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lundi, 25 novembre 2013

L’antiracisme, outil de domination

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L’antiracisme, outil de domination

 par Etienne Mouëdec

Ex: http://www.minute-hebdo.fr

L’antiracisme est un cache-sexe : celui d’une France officielle qui n’a d’autres moyens pour cacher ses reniements que le rideau de fumée. Entendons-nous bien : dénoncer  le dogme de l’antiracisme, ce n’est pas – à quelque degré que ce soit – vouloir habiliter le racisme, qui restera toujours une aberration. Mais sortir du manichéisme, c’est si compliqué pour un socialiste…

La « semaine de la haine » est terminée. Le déferlement s’est tari… jusqu’aux prochains mots d’ordre. Toujours la mê­me « ferveur mimétique de no­tre presse pluraliste. On rivalise dans la colère grave » (Elisabeth Lévy, Les Maîtres censeurs). D’autant que je mettrais ma banane à couper (enfin, façon de parler…) que pas un de ces gueulards n’a lu l’article de « Minute ». Tous ont suivi la meute des cris et des lamenta­tions, qui s’auto-alimente de son pro­pre bruit. « Mimétisme médiatique et hyperémotion », résume Ignacio Ramonet.
Quelle rigolade pourtant ! Car cet­te gamine, avec sa peau de banane à Angers, méritait une bonne fessée et peut-être ses parents aussi. Pas ce brouhaha de cœur de vierges effarouchées toujours prompt à rejouer l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Parce que, franchement, qui croit vraiment à une « résurgence » du racisme ? De l’antisémitisme, oui, mais de façon circonstanciée, et à cause de certaines franges radicales de l’islam. Mais sinon ?

Le « transcendantal-coluchisme » se perpétue


Qu’importe la réalité : voila vingt ans, trente ans même que la gauche en panne d’idées cherche son épouvantail pour se parer de toutes les vertus et faire oublier son ralliement au capital, cacher ses rangs désertés et toutes ses saloperies. Depuis qu’elle n’est plus marxiste, ni sociale, ni politique, la gauche est morale.


Dès lors, cela fait trente ans que les télés, à la recherche de l’ennemi intérieur, furètent partout en France en quête du moindre crâne rasé pour effrayer la ménagère. Et qu’importe si le mouvement skin n’existe plus depuis plus de vingt ans ! Le vrai danger, c’est le fascisme qu’on vous dit. En France, oui, pays où il n’y eut jamais un seul mouvement fasciste, excepté des groupuscules juste avant la Deuxième Guerre mondiale et quel­ques bandes d’hurluberlus après qui ne perdurent qu’à travers de pauvres gamins déboussolés qui se font « la voix du système » en allant jusqu’à adopter le portrait robot du méchant, dressé par le système lui-même. Mais bref.


Depuis Carpentras, les bidonnages et accusations risibles se succèdent, sui­vis des mêmes déclarations grandi­loquentes rejouant sans cesse la « mo­bilisation des potes » : quarante ans que « tous les enfoirés du monde se donnent la main » contre la misère, con­tre le sida, contre le mal lui-même, le Front national. Par shows télévisés successifs, la France d’en haut, celle qui ne paie pas d’impôts, celle qui se mo­que du petit franchouillard à longueur de journée s’offre une bonne con­science à grand renfort de larmes qui n’en finissent pas de couler : c’est le transcendantal-coluchisme que Fran­çois-Bernard Huyghes décrivait déjà… en 1987 dans son livre La Soft-idéologie.

La « duperie consciente » érigée en système


Quoi de neuf depuis ? La gauche gar­de une forme olympique : calibrée par le milliardaire BHL, trompée par le millionnaire DSK et incarnée par le triste Hollande, elle n’a d’autre choix que de ressortir les bonnes vieilles formules, aussi éculées soient-elles. Et les baudruches fleurissent : « Les digues ont sauté. La libération de la parole raciste a atteint un niveau d’abjection intolérable dans notre pays », annonce la Licra sur son site. Suivra immanquablement la sempiternelle manif pour toute la « France démocratique », électrisée à l’idée de ne pas manquer le rendez-vous avec l’histoire en s’engageant cou­rageusement contre le fascisme qui vient, cet ennemi intérieur qui n’a ni structure, ni journaux, ni leader, ni militant. Danger imaginaire et fan­­­tas­­mé, celui-ci permet toutes les mobilisations et… toutes les manipulations.


La réalité rejoint le roman d’anticipation 1 984 d’Orwell. Quand Harlem Désir compare gravement la LMPT à une montée fasciste, personne n’est cen­sé rigoler. Lorsque les bonnets rou­ges sont annoncés être « récupérés par l’extrême droite », en attendant d’ê­tre traités eux-mêmes de fascistes, interdit de rire.

La novlangue socialiste ne passera pas par nous !


Aux annonces du loup, tout un « peuple de gauche », parfaitement formaté, répond présent. Voici qu’après « La guerre, c’est la paix » de Big Brother, vient « la tolérance, c’est l’intolérance » du Parti socialiste. C’est la « doublepensée » décrite par Orwell :
« La doublepensée est le pouvoir de garder à l’esprit simultanément deux croyances contradictoires, et de les accepter toutes deux. […] La doublepensée se place au cœur même de l’Angsoc, puisque l’acte essentiel du Parti est la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d’intention qui va de pair avec l’honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants puis, lorsque c’est nécessaire, les tirer de l’oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l’existence d’une réalité objective alors qu’on tient compte de la réalité qu’on nie, tout cela est d’une indispensable nécessité. »


Dans La Révolte des élites (Climats, 1 996), le sociologue Christopher Lasch analysait cette duplicité des nou­velles élites : « Lorsqu’ils sont con­frontés à des résistances, ils révèlent la haine venimeuse qui ne se cache pas loin sous le masque souriant de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse politique, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent obstinément de voir la lumière – ceux qui ne sont pas dans le coup – dans le langage autosatisfait du prêt-à-penser politique. »


Ou, pour dire encore autrement ce mépris, « ces gens-là […] ceux qui sont vaincus, du passé, déjà finis. Dévitalisés, desséchés », pour reprendre les mots de Christiane Taubira lors d’un homma­ge à Frantz Fanon, grand ami de la France, ce samedi 16 novembre 2013.


La novlangue socialiste n’est pas un outil de pacification sociale. Elle s’af­firme plutôt comme un véritable moyen de contrainte tant elle sert à masquer une réalité de plus en plus vio­lente et que l’on n’ose plus dire. De la famille jusqu’au monde du travail, tout vient illustrer des rapports sociaux et humains de plus en plus dégradés, le tout couronné par une pa­role politique creuse, incapable de donner sens.


Alors, l’interdiction de « Minute » – le rêve de Manuel – serait-elle un progrès ou le symptôme des griffes qui se resserrent ?

 
Etienne Mouëdec

samedi, 06 avril 2013

Isaac Asimov: Rivedere 1984

di Isaac Asimov

Avevo scritto un articolo in quattro parti per il Field Newspaper Syndicate all’inizio di ogni anno per molto tempo fin agli anni ’80, pensando all’avvicinarsi del 1984, FNS mi chiese di scrivere un critica al racconto 1984 di George Orwell. Ero riluttante. Non ricordavo quasi nulla del e lo dissi – ma Denison Demac, la ragazza amabile che era il mio contatto con FNS, semplicemente mi spedì una copia del testo e disse “leggilo“. Così lo lessi e mi sorpresi meravigliato di ciò che leggevo. Ero sorpreso di quanta gente parlasse del testo in modo così spigliato, senza averlo mai letto; o se l’avevano fatto, non lo ricordavano affatto. Sentì di voler scrivere la critica solo per avvertire la gente. (mi dispiace; mi piace farlo.)

