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dimanche, 06 mars 2016

Fin du monde et apocalypse : l’hypothèse électromagnétique

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Fin du monde et apocalypse: l’hypothèse électromagnétique

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

La Terre n’est pas principalement menacée par le réchauffement atmosphérique mais par un autre phénomène bien plus inquiétant qui, lui, ne dépend absolument pas de l’homme. Serait-ce l’impact d’un géocroiseur de plusieurs kilomètres de diamètre arrivant à 70.000 km/h, comme cela s’est déjà produit et qui a éliminé 80% des espèces ? Vous n’y êtes pas. Certains scientifiques commencent à s’inquiéter. Cela s’appelle l’hypothèse électromagnétique.

Un petit matin désagréable 

panne-délectricité.jpgVous vous réveillez un matin d’hiver en retard pour votre travail : parce que votre radio–réveil n’a pas sonné. Il est éteint. Vous avez froid : vous constatez que votre chauffage électrique ne fonctionne plus. Votre lampe de chevet non plus. Vous essayez d’allumer votre PC, puis votre tablette et votre smartphone : écran noir. Vous prenez votre téléphone fixe : ça ne marche pas et la télé non plus, pas plus que la radio, le grille–pain, le four à micro-ondes ou l’ascenseur du palier. Vous essayez de vous rassurer : panne d’électricité dans le quartier ou l’immeuble, dites-vous. Vous réfléchissez : si c’était le cas, pourquoi le smartphone, alimenté par une batterie indépendante du réseau ne fonctionne-t–il plus ? La panique vous prend. Car vous commencez à deviner ce qui se passe réellement et qui est proprement terrifiant. Qui est responsable de ce cauchemar ? Vous devinez le nom du coupable : le soleil. Sol invictus.

Au même moment, à 20 km de la piste 2 de Roissy, à 3.500 pieds, en ce petit matin, un Airbus A 380 chargé jusqu’à la gueule de plus de 400 passagers, en approche, s’apprête à atterrir. C’est un vol de nuit en provenance de Chicago. Soudain, dans le cockpit, les deux pilotes constatent que le tableau de bord vient entièrement de s’éteindre. Les communications radio avec la tour de contrôle sont muettes. L’ILS (1) a cessé d’émettre et un épais brouillard d’hiver empêche toute visibilité. Il est impossible de passer en mode manuel hydraulique parce que ça n’existe plus, malheureusement, comme jadis dans les avions, et que les commandes électriques ne répondent plus. Il y a des pilotes dans l’avion, certes, mais il n’y a plus d’électricité. Les réacteurs, eux, continuent de rugir comme des fous. L’A 380 est devenu incontrôlable.

– Qu’est-ce qu’on fait, commandant, qu’est-ce qui se passe ? 

– On ne peut rien faire. Toutes les commandes sont mortes. On prie.

L’énorme avion va s’écraser quelque part, quand les moteurs s’arrêteront faute de kérosène, comme des centaines d’autres vols dans le monde au même moment.

– Mais qu’est-ce qui se passe ?! hurle le second en essayant de manipuler les commandes mortes du géant des airs.

Le bouclier électromagnétique terrestre

Ce qui se passe, c’est que les échanges électriques – donc électroniques aussi – ne fonctionnent plus sur la planète Terre. Parce que le bouclier électromagnétique terrestre vient subitement de cesser de fonctionner, de descendre en dessous d’un seuil fatal. Ce scénario ne risque pas de se produire. Pas pour l’instant, pas tout de suite. Mais il est possible dans un futur indéterminé. Pourquoi ? Que s’est-il produit ?  

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 Le soleil est la condition même de la vie terrestre : énergie et chaleur. Il présente un inconvénient : l’émission de particules électromagnétiques, dévastatrices, notamment des neutrons lourds. Ils s’additionnent aux rayonnements cosmiques Heureusement, la Terre est protégée par son champ magnétique qui fonctionne comme un bouclier.

Au centre de la Terre, il y a la ”graine”, une boule solide métallique. Elle est entourée par une enveloppe liquide composée de fer et de nickel en fusion à 4000°. Ce magma, en fluctuation permanente, par son « effet dynamo », du fait notamment de la rotation terrestre, crée le champ magnétique de notre planète, condition de notre survie contre les bombardements de particules solaires et cosmiques.

