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mercredi, 16 janvier 2013

La CIA espionne toutes vos données persos… et l’Europe s’en fiche

La CIA espionne toutes vos données persos… et l’Europe s’en fiche

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

par Philippe VION-DURY

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Le gouvernement américain s’est octroyé depuis quelques années le droit d’espionner la vie privée des citoyens étrangers, dont les Européens, en mettant à contribution ses grandes compagnies, Facebook, Google ou Microsoft. Et les autorités européennes ferment les yeux.

C’est ce que dénonçait la version américaine de Slate le 8 janvier dernier, en s’apuyant sur le rapport [en anglais] « Combattre le cybercrime et protéger la vie privée sur le Cloud » du Centre d’études sur les conflits, liberté et sécurité, passé jusqu’alors tout à fait inaperçu.

La mise en place d’une sorte de tribunal secret, dont l’action ne se limite plus aux questions de sécurité nationale ou de terrorisme mais à « toute organisation politique étrangère », inquiète les auteurs de ce rapport remis au Parlement européen fin 2012.

Un risque pour la souveraineté européenne

Ceux-ci dénoncent le « Foreign Intelligence and Surveillance Act » (FISA), qu’ils accusent de « constituer un risque pour la souveraineté européenne sur ses données bien plus grave qu’aucune autre loi étudiée par les législateurs européens ».

La loi FISA avait été introduite au Congrès en 2008 pour légaliser rétroactivement les mises sur écoute sans mandat auxquelles s’était livrée l’administration Bush dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Malgré la polémique qu’il suscite encore, l’amendement a été prolongé en décembre dernier jusqu’en 2017, après que le Sénat l’a approuvé à 73 voix contre 23, tout en rejetant les amendements visant à placer des gardes-fous afin de prévenir d’éventuels abus.

Cette législation autorise expressément les agences de renseignement américaines (NSA, CIA…) à mettre sur écoute sans autorisation judiciaire des citoyens américains communiquant avec des étrangers soupçonnés de terrorisme ou d’espionnage.

« Carte blanche » pour espionner

Caspar Bowden, ancien conseiller sur la vie privée à Microsoft Europe et coauteur du rapport, accuse les autorités américaines d’avoir créé un outil de « surveillance de masse », en s’arrogeant le droit d’espionner les données stockées sur les serveurs d’entreprises américaines.

Pour simplifier, un tribunal secret est désormais capable d’émettre un mandat, secret lui aussi, obligeant les entreprises américaines (Facebook, Microsoft, Google…) à livrer aux agences de renseignement américaines les données privées d’utilisateurs étrangers.

Cette législation se démarquerait des autres en ne se limitant pas aux questions de sécurité nationale et de terrorisme, mais en l’élargissant à toute organisation politique étrangère ; une véritable « carte blanche pour tout ce qui sert les intérêts de la politique étrangère américaine » selon Bowden.

Cela pourrait inclure également la surveillance de journalistes, activistes et hommes politiques européens impliqués dans des sujets intéressant l’administration américaine.

L’inaction des responsables européens

Les auteurs soulignent l’inertie des responsables européens, qu’il trouve « choquante ». Une inquiétude que partage Sophia in ’t Veld, vice-présidente du Comité sur les libertés civiles, justice et affaires intérieures au Parlement européen, dont les propos sont rapportés par Slate :

« Il est très clair que la Commission européenne ferme les yeux. Les gouvernements nationaux font de même, en partie parce qu’ils ne saisissent pas l’enjeu, et en partie parce qu’ils sont effrayés à l’idée d’affronter les autorités américaines. »

Le renouvellement de la loi FISA et la publication de l’étude pourraient bien forcer les autorités européennes et nationales à se saisir de la question et à agir en conséquence. C’est en tout cas ce qu’espèrent les auteurs du rapport.

Philippe Vion-Dury

Lire également : Tout voir, tout entendre : les espions en rêvaient, les Etats-Unis l’ont presque fait

vendredi, 11 janvier 2013

L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...

L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères...

Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire cliquez ici

L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.

Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique.

Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.

Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la French American Foundation.

Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !

jeudi, 20 décembre 2012

Textes sur la Syrie

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Textes sur la Syrie

Mediawerkgroep Syrië (MWS)  

http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/12/02/la-syrie-victime-dun-complot-une-preuve-de-plus/

lundi, 19 novembre 2012

Putin the Peacekeeper

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Putin the Peacekeeper

 

By Jamie Wendland

Whenever US President Barack Obama, walks into a room with Russian President Vladimir Putin, his entire demeanor suddenly changes. Far from leader of the free world, he appears more like a mischievous schoolboy.

Gone in an instant is the cocky confidence, arrogance and smooth talk. Before Obama sits a man he cannot charm, he cannot outsmart, he can neither bamboozle nor dazzle. To Putin, Obama is a pipsqueak and an inconvenience he can manage. Vladimir Putin is reminiscent of the glaring, high school tough guy at the end of the hall, just daring some punk to take him on. But Obama, the undersized bully of the defenseless and helpless, has the fear and good sense not to cross him.

Since the end of the cold war, it's been an interesting turn of events and a journey which led to the current, awkward, set of affairs for both nations. Truth be told, regardless of all the threats and saber rattling over a possible strike on Iran, it's probably the safest country on earth right now, thanks to Vladimir Putin.

Under Bush and Obama, the US are now the Imperialist warmongers and Russia the peacemakers. Besides ending the Chechnya War, the only other significant military action by Russia in the past ten years has been intervening at tiny South Ossetia's request and driving out the aggressor Georgia (contrary to US pro-Georgia propaganda).

The dissolution of The Soviet Union also meant South America was no longer a military or financial priority to the US.  Furthermore, Russia was a fledgling democracy itself at the time, and in no position to influence the region either. Throughout the nineties and with minimal outside interference, South America had found herself. By 2000, they had begun to shift left, stabilized by Russia. By the end of 2001, while the US was further diverted by events of 9/11 and its "war on terror," Putin and Russia seized a wide open opportunity. It was a wise investment, as by 2010 South America had become an emerging superpower and, overall, a grateful Russian Ally. The same could be said of Africa where, in the past ten years, Russia has become a major player, rivaling China.

The US became near obsessive over toppling Saddam Hussein in Iraq and conquering phantoms in Afghanistan. Meanwhile, Russia wisely invested heavily in developing nations. The election of Nobel Peace Prize winner and Democrat Messiah Barack Obama brought even more diplomatic opportunities for Putin. Russia carpet bombed the Mideast and Asia with diplomats, treaties and aid, but America spread only more war. Obama found that not only could he embrace the entire Bush Doctrine; he could build upon it with very little opposition at home.

Let's not forget Israel's blood thirsty Netanyahu, who was more than eager to capitalize on Obama's inexperience and ego. Under this influence, Obama moved forward with Zionist ambitions, along with our own Imperialist agenda. Initiating a surge in Afghanistan, he shuffled troops through Iraq, destabilized Egypt and escalated drone attacks in Pakistan, Yemen, and Somalia. But, puffed with pride and seemingly politically infallible, he crossed the line, and Vladimir Putin, by shamefully and merciless fabricating and funding a NATO attack on Libya.

Not only did Obama escalate a manageable situation into full blown civil war and totally destroy and destabilize a thriving, prosperous nation, his administration encouraged the torture and murder of a valued Russian ally, Muammar Qaddafi. As further brash insult, Obama also used Al Qaeda operatives to spread his idea of "Arab Spring" to Syria, where reforms were already underway. But before he could bully NATO into further expanding his empire, Obama not only found himself toe to toe with that tough guy, but also faced with an opened door to a dark, back parking lot.

Putin's message to Obama is loud and clear: If you want WWIII on your conscience, just keep it up.

The US has been asleep at the wheel. Blinded by our obsession with terrorism and arrogance, we're spreading war and initiating terrorist drone attacks, while Russia has been diplomatically and quietly building coalitions and allies. To further sweeten the Putin pot, as the US rants about China taking the very jobs and industries Bill Clinton willingly handed them, he's been wooing them into the Russian fold, as well. Even US "liberated" Iraq is savvy enough to ally itself with the winning side by currently negotiating a relationship and an arms deal with Russia.

In the case of Iran, Obama and Netanyahu are basically nothing more than a pair of schoolyard big mouths, hurling idle threats. It's almost comical watching these two class clowns double-dog daring each other into challenging Putin, with such ridiculous antics as waving graphics of cartoon bombs. This impotence is evidenced by current US military policy. If Iran really is the pressing threat and Syria such a barbaric state, why are there no drone strikes or Special Forces raids? Because American Imperialism has reached a suffocating impasse smothered by the wings of Mother Russia, we're confined to the same insignificant countries we've been assaulting all along.

The US finds itself in a situation where it can only recycle the same wars in the same places; Yemen, Somalia, Afghanistan and Pakistan.  We'll threaten Iran, but keep on bullying the defenseless little guys. We'll point to the perpetual elimination of the apparently very resilient Al Qaeda, "number two," as evidence of true success. The US is forced into a position of distancing from Israel and seeking a diplomatic solution in the region. In the end, the eventual peace may very well be credited to this schoolboy in disgrace. However, while Obama may be the one with another Nobel Peace Prize gathering dust, it will be Vladimir Putin, Peacekeeper, who brought it about with a sneer.

Jamie Wendland

 
 

jeudi, 08 novembre 2012

Les voies et les voix du djihâd

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Les voies et les voix du djihâd...

Pierre Vial

Terre et peuple cliquez là

Des affaires récentes et en particulier, début octobre, le démantèlement par la police d’un réseau islamiste, à Cannes, à Strasbourg et en région parisienne illustrent des tendances qui s’affirment au sein du salafisme.

Celui-ci recrute de plus en plus de jeunes Français (Français de papiers et non de sang puisque beaucoup sont d’origine africaine ou antillaise). Ils sont souvent recrutés en prison (de l’aveu même des autorités, la majorité des détenus sont musulmans…) où des militants islamistes sèment « la bonne parole », en fournissant à des gens souvent paumés et incultes une conscience identitaire à base religieuse et le réconfort d’appartenir à une communauté solidaire, active, bien organisée. On sait à quel point la prison peut être une école révolutionnaire efficace.

Pour éviter aux nouveaux convertis de se faire repérer, il leur est parfois conseillé d’éviter de manifester des signes extérieurs d’islamisme : pas de prières ostentatoires, pas de respect du ramadan, pas de tenue identifiable… et même consigne de manger du cochon et de boire de l’alcool, pour tromper l’ennemi.

Des responsables officiels musulmans se donnent beaucoup de peine pour nier l’évidence, en assurant que le djihadisme « n’a rien à voir avec l’islam »… Il suffit de lire le Coran pour comprendre l’hypocrisie de telles affirmations.

Le ministre de l’intérieur (et des cultes) Manuel Valls s’exerce à l’art difficile du grand écart : devant les évidentes manifestations d’antisémitisme des salafistes, il lui faut rassurer la communauté juive, à laquelle appartient sa femme (sur Radio Judaica, de Strasbourg, il a déclaré : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël »). Mais, en même temps, il tend la perche aux musulmans, en déclarant qu’il ne faut pas jeter « l’opprobre sur nos concitoyens de confession musulmane ». Des discours chèvre chou qui risquent de ne satisfaire ni les uns ni les autres….

mardi, 30 octobre 2012

BHL contre Poutine… Obama et Romney !

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BHL contre Poutine… Obama et Romney !

Louis Denghien

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

L’OSDH évoque des combats hier dans la grande banlieue et de Damas, à Harasta et Irbin. Il est fort possible que ces combats soient extrêmement localisés. En revanche, on sera d’accord avec l’OSDH pour dire que l’armée poursuit ses attaques contre les places fortes – ou ex-places fortes rebelles, à Alep,Homs et dans le secteur d’Idleb/Maarat al-Numan. Il est difficile d’avoir des informations sur les derniers développements des combats dans ce dernier secteur : on se bat toujours dans le secteur de la base de Wadi Deif, à l’est de la ville et de l’autoroute, mais il n’est plus question nulle part de l’assaut « final » des rebelles contre cette position.

« Ma stratégie est sans détours, de poursuivre les méchants, faire de notre mieux pour les interrompre, les tuer, les sortir du paysage. Mais ma stratégie est plus large que ça. (…) Le bon chemin est de s’assurer que nous poursuivons ceux qui sont les leaders de ces groupes anti-américains et de ces djihadistes, mais aussi d’aider le monde musulman. »
– Mitt Romney
»Je suis heureux que vous reconnaissiez qu’Al-Qaïda est une menace. Parce qu’il y a quelques mois, vous avez répondu que la Russie était la plus grande menace géopolitique pour l’Amérique, pas Al-Qaïda. (…) A chaque fois que vous avez exprimé une opinion, vous avez eu tort. »
– Barack Obama

Sur le plan politique, Bachar al-Assad a décrété une nouvelle amnistie pour les opposants ayant commis des crimes avant le 23 octobre 2012. Ce n’est certes pas la première fois que le président syrien décrète une mesure en ce sens, destinée évidemment à démobiliser une partie de la rébellion : en avril dernier, une amnistie avait été proposée pour tous les combattants n’ayant pas de sang sur les mains. On voit donc que Bachar a encore baissé « la barre du pardon ». Pour autant, il a précisé que les « terroristes » seraient exclus de la présente mesure : au-delà de quel niveau  de crime ne peut-on plus prétendre au pardon, c’est encore chose imprécise.

Une petite phrase importante de Lavrov

Et voilà qui nous amène à la diplomatie. Lundi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueî Lavrov s’est, plus nettement encore qu’auparavant, engagé vis à vis du président syrien : « Bachar al-Assad est garant de la sécurité des minorités vivant en Syrie, dont les chrétiens » a ainsi déclaré Lavrov au quotidien russe Rossiskaia Gazeta. ajoutant que même les pays occidentaux reconnaissaient aujourd’hui qu’au moins « un tiers de la population syrienne voit en Assad une personne qui a appelé à empêcher la transformation de la Syrie en un Etat où les minorités n’auraient pas la possibilité d’exister« . On ajoutera juste qu’une bonne partie de la majorité sunnite voit aussi en Bachar un rempart contre le chaos et l’oppression salafiste. En tout cas, c’est un engagement marqué de la direction russe en faveur du président syrien.

La déclaration de Lavrov pèse certes plus lourd que l’énième appel d’un quarteron d’intellectuels parisiens et sionistes -BHL, Glucksmann, Kouchner – en faveur d’une intervention. On notera juste que ces messieurs réclament à présent une intervention en Syrie pour débarrasser le pays du « gang barbare des Assad » ET des « extrémistes islamistes », ce qui prouve qu’ils ont du tenir compte de la prise de conscience croissante des Occidentaux, ces deux ou trois derniers mois, de ce qui se cachait derrière la « révolution » syrienne. On notera le ton grandiloquant habituel à ces matamores du tout-Paris friqué et sioniste, à la limite de l’insolence vis-à-vis de Hollande et de son gouvernement : « Assez de dérobade, il faut intervenir en Syrie ! » On se demande comment leur excellent ami Fabius a reçu cette mise en demeure.

Et une précision non moins importante d’Obama/Romney

La démarche de ces convaincantes incarnations du mensonge et de la manipulation est conforme au niveau d’abjection attendu. Mais elle est surtout pathétique : lors de leur troisième et dernier grand débat télévisé, Barack Obama ET Mitt Romney sont au moins tombés d’accord pour dire qu’il ne fallait surtout pas envoyer de soldats américains en Syrie, et même pour reconnaître qu’il fallait mieux « identifier » l’opposition syrienne. Le forfait américain vaut forfait pour l’OTAN aussi, et donc pour l’Europe et même la Turquie. Jamais le principe d’une intervention occidentale en Syrie n’a été aussi hors de propos. Quant au malheureux Hollande, BHL and co devront se contenter – peut-être – d’une expédition française dans le Nord Mali, ce dont évidemment BHL se fout comme de sa première chemise blanche.

Dans ces conditions, le manifeste belliciste de cette petite bande sans crédit autre que médiatique s’apparente plus au trépignement de gosses frustrés par leurs parents de telle ou telle faveur qu’à une démarche politique.

Et puis sur le fond ! Dire en substance « Renversons Bachar et sa clique pour préserver la Syrie de l’islamisme radical » quand une grande majorité des Syriens, une bonne moitié du monde et même de plus en plus d’analystes occidentaux savent que c’est justement le gouvernement actuel qui est le meilleur rempart contre des islamistes qu’il affronte chaque jour, c’est ubuesque et « décalé » par rapport à la réalité. Mais la réalité n’est rien auprès du rêve de ces messieurs : la destruction de l’axe anti-israélien au Proche=Orient, avec une Syrie ramenée au niveau de l’Irak en 2003. Mais ce rêve est bien parti pour demeurer un rêve, même si la Syrie souffre.

De toute façon, et pour conclure, ce n’est certainement plus à Washington que se prennent les grandes orientations sur la Syrie, c’est sans doute plutôt à Moscou et à Pékin, mais une chose est sûre, ce n’est pas – moins que jamais – à Saint-Germain-des-Prés et au Quai d’Orsay que ça se passe !

Louis Denghien

dimanche, 21 octobre 2012

Crise : l’Europe court à la guerre civile

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Crise : l’Europe court à la guerre civile

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/  

Il est des sujets qui sont tellement sensibles que nous préférons tous ne pas les aborder. Ne pas en parler. C’en est presque interdit.

Ce que nous ne voulons pas voir, d’autres, qui nous regardent, le voient pour nous. Nous ferions mieux, tant qu’il en est encore temps, d’écouter ceux au-delà de nos frontières qui nous observent et ont de nous une image que nous refusons de voir. Si vous êtes une âme sensible, cet article ne sera pas pour vous. Si vous souhaitez dormir tranquillement, cet article n’est pas pour vous. Si vous souhaitez poursuivre votre rêve d’une économie saine où tout va bien, cet article n’est pas pour vous.

J’écrivais il y a quelques mois dans un article intitulé « Messieurs les Allemands, sortez les premiers » le texte suivant: « La fin du « business model » des États-providence Les Etats européens, en particulier français, sont bâtis sur l’idée d’Etat-providence. La « providence » signifie que le cours des évènements est issu de l’action bienveillante d’une puissance divine (généralement Dieu). En l’occurrence, la puissance divine qui veille sur nous de la crèche au cimetière, c’est l’État.

L’État qui, à travers les allocations familiales, les pensions de retraite, la sécurité sociale, Pôle emploi, le RSA, les aides au logement, la CMU, est là pour prendre soin de nous. À tous les niveaux, il existe des « amortisseurs sociaux ». La fin du business model de l’État-providence signifie la fin inéluctable de l’ensemble de ces aides. C’est cela la rigueur, sans la planche à billets pour l’adoucir. Or la société française, par son hétérogénéité, ne pourra en aucun cas supporter une cure d’austérité à la grecque. Nos zones sensibles vivent pour beaucoup de la solidarité nationale.

A cette problématique financière se rajoutent des problématiques communautaristes (cf. rapport officiel 2011 de l’Observatoire des Zones Urbaines Sensibles). Lorsque les tensions s’exacerbent, l’histoire humaine prouve que les modérés ne l’emportent jamais. Les fragilités de la société française ne sont pas celles de la société allemande. Pour notre pays, le coût social d’une austérité brutale risque d’être insupportable et de mener à des problèmes intercommunautaires insurmontables. »

Cet article date de décembre 2011. A cette époque, l’affaire « Merah » ne s’était pas encore produite. A cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République. A cette époque, nous refusions d’imaginer que la rigueur puisse devenir une réalité. Nous refusions ne serait-ce qu’un instant d’imaginer que la situation de la Grèce pouvait être un avant-goût de ce que nous pourrions connaître. Après tout les Grecs, eux, l’avaient bien cherché !

Le sociologique et l’économique sont indissociables Celui qui ne regarde dans l’économie que les chiffres, les statistiques financières, les cours de bourse ou même les niveaux d’endettement, ne pourra jamais avoir une vision pertinente d’une économie s’il ne s’intéresse pas aussi aux aspects sociologiques ou sociétaux. La situation économique syrienne était plutôt très favorable il y a encore quelques mois. Le prix de l’immobilier à Damas ou à Alep aurait surpris plus d’un Français par ses niveaux plus que comparables aux nôtres.

La guerre en Irak, qui a poussé de très nombreux Irakiens à l’exil, a fortement contribué d’ailleurs à cette augmentation des prix de l’immobilier. Aujourd’hui, la Syrie est un champ de ruines, un pays ravagé par la guerre civile. Les causes de ce chaos sont d’ordre sociologique et politique et l’économique y est pour bien peu de chose. Vous me direz sans doute « mais quel est le rapport entre la Syrie et la France ? » . Je vous répondrai: aucun, mais cela ne va pas vous rassurer longtemps.

S’il n’y a aucun strictement aucun rapport entre ces deux pays, il y a une constante historique applicable à toutes les nations du monde. Un pays est stable jusqu’à ce qu’il devienne instable et retrouve une stabilité. Il y a deux ans, Angela Merkel disait que le modèle du multiculturalisme était un échec. Exprimé par la Chancelière allemande, ces propos ne sont pas anodins. Loin de là. Ils sont mêmes porteurs d’une grande menace. L’affaire du film « L’innocence des musulmans » a remis le feu aux poudres et propulsé mondialement à la « une » de l’actualité les tensions interreligieuses qui secouent le monde.

La France a découvert pétrifiée que nous abritions sur notre sol quelques milliers de personnes qui ne partagent pas vraiment les idées et les valeurs républicaines qui sont les nôtres. Les salafistes se retrouvaient dès lors sous les projecteurs. L’affaire récente du massacre de deux jeunes gens à Echirolles près de Grenoble a montré à quel point d’ailleurs nos concitoyens d’origines étrangères sont ceux qui souffrent le plus d’un climat qui désormais devient délétère et étouffant. Certains habitants ont interpellé sans ambiguïté le président Hollande lors de sa visite éclair.

Lorsque je parle aux gens, je suis désormais sidéré par la montée des inquiétudes qui s’expriment ouvertement et transcendent l’ensemble des clivages politiques. Je suis également ahuri par la radicalisation de nos concitoyens. Cela signifie qu’il s’opère actuellement, dans notre pays, un vaste mouvement de repli communautaire. En caricaturant un peu les choses (mais à peine), les catholiques se sentent de plus en plus catholiques. De l’autre côté, les musulmans de plus en plus musulmans. Tous oublient qu’ils sont avant tout Français, enfants de la République.

Lorsqu’un Merah assassine froidement des militaires français, portant l’uniforme français, « physiquement issus de la diversité » (c’est l’expression qu’il faut utiliser pour ne pas utiliser le mot « noir » ou « maghrébin »), cela répond à la logique de « tuer du traître », tuer celui qui représente l’image de l’intégration à la République.

Par un effet de miroir, à l’autre bout de l’Europe et de l’échiquier politique, un Anders Behring Breivik qui commet la tuerie d’Oslo répond à une logique identique en tout point. Il faut tuer du socialiste, du tolérant, du gaucho-bobo. Lui aussi est le traître à la pureté du pays, puisqu’il accepte l’autre et l’étranger. Dans tout cela, seules les victimes changent. Les logiques funestes restent les mêmes.

J’étais encore jeune lorsque la guerre civile a embrasé les Balkans, quelques années après la chute du mur de Berlin. Mais je me souviens. Je me souviens des massacres, je me souviens d’expressions comme « épuration ethnique », « charnier ». Je me souviens d’un général français debout sur une Jeep disant à des femmes, des hommes et des enfants « nous ne vous abandonnerons pas ». Et je me souviens qu’ils ont été abandonnés. Nous avons même entendu « plus jamais ça, pas en plein milieu de l’Europe ». Et pourtant, cela a eu lieu. Mais nous avons voulu l’oublier.

Nous avons voulu croire que nous ne pouvions pas être « politiquement » serbes ou croates, exactement de la même façon que nous ne voulons pas croire que nous puissions être « économiquement » grecs. Seule une prise de conscience nationale nous permettra d’éviter le cauchemar. Notre avenir est de devenir économiquement grecs et politiquement serbes. Que nos amis serbes me pardonnent cette phrase. Qu’ils ne voient là aucun jugement. Je pense au contraire que nous ne sommes ni mieux ni moins bien et que l’histoire vécue là-bas est en tout point en train de se reproduire ici, chez nous, sous nos yeux inconscients et incrédules.

Alors que la crise menace d’emporter dans un trou noir l’ensemble de l’économie mondiale, qu’avant cela nous devrons passer sous les fourches caudines de la rigueur et de l’austérité, nous devons être conscients que notre avenir proche est plus similaire à celui de la Grèce qu’à un long fleuve tranquille. Nous devons être conscients des dangers qui se profilent à l’horizon et qui potentiellement peuvent faire littéralement voler en éclat la stabilité de notre pays, mais plus généralement de l’Europe.

Pour repousser ce danger, les bons sentiments ne serviront à rien. Ils sont mêmes fondamentalement contreproductifs. Il faut traiter deux aspects. Le premier est bien sur économique. Plus la richesse est présente et partagée, moins les tentations de haines peuvent se développer. Au sens politique du terme, l’austérité est un non-sens. Il faut traiter l’aspect politique et sociologique. Être français, ce n’est pas une couleur de peau. Être français, c’est l’adhésion inconditionnelle au socle de valeurs républicaines. Ces valeurs républicaines de tolérance, d’égalité et de laïcité doivent être défendues avec une force absolue. La République ne doit rien céder à quelques extrémismes que ce soit. Toute démission, tout manque de courage, nous rapprochera de l’abîme.

La réalité ? Toute démission aussi minime soit-elle peut mener à « l’épuration ». Les Suisses, eux, se préparent déjà à la guerre civile européenne. Alors ceux qui ne veulent pas voir, ceux qui pensent que tout le monde est gentil, ce qui croient que nous sommes meilleurs que tous les autres, ceux qui pensent que rien ne peut nous arriver, que la stabilité est éternelle, ne manqueront pas de me dire évidemment que je suis pessimiste. Alors qu’ils sachent qu’effectivement je partage le pessimisme de nos amis suisses.

Les Suisses, conscients de ces risques majeurs pour la stabilité politique de leurs voisins, ont lancé en septembre 2012 un exercice militaire de grande ampleur. Nom de code de ces manœuvres ? STABILO DUE. Scénario ? Suite à un effondrement économique majeur et à la montée des tensions intercommunautaires et interreligieuses, des grands voisins européens, membre de la zone euro, s’enfoncent dans la guerre civile. Des milliers de réfugiés tentent désespérément de trouver refuge en Suisse.

La Confédération Helvétique mobilise dès lors 200 000 réservistes afin de sécuriser ses frontières. Nous pouvons changer les choses Au siècle dernier, les gens de confession juive ont été pourchassés, massacrés, déportés. Nous pourrions ouvrir ce nouveau siècle par le même type d’acte. Si l’histoire se répète, ce n’est jamais de façon vraiment identique.

Mais vous l’aurez compris, et ce que je vais dire est choquant, mais le prochain « juif » pourrait être le « musulman ». Et ne me dites pas que c’est impossible. Tout concourt pour rendre plausible une telle éventualité. Ne me dites pas que c’est impossible en Europe. C’est exactement ce qui s’est passé voilà à peine 10 ans dans les Balkans.