A. Lo scritto 1984
Nel 1949, un libro intitolato 1984 venne pubblicato. Era stato scritto da Eric Arthur Blair con lo pseudonimo di George Orwell. Il libro cercava di mostrare come la vita sarebbe stata in un mondo totalitario in cui il governo si mantiene al potere con la forza bruta, distorcendo la verità, riscrivendo in continuo la storia, insomma ingannando il popolo.  Il mondo da incubo esisteva a 35 anni nel futuro, così che le persone di mezza età, al momento della pubblicazione del libro, avrebbero potuto constatare se avrebbero vissuto una vita normale.  Io, al contrario, ero già sposato quando apparve il libro, e oggi siamo a meno quattro anni dall’anno apocalittico (il ’1984′ è divenuto l’anno associato con tale minaccia grazie al libro di Orwell), e io ero contentissimo di poterlo vedere.
In questo capitolo, parlerò del libro, ma prima: chi era Blair/Orwell e perché scrisse questo libro?
Blair nacque nel 1903 figlio di funzionario inglese, il padre era nel Indian civil service e Blair stesso visse la vita di un ufficiale imperiale inglese. Andò a Eton, servì in Birmania, ecc. Tuttavia, era sempre al verde per esser un “English gentleman” completo. Allora inoltre, non voleva passare il resto della sua vita alla scrivania; voleva essere uno scrittore. Ancora, si sentiva in colpa per la sua condizione di borghese medio-alto. Così negli anni ’20 fece quello che molti giovani americani fecero negli anni ’60. In breve divenne un cosiddetto ‘hippie‘ ante litteram. Viveva negli slum di Londra e Parigi, confondendosi e identificandosi con i vagabondi e i diseredati degli slum, cercando di sollevare la propria coscienza e, allo stesso tempo, di raccogliere materiale per i suoi primi libri. Divenne di sinistra, un socialista, combatté con i lealisti in Spagna negli anni ’30. Si ritrovò intrappolato nella lotta settaria tra fazioni di sinistra, e finché credeva in un socialismo da bravo inglese, era inevitabile che fosse nel lato perdente. Opposti a lui vi erano gli appassionati anarchici, sindacalisti, e comunisti spagnoli, che amaramente subivano il fatto che le necessità della lotta ai fascisti di Franco venissero sostituite dallo scontro fratricida. I comunisti, i meglio organizzati, vinsero e Orwell lasciò la Spagna, era convinto che lo avrebbero ucciso. Da allora fino alla morte, condusse una guerra letteraria contro i comunisti, determinato a vincere, con le parole, la battaglia che aveva perso sul terreno.
Durante la seconda guerra mondiale, dove venne scartato dal servizio militare, si associò con l’ala sinistra  del British Labour party, ma non legò molto con il partito, poiché il suo blando socialismo gli sembrava fin troppo ben organizzato. Non era preoccupato, apparentemente, dal totalitarismo nazista, per lui c’era spazio solo per la guerra privata contro lo stalinismo. Perciò, quando il Regno Unito combatteva contro il nazismo, e l’URSS combatteva da alleato nella lotta e contribuì molto in vite umane perdute e in coraggio risoluto, Orwell scrisse “La fattoria degli animali” una satira della Rivoluzione Russa e di ciò che seguì, dipingendola come la rivolta di animali domestici contro i padroni umani. Completò “La fattoria degli animali” nel 1944 e ebbe problemi nel trovare un editore fin quando arrivò il momento buono per attaccare i sovietici. Appena finita la guerra, l’Urss divenne il nemico e “La fattoria degli animali” venne pubblicata. Venne accolta con ovazione e Orwell divenne sufficientemente ricco per andare in pensione e dedicarsi al suo capolavoro: 1984.
Il libro descrive una società come una super Russia stalinista mondiale in stile anni ’30, cioè come veniva dipinta dai settari di ultrasinistra. Altre forme di totalitarismo giocavano un ruolo secondario. Vi erano uno o due menzioni del nazismo e della inquisizione. All’inizio almeno due o tre riferimenti agli ebrei, avrebbero dovuto dimostrare la loro persecuzione, ma ciò sparisce subito e Orwell non vuole che il lettore identifichi i cattivi con i nazisti. L’immagine è lo stalinismo, e solo lo stalinismo.
Quando il libro apparve nel 1949, la guerra fredda era al culmine. Il libro divenne, perciò, popolare. Era una questione di patriottismo in occidente comprarlo e parlarne e, forse, persino leggerne una parte; è mia opinione che molta gente che lo ha comprato lo ha più discusso che letto, poiché è un libro ostico, statico, ripetitivo e didascalico. Fu molto popolare, all’inizio, presso le persone di destra, conservatrici, per essi era chiara la polemica contro l’Urss, e il quadro della vita lì mostrata nella Londra del 1984 era proprio quella immaginata dai conservatori nella Mosca del 1949.
Durante l’era di McCarthy negli USA, 1984 divenne sempre più popolare presso i liberals, poiché sembrava che gli USA dei primi anni ’50 scivolassero verso il controllo del pensiero e che tutti i mali che Orwell aveva descritto si stessero avverando. Quindi, in una prefazione di una edizione pubblicata in paperback dalla New American Library nel 1961, il psicoanalista e filosofo liberale Erich Fromm conclude così: “Il libro di Orwell è un potente allarme, e potrebbe essere una sfortuna se il lettore interpretasse 1984 come l’ennesima descrizione della barbarie stalinista, e non è detto che appaia, da noi, in quel modo.
Anche quando lo stalinismo e il McCarthyismo scomparvero, sempre più statunitensi divennero consapevoli di come fosse divenuto “grande” il governo; di come fossero alte le tasse; di come la vita quotidiana e gli affari fossero sempre più regolati dalle leggi; di come l’informazione riguardante ogni fatto della vita privata entrasse nei documenti del governo, ma anche del sistema bancario privato.
1984, quindi, significava non più stalinismo, o dittatura, ma il semplice governo.  Anche il paternalismo governativo sembrava ispirato a 1984 e la frase il “grande fratello ti vede” significava tutto ciò che era troppo grande per il controllo del singolo.
Non vi era solo un grande governo o un grande business che fosse sintomo del 1984, ma anche una grande scienza, un grande lavoro, un grande tutto. Infatti, la 1984-fobia penetrò nella coscienza di molti di coloro che non avevano letto il libro o avevano nozione del suo contenuto; ci si preoccupava di ciò che sarebbe accaduto entro il 31 Dicembre 1984. Una volta arrivato il 1985, con gli USA che erano ancora una realtà, e affrontava i molti problemi quotidiani, come esprimeremo la paura sugli aspetti della vita che ci riempiono di apprensione? Quale data inventeremo per sostituire il 1984?
Orwell non visse per vedere il proprio libro divenire un successo. Non vide il modo in cui fece del 1984 un anno che avrebbe perseguitato una intera generazione di statunitensi. Orwell morì di tubercolosi in un ospedale di Londra, nel gennaio 1950, pochi mesi dopo la pubblicazione del libro, all’età di 46 anni. Era consapevole della sua fine imminente, e l’amarezza l’aveva riversata nel libro.

B. La fantascienza di 1984
Molti pensano che 1984 sia un racconto di science fiction, ma l’unica cosa che supporti ciò e che 1984 sia ambientato nel futuro. Non è così! Orwell odia il futuro e la storia è più geografica che temporale.
La Londra in cui si svolge la storia si svolge a 30 anni di distanza, dal 1949 al 1984, e si svolge a migliaia di miglia a Est, a Mosca. Orwell immagina il Regno Unito colpito da una rivoluzione simile a quella Russa e che abbia attraversato tutti gli stadi dello sviluppo sovietico. Non prevede variazioni sul tema. I Sovietici ebbero una serie di purghe negli anni ’30, così il Ingsoc (English Socialism) ha avuto le sue purghe negli anni ’50. I Sovietici convertirono uno dei loro rivoluzionari, Leon Trotsky, in un nemico, e al contrario, il suo oppositore Josip Stalin, in un eroe. L’Ingsoc, tuttavia, converte uno dei suoi rivoluzionari, Emmanuel Goldstein, in un nemico, e il suo oppositore, con baffi come Stalin, in un eroe. Non è difficile fare piccole modifiche, Goldstein, come Trotsky, “dalla faccia di ebreo, con la grande cresta di capelli bianchi e la barbetta di capra“. Orwell apparentemente non vuole confondere il tema dando un nome diverso a Stalin e così lo chiama semplicemente ‘Grande Fratello‘.
All’inizio della storia, è chiaro che la televisione (appena nata al momento della stesura del libro) serviva come continuo mezzo di indottrinamento del popolo, che non può essere spenta. (e, apparentemente, in una Londra fatiscente, in cui nulla funziona, tale dispositivo è sempre acceso.)
Il grande contributo orwelliano alla tecnologia del futuro é che la televisione funziona nei due sensi, e la gente che è forzata a vederla può essere veduta e ascoltata e essere sottoposta a una costante supervisione anche quando dorme o è in bagno. Ecco, perciò, il significato della frase ‘il Grande Fratello ti vede‘. Questo è il peggior mezzo per controllare tutti. Avere una persona che è sotto controllo ogni momento significa averne un’altra che la guarda sempre (almeno nella società orwelliana) e farebbe assai poco, per questo vi è un grande sviluppo dell’arte della recitazione e dell’espressione mimica. Una persona non può guardare più di un’altra in piena concentrazione, e può solo farlo in un breve periodo di tempo, prima che l’attenzione scemi. Posso testimoniare, in breve, che dovrebbero esserci almeno cinque persone per osservarne una. E certo, gli osservatori stessi sarebbero osservati, poiché nessuno nel mondo orwelliano è libero dal sospetto. Perciò, il sistema di oppressione attraverso la TV interattiva non può funzionare.
Orwell stesso lo capisce, limitando il lavoro ai membri del partito. I ‘proles‘ (proletariato), verso cui Orwell non può nascondere il suo atteggiamento borghese inglese, sono largamente lasciati a presentarsi come subumani. (A un certo punto nel libro, dice che ogni prolet che mostra abilità è ucciso – come facevano gli spartani con gli iloti 25 secoli fa.) Inoltre, vi è un sistema di spie volontarie in cui i bambini controllano i genitori e i vicini si spiano tra di loro. Non è possibile che funzioni bene, poiché se tutti spiano tutti, il resto verrebbe abbandonato.
Orwell non era capace di concepire i computer o i robot, o di mettere tutti sotto il controllo non umano. I nostri computers arriva a farlo con l’IRS (servizio immigrazione, NdC), nel credito bancario e così via, ma nel 1984 la cosa non ci coinvolge direttamente, tranne che nella più fervida immaginazione.  Computer e tirannia non vanno necessariamente mano nella mano. I Tiranni hanno lavorato bene senza i computer (vedi i nazisti) e le nazioni più computerizzate oggi, sono le meno tiranniche (ancora oggi è così? NdC).
Orwell era privo della capacità di vedere o inventare dei piccoli cambiamenti. Il suo eroe trova difficile nel mondo di 1984 avere lacci per scarpe o lame per rasoi. Così il vero mondo degli anni ’80, utilizza mocassini e rasoi elettrici. Allora, anche Orwell aveva la fissazione tecnofobica che ogni progresso tecnologico è una scorciatoia. Perciò, l’eroe quando scrive, “mette la penna nel calamaio e ne risucchia l’inchiostro. Fa così perché sente che la bella carta color crema sia destinata a essere scritta con un vero pennino invece che essere graffiata con una penna a inchiostro“. Presumibilmente, la “penna a inchiostro” è la penna a sfera che era appena stata introdotta quando 1984 venne scritto. Ciò significa che Orwell descrive che qualcosa sia scritta con un vero pennino ma rimane graffiata dalla penna a sfera. Ciò è, tuttavia, precisamente il contrario del vero. Se sei abbastanza vecchio da ricordare che i pennini graffiano fragorosamente e si sa che la penna a sfera non lo fa.
Tutto questo non è science fiction, ma una nostalgia distorta del passato che non c’è mai stato. Sono sorpreso che Orwell si sia fermato al pennino e che non abbia fatto usare a Winston una grossa penna d’oca. Né Orwell era particolarmente previdente negli aspetti strettamente sociali del futuro che presenta, con il risultato che il mondo orwelliano di 1984 è incredibilmente arcaico comparato con quello vero degli anni ’80. Orwell non immagina nuovi vizi, al contrario. Egli era tutto gin e tabacco, e parte dell’orrore del suo quadro di 1984 è l’eloquente descrizione della bassa qualità del gin e del tabacco. Non prevedeva nuove droghe, non la marijuana, né gli allucinogeni sintetici. Non un aspetto della s.f. dello scrittore è precise e esatto nella sua previsione, ma certamente ci si sarebbe aspettato che inventasse qualche differenza.
Nella sua disperazione (o rabbia), Orwell dimentica le virtù umane. Tutti i caratteri sono, in un modo o nell’altro, deboli o sadici, sleali, stupidi o repellenti. Questo dovrebbe essere il modo in cui la gent,e o come Orwell vuole indicare, siano sotto la tirannia, ma mi sembra che sotto le peggiori tirannie, vi siano uomini e donne coraggiosi che affrontano i tiranni fino alla morte e che tali personalità storiche abbiano illuminato l’oscurità circostante. Solo per questo 1984 non assomiglia al vero mondo degli anni ’80. Né prevede alcuna differenza nel ruolo delle donne o nella debolezza dello stereotipo femminile del 1949. Vi sono solo due caratteri di donna di qualche importanza. Una forte donna ‘prole’ senza cervello che  è sempre lavandaia, che canta sempre canzoni popolari con parole del tipo famigliare negli anni ’30 e ’40 (a cui Orwell descrive fastidiosamente come ‘spazzatura’, in piena e beata assenza di anticipazione dell’hard rock).
L’altra è l’eroina, Julia, che è sessualmente promiscua (ma almeno mostra coraggio per il suo interesse nel sesso) ed è d’altronde senza cervello. Quando l’eroe, Winston, legge il suo libro che spiega la natura del mondo orwelliano, lei risponde addormentandosi, ma visto che Winston legge in modo estremamente soporifero, ciò è una buona indicazione del buon senso di Julia piuttosto che del contrario.
In breve, se 1984 deve essere considerato science fiction, allora è pessima science fiction.

