Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 05 juin 2013

M. Ochsenreiter: Turkish Revolution

chefredakteur.jpg

Turkish revolution

An interview with Manuel Ochsenreiter

 

Natella Speranskaya:  The national revolution has started in Turkey. What are the forces behind it? Who is fighting who?

 

Manuel Ochsenreiter:  The demonstrations and riots in the Turkish cities show the deep gap within the Turkish society. But is it really a „national revolution“? Right now it seems that all the groups opposing Erdogan and also his AKP party are a quite colourful mix of ideologies and ideas. There are demonstrating Turkish nationalists as well as communists; we see flags of the labour unions and many other groups. But we shouldn´t forget that Erdogan and his party never had the support of those people who are uprising now.

 

One problem: We get all the information about the situation in Turkey right now via the western mainstream media stations. The western commentators and politicians are celebrating the so called „Turkish civil society“. In Germany for example almost all the established political parties gave statements that they support the demonstrators. In the mainstream media you will not find many nationalists or communists in interviews, but many westernized „activists“.

 

Natella Speranskaya:  How is the Turkish revolution related to the geopolitical opposition of Eurasianism (Russia, Iran, Syria) and atlantism (NATO, USA, EU)?

 

Manuel Ochsenreiter:  What we witness right now in Istanbul doesn´t seem to have a lot to do with geopolitical contents. There are of course groups and parties involved who are strongly against an atlantist agenda.

 

But we shouldn´t forget one important thing: The interest of the corporate media began a couple of days ago when the demonstrators in Istanbul clashed with the Turkish police. But in Turkey there are big demonstrations against Erdogan’s aggressive politics against Syria. Those protests have indeed a dominating geopolitical message. The protesters say: „We are on the wrong side of the conflict, we shouldn´t support the western-Islamistic joint venture to overthrow the Syrian government. We should support Syria against the aggressors.” They even criticised in a harsh way the NATO-membership of Turkey. But western mainstream media was not broadcasting those demonstrations, maybe because the message of the demonstrators doesn´t fit into the political guidelines.

 

Ironically, the west promoted the „Turkish model“- the AKP-government – as a role model for the so-called „Arab Spring“ countries. The elements are: moderate Islamism, friendship with Israel, strong ties with the western-transatlantic world. Western politicians always said: “Look to Turkey, there it functions so well!” Today we can say: Obviously it doesn´t.

 

Natella Speranskaya:  Your prognosis of the development of events in Turkey and how it will effect the situation in Syria?

 

Manuel Ochsenreiter:  This is hard to say. We know right now that there might be also an inner conflict within the AKP going on. The Turkish president Abdullah Gül critizised Prime Minister Erdogan in public. What does that mean for Erdogan’s authority and his political future? The guidelines for Turkish politics towards Syria are not written in Ankara, but by the NATO-“partners“. Erdogan turned Turkey within the last two years into a military base for terrorists, mercenaries, djihadists, and simple criminals, who went to Syria to fight against the regime. Turkey gives them support even when they are in Syria. Turkey supports organized theft of industrial compounds from Syria and the transport via the Turkish border. Erdogan tried a couple of times to provoke a conventional war against Syria. When we talk about all those acts of aggression against Syria we shouldn´t forget one important detail: Erdogan is not just supporting the violence against Syrian civilians but also against his own citizens. The bomb explosions in the Turkish city Reyhanli killed 51 people, and 140 more were injured. Erdogan blamed the Syrian secret service, but we know today from leaked documents of the Turkish intelligence that the Al-Qaida affiliated group „Nusra Front“  was responsible for that horrible attack, exactly those same extremists Erdogan provides support to and a safe haven.

 

So what might happen if Erdogan resigns? Will the Turkish politics all of a sudden change? Will it be an AKP inside change? Would a change in the Turkish government automatically mean that the state changes its geopolitical program? Would the west accept this? I deeply doubt.  

