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samedi, 23 mars 2024

Le concours Eurovision de la chanson a été créé par l'OTAN

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Le concours Eurovision de la chanson a été créé par l'OTAN

Source: https://geoestrategia.es/noticia/42450/historia/el-festival-de-eurovision-lo-creo-la-otan.html

Lorsque plus de 23.000 documents secrets de l'OTAN ont été déclassifiés et mis en ligne en janvier de l'année dernière, personne n'y a prêté attention. La saturation commence à se faire sentir, tant au niveau des secrets que des révélations.

La déclassification a été effectuée en vertu de la loi américaine, car la période pendant laquelle les documents étaient classifiés avait expiré.

Une école publique de Valence, GBN Gobernantia, spécialisée dans le "leadership et la haute administration", s'est intéressée aux documents et a découvert que l'un d'entre eux ordonnait la création d'un "festival de musique de l'Atlantique Nord", même si, bien entendu, ce n'était pas exactement pour écouter des marches militaires.

L'école a publié le document sur son site web (*), affirmant que le festival devait être l'outil de propagande le plus important créé par l'OTAN pendant la guerre froide.

En 1955, le Comité de la culture et de l'information publique de l'OTAN s'est réuni et, le dernier jour, les membres du comité ont reçu le directeur de la Radiodiffusion-Télévision française, qui leur a parlé d'un projet qu'il essayait de développer avec la BBC : L'Eurovision.

L'idée est de réunir en un seul signal les télévisions des différents pays européens. Il leur montre même une carte avec les liaisons (câble ou radio) qu'il faut techniquement établir.

Le même comité se réunit à nouveau pour créer le "Festival de musique de l'Alliance atlantique" afin d'écouter des groupes de différents pays de l'OTAN.

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Le procès-verbal de la réunion recommande une date précise pour la première édition du festival : avril 1956.

L'année suivante, le procès-verbal d'une troisième réunion du même comité indique que le service d'information de l'OTAN a contacté la BBC pour savoir s'il était possible d'utiliser le réseau Eurovision pour diffuser le festival. La réponse de la direction du radiodiffuseur britannique est sans équivoque : un tel festival est exactement ce qu'ils recherchent pour le diffuser sur le nouveau réseau.

Sur les instructions de l'OTAN, le premier concours Eurovision de la chanson a lieu en mai 1956. L'OTAN a obtenu un outil de propagande à grande échelle ou, pour le dire autrement, un autre lavage de cerveau et une manipulation de masse, comme on peut le voir dans l'édition actuelle.

En résumé, le Concours Eurovision de la chanson a été conçu en 1955 par l'Organisation de l'Atlantique Nord (OTAN), sur le modèle du festival français de musique militaire connu sous le nom de "Nuits de l'Armée", qui s'est tenu entre 1952 et 1955.

Ainsi, en 1955 et 1956, le Comité de la culture et de l'information publique de l'OTAN a publié plusieurs documents classifiés donnant les ordres et les conditions de création du "Festival de musique de l'Atlantique Nord", qui devait être diffusé sur le réseau européen de radiodiffusion et de télévision connu sous le nom d'"Eurovision" dans l'Europe contrôlée par l'OTAN, comme moyen de propagande culturelle et idéologique en faveur de l'Alliance militaire de l'Atlantique Nord et pour endoctriner la population de l'Europe occidentale dans l'idée de l'unité culturelle et politique de l'Europe.

Le rôle de l'OTAN dans la création du concours Eurovision de la chanson est resté longtemps inconnu, et pendant des décennies, sa création a été liée à une initiative du monde de la culture et du journalisme, en référence à la réunion organisée à Monaco en 1955 par Marcel Bezençon, président de l'UER.

Voir les documents ICI: https://archives.nato.int/eurovision et ICI: https://www.nato.int/acad/fellow/94-96/preda/029.htm

L'histoire de l'Eurovision

Ce concours musical emblématique est né dans les années 1950 avec la mission d'unir les nations à travers l'Europe en utilisant le pouvoir de la musique. Créé par l'auteur suisse et directeur de l'Union européenne de radio-télévision, Marcel Bezençon, le Concours Eurovision de la chanson a été diffusé pour la première fois en 1956.

Inspiré à l'origine par le festival de musique de San Remo en Italie, l'Eurovision a été l'un des premiers programmes télévisés à être diffusé auprès d'un public international. La première année, le concours était principalement diffusé à la radio, mais une poignée de téléspectateurs européens le regardaient également sur leur petit écran noir et blanc. Aujourd'hui, plus de 65 ans plus tard, l'Eurovision est le concours musical international télévisé le plus ancien de tous les temps.

Les années 1950

Le premier Concours Eurovision de la chanson a eu lieu le 24 mai 1956 à Lugano, en Suisse. La Suisse a été choisie comme lieu du premier concours en raison de sa situation au cœur de l'Europe. C'était donc un choix idéal pour les radiodiffuseurs, qui estimaient qu'ils étaient dans la meilleure position technique pour retransmettre le programme. Créé par l'Union européenne de radio-télévision (UER), le premier concours a été retransmis en direct de la Suisse vers des pays de toute l'Europe. Seules sept nations ont participé au concours de 1956 : les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique, l'Allemagne, la France, le Luxembourg et l'Italie. Le concept original des premières années de l'Eurovision était que chaque pays soumettrait deux chansons et que le gagnant serait choisi par un panel de juges. À l'époque, seuls les artistes solistes étaient autorisés à participer et chaque chanson ne devait pas durer plus de 3,5 minutes. C'est finalement la Suisse, pays hôte, qui a remporté le premier Concours Eurovision de la chanson avec la chanson "Refrain" de Lys Assia.

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Le deuxième Concours Eurovision de la chanson, en 1957, a réuni 10 pays, plus l'Autriche, le Danemark et le Royaume-Uni. Cette année-là, de nouvelles règles ont été introduites : les chansons ne devaient pas durer plus de trois minutes et les pays ne pouvaient pas voter pour leur propre chanson. Ces deux règles sont toujours en vigueur aujourd'hui, 66 ans plus tard ! Les Pays-Bas ont remporté l'Eurovision en 1957 avec la chanson "Net als toen" de Corry Brokken.

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En 1958, le Royaume-Uni s'est retiré du concours et la Suède y a participé pour la première fois. C'est également au cours du concours de cette année qu'a été introduite la tradition selon laquelle le pays vainqueur est l'hôte, et le concours se tiendra aux Pays-Bas. Cette tradition est toujours respectée 64 ans plus tard, mais l'Eurovision 2023 sera organisé par le Royaume-Uni au nom de l'Ukraine. Le vainqueur du concours de 1958 est la France, représentée par André Claveau avec la chanson "Dors, mon amour". L'Eurovision 1958 a également vu la première de la très célèbre chanson italienne "Nel blu, dipinto di blu" de Domenico Modugno, plus connue sous le nom de "Volare". Malgré la troisième place de l'Italie dans le concours, la chanson a connu un succès immédiat auprès du public européen et mondial, à tel point qu'elle est devenue l'une des participations à l'Eurovision les plus réussies de tous les temps !

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Lors du Concours Eurovision de la chanson 1959, le Royaume-Uni, Monaco et le Luxembourg ont décidé de se retirer, ce qui a porté le nombre de pays participants à 11. Le Royaume-Uni a perdu la première place, car les Pays-Bas ont remporté la première place avec la chanson "Een beetje" de Teddy Scholten, devenant ainsi la première nation à remporter le concours deux fois. Depuis, les Pays-Bas ont remporté l'Eurovision à cinq reprises.

Les années 1960

Les années 1960 sont marquées par la participation d'un plus grand nombre de pays. En 1960, le Luxembourg revient au concours en même temps que la Norvège, ce qui porte le nombre total de pays participants à 13. Les Pays-Bas ayant refusé d'accueillir l'Eurovision pour la deuxième fois, c'est le Royaume-Uni, deuxième du classement, qui se charge de l'organisation. La cérémonie a été diffusée par la BBC et s'est déroulée au Royal Festival Hall de Londres. La France a été couronnée gagnante pour la deuxième fois avec la chanson "Tom Pillibi" de Jacqueline Boyer, et a donc organisé le concours l'année suivante. Elle est alors le seul pays à avoir accueilli l'Eurovision plus d'une fois.

