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dimanche, 02 mars 2014

Il y a deux cents ans aux Lucs-sur-Boulogne…

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Il y a deux cents ans aux Lucs-sur-Boulogne…

par Christophe Servan

Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Et si la Révolution française avait été tout simplement le péché originel de la République?

Il y a deux cents ans, 564 vieillards, femmes et enfants dont 110 âgés de moins de 7 ans périrent enfermés dans l’église du village des Lucs-sur-Boulogne (Vendée), massacrés à coups de mitraille par les soldats « républicains » envoyés par la Convention.

790.jpgLes Lucs-sur-Boulogne, contrairement à ce que l’on dit habituellement, n’est pas l’Oradour-sur-Glane de la Vendée, c’est bien Oradour-sur-Glane qui est Les Lucs-sur-Boulogne du Limousin.

Malheureuse République qui, dans son obsession de la repentance, préfère encore la copie à l’original ! Car inutile de demander à mes compatriotes s’ils connaissent cet épisode monstrueux de notre histoire, l’immense majorité d’entre eux n’en ont jamais entendu parler, pas plus d’ailleurs que la terrible répression de Fouché et Collot d’Herbois sur la ville de Lyon – 1.876 exécutions du 4 au 27 décembre 1793 à coups de canon chargés à mitraille –, pas plus que les 4.800 noyés à Nantes, dont 2.000 la seule semaine de Noël, pas plus que… etc.

Il est difficile d’établir un bilan des victimes de la « Convention » car beaucoup d’archives de la Révolution ont été détruites par des historiens antimonarchistes. Notez bien que je ne dis pas « la Terreur », terme consacré par l’historiographie républicaine, car j’ai toujours pensé que ce mot vague n’a jamais eu d’autre objet que de dépersonnaliser la terrible répression révolutionnaire afin d’absoudre la République. Certains chiffres ont tout de même été avancés, en ce qui concerne les Vendéens et les Chouans : on parle de 260.000 morts ; quant à l’ensemble du territoire, le demi-million est une estimation raisonnable.

Saviez-vous que le nom de Turreau, boucher de la Vendée, figure au fronton de l’un des côtés de l’arc de triomphe ? « Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes, seulement suspectes, ne seront pas plus épargnées… » (Louis Marie Turreau : Instruction relative à l’exécution des ordres [...], donnée le 19 janvier 1794).

Mon scepticisme sur l’épopée révolutionnaire ne date pas d’hier. Lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution, voulues grandioses par feu François Mitterrand, je me souviens avoir fui la capitale. Le son de ces grotesques bacchanales m’était insupportable. Je préférai me réfugier quelque part dans un coin paisible du midi de la France, dans la lecture passionnante des mémoires de la comtesse de Boigne. Ces derniers temps, je me suis souvent interrogé sur les origines lointaines de cette accusation absurde d’anti-républicanisme systématiquement portée à l’encontre de la France patriote et/ou catholique, lointaine héritière des volontaires de Valmy. Et si la Révolution française avait été tout simplement le péché originel de la République ?

Invité aux Lucs-sur-Boulogne en 1993, Alexandre Soljenitsyne ne déclarait-il pas : « …Eh bien oui, ces paysans se révoltèrent contre la Révolution. C’est que toute révolution déchaîne, chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l’envie, de la rapacité et de la haine, […] Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de morts innombrables, d’une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d’une dégradation durable de la population. »

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Une biographie de Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

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Une biographie de Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

I-Grande-14911-juan-peron-qui-suis-je.net.jpgRobert Spieler

Article publié dans Rivarol

n°3130 du 20 février 2014

Après la très intéressante biographie consacrée à Evita Peron par Jean-Claude Rolinat, le voici qui récidive avec le portrait de Juan Peron et du Justicialisme.

Paraphrasant une publicité d'une célèbre marque gazeuse, il note que le péronisme avait « le goût du fascisme, l'odeur du fascisme et la couleur du fascisme, mais ce n'était pas du fascisme ».

Une dictature ? Pas davantage. Tout au plus un pouvoir autoritaire, une république forte et indépendante. L'expression parlementaire  était maintenue et les élections étaient libres. Il n'y avait pas, comme en Italie mussolinienne, ou au Portugal salazariste, ou en Espagne franquiste, de parti unique. Le parti justicialiste était certes dominant et le syndicat, la Confédération générale du travail (CGT) largement majoritaire. Mais l'Argentine ne sera jamais un État corporatiste tels l'Italie ou le Portugal, ni national-syndicaliste, tel le Portugal. Peron était un vrai nationaliste qui refusa l'alignement de l'Argentine sur les États-Unis, tout en refusant de tomber sous la coupe de Moscou. Il fera de l'Argentine la cinquième puissance économique au monde !