Ne me dites pas que c’est impossible, puisque l’armée suisse se prépare à de telles hypothèses. Dites-moi comment pouvons-nous faire, ensemble, pour que cela n’arrive pas. Si vous niez le problème, si vous niez l’hypothèse, alors cela se produira. La stabilité de notre pays doit être élevée au rang de priorité stratégique absolue et l’intendance « économique » devra suivre.

Cela ne pourra se faire que dans un cadre national et d’un retour à une souveraineté totale. Lorsque nos intérêts vitaux seront en jeux, l’économie, les lobbys et les intérêts corporatistes seront balayés… comme en Syrie. Pour le moment, nous courrons tout droit à la catastrophe. Mais personne ne veut le voir.

Source : Economie Matin

jeudi, 18 octobre 2012

Les plans impérialistes de l’Occident, pour l’avenir de l’Afghanistan

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Les plans impérialistes de l’Occident, pour l’avenir de l’Afghanistan

«Ce n’est pas difficile de résoudre ce problème», c’est, du moins, l’avis le l’ambassadeur britannique, à Kaboul, Richard Stagg, en ce qui concerne les vieux problèmes frontaliers entre l’Afghanistan et le Pakistan.Stagg demande, d’ailleurs, aux deux parties d’engager, à ce sujet, des négociations sérieuses, qui aboutiraient, selon lui, à l’instauration et au renforcement de la paix et de la sécurité, dans la région. Selon ce diplomate britannique haut gradé, il est devenu, de nos jours, plus facile, par rapport à il y’a 10 ans, de trouver une solution au litige frontalier pakistano-afghan.

Dans le même temps, l’expert politique russe, Alexandre Kniazev,  de l’Institut de l’Orient de l’Académie des sciences de Russie, a laissé entendre que l’Afghanistan avait préparé des documents, en vue de reconnaître la ligne Durand, comme frontière internationale. «Cela fait un an qu’on a préparé, au sein du gouvernement afghan, des documents, en vue de la reconnaissance de cette ligne, comme la frontière définitive entre l’Afghanistan et le Pakistan ; quoi qu’un règlement définitif de cette question ne soit  pas l’œuvre de Karzaï, car cette question va, sans doute, provoquer la réaction négative de la majorité Pachtoune de l’Afghanistan qui souhaite, avec insistance, que les régions tribales pachtounes, maintenues, actuellement, sous la souveraineté pakistanaise, soient annexées au territoire afghan», estime l’expert russe.

Le débat autour des problèmes frontaliers des deux pays s’est déclenché, suite à une réunion tripartite de haut niveau, il y a 10 jours, à New York, entre l’Afghanistan, le Pakistan et la Grande Bretagne, avec, pour thème phare, la signature de l’accord stratégique entre Kaboul et Islamabad. Depuis, cette question a ravivé le débat politico-médiatique, dans les deux pays voisins. Dans l’un comme l’autre des deux pays, ces milieux accordent une importance particulière à la coopération bilatérale, surtout, en matière de sécurité, qui pourrait se faire, de la meilleure manière, par la signature d’un accord de sécurité ; mais une coopération sûre et durable ne pourrait s’obtenir, selon eux, qu’une fois résolu le litige frontalier, et cela, d’ailleurs, dans un climat de confiance mutuelle. L’expert afghan, Javid Kouhestani, partage, aussi, cette vision, et pense que pour résoudre ces problèmes, les deux pays vont devoir essayer de créer un climat de confiance. «Durand est considérée comme une ligne hypothétique, sur fond des interactions politiques, en Afghanistan ; dans la littérature politique, elle est pourtant qualifiée de  »ligne imposée »», estime le spécialiste afghan des questions politiques, pour lequel, tout pays qui souhaite voir l’Afghanistan et le Pakistan établir des relations stratégiques bilatérales, devrait œuvrer, dans un premier temps, à un règlement de leurs différends.

Rappelons, en passant, que la Ligne Durand a été définie, en 1893, dans le cadre d’un traité signé, sous la gouvernance d’Abdurrahman Khan, avec Henry Mortimer Durand, diplomate et administrateur colonial, en Inde britannique. Avec l’indépendance de l’Inde vis-à-vis de son colonisateur britannique, et la création du Pakistan, le gouvernement afghan de l’époque ne reconnaît plus la ligne Durand et depuis, existe, toujours, entre l’Afghanistan et le Pakistan, un litige frontalier, qui devient parfois très sérieux. Disposant des antécédents coloniaux, dans le sous-continent indien, marqués par une ligne Durand toujours vivante, comme une source de tension, dans les relations Kaboul/Islamabad, les responsables londoniens font, de nouveau, leur entrée, sur la scène, pour imposer leur génie de structuration géopolitique, véhiculer leur influence et réaliser leurs plans susceptibles d’assurer les intérêts de l’Occident.

Pour ce faire, les Britanniques, mais aussi, et surtout, les Américains, ont leurs deux méthodes, qui consistent à nourrir l’insécurité et à diviser l’Afghanistan, en plusieurs secteurs. A ces méthodes, s’ajoutent, également, des analyses irréalistes des médias occidentaux, disant, à titre d’exemple, qu’une fois que les forces étrangères auront quitté l’Afghanistan, une guerre civile, en bonne et due forme, se déclenchera, dans ce pays. Et-il donc nécessaire de rappeler que tout cela vise à y justifier leur présence éternelle ? Les rapports publiés par les appareils de renseignement des pays occidentaux, dont l’Allemagne, ainsi que, par les sources otaniennes et les milieux sécuritaires et militaires états-uniens, donnent matière à réflexion, là où ils disent qu’un Afghanistan évacué des troupes étrangères sera, sans nul doute, gouverné par les Taliban. Dans le même cadre, le commandant adjoint des forces de l’OTAN, en Afghanistan, le Général britannique Adrian Bradshaw a lancé une mise en garde, quant à un retrait précipité des troupes étrangères du sol afghan. Parallèlement, le Département d’Etat américain a fait part de l’envoi, en deux groupes, de quelque 3.000 effectifs militaires, pour aider les forces de sécurité afghanes à assurer la transition, prévue vers la fin de l’année encours ou en début de l’année 2013.

Sur ce fond, le Président afghan, Hamid Karzaï, a demandé à son peuple de ne pas se laisser pas influencer par les médias étrangers. Il a qualifié d’inexactes, les analyses et les campagnes négatives élaborées par certains titres de la presse étrangère, au sujet de l’avenir de l’Afghanistan, et dire qu’à travers ces reportages à caractère, plutôt, sécuritaire, les médias occidentaux cherchent à réaliser leurs objectifs. Ces campagnes, Hamid Karzaï les considèrent comme faisant partie d’une guerre des nerfs et, en plus, pas très sérieuses. «On voit les médias occidentaux publier, chaque jour, des articles et analyses irréalistes, sur l’avenir de l’Afghanistan, une fois que les forces étrangères en seront sorties», dit également Hamid Karzaï, pour lequel la situation sécuritaire s’est, relativement, améliorée, et les événements fâcheux se sont réduits, dans le pays, depuis que les forces internationales ont commencé à confier les responsabilités sécuritaires aux forces afghanes.

La deuxième méthode prévue par le génie de géopolitique britannique destiné à l’Afghanistan consiste en la division de ce pays. Selon les médias, le ministère britannique des Affaires étrangères a rédigé un plan prévoyant la division de l’Afghanistan en 8 secteurs. Les Britanniques ont, également, élaboré, à l’intention des responsables américains et pakistanais, ce plan C, qui confie aux Taliban la gestion de certains de ces 8 futurs secteurs ou  »Velayats » du pays.

«La création d’une autorité locale placée sous gouvernance d’un Premier ministre puissant pourrait en finir avec la corruption d’Etat et les différends tribaux, en Afghanistan», selon ledit plan, qui confie la gestion de certains secteurs aux Taliban», précise Tobias Ellowd, député conservateur britannique, et de préciser ces 8 secteurs, à savoir : Kaboul, Kandahar, Herat, Balkh, Kunduz, Jalalabad, Khost et Bamian. Ce plan colonialiste, à cause de ses retombées imprévisibles, dont une division du pays, s’est heurté à de vives critiques, à l’intérieur de l’Afghanistan, du fait qu’il risque d’aggraver la crise interne. En fait, le plan de remplacement du régime souverainiste, en Afghanistan, par un Ordre fédéraliste, avait été élaboré, auparavant, par certains responsables américains, qui, en plus, ont organisé des réunions avec les groupes politiques opposés au gouvernement afghan. A son tour, le Président afghan, Hamid Karzaï, a, vivement, rejeté les plans et réunions de ce genre, qui constituent, selon lui, un cas flagrant d’ingérence, dans les affaires intérieures de son pays.

Pour leur part, les experts russes estiment que la stratégie américaine, en Afghanistan et en Asie centrale, s’inscrit dans le cadre du plan du Grand Moyen-Orient. Pour preuve : ils se réfèrent à certaines mesures américaines, en Afghanistan, et dans des pays centre-asiatiques, dont la construction d’une base, à Mazar-e -Sharif. Entre autres, Alexandre Kniazev estime que le premier objectif de la guerre américano-otanienne, en Afghanistan, consiste à insécuriser la région. «Nourrir l’insécurité, en Asie centrale et au Kazakhstan, est vital pour l’OTAN et les Etats-Unis. Les questions, dont on entend parler, depuis presque un an et demi, au sujet des changements géopolitiques à apporter, en Afghanistan, deviennent, donc, hyper-importantes, dans cette perspective», estime l’expert russe.

A en croire le Dr. Najibullah Lafraie, l’ancien ministre afghan des Affaires étrangères du gouvernement  Burhaneddin  Rabbani, et professeur à l’Université d’Otago, en Nouvelle Zélande, le plan C du ministère britannique des Affaires étrangères est conçu, en principe, pour assurer la bonne application des plans occidentaux, en Afghanistan. Pour rappel, une fois que le plan A stipulant un Afghanistan occupé ou influencé par les Etats-Unis aura commencé à montrer sa faiblesse, pour répondre aux attentes des Occidentaux, les consultations  commenceront, en vue d’élaborer un nouveau plan. Ainsi, un plan B a-t-il été élaboré, en 2010, par l’ancien ambassadeur américain, en Inde, Robert Blackwill, un plan qui prévoit le démembrement de l’Afghanistan, en deux secteurs : un secteur Nord, contrôlé par un gouvernement central stipendié, et un secteur Sud, confié aux Taliban. Ce plan reste, d’ailleurs, toujours, sur la table, pour la politique étrangère américaine. Sur ce fond, la vieille puissance colonialiste britannique continue de croire que pour assurer la réussite des plans de balkanisation de l’Afghanistan, il serait sage de réserver une bonne partie du gâteau à chacune des ethnies afghanes ; cette thèse reste, ainsi, à l’origine du plan C britannique, pour l’avenir de ce pays.

Les nouvelles, sur l’élaboration de ce plan, ont fait réagir le Porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères, Janan Mosazai, qui regrette de l’avoir entendu. «Le monde ne manque pas, dirait-on, de gens absurdes, et ceux qui avancent ces plans semblent dépourvus d’une bonne santé mentale», affirme le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères, et d’ajouter que les Afghans ont défendu, durant des décennies, en sacrifiant leur vie et en versant leur sang, la souveraineté nationale de leur pays ; la solidarité nationale des Afghans est, ainsi, restée intacte, selon ses dires, même, aux moments les plus obscurs et les plus tristes de l’histoire de l’Afghanistan.

samedi, 13 octobre 2012

Le Rouge , le Vert et le Noir : Serguei Oudaltsov chez les séparatistes islamistes Tatars !

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Le Rouge , le Vert et le Noir : Serguei Oudaltsov chez les séparatistes islamistes Tatars !

http://zebrastationpolaire.over-blog.com/

On connaissait déja  les liens troubles de l'extrême-gauche française avec le fondamentalisme islamique [ lien ] .

Il en est de même en Russie .

La nouvelle date du 12 aout 2012 et elle vient de m'être communiquée  par un correspondant Russe s'intéressant aux problèmatiques ethno-séparatistes .

Le 12 aout 2012 , soit quelques jours après l'attentat contre les chefs religieux musulmans du Tatarstan [ lien vers article ] , le chef du " Front de Gauche " Russe Serguei Oudaltsov s'est rendu à Kazan [ capitale du Tatarstan ] pour y rencontrer les " jeunes " séparatistes islamistes tatars du mouvement " Azatlyk " - indépendance - dont leur chef Naïl  Nabiullin  .[ lien ]

A cette occasion le frondegôchiste  russe a appellé les séparatistes islamistes tatars a faire " front commun " et à mener des actions communes dans les rues et dans les usines : " Il est temps de réunir toutes les forces qui peuvent contribuer à l'affaiblissement du régime de Poutine " .

Selon certaines sources , le leader frondegôchard aurait aussi rencontré des membres de l'organisation terroriste Hizb ut-Tahrir contre laquelle il " n' a pas de préjugés " !

Notons que Naïl Nabulin considére lui qu'il n' a " rien à dire aux fondamentalistes d' Hizb ut-Tahrir "! ...

Le leader du frondegôche  Russe , le rouge Oudaltsov , s'est même proposé de jouer les " casques bleus " entre les islamistes  " verts " tatars et les nationalistes " noirs " Russes pour qu'ils puissent défiler côte à côte lors des " marche des millions "  Car ce n'est pas gagné ! Alors qu'il estimait pouvoir réunir 10 000 à 15 000 manifestants à Kazan pour la " marche des millions " , celle-ci n'a réunie que 50 à 100 personnes le 15 septembre dernier  : Islamistes , séparatistes , frondegôchistes , libéraux , Pussyriotistes ....confondus   ! [ lien ]   et [ lien ]  

On savait déja que Serguei Oudaltsov ne dédaignait pas la compagnie d'un Alexandre Belov-Potkine du DPNI -  ex Mouvement contre l'Immigration Illégale - et des nationalistes Oukraïniens [ lien ] .

On s'étonne de pouvoir encore s'étonner d'apprendre qu'il fréquente des terroristes islamistes et des terroristes séparatistes ! 

La presse et la blogosphère Russe se sont  amusés  de cette union de la carpe et du lapin en parlant de " califat rouge " ou " wahhabisme gauchiste  "!

dimanche, 30 septembre 2012

Les déclarations d’Edward Luttwak à “La Stampa”

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Les déclarations d’Edward Luttwak à “La Stampa”

 

Le printemps arabe n’a été qu’une illusion! L’Amérique doit se retirer!

 

La Stampa a proposé récemment un entretien avec Edward Luttwak, historien et stratégiste américain. Ce belliciste à tous crins, ce “super-faucon”, qui avait été si souvent l’une des voix les plus dures parmi les exposants de l’intelligence stratégique américaine, dont le débat en Italie s’était fait l’écho, semble exprimer aujourd’hui la pensée rénovée d’une partie de l’établissement au sein de l’hegemon qui découvre de nouveaux rapports de force défavorables à Washington et décide un repli général. Mais quand ce repli aura-t-il lieu? En attendant, bonne lecture...

 

luttWP.jpgLuttwak: “Nous devons nous retirer du monde musulman, en n’y laissant qu’une présence stratégique minimale pour gérer nos intérêts”. Selon Edward Luttwak, analyste auprès du “Center for Strategic and International Studies”, la vague protestataire de ces dernières semaines sanctionne la fin d’une illusion: “Les néocons ont imaginé que la démocratie arriverait au Moyen Orient dès l’élimination de Saddam et le Président Obama s’est également fourvoyé en croyant que le dialogue la ferait avancer. Du moins, pour le moment, la démocratie n’intéresse pas le monde musulman. Nous devons abandonner nos rêves et nous concentrer, avec réalisme, sur nos intérêts”.

 

Q.: Que va-t-il se passer dans les pays arabes?

 

EL: Une explosion généralisée portée par une idéologie anti-américaine et un ressentiment contre les Occidentaux.

 

Q.: Par quoi aura-t-elle été provoquée?

 

EL: Par la pauvreté, l’insatisfaction économique, la marginalisation, le sentiment que cette partie du monde va une fois de plus rater le train. La culture judéo-chrétienne dit à ses ouailles qu’en ce monde il faut souffrir parce que la récompense arrivera seulement au paradis. L’islam, en revanche, promet des satisfactions terrestres: dès lors tout échec est inacceptable.

 

Q.: Donc le “printemps arabe” n’a pas changé les choses?

 

EL: Il faut que, dans nos têtes, une chose soit bien claire: les manifestations et émeutes ne se sont pas déclenchées parce que les gouvernements en place étaient trop peu démocratiques mais parce qu’ils étaient trop laïques. La famille du Tunisien Mohamed Bouazizi, qui s’était immolé par le feu, a déclaré qu’il avait commis son geste parce qu’il s’était senti outragé quand un fonctionnaire de sexe féminin lui avait refusé une licence. Le problème était donc que Ben Ali avait octroyé trop de charges à des fonctionnaires féminins. Ces révoltes ont donc apporté les élections mais non pas la démocratie. Les musulmans ne s’intéressent pas à une démocratie qui légifère puisque les lois ont déjà été données par Dieu par le biais du Coran. Dans de telles conditions, le vote ne sert qu’aux extrémistes pour arriver au pouvoir avec le soutien d’une majorité de la population.

 

Q.: Pourquoi avons-nous manqué notre appui à ce “printemps”?

 

EL: Nous avons commis plusieurs erreurs: avoir envahi l’Irak, avoir cru au “printemps” et avoir aidé les opposants libyens à renverser Khadafi. Quand celui-ci favorisait des attentats et cherchait à se doter d’armes de destruction massive, alors, oui, il aurait été juste de frapper. Mais une fois qu’il y avait renoncé et qu’il s’occupait de ses propres affaires, il fallait le laisser tranquille à son poste.

 

Q.: L’attaque de Benghazi était-elle prévisible?

 

EL: Tous savaient qu’à Dernah les hommes d’Al-Qaeda circulaient ouvertement sans se cacher, en plein jour.

 

Q.: Alors, aujourd’hui, que doivent faire les Etats-Unis?

 

EL: Parachever le retrait hors d’Afghanistan, éviter d’intervenir en Syrie, supprimer les aides économiques et toute implication dans les affaires de la région. Pendant quelques temps, il faut laisser les musulmans régler leurs comptes entre eux.

 

Q.: Et ainsi on ne risquera plus de subir des attentats en Occident...

 

EL: Nous devons certes maintenir une petite présence stratégique et ne frapper que lorsque nous prenons connaissance d’un camp d’entraînement ou que nous avons un affrontement direct avec des groupes terroristes. Nous prendrons le pétrole où nous le pourrons, par exemple en Arabie Saoudite. Nous devons aussi développer nos propres ressources énergétiques et veiller à nos seuls intérêts.

 

(entretien repris sur http://www.ariannaeditrice.it/ en date du 21 septembre 2012).

vendredi, 28 septembre 2012

C’est toujours à l’Est que se lève le monde…

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C’est toujours à l’Est que se lève le monde…

Entretien avec Gilles Arnaud

L’agence russe Itar-Tass a organisé, du 4 au 7 juillet 2012, un forum mondial rassemblant 213 médias de plus de cent pays à Moscou. Parmi les participants se trouvait une délégation de l’Agence2Presse, comprenant les trois directeurs exécutifs de la branche vidéo des Éditions d’Héligoland. À son retour de Russie, nous avons rencontré Gilles Arnaud.

Le Magazine national des Seniors : Vous avez participé au deuxième Sommet mondial des médias (W.M.S. en anglais) organisée par l’agence Itar-Tass à Moscou les 5, 6 et 7 juillet dernier. Quel était le thème de ce colloque ?

 

Gilles Arnaud : Le thème général était les « Médias globaux : défis du XXIe siècle ». En clair, les enjeux d’Internet dans l’information et la désinformation des masses, le rôle des journalistes et de l’État dans l’équilibre des pouvoirs. Les nouveaux médias comme les télévisions connectées, les réseaux sociaux… Il est évident que le métier traditionnel du journaliste a considérablement évolué avec l’urgence de l’information.

La nécessaire vérification de sources multiples peut passer à la trappe devant l’obligation du scoop

 

L.M.N.S. : Mais pourquoi est-ce une agence russe qui organise ce forum ?

 

G.A. : Sans doute parce que la Russie a été confrontée à une virulente campagne de désinformation lors de ses élections présidentielles. On a vu les médias occidentaux ne relayer que les informations et les témoignages de l’opposition, sans trop d’ailleurs se soucier de leur crédibilité. Ou assimiler le peuple russe à quelques centaines de manifestants urbains, dans un pays qui compte 140 millions d’habitants et est le plus étendu du monde. Ou trafiquer des photos pour illustrer des manifestations anti-Poutine pas assez importantes. Ou faire croire que les opposants à Vladimir Poutine ne sont qu’un seul bloc, alors que c’est un agglomérat de groupes aussi différents que des néo-nazis en allant aux L.G.T.B. (lesbiennes, gays, trans- et bisexuels). Aucun média occidental n’a informé ses lecteurs du rôle des blogueurs et des associations financées par les États-Unis dans ces manifestations de rue fort peu spontanées. Ce manque total d’objectivité et d’honnêteté a beaucoup choqué les Russes, car, qu’on le croit ou non, il y a de très nombreux médias d’opposition en Russie, et le réseau Internet est très bien développé. L’information est plus libre qu’en France.

 

L.M.N.S. : Votre délégation était importante ?

 

G.A. : L’Agence2Presse a dépêché sur place ses trois directeurs opérationnels, et nous nous étions attachés les services de trois interprètes.

 

L.M.N.S. : Quels étaient les autres médias français présents à ce sommet ?

 

G.A. : (Rires !) En fait il y avait huit Français accrédités à ce sommet : les trois directeurs de l’Agence2Presse, leurs trois interprètes… et les deux dirigeants d’Havas dont Jacques Séguéla. C’est-à-dire qu’à part une agence de presse de réinformation et un publiciste manipulateur d’opinions ayant travaillé pour Mitterrand et Sarközy, il n’y avait aucun media français. Cela reflète l’état désastreux de la presse française. À n’en pas douter, les raisons de cette absence remarquée sont d’ordre idéologique. Elle reflète bien le profond mépris affiché par la caste médiatique occidentale. Seulement, ce que cette caste n’a pas encore compris, c’est que le monde continue de tourner sans elle, et que les « petits » d’autrefois ont remplacé l’admiration certaine qu’ils portaient aux grands médias occidentaux par une méfiance et un rejet qui scelle la fin d’une hégémonie aussi prétentieuse qu’obsolète. L’intervention du Ministre des médias du Congo-Kinshasa a été, sur cette question, d’une remarquable actualité et faite dans un français qui a depuis longtemps déserté les salles de rédaction françaises!

 

L.M.N.S. : Et vous pourquoi avez-vous répondu favorablement à l’invitation d’Itar-Tass ?

 

G.A. : L’Agence2Presse est très présente aux côtés de la représentation consulaire russe en France, puisqu’elle a notamment diffusé en direct et en français l’investiture du Président Poutine le 7 mai 2012. Nous apprécions la liberté d’esprit et de ton qui caractérise les diplomates et les media russes. Nous avions assisté à un autre colloque médiatique organisée par des journalistes russes en mars dernier à Strasbourg. Nous étions là encore les seuls Français présents, et les interventions nous avaient marqué par leur franchise. La richesse des contacts noués à cette occasion nous a fait entrevoir le IIe W.M.S. comme une opportunité unique de rencontrer des confrères du monde entier.

 

L.M.N.S. : Croyez-vous qu’un tel sommet aurait pu se tenir en France ?

 

G.A. : Sur un plan purement technique, sans doute. Il n’y a pas de raisons valables pour affirmer l’inverse. Néanmoins, il est fort probable que la présence de certaines délégations aurait été mal vue ou à tout le moins déconsidérée chez nous. Pour aller plus loin, disons que la plupart des interventions des participants n’auraient pu s’exprimer de la même manière en France où un seul avis aurait prédominé. La pensée unique a encore de beaux jours devant elle. Lors du Congrès de Strasbourg, par exemple, suite à une intervention musclée de Alexandre Sevastianov (un polémiste et écrivain russe renommé), un technocrate de Bruxelles présent sur la tribune a déclaré : « Vous n’avez pas le droit de dire ça! »… Stupeur dans la salle. Mêmes ceux qui n’étaient pas d’accord avec Sevastianov ont protesté contre les propos du technocrate, en lui disant que s’il avait le droit de ne pas être d’accord, il ne pouvait interdire à quiconque de s’exprimer… Moscou a permis de laisser entendre de nombreuses réclamations contre la presse occidentale, son monopole mondial et sa supériorité souvent déplacée. Cela aurait été difficilement envisageable à Paris ou à Londres. Il n’y a plus de liberté de pensée ou de parole en Occident, c’est un fait.

 

L.M.N.S. : Avez-vous pu participer aux débats ?

 

G.A. : Nous y avions été invités par Itar-Tass, notamment pour exposer nos réalisations en matière de T.V. connectées. Nous avons pu exposer comment nous organisions techniquement et financièrement nos télés sur Internet, en illustrant nos propos avec T.V.NormanChannel, qui est un peu notre vitrine technologique. Et en fait cela a intéressé des pays comme l’Ossétie, soucieuse de développer une télévision professionnelle à moindre coût.

 

L.M.N.S. : Ne pensez-vous pas que ce genre de rencontres internationales soient plus des opérations de relations publiques d’envergure que de véritables sources de résolutions des problèmes mondiaux ?

 

G.A. : Oui et non. Il est clair que ce ne sont pas les grandes déclarations de principes prises lors de la plénière finale qui vont modifier sensiblement l’état de la presse dans le monde. Mais ce grand rendez-vous est indispensable pour prendre le pouls du « pays réel » de la presse mondiale, et de mesurer la volonté de résistance aux manipulations de masse. Il est plus facile de résister dans son coin, si l’on se sait en harmonie de pensée avec des centaines de médias dans le monde. Et il n’y a que ces « grand-messes » pour permettre ces rencontres. Non, ce colloque d’Itar-Tass est réellement de salubrité publique !

 

L.M.N.S. : Comment percevez-vous l’horizon médiatique après ces trois jours de congrès ?

 

G.A. : Il est clair qu’il existe des volontés de par le monde pour renverser l’uniformisation médiatique que l’on connaît actuellement et que tous sont demandeurs d’échanges d’informations, de reportages, et de relais à l’étranger. Dans notre volonté de créer une télévision nationale, nous sommes bien conscients qu’il nous faudra des partenaires à l’étranger. Nous ne serons pas en mesure d’envoyer des journalistes aux quatre coins du monde. Dès lors, ou l’on se contente de resservir la soupe frelatée des agences occidentales, où nous allons directement chercher l’information sur place, auprès des journaux, des télés, des agences de presse locales. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que même si la vérité n’est jamais toute entière du même côté, elle sera beaucoup plus proche de ces sources locales que présente dans les dépêches de l’A.F.P., de la B.B.C. ou de Reuters !

 

L.M.N.S. : Quels sont les contacts que vous avez pu nouer sur place alors ?