Mourir comme un stoïcien romain

BrutusSuicide.jpg

Mourir comme un stoïcien romain

par Bruno de Cessole

Le 21 mai  2013, Dominique Venner s’est  donné la mort, d’un coup de pistolet,  dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, après avoir déposé sur le maître-autel une lettre expliquant et justifiant son acte. Deux jours plus tard, je recevais une lettre de lui, datée  du jour même de son suicide, par laquelle,  m’annonçant sa décision de partir à son heure et d’une façon qui ait un sens à ses yeux, il me donnait rendez-vous au Walhalla pour des chasses éternelles. A sa lettre manuscrite il joignait une page  dactylographiée intitulée « Les raisons d’une mort volontaire », copie de la déclaration rendue publique le lendemain de sa mort. D’avance, connaissant l’esprit du temps,  Dominique Venner y réfutait les interprétations malveillantes, caricaturales ou tendancieuses que la plupart des commentateurs ne manqueraient pas de donner de son geste. Un  geste spectaculaire, mûri et prémédité depuis plusieurs mois sans doute, sans que nul de ses proches ne le pressente, et qui suscite, selon les cas,  trouble,  malaise, et interrogations. Comme il fallait s’y attendre c’est la malveillance, l’amalgame, la déformation, quand ce n’est pas l’injure et l’ignominie, qui ont prévalu dans les compte rendus des journaux et les réactions des réseaux sociaux, ce tout-à-l’égoût du ressentiment et de la médiocrité contemporains. Chateaubriand ne prévoyait pas que le nombre des nécessiteux serait aujourd’hui si grand quand il écrivait qu’il faut être économe de son mépris… La place me manque, hélas, pour rendre hommage à l’homme, au combattant, à l’écrivain et à l’intellectuel que fut Dominique Venner, qu’il est injurieux de réduire à une figure de soldat perdu et de militant politique, qu’il avait dépassée depuis longtemps. Mais c’est un devoir que de dissiper l’entreprise de désinformation de ces salisseurs de mémoire et de rétablir des vérités malmenées ou ignorées. Ce n’est pas parce qu’il était frappé par une maladie  incurable  que Dominique Venner, sain de corps et d’esprit, s’est donné la mort, mais en pleine possession de  ses moyens et en toute  lucidité.  Ce n’est pas sous l’aiguillon d’un subit dégoût de la vie, une vie qu’il aimait malgré les tribulations et les déceptions qu’elle comporte, mais, à rebours, parce qu’il voulait donner à son existence terrestre, lui qui ne croyait pas à la consolation des arrière-mondes, son sens ultime. Ce n’est pas par désespoir devant le déclin de son pays, mais pour montrer  qu’il n’est pas de fatalité historique, qu’il a témoigné de l’éthique de la volonté.  Ce n’est pas par désir de provocation et de profanation qu’il a choisi Notre-Dame de Paris,  haut-lieu spirituel que ce païen revendiqué  aimait et respectait, pour théâtre symbolique de son geste, mais en mémoire « de lieux de culte plus anciens », rappelant nos origines immémoriales ». Ce n’est pas  par goût de la posture et par égotisme que cet homme secret et discret, ennemi des faux-semblants et du tohu-bohu médiatique, a accompli son «  seppuku » rituel de samouraï d’Occident, mais  par oblation et esprit de sacrifice. « Je crois nécessaire, disait-il dans sa lettre-testament de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation ». Contre  la fatalité et la destruction programmée de notre héritage  et de nos traditions, il a élu la mort volontaire « afin de réveiller les consciences assoupies ». En des temps de basses eaux comme les nôtres, où les valeurs d’héroïsme et de sacrifice sont tenues pour de vieilles idoles dévaluées, voilà qui est incompréhensible, et ne peut que provoquer chez le tout-venant que la stupéfaction, la dérision ou l’injure.  Comment faire admettre aux petits hommes anesthésiés ou lobotomisés de cette époque, qui ne croient plus en rien, qui n’osent plus rien, qui ne risquent plus rien, qui ne veulent plus rien que « leurs petits plaisirs du jour et leurs petites jouissances de la nuit «, derniers hommes, qui ne vivent pas leur pensée et ne pensent pas leur vie, qu’un intellectuel   choisisse de se tuer  pour prouver que la plus haute liberté consiste à ne pas être  esclave de la vie. Et inciter ses contemporains à renouer avec un destin historique digne du passé de la France. A l’heure qu’il a choisie,  Dominique Venner a rejoint Caton d’Utique, Montherlant  et Mishima, les héros de l’Iliade et  de Plutarque, des sagas scandinaves et des légendes germaniques, qu’il admirait et dont il s’est voulu l’héritier. Puisse sa mort volontaire n’être pas un service inutile mais le ferment d’une renaissance à quoi invite et son œuvre et son ultime geste.

Bruno de Cessole

Paris, Manif, 16 juin!

La dérive totalitaire de la démocratie

repr.jpg

La dérive totalitaire de la démocratie

Une dérive nationale et mondiale


Pierre Le Vigan
Ex: http://metamag.fr/
Tout semble opposer la démocratie et le totalitarisme. L’association des deux termes parait un oxymore. Il n’en est pourtant rien. Le visage actuel de la démocratie n’a plus beaucoup de rapport avec l’idéal des Grecs se voulant des hommes libres. La démocratie est le règne de la loi. Mais chez les Grecs il y avait quelque chose au-dessus de la loi. « Etre Grec disait Tyndare dans l’Oreste d’Euripide, c’est ne pas vouloir être au-dessus des lois. » La souveraineté des lois, chez les Grecs, cela voulait dire, explique Michel de Jaeghere, « la soumission de la volonté générale, de la majorité des citoyens, à des lois considérées comme d’origine divine parce qu’elles étaient le reflet même de la nature humaine, ou qu’elles avaient été transmises par la tradition, ou qu’elles étaient conformes à la raison. » 
 
Rien au dessus de la loi ? 

