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mercredi, 08 novembre 2023

Et d’après vous, où vont aller ces plus de 2 millions de Gazaouis qui fuient les bombardements? 

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Et d’après vous, où vont aller ces plus de 2 millions de Gazaouis qui fuient les bombardements ? 

Pierre-Emile Blairon

L’immigration de masse (essentiellement musulmane, en provenance du Maghreb et surtout d’Algérie) a débuté en France avec Valéry Giscard d’Estaing et son premier ministre Jacques Chirac quand ils ont introduit le désastreux « regroupement familial » (décret du 29 avril 1976), lequel était fortement recommandé par l’oligarchie mondialiste de l’époque pour faire venir de la main-d’œuvre bon marché et ainsi faire baisser les salaires des Français, ceci avec la bénédiction de la gauche, de l’extrême-gauche mais aussi des Juifs français qui croyaient que les antisémites étaient ces petits blancs patriotes qualifiés d’extrême-droite qu’il fallait contrer par tout moyen, sans savoir qu’ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis.

Pour en revenir à notre époque, hors de toute logique, les contraintes les plus fortes de la dictature sanitaire mise en place par les mondialistes à partir de 2020 ne se sont pas exercé sur les masses les plus nombreuses comme les Africains (notamment les Africains du Nord) mais à l’encontre des blancs européens, le but étant de détruire d’abord la civilisation européenne, les peuples européens n’étant pas assez malléables et trop cultivés pour devenir de dociles esclaves.

Une résistance timide s’organise cependant contre le déferlement migratoire, l’un des moyens employé par l’Ordre mondial pour affaiblir les Européens.

Les Européens du Nord, Le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande et l'Islande, se sont rencontrés le 31 octobre 2023 pour créer une coalition afin d’expulser les « migrants » en situation irrégulière sur leur sol vers leurs pays d’origine.

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En revanche, une expulsion en France est quasiment impossible (sauf au goutte à goutte) du fait de  diverses dérogations, de l’action des associations d’aide aux « migrants », de la lenteur des pouvoirs publics et de la justice à décider de ces départs et du laxisme des autorités qui fait que ces expulsions prononcées ne sont appliquées qu’à la hauteur de 6 % en 2021 pour 124.111 « obligations de quitter le territoire » prononcées.

Je ne serais pas surpris que l’Allemagne, l’Angleterre et les Pays-Bas rejoignent bientôt la coalition des pays nordiques, malgré les dénégations des autorités de ces pays.

Posons-nous la question : où vont donc aller les 2,4 millions de Palestiniens chassés de leur territoire par les bombardements israéliens ?

Israël n’a pas laissé grand-choix à cette population ; il n’y a qu’une seule issue possible : le poste-frontière de Rafah à la frontière égyptienne ; selon France 24 du 6 novembre 2023, « Jusqu’à l’attaque du Hamas du 7 octobre, l'aide entrait par le point de passage de Kerem Shalom contrôlé par Israël. L'État hébreu a depuis renforcé les restrictions existantes, faisant de Rafah le seul point d'entrée de l'aide humanitaire.

Au cours des premiers jours de la guerre, l'Égypte a déclaré que le poste-frontière était ouvert mais pratiquement inopérant en raison des bombardements – l’armée israélienne a effectué trois frappes aériennes sur Rafah en 24 heures, le 10 octobre. La frontière et ses environs ont été dévastés. Les routes étant devenues impraticables, les camions chargés d'aide humanitaire sont restés bloqués côté égyptien. » (Lara Bullens, Passage de Rafah entre l'Égypte et Gaza : "Ce n'est pas une frontière normale")

Les gazaouis ont creusé des tunnels leur permettant d’entrer en Egypte ou de faire venir de l’aide humanitaire et des vivres.

Comme il n’existe pas d’autre point de passage, il semble probable que les Gazaouis forceront le blocus par ce passage, et que l’Egypte n’aurait alors plus d’autre choix que de créer un couloir dit humanitaire afin de les acheminer vers la Libye… où ils seront attendus par les ONG et conduits vers l’Europe par bateaux.

En Europe ? Seulement en Europe du Sud, puisque ceux du Nord n’en veulent pas. L’Europe du Sud, ce sont les deux péninsules : ibérique et italienne, et la France.

Comme les Palestiniens sont à l’évidence des réfugiés politiques, qu’ils viendront cette fois en famille, avec femmes et enfants, et qu’ils vont faire pleurer dans les chaumières des Européens du Sud et des Français conditionnés depuis des lustres, ce sont des centaines de milliers, voire des millions (les Palestiniens , en incluant les réfugiés en Jordanie, Syrie et Liban sont au nombre de 6 millions – oui, 6 millions ! - issus en grande majorité du précédent exode imposé par les mêmes Juifs en 1948) qui arriveront chez nous et qui ne pourront pas être extradés.

C’est donc une totale illusion (ceci à l’intention de nos amis pro-israéliens) de croire que les Occidentaux (USA, UE, Israël) sont à même de résoudre le problème migratoire qu’ils ont eux-mêmes créé ; au contraire, l’Europe du Sud deviendra le déversoir obligé de leurs « animaux humains », une invasion programmée qu’ils auront déjà largement entamée depuis des décennies.

Si on regarde alors la situation des Européens, non seulement sur le plan géopolitique mais aussi religieux des Européens sur leur propre territoire, on se trouve projeté dans un passé lointain à l’époque des guerres de religion, car on s’aperçoit du clivage entre deux Europes (en plus de l’Europe réelle et celle dite « de Bruxelles), celle du Nord et celle du Sud, on se rend compte qu’il pourrait y avoir un autre conflit, en résurgence sans doute inconsciente, sorte de revanche des Européens du Nord, majoritairement protestants, contre ceux du Sud, dont la quasi-totalité est catholique.

On voit aussi, si l’on considère les choses plus profondément et plus spirituellement, que les mondialistes satanistes s’acharnent à éradiquer les descendants des conquistadores (Portugais et Espagnols) et les descendants de l’empire colonial français, et à faire disparaître physiquement les berceaux de toutes les anciennes grandes civilisations de l’hémisphère nord : berceau ukrainien pour les indo-européens (civilisation des Kourganes), berceau des Serbes (Kosovo), destruction des vestiges archéologiques de la civilisation mésopotamienne (Irak-Syrie), disparition programmée de l’ancien peuple celto-gaulois qui étendait sa population sur un territoire maintenant habité – plus pour longtemps - par  les Français, les Belges et les Italiens du Nord (les anciens Insubri), effacement des héritiers des grandes civilisations de l’Antiquité, Rome et Athènes (la Grèce est désormais déjà détruite), tous les descendants de ces grands peuples auront disparu, noyés sous le nombre des étrangers importés par l’Occident, principalement les ressortissants du monde musulman.

Il reste encore un peuple anciennement indo-européen qui n’a pas encore été complètement détruit, ce sont les Iraniens que le Shah voulait délivrer de l’islam ; c’est la CIA qui a déposé le shah d’Iran et non pas l’ayatollah Khomeiny (tranquillement installé en France avant le départ forcé du Shah) ; on peut parier que l’Iran sera la prochaine cible du complexe militaro-industriel occidental, opportunément surnommé par les Iraniens : le Grand Satan.

Pierre-Emile Blairon

12:13 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, gaza, palestine, réfugiés | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 24 mars 2020

Sur les berges de l’Évros

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Sur les berges de l’Évros

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Pendant que les médiats centraux se focalisent sur l’épidémie de covid-19 dont la dangerosité n’est avérée que pour les personnes âgées ou atteintes de pathologies chroniques, les berges de l’Évros deviennent un foyer ardent de tensions internationales.

Prenant sa source en Bulgarie où on l’appelle Maritza et se jetant dans la Mer Égée au terme d’un parcours de 480 km, le fleuve Évros sert depuis le traité de Lausanne de 1923 de frontière entre la Turquie et la Grèce. Ce cours d’eau est devenu un point de franchissement illégal pour des milliers d’immigrés poussés par les Turcs à s’installer en Europe. Plus au Sud, au large des côtes turques, les îles grecques de Samos, de Lesbos, de Chios, de Kos et de Leros connaissent la même pression migratoire.

Le président Erdogan souhaitait mettre la Syrie sous sa coupe et en faire un vassal islamiste. Grâce à l’intervention militaire russe et à l’aide décisive de l’Iran, du Hezbollah libanais et des milices chiites irakiennes, Damas récupère progressivement sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, y compris à Idlib. Malgré la présence d’une forte tendance eurasiste au sein de ses unités, Erdogan poursuit sa politique néo-ottomane, ce qui multiplie les frictions avec Moscou.

Outre la Syrie, Ankara soutient militairement en Libye le gouvernement de transition de Fayez el-Sarraj tandis que la Russie appuie le maréchal Khalifa Haftar. La Turquie maintient depuis les années 1990 un blocus draconien contre l’Arménie qui ne fait que défendre son peuple au Haut-Karabakh. Le Liban, la Syrie et Chypre n’apprécient pas que des navires turcs d’exploration pétrolière prospectent dans leurs eaux territoriales. Enfin, haut lieu de placement des capitaux russes, Chypre subit depuis 1974 dans sa partie septentrionale l’occupation militaire turque.

Mécontent de perdre sa carte syrienne, le Reis d’Ankara aurait aimer que les États de l’Union dite européenne le soutiennent et renforcent leurs sanctions contre Moscou. Le refus européen l’incita, au mépris des engagements passés et des millions d’euros déjà versés, à pousser les clandestins à franchir l’Évros et à se ruer sur les îles grecques.

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Saturées par une masse démographique incontrôlable qui rend le quotidien déjà difficile plus que pénible, les populations des îles elles-mêmes frappées par l’austérité financière, ne cachent plus leur exaspération. Elles se défendent non seulement contre des intrus qui saccagent églises et chapelles, mais aussi contre des policiers plus que jamais au service de la ploutocratie cosmopolite, de nombreux agents des forces d’occupation mentale que sont les journalistes de l’Établissement mondial et des ONG humanitaires ethno-masochistes.

Ce qui se passe au bord de la Maritza et sur les îles concernent tous les Européens. Le ministre turc de l’Intérieur vient de déployer un millier d’hommes des forces spéciales de la police avec la mission de favoriser le passage en Grèce, voire en Bulgarie, des « migrants ». Comment réagiront-ils face à la résistance des douaniers grecs et bulgares à moins de provoquer un casus belli ? Une guerre de moins en moins froide se prépare aux portes orientales de l’Europe. Courrier International (des 5 au 11 mars 2020) rapporte les propos révélateurs d’un éditorialiste du quotidien turc Star : « Il est temps de rendre la monnaie de sa pièce à l’Europe colonisatrice et à ces croisés démoniaques. » Venant d’un héritier des génocideurs arméniens et des pirates méditerranéens qui réduisaient en esclavage de nombreuses populations européennes, cette affirmation péremptoire ferait sourire si elle n’exprimait pas la conviction profonde de nombreux Turcs.

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Soldats autrichiens sur les rives de l'Evros en Grèce. Des unités des quatre pays du Groupe de Visegrad y sont désormais stationnées aussi.

L’attitude inacceptable d’Ankara mérite une correction. Le 4 mars dernier, Génération Identitaire a lancé sur France-pétitions.com une campagne de signatures demandant au gouvernement français d’habitude prompt à s’engager dans des aventures militaires inutiles d’envoyer des troupes sur l’Évros et en Mer Égée. La France et ses vingt-six partenaires du « Machin de Bruxelles – Strasbourg » s’honoreraient d’y dépêcher le porte-avions Charles-de-Gaulle, du matériel et des soldats. Cette intervention se compléterait par l’envoi supplémentaire de renforts sur l’île italienne de Lempedusa ainsi que dans les enclaves espagnoles en Afrique du Nord de Melilla, de Ceuta, de la presqu’île Velez de la Gomera, de l’archipel Al Hoceima, des treize îles Chaffanires et de l’îlot Persil.

Certes, l’Allemagne, la Belgique, la France et les Pays-Bas comptent désormais d’importantes communautés d’origine turque. Celles-ci pourraient devenir une redoutable cinquième colonne. Ankara les travaille d’ailleurs politiquement par l’intermédiaire, aux Pays-Bas, du parti Denk et, dans l’Hexagone, du Parti Égalité et Justice. Et alors ? En cas de protestations violentes de la part de certains éléments troubles, le recours massif aux LBD s’imposerait sans aucun état d’âme d’autant que l’avenir de l’Europe albo-boréenne se joue à ses confins. Emmanuel Macron a parlé de la « mort cérébrale de l’OTAN » et réclame régulièrement une armée européenne.

Le comportement menaçant de la Turquie constitue un excellent motif pour en jeter les bases opérationnelles. Des Champs Catalauniques en 451 au sacrifice héroïque de Lord Byron à Missolonghi en 1824, les Européens savent d’instinct que leur survie passe par l’union de leurs armes. Plus que le précédent bien connu de la victoire navale de Lépante du 7 octobre 1571 à laquelle le Royaume de France s’abstint pour cause d’alliance avec la Sublime Porte, il faut se souvenir de la bataille navale de Navarin du 20 octobre 1827. Ce jour-là, non loin d’ailleurs de Lépante, les marines britannique, française et russe écrasèrent les flottes ottomane, égyptienne et barbaresque. Cette victoire européenne aida les indépendantistes grecs et permit en août 1828 le débarquement en Morée, au Sud-Ouest du Péloponnèse, d’un corps expéditionnaire français commandé par le général Maison.

Les Européens ont l’impérieux devoir de retrouver l’esprit de Navarin. Ils doivent arrêter la submersion migratoire, mettre un terme à l’entité fantoche de la République turque de Chypre du Nord, reconnaître le caractère national arménien du Haut-Karabakh, imposer la levée du blocus contre l’Arménie, libérer la Thrace orientale, assurer aux Grecs et aux Russes la maîtrise des détroits du Bosphore et des Dardanelles et, surtout, reprendre un demi-millénaire plus tard notre deuxième Rome : Constantinople.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 164, mise en ligne sur TV Libertés, le 16 mars 2020.

mardi, 03 mars 2020

Flüchtlingskrise 2.0: Die Europäische Union muss sich abschotten!

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Torsten Groß:

Flüchtlingskrise 2.0: Die Europäische Union muss sich abschotten!

Ex: https://kopp-report.de

Was kritische Beobachter schon lange befürchtet haben, ist nun Realität geworden: Der von Bundeskanzlerin Angela Merkel 2016 eingefädelte Flüchtlingspakt zwischen der EU und der Türkei ist geplatzt. Am Samstag hat der türkische Präsident Recep T. Erdogan verkündet, sein Land habe die Tore nach Europa geöffnet. Seitdem strömen Zehntausende von Migranten an die knapp 200 Kilometer lange Landgrenze zwischen der Türkei und Griechenland in der Provinz Edirne.

Nach Angaben der UNO sollen sich allein am Grenzübergang Pazarkule bereits am Samstag 13.000 Flüchtlinge eingefunden haben, von denen viele aber nicht aus Syrien stammen sollen, wie ein griechischer Polizeisprecher mitteilte. Am Sonntag sind noch einmal Tausende hinzugekommen, die teilweise mit Bussen kostenlos nach Edirne gebracht wurden. Sie alle hoffen, nach Griechenland und damit in die EU zu gelangen, um von dort aus ihre Reise nach Mitteleuropa und vor allem ins gelobte Deutschland fortsetzen zu können. Die Türkei beherbergt allein 3,6 Millionen Vertriebene aus Syrien. Hinzu kommt eine nicht näher bekannte Zahl von Zuwanderern aus Vorderasien (Irak, Afghanistan, Pakistan u. a.), deren Ziel ebenfalls Europa ist.

Die griechische Regierung ließ verlauten, dass die Polizei am Wochenende rund 10.000 Migranten daran gehindert habe, unerlaubt einzureisen. Grenzpolizei und Sondereinheiten der Bereitschaftspolizei setzten Tränengas und Blendgranaten ein, aggressive Migranten warfen Steine auf die Beamten. Nach griechischen Angaben gelang es 130 Personen die Grenze zu überwinden, die aber umgehend festgenommen werden konnten.

Die Behörden betrachten bis auf weiteres jeden Grenzübertritt als illegal. Ob die genannten Zahlen zutreffen, ist strittig.

Andere Quellen berichten, dass bereits Tausende von Einwanderungswilligen griechisches Territorium erreicht haben.

Der türkische Innenminister Süleyman Soylu twitterte am Sonntag, bis zum Morgen hätten 76.358 Menschen die türkische Seite der Grenze bei Pazarkule überschritten. Diese Angabe dürfte deutlich zu hoch gegriffen sein – noch.

Denn es kommen ständig neue Migranten nach. Ob die Sicherheitskräfte in Griechenland und im benachbarten Bulgarien, das ebenfalls zur Europäischen Union gehört, dem gewaltigen Ansturm noch lange werden standhalten können, ist offen.

Die EU-Grenzschutzbehörde Frontex zeigt sich in einem vertraulichen Bericht skeptisch. Man erwartet eine weitere Zuspitzung der Krise und befürchtet »Massenmigrationsströme«, die sich aus der Türkei kommend in Richtung Griechenland bewegen. Selbst wenn die türkischen Behörden wider Erwarten versuchen würden, Grenzübertritte zu verhindern, wäre die durch Erdogans Ankündigung ausgelöste Wanderungswelle kaum noch zu bremsen, so die Einschätzung der Behörde. Frontex hat die Alarmstufe für alle EU-Grenzen zur Türkei auf »hoch« gesetzt und Verstärkungen nach Griechenland geschickt, um die dortigen Sicherheitskräfte zu unterstützen.

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Die Menschen versuchen aber nicht nur auf dem Landweg, sondern auch mit Booten Griechenland über das Ägäische Meer zu erreichen. Werden sie hier von der griechischen Küstenwache aufgegriffen, müssen sie auf griechisches Staatsgebiet und damit in die EU gebracht werden, weil die Türkei ihre Rücknahme verweigert. In den letzten Tagen hat die unruhige See viele Flüchtlinge davon abgehalten, die Überfahrt zu riskieren. Doch das wird sich ändern.

Es ist also nur eine Frage der Zeit, bis zehntausende oder gar hunderttausende Migranten aus der Türkei in Griechenland ankommen, um von dort aus ihren Weg nach Zentraleuropa fortzusetzen. Ob die griechischen Sicherheitskräfte bereit und in der Lage sind, sie daran zu hindern, erscheint zweifelhaft.

Ankara begründet den Bruch des EU-Türkei-Abkommens damit, dass sich die Europäische Union nicht an die Abmachung gehalten habe und man nicht länger in der Lage sei, die im Land befindlichen Flüchtlinge zu versorgen. In Wahrheit setzt die türkische Regierung die Grenzöffnung als ein diplomatisches Druckmittel ein, um die Unterstützung von EU und NATO für ihre völkerrechtswidrige Intervention in Nordsyrien zu erpressen, die jetzt in der Provinz Idlib zu einem Konflikt mit Russland auszuarten droht, das Bündnispartner des syrischen Assad-Regimes ist.

51PVKguBzjL._SX318_BO1,204,203,200_.jpgAußerdem wollen die Türken mehr Geld aus Brüssel, weil das militärische Vorgehen Syriens gegen islamistische Rebellen in der Region den Flüchtlingsdruck auf die Türkei deutlich erhöht hat. Diese Mittel sollen nicht wie bislang in konkrete Hilfsprojekte für die Geflohenen, sondern direkt an den türkischen Staat fließen. Beobachter vermuten, dass damit die von Ankara gewollte Sicherheitszone in Nordsyrien finanziert werden soll. Dorthin will man in der Türkei lebende syrische Flüchtlinge umsiedeln. Denn die türkische Bevölkerung steht den Vertriebenen aus dem Nachbarland, die man als Konkurrenten um Wohnungen und Arbeitsplätze betrachtet, zunehmend ablehnend bis feindselig gegenüber. Weil die EU dieses Vorhaben nicht unterstützt, schickt Ankara die ungebetenen Gäste nun in Richtung Europa, um Brüssel zum Einlenken zu zwingen.

Erdogan nutzt also die »Migrationswaffe«, um seine politischen Ziele durchzusetzen.

Europa droht eine neue Flüchtlingswelle, die den Massenansturm von Migranten im Jahre 2015 sogar noch in den Schatten stellen könnte. Denn in der Türkei leben wie beschrieben ungefähr 4-5 Millionen Zuwanderer, von denen die allermeisten nach Mitteleuropa und hier vor allem nach Deutschland wollen, wo sie auf ein besseres Leben hoffen. Dabei dürfte es aber nicht bleiben. Vielmehr könnte die Türkei dauerhaft zum Transitland für Menschen aus Asien und auch Afrika auf ihrem Weg in die EU werden.

Die Aufnahme eines weiteren Millionenheers von Wirtschafts- und Armutsmigranten könnten die Staaten Mitteleuropas nicht verkraften, weder finanziell noch logistisch. In Deutschland hat man noch nicht einmal die Folgen die Migrationskrise von 2015 bewältigt. Das zeigt u. a. die große Zahl von Arbeitslosen und Hartz-IV-Empfängern unter den Asylsuchenden, aber auch die überproportional hohe Kriminalitätsbelastung in dieser Zuwanderergruppe. Es fehlt hierzulande schon jetzt an bezahlbarem Wohnraum, an Lehrern, Sozialarbeitern und Kita-Plätzen. Anders als vor fünf Jahren ist die deutsche Wirtschaft angeschlagen, es droht eine Rezession, was die Integration von Flüchtlingen zusätzlich erschwert. Dazu trägt auch die rasante Verbreitung des neuartigen Corona-Virus in Deutschland und der Welt bei. Staat und Gesellschaft werden alle Kräfte aufwenden müssen, um diese gefährliche Epidemie und ihre Folgen in den Griff zu bekommen.

In dieser Situation wäre der unkontrollierte Zustrom von Millionen Menschen mit zumeist nur geringer Qualifikation eine Katastrophe, die unabsehbare soziale, gesellschaftliche und politische Verwerfungen nach sich ziehen würde. Es muss deshalb alles getan werden, um die sich abzeichnende Migranteninvasion, die keine klassische Fluchtbewegung, sondern Teil einer Völkerwanderung ist, zu stoppen, nach Möglichkeit an den Außengrenzen der Europäischen Union. Die Abweisung dieser Einwanderungswilligen wäre auch kein Bruch des Asylrechts, wie manche Politiker und Journalisten behaupten. Denn die Ausländer, die jetzt illegal in die EU drängen, haben sich bereits über einen längeren Zeitraum in der Türkei aufgehalten und waren dort in Sicherheit. Die Notwendigkeit, Schutz in einem anderen Staat zu suchen, besteht für sie deshalb nicht. Auch die Genfer Flüchtlingskonvention gibt Verfolgten nicht das Recht, sich ein »Wunschland« auszusuchen, in dem sie leben wollen. Auf Wirtschafts- und Armutsmigranten, die einen großen Teil der Einwanderungswilligen stellen, ist die Konvention überhaupt nicht anwendbar.

51dDFTKVuzL._SX319_BO1,204,203,200_.jpgSollte es nicht gelingen, die illegalen Migranten in Griechenland und Bulgarien aufzuhalten, müssen die Staaten Zentraleuropas ihre nationalen Grenzen sichern. An dieser Konsequenz führt kein Weg vorbei, soll ein nochmaliger Kontrollverlust verhindert werden. Genau das ist auch die Position der schwarz-grünen Regierung in Österreich. Die Alpenrepublik gehört zu den Ländern in Europa, die von der letzten Flüchtlingskrise und ihren negativen Begleiterscheinungen besonders stark betroffen waren und nach wie vor sind.

Für Bundeskanzler Sebastian Kurz ist klar: »Wenn der Schutz der EU-Außengrenze nicht gelingen sollte, dann wird Österreich seine Grenzen schützen. Eine Situation wie 2015 darf sich keinesfalls wiederholen.«

Das sind deutliche Worte eines politischen Entscheidungsträgers, auf die man in Deutschland bislang vergeblich wartet. Kanzlerin Merkel gibt sich wortkarg und ließ am Sonntag gemeinsam mit dem bulgarischen Ministerpräsidenten Bojko Borissow lediglich verkünden, »dass in der gegebenen Situation zeitnahe politische Gespräche mit der Türkei nötig sind«. Was geschehen soll, wenn diese Gespräche zu keinem Ergebnis führen, bleibt offen. Interessant ist, dass nicht etwa Merkel als Protagonistin des Flüchtlingsdeals nach Ankara reisen wird, um mit Erdogan zu verhandeln, sondern Borissow. Das lässt vermuten, dass die international erfahrene Kanzlerin die Erfolgsaussichten der diplomatischen Bemühungen als wenig aussichtsreich einstuft und sich selbst die politische Blamage eines Scheiterns ersparen will. Dennoch stellt sich die Frage, ob Merkel nach dem endgültigen Scheitern des Flüchtlingsabkommens mit der Türkei tatsächlich bis 2021 deutsche Regierungschefin bleiben kann.

Merkels Parteikollege Norbert Röttgen, der sich anschickt, CDU-Bundesvorsitzender und Kanzlerkandidat zu werden, warnt unterdessen vor nationalen Lösungen. »In Abschottung zurückzufallen, wäre rückwärtsgewandt«, schrieb Röttgen am Samstag via Twitter, und ergänzte: »Die Lösung kann nur europäisch, nicht national sein.« Fragt sich nur, wie eine solche europäische Lösung aussehen soll. Die EU hält bekanntlich stur an ihrem Plan fest, Flüchtlinge, von denen die meisten nicht schutzbedürftig sind, per Zwangsquote auf möglichst alle EU-Mitgliedsländer zu verteilen. Dieser Plan ist in der Europäischen Union weder konsensfähig noch wäre seine Verwirklichung sinnvoll, weil er das Problem nicht lösen, sondern den Migrationsdruck auf Europa im Gegenteil erhöhen würde. Denn durch die Schaffung eines Verteilmechanismus würde die Politik das fatale Signal an Einwanderungswillige in aller Welt aussenden, dass jeder, der es in die EU schafft, willkommen ist und hier eine neue Heimat findet, egal ob asylberechtigt oder nicht.

Genau das wollen offenbar die linken Parteien in Deutschland und allen voran die Grünen, die wie keine andere Partei für Massenimmigration und Multikulti stehen. Die Fraktionsvorsitzende von Bündnis 90/Die Grünen, Katrin Göring-Eckardt, fordert, dass Deutschland und Europa wieder mehr Flüchtlinge aufnehmen müssten. Es solle eine »Allianz der Willigen« gebildet werden, die sich auf eine Verteilung der Migranten verständigt. Länder, die daran nicht teilnehmen wollen, sollten einen finanziellen Beitrag leisten. In Deutschland gebe es ja genug Kommunen, die Kapazitäten frei hätten und bereit wären, neue Zuwanderer unterzubringen. Und ihre Parteikollegin Annalena Baerbock, Bundesvorsitzende der Grünen, empfiehlt, Flüchtlingsunterkünfte zu reaktivieren, um größere Kontingente von Migranten aus Griechenland aufzunehmen.

DIE LINKE hatte bereits auf ihrem Parteitag im Juni 2018 »offene Grenzen für Schutzsuchende« gefordert. Bernd Riexinger, Co-Bundesvorsitzender der Linkspartei, hätte deshalb auch kein Problem damit, wenn sich die Flüchtlingskrise des Jahres 2015 quasi wiederholte. Zur Erinnerung: Damals strömten binnen weniger Monate knapp eine Million Migranten unkontrolliert über Deutschlands offene Grenzen, was zu chaotischen Verhältnissen führte. Es solle jetzt eine »Anstrengung der willigen Länder geben, die alle einwanderungswilligen Flüchtlinge aus der Türkei aufnehmen und humanitär behandeln«, so Riexinger weiter. Zu dieser »Koalition der Willigen« müsse auch die Bundesregierung gehören. Man dürfe aber nicht zulassen, dass die »Rechten und die rassistischen Hetzer« diese »humanitäre« Politik ein weiteres Mal erfolgreich nutzen können, um »Hass und Hetze« zu verbreiten. Soll heißen: DIE LINKE will Deutschlands Grenzen erneut für Millionen sogenannter »Flüchtlinge« öffnen und Kritik an diesem wahnwitzigen Plan mundtot machen!

Alexander Graf Lambsdorff, außenpolitischer Sprecher der FDP-Bundestagsfraktion, äußert – ähnlich wie Röttgen – teilweise Verständnis für die Position des türkischen Präsidenten Erdogan und setzt sich für einen neuen Migrationsdeal mit der Türkei ein. Gleichzeitig fordert auch Lambsdorff, Flüchtlinge aus Griechenland in der EU zu verteilen, allerdings nur solche, die als schutzbedürftig anerkannt wurden. Was mit den Menschen geschehen soll, die diese Voraussetzung nicht erfüllen – das sind ausgehend von der durchschnittlichen Schutzquote in der EU etwa 60 Prozent –, lässt Lambsdorff offen. Es ist kaum zu erwarten, dass Griechenland und andere Grenzstaaten bereit sein werden, diese ungebetenen Migranten dauerhaft zu beherbergen. Und ihre Heimatländer zurückgeführt werden können bekanntlich nur wenige der abgelehnten Asylbewerber.

