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mardi, 30 septembre 2014

Inconvenient Truths about Turkey and Saudi Arabia

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A Basket of Snakes

“Once war is forced upon us, there is no other alternative than to apply every available means to bring it to a swift end.

“War’s very object is victory, not prolonged indecision.”

So said Gen. MacArthur in some of the wisest counsel the old soldier ever gave his countrymen.

Yet, “prolonged indecision” would seem the essence of the war the president has begun to “degrade and ultimately destroy” the Islamic State.

For, following only one night of bombing in Syria, Gen. Bill Mayville, director of operations for the Joint Chiefs, asked to estimate how long this new war would last, replied: “I would think of it in terms of years.”

“Years,” the general said.

Yet, though we are already heavily into bombing, the president has no congressional authorization for this war in Syria.

Even Republicans are leery of voting for a war in Syria before the November elections. A third of the House GOP voted no to arming and training the Syrian rebels. The Democrats are even more wary.

And how are we going to “destroy” ISIS when Obama has ruled out U.S. combat troops and not one NATO or Arab ally has offered to send combat troops?

Consider Turkey. With its 400,000-man army, 1,000 planes, 3,600 tanks, 3,000 artillery pieces and self-propelled guns, the Turks, the largest military power in the Middle East, could make hash of the Islamic State.

Why have they not done so?

Because Turkish President Erdogan detests President Assad of Syria and has looked the other way as volunteers, including Turks, have crossed his border into Syria to join ISIS.

Up until now, this NATO ally has been a silent partner of ISIS. And, even now, Ankara has not volunteered to fight the Islamic State.

For Turkey is predominantly Sunni, and many Sunni see the Islamic State as a ruthless but effective ally against a Shia threat represented by Tehran, Baghdad, Damascus and Hezbollah.

If the Turkish army is not going to intervene in Syria against ISIS, and if Obama has ruled out U.S. boots on the ground in Iraq or Syria, where will the soldiers come from to dislodge the Islamic State from the Indiana-sized territory it has seized?

The Kurds can hold Erbil with U.S. air support. Iraq’s regime, backed by its Shia militias, can hold Baghdad. But can the Iraqi army retake Fallujah, Mosul or Anbar, from which they so recently ran away?

Who are the major fighting forces in Syria who have for years been holding the line against ISIS? Answer: the Syrian army, Hezbollah troops from Lebanon, and Iranians, backed by Putin’s Russia.

Denouncing the Islamic State for its beheadings of the two Americans and one British aid worker, Obama declared at the U.N.:

“There can be no reasoning — no negotiation — with this brand of evil. The only language understood by killers like this is the language of force. So the United States of America will work with a broad coalition to dismantle this network of death.”

Strong words, some of the strongest our Nobel Peace Prize-winning president has used in six years.

Yet, for three years, it has been NATO ally Turkey and Arab allies like Saudi Arabia and Qatar who have been clandestinely aiding this “network of death.” And it has been Assad, Hezbollah, Iran and Russia that have been resisting this “network of death.”

A year ago, the American people rose up to demand that Obama and John Kerry keep us out of Syria’s civil war, specifically, that they not carry out their threats to bomb the army of Bashar Assad.

Had it not been for Assad, Hezbollah, Iran, and Russia, the network of death Obama, rightly excoriated from that U.N. podium, might by now be establishing its caliphate, not in Raqqa but Damascus.

Before we go any deeper into Syria, Congress needs to be called back to debate and vote on whether to authorize this new war.

For this war against the Islamic State seems, for some in that blood-soaked region, not so much to be a war of good against evil, but the first of several wars they want America to fight.

For them, the Islamic State is to be destroyed by the Americans. Then the Assad regime is to be brought down by the Americans. Then Iran is to be smashed by the Americans. Everyone in the Middle East seems to have in mind some new war for the Americans to fight.

How many such wars are in our vital interests?

While, undeniably, the Islamic State has shown itself beyond the pale with its beheading of innocents and its massacres of soldiers who have surrendered, let us not forget that our allies abetted these monsters, while adversaries we have designated as terrorists and state sponsors of terror were fighting them.

Lord Palmerston had a point when he said Great Britain has no permanent friends, no permanent enemies, only permanent interests.

Those interests should determine our policy.

 

lundi, 29 septembre 2014

Les élections présidentielles en Syrie et l'offensive de l'EIIL en Irak

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Les élections présidentielles en Syrie et l'offensive de l'EIIL en Irak

Interview de Bassam Tahhan, politologue spécialiste du Moyen-Orient

Frédéric Saillot*
Ex: http://metamag.fr

Frédéric Saillot : Vous dites que les Américains sont derrière l'offensive djihadiste en Irak, or Obama dit qu'il est prêt à intervenir.
 
Bassam Tahhan : Commençons par un aperçu historique. Pour moi les Américains ont détruit l'Irak et ce depuis la guerre contre l'Iran en 79-80. Tout l'Occident s'est rangé derrière Saddam Hussein, ainsi que les pays du Golfe qui aujourd'hui détestent l'Irak actuel, dans l'espoir que ce pays d'Irak industrialisé et bien armé puisse balayer la révolution khomeïniste. Mais en même temps il y a eu l'Irangate, les Etats-Unis armaient l'Iran en cachette pour que les forces de Saddam soient épuisées. Cela montre l'hypocrisie des Américains que je soupçonne de vouloir détruire l'islam de l'intérieur. Après cette guerre, Saddam Hussein n'avait plus d'argent et il y a eu un ordre américain au Koweït et aux autres monarchies du Golfe de ne pas aider Saddam Hussein.

Puis les Américains ont fait croire à Saddam, via leur ambassadrice, que s'il envahissait le Koweït ils ne bougeraient pas. C'était en fait un piège dans lequel Saddam est tombé. Et une fois qu'il a envahi le Koweït, les pays arabes qui l'ont aidé pendant huit ans de guerre avaient peur pour eux-mêmes. C'est l'acte deux de la destruction : Bush père réunit le monde entier dans une coalition et décide de libérer le Koweït. Mais il va au-delà et détruit tout l'Irak, sans aller jusqu'à Bagdad. Ceci au service d'Israël sûrement, parce qu'on peut voir que successivement l'Occident à cherché à éliminer tous les Etats forts de la région qui avaient une armée puissante : l'Egypte a été neutralisée par Camp David, il restait l'Irak, l'Irak ils l'ont rasé, il restait la Syrie, et ils ont profité du printemps arabe pour essayer de raser la Syrie mais ils n'ont pas réussi.

Suite à cela, l'acte III de la destruction de l'Irak : pétrole contre nourriture, c'était le projet Clinton. Pendant encore des années l'Irak a été détruit et le peuple affamé. L'acte IV : Bush fils après le 11 septembre, ne pouvant pas s'en prendre à Ben Laden, se met dans la tête que c'est Saddam le coupable du 11 septembre et va mener une guerre tout seul, avec les Britanniques, pas les Français. Il prend évidemment l'Irak et nomme Bremer qui dissout l'Etat irakien : plus d'armée, plus de police, le pays est livré à lui-même. Et pendant toute cette période il formait soi-disant une armée irakienne : là on l'a vu elle a été défaite en quelques heures. Trois légions et une légion de police autour de Mossoul, c'est à dire 50 000 hommes défaits en quelques heures ! Et il faut voir ce qu'ont fait les Américains au niveau de l'armée : il y a six mois, quand les sunnites se sont révoltés à Al Anbar dans l'ouest - l'Irak étant divisé en trois, l'ouest est sunnite, l'est est chiite, le nord est kurde - Maliki a demandé à Obama des hélicoptères blindés tueurs de char, des avions sans pilotes, Obama a refusé, par crainte que cet armement n'aille à la Syrie. Parce que le gouvernement Maliki et Assad sont unis par la fibre chiite, c'est l'axe de la résistance : Syrie, Hezbollah, Téhéran, chiites d'Irak, Maliki, je dis pas ça par confessionnalisme mais en analysant les choses objectivement. Ils ont passé des accords pour des F16, ils n'en ont reçu qu'un seul pour l'entraînement et qui ne fonctionnait pas. Ils leur ont promis des chars Abrahms, ils ne les ont jamais reçus. L'armement sophistiqué électronique, que Saddam de son temps développait, rien du tout. Ils ont fait quoi alors ? Ils ont embauché près d'un million deux-cent mille soldats et policiers qu'ils ont soi disant entraînés, mais c'est des gens avec des armes légères. Parce que les Américains ont toujours peur que cet Irak chiite ne se retourne contre leurs alliés : le royaume saoudite et les monarchies du Golfe. Mais aussi parce qu'il ne veulent pas que cet Etat soit fort, pour qu'il reste toujours dépendant des Etats-Unis. 

Mais la défaite à Mossoul a aussi une autre raison : ceux qui ont attaqué ne sont pas uniquement de l'EIIL, ça c'est juste une étiquette. C'est une coalition : les tribus sunnites qui se sont révoltées à Falluja, les anciens baasistes, parfois alliés à la confrérie des Naqshbandi, comme le "roi de trèfle" dans le jeu de carte de Rumsfeld, le numéro deux du gouvernement de Saddam, qui n'est pas mort, qui est Naqshbandi et qui est dans cette prise de Mossoul. Il faut ajouter à cela le Conseil militaire, c'est à dire tous les gens qui se sont réunis contre Maliqi. Toute cette coalition s'est révoltée à Fallouja il y a six mois et par effet de surprise est allée dans le nord et a pris Mossoul après s'être développée entre la Syrie et l'Iraq, une région sunnite. Parce que les sunnites qui avaient tout au temps de Saddam, se retrouvent marginalisés et n'arrivent pas à s'intégrer à ce nouveau gouvernement. Alors évidemment on peut accuser Maliki de n'avoir pas voulu vraiment les intégrer, d'avoir opposé à l'oligarchie sunnite du passé une oligarchie chiite, ce qui n'est pas faux. Maintenant il faut voir que les chiites sont majoritaires dans le pays. Et comme les Américains veulent la démocratie, et bien les majoritaires gagnent aux élections, et les chiites ont raflé la majorité.

FS : Les Américains appuient donc passivement cette offensive ?
 
BT : Les Etats-Unis jouent, ils sont amis avec Maliki, mais en même temps avec son ennemi le royaume saoudite, donc vous allez pas me dire qu'avec leurs awacs et toutes leurs bases militaires dans le Golfe, ils n'ont pas vu ces colonnes dans le nord aller jusqu'à Mossoul ! Et la Syrie a bombardé dans le désert syrien une colonne de bindés légers qui allait vers l'Irak la veille de l'attaque de Mossoul. Donc tout le monde était au courant.

FS : Qui arme l'offensive sunnite ?
 
BT : A mon avis les armes doivent venir de Jordanie. J'avais relevé que la Jordanie avait une forte concentration de combattants, je croyais que l'attaque allait être vers Damas, mais l'attaque est allée dans le sens irakien. Je soupçonne les Saoudiens et les Turcs qui sont très proches et qui n'ont jamais digéré que Mossoul soit rattaché à l'Irak, parce qu'il y a là des Turkmènes et du pétrole. Donc la Turquie joue un jeu trouble là-dedans. Le Kurdistan irakien joue un jeu trouble lui aussi, là ils ont profité de l'offensive sur Bagdad pour prendre Kirkouk. Et là les Américains ont réussi à allumer une guerre de cent ans entre les chiites et les sunnites. Car un beau jour ils ont découvert que les sunnites s'opposaient aux chiites et ils ont provoqué cela, et ça va pas s'arrêter de sitôt. La meilleure preuve en est que l'ayatollah Sistani, qui d'habitude est très sage et qui même les jours les plus noirs de l'invasion américaine n'avait appelé à la guerre sainte, là il a appelé à la guerre sainte. Et chez les chiites il y a une hiérarchie religieuse, un clergé, et un respect des décisions du clergé. Cet appel au djihad est très rare chez les chiites, et c'est pas le djihad à la sunnite, un peu baratin, ou n'importe qui dit "je vais au djihad".

FS : Alors justement, le président iranien à appelé à combattre le terrorisme.
 
BT : Oui, et il a même dit qu'il était prêt à s'engager. Ceci dit, toute cette guerre est peut-être un piège pour l'Iran. Parce que si l'Iran intervenait vraiment, là ça donne un prétexte à l'occident pour bombarder l'Iran. Quant aux Américains je ne pense pas qu'ils vont intervenir, parce que c'est pas dans leur intérêt. Ils ont armé les sunnites, et ils vont armer les chiites peut-être.

FS : Est-ce que l'offensive sur Mossoul et maintenant sur Bagdad n'est pas une réponse à la victoire d'Assad aux élections ?
 
BT : Oui sûrement, et au maintien de Maliki au pouvoir.

FS : Quelle a été la participation à ces élections et qu'est-ce qui permet aux occidentaux d'en contester la légitimité ?
 
BT : Je crois que l'Occident, même si les élections s'étaient déroulées d'une manière parfaite, ils les contesteraient toujours. Preuve en est que nous autres Syriens de France nous n'avons pas pu voter. Parce que les Syriens de France sont beaucoup plus pour Assad que pour la rébellion et Fabius a eu peur que les résultats du vote ici ne soient pas à son goût. Nous avons tout de même voté à Paris, face au mur de la paix, avec les passeports, et Assad a fait 94,6 %. Au Liban, il y a 1 million 200 000 réfugiés : une foule de 200 000 Syriens s'est précipitée vers l'ambassade à Beyrouth pour aller voter, portant les portraits d'Assad et les drapeaux légaux. La Syrie avait ouvert des bureaux de vote sur la frontière syro-libanaise, les Libanais ont menacé les Syriens qui passaient en Syrie pour aller voter de leur ôter le statut de réfugié. La Turquie a empêché ses réfugiés de voter. Il en est de même en Jordanie où ils ont renvoyé l'ambassadeur de Syrie quelques jours avant la date du vote. Et il y a 750.000 Syriens en Jordanie, a peu près pareil, plus ou moins en Turquie. En Syrie, les grands centres urbains, Damas, Homs, Hama, et Alep, sont tenus par Assad ainsi que toute la côte, où il y a près de trois millions de réfugiés de l'intérieur. Il n'y a que Raka et Deir-el-Zor, deux petites villes du nord qui lui échappent. Même dans les provinces les plus éloignées de la Syrie, près de la Turquie et de l'Irak, on a voté. Donc globalement sur 12 ou 13 000 000 de votants, il ya eu à peu près 11 000 000 qui ont voté, il y a donc eu une très forte participation et Assad a fait 88%, c'est-à-dire 16% de plus que les sondages de la CIA.
 
FS : Cette offensive sur Bagdad peut être une réponse à la victoire d'Assad aux présidentielles, qui renforce l'axe de la Résistance ou le croissant chiite. Plus généralement, n'a-t-on pas affaire à la tentative des Américains, par combattants interposés, aussi bien au Moyen-Orient qu'en Ukraine, d'affaiblir le pôle alternatif à leur volonté de domination unipolaire ?
 
BT : Sûrement, d'ailleurs on a vu qu'après la défaite de l'Occident en Syrie, on a fait éclater les événements de Kiev. Mais c'est une erreur, parce que quand on s'attaque à un ennemi, et qu'on n'est pas sûr de l'écraser, il ne faut pas le faire, vous le renforcez. Et finalement, cette guerre de Kiev, elle a permis à la Russie de récupérer la Crimée. Après cela les responsables américains se sont rendus à Kiev pour convaincre le nouveau gouvernement de mater militairement les deux provinces séparatistes. On a ouvert un nouveau front avec la Russie, mais est-ce qu'on est sûr de pouvoir gagner ? Je ne le pense pas. Parce que la Russie défend sa frontière, elle défend des gens qui parlent russe, tandis que, expliquez moi en quoi, les Américains ont un intérêt dans ces deux provinces sinon d'embêter la Russie ? Et là c'est grave, dans la mesure où l'Europe jusqu'à maintenant dans nos medias représente la Russie non comme un partenaire européen, mais comme un ennemi, mais pourquoi ? Je vois pas, la Russie peut faire partie de l'Europe et peut apporter beaucoup de choses à l'Europe. C'est là où il y a la confrontation entre les différentes conceptions de l'Europe. Pour les Américains, l'Europe doit rester vassale des Etats-Unis, car ils savent très bien que si la Russie s'entend avec les Européens, ils seront marginalisés, eux, car ça représente une puissance économique extraordinaire.

samedi, 27 septembre 2014

The Real Reason We Are Bombing Syria

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The Real Reason We Are Bombing Syria

The administration’s response to the conjunction of this weekend’s People’s Climate March and the International Day of Peace?

1) Bomb Syria the following day, to wrest control of the oil from ISIS which gained its foothold directly in the region through the U.S., Saudi Arabia, Qatar, Turkey and Jordan funding and arming ISIS’ predecessors in Syria.2) Send the president to UN General Assembly, where he will inevitably give a rousing speech about climate and peace, while the destruction of the environment and the shattering of world peace is on full display 5,000 miles away.

Nothing better illustrates the bankruptcy of the Obama administration’s foreign policy than funding groups that turn on the U.S. again and again, a neo-con fueled cycle of profits for war-makers and destruction of ever-shifting “enemies.”

The fact can’t be refuted: ISIS was born of Western intervention in Iraq and covert action in Syria.

This Frankenstein-like experiment of arming the alleged freedom-seeking Syrian opposition created the monster that roams the region. ISIS and the U.S. have a curious relationship — mortal enemies that, at the same time, benefit from some of the same events:

a) Ousting former Iraqi President Nouri al Maliki for his refusal to consent to the continued presence of U.S. troops in his country.

b) Regime change in Syria.

c) Arming the Kurds so they can separate from Iraq, a preliminary move to partitioning Iraq.

What a coincidence for war-profiteering neo-cons and the war industry, which has seen its stock rise since last week’s congressional vote to fund the rapid expansion of war. We have met the enemy and he isn’t only ISIS, he is us.

Phase two of the war against Syria is the introduction of 5,000 “moderate” mercenaries (as opposed to immoderate ones), who were trained in Saudi Arabia, the hotbed of Wahhabism, at an initial installment cost of $15 billion. These new “moderates” will replace the old “moderates,” who became ISIS, just in time for Halloween.

The administration, in the belief that you can buy, rent, or lease friends where they otherwise do not exist, labor under the vain assumption that our newfound comrades-in-arms will remain in place during their three-year employment period, ignoring the inevitability that those “friends” you hire today could be firing at you tomorrow.

One wonders if Saudi training of these moderate mercenaries will include methods of beheading which were popularized by the Saudi government long before their ISIS progeny took up the grisly practice.

The U.S. is being played.

Qatar and Saudi Arabia can now overtly join with the U.S. in striking Syria, after they have been covertly attempting for years to take down the last secular state in the region. We are now advancing the agenda of the actual Islamic States — Saudi Arabia and Qatar — to fight the ersatz Islamic State of ISIS.

Now U.S. bombs and missiles might inadvertently “make the world safe” for theocracy rather than democracy. Today we read reports that Israel has shot down a Syrian warplane, indicating the terrible possibility of a wider regional conflict.

What does this have to do with the security of the 50 States United? Nothing!

Last week Congress acted prematurely in funding a war without following the proscriptions of Article I, Section 8 of the U.S. Constitution. (The day of the vote, I urged Congress to resist this dangerous and misguided legislation.) But even while the funding was given, the explicit authorization to go to war was not. To authorize a war, Congress must vote for war. It has not done that yet.

To sell its case, the administration is borrowing from the fear mongering tactics of the Bush administration. ISIS poses no direct, immediate threat to the United States –The White House even said so yesterday, just hours before bombing commenced — yet we are being sold make-believe about ISIS sleeper cells.

This attack on Syria, under the guise of striking ISIS, is by definition, a war of aggression. It is a violation of international law. It could lead to crimes against humanity and the deaths of untold numbers of innocent civilians. No amount of public relations or smooth talking can change that.

And yes, members of this Democratic administration, including the president who executed this policy, must be held accountable by the International Criminal Court and by the American people, whom he serves.

But as we know, war is a powerful and cynical PR tactic. I expect the bombing of Syria will momentarily boost the White House’s popularity with self-serving heroic accounts of damage inflicted upon ISIS (and the U.S. equipment they use). Stuffing the November ballot box with bombs and missiles may even help the Democratic Party retain the Senate.

But after the election the voters will discover that the president played into the hands of extremists, hurt civilians, and embroiled our country deep into another conflict in the Middle East.

There were alternatives. The U.S. and the international community could have contained and shrunk ISIS by cutting off its funds and its revenue from sale of oil on the black market. We could have looked to strike a deal with Syria and Iran.

In foreign policy, the administration has failed. Congress has failed. Both the Democratic and Republican Parties have passed the national checkbook to their patrons in the war-contracting business. And passed the bill to future generations.

The American people, who in 2008 searched for something redemptive after years of George W. Bush’s war, realize in 2014 that hope and change was but a clever slogan. It was used to gain power and to keep it through promoting fear, war, the growth of the National Security state, and an autumnal bonfire of countless billions of tax dollars which fall like leaves from money trees on the banks of the Potomac.

Reprinted with permission from OpEdNews.com.

mercredi, 24 septembre 2014

Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

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Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad?

par Jean Paul Baquiast
 
La plupart des observateurs de la campagne lancée unilatéralement le 10 septembre par Obama contre l'EIIL (ou ISIS) ont noté que, ouvertement ou plus discrètement, cette campagne reposait aussi sur la volonté de renverser Bashar al Assad.
 
1) Le mot d'ordre, même s'il n'est pas officiellement annoncé, est « ISIS d'abord, Bashar ensuite ».
2) . D'où l'intention de bombarder des bases de l'EIIL en Syrie, c'est-à-dire pratiquement de s'en prendre aux positions de l'armée de Bashar al Assad.
 
Pour justifier cela aux yeux de l'opinion occidentale, Obama avait depuis longtemps affirmé que la chute de Bashar s'imposait, en juste punition des crimes perpétrés par lui contre son opposition. Mais d'une part, les crimes de ses alliées n'ont jamais fait peur à l'Amérique. D'autre part, il s'était avéré que les plus récents de ces crimes étaient en fait dus à des éléments incontrôlés de l'Armée Syrienne Libre, ou a des milices islamiste agissant sous son couvert. Il y a quelques mois, Obama avait essayé de lancer des attaques aériennes contre Bashar, mais l'intervention de la Russie, opposée à de telles actions, l'en avait dissuadé. Aujourd'hui, il pense retrouver une voie libre à l'occasion de la campagne déclenchée contre l'EIIL.

Ceci pose une nouvelle fois la question de savoir pourquoi Obama, et certains des Faucons qui le conseillent, veulent-ils tant la mort de Bashar – contrairement d'ailleurs à ce que jugent certains membres plus éclairés des services de renseignements américains ou du Pentagone? On évoque généralement des intérêts économiques: avoir à Damas des interlocuteurs favorables aux stratégies pétrolières américaines, ou à celles de ses alliés du Golfe. Mais le risque serait grand: mettre en place des représentants des islamistes. L'Armée Syrienne libre, à laquelle le Congrès américain vient de voter l'attribution de crédits, est moins que fiable. Pour nous, la raison de l'hostilité américaine est politique. La chute de Bashar serait pour l'Amérique un premier pas vers la chute de Poutine, laquelle demeure comme nous l'avons redit plusieurs fois , l'objet ultime de l'Amérique et du Système qu'elle incarne. Le risque d'un axe chiite et "ami" de la Russie associant l'Iran, la Syrie, le Hezbollah, disparaitrait, par ailleurs  à la grande satisfaction d'Israël, allié des Etats-Unis.  Ce serait aussi un coup porté aux alliés « objectifs » de Poutine au Moyen-Orient, l'Iran, la Chine – tout ceci indirectement, sans avoir à affronter le veto du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Les appuis de Bashar al Assad

Ceux-ci proviennent principalement d'Etats que l'Amérique considère, ouvertement ou implicitement, comme ses ennemis:


*  La Russie bénéficie de la base navale de Tartous (ou Tartus) concédée par la Syrie à la Russie depuis 1971. Celle-ci présente un intérêt considérable pour elle, vu qu'elle n'a pas d'autres implantations en Méditerranée (voir image) On imagine l'émotion si elle décidait d'y baser un des deux porte-hélicoptères Mistral qu'elle vient d'acheter. Elle tire par ailleurs profit des achats d'armes syriens, ceux-ci ayant atteint à ce jour un montant d'environ 5 milliards de dollars et pour lesquels certains nouveaux contrats sont en discussion. Il n'y a pas de petits profits en période de sanctions. Son alliance avec la Syrie alaouite, refuge par ailleurs de nombreux chrétiens, peut montrer que, dans la lutte qu'elle mène de son côté contre les terroristes islamiques, elle peut avoir des alliés chez les pays arabes et parmi les chrétiens d'Orient. Plus généralement, elle sait gré à Bashar al Assad de représenter à ce jour un élément de stabilité dans un Moyen Orient en pleine dissolution. Elle est consciente que sa chute ouvrirait un boulevard de plus aux milices sanguinaires de l'EIIL, comme aux commerces d'otages, d'armes et de drogues dont elle serait une des premières victimes. Elle ne veut à aucun prix suivre l'Amérique dans une voie dont elle a pu constater les conséquences désastreuses, en Irak, en Afghanistan, en Libye. On rappellera aussi que le père de Bashar, Haffez, était considéré par beaucoup, de son vivant, comme un allié "objectif" de l'URSS.