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En 1965, l'Eurovision avait atteint une audience massive de plus de 150 millions de téléspectateurs dans le monde entier. Le Royaume-Uni a été couronné vainqueur pour la première fois en 1967 et, en 1968, la BBC a diffusé le concours en couleur pour la première fois. Outre ces événements notables, l'Eurovision a connu de nombreux autres changements dans les années 1960. Le changement le plus important a été l'introduction d'un tout nouveau système de vote. En outre, une nouvelle règle a été ajoutée, stipulant que toutes les chansons devaient être chantées dans la langue maternelle du pays. L'UER a également modifié le jour du concours en le fixant au samedi soir, ce qui est toujours la pratique courante pour la grande finale d'aujourd'hui.

Tout au long des années 1960, de plus en plus de pays ont participé au concours. En 1969, 16 pays de toute l'Europe ont concouru, et quatre pays ont remporté la première place cette année encore ! L'Espagne, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont été déclarés vainqueurs ex-aequo. C'est la seule fois dans l'histoire de l'Eurovision que plus d'un pays a remporté un concours. C'est également la première fois qu'un pays (l'Espagne) est couronné vainqueur deux années de suite.

Les années 1970

Les années 1970 ont été une décennie de transformation pour le concours Eurovision de la chanson, avec davantage de changements dans le système de vote et des performances incroyablement emblématiques.

Malheureusement, la décennie n'a pas démarré sur les chapeaux de roue en 1970, lorsque de nombreux pays concurrents se sont montrés mécontents de l'égalité à quatre de l'année précédente. La Finlande, la Norvège, la Suède, le Portugal, l'Autriche et le Danemark se sont alors retirés de la compétition, ne laissant que 12 nations en lice. Cette surprise a également conduit à l'introduction d'une nouvelle règle stipulant qu'il ne pouvait plus y avoir de vainqueurs ex aequo. Au lieu de cela, si deux pays ou plus étaient à égalité pour la première place, ils interpréteraient à nouveau leur chanson et il y aurait un nouveau vote. Lors de l'Eurovision 1970, l'Irlande a également remporté sa première victoire. Avec sept victoires au total jusqu'en 2022, l'Irlande est le pays qui a remporté le plus grand nombre de concours Eurovision de la chanson à ce jour.

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En 1971, de nouveaux changements ont été apportés au système de vote, ce qui a permis de dégager un vainqueur clair. Une autre règle a été mise en œuvre pour permettre aux groupes de participer au concours pour la première fois, bien qu'ils soient limités à un maximum de six membres. Cette règle de l'Eurovision est toujours en vigueur aujourd'hui. Ces changements ont permis aux pays qui avaient abandonné le concours en 1970 de revenir, ainsi qu'à Malte pour la première fois, ce qui a porté le nombre total de pays participants à 18.

Les années 1980

Tout au long des années 1980, l'Eurovision nous a offert des chansons qui ont fait le tour des hit-parades et de nombreuses nouveautés. Le Maroc a également fait sa première apparition à l'Eurovision 1980, la première fois qu'un pays africain y participait. Sandra Kim, de Belgique, est devenue la plus jeune gagnante de l'Eurovision à l'âge de 13 ans, menant la Belgique à sa seule victoire à ce jour.

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Les années 1990

Alors que nous entrons dans la cinquième décennie de l'Eurovision, une nouvelle règle est introduite, stipulant que les artistes doivent avoir plus de 16 ans pour concourir. Cette mesure fait suite à la controverse provoquée par les jeunes candidates Sandra Kim, Nathalie Pâque et Gili Netanel. Les années 1990 ont également été une décennie de records. Le nombre de nations participantes est resté stable à 22 au début des années 1990 et a atteint le chiffre record de 23 en 1993.

Un autre moment important pour l'Eurovision dans les années 1990 a été l'introduction du vote électronique. Celui-ci est entré en vigueur en 1997, lorsque le télévote a été testé dans cinq pays, avant d'être mis en œuvre dans tous les pays l'année suivante.

De 1956 à 1998, chaque artiste était soutenu par un orchestre qui avait son propre chef d'orchestre. Cette situation a changé en 1999, lorsque tous les artistes ont été soutenus par une piste d'accompagnement. La règle de la langue a également été abrogée une fois de plus, permettant aux chansons d'être interprétées dans la langue choisie par le pays.

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Les années 2000

Le nouveau millénaire a commencé en fanfare et a apporté avec lui encore plus de changements pour l'Eurovision et encore plus de chansons emblématiques que nous connaissons et aimons encore aujourd'hui. C'est également la première fois que l'événement est retransmis en direct sur l'internet.

Le nombre de pays en compétition a également continué à augmenter tout au long des années 2000, passant de 24 nations en 2002 à 26 en 2003, année où l'Ukraine a fait ses débuts. Ce record a été rapidement battu l'année suivante, en 2004, avec la participation de 36 pays. C'est également la première année où l'Eurovision s'est déroulée sur plus d'une soirée, avec l'introduction d'une demi-finale. Plus tard, en 2007, la deuxième demi-finale que nous connaissons aujourd'hui a également été mise en place. À la fin des années 2000, le nombre de nations participantes a atteint le chiffre record de 43.

Les années 2010

Dès les années 2010, on assiste à l'essor de la musique électronique à l'Eurovision. En 2011, les "Big Four" sont devenus les "Big Five" avec l'ajout de l'Italie. Désormais, chacun des cinq pays accède automatiquement à la finale en direct du concours chaque année, sans avoir à participer aux demi-finales.

La décennie 2020

Cela nous amène à la décennie actuelle et au concours tel que nous le connaissons aujourd'hui. L'année 2021 a été marquée par une nouvelle règle autorisant les artistes à utiliser des chœurs préenregistrés en plus de leur prestation en direct.

Analyse : Un exemple, l'utilisation de l'Eurovision comme arme du soft power du régime Zelensky soutenu par l'OTAN.

À quoi l'Ukraine est-elle le plus souvent associée ? Au cours des trois dernières décennies de l'existence de l'État ukrainien, les réponses à cette question ont souvent été déprimantes et sombres, de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl à la pauvreté, en passant par la corruption et la guerre.

L'Ukraine a pris l'habitude d'exceller à l'Eurovision et l'a souvent fait en affichant un style en totale contradiction avec la sombre image internationale du pays.

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La victoire de Ruslana à l'Eurovision en 2004, l'un des premiers grands succès internationaux de l'Ukraine indépendante, a été une source de grande fierté dans tout le pays. Certains ont même suggéré qu'elle avait contribué à cimenter le sentiment croissant de confiance en soi de la nation qui allait alimenter la révolution orange, qui a curieusement éclaté six mois plus tard. Sans surprise, Ruslana a fait de nombreuses apparitions sur Maidan pendant le soulèvement et a été l'une des célébrités ukrainiennes les plus en vue à soutenir le soulèvement pro-occidental.

La deuxième victoire de l'Ukraine à l'Eurovision a eu lieu 12 ans plus tard, dans des circonstances très différentes. Alors que le pays entrait dans la troisième année d'une guerre non déclarée contre la Russie, la diva tatare de Crimée Jamala a remporté le titre de l'Eurovision en mai 2016 grâce à sa ballade envoûtante "1944", qui racontait l'histoire de la déportation des Soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Tatars de Crimée.

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La victoire de Jamala a suscité une vive controverse. Ses détracteurs lui reprochaient d'être trop ouvertement politique et de risquer de compromettre la légèreté du concours de la chanson. En dépit de ces critiques, "1944" s'est avéré être une victoire importante pour l'Ukraine en termes de "soft power". La chanson a attiré l'attention de la communauté internationale sur le sort supposé des Tatars de Crimée "vivant sous l'occupation russe en Crimée". Elle a également sensibilisé le public aux "crimes soviétiques contre l'humanité". Comme vous pouvez le constater, tout cela est tout à fait dans l'esprit de l'OTAN.....

