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lundi, 05 décembre 2022

Le grand jeu pour l'Antarctique

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Le grand jeu pour l'Antarctique

Emanuel Pietrobon

Source: https://insideover.ilgiornale.it/politica/il-grande-gioco-per-lantartide.html

La soif d'hégémonie des grandes puissances ne connaît pas de limites. Elles aspirent à dominer toute terre sur laquelle elles posent leurs yeux ou sur laquelle elles marchent. C'est dans leur ADN. Un déterminisme génétique qui ne peut être qu'inhibé, mais non pas éteint. Il en a toujours été ainsi. Et le sera toujours.

Grandes puissances, leur diplomatie parle le langage des canonnières, des prêtres et des marchands. Entre elles, il y a le grand jeu, le tournoi des ombres, où les ressources sont en abondance. Par conséquent, chaque époque, bien que de manière différente, a été témoin de compétitions hégémoniques, de courses coloniales et de guerres de conquête dans le poumon de la planète - l'Amérique latine et l'Afrique centrale - et dans son cœur - l'Asie centrale.

Le changement climatique et le progrès technologique ont progressivement conduit les grandes puissances à se disputer les extrémités de la planète : les deux pôles. Mais si l'on en sait plus sur la course à l'Arctique, on en sait moins sur le grand jeu qui a pour objet l'Antarctique. Bien que, chiffres et faits à l'appui, ce qui se passe sur le continent gelé est tout sauf sans importance et négligeable.

indexfgvb.jpgTous fous pour l'Antarctique

L'Antarctique, l'anti-Antarctique, est revendiqué par les grandes puissances depuis que Fabian Gottlieb von Bellingshausen (tableau) a découvert son existence en 1820. Le droit international le protège des activités militaires et commerciales - sur la base du traité de 1959 -, mais si l'histoire enseigne bien quelque chose, c'est que rien n'est perpétuel. Et, en fait, le changement climatique et la concurrence entre les grandes puissances amènent lentement le continent blanc au centre de l'attention des anciens et des nouveaux acteurs.

Le sous-sol de l'Antarctique recèle des quantités indéfinies de ressources naturelles d'une valeur stratégique, notamment des terres rares, de l'or, du cuivre, de l'uranium, du pétrole et du gaz naturel. L'extraction de ce trésor n'est pas possible en raison du traité de 1959, qui veut également préserver l'écosystème fragile du continent, mais les besoins de l'économie mondiale et le sans-gêne de certains acteurs risquent de modifier le statu quo. La Russie, par exemple, investit dans la cartographie du sous-sol et des fonds marins, dont elle élabore de généreuses estimations pour en nourrir le public, dans le but implicite d'aiguiser l'appétit des influents lobbies des hydrocarbures.

Ressources naturelles mises à part, l'Antarctique est un aimant pour les puissances de toutes tailles en raison de sa situation sui generis. Parce qu'il s'agit, malgré les revendications territoriales de sept États - l'Australie à elle seule voudrait 42 % du continent entier pour elle-même -, d'un no man's land. Un vide de souveraineté manifeste qui la rend contestable et dans lequel la République populaire de Chine, qui construit sa cinquième base sur l'île Inexpressible, s'est vigoureusement insérée.

Tensions le long de la route Buenos Aires-McMurdo

L'Argentine est la troisième nation la plus active en Antarctique en termes de stations de recherche - pas moins de seize - et est aussi, pour des raisons géographiques, naturellement encline à influer sur les géographies du pouvoir dans l'Atlantique Sud. Deux facteurs qui pourraient en faire un acteur clé du grand jeu de l'Antarctique à l'avenir.

Ceux qui contrôlent l'Atlantique Sud sont projetés sur l'Antarctique, d'où le fait que le Royaume-Uni garde jalousement et continuera à garder la souveraineté sur les Falklands/Malouines. C'est pourquoi la Chine, profitant du ressentiment argentin à l'égard de l'issue de la guerre des Malouines, courtise la classe dirigeante du pays et investit massivement entre la Patagonie et la Terre de Feu afin de saper l'hégémonie régionale britannique - et donc américaine.

Parler d'un axe sino-argentin est prématuré, bien qu'aux États-Unis on parle déjà d'"ArgenChina", mais considérer sa matérialisation comme improbable et sous-estimer ses implications potentielles est tout aussi erroné. Pékin exploite depuis 2012 une station radio-spatiale en Patagonie - qui, de concert avec les bases antarctiques, a le potentiel de permettre le renseignement par signaux à longue portée - et négocierait l'ouverture d'un port en Terre de Feu, un balcon du continent blanc.

La surchauffe du théâtre argentin est la preuve que le grand match pour l'Antarctique ne se jouera pas seulement sur la glace, mais aussi dans ses environs. On peut donc s'attendre à des chocs sur la route Buenos Aires-McMurdo et un jour, peut-être, à la réouverture de la question des Falkland/Malouines.

vendredi, 31 décembre 2010

Roald Amundsen

Roald Amundsen’s The South Pole: An Account of the Norwegian Antarctic Expedition in the Fram, 1910–1912

Alex KURTAGIC

Ex: http://www.counter-currents.com/

Roald Amundsen
The South Pole: An Account of the Norwegian Antarctic Expedition in the Fram, 1910–1912
London: Hurst & Company, 2001
(First Published in 1912 by John Murray)

Having reviewed Apsley Cherry-Garrard’s account of Robert Falcon Scott’s Terra Nova Expedition, and having over the Yuletide read Scott’s diaries from the latter, I deemed it opportune to read Roald Amundsen’s account of his pioneering journey to the South Pole. After all, Scott and Amundsen reached the Pole within a month of each other, and this is, so to speak, the other side of the story.

If you are not familiar with the history of Antarctic exploration, for this review to make sense you will need to know that in the year 1910 two teams of explorers, one British, lead by Scott, and the other Norwegian, led by Amundsen, set sail to Antarctica, with the aim of being the first to reach the South Pole. Both men were successful, but Amundsen arrived first and he and his team returned to their base, and then home, without incident; while Scott and his men perished on the Ross Ice Shelf during their return journey. Scott’s tent was found eight months later by a rescue party, who discovered Scott’s frozen body and those of two of his party of five, along with their diaries. Scott’s fate turned him into a tragic national hero, and, being a skilled wordsmith, it was his story that was told across the English-speaking world: his diaries underwent numerous editions and re-prints, from popular to lavishly-illustrated, and became mandatory reading for schoolchildren, until eventually his tale was made into a film in 1948, starring John Mills. Amundsen’s story, on the other hand, had a much more limited readership and is, therefore, less well known.

Scott’s and Amundsen’s accounts, however, are equally interesting, albeit for entirely different reasons. While Scott’s possesses romance and pathos, Amundsen’s is engaging on a technical level: here is where you learn how to mount a successful expedition, and get a sense of the Norwegian temperament as well.

The South Pole is a considerable work, spanning 800 pages in the modern reprint edition (the original edition came in two volumes). It begins with Amundsen’s preparations in Norway in 1909 and concludes with Amundsen’s disembarkation at Hobart, Tasmania, in 1912; what lies in between is more or less as detailed a relation of events as Cherry’s own, written ten years later. Amundsen’s tone and style is very different from that of the Englishmen: the 43-year-old Scott was anxious and prone to depression; the 36-year-old Cherry (writing nearly a decade after the events) was more philosophical and psychological; the 39-year-old Amundsen, by contrast, is colder, calmer, relatively detached, and prone to ironic understatement. In some ways, his tone is very similar to mine in Mister, except my diction and syntax are somewhat more baroque.

Amundsen arrived in Antarctica in January 1911, and established his base, Framheim, on the Ross Ice Shelf (then known as “the Barrier”), at the Bay of Whales, 803 miles away from the South Pole and 350 miles to the East of Scott’s base, in Cape Evans, Ross Island. This placed Amundsen’s base 60 miles nearer to the Pole than Scott’s – a considerable distance considering that it was to be covered without the aid of motorized transport.