Or ce bouclier électromagnétique terrestre est en train de se dégrader, de se fissurer à grande vitesse, pour des raisons totalement inconnues jusqu’à une date récente mais qu’on commence à deviner.

Le champ magnétique qui enveloppe la Terre forme donc un bouclier contre les rayonnements cosmiques et les particules solaires fortement cancérigènes et destructeurs pour tous les échanges électriques et circuits électroniques. Sans lui, l’atmosphère aurait été soufflée, comme cela s’est produit sur Mars qui n’est plus qu’une planète aride et désolée.

La panne électrique géante

Malheureusement, depuis 1840 environ, l’intensité de ce champ magnétique vital ne cesse de diminuer au rythme moyen (énorme) de 5% par siècle. Si cela continue, le bouclier aura disparu dans moins de deux mille ans et toute vie végétale ou animale sera éteinte sur notre planète, qui ressemblera à Mars ou à la Lune. Mais le plus inquiétant, c’est que, au cours de ce siècle, la protection du bouclier électromagnétique risque de s’abaisser au dessous d’un seuil fatal : les liaisons électriques et les circuits électroniques tomberaient brutalement en panne, partout dans le monde. Or, toute notre civilisation est fondée sur l’électricité… La fée électricité est une petite fille fragile, menacée par le Soleil.

Cette hypothèse vient d’être formulée par une équipe franco-danoise de physiciens publiée dans Nature Communications, en janvier 2016. Une autre étude, publiée par le Geophysical Journal International (décembre 2015) a établi que la chute de protection du bouclier électromagnétique terrestre risque de se poursuivre à grande vitesse au cours de ce siècle. À cause de tourbillons dans le noyau liquide en fusion. Pour quand la rupture, le jour où l’électricité ne fonctionnera plus, brutalement ? M. Julien Aubert, directeur de recherche à l’Institut de physique du globe de Paris, a fait cette déclaration peu rassurante : «  on ne sait pas très bien ce qui risque de se passer ».

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On le devine, néanmoins. Cela va commencer par des pannes locales à répétition sur les satellites et les appareils électroniques et puis cela va se poursuivre jusqu’à une panne globale. On fait quoi ?     

Mais, objectera-t-on, sur Mars, pourquoi, les robots envoyés n’ont pas subi de pannes électriques alors que cette planète n’est pas protégée par le même bouclier solaire ? Parce les systèmes électriques des robots martiens sont blindés et protégés par des alliages, avec un coût mille fois supérieur à nos appareils terrestres. Impossible à reproduire sur Terre pour protéger nos millions de circuits électriques et électroniques.   

Second danger : les orages solaires

De plus, à ce risque global d’affaiblissement du bouclier électromagnétique, s’en ajoute un autre, plus conjoncturel : les orages solaires. Par périodes, pendant une dizaine d’années, Sol invictus connaît une poussée d’émissions de particules qui percent le bouclier électromagnétique terrestre. On pense que ce phénomène se produit tous les deux siècles. Le dernier épisode en date aurait eu lieu sous le Second Empire. Mais, à cette époque, cela n’avait pas de conséquences puisque la dépendance à l’électricité n’existait pas. Il n’y avait ni TGV ni smartphones, et les locomotives à vapeur pas plus que les lampes à pétrole et les fiacres hippomobiles n’avaient besoin de courant électrique…

En cas d’orage solaire aujourd’hui, pendant une dizaine d’années, les systèmes électriques – et électroniques – du monde entier seraient soumis à d’incessantes pannes, perturbations, baisses de tension. Rappelons qu’en cas de panne, même partielle, ou de dysfonctionnements répétés des installations électriques et des circuits électroniques, c’est toute l’économie et la civilisation mondiales qui s’effondrent. Fin des transports terrestres, maritimes, aériens ; extinction des communications, arrêt des usines, et chacun peut imaginer le reste.