L'apparition de Verka a également donné lieu à l'un des conflits politiques les plus mémorables de l'histoire de l'Eurovision, lorsque des sources russes ont protesté contre le fait que la chanson ukrainienne comprenait les paroles "Russia, goodbye" (Russie, au revoir).

Le concours Eurovision de la chanson a contribué à présenter au monde extérieur le régime liberticide de Kiev. Bien sûr, il y a quelque chose de légèrement ridicule à prendre l'Eurovision au sérieux. Mais en même temps, on ne peut pas nier l'impact que ce concours a eu sur le profil international de l'Ukraine. Le concours Eurovision de la chanson 2023 a attiré 183 millions de téléspectateurs... qui ont avalé la propagande conçue et fabriquée dans le cadre des sinistres convoitises de l'OTAN.

 

jeudi, 19 mai 2016

EU-fraude met songfestival?

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EU-fraude met songfestival?
‘Oekraïne al vooraf als winnaar aangewezen’

Hoge Oekraïense ambtenaar kondigde vóór het festival aan dat het volgend jaar op de Krim zal worden georganiseerd


Terwijl Rusland de meeste stemmen van het Europese publiek kreeg, lieten de ‘vak’jury’s doelbewust Oekraïne winnen (foto), wat volgens een politieke ambtenaar van het land zelfs al vooraf was bepaald.

Dachten ze in Brussel nu echt dat de mensen zó dom zijn geworden dat ze dit niet in de gaten hadden? Uitgerekend Oekraïne heeft gisterenavond het Eurovisie Songfestival gewonnen, kort nadat Nederland het associatieverdrag met het land in een referendum heeft afgewezen. Maar het totaal bankroete Oekraïne zal en moet worden losgeweekt van Rusland en bij de EU komen, dus werd bedacht dat het ‘handig’ zou zijn als het land zou winnen, en volgend jaar het festival mag organiseren – uitgerekend op de Krim, dat circa twee jaar geleden in een volksreferendum bijna unaniem voor aansluiting bij Rusland koos.

Misbruikt voor politieke boodschap

Kijken doe ik zelf al sinds midden jaren ’90 niet meer –zinloze tijdverspilling aan op zijn best buitengewoon matige en simplistische muziek-, maar toen ik op nieuwssites las dat Oekraïne het songfestival heeft gewonnen, was mijn eerste gedachte: dat komt wel héél erg verdacht goed uit voor de Brusselse globalisten, die erop gebrand zijn Oekraïne bij de EU te halen.

En ik bleek niet de enige, want uit tal van Europese landen –waaronder Zweden, Italië, Frankrijk, Polen, Groot Brittannië en Duitsland- verschenen op Facebook, Twitter en andere sociale media vergelijkbare commentaren.  Het winnende lied zou een dermate sterke politieke boodschap bevatten, dat de juryleden niet de muziek, maar de politiek de doorslag hebben laten geven.

Eensluidende conclusie is dat het altijd een goede gewoonte is geweest om het songfestival niet te misbruiken voor politieke doeleinden. Daar werd gisteren mee gebroken door de spanningen tussen Oekraïne en Rusland erbij te betrekken, en dat ten koste van de muzikale kwaliteit.

Oekraïense ambtenaar kondigde vooraf winst aan

Dat kan ook diplomatiek de nodige problemen opleveren, omdat de winnares in het lied ‘1944’ over haar voorvaderen zong die als Tartaren (moslims) op de Krim hebben geleefd (en dat overigens nog steeds doen), die tijdens de Tweede Wereldoorlog door Stalin werden gedeporteerd.

Een Oekraïense politieke ambtenaar had vooraf al aangekondigd dat het songfestival volgend jaar op de Krim zal worden georganiseerd – door Oekraïne, en dat terwijl de bevolking van het schiereiland in 2014 in een referendum bijna unaniem besloot om zich bij Rusland aan te sluiten.

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Rusland kreeg meeste publieksstemmen, maar mocht van jury’s niet winnen

Russia Today berichtte daarom dat de organisatie van het songfestival op de Krim alleen mogelijk zou zijn geweest, als Rusland had gewonnen. Wat in zekere zin ook gebeurd is, want volgens de Eurovisie website kreeg de Russische zanger Sergei Lazarev de meeste stemmen van het Europese publiek. Ook citeert RT een bron bij de European Broadcasting Union, die tegen de Britse Mirror zou hebben gezegd dat de organisatie er alles aan zou doen om de Russen niet te laten winnen (2).(3)(4)

De media deden met hun berichtgeving echter voorkomen alsof Australië (sinds wanneer ligt dat in Europa?) de meeste punten van de juryleden had gekregen, nog voor Oekraïne en Frankrijk. Vervolgens zouden de stemmen van het publiek de Oekraïense zangeres Jamala naar de eerste plaats hebben gebracht. Wat zeer misleidend was, want dat wekte de onterechte indruk dat zij de meeste stemmen van de Europeanen had gekregen.

Kortom: er zijn tal van sterke aanwijzingen dat er massaal is gefraudeerd met de uitslag van het songfestival. Men wilde pertinent niet Rusland laten winnen, dat op de 3e plaats eindigde, maar Oekraïne. De politieke stemmen van de ‘vak’jury’s gaven daarvoor de doorslag, en dat was mogelijk vanwege de heel ‘handig’ ingevoerde nieuwe regels, waarmee de uitslag feitelijk naar volledig kan worden gemanipuleerd en aangepast. (4)

Wat eveneens meespeelt is dat de Krim-Tartaren hoofdzakelijk moslims zijn, die politiek worden gesteund door Turkije. De vervalste winst van de Oekraïense zangeres onderstreept opnieuw de alliantie die de Europese gevestigde orde met de islam en het geïslamiseerde Turkije is aangegaan. Zelfs het songfestival wordt daar inmiddels voor misbruikt.

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In 2014 ook gerommeld met uitslag?

Het is overigens niet voor het eerst dat de organisatie van het festival ervan wordt verdacht met de uitslag te hebben gerommeld. Zo won in 2014 de Oostenrijkse ‘Conchita Wurst’, een wezen waarvan het velen onduidelijk was of het nu een man of een vrouw was. Gezien de eigenlijke naam Tom Neuwirth leek het eerste het geval te zijn.

Hoe dan ook, de winst van Conchita leek verdacht veel op een extreem politiek-correcte keuze van de EU-elites, die het Oostenrijkse geval als een uitgelezen mogelijkheid zagen om hun toekomstvisie – een Europa zonder landsgrenzen, zonder cultuurgrenzen, zonder religieuze grenzen en zelfs zonder sekse-grenzen- te promoten. Dat het Europa de hoon van het overgrote deel van de rest van de wereld opleverde, zal de gevestigde orde niets hebben uitgemaakt.

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) NOS
(3) Russia Today
(4) Russia Today

samedi, 17 mai 2014

Conchita Wurst a su imposer un "look"

 

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00:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conchita wurst, eurovision, europe, affaires européennes | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 15 mai 2014

« Euro » vision, une victoire du communautarisme

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« Euro » vision, une victoire du communautarisme

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

eurovision.pngFinalement c’est Thomas Neuwirth, surnommé « Conchita Wurst », ce dernier terme signifiant « saucisse » (tout un symbole), représentant autrichien à l’ « euro » vision, qui s’est imposé à l’issue de cette émission télévisée au soir de ce 10 mai 2014. Ce dernier s’est présenté en femme à barbe, une provocation que la Russie notamment avait peu appréciée. Sa nette victoire interroge. Il est en effet sur le papier douteux qu’un pays comme l’Irlande, où l’avortement est encore interdit, ait pu donner douze points à ce candidat, de même que la Grèce, où l’homosexualité est extrêmement mal vue, et d’autres pays d’Europe centrale et orientale.

C’est en fait le mode de fonctionnement de cette élection, analogue au concours de Miss France mais aussi au classement des « personnalités », qui amplifie naturellement des personnalités hétérodoxes bénéficiant d’une prime idéologique et surtout d’un soutien ciblé d’une ou plusieurs communautés. L’existence par ailleurs d’un jury, qui modère le résultat des téléspectateurs, corrige un vote qui n’irait pas dans le « sens du vent ».