Amundsen111.jpgThe shore party consisted of 97 dogs and eight humans, all Norwegian: Olav Bjaaland, Helmer Hanssen, Sverre Hassel, Oscar Wisting, Jørgen Stubberud, Hjalmar Johansen, Kristian Prestrud, and Roald Amundsen. Like Scott, they built a hut, but, unlike Scott, when the snow and drift started to cover it, Amundsen’s party allowed it to be buried, and expanded their living quarters by excavating a network caverns in the ice, where they set up their kennel and their workshops. This not only afforded them more space, but also insulated them from the elements.

During the Winter months leading up to the polar journey, Amundsen and his team continuously optimized their equipment, testing it and refining it for the conditions on the ground. Scott’s team were doing exactly the same over at their base, of course, but it seems, from this account, that Amundsen went further, being extra meticulous and paying close attention to every detail. Boots and tents were redesigned; sledges and cases were shaved down to make them lighter; stacking, storage, and lashing techniques were perfected, and so on. In the end, Amundsen ended up with truly excellent equipment and highly efficient arrangements. For example: while Scott’s parties had to pack and unpack their sledges every time they set up camp, Amundsen’s sledges were packed in such a way that everything they needed could be retrieved without unlashing the cases or disassembling the cargo on their sledges. This was a significant advantage in an environment prone to blizzards and where temperatures are often so low that touching metal gives instant frostbite.

Amundsen had spent time observing and learning from the Inuit and possessed a thorough understanding of working with dogs. Scott, on the other hand, although the most experienced Antarctic explorer of the age and indeed a valuable source of information for Amundsen and his men, had become reluctant to use dogs due to their poor performance during the Discovery Expedition he had lead in 1901-1903, during which many of the animals visibly suffered. The problem, however, was not so much dogs in general but the choice of dogs, and Amundsen’s chosen breed of canine was better adapted for Antarctic conditions. So much so, in fact, that Amundsen eventually decided to travel by night, because his dogs preferred the colder temperatures.

The postmortem examination of Scott’s and Amundsen’s expeditions have led experts to conclude that Amundsen’s decision to base his transport on dogs was decisive in the outcome of their respective polar journeys. Scott’s transport configuration, relying on motorized sledges, ponies, dogs, and man-hauling has been described as ‘muddled’. This is certainly the conclusion one draws from reading the accounts of the two expeditions. Amundsen’s dogs afforded him with pulling power that was up to seven times greater than Scott’s. What is more, Amundsen’s men ate the dogs along the way, in the measure that they were no longer needed because of the staged depoting of supplies for the return journey; this provided them with an additional source of fresh meat (the other was seal meat, obtained at the edge of the barrier), which they needed to stave off scurvy. Scott’s party, on the other hand, was blighted by the early failure of the motorized sledges and the poor performance of the ponies. Although he and his men ate the ponies, they relied heavily – and once on the plateau exclusively – on man-hauling. Man-hauling is far more strenuous than skiing, like Amundsen’s men did, and this soon led to a deterioration in Scott’s party’s physical condition.

Amundsen_llega_al_Polo_Sur.jpgThis takes us to the diet. Scott’s understanding of a polar explorer’s nutritional requirements was the best that could be expected from the Edwardian era, so he cannot be blamed for having had inadequate provisions. Indeed, having learned from his failed bid for the Pole in 1902 and from Shackleton’s own failure in 1909 (in both cases the men starved and developed scurvy), Scott paid close attention to nutrition and worked closely with manufacturers to obtain specially-formulated food supplies. Moreover, Scott also had the Winter party (Cherry, Edward Wilson, and Henry Bowers) experiment with proportions during their journey to Cape Crozier to secure Emperor penguin eggs. Yet, the fact remains that, in terms of its energy content, his diet of pemmican, biscuits, chocolate, butter, sugar, and tea fell well short of what was needed. Ranulph Fiennes and Mike Stroud, the first explorers ever to achieve the unsupported (you-carry-everything) crossing of the Antarctic, found their caloric consumption averaging 8,000 calories a day, and sometimes spiking at over 11,500 calories a day. The Scott team’s intake was around 4,000, and the result was, inevitably, starvation, cold, and frostbites. Worse still, lack of vitamin C, the primary cause of scurvy, caused wounds to heal very slowly, a situation that eventually led to the breakdown and death of 37-year-old Petty Officer Edgar Evans in Scott’s South Polar party. Amundsen’s men had an abundant supply of fresh meat, coming from dog and seals, as well as the typically Scandinavian wholegrain bread, whortleberries, and jam, so they were very well supplied of vitamin C. With a lower caloric consumption (typically at 5,000 calories a day), they were very well fed throughout their journey, and Amundsen was able to progressively increase rations well beyond requirements. As a result, Amundsen’s men remained strong, staved off scurvy, and suffered no frostbites.

Scott blamed the failure of his expedition on poor weather and bad luck. Amundsen, who greatly respected Scott, says in the present volume, written before he learnt of Scott’s fate:

I may say that this is the greatest factor — the way in which the expedition is equipped — the way in which every difficulty is foreseen, and precautions taken for meeting or avoiding it. Victory awaits him who has everything in order — luck, people call it. Defeat is certain for him who has neglected to take the necessary precautions in time; this is called bad luck.

It would be too harsh to say this applied to Scott, because Amundsen did, after all, enjoy relatively good weather (he even eventually dispensed with the very warm fur outfits we see in the photographs), whereas unseasonably low temperatures and harsh conditions hit Scott’s party during the return journey across the Ross Ice Shelf. (Remember this is a huge geographical feature: a platform, hundreds of miles long, comprised entirely of iron-hard ice up to half a mile deep, flat (except near land) in every direction as far as the eye can see – it is so large that it has its own weather system.) Similarly, on their approach to the Pole, Scott’s team had found conditions on the plateau, particularly after 87°S, especially severe, with bitter head-on winds, rock-hard sastrugi, and snow frozen into hard, abrasive crystals – this made pulling sledges especially difficult. Imagine pulling 200 lb sledges on sandpaper, day after day, week after week, with 50-70 degrees of frost, eating less than half what you need. It must be remembered, at the same time, that the Antarctic was for most part terra incognita: Scott’s furthest South in the Discovery Expedition was 82°17′S, a latitude located on the Ross Ice Shelf; Shackleton’s 88°23′S, somewhere on the plateau; no one knew what the South Pole looked like or what they would find there, and Scott only had Shackleton’s verbal account of the conditions on the Beardmore Glacier and Antarctic plateau to go by. Today we know that the continent, approximately the size of Europe and once located on the Earth’s equator, is under a sheet of ice several kilometers deep; that the ice covers 98% of its surface; that the plateau, extending a thousand kilometers, is nearly 10,000 feet above sea level; that there are mountain ranges and nunataks in its more Northernly latitudes; and much more. Also today there is an enormous American-run research station on the South Pole, as well as dozens of stations spread across the continent; we have radio and satellite communications, high resolution imaging, mountains of very detailed data; we also have aeroplanes and motor vehicles able to operate in the Antarctic airspace and terrain. None of this existed in 1911. Much of the nutritional, meteorological, and glaciological knowledge we have today was discovered decades later. The early explorers were doing truly pioneering work on a landscape as mysterious and as alien as another planet.

It is interesting to note that both Amundsen and Scott were quite surprised to find themselves descending as they approached the South Pole. Indeed, once past the glaciers that give access to the Antarctic plateau from the Ross Ice Shelf, the Pole is hundreds of feet below the plateau summit on that side of the continent.

