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Voler nos visages, et nous priver de notre ressemblance à Dieu : les effets profonds du mouvement du masque – (par le Headmaster – Directeur – d’institut catholique Mo Woltering)
Lors d’une récente visite à Charleston, en Caroline du Sud, j’ai vécu une expérience qui a conduit à une prise de conscience inquiétante. Depuis lors, je réfléchis aux conséquences plus profondes, et peut-être aux motifs néfastes, des masques-mandats.
Le marché de la ville historique de Charleston exigeait que les clients portent un masque, comme tous les lieux publics d’Amérique à ce stade. J’ai donc mis un masque jetable en entrant dans la collection des boutiques. Alors que je passais devant un magasin, une vendeuse, qui portait également un masque, m’a accueilli avec un charmant accent du sud. En réponse, je lui ai souri et lui ai rendu son salut. Mais j’ai réalisé qu’elle ne pouvait pas me voir sourire et que je ne pouvais pas la voir sourire. À cet instant, je me suis dit: «Dang, ils nous ont volé la figure!»
La question des mandats de masque a été engloutie par notre nation polarisée. Il y a des arguments féroces sur l’efficacité médicale ou le besoin de masques. Certaines personnes deviennent aveuglément folles lorsqu’elles voient d’autres qui ne portent pas de masque en public. De l’autre côté, beaucoup de gens sentent que les masques ne sont qu’une chose de plus que les élites dirigeantes imposent aux masses incontestées. Les lignes de bataille sur les masques se sont maintenant tracées en grande partie selon les lignes politiques. Cependant, la majeure partie de la controverse n’aborde pas vraiment la véritable signification de ce qui se passe. Quels que soient les motifs, les effets des masques-mandats transcendent la santé et la sécurité.
Il semble que le langage officiel se soit maintenant installé sur le terme «couverture du visage». Ce changement subtil et cette résolution coordonnée concernant un terme plus précis sont révélateurs. Il révèle les effets plus profonds et peut-être les motifs des mandats eux-mêmes. Il existe une distinction significative entre les masques et les revêtements faciaux. Historiquement, les masques ont été associés à jouer un rôle, comme au théâtre. En fait, le mot latin persona vient du mot grec prosepon, qui signifie masque. D’après cette compréhension, porter un masque est plus comme mettre le visage d’un autre ou représenter quelqu’un d’autre. En passant au terme précis «couvrant le visage», au lieu de «masque», il devient plus clair que l’effet est d’effacer le visage humain et finalement d’effacer Dieu de notre vue.
En continuant à réfléchir à ma réalisation à Charleston, le livre de CS Lewis, Till We Have Faces, m’est venu à l’esprit. Je dois admettre que même après avoir lu le travail deux fois à des moments différents de ma vie, je ne le comprends toujours pas vraiment. Cependant, parmi les multiples niveaux à l’œuvre dans le livre, Lewis essaie indéniablement de relier la découverte de soi à travers les dieux à la découverte du Seul Vrai Dieu en fin de compte. Le point d’intersection se trouve dans le titre. Vers la fin du livre, Orual dit: «Comment [les dieux] peuvent-ils nous rencontrer face à face jusqu’à ce que nous ayons des visages?» Lewis essaie d’établir ce lien en racontant un mythe païen. La connexion entre Dieu et l’homme devient pleinement concrète dans l’Incarnation. Dieu devient homme et porte un visage humain.
Les icônes sont communément appelées «fenêtres vers le ciel», mais que présentent-elles habituellement? La majorité des icônes présentent le visage du Christ ou de l’un des saints. Habituellement, c’est exclusivement le visage. La théologie derrière l’iconographie illustre davantage le lien entre le visage humain et le visage de Dieu.
David Clayton, artiste et iconographe, explique que «le but des icônes est de nous donner un aperçu de ce à quoi les choses ressembleront lorsque nous serons au paradis». [1] Pour l’iconographe, le récit de la Transfiguration fournit le fondement de la théologie spirituelle derrière son art. Au cours de la Transfiguration, les évangélistes mentionnent spécifiquement les visages du Christ et des apôtres. «Le Christ est décrit dans l’évangile de Luc:« la mode de son visage a été modifiée et ses vêtements sont devenus blancs et éblouissants »; Matthieu dit que son visage «brillait comme le soleil, et ses vêtements sont devenus blancs comme la neige»; Peter a décrit une «splendeur qui éblouit les yeux humains». » [2]
Tous les éléments stylistiques que l’iconographe utilise pour dépeindre le «visage transfiguré» visent à «créer un processus dynamique qui attire d’abord le spectateur dans l’icône, puis envoie l’attention au-delà de l’icône elle-même vers le ciel. Le regard plein de visage du saint arrête notre attention, nous attire et nous tient sur lui-même. [3] La spiritualité de l’iconographe est entièrement dirigée vers ce que saint Jean décrit comme le paradis dans le livre de l’Apocalypse quand il dit que les saints «verront le Seigneur face à face». (cf. Ap. 22: 4) [4] Face à face est la seule manière de décrire la finalité voulue par l’homme. Le visage humain signifie la dignité humaine.
La raison la plus profonde de l’importance du visage humain est que Dieu a un visage humain. Il y a environ trois décennies, Christoph Schonborn, OP, a produit un ouvrage scientifique intitulé Le visage humain de Dieu, l’icône du Christ.
Schonborn explique plus en détail le passage de saint Paul en mettant en évidence saint Cyrille d’Alexandrie.
Si le Verbe s’identifie à la chair et se l’approprie entièrement, alors cette chair doit, dans un certain sens, participer à l’essence la plus intime du Fils, à son hypostase. Cela change également la conception de l’image. Cyrille commente à un moment «le jour de votre visage» (Ps 21, 9) en ces termes: «Pouvons-nous à juste titre comprendre le« temps de la face du Père »comme un temps de l’incarnation, car le Fils, après tout, est le visage [ prosepon ] et l’image du Père. ‘ [5]
L’affirmation de Cyril va ici dans deux directions à partir du Christ. Dans l’Incarnation, lorsque le Fils devient chair, il s’approprie notre chair. Il rend possible la divination de notre chair par la coopération avec la grâce. Le Christ permet au visage humain de refléter le visage de Dieu. Le Christ élève le visage humain et lui donne sa dignité. En même temps, le visage du Verbe fait chair est vraiment le visage de Dieu. Ce que nous voyons au jour le jour sur le visage humain porte la Divinité. [6)
Il existe un fondement théologique profond de l’importance du visage humain. Mon expérience troublante avec le commerçant de Charleston concernait en fait l’incapacité de se connecter par un sourire. Le sourire humain a une signification profonde pour les relations humaines. Hans Urs von Balthasar réfléchit sur la mère et un nouveau-né dans Sauf si vous devenez comme cet enfant. «C’est là que se produit le miracle qu’un jour l’enfant reconnaîtra dans le visage de sa mère son amour protecteur et lui rendra cet amour avec un premier sourire… Cette compréhension ouvre chez l’enfant le bourgeon dormant de la conscience de soi. [7]Le sourire d’un enfant est le premier petit acte d’amour. Il n’est provoqué que par le sourire de la mère. Le sourire humain est le symbole fondamental de la capacité de l’homme à aimer. C’est aussi le vecteur de base des relations humaines.
Au fur et à mesure que nos diverses crises sociétales progressent, Joe Biden dit qu’il imposerait des couvertures faciales à l’échelle nationale. Cela pourrait être la posture politique d’un candidat désespéré. Néanmoins, le mouvement du masque semble prendre de l’ampleur alors même que la propagation du COVID est en baisse. J’ai tendance à penser que l’enjeu est bien plus important. Oui, je pense que les masques sont utilisés pour attiser la peur et cultiver la conformité. Cependant, à un niveau basique et fondamental, les couvertures faciales nous dépouillent de notre humanité et effacent le visage de Dieu de notre vue.
Vous pourriez penser que les élites gouvernantes ne peuvent pas penser à ce genre de niveau théologique. Peut-être pas, mais je n’en serais pas si sûr. Il existe de nombreux cas où les élites ont été prises en train de montrer ce qu’elles croyaient vraiment. Les couvertures faciales sont nécessaires pour les masses incontestables, mais pas pour l’élite dirigeante.
Remarques:
[1] David Clayton, «Comment la forme des icônes byzantines se rapporte à la vision chrétienne du monde», Liverpool Hope University Press, 2008, p. 86.
Conferencia de Pensamiento Estratégico con el filósofo y Politicolo ruso Alexandr Dugin - autor de “ La cuarta Teoría Política” y nuestro doctor en filósofía de la Sorbona de Paris Prof Alberto Buela y el Presidente del Cees Julio Piumato.
Né en 1972, Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Il s’intéresse aux notions de frontière et de limite, aussi bien dans le champ politique que dans les domaines psychologique, éthique et comportemental.
Nous l’avons interrogé, au cours d’un entretien passionnant, au sujet de la tyrannie sanitaire et de la manipulation des masses qui se met en place un peu plus chaque jour.
Breizh-info.com : Qu’est-ce que l’ingénierie sociale tout d’abord ?
Lucien Cerise : l’ingénierie sociale est une méthode d’action sur le lien social apparue aux XIXe et XXe siècles. Cette méthode réalise la synthèse de deux courants de pensée qui débutent en Grèce antique. Tout d’abord, la pensée utopiste, dont l’ouvrage fondateur est La République de Platon. Et parallèlement, la pensée stratégique, la réflexion sur les stratagèmes et la manipulation par le langage, l’art de la persuasion, théorisée par Aristote dans sa Rhétorique, mise en scène par Platon dans les joutes verbales opposant Socrate et les Sophistes, et qui s’incarne également dans l’œuvre d’Homère avec la figure d’Ulysse, « l’homme aux mille ruses ».
Chez les contemporains comme Karl Popper, l’ingénierie sociale est une approche constructiviste et mécaniste du lien social, en termes de « physique sociale », pour parler comme les utopistes du XIXe siècle. La société est conçue sur le modèle d’un bâtiment ou d’un écosystème que l’on peut décrire scientifiquement, et dont on peut modifier intentionnellement le plan, l’architecture, recombiner les parties entre elles, en ajouter ou retirer certaines par démolition contrôlée, etc. Politiquement et moralement neutre, l’ingénierie sociale a été appliquée en Afrique du Sud pour construire l’apartheid, et est appliquée aujourd’hui pour le déconstruire. La seconde définition historique de l’ingénierie sociale vient du hacker Kevin Mitnick : le social engineeringest un piratage du lien social par usurpation d’identité et abus de confiance, permettant de modifier le comportement d’autrui à son insu, voire avec son accord, afin de lui soutirer des informations.
Ces deux approches combinées ont inspiré au XXe siècle une nébuleuse de disciplines gravitant autour des sciences de la gestion – cybernétique, marketing et management – et des sciences du risque, ou cyndiniques, consacrées à la sécurité des systèmes et aux méthodes de piratage du « facteur humain », de sa psychologie et de son comportement. Aujourd’hui, je propose la définition synthétique suivante : l’ingénierie sociale est la transformation furtive d’un sujet social, individu ou groupe. Ce que l’on appelle le lien social, l’opinion publique, l’intelligence collective, l’intersubjectivité ou la cognition sociale, toute cette masse de représentations et d’émotions qu’il y a entre nous, tout ceci a l’air immatériel et volatile, alors qu’en fait c’est extrêmement rigide et contraignant, presque autant que des murs physiques, ça ne se développe pas au hasard et ça obéit à une architecture générale, que l’on peut modéliser, c’est-à-dire schématiser, et que l’on peut ensuite sculpter et travailler comme un objet matériel ou un environnement. Cette description présente l’intérêt de rendre visuel ce que l’on croyait être invisible. En effet, le lien social est structuré, ou architecturé, de façon topologique par trois types de relations : la confiance, la méfiance et l’indifférence. L’ingénierie sociale est le travail de modification des relations de confiance, de méfiance et d’indifférence dans la société pour donner une nouvelle forme à la société, construire ou reconstruire le lien social, réécrire les habitus, les routines, les automatismes, et reconditionner les comportements.
Cette transformation a vocation à être définitive. Pour cette raison, elle est le plus souvent furtive et s’apparente à un piratage de l’esprit, au sens informatique du terme, c’est-à-dire une effraction non perçue, ou perçue et consentie, pour ne pas risquer un retour en arrière. La première étape de ce piratage est une opération de phishing, hameçonnage en français, qui consiste à attraper la confiance d’autrui en exploitant les ressources du triangle de Karpman, c’est-à-dire en occupant la place de la victime et/ou du sauveur dans la sensibilité de la cible humaine à pirater, pour qu’elle nous accorde sa confiance. On peut ainsi lui désigner un bourreau, un ennemi, sur lequel projeter la méfiance. Tout est là : dès qu’on a la confiance de la cible (ou des cibles), on peut décomposer et recomposer les équilibres sociaux en faisant monter la méfiance entre certaines parties de la société dans des conflits triangulés où chaque partie se perçoit comme bourreau mutuel, ou en faisant monter la confiance entre d’autres parties en jouant sur l’image du sauveur ou de la victime. Quand une cible est verrouillée et qu’elle s’ouvre au pirate, qu’elle lui fait confiance, l’ingénieur social peut réécrire sa perception de la réalité en lui faisant adopter ses éléments de langage, ses mots-clés, sa narration, selon le principe de l’hypnose : la parole de l’hypnotiseur devient la réalité de l’hypnotisé. C’est ce que j’appelle du reality-building. Le comportement réel est défini par la perception de la réalité, qui n’est autre que la représentation mentale intériorisée de la réalité. Or, en elle-même, cette représentation n’est pas réelle, le symbole n’est pas ce qu’il désigne, la carte n’est pas le territoire. Et pourtant, c’est cette carte qui définit les convictions profondes de chacun, donc le comportement de chacun, donc ce qui se passe dans le monde réel. Une leçon troublante de ce domaine d’études est que l’irréel a le même poids que le réel dans nos vies d’êtres humains. Le mot n’est pas la chose, mais il a le même poids que la chose.
Breizh-info.com : Quelques mois après le début de « La crise du Covid-19 » et avec le petit recul que nous avons désormais, peut-on parler de la plus grande opération d’ingénierie sociale de l’histoire ?
LC : Cette crise essentiellement médiatique présente des points communs avec les événements du 11 septembre 2001. Dans les deux cas, il s’agit d’une opération de transformation de l’opinion publique mondiale par la réécriture du triangle de Karpman, avec un nouveau bourreau, de nouvelles victimes et de nouveaux sauveurs, autrement dit la création de nouveaux liens de confiance/méfiance/indifférence à l’échelle internationale, au moyen d’un récit fictif mélangé à des faits réels. Pourquoi fictif ? Parce que dans les deux cas, certaines lois de la nature sont transgressées par la narration médiatique des événements. Certains éléments des « versions officielles » du 11 septembre ou de l’épidémie de coronavirus sont impossibles physiquement ou physiologiquement. Au-delà de ces parallèles, il faut admettre qu’on a effectivement franchi un seuil dans le contrôle comportemental, toujours plus intrusif et intime.
On assiste depuis quelques mois au déploiement coordonné d’un nombre important de forces économiques, médiatiques, politiques et géopolitiques, gouvernements, ONG, fondations, etc., dont l’action convergente consiste à essayer de nous persuader de quelque chose d’évidemment faux, ceci afin de nous faire entrer de force dans une nouvelle réalité mentale globale. Ces forces peuvent être nommées les pro-virus, puisqu’elles veulent qu’il existe un virus extrêmement dangereux qui menacerait la survie de l’humanité. Les forces pro-virus s’appuient sur une épidémie classique, telle que l’espèce humaine en a déjà connues, pour l’amplifier artificiellement par la parole et les images, puis tirer prétexte de la panique ainsi fabriquée pour transformer la société de manière irréversible – et surtout sans aucune nécessité vitale, au contraire, puisque les mesures prises sont bien plus dangereuses que le virus lui-même, notamment pour l’économie, d’où cette ambiance morbide sécrétée par la propagande pro-virus.
La Commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus, association internationale fondée en Allemagne, parle de mesures non proportionnées, excessives et injustifiables, et cite un rapport interne du ministère de l’Intérieur allemand du 7 mai 2020. Que dit ce rapport ? Pendant le confinement, 90 % de toutes les opérations médicales nécessaires en Allemagne n’ont pas pu être réalisées à cause des places réservées dans les unités de soin aux éventuels malades du coronavirus, ce qui a impacté 2,5 millions de personnes et a provoqué de nombreux morts, à la suite des mesures gouvernementales. En France, une vague de décès provoqués par les mesures sanitaires a été signalée également sur les réseaux sociaux par des membres du personnel hospitalier.
Toutes ces mesures pseudo-sanitaires n’ont aucune pertinence médicale et visent en fait à nous faire entrer à marche forcée dans le transhumanisme. À l’échelle d’une entreprise et de sa culture, le management parle de « conduite du changement » pour qualifier ce transformisme identitaire. Comment le pouvoir s’y prend-il techniquement ? Le gouvernement français et l’institut de sondage BVA travaillent en collaboration et appliquent un outil d’ingénierie sociale, le Nudge, pour fabriquer le consentement de la population au confinement et à toutes les mesures comme le port du masque obligatoire, etc. Sur son site, BVA définit le Nudge par le fait d’activer un « coup de pouce » pour provoquer des changements comportementaux forts à partir des enseignements de l’économie comportementale. Au fil des siècles, les gens de pouvoir ont remarqué qu’ils déclenchaient des réactions de méfiance quand ils étaient trop autoritaires, et qu’ils fragilisaient ainsi eux-mêmes leur propre assise et domination. La réflexion sur l’exercice du pouvoir a donc développé des techniques d’hameçonnage pour endormir la méfiance et capter la confiance des masses. Les sciences du comportement en général sont aujourd’hui le nouveau paradigme de la pensée politique car elles permettent de théoriser et appliquer un contrôle social plus efficace que l’encadrement autoritaire en produisant l’illusion de la liberté de choix. Le concept de Nudge, ou l’orientation douce des décisions, est une sorte de soft power managérial étendu à toute la société. Une émission de France Culture lui était consacrée récemment et nous apprenait que les gouvernements anglais et français faisaient appel à des « Nudges Units », des unités spécialisées dans la création de Nudges, c’est-à-dire des petits coups de pouce mentaux qui nous influencent de manière subliminale, comme les flèches et les points dessinés au sol pour faire respecter la distanciation sociale, le tout avec une charte graphique colorée et infantilisante. Cette approche a été notamment défendue par des conseillers de Barack Obama, devenus célèbres par leur concept d’infiltration cognitive, et qui définissent le Nudge par l’oxymore « paternalisme libertaire ». Dans les sociétés patriarcales, Big Brother est visible et se distingue de l’environnement, comme un totem phallique érigé au centre de l’attention. Dans les sociétés hystérocratiques, libérales et libertaires, Big Mother est invisible car elle est englobante, elle définit la toile de fond de l’environnement. Il est donc plus difficile de la contester car elle est partout et nul part en même temps. Si le message de Big Brother est « 2+2=5 », le message de Big Mother est « Tu as le choix entre 2+2=5 et 2+2=6 ».
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous la simplicité avec laquelle les autorités, à travers le monde, ont réussi à confiner les gens et à leur ôter toujours un peu plus de libertés individuelles au nom de la lutte contre un virus qui pourtant, tue très peu les gens en bonne santé ?
LC : Le pouvoir joue essentiellement sur la psychologie humaine et ses faiblesses, ses biais, ses angles morts, etc. Étienne de la Boétie parlait déjà au XVIe siècle du phénomène de la servitude volontaire, qui s’appuie sur le besoin de sécurité. En obéissant aveuglement au pouvoir, on a l’impression d’être comme les autres, de faire partie de la majorité, ce qui procure un sentiment de sécurité et de protection. Or, une impression est toujours précaire. C’est une hallucination, une perception illusoire comme un mirage dans le désert, qui ne repose que sur des combinaisons de mots, des narrations, du langage, donc rien de concret, d’où la nécessité de répéter le message sans arrêt pour essayer de lui donner une consistance.
Cette facilité à enfermer les gens chez eux vient aussi de ce que cette crise a un point de départ dans le réel malgré tout. Il y a des débats autour de la réalité du virus et de son origine, possiblement artificielle, voire de son inexistence. Peu importe : il existe une symptomatique typique. Des gens tombent malades et ils présentent des symptômes reconnaissables et similaires. On peut donc parler au moins d’un syndrome Covid-19. On sait que les statistiques du nombre de cas et de morts sont truquées à la hausse, mais il existe néanmoins une maladie qui présente un profil unifié, une structure, une silhouette.
Que cette maladie soit provoquée par un virus, les exosomes ou la 5G est une question secondaire, le vrai problème est le virus politico-médiatique. La maladie existe, mais pas dans la forme présentée dans les médias. Or, c’est cette forme médiatique qui impacte les psychologies et provoque une vague de conformisme imitatif qui touche aussi les gouvernements. Les autorités savent pertinemment que ce virus n’est pas si dangereux. Mais si l’on additionne les corrompus et les suivistes, on atteint le seuil de bascule nécessaire et suffisant pour induire cette vague d’hystérie politico-médiatique mondiale. La Chine a lancé le mouvement avec les mesures spectaculaires prises en janvier 2020 à Wuhan. Mais c’est aussi la Chine qui met un terme à l’épidémie médiatique avec la grande fête organisée à Wuhan le 20 août, et qui a rassemblé des milliers de personnes sans masques, ni distanciation sociale. Il se peut que l’État profond chinois soit divisé entre les pro-virus, qui avaient la main en janvier pour lancer l’opération, et les anti-virus, qui estiment que ça suffit et qui sifflent la fin de partie. En tout cas, c’est un message fort envoyé au monde entier pour dire que la Chine tourne la page du coronavirus. L’épidémie est terminée dans le réel, le gouvernement chinois le sait et le fait savoir publiquement au lieu d’essayer de la faire durer dans le virtuel, comme par chez nous. Ce retour à la normale est une victoire pour les autorités chinoises, mais serait un échec pour les autorités occidentales, qui craignent plus que tout que leur opinion publique prenne conscience que l’épidémie est finie.
Une deuxième vague est annoncée en France pour l’automne. Quels rôles jouent les médias dans cette préparation à un éventuel reconfinement et de nouvelles privations ?
LC : Si les médias ne parlaient pas du coronavirus, les gens n’y penseraient même pas. Pire, ils ne sauraient même pas que ça existe. Le rôle des médias est de construire une réalité, c’est-à-dire une représentation du réel, qui aura le même poids que le réel si vous y croyez. Jadis, c’était la religion qui construisait la perception de la réalité, aujourd’hui ce sont les médias. Les discours, les grands récits et les croyances ont la capacité de faire plier le comportement avec un niveau de contrainte comparable aux lois physiques.
Nous sommes dans un film d’horreur en 3D, un blockbuster mondial intitulé « Le coronavirus va tous nous tuer », qui sort de l’écran pour devenir un hologramme virtuel se superposant au monde réel, comme si nous avions sur le nez des lunettes de réalité augmentée. Pour revenir au réel, il faut retirer les lunettes, c’est-à-dire cesser d’accorder notre confiance dans le filtre imposé par la parole politico-médiatique, qui cherche à devenir la nouvelle grille de lecture universelle et définitive. En effet, pour les pro-virus, il n’est pas prévu que cette crise s’arrête un jour. Il est inconcevable de revenir à la normale. Les masques, la distanciation sociale, les gestes barrières et le risque d’un reconfinement sont la nouvelle normalité. De même que la « menace terroriste », la « menace sanitaire » est là pour toujours. Une hallucination collective dirigée et remodelée en temps réel est la nouvelle donne, le nouveau monde, la nouvelle réalité. Après nous avoir enfermés chez nous, la prochaine étape consistera certainement à couper internet. L’objectif ultime semble être de nous faire vivre sous terre, toujours au prétexte d’un terrible virus ou de n’importe quelle autre invention, comme dans le film de science-fiction The Island.
Ensuite, il faut reconnaître que le traitement médiatique de l’épidémie varie considérablement d’un pays à l’autre, ce qui prouve que nous sommes encore loin du gouvernement mondial. J’étais en vacances en Pologne pendant l’été. Dans les hôtels, on avait diverses chaînes de télévision d’Europe centrale et de l’Est, ainsi que les incontournables CNN et BBC. Sur ces deux chaînes anglophones, on avait l’impression que le monde vivait ses dernières heures. Une vraie dramaturgie théâtrale complètement hystérique était déployée, alors que le ton des chaînes polonaises et des pays voisins était flegmatique, pragmatique et rationnel, et disait en substance : « Il y a un problème de santé publique, on va le traiter comme ci, on va le régler comme ça, etc. » Même en Europe de l’Ouest, certains médias et certains journalistes commencent à comprendre qu’il y a un décalage entre l’épidémie réelle, d’ampleur assez modeste, et l’épidémie purement psychologique de panique. On sent bien que des individus appartenant au système se demandent si tout cela ne va pas trop loin finalement, et pour des raisons inavouées. En l’absence d’un risque sanitaire grave, les mesures de confinement et de distanciation sociale obéissent à un protocole de gestion des foules dont le caractère politique est évident : il faut que les gens aient peur de sortir de chez eux et de se rassembler. Le pouvoir a inventé la prison pour tous, donc la prison à domicile. Des gens comme Alain Bauer, le fameux criminologue, travaillent depuis des années à appliquer les méthodes de gestion carcérale à toute la société. Cette crise orchestrée par les médias est leur chef-d’œuvre. Le pilonnage informationnel est quotidien, c’est vraiment l’artillerie lourde. Et pendant ce temps, la Chine fête la fin de l’épidémie. D’autres pays vont suivre. Nous verrons bientôt quels sont les pays libres, entre ceux qui reviennent à la normale et ceux qui font durer l’épidémie dans les médias avec une « deuxième vague » entièrement virtuelle.
La dissidence semble finalement avoir un champ de tir très restreint dans cette période, prise en étau entre le système rouleau compresseur d’un côté, et ceux qui voudraient agiter les ficelles, sans doute trop faciles, du complotisme. Quel est le rôle de la dissidence aujourd’hui ?
LC : J’ai du mal avec le terme de dissidence, qui me donne l’impression de faire partie d’une minorité, et je préfère le terme d’opposition, qui s’adapte à la majorité. Aujourd’hui, la majorité est par nature dans l’opposition au système, même si elle ne le sait pas, puisque ce système est une dictature des minorités. Tout le travail des minorités consiste à garder le contrôle de la pensée et du comportement de la majorité, au moyen de diverses opérations d’ingénierie sociale et d’hypnose collective fondées sur les principes du pompier pyromane et de la compétition victimaire. Notre rôle, celui de la majorité, est de renverser la tyrannie des minorités, et tous les moyens sont bons, y compris les moyens légaux. Je vais évoquer les solutions les moins coûteuses, pour ceux qui manquent de temps et d’argent, car la fenêtre d’action est limitée, effectivement.
Dans le champ métapolitique, il faut se former un minimum aux techniques de communication stratégique et de retournement de l’opinion d’autrui, s’orienter vers la guérilla culturelle, dans le réel ou le numérique, pour faire du prosélytisme tout azimut, en diffusant autour de soi, dans la vraie vie et sur internet, des idées, des slogans, des mèmes, des mots-dièses (hashtags sur Twitter), des slogans, etc. Il faut une stratégie argumentative d’ensemble pour inverser les connotations positive et négative associées aux deux camps qui se font face. Par exemple, les pro-masques, pro-confinements et pro-vaccinations ont l’image de gens responsables, mais ils doivent être désignés par leur vrai nom, les pro-virus, puisqu’ils veulent absolument qu’il existe un virus très dangereux justifiant le port du masque, le confinement et la vaccination.
Dans le champ de la politique institutionnelle, on peut s’impliquer dans les partis et le système électoral, qui a produit des résultats intéressants dans certains pays en permettant à la majorité d’élire des dirigeants populistes, attentifs à la majorité justement, tels que Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, Loukachenko en Biélorussie, qui se sont tous trois élevés contre le confinement généralisé – et non seulement des malades – bien conscients que les risques pour l’économie réelle étaient supérieurs aux risques sanitaires réels.
Le mouvement Black Lives Matter et ses conséquences relève-t-il également selon vous d’une opération de manipulation de masse (Soros Approuved) ? À quoi faut-il s’attendre pour la suite ?
LC : Toutes les preuves ont été données que Black Lives Matter et son équivalent en France autour du comité Traoré sont des opérations de manipulation de masse. Les militants de base n’en sont pas forcément conscients et croient trouver une noble cause dans le racisme anti-Blancs. Leur dangerosité vient de ce qu’ils disposent de gros moyens, ceux de leurs parrains dans la finance, la politique, la police, les médias, les universités. L’argent achète tout et fait tout. Dès que vous avez le capital, vous pouvez recruter des agents, constituer des groupes et créer des événements, écrire l’Histoire. Pour la suite, il faut donc s’attendre à de nouvelles opérations visant à augmenter encore les tensions raciales. Il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête maintenant. En Europe, l’immigration et les communautarismes d’origine africaine et musulmane sont encouragés et sponsorisés par divers acteurs bien en place tels que la Commission européenne, la fondation de George Soros, les B’nai B’rith, le gouvernement turc, l’Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO). Cette débauche de moyens explique leur succès et leur impunité.
Le racisme anti-Blancs va donc s’amplifier encore, mais aussi les actes anti-chrétiens. En France, le stade de la guerre civile est déjà dépassé et nous sommes maintenant entrés dans une phase de génocide des autochtones. Les Français indigènes ont été désarmés physiquement et psychologiquement. La plupart se contentent de subir leur propre épuration ethnique à base de ratonnades, de lynchages, de meurtres et de persécutions quotidiennes perpétrées par des individus issus de l’immigration extra-européenne et soutenus par le pouvoir. La dictature sanitaire et identitaire qui s’est abattue sur la France peut-elle être combattue et renversée par des moyens politiques conventionnels ? Nous verrons aux prochaines échéances électorales si le message de paix et de bon sens envoyé par les partis politiques nationalistes est enfin entendu.
Propos recueillis par YV
Crédit photo : DR (photo d’illustration) [cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Hier, comme prévu, je suis allé prendre mon café au centre-ville d’Hossegor (au Touring, pas au Sporting comme je l’avais écrit !)
Port du masque obligatoire dans la ville. J’ai donc mis le mien. Tout le monde sait que je suis particulièrement discipliné ! (héhé…).
Dès l’instant où j’ai été mettre de l’argent dans l’horodateur, j’ai constaté que cette règle n’était pas respectée par tous, loin de là… et ce n’était pas que les jeunes qui oubliaient ce nouvel appendice. Arrivé au café, assis en vue du va-et-vient des passants. Je me suis mis à compter…
Très vite, je me suis dit qu’il serait intéressant, de séparer les jeunes des moins jeunes… (Je n’emploierais pas le qualificatif de « personnes à risque », tellement vague et subjectif, d’autant que les jeunes peuvent eux aussi, être à risques !)
Aussi vite, je me suis dit qu’il y avait les jeunes, réellement jeunes, moins de 30 ans… et les jeunes, un peu moins jeunes… Dans la même réflexion, je me suis dit qu’il serait intéressant de trouver le pourcentage de ceux qui portent un masque par rapport à ceux qui n’en portent pas dans leur catégorie d’âge… Sinon, mes chiffres risquaient de manquer de pertinence, n’est-ce pas ?
Il aurait été bien aussi, de voir quel est le nombre de ceux que ne portent pas un masque étant debout dans la rue, mais mangeant une glace. Et de ceux qui sont assis à la terrasse d’un bar, et qui voient passer des centaines de personnes à moins de 1 mètre d’elles !... Les mêmes et d’autres que j’ai retrouvés allant à la plage, sans masque cette fois-ci, et se croisant à touche-touche dans les allées menant à la plage !
Pour résumer, avec tout ça j’étais un peu perdu pour assurer la pertinence et la fiabilité des statistiques que je voulais faire… Je dirais même que je me suis totalement perdu… Bref, à vue de nez (hihihi…), je pense que pas loin de 20 % des gens ne portaient pas de masque !
Je me suis posé alors une autre question… (C’est grave docteur ? Je n’y peux rien, je suis comme ça, depuis tout petit, en plus !) Dans tous ces gens que je voyais, combien étaient porteurs du virus ?
Je viens de lire les statistiques données par le journal Sud-ouest ce matin, ici, le taux de contamination est de 1,9 individu pour 100 000…, c’est dire que sur tout Hossegor, y compris Capbreton et les alentours, il doit y en avoir 1 ! Pas de bol de le croiser juste au moment où il postillonne !
Je parlais de statistiques officielles… La réflexion qui m’est venue devant mon café : comment arriver à connaitre le nombre de gens qu’un « positif » (pas un malade…) contamine, alors que l’on ne connait pas le nombre réel de malades ? Des projections ? Certes, mais sur des échantillons non représentatifs !
Et surtout, comment peut-on affirmer que la seconde vague se prépare, avec des malades qui ne sont pas malades, alors que les vrais malades sont en diminution et que le nombre de morts journaliers ne doit pas excéder celui que l’on aurait avec toutes les maladies liées à des insuffisances respiratoires ?
Vu les questions que je me suis posées, comment se fait-il que l’on ait des statistiques aussi simplistes, avec des critères de validité qui changent chaque semaine…
Quand je lis les données qui nous sont présentées par le bon professeur Salomon, et ce, depuis plus de six mois, j’ai la même sensation que celle que j’avais, les soirs de cuite, alors que je devais rendre un devoir auquel je n’avais rien compris et dans lequel il fallait bien que je donne quelques conclusions !
Certains d’entre vous auront peut-être vu à la télé, comme moi, fin mars, début avril, un homme présenté comme statisticien à l’Institut Pasteur, qui parlait du taux de dangerosité du virus, affirmer : « j’ai eu une intuition ! » Admirable !
C’est vrai que l’on peut faire des statistiques sur les tirages de cartes et interpréter cela. N’est-ce pas de la Chiromancie ?