C. Il governo di 1984
Il 1984 di Orwell è il ritratto di un governo totalitario, e ciò aiuta a comprendere la nozione del ‘big government’ assai eclettico. Dobbiamo ricordare, che il mondo dei tardi anni ’40, quando Orwell scrive il libro, vi era un solo vero e cattivo “big governments” con un vero tiranno-individuale il cui desiderio, anche se ingiusto crudele e vizioso, era legge. Inoltre sembrava un tiranno irremovibile eccetto che dalla forza esterna.
Benito Mussolini dell’Italia, dopo 21 anni di dominio assoluto, venne rovesciato, ma solo a causa della sua sconfitta in guerra. Adolf Hitler della Germania, dittatore assai più forte e brutale, dominò con pugno di ferro per dodici anni, e anche se sconfitto, non venne abbattuto dall’interno. Sebbene l’area che dominava si restringeva e gli eserciti nemici lo circondavano a est e a ovest, rimaneva dittatore assoluto nell’area da lui controllata, anche quando era solo nel bunker in cui si suicidò. Finchè si tolse di mezzo, nessuno poté abbatterlo. (Vi furono dei complotti contro di lui, certo, ma fallirono sempre, grazie, spesso, alla fortuna, che sembrava incredibile solo pensando a qualcuno come lui.)
Orwell, tuttavia, non badava a Mussolini o Hitler. Il suo nemico era Stalin, e al momento in cui venne pubblicato 1984, Stalin governava l’URSS da 25 anni ininterrotti, era sopravvissuto a una guerra tremenda in cui la sua nazione soffrì perdite enormi e ora era più forte che mai. A Orwell, ciò sembrava che né il tempo né la fortuna potessero abbattere Stalin, ma che sarebbe vissuto per sempre, aumentando di forza. Era così che Orwell presentava il Grande Fratello. Certo, non era vero. Orwell non vise abbastanza da vedere la morte di Stalin, tre anni dopo la pubblicazione di 1984, e non molto dopo il suo regime fu denunciato come dittatura – indovinate da chi? – dalla leadership sovietica. L’URSS è ancora URSS, ma non è stalinista, e i nemici dello stato non sono più fucilati (Orwell diceva ‘vaporizzati‘ invece, ma tale piccola differenza era tutto quello che sapeva fare) pratica presto abbandonata. Anche quando morì Mao Tse-tung in Cina, e mentre egli stesso non venne denunciato, i suoi più stretti collaboratori, la “Banda dei quattro“, vennero subito rimossi dallo stato di divinità, e ora la Cina è rimasta Cina, ma non è più maoista. Franco della Spagna  morì nel suo letto e fino al suo ultimo respiro, rimase il leader indiscusso per quasi 40 anni, subito dopo il suo ultimo respiro, il fascismo sparì subito dalla Spagna, così in Portogallo dopo al morte di Salazar.
In breve, Grande Fratello muore, o dovrebbe farlo, e quando muore, il governo muta sempre in senso moderato. Non si sa come i nuovi dittatori si sentano, ma dovranno morire, anche. Alla fine nei veri anni ’80 sappiamo i dittatori passano e che il “Grande Fratello“  non è una minaccia reale.
Se nessun governo, infatti, degli anni ’80, sembra così pericoloso. L’avanzata della tecnologia concede nuove armi potenti – esplosivi, mitragliatrici, auto veloci in mano a terroristi urbani che possono rapire, sequestrare, uccidere e  prendere ostaggi con impunità mentre i governi sono più o meno aiuti privi di aiuto. Inoltre la immortalità del Grande Fratello, che Orwell presenta come i due modi altri modi di mantenere una dittatura eterna.
Primo -presenta qualcuno o qualcosa da odiare. Nel mondo orwelliano era Emmanuel Goldstein da odiare e che era costruito e orchestrato in funzione di masse robotizzate. Nulla di nuovo, certo. Ogni nazione nel mondo ha usato i vicini allo scopo di odiare. Tale tipo di cosa è facilmente gestito e emerge come la seconda natura dell’umanità che meraviglia perché vi sono gli odi guidati organizzati nel mondo orwelliano. Necessita poca psicologia delle masse per fare odiare gli Arabi con gli Israeliani, Greci con i Turchi e cattolici Irlandesi con i protestanti Irlandesi – e viceversa in ogni caso. Per essere sicuri i nazisti organizzavano incontri di massa da delirio a cui ogni partecipante sembrava unirsi, ma non vi erano effetti permanenti. Una volta arrivata la guerra sul suolo Germanico, i tedeschi si arrendevano e non hanno mai più detto Sieg-Heil nella loro vita.
Secondo – riscrivere la storia. Quasi ogni individuo che incontriamo in 1984 ha come lavoro, la rapida riscrittura del passato, il riaggiustamento delle statistiche, la revisione dei giornali, con tutti preoccupati di fare attenzione al passato comunque. Tale preoccupazione orwelliana per le minuzie storiche è tipica del settario politico che sempre riporta ciò che è stato detto sin passato per provare a chiunque dell’altro lato che è sempre citato qualcosa che è sttao detto o fatto dell’avversario. Coma sa ogni politico, nessuna prova di qualsiasi tipo è mai richiesto.  È solo necessario fare una dichiarazione – qualsiasi – per avere una audience che vi crede. Nessuno vedrà la bugia rispetto ai fatti e, se lo fa, non crederanno ai fatti.
Pensate che i tedeschi nel 1939 fingessero di credere che i polacchi gli avessero attaccati e iniziando la Seconda Guerra Mondiale? No! Quando gli si disse che era così essi vi credettero come io credo che essi attaccarono i polacchi. Sicuro, i sovietici pubblicarono nuove edizioni della loro Enciclopedia in cui politici che avevano lunghe citazioni nelle prime edizioni, venivano all’improvviso cancellati totalmente, e ciò è senza dubbio il germe della nozione orwelliana, ma la possibilità di portare ciò al livello di descritto in 1984 sembra nullo – non perché è oltre la malvagità umana,  ma perché non è necessaria.
Orwell presenta la ‘Neolingua‘ come organo della repressione – la conversione dell’inglese in uno strumento limitato e abbreviato dove il vocabolario reale dei dissensi sparisce. Parzialmente acquisì la nozione dell’indubbia abitudine dell’abbreviare. Diede degli esempi: la ‘Internazionale Comunista‘ divenne ‘Comintern‘ e ‘Geheime Staatspolizei‘ divenne ‘Gestapo‘, ma non è una invenzione del moderno totalitarismo. ‘Vulgus mobile‘ divenne ‘mob‘; ‘taxi cabriolet‘ divenne ‘cab’; ‘quasi-stellar radio source’ divenne ‘quasar’; ‘light amplification by stimulated emission of radiation’ divenne ‘laser’ e così via. Non ci sono segnali che la compressione della lingua renda più debole il modo di esprimere.
In realtà l’offuscamento politico tende a usare molte parole invece che poche, lunghe invece che corte, a estendere invece che a ridurre. Ogni leader poco istruito o dalla intelligenza limitata si nasconde dietro una esuberante e inebriante loquacità. Quindi, quando Winston Churchill suggerisce lo sviluppo di un ‘Inglese Basico’ come lingua internazionale (indubbiamente similmente alla “Neolingua“), la suggestione era forte. Non possiamo, tuttavia, avvicinarci alla Neolingua nella sua forma condensata, ma abbiamo già una Neolingua nella sua forma estesa e sempre l’avremo.  Abbiamo un gruppo di giovani tra noi che dice cose come “Vabbene, uomo, sai, è come prenderli tutti assieme, sai, uomo, penso, come sai tu” e così per cinque minuti quando la parola che i giovani cercano è il loro ‘Huh?‘ Perciò, tuttavia, non è Neolingua, è sempre stato così da noi. È qualcosa che in Veterolingua è chiamato ‘mancanza di articolazione’ e non è ciò che Orwell aveva in mente.