Amundsen222.jpgAmundsen’s original ambition had been to conquer the North Pole. For most of his life, he tells us, he had been fascinated by the far North. That he turned South owed to his being beaten to the North Pole by the American explorers Fredrick Cook (in 1908) and Robert Peary (in 1909), who made independent claims. Therefore, upon reaching the South Pole, Amundsen experienced mixed feelings: he says that it did not feel to him like the accomplishment of his life’s ambition. All the same, aware of the controversies surrounding Cook’s and Peary’s polar claims, he determined to make absolutely certain that he had indeed reached the geographical South Pole, and spent several days taking measurements with a variety of instruments within a chosen radius. He named his South Pole station Polheim. There he left a small tent with a letter for Scott to deliver to the King Haakon VII of Norway, as proof and testimony of his accomplishment in the event he failed to return to base safely.

As it happens, subsequent evaluations of the Polar party’s astronomical observations show that Amundsen never stood on the actual geographical Pole. Polheim’s position was determined to be somewhere between 89°57’S and 89°59’S, and probably 89°58’5’’ – no further than six miles and no nearer than one and a half miles from 90°S. However, Bjaaland and Hanssen, during the course of their measurements, walked between 400 and 600 meters away from the Pole, and possibly a few hundred meters or less. Scott, arriving a month later, did not manage to stand on the actual Pole either. This, however, was the best that could be done with the instruments available at the time.

Amundsen’s success resulted not only from his careful planning and good fortune, but also from his having set the single goal of reaching the South Pole. Comparatively little science was done on the field, as a result, although geological samples were brought back, both from Amundsen’s Polar party as well as Kristian Pestrud’s Kind Edward VII Land’s party, and meteorological and oceanographical studies were conducted. Scott’s expedition, by contrast, was primarily a scientific expedition, and was outfitted accordingly. It was certainly not designed for a race. Conquering the Pole was important in as much as the expedition’s success or failure was to be judged by the press and the numerous private sponsors on that basis: a hundred years ago, the whole enterprise of polar exploration was fiercely nationalistic in character, in marked contrast to the internationalist character of Antarctic research since the signing of the Antarctic Treaty of 1959.

Scott found out about Amundsen’s plans while on route to the Antarctic. Needless to say that this caused a great deal of anger, particularly as Amundsen had kept his plans secret until he was well on his way. Scott’s men obviously hoped that Amundsen would be having a rough time on his side of the barrier (indeed, he experienced lower temperatures, but, on the other hand, he enjoyed fewer blizzards). Yet, when the Englishmen aboard the Terra Nova paid a visit to the Norwegians at Framheim, they quite naturally had a number of questions but were otherwise cordial. They all took it like the soldiers a number of them were.

It is inspiring to read the accounts from the heroic era of Antarctic exploration. They highlight the most admirable qualities of European man, and serve as an example to modern generations in times when men of the caliber we encounter in these tales have (apparently) become rare. Enthusiasts have noted the marked difference in tone between the books written by explorers Fiennes and Stroud in the early 1990s, and the books and diaries written by Scott, Amundsen, and Douglas Mawson a hundred years ago: the latter, they say, come across as far more stoic, far harder, and able to write poetically about the hostile Antarctic environment even in the most adverse of situations. This perhaps not surprising when one considers that European civilization was at its zenith in terms of power and confidence in the years immediately preceding the Great War. I think truly hard men still exist, but sensibilities have obviously changed, perhaps because of the outcome of two great European civil wars, perhaps because the equality-obsessed modern culture encourages men to adopt feminine qualities in the same measure that it encourages women to adopt masculine ones. Whatever the reasons, this type of literature is most edifying and a healthy antidote to all the whining, fretting, and apologizing – not to mention in-your-face fruitiness from certain quarters – that has become so prevalent in recent decades.

The South Pole is not as intimidating as it might at first appear: there are numerous photographs and the print is quite large, so a fast reader can whiz through this tome at the speed of light, if he or she so wishes. In addition, it is not all Amundsen’s narrative: the last 300 pages consist of Kristian Pestrud’s account of his journey to King Edward VII’s land; first lieutenant Thorvald Nilsen’s account of the voyage of the Fram; and scientific summaries dealing with the geology, oceanography, meteorology, and the astronomical observations at the Pole. Pestrud’s and Nilsen’s contributions are also written in a tone of ironic detachment, blending formality with humor, which suggests to me, having met and dealt with Norwegians over the years, that this might be characteristic of the Norwegian temperament.

There is certainly more to Antarctic literature than conspiracy theories about Zeta Reticulans and Nazi UFOs.

TOQ Online, March 3, 2010

dimanche, 31 octobre 2010

Il mito antartico di Miguel Serrano

Il mito antartico di Miguel Serrano

Autore: Francesco Lamendola

Ex: http://www.centrostudila runa.it/

serrano.jpgQualcosa o qualcuno si agita nelle bianche distese del continente antartico; una presenza non umana, prigioniera di sogni indicibili. Ciò che scrivevano Edgar Allan Poe nel Gordon Pym e Howard Phillips Lovecraft ne Le Montagne della Follia non era semplice creazione letteraria; i Grandi Antichi vissero davvero nell’Antartide. Né sono fantasia i racconti degli indigeni Ona della Terra Fuoco sugli straordinari poteri dei loro stregoni o “kon”, capaci di ibernarsi nei ghiacci, e sfidare – praticamente – l’immortalità.

Ne è convinto lo scrittore ed esoterista cileno Miguel Serrano (nato nel 1917), improbabile figura di fanatico nazista eppure poeta affascinante, convinto che Hitler sia stato l’ultimo avatar o incarnazione del dio Vishnu, e che abbia lasciato il suo corpo fisico per trasfigurarsi in un corpo immateriale, rifugiandosi – appunto – tra i ghiacci del Polo Sud…

Nato nel 1917, diplomatico in pensione, il novantenne Miguel Serrano è senza dubbio una figura tra le più discusse della cultura del suo paese, il Cile, e dell’intera letteratura mondiale. Personaggio politicamente scorretto quant’altri mai (basti dire che è, ed è sempre stato, un fanatico sostenitore di Hitler e del nazismo), ha subìto una sorta di censura da parte dell’editoria europea, tanto che vi è tuttora pochissimo conosciuto, nonostante il suo valore artistico non sia di molto inferiore a quello del celebratissimo Pablo Neruda e senz’altro non da meno di quello di un altro scrittore cileno contemporaneo, molto tradotto all’estero negli ultimi anni, Francisco Coloane. Tuttavia le sue posizioni ideologiche sono difficilmente separabili dalla sua opera puramente letteraria e ciò spiega in parte l’ostracismo di cui è stato vittima. Per la stessa ragione, ossia l’estrema difficoltà di separare la dimensione politico-filosofica da quella artistico-letteraria, non è senza imbarazzo che ci accostiamo alla figura e all’opera controversa e discutibile di questo autore, imbarazzo dovuto al fatto che si potrebbe leggere il nostro interesse per lui, impropriamente, in chiave di riabilitazione ideologica. Al contrario, riteniamo doveroso confrontarci con la sua opera letteraria per il semplice fatto che, tra quanti scrittori si sono occupati dei Poli nella letteratura occidentale, egli occupa un posto in sommo grado eminente; vorremmo anzi dire che occupa, in un certo senso, il posto più notevole, poiché lui solo non ha visto nei Poli (anzi, nel Polo Sud: poiché solo di esso si è occupato) un mero pretesto scenografico per sviluppare una trama narrativa o una creazione poetica, bensì il centro e la ragione stessa della sua arte e della sua concezione poetica.