Objectif Covid : soumission et robotisation de la population planétaire
Le monde entre les mains de « l’élite » transhumaniste
par Pierre-Emile Blairon
En 2015, j’avais écrit un article intitulé Le système à remplacer Dieu (sous-entendu : le Système destiné à remplacer Dieu) que certains sites avaient repris comme ceci : le Système a remplacé Dieu ; en quelque sorte, une prémonition pour pallier une subtilité de la langue française incomprise. Ce qui n’était alors qu’une anticipation est devenue une constatation.
Car nous y sommes.
En vérité, je n’aurais pas grand-chose à rajouter à cet ancien article, si ce n’est que les modalités de la machination opérée par les « élites » mondialistes se précisent d’une manière très explicite et que ces « élites » ne prennent même plus la peine de déguiser leur projet, tellement l’assentiment des populations leur est acquis sans aucune réserve. Un terrain favorable préparé depuis longtemps (de nombreux siècles au minimum ; parler de milliers d’années risquerait d’effrayer les esprits peu habitués aux assertions dérangeantes) ; je le répète dans mes ouvrages, articles et conférences : nous sommes à la fin d’un cycle et, à la fin de chaque cycle, les civilisations s’effondrent, meurent, soit par le fait des hommes, des guerres, un suicide collectif, démographique par exemple, mais aussi des cataclysmes, en général, une conjonction de diverses catastrophes, mais toujours accompagnée d’une inversion des valeurs qui constituaient le socle, la colonne vertébrale, des dites civilisations.
« On verra apparaître, venant d’Amérique, une sorte d’interdiction de penser »
Les contraintes physiques imposées par la pseudo-pandémie viennent d’un passé beaucoup plus proche : casque pour les motards et ceintures de sécurité pour les automobilistes étaient les premières restrictions à la liberté individuelle et l’une des plus importantes : la liberté de circulation (voir mon article : les apprentis-dictateurs, mai 2020).
Les modalités d’une fin de cycle ont été évoquées par toutes les traditions de toutes les civilisations ; un penseur chrétien proche de nous dans le temps, Rudolf Steiner, avait fait œuvre de prédiction quand il avait prononcé ces phrases en 1916 : « Il ne faudra pas attendre longtemps après l’an 2000 pour que l’humanité ait à vivre des choses fort étranges qui ne se préparent encore que lentement. La plus grande partie de l’humanité sera sous l’influence de l’ouest. Les prémices idéalistes que nous percevons déjà sont bien sympathiques en comparaison de ce qui vient. On verra apparaître, venant d’Amérique, une sorte d’interdiction de penser, non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel. On assistera à une oppression généralisée de la pensée dans le monde. »
Les épidémies figurent aussi parmi les grands fléaux dont la conjonction est caractéristique d’une fin de cycle ; mais même Steiner, en parlant « de choses fort étranges » n’avait pas imaginé à quel niveau de duplicité les hommes de pouvoir pouvaient arriver puisqu’il s’agit avec ce Covid 19 d’une fausse pandémie créée artificiellement en vue d’un but précis. Steiner évoquait une « interdiction de penser » (le politiquement correct) qui est devenu une interdiction de parler (le baillon qu’on appelle « masque » ou la censure exercée par la presse aux ordres), autant de contraintes qui sont l’apanage d’une dictature mondiale plus ou moins déguisée si bien décrite en 1949 par Georges Orwell dans son ouvrage 1984. Le plan se déroule méthodiquement sans aucune espèce d’opposition, sauf les quelques rares personnes lucides qui tentent d’alerter une population qui semble définitivement acquise à toutes les mesures qui organisent sa disparition. A vrai dire, dans un contexte où l’égoïsme règne en maître, la grande majorité de la population ne s’intéresse qu’à la satisfaction de ses petits besoins hédonistes et se fout éperdument de la mort de nos vieilles sociétés européennes et de leurs merveilleuses créations. Après moi, le déluge.
Le transhumanisme n’est rien d’autre que l’autre nom du satanisme
On retrouve sous la plume de Philippe Guillemant (photo), ingénieur physicien, chercheur au CNRS, mais néanmoins esprit indépendant, un résumé de l’objectif évidemment non dévoilé de l’apparition préfabriquée du Covid : « Les « pro-masques » et plus précisément ceux qui sont pour l’obligation du port du masque sous-estiment grandement le fait que le masquage est un prélude à la vaccination, qui est elle-même un prélude à l’identification numérique puis au traçage humain qui s’ensuivra naturellement, avant de nous conduire en très peu de temps à l’ère transhumaniste, introduite par l’analyse en temps réel de tous nos gestes, actes, déplacements et rencontres par des programmes, ma spécialité. Or cette perspective est à mes yeux bien plus grave que n’importe quelle bombe atomique ou guerre mondiale. »
On peut en effet douter de la philanthropie de Bill Gates et de ses comparses transhumanistes qui ne rêvent que de réduire l’Homme à une sorte d’esclave consentant disponible pour tous les désirs de ses maîtres ; l’étape suivant cette traçabilité humaine (comme on le ferait d’un animal de boucherie) serait l’instauration d’un salaire universel , un concept utopique apparu depuis de nombreux siècles ; mais je me suis demandé pourquoi ce revenu de base avait été renommé récemment revenu universel alors qu’il était libre de le définir à la convenance des différents pays qui le mettraient en place - nous avons désormais la réponse - avant de priver les humains de tout salaire puisqu’ils seraient ensuite entièrement robotisés et débarrassés de tout besoin de subsistance.
Certains s’étonnent que l’Ordre mondial, dont les valeurs sont uniquement fondées sur la matérialité et l’argent, veuille à tout prix détruire tous les rouages de l’économie en place et ne veulent pas croire que les mesures accompagnant l’apparition du coronavirus (confinement, port du masque, des gants, distanciation « sociale » - alors qu’elle n’est que « sanitaire » - , etc.) n’ont d’autre but que de supprimer économiquement les principaux producteurs de richesses d’un pays traditionnel : les paysans, les professions libérales, les commerçants, les indépendants d’une manière générale ainsi que l’élimination physique des personnes âgés qui, selon un transhumaniste français, Jacques Attali, ne servent plus à rien passé 65 ans. C’est que la conception ancienne d’un capitalisme producteur a fait place à celle d’une économie basée sur le travail non rémunéré d’une population robotisée comme nous l’avons précisé.
Mais que vient faire Dieu dans ce dispositif ?
L’hubris (la vanité) des transhumanistes est telle que ces derniers ont pour but ultime de supprimer la mort (La mort de la mort est le titre de l’ouvrage du représentant en France des transhumanistes, Laurent Alexandre), l’Homme étant progressivement dépouillé de ses organes naturels pour se transformer in fine en répliquant comme dans le film-culte Blade Runner.
On peut lire ceci dans l’ouvrage de Laurent Alexandre : « Grâce aux révolutions concomitantes de la nanotechnologie et de la biologie, chaque élément de notre corps deviendra réparable, en partie ou en totalité, comme autant de pièces détachées. »
Le transhumanisme n’est rien d’autre que l’autre nom, plus technologique, plus moderne, plus chic, du satanisme en vogue dans les siècles passés. Mais ce n’est pas pour autant que les pratiques horribles perpétrées par la comtesse hongroise Elisabeth Bathory, par exemple, ne se sont pas perpétuées. Il semble même qu’elles se sont répandues à l’ensemble de la planète dans tous les cercles de pouvoir et pour les mêmes raisons. La légende macabre de la comtesse sanglante raconte que la comtesse était obsédée par la peur de vieillir et de mourir et qu’elle aurait saigné jusqu’à ce que mort s’ensuive des centaines de jeunes filles pour prendre des bains de leur sang dans l’espoir de garder une jeunesse éternelle.
Quand on a tout ce qui constitue le meilleur dans ce monde matériel qui est le nôtre : la gloire, la puissance et l’argent, il ne reste plus qu’à s’adonner aux pires perversités – puisqu’on est assuré de l’impunité - et à vendre son âme au diable pour organiser son immortalité physique.
En France même, plusieurs affaires se rapportant à la pédocriminalité et aux perversions sexuelles impliquant de hautes personnalités ont secoué un temps l’opinion publique avant que les répercussions de ces affaires ne soient désamorcées par les pouvoirs en place et les médias autorisés.
Plus récemment, l’affaire Epstein, aux ramifications internationales, loin de trouver son épilogue par la mort « mystérieuse » de son principal protagoniste risque de rebondir avec l’inculpation et la mise en prison de sa compagne, Ghislaine Maxwell, fille du milliardaire du même nom, qui possède un fichier contenant les noms des personnalités qui ont participé aux turpitudes qui auraient horrifié même les enquêteurs pourtant rompus aux plus folles divagations. Dans cette affaire, la classe des hyper-riches, la jet-set mondiale et la plupart des dirigeants politiques planétaires y seraient compromis, bref, la quasi-totalité des représentants de l’Ordre mondial. Plusieurs témoignages évoquant le meurtre rituel d’enfants par « l’élite » sont apparus sur les réseaux sociaux.
La manipulation Covid s’inscrit dans un processus global de domination planétaire et n’est que l’un des aspects du dispositif mis en place ; entre autres exemples possibles, la population désinformée ne voit pas le lien entre la fulgurante ascension de l’islam dans les pays de tradition chrétienne et le Covid ; ce sont justement les mêmes manipulateurs, les « élites » mondialistes, qui ont favorisé l’expansion de l’islam notamment en Europe parce qu’il sert ses intérêts du moment, quitte ensuite à l’éradiquer lorsqu’il aura fini son œuvre destructrice ; les islamistes sont les hommes de main du gouvernement mondial qui lui permettent d’accélérer le processus de destruction des valeurs européennes traditionnelles. Il faut juste rappeler à ce sujet que le mot « islam » signifie « soumission » et que le port du masque pour les populations sur l’ensemble du globe qui va devenir une obligation ad vitam aeternam n’est que l’extension aux populations non musulmanes des contraintes archaïques et obscurantistes subies depuis des siècles par les femmes musulmanes.
On peut ne pas croire à l’existence de Satan, mais les satanistes existent bien, depuis au moins l’apparition des trois dieux uniques, en tout cas sous ce vocable.
Le projet des transhumanistes est donc bien de remplacer Dieu, que ce dernier soit une entité d’origine naturelle, cosmique, c’est-à-dire selon les critères religieux traditionnels anciens, ou transcendant (extérieur et supérieur) et révélé par l’écriture comme l’évoquent les monothéismes. C’est aussi le projet de Satan, l’ange déchu qui semble avoir rallié à lui ces représentants du pouvoir mondialiste en manque de sensations perverses.
Le dernier pape
A cet égard, les monothéistes sont, sous certains aspects, un terrain fertile pour tester l’efficacité de ce monstrueux dessein. Catholique ne veut-il pas signifier « universel » ?
Les chrétiens attendent le retour du Christ à la « fin des temps » qui viendra absoudre les péchés des hommes et préparer son avènement, son règne de mille années, et le jugement dernier. Mais les textes chrétiens prédisent qu’un Antéchrist, un imposteur, se manifestera avant : « Que personne ne vous égare d’aucune manière car auparavant viendra l’Apostasie et se manifestera l’Homme du Péché, le Fils de la perdition… jusqu’à s’asseoir dans le sanctuaire de Dieu et se présenter comme s’il était Dieu. »
Certains chrétiens ésotéristes pensent que le dernier pape sera cet imposteur parvenu à usurper le trône de Saint-Pierre. En vertu de la loi de l’inversion des valeurs qui préside à une fin de cycle, le pape François qui n’a de cesse que de favoriser les ennemis du christianisme, ne serait-il pas ce dernier pape ?
Il n’est donc pas paradoxal de constater que, souvent, les plus acharnés défenseurs des mesures coercitives édictées par l’Ordre mondial se situent dans les rangs des croyants monothéistes qui ont juste besoin de suivre un « berger » ; le vocabulaire biblique ne les désigne-t-il pas comme un troupeau de « brebis » ? Ce sont des chrétiens hédonistes (quel paradoxe !) qui trouvent confortable de ne pas se poser de question et de suivre aveuglément les directives de l’Eglise et celles du Système qui s’est insidieusement substitué à elle quand elle a renoncé à sa mission sacrée. Un auteur catholique, Jean-Pierre Aussant, s’en étonne dans son ouvrage : L’instrumentalisation du corona[1] : « Les ultimes finalités de cette instrumentalisation ne sauraient se réduire aux Bill Gates et autres Soros. Non, elles sont infiniment plus abyssales, et concernent les changements civilisationnels et anthropologiques à long terme, et ce, notamment dans le domaine de la procréation de l’espèce. C’est qu’Il s’agit, après l’avoir déconstruit et « déshérité » (surtout de Dieu) de repenser et « re-créer » l’être humain tout court. En cela, l’instrumentalisation du corona (le corona qui certes tue, mais, en vraies données corrigées, pas plus que ce virus de la grippe de la saison 2017-2018), est un accélérateur de l’histoire, un pas de plus vers la dictature participative. En instaurant cette peur universelle d’être contaminé par « l’autre », non seulement la culture « de l’après corona » va séparer les sexes entre eux (ce qui va booster la PMA et bien d’autres choses…), mais au fond, chose étrange, elle suggère un commandement antichristique : d’ores et déjà ce n’est plus « aime ton prochain comme toi-même » mais « méfie-toi de lui comme de la peste ». Exactement le contraire de ce que nous a enseignés le Christ. Étrange, non ? »
Comme disait Sartre dans un autre contexte, pour ces chrétiens déboussolés, l’enfer, c’est les autres.
Justement, parlons-en, de l’enfer.
L’enfer, le diable, la Bête, Satan : le Mal contre le Bien, aussi indispensable chez les monothéistes que l’ombre l’est à la lumière ; un raccourci improbable car, justement, en vertu de l’inversion des valeurs, Satan est aussi appelé Lucifer, le porteur de… lumière.
La marque de la Bête
On ne peut s’empêcher de rapprocher ce que Philippe Guillemant appelle « l’identification numérique » du texte qu’on retrouve dans l’Apocalypse de Jean : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (Chapitre 13, versets 17-18)
Suite de l’histoire : un ange vient brandir le glaive du châtiment ; tous ceux qui ont été trompés par les signes du faux prophète et ont accepté de les arborer ne connaîtront aucun repos ; par contre, ceux qui n’ont pas accepté volontairement de recevoir la marque seront distingués et vivront avec le Christ triomphant pendant mille ans.
On peut bien sûr sourire de ce qui semble être un conte pour enfants qu’on leur raconte pour faire peur à ceux qui n’ont pas été sages, mais cette histoire paraît avoir été inspirée en partie par les préceptes de la sagesse traditionnelle bien plus ancienne que les religions du Livre.
La contre-Tradition
Pour les tenants de la Tradition primordiale, qui se réfèrent au temps cyclique naturel, et non pas au temps linéaire monothéiste, ce processus se renouvelle à chaque fin de cycle. A ce moment-là, dans les derniers moments de l’existence d’une civilisation, toutes les valeurs qui la caractérisaient sont inversées, le règne du mensonge se met en place ; c’est ce que René Guénon appelle la contre-tradition : « Le règne de la contre-tradition est, en effet, très exactement ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist ; celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera, en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité. »
Puissances maléfiques, forces noires, forces négatives, contre-Tradition… voilà ce qui correspond, pour les traditionalistes, à ce que les chrétiens appellent Satan. Guénon pense que ces forces maléfiques sont constituées de résidus psychiques de toutes sortes provenant de la dissolution de civilisation mortes il y a très longtemps.
Quelques soient les tourments que nous pourrions subir de cette fin de cycle, il est fascinant de penser que notre génération et les deux ou trois qui suivront pourraient connaître ce moment si particulier dans l’Histoire cosmique où une civilisation finissante donne naissance à celle qui va lui succéder ; tous les accouchements se font dans la douleur.
Les « hommes différenciés », ceux qui auront pu traverser les affres des temps derniers dans une relative sérénité, sachant d’intuition ce qui les attend, sont les semblables des « justes » chrétiens qui ont su résister aux appels des sirènes maléfiques et aux injonctions du pouvoir mondial.
Les masses lobotomisées et terrorisées sont incapables de réaliser que c’est toute la beauté du monde et la richesse de la vie dont ils seront privés par l’observance des prétendus gestes barrières ; nous entrons dans une nouvelle ère d’obscurantisme dont on ne sait quand elle prendra fin ; la beauté et l’expression d’un visage, la joie de prendre un être cher dans ses bras ou de serrer la main d’un ami, parce qu’on le croise au détour d’une rue… Toutes ces petites joies de la vie seront désormais interdites.
La légèreté du masque nous empêche de penser qu’il s’agit d’une chape de plomb qui vient de tomber sur nos existences.
Il est recommandé aux êtres différenciés d’essayer de se reconnaître – c’est plus facile quand les masques sont tombés - , de se rassembler et d’organiser ensemble, sinon la résistance, du moins la survivance pour préparer de nouveaux jours.
Et un dernier conseil : n’oubliez pas de respecter le seul geste-barrière utile : jetez votre téléviseur et lavez-vous soigneusement les mains ensuite.
Pierre-Emile Blairon.
Note:
[1] Jean-Pierre Aussant, L’instrumentalisation du corona, Un ouvrage très pertinent sur le fond mais bien insuffisant sur la forme, le livre étant truffé de fautes de français alors même que son auteur est enseignant de notre langue.
The imposition of the nationwide lockdowns required elite consensus. There’s no way that a project of that magnitude could have been carried out absent the nearly universal support of establishment elites and their lackeys in the political class. There must have also been a fairly-detailed media strategy that excluded the voices of lockdown opponents while– at the same time– promoting an extremely dubious theory of universal quarantine that had no basis in science, no historical precedent, and no chance of preventing the long-term spread of the infection. All of this suggests that the lockdowns were not a spontaneous overreaction to a fairly-mild virus that kills roughly 1 in 500 mainly-older and infirm victims, but a comprehensive and thoroughly-vetted plan to impose “shock therapy” on the US economy in order to achieve the long-term strategic ambitions of ruling class elites. As one sardonic official opined, “Never let a crisis go to waste.”
It was clear from the beginning, that the lockdowns were going to have a catastrophic effect on the economy, and so they have. As of today, 30 million people have lost their jobs, tens of thousands of small and medium-sized businesses have been shuttered, second quarter GDP has plunged to an eye watering -45.5 percent (Atlanta Fed), and the economy has experienced its greatest shock in history. Even so, pundits in the mainstream media, remain steadfast in their opposition to lifting the lockdowns or modifying the medical martial law edicts that have been arbitrarily imposed by mainly-liberal governors across the country. Why? Why would the so-called “experts throw their weight behind such a sketchy policy when they knew how much suffering it was going to cause for ordinary working people? And why has the media continued to attack countries like Sweden who merely settled on a more conventional approach instead of imposing a full-blown lockdown? Swedish leaders and epidemiologists were unaware that adopting their own policy would be seen as a sign of defiance by their global overlords, but it was. Elites have decided that there can be no challenge to their idiotic lockdown model which is why Sweden had to be punished, ridiculed, and dragged through the mud. The treatment of Sweden further underscores the fact that the lockdown policy (and the destruction of the US economy) was not a random and impulsive act, but one part of a broader plan to restructure the economy to better serve the interests of elites. That’s what’s really going on. The lockdowns are being used to “reset” the economy and impose a new social order.
But why would corporate mandarins agree to a plan that would shrink their earnings and eviscerate short-term profitability?
Why? Because of the the stock market, that’s why. The recycling of earnings into financial assets has replaced product sales as the primary driver of profits. As you may have noticed, both the Fed and the US Treasury have taken unprecedented steps to ensure that stock prices will only go higher. To date, the Fed and Treasury have committed $8 trillion dollars to backstopping the weaker areas of the market in an effort to flood the market with liquidity. “Backstopping” is an innocuous-sounding term that analysts use to conceal what is really going on, which is, the Fed is “price fixing”, buying up trillions of dollars of corporate debt, ETF’s, MBS, and US Treasuries to keep prices artificially high in order to reward the investor class it secretly serves. This is why the corporations and Tech giants are not concerned about the vast devastation that has been inflicted on the economy. They’ll still be raking hefty profits via the stock market while the real economy slips deeper into a long-term coma. Besides, when the lockdowns are finally lifted, these same corporations will see a surge of consolidation brought on by the destruction of so many Mom and Pop industries that couldn’t survive the downturn. No doubt, the expansion of America’s tenacious monopolies factored heavily into the calculation to blow up the economy. Meanwhile, the deepening slump will undoubtedly create a permanent underclass that will eagerly work for a pittance of what they earned before the crash. So, there you have it: Profitability, consolidation and cheap labor. Why wouldn’t corporate bosses love the idea of crashing the economy? It’s a win-win situation for them.
We should have seen this coming. It’s been clear since the Russiagate fiasco that elites had settled on a more aggressive form of social control via nonstop disinformation presented as headline news based on spurious accusations from anonymous sources, none of who were were ever identified, and none of whose claims could ever be verified. The media continued this “breathless” saturation campaign without pause and without the slightest hesitation even after its central claims were exposed as lies. If you are a liberal who watches the liberal cable channels or reads the New York Times, you might still be unaware that the central claim that the emails were stolen from the DNC by Russia (or anyone else for that matter) has not only been disproved, but also, that Mueller, Comey, Clapper etc knew the story was false way back in 2017. Let that sink in for a minute. They all knew it was a lie after the cyber security team (Crowdstrike) that inspected the DNC computers testified that there was no evidence that the emails had been “exfiltrated”. In other words, there was no proof the emails were stolen. There was no justification for the Mueller investigation because there was no evidence that the DNC emails had been hacked, downloaded or pilfered. The whole thing was a hoax from the get go.
There’s no way to overstate the importance these recent findings, in fact, our understanding of Russiagate must be applied to the lockdowns, the Black Lives Matter protests and other psychological operations still in the making. What’s critical to grasp is not simply that the allegations were based on false claims, (which they were) but that a large number of senior-level officials in law enforcement (FBI), intel agencies, media and the White House knew with absolute certainty that the claims were false (from 2017 and on) but continued to propagate fake stories, spy on members of the new administration and use whatever tools they had at their disposal to overthrow an elected president. The guilty parties in this ruse have never admitted their guilt nor have they changed their fictitious storyline which still routinely appears in the media to this day. What we can glean from this incident, is that there is a vast secret state operating within the government, media and the DNC, that does not accept our system of government, does not accept the results of elections and will lie, cheat and steal to achieve their nefarious objectives. . That’s the lesson of Russiagate that has to be applied to both the lockdowns and the Black Lives Matter protests. They are just the next phase of the ongoing war on the American people.
The lockdowns are an Americanized version of the “Shock Doctrine”, that is, the country has been thrust into a severe crisis that will result in the implementing of neoliberal economic policies such as privatization, deregulation and cuts to social services. Already many of the liberal governors have driven their states into bankruptcy ensuring that budgets will have to be slashed, more jobs will be lost, funding for education and vital infrastructure will shrink, and assistance to the poor and needy will be sharply reduced. Shutting down the US economy, will create a catastrophe unlike anything we have ever seen in the United States. US Treasuries will likely loose their risk-free status while the dollar’s as days as the “world’s reserve currency” are probably numbered. That “exorbitant privilege” is based on confidence, and confidence in US leadership is at its lowest point in history.
It’s not surprising that the Black Lives Matter protests took place at the same time as the lockdowns. The looting, rioting and desecration of statues provided the perfect one-two punch for those who see some tactical advantage in intensifying public anxiety by exacerbating racial tensions and splitting the country into two warring camps. Divide and conquer remains the modus operandi of imperialists everywhere. That same rule applies here. Here’s more background from an article at the Off-Guardian:
“It is no coincidence that another Soros funded activism group Black Lives Matter has diverted the spotlight away from the lockdown’s broader impact on the fundamental human rights of billions of people, using the reliable methods of divide and rule, to highlight the plight of specific strata’s of society, and not all.
It’s worth pointing out that BLM’s activity spikes every four years. Always prior to the elections in the US, as African Americans make up an important social segment of Democrat votes. The same Democrats who play both sides like any smart gambler would. The Clintons, for example, are investors into BLM”s partner, the anti-fascist ANTIFA. While Hilary Clinton’s mentor (and best friend) was former KKK leader Robert Byrd.
BLM is a massively hyped, TV-made, politicized event, that panders to the populist and escapist appetite of the people. Blinding them from their true call to arms in defense of the universal rights of everyone. Cashing in on the youths pent-up aggression …. And weaponising the tiger locked in a rattled cage for 3-months, and unleashed by puppet masters as the mob…
As a general rule of thumb, it is safe to assume that if a social movement has the backing of big industry, big philanthropy or big politics, then its ideals run contrary to citizen empowerment.” (“The Co-opting of Activism by the State“, Off-Guardian)
Black Lives Matter protests provide another significant diversion from the massive destruction of the US economy. This basic plan has been used effectively many times in the past, most notably in the year following the invasion of Iraq. Some readers will remember how Iraqis militants fought US occupation forces following the invasion in 2003. The escalating violence and rising death-toll created a public relations nightmare for the Bush team that finally settled on a plan for crushing the resistance by arming and training Shia death squads. But the Bushies wanted to confuse the public about what they were really up to, so they concocted a narrative about a “sectarian war” that was intended to divert attention from the attacks on American soldiers.
In order to make the narrative more believable, US intel agents devised a plan to blow up the Shia’s most sacred religious site, the Golden Dome Mosque of Samarra, and blame it on Sunni extremists. The incident was then used to convince the American people that what was taking place in Iraq was not a war over foreign occupation, but a bitter sectarian conflict between Sunnis and Shia in which the US was just an impartial referee. The killing of George Floyd has been used in much the same way as the implosion of the mosque. It creates a credible narrative for a massive and coordinated protests that have less to do with racial injustice than they do with diverting attention from the destruction of the economy and sowing division among the American people. This is a classic example of how elites use myth and media to conceal their trouble-making and escape any accountability for their actions.
Check out this excerpt from a paper by Carlo Caduff, an academic at King’s College London, in a journal called Medical Anthropology Quarterly. It’s entitled “What Went Wrong: Corona and the World After the Full Stop”:
“Across the world, the pandemic unleashed authoritarian longings in democratic societies allowing governments to seize the opportunity, create states of exception and push political agendas. Commentators have presented the pandemic as a chance for the West to learn authoritarianism from the East. This pandemic risks teaching people to love power and call for its meticulous application. As a result of the unforeseeable social, political and economic consequences of today’s sweeping measures, governments across the world have launched record “stimulus” bills costing trillions of dollars, pounds, pesos, rand and rupees…. The trillions that governments are spending now as “stimulus” packages surpass even those of the 2008 financial crisis and will need to be paid for somehow. ... If austerity policies of the past are at the root of the current crisis with overwhelmed healthcare systems in some countries, the rapidly rising public debt is creating the perfect conditions for more austerity in the future. The pandemic response will have major implications for the public funding of education, welfare, social security, environment and health in the future.” (Lockdownskeptics.org)
This is precisely right. The country has been deliberately plunged into another Great Depression with the clear intention of imposing harsh austerity measures that will eviscerate Social Security, Medicare, Medicaid and any other social safteynet programs that benefit ordinary working people, retirees, or anyone else for that matter. None of it is random, spontaneous or spur-of-the-moment policymaking. It’s all drawn from a centuries-old Imperial Playbook that’s being used by scheming elites to implement their final plan for America: Tear down the statues, destroy the icons and symbols, rewrite the history, crush the populist resistance, create a permanent underclass that will work for pennies on the dollar, pit one group against the other by inciting racial hatred, political polarization and fratricidal warfare, promote the vandals who burn and loot our cities, attack anyone who speaks the truth, and offer unlimited support to the party that has aligned itself with the corrupt Intel agencies, the traitorous media, the sinister deep state, and the tyrannical elites who are determined to control the all the levers of state power and crush anyone who gets in their way.
»Corona Fehlalarm?«: Regierungskritisches Buch stürmt die Spiegel-Bestsellerliste
Paukenschlag des Jahres: Schon wenige Stunden nachdem der Büchergemeinde im Netz Anfang Juni bekannt wurde, dass der anerkannte deutsche Facharzt für Mikrobiologie und Infektionsepidemiologie, Prof. Dr. Sucharit Bhakdi (73), seine regierungskritischen Thesen zur »Corona-Pandemie« in einem Buch veröffentlicht, eroberte die Publikation alleine durch Vorbestellungen – rund drei Wochen vor Erscheinungstermin (!) – nahezu sämtliche Internet-Bestsellerlisten des Landes im Sturm (KOPP Reportberichtete). Jetzt ist das Druckwerk im Handel erschienen und unverzüglich auf Platz 5 in die Spiegel-Bestsellerliste geschossen – und somit ein überaus deutlicher Anwärter auf den Mega-Bestseller des Jahres!
Das besonders BEMERKENSWERTE vorab: Die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste wird im Auftrag von buchreport durch elektronische Abfrage in den Warenwirtschaftssystemen buchhändlerischer Verkaufsstellen – derzeit anhand der Verkaufsdaten aus mehr als 4200 Verkaufsstellen – ermittelt. Dies umfasst nach aktuellen Angaben von buchreport den Sortimentsbuchhandel (Standort- und Filialhändler), Online-Shops, den Bahnhofsbuchhandel, Kauf- und Warenhäuser und Nebenmärkte (u.a. Elektrofachhandel und Drogerieketten mit Medienangebot). Jeweils am Montagmittag werden die vorliegenden Verkaufsdaten der Vorwoche ausgewertet.
Nun ist der glasklare Favorit auf den Mega-Bestseller des Jahres nach offiziellen Angaben des publizierenden Verlages am 23. Juni 2020 im Handel erschienen – also konkret vor zwei Tagen. Und buchreport hat Mittwochnachmittag (gestern) die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste (Woche 27/2020) veröffentlicht und das regierungskritische Buch Corona Fehlalarm? von Prof. Dr. rer. nat. Karina Reiss und Univ.-Prof. Dr. med. Sucharit Bhakdi bereits auf Rang 5 gelistet (Kategorie Taschenbuch Sachbücher).
Es ist also alles andere als unwahrscheinlich, dass der bei Politik und Mainstream-Medien unliebsame wie in Gänze boykottierte Buch-Verkaufsschlager zeitnah die obersten Plätze der Spiegel-Bestsellerliste erklimmen und dort für sehr lange Zeit verharren dürfte – sehr zum Leidwesen der Fans eines erneuten Lockdowns.
Interessierte Leser medizinischer Fachbuchliteratur mit noch etwas Platz im Bücherregal könnten also nicht nur gravierenden Einfluss auf die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste der nächsten Wochen und Monate nehmen, sondern auch zu Auftraggebern für weitere aufschlussreiche wie amüsante Besprechungen der »anerkannten Literaturkritiker« dieser Republik avancieren!
Bestellinformationen:
» Karina Reiss/Sucharit Bhakdi: Corona Fehlalarm?, 160 Seiten, 15,00 Euro – hier bestellen!
En écartant une éventuelle reprise épidémique pendant la saison estivale, voire cet automne, on peut envisager la fin prochaine de la crise sanitaire. Cependant, la « nouvelle vie » post-covid-19 ne répétera pas la vie « d’avant » en raison du formidable désastre économique et social à venir. Or, les experts les plus avisés – ne parlons pas de ces journalistes économiques stipendiés qui sévissent à longueur de journée dans les studios des radios et des télés officielles – prévoyaient des mois avant le surgissement du virus qu’une crise économique d’une ampleur inouïe déferlerait vers 2020… On peut dès lors se demander si le covid-19 n’a pas été un judicieux motif pour lui faire endosser la responsabilité de cet immense fiasco planétaire.
Mettons de côté l’hypothèse que le coronavirus serait une souche de la recherche bio-militaire ayant fuité d’un laboratoire P4 franco-chinois bâti à Wuhan. Rappelons en revanche que la Chine connaissait en 2018 – 2019 une grave épizootie porcine qui favorisait les exportations massives de porc français. Cette crise favorisait les éleveurs de porc français qui exportaient en masse leurs bêtes en Chine. Y aurait-il un lien, même ténu, entre la grippe porcine et le coronavirus quand on sait que l’organisme du porc est très proche de celui de l’homme ? La grippe porcine n’aurait-elle pas muté en coronavirus ?
La crise sanitaire entérine le concept de « biopolitique » cher à Michel Foucault. En Extrême-Orient où, malgré les effets désastreux de la modernité individualiste occidentale, le holisme perdure encore, les gouvernements n’ont pas hésité à accroître un contrôle social quotidien. À Singapour, une application numérique facilite la surveillance immédiate des habitants. En Chine populaire, la présence dans chaque immeuble et dans chaque quartier de cellules du Parti communiste qui encadrent toute la société permettent l’assignation à résidence et l’établissement d’un permis de circulation.
L’Occident, en particulier sa partie européenne en décomposition avancée, profite de ces circonstances dramatiques pour mieux domestiquer des millions d’habitants par ailleurs soumis 24 heures sur 24 à une intense propagande médiatique. Si la Pologne du PiS impose sous peine d’une amende très élevée un traçage généralisé par téléphone intelligent, la France sous Macron expérimente sans trop de difficultés notables une méthode « douce » de dressage collectif : près de deux millions de Français ont déjà téléchargé l’application Stopcovid.
Nonobstant l’exigence au début de la crise de deux syndicats de médecins d’instaurer un confinement total impossible dans les faits à réaliser, l’« état d’urgence sanitaire » confirme l’incroyable docilité d’un peuple français qui, au nom d’impératifs sécuritaires, ici médicaux, accepte le viol de ses libertés essentielles. En infantilisant les Français, le Régime hexagonal s’exonère de ses responsabilités et accélère au contraire son programme progressiste, libéral-libertaire et despotique. Il n’est pas anodin si la sinistre loi liberticide déposée par la très mordante Laetitia Avia a été adoptée en catimini aux premières heures de la première phase du déconfinement, avant que le Conseil constitutionnel prononce son invalidation.
L’interdiction théorique de rassemblement de plus de dix personnes sur la voie publique arrange aussi un gouvernement aux abois qui ne freinera pas les nombreux licenciements de cet été, et surtout, à partir de la rentrée de septembre. Toute contestation sociale, a fortiori toute démonstration de force de Gilets jaunes, est par conséquente proscrite. En revanche, ces mêmes autorités en faillite tolèrent les manifestations organisées par les gauchistes, les communautaristes musulmans, les afro-racialistes et les chantres du racisme anti-blanc parce qu’elles constituent d’excellents contre-feux médiatiques qui masquent l’incurie gouvernementale patente.