La démocratie moderne postule que rien n’est au-dessus de la loi. Le sénateur socialiste Jean-Pierre Michel résume ainsi cette position : « Ce qui est juste, c’est ce que dit la loi, c’est tout ! Et la loi, elle ne se réfère pas à un ordre naturel, elle se réfère à un rapport de force à un moment donné. » Cette conception, il la qualifie de marxiste, ce qui prouve son inculture. Il convient plutôt de la qualifier de vitaliste, darwiniste et ultra-libérale. Dans cette perspective, la loi est légitime parce qu’elle procède de la volonté générale, à condition toutefois que cette volonté générale s’exprime dans des formes procédurales précises, telles l’élection de représentants, excluant de consulter directement le peuple. A ce stade, ce qui est majoritaire sans passer par les procédures démocratiques est qualifié de « populiste », et est donc disqualifié, ce mot flou recouvrant une mise au ban du « cercle de la raison ».
 
Forcer les peuples à « être libre »

Comment en est-on arrivé là ? Au nom d’un contrat social forçant les peuples «  à être libre » (Rousseau) on a supprimé les « petites républiques » (Augustin Thierry) qu’étaient les corporations. Dans le même temps, l’art de l’économie qui consistait à « tenir sa maison » a été remplacé par la chrématistique, l’accumulation de l’argent pour l’argent. La démocratie moderne étant avant tout procédurale, celui qui maitrise la procédure a le pouvoir alors que l’on constate que « le suffrage universel est manipulé par des lois électorales plus ou moins scélérates selon les périodes » (Philippe Conrad). L’atomisation de la société voulue par le libéralisme fait le reste : elle achève de rendre la démocratie introuvable. Il ne reste qu’une « foule innombrable d’hommes semblables et égaux » (Tocqueville)  revendiquent leur plaisir et le soutien de l’Etat qui « comprime, énerve, éteint, hébète ». (encore Tocqueville).
 
La dérive de la démocratie n’est pas seulement nationale. Le président américain Woodrow Wilson développe une doctrine consistant à obliger les peuples à devenir « libres » c’est-à-dire à adopter les mœurs et la conception de la liberté de la démocratie américaine, et à s’inféoder à la politique internationale etatsunienne.
  
La liberté de la rivière non canalisée

Au plan intérieur, la démocratie devient ce que Maxence Hecquard appelle justement à propos des conceptions de Hobbes « la liberté de la rivière non canalisée ». Longtemps, l’Eglise s’est opposée à la démocratie. Elle s’y est finalement ralliée en défendant la notion de « droits de la personne ». – et non exactement de « droits de l’homme ».  Ce n’est que très récemment, avec Benoist XVI, qu’elle a reconnu la notion de souveraineté populaire, à l’encontre de la notion de royauté sociale (au sens de « sur la société ») de Jésus-Christ, et donc de la doctrine du Christ-Roi, élaborée par Pie XI en 1935 (encyclique Quas Primas).
 
L’Eglise continue toutefois d’affirmer que cette souveraineté populaire ne saurait s’exprimer sans limites, des limites qui sont les droits de la personne. Il reste que si le fondement des lois ne peut être que la Loi divine et non la volonté du peuple, il reste une forme d’incompatibilité entre catholicisme et ce qu’il faudrait appeler le démocratisme, c’est-à-dire l’idée d’une extension indéfinie des droits, en d’autres termes  l’hubris de la démocratie. Michel de Jaeghere ne dit pas autre chose quand il écrit que l’Eglise « reste ferme sur sa condamnation du principe fondamental de la démocratie moderne, à savoir que la loi est l’expression de la volonté générale, indépendamment de la loi de Dieu, de la loi naturelle, de l’ordre du monde et du vrai bien commun. » 
 
Le ralliement de l’Etat à l’idéologie individualiste

Dans les démocraties modernes, les droits de l’individu finissent par devenir le contraire des droits de la personne. A la suite des totalitarismes et de la Seconde Guerre mondiale, l’individualisme a fait l’objet d’une promotion le présentant comme le meilleur antidote aux totalitarismes. Cela se manifeste de plus en plus clairement au cours de période de « modernisation » des mœurs, accompagnant l’essor économique et la société de consommation, qui prend place dans les années soixante et se prolonge ensuite. C’est ce que  Henri Mendras a appelé la « seconde Révolution française. » Cela s’est traduit par le développement de la consommation, la généralisation de l’hédonisme et le délitement des liens communautaires : fin de la famille élargie ainsi réduite au couple avec un ou deux enfants, fin des attaches religieuses, corporatives, syndicales, etc. « Les années Giscard, note l’historien Martin Dauch, marquèrent le ralliement définitif de l’Etat à l’idéologie individualiste. » Jean-Pierre Le Goff, Jean-Claude Michéa, Michel Clouscard  ont analysé ce basculement du libéralisme vers un triomphe sociétal, et pas seulement économique, l’un étant le moyen de renforcer l’autre. 
 