Les Titans contre les Dieux

Fondée sur la fée électricité, notre civilisation prométhéenne s’en est remise à sa baguette magique. Mais celle–ci est très fragile. Elle dépend de forces à la fois telluriques (la rotation du noyau liquide de la Terre), solaires surtout (les émissions de particules lourdes) et cosmiques (les rayonnements). Philosophiquement, c’est intéressant : en s’en remettant à l’électricité, l’espèce humaine a mis son sort entre les mains des entrailles de la Terre, du Soleil et du Cosmos, que les Grecs anciens nommaient Héphaïstos, Apollon et Zeus. L’homme, qui suit Prométhée, le roi des Titans, l’inventeur du feu, doit affronter des Dieux parfaitement indifférents au sort de l’humanité, infime atome dans l’immensité cosmique. Les religions monothéistes nous disent que notre âme est immortelle. Comme l’électricité ?

  1. ILS : Instrumental landing system. Procédé d’atterrissage sans visibilité par guidage de l’appareil dans l’axe de la piste et en hauteur.

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La teoria del “nomos” in Carl Schmitt: la geopolitica come baluardo contro il nichilismo?

Ugo Gaudino

Ex: http://www.geopolitica-rivista.org

nomos,203,200_.jpgLa complessa produzione di Carl Schmitt, tanto affascinante quanto labirintica, ha dato un contributo fondamentale alla comprensione del nichilismo e ai processi di secolarizzazione e neutralizzazione che l’hanno provocato. Spinto da un’inesorabile volontà di esorcizzare la crisi e la negatività in cui stava precipitando la decadente Europa d’inizio Novecento, il giurista tedesco si confronta impavidamente con la “potenza del Niente” – esperienza cruciale per la comprensione di quell’epoca e per restare dentro alla filosofia, come ammonivano Jünger ed Heidegger in Oltre la linea –, tentando di opporre all’horror vacui soluzioni di volta in volta sempre più solide, concrete ed elementari, nel corso di un itinerario intellettuale lungo, tortuoso e per certi aspetti contraddittorio.

1. Intellettuale eclettico dalla penna sottile e dai molteplici interessi, nonché figura di primissimo piano tra i malinconici testimoni della crisi di un’epoca (quella dell’Europa degli Stati sovrani e della sua migliore creazione, il cosiddetto ius publicum europaeum), l’ambiguità di un personaggio definito non a torto ”la sfinge della moderna scienza giuspubblicistica tedesca” non pregiudica la grandezza della sua prestazione, frutto di una visione del mondo disincantata che tenta di addomesticare il caos senza pretendere di neutralizzarlo completamente.

Il nucleo propulsivo della produzione schmittiana sta nel suo essere situato nel contesto di crisi dell’Europa di inizio Novecento, tanto storico-politica quanto logico-teorica. In questa sede si cercherà di far chiarezza sul secondo aspetto, analizzando i tentativi dell’autore di far fronte alla crisi del razionalismo moderno e della mediazione tra Idea e Realtà. Di fronte alle minacciose lande aperte dal nichilismo, Schmitt non reagisce affidandosi a procedimenti antitetici e costruendo edifici metafisici ormai obsoleti nell’età della tecnica né tantomeno crogiolandosi nello spleen come molti intellettuali sedotti dal “Niente”: il giurista di Plettenberg cerca invece di forzare la crisi, di radicalizzarla risalendone alle origini, decostruendola e provando a cogliervi il momento genetico di nuovo, possibile ordine per l’Occidente decadente.

Di qui la prima fase del suo percorso, quella del “decisionismo”, primo tentativo di opposizione al nichilismo. Partendo dalla consapevolezza dell’origine contraddittoria della politica, basata sulla coappartenenza originaria di violenza e forma, Schmitt afferma l’innegabilità degli aspetti entropici e distruttivi della stessa. Tramontata ogni pretesa di mediazione definitiva tra ideale e contingente da parte della ragione, la politica resta in balìa di questa frattura genealogica, in una dialettica in cui la trascendenza dell’Idea non è mai ontologicamente piena ma permeata da un’assenza originaria, immersa nelle sabbie mobili del cosiddetto “stato d’eccezione” che rispetto all’ordine si pone come ombra ed eventualità che può rovesciarlo da un momento all’altro.