Le covid-19 a donc bon dos. Pour peu, les prescripteurs d’opinion lui imputeraient même la raclée, bien méritée, des candidats LREM aux récentes élections municipales ainsi que la popularité en berne dans les sondages de l’actuel locataire de l’Élysée. Loin de susciter une illusoire révolution, la pandémie de coronavirus favorise la sidération et l’hibernation du tempérament albo-européen, ce qui témoigne d’un véritable talent dans la manipulation des foules par ces temps de réchauffement climatique envisagé.
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 177.
Au XIVe siècle, lors de la pandémie eurasiatique de peste, les Européens des zones touchées ont pratiqué intuitivement ce que l’on appelait déjà en Italie (le premier pays européen touché) le confino (rester chez soi et vivre de ses réserves ou de sa production). Même les églises fermèrent leurs portes… et, à cette époque, le manque de cérémonies religieuses était plus mal vécu que ne le serait l’arrêt des émissions télévisées pour nos contemporains.
On savait que ceux qui avaient guéri de la peste (20 à 30% des sujets atteints) n’encouraient pas le risque de récidive lors des très nombreuses résurgences que l’on a connues jusqu’au milieu du XXe siècle. Il fallut attendre l’apparition des « raticides » (en fait l’utilisation généralisée de produits chimiques faisant crever un maximum de rongeurs) pour vaincre enfin la peste, sauf dans quelques régions arriérées de la planète.
Et la campagne publicitaire des écolo-crétins menée contre les raticides (dénommés improprement, mais de façon significative – ou signifiante, comme on voudra – « pesticides »), campagne stupidement menée au nom du « respect de l’environnement » engendrera de nouvelles épidémies très meurtrières de peste.
C’est ce qui arrive quand, pour « manger bio » (pauvres crétins, comme si tout ce qui pousse ou s’élève n’est pas de la biologie végétale ou animale !), on néglige le cycle Yersinia pestis-rongeur-puce du rat-humain.
Pour les virus, il en va un peu différemment : la mortalité varie beaucoup d’un genre ou d’une espèce virale à l’autre, en fonction des défenses immunitaires des animaux cibles.
Là encore – et quoi qu’en aient dit de « doctes inexperts » -, un individu infecté par le coronavirus de la pandémie 2019-2020 et qui n’en est pas mort est immunisé pour 10 à 20 ans, que son infection ait été inapparente ou riche en symptômes. L’immunité durera plus ou moins longtemps en fonction de l’état du patient : les alcooliques et les drogués aux stupéfiants, les cancéreux, les insuffisants rénaux et d’autres malades, comme les diabétiques mal équilibrés auront une immunité quantitativement plus faible et moins durable.
En revanche, si le virus mute de façon suffisamment importante pour modifier ses antigènes de surface, le nouveau virus ainsi répandu ne sera pas reconnu comme une vieille connaissance dont il faut se méfier par les T-Lymphocytes et toute la population sera démunie contre le mutant… c’est ce que l’on voit à chaque pandémie de grippe, lors de laquelle les vaccins déjà connus et utilisés ne protègent nullement de la nouvelle souche mutante.
Seulement, il est des agents infectieux qui tuent énormément (outre peste et choléra, on peut citer la rage et la variole, les fièvres épidémiques africaines avec atteinte cérébrale, les pandémies grippales) et d’autres qui n’exercent leurs ravages que dans le cadre de la sélection naturelle : meurent préférentiellement les vieux et les gros malades (lors d’une infection à tropisme respiratoire : tous ceux qui ne supportent pas une chute, même modérée, du taux sanguin d’oxygène par maladie pulmonaire ou vasculaire, par anémie etc.).
Pour le coronavirus, l’on savait par l’étude des deux épidémies antérieures que c’était à ce type de mortalité que l’on devait s’attendre et non à une mortalité « tout venant », comme celle que l’espèce humaine s’inflige lors d’une guerre.
Très mal informés par les merveilleux gouvernants chinois, les politiciens de l’OMS – une organisation à peu près aussi efficace que feu la SDN de l’entre-deux-guerres ou l’actuel « machin » onuesque – ont paniqué, induisant en erreur les innombrables « experts médicaux », en principe engagés pour conseiller les politicards preneurs de décision… et l’on a créé une crise économique majeure, qui n’aurait été justifiée que si l’on n’avait jamais eu affaire aux coronavirus ! Les experts, en dignes universitaires, étaient des ignares et des couards.
En confinant tout le monde sans discernement, l’on a certes évité quelques milliers de morts dans l’immédiat, mais l’on a aussi empêché la contamination d’un maximum de personnes qui ne risquaient pas grand-chose – au pire un syndrome grippal et une pneumonie virale. De ce fait, la majeure partie des populations occidentales sont encore « vierges » et seront des cibles lors de la prochaine poussée épidémique du même virus… soit de l’automne au printemps prochains, lorsque le virus reviendra dans l’hémisphère Nord après avoir exercé ses ravages dans l’hémisphère Sud.
En clair, face à une infection épidémique, on a consulté des infectiologues, des pneumologues et des réanimateurs, du fait des risques encourus par les infectés, mais nul n’a réfléchi, dans notre société ubuesque et sous-cultivée, au schéma épidémiologique général et personne « à la direction » n’a pensé à l’unique moyen de prévention des récidives : l’immunisation générale des populations.
On nous a cassé les pieds (pour rester poli) avec l’hypothèse d’un vaccin (alors que l’on connaît de nombreux exemples de virus à ARN où les recherches de ce type sont restées vaines) et nul n’a pensé aux conséquences médicales désastreuses à moyen terme du confinement généralisé : le risque majeur de récidives.
Il fallait ne confiner que les sujets cibles, par leur âge ou leur pathologie… et il ne faudra pas recommencer l’erreur dramatique lors de la (très probable) récidive !
Les leçons à tirer du fiasco coûteux sont nombreuses.
D’abord, notre personnel politique, formé dans les banques et les grandes écoles (voire dans les salles de poker et les arrière-salles de café), est inefficace. Il faut en revenir à une gestion corporatiste du Bien commun : des hommes efficaces dans leur métier, honnêtes et de bon sens, qui ont beaucoup travaillé et acquis l’expérience de la gestion des crises inhérentes à toute vie en collectivité, sont plus utiles que des baratineurs professionnels et des manipulateurs d’opinion, surtout si ces derniers sont au service de lobbies économiques, financiers ou sectaires.
Ensuite, les experts ne sont pas forcément ceux (et les dames sont pires encore) qui « causent dans le poste », mais ceux qui travaillent au quotidien (et non entre deux congrès ou entre 36 réunions), ceux qui connaissent véritablement leur sujet et réfléchissent plus loin que l’horizon ultra-restreint de leur petite sous-spécialité. En résumé, pas ceux qui cherchent à fleurir leur boutonnière ou à obtenir une sinécure, pas les « grandes gueules », mais ceux qui sont de vrais professionnels.
Enfin, notre société techniquement avancée n’est pas à l’abri des retours de barbarie et d’obscurantisme.
On le voit par les drames issus de l’ignominie djihadiste, issus du mélange des races qui crée des sociétés instables, violentes et multi-racistes, issus de la non-répression des trafics de stupéfiants par l’effet d’une lâcheté (parfois intéressée) des politiciens, ce qui amène des guerres entre gangs ou entre ethnies vouées aux trafics.
On le voit également par l’effet du crétinisme des « écologistes » de pacotille qui ne savent rien, mais ont des « certitudes »… braves gens qui savent « la vérité » et veulent l’imposer aux autres.
Protéger l’environnement n’est pas obligatoirement une bonne chose : le couple rat ou rongeur-peste en est un excellent exemple, toujours capable de redevenir d’actualité si l’on élimine les raticides. Et l’on rappelle que dans les pays arriérés où les populations étaient trop sottes ou trop négligentes pour lutter contre les marécages, seul le DDT a fait régresser l’endémie palustre, comme d’ailleurs la peste, en tuant moustiques et puces.
Le monde ne périra pas parce que telle espèce dangereuse pour l’homme (crocodiles ou cobras pour prendre des exemples simples) aura disparu. Et cessons d’écrire de grosses stupidités : l’émission de CO² a régressé durant les deux mois de confinement et nous avons connu en Europe un mois de mai extrêmement chaud… ce qui a provoqué l’extinction de l’épidémie de virose respiratoire dans l’hémisphère Nord !
C’est la protection de notre espèce qui doit nous importer de façon prioritaire et pour une excellente raison : c’est l’espèce humaine seule qui a donné un sens à la vie sur Terre.
Il n'y a aujourd’hui plus aucun doute que le virus est bien le symptôme de diverses maladies de la mondialisation : rapidité d’échanges de masse et de circulation de biens et marchandises. Interconnexion et interdépendance globale de l’économie. Agriculture industrielle intensive, recours massif à des antibiotiques et création de résistances. Création de réservoirs de virus par proximité homme/animal massive et consommation d’ espèces exotiques. Il ne s’agit pas de contester l’existence d’un nouveau virus, quelle qu’en soit la provenance. Ce n'est pas la première épidémie, ni la dernière sûrement. La lecture de l’œuvre de D. Raoult, en particulier son excellent livre de vulgarisation « Arrêtons d'avoir peur ! » est très important pour connaître un discours scientifique empirique de praticien qui a une longue expérience des maladies infectieuses et la tête sur les épaules. Selon lui, la panique, très mauvaise conseillère, aggrave largement les effets d'une épidémie virale , toujours la conséquence d’un déséquilibre interne ou externe. Dans l'affaire de la pandémie actuelle, ce qui choque est l'absence d'un véritable débat neutre d'experts et l’information propagande à flux continu, unique et sans nuances. La vulgarisation dramatisée de statistiques alarmistes et de prévisions catastrophistes est manifestement instrumentalisée pour un agenda politico- économique globaliste.
Je ne peux plus souffler
Une épidémie virale pas si différente de H1N1, MERS ou SARS, a été utilisée comme un gigantesque stress test qui a mis à l'épreuve les nations en compétition économique avec l’économie globale américaine/européenne. L'hypothèse d'une guerre économique menée à la Chine est bien probable. Il n’est d'ailleurs pas certain que cette dernière ait vraiment perdu. Parmi les autres gagnants du confinement et du Lock-Down de l'économie réelle et de proximité, on voit distinctement la progression de la nouvelle économie numérique et les GAFAM ( Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Ceux-là même qui ont conçu des programmes d'intelligence artificielle qui prédisaient l'apocalypse de la progression virale, qui développent des applications de surveillance et de maintien de la distance sociale, la facilitation de la récolte des informations sur la santé personnelle, accélérée par la 5G. La centralisation, imposée par l'OMS de la gestion des politiques nationales de la santé publique entre nations émergentes, pays du tiers monde, médecine bureaucratique occidentale est redoutable de rigidité. Cette dernière est entièrement formatée par le médicalement correct (usage orwellien comme dans 1984, critique des utopies totalitaires) d’une novlangue qui interdit tout langage de vérité pour ne pas discriminer certains comportements ou certaines minorités, prise de risque zéro, dramatisation des risques. Le bon sens remplacé par des objectifs moralistes et de contrôle social, médecine préventive visant à soigner, médicaliser, vacciner, des gens en bonne santé qui ne sont pas encore malades, monopole du Big Pharma dans le processus de reconnaissance du traitement et de son remboursement, basé sur des procédures contrôlées par des experts cooptés.
Parmi les autres gagnants, il ne faut pas oublier le capitalisme devenu total (Jean Peyrelevade, 2005) qui ne permet pas le naufrage d’ entreprises stratégiques, trop grandes pour faire faillite et dont la dette est rachetée, monétisée par les Banques Centrales, dorénavant sous le contrôle total de la finance globale, monétisée par les Banques Centrales.
Big Doctor is watching you
Dans cette crise, le discours médical a été utilisé pour légitimer, obtenir facilement une soumission (par peur et culpabilisation, imposition de gestes barrières et de distance sociale arbitraire, définition quasi hystérique de personnes vulnérables, définition de la santé comme plus importante que l’économie réelle, le PIB) , une auto-assignation à domicile quasiment sans résistance et sans questionnement.Après le choc et la sidération obtenue sous la peur et les injonctions contradictoires ( gardez la distance, restez chez vous pour sauver les autres, évitez les transports publics, attendez l’aide de l’Etat), les dégâts apparaissent : endettement, violences conjugales liées au confinement, vulnérabilisation du travail ( à domicile, en vidéo-conférence, le job peut être délocalisé sans autre, réduit à un temps partiel, dévitalisé du lien), troubles psychiatriques : psychose de la contamination, mécanismes obsessionnels de conjuration, angoisses diffuses, empêchement de consulter, etc..
En termes d’ingénierie sociétale, la manœuvre apparait clairement. C’est la logique de la nouvelle réalité (plus rien ne sera comme avant), la grande remise à zéro du nouveau business vert, la mise à l’écart des seniors et de leur capacité économique, la promotion du Big Pharma et de l’OMS (où Bill Gates occupe une position importante) qui impose ses normes et médications coûteuses, scientifiquement correctes.
Le changement qui s’installe n’est pas un renforcement du citoyen et de la démocratie mais la dictature des minorités, de la bien-pensance, des Big Data et des multinationales qui privatisent et s’accaparent des tâches de l’Etat. Sous le couvert de l’idéologie « arc-en-ciel » des minorités clivantes (féministes, migrants, minorités sexuelles) masquent ce hold-up politique et financier par une guerre civile pseudo-égalitariste. L’agenda sociétal qui s’accélère : mariage pour tous, rente-pont, censure sur Internet, féminisme comptable, antiracisme hystérique, est un leurre qui divise et empêche le constat du hold-up économique et financier imposé par les multinationales et les GAFAM. Au lieu de prendre de la hauteur et d’analyser l’accélérateur délétère de changement imposé par le Covid et son management, la gauche sociétale réclame la parité homme/femme dans l’Etat-major de conduite. Si vous aviez un doute sur le fonctionnement de cette propagande, vous voyez comment y échappent les frontaliers tellement indispensables aux hôpitaux, les militants cyclistes anti-bagnole qui manifestent en grand nombre, les manifestations sur l’urgence climatique, l’urgence antiraciste (et son droit subjectif délirant à se sentir humilié), l’urgence féministe, la libre circulation des gens du voyage et les migrants illégaux. Ne sont pénalisés que ceux qui acceptent les directives au pied de la lettre. La démocratie c’est pouvoir s’exprimer, même si ça ne plaît pas aux nouveaux bien-pensants qui utilisent la panique sanitaire pour avancer leurs projets. C’est faire valoir le droit à la critique, au bons sens, au libre arbitre, à la responsabilité individuelle.
Dominique Baettig, ancien conseiller national, militant souverainiste
L’opinion vient se heurter de plein fouet dans la paroi invisible des mensonges d’État
Ex: http://www.geopolintel.fr
Le 30 octobre 1938, Orson Welles, acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain bien connu, diffusait une mise en scène radiophonique préenregistrée d’après « La guerre des mondes » roman de H.G. Wells publié en 1898. Autrement dit : « Mars attaque ! »… Le lendemain de l’émission, les journaux évoquent des scènes d’hystérie collective, d’émeutes à travers le territoire des États-Unis et une vague de suicides ! Cette réaction aurait été, dit-on aujourd’hui, largement exagérée pour ne pas dire inventée par des gens de presse en mal de ventes et de sensationnalisme. N’oublions pas cependant que réécrire l’histoire est devenu un sport extensivement pratiqué par toutes les grandes démocraties – populaires ou libérales - toujours en proie au démon tentateur de la dérive totalitaire… Cela a commencé avec la Terreur – de l’échafaud à l’hôpital psychiatrique pour tous – et se poursuit à présent avec le goulag mental dont les médiacrates dominants sont les gardiens avisés… Tenant le haut du pavé dans nos lucarnes ce sont nos commissaires politiques et idéologiques, prêtraille de la pensée unique, conforme et bienséante.
Ceci d’autant plus que les moyens de communication modernes sont devenus d’extraordinaires instruments pour qui veut redessiner le monde à son image [1]. Ainsi le 9 mai 2020 un rapport interne du service de “protection des infrastructures” du ministère allemand de l’Intérieur, contestant la dangerosité du Covid-19, fuitait et parvenait au magazine libéral-conservateur “Tichys Einblick”. Le document épinglait l’estimation de la dangerosité du virus, laquelle au final se révélait singulièrement fantaisiste et notamment moins létale que la grippe de 2017/2018. Concluant par une mise en garde contre les conséquences désastreuses, sociales et économiques, des mesures générales de confinement [2].
Reste que, dans l’affaire de « La guerre des mondes », il s’est vraisemblablement agi d’effacer ou de gommer a posteriori ce que le montage hertzien de Welles avait mis en exergue, à savoir l’extrême sensibilité (vulnérabilité) des foules à la peur créée puis véhiculée par les nouveaux grands médias – en l’occurrence la TSF - et la facilité avec laquelle l’effroi était alors susceptible de se répandre jusqu’à se transformer en vent de panique. Mieux valait en effet que les applications pratiques des cogitations d’un Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud, relatives à ce qu’il a lui-même appelé « la fabrique du consentement » ne soient pas divulguées hors de propos. Comprenons bien que la négation de la réalité et la révision du déroulé des faits - préalables à leur réaménagement selon un narratif aussi politiquement correct qu’utile - sont les deux mamelles sèches de l’histoire officielle… Car en ce qui concerne le 30 octobre 1934, les témoignages recueillis à chaud ne laissent guère de doute : certaines personnes rapportent avoir ressenti des signes matériels, tangibles comme l’odeur des gaz utilisés par les Martiens ou la chaleur des rayons mortels émis par leurs armes [3]. Ce qui en dit long sur la suggestibilité des humains, animaux sociaux puissamment grégaires pour certains et le goût immodéré de quelques-uns pour la falsification des faits d’histoire.
Justice et guerres sans limites
Autre exemple du fonctionnement peu rationnel du psychisme humain… Dans la nuit du 20 au 21 septembre 2001, George Walker Bush déclarait « une guerre sans limites » aux ennemis de l’Amérique annonçant la guerre éclair qui allait faire mettre un genou en terre à ces gueux d’Afghans accusés d’avoir abattu les orgueilleux symboles de la super puissance financière mondiale… En fait, c’est l’expression “justice sans limites” qui a été utilisée par le président américain, mais d’opportuns tripatouillages sémantiques vont se multiplier dans la confusion générale. L’Amérique, après les attentats de Manhattan, se trouve plongée dans un profond état de stupeur ; en France Le Monde, journal officieux de la République, titre le 13 septembre : « Nous sommes tous Américains » comme plus tard, en janvier 2015, nous serons « Charlie ».
L’onde de choc a parcouru la planète entière avec les images terrifiantes diffusées en boucle de l’écroulement des tours jumelles à la vitesse de la chute libre. Or, dans toutes les oreilles des bipèdes interloqués, résonnaient le chiffre stupéfiant de 20.000 morts… dus aux génies du mal qu’incarnaient à merveille Ben Laden dans sa grotte – une sorte de gourbi et non un formidable complexe digne des Fu Manchu et autres Spectres de Ian Fleming - et Mollah Omar, le borgne, en fuite sur sa mobylette. Ce total extravaguant de 20.000 victimes poursuivit sa carrière au cours des mois suivants avant de se dissoudre dans les sables mouvants de l’inconstante mémoire des foules et des gens de presse. Qui d’ailleurs s’en souvient ? Un bilan qui sera à l’arrivée arrêté à 2977 morts pour l’ensemble des attentats, Pentagone compris. Mais impossible maintenant de retrouver trace du décompte, et surtout pas sur la Toile nettoyée et astiquée quotidiennement par les techniciens de surface du consortium des GAFAM [4] ?
Le dernier épisode en date de manipulation globale, la pandémie de Covid-19, dont l’Afrique noire - quoique continent réputé sous-développé en matière d’infrastructures sanitaires - est sortie indemne, illustre à merveille l’idée que dans les pays administrés par des technocraties, les opinions publiques n’ont plus de rapport tangible à la réalité qu’à travers la vitre déformantes des écrans médiatiques. Au sens précis du terme, leur rapport au monde est médiatisé (médié) et les images qui s’affichent dans les lucarnes électroniques acquièrent plus de réalité que la réalité elle-même. Le mythe platonicien de la caverne n’aura jamais possédé autant d’actualité et de vigueur que depuis ce fameux 30 octobre 1938. On comprend à ce titre que les pouvoirs soient tentés d’user de l’extrême perméabilité des esprits pour les manier à leur guise et en tant que de besoin… Le 11/9, nouveau Pearl Harbor, a légitimé et autorisé un chapelet de guerres loin encore d’être achevées au prix de millions de morts… Afghanistan, Irak, Syrie, Libye et cætera. Le Covid justifie l’enfermement volontaire des masses, leur contrôle policier et l’inoculation obligée des substances - pour le coup - vénéneuses. L’homme définitivement domestiqué, à l’instar de ses animaux familiers, ne pourra plus franchir les frontières sans son passeport sanitaire.
Guerre globale contre les Nations
Citons un article récent du discret “Jeune-Nation” :Covid : stratégie du choc et chant du cygne du Nouvel Ordre Mondial, 5 juin 2020… Résumé : Avec la pandémie, la Silicon Valley prend ouvertement le relais des États-nations dans des domaines aussi stratégiques que les questions de santé et de surveillance des populations, disposant, et elle seule, d’une force de frappe avec son monopole de la communication numérique à échelle planétaire. Elle colonise actuellement les instances de commandement du monde occidental d’après-guerre : ONU et autres organismes internationaux ou les ONG altermondialistes de la pieuvre Soros, tous concourant et aspirant à la cogestion de la Gouvernance mondiale ; OTAN ; marchés financiers, institutions européennes, Partis politiques, médias, mafias en tous genres nourrissant d’argent noir l’économie visible. Microsoft possède un bureau à l’ONU, Bill Gates dirige de facto l’OMS et le royaume pourri du Danemark nomme un ambassadeur auprès des GAFAM.
À six mois de la prochaine élection présidentielle américaine, le coronavirus est devenu l’alibi idéal pour renforcer le contrôle idéologique de l’information : Twitter censure la parole du Président des États-Unis parce que ses twitts relatifs au virus enfreignent, selon la formule consacrée, les « règles de la communauté »… Mais de quelle communauté s’agit-il ? Au même moment, Facebook met 130 millions de dollars sur la table pour créer sa propre « Cour suprême » composée de politiciens progressistes (liberal en anglo-américain) à la retraite, épaulés par des universitaires et des journalistes de gauche (pléonasme), soit un conseil de surveillance habilité à exercer une censure souveraine sur les messages non conformes à leurs choix partisans. Cynique et lucide à la fois, la communautariste Susan Wojcicki, directrice générale YouTube (une filiale de Google), admet que sa politique d’étroite surveillance des contenus rebute les usagers, mais elle n’en a cure eu égard à la position dominante de sa « chaîne » ! Le projet avoué de tout ce beau monde : l’identification biométrique ou marquage du bétail humain… autrement dit les bœufs masqués ! Cela associé à des campagnes de vaccinations rendues obligatoires [5] en raison d’un risque pandémique toujours présent ou prêt à ressurgir à chaque virage saisonnier. L’illuminé Bill Gates, fondateur de Microsoft, finance la mise au point de tatouages à points quantiques permettant à la fois de vacciner et d’identifier les vaccinés (voir l’initiative ID2020 visant à imposer l’identification biométrique). La suppression de l’argent liquide est également à l’ordre du jour ce qui permettrait le pistage intégral des contribuables astreints ou réduits aux seules transactions électroniques.
Et pour parachever l’ensemble et afin d’accompagner la censure numérique nous assistons au développement d’un système généralisé de fact-checking – dénonciation et correction en temps réel et sur mesure – prémisse d’un Ministère de la Vérité universelle. Les algorithmes ouvertement biaisés de Google et les armées de fact-checkers de YouTube, Twitter et Facebook font et feront remonter les “vérités” utiles ou opportunes… et disparaître les opinions dérangeantes ou indésirables. Facebook émet déjà des « avertissements » aux utilisateurs imprudents qui ont aimé ou cliqué sur « désinformation coronavirus » ; YouTube supprime les vidéos mettant en cause l’OMS. Bref, les algorithmes de la Silicon Valley aspirent au contrôle de notre carte cognitive et mentale » [AstolpheJN]… et apparemment ils y parviennent sans trop de peine !
Le scandale planétaire de la revue The Lancet
Trois des quatre auteurs de l’article objet du scandale – son maître d’œuvre Mandeep Mehra [6], Amit N. Patel et Franck Ruschitzka – n’ont pas traînés devant la levée de bouclier suscitée par leurs analyses « foireuses » réalisées par des « pieds nickelés » selon le professeur Didier Raoult (vidéo mise en ligne le 2 juin et qui a autorité pour les qualifier en ces termes) pour se rétracter. La télévision publique hexagonale, tout aussi foireuse qualifie ces méthodes inqualifiables d’erreurs… « Ils se sont trompés ! ». Sous-entendu, sans doute de bonne foi ? [7]. Pratiques fâcheuses, très regrettables mêmes et singulièrement inexcusables tant le trucage est patent. Les auteurs « accusent » l’entreprise chargée de collecter les données, Surgisphere Corporation, laquelle refuserait à présent de leur donner un libre accès à l’intégralité des sources utiles à de plus amples vérifications. Que ne s’en sont-ils préoccupés avant ? Avant les décisions politiques (à nouveau inversées depuis) de l’OMS et du ministre Olivier Véran d’interdire aussitôt après la publication de leur article, les tests et l’utilisation de l’hydroxychloroquine. La précipitation du ministre de la santé est aussi désolante que coupable sachant que, si le protocole de Didier Raoult avait été reconnu plus tôt et non âprement combattu, nous aurions certainement à déplorer beaucoup moins de morts.
Le faisan en chef. Mandeep R. Mehra membre du conseil consultatif scientifique de Leviticus Cardio. Les titres ronflants ne lui manquent pas avant de passer à l’épidémiologie bidon : directeur du Heart and Vascular Center et du Collaborative Center for Advanced Heart Disease du Brigham and Women’s Hospital de Boston, Massachusetts.
Le 2 juin, l’ex prestigieuse revue médicale The Lancet – que restera-t-il de ce prestige à la fin de la tourmente… lui survivra-t-elle ? – prenait ses distances avec l’étude [8] dénigrant gravement le protocole du Dr. Raoult (utilisé dans le traitement précoce du SRAS-CoV-2)… publication qui en principe avait été soumis à son comité de lecture avant d’être imprimée. The Lancet souhaitait « alerter ses lecteurs - par le truchement d’une “expression of concern”- sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à [son] attention »… Un dernier mot relatif à Surgisphere, société ayant abondé l’étude du Pr. Mehra… Surgisphere possèdent plusieurs adresses ou boîte aux lettres et ne comptent pas plus de cinq salariés… et très peu d’activité jusqu’à mars 2020 sur son site internet jusqu’à la publication de leur fracassante étude en forme de faux-pas monumental pour BigPharma.
Le faisan et la prostituée
Ce sont donc, désormais, les ex escort-girls qui dirigent le monde médical ?
Créée le 1er mars 2007 par le Dr. Sapan Desai (l’un des co-auteurs de l’étude du Pr. Mehra), la société se dit spécialisée dans le big data et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’analyse de données. Une autre société au nom de Sapan Desai, Surgisphere Corporation avait déjà été créée le 28 juin 2012 puis dissoute en janvier 2016 [9]. Personnage folklorique, Ariane Anderson est directrice des ventes de Surgisphere, elle vient des milieux de la prostitution mondaine et de l’industrie pornographique (photos publiques à l’appui). Un détail éclairant quant au contexte de l’article de The Lancet commandés par on ne sait qui (mais on devine pourquoi) en vue de démolir les travaux d’un médecin de province mais internationalement reconnu, qui avait l’immense tort de soigner et guérir ses malades autant que faire se peut ! Faut-il encore insister sur l’amateurisme et l’incompétence du ministre de la Santé – ne vaudrait-il pas mieux parler de stupidité bornée, voire plus ? – lequel a démarré au quart de tour, en toute hâte, sans le moindre recul face à une étude bidon, truquée de À à Z ?
Le 8 juin 2020
Notes
[1] Au chapitre des mensonges sidérants et meurtriers, pensons à l’effondrement spontané le 11 Septembre 2001 de la Tour N°7 du WTC, ou à la fiole d’anthrax que le Secrétaire d’État américain Colin Powell agita le 5 février 2003 sous le nez d’un Conseil de Sécurité médusé… ou encore aux parfaits alunissages à répétition avec des véhicules aérospatiaux qui tous eurent le bon goût de ne jamais tomber en panne durant les dix années du programme Apollo (1961/1972)… Mais qui hélas ne purent jamais y retourner depuis… Jusqu’à ce que l’on salue comme un exploit indescriptible l’envol le 30 mai 2020 de la fusée SpaceX d’Elon Musk après neuf ans d’absence des É-U dans l’espace extra-atmosphérique uniquement occupé par les Soyouz russes qui eux, n’ont jamais déposé que de modestes robots sur le sol poudreux de Séléné.
[2] Bundesministerium des Innern, für Bau und Heimat [cf.voltaire.org2juin20] - pdf // KM 4 – 51000/29#2 - KM4 Analyse des Krisenmanagements (Kurzfassung)
[3] Handley Cantril (Princeton University) “The Invasion from Mars : A Study in the Psychology of Panic” 1940.
[4] GAFAM pour Google/Apple/Facebook/Amazon/Microsoft
[5] Depuis 2018 un rapport de l’UE prévoit un plan d’action pour un « passeport de vaccination ». Une véritable et suspecte obsession du vaccin obligatoire… Rappelons qu’à peine nommée au ministère, Mme Buzyn a rendu obligatoire un cocktail de 11 vaccins pour les nouveaux nés français.
[6] Petah-Tikva, Israël 16 juillet 2019. Levitecus Cardio annonce la nomination du professeur Mandeep R. Mehra à son conseil consultatif scientifique. Si les laboratoires israéliens sont intervenus pour discréditer à tout prix le travail de cet hurluberlu de Raoult (lequel soigne et guérit sans chichi ni blabla et à moindre frais), c’est bien évidemment en raison des gigantesques enjeux financiers liés à la mise sur le marché du c-vaccin miracle. Ce pourquoi Américains et Hébreux ont soufflé via l’OMS et l’Imperial College de Londres, un vent de panique planétaire, 7 milliards d’humains à vacciner valent bien ça, non ?
[8] L’étude en cause ayant conclu que ce traitement n’était pas bénéfique aux malades et même éventuellement néfaste a déterminé un peu partout dans le monde développé, l’interruption des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. Publiée le 22 mai dans The Lancet, elle se fonde sur les données de 96 000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux de quatre continents. Immédiatement de nombreux chercheurs ont exprimé leur scepticisme, y compris des scientifiques opposés à l’usage de l’hydroxychloroquine : dans une lettre ouverte datée du 28 mai, des dizaines de scientifiques dénonce l’article de The Lancet pour les « inquiétudes liées à la méthodologie [qu’il soulève] et [quant] à l’intégrité des données".
Pourquoi la distanciation sociale est elle acceptée ?
Ex: https://www.geopolintel.fr
La distanciation sociale est nécessaire « jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé ». Neil Ferguson
Voilà le mot est lâché, tout est fait pour que des milliards d’êtres humains soient vaccinés comme le souhaite Bill Gates.
Cette réduction des libertés qui a accouché d’un état policier qui colle des amendes à tour de bras à tous les « mauvais français » nous interroge sur la responsabilité de cet anglais inconnu au bataillon.
Alors qu’il a eu des relations sexuelles avec sa maîtresse en plein confinement, le mathématicien anglais nous impose des « rapports » distanciés qui sont faux.
Aucun état n’a purgé cette idiotie sociale qui d’ailleurs n’a jamais été démontrée médicalement. Si l’on veut éviter tout contact pourquoi a-t-on exempté les supermarchés de cette foutaise ?
La course au vaccin ne peut pas justifier toutes les fausses publications médicales et ces précautions dignes du moyen âge.
« On doit maintenir un »niveau significatif« de distanciation sociale jusqu’à ce qu’un vaccin contre le coronavirus soit trouvé »
Le professeur Neil Ferguson (photo) a déclaré qu’il y avait « peu de marge de manœuvre » pour assouplir les mesures sans « quelque chose... à la place » comme les tests de masse et la recherche des contacts.
Passé le déconfinement physique on maintien un confinement psychologique pour une dictature de l’esprit qui nous empêche de comprendre comment un mathématicien qui n’est absolument pas médecin, puisse ordonner de restreindre la liberté des gens.
Les ministres sont tenus par la loi d’évaluer si ces dispositions fonctionnent, sur la base d’avis d’experts que l’on ne connait toujours pas, toutes les trois semaines. Mais en aucun cas il nous est fait la démonstration de l’utilité de la distanciation sociale.
Pire dirons nous, cette ânerie, propage la dénonciation comme pendant la seconde guerre mondiale scindant la population en deux camps : les collabos et les résistants.
Ferguson estime que « nous avons relativement peu de marge de manœuvre », en oubliant les résultats obtenus avec le traitement de Didier Raoult.
Le lobbying anglais qui inclus le MI6, le Journal of England Medicine, l’Imperial College et la revue The Lancet continuent de mentir sur la crise du coronavirus sans que personne ne vienne les affronter.
En dehors de Raoult aucun scientifique n’ose hausser le ton devant tant de bêtises. C’est à croire qu’il sont tous corrompus et que toucher des « pot de vin » est plus important que la santé de la population.
Ferguson a déclaré :
« Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est la capacité de mettre quelque chose à leur place. Si nous voulons ouvrir des écoles, laisser les gens retourner au travail, alors nous devons maintenir la transmission à un niveau bas d’une autre manière. »
« Et je dois dire que cela ne va pas revenir à la normale. Nous devrons maintenir un certain niveau de distanciation sociale, un niveau important de distanciation sociale, probablement indéfiniment jusqu’à ce que nous ayons un vaccin disponible ».