D. La situazione internazionale di 1984
Sebbene Orwell sembri, di massima, essersi inesorabilmente bloccato nel mondo del 1949, in un aspetto si mostra assai previdente, cioè la previsione della tripartizione del mondo negli anni ’80.
Il mondo internazionale di 1984 è un mondo di tre superpotenze: Oceania, Eurasia e Estasia – e che combacia, assai rozzamente, con le tre attuali superpotenze degli anni ’80: gli USA, l’URSS e la Cina. (Potremmo anche fare con USA, Unione Europea e Cina degli anni ’90; NdC)
L’Oceania è la combinazione di USA e Impero inglese, chi è stato un ufficiale imperiale civile, non avverte che l’impero inglese stava esalando l’ultimo respiro nei tardi anni ’40 e stava  per dissolversi. Sembra supporre, in effetti, che l’impero inglese sia il membro dominante della coalizione anglo-americana. Alla fine, L’intera azione si svolge a Londra e frasi come gli ‘USA’ e ‘americani’ sono rare, se mai, menzionate. Ma, ciò è assai tipico nei racconti di spie inglesi in cui, fin dalla seconda guerra mondiale, il Regno Unito (adesso l’ottava potenza militare economica del Mondo) appare come la grande avversaria dell’URSS, o della Cina, o di qualche inventata cospirazione internazionale, con gli USA mai menzionata o ridotta a piccola comparsa con la cortese partecipazione di qualche agente della CIA.
Eurasia è, naturalmente, l’URSS, cui Orwell fa assorbire tutto il continente Europeo. Eurasia, inoltre, include oltre all’Europa, la Siberia, e la sua popolazione è per 95 % europea in ogni modo. Quindi, Orwell descrive gli Eurasiani come ‘uomini dall’aspetto robusto con visi asiatici privi di espressione‘.  Orwell viveva in un periodo in cui gli ‘Europei‘ e gli ‘Asiatici‘ erano rispettivamente l”eroe‘ e il ‘cattivo‘, era impossibile attaccare l’URSS con spontaneità se non pensandola come ‘Asiatica’. Ciò avvenne sotto l’inebriante Neolingua Orwelliana detta ‘doppio-pensiero‘, qualcosa che Orwell, come ogni uomo ritiene, buona cosa. Certo, potrebbe darsi che Orwell non pensi all’Eurasia, o all’URSS, ma la sua grande ‘bestia nera’ è Stalin. Stalin era un georgiano, e la Georgia, che si estende nel Caucaso meridionale, geograficamente è in Asia. Eastasia è, certo, la Cina e varie nazioni tributarie. Qui fa una profezia. Al momento della stesura di 1984, i comunisti cinesi non avevano il controllo del paese e molti (gli USA soprattutto) ritenevano che l’anticomunista, Chiang Kai-shek, avesse il controllo. Una volta che i comunisti ottennero il potere, divenne credo accettato degli occidentali che i cinesi fossero sotto il controllo dei sovietici e che la Cina e l’URSS formassero un blocco monolitico comunista.
Orwell no solo previde la vittoria comunista (vedeva la vittoria dovunque, infatti) ma inoltre previde che Russia e China non avrebbero formato una potenza   monolitica ma sarebbero stati nemici mortali. In tale caso, è stata la sua esperienza di settario di sinistra ad aiutarlo. Non aveva le superstizioni di destra riguardo alla sinistra come unificazione di indistinti cattivi. Sapeva che avrebbero combattuto tra loro spietatamente sopra i punti assai controversi della dottrina come i più pii cristiani. Inoltre previde uno stato permanente di guerra tra le tre potenze; una condizione di permanente mutazione delle sempre instabili alleanze, ma sempre due contro il più forte. Questa era il vecchio sistema di “equilibrio del potere” presente fin dall’antica Grecia, nell’Italia medievale, e nella prima Europa moderna.
L’errore di Orwell risiede nel pensare che vi fosse una guerra per mantenere  il controllo dell’equilibrio. In effetti, nella parte più risibile del libro, presenta la guerra come mezzo per consumare le risorse e la produzione mondiale e quindi mantenere la stratificazione sociale  con classi superiori, medie   e inferiori. (ciò suona come un vera spiegazione di sinistra  della guerra come risultato di una cospirazione attuata con grande difficoltà.) Nei fatti odierni, le decadi dal 1945 sono state segnate dall’assenza di guerre rispetto ai decenni precedenti. Vi sono state guerre locali a profusione, ma non una generale. Ma la guerra non è ritenuta un mezzo disperato per consumare le risorse del mondo. Ciò può essere fatto con altri metodi, come l’incremento senza fine della popolazione e dell’uso dell’energia, mai considerate da Orwell. Orwell non prevede alcuni significativo mutamento economico che sono stati attuati dopo la fine della seconda guerra mondiale. Non prevede il ruolo del petrolio o del declino della sua disponibilità o l’aumento del suo prezzo o l’incremento della potenza di quelle nazioni che lo controllano. Non ricordo alcun riferimento al ‘petrolio‘. Ma forse in ciò è Orwell abbastanza vicino da prevederlo, se sostituiamo
guerra fredda‘ con ‘guerra‘. Vi sono stati eventi, in effetti, da continuare, più o meno, la ‘guerra fredda‘ che serviva a mantenere l’occupazione elevata e a risolvere a breve termine i problemi economici (al costo di crearne di assai più grandi a lungo termine). E questa Guerra Fredda è sufficiente da esaurire le risorse. Inoltre, l’alleanza mutevole, come previsto da Orwell è assai vicina alla realtà. Quando gli USA sembravano potentissimi, URSS e Cina erano ferocemente anti-statunitensi, e si allearono. Quando la potenza USA diminuì, l’URSS e Cina si divisero. E ognuno si contrappose egualmente contro gli altri due. Allora, quando l’URSS apparve divenire abbastanza potente, si ebbe una alleanza tra USA e Cina, e cooperarono per contrastare l’URSS, e parlare moderatamente ognuno dell’altro.
In 1984 ogni cambio di alleanza sfociava in una orgia di storia riscritta. In realtà, tale follia non era necessaria. IL pubblico scivolava facilmente da un punto all’altro, accettando il cambio di circostanza senza alcun problema per il passato. Invece, i giapponesi, negli anni ’50, cambiarono da cattivi senza speranza in amici, mentre i cinesi passarono nella direzione opposta, senza aver commesso nessuna Pearl Harbour. Nessuno ci fece caso, per buona stupidità. Orwell ha volontariamente dimenticato l’uso della bomba atomica nella guerra tra le tre potenze, sicuro che tali bombe non sarebbero state usate nelle guerre dopo il 1945. Ciò, tuttavia, a causa che le sole grandi potenze nucleari USA e URSS, hanno impedito la guerra tra di loro. Se ci fosse una guerra adesso,  assai dubbio che le parti non credano, infine, necessario premere il bottone. In ciò, Orwell manca, forse, di poco la realtà. Londra, tuttavia, ha sofferto attacchi di missili, cosa che richiama le armi V-1 o V-2 del 1944, e la città è in una bolgia stile 1945. Orwell non può rendere 1984 assai differente dal 1944 in tale aspetto. Orwell, infatti, rende chiaro che in 1984, il comunismo universale delle tre superpotenze ha soffocato la scienza e ridotto il suo uso tranne che per le necessità della guerra. Non vi sono domande su quale nazione investe di più nella scienza dove le applicazioni per la guerra sono chiare, né vi è modo di porre domande sulla separazione delle applicazioni per la guerra da quelle per la pace.
La Scienza è una unità, e ogni cosa può essere concepita in relazione alla guerra e alla distruzione. La Scienza, inoltre, non è stata soffocata ma continua non solo negli USA e nell’Europa Occidentale e Giappone, ma anche in URSS e in Cina. I progressi della scienza sono numerosi, ma si può pensare ai laser e ai computer come armi dalle infinite applicazioni pacifiche.
Insomma: George Orwell in 1984 era, secondo me, impegnato in una guerra privata con lo stalinismo, piuttosto che cercare di prevedere il futuro. Non diede alla scienza alcuna plausibile funzione prevedibile in futuro, e oggi, in ogni caso il mondo di 1984 non è correlato al mondo reale degli anni ’80. Il mondo può essere comunista, me non nel 1984, che per qualcuno non è una vera tarda data; o dove sembri che la civiltà stia per essere distrutta. Se accadesse, tuttavia, accadrà in modo diverso da quello descritto in 1984 e se tentate di prevenirne l’eventualità immaginando che 1984 sia accurata, allora dovrete difendervi dagli assalti provenienti da direzioni sbagliate e perderete.

Traduzione Alessandro Lattanzio

samedi, 14 janvier 2012

O Guia de George Orwell para as Notícias

O Guia de George Orwell para as Notícias

 
Por: Dan Canuckista
 
Ex: http://yrminsul.blogspot.com/

A corrente principal da mídia Ocidental falsifica as notícias, recorrendo à eufemismos, meias-verdades e mentiras no melhor (pior) estilo do romance 1984, de George Orwell. Nós todos vivemos no falso mundo da “Novilíngua”* usada pela Elite Global para controlar as nossas mentes [...]



O Guia dos Sete Passos para a Destruição de um País, pela Mídia Principal


1. Eles começam por a se focar em um país pronto para uma “Mudança de Regime”, e o rotulam de “estado desonesto”; então...

2. Eles armam, treinam e financiam grupos terroristas locais, através da CIA, MI6, Mossad, Al-Qaeda (uma operação da CIA), cartéis de drogas (frequentemente, operações da CIA) e os chamam de “lutadores pela liberdade”; então...

3. Encenam Resoluções do Conselho de Segurança da ONU e chovem morte e destruição sob milhões de civis, eles chamam de “Sanções da ONU para proteger os civis”, então...

4. Eles espalham escandalosas mentiras através de suas “salas de imprensa” e jornalistas comprados, e chamam de “a preocupação da comunidade internacional expressada por porta-vozes e analistas de prestígio...”; então...

5. Eles bombardeam, invadem e começam a controlar o país alvo e chamam de “libertação”; então...

6. Enquanto o país alvo cai totalmente sob seu controle, eles impõem “o tipo de democracia que nós queremos ver” (como disse Hillary Clinton antes de visitar o Egito e a Tunísia em 10 de Março de 2011), até que finalmente...

7. Eles roubam as apetitosas reservas petrolíferas, minerais e agriculturais e as entregam para as corporações da Elite Global, e impõem dívidas desnecessárias de bancos privados e chamam de “investimento estrangeiro e reconstrução”.

Suas palavras-chave são: Força e Hipocrisia, que eles têm usado continuamente para destruir países inteiros, sempre em nome da “liberdade”, “democracia”, “paz” e “direitos-humanos”. A mai severa força e violência é usada para conquistar seus fins e objetivos.

* * *

* Novilíngua ou Novafala é um idioma fictício criado pelo governo hiperautoritário na obra literária 1984, de George Orwell. A novilíngua era desenvolvida não pela criação de novas palavras, mas pela "condensação" e "remoção" delas ou de alguns de seus sentidos, com o objetivo de restringir o escopo do pensamento. Uma vez que as pessoas não pudessem se referir a algo, isso passa a não existir. Assim, por meio do controle sobre a linguagem, o governo seria capaz de controlar o pensamento das pessoas, impedindo que ideias indesejáveis viessem a surgir. [NdT: Soa impressionantemente verdadeiro, não?]

Fonte: http://americanfront.info/2011/12/02/george-orwells-guide-to-the-news/
Tradução: Yrminsul

samedi, 07 janvier 2012

Dystopia is Now!

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Dystopia is Now!

By Jef Costello

Ex: http://www.counter-currents.com/

Whatever happened to the Age of Anxiety? In the post-war years, intellectuals left and right were constantly telling us — left and right — that we were living in an age of breakdown and decay. The pre-war gee-whiz futurists (who’d taken a few too many trips to the World’s Fair) had told us that in just a few years we’d be commuting to work in flying cars. The Cassandras didn’t really doubt that, but they foresaw that the people flying those cars would have no souls. We’d be men at the End of History, they told us; Last Men devoted only to the pursuit of pleasure — and quite possibly under the thumb of some totalitarian Nanny State that wanted to keep us that way. Where the futurists had seen utopia, the anti-futurists saw only dystopia. And they wrote novels, lots of them, and made films — and even one television show (The Prisoner).

But those days are over now. The market for dystopias has diminished considerably. The sense that something is very, very wrong, and getting worse – (something felt forty, fifty years ago even by ordinary people) has been replaced with a kind of bland, flat affect complacency. Why? Is it because the anxiety went away? Is it because things got better? Of course not. It’s because all those dire predictions came true. (Well, most of them anyway).

Dystopia is now, my friends! The future is where we are going to spend the rest of our lives. The Cassandras were right, after all. I am aware that you probably already think this. Why else would you be reading this website? But I’ll bet there’s a tiny part of you that resists what I’m saying — a tiny part that wants to say “Well, it’s not quite as bad as what they predicated. Not yet, anyway. We’ve got a few years to go before . . . uh . . . Maybe not in my lifetime . . .”

Here is the reason you think this: you believe that if it all really had come true and we really were living in dystopia, voices would be raised proclaiming this. The “intellectuals” who saw it coming decades ago would be shouting about it. If the worlds of Brave New World [2], Nineteen Eighty-Four [3], Fahrenheit 451 [4], and Atlas Shrugged [5] really had converged and been made flesh, everyone would know it and the horror and indignation would bring it all tumbling down!

Well, I hate to disappoint you. Unfortunately, there’s this little thing called “human nature” that makes your expectations a tad unrealistic. When I was very young I discovered that there are two kinds of people. You see, I used to (and still do) spend a lot of time decrying “the way people are,” or “how people are today.” If I was talking to someone simpatico they would grin and nod in recognition of the truth I was uttering. Those are the people who (like me) didn’t think that “people” referred to them. But to my utterly naïve horror I discovered that plenty of people took umbrage at my disparaging remarks about “people.” They thought that “people” meant them. And, as it turns out, they were right. They were self-selecting sheep. In fact, this turned out to be my way of telling whether or not I was dealing with somebody “in the Matrix.”

Shockingly, people in the Matrix take a lot of pride in being in the Matrix. They don’t like negative remarks about “how things are today,” “today’s society,” or “America.” They are fully invested in “how things are”; fully identified with it. And they actually do (trust me on this) believe that how things are now is better than they’ve ever been. (Who do you think writes Mad Men?)

And that’s why nobody cares that they’re living in the Village. That’s why nobody cares that dystopia is now. Most of those old guys warning about the “age of anxiety” are dead. Their children and grandchildren were born and raised in dystopia, and it’s all that they know.