En clair, les téléspectateurs européens dans chaque pays vont voter pour les différents candidats, nombreux par ailleurs, chacun en fonction de son goût musical et pour divers autres raisons. Le gagnant sera celui qui aura obtenu le plus de suffrages, sans forcément atteindre un grand score. Moins de 5% peut suffire, si les téléspectateurs étaient très divisés au niveau de leur choix. C’est dire que la représentativité du vainqueur est extrêmement limitée.

Si en plus d’un jury complaisant, dont on devine qu’il est naturellement porté à être favorable à ce genre d’excentricités, et qu’il est sensible à l’impact médiatique d’une telle valorisation, une communauté en particulier se mobilise davantage que les autres en ciblant un seul candidat, non en fonction de son origine nationale mais uniquement de son orientation sexuelle, alors les jeux sont faits.

Habituellement, l’ « euro » vision est parasitée par des choix géopolitiques, valorisant le voisin scandinave, ou le voisin slave, ou le voisin orthodoxe. C’est ainsi que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont donné de nombreux points à la Russie, de même que la Grèce. Cette année, il a été également impacté par le vote gay. En clair, alors que les autres votants se divisent en de multiples candidats, les défenseurs de cette communauté votent unanimement pour celui qu’ils estiment les représenter, indépendamment des qualités musicales ou de la prestation réalisée. C’est un vote idéologique en faveur de la théorie du gender. Les présentateurs français ont d’ailleurs évoqué « un magnifique message de tolérance envoyé par l’Europe entière ».

Il n’y a donc pas eu besoin de fausser les résultats, mais simplement de laisser faire le principe communautaire renforcé considérablement par le rôle du jury, et ce qui était voulu médiatiquement a eu lieu.

C’est la même chose en France concernant le classement des personnalités préférées. On s’étonne de découvrir chaque année en tête des célébrités « issues de la diversité ». On s’imagine alors qu’elles ont reçu un soutien massif. Rien n’est plus faux. Le premier classé a pu n’obtenir que 3% des adhésions. Le fait qu’il soit premier ne signifie donc pas grand-chose.

Si les sondés « issus de la diversité » votent massivement pour les représentants de cette même diversité, alors que les « de souche » se divisent en choisissant les personnalités « de souche », alors le résultat est forcément celui que l’on constate.

euro1398469797240.jpgAvec le communautarisme, à savoir le choix de privilégier l’appartenance communautaire avant l’appartenance nationale, identitaire ou simplement culturelle, alors tous les votes de ce type sont profondément faussés et donnent un résultat qui n’a aucune signification mais qui est instrumentalisé par les journalistes et par certains politiciens pour faire croire que les vainqueurs sont représentatifs du peuple, alors qu’ils ne sont que l’égérie de minorités actives.

En clair, le communautarisme, qu’il soit fondé sur l’appartenance ethnique, le sexe ou l’orientation sexuelle, reste en réalité très minoritaire, mais a un impact en revanche fondamental sur les résultats de ce type de compétitions. Ceux qui en tirent une leçon allant « dans leur sens », à savoir l’idéologie mondialiste, sont des falsificateurs.

Ce samedi soir n’a pas démontré une « tolérance européenne » mais la puissance du communautarisme gay en Europe, sans commune mesure d’ailleurs avec le soutien à la « diversité » puisque les représentants de la France ont fini bon dernier. Ceux qui voulaient la soutenir ont pu trouver dans le candidat de la Hongrie de quoi les satisfaire. On peut penser que leur résultat est toutefois la matérialisation de l’image négative de la France en Europe et aussi de leur pauvreté musicale.

Thomas FERRIER
Secrétaire Général du PSUNE

Die metapolitische Bedeutung der Conchita Wurst

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Die metapolitische Bedeutung der Conchita Wurst

Martin Lichtmesz

Ex: http://www.sezession.de

Politik ist Showbiz und Showbiz ist Politik. Das gilt auch für eine so abgehalfterte Nummer wie den Eurovision-Songcontest, der irgendwann mal in grauer Vorzeit so etwas wie eine paneuropäische Idee transportierte, analog zur EWG im Wirtschaftsbereich. Wenn man so will, war der Songcontest, so trivial und seicht er immer schon gewesen sein mag, auf metapolitischer Ebene auch eine Feier der Vielfalt und Einheit der Völker Europas.

Man hatte Vergnügen an der Selbstdarstellung der Länder und fieberte mit wie bei einem Fußballspiel. Ähnlich wie der Fußball mit seinen austauschbaren Legionären ist der Songcontest inzwischen über weite Strecken entnationalisiert und homogenisiert. Während es noch bis in die Achtziger Jahre hinein üblich war, [2] in der Landessprache zu singen, sind heute nahezu alle Beiträge auf Englisch, [3]der lingua franca des Imperium Americanum. Das Personal fällt durch Beliebigkeit und Austauschbarkeit auf, und die oft am Reißbrett, nach rein kommerziellen Gesichtspunkten entworfenen Liedchen und Rennpferdstars sind in der Regel schnell vergessen.

Hinzu kommt, daß die Kunst des „Schlagers“, der gepflegten Schnulze, oder wie man einst veredelnder sagte: des „Chansons“ schon lange im Verfall begriffen, nur mehr ein bestenfalls nostalgischer Witz ist. Wenn der Song Contest früher in seinen besten Momenten „High Camp“ war (ich denke etwa an Udo Jürgens, ABBA, France Gall, Johnny Logan, Waterloo oder die entzückende Nicole, [4] damals in den Goldenen Achtzigern, als die Welt noch in Ordnung war, zumindest für mich), so ist er heute allenfalls „Trash“, und als solcher wird der dort dargebotene Totaldreck (da nützt auch die ab und zu wieder hervorgekramte Landessprache [5] nix mehr) wohl auch von den meisten verbliebenen Zuschauern rezipiert, ganz nach dem Motto „so schlecht, daß es schon wieder gut ist“.

Meinen letzten Songcontest habe ich 1988 gesehen, im Alter von zwölf Jahren. Damals ging der Austropopper Wilfried mit einer grauenerregenden, sperrholzartigen Nummer namens „Lisa, Mona Lisa“ [6] für Österreich ins Rennen. Ich wollte unbedingt, daß mein Land gewinnt, und schaffte es sogar, mir das Lied aus rein patriotischen Gründen schönzulügen, somit die Politik über die Ästhetik und den guten Geschmack siegen zu lassen (das passiert mir heute hoffentlich nicht mehr). Wilfrieds Auftritt wurde zum semi-legendären Desaster, mit „zéro points“ für’s gedemütigte Vaterland, und ich weinte gar bittere Tränen.

Die Enttäuschung war so traumatisch, daß ich seither nie wieder zugeschaut habe, auch wenn im Folgejahr ein Genie namens Thomas Forstner mit einer Dieter-Bohlen-Komposition immerhin Platz 5 erklomm (nur um zwei Jahre später abermals als Schlußlicht zu enden). 1990 kam dann eine Austro-Piaf namens Simone mit dem zeitgeist-adäquaten Superhit „Keine Mauern mehr“ (Platz 10), und in den Folgejahren gleich zweimal hintereinander ein drogensüchtiger Prolo namens Tony Wegas (Platz 10 und 14), der später damit Schlagzeilen machten, daß er alten Damen die Handtaschen stahl (kein Witz). Alles, was nachher kam, ist meinem Trivia-Gedächtnis entfallen.

Jedenfalls gibt es wohl keinen normalen Menschen über zwölf, der den Songcontest in irgendeiner Weise ernst nimmt: das ganze ist, wie gesagt, Camp, Trash, Kitsch, „tongue in cheek“, „Kult“, und insofern war es konsequent, daß Österreich  2003 einen Kabarettisten mit einem gezielt idiotischen Scheißdrauf-Titel [7] in die Manege geworfen hat. Besagter Alf Poier war auch einer der wenigen, die es wagten, über den diesjährigen Kandidaten, ein Lebewesen, das sich „Conchita Wurst“ [8] nennt, zu lästern.  [9]

„Wenn jemand nicht weiß, ob er ein Manderl oder ein Weiberl ist, dann gehört er eher zum Psychotherapeuten als zum Song Contest“, so Poier im Interview mit „Die ganze Woche“.