Né le 8 octobre 1895, issu de l'immigration basque et italienne, il embrassa tout naturellement la carrière militaire et deviendra ultérieurement attaché militaire en Italie mussolinienne. Il y découvre les idées du Fascio et, hissé à la charge de secrétaire d’État au Travail deviendra le protecteur des humbles tout en cherchant à éviter dira-t-il, « les erreurs de Mussolini ». Il va concocter toute une série de mesures sociales qui le rendront ultra-populaire : régime de retraite étendu à deux millions de salariés, prévention des accidents du travail, légalisation des syndicats, obligation de signature de conventions collectives pour les employeurs et les salariés, création de tribunaux d'arbitrage, législation sur les congés payés. Ces mesures vont susciter l'hostilité des classes aisées pour qui le régime est trop réformiste, voire révolutionnaire. Washington ira jusqu'à rappeler son ambassadeur.

 

La vraie date de naissance du péronisme est le 17 octobre 1945, « el dia de la leatad », toujours fêté. Le président Farrell, poussé par la rue, offre le pouvoir à Péron. Ce jour-là, les masses populaires descendent des banlieues. Les ouvriers, manches de chemises retroussées, tombent la veste. C'est ce jour-là que naît l'expression descamisados (sans chemise) qui restera le surnom des militants péronistes.

Peron épousera Evita le 22 octobre 1945. Jean-Claude Rolinat a décrit dans son précédent ouvrage le rôle considérable que joua Evita aux côtés du général. Les élections du 8 avril 1946 sont un triomphe pour le péronisme. Avec 55% des suffrages Péron remporte non seulement l'élection présidentielle mais obtient la majorité à la Chambre et au Sénat, et tous les postes de gouverneurs de province, sauf un. L'armée se montrera cependant assez vite agacée par l'activité débordante d'Evita, sa popularité grandissante et le faste dont elle s'entoure. Accusée de népotisme, elle répliquait : « Entraide familiale d'abord ! » Eva aime les toilettes et les parures luxueuses et symbolise ce qu'aujourd'hui on nomme le « bling-bling ». Mais l'étalement de cette richesse ne scandalise nullement le peuple. Elle ne suscite que la jalousie des « bien-pensants ». La sournoise maladie qui rongeait Evita la contraignit de s'aliter en janvier 1950. Elle a trente ans, elle se savait condamnée. Le pape Pie XII prie pour son rétablissement. Le célèbre pilote de courses Fangio se précipite à son chevet. Dans toutes les églises du pays des femmes implorent la « Reine du Ciel » pour qu'elle intercède pour le salut de la « Reine des descamisados ». Son état s'améliora quelque peu, mais la maladie poursuivait son œuvre.

A l'approche de l'hiver 1951, une nouvelle élection présidentielle s'annonce. Les péronistes pressent le couple de former un 'ticket'. Lui à la présidence, elle à la vice-présidence, ce qui lui assurerait de succéder à son mari si celui-ci venait à disparaître. Mais l'opposition se déchaîne et l'armée devient menaçante. Celle qui disait : « quand les c...s de Péron descendent jusqu'aux pieds, je suis là pour les lui remonter », assiste, désespérée, à la reculade du président. Santa Evita s’éteindra le 26 juillet 1952, à 19h40, suscitant une intense émotion populaire. Dès lors, Peron ne sera plus tout à fait Peron. Un coup d'Etat militaire chassera le général du pouvoir le 15 septembre 1955.

En exil durant 18 ans, il reviendra en Argentine en 1973 pour se faire élire avec 61% des suffrages, à la présidence, avec à ses côtés sa nouvelle épouse, Isabella, qui sera élue à la vice-présidence et lui succédera à son décès 9 mois plus tard. Isabella n'arrive pas à la cheville d'Evita. Elle s'entoure de personnages parfois douteux, dont José Lopez Rega, surnommé « le sorcier », un redoutable intrigant. L'armée mettra fin à ces fantaisies en kidnappant littéralement en vol la présidente qui fut expédiée sous bonne garde dans les Andes, à 1 800 km de la capitale, où elle passa cinq années de prison dans les geôles du général Videla. Le péronisme sans Péron et sans Evita n'avait plus guère d'existence...