In the following remarks I will revisit some classic dystopian novels, and invite you to consider that we are now living in them.

1. Brave New World by Aldous Huxley (1932)

This is, hands down, the best dystopian novel of all. It is set in a future age, after a great cataclysmic war between East and West, when Communism and assembly-line capitalism have fused into one holistic system. Characters are named “Marx” and “Lenina,” but they all revere “Our Ford.” Here we have Huxley anticipating Heidegger’s famous thesis of the “metaphysical identity” of capitalism and communism: both, in fact, are utterly materialistic; both have a “leveling effect.”

When people discuss Brave New World, they tend to emphasize the “technological” aspects to the story: human beings hatched in test tubes, pre-sorted into “castes”; soma, Huxley’s answer to Zoloft and ecstasy all rolled into one; brainwashing people in their sleep through “hypnopedia”; visits to “the feelies” instead of the movies, where you “feel” everything happening on the screen, etc.

These things get emphasized for two reasons. First, some of them enable us to distance ourselves from the novel. I mean, after all, we can’t hatch people in test tubes (yet). We are not biologically designed to fit caste roles (yet). We don’t have “feelies” (virtual reality isn’t quite there – yet). So, we’re not living in Brave New World. Right? On the other hand, since we really have almost developed these things (and since we really do have soma), these facets of the novel can also allow us to admire Huxley’s prescience, and marvel a tad at how far we’ve come. The fantasies of yesteryear made reality! (Some sick souls feel rather proud of themselves when they read Brave New World.) But these responses are both defense mechanisms; strategies to evade the ways in which the novel really comes close to home. Without further ado, here they are:

The suppression of thumos: Thumos is “spiritedness.” According to Plato (in The Republic) it’s that aspect of us that responds to a challenge against our values. Thumos is what makes us want to beat up those TSA screeners who pat us down and put us through that machine that allows them to view our naughty bits. It’s an affront to our dignity, and makes us want to fight. Anyone who does not feel affronted in this situation is not really a human being. This is because it is really thumos that makes us human; that separates us from the beasts. (It’s not just that we’re smarter than them; our possession of thumos makes us different in kind from other animals.) Thumos is the thing in us that responds to ideals: it motivates us to fight for principles, and to strive to be more than we are. In Brave New World, all expressions of thumos have been ruthlessly suppressed. The world has been completely pacified. Healthy male expressions of spiritedness are considered pathological (boy, was Huxley a prophet!). (For more information on thumos read Francis Fukuyama’s The End of History and the Last Man – a much-misunderstood book, chiefly because most readers never get to its fifth and final part.)

Denigration of “transcendence.” “Transcendence” is my convenient term for what many would call the “religious impulse” in us. This part of the soul is a close cousin to thumos, as my readers will no doubt realize. In Brave New World, the desire for transcendence is considered pathological and addressed through the application of heavy doses of soma. Anyone feeling a bit religious simply pops a few pills and goes on a “trip.” (Sort of like the “trips” Huxley himself took – only without the Vedanta that allowed him to contextualize and interpret them.) In the novel, a white boy named John is rescued from one of the “Savage Reservations,” where the primitives are kept, and brought to “civilization.” His values and virtues are Traditional and he is horrified by the modern world. In one particularly memorable scene, he is placed in a classroom with other young people where they watch a film about penitents crawling on their knees to church and flagellating themselves. To John’s horror, the other kids all begin laughing hysterically. Religion is for losers, you see. How could anyone’s concerns rise above shopping? Which brings me to . . .

Consumerism. The citizens of Brave New World are inundated with consumer goods and encouraged to acquire as many as possible. Hypnopedia teaches them various slogans that are supposed to guide them through life, amongst which is “ending is better than mending.” In other words, if something breaks or tears, don’t fix it – just go out and buy a new one! (Sound familiar?) Happiness and contentment are linked to acquisition, and to . . .

Distractions: Drugs, Sex, Sports, Media. These people’s lives are so empty they have to be constantly distracted lest they actually reflect on this fact and become blue. Soma comes in very handy here. So does sex. Brave New World was a controversial book in its time, and was actually banned in some countries, because of its treatment of sex. In Huxley’s world of the future, promiscuity is encouraged. And it begins very early in life — very early (this was probably what shocked readers the most). Between orgasms, citizens are also encouraged to avail themselves of any number of popular sports, whether as participants or as spectators. (Huxley tantalizes us with references to such mysterious activities as “obstacle golf,” which he never really describes.) Evenings (prior to copulation) can be spent going to the aforementioned “feelies.”

The desacralization of sex and the denigration of the family. As implied by the above, in Brave New World sex is stripped of any sense of sacredness (and transcendence) and treated as meaningless recreation. Feelings of love and the desire for monogamy are considered perversions. Families have been abolished and words such as “mother” are considered obscene. Now, before you optimists point out that we haven’t “abolished” the family, consider what the vector is of all the left-wing attacks on it (it takes a village, comrades). And consider the fact that in the West the family has all but abolished itself. Marriage is now consciously seen by many as a temporary arrangement (even as a convenient merging of bank accounts), and so few couples are having children that, as Pat Buchanan will tell you, we are ceasing to exist. Why? Because children require too much sacrifice; too much time spent away from careering, boinking, tripping, and playing obstacle golf.

The cult of youth. Apparently, much of the inspiration for Brave New World came from a trip Huxley took to the United States, where aging is essentially regarded as a disease. In Brave New World, everyone is kept artificially young – pumped full of hormones and nipped and tucked periodically. When they reach about 60 their systems just can’t take it anymore and they collapse and die. Whereas John is treated as a celebrity, his mother is hidden from public view simply because she has grown old on the savage reservation, without the benefit of the artificial interventions the “moderns” undergo. Having never seen a naturally old person before, the citizens of Brave New World regard her with horror. But I’m guessing she probably didn’t look any worse than Brigitte Bardot does today. (Miss Bardot has never had plastic surgery).

The novel’s climax is a marvelous dialogue between John and the “World Controller.” The latter defends the world he has helped create, by arguing that it is free of war, competition, and disease. John argues that as bad as these things often are, they also bring out the best in people. Virtue and greatness are only produced through struggle.

As a piece of writing, Brave New World is not that impressive. But as a prophecy of things to come, it is utterly uncanny – and disturbingly on target. So much so that it had to be, in effect, suppressed by over-praising our next novel . . .

2. Nineteen Eighty-Four by George Orwell (1948)

This is the most famous of all dystopian novels, and also the one that is least prescient. Like Brave New World, its literary qualities are not very impressive. It is chiefly remembered for its horrifying and bizarrely over-the-top portrayal of a future totalitarian society.

As just about everyone knows, in Nineteen Eighty-Four every aspect of society is controlled by “Big Brother” and his minions. All homes feature “telescreens” which cannot be shut off, and which contain cameras that observe one’s every move. The Ministry of Peace concerns itself with war, the Ministry of Love with terror, etc. Orwell includes slogans meant to parody Hegelian-Marxist dialectics: “war is peace,” “freedom is slavery,” ignorance is strength.” The language has been deliberately debased by “Newspeak,” dumbed-down and made politically correct. Those who commit “thoughtcrime” are taken to Room 101, where, in the end, they wind up loving Big Brother. And whatever you do, don’t do it to Julia, because the Women’s Anti-Sex League may get you. In short, things are double-plus bad. And downright Orwellian.

Let’s start with what Orwell got right. Yes, Newspeak reminds me of political correctness. (And Orwell’s analysis of how controlling language is a means to control thought is wonderfully insightful.) Then there is “doublethink,” which Orwell describes in the following way:

To know and not to know, to be conscious of complete truthfulness while telling carefully constructed lies, to hold simultaneously two opinions which cancelled out, knowing them to be contradictory and believing in both of them, to use logic against logic, to repudiate morality while laying claim to it, to believe that democracy was impossible and that the Party was the guardian of democracy, to forget, whatever it was necessary to forget, then to draw it back into memory again at the moment when it was needed, and then promptly to forget it again, and above all, to apply the same process to the process itself — that was the ultimate subtlety; consciously to induce unconsciousness, and then, once again, to become unconscious of the act of hypnosis you had just performed.

This, of course, reminds me of the state of mind most people are in today when it comes to such matters as race, “diversity,” and sex differences.

The Women’s Anti-Sex League reminds me – you guessed it – of feminism. Then there is “thoughtcrime,” which is now a reality in Europe and Canada, and will soon be coming to America. (Speaking of Brigitte Bardot, did you know that she has been convicted five times of “inciting racial hatred,” simply for objecting to the Islamic invasion of France?) And yes, when I get searched at the airport, when I see all those security cameras on the streets, when I think of the Patriot Act and of “indefinite detention,” I do think of Orwell.

But, for my money, Orwell was more wrong than right. Oceania was more or less a parody of Stalin’s U.S.S.R. (Come to think of it, North Korea is sort of a parody of Stalin’s U.S.S.R., isn’t it? It’s as if Kim Il-Sung read Nineteen Eight-Four and thought “You know, this could work . . .”) But Orwell would never have believed it if you’d told him that the U.S.S.R. would be history a mere four decades or so after his book was published. Soft totalitarianism, not hard, was the wave of the future. Rapacious, unbridled capitalism was the future, not central planning. Mindless self-indulgence and phony “individualism” were our destiny, not party discipline and self-sacrifice. The future, it turned out, was dressed in Prada, not Carhartt. And this is really why Brave New World is so superior to Nineteen Eighty-Four. We are controlled primarily through our vices, not through terror.

The best description I have encountered of the differences between the two novels comes from Neil Postman’s book Amusing Ourselves to Death:

What Orwell feared were those who would ban books. What Huxley feared was that there would be no reason to ban a book, for there would be no one who wanted to read one. Orwell feared those who would deprive us of information. Huxley feared those who would give us so much that we would be reduced to passivity and egotism. Orwell feared that the truth would be concealed from us. Huxley feared the truth would be drowned in a sea of irrelevance. Orwell feared we would become a captive culture. Huxley feared we would become a trivial culture, preoccupied with some equivalent of the feelies, the orgy porgy, and the centrifugal bumblepuppy. As Huxley remarked in Brave New World Revisited, the civil libertarians and rationalists who are ever on the alert to oppose tyranny “failed to take into account man’s almost infinite appetite for distractions.” In 1984, Orwell added, people are controlled by inflicting pain. In Brave New World, they are controlled by inflicting pleasure. In short, Orwell feared that what we fear will ruin us. Huxley feared that our desire will ruin us.

And here is Christopher Hitchens (in his essay “Why Americans are not Taught History”) on the differences between the two novels:

We dwell in a present-tense culture that somehow, significantly, decided to employ the telling expression “You’re history” as a choice reprobation or insult, and thus elected to speak forgotten volumes about itself. By that standard, the forbidding dystopia of George Orwell’s Nineteen Eighty-Four already belongs, both as a text and as a date, with Ur and Mycenae, while the hedonist nihilism of Huxley still beckons toward a painless, amusement-sodden, and stress-free consensus. Orwell’s was a house of horrors. He seemed to strain credulity because he posited a regime that would go to any lengths to own and possess history, to rewrite and construct it, and to inculcate it by means of coercion. Whereas Huxley . . . rightly foresaw that any such regime could break but could not bend. In 1988, four years after 1984, the Soviet Union scrapped its official history curriculum and announced that a newly authorized version was somewhere in the works. This was the precise moment when the regime conceded its own extinction. For true blissed-out and vacant servitude, though, you need an otherwise sophisticated society where no serious history is taught.