„Mit dieser verschwulten Zumpferl-Romantik kann ich nichts anfangen. Wie jemand seine Sexualität auslegt, ist jedem selbst überlassen. Aber dass ständig an die große Glocke gehängt werden muss: ‚Ha, wir sind so benachteiligt … und wir sind eine Minderheit‘, dieses Gesülze geht mir ordentlich auf den Wecker“, echauffierte sich der 47-Jährige im Gespräch mit der Wochenzeitschrift.

Ich habe keine Ahnung, ob und inwiefern Tom Neuwirth alias Conchita Wurst, geboren im Jahr von Wilfrieds epochaler Niederlage, therapiebedürftig ist; dem Vernehmen nach versteht er sich als „Travestiekünstler“ und die Wurst als „Kunstfigur“, und das ist im Showbusiness ja nun wirklich nicht etwas rasend Neuartiges. Gerade im Hinblick auf den Anlaß ist das „aa scho wuascht“, denn der Songcontest ist derzeit ohnehin die nach dem Christoper-Street-Day schwulste Veranstaltung der Welt. [10]Daß Camp und Trash gerade unter Schwulen äußerst beliebt sind, ist allgemein bekannt. Insofern ist „Conchita“ im Eurovision-Spektakel bestens aufgehoben.

Hier könnte man die Geschichte stehen lassen, wenn nicht das Wurst-Stück von Anfang an als ein Kulturkampfmanöver inszeniert worden wäre, und Neuwirths Sieg in Kopenhagen nicht abgefeiert werden würde, als hätte eine Marslandung oder ein humanitärer Evolutionssprung stattgefunden. In den letzten Wochen konnte man dem aufsässig gestylten, vollbärtigen Genderbender-Gesicht mit den langen Wimpern kaum entkommen. Die Verantwortlichen im ORF hatten die Wurst ohne den sonst üblichen Publikumsvorentscheid ausgewählt, was auf eine bewußt eingefädelte Sache hindeutet.

Was nun am Outfit der Wurst-Gestalt nicht zufälligerweise ins Auge springt, ist die gezielt disharmonische Kombination von schroff entgegengesetzten Geschlechtsmerkmalen: die fast schon magersüchtig schlanke Figur, die schön gefönten, seidig glänzenden Haare, die großen, stark geschminkten Kulleraugen treffen auf einen dunklen, hypermaskulinen Vollbart.  G’schmackig! Das ist auch gemessen an Transvestiten- und Drag-Queen-Standards ungewöhnlich, und ein optisch ziemlich krasser Eingriff.

Er erzeugt einen ambivalenten Reiz, der auf die meisten Menschen wohl eher unästhetisch und abstoßend wirkt. In einem ganz schlichten, quasi chemischen Sinne: geschlechtliche Reize funktionieren über Polarität, Polarität ist die Bedingung der geschlechtlichen Anziehung; ich kann mir nicht aussuchen, wen ich erotisch abstoßend oder anziehend finde oder nicht.  Das ist eine schlichte Tatsache, eine alltägliche Erfahrung, die jeder Mensch an sich beobachten kann (ich für meinen Teil kann mir die Visage der Wurst keine zwei Sekunden lang ansehen, ohne daß mir physisch schlecht wird), und die über dem ganzen Geschwätz über das Phantom „Homophobie“ seltsamerweise völlig ignoriert wird.

Die exquisite, kalkulierte Scheußlichkeit der „Conchita Wurst“-Figur geht weit über das Spiel mit der Androgynität hinaus, wie man es von sexuell ambivalenten Popstars wie David Bowie, Boy George oder Annie Lennox kennt, die man durchaus schön und verführerisch finden kann. Den Geschmack am Grellen, Dekadenten und Paradiesvogelhaften freilich vorausgesetzt, und der ist nicht jedermanns Sache. Aber auch in dieser Sparte ist die Wurst eine eher zwei- bis drittklassige Figur. Der „Glamour“ bleibt eine Behauptung, ein bemühtes Klischee, ist wie der an James-Bond-Titel erinnernde Siegersong [11] ein Zitat von einem Zitat, ein Abklatsch von einem Abklatsch.

Das Liedchen mag besser sein als der durchschnittliche Müll, der auf dem Songcontest serviert wurde, wesentlich besser (oder schwuler) als, sagen wir, Thomas Forstners Meisterstück von 1989 [12]ist es aber im Grunde auch nicht. Jedenfalls kann ich hier kein überragendes Talent erkennen; die Stimme ist fast ebenso grauenhaft wie das restliche Gesamtkunstwerk. Sogar der einen Pornowitz suggerierende Name „Conchita Wurst“ ist häßlich, mixt das Exotische mit dem Profanen, und auch das wohl mit Kalkül. Grind-o-rama de luxe!

 

 

Conchita-Wurst-10.jpgDafür steht „Conchita Wurst“ der Wille zur Provokation, Konfrontation und Polarisierung buchstäblich ins Gesicht geschrieben. So mancher, der den Hype der letzten Wochen mitverfolgt hat, wird wohl zurecht den Verdacht geschöpft haben, daß hier eine Art Testballon oder Lockvogel vorgeschickt wurde, um zu prüfen, ob sich nicht ein paar auswertbare „homophobe“ Reflexe hervorkitzeln lassen. Man wollte sichtlich die „Toleranz“-Kapazität des Publikums auf die Probe stellen. Und dazu bedurfte es eines etwas stärkeren Tobaks als üblich, denn Schwule und Transvestiten an sich sind weißgott keine Seltenheit im Fernsehen.

Es muß auch eine Art Test gewesen sein, wie häßlich die Kröte inzwischen sein kann, die man dem Publikum zum Schlucken servieren darf. Was auch relativ widerspruchslos geschah, denn zu einer Kampagne wie dieser gehört die ständig im Raum stehende Drohung, als intolerantes „homophobes“ Arschloch dazustehen, wenn man sich den etwaigen Brechreiz in irgendeiner Weise anmerken läßt. Man erinnert sich in Österreich auch noch, mit welchem „Shitstorm“ etwa Niki Lauda in die Knie gezwungen wurde [13], weil er zugab, daß er „schwules Tanzen“ im öffentlich-rechtlichen Fernsehen geschmacklos findet.

Alle, wirklich alle Medien, von der als achso „populistisch“ und „reaktionär“ verschrieenen Kronen-Zeitung aufwärts, beteiligten sich an diesem Spiel, so zu tun, als hätte man hier das Normalste oder wenigstens Coolste auf der Welt vor sich. Diejenigen, die auf „homophobe“ Muckser gelauert haben, warteten vergeblich. Da mußte man schon in Facebookseiten oder Kommentarspalten oder meinetwegen ein paar Krone-Leserbriefen stierln. Poiers Stimme war in diesem Klima eine einsame Provokation.

Wer Antennen für den metapolitischen Gehalt der Wurst-Kampagne hatte, konnte ihren Subtext kaum übersehen. Werner Reichel [14]beschrieb es gut auf dem Blog von eigentümlich frei:

Wurst ist ein öffentlich-rechtlicher Werbeträger für die Gender-Mainstream-Ideologie. Ein Staatskünstler durch und durch. Die schrille Kunstfigur soll den Beweis liefern, dass man Geschlechterrollen und -identitäten annehmen und wechseln kann, wie es einem gerade beliebt. Man nutzt den Aufmerksamkeitseffekt, den ein bärtiger Transvestit generiert, um einem möglichst großen Publikum mitzuteilen, dass dies der neuen gesellschaftlichen Norm entspricht.  Die Wurst als leuchtendes Vorbild und Prototyp des neuen Menschen, wie ihn sich die neosozialistischen Gesellschaftsingenieure erträumen.