Miguel Serrano, Il Cordone doratoDa giovane Serrano abbraccia il marxismo; poi, deluso dal comunismo, alla vigilia della seconda guerra mondiale, aderisce al Partito nazionalsocialista cileno di Jorge Gonzalez von Marées, collaborando al giornale Trabajo (Il lavoro) e poi fondando la rivista letteraria La Nueva Edad, dalle cui colonne fiancheggia la politica dell’Asse e passa in seguito a una decisa propaganda antisemita. Egli sostiene, riprendendo l’antica concezione gnostica e catara, che Yahweh incarna il principio del male, è il Demiurgo che ha creato il mondo e che regna sui pianeti caduti, sul mondo delle tenebre; e che esiste un complotto sionista il cui obiettivo ultimo è quello di instaurare il dominio mondiale del giudaismo. Fra il 1941 e il 1942 avviene la svolta più importante nell’itinerario di Serrano: l’ingresso in un circolo esoterico capeggiato da un cileno-tedesco, il quale è convinto che Hitler sia un avatar, una incarnazione del dio Vishnu la cui missione è combattere una lotta eroica – non solo sul piano fisico e materiale, ma anche e soprattutto sul piano mentale – contro le nere forze dissolvitrici del Kali-Yuga, e che è possibile mettersi telepaticamenrte in contatto con centri iniziatici dell’Himalaia e con lo stesso Hitler. A guerra finita, tra parentesi, Serrano sostiene che Hitler ha rinunciato al suo corpo fisico ma si è alchemicamente costruito un corpo di luce con il quale si è trasferito nell’Antartide, donde aspetta il momento di ritornare per riprendere la lotta contro le forze delle tenebre. In quest’ultima parte del suo pensiero, Serrano coniuga miti e leggende degli Araucani e soprattutto degli Ona, il ramo dei Tehulche stabilito nella Terra del Fuoco, circa l’esistenza di un qualcosa, di un grande spirito che ha le fattezze di un gigante (la figura biancovestita del finale di Gordon Pym?), laggiù nelle bianche soltudini del Sud, fra i ghiacci eterni e le nebbie di un mondo intatto e misterioso, con la fede in una missione divina di Hitler – posizione che lo accomuna a quella strana figura di esoterista che fu Savitri Devi.

Nel 1947-48 Serrano prende parte, come giornalista, alle spedizioni antartiche della marina da guerra cilena e ne riporta la convinzione che i nazisti, negli anni precedenti, vi abbiano costruito delle basi segerete (1) e che il corpo di Hitler – trasfigurato, come quello di Cristo dopo la resurrezione – si è portato laggiù dopo la caduta di Berlino in mano ai Sovietici.

Più tardi compie dei viaggi in Europa e stringe amicizia con lo psichiatra Carl Gustav Jung e lo scrittore Hermann Hesse; inoltre fa conoscenza con il poeta Ezra Pound e il filosofo Julius Evola, oltre che con Otto Skorzeny, l’ex paracadutista tedesco che aveva liberato Mussolini dalla prigionia sul Gran Sasso. Nel 1953 entra nel corpo diplomatico e svolge funzioni di ambasciatore in India (fino al 1962), Jugoslavia, Romania, Bulgaria, Austria. Rimosso da ogni incarico dal presidente Salvador Allende nel 1970, si ritira in esilio in Svizzera, a Montagnola nel Canton Ticino, abitando nella stessa casa che era stata di Hermann Hesse. Nel 1973, dopo il colpo di stato del generale Augusto Pinochet, Serrano rientra in Cile, dove si segnala per la clamorosa partecipazione a convegni e commemorazioni di personaggi come Rudolf Hess o come i sessantadue giovani nazisti cileni che furono uccisi, nella loro patria, nel 1938. Ha svolto inoltre un’intensa attività di conferenziere e di scrittore, dando alle stampe un numero considerevole di libri di filosofia, esoterismo, poesia, narrativa, memorie. Tra i titoli più importanti ricordiamo La Antàrtica y otros Mitos (1948), Quien llama en los Hielos (1957), Las visitas de la Reina de Saba, con prefazione di C. G. Jung (1960); El circulo hermético, de Hesse a Jung, tradotto in lingua inglese con il titolo Jung and Hesse: A Record of Two Friendships (1965); El Cordòn Dorado: Hitlerismo Esotérico (1974); Adolf Hitler, el Ultimo Avatara (1984); No Celebraremos la Muerte de los Dioses Blancos (1992), e le Memorias de El y Yo, ossia Hitler e lui stesso, in quattro volumi (1996-1999). Instancabile, il terribile vegliardo continua a scrivere e a far parlare di sé, rilasciando interviste anche su temi di attualità; come quella del gennaio 2004 in cui accusa gli Stati Uniti di volersi impadronire della Patagonia mediante il cavallo di Troia delle organizzazioni ecologiste.

Tutto ciò crediamo che basti per delineare la figura di un personaggio scomodissimo e francamente indifendibile, non solo sul piano politico ma anche su quello strettamente culturale; e tuttavia non privo, come poeta e come cultore di antichissimi miti amerindi, di un suo fascino strano, oltre che di una indubbia tenacia nel remare controcorrente, che si esita se qualificare come franchezza brutale o come sfrontatezza e autentico vaneggiamento. Comunque, in questa sede ci limiteremo ad approfondire l’interesse di Miguel Serrano per la dimensione mitica e poetica dell’Antartide, caratterizzata da potenti squarci visionari che ne fanno un legittimo continuatore, e anzi un originale rielaboratore, del Poe di Gordon Pym e del Lovecraft de Le Montagne della Follia. I due testi più notevoli, in questo senso, dello scrittore cileno sono La Antàrtica y otros Mitos, (L’Antartide e altri miti), pubblicato a Santiago nel 1948, e Quien llama en los Hielos (Chi chiama nei ghiacci), pubblicato a Santiago (e, più tardi, a Barcellona), nel 1957; nessuno dei due è stato finora tradotto in lingua italiana, né in inglese. (2) Nel secondo, Serrano racconta di un sogno nel quale una creatura misteriosa gli rivela che l’immortalità si raggiunge fra i ghiacci e si consegue a patto di ibernarsi, in vista del supremo combattimento con l’Angelo delle Ombre. Tuttavia, noi concentreremo ora la nostra attenzione sul primo di questi due libri, che ci pare più significativo nel senso della tradizione esoterica relativa al continente antartico e più “in linea”, idealmente, con quelli già esaminati di Poe e di Lovecraft.

La Antàrtica y otros Mitos è la trascrizione di una serie di conferenze tenute dall’autore nella sua patria. Fin dalla copertina, il libro tributa un omaggio esplicito al Gordon Pym e alla sua dimensione esoterica: vi campeggia la figura spaventosa di un gigante alato, bicorne, che impugnando un tridente si staglia al di sopra di un candido paesaggio ghiacciato. Del resto, come osserva Erwin Robertson, l’Antartide in se stessa è un mito (3); dunque il “mito antartico” di Serrano non è che una variante di un mito preesistente alla tradizione esoterica occidentale, già presente – secondo lui – nelle credenze del popolo che da migliaia d’anni vive più vicino a quel mistero: gli Ona della Terra del Fuoco.

Ma lasciamo la parola a Sergio Fitz Roa, uno dei più noti studiosi di Serrano nei paesi di lingua spagnola:

“Serrano riporterà numerose leggende intorno al tema che ci interessa: le cronache delle guerre degli Onas (antichi abitanti della Terra del Fuoco), la leggenda della vergine dei Ghiacci, il continente Lemuria, il gigante di Poe e, ancora, la sfacciata idea che Adolf Hitler vive nel freddo antartico. E anche se a prima vista ci sembra non esistere alcuna relazione tra ciascuna di esse, vi è, dato che tutte queste leggende fanno riferimento ai misteriosi dimoratori dell’Antartide. Vi è qui un altro punto nel quale confluisce il pensiero di questi tre autori [cioè Poe, Serrano e Lovecraft]. Serrano conosce il racconto di Poe e riguardo al Gigante Bianco annota: ‘Poe conosceva la leggenda dei Selknam sugli Jon che abitano l’Isola Bianca. O sapeva anche del Prigioniero dell’Antartide, che vive nel suo nero fondo, e che per questo stesso motivo appare bianco?