*La Chine soutient Assad pour globalement les mêmes raisons. Elle est opposée aux « changements de régime » provoqués par des interventions militaires des Etats-Unis et de ses alliée européens.

* L'Iran principalement chiite et qui par ailleurs ne se considère pas comme arabe a peu d'alliés dans le monde arabe. Le plus important est la Syrie, qui lui avait apporté son appui dans sa lutte contre Saddam Hussein. Son alliance avec Bashar al Assad, aujourd'hui encore, lui est utile en lui fournissant une ouverture sur la Méditerranée et en lui permettant d'apporter une aide aux éléments chiites du sud Liban.

Autant de raisons pour que l'Amérique veuille abattre Bashar al Assad

Nuire à la Russie, à la Chine et même, malgré un réchauffement récent, à l'Iran (qui reste détestée d'Israël, allié de l'Amérique), constitue autant de raisons pour que, sans se passer du moindre accord du Conseil de Sécurité, et à l'occasion d'une guerre contre l'EIIL, Obama cherche la première opportunité venue pour provoquer la chute de Bashar al Assad. Celui-ci le sait bien. Il dispose encore d'assez de forces pour ne pas faciliter la tâche des américains, comme à leurs alliés éventuels, saoudiens ou jordaniens. Un moment, il avait espéré que promettant une aide à la coalition occidentale en lutte contre l'EIIL, il aurait pu désarmer l'hostilité contre lui. Mais le refus radical des américains lui a ouvert les yeux.

Ceci dit, l'Europe, et plus particulièrement la France, n'auraient aucune raison de soutenir Obama dans sa volonté de détruire la Syrie de Bashar al Assad. Au contraire, les raisons résumées ci-dessus justifiant le soutien de la Russie et de la Chine devraient être aussi les leurs – sans mentionner le refuge que trouvent en Syrie les Chrétiens d'Orient dont la France à juste titre se préoccupe. Mais la question de la Syrie n'a pas pratiquement été abordée lors de la conférence internationale tenue à Paris le 15 septembre 3). Si François Hollande avait manifesté un tant soi peu d'indépendance vis-à-vis du secrétaire d'état John Kerry représentant d'Obama à cette conférence, il aurait du clairement signifier aux autres représentants que la France s'opposerait à toute action offensive contre Bashar al Assad à l'occasion de la lutte entreprise contre l'EIIL.

Il serait encore temps de le faire. Mais cela serait beaucoup demander à François Hollande, qui on s'en souvient, avait été le premier des Européens à vouloir bombarder Damas, si Obama avait persisté dans son intention première...et si la Russie n'était pas intervenue.

Notes

1)
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1484&r_id=

2) http://chinamatters.blogspot.com.br/2014/09/its-third-force-time-in-syria.html

3) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1487&r_id=



 

mardi, 23 septembre 2014

Exoficial de EE.UU.: "EI Estado Islámico es un monstruo creado por nosotros"

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Ex: http://elespiadigital.com

El EI es "una creación, un monstruo, un Frankenstein creado por nosotros". Un exoficial de la Marina de EE.UU., Kenneth O’Keefe, revela en una entrevista estos y otros hechos chocantes sobre el rol de EE.UU. en el surgimiento del grupo terrorista.

El exoficial no pone en ninguna duda el hecho de que los extremistas del EI, que opera en Irak y Siria, han sido financiados por EE.UU. a través de sus representantes como Catar, Emiratos Árabes Unidos y Arabia Saudita. "Realmente, todos son solo una forma rebautizada de Al Qaeda, que por supuesto no es nada más que una creación de la CIA", dice O'Keefe.

O'Keefe relata en una entrevista a Press TV que los yihadistas no solo han recibido de EE.UU. "el mejor equipo norteamericano" como el blindaje personal, blindados de transporte de tropas y entrenamiento, sino que también han sido "permitidos a inundar a través de las fronteras" en muchos lugares del Oriente Medio. "Todo esto se ha hecho bajo el auspicio de acabar con el último 'Hitler' a ojos de Occidente, Bashar al Assad", afirma.

El experto también está de acuerdo con la opinión de algunos analistas de que EE.UU. utiliza toda esta situación con el EI como "una puerta trasera", persiguiendo su objetivo básico de eliminar el Gobierno de Al Assad. El mismo patrón se ve en Irak y Afganistán, añade el exoficial.

Y el pueblo estadounidense, según O'Keefe, no puede ver la situación verdadera por los efectos de la propaganda. "Sería absurdo pensar que el pueblo estadounidense está tan sintonizado en el entendimiento de lo que realmente está pasando como para no ser engatusado en otra guerra que no hará nada más que destruir a cualquiera que participe en ella", concluye.

La conexión saudí: ¿Por qué EE.UU. no vio venir la amenaza del Estado Islámico?

EE.UU. pasó por alto el surgimiento del EI, al hacer antaño la vista gorda ante el papel de Arabia Saudita como promotor de movimientos yihadistas como Al Qaeda, entre los que el EI es el más exitoso, opinan expertos.

El presidente estadounidense, Barack Obama, está repitiendo los errores del pasado en su lucha contra el Estado islámico (EI), opina el senador Bob Graham, copresidente de la Comisión sobre la propagación de Armas de Destrucción Masiva y Terrorismo, y expresidente de la Comisión de Inteligencia del Senado.

De hecho, según él, EE.UU. sigue sin hacer caso al papel de Arabia Saudita, que durante años apoyó al extremismo sunita, tanto a Al Qaeda como al Estado Islámico. Aunque ahora, cuando el EI controla ya territorios más extensos que Reino Unido en Siria e Irak, Arabia Saudita ya no apoya este movimiento, antes "fue una figura central para financiar al EI y otros grupos extremistas", insiste el senador, citado por el diario 'The Independent' .

Según la investigación del ataque del 11 de septiembre, muchas donaciones privadas a Al Qaeda provinieron precisamente de Arabia Saudita. Según él, EE.UU. nunca se dedicó a estudiar ni estos vínculos con los radicales sunitas, ni la posible involucración de Arabia Saudita en el acto terrorista del 11 de septiembre, a pesar de que 15 de los 19 secuestradores de aviones eran de nacionalidad saudí. En vez de ello, EE.UU. ha seguido tratando a este país como su aliado y "siguió haciendo la vista gorda ante el apoyo de Arabia Saudita a los extremistas sunitas", escribe 'The Independent'.

Esto "contribuyó a la capacidad de Arabia Saudita de continuar involucrándose en las acciones perjudiciales para EE.UU., en particular su apoyo al EI", afirmó. Pero, además, el hecho que EE.UU. trataba a Arabia Saudita como un "aliado fiable" e "ignorara" su apoyo a extremistas es la razón por qué la inteligencia estadounidense falló a la hora de identificar al EI como una "amenaza creciente", según cita al senador 'The Independent'.

La semana pasada Obama anunció la nueva estrategia de la lucha contra el EI, al que prometió atacar "allá donde esté". Uno de puntos clave de la estrategia pasa por entrenar a milicianos "moderados" tanto contra el presidente sirio Bashar al Assad, como contra el EI en territorio saudí. Teniendo en cuenta la costumbre de Arabia Saudita de no limitarse a apoyar a los sunitas, y colaborar con los más radicales, este paso podría resultar peligroso, advierte Graham.

EIIL utiliza armas propiedad del Gobierno de Estados Unidos

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El grupo terrorista EIIL (Daesh, en árabe) utiliza armas provenientes de Estados Unidos, así ha revelado la organización Conflict Armament Research en un estudio publicado este lunes.

El informe que documentó las armas incautadas en el norte de Irak por las fuerzas kurdas ‘peshmarga’ en el pasado mes de julio, indica que los terroristas del EIIL poseen “cantidades significativas” de armamento fabricado en EE.UU., incluyendo rifles de asalto M16.

Los rifles, añade el reporte, llevan marcas que dicen: Propiedad del Gobierno de Estados Unidos.

El informe, también, encontró que los cohetes antitanques utilizados por Daesh en Siria eran idénticos a los M79 transferidos por Arabia Saudí al denominado Ejército Libre de Siria (ELS).

El pasado mes de septiembre, la página Wikileaks reveló que el Gobierno de Washington, en lugar de ayudar al Ejecutivo sirio en su lucha contra el terrorismo, financia los grupos terroristas.

Asimismo, el diario estadounidense ‘The Washington Post’, en un artículo publicado el año pasado, dejó claro que la Agencia Central de Inteligencia de EE.UU. (CIA, por sus siglas en inglés) suministró armamento a los grupos armados en Siria.

Después de que el EIIL se apoderara de varias zonas en Siria e Irak, varias personalidades y documentos filtrados revelaron el rol de Washington y sus aliados en la creación de ese grupo takfirí o el apoyo que le brindan para provocar el caos en la región.

El exanalista de la Agencia de Seguridad Nacional de EE.UU. (NSA, por sus siglas en inglés), Edward Snowden, reveló recientemente que el EIIL fue creado mediante un trabajo conjunto entre los servicios de Inteligencia de Estados Unidos, el Reino Unido y el régimen de Israel.

Asimismo, la exsecretaria de Estado de EE.UU., Hillary Clinton, confesó en su libro de memorias que Washington formó al grupo Daesh para alcanzar sus objetivos en Oriente Medio.

El EIIL cuenta con miles de millones de dólares y casi 15 mil mercenarios, y lucha en dos frentes, en Siria e Irak, con la intención de crear un Estado propio entre estos dos países árabes.

dimanche, 21 septembre 2014

How The West Created ISIS

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How The West Created ISIS

… with a little help from our friends.

Part 1 – OUR TERRORISTS

“This is an organisation that has an apocalyptic, end-of-days strategic vision which will eventually have to be defeated,” Gen Martin Dempsey, chairman of the US Joint Chiefs of Staff, told a Pentagon press conference in August.

Military action is necessary to halt the spread of the ISIS/IS “cancer,” said President Obama. Yesterday, in his much anticipated address, he called for expanded airstrikes across Iraq and Syria, and new measures to arm and train Iraqi and Kurdish ground forces.

“The only way to defeat [IS] is to stand firm and to send a very straightforward message,”declared Prime Minister Cameron. “A country like ours will not be cowed by these barbaric killers.”

Missing from the chorus of outrage, however, has been any acknowledgement of the integral role of covert US and British regional military intelligence strategy in empowering and even directly sponsoring the very same virulent Islamist militants in Iraq, Syria and beyond, that went on to break away from al-Qaeda and form ‘ISIS’, the Islamic State of Iraq and Syria, or now simply, the Islamic State (IS).

Since 2003, Anglo-American power has secretly and openly coordinated direct and indirect support for Islamist terrorist groups linked to al-Qaeda across the Middle East and North Africa. This ill-conceived patchwork geostrategy is a legacy of the persistent influence of neoconservative ideology, motivated by longstanding but often contradictory ambitions to dominate regional oil resources, defend an expansionist Israel, and in pursuit of these, re-draw the map of the Middle East.

Now despite Pentagon denials that there will be boots on the ground – and Obama’s insistence that this would not be another “Iraq war” – local Kurdish military and intelligence sources confirm that US and German special operations forces are already “on the ground here. They are helping to support us in the attack.” US airstrikes on ISIS positions and arms supplies to the Kurds have also been accompanied by British RAF reconnaissance flights over the region and UK weapons shipments to Kurdish peshmerga forces.

Divide and rule in Iraq

“It’s not that we don’t want the Salafis to throw bombs,” said one US government defense consultant’]);”>US government defense consultant in 2007. “It’s who they throw them at – Hezbollah, Moqtada al-Sadr, Iran, and at the Syrians, if they continue to work with Hezbollah and Iran.”

Early during the 2003 invasion and occupation of Iraq, the US covertly supplied arms to al-Qaeda affiliated insurgents even while ostensibly supporting an emerging Shi’a-dominated administration.

Pakistani defense sources interviewed by Asia Times in February 2005 confirmed that insurgents described as “former Ba’ath party” loyalists – who were being recruited and trained by “al-Qaeda in Iraq” under the leadership of the late Abu Musab Zarqawi – were being supplied Pakistan-manufactured weapons by the US. The arms shipments included rifles, rocket-propelled grenade launchers, ammunition, rockets and other light weaponry. These arms “could not be destined for the Iraqi security forces because US arms would be given to them”, a source told Syed Saleem Shahzad – the Times’ Pakistan bureau chief who, “known for his exposes of the Pakistani military” according to the New Yorker, was murdered in 2011. Rather, the US is playing a double-game to “head off” the threat of a “Shi’ite clergy-driven religious movement,” said the Pakistani defense source.

This was not the only way US strategy aided the rise of Zarqawi, a bin Laden mentee and brainchild of the extremist ideology that would later spawn ‘ISIS.’

According to a little-known November report for the US Joint Special Operations University (JSOU) and Strategic Studies Department, Dividing Our Enemies, post-invasion Iraq was “an interesting case study of fanning discontent among enemies, leading to ‘red-against-red’ [enemy-against-enemy] firefights.”

While counterinsurgency on the one hand requires US forces to “ameliorate harsh or deprived living conditions of the indigenous populations” to publicly win local hearts and minds:

“… the reverse side of this coin is one less discussed. It involves no effort to win over those caught in the crossfire of insurgent and counterinsurgent warfare, whether by bullet or broadcast. On the contrary, this underside of the counterinsurgency coin is calculated to exploit or create divisions among adversariesfor the purpose of fomenting enemy-on-enemy deadly encounters.”

In other words, US forces will pursue public legitimacy through conventional social welfare while simultaneously delegitimising local enemies by escalating intra-insurgent violence, knowing full-well that doing so will in turn escalate the number of innocent civilians “caught in the crossfire.” The idea is that violence covertly calibrated by US special operations will not only weaken enemies through in-fighting but turn the population against them.

In this case, the ‘enemy’ consisted of jihadists, Ba’athists, and peaceful Sufis, who were in a majority but, like the militants, also opposed the US military presence and therefore needed to be influenced. The JSOU report referred to events in late 2004 in Fallujah where “US psychological warfare (PSYOP) specialists” undertook to “set insurgents battling insurgents.” This involved actually promoting Zarqawi’s ideology, ironically, to defeat it: “The PSYOP warriors crafted programs to exploit Zarqawi’s murderous activities – and to disseminate them through meetings, radio and television broadcasts, handouts, newspaper stories, political cartoons, and posters – thereby diminishing his folk-hero image,” and encouraging the different factions to pick each other off. “By tapping into the Fallujans’ revulsion and antagonism to the Zarqawi jihadis the Joint PSYOP Task Force did its ‘best to foster a rift between Sunni groups.’”

Yet as noted by Dahr Jamail, one of the few unembedded investigative reporters in Iraq after the war, the proliferation of propaganda linking the acceleration of suicide bombings to the persona of Zarqawi was not matched by meaningful evidence. His own search to substantiate the myriad claims attributing the insurgency to Zarqawi beyond anonymous US intelligence sources encountered only an “eerie blankness”.

The US military operation in Fallujah, largely justified on the claim that Zarqawi’s militant forces had occupied the city, used white phosphorous, cluster bombs, and indiscriminate air strikes to pulverise 36,000 of Fallujah’s 50,000 homes, killing nearly a thousand civilians, terrorising 300,000 inhabitants to flee, and culminating in a disproportionate increase in birth defects, cancer and infant mortality due to the devastating environmental consequences of the war.

To this day, Fallujah has suffered from being largely cut-off from wider Iraq, its infrastructure largely unworkable with water and sewage systems still in disrepair, and its citizens subject to sectarian discrimination and persecution by Iraqi government backed Shi’a militia and police. “Thousands of bereaved and homeless Falluja families have a new reason to hate the US and its allies,” observed The Guardian in 2005. Thus, did the US occupation plant the seeds from which Zarqawi’s legacy would coalesce into the Frankenstein monster that calls itself “the Islamic State.”

Bankrolling al-Qaeda in Syria

According to former French foreign minister Roland Dumas, Britain had planned covert action in Syria as early as 2009: “I was in England two years before the violence in Syria on other business,” he told French television: “I met with top British officials, who confessed to me that they were preparing something in Syria. This was in Britain not in America. Britain was preparing gunmen to invade Syria.”

Leaked emails from the private intelligence firm Stratfor, including notes from a meeting with Pentagon officials, confirmed that as of 2011, US and UK special forces training of Syrian opposition forces was well underway. The goal was to elicit the “collapse” of Assad’s regime “from within.”

Since then, the role of the Gulf states – namely Saudi Arabia, Qatar, Kuwait, the United Arab Emirates, and Jordan (as well as NATO member Turkey) – in officially and unofficially financing and coordinating the most virulent elements amongst Syria’s rebels under the tutelage of US military intelligence is no secret. Yet the conventional wisdom is that the funneling of support to Islamist extremists in the rebel movement affiliated to al-Qaeda has been a colossal and regrettable error.

The reality is very different. The empowerment of the Islamist factions within the ‘Free Syrian Army’ (FSA) was a foregone conclusion of the strategy.

In its drive to depose Col. Qaddafi in Libya, NATO had previously allied itself with rebels affiliated to the al-Qaeda faction, the Islamic Fighting Group. The resulting Libyan regime backed by the US was in turn liaising with FSA leaders in Istanbul to provide money and heavy weapons for the anti-Assad insurgency. The State Department even hired an al-Qaeda affiliated Libyan militia group to provide security for the US embassy in Benghazi – although they had links with the very people that attacked the embassy.

Last year, CNN confirmed that CIA officials operating secretly out of the Benghazi embassy were being forced to take extra polygraph tests to keep under wraps what US Congressman suspect was a covert operation “to move surface-to-air missiles out of Libya, through Turkey, and into the hands of Syrian rebels.”

With their command and control centre based in Istanbul, Turkey, military supplies from Saudi Arabia and Qatar in particular were transported by Turkish intelligence to the border for rebel acquisition. CIA operatives along with Israeli and Jordanian commandos were also training FSA rebels on the Jordanian-Syrian border with anti-tank and anti-aircraft weapons. In addition, other reports show that British and French military were also involved in these secret training programmes. It appears that the same FSA rebels receiving this elite training went straight into ISIS – last month one ISIS commander, Abu Yusaf, said, “Many of the FSA people who the west has trained are actually joining us.”

The National thus confirmed the existence of another command and control centre in Amman, Jordan, “staffed by western and Arab military officials,” which “channels vehicles, sniper rifles, mortars, heavy machine guns, small arms and ammunition to Free Syrian Army units.” Rebel and opposition sources described the weapons bridge as “a well-run operation staffed by high-ranking military officials from 14 countries, including the US, European nations and Arabian Gulf states, the latter providing the bulk of materiel and financial support to rebel factions.”

The FSA sources interviewed by The National went to pains to deny that any al-Qaeda affiliated factions were involved in the control centre, or would receive any weapons support. But this is difficult to believe given that “Saudi and Qatari-supplied weapons” were being funneled through to the rebels via Amman, to their favoured factions.

Classified assessments of the military assistance supplied by US allies Saudi Arabia and Qatar obtained by the New York Times showed that “most of the arms shipped at the behest of Saudi Arabia and Qatar to supply Syrian rebel groups… are going to hardline Islamic jihadists, and not the more secular opposition groups that the West wants to bolster.”

Lest there be any doubt as to the extent to which all this covert military assistance coordinated by the US has gone to support al-Qaeda affiliated factions in the FSA, it is worth noting that earlier this year, the Israeli military intelligence website Debkafile – run by two veteran correspondents who covered the Middle East for 23 years for The Economist – reported that: “Turkey is giving Syrian rebel forces, including the al-Qaeda-affiliated Nusra Front, passage through its territory to attack the northwestern Syrian coastal area around Latakia.”

In August, Debkafile reported that “The US, Jordan and Israel are quietly backing the mixed bag of some 30 Syrian rebel factions”, some of which had just “seized control of the Syrian side of the Quneitra crossing, the only transit point between Israeli and Syrian Golan.” However, Debkafile noted, “al-Qaeda elements have permeated all those factions.” Israel has provided limited support to these rebels in the form of “medical care,” as well as “arms, intelligence and food…

“Israel acted as a member, along with the US and Jordan, of a support system for rebel groups fighting in southern Syria. Their efforts are coordinated through a war-room which the Pentagon established last year near Amman. The US, Jordanian and Israeli officers manning the facility determine in consultation which rebel factions are provided with reinforcements from the special training camps run for Syrian rebels in Jordan, and which will receive arms. All three governments understand perfectly that, notwithstanding all their precautions, some of their military assistance is bound to percolate to al-Qaeda’s Syrian arm, Jabhat Al-Nusra, which is fighting in rebel ranks. Neither Washington or Jerusalem or Amman would be comfortable in admitting they are arming al-Qaeda’s Nusra Front in southern Syria.”

This support also went to ISIS. Although the latter was originally founded in Iraq in October 2006, by 2013 the group had significantly expanded its operations in Syria working alongside al-Qaeda’s al-Nusra until February 2014, when ISIS was formally denounced by al-Qaeda. Even so, experts on the region’s Islamist groups point out that the alleged rift between al-Nusra and ISIS, while real, is not as fraught as one might hope, constituting a mere difference in tactics rather than fundamental ideology.

Officially, the US government’s financial support for the FSA goes through the Washington DC entity, the Syrian Support Group (SSG), Syrian Support Group (SSG) which was incorporated in April 2012. The SSG is licensed via the US Treasury Department to “export, re-export, sell, or supply to the Free Syrian Army (‘FSA’) financial, communications, logistical, and other services otherwise prohibited by Executive Order 13582 in order to support the FSA.”

In mid-2013, the Obama administration intensified its support to the rebels with a new classified executive order reversing its previous policy limiting US direct support to only nonlethal equipment. As before, the order would aim to supply weapons strictly to “moderate” forces in the FSA.

Except the government’s vetting procedures to block Islamist extremists from receiving US weapons have never worked.

A year later, Mother Jones found that the US government has “little oversight over whether US supplies are falling prey to corruption – or into the hands of extremists,” and relies “on too much good faith.” The US government keeps track of rebels receiving assistance purely through “handwritten receipts provided by rebel commanders in the field,” and the judgement of its allies. Countries supporting the rebels – the very same which have empowered al-Qaeda affiliated Islamists – “are doing audits of the delivery of lethal and nonlethal supplies.”

Thus, with the Gulf states still calling the shots on the ground, it is no surprise that by September last year, eleven prominent rebel groups distanced themselves from the ‘moderate’ opposition leadership and allied themselves with al-Qaeda.

By the SSG’s own conservative estimate, as much as 15% of rebel fighters are Islamists affiliated to al-Qaeda, either through the Jabhut al-Nusra faction, or its breakaway group ISIS. But privately, Pentagon officials estimate that “more than 50%” of the FSA is comprised of Islamist extremists, and according to rebel sources neither FSA chief Gen Salim Idris nor his senior aides engage in much vetting, decisions about which are made typically by local commanders.

Part 2 – THE LONG WAR

Follow the money

Media reports following ISIS’ conquest of much of northern and central Iraq this summer have painted the group as the world’s most super-efficient, self-financed, terrorist organisation that has been able to consolidate itself exclusively through extensive looting of Iraq’s banks and funds from black market oil sales. Much of this narrative, however, has derived from dubious sources, and overlooked disturbing details.

One senior anonymous intelligence source told Guardian correspondent Martin Chulov, for instance, that over 160 computer flash sticks obtained from an ISIS hideout revealed information on ISIS’ finances that was completely new to the intelligence community.