La via d’uscita per imporsi sull’eccezione è individuata nella “decisione”, che nasce dal Nulla e tenta di costruire un edificio politico-giuridico nonostante le basi estremamente fragili: l’eccezione, per quanto pericolosa, è realisticamente considerata necessaria per partorire e mantenere l’ordine. Una prospettiva agli antipodi delle utopie dei normativisti, i quali trascurano la possibilità che l’ordine possa auto-rovesciarsi e restano ciecamente aggrappati alla regola ignorando che essa vive “solo nell’eccezione”, come affermato in Teologia politica. Chi decide sullo “stato d’eccezione” è per Schmitt “sovrano”, inteso come colui che riesce a compiere il salto dall’Idea alla Realtà e che ha l’ultima parola su quelle situazioni liminali in cui l’ordinamento è minacciato da gravi crisi che possono sconvolgerne le fondamenta.

Per quanto suggestiva, la fase del decisionismo sembra eccessivamente legata alla categoria dello Stato moderno, di cui il giurista appare profondamente nostalgico (pur non essendo uno “statolatra” tout court come vorrebbero farlo apparire alcuni: lo Stato è soltanto un “bel male” prodotto dalla cultura europea onde evitare la dissoluzione delle guerre civili). Pertanto, vista la crisi dei “Leviatani”, cui Schmitt assiste in prima persona nell’agonizzante Repubblica di Weimar, le strade da percorrere per neutralizzare il “Niente” sono quelle che conducono a istanze pre-statali, sopravvissute alla crisi della razionalità moderna – di cui lo Stato era un prodotto – e nelle quali ricercare l’essenza del “politico” dopo il tracollo della statualità.

2. Si apre così la seconda fase del pensiero schmittiano, incentrata sulla teoria degli “ordini concreti”: questa, ancorandosi alla concreta storicità e spazialità, rappresenta un passo in avanti rispetto alla fluidità dello “stato d’eccezione” e un ponte di collegamento con le successive elucubrazioni sul nomos. Vanificata l’illusione statocentrica, Schmitt dirige la sua lente d’ingrandimento sulle Ortungen dei popoli, soggetti in grado di decidere sulla propria esistenza politica – e quindi sulla dicotomia “amico/nemico” – anche andando “oltre” lo Stato.

Così come l’essenza del politico è ricercata al di là dello Stato, anche il diritto è ormai slegato da questo, che ha perso definitivamente il monopolio della politica che Weber gli riconosceva: pertanto, riprendendo l’istituzionalismo di Maurice Hauriou e di Santi Romano, Schmitt arriva a sostenere che le norme non coincidono né con universali astratti né con decisioni sovrane ma costituiscono il prodotto di determinate situazioni storico-sociali e di contesti in cui si articola il corpo di una nazione. Questa evoluzione ordinamentalista è una tappa necessaria per la costruzione di un edificio giuridico svincolato dallo Stato e fondato sulla concretezza di una normalità non più dipendente dal prius della decisione – in quanto creata dal sovrano – ma preesistente nella prassi di un “io sociale” sedimentatosi col tempo intorno alle consuetudini e allo ius involontarium. La decisione finisce per essere assorbita completamente in “ordinamenti concreti” dai tratti comunitaristici, emotivi ed irrazionali che sembrano avvicinarsi di molto alla concezione del Volk propugnata dal nazionalsocialismo, con cui nel corso di questi anni Schmitt ebbe un rapporto controverso. Negli ultimi anni di Weimar, infatti, il giurista si era fermamente opposto ai movimenti estremisti che avrebbero potuto mettere in pericolo la vita pubblica del Reich, tanto da denunciare l’incostituzionalità del partito nazista nel 1930. Nell’ottica schmittiana, “custode” della Costituzione era solo il Presidente del Reich, il cui ruolo fu difeso strenuamente fino all’ascesa di Hitler. Allora, principalmente per ragioni di opportunismo legate alla carriera prima ancora che per presunte affinità ideologiche, diventò membro del partito, da cui comunque fu allontanato nel 1936, accusato di vicinanza ad ambienti reazionari, conservatori e non ariani da Alfred Rosenberg.