 

G.A. : Il y en a beaucoup et il est difficile de dresser une liste exhaustive. Disons que nous retiendrons particulièrement les échanges fructueux avec nos collègues d’Ossétie, de Roumanie, d’Indonésie et du Congo. De la même manière, nous avons pu conclure des accords de collaboration avec l’agence iranienne Mehr, et bien entendu avec Itar-Tass et la radio La Voix de la Russie.

 

L.M.N.S. : Pour vous quel a été l’événement marquant de ce sommet ?

 

G.A. : La passe d’armes entre le directeur de la B.B.C. qui demandait fort hypocritement une totale liberté de la presse dans les pays de l’« Axe du Mal » (Russie, Iran, Syrie, Venezuela, etc.) et la délégation iranienne en session plénière. Le responsable de l’agence Mehr a rappelé à cette occasion que le seul pays qui avait qualifié ses propres ressortissants de pillards lors de manifestations sociales en août 2011 tout en interdisant l’accès des quartiers à la presse, en censurant les réseaux sociaux, en désactivant les téléphones portables, était justement… le Royaume-Uni.

 

L.M.N.S. : Était-ce votre premier voyage en Russie ?

 

G.A. : C’était le deuxième en réalité pour l’Agence2Presse. Nous nous étions déjà rendus à Moscou en octobre 2011. C’est donc une ville que nous connaissions un peu, puisque nous y séjournons à chaque fois plusieurs semaines, et que nous avons retrouvée avec plaisir. Nous allons d’ailleurs y retourner tous les mois, dans le cadre d’une coopération avec Voix de la Russie. Et nous allons probablement aider le plus grand groupe universitaire privée de Russie à se doter d’une télévision interne en connexion avec ses différentes facultés, réparties sur onze oblasts (régions). C’est un beau projet, qui nous demandera sans doute de rester sur place quelques mois.

 

L.M.N.S. : Est-ce que la Russie que vous avez pu voir correspond à l’image qui est véhiculée dans la plupart des médias ?

 

G.A. : Nous n’avons peut-être pas encore une connaissance suffisante de la Russie pour nous permettre de donner un avis définitif, mais il est certain que la plupart des clichés que nous connaissons tous, à savoir une corruption endémique, un autoritarisme contraire à la démocratie, une opposition muselée, et bien d’autres, sont en grande partie faux. Nous avons au contraire pu prendre acte du fait que la presse et la liberté des médias en général était extrêmement dynamique, et ne semblait pas souffrir d’une quelconque censure. Lors de notre séjour, il y a eu d’importantes inondations dans le sud du pays, et les débats sur les causes de la catastrophe ont été lancés immédiatement et sans volonté de nier les éventuelles responsabilités humaines et étatiques. De plus, on sait sur un tout autre aspect que d’importantes mesures ont été prises et appliquées pour lutter contre la corruption quotidienne de certains agents de l’État qui avaient acquis de mauvaises habitudes. Personnellement, nous n’avons pas eu à subir d’éventuelles tracasseries administratives que d’aucuns colportent en affirmant qu’il s’agit d’une constante pour tout étranger venant en Russie.

 

L.M.N.S. : Avez-vous un regret ?

 

G.A. : Sur le congrès en lui-même et son organisation, aucun. Il faut vraiment saluer la réussite d’Itar-Tass et des bénévoles de l’Université de journalisme de Moscou qui ont rempli leur mission avec brio et disponibilité. Après, on éprouve toujours une certaine tristesse lorsque que de tels événements prennent fin, et qu’il faut rentrer au pays.

 

L.M.N.S. : Vous ne voulez plus travailler en France ?

 

G.A. : Si, bien sûr ! Nous avons toujours la volonté de créer cette télé nationale, qui serait la source de réinformation permettant à toutes les structures de notre famille de pensées de s’exprimer et de donner à leur combat une audience jamais atteinte jusqu’à présent. Mais nous sommes sans cesse confronter à la division et aux manques de financement. Nous supportons seuls le développement de ce pôle multimédia depuis quatre ans, sans aucune aide financière. C’est très lourd. Nous utilisons de la haute technologie, et devons suivre une veille technologique permanente. Il est vrai que travailler en Russie est plus facile. Quand la décision est prise, une fois le projet étudié et les relations humaines nouées, les fonds sont mis à disposition. On peut se consacrer à la mission, sans perdre son temps en ronds de jambe ou en mendiant la tranche suivante du financement.

 

L.M.N.S. : Vous conseillerez à nos lecteurs d’aller en Russie ?

 

G.A. : Bien sûr ! Moscou est la plus grande ville d’Europe, c’est la destination idéale d’un week-end. Personne ne peut oublier ses premiers pas sur la Place rouge ! Même ses stations de métro sont des musées. Le renouveau spirituel qui a accompagné les présidences Poutine est palpable dans tous ses monuments. Et puis il y a Saint-Pétersbourg, et toutes ces petites villes qui sont des joyaux d’architecture et d’histoire, comme Novgorod ou Voronej. Pour les plus sportifs, il y a aussi toutes les étendues de la Sibérie, ou la Carélie. Quand on est à Moscou, il ne faut pas oublier que la Russie s’étend encore 7000 km plus loin, à l’Est, vers Vladivostok. Il n’y aucune doute sur le fait que notre soleil se lève à l’Est et que nous n’en sommes qu’au réveil de ce géant.

 

Propos recueillis par Franck Le Dun.

 

Entretien d’abord paru dans Le Magazine national des Seniors, n° 16, juillet 2012, et mis en ligne sur le site d’Agence2Presse, le 24 juillet 2012.


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mardi, 25 septembre 2012

Global Blitzkrieg: West's Terror Battalions Eye Russia Next

Global Blitzkrieg: West's Terror Battalions Eye Russia Next

 
Reuters lays groundwork for Western support of Al Qaeda terrorists in Russia's Caucasus region.
by Tony Cartalucci 

August 31, 2012 - With the US openly supporting, arming, and literally "cheering" for Al Qaeda in Syria, it should be no surprise that their support for Al Qaeda's other operations is now slowly revealing itself. For decades, brutal terrorist campaigns have been carried out in Russia by Al Qaeda's Caucasus Mountains faction, constituting the backbone of the so-called "Chechen rebels."



Image: Must be seen to believe - screenshot of FP's article literally titled, "Two Cheers for Syrian Islamists." The writer, Gary Gambill, comes from the Middle East Forum which regular features the warmongering rants of Neo-Cons like Daniel Pipes and Islamophobia-propagandist Robert Spencer. With the West now embracing "Islamists" (Al Qaeda), it has now begun selling the terrorists' cause in Russia's Caucasus region.  

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While there was a time the US feigned solidarity with the Russian government as it fought listed Al Qaeda affiliates carrying out attacks across the Caucasus Mountains in Russia's southern region, as well as attacks across the country including in Moscow itself, research reveals that the United States has been covertly backing these terrorists all along. Just as the US created, funded, armed, and directed Al Qaeda in the mountains of Afghanistan during the 1980's, they are to this day funding, arming, and directing Al Qaeda from Libya, to Syria, and in Russia.

US is Attempting to Undermine and Overrun the Russian Political Order

The US State Department has been recently exposed interfering heavily in Russian politics. From funding so-called "independent" election monitor GOLOS, who sought to write off recent elections as "stolen," to street protests led by US-funded opposition members who have been caught literally filing into the US embassy in Moscow, the US is clearly attempting to undermine and overrun the current political order in Russia. The recent "Pussy Riot" publicity stunt has also been arranged by US-funded opposition as well as fully leveraged by these organizations, their foreign sponsors, and the Western media.

While these so-called "soft-power" options are running their course, a more sinister plot is being prepared - one involving the resurgence of terrorism in Russia's Caucasus region, and sure to spill over into the rest of Russia. It is now revealed that many of the propaganda fronts acting as clearinghouses for the Chechen militants were in fact US subsidized.

Corporate Media Laying Groundwork for Renewed Terrorism

Just like in Syria, where foreign terrorists are fallaciously portrayed as indigenous, justified "pro-democracy" "freedom fighters," a similar narrative is being spun to whitewash terrorists operating in Russia's Caucasus Mountains. In Reuters' recent report, "Insight: Brutality, anger fuel jihad in Russia's Caucasus," readers are barraged by outright lies regarding the genesis and underlying cause of violence in the region.

Reading like a US State Department press release, we are told that Chechens are "sick of official corruption" and want change "like that seen in last year's Egyptian revolution." Reuters fails to acknowledge that "last year's revolution" has sprung this year's Muslim Brotherhood tyranny, already curbing civil liberties and muzzling criticism in the press at home, while supporting Wall Street and London adventures abroad

Like in Syria, where we are constantly reassured that the revolution "mostly" rejects the sectarian extremism that is demonstrably charging the violence, Reuters attempts to claim that while the violence in Russia seems "religious," most people reject the "Shairia law" that will inevitably be imposed by Al Qaeda. 

Likewise, we are introduced to Doku Umarov, who Reuters claims "leads an underground movement to create an Emirate across the Caucasus region." Reuters fails to mention that Umarov is listed by the United Nations as an associate of Al Qaeda. According to the UN:

Doku Umarov was directly involved in organizing a number of major terrorist acts: the capture of residential areas of the Vedenski and Urus-Martanovski districts of the Chechen Republic the Russian Federation (August 2002); the kidnapping of staff from the Office of the Public Prosecutor of the Chechen Republic (December 2002); and the bombings of the building housing the Department of the Russian Federal Security Service for the Republic of Ingushetia, in the city of Magas, and of two railway trains in Kislovodsk (September 2003). He was one of the main organizers of the raid on Ingushetia by militants on 22 June 2004, the sortie into Grozny on 21 August 2004, the hostage-taking in Beslan of 1-3 September 2004 and the terrorist attacks in Moscow metro stations on 29 March 2010.
Umarov, and the terrorists under his command, leading the so called "Jihad" Reuters is attempting to whitewash and spin, are unequivocally terrorists associated with Al Qaeda, and in no way "freedom fighters" - their cause and methods by no means justified in any manner.

Image: "Russia's Bin Laden," Doku Umarov led terrorist death squads in Chechnya during the 1990's up until 2011 when the UN finally listed him as an Al Qaeda-affiliated terrorists. At one point, Umarov even declared himself "Emir of the Russian North Caucasus." His propaganda clearinghouse, the Kavkaz Center, was funded by the US State Department, as well as several supporting fronts including the National Endowment for Democracy-funded Russian-Chechen Friendship Society. The former currently supports US efforts to overthrow the Syrian government. The latter organization is currently backing the US State Department's recent PR ploy, "Pussy Riot." 
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Reuters does concede that Chechnya's Muslim faith has been transformed from traditional practices to Saudi-perverted teaching spread from madrases both abroad and now springing up across the Caucasus Mountains over the last 20 years. Coincidentally, Saudi Arabia had created as a joint effort with the US, Al Qaeda over the past 30 years. It is young men passing through these madrases, teaching this perverted revision of Islam, that keep the ranks topped off of the West's foreign legion, Al Qaeda.  

Reuters claims efforts by former-Russian President Dmitry Medvedev to rebuild the region and relax measures put in place to rein in sectarian extremism were widely praised. The recent violence flaring up in the Caucasus region is explained by Reuters as the result of Vladimir Putin returning to the Russian presidency - and more specifically the result of Chechen President Ramzan Kadyrov "crushing all dissent." However, this sophomoric excuse ignores the fact that Kadyrov was actually president throughout Medvedev's "progressive" term in office, and assumes that readers are simplistic enough to believe President Putin's 4 months in office is long enough to so drastically upturn Chechnya's political landscape, that it would spur people to already take up arms and suicide-bombing belts.

Reuters attempts to sell the idea that armed militants are rising up against the government, and the idea it attempts to leave readers with is that people are turning to terrorism for a lack of a better alternative. Paradoxically, Reuters writes in the same report that these terrorists are also targeting indigenous Muslim sects, because, Reuters claims, they are "state-backed." In reality, this Al Qaeda led militancy is attempting to carve out the entire Caucasus region by either indoctrinating or killing off the local inhabitants - which is in essence a form of US-Saudi-backed imperialism on par with anything the rebels accuse Russia of.

The Joining US State Department-funded Opposition with US-Saudi-armed Terrorists

In reality, the West is opposed to President Putin's return to office. The West is also opposed to providing him with the stability to advance Russia socially, economically, and geopolitically outside the Wall Street-London consensus. Therefore, it has been determined that foreign-armed and directed mercenary militancy, a much more realistic explanation for the sudden surge in violence, will be used to ensure President Putin rules over a destabilized nation instead.

The tool of choice, as it has been since the 1980's in Afghanistan, are US-Saudi-funded terrorists indoctrinated with sectarian extremism, armed to the teeth, and unleashed to spread regression and destruction against all targets of Western foreign policy.

While US-backed opposition groups attempt to lay the groundwork for demonizing President Putin and the current Russian political order in Moscow, Washington is working diligently to raise a militant threat that can throw off balance Russia's superior security apparatus in a very similar fashion prescribed by US policy makers in Brookings Institution's "Which Path to Persia?" report in regards to Iran.

Providing Russia with a sizable militant threat inside its borders also blunts Russia's ability to thwart the West's hegemonic campaigns elsewhere - such as in Syria, against Iran, and throughout Central Asia. Ideally, linking the militancy to US-backed protesters in Moscow, and portraying it as a singular "political uprising" as it has done in Syria is the ultimate goal, opening the door for wider covert operations to be carried out across the entire country, as well as justification for sanctions and other punitive measures to be taken.

The trick left to professional propagandists like Reuters, CNN, BBC, and others, is to somehow mesh the US State Department's stable of proxies in Moscow with the militancy in Chechnya. By adopting the same language and alleged causes of  fighting "corruption" and  "oppression," already the media is attempting to entwine both movements, even though the two are in no way related aside from their foreign backing.

Clearing a Path for the Hordes: From Libya to the Caucasus Mountains.

The creation of a united front against Iran was the immediate goal of the Arab Spring. It has left the Arab World in disarray and has outright toppled nationalist governments, replacing them with pliable Western proxies. Tunisia, Libya, and Egypt are run by direct proxies of US foreign policy, while Syria, Lebanon, and Iran are left fighting foreign terrorists fueled by emerging sectarian extremist governments across the region.


Image: AQIM from northern Mali, LIFG from Libya, Muslim Brotherhood from Egypt, and with support from Saudi Arabia, Israel, Qatar, Turkey, and others - all are converging on Syria (in black), and then Iran. Should Syria or Iran, or both fall to Western-backed terrorist brigades, and if the West manages to use Kurds across Turkey and northern Iraq to create a conduit (in red), a path will be cleared into Russia's restive Caucasus Mountains and onto Moscow itself.  Nations standing in the way of this horde, including Turkey and Georgia, risk being carved up or drawn into protracted, costly conflict. Other nations at grave risk from Western-backed terrorism include Algeria, Pakistan, and China.
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Libya has become a safe-haven for Al Qaeda, a nation-sized terrorist encampment funneling NATO weapons, cash, and trained fighters to the borders of the West's enemies. Syria is facing what is essentially a military invasion led by Libyan terrorists, facilitated by NATO, specifically Turkey, and the Gulf Cooperation Council (GCC), specifically Saudi Arabia and Qatar.

Should Syria or Iran, or both collapse, and the West succeeds in carving out a Kurdish region controlled by militants armed and loyal to its cause, militants from across the Arab World can be trained from Mali and Libya, to Syria and Kurdistan, with weapons and supplies from everywhere in between being directed together, up through the Caucasus Mountains and into Russia.

Turkey of course would be the big loser, being carved up and added as part of Kurdistan to form part of the conduit - a gambit current Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan is both aware of and maliciously indifferent to - to the perceived benefit of his own advancement within the Wall Street-London elite, and to the collective detriment of Turkey and its foreseeable future.  

While it seems unfathomable that such a gambit can be conceived let alone executed, it should be remembered that the Arab Spring and the subsequent violent subversion of Syria was planned as far back as 2007-2008, with the indirect consequence of undermining Iran as the ultimate objective. That this itself is part of a grander strategy originating from machinations hatched as far back as 1991, orchestrated by US policy makers who compare geopolitics and the world map to a "Grand Chessboard," is fairly easy to comprehend.

There is no better way to control the vast resources, geography, and populations of Eurasia and beyond than granting everything from North Africa, the Middle East, and Eurasia to ignorant, indoctrinated, medieval zealots led by duplicitous co-conspirators who will wheel-and-deal with the corporate-financiers of the West while keeping their own populations in fear and darkness - simultaneously, perpetuating Al Qaeda throughout the developing world allows the West to impose draconian repressive measures at home, stifling true political and economic independence and self-determination across their own populations.

The result is global hegemony uncontested both at home and abroad, with a world population subjected to the machinations and whims of a scientific dictatorship rooted in Hilterian eugenics and Malthusian ideology.
 

lundi, 24 septembre 2012

Hamas wechselt die Seite

hamas.jpgHamas wechselt die Seite

http://sachedesvolkes.wordpress.com/


In den letzten Monaten hat die islamische Widerstandsbewegung der Palästinenser, die Hamas-Organisationen, einen Front- und Seitenwechseln vollzogen. Ismail Hanija, der politische Führungskopf der Hamas, machte bei einem Besuch in Ägypten deutlich, dass die Hamas sich in Syrien-Konflikt auf die Seite der von Katar, Saudi Arabien, der Türkei, der EU und den USA finanzierten salafistischen „Rebellen“ stellt.  Dies hat nun vor allem damit zu tun, dass die Hamas nun von der arabischen Golfreaktion finanziell unterstützt wird, die ihrerseits als bester Verbündeter des US-Imperialismus in der Region zu gelten hat. Damit hat sich die Hamas auch von den alten Partnern Syrien und Iran abge wendet.
 
Der reaktionären Wende der Hamas folgte die Versöhnung mit der säkularen Fatah-Organisation und die von der Hamas-Führung in Aussicht gestellte Bereitschaft den bewaffneten Kampf gegen das israelische Besatzer-und Aggressionsregime einzustellen. Am Ende dieses Prozesses könnte eine Anerkennung Israels durch den palästinensischen Ableger der Muslimbruderschaft stehen.
 
Hanija sprach vor einigen Wochen bei seinem Besuch in Kairo, wie ein Politiker der US-Administration oder der bundesrepublikanischen Regierung. „Ich möchte allen Nationen des Arabischen Frühlings und dem heldenhaften Volk Syriens, das für Freiheit, Demokratie und Reformen kämpft, Respekt zollen“, so Hanija. Dies hätte nun so auch von Sarkozy, Hillary Clinton, Westerwelle oder Angela Merkel stammen können. Seine Zuhörerschaft, die sowohl aus ägyptischen Muslimbrüdern und Salafisten bestand, äußerte sich dabei vor allem Lautstark gegen die Assad-Regierung in Syrien, den Iran und die schiitische Hisbollah im Libanon. In Ägypten hat sich nun im übrigen eine Zweckpartnerschaft aus Muslimbrüdern und Salfisten herauskristalisiert. Der aussichtseiche Präsidentschaftskandidat der Muslimbrüder wird von den Salafisten mitgetragen.
 
Die Hamas baut nun vor allem auf gute Beziehungen zu den Muslimbürdern in Ägypten, die bereits den Segen der US-Administration erhielten, zu der Golfreaktion in Katar, aber auch zu der ägyptischen Junta, die eng mit dem israelischen Geheimdienst verbunden ist. In der britischen Tagespresse konnte man zu dieser „Wende“ folgendes nachlesen: „Dass er  (Hanija) diese Rede in Kairo hielt, deutet stark darauf hin, dass die Hamas gewillt ist, ihre alten Beziehungen zu beenden und dafür in Kauf zu nehmen, dass Teheran ihnen die Gelder streicht. Stattdessen wollen sie sich offenbar mit dem aufstrebenden Machtfaktor in der arabischen Welt, der ägyptischen Moslembruderschaft, arrangieren. („Telegraph“, März 2012).
 
Zudem hat die Hamas ihre Auslandsvertretung nun von Syrien nach Katar verlegt. Weitere Außenstellen wurden in Jordanien und Ägypten eröffnet. Katar spielte und spielt eine Hauptrolle der westlichen Aggression gegen Syrien und Libyen, finanziert und bewaffnet in den genannten Ländern die salafistischen NATO-„Rebellen“. Katar hatte jüngst der Hamas in Gaza ein Hilfspaket in Höhe von etwa 250 Millionen US-Dollar zugesichert.
 
Syrien hatte die Hamas unterstützt, da man ebenfalls eine sogenannte „Zweistaatenlösung“ ablehnte, die nur Israel, den Palästinensern aber gar nichts nützen würde. Die Hamas konnte von syrischer Seite mit finanzieller und logistischer Hilfe rechnen. Zuvor hatte Syrien den radikalen Flügel der PLO unterstützt, der den von Arafat begangenen Verrat an dem palästinensischen Volk nicht mittrug. Darüber hinaus unterstützt Syrien auch die nationalmarxistische Volksfront zur Befreiung Palästinas.
 
In Israel selbst gibt es unterschiedliche Bewertungen des Hamas-Frontwechsels. Die eher liberale Tageszeitung „Haaretz“ bewertete die Hamas-Wendung als „Schwächung der antiisraelischen Achse“, während rechte Zionisten und die radikale Siedlerbewegung darin eher eine Schwächung der Position Israels sehen. Auf Seiten der israelischen Rechten glaubt man eine geheime Komplizenschaft von EU, Obama-Administration und „arabischen Frühling“, dessen Ziel die Schwächung oder gar „Zerstörung“ Israels sei. Daß Verhältnis zwischen dem rechtskonservativen Regierungschef Netanjahu und Barak Obama gilt als höchst angespannt. Der EU und den USA werfen israelische Regierungskreise „Verrat“ an dem zionistischen Verbündeten vor.
 
Der Hamas geht es nun um die Anerkennung durch die EU und USA. Darum ist man auch bereit die Position gegenüber dem israelischen Besatzer aufzuweichen. Khaled Meshaal, der scheidende Führer der Hamas, kündigte gegenüber der Fatah-Organisation an, seine Organisation sei bereit den bewaffneten Kampf gegen den zionistischen Staat einzustellen. Anerkennend berichtete die US-Presse: „Noch während in Katar über die Vereinigung (zwischen Hamas und Fatah) verhandelt wurde, war der Premierminister von Gaza, Hamas-Mitglied Ismail Hanija, auf einer Tour durch die reichen Golfstaaten Katar, Bahrain und Kuwait. Er klang mehr wie ein Vorstandschef als ein Hetzer gegen Israel, als er sich mit den Herrschern der Golfstaaten und Investorengruppen traf und über Hilfsgelder für das geplagte Gaza verhandelte.“ (Boston Globe)
 
Hanija unterstützte bei seiner Reisetour, einen der engsten und brutalsten Verbündeten des US-Imperialismus, König Hamad von Bahrain. In Bahrain rebelliert die große Mehrheit der Bevölkerung seit Monaten gegen das proamerikanische und feudalistische Regime. Bahrain besitzt eine mehrheitlich schiitische Regierung. Die Revolte wird aber auch von der großen Mehrheit der Sunniten unterstützt. Hanija aber erklärte seine Unterstützung für das Hamad-Regime: „Bahrain ist eine rote Linie, auf der es keine Kompromisse geben kann, weil es ein arabisch-islamischer Staat ist.“
 
Iranische Kommentatoren wussten die Hanija-Tour richtig einzuschätzen! Hasan Hanisadeh, einer der führenden Kommentatoren zu den Geschehnissen im arabischen Raum sprach von dem „Ende der Hamas“. Die Hamas „begibt sich auf die gleichen Pfade wie Yassir Arafat“, so Hanisadeh. Der Iran setzt nun vor allem auf die Organisation „Islamischer Dschihad“ in Gaza und im Westjordanland. Deren Unterstützung durch die Palästinenser ist in den letzten Monaten vor allem in Gaza enorm angestiegen. Der „Islamische Dschihad“ hat sich auch auf die Seite Syriens gestellt und bezeichnet den Bürgerkrieg in Syrien als eine von den USA gelenkte Aktion gegen die arabische Einheit. Die Hamas hatte zuletzt versucht militante Widerstandsaktionen der pro-iranischen Gotteskrieger auf Israel zu unterbinden, was aber nur deren Beliebtheit steigerte.
 
Somit stehen auf der eine Seite Fatah und Hamas, Golfreaktion und Westliche Wertegemeinschaft, während die antiimperialistischen Kräfte, also der Islamische Dschihad und die Volksfront zur Befreiung Palästinas von Syrien und dem Iran unterstützt werden.
 