Man kann nur hoffen, dass sich CDU-Linke wie Röttgen oder die Grünen im Verein mit SPD und Linken mit ihren absurden und für unser Land schädlichen Forderungen in der Asyl- und Flüchtlingspolitik nicht durchsetzen. Glücklicherweise regt sich zumindest in der Union Widerstand. Dort weiß man nur zu genau, dass eine Wiederholung des Traumas von 2015 zu einem enormen Aufschwung der AfD führen würde. Der Vorsitzende der EVP-Fraktion im Europaparlament, Manfred Weber (CSU), lehnt es kategorisch ab, Flüchtlinge, die aus der Türkei nach Griechenland und Bulgarien drängen, in der EU anzusiedeln. Der stellvertretende Fraktionsvorsitzende der CDU/CSU-Bundestagsfraktion Thorsten Frei deutet sogar die Möglichkeit einer nationalen Grenzschließung an und sagt:

»Eine Situation wie im Herbst 2015 darf sich nicht wiederholen. Das war unser Versprechen an die deutsche Bevölkerung, und wir müssen alle erforderlichen Maßnahmen ergreifen, um Wort zu halten.«

Es bleibt abzuwarten, welche Position sich durchsetzen wird und ob den hehren Worten einiger bürgerlicher Politiker auch Taten folgen werden. Für jeden einigermaßen rational denkenden Zeitgenossen ist klar, dass es zur Abschottung der Europäischen Union vor unkontrollierter Zuwanderung von Wirtschafts- und Armutsmigranten keine Alternative geben kann. Das ist nicht »rückwärtsgewandt«, wie Norbert Röttgen meint, sondern unvermeidlich, wenn unser Kontinent nicht in Aufruhr und Chaos versinken soll!

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Dienstag, 03.03.2020

lundi, 02 mars 2020

Grenzsturm: Drei Thesen zur Lage

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Grenzsturm: Drei Thesen zur Lage

Angesichts des neuerlichen Andranges von Millionen „Flüchtlingen“ an der griechischen Grenze, eine zugespitzte Analyse zur zugespitzten Lage.

Der türkische Diktator Erdogan hat, wie schon lange vorausgesehen, von dem Druckmittel, dass ihm von Merkel & Co. überreicht wurde, Gebrauch gemacht und die Schleusen für Millionen illegale Einwanderer geöffnet. Verzweifelt versucht nun Griechenland die „Flüchtlinge“ an der Grenze aufzuhalten, wobei man bisher nur zu vorsichtigen Mitteln, wie z.B. Tränengas greift. In den etablierten Medien läuft die Mitleidspropaganda mit den üblichen Bildern wieder auf Hochtouren. Drei Thesen zur aktuellen Lage:

1) Das Ressentiment, dass viele Moslems gegenüber dem Westen haben, wird nicht in erster Linie durch die Lehren des Islams an sich genährt, sondern durch die seit Jahrzehnten andauernde, rücksichtslose Kriegstreiberei im islamischen Raum, die durch die USA und ihre NATO betrieben wird. Die geopolitischen Wünsche Israels haben hierbei, neben den Interessen einer Schicht von globalistischen Strategen, immer eine wichtige Rolle gespielt. Diese verheerenden, sinnlosen, ausschließlich Zerstörung und Chaos auslösenden Kriegsabenteuer sind der Hauptgrund für den Zustrom der „Flüchtlinge“ nach Europa.

Dominanz der Transatlantiker

Die Dominanz der „Transatlantiker“, also das hündische Befolgen der seit Ewigkeiten gleichen Strategien der US-amerikanischen Herrschaftskaste, die sich fest im Deep State breit verankert hat, muss zu Gunsten einer Politik, die ausschließlich die alleinigen Interessen Europas im Auge hat, gebrochen werden. Dabei gilt unsere Solidarität natürlich weiterhin dem amerikanischen Volk, mit dem wir im gleichen Boot sitzen und mit dem wir durch die Bande der Abstammung und der Kultur verwoben sind. Die verkrustete, unreformierbare amerikanische classe politique muss als Feind Europas identifiziert und politisch isoliert werden.

2) Wer die Kommentare in sozialen Medien verfolgt, wird sehen, wie viele Moslems jetzt angesichts der absoluten Hilflosigkeit Europas gegenüber diesem Ansturm voller hämischer Freude sind und aus dem Lachen gar nicht mehr herauskommen. Selbstbewusst und ohne jeden Genierer freuen sich nicht wenige über die unmännliche Wehrlosigkeit des verhassten Westens und fühlen sich als Gewinner und Eroberer.

Niemand braucht sich über die tagtäglichen Entladungen von Hass und Gewalt gegen Einheimische wundern. Die völlige Hilflosigkeit der Herkunftsländer gegenüber der amerikanischen Militärmaschinerie und die ständigen Demütigungen des eigenen Kulturkreises führen bei vielen „Flüchtlingen“ zum Bedürfnis, sich wahllos zu rächen und einen barbarischen Hass an Unbeteiligten auszulassen.

Die Logik des Krieges

Es ist irrsinnig zu glauben, man könnte jahrzehntelang Krieg in islamischen Ländern führen und gleichzeitig islamische Völker systematisch in Europa ansiedeln. Die Gewalt trifft auf beiden Seiten natürlich überwiegend individuell Unschuldige und Unbeteiligte. Das Ganze wird aber nicht abnehmen, sondern sich immer weiter intensivieren. Wer das nicht sehen kann, ist weltfremd und verkennt die Logik des Krieges.

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Die eingewanderten Täter sehen den weißen Mann an sich als Feind. Dabei ist es eben völlig unbedeutend, ob sich irgendein deutscher Grünwähler als „gut und tolerant“ begreift und die „Bereicherung“ toll findet. Der Hass geht gegen die Europäer an sich, völlig unabhängig von ihrem Pass oder ihrem Parteibuch. Wir werden von den Fremden als ethnische Einheit begriffen, die sich in erster Linie über die Abstammung definiert, auch wenn das die Europäer selber gerne aufgrund weltfremder Ideologien verleugnen. Diese Wahrheit anzuerkennen und daraus die nötigen Schlüsse zu ziehen, ist die wichtigste Frage der Identitätsdebatte.

3) Der unbegrenzte Ansturm nach Europa kann nur aufgehalten werden, wenn man gewillt ist die Grenze mit angemessenen Gewaltmitteln zu verteidigen und jede Form von „Asyl“ abzuschaffen. Die europäischen Regierungen müssen entscheiden, dass das Militär, wenn es nicht anders geht, die Grenze auch mit dem Einsatz von Schusswaffen zu sichern hat. Wenn diese Art der Verteidigung nicht erfolgt, wird angesichts der Kräfteverhältnisse der weitere, millionenfache Zuzug orientalischer Männer nicht verhindert werden können.

Die eine große Seinsfrage des Abendlandes

Das Ringen darum, ob die Europäer noch die notwendige seelische und moralische Stärke aufbringen können, das Selbstverständliche zu tun, und sich zu verteidigen, so wie man es Jahrtausende getan an, ist die große Frage unserer Zeit, denn es ist die eine große Seinsfrage der abendländischen Zivilisation. Hier haben wir die Zuspitzung der Lage, die zentrale humanontologische Unterscheidung, den „Begriff des Politischen“ nach Carl Schmitt, die Trennung zwischen uns und den anderen als existentielle Zuspitzung.

Diese alles dominierende Entscheidung zu treffen ist die größte Charakterprüfung unserer Zeit, die ein Wendepunkt der europäischen Geschichte sein wird. Wenn dieser Entschluss jedoch nicht erfolgt, wird damit der Untergang Europas unumkehrbar besiegelt. Die demographische Kippe und der damit folgende Kulturabbruch werden nicht mehr abzuwenden sein.

2016 erschien von Georg Immanuel Nagel das Buch: Die Auflösung. Wie Ideologien der Zersetzung Europa vernichten. Hier bestellen.

mardi, 17 décembre 2019

Recep Tayyip Erdoğan ou le maître des maîtres chanteurs

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Recep Tayyip Erdoğan ou le maître des maîtres chanteurs

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

La Turquie n'est qu'une puissance moyenne. Elle dispose de forces armées numériquement importantes mais que l'on dit constituées de jeunes militaires incompétents ou prêts à se vendre au plus offrant. Néanmoins elle possède trois avantages.

Le premier est une situation géographique d'un grand intérêt stratégique, aux frontières de l'Europe et de la Russie. Celle-ci intéresse particulièrement les Etats-Unis, car elle pourrait servir de base avancée à l'US Army dans la perspective de conflits, fussent-ils limités. Le second est sa réputation d'Etat musulman modéré. En tant que tel, les pays européens et la Russie espèrent s'appuyer sur lui dans la lutte contre le terrorisme islamique. Le troisième avantage de la Turquie est son président depuis 2014, Recep Tayyip Erdoğan.

Celui-ci veut faire de la Turquie une vraie grande puissance. Certains disent qu'il voudrait reconstruire un empire Ottoman dont il serait le Sultan. Pour cela il veut se débarrasser des indépendantistes Kurdes qui occupent une partie du territoire turc. Il veut aussi augmenter sensiblement les frontières de la Turquie, en annexant une importante bande frontière entre la Turquie et la Syrie, qu'il a décidé d'occuper militairement. Mais surtout il espère faire de la Turquie un arbitre influent entre les Etats-Unis et la Russie. Pour cela il utilise son appartenance à l'Otan sous direction américaine et s'équipe en matériels américains, Il a promis d'acheter notamment une flotte importante des futurs chasseurs américains F 35, une fois que ceux-ci seront en ordre de vol. . Mais il a eu le coup de génie, il y a quelques mois, d'obtenir de la Russie la vente de systèmes de missiles anti-missiles dits S-400. Ceux-ci se sont révélés bien supérieurs aux Patriot américains. Ils menacent notamment d'impuissance les avions de combat d'Israël et des Etats-Unis 1) .

Depuis plusieurs semaines, la Maison Blanche avait menacé Erdogan d'obtenir son expulsion de l'Otan au cas où il continuerait d'acquérir du matériel militaire russe. Mais elle s'est bien gardé de le faire. Cela l'aurait jeté dans les bras de Moscou. Sur le sujet S-400 versus F 35, on consultera un article de Sputnik .

Aujourd'hui le secrétaire américain à la défense Mark Esper s'est dit inquiet de voir la Turquie « s'éloigner de plus en plus de l'orbite de l'Otan ». Voir un article du site américain indépendant Al Monitor. Il relaie en cela des pressions du Congrès américain visant à remettre Erdogan dans le droit chemin, peut-être en l'excluant de l'Otan.

Mais il y a tout lieu de penser qu'Erdogan ne changera pas d'un iota sa position. Emmanuel Macron pourrait s'inspirer de son exemple s'il voulait faire de la France, qui, tout autant que la Turquie, en a les moyens, une véritable arbitre entre l'Ouest et l'Est

Notes

Note 1

Sur les S-400, on lira ceci, à propos du système russe de radar dont ils sont équipés, et qui fait leur exceptionnalité

The radar tested is the “eye of battle management system” of each battery that detects heavy bombardiers from 570 kilometers (355 miles) and faster fighter planes from 400-450 kilometers (250-280 miles). The “Big Bird” 91N6E acquisition and battle management radar can simultaneously track 300 close proximity enemy targets. The other radar in each battery is a Grave Stone multimode engagement radar. 

This 91N6E radar for the S-400 system is tasked with acquiring and tracking aerial and ballistic targets, identifying targets and performing angle measurements on standoff jamming aircraft. The 92N6E radar in the system is intended to provide autonomous manual and automatic sector sweeps, target acquisition and tracking in adverse weather, electronic counter measures, chaff and low altitude clutter environments. This radar is equipped with identification, friend or foe capability as well.

Note 2

Erdogan menace de fermer la base américaine en Turquie d'Incirlik en réponse aux sanctions

Erdogan Threatens To Shut Incirlik Base To US In Response To Sanctions
https://www.urdupoint.com/en/world/erdogan-threatens-to-shut-incirlik-base-to-us-787979.html

 

 

mercredi, 19 septembre 2018

Orban : La prochaine bataille se dessine – l’Union européenne veut enlever aux Etats membres le droit de défendre leurs frontières

Viktor Orban a donné une interview hier (14.9.2018) à la radio Kossuth, émission « 180 minutes », pour analyser les événements qui se sont déroulés au Parlement européen lors du procès de la Hongrie basé sur le rapport Sargentini ainsi que la suite à venir.

La semaine précédant ce procès, Merkel s’est rendue chez Macron en France et ensemble ils ont adressé un ultimatum aux pays se trouvant aux frontières extérieures de l’Espace Schengen. Ils ont défini une stratégie pour mettre à genoux la Hongrie, qui échappe à leur contrôle et refuse de se transformer en société multiculturelle. Voilà ce qui se joue dans les coulisses alors que le regard est fixé sur le procès Sargentini.

La stratégie consisterait à enlever aux pays situés aux frontières de l’UE le droit de défendre leurs frontières et à y envoyer des mercenaires pour gérer la migration. (Les gardes-frontières hongrois assermentés et patriotes seraient remplacés par des mercenaires à la solde de l’UE !). « Ils veulent tout simplement nous enlever les clefs de la porte », résume Orban». La prochaine bataille consistera à décider qui va défendre les frontières de la Hongrie et qui on laissera entrer sur le territoire hongrois.

Orban dit qu’il ne faut pas avoir la moindre illusion : ces mercenaires auront l’ordre de faire entrer les migrants. Le procès Sargentini était une sorte de diversion par rapport à ce projet, mais signalait aussi la volonté claire de stigmatiser et diaboliser toute la Hongrie, de l'isoler, de la mettre au ban de la communauté européenne pour fragiliser sa position et affaiblir sa résistance.

Orban explique que le Parlement européen actuel est acquis à l’idéologie pro-migrationniste de la gauche, qui y est majoritaire, c’est pourquoi la motion contre la Hongrie a obtenu la majorité.

Ces élites considèrent qu’ils ont comme mission historique de changer la composition de la population européenne, d’effectuer la mise en œuvre du grand remplacement. Ces politiciens haïssent ceux qui s’opposent à  eux, et haïssent ceux qui essayent d’organiser une résistance contre eux. Après les élections de mai 2019, ils aimeraient préserver un Parlement européen pro-migrationniste afin de continuer le même travail qu’ils ont fait jusqu’ici. Pour cela, ils doivent attaquer le symbole de la résistance qu’est la Hongrie et spécialement moi – dit Orban – parce que je dirige le pays.

Orban pointe du doigt le fait que le Parlement européen a dû transgresser ses lois pour condamner la Hongrie. Le camp de Sargentini a dû changer le règlement du scrutin juste avant le vote car il savait (tout comme la Hongrie) qu’autrement il ne pourrait pas obtenir les 2/3 des voix nécessaires pour la condamnation. C’est pour cela qu’il a décidé que les abstentions, contrairement au règlement, ne seraient pas comptabilisées comme « votants » (ce qui réduisait la base de calcul des 2/3 en conséquence) [ndlr : nous en avons parlé ici]. Le Parlement européen est en train de consommer les dernières miettes de son intégrité morale lorsqu’il juge un pays en violant ses propres règles pour arriver à ses fins !

Il y a eu de bonnes et de mauvaises surprises [lors de ce vote au PE]. L’équipe de Sebastian Kurz [le ÖVP autrichien] a voté majoritairement contre la Hongrie alors que la Roumanie, avec qui la Hongrie a un rapport tumultueux, a voté en faveur de la Hongrie. C’est une grande leçon pour nous.

Orban rassure la population : il ne peut pas y avoir de grandes conséquences à cette condamnation Sargentini. Au mois de mai, il y aura la nouvelle élection du Parlement européen et l’équipe actuelle, qui n’est plus qu’une collection de mode de fin de saison, sera renouvelée.

Des spécialistes du parlement hongrois ont réfuté point par point, dans un rapport, l’acte d’accusation de Sargentini.


19 points concernent les désaccords de la Hongrie avec le PE (mariage homosexuel, enseignement de la théorie du genre, etc.). 13 points avaient déjà été débattus et jugés, les dossiers étaient clos.37 points sont des erreurs de faits.

Orban appelle à la vigilance : à côté de l’enjeu migratoire, il y a l’enjeu des votations européennes à venir.


Nous connaissons les faits concernant le budget européen et ses statistiques. L’Union européenne soutient, avec plusieurs centaines de millions d’euros, les organisations, soi-disant civiles, de Soros. Et Soros mène un lobbyisme politique actif contre la Hongrie. Si la composition du Parlement européen change après mai 2019, les centaines de millions destinés aux ONG de Soros vont sauter.

Sargentini accuse la Hongrie d’antisémitisme et, en même temps, elle mène une campagne contre Israël. Or, Macron en personne vient de préciser que l’antisémitisme moderne est dirigé actuellement contre l’Etat d’Israël. L’Union européenne finance des pseudo-ONG qui mènent en réalité des campagnes antisémites contre Israël.


Orban résume cela ainsi : la situation est telle que le centre de l’antisémitisme moderne, qui est dirigé contre Israël et son gouvernement, est l’Union européenne. Le centre du financement de cet antisémitisme moderne se trouve à Bruxelles.

Orban dit que cela ne peut plus durer et que si cela dépend de la Hongrie, après l’élection du PE, elle changera ces choses.

Orban précise que pour la Hongrie, après le rôle qu’elle a joué dans la Shoah, c’est une obligation morale de prendre position contre l’antisémitisme. C’est une question d’honneur. La Hongrie a annoncé une tolérance zéro envers l’antisémitisme. Et cette femme (Sargentini), qui soutient l’antisémitisme moderne, nous condamne !

En ce qui concerne les députés hongrois de l’opposition siégeant au PE, Orban accepte que l’opposition soit démoralisée après avoir perdu trois fois de suite les élections en Hongrie. Orban leur rappelle ce qu’il avait dit au parlement après les élections : aucun échec n’est définitif en politique, aucune victoire n’est définitive. Dans la lutte  virile pour le pouvoir, il y a des coups durs, mais avec l’aide de Dieu et la foi en ce que les partis croient juste, l’un ou l’autre vaincra. Dans une lutte pour le pouvoir, les émotions font surface, mais Orban est tout de même sidéré de constater que ses adversaires ont une telle haine pour les vainqueurs que l’avenir de leur propre pays passe au second plan pour eux. « C’est la mentalité communiste », résume Orban, qui ajoute : «  Il y a un réel problème avec celui qui hait plus son adversaire politique qu’il n’aime son pays. »

Orban attire également l’attention sur le fait que le rapport Sargentini condamne la Hongrie entière. Le rapport est disponible à chacun, il s’adresse à toute la Hongrie et pas seulement au gouvernement en place.

Source : https://www.mediaklikk.hu/cikk/2018/09/14/orban-viktor-mi...

Résumé/traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

Rappel : https://lesobservateurs.ch/2018/05/01/proces-stalinien-in... (voir notamment les interventions de Peter Szijjarto)

jeudi, 19 avril 2018

Europe’s Dams are Cracking: A Review

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Europe’s Dams are Cracking: A Review

Audio version: To listen in a player, use the one above or click here [2].

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Konrad Windisch, ed.
Europas Dämme bersten: Ursachen, Hintergründe und Folgen des Flüchtlings-Tsunamis [4]
Pähl: Hohe Warte, 2017

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Europas Dämme bersten (Europe’s Dams are Cracking) is an enlightening, informative, but necessarily (at least for any reader sympathetic to the views of the authors) depressing account of the migration wave which rolled over Europe starting in 2015 and its significance.The editor’s name is given as Konrad Windisch. In his Foreword, Konrad Windisch states that Europas Dämme bersten was composed by what he calls a “diverse community of authors.” Whoever the authors were, it is likely that Herr Windsich’s enthusiasm inspired this book and took it through to the publishers, for Konrad Windisch has been himself active for years in what may loosely be termed the cause of ethnic identity. Born in Vienna in 1932, Windisch has been a contributor to the Austrian political periodical Der Eckart for many years, and has produced poetry and novels as well; but there is nothing lyrical about Europas Dämme bersten, unless intensity can be considered lyrical in itself.

Europas Dämme bersten focuses on the historic decision taken in 2015 by Chancellor Angela Merkel to immediately allow persons seeking asylum in Europe to enter the German Republic, and in many cases to be transported there by special trains. This decision disregarded the rules for granting asylum which had been in force in Western Europe since the Second World War. The Chancellor, who neither consulted other national leaders nor sought consensus apart from a small coterie of her most intimate advisers, and without seeking the approval of the Bundestag, issued instructions to abandon frontier controls on the night of September 4, 2015. This instruction “only” directly affected several thousand migrants who were stranded at Keleti train station in Budapest, where the Hungarian government had steadfastly refused to allow them to leave the country for Western Europe. The decision was the symbolic high point of Merkel’s policy to ensure that as many as a million non-European immigrants could settle in Germany during the course of 2015. To this day, her government has not seen fit to submit any legal justification for the decision.

The authors make clear in this book that the decision did not mark a precedent in the sense of kickstarting a new, more immigrant-friendly policy, but nevertheless, it did mark a precedent. It represented a new point of departure in terms of tactics. It was the beginning of a new frankness in immigration policy. Previously, when addressing the subject of mass immigration, Western governments would cite “peculiar circumstances” relating to a specific “historical mission,” or to the “duty” of a specific nation dealing with a specific immigration issue. With Berlin’s open-border decision of 2015, all this changed. No national precedent was proffered. Instead, an appeal was made to “European values” and “humanity,” and this book documents many instances of such pleas. For example, Helmut Zilk, who was the Mayor of Vienna, commented on schools which had already reached a proportion of 88% non-Austrian pupils in 1988: “It is not a disadvantage but a great advantage for the city.” (p. 162) The book offers a rich supply of similar quotations.

Migrants in 2015 were welcomed in the name of the universal cause of human justice and fellow feeling that had been building for years. People in positions of responsibility fell over themselves to praise migrants and the alleged enrichment brought about by immigration, but subtly, the plea for humanity and generosity shifted over time to became more universal and more ideological. Two mantras in particular, which had once been confined to an ultra-Left fringe, went mainstream and were adopted by the welcoming authorities of the churches, NGOs, business, and politics: “open borders” and “one world.”

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This book describes the surreptitious way in which the hubris-ridden actor who is the German Chancellor personally welcomed the opening of the gates. The writers leave the reader in no doubt that her actions were proactive and deliberate, not reactive and emotional, which is the impression she seeks to convey in her utterances. The account given in Europas Dämme bersten puts the lie to the popular belief that Merkel’s decision was “spontaneous” and an emotional gesture of common humanity in response to a terrible situation that was prompted, as alleged in the media, by the fate of a three-year old Syrian child, Alan Kurdi, whose lifeless body was photographed on a Turkish beach at the beginning of September. Popular wisdom holds that this prompted Merkel to make her “humanitarian gesture” two days later.

The authors of Europas Dämme bersten tell another story. According to their well-documented account, Merkel had planned her open-door policy for months, if not years, in advance. Her actions frequently belied her words, for the comments and speeches cited here often seem intended to lull citizens into a false sense of security. In 2010, for example, in a widely reported statement, Merkel acknowledged that “multiculturalism has failed” and that “we can do without immigration that will be a burden on our social system” (p. 18). By 2013, the tone had changed, and she began issuing statements such as “increasing variety is an enrichment, too” and “openness towards qualified immigrants is necessary because of demographic changes in Germany” (p. 19).

The authors show that the immigration compromise which had been sold to voters by the Christian Democratic Union (CDU) in 1993, one which set a cap on the number of permanent immigrants settling in Germany each year, had been subverted and ignored from the beginning. The book puts the numbers of people streaming into Germany even before the so-called “refugee crisis” that was allegedly caused by the Syrian War at one hundred thousand a year. (This reviewer rejects the use of the word “refugee,” given that these settlers are in their great majority not refugees as defined by international law, as the authors elsewhere in this book themselves point out.) Far from doing anything to counter this development, Merkel’s succeeding administrations (at the time of writing, there have already been four) encouraged it. In March 2015, the government raised benefit entitlements for asylum-seekers. The European Commission itself noted that only one in every six asylum-seekers in Germany whose claims were rejected would be expelled. Reassurances continued. In August 2015, the Chancellor stated that economic migrants who were not entitled to remain in Germany should be expelled more briskly. At the end of August, only days before the fateful decision, the Minister of the Interior conceded on a television morning show that in the long term, eight hundred thousand refugees would be “too many” – too many migrants per year, that is (p. 20).

Some of the language of Merkel, the pastor’s daughter, cited in this book strikes a Pharisaical note. Migrants must be received in Germany, “otherwise this is not my country.” It is “my damned duty” to allow asylum-seekers into the country in their hundreds of thousands (p. 21). Merkel also flippantly misquotes a declaration famously attributed to Martin Luther. The Chancellor who swore in her inauguration to “work for the well-being of the German people” echoed the religious reformer in these words: “Hier sitze ich und kann nicht anders” (“Here I sit and can do nothing else”) (p. 21). The insistence that there is “no alternative” to Europe’s journey towards becoming a completely multi-cultural, multi-racial “democracy” belongs to the cynical sophistry of a being who likes to insist on the “inevitability” of events and the “lack of alternative” to her own decisions.

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Among friends of mass immigration, gestures of “humanity,” “generosity,” “common decency,” and “human empathy” are replacing earlier insistence on historically-determined unique national circumstances. Examples which this reviewer can recall – the authors of this book and this review among them – of what many will regard as a presaging of things to come include Turkish “guest workers” in Germany, which were supposedly required to bolster the labor force in order to kickstart the post-war economy. In the case of Britain, Commonwealth immigrants from the West Indies and the Indian subcontinent were granted full rights of British citizenship and a British passport under legislation which drew on the traditions and perceived obligations of Britain as head of the Commonwealth and of the former imperial “motherland.” In the case of France, in response to defeat in Algeria and its attendant responsibilities, or for reasons based on the rights of French citizenship which were granted to the inhabitants of former colonial possessions in the Caribbean, new nationals were welcomed with the full benefits of French citizenship and were allowed to become fully-entitled citizens of the Grande Nation.

However the tone may have changed, particularly since 2015, the enthusiasm for non-European immigration into Europe, examples of which this book offers in abundance, remain the same. Arguably, the tone has even mounted. Reasons offered for welcoming non-European immigrants are no longer pragmatic and national, but have abruptly become sentimental and universal. 2015 therefore marks a watershed. Merkel briefly dispensed with legal props and seems to have permanently discarded what the authors maintain is a pretext, namely that mass immigration into the German Republic was a specifically national issue. Explanations nurtured up till then which tended to reassure the skeptics, and divided the opposition between “moderate” conservative opponents of mass immigration and their sympathizers on one side and radical opponents of immigration and their sympathizers on the other, seem to have been cast aside.

The chapter headings of the book give a clear indication of the arguments of its contents: “The Great Migration Lie,” “Did Everything Really Happen by Chance?”, “The Economic Aspect,” “Systematic Breach of the Duty of the State, the State Betrays Its Citizens,” “The Criminalization of Casandra,” and “Who is Directing the Refugee Invasion?” With a plethora of quotations from original sources, the authors present their case that the latest immigration wave was planned and managed from “behind the scenes.” In other words, they believe that the action was the fulfillment of a plan, and since the plan was secret, of a conspiracy. The authors begin “Who is Directing the Refugee Invasion?” with a quotation from a speech by the Czech President Milos Zeman in his 2015 Christmas address: “What we are looking at here is not a spontaneous movement of peoples, but an organized invasion.” (p. 237)

It can be, and indeed has often been, objected that there is little “evidence” of such a conspiracy – evidence in the sense of a smoking gun that people had planned the crisis. In arguing against observing a conspiratorial pattern behind events, some have pointed out that there is no sense in wishing such a malaise on Europe. These objections are not difficult to refute. By definition, a conspiracy is not a matter of common knowledge. If the German Chancellor were to announce in a speech that her immigration policy is part of a plan to destroy Germany as a nation of predominantly white German inhabitants and transform it into a multi-racial province of a universal order, her plan would not be a conspiracy. Having said that, the authors here do assemble an impressive array of quotations pointing in the direction of a widespread desire among people of prestige and influence to work towards that very transformation. Some of the comments cited are so banal and devoid of serious intellectual content as to read like parody. In one case, Christian Rainer, a journalist writing for the prestigious magazine Wirtschaftswoche (Business Week), said in 1992 about immigration into Austria that “whoever insists on seeing more children with fine Austrian facial characteristics and smelling pleasantly is blind and brutal.” (p. 162)

Merkel’s own statements on immigration through the years have been contradictory: sometimes appearing skeptical and sometimes welcoming. The reality is that her actions have always worked towards increasing the number of immigrants coming into Germany. The contradictions in her statements, of which I have already cited examples, are irreconcilable. They indicate either confusion amounting to a split personality, or, as seems far more likely, they are cynically calculated. They may be calculated for two ends: first, as a party political strategy and an attempt to curry favor with voters, and second, as part of a plan to replace the native population. Indeed, they may – which strikes this reviewer as by far the most plausible interpretation – be something of both. It is hard to disagree with the book’s principal argument that this is a planned assault on European identity at its core, namely in its ethnic homogeneity. The wish to replace ethnic nation-states with multi-racial, Western-style “democratic” ones is widespread, and again, the authors have no trouble in providing quotations to support their belief that many of those in positions of power are not only accepting the progress of ethnic transformation in their country because they must, but they are also keen to accelerate the process.

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Merkel’s decision, which amounts to a diktat, looks very much like a case of testing the waters, to see how the native population would react to open borders before making the final, impending decision, which internationalists can be expected to put into force as soon as they can be sure there will be no mass opposition to it. This is namely to open all national borders in Europe permanently so that people will be permitted to enter and settle from anywhere in the world just as they please, or, as this book argues, where they are encouraged, induced, paid, and perhaps even told to go. That would lead to the destruction of Europe as a continent of white people, which the authors clearly believe is the intention of many leading politicians. The evidence presented in this account substantiates this claim, and to this reviewer’s knowledge, no alternative interpretation has ever been put up to explain how it is that millions of non-Europeans are permitted to make a home in Europe, other than the already-mentioned argument that permitting mass immigration is an emotional reflex to specific events.