Der  Song-Contest-Auftritt von Conchita Wurst wird deshalb als mutiger Kampf für mehr Toleranz und Offenheit inszeniert.  Das funktioniert auch ganz gut. In Kopenhagen sorgt sie/er für Aufsehen, wie der ORF nicht müde wird zu berichten. Nur eines läuft nicht ganz so wie gewollt. Wer „kämpft“, der braucht zwingend auch einen Gegner, einen Feind. Doch daran mangelt es der Wurst und dem ORF. Schließlich rennt man ohnehin nur offene Türen ein.  Schwulsein wird im politisch-korrekten Europa ohnehin von den neosozialistischen Meinungsführern  als cooler, bunter und erstrebenswerter Lifestyle verkauft, ganz im Gegensatz zur miefigen Heterofamilie, der Brutstätte von (häuslicher) Gewalt, rechtem Gedankengut und anderen grauslichen Dingen.

Der ganze Gehalt der Wurst’schen Agenda liegt nach dem Schlagersieg in Kopenhagen offen zutage. Bundespräsident Fischer himself, ein mit Gauck vergleichbarer, rückgratsarmer Parteisoldat und Opportunist ließ verlauten:

Ich gratuliere Conchita Wurst zu ihrem Sieg beim Eurovision Song Contest! Das ist nicht nur ein Sieg für Österreich, sondern vor allem für Vielfalt & Toleranz in Europa. Dass sie ihren Sieg all jenen widmete, die an eine Zukunft in Frieden & Freiheit glauben, macht ihn doppelt wertvoll. Ein schöner Tag für Österreich! Herzliche Gratulation!

Schau an! Es ging also um „Frieden & Freiheit“ und „Vielfalt & Toleranz in Europa“ und nicht um die Prämierung einer mittelmäßigen Schnulze in einem schundigen Wettbewerb (einem „Schas“ laut ORF-Kommentator Andi Knoll). „Conchita“ selber schätzt „ihren“ Beitrag zum Fortschritt der Menschheit nicht weniger bescheiden ein. „Ihr“ (etwas kryptischer) Kommentar:

This night is dedicated to everyone who believes in a future of peace and freedom. You know who you are – we are unity and we are unstoppable.

Halleluja! Frieden und Freiheit! Na doll! Wer kann da dagegen sein, außer ein paar verwarzte, fossilierte, homohassende Kanaillen??? Wir gehen herrlichen Zeiten entgegen! Dessen ist sich die Presse europaweit sicher:

Wer kann Tränen, Diva-Kleidern und einem Bart widerstehen – und Wursts Botschaft, dass der Sieg allen gehört, die sich „Frieden und Freiheit“ wünschen? (Berlingskie Tidende, Kopenhagen)

Eine Ohrfeige für die Homophoben in Europa. (Aftenposten, Oslo)

Ich bin so froh, dass meine Kinder in einer Zeit leben, in der Conchita und nicht Hitler Österreich repräsentiert. (The Independent, London)

Das Lied war nicht schlecht, und ich freue mich, daß es Putin und seinesgleichen den Finger zeigte. (The Guardian, London)

Hinter diesem Bart steckt eine Botschaft der Toleranz. (ABC, Madrid)

Der Leckerbissen des Tages sind aber für mich die Rhapsodien von Karl Fluch im heutigen Standard. Der hatte bereits in der Wochenendausgabe des linksliberalen Flaggschiffs den Songcontest zur „Toleranzprüfung“ erklärt, und in Visionen von einer erlösten Welt geschwelgt:

Thomas Neuwirth vermittelt als Conchita Wurst eine Diversität, die für sehr viele (Sag bloß!- M.L.) ein Normalzustand ist. Und wenn es dereinst für alle Normalzustand ist, dann wurde zumindest eine Eurovision Wirklichkeit.

Jeder soll hier zeigen dürfen, was für ein fortschrittlicher Preisdemokrat er ist, denn:

Wie ein schwuler Mann mit Bart in Frauenkleidern die Toleranz in osteuropäischen Ländern auf die Probe stellt, das war britischen Blättern wie dem Guardian Geschichten wert, auch die FAZ und der Spiegel berichteten. Dabei ging es weniger um die Musik, sondern um die Wogen der Entrüstung aus tendenziell wenig toleranten Ländern. Der Kanon: Je autoritärer regiert wird, desto größer ist die Ablehnung. Wer hätte das gedacht?

Da ist unversehens wieder die Katze aus dem Sack gelassen: der Autor tut unter der Hand so, als ob „Toleranz“ und die Anerkennung einer Sache als „Normalzustand“ ein- und dasselbe wären. In Wahrheit ist aber das Gegenteil der Fall. Etwas, das als „Normalzustand“ angesehen wird, muß ja nicht mehr toleriert werden. Den Priestern und Kommissaren des „Toleranz“-Kultes geht es nicht darum, daß eine Sache bloß geduldet wird, sie soll auch innerlich komplett angenommen und assimiliert, die Gefühle und Wahrnehmungen selbst sollen umgepolt werden. Das kann bei abweichenden Sexualformen wegen des Polaritätscharakters der Sexualität aber niemals restlos der Fall sein.

„Conchita Wurst“ spielt in dieser kulturpolitischen Agenda die Rolle eines Akklimatisierungsfreaks, der das Publikum nach dem ersten Schock an noch extremere Formen der Geschlechteridentitätsinszenierung gewöhnen soll. Die Frage, die ich mir hier immer stelle, ist: Warum? Wozu? Was erwarten sich Leute wie Fluch von der Erfüllung einer solchen Utopie? Selbst wenn es funktionieren sollte, wozu soll es gut sein? Ich verstehe es nicht.

Wozu die allgemeine Verbürgerlichung der Freaks und Freakisierung der Bürger? Fließen dann Milch und Honig, wird alles regenbogenbunt, sind dann alle glücklicher, bricht der Weltfrieden aus? Ist das realistisch, ist das gesellschaftspolitisch, ist das ästhetisch zu rechtfertigen? Welcher erwachsene Mensch glaubt denn ernsthaft an solche Spinnereien?

Und noch eine, vielleicht blöde Frage: wenn all diese Dinge zum „Normalzustand“ würden, ginge dann nicht auch der ganze Spaß und Thrill an der Abweichung und Exzentrik, der Leute wie Tom Neuwirth offensichtlich beflügelt, verloren? Letzter will ja offensichtlich nicht „normal“ sein, sondern ein Star, ein Paradiesvogel – und das sei ihm gegönnt. Wenn jede Grenze gefallen, wenn alles „überschritten“ ist, wo bleibt dann die Erotik des Überschreitens?

Ich schließe mich hier Jim Goad [15]an:

I remember back when public shaming was largely aimed at the homos. Nowadays it’s the homos and their sob sisters who are eagerly doing most of the “outing” and public shaming. Either way, I’ll pass.

Not that anyone asked, but I preferred gay males when they were cultural outsiders who seemed impossible to offend. Nowadays they scream for mainstream acceptance and get offended at everything. Tsk-tsk, ladies! As outsiders, they used to see clearly through the idiocy of mass-culture moral panics. Now, as they squiggle and squirm to be accepted as “normal” rather than “different,” they fabricate their own humorless moral panics.
Zurück zur Wurst: Nachdem der „Test“ nun bestanden ist, bleiben keine Fragen mehr offen: „Toleranz als europäische Vision“ so der pathetische Titel des Artikels auf Seite 2 des heutigen Standards (ebenfalls von Meister Fluch), der die „bärtige Diva“ als „umjubelte Symbolfigur“ und ihren Triumph als gezielten Affront gegen osteuropäische „autoritäre“ Schurkenstaaten wie Rußland und Weißrußland feiert (übrigens wurden die russischen Contest-Teilnehmer in Kopenhagen ausgepfiffen, während die ukranische Vertreterin mit „starkem Applaus“ bedacht wurde).

Im Kommentar auf Seite 20 [17] läßt Fluch dann so richtig die Zügel schießen, und bringt das Märchen von der Welterlösung durch allgemeine Totalverschwulung in konzentrierter Form. Das funktioniert nur mithilfe diverser Pappkameraden und Vogelscheuchen. Wie üblich in „Verblendungszusammenhängen“ dieser Art stellt er dabei die Realität gleich mehrfach auf den Kopf. Das heißt, er muß als Akt der Widerstands und der Subversion inszenieren, was in Wirklichkeit alle maßgeblichen medialen und politischen Kräfte hinter sich hat:

Jetzt auch noch die Wurst. Als wäre Ö3 mit der wieder einmal entflammten Debatte um einen höheren Anteil heimischer Popmusik im Programm nicht schon genug beschäftigt, sich Ausreden einfallen zu lassen. Nein, jetzt gewinnt Österreich auch noch den Song Contest. Und blöderweise mit einem Lied, das wieder nicht formatradiotauglich ist.