Nun rächt es sich, dass die Hamas trotz der Verarmungswelle in den Palästinensergebieten niemals eine sozialrevolutionäre Alternative zu der kapitalistischen Wirtschaftsordnung formulieren konnte oder mochte. Die soziale Unzufriedenheit mit der Hamas in Gaza kann den Meinungsschwenk der Hamas wesentlich miterklären. Die Hamas verspricht sich durch das Zugehen auf wesentliche Kräfte der Westlichen Wertegemeinschaft von jener als Wahrer der imperialistischen Entwicklung in der Region anerkannt zu werden. In Libyen und Syrien setzen Washington, Paris, London und Berlin schließlich auf salafistische Kräfte, während man in Ägypten die Muslimbrüder als Gesprächspartner akzeptiert.

dimanche, 23 septembre 2012

Rassegna Stampa - Settembre 2012 (2)

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Rassegna Stampa
 
Settembre 2012 (2)
 
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi, 21 septembre 2012

Russia e Ucraina verso l’Unione doganale

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Russia e Ucraina verso l’Unione doganale

L’idea del capo del Cremlino di creare un’unione eurasiatica con gli ex Stati dell’Urss coinvolge anche Kiev. Gli eurocrati criticano Yanukovych

Andrea Perrone

Ex: http://rinascita.eu/


La Russia spera che la pressioni sull’Ucraina messe in atto dall’Unione europea spingano Kiev tra le sue braccia. Per questo il Cremlino sta facendo pressione sul governo di Kiev, affinché sottoscriva con la Russia un’Unione doganale, tale da rappresentare un’alternativa all’integrazione nell’Ue. I leader europei hanno avvertito l’Ucraina e in particolare il suo presidente, il filorusso Viktor Yanukovych (nella foto), proprio nel fine settimana, che Kiev rischia di non conseguire l’obiettivo di una maggiore partnership con l’Unione europea, fin quando l’ex primo ministro Yulia Tymoshenko resta in carcere. Per tutta risposta Yanukovych, parlando ad un forum a Yalta (Crimea), ha ribadito che l’Ucraina è determinata a proseguire in una maggiore integrazione con l’Europa, ma gli è stato risposto molto chiaramente e senza mezzi termini che la porta dell’Ue è chiusa fino a quando non saranno attuate le riforme nel Paese. Le causa principale di questa opposizione da parte dei leader europei è costituita dalla detenzione della Tymoshenko, che è stato condannata a sette anni per abuso di potere nei negoziati sul gas con la Russia. Tutto questo a causa di uno status giuridico che gli Stati europei affermano debba venire meno. Ma in molti sottolineano che Yanukovych ha preso la decisione di mettere in carcere la sua rivale politica per le numerose e gravi accuse che le vengono addebitate. In più, le autorità ucraine hanno affermato di essere pronte a muovere nuove accuse ai danni della Tymoshenko e per questo propongono un secondo processo contro la rappresentante dell’Occidente euro-atlantico ed ex “golpista arancione” per i suoi numerosi reati. La questione ha naturalmente allarmato i Soloni europei. “Non ha idea di quanto questo caso abbia danneggiato l’immagine dell’Ucraina in Europa”, ha sottolineato il deputato portoghese Mario David, ai ministri ucraini. “Se non avremo valori comuni, allora si può dimenticare l’Accordo di associazione”, ha proseguito il politico lusitano. È necessario ricordare che nei mesi scorsi l’Ucraina e l’Ue hanno sottoscritto un documento che apre la strada a Kiev a stringere una partnership via via sempre più stretta con l’Unione europea, ma l’Ue ha messo in chiaro che l’intesa non sarà ratificata fin quando rimarrà in vigore a Kiev il clima politico attuale. Nonostante le posizioni espresse dagli eurocrati, Yanukovych non si è fatto intimorire affatto e ha annunciato che il suo Paese è deciso a favorire una maggiore integrazione, ma ora che l’Unione europea sta facendo pressioni su Kiev affinché cambi la politica interna, espresse dai tecnocrati di Bruxelles e Strasburgo, stanno spingendo l’Ucraina tra le braccia della Russia, grazie alle proposte di quest’ultima per portare sempre più Kiev nella sua orbita. I funzionari russi, a Yalta nel fine settimana per partecipare al Forum, hanno sollecitato i leader di Kiev a prendere parte alla formazione dell’Unione doganale tra Russia, Bielorussia e Kazakistan. Alexei Kostin, responsabile russo della VTB Bank e vicino al presidente Vladimir Putin, ha detto che la Russia non imporrebbe alcuna precondizione all’Ucraina. Per quanto riguarda l’Unione europea ciò che rovina le relazioni tra Kiev e Bruxelles è la detenzione della Tymoshenko, ma indubbiamente anche le posizioni filo-russe espresse da Yanukovych che certamente all’Occidente euro-atlantico non sono affatto gradite. Dal canto suo Carl Bildt, ministro degli Esteri svedese, ha dichiarato al quotidiano britannico The Independent che, nel corso di un incontro con Yanukovych, ha spiegato al presidente ucraino che l’Unione europea vuole vedere elezioni libere e corrette prima che l’accordo di adesione all’Ue venga ratificato. “La questione riguardante Yulia è in realtà soltanto la punta dell’iceberg e vi è grande preoccupazione riguardo allo Stato di diritto e alla politicizzazione dei tribunali”, ha commentato il capo della diplomazia di Stoccolma, sottolineando le critiche degli eurocrati all’indirizzo dell’Ucraina, che preferiscono sia sotto il controllo di Washington e Bruxelles, piuttosto che di Mosca. Adesso tutto è rimandato alle elezioni parlamentari previste per il mese prossimo, quando capo dello Stato e leader del Partito delle Regioni Yanukovych, si scontrerà con il partito BYuT della Tymoshenko e con diversi partiti di opposizione minori. Yanukovych dal canto suo ha ricordato che gli osservatori europei sono stati invitati a controllare lo svolgimento del voto, insistendo sul fatto che le elezioni saranno libere ed eque. Ma gli analisti, i media embedded e il mondo euro-atlantico hanno espresso il loro disaccordo, anche per la situazione che vive la fedelissima degli Stati Uniti e del mondo atlantico, Yulia Tymoshenko ancora in carcere per le accuse mosse contro di lei, tra cui un presunto omicidio di un avversario politico, che evidenziano i numerosi reati e il ruolo negativo da lei giocato nella politica ucraina dalla “rivoluzione arancione” (2004) in poi.


18 Settembre 2012 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=16779

mardi, 18 septembre 2012

An interview with Filip Martens

An interview with Filip Martens
 
GRA : Western media confidently say that the fall of the current Syrian regime is inevitable. In your opinion, how well founded this prediction is, and is there some political power that can bring order to this situation?

F.M.:  In the beginning of the Syrian conflict, there were obviously sincere demonstrations for political reforms. And president al-Assad did listen to them: he started a political proces of reforms, which resulted in a new constitution, parliamentary elections and a new government that is composed of all political tendencies in Syria. Moreover, presidential elections will take place in 2014 and the new Syrian constitution clearly states that the president can remain just two terms.

The terrorists consist of jihadists and by Saudi Arabia and Qatar financed mercenaries from Turkey, Libanon, Jordanië, Libya, Chechnya, Yemen, Afghanistan, … They are supported by Syrian Muslim Brothers and by American, British, French, Turkish and Qatarese Special Forces. In addition, criminal gangs abuse the insecurity to rob and plunder. So once again the Western media play a game of disinformation.

Only since about two months, the Syrian army strikes back hard. And of course with extreme caution in order to spare the civilian population as much as possible. First there was the agreement with the Arab League in which the Syrian goverment promised to withdraw the army from the cities and to respect a truce. The Syrian goverment has kept its word, but the terrorists only abused this truce by immediately infiltrating the cities where the Syrian army withdrew.

Than there was the mediation attempt by the U.N. and the observers. Here happened the same. The Syrian army kept itself as good as possible to the armistice, but again the terrorists only abused the situation to sow terror, to infiltrate and – with help of the West, the Gulf Cooperation Countries (GCC) and Turkey – to spread disinformation and lies. This was followed by the attack in Damascus on 18th July 2012, which killed some senior officials of the Syrian state. And afterwards, there was the withdrawal of the U.N. observers.

After all this and after 18 months of practicing patience, the Syrian army decided to eradicate terrorism. Now the army rules firmly and the terrorists are on the run. Daraa, Homs en Damascus are largely safe. In Aleppo, the terrorists are also driven out and this city will be again under full control of the Syrian authorities very soon. Of course, there are still serious incidents, like bombings and shootings. But this absolutely doesn’t mean that the jihadists and mercenaries still occupy entire neighbourhoods and terrorise the civilians. These acts of violence are the last convulsions of the terrorists. Wherever the terrorists resurface, they are immediately eradicated by the Syrian army, that can rely on the strong support of the people.

Syria has long and porous borders, that make it impossible to practice full control. That is why the terrorists infiltrate the country from the neighbouring countries Turkey, Lebanon, Jordan and Iraq. And that is also why the terror attacks will continue for a long while. The infiltration of jihadists and mercenaries through the borders is a tedious but limited problem. The only thing which they are still capable of are bombings and terrorist acts, but acquiring control over a region or neighbourhood has become impossible. After the victory in Aleppo the army will control entire Syria again.

However, the terrorists have about endless financial and logistical resources from the West, Turkey and a few Arab countries. For instance, the financial resources of Qatar and Saudi Arabia are inexhaustible thanks to the oil dollars. But the question is what purpose these inexhaustible financial resources and foreign support for the terrorists can serve when they absolutely have no sympathy at all from the Syrian people?

Therefore a solution can only come from the Syrians themselves. And in this, the interfaith ‘musalahah’ movement, which was born a few months ago, offers hope. This Arab word means ‘reconciliation’. It was an initiative of Syrian civilians in order to find a solution for the crisis in their country. This means that the musalahah movement arose neither from the Western sponsored ‘opposition’, nor the regime of al-Assad. The origin of the musalahah movement is only the Syrian people. In crucial places, like Homs, already hundreds of young people chose such a conciliatory internal dialogue. The basic vision of this movement is that Syria is one family, where there is no place for violence and sectarianism, where the different religious groups live together in peace. That is the desire of the silent majority of the Syrian people.

Russia, China and Iran can play a positive role in this, because they are the only powers that the Syrian people trust. But I don’t see any alternative for president al-Assad: any other ‘solution’ can only create chaos in Syria.

GRA: How likely is a forceful U.S. intervention in the Syrian conflict and attempt to violently overthrow the regime of Bashar al-Assad (or the U.S. will keep a distance and will not dare to risk)? Under circumstances of such a possibility, what consequences it will bring to America itself?

F.M.:  To understand what is happening in Syria, it is good to consult Zbigniew Brzezinski. His books and articles are directing Washington’s foreign policy. According to Brzezinski the control of Eurasia is crucial to the U.S. to remain the world leader. Eurasia counts 75% of the world population, produces 60% of the world’s wealth and has 75% of the world’s energy resources.

Brzezinski calls the critical zone in Eurasia the ‘New Global Balkans’. This area extends from the Suez Canal to the western borders of China and from Central-Russia to the Indian Ocean. It is this area that the U.S. wants to control. That is why the U.S. invaded Afghanistan and Iraq, as well as the American attempts to destabilize Pakistan (through bombings directed by the CIA and the ‘export’ of the Taliban from Afghanistan to Pakistan’s North West Frontier).

A problem for the U.S. is that since 1979 Iran arose as a non-Western regional power. We must bear in mind that the finger of the alliance between the West and the GCC is pointed at Hezbollah and Iran. And that Syria is the link between Hezbolllah and Iran. The demise of the al-Assad regime in Syria is crucial in order to isolate Iran and also in order to disable Lebanon and eventually also Iran. Without Syria’s support and the supply routes from Iran to Lebanon, Hezbollah will no longer be able to play a dominant role in Lebanon and Iran’s regional influence will greatly decrease. Also will Russia lose an important partner and its only military base in the Mediterranean Sea. And last but not least, after a future collapse of Iran it will be possible to create similar ethnic and religious wars in Russia.

A direct military intervention of the U.S. in Syria would put the entire region in flames, but most important of all is that the U.S. is not capable of doing this. Therefore the preference goes to a kind of ‘intervention light’. This works through subcontracting: local militias, allied armies and private firms. This was tried out successfully for the first time in Libya. The deployment of American troops is limited to Special Forces, because the U.S. is increasingly dependent on its allies.

Russia and China vetoed any kind of militarily aggression against Syria in the U.N. and there is no reason why they would change their mind. And because of this strong Russian and Chinese resistance the U.S. won’t attack Syria without U.N. permission (like in the case of Iraq). The U.S. is now using a persiflage on their ‘weapons of mass destruction’ propaganda, which they used against Iraq, by trying to convince the U.N. with ‘chemical weapons’ propaganda in order to find a reason to attack Syria. But there won’t be an American attack on Syria before the presidential elections in the U.S. (which take place in November).

In my opinion, the American public will not pay attention to a possible invasion of Syria. Why not? It’s just another country attacked by their government.

 

GRA: How do you assess Russia's position in this issue? Is Russia able to compromise, yielding to the wiles of the West (for example, the proposal of Hillary Clinton to establish demilitarized zone), despite the fact, that Russia has already received a very difficult experience in the situation in Libya?

F.M. : Russia, China, Iran and Hezbollah are a Eurasian resistance block against the Atlantist arrogance. Russia has the potential and the resources to confront this challenge. It has an acute awareness of what is historically going on in the world and a deep consciousness of its own eschatological mission. Therefore Russia can play a central role in this.

It is useless to try to compromise with universalist fanatics. Russia already compromised when it abstained from blocking the Libyan intervention in the U.N. President Medvedev committed a real crime against Libya and helped to initiate the Western supported interventions and color revolutions in the Arab world. The West was behind the Libyan insurgency, that destroyed this rich country and killed tens of thousands of Libyans. Also the murder of Gaddafi was partly Medvedev’s responsibility. Russia has blood on its hands for allowing Libya to be bombed back into prehistoric times. But all the people around Medvedev were liberals. Russia should have defended Libya, because the fall of Libya was a defeat for Russia. A possible fall of Syria will be another defeat. Russia should present itself internationally as the country that votes “Njet!” to war in the U.N.

Fortunately, the mistake committed in Libya has not been repeated in the Syrian conflict. Syria has a much higher strategic value for Russia’s security and stability. With Putin back in power, Russia’s position is much better. He is consistent in his support for president Bashar al-Assad. The explosive situation in Syria is the most important geopolitical threat for Russia at this moment. All the liberals and pro-Atlantist forces are against Putin. Russia needs Putin to make a fist against the West on foreign policy, especially because new destabilization by secessionist movements (supported by Saudi Arabia and the U.S.) arose in the Caucasus.

And the Europeans should realise that the world is broader than only the U.S. and Europe. Syria develops fast its economical relations with other major powers and area’s: Russia, China, India, South America, South Africa, Belarus, etc. Russia (and also China) will be happy to take the place of the Europeans as trade partner. The only ones who suffer the economic sanctions against Syria and have a lot to lose there, are the Europeans themselves. However, they should know better, because a similar dirty game is going on against Iran already for years. European oil companies lost very lucrative contracts in Iran because of silly economic sanctions inspired by the U.S.

GRA: How, in your opinion, will deploy the situation after the overthrow of Bashar Assad? According to the information, disseminated through the media, there are already dozens of catastrophic scenarios.

F.M.: The destabilization of the Mediterranean region and the Near East threatens the Russian naval presence in the Mediterranean and also paves the way for new color revolutions, uprisings and insurgencies in Iran, Central Asia and even Russia. So, the fall of the al-Assad regime and the destruction of Syria would make it easier to destabilize other countries in Eurasia.

In a destabilized Syria, the Muslim Brotherhood can arise as political power. Another possibility is the creation on the Syrian territory of small and weak states, based on sectarian identities, which can easily be manipulated by the West.

Millions of people would suffer from these violent political changes, the further disintegration of the Near East and ethnic and religious wars in Eurasia. The final objective of the alliance between the U.S., Israel, the GCC, Turkey and Western Europe is the destruction of Iran, the downfall of Russia and the containment of China, Pakistan and India.

GRA: One possible scenario is the territorial division of Syria into three parts. Chagry Erhan, Director of the Center of Strategic Research of the European peoples, believes that the Baath regime, that is being removed from power, will try to create a new state on the basis of belonging to a madhhab through Latakia-Tartus, what can lead to a decision of destruction or assimilation of the Sunni population. In addition, such a step (creation of a new state) can undertake also Kurds. And here raises a difficult question - how to prevent the partition of the country? Erhan believes that once the government will intervene in the process by violent means, this will lead to more bloodshed. How likely do you think, this scenario is?

F. M.: A madhhab represents the entire school of thought of a particular mujtahid Imam, together with many first-rank scholars that came after him and checked his evidences and refined his work. The scenario above is about the division of Syria in an Alawite state, a Kurdish state and a Sunni state. It’s an idea that mainly lives in Atlantist circles. But Erhan is totally wrong: in the past two months, the terrorists were almost complety defeated by the Syrian army.

Geopolitically, Syria is situated in a central and crucial region, which is intersected by 2 important fault lines: one religious (Shia vs. Sunni) and two ethnic (Turks vs. Kurds and Turks vs. Alawites). Turkey, the GCC and the jihadists are mainly Sunni. Iran and the Alawites minority are Shia. And after the demise of Saddam Hussein, the Shia also came to power in Iraq, which narrowed the GCC’s sphere of influence. Saudi Arabia and Qatar want to regain this dominant position at all costs by turning Syria into a kind of vassal state in order to tackle Iran.

The Turks will do everything to avoid another Kurdish state – there is already one in Northern Iraq – because they have a large Kurdish minority of their own. And an Alawite state can cooperate with their Alevi brothers in Turkey. Syria already now supports the Kurdish PKK in Turkey, because of the Turkish support for the terrorists in Syria. All this means that also Turkey can become a victim of the balkanization of the Near East in the future.

This balkanization is a necessary condition for Western geopolitics. It is certainly not far-fetched, because it is similar to the Yinon Plan from 1982. This aimed to break the existing states in the Near East and to create mini states, hostile to each other and controlled by the West.  

 

mercredi, 18 avril 2012

Tchétchénie: foyer de turbulence

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Bernhard TOMASCHITZ:
Tchétchénie: foyer de turbulence

L’Occident s’allie aux islamistes pour affaiblir la Russie sur son flanc méridional

Russia-Daghestan-Carte-1.jpgLa Tchétchénie ne fait plus la une des médias internationaux. Officiellement, depuis 2009, la guerre y est terminée: elle a sévi jadis dans cette république autonome de la Fédération de Russie, située sur le flanc septentrional du Caucase. Le détenteur du pouvoir, Ramzan Kadyrov est l’allié de Moscou: il est bien en selle et aucun rival crédible ne le défie. Mais, malgré cela, le feu couve. La résistance islamiste radicale poursuit ses activités dans la clandestinité: la quiétude apparente de la Tchétchénie pourrait bien finir brutalement.

En effet, dans une dépêche secrète du 30 mai 2006, dévoilée par la plateforme “Wikileaks”, l’ambasadeur américain en poste à Moscou, William J. Burns, écrivait, à propos de la Tchétchénie: “Nous nous attendons à ce que le salafisme continue à s’y développer”. La même remarque valait également pour deux autres républiques autonomes de la Fédération de Russie: le Daghestan et la Karbardino-Balkarie.

Au départ, les Tchétchènes pratiquaient un islam relativement modéré. Mais les choses ont changé au moins depuis la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), lorsque des combattants arabes sont arrivés dans le pays. Bon nombre d’entre eux avaient auparavant acquis de l’expérience au sein de la résistance afghane contre les troupes soviétiques. La principale source financière de ces combattants islamistes est bien sûr l’Arabie Saoudite, pays où le wahhabisme, expression extrêmement rigide de l’islam, est religion d’Etat. Le Président Kadyrov est considéré comme un musulman modéré et met plutôt l’accent sur l’identité nationale tchétchène, au contraire de son adversaire Chamil Bassaïev, tué en juillet 2006. Ce dernier entendait réintroduire la charia dans le Caucase. Le vide qu’a laissé Bassaïev après sa mort, les islamistes n’ont pu le combler.

Mais dans ce conflit tchétchène, qui dure maintenant depuis près de deux décennies, il ne s’agit pas seulement d’importer cet islam “pur”. La Tchétchénie, qui est grande comme la moitié de la Belgique, est importante sur l’échiquier géopolitique mondial, car son territoire joue potentiellement un rôle-clef dans la stratégie d’encerclement que pratiquent les Etats-Unis contre la Russie. A travers le territoire tchétchène passent gazoducs et oléoducs qui acheminent les hydrocarbures de la région caspienne vers la Mer Noire. Si les Etats-Unis parviennent à interrompre ce flux ou à le contrôler, l’importance de la Russie comme pays de transit de l’énergie serait considérablement diminuée. Et si le transit de l’énergie dans cette région est amoindri, les trajets alternatifs, via l’Azerbaïdjan, la Géorgie ou les côtes méditerranéennes de la Turquie, les consortiums anglo-américains en seraient les grands bénéficiaires. A cela s’ajoute qu’une sécession éventuelle de la Tchétchénie provoquerait une réaction en chaîne: d’autres peuples caucasiens, comme les Ingouches, les Daghestanais ou les Tcherkesses exigeraient à leur tour le droit à l’auto-détermination.

Les indices s’accumulent depuis longtemps déjà qui permettent de conclure à une alliance calamiteuse mais indéfectible entre Washington et le fondamentalisme islamiste, surtout depuis l’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan en décembre 1979. En décembre 2009, le Président Kadyrov déclarait que l’Occident voulait détruire la Russie au départ du Caucase. “S’ils obtiennent le contrôle du Caucase, on peut dire qu’ils disposeront alors du contrôle sur la Russie toute entière, car le Caucase est son épine dorsale”. Washington a justement choisi les Tchétchènes pour accroître démesurément les “coûts de l’empire” pour les Russes parce que ce peuple avait déjà opposé une résistance farouche à la pénétration russe dans la région au 19ème siècle.

En plus, il faut aussi savoir que les Etats-Unis et d’autres puissances occidentales ont littéralement couvert les régions nord-caucasiennes d’un réseau comportant environ une centaine d’ONG. Parmi elles: la Fondation Soros du spéculateur en bourse Georges Soros qui avait déjà joué un rôle non négligeable dans les “révolutions colorées” d’Ukraine et de Géorgie; ensuite, la Fondation Carnegie, flanquées toutes deux, de fondations allemandes relevant des principaux partis du spectre politique de la Bundesrepublik, telles la Fondation Konrad Adenauer (CDU), la Fondation Friedrich Ebert (SPD) et la Fondation Heinrich Böll (Verts). Cet ensemble voit ses activités coordonnées depuis Washington. Dans un article publié par le “Center for Research on Globalization”, qui se montre très critique à l’endroit des processus de mondialisation, et dû à la plume de Nikolai Dimlevitch en 2010, la propagande de toutes ces fondations a pour objectif “d’influencer en permanence les peuples du Caucase pour qu’ils cessent d’accepter leur intégration culturelle à la Fédération de Russie, pour que les sociétés du Caucase mettent un terme à leurs orientations pro-russes et pour qu’elles s’imprègnent de l’idéologie haineuse de la russophobie, laquelle doit à terme devenir le fondement d’une nouvelle identité caucasienne”.

Parmi les ONG qui s’affairent à ce long travail de lobbying, il y a notamment l’ “American Committee for Peace in Chechnya” (ACPC), dirigé par Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de l’ex-président américain Jimmy Carter. La liste des membres de l’ACPC se lit comme une sorte de “Who’s Who” des faucons néo-conservateurs: Elliot Abrams, important conseiller de George W. Bush; William Kristol, idéologue en chef des néo-conservateurs; Richard Perle, surnommé le “Prince des Ténèbres” et principal avocat de la guerre contre l’Irak, ou encore James Woolsey, ancien directeur de la CIA. La tâche première de l’ACPC est de créer un climat médiatique toujours favorable à la rébellion tchétchène en présentant la situation de manière partisane et unilatérale, la Russie comme fautrice des malheurs du Caucase, tout en la clouant au pilori comme la puissance qui ne cesse jamais de fouler aux pieds les droits de l’homme.

Pourtant, lors des deux guerres de Tchétchénie, les combattants islamistes tchétchènes ont commis des horreurs, comme l’atteste indirectement un document de 2006, révélé par “Wikileaks” et émanant toujours de l’ambassadeur américain Burns: “Les combats réels ont été menés pendant quelques années par les forces tchétchènes qui ont géré la guerre comme elles l’entendaient et non pas de la façon dont les militaires russes voulaient qu’ils la mènent; cela a eu des conséquences heureuses car elles tuaient tout Russe se trouvant sur leur chemin”.

Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, n°7/2012; http://www.zurzeit.at/ ).

mercredi, 11 avril 2012

Libres commentaires sur la présidentielle 2012

 

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Libres commentaires sur la présidentielle 2012

par Georges FELTIN-TRACOL

 

Depuis le 19 mars dernier, on connaît la liste officielle, dressée par le Conseil constitutionnel, des candidats à l’élection présidentielle qui ont obtenu au moins les cinq cents parrainages. Dix candidats briguent donc la magistrature suprême comme en 1981 et moins qu’en 2007 (douze) et qu’en 2002 (seize).

 

Le filtre des parrainages a encore exercé sa sélection impitoyable en éliminant des candidats que les gras médias aux ordres appellent « fantaisistes » et qui sont en réalité « originaux ». Regrettons par conséquent l’absence de François Amanrich, du Mouvement des clérocrates de France, de Jean-Marc Governatori, de l’Alliance écologiste indépendante, ou de Cindy Lee, du Parti du Plaisir (quel extraordinaire duel, cela aurait été au second tour entre elle et D.S.K., avec « Dodo la Saumure » en arbitre !). Ces candidats auraient apporté un regard neuf aux défis actuels de notre époque.

 

 

Pour l’heure, les roquets du Système médiatique valorisent les deux candidats du Régime, les véritables « frères siamois » dont la politique sera identique, exceptée aux marges. Ils symbolisent l’hégémonie de l’U.M.P.S. !

 

L’U.M.P.S. et ses clones

 

On ne doit rien attendre de « Flamby l’Enfariné ». Sa victoire annoncée serait une grande première depuis 1848. Comme pour Louis-Napoléon Bonaparte, « Flamby » n’a jamais été ministre. L’emportera-t-il malgré son charisme d’huître et son programme libéral-libertaire insipide ? N’attendons rien du tout de l’actuel locataire de l’Élysée, responsable d’un quinquennat calamiteux marqué, entre autres, par l’aventure criminelle en Libye, d’où, aujourd’hui, la chute de Gao et de Tombouctou par les rebelles touareg et les islamistes. Passons sur la kyrielle de scandales (affaires Bettencourt, Karachi, Takieddine qui soutient l’« Enfariné », etc.) qui l’encercle. Peut-on en outre accorder sa confiance à un candidat qui dispose du soutien de Bernard Tapie, le gagnant d’une loterie bien particulière sur le dos des contribuables ? Et puis, est-il raisonnable de voter pour quelqu’un qui veut pénaliser la consultation régulière de sites dits « extrémistes » ? Pourquoi dans ces conditions ne pas commencer par fermer celui de l’U.M.P. ? On le voit, le mimétisme est total entre les deux « grands », atlantistes et mondialistes.

 

Gravitent autour de ce duo funeste des candidats auxiliaires qui servent de rabatteurs de voix pour le second tour déterminant. En dépit d’une campagne jouant sur une image fictive de dissident, le centriste François Bayrou est lié à l’hyper-classe oligarchique. Son pseudo-discours de rupture s’en prend artificiellement à l’U.M.P.S. Mais, sous l’image du rebelle diffusée par les médias, Bayrou le conformiste entérine l’alignement de la France sur le pouvoir bancaire. Le « centrisme révolutionnaire » si cher à son soutien fervent, Jean-François Kahn, n’est qu’une tromperie supplémentaire.

 

Autre candidate compatible au Régime, Éva Joly dont « même son nom est un mensonge » selon l’excellent humoriste Bernard Mabille (1), fait une campagne électorale qui s’apparente à un Tchernobyl politique. Certes, la candidate qui flirta un instant avec Bayrou en 2008 – 2009, est favorable aux langues vernaculaires de France. Mais, à part ce point précis, son programme n’offre aucune véritable alternative écologique, mais un simple accommodement « bo-bo » à la société post-industrielle de consommation de masse. En outre, les Verts – qui ne sont pas des écologistes – n’ont toujours pas compris la logique institutionnelle de la Ve République. Avec des sondages en berne qui se concrétisent par une vraie chute dans les escaliers, quel symbole !, il est probable qu’« Éva dans le mur » ! Tant mieux !

 

Remplaçant l’ineffable Olivier Besancenot, Philippe Poutou incarne le gauchisme mondialisé dans toute sa splendeur avec ses contradictions internes. Le fumeux N.P.A. (Nouveau parti anticapitaliste) s’oppose à la liberté de circulation des biens et des capitaux tout en défendant la liberté des hommes à s’installer n’importe où… Soutenir les clandestins étrangers délinquants dits « sans-papiers » et vilipender la mondialisation économique au nom du genre humain et de L’Internationale témoignent d’une imposture incroyable et d’un mépris certain envers les intérêts des peuples enracinés.

 

On sera plus indulgent à l’égard de Nathalie Arthaud qui succède à « Arlette ». Les « moines – militants » de Lutte ouvrière ne cachent pas qu’ils n’attendent rien des élections. Ils ne pleurnichent pas dans l’obtention des cinq cents signatures indispensables; ils estiment que leur présence dans la campagne n’est qu’une façon particulière d’atteindre un plus grand public. Ils n’en sont pas dupes; ils en profitent même sans oublier de bousculer leurs adversaires de gauche dont Mélenchon, la nouvelle coqueluche du Système.