Etant donné que la mise au point d’un vaccin peut prendre des années, nous allons devoir attendre le second semestre 2021 pour espérer que cette distanciation sociale s’annule. Et pour finir, autant prendre « perpète » comme on dit puisque le mathématicien nous dit
« N’oubliez pas qu’il y a quatre coronavirus qui circulent déjà chez les êtres humains. Ils provoquent le rhume et nous n’avons pas de vaccin pour aucun d’entre eux »
Quel est le bilan des prédictions de Ferguson ?
En 2001, son modèle et celui de l’équipe de l’Imperial College ont imposé l’abattage de 6 millions de bovins. En 2000, Ferguson a prédit jusqu’à 136 000 décès dus à la maladie de la vache folle, 200 millions de la grippe aviaire et 65 000 de la grippe porcine.
La fabrique perpétuelle de la peur a encore de beaux jours pour nous maintenir en laisse comme un gentil toutou.
Des experts estiment que le programme informatique de Neil Ferguson responsable du confinement est « peu fiable » et qu’il s’agit d’un « beau gâchi ».
Le programme, écrit par Neil Ferguson et son équipe de l’Imperial College de Londres, est impossible à lire, d’après les scientifiques
La modélisation Covid-19 qui a mis la Grande-Bretagne en quarantaine, fermé l’économie et laissant des millions de personnes au chômage, a été critiqué par bon nombre d’experts.
Le codage informatique de Neil Ferguson a été qualifié de « peu fiable » par des personnalités de premier plan, qui ont averti qu’il s’agissait de « quelque chose sur lequel vous ne miseriez pas votre propre vie ».
D’après David Richards, co-fondateur de la société WANdisco, le modèle, qui a poussé le gouvernement à faire volte-face et à introduire un blocage national, est un « bogue qui ressemble plus à un plat de spaguettis qu’à un programme abouti ».
« Dans notre contexte commercial, nous virerions n’importe qui pour avoir développé un programme de ce type et toute entreprise qui s’en servirait pour produire des logiciels destinés à la vente ferait probablement faillite »...
Le Coronavirus comme va-tout du Nouvel Ordre Mondial
par Morad El Hattab
Ex: https://echelledejacob.blogspot.com
Nous vivons une époque extraordinaire, pleine de faux-semblants, de mensonges entrecroisés et de vérités occultes, contre lesquelles toutes les conjurations d'imbéciles semblent se liguer...
Cette crise du Coronavirus sonne comme un point d'orgue, mettant en tension tout le ban et l'arrière ban des menteurs et autres éditorialistes patentés, stipendiés pour nous faire penser le plus loin possible de toute logique rationnelle. L'Histoire qui s'écrit sous nos yeux en est tellement brouillée, que nombreux sont ceux qui se résignent à contempler ce ballet grotesque. Cette Histoire dont nous sommes les acteurs nous est, de fait, confisquée, tant et si bien que derrière ce voile de mensonges peuvent s'activer impunément tous les marionnettistes pour déployer sans fin leurs intentions subversives...
« Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle, menteuse qu'on enseigne, l'Histoire ad usum delphini, puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ». Ces mots énigmatiques de Balzac[1] rejoignaient ceux de Disraeli qui avait pressenti de grands massacres à venir en Europe, à partir d'une agitation subtilement cornaquée par les grands affairistes internationaux depuis Londres : « Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'œil ne plonge pas dans les coulisses. »[2] Ces deux éminents connaisseurs de leur époque eurent en commun de révéler subtilement leurs grandes manœuvres occultes, mais sous une apparence de fiction, ce qui correspondait à l'époque au maximum dans la dénonciation sans perdre pour autant leur situation...
Deux niveaux de compréhension, ou la limite de la démocratie face à la subversion
Les esprits lucides sauront comprendre qu'en ce sens, rien n'a changé aujourd'hui. Il y a toujours deux niveaux de compréhension, une dualité inévitable qui pose en filigrane le problème inévitable de la démocratie : l'impossibilité, certes, d'expliquer toutes les problématiques en temps réel à tout le monde en même temps. Mais également, partant de là, la terrible facilité pour des opérateurs « indélicats » ou plutôt subversifs, de profiter de l'inertie et de la paresse des masses, de jouer de leurs émotions comme on jouerait d'un piano, afin de les amener à leur propre perte. Toute la problématique des idéologies se résume ainsi : des constructions d'idées artificielles, séduisantes, prétendant remplacer la réalité, pour amener finalement le bon peuple à désirer ardemment sa propre perte... Les idéologies rouges comme noires du XXe siècle en témoignent, de même que leurs ramifications plus récentes : pêle-mêle le djihadisme, ce bolchévisme du XXIe siècle prétendant remplacer l'Islam, mais aussi l'antifascisme « réactivé », l'antiracisme de synthèse, et toutes sortes de délires débilitants à la Greta Thunberg[3], masquant l'avancée de la pire idéologie de toutes : le Mondialisme, dont les émanations ont en fait été à l'origine de toutes les idéologies mortifères récentes.
À notre époque également, la fiction permet toujours de révéler des faits dérangeants, dans les époques troublées où toute révélation frontale signifie bien souvent la mort. Et même une fiction trop « inspirée » peut causer la mort. Le destin de Tom Clancy à ce titre, et sa mort que d'aucuns ont pu considérer comme suspecte, l'a mêlé à des événements qui virent une tentative de détournement subversif de la République américaine, laquelle aurait dû être parachevée par l'arrivée d'Hillary Clinton à la présidence des États-Unis[4]. Pour conjurer ce risque, des martyrs se sont ainsi dressés pour divulguer des révélations subtiles et synchronisées, qui ont pu aboutir à un changement historique. Mais un changement qui n'est pas encore réellement compris en France...
De fait, ce changement fut double, orchestré parallèlement sur deux théâtres d'opérations cruciaux pour parvenir à modifier le futur : au Moyen-Orient, avec l'inversion du sort des armes en Syrie grâce à la Russie de Vladimir Poutine ; et aux États-Unis, grâce à une action résolue qui porta un coup d'arrêt à la tentative de subversion des États-Unis, aboutissant à la victoire inattendue du Président Donald Trump. Ces deux retournements de situation furent en fait subtilement synchronisés, à partir de la révélation en 2015 d'un « partage d'informations » depuis les États-Unis vers la Russie. Un partage en apparence « contre nature », qui émanait en fait de l'Armée américaine, et fut mené à bien dans le dos du Président Obama, afin de mettre en échec la guerre de Syrie et le découpage hasardeux du Moyen-Orient qui était alors ourdi en coulisses[5]. La Restauration de la République américaine, tournant historique capital contre la Subversion
Cette velléité des forces de sécurité américaine visant à conjurer la Subversion aux Etats-Unis se déclencha discrètement dans le sillage des attentats du 11 septembre 2001, mais ne put éclore réellement qu'à partir de l'affaire de Benghazi (septembre 2012) : l'Armée américaine et les patriotes américains vécurent bien mal à l'époque, d'avoir dû laisser mourir un Ambassadeur américain arabisant, J. Christopher Stevens, avec la pleine complicité de Barack Obama et d'Hillary Clinton, au nom d'intérêts qui n'avaient rien à voir avec les intérêts stratégiques des États-Unis.
Au gré de cette sourde protestation, de nombreux lanceurs d'alerte sortirent alors progressivement de l'ombre : parmi eux notamment ceux qui avaient dénoncé les zones d'ombre de la guerre d'Afghanistan (Lt-Col. Shaeffer), ou bien les curieuses connexions avec les attentats de Boston de 2013 (Sibel Edmonds), ou encore l'omerta sans précédent suite au 11 septembre 2001 (Steve Pieczenik). Ce sont ces mêmes lanceurs d'alerte, Steve Pieczenik en tête, qui formèrent ensuite le fer de lance des révélations calculées progressivement, amenant au grand jour le travail occulte réalisé en sous-marin par les forces de sécurité et les patriotes américains. Ceci, afin de mettre en échec la tentative de coup d'État « en douce » qui aurait définitivement soumis les États-Unis au pire des mondialismes. Le mot d'ordre fut lancé par Steve Pieczenik en octobre 2015 : quand les Services secrets sont contraints de faire des « sales boulots » au mépris de leurs serments, par des personnels politiques qui ne sont rien d'autres que des traîtres, ils se vengent tôt ou tard...[6]
Et ce « Contre-coup » d'État, en réponse à cette tentative de coup d'État « en douce », ce fut la victoire du Président Trump. À vrai dire pas uniquement, puisque cette victoire du Président Trump ne signifia en fait que le début d'une épuration antisubversive de longue haleine aux États-Unis, laquelle a eu lieu en coulisses depuis maintenant quatre ans (2016-2020), et n'est certainement pas terminée... Mais cette victoire de Trump fut l'élément historique qui rendit possible une Restauration de la République américaine, en forme de Seconde Révolution américaine dans « l'esprit de 1776 »[7].
En effet, la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis n'a pas dissipé tous les problèmes du jour au lendemain, dans la mesure où les racines de ces problèmes remontaient à des décennies de détournement de l'État aux États-Unis, voire même à des siècles pour ce qui concerne les aspects les plus sensibles. On peut comprendre en effet les éléments documentés relatifs à des décennies d'instrumentalisation anglo-américaine du terrorisme : pour des raisons relativement légitimes en Afghanistan contre l'URSS, mais bien moins légitimes au Moyen-Orient ou en Yougoslavie...[8] Et même aux États-Unis où, au plus fort de l'époque subversive d'Obama, on vit émerger d'étranges centres de formations de terroristes djihadistes sur le sol même des États-Unis (« Islamberg »), non sans lien avec certaines attaques suspectes couvertes par un silence encore plus suspect des autorités[9]. À un niveau supérieur de méta-analyse, on peut également reconnaître l'aspect historiquement inconstitutionnel de la mise en place de la FED aux États-Unis et toutes ses conséquences en termes d'attrition monétaire, qui initièrent l'endettement artificiel des États-Unis[10].
Mais lorsque l'on vit le Podesta Group, en tant que cheville ouvrière de la corruption d'un certain Barack Obama par l'entremise de pays bien identifiés du Moyen-Orient[11], le fait que son directeur John Podesta ait été dans le même temps directeur de campagne d'Hillary Clinton, pouvait déjà laisser envisager quelques « irrégularités institutionnelles ». Lorsqu'ensuite fut établie une connexion directe entre Huma Abedin, la vice-directrice de campagne d'Hillary Clinton, et les Frères musulmans[12], nombre de patriotes américains pouvaient dresser d'autant plus l'oreille, que la même Huma Abedin était impliquée dans le scandale des monceaux de courriels secrets laissés au grand jour par Hillary Clinton[13]. Lorsqu'ensuite la même Huma Abedin avait utilisé, pour ses échanges de courriels non protégés avec H. Clinton, l'ordinateur de son conjoint Anthony Weiner, par ailleurs mouillé dans une affaire de transgression sexuelle connue[14], de troublantes connexions apparaissaient avec d'autres réseaux interlopes. Lorsqu'enfin le même John Podesta, suspecté pour plusieurs affaires pédocriminelles[15], devenu entre-temps directeur de campagne d'Hillary Clinton, se trouva en connexion directe avec l'affaire pédocriminelle majeure du Pizzagate, ainsi qu'avec le pseudo-« art » d'une Maria Abramovitch dégénérée non loin derrière ces deux personnages, alors... Même les esprits les moins initiés se trouvèrent forcés de ressentir instinctivement que cet entrecroisement d'irrégularités, dépassant certes l'analyse rationnelle, cachait une tentative de détournement fondamental de l'Histoire des États-Unis.
Doit être en fait comprise ici une superposition de luttes d'influence entre le meilleur et le pire, dont les racines remontent aux très vieilles dégénérescences égypto-sumériennes trop peu comprises aujourd'hui. On en retrouve des traces dans notre Histoire ancienne : dans l'Ancien Testament puis dans l'Histoire connue depuis la révolte des Macchabées : l'opposition entre la spiritualité des prophètes contre d'anciens cultes déviants, puis contre un certain fanatisme clérical conspirant contre son propre État, à partir des princes hasmonéens de Judée. On en retrouve des expressions encore aujourd'hui en Israël, avec les exigences prétendument religieuses opposées au réalisme des serviteurs de l'État israélien comme Benny Gantz, ou des patrons du Mossad Meïr Dagan et Tamir Pardo... Les serviteurs de l'État n'ont pas manqué d'héroïsme non plus en Israël, pour éviter le pire et contenir les tendances messianiques les plus bellicistes, laissant ainsi envisager des solutions plus réalistes et viables avec les Palestiniens[16]. C'est en Syrie avant tout qu'eut finalement lieu, par un subtil contrôle réflexif unifiant plusieurs grandes puissances majeures, le volet militaire du coup d'arrêt visant à conjurer les initiatives les moins avouables au Moyen-Orient. Dans une moindre mesure aussi au Yémen, pour mettre en échec une guerre générale contre tous les restes d'harmonie ayant survécu aux guerres scélérates de l'ère Bush Jr./Obama. Mais c'est bien aux États-Unis qu'eut lieu le vrai combat : un combat de civilisation, pour mettre en échec une subversion telle que l'on n'en avait plus vue depuis Néron. Et comme du temps du général et consul Corbulon, les Légions furent à la pointe de ce combat : spécialement l'Armée américaine, le Renseignement militaire (DIA) et la NSA. Une crise opportune du coronavirus, pour masquer une épuration en phase finale
Il existe peu d'exemples dans l'Histoire d'une épuration aussi difficile menée contre une administration aussi largement gangrenée, avec un grand nombre d'opérateurs politiques nationaux jouant délibérément contre les intérêts stratégiques des États-Unis. Tout juste pourrait-on comparer cet effort avec celui qui eut lieu durant la République de Weimar, un sujet de toute façon trop peu compris aujourd'hui[17]. Mais après quatre ans de combat antisubversif mené en coulisses aux États-Unis depuis l'affaire de Benghazi (2012-2016), puis encore quatre ans de purge devenue toujours plus évidente depuis 2016, il semble bien que ce « duel des destins » ait atteint aujourd'hui sa nouvelle étape paroxystique aujourd'hui : une nouvelle et certainement ultime étape de cette lutte antisubversive pour la civilisation se déroule sous nos yeux, dans le monde entier et plus spécialement aux États-Unis.
L'écran de fumée délirant qui s'est déployé derrière cette crise du Coronavirus, qui commença fin 2019 en Chine pour déployer ses effets à partir de mars 2020 en Occident, a en effet deux sens : « l'Histoire officielle, menteuse qu'on enseigne », et « l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ».
En apparence, un narratif officiel se déploie en effet à partir d'une pandémie regardée comme inévitable, justifiant « pour la plèbe » le déploiement des mesures les plus liberticides depuis l'effondrement du système soviétique. Grâce à ce narratif, l'effondrement économique mondial qu'une cessation imposée de toutes les activités engendrera immanquablement, permettra non seulement de camoufler une réalité brutale de ces derniers siècles de décadence économique occidentale : toutes les guerres et toutes les crises du capitalisme moderne sont globalement artificielles[18]. Mais en plus, la peur macrosociale et la sélection négative de l'information[19], ciblant toute vision dissidente de cette crise comme celle du Professeur Didier Raoult en France, rendra possible les décisions les moins défendables. Au hasard, un empoisonnement de masse sous prétexte de médecine, à grand renfort de technologies vaccinales détournées entre de mauvaises mains monopolistes, ce que les personnels médicaux les plus honorables dénoncent aujourd'hui. Protégées par un tir de barrage médiatique extraordinaire de mauvaise foi, les mêmes recettes des totalitarismes rouges et noirs du XXe siècle convergent aujourd'hui, afin de servir la soupe au pire des mondialismes tel qu'il fut théorisé depuis des années, et dont des personnages pour le moins équivoque comme Bill Gates sont les nouveaux prophètes[20]. C'est ce narratif qui est bien l'« histoire honteuse » dont parlait Balzac : une « Histoire secrète, où sont les véritables causes des événements ».
Pourtant, des voix s'élevèrent en effet en Occident, face à l'hystérie collective soudaine que suscita l'emballement médiatique en Occident. Face aux médias clamant à l'unisson l'extrême dangerosité du coronavirus, pour légitimer des mesures de contrôle des populations tellement extrêmes qu'elles rappelaient les totalitarismes du XXe siècle. Aux États-Unis notamment, par la voix du Président Trump lui-même[21] et de Qanon, la voix occulte des patriotes américains[22]. Au Québec avec le média patriote Radio Québec, et même quelques personnages publics courageux qui eurent le cran de prendre publiquement position[23]. En Allemagne également, avec notamment la lettre ouverte du Professeur Sucharit Bhakdi à la Chancelière Angela Merkel[24]. En France, enfin, avec ce qui constituera certainement le plus gros scandale d'État depuis l'affaire dite du « sang contaminé », durant les années 1980.
La subversion de l'Occident passe par le détournement de la médecine
Il est une nouveauté tout à fait extraordinaire, d'avoir vu de manière si évidente en France l'application concrète de ce dont parlait Steve Pieczenik depuis des années aux États-Unis. Steve Pieczenik, médecin et psychiatre lui-même, avait en effet évoqué la façon dont certains milieux financiers de Wall Street parfaitement identifiés avaient infiltré la médecine américaine, en octroyant d'énormes financements (notamment à la prestigieuse université médicale de Cornell)[25]. Or ce fut exactement la même tentative de subversion de la médecine occidentale qui a pu être constatée en France, à l'occasion de la véritable persécution dont a été victime l'éminent professeur Didier Raoult durant cette crise du coronavirus.
Car l'un des plus grands chercheurs mondiaux parmi ceux qui appelèrent à la raison fut français : le professeur Raoult, infectiologue et professeur de microbiologie, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes. Il fut en quelque sorte l'« héritier » du meilleur de l'ancienne médecine coloniale française, qui avait été nourrie de toute l'expertise des maladies tropicales que la France soigna en Afrique et en Asie, révolutionnant les conditions de vie des populations de l'ancien Empire français. Ce fut le Pr. Raoult qui valorisa les premières études chinoises sur le coronavirus, pour arriver rapidement à la mise au point d'une prophylaxie simple, à partir des médicaments utilisés par l'Armée française depuis des décennies et prescrits partout dans le monde aujourd'hui. Sauf que cette prophylaxie simple et peu onéreuse du Pr. Raoult, remettait en question toute l'intention fondamentale derrière cette crise du coronavirus : une intention de bâtir une médecine d'après les desideratas d'un lobbying pharmaceutique révoltant, consistant à rendre toujours plus cher des traitements toujours moins efficaces. Dans le même ordre d'idée, généraliser et multiplier sans cesse les obligations de vaccination détournées de leur but premier, et contre lesquelles s'était d'ailleurs élevé en France le même Pr. Raoult, ainsi que d'autres chercheurs de renom. Or, derrière cette idée de vaccination, émergeaient des doutes sérieux quant à l'existence d'un agenda occulte de bridage de la démographie mondiale, en même temps qu'une volonté de surveillance généralisée des populations. Certes, l'idée d'une certaine discipline démographique n'était pas nécessairement néfaste en elle-même, mais elle était ici laissée à la discrétion de groupes privés et autres fondations comme la Fondation Bill & Melinda Gates, qui n'avaient de philanthropique que le nom[26].
C'est donc dans ce contexte que le Pr. Raoult fut alors massivement critiqué par les « médias PC »[27], au gré d'une campagne de désinformation qui atteignit des sommets révoltant de mauvaise foi en France. Une écrasante majorité de médias se ligua en effet pour le faire passer comme « instable », « sectaire » ou pour discréditer ses compétences et prophylaxies pourtant reconnues dans le monde entier. Toute cette crise remettait au goût du jour l'idée que la science devait normalement briser les monopoles[28], une ancienne idée-force de l'idéalisme européen, mais dans un sens inversé illustrant la décadence de l'Occident : ce n'était plus la science qui brisait les monopoles, mais les monopoles pharmaceutiques qui voulaient à présent briser la science sur l'autel de l'argent. Le même argent, finançant à la fois les grands monopoles pharmaceutiques et les médias qui les défendaient, ou pire, le même argent nourrissant l'idéologie mondialiste et son fantasme lancinant de dépopulation mondiale... Dans tout autre contexte, un scientifique aussi peu attaquable que le professeur Raoult aurait très certainement pu être assassiné, au vu des intérêts énormes qu'il contrariait par sa démarche scientifique inébranlable. Mais du fait des divulgations multiples sur Internet qui permirent de préserver son crédit, tout en mettant en évidence les multiples conflits d'intérêts qui se dévoilaient chez ses détracteurs, du fait également des confirmations qui provinrent notamment des États-Unis et de Chine quant à la crédibilité de ses travaux, le professeur Raoult survécut à toutes ces tentatives de déstabilisation. Il en sortit même auréolé d'une gloire populaire spontanée en France, tandis que les dirigeants français s'enfonçaient dans leurs propres mensonges comme dans des sables mouvants.
C'est dans ce contexte, ayant vu tant aux États-Unis, en Russie, en Chine ou ailleurs, des prises de position souverainistes en faveur des remèdes du Pr. Raoult, qu'une autre institution est apparue comme profondément gangrénée par la Subversion, elle aussi. L'OMS, en effet, aura joué durant cette crise du coronavirus le même rôle infamant que celui joué par l'ONU durant la guerre de Syrie : on y vit des personnages hautement subversifs œuvrer depuis l'ONU contre la paix, alors que l'ONU a pour objet normalement de prévenir la guerre. Notamment Jeffrey Feltman, ancien Assistant-secrétaire d'État sous Obama (2009-2012), devenu Sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires politiques. De même, en Libye, l'ONU ne fit rien de sérieux pour juguler la guerre puis les troubles depuis 2011, elle préféra plutôt en institutionnaliser les conséquences avec les accords de Skhirat puis le Pacte de Marrakech, pour propager une immigration désordonnée et déstabilisatrice pour l'Europe, plutôt que de résoudre les problèmes à leur racine[29]. Le même détournement de l'OMS fut clairement identifiable durant cette crise du coronavirus, décidant sans cesse en dépit du bon sens, et propageant la peur plutôt que la raison de toutes les façons possibles... Ce qui explique parfaitement l'opposition frontale du Président Trump à cette institution, malgré le contre-feu de désinformation médiatique habituelle qui tenta évidemment de présenter le Président américain comme un irresponsable[30].
L'épilogue de cette infâme déstabilisation contre l'un des plus grands professeurs de médecine français, faillit bien être un départ du professeur Raoult pour la Chine. Départ rapidement démenti certes, mais laissant entrevoir tout de même, les conséquences lamentables des agissements du parti subversif qui s'était opposé à lui durant la crise[31]. Comme du temps des pays communistes interdisant toute carrière à quiconque s'autorisait à penser en dehors des idéologies imposées, les gens intelligents ont assurément de plus en plus de mal à faire carrière en France. Mais le problème va au-delà d'un point de vue sur la France que l'on enseigne actuellement en Chine, selon lequel les Français « aiment beaucoup discuter mais ne savent pas décider »[32]. Par opposition à la leçon d'étatisme de bon sens qui fut adressée par les pays développés d'Asie, contrastant d'autant plus avec la décadence de l'Occident, cette crise du coronavirus aura plutôt mis en évidence le réel problème de la France : l'existence évidente d'un parti subversif qui détourne l'État, et qui détruit toute forme d'intelligence en France, forçant ses meilleurs talents à l'expatriation depuis déjà des années...
Ainsi, pour qu'existe une « histoire honteuse », il faut bien qu'existent pour la générer des humains qui devraient mourir de honte face à leurs propres agissements. Mais c'est tout l'aspect ironiquement salvateur de cette crise, que de forcer chacun à dévoiler ses allégeances : on est aujourd'hui ou bien du côté du bon sens souverain et de la vérité, ou bien du côté de la Subversion. Et toute tiédeur ou mollesse ne fait que travailler en faveur de cette subversion qui ne prospère que grâce à la lâcheté et la paresse macrosociale, telle qu'elle est encouragée depuis des années en Occident. « Dieu vomit les tièdes »...[33] Une entente des hommes de bien pour conjurer le pire des Mondialismes
Mais face à cette histoire honteuse, semble se déployer pour la première fois de l'Histoire une entente des hommes de bien, unissant les patriotes fortifiés par une spiritualité saine du monde entier, et basée sur une expertise antisubversive qui était méprisée depuis des années[34].
C'est cette entente qui pourrait bien mettre en échec tout ce narratif lourdement faussé de la crise du Coronavirus, et emporter avec lui tout ce qui aurait dû constituer le « Nouvel Ordre Mondial » : c'est-à-dire le mondialisme qui se déployait depuis des décennies, et dont le but ultime était l'écrasement définitif des peuples : le Meilleur des Mondes et 1984 combinés... Orwell en avait d'ailleurs fait son avertissement final, lui qui en avait identifié les causes profondes à partir de la guerre d'Espagne, et mis en garde lui aussi à partir de fictions, contre l'intoxication des humains les moins spirituellement conscients, par le pouvoir qu'ils pourraient avoir sur d'autres humains[35] : « Si vous voulez une image du futur ? Imaginez une botte écrasant un visage humain... pour l'éternité »... Ce Nouvel Ordre Mondial ciblant jusqu'à l'âme humaine, semblait en apparence inarrêtable aux yeux des initiés qui suivaient son déploiement depuis des décennies, non sans inquiétude[36], à partir de cénacles de décisions internationalistes comme le groupe Bilderberg, la Trilatérale et d'autres puissants relais d'influence.
Or, contre toute attente, c'est une vérité spirituelle gnostique sans âge qui retrouve sous nos yeux incrédules une nouvelle application : lorsque de mauvaises forces sont à l'œuvre, il est un contresens spirituel de croire qu'il n'y a que ces mauvaises forces qui sont à l'œuvre. Notre planète a toujours été un état de probation, et l'humanité a toujours été l'objet d'une lutte d'influence. Mais chaque humain individuellement, doit faire le choix du bien, en pensée et surtout par les actes, sans quoi il sera toujours sous l'emprise potentielle du mal, faute de s'être résolu à un choix conscient du bien... Et ce défi, faire le bien par les œuvres pour conjurer le mal, mettre en échec le mal, servir la plus haute vision de l'humanité pour conjurer la plus basse, a été relevé par les patriotes chrétiens américains, rejoignant les patriotes chrétiens russes à l'œuvre depuis des années en Syrie.
La même lutte anti-fanatique qui mena à la naissance du christianisme puis plus tard de l'islam, ce que comprit l'ancienne expertise coloniale française, trouve ses prolongements dans le combat antisubversif des patriotes américains aujourd'hui aux États-Unis...
Une guerre occulte pour le contrôle des Etats-Unis, et du monde entier
Dès le début de la crise du coronavirus, la source Qanon qui servit depuis octobre 2017 de média occulte, dans le cadre du combat antisubversif des patriotes américains, diagnostiqua une intention politique évidente derrière l'hystérisation soudaine et synchronisée des médias PC, les mêmes médias qui déployaient le plus gluant des activismes anti-Trump depuis 2016. Il était évident en mars 2020, en effet, que cette crise était le dernier artifice trouvé par l'État profond pour éviter à tout prix l'explosion du Parti Démocrate, pour détruire tous les succès du Président Trump, pour camoufler le fiasco lamentable de Joe Biden en tant qu'adversaire potentiel, et pour tenter d'enrayer la purge historique de l'appareil d'État aux États-Unis[37].
Plus grave fut surtout le diagnostic inspiré, par la même source Qanon, incriminant directement l'idéologie mondialiste comme responsable d'une subversion préméditée des États-Unis, en citant les mots d'Henry Kissinger à la conférence Bilderberg d'Evian, le 29 mai 1992[38] : « Aujourd'hui, les Américains seraient outragés si des troupes de l'ONU entraient à Los Angeles afin de restaurer l'ordre, mais demain ils seront pleins de gratitude ! Ceci est [sera] spécialement vrai à partir du moment où on leur aura dit auparavant qu'existe une menace extérieure, qu'elle soit vraie ou décrétée [officiellement comme vraie], menaçant notre existence même. C'est alors que tous les autres peuples du monde vont plaider auprès des dirigeants mondiaux pour qu'ils [les Américains] soient délivrés de ce mal. Ce que craint l'humain, c'est toujours l'inconnu. Si les choses sont présentées selon ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés pour la garantie du bien-être qui leur sera octroyé par le gouvernement mondial ». Et Qanon concluait dans son même message : « La guerre silencieuse continue... », confirmant donc clairement ce que les initiés sérieux avaient auparavant compris : c'est une guerre implacable qui est livrée pour le contrôle des États-Unis, entre les mondialistes et les patriotes souverainistes. Et cette guerre est sacrée, comme l'indique aussi régulièrement Qanon à mesure que cette lutte devient dantesque, évoquant l'« armure de Dieu » de Saint-Paul[39] comme un psaume de combat de ces Templiers modernes. Que ne voilà donc point une noble Croisade de notre temps !
Les décennies de subversion des États-Unis, sont en fait la continuité d'une Subversion lancinante dans l'Histoire de l'Occident, rarement comprise aujourd'hui parce que tant le catholicisme que le protestantisme ont oublié des pans cruciaux des enseignements chrétiens originels. Mais ils en ont une conscience instinctive aujourd'hui, grandissante à mesure qu'une subversion sans âge et dégénérée nous montre à nouveau son véritable visage. Le Coronavirus comme va-tout du Nouvel Ordre Mondial
Et c'est là que survient cette crise du Coronavirus, dans ce contexte d'une purge occulte en cours aux États-Unis. Avant cette crise, un point de situation donnait le parti subversif perdant aux États-Unis, malgré quatre ans de lutte visant à pousser Trump au pire au Moyen-Orient comme en Asie. Au lieu de cela, à coups d'un subtil jeu d'échec, de Kabuki[40] et d'intoxications pas toujours compréhensibles, c'est une réelle désescalade qui a eu lieu sur ces deux théâtres d'opérations potentiels, tandis que se menait l'épuration historique de l'Administration américaine. La dynamique fut constante et le pire évité, malgré des médias bavant constamment leurs mensonges contre chaque fait et gestes de l'Administration Trump. Le Président Trump commença également à inverser structurellement une logique de vampirisme économique vidant de sa substance l'économie américaine, non pas au bénéfice de la Chine par les délocalisations mais bien au bénéfice de Wall Street et des mondialistes, depuis la visite secrète de Kissinger en 1971.
c Branco
Instrumentalisation mondialiste de cette crise du Coronavirus, relayée par le Parti Démocrate aux États-Unis, afin de détruire les succès économiques de Donald Trump qui promettaient sa réélection. L'âne - symbole du Parti Démocrate - maintient l'économie américaine sous l'eau, un œil sur les sondages malgré tout encore favorables à Trump pour l'élection de 2020 : « ce n'est toujours pas assez sûr pour sortir [du confinement] ».Et surtout, le Président Trump eut le courage historique de cibler les grands réseaux internationalistes mêlant la pédocriminalité et le trafic de drogue, pour des raisons là encore très anciennes mais certainement pas rationnelles... L'affaire Epstein n'était une nouveauté qu'aux yeux de ceux qui n'ont pas compris l'Histoire et ses luttes d'influence profondes... Le combat contre le matérialisme débilitant et les déviances érigées en mode de gouvernement en Occident, est mené aujourd'hui tambour battant par les patriotes américains, qui sont les premiers concernés.
C'est un duel d'eschatologies qui se déroule à notre époque. Les véritables musulmans le comprennent aussi, bien que nombre d'entre eux furent atteints dans leur foi par des décennies d'influence fanatique artificielle... Chaque homme de bien doit être aujourd'hui vent debout pour soutenir le combat que mènent les patriotes américains aux États-Unis. Des années de propagande ont érigé les États-Unis comme un bras armé du mondialisme, générant artificiellement les plus gros conflits entre les civilisations qui auraient dû déboucher sur une troisième guerre mondiale : entre le monde chrétien et le monde musulman d'une part, entre les États-Unis et la Russie ainsi que la Chine d'autre part. Le « déchaînement de la matière » dont les pires mondialistes rêvaient déjà avant les deux guerres mondiales précédentes... Les plus infâmes mondialistes patentés s'étaient alors pris à rêver comme ils le faisaient en fait depuis des décennies : « leur » Nouvel Ordre Mondial allait à coup sûr émerger de toutes leurs intrigues subversives, un gouvernement mondial devant émerger « à la place de la guerre ou après la guerre », pour reprendre les mots de leur représentant français Jacques Attali, imbu de son sentiment d'impunité[41].
Et pourtant, c'est potentiellement un autre « nouvel ordre mondial », imprévu par ces mêmes mondialistes, qui peut potentiellement émerger à l'occasion de cette crise...
Un nouvel ordre mondial à cinq émerge, face au Nouvel Ordre Mondial suicidaire
Ce qui restera dans l'histoire occulte comme la Restauration de la République américaine, naquit d'une leçon vieille comme la Rome antique : « que Rome prenne garde à la colère des légions »... Cette restauration fut facilitée par les patriotes russes, qui ne perdirent jamais de vue la façon dont les idéologies rouges avaient été artificiellement inoculées à la Russie pour la détruire de l'intérieur.
Et à présent, cette même entente russo-américaine occulte, qui remonte à Lincoln et dont on trouve d'autres traces bien peu comprises dans l'histoire, se renouvelle sous nos yeux. Non pas par cette pantalonnade ridicule du « complot russe », qui aurait prétendument abouti à la victoire de Trump de 2016, fondée sur la fable du « rapport Steele » qui reviendra brutalement contre ses instigateurs bientôt, et restera dans l'Histoire comme l'Obamagate...[42] Mais c'est bien à l'occasion de cette crise du coronavirus que par nécessité, un axe occulte russo-américain va perdurer, plein de réalisme face au danger qui menace tant la Russie que les États-Unis en tant qu'États souverains.