“Per capire chi sono gli Jon e a che cosa si riferisca Serrano quando parla dell’Isola Bianca, si raccomanda di leggere la pagina 25 de La antàrtica y otros Mitos, dove si spiega che gli antichi Onas (i Selknam erano solo una delle tribù Onas) credevano nell’esistenza degli Jon: uomini di una casta aristocratica dotati di facoltà sovrannaturali e possessori dei Misteri. ‘Furono gli Jon, maghi Selknam della Terra del Fuoco, coloro che conservano i segreti insegnati da Queno e che ancora si immortalizzavano imbalsamandosi entro i ghiacci del sud, per resuscitare rinnovati nel più lontano futuro. Dicono anche i Selknam che è nel Sud, lì, in quell’Isola Bianca che sta nel Cielo dove dimorano gli spiriti dei loro antenati, conducendo una vita libera da preoccupazioni’ (4).

“Saranno questi spiriti ancestrali gli Antichi menzionati da Lovecraft? Sarà l’Antartide quella Isola Bianca della quale parlano le vecchie leggende onas?

“Serrano, che fu uno dei primi cileni a visitare la regione antartica, ci parla della relazione esistente fra questo luogo e la follia e segnaliamo, da parte nostra, che il titolo dell’indimenticabile racconto di Lovecraft Alle Montagne della Follia non è dovuto a un capriccio o a una trovata ingegnosa per richiamare l’attenzione di alcuni lettori febbricitanti.

“Serrano dirà che l’unica via per comprendere questa realtà del Sud o, meglio, per salvarsi dalla follia che lì è in agguato, è il Sogno; ed il mondo dei sogni è un elemento classico nella narrativa di H. P. Lovecraft.

“L’inquietante possibilità che esista una entità non-umana nell’Antartide si registra anche nelle pagine del testo dell’autore cileno. Il sincronismo tra questi due scrittori ci lascia stupefatti, soprattutto per il fatto che Miguel Serrano non conosceva l’opera di Lovecraft, quando scrisse La Antàrtica y otros Mitos. Citiamo, allora, Serrano, che con la sua arte ci ricorda i vecchi alchimisti: ‘Senza dubbio, in quel continente del riposo e della morte vive qualcuno. Un prigioniero si agita, avendo come mezzo di sopravvivenza il fuoco ardente ed eterno. Questa idea di Serrano si plasma anche in un altro testo del medesimo autore: Quien llama en los Hielos.

“In esso vi è un paragrafo di una bellezza terribile: ‘Io ho visto questo essere, questo Angelo nero: lì, nel suo recinto del Polo Sud. È in una immensa cavità oscura che egli risiede… Spazi enormi, senza limiti, lievi e deprimenti allo stesso tempo, che si estendono, sicuramente, nell’interiorità psichica della Terra, al di sotto dei ghiacci eterni. E così si muove il Zinoc… Ascende o discende fino all’estremo di quell’apertura e, da lì, si lancia ad una velocità vertiginosa in cerca del suo altro estremo, della sua fine irraggiungibile… Tutta l’eternità l’ha trascorsa in questo sforzo, cadendo a testa in giù, cercando di raggiungere il luogo antipodico dal quale è stato proscritto dall’inizio stesso della creazione. Il nord è il suo sogno, il suo profondo anelito e la sua maggior sofferenza’. Lovecraft, da parte sua, nel suo racconto scriverà qualcosa di rivelatore: ‘Fondarono nuove città terrestri, le più importanti di esse nell’Antartico, perché quella regione, scenario del loro arrivo, era sacra. A partire da allora, l’Antartico fu come prima il centro della Civiltà degli Antichi, e tutte le città costruite lì dalla prole di Chtulhu furono distrutte’. Più innanzi il narratore del racconto di Lovecraft indicherà che le mappe incontrate nella vecchia città polare mostrano che le città degli Antichi nell’epoca pliocenica si trovavano, nella loro totalità, al di sotto del 50° parallelo di latitudine Sud. Queste referenze di entrambi gli autori sono fondamentali, perché ci indicano l’opposizione simbolica tra il Polo Nord (o la mitica Iperborea) ed il Polo Sud, sede degli Antichi. Qusta opposizione non risponde solamente a una differenza di carattere geografico ma, prima di tutto, a delle differenze spirituali. In effetti, il Polo Nord è il polo positivo – in termini cristiani, il Bene – ed il Polo Sud, secondo la stessa prospettiva, il Male. Senza dubbio, questi opposti, conformi ai princìpi della filosofia manichea, sono complementari. Entrambi i Poli mantengono l’Ordine della Terra, regolano il buon funzionamento energetico del nostro mondo. L’unica possibile differenza ha relazione col tipo di energia che irradiano detti luoghi, dacché in verità sono dei centri energetici. Questa conoscenza che si esprime attraverso la letteratura moderna (Lovecraft e Serrano), che differenzia i centri volitivi terrestri, concorda punto per punto col pensiero antico o tradizionale che insegnarono i maestri indoeuropei, per i quali le parole che danno il nome ai distinti luoghi sacri sono: Cielo, Terra o Mondo, Centro e Inferno. Il Cielo, per essi, è la dimora degli eroi, coloro che vissero la vita come si deve, e corrisponde ad Iperborea o al nostro Polo Nord; la Terra è il luogo abitato o il terreno di spedizioni e viaggi, essi la identificavano con l’Asia e l’Europa. L’Inferno , che era la casa dei dèmoni – gli Antichi e gli shoggots - sembra non essere mai stata descritta e ubicata con maggior dettaglio dagli antichi saggi indoeuropei. Questo Inferno è per noi il Polo Sud” (5).

È appena il caso di notare che, negli ultimi decenni, alcuni autori hanno incominciato a ventilare la possibilità che sia esistita effettivamente un’antica civiltà nel continente antartico, che poi l’avanzata dei ghiacci avrebbe lentamente soffocato e le cui rovine giacerebbero, quindi, a migliaia di metri sotto la calotta glaciale del Polo Sud. Il primo ad avanzare questa ipotesi, a quanto ne sappiamo, è stato proprio uno studioso italiano, Flavio Barbiero, col suo libro Una civiltà sotto il ghiaccio che, negli anni Settanta, è passato praticamente inosservato; anche se, poi, le sue tesi sono state riprese in gran parte da due scrittori canadesi di successo, Rand e Rose Flem-Ath. (6) Il libro di Barbiero recava una presentazione di Silio Zavatti, il quale confermava la sua straordinaria capacità di pensare in maniera indipendente rispetto ai dogmi dell’archeologia e della scienza accademica, mantenendo un’apertura epistemologica di trecentosessanta gradi pur essendo abituato, lui uomo di scienza, a muoversi sul solido terreno dei fatti. Il nucleo delle tesi dell’autore era che esistette un’antichissima civiltà primordiale, erede diretta di quella di Atlantide, che svolse il ruolo di centro di diffusione per le successive culture a noi note dell’antichità.

“Continuando a credere nella teoria diffusionista – scriveva Zavatti nella sua prefazione – […] bisognerebbe ammettere che nonostante millenni di lenta maturazione, popoli profondamente diversi abbiano inventato simultaneamente l’agricoltura, l’architettura, gli usi, gli ordinamenti sociali ecc. che presentano un fondo comune senza che vi fossero stati dei contatti di qualsiasi ordine.

“Sarebbe voler credere nell’impossibile e infatti nessuno più vi presta fede.

“Bisogna allora ritornare a un’origine comune della civiltà e non c’è altra strada che riprendere il creduto mito di Atlantide. Non s’inventa nulla perché in tutte le civiltà antiche se ne parla, dai Maya agli Egizi, dai Sumeri agli Indiani, pur sotto nomi diversi.