There have been until now many who have been made uneasy by the march of events, but have been able to reassure themselves that lax policies on immigration are “blunders” which can be made good again once the blunder is recognized. Such persons are loath to abandon the political habits of a lifetime. Nevertheless, the belief is widespread and deeply embedded in many people that mass immigration is “inevitable,” something like a sea tide, and anyway, nothing too much to worry or even think about. The experts at the top will manage it. The wish to remain respectable, a love of the quiet life, and fear of the social consequences of dissenting, along with a deep-seated optimism that “things can’t be as bad as they look,” has cocooned people and provided them with the vain hope, which many politicians encourage, that politician/party x or y would put matters to right by “managing the problem.” This book argues against such willful self-delusion and the easy way of baseless optimism (“optimism is cowardice,” as Spengler said). 2015 was the year when the establishment ceased to brandish its own pretexts and bromides. If Grima Wormtongue does not take his own disguise seriously anymore, why should anybody else?

What did the experiment tell the Chancellor and those she serves? Neither the authors of this book nor this reviewer can be sure, of course, but it would seem likely that the message is: “It could have been worse but it could also have been much better.” There has been no massive outburst of revolt, nothing like civil war, nothing approaching a revolution; nevertheless, enthusiasm for mass immigration remains confined to loud, but small, groups. One fact about which virtually everyone agrees on both sides is that there has been an increase in fear and insecurity among the population at large since 2015, which has only been exacerbated by subsequent developments and the promise – or threat – of many more immigrants to come. According to the establishment Suddeutsche Zeitung in February 2015, sixty-one percent of Germans and fifty-seven percent of citizens from all EU nations are opposed to immigration into their country from outside the EU. The writers again make the observation – as often made as often as it is ignored by establishment politicians – that the people were never asked in the first place if they wanted immigration. The authors also quote the former German Chancellor, Helmut Schmidt, to the effect that there should be no further immigration from outside Europe (pp. 290-291). The authors do not make the obvious comment here: that this is not the first example of a retired politician pronouncing home truths when no longer holding public office.

The authors note that even though every survey carried out in Germany on the subject of immigration shows that a majority are opposed to more non-European immigration, tens of thousands continue to arrive. Populist discontent has increased hugely since 2015, arising from the desire to “regain control” of events. Many commentators believe that without Merkel’s action, the referendum in Britain in 2016 would have gone in favor of the EU.

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One important aspect of the reaction to immigration which I did not find in this book is the relevance of social class. Opposition to mass immigration into Western Europe in recent years has tended to run along class lines. In Britain, Germany, and France especially, the well-to-do seem to broadly accept the proposition that border controls could and even should be abandoned completely, while there is widespread skepticism, often amounting to outright hostility, among the less well-educated classes of voters in those countries. This skepticism has been reinforced over the years by the occurrence of serious crimes linked to new migrants from Africa and the Middle East, and especially the rise of migrant gangs and cliques, which overwhelmingly affect the socially disadvantaged and tend to take place in socially disadvantaged areas.

By focusing on the events of 2015 and their consequences, Konrad Windisch’s book highlights the importance of the precedence-setting event. The conclusion implied here, though not spelled out in black and white, is that this is not “business as usual” on the part of internationalists, but a next step in the creation of a new world order in which human ethnicity will be permitted to play no part and nations will function only as geographical denominations and administrative zones of a central authority. The book argues that mass immigration is part of a conspiracy, and in 2015 the conspiracy looking to achieve open borders and the dismantling of the nation-state openly declared itself, and has become an earnest political proposition. To the extent that this is the case, it can well be argued that the conspiracy is morphing into an open declaration of intent, and then the word “conspiracy” will no longer be applicable; the word “policy” will apply instead. The reader is led to conclude that any talk of “mistakes” or “blunders” in the context of open-border policies for Europe can only be self-delusion at best or conscious falsification at worst. The book further provides a detailed account of the measures taken to ensure that immigrants (intentionally misnamed “refugees” by the establishment media) were enticed and assisted in coming to Northern Europe.

The subtitle of this book is Ursachen, Hintergründe und Folgen des Flüchtlings-Tsunamis (The Causes, Background, and Consequences of the Refugee Tsunami). The first chapter describes the events around the open-door decision of 2015 and argues clearly and convincingly that the decision was illegal under the rules of the German Constitution (specifically the amended clause of 1993, approved by the Chancellor, to the 1948 Constitution of the German Federal Republic), was a breach of the EU Asylum Procedures Directive of 2005, and an abuse and willful misinterpretation of the protection of refugees as laid down by the United Nations Convention relating to the Status of Refugees of 1951. The reader is shown that the “refugees” were encouraged and assisted in passing through the first countries they arrived at (usually Italy and Greece) in order to continue on their way to Germany and Sweden. That the decision also constituted a complete abandonment of the German governing party’s electoral commitments seems worthy of little more than a cynical shrug, but the authors discuss the point at some length, anyway. The election manifesto of the governing CDU declared in 2002 that “Germany must have stronger control of immigration and be more able to limit it. Immigration as a solution to demographic changes in Germany is unacceptable.” (p. 17). As late as 2013, the same CDU declared in its election manifesto that it rejected “immigration aimed at abusing European generosity.”

The first sign that the Chancellor would change course from the “guest worker” and “hard-case asylum seekers” pretext to something more radical in terms of enforced globalization came in 2014, when the CDU abolished the obligation of German residents with the right to German citizenship to choose between German and another citizenship. Henceforth, children of parents from outside Germany could hold dual nationality; for example, they could hold both a German and Turkish passport and enjoy the right to vote in both countries, as well as the rights to enjoy the benefits of citizenship in both countries. This Doppelpassregelung (dual passport rule) is seen by the authors, and this reviewer, as a preparatory step to abandoning any hitherto pertaining exclusivity of German citizenship. It subsequently emerged and has been revealed by the opposition Alternative for Germany (AfD) that the entire family of a dual passport holder resident in Germany is covered by German health insurance even when that family is resident in the other country.

Europas Dämme bersten rightly avoids stressing unlikely “boiling pots” of anger, or projecting a forthcoming “popular eruption of anger,” a “minute before midnight,” a “a ticking time bomb of anger,” and other such hyperbolic language which all too often provides false hope in an imminent “revolt of the masses.” The other side of the coin of a defeatist “nothing can be done” is unsubstantiated optimism which anticipates revolution or system collapse just around the corner, or which places exaggerated hopes in huge electoral successes by openly white ethnic parties. By and large, the book rightly avoids such language, but it fails to adequately highlight what is undoubtedly a vulnerable side to the cajoling propaganda of the multiculturalists, and that is the financial burden created by the one-world project. To be fair, the book does have some interesting data about financial burdens in the chapter entitled “The State Betrays Its Citizens” and notes that while average net incomes rose in the 1980s by sixty-one percent, average accommodation costs rose over the same period by one hundred sixteen percent (p. 194). A report by the Austrian Institute of Economic Research published in February 1992 stated clearly that the “opening to the east and the flood of foreigners into Austria put pressure on the housing market of which nobody in the 1980s had dreamed.” Nevertheless, the book would have benefited from providing more figures about the costs of housing, support, and providing insurance for “refugees,” and not least the money flowing from the taxpayer to fund diverse institutions, charities, NGOs, foundations, and the like that are working to support immigration and defend immigrant causes. In this reviewer’s experience, nothing is more likely to fire up the “average Joe” than an awareness of what the brave new world is costing and going to cost him.

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The book notes Merkel’s quasi-religious language – and not only Merkel’s. The former President of the German Republic, Joachim Gauck, like the Chancellor a former citizen of Communist East Germany and given to addressing the public with sermonizing platitudes (he is also a former pastor), had helped to prepare the way for Germany’s second mass immigration wave (after that of the post-war “guest workers”) by traveling around the world at taxpayer expense to promote the advantages of living and working in Germany. In Bangalore in February 2014, for example, he announced that “we have room in Germany” (p. 19). Doubts and misgivings from regional politicians (Marxists and liberals from other political parties approved the government’s policy, so there was no opposition in the Bundestag) about the advisability of touring the world to encourage non-Europeans to consider migrating to Germany were brushed aside. Already in May 2015, as the number of Syrians clamoring to get to Europe was rising, the Chancellor declared that we “must go beyond Dublin,” a reference to the Dublin Convention signed by EU member states in 1990 which sought to “determine rapidly the member state responsible” for a refugee. This legal fig leaf was used by the Chancellor to allow a million migrants into Germany, and in a matter of months the right to asylum had no ceiling. As the authors of this work point out, this is a distortion of the 1951 Convention, because it overlooks the fact that the rule applies to individual applications, not to the mass migration of so-called asylum-seekers, which it had not envisaged, besides the fact that according to the rules of the Convention, an asylum-seeker must seek asylum in the first country of arrival, which for geographical reasons could not be Germany.

The writers go on to describe the fateful move of 4-5 September 2015, which bears a disturbing resemblance to a military strike. The leader of the CDU government’s coalition partner, the Christian Social Union (CSU), was fortuitously “unreachable” on the night when the decision was made, while the Minister of the Interior was fortuitously ill and only informed of his leader’s historic decision after it had been taken. The authors say that they are unable to provide an exact, blow-by-blow account of events because such has never been made available, but they do describe the supplying of special trains for migrants in the Balkans. The Chancellor claimed that the decision to let everyone in the Balkans move on to Germany was an “exception.” As much credit may be accorded to this assurance as any other statement made by this particular politician. If the migrant “tsunami” of 2015 was part of a plan, who was behind it? Just a few ephemeral politicians like Merkel? The writers are convinced that the man behind the political actors was and is the Hungarian-Jewish multimillionaire George Soros, who is quoted as saying, “the EU in the coming years must take in at least a million asylum seekers a year” (p. 28).

In the second chapter of this book, “The Transformation of Asylum Rights,” the authors provide the reader with some of the legal background which legitimized the migration wave carried out under the noses of a half-sleeping population (which was literally fast asleep in the sense that Merkel’s Ja word was given to the border authorities late at night). After the West had engineered the overthrow of Muammar Gaddafi, Libya became an important route for Africans to reach Italy. The European Court of Justice ruled against the Italian government sending migrants back to Libya. The legal appeal against it was made (or rather made for them) by eleven migrants from Somalia and thirteen from Eritrea, who in 2009 (the date reminds us that mass migration did not begin in 2015, but only the decision to embrace it openly) were apprehended by Italian coastal authorities off the coast of Lampadusa and taken back to Libya. The Arab Spring came in 2011, initiated, claim the authors, by Western intelligence. Gaddafi is quoted as having said shortly before his death in reference to their attempts to topple him, “You fools! You have released the avalanche of African migration and you have supported al-Qaeda.” Libya and Syria were targeted by the West for destruction. However much or however little credence one wishes to give to the theory that the plan behind massive immigration was to shatter the independence of European nation-states, there can be no doubt that the foreign and domestic polices of Western rulers are leading to that end.

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Back to the night of September 4, 2015 – the “night Germany lost control” as some put it, or the “night Germany perished forever,” as this reviewer would put it. The way had been prepared, the precedents laid down, the barriers removed, and Merkel’s Ja was given, so the masses moved – some on foot, some by means of trains provided courtesy of the German taxpayer – past recalcitrant Hungary and on to the promised land of the North. The further twist to this sorry tale is that many of those who had been genuinely disrupted and uprooted and sought a better life in the West had left their homelands as a result of wars encouraged, supported, and financed by the very same politicians who now appealed “on grounds of humanity” for Europeans to open doors and hearts to them.

The book notes that migrants are more fertile than the indigenous population of Germany and Austria, a fact which both accelerates the process whereby the new citizens replace the aboriginal population and can and is used by internationalists to argue for the need of immigration from outside Europe. The process is described in this book as a “controlled death march” (gesteuerter Todesmarsch). The indigenous population has itself to blame. Whites, especially the white middle class, are not replacing themselves, while non-whites are doing more than filling the breach to sustain population levels in white nations. Attention has often been drawn to the fertility of non-whites, but less to the low fertility of whites themselves, and extraordinarily – even perversely (a fact not mentioned here) – fertility seems to be lowest among whites who describe themselves as “racially aware.” Wikipedia does not reveal whether Konrad Windisch is himself blessed with children, nor does this book tell the reader, which is to be regretted. After all, fertility begins at home, and it would have been reassuring to learn that Konrad Windisch will not die childless. Unlike Western politicians, Turkish President Recep Erdogan has no qualms about speaking on the subject. The London Daily Telegraph for March 17, 2017 reports:

Turkish president Recep Tayyip Erdoğan has called on Turkey’s citizens in Europe to step up their rates of procreation and have five children each, saying a booming Turkish population would be the best answer to the EU’s “vulgarism, antagonism, and injustice.”

Many of Europe’s (still) white leaders are themselves childless, including the Prime Minister of Britain, the President of France, and the German Chancellor.

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The argument that immigration is part of a “cradle war” is not lost on indigenous believers in multi-racialism, either. This is from Renate Göllner, writing in issue 6/2000 of Konkret about white birth rates in Austria. On page 171, she is quoted as saying:

Every mother and every father, whether they want to or not, literally underpins the state in a new way, the means to racist and nationalist ends. Every child who sees the light of day as a citizen of this state indirectly contributes to keeping a migrant out.

In view of such clear statements as Erdogan’s and the fact of low white fertility, it is time that those who complain about this state of affairs should “fight back” in kind and scotch once and for all the argument, so often cited in Europas Dämme bersten (but arguments heard all the time in any case), that Europe needs immigration on the grounds that the native population is not reproducing itself.

This book delves deep into the “we need immigrants” pretext for immigration, a standard conservative trope in response to voters’ concerns. In a report from 2001 by the so-called population division of the United Nations, there is talk of so-called “replacement migration.” The name speaks for itself. The following statement can be found [5] on the United Nations’ own Website:

Focusing on these two striking and critical population trends, the report considers replacement migration for eight low-fertility countries (France, Germany, Italy, Japan, Republic of Korea, Russian Federation, United Kingdom, and the United States) and two regions (Europe and the European Union). Replacement migration refers to the international migration that a country would need to offset population decline and population aging resulting from low fertility and mortality rates.

(The United Nations copy editors evidently consider it unnecessary to include the definite article in country names, such as the United Kingdom.) The popular image of the desperate refugee putting all his savings into a dangerous trip across the Mediterranean is contradicted here. The book argues that the operation was financed by outsiders. When the talk is about the financing of human smugglers (the cost of transporting one migrant across the Mediterranean, according to this book, is anywhere between seven and fourteen thousand euros), George Soros’ name again crops up, although direct information about that billionaire’s involvement is scanty, since his “dirty work” is carried out not on direct orders but by willing surrogates, or the surrogates of surrogates. Soros himself, however, has spoken on the subject of migration, opining that immigration into Europe should be “at least a million a year.” Each year, the number will be much higher than this, as Soros is doubtless well aware.

The book also reveals that NGOs assist and finance migrants on their way to Europe, and work to protect illegal migrants or those without papers from expulsion once they have reached their chosen destination. It provides details on how a subsidiary organization of Soros’ Open Society Foundations, W2EU, has prepared travel guides and manuals specially for prospective migrants which provide advice as to how best to penetrate a given European nation. The motto of the group is: “For freedom of movement: Independent information on refugees and migrants coming to Europe.” The name may not trip easily off the tongue, but the intent is clear; and this is only one of many organizations [6] helping migrants. There are hundreds, if not thousands. The book mentions that by registering with W2EU, a migrant can opt for a preferred country, click on contacts, and have access to useful addresses in the chosen country (the book provides what can be found under Austria as an example). The information is provided in English, French, Arabic, and Farsi.

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The authors fail to mention the important role played by influential business lobbies in aiding and encouraging immigration. Economic interests dovetail with long-term plans to alter the ethnic composition of Europe. The construction industry is a case in point. Since 2015, there has been, unsurprisingly, a construction boom in Germany, and the price of real estate in urban areas has risen dramatically. Green sites in cities are being sought and sequestered for construction purposes; older houses are being demolished to be replaced by buildings which house more families. A German business manager privately informed this reviewer that he had “inside knowledge” that the managers of real estate and construction companies were “hugely pleased” by the migration wave in 2015, and had encouraged the Chancellor in her decision.

The book pays attention (although in this reviewer’s view it could have done so more) to the extraordinary levels of financial support which have been made available to pro-immigration groups and the financial machinery at work to encourage and support mass immigration. In the year 2013, the reader is told, Caritas, a worldwide confederation of Roman Catholic so-called “development and social service organizations,” earned 687 million euros in Austria, of which 385 million was “remuneration for services” paid by the state, contradicting the widely-held belief that Caritas is chiefly church-funded. Caritas is highly active in protecting and assisting immigrants. Caritas in Germany, and the Protestant equivalent, Diakonie, own schools, property, nursery schools, nursing homes, and hospitals, employing one and a half million people, and which together have a turnover of 45 billion euros (p. 371). On pages 388 and 389, the authors provide a long list of groups involved in pro-immigration policymaking. In Austria, they are all (Caritas too) linked to on the Website of a group called ZARA (Civil Courage and Anti-racist Work). In Austria in 2013, Caritas, along with Zara, Amnesty International, and SOS Mitmensch, were the principle initiators of a campaign to draw attention to and “set a sign against the behavior of the government in relation to refugees.” The authors provide a long list of signatories to this document, among whom was, interestingly, one Barbara Coudenhove-Kalegri, the niece of one of the founding spirits of a multi-racial European conglomerate, Richard von Coudenhove-Kalegri [7].

The conservative German-language newspaper Junge Freiheit carried an article in March on an organization called “betterplace,” which, as it states on its own Website, “offer[s] organizations broader reach by providing marketing campaigns, partner portals, and additional donations through our corporate partner solutions.” It acts as an outsourcing service for charities. For a small commission (the organization is a registered charity itself), the organization employs young people to collect on behalf of client charities. It was lauded by Germany’s Ministry of the Interior in 2015 for its role in collecting money for pro-immigrant organizations. One of the charities assisted by “betterplace” is zusammen-für-flüchtlinge.de (Together for Refugees). The taxpayers helped this organization to the tune of 450,000 euros, which were donated directly by the German Ministry of the Interior via “betterplace.”[1] [8]

Europas Dämme bersten should have given more space to the financial aspect of pro-immigration policy not only for the sake of completeness, but also insofar as the book seeks to make people more conscious of what is taking place. It is the financial aspect which the great majority of people best understand, and the more they learn of the amounts of money used to fund mass immigration, the less enthusiastic they tend to be. Whatever the authors of this book or anyone else may wish, it is not romantic national sentiment, tribal verve, or even religious feeling which will be at the core of a groundswell of rejection of the multi-racial state, if such a groundswell ever does arise. It will be in response to the mundane matters of living standards, jobs, security, and the allocation of financial resources. The book notes the remarkable fact that all the million migrants of 2015 were equipped with mobile phones, which they used to obtain aid and directions. It has never been made clear who paid for the phones and their usage charges. This is perhaps detective work for an enthusiastic student of events.

The book goes on to discuss the absurd disproportion in crime reporting, notably with the cover-up of the activities of so-called Muslim “grooming gangs” (in franker times, it used to be called “white slave trafficking”) in Rotherham and Telford in England, where vulnerable working-class girls have been reported as being systematically entrapped and abused over the course of many years, plied with drugs, gang-raped, and forced into prostitution by Pakistani gangs.

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On the whole, the book gives the reader the impression of having been written by just one author. The writing is factual, hard-hitting, embittered, clear, and focused, and the opinions given by the “authors’ collective” are almost entirely consistent. The book does present one apparent slight divergence of view, or at least of emphasis, namely in the interpretation of the predominating force working towards the ethnic transformation of a subcontinent. Towards the end of the book, it is stated that “just the same ethnocide” as that taking place in Europe is also taking place in Russia and the United States (there is an interesting but unfortunately undocumented mention of a kind of Russian “white flight” from the south to the north of the Russian Federation), whereas in earlier chapters there are strong hints that recent mass migration to Europe, and especially the events of 2015, can be interpreted as part of the geopolitical strategy of the United States to destroy Europe as a rival political power. This latter view echoes that of many thinkers, such as Jean Thiriart and Francis Parker Yockey, that the United States is the center of a kind of anti-Europe. On page 252, the authors cite Yevgeni Fjodorow, a member of the Russian Duma, who stated in 2013 that:

It is clear to us that migration to Europe was initiated in the USA in order to destroy the European nation-states. Although the European nation-states present themselves as allies of the USA, the aim of the USA remains to destroy the European nation-states. . . . US control of national states takes it as a given that their national identity will have to be destroyed, and that applies not just to American colonies but to American vassal states as well. If there is no more German identity, there can be no German resistance to the USA . . . That is what the USA is doing. They are insisting on Turkey’s becoming a member of the EU, a demand which keeps coming from the USA! The strategy of the USA is to destroy the national identities of all peoples and lands . . . Already Germany has twenty million migrants. (pp. 252-253)

Twenty million is undoubtedly an exaggeration, but as matters are today, that figure will become true in a matter of a few years! Whether this view is correct or not, it helps to explain the rising level of invective and provocation directed against Russia by the Western establishment media in recent years.

If the United States and Russia are suffering from similar developments, as is stated elsewhere in this book, how can the US be part of a geopolitical strategy of subversion in Europe? It is plausible that certain persons and organizations may have their centers of operation in the United States (George Soros comes to mind), but could hardly be described as acting on behalf of American strategic interests. Nevertheless, there undoubtedly have been persons in positions of power in the US who have welcomed and even promoted demographic disruption in Europe of a kind which they were less keen to see in their own nation. One only has to think of the famous “sealed train” transporting Lenin, like a secret weapon, back to Russia under the aegis of Imperial Germany.

Despite the undoubted existence of such geostrategic factors, however, the predominant feeling of the authors of this book seems to be that the enemies of Europe belong to a class, an elite, or a tribe, not just to one nation. “When we write of America [in the context of ‘subverting Europe’],” the authors assure the reader, “we do not mean the Alaskan logger or the Texan cattle rustler.” Quite so. The main argument of the book is comparable to that of Patrick Buchanan in his The Death of the West, and Patrick Buchanan is even quoted to the effect that Europeans are not facing the threat of the death of the West; they are undergoing it.

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It is no secret that many European cities have witnessed race riots, nor that the problems of parallel cultures, the failure to integrate, and the conflict between Islamic and secular law are not likely to be resolved soon. What is surprising is that, as we learn here, in 2008 the CIA was already predicting chaos in urban centers in Europe. Presumably, “chaos” is something worse than just rioting, which has frequently occurred in European cities as a result of racial discontent for decades. Perhaps “chaos” is intended to signify that rioting also has a religious dimension, which does mark a point of departure from the mere hooliganism and civil rights riots of earlier decades. The book notes the following projection [9], which was taken from the archives of The Washington Post and was made by Michael Hayden, the Director General of the CIA at the time:

European countries, many of which already have large immigrant communities, will see particular growth in their Muslim populations while the number of non-Muslims will shrink as birthrates fall. Social integration of immigrants will pose a significant challenge to many host nations – again boosting the potential for unrest and extremism . . .

The authors of Europas Dämme bersten stress the legal aspect of the developments that have been taking place in the German Republic over the past decade, and draw the reader’s attention to what they argue amount to breaches of the German Constitution, for example Article 20: “Alle Staaatsgewalt geht vom Volke aus” (all state power emanates from the people), and the fact that the Chancellor has sworn during her inaugurations to secure the protection and well-being of her people, on which grounds she is theoretically liable for prosecution for breaking her oath. But just as one should be modest in expecting redress when complaining of police brutality to the police, it seems naïve to expect that Germany’s Constitutional Court (Verfassungsgericht), which was created by and for the maintenance of the system and the establishment parties, will respond to a complaint that the Chancellor is acting unconstitutionally.

Be that as it may, the authors provide an account of attempts made by German lawyers to appeal to the Constitutional Court against Merkel’s September 2015 decision. The appeals were rejected out of hand. The reader is told that the right of the judges to dismiss appeals without scrutinizing them was intended to discourage frivolous cases from being taken to court. The authors then insist, as though they really believe that the judges of the court might not be aware of the fact, that the complaint in question was not frivolous.

This stresses an underlying – not stated, but prevalent – sense that the authors are uncertain as to whether they acknowledge the legitimacy of the German state and its Constitution, or whether they consider themselves to be in revolutionary opposition to it. At one point they note that what they call the “refugee tsunami” will “impair growth.” Apparently, the authors are unaware that the drive to more “growth” and the never-ending claim and counter-claim by establishment politicians that one party or another is good or bad for “growth” is a key aspect of globalization and a mantra of international capitalism, the driving force of mass migration in the first place. The writers assume that hindering “growth” is in itself a bad thing, but offer no explanation as to why they think this should be so. On this point at least, they agree with Angela Merkel, whose economic arguments consist of little more than asserting that her government is “ensuring growth,” to which the “new citizens,” it is said, will handsomely contribute. Talk of the benefits of mass migration stress “growth” as driven by migration; similarly, a major pro-EU argument used against Britain’s leaving the European Union is that leaving will be “bad for growth.”

The uncertainty regarding legality amounts to an unresolved dilemma in Europas Dämme bersten, a dilemma which is by no means unique to this book, between what may be called a constitutional and revolutionary response to what the authors consider to be planned ethnocide. This dilemma is a crucial one, but not easy to resolve. Everyone opposed to the ongoing revolutionary ethnic transformation of Europe has to ask themselves whether they are opposed to these developments as deadly symptoms of a political and economic order which itself must be destroyed, or whether they are opposed to events which, however terrible, may and should be challenged and reversed within the legitimate and accepted structures of the system itself. The authors themselves appear to waver unhappily between these two positions. However, it is clear to them that there is “to an increasing extent a tendency towards a denial of justice” from the state, and the remark that “two opposing fronts are coming into view” poses a question which is not answered in this book: Is the reader who agrees with their narrative being provided here with one that is necessarily on one side in this war?

So much of the book is concerned with legality and illegality that one might think that the authors believe there is still a constitutional way to reverse events, but a recurring insistence on Widerstand (resistance) points in the other direction. A non-German reader might be amused by the fact that the authors go to some trouble to reassure their readers that in the German Constitution there is enshrined a “fundamental right” to political resistance! Militant identitarians will doubtless be relieved to learn that.

Regardless of whether they have doubts about the kind of action to take, the authors are in no doubt about what is at stake. “Germany and Europe,” they write, “are not just in a crisis, they are on the brink of their abolition.” (p. 309) The use of the word abolition (Abschaffung) is probably a conscious nod towards Thilo Sarazzin’s Deutschland schafft sich ab (Germany is Abolishing Itself), a book published in 2010 which argued that Merkel’s policies would logically lead to the disappearance of the German people and of Germany as the home of that people. It is not the case that the authors are presenting a picture so dark that a reader might feel compelled to resign himself to an ignoble end of civilization, however, as the authors specifically state that despair is unwarranted:

This vision of an end of times should not be allowed to induce a sense of despair or resignation. On the contrary, it offers their last historical chance to resist the prevailing system, to stop the replacement of a people, and to reverse the immigration of aliens. The recent rise of non-parliamentary movements is a sign of a sustainable national consciousness in Europe for the first time since 1945. (p. 310)

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The writers mention the Prague Declaration of 2016, which was signed by a great number of movements, in favor of a fortress Europe. Appeals to legality continue with a chapter covering the rights of indigenous peoples under the Charter of Human Rights. This is not black humor (the book does not shine for its humor), but a sober suggestion that, in the not-too-distant future, in the lifetimes of many people alive today, it is reasonable to expect that the indigenous peoples of some European countries will constitute a minority of their countries’ total population, and thus be entitled to protection under the provisions of the UN Charter. Five pages of the book are given over to long citations from the UN charter.

The writers eschew the adumbration of some deep, ongoing conspiracy going back into the mists of time; nevertheless, they argue convincingly that events have not occurred spontaneously, and they believe that immigration-friendly decisions made by Western leaders since 1945 are not “mistakes,” but are part of a plan. For those who dream of a harmonious, multi-racial democracy, immigration measures are sensible ones and part of a long-term strategy to change the face of Europe, and ultimately of the entire globe, in pursuit of instituting a new world order.

The conflict which, as the writers say, is “emerging with ever greater clarity” is – as the reader must conclude, since it is not stated here in so many words – between those who understand identity as essentially a matter of inheritance and those who understand identity as essentially a matter of personal choice. It is the difference outlined by David Goodhart in his important work, The Road to Somewhere [10]; but the distinction was not first identified by Goodhart. Josef Joffe, the publisher of the internationalist liberal weekly Die Welt, wrote the following:

For centuries Germans were chained to their origins: ancestry, belief, language. This country is developing at this very moment a modern conception of nationality: German is not what one “is” but what one “becomes”; not biological, but an act of will . . . (p. 319)

So far, so clear. But what should the reader of this book do to counter the march of events? Like so many books of its kind, it is strong on facts and arguments but weak on recommendations. It is not that a reader should expect works like this to provide a program of political action, although the book does provide a brief outline of some actions which the right kind of government may be expected to take. The authors quote Peter Scholl-Latour, who presumably rhetorically posed the question, “Will the honor of the white man consist of nothing more than a presentment of his own destruction?” The authors wishfully propose a repatriation of “foreigners” (an ambiguous term in multi-racial societies and in the days of dual nationality) to their countries of origin, which they state – with comic understatement – will require “a change in thinking about the solving of regional problems.” Indeed it will.