Juan Péron, de Jean-Claude Rolinat, collection Qui suis-je ? Editions Pardès, 2014, 126 pages, 12,00 €

 

US Agents Incite Civil War in Venezuela

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US Agents Incite Civil War in Venezuela

Nil NIKANDROV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Leopoldo López, the leader of radical opposition Popular Will (El Movimiento Voluntad Popular), has taken a decision to hand himself over to government forces. What has made him do so? Upon getting the news the arrest warrant was issued, he went in hiding, then tried to escape abroad. He changed his mind after the Bolivarian National Intelligence Service (el Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional - SEBIN) made public a taped phone conversation. Two men from a Miami-based ultra-right emigrant group discussed the plans to physically liquidate Lopez and then shift the blame on the government of Nicolas Maduro. 

A number of terrorist groups were sent to Venezuela, they had accomplices in the ranks of Lopez’s team. The residence of US Central Intelligence Agency in Caracas knew about the terrorists’ plans. It never moved a finger to protect Lopez. He was doomed to face cold blooded and politically motivated action undertaken against him to serve the United States’ interests. Conspirators hoped this «sacred sacrifice» would give an impetus to the process of the country’s destabilization and make people hit the streets. The assassination had to cement the leading position of Enrique Capriles, an old time rival of Lopez, among the opposition ranks. 

Tensions run high in Venezuela. Lopez has created many problems for the ruling regime. At that, Diosdado Cabello Rondó, the President of the National Assembly (parliament), personally called the family of Lopez to give a warning about the imminent threat. The wife of Lopez said in an interview with CNN that she had no doubt the recording was genuine. The Lopez family knew well the people involved in the bugged conversation. Lopez was personally accompanied by Diosdado Cabello on his way to the Palace of Justice. He was given guarantees that the investigation of the events on February 12 would be just and impartial. The actions on the part of radical opposition leaders resulted in human loss of life, damage to administrative buildings and city’s infrastructure, including metro (underground). No doubt Lopez is guilty because it was him who called for «resolute actions». He is in high security prison now, the inquiry is underway. 

Talking to PDVSA (Petroleum of Venezuela, the Venezuelan state-owned oil and natural gas company - Petróleos de Venezuela, S.A.) employees, President Nicolas Maduro said that Venezuelan reactionaries, who get funds from Miami, planned to assassinate ultra-right politician Lopez, their own fellow traveler, and spark a civil war in the country. Maduro remembered that the plotters have established a multi-million fund to provide for the activities of extremists, militants and murderers. Nevertheless, he said Leopoldo Lopez will be protected. The President said his father and mother were against them (Bolivarians) but deep inside their hearts they realized that the authorities were saving their son’s life. Maduro said another group of US diplomats was expelled from the country, claiming they gave promises to grant preferential visas and used their consulate cover to infiltrate universities and incite further students’ unrest. Venezuelan Foreign Minister Elias Jaua said the three were: second secretary, Breeann Marie McCusker, and Vice Consuls Jeffrey Gordon Elsen and Kristofer Lee Clark. The expulsion does not create any serious problems for US special services using embassy cover, the operatives strength exceeds 200. Technically it is hard enough to keep them under the SEBIN surveillance. It’s not excluded that the number of diplomats will be limited to prevent subversive actions. No doubt such a step will decrease the intensiveness of the CIA and other hostile agencies operating in the country. 

Venezuelan political scholars unanimously say the United States embassy in Caracas is the main coordinating center of large-scale anti-government plot. The strategic goal of Washington is to establish control over the Venezuela’s riches – its mineral resources. The mission to be accomplished by conspirators is to shake the foundations of regime and smear its leadership, first of all President Nicolas Maduro, the successor of Hugo Chavez. It’s is becoming more evident that Washington is pursuing the goal of sparking a bloody civil war in Venezuela which would serve as a pretext for direct military intervention of the Empire. The springboards of the US armed forces Southern Command are already deployed along the Venezuelan border in Columbia, the countries of Central America and the Caribbean… 

The 4th operational fleet regularly hones its capability to block the Venezuelan coastline and prevent any attempts of the ALBA (the Bolivarian Alliance for the Peoples of Our America - Peoples’ Trade Treaty, Spanish - Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de los Comercios de los Pueblos) to lend a helping hand. 

The economic war has been raging since the regime of Chavez came to power, it started to pick up steam during the Maduro’s tenure. The Venezueal media reports that huge piles of counterfeited goods from Venezuela, especially food and petrol, are daily comfiscated at the border with Columbia, Gayana and Brazil. Entrepeneurs are dissatisfied with the government actions aimed at preventing the process to get out of hand. So they hide everyday life goods. According to the so called Bolivarian people’s intelligence, there are secret caches of sugar, vegetable oil, milk powder etc. The commodities are immediately confiscated and sold through Mercal, a network of state-owned shops. As a result, the arsons are on the rise, they set of fire the «people’s» shops selling goods at low prices. 