I believe this just about says it all.

3. Fahrenheit 451 by Ray Bradbury (1953)

This one is much simpler. A future society in which books have been banned. Now that all the houses are fireproof, firemen go around ferreting out contraband books from backward “book people” and burning them. So, what do the majority of the people do with themselves if they aren’t allowed to read? Why, exactly what they do today. They watch television. A lot of television.

I read Fahrenheit 451 after seeing the film version by Francois Truffaut. I have to admit that after seeing the film I was a bit disappointed by the book. (This would be regarded as heresy by Bradbury fans, who all see the film as far inferior.) I only dimly recall the book, as the film manages to be more immediately relevant to current pathologies than the book does (perhaps because the film was made fourteen years later, in 1967).

I vividly remember the scene in the film in which Linda, Montag the fireman’s wife, asks for a second “wallscreen” (obviously an Orwell influence). “They say that when you get your second wallscreen it’s like having your family grow out around you,” she gushes. Then there’s the scene where a neighbor explains to Montag why his new friend Clarisse (actually, one of the “book people”) is so different. “Look there,” the neighbor says, pointing to the television antenna on top of one of the houses. “And there . . . and there,” she says, pointing out other antennae. Then she indicates Clarisse’s house, where there is no antenna (she and her uncle don’t watch TV). “But look there . . . there’s . . . nothing,” says the neighbor, with a blank, bovine quality.

Equally memorable was a scene on board a monorail (accompanied by haunting music from Bernard Herrmann). Montag watches as the passengers touch themselves gently, as if exploring their own sensations for the very first time, while staring off into space with a kind of melancholy absence in their eyes. Truffaut goes Bradbury one better, by portraying this future as one in which people are numb; insensitive not just to emotions but even to physical sensations. In an even more striking scene, Montag reduces one of Linda’s friends to tears, simply by reading aloud an emotionally powerful passage from David Copperfield. The response from her concerned friends? “Novels are sick. All those idiotic words. Evil words that hurt people. Why disturb people with that sort of filth? Poor Doris.”

What Bradbury didn’t forsee was a future where there would be no need for the government to ban books, because people would just voluntarily stop reading them. Again, Huxley was more prescient. Lightly paraphrasing Neil Postman (from the earlier quotation), “What Bradbury feared were those who would ban books. What Huxley feared was that there would be no reason to ban a book, for there would be no one who wanted to read one.” Still, you’ve got to hand it to Bradbury. Although books still exist and nobody (at least not in America) is banning them, otherwise the world of today is pretty much the world of Fahrenheit 451.

No one reads books anymore. Many of our college graduates can barely read, even if they wanted to. Everywhere bookstores are closing up. Explore the few that still exist and you’ll see that the garbage they sell hardly passes as literature. (Today’s bestsellers are so badly written it’s astonishing.) It’s always been the case in America that most people didn’t read a lot, and only read good books when forced to. But it used to be that people felt just a little bit ashamed of that. Things are very different today. A kind of militant proletarian philistinism reigns. The booboisie now openly flaunt their ignorance and vulgarity as if these were virtues. It used to be that average Americans paid lip service to the importance of high culture, but secretly thought it a waste of time. Now they openly proclaim this, and regard those with cultivated tastes as a rather curious species of useless loser.

Nobody needs to ban books. We’ve made ourselves too stupid to deserve them.

4. Atlas Shrugged by Ayn Rand (1957)

Atlas Shrugged changed my life.

You’ve heard that before, right? But it’s true. I read this novel when I was twenty years old, and it was a revelation to me. I’ve since moved far away from Rand’s philosophy, but there’s a part of me that still loves and admires this book, and its author. And now I’ll commit an even worse heresy than saying I liked the film of Fahrenheit 451 more than the book: I think that, purely as a piece of prose fiction, Atlas Shrugged is the best of the four novels I’m considering here. I don’t mean that it’s more prescient or philosophically richer. I just mean that it’s a better piece of writing. True, it’s not as good a book as The Fountainhead, and it’s deformed by excesses of all kinds (including a speech by one character that lasts for . . . gulp . . . sixty pages). Nevertheless, Rand could be a truly great writer, when she wasn’t surrounded by sycophants who burbled affirmatively over every phrase she jotted (even when it was something like “hamburger sandwich” or “Brothers, you asked for it!”).

Atlas Shrugged depicts an America in the not-so-distant future. Collectivism has run rampant, and government regulation is driving the economy into the ground. The recent godawful film version of the first third of the novel (do yourself a big favor and don’t see it) emphasizes this issue of government regulation at the expense of Rand’s other, more important messages. (Rand was not simply a female Milton Friedman.) Rand’s analysis of the roots of socialism is fundamentally Nietzschean, though she would not admit this. It is “hatred of the good for being the good” that drives people in the world of Atlas Shrugged to redistribute wealth, nationalize industries, and subsidize lavish homes for subnormal children. And at the root of this slave morality (which Rand somewhat superficially dubs “altruism”) is a kind of primal, life-denying irrationalism. Rand’s solution? A morality of reason, where recognition that A is A, that facts are facts, is the primary commandment. This morality is preached by Rand’s prophet, John Galt, who is the leader of a secret band of producers and innovators who have “gone on strike,” refusing to let the world’s parasites feed off of them.

Despite all her errors (too many to mention here) there’s actually a great deal of truth in Rand’s analysis of what’s wrong with the world. Simply put, Rand was right because Nietzsche was right. And yes, we are living in the world of Atlas Shrugged. But the real key to seeing why this novel is relevant to today lies in a single concept that is never explored in Atlas Shrugged or in any of the other novels discussed here: race.

 [12]Virtually everything Rand warned about in Atlas Shrugged has come to pass, but it’s even worse than she thought it was going to be. For our purveyors of slave morality are not just out to pillage the productive people, they’re out to destroy the entire white race and western culture as such. Rand was an opponent of “racism,” which she attacked in an essay as “barnyard collectivism.” Like the leftists, she apparently saw human beings as interchangeable units, each with infinite potential. Yes, she was a great elitist – but she believed that people became moochers and looters and parasites because they had “bad premises,” and had made bad choices. Whatever character flaws they might have were changeable, she thought. Rand was adamantly opposed to any form of biological determinism.

Miss Rand (born Alyssa Rosenbaum) failed to see that all the qualities she admired in the productive “men of the mind” – their Apollonian reason, their spirit of adventure, their benevolent sense of life, their chiseled Gary Cooperish features – were all qualities chiefly of white Europeans. There simply are no black or Chinese or Hispanic John Galts. The real way to “stop the motor of the world” is to dispossess all the white people, and this is exactly what the real-life Ellsworth Tooheys and Bertram Scudders are up to today.

Atlas Shrugged, Brave New World, Nineteen Eighty-Four, and Fahrenheit 451 all depict white, racially homogeneous societies. Non-whites simply do not figure at all. Okay, yes, there might be a reference somewhere in Atlas Shrugged to a “Negro porter,” and perhaps something similar in the other books. But none of the characters in these novels is non-white, and non-whites are so far in the background they may as well not exist for these authors. Huxley thought that if we wanted epsilon semi-morons to do our dirty work the government would have to hatch them in test tubes. Obviously, he had just never visited Detroit or Atlanta. Epsilon semi-morons are reproducing themselves every day, and at a rate that far outstrips that of the alphas.

These authors foresaw much of today’s dystopian world: its spiritual and moral emptiness, its culture of consumerism, its flat-souled Last Manishness, its debasement of language, its doublethink, its illiteracy, and its bovine tolerance of authoritarian indignities. But they did not foresee the most serious and catastrophic of today’s problems: the eminent destruction of whites, and western culture.

None of them thought to deal with race at all. Why is this? Probably for the simple reason that it never occurred to any of them that whites might take slave morality so far as to actually will their own destruction. As always, the truth is stranger than fiction.

The dystopian novel most relevant to our situation is also – surprise! – the one that practically no one has heard of: Jean Raspail’s The Camp of the Saints [13]. But that is a subject (perhaps) for another essay . . .

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2012/01/dystopia-is-now/

mardi, 17 mai 2011

Ben Laden: qui sera le prochain Goldstein?

Ben Laden : qui sera le prochain Goldstein ?

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Jérôme Leroy, cueilli sur Causeur, à propos de l'élimination de Ben Laden. Il faut relire Orwell !...

 

badguys.jpgDans 1984 de George Orwell, qui reste décidément le livre essentiel pour comprendre notre modernité, l’archétype du traître, le génie du mal, le grain de sable dans les rouages de l’Angsoc de Big Brother s’appelle Goldstein. Il a été l’un des principaux compagnons de Big Brother dans la conduite de la Révolution avant de se retourner contre lui et de lui livrer une guerre sans pitié, menant des opérations de déstabilisation depuis l’étranger, organisant des attentats au cœur de Londres et exhortant les citoyens pourtant si heureux d’Oceania à la révolte.

 

 

Le lecteur se demande d’ailleurs si Goldstein, tout comme Big Brother, existe vraiment en tant que personne ou si c’est l’incarnation fictive de celui qu’il faut détester collectivement pour assurer la cohésion aléatoire d’une société elle-même minée par des contradictions intenables. Autrement dit Orwell montre, à travers ce personnage de Goldstein, opposant à la fois radical et complètement instrumentalisé par le pouvoir, la façon dont nos sociétés savent intégrer leur part de négatif pour continuer à avancer dans la bonne conscience la plus totale.

La Minute de la Haine

Dans 1984, Goldstein est la vedette d’une cérémonie bien particulière qui est la Minute de la Haine. Chaque jour, chaque citoyen sur son lieu de travail est prié de se rendre dans une salle de projection où il va exprimer en groupe sa détestation absolue de la figure honnie en hurlant des slogans haineux et en crachant sur l’écran. Cette Minute de la Haine est d’ailleurs un moyen pour la Police de la Pensée de détecter ceux qui ne communient pas suffisamment dans la détestation de ce qu’il faut détester.

Goldstein est aussi un opposant très utile parce que sa haine du système de Big Brother est telle, ses propos et ses actes tellement effroyables, qu’il rend impossible toute critique car critiquer reviendrait à adhérer à ses
thèses monstrueuses.


Ces dernières années, nous avons connu de nombreux Goldstein

En France, Goldstein s’est longtemps appelé Jean-Marie Le Pen. Jean-Marie Le Pen avait été inventé par Mitterrand puis entretenu par le discours sécuritaire de la droite pour empêcher de penser toute alternative crédible à l’ensemble RPR-UDF puis UMP ou au Parti Socialiste. Ce dispositif a permis d’éliminer tous ceux qui pouvaient incarner le « troisième homme ». On faisait monter en puissance Goldstein dans les sondages et c’est ainsi que Chevènement ou Bayrou perdaient tout espoir d’incarner une alternative crédible. Le Pen, Goldstein, même combat. Quand, au soir du 21 avril 2002, le scénario a failli déraper et que Goldstein s’est retrouvé au second tour, on a, comme dans le roman d’Orwell d’ailleurs, transformé la Minute de la Haine en Semaine de la Haine et ce fut la fameuse « quinzaine antifasciste » qui vit l’électeur de gauche se précipiter vers les urnes pour faire barrage à la Bête Immonde.