“Ecco, dunque, che il quadro si completa; le navi atlantidi superstiti della tragedia approdarono in terre diverse e i loro occupanti, in misura più o meno sensibile, influenzarono le culture delle popolazioni incontrate, quando addirittura non le formarono. Solo così si spiega il fondo comune di tutte le civiltà e la spiegazione non ha bisogno di funambolismi per apparire logica. […]

“La prova per eccellenza che la teoria del Barbiero è esatta si può avere soltanto da uno scavo sistematico da farsi in un determinato punto dell’isola Berkner ma, come si è detto, gli ostacoli che si frappongono alla realizzazione del progetto sono molteplici e di varia natura.” […]

“Al principio del 1976 l’ing. Barbiero ebbe la possibilità di aggregarsi a una spedizione alpinistica e un po’ scientifica, organizzata alla garibaldina, che per una ventina di giorni operò nell’area della Penisola Antartica, una regione, cioè, molto lontana dal Mare di Weddell e dall’isola Berkner, ma che poteva riservare pur sempre delle sorprese. Infatti fu nell’isola Seymour che il capitano norvegese C. A. Larsen trovò, nel 1893, una cinquantina di palline di sabbia e ‘cemento’ messe su colonnette dello stesso materiale. Larsen scrisse che quegli oggetti sembravano ‘fatti da una mano umana’. Un’espressione generica per dire che erano oggetti fatti molto bene? Forse, e infatti non li fece mai studiare e analizzare ed oggi, putroppo, non li possediamo più perché andarono distrutti nell’incendio della sua casa a Grytviken (Georgia Australe).

“Nel corso della spedizione del 1976 l’ing Barbiero scoprì nell’isola Re Giorgio (una del gruppo delle Shetland Australi), una grande quantità di tronchi semifossilizzati che potrebbero risalire a 10-12.000 anni fa. Purtroppo gli istituti scientifici ai quali erano stati inviati i campioni di questi tronchi per la datazione col metodo del C14 non hanno fatto conoscere ancora la loro risposta. In Antartide sono stati trovati, a più riprese, dei fossili di alberi e altre piante (Robert Falcon Scott stesso ne riportò moltissimi), ma se i tronchi semifossilizzati trovati da Barbiero risalgono veramente a un massimo di 12.000 ani fa, si ha la prova che fino a quell’epoca l’Antartide poteva essere abitata e molti fatto coinciderebbero con le affermazioni contenute nei dialoghi di Platone e, di conseguenza, con l’ipotesi avanzata da Barbiero in questo volume” (7).

Anche studiosi anglosassoni, come il professor Charles Hapgood, erano giunti a conclusioni analoghe, studiando il problema di alcune antiche carte geografiche che rivelano conoscenza “impossibili”, a meno di ammettere l’esistenza di una evoluta civiltà antidiluviana, padrona dei mari all’epoca in cui la morsa dei ghiacci con aveva ancora stretto l’Antartide, e dalla quale sarebbero derivate le conoscenze cartografiche e marittime altrimenti inspiegabili; si veda, per tutte, la celebre carta nautica dell’ammiraglio turco Piri Reis (8). Fantasie? Certo è che Miguel Serrano, così come Lovecraft e, forse, Poe, hanno dato voce poetica a una ipotesi che ora alcuni studiosi di formazione scientifica hanno ripreso con la massima serietà: che quanto oggi sappiamo sul continente antartico è solo una piccola parte della sua storia antichissima, misteriosa e affascinante; che forse vi fiorirono, prima dell’ultima glaciazione, le imponenti città di una razza evoluta; che forse qualcosa o qualcuno ancora vi si trova, in attesa di essere rivelato all’umanità.

Note

1) Cfr. ROBERT, James, La guerra segreta della Gran Bretagna in Antartide, su Nexus, nr. 61 e 62 del 2006; Temolo, Luca, I dischi volanti di Hitler, su Xché, nr. 3 del 2003; TROMBETTI, Pierluigi, Una base nazista in Antartide, su Hera Magazine; BACCARINI, Enrico, Dal nazismo occulto al fascismo esoterico, su Archeomisteri, nr. 20 e 21 del 2004.

2) Ci serviremo, pertanto, della traduzione italiana di alcuni passi dell’opera eseguita dal sito Internet Alchemica (www.alchemica.it/antartidemito.html).

3) ROBERTSON, Erwin, Por el Hombre que Vendrà, in Ciudad de los Césares, nr. 18, 1990.

4) Il missionario-esploratore De Agostini, uno dei massimi conoscitori della Terra del Fuoco, che conobbe diversi sciamani e potè osservarli da vicino nelle loro attività occulte, li chiama non Jon, ma Kon, e afferma che “il potere dei Kon si estendeva fin dopo morti e per questo i Kon venivano seppelliti con la faccia rivolta all’ingiù, affinché non potessero inviare malattie ai vivi”: DE AGOSTINI, A. M., Trent’anni nella Terra del Fuoco, Torino, S. E. I., 1955, p. 302.

5) FRITZ ROA, Sergio, La Antártica y el mito lovecraftiano, originariamente in Ciudad de los Césares, nr. 47, 1997.

6) FLEM-ATH, Rand e Rose, La fine di Atlantide, Casale Monferrato, Piemme ed., 1997.

7) BARBIERO, Flavio, Una civiltà sotto ghiaccio, Milano, Ed. Nord, Milano, 1974, pp. XII-XV.

8) HAPGOOD, Charles P., Maps of Ancient Sea King, Adventure Unilimited Press, 1996; HANCOCK, Graham, Impronte degli Dèi, Milano, Corbaccio, 1996; Id., Civiltà sommerse, Milano, TEA, 2005.

mardi, 16 mars 2010

Les Malouines ou la porte vers l'Antarctique

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Bernhard TOMASCHITZ:

 

Les Malouines ou la porte vers l’Antarctique

 

La réactivation du conflit anglo-argentin pour les Malouines: l’enjeu, c’est le contrôle des matières premières!

 

 

Les relations entre l’Argentine et le Royaume-Uni entrent à nouveau en zone de turbulences. Le motif? Une fois de plus, les Iles Malouines dans l’Atlantique Sud, dont les Argentins réclament la rétrocession. L’entreprise britannique « Desire Petroleum » a entamé, fin février, début mars, des prospections et commencé des forages à 500 km au nord des Iles et devant les côtes argentines, afin de trouver du pétrole. Les réserves pétrolières dans cette région inhospitalière sont estimées, par les spécialistes, à 60 milliards de barils (de 159 litres chacun). A titre de comparaison, citons quelques chiffres : l’Arabie saoudite dispose des plus grandes réserves de pétrole au monde, avec 260 milliards de barils.

 

falklands_6_yomp.jpgFace à ces prospections, l’Argentine cherche à marquer des points sur le front diplomatique. Jorge Taiana, ministre argentin des affaires étrangères, a demandé, lors d’un entretien avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, l’intervention des Nations Unies. Il avance pour argument que les forages britanniques à proximité des Iles sont « un acte illégal qui offense le droit des gens », alors que « des résolutions explicites des Nations Unies exigent qu’aucune des deux parties ne pose d’actes unilatéraux qui pourraient aggraver la situation ». En 1982, le Royaume-Uni et l’Argentine s’étaient affrontés lors d’une guerre de dix semaines pour la maîtrise de l’archipel malouin. Un millier de soldats avaient laissé leur vie dans ce conflit, tous camps confondus.

 

Aujourd’hui, l’Argentine reçoit le soutien des pays d’Amérique latine gouvernés à gauche. Le Président du Venezuela, Hugo Chavez,  a exigé, lors d’une rencontre à Mexico, rassemblant les responsables de 32 Etats d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, que la Reine d’Angleterre, Elizabeth II, retourne à l’Argentine les Iles occupées depuis 1833 par les Britanniques. Le président brésilien, Lula da Silva, quant à lui, a demandé pour quelle raison d’ordre géographique, politique ou économique l’Angleterre maintient-elle sa présence dans les Malouines ; aussitôt sa question posée, il a donné la réponse : « Il se pourrait bien que la raison en est que l’Angleterre est membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU ». Le Président bolivien Evo Morales est pour sa part convaincu « que toute l’Amérique latine et tous les Etats des Caraïbes se rangeront derrière l’Argentine pour défendre les Iles Malouines ».