 

Un tribun sans-culotte parodique

 

Pour les médias officiels, la « révélation » de la campagne serait Jean-Luc Mélenchon qui, sur les bases du non de gauche au Traité constitutionnel européen de 2005, a su fédérer dans un Front de Gauche du Capital divers groupuscules aux intérêts idéologiques divergents. Outre le P. « C.F. » qui survit péniblement et qu’il faudrait plutôt euthanasier rapidement, ce conglomérat rassemble le microscopique Parti de Gauche qui allie déjà chevènementistes en déshérence, socialistes désabusés et écolo-gauchistes affirmés, la Gauche unitaire de Christian Piquet qui incarna au sein de feue la L.C.R. l’opposition minoritaire, la Fédération pour une alternative sociale et écologique qui regroupe de multiples chapelles autour de Clémentine Autin et, c’est peu connu, le P.C.O.F. (Parti communiste des ouvriers de France) maoïste hodjiste (c’est-à-dire nostalgique de l’Albanie d’Enver Hodja…). Les fanions rouges avec une étoile jaune à cinq branches du Front de Gauche agités par des énergumènes évoquent furieusement ceux du Viet Cong et du Viêtnam du Nord d’Ho Chi Minh de la décennie 1960. Par cet emprunt exotique subliminal, le camarade Mélenchon semble jouer au « Grand Timonier tricolore », au Pol Pot hexagonal comme le sous-entend le sénateur – maire de Lyon, Gérard Collomb, qui pense que « le modèle qu’il défend, on l’a essayé en U.R.S.S., au Cambodge, ça ne marche pas (2) ».

 

Orphelin inconsolable du mitterrandisme, ex-trotskyste lambertiste, ancien cacique de l’aile gauche du P.S., un temps conseiller général de l’Essonne, sénateur socialiste de ce département entre 1986 et 2009 et ancien ministre du gouvernement Jospin qui adopta maintes mesures libérales et privatisa beaucoup, Mélenchon détourne la fonction tribunicienne. C’est un simulacre ! Conciliant la gestuelle de Mitterrand, la gouaille de Marchais et les références nauséabondes à 1789 – 1793, ce talentueux orateur a approuvé en 1992 Maastricht et il l’a expliqué dans un débat paru dans Krisis (3). Cet adversaire des identités vernaculaires, ce chantre zélé d’un Hexagone centralisé défend un néo-robespierrisme qui rappelle les heures les plus exécrables de notre histoire, celles de la Terreur et du génocide vendéen… Ce franc-maçon, fils assumé des abjectes Lumières, vomit toute spiritualité authentique et serait prêt, le cas échéant, à un conflit avec l’Iran. Il n’aime pas la France, mais adule la République fomentée par les loges qu’il veut universelle, voire mondiale. Ne déclara-t-il pas que « la France est une construction purement politique : elle n’est soudée ni par la langue, ni par une appartenance ethnique, ni par une religion, ni par une couleur de peau. Elle est tout entière le fruit d’un pacte civique. Ce pacte se fonde sur les principes issus de la Grande Révolution de 1789. Or depuis toujours, nous savons que ces principes ne peuvent s’épanouir complètement sans s’universaliser. […] Un républicain conséquent ne croit pas qu’on puisse faire la France dans un seul pays (4) » ? Sa chimère délirante rejoint finalement celle de Jacques Attali, un autre mitterrandolâtre.

 

La montée en puissance de Mélenchon dans les sondages ravit l’Élysée qui y voit le moyen d’affaiblir l’« Enfariné » de Corrèze. On se rappellera qu’au début de sa présidence, Sarközy souhaitait instrumentaliser Besancenot contre le P.S. comme Mitterrand s’était servi du F.N. contre l’union R.P.R. – U.D.F. La tentative avorta; elle réapparaît aujourd’hui avec Mélenchon, désormais promu allié objectif de l’U.M.P. L’équipe présidentielle espère même d’un hypothétique « 21 avril à l’envers renversé » : un second tour opposant Sarközy à Mélenchon ! Or le président sortant suscite un tel rejet dans les catégories populaires et moyennes inférieures qu’une victoire du tribun rouge serait envisageable d’autant qu’il bénéficie de l’indulgence permanente des gras médias malgré ses invectives fréquentes envers les journaleux qui les méritent d’ailleurs.

 

L’homme est coutumier de ces violences verbales qui frôlent l’examen psychiatrique. Ainsi, à l’une de ses collaboratrices, Laurence Sauvage, cet ardent féministe lui lança : « Du balais ! Moi aussi je suis au bout du rouleau ! Dégage. Tire-toi. C’est moi le chef, c’est moi qui décide (5) ». La classe !

 

Jean-Luc Mélenchon et son Front de Gauche petit-bourgeois ne sont pas révolutionnaires malgré les discours incendiaires; ce ne sont que des réformistes faussement radicaux. « La protestation qui est au cœur du vote mélenchoniste, remarque Pascal Perrineau, reste une protestation plutôt bourgeoise, celle d’une bourgeoisie de gauche éduquée et détachée de toute forme d’engagement religieux (6). »

 

Il est plausible qu’un très bon résultat de Mélenchon, le soir du 22 avril, contraigne Hollande à revoir ses projets et à le nommer à Matignon en cas de victoire étriquée le 6 mai prochain. Un gouvernement Front de Gauche des « Bo-Bo » conduit par Mélenchon marquerait sans nul doute le début d’une inquiétante « totalitarisation » de l’Hexagone. Qui seront alors les volontaires des nouvelles armées blanches ?

L’impasse souverainiste
 
Candidat souverainiste, Nicolas Dupont-Aignan a fait preuve à deux reprises d’une vraie fermeté d’âme. Il ne s’est pas déjugé en juin 2011 quand le célèbre quotidien vespéral de référence lui ordonna de ne pas assister à la fête annuelle de Radio Courtoisie. Il se montra courageux face aux pouilleux violents du Front de Gauche capitaliste lors d’une manifestation de soutien à la Grèce martyrisée par les banksters apatrides. Néanmoins, le député-maire de Yerre proclame un républicanisme obsolète. Son mouvement, Debout la République, est déjà en soi tout un programme alors qu’un identitaire français d’Europe préfère la République à genoux, voire couchée et… humiliée !

 

Le second candidat souverainiste n’est autre que Marine Le Pen. Après de bons débuts, sa campagne ralentit et patine. Certes, elle a pâti de la collecte difficile des parrainages (preuve absolue de l’obligation d’avoir un maillage d’élus locaux compétents). Son entourage n’est-il pas aussi responsable de cette situation ? On sait qu’il provient du chevènementisme de 2002. Or, en février 2002, Jean-Pierre Chevènement faisait 15 % dans les sondages et devenait le « troisième homme »; il finira à 5,39 % à la sixième place… Les difficultés de la campagne de Marine Le Pen découlent aussi de la grande malignité des médias. La dédiabolisation ne prend pas ! La présidente du F.N. a eu tort de ménager le pouvoir médiatique et pas Laura Lussaud ou Alexandre Gabriac des Jeunesses nationalistes. Vouloir amadouer les médias du Système ne sert à rien. Il est préférable de leur cracher dessus; ils aiment ça ! Marine Le Pen aurait dû conduire une campagne au positionnement plus tranché, plus radical.

 

Et puis certaines de ses propositions comme la sortie de l’euro ou l’inscription dans la Constitution de la non-reconnaissance du fait communautaire, ce qui incite à l’individualisme contemporain, déplaisent. En outre, Marine Le Pen propose l’entrée annuelle de 10 000 étrangers parce que « c’est le seuil incompressible pour ne pas se priver de gens de très grand talent qui auraient des compétences qui n’existent pas en France, des chercheurs ou des artistes exceptionnels (7) ». Le programme du nouveau F.N. n’est pas révolutionnaire, mais populiste -sécuritaire : il s’adresse aux petits Blancs qui souhaitent consommer en toute quiétude sans être gênés par un fort voisinage allogène. La sortie de cette société de consommation de masse pourrie n’est pas pour demain…

 

Marine Le Pen a au fond une conception très IIIe République du monde et de la France. Nonobstant des clins d’œil électoralistes appuyés à la culture corse, elle se méfie des régions et déteste les langues autochtones. Elle promet une recentralisation administrative préjudiciable à l’authentique diversité franco-européenne. Ses réponses dénient la nécessité d’une fédération identitaire des peuples de France intégrée dans une Europe impériale. Par conséquent, dans cette perspective ethno-continentale ambitieuse, qui aura le courage d’exiger une « ré-émigration » vers les pays d’origine ? Qui aura la hardiesse de réclamer une remise en cause des naturalisations accordées depuis au moins quatre décennies ? Qui aura la témérité d’imposer le droit du sang comme seul vecteur de nationalité et de dissocier enfin la citoyenneté de la nationalité ?

 

Déplorons la non-candidature d’Arnaud Gouillon, du Bloc identitaire, et de Carl Lang, de l’Union de la Droite nationale qui, faute de signatures en nombre requis, n’en déposa aucune au Conseil constitutionnel afin de ne pas révéler les vaillants élus locaux signataires. Nul doute que leur présence aurait probablement électrisé la campagne électorale.

 

Prométhée candidat !

 

Pour la seconde fois, les Français (re)découvrent Jacques Cheminade de Solidarité et Progrès. On apprécie ses attaques véhémentes et bienvenues contre la Finance internationale incarnée par la City, Wall Street et l’Anglosphère. Les journalistes, ignares et incompétents (pardon pour le pléonasme !), se gaussent de son programme spatial; ils ont encore tort. Ils n’ont pas compris que Cheminade est un scientiste, un prométhéen, dont certaines suggestions telles la relance de l’aérotrain de l’ingénieur Bertin, rappellent celles du Guillaume Faye archéofuturiste. Devant les représentants économiques et syndicaux du monde agricole, Jacques Cheminade se référa à Philippe Lamour, ce qui l’inscrirait dans la postérité du courant réaliste des « relèves intellectuelles des années 1930 (8) ».

 

Jacques Cheminade est un personnage contesté. Les attaques qu’il reçoit suscitent de la sympathie. Les médiacrates, moins couards que d’habitude et pour cause !, lui rappellent que son mouvement a fait l’objet en 2005 d’une brève surveillance de la part de la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), cette Inquisition moderne dans laquelle pullulent les frères trois-points. En 1995, le Conseil constitutionnel invalida son compte de campagne pendant qu’il approuvait celui, truqué, de Balladur. « Jacques Robert, l’un des neuf membres du Conseil constitutionnel qui ont pris part au vote […], confie aujourd’hui : “Pour prouver notre indépendance, nous avons rejeté le compte de Jacques Cheminade qui comportait des erreurs mineures ” (9) ». Cheminade en perdit ses biens personnels. Merveilleux exemple d’application pseudo-démocratique ! Néanmoins, Cheminade ne verse pas dans le politiquement incorrect, bien au contraire ! Il exècre tout ce qui est identitaire et se détourne des enjeux écologiques essentiels. Le 1er avril dernier, il arborait à la boutonnière le symbole écarlate du sidaction. Hostile au droit du sang et favorable au regroupement familial des étrangers, il a aussi soutenu avec d’incroyables contorsions sémantiques l’intervention militaire occidentale en Libye, défend une communauté internationale d’États-nations et fait preuve de conformisme médiatique, ce qui n’affaiblit pas la hargne de journalistes sots et arrogants (10). Lui aussi appartient au Système bien qu’il soit rejeté en périphérie.

 

Bref, cette élection présidentielle, nouvelle galerie spectaculaire de la marchandise, donne au bon peuple dix amuseurs pendant que les banksters, les vrais maîtres du moment, mettent au pas la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal. La campagne est affligeante, insipide et d’une rare médiocrité. On regrette le temps où Marcel Barbu, Guy Héraud, Antoine Waechter et Marie-France Garaud exprimaient leurs points de vue différents. Tentés par l’abstention, les Français, écœurés et inquiets, abandonneront-ils cette torpeur mortelle pour retrouver leur esprit rebelle qui fit trembler jadis tant de puissants ? Réveillez-vous, bon sang, Jacques Bonhommes et autres nouveaux « Va-Nu-Pieds » ! Sinon se vérifiera, le 22 avril prochain, la terrible appréciation combinée des deux plus grandes personnalités marquantes de la France au XXe siècle, un général de brigade à titre temporaire et un maréchal de France, pour qui « les Français sont des veaux à la mémoire courte ».

 

Georges Feltin-Tracol

 

Notes

 

1 : Bernard Mabille, « Sur mesure », au Théâtre Saint-Georges, Paris IXe.

 

2 : Propos rapportés par François-Xavier Bourmaud et Nicolas Barotte dans Le Figaro du 29 mars 2012.

 

3 : « L’Europe et l’Amérique au miroir de Maastricht », face à face Jean-Luc Mélenchon – Gilbert Pérol, pp. 74 – 92, dans Krisis, n° 13 – 14, « Europe ? », avril 1993.

 

4 : dans Le Nouvel Observateur du 21 au 27 février 2002.

 

5 : dans Le Figaro Magazine du 6 avril 2012. Quelques minutes plus tard, Mélenchon rattrapa sa collaboratrice dans le couloir et s’expliqua avec elle en aparté, avant de se réconcilier. Le palais de l’Élysée est-il l’endroit propice pour un caractériel pareil ?

 

6 : Pascal Perrineau dans Le Figaro du 20 mars 2012.

 

7 : Marine Le Pen, entretien sur R.T.L. avec Jean-Michel Aphatie, le 5 avril 2012.

 

8 : cf. Olivier Dard, Le rendez-vous manqué des relèves des années 30, P.U.F., coll. « Le nœud gordien », Paris, 2002.

 

9 : Propos rapportés par Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu, dans Marianne du 31 mars au 6 avril 2012.
 
10 : cf. l’émission politique traquenard « Questions d’info » sur La Chaîne parlementaire et France Info, le 21 mars 2012, avec Frédéric Haziza, plein de morgue, Françoise Fressoz du Monde, Sylvie Maligorne de l’A.F.P. et Marie-Éve Malouines de France Info, quintessence du journalisme hexagonal hystérique et partisan. Ce quatuor ferait-il de même face à Sarközy ou Hollande ?

 


 

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jeudi, 05 avril 2012

Günter Grass difende l’Iran con una poesia

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Günter Grass difende l’Iran con una poesia

di Andrea Tarquini (Günter Grass)

Fonte: La Repubblica [scheda fonte]


Il testo del Nobel per la letteratura rifiutato dal settimanale di Amburgo "Die Zeit"
Attacco anche alla Germania per la fornitura di sottomarini allo Stato ebraico

Torna in campo Günter Grass. E lo fa con testo poetico destinato a suscitare polemica. Il Nobel della letteratura sostiene che il vero pericolo per la pace è Israele e non l´Iran, il deterrente nucleare israeliano e non l´arsenale che Ahmadinejad starebbe costruendo.
Rieccolo in campo, torna come sempre, da intellettuale impegnato di tutto il lungo dopoguerra, a lanciare le provocazioni più scomode possibili. Decenni fa in campagna elettorale per Brandt cancelliere della pace, questa volta sul tema caldo mondiale del momento, i piani atomici iraniani: secondo lui il vero pericolo per la pace è Israele e non l´Iran, il deterrente nucleare israeliano e non l´arsenale che Ahmadinejad sta costruendo. Di chi parliamo? Di Guenter Grass. Il Nobel per la letteratura, il massimo scrittore tedesco vivente, con la poesia che pubblichiamo vuole aprire un dibattito che si annuncia confronto lacerante, a livello globale.
"Quel che deve essere detto", s´intitola la lirica. In uno stile politico-didattico che ricorda il Brecht più impegnato e aggressivo, Grass lancia un attacco durissimo contro la politica dello Stato d´Israele, e contro la Repubblica federale. Perché, in nome della responsabilità per il passato chiamato Olocausto e del nuovo ruolo di potenza-leader di Berlino, la Germania di Angela Merkel ha fornito a prezzi stracciati sei sottomarini ultramoderni alla Hel ha´Halama le Israel, la Marina israeliana. Sottomarini che possono sparare missili da crociera.
Un´arma made in Germany per l´ultima difesa, deterrente da minacciare di usare per non usarlo, come fu con le atomiche tra Usa e Urss nella guerra fredda. In tecnica e strategia militari moderne, spieghiamolo al lettore, i missili lanciati da sottomarini servono a una risposta nucleare a un attacco nucleare subìto, non a un primo colpo. Il primo colpo atomico lo spari con i missili terrestri, come quelli che Teheran acquista in Corea del Nord. E non Gerusalemme e Washington, bensì l´Agenzia internazionale per l´energia atomica (Aiea) che fu guidata dal grande politico egiziano Mohammed el Baradei, denuncia per prima il programma atomico iraniano.
Grass non è d´accordo, non ci sta. Nel poema parla del deterrente israeliano come "minaccia alla pace". Una minaccia, si potrebbe sottintendere, va eliminata. Parla degli U-Boot tedeschi per Gerusalemme scrivendo di "crimine prevedibile, e nessuna delle nostre scuse cancellerebbe la nostra complicità". E denuncia "l´ipocrisia dell´Occidente". Tirades non nuove: da sempre Grass è un grande polemista, non solo un grande letterato. Anni fa, in "im Krebsgang", raccontando del piroscafo Wulhelm Gustloff carico di civili e silurato dai russi nel Baltico, dipinse i tedeschi in qualche modo come vittima della Seconda guerra mondiale. Più tardi, dopo un lunghissimo silenzio, in "Sbucciando la cipolla", confessò di aver prestato servizio nelle SS da giovane, credendoci. Passato e presente si confondono nell´eterno dramma tedesco. Ma questa volta è anche diverso. Die Zeit, l´illustre settimanale di Amburgo, ha rifiutato di pubblicare la poesia. La pubblicherà invece oggi (insieme a Repubblica, El Paìs, e a Politiken in Danimarca) la liberal Sueddeutsche Zeitung. «Grass è il più noto e massimo scrittore tedesco vivente, un Nobel, è sempre stato nel dibattito politico non si censura, si pubblica, in una certa misura i media sono anche bacheche, e Grass è uno dei tedeschi più famosi nel mondo», mi dice Heribert Prantl, direttore nella direzione collegiale della Sueddeutsche.
«Non si può censurare Grass, anche se si ritengono fuorvianti alcune sue opinioni», continua Prantl. «Forse riceverà applausi da una parte, interviene con una poesia nel dibattito, posso solo accettare l´intervento come contributo lirico al dibattito». Non si censurano i grandi intellettuali, insomma, neanche quando possono violare gravi tabù della Memoria o travisano la realtà odierna. La discussione è lanciata.


Quello che deve essere detto"
di Günter Grass


Perché taccio, passo sotto silenzio troppo a lungo
quanto è palese e si è praticato
in giochi di guerra alla fine dei quali, da sopravvissuti,
noi siamo tutt´al più le note a margine.

E´ l´affermato diritto al decisivo attacco preventivo
che potrebbe cancellare il popolo iraniano
soggiogato da un fanfarone e spinto al giubilo organizzato,
perché nella sfera di sua competenza si presume
la costruzione di un´atomica.

E allora perché mi proibisco
di chiamare per nome l´altro paese,
in cui da anni - anche se coperto da segreto -
si dispone di un crescente potenziale nucleare,
però fuori controllo, perché inaccessibile
a qualsiasi ispezione?

Il silenzio di tutti su questo stato di cose,
a cui si è assoggettato il mio silenzio,
lo sento come opprimente menzogna
e inibizione che prospetta punizioni
appena non se ne tenga conto;
il verdetto «antisemitismo» è d´uso corrente.
Ora però, poiché dal mio paese,
di volta in volta toccato da crimini esclusivi
che non hanno paragone e costretto a giustificarsi,
di nuovo e per puri scopi commerciali, anche se
con lingua svelta la si dichiara «riparazione»,
dovrebbe essere consegnato a Israele
un altro sommergibile, la cui specialità
consiste nel poter dirigere annientanti testate là dove
l´esistenza di un´unica bomba atomica non è provata
ma vuol essere di forza probatoria come spauracchio,
dico quello che deve essere detto.

Perché ho taciuto finora?
Perché pensavo che la mia origine,
gravata da una macchia incancellabile,
impedisse di aspettarsi questo dato di fatto
come verità dichiarata dallo Stato d´Israele
al quale sono e voglio restare legato
Perché dico solo adesso,
da vecchio e con l´ultimo inchiostro:
La potenza nucleare di Israele minaccia
la così fragile pace mondiale?
Perché deve essere detto
quello che già domani potrebbe essere troppo tardi;
anche perché noi - come tedeschi con sufficienti colpe a carico -
potremmo diventare fornitori di un crimine
prevedibile, e nessuna delle solite scuse
cancellerebbe la nostra complicità.

E lo ammetto: non taccio più
perché dell´ipocrisia dell´Occidente
ne ho fin sopra i capelli; perché è auspicabile
che molti vogliano affrancarsi dal silenzio,
esortino alla rinuncia il promotore
del pericolo riconoscibile e
altrettanto insistano perché
un controllo libero e permanente
del potenziale atomico israeliano
e delle installazioni nucleari iraniane
sia consentito dai governi di entrambi i paesi
tramite un´istanza internazionale.

Solo così per tutti, israeliani e palestinesi,
e più ancora, per tutti gli uomini che vivono
ostilmente fianco a fianco in quella
regione occupata dalla follia ci sarà una via d´uscita,
e in fin dei conti anche per noi.

(Traduzione di Claudio Groff)

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mercredi, 04 avril 2012

Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

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Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

 

par Marc-Antoine DE TYR

 

Au lendemain de l’élimination de Mohammed Merah, j’ai écris un petit texte que j’ai envoyé aux personnes qui pensent avant d’agir. Car il me semble que cette histoire de Toulouse est une grosse supercherie, en tout cas une machination (un peu comme l’affaire du 11 septembre semble avoir été le cas…).

 

Tout le monde ne sera pas d’accord avec moi, mais il est important de dire ce que l’on pense afin de ne pas tomber dans les travers de la pensée unique retransmise par nos médias tendancieux…

 

Pour ma part, je pense que c’est une histoire montée. Quand j’ai entendu que des juifs avaient été tués, je me suis immédiatement dit que soit c’est un coup des franc-maçon qui ont le pouvoir (mais a-t-on encore le droit de parler d’eux, ai-je même le droit d’écrire leur nom dans ce texte ? Je n’en suis pas si sûr… mais à la vérité je me fous de la censure française) ou un coup des Américains (ça revient à peu près au même) et ce, pour faire pencher la balance lors des élections imminentes. Car soit on découvre subitement que c’est un extrémiste nationaliste qui a fait le coup, une sorte de néo-nazi, et les médias de dénoncer les dérives de l’extrême droite et d’un Sarkozy qui a permit à cette même extrême droite de s’épanouir (pour ainsi inciter à voter socialiste), soit c’est un Arabe – plus précisément un Maghrébin – et les médias de « doucement » montrer du doigt les immigrés musulmans comme des gens potentiellement dangereux et donc de favoriser un vote pour le Front national. Cette dernière possibilité étant celle que les Étatsuniens privilégieraient car ils souhaitent garder Sarkozy à la tête du pays (on l’a vu avec l’éviction de Strauss-Khan au printemps dernier).

 

Donc, quand on sait que Marine Le Pen a conclu des accords avec des hauts-responsables judéo-américains, il devient logique qu’elle a probablement donné son accord pour jouer leur jeu, ceux-ci lui permettant de passer au second tour des élections présidentielles face à Sarkozy, dans lequel cas de figure ce dernier serait forcément réélu même si personne ne l’aime plus (comme ça c’est passé pour Chirac en 2002). Et pour faire passer Marine au second tour, il faut inciter les Français à voter F.N. D’où un matraquage médiatique très conciliant avec Marine et le F.N. Bien que de nombreux journalistes (socialistes) la critique, il n’y pas véritablement eu de campagne de diffamation ou autre contre le F.N. comme se fut le cas lors des précédentes élections présidentielles. Au contraire, on a tendance à entendre et voir de plus en plus d’articles et de reportages critiquant « doucement » les immigrés et surtout ceux d’origine maghrébine. Donc de ne plus rendre tabou le fait de voter F.N. Et l’idée de marquer les esprits avec un acte terroriste, idée typiquement étatsunienne, est destinée à choquer les esprits faibles de la masse populaire en montrant combien ces Arabes sont potentiellement dangereux. Et donc d’être sûr que les Français seront suffisamment nombreux pour voter : et pour Marine Le Pen et surtout pour Sarkozy (car nombre d’entre eux pensent encore que ce dernier est le défenseur des intérêts français et se dresse contre l’immigration de masse, alors que l’on sait qu’il est expert pour lancer des mots à la mode mais pour faire exactement le contraire…) et de permettre aux deux candidats de se retrouver au second tour.

 

Pour revenir à notre Mohammed qui aurait tué de sang-froid sept personnes avec un pistolet en quelques jours, personnellement je n’y crois pas. Ou du moins je ne crois pas qu’il ait fait cela de son propre chef. Je me suis immédiatement dit que c’est un coup monté quand j’ai entendu le mode opératoire du tueur. Un gars sur un scooter, casqué, avec soi-disant une caméra montée sur la casque, armé d’un Colt 45, qui tue rapidement et sans temps mort (ni de balles perdues apparemment) sept personnes dont d’abord trois militaires (chose étrange, ces derniers étant tous des Maghrébins), ce n’est pas l’œuvre d’un amateur. Toute personne qui sait tirer au pistolet sait combien il est difficile de toucher et surtout de tuer un individu à plus de cinq mètres, surtout si l’on cumule le stress et la mauvaise visibilité d’un casque de moto, d’autant qu’après la première cible abattue, les autres ont tendance à courir dans tous les sens ou du moins à bouger (mais pas toujours il est vrai : l’effet de la proie paralysée par son chasseur). Quoiqu’il en soit, ce n’est pas un gars des banlieues qui n’a pas au minimum tiré au moins ses mille cartouches du calibre dont il s’est servi (ici du 11,43 mm, plus difficile à maîtriser que du 9 mm) qui est capable de faire un tel carton. Un tel individu aurait tout au plus touché trois ou quatre personnes dont une ou deux seraient peut être mortes à la suite de leurs blessures, mais pas sept morts et deux blessés graves pour neuf personnes touchées. Le curriculum vitae fournit par la D.C.R.I. (contre-espionnage et sûreté du territoire français) de ce Mohammed ne correspond ni à un tueur professionnel ni à un Moudjahidine. Et même s’il aurait soi-disant fait un voyage au Pakistan et peut-être en Afghanistan, je veux bien qu’il ait appris à tirer avec une Kalash chinoise pourrie mais j’ai du mal à concevoir qu’il ait reçu un entraînement digne de nos meilleures écoles de tirs en matière de pistolet (1)…

 

Ensuite, si on lit tous les rapports qui ont été donnés par la D.C.R.I., le R.A.I.D., le ministre, etc., pas grand chose ne colle ni n’est logique. Lorsque l’on a appris la tuerie de l’école juive, je me suis dit que la police allait nous sortir un coupable de ses tiroirs d’ici quelques jours, mais je me suis demandé comment elle allait faire pour lui faire avouer des crimes qu’il n’avait sûrement pas commis. Et bien la solution où le coupable meurt une balle dans la tête se révèle être la plus simple. Il n’y a plus personne pour nier les faits. IL EST le coupable des tueries, rien à dire.