Sur le plan international, les Goldstein furent légion, notamment lors de la guerre en Yougoslavie. On se souvient évidemment de Karadzic et de Mladic (ce dernier court toujours mais n’intéresse plus grand monde, dirait-on) chez les Serbes de Bosnie. Leurs exactions avérées rendaient absolument impossible toute réflexion sur les vraies raisons de l’explosion de la Yougoslavie ou sur les horreurs commis par d’autres, comme les Croates quand ils chassèrent les Serbes de Krajina. De même, au moment de la guerre du Kosovo, l’intervention de l’Otan fut en partie motivée par l’épuration ethnique privée que menait le Goldstein du moment, Arkan, un super-méchant que l’on aurait pu croire sorti d’un SAS avec sa femme chanteuse et les supporters de son club de foot transformés en Tigres noirs avec fusils d’assaut et gros 4X4.

Une des caractéristiques de Goldstein est qu’il connaît une mort violente ou suspecte. Arkan est mort assassiné devant un grand hôtel tandis que Milosevic lui-même, président de la Yougoslavie avec lequel on négociait avant qu’il ne devienne un criminel de guerre, est mort en prison à la Haye, d’une crise d’hypertension. Dommage pour la fin d’un procès pourtant bien intéressant.

Que dire aussi d’un Goldstein particulièrement réussi, Saddam Hussein, qui après avoir été traité, pendant la guerre Iran/Irak des années 1980 comme la pointe avancée de la lutte de l’Occident contre l’obscurantisme chiite, a fini vingt ans plus tard pendu par les mêmes chiites dans une exécution complaisamment filmée.

Tuer un ennemi est une victoire, pas une fête

Ben Laden fut évidemment le Goldstein le plus réussi des dernières décennies. Depuis 1998, date à laquelle il fit exploser deux ambassades américaines en Afrique de l’Est, et encore plus depuis le 11 Septembre, il était devenu l’ennemi absolu. Il y avait de quoi, direz-vous et vous aurez raison. En même temps avec un ennemi tel que lui, il devenait absolument impossible de penser les rapports entre le Nord et le Sud, l’Occident et le monde arabo-musulman, Israël et la Palestine autrement qu’en termes de choc des civilisations, ce qui arrangeait bien les idéologues néoconservateurs du temps de Bush.

Le « Printemps arabe » a changé la donne, et c’est tant mieux. Ben Laden est mort et c’est tant mieux aussi. Même si on aurait préféré pour lui le sort d’Eichmann et un procès exemplaire qui aurait dissipé les fantasmes que ne manqueront pas d’entretenir les conditions rocambolesques de sa mort et de la cérémonie funèbre et maritime qui s’en est ensuivie. Même si on aurait préféré, également, ne pas voir les scènes de liesse dans la rue américaine qui ne sont jamais que le reflet symétrique des scènes de liesse qui eurent lieu dans certains pays arabes après le 11 septembre. Je ne sache pas qu’on ait dansé dans les rues de Tel-Aviv ou de Haïfa après la pendaison d’Eichmann.
Tuer un ennemi est une victoire, pas une fête.

En ce qui concerne Ben Laden, et c’est là aussi une des caractéristiques du Goldstein d’Orwell, on lui accorde d’autant plus d’importance qu’il a de moins en moins de puissance. On a peut-être tué un symbole mais certainement pas un chef de guerre enfermé dans un QG et donnant ses ordres à ses troupes à travers une chaine de commandement clairement définie. Penser que la mort de Ben Laden signe l’acte de décès d’Al Qaïda, c’est un peu comme croire que tuer le clown Ronald Mc Donald entrainerait la fermeture de tous les fast-foods de la marque à travers le monde.

Celui que les Américains avaient équipé en missiles Stinger contre les Soviétiques, celui dont la famille entretenait de cordiales relations d’affaires avec la famille Bush, était devenu le Génie du Mal officiel. Il n’est plus là. Un seul Goldstein vous manque et tout est dépeuplé.

La succession est donc ouverte au bal des Affreux. De l’Iran à la Corée du Nord, les prétendants ne manquent pas. Et comme nous avons a terriblement besoin d’eux pour éviter de nous regarder en face, on ne devrait plus tarder à connaître le nom du successeur.

Jérôme Leroy (Causeur, 5 mai 2011)

jeudi, 04 mars 2010

Les plus atroces injustices...

Les plus atroces injustices...

Ex: http://zentropa.splinder.com/

"Aucun adulte ne peut lire Dickens sans percevoir ses limites, mais elles ne remettent pas en cause cette générosité d'esprit innée qui joue en quelque sorte le rôle d'une ancre et empêche presque toujours Dickens de partir à la dérive. C'est probablement là le secret de sa popularité. Cette espèce d'heureux antinomianisme que l'on trouve chez Dickens est l'un des traits caractéristiques de la culture populaire occidentale. Il est présent dans les contes et chansons humoristiques, dans les figures mythiques comme Mickey Mouse ou Popeye, dans l'histoire du socialisme ouvrier, dans les protestations populaires contre l'impérialisme, dans l'élan qui pousse un jury à accorder des indemnités exorbitantes quand la voiture d'un riche écrase un pauvre. C'est le sentiment qu'il faut toujours être du côté de l'opprimé, prendre le parti du faible contre le fort. En un sens, c'est un sentiment qui est passé de mode depuis une cinquantaine d'années.
L'homme de la rue vit toujours dans l'univers psychologique de Dickens, mais la plupart des intellectuels, pour ne pas dire tous, se sont ralliés à une forme de totalitarisme ou à une autre. D'une point de vue marxiste ou fasciste, la quasi-totalité des valeurs défendues par Dickens peuvent être assimilées à la "morale bourgeoise" et honnies à ce titre. Mais pour ce qui est des conceptions morales, il n'y a rien de plus "bourgeois" que la classe ouvrière anglaise.

dickensmisère.jpgLes gens ordinaires, dans les pays occidentaux, n'ont pas encore accepté l'univers mental du "réalisme" et de la politique de la Force. Il se peut que cela se produise un jour ou l'autre, auquel cas Dickens sera aussi désuet que le cheval de fiacre. Mais s'il a été populaire en son temps, et s'il l'est encore, c'est principalement parce qu'il a su exprimer sous une forme comique, schématique et par là même mémorable, l'honnêteté innée de l'homme ordinaire. Et il est important que sous ce rapport des gens de toutes sortes puissent être considérés comme "ordinaires". Dans un pays tel que l'Angleterre, il existe, par delà la division des classes, une certaine unité de culture. Tout au long de l'ère chrétienne, et plus nettement encore après la Révolution française, le monde occidental a été hanté par les idées de liberté et d'égalité. Ce ne sont que des idées, mais elles ont pénétré toutes les couches de la société. On voit partout subsister les plus atroces injustices, cruautés, mensonges, snobismes, mais il est peu de gens qui puissent contempler tout cela aussi froidement qu'un propriétaire d'esclaves romain, par exemple. Le millionnaire lui-même éprouve un vague sentiment de culpabilité, comme un chien dévorant le gigot qu'il a dérobé. La quasi-totalité des gens, quelle que soit leur conduite réelle, réagit passionnellement à l'idée de la fraternité humaine. Dickens a énoncé un code auquel on accordait et on continue à accorder foi, même si on le transgresse. S'il en était autrement, on comprendrait mal comment il a pu à la fois être lu par des ouvriers (chose qui n'est arrivée à aucun autre romancier de son envergure), et être enterré à Westminster Abbey."

George Orwell, Charles Dickens (1939) in Dans le ventre de la baleine et autres essais, Editions Ivrea/Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2005, pp. 124-125.

samedi, 09 mai 2009

La bataille sémantique n'est pas perdue d'avance...

Martin Peltier :

« La bataille sémantique n’est pas perdue d’avance »

SOURCE : MONDE ET VIE & http://synthesenationale.hautetfort.com/

 

9782916951065.gifJournaliste, Martin Peltier a ouvert la 14ème université d’été de l’association Renaissance catholique, consacrée au politiquement correct, par un exposé sur la subversion du langage. Il revient sur ce thème pour Monde & Vie.

 

Martin Peltier, vous vous intéressez particulièrement à la dimension sémantique de la pensée unique, la “novlangue”. La subversion de la langue précède celle des esprits. Par quel mécanisme ?

 

On parle de “novlangue” par référence au roman de George Orwell 1984. Depuis l’entre-deux guerres, les marxistes et post-marxistes ont entrepris un travail constant de subversion par le langage. La stratégie reste la même aujourd’hui. On remarque d’ailleurs, au sein du composé de mouvements et de personnes qui élaborent la pensée unique, de nombreux trotskistes ou anciens trotskistes, en France comme aux Etats-Unis, qui ont acquis au sein des organisations de cette mouvance une formation à ces méthodes de subversion. Même des antimarxistes avertis se laissent prendre au piège de cette torsion du vocabulaire, par exemple en employant le mot “stalinien”, forgé pour innocenter le communisme des crimes de Staline, alors que Lénine et Trotski furent eux aussi des criminels sanguinaires. Et ça marche ! Personne ne se réclame plus aujourd’hui de Staline, mais beaucoup continuent de se proclamer communistes ou trotskistes, sans que nul ne s’en émeuve. En subvertissant le langage, il est également possible d’accoutumer les gens à des idées qu’ils repoussaient dès l’abord : en parlant d’“homoparentalité” et de “couples gays”, on en vient par exemple à rendre petit à petit admissible l’idée de l’adoption d’enfants par les homosexuels. Le piège est d’autant plus efficace qu’en nous opposant à cette subversion du langage, nous risquons nous-mêmes d’être conduits à utiliser un langage archaïque et à recourir pour désigner certaines réalités à des périphrases qui témoignent des succès de l’adversaire.

 

Pour s’opposer à cette colonisation du langage par le politiquement correct, est-il possible, bien que les médias dominants soient gagnés à la pensée unique, de copier ses méthodes et de forger une autre terminologie ? A-t-on déjà tenté de le faire ?

 

Oui. L’expression “préférence nationale”, lancée naguère par Jean-Yves Le Gallou dans un livre publié par le Club de l’Horloge, a posé un sérieux problème à nos adversaires, qui ont dû beaucoup batailler avant de parvenir à la diaboliser. Cette notion a conquis l’électorat conservateur avant d’être “repérée”. La bataille sémantique n’est donc pas perdue d’avance.

 

Pour illustrer le travail de destruction du langage et de la syntaxe, vous prenez l’exemple de l’appellation “Madame la ministre”. A son arrivée au ministère de l’Economie, Christine Lagarde, dont la mère était grammairienne, s’était attiré les railleries des médias politiquement corrects en demandant qu’on l’appelle “Madame le ministre”. Elle n’a d’ailleurs pas été obéie. Comment s’opposer à cette corruption médiatique de la langue française ?