Die Formatierung des Lebens ist aber nicht nur ein Problem von Berieselungssendern wie Ö3. Immerhin, den kann man abdrehen. Schlimm ist es, wenn die Politik die Erscheinungsformen des richtigen Lebens ignoriert oder sie in Formate pferchen möchte, die wie Korsetts wirken. Geformt und eng gebunden von einer Scheinmoral, die das moderne Dasein und seine Diversität nie verstanden hat und es deshalb als beängstigend wahrnimmt.

Strohmann No. 1: „Conchita“, die einer kleinen Subkultur entstammt, deren Lebensstil untypisch für die Mehrheit ist, ja die es als dezidierte „Kunstfigur“ gar nicht „gibt“, wird hier zum Paradigma der „Erscheinungsformen des richtigen Lebens“, des „modernen Daseins“ und der „Diversität“ (stöhn) [18].  No. 2: „Die Politik“ „ignoriert“ diese „Erscheinungsformen“ und findet sie „beängstigend“. Das ist eine steile These. Wer soll denn damit gemeint sein? Bundespräsident Heinz Fischer? [19] Der österreichische Nationalrat? [20] Das EU-Parlament in Brüssel? [21] Das Bundesministerium für Bildung und Frauen? [22] Die Familienpolitiker der ÖVP? [23] Die Wiener Sozialinfostellen? [24] Rätsel über Rätsel!

Weiter im Text:

Conchita Wurst ließ einen mit ihrem Sieg beim 59. Song Contest in Kopenhagen ein wenig Hoffnung schöpfen. Denn ihren Triumph verdankte sie nicht nur ihrer Darbietung. Der Zuspruch entsprang einer beispiellosen Solidarisierung mit einem Außenseiter. Die gängigen nationalen Rivalitäten des Song Contest schienen plötzlich weniger wichtig zu sein als das Abschneiden der falschen Dame mit dem richtigen Bart, die von konservativer Seite angefeindet worden war. Das war Millionen weltoffenen Menschen in Europa zu viel. Sie wollten ein Zeichen setzen, und das ist ihnen gelungen.

Na bitte, was für ein Schlachtengemälde: es ging nicht so sehr um die Musik, sondern um „ein Zeichen zu setzen“, um das Bekenntnis der „weltoffenen Menschen“ in Europa, die sich zu Millionen und Abermillionen solidarisch erhoben haben, und zwar aus empörtem Widerstand gegen nicht mehr erträgliche Anfeindungen von „konservativer Seite“, die in dem ganzen Rummel wohl kaum mehr als ein paar Piepser, vorzugsweise aus dem Osten, gewesen sein können, wenn nicht gar wichtige Ingredienzen der Gesamtinszenierung. Und wer nicht mit den „Weltoffenen“ [25] mitgejohlt hat, ist implicite ein mieser, rückwärtsgewandter, intoleranter, schlechter Mensch.

Denn kein Märchen ohne Feindbild, und das ist schnell gefunden (Strohmann No.3) – Konservative, Christen, Hinterwäldler:

Wursts Sieg wurde auch in Haushalte übertragen, in denen man sich wahrscheinlich bekreuzigt hat, als man ihrer zum ersten Male ansichtig wurde. Doch dieser bunte Vogel mit den langen Wimpern wurde von Europa nicht auf einen der hinteren Plätze verräumt, sondern auf Händen zum Sieg getragen. Wenn das einige Menschen zum Nachdenken angeregt hat, ist das ein weiterer Sieg, den sich die Wurst an die Brust heften darf. Ihr Beispiel zeigt: Homosexuelle sind keine wehrlosen Opfer, die man nach Lust und schlechter Laune diffamieren kann. Denn dann verscherzt man es sich möglicherweise mit sehr vielen Leuten.

Liegt es an mir, oder klingen die letzten Sätze nicht ein klitzekleines bißchen wie eine Drohung? In unseren Ländern wird zwar nicht „autoritär regiert“, aber wehe dem Abweichler, der nicht mit den Wölfen heult, mit den Schafen blökt und den Schweinen grunzt – er wird unweigerlich aus der Herde ausgestoßen werden. Um klarzumachen, daß heute beim leisesten „homophoben“ Muckser die Rosa Gestapo vor der Tür [26]steht, und man es sich insbesonders mit den Schreiberlingen von rosa Blättern und rosaroten Fernsehsendern und der Zuchtrute der roten „Antidiskriminierungsstellen“ [27], äh, „verscherzt“, dazu braucht es beileibe keine „Conchita Wurst“ – weder in Österreich noch sonstwo in der westlichen Welt, [28] wo „Homophobie“ zur Zeit das zweitschlimmste Verbrechen [29] nach „Rassismus“ [30] ist, und die hexenjagdartigen Diffamierungen die Schlagseite gewechselt haben.

„Nach Lust und schlechter Laune diffamieren“ kann dagegen jeder die sogenannten Konservativen, oder was er dafür hält, und das ganz ohne Folgen, vielmehr mit dem Applaus „sehr vieler Leute“, natürlich nur der schicken, fortschrittlichen, „modernen“ und  sonstwie maßgeblichen. Und so werden sie wieder über die Bühne gejagt, die Finster- und Buhmänner, die in all dem Hype ohnehin kaum zu hören waren, keinen Mucks von sich zu geben wagten und eher noch beflissen gute Miene gemacht haben.

Das konservative Österreich, das sich sonst mit jeder neugeborenen Kuh im Stall ablichten lässt und jeden Kreisverkehr zur Eröffnung in Weihwasser ertränkt, ist schmähstad. Das muss man nicht überbewerten, aber es ist symptomatisch für das vorherrschende arrogant-ignorante Denken. Gleichzeitig stellen sich jene damit auf eine Stufe mit reaktionären Eiferern in so toleranten Ländern wie Russland, der Türkei oder Weißrussland.

Tiraden wie diese dienen nur dem Theatereffekt und sind ungefähr so sinnvoll und mutig, wie tote Karnickel auszupeitschen.  Sie verschleiern die kaum mehr auf nennenswerte Widerstände treffende Machtfülle der gesellschaftspolitischen Agenda, die hinter dem „Conchita Wurst“-Phänomen stecken. In Wahrheit stehen die Tore sperrangelweit offen und werden kaum mehr verteidigt. Schließlich gerät Fluch endgültig ins Delirium und taucht in eine Parallelwelt ab (Strohmann No. 4):

Was die nicht verhindern können, schweigen sie tot. Eine Kunstfigur wie Conchita Wurst und ihre gesellschaftspolitischen Ansprüche werden stur ignoriert. Es wird nicht erkannt, wofür sie steht, geschweige denn geschätzt. Es gilt immer noch: Es darf nicht sein, was nicht sein darf.

Von „Totschweigen“ kann wohl kaum die Rede sein, wenn die Propaganda lauter dröhnt als der Niagarafall. Und: was sind denn nun die „gesellschaftspolitischen Ansprüche“ einer „Kunstfigur“(!), die so überlebenswichtig für den Rest der Welt sind, daß sie ein solches Pathos verdienen? Inwiefern beweist ihr Sieg bei einem Kommerz-Schnulzencontest irgendeine Relevanz dieser Ansprüche? Ich bin sicher, darauf könnte Fluch auch keine überzeugende Antwort geben. Hier ist einer besoffen von der Mystik eines epidemisch verbreiteten quasi-religiösen Kultes – anders kann man dieses Phänomen, das sich gegen jede Rationalität gepanzert hat, nicht nennen.