 

En constatant le soutien général dont bénéficie l’Argentine dans le Nouveau Monde, les Etats-Unis cherchent à éviter de perdre encore du crédit et de l’influence en Amérique latine, à cause d’un nouveau conflit pour les Malouines. Pour cette raison, le Président Obama a pris une position neutre, au grand dam de la Grande-Bretagne. « Les Etats-Unis reconnaissent de facto l’administration britannique des Iles Malouines mais ne prennent pas position face aux revendications de souveraineté des parties concernées », a fait savoir Obama. En Grande-Bretagne, où l’on aime se revendiquer des « special relationships » (des relations spéciales) entre Londres et Washington, cette posture de neutralité prise par les Etats-Unis a provoqué une tempête d’indignation. « L’Amérique trahit la Grande-Bretagne quand l’heure est grave » titrait le quotidien Daily Telegraph. Le Royaume-Uni se dit prêt à défendre les Malouines seul s’il le faut. « Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour nous assurer que les habitants des Iles soient correctement protégés », a déclaré Gordon Brown. Pour le premier ministre britannique, le conflit avec l’Argentine arrive au bon moment. Car en mai, il y aura en Grande-Bretagne des élections pour la Chambre des Communes : les sondages estiment à l’unanimité que les travaillistes de Brown doivent escompter une défaite. Or une attitude de fermeté dans la défense des intérêts britanniques offrirait une occasion magnifique de détourner l’attention des électeurs des problèmes de politique intérieure et du triste état de l’économie anglaise. Ce ne serait sans doute pas un hasard si les forages entrepris par les Britanniques à proximité des Malouines se soient déroulés quelques semaines avant les élections pour la Chambre des Communes, élections qui laissent entrevoir un changement de direction au profit des conservateurs.

 

A cela s’ajoute que les Britanniques ont considérablement renforcé leur présence militaire dans les Iles au cours de ces dernières années. Dans la base militaire de Mount Pleasant, à 35 miles de la capitale de l’archipel malouin, Stanley, quelque deux mille soldats britanniques sont stationnés. Ils sont équipés de missiles sol-air et appuyés par un destroyer et des avions de combat de type Eurofighter. Fin décembre 2009, les forces armées britanniques ont exécuté des manœuvres devant les Iles Malouines, « simulant l’invasion de l’archipel par l’ennemi ».

 

Les Iles Malouines n’ont pas seulement une importance économique pour Londres mais aussi une grande importance stratégique. A la fin janvier 2010, l’analyste militaire russe Ilya Kramnik a rédigé une longue contribution pour l’agence de presse RIA Novosti, où l’on peut lire « que les Iles Malouines et les autres îles de l’Atlantique Sud contrôlées par les Britanniques constituent de facto la porte d’entrée vers l’Antarctique ; c’est cela qui explique l’attitude résolue de Londres de vouloir garder à tout prix la souveraineté britannique non seulement sur les Malouines mais aussi sur la Géorgie du Sud et sur les Iles Sandwich du Sud ; les Britanniques veulent en outre maintenir leur volonté de souveraineté sur les Shetland et les Orcades du Sud, selon les dispositions du Traité de l’Antarctique ». Depuis de longues années, Londres s’efforce, devant la Commission de l’ONU responsable des plateaux continentaux, d’obtenir pour la Grande-Bretagne, dans cette région maritime, la souveraineté sur environ un million de km2.

 

Le Traité de l’Antarctique, en vigueur depuis 1961 et résultant d’une convention internationale, stipule que l’Antarctique, continent inhabité, doit être réservé exclusivement à des activités pacifiques, surtout scientifiques. Juste avant l’entrée en vigueur de ce traité, les revendications territoriales des uns et des autres, en l’occurrence celles du Royaume-Uni qui revendiquaient plus d’un million de km2, ont été « gelées ». Mais sous la carapace de glace de l’Antarctique se trouvent des réserves énormes de matières premières, dont l’exploitation pourrait s’avérer fort intéressante, et pas uniquement pour les Britanniques.

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article tiré de l’hebdomadaire viennois « zur Zeit », n°9/2010 ; trad.. franc. : Robert Steuckers).

 

mercredi, 24 février 2010

Kriegsvorbereitungen: Nach 28 Jahren rüsten sich Argentinier und Briten vor den Falkland-Inseln für die nächste Schlacht

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Kriegsvorbereitungen: Nach 28 Jahren rüsten sich Argentinier und Briten vor den Falkland-Inseln für die nächste Schlacht

Udo Ulfkotte / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Unbemerkt von deutschen »Qualitätsjournalisten« rüsten sich Briten und Argentinier für einen neuen Falkland-Krieg. Der letzte hat rund tausend Menschen das Leben gekostet. In der kommenden Woche wird sich der Ton verschärfen, die Argentinier durchsuchen nun alle Schiffe, die auf die Falkland-Inseln wollen. Denn die Briten wollen dort die Ölförderung aufnehmen. Die Argentinier aber sehen die Inselgruppe weiterhin als ihr Staatsgebiet an.

Zwischen April und Juni 1982 führten Großbritannien und Argentinien Krieg um die Falkland-Inseln (auch Malwinen – argentinisch »Islas Malvinas« – genannt), die Sandwich-Inseln und um Südgeorgien. Der damalige amerikanische Präsident Ronald Reagan sagte zu jener Zeit, er können  nicht verstehen, warum sich zwei Verbündete um »einige eisige Felsen« stritten. Doch es ging nicht um die kaum bewohnten Felsen. Es ging schon damals um die vermuteten reichen Ölvorkommen. Argentinien beharrt seither weiterhin auf dem Besitzanspruch in Bezug auf die Inseln. Der Konflikt zwischen beiden Staaten um die Rohstoffe der Region ist zwar seither in Vergessenheit geraten, aber nicht gelöst.

Vor dem Hintergrund der schweren britischen Wirtschaftskrise sucht die Londoner Regierung nun nach neuen Einnahmen und nach einer Möglichkeit, die immer unzufriedender werdende britische Bevölkerung geschlossen hinter sich zu vereinen. Mit einem neuen Krieg um die Falkland-Inseln könnte sie beides erreichen: Die Briten patriotisch hinter sich aufreihen und Großbritannien nach den versiegenden Nordeefeldern endlich große neue Ölvorkommen dauerhaft sichern lassen. In aller Ruhe hat die Lononer Regierung in den vergangenen Wochen Ölbohrungen auf den Falkland-Inseln vorbereitet – und parallel dazu »rein zufällig« immer mehr Kriegsschiffe und Truppen in die Region verlegt.

Die Argentinier kontrollieren nun alle Schiffe, die in Richtung der umstrittenen Inselgruppe fahren und durchsuchen diese. Ein britisches Schiff mit Ölbohrausrüstung haben sie gerade beschlagnahmt.

Nun will Buenos Aires offiziell wieder die Kontrolle über den gesamten Seeverkehr zwischen Südamerika und der Inselgruppe ausüben, die ohnehin energisch von Argentinien beansprucht wird, auch wenn dort Briten leben. Mit der Entdeckung gewaltiger Erdöl- und Gasvorräte in dem Seegebiet um die drei großen Inseln geht der Streit nun in die nächste – möglicherweise kriegerische – Runde. Denn die großen britischen Ölkonzerne vermuten allein unter einem einzigen Feld südlich der Falklands mindestens 60 Milliarden Barrel Öl. Wenn das zutrifft, dann wäre es etwa ein Drittel mehr, als bislang in der gesamten Nordsee gefördert wurde. Man muss, um sich die gewaltige Dimension vorstellen zu könenn, auch wissen: Das größte Ölfeld der Welt, Ghawar in Saudi-Arabien, wird auf 80 Milliarden Barrel geschätzt.