There is no orientation in Europas Dämme bersten towards activity, no naming of names and dropping of hints, as to what a reader might personally do as a first step toward getting involved in changing the world. The “other side” does not invite passivity. The message drummed out by these well-financed organizations to those who want a new world order is very clearly, “You can do your bit to change the world. Get active.” The absence of an impulse towards activism is all the more regrettable because the book has appeared at a time, as it itself acknowledges, when opposition is indeed arising in many different forms: sometimes traditionally political, sometimes in the shape of protest groups, or of associations and publications, all seeking in their own way to challenge the consensus of indifference and acceptance which made the 2015 invasion possible, and not least, challenging the defeatism and indifference which permits the election and reelection of sinister mediocrities like Merkel in the first place.

inv-9EEEEE.jpgThose who are aware of the true meaning of events can now see behind a smokescreen which is becoming ever thinner, thanks in part to the actions of the globalists themselves, and should not be satisfied merely with a narrative or explanation. Statistics and facts are good for argument, but they should be seen in that light and not as something sufficient in themselves. One feature of our times, and of which this book is an example, is that public affairs have become more events-driven than ideology-driven. I do not mean that I believe we have reached the stage, as some writers such as Alain de Benoist maintain, that populism has replaced ideology, in particular the Right-Left divide, but I do believe that society is moving in the direction of a populist division between those in favor of the global plan and those opposed to it. This is not a thesis, but a description of an ongoing struggle taking place every day in countless forms before our eyes, and a description of them is missing from this book. There is a need, for example, for pragmatic alliances, such as the successful demonstration for free speech that was held at Hyde Park Corner in London in March, the Brexit vote, Donald Trump’s election, and the huge defeat of pro-immigration parties in Italy this year. This book describes the cracking of the dam, but offers too little advice as to how the dam can be repaired. There is virtually no mention of culture. It is telling that while Konrad Windisch’s Europas Dämme bersten is being widely promoted on the Internet among German-language speakers, his poetry is out of print. To put his money where his mouth is, this reviewer has just bought the only available secondhand collection of his book, Gefängislieder. Gedichte (Prison Songs: Poems)!

But although leaning towards passivity, the authors are ultimately not pessimistic:

The people have become more active in the face of the threat. Demonstrations in European cities, to the consternation of the ruling class, are not slowing down. Alternative, national media are shooting up all over the place like mushrooms, and the time-honored practice of killing with the silent treatment is no longer effective. They have lost control of the media already. . . . [T]he ruling class is not able to integrate the masses of migrants so fast that they can be used as willing cattle with the right to vote to keep the established class in power, if the indigenous population now turns to identity movements. . . . At the same time, a passive resistance will play an important role in the form of civil insubordination, including the delaying or dragging out of regulations and directives. (p. 311)

A reader should come away from this book neither depressed by a description of the devastation wrought by a Chancellor apparently intent on leading her people to utter destruction, nor lulled into wishful thinking by understatements or fanciful optimism which begins “on the day when . . .” Rather, he should come away with a sense that the optimism of the book and the achievements of its editor is something to be emulated. If the book at all encourages the reader to understand that commitment should follow thought, then Europas Dämme bersten and others like it will prove worth writing, worth reading, and worth reviewing.

Note

[1] [11] Christian Schreiber, “Nicht Immer nur Bare Münzen,” Junge Freiheit, March 9, 2018.

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

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[2] here: https://cdn.counter-currents.com/radio/Europas Dämme Bersten Review Audiofile.mp3

[3] here: https://www.counter-currents.com/tag/podcasts/feed/

[4] Europas Dämme bersten: Ursachen, Hintergründe und Folgen des Flüchtlings-Tsunamis: https://store.hohewarte.de/bucher/605-europas-daemme-bersten-9783882023695.html

[5] found: http://www.un.org/esa/population/publications/migration/migration.htm

[6] many organizations: https://calaismigrantsolidarity.files.wordpress.com/2010/12/welcome-2-europe-english.pdf

[7] Richard von Coudenhove-Kalegri: https://en.wikipedia.org/wiki/Richard_von_Coudenhove-Kalergi

[8] [1]: #_ftn1

[9] following projection: http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/04/30/AR2008043003258.htm

[10] The Road to Somewhere: https://www.counter-currents.com/2018/01/going-somewhere/

[11] [1]: #_ftnref1

dimanche, 04 mars 2018

Interview intégrale d'Alexandre Del Valle par Damoclès

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Interview intégrale d'Alexandre Del Valle par Damoclès

Alexandre Del Valle, expert en géopolitique, répond aux questions de Damoclès notamment sur l'immigration, l'insécurité, le terrorisme islamique, la « crise des migrants », les associations financées par George Soros.
 
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mardi, 17 octobre 2017

Es gibt kein Menschenrecht auf Einwanderung – Staatsstreich von oben?

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Es gibt kein Menschenrecht auf Einwanderung – Staatsstreich von oben?

von Jörg Gebauer

Die Bundesregierung und die ihr nachgeordneten Behörden haben die verfassungsmäßige und verpflichtende Rechtsgebundenheit ihres Handelns verlassen. Jörg Gebauer zeigt auf, wie die Regierung sich ein neues Volk, mithin einen neuen Souverän schafft, was letztlich einem Staatsstreich gleichkommt.

I. Die Bundesregierung hat objektiv Rechts- und Verfassungsbrüche begangen

Der „Wissenschaftliche Dienst“ des Deutschen Bundestages hat im September 2017 ein höchst brisantes Gutachten erstellt, in welchem die Ereignisse Anfang September 2015 und in den Folgemonaten rechtlich gewürdigt wurden. Demnach hätte der Bundesinnenminister einen Erlass machen müssen, in welchem auf die humanitäre Ausnahmesituation hingewiesen worden wäre.

Dies wurde von mehreren Juristen, insbesondere Staatsrechtskollegen – an erster Stelle zu nennen wäre hier Joachim Nikolaus Steinhöfel – bereits 2015 und dann nochmals 2016 so reklamiert. Auch Ex-Verfassungsrichter Udo Di Fabio hatte hiernach in seinem Gutachten gefragt. Dieser Erlass – und das ist nun neu – wurde niemals geschrieben. Dabei hätte es dazu eine generelle Ermächtigung sogar im Gesetz gegeben. Hier liegt der objektive Rechts- und Verfassungsbruch.

Die Regierung und die ihr nachgeordneten Bundesbehörden haben demnach die verfassungsmäßige und verpflichtende Rechtsgebundenheit ihres Handelns verlassen. Prof. Dr. Di Fabio hielt rechtlich für denkbar, dass ein solcher Erlass vorübergehend nicht gemacht wird. Er kalkulierte dafür eine maximale Frist von ca. einem halben Jahr. Diese Frist war also im März 2016 abgelaufen.

II. Die Kanzlerin hat Probleme, Ein- und Ausreise auseinanderzuhalten

Der verfassungswidrigen Äußerung der Bundeskanzlerin Angela Merkels, das Volk seien alle diejenigen, die hier leben, ging ein anderer staatsfeindlicher Tenor bei der Verwechslung der rechtlichen Stellung von Ein- und Ausreise voraus: Die Kanzlerin ist offensichtlich gespalten. Als ehemaliger Teil des FDJ-Kader denkt sie anscheinend, man könne Menschen – wie in der DDR – an der Ausreise hindern. Dies dokumentiert sich etwa in ihrer völkerrechtswidrigen Erwartungshaltung gegenüber der Türkei, wenn sie meint, diese dürfe Emigranten auf dem türkischen Staatsgebiet festsetzen und an der Ausreise hindern (sogenannter Türkei-EU-Deal).

Und übrigens: Warum es in diesem Punkte (dem Gefangennehmen von echten oder unechten „Flüchtlingen“, genauer von Menschen, die aus der Türkei emigrieren wollen) keinerlei Kritik von links gibt, demaskiert das gesamte links-liberale, bunte Establishment. Wohlbemerkt: Selbstverständlich soll es eine Eindämmung der Migration geben. Dies jedoch nicht durch Einsperren, sondern durch Aussperren der illegalen Zuwanderung (Immigration). Worin besteht nun aber die Gespaltenheit Merkels?

Im Gegensatz zu ihrer inneren Regimetreue als ehemalige hohe FDJ-Funktionärin steht ein anderes Moment – sagen wir besser: ein kurzer Moment ihrer Biographie. Denn als ehemalige Aktivistin beim Demokratischen Aufbruch (1989) hingegen denkt sie, ein jeder Mensch dürfe schließlich reisen, wohin er wolle, zum Beispiel nach Deutschland.

Merkel selber ist diejenige, die zwischen den beiden Komplexen a) hier Lebende (Bevölkerung) versus Staatsvolk sowie b) Einreise (Immigration) versus Ausreise (Emigration) die Verbindung herstellt. Dies wird in folgendem Ausspruch Merkels überdeutlich:

„Die Zeit der deutschen Einheit, die Zeit, als der Eiserne Vorhang fiel, die Zeit, als Europa zusammen gewachsen ist, war eine wunderbare Zeit. Und deshalb gibt es auch keinerlei Rechtfertigung, dass sich kleine Gruppen aus unserer Gesellschaft anmaßen zu definieren, wer das Volk ist. Das Volk ist jeder, der in diesem Lande lebt.“

Sie kann in ihrer Gespaltenheit (oder ihrem staatsrechtlichen Dilettantismus?) nicht unterscheiden zwischen einer Ausreise von deutschen Staatsbürgern und einer Einreise von Ausländern. Das Eine (Ausreise) ist das Recht eines jeden Menschen. Nicht nur im Jahre 1989. Das Andere (Einreise) kann hingegen vom jeweiligen Zielland, in welches ein Migrant einzureisen wünscht, souverän reglementiert werden.

Staats- und völkerrechtlich dürfen Ausreisen von Menschen (Emigration) niemals verhindert werden. Hingegen können Staaten sehr wohl immer die Einreise von Ausländern (Immigration) bis hin zum rigiden Verbot regeln. Dies nicht klar zu erkennen und zu befolgen, war seit September 2015 der Grundkonstruktionsfehler der deutschen Politik.

III. Es gibt kein Menschenrecht auf Einwanderung (Immigration)

Prof. Dr. Richard Schröder (Theologe und Philosoph) führt dazu aus: „Zwischen Auswanderung und Einwanderung besteht eine Asymmetrie, die namentlich aufgrund der deutsch-deutschen Erfahrungen leicht übersehen wird. Es ist ein Menschenrecht, dass jeder (straf- und schuldenfreie) Einwohner sein Heimatland verlassen darf. Es gibt aber kein Menschenrecht auf Einwanderung, schon gar nicht in das Land meiner Wahl. Das heißt, der Staat darf seinen Bürgern das Weggehen nicht prinzipiell verbieten. Aber kein Staat ist gezwungen, jeden, der kommen will, aufzunehmen …

Die Dinge liegen beim Staatsgebiet so ähnlich wie bei der Wohnung. Niemand darf mich in meiner Wohnung einschließen. Aber ohne meine Erlaubnis darf sich niemand in meiner Wohnung niederlassen, er darf sie nicht einmal ohne meine Zustimmung betreten – außer Polizei und Feuerwehr. Das wäre Hausfriedensbruch.

„Menschenrecht“ heißt hier: das Recht auszuwandern, ist sozusagen jedem Menschen angeboren. Das Recht einzuwandern, muß dagegen verliehen werden von den Vertretern der dortigen Staatsbürger. Wem es verliehen werden darf und wem es verliehen werden muss, ergibt sich aus dem nationalen Recht und aus dem Völkerrecht …

Dem allen widersprach nur scheinbar die Erfahrung im geteilten Deutschland. Alle DDR-Bürger konnten sich ohne staatliche Genehmigung in der Bundesrepublik dauerhaft niederlassen, wenn sie sie erreicht hatten. Sie konnten sogar in ausländischen bundesdeutschen Vertretungen einen bundesdeutschen Pass bekommen und mit dem als Bundesbürger ausreisen, wenn die betroffenen Staaten das erlaubten, was bei den sozialistischen Staaten außer Jugoslawien nicht der Fall war.

Der Grund war nicht ein besonders großzügiges Einwanderungsrecht, sondern die Definition der deutschen Staatsbürgerschaft im Grundgesetz (Art. 116). Demnach waren auch die DDR-Bürger Deutsche im Sinne des Grundgesetzes, wogegen die DDR Sturm gelaufen ist. DDR-Bürger waren für die Bundesrepublik keine Ausländer und deshalb auch keine Einwanderer, wenn sie kamen. Nachdem die innerdeutsche Grenze gefallen und vollkommen verschwunden ist, denken viele, so solle es auch weltweit sein. Sie übersehen: die Türen einer Gefängniszelle werden von außen verschlossen und hindern am Weggehen. Wohnungstüren dagegen werden von innen verschlossen und hindern am Eindringen. Entsprechend gibt es auch zwei Arten von Mauern und Zäunen.“

Soweit Prof. Dr. Richard Schröder.

IV. Natürliche und republikanische Freiheit

Es findet eine eklatante Fehlinterpretation des internationalen Rechts und des europäischen Staatsrechts statt. Diese resultiert aus purer Unkenntnis der westlichen Staatsphilosophie. Warum muss diese überhaupt berücksichtigt werden, nicht nur als Einwand sondern auch und gerade als Chance?

Von Seiten der staatsphilosophischen natürlichen Freiheit her betrachtet, ist jedem Menschen nämlich jederzeit die (endgültige oder vorübergehende) Ausreise zu gestatten. Dies darf kein internationaler Vertrag und erst recht nicht die UNO oder die EU verhindern. Hingegen gilt weiterhin unangefochten: Von Seiten der staatsphilosophischen republikanischen Freiheit (Rousseau) hat jeder Staat – und das ist international unbestritten – das Recht, die Einreise fremder Staatsbürger zu verhindern.

Nach traditioneller, klassisch-liberaler Staatstheorie braucht er hierfür keinerlei Begründung. Genau dies konstituiert einen Staat ja gerade, über sein Hoheitsgebiet souverän zu entscheiden. Daran ändert weder ein Staatenbund (oder ein Vertrag zwischen Staaten) noch Schengen und Dublin irgendetwas. Über eine Einreise nichtdeutscher Staatsbürger nach Deutschland (Immigration) entscheidet rechtlich nur Deutschland.

V. Merkel hat eine Herrschaft des Unrechts errichtet und schwere Schuld auf sich geladen

Deswegen trägt Merkel mit ihren verfassungswidrigen Handlungen und Äußerungen auch die Verantwortung für Terrorakte gegen Deutsche, wenn diese von illegal anwesenden Ausländern durchgeführt wurden. Das Verwischen der Unterschiede zwischen Einreise und Ausreise verletzt zudem den demokratischen Grundkonsens, weil solch Regierungshandeln die Maxime der klassisch liberalen Staatstheorie ignoriert. Diese Maxime stehen vor der Klammer unserer Verfassung. Dies hat der ursprüngliche Verfassungsgesetzgeber, der Parlamentarische Rat, 1949 ausdrücklich in seinen Beratungen protokolliert sowie in der Präambel des Grundgesetzes manifestiert mit der Formulierung: „Im Bewußtsein seiner Verantwortung vor den Menschen“.

Dieser verkürzte Term sollte bewusst die Staatsphilosophie von Hobbes über Montesquieu, John Locke und Rousseau bis Hegel als grundlegend, notwendig (jedoch nicht hinreichend) und unabdingbar zur Basis des modernen Verfassungsstaates machen. All dies scheint die Bundesregierung auszublenden oder schlichtweg nicht zu wissen.

Diese Unkenntnis und Ignoranz ist die Hauptursache für die aktuelle Staatskrise und die „Herrschaft des Unrechts“ (Wortlaut CSU-Vorstandsbeschluss): Die Bundeskanzlerin persönlich hat sich schuldig gemacht, indem sie uns und andere Menschen in Europa dieser Gefahr ausgesetzt hat. Ohne irgendeinen Grund lässt sie seit zwei Jahren zu, dass man in Deutschland einreisen (immigrieren) darf, ohne die gesetzlichen Kriterien zu erfüllen. So konnten Verbrecher hierhin gelangen und ihre Bombenanschläge vorbereiten sowie Terrorakte durchführen, damit aber dem eigenen Staatsvolk schweren Schaden zugefügt. Kein deutscher Kanzler hat seit 1949 solch eine Schuld auf sich geladen.

VI. Es handelt sich um einen Staatsstreich von oben

Zudem hat die aktuelle Bundeskanzlerin die seit Jahrzehnten konstruktive Außenpolitik Deutschlands und unsere gute Stellung in Europa erheblich beschädigt. Merkels Definition kreiert ein neues Volk, damit aber einen neuen Souverän. Da die Souveränität aber unteilbar ist und es denklogisch in einem Staatsgebiet nur einen Souverän geben kann, bedeutet das eine Auswechslung desselben. Die Regierung schafft sich demnach ein neues Volk.

Die Auswechslung des Souveräns ist die Beschreibung für einen Staatsstreich. Neben einer Revolution („von unten“) ist der Staatsstreich („von oben“) die fundamentalste Umwälzung der politischen Ordnung, die denkbar ist.

*

Zum Autor: Jörg Gebauer ist ausgebildeter Staatswissenschaftler (Magister in Politik, Jura und Soziologie). Daneben hat er Kriminologie, Volkswirtschaftslehre und Staatsphilosophie sowie Pädagogik studiert. Von 1979 bis 2014 war er Mitglied der SPD. Unter anderem gehörte er dem Juso-Bundesausschuss fünf Jahre lang an und war von Februar 1990 zuerst Mitglied der „Einsatzgruppe Deutsche Einheit“ und im direkten Anschluss daran Mitarbeiter des Deutschen Bundestages bis Juni 1992. Dort unter anderem tätig für den ehemaligen Staatsminister Hans-Jürgen Wischnewski („Ben Wisch“). Zuvor war er drei Jahre Angestellter der Johannes Gutenberg-Universität in Mainz. Seit 1992 ist Jörg Gebauer als Berater in der freien Wirtschaft tätig.

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mardi, 10 octobre 2017

Professor Bono, Afrika expert: Migranten zijn niet arm en vluchten niet voor oorlog en honger

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Professor Bono, Afrika expert: Migranten zijn niet arm en vluchten niet voor oorlog en honger

‘Afrika onderontwikkeld dankzij grootschalige corruptie’

‘De échte vluchtelingen blijven achter en komen niet naar Europa’

‘Mythe dat de EU Afrikaanse mannen ongelimiteerde welvaart aanbiedt, moet worden gestopt’

Professor Ana Bono, erkend Afrika expert en samenwerkend met diverse universiteiten en instituten, inclusief het Italiaanse ministerie van Binnenlandse Zaken, tevens auteur van meer dan 1600 artikelen en boeken over continent, heeft in haar thuisland Italië opzien gebaard door het door de media, politiek en asielindustrie verspreide beeld van ‘arme Afrikanen die op de vlucht zijn voor oorlog en honger’ compleet van tafel te vegen. Volgens haar zijn er in Afrika meer dan voldoende middelen om de verwachte enorme bevolkingsgroei op te vangen, maar is het continent nog steeds arm en onderontwikkeld door grootschalige corruptie.

De enorme migrantenstroom uit Afrika kwam op gang nadat Amerika en de NAVO besloten om het stabiele en welvarende Libië naar het stenen tijdperk te bombarderen, waardoor een belangrijke buffer, Muammar Gadaffi, van het veld werd geruimd, zo stelt ook Bono. In Libië werkten zo’n 1 miljoen gastarbeiders, die na de instorting van het land meestal niet naar huis, maar naar Europa gingen.

Grootschalige corruptie houdt ontwikkeling Afrika tegen

De professor zegt dat de enorme bevolkingsgroei in Afrika ‘niet noodzakelijk onhoudbaar’ is. Het continent heeft een schat aan natuurlijke hulpbronnen, maar die worden door alle Afrikaanse overheden heel slecht beheerd, waardoor landen die rijk aan olie zijn toch geraffineerde producten zoals benzine moeten importeren. De grootste reden voor de armoede en puinhoop in Afrika is volgens haar de wijd verspreide corruptie; een klein clubje aan de top behoudt alle rijkdom voor zichzelf, en laat de bevolking stikken.

Ergste land in dit opzicht is Nigeria, waar ‘corruptie een manier van leven’ is. Het land is de grootste olie exporteur van Afrika en heeft de tweede economie van het continent, en bezit een potentieel enorme welvaart die voor het grijpen ligt.

Migranten zijn niet arm en vluchten niet voor oorlog

Voor bijna alle Afrikaanse migranten die naar Italië worden gehaald geldt ‘dat er in bijna al hun thuislanden, zoals Nigeria, Ghana, Kameroen, Senegal, Ivoorkust, Sierra Leone, Mali, etc. geen oorlog is. Toch zijn de meesten afkomstig uit deze landen. De échte vluchtelingen, die vertrekken vanwege oorlogen, komen niet naar Italië. De cijfers bewijzen dit. Het andere complete fake verhaaltje is dat deze jonge mannen van tussen de 18 en 35 arm zijn. Dat zijn ze absoluut niet.’

Op de vraag van de interviewer hoe ze zoiets kan zeggen, antwoordt ze: ‘Hoe definieer je de Afrikaanse standaard van ‘arm’ als je 5000 tot 8000 dollar of euro hebt om naar Italië te gaan (de gemiddelde prijs die mensensmokkelaars per persoon vragen)? Wat deze jonge mannen in werkelijkheid doen is een investering, doorgaans met geld van hun families, om een beter leven in West Europa te beginnen. Zo simpel is het.’

Sociale zekerheid Italiaanse burgers wordt afgebroken voor migranten

‘Het probleem is dat ze weliswaar het makkelijkst te bereiken, maar verkeerde land kiezen, Italië, dat kampt met ernstige jeugdwerkloosheid die voorlopig niet minder zal worden. Jaarlijks verlaten zo’n 100.000 Italianen in dezelfde leeftijdsgroep van 18 tot 35 het land omdat ze er geen fatsoenlijke baan kunnen vinden. En dan krijg je ieder jaar nog véél meer jonge Afrikanen binnen die op zoek zijn naar werk?’

‘Al die mensen moeten worden gevoed, gekleed, gehuisvest, en jarenlang gratis gezondheidszorg en rechterlijke steun worden gegeven. Dat betekent dat de Italiaanse sociale zekerheid miljard euro’s moet uitgeven, wat zal worden weggehaald bij de Italiaanse burgers en legale inwoners.’

Asielindustrie verdient miljarden

Uitzettingsbevelen van afgewezen asielzoekers hebben volgens professor Bono geen enkele zin, zijn ineffectief ‘en slaan feitelijk nergens op’, omdat die mensen eerst vaak jarenlang alles hebben gekregen, en dan nu ineens de boodschap krijgen dat ze weg moeten. ‘Maar waarheen? Is het zo moeilijk voor te stellen dat die mensen gewoon in Italië (/ Europa) blijven, ondanks de belachelijke waarschuwing die ze krijgen om te vertrekken?’ De meesten van hen zullen dus een andere –vaak illegale- bron van inkomsten zoeken.

Waarom gaat de massa import van zulke enorme aantallen Afrikaanse mannen dan nog steeds door, ondanks het feit dat de gemiddelde Italiaan inmiddels heel goed weet dat het ‘arme vluchtelingen’ verhaaltje één groot bedrog is? Bono wijst erop dat de asielindustrie* er miljarden aan verdient (*waaronder zogenaamde ‘hulp’organisaties, waar argelozen Europeanen nog giften aan geven ook!). Alleen al Italië geeft dit jaar meer dan € 4,5 miljard aan deze nieuwe industrie uit.

‘Afrikanen hebben hier geen toekomst’

De enige manier om de migrantentsunami te stoppen is door te beginnen aan Afrikanen duidelijk te maken dat Europa niet het continent vol ongelimiteerde welvaart is voor iedereen die het maar wil hebben. ‘Zolang jonge Afrikanen in hun hoofd vasthouden aan deze mythe, is er geen hoop dat we kunnen voorkomen dat ze hier komen en vervolgens ervaren dat ze geen baan krijgen, zonder hun gezinnen zitten, en zonder dat ze iets weten over onze manier van leven. Kort gezegd: dat ze hier geen toekomst hebben.’x

Xander

(1) GEFIRA via Zero Hedge
(2) Afbeelding: Getty Images (vrij voor redactioneel en niet-commercieel gebruik)

mercredi, 27 septembre 2017

China beschouwt Umvolkung Europa als grote bedreiging voor eigen economie

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China beschouwt Umvolkung Europa als grote bedreiging voor eigen economie
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Massa immigratie en islamisering grootse bedreigingen voor stabiele en welvarende toekomst Europa

Om sterke exportmarkt te behouden zou China kunnen gaan investeren in autochtone Europese gezinnen


China is gebaat bij grotere en welvarende autochtone Europese gezinnen, exact het tegenovergestelde van wat de linksgroene/liberale/progressieve elite met onder andere massa immigratie uit de islamitische wereld probeert te bereiken.

Het door de Europese Unie en zijn Westerse lidstaten gevoerde massa- of volksvervanging- immigratie beleid –door critici met een korte term ook wel Umvolkung genoemd- wordt in China als een kapitale blunder beschouwd die een grote bedreiging vormt voor de Chinese economie en welvaart. In Beijing beseft men namelijk dat Europa door het binnenhalen van miljoenen moslimmigranten dermate sterk zal verarmen, dat China hierdoor een van zijn grootse exportmarkten zal kwijtraken. China heeft er dan ook alle belang bij dat ‘populistisch’ genoemde partijen in Europa steeds sterker worden, en zou zelfs serieus kunnen overwegen om met financiële steun de autochtone Europeanen over te halen weer méér kinderen te krijgen – exact het omgekeerde van wat links/liberaal/progressief in ons werelddeel probeert te bewerkstelligen.

De heersende elite in Brussel, Berlijn, Parijs, Rome en Den Haag voert al geruime tijd een cultuurmarxistisch beleid waarin het stichten van gezinnen, en dus krijgen van kinderen, door de autochtone Europeanen zwaar ontmoedigd wordt. Tegelijkertijd wordt de migrantencrisis aangegrepen om met behulp van tal van ‘hulp’organisaties en NGO’s, die feitelijk fungeren als legale mensensmokkelaars, enorme aantallen moslimmigranten op zee te ‘redden’ en naar Europa te halen, en zo de al veel eerder in gang gezette ‘vervangingsmigratie’, oftewel Umvolkung, in extreem hoog tempo aan onze samenleving op te leggen.

Massa immigratie zal Europese economie doen instorten

Naïeve progressieve academici, waar zowel linksgroene en liberale als sociaaldemocratische en christendemocratische partijen mee doortrokken zijn, lijken in weerwil van alle feiten te geloven dat al die miljoenen nieuwkomers zich probleemloos aanpassen aan onze maatschappij, en al op korte termijn productieve burgers worden. Dat het leeuwendeel van al die moslimmigranten amper is opgeleid, en zoals de ervaring leert niet in staat is of niet gemotiveerd is om iets te leren of te gaan werken, wordt steevast genegeerd.

Weinigen realiseren zich dat Europa’s eigen-cultuurvernietigende beleid ook een grote bedreiging is voor de Chinese economie, welvaart en daarmee binnenlandse stabiliteit. China is bezig met het ontwikkelen van de nieuwe Zijdenroute, die het land via Kazachstan en Rusland met (Oost) Europa moet gaan verbinden, en die een deel van de groeiende export naar Europa moet gaan afhandelen. Maar als Europa straks dankzij de huidige massa immigratie geen sterke economie meer heeft, en honderden miljoenen consumenten fors verarmd zijn, heeft die honderden miljarden euro’s kostende nieuwe Zijdenroute geen zin meer.

Mentaliteit ‘nieuwe Europeanen’ vernietigend voor productiviteit en welvaart

Het is voor de Europese politiek inmiddels te politiek-incorrect om toe te geven, maar verreweg de meeste ‘nieuwe Europeanen’ die met name dankzij Merkel en de EU naar onze landen worden gehaald, hebben een mentaliteit die haaks staat op wat onze economie en samenleving nodig heeft om ook in de toekomst productief en welvarend te kunnen blijven. Velen blijken liever hun hele leven van de staat (uitkeringen, toeslagen) te blijven leven, en/of daarnaast op ‘minder legale’ manieren het nodige ‘bij te verdienen’. Bovendien blijken de weinigen die wel op normale wijze in hun eigen onderhoud willen voorzien, vrijwel uitsluitend geschikt voor de laagst betaalde banen.

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En als de door ‘onze’ leiders gewilde nieuwe bewoners van Europa vervolgens dan toch wat geld hebben om onze economie te ondersteunen, blijken ze dat vooral in eigen kring te houden en uit te geven. Deze sociaal-economische gewoonten die moslimmigranten met zich meenemen zijn een grote bedreiging voor het Chinese Zijdenroute project, en zelfs voor de Chinese economie in zijn totaal, omdat die voor een aanzienlijk deel drijft op de export naar Europa.

China dreigt door Umvolkung EU grote klant kwijt te raken

Als er niet snel een halt toe wordt geroepen, zal de huidige Umvolkung-immigratie de Europese sociale systemen overbelasten en doen instorten. Daarmee zal het gedaan zijn met onze koopkracht en Europa’s economische macht, en raakt China niet alleen een van zijn grootste klanten kwijt, maar komt ook nog eens het doel van Beijing om door middel van het aangaan van vreedzame economische samenwerking een multipolaire wereld te creëren, één die niet langer wordt gecontroleerd en bepaald door enkel de Verenigde Staten, in groot gevaar.

De voorstellen van EC-president en globalist Jean-Claude Juncker –in Brussel samen met ‘onze’ eigen vicepresident Frans Timmermans een van de grootse voorstanders van Umvolkung en tegenstanders van het opkomende vrijheidspopulisme- om Europese bedrijven tegen buitenlandse overnames te beschermen, zijn vooral tegen China en Chinese ondernemingen gericht. Dat lijkt koren op de molen van de ‘populisten’, die immers uit zijn op het sluiten van de grenzen, al is dat voornamelijk gericht tegen de import en verspreiding van islam.