Le libéralisme-libertaire réussit le paradoxe de n’être pas un régime autoritaire tout en se rapprochant d’un totalitarisme de type nouveau. Ceci mérite quelques explications. Le triomphe de l’individualisme consumériste  comme antidote au totalitarisme est l’effet du succès médiatique de la « pensée antitotalitaire » des « nouveaux philosophes » des années 70. Le paradoxe se dénoue à l’analyse : en effet, si les totalitarismes des années 20 et 30 ont exalté les rassemblements de masse, ils l’ont fait au nom de l’homme : l’homme de la société sans classe pour le communisme, l’homme allemand ou aryen pour le national-socialisme. L’universitaire catholique Anton Hilckman l’avait parfaitement vu dès les années trente. Dès lors, à la question, « Comment peut-il y avoir individualisme et nouveau totalitarisme ? » on doit répondre en essayant de comprendre les éléments de continuité. Ceux-ci sont  la dépersonnalisation, la société publicitaire, l’égocentrisme (nationaliste dans les années trente, individuel maintenant), la massification (militariste dans les années trente, consumériste maintenant).
 
Des totalitarismes durs aux totalitarismes liquides

Ainsi, après l’ère des totalitarismes durs est venu l’ère des totalitarismes plastiques, liquides (Zygmunt Bauman), qui s’introduit dans tous les interstices sociaux. Sans morale commune, il ne reste comme régulateurs sociaux que le Marché et le Droit. C’est pourquoi l’individualisme libéral – loin d’en être l’antidote – accomplit au contraire le totalitarisme (Augusto Del Noce). Il en est l’autre face. « On renverse ainsi la perspective : l’individualisme libéral n’est pas une ébauche de totalitarisme, il est le totalitarisme porté à sa perfection. Augusto Del Noce montre que l’époque de la sécularisation se décompose en une époque sacrée (c’est celle des religions séculières nazies et communistes) et une époque profane (la nôtre, qu’il fait débuter symboliquement à la mort de Staline). 
 
Selon Del Noce, la société opulente va beaucoup plus loin que la société nazie ou communiste dans le relativisme et  l’irréligion. Les totalitarismes gardaient une nostalgie de l’unité des hommes et s’attachaient à bâtir une autre réalité. Ils le faisaient d’une façon perverse, mais rejoignaient ainsi des aspirations profondes de l’âme humaine. La démocratie libérale fait « mieux » : elle conduit à l’extinction de ses aspirations et elle parvient ainsi à en finir de manière beaucoup plus radicale avec le sacré et la transcendance. L’on pourrait dire que le vice ne rend plus aucun hommage à la vertu. » explique Martin Dauch qui remarque que « les effets désastreux de l’individualisme sont présentés comme autant de motifs pour l’étendre davantage, pour en finir avec ce qui brime encore les individus. »
 
Rivaliser de singularité

L’affirmation de soi sans référent moral et collectif multiplie la tyrannie des désirs et la dissension sociale. Ce processus remonte à la fin du Moyen-Age. Le culte de l’enrichissement (Antoine de Montchretien, Calvin puis Adam Smith), l’idée que la nature est inépuisable (Jean-Baptiste Say, David Ricardo), le mimétisme social (Gabriel de Tarde, Joseph Schumpeter, Daniel Bell) sont les étapes qui ont amené l’homme à se croire le centre du monde et à vouloir rivaliser de singularité. Chacun exige alors de la société une reconnaissance de sa « petite différence », qu’elle concerne la religion, l’orientation sexuelle, un handicap, une origine, etc. Le mètre étalon de tout devient la conscience individuelle. « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe. » s’exclame Rousseau (Emile ou de l’éducation, livre IV). 
 