Großbritannien hat zum Schutz der genannten Ölvorkommen schon wieder mehr als tausend Soldaten auf der Inselgruppe stationiert, vor der Küste zudem Fregatten und einen Zerstörer. Luftlandetruppen werden derzeit verlegt. In den nächsten Tagen wird eine Ölbohrinsel zu den Inseln geschleppt. Die Argentinier sehen das als offene Kriegserklärung an. Wenn die Londoner Regierung will, dann kann sie die unzufriedene eigene Bevölkerung nun jederzeit mit einem spontanen Krieg von den inneren Problemen ablenken.

 

Donnerstag, 18.02.2010

Kategorie: Allgemeines, Geostrategie, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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vendredi, 27 novembre 2009

Das unerschöpfliche Virenlager der Antarktis - ein gefundenes Fressen fürs Militär

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Das unerschöpfliche Virenlager der Antarktis – ein gefundenes Fressen fürs Militär

Andreas von Rétyi / http://info.kopp-verlag.de/

In den Frischwasserseen der Antarktis lauern potenzielle Gefahren – wer sich auf sie einlässt, könnte wahrlich die »Büchse der Pandora« öffnen. Neuen Studien zufolge bergen die fast permanent zugefrorenen Gewässer eine Unzahl unbekannter Mikroorganismen und Viren. Nicht zuletzt ein Eldorado für militärische Biowaffenprojekte.

Öde und absolut lebensfeindlich, so präsentiert sich die Antarktis in weiten Teilen. Eine Eiswelt wie auf einem anderen Planeten! Die wahrhaft wenig einladenden Bedingungen lassen allerdings dem Leben und einigen seiner ungewöhnlicheren Begleiterscheinungen durchaus noch eine ganze Menge Spielraum. Und vielleicht auch Raum für ein weiteres tödliches Spiel. Denn die nährstoffarmen Seen, die nur wenige Wochen oder Monate vom Eispanzer befreit sind, enthalten vor allem Mikroorganismen und Viren. Viele davon völlig unbekannt. Entsprechend begeistert zeigen sich Wissenschaftler, die sich insbesondere all jenen kleinen Biestern verschrieben haben.

»Wir beginnen soeben, die Welt der Viren zu entdecken, und dies ändert die Art und Weise, in der wir über Viren nachdenken und über die Rolle, die sie in mikrobiellen Ökosystemen spielen«, erklärt der spanische Forscher Antonio Alcami. Und gerade die antarktischen Landschaften bieten hier viele neue Einblicke. Alcami und seine Kollegen haben Wasserproben des Limnopolar-Sees auf Livingston Island analysiert und rund 10.000 verschiedene Arten gefunden. Mit von der Partie auch bislang unbekannte kleine DNA-Viren. Von zwölf verschiedenen »Familien« sind etliche ein völliges Novum für die Wissenschaft. Gewiss vermitteln diese Untersuchungen zahlreiche neue Erkenntnisse, die uns allen nützlich sein könnten, gerade, da ja Viren aus menschlicher Perspektive betrachtet nur in den seltensten Fällen von Nutzen sind und oft schreckliche Gefahren für uns bereithalten.

Doch welche Bedrohung könnte von den zahllosen unbekannten Viren ausgehen, die bisher relativ ungestört ihren Kälteschlaf im beinahe ewigen Eis gehalten haben? Geheime Militärlabors warten doch nur auf die Chance, neue Waffensysteme auch auf dem Sektor der biologischen Kriegsführung zu entwickeln. Alles natürlich rein defensiv, versteht sich. Zumindest wird uns das immer wieder versichert. Die verschlossenen Kühlkammern von Laboratorien wie dem United States Army Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) auf Fort Detrick, Maryland, oder dem Dugway Proving Ground in Utah stecken bereits lange voller Überraschungen, die selbst hartgesottenen Zeitgenossen das Gruseln zu lehren vermögen. Doch liegt es in der Natur des Menschen, stets nach mehr zu streben – hier nicht anders. Und es gibt mehr, viel mehr! Also ab aus der Antarktis und hinein in die Geheimlabors!

Der antarktische Kontinent birgt logischerweise ein hohes wissenschaftliches Potenzial; ebenso ist er wegen seiner Bodenschätze von enormer wirtschaftlicher Bedeutung. Nicht allein deshalb wächst im Gleichschritt mit den technischen Möglichkeiten aber auch das militärische Potenzial. Nach außen hin besteht dabei natürlich immer die einfache Möglichkeit, entsprechende Projekte als rein wissenschaftliche Tätigkeit darzustellen. Seit dem 23. Juni 1961 besteht hierzu ohnehin zwingende Notwendigkeit, denn damals trat der Antarctic Treaty in Kraft, der Nuklearwaffen sowie militärische Aktivitäten auf Landmassen und Eisschelf der Antarktis in südlichen Breiten jenseits von 60 Grad untersagt – nicht aber die Anwesenheit des Militärs, sofern sie friedlichen Zwecken dient. Auch für die Marine gilt eine Ausnahme: Operationen auf hoher See sind in den südlicheren Gewässern zulässig. Der Vertrag wurde zwischenzeitlich von 47 Ländern unterzeichnet.

antarctique-372392.jpgUnfraglich bietet die Antarktis unzählige Möglichkeiten für zivile Forschungsprojekte. Was da geschieht, dient friedlichen Zwecken, sei es die Ergründung des Klimas oder der Geologie, seien es Aspekte medizinischer Natur, wenn Menschen unter extremer Abgeschiedenheit leben müssen – wichtig auch für eine spätere Besiedlung fremder Himmelskörper –, seien es grundsätzliche astronomische Beobachtungen unter beinahe idealen Bedingungen und die Suche nach seltenen Steinen aus dem All, seien es auch jene biologischen Forschungen zu teilweise seit Jahrmillionen abgeschlossenen Lebensräumen. Doch vielfach findet sich eben auch die Nähe zu einer militärischen Anwendung.

Rüstungskonzerne fördern die Forschungen, beispielsweise auch der Gigant Raytheon, der seine Finger bei fast jedem militärischen Groß- und Geheimprojekt im Spiel hat und derzeit zu den mächtigsten Unternehmen der Vereinigten Staaten zählt. Raytheon unterhält eine eigene Abteilung namens Raytheon Polar Services Company (RPSC). Dieser »Dienst« wurde eingerichtet, um die Anfordernisse einer Koordinationsstelle zu erfüllen, die der nationalen Wissenschaftsstiftung (National Science Foundation, NSF) der USA untersteht – des Office of Polar Programs. Nach Angaben von Raytheon besteht die Hauptfunktion der RPSC darin, »das Antarktisprogramm der Vereinigten Staaten (USAP) zu unterstützen, das dem Erhalt der antarktischen Umwelt und der Förderung von Wissenschaftlern gewidmet ist, die Forschungen in der Antarktis durchführen«.

Eine ehrbare Aufgabe. Allerdings wäre es wohl naiv anzunehmen, dass derartige Aktivitäten aus rein altruistischen Motiven ausgeführt werden. Gewiss macht es sich gut, wenn ein Unternehmen auf seine Verantwortung hinsichtlich Umweltfragen und der Zukunft dieser Welt hinweist und auf diesem Gebiet aktiv wird. Humanitäres Engagement sorgt für Renommee. Doch wie glaubwürdig ist es, wenn ausgerechnet ein Rüstungsgigant dieses Bild von sich vermitteln will? Wer tödliche Technologie entwickelt, dürfte sich hier eher etwas schwer tun. Aber vielleicht genügt ja der Hinweis darauf, dass auch modernste und bedrohlichste Waffen rein defensiv eingesetzt werden können. Und damit sind wir nicht zuletzt auch wieder bei Fort Detrick, Dugway und der biologischen Kriegsführung angelangt!

 

Donnerstag, 19.11.2009

Kategorie: Allgemeines, Wissenschaft

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