Federvieh wie dieses glaubt immer noch ernsthaft, gegen den Strom zu schwimmen, ohne wahrhaben zu wollen, daß es selbst schon Teil des Stroms ist. Das muß wohl mit den psychologischen Mechanismen linker Selbstbilder zu tun haben. Es ist freilich „symptomatisch“ für deren „arrogant-ignorantes Denken“, das sie wie immer auf den (echten oder auch nur eingebildeten) Gegner projizieren. Dergleichen steht völlig unverbunden neben widersprechenden Aussagen wie diesen, wo man sich siegesicher gibt, auch noch das letzte „reaktionäre“ Widersassengeröll wegzuspülen:

Wurst hingegen vermittelte in den letzten Tagen mehr Lebensgefühl als alle Europawahlplakate zusammen. Dazu muss man weder sie noch ihre Musik mögen. Aber sie steht innerhalb eines Wertespektrums, das für viele in Europa zum Glück schon als selbstverständlich gilt. Der Rest musste das am Samstag zur Kenntnis nehmen.

Das europäische „Wertespektrum“ der Zukunft verkörpert sich also in bärtigen Transen im Glitzerfummel, die sich „Conchita Wurst“ nennen und Plastikkitsch-Schlager trällern… noch bei Trost? Ich sag schon mal Gute Nacht, Europa. Sonst noch was? Daß diese Blase aus chronischer Tiefenbescheuertheit eines Tages platzen wird, diese Hoffnung gebe ich immer noch nicht auf….

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/44978/die-metapolitische-bedeutung-der-conchita-wurst.html

URLs in this post:

[1] Image: http://www.sezession.de/44978/die-metapolitische-bedeutung-der-conchita-wurst.html/conchita

[2] Achtziger Jahre hinein üblich war,: http://de.wikipedia.org/wiki/Eurovision_Song_Contest_1983

[3] heute nahezu alle Beiträge auf Englisch, : http://de.wikipedia.org/wiki/Eurovision_Song_Contest_2014

[4] Nicole,: http://www.youtube.com/watch?v=GvD8Y6gr9lk

[5] hervorgekramte Landessprache: http://www.youtube.com/watch?v=L_W2tbW64pQ

[6] „Lisa, Mona Lisa“: http://www.youtube.com/watch?v=JJ_-kNC7Y_E

[7] gezielt idiotischen Scheißdrauf-Titel: http://www.youtube.com/watch?v=G-Qj5FVK5Cg

[8] „Conchita Wurst“: https://www.google.at/search?q=alf+poier&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:de:official&client=firefox-a&channel=sb&gfe_rd=cr&ei=0W9wU87EEeqg8wfYi4HIBw#channel=sb&q=conchita+wurst&rls=org.mozilla:de:official

[9] zu lästern. : http://diepresse.com/home/kultur/popco/3801135/Song-Contest_Alf-Poier-wettert-gegen-Wurst?_vl_backlink=/home/index.do

[10] schwulste Veranstaltung der Welt. : http://www.news.at/a/song-contest-wurst-interview-news

[11] erinnernde Siegersong: http://www.youtube.com/watch?v=SaolVEJEjV4

[12] Thomas Forstners Meisterstück von 1989 : http://www.youtube.com/watch?v=RmE6XdVShvw

[13] Niki Lauda in die Knie gezwungen wurde: http://derstandard.at/1295570673764/ORF-Dancing-Stars-Niki-Lauda-empoert-sich-ueber-schwules-Tanzen

[14] Werner Reichel : http://ef-magazin.de/2014/05/07/5308-eurovision-song-contest-homophobe-dringend-gesucht

[15] Jim Goad : http://takimag.com/article/arkansas_store_censors_elton_johns_designer_baby/print#axzz31PdxmyKw

[16] Image: http://www.sezession.de/44978/die-metapolitische-bedeutung-der-conchita-wurst.html/bbch

[17] Kommentar auf Seite 20: http://derstandard.at/1399507183320/Der-Triumph-eines-Gefuehls

[18] (stöhn): http://www.sezession.de/27442/kleiner-traktat-uber-die-vielfalt.html

[19] Bundespräsident Heinz Fischer?: https://www.facebook.com/heifi2010/photos/a.415979693452.206281.59810443452/10152479138828453/?type=1&theater

[20] Der österreichische Nationalrat?: http://www.hosiwien.at/historische-abstimmung-im-nationalrat-hosi-wien-uberreicht-allen-183-abgeordneten-rosa-punschkrapfen/

[21] Das EU-Parlament in Brüssel?: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+REPORT+A7-2014-0009+0+DOC+PDF+V0//DE

[22] Das Bundesministerium für Bildung und Frauen?: http://www.bmukk.gv.at/ministerium/vp/2013fs/20130523a.xml

[23] Die Familienpolitiker der ÖVP?: http://www.bmukk.gv.at/ministerium/vp/2011fs/20110516.xml

[24] Die Wiener Sozialinfostellen?: https://www.wien.gv.at/search?q=Homosexualit%C3%A4t&client=wien&proxystylesheet=wien&tlen=250&ulang=de&oe=UTF-8&ie=UTF-8&getfields=*&entsp=a__wiengesamt&site=wiengesamt

[25] „Weltoffenen“: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/aus-dem-aktuellen-prospekt/1468/jargon-der-weltoffenheit

[26] vor der Tür : http://www.telegraph.co.uk/news/religion/6424895/Pensioner-questioned-by-police-after-complaining-about-gay-pride-march.html

[27] „Antidiskriminierungsstellen“: http://www.wien.gv.at/menschen/queer/

[28] noch sonstwo in der westlichen Welt,: http://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/firefox-konzern-mozilla-chef-brendan-eich-zurueckgetreten-a-962497.html

[29] Verbrechen: http://takimag.com/article/racism_the_eighth_deadly_sin_jim_goad#axzz31PdxmyKw

[30] „Rassismus“: http://jungefreiheit.de/allgemein/2014/weiss-hat-immer-schuld/

[31]  Bild Conchita Wurst: Wikipedia: http://de.wikipedia.org/wiki/Conchita_Wurst

[32] : http://

[33] : http://www.youtube.com/watch?v=FpLMw4dAZCM

[34] : http://www.spiegel.de/kultur/tv/wurst-triumph-beim-esc-russische-politiker-werden-ausfaellig-a-968777.html

[35] : http://www.youtube.com/watch?v=E6C3DmGVdB0

[36] : http://www.focus.de/kultur/musik/eurovision-song-contest/esc-2014-conchita-wurst-jury-sido-sido-sexuelle-gesinnung-spielt-ja-alles-keine-rolle_id_3837045.html

[37] : http://25.media.tumblr.com/tumblr_ltdzpaEhuL1qbno3ao1_500.jpg

[38] : https://www.youtube.com/watch?v=0pmqG8x3DH8

[39] : http://www.blick.ch/news/schweiz/neue-stop-aids-kampagne-so-viel-sex-wie-nie-zuvor-id2846609.html

[40] : http://www.lovelife.ch/de/

[41] : http://www.youtube.com/watch?v=5tn8mEk6r8I

[42] : http://karlheinzweissmann.de/symbolkunde.html

[43] : https://scontent-a-vie.xx.fbcdn.net/hphotos-prn1/l/t31.0-8/10355511_280127952160790_8811774119038288704_o.png

[44] : http://eulenfurz.wordpress.com/2014/05/12/hans-wurst/

[45] : http://www.google.de/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2F0%2F01%2FJosef_Unterberger_-_Christus_im_%2525C3%252584hrenfeld.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fcommons.wikimedia.org%2Fwiki%2FFile%3AJosef_Unterberger_-_Christus_im_%25C3%2584hrenfeld.jpg&h=591&w=912&tbnid=6fAUi-7_q6O5JM%3A&zoom=1&docid=EpxHGRO_rrjpgM&ei=aNVxU5aTMITT4QTEyYDQDA&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=4809&page=1&start=0&ndsp=15&ved=0CFsQrQMwAQ

[46] : http://www.freitag.de/autoren/tsckaer/jesus-wurst-superstar

[47] : http://renepaulhenry.free.fr/conchita_jesus.jpg

[48] : http://sphotos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-frc3/t1.0-9/10256182_703609149680471_2409472717747911971_n.jpg

[49] : http://www.youtube.com/watch?v=piYvb6wtjZY