Veneto y Alto Adigio la tasa desciende por debajo del 3%.

Extraído de Argenpress.