Nonostante la palese eterodossia di un cattolico romano che rifiutava tanto il razzismo biologico quanto il tracotante imperialismo di marca hitleriana (da cui diverge il suo concetto di Grossraum), è innegabile che Schmitt in quegli anni abbia tentato, invano, di rendere compatibili le sue idee con la dottrina nazionalsocialista. Di qui l’ambizioso proposito, contenuto nel saggio del 1934 Stato, movimento, popolo, di delineare un modello costituzionale per il Terzo Reich, visto come la possibile realizzazione del “ordine concreto” in cui l’unità è assicurata dalla combinazione di questi tre elementi – probabilmente anche con l’obiettivo di arginare gli eccessi del Führer. Tuttavia, queste analogie non fanno di Schmitt un Kronjurist ma dimostrano solo la volontà dell’autore di svincolarsi dall’apparato teorico ancora legato alla dimensione statale e la necessità di elaborare un novus ordo capace di fungere da baluardo per il nichilismo.
La valorizzazione delle coordinate spazio-temporali, l’esaltazione del popolo e dell’elemento terrigno, uniti ai saggi di diritto internazionale maturati nel corso degli anni Venti e Trenta non sono dunque da considerare come tratti apologetici del regime quanto piuttosto come preludio alla teoria del nomos e ad una nuova idea di diritto priva di caratteri astratti e legata alla concretezza degli eventi storici, in cui si situa per diventare ordinamento e si orienta per modellare un ambiente, non sottraendosi alla storicità e alla temporalità ma rappresentando anzi un fattore che li co-determina.

Una riflessione dai tratti fortemente geopolitici che sembra neutralizzare la “potenza del Niente” valorizzando l’elemento spaziale in cui collocare l’idea politica, ormai lontana dagli abissi dello “stato d’eccezione”.

3. Il termine nomos viene impiegato nel suo senso originario e ricondotto alla prima occupazione di terra e a quelle attività pratico-sociali di appropriazione, divisione e sfruttamento della medesima. Il diritto è quindi unità di ordinamento e localizzazione (Ordnung und ortung) che non nasce con strumenti razionali ma neppure dalla decisione quanto dalla conquista del territorio: nella terra è situato il nesso ontologico che collega giustizia e diritto.

1a88f221e2fe7df09f12f25e91dff6f8_w600_h_mw_mh_cs_cx_cy.jpgDi qui la necessità avvertita dal giurista esperto del mondo classico di recuperare l’etimologia autentica del termine νεμειν, che si articola in tre significati: “prendere, conquistare” (da cui i concetti di Landnahme e Seenahme, sviluppati in Terra e mare nel ’42); “dividere, spartire”, ad indicare la suddivisione del terreno e la conseguente nascita di un ordinamento proprietario su di esso; “pascolare”, quindi utilizzare, valorizzare, consumare. Soffermandosi sulla genesi della parola nomos Schmitt vuole restituirle la “forza e grandezza primitiva” salvandola dalla cattiva interpretazione datale dai contemporanei, che l’hanno “ridotta a designare, in maniera generica e priva di sostanza, ogni tipo di regolamentazione o disposizione normativistica”, come afferma polemicamente ne Il nomos della terra, pubblicato nel 1950 e summa del suo pensiero giuridico e politico. L’uso linguistico di “un’epoca decadente che non sa più collegarsi alle proprie origini” funzionalizza il nomos alla legge, non distinguendo tra diritto fondamentale e atti di posizione e facendo scomparire il legame con l’atto costitutivo dell’ordinamento spaziale.

Bersaglio di Schmitt è il linguaggio positivistico del secolo XIX che in Germania aveva reso nomos con Gesetz, ossia legge, errore d’interpretazione ricondotto all’abuso del concetto di legalità tipico dello Stato legislativo centralistico. Il nomos indica invece la piena immediatezza di una forza giuridica non mediata da leggi, di un atto di legittimità costitutivo che conferisce senso alla legalità delle stesse, di una violenza non indiscriminata né indeterminata ma ontologicamente ordinatrice. Il riferimento al celebre frammento 169 di Pindaro sul nomos basileus e al nomos sovrano in Aristotele non fanno che rinforzare la tesi secondo cui la dottrina positivistica, malgrado l’ammonimento degli esponenti della scuola “storica” come Savigny, sarebbe rimasta intrappolata nel quadro nichilistico del suo tempo, da cui Schmitt tenta di uscire riallacciandosi a quegli elementi primordiali che rappresentano una risorsa simbolica fondamentale, da cui l’uomo nasce e a cui s’aggrappa per organizzare la sua vita. Assumendo la piena consapevolezza di essere “animali terrestri” si cerca di evitare la disgregazione dell’epoca contemporanea.