A partir de là, rien de collectif, de transmis, de venu d’en-haut ne donne plus sens. Valérie Pécresse, ancienne ministre de Sarkozy, disait : « L’identité nationale de la France est très simple : c’est l’adhésion aux valeurs des droits de l’homme. » Henry de Lesquen notait justement qu’à ce compte-là, Charles Maurras n’eut pas été français dans la mesure où il n’adhérait aucunement à ces valeurs. On peut ajouter : ni Georges Sorel et bien d’autres. De Lesquen pourrait toutefois aller plus loin. Pourquoi ne pas souligner l’extraordinaire outrecuidance de l’expression « La France patrie des droits de l’homme », alors que l’Allemagne n’est « que » la patrie des Allemands, l’Espagne la patrie des Espagnols, etc ? La définition « droitsdelhommiste » de la France est à la fois désincarnée et élitiste, universaliste et suprématiste. Elle est à la fois inepte et infiniment orgueilleuse, elle infériorise en fait tous les autres peuples dont l’accession à la qualité de Français est implicitement conçue comme un progrès, ce qui ne veut pas dire autre chose que rester Malien, ou Algérien, ou Pakistanais, quand on aurait la chance de pouvoir devenir Français, serait un signe d’arriération. C’est pourquoi il y a continuité entre l’universalisme colonisateur à l’égard des « races inférieures » (sur l’échelle du progrès, car il est juste de préciser qu’il ne s’agissait pas de racisme biologique) de Jules Ferry et Léon Blum et l’universalisme immigrationniste à tout crin et « sans-papieriste » actuel, consistant à vouloir régulariser tous les résidents illégaux.
 
On le voit : la démocratie devient totalitaire quand elle est toute entière investie par un pouvoir médiatico-idéologique selon lequel la logique des droits doit s’étendre à l’infini. Cette idéologie sommaire est assurément du niveau d’un discours publicitaire (François Brune). Elle n’en est pas moins devenue la référence obligatoire. Ce pouvoir vise à ne rendre possible qu’une « alternance unique », celle entre une pseudo-droite et une pseudo-gauche, qui cumulent les défauts des deux. Il s’agit donc bel et bien d’un système totalitaire de bouclage du contrôle exercé sur la société par un système de domination de l’hyperclasse de plus en plus déconnectée du peuple.
 
En savoir plus : Renaissance catholique, La démocratie peut-elle devenir totalitaire ? Actes de la XVIIè Université d’été, Contretemps, 2012, 370 pages, 22 €. 
 

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

vouloi10.gif

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

 


Ex: http://www.nuevaderecha.org/

 

Bajo la fórmula “Revolución Conservadora” (RC) acuñada por Armin Mohler (Die Konservative Revolution in Deutschland 1918-1932) se engloban una serie de corrientes de pensamiento, cuyas figuras más destacadas son Oswald Spengler, Ernst Jünger, Carl Schmitt y Moeller van den Bruck, entre otros. La denominación de la RC (o KR en sus siglas originales), quizás demasiado ecléctica y difusa, ha gozado, no obstante, de aceptación y arraigo, para abarcar a una serie de intelectuales alemanes “idiosincráticos” de la primera mitad del siglo XX, sin unidad organizativa ni homogeneidad ideológica, ni –mucho menos- adscripción política común, que alimentaron proyectos para una renovación cultural y espiritual de los auténticos valores contra los principios demoliberales de la República de Weimar, dentro de la dinámica de un proceso palingenésico que reclamaba un nuevo renacimiento alemán y europeo (una re-generación).

Aun siendo consciente de que los lectores de El Manifiesto cuentan ya con un cierto bagaje de conocimientos sobre la llamada “Revolución Conservadora”, parece conveniente abordar un intento por situarla ideológicamente, especialmente a través de determinadas descripciones de la misma por sus protagonistas, complementadas por una síntesis de sus principales actitudes ideológicas –o mejor, de rechazos– que son, precisamente, el único vínculo de asociación entre todos ellos. Porque lo revolucionario-conservador se define principalmente por una actitud ante la vida y el mundo, un estilo, no por un programa o doctrina cualquiera.

Según Giorgio Locchi, entre 1918 y 1933 la Konservative Revolution nunca presentó un aspecto unitario o monolítico y «acabó por perfilar mil direcciones aparentemente divergentes», contradictorias incluso, antagónicas en otras ocasiones. Ahí encontraremos personajes tan diversos como el primer Thomas Mann, Ernst Jünger y su hermano Friedrich Georg, Oswald Spengler, Ernst von Salomon, Alfred Bäumler, Stefan Georg, Hugo von Hofmanssthal, Carl Schmitt, Martin Heidegger, Jacob von Üexküll, Günther, Werner Sombart, Hans Blüher, Gottfried Benn, Max Scheler y Ludwig Klages. Todos ellos dispersados en torno a una red de asociaciones diversas, sociedades de pensamiento, círculos literarios, organizaciones semi-clandestinas, grupúsculos políticos, en la mayoría de las ocasiones sin conexión alguna. Esas diferencias han llevado a uno de los grandes estudiosos de la Revolución Conservadora, Stefan Breuer, a considerar que realmente no existió la Revolución Conservadora y que tal concepto debe ser eliminado como herramienta interpretativa. Pero, como afirma Louis Dupeux, la Revolución Conservadora fue, de hecho, la ideología dominante en Alemania durante el período de Weimar.