 

Dans la réalité, un tel tueur, surtout s’il agissait en solitaire et de son propre chef, serait quasiment impossible à trouver, en tout cas il faudrait probablement des semaines ou des mois pour découvrir de qui il s’agissait (sauf s’il était surveillé, mais d’après les rapports de la D.C.R.I. ce n’était pas le cas, il était juste fiché suite à ses voyages aux pays des barbus). Mais comme par miracle, les flics nous trouvent un coupable quelques jours après la tuerie. Le prétexte : il aurait demandé à un concessionnaire s’il était possible d’enlever le dispositif de traçage G.P.S. de son scooter volé et le mécano l’aurait dénoncé, et puis l’ordinateur de sa mère aurait servi à consulter une petite annonce mise sur Internet par un des militaires tués (2). Ben voyons, un gars demande à modifier son scooter et sa mère consulte la petite annonce d’une des victimes et il devient le responsable de tueries et on envoie immédiatement le R.A.I.D. s’occuper de lui. À ce  compte, je pense qu’un bon million de « jeunes » ont du souci à se faire en tentant d’enlever les trakers (traceurs) sur leurs scooters volés et leurs mères de consulter « Le Bon Coin »… ils risquent de voir arriver directement le R.A.I.D. dès qu’un assassinat est commis !

 

Je m’étais dit que le coupable fictif serait soit un jeune néo-nazi paranoïaque ou un jeune Arabe des banlieues n’ayant à son casier que des vols à main armé et peut-être une ou deux relations avec des islamistes. Le deuxième type de coupable a été choisi.

 

Ensuite, le R.A.I.D. est envoyé à l’assaut de l’appartement du coupable, assaut qui ne réussit pas. Au lieu d’attendre que le coupable ne sorte et de le prendre vivant dehors, le R.A.I.D. tente de le prendre dans son appartement, mais sans armes létales d’après le chef du R.A.I.D. (un incapable et un intriguant de première ordre, Amaury de Hauteclocque). Même le créateur et ancien chef du G.I.G.N. a dénoncé la nullité de toute cette opération (3) ! Entre-temps, le ministre de l’Intérieur et beaucoup de monde (mais sans des spécialistes au moins, sinon meilleurs, que les gars du R.A.I.D.) se sont donnés rendez-vous devant l’appartement du suspect. Et le ministre de commenter en direct le second assaut ! On croit rêver…

 

Ensuite le R.A.I.D. attend patiemment une trentaine d’heures afin d’épuiser le forcené, en profite pendant ce temps pour recueillir ces aveux avec force détails, la révélation de l’endroit où il a caché la caméra qu’il avait sur son casque lors des assassinats, les prochaines cibles qu’il voulait éliminer, qu’il appartenait à Al-Qaïda, etc., etc., bref, de quoi écrire un roman. Après quoi le R.A.I.D. se décide enfin à l’éliminer et donne l’assaut, mais toujours sans armes létales (4) ! Mais bon, comme celui-ci les a accueillis avec trois pistolets Colt 45, ils lui ont balancé des tas de grenades et pas moins de trois cents cartouches de divers calibre. Les gars du R.A.I.D. ont mis plusieurs minutes pour le tuer et ont subi plusieurs blessés (entre trois et neufs suivant les versions).

 

Ensuite, la version de sa mort varie : l’un dit qu’il a été tué par un sniper placé sur le balcon (sic le chef du R.A.I.D.), un autre dit qu’il est mort en tentant de sauter par le balcon (le ministre), d’autres qu’il est mort dans sa baignoire… Ce qui est sûr, c’est qu’il est bel et bien mort et ne pourra plus parler. Le gars paraissait assez bon pour le combat, en tout cas assez déterminé pour être prêt à mourir. Mais il est étrange qu’il ne posséda que « trois » colt 45 et pas d’armes longues (même pas un fusil de chasse, arme légale en France et qui est bien plus dévastatrice qu’un simple pistolet dans un tel combat; s’il avait été formé comme le laisse entendre la D.C.R.I., il l’aurait su).

 

Maintenant, de nombreux amis autour de moi croient que c’est vraiment ce Mohammed Merah qui est l’auteur de ces meurtres. Pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut le considérer comme un agent d’une organisation étatique ou privée capable de former un tel individu, de lui donner des objectifs clairs et précis, des modes opératoires, de lui donner les moyens financiers (5) et de le sacrifier pour « la bonne cause ». Car j’insiste encore là-dessus, ces meurtres ne sont pas l’œuvre d’un amateur. Il aurait pu se former à titre individuel en fréquentant divers école de tirs, en faisant des stages particuliers, mais je pense que la D.C.R.I. en aurait eu vent. Donc il y a bien une organisation derrière ce Merah. Et qui dit organisation, dit objectifs (politiques en l’occurrence) à la hauteur de tels risques. Et si on cherche le mobile du crime, en cette veille d’élection présidentielle, il est difficile de penser à autre chose qu’à la manipulation des masses en vue de les mouvoir dans un sens précis, de les faire voter pour les candidats choisis et servent certains intérêts. Ces meurtres, ces « tueries », ont été comme les aboiements et les coups de dents du chien de berger qui rassemble et dirige le troupeau de moutons bêlants là où le berger lui ordonne. Les moutons sont « libres » tant qu’ils restent dans le troupeau, mais dès qu’ils s’éloignent du troupeau, ou pire, dès que le troupeau souhaite prendre une autre voie, les chiens sont là pour leur faire peur. Et ça marche. C’est aussi vieux que le monde…

 

Donc, pour résumer, engagez un tueur professionnel. Faites-lui commettre des assassinats destinés à choquer l’opinion publique juste un petit mois avant les élections présidentielles. Sélectionnez auparavant un jeune merdeux, fantasmant plus ou moins sur les djihadistes et en se masturbant toute la journée sur des vidéos sordides de Tchétchènes décapitant des infidèles, et armé (pourquoi pas les lui vendre ?) de pistolets (du même modèle bien sûr que les assassinats). Et attendez quelques jours. Quand l’opinion public est gonflée à mort, envoyer vos pitbulls débiles l’éliminer, mais en ayant pris soin d’annoncer auparavant haut et fort que vous avez récupéré tous ses aveux avec force détails. Le travail est fait. Ne reste plus qu’à palabrer et à s’exhiber pour se faire élire au nom de la défense des citoyens contre les extrémistes, les méchants, les terroristes, les salopards, les agitateurs, les merdeux, les antisociaux, les étrangers, pourquoi pas contre les musulmans (ah, pardon, les islamistes) et finalement contre tout le monde entier (mais pas contre les Américains, car on ne peut pas se faire élire si on est contre eux…). Et une fois élu, on aime tout le monde, tout le monde devient beau et gentil, et on s’assure alors de réprimer sévèrement les racistes, les négationnistes, tous ces pauvres cons qui n’aiment personnes et qui sont toujours contre tout le monde, bref les gars qui nous ont élus car ils croyaient qu’on était de leur côté, qu’on était comme eux, les gens qui croyaient que l’on voulait faire de notre pays une nation… Les pauvres crédules !

 

À bon entendeur…

 

Marc-Antoine de Tyr

 

Notes

 

1 : Pour les néophytes : il est beaucoup plus difficile de bien apprendre à tirer avec un pistolet qu’avec une kalashnikov.

 

2 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/21/le-suspect-des-tueries-cerne-par-les-forces-de-l-ordre_1673182_3224.html

 

3 : cf. http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mort-de-Merah.-L-assaut-du-Raid-mene-sans-schema-tactique-_39382-2058316_actu.Htm.

 

Nombre de mes amis, issus des forces spéciales françaises ou étrangères et des forces d’intervention de la police de leurs pays jugent également que cette opération semble avoir été mal préparée et mal exécutée. Si les policiers du R.A.I.D. redoutaient la présence d’explosifs dans l’appartement (ce qui est pris en considération dès qu’on a affaire à des islamistes radicaux), pourquoi ont-ils tenté un premier assaut sans avoir fait évacuer les voisins ni avoir coupé le gaz, l’eau et l’électricité. Il ne semble pas non plus que le premier assaut n’est été fait qu’avec des armes non létales comme l’a déclaré de Hauteclocque étant donné qu’une colonne d’eau a été touchée par un tir et a explosé dans l’appartement de Merah. Les policiers s’étant retrouvés dans 30 cm d’eau lors du second assaut. Quoiqu’il en soit, les policiers eux-mêmes ne sont pas les principaux responsables du cumul d’erreurs faites lors de cette intervention. Les officiers et autre supérieurs qui s’occupent de l’organisation, de la tactique, etc., et surtout les politiciens qui donnent les ordres, sont les vrais responsables.

 

4 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/22/mohamed-merah-l-homme-aux-cent-visages_1674097_3224.html

 

5 : Personne n’a trop parlé semble-t-il du comment il pouvait louer un trois-pièces à Toulouse (500 euros par mois), payer le leasing d’une Renault Mégane à 800 euros par mois, se déplacer, manger, boire, acheter ses armes et munitions, etc., tout ça avec environ 400 euros par mois ?… Il aurait pu faire des trafics, mais cela aurait été risqué, car lorsqu’on prépare une telle opération, on ne tient pas à attirer l’attention de la police en se « grillant » à cause d’un petit trafic de stupéfiant ou autre… Donc cette question du financement de Merah restent énigmatiques et mériterait un approfondissement, car elle répondrait à beaucoup de questions et déterminerait qui sont les supérieurs directs de Merah (et de là, de remonter vers les commanditaires).

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2478

mardi, 20 mars 2012

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

Communiqué public du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, 15 mars 2012

Joseph Vernet, Une tempête, vers 1770 (cliquez pour agrandir)

Dans son numéro de janvier 2012, le LEAP a placé l’année en cours sous le signe du basculement géopolitique mondial. Le premier trimestre 2012 a largement commencé à établir qu’une époque était en effet en train de se terminer avec notamment : les décisions de la Russie et de la Chine de bloquer toute tentative occidentale d’ingérence en Syrie (1) ; la volonté affirmée des mêmes, associées à l’Inde (2) en particulier, d’ignorer ou de contourner l’embargo pétrolier décidé par les Etats-Unis et l’UE (3) à l’encontre de l’Iran ; les tensions croissantes dans les relations entre les Etats-Unis et Israël (4) ; l’accélération de la politique de diversification hors du dollar US conduite par la Chine (5) et les BRICS (mais également le Japon et l’Euroland (6)) ; les prémisses du changement de stratégie politique de l’Euroland à l’occasion de la campagne électorale française (7) ; et l’intensification des actes et discours alimentant la montée en puissance de guerres commerciales trans-blocs (8). En mars 2012, on est loin de mars 2011 et du « bousculement » de l’ONU par le trio USA/UK/France pour attaquer la Libye.

Mars 2011, c’était encore le monde unipolaire d’après 1989. Mars 2012, c’est déjà le monde multipolaire de l’après crise hésitant entre confrontations et partenariats.

 

Evolution des réserves de change chinoises et de leur part en titres US (2002-2011) (en milliers de milliards de dollars) (en vert : total ; en saumon : titres US ; courbe rouge : évolution en % de part des titres US dans le total) – Sources : Banque populaire de Chine / Trésor US / Wall Street Journal / DollarCollapse, mars 2012

Ainsi, comme anticipé par le LEAP, le traitement de la « crise grecque » (9) a rapidement fait disparaître la soi-disant « crise de l’euro » des unes des médias et des inquiétudes des opérateurs. L’hystérie collective entretenue à ce sujet au cours du second semestre 2011 par les médias anglo-saxons et les eurosceptiques aura fait long feu : l’Euroland s’impose de plus en plus comme une structure pérenne (10), l’euro est à nouveau en vogue sur les marchés et pour les banques centrales des pays émergents (11), le duo Eurogroupe/BCE a fonctionné efficacement et les investisseurs privés auront dû accepter une décote allant jusqu’à 70% de leurs avoirs grecs, confirmant ainsi l’anticipation du LEAP de 2010 qui parlait alors d’une décote de 50% quand personne ou presque n’imaginait la chose possible sans une « catastrophe » signifiant la fin de l’euro (12). In fine, les marchés se plient toujours à la loi du plus fort… et à la peur de perdre plus, quoi qu’en disent les théologiens de l’ultra-libéralisme. C’est une leçon que les dirigeants politiques vont précieusement garder en mémoire car il y a d’autres décotes à venir, aux Etats-Unis, au Japon et en Europe. Nous y revenons dans ce [numéro].

Cliquer sur le graphique pour l'agrandir

Encours de la dette publique détenue par la banque centrale (2002-2012) – Etats-Unis (en violet), Royaume-Uni (en gris), Euroland (en pointillés violets), Japon (en pointillés gris) – Sources : Datastream / banques centrales / Natixis, février 2012

Parallèlement, et cela contribue à expliquer la douce euphorie qui alimente les marchés et nombre d’acteurs économiques et financiers ces derniers mois, pour cause d’année électorale et par nécessité de faire à tout prix bonne figure face à une zone euro qui ne s’effondre pas (13), les médias financiers américains nous refont le coup des « green shots » du début 2010 et de la « reprise » (14) du début 2011 afin de peindre une Amérique en « sortie de crise ». Pourtant les Etats-Unis de ce début 2012 ressemblent bien à un décor déprimant peint par Edward Hopper (15) et non pas à un chromo 60s rutilant à la Andy Warhol. Comme en 2010 et 2011, le printemps va d’ailleurs être le moment du retour au monde réel.

Dans ce contexte d’autant plus dangereux que tous les acteurs sont bercés d’une dangereuse illusion de « retour à la normale », en particulier du « redémarrage du moteur économique US » (16), le LEAP estime nécessaire d’alerter ses lecteurs sur le fait que l’été 2012 va voir cette illusion voler en éclats. En effet, nous anticipons que l’été 2012 verra la concrétisation de cinq chocs dévastateurs qui sont au cœur du processus de basculement géopolitique mondial en cours. Les nuages noirs qui s’amoncellent depuis le début de la crise en matière économique et financière sont maintenant rejoints par les sombres nuées des affrontements géopolitiques.

Ce sont donc, selon le LEAP, cinq orages dévastateurs qui vont marquer l’été 2012 et accélérer ainsi le processus de basculement géopolitique mondial :

. rechute des USA dans la récession sur fond de stagnation européenne et de ralentissement des BRICS
. impasse pour les banques centrales et remontée des taux
. tempête sur les marchés des devises et des dettes publiques occidentales
. Iran, la guerre « de trop »
. nouveau krach des marchés et des institutions financières.

Dans ce [numéro], notre équipe analyse donc en détail ces cinq chocs de l’été 2012.

Parallèlement, en partenariat avec les Editions Anticipolis, nous publions un nouvel extrait du livre de Sylvain Périfel et Philippe Schneider, « 2015 – La grande chute de l’immobilier occidental », à l’occasion de la mise en vente de sa version française. Il traite des perspectives du marché immobilier résidentiel américain.

Enfin, nous présentons nos recommandations mensuelles ciblées dans ce numéro sur l’or, les devises, les actifs financiers, les bourses et les matières premières.

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Notes :

(1) Un article de CameroonVoice, publié le 06 mars 2012, offre un tour d’horizon intéressant de cette situation de blocage qu’il nous paraît utile d’analyser sous l’angle géopolitique autant que sons l’angle humanitaire qui a tendance à camoufler nombre de paramètres derrière les « évidences de la cause juste ». Souvenons-nous de l’attaque sur la Libye et des conséquences désastreuses qu’elle entraîne aujourd’hui pour de nombreux Libyens et pour toute la région ; dernière en date : la déstabilisation de toute une partie de l’Afrique sub-saharienne, comme le Mali par exemple. A ce sujet, on peut lire la très intéressante analyse de Bernard Lugan dans Le Monde du 12 mars 2012.

(2) Et au Japon qui fait profil bas mais n’a pas l’intention d’arrêter de s’approvisionner en pétrole iranien. La Chine et l’Inde de leurs côtés accroissent leurs livraisons de pétrole iranien et s’engouffrent dans le vide laissé par les Occidentaux. Les Indiens utilisent même désormais l’Iran comme une porte vers le pétrole d’Asie centrale. Sources : Asahi Shimbun, 29 février 2012 ; Times of India, 13 mars 2012 ; IndianPunchline, 18 février 2012

(3) Attendons de voir ce que sera la volonté de l’UE en la matière dans la seconde moitié de 2012. Avec la fin de la tutelle US sur la politique étrangère française suite au changement de président français, de nombreux aspects de la politique internationale de l’Europe vont changer.

(4) Nombreux sont les responsables israéliens et américains qui se demandent dans quel état vont être les relations entre les deux pays à l’issue de cette quasi-confrontation sans précédent sur la question d’une éventuelle attaque de l’Iran. Pour certains, on s’approche du moment de « ras-le-bol » d’Israël de la part des Etats-Unis, comme l’analyse l’article de Gideon Levy dans Haaretz du 04 mars 2012.

(5) Derniers exemples en date : l’accord des BRICS pour organiser entre eux des échanges en devises nationales, et particulièrement en yuan du fait de la volonté de Pékin d’internationaliser sa devise ; et la décision du Japon d’acheter des bons du Trésor chinois en accord avec Pékin. Pékin agit ainsi à l’opposé du Japon « dominant » des années 1980 qui n’avait jamais osé pousser à l’internationalisation du yen. Cet aspect suffit à réduire à néant toutes les comparaisons entre l’ascension avortée du Japon et la situation de la Chine aujourd’hui. Tokyo était sous contrôle de Washington ; Pékin ne l’est pas. Sources : FT, 07 mars 2012 ; JapanToday, 13 mars 2012

(6) Les banques de l’Euroland se dégagent de leurs activités de prêts en dollars. Source : JournalduNet, 23 février 2012

(7) A savoir la fin du social-libéralisme qui avait pris la place de la social-démocratie européenne au cours de ces deux dernières décennies ; et le retour de l’ « économie sociale de marché » au cœur du modèle rhénan, modèle historique européen continental. De la Slovaquie du nouveau premier ministre Fico à la France du futur président Hollande (ceci n’est pas un choix politique mais le résultat de nos anticipations publiées dès novembre 2010 dans [notre numéro du 15 novembre 2010]) en passant par l’Italie de Mario Monti et une Allemagne où conservateurs et sociaux-démocrates doivent désormais faire le chemin européen ensemble puisqu’il le faut pour obtenir la majorité nécessaire à la ratification des nouveaux traités européens, on voit se dessiner les contours de la future stratégie économique et sociale de l’Euroland : fiscalité progressive renforcée, solidarité sociale, efficacité économique, mise sous contrôle du secteur financier, vigilance douanière… en résumé : éloignement à grande vitesse du modèle anglo-saxon à la mode depuis 20 ans parmi les élites du continent européen.

(8) Derniers épisodes en date : l’attaque devant l’OMC de la politique commerciale chinoise concernant les « terres rares » par les Etats-Unis, appuyés par l’UE et le Japon ; les nouveaux rebondissements des accusations réciproques USA/UE toujours devant l’OMC concernant les subventions à Boeing et Airbus ; la « guerre monétaire » déclenchée par le Brésil contre les Etats-Unis et l’Europe. Sources : CNNMoney, 12 mars 2012 ; Bloomberg, 13 mars 2012 ; Mish’s GETA, 03 mars 2012

(9) D’ailleurs, impensable pour beaucoup il y a seulement trois mois, l’agence de notation vient de remonter la note de la Grèce. Source : Le Monde, 13 mars 2012

(10) Les questions de démocratisation de ces structures se posent comme nous l’avons souligné. Mais ces structures (MES, BCE…) sont désormais établies. Aux acteurs et forces politiques des deux prochaines années d’entamer leur mise sous contrôle par les citoyens plutôt que de passer leur temps à regretter un temps merveilleux… où les citoyens n’avaient même pas la moindre idée de comment leur pays gérait sa dette. Et ce n’est pas en attaquant les technocrates qui ont fait le « sale boulot » au milieu de la tempête que les politiques trouveront le chemin de la légitimation démocratique des institutions de l’Euroland, mais en proposant de nouveaux mécanismes et des processus d’implication des peuples dans les décisions. A ce propos, il est utile de savoir qu’au Parlement européen, le groupe PPE (où siègent notamment les partis de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel) tente de tuer dans l’œuf une proposition trans-partisane de création de 25 sièges du Parlement européen qui seraient élus sur des listes transnationales avec l’UE comme circonscription unique. Selon le LEAP, cette proposition est un petit pas sur le seul chemin qui peut conduire à un contrôle citoyen des décisions européennes. Il est regrettable que des chantres de la nécessité de rapprocher l’Europe des peuples soient en fait complices du blocage d’une première tentative sérieuse dans cette direction. Source : European Voice, 11 mars 2012

(11) Même le Financial Times, pourtant l’un des acteurs-clés de l’hystérie anti-euro, doit désormais reconnaître que les marchés émergents (acteurs publics et privés) ont retrouvé leur appétit pour la devise européenne. Source : Financial Times, 26 février 2012

(12) Nous insistons sur ces points car il ne faut pas oublier trop vite les discours dominants de 2010 et 2011 qui ont incité les investisseurs à acheter de la dette grecque car c’était une « affaire en or » ! Souvent les mêmes « experts » ont aussi pronostiqué une parité euro/dollar entraînant nombre d’opérateurs à vendre leurs euros pour acheter du dollar dans cette même logique. Résultat : ces « experts », qui peuplent les unes des médias et les émissions financières, ont fait perdre beaucoup d’argent aux uns et aux autres. Pour savoir anticiper l’avenir, il faut aussi entretenir sa mémoire !

(13) N’oublions pas que sans l’hystérie collective entretenue autour de la « crise de l’euro », dès la fin 2011, les Etats-Unis auraient été incapables de financer leurs énormes déficits. Wall Street et la City ont dû peindre une Europe au bord du gouffre pour pouvoir maintenir le flux d’achats de leurs titres. Maintenant que cette propagande ne fonctionne plus, il est donc vital d’essayer d’embellir la situation US faute de tarir la source extérieure du financement de l’économie américaine. Voir [nos numéros du 15 octobre 2011 au 15 janvier 2012].

(14) Pour mémoire, mi-2010, le FMI se préoccupait de ne pas « handicaper la reprise ». Et en janvier 2011, les experts se demandaient comment bénéficier de la « reprise » démontrée par les fameux « indicateurs clés » ! Sources : FMI, 07 juillet 2010 ; CreditInfocenter, 27 janvier 2011

(15) Notre équipe tient à préciser que nous apprécions le talent de Hopper et qu’il n’est cité ici que parce qu’il est le peintre par excellence de la classe moyenne de l’ « âge d’or » des Etats-Unis, qu’il a pourtant en général montrée dans une atmosphère très dépressive. Nous ne pouvons qu’imaginer ce que serait l’ambiance de ses tableaux aujourd’hui avec une classe moyenne en perdition dans un « âge de fer » pour le pays.

(16) Nous rappelons que c’est le credo fondamental sur lequel repose tout le système économique et financier global. Et en trois ans de crise, pour la première fois depuis 1945, ce moteur ne fonctionne plus. Alors il faut prétendre le plus longtemps possible, en espérant un miracle. A l’été 2012, les orages porteront bien des éclairs mais il n’y aura pas de foudre miraculeuse ; bien au contraire.

Laboratoire Européen d’Anticipation Politique

jeudi, 09 février 2012

Une vague d’émeutes à venir en Europe ?

Une vague d’émeutes à venir en Europe ?

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Une étude anglaise met en exergue le lien direct entre coupes budgétaires et révoltes sociales. Les auteurs, sociologues de l’université du Kent, prédisent l’augmentation des émeutes, des manifestations et des grèves, au Royaume-Uni et ailleurs en Europe, dans les prochains mois. 

 

Les Européens pourront-ils supporter la course à l’austérité qui sévit actuellement dans en Europe? Une étude anglaise “More cutbacks mean more riots”, (“Une hausse des coupes budgétaires entraîne une augmentations des émeutes”), publiée cette semaine, analyse les liens entre les coupes budgétaires et les révoltes sociales. Alors que le nombre de manifestations constatées en Europe et dans le monde en 2011 a battu tous les records, cette étude donne des éléments de réponse.

Emeutes, délinquance et assassinats

Le sociologue Peter Taylor-Gooby de l’université du Kent s’est d’abord appuyé sur les travaux des économistes Jacopo Ponticelli et Hans-Joachim Voth. Ils avaient souligné en août dernier une forte corrélation entre les périodes de réductions budgétaires et celles d’augmentation de l’”instabilité” sociale, à savoir les émeutes et manifestations ainsi que la délinquance et les assassinats constatés.

Comme le montre le schéma ci-dessus, le nombre d’événements augmente toujours en période de coupes budgétaires. Lorsque les réductions de dépenses dépassent les 2% du PIB, l’instabilité grimpe de manière significative. Et lorsque ce seuil dépasse les 3%, on constate jusqu’à un doublement des indicateurs choisis.

 

Les coupes sociales à éviter

Le professeur Peter Taylor-Gooby a, lui, tenté de comprendre quelles dépenses supprimées engendrent cette instabilité. Il s’est penché sur les conséquences sociales des réductions de budgets réalisées dans 26 pays, principalement européens*, entre 1980 et 2005.

Premier constat: les phases de réduction des dépenses ne correspondent pas toujours à des périodes d’émeutes. En elle-même, l’austérité  ne serait donc pas facteur de révolte sociale si l’on en croit les événements depuis 1980.

L’étude montre, par contre, que les vagues de privatisations “qui privent une partie de la population de l’accès aux services publics”, les coupes brutales dans les “amortisseurs sociaux” ainsi que les phases d’augmentation de la pauvreté, engendrent systématiquement un regain de désordre social. Une invitation, selon l’auteur, à modérer les coupes dans les budgets sociaux lorsque les économies sont mises à la diète.

Bien sûr, Peter Taylor-Gooby rappelle que les manifestations recensées ne visent pas forcément les politiques gouvernementales en matière sociale, mais peuvent être liées à des contextes locaux. Même si certaines émeutes ont été retirées des données, comme celles dénonçant les décisions gouvernementales de politique étrangère, ces biais restent importants. Par ailleurs, la manifestation est un fait social qui prend des significations différentes selon les pays. Ces corrélations sont donc à prendre avec des pincettes.

Mais l’auteur du rapport n’hésite pas à s’inquiéter des événements à venir au Royaume-Uni, où sont organisées des coupes budgétaires sans précédent. Il fait le lien entre ces réductions de budget et les semaines d’émeutes qui ont secoué le pays l’été dernier:

Ce sont les quartiers les plus pauvres qui ont vécu les pires émeutes. Le tout s’est suivi de manifestations records contre la politique du gouvernement, notamment la réduction des retraites.

Selon lui, toute l’Europe est menacée:

En 2012 nous verrons une augmentation de la pauvreté, une réduction de la sécurité de l’emploi et davantage de privatisations et de coupes dans les budgets sociaux. Nous assisterons donc aussi à plus d’émeutes, de manifestations et de grèves.