4. Partendo dalla terra, che salva dall’oblio filosofico, coadiuvato da Heidegger e Junger, lo Schmitt di Terra e mare e de Il nomos della terra ritorna alla dimensione ctonia e tellurica dell’individuo, ripercorrendo la storia del mondo e armandosi contro due minacce che rappresentano facce della stessa medaglia: da un punto di vista metafisico il nichilismo della tecnica, che ha prodotto la drastica separazione tra ordinamento e localizzazione, eliminando le differenze e trasformando il nomos in legge, si rispecchia geopoliticamente nell’universalismo di stampo angloamericano, che con la sua weltanschauung utopistica ha provocato la dissoluzione dello ius publicum europaeum, cardine dell’ordine politico dell’Europa moderna.

È opportuno segnalare che questa teoria non riposa su basi radicalmente antitetiche rispetto alle elaborazioni precedenti: l’idea di Giustizia che si manifesta nel nomos è ordine che si rende visibile attraverso il disordine, presa di possesso, recinzione e nel contempo esclusione, radicamento nello sradicamento. L’ultimo Schmitt, in altre parole, traduce in termini spaziali i concetti chiave elaborati negli anni ’20. La sovranità, collocata in precedenza nel tempo concreto della modernità come epoca dell’eccezione ma ancora in uno spazio astratto, ora si radica intensamente nella concretezza spaziale e più precisamente nel vecchio continente. In seguito alla prima rivoluzione spaziale moderna, con l’irruzione sulla scena storica del mare (spazio liscio, vuoto, anomico) e con la scoperta e l’occupazione dell’America prende forma l’ordine europeo degli Stati: il nuovo nomos è riorganizzazione dello spazio, rivolgimento, rivoluzione.

Così come lo Stato moderno non espunge davvero da sé il caos, ma ne è anzi attraversato e continuamente ferito, il nuovo ordine moderno prende forma confinando questo disordine al di fuori di sé, nello spazio extraeuropeo, ma mai cercando di neutralizzarlo in via definitiva.


2347592565.jpgL’irrazionalità della guerra viene dunque confinata nelle amity lines del mare mentre sul suolo continentale, a mo’ di razionalizzazione effettiva del sacrificio, resta la guerre en forme tra Stati che si riconoscono reciprocamente come sovrani e che non mirano all’annichilimento o alla criminalizzazione del nemico. Una delle maggiori conquiste del diritto pubblico europeo è stata infatti la limitazione della guerra (Hegung des Krieges) e la trasformazione dal bellum iustum delle guerre civili di religione in conflitti “giusti” tra pari, tra hostes aequaliter iusti. Quest’atto di contenimento non è stato frutto delle ideologie razionalistiche, bensì della particolare condizione di equilibrio di cui l’Europa moderna ha goduto fino al 1914. Un assetto fondato non solo sulla dialettica vecchio/nuovo mondo – strumentalizzata da Schmitt, secondo alcuni, per difendere l’imperialismo e il colonialismo europeo -, ma anche sul rapporto tra terraferma e libertà del mare che ha fatto in primis le fortune dell’Inghilterra, che ha scelto di diventarne “figlia” trasformando la propria essenza storico-politica ed arrivando a dominare lo spazio liscio e uniforme.