“Before Mosul, their total cash and assets were $875m [£515m],” said the official on the funds obtained largely via “massive cashflows from the oilfields of eastern Syria, which it had commandeered in late 2012.” Afterwards, “with the money they robbed from banks and the value of the military supplies they looted, they could add another $1.5bn to that.” The thrust of the narrative coming from intelligence sources was simple: “They had done this all themselves. There was no state actor at all behind them, which we had long known. They don’t need one.”

“ISIS’ half-a-billion-dollar bank heist makes it world’s richest terror group,” claimed the Telegraph, adding that the figure did not include additional stolen gold bullion, and millions more grabbed from banks “across the region.”

This story of ISIS’ stupendous bank looting spree across Iraq made global headlines but turned out to be disinformation. Senior Iraqi officials and bankers confirmed that banks in Iraq, including Mosul where ISIS supposedly stole $430 million, had faced no assault, remain open, and are guarded by their own private security forces.

How did the story come about? One of its prime sources was Iraqi parliamentarian Ahmed Chalabi – the same man who under the wing of his ‘Iraqi National Congress’ peddled false intelligence about Saddam’s weapons of mass destruction and ties to al-Qaeda.

In June, Chalabi met with the US ambassador to Iraq, Robert Beecroft, and Brett McGurk, the State Department’s deputy assistant secretary of state for Iraq and Iran. According to sources cited by Buzzfeedin June, Beecroft “has been meeting Chalabi for months and has dined at his mansion in Baghdad.”

Follow the oil

But while ISIS has clearly obtained funding from donors in the Gulf states, many of its fighters having broken away from the more traditional al-Qaeda affiliated groups like Jabhut al-Nusra, it has also successfully leveraged its control over Syrian and Iraqi oil fields.

In January, the New York Times reported that “Islamist rebels and extremist groups have seized control of most of Syria’s oil and gas resources”, bolstering “the fortunes of the Islamic State of Iraq and Syria, or ISIS, and the Nusra Front, both of which are offshoots of al-Qaeda.” Al-Qaeda affiliated rebels had “seized control of the oil and gas fields scattered across the country’s north and east,” while more moderate “Western-backed rebel groups do not appear to be involved in the oil trade, in large part because they have not taken over any oil fields.”

Yet the west had directly aided these Islamist groups in their efforts to operationalise Syria’s oil fields. In April 2013, for instance, the Times noted that al-Qaeda rebels had taken over key regions of Syria: “Nusra’s hand is felt most strongly in Aleppo”, where the al-Qaeda affiliate had established in coordination with other rebel groups including ISIS “a Shariah Commission” running “a police force and an Islamic court that hands down sentences that have included lashings.” Al-Qaeda fighters also “control the power plant and distribute flour to keep the city’s bakeries running.” Additionally, they “have seized government oil fields” in provinces of Deir al-Zour and Hasaka, and now make a “profit from the crude they produce.”

Lost in the fog of media hype was the disconcerting fact that these al-Qaeda rebel bread and oil operations in Aleppo, Deir al-Zour and Hasaka were directly and indirectly supported by the US and the European Union (EU). One account by the Washington Post for instance refers to a stealth mission in Aleppo “to deliver food and other aid to needy Syrians – all of it paid for by the US government,” including the supply of flour. “The bakery is fully supplied with flour paid for by the United States,” the Post continues, noting that local consumers, however, “credited Jabhat al-Nusra – a rebel group the United States has designated a terrorist organisation because of its ties to al-Qaeda – with providing flour to the region, though he admitted he wasn’t sure where it comes from.”

And in the same month that al-Qaeda’s control of Syria’s main oil regions in Deir al-Zour and Hasaka was confirmed, the EU voted to ease an oil embargo on Syria to allow oil to be sold on international markets from these very al-Qaeda controlled oil fields. European companies would be permitted to buy crude oil and petroleum products from these areas, although transactions would be approved by the Syrian National Coalition. Due to damaged infrastructure, oil would be trucked by road to Turkey where the nearest refineries are located.

“The logical conclusion from this craziness is that Europe will be funding al-Qaeda,” said Joshua Landis’]);”>Joshua Landis , a Syria expert at the University of Oklahoma.

Just two months later, a former senior staffer at the Syria Support Group in DC, David Falt, leaked internal SSG emails confirming that the group was “obsessed” with brokering “jackpot” oil deals on behalf of the FSA for Syria’s rebel-run oil regions.

“The idea they could raise hundreds of millions from the sale of the oil came to dominate the work of the SSG to the point no real attention was paid to the nature of the conflict,” said Falt, referring in particular to SSG’s director Brian Neill Sayers, who before his SSG role worked with NATO’s Operations Division. Their aim was to raise money for the rebels by selling the rights to Syrian oil.

Tacit complicity in IS oil smuggling

Even as al-Qaeda fighters increasingly decide to join up with IS, the ad hoc black market oil production and export infrastructure established by the Islamist groups in Syria has continued to function with, it seems, the tacit support of regional and western powers.

According to Ali Ediboglu, a Turkish MP for the border province of Hatay, IS is selling the bulk of its oil from regions in Syria and Mosul in Iraq through Turkey, with the tacit consent of Turkish authorities: “They have laid pipes from villages near the Turkish border at Hatay. Similar pipes exist also at [the Turkish border regions of] Kilis, Urfa and Gaziantep. They transfer the oil to Turkey and parlay it into cash. They take the oil from the refineries at zero cost. Using primitive means, they refine the oil in areas close to the Turkish border and then sell it via Turkey. This is worth $800 million.” He also noted that the extent of this and related operations indicates official Turkish complicity. “Fighters from Europe, Russia, Asian countries and Chechnya are going in large numbers both to Syria and Iraq, crossing from Turkish territory. There is information that at least 1,000 Turkish nationals are helping those foreign fighters sneak into Syria and Iraq to join ISIS. The National Intelligence Organization (MIT) is allegedly involved. None of this can be happening without MIT’s knowledge.”

Similarly, there is evidence that authorities in the Kurdish region of Iraq are also turning a blind eye to IS oil smuggling. In July, Iraqi officials said that IS had begun selling oil extracted from in the northern province of Salahuddin. One official pointed out that “the Kurdish peshmerga forces stopped the sale of oil at first, but later allowed tankers to transfer and sell oil.”

State of Law coalition MP Alia Nasseef also accused the Kurdistan Regional Government (KRG) of secretly trading oil with IS: “What is happening shows the extent of the massive conspiracy against Iraq by Kurdish politicians… The [illegal] sale of Iraqi oil to ISIS or anyone else is something that would not surprise us.” Although Kurdish officials have roundly rejected these accusations, informed sources told the Arabic daily Asharq Al-Awsat that Iraqi crude captured by ISIS was “being sold to Kurdish traders in the border regions straddling Iraq, Iran and Syria, and was being shipped to Pakistan where it was being sold ‘for less than half its original price.’”

An official statement in August from Iraq’s Oil Ministry warned that any oil not sanctioned by Baghdad could include crude smuggled illegally from IS:

“International purchasers [of crude oil] and other market participants should be aware that any oil exports made without the authorisation of the Ministry of Oil may contain crude oil originating from fields under the control of [ISIS].”

“Countries like Turkey have turned a blind eye to the practice” of IS oil smuggling, said Luay al-Khateeb, a fellow at the Brookings Doha Center, “and international pressure should be mounted to close down black markets in its southern region.” So far there has been no such pressure. Meanwhile, IS oil smuggling continues, with observers inside and outside Turkey noting that the Turkish government is tacitly allowing IS to flourish as it prefers the rebels to the Assad regime.

According to former Iraqi oil minister Isam al-Jalabi, “Turkey is the biggest winner from the Islamic State’s oil smuggling trade.” Both traders and oil firms are involved, he said, with the low prices allowing for “massive” profits for the countries facilitating the smuggling.

Buying ISIS oil?

Early last month, a tanker carrying over a million barrels in crude oil from northern Iraq’s Kurdish region arrived at the Texas Gulf of Mexico. The oil had been refined in the Iraqi Kurdish region before being pumped through a new pipeline from the KRG area ending up at Ceyhan, Turkey, where it was then loaded onto the tanker for shipping to the US. Baghdad’s efforts to stop the oil sale on the basis of its having national jurisdiction were rebuffed by American courts.

In early September, the European Union’s ambassador to Iraq, Jana Hybášková, told the EU Foreign Affairs Committee that “several EU member states have bought oil from the Islamic State (IS, formerly ISIS) terrorist organisation that has been brutally conquering large portions of Iraq and Syria,” according to Israel National News. She however “refused to divulge the names of the countries despite being asked numerous times.”

A third end-point for the KRG’s crude this summer, once again shipped via Turkey’s port of Ceyhan, was Israel’s southwestern port of Ashkelon. This is hardly news though. In May, Reuters revealed that Israeli and US oil refineries had been regularly purchasing and importing KRG’s disputed oil.

Meanwhile, as this triangle of covert oil shipments in which ISIS crude appears to be hopelessly entangled becomes more established, Turkey has increasingly demanded that the US pursue formal measures to lift obstacles to Kurdish oil sales to global markets. The KRG plans to export as much as 1 million barrels of oil a day by next year through its pipeline to Turkey.

The Kirkuk-Ceyhan pipeline

The Kirkuk-Ceyhan pipeline: Iraqi Kurdistan alone could hold up to 45 billion barrels of oil, allowing exports of up to 4 million barrels a day in the next decade if successfully brought to production.

Among the many oil and gas firms active in the KRG capital, Erbil, are ExxonMobil and Chevron. They are drilling in the region for oil under KRG contracts, though operations have been halted due to the crisis. No wonder Steve Coll writes in the New Yorker that Obama’s air strikes and arms supplies to the Kurds – notably not to Baghdad – effectively amount to “the defense of an undeclared Kurdish oil state whose sources of geopolitical appeal – as a long-term, non-Russian supplier of oil and gas to Europe, for example – are best not spoken of in polite or naïve company.” The Kurds are now busy working to “quadruple” their export capacity, while US policy has increasingly shifted toward permitting Kurdish exports – a development that would have major ramifications for Iraq’s national territorial integrity.

To be sure, as the offensive against IS ramps up, the Kurds are now selectively cracking down on IS smuggling efforts – but the measures are too little, too late.

A new map

The Third Iraq War has begun. With it, longstanding neocon dreams to partition Iraq into three along ethnic and religious lines have been resurrected.

White House officials now estimate that the fight against the region’s ‘Islamic State’ will last years, and may outlive the Obama administration. But this ‘long war’ vision goes back to nebulous ideas formally presented by late RAND Corp analyst Laurent Muraweic before the Pentagon’s Defense Policy Board at the invitation of then chairman Richard Perle. That presentation described Iraq as a “tactical pivot” by which to transform the wider Middle East.

Brian Whitaker, former Guardian Middle East editor, rightly noted that the Perle-RAND strategy drew inspiration from a 1996 paper published by the Israeli Institute for Advanced Strategic and Political Studies, co-authored by Perle and other neocons who held top positions in the post-9/11 Bush administration.

The policy paper advocated a strategy that bears startling resemblance to the chaos unfolding in the wake of the expansion of the ‘Islamic State’ – Israel would “shape its strategic environment” by first securing the removal of Saddam Hussein. “Jordan and Turkey would form an axis along with Israel to weaken and ‘roll back’ Syria.” This axis would attempt to weaken the influence of Lebanon, Syria and Iran by “weaning” off their Shi’ite populations. To succeed, Israel would need to engender US support, which would be obtained by Benjamin Netanyahu formulating the strategy “in language familiar to the Americans by tapping into themes of American administrations during the cold war.”

The 2002 Perle-RAND plan was active in the Bush administration’s strategic thinking on Iraq shortly before the 2003 war. According to US private intelligence firm Stratfor, in late 2002, then vice-president Dick Cheney and deputy defense secretary Paul Wolfowitz had co-authored a scheme under which central Sunni-majority Iraq would join with Jordan; the northern Kurdish regions would become an autonomous state; all becoming separate from the southern Shi’ite region.

The strategic advantages of an Iraq partition, Stratfor argued, focused on US control of oil:

“After eliminating Iraq as a sovereign state, there would be no fear that one day an anti-American government would come to power in Baghdad, as the capital would be in Amman [Jordan]. Current and potential US geopolitical foes Iran, Saudi Arabia and Syria would be isolated from each other, with big chunks of land between them under control of the pro-US forces.

Equally important, Washington would be able to justify its long-term and heavy military presence in the region as necessary for the defense of a young new state asking for US protection – and to secure the stability of oil markets and supplies. That in turn would help the United States gain direct control of Iraqi oil and replace Saudi oil in case of conflict with Riyadh.”

Map

The expansion of the ‘Islamic State’ has provided a pretext for the fundamental contours of this scenario to unfold, with the US and British looking to re-establish a long-term military presence in Iraq in the name of the “defense of a young new state.”

In 2006, Cheney’s successor, Joe Biden, also indicated his support for the ‘soft partition’ of Iraq along ethno-religious lines – a position which the co-author of the Biden-Iraq plan, Leslie Gelb of the Council on Foreign Relations, now argues is “the only solution” to the current crisis.

Also in 2006, the Armed Forces Journal published a map of the Middle East with its borders thoroughly re-drawn, courtesy of Lt. Col. (ret.) Ralph Peters, who had previously been assigned to the Office of the Deputy Chief of Staff for Intelligence where he was responsible for future warfare. As for the goals of this plan, apart from “security from terrorism” and “the prospect of democracy”, Peters also mentioned “access to oil supplies in a region that is destined to fight itself.”

Map2

In 2008, the strategy re-surfaced – once again via RAND Corp – through a report funded by the US Army Training and Doctrine Command on how to prosecute the ‘long war.’ Among its strategies, one scenario advocated by the report was ‘Divide and Rule’ which would involve:

“… exploiting fault lines between the various Salafi-jihadist groups to turn them against each other and dissipate their energy on internal conflicts.”

Simultaneously, the report suggested that the US could foster conflict between Salafi-jihadists and Shi’ite militants by:

“… shoring up the traditional Sunni regimes… as a way of containing Iranian power and influence in the Middle East and Persian Gulf.”

One way or another, some semblance of this plan is in motion. Last week, Israeli foreign minister Avigdor Leiberman told US secretary of state John Kerry:

“Iraq is breaking up before our eyes and it would appear that the creation of an independent Kurdish state is a foregone conclusion.”

The rise of the ‘Islamic State’ is not just a direct consequence of this neocon vision, tied as it is to a dangerous covert operations strategy that has seen al-Qaeda linked terrorists as a tool to influence local populations – it has in turn offered a pretext for the launch of a new era of endless war, the spectre of a prolonged US-led military presence in the energy-rich Persian Gulf region, and a return to the dangerous imperial temptation to re-configure the wider regional order.

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Reprinted with permission from MintPress News.

samedi, 20 septembre 2014

QU’EST CE QUE L’ETAT ISLAMIQUE ?

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QU’EST CE QUE L’ETAT ISLAMIQUE ?

Romain Caillet*
Ex: http://metamag.fr

Propos recueillis par Marcelle Champagne. Romain Caillet est chercheur et consultant sur les questions islamistes. Il analyse pour "les Clés du Moyen-Orient" comment s’est formé l’EILL, les différences avec al-Qaeda, qui sont les combattants de l’EI et la structure du mouvement.

Depuis quelques semaines, l’avancée de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) - aussi connu sous l’acronyme arabe Daech - dans les territoires de l’est de l’Irak, inquiètent les dirigeants arabes et occidentaux. Prenant la tête d’une coalition opposée à la pénétration salafie au Levant, les dirigeants américains et iraniens, en appui de l’armée régulière irakienne, conjuguent leurs efforts pour parvenir à une solution militaire. Qu’est-ce que l’EIIL ?
 
Précisons avant tout que l’acronyme Daech est un terme impropre et péjoratif, utilisé par les opposants à l’Etat islamique. L’expression a été popularisée par le média al-arabya. La chaîne qatari al-jazeera n’utilise d’ailleurs plus ce terme. Si en langue arabe il peut y avoir une légitimité à l’employer, son utilisation en français est clairement idéologique.

Il convient de retenir trois dates clefs dans la formation et l’évolution de l’Etat Islamique (EI) : le 15 Octobre 2006, date de la création de l’Etat Islamique d’Irak (Dawlat al-’Irâq al-Islâmiyya) ; puis, avril 2013, l’extension de l’EII en Syrie qui devient l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Enfin, le 29 juin 2014 où le mouvement prend le nom d’Etat Islamique (EI) lorsqu’il annonce la restauration du califat. Une nouvelle appellation sans précision géographique qui témoigne de la volonté du mouvement d’établir un califat universel.
 
Pour comprendre les relations qu’entretient l’EI avec al-Qaeda, il convient de revenir sur la genèse du mouvement. Tout d’abord, le précurseur de l’Etat islamique d’Irak est un jihadiste jordanien, Abû Mus’ab az-Zarqâwî (1966-2006), gracié en 1999 à l’occasion du couronnement du roi Abdallah II de Jordanie. Il fonda son propre camp d’entraînement en Afghanistan dans la région d’Herat, indépendant du groupe al-Qaeda avec lequel il ne semblait pas partager pas les mêmes aspirations. L’offensive américaine d’octobre 2001 en Afghanistan le poussa à traverser l’Iran et à se réfugier au Kurdistan irakien en 2002, où il mit ses hommes au service d’Ansar al-Islam - un groupe fondamentaliste sunnite proche d’al-Qaeda. Lors de l’invasion américaine en Irak en 2003, le jihadiste jordanien forma un groupe du nom de tawhid al-Jihad, « monothéisme et jihad », qui reprenait le nom de son camp d’entraînement en Afghanistan. Il mena sa première grosse opération le 19 août 2003 contre le siège de l’ONU à Bagdad, et dont il revendiqua publiquement la responsabilité le 8 décembre 2003. L’attentat suicide au camion piégée avait couté la vie à 22 personnes dont Sergio Vieira de Mello, Représentant spécial de l’ONU en Irak. 

Le mouvement prit une importance croissante et devint à l’octobre 2004 la branche irakienne d’al-Qaeda, prêtant allégeance à Oussama Ben Laden. En Janvier 2006, le groupe d’Abû Mus’ab az-Zarqâwî fut intégré à une coalition de plusieurs factions jihadistes rassemblées au sein du Conseil consultatif des Mujâhidîn d’Irak (Majlis Shûrâ al-Mujâhidîn fî-l-’Irâq), dont l’Irakien ’Abd Allâh Rashîd al-Baghdâdî prit le commandement. Le but de cette réorganisation était d’« irakiser » le jihad en Irak contre l’occupation américaine, jusqu’alors géré par des étrangers. Après la mort d’Abû Mus’ab az-Zarqâwî en juin 2006, l’Egyptien Abû Hamza al-Muhâjir (1968-2010) prit sa succession à la tête d’al-Qaeda en Mésopotamie, faisant parti du Conseil Consultatif des mujahideen, soumis à l’autorité de ’Abd Allâh Rashîd al-Baghdâdî, rebaptisé à l’octobre 2006, Abû ’Umar al-Qurashî al-Baghdâdî. Le 15 octobre 2006, le conseil consultatif des Mujâhidîn s’élargit en intégrant une trentaine de tribus irakiennes ainsi que de nouveaux groupes jihadistes, prenant à cette occasion le nom d’Etat islamique d’Irak et annonçant la dissolution d’al-Qaeda en Mésopotamie. 
 
A partir de 2007, l’EII connut des difficultés notamment face aux troupes américaines et à la résistance de groupuscules opposés à leur autoritarisme politique et religieux. Le mouvement de la sahwa [1] (« réveil » en arabe), une force supplétive irakienne composée pour l’essentiel d’anciens insurgés sunnites ayant prêté allégeance au gouvernement de Nouri al-Maliki, combat l’EII. Le gouvernement irakien les évinça du pouvoir et peina à honorer la promesse qui leur avait été faite d’intégrer leurs membres au sein des forces nationales de sécurité. Devenues les cibles des conflits sectaires du pays, les anciens insurgés sunnites choisirent finalement progressivement de se rallier à l’EII. Les attentats se multiplièrent. Implanté en Irak, l’EII observait de loin les événements en Syrie dès 2011. Il prit la décision de dépêcher un petit groupe en Syrie qui prit le nom de Jabhat al-Nusra fin 2011. Le mouvement devint si puissant que l’émir n’écoutait plus le chef de l’EII. Il ne fit pas sécession pour autant mais devint quasiment une branche autonome de l’organisation. En avril 2013, le chef de l’EII, Abû Bakr al-Baghdâdî (à la tête de l’organisation depuis 2010), annonça que Jahbat al-Nusra et l’EII n’était qu’une seule et même organisation. Ils supprimèrent alors les deux appellations – Etat islamique d’Irak (EII) et Jabhat al-Nusra - pour former l’Etat islamique en Irak et au Levant - ad-Dawlat al-Islâmiyya fî-l-’Irâq wa-sh-Shâm - (EIIL). Le lendemain de cette déclaration, le chef de Jahbat al-Nusra, Abû Muhamad al-Jûlânî, reconnut qu’il avait combattu pour l’EII en Irak et bénéficié de son soutien financier et militaire en Syrie mais il désapprouva la fusion des deux unités. La scission s’effectua alors entre ceux qui souhaitaient rejoindre le commandement de l’EIIL, et ceux qui souhaitaient rester sous celui d’al-Jolani. La majorité des combattants rejoignit l’EIIL. Le 9 juin 2013, Zawahiri annonca la dissolution de l’EIIL et stipula que l’EII devrait quitter la Syrie au profit de Jahbat al-Nosra, dont il reconnut officiellement son affiliation avec Al-Qaeda. Le 10 juin 2013, le chef de l’EIIL, Abu Bakr al-Baghdadi, invalida cette décision affirmant que l’EII resterait en Irak et au Levant, sans se soucier des frontières de Sykes-Picot. Plus tard, son porte-parole, Abu Muhammad al-‘Adnani, évoqua également l’argument théologique pour justifier ses positions, rappelant que les deux premiers califes, Abu Bakr et ‘Umar b. al-Khattâb n’avaient jamais séparé le commandement des armées d’Irak et du Levant. Les relations se dégradèrent entre les deux mouvements. En Janvier 2014, la plupart des rebelles syriens se liguèrent pour attaquer l’EIIL. Le chef de Jabhat al-Nusra rejeta la faute sur les dirigeants de l’EIIL. Les relations continuèrent de se dégrader. En mars 2014, la prise de contrôle de plusieurs puits de pétrole en Syrie par l’EIIL précipita la déclaration de guerre entre l’EIIL et Jabhat al-Nusra, menacé dans son poumon économique de la région de Deir ez-Zor. Au mois de Juin 2014, après ses victoires retentissantes en Irak, le mouvement de l’EIIL acquit une telle force qu’il parvint à prendre les dernières villes encore aux mains des rebelles dans la région frontalière de Deir Ez-Zor, l’ancien foyer jihadiste de Jabhat al-Nusra.
 
Quelles différences existent-ils entre al-Qaeda et l’EI ?

Bien qu’ils aient des repères idéologiques communs, l’EI et al-Qaeda sont deux organisations différentes. On peut retenir trois critères de divergence d’ordre générationnel, politique et doctrinal. Les deux mouvements ont en effet des stratégies militaires et un agenda politique distincts. Premièrement, l’expérience de référence d’al-Qaeda reste celle du jihad afghan contre les Russes dans les années 1980 et de la lutte contre l’Occident, pour les partisans de l’EI, la référence, plus récente, est celle du jihad en Irak contre l’invasion américaine de 2003. Il existe dès lors une différence générationnelle mettant en parallèle la génération Ben Laden et la génération Zarqâwî, plus virulente et plus efficace en communication. Contrairement à al-Qaeda, l’EI estime qu’il vaut mieux combattre les ennemis d’aujourd’hui, plutôt que ceux d’hier, autrement dit, l’Iran et ses velléités expansionnistes (dénommé le « projet Safavide » - al-mashrû’ as-safawî - selon la terminologie jihadiste), et les Chiites plutôt que les Etats-Unis. Deuxièmement, il existe des divergences politiques afférant au mode d’administration et de gouvernance. Les partisans de l’EI sont favorables à l’administration immédiate du territoire conquis et à la mise en place de la charia, avant même que le conflit n’ait pris fin ; al-Qaeda prône un jihad déterritorialisé dont la cible principal reste l’Occident. Troisièmement, l’EI se distingue par sa cohérence idéologique interne qui tranche avec l’hétérogénéité caractéristique des multiples branches d’al-Qaeda, notamment Jabhat al-Nusra.
 