Nous avons vu en effet un renouvellement informel de cette subtile entente russo-américaine initiée en Syrie, à travers les interventions simultanées aux États-Unis comme en Russie des patriotes les mieux informés. La source Qanon, délivrant d'ordinaire des messages peu nombreux, mais subtils et calculés quant à la purge de l'appareil d'État américain, s'est soudain animée d'une intense activité depuis février 2020 pour dénoncer toutes les manœuvres suspectes et délibérément subversives derrière cette crise. Du côté de Moscou, alors qu'un remaniement gouvernemental opportun venait d'avoir lieu[43], c'est un éminent membre du Renseignement militaire russe, Vladimir Vasilievich Kvachkov, qui avait été auparavant impliqué contre le puissant parti subversif qui avait tenté de dépecer la Russie durant les années 1990,[44] qui émit un point de vue similaire et assez peu modéré. Il concluait en effet que pour éradiquer le Coronavirus, il allait falloir surtout vaincre un virus transnational beaucoup plus puissant : c'est-à-dire les menées subversives internationalistes, désireuses de dresser les nations les unes contre les autres afin de faire progresser leur agenda inavouable...[45] Et même la Chine de Xi Jinping voit à présent s'ouvrir à elle l'opportunité de rejoindre cette alliance américano-russe dans un nouveau jeu des trois plus grandes puissances du monde, afin de sortir elle aussi de l'influence subversive qui a prétendu l'instrumentaliser depuis plus d'un siècle à présent... En adjoignant encore l'Angleterre, qui porte en elle les restes de l'ancienne et puissante expertise de l'Empire britannique, et l'Arabie Saoudite, qui joue actuellement un rôle clé dans l'atterrissage en douceur du Moyen-Orient depuis 2016 sous la protection des États-Unis de Donald Trump, c'est un nouvel ordre mondial qui émerge : non pas le Nouvel Ordre Mondial de George Bush Sr. dans le contexte du « Traité 2+4 » qui permit la réunification de l'Allemagne, mais une sorte de « nouvel ordre mondial à 3+2 », reniant le mondialisme destructeur des États-Nations par un nouveau réseau de souverainetés s'entraidant réciproquement.
Les États-Unis tout d'abord, vivent la restauration de leur ancien rôle historique, devenu bien moins évident aujourd'hui au fur et à mesure de leurs détournements par un puissant État profond. De leur rôle de première puissance mondiale découle l'importance cruciale de l'évolution de la situation interne aux États-Unis, et rien ne saurait être négligé pour aider les patriotes américains à recouvrer leur souveraineté.
Á ce titre, nous ne pouvons que louer la prise de conscience des minorités afro-américaines aux États-Unis, qui ont réalisé l'instrumentalisation politique dont ils ont été victimes depuis des années par le Parti Démocrate et l'État profond américain. Les noirs américains ont en effet été « utilisés comme des prostituées par le Parti Démocrate », aux dires de Quanell X, dirigeant de la branche texane du Nouveau parti Black Panther [New Black Panther Party], alors que leur condition financière, économique, académique, en matière de chômage et d'éducation, n'a fait qu'empirer[46]. Et c'est Joe Biden, ancien Vice-président d'Obama lourdement suspecté d'un autre vice (pédocriminel), mais malgré cela « présidentiable » pressenti contre Donald Trump lors des prochaines élections, qui vient de rappeler cette réalité. Toute honte bue, ne se rendant même plus compte de l'évidence grossière de sa stratégie d'influence éculée, il vient de tancer un citoyen américain noir susceptible de voter pour Donald Trump d'une façon tellement dominatrice que c'en était ridicule : « si vous avez un problème pour choisir de voter entre moi [Joe Biden] ou Trump, alors vous n'êtes pas noir ! »[47]. Joe Biden illustrait ainsi ce qu'avait résumé auparavant l'économiste noir américain Thomas Sowell : « Le racisme n'est pas mort, mais il est sous assistance vitale, gardé en vie par des politiciens, des prostituées de la race et des gens qui gagnent un sens de supériorité par la dénonciation des autres en tant que "raciste" »[48].
Ce sont à présent les musulmans qui doivent réaliser la même prise de conscience que les noirs américains, afin de contrer l'extraordinaire activisme prétendument « musulman » que les États-Unis ont connu durant ces dernières années. Alors que les États-Unis étaient officiellement en guerre contre des pays musulmans, au gré d'une idéologie du « choc des civilisations » qui fit bien souvent passer ces guerres pour des guerres « contre l'Islam » (au grand dam des vrais soldats américains sur le terrain)[49], une dynamique tout à fait contraire s'est dévoilée aux États-Unis, dont l'apogée fut identifiable durant l'ère Obama. Ce fut en effet l'apogée d'un activisme subtilement djihadiste ayant pignon sur rue aux États-Unis sous l'ère Obama, mais un activisme qui a perduré depuis quatre ans contre Trump. Il est dès lors urgent que les « vrais » musulmans, aux États-Unis et dans le monde, réalisent enfin l'importance de la lutte d'influence qui a lieu en ce moment même aux États-Unis, pour dénoncer avec les patriotes américains cet activisme indécent de l'État profond contre le Président Trump.
Si j'étais citoyen Américain, je serais très vraisemblablement accusé par Joe Biden de n'être « pas musulman » si je décidais de voter pour Donald Trump. Mais que lui répondrais-je ? Que les vrais musulmans savent ce qu'il s'est passé à Benghazi, et plus globalement durant toute l'époque de subversion des Clinton, Bush Jr. et Obama. Ils savent aussi qui a voulu créer une immigration déstabilisante pour les États-Unis depuis 1965 afin de ruiner leur modèle d'intégration vertueux par l'excellence, avec une pure volonté de subversion qui fut parfaitement identifiable sous l'ère Obama[50]. De même, les musulmans n'ignorent pas non plus les turpitudes personnelles transgressives de « creepy » Joe, et dès lors, ne sauraient accepter toute prétention de son auguste personne à leur donner des leçons de maintien et de morale. Pour toutes ces raisons, les hommes de bien musulmans, au même titre que les chrétiens américains, ne peuvent que se réjouir à l'avance de sa future défaite lors de la réélection à venir du Président Trump...
La Russie, ensuite, vit au terme de la guerre de Syrie l'aboutissement de sa nouvelle légitimité dans le concert des nations. La volonté implacable du Président Vladimir Vladimirovitch Poutine, appuyée par l'extraordinaire talent diplomatique de Sergueï Viktorovitch Lavrov, malgré les assassinats à répétition de diplomates russes, et la combativité légendaire des forces armées russes incluant des éléments musulmans du Caucase, qui avaient eu à combattre auparavant les djihadistes artificiellement importés en Russie : ce furent là les éléments d'une victoire historique qui signifia la première guerre perdue du mondialisme, éteignant un conflit qui aurait très bien pu contaminer le monde entier, à la fois en Syrie mais aussi en Ukraine. Malgré une situation toujours difficile en Syrie face aux « imprudences » de certains pays du Moyen-Orient, elle démontre que dans le combat eschatologique actuel, les chrétiens orthodoxes et d'Orient ont une longueur d'avance, n'ayant pas oublié la vraie Gnose. En témoigna une exposition d'icônes sécurisée à Tsaritsino en octobre 2016, rappelant que les vrais chrétiens n'ont pas oublié Sophia : la « Sagesse de Dieu », source de toute chose en notre monde, et principe féminin sacré tempérant les anciennes violences du Moyen-Orient...
Icône de Sophia, la Sagesse de Dieu, entourée de Saints aux abords, fin XVIIe-début XIXe s. Tempera sur bois La façon dont le Ministre de la défense Sergueï Koujouguétovitch Choïgou, bien que versé dans les connaissances occultes des chamanes de l'Altaï, se signa lors du défilé du 9 mai 2015 sous la tour du Christ Sauveur, était lourde de sens quant à la nouvelle « guerre sacrée » menée par Moscou au Moyen-Orient[51]. Elle fit en ce sens le pont avec l'Extrême-Orient, un pont évident pour qui connaît les racines communes des spiritualités du monde à partir du Moyen-Orient et du Tibet, et dont le soufisme fut notamment l'une des passerelles...[52]
La Chine du Président Xi Jinping, donne vie à la clairvoyance prophétique de Charles De Gaulle, qui considérait que le communisme disparaîtrait avec le temps en Russie soviétique comme en Chine populaire, que le président De Gaulle fut d'ailleurs le premier chef d'État à reconnaître. Après avoir connu nombre de déstabilisations et d'humiliations depuis le XIXe siècle, étroitement liées à la même décadence du capitalisme occidental depuis l'Angleterre, et malgré les intrigues qui tentèrent de créer une Chine communiste durablement captive des mondialistes, c'est la vieille souveraineté du Céleste Empire qui renaît. La sublime leçon de profondeur civilisationnelle qui fut donnée lors des Jeux Olympiques de 2008, fut accompagnée par les premiers signes de lucidité contre l'idéologie communiste, grâce notamment à la meilleure influence française qui puisse encore exister à notre époque[53].
Après avoir adressé des messages d'ouverture à l'Occident dramatiquement égaré (2005-2015)[54], cette nouvelle Chine renaissante accompagna également le mouvement en soutenant discrètement l'action russe en Syrie. Comme la Russie en Tchétchénie et au Daghestan, elle aussi se trouvait ciblée par le terrorisme des séparatistes ouïghours, artificiellement généré par l'Etat profond américain depuis des années en Asie Centrale, qui menaçait l'intégrité nationale chinoise en poussant le Xinjiang à la sécession. Comme dans le Caucase, des enjeux énergétiques majeurs étaient la cause profonde de ces intrigues. Dans leur empressement à cibler sans cesse la Chine, certains médias occidentaux oublient volontiers qu'il existe d'autres communautés musulmanes qui sont des patriotes chinois, comme les Hui dans la Région autonome du Ningxia[55]. Le narratif hérité de la Guerre froide contre le communisme ne tenait plus, et les anciens réseaux djihadistes apparaissaient soudainement pour ce qu'ils étaient réellement : des troupes mercenaires utilisées dans des guerres asymétriques afin de nuire à des États souverains « indociles », pour le compte de forces subversives parfaitement identifiables[56].
La victoire de Trump, premier Président américain reçu dans la Cité interdite, signifia une nouvelle opportunité pour la Chine aussi, et la possibilité d'une entente avec les États-Unis s'est développée subtilement depuis 2016. Mais une entente qui supposait de faire machine arrière dans la promotion d'un mondialisme historiquement voulu par Wall Street, utilisant les délocalisations chinoises pour ruiner le monde entier, et dont la Chine était l'otage bien plus que l'actrice[57]. Ceci supposait alors une certaine synchronisation avec les États-Unis afin d'éviter une explosion de l'économie chinoise, indirectement victime elle aussi du modèle économique occidental décadent, solutionnant au passage la question nord-coréenne par une nécessaire désescalade, en attendant l'inéluctable réunification avec Taïwan de manière tout aussi pacifique...
C'est dans ce contexte plein d'espoir que survint la crise du coronavirus, au gré de laquelle apparurent les mêmes lignes de failles en Chine : l'opposition du Président Xi Jinping face à l'existence d'un État profond en Chine, motivé certainement par un affairisme sécrété par la décadence de l'Occident, et possiblement appâté par des rêves de puissance dangereux. Une certaine inexpérience des serviteurs de l'État chinois face aux causes profondes de la décadence occidentale était à craindre, mais des leçons de sagesse bouddhiste et confucéenne peuvent tout autant être espérées aujourd'hui du Céleste empire. Face à ces luttes d'influences internes vieilles comme le monde qui prévalent partout, la tentative de créer un nouveau racisme antichinois du plus grand ridicule, à l'occasion de cette crise du coronavirus, n'apparaîtra comme rien d'autre qu'une énième tentative mondialiste visant à dresser les peuples les uns contre les autres...
L'Arabie quant à elle, fut l'otage et le point nodal de l'instrumentalisation du terrorisme au gré de la rivalité pétrolière historique entre les Britanniques et les États-Unis, ce qui fut dénoncé comme tel dès 1930 par le Renseignement français[58]. Les États-Unis reprirent cette continuité à leur compte après la Seconde Guerre mondiale, mais vécurent entre-temps leur détournement par l'État profond, lequel sut préserver ses intérêts bien plus que ceux des États-Unis, au besoin par des morts suspectes au sein de la famille royale (Roi Fayçal Al Saoud, 1975). Mais le net recul de cette subversion par l'État profond, actuellement aux États-Unis, permet à une dynamique nouvelle d'émerger en Arabie Saoudite. Un processus dual dans lequel un Jared Kushner est certes à la fois juge et partie, à la fois gendre et ambassadeur de Trump, mais dont l'action aura déjà eu une utilité historique au Moyen-Orient. Le Prince héritier Mohammed ben Salmane, qu'on veuille bien le comprendre ou non, est en ce moment l'homme clé du Président Trump, et prend la responsabilité courageuse de tenter d'inverser des décennies d'instrumentalisation mondialiste du djihadisme à partir du Moyen-Orient. Une instrumentalisation dont là encore, les Arabes ont été bien plus souvent les otages que les promoteurs...[59]
Dans ce contexte, le rôle de la Grande-Bretagne est inévitablement dual. Car les patriotes Britanniques ont certainement possédé la meilleure des expertises antisubversives au monde, concernant la Russie comme la Chine ou le Moyen-Orient, mais que cette expertise patriotique a été durement bridée depuis les années 1920. Car parallèlement, c'est depuis la même Grande-Bretagne qu'a été conçue la subversion de leurs rivaux économiques (français, allemands, russes, chinois, étasuniens, avant d'emporter dans la tourmente les restes de l'Empire britannique... La même lutte d'influence entre patriotes et État profond a eu lieu en Grande-Bretagne, à vrai dire depuis le XVIe siècle, et elle fut durablement perdue par les patriotes, mais temporairement seulement.
Des indices de subversion évidents au Royaume-Uni sont apparus au gré d'affaires sensibles récentes, couvertes par une omerta révoltante des médias publics, masquant certainement une subtile volonté de provocation. Dans quel but ? Afin de promouvoir l'idéologie artificielle du « choc des civilisations », opposant la Chrétienté à l'Islam de façon nécessairement violente. L'affaire des viols de Telford, ayant vu des milliers d'enfants ou de jeunes filles violés par des gangs immigrés indo-pakistanais, a été entourée d'un véritable secret d'État avec l'entière complicité des médias. De la même façon, ce sont de véritables persécutions qui ciblent les patriotes et militants Britanniques comme Stephen Yaxley-Lennon, connu sous le pseudonyme de Tommy Robinson. Or, les circonstances anormales dans lesquelles des soi-disant « musulmans » ont pu le battre impunément en prison, sont l'indice d'une instrumentalisation qui révèle une subversion évidente du Royaume-Uni, disposant de puissants relais au sein de l'appareil d'État.
On voit encore d'autres traces de cette subversion, quand la BBC s'obstine à réécrire sans cesse l'Histoire occidentale dans un sens « antiraciste », en faisant jouer les personnages européens par des immigrés d'origine africaine.[60] Ceci est visible dans tous les pays occidentaux, jusqu'au ridicule quand Lancelot[61], Achille[62] ou Louis XIV[63] sont joués alors par des acteurs noirs. On attend avec impatience une histoire de Nelson Mandela, de Martin Luther King ou de l'Empereur Kanga Moussa du Mali joués par des acteurs blancs, afin d'être sûr que personne ne soit choqué par ces réécritures de l'Histoire ridiculement parasitées par des partis-pris idéologiques...
Mais il y a pire, derrière ces trois exemples de subversion combinés. Ils peuvent constituer l'indice d'une stratégie mondialiste de contrôle réflexif dangereux : une volonté évidente de brimer les populations européennes, en les poussant ainsi subtilement à un nouveau sursaut nationaliste qui ne pourrait être qu'excessif en réaction. Cette façon de créer une prophétie autoréalisatrice en brimant les peuples occidentaux pour les pousser au pire ensuite s'est déjà vue dans l'Histoire... Et elle aboutirait sans surprise à légitimer le choc des civilisations, en légitimant une guerre culturelle et civilisationnelle des Occidentaux qui serait dirigée spécifiquement contre l'Islam. C'est la raison pour laquelle les véritables musulmans doivent dire clairement à l'Occident que les violeurs de Telford, ou les « musulmans » qui ont été « utilisés » pour bastonner Tommy Robinson, n'ont de musulman que le nom, et mériteraient un châtiment tel que jamais ils ne pourraient recommencer leurs méfaits ignobles...
Pourtant, malgré ces traces de subversion évidente en Grande-Bretagne, il est à croire que les patriotes britanniques ont su peser dans les élections américaines de 2016, indirectement avec Julian Assange tout du moins. Ceci, alors même que se déployait depuis la Grande-Bretagne le volet internationaliste de cette même subversion, tant contre les États-Unis (Rapport Steele) que contre la Russie (Affaire Skripal), avec un rôle très sale joué en Syrie ou en Ukraine... Sans doute, la Grande-Bretagne a su comme à d'autres occasions dans l'Histoire, placer ses pions pour tirer avantage de la situation dans toutes les hypothèses. Mais il est indéniable que la véritable Grande-Bretagne souffre depuis bien longtemps face à la Subversion...
Ce contexte de « nouvelle donne géopolitique », est donc une opportunité de toute façon pour la Grande-Bretagne. Elle ne perdra pas son tropisme impérial, et le « Brexit » finalement obtenu par Boris Johnson lui redonnera une nouvelle souveraineté, prenant une importance similaire en Grande-Bretagne à la victoire de Trump aux États-Unis. En lieu et place des « représailles » promises par l'Union Européenne, une nouvelle entente se dessine entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, dont le futur broyage de l'UE entre la rivalité commerciale sino-américaine sera une conséquence connexe[64]. La Grande-Bretagne saura tirer son épingle du jeu, en conservant la constance diplomatique de ses intérêts supérieurs, et espérons-le, en ciblant une subversion qui n'est pas récente en son sein, et qui atteint aujourd'hui gravement la substance même du peuple britannique[65]. Là encore, les chrétiens protestants sont bien souvent handicapés par une vision partielle de leur propre Histoire... Mais la Grande-Bretagne fut également à la tête du réformisme chrétien depuis Bède le Vénérable, puis dans la lutte d'influence interne au sein de la Franc-maçonnerie depuis le XVIIIe siècle jusqu'à nos jours...
La France, dernier bastion subversif au monde, attend son renouveau politique
Dans ce contexte d'un Nouvel Ordre Mondial imprévu des mondialistes, voyant l'émergence d'une entente nouvelle qualitative entre les États-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et l'Arabie Saoudite, que vont devenir les pays de l'Union Européenne impotente, nantis seulement d'une « souveraineté-croupion » ? L'Allemagne a été durablement soumise et brûle ses derniers feux économiques, son peuple réel disparaissant depuis des années sous l'effet conjugué d'idéologies ciblant là encore sa substance même. L'Italie s'est récemment débattue, mais se retrouve de nouveau soumise par un gouvernement subversif qui se moque éperdument du peuple italien. Et la France, dans tout cela ? Elle est devenue l'un des pires bastions subversifs de notre époque, et des détails très peu élogieux l'illustrent, que ne manquent pas de relever les Services de renseignement étrangers : depuis les gesticulations transsexuelles sur le perron de l'Élysée, jusqu'à la « retraite heureuse » dans le Périgord de Ghislaine Maxwell, l'ex « traitante » de feu Epstein d'après l'irréfutable Steve Pieczenik lui-même, qui jamais n'accusa personne sans preuve...[66] Or les « connexions françaises » de l'affaire Epstein sont connues, et pourtant rien n'a été entrepris en France pour collaborer avec la justice américaine[67]. Elle était considérée comme « disparue » aux États-Unis, et alors que l'Administration Trump avait lancé un mandat d'arrêt international contre elle, elle était pourtant bien au chaud en France sans être inquiétée le moins du monde...[68]
Depuis la victoire de Trump aux Etats-Unis et le net reflux de la pédocriminalité outre-Atlantique, la France passe de plus en plus pour le premier Etat pédocriminel au monde... Au point de susciter la préoccupation d'INTERPOL et d'EUROPOL. En France, chaque année, 58 000 enfants disparaissent et plus de 150.000 enfants sont violés[69], alors qu'à peine 0,3 % des agressions sexuelles sur mineurs sont condamnées ! C'est ainsi que l'on détruit la substance et l'avenir d'un peuple, et les Français qui tentent de protéger leurs enfants sont bâillonnés, dénigrés, voire accusés lorsqu'ils osent évoquer ce sujet. Selon Me Marie Grimaud, avocate pénaliste de l'association « Innocence en danger », « La France est l'eldorado des pédophiles. [...] Je le répète, aujourd'hui mieux vaut violer un enfant que de dealer du shit dans la rue. La sanction est beaucoup plus lourde pour le dealer que pour le violeur d'enfants ». Pire, elle rappelle que « si des magistrats estiment qu'un enfant de 5 à 6 ans peut éventuellement consentir à un rapport sexuel et éventuellement relaxer des individus pour cela, c'est que nous avons un problème dans la formation de nos magistrats. C'est ce que j'appelle la gouvernance des juges, qui va en deçà [au-delà] de ce que la loi prévoit »[70]. Djamila Allaf, directrice de l'association « Enfance au cœur », renchérit : en France, « les chiffres de la maltraitance des enfants sont terrifiants. Ils sont indignes d'une société qui se dit civilisée. Parce que le marqueur d'une civilisation, c'est sa capacité à protéger les plus faibles. Aujourd'hui, dans un pays comme la France, qui se dit pays des Droits de l'Homme, qui donne des leçons dans le monde entier, il y a 422 enfants qui sont violés chaque jour, 2 enfants qui meurent de maltraitance par jour. Et malgré cela on a toujours un silence sur cette question, ça reste tabou »[71]. Dans le contexte de l'Affaire d'Outreau, qui a défrayé la chronique, qui a fait énormément de mal à la cause des enfants en discréditant leur parole, une remarquable enquête non médiatisée d'un journaliste de l'AFP[72], rappelait qu'aucun enfant de l'affaire d'Outreau n'avait menti. Douze enfants ont bien été reconnus victimes de violences sexuelles dans un contexte de proxénétisme. Alors pourquoi leurs bourreaux ont-ils été protégés ? Était-ce un réseau susceptible de révéler des noms connus ? En tout cas, la France n'en sort pas grandie...et les enfants français continuent d'être torturés ![73]
Dans ces circonstances, comment veut-on que la France conserve encore une once de crédibilité auprès des chefs d'Etat étrangers ? Alors que dans le même temps le Président Trump a fait de la lutte contre la pédocriminalité une réelle cause nationale[74], à l'initiative notamment d'Ivanka Trump comme conseillère principale contre le trafic d'êtres humains, la France montre de graves signes de subversion, comme aux États-Unis du temps d'Obama. L'imbrication devient hautement suspecte quand la pédocriminalité se mêle aux questions antiterroristes, maltraitant des enfants au gré d'une interprétation tout à fait inadaptée des critères de « radicalisation », camouflant ses méfaits derrière la raison d'État. Ainsi en juin 2019, un Commandant des services secrets intérieurs (DGSI) se définissant lui-même comme « spécialiste de la manipulation », fut impliqué dans une grave affaire pédocriminelle avec une mineure « musulmane » au prétexte de déradicalisation, des milliers de photos pédopornographiques étant retrouvées dans ses ordinateurs[75]. Parallèlement, une cellule antiterroriste de la DGSI fut dénommée « Al-Lât », du nom d'une déesse pré-islamique, laissait envisager une volonté de considérer l'islam comme « l'ennemi intérieur »[76]. Dans ce contexte de graves détournements, les musulmans de France peuvent légitimement craindre pour leur sécurité et celle de leurs enfants. Par ailleurs, des policiers habilités « secret défense » se permettent de fanfaronner en divulguant des informations relatives à des attentats potentiels, sans être capables d'empêcher lesdits attentats. Or, les musulmans de France ne peuvent ignorer combien ces attentats terroristes leur font injustement du tort. Tous ces éléments combinés laissent envisager un risque réel de guerre civile artificielle en France, officiellement menée « contre l'Islam », qui permettrait de faire diversion en faisant oublier les graves turpitudes des politiciens français actuels.
Les révélations relatives aux derniers attentats survenus en France achèvent de brosser un tableau noir de l'état réel des forces de sécurité, et de la sape délibérée de capacités antiterroristes françaises. Dans le contexte des enquêtes parlementaires relatives aux sanglants attentats du Bataclan de novembre 2015 (131 morts, 413 blessés), plusieurs révélations de haut niveau, dont celles de l'ex-patron du Renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, firent état d'un refus délibéré des autorités françaises et du Premier ministre Manuel Valls, qui refusa une liste de djihadistes fournie par les Services secrets syriens. Ce refus fut opposé « pour des raisons idéologiques », et eut pour conséquence la nécessité de mendier du renseignement aux sources étrangères, au grand dam des Services français dont la réputation était antérieurement sérieuse[77]. Entre-temps, un certain nombre de personnels de haut niveau des forces de sécurité furent inquiétés par le pouvoir, vérifiant la constante vieille comme Néron, voulant que les subversifs aient une peur proverbiale de leurs propres forces de sécurité lorsqu'elles ne sont pas castrées... Citons pour mémoire le cas de nos valeureux généraux Christian Piquemal (Légion étrangère), Didier Tauzin et Henri Poncet (Parachutistes), Bertrand Soubelet (Gendarmerie), Pierre Le Jolis de Villiers (Armée), outre des syndicats de police méprisés quand ils ne sont pas assez dociles (VIGI), et de nombreux exemples de personnels plus ou moins discrètement suspendus (Alexandre Langlois), évincés (Noam Anouar), suicidés (Maggy Biskupski), ou martyrs (Arnaud Beltrame)... Dans ce contexte de détournement et de pourriture rampante des services de l'État pour cause de basse cuisine politique et autre intrigues subversives, l'avenir de la France ne semblait déjà pas tout à fait radieux. Le contexte de la crise du coronavirus se surajoutant, les conséquences dans un futur proche pourraient surprendre le monde entier... La situation économique française était déjà fragile, sous l'effet combiné de l'Euro et de la guerre économique implacable menée contre elle depuis des années. La crise des Gilets jaunes, crise de ces « insurgés de la pauvreté » et derniers défenseurs du bon sens civil et populaire français, qui durait depuis plus d'un an attestait déjà de cette souffrance, pourtant pas récente puisque remarquée déjà par Mark Twain comme une des conséquences du capitalisme occidental décadent : « quand les riches volent les pauvres, on appelle ça les affaires : quand les pauvres se défendent, on appelle ça de la violence ». La situation économique française deviendra assurément désastreuse au sortir de cette crise du coronavirus, et nous pouvons compter sur l'extraordinaire indolence des personnels politiques français pour continuer à la rendre explosive. Pourtant, ces tristes sycophantes, comme Steve Pieczenik se plaisait à appeler les politiciens américains de l'ère Bush Jr./Obama, oublient la leçon de l'un de nos plus grands rois, Louis XI : « Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près. »
La France est-elle « définitivement morte », comme s'en exclamait le futur maréchal de l'Empire britannique Jan Smuts après sa défaite de 1940 ? Que reste-t-il de la lucidité des rois de France contre l'accaparement financier, de celle de Napoléon contre les financiers internationalistes, de la doctrine sociale de l'Eglise contre son avachissement idéologique, ou de l'expertise antiterroriste française depuis Xavier de Hauteclocque[78] ? Cette expertise française existe, de même que ses continuateurs qui s'activent dans l'ombre. Mais trop peu de Français en ont une vision juste, car les moyens de l'État eux-mêmes sont mobilisés au service de la Subversion de la France, générant une distorsion de la réalité comme à l'époque subversive d'Obama aux États-Unis...
Pour autant, depuis des années les esprits lucides envisageaient un changement majeur en France, mais qui ne pourrait survenir qu'à la faveur d'un changement structurel qui allait avoir lieu aux États-Unis. Trop peu de Français ont compris jusqu'à présent, le renversement imprévu du monde et l'émergence potentielle d'un second « nouvel ordre mondial », comme constituant un contrecoup face à un premier « Nouvel Ordre Mondial » constitué progressivement et dans l'ombre. Comme à la suite de la victoire de Trump, c'est la même logique de « contrecoup patriotique » face à un « coup d'État subversif en douce », qui est en passe d'être généralisée au monde, à l'occasion de cette crise du coronavirus qui force tous les acteurs à dévoiler leurs allégeances réelles. Un net recul de l'État profond mondialiste semble pouvoir émerger dans les cinq plus importants pays du monde, États-Unis, Russie, Chine, Royaume Uni et Arabie Saoudite, avec le retour partout au bon sens patriotique et économique. Comme l'a souligné le théoricien politique russe, Alexandre Guelievitch Douguine : « L'ascension de Trump marque d'abord et avant tout la fin décisive du monde unipolaire. [...] Les peuples et les États du monde peuvent enfin respirer profondément. L'expansion du mondialisme a été stoppée au centre même de la mondialisation. Le nouveau monde multipolaire signifie que les États-Unis deviendront désormais l'un des pôles de l'ordre mondial, puissant et important, mais pas le seul, et surtout sans aucune prétention à être exceptionnel. »[79] La plus grande question, celle des enjeux monétaires, reste encore en suspens à l'heure où ces lignes sont écrites. Mais c'est pourtant un espoir réel qui se dévoile aujourd'hui sous nos yeux, à partir d'une crise sanitaire qui devait initialement pousser les peuples à la soumission par la peur, mais qui semble devoir se retourner contre ses instigateurs subversifs.
Cette dynamique nouvelle sera-t-elle comprise en France ? Pour la comprendre, encore faudrait-il commencer par en avoir une vision juste. L'historien britannique Arnold Toynbee remarquait qu'aucun processus historique n'était réellement irréversible. Nous pourrions compléter l'idée en parlant avant tout de mutations et de luttes d'influences sans cesse évolutives, entre l'harmonie et le chaos, deux forces sans lesquels les humains n'apprendraient jamais rien sur Terre...
Le regretté Pierre Schoendoerfer considérait qu'un soldat avait pour devoir sacré de « mettre de l'ordre dans le désordre ». Le général Michael Flynn, directeur de campagne de Donald Trump, compara les citoyens réalisant avec responsabilité leur propre travail individuel de réinformation personnelle, à une « armée digitale » devant monter en ligne pour préserver son propre destin : sur Internet comme dans la vie réelle, afin de réduire toujours plus la surface d'action de la subversion sur les esprits non préparés. Certes, « l'Histoire est faite par peu d'Hommes », disait Jules César. Mais l'habitude résignée de voir un parti subversif, somme toute très faible, détourner impudemment un vieil État qui semble impuissant, alors que son Histoire permettrait pourtant de comprendre toutes les causes et conséquences de ce détournement, suscite une indolence qui prédispose à l'esclavage. Cette indolence résignée, c'était la situation exacte des États-Unis durant les mois qui précédèrent l'élection de Trump en 2016, lorsque les patriotes les mieux informés ne pouvaient que constater l'état de démoralisation du peuple : prêt à se soumettre à une justice subvertie qui venait de favoriser ce qui allait à coup sûr devenir une énième élection truquée, dont les États-Unis finissaient par avoir l'habitude...[80]
« - Vous plaît-il d'être des esclaves, vous plaît-il être des bébés » ?[81]
Et pourtant, il y eut une masse critique de patriotes déterminés et suffisamment informés pour se lever, pour relever le gant et renverser l'irréversible. Aujourd'hui, ce combat n'est pas terminé, et ne le sera sans doute jamais tant que des prises de conscience fondamentale n'auront pas été réalisées par un plus grand nombre d'humains. À notre époque pourtant, nous avons toutes les cartes en main pour comprendre le passé, pour entrevoir le futur, en tout cas pour combattre au présent et servir une plus juste vision du sens de l'existence humaine.