The government is opposed by Fedecámaras (the Venezuelan Federation of Chambers of Commerce (Spanish: la Federación de Cámaras y Asociaciones de Comercio y Producción de Venezuela) composed of chambers of commerce in twelve basic trade groups: banking, agriculture, commerce, construction, energy, manufacturing, media, mining, ranching, insurance, transportation, and tourism. They have their own TV channels and radio stations, newspapers and established internet-web portals. Up to 80% of media outlets belong to the opponents of the government. To no avail Chavez and Maduro tried to reach a compromise with their owners. The anti-government slander campaign never stops. Time and again influential mass media outlets follow the CIA instructions. Maduro and Diosdado Cabello regularly come under attacks, even direct threats, as they are predicted to follow the fate of Saddam Hussein and Gaddafi. The threats are tainted with fascist ideology; they are addressed to the families of Bolivarians, including children. This information terrorism is directed against all the politicians, who have fallen out of favor with the Empire, including the post-Soviet space. There is a question in Spanish often asked by internet users – what country will Maduro find safe haven in when toppled by the people’s uprising? The very same question is asked now about Ukrainian President Yanukovych. 

The law enforcement agencies prevent many attempts to create hot beds using the «Maidan technology» and «relevant Ukrainian experience» of toppling the legal government. Specially trained groups of young people are used after they receive training in Miami, Costa-Rica, Panama and other countries. Scores of burnt cars and buses, roadblocks, barricades erected…More and more often police reports tell about the crimes committed without any motivation, random shots fired at passers-by to incite public discontent because the government is unable to stop the criminals going on a rampage. Before this kind of tactics had been used by Mexico and Mexico drug cartels, now it is honed further by the US Central Intelligence Agency… 

Finally, there is a coordination of activities aimed at overthrow of governments in Venezuela, Ukraine and Russia’s allies. Could it be an attempt to take revenge for the failure in Syria? 

 

Dérapages européens


Dérapages européens, par Hervé Juvin

par realpolitiktv

Comment la CIA prépare les révolutions colorées

Comment la CIA prépare les révolutions colorées

samedi, 01 mars 2014

Nous sommes tous des Suisses allemands!

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Cher Dany, nous sommes tous des Suisses allemands!

par Pierre Cassen
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 
Cohn-Bendit veut punir les Helvètes, et pire, les humilier.

L’intervention de Daniel Cohn-Bendit au Parlement européen (voir ci-dessous) où, la bave aux lèvres, il réclame ni plus ni moins le blocus économique de la Suisse, l’interdiction de ses exportations, et donc son asphyxie, en sanction de son vote sur l’immigration, devra être conservée dans les archives pour démontrer, mieux que de longs discours, la réalité de l’Union européenne, mais aussi la vraie nature de l’ancien anarchiste de Nanterre.

En 2009, il insultait déjà les Helvètes après leur votation sur les minarets, et les appelait à revoter jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il encourageait même les émirats à retirer leur argent des coffres-forts suisses.

Cohn-Bendit veut punir les Helvètes, et pire, les humilier. Il fantasme à l’idée d’imaginer Oskar Freysinger, à genoux, dans un pays ruiné, venir présenter ses excuses à Bruxelles, jurer qu’ils ne recommenceront plus, et d’ailleurs qu’ils ne feront plus voter le peuple, c’est beaucoup plus sûr. Lui qui milite pour criminaliser la fessée dans toute l’Europe, au nom de l’humiliation supposée de nos têtes blondes, rêve de gifler publiquement les représentants de ce petit pays qui ose ne pas voter comme il faut, et résister aux diktats de l’Union européenne.

Cohn-Bendit a passé sa vie à vomir le communisme, considéré comme le mal liberticide absolu. Il a défendu toutes les prétendues libertés :

- celle de l’adulte d’initier l’enfant aux jeux amoureux ;
- celle de l’immigré de venir s’installer librement là où il le veut ;
- celle des nouveaux venus d’imposer leur communautarisme ;
- celle de l’enfant roi face aux parents forcément oppresseurs ;
- celle de l’élève face à l’enseignant forcément dictateur ;
- celle de la concurrence économique libre et non faussée, donc la liberté du renard dans le poulailler.