Qui sont les combattants de l’EI ?
 
Le commandement de l’EI est exclusivement irakien. Il est formé en majorité de chefs militaires qui sont principalement d’anciens officiers de l’armée de Saddam Hussein et d’anciens cadres des services de renseignement, reconvertis en jihadistes, souvent après avoir été humiliés par les Américains. Contrairement au haut-commandement quasiment exclusivement irakien, on trouve des combattants de toute nationalité, notamment en Syrie où les étrangers représenteraient près de 50% des troupes, qu’ils soient Arabes (Libyens, Saoudiens, Tunisiens…), originaires du Caucase (des Tchétchènes), de l’Occident (Français, Belges, …) ou encore, à titre anecdotique, de la République Populaire de Chine (RPC). Plusieurs tribus syriennes des villes de Jarâblus, de Raqqa et de la province de Deir ez-Zor ont également prêté allégeance à l’émir de l’EI. Répartis entre la Syrie et l’Irak, l’EIIL compterait environ 20 000 combattants [Charles Lister, chercheur au Brookings Doha Centre, estime que l’EIIL compte de 5.000 à 6.000 combattants en Irak et de 6.000 à 7.000 combattants en Syrie.]. La libération par l’EI de plusieurs milliers de prisonniers en Irak ces derniers jours est venue grossir les rangs du mouvement.

Comment l’EI est-il structuré ? De quel(s) appui(s) dispose-t-il pour mener ses offensives ?
 
L’EI se distingue par la qualité de ses combattants et les compétences militaires de leurs commandants. Leur unité idéologique et politique assure une organisation et une discipline inédites sur le terrain. Il dispose d’un commandement intégré et d’une hiérarchie distincte du groupe autour duquel des brigades quasi autonomes gravitent. L’équipement militaire de l’EI leur vient d’abord des armes lourdes récupérées en Syrie que les combattants utilisèrent par la suite en Irak pour prendre des bases remplies d’équipement moderne, et avoir ainsi accès à l’arsenal militaire américain. Le M998 High Mobility Multipurpose Wheeled Vehicle (HMMWV ou Humvees), un véhicule de transport à roues de l’armée américaine acquis par l’armée irakienne, est désormais aux mains des jihadistes. Ils disposent par ailleurs de leurs propres camps d’entraînement. De peur d’être dénoncé, leurs entrainements aux combats se déroulent dans des camps itinérants. Le lieu de l’entrainement change en permanence. Il est par conséquent très difficile de les suivre. S’il ne dispose pas encore d’uniforme ou de grade, l’EI a l’intention de former un corps militaire sur le modèle des armées classiques. Enfin, la force du mouvement tient également à un service de renseignement perfectionné, très présents en Syrie, où seul l’émir local connaît l’identité des personnes travaillant pour ce service, appelé amniyyin (« les chargés de sécurité » en arabe).

L’EI finance ses activités sur des fonds propres. Avant la prise de Mossoul, l’EI disposait déjà d’un revenu annuel de plus de 100 millions de dollars prélevé sous la forme d’impôts, d’extorsions de fonds ou de soutien des populations locales. En plus de l’impôt révolutionnaire, ils recourent à l’exploitation des puits de pétrole, aux otages occidentaux et, dans une moindre mesure, des financements leur viennent de particuliers du Golfe (5%). L’EI ne semble pas bénéficier du soutien ouvert d’un Etat.

[1] Créée par le cheikh Ahmed Abou Richa et financée par l’armée américaine fin 2006, elle est la cible d’attentats. « Les Sahwa représentent le changement de posture remarquable des éléments tribaux sunnites qui, après avoir soutenu les djihadistes insurgés, ont commencé à coopérer avec les troupes américaines pour combattre al-Qaida (en fait à cette époque il n’y a plus d’al-Qaïda c’est l’Etat islamique d’Irak) et les milices shiites. Cette évolution avait été facilitée par le regain de pression politique exercé sur le mouvement djihadiste et la décision de l’armée américaine d’armer et de rémunérer les membres des forces armées non officielles Sahwa - qui ont fini par compter plus de 100 000 hommes dans leurs rangs. Les forces Sahwa sont demeurées dans leur grande majorité, mais pas totalement, arabes, sunnites, tribales et basées localement » in http://www.fmreview.org/fr/non-etatiques/taraghi.html

* article publié sur Les Clés du Moyen-Orient




jeudi, 18 septembre 2014

Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal

Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal

Marc Vandepitte

Les USA envoient de l'aide humanitaire aux victimes sans défense dans le nord de l'Irak et ils bombardent les terroristes qui veulent mener une épuration religieuse dans le pays. Ce qu'ils omettent de dire, c'est que ces terroristes sont le produit de leur propre politique étrangère dans la région.

« It’s the oil, stupid ! »

Deux ans et demi après que l’armée des Etats-Unis s’est retirée d’Irak, Washington s’en va-t-en guerre à nouveau. Le Pentagone a 400 conseillers sur place et a commencé dès le 8 août à bombarder des positions d’ISIS, rebaptisé EI (Etat islamique). Officiellement [http://www.whitehouse.gov/blog/2014...], il s’agit d’une mission « humanitaire », plus précisément pour « prévenir un possible génocide ».

Tout conflit armé a ses drames humanitaires, et celui-ci ne fait pas exception. Mais Proudhon déjà mettait en garde : « Chaque fois que j’entends le mot “humanité” je sais qu’ils veulent tromper ». Et c’est certainement le cas si quelqu’un entre en guerre.

Le Financial Times a fait remarquer sèchement que les bombardements coïncident avec les premiers signaux indiquant que les combats dans le nord de l’Irak mettent en péril le fonctionnement normal des compagnies pétrolières. Dès le début du mois d’août, des acteurs aussi importants que Efron, Genel Energy, Chevron et ExxonMobil commençaient déjà à évacuer du personnel.

Le journal signalait aussi que ces dernières années ce territoire a exercé une forte attraction sur l’industrie de l’énergie. Le sous-sol recèle une très grande réserve de pétrole qui de plus est très facile à exploiter. Jusqu’à présent la région avait été épargnée par la guerre civile et les carnages tant des autorités que des djihadistes.

Les quartiers généraux de ces géants de l’énergie se trouvent à Arbil, capitale du Kurdistan irakien semi-autonome. Des milliers de citoyens étatsuniens y vivent [http://readersupportednews.org/opin...] et il y a un consulat US. C’est cette ville, la première qui a intéressé l’Etat Islamique, qui menaçait de tomber aux mains des djihadistes. Ce n’est pas pour rien que John Boehner [http://www.speaker.gov/press-releas...], président de la Chambre des représentants des États-Unis, déclarait que « des intérêts nationaux vitaux sont en jeu ».

Bombarder : ni légitime, ni utile

Le calendrier n’est pas très heureux. Juste au moment où yézidis, Kurdes et chrétiens reçoivent une aide humanitaire, Obama envoie des armes aux Israéliens pour qu’ils puissent encore mieux « gérer » les Palestiniens à Gaza. Pas plus que lors des bombardements et des conflits précédents (1), cette fois non plus il n’y a aucun mandat de l’ONU [http://readersupportednews.org/opin...]. Quels arguments allons-nous utiliser quand Poutine va se mettre à bombarder l’armée ukrainienne dans le cadre d’une « mission de paix humanitaire » ?

Si (tout) le but est de stopper l’avancée de l’EI, alors les bombardements actuels ne sont ni suffisants ni même utiles. « Quelques bombes de 250 kg larguées d’un F18 et quelques attaques avec des drones n’arrêteront pas l’EI » selon Ryan Crocker, ancien ambassadeur US en Irak.

Jusqu’à ce jour, les bombardements – plutôt limités – n’ont guère eu d’impact. Depuis le début des bombardements, l’ISIS a perdu quelques villes, mais il a regagné du terrain ailleurs. Le général Mayville [http://www.defense.gov/Transcripts/...], qui coordonne l’opération, a dit à ce sujet : « En aucune manière je ne veux suggérer que nous contrôlons effectivement la menace de l’IS ou que nous avons brisé leur avancée ».

Ces pertes limitées et le fait que l’avancée n’est pas stoppée permettent au groupe terroriste de vendre l’opération militaire US à ses partisans comme une victoire.

En outre l’ingérence ouverte et directe des Etats Unis jette de l’huile sur le feu. L’EI s’en servira comme élément de propagande. Des musulmans dans le monde entier qui hésitent à combattre d’autres musulmans, pourront à présent être convaincus qu’il s’agit d’une lutte contre la suprématie occidentale.

Finalement, conséquence des attaques aériennes, l’EI agira encore plus dans la clandestinité et sera donc encore plus difficile à combattre.

Danse macabre

L’invasion US de l’Irak et l’occupation qui a suivi a brisé la colonne vertébrale des forces aériennes irakiennes. Depuis, Washington n’ autorisé aucune reconstitution. Etant donnée la distance, l’armée syrienne n’est pas en mesure d’arrêter la progression d’ISIS. Seule l’armée de l’air US en a les moyens. Mais elle ne frappe pas réellement. Comparée à de précédentes opérations aériennes, l’opération actuelle se fait en mode mineur.

Comme il est apparu dès juin, l’armée de terre irakienne – dominée par des chiites – n’est pas non plus en mesure de reconquérir les territoires conquis dans le nord du pays. Ceux qui pourraient arrêter l’avancée actuelle de l’EI dans la région – par voie terrestre – et qui pourraient éventuellement le battre, ce sont les combattants kurdes armés, les peschmergas. Ils sont quelque 200.000. Ils sont disciplinés et bien entraînés mais ils ne disposent que d’un arsenal léger et obsolète.

Les Kurdes sollicitent depuis un bon moment des armes lourdes et meilleures, mais Washington et la Turquie ne voient pas leur demande d’un bon œil. Une armée kurde bien équipée serait un pas important vers un état indépendant, mais c’est ce que la Turquie exclut, soutenue en cela par les Etats-Unis.

Le feu vert a maintenant été donné pour une livraison directe d’armement aux Kurdes (2), mais il s’agit d’armes légères.

Récapitulons. D’une part l’EI ne peut pas vraiment percer et certainement pas mettre en danger les intérêts pétroliers. D’autre part, il ne faut pas que les Kurdes deviennent trop forts. L’armée de l’air irakienne (chiite) a donc été délibérément maintenue en état de faiblesse et sur le plan militaire les chiites se sont repliés sur Bagdad et dans le territoire au sud de Bagdad. Les trois groupes de population se maintiennent dans un équilibre des forces macabre. Si un des trois menace de rompre l’équilibre, le Pentagone et la CIA viennent donner un coup de main. Un scénario similaire se joue en Syrie. Assad doit être affaibli, mais il n’est pas question que les djihadistes y prennent la main. C’est une impasse qui convient parfaitement au jeu des Etats-Unis et d’Israël. Les états forts de la région qui ne marchent pas au pas sont démembrés ou, comme dans le cas de l’Iran, assujetti par un embargo draconien.

EI : une création de l’Occident ?

Le groupe terroriste « Etat Islamique » s’emboîte parfaitement dans ce puzzle. Selon Edward Snowden , ex-collaborateur de la National Security Agency (NSA) étatsunienne, il est apparu que les agences du renseignement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Israël ont collaboré pour créer ISIS. Elles ont créé une organisation terroristes qui est en mesure d’attirer tous les extrémistes (psychopathes) du monde avec l’aide d’une stratégie qu’elles nomment « le nid de guêpes ». Nabil Na’eem, ancien commandant d’al Qaeda, confirme ce récit. Selon lui, presque toutes les sections actuelles d’al-Qaeda travaillent pour la CIA.

Il faut toujours rester prudent avec de telles informations. Comme c’est généralement le cas avec ce genre d’opérations clandestines et de groupes glauques, nous ne connaîtrons la vérité que plus tard et peut-être jamais intégralement. Mais il y a un certain nombre de choses dont nous sommes certains et qui penchent fortement dans ce sens-là :

1. A partir de 2012 les USA, la Turquie et la Jordanie ont créé un camp d’entraînement pour les rebelles syriens à Sawafi, dans le nord de la Jordanie. Des instructeurs français et britanniques [http://www.theguardian.com/world/20...] étaient impliqués. Certains de ces rebelles ont ensuite rallié [http://www.wnd.com/2014/06/official...] ISIS.

2. Selon le sénateur républicain Paul Rand [http://www.nbcnews.com/meet-the-pre...], les Etats-Unis ont naguère « soutenu » ISIS et c’est pour cela que le mouvement terroriste est si fort aujourd’hui. (“They’re emboldened because we’ve been supporting them.”). Il désigne également quelques alliés proches des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweit. Ces pays ont fourni armes et finances à ISIS.

3. En effet, l’Arabie Saoudite [http://www.independent.co.uk/voices...] joue un rôle-clé, comme jadis avec al-Qaeda. En tant que sous-traitants des USA, ils se chargent des basses besognes. Cet état du Golfe soutient toutes sortes de groupes extrémistes sunnites pour réduire l’influence et la puissance de l’Iran et des chiites dans la région. Une partie de ce soutien militaire et financier est allée ces dernières années à des combattants d’ISIS en Syrie (3). L’ex-candidat à la présidence John McCain [http://cnnpressroom.blogs.cnn.com/2...] ne dissimule pas son enthousiasme pour cette monarchie extrémiste : « Thank God for the Saudis and Prince Bandar ». (4)

4. Mais on ne se contente pas d’éloges. En mai 2013 MacCain s’est fait fièrement photographier avec quelques djihadistes [http://wonkette.com/552931/heres-a-...]. Le problème est que l’un d’eux est un combattant d’ISIS. Et pas le premier venu, il est connu comme le djihadiste cannibale [http://topconservativenews.com/2014...], parce qu’on le voit dans une vidéo en train de manger un cœur humain.

Un flirt tenace

L’idylle entre le Pentagone et des groupements islamistes extrémistes n’est pas une nouveauté. Dès 1979 des moudjahidin étaient recrutés, armés et entraînés pour chasser le gouvernement communiste d’Afghanistan. « Rambo 3 » de Silvester Stallone est une version hollywoodienne de cette collaboration. C’est de ces cercles de moudjahidin que sont issus al-Qaeda et Osama Ben Laden.

Dans les années ’90 les talibans, combattants encore plus violents et extrémistes, devenaient les partenaires préférés de Washington en Afghanistan. Cette collaboration se termina quand il devint évident que les talibans ne pouvaient plus servir les intérêts étatsuniens.

Pendant la guerre civile en Yougoslavie (1992-1995) le Pentagone permit à des dizaines de combattants d’al-Qaeda de s’envoler pour la Bosnie, afin de soutenir les musulmans sur place.

En 1996 l’Armée de Libération du Kossovo (AK) a été entraînée par des officiers d’al-Qaeda, juste au-delà de la frontière albanaise. Tout en ayant l’aide de militaires britanniques et américains.

Pour faire tomber Kaddhafi en 2011 l’OTAN a collaboré notamment avec le Groupe islamique combattant en Libye (GIGL), une organisation qui figurait sur la liste des organisations terroristes interdites. Son chef, Abdelhakim Belhadj, est un ancien ponte d’al-Qaeda. Sa milice suivait encore un entraînement US juste avant le début de la rébellion en Libye.

Le GIGL a conclu une alliance avec les rebelles islamistes du Mali. Ces derniers ont réussi, avec l’aide des Touaregs, à s’emparer du nord du Mali pendant quelques mois. Grâce aux bombardements de l’OTAN les rebelles islamistes ont pu piller les dépôts d’armes de l’armée libyenne. Ce sont ces mêmes armes que les djihadistes utilisent aujourd’hui au Nigéria, au Tchad, en Irak et au Mali.

Nous avons déjà évoqué l’étroite collaboration entre des organisations extrémistes en Syrie. C’est dans ce « nid de guêpes » qu’est né et se développe fortement l’EI.

La stratégie du chaos

La guerre contre le terrorisme ( war on terror) s’est inversée en son contraire, la propagation du terrorisme (spread of terror). Les opérations ratées en Irak, Afghanistan, Libye et Syrie montrent à l’évidence que les Etats-Unis et l’Occident ne sont désormais plus capables de modeler la région du Moyen-Orient comme elle le souhaiterait elle-même.

Washington et ses alliés risquent de perdre de plus en plus la maîtrise et ils font de plus en plus appel à des sous-traitants de mauvais aloi. Ils raisonnent ainsi : « Si nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes, alors personne d’autre ne le peut ». C’est ce qu’on peut qualifier de stratégie du chaos, ou plus exactement, de chaos de la stratégie. C’est le comble de l’immoralité.

Notes :

(1) Par exemple la guerre contre l’Irak en 1991 et les bombardements à Panama 1989, en Somalie 1993, Bosnie 1995, Soudan 1998, Pakistan 2005-2013 et au Yemen 2009-2013.

(2) Auparavant c’était toujours via l’autorité centrale irakienne.

(3) Ce soutien militaire se fait non par l’intermédiaire de l’autorité centrale mais via toutes sortes d’individus et de réseaux généreux en capitaux [http://www.theatlantic.com/internat...].

(4) Le Prince Bandar est un homme influent en Arabie Saoudite. Il a été ambassadeur aux Etats-Unis et entretenait d’excellentes relations avec la famille Bush.

Traduction du néerlandais : Anne Meert pour InvestigAction.

mardi, 16 septembre 2014

Lutte contre l'EI: Washington cherche à violer la souveraineté des Etats

 

Lutte contre l'EI: Washington cherche à violer la souveraineté des Etats

Auteur : Romandie
 
Téhéran - Un haut responsable iranien a accusé Washington de chercher à violer la souveraineté des Etats, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, alors que les Etats-Unis ont déclaré la guerre aux jihadistes de l'Etat islamique, qui sévit en Irak et en Syrie.

Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, les Etats-Unis veulent poursuivre leur politique unilatérale et violer la souveraineté des Etats, a déclaré Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, cité samedi par l'agence officielle iranienne Irna.

L'action des Etats-Unis vise à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale du rôle central de ce pays et de ses alliés dans la création, l'armement et le développement des groupes terroristes sous prétexte de (vouloir) faire tomber le pouvoir légal en Syrie, a-t-il souligné.

La création d'une coalition anti-terroriste par les Etats-Unis avec des pays qui sont les principaux soutiens des terroristes est suspecte, a-t-il déclaré en faisant allusion à l'Arabie Saoudite et au Qatar.

L'Iran, principal allié régional de la Syrie, accuse en effet les Etats-Unis, certains pays européens ainsi que l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, de financer et armer les groupes rebelles syriens, favorisant ainsi, selon Téhéran, l'émergence de groupes jihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front al-Nosra.

De son côté, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a lancé une mise en garde contre une intervention militaire américaine en Syrie.

Les Etats-Unis jouent avec le feu dans la région et doivent savoir qu'ils ne peuvent attaquer la Syrie sous prétexte de lutter contre l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui s'appelle désormais Etat islamique (EI), a dit M. Larijani cité par l'agence Isna.

Les Etats-Unis doivent savoir que s'ils attaquent les Etats de la région (...), plus personne ne pourra contrôler la région et la mèche sera allumée, a-t-il prévenu.

L'Iran, poids lourd chiite de la région, soutient les gouvernements syrien et irakien mais aussi les Kurdes d'Irak dans leur lutte contre les jihadistes sunnites.

Le président de la région autonome du Kurdistan irakien Massoud Barzani a récemment affirmé que l'Iran avait été le premier pays à fournir des armes aux combattants kurdes pour repousser les jihadistes qui voulaient prendre le contrôle de la capitale Erbil.

Les Etats-Unis, qui mènent depuis début août des raids aériens contre l'EI, ont déclaré la guerre à ce groupe et tentent de mettre sur pied une coalition internationale contre ce groupe extrémiste sunnite armé responsable d'atrocités en Irak et en Syrie.

Selon l'agence américaine du renseignement (CIA), l'EI compte entre 20.000 et 31.500 combattants en Syrie et en Irak.

Une conférence internationale sur l'Irak se tient lundi à Paris et l'Iran n'y a pas été conviée, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, jugeant que la participation de Téhéran ne serait pas adéquate, notamment en raison de son implication en Syrie, où l'Iran soutient le régime de Bachar al-Assad.

L'Iran avait déjà exprimé jeudi ses doutes sur le sérieux et la sincérité de la coalition internationale contre l'EI.


- Source : Romandie

Obama autorise à bombarder n’importe qui, n’importe quand

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Obama autorise à bombarder n’importe qui, n’importe quand
 
Auteur : Dmitri Kossyrev
 
On pourrait résumer ainsi le discours du président américain Barack Obama diffusé récemment sur internet : "Les USA vont bombarder le territoire syrien sans consulter Damas, parce qu’on ne peut pas faire autrement". La situation frise en fait l’absurde car les frappes aériennes américaines viseront justement des ennemis qui sont en premier lieu ceux du président syrien Bachar al-Assad, et seulement après ceux de Barack Obama et d’autres pays.

Mais en effet, Obama peut difficilement reconnaître devant le monde entier que les USA se retrouvent de fait alliés avec la Syrie et, par extenstion, indirectement avec l’Iran. Ce discours du président américain jette ainsi la lumière sur la plus grande faiblesse idéologique de l’Amérique, qui estime avoir le droit de faire tout ce que bon lui semble mais ne dit pas à voix haute des choses évidentes.

L’ennemi de mon ennemi n’est pas mon ami

Dans le texte intégral du discours présidentiel on peut trouver tout ce qu’on veut, sauf la réponse à cette question : quelles sont les causes de cette guerre qui a déjà entraîné la prise de vastes territoires irakiens par l’armée extrémiste de l’Etat islamique (EI) ?

Ce sont bien les amis et alliés des Américains – l’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres monarchies du Moyen-Orient - qui ont déclenché ce processus. D’abord par l’incitation aux révolutions à travers toute la région, qui ont été suivies de coups d’Etat et de guerres. Dans cette affaire les USA participaient d’abord mollement, sans désir, puis les monarchies ont commencé à les impliquer dans une véritable guerre, notamment contre la Syrie qu’elles haïssaient tant. Aujourd’hui, la situation dans la région est devenue très compliquée car ceux qui encourageaient les coups d’Etat se sont brouillés entre eux… mais rien de tout cela n’est dit à voix haute par Obama. Il a un autre problème.

Le fait est que la création sur le territoire de deux Etats – l’Irak et la Syrie – d’un Etat terroriste, où des musulmans d’Europe et même des USA se rendent comme pour un safari, est intolérable. Les Etats-Unis étaient tout simplement obligés de soutenir le gouvernement irakien avec des frappes aériennes, éloignant un peu le front de la capitale. Mais l’EI est basé en Syrie, sur le territoire d’un autre Etat souverain d’où les terroristes ont précisément débarqué en Irak après avoir échoué à vaincre le gouvernement d’Assad. Et si on ne pouvait pas atteindre ces terroristes là, en Syrie, il serait impossible vaincre ce mouvement.

Les experts écrivent depuis des mois que l’Amérique est dans une situation absurde. L’ennemi de son ennemi s’est avéré être, lui aussi, son ennemi. Une véritable alliance militaire se dessine entre les USA, d’une part, et la Syrie et l’Iran de l’autre. Ces deux derniers étant des cibles de toute l’opération des anciens amis des USA, les monarchies du Moyen-Orient, appelée "Printemps arabe". Alors pourquoi ne pas reconnaître que telle est notre nouvelle réalité – nous, l’Amérique, sommes désormais amis avec Téhéran et Damas parce que nous devons faire face à une menace commune vraiment terrible ?

Non - il semble plus simple pour Obama de bombarder le territoire d’un Etat souverain plutôt que de briser des modèles idéologiques qu’il n’a même pas créés lui-même.

Y a-t-il quelqu’un au-delà des Etats-Unis ?

Le plus intéressant dans le discours de M.Obama est ce qu’il a évité habilement de dire, notamment sur la Syrie : "Dans cette guerre nous ne pouvons pas compter sur le régime d’Assad, qui fait régner la terreur sur son peuple. Ce régime ne retrouvera jamais sa légitimité perdue". Et c’est tout, en fait.

Mais au fait, qui subit la terreur d’Assad ? Précisément l’EI, qui s’est d’abord emparé des deux tiers du pays en y commettant les mêmes atrocités qu’aujourd’hui en Irak, puis a été repoussé au nord-est d’où, étant dans l’incapacité de prendre Damas, il a mis le cap sur l’Irak.