Chinese investeringen in Europese samenleving?

De oplossing voor dit dilemma –het stoppen van Umvolkung/islamisering van Europa, en tegelijkertijd het openhouden van de grenzen voor economische groei en samenwerking- kan wel eens gelegen zijn in het koppelen van economisch open grenzen aan Chinese investeringen in de autochtone Europese samenleving, die door haar eigen leiders juist stap voor stap steeds verder wordt uitgehold en uitgeknepen, waarmee het krijgen van kinderen financieel wordt ontmoedigd en zelfs onmogelijk wordt gemaakt.

Dat kan bijvoorbeeld betekenen dat China gaat investeren in onderwijs, scholen, opleidingen, de gezondheidszorg en mogelijk rechtstreeks in Europese gezinnen door bijvoorbeeld het promoten en subsidiëren van een ‘drie kinderen’ beleid. ‘Tenslotte weet China dat vervangende (autochtone Europese) geboorten betere consumenten voortbrengen dat vervangende migratie,’ schrijft Andrew Korybko voor Oriental Review. ‘Beijings Zijdenroute-strategie staat of valt met het behouden van het potentieel van de indrukwekkende consumentenmarkt in de EU.’ Omdat populisten eveneens tegen islamitische Umvolkung-migratie zijn, zou samenwerking tussen hen en China een win-win situatie voor beide partijen kunnen creëren.

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Cultuurmarxisten in Brussel en Berlijn bedreiging voor China

In Oost Europa, met name in Hongarije, Polen en  Tsjechië, is zowel de samenleving als de politiek in fel verzet gekomen tegen de door Brussel en Berlijn gewilde massa immigratie en islamisering. Mochten de EU en diens Westerse lidstaten –zoals Duitsland, Frankrijk, Italië en Nederland- hier desondanks toch onverkort aan vasthouden en daarmee de bom onder de stabiliteit en welvaart van hun eigen samenleving tot ontploffing brengen, dan zal het economische centrum zich definitief verplaatsen naar Oost Europa, waar de nieuwe Zijdenroute sowieso als eerste zal aankomen. West Europa zal dan zijn weggezonken naar Tweede- of zelfs Derde Wereldstatus.

‘Zolang China erin slaagt om de consumentenmarkt in de EU sterk te houden en zelfs te versterken, zal Beijing zich amper zorgen hoeven maken over zijn langetermijnstrategie voor West Eurazië. Maar als de culturele marxisten winnen, en hun vervangende migratie dit alles verpest, dan zal China zich geconfronteerd zien met een grote bedreiging voor zijn eigen plannen voor een leidinggevende rol in de wereld.’ (1)

VS wil Europa via immigratie en islam uit te schakelen

En daarmee hebben we ook meteen het antwoord waarom de VS er zo op gebrand is dat Europa miljoenen moslims binnenhaalt. Een geïslamiseerd, gedestabiliseerd en verarmd Europa zal én geen economische concurrent meer voor de Amerikanen zijn, én geen aantrekkelijke partner meer zijn voor China en Rusland om een nieuw, niet op militaire verovering gericht machtsblok te creëren, dat de islam definitief buiten de deur houdt en daarmee de welvaart voor al zijn onderdanen tot in lengte van generaties garandeert.

De echte vijanden voor onze toekomst en die van onze (klein)kinderen zetelen daarom niet in Beijing en Moskou (integendeel), zoals de Europese elite ons wil doen laten geloven, maar in Brussel, Berlijn, Parijs, Rome (Vaticaan) en Washington.

Xander

(1) (gebaseerd op) Zero Hedge

vendredi, 11 août 2017

Italie : L’experte de l’Afrique remet les Ong à leur place

 

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Dessiner le portrait-robot du « migrant qui arrive en Italie traversant la Méditerranée pour réfuter plusieurs clichés. Elle a les titres (et le courage) de le faire Anna Bono, douze années d'études et de recherches passées au Kenya, ancienne professeur d'histoire et des institutions de l'Afrique à l'Université de Turin, récemment auteure de l'essai Des migrants! Les migrants! Les migrants! édité par Segno.

D'où partent les migrants qui débarquent dans notre pays? 

« En particulier d'Afrique subsaharienne, en particulier d'Afrique de l'Ouest. Nigeria en tête, suivi par le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et la Gambie. L'Afrique à part, un nombre important vient du Bangladesh, d'Afghanistan et du Pakistan. Les Syriens et les Irakiens fuyant la guerre sont une minorité ".

Vous pouvez faire un portrait?

« Près de 90% sont de sexe masculin, ils sont pour la plupart âgés entre 18 et 34 ans, avec une grande proportion de mineurs (au moins selon les déclarations au moment de « l'arrivée). Et voyagent seuls. Il y a très peu de familles, par opposition à ce qui se passe avec les Syriens et les Irakiens ".

Quelles sont leurs conditions économiques? 

« Pour faire face à un voyage clandestin - illégal, il convient de noter le processus du commencement à la fin, et pas seulement dans le dernier tronçon à travers la mer - vous devez compter sur les trafiquants. Les coûts sont élevés, de l'ordre de milliers de dollars. Voilà pourquoi ceux qui partent sont des gens de la classe moyenne (aujourd'hui plus ou moins un tiers de la population africaine) avec un revenu décent ».

Mais s'ils ont un revenu raisonnable pourquoi partent-ils?
« Il y a en Afrique un pourcentage des jeunes qui croient que l'Occident est si riche qu'il suffit d'y arriver pour faire fortune. »

Et les risques du voyage, la peur de mourir avant d'atteindre leur destination ne les freinent pas?

« Je ne sais pas à quel point la prise de conscience de ces risques est claire en Afrique. Et en fait, une manière de diminuer le flux des départs serait de promouvoir des campagnes d'information sur place au sujet des dangers et des coûts du voyage, et ce à quoi vous devez vous attendre une fois que vous êtes en Europe, en termes de chômage des jeunes et de réelles opportunités d'emploi. Il y avait un Sénégalais qui avait un troupeau de vaches et de taureaux. Dans l'ensemble un bon emplacement. Il a tout vendu pour venir en Europe et est mort en mer. Mais même s'il avait réussi, quelqu'un comme lui, un simple propriétaire, sans expérience de travail, et sans connaître la langue, quel travail aurait-il pu faire? ».

Qui donne cette désinformation sur l'Europe?

« Il y a une image positive de l' Europe véhiculée par les médias. Mais d'autres facteurs pèsent également. Les Européens, aux yeux de la moyenne africaine, sont tous riches. L'Européen, c'est le touriste qui fréquente des hôtels de luxe ou l'employé de l'entreprise occidentale qui va dans de bons restaurants, a une belle maison, une voiture, peut-être un chauffeur. Il y a après un autre élément.

Pendant des décennies, il y a de tout qui est arrivé de l'Occident: les médicaments, la nourriture, les vêtements. Les ONG creusent des puits et construisent (d'excellents) hôpitaux. Tout gratuit.

Cela contribue à l'idée d'une prospérité occidentale sans limites. Enfin, il y a le rôle des trafiquants, qui pour alimenter leurs business ont tout intérêt à tromper les gens sur l'avenir brillant qu'ils trouveront en Europe ».

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(...)

Les institutions internationales voient une forte croissance de l'économie africaine.

« Depuis plus de vingt ans, le PIB du continent croît. En 2017, l'augmentation moyenne sera de 2,6%. Grâce à l'huile, l'Angola a connu des pics de 17% et a bénéficié d'une croissance record du PIB entre 2003 et 2013 de près de 150%. Mais la croissance économique seule ne coïncide pas avec le développement. Les investissements manquent encore dans les secteurs de production, les infrastructures, les services".

Qu'attend le développement? 

« Tout d'abord , la corruption à tous les niveaux de la société, et pas seulement au sommet, qui gaspille des ressources énormes. Imaginez qu'en 2014 la compagnie pétrolière nationale au Nigeria aurait dû recevoir 77 milliards de dollars, mais il n'en a reçu que 60. En outre, les gouvernements ont misé par intérêt politique sur une croissance excessive du secteur public. Tout cela est accompagné par le tribalisme, une autre contrainte au développement ».

Il est juste de dire « nous allons aider chez eux »? 

« Mais l'Occident le fait déjà: depuis des décennies il transfère de grandes ressources financières, humaines et de la technologie en Afrique. L'aide pour la coopération internationale en 2015 a touché 135 milliards de dollars Mais il y a quelques années, la Banque mondiale, en parlant de la Somalie, avait estimé que pour chaque tranche de 10 dollars remis aux institutions gouvernementales, sept ne sont pas arrivées à leur destination".

Nous avons parlé de la majorité des immigrants. Il y a aussi la minorité qui fuit les guerres et les dictatures. 

« Sur les 123'000 demandes de statut de réfugié en 2016 , 4'940 ont été acceptées. » 

(...)

Êtes-vous surpris de la complicité des Ong-contrebandiers? 

« Pas du tout. La pratique était connue depuis des mois. Un signe indicatif c'est la qualité des nouveaux bateaux en caoutchouc utilisés par les contrebandiers: ils doivent faire un chemin beaucoup plus court, en utilisant du matériel de mauvaise qualité en provenance de Chine. Après le transfert des migrants, le bateau est jeté. Ils ne conservent que le moteur, qui est ensuite utilisé pour d'autres bateaux "

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

mardi, 01 août 2017

Dissemination, migration and geoconstructivism in XXI. Century

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Dissemination, migration and geoconstructivism in XXI. Century

Memory speech by Jure Georges Vujic, director of Institute for geopolitics and strategic research, Zagreb

At internation conference  “ Europe and Migration in the 21st Century“ Zagreb, Croatia, 11-12.05.2017

The contemporary migration phenomenon is too often analysed and viewed as a sui generis phenomenon through the security and humanitarian optic. However, since I engage in geopolitics, my exposition will attempt to view migration flows as a means, object or factor of power, or a correlative interaction between political power and a certain indigenous population and migrating population in a given space and in a certain social context and time.

Bio-politics and contemporary migration

It is well known to everyone - the papers by sociologist Michel Foucault on this subject are attached - that political power is also a kind of bio-power or power over bodies through controlling and managing the population. [1] It is often a matter of biopolitics practiced not only on human communities, but also on the social environment, conditions of life, health of a nation, demography, on birth-rate and on age. Considering that biopolitics does not deal with the classical power that is practiced on a confined territory, but the one that is practiced on populations, it is clear that migration, migration flows on a global level became the means for a new form of geoengineering.

Geoconstructivism is applied social engineering to peoples, states and geographies, or to the geopolitics that can rightfully be called geo-engineering. Social engineering is a method of social management that treats society as an object that needs to be controlled, formatted, constantly modelled, and managed, as in informatics or genetics. It is about modifying and mechanizing the natural and organic development of society for political and economic purposes. It is about eugenics transposed into the area of ​​social control and cybernetic manipulation. The social engineering with a scientific base in the cybernetic works by Norbert Wiener, Kurt Lewin, Pavlov, Skinner, Albert Bandura, Gregory Bateson, today is the usual practice of the working and economic world, the world of consulting, management, military intelligence and information technology. Contemporary neoliberal capitalism and financial oligarchy are artfully using social engineering methods today, like Edward Bernay, Milton Friedman (shock strategy), and Zbigniew Brzezinski (Tittytainement strategy) to expand their financial and economic sphere. In the field of geopolitics, the same approach to manipulation, modelling and formulation is applied to a certain strategic, strong geoenergy area in which peoples, cultures, identities, boundaries are just objects and elements to reshuffle and compose "higher" interests and plans, so it is no wonder that the results of such geoconstructivist figments are the emergence of inter-confessional and inter-ethnic conflicts and new wars, and the emergence of hybrid unstable artificial quasi-state entities or protectorates.

The key strategy of contemporary social engineering is the shock testing strategy, shock testing as a complementary method of the shock strategy of the capitalism. It is all about inducing social and economic shocks (disturbances, destabilization) without the same shocks destabilizing those who have conceived such a strategy. In order for such a strategy to succeed, it is necessary to pursue systematic social de-solidarization by creating a variety of mental and social types of apartheid, fragmentation processes, dislocated spaces, so that the richer classes could continue to get richer at the expense of the poorer marginalized classes, without major social disturbances. In the field of geopolitical engineering, the same shock strategy is being pursued by spreading induced chaos, ethnic-religious division and fragmentation, deconstruction of stable state structures, spread of fear and false alarming information (info war) through psychological warfare operations, etc ...

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It is the reign of constructive chaos; Joseph Schumpeter spoke of the survival and evolution of modern capitalism in the form of creative destruction. All of today's geopolitical conflicts and wars from Central Asia through Africa to the Middle East are a product of geoconstructivism that through destruction and chaos seeks to maintain and expand the global hegemony of market capitalism and liberal democracy. It is the reign of constructive chaos

From geoconstructivism to geo-engineering

Geoconstructivism has its roots in the enlightenment and rationalist aspirations in the 18th century, which held that societies and states can be mechanically and constructivistically built, transformed and artificially deconstructed. The mechanistic perception of the world and societies that can be constructed, dismantled and transformed like Lego bricks, derives from the constructivist epistemology. Consequently, geoconstructivism as a concept is the transposition of the thesis of constructivist philosophy in the geopolitical field. Namely, in line with the geopolitical works by Saul Cohen, the great powerful geostrategic economic world regions, certain regional and world sovereigns seek to formulate, in the form of a mechanistic and artificial geoconstructivist approach, the regrouping of certain central powerful world regions within the framework of a new geopolitical regional whole, to control the resources or stabilize grey zones or peripheral unstable chaotic "rimland" of Brzezinski's "chessboard", quite particularly in the regions of Central Asia and the Middle East. In this context, these regions have been transformed into a large experimental geopolitical laboratory in which geographic and geoeconomic parcelization and division in the service of geoenergy networks is being implemented without taking into account the living and natural parameters of political geography of space, relations and influence of cultural environment, articulation between territorially specific morphogenesis and ethno genesis, and the specifics of local national powers. For this reason, such experimental geoconstructivism will inevitably meet with certain religious, national, ethnic or other resistance because it is mechanistic-constructivist in its nature and it does not respect organic-historical continuums and natural-temporal spatial categories, which in the context of the Middle East certainly spells a period of new clashes and geopolitical turbulences.

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Population and migration of substitution

In the field of demographic science, migration of substitution is a necessary and encouraged ("induced") migration to allow a society, a national community to achieve a more favourable structural demographic, economic or social target. Such migrations are often legitimized with the argument of the demographic aging of the population or active population fit for work. This, generally, involves demographic projections that, however, should not be seen as official mandatory recommendations or requirements. From the scientific aspect, migration of substitution can take different forms depending on demographic projections: "migration of minimum substitution" and "migration of constant permanent substitution". Such a migration model can thus be a very effective weapon in controlling and managing populations, especially as a means of geo-engineering, depending on where the migrations start from and in what directions they move (and in what numbers) and what kind of migration policies (restrictive or liberal ) they fit in. In the former case, it is a minimum migration without surplus to achieve the demographic target: for example, a controlled migration that should prevent the demographic decline and aging of the population (in Quebec), while in the latter case it is a migration of the constant migration rate that is permanent throughout the given Demographic projection periods

That the migration phenomenon can be instrumentalized to encourage the demographic substitution of the indigenous population speaks for the claim of demographic expert Michele Tribalat who points out how "the convergence of the increase of the young people of foreign origin and the decline of the young population of indigenous origin opens the way to the process of demographic substitution." This phenomenon of democratic substitution is evident with the change of demographic configuration and structure in western European societies: in the cities where the periphery is dominated by ethnic immigrant enclaves, with the phenomenon of urban segregation and secession, the introduction and application of urban micro-levels of ethnic-religious law (Islamic Sharia Law) which is in contradiction with the law of the receiving country.

It is worth mentioning the demographic and immigration projections of the Bilderberg Group,  which sets as its global goal the freedom of immigration and emigration, as well as the limitation of state sovereignty through the transfer of the state authority to a supranational body (UN). In the 1993 report of the Trilateral Commission ("International Migration Challenges in a New Era") it is clearly stated that "Europe should become land of immigration and promote integration of immigrants by promoting public debate to create a general democratic consensus. It is also indicative that they keep statistics based on the "ethnic key" otherwise prohibited as statistical methods in Western Europe.

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To address such demographic dysfunction, the UN  in their report about "migration of substitution" (UN Population Fund) have proposed migration of substitution as a solution, a planned immigration to Europe that should replace the aging and declining indigenous population with the young migrant workforce from the Third World.

It should not be forgotten that the international bodies and the global financial and economic decision-making centres are thinking only in quantitative terms, in figures and added values; Population structure, cultural identities and differences are thought and treated only in economic terms and must serve the imperatives and de-regulative dynamics of the unified global market. Thus, it must be remembered that the United Nations openly speak of  migrations of substitution. For example, the Population Division of the Department of Economic and Social Affairs published a report entitled Migration of substitution: Is it a Solution to Declining and Aging Populations? The concept of migration of substitution corresponds to the international migration that a country would need to avoid the decline and aging of the population resulting from low fertility and mortality rates. In each case, different scenarios are considered for the period 1995-2050, highlighting the impact that different levels of immigration would have on the size and aging of the population.


Post-nationality and "Dissemi-Nation" migratory

Yet, despite the failure of integrationist policies and the model of multiculturalism, there is every reason to believe that for decades people have been conditioned and prepared to think in terms of post-nationality, migration management and humanitarian migratory disaster, cultural and identity migratory hybridization. This post-national discourse is now reactivated for geopolitical and social engineering purposes, drawing on its sources in the classical post-colonial discourse cherished by Frantz Fanon and Edward Said, who  in the 1960s -1970 attacked the modes of perception and the representations of which the colonized were the object. Indeed, under the influence of post-structuralist, neo-Marxist and deconstructivist thought, the most famous of which are Foucault, Derrida and Deleuze (the famous French theory which, under the name of French theory, would considerably influence the university elites of American scholars through cultural studies and subaltern studies), the globalist Atlantic elites in Europe participated to a great extent in the legitimization of the post-national and pro-migratory discourse.

The ambient mode of post-nationality, the apology of the beneficial virtues of mixing and cultural hybridizations have profoundly altered the relationship and perception of the role of the frontier in the Western mind, whose function of limit and separation has been systematically denigrated, in favour of the conception "border contact", place of hybridization and exchanges and cultural encounters. This irenic state of mind explains the irresponsible declarations of the European elites in the face of the massive migratory wave who from the register of human rights and humanitarian law wielded the imperative to welcome immigrants who were crossing over through the Channel Tunnel or trampled down border protection barriers. This attitude, which all too often forgets that the majority of migratory flows have essentially economic, social and pecuniary causes and motivations, also explains the dominant will to discredit, even demonize, the proposals of reinforcement and control at the borders by lambasting "Fortress Europe", with wall construction projects in Hungary being labelled as segregationist models.

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The globalist and post-national discourse corroborated by the guilty mind of post-colonialism believes that the nation, as a reference to national and historical identity, would be an obsolete entity, an inadequate and historically consumed territorial category, substituted by new cross-territorial, hybrid and fluid constructions with ill-defined contours. Migratory dissemination and dispersal on a global scale would spearhead this nation's liquidation, as an ethnic and linguistic entity, a vector of national and historical identity. The proliferation, dispersal and export of large masses of non-European migrants resemble a process of migratory dissemination, which in the long run could well destabilize what still remains of the old European nations, with the migratory play of the strategy of the "Great Replacement" evoked by Renaud Camus. Massive migratory dissemination would then be a weapon of internal and massive decimation of the nation.

Notes

Norbert Wiener, Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine. Paris, (Hermann & Cie) & Camb. Mass, 1948.

Renaud Camus, Le Changement de peuple, chez l'auteur (2013), Le grand remplacement, Broche, 2011.

Joseph A. Schumpeter. Capitalism, Socialism and Democracy (New York: Harper, 1975)

  1. Shaw; "Postnational constitutionalism in the European Union"; Journal of European Policy (1999)

Michele Tribalat. Les Yeux grands fermés : L'Immigration en France, Paris, Denoël, mars 2010.

François Cusset, French Theory: Foucault, Derrida, Deleuze, & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis, éd. La Découverte, Paris, 2003.

Joseph Turow, Media Today: An Introduction to Mass Communication. (New York, New York: Routledge, 2011).

Larry Tye, The Father of Spin: Edward L. Bernays and The Birth of Public Relations. (Picador, 2002)

Roberto Esposito (2008). Bios: Biopolitics and Philosophy. U of Minnesota Press.

Michel Foucault: Security, Territory, Population, Editors: Davidson, Arnold I. 2007.

Michael Hardt and Antonio Negri (2005). Multitude: War and Democracy in the Age of Empire. Hamish Hamilton.

***

Organisation : Centre for Croatian Diaspora Studies, Zagreb

Institute for Migration and Ethnic Studies, Zagreb

Croatian Institute of Social Sciences Ivo Pilar, Zagreb,

IMIN

Topics and panels:

The Impact of Syrian Refugees on the Turkish Economy

Oğuz Esen - Turkey / Izmir university of economics

(Un) belonging and Identity: Turks in Germany

Gul Ozyegin - USA/ College of William and Mary

Attitudes Towards Immigrants Among Youth in Sweden

Beint Magnus Aamodt Bentsen - Sweden / Malmö University

Should I stay or should I leave? Latvian and Romanian Youth in Sweden.

Carolina Adolfsson - Sweden / Malmö University

Climate Change Fuel Conflict, Poverty, Migration and Lack of Development- Managing the Unavoidable

Natthani Santini - University of York, UK

Sandeep Roy - Department of Psychology, University of North Texas

Cultural Component of Migrants Living in the Volga Federal District of the Russian Federation

Almaz Choloian - Volga Migration Center, Russia

The Role of the Host Local Population in the Process of Migrants’ Adaptation

Vsevolod Konstantinov - Penza State University, Russia

Exploring transnational entrepreneurship among Albanian migrants and returnees

Joniada Barjaba - University of Sussex, UK

Migration and dual city. Some basis for the study of the ambivalent dynamics of immigrants’ social inclusion - exclusion in European

Kayamba Tshitshi Ndouba - Universidad Internacional de la Rioja- UNIR, Spain

mardi, 04 juillet 2017

Machiavel et les armes de migration massive

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Machiavel et les armes de migration massive

La base d'un empire multiculturel - et un empire est toujours multiculturel - est de conquérir des territoires et de transférer des populations pour les amadouer et les contrôler (1). C'est maintenant ce que l'on fait en Europe. Il faut amener des colons, et remplacer les populations rétives qui sont dominées - ou se laissent mourir. Car comme le remarque Madison Grant dans son Passage d'une grande race, une immigration non désirée doit éteindre la natalité dans les pays nouvellement conquis ou occupés. C'est comme cela que le Wasp a commencé à disparaître en Amérique du Nord dans les années 1880. Kipling s'en plaint dans sa correspondance (il vivait alors à Boston), Lovecraft dans sa nouvelle La rue, Henry James dans son journal, O'Henry dans ses petits contes, Edward Ross dans son œuvre de sociologue, Scott Fitzgerald dans Gatsby (2).

On ne va pas pleurer le Wasp bien sûr, ni celui (comme dit Woody Allen, « la nature est un grand restaurant ») qui fut chassé de son île irlandaise par une politique froide de famine appliquée par Londres (qui a toujours su manipuler les famines dans un but politique). Le Wasp lui-même avait remplacé les Indiens peu avant. La tragédie des îles hawaïennes et autres fut identique. Des populations furent massacrées, empoisonnées et remplacées par d'autres plus soumises et plus travailleuses. Le Grand Remplacement est hélas une donnée éternelle, mais il importe de rappeler qu'il est rarement naturel ; il est presque toujours politique et il sert aussi à faire du fric. Le capitalisme joue ici avec le pouvoir et la militarisation. J'ai parlé de ces jeunes Écossais qui dorment sous la tente en Écosse alors qu'ils travaillent pour Amazon (entreprise qui me publie gentiment, ce n'est pas le problème). Simplement nous revenons à la plantation et au cannibalisme financier que la peur du gendarme soviétique avait calmé un temps.

La tactique est toujours la même. Car grand remplacement rime avec déplacement, mais aussi avec un ensemble de dépècements psychologiques, de brouillages de codes, ou de déprogrammation mentale (voyez l'école socialiste et son enseignement liquide en France et en Europe). On citera Tocqueville qui écrivait cette fois à propos des Indiens :
« En affaiblissant parmi les Indiens d'Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu'ils n'étaient déjà. »
Les observations de Tocqueville sur le devenir des minorités US sont admirables.

Et j'en viens au cher Machiavel (3). Les Italiens (plus haut QI d'Europe) seront toujours nos maîtres et nos éclaireurs, pour la bonne et simple raison qu'ils ont déjà vu et tout commenté, et le plus souvent pour rien hélas ! La connaissance, comme dit Salomon, ne sert qu'à accroitre sa douleur (qui auget scientiam, et auget dolorem, dit ma Vulgate !). La Renaissance permit de connaître de nouvelles expériences passionnantes, et aussi de revivre l'Antiquité d'une certaine manière. Voyez La Boétie qui publie à la même époque le meilleur texte sur notre aliénation moderne.

J'ignore si Machiavel connaissait le procédé inca du mitmae (remplacement de population après la conquête de ce même « empire socialiste inca »), mais il savait décrire comment s'y prenaient les princes néo-grecs de la Renaissance :
« Pour conserver une conquête... Le meilleur moyen qui se présente ensuite est d'établir des colonies dans un ou deux endroits qui soient comme les clefs du pays : sans cela, on est obligé d'y entretenir un grand nombre de gens d'armes et d'infanterie. »
Oui, mieux vaut des « colons » que des gens d'armes pour assurer l'ordre. D'autant que l'on peut comme en Allemagne nommer ces réfugiés policiers : ils empêcheront les machos allemands de violer leurs compatriotes, m'a dit une étudiante espagnole vivant à Bamberg ! Cette ânesse passe son nez toute la journée dans son téléphone portable, et on peut dire que le système la tient bien en laisse, comme un ou deux milliards d'autres « jeunes » de son acabit, bien formatés et surtout distraits, tous sortis des pires cauchemars de Plutarque ou de La Boétie (de qui ?).
 

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Machiavel ajoute avec le cynisme toxique qui caractérise sa prose impeccable :
« L'établissement des colonies est peu dispendieux pour le prince ; il peut, sans frais ou du moins presque sans dépense, les envoyer et les entretenir ; il ne blesse que ceux auxquels il enlève leurs champs et leurs maisons pour les donner aux nouveaux habitants. »
Ce que vit l'Italie en ce moment est incroyable. On ruine le contribuable pour sauvegarder des banques insolvables, on remplace un peuple déjà vieillissant pour le plaisir de plaire à des élites humanitaires, on remet au pouvoir des gens qui ont été reniés par les urnes mais choisis par l'Otan, Bruxelles ou les banques...

Machiavel explique comment on divise la population.
« Or, les hommes ainsi offensés n'étant qu'une très faible partie de la population, et demeurant dispersés et pauvres, ne peuvent jamais devenir nuisibles ; tandis que tous ceux que sa rigueur n'a pas atteints demeurent tranquilles par cette seule raison ; ils n'osent d'ailleurs se mal conduire, dans la crainte qu'il ne leur arrive aussi d'être dépouillés. »
La lâcheté et le refus de s'informer font partie du complot. Comme disait MacLuhan, le héraut catholique-cathodique du village global, « les plus grands secrets sont gardés par l'incrédulité publique ».

On recommandera au lecteur la lecture de Kelly Greenhill sur ces armes de migration massive [Traduction à venir, NdSF]. Greenhill en bon agent impérial les impute à des tyrans putatifs et oublie les responsabilités impériales et capitalistes de nos chères élites occidentales !

C'est pourquoi je recommande les classiques. Il n'est pas de situation qu'ils n'expliquent mieux que leurs experts. Regardez Marx par exemple qui nous parle du dépeuplement nazi (féodal) des clans écossais au profit d'une certaine duchesse Sutherland :
« Mais à tout seigneur tout honneur. L'initiative la plus mongolique revient à la duchesse de Sutherland. Cette femme, dressée de bonne main, avait à peine pris les rênes de l'administration qu'elle résolut d'avoir recours aux grands moyens et de convertir en pâturage tout le comté, dont la population, grâce à des expériences analogues, mais faites sur une plus petite échelle, se trouvait déjà réduite au chiffre de quinze mille.

De 1814 à 1820, ces quinze mille individus, formant environ trois mille familles, furent systématiquement expulsés. Leurs villages furent détruits et brûlés, leurs champs convertis en pâturages. Des soldats anglais, commandés pour prêter main forte, en vinrent aux prises avec les indigènes. Une vieille femme qui refusait d'abandonner sa hutte périt dans les flammes. C'est ainsi que la noble dame accapara 794 000 acres de terres qui appartenaient au clan de temps immémorial (4). »
Et pourquoi changer une équipe - et une méthode - qui gagne ? La faiblesse de nos réactions favorise le retour du comportement barbare chez les élites. Elles n'ont plus peur de nous.