« - Tu dois prendre parti, sinon tu n'es pas humain »...[82]
Notes
[1] Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1874, tome 8, p.535 [2] Coningsby ou la Nouvelle génération, 1844 [3] « Les grandes manœuvres financières derrière Greta et le « Changement climatique » : suivez l'argent... » — F.W. Engdahl, CVR, 25 septembre 2019 ; « La sombre histoire derrière le « réchauffement climatique » du GIEC » — F.W. Engdahl, RI, 30 octobe 2018 [4] « [NAVY 3] Conclusion CVR au sujet de l'amiral Williams : une information fuitée - indice de ce que les milieux patriotiques américains contestent leur Commandant en chef... » — CVR, 10 janvier 2016 ; « [IMPORTANT] La vérité sur la victoire de Trump : Analyse et synthèse. » — CVR, 21 novembre 2016 ; « Hommage des patriotes français au Dr. Steve Pieczenik PhD » — CVR, 9 novembre 2016 [5] « Sey[mour] Hersh via ZeroHedge : les militaires américains ont transmis du renseignement à Assad, dans le dos d'Obama et de la CIA. » — CVR, 25 décembre 2015 [6] « Le Dr. Steve Pieczenik défend les révélations de Trump sur le 11 septembre 2001 » — CVR, 20 octobre 2015 [7] « La Seconde Révolution américaine a été gagnée ! » — CVR, 10 novembre 2016 ; « [Entrevue Pieczenik - Alex Jones, Infowars] La République Américaine a été restaurée » — CVR, 3 janvier 2017 [8] Peter Dale Scott, L'État Profond, éd. Demi-Lune, 2016 ; Le Charme discret du Djihad, W. Engdahl, éd. Demi-Lune, 2018 [9] « Cas d'école : des reporters d'Infowars inquiétés pour vouloir enquêter sur un possible camp djihadiste sur le sol des USA... » — CVR, 2 décembre 2015 [10] Antony C. Sutton, The Federal Reserve Conspiracy/Le Complot de la Réserve Fédérale, éd. Nouvelle Terre, 1995-2009 [11] « NAVY 1 - Un amiral de l'U.S. Navy viré pour avoir questionné l'achat par Obama d'une propriété à Dubaï??? » — CVR, 10 janvier 2016 ; « L'atroce « Pizzagate » : un lien avec les récentes rumeurs de contestation des élections ? » — CVR, 26 novembre 2016 [12] « Le vrai crime dans l'«Huma-gate», ce sont les liens avec les Frères musulmans ! » — F. William Engdahl, Le Saker Francophone, 3 novembre 2016. Rappelé par Qanon, message n° 4284, le 19 mai 2020 : « Huma Abedin's ties to the Muslim Brotherhood" — The Hill, 23 août 2016 [13] « L'Inspection Générale (IG) du Département d'État a tranché : Hillary Clinton N'AVAIT PAS LE DROIT DE METTRE EN PLACE SON SERVEUR PRIVE !!! » — S. Pieczenik, CVR, 28 mai 2016 ; « Message du Renseignement Militaire (DIA) à Hillary Clinton : "retirez-vous de la course présidentielle pour cause d'investigation du FBI..." » — S. Pieczenik, CVR, 14 février 2016 [14] « "Les Trois Amigos": Anthony Weiner, Bob Filner, Eliot Spitzer... » — S. Pieczenik, CVR, 1er août 2013 ; « Le scandale Anthony Weiner sonne le glas du clan Bill/Hillary Clinton... » — S. Pieczenik, CVR, 19 janvier 2016 ; « Emails d'Hillary Clinton : trois affaires en une » — Les Echos, 31 octobre 2016 [15] « N'allez pas chercher le POTUS Trump ! » — S. Pieczenik, 30 juin 2017 [16] « Le «Superman israélien » Meir Dagan entre en dissidence sur le dossier iranien » — France24 ? 12 mars 2012 ; « Ex-chef du Mossad : l'armée prête à frapper l'Iran en 2011 sur ordre de Netanyahu » — Times of Israël, 1er juin 2018 [17] La Tragi-Comédie de la République Allemande. Albert GRZESINSKI. PLON, 1934. Comparer avec Qanon n°3991 du 28 avril 2020, montrant 21 personnages clés pro-Obama/Hillary Clinton qui furent proprement démis de leur fonction depuis 2016. [18] Caroll Quigley, Tragedy & Hope, Macmillan Publishers, 1966, p. 1 311 [19] Andrew Lobaczewski, La Ponérologie Politique : Etude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques, Éditions Pilule Rouge, 2011 [20] « Le Coronavirus et la Fondation Gates » — F.W. Engdahl, RI, 19 mars 2020 ; Sur le mondialisme : Pierre Hillard, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, éd. Francois-Xavier de Guibert, réédition 2013 [21] Voir notamment « Une pandémie préméditée? » — Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, 4 avril 2020 et autres vidéos connexes de Radio Québec [22] Entre de nombreux autres, voir notamment le message n°4009 de Qanon, reprenant l'intégralité des études disponible attentant de la dangerosité relative du coronavirus, pouvant être soigné de façon satisfaisante avec l'hydroxychloroquine. [23] « Trudeau vs Cossette-Trudel » — Alexis Cossette-Trudel, 16 avril 2020 [24] «Offener Protest-Brief an Politik und Medien: Aufruf zur AUFHEBUNG der CORONA-ZWANGSMASSNAHMEN! » — PressePortal, 25 mars 2020 [25] Entrevue de Steve Pieczenik avec le avec le Dr. James F. Tracy, émission « Real politik », Truth Frequency Radio — CVR, 28-3-2016 [26] « Ce que les médias ont caché dans l'affaire sur l'autisme de De Niro » — F. W. Engdahl, 14 juin 2016 [27] Médias « Principaux Courants / Politiquement corrects » — Mainstream Medias [28] Anton Zischka, La Science brise les monopoles, Bruxelles, Éditions de la Toison d'Or, 1941 [29] Morad El Hattab, Saïf al-Islam Kadhafi - Un rêve d'avenir pour la Libye, Édition Erick Bonnier, octobre 2019, p. 315 [30] « Coronavirus et nombre de décès douteux » — F.W. Engdahl, RI, 13 mai 2020 ; « Peut-on faire confiance à l'OMS ? » — F.W. Engdahl, RI, 5 avril 2020 ; « Phase de confinement : ce n'est pas un scénario futuriste » — F.W. Engdahl, RI, 12 mars 2020 [31] « Didier Raoult claquerait la porte à la France pour rejoindre la Chine, selon Entreprendre » — Midi Libre, 20 mai 2020 ; « Vers un départ de Didier Raoult pour la Chine ? Itinéraire d'une fake news » — LCI, 21 mai 2020 [32] « Propagande et contre-propagande ? Christophe Stalla-Bourdillon » — Thinkerview, 26 novembre 2019 [33] Apocalypse 3:15-16 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » [34] Voir Qanon, message n°2645 : sur le lien entre la Ligue antifascistes dans l'Allemagne des années 1930 (aile paramilitaire du Parti Communiste allemand, interdite en 1933) et les Antifa « moderne » constituant la nouvelle aile paramilitaire du Parti Démocrate aux États-Unis. [35] Voir les deux romans d'anticipation d'Orwell : 1984 (1949), La Ferme des animaux (1945) [36] Daniel Estulin, La véritable histoire des Bilderberger, Editions Nouvelle Terre, 2009 ; Pierre Hillard, La marche irrésistible du Nouvel Ordre mondial ; Engdahl, F. William : Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain, éd. Jean- Cyrille Godefroy, 2007 [37] Message n°3897 et n°3896 du 23 mars 2020, Qanon [38] Message n° 3916 du 8 avril 2020, Qanon [39] Éphésiens 6,10-17, cité à répétition par Qanon, notamment le 11 mai 2020, message n°4207 [40] « [Frappe en Syrie, 1e vidéo] Un KABUKI [Théâtre traditionnel japonais] de GUERRE vis-à vis de la Chine et de la Corée du Nord. » — Steve Pieczenik, CVR, 8 avril 2017 ; « [IMPORTANT Un "Kabuki" de guerre feintée, pour servir une fragile dynamique de paix. » — CVR, 27 avril 2017 [41] « Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ? », Jacques Attali, émission « Arrêt sur Image », France 5, enregistrée le 5 juin 2010 [42] Voir l'intégralité des travaux d'Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, relatant 4 années de purge et de contre-influence discrète au sein de l'Administration Trump : « #ObamaGate: sédition et trahison » — Alexis Cossette-Trudel, Radio Québec, 10 mai 2020 [43] « En Russie, un remaniement qui confirme les hommes forts de Poutine » — Libération, 22 janvier 2020 [44] « Tchoubaïs, prochaine tête néolibérale à tomber en Russie ? » — F.W. Engdahl, RI, 10 février 2017 ; « Quand la Russie se débarrassera-t-elle de son talon d'Achille : la cinquième colonne ? » — F.W. Engdahl, Le Saker Francophone, 4 juillet 2016 [45] Vladimir Vasilyevich Kvachkov, ancien colonel russe Spetsnaz et officier du renseignement militaire, docteur en sciences militaires et publiques, « Полковник ГРУ: что скрывают за пандемией коронавируса? /Владимир Квачков » — Студия Рубеж, 24 mars 2020 [46] « New Black Panther Leader Quanell X: Trump Is Right About Democrats Exploiting Black Votes » — Breitbart, 26 août 2016, images de Fox 26 Houston, 23 août 2016 [47] « Biden: 'If you have a problem figuring out whether you're for me or Trump, then you ain't black'" — CNN, 23 mai 2020 [48] « Racism Isn't Dead — But It Is on Life Support » - Thomas Sowell, National Review, 18 novembre 2015 [49] Lt-CO A. Schaeffer, Opération Dark Hearth, éd. du Rocher, 2011 [50] « Le maire de Chicago Rahm Emanuel et Barack Obama : Bonnet blanc et blanc bênet ! » — S. Pieczenik, CVR, 4 janvier 2016 ; « L'Agit'prop dans le cloaque politique de Chicago, l'instrumentalisation des minorités contre Trump, et le rôle des Bush en sous-main...» — S. Pieczenik, CVR, 12 mars 2016 ; « Cas d'école du multiculturalisme importé aux États Unis : un complot antinational là-bas aussi ! » — CVR, 19 octobre 2016 ; « La guerre raciale artificielle aux États-Unis, comme conséquence de l'ère Obama. » — CVR 21 juillet 2017 [51] « Il s'est passé quelque chose de vraiment incroyable lors de la Parade du Jour de la Victoire » — RI, 12-5-2015, de Russia Insider, « Something truly amazing happened today », 9 mai 2015, via Le Saker [52] Professeur Nader Angha, maître de la voix Oveyssi Shahmaghsoudi, Le soufisme : un pont entre les religions, MTO Shamaghsoudi Publications France, p. 8 [53] Le Dernier Loup, film franco-chinois de Jean-Jacques Annaud (2015) [54] Dragon Blade, film sino-hongkongais de Daniel Lee (2015) [55] « Les Hui, musulmans chinois modèles et patriotes » — Le Monde, 19 janvier 2018 [56] W. Engdahl, Le Charme discret du Djihad, éd. Demi-Lune, 2018. L'État Profond, Peter Dale Scott, éd. Demi-Lune, 2016 [57] « Le Talon d'Achille de la Chine est sa chance en or » — F.W. Engdahl, 14 octobre 2015 [58] Xavier de Hauteclocque, Le Turban vert, Éditions de la « Nouvelle Revue Critique », 1931 ; réédition Energeïa 2013 [59] Eric Laurent, La Face cachée du 11 septembre, Plon, 2004 [60] « Black to Life: Rethinking the Black Presence within British History - BBC Stories » — BBC Stories, 25-6-2019 [61] Once Upon a time, saison 5, Lancelot The Most Gallant Knight, ABC (États-Unis), 2015 [62] Troy, Fall of a City, BBC, 2018 [63] Ballet Royal de la Nuit, Présenté à l'Opéra Royal de Versailles les 24-26 novembre 2017 [64] « Le BREXIT, et la sécurisation d'une Nouvelle Union Anglophone » — F.W. Engdahl,RI, 14 avril 2017 [65] Voir par exemple le film britannique de 2018 Red Joan (Trevor Nunn), illustrant la subversion pro-soviétique en Grande-Bretagne durant les années 1930, et présentant comme positive pour l'Histoire la trahison d'une espionne britannique pro-soviétique qui contribua à donner la bombe atomique à l'URSS. [66] « OPUS 167 : le Réseau pédophile Epstein. » — CVR, 13 juillet 2019 [67] « Jeffrey Epstein : une affaire française » — France Culture, 04 octobre 2019 ; « Jeffrey Epstein a « reçu » 3 fillettes françaises de 12 ans en cadeau d'anniversaire - afin d'abuser d'elles » — Epoch Times, 21 août 2019 [68] « Affaire Epstein: Ghislaine Maxwell, suspecte numéro 1 et introuvable » (Le Temps, 14 août 2019) ; Voir le dossier complet en 7 parties « Jeffrey Epstein et les Autres (1) — Dossier : Le Livre noir de Jeffrey Epstein » (« Faits et Documents » : n°471-477, décembre 2019-mai 2020). [69] « Violences sexuelles faites aux enfants : une urgence humanitaire » — Libération, 2 mars 2015 [70] « Meurtre d'Angélique: "La France est l'eldorado des pédophiles" » — RMC, 30 avril 2018 [71] « Djamila Allaf : "422 enfants sont violés chaque jour en France" » — Sud Radio, 3 décembre 2018 [72] Jacques Thomet, Retour à Outreau. Contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle, du journaliste, Ed. Kontre Kulture, 2013 [73] « Christine Djamila Allaf : "L'affaire Outreau a fait du mal à la cause des enfants" » — Sud Radio, 13 juin 2019 [74] « Trump crée un nouveau poste à la Maison Blanche dédié à la lutte contre le trafic d'êtres humains. » — Epoch Times, 3 février 2020 [75] « Ardennes : un cadre de la DGSI mis en examen et écroué pour viol sur mineure » — Le Parisien, 26 juin 2019 [76] « Al-Lât, divinité protectrice de l'État Français » — Médiapart, 7 décembre 2015 [77] « Collaboration avec les services syriens : des députés interrogent Valls » — Le Figaro, 20 novembre 2015 ; « [Scandale] L'ex-chef de la DST : M. Valls a refusé la liste des djihadistes français pour des raisons idéologiques » — Les Crises, 19 novembre 2015 ; « Insurrections, Espions, COVID-19, Crise mondiales Bernard Squarcini » — Thinkerview, 15 mai 2020 ; Voir aussi Morad El Hattab, Saïf al-Islam Kadhafi : un rêve d'avenir pour la Libye, éd. Erick Bonnier, 2019, p. 279. [78] Xavier de Hauteclocque, éminent agent du Renseignement français et cousin du maréchal Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc. Dans son Turban Vert (précité, 1930) et par ses autres travaux, il posa des questions dérangeantes sur les origines des crises internationales, du terrorisme armé et des guerres, et fut assassiné pour cela par les nazis — Comixtrip [79] « La victoire de Donald Trump par Alexander Douguine » — Katehon, via Le Saker Francophone, 10 novembre 2016 [80] « Les 100 prochains jours seront critiques pour l'Amérique ! » — S. Pieczenik, CVR, 30 juillet 2016) ; « PAS de Merci pour James Comey et Loretta Lynch! » — S. Pieczenik, CVR, 6 juillet 2016) [81] Aldous Huxley, Le Meilleur des Monde [82] Das Leben der Anderen, film de Florian Henckel von Donnersmarck, 2006
La présente «crise», qui provoqua le confinement de plusieurs milliards d’êtres humain en raison de la pandémie mondiale du coronavirus baptisé Covid-19, qui, autrement dit, installa une sédentarité et un immobilisme contraints, s’accompagna paradoxalement d’une exigence de mobilité qui prit la forme, précise et non fortuite nous le constaterons par la suite, de l’appel à la mobilisation totale. La nation se mobilise, les hôpitaux se mobilisent, les entreprises se mobilisent, les associations se mobilisent, les universités et les chercheurs se mobilisent, les «ados» se mobilisent, bref, tout le monde se mobilise…
Ce fut l’idoine occasion de relire l’essai d’Ernst Jünger, qui, paru en 1930, porte précisément le nom de La mobilisation totale (Éditions Gallimard, coll. Tel, 1990), et d’en proposer quelques extraits choisis et commentés afin d’éclairer, par le recul qui tient à la distance temporelle, c’est-à-dire de manière inactuelle, la déconcertante actualité que nous vécûmes et continuons à vivre.
Quelques mots toutefois, en guise de préambule, à propos dudit ouvrage : La mobilisation totale se présente comme un court texte, à peine quarante pages réparties en neuf parties dont nous extrairons de chacune un passage qui nous semble significatif du point de vue de l’analyse de la contemporanéité. L’essai tente de cerner la rupture anthropologique, qu’Ernst Jünger juge non seulement décisive mais également irréversible, que la Première Guerre Mondiale a introduite dans le cours de l’histoire humaine.
Premier extrait
«Nous nous emploierons […] à rassembler un certain nombre de faits qui distinguent la dernière guerre – notre guerre, cet évènement le plus considérable et le plus décisif de notre époque – de toutes celles dont l’histoire nous a livré le récit» (§ 1, p. 98).
C’est tout d’abord à un effort de discernement que se livre l’écrivain : bien des guerres se ressemblent, bien des guerres sont comparables, bien des guerres procèdent d’une même logique. La Première Guerre Mondiale, quant à elle, introduit une discontinuité, de telle sorte qu’elle ne saurait être ramenée à un étalon déjà connu, bien identifié; elle possède, autrement dit, un caractère inédit, qu’Ernst Jünger, à travers ce court texte qui sert en réalité de laboratoire à un essai décisif : Le Travailleur, cherche à mettre au jour. N’anticipons guère, car les critères de démarcation apparaîtront bien assez tôt, mais notons ceci afin d’établir un pont avec l’actualité : comprendre l’événement, pour Jünger, ne consiste pas à répéter mécaniquement, machinalement si l’on peut dire, les analyses précédentes et les schémas explicatifs préétablis; cela consiste, tout au contraire, à cerner sa spécificité, et à poser sur lui les justes mots afin de le faire advenir en tant que tel à la conscience collective. Telle fut très certainement la première faute, de nature épistémologique mais aux conséquences politiques, du Président Emmanuel Macron et de son équipe gouvernementale qui n’eurent de cesse de parler d’un virus comme d’un ennemi et d’une épidémie comme d’une guerre, des choix lexicaux et sémantiques pour le moins malheureux qui sont à mon sens en partie responsables de comportements a priori irrationnels comme la razzia des commerces (attention, indispensable précision, par ces propos, je n’excuse ni ne cautionne en aucune manière ces agissements dignes de pourceaux dépourvus de toute faculté de juger).
Deuxième extrait
«La meilleure manière de faire apparaître le caractère spécifique de cette grande catastrophe consiste sans doute à montrer qu’elle a été pour le génie de la guerre et l’esprit de progrès l’occasion de conclure une alliance étroite» (§ 2, p. 98).
Voilà une remarque qui me paraît souligner le caractère à proprement parler critique du progrès : il n’est en effet que des esprits simples, dogmatiques ou utopiques, pour concevoir le progrès comme l’écoulement d’un long fleuve tranquille ou comme la paisible marche vers un paradis terrestre à portée de mains. La réalité est plus chaotique, plus erratique, parce que le système capitaliste non seulement nécessite la révolution permanente des moyens de production – l’innovation dans toutes ses déclinaisons : économique, technologique, organisationnelle, sociale, citoyenne, écologique, parentale, éducative, etc. –, mais possède en outre le don de profiter de chaque catastrophe pour étendre son empire et accentuer son emprise : telle est en effet la «stratégie du choc», si justement décrite par Naomi Klein, qui joue de la perte de repères et de l’angoisse engendrées par la crise pour délivrer une ordonnance sur-mesure. Et si la Première Guerre Mondiale, selon Jünger, fut l’occasion de la conclusion d’une alliance entre «le génie de la guerre et l’esprit de progrès», alors il y a fort à parier, et à craindre, que l’association d’un coronavirus conquérant et d’un esprit de progrès tout aussi tenace servira de tremplin à la post-industrialisation de la France qui se traduira – et se traduit déjà – par des investissements massifs dans le numérique, le développement de juteux marchés pour l’industrie pharmaceutique, l’installation accélérée d’une société de la surveillance ainsi que par le recours accentué aux techniques managériales gages d’efficacité et d’adaptation. Je préfère prévenir ici toute illusion : le monde d’après sera identique au monde d’avant, mais en pire.
Troisième extrait
«On peut suivre désormais l’évolution au cours de laquelle l’acte de mobilisation revêt un caractère toujours plus radical dès lors que, dans une mesure croissante, toute existence est convertie en énergie, et que les communications subissent une accélération accrue au profit de la mobilité […]» (§ 3, p. 106).
Qui dit guerre dit mobilisation : non seulement la mise sur pied de guerre de l’ensemble des forces armées, voire même de tous les citoyens susceptibles de participer à l’effort, mais aussi l’orientation de toutes les ressources, matérielles et technologiques, financières et organisationnelles, vers la victoire, seule issue désirée, escomptée, espérée, lorsque le combat s’engage. C’est en toute logique que la rhétorique belliqueuse déployée par nos dirigeants s’accompagne d’un appel à la mobilisation générale : celle-ci est toutefois d’une ampleur sans précédent, puisque l’ennemi est, comme les dieux du panthéisme, possiblement partout, à telle enseigne que l’enrôlement concerne certes les soldats et les citoyens, mais cible également les enfants, les femmes, les personnes âgées, qui, eux aussi, sont sommés de convertir leur existence en énergie. On pourrait dire de ce point de vue que l’épidémie confirme et entérine la mutation du paradigme guerrier qu’avait déjà accompli le terrorisme.
Mais la mobilisation est de surcroît une mise en mouvement : les énergies deviennent en effet disponibles quand elles se trouvent libérées de toute attache et enclines à la mobilité, si bien que toute mobilisation se trouve inséparable d’une structure logistique de gestion des flux, d’hommes, de matières, d’informations. C’est précisément ici que l’attaque surprise du coronavirus dans sa version 2019 devient, pour l’observateur, digne d’intérêt : car jamais, me semble-t-il, la mobilité de la cognition n’a-t-elle été à ce point découplée de la mobilité des corps. Confinés dans nos foyers, consignés à demeure comme des enfants punis dans leur chambre, nos corps, privés de leur élémentaire liberté de mouvement, demeurent immobiles alors que nos pensées ne laissent pas de circuler sur la Toile, à tel point, d’ailleurs, que nos vies n’auront jamais été aussi dépendantes et intégrées au Réseau, par la grâce duquel, Dieu soit loué, nous travaillons à distance, nous achetons à distance, nous prenons l’apéro à distance, nous baisons à distance.
D’une telle situation, je tire deux leçons : d’une part, que le sous-équipement numérique que la présente crise a révélé accélèrera, par des investissements massifs, la digitalisation de notre pays; d’autre part, le confinement restera la première expérience collective d’une vie transhumaniste post-incarnation dans laquelle le corps aura enfin avoué sa superfluité.
Quatrième extrait
«Néanmoins, le versant technique de la mobilisation totale n’en constitue pas l’aspect décisif. Son principe, comme le présupposé de toute technique, est au contraire enfoui plus profond : nous le définissons ici comme disponibilité à être mobilisé» (§ 4, p. 115).
Le Réseau est une chose, notre appétence et notre célérité à nous y soumettre une autre. Jünger, qui aura sur ce point très largement anticipé et influencé les développements de Heidegger dans La question de la technique, conférence dans laquelle ce dernier affirme notamment que «l’essence de la technique n’est pas la technique», met en évidence qu’aucun dispositif technique ne parvient à s’encastrer dans le tissu social, c’est-à-dire à devenir un système sociotechnique, s’il n’est précédé d’une révolution anthropologique qui, dans les mentalités et les structures de la croyance collective, légitime l’usage dudit dispositif. Pourquoi donc le confinement, présenté comme un acte de mobilisation, et désormais les règles du déconfinement, qui ne sont autres que la poursuite de la mobilisation sous une forme nouvelle, se trouvent-t-ils aussi largement respectés ? Il est vrai que la peur de la maladie et la crainte de l’amende y sont pour quelque chose, je ne le nie pas; mais c’est au fond le principe directeur de notre société qui oriente nos actions, pour les uns, qui se limitent à respecter les consignes, de façon minimaliste, pour les autres, qui n’hésitent guère à prendre directement part au combat en cousant des masques et en imprimant des visières (masques et visières, dont la pénurie annonce la future fortune de proches du pouvoir, c’est une évidence qui ne requiert aucune boule de cristal), de manière engagée voire fanatique.
Quel est ce principe que Jünger situe à la racine de la mobilisation, et que tant Heidegger qu’Anders identifieront comme le tuf même de la société industrielle ? Il s’agit de la disponibilité, c’est-à-dire l’état ou le fait de se trouver à disposition de quelqu’un ou de quelque chose. En d’autres termes, loin d’attendre le tonitruant appel de la mobilisation pour se faire énergies, nos existences sont déjà prêtes et disposées à être mobilisées, n’attendant même que cela, d’être mobilisées, puisque pour les Modernes, le mouvement c’est la vie, mobilisées donc, c’est-à-dire à la fois convoquées, réquisitionnées et ordonnées à la finalité de la victoire. Les «ressources humaines», le «facteur humain», le «capital humain» ne sont pas qu’expressions techniques réservées aux seules entreprises : ces mots, dans toute leur crudité, disent tout simplement la condition des derniers hommes que nous sommes devenus : des outils à la recherche permanente d’un emploi.
Cinquième extrait
«Mais cela n’est rien par rapport aux moyens dont on disposait à l’ouest (en Amérique) pour mobiliser les masses. Il ne fait pas de doute que la civilisation soit plus étroitement liée au progrès que la Kultur; qu’elle sache parler sa langue naturelle dans les grandes villes surtout, et s’entende à manier des notions et des méthodes qui n’ont rien à voir avec la culture, auxquelles même celle-ci s’oppose. La culture ne peut être exploitée à des fins de propagande […]» (§ 5, p. 125).
Je dois ici préciser au lecteur, avant tout commentaire, que le couple civilisation-culture, dans l’Allemagne de l’entre-deux guerres, se présente sous la forme d’une opposition irréductible héritée de la période romantique : d’un côté, celui de la Kultur, la naturalité des liens socio-historiques qui lient les hommes dans une communauté organique de destin; de l’autre, celui de la civilisation, l’artificialité engendrée par les progrès techniques de la société industrielle. Jünger perpétue cette dichotomie, ce dont témoigne assurément le pont tendu entre civilisation et urbanité.
Ce cinquième extrait introduit un nouvel élément indispensable à la bonne compréhension de la mobilisation : les références dernières, en l’occurrence la disponibilité pour la société industrielle, exigent une mise en scène, c’est-à-dire l’intercession de symboles, par l’entremise de laquelle elle s’adresse à ses destinataires. Jadis occupée par la religion et les mythes dont les récits se théâtralisent dans des liturgies, cette fonction se trouve aujourd’hui dévolue à la propagande – les termes de «propagande», «relations publiques» et «marketing» seront dans ce texte considérés comme synonymes –, comme si la médiation, elle aussi, devait se plier à la logique générale de substitution du technique (la «manufacture du consentement» selon la si révélatrice expression de Walter Lippmann) au symbolique.
Il n’est guère étonnant que Jünger tienne ses propos, lui qui assiste à l’émergence des relations publiques dont le chef d’œuvre inaugural demeure l’incroyable Propaganda d’Edward Bernays. Quant à nous, c’est la télévision et ses experts, ce sont les journaux et leurs éditorialistes, ce sont toutes ces associations subventionnées et leurs porte-paroles illuminés, qui anesthésient toute liberté d’esprit afin d’imposer la disponibilité en principe de vie. Peut-être l’opposition que Jünger dresse entre civilisation et culture suggère-t-elle d’ailleurs une issue qu’il faudrait prendre à la lettre, au mot : la campagne ne serait-elle pas la clef des champs, elle qui demeure encore un peu, malgré tout, allergique au baratin du nouveau monde ?
Sixième extrait
«La mobilisation totale, en tant que mesure décrétée par l’esprit d’organisation, n’est qu’un indice de cette mobilisation supérieure accomplie par l’époque à travers nous» (§ 6, p. 127-128).
La mobilisation totale n’épuise toutefois pas l’esprit de l’époque, elle ne constitue qu’un aspect partiel d’un phénomène encore plus général, plus englobant, dont elle sert toutefois de révélateur; car, la crise, en tant qu’elle désigne le point culminant de la maladie, est synonyme de moment de vérité. La mobilisation totale qui est déclarée face à l’attaque ne fait ainsi que mettre en évidence ceci : que l’époque ne cesse de nous mobiliser, en temps de paix comme en temps de guerre, qu’elle ne laisse pas de nous rendre encore et toujours disponibles, qu’elle cherche, à travers tous les moyens possibles, à nous employer, à nous rendre utiles et fonctionnels, qu’elle a fait de nous des «types adaptables», formulation positive de l’expression «unadaptable fellows» qu’on lit sous la plume aiguisée de Günther Anders, c’est-à-dire des organismes psychologiquement modifiés.
Tel est l’esprit d’organisation qui donne à l’époque son triste visage : rien ne saurait résister à une entreprise d’optimisation, rien ne saurait demeurer en retrait sans être exploité – la planète est une immense mine de matières premières –, il n’est aucune de nos qualités qui ne doive se mettre au service d’une production, s’ordonner à une fin de performance. On l’observe d’ailleurs aux curriculum vitae et aux lettres de motivation de candidats au recrutement qui n’hésitent plus à faire de l’organisation de leur vie personnelle un gage de réussite de leur carrière professionnelle, à présenter leurs voyages touristiques comme l’occasion de développer des compétences interculturelles, à rendre compte de leur engagement associatif comme d’une expérience managériale. La transitivité de l’efficacité est parfaite, qui atteste de l’omniprésence de son idéologie.
Septième extrait
«Nous avons expliqué qu’une grande partie des forces progressistes avait été mobilisée par la guerre; et la dépense d’énergie ainsi entraînée était telle qu’on ne pouvait plus rien réinvestir dans la lutte intérieure» (§ 7, p. 134-135).
Après la métaphysique, le retour à la politique. Il est évident que la mobilisation totale qui suit la guerre déclarée au souverain virus conduit à un épuisement complet, autant dû à l’atrophie de corps immobilisés, confinés, empêchés, qu’à l’usure de psychismes sidérés par les écrans du «télétravail»; il est tout aussi obvie que la mobilisation générale, celle qui est quotidiennement requise par l’esprit d’organisation, produit une fatigue structurelle, un dépérissement lent et continu, une torpeur et une anesthésie qui constituent très certainement le premier frein à toute action authentiquement révolutionnaire. La disponibilité permanente entraîne une adhérence, sinon une adhésion, à l’époque, si bien que l’intempestivité, que je pourrais littéralement et abusivement définir comme l’action de pester intelligemment contre son temps, paraît bien disparaître des radars, si ce n’est à titre de vestige de l’ancien monde.
Le président Emmanuel Macron le sait bien, et si vraiment il l’ignore, une quelconque huile l’aura bien averti : la colère gronde, dont l’intensité n’a d’égale que son niveau d’incompétence et d’incurie – sans compter l’irritation née de ces invraisemblables et insignifiantes envolées technico-lyriques («un été apprenant et culturel» ! : «mdr» aurait-t-on envie de rétorquer) qui circulent en boucle sur les réseaux sociaux. L’épuisement de l’opposition, non pas celle qui se met douillettement en scène à l’Assemblée Nationale en attendant que le fatum de l’alternance produise son effet, mais celle qui s’empare des ronds-points de l’Hexagone et refuse de se laisser institutionnaliser par le jeu de la représentation, l’épuisement de cette opposition-là, qui se trouve aujourd’hui mobilisée en première ligne dans les hôpitaux, les commerces et les ateliers, représente très certainement le gage d’une certaine tranquillité intérieure, c’est-à-dire de sa possible réélection, à condition, par conséquent, de maintenir l’état d’exception jusqu’à ce qu’il soit accepté comme normal et que le régime autoritaire, dictatorial, s’installe dans notre quotidien avec le statut de l’évidence. Le tout assorti de concessions qui ne le sont point : remaniement ministériel, retour de la souveraineté, tournant écologique, visions du monde d’après qui ne sera plus jamais le même, etc.
Huitième extrait
«Le progrès se dénature en quelque sorte pour faire ressortir son mouvement à un niveau très élémentaire, après une spirale accomplie par une dialectique artificielle; il commence à dominer les peuples sous des formes qu’on ne peut déjà plus distinguer de celles d’un régime totalitaire, sans même parler du très bas niveau de confort et de liberté qu’elles offrent. Un peu partout, le masque de l’humanitarisme est pour ainsi dire tombé; et l’on voit apparaître un fétichisme de la machine […]» (§ 8, p. 137).
Le progrès, qui prend aujourd’hui la forme de la «transformation digitale», mot d’ordre que l’on entend autant dans les entreprises, petites et grandes, que dans les écoles et les collectivités, promet la liberté mais sème la terreur. Comment Bernard de Clairvaux, le Saint, n’y aurait-il pas pensé quand il affirma, locution devenue proverbiale, que «l’enfer est pavé de bonnes intentions» ? C’est tout sourire que le progrès engendre le pire, c’est au nom de l’humanité et du Bien qu’il installe une domination d’un nouveau genre. Car si le régime totalitaire «classique» repose avant tout sur une idéologie, celle de la race, celle de la classe, qui reconfigure la société en lui imposant de nouveaux régimes de normativité, le progrès, dont le docteur Frankenstein de Mary Shelley fournit une idoine personnification, accouche d’un monstre froid, impersonnel et intégralement artificiel : la méga-machine, l’hydre hyper-connectée dont la prolifération ne connaît pas de terme, car tel est le propre du Réseau, que de toujours s’étendre, se répandre, se propager, sans autre ambition que son propre prolongement, sans autre souci que son accroissement de puissance.
Les masques tomberaient-ils, malgré la propagande, en dépit de la mobilisation ? Certains d’entre nous, trop peu bien entendu, ont pris goût à une vie décélérée et exempte des tourbillons et de l’agitation du quotidien, réalisent que cette liberté retrouvée les renvoie, par contraste, à leur ordinaire condition de servilité, se disent qu’au fond ils se satisferaient bien d’un prolongement de cette parenthèse enchantée. Ils ont même retrouvé une certaine forme de mesure et de sérénité dont le fol emballement de la vie moderne les avait privés (et ils en furent les complices volontaires, nous le savons bien !) : mais que valent ces gouttes d’eau dans l’océan de dispositifs digitaux, que peuvent ces minuscules prises de conscience contre le Grand Déferlement ?
Neuvième extrait
«À travers les failles et les jointures de cette tour babylonienne, notre regard découvre aujourd’hui déjà un monde apocalyptique dont la vue glacerait le cœur du plus intrépide. Bientôt l’ère du progrès nous semblera aussi énigmatique que les secrets d’une dynastie égyptienne, alors que le monde lui avait en son temps accordé ce triomphe qui, un instant, auréole d’éternité la victoire» (§ 9, p. 139).
Le progrès a pour nous un statut d’évidence; non plus le progrès moral (celui qui croit au perfectionnement de l’individu raisonnable par l’éducation), non plus le progrès historico-politique (celui qui imagine la construction d’un avenir radieux par des citoyens rationnels épousant le sens de l’Histoire), mais, bien sûr, le progrès technique qui, sûr de son statut d’idole et de son implacable force, lance ses rouleaux-compresseurs mécaniques, automatiques, numériques, à l’assaut des vieilleries de la civilisation, écrase les traditions, casse les institutions et concasse les corps intermédiaires, broye le langage pour lui substituer le grincement assourdissant des rouages et le bruit diffus de l’information. Non, ce n’est pas un monde que détruit le progrès; non ce n’est pas seulement une ère qui prend fin sous les coups de butoir de la méga-machine; non, Messieurs les relativistes, notre époque ne saurait se diluer dans une histoire générale du mal et de ses manifestations. Jamais les assemblages anthropologiques qui garantissent la pérennité de l’espèce humaine ont-ils été aussi durement mis à l’épreuve; jamais une société («société» qui s’est, soit dit en passant, dilué dans le «social», dilution ou dissolution qui mériterait à elle seule un article entier) n’a-t-elle adopté, pour seul mode de reproduction, la fabrique d’êtres opérationnels. Telle est bien, au fond, l’énigme que nous laissons à nos survivants ou, hypothèse osée mais stimulante, à une civilisation extra-terrestre qui découvrirait les décombres de la nôtre. Si l’espèce humaine, je veux dire : réellement humaine, venait à survivre à cette catastrophe, alors nos descendants s’interrogeront, avant peut-être de baisser les bras devant l’insondable mystère du progrès : mais de quelle folie ont-ils été pris, nos ancêtres de la société industrielle, pour précipiter la civilisation dans l’apocalypse ?