Dans son discours, Obama a déclaré qu’il aiderait "une force tierce" en Syrie qui pourrait s’imposer face à tout le monde, aussi bien Assad que l’EI. Comme si les USA ne les aidaient pas déjà. En réalité, l’Amérique n’a pas aujourd’hui la tête à la Syrie. Ils veulent bombarder l’EI sur le territoire syrien, aidant ainsi Assad à reprendre les territoires que l’organisation occupe ? De toute façon, ce sera seulement pour demain - et d’ici-là on trouvera bien quelque chose. Si l’occasion de renverser le gouvernement de Damas se présentait, il serait renversé.

En fait, il aurait simplement suffit de faire preuve de respect pour le droit international et de téléphoner à Assad pour lui demander : "Pouvons-nous éliminer votre ennemi sur votre territoire ?" Il n’aurait certainement pas été contre.

En fait, le droit international et le concept de souveraineté sont pratiquement absents de l’allocution d’Obama. Sans parler de la légitimité du gouvernement syrien. Après tout, ce n’est pas Washington qui décide qui est légitime ou non. Plus tard bien évidemment, quelque part à l’Onu, l’Amérique dira quelque chose pour la forme. Voire ne dira rien du tout.

Mais dans ce cas, qu’avons-nous au final ? Admettons que la Russie n’apprécie pas l’Uruguay -elle n’a en réalité absolument rien contre ce pays, au contraire, mais c’est juste à titre d’exemple. Imaginons qu’une bande s’empare d’une partie du territoire uruguayen et pénètre au Brésil. La Russie veut aider le Brésil et commence à bombarder l’Uruguay tout en disant que son gouvernement n’est pas légitime et qu’elle fait ce qu’elle veut. D’ailleurs, pourquoi seulement la Russie ? N’importe qui peut bombarder n’importe qui : Obama l’a autorisé. Après tout, le droit international est le même pour tout le monde.

Le président américain n’est pas le seul à omettre l’aspect juridique de l’affaire : la plupart des Américains le font. Dans les premières réactions à son discours, on ne trouve pratiquement aucune réflexion à ce sujet.

Voici la "consultation juridique" du Washington Post, dont l’expert n’analyse qu’un seul thème – Obama a-t-il ou non le droit d’effectuer des raids sur le territoire syrien, tout en annonçant qu’il n’a pas à demander l’autorisation du Congrès dans ces circonstances. Il n’est donc bien question que d’une chose : l’autorisation de le faire ! L’expert trouve même des arguments en faveur d’Obama : un acte du Congrès de 2002 signé avant la guerre en Irak à l’époque de Bush, qu’il analyse minutieusement - on n’y trouve pas un mot sur le monde en dehors des USA.

Du côté de l’opinion publique américaine, s’il y a un an la majorité était très opposée à une agression contre la Syrie, le soutien des bombardements a doublé aujourd’hui : 71% sont favorables aux attaques contre l’EI sur le territoire irakien et 65% approuvent ces attaques sur le sol syrien…

Mais on n’entend absolument rien sur la souveraineté et le droit international. Enfin, il y a bien une publication amusante dans le New York Times. C’est un genre à part – l’art du dialogue, le summum de la médisance de deux intellectuels. Ils commencent par une discussion sur Charles Dickens avant de passer à Obama en soupirant, et l’un des interlocuteurs lance : "Le plus difficile consiste à expliquer au peuple américain ce qu’est le système international. Vous le voyez ou le ressentez à peine. Bien qu’il crée un "fond subconscient de conduite pour tous, pour les bons et pour les mauvais gars".

Qu’on se le dise : il n’y a plus de "droit international" ni de droit tout court. Ni de règles de conduite. La prochaine fois que quelqu’un en parle, il ne restera qu’à en rire ensemble et discuter de Dickens.


- Source : Dmitri Kossyrev
 
 

mercredi, 10 septembre 2014

Jihadistán: Putin tuvo razón en Siria

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Con las sanciones a cuestas de Estados Unidos y la Unión Europea (UE) –que fracturaron bipolarmente la geoeconomía global en Ucrania, el nuevo Muro de Berlín de inicios del siglo XXI, entre dos bloques metatransregionales: el G-7, de corte financierista burbujeante, en decadencia acelerada; y el BRICS, de corte economicista en ascenso irresistible–, el presidente de Rusia, Vlady Putin, hilarantemente marginado por Occidente (whatever that means: comprende a la nación asiática oriental Japón, además, en declive), obtuvo la razón histórica respecto a los sangrientos sucesos de Siria que infestaron a Irak y desembocaron en la creación artificial del Estado Islámico (EI) y su ominoso Jihadistán medieval, que aún nadie se atreve a reconocer en el mundo, por ser poluta y políticamente incorrecto.

El verdadero ventrílocuo del EI, el supremo califa, senador John McCain, desnudado como el verdadero primer califa, mediante su marioneta Abu Bakr Al-Baghdadi, el segundo califa, asuela el corazón del mundo árabe en su superestratégica región levantina, pletórica en hidrocarburos y geoestratégica zona de amortiguamiento (buffer zone) del RIC (Rusia, India y China): tres potencias nucleares colmadas de islámicos sunitas.

Desde una perspectiva humanista universal –no sectaria, de gueto mental fundado en mitos etno-teológicos, muy respetables, pero muy endebles, que no resisten el análisis científico riguroso–, las atrocidades del Jihadistán son a imagen barbárica y semejanza fundamentalista del Israelistán/Sionistán y su enésimo infanticidio deliberado de palestinos en Gaza que procura generosamente el partido israelí de ultraderecha Likud, que goza de exclusiva y excepcional licencia para asesinar infantes de Estados Unidos, quien ha puesto el grito en el cielo en forma hipócrita –en su clásica aplicación política de dos pesas y dos medidas– por la reprobable barbarie de los sunitas del EI que aparentemente procreó y dejó crecer con propósitos de desestabilización geopolítica para avanzar sus designios aviesos contra sus adversarios geoeconómicos en el triángulo euroasiático del RIC que cobija la doctrina Primakov del ex premier ruso.

Bajo el pretexto del lanzamiento de armas químicas por el régimen de Bashar Assad contra su propia población –lo cual nunca se evidenció por terceras partes y, al contrario, salieron mal parados los rebeldes sirios que presuntamente usaron un operativo de bandera falsa–, Obama estuvo a punto de iniciar una guerra contra Siria.

Existe enorme semejanza coreográfica entre las armas químicas de Siria con el montaje hollywoodense del avión de Malaysia Airlines, aparentemente derribado por órdenes del ucranio-israelí-chipriota multimillonario oligarca Igor Kolomoiski, quien posee varias compañías aéreas ucranias y “financia los servicios de control de vuelos de Dnepropetrovsk, que eran responsables de controlar el trágico vuelo”.

Por cierto, estremeció la noticia de que Holanda no está dispuesta a reportar el contenido de las cajas negras del avión siniestrado, lo cual provocará problemas con Malasia, cuya prensa abiertamente acusa al gobierno de Ucrania de haber derribado su avión, con base en las revelaciones del insigne investigador estadunidense Robert Parry.

Fue justamente la sabia intervención de Vlady Putin que salvó tanto a su aliado Bashar –obligado a destruir su arsenal químico, sin ser tocada, otra vez excepcionalmente, la pletórica dotación de armas de destrucción masiva de Israel: biológicas, químicas y un máximo de 400 bombas atómicas– como al propio Obama de una aventura que, visto en retrospectiva, hubiera sido un desastre, si no el inicio de la tercera guerra mundial.

En su ya histórico editorial de hace un año en The New York Times Vlady Putin previó que el inicio de la guerra de Obama en Siria incrementaría la violencia y desencadenaría una nueva ola de terrorismo. Podría socavar los esfuerzos multilaterales para resolver el problema nuclear iraní y el conflicto israelí-palestino y desestabilizar aún más el Medio Oriente y África del norte. Podría tirar el sistema entero de orden y ley internacional fuera de balanza.

Sobre el ascenso irresistible del Jihadistán, plagado de los nuevos condittori (medievales mercenarios italianos) del outsourcing de la trasnacional terrorista islámica de la globalización bélica israelí-anglosajona, Vlady Putin advirtió, con la inigualable experiencia de las dos guerras etno-teológicas de Rusia en Chechenia y otras en el trans Cáucaso: Mercenarios de los países árabes que combaten (en Siria), y centenas de militantes de los países occidentales (¡supersic!) y aun de Rusia (léase: Chechenia y Daguestán), son un tema de nuestra profunda (sic) preocupación. ¿No podrían regresar a nuestros (sic) países con su experiencia adquirida en Siria?

Thierry Meyssan, temerario director de la Red Voltaire, que anda hiperactivo lanzando misiles letales de desmitificación, asevera que Estados Unidos planea usar otra carta (sic) en septiembre (sic) en San Petersburgo (sic) para desestabilizar a Rusia. ¿Busca Estados Unidos la guerra mundial?

Lo perturbador es que los mercenarios a sueldo del EI han pululado a grado tal que el periodista estadunidense James Foley, independientemente de las graves acusaciones de montaje hollywoodense proferidas por el portal Moon of Alabama, fue decapitado por un supuesto devoto encapuchado verdugo occidental de acento británico convertido al Islam.

Después del escenario del 11-S y su guerra civilizatoria contra el terror islámico global, ¿cómo deambularon miles de conversos europeos occidentales a combatir en las filas del EI?

Como que no cuaja la masiva migración desregulada de miles de encapuchados mercenarios occidentales convertidos al Islam en la época de mayor control y ciberespionaje global que controla la anglosfera desde el célebre esquema Echelon de la guerra fría.

Después de millones de muertos en Irak –en medio de limpiezas etno-teológicas de católicos-caldeos yyazidis kurdos, lo cual desencadenó su balcanización kurdocéntrica en beneficio petrolero de Israel–, y casi 200 mil muertos en Siria, ahora, un año después de la coreografía de las armas químicas de Bashar, en una espectacular voltereta de 180 grados con triple salto acrobático de la muerte y sin red de protección circense, las potencias mundiales contemplan a Assad como baluarte (¡supersic!) contra el EI, según el rotativo israelí Haaretz.

Ahora resulta que funcionarios de Estados Unidos y la UE –que cosechan las terroristas tempestades islámicas de los vientos geopolíticos que sembraron– están alarmados por la presencia considerable (¡supersic!) de europeos (¡supersic!) en las fuerzas del EI, según The Washington Post,que interroga tardíamente ¿Estaba Putin en lo correcto respecto a Siria? ¡Naturalmente que sí!

27/08/14

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mardi, 09 septembre 2014

‘NAVO-denktank gaf in Istanbul IS groene licht voor oorlog in Irak’

‘NAVO-denktank gaf in Istanbul IS groene licht voor oorlog in Irak’
 

Geen substantiële Westerse militaire actie tegen IS omdat doelstellingen VS, Turkije en Saudi Arabië in Irak en Syrië nog niet zijn verwezenlijkt

Gebruiken en gebruikt worden; niet één in het Midden Oosten betrokken partij heeft schone handen. Allen streven ze hun eigen specifieke, soms overeenkomstige, maar net zo vaak tegenstrijdige doelstellingen na.

Volgens een geloofwaardige bron uit de kring van de invloedrijke Saudisch-Libanese miljardair en voormalig premier van Libanon Saad Hariri heeft de Atlantische Raad, een denktank van de VS en de NAVO, vorig jaar november op een conferentie in Istanbul het groene licht gegeven aan IS om een oorlog te beginnen in Irak. Eerder dit jaar meldden we al dat IS-terroristen in Turkije werden getraind door de CIA en het Turkse leger.

De Atlantic Council zou op 22 en 23 november op de energietop in Istanbul achter gesloten deuren hebben besloten om het uit louter criminelen en psychopathische moordenaars bestaande IS, toen nog bekend als ISIL of ISIS, aan te zetten tot een ‘heilige oorlog’ in Irak.

De bron, die uit vrees voor repercussies absoluut anoniem wil blijven, onthulde tevens dat de Amerikaanse ambassadeur in Turkije, Francis Riccardione, de belangrijkste coördinator van de militaire opmars van Daaisch, de Arabische afkorting voor ISIS, was.

‘Volledig kunstmatig geschapen vijand’

Steven Kelly, een voormalige CIA-medewerker, verklaarde op 28 augustus dat IS een ‘volledig kunstmatig geschapen vijand is. De financiering is compleet afkomstig uit de VS en zijn bondgenoten, en het voorstel van veel mensen dat deze vijand in Syrië en Irak moet worden aangevallen is een farce, want wij hebben deze vijand duidelijk zelf gecreëerd. Wij controleren hen, en nu lijken we het onaangenaam te vinden deze groep als legitieme vijand aan te vallen.’

Al-Qaeda en Al-Nusra mede gevormd door CIA

IS werd dan ook net als eerder Al-Nusra in Syrië en veel eerder Al-Qaeda mede door de Verenigde Staten vorm gegeven en groot gemaakt. Al-Qaeda ontstond uit de jihadgroepen die in de jaren ’80 in Afghanistan tegen de Sovjet bezetters vochten. Veel van deze moslimstrijders werden door de CIA getraind en voorzien van Amerikaanse wapens, zoals Stinger luchtafweerraketten.

Libië en Syrië

Terroristen van Al-Nusra, een tak van Al-Qaeda, werden in Turkije getraind om in Syrië tegen het regeringsleger van president Assad te vechten. De wapens voor Al-Nusra werden middels een via Libië lopende geheime CIA-operatie naar Turkije gesmokkeld. Kort daarvoor hadden de geheime diensten van de NAVO, Turkije, Saudi Arabië en Qatar aan Al-Qaeda verbonden jihadisten gebruikt om de Libische leider Gadaffi ten val te brengen en te vermoorden. Dezelfde moslimstrijders hadden in Irak en Afghanistan nog tegen Amerikaanse en Britse troepen gevochten.

Na de omverwerping van Gadaffi door de NAVO werden de Libische wapendepots geplunderd. Een groot deel van deze wapens werden via Turkije naar Syrië gesmokkeld. Daar zaten ook anti-tank- en luchtdoelraketten bij. Veel jihadisten die tegen Gadaffi vochten, reisden vervolgens met Amerikaanse hulp naar Syrië om daar tegen Assad te vechten. Net als in Libië werd deze oorlog in de Westerse media valselijk voorgesteld als een legitieme strijd om ‘vrijheid en democratie’. (1)

Geen substantiële militaire actie tegen IS

Om het Westerse publiek te paaien en opnieuw zand in de ogen te strooien bezigen Westerse politici en militairen harde taal tegen IS. Behalve het leveren van wapens aan de Peshmerga en wat Amerikaanse luchtaanvallen is er van concrete militaire actie om de gruwelijke oorlog die IS voert te stoppen nog geen enkele sprake. Dat komt omdat de Turken, Saudi’s en Amerikanen hun doelstellingen in Irak en Syrië nog niet hebben verwezenlijkt.

Saudi’s tegen Iran, Turken willen nieuw imperium

Overigens streven de belangrijkste krachten die de oorlog van IS in stand houden niet noodzakelijk dezelfde belangen na. De Saudi’s hopen dat IS in staat is de groeiende invloed van het Shi’itische Iran in Irak te stoppen. De Turken zijn –zoals we de afgelopen tijd uitgebreid hebben onderbouwd- van plan om na verloop van tijd het door IS veroverde gebied over te nemen voor de stichting van hun gedroomde neo-Ottomaanse Rijk. Tevens hoopt Ankara dat de Koerden, die nog altijd streven naar hun eigen onafhankelijke staat, fors worden verzwakt.

VS doet alles om petrodollar overeind te houden

De Amerikanen zijn even opportunistisch en schaamteloos, omdat zij zonder blikken of blozen vriend en vijand met elkaar verwisselen, al naar gelang het Washington uitkomt. Al-Qaeda wordt bevochten in Afghanistan en Pakistan, maar gesteund in Libië, Syrië en (via IS) in Irak. Zolang de VS de petrodollar als enige wereld reservemunt overeind kan houden, lijkt alles geoorloofd. Daarnaast schijnt het Witte Huis het toekomstige heropgerichte Turks-Ottomaanse Rijk te beschouwen als een belangrijke en machtige bondgenoot tegen Rusland.

* Voor verdere onderbouwing en meer bewijzen van veel in dit artikel genoemde feiten: zie hyperlinks onderaan.

Xander

(1) KOPP

Zie ook o.a.:

07-09: EU-ambassadeur: Europa financiert IS door aankoop olie in Turkije
27-08: Unie moslimgeestelijken kondigt in Turkije pan-islamitische confederatie aan
22-08: ‘Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië’
21-08: Moslim Broederschap verklaart Turkije tot centrum Islamitische Kalifaat
21-08: Videobewijs van IS trainingskampen in Turkije
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’ Turkije en Saudi Arabië
18-06: Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

2013:
05-06: Gatestone Instituut: VS helpt herstel Turks-Ottomaanse Rijk
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus

samedi, 06 septembre 2014

Un califat pour le 21ème siècle

UN CALIFAT POUR LE VINGT ET UNIEME SIECLE

Un bon outil pour aveugler les journalistes?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Avant de partir en vacances, Métamag titrait sur les califes. Que pouvait bien en effet signifier la proposition d'un califat politique au XXIème siècle ? Alors que les parlementaires irakiens ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur la formation d'un gouvernement, les extrémistes sunnites de l'ISIS (Etat islamique de Syrie et d'Irak) annonçaient au printemps la création d'un califat nouveau style, non plus flamboyant mais tout vêtu de noir. L'établissement d'un système politico-religieux de cette nature apparaissait pour quelques observateurs une manœuvre audacieuse, téméraire, en tout cas superbement orchestrée. Restait à savoir par qui... Mais qui cherche, trouve et on en sait un peu plus maintenant sur l'identité du calife Abu Bakr al Baghadi et surtout, on devine qu'il suivit aussi et, peut-être à Guantanamo même, des cours de mise en scène.

Comme les politiciens irakiens n'avaient jamais laissé de côté leurs différences sectaires pour former un exécutif viable qui imposerait son autorité sur tout le territoire, on devinait bien que cette incursion du calife «fantastique» pourrait avoir des conséquences graves et dévastatrices sur les institutions si fragiles du pays. On sentait bien aussi que l'Irak serait de nouveau bombardé mais on n'imaginait pas que les Etats-Unis feraient si vite. Le plan Al-Baghadi était donc sans doute classé comme une opération d'urgence avant de quitter l'Afghanistan. Alors, on livra en appât aux pseudos journalistes experts la métaphore du califat. On vit alors apparaître dans les colonnes des journaux l'historique du califat : un titre qui datait du VIIème siècle, supprimé par Kemal Atatürk en 1924, après le démantèlement de l'Empire ottoman et qui ne conservait qu'une valeur religieuse puisqu'en 1923, on avait créé la République de Turquie.

Le rêve d'un califat qui irait de l'Espagne (El Andalus) jusqu'au Pakistan, incluant le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et le Levant, fut évoqué en fait par Osama Ben Laden après le 11 septembre. Le leader d'Al Qaeda comme Al Baghadi, autoproclamé calife Ibrahim, ont donc les mêmes sources, reçu sans doute la même formation ! En 1916, les accords franco-britanniques Sykes-Picot redessinèrent les cartes de la région. Par le traité de Sèvres, on en termina avec l'ordre géopolitique ancien qui durant des siècles avait amené une certaine harmonie interne et une unité religieuse dans la région sous le couvert justement du califat et du sultanat. Pour des gens comme Ben Laden et tous les transatlantiques qui tournaient autour, c'est à Sèvres que commencèrent tous les problèmes. Mais peut-on vraiment croire que le califat avec ses abus, son pouvoir arbitraire, ses injustices sociales pourrait être la panacée du vingt et unième siècle ? Qui donc a intérêt à rêver la nuit au califat ?

Le porte-parole du mufti d'Egypte (un des principaux leaders spirituels sunnites) a déclaré cet été que «le califat est une illusion». «A peine, dit-il, une réponse crédible au chaos irakien». D'autres chefs religieux sunnites ont souligné l'aspect «délirant» de la proposition car«on ne saurait former un Etat par le pillage, le sabotage et les bombardement». Un député irakien est convaincu de son côté que c'est en réalité un projet bien pensé, calculé, réfléchi, un projet même rationnel, trop rationnel même pour être vraiment oriental ! En fait, l'Irak ne doit jamais se relever pour l'équilibre du monde.
 
Le califat n'est en fait que l'habillage délirant du chaos, un concept théologico-politique réinventé mais désenchanté sur fonds de puits de pétrole à sécuriser et de fanatiques à instrumentaliser. L'ISIS remplace ainsi tout à fait sur le terrain Al Qaeda. C'est comme une énième franchise du groupe appuyée comme au bon vieux temps (le 11 septembre cela fait déjà 13 ans !) par l'aviation américaine. Au Sahel, au Maghreb, des groupes maghrébins défendent l'ISIS mais il est fort probable que d'ici quelque temps, d'autres groupes musulmans plus identitaires se lèvent contre l'ISIS et le Califat pseudo-arabe. Cela dépendra en fait de la prise de conscience arabe de toutes ces manipulations. Mais cette prise de conscience des manipulations arabes existe-t-elle dans le monde musulman ? Oui. Le monde arabe bouge et discute toujours autour du narguilé et loin des femmes, les choses sont dites. Certains ouvrent les yeux. En Irak, l'aviation américaine bombarde, l'Iran fait entrer des armes, la Russie avait aussi envoyé fin juin des avions au gouvernement chiite de Bagdad, le Qatar financerait Al Baghadi et le Mossad produirait des films gore au Neguev ... Quel imbroglio ? Vaincre l'Isis, abattre la Syrie, récupérer le territoire irakien, le dépecer pour le rendre ingouvernable. Dans tous les cas de figure, le califat n'est pas une figure politique du vingt et unième siècle mais il reste un bon outil pour aveugler les journalistes et faire marcher les troupes au nom de la Justice. Arabes, réveillez-vous !  

lundi, 01 septembre 2014

US and Gulf Destabilization Policies

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Siege of Mecca, Afghanistan, Iraq, Pakistan and Syria: US and Gulf Destabilization Policies

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://www.moderntokyotimes.com

In the 1980s the United States, Saudi Arabia, Pakistan, the United Kingdom and some other nations began to fund Sunni Islamic terrorism in Afghanistan. This meddling came hot on the heels of the Siege of Mecca in Saudi Arabia in 1979. Therefore, funding radical Sunni Islamism in Afghanistan came at a very opportunistic time for the rulers based in Saudi Arabia.

Pakistan became the central base in training international jihadists and spreading Islamism in Afghanistan. Irrespective of the motives in Afghanistan and the rights and wrongs, it is clear that the convulsions from intervening in this nation are still being felt in many nations today. The United States and Pakistan unleashed the CIA and ISI respectively, in order to create an Islamist fighting force which could take on the Soviet Union. British special intelligence played its part in this covert war but turning the clock to 2014 and it is clear that a stream of failed states and terrorism “filled this vacuum” created by outside meddling.

In the case of Pakistan then the ISI and central government have created their own Sunni Islamist Takfiri nightmare because this nation can no longer contain the forces it unleashed. This means that the Islamist agenda now deems the government of Pakistan to be anti-Islamic and the knock-on-effect is increasing hatred towards all minorities and threatening indigenous Sunni Islam. Therefore, all minorities irrespective if Muslim or non-Muslim are facing the wrath of Takfiri Islamism and this can be seen by attacks against Ahmadiyya Muslims, Shia Muslims, Hindus, Christians and against the followers of Sufi Islam.

When brave Sunni Muslim voices in Pakistan speak out like Salman Taseer, the former Governor of Punjab, then death follows. At the same time Christians have been burnt alive and an alleged Muslim blasphemer was also burnt alive recently. The most worrying aspect is that these crimes against humanity are not happening only in areas of chaos because of the power of several Islamist organizations – but it is happening within mainstream society.

This means that all the past funding of militant Sunni Islamism by nations who supported the war in Afghanistan, have collectively created a nightmare that was filled by the dreams of Saudi Arabia and other Gulf powers. It is clear that while the United States and United Kingdom were focusing on the sole issue of Afghanistan.  At no point did either nation appear to understand the dynamics of militant Sunni Islamism that began to alter the religious and political landscape – this also applies to internal militancy within Western nations based on Gulf petrodollars. Decades earlier in Afghanistan prior to outside meddling it was clear that women had much greater freedom and likewise indigenous Islam varied from region to region. However, the oppressive nature of chaos and hatred was alien and major cities like Kabul were places whereby individuals had ample choices compared with the reality of modern day Afghanistan.