Nicolas Bonnal

Notes

(1) Kelly Greenhill - Weapons of Mass Migration : Forced Displacement as an Instrument of Coercion. Bientôt traduit par le Saker francophone
(2) Naomi Klein, La stratégie du choc, chapitre II
(3) Machiavel, Le Prince, chapitre III
(4) Marx, Le Capital, livre I, chapitre VIII, l'accumulation primitive

dimanche, 28 mai 2017

Massenmigration in welthistorischer Perspektive

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Massenmigration in welthistorischer Perspektive

Der Untertitel dieses Buches, Über die Unvereinbarkeit von Sozialstaat und Masseneinwanderung, ist dagegen irreführend. Das ist gut so. Zu diesem Thema gäbe es schließlich wirklich nichts mehr zu sagen. Wer bis jetzt nicht begriffen hat, daß ein Solidarsystem nur aufgrund der Exklusivität seiner Leistungen funktionieren kann, daß auf gut Deutsch „wir nicht das Sozialamt der Welt sein können“, ohne unsere Sozialsysteme durch Überbeanspruchung in den Zusammenbruch zu treiben, der wird es nie verstehen.

Zum Glück hat Rolf Peter Sieferle (1949-2016) weit mehr zu bieten als diese Trivialität. In Das Migrationsproblem versucht er das Phänomen der Masseneinwanderung innerhalb des funktionalen Rahmens der heutigen westlichen Demokratie zu erklären und geschichtlich einzuordnen. Das alles geschieht auf knappen 124 Seiten. Sieferles Problem besteht daher nicht, wie der Titel befürchten ließ, in der ewigen Wiederholung des bereits Gesagten. Im Gegenteil: Bei diesem Großessay – das Wort „Studie“ taugt hier wirklich nicht – muß er sich den Vorwurf gefallen lassen, die Masse gebündelt präsentierter Einsichten kaum zusammenhalten zu können.

Ebenso lesbar wie umfassend

Trotz des Mangels an innerer Struktur bleibt das Buch jedoch ebenso lesbar, wie es umfassend ist. Es gelingt Sieferle vom Kern seiner Erörterung, der destruktiven Wechselwirkung zwischen Sozialstaat und Einwanderung, in welcher der Sozialstaat die Einwanderer anzieht und diese den Sozialstaat überdehnen, Verbindungen in fast alle Richtungen aufzubauen.

Er beginnt mit den Ursachen der Migration und macht deutlich, daß es angesichts der Bevölkerungsexplosion der Dritten Welt keinen relevanten Unterschied zwischen Wirtschaftsmigranten und Bürgerkriegsflüchtlingen gibt. Vom welthistorisch unvermeidlichen Rückgang der „Bürgerschaftsrente“ in den alten Industrieländern geht er über zur Entlarvung der verschiedenen Narrative, mit denen die Politik der Masseneinwanderung ihr Handeln bemäntelt.

Einwanderer stoßen nicht in „leere Räume“

Insbesondere eine einfache Erkenntnis verdient es gerade auch von den Gegnern des multikulturellen Experiments zur Kenntnis genommen zu werden: Die derzeitige Masseneinwanderung hat nichts mit der rückläufigen Demographie der entwickelten Länder zu tun. Diese ist vielmehr eine gesunde Entwicklung in einer Zeit, in der das Massensterben durch Infektionskrankheiten glücklicherweise der Vergangenheit angehört.

Die „Invasoren“ (org. Sieferle) stoßen nicht in leere Räume vor. Im Gegenteil, sie ziehen normalerweise aus dünner besiedelten in dichter besiedelte Gebiete. Sieferle leugnet nicht den von Gunnar Heinsohn postulierten demographischen Druck des Jugendüberschusses, aber die komplementäre Idee eines demographischen Soges aus dem kinderarmen Europa, der ja immer ein „selber schuld“ impliziert, verweist er ins Reich der Legenden. Dasselbe gilt für die sich selbst so bezeichnende antiimperiale Ideologie, die die Armut der Dritten Welt durch angeblich ausbeuterischen Handel mit der Ersten erklärt. Als ob diese Länder nicht schon lange vor der Kolonialzeit arm gewesen wären und das Handelsvolumen der Industrieländer untereinander nicht ihren Warenaustausch mit den Entwicklungsländern um ein Mehrfaches überstiege.

Die ochlokratische Degeneration

Dabei spricht Sieferle den Europäern keineswegs die Verantwortung für ihr derzeitiges Dilemma ab. Im Gegenteil, er betrachtet ihre gegenwärtigen politischen Systeme als unreformierbar korrumpiert. Manchmal beschleicht einen dabei der Verdacht, der unspektakuläre Titel des Buches diene der Verschleierung, um zumindest das Geschrei der Sorte bundesrepublikanischer Kritikaster abzuhalten, die solch ein Buch sowieso nicht lesen, aber bei einer treffenderen Inhaltsbeschreibung schon wegen des Titels in das übliche Gekreische verfallen wären.

Sieferle sieht unsere Demokratie jedenfalls in vollem ochlokratischen Verfall, der sich an der steigenden Staatsverschuldung, die ja nichts anderes als Konsum auf Pump ist, geradezu messen lasse. Kurz erörtert er die Probleme der verschiedenen Formen staatlicher Degeneration um schließlich die Frage zu stellen, ob das chinesische System nicht besser geeignet wäre die Nachhaltigkeitsprobleme des 21. Jahrhunderts zu bewältigen.

Universalistische Ethik und tribalistische Moral

In dieser Ochlokratie wirke nun die universalistische Ethik der Gleichheitsideologie katastrophal. Das infantilisierte Volk wähle auch in der Ethik den Weg des geringsten Widerstandes und finde nichts dabei, sich durch die Aufnahme unintegrierbarer „Barbaren“ (org. Sieferle) jenes gute Gewissen zu kaufen, daß in den Wohlfahrtszonen zum Lebensstandard gehöre.

Hier liegt jedoch auch die größte Schwäche des Buches. Sieferle, der sonst weit mehr Erscheinungen erörtert, als hier behandelt werden können, schweigt sich über die Entstehung und Verbreitung der multikulturellen Ideologie aus. Sie scheint ihm vom Himmel gefallen, ein unabwendbares Schicksal der abendländischen Zivilisation. Lediglich den Nationalsozialismus macht er als Ursache aus. Hier verfällt Sieferle jenem ganz speziellen konservativen Auschwitzkult, der Hitler die Schuld am eigenen Versagen zuschiebt. Angesichts eines solchen Verhängnisses kommt es ihm gar nicht mehr in den Sinn sich zu fragen, ob die gegenwärtige metapolitische Misere nicht vielmehr das Ergebnis harter propagandistischer Arbeit der Linken war, die mit ebensolchen Anstrengungen auch in die Mülltonne der Geschichte getreten werden kann. Stattdessen nimmt das Buch entschieden defätistische Züge an.

Wieder einmal die Deutschen

Mit dem Holocaust als Ursache des Multikulturalismus stößt Sieferle auch auf eine merkwürdige Version der These vom deutschen Sonderweg, die sich durch das ganze Buch zieht. Gerade Deutschland erscheint ihm als das unangefochtene Zentrum und der Ausgangspunkt des multikulturellen Wahnsinns. Damit verglichen sei der restliche Westen noch relativ normal. In seinem anderen Nachlaßwerk, Finis Germania, wird dies noch deutlicher, gepaart mit einer für solche Ansichten nicht untypischen Anglophilie, die das gegenwärtigen England und Amerika, aber auch Frankreich als „bürgerlich-aristokratische Welt“ bezeichnet.

Angesichts des jahrzehntelang von keiner Polizei behinderten Handels pakistanischer Banden mit englischen Mädchen, den regelmäßig brennenden französischen Vorstädten und der absurden Exzesse amerikanischer social justice warriors, dürften jedoch alle auf deutsche Besonderheiten verweisenden Erklärungen der multikulturellen Ideologie schwer haltbar sein. Damit ist es freilich auch nicht möglich, sich durch den Verweis auf ein angebliches geschichtliches Verhängnis von der eigenen Handlungsverantwortung loszusprechen.

Die eigentlichen Probleme

Sehr sinnvoll ist hingegen Sieferles Einordnung des Migrationsproblems in die geschichtlichen Horizonte unserer Zeit. Angesichts seiner langjährigen Beschäftigung mit dem Thema ist es nicht verwunderlich, daß er hier vor allem an die unbewältigten energiewirtschaftlichen Fragen unserer industriellen Zivilisation denkt. Die gegenwärtige Wirtschaftsweise zerstöre rasch die eigenen Grundlagen und eine neue Nachhaltigkeit sei nur durch massive technologische Durchbrüche – und keineswegs durch Nullwachstum – möglich.

Ob ein islamisiertes oder afrikanisiertes Europa zu dieser tatsächlichen Menschheitsaufgabe seinen Beitrag wird leisten können, sei doch mehr als fraglich. Mit dieser Einordnung zeigt Sieferle das Migrationsproblem als das auf, was es letztlich ist: Ein neuer Barbarensturm, den wir angesichts drängendster anderer Probleme derzeit brauchen können wie einen Kopfschuß.

Rolf Peter Sieferle: Das Migrationsproblem. Über die Unvereinbarkeit von Sozialstaat und Masseneinwanderung. Die Werkreihe von TUMULT#01. Hg. von Frank Böckelmann. 136 Seiten.

Bildhintergrund: Regina Sieferle (privat)CC-BY-SA 4.0

mardi, 23 mai 2017

Allemagne: Intégrer les migrants ?

  • La liste ne place pas la culture allemande en position dominante et ne la considère même pas comme culture de référence (Leitkultur) ; quant au groupe de travail il n'exige pas des migrants qu'ils s'assimilent au mode de vie allemand. En réalité, les principes directeurs encouragen, les Allemands à adopter les normes culturelles que les migrants ont importées avec eux en Allemagne.

  • "Nous ne pouvons demander que nos coutumes soient respectées si nous ne sommes pas capables de les énoncer ... Notre pays est façonné par le christianisme ... L'Allemagne fait partie de l'Occident, culturellement, spirituellement et politiquement". — Thomas de Maizière, ministre allemand de l'intérieur.

  • Les partisans du Leitkultur affirment qu'il faut empêcher l'émergence de sociétés parallèles, notamment celles qui sont régies par la charia islamique.

Un groupe de travail gouvernemental mis en place pour promouvoir l'intégration des migrants dans la société allemande a établi et rendu public la liste des caractéristiques qui fondent la culture allemande.

Cette liste gomme soigneusement un certain nombre de termes politiquement incorrects comme « patriotisme » ou « culture dominante » (Leitkultur) et ramène les traditions et valeurs allemandes au plus petit dénominateur commun. Le groupe de travail fait implicitement du multiculturalisme l'expression essentielle de la culture allemande.

L'initiative pour l'intégration culturelle (Initiative Kulturelle Integration) a été créée en décembre 2016 par le gouvernement allemand pour promouvoir la « cohésion sociale » d'une société allemande qui, grâce à la chancelière Angela Merkel s'est enrichie de plus d'un million de migrants en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient.

Le groupe de travail - piloté par le Conseil allemand de la culture (Deutscher Kulturrat) en étroite collaboration avec le ministère de l'Intérieur et deux douzaines d'associations spécialisées dans les médias, les affaires religieuses et l'intérêt général - a été chargé de parvenir à un consensus sur ce qui forme le cœur de la culture allemande. L'opération avait bien sûr pour but de faciliter l' « intégration culturelle » des migrants en les encourageant à adhérer à un corpus de valeurs culturelles unanimement partagées.

Après cinq mois de délibération, le groupe de travail a présenté le 16 mai une liste de ce qu'il a affirmé être les 15 principes directeurs de la culture allemande. Sous le slogan « Cohésion dans la diversité », la liste énumère surtout des idées génériques - égalité entre les sexes, liberté d'expression, liberté de religion, pluralisme et démocratie - qui n'ont rien de spécifiquement allemand.

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La liste ne mentionne pas non plus que la culture allemande est la culture de référence (Leitkultur) en Allemagne, ni que cette culture allemande est intrinsèquement liée à chacun des points évoqués ; quant au groupe de travail, il n'exige pas explicitement que les migrants s'assimilent au mode de vie allemand. Les principes directeurs énoncés produisent même le sentiment inverse : ils encourageraient en fait les Allemands à adopter les normes culturelles que les migrants ont apportées avec eux en Allemagne. L'objectif du groupe de travail qui était à l'origine d'inciter à l'intégration et à l'assimilation semble avoir évolué vers la coexistence, la tolérance et l'adoption par les Allemands de la culture de base du migrant.

Le préambule démarre ainsi :

« L'intégration affecte l'ensemble de la population en Allemagne. La cohésion sociale ne se décrète pas et ne peut faire l'objet d'une politique ... La solidarité est l'un des principes fondamentaux de notre coexistence. Elle se manifeste dans notre compréhension mutuelle et dans l'attention aux besoins des autres - nous défendons une société de solidarité ...

« L'immigration change la société et exige de l'ouverture, du respect et une tolérance mutuelle ... Il n'est pas correct d'agiter des craintes et d'afficher son hostilité - nous défendons une société cosmopolite ...

« Le processus d'intégration européen n'est pas seulement une garantie pour la paix en Europe, la prospérité et l'emploi, il incite aussi à la convergence culturelle et à l'émergence de valeurs européennes communes - nous voulons une Europe unie ».

Le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière, partisan bien connu de l'idée d'une culture dominante (Leitkultur), a exprimé sa déception face au flou dans lequel le groupe de travail s'est cantonné pour ce qui est de la Germanité. « Nous ne pouvons exiger que l'on respecte nos coutumes si nous hésitons à les énoncer », a-t-il déclaré. Lors d'une conférence de presse donnée à Berlin le 16 mai, il a développé :

« Je suis formellement en désaccord avec le Conseil culturel allemand sur la Leitkultur : j'aime ce mot, ce qui n'est pas le cas du conseil. Je n'ai toujours pas compris si ce qui vous dérange est le mot 'noyau dur' ou le mot 'culture' ou la combinaison des deux mots. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose dans le passé ».

Les tenants de la Leitkultur affirment qu'il faut empêcher qu'en Allemagne, se constituent des sociétés parallèles, notamment quand elles sont régies par la charia islamique. Ces opposants proclament qu'énoncer le principe de Leitkultur obligerait les migrants à abandonner certains éléments de leur identité pour se conformer aux us et coutumes de la majorité – soit le contraire de l'idéal multiculturel qui autorise les migrants à reproduire en Allemagne toutes les composantes de leur identité.

Le 29 avril, De Maizière a publié une tribune dans Bild qui a provoqué un torrent de critiques. Il exigeait des migrants qu'ils acceptent la Leitkultur allemande, affirmant que sans l'adhésion de tous à un « noyau culturel de base, la société perdrait ce fil conducteur d'autant plus nécessaire que les mouvements migratoires et la société ouverte nous rendent plus diversifiés ».

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Dans son article, de Maizière a énuméré les dix caractéristiques qui sont à la base de la culture allemande, y compris la méritocratie et le respect de la culture et de l'histoire allemandes. Il a ajouté: « au-delà de notre langue, de notre constitution et du respect des droits fondamentaux, quelque chose nous lie dans nos cœurs, et ce quelque chose nous rend différents et nous distingue des autres».

Concernant la religion, de Maizière a écrit que « notre Etat est neutre, mais amical envers les églises et les communautés religieuses ... Les clochers d'église structurent notre paysage. Notre pays est façonné par le christianisme ... L'Allemagne fait partie de L'Occident, de manière culturelle, spirituelle et politique ». Il a ajouté :

« En Allemagne, nous disons notre nom et pour nous saluer nous nous serrons la main. Nous sommes une société ouverte. Nous marchons visage dévoilé. Nous ne portons pas de burqas ».

Les réflexions de De Maizière ont été largement tournées en dérision. Martin Schulz, candidat des sociaux-démocrates (SPD) à la chancellerie, a déclaré que la « culture dominante » de l'Allemagne, c'était la liberté, la justice et la coexistence pacifique, lesquelles étaient au cœur de la constitution ».

Jamila Schäfer du Parti Vert, a déclaré :

« Dès que vous définissez votre identité par le pays auquel vous appartenez, vous tendez à adopter une attitude de supériorité. C'est dangereux et antidémocratique car c'est une attitude d'exclusion. Une société est toujours en évolution et les mouvements migratoires sont un facteur de changement. Je ne crois pas qu'un vivre ensemble pacifique passe par la préservation de sa propre culture ».

Poussé à l'extrême, le point de vue de Schäfer indique aux Allemands qu'ils auraient intérêt à renoncer à la culture allemande en échange d'une paix sociale chimérique : le patrimoine judéo-chrétien allemand serait ainsi lentement remplacé par la charia islamique. De nombreux élus allemands sont d'accord avec Schäfer.

Le leader des démocrates libres, Christian Lindner, a accusé de Maizière de rouvrir un débat « vieux et obsolète »: « encore une fois, il s'agit de religion ».

« Une certaine conception de l'islam suggère, voire même interdit, aux hommes de serrer la main des femmes. Ce n'est pas une bonne chose, mais cela ne fait de mal à personne. Le débat sur la Leitkultur n'a rien à voir ici ».

La commissaire allemande à l'intégration, Aydan Özoğuz, a jugé « ridicule et absurde » le débat sur la Leitkultur. Dans une tribune du Tagesspiegel, elle a soutenu :

« Au-delà de la langue, une culture spécifiquement allemande n'est tout simplement pas identifiable. Historiquement, les cultures régionales, l'immigration et la diversité ont façonné notre histoire. La mondialisation et la pluralisation ont amplifié plus encore la diversité. Les immigrants ne peuvent tout simplement pas être régis par une culture majoritaire ».

En dépit de la critique des politiciens allemands, de Maizière semble avoir le soutien de l'opinion publique allemande. Un sondage Insa-Focus du 5 mai, a indiqué que 52.5% des Allemands interrogés estiment que l'Allemagne a besoin d'une Leitkultur. Seuls 25.3% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles y étaient opposées.

Les arguments de de Maizière surgissent au beau milieu d'une campagne destinée à rallier à la CDU les votes conservateurs. Une partie de cet électorat, ulcéré par la politique migratoire de Merkel, a rallié Alternative pour l'Allemagne (AfD) un parti d'opposition qui se donne comme objectif de réduire les flux migratoires.

Un sondage Forsa-Stern-RTL du 17 mai a montré que si les élections fédérales de septembre avaient lieu aujourd'hui, la CDU de Merkel gagnerait avec 38% des voix, loin devant le SPD avec 26%. Le FDP obtiendrait 8% des voix, suivi des Verts et de l'AfD qui auraient chacun 7%. Si les Allemands devaient choisir leur chancelier directement, sans passer par les listes d'un parti, Merkel gagnerait avec 50%, contre 24% pour son principal challenger, Martin Schulz, du SPD. Les électeurs allemands, du moins pour l'instant, semblent se satisfaire du statu quo, avec ou sans Leitkultur.

Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone Institute basé à New York.

vendredi, 12 mai 2017

Europe: Nouvelle Vague de Migrants à l'Horizon

  • « En termes d'ordre public et de sécurité intérieure, je dois absolument savoir qui pénètre dans notre pays ». - Le ministre autrichien de l'Intérieur, Wolfgang Sobotka.

  • La Turquie apparait déterminée à inonder l'Europe de migrants : soit avec le consentement des Européens au moyen de l'exemption de visas, soit comme châtiment des Européens pour refus d'accorder l'exemption de visa demandée.

  • Les migrants qui arrivent en Italie sont essentiellement des migrants économiques à la recherche d'une vie meilleure. Les demandeurs d'asile légitimes ou les réfugiés qui fuient les zones de guerre sont une infime minorité.

  • Michael Møller, directeur du bureau de l'ONU à Genève, a été très clair : l'Europe doit se préparer à accueillir plusieurs millions d'autres migrants en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient.

L'Union européenne a donné six mois aux États membres pour lever les contrôles aux frontières qu'ils avaient instaurés au moment de la crise migratoire de septembre 2015.

Ce retour à l'ouverture des frontières et à la liberté de circuler sans visa à l'intérieur de l'UE, se produit à un moment où le nombre de migrants qui traversent la Méditerranée continue d'augmenter. Cette exigence ne tient pas compte non plus du fait que les autorités turques menacent de plus en plus fermement de renégocier l'accord frontalier qui a permis de réduire le flux de migrants en provenance de la Turquie vers l'Europe.

Les opposants à la mesure ont fait valoir que la levée des contrôles aux frontières pourrait être à l'origine d'une seconde crise migratoire, d'autant plus forte qu'elle serait perçue comme un encouragement par plusieurs millions de migrants potentiels en Afrique, Asie et au Moyen-Orient. Sans parler de l'incitation faite aux djihadistes de franchir incognito les frontières européennes pour opérer des attentats où et quand ils le souhaitent.

A l'occasion d'une conférence de presse donnée à Bruxelles le 2 mai, le commissaire européen chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos, a appelé l'Autriche, le Danemark, l'Allemagne, la Norvège et la Suède – les pays les plus riches et les destinations les plus recherchées par les migrants - à éliminer au cours des six prochains mois, les contrôles temporaires que ces pays ont instaurés aux frontières internes de Schengen.

L'accords de Schengen, entré en vigueur en mars 1995, ont aboli les frontières entre Etats membres de l'UE, afin que les ressortissants des Etats signataires puissent circuler sans passeport à l'intérieur de ce nouvel espace. L'accord de Schengen, comme la monnaie unique, sont des piliers de l'Union européenne et la pierre angulaire des futurs États-Unis d'Europe. Bien que la monnaie unique et l'ouverture des frontières soient aujourd'hui fragilisées, les défenseurs du fédéralisme européen bataillent pour les maintenir en vie.

Avramopoulos a soutenu que les contrôles aux frontières ne relevaient « pas d'un esprit européen de solidarité et de coopération ». Il a déclaré:

« Le moment est venu de revenir un fonctionnement normal de l'espace Schengen en levant progressivement les derniers obstacles. Tel est notre but, et il demeure inchangé : un espace Schengen opérationnel, exempt de contrôles aux frontières internes. Schengen est l'une des grandes réalisations du projet européen. Nous devons tout faire pour le protéger. »

Les contrôles temporaires aux frontières ont été restaurés en septembre 2015, après que des centaines de milliers de migrants ont débarqué en Europe. Certains États membres, Allemagne en tête, avaient reconnu à divers pays de l'UE le droit dérogatoire de réinstaurer des contrôles d'urgence sur une durée de deux ans. Depuis, l'Union européenne a approuvé le renouvellement de six mois en six mois des contrôles à la frontiière germano-autrichienne, aux frontières entre l'Autriche la Hongrie et la Slovénie et aux frontières danoise, suédoise et norvégienne (la Norvège est membre de Schengen mais pas de l'UE). Plusieurs pays avaient fait valoir que ces contrôles aux frontières étaient indispensables pour lutter contre la menace du terrorisme islamique.

Le 2 mai, la Suède, qui affirme effectuer les contrôles frontaliers les plus stricts au sein de l'UE, a annoncé que ceux-ci seront prochainement supprimés à sa frontière danoise. La Suède a reçu 81 000 demandeurs d'asile en 2014 ; 163 000 en 2015; 29 000 en 2016, et prévoit d'en accueillir autant en 2017.

Le 26 avril, l'Autriche a réclamé au contraire une prolongation sans limitation des contrôles aux frontières. « En termes d'ordre public et de sécurité interne, il m'importe de savoir qui rentre dans notre pays », a déclaré le ministre autrichien de l'Intérieur Wolfgang Sobotka. L'Autriche, qui a accepté environ 90 000 migrants en 2015, a également appelé à un « report » du programme de redistribution des réfugiés au sein de l'UE, programme qui oblige les États membres de l'UE à accepter une répartition obligatoire et proportionnelle des demandeurs d'asile au sein des pays membres.

Le 9 mars, la Norvège a reconduit ses contrôles aux frontières sur une nouvelle période de trois mois.

Le 26 janvier, le Danemark a reconduit le contrôle de ses frontières pour les quatre prochains mois. Le ministre de l'Intérieur, Inger Støjberg, a déclaré que son gouvernement maintiendrait ces mesures « jusqu'à ce que les frontières extérieures de l'Union européenne soient sous contrôle ».

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Le 19 janvier, l'Allemagne et l'Autriche ont annoncé que les contrôles aux frontières qui séparent leurs deux pays seraient reconduits indéfiniment, « tant que la frontière extérieure de l'UE n'est pas correctement protégée ».

Simultanément, le nombre des migrants qui débarquent en Europe a recommencé d'augmenter. Sur les 30 465 migrants arrivés au premier trimestre de 2017, 24 292 (80%) ont abordé en Italie, 4 407 sont arrivés en Grèce, 1 510 en Espagne et 256 sont passés par la Bulgarie, a indiqué l'Office international des migrations (OIM).

À titre de comparaison, les arrivées de migrants en Europe au cours des trois premiers mois de 2017 ont été supérieures en nombre aux arrivées de migrants qui ont eu lieu sur les trois premiers mois de 2015, année record du mouvement migratoire vers l'Europe.

La tendance devrait se poursuivre tout au long de 2017. L'amélioration des conditions climatiques favorise déjà les traversées de la Méditerranée au départ de la Libye vers l'Europe. En avril, sur une seule semaine, 9 661 migrants ont abordé les côtes de l'Italie.

Les migrants qui composent cette nouvelle vague migratoire ont une motivation économique et sont simplement à la recherche d'une vie meilleure en Europe. Les demandeurs d'asile légitimes ou les réfugiés qui fuient les zones de guerre ne représentent plus qu'une infime minorité. Selon l'OIM, les migrants arrivés en Italie au cours des trois premiers mois de 2017 proviennent, par ordre décroissant : de Guinée, du Nigeria, du Bangladesh, de Côte d'Ivoire, de Gambie, du Sénégal, du Maroc, du Mali, de Somalie et d'Erythrée.

En février, l'Italie a passé un accord financier avec le gouvernement reconnu par l'ONU à Tripoli pour retenir les migrants en Libye et lutter contre les trafiquants d'êtres humains. L'accord a été approuvé par l'Union européenne et l'Allemagne.

Toutefois, le 2 mai, le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a pris du recul et déclaré que l'accord italo-libyen ignorait les « conditions de séjour catastrophiques » en Libye et ne freinerait pas le mouvement migratoire. Il a ajouté que l'Allemagne était maintenant partisane de lutter contre les flux migratoires en luttant contre l'instabilité en Afrique :

« Nous essayons d'aider à stabiliser les pays sur le continent, mais cela est difficile. Nous devrons faire preuve de persistance, d'endurance et de patience. Dans l'intérêt des Africains, comme dans celui des Européens ».

La solution à long terme de Gabriel - dans le meilleur des cas, elle mettra plusieurs dizaines d'années à porter ses fruits - implique que les migrations de masse d'Afrique vers l'Europe continueront sans relâche au cours des années à venir.

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L'Italie a pris le relais de la Grèce comme principal point d'entrée des migrants en Europe. Et cela, en raison de l'accord de réduction des flux migratoires signé entre l'Union européenne et la Turquie en mars 2016. Mais au cours des dernières semaines, les autorités turques ont menacé de mettre fin à l'accord affirmant que, selon eux, l'UE n'avait pas respecté sa parole.

L'accord prévoyait que l'UE s'engageait à payer 3 milliards d'euros à la Turquie, mais aussi à exempter de visa 78 millions de Turcs et à relancer les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. En échange, la Turquie acceptait de reprendre tous les migrants et réfugiés qui étaient arrivés en Grèce par la Turquie.

Dès que l'accord a été conclu, le flux des migrants arrivant en Grèce a commencé de se tarir, sans être stoppé définitivement. Selon les données fournies par l'Union européenne le 12 avril 2017, 30 565 migrants ont atteint la Grèce depuis l'entrée en vigueur de l'accord de migration. Seuls, 944 d'entre eux sont repartis en Turquie. Malgré cela, ces chiffres contrastent nettement avec les centaines de milliers de migrants arrivés en Grèce au plus fort de la crise migratoire. La coopération de la Turquie est essentielle à la fermeture des vannes migratoires.

Le 22 avril, le ministre turc des Affaires européennes, Ömer Çelik, a lancé un ultimatum à l'Union européenne : si les Européens n'accorient pas d'exemption de visa aux citoyens turcs d'ici la fin du mois de mai, l'accord signé avec l'UE serait suspendu et la Turquie inonderait à nouveau l'Europe de migrants.

Le 17 mars, le ministre de l'Intérieur de la Turquie, Süleyman Soylu, a averti que son pays « sidèrera » l'Europe en renonçant à l'accord et en envoyant 15 000 réfugiés syriens par mois en Europe :

« Nous avons un accord de réadmission. Je vous le dis Europe, avez-vous ce courage ? Si vous le souhaitez, nous vous enverrons les 15 000 réfugiés que nous retenons chaque mois et cela vous sidèrera. Vous devez comprendre qu'aucune stratégie n'est possible dans la région sans la participation de la Turquie ».

En février 2016, le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait déjà menacé d'ouvrir les vannes qui retiennent aujourd'hui plusieurs millions de migrants. « Nous pouvons laisser passer les migrants en direction de la Grèce et de la Bulgarie à tout moment et nous pouvons mettre les réfugiés dans des autocars », a-t-il déclaré au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Dans un discours, il a également marqué son impatience :

« Il n'y a pas marqué « idiot » sur notre front. Nous serons patients, mais nous agirons comme il convient. Ne croyez pas que les avions et les bus ont été fabriqués pour rien. »

 

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En février 2016, le président turc Recep Tayyip Erdoğan (à gauche) a menacé d'envoyer des millions de migrants en Europe. « Nous pouvons ouvrir les vannes en direction de la Grèce et de la Bulgarie à tout moment et nous pouvons mettre les réfugiés dans les autobus », a-t-il déclaré à Jean-Claude Juncker (à droite), président de la Commission européenne. (Source de l'image: bureau du président turc)

 

Les responsables européens expliquent à la Turquie que l'exemption de visa passe par le respect de 72 conditions, y compris la plus importante : un allègement des lois antiterroristes, que le régime Erdogan utilise pour faire taire les opposants politiques, notamment depuis le coup d'Etat raté de juillet 2016. La Turquie a refusé de se conformer aux exigences de l'UE.