Los orígenes de la RC –siguiendo la tesis de Locchi– hay que situarlos a mediados del siglo XIX, si bien situando lo que Mohler llama las “ideas”, o mejor, las “imágenes-conductoras” (Leitbilder) comunes al conjunto de los animadores de la Revolución Conservadora. Precisamente, uno de los efectos del hundimiento de la vieja y decadente actitud fue el desprestigio de los conceptos frente a la revalorización de las imágenes. Estética frente a ética es la expresión que mejor describe esta nueva actitud.

En primer lugar, se sitúa el origen de la imagen del mundo en la obra de Nietzsche: se trata de la concepción esférica de la historia, frente a la lineal del cristianismo, el liberalismo y el marxismo; se trata, en realidad, de un “eterno retorno”, pues la historia no es una forma de progreso infinito e indefinido; en segundo lugar, la idea del “interregno”: el viejo orden se hunde y el nuevo orden se encuentra en el tránsito de hacerse visible, siendo nuevamente Nietzsche el profeta de este momento; en tercer lugar, el combate del nihilismo positivo y regenerativo, una “re-volución, un retorno, reproducción de un momento que ya ha sido”; y en cuarto y último lugar, la renovación religiosa de carácter anticristiano, a través de un “cristianismo germánico” liberado de sus formas originales o de la resurrección de antiguas divinidades paganas indoeuropeas.

Resulta, pues, que Nietzsche constituye no sólo el punto de partida, sino también el nexo de unión de los protagonistas de la RC, el maestro de una generación rebelde, que sería filtrado por Spengler y Moeller van den Bruck, primero, y Jünger y Heidegger, posteriormente, como de forma magistral expuso Gottfried Benn. En las propias palabras de Nietzsche encontramos el primer aviso del cambio: «Conozco mi destino. Algún día se unirá mi nombre al recuerdo de algo tremendo, a una crisis como no la hubo sobre la tierra, al más hondo conflicto de conciencia, a una decisión pronunciada contra todo lo que hasta ahora ha sido creído, exigido, reverenciado».

Nietzsche es la punta de un iceberg que rechazaba el viejo orden para sustituirlo por un nuevo renacimiento. Y los representantes generacionales de la Revolución Conservadora percibieron que podían encontrar en el filósofo germano a un “ancestro directo” para adaptar la revolución de la conciencia europea a su Kulturpessimismus. Ferrán Gallego ha realizado el siguiente resumensobre la esencia de la Konservative Revolution:

«El elogio de las élites […], la concepción instrumental de las masas, el rechazo de la “nación de ciudadanos” [entendidos como átomos aislados] a favor de la nación integral, la visión orgánica y comunitaria de la sociedad frente a las formulaciones mecanicistas y competitivas, la combinación del liderazgo con la hostilidad al individualismo, el ajuste entre la negación del materialismo y la búsqueda de verificaciones materiales en las ciencias de la naturaleza. Todo ello, presentado como un gran movimiento de revisión de los valores de la cultura decimonónica, como un rechazo idéntico del liberalismo y del socialismo marxista, estaba aún lejos de organizarse como movimiento político. La impresión de que había concluido un ciclo histórico, de que el impulso de las ideologías racionalistas había expirado, la contemplación del presente como decadencia, la convicción de que las civilizaciones son organismos vivos, no fueron una exclusiva del pesimismo alemán, acentuado por el rigor de la derrota en la gran guerra, sino que se trataba de una crisis internacional que ponía en duda las bases mismas del orden ideológico contemporáneo y que muchos vivieron en términos de tarea generacional.»

Louis Dupeux insiste, no obstante, en que la RC no constituye, en momento alguno, «una ideología unificada, sino una Weltanschauung plural, una constelación sentimental». Ya sean considerados “idealistas”, “espiritualistas” o “vitalistas”, todos los revolucionario-conservadores consideran prioritaria la lucha política y el liberalismo es considerado como el principal enemigo, si bien el combate político se sitúa en un mundo espiritual de oposición idealista, no en el objetivo de la conquista del poder ansiada por los partidos de masas. Según Dupeux, la fórmula de esta “revolución espiritualista” es propiciar el paso a la constitución de una “comunidad nacional orgánica”, estructurada y jerarquizada, consolidada por un mismo sistema de valores y dirigida por un Estado fuerte.

En fin, una “revuelta cultural” contra los ideales ilustrados y la civilización moderna, contra el racionalismo, la democracia liberal, el predominio de lo material sobre lo espiritual. La causa última de la decadencia de Occidente no es la crisis sentimental de entreguerras (aunque sí marque simbólicamente la necesidad del cambio): la neutralidad de los Estados liberales en materia espiritual debe dejar paso a un sistema en el que la autoridad temporal y la espiritual sean una y la misma, por lo que sólo un “Estado total” puede superar la era de disolución que representa la modernidad. Así que la labor de reformulación del discurso de la decadencia y de la necesaria regeneración será asumida por la Revolución Conservadora.