Mais il n’y a qu’une liberté dont il ne veut pas entendre parler : celle des peuples souverains. Cela s’appelle pourtant la démocratie. En 1968, il glapissait « Élections, piège à cons », parce qu’il savait qu’il perdrait si on faisait voter les Français, ce que de Gaulle a fait. Aujourd’hui, il calomnie les votations suisses, tout simplement parce que les électeurs le renvoient dans ses buts à chaque consultation. Comme toute cette génération de petits bourgeois de Mai 68, il a un profond mépris pour le peuple et les travailleurs, qui ont préféré des augmentations de salaire à ses délires révolutionnaires. Finalement, il ressemble de plus en plus, sur la fin de sa vie, à ces dictateurs ignobles, vieillards hideux qui, vaincus, éructent leur haine et leur mépris pour les populations.

En 1968, répondant à Georges Marchais qui l’avait qualifié d’anarchiste allemand (sans évoquer ses origines juives), les étudiants, s’identifiant à celui qu’on appelait Dany le Rouge, avaient répondu : « Nous sommes tous des Juifs allemands. »

Sachant que c’est la Suisse alémanique qui a fait pencher la balance dans la votation qui rend Cohn-Bendit aussi hystérique, nous scanderons dans les rues de Paris, le 9 mars prochain, lors de notre manifestation pour demander un référendum sur l’immigration : « Nous sommes tous des Suisses allemands. »

Leave Ukraine Alone!

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Leave Ukraine Alone!

By

Ron Paul Institute

Ex: http://www.lewrockwell.com

Last week Ukraine saw its worst violence since the break-up of the Soviet Union over 20 years ago. Protesters occupying the main square in the capitol city, Kiev, clashed with police leaving many protesters and police dead and many more wounded. It is an ongoing tragedy and it looks like there is no end in sight.

The current conflict stems from a divide between western Ukraine, which seeks a closer association with the European Union, and the eastern part of the country, which has closer historic ties to Russia.

The usual interventionists in the US have long meddled in the internal affairs of Ukraine. In 2004 it was US government money that helped finance the Orange Revolution, as US-funded NGOs favoring one political group over the other were able to change the regime. These same people have not given up on Ukraine. They keep pushing their own agenda for Ukraine behind the scenes, even as they ridicule anyone who claims US involvement.

A recent leaked telephone conversation between two senior government officials made it clear that not only was the US involved in the Ukrainian unrest, the US was actually seeking to determine who should make up the next Ukrainian government! 

Senator John McCain, who has made several trips to Ukraine recently to meet with the opposition, wrote last week that the US must stand up to support the territorial integrity of Ukraine, including Crimea.

Why are US government officials so eager to tell the Ukrainians what they should do? Has anyone bothered to ask the Ukrainians? What if might help alleviate the ongoing violence and bloodshed, if the Ukrainians decided to re-make the country as a looser confederation of regions rather than one tightly controlled by a central government? Perhaps Ukraine engaged in peaceful trade with countries both to the west and east would benefit all sides. But outside powers seem to be fighting a proxy war, with Ukraine suffering the most because of it.

If you asked most Americans how they feel, my bet is that you would discover they are sick and tired of the US government getting involved in every crisis that arises. Certainly the American people want none of of this intervention in Ukraine. They understand, as recent polls have shown, that our interventionist foreign policy is only creating more enemies overseas. And they also understand that we are out of money. We could not afford to be the policemen of world even if we wanted to be.

And I bet if we asked the Ukrainians, a vast majority of them would prefer that the US — and Russia and the European Union — stay out their affairs and respect their sovereignty. Is it so difficult to understand why people resent being lectured and bribed by foreign governments? All we need to do is put ourselves in the place of the Ukrainians and ask ourselves how we would feel if we were in the middle of a tug-of-war between a very strong Canada on one side and a very strong Mexico on the other. We would resent it as well. So let’s keep our hands off of Ukraine and let them solve their own problems!

See the Ron Paul File

Der Bürgerkrieg kommt

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Der Bürgerkrieg kommt

von Johannes Schüller

Ex: http://www.blauenarzisse.de

BN-​Gespräch. Richard Millet gehört zu den bekanntesten Schriftstellern Frankreichs. Jetzt ist seine rechte Schrift, Verlorene Posten, auf Deutsch erschienen. Ein Interview zu Europas Zukunft.

In Ihrem Essay Literarischer Gesang auf Anders Breivik, der Sie ins literarische Abseits brachte, bezeichnen Sie den Massenmörder Breivik als „Henker und Opfer, Symptom und unmögliche Kur” der multikulturellen Gesellschaft. Welche tragischen Figuren und Massaker wird es zukünftig geben?

Die Breiviks und Mohammed Merahs (islamistischer Attentäter von Toulouse, J. S.) werden zunehmen, sofern man nicht einsehen will, dass Europa nicht Amerika ist. Multikulturalismus verkörpert das Scheitern der Nationen, die sich jeweils auf einem einzigen Volk gründen. Ein latenter Bürgerkrieg ist im Kommen.