Thibaut Schepman

mercredi, 07 décembre 2011

„Rußland braucht eine andere Entwicklung“

„Rußland braucht eine andere Entwicklung“

Johannes Hübner im ZZ-Gespräch über das „System Putin“, die Probleme Rußlands und Moskaus geopolitische Ambitionen

Ex: http://www.zurzeit.at/

1249876823.jpgAm Sonntag haben die Delegierten der Partei „Geeintes Rußland“ einstimmig Wladimir Putin als Kandidaten für die Präsidentenwahl im März 2012 vorgeschlagen. Kommt es zur Perpetuierung des „Systems Putin“, sofern es ein solches überhaupt gibt?

Johannes Hübner: Ein System Putin gibt es zweifellos, und eine „Perpetuierung“ dieses Systems wird es auch geben. Allerdings wird es auch Änderungen im System geben, weil Putin sicherlich die Fehler im wirtschaftlichen System verstanden hat. Denn in Rußland ist wieder eine Art Ära der Stagnation eingekehrt, und nach dem Ende des Immobilien- und Ölbooms 2008/2009 ist die russische Wirtschaft nicht mehr wirklich in Schwung gekommen. Die vorhandenen Probleme, vor allem der riesige technologische Rückstand, das Fehlen einer starken industriellen Basis, die erneuten Schwächen in der Finanzwirtschaft, all das macht sich jetzt in der weltweiten Weltwirtschaftsabflachung bemerkbar.

Westliche Kritiker werfen dem Kreml vor, eine gelenkte Demokratie zu betreiben. Braucht Rußland aufgrund seiner geschichtlichen Erfahrungen – 70 Jahre Kommunismus – vielleicht einen Sonderweg und eine andere Entwicklung?

Hübner: Es braucht jedenfalls eine andere Entwicklung als Westeuropa. Hier wurden über 70 Jahre alle politischen Strukturen nicht zur zerstört, sondern regelrecht vernichtet. Abweichende Meinungen wurden ja nicht nur mit dem Ausschalten aus dem politischen Leben, sondern mit der Liquidierung oder in der Endphase mit der Psychiatrisierung bestraft. Aber Rußland hat einen Weg genommen, der im Kern doch ein demokratischer ist, hat aber diejenigen, die die Demokratie mißbraucht und zur Ausplünderung des russischen Volkes verwendet haben...

... also die neoliberalen Reformer der Jelzin-Ära?

Hübner: Ja, diese wurden im „System Putin“ – wenn man diesen Begriff verwenden will – zurückgedrängt bis ausgeschaltet, wodurch für uns der Eindruck ensteht, als ob Rußland keine mit uns vergleichbare Demokratie wäre.

Vor 20 Jahren ist die Sowjetunion von der Landkarte verschwunden. Wie groß sind denn im heutigen Rußland die postimperialen Phantomschmerzen?

Hübner: Die sind sicher vorhanden. Wenn man mit Russen spricht, merkt man immer wieder die Sehnsucht nach vergangener Größe. Schließlich ist es in der russischen Seele über Jahrhunderte verankert gewesen, daß man Teil eines großen Imperiums ist. Zwar ist Rußland immer noch der größte Flächenstaat der Welt, hat aber durch die Amputationen 1991 ungefähr ein Drittel seiner Wirtschaftskraft und seiner Bevölkerung verloren und es hat vor allem in den Jahren unmittelbar vor und nach dem Ende der Sowjetunion einen Großteil seine militärischen Bedeutung eingebüßt, weil durch den wirtschaftlichen und technologischen Niedergang eine mit den USA und heute auch mit China gleichwertige Rüstung nicht mehr finanzierbar war.

Im Oktober kündigte Präsident Medwedew die Gründung einer Eurasischen Union an, der neben Rußland die zentralasiatischen Staaten angehören sollen. Sehen Sie darin den Versuch der Restauration vergangener Größe oder wendet sich Rußland von der EU ab und dem Osten zu?

Hübner: Beides. Die Staaten, die für diese Union vorgesehen sind, sind ehemalige Sowjetstaaten, die stark von der russischen Kultur geprägt sind und deren Verlust bis heute schmerzt. Auf der anderen Seite müssen die Russen realistischerweise sehen, daß sie in der EU, vor allem in der veröffentlichten Meinung, wo der Staat als Diktatur und Neoimperium dargestellt wird, nicht willkommen sind. Deshalb gibt es die Hinwendung nach Osten, die aber nicht neu ist: In der Schanghai-Gruppe reicht die Zusammenarbeit mit China und den asiatischen Ex-Sowjetrepubliken ja schon zehn Jahre zurück. Auch sind sich viele Kreise in Rußland darüber im Klaren, daß die Brücke nach Europa schwer zu schlagen ist, weil es nicht nur die Atlantiker gibt, die Rußland prinzipiell als Feinde der amerikanischen Vormacht ablehnen, sondern auch die ehemaligen Satellitenstaaten, wo es aufgrund der furchtbaren geschichtlichen Erfahrungen sehr starke antirussische Reflexe gibt. Hier sind es vor allem die Polen und die Balten, die sehr stark auf der Bremse stehen.

Kann Moskau aufgrund des rasanten Aufstieg Chinas und wegen des eigenen Bevölkerungsschwunds überhaupt eine gleichwertige Partnerschaft mit Peking bilden?

Hübner: Eine ganz gleichberechtigte nicht mehr, aber eine weitgehend gleichberechtigte, weil China nicht allzuviel Wahl hat. Ein chinesisch-amerikanisches Bündnis ist aufgrund des amerikanischen Selbstverständnisses nicht vorstellbar, und die anderen potentiellen Partner in Südostasien sind entweder zu klein oder aufgrund historischer Ressentiments oder Ängste nur bedingt paktfähig wie etwa Südkorea oder Japan.

Daher kommt nur Rußland als größtmöglicher Partner in Betracht, das alleine aufgrund seiner Weltraumtechnologie und seines Nukleararsenals immer noch eine Macht ist. Zudem hat Rußland Militärtechnologie, die die Chinesen zwar zu entwickeln versuchen, aber wo sie noch sehr weit hinten sind. Das betrifft die Raketentechnologie, aber auch die Flugzeugtechnologie. Hier sind die Chinesen in ihrem Aufholprozeß erstaunlich langsam.

Bei verschiedenen Gipfeltreffen zwischen der Europäischen Union und Rußland werden in blumigen Worten Absichtserklärungen beschlossen, während in der Politik keine konkreten Taten folgen. Besteht seitens der Europäischen Union überhaupt der politische Wille, die Beziehungen zu Moskau zu verändern, bzw. wird die EU, obwohl dieser Wille besteht, von den USA daran gehindert?

Hübner: Die EU ist sehr gespalten: Es gibt Staaten wie Deutschland, wo sich Teile der Politik sehr bemühen, das Verhältnis zu Rußland dauerhaft zu entspannen bzw. zu einer wirtschaftlichen Allianz zu kommen, während Länder wie Großbritannien, die sehr stark im amerikanischen Fahrwasser segeln, das nicht wollen. Frankreich schwankt zwischen starker Annäherung wie unter Chirac und neuer Vorsicht der transatlantisch orientierten Regierung Sarkozy. Auch die Italiener sind schwankend, wobei in der Ära Berlusconi viel Rücksicht auf amerikanische und israelische Wünsche genommen wurde und diese Wünsche gehen nicht in Richtung einer Annäherung an das Putin-Rußland.

Das Gespräch führte Bernhard Tomaschitz.

 

lundi, 05 décembre 2011

European Integration & Globalization

European Integration & Globalization

By Andrew Hamilton

Ex: http://counter-currents.com/

European integration has been championed since the end of WW II by anti-white elites.

Beginning in 1948 with the establishment of the Benelux Customs Union (1948), increasingly powerful pan-European entities expanded their new institutional reach virtually without let-up: the European Coal and Steel Community (ECSC) (1951), the European Economic Community (EEC or “Common Market,” 1957), the European Community (EC, 1967), and, finally, the European Union (EU, 1991).

It is important to understand that the European Union is a supranational rather than intergovernmental organization. The latter depend upon voluntary compliance by their members. They possess no direct power of coercion to enforce their laws and regulations. Supranational organizations, on the other hand, can require members to cede control over policy and compel compliance with their mandates.

In Eastern Europe, Soviet armies and political agents established a tightly-knit colonial regime, thanks in part to Jewish and western elites’ intense ideological identification with and deep affection for their Communist bedfellows during and immediately after the war.

In the view of historian William H. McNeill, the war itself had been a major catalyst for pan-Europeanism:

Nazi racial and nationalist doctrines notwithstanding, the European continent witnessed a remarkable transnational economic and administrative integration during the latter phases of World War II. Having conquered most of Europe by 1942, the Nazis began to draw upon the manpower and material resources of the entire area under their command to supply the German armies. . . .

Memories of Europe’s war-time economic pattern could not be wiped away. When economic boom conditions returned to western Europe after 1948, men who had worked as slave laborers in German factories during the war were ready enough to return to Germany again as factory workers. Thousands of others followed. More generally, the postwar success of the Common Market was surely facilitated by recollections of the massive transnational migrations that had taken place during the war, when soldiers and prisoners of war as well as civilian slave laborers had criss-crossed Europe’s national boundaries by the hundreds of thousands. The breakdown of Europe’s national barriers thus appears as the ironic and altogether unexpected but probably most lasting monument to Hitler’s career. (The Shape of European History, 1974, 173-74)

In this connection, for example, it is not generally known that SS generals Otto Steinhäusl, Reinhard Heydrich, Arthur Nebe, and Ernst Kaltenbrunner all served as presidents of INTERPOL.

The most significant (of several) omissions from McNeill’s statement is that a German Europe, as distasteful as it would have been from the standpoint of freedom and representative government, would at least have been white, whereas the Europe that emerged is systematically cleansing whites from the continent and the planet, and lacks freedom besides.

Postwar European integration was in part a healthy reaction against the fratricidal nationalism that decimated the continent during World Wars I and II. And certain participants viewed the process as necessary to offset postwar American dominance. They believed that for the nations of Europe to exert a major role in world affairs, they would have to unite and command resources comparable to those of the US.

The formation of the European Union in 1991, though decades in preparation, was accelerated by the sudden collapse of Communism. Since then, ex-Communist Eastern Europe has been methodically incorporated into a single pan-European entity in the continuing attempt to realize the long sought-after “United States of Europe.”

One cannot help but recall in this regard former congressional investigator Norman Dodd’s 1982 (Cold War era) statement to interviewer G. Edward Griffin, subsequently quoted frequently by the John Birch Society (I have a taped copy of the interview, but it is also available online), that he had been told in the 1950s by Ford Foundation president H. Rowan Gaither that the leaders of major private foundations had all had either wartime OSS or postwar “European Economic Administration” (presumably European Recovery Program—ERP or Marshall Plan) experience after the war. Gaither allegedly told Dodd that the major foundations operated under executive branch directives to use their grant making power “so to alter life in the United States that it can be comfortably merged with the Soviet Union.”

Dodd’s statement sounded plausible at the time, and in light of subsequent events seems even more prophetic. If correct, it implies a time horizon generally uncharacteristic of whites acting on their own, as well as a form of elite dominance that many people will not believe in despite the 20th-century prevalence of centralized large-scale dictatorships, media operations, security agencies, and so on.

Way Station

The European Union is but one component in a much larger process of global integration.

In the decades following the Second World War, European elites systematically dismantled their colonial empires, and encouraged immigration of Third World populations into the European heartland.

In historical terms this occurred suddenly, and was a trans-European rather than national phenomenon. Britain, France, Holland, Spain, Portugal, Germany—literally everyone—cut their colonies loose within two or three decades. Despite surrendering white racial dominance, they retained the economic burden of empire in the guise of foreign aid.

Postwar elites also worked in deliberate, coordinated fashion, in parallel with Eastern European Communists, to destroy the First World nations of southern Africa and, ultimately, their white populations.

A trilateral regionalist structure emerged whose components are being integrated politically and economically in the same manner as Europe: North America and Latin America in the Western Hemisphere, and the numerous countries of Pacific Asia in the Far East (Australia and New Zealand are now classified as Asian).

All three regions will be mere way stations on the planned path to a unitary international order presently embodied institutionally in the United Nations.

Thus, the EU is not a destination in itself.

The Role of Capitalism

Although the process of globalization is politically-driven by internationalist planners, many multinational corporations already organize their foreign operations according to the following scheme: “the Americas”; “Europe, the Middle East and Africa (EMEA)”; and “Asia Pacific and Japan.”

Nevertheless, businesses and corporations are primarily instruments of academic, administrative, and planning elites rather than the other way around. This is unquestionably true of the vast majority of businesses, large and small, which are heavily regulated.

Few enterprises have any choice when it comes to globalization and deindustrialization. They are driven by the imperatives of the marketplace to remain price competitive or go under.

State and globalist entities and elites determine the economic framework within which businesses operate by establishing policies of globalization, autarky, or something in between. From the “egalitarian” and anti-white perspective of planners and administrators, globalization makes perfect sense.

This is not to say that big businessmen are good guys. The larger enterprises grow, the more they approximate collectivism. Business as such possesses no patriotism or racial loyalty. It will do whatever the state and the legal system instruct it to do.

But businesses do not determine policy. Because economic productivity is (or ought to be) important to ruling elites, enterprises must be granted leeway to compete and innovate effectively. So, to the extent that they are involved in generating economic change, corporations have independent significance.

A handful of multinational firms and executives interact with policymakers in more intimate fashion, including back-and-forth exchanges of personnel and active participation in internationalist organizations. In that sense they exert influence and even participate in setting the agenda.

It is striking, for example, that John D. Rockefeller Jr. donated the six blocks (18 acres) of midtown Manhattan real estate near the East River upon which the United Nations headquarters was built (today legally classified as international territory) after an initial offer to locate it on the Rockefeller family estate, Kykuit, was rejected (Rockefeller, who did not own the land, first had to purchase it from wealthy Jewish real estate developer William Zeckendorf), that Nelson, Winthrop, and John D. “Jay” Rockefeller IV were all powerful politicians, and that banker David Rockefeller founded the Trilateral Commission in 1973.

Finally, financiers are a stratum unto themselves, more intricately bound to globalist elites than other businessmen, a dual function of economics and ethnicity.

Ironically, the anti-capitalist mentality, combined with a genuine need to regulate the activities of multinational corporations and financial institutions, will ultimately be a major justification used by the Left for the establishment of a world state.

However, it was the desire for such a state by administrative elites, combined with an iron determination to destroy white populations and Western civilization, which brought globalization into being in the first place. For example, the construction of the European Union began with economic unification imposed from above creating a regulated trans-European substructure upon which supranational political, administrative, and judicial superstructures were subsequently erected.

Veil of Secrecy

Regionalization and globalization have been, and remain, anti-democratic, top-down, and effectively secret.

Rarely have votes been taken, but on the few occasions they have been and lost, the matter was rescheduled for a subsequent referendum to override the initial negative outcome, just as US school boards reappear on the ballot every year until the latest property tax increase is finally “approved.”

National populations certainly never understood (or were told) what was happening, and the same is true of most elites as well.

To drive home this point, ask yourself how much you know about the history of the EU or the UN, the key players involved, current organizational structures and processes, and degree of power possessed.

Virtually everyone’s answer will be Nothing or Next to nothing, no matter how well-educated, informed, or politically-savvy they are. Most politicians at the national, state, and local level, and most members of other elites in the US and Europe, would draw a similar blank.

The United Nations and the European Union are effectively black boxes. Nobody really knows much about their formation, history, current structures and activities, or evolutionary trajectory.

True, observers may be either favorably disposed or hostile to them, and their normative evaluations sound in terms of their own value systems, but that is different than being truly informed.

This is the consequence of misdirection, as in magic shows where the attention of the audience is focused on one thing in order to distract it from another. Though not “secret” in the intelligence agency sense, required information is not easily obtainable or part of the common discourse.

Racist and Totalitarian

Two of the most salient features of the integrative process are its racism and totalitarianism.

Inflexible racial, immigration, and anti-civil libertarian laws and policies in all three regions leave no doubt that whites are targeted victims and Jews and other non-whites privileged castes. Ultimately, they insure the physical destruction of the white race.

The EU remains committed to political integration and the mobility of labor (and hence residence and population mixture) across Europe, and so strives to widen cross-cultural communication, actively encouraging subjects to learn multiple European languages, reflecting the EU’s motto of “United in diversity.”

But because the ultimate objective of elites is an Arisch- and Christ- rein Europe (Europe purified of Aryans and Christians), linguistic homogenization in one form or another is inevitable. Indeed, innumerable European languages within individual states will serve no purpose once their native speakers have been eliminated.

Intra-white racial and ethnic homogenization would result from such a borderless labor and economic market even absent existing interracial population policies. Genetically, the effects would replicate the unplanned blending of European immigrants and their descendants in America, except that miscegenation with tens of millions of non-whites will now be added to the mix.

Liberty and human rights are abridged because it would be impossible to commit genocide or establish the new world order planners covet if freedom, representative democracy, or republicanism held sway.

The project is extremely long-term in nature, with a seemingly “inexorable” quality to it. Indeed, the process has spanned several generations of planners and technocrats already, yet still rolls relentlessly on, year after year, decade after decade, despite opposition.

This suggests a time horizon atypical of whites and more akin to the exceptionally extended time frames characteristic of Jewish immigration policy, Communism, Zionism, neoconservative foreign policy, and the implementation of hate laws negating centuries of Western liberties.

The scale of the project is massive, and requires the political and economic disempowerment of entire national populations and displacement of existing elites with interests deeply rooted in the old order.

The intergenerational approach helps accomplish this.

Another technique is to buy people off—to align personal greed with monetary and status rewards.

A vast army of whites in all countries is employed full-time in well-paying but culturally destructive jobs: law enforcement, military and veterans affairs, schools and academia, child and family services, counselors, case workers, government psychologists, immigration attorneys and administrators, welfare workers, civil rights professionals, diversity officers.

Churches and other local organizations are paid big bucks to integrate non-white immigrants into white communities. Immigrants are furnished with new houses, cars, and even businesses of their own.

I’ve dealt with a recent African immigrant to a white community who operated a private transportation service for the elderly and infirm, taking them to and from nursing homes, clinics, and hospitals, entirely funded by Medicare and Medicaid—a complex, heavily regulated activity. Another ran the local Neighborhood Service Center. Mexicans with enviable salaries staff a local immigration services-activist center that has a budget of several hundred thousand dollars per year.

In the ideological realm, intolerance of the most extreme kind enforces political correctness with a mailed fist and a jackboot to the teeth of everyone from top Hollywood stars, athletes, elected officials, and journalists down to random outbursts on a train [2] or objections to blacks urinating [3] outside one’s residence.

The racism and totalitarianism at the heart of globalization fuels the entire process, and is not open to discussion or alteration.

Only when the seamless perfection of such strategies stops working will exploitable opportunities begin to open up, for that will be the sign that the Jewish-totalitarian death grip over the white race has begun to slip at last.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/12/european-integration-and-globalization/

samedi, 03 décembre 2011

Presseschau - Dezember 2011 (1)

Presseschau

Dezember 2011 (1)

AUßENPOLITISCHES

Die Rückkehr der Nation
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d8e83a8c78.0.html?PHPSESSID=0c3870c09a3a30ac035e25db9ba23e03

Sexismus im „Spiegel“
http://www.sezession.de/28762/sexismus-im-spiegel.html#more-28762

(Bezeichnend auch der letzte Satz der taz-Journalistin, die die „wahren Täter“ benennt, nachdem zuvor ausschließlich über linksautonome Krawalle berichtet wurde: „Die wahren Täter aber waren Polens ureigene Rechtsradikale und Hooligans.“)
Krawalle in Polen
Wasserwerfer am Unabhängigkeitstag
http://www.taz.de/Krawalle-in-Polen/!81792/

(Auch bei „Spiegel-Online“ haben die „Linksautonomen“ ihre Verbündeten im Autorenstab…)
Ausschreitungen in Polen
Kaczynski hetzt gegen deutsche Linksautonome
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,797526,00.html

Kaczynski soll wegen antideutscher Äußerungen vor Ethikkommission
http://www.net-tribune.de/nt/node/76049/news/Kaczynski-soll-wegen-antideutscher-Aeusserungen-vor-Ethikkommission

Attentäter Breivik vor Gericht
Ein fast unerträglicher Auftritt
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,797671,00.html

(Sind die Quellen seriös? Wenn ja, eine Riesenschweinerei, bei der Nato mal wieder mitgemischt hat…)
Gaddafi vor seinem Tod drei Stunden gefoltert
http://www.pi-news.net/2011/11/gaddafi-vor-seinem-tod-drei-stunden-gefoltert/#more-218780

Arabische Revolution
Bernard-Henri Lévy verklärt den Sieg über Gaddafi
http://www.welt.de/kultur/article13716521/Bernard-Henri-Levy-verklaert-den-Sieg-ueber-Gaddafi.html

(Zu Cohn-Bendit und Libyen)
So denkt man in Frankfurter Altbauwohnungen
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/11/15/so-denkt-man-in-frankfurter-altbauwohnungen/

Iranisches Atomprogramm
Angriff Israels auf den Iran „immer wahrscheinlicher“
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/iranisches-atomprogramm-angriff-israels-auf-den-iran-immer-wahrscheinlicher_aid_682072.html

Sarkozy nennt Netanjahu einen Lügner
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13706326/Sarkozy-nennt-Netanjahu-einen-Luegner.html

Team Six über ihren Bin-Laden-Einsatz
Wie die Navy Seals Bin Ladens Ende schildern
http://www.sueddeutsche.de/politik/team-six-ueber-ihren-bin-laden-einsatz-wie-die-navy-seals-bin-ladens-ende-schildern-1.1183917

Afghanistan: Vorwürfe gegen USA wegen Drogen-Explosion
http://www.unzensuriert.at/content/006013-Afghanistan-Vorwuerfe-gegen-USA-wegen-Drogen-Explosion

(Mangelnde Pietät? Ist doch scheinbar auch egal. Ein paar Unterschichtler haben ihren Mohrendienst getan und wurden eben zum Kollateralschaden…)
US-Militär entsorgte Körperteile von Kriegstoten auf Mülldeponie
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,797012,00.html

Ägypten
Ritual-Alarm in Gizeh
Gerüchte führen zur temporären Schliessung der Cheopspyramide
http://www.nzz.ch/nachrichten/panorama/aegypten_pyramide_schliessung_1.13289805.html

Organhandel im Sinai
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13724869/Organhandel-im-Sinai.html

Deadly New Clashes in Egypt's Tahrir Square
(Auf „View Gallery“ klicken und die Fotogalerie der Proteste anschauen)
http://www.theatlantic.com/infocus/

Islamistischer Terror überzieht Nigeria
http://www.unzensuriert.at/content/006085-Islamistischer-Terror-ueberzieht-Nigeria

(Wohl den Falschen auf die Füße getreten? So sieht das Ergebnis aus…)
Nach Zahlungsstopp der USA
Unesco muss erste Aktivitäten aus Geldmangel streichen
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2089663/Unesco-muss-erste-Aktivitaeten-aus-Geldmangel-streichen.html

65 Millionen Euro fehlen
Unesco bittet nach US-Zahlungsstopp um Spenden
http://www.welt.de/politik/ausland/article13711272/Unesco-bittet-nach-US-Zahlungsstopp-um-Spenden.html

US-Soziologin über Occupy-Bewegung
"Niemand will Arbeiterklasse sein"
http://www.taz.de/US-Soziologin-ueber-Occupy-Bewegung/!80929/

Belagerer mit beschränkter Haftung
Die Grenzen und Gefahren der "Occupy"-Bewegung
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=195

(genialer Text)
Occupy Frankfurt
Wie die Weltrevolution im Zeltlager scheitert
http://www.cicero.de/kapital/occupy-frankfurt-demo-camp-kleingeister/46616?seite=1

Franko-afrikanisches Damoklesschwert über der Euro-Zone
http://www.unzensuriert.at/content/006054-Franko-afrikanisches-Damoklesschwert-ueber-der-Euro-Zone

Attacke aus Großbritannien
"Deutschland hat der Euro-Zone den Krieg erklärt"
http://www.welt.de/politik/ausland/article13731382/Deutschland-hat-der-Euro-Zone-den-Krieg-erklaert.html

Die Schulden aller Länder auf einer Karte
http://www.spiegel.de/flash/flash-26720.html

Venezuela: Chavez holt die Goldreserven heim
http://www.unzensuriert.at/content/006259-Venezuela-Chavez-holt-die-Goldreserven-heim

Nur wegen Sarrazin-Vortrag? Bauernbund-Chef Grillitsch tritt ab
http://www.unzensuriert.at/content/006089-Nur-wegen-Sarrazin-Vortrag-Bauernbund-Chef-Grillitsch-tritt-ab

Sarkozy verteidigt Frankreichs Nuklearindustrie
http://www.suedostschweiz.ch/politik/sarkozy-verteidigt-frankreichs-nuklearindustrie

(Zu Berlusconi…)
Der Spiegel seiner Klasse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55ab09cd520.0.html?PHPSESSID=6c560b706ec0877b67891f35481a7e0b

Urteil im Vergewaltigungsprozess
Israels Ex-Präsident Katzav muss hinter Gitter
http://www.stern.de/panorama/urteil-im-vergewaltigungsprozess-israels-ex-praesident-katzav-muss-hinter-gitter-1749744.html

George Wright
Legendärer Gangster nach 41 Jahren Flucht wieder frei
http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/george-wright-legendaerer-gangster-nach-41-jahren-flucht-wieder-frei-11532994.html

Wahlen in Spanien
Der Krisengewinnler ohne Profil
http://www.focus.de/politik/ausland/wahlen-in-spanien-der-krisengewinnler-ohne-profil_aid_686040.html

Porträt Mariano Rajoy
Ein Farbloser endlich am Ziel
http://derstandard.at/1319183378660/Portraet-Mariano-Rajoy-Ein-Farbloser-endlich-am-Ziel

Spanien
Nach der Wahl ist immer noch Krise
http://wissen.dradio.de/spanien-nach-der-wahl-ist-immer-noch-krise.33.de.html?dram:article_id=13609

Ortega siegt bei umstrittenen Wahlen in Nicaragua
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1229188

Nicaragua - Präsidentschaftswahlen - Zusammenstösse + Unruhen Krawalle nach Ortega-Wahlsieg
http://de.euronews.net/2011/11/09/krawalle-nach-ortega-wahlsieg/

Klimagipfel: Dramatische Appelle, zurückhaltende USA
http://diepresse.com/home/panorama/klimawandel/712394/Klimagipfel_Dramatische-Appelle-zurueckhaltende-USA

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Meinungsfreiheit in Deutschland
http://www.sezession.de/29032/meinungsfreiheit-in-deutschland.html#more-29032

(Europa als Freiheitsprojekt?)
Fragwürdige Sprachspiele
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54a90e8e217.0.html?PHPSESSID=3b78a57948cc027ccc2fce0365143354

China kommt über Griechenland
Die Flucht der „Demokraten“ aus der Demokratie
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=189

Wir sind das Volk!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f1125658d8.0.html

Schluß mit dem Ausverkauf! …
http://www.sezession.de/28710/schlus-mit-dem-ausverkauf.html

Petitionsausschuß lehnt Deutsch im Grundgesetz ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M517070825d1.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4

Experten fordern Englisch als Gerichtssprache
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f4eca0ac1.0.html

Kapitalismus-Kritik
Occupy-Frankfurt – Gehört der hierhin?
http://www.fr-online.de/frankfurt/kapitalismus-kritik-occupy-frankfurt---gehoert-der-hierhin-,1472798,11121476.html