Si hubiéramos de subrayar ciertas actitudes o tendencias básicas como elementos constitutivos del pensamiento revolucionario-conservador, a pesar de su pluralidad contradictoria, podríamos señalar diversos aspectos como los siguientes: el cuestionamiento de la supremacía de la racionalidad sobre la espiritualidad, el rechazo de la actividad política de los partidos demoliberales, la preferencia por un Estado popular, autoritario y jerárquico, no democrático, así como un distanciamiento tanto del “viejo tradicionalismo conservador” como de los “nuevos liberalismos” capitalista y marxista, al tiempo que se enfatizaba la experiencia de la guerra y el combate como máxima realización. La reformulación del ideario se fundamenta en la necesidad de construir una “tercera vía” entre el capitalismo y el comunismo (sea el socialismo prusiano de van den Bruck, el nacionalismo revolucionario de Jünger o el nacional-bolchevismo de Niekisch). Y por encima de estas actitudes se encontraba presente el sentimiento común de la necesidad de barrer el presente decadente y corrupto como tránsito para recuperar el contacto con una vida fundamentada en los valores eternos.

El propio Mohler, que entendía la “Revolución Conservadora” como «el movimiento espiritual de regeneración que trataba de desvanecer las ruinas del siglo XIX y crear un nuevo orden de vida» –igual que Hans Freyer consideraba que “barrerá los restos del siglo XIX”–, proporciona las evidencias más convincentes para una clasificación de los motivos centrales del pensamiento de la RC que, según su análisis, giran en torno a la consideración del final de un ciclo, su repentina metamorfosis, seguida de un renacimiento en el que concluirá definitivamente el “interregno” que comenzó en torno a la generación de 1914. Para ello, Mohler rescata a una serie de intelectuales y artistas alemanes que alimentaban proyectos comunitarios para la renovación cultural desde un auténtico rechazo a los principios demoliberales de la República de Weimar.

Para Mohler, según Steuckers, el punto esencial de contacto de la RC era una visión no-lineal de la historia, si bien no recogió simplemente la tradicional visión cíclica, sino una nietzscheana concepción esférica de la historia. Mohler, en este sentido, nunca creyó en las doctrinas políticas universalistas, sino en las fuertes personalidades y en sus seguidores, que eran capaces de abrir nuevos y originales caminos en la existencia.

La combinación terminológica Konservative Revolution aparecía ya asociada en fecha tan temprana como 1851 por Theobald Buddeus. Posteriormente lo hacen Youri Samarine, Dostoïevski y en 1900 Maurras. Pero en 1921 es Thomas Mann el primero en utilizar la expresión RC con un sentido más ideologizado, en su Russische Anthologie, hablando de una «síntesis […] de ilustración y fe, de libertad y obligación, de espíritu y cuerpo, dios y mundo, sensualidad y atención crítica de conservadurismo y revolución». El proceso del que hablaba Mann «no es otro que una revolución conservadora de un alcance como no lo ha conocido la historia europea.»

La expresión RC también tuvo fortuna en las tesis divulgadas por la Unión Cultural Europea (Europïsche Kulturband) dirigida por Karl Anton, príncipe de Rohan, aristócrata europeísta y animador cultural austríaco, cuya obra La tarea de nuestra generación de 1926 –inspirada en El tema de nuestro tiempo de Ortega y Gasset– utiliza dicha fórmula en varias ocasiones. Sin embargo, la fórmula RC adquirió plena popularidad en 1927 con la más célebre conferencia bávara de Hugo von Hofmannsthal, cuando se propuso descubrir la tarea verdaderamente hercúlea de la Revolución Conservadora: la necesidad de girar la rueda de la historia 400 años atrás, toda vez que el proceso restaurador en marcha «en realidad se inicia como una reacción interna contra aquella revolución espiritual del siglo XVI» (se refiere al Renacimiento). Hofmannsthal, en definitiva, reclamaba un movimiento de reacción que permitiera al hombre escapar a la disociación moderna y reencontrar su “vínculo con la totalidad”.

En palabras de uno de los más destacados representantes de la RC, Edgar J. Jung: «Llamamos Revolución Conservadora a la reactivación de todas aquellas leyes y valores fundamentales sin los cuales el hombre pierde su relación con la Naturaleza y con Dios y se vuelve incapaz de construir un orden auténtico. En lugar de la igualdad se ha de imponer la valía interior; en lugar de la convicción social, la integración justa en la sociedad estamental; la elección mecánica es reemplazada por el crecimiento orgánico de los líderes; en lugar de la coerción burocrática existe una responsabilidad interior que viene de la autodeterminación genuina; el placer de las masas es sustituido por el derecho de la personalidad del pueblo».