Ist dieser latente Bürgerkrieg in Frankreich nicht schon längst im Gange? Was bleibt den Franzosen noch, um ihre Heimat zu schützen?

Der Bürgerkrieg findet auf eine gewisse Art und Weise bereits seit 1789 statt. Aber jetzt ist es ein Krieg ohne Namen, in dem das französische Volk gar nicht mehr als solches besteht.

Welche Rolle wird dabei die islamische Kultur spielen?

Es gibt keine islamische Kultur in Europa, sondern einen politischen Angriff. Er wird durch Länder geführt, von denen man sehen wird, dass sie Feinde sind, nämlich Katar, Saudi-Arabien, Kuwait, Pakistan, Algerien. Sie finanzieren den islamischen Terrorismus und den Krieg der Bäuche in Europa. Dieser Krieg findet in Frankreich auch auf Rechtsebene statt, insbesondere in den Einrichtungen öffentlicher Bildung. All das, was der Islam in Europa darstellt, ist weitgehend negativ.

Sie nennen die Literatur und den tradierten Sprachbestand als einen der letzten Rückzugsräume eines europäischen, christlichen Erbes. Lässt sich die große Krise unseres Kontinents politisch nicht mehr lösen?

Es gibt keinen politischen Willen, diese Krise zu lösen. Europa wird geteilt und seine Intellektuellen unterhalten sich nicht mehr miteinander. Es gibt sogar einen Willen, nicht mehr man selbst zu sein, also eine Ablehnung des christlichen und humanistischen Erbes, die eine neue Art des Totalitarismus darstellt. Jeder wünscht sich, amerikanisch zu sein: also ohne Gedächtnis.

Viele Politiker und Parteien kämpfen gegen die ethnische Krise. Vor der Europawahl befürworten zum Beispiel laut aktueller Umfrage circa 34 Prozent der Franzosen die Positionen des Front National. Ist das alles nichts wert?

Der Front National stellt kulturell nichts dar. Nun ist der jetzige Krieg allerdings besonders kulturell: Und zwar in dem Sinne, nach dem Antonio Gramsci die kulturelle Macht als Beherrschungsinstrument definierte. Die Allianz aus Sozialisten und Rechten (gemeint ist hier die bürgerlich-​konservative UMP in Frankreich, J. S.) besitzt diese Macht, folglich ist alles verloren.

Wie stehen Sie zum Freitod Dominique Venners in der Pariser Kathedrale Notre-​Dame? Handelte es sich um einen Akt der Verzweiflung oder ein souveränes Symbol gegen den Untergang Frankreichs?verloreneposten

Der Katholik in mir kann in diesem Selbstmord nur eine Verzweiflungstat sehen und politisch ist es sinnlos. Auch Notre-Dame zu wählen, um zu sterben, ist ein Fehler. Da hätten sich das Pariser Rathaus oder der Eiffelturm besser geeignet.

Eine der Ursachen des Niedergangs ist das, was Sie als „Horizontalisierung” bzw. „Gleichmacherei” erkennen . Hat diese Idee nicht in unserer Kultur ihre Wurzeln? Haben wir uns damit selbst den Tod vorbereitet?

Das Gleichheitsverlangen darf nicht mit dem ideologischen Egalitarismus verwechselt werden und zwar auf dieselbe Art und Weise wie das demokratische Ideal nicht jene „Tyrannei der Mehrheit bedeuten kann, vor der sich schon Tocqueville ängstigte. Der ideologische Egalitarismus ist derzeit in den Ländern am Werk, die man westliche Demokratien nennt, die in Wirklichkeit aber durch die Finanzmärkte regiert werden.

Auch der Niedergang der französischen Sprache erscheint aus der Sicht Ihres Verlorenen Posten unausweichlich. Warum schreiben Sie noch?

Ich schreibe, um zu vollenden, was ich begonnen habe: für die Ehre und dafür, dem Feind nicht das Feld zu überlassen. Und ich schreibe, um einen gewissen, bald verlorenen Stand der französischen Sprache noch ein wenig erklingen zu lassen.

Das literarische Erbe Frankreichs und Deutschland gehört zu unseren letzten sicheren Beständen. Welche Schriftsteller können Sie also jungen, deutschen Lesern empfehlen?

Alle wahrhaften Zeitgenossen, von Homer bis Peter Handke, von Dante bis Marcel Proust, von Shakespeare bis W. G. Sebald, von Blaise Pascal bis Friedrich Nietzsche, von Honoré de Balzacbis Paul Celan.

Monsieur Millet, merci beaucoup!

Anm. d. Red.: Verlorene Posten, die aktuelle deutsche Übersetzung der wichtigsten politischen Essays von Millet, gibt es hier.

Le conflit en Ukraine : moralisme et réalité

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Le conflit en Ukraine : moralisme et réalité
 
 
 
Ex: http://www.realpolitik.tv
Article de Xavier Moreau initialement publié sur le site de L’Homme Nouveau le 21 février 2014.

Nous avons publié sur ce site [ndrl : L'Homme Nouveau] jeudi 20 février un appel de Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’université catholique d’Ukraine, à propos des événements se déroulant dans son pays. Xavier Moreau, géo-politicien, spécialiste de la Russie et collaborateur du site Realpolitik.tv, apporte ici en réponse une autre vision. On pourra trouver ses autres analyses sur le sujet sur Realpolitik.tv, le site de géopolitique créé par Aymeric Chauprade.

Nous avons beaucoup écrit sur l’Ukraine, en essayant d’expliquer l’enjeu géopolitique qu’elle représente pour les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne et la Russie. Le conflit qui secoue le pays n’est pas une lutte des gentils manifestants contre les méchants policiers. Nous pourrions, pour répondre du berger à la bergère à Myroslav Marynovych, donner les liens internet où l’on voit les policiers ukrainiens torturés, assassinés, brulés vifs…  mais se jeter les morts et les blessés à la figure ne ferait pas avancer ce débat. Nous nous contenterons donc, de rappeler à Myroslav Marynovych quelques règles de base de la démocratie française, qui pourraient inspirer ses partisans :

– Si une décision du Président ou du Parlement de notre pays, légalement et légitimement élus, ne nous satisfait pas, nous avons le droit de manifester et de voter contre eux aux élections suivantes. Les prochaines élections ukrainiennes ayant lieu en 2015, Myroslav Marynovych n’aura pas longtemps à attendre.

– Le fait d’être, le weekend, entre 100 000, 500 000 ou 1 000 0000 à occuper une place de la capitale ne change pas la première règle, un million de Français peuvent en témoigner.

– Le fait d’être, en semaine, 2000 désœuvrés et armés, ne nous autorise pas non plus, à remettre pas en cause la première règle.

– Si nous dépassons la zone ou l’horaire qui nous sont attribués pour notre défilé, la police nous dispersera. En France, ce sera plus brutalement qu’à Maïdan la première nuit.

– Si quelques milliers de manifestants se barricadent sur la place des Invalides, la police donnera l’assaut immédiatement, jettera les manifestant en prison et condamnera lourdement les meneurs. En France, il est inconcevable, contrairement à l’Ukraine, que les policiers français se fassent incendier par des « cocktails molotov » sans réagir, même si les manifestants sont soutenus par des capitales étrangères.

– Le gouvernement français n’autorisera jamais des bandes armées à occuper une place de la capitale parisienne et à la transformer en camp retranché.

– Comme la plupart des manifestants pacifiques du week-end, Myroslav Marynovych est visiblement mal informés sur l’accord de coopération proposée à l’Ukraine. Il n’a JAMAIS été question de supprimer le régime des visas. Il ne s’agissait pas non plus d’une première étape vers l’adhésion, ni même d’une candidature. Il s’agissait d’ouvrir les frontières ukrainiennes à l’UE et d’adapter la législation ukrainienne aux dizaines de milliers de normes européennes, ce qui prendrait à l’Ukraine une dizaine d’années. Après cela, elle pourrait en effet prétendre à être candidate à l’intégration.

– Même si les Européens prennent des sanctions, cela ne changera rien à la réalité de cet accord, dont vous oubliez qu’il a été préparé par l’ancien gouvernement et souhaité par votre Président. Ce que vous devez réclamer à l’Union Européenne et qui provoquera la signature immédiate de cet accord par Viktor Ianoukovitch, c’est 15 milliards de dollars. Sans cet argent votre pays est en banqueroute immédiate, le hrivna s’effondre, les fonctionnaires ne sont plus payés, les services publics disparaissent.

– En 1993, Jean-Pierre Chevènement rappelait déjà à Bernard-Henri Lévy, que le rôle d’un intellectuel est de rendre les événements intelligibles et non pas d’attiser les tensions en jouant sur l’émotion. En tant qu’intellectuel, votre rôle est d’inviter vos compatriotes à respecter la démocratie et à choisir leur destin dans le bureau de vote et pas dans la rue.

 

Het recht van talen op een territorium

Het recht van talen op een territorium

Linguistic Justice

Ex: http://www.doorbraak.be

Filosoof Philippe Van Parijs somt op waarom ‘autochtone’ talen een streepje voor behoren te hebben. 