Yet dangerous past political leaders in Pakistan like General Zia ul-Haq, along with Saudi Arabia and other Gulf states, would alter the dynamics within the Muslim world in this part of Asia. The repercussions continue today with various militant Sunni Islamist movements causing mayhem in Afghanistan and Pakistan respectively. At the same time the roles of women have suffered greatly in areas where Islamists have strong power-bases. Likewise, sectarianism, terrorism and weakened central states in Afghanistan and Pakistan have followed the vacuum that was unleashed – likewise, modern day Libya is in crisis based on the same meddling powers.

Therefore, sectarian Takfiri attacks in Afghanistan and Pakistan are natural realities in this part of the world. On top of this, the US led invasion of Iraq which led to the exodus of vast numbers of Christians and other minorities, was also filled by Takfiri Islamism and rampant sectarianism. Iraq despite the brutal dictatorship of Saddam Hussein was staunchly secular and internal terrorism was not a threat to the government based in Baghdad. However, once the US entered the equation then the vacuum once more was filled by various Takfiri Islamist organizations including al-Qaeda. Also, just like September 11 was done by mainly Saudi nationals, this nation also provided the single largest number of foreign Islamists who went to Iraq in order to kill US soldiers and other allied forces – alongside killing Shia Muslims.

The angle from Saudi Arabia was that the control mechanisms of the new Iraq had installed a Shia led government against the wishes of Riyadh. After all, for Takfiri Islamists who follow the Wahhabi faith in Saudi Arabia this was tantamount to treachery. Once more, just like American citizens had been killed on September 11 because of mainly Saudi nationals, this time it was American soldiers who would die in the thousands because of Saudi Islamists and the funding that came from this nation irrespective if from organizations or because of wealthy individuals. The irony now, and a sad irony for American soldiers, was that the majority of American deaths in Afghanistan and Iraq were because of the policies of their so-called friends in Pakistan and Saudi Arabia respectively. Once more, however, the United States and elites within Washington appeared to allow this confused policy to stand by ignoring the ratlines that were killing their own soldiers.

Today Iraq falls into the “failed state domino system” that often follows outside meddling by other nations. Therefore, terrorism is a daily reality in Iraq, vast numbers of minorities have fled, women have suffered in parts of the country, the north is de-facto under Kurdish rule and sectarianism blights the nation state. However, political leaders once more in Washington have now unleashed another brutal vacuum in Syria despite the ongoing problems in Afghanistan, Iraq and Pakistan.

At no point during the leadership of Bashar al-Assad did religious minorities have to worry about their future prior to outside meddling. Likewise, women in Syria had freedoms that could only be dreamt about in Afghanistan, Qatar, Saudi Arabia and other nations within the US orbit in the Middle East.  Indeed, unlike in France that infringes on the way Muslim females must dress, or in Switzerland which puts restrictions on Muslim places of worship – in Syria women decide how they want to dress and all religious faiths have places to worship.

However, the so-called “Arab Spring” was usurped by powerful forces and for Saudi Arabia and Qatar it was a time to fill the vacuum with Sunni Takfiri Islamism. The Libya crisis once more is unleashing forces that are still ongoing and this applies to chaos and no central control. Alongside this is the destabilization of northern Mali because of forces unleashed by the demise of Libya. It is still too early to say which way the future will go in Libya but clearly Islamic terrorist groups and Islamist religious organizations are intent on filling the vacuum. In northern Mali they have already altered the landscape and clearly this area will be a base for further chaos throughout the region.

Syria therefore remained the most powerful and independent Arabic speaking nation which was staunchly secular and free from outside control. Neither America nor Saudi Arabia could pull the strings of this nation but once demonstrations began in Syria then outside forces soon entered. The emergence of “a ghost Free Syrian Army (FSA)” soon emerged rapidly just like the rise of the Kosovo Liberation Army and rebels in Libya. Clearly, all these forces rose far too quickly for them to be spontaneous therefore long-term policy objectives had been waiting in the wings to fill any vacuum that may emerge – or, to create a vacuum by unleashing powerful forces quickly.

From very early on in the Syrian crisis many soldiers were killed and clearly they were not killed by peaceful demonstrators. Bashar al-Assad admitted himself that mistakes were made in the early period but if it wasn’t for outside forces then the situation would have been contained. The crisis in Bahrain remains because the Shia feel neglected and forces within the Sunni population also have many misgivings. Despite the brutal crackdown in Bahrain it is clear that the death rate is much lower than Syria because no outside nation gave military arms to the demonstrators. On the contrary, Saudi Arabia was allowed to get involved in order to crush the uprising which was spontaneous.

In the case of Syria the nations of Saudi Arabia and Qatar are funding international terrorists and mercenaries. Also, Turkey is another aggressor to Syria because this nation is allowing the FSA and various Islamist organizations to have bases near the border with Syria. The CIA and Islamist agenda, unlike in Iraq and Afghanistan after September 11 (before this both were allies), have once more converged in order to destabilize Syria. Just like in Afghanistan it is clear that America’s only interest is to reduce the power of the Russian Federation and Iran respectively, with regards to geopolitics. However, just like in Afghanistan, Iraq and Pakistan; the Saudi Arabia objective is Sunni Islamism and spreading the Wahhabi/Salafist version of Islam.

The upshot of all this is that Syria is being destabilized by many forces which are supporting sedition, sectarianism and terrorism. Once more, this policy is impacting on the region and Lebanon remains very delicate and terrorist attacks have also started to increase in Iraq. Now in modern day Syria both the FSA and Islamists are beheading people, killing minorities, killing Iraqi refugees who fled to Syria, killing individuals who support Bashar al-Assad, killing journalists and TV reporters. Recent videos taken by the FSA show dead people being thrown from rooftops and captured individuals being photographed before being murdered.

Collectively, the deaths that people are currently reading about in the news or seeing on television in Afghanistan, Iraq, Pakistan and now Syria; all relate to the policies based in Washington and whereby other allies like Saudi Arabia have funded the carnage. Pakistan also continues to be blighted by Islamism because of dangerous policies which were enacted by past leaders. Other nations like Mali and Lebanon are feeling these shockwaves while closer to home Islamists are also spreading radicalism in major cities throughout Europe. Therefore, the powerful tremors of the Siege of Mecca in 1979 when Juhayman al-Otaibi and his followers stormed Mecca continues to reverberate around the Islamic world within the religious arena.

This single event galvanized America and Saudi Arabia to further bankroll Sunni Islamic terrorists in Afghanistan and bordering regions of Pakistan from 1979 onwards and up until the demise of the Soviet Union. After all, the elites in Saudi Arabia needed a distraction and America was worried about the repercussions of this extremely important event. It could well be that internal convulsions in Saudi Arabia are also behind events in Syria just like what happened after the Siege of Mecca with Afghanistan. After all, it is clear that the Shia community and elements within the Sunni population are unhappy with the current leaders of Saudi Arabia. Likewise, Saudi Arabia is supporting sectarianism in Bahrain and Yemen respectively and this helps to fill the “restive Islamist void in Saudi Arabia.”

Irrespective of all the factors of why America, Qatar, Saudi Arabia, France, Turkey and the United Kingdom are destabilizing Syria; it is clear that the forces being unleashed will not be able to be contained if central forces in Syria collapse. America is worried about this because of what happened in Iraq. Despite this, elites in Washington have allowed Saudi Arabia, Qatar, Kuwait and Turkey to destabilize Syria based on the deeds of the CIA, MI6, MIT, DGSE and other international covert operatives in NATO Turkey. The upshot of this is that ISIS and other terrorist forces are a major threat to Iraq and Syria.

One thing is for sure, the current carnage and daily terrorist attacks in Afghanistan, Iraq, Pakistan and Syria are all linked with the policies of Washington and the money emanating from Saudi Arabia, Kuwait and Qatar. All the above nations were once mainly free from international terrorism (some happened from time to time) but once the United States and Gulf petrodollars entered the equation then this all changed. The destabilization of Syria is following an all too familiar pattern and the same applies to the spread of terrorism and sectarianism once political elites in Washington and Riyadh get involved. However, just like what happened in Afghanistan in the 1980s and early 1990s, it is clear that the forces being unleashed against Syria can’t be contained and this reality is also threatening Iraq once more in 2014.

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dimanche, 31 août 2014

Europe is Exporting Takfiri Barbarity to Iraq, Somalia and Syria

Europe is Exporting Takfiri Barbarity to Iraq, Somalia and Syria

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

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The government of Syria continues to face a civilizational war because Takfiri indoctrination, Gulf petrodollar terrorism, international jihadists, sectarian forces and the intrigues of major NATO powers are threatening this secular state. At the same time, Europe is exporting Takfiri barbarity to Iraq, Somalia and Syria because of Gulf petrodollars within Europe; the intrigues of security services; allowing Takfiri clerics to indoctrinate; and enabling natural breeding grounds to flourish throughout Europe. Therefore, the rich mosaic of Syria faces a civilizational war on several fronts and the same applies to Iraq and Somalia.

Indeed, the severity of the European Takfiri reality in the affairs of several nations is not fully known because the numbers are much higher than was commonly thought. This reality means that it is difficult to understand the real numbers involved in butchering and slaughtering in Iraq, Somalia and Syria. Despite this, it is clear that the numbers are vast and that NATO Turkey is an open border for international jihadists when it comes to the destabilization of Syria.

Al-Monitor reports that: “…a French jihadist interviewed by the weekly Paris-Match in March, claims that there are “at least” 500 recruits from France alone fighting with ISIS, which is merely one of the jihadist factions in Syria. It has lately been involved in an internecine conflict with other such factions, including Jabhat al-Nusra, al-Qaeda’s official affiliate in Syria. In a recent study, Thomas Hegghammer, director of terrorism research at the Norwegian Defense Research Establishment, used published estimates from European intelligence services to put the total number of European recruits fighting in Syria at fewer than 2,000. The study estimated the total number of French recruits fighting with all the factions, not only ISIS, at between 200 and 400.”

This reality means that Syria is facing a nightmare emanating from Europe because the number is extremely high. On top of this, the murky role of security services like the BND, DGSE and MI6 remains unknown. However, with France and the United Kingdom being involved in the destabilization of Syria then clearly many ties will remain open. After all, the brutal murder of Lee Rigby in London highlighted the fact that British security services had hoped to recruit one of the two barbaric individuals involved in butchering Lee Rigby.

In a past article by Modern Tokyo Times the same murky area was highlighted because the Anas al-Liby case is further evidence of the mass naivety within the British secret services – for example MI5 and MI6. It is known that one of the individuals involved in the barbaric murder of Lee Rigby was targeted to become a recruit of the British secret service. Likewise, al-Liby was given political asylum despite his al-Qaeda links being fully known and MI6 also tried to recruit him.”

In the same article highlighted earlier by Al-Monitor it is stated: “Referring to the French jihadists, Abu Shaheed told Paris-Match, “There are lots and lots of them. The place is covered with French [recruits]. I couldn’t even count them all.” In addition to individual French fighters in other ISIS units, Abu Shaheed said that there are five or six purely French-speaking brigades or katiba, consisting of French and Belgian fighters. He went on to explain that the formation of French-speaking brigades is a necessity, since the French and Belgian recruits ordinarily do not speak enough Arabic to be integrated into Arabic-speaking units. The recruits are known essentially to consist of second- and third-generation descendants of Arab immigrants and Muslim converts.”

Iraq, Syria and Somalia are particularly being hard hit by this reality therefore something is going wrong within so-called liberal Europe. After all, individuals are flocking to these nations in order to slaughter fellow Muslims, kill Christians and persecute various different religious minorities.

For example, in Somalia the al-Shabaab (al-Shabab) kill all apostates to Christianity in brutal ways. Likewise, Takfiri fanatics are attacking indigenous Sufi Islam in Somalia because many Sufi shrines have been destroyed. Apparently, it is this brutality that is attracting Muslim jihadists following the Takfiri thought pattern in the United Kingdom because they are intent on slaughtering “the other”

The same mode of thinking is leading to Takfiri jihadists killing Alawites, the Shia and indigenous Sunni Muslims that are deemed apostates unless they follow their Salafi and Takfiri mantra. Of course, the same is being replicated in Iraq and in other parts of the world like Pakistan.

France 24 reports: “One of the more disturbing aspects of the barbaric footage is the cavalier way the European jihadists move through the Syrian countryside, whooping, laughing and shouting in French as they drag the bodies of the slain civilians and fighters accused of supporting Assad.”

The factors behind the growth of European jihadists are multiple and not so clear because on-the-one-hand you have Gulf petrodollars and the incitement of hatred by Takfiri fanatics; on-the-other-hand you have government foreign policy objectives that are boosting terrorist forces. Of course, other important areas related to destabilization policies, media manipulation, social media and enabling international links to flourish equally apply – and other important factors. Therefore, vile aspects of Takfiri Islam and Salafi militancy are spreading their barbaric message far and wide. This is based on failures from within, allowing Takfiri Islamists to have a free reign in spreading sectarianism, focusing on Gulf petrodollars – and because of covert related issues based on the foreign policy objectives of major Gulf and Western powers.

This reality means that Iraq, Somalia and Syria face not only the results of outside meddling but they also face a civilizational war, whereby European jihadists want to turn-the-clock back to “year zero.”

http://www.al-monitor.com/pulse/iw/originals/2014/04/europe-jihadist-isis-syria-qaeda-terror-france-germany.html#ixzz3BZUOBvzh

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lundi, 25 août 2014

Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië

‘Amerika gaat IS gebruiken als excuus voor aanval op Syrië’

Republikeinse senator: ‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Ex: http://xandernieuws.punt.nl


Minister Defensie Chuck Hagel: ‘IS is grotere bedreiging voor VS en Europa dan 9/11.’

De Amerikaanse stafchef van de strijdkrachten, generaal Martin Dempsey, liet gisteren weten dat de islamitische terreurbeweging IS pas kan worden verslagen als er ook luchtaanvallen in Syrië worden uitgevoerd. Volgens de New York Times zal het Witte Huis daardoor dieper in het conflict in Syrië worden gezogen. Kritische analisten wijzen erop dat de in september 2013 dankzij de Russische president Putin op het laatste moment afgeblazen Amerikaanse aanval op Syrië zo alsnog op de agenda wordt gezet. (1)

Eén van de andere stappen die volgens de NYT kan worden genomen is het ‘trainen, adviseren en uitrusten van de gematigde oppositie in Syrië, en ook de Koerdische en regeringstroepen in Irak.’ Wat er niet bij werd gezegd is dat IS voor een groot deel bestaat uit door Turkije en de CIA getrainde en zwaar bewapende terroristen die uitsluitend tegen de Syrische president Assad hadden moeten vechten.

Putin voorkwam in september 2013 Amerikaanse aanval

Vorig jaar mislukte het om een Amerikaans-Turkse invasie van Syrië te rechtvaardigen. Aanvankelijk werd een aanval met chemische wapens in een buitenwijk van Damascus, waarbij honderden doden vielen, in de schoenen geschoven van de regeringtroepen van president Assad. Obama had zo’n aanval een ‘rode lijn’ genoemd, waarna Amerikaans ingrijpen zeker leek.

Twee zaken voorkwamen dat de Amerikaanse kruisraketten en bommenwerpers op Syrië werden afgestuurd. Allereerst was het de interventie van de Russische president Vladimir Putin, die een grote vloot tussen Syrië en de Amerikaanse aanvalsvloot posteerde, en dreigde alles wat de Amerikanen op Syrië zouden afsturen neer te schieten. Vervolgens kwam Putin met een briljante diplomatieke oplossing die het chemische arsenaal van Assad –althans op papier- verwijderde, maar de president wel in het zadel liet zitten.

Ten tweede waren het de boven tafel gekomen bewijzen dat de chemische aanval in Syrië niet door de regeringstroepen, maar door de rebellen was uitgevoerd, doelbewust om Assad daarvan de schuld te geven. Deze false-flag aanval bleek direct te zijn aangestuurd door Turkije. Tevens werd het bewijs geleverd dat de chemische bestanddelen van het gebruikte wapen afkomstig waren uit Saudi Arabië.

Turkije vormt met hulp VS neo-Ottomaans imperium

De Amerikaanse Pulitzer prijswinnende onafhankelijke journalist Seymour Hersh onthulde de directe betrokkenheid van Turkije en de samenwerking tussen de regering Erdogan en Al-Qaeda. Al in 2007 schreef hij in een uitgebreid artikel dat de regering Bush was begonnen met het steunen en trainen van aan Al-Qaeda gelieerde Soenitische terreurgroepen, met de bedoeling hen in te zetten tegen Syrië en de groeiende invloed van het Shi’itische Iran in Irak te stoppen.

Op deze wijze ontstond ook IS(IS). De Turken werkten samen met de Amerikanen bij het rekruteren, trainen en bewapenen van deze moslimterroristen, maar deels om geheel andere redenen. Turkije streeft weliswaar net als de VS naar het vervangen van Assad door een radicale Moslim Broederschap regering, maar met de achterliggende bedoeling om een grensoverschrijdend Islamitisch Kalifaat op te richten, dat later eenvoudig in het door Erdogan nagestreefde neo-Ottomaanse Rijk kan worden opgenomen.

Minister Hagel: IS grotere bedreiging dan 9/11

Gisteren noemde de Amerikaanse minister van Defensie Chuck Hagel IS ‘een grotere bedreiging dan 9/11... .IS is meer dan enkel een terreurgroepering. Ze verbinden ideologie met een geraffineerde strategische en tactische militaire onversaagdheid, en ze worden onvoorstelbaar goed gefinancierd. Dit gaat veel verder dan we ooit hebben meegemaakt. We moeten ons op alles voorbereiden. Wees er klaar voor.’

‘Het bewijs is behoorlijk duidelijk. Als we kijken naar wat ze deden bij meneer Foley –de Amerikaanse fotojournalist die op video werd onthoofd- en dreigen te doen bij alle Amerikanen en Europeanen, dan kan dit alleen maar als barbaars worden omschreven. Ze vertonen geen enkel fatsoen of verantwoord menselijk gedrag. Ze zijn een onmiddellijke bedreiging voor al onze belangen.’ (2)

Dat IS een grote bedreiging vormt en een ware uitroeiingsoorlog voert tegen christenen, ‘afvallige’ moslims en alle andere ongelovigen staat buiten kijf. Deze oorlog had er echter nooit zonder Amerikaanse, Europese, Turkse en Saudische hulp kunnen komen. De VS lijkt de strijd tegen IS nu als voorwendsel te gaan gebruiken om alsnog een militaire aanval op Syrië te rechtvaardigen, wat Turkije direct in de kaart zal spelen.

‘IS zal proberen grote Amerikaanse stad op te blazen’

Om het Amerikaanse publiek op te warmen voor weer een nieuwe oorlog waarschuwde de Republikeinse senator James Inhofe, topman in het Comité voor de Gewapende Diensten, dat IS zal proberen om snel ‘een grote Amerikaanse stad op te blazen.’ Inhofe uitte kritiek op Obama en zei dat de president nog steeds geen strategie heeft om IS te verslaan (3).

Ook luitenant-kolonel Anthony Schaffer vindt Obama’s reactie op de opmars IS, dat hij de ‘Antichrist van alle terreurorganisaties’ noemt, veel te slap. De president zou mede verantwoordelijk zijn voor de onthoofding van James Foley, omdat hij een reddingsoperatie onnodig lang zou hebben uitgesteld.

Xander

(1) Infowars
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) YouTube via Washington Free Beacon

Zie ook o.a.:

21-08: Videobewijs van IS trainingskampen in Turkije
18-08: Overgrote deel van de wereld nu crisisgebied (1/3 IS strijders afkomstig uit Europa)
08-08: Succes ISIS dankzij Westerse ‘bondgenoten’Turkije en Saudi Arabië
26-07: Crisis Oekraïne: Backup-plan globalisten naar Derde Wereldoorlog (/ NAVO en Westen gevangen in Saudische-pan islamitische agenda / Syrië blijft het doelwit)
18-06: Onthutsend: ISIS-terroristen werden getraind door Amerika en Turkije
10-05: Syrië: Regering Obama wil alle macht overdragen aan Moslim Broederschap
08-04: Pulitzerprijs journalist: Turkije achter gifgasaanval Syrië, werkt samen met Al-Qaeda
30-03: VS steunt Erdogans misbruik van NAVO voor herstel Ottomaans Rijk (/ Vanuit Turkije zal het nieuwe islamitische Kalifaat worden opgericht)
29-03: Ingrijpen Syrië nabij? Turkije geeft Al-Qaeda militaire- en luchtsteun
27-03: Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

dimanche, 24 août 2014

Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

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Syria and Support of Al-Qaeda and FSA by Gulf and Western Powers: Kashmir and Bosnia

Jibril Khoury and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

The conflicts in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and in other parts of the mainly Islamic world, or where you have Muslim and non-Muslim fault-lines, appears to have one binding factor. This applies to Western backed support for Islamists alongside using proxy outside nations to fulfill geopolitical ambitions. On top of this are powerful factors in the mainly Muslim world in nations like Turkey, Saudi Arabia, Pakistan, Qatar and other Gulf nation states which have either shared interests, or which encourage America, France and the United Kingdom to do their bidding – or to work collectively in order to spread Islamism and this is continuing in 2014 based on the continuing intrigues against Syria.

In all the above mentioned places you will have a host of various factors and each conflict will be seen differently through the prism of different ideas. Syria is currently facing this shared attack between powerful dominant Sunni Muslim nations and hostile Western nations including America, France and the United Kingdom. However, the one binding factor is that in Afghanistan, Bosnia, Kashmir, Kosovo, Libya and now Syria; is that outside nations instigated the delicate internal mechanisms in order to unleash Islamism, terrorism and attacks against the ruling power mechanisms.

It mattered not if Hindus were cleansed in Kashmir or Alawites are being hanged and beheaded in Syria. Likewise, it matters not one jot if international terrorism is united in order to do the bidding of Washington, Riyadh, London, Ankara, Paris, Doha and other nations involved in the terrorist and destabilization rat-lines.

Prem Shankar Jha, The Hindu newspaper in India, comments about the shared dualities of Kashmir and Syria. He states that But while nearly everyone wanted a change, almost no one wanted it at the cost of a violent disruption of their lives. In neither case, therefore, was the state the first to resort to violence: On the contrary, both insurgencies had to be stoked, so the first to pick up the gun were the insurgents. In Syria this was done by Salafi/Takfiri Islamists who crossed the border from Jordan in March 2011 and holed up in the Omari mosque in Dera’a before launching targeted provocations, and attacks on police stations and government offices.”

It is important to note that Kashmir and Syria were destabilized by Islamists using Pakistan and Jordan respectively. In the case of Syria, it is difficult to believe that America, Jordan, Saudi Arabia and the United Kingdom intelligence agencies weren’t involved in the chain of events which took place in March 2011 in Syria. After all, Jordan is within the collective remit of all the above named nations. Similarly, in Kashmir it is clear that Pakistan stoked up the crisis and like usual the angle of America, the United Kingdom and Saudi Arabia pops up again.

Prem Shankar Jha also comments that another parallel with Kashmir “…is the intervention of hostile foreign powers bent on converting a domestic upsurge demanding political empowerment into a movement for secession or regime change. In Kashmir, Pakistan did this by disarming the JKLF cadres still in training in Muzaffarabad in 1990 and creating the Hizb-ul-Mujahideen. In Syria, Turkey and Qatar are funneling money and battle hardened jihadis to start a sectarian war that will overwhelm the state.”

“Last and most important, like New Delhi, Damascus has been trying to prevent civil war by offering the insurgents the alternative of the ballot box. Mr. Assad began, on his own, by lifting all controls on the Internet in January 2011. Over the next six months, he first tried to negotiate peace with the Sunni zealots in Dera’a by sacking the governor and releasing 260 prisoners and 16 clerics, and promising to repeal the Emergency Laws and the ban on political parties that had been in place for 48 years. He fulfilled his first promise five days ahead of schedule on April 20 and his second three months later in July.”

However, while nations like the Russian Federation, Brazil, Iran, and others, supported a political solution to the crisis in Syria it is clear that the enemies of Syria upped the ante and began many terrorist rat-lines. Therefore, Turkey became a major player because the Erdogan government sensed an opportunity to install a compliant Sunni Muslim dominated Sharia state. The same applies to Saudi Arabia, Qatar and other nations in the Gulf.