Dernier entretien de la quarantaine pour Le Club du Mercredi. Nous clôturons notre série avec Pierre Le Vigan. Nous abordons ici les conséquences psychologiques du confinement, l'impact que cela a eu sur nos comportements sociaux.
Nous publions ci-dessous à la demande de notre Comité de rédaction une liste provisoire des questions posées selon nous par la pandémie due au Covid 19, sans évidemment y répondre dans l'immédiat. Toutes critiques ou propositions sont les bienvenues.
Introduction
Même si les effets de l'actuelle pandémie en termes de santé publique (nombre de patients, létalité) se révèlent tous les jours moins importants qu'initialement craints, ils ont obligé à une réflexion critique générale sur le monde actuel. Dans l'hypothèse où apparaîtraient dans les prochaines décennies de nouvelles pandémies pouvant être plus dangereuses, il paraît utile d'examiner dès maintenant comment s'y préparer au mieux. Plusieurs points devraient être abordés, en se demandant à chaque fois jusqu'où faudrait-il aller sans mettre en danger la civilisation actuelle. La liste ci-dessous est présentée dans un certain désordre et n'est évidemment pas exhaustive. 24/05/2020
- Le rôle des services publics essentiels face au libéralisme financier dans les domaines de santé publique. Services hospitaliers ou services urgentistes...) mais aussi dans les domaines de l'éducation, protection de l'environnement...
- La validité d'un système économique reposant sur la production de biens de consommation à court terme plutôt que sur des investissements d'avenir indispensables mais qui ne seraient productifs qu'à moyen ou long terme (5 à 15 ans, sinon plus).
- Comment éviter que les salariés et professions indépendantes, ainsi que les retraités, supportent seuls les mesures d'adaptation nécessaires alors que les grands entrepreneurs et les banques réussissent à échapper aux sacrifices indispensables ?
- Faut-il craindre un développement irréversible des mesures publiques dites autoritaires, voire dictatoriales, au prétexte de lutte contre les pandémies ?
- Comment éviter que des « milliardaires s'enrichissent malgré un appauvrissement général ? Faudrait-il accepter voire encourager les fondations privées dite philanthropiques (type Fondation Bill-et-Melinda Gates) au détriment des services publics ?
-Faut-il faciliter l'accès de certains services administratifs ou de santé aux données dites personnelles ou au traçage des itinéraires et contacts?
-Le rôle des collectivités locales face aux administrations d'Etat. Intérêts respectifs ? Elles devraient toutes avoir un rôle complémentaire, mais comment éviter les recouvrements ou les lacunes ?
-Faut-il craindre les abus de pouvoirs de la « big pharma » refusant des traitements déjà éprouvés au profit de spécialités coûteuses, obtenues à partir de financements importants apportés par la sécurité sociale et les usagers ?
-Quel crédit attribuer aux statistiques en matière de santé, concernant notamment les évolutions du nombre des personnes atteintes ou des décès ? Ceci en premier lieu dans des pays ou l'appareil statistique est quasi-illusoire, mais aussi dans l'Union européenne ou la France. Comment par exemple distinguer faute de diagnostic post-mortem les décès imputables à la pandémies de ceux découlant d'autres causes
- Faut-il craindre un « gouvernement des médecins » se substituant aux autorités pour définir les mesures de prévention ou les mesures-barrières?
- Le rôle croissant de l'Intelligence artificielle en recherche médicale et biologique. Jusqu'où aller ?
- Comment prélever sur les hauts revenus les moyens d'aider les moins favorises ? Et comment ? Verser des aides directes, prendre en charge des emprunts ?
- La fermeture des frontières géographiques. De plus en plus ouvertes jusqu'à ces derniers mois, elles se sont progressivement refermées. En ce qui concerne les personnes physiques et les marchandises en premier lieu. Le phénomène a même concerné certaines frontières intérieures à l'espace Schengen.
- Les remises en cause du concept de mondialisation, tout au moins dans certains domaines.
- Les différences de résistance face aux pandémies entre pays riches et pays pauvres. Faudrait-il prévoir au plan mondial des mesures de protection des derniers face notamment à de graves pandémies ;
- L'explosion du télétravail. Travail intellectuel mais aussi travail physique. S'agirait-il d'une perspective inévitable, compte-tenu de la numérisation croissante des sociétés
- La domination des Géants de l'Internet (GAFAM), principalement américains, profitant sans contrôle collectif possible, de cette numérisation des sociétés.
- La collaboration de ces GAFAM avec les pouvoirs militaires, notamment aux Etats-Unis la CIA et les Agences Fédérales de Défense.
- Les risques liés à l'extension des mégapoles (clusters) notamment dans les zones à forte densité de population et sous-administrées, comme au Brésil ou dans certains pays africains.
- La surexploitation des ressources naturelles avec diminution rapide de la biodiversité, susceptible notamment de faire apparaître de nouveaux virus.
- Les risques en terme de santé publique de la croissance démographique non contrôlée (Afrique notamment). Quel taux de croissance serait supportable au plan mondial. Mais comment intervenir sur des comportements déterminés notamment par des croyances religieuses ?
- Le rejet des migrants : migrants politiques, migrants économiques, notamment compte-tenu des risques d'entrée de personnes contaminées. Ceci provoquera sans doute à terme des franchissements armées de frontières entraînant des réponses militaires de la part des pays menacés.
- Les perspectives de la guerre biologique, microbiologique et virologique. Ne sera-t-elle pas inévitable ?
-Pourrait-on envisager, pour éviter les risques et mobiliser les ressources, un concept d' »économies raisonnablement planifiées », ceci dans quelles limites et dans quelles durées ?
Conclusion
Comment encourager la participation des citoyens et des opinions publiques concernant l'approche et la recherche de solutions aux difficultés et problèmes évoqués ci-dessus ?
Entretien avec Arnaud Bordes : « Nous errons sur une errance »
Ex: https://rebellion-sre.fr
Arnaud Bordes, romancier et éditeur avec Alexipharmaque, nous livre son analyse à rebours du confinement.
R/ Quel est ton regard sur la période que nous venons de traverser ? Cela t’inspire dans ton écriture ?
L’impression, bien sûr, d’être dans un livre de Foucault.
Qui remarquait que le développement (ou le simple exercice) de l’Etat passait systématiquement par une affirmation sanitaire : l’enfermement, l’orthopédie généralisée, la maîtrise des corps… etc., tout cela se confondant avec le contrôle des classes dangereuses, elles-mêmes expressément confondues avec les classes laborieuses.
Et qui remarquait aussi que moins un Etat était étendu, ou s’il demeurait des espaces d’illégalités, plus il avait tendance à exercer sa violence, pour compenser, ou pour la justifier. Serait-ce ce que nous avons vécu ? L’Etat a-t-il estimé qu’il était temps de se faire à nouveau valoir, de faire une démonstration ? La crise sanitaire, donc, comme il se doit, en aura été le prétexte et le moyen.
Et cela s’est en définitive très bien passé. D’une manière générale, on ne s’est pas plaint du confinement : soit donc d’un trop d’Etat. Si on s’est plaint de quelque chose, c’est du manque de masques : soit donc d’un manque d’Etat.
Mais cela n’a pas inspiré mon écriture.
R/ Le développement du contrôle numérique et de l’ingénierie sociale prouve que le système sait très bien se défendre. Quels sont ses points faibles pour toi ?
J’ai tendance à croire que l’Etat se défend moins qu’il ne fait que se développer selon sa propre dynamique (celle-ci deviendrait-elle systémique, excroissante, ubuesque). Il me semble que Hobbes considère l’Etat comme une « personne artificielle ». Aussi on peut penser que l’ingénierie (et la technique) lui seront sans doute avantageuses – et qu’elles en seraient l’essor.
Dès qu’institué, il n’y a peut-être pas de limite à l’Etat. En tant que « personne artificielle » sa seule limite serait son exact contraire : l’état de nature. Etat de nature avec lequel – avec les aléas duquel – nous avons rompu en instituant justement l’Etat, auquel nous avons délégué notre puissance et auquel nous demandons aussi « le soulagement de notre fragilité ». En retour, nous sommes autant de personnes artificielles. Et si on manifeste, il semblerait, à nouveau, qu’on manifeste non pas contre trop mais contre moins d’Etat : délocalisation, concurrence, marché, rentabilité etc. : autant en quelque sorte de laisser-faire, de renvois à une façon d’état de nature. On manifeste moins pour quelque liberté que pour la préservation d’un niveau de vie.
Il n’y a peut-être de liberté que selon et pour l’Etat : l’Etat ne la garantit que pour lui-même (« à l’intérieur par les lois, à l’extérieur par les guerres »). Autrement, elle est optionnelle. Et s’il y a, disons, des espaces de liberté, ils sont moins acquis que tolérés et momentanés.
R/ Les sociétés complexes sont plus fragiles pour toi ?
C’est fort possible, puisque, par principe, plus un système est complexe, plus son entropie est élevée.
Cependant, la seule chose que l’on puisse constater ce sont des turbulences, des catastrophes, de grandes tribulations, alternées de relèvements.
Est-ce à dire alors que notre complexité n’est pas si grande, n’est (encore) que relative, et que son entropie l’est autant ? Ou, au contraire, que notre complexité est telle qu’on pourrait dire qu’elle en est fractale : récurrente, elle se reproduit, se réplique, selon son propre motif, à l’intérieur d’elle-même, quoi qu’il en soit.
Ce n’est qu’une hypothèse.
R/ Que réveille pour toi l’omniprésence de l’écologie dans le discours ultra-moderne ?
C’est là justement toute l’ambiguïté ou le paradoxe. Au nom de la défense de ce qui lui est contraire, l’Etat, le système, s’organisent davantage et s’augmentent. (A moins que ce ne soit également une manière de faire coïncider l’arbitraire de l’Etat avec l’arbitraire de la nature.)
Dès le 17e siècle, avec l’expansion de l’Etat moderne et de la modernité marchande, on a procédé à la mise en tableaux de toute chose. L’écologie en est probablement une des émanations. Tableaux qui ne sont pas bien sûr des images mais des rapports sociaux et de productions (autrement dit un spectacle), des descriptions comptables : faite de quantités, de classements, de normes, de taxinomies, de statistiques, de prédictions : autant, donc et à nouveau, de moyens de contrôle, qui à leur tour en induisent d’autres : contrôle des comportements, des attitudes, à quoi s’ajoutent des catégories morales : l’écologie serait le sanitaire et l’hygiène aux dimensions de la mondialisation. Une biocratie ?
Spectacle qui passe aussi par l’organisation des loisirs : on se met au vert, dominicalement ou pour les vacances, ou le jardinage ; ou pour le sport, voire même pour le doux frisson de l’aventure, en sachant qu’on pourra, après, se doucher et retrouver l’eau chaude de la civilisation, et pourquoi pas en écrire des livres et passer à la télé. (C’est d’ailleurs peut-être cela l’aventure, un luxe ; un luxe de personnes artificielles, qu’on peut se permettre quand en effet les risques de la nature sont limités. Avant, on n’allait pas l’aventure, on allait à la conquête : de richesses, de territoires – territoires qu’on s’empressait d’ailleurs de cartographier, soit donc d’étatiser…)
Cela dit, et autrement, l’écologie relève aussi d’une croyance. Celle que le monde est fait pour nous et que nous sommes faits pour lui. On peut le croire, certes. Mais rien ne nous y oblige. On peut alors penser comme Montaigne que « nous sommes là par hasard » ; là sur une planète qui, comme l’indique son étymologie, n’a d’autre qualité que d’errer, au hasard. Nous errons sur une errance.
Et puis la nature se soucie-t-elle que nous soyons ou pas vertueux, ou que nous la respections ? D’autant qu’elle semble très capable de s’anéantir elle-même, avec ou sans notre concours. Pourquoi ? Parce qu’elle-même n’aurait pas de finalité particulière, ni ne serait intangible, ni nécessaire, qu’elle ne serait qu’un phénomène parmi d’autres, dans l’espace et le temps. Pascal disait : « J’ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume, comme la coutume est une seconde nature. »
R/ La collapsologie est pour toi un courant de pensée pertinent ?
On a l’impression qu’il ne pourrait y avoir d’effondrement que lié à l’activité à l’humaine. Pourquoi pas. Mais, assurément, la nature semble y suffire, aléatoire et chaotique, où ordre et désordre interagissent et coïncident, où l’un est un moment (plus ou moins long) de l’autre, indifféremment. Rapportés au temps géologique, nous ne sommes rien. Et moins encore à l’échelle cosmique, où il semblerait que la vie soit moins la règle que l’exception : je pense au grand filtre : cette suite de barrières (autant d’aléas) qui nuit à l’émergence de la vie.
Nikolaï Kardachev.
On peut tenter un raisonnement par l’absurde. L’échelle de Kardachev classe les civilisations – une fois supposé que les barrières ont été franchies – en fonction de leur consommation d’énergie (cela impliquant qu’il n’y a de développement civilisationnel qu’en relation avec l’énergie et sa captation – c’est important) : civilisation de type I – capable de capter l’énergie d’une planète ; civilisation de type II – capable de de capter l’énergie d’une étoile ; civilisation de type III – capable de capter l’énergie d’une galaxie. Y aura-t-il alors une collapsologie dans une civilisation de type II ? Qui prétendrait qu’il n’est ni vertueux ni sobre de passer au niveau III et qu’il faudrait revenir au type I ? Et puis où commence et s’arrête la sobriété : à la machine à laver le linge, au lavoir ? Ou seuls sont vertueux les bords de la rivière ?
R/ Quelles furent tes lectures et écoutes du confinement ?
J’ai repris mes chers naturalistes (qui, nous sommes bien d’accord, parlent de tout sauf de la nature) : Zola, Léon Hennique, Paul Alexis… Ou, autrement, Albert 't Serstevens, Kenneth Roberts, Graham Greene, ou encore les Mémoires du Capitan Alonso de Contreras.
J’ai réécouté du vieux shoegaze : Chapterhouse, Drop Nineteens, Lush…
A lire :
Arnaud Bordes, Le Magasin des accessoires, Auda Isarn.
Livre disponible pour 16 euros auprès des Éditions Auda Isarn ( CREA – BP 80432, 31004 Toulouse cedex 6).
Quel type de société envisager après l'actuelle pandémie ?
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
L'actuelle pandémie due au virus Covid 19 a provoqué partout dans le monde et dans tous les médias une très grande quantité de réactions et de commentaires.
Même si le nombre des personnes contaminées et le nombre des décès enregistrés à ce jour semblent inférieurs à ceux d'une grippe saisonnière, le phénomène entraîne une inquiétude générale, pour ne pas parler d'une véritable peur.
Cette peur est accrue par le fait que les médecins épidémiologues considèrent de plus en plus que l'extinction probable de l'épidémie, ou sa perte de virulence, ne doit pas rassurer. D'autres pandémies, analogues ou plus meurtrières, pourraient dans les prochaines années surgir brutalement. Il faudrait s'y préparer. Or l'expérience actuelle montre que rien d'efficace ne pourra être fait dans ce sens sans un changement profond de l'ordre économique et politique.
Il semble ainsi de plus en plus que les sociétés modernes, dominées par la recherche d'un profit à court terme, soient incapables d'envisager les investissements sur plusieurs années nécessaires pour réagir efficacement à de futures épidémies. Ainsi ces dernières semaines, le secteur hospitalier, dans les rares Etats qui en disposaient, a été très vite et durablement débordé par l'afflux de patients gravement atteints nécessitant une hospitalisation.
Or depuis plusieurs années déjà, la consigne donnée par les gouvernements se disant soucieux d'alléger la charge de la dette publique avait été de diminuer les dépenses de fonctionnement des hôpitaux publics, notamment en rémunérant de moins en moins bien les personnels de santé. Par ailleurs il avait été décidé de réduire le nombre et la qualité des équipements immobiliers et sanitaires en service, si bien que les hôpitaux se sont révélés trop peu nombreux et mal équipés. Il a été nécessaire dans certains cas de ne pas admettre les patients âgés ou souffrant d'autres pathologies nécessitant des interventions.
Inutile d'ajouter que la plus grande partie des sociétés contemporaines appartiennent à des pays dits défavorisés, autrement dit ayant le plus grand mal à assurer pour la plus grande partie de leurs population les services élémentaires en matière de logement et d'alimentation dont disposent les pays favorisés. Leur capacité de résistance aux épidémies est ainsi bien moindre. Certains souvent d'ailleurs ne disposent pas de l'appareil statistique nécessaire pour comptabiliser le nombre des personnes infectées ou celui des décès.
Il conviendrait donc d'augmenter le plus vite possible les capacité du secteur hospitalier public. Mais ceci ne pourrait se faire sans réduire en conséquence d'autres dépenses publiques, car augmenter les charges fiscales se heurterait vite à un refus général. Par ailleurs, emprunter faute de disponibilités sans perspectives de remboursement ne serait tolérable qu'à court terme.
Les épidémies provoqueront également dans l'ensemble des économies une diminution brutale des capacités de production disponibles. La plupart des entreprises, grandes ou petites, devront en particulier faire face à la diminution subite de leurs ressources humains. Celle-ci résultera soit de la mort de certains de leurs salariés, soit plus généralement de mesures dites de confinement empêchant les ateliers de fonctionner avec le personnel habituel et plus encore les empêchant de poursuivre les échanges et coopérations qui étaient devenus indispensables dans la plupart des processus de fabrication et de vente.
Par ailleurs, ces situations rendront encore plus évidentes les inégalités profondes existant actuellement entre les salariés et les petites entreprises indépendantes, sans mentionner les retraités, alors que beaucoup de grandes entreprises et de banques réussiront à échapper au partage des sacrifices nécessaires.Elles profiteront au contraire de la crise pour accumuler des bénéfices qu'elles abriteront dans les paradis fiscaux. C'est le cas actuellement des grandes entreprises pharmaceutiques généralement anglo-saxonnes, dites « big pharma ». Mais ces inégalités se retrouveront dans tous les domaines touchés par les futures épidémies. Inévitablement, ceux que l'on nomme les « milliardaires » s'enrichiront alors que les autres citoyens s'appauvriront.
Une autre difficulté apparaîtra, concernant le domaine politique et géopolitique. Sous prétexte de répondre rapidement aux difficultés évoquées ci-dessus, un nombre croissant d'Etats se doteront d'administrations et de procédures actuellement considérées en Europe occidentale comme autoritaires, voire dictatoriales. Une étroite minorité de dirigeants en bénéficieront. La plus grande majorité des citoyens se penseront obligés de les accepter et de voir ainsi leurs libertés de plus en plus réduites au prétexte de bien commun. On retrouvera ainsi d'une certaine façon ce qui s'était produit lors des deux dernières guerres mondiales, où les pouvoirs de l'armée et de la police avaient été considérablement accrus afin de désarmer les résistances populaires, aussi fondées que celles-ci aient pu être.
Il serait donc souhaitable que dès aujourd'hui, un nombre important de représentants des partis politiques et des associations se disant soucieux de préserver la démocratie commencent à envisager et mettre en débat les moyens de faire face à ces difficultés. Même si comme souhaitable de nouvelles pandémies n'apparaissaient pas, le travail ne serait pas inutile.
Dans ce nouvel épisode de La Source, Alain Juillet revient sur la crise du Covid-19 qui a frappé le monde ces dernières semaines. Selon l'ancien haut responsable à l'Intelligence économique, «c’est toute une chaine décisionnelle médicale, administrative et politique qui est responsable du fiasco». Selon lui, nos dirigeants ont péché par excès de confiance et «il n’a été tenu aucun compte des études prospectives françaises et étrangères et même des livres blancs de la défense nationale qui annonçaient comme risque majeur une pandémie par virus». Alain Juillet se penche également sur la crise économique qui suivra la crise sanitaire et pense «qu'en dépit des largesses actuelles l’Etat ne pourra plus être l’Etat providence que nous avons connu». La crise «va s’accompagner inévitablement de faillites d’entreprises de toutes tailles avec les problèmes d’emploi qui en découlent dans un environnement qui va être inflationniste».
Slobodan Despot est éditeur, traducteur, romancier et photographe. Il est le fondateur et directeur du magazine par e-mail l’Antipresse, qui paraît chaque dimanche matin depuis 234 semaines. Slobodan Despot s’intéresse en particulier à la relation entre l’être humain et l’environnement technologique qu’il a lui-même créé, notamment dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de la connaissance.
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à l'allergie à la mort dans notre société. Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).
La liberté ou la mort ?
La parabole du maître et de l’esclave constitue pour Hegel la clé de la condition politique. Elle se résume ainsi. La vie est un conflit où ceux qui mettent leur vie en jeu commandent, ceux qui choisissent de vivre à tout prix deviennent esclaves. La liberté a un prix, et c’est celui de la vie. Ceux qui placent la vie au-dessus de tout, ceux qui font des joies de ce monde leur religion, ceux-là qui refusent qu’aucune cause ne vaille qu’on tue ou qu’on meure pour elle, se condamnent à la soumission. La règle connaît peu d’exceptions dans l’histoire. Et les réactions collectives face à l’épidémie de COVID19 ont beaucoup à nous dire sur la parabole du maître et de l’esclave, et sur son actualité.
Le mensonge de la promesse de ne pas mourir
Nous choisissons la vie. La promesse implicite de tout gouvernement européen est que chaque femme, chaque homme a droit à plus de 80 ans de vie heureuse, sans souffrance, sans handicap, sans accident. Voilà pourquoi est jugée scandaleuse une épidémie qui a tué des patients dont l’âge médian est de 84 ans — rappelons que dans toutes les sociétés jusqu’à la nôtre, l’immense majorité de la population n’avait aucun espoir d’atteindre cet âge ! Tout ce qui arrive doit trouver une réponse collective, rien de ce qui arrive ne doit plus arriver vraiment, et tous les accidents de la vie doivent être corrigés par l’action bienfaitrice et consolante de l’État. Big Mother est là pour tout et pour tous, tout le temps, mère possessive et étouffante, comme l’a merveilleusement décrit Michel Schneider. Voilà pourquoi une pandémie qui touche une faible proportion des moins de 70 ans, presque exclusivement souffrant d’une ou plusieurs pathologies graves, est insupportable. La mort est exclue du tableau moderne, elle est cachée, dissimulée, le plus souvent noyée dans les brumes de l’inconscience et l’isolement de l’hôpital. Qu’il est loin le temps où Greuze montrait le chef de famille mourant entouré de ses enfants, petits enfants, domestiques, dans la conscience de la vie accomplie !
Le refus de la mort n’est pas qu’une formule. Tout décès devient un scandale. En témoignent ces parents qui portent plainte contre l’armée quand leur fils est mort au combat, parce que le commandement ne l’a pas suffisamment protégé – et que le feu tue. En témoignent ces normes partout imposées pour que tout handicap se voie compensé par les aménagements collectifs — des ascenseurs dans les services publics, chez les médecins ou les dentistes à la demande de tapis roulants au long des sentiers de randonnée. En témoigne plus encore l’extraordinaire effet de sidération causé par une pandémie qui, comme on le dit dans les quartiers, ne tue que des vieux blancs malades — moins de 10 % ont moins de 60 ans et ne sont ni obèses, ni déficients cardiaques ni affectés de maladies respiratoires ou de cancers — bref ; rarement pandémie aura fait perdre moins d’années de vie à ceux qu’elle frappe. Rarement aussi aura-t-elle ouvert de telles espérances aux marchands du contrôle social, du traçage individuel et du pouvoir sanitaire universel — que ne ferait-on pas, non pour une poignée de dollars, mais pour quelques dizaines de milliards de dollars de plus ? Le système de corruption global mis en place par les Fondations nord-américaines peut se réjouir, le choc de la pandémie répète celui du 11 septembre en mettant à bas toutes les protections que l’histoire, les identités et la démocratie avaient érigées contre l’extraterritorialité de la cupidité globale.
Démocratie libérale, vraiment ?
Une fois de plus, les complotistes qui s’agitent ont tort. Car la question n’est pas que certains cherchent à profiter de toutes les occasions, ni que d’autres y voient l’opportunité de museler les mouvements sociaux et leur opposition politique, le problème est que les occasions leur sont données. La trouble fascination des démocraties occidentales, ou de ce qu’il en reste, pour les régimes autoritaires et l’acceptation quasi-totale par les populations françaises et européennes d’une dictature sanitaire hors des lois, du débat et de la raison, exprime un trouble profond et peut-être un changement de nature anthropologique.
Le refus de la mort, l’idée que rien ne vaut une vie, la conviction que rien n’est de trop pour ajouter des jours aux jours, et un autre souffle au dernier souffle, ont conduit les gouvernements à des décisions aberrantes au regard des libertés publiques, incohérentes par rapport au discours libéral, mais furieusement pertinentes par rapport à cette croyance ; la mort n’a plus de place dans la société du bien-être ; l’État est comptable d’une assurance de longue vie pour tous. Voilà ce qui fait des industries du corps, de la pharmacie au voyage, la première activité mondiale ; les aliments deviennent une annexe de la pharmacie, et les loisirs, l’occasion de remplir les prescriptions du médecin ; quant à l’amour, l’exercice est recommandé, hygiénique et contrôlé. Voilà ce qui sépare les pays où l’on sait pourquoi tuer ou mourir, de ceux où il s’agit seulement d’en profiter tant qu’on peut, à tout prix. Voilà ce qui sépare l’Europe de ces pays, des États-Unis à l’Afrique, où la population s’insurge contre les fermetures imposées, la mort forcée de la vie sociale et la suppression des libertés publiques. Voilà une soumission qui ne ressemble pas à la France et aux Français. Auraient-ils perdu jusqu’à leur identité, tétanisée par l’indécente propagande des chiens de garde du pouvoir sanitaire qui saturent les écrans ? Et voilà qui promet l’Europe, qui ne sait plus se battre qu’à distance, par drones ou robot interposés, et sans souffrir chez soi, à toutes les défaites.
Le vieux cri révolutionnaire, la liberté ou la mort, résonne étrangement en ces temps de défaite de la vie. Quand il faut donner son mot de passe, il ne s’agit plus de jouer d’identités multiples et de minorités ignorées, il s’agit de savoir qui est ami, qui est ennemi, et qui tue qui. Nul ne peut souhaiter que revienne le temps où donner le mot de passe est affaire de vie ou de mort. Du Liban au Soudan, du Yémen à la Syrie, du Pakistan à l’Inde ou l’Iran, ils sont des millions à vivre en ce temps-là. Mais nul ne peut douter que le temps est déjà proche où ceux qui ne savent reconnaître leurs amis et les distinguer de leurs ennemis se condamnent eux-mêmes à la confusion d’abord, où nous sommes, à la soumission ensuite, où nous plongeons sans frémir, et enfin à la défaite et à la mort, qui déjà nous font signe sous le masque.
Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin,14 mai 2020)
Corona-Tote: Opferzahl in den USA wird manipuliert
Ex: https://kopp-report.de
Nach Angaben der Weltgesundheitsorganisation (WHO) sind in den USA 89.272 Menschen am Coronavirus verstorben (Stand 19.05.2020). Gemessen an der absoluten Zahl der Toten liegen die Vereinigten Staaten damit im internationalen Vergleich an der Spitze. Wie kein anderes Thema beeinflusst die Sterbeziffer die öffentliche Debatte in den USA und ist zugleich für das Handeln der politischen Akteure in der Krise leitend. Sie beruht aber auf einer falschen Erfassung der Toten, deren Zahl deutlich zu hoch gegriffen sein könnte.
Denn die Definition der Todesfälle, die COVID-19 zugerechnet werden, ist äußerst banal: Jeder Verstorbene, der im Rahmen der Obduktion positiv auf das Virus getestet wird, geht in die Corona-Statistik ein. Das gilt beispielsweise auch für Menschen, die in einem Hospiz lebten und denen aufgrund anderer Erkrankungen von Ärzten nur noch eine geringe Lebenserwartung bescheinigt worden war. Sogar Selbstmörder und Autofahrer, die bei Verkehrsunfällen starben, werden als Virusopfer gezählt, wenn der postmortale Coronatest positiv ausfällt. Diese Methode kommt in den meisten Bundesstaaten zum Einsatz. Die so ermittelte Zahl der Seuchentoten ist Grundlage für die nationale US-Statistik.
Im Gegensatz zu anderen Ländern »zählen wir jeden, der mit COVID-19 stirbt, als einen COVID-19 Toten«, stellte kürzlich Dr. Deborah Birx fest, Koordinatorin für die Bekämpfung der Corona-Pandemie im Weißen Haus. Einige Bundesstaaten gehen sogar noch über diese weit gefasste Definition hinaus. Das gilt z.B. für New York. Dort werden Verstorbene selbst dann zu den Corona-Toten gezählt, wenn der Virustest negativ ausgefallen war, sie aber zum Zeitpunkt ihres Todes Symptome der Erkrankung zeigten. Am 21. April 2020 traf das für 3.700 der über 10.000 amtlich bestätigten Opfer der Seuche zu. Das Problem ist, dass die Anzeichen einer Sars-CoV-2-Infektion große Ähnlichkeit mit denen einer normalen Grippe haben.
Dr. Deborah Birx.
Viele Verstorbene dürften deshalb falsch kategorisiert werden, was erklären könnte, warum die Zahl der Virustoten im Staat New York, dessen demokratischer Gouverneur Andrew Cuomo sich in der Krise als Gegenspieler von Präsident Donald Trump profiliert, überproportional hoch ist und fast ein Fünftel aller Corona-Sterbefälle in den USA ausmacht.
Selbst wenn sich Ärzte über die Todesursache eines Patienten unsicher sind, empfehlen viele Gesundheitsbehörden, COVID-19 im Totenschein einzutragen. Mehr noch: In einigen Krankenhäusern werden angestellte Mediziner regelrecht unter Druck gesetzt, Sars-Cov-2 als Todesursache anzugeben, selbst wenn sie anderer Auffassung sind. Hintergrund ist der Coronavirus Aid, Relief und Economic Security Act (kurz CARES Act), ein Gesetz, dass die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie in den USA abmildern soll. Der CARES Act sieht u. a. vor, dass Krankenhäuser für die Behandlung von Corona-Patienten einen Vergütungszuschlag von 20 Prozent erhalten. Dieser finanzielle Anreiz sorgt ebenfalls für statistische Verzerrungen, die das epidemische Lagebild verdüstern.
Nicht nur Dr. Birx, sondern auch andere Experten gehen vor diesem Hintergrund davon aus, dass die Zahl der am Coronavirus verstorbenen Menschen in den USA deutlich geringer ist als die amtlichen Statistiken der amerikanischen Gesundheitsbehörde CDC zeigen. Es wird vermutet, dass infolge der Zählweise und doppelt erfasster Sterbefälle über 25 Prozent mehr Corona-Tote an die WHO gemeldet werden als es in den Vereinigten Staaten tatsächlich gibt.
Die linke Washington Post behauptet dagegen, dass die Zahl der Virustoten statistisch unterschätzt werde. Man argumentiert, dass die Gesamtzahl der Sterbefälle, die normalerweise im Zeitraum März bis Anfang Mai registriert wird, in diesem Jahr höher ausfalle, was darauf schließen lasse, dass es mehr Corona-Opfer gäbe, als die Behörden einräumten. Doch diese Sicht greift zu kurz. Denn die Zeiten sind eben nicht normal. Viele Menschen auch mit lebensbedrohlichen Erkrankungen wie etwa Herzproblemen meiden den Gang zum Arzt oder ins Krankenhaus aus Furcht, sich dort mit dem Virus zu infizieren. Eigentlich dringend erforderliche Operationen werden aufgeschoben, bis es schließlich zu spät ist. Darüber hinaus erzeugen die Ausnahmesituation der Corona-Pandemie und die Angst vor der Zukunft bei vielen Menschen großen Stress, was sich in einer deutlichen Zunahme der Zahl von Suiziden zeigt – eine Entwicklung, die nicht nur in den USA, sondern auch in Deutschland und anderen Staaten zu beobachten ist. Die Folge ist ein Anstieg der Sterbezahl, was aber nicht auf eine hohe Dunkelziffer bei den COVID-19-Toten hindeuten muss.
Die fehlerhaften Daten, die ein verzerrtes Bild der Gefährlichkeit von Sars-CoV-2 vermitteln, verbreiten nicht nur übertriebene Furcht in der Bevölkerung vor einer Ansteckung mit dem Virus, sondern erschweren es auch, die Situation in den USA mit der in anderen Ländern zu vergleichen und die Wirksamkeit der verschiedenen Maßnahmen zu beurteilen, die zur Bekämpfung der Seuche ergriffen worden sind.
Vor allem aber führt die unzureichende Datenbasis zu Fehlentscheidungen der Politik, die das Leben und die Zukunft von Millionen Menschen beeinträchtigen oder gar zerstören. Der Shutdown der Wirtschaft dauert länger, als es erforderlich wäre. Die Arbeitslosigkeit steigt rasant und mit ihr die soziale Not.
Der Staat muss billionenschwere Rettungspakete auflegen, um einen Kollaps zu verhindern, was die öffentliche Schuldenlast aufbläht und auf kurz oder lang auch zu höheren Steuern führen wird. Das Gesagte gilt natürlich nicht nur für die Vereinigten Staaten, sondern für alle Industriestaaten, die sich mit COVID-19 konfrontiert sehen. Doch in den USA fällt die Krise mit einem wichtigen Ereignis zusammen, der Präsidentschaftswahl im November. Das linke Establishment will unbedingt verhindern, dass Amtsinhaber Donald Trump wiedergewählt wird und für weitere vier Jahre im Weißen Haus regiert. Es besteht deshalb in diesen Kreisen ein gesteigertes Interesse daran, das Ende des Corona-Lockdowns hinauszuzögern, um die wirtschaftliche Krise zu verschärfen und so die Chancen von Trump zu schmälern.
Das ist ein wesentlicher Grund, warum die epidemische Lage auch mit Hilfe aufgebauschter Zahlen in der amerikanischen Öffentlichkeit dramatischer dargestellt wird, als sie es in Wahrheit ist!
« Pour votre sécurité, contrôles radars fréquents ».