Les opposants à l'exemption de visa craignent que des millions de ressortissants turcs ne finissent par migrer vers l'Europe. Le magazine d'information autrichien, Wochenblick , a récemment rapporté que 11 millions de Turcs vivent dans la pauvreté et « nombre d'entre eux rêvent de s'installer en Europe centrale. »

D'autres analystes estiment que l'exemption de visa offre à Erdoğan la possibilité d'exporter son « problème kurde » en Allemagne. Selon le ministre bavarois des Finances, Markus Söder, des millions de Kurdes n'attendent que l'exemption de visa pour échapper aux persécutions du régime d'Erdoğan : « Nous risquons d'importer un conflit interne turc », a-t-il averti . « En fin de compte, moins de migrants arriveront par bateau, mais d'autres arriveront en avion ».

L'Union européenne est ainsi prise dans une situation sans issue. D'une manière ou d'une autre, la Turquie parait déterminée à inonder l'Europe de migrants : soit avec l'autorisation de l'Europe au moyen d'un système d'exemption de visa, soit sans son autorisation, si elle refuse l'exemption de visa.

Les responsables grecs ont récemment révélé qu'ils avaient élaboré des plans d'urgence pour faire face à une nouvelle crise migratoire. La Turquie accueille quelque trois millions de migrants en provenance de Syrie et d'Irak, dont beaucoup attendent probablement l'opportunité de fuir vers l'Europe.

L'Italie se prépare également au pire. Près d'un million de personnes, principalement originaires du Bangladesh, de l'Égypte, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Soudan et de la Syrie sont en Libye en attente d'un moyen de traverser la Méditerranée, indique l'OIM.

Le directeur du bureau des Nations Unies à Genève, Michael Møller, a déclaré que l'Europe devait se préparer à l'arrivée de millions d'autres migrants en provenance d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. Dans une interview au journal The Times, Møller, un Danois a déclaré :

« Nous avons assisté à l'une des plus grandes migrations humaines de l'histoire. Et elle risque de s'accélérer. Les jeunes ont tous des téléphones portables, ils peuvent voir ce qui se passe dans d'autres parties du monde, et cela agit comme un aimant ».

Le ministre allemand du Développement Gerd Müller a fait écho à l'avertissement de Møller:

« Des mouvements migratoires plus vastes sont à venir : la population africaine doublera dans les prochaines décennies. Un pays comme l'Egypte passera à 100 millions d'habitants, et le Nigeria à 400 millions. À notre époque numérique avec Internet et les téléphones mobiles, tout le monde est informé de notre prospérité et de notre mode de vie. »

Müller a ajouté que 10% seulement des migrants qui ont pris la route sont arrivés en Europe : « Huit à dix autres millions sont en chemin ».

Soeren Kern est senior fellow de l'Institut Gatestone, basé à New York.

samedi, 29 avril 2017

Non-White Migrants and the Catholic Church: The Politics of Penitence

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Non-White Migrants and the Catholic Church: The Politics of Penitence

Tom Sunic, Ph.D.

Ex: http://www.theoccidentalobserver.com 

The word ‘Islam’ seems to have become by now, especially on the rightwing social spectrum, an all-encompassing code word for non-White residents and migrants.  Predictably, the so-called asymmetric or hybrid wars waged by the US and EU against the ISIS are creating a widespread, albeit still muted hatred against Arabs and Muslims among the majority of US and EU White Christians. Scenes of ISIS terror attacks in Europe and the US are additionally provoking feelings of hostility toward non-Whites, with more and more Whites calling privately for the expulsion of Muslims from Europe and the US.

The continuing mass arrival of non-European migrants into Europe and the US, accompanied by almost daily scenes of ISIS terror attacks — real or foiled — cannot be examined from the perspective of the religion only. Understanding the waves of non-White, largely Muslim migrants, as well as ISIS terror attacks, requires different angles of analysis, with each leading to a different and often mutually exclusive conclusion.

Undoubtedly, the easiest method to explain away the mass inflow of Arabs and African migrants in the West is by laying the blame on catastrophic conditions in their war-torn countries ruled by clannish and despotic rulers and plagued in addition by ISIS and Taliban bombers. However, blaming lower-IQ Arab and African migrants, or Muslim radicals as the only cause of political instability in Europe and the USA is a form of self-delusion.

The root causes of African and Arab mass migrations to Europe and the USA can be traced back to the grand scheme on how to reshape the Middle East and North Africa, doctored up in the 90s of the previous century by US neoconservatives. Later, in the early 2000s, as the first “pro-democracy” domestic upheavals started boiling in North Africa the upheavals were rebranded by the EU/US media into a cozy name  of “the Arab spring” as if young North Africans and Middle Easterners were all too eager to be cloned into a copy of happy go lucky White liberal Europeans. No to be forgotten is the earlier  PNAC scheme devised in the late 1990s by the prominent American Jewish neocons, including Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, and David Frum, whose goal was less the desire to raise the level of political tolerance in Arab states but rather the compulsive wish to double down on Israeli predominance in the  Middle East.  Fifteen years later the chaotic aftermath of the Arab spring is resulting in the surge of incessant local wars, dysfunctional and lawless states, mass migrations, and the global threat of terrorism.

An early example of “fake news” can be traced back to Western propaganda stories about the existence of “Weapons of Mass Destruction” ( WMD) in Iraq, a story which on the eve of 2003

ecame an excuse for America and later France to launch  expensive punitive military missions in the Middle East and later in Libya.  An always itinerant world-improving and self-promoting Franco-Jewish philosopher-king, Bernard-Henry Lévy, played a significant role in coaxing the late French president Nicolas Sarkozy into bombing Libya.

However, the origins of fake news, which also recently marred Donald Trump’s presidential campaign, go back much further into history. Their crude signs first surfaced on the eve of World Wars I and II when supernatural tales about Germany’s “WMDs” started circulating in the USA, France and Great Britain. Those early tales of weapons of mass destructions took on often bizarre phrasings in the portrayal of German armies allegedly hacking off hands of children in occupied Belgium. On the eve, during and after WWII the language about the weapons of mass destruction culminated in the Allied propaganda consisting of horror stories featuring alleged Germany’s ambitions on enslaving the entire world.

After having failed in the phony effort to export liberalism as a commodity in the war-ravaged North Africa and the Middle East, the end result of contemporary Western/American faked news foreign policy has been to set into motion huge non-White migratory waves. Although Israel and its Western allies certainly bear responsibility for the resulting instability, it is always problematic to speculate about the real or alleged size of the Israeli or US neocon involvement in orchestrating the present migratory tsunami in the Middle East and the resulting mass exodus of Arab migrants.

Instead, one should facilitate the inquiry by posing a rhetorical question:  Cui bono?  Who benefits most from the instability in Northern Africa and the Middle East and the ensuing displacement of millions of locals toward Europe? As long as the main pivot of US and EU foreign policy revolves around the unquestionable support of Israel and its Western fifth column, actors bent on causing chaos will be waiting in the wings.

Chaos on the EU/US doorstep

The geopolitical chessboard is an important field in explaining the current non-European mass migrations, although it carries less weight than dominant political ideas and historical myths that have shaped political decision makers in the EU and the US ever since 1945. Millions of migrants who are waiting now in makeshift camps in Turkey, Jordan and Libya for their entry into the EU may have limited IQ, but they are by no means stupid. They know that they have two powerful allies in the West — the ruling and often self-hating intellectual and political class and the Catholic clergy. Surely, one can blame George Soros and a host of murky NGO’s for flooding the West with African and Asian migrants. Yet the fact remains that these migrants follow first and foremost the unilateral invitation calls from EU high ranking politicians seconded by the Pope and the high Catholic clergy.

The underlying ideology of present day America and the EU is multiculturalism — a new secular religion. Its legal tenets must never be questioned by public officials if they are to avoid professional disgrace and become proscribed individuals. Each African or Arab migrant knows that once he reaches the Western shores he will become untouchable. In modern Western political narrative the African migrant is portrayed as a quasi-saintly figure symbolizing the victimized “wretched of the Earth” whose time has now come to face off with the evil White Man. Should a Spanish, Italian or French border guard accidently utter a word of rebuke against unlawful behavior of a non-European migrant, he will be charged with a “hate crime”—and likely lose his job. All migrants using the Mediterranean Sea route know that it is far better to be than not be apprehended by the European coastal police. When embarking on their rundown boats they know that when fished out of water by a flotilla of EU high- tech warships off the coast of North Africa, they will soon be able to savor first class medical treatment that they couldn’t even dream about back home. Once reaching their desired destination in an EU state, and even if engaging in unlawful activities, the legal process aimed at shipping them back will take years if not decades. Recently, despite being rejected for asylum in Germany, Anis Amri, the Tunisian terrorist who drove a truck into a crowd in Munich, was not deported — because he did not have a passport.

In another TOO article, I noted that communism fell apart in the East because its theoretical tenets have been much better achieved in practice by the liberal West — albeit under different and less polemical title, such as “no more borders” and “multiculturalism.”  Undoubtedly, the mind of Angela Merkel, a chief EU mastermind of open borders policies and the “welcoming culture,” should receive a thorough clinical assessment, although it must be noted that Merkel’s mind doesn’t differ substantially from that of other EU and US politicians. Instead of asking what type of a self-hating, do-good, hypermoralistic politician she is one should rather raise a more apt question: What kind of species Germans and other European peoples have become in order to tolerate politicians who are deliberately working on Europe’s destruction?

One can dispense with antifascists, with Marx, with multiculturalists, and with modern social justice warriors. One can also offer a host of sound arguments or weird conspiracy theories about Jewish intellectual moguls planning to turn Europe and America into interracial cesspools. But most White Americans and Europeans, even those with a strong racial identity, can barely stand criticism of Christian ecumenical and multiracial trappings. It is often overlooked that the higher Catholic clergy, both in Europe and the US, is a prime advocate of non-European arrivals. The German Bishops’ Conference, presided by the influential and appropriately named Reinhard Marx — aka “multikulti Marx” —  stands in the forefront of the multicultural doctrine, openly preaching the gospel of borderless racial mixtures. Unlike liberal or antifascist activists, Cardinal Marx does not even try to hide his transracial pro-immigrant sympathies, which he made quite clear in his interview for the German daily Rhein Neckar Zeitung (on February 6, 2016):

Charity knows no borders, just as it ignores any limitations to our asylum law. Anyone entering European soil needs to be treated decently and receive a fair procedure. The borders of Europe must not become the borders of death. It is a shame that already estimated thousands of refugees have died in the Mediterranean or maybe even more.  … Last year I was at the border between the US and Mexico where I saw this huge fence and barriers. I thought to myself: this must not be the future for Europe’s borders.

Archbishop’s Marx’s words only echo the words of the U.S Conference of Catholic Bishops and its president Cardinal Daniel DiNardo, who openly pledges solidarity with Muslim refugees. “Welcoming the stranger and those in flight is not one option among many in the Christian life. It is the very form of Christianity itself. Our actions must remind people of Jesus.”

Not all Catholic clergy are exuberant about the arrival of non-European migrants, as witnessed by some rebellious Catholic Franciscans in Eastern Europe who are critical of globalism, Islam, and multiculturalism. Yet they seldom dare voice their views in public. The very conservative and nationalist-minded Catholic Church in Poland, Hungary and Croatia is quite racially aware and therefore frequently on a collision course with the prescribed EU refugee quotas, or with their superiors in Rome. They must however respect the Church hierarchy because breaching the Pope’s words is considered a sin.

The Catholic Church in in Poland or Croatia, for instance, is not just a conveyor of a specific religious belief; it is primarily the embodiment of national identity, even among local atheists and agnostics. The local Catholic clergy in Eastern Europe has little in common with more secularized and immigrant-friendly German and Austrian clergy who still suffer from the stigma of the National-Socialist tainted past and who therefore feel obliged to show the entire world feelings of historical repentance. The present Pope himself serves them as a role model; he is quite explicit about his multiracial ardor, additionally baffling and bewildering many traditional Catholics in Europe who are no longer certain whether to follow his multiracial homilies or listen instead to the calls of their native soil.

Nordic non-Catholic nations, such as Sweden or Denmark, are the cherished goal of Arab and African migrants. These countries, however, unlike Catholic Center or South, have a long tradition of group-oriented tolerance and civic modesty based on the legacy of Lutheran pietism known as Janteloven.  To a White Central European or a White American visitor this brand of civic modesty and excessive tolerance toward the Africans, often appears pathetic — a far cry from early pagan Vikings who never feared blood or violence.  A stray Arab immigrant in some Eastern Europe down town knows that late at night if walking alone he may be worked over by the local youth. It is often the other way around in guilt-ridden Germany or submissive Denmark.

Hence a dilemma for many racially and ethnically aware White Christians in the US and Europe. One the one hand they are well aware of the destructive nature of multiculturalism, while on the other they cannot ignore early Christian sermons  for a multiracial and global society, as put forward by St. Paul’s Epistles to Galatians (3:28): “There is neither Jew nor Gentile, neither slave nor free, nor is there male and female, for you are all one in Christ Jesus.”

The task of creating White homelands won’t be easy.

Dr. Tom Sunic is an author. His new book Titans are in Town is to be published by Arktos.

samedi, 11 février 2017

La question allemande et l’islam

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La question allemande et l’islam

par Guillaume Faye

Ex: http://gfaye.com

Pour la première fois, l’Allemagne a été frappée par un attentat musulman d’envergure revendiqué par Dae’ch, le 19 décembre 2016, dans le symbolique marché de Noël de Berlin, après une série de moindres attaques annonciatrices. Le terme ”musulman” est préférable  à ”islamiste”, car ce dernier vocable suggère qu’il ne s’agit pas de l’islam mais de sa déformation extrémiste. Ce qui est faux : l’islamisme et toutes ses exactions, dont le terrorisme, sont le produit du véritable islam, parfaitement conforme au Coran, livre de chevet de tous les djihadistes. Cet attentat est la conséquence de la politique d’encouragement de l’invasion migratoire de son pays – et des voisins européens– de la très perverse chancelière Angela Merkel, folle vêtue de la robe des sages. Le nouveau Président Trump a parfaitement compris la nocivité de la Chancelière. 

Face à l’agression, la réponse bisounours

 Et comme toujours, à cet attentat de Berlin, on a réagi avec des larmes, des bougies, des bouquets de fleurs, des pleurs, des pardons. Les Allemands sont aussi affaiblis que les Français, voire plus. On exprime la ”tristesse”, pas la colère. On donne de soi une image de défaite, de déréliction et donc de soumission, catastrophique.

 Les viols et agressions sexuelles de masse commis à Cologne par des Maghrébins (faux réfugies et vrais envahisseurs) pour le nouvel an 2016 contre des Allemandes de souche n’ont pas tellement fait réagir l’opinion allemande (sauf une minorité diabolisée comme politiquement incorrecte), totalement abrutie par la propagande du système. Ces faits participent du début de la guerre civile ethnique qui menace l’Europe.  

Après l’attentat de Berlin ; Angela Merkel s’est dite « très fière du calme avec lequel un grand nombre de personnes ont réagi à la situation ». Ce ”calme” n’est que de l’apathie et de la soumission. Et Angela Merkel est objectivement complice – organisatrice plutôt – du processus d’invasion migratoire et donc de tous les maux que cela provoque, dont la criminalité et le terrorisme.  Le cynisme froid de cette femme de tête obéit à une logique, non pas  en fait la plus nuisible des dirigeants politiques européens depuis 1945. Et, malheureusement, la plus influente, du fait du rabaissement tragi-comique du partenaire français – entièrement de sa faute, l’Allemagne n’étant pour rien dans les clowneries de François Hollande.

En Allemagne, 168.000 clandestins déboutés du droit d’asile restent en attente d’expulsion. Ils ne risquent pas grand–chose, tout comme en France et ailleurs en Europe. Les agressions sexuelles massives du nouvel ans 2015 à Cologne par de faux réfugiés maghrébins (voir plus haut) ont été réfutées dans leur réalité par l’idéologie antiraciste du déni, dont Mme Merkel est la gardienne, elle qui a invité et fait entrer plus d’un million d’envahisseurs, appelés ”migrants”, et qui continuera à le faire si elle est réélue. Une partie de l’opinion publique allemande, abrutie et infantilisée, appelle la chancelière Mutti (”maman”), comme si elle était une protectrice du peuple allemand ; alors qu’elle en est une destructrice.

L’Allemagne, malade et  masochiste

En pleine forme économique (provisoire), l’Allemagne meurt néanmoins à petit feu, pour d’implacables raisons démographiques. Elle vit son chant du cygne, sa dernière illusion. De moins en moins de jeunes Allemand(e)s de souche naissent et se reproduisent. Le pays doit aller chercher sa main d’œuvre ailleurs. Un peuple qui vieillit est comme un capital qui s’épuise. Si rien ne change, dans deux générations, le peuple allemand aura disparu sous le double choc de la dénatalité et de l’invasion migratoire. C’est plié. Même la langue allemande deviendra doucement une langue morte.  La dégermanisation de l’Allemagne est entamée

Notons que l’Allemagne (l’oligarchie et non l’opinion populaire, le peuple allemand) qui se croyait à l’abri des frappes terroristes musulmanes parce qu’elle n’a pas de passé colonial, qui a toujours manifesté une islamophilie et une turcophilie, a été frappée par les tueurs musulmans. Ironie de l’histoire : le Troisième Reich soutenait l’islam, et le Deuxième était allié du Sultan ottoman pendant la Première guerre mondiale. Les rapports de l’Allemagne et de l’islam sont troubles ; et ce dernier montre une singulière ingratitude. C’est sa marque de fabrique. La naïveté allemande, marquée par la culpabilité, n’en est que plus tragique. 

Selon Ivan Rioufol, « la société allemande est dévastée par la culpabilisation. Ainsi meurent les civilisations émasculées et décadentes ». Comme en France, voire pis encore, « les citoyens sont anesthésiés par l’idéologie du grand mélangisme. […] L’Occident évitera la débâcle s’il renoue avec l’autorité, la force, la guerre. L’islamophilie d’Obama a accentué la vulnérabilité du monde libre, que Merkel a trahi en ouvrant les portes à plus d’un million de musulmans au nom de la ”diversité” » (Le Figaro, Janvier 2017).

L’irresponsabilité allemande menace l’Europe et le peuple allemand

La naïveté et l’angélisme règnent en Allemagne plus qu’ailleurs et cela frise la perversité. Ce pays a accueilli en un an un million de réfugiés et le flux continue. Mme Merkel est une destructrice de la civilisation européenne. Appels irresponsables à l’accueil de ”migrants” et de ”réfugiés” (à 90 % faux persécutés et envahisseurs) frontières ouvertes, contrôles déficients, laxisme judiciaire, police  molle, la liste est longue des dérapages de l’ État allemand, pires que ceux de ses voisins européens.   

Le racisme délirant de Hitler doit être mis en parallèle avec l’antiracisme délirant de Mme Merkel. Le résultat est le même : une catastrophe pour l’Europe. De nature criminelle, dans les deux cas, directe dans le premier, indirecte dans le second. Avec la bêtise en prime. Autant il y a, dans la civilisation européenne, une grandeur allemande par ses apports culturels et scientifiques, par ses réussites économiques, autant, sur le plan politique, l’Allemagne, dès qu’elle s’impose, est une catastrophe pour l’Europe. Tout faux, tout le temps, et ce, depuis…1870 !  Exactement comme la politique étrangère américaine depuis les années 60.

Allemagne-islam.jpgMilitariste ou pacifiste, raciste ou antiraciste, militariste orgueilleuse ou masochiste culpabilisée, atlantiste américanolâtre (l’ex RFA), ou stalinienne et néo-hitlérienne (l’ex RDA), la politique allemande a toujours été catastrophique. Mme Merkel, en ouvrant les frontières de l’Europe aux ”migrants” envahisseurs est dans la continuité de cette irresponsabilité allemande. Cette dernière n’est pas seulement nuisible à l’Europe mais aussi au peuple allemand lui–même

Haine raciste anti-européenne et christianophobie

Pour Gilles Kepel, « le marché de Noël qui a été visé revêt naturellement une dimension chrétienne mais présente aussi un caractère festif […], une fête de la consommation ». (Le Figaro, 21/12/2016).  Noël, symbole de tout ce qu’ils haïssent. Et la fête est le symbole de tout ce qu’ils désirent mais que, frustrés, ils sont incapables de réaliser et de vivre.

L’attentat de Berlin contre le marché de Noël, avec camion qui fonce dans la foule, réplique de celui de Nice pendant le 14 juillet, prouve que les agressions terroristes musulmanes, accomplies ou déjouées, visent les lieux festifs – symboles de notre civilisation ”corrompue”– et le christianisme. Le marché de Noël est une synthèse des deux, un symbole ethnique et de civilisation. En Autriche, un demandeur d’asile, faux réfugié, a été arrête juste avant de commettre un attentat à Salzbourg pendant les fêtes de Noël. C’est une obsession.

Complicité objective avec les tueurs djihadistes au nom de l’”antiracisme”

Depuis le début de 2015, plus d’un million de ”migrants” ou ”réfugiés”, en provenance de pays musulmans à 90%, sont arrivés en Allemagne et en Europe occidentale. Parmi eux, des centaines de guerriers et tueurs djihadistes sont infiltrés, comme Amri, l’assassin du marché de Noël de Berlin ; ce Tunisien était entré en Europe comme faux réfugié, par l’Italie, où il a fait 4 ans de prison pour des délits de droit commun. Jamais expulsé, parfaitement repéré comme candidat au djihad terroriste, connu comme voyou violent et repris de justice en situation irrégulière, demandeur d’asile débouté, il n’a été ni inquiété, ni arrêté, ni expulsé par les autorités allemandes. Des centaines d’autres terroristes musulmans potentiels sont dans son cas et actuellement en liberté dans chaque pays d’Europe.

Un sénateur Vert allemand, Till Steffen, chargé de la Justice dans le Land de Hambourg a refusé la publication de l’avis de recherche de l’assassin tunisien du marché de Noël, afin d’éviter (langue de bois) les« amalgames » avec les musulmans et la « stigmatisation » de ces derniers. Cet ”antiracisme”, qui tient de la pathologie ethnomasochiste et xénophile est la clé de voûte de la démission des élites européennes.

Le tueur tunisien  était passé au travers des contrôles des services de police allemands, non pas, comme on l’a dit par négligence,  ou par laxisme répressif motivé idéologiquement, mais par complicité. Celle-ci s’exerce au nom de l’”antiracisme”. Anis Amri, porteur de fausses identités, délinquant multirécidiviste, reconnu comme candidat au djihad meurtrier, a été libéré d’un centre de rétention en 2016 par un juge allemand. Cette mansuétude, très répandue en Europe, délivre un message – comme en matière de délinquance – d’impunité aux jeunes  musulmans attirés par le djihad. La faiblesse et la lâcheté des autorités européennes excitent leur agressivité.

Les collabos de  l’invasion migratoire et du terrorisme  

Figure de l’ethnomasochisme et de la stupidité, le pasteur de Berlin, Markus Dröge a déclaré après l’attentat musulman du marché de Noël : « Le repli sur soi ne sert à rien. Nous devons apprendre à vivre ensemble  avec des gens de religion et de culture différentes ». Il ajoute que « c’est le message de Noël ». Autrement  dit : continuons d’accueillir l’ennemi en répétant que c’est un ami. Mme Merkel  partage exactement la même idéologie. Le ”message de Noël” consiste donc à accueillir et à tolérer ceux qui  massacrent les chrétiens sur les marchés de Noël…En plus de la bêtise et de la naïveté, il y a de la perversité.

 La secrétaire d’État à l’Intégration (vocable de langue de bois synonyme d’Invasion) Mme Aydan Özoguz, a expliqué: « la diversité nous rend plus riche et pas plus pauvres, cela doit être notre devise ». Ironie tragi-comique, cette déclaration, qui rabâche en langue de bois une des contre–vérités de la vulgate idéologique officielle,  a été faite quelques minutes avant l’attentat musulman de Berlin…Ce genre de propos et de comportements mensongers et pervers est constant chez les élites et les gouvernements d’Europe de l’Ouest (surtout en Allemagne, en France et en Belgique) mais aussi dans les hiérarchies des Églises chrétiennes, jusqu’au Pape. (1)

Ces Allemands lucides qui s’insurgent

Frauke Petry, la dirigeante de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) a proposé d’identifier les suspects de terrorisme, dans toutes les procédures de contrôle, par leur ”ethnie”, à partir de la pigmentation, de la couleur des cheveux et des yeux, etc.. Procédure de bon sens, pratiquée sans complexe aux USA et en Israël, étant donné que 100% des terroristes depuis quelques années en Europe, en Amérique et en Israël, sont d’origine arabe, d’Asie centrale ou africaine. Il ne sert à rien de perdre son temps à contrôler tout le monde. Mieux vaut se concentrer sur une population à risques précise et bien connue. Horreur ! La proposition a fait scandale en Allemagne car Frauke Petry a été accusée d’être « raciste ». Ce genre de préjugé idéologique revient à une complicité objective avec les tueurs.  

Le parti ”populiste” allemand AfD, scandaleusement présenté comme néo–nazi, a fait une remontée dans les sondages et, surtout, a osé dire que Mme Merkel avait « du sang sur les mains »  après l’attentat de Berlin. « Ce sont les morts de Merkel » a accusé un responsable d’AfD, Marcus Pretzell. Cette image est malheureusement vraie. Angela Merkel, plus encore que les autres dirigeants européens, en favorisant l’invasion migratoire, facilite les attentats terroristes et prépare l’éclatement d’une guerre civile ethnique. Homicide par imprudence, 

« Nous sommes en état de guerre, même si certaines personnes qui ne veulent toujours voir que le bien refusent de le reconnaître » a déclaré Klaus Bouillon , ministre de l’Intérieur (CDU) de la Sarre. Sa voix est bien isolée. Cependant, Sigmar Gabriel, le vice–chancelier (SPD), candidat à la succession d’Angela Merkel, s’est tout de même prononcé pour l’interdiction des mosquées salafistes, la dissolution de leurs associations et l’expulsion de leurs prédicateurs. Ces mesures – qui ont peu de chance d’être efficaces, voire même réalisées – sont totalement secondaires face au fait menaçant majeur : le déversement migratoire invasif à 90% musulman. 

Le mouvement Pegida, très courageux, de résistance contre « l’islamisation de l’Occident » a été, bien entendu, assimilé par les médias et la classe politique à un mouvement de type fascisant ! Pour l’idéologie dominante islamophile, qui se légitime systématiquement par l’ ”antiracisme”, résister à l’invasion musulmane organisée est ”fasciste”. Incroyable inversion de la réalité : résister à l’islamo–fascisme serait… fasciste ! Les ennemis de Pegida – dont par ailleurs beaucoup sont d’origine turque, donc musulmans – qui sont Allemands de souche se comportent comme des collabos face à l’envahisseur et ne sont pas exempts d’une certaine fascination pour l’islam, ce qui était aussi curieusement le cas d’un régime passé qu’a connu l’Allemagne. Il est très important de soutenir toutes les forces de la résistance allemande contre l’islamisation et l’invasion migratoire, dont la Chancellerie, la Bundeskanzleramt du 1, Willy–Brandt Strasse à Berlin est la planificatrice – osons le mot– criminelle.

Note: 

(1) Il faut lire à ce propos, le récent essai de Laurent Dandrieu, Église et immigration, le grand malaise, avec ce sous–titre  pertinent : «  Le Pape et le suicide de la civilisation européenne ».

mardi, 08 novembre 2016

Historiker: Deutschland droht Staatszerfall

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Historiker: Deutschland droht Staatszerfall

Ex: http://www.mmnews.de

Das Wertesystem der Kanzlerin, die Folgen der Flüchtlingspolitik, die Erosion des staatlichen Gewaltmonopols - wie geht es weiter in Deutschland? Historiker Prof. Baberowski im Gespräch mit Joachim Steinhöfel.

„Herr Professor Baberowski, wenn man sie fragt: ‚Für welche drei Dinge steht Angela Merkel als Politikerin ohne Wenn und Aber ein?‘ Was fällt Ihnen dazu ein?“ Die Antwort sollte jeder gehört haben!

Joachim Steinhöfel im Gespräch mit dem Historiker Prof. Dr. Jörg Baberowski über Merkel, die Folgen der Flüchtlingspolitik und die Erosion des staatlichen Gewaltmonopols.

Baberowski glaubt nicht, das sich an der Flüchtlimgspolitik der Regierung etwas ändert. Wenn jedoch in den nächsten Jahren nichts passiert, dann wird es laut Baberowski nicht nur zu einer Staatskrise sondern zu einem Staatszerfall kommen.

 

 

samedi, 08 octobre 2016

Zestien hoge Duitse rechters: Merkel breekt grondwet met massa immigratie

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Zestien hoge Duitse rechters: Merkel breekt grondwet met massa immigratie

In ‘De Staat in de Vluchtelingencrisis’ wordt gesteld dat de bondskanselier een ‘staatsgreep’ heeft gepleegd en zichzelf tot ‘alleenheerser’ heeft gemaakt

‘De regering mag niet de identiteit van het volk, waar zij haar identiteit aan te danken heeft, structureel veranderen’

SPD wil na verkiezingen volgend jaar ultralinkse rood-rood-groene coalitie vormen


Bondskanselier Merkel kan met haar eenzijdige besluiten met recht een nieuwe Reichskanzler worden genoemd, net als haar illustere voorganger Adolf Hitler, die op vergelijkbare wijze stap voor stap de macht van het volk buiten werking stelde.

De almaar aanzwellende kritiek op haar ‘Wir Schaffen Das’ welkomsbeleid wimpelt Angela Merkel tot nu toe af als onbetekenend. Analisten vragen zich af of ze dat blijft doen nu 16 van Duitslands hoogste gerenommeerde rechters in het boek ‘De Staat in de Vluchtelingencrisis’ stellen dat de bondskanselier met haar immigratiebeleid op werkelijk alle punten de Duitse grondwet breekt. ‘Angela Merkel heeft het geldende recht feitelijk buiten werking gesteld,’ staat reeds in het voorwoord. ‘Het volk is de stille getuige van de afbraak van zijn collectieve identiteit,’ en de ‘door de staat gefinancierde media praten enkel de officiële koers na.’

‘Staatsgreep van boven’

Als gezaghebbende Duitse staats- en grondwetrechters, waaronder een rechter die tot het hoogste Grondwettelijke Hof behoort, Angela Merkel beschuldigen van een oneindig lange reeks wetsovertredingen, dan kan niemand meer ontkennen dat er bij onze Oosterburen iets zeer ernstigs gaande is. De opstellers van het boek hebben het zelfs over een ‘coup van boven’, een door de bondskanselier en haar vertrouwelingen zelf gepleegde staatsgreep – misschien wel het allerergste verwijt dat je als regeringsleider door rechters voor de voeten kan worden gegooid.

‘Lawine immigranten zal samenleving mee naar ondergang sleuren’

Met hun vertwijfelende oproep doen staatsrechters zoals professor Peter Huber (Grondwettelijke Hof) en professor Otto Depenheuer (Universiteit Köln) een appel op de elite om ‘nu het nog relatief rustig is’ de wissels voor immigratie om te zetten. Gebeurt dat niet, dan zal de ongecontroleerde ontwikkeling ‘tot een lawine’ uitgroeien die zowel de staat als de samenleving ‘met zich mee zal sleuren’ naar de ondergang, waardoor de rechtstaat totaal zal verdwijnen.

Dat dit geen rechtse complottheorie is, bewijst de regering Merkel met recent aangekondigde maatregelen en acties, zoals het binnenlands willen inzetten van het Duitse leger, de oproep aan alle burgers om een noodvoorraad aan te leggen, en de plannen om mogelijk al spoedig een verbod uit te vaardigen op het gebruik van contant geld.

‘Regering mag identiteit van het volk niet veranderen’

De rechtstaat is volgens de 16 rechters dankzij de migrantencrisis ‘aan het verdampen’, en daar is Angela Merkel de belangrijkste verantwoordelijke voor. ‘Het besluit van de bondskanselier om de grenzen voor iedereen open te houden, heeft geen democratische legitimiteit. De regering mag niet de identiteit van het volk, waar zij haar identiteit aan te danken heeft, structureel veranderen.’

‘Merkel heeft zichzelf tot alleenheerser gemaakt’

‘Nu Merkel zonder het volk te consulteren besluiten heeft gemaakt waarmee zowel de identiteit van het volk als het karakter van de nationale staat van dit volk ernstig wordt beschadigd, heeft ze zichzelf tot alleenheerser gemaakt. Dat is niet verenigbaar met het principe van de soevereiniteit van het volk.’ (1)

Censuur

Auteur en onderzoeksjournalist Udo Ulfkotte vraagt zich hardop af hoelang dit boek in de Duitse winkels zal liggen, aangezien de regering Merkel sinds vorig jaar op steeds hardere en strengere wijze censuur pleegt op alle media, en zelfs al bloggers heeft laten arresteren omdat ze zich openlijk uitspraken tegen haar massale moslim migranteninvasie van Duitsland en Europa.

SPD wil rood-rood-groene coalitie

Dat het bij onze Oosterburen na de verkiezingen van volgend jaar juist nog sneller richting afgrond kan gaan, blijkt uit het feit dat regeringspartij SPD (de Duitse PvdA) gesprekken voert met de Linken en Grünen voor de vorming van een zogeheten ‘rood-rood-groene’ coalitie, bedoeld om het CDU van Merkel buitenspel te zetten (2).

Wij verwachten dat die coalitie geen meerderheid zal behalen, maar alsnog met het CDU zal worden aangevuld, en er dus een ‘zwart-rood-groene’ coalitie ontstaat, die ons continent nog sneller zal islamiseren door het te overspoelen met miljoenen moslims.

Xander

(1) KOPP
(2) Focus

vendredi, 08 juillet 2016

Einwanderung oder Souveränität

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Karl Albrecht Schachtschneider & Jost Bauch:

Einwanderung oder Souveränität

Karl Albrecht Schachtschneider & Jost Bauch sprechen über das Thema Einwanderung oder Souveränität, bei Quer-Denken.TV

jeudi, 07 juillet 2016

Peter Feist: Ursachen der Flüchtlingswelle

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Peter Feist: Ursachen der Flüchtlingswelle

Peter Feist spricht über die Ursachen der Flüchtlingswelle bei Quer-Denken.TV

jeudi, 16 juin 2016

L’ère des disséminations - L’arme migratoire et la fin des nations

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L’ère des disséminations

L’arme migratoire et la fin des nations

Par Jure George Vujic

Ex: http://constitutiolibertatis.hautetfort.com

http://www.polemia.com/lere-des-disseminations-larme-migr...

Jure George Vujic est un écrivain franco-croate, avocat et géopoliticien, diplômé de la Haute école de guerre des forces armées croates.

Directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb, il contribue aux revues de l’Académie de géopolitique de Paris, à Krisis et à Polémia. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la géopolitique et de la politologie.

La crise migratoire, le spectacle quotidien et tragique des noyades de masse des migrants, l’hypocrisie et l’incapacité des élites occidentales à prendre des mesures efficaces face à ce problème… Néanmoins, le caractère brutal et massif de ce phénomène migratoire chaotique, qui prend les dimensions d’un exode, devraient inciter à la réflexion et à la prudence sur les causes réelles de l’afflux massif de migrants sur les rives de la Méditerranée. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon les chiffres du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), ce sont près de 224.000 réfugiés et migrants qui sont arrivés en Europe via la Méditerranée entre janvier et juillet de cette année. Les Syriens constituent le groupe le plus important parmi ces arrivants (34%), suivis des Erythréens (12%), des Afghans (11%), des Nigérians (5%) et des Somaliens (4%). On estime qu’entre un demi-million et un million de migrants tenteront de rejoindre cette année les côtes européennes. Bien sûr, on ne peut que compatir avec les réfugiés syriens et libyens qui ont été chassés de leur foyer par l’intervention militaire des forces atlantistes en Libye et la volonté de renverser le régime de Bachar el-Assad en Syrie.

Néanmoins, face à cet exode, il convient de réfléchir sur le rȏle déstabilisateur et déstructurant de l’arme migratoire, qui pour la « Vieille Europe » pourrait signifier à long terme la transposition pure et simple sur son sol de la géopolitique étatsunienne de balkanisation et de fragmentation ethno-confessionnelle qui est en œuvre au Moyen-Orient, politique qui a généré une situation chaotique dans laquelle a vu le jour le pseudo-califat de l’Etat Islamique soutenu par les alliés occidentaux, l’Arabie Saoudite et le Qatar.

La bombe démographique avec un taux de natalité exponentiel que représenterait la quantité massive des flux migratoires d’immigrées de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb pourrait bien à long terme « libaniser » les Etats européens, lesquels seraient confrontrés à une communautarisation, voire une ghettoïsation accrue, des populations allogènes, créant les conditions favorables à l’éclatement de potentielles véritables guerres inter-ethniques. Une Europe-continent affaiblie de l’intérieur et en déstabilisation permanente se devrait de supprimer ses frontières et les derniers soubresauts de souveraineté économique et politique, ce qui faciliterait l’installation du nouveau TAFTA, grand marché transatlantique, alors que les grandes corporations puiseraient abondamment dans la main-d’œuvre immigrée à bon marché tout fraîchement installée sur le sol européen. La transposition sur le continent européen du scénario du choc de civilisations entre Islam et Occident servirait les intérêts des puissances de l’Argent.

Il va de soi que cette migration massive, quand bien même fût-elle contrôlée, changera indubitablement à long terme la structure ethnique et démographique de la Vieille Europe qui semble incapable de résoudre et d’assainir les problèmes déjà existants d’absorption et d’intégration culturelle et sociale des populations extra-européennes qui résultent des flux migratoires précédents des années 1980 et 1990.

Il ne faut pas oublier que la démographie est une donnée constante de même qu’une arme redoutable dans les conflits contemporains. En effet, même si ses conséquences se font, pour la plupart, à long terme, elle ne peut être négligée d’un point de vue méthodologique, dans la mesure où elle est désormais une nouvelle arme utilisée dans les tensions géopolitiques mondiales : « La structure démographique – densité de population, masse, composition par âge et par sexe, taux d’accroissement – est en effet considérée comme un des paramètres conditionnant la violence collective. » Le même argument est développé par Jean du Verdier dans son ouvrage Le Défi démographique. L’auteur évoque la célèbre déclaration de Boumedienne à l’ONU en 1974, il y a 40 ans : « Un jour, des millions d’hommes quitteront les parties méridionales et pauvres du monde pour faire irruption dans les espaces accessibles de l’hémisphère nord, à la recherche de leur propre survie ».

Bien sûr, l’immigration massive à laquelle on assiste a pour cause non pas seulement la pauvreté et la misère économique, mais la guerre qui avait pour but le démantèlement planifié de la Libye, de l’Irak et de la Syrie, qui s’inscrit donc dans une relation de cause à effet. Comme l’a si bien récemment déclaré Kader A. Abderrahim, chercheur associé à l’Iris, spécialiste du Maghreb et de l’islamisme : « La crise migratoire est en relation directe avec l’intervention franco-britannique de 2011. On ne peut pas provoquer la guerre et s’étonner ensuite du désordre » (http://francais.rt.com/opinions/5889-libye-crise-migratoire-expert). L’ampleur et la convergence des flux migratoires ainsi que les directions majeures qui s’étendent du sud au nord et d’ouest en est, les axes migratoires Libye/Maghreb-Afrique subsaharienne/Méditerranée méridionale/ Europe/Italie-Grande-Bretagne-France, Afghanistan-Irak-Somalie-Turquie/ Europe de l’Est-Roumanie-Bulgarie-Hongrie-Serbie-Allemagne ressemblent plus à un déplacement de populations qu’à des flux migratoires discontinus classiques.

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Il ne faut pas oublier que les instances internationales et les centres financiers et économiques de décision mondialistes réfléchissent uniquement en termes quantitatifs, en chiffres et en valeurs ajoutées ; la démographie, la structure des populations, de même que les identités et les différences culturelles ne sont pensées et traitées qu’en termes économiques et doivent servir les impératifs et la dynamique dé-régulatrice du marché mondial unifié. Ainsi il faut rappeler que l’ONU parle ouvertement de migrations de remplacement. C’est ainsi que la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales a publié un rapport intitulé Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ?. Le concept de migration de remplacement correspond à la migration internationale dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population qui résultent des taux bas de fécondité et de mortalité. Dans chaque cas on considère différents scénarios pour la période 1995-2050, en mettant en relief l’impact que différents niveaux d’immigration auraient sur la taille et le vieillissement de la population.

Post-nationalité et « Dissémi-Nation » migratoire

Et pourtant, tout porte à croire – et en dépit de l’échec des politiques intégrationnistes, du modèle de la multiculturalité – que depuis des décennies on a conditionné les esprits et préparé l’opinion publique européenne à penser en termes de post-nationalité, de gestion migratoire et de catastrophe migratoire humanitaire, d’hybridation migratoire culturelle et identitaire. Ce discours post-national est aujourd’hui réactivé à des fins géopolitiques et d’ingénierie sociale, puisant ses sources dans le discours post-colonial classique cher à Frantz Fanon et à Edward Said, qui s’est s’attaqué dans les années 1960-1970 aux modes de perception et aux représentations dont les colonisés ont été l’objet. En effet, sous l’influence de la pensée post-structuraliste, néomarxiste et déconstructiviste, dont les chantres les plus connus sont Foucault, Derrida et Deleuze (la fameuse théorie française qui, sous l’appellation de French theory, influencera considérablement les élites universitaires américaines, par le biais des cultural studies et les subaltern studies), les élites atlantistes mondialistes en Europe ont participé en grande mesure à la légitimation du discours post-national et pro-migratoire.

La mode ambiante de la post-nationalité, l’apologie des vertus bénéfiques des brassages et des hybridations culturelles ont profondément modifié dans le mental occidental le rapport et la perception du rȏle de la frontière, dont la fonction de limite et de séparation a été systématiquement dénigrée, au profit de la conception « frontière contact », lieu d’hybridation et d’échanges et rencontres culturelles. Cet état d’esprit irénique explique les déclarations irresponsables des élites européennes face à la vague migratoire massive, qui puisent, dans le registre droit-de-l’hommien et humanitariste, sur l’impératif d’accueillir en Europe les flots d’immigrés qui traversent le tunnel de la Manche ou piétinent les barrières de protection frontalières. Cette posture, qui oublie trop souvent que la majorité des flux migratoires ont des causes et des motivations essentiellement économiques, sociales et pécuniaires, explique aussi la volonté dominante de discréditer, voire de diaboliser, les propositions de renforcement et de contrȏle aux frontières en fustigeant « l’Europe forteresse », les projets de construction de murs en Hongrie étant taxés de modèles ségrégationnistes.

Le discours globaliste et post-national corroboré par la pensée culpabilisatrice de le post-colonialisme estime que la nation, en tant que référence d’appartenance nationale et historique, serait une entité désuète, une catégorie territoriale inadaptée et historiquement consommée, qui devrait laisser la place à de nouvelles constructions transterritoriales, hybrides et fluides aux contours mal définis. La dissémination et la dispersion migratoires à l’échelle planétaire constitueraient le fer de lance de cette entreprise de liquidation de la nation, en tant qu’entité ethnique et linguistique enracinée, vecteur d’appartenance nationale et historique.

Souvenons nous de l’influence qu’exerça le concept de dissémination de J. Derrida en tant qu’outil de déconstruction sur la pensée postcoloniale de Homi Bhabha dans les années 1990, qui forgera le concept de « Dissémi-Nation », afin de proposer un nouveau lieu global sans frontières qui se cristalliserait et se formerait de manière quasi spontanée par le jeu de la dispersion migratoire. Ce jeu de mots de la « Dissémi-Nation » n’est pas aussi anodin et abstrait qu’on pourrait le croire, et l’on peut légitimement se poser cette question : l’Europe n’est-elle pas en voie de se transformer en « Dissémi-Nation », après qu’on a liquidé et décimé la Nation en tant que cadre de la chose publique et espace du vivre-ensemble citoyen ? La nouvelle Dissémi-Nation serait un condensé d’espaces intermédiaires, qui évoluerait sans frontières précises au gré des migrations de multitudes chaotiques, et qui permettrait une production de nouvelles « altérités », pensée qui influencera de nombreux théoriciens de la post-colonialisme, comme Gayatri Spivak, ainsi que la théorie de la subalternité.

Quand bien même ces extrapolations conceptuelles semblent parfois abstraites et farfelues, on est en droit de se demander si le concept de Dissémi-Nation n’est pas en train de voir le jour, par l’intermédiaire de la liquidation de la souveraineté politique et territoriale de l’Etat ? La prolifération, la dispersion et l’exportation des masses considérables de migrants extra-européens ressemblent bien à un processus de dissémination migratoire, qui à long terme pourrait bien déstructurer et déstabiliser ce qui reste encore des vieilles nations européennes, la dissémination migratoire faisant ainsi le jeu de la stratégie du « Grand Remplacement » évoquée par Renaud Camus. La dissémination migratoire massive serait alors une arme de décimation interne et massive de la nation.

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Déconstruction de l’idée de frontière

Il convient de se rappeler que cette conception subjectiviste et culturelle de la frontière-contact est l’héritière d’un courant de pensée marqué par la topophilie. On se souvient que les théoriciens post-marxistes Castoriadis et Harvey voyaient déjà dans le territoire et dans la cartographie symbolique un des champs privilégiés de bataille des identités sociales, culturelles qui devaient supplanter les certitudes traditionnelles sur la territorialité souveraine, marquée le limes romain, et de l’existence d’un esprit des lieux (genius loci propre à un peuple, un groupe ethnique ou national) – opinion longtemps partagée par les géographes ou par des penseurs conservateurs et nationalistes, la nation sublimant le corps mystique républicain cher à Péguy ou la transposition générationnelle de « la terre et les morts » chère à Barrès. Cette effervescence terminologique et conceptuelle se traduira par une prolifération de notions floues telles que : lieu, emplacement, paysage, milieu, région, topographie, limite, frontière ou confins, qui viendront brouiller davantage les notions classiques géographiques et géopolitiques du territoire et de la frontière. L’engouement pour les études culturelles contemporaines en Occident comme en outre-Atlantique (les cultural studies) a abouti à une idôlatrie de la notion de topophilie qui avait été lancée par Gaston Bachelard pour insister sur le vécu subjectif de l’espace et sur les rapports de l’individu aux lieux. Pour Bachelard, les individus établissent des relations signifiantes avec les lieux. (D’après lui, il peut s’agir de saisir les modalités selon lesquelles les êtres humains construisent leurs rapports aux lieux, que ceux-ci soient symboliques ou constitutifs de l’identité – Bachelard 1957). C’est dans la même direction que l’opinion publique en Europe a longtemps été abreuvée par ce même discours cosmopolite globaliste qui imposerait de penser l’Europe, non d’une façon charnelle et différenciée, mais de façon abstraite et constructiviste, en tant que construction intellectuelle : un territoire abstrait conçu, dont certaines régions cartographiques sont volontairement éliminées (comme le remarque bien Hobsbawm, 1997).

La même opération dé-constructiviste et dé-substantialiste a été opérée par les sociologues modernes qui insistent sur le fait que la frontière n’est pas un fait spatial aux conséquences sociologiques, mais, par contre, un fait sociétal qui prend forme dans l’espace, faisant crédit à la thèse de Georg Simmel, selon laquelle les frontières sont le résultat d’un processus psychique de délimitation ayant comme résultat des territoires, des « régions » ou des « pays » – des espaces culturels représentatifs pour un certain groupe social, qui ne se superposent pas nécessairement sur les limites politiques et territoriales acceptées. Bien sûr, tout comme Simmel l’a bien remarqué, il y a à la base un acte de volonté, un rôle moteur des communautés dans la formation des limites et des frontières. Il n’en demeure pas moins qu’à force d’élargir le champ sémantique de la notion de frontière à tout processus de délimitation, voire de dispersion, dans le cas des flux migratoires, on finit par évacuer ce qui est à la base de toute structure spatiale élémentaire, à savoir les frontières en tant que discontinuité géopolitique et de marquage, de repère, qui agissent, non seulement comme le soulignent Lévi-Strauss et Lassault sur le réel, mais aussi sur le symbolique et l’imaginaire d’une communauté nationale soudée par la même langue, le même sentiment d’appartenance et une certaine symbolique d’un esprit du territoire, que certains banalisent par le vocable le terroir : la patrie.

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Des anthropologues, tels que Lévi-Strauss et Georges Dumézil, ont souligné le rôle fondateur du symbolique, qui institue et structure en tant que vecteurs des identités collectives et individuelles, symbolique qui passe par la fonction de délimitation (l’appartenance à une communauté inscrite dans un territoire qui est le sien). L’histoire et les mythes fondateurs qui président à la formation de toute conscience collective et nationale rendent compte de l’importance symbolique de l’acte de « poser une frontière » qui implique toujours un regard collectif sur « L’autre » et sur « soi ». La frontière qui délimite, enferme ou exclut met en mouvement de puissantes marques d’identité qui déterminent des rapports culturels et de voisinage spécifiques avec l’étranger. On se souvient que l’école française des Annales insistait sur l’équation significative frontière/identité. De même que Lucien Febvre avait analysé l’évolution sémantique du mot frontière comme signe d’une mutation de la réalité historique avec la formation de l’Etat-nation (Febvre, 1962), alors que le couple frontière/identité est aussi présent dans les réflexions de Fernand Braudel sur L’Identité de la France. L’approche déconstructiviste et intellectualisante de la frontière, tout comme l’approche culturaliste et post-moderniste de cette notion ont abouti à une survalorisation des projections intellectuelles (idéologiques et symboliques) au détriment du mode identitaire de penser la frontière arbitrairement taxée de « mode discriminatoire » suspect. Or, la fétichisation contemporaine de prétendues nations périphériques, les identités frontalièrers et transfrontalières ont conditionné les mentalités, et surtout les pratiques de projection culturelle telles que la littérature et les arts et la politique, à absolutiser et à ontologiser l’effacement des frontières ; la pensée post-frontalière qui revendique le nomadisme et la nouvelle figure de proue symbolique du migrant rejoint la promotion de la post-nationalité, en tant que dissolution programmée de la nation au nom d’une unification du monde par le marché et la consommation.

Or, paradoxalement, les discours communautaristes (Chicanos, Afro-Américains, etc.), post-colonialistes, et la théorie de la subalternité (cette théorie a été initiée par le Groupe d’études subalternes – Subaltern Studies Group, SSG – ou Collectif d’études subalternes – Subaltern Studies Collective –, un groupe de chercheurs sud-asiatiques intéressés par l’étude des sociétés post-coloniales et post-impériales d’Asie du Sud en particulier et du Tiers-Monde en général), qui s’attaquaient à l’impérialisme des élites en renvoyant au contexte hégémonie culturelle au travail du marxiste Antonio Gramsci, sont devenus l’un des leviers du discours d’uniformisation marchande capitaliste qui, pour instaurer et libéraliser le marché mondial, se doit de déconstruire les dernières entraves que constituent les nations, les territoires souverains, les identités enracinées, ainsi que les dernières frontières protectionnistes. La nouvelle narration post-nationale à base de glorification de l’hybridation et de complexification identitaire prône une identité mondiale diasporique et migratoire, qui passe par la construction du sujet Foucaldien par assujettissement aux institutions de contrȏle, aujourd’hui à la mise en pratique de la thématique Deleuzienne de la dissémination des identités fluides et mouvantes, des sujets démultipliés le long des lignes de fuite nomadiques. Ainsi, la théorie de la déconstruction se proposait de promouvoir la désoccidentalisation des esprits et des grands concepts du changement du politique par la déconstruction des certitudes métaphysiques en arrachant tous les signifiants politiques régulatoires et structurants à leur champ de référence et de représentation. Seulement à force de déconstruire et d’arracher, la condition du dominé, du subalterne, devient peu à peu l’instrument de répression et la voie du dominant, le subalterne devenant l’angle mort du processus historique contemporain en tant qu’entreprise généralisée de déracinement.

Dissémination, contagion des idées et nouvelle anthropologie

La dissémination et la contagion des idées ont toujours précédé les grands bouleversements sociaux et politiques. Et c’est la raison pour laquelle la légitimisation des bienfaits de l’immigration massive et du brassage multiculturel s’est opérée par un changement des représentations mentales des populations autochtones et leur rapport vis-à-vis de leur identité et leur rapport avec l’autre, l’étranger. Comme le souligne l’anthropologue Dan Sperber, proche du courant néodarwinien, l’évolution culturelle dans le domaine des idées obéit à une logique de diffusion qui rappelle celle des épidémies. En effet, selon Sperber, les idées et les représentations se disséminent et se répandent par une sorte de contamination, par contagion (le titre de son livre est La Contagion des idées). Ce changement idéel des représentations mentales collectives, qui corrélativement contamine et modifie le champ sociétal, s’articule autour « d’attracteurs culturels » qui sont souvent les porte-parole, les relais de la nouvelle pensée dominante, les diffuseurs de nouveaux pseudo-paradigmes fantasmagoriques tout comme l’idéologie nomadiste. En effet, l’usage métaphorique des sociétés nomades ainsi que l’éloge du déracinement, de l’errance, en vogue dans le monde culturel et des arts, dans les grands médias, les sciences sociales et la philosophie dominante, qui vante les mérites du vagabondage, de l’exil, de l’esprit artiste, du flux, de la pensée ou de la raison nomade, constitue les trames idéologiques de la « nomadologie », fer de lance de cette véritable révolution anthropologique qui devait préparer, sur le terrain des idées et de l’esprit, l’acceptation indolore des grands bouleversements psychologiques, démographiques et ethno-culturels en Europe. Cette nomadologie, bien qu’elle puise ses sources dans l’orientalisme occidental du XIXe siècle, s’affirme depuis les années 1970-1990, c’est-à-dire dans le contexte intellectuel post-soixante-huitard, suite à l’avènement du post-modernisme, de la déconstruction de la raison et de la métaphysique (occidentale) et de l’universalisme-cosmopolitisme triomphant, la mode de l’écologie et la nouvelle philosophie. En effet, la nouvelle narration nomadiste qui devait se substituer à la fin des « grands récits » (les Lumières, les grandes idéologies de la modernité, marxisme, Hegelianisme) et qui devait fournir un modèle alternatif à la pensée dominante, grâce à l’apport d’une anthropologie nomadologique suspecte qui fera l’apologie et la promotion dans le contexte global des sociétés nomades en général, et plus particulièrement des sociétés de chasseurs-collecteurs, est ainsi présentée par Pierre Clastres comme un rempart contre l’Etat (La Société contre l’Etat, 1974) ou par Marshall Sahlins comme la première forme de la « société d’abondance » (M. Sahlins, Age de pierre, âge d’abondance“, 1976). La pensée libérale-libertaire deviendra un véritable laboratoire d’idées pour cette nouvelle révolution anthropologique par la diffusion de revues telles que Libre dirigée par Marcel Gauchet, des réflexions de Jean Duvignaud, Paul Virilio et Georges Pérec sur la « ville nomade » dans la revue Cause commune de 1972 ou du numéro emblématique de cette même publication consacré au thème des Nomades et Vagabonds (1975). Sans oublier évidemment le livre-phare de la « nomadologie », Mille Plateaux, de Gilles Deleuze et Félix Guattari, qui paraît en 1980.

noma886_3015637.jpgCette pensée « désirante » et « nomade » sera célébrée plus tard par Chatwin, avec Songs Lives (1986), Kenneth White, avec L’Esprit nomade (1987), Jean Borreil, naguère collaborateur de la revue Les Révoltes logiques dirigée par Jacques Rancière, avec La Raison nomade (1993), ou bien encore Jacques Attali, avec L’Homme nomade (2003), livre dans lequel cette figure est représentée par le marché, la démocratie et la foi. Le même éloge de l’errance se retrouve dans de nombreux mythes et récits bibliques dans lesquels est recyclé le grand mythe, cher au XIXe siècle, du juif errant, sans feu ni lieu (voir Du nomadisme : vagabondages initiatiques, 2006, de Michel Maffesoli, qui est ainsi articulé autour des thèmes du « juif errant », des « villes flottantes » et d’Hermès, tandis que, plus récemment, Le Siècle juif, 2009, de Yuri Slezkine, met en scène l’opposition entre « apolliniens » sédentaires et « mercuriens » nomades fonctionnels).

Il serait inutile de s’étendre sur le caractère fantasque et stéréotypé de cette pensée constructiviste, très souvent déconnectée du réel et des rapports avec les sociétés nomades « réelles », lesquelles n’existent jamais sous la forme de l’errance et de l’isolement. En fait, loin du caractère utopique et purement incantatoire de nomadisme, la diffusion de ces nouvelles formes de représentations sociétales devait servir de levier de déracinement (par les processus d’acculturation/déculturation) et d’uniformisation marchande par la promotion de l’individu comme élément central des sociétés contemporaines pour les besoins du capitalisme tardif en tant qu’acteurs de production totalement flexibles et disponibles, mobiles tout comme le sont les chasseurs-cueilleurs et nomades dans les sociétés primitives. En effet, l’idéologie néo-libérale et le nouveau capitalisme de séduction mis en exergue par Michel Clouscart instrumentalisera avec succès l’anthropologie libertaire des sociétés nomades en transposant sur l’individu et le monde du travail les caractéristiques de sociétés passées et/ou exotiques en y appliquant les nouvelles pratiques « new age » telles que les coach-chamanes, la sophrologie et le « développement personnel ».

La dissémination est le propre de la démarche post-moderne qui dans l’optique Derridienne serait destinée à interrompre et empêcher la totalisation, s’insurgeant contre l’idée de centre et de totalité, préférant le réseau et la dissémination, par l’effacement des repères normatifs et leur remplacement par une logique en apparence fluide mais opératoire. Sur le plan social et politique, la dissémination des processus dissolvants migratoires s’emploie à déconstruire de l’intérieur une société structurée par la verticalité de l’institution politique au profit de l’économique. La dissémination migratoire est le reflet de cette même post-modernité qui se fonde sur une réalité discontinue, fragmentée, archipélique, modulaire où la seule temporalité est celle de l’instant présent, où le sujet lui-même décentré découvre l’altérité à soi, où à l’identité-racine fait place l’identité-rhizome, le métissage, la créolisation, tout ce que Scarpetta désigne, dans le champ esthétique, par le concept d’ « impureté ». Les philosophes post-modernes (notamment Foucault et Agamben) qui ont souligné l’importance des relations de pouvoir dans la formation du discours d’une époque sont devenus, sans le savoir et sans vouloir le reconnaître, les allocataires et les propagateurs de cette nouvelle forme de discours dominant et, selon Alex Callinicos, ont « contribué à créer l’atmosphère intellectuelle dans laquelle celle-ci pouvait s’épanouir », voire post-humaine dans laquelle l’arme de la dispersion indifférenciée migratoire a pour but de liquider la réalité nationale, et d’instituer le règne du « sujet sans intériorité ».

Jure George Vujic

4/09/2015

Bibliographie

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mardi, 14 juin 2016

Jean-Yves Le Gallou à Nice

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