In Bosnia it was reported that over 8,000 international jihadists entered this nation in order to do the bidding of Washington, London, Riyadh, Tehran and Ankara. Turkey was once more dreaming about its historical legacy and Saudi Arabia and other Gulf states were enticed by creating majority Muslim states in Europe. In Bosnia the Serbs were facing the might of NATO, international jihadists and the involvement of many hostile nations. America even allowed Iran to fly aircraft into the Balkans in order to support Islamist factions within the Bosnian Muslim forces. It somehow escaped the world that Yugoslavia was trying to preserve the mosaic of various different ethnic and religious groups while outside nations supported religious sectarianism and nationalism. Naturally, this in time spearheaded Serbian nationalism but just like Syria it was outside nations which began to carve up Yugoslavia.

Kosovo and Libya followed the same model because Libyan rebels and the Kosovo Liberation Army (KLA) sprung up from virtually nothing. Likewise, the Free Syrian Army (FSA) which is an amalgamation of many various factions came from nothing overnight. Yet clearly the speed of Islamist forces in Bosnia, developing a powerful Croatian military unit, the growth of the rebels in Libya, the rise of the KLA in Kosovo and the overnight creation of the FSA in Syria were well orchestrated – just like what happened in Kashmir when Pakistan was given the green light to create mayhem against democratic India.

The Council on Foreign Relations states that Militancy in the disputed region of Kashmir has been major fuel for discord between India and Pakistan since the 1980s. Attacks in the region began to increase in scale and intensity following the Soviet invasion of Afghanistan, when foreign insurgents flooded the region to join the Afghan Mujahadeen. The majority Muslim region has its own local militant groups, but experts believe most of the recent Kashmir and Kashmir-based terrorism has been the work of foreign Islamists who seek to claim the region for Pakistan. A spate of Islamist cross-border attacks into Indian-held territory, the December 2001 storming of the Indian parliament in New Delhi, and the 2008 Mumbai attacks have all reinforced Kashmir’s standing as the significant bone of contention between India and Pakistan. Both states have nuclear weapons, making Kashmir one of the world’s most dangerous flashpoints.”

Prem Shankar Jha in another article about the crisis in Syria in the early period of April 2011, states that “the U.S. has been fully aware of the presence of al-Qaeda in the so-called Free Syrian Army since April 20, 2011 when Jihadis captured a truck (or Armoured Personnel Carrier) near Dera’a, and killed all the 18 or 20 soldiers it was carrying not by shooting them but by cutting their throats in the approved Islamic manner. A few days later, the U.S. ambassador in Syria, Robert Ford, called some of his colleagues in Damascus, including the Indian ambassador, and told them that al-Qaeda had arrived in Syria.”

“April 20, however, was only the beginning. All through the summer and autumn of 2011, and throughout 2012, videos posted by the rebels themselves showed that the armed opposition in Syria has been sliding inexorably into the hands of radical Islamists. Thousands of foreign fighters have poured into Syria from Libya, Tunisia, Egypt, and places as far apart as Pakistan and Chechnya. Syrian television broadcast interviews with numerous young men captured in Homs and elsewhere, who gave graphic descriptions of how they had been recruited by al-Qaeda to fight for Islam against a heretical regime in Syria. The rebels themselves have posted YouTube videos showing them executing captured Syrian soldiers and civilians in the approved manner.”

“But the Obama administration has steadfastly chosen to believe that the jihadis make up only ‘a tiny fraction’ of the Free Syrian Army, and has continued to provide FSA with logistical support, that is, satellite-based information about Syrian troop and VIP movements, and look the other way while Qatar and Saudi Arabia have provided it with guns and mounted pick-up trucks, mortars and RPGs.”

Ironically, the main stumbling block for America is not supporting the Islamist sectarian side which includes Al-Qaeda, but it is history and the need to manipulate the media. After all, Al-Qaeda and the Saudi Arabia angle involving September 11 is clearly obvious and also in Libya this year several American personnel were killed by similar Islamist forces. Therefore, it is very difficult for the Obama administration to be seen to be working hand in hand with the same forces which killed thousands of American troops in Iraq, did September 11 and killed Americans in Libya. Likewise, American troops are being killed in Afghanistan by Islamist factions including the Taliban. This means that media manipulation and covert operations by America, France and the United Kingdom must be very delicate in order to achieve their collective goal of overthrowing the government of Bashar al-Assad.

In modern day Syria it is clear that the FSA and various Islamist factions working within the FSA or individually – have been, and continue to be, involved in horrendous massacres. Indeed, some Islamists are even teaching children to behead captured Syrian soldiers and then they circulate their evil crimes against humanity. The silence of the international community when terrorist attacks are killing civilians is shaming all the nations and media agencies which are siding with the objectives of Ankara, Doha, London, Paris, Riyadh and Washington.

The Syrian armed forces continue to remain loyal to the Syrian government and people of this nation. Therefore, despite all the barbaric realities being installed against this nation the military have somehow managed to preserve all major cities from being taken over by the FSA and various Islamist factions. However, outside nations which are hostile to Syria are still supporting sectarian, international jihadists and sedition against this nation. Indeed, it is clear that outside nations are intent on upping the ante despite the daily terrorist attacks, beheading individuals and hanging people openly in order to install terror in the hearts of Syrians.

Turning back to an earlier Modern Tokyo Times article about Bosnia it was stated that The Bill Clinton administration gave the “green light” for international Islamists to enter Bosnia and Kosovo. In time this would manifest itself with the brutal September 11 attacks against America and other international terrorist attacks like Madrid. Bill Clinton isn’t the only American leader to “support international terrorism from a distance” but clearly it is no coincidence that conflict in Libya, and now in Syria, bare all the same hallmarks of “a marriage of convenience.” This certainly leads to the suspicion that the Clinton family – this time Hillary Clinton along with the “dark shadows” of people like Zbigniew Brzezinski – are following the same ratlines in Syria which have been used in Afghanistan, Bosnia, Kosovo and Libya.”

Further down in the same article it was stated that The bottom line is simple. September 11, and the ratlines that did this, were the same individuals who were fighting on the same side of America in Afghanistan, Bosnia, and Kosovo – Simply put, no Bosnian Orthodox Christians and communists in Afghanistan did September 11. On the contrary, individuals involved in September 11 were on the same side in Afghanistan, Bosnia and Kosovo – yet this question remains unanswered. Likewise, no accountability! Put frankly, without past American administrations supporting Islamic terrorist ratlines either covertly or by doing nothing to stem the flow of Islamists, then September 11 would never have materialized.”

“It is dangerous therefore to see America once more moving in the same direction related to Syria. The Clinton family connection and the shadows of people like Zbigniew Brzezinski are very troubling because the same modus operandi is happening once more against the people of Syria. Therefore, the lessons learnt from September 11 have been lost and individuals within the chain that enabled this tragic event to happen have escaped their past deeds.”

Overall, Syria needs real support from friendly nations in order to stop the usual collusion between Islamists, Western powers and nations like Turkey, Saudi Arabia and several Gulf nations, from destroying an independent nation state. After all, look at modern day Afghanistan, Iraq and Libya because various factions exist and terrorism is a daily reality in Afghanistan and Iraq. Similarly, look at the reality for Hindu minorities in Kashmir and Orthodox Christian minorities in Kosovo because both can’t freely move around these entities. This means that it is imperative to stop the usual “failed domino system” from destroying secular Syria.

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vendredi, 22 août 2014

The Global Elites Plan for a “Middle Eastern Union”

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Author: Steven MacMillan

Ex: http://journal-neo.org  

Order Out of Chaos: The Global Elites Plan for a “Middle Eastern Union”

The Middle East has been engulfed in a state of chaos for decades now, with the region becoming increasingly unstable in recent years largely due to western sponsored proxy wars. The current map of the Middle East was created in 1916 through the surreptitious Sykes-Picot agreement, a deal which divided the Ottoman-ruled territories of Syria, Iraq, Lebanon and Palestine, into areas controlled by either Britain or France. Today the chaos we see in the Middle East is the creation of Anglo-American-Israeli power, which is attempting to redraw the map to meet their present strategic and imperial objectives.

Islamic State: A Creation of US Intelligence 

The Islamic State (IS) has hit the headlines in recent months due to their latest terror campaign in Iraq, which has led to US airstrikes in the North of the country. What has been omitted from mainstream circles though is the intimate relationship between US intelligence agencies and IS, as they have trained, armed and funded the group for years. Back in 2012, World Net Daily received leaks by Jordanian officials who reported that the US military was training ISIL (as it was then known) in Jordan, before being deployed into Syria to fight against Bashar al-Assad. Francis Boyle, a Law professor at the University of Illinois, has described IS as a “covert US intelligence operation” whose objective is to “destroy Iraq as a state”.

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The strategy in the Middle East is the creation of a perpetual condition of instability and a policy of “constructive chaos”, where nation states are to be destroyed so that the map of the Middle East can be redrawn. IS provided the pretext to intervene in Iraq once again, with the intervention ensuring the oil fields in Erbil are safely in the hands of multi-national corporations – as oppose to chaotic and dysfunctional mercenaries. As well as providing the justification for the USBritain and France to “bolster” the Kurds in the North of the country, which furthers the agenda of destroying “Iraq as a state”. As the President of the Council on Foreign Relations (CFR) and Former Director of Policy Planning at the State Department, Richard Hass, wrote in an Op Ed for Project Syndicate last month:

“It is time to recognize the inevitability of Iraq’s break-up (the country is now more a vehicle for Iran’s influence than a bulwark against it) and bolster an independent Kurdistan within Iraq’s former borders.”

As I reported in June, the policy in Iraq is to split the country into 3 separate religious and ethnic mini-states: a Sunni Iraq to the West, an Arab Shia State in the East and a Free Kurdistan in the North. The objective of dividing Iraq into 3 has been discussed in neo-imperial policy circles since as far back as 1982, when Israeli journalist – who also had close connections to the Foreign Ministry in Israel – Oded Yinon, wrote an article which was published in a journal of the World Zionist Organisation, titled: “A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties”. Yinon discusses the plan for a Greater Israel and pinpoints Iraq in particular as the major obstacle in the Middle East which threatens Israel’s expansion:

“Iraq, rich in oil on the one hand and internally torn on the other, is guaranteed as a candidate for Israel’s targets. Its dissolution is even more important for us than that of Syria. Iraq is stronger than Syria. In the short run it is Iraqi power which constitutes the greatest threat to Israel (p.12)……….The dissolution of Syria and Iraq later on into ethnically or religiously unique areas such as in Lebanon, is Israel’s primary target on the Eastern front in the long run, while the dissolution of the military power of those states serves as the primary short term target.” (p.11.)

564654Yinon continues:

“In Iraq, a division into provinces along ethnic/religious lines as in Syria during Ottoman times is possible. So, three (or more) states will exist around the three major cities: Basra, Baghdad and Mosul, and Shi’ite areas in the south will separate from the Sunni and Kurdish north.”(p.12)

Israel is merely an extension of Anglo-American power and has been since its creation in 1948, so any expansion of Israeli territory is synonymous with an increase in Anglo-American hegemony in the region. Arthur James Balfour, the British Foreign Secretary from 1916 to 1919 and author of the 1917 Balfour Declaration – which declared British support for the creation of a Jewish state (Israel) in Palestine – was also a member of the Milner Group, according to CFR historian Carroll Quigley in his book the Anglo-American Establishment (p.311). The Milner Group was the precursor to the Royal Institute of International Affairs (RIIA) or Chatham House; the British arm of the CFR, with both organisations sharing the collective objective of creating an Anglo-American global empire.

The Plan for a “Middle Eastern Union”

After funding and being directly responsible for much of the chaos and instability that has been unleashed in the Middle East, western think tank strategists are proposing a centralised, sovereignty-usurping union as the solution to the problem they have created, in a classic deployment of the order out of chaos doctrine. As The New American reported last month, Ed Husain, an Adjunct Senior Fellow for Middle Eastern Studies at the CFR, compared today’s Middle East to Europe before the EU was created, and he asserted that the only solution to the ongoing violence is the creation of a “Middle Eastern Union”.  This sentiment was echoed by Hass, who compared the Middle East of today to 17th century Europe, in his article “The New Thirty Years War”. Hass proclaims that the future will likely be as turbulent unless a “new local order” emerges:

“For now and for the foreseeable future – until a new local order emerges or exhaustion sets in – the Middle East will be less a problem to be solved than a condition to be managed.”

The idea of an EU-style governing body over the Middle East is not a new concept. In 2008, the Iraqi government called for anEU-style trading bloc in the Middle East that would encompass Saudi Arabia, Iran, Kuwait, Jordan, Syria, Iraq, Turkey and later perhaps the Gulf states, in an address to the US think tank the Institute of Peace.  The President of Turkey, Abdullah Gül, was in attendance at the second meeting in 2011 along with Egemen Bağış, the ‘Minister for EU Affairs and Chief Negotiator’ at the time, who gave a speech where he described the EU as the model for the Middle East:

“We all know that the EU emerged as the most successful peace and development project of the history after a bloody war. Today, we have the very same expectations for the Middle East.’”

Whether a “Middle Eastern Union” will be created is difficult to determine at this point in history, but there is no question that the process of redrawing the map of the Middle East is well under way.

Steven MacMillan is an independent writer, researcher, geopolitical analyst and editor of The Analyst Report, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

jeudi, 24 juillet 2014

L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

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L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria

Lorenzo Moore

In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per  raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose,  curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
 
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto  appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
 


19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506

samedi, 19 juillet 2014

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

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The Blunders of Prince Bandar

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

by PATRICK COCKBURN

How far is Saudi Arabia complicit in the Isis takeover of much of northern Iraq, and is it stoking an escalating Sunni-Shia conflict across the Islamic world?

Some time before 9/11, Prince Bandar bin Sultan, once the powerful Saudi ambassador in Washington and head of Saudi intelligence until a few months ago, had a revealing and ominous conversation with the head of the British Secret Intelligence Service, MI6, Sir Richard Dearlove. Prince Bandar told him: “The time is not far off in the Middle East, Richard, when it will be literally ‘God help the Shia’. More than a billion Sunnis have simply had enough of them.”

The fatal moment predicted by Prince Bandar may now have come for many Shia, with Saudi Arabia playing an important role in bringing it about by supporting the anti-Shia jihad in Iraq and Syria. Since the capture of Mosul by the Islamic State of Iraq and the Levant (Isis) on 10 June, Shia women and children have been killed in villages south of Kirkuk, and Shia air force cadets machine-gunned and buried in mass graves near Tikrit.

In Mosul, Shia shrines and mosques have been blown up, and in the nearby Shia Turkoman city of Tal Afar 4,000 houses have been taken over by Isis fighters as “spoils of war”. Simply to be identified as Shia or a related sect, such as the Alawites, in Sunni rebel-held parts of Iraq and Syria today, has become as dangerous as being a Jew was in Nazi-controlled parts of Europe in 1940.

There is no doubt about the accuracy of the quote by Prince Bandar, secretary-general of the Saudi National Security Council from 2005 and head of General Intelligence between 2012 and 2014, the crucial two years when al-Qa’ida-type jihadis took over the Sunni-armed opposition in Iraq and Syria. Speaking at the Royal United Services Institute last week, Dearlove, who headed MI6 from 1999 to 2004, emphasised the significance of Prince Bandar’s words, saying that they constituted “a chilling comment that I remember very well indeed”.

He does not doubt that substantial and sustained funding from private donors in Saudi Arabia and Qatar, to which the authorities may have turned a blind eye, has played a central role in the Isis surge into Sunni areas of Iraq. He said: “Such things simply do not happen spontaneously.” This sounds realistic since the tribal and communal leadership in Sunni majority provinces is much beholden to Saudi and Gulf paymasters, and would be unlikely to cooperate with Isis without their consent.

Dearlove’s explosive revelation about the prediction of a day of reckoning for the Shia by Prince Bandar, and the former head of MI6′s view that Saudi Arabia is involved in the Isis-led Sunni rebellion, has attracted surprisingly little attention. Coverage of Dearlove’s speech focused instead on his main theme that the threat from Isis to the West is being exaggerated because, unlike Bin Laden’s al-Qa’ida, it is absorbed in a new conflict that “is essentially Muslim on Muslim”. Unfortunately, Christians in areas captured by Isis are finding this is not true, as their churches are desecrated and they are forced to flee. A difference between al-Qa’ida and Isis is that the latter is much better organised; if it does attack Western targets the results are likely to be devastating.

The forecast by Prince Bandar, who was at the heart of Saudi security policy for more than three decades, that the 100 million Shia in the Middle East face disaster at the hands of the Sunni majority, will convince many Shia that they are the victims of a Saudi-led campaign to crush them. “The Shia in general are getting very frightened after what happened in northern Iraq,” said an Iraqi commentator, who did not want his name published. Shia see the threat as not only military but stemming from the expanded influence over mainstream Sunni Islam of Wahhabism, the puritanical and intolerant version of Islam espoused by Saudi Arabia that condemns Shia and other Islamic sects as non-Muslim apostates and polytheists.

Dearlove says that he has no inside knowledge obtained since he retired as head of MI6 10 years ago to become Master of Pembroke College in Cambridge. But, drawing on past experience, he sees Saudi strategic thinking as being shaped by two deep-seated beliefs or attitudes.

• First, they are convinced that there “can be no legitimate or admissible challenge to the Islamic purity of their Wahhabi credentials as guardians of Islam’s holiest shrines”.
• But, perhaps more significantly given the deepening Sunni-Shia confrontation, the Saudi belief that they possess a monopoly of Islamic truth leads them to be “deeply attracted towards any militancy which can effectively challenge Shia-dom”.

Western governments traditionally play down the connection between Saudi Arabia and its Wahhabist faith, on the one hand, and jihadism, whether of the variety espoused by Osama bin Laden and al-Qa’ida or by Abu Bakr al-Baghdadi’s Isis. There is nothing conspiratorial or secret about these links: 15 out of 19 of the 9/11 hijackers were Saudis, as was Bin Laden and most of the private donors who funded the operation.

The difference between al-Qa’ida and Isis can be overstated: when Bin Laden was killed by United States forces in 2011, al-Baghdadi released a statement eulogising him, and Isis pledged to launch 100 attacks in revenge for his death.

But there has always been a second theme to Saudi policy towards al-Qa’ida type jihadis, contradicting Prince Bandar’s approach and seeing jihadis as a mortal threat to the Kingdom. Dearlove illustrates this attitude by relating how, soon after 9/11, he visited the Saudi capital Riyadh with Tony Blair.

He remembers the then head of Saudi General Intelligence “literally shouting at me across his office: ’9/11 is a mere pinprick on the West. In the medium term, it is nothing more than a series of personal tragedies. What these terrorists want is to destroy the House of Saud and remake the Middle East.’” In the event, Saudi Arabia adopted both policies, encouraging the jihadis as a useful tool of Saudi anti-Shia influence abroad but suppressing them at home as a threat to the status quo. It is this dual policy that has fallen apart over the last year.

Saudi sympathy for anti-Shia “militancy” is identified in leaked US official documents. The then US Secretary of State Hillary Clinton wrote in December 2009 in a cable released by Wikileaks that “Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qa’ida, the Taliban, LeT [Lashkar-e-Taiba in Pakistan] and other terrorist groups.” She said that, in so far as Saudi Arabia did act against al-Qa’ida, it was as a domestic threat and not because of its activities abroad. This policy may now be changing with the dismissal of Prince Bandar as head of intelligence this year. But the change is very recent, still ambivalent and may be too late: it was only last week that a Saudi prince said he would no longer fund a satellite television station notorious for its anti-Shia bias based in Egypt.

The problem for the Saudis is that their attempts since Bandar lost his job to create an anti-Maliki and anti-Assad Sunni constituency which is simultaneously against al-Qa’ida and its clones have failed.

By seeking to weaken Maliki and Assad in the interest of a more moderate Sunni faction, Saudi Arabia and its allies are in practice playing into the hands of Isis which is swiftly gaining full control of the Sunni opposition in Syria and Iraq. In Mosul, as happened previously in its Syrian capital Raqqa, potential critics and opponents are disarmed, forced to swear allegiance to the new caliphate and killed if they resist.

The West may have to pay a price for its alliance with Saudi Arabia and the Gulf monarchies, which have always found Sunni jihadism more attractive than democracy. A striking example of double standards by the western powers was the Saudi-backed suppression of peaceful democratic protests by the Shia majority in Bahrain in March 2011. Some 1,500 Saudi troops were sent across the causeway to the island kingdom as the demonstrations were ended with great brutality and Shia mosques and shrines were destroyed.

An alibi used by the US and Britain is that the Sunni al-Khalifa royal family in Bahrain is pursuing dialogue and reform. But this excuse looked thin last week as Bahrain expelled a top US diplomat, the assistant secretary of state for human rights Tom Malinowksi, for meeting leaders of the main Shia opposition party al-Wifaq. Mr Malinowski tweeted that the Bahrain government’s action was “not about me but about undermining dialogue”.

Western powers and their regional allies have largely escaped criticism for their role in reigniting the war in Iraq.

Publicly and privately, they have blamed the Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki for persecuting and marginalising the Sunni minority, so provoking them into supporting the Isis-led revolt. There is much truth in this, but it is by no means the whole story. Maliki did enough to enrage the Sunni, partly because he wanted to frighten Shia voters into supporting him in the 30 April election by claiming to be the Shia community’s protector against Sunni counter-revolution.

But for all his gargantuan mistakes, Maliki’s failings are not the reason why the Iraqi state is disintegrating. What destabilised Iraq from 2011 on was the revolt of the Sunni in Syria and the takeover of that revolt by jihadis, who were often sponsored by donors in Saudi Arabia, Qatar, Kuwait and United Arab Emirates. Again and again Iraqi politicians warned that by not seeking to close down the civil war in Syria, Western leaders were making it inevitable that the conflict in Iraq would restart. “I guess they just didn’t believe us and were fixated on getting rid of [President Bashar al-] Assad,” said an Iraqi leader in Baghdad last week.

Of course, US and British politicians and diplomats would argue that they were in no position to bring an end to the Syrian conflict. But this is misleading. By insisting that peace negotiations must be about the departure of Assad from power, something that was never going to happen since Assad held most of the cities in the country and his troops were advancing, the US and Britain made sure the war would continue.

The chief beneficiary is Isis which over the last two weeks has been mopping up the last opposition to its rule in eastern Syria. The Kurds in the north and the official al-Qa’ida representative, Jabhat al-Nusra, are faltering under the impact of Isis forces high in morale and using tanks and artillery captured from the Iraqi army. It is also, without the rest of the world taking notice, taking over many of the Syrian oil wells that it did not already control.

Saudi Arabia has created a Frankenstein’s monster over which it is rapidly losing control.

The same is true of its allies such as Turkey which has been a vital back-base for Isis and Jabhat al-Nusra by keeping the 510-mile-long Turkish-Syrian border open. As Kurdish-held border crossings fall to Isis, Turkey will find it has a new neighbour of extraordinary violence, and one deeply ungrateful for past favours from the Turkish intelligence service.

As for Saudi Arabia, it may come to regret its support for the Sunni revolts in Syria and Iraq as jihadi social media begins to speak of the House of Saud as its next target. It is the unnamed head of Saudi General Intelligence quoted by Dearlove after 9/11 who is turning out to have analysed the potential threat to Saudi Arabia correctly and not Prince Bandar, which may explain why the latter was sacked earlier this year.

Nor is this the only point on which Prince Bandar was dangerously mistaken. The rise of Isis is bad news for the Shia of Iraq but it is worse news for the Sunni whose leadership has been ceded to a pathologically bloodthirsty and intolerant movement, a sort of Islamic Khmer Rouge, which has no aim but war without end.

The Sunni caliphate rules a large, impoverished and isolated area from which people are fleeing. Several million Sunni in and around Baghdad are vulnerable to attack and 255 Sunni prisoners have already been massacred. In the long term, Isis cannot win, but its mix of fanaticism and good organisation makes it difficult to dislodge.

“God help the Shia,” said Prince Bandar, but, partly thanks to him, the shattered Sunni communities of Iraq and Syria may need divine help even more than the Shia.

PATRICK COCKBURN is the author of  Muqtada: Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival, and the Struggle for Iraq.

jeudi, 17 juillet 2014

¿Jihad global contra los BRICS?

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Nuevo califato del siglo XXI en Irak/Siria: ¿jihad global contra los BRICS?