Otro de los lugares comunes de la RC es la autoconciencia de quienes pertenecían a la misma de no ser meramente conservadores. Es más, se esmeraban en distanciarse de los grupos encuadrados en el “viejo conservadurismo” (Altkonservativen) y de las ideas de los “reaccionarios” que sólo deseaban “restaurar” lo antiguo. La preocupación central era “combinar las ideas revolucionarias con las conservadoras” o “impulsarlas de un modo revolucionario-conservador” como proponía Moeller van den Bruck.

Por supuesto que la “revolución conservadora”, por más que les pese a los mal llamados “neoconservadores” (sean del tipo Reagan, Bush, Thatcher, Aznar, Sarkozy o Merkel), no tiene nada que ver con la “reacción conservadora” (una auténtica “contrarrevolución”) que éstos pretenden liderar frente al liberalismo progre, el comunismo posmoderno y el contraculturalismo de la izquierda. La debilidad de la derecha clásico-tradicional estriba en su inclinación al centrismo y a la socialdemocracia (“la seducción de la izquierda”), en un frustrado intento por cerrar el paso al socialismo, simpatizando, incluso, con los únicos valores posibles de sus adversarios (igualitarismo, universalismo, falso progresismo). Un grave error para los que no han comprendido jamás que la acción política es un aspecto más de una larvada guerra ideológica entre dos concepciones del mundo completamente antagónicas.

En fin, la derecha neoconservadora no ha captado el mensaje de Gramsci, no ha sabido ver la amenaza del poder cultural sobre el Estado y como éste actúa sobre los valores implícitos que proporcionan un poder político duradero, desconociendo una verdad de perogrullo: no hay cambio posible en el poder y en la sociedad, si la transformación que se trata de imponer no ha tenido lugar antes en las mentes y en los espíritus. Se trata de una apuesta por el “neoconservadurismo” consumista, industrial y acomodaticio, todo lo contrario de lo que se impone hoy: recrear una “revolución conservadora” con patente europea que, en frase de Jünger, fusione el pasado y el futuro en un presente ardiente.

Entre tanto, el “neoconservadurismo” contrarrevolucionario, partiendo del pensamiento del alemán emigrado a norteamérica Leo Strauss, no es sino una especie de “reacción” frente a la pérdida de unos valores que tienen fecha de caducidad (precisamente los suyos, propios de la burguesía angloamericana mercantilista e imperialista). Sus principios son el universalismo ideal y humanitario, el capitalismo salvaje, el tradicionalismo académico y el burocratismo totalitario. Para estos neocons, Estados Unidos aparece como la representación más perfecta de los valores de la libertad, la democracia y la felicidad fundadas en el progreso material y en el regreso a la moral judeocristiana, siendo obligación de Europa el copiar este modelo triunfante.

El “neoconservadurismo” angloamericano, reaccionario y contrarrevolucionario es, en realidad, un neoliberalismo democratista y tradicionalista –lean si no a Fukuyama-, heredero de los principios de la Revolución Francesa. La Revolución Conservadora, sin embargo, puede definirse, según Mohler, como la auténtica “antirRevolución Francesa”: la Revolución Francesa disgregó la sociedad en individuos, la conservadora aspiraba a restablecer la unidad del conjunto social; la francesa proclamó la soberanía de la razón, desarticulando el mundo para aprehenderlo en conceptos, la conservadora trató intuir su sentido en imágenes; la francesa creyó en el progreso indefinido en una marcha lineal; la conservadora retornó a la idea del ciclo, donde los retrocesos y los avances se compensan de forma natural.

En la antagónica Revolución Conservadora, ni la “conservación” se refiere al intento de defender forma alguna caduca de vida, ni la “revolución” hace referencia al propósito de acelerar el proceso evolutivo para incorporar algo nuevo al presente. Lo primero es propio del viejo conservadurismo reaccionario –también del mal llamado neoconservadurismo– que vive del pasado; lo segundo es el logotipo del falso progresismo, que vive del presente-futuro más absoluto.

Mientras que en gran parte del llamado mundo occidental la reacción ante la democratización de las sociedades se ha movido siempre en la órbita de un conservadurismo sentimental proclive a ensalzar el pasado y lograr la restauración del viejo orden, los conservadores revolucionarios no escatimaron ningún esfuerzo por marcar diferencias y distancias con lo que para ellos era simple reaccionarismo, aunque fuera, en expresión de Hans Freyer, una Revolución desde la derecha. La RC fue simplemente una rebelión espiritual, una revolución sin ninguna meta ni futuro reino mesiánico.

Conférence de M. Cardet & K. Vasquez

00:05 Publié dans Evénement, Musique, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rap, musique, événement, nancy, lorraine | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook