samedi, 10 décembre 2022
Stupéfiante offensive sur les plats pays
Stupéfiante offensive sur les plats pays
par Georges FELTIN-TRACOL
En septembre dernier, une patrouille de la police belge interpellait quatre individus louches qui rôdaient autour du domicile privé du ministre fédéral belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne. Leur intention visait à l’enlever ou à ravir l’un de ses proches. Courant octobre, la princesse héritière des Pays-Bas, Catharina-Amalia d’Orange-Nassau, se voit contrainte de délaisser son appartement d’étudiante à Amsterdam et de retourner vivre au palais royal parental bien mieux protégé. Quant au Premier ministre néerlandais Mark Rutte, il ne se déplace plus seul en vélo. Ces trois exemples montrent que la Belgique et les Pays-Bas entrent dans une « guerre moléculaire » larvée due à la montée en puissance sur notre continent des organisations de la drogue.
Utilisant pleinement les méfaits de la mondialisation marchande et le transport maritime par porte-conteneur, des groupes criminels belges et néerlandais tels la Mocro Maffia coopèrent avec les bandes organisées d’Amérique latine. Premiers ports d’Europe par le tonnage embarqué ou débarqué, Anvers et Rotterdam constituent les portes d’entrée idéales pour le trafic de drogue en Europe où, à la différence de l’Amérique du Nord au marché saturé, existe une forte demande pour cause de déchéance spirituelle totale. Le port français du Havre en Normandie bénéficie lui aussi de cette activité illégale fort lucrative, mais dans des proportions moindres. La zone portuaire d’Anvers s’étend sur 500 km², soit environ cinq fois la surface de Paris. Les rues de ce vaste complexe ne sont pas répertoriées, ni cartographiées, ni indiquées par satellite. Selon les dockers et des délinquants repentis, il est assez facile de livrer une grosse cargaison de drogue sans se faire remarquer.
Des reportages récents témoignent de l’inquiétante situation des ports de la Mer du Nord. Les trafiquants incitent les dockers à travailler pour eux, en les menaçant parfois. Les pressions sont terribles, d’autant que les organisations criminelles n’hésitent pas à tuer. Elles ont déjà assassiné en juillet 2021 le journaliste Peter Rudolf de Vries (photo) qui enquêtait sur leurs trafics. Auparavant, le 26 juin 2018, un attentat à la voiture bélier était commis contre le siège du journal De Telegraaf. Outre les journalistes trop curieux, ces nouvelles mafias transnationales visent d’autres groupes concurrents. Fusillades en pleine rue, jets de grenade, explosions à la bombe, exécutions sommaires rythment le quotidien de la cité flamande en proie à une insécurité grandissante.
Si les Pays-Bas et la Belgique ne sont pas encore des États en déshérence bien qu’il faille soupçonner l’insistance des nouvelles mafias auprès des principales formations politiciennes, ces deux pays entrent dans une phase chronique de violences publiques croissantes qui s’apparente à la situation chaotique de la Colombie dans les années 1980 – 1990 quand le gouvernement de Bogota affrontait le célèbre et redoutable cartel de Medellin de Pablo Escobar.
En dépit des saisies record de cargaisons illicites et le démantèlement répété des réseaux, police et justice, victimes des coupes budgétaires décidées au nom de l’ultra-libéralisme maastrichtien, n’endiguent plus le phénomène. Le déploiement de l’armée dans l’aire portuaire serait une possibilité que les autorités belges refusent pour l’heure d’envisager par crainte de favoriser encore plus le vote « populiste »… Le bourgmestre d’Anvers, le national-centriste indépendantiste Bart De Wever, chef de la NVA (Nouvelle Alliance flamande), critique la faible réactivité des gouvernement régional et fédéral qui lui sont hostiles. La hausse de la délinquance en Flandre, y compris à la campagne où se multiplient les points de deal, profiterait en priorité d’après les sondages au Vlaams Belang.
Par pruderie droit-de-l’hommiste, les reportages ne mentionnent pas la conjonction de deux phénomènes qui bouleversent en profondeur la physionomie générale de la Flandre belge et des Pays-Bas. Ces deux plats pays paient aujourd’hui cinquante ans d’immigration extra-européenne voulue et encouragée. Les dirigeants des bandes mafieuses ont des origines allogènes. Vit en Belgique et aux Pays-Bas une importante diaspora marocaine dont les meneurs proviennent de la région septentrionale du Rif, historiquement rétive à Rabat. Le dimanche 27 novembre 2022, les Bruxellois ont peut-être compris qu’un grand remplacement démographique s’effectuait avec les émeutes provoquées par des Marocains heureux de célébrer la victoire au Qatar dans le cadre de la Coupe du monde de balle au pied de leur équipe sur la Belgique (2 – 0).
Divisée en plusieurs clans, plus ou moins puissants et souvent rivaux, la Mocro Maffia ne forme toutefois pas un ensemble cohérent puisque les conflits tribaux de là-bas se cumulent aux contentieux « commerciaux » d’ici et maintenant. Divers accords se nouent au Surinam, l’ancienne Guyane néerlandaise, ainsi qu’avec des États africains en déclin en passe de devenir des narco-États.
Le second facteur concerne bien sûr la légalisation de la toxicomanie aux Pays-Bas à partir de 1976. La liberté laxiste de fumer un pétard sans se préoccuper d’ailleurs du bilan carbone émis à cette occasion n’entraîne pas la fin des réseaux, mais au contraire les renforce. Quant à la demande, loin de diminuer, elle augmente dans toutes les classes d’âge. Le 10 août 2022, une trentaine de sénateurs PS publiait dans Le Monde une tribune libre en faveur de la dépénalisation du cannabis en avançant des motifs les plus grotesques les uns que les autres. Honte à ces parlementaires fourriers de la décadence ! Parmi les signataires pour qui il serait plus grave de ne pas porter de masque que de fumer un joint, il y a l’actuelle vice-présidente du Sénat et élue de l’Oise, Laurence Rossignol, déplorable ministresse de la Famille de 2016 à 2017 sous Flamby, qui soutient par ailleurs la pénalisation de pauvres clients de braves prostituées alors qu’ils ne font que satisfaire un impératif naturel légitime, ce qui n’est pas le cas pour la drogue ! Dans Causeur de novembre 2022, le libertarien français Laurent Obertone prône lui aussi la légalisation de la fumette dans une perspective néo-darwiniste sociale assez aberrante.
Il importe non seulement de briser les réseaux de trafic de drogue en s’attaquant aux producteurs, aux distributeurs, aux transporteurs et aux guetteurs. Il faut aussi se montrer impitoyable envers les consommateurs. Plutôt que de les envoyer en prison, les plus aisés verraient leur fiscalité augmentée de 200 %. En cas d’insolvabilité, ils effectueraient pour une durée renouvelable de six à dix-huit mois une cure de désintoxication virile dans des chantiers du peuple en plein air.
Oui, il est probable que ces propos soient considérés dans quelques années comme « toxicophobes » et punissables par une future loi liberticide. Longtemps, la toxicophobie a signifié la crainte de l’empoisonnement. De nos jours, les milieux crasseux, jamais en retard dans l’abjection catagogique, parlent de « discriminations toxicophobes », à savoir un sentiment négatif que ressent une personne vis à vis la toxicomanie et les drogués. Cette détestation engendrerait chez les toxicomanes un sentiment d’humiliation incroyablement tenace. Pauvres choux ! Ainsi le voisinage devrait-il accepter de bon gré l’ouverture de dix salles de shoot dans sa rue près de l’école maternelle. La vieille dame devrait pour sa part donner sur le champ son sac et sa maigre pension au premier junkie venu. Les fumeurs de crack du cloaque parisien de Stalingrad devraient incarner la forme idéale de l’humanité. Pas sûr que ce discours satisfasse des riverains, découragés, fatigués et excédés…
L’ombre pesante de la « narco-guerre » plane sur toute l’Europe occidentale. Le recours aux drogues contribue à l’ethnocide en cours des Albo-Européens. La réponse, draconienne, doit être militaire et implacable. On n’est plus au temps des expériences élitistes relatées par Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Théophile Gautier ou Eugène Delacroix ou même par Ernst Jünger dans Approches, drogues et ivresse (1970). La massification des drogues et leur démocratisation posent un évident problème social et sanitaire, psychologique et philosophique, économique, politique et géostratégique. L’indispensable salut public exigera par conséquent une ambitieuse politique de la « Grande Santé » physique et mentale résumé par cet adage fondamental, esthétique, altier, hygiénique et intemporel d’« un esprit sain dans un corps sain ».
GF-T
- « Vigie d’un monde en ébullition », n° 54, mise en ligne le 6 décembre 2022 sur Radio Méridien Zéro.
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vendredi, 09 décembre 2011
Afghanistan-Krieg: US-Militär gibt zu, lukrativen Opiumhandel in Afghanistan zu schützen
Afghanistan-Krieg: US-Militär gibt zu, lukrativen Opiumhandel in Afghanistan zu schützen
Ethan A. Huff
Mit einem Marktanteil von 92 Prozent am globalen Opiumhandel ist Afghanistan das mit Abstand größte Anbau- und Exportland für Opium. Viele sind wahrscheinlich schockiert darüber, dass das US-Militär ausdrücklich beauftragt war, die afghanischen Mohnfelder, von denen das Opium stammt, zu bewachen, um die milliardenschwere Drogenindustrie zu schützen, an dem die Wall Street, die CIA, der MI6 und viele andere Gruppen in großem Stil verdienen.
Vor den tragischen Ereignissen vom 11. September 2001 gehörte Afghanistan nicht zu den Global Playern im Anbau von Mohn, dem Ausgangsstoff sowohl von illegalem Heroin als auch von Morphium für pharmazeutische Zwecke. In dem Bemühen, die Pflanze im Land auszurotten, hatten die Taliban sogar aktiv Mohnfelder zerstört, wie die Pittsburgh-Post-Gazette am 16. Februar 2001 in einem Artikel mit dem Titel »Opiumproduktion des Landes praktisch ausgerottet« berichtete.
Doch nach dem 11. September betrieb der militärisch-industrielle Komplex der USA die Invasion in Afghanistan und unterstützte umgehend den Wiederaufbau der Mohnindustrie im Lande. Nach Angaben des Drogenbekämpfungsprogramms der Vereinten Nationen (UNDCP) stieg der Opiumanbau in Afghanistan 2002, nach der Invasion amerikanischer Truppen unter Führung des damaligen US-Präsidenten George W. Bush, um 657 Prozent.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ethan-a-huff/krieg-gegen-das-rauschgift-als-schwindel-entlarvt-us-militaer-gibt-zu-den-lukrativen-opiumhandel-.html
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samedi, 23 juillet 2011
US-Regierung gibt offen zu, mexikanische Drogenbanden mit Waffen beliefert zu haben
US-Regierung gibt offen zu, mexikanische Drogenbanden mit 30.000 Waffen beliefert zu haben
Mike Adams
Nun wurde endlich ausführlich darüber berichtet, dass unter der Regierung Obama amerikanische Bundesagenten aktiv daran beteiligt waren, mehr als 30.000 voll funktionsfähige Waffen in die Hände mexikanischer Drogenbanden gegeben zu haben. Sie stellten alle Überwachungs- und Verfolgungsaktivitäten überall dort ein, wo diese Waffenverkäufe abliefen.
Es handelt sich hier nicht um eine Verschwörungstheorie oder einen Kriminalroman. Es wird offen zugegeben, dass diese Operation vom BATFE (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives, besser bekannt als »ATF«, eine amerikanische Bundesbehörde mit polizeilichen Befugnissen, die dem Justizministerium untersteht) auf Befehl Washingtons durchgeführt wurde. Das Programm trug den Namen »Fast and Furious«.
Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mik...
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mercredi, 05 mai 2010
Il segreto della guerra in Afghanistan: il traffico della droga
di John Jiggens - 30/04/2010
Fonte: Andrea Carancini Blog [scheda fonte]
Lo scopo militare segreto è di proteggere il traffico della droga [1]
Era normale, all’inizio della guerra contro l’Iraq, vedere slogan che proclamavano: “Niente sangue per il petrolio!”. La motivazione di facciata della guerra – i legami con Al Qaeda di Saddam e le sue armi di distruzione di massa – erano ovvie mistificazioni di massa, che nascondevano un programma imperiale molto meno digeribile. La verità era che l’Iraq era un importante produttore di petrolio e, nella nostra epoca, il petrolio è la risorsa più strategica in assoluto. Per molti era ovvio che il programma vero della guerra era il controllo imperialistico del petrolio iracheno. Questo venne confermato quando la compagnia petrolifera statale dell’Iraq venne privatizzata all’indomani della guerra in funzione degli interessi occidentali.
Perché quindi non ci sono slogan che dicono: “Niente sangue per l’oppio!”? Il primo prodotto dell’Afghanistan è l’oppio e la produzione di oppio è straordinariamente aumentata durante l’attuale guerra. L’azione in corso della NATO a Marjah è chiaramente motivata dall’oppio. Si dice che sia la principale area di produzione dell’oppio dell’Afghanistan. Perché allora la gente non pensa che il vero scopo della guerra afghana è il controllo del traffico dell’oppio?
Le armi di mistificazione di massa ci dicono che l’oppio appartiene ai talebani e che gli Stati Uniti stanno combattendo contro la droga così come contro il terrorismo. Tuttavia rimane il fatto singolare che il traffico di oppio dell’Asia orientale, negli ultimi 50 anni, ha percorso un tragitto da est a ovest, seguendo le guerre americane, e sempre sotto il controllo degli apparati americani.
Negli anni ’60, quando gli Stati Uniti combattevano in Laos una guerra segreta utilizzando l’esercito Hmong dell’oppio di Vang Pao[2] come suo mandatario, l’Asia sudorientale produceva il 70% dell’oppio illegale del mondo. Dopo l’invasione sovietica dell’Afghanistan, la produzione dell’Afghanistan, controllata dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, che fino ad allora aveva rivaleggiato con la produzione dell’Asia sudorientale, venne eliminata. Dal 2002, la produzione afghana di oppio, incoraggiata sia dai talebani che dai signori della droga appoggiati dagli Stati Uniti, ha raggiunto il 93% della produzione mondiale illegale: una prestazione senza confronti.
Il grafico riprodotto nell'illustrazione, tratto dal UN World Drug Report [Rapporto Mondiale sulle Droghe delle Nazioni Unite] del 2008, mostra la crescita sbalorditiva della produzione afghana di oppio seguita all'invasione americana.
Negli anni ’80, gli Stati Uniti sostennero in Afghanistan i fondamentalisti islamici, i mujaheddin, contro i sovietici. Per finanziarsi la guerra, i mujaheddin ordinarono agli agricoltori di coltivare l’oppio come pedaggio alla rivoluzione. Lungo il confine col Pakistan, i leader afghani e i cartelli locali, sotto la protezione dell’intelligence pakistana, gestivano centinaia di raffinerie di eroina. Quando la Mezzaluna d’Oro dell’Asia sudoccidentale eclissò il Triangolo d’Oro dell’Asia sudorientale come centro del traffico di eroina, fece alzare i tassi di tossicodipendenza in Afghanista, Iran, Pakistan e Unione Sovietica in modo vertiginoso.
Per nascondere la complicità statunitense nel traffico della droga, venne chiesto ai funzionari della Drug Enforcement Agency (DEA) di stare alla larga dai narcotraffici degli alleati degli Stati Uniti e dal sostegno da essi ricevuto dall’Inter Service Intelligence (ISI) del Pakistan e dai favori delle banche pakistane. Il compito della CIA era di destabilizzare l’Unione Sovietica per mezzo del sostegno all’islam fondamentalista all’interno delle repubbliche centro-asiatiche, e così sacrificarono la guerra alla droga per combattere la Guerra Fredda. Il loro compito era di danneggiare i sovietici il più possibile. Sapendo che la guerra con la droga avrebbe accelerato il crollo dell’Unione Sovietica, la CIA facilitò le attività dei ribelli anti-sovietici nelle province dell’Uzbekistan, della Cecenia e della Georgia. Le droghe vennero usate per finanziare il terrorismo e le agenzie di intelligence occidentali usavano il loro controllo sul narcotraffico per influenzare i gruppi politici in Asia Centrale.
L’esercito sovietico si ritirò dall’Afghanistan nel 1989, lasciando sul campo una guerra civile - tra i mujaheddin finanziati dagli Stati Uniti e il governo sostenuto dai sovietici - che durò fino al 1992. Nel caos che seguì alla vittoria dei mujaheddin, l’Afghanistan scivolò in un periodo di guerra per bande in cui l’oppio crebbe in modo vigoroso.
Dal caos emersero i talebani, che si impegnarono a eliminare i signori della guerra e ad applicare un’interpretazione stretta della legge islamica (sharia). Presero Kandahar nel 1994, ed ampliarono il loro controllo dell’Afghanistan, conquistando Kabul nel 1996, e proclamando l’Emirato Islamico dell’Afghanistan.
Sotto la politica del governo talebano, la produzione di oppio in Afghanistan venne messa a freno. Nel Settembre del 1999, le autorità talebane emisero un’ordinanza che ordinava a tutti i coltivatori di oppio dell’Afghanistan di ridurre la produzione di un terzo. Una seconda ordinanza, promulgata nel Luglio del 2000, ordinava ai coltivatori di cessare del tutto la coltivazione dell’oppio. Ordinando la messa al bando della coltivazione dell’oppio, il Mullah Omar definì il traffico di droga “anti-islamico”.
Di conseguenza, il 2001 fu l’anno peggiore per la produzione globale di oppio nel periodo tra il 1990 e il 2007. Durante gli anni ’90, la produzione globale di oppio raggiunse la media di oltre 4.000 tonnellate. Nel 2001, la produzione di oppio precipitò a meno di 200 tonnellate. Sebbene non venne riconosciuto dal governo Howard, che se ne attribuì il merito, la penuria di eroina in Australia del 2001 era dovuta ai talebani.
Dopo l’attacco al Pentagono e alle Torri Gemelle dell’11 Settembre 2001, gli eserciti dell’alleanza del nord, guidati dalle forze speciali statunitensi e sostenuti dalle bombe “daisy cutter”[3], dalle bombe a grappolo e dai missili anti-bunker, distrussero le forze talebane in Afghanistan. Il bando dell’oppio venne tolto e, con i signori della guerra sostenuti dalla CIA di nuovo al potere, l’Afghanistan divenne di nuovo il principale produttore di oppio. Nonostante i dinieghi ufficiali, Hillary Mann Leverett, ex addetto del National Security Council per l’Afghanistan, confermò che gli Stati Uniti sapevano che i ministri del governo afghano, incluso il ministro della difesa del 2002, erano coinvolti nel traffico della droga.
Schweich scrisse sul New York Times che “la narco-corruzione arrivò ai vertici del governo afghano”. Disse che Karzai era restio a combattere i grandi signori della droga nella sua roccaforte politica al sud, dove viene prodotta la maggior parte dell’oppio e dell’eroina del paese.
Il più importante di questi sospetti signori della droga era Ahmed Wali Karzai, il fratello del Presidente Hamid Karzai. Si è detto che Ahmed Wali Karzai abbia orchestrato la fabbricazione di centinaia di migliaia di schede elettorali fasulle per il tentativo di rielezione del fratello nell’Agosto del 2009. È stato anche ritenuto responsabile della presentazione di dozzine di cosidetti seggi elettorali fantasma – esistenti solo sulla carta – usati per fabbricare decine di migliaia di schede fasulle. Funzionari statunitensi hanno criticato il suo controllo “para-mafioso” dell’Afghanistan meridionale. Il New York Times ha riferito che l’amministrazione Obama si è ripromessa di prendere serie misure contro i signori della droga che permeano gli alti livelli dell’amministrazione del Presidente Karzai, e che ha fatto pressioni sul Presidente Karzai affinché allontanasse suo fratello dall’Afghanistan del sud, ma lui si è rifiutato.
“Karzai ci sta giocando come un imbroglione”, ha scritto Schweich. “Gli Stati Uniti hanno speso miliardi di dollari per lo sviluppo infrastrutturale; gli Stati Uniti e i loro alleati hanno combattuto i talebani; gli amici di Karzai hanno avuto la possibilità di diventare più ricchi col traffico della droga. Karzai aveva per nemici dei talebani che hanno fatto profitti con la droga, ma aveva un numero anche maggiore di amici che l’hanno fatto”.
Ma chi ha giocato chi come un imbroglione?
È stato il Presidente fantoccio o i burrattinai che lo hanno insediato?
Come Douglas Valentine mostra nella sua storia della guerra alla droga, The Strenght of the Pack [La forza del branco], questa guerra infinita è stata una gara fasulla, un braccio di ferro tra due braccia dello stato americano, la DEA e la CIA; con la DEA che ha cercato invano di fare la guerra, mentre la CIA protegge i suoi apparati che commerciano con la droga.
Durante i secoli diciannovesimo e ventesimo, le potenze europee (soprattutto l’Inghilterra) e il Giappone usarono il traffico di oppio per indebolire e sottomettere la Cina. Durante il ventunesimo secolo, sembra che l’arma dell’oppio venga usata contro l’Iran, la Russia e le ex repubbliche sovietiche, tutti costretti a fronteggiare tassi vertiginosi di tossicodipendenza e la penetrazione occulta degli Stati Uniti, mentre la guerra afghana alimenta la piaga dell’eroina dell’Asia Centrale.
[1] Traduzione di Andrea Carancini. Il testo originale è disponibile all’indirizzo: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18768
[2] http://it.wikipedia.org/wiki/Hmong
[3] http://it.wikipedia.org/wiki/BLU-82
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mardi, 30 mars 2010
Afghanistan, narcotrafficanti sotto contratto Nato?
di Enrico Piovesana
Fonte: Peace Reporter [scheda fonte]
Impresa privata tedesco-albanese che da anni fornisce servizi logistici alle basi Isaf in Afghanistan, sospettata di traffico internazionale di eroina
In Germania è scoppiato uno scandalo - subito silenziato - che rafforza i sempre più diffusi sospetti sul coinvolgimento delle forze d'occupazione occidentali in Afghanistan nel traffico internazionale di eroina - di cui questo paese è diventato, dopo l'invasione del 2001, il principale produttore globale.
Ecolog, servizi alle basi Nato e traffico di eroina. Un servizio mandato in onda a fine febbraio dalla radio-televisione pubblica tedesca Norddeutsche Rundfunk (Ndr) ha rivelato che la Nato e il ministero della Difesa di Berlino stanno investigando sulle presunte attività illecite della Ecolog: multinazionale tedesca di proprietà di una potente famiglia albanese macedone - i Destani, di Tetovo - che dal 2003 opera in Afghanistan sotto contratto Nato, fornendo servizi logistici alle basi militari Isaf dei diversi contingenti nazionali (compreso quello italiano) e all'aeroporto militare di Kabul. E che, secondo recenti informative segrete e rapporti confidenziali ricevuti dalla stessa Nato, sarebbe coinvolta nel contrabbando internazionale di eroina dall'Afghanistan.
"C'è il rischio che sia stata contrabbandata droga, quindi valuteremo se la Ecolog è ancora un partner affidabile per noi", ha dichiarato alla Ndr il generale tedesco Egon Ramms, a capo della Nato Joint Force Command di Brussum, in Olanda.
"Siamo al corrente della questione e stiamo investigando con le autorità competenti", ha confermato un portavoce della Difesa tedesca ai microfoni dell'emittente pubblica.
Dietro l'impresa, il clan albanese-macedone dei Destani. Il servizio della Ndr spiega che già nel 2006 e poi nel 2008, dipendenti della la Ecolog sono finiti sotto inchiesta in Germania con l'accusa di traffico di eroina - centinaia di chili - dall'Afghanistan e di riciclaggio di denaro sporco. E che nel 2002, quando la Ecolog operava in Kosovo al servizio delle basi del contingente tedesco della Kfor, i servizi segreti di Berlino avevano informato i vertici Nato che il clan Destani, strettamente legato ai gruppi armati indipendentisti albanesi (Uck e Kla), controllava ogni sorta di attività e traffico illegale attraverso il confine macedone-kosovaro: dalla droga, alle armi, al traffico di esseri umani.
La Ecolog, che ha la sua sede principale a Düsseldorf (con filiali in Macedonia, Turchia, Emirati Arabi, Kuwait, Stati Uniti e Cina) è stata fondata nel 1998, ed è oggi amministrata, dal giovane Nazif Destani, figlio del capofamiglia Lazim, già condannato a Monaco di Baviera nel 1994 per dettenzione illegali di armi e favoreggiamento dell'immigrazione clandestina. Il 90 per cento dei quasi quattromila dipendenti della Ecolog sono albanesi macedoni.
La Ecolog smentisce e fa rimuovere il servizio giornalistico. L'esplosivo servizio della Ndr è stato subito ripreso e amplificato dai mass media tedeschi: dall'emittente nazionale Deutsche Welle al settimanale Der Spiegel.
La reazione della Ecolog è stata immediata e durissima. Thomas Wachowitz, braccio destro di Nafiz Destani, ha bollato come "assurde" e "completamente infondate" le accuse contenute nel servizio, in quanto basate su una "confusione di nomi", e ha chiesto l'intervento della magistratura.
Il 4 marzo, il tribunale federale di Amburgo ha accolto l'esposto della Ecolog, emettendo un'ingiunzione che, senza entrare nel merito del contenuto del servizio giornalistico, impedisce all'emittente Ndr di "sollevare ulteriori sospetti" sull'azienda. La Ndr, dal canto suo, ha dichiarato di ritenere false le argomentazioni della Ecolog e ha annunciato un ricorso contro l'ingiunzione.
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mardi, 15 septembre 2009
Karzai, la CIA et le trafic de la drogue
Karzai, la CIA et le trafic de la drogue
Ex: http://rodionraskolnikov.hautetfort.com/
Tous en chœur, les médias américains accusent le défunt régime islamique, sans même mentionner que les Talibans – en collaboration avec les Nations unies – avaient imposé avec succès l’interdiction de la culture du pavot en 2000. La production d’opium avait ensuite décliné de 90 % en 2001. En fait, l’augmentation de la culture d’opium a coïncidé avec le déclenchement des opérations militaires sous commandement américain et la chute du régime taliban. Entre les mois d’octobre et décembre 2001, les fermiers ont recommencé à planter du pavot à grande échelle. Le succès du programme d’éradication de la drogue en Afghanistan en l’an 2000 sous les Talibans avait été souligné à la session d’octobre 2001 de l’Assemblée générale des Nations unies. Aucun autre pays membre de l’ONU n’avait pu mettre en oeuvre un programme semblable.
Sous les Talibans, la prohibition avait en effet causé « le début d’une pénurie d’héroïne en Europe vers la fin de 2001 », comme l’admet l’ONU.
L’héroïne est un commerce de plusieurs milliards de dollars supporté par des intérêts puissants, qui requiert un flux régulier et sécuritaire de la marchandise. Un des objectifs « cachés » de la guerre était justement de restaurer le trafic de la drogue, parrainé par la CIA, à ses niveaux historiques et d’exercer un contrôle direct sur les routes de la drogue.
En 2001, sous les Talibans, la production d’opiacés s’élevait à 185 tonnes, pour ensuite grimper à 3400 tonnes en 2002 sous le régime du président Hamid Karzai, marionnette des États-Unis.
Les Talibans avaient éliminé la culture du pavot
Tout en soulignant la lutte patriotique de Karzai contre les Talibans, les médias omettent de mentionner qu’il a déjà collaboré avec ces derniers. Il a aussi déjà été à l’emploi d’une pétrolière des États-Unis, UNOCAL. En fait, depuis le milieu des années 1990, Hamid Karzai agissait comme consultant et lobbyiste pour UNOCAL dans ses négociations avec les Talibans.
Selon le journal saoudien Al-Watan, « Karzai était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980. Il collaborait avec la CIA en acheminant de l’aide américaine aux Talibans à partir de 1994, quand les Américains, secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans. »
Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.
L’histoire du trafic de la drogue dans le Croissant d’or
Avant la guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante. Selon Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.