Alfredo Jalife Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

La nebulosidad sobre la sorprendente creación y propagación del grupo sunita jihadista Estado Islámico de Irak y el Levante (Siria y Líbano) –Isil, por sus siglas en inglés, y Daesh en árabe–, que ha generado aparente confusión (ver Bajo la Lupa, 18, 25 y 29/6/14), se empieza a disipar por sus alcances geoestratégicos en la frontera del triángulo RIC (Rusia, India y China), cuyos tres miembros forman parte del ascendente BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica), a 14 días de celebrar su sexta cumbre en Fortaleza.

El primer día del ayuno islámico del Ramadán, un dato simbólicamente ilustrativo fue escenificado por Isil/Daesh, que deja oficialmente de lado su nombre por el de Estado islámico: el lanzamiento del califato islámicoen los territorios bajo su ocupación militar, y nombró a su enigmático líder Abu Bakr al-Baghdadi como su nuevo califa (que significa sucesor del profeta Mahoma en árabe).

El temerario lanzamiento del nuevo califato por el Estado islámico sunita es un triple anatema para el chiísmo universal de 300 millones de feligreses (20 por ciento del total islámico global): 1) el califato, que nace con loscompañeros del profeta, es eminentemente sunita y motivo de la ruptura sucesoria con los chiítas seguidores de Alí (primo de Mahoma); 2) Abu Bakr fue el primer califa del sunismo, padre de la legendaria Aisha y uno de los suegros del profeta, y hoynom de guerre del nuevo califa del siglo XXI, y 3) el califato sunita proclamado llega hasta las fronteras de Irán en la provincia de Diyala para vincularse con Alepo (Siria), en la frontera turca.

El primigenio califato fue abolido con la derrota del Imperio Otomano en la Primera Guerra Mundial, lo cual significó el reparto de su féretro mediante la artificial cartografía medioriental del tratado secreto anglo-francés Sykes-Picot que el nuevo califato del siglo XXI ha dado por muerto al borrar de facto la transfrontera de Siria e Irak, lo cual beneficia el nuevo trazado militar del Kurdistán iraquí.

Las reverberaciones del nuevo califato del siglo XXI son enormes a escala local/transfronteriza/regional y euroasiática, en medio de su epifenómeno multidimensional –donde el control de los hidrocarburos juega un papel preponderante–, cuando sus implicaciones prospectivas se plasman en su irredentismo cartográfico tanto de su jihad petrolera como de su proyección geopolítica para los próximos cinco años.

A alguien le convino la guerra de 1980-1988 focalizada entre los árabes de Irak (en la etapa de Saddam Hussein) contra los persas de Irán (en la fase del ayatola Jomenei), para que luego Estados Unidos/Gran Bretaña/OTAN librasen sus dos guerras puntuales en contra de Irak (1990/1991 y 2003/2011) del nepotismo dinástico de los Bush (padre e hijo).

Irak, hoy en delicuescencia, lleva 34 años ininterrumpidos de guerras caleidoscópicas y entra a un nuevo estadio: una guerra etno-teológica que puede durar otros 30 años –réplica de las guerras europeas del siglo XVII– entre sunitas y chiítas, que abarca ya nítidamente a varios países del gran Medio Oriente (en la definición del general israelí Ariel Sharon: de Marruecos a Cachemira y de Somalia al Cáucaso): Irak, Siria, Líbano, Yemen, Bahréin, Arabia Saudita (en su parte oriental petrolera, donde predomina la minoría chiíta), y en la que participan a escala regional tras bambalinas (ya muy vistas) las seis petromonarquías del Consejo de Cooperación Árabe del Golfo Pérsico, Turquía, Jordania e Irán, sin contar el Kurdistán iraquí (gran aliado de Israel).

El nuevo califato del siglo XXI en el mero corazón euroasiático comporta implicaciones profundas en el triángulo geoestratégico de los RIC, que ostentan relevantes minorías islámicas, a diferencia de Estados Unidos y todo el continente americano, en donde la presencia musulmana es microscópica: 0.8 por ciento de la población en Estados Unidos; Sudamérica, 0.42 por ciento, y todo el continente americano, 1.6 por ciento.

Es mi hipótesis que el nuevo califato del siglo XXI y su jihad global, tanto petrolera como geopolítica, carcome las fronteras islámicas del triángulo RIC y desestabiliza su conformación demográfica interna –con un total de casi 200 millones de islámicos en su seno–, tomando en cuenta la doble contención que ejerce Estados Unidos contra Rusia y China (mediante la doctrina Obama).

Con antelación ya había expuesto el preponderante factor islámico en India, que se encuentra ante un tsunami demográfico-geopolítico.

Vlady Putin declaró que “los acontecimientos provocados por Occidente en Ucrania son una muestra concentrada de una política de contención (¡supersic!) contra Rusia ”.

No se pueden soslayar los vasos comunicantes entre Ucrania, el mar Negro, el Transcáucaso y el gran Medio Oriente, donde brilla intensamente el factor chechenio.

A juicio de Putin, después del fracaso del mundo unipolar,Occidente pretende imponer a otros países sus principios, convirtiendo el planeta en un cuartel mundial. ¡Uf!

Durante el paroxismo de la guerra fría, el libro predictivo de la disolución de la URSS, El imperio resquebrajado: la revuelta de las naciones en la URSS , de la aristócrata francesa Helène Carrère d’Encausse, exhibió la vulnerabilidad cohesiva de la URSS debido al galopante crecimiento demográfico de su poligámica población islámica.

Los políticos de Estados Unidos, entre ellos el vicepresidente Joe Biden, vuelven a repetir el modelo demográfico del imperio resquebrajado, ya reducido a la mínima expresión de Rusia, donde existe una relevante minoría islámica de alrededor de 15 por ciento de su población (20 millones del total) asentada en la región Volga/Ural y en el hipersensible Cáucaso norte (Daguestán, Chechenia, etcétera).

China también ostenta unaminoría islámica sunita muy inquieta, ostensiblemente azuzada desde el exterior: los célebres uigures –de origen mongol, conectados con sus congéneres de Asia central y Turquía–, que predominan en la Región Autónoma de Xinjiang, que ascienden a 10 millones (según el censo de 2010).

La superestratégica región de Xinjiang, que mide 1.6 millones de kilómetros cuadrados, detenta pletóricos yacimientos de petróleo, constituye la mayor región productora de gas natural de toda China y ostenta importantes reservas de uranio.

La conexión comercial de Xinjiang con Kazajstán es del mayor orden geoestratégico en el corazón euroasiático.

En fechas recientes, los separatistas uigures sunitas han intensificado sus atentados en el mero corazón de China, en su capital Pekín.

Los separatistas uigures, que buscan derrocar al gobierno chino local, están inspirados por la teología de la jihad global avant la lettre y que ahora proclama y reclama el nuevo califato del siglo XXI, con el que muy bien pudieran conectarse.

¿Forma parte del cuartel mundial  de Occidente el nuevo califato del siglo XXI y su jihad global contra los BRICS?

02/07/2014

alfredojalife.com

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Facebook: AlfredoJalife

mercredi, 16 juillet 2014

Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»

Snowden : «Le chef de l’EIIL, Al Baghdadi, a été formé par le Mossad»

Auteur : Al Imane

L’ancien employé à l’Agence nationale de sécurité américaine, Edward Snowden, a révélé que les services de renseignement britannique et américain, ainsi que le Mossad, ont collaboré ensemble pour la création de l’ex-EIIL ou l’État islamique en Irak et au Levant, selon l’agence d’information iranienne Farsnews.

Snowden a indiqué que les services de renseignement de trois pays, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’entité sioniste ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

Les documents de l’Agence nationale de sécurité américaine évoque « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de “nid de frelons” pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

Selon les documents de Snowden, « la seule solution pour la protection de “l’État juif” est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ».

Les fuites ont révélé qu’« Abou Bakr al-Baghdadi a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».


- Source : Al Imane

dimanche, 13 juillet 2014

De Verenigde Staten versterkten ISIS

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“De Verenigde Staten versterkten ISIS met als doel Irak en Syrië aan te vallen”

“When the fox hears the Rabbit scream he comes a-runnin’, but not to help”

Opiniestuk door Syrian Girl

SYRIANGIRL BLOGSPOT – 14 juni 2014 – De terroristen van de ‘Islamitische Staat van Irak en Sham’ (ISIS) – inmiddels Islamitische Staat (IS) geheten – zouden niet zo krachtig kunnen zijn zonder de steun van een invloedrijke staat.

Het is moeilijk te geloven dat ze hun schijnbare onoverwinnelijkheid simpelweg verwezenlijkt hebben met eenvoudige moskeedonaties.

Om erachter te komen door welke staat ISIS ondersteund wordt, moet men eerst de voor de hand liggende conclusie trekken dat Iran het meest te verliezen heeft van de overname door ISIS in Irak.

Iran’s invloed in Irak strekt zich uit tot de Maliki-regering.

Dus als de vraag rijst wie het meeste baat heeft bij het terugdringen van de Iraanse invloed in het gebied, komen de gebruikelijke verdachten naar voren: Saudi-Arabië, Qatar en de Verenigde Staten (VS).

Interne rebellenstrijd

Saudi-Arabië en Qatar verdringen elkaar om de Syrische opstand te beïnvloeden. Dit zou inderdaad gekenmerkt kunnen worden door de interne strijd bij de rebellen.

Jabhat al-Nusra (JAN) en het Islamitisch Front (IF) strijden tegen ISIS, ondanks het feit dat ze beiden gelinkt zijn aan al-Qaida. Saudi-Arabië ondersteunt openlijk het IF en daarmee in het verlengde JAN. Daarom is het meer voor de hand liggend dat ISIS gesteund wordt door Qatar en Turkije. Dit sluit aan bij het feit dat ISIS het Koerdische leger bestrijdt; Turkije heeft daar altijd van geprofiteerd. Per slot van rekening heeft Turkije veel buitenlandse gevechtstrijders toegestaan om via Turkse landsgrenzen Syrië binnen te komen.

Maar deze landen worden eerder gezien als kibbelende kinderen van de VS. De VS zal dit toestaan zolang hun doelstellingen nog steeds gehaald worden. Het gros van de media stuurt erop aan dat ISIS op het punt staat om Bagdad over te nemen. Dit veroorzaakt vervolgens paniek bij de Iraakse regering die ondersteuning van de VS zal vragen. De kracht en snelheid waarmee ISIS opereert lijkt wellicht in eerste instantie op een vernedering van de VS, maar het past bij de lange termijn doelstelling en visie van de VS voor Irak.

Velen hebben de verkeerde aanname dat de VS een goed functionerende staat van Irak wilde maken. Ze zien de neergang van Irak als een mislukking van het Amerikaanse beleid.

Echter, degenen die de handelingen van de VS in de laatste twee decennia nader onderzocht hebben, weten dat het nooit het doel is geweest om een goed functionerende staat van Irak te maken. Per slot van rekening zorgde de ‘El Salvador option’ voor oplaaiend sektarisch geweld in Irak.

Balkanisatie van Irak

Dat de VS de sektarische sjiitische militieleden en Koerdische strijders of Peshmerga separatisten de macht gaven, zorgde voor een pseudo-balkanisatie van Irak. De balkanisatie van Irak werd openlijk tot doel verklaard door het, door zionisten gesteunde, Brookings Institution. Met de inname van de al Anbar provincie – de grootste Iraakse provincie – door ISIS, is het laatste deel van dit plan tot uitvoering gebracht.

Het is de moeite waard op te merken dat ISIS (voorheen ISI) in 2006 opgericht werd als een sektarisch alternatief op het voornamelijk nationalistische verzet tegen de bezetting, om verdeeldheid te zaaien en ieder Iraaks front tegen de bezetting te overheersen.

Het is zeer onwaarschijnlijk dat de Amerikaanse regering troepen zal sturen. Het is aannemelijker dat ze hun drones – onbemande vliegtuigen – zullen inzetten in Iraaks luchtgebied. Deze overtreding van de Iraakse soevereiniteit zal dienen om Syrisch grondgebied te kunnen betreden voor de zogenaamde zoektocht naar ISIS.

Centrale gezag in Irak en Syrië ondermijnen

De VS zullen al-Qaida als voorwendsel gebruiken om weer in te kunnen grijpen; niet alleen in Irak maar ook in Syrië. De VS zullen geen kans onbenut laten om de Syrische regering en het leger weer te ondermijnen. Ze zullen zich bemoeien met het Iraanse luchttransport van goederen naar Syrië.

Net zoals in Pakistan is hun doel niet om de rebellen uit te schakelen, maar om die illusie in stand te houden. Tegelijkertijd staan ze hen toe om in kracht te groeien.

Men moet niet vergeten dat ISIS lang niet zo machtig zou kunnen zijn als de VS niet de kracht van de staat ondermijnd hadden en tevens de jihad-groeperingen in Syrië en Libië niet hadden ondersteund.

Al-Qaida zou niet bestaan hebben zonder dat de VS hier achter hadden gezeten in Afghanistan.

Zoals de maffia beschermingsgeld heft, zorgen de VS voor versterking van al-Qaida om zodoende de macht in landen over te kunnen nemen.

Bron: SyrianGirl Blogspot.

vendredi, 27 juin 2014

US vs Syria: How to Lose a War in 3 Years

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Author: Tony Cartalucci

US vs Syria: How to Lose a War in 3 Years

Ex: http://journal-neo.org

The government in Damascus and the Syrian Arab Army have begun restoring order across the country after over 3 years of devastating fighting. The so-called “capital of the revolution,” the city of Homs, has been reclaimed by government forces and people have begun returning home. A recent election carried out across Syria and throughout expatriated Syrian communities around the world portrayed widespread support for the government in Damascus and more over, the idea of Syria as a nation itself.

It is becoming increasingly difficult for the West to prolong recognizing the obvious, that the Syrian government has prevailed. In a recent TIME Magazine article titled, “In Syria, Victory is Written in Ruin,” it admits:

Defying expectations that he would be the next domino to fall in the Arab Spring’s chute of regional dictators, Assad stands stronger than ever. His military, augmented by fighters from the Lebanon-based Shi’ite militia Hizballah, funded in part by Iran and armed with Russian weapons and ammunition, has consolidated control over a strategic corridor connecting the capital, Damascus, to the coast. 

TIME then attempts to make excuses as to why Syrians support the government. The article claims:

…the war’s toll has more and more Syrians turning, reluctantly, toward the regime. Not because they support Assad but because they are desperate to return to some semblance of normal life. 

But perhaps the most deliberate distortion TIME makes is its revision of how the war unfolded in the first place. It claims:

For the rebel brigades and exiled opposition leaders, the involvement of extremist groups was an unfortunate stain on an otherwise pure uprising against tyranny. To the regime, it was proof of a foreign-funded scheme to destabilize Syria. 

The narrative, repeated across the Western media, illustrates how the US finishes up a lost war. First, it makes excuses as to why deviations from the West’s original narrative have manifested themselves in demonstrable and undeniable events, like Syria’s elections and the overwhelming support Damascus visibly commands across the country. Next it revises history to account for how and why events unfolded differently than expected. In Syria, the protracted warfare that eventually revealed Syria’s “freedom fighters” to be armies of foreign-funded terrorists flowing over the nation’s borders is explained as extremists “hijacking” or “derailing” the “revolution.”

To see just how far from reality TIME Magazine and others still perpetuating this myth have departed, readers should recall Pulitzer Prize-winning journalist Seymour Hersh’s 2007 New Yorker article, “The Redirection” which prophetically stated (emphasis added):

To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has coöperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda.

Throughout the rest of Hersh’s nine-page report, which came out 4 years before the so-called “Arab Spring” unfolded, is outlined in specific detail how the West and its regional allies including Israel and Saudi Arabia, were already funneling in cash and arraying armed sectarian extremists against Hezbollah inside of Lebanon and against the government of Syria. Hersh’s report even included a retired CIA agent who portended the sectarian nature of the impending, regional conflict.

syr153930707edited-300x201.jpgThe third and final step the US must take upon losing a war is to leave chaos where victory was denied, and attach responsibility for the conflict to a disposable elected politician – in this case US President Barack Obama. While the war was clearly conceived during the administration of George Bush as early as 2007, it was executed under the watch of Obama. By attaching responsibility for the conflict to Obama, when his term is up and he passes into the hindsight of history, corporate-financier funded policy makers will have before them a clean slate upon which to begin carrying out the next leg of their continuous agenda.

Before the Syrian conflict is fully forgotten, however, the US will ensure that the process of reconciliation and reconstruction is made as problematic as possible for Damascus. Despite for all intents and purposes, losing the war, the West has continued supplying weapons and aid to militants within and along Syria’s borders. TIME Magazine appears to almost revel in the fact that despite the “rebels” losing, it will be years before Syria is able to recover to pre-war conditions. TIME states:

For all his swaggering claims of victory, Assad presides over a country in a profound state of destruction and distress. The U.N. Relief and Works Agency estimates that even if the war were to end immediately, it would take 30 years for the economy to recover to pre-2010 levels — and then only if GDP grew at a steady 5% a year. According to government statistics, prices of basic consumer goods like food and fuel have tripled. Half the workforce is jobless, and more than half the population is living in poverty.

With the US and its regional partners still pumping in weapons and fighters, it plans to ensure recovery is as slow and as painful as possible. In fact, US policy makers within the corporate-funded Brookings Institution in a 2012 Middle East Memo titled “Assessing Options for Regime Change,” stated (emphasis added):

The United States might still arm the opposition even knowing they will probably never have sufficient power, on their own, to dislodge the Asad network. Washington might choose to do so simply in the belief that at least providing an oppressed people with some ability to resist their oppressors is better than doing nothing at all, even if the support provided has little chance of turning defeat into victory. Alternatively, the United States might calculate that it is still worthwhile to pin down the Asad regime and bleed it, keeping a regional adversary weak, while avoiding the costs of direct intervention.

While in 2012 it was still too early to be sure, it is now without a shadow of a doubt this policy that the US and its regional partners have pursued in the last, losing stages of this conflict. TIME Magazine’s sobering assessment of the destruction this policy wrought is the price Syrians have paid for Washington’s desire to keep a “regional adversary weak.”

The insidious, premeditated nature of Syria’s destabilization and destruction is a hard lesson learned for the Syrian people, and a lesson other nations around the world must learn from in order to prevent a similar scenario from unfolding within their borders. While the US may have lost its proxy war with Syria, the Syrian people’s victory has come at a great cost. Ensuring those who paid in full for this victory did not die in vain, Syrians living today must work together to dash Washington’s hopes that the West’s parting shots will leave it “weak” for years to come.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq

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U.S. Embassy in Ankara Headquarter for ISIS War on Iraq – Hariri Insider

Christof Lehmann (nsnbc)
 
 
The green light for the use of ISIS brigades to carve up Iraq, widen the Syria conflict into a greater Middle East war and to throw Iran off-balance was given behind closed doors at the Atlantic Council meeting in Turkey, in November 2013, told a source close to Saudi – Lebanese billionaire Saad Hariri, adding that the U.S. Embassy in Ankara is the operation’s headquarter.

A “trusted source” close to the Saudi – Lebanese multi-billionaire and former Lebanese P.M. Saad Hariri told on condition of anonymity, that the final green light for the war on Iraq with ISIS or ISIL brigades was given behind closed doors, at the sidelines of the Atlantic Council’s Energy Summit in Istanbul, Turkey, on November 22 – 23, 2013.

The Atlantic Council is one of the most influential U.S. think tanks with regard to U.S. and NATO foreign policy and geopolitics. Atlantic Council President Frederick Kempe stressed the importance of the Energy Summit and the situation in the Middle East before the summit in November, saying:

“We view the current period as a turning point, just like 1918 and 1945. Turkey is in every way a central country, as a creator of regional stability. However much the USA and Turkey can work in unison, that is how effective they will be.”

The summit was, among others, attended by Turkey’s President Abdullah Gül, U.S. Energy Secretary Ernst Monitz, Atlantic Council President Frederick Kempe, former U.S. Secretary of State Madeleine Albright, former U.S. National Security Adviser Brent Scowcroft.

It is noteworthy that Scowcroft has long-standing ties to Henry Kissinger and to the Minister of Natural Resources of the Kurdish Administrated Region of Northern Iraq.

“Had Baghdad been more cooperative about the Syrian oil fields at Deir-Ez-Zor in early 2013 and about autonomy for the North [Iraq's northern, predominantly Kurdish region] they would possibly not have turned against al-Maliki; Or he would have been given more time”, said the Hariri insider during the almost two-hour-long conversation.

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from "rebel held territory to finance the opposition".

In April 2013 the EU lifted its ban on the import of Syrian oil from “rebel held territory to finance the opposition”.

In March 2013, U.S. Secretary of State John Kerry demanded that Iraq “stops the arms flow to Syria”, while U.S. weapons were flowing to ISIS via Saudi Arabia into Iraq and Jordan.

On Monday, April 22, 2013, 27 of the 28 E.U. foreign ministers agreed to lift the ban on the import of Syrian oil from opposition-held territories to allow the “opposition” to finance part of its campaign.

“ISIS that was supposed to control [the region around] Deir Ez-Zor. [Turkish Energy Minister Taner] Yildiz and [Kurdish] Energy Minister Ashti] Hawrami were to make sure the oil could flow via the Kirkuk – Ceyhan [pipeline];… Ankara put al-Maliki under a lot of pressure about the Kurdish autonomy and oil, too much pressure, too early, if you’d ask me”, the source said. He added that the pressure backfired.

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Plotting: Red, by Maj.(r) Agha H.Amin. Blue, by Christof Lehmann

Previous reports confirmed that Baghdad started intercepting weapons and insurgents along the Saudi – Iraqi border, cutting off important supply lines for ISIS brigades around Deir Ez-Zor, and that Al-Maliki began complaining about a Saudi – Qatari-backed attempt to subvert the Iraqi State since late 2012. Noting my remark he replied:

“That is right, but the heavy increase in attacks came in May – June 2013, after al-Maliki ordered the military to al-Anbar “.

A previous article in nsnbc explains how Baghdad’s blockade caused problems in Jordan, because many of the transports of weapons, fighters and munitions had to be rerouted via Jordan.

The Hariri insider added that the oil fields should have been under ISIS control by August 2013, but that the plan failed for two reasons. The UK withdrew its support for the bombing of Syria. That in turn enabled the Syrian army to dislodge both ISIS and Jabhat al-Nusrah from Deir Ez-Zor in August.

“The situation was a disaster because in June Hariri, Yidiz, Hawrami, Scowcroft, and everybody was ready to talk about how to share the oil between the U.S., Turkey and E.U.. The Summit in November should have dealt with a fait accompli”, the Hariri source stressed, adding that Washington put a gun to al-Maliki’s head when he was invited to the White House.

Both the President of the Kurdish region of Iraq, Masoud Barzani and Iraqi PM Nouri al-Maliki were invited to Washington in early November 2013.

“Certain circles in Washington put a hell of a lot of pressure on Obama to put a gun to al-Maliki’s head”, said the Hariri source, adding that “time was running out and Obama was hesitant”. Asked what he meant with “time was running out” and if he could specify who it was that pushed Obama, he said:

“Barzani was losing his grip in the North (Kurdish Iraq); the election [in September] was a setback. All plans for distributing Iraqi oil via Turkey and for sidelining Baghdad were set between Kirkuk and Ankara in early November…

“Who exactly pressured Obama? I don’t know who delivered the message to Obama. I suspect Kerry had a word. It’s more important from where the message came, Kissinger, Scowcroft, Nuland and the Keagan clan, Stavridis, Petreaus, Riccardione, and the neo-con crowd at the [Atlantic] Council. … As far as I know ´someone` told Obama that he’d better pressure al-Maliki to go along with Kurdish autonomy by November or else. Who exactly ´advised` Obama is not as important as the fact that those people let him know that they would go ahead, with, or without him”.

Asked whether he knew details, how the final green light for the ISIS campaign was given, he said:

” Behind closed doors, in the presence of both Scowcroft, Hariri, and a couple of other people”. To my question “if he could be more specific” he replied “I could; I want to stay alive you know; Riccardione was tasked with the operation that day”.

Noting that a prominent member of Saudi Arabia’s royal family, Prince Abdul Rachman al-Faisalhas been named as the one being “in command” of the ISIS brigades, and if he could either confirm or deny, he nodded, adding that “the Prince” is responsible for financing the operation and for part of the command structure, but that the operations headquarter is the U.S. Embassy in Ankara Turkey. “As far as I know, nothing moves without Ambassador Riccardione”, he added.

Ch/L – nsnbc 22.06.2014

ISIS Unveiled: The Identity of The Insurgency in Syria and Iraq