Stirbt der Euro, soll sein Mahnmal leuchten!
Frankfurts Wahrzeichen plötzlich heiß umstritten
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=198

Adieu, Grundgesetz!
Von Dieter Stein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57009055471.0.html?PHPSESSID=c4e53e876190648511af39166b9bee26

Zwölf Thesen zur Skandalokratie
http://www.sezession.de/29019/zwolf-thesen-zur-skandalokratie.html#more-29019

Entscheidungsstrukturen der Piraten
Wie "flüssige Demokratie" funktioniert
http://www.taz.de/Entscheidungsstrukturen-der-Piraten/!80976/

Piraten-Politiker weist Kritik von Charlotte Knobloch zurück
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cb98256745.0.html?PHPSESSID=048c6436e027b2e41b6e594bbfccd7d9

Erfolg der Piratenpartei
Endlich haben wir unseren Generationenkonflikt!
http://www.sueddeutsche.de/politik/erfolg-der-piratenpartei-netzwaerts-1.1181574

Piratenpartei
Man muss sie nicht hassen
http://www.perlentaucher.de/artikel/7249.html

Endlich normale Menschen
Eine binär codierte Geschlechtergerechtigkeit ist der Piratenpartei zu wenig
http://www.heise.de/tp/artikel/35/35904/1.html

Augen zu und durch
Keine Partei stößt auf so viel Misstrauen wie die Berliner Piraten.
Von Juli Zeh
http://szmstat.sueddeutsche.de/texte/anzeigen/36648

Polit-Legende
Cohn-Bendit hat Krebs
http://www.fr-online.de/frankfurt/polit-legende-cohn-bendit-hat-krebs,1472798,11127566.html

Die grünen Geschäfte des Politikers Christoph Chorherr
http://www.unzensuriert.at/content/006047-Die-gruenen-Geschaefte-des-Politikers-Christoph-Chorherr

Statt Betroffenheitslyrik brauchen wir mehr Verstand
Von Cora Stephan
http://www.welt.de/debatte/article13731405/Statt-Betroffenheitslyrik-brauchen-wir-mehr-Verstand.html

Guttenberg bricht sein Schweigen
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2918577

Protest gegen Homosexualität im Pfarrhaus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51501d61c52.0.html?PHPSESSID=6c560b706ec0877b67891f35481a7e0b

Spion aus Leidenschaft
Die unaufhaltsame Karriere des Mehrfachagenten Peter Weinmann
http://wissen.spiegel.de/wissen/image/show.html?did=13684365&aref=image017/SP1994/007/SP199400700360040.pdf&thumb=false

Briten legen Fahrplan für Truppenabzug vor
http://www.bild.de/regional/ruhrgebiet/ruhrgebiet-regional/briten-legen-fahrplan-fuer-truppenabzug-vor-20939892.bild.html
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,123370_cid_15525014,00.html

Grafenwöhr bangt um die Zukunft des Armee-Standorts
http://www.nordbayern.de/nuernberger-nachrichten/politik/grafenwohr-bangt-um-die-zukunft-des-armee-standorts-1.1643431

Schweinfurt
US-Army streicht bald 72 Stellen
Deutsche Beschäftigte sind besonders betroffen
http://www.mainpost.de/regional/schweinfurt/US-Army-streicht-bald-72-Stellen;art742,6416026

Schäuble: Wir waren nie souverän
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55d3c4039c6.0.html?PHPSESSID=be9261ef878e092cec52dc9cc588c86e

Leo-Baeck-Preis 2011 für Bundespräsidenten Wulff
http://www.evangelisch.de/themen/politik/leo-baeck-preis-2011-f%C3%BCr-bundespr%C3%A4sidenten-wulff51971

Forschung zu NS-Beutekunst
Schaut hinter die Bilder
http://www.sueddeutsche.de/kultur/forschung-zu-ns-beutekunst-schaut-hinter-die-bilder-1.1174235

Geschichte
NS-Raubkunst: Berlin gibt Gemälde zurück
http://www.morgenpost.de/printarchiv/kultur/article1831376/NS-Raubkunst-Berlin-gibt-Gemaelde-zurueck.html

Die Lückentheorie: Der Streit um die Raubkunst
http://www.news.de/medien/855239751/die-lueckentheorie-der-streit-um-die-raubkunst/1/

Quandts spenden für Berliner NS-Gedenkstätte
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1818090/Quandts-spenden-fuer-Berliner-NS-Gedenkstaette.html

(ging´s nicht etwas größer? Na dann eben beim nächsten mal…)
Denkmal
Erinnerung an Georg Elser ist genau 17 Meter hoch
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1820830/Erinnerung-an-Georg-Elser-ist-genau-17-Meter-hoch.html
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,796600,00.html

(Kellerhoff mal ungewöhnlich klarsichtig)
Die unheimliche Konjunktur des Georg Elser
http://www.welt.de/kultur/history/article13705188/Die-unheimliche-Konjunktur-des-Georg-Elser.html

Viel Spaß in Auschwitz?
http://www.sezession.de/28696/viel-spas-in-auschwitz.html#more-28696

(Holocaust-Religion zur ethischen Stärkung…)
Zeichen gegen Gewalt
Dortmund schickt Ultras nach Auschwitz
http://www.focus.de/sport/fussball/bundesliga1/zeichen-gegen-gewalt-dortmund-schickt-ultras-nach-auschwitz_aid_682656.html

Zweiter Weltkrieg (betr. Rheinwiesen)
Autor: Sven Felix Kellerhoff
Schurkenstück um tote deutsche Kriegsgefangene
Eine Million Soldaten sollen 1945/46 in US-Lagern umgekommen sein, behauptet ein Brief, der in rechten Kreisen kursiert. Die These ist längst widerlegt.
http://www.welt.de/kultur/history/article13718678/Schurkenstueck-um-tote-deutsche-Kriegsgefangene.html
(man beachte die eindeutigen Leserkommentare)

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

(Beckstein gibt offen zu, den Rechtsstaat missachtet zu haben. Zitat: “Wir sind bei Rechtsextremisten härter vorgegangen als bei Linksextremisten – weil die Zustimmung in der Bevölkerung hier viel größer ist. Manchmal gingen wir sogar weiter, als der Rechtsstaat eigentlich erlaubt.”
Günther Beckstein, Merkur 16.11.11)
Beckstein: "Wir gingen weiter als der Rechtsstaat erlaubt"
http://www.merkur-online.de/nachrichten/bayern-lby/beckstein-wir-gingen-weiter-rechtsstaat-erlaubt-1491473.html
(Welche juristischen Konsequenzen ergeben sich aus Becksteins Eingeständnis? Wird er angeklagt?)

Verfassungsmedaille: Freistaat ehrt Wunsiedel
Stellvertretend für viele Bürger erhält Bürger- meister Beck die Verfassungsmedaille. Damit ehrt der Freistaat den Einsatz gegen Neonazis.
http://www.frankenpost.de/regional/oberfranken/laenderspiegel/art2388,1827869

Fraktur - Die Sprachglosse
Rechts ist nur noch das Nichts
http://www.faz.net/aktuell/politik/fraktur/fraktur-die-sprachglosse-rechts-ist-nur-noch-das-nichts-11540891.html

Experten warnen vor Terror von rechts
Nach den jüngsten Erkenntnissen zum Heilbronner Polizistenmord von 2007 und den sogenannten Döner-Morden (2000-2006) werden Warnungen vor rechtsextremem Terrorismus laut.
http://www.badische-zeitung.de/experten-warnen-vor-terror-von-rechts

Ermittlungen in Döner-Mordserie
Rechtes Rätsel
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,797355,00.html

Braune Armee Fraktion?
http://www.sezession.de/28771/braune-armee-fraktion.html#more-28771

Fragen an die Konstrukteure der Braunen Armee Fraktion
http://www.sezession.de/28784/fragen-an-die-konstrukteure-der-braunen-armee-fraktion.html

Jeder Serienmörder ein Terrorist?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f2ebea9d1.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95

„Döner-Morde“: „Spiegel“ kaufte Bekennervideo von Linksradikalen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M569b07a7a8c.0.html?PHPSESSID=c4e53e876190648511af39166b9bee26

Existentielle Fragen – ein Interview mit Arne Schimmer (NPD)
http://www.sezession.de/28886/existentielle-fragen-ein-interview-mit-arne-schimmer-npd.html#more-28886

Wer sind die Terroristen?
http://www.sezession.de/28793/wer-sind-die-terroristen.html#more-28793

Eine mysteriöse Terrorgruppe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a553b036b6.0.html

Terrorzelle: Neue Liste mit tausenden Namen aufgetaucht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/terrorzelle-neue-liste-tausenden-namen-aufgetaucht-1494711.html

Brauner Terror in Deutschland? – Ende der Berichterstattung
http://www.sezession.de/28897/brauner-terror-in-deutschland-ende-der-berichterstattung.html#more-28897

Beruf Neonazi, Todesursache unklar. Die Döner sind noch lange nicht vom Tisch
http://doriangrey.net/index.php?issue=11&page=article&p=2&id=z&c=3

Tochter von Nazi-Mordopfer: Entschädigungssumme ist beleidigend
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/tochter-nazi-mordopfer-entschaedigungssumme-beleidigend-1500857.html

(logische Konsequenz der Kampagne)
Bundestag fordert verstärkten „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c491e40b99.0.html?PHPSESSID=5cb6dc964b781e9d0478c1d872d79619

Du bist Terrorist!
http://www.sezession.de/28908/du-bist-terrorist.html#more-28908

Vermischtes zu den angeblichen Neonazi-Morden
http://www.dasgelbeforum.net/forum_entry.php?id=241130

Immer mehr Ungereimtheiten: Verfassungsschutz im Zwielicht
Mehrere 1000 V-Leute?
http://geotumor.blogspot.com/2011/11/immer-mehr-ungereimtheiten.html

Ausstellung über Opfer rechter Gewalt
Bewegende Schicksale
http://www.nordbayern.de/nuernberger-zeitung/nuernberg-region/ausstellung-uber-opfer-rechter-gewalt-1.1692144

(Repression - Arbeitsplatzverlust)
Deutsche: Schreibt nicht für Sezession!
http://www.sezession.de/29090/deutsche-schreibt-nicht-fur-sezession.html#more-29090

(Antifanten versuchen die aktuelle Kampagne zu Vorstößen gegen das bündische Milieu zu nutzen…)
Hintergrund: Das Umfeld der Rechtsterroristen, deren Sympathisanten und der Freibund
http://rechte-jugendbuende.de/?p=1755#more-1755

Denkmal der Alten Synagoge in Magdeburg geschändet
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/denkmal-alten-synagoge-magdeburg-geschaendet-1493993.html

Studie: "Neue Rechte" in sozialen Netzwerken
http://www.unzensuriert.at/content/006065-Studie-Neue-Rechte-sozialen-Netzwerken

Erlangen
Streit um Internetverweis auf Burschenschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54bd2c8951e.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4

Neonazi bei CDU Kassel
Parteimitglieder ahnungslos
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36086&key=standard_document_43259332

"Freier Widerstand Kassel"
CDU-Politiker in rechtsextremer Organisation aktiv
http://www.stern.de/politik/deutschland/freier-widerstand-kassel-cdu-politiker-in-rechtsextremer-organisation-aktiv-1756243.html

(wieder mal die unsägliche Jutta Ditfurth…)
Frankfurt
Römer-Hetzjagden gegen Mitglieder der FDP-Fraktion
Absurde Vorwürfe vergiften Parlament
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=194

Grüne und Demokratie
http://www.sezession.de/29024/grune-und-demokratie.html#more-29024

„Grüne“
Van der Bellens antisemitischer Freund im Europarat
http://www.unzensuriert.at/content/006192-Van-der-Bellens-antisemitischer-Freund-im-Europarat

(Zum unsäglichen Ströbele)
Lausbubenstück ohne Lerngewinn
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M541bba5d4e7.0.html?PHPSESSID=fefb9e05533543a29ba1b6fd24cec2e6

Willi Mernyi: Bezahlter Linksaktivist im Kampf gegen die FPÖ
http://www.unzensuriert.at/content/006197-Willi-Mernyi-Bezahlter-Linksaktivist-im-Kampf-gegen-die-FPOe

(Na ja, sie hat schließlich auch keine NS-Verbrechen geleugnet…)
Inge Viett
Ex-RAF-Terroristin kommt mit Bußgeld davon
http://www.focus.de/politik/deutschland/inge-viett-ex-raf-terroristin-kommt-mit-bussgeld-davon_aid_687201.html

Freispruch für „Junge-Welt“-Chefredakteur
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M568276ada3f.0.html?PHPSESSID=3b78a57948cc027ccc2fce0365143354

Wolf Biermann attackiert Linkspartei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bcfcaeb9d2.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95

Neues Portal dokumentiert Repressionsorte in der SBZ/DDR
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a523bdd7fc.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95

Verdi-Kooperation mit Linksextremisten stößt auf Kritik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54692eed2b4.0.html?PHPSESSID=f1b02526bd82c0bb9327ad125042133f

SPD zeichnet Antifa-Verein aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M533d4acfb14.0.html?PHPSESSID=78b034a292d700eeee26d6a6bf21878b

Soldatenehrenmal in Bochum erneut geschändet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M562f20c7a78.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95

Berlin
Linksextremisten attackieren Polizisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58f445e16af.0.html?PHPSESSID=be9261ef878e092cec52dc9cc588c86e

(auch mal ein Fall für die Anti-Diskriminierungsstelle, oder?...)
Facebook-Freunde
Ikea wirft Mitarbeiter mit NPD-Kontakten raus
http://www.welt.de/wirtschaft/webwelt/article13730929/Ikea-wirft-Mitarbeiter-mit-NPD-Kontakten-raus.html

Wiener Korporationsball 2012 zum letzten Mal in der Hofburg Vienna
http://www.ots.at/presseaussendung/OTS_20111201_OTS0283/wiener-korporationsball-2012-zum-letzten-mal-in-der-hofburg-vienna

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Deutsche Opfer, deutsche Täter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M564b33d439a.0.html?PHPSESSID=fefb55d2d800feefd3911b49e7920948

Amerikanischer Druck und türkisches Interesse. Deutschland schloss das Anwerbeabkommen mit der Türkei nur zögerlich
http://gruenevorwahl.files.wordpress.com/2011/11/faztc3bcrkischesanwerbeabkommenutarasche.pdf

Fremde und entfremdete Heimat
http://www.sezession.de/28616/fremde-und-entfremdete-heimat.html#more-28616

Von Rosa Parks zu Emma West
http://www.sezession.de/29088/von-rosa-parks-zu-emma-west.html

In Deutschland geboren, ausländische Eltern
Bundestag lehnt dauerhaften Doppelpass ab
http://www.stern.de/politik/deutschland/in-deutschland-geboren-auslaendische-eltern-bundestag-lehnt-dauerhaften-doppelpass-ab-1749930.html

Böhmer fordert mehr Ausbildungsplätze für Einwanderer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56082b48eef.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4
http://www.migazin.de/2011/11/08/arbeitgeber-sollen-offene-ausbildungsplatze-mit-migranten-zu-besetzen/

(Lustige Böhmer. Ihre Forderung passt gut zu folgender Meldung…)
30.000 Lehrstellen sind noch unbesetzt
Die Betriebe bilden immer mehr aus. Das ist die gute Nachricht. Gleichzeitig wird die Zahl der Bewerber aber immer kleiner, wie die Partner des Ausbildungspaktes heute in Berlin erklärten.
http://www.deutsche-handwerks-zeitung.de/30000-lehrstellen-sind-noch-unbesetzt/150/3091/100726

Azubis in Deutschland dringend gesucht
Mehr Lehrstellen offen, weniger Bewerber. Regierung und Wirtschaftsverbände feiern Erfolg des Ausbildungspaktes
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13704346/Azubis-in-Deutschland-dringend-gesucht.html

Serbien: Immigrantenflut als Preis für den Eintritt in die EU
http://www.unzensuriert.at/content/006189-Serbien-Immigrantenflut-als-Preis-fuer-den-Eintritt-die-EU

Berliner Moslem darf in Schule nicht nach Mekka beten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5002fe9bc49.0.html?PHPSESSID=0594a5673e650b6f5911ce973cfc76b9

Luxemburg plant Geschlechtertrennung im Schwimmunterricht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53f65fbb009.0.html?PHPSESSID=46ec8cbf713e63b1878f6439bbe08d95

Muslime fühlen sich durch Studie verunglimpft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e64e32bf37.0.html

Islamkritik: Anschlag auf französische Satire-Zeitschrift
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d8b424037d.0.html?PHPSESSID=7ebc6fe60aa23c293f9c9ee237ccc4b4
http://www.pi-news.net/2011/11/charlie-hebdo-mit-molotow-cocktail-angegriffen/

Evangelische Theologin kritisiert „rassistische“ Kinderbücher
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f40166b7bf.0.html?PHPSESSID=1b1a10da80b485f7097dd6b38c870313

Siegburg
Scheidung mit Richter und Mullah
http://www.ksta.de/html/artikel/1321373160681.shtml

Duisburg-Marxloh
Korruptionsvorwurf
Ermittlungen wegen Betrugs in islamischer Begegnungsstätte
http://www.derwesten.de/staedte/duisburg/ermittlungen-wegen-betrugs-in-islamischer-begegnungsstaette-id6122210.html

Nachlese zur „Burka-Frau im Frankfurter Bürgeramt“
Verschleppungstaktik
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=193

Seligenstadt
Moslems demonstrieren gegen „beleidigendes“ Buch
http://www.op-online.de/nachrichten/seligenstadt/moslems-seligenstadt-demonstrieren-gegen-beleidigendes-buch-1476022.html

Demo gegen das Buch "Die Verbrechen des Propheten Mohammed"
http://www.youtube.com/watch?v=5DIAYtzTqDk

VGH kippt Ausweisung von mutmaßlichem Hassprediger
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/vgh-kippt-ausweisung-von-mutmasslichem-hassprediger-21057584.bild.html

Mahmut Yigit aus Offenbach vertritt im Parlament die Interessen von Migranten
Gelebte Integration
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/gelebte-integration-1470496.html
(incl. kontroverser Leserdiskussion)

Wir bitten um Entschuldigung
http://www.youtube.com/watch?v=QRnH_FskoAI
Erst seit 50 Jahren bereichern uns Menschen islamischen Glaubens und orientalischer Abstammung. Dabei hätten sie viel früher hier sein können! Die Übeltäter, die den Zustrom von Fachkräften verzögert haben, entschuldigen sich.

Wider die Klischees - Kunst von Sinti und Roma
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,6669650,00.html

Zuschuss für Sinti- und Roma-Gedenkort
http://www.volksfreund.de/nachrichten/region/trier/Kurz-Zuschuss-fuer-Sinti-und-Roma-Gedenkort;art777,2979336

Sinti, Roma und Juden gegen Diskriminierung
http://www.bild.de/regional/hannover/hannover-regional/sinti-roma-und-juden-gegen-diskriminierung-20894170.bild.html

(ein eindeutig mit rassistischen Vorurteilen beladener Artikel. Wo bleibt die Staatsanwaltschaft?)
Roma und Sinti
Zehn Cent sind Bettlern in Berlin zu wenig
http://www.morgenpost.de/berlin/article1820634/Zehn-Cent-sind-Bettlern-in-Berlin-zu-wenig.html

Briefverteiler war scharf auf Handys und Schmuck
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/briefverteiler-scharf-handys-schmuck-1480365.html

Taxifahrer in Frankfurt ausgeraubt
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/taxifahrer-frankfurt-ausgeraubt-1498941.html

Krawall in Kreuzberg
Gewalt zwischen Kurden und Türken nach Demo
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1838504/Gewalt-zwischen-Kurden-und-Tuerken-nach-Demo.html

Schweiz
Kriminalität von Asylbewerbern nimmt zu
http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2011/11/27/Schweiz/Kriminalitaet-von-Asylbewerbern-nimmt-zu

Offenbach
Rentner in eigenem Haus brutal ausgeraubt
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/rentner-eigenen-haus-brutal-ausgeraubt-1511770.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Architekten-Streit
Wieviel "Veraltertümelung" vertragen unsere Städte?
http://www.welt.de/kultur/article13729313/Wieviel-Veraltertuemelung-vertragen-unsere-Staedte.html

Schiefer Turm in Bad Frankenhausen offenbar vor Abriss
http://www.otz.de/startseite/detail/-/specific/Schiefer-Turm-in-Bad-Frankenhausen-offenbar-vor-Abriss-1538665591

(Bombenangriff auf die neutrale Schweiz im zweiten Weltkrieg)
Schaffhausen brennt!
http://schaffhausen-nostalgie-foto.ch/266,0,schaffhausen-bombardiert-,index,0.html

WW2 Schweiz: 1944 Bomben auf die Schweiz: Bombardierung Schaffhausens durch die USA
http://www.youtube.com/watch?v=gs52AAqnNJE

Umstrittene Neubauten
Verbaut sich Hamburg seine Schönheit?
http://www.mopo.de/nachrichten/umstrittene-neubauten-verbaut-sich-hamburg-seine-schoenheit-,5067140,11220376.html

Schluss mit klotzig!
Warum viele deutsche Städte in Hässlichkeit versinken. Das Beispiel Hamburg
http://www.zeit.de/2011/48/Hamburgs-Haesslichkeit

Rückschau: Dämmwahn
Nicht immer macht Energiesparen Sinn
http://www.daserste.de/plusminus/beitrag_dyn~uid,0u9rr5zt0cqtjic3~cm.asp

Styropor-Platten in Fassaden
Wärmedämmung kann Hausbrände verschlimmern
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,800017,00.html

(Schwachsinn)
Ein grünes Kleid für den Eiffelturm
http://www.wienerzeitung.at/nachrichten/panorama/chronik/415680_Ein-gruenes-Kleid-fuer-den-Eiffelturm.html

„Zur Zeit“
Formwandel der rechten Publizistik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e26a8ae429.0.html?PHPSESSID=af5dd15712e130e11cac99bc9c9ac9e4

(zum neuesten reformpädagogischen Experiment)
Lesän duach Schraiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5be777fca46.0.html?PHPSESSID=1f177696a00de939a9b2e569f6ce629b

Deutsch als Ausschussware
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f674c9a2a1.0.html?PHPSESSID=e0de0bce0ca85aaf43ce34a9c4c820ba

(bundesweiter Trend)
Rotstift bedroht Schüler-PCs
http://www.op-online.de/nachrichten/rodgau/rotstift-bedroht-schueler-pc-wilhelm-busch-schule-rodgau-1502387.html

Indiens mörderischer Verkehr
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2912678

(Armes Mädchen. Jetzt wird sie noch für die politisch-unkorrekte Liebe bestraft.)
Vanessa Hessler: Aus für „Alice" – Model stolpert über Gaddafi-Affäre
http://www.abendblatt.de/vermischtes/promi-news/article2078224/Aus-fuer-Alice-Model-stolpert-ueber-Gaddafi-Affaere.html
http://www.gala.de/stars/news/163524/Vanessa-Hessler-Alice-ist-jetzt-arbeitslos.html

Liebe unerwünscht – Der Fall “Alice” alias Vanessa Hessler
http://clauswolfschlag.blog.com/2011/11/02/liebe-unerwunscht-der-fall-alice-alias-vanessa-hessler/

Kleines Wunder
Baby in Israel 18 Jahre nach künstlicher Befruchtung geboren
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article2095895/Baby-in-Israel-18-Jahre-nach-kuenstlicher-Befruchtung-geboren.html

Berthold Seliger
Die Leistungsschutzgelderpresser
Wie die Kulturindustrie am altbackenen Urheberrecht festhält, um es zu ihren Gunsten auszuschlachten.
http://www.konkret-verlage.de/kvv/txt.php?text=dieleistungsschutzgelderpresser&jahr=2011&mon=11

Das Virtuelle und der Geist
Ein Gespräch mit 68er-Ikone Rainer Langhans
http://www.zeitjung.de/POLITIK/artikel_detail,7038,Das-Virtuelle-und-der--Geist.html

Elementarfragen
Rainer Langhans
http://elementarfragen.de/

Solidarische Lebens Kunst Berlin
sucht noch engagierte Teilnehmer
https://www.facebook.com/SoLeKuBerlin

Neue Bezahlpflicht
Google will für Maps-Einbindung kassieren
http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/0,1518,794935,00.html

Kürbiskult
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M502b577c9b0.0.html

(die haben alle auch Probleme…)
Bartstreit: Amischen droht lebenslange Haft für "Hassverbrechen"
http://www.morgenpost.de/printarchiv/panorama/article1837555/Bartstreit-Amischen-droht-lebenslange-Haft-fuer-Hassverbrechen.html

USA
Festnahmen nach Bartschneide-Aktion unter Amish-Mitgliedern
Ein bizarrer Streit innerhalb der Religionsgemeinschaft der Amish beschäftigt derzeit die US-Ermittler
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Festnahmen-nach-Bartschneide-Aktion-unter-Amish-Mitgliedern-id17668706.html

Zum Tod von Lana Peters, Stalins Tochter
Vom Zwang, weglaufen zu müssen
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zum-tod-von-lana-peters-stalins-tochter-vom-zwang-weglaufen-zu-muessen-1.1222253

(Querulantentum)
Nicht angeschnallt
Papst kriegt kein Verkehrsknöllchen
http://www.focus.de/politik/ausland/papst/nicht-angeschnallt-papst-kriegt-kein-verkehrsknoellchen_aid_689471.html

Zerstörte Kippenberger-Installation
Wenn es auf den Fleck ankommt
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zerstoerte-kippenberger-installation-wenn-es-auf-den-fleck-ankommt-1.1181031

Sprengstoffverdacht bei Mühlheimern
Kontrolle am Flughafen wird zum Albtraum
http://www.op-online.de/nachrichten/muehlheim/kontrolle-flughafen-wird-albtraum-1486518.html

Verurteilter Forscher
Eklat um Klimaberater der Bundesregierung
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,796623,00.html

Klimaschutz-Index 2011
http://www.spiegel.de/flash/0,,27554,00.html

Hunde dürfen getötet werden
Viele Streuner in Rumänien
http://www.badische-zeitung.de/panorama/hunde-duerfen-getoetet-werden--52328603.html

Indonesien: Zwei Männer wegen dutzendfacher Affen-Tötung verhaftet
http://www.elo-forum.net/shortnews/2011112239856.html

Eklat bei Preisverleihung
Rosenstolz kritisiert Bambi für Bad Boy Bushido
http://www.morgenpost.de/vermischtes/article1823569/Rosenstolz-kritisiert-Bambi-fuer-Bad-Boy-Bushido.html

Protest
Heino gibt seinen „Bambi“ zurück
http://www.morgenpost.de/printarchiv/leute/article1825171/Heino-gibt-seinen-Bambi-zurueck.html

Die Grünen sollten Verständnis für Bushido haben
Bushido ist ein Musterbeispiel gelungener Integration. Der Skandal um seine Auszeichnung zeigt auch die Verlogenheit der selbsternannten Herolde der Migranten.
Von Ulf Poschardt
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13713685/Die-Gruenen-sollten-Verstaendnis-fuer-Bushido-haben.html