L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère américaine.
Comme il a été révélé par les scandales Iran-Contras et de la Banque de Commerce et de Crédit international (BCCI), les opérations clandestines de la CIA en support aux moujahidins avaient été financées à travers le blanchiment de l’argent de la drogue.
L’hebdomadaire Time révélait en 1991 que « parce que les États-Unis voulaient fournir aux rebelles moujaheddins en Afghanistan des missiles Stinger et d’autres équipements militaires, ils avaient besoin de l’entière coopération du Pakistan. » À partir du milieu des années 1980, la présence de la CIA à Islamabad était une des plus importantes dans le monde. Un officier du renseignement américain avait confié au Time que les États-Unis fermaient alors volontairement les yeux sur le trafic de l’héroïne en Afghanistan.
L’étude d’Alfred McCoy confirme qu’en l’espace de deux ans après le déclenchement des opérations clandestines de la CIA en Afghanistan, en 1979, « les régions frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan devinrent la première source mondiale d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine. »
Selon McCoy, ce trafic de drogue était contrôlé en sous-main par la CIA. Au fur et à mesure que les moujahidins gagnaient du terrain en Afghanistan, ils ordonnaient aux paysans de planter de l’opium comme une taxe révolutionnaire.
À cette époque, les autorités américaines refusèrent d’enquêter sur plusieurs cas de trafic de drogue par leurs alliés afghans. En 1995, l’ancien directeur des opérations de la CIA en Afghanistan, Charles Cogan, a admis que la CIA avait en effet sacrifié la guerre à la drogue à la Guerre froide.
En troisième position après le pétrole et la vente d’armes
Le recyclage de l’argent de la drogue par la CIA était utilisé pour financer les insurrections post-Guerre froide en Asie centrale et dans les Balkans, y compris Al Qaeda.
Les revenus générés par le trafic de la drogue afghane commandité par la CIA sont considérables. Le commerce afghan des opiacés constitue une grande part des revenus annuels à l’échelle mondiale des narcotiques, estimés par les Nations unies à un montant de l’ordre de 400 ou 500 milliards.
Au moment où ces chiffres de l’ONU furent rendus publics (1994), le commerce mondial estimé de la drogue était dans le même ordre de grosseur que celui du pétrole.
Selon des chiffres de 2003 publiés par The Independent, le trafic de la drogue constitue le troisième commerce le plus important en argent après le pétrole et la vente d’armes.
Il existe de puissants intérêts commerciaux et financiers derrière la drogue. De ce point de vue, le contrôle géopolitique et militaire des routes de la drogue est aussi stratégique que celui du pétrole et des oléoducs.
Cependant, ce qui distingue la drogue des commerces légaux est que les narcotiques constituent une source majeure de richesse non seulement pour le crime organisé, mais aussi pour l’appareil de renseignement américain, qui constitue de plus en plus un acteur puissant dans les sphères bancaires et de la finance.
En d’autres mots, les agences de renseignements et de puissants groupes d’affaires alliés au crime organisé se livrent une concurrence pour le contrôle stratégique des routes de l’héroïne. Les revenus de plusieurs dizaines de milliards de dollars provenant du commerce de la drogue sont déposés dans le système bancaire occidental.
Le commerce de la drogue fait partie des plans de guerre
Ce commerce peut seulement prospérer si les principaux acteurs impliqués dans la drogue ont des « amis politiques aux plus hauts niveaux ». Les entreprises légales et illégales sont de plus en plus imbriquées, la ligne de démarcation entre « gens d’affaires » et criminels est de plus en plus floue. En retour, les relations entre les criminels, les politiciens et des acteurs du milieu du renseignement ont teinté les structures de l’État et le rôle de ses institutions.
L’économie de la drogue en Afghanistan est « protégée ». Le commerce de l’héroïne faisait partie des plans de guerre. Ce que cette guerre aura accompli, c’est le rétablissement d’un narco-régime dirigé par un gouvernement fantoche soutenu par des États-Unis.
Source : Forums Mecanopolis
00:25 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afghanistan, cia, etats-unis, moyen orient, drogue, narcotrafic | | del.icio.us | | Digg | Facebook