Ce panneau qui jalonne les autoroutes françaises en a fait sourire ou rager plus d’un. Les premiers radars automatiques sont apparus en 2003. « Pour votre sécurité », remplissez les caisses de l’Etat.
Mais aussi, étouffez-vous : le port du casque pour les motards et la ceinture (de sécurité pour votre sécurité) pour les automobilistes avaient précédé cette touchante attention des autorités qui voulaient protéger nos vies sans notre accord express ; car, après tout, nous sommes responsables de notre destin et il n’appartient qu’à nous d’en faire ce que nous voulons, à une seule condition : que nous respections les règles de la société qui interdisent d’attenter à la liberté des autres (et encore plus à leur vie ou à leur intégrité physique). Que la vitesse excessive non maîtrisée de votre véhicule soit proscrite hors circuit, voilà qui est bien compréhensible ; mais le port du casque ou de la ceinture concerne exclusivement notre propre personne sans qu’il soit mis en danger la vie d’autrui.
La fureur de vivre
Les jeunes petits-bourgeois incultes qui se moquent des boomers (les vieux qui sont nés après la seconde guerre mondiale) en pensant qu’ils ne s’intéressaient, comme eux, qu’à l’économie et à la surconsommation, ignorent tout de la jeunesse de la plupart de ces « boomers » qui vivaient ailleurs qu’à Paris et d’une manière autrement moins conformiste qu’eux au même âge.
A l’époque de la « Fureur de vivre » et de la « Dolce vita », les jeunes rebelles avaient envie de mourir ailleurs que dedans un bon lit, comme dit la chanson, en brûlant la vie par les deux bouts et en la quittant, par exemple, le crâne fracassé contre un platane (qui en avait vu de toutes les couleurs).
D’autres, ou les mêmes, sur un registre plus romantique, se délectaient de voir passer les jolies filles des années 60, robes légères et cheveux au vent sur leurs mobylettes, leurs scooters ou leurs Solex.
C’était l’époque des Blousons noirs, des bandes, de la castagne, le début des années 60, l’époque juste avant celle où Brigitte Bardot chantait sur son Harley-Davidson : « Que m’importe de mourir les cheveux dans le vent », une époque où « on se traitait de con, à peine qu’on se traitait », chantait Claude Nougaro, un temps qui n’avait pas encore vu la pseudo-révolution des mao-spontexs, les enfants des grands bourgeois parisiens, qui allaient s’amuser à faire mai 68 en prenant pour modèles de vertu les sanguinaires khmers rouges (avant de succéder aux affaires de leurs papas et de prendre le pouvoir politique), un temps qui n’avait pas encore vu les rassemblements Peace and love à la sexualité débridée et le mignon Flower power.
Aucun des membres de ces troupes bien disparates, gentils comme méchants, n’aurait imaginé porter un casque pour faire de la moto ou attacher une ceinture en montant dans une voiture.
On peut, en effet, ne pas aimer avoir le crâne compressé dans un casque (quand il n’est pas question de faire la guerre), dans une « prison pour la tête ». On peut ne pas aimer être ligoté dans une ceinture comme un aliéné (aliéné : être étranger à soi-même). J’entends déjà certains dire : « vous savez ce que ça coûte un accident, pour l’hôpital ? » Mais pourquoi est-ce toujours au citoyen d’être responsable de ce qu’il paye déjà, de n’être responsable que lorsqu’il s’agit de payer ? Combien coûtent tous ces parasites payés à ne rien faire ou à mal faire (Voir à ce sujet l’article de Michel Lebon sur Nice-Provence Info où il donne la liste des employés de l’Agence régionale de santé pour notre région Provence-Alpes-Côte d’azur[1]) et combien coûtent toutes les erreurs du gouvernement actuel (ah oui, l’hôpital, parlons-en…) ?
On a ensuite commencé à entendre ce slogan « sauver des vies » lorsqu’il s’est agi d’épargner celles causées par les accidents de la route puis celle des fumeurs. La formule était encore une fois mal venue car, après tout, on ne sauve jamais aucune vie qui finira bien par trouver son terme d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard.
Le 17 mai 1973, La Prévention routière avait diffusé une campagne de publicité (voir photo) pour marquer les esprits afin de dénoncer le nombre de victimes annuel par accident de la route : 16545, approximativement la population de Mazamet qu’on fait allonger dans les rues de la ville. A noter que Chantal Perrichon, la présidente de la Ligue contre la violence routière, n’avait pas encore commencé à sévir.
Le principe de prévention
Il y avait, tout près de chez moi, une route qui menait directement à la ville ; elle était bordée, à son départ, par une falaise rocheuse ; longtemps, il y eut un panneau triangulaire très simple représentant une chute de pierres. Symbole compréhensible pour tout le monde, même ceux ne parlant pas français.
Le panneau voulait dire : attention, des pierres sont déjà tombées à cet endroit, méfiez-vous, le risque subsiste ; ce qui voulait aussi signifier : vous vous engagez dans cette voie à vos risques et périls, sous votre responsabilité ; ce panneau était simplement là pour vous faire comprendre que vous étiez libre de prendre une décision qui était votre choix, qu’il n’était pas question de vous infantiliser. Le panneau faisait partie d’un système de signalisation qui, à l’époque, n’avait pas de nom, parce que le bon sens n’a pas besoin d’être nommé, un concept qu’on aurait pu appeler alors le principe de prévention, du verbe « prévenir ».
Le principe de précaution
Et puis, il y a une dizaine d’années, des pierres sont à nouveau tombées de cette falaise sur la route.
Le panneau à usage préventif avait disparu. Que faire ? il fallait entreprendre des travaux, placer un filet métallique pour recouvrir cette partie de la falaise sur une dizaine de mètres. Mais, derrière chaque incident de ce type, partout en France, il y a une énorme bureaucratie à la française, des milliers d’employés qui vont s’intéresser ou pas au problème (le plus souvent pas), des centaines de propositions contradictoires qui vont faire que rien ne sera fait avant longtemps ; c’est ce qui est arrivé. La route a été fermée pendant des mois parce que les différentes couches décisionnaires (l’Etat, la Région, le département, la communauté de communes, la Métropole, la ville, puis la DDE, le préfet, et les diverses instances bureaucratiques… (ce qu’on a appelé le « millefeuille administratif ») n’ont jamais voulu prendre la décision d’ouvrir la route avant que ne soient effectués les travaux - ça peut se comprendre – mais ont mis des mois avant d’autoriser leur réalisation, chacun des « décisionnaires » tenant trop à son confort pour risquer quelque initiative que ce soit. Et ce sont les citoyens qui pâtissent in fine de cette effarante impéritie.
Le principe de précaution provient du droit de l'environnement et du droit de la santé, ayant été développé à la suite d'affaires telles que celle du sang contaminé où les instances dirigeantes du milieu hospitalier se renvoyant la patate chaude pour ne pas prendre de décision ont fini par être « responsables » (mais « pas coupables ») de la mort de centaines de personnes parmi les populations hémophiles transfusées. Le scandale débouchera en 1993 sur la création de la Cour de justice de la République, compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions, juridiction d’exception dont le président Macron a souhaité la disparition.
Le principe de précaution représente l’un des archétypes du politiquement correct d’une société bien policée, bien soumise et bien timorée, un principe contre lequel personne n’ose s’élever.
Il consiste à priver de liberté l’ensemble de la population pour sauver d’une part des irresponsables - les individus incapables de se gérer - et les décideurs, d’autre part, qui préfèrent pénaliser l’ensemble de la population au profit de leur confort personnel ; qu’il est loin le temps où les fonctionnaires étaient au service de la nation et des citoyens !
Les partisans de l’Ordre mondial, comme le sont tous nos gouvernants de l’ouest européen, rêvent d’une suppression des frontières au niveau national, mais assignent, « en même temps », à chaque citoyen une limite territoriale qui ne peut excéder celle de son propre corps (lequel citoyen l’accepte généralement très bien puisqu’il a été mutilé de son esprit critique très insidieusement par les médias, et principalement par la télé). Nous avons vu quel a été le processus de cet enfermement gradué et indolore qui a affecté perfidement la population depuis la fin des années 60.
Avant de poursuivre, je ferai remarquer que ces principes de sécurité et de précaution totalement artificiels et superflus mais dont le gouvernement semble tenir grand compte ne font nullement référence à la véritable insécurité, celle dont l’Etat doit se préoccuper en tout premier lieu – il s’agit d’une fonction régalienne - mais qui ne l’intéresse nullement de combattre car elle lui permet d’entretenir un climat de peur et de psychose qui affecte le citoyen dans le but de rester au pouvoir ; je veux parler de l’insécurité causée par les délinquants sur les personnes et les biens : incivilités, vols, viols, meurtres, de nos jours perpétrés au quotidien.
[Les citoyens] « ont peur, donc s’isolent les uns des autres, cessent de sortir, mettent une sourdine à leurs revendications. Les rues se vident, l’espace public se délite, chacun se replie sur sa sphère privée, meublent ses soirées en regardant la télévision : quoi de plus favorable à l’exercice de l’autorité ? En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, tout est d’ailleurs mis en œuvre pour qu’il se défasse, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimation du pouvoir (car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant). Les forces de l’ordre ont pour consigne de laisser faire, c’est-à-dire de ne rien faire qui puisse empêcher l’ordre de se défaire (politique de passivité). »
Voilà ce qu’écrivait Eric Werner en 1998[2], nous nous retrouvons dans cette exacte situation en ce printemps 2020 après les mesures édictées dans le monde entier à l’occasion de cette pandémie ; nous voyons que les objectifs du Système n’ont guère changé. La peur de la pandémie a succédé, avec beaucoup plus de succès pour ceux qui l’ont instillée, à celle du terrorisme ; le « Restez chez vous » a remplacé plus efficacement le « Je suis Charlie » qui avait fait l’objet, à l’époque, d’une véritable hystérie collective.
Covid 19 : le coup de tonnerre qui bouleverse le monde
Soyons clair : un coup de tonnerre est un phénomène naturel ; nous ne sommes pas certains que le Covid19 soit véritablement une pandémie d’origine naturelle.
Le véritable coup de tonnerre est celui-ci : pourquoi le Système mondial a-t-il décidé de passer brutalement à l’action en propageant ce virus ? Nous nous attendions à une mise en place plus lente dans sa guerre contre les peuples traditionnels. En fait, je crois qu’il a mis en application le dicton : « L’occasion fait le larron ». Il est possible qu’un employé du fameux laboratoire P4 de Wuhan ait malencontreusement ou intentionnellement répandu le virus hors les murs du laboratoire ; et quelques esprits avisés dans les sphères du pouvoir mondial ont profité de cette opportunité pour mettre en place ce plan de manipulation des masses qui existe vraisemblablement depuis de nombreuses années « dans les cartons », comme on dit.
C’est ainsi que les deux principes que nous dénonçons ont tellement bien fait leur travail que les promoteurs de la pandémie ont pensé qu’il serait un jeu d’enfant de poursuivre le processus ; le monde est mûr pour un puçage global sous forme de vaccination, par exemple. Le principe de sécurité et le principe de précaution (tous deux entrés en vigueur contre la population) vont servir à canaliser et à faire accepter les restrictions aux libertés décidées à l’occasion de cette pandémie.
Une autre mise au point : la gestion de la crise pandémique par le gouvernement français (mais qui fut à peu de détails près la même dans d’autres pays européens : l’Italie, la Belgique, l’Espagne, notamment), cette gestion a été qualifiée de catastrophique par l’opposition réactionnaire de droite et de gauche ; rien n’est plus faux ; notre gouvernement est arrivé à ses fins avec un brio qu’il faut saluer. Inutile que je développe ce point, Georges Gourdin l’a remarquablement bien fait dans son article sur Nice-Provence-Info : https://www.nice-provence.info/2020/05/11/detrompez-vous-...
Souvenez-vous de ce que les commentateurs ont considéré comme un cafouillage au tout début de la crise : les déclarations contradictoires entre les différents membres du gouvernement sur l’existence de stocks de masques, de tests, sur les modalités tout aussi contradictoires du confinement, dont la dernière perle revient au président Macron lui-même qui assure, le lundi 18 mai, que la France n’a « jamais été en rupture de stock de masques », perle précédée de celle du ministre de l’Education nationale Blanquer : « Il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école », après que tous les membres du gouvernement et autres « experts » en pandémies nous aient répété en boucle le contraire qui tenait en un mot : confinement , qui est un autre terme pour désigner l’incarcération, celle-ci quasiment volontaire de la part des incarcérés. On connaît la formule d’Aldous Huxley qui peut accompagner tous les épisodes de cette gigantesque manipulation : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude ... »
En réalité, tout le monde au gouvernement et dans les médias a admirablement joué le rôle qui lui a été attribué pour décontenancer le peuple qu’ils méprisent, tous plus acteurs et menteurs les uns que les autres.
“Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait Hannah Arendt.
Résultat, à l’heure où j’écris, un sondage vient d’être publié qui confirme que la côte du Premier ministre s’envole à 57%[3] d’opinions favorables après toutes les turpitudes dont ce sinistre personnage s’est rendu coupable ; se référer plus haut au texte d’Eric Werner pour comprendre l’attitude de la population qui peut apparaître comme une aberration.
Les matamores de la pandémie
On ne sait pas si c’est le principe de précaution qui s’est appliqué puissance 10 lors de cet épisode de pandémie. En tout cas, le conditionnement actuel de la population par le Système mondial a été préparé avec une telle constance et une telle méticulosité grâce à ces principes de « sécurité » rabâchés jusqu’à la nausée par les médias pendant des années qu’il n’y avait pratiquement plus rien à faire pour la conduire exactement là où il voulait qu’elle aille, c’est-à-dire : nulle part. Un labyrinthe dépourvu de sortie, un piège à rats. D’où le slogan : restez chez vous.
Je dirais qu’il y avait en partie de ça en ce qui concerne les petits décideurs, certains petits maires par exemple, toujours prompts à imiter ce qui se fait en haut lieu, histoire de passer pour des gens importants, même s’ils ne comprennent rien aux véritables intentions de l’oligarchie mondiale, ou même nationale. Nous avions déjà vu ce phénomène en ce qui concerne un autre sujet, tout à fait différent, mais qui procède de la même démarche, lorsque j’avais évoqué dans un autre article ces ronds-points « agrémentés » d’une « œuvre d’art » dont nous gratifiaient certains édiles locaux[4].
Si ces édiles, pour la plupart de bonne foi, savaient à quelle monstruosité ils s’empressent de collaborer avec un zèle inouï en croyant « protéger » leurs concitoyens, ils en resteraient mortifiés pour le reste de leur vie.
L’un des premiers à se distinguer dans cette surenchère sanitaire liberticide fut le maire de Sanary qui prohibait de circuler à plus de 10 mètres de son domicile et qui interdisait d’aller chez le boulanger pour acheter une seule baguette ; il avait été obligé de faire marche arrière devant le nombre de protestations de la population.
Robert Ménard, pour ne pas être en reste, a fait enlever tous les bancs de sa ville, Béziers, pour empêcher bien sûr la population de s’y asseoir (après avoir encensé, d’ailleurs, le premier discours du Président Macron sur la crise sanitaire ; il n’a pas été récompensé de cette flagornerie, l’Etat lui a interdit de proposer un test au personnel des écoles et des crèches).
A Biarritz, on n’avait pas le droit de s’asseoir « plus de deux minutes » sur les bancs publics face à la mer ; qu’importe, quand on a vu ses reflets changeantssous la pluie (comme chantait Charles Trénet) plus de deux minutes, on a tout vu ; Georges Brassens doit se retourner dans sa tombe, lui qui prenait la défense des amoureux qui se bécotaient sur les bancs publics, bravant les regards désapprobateurs des « passants honnêtes ».
Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse va demander que chaque personne souhaitant venir sur l'île (Corses compris) « présente à l'aéroport ou au port un test de dépistage négatif datant de moins de sept jours avant le départ. ». On a connu ce monsieur moins regardant sur les conditions d’entrée sanitaire sur l’île lorsqu’il proposait d’accueillir les clandestins de l’Aquarius.
J’ai gardé pour la bonne bouche l’inénarrable Estrosi qui nous a fait la totale à Nice.
A propos des déplacements dits brefs, relatifs à la pratique sportive, aux promenades en famille ou aux sorties nécessaires pour les animaux domestiques, trop nombreux sont ceux dévoyant ces règles pour contourner les mesures du confinement. Trop nombreux sont ceux utilisant ce prétexte pour se retrouver entre amis, aller voir la famille ou tout simplement s’offrir un bol d’air…» C’est moi qui souligne. Et on rajoutera à ça quelques mesures qu’il avait prévues comme le port du masque obligatoire, le couvre-feu à partir de 20 h dans certains quartiers, la fermeture des plages, de la Promenade des Anglais, de l’avenue Jean Médecin et des parcs et jardins, les fermetures administratives des entreprises ne faisant pas respecter la « distanciation sociale »…
Masque : muselière, baillon, ou les deux ?
Le port du masque est aussi efficace que la loi Avia pour attenter à la liberté d’expression et presque aussi efficace que la fameuse marque de la bête, le puçage que Bill Gates nous promet en même temps que la vaccination à échelle mondiale.
Le masque, muselière, baillon, ou les deux à la fois, constitue le symbole parfait de soumission à l’ordre régnant qui permet à nos gouvernants de savoir globalement (sauf exception) quels sont ceux des Français qui leur sont passivement acquis et, mieux encore (car leurs visages sont à découvert) ceux qui deviennent de facto des dissidents.
On se souvient des polémiques qu’avait suscitées le port du voile, véritable signe de soumission de la femme musulmane ; nous avons avec cette nouvelle « masquarade » l’équivalent mondial du niqab pour tous.
Porteurs du masque ou visages découverts : paradoxalement, on pourrait dire que, quelque soit le choix, les masques sont (quand même) tombés.
Retour aux heures les plus sombres
La pandémie va passer, les big brothers de pacotille vont se faire oublier, resteront les modalités du but recherché qui a été atteint sans doute au-delà des espérances de ses promoteurs et particulièrement en France, comme l’a si bien relevé Eric Werner, encore lui :
« La France n’a pas été le seul pays d’Europe à instaurer un confinement strict de sa population, mais nulle part ailleurs la répression policière en lien avec la mise en œuvre de cette mesure, en elle-même, il est vrai, déjà très discutable, n’a comporté des traits d’une telle férocité, parfois même d’inhumanité. Certaines vidéos en font foi. L’État français traite aujourd’hui sa propre population comme s’il était en guerre avec elle. Une telle situation est complètement atypique et même unique en Europe.
Observons au passage que les Français dans leur ensemble n’en ont pas ou que rarement conscience. Il faudrait que quelqu’un prenne un jour la peine de le leur expliquer : leur dire que nulle part ailleurs sur le continent, la police ne se permettrait de traiter ainsi les gens. Ce n’est même pas imaginable. Le leur dirait-on qu’ils se montreraient peut-être moins timides dans leurs protestations. Quand on croit que c’est la même chose ailleurs, on a tendance à dédramatiser, quand ce n’est pas à banaliser. Or, justement, ce n’est pas la même chose ailleurs. » Article d’Eric Werner paru dans la rubrique «Enfumages» de l’Antipresse n° 232 du 10/05/2020.
En vérité, les citoyens eux-mêmes, dans leur grande majorité, auront dépassé les souhaits des apprentis-dictateurs qui voulaient les contraindre ; chacun d’eux faisant assaut de veulerie, de mesquinerie et de conformisme, dénonçant à la police son voisin qui ne respectait pas à la lettre les règles du confinement ou regardant comme des criminels ceux qui ne portaient pas de masque, tous ces bons petits-bourgeois étant persuadés d’être, dans leur bon droit, des modèles de vertu. C’est le retour aux heures les plus sombres de la collaboration.
Pendant des siècles, nos soldats se sont battus pour conserver à leur peuple sa liberté qui était alors considérée comme la valeur suprême qui devait être le socle de toute vie digne de ce nom ; beaucoup sont morts pour cette cause.
Les Français du XXIe siècle ont choisi : ils préfèrent désormais l’esclavage à la liberté. Comme l’avait si bien montré le dessin de Konk qui, représentant un monument aux morts, avait remplacé l’inscription « Morts pour la France » par celle plus en rapport avec la mentalité actuelle : « Morts pour rien ».
Paul-Georges Sansonetti a fort bien défini la situation tragique qui est actuellement la nôtre dans son livre, Présence de la Tradition primordiale (éditions ODS) : Si les civilisations s'épanouissent en reflétant, par la formulation de la beauté, un ordre suprahumain, leur sauvegarde n'est assurée que lorsque s'affirme une volonté combattante sans faille. Asservissements et ténèbres ne croissent qu'en des temps où rouillent les épées."
Pierre-Emile Blairon
Notes:
[1] « Par curiosité, faites-vous mal, jetez un coup d’œil sur l’organigramme de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des comme ça, il y en a dans toutes les Régions. Ça en fait des brasseurs d’air pour décider du nombre de cases de la marelle. » (La marelle, Nice-Provence-Info, 10.5.2020)
[2] Eric Werner, L’avant-guerre civile, Editions L’âge d’homme.
[3] Sondage publié, le 12 mai, par Paris Match et Sud Radio et réalisé par l’IFOP.
(Covid-19, le coup d’État technologique, 2) À quoi avons-nous affaire réellement ? En quoi la maladie appelée Covid-19 se distingue-t-elle des épidémies antérieures que l’humanité a affrontées ? Au-delà des questions épidémiologiques, nous voyons se profiler d’autres explications à cette étrange dérive. À côté du chaos et de l’improvisation sanitaires, certains secteurs ont, eux, fonctionné avec une précision remarquable. Si nous regardions un peu de ce côté-là ?
« Les données doivent être utilisées pour dire la vérité, non pour appeler à l’action, si nobles que soient les intentions. » (Hans Rosling, Fact-fulness, p. 236)
FIN DU MONDE OU TRAIN FANTÔME ?
Dans son Journal, le fonctionnaire de l’Amirauté Samuel Pepys tient le «blog» de la peste de 1665. Alors que la classe aisée s’est prudemment réfugiée à la campagne, Samuel reste à Londres, accaparé par ses affaires. Chacun est libre, alors, de fixer ses « distances sociales ». Pepys décrit sans dramatiser la propagation de l’épidémie et ses ravages. Tel cocher s’est mal senti le matin : il était mort le soir. Telle famille de sa connaissance a été entièrement exterminée. Lorsqu’il se rend en ville, il doit éviter certaines rues, particulièrement touchées, pour ne pas enjamber des cadavres... Cela ne l’empêche pas, par ailleurs, de se commander un nouveau costume et de se le faire livrer à une adresse d’emprunt pour ne pas irriter sa femme contrariante. Ni de se rendre à un mariage — avec du retard, évidemment. Des connaissances s’en vont, de nouveaux visages arrivent. Samuel remet son destin entre les mains de Dieu et vaque à ses affaires, plutôt favorables du reste. Il ne manque pas de s’en féliciter. Samuel Pepys n’était ni insensible ni inconscient. Il était un homme plutôt ordinaire de son époque, vif d’esprit et doté d’humour. Il savait, à la différence de nos contemporains, que la mort nous guette au tournant et que l’homme ne contrôle rien. Son journal est un document de premier plan sur la vie quotidienne au XVIIe siècle. Il consigne aussi le terrible incendie qui ravagera Londres à peine la peste terminée, en 1666. La reconstruction inaugurera la période la plus glorieuse de la ville sur la Tamise. La peste avait emporté un quart des Londoniens. Eh, quoi, ce n’était pas la fin du monde...
La fin du monde, c’est aujourd’hui ! Le monde s’est arrêté de respirer à cause d’une épidémie que le bon Samuel Pepys n’aurait même pas jugée digne de mention. À l’heure du déconfinement, Covid-19 peine toujours à marquer de son empreinte les courbes de mortalité saisonnières. Même si, pour alimenter la chaudière du train fantôme, « tout le monde meurt désormais de Covid-19 », comme le note, pince-sans-rire, l’intrépide statisticien W. M. Briggs. Même si Covid semble « emprunter » quelques clients à la grippe saisonnière qui — ô miracle ! — n’aurait fait cette année en France que 72 morts. (Pour autant que les chiffres riment à quelque chose : mais essayez de les démêler, et vous tombez dans des complications... fractales !)
Si les historiens de demain devaient se fonder uniquement sur ces chiffres (or nous vivons dans la tyrannie des chiffres), ils pourraient conclure qu’il ne s’est rien passé d’extraordinaire au printemps 2020. Reconnaissant implicitement la démesure de la panique qu’ils ont semée, les coronanistes, qui s’identifient chez nous à la voix des autorités, soutiennent aussitôt que c’est grâce au confinement. Propos aussitôt démentis par d’autres chiffres : ceux des pays qui n’ont pas confiné. La mortalité de la Suède ou de la Biélorussie est moindre que celle de la France, de la Grande-Bretagne ou de l’Italie. Dans la mesure où les chiffres, une fois de plus, riment à quelque chose.
Dans les cas où la quarantaine a été accompagnée de dépistage massif avec un traitement immédiat, le nombre de morts par million d’habitants est spectaculairement moindre. On invoquera dès lors les différences de mentalité ou de système politique et autres éléments non quantifiables. A contrario, dans les pays les plus touchés par cette maladie — qui se trouvent tous à l’ouest de Vienne — on relèvera des bizarreries sans nombre, à croire que jamais dans son histoire l’Occident n’avait croisé un virus. Cela va d’une pénurie invraisemblable de masques et de désinfectants (masques brûlés en France, désinfectants détruits en Suisse) à l’interdiction de fait du dépistage, à la confiscation du seul traitement existant susceptible de combattre le mal ou à la désactivation forcée des médecins traitants.
LA CONJURATION... DE L’INEPTIE
Cette épidémie aura été marquée par de grandes premières. La première d’entre elles est que des populations entières ont été confinées, sans discrimination des sains et des contaminés, en dépit du bon sens et de l’expérience.
En France, pour la première fois, on a traqué en hélico les promeneurs soucieux de s’aérer les poumons, tout en n’empêchant personne de s’immerger dans les nuées virales des supermarchés ou du métro, et l’on a persécuté des médecins qui ont fait quelque chose pour leurs patients plutôt que d’attendre les hypothétiques vaccins.
Dans ce pays maniaque de prévoyance qu’est la Suisse, on s’est trouvé totalement pris de court en ignorant les plans « pandémie » soigneusement élaborés qui prennent la poussière dans les archives fédérales. On a laissé se développer un marché usurier des produits de première nécessité (j’ai publié la photographie d’un désinfectant ordinaire vendu en pharmacie à 250 CHF le litre !) — le genre d’abus pour lequel on risquait la corde au temps des vraies guerres. Les autorités avaient d’autres soucis, me dit-on. Mais la manière dont elles ont affronté les « vrais » enjeux laisse elle aussi un arrière-goût de fake : de la pseudo-aide aux entreprises (brillamment démasquée par Vincent Held dans l’Antipresse du 19 avril) jusqu’à la facturation du dépistage aux citoyens eux-mêmes. (Oui, vous l’avez bien lu : les tests ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie en Suisse !) Comment peut-on prendre au sérieux un État qui hurle à la peste sans prendre en charge les outils élémentaires de sa détection ?
À mesure que la menace se dissipe, les signes de dérangement systémique sautent aux yeux. La complaisance bébête des médias de grand chemin n’a pas réussi à masquer le désarroi et l’incompétence des gouvernants. Les questions que n’ont pas posées les journalistes payés pour les poser ont déferlé sur les réseaux sociaux. La seule réaction critique des médias tricards a consisté à faire la traque aux « conspirationnistes ». Comme s’ils ne venaient pas d’être témoins d’une conspiration de l’ineptie au plus haut niveau.
Comme l’observe Éric Werner, la raison de ce naufrage se situe forcément quelque part entre ces trois paramètres : incompétence, corruption et volonté délibérée. Mais on pourrait aussi englober ces trois pistes dans une autre perspective : celle d’une transformation fondamentale, tectonique, de la société humaine. C’est cette transformation souterraine que j’ai tenté de capter ces dernières semaines sous forme de fragments et que j’essaierai de décrire plus précisément.
L’APOTHÉOSE DE BIG DATA
Au mois de mars 2020, l’envie de catastrophe était palpable dans l’air. C’était le trend et le besoin du moment, et cela imprègne encore les règles du déconfinement. Il n’est pas interdit de se demander à qui la peur (et ses conséquences) profitent le plus.
Même si la plupart des gouvernements ont cédé à la vague de panique, chacun l’a exploitée en fonction de ses intérêts propres. Et là, surprise ! La gestion politique de la crise sanitaire s’est avérée bien plus déterminée que sa gestion sanitaire. Pour la présidence française, isolée du peuple, chahutée continuellement par les gilets jaunes et les grèves, pouvoir mettre sous clef la population était une aubaine salvatrice. Dès le début du confinement, on s’est empressé d’« adapter » les lois sur le travail et de neutraliser le législatif (qui ne s’est pas trop débattu). Dans l’affolement général, personne ne s’est inquiété de l’instauration de la démocratie par décret, cette contradiction dans les termes.
En l’occurrence, la stratégie politique s’accompagne à chaque coup d’un volet technologique. Un peu partout, les solutions de surveillance sont tombées du plafond comme les masques à oxygène dans un cockpit dépressurisé. (Le pompon, en la matière, va sans doute à la mairie de Moscou avec ses codes QR et son flicage généralisé des déplacements.) Comme le résumait Intelligence Online (n° 851, 15 avril), « les spécialistes du big data rêvent d’un momentum Covid-19 » — ils en rêvaient depuis un bon moment, faut-il préciser. Pendant que les populations infantilisées grelottaient de peur, chantaient sur leur balcon ou tapaient le soir sur leurs casseroles « en hommage aux soignants » — et que ces soignants se tuaient au travail dans des conditions impossibles —, les affaires des gens « aux affaires » se poursuivaient plus intensément que jamais.
Le contraste entre l’improvisation sanitaire et le management politique, de plus en plus étroitement intégré au militaire, est d’autant plus surprenant que le fantasme de la pandémie continuait de flotter dans l’air depuis les résultats « décevants » de H1N1. Sans même parler des simulations et projections de la Fondation Bill Gates, les signes avant-coureurs abondent. En 2012, par exemple, l’UE avait sponsorisé une curieuse histoire de pandémie en BD (Infected). Dans cette histoire « peut-être fictive et néanmoins mêlée d’informations factuelles », le virus, déjà, venait de Chine et l’humanité était sauvée par une élite d’administrateurs globalistes non élus — avec l’aide d’un héros venu du futur. « Lorsque ceci arrivera, vous devrez faire tout ce qu’il faut pour prendre les décisions politiques qui éviteront que votre avenir ne soit jamais celui d’où je viens », explique le voyageur temporel à nos sauveurs. Le message politique adressé aux générations visées est aussi clair que la logique du récit est loufoque (si cet avenir d’où est venu le lanceur d’alerte ne doit en aucun cas se produire, d’où vient alors le blondinet ?). Dans les faits, les super-eurocrates sont bel et bien restés des personnages de bande dessinée, mais d’autres acteurs, bien plus sérieux, ont promptement ramassé les morceaux.
DEMAIN, LE TÉLESCLAVAGE
Le magazine économique Fast Company, relayé par Courrier international, révélait fin avril que la fortune des milliardaires américains s’est accrue de 10 % au cours du seul mois de mars 2020, « soit une hausse de 282 milliards de dollars». Après une plongée des marchés vite passée, « la tendance s’est inversée. C’est particulièrement le cas pour le PDG de la plateforme de vidéoconférence Zoom, Eric Yuan. » Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui a engagé 100’000 esclaves frais dès le début de la crise, n’est pas lui non plus à plaindre. ?
Qu’est-ce que ce détail nous révèle ? Que dans ce pays où la plupart des hyperfortunes sont liées à la tech, certains ont vu arriver les quarantaines comme un cadeau de la providence. Télétravail, télé-école, téléapéro, téléconférence... La technologie de communication, détenue par un tout petit nombre de propriétaires, est vouée à remplir tous les interstices physiques que les règles d’hygiène instaurent entre les humains. Sur chaque passerelle virtuellement établie entre les humains isolés et tracés, il sera possible, comme au Moyen Âge, de planter un péage à tarif discrétionnaire. On ne chipote pas sur les services vitaux. Ah oui : j’allais oublier la menace de la vaccination universelle. Mais elle fait partie du package.
La question n’est donc pas de savoir si les seigneurs de la technologie et leurs hologrammes politiques ont envie de gonfler et faire durer la pandémie, voire de la décliner en série gore façon Netflix. La question qui devrait nous préoccuper au premier chef est de savoir pourquoi ni les partis politiques, ni les milieux académiques, ni les médias, ni les églises n’ont soulevé la moindre objection à leur prise de pouvoir. Le sens commun et la logique auraient-ils été victimes du coronavirus* ?
Nous étudierons ce mystère dans le prochain épisode, où il sera question de la caste des coronanistes, du bon et du mauvais usage de leurs outils informatiques et de la fascination qu’exerce sur tout ce petit monde le modèle technototalitaire chinois.
Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM
Par Valérie Bugault
6 mai 2020
Ex: https://lesakerfrancophone.fr
Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)
Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.
En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série d’études intitulée« Décryptage du système économique global », où vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.
Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave crise sanitaire, sociétale et économique.
JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?
VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2. Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.
En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.
Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.
Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.
Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.
Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.
En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.
La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !
Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.
Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.
JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche notamment ses financements privés par des personnalités ou des grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?
VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.
De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».
Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.
Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ? Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.
GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »
Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »
Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.
Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.
JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?
VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.
Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.
A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.
En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…
JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?
VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates10.
Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.
Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.
Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.
N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.
JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?
VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.
Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.
Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !
Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.
Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.
Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…
Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.
JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?
VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.
J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.
Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.
Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…
D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.
Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.
JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?
VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.
Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.
Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.
En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.
JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils devenus obsolètes ?
VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.
Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.
Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.
Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.
Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.
A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…
Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».
Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …
Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.
Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.
Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.
JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.
Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.
Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.
Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :
une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.
Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.
Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.
Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !
JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?
VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.
Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.
A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.
Note de l'auteure:
L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.
Notes:
1) A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »↩
13) Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé : « – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis : 1° Intentionnellement ; 2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ; 3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »… ↩
15) Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe ↩