Karin Dedecker

Op dinsdag 18 februari vond aan de faculteit letteren van de Antwerpse campus KU Leuven een debat plaats over ‘minderheidstalen in Canada en België’. De Canadese professor Lynne Bowker leidde in met een uitgebreide schets over de taal(politieke) situatie in haar thuisland. Daarna volgde een publiek debat tussen Peter De Roover en Philippe Van Parijs. Beide deelnemers vulden elkaar mooi aan in het evenwichtige debat waarbij ze de tegenstellingen niet opzochten maar elk vanuit een andere achtergrond de problematiek bespraken van meertaligheid, meertalig onderwijs, taalpolitiek, territorialiteit.

Omdat men ons van positieve bevooroordeling zou kunnen beschuldigen wanneer het onze gewezen chef-politiek betreft, zoemen we in op één aspect dat door Philippe Van Parijs specifiek werd belicht en ook onderwerp is van zijn boek Linguistic Justice for Europe and for the World.

Moderator Luc van Doorslaer vroeg of er een onderscheid mag worden gemaakt, zoals het geval is in charter van de Minderheidstalen, tussen traditionele talen en de talen van inwijkelingen. Hebben het Fins of Litouws meer rechten in Europa dan het Arabisch of Turks, hoewel die laatste twee veel meer sprekers tellen in de Europese Unie. Voor Peter De Roover was het antwoord voorspelbaar ‘ja’. Hij wees onder meer op de hoge economische en maatschappelijke kost van officiële ‘multitaligheid’. De filosoof Philippe Van Parijs trad hem daar in bij.

Nieuwe talen die samen met inwijkelingen een land binnenkomen, hebben ofwel een lagere status dan de lokale taal (het Turks of Arabisch in Vlaanderen) ofwel een hogere (het Frans vroeger, het Engels vandaag rond Brussel). In beide gevallen zijn er voor Van Parijs argumenten om de oorspronkelijke taal voorrang te verlenen.

Sociale cohesie

Sprekers van nieuwe talen met lagere status leren best de taal van de streek waar ze gaan wonen omdat anders de sociale cohesie, de maatschappelijke samenhang onder druk dreigt te komen. Mensen die elkaars taal niet kennen, kunnen moeilijk samen-leven. Het gebrek aan kennis van de lokale taal, werkt ook de sociale mobiliteit van de nieuwkomers tegen, wat leidt tot economische achterstand. Tenslotte is de kennis van het Nederlands noodzakelijk om volwaardig burger te kunnen zijn in Vlaanderen en bijvoorbeeld het politieke en maatschappelijke debat te kunnen volgen, laat staan er aan deel te nemen.

Ook voor sprekers van talen met een hogere status, is het aangewezen de taal te leren van het land waar ze naartoe gekomen zijn. Van Parijs denkt daarbij in het bijzonder aan inwijkelingen uit rijke landen die Engels spreken. De drie argumenten voor de talen met lagere status, zijn dan niet allemaal even zeer van toepassing. Engelstaligen hebben meestal geen kennis nodig van het Nederlands om zich economisch te handhaven. Maar Van Parijs ziet wel drie andere redenen.

De eerste noemt hijparity of esteem, wat we ongeveer kunnen vertalen als wederzijds gelijkwaardig respect. Als Engelstaligen weigeren Nederlands te praten, geven ze blijk van een soort neerbuigende koloniale ingesteldheid die moet worden afgekeurd.

Het tweede argument heet bij Van Parijskindness driven agony, de door vriendelijkheid gedreven kwelling. Sprekers van het Nederlands die ook Engels beheersen zullen vanuit een soort vriendelijkheid snel overschakelen naar dat Engels als de gesprekspartner het Nederlands niet spreekt. Met goede bedoelingen legt de Nederlandstalige zich dan een beperking op, door de taal van de andere als communicatiemiddel te gebruiken. Dat leidt er toe dat de zwakkere taal verdrongen wordt door de sterkere, wanneer de gebruikers van de zwakkere ook de sterkere beheersen en het omgekeerde niet het geval is.

Tenslotte heeft elke taal het recht ergensQueente zijn, op één bepaald grondgebied als de belangrijkste taal te gelden. Laat het Frans wereldwijd meer gesproken worden dan het Nederlands, in Vlaanderen is het omgekeerde het geval. Talen zonder territorium waar die taal de hoofdrol speelt, hebben het erg moeilijk om zichzelf te handhaven. Deze set van drie argumenten respecteren, noemt de zelf meertalige Van Parijs een zaak van ‘linguistic justice’.

 Foto: © Reporters

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