 

Le premier stade de la confrontation est réfléchi, préparé par des militants, puis les termes passent dans le langage courant et sont diffusés par les médias, d’autant plus facilement que l’on n’y prend pas garde. Ainsi, aux Etats-Unis, le terme melting-pot, qui signifie “creuset” et annonçait l’intention de fondre les minorités dans le creuset américain, a été remplacé sous la pression des gauchistes radicaux par celui de “salad-bowl” (saladier), qui exprime une autre conception de la société américaine, au sein de laquelle les différentes communautés sont appelées à cohabiter sans se mélanger. En France, il n’est pas anodin qu’un “clandestin” soit devenu un “sans-papiers“, un “homosexuel” un “gay”, ou que les droits de l’homme, notion “sexiste”, disparaissent au bénéfice des “droits humains”. Comment s’y opposer ? En réagissant constamment, en faisant attention au vocabulaire que nous utilisons, en consacrant des rubriques à l’étude du langage dans les médias appartenant à notre famille de pensée, en utilisant l’ironie, le rire et la connivence sociale pour ridiculiser l’adversaire.

 

Vous estimez que s’est mis en place un processus de « tyrannie optimale ». Qu’entendez-vous par là ?

 

La tyrannie optimale, c’est celle qui obtient les meilleurs résultats avec un minimum de frais. On trouve des exemples de tyrannies dès l’Antiquité. Elles faisaient beaucoup de bruit pour rien, versaient le sang en abondance pour un résultat médiocre. Ces bilans se sont améliorés avec la Révolution française, puis le nazisme et le communisme ; mais même en URSS, malgré la terreur que l’on y pratiqua et une propagande très bien organisée, on ne convainquait pas grand monde. Aujourd’hui, nous avons affaire à une tyrannie douce, qui diffuse un vocabulaire, des émotions, des idées qui passent partout, y compris par le biais de la publicité et des biens de consommation : ainsi en est-il de l’“homoparentalité”, ou encore de l’“homophobie” dont nous sommes accusés – et persuadés – de nous rendre coupables si nous ne sommes pas favorables à l’adoption d’enfants par les homosexuels. C’est également vrai en politique : voyez la manière dont on s’est laissé persuader de l’existence d’armes de destruction massive en Irak sous Saddam Hussein, alors qu’on savait qu’il n’y en avait pas… Ce sont des techniques de propagande non aversives : on n’exerce pas de violence directe, mais on propage une morale diffuse qui ne supporte ni réaction, ni contradiction. C’est une tyrannie presque parfaite.

 

La pression morale ne devient un peu plus violente que lorsque le système prend peur, ou joue à se faire peur. Car une telle tyrannie ne se sent en danger que lorsque les langues se délient : en 2002, que serait-il arrivé si les Français avaient commencé à se demander si la “préférence nationale“ était vraiment un concept aussi inacceptable que la pensée unique le prétendait ? Elle a réagi en émettant un peu plus de mensonges et d’insultes afin de discréditer son adversaire.

vendredi, 06 juin 2008

"Animal Farm" naar het boek van G. Orwell

Animal Farm naar het boek van George Orwell

De neo-Belgische (Vlaamse) regering heeft een werkstukje in pure Kafka-stijl opgesteld. Als trouwe uitvoerders van wetten die de Europese dictatuur ons via de plaatselijke elite (Vlaamse ministers) door de strot moet duwen hebben zij gemeend om de EU-richtlijnen inzake antidiscriminatie met de nodige onzin te moeten aanvullen. Het werkstuk is nu een complete operettetekst geworden die men zal kunnen gebruiken als burleske opvoering om de kruiperigheid van de kruideniers die zich Vlaamse staatslieden noemen aanschouwelijk weer te kunnen geven.

De gezamenlijke Vlaamse elite kruipt en wentelt zich in het stof om toch maar het predikaat van zuivere gelovige binnen te kunnen halen. De zuivere gelovigen van de non-discriminatie, welteverstaan. Waar de Europese volkscommissarissen in hun richtlijn alleen maar non-discriminatie in verband met werk en beroep voor ogen hadden en niet discriminatie op basis van leeftijd, godsdienst, overtuiging, taal, gezondheidstoestand en sociale positie, daar hebben de lolbroeken van de middenstandsregering Peeters nu nog een lijstje aan toegevoegd. De kruideniersmentaliteit en het paternalisme druipt van deze toevoegingen af, zoals stroop uit de handjes van een kleuter. Het is een vuile boel en het plakt geweldig. Maar toch moet je uiteindelijk in lachen uitbarsten, want kleuters die een plakboel van je huishouden maken blijven toch altijd kinderen. Zo ook de Vlaamse kleuterregering.

De non-discriminatie die de Vlaamse afdeling van de Belgische machtselite proclameert gaat zo ver en is zo ongelooflijk tegenstrijdig dat het eigenlijk zal uitdraaien op een groot speelplein voor pesttechnieken. Wat houden de Vlaamse decreten die discriminatie verbieden dan in?

Het is verboden te discrimineren in de gezondheidszorg;
Het is verboden te discrimineren in het onderwijs;
Het is verboden om mensen te discrimineren in verband met het leveren van goederen en diensten (deze vind ik persoonlijk de leukste);
Het is verboden te discrimineren op basis van bezit en kapitaal;
Het is verboden om mensen uit te sluiten van sociale voordelen.

Verder moet er voor iedereen toegang zijn tot economische, sociale culturele en politieke activiteiten.

Laat ons eens aftoetsen hoe we deze wonderbaarlijke wereld of - beter gezegd - de Vlaamse uitgave van The Animal Farm creatief kunnen toepassen. Iedereen moet gezondheidszorg kunnen krijgen ongeacht zijn status. Als je weet dat je nu al meer dan 25% van alle medische kosten uit eigen zak mag betalen, dan is de vraag maar hoe je de mensen die dat steeds minder kunnen ophoesten gaat tegemoetkomen. Als je nu naar een hospitaal of naar de dokter gaat, dan moet je eerst in dat hospitaal een voorschot geven en bij de dokter moet je zelf alles eerst voorschieten. Als het einde van de maand nadert, zullen de hospitalen en de dokters verplicht worden om je toch te verzorgen, zelfs zonder geld op zak. Anders is dat discriminatie tegenover mensen die wel kunnen betalen. De Witte Woede zal weer losbarsten!

In het onderwijs moet alles gratis zijn en als er toch kosten zijn voor het een of het ander, dan moeten de ouders van de kinderen die geld genoeg hebben maar betalen voor diegenen die geen geld meer hebben. Zullen die ouders leuk vinden! Lekkere antidiscriminatieblues op het schoolplein zal het gevolg zijn. Mijn voorkeurvoorstel van antidiscriminatie is het verbod op weigering van het leveren van goederen en diensten aan mensen. En het daarbij aansluitende verbod om mensen te discrimineren op basis van kapitaal. Hoe dat de volkscommissarissen van de Eurodictatuur daar niet zelf op gekomen zijn en deze primeur moeten laten aan de middenstandersregering van Vlaanderen is ronduit beschamend.

In de grond zijn deze twee antidiscriminatievoorstellen natuurlijk niet nieuw. In Brussel en in grote Vlaamse steden zijn er al hele groepen die zich kosteloos bedienen van goederen en diensten en andermans geld (die ambachtsgroep noemt men rondtrekkende dadergroepen). Sommigen hebben hier een permanente verblijfplaats (maar dat is een detail). Nu wil de Vlaamse regering dat institutionaliseren: als mensen goederen en diensten willen en ze kunnen dat niet betalen, dan mogen ze niet weerhouden worden om zich de begeerde goederen en diensten zelf te gaan halen. Anders is zoiets discriminatie. Gebeuren er in het vervolg inbraken of autodiefstallen in Vlaanderen, dan is dat het gevolg van het gratis leveren van goederen en diensten aan benadeelde medeburgers. Je hoeft dan niet bij de politie te gaan klagen (dat is ook niet nieuw), want dan kun je nog een discriminatieklacht aan je broek krijgen. De mensen die je spullen meenamen hadden dat immers nodig en konden zich dat niet zelf aanschaffen. Maar jij wel blijkbaar. Foei, foei van jou!

Hoe Peeters en zijn sinterklaasregering dat aan hun middenstandsachterban zullen verkopen dat mensen in winkels gewoon de boel meenemen zonder betaling, zal nog door een bevriend consultancybureau onderzocht moeten worden. Als iemand toch van plan is om zelf te gaan discrimineren, dan kunnen we enkele tips geven. Als je een homo discrimineert (door bijvoorbeeld te weigeren om op zijn avances in te gaan) en die pipo dient klacht tegen jou in, dan moet je als de bliksem klacht tegen hem indienen met als argument dat je een gelovige moslim bent en dat je geloof je verplicht om hem te discrimineren. Als je dat niet mag, dan discrimineert men jou en dat is verboden op grond van non-discriminatie op basis van geloof. Mooi toch? Als je een vreemdeling discrimineert of een vreemdeling discrimineert je vrouw of dochter door ze te verkrachten, dan kun je elkaar beschuldigen op basis van vrijheid van overtuiging. Jij vindt die allochtoon maar een kafir vanuit je overtuiging en hij vindt je vrouw of dochter maar een hoer op basis van zijn geloof. Er is geen discriminatie van één partij. Het is gewoon de werkelijke wereld zoals ze is! Als je baas of manager weer eens veel meer poen pakt dan jijzelf dan moet je hem aanklagen op grond van loondiscriminatie! Het is niet omdat je niet gestudeerd hebt of niet de moeite hebt genomen om zelf een bedrijf te starten dat je gediscrimineerd mag worden via je loon en loonverschillen. Als iemand ziek is op je werk en hij ontvangt een ziekte-uitkering en zelf heb je geen zin om elke dag naar je werk te komen, dan kun je klacht indienen tegen je baas. Het is discriminerend om alleen zieken thuis te laten en te betalen. Gezonde mensen hebben ook dat recht, want is het niet verboden om iemand te discrimineren op basis van zijn gezondheidstoestand.

Ach ja, je moet creatief zijn in die dingen. Ik zou nog een tijdje door kunnen gaan met goede raad te geven, maar het zal nu al duidelijk zijn voor iedereen dat de toekomst van Vlaanderen verzekerd is. Het is een “schitterende” toekomst. Jeronimus Bosch zou er nooit in geslaagd zijn om het geheel op doek te krijgen. En hij heeft veel gekken geschilderd in zijn tijd. Om de Vlaamse ministers te portretteren en hun maatregelen adequaat te schilderen heb je een geestesgestoorde nodig. Die zal de antidiscriminatielobby misschien in zijn volle waarde kunnen schilderen en portretteren. Nog een geluk dat onze ministers kunnen rekenen op de morele steun van AFF en Blokbuster. Zij kunnen dienen als ezels, zoals die op de schilderijen van Jeronimus veelvuldig voorkwamen. Een beetje “mismeesterd”, maar toch herkenbaar. Alle morele steun is welkom bij een acute geestesziekte en gedeelde pijn is halve pijn zegt een Vlaams spreekwoord.

E. Hermy
Algemene coördinator