Ma è nello stesso humus culturale anglosassone che le logiche di neutralizzazione passiva proliferano: il culto del razionalismo, ignaro d’eccezione e di localizzazioni e che tutto uniforma con i suoi sterili meccanismi, che impone la soppressione degli elementi irrazionali ignorando che l’Es, per citare un celebre Freud, prima o poi riesploderà in forme ancor più brutali. Torna infatti la iusta bella, che mira al totale annientamento del nemico, rappresentato stavolta dai soggetti che non si piegano al mondialismo informe e ad una condizione “utopica” che in realtà è guerra civile globale: lo sradicamento dell’u-topos conduce alla deterritorializzazione, che è perdita del nomos in quanto orientamento e ricaduta nel vortice nichilistico che l’ottimismo positivista cercava di esorcizzare con l’uso astratto della ragione.

Ciò che Schmitt cerca di affermare, pertanto, è che solo assumendo consapevolmente la propria origine abissale, la negatività di base e la possibilità della fine inscritta in sé stesso un ordinamento può sperare di sottrarsi al nichilismo: lo ius publicum europaeum ha perduto concretezza trasformando il nomos in astratta legge globale ed abbracciando ideologie internazionaliste e pacifiste che hanno solo gettato il continente in conflitti drammatici e devastanti. Facendogli perdere, inoltre, la sua specificità ed inglobandolo in quella nozione di Occidente tanto indeterminata quanto adatta per un’epoca in cui l’ordine politico sembra esser stato ingabbiato dai gangli del Niente.

Bibliografia essenziale

AMENDOLA A., Carl Schmitt tra decisione e ordinamento concreto, Edizioni Scientifiche Italiane, Napoli, 1999
CASTRUCCI E., Nomos e guerra. Glosse al «Nomos della terra» di Carl Schmitt, La scuola di Pitagora, Napoli, 2011
CHIANTERA-STUTTE P., Il pensiero geopolitico. Spazio, potere e imperialismo tra Otto e Novecento, Carocci Editore, Roma, 2014
GALLI C., Genealogia della politica. Carl Schmitt e la crisi del pensiero politico moderno, Il Mulino, Bologna, 2010
PIETROPAOLI S., Schmitt, Carocci, Roma, 2012
SCHMITT C., Politische Theologie. Vier Kapitel zur Lehre der Souveränität, Duncker & Humblot, Monaco-Lipsia 1922, trad it. Teologia politica. Quattro capitoli sulla dottrina della sovranità, in Le categorie del ‘politico’ (a cura di P. SCHIERA e G. MIGLIO), Il Mulino, Bologna, 1972
ID., Verfassungslehre, Duncker & Humblot, Monaco-Lipsia 1928, trad. it. Dottrina della costituzione, Giuffrè, Milano, 1984
ID., Der Begriff des Politischen, in C. SCHMITT et al., Probleme der Demokratie, Walther Rothschild, Berlino-Grunewald, 1928, pp. 1-34, trad. it. Il concetto di ‘politico’. Testo del 1932 con una premessa e tre corollari, in Le categorie del ‘politico’, Il Mulino, Bologna, 1972
ID., Land und Meer. Eine weltgeschichtliche Betrachtung, Reclam, Lipsia 1942, trad. it. Terra e mare. Una considerazione sulla storia del mondo raccontata a mia figlia Anima, Adelphi, 2011
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VOLPI F., Il nichilismo, GLF editori Laterza, Roma, 2009

Drieu: chroniques des années 30

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“ « La Vénus de Milo », « Le Camping », « Le cas Violette Nozières », « La Parisienne », « L'Affaire Hanau », « La solitude de Buenos Aires », « Les Bords de la Seine », « Le corps des Français », « Goya », « Soutine », « Jorge-Luis Borges » ou « Lindbergh », voici, entre tant d'autres, quelques-unes des chroniques semées par Pierre Drieu la Rochelle dans les journaux et revues des années 30, au choix, dans Le Figaro, Marianne ou la NRF. Critiques littéraires ou artistiques, comptes rendus de procès, reportages en terre étrangère, papiers d'humeur, portraits souvenirs : les curiosités et les genres de Drieu sont multiples mais il garde ce regard unique, pénétrant et sensible, pour restituer vie et vérité de ce qu'il a vu, éprouvé et compris. Ces textes inédits ou oubliés dans les rééditions de l'auteur classique du Feu Follet, de Gilles méritaient pourtant d'être redécouverts, ils témoignent toujours du style et de la manière d'un écrivain grand format. ”