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mardi, 04 juin 2013

La fin du modèle turc

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La fin du modèle turc
 
Le cadavre de Mustapha Kemal bouge toujours


Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr/
Nous l’aura-t-on vanté ce modèle turc, cet islamisme modéré soluble dans la démocratie et devant inspirer les pays arabes, la preuve par Istanbul d’une démocratie musulmane comme il y a une démocratie chrétienne.
 
En fait l’islamisme modéré est un islamisme sournois qui se répand dans la société. Depuis 10 ans Erdogan l’homme qui comparait, quand il était dans l’opposition, les mosquées à des missiles tente d’islamiser en douceur une société à part. Voilà 10 ans qu’ Erdogan est au pouvoir. Il a été habile. Il a marginalisé l’armée au nom du respect du vote. C’était l’obstacle, une armée avec des cadres toujours kémalistes, mais une troupe à l’image de la société déjà très islamisée. Il se croit à labri d’un putsch et resserre la corde islamiste sur le cou turc.
 
Recep Tayyip Erdogan, un islamiste modéré ?
 
Comme toujours, on s’en prend aux libertés au nom des interdits de l’islam dans tous les domaines du privé, comportements dans la rue, consommation d’alcool, etc..Cependant la Turquie a été un pays laïc où l’islam était sous un contrôle de fer. Les portraits de Mustapha Kemal sont ressortis dans les dernières manifestations, cela veut tout dire. En fait les tucs ne supportent plus, certains d’entre eux en tout cas, la limitation  des libertés au nom d’une religion qui  devient dans les faits de plus en plus rigoriste et répressive.
 
Il y a aussi l’usure du pouvoir, même si économiquement, les islamistes qui échouent partout quand ils sont aux commandes (Maroc, Tunisie,  Egypte) ont eu de très bons résultats économiques en Turquie. Sur le plan diplomatique l’alliance avec Israël et ses déboires, les concessions aux kurdes et les engagements en Syrie ont miné le modèle turc qui se rêvait  un  nouvel espace d’influence ottoman.
 
Un rejet bien plus large

Erdogan est un islamiste intelligent.  Il l’a déjà démontré et il semble avoir compris la dangerosité, pour son pouvoir, des manifestations. Le mouvement est parti vendredi à l'aube avec l'intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient depuis trois jours le parc Gezi, sur la place Taksim, pour y empêcher le déracinement de 600 arbres dans le cadre d'un projet d'aménagement urbain très contesté. Mais l’arbre bien sûr cache la forêt d’un rejet bien plus large.
 
 
Confronté à l'un de ses plus importants mouvements de contestation depuis l'arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a ordonné aux forces de l'ordre de se retirer en milieu d'après-midi de la place. Immédiatement, des milliers de personnes brandissant des drapeaux turcs ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire, ponctuée de quelques fusées d'artifice.
 

Les portraits de Mustapha Kemal sont ressortis
 
Les choses n’en resteront sans doute pas là. Si le revenu par habitant a triplé en Turquie depuis 2002, Recep Tayyip Erdogan est accusé de dérives autoritaires et de vouloir "islamiser" la société turque. Le récent vote d'une loi restreignant la consommation et la vente d'alcool a suscité  la colère des milieux libéraux.
 
L'opposition politique a pris le relais de ces critiques en s'affichant avec les protestataires. « Nous voulons la liberté et la démocratie dans notre pays », a lancé le président du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kiliçdaroglu. Au sein même du pouvoir, plusieurs voix se sont élevées samedi pour dénoncer la réaction disproportionnée de la police. Voilà qui devrait cependant tempérer l’enthousiasme vis à vis du régime turc, de ceux qui partout le présentent comme l’exemple d’un islamisme sans danger pour les libertés et la démocratie.
 
Ils ne changeront pas d’avis mais la preuve par Istanbul ne tient plus.

Septième soirée de "Livr'arbitres"

18:30 Publié dans Actualité, Evénement, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, événement, littérature, lettres | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Colloque sur Julius Evola

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Un colloque sur Julius Evola près de Lyon samedi 15 juin

 

"Seul compte, aujourd'hui, le travail de ceux qui savent se tenir sur les lignes de crête."

Ces mots de Julius Evola illustrent toute son oeuvre, immense et complexe, souvent citée mais en fait plus souvent encore mal connue. D'où l'intérêt de l'éclairer par quelques coups de projecteur. C'est dans cet esprit que nous vous convions à venir participer à ce colloque.

Intervenants et thèmes :

Professeur Jean Haudry, directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris) : "Révolte contre le monde moderne" : tradition primordiale et tradition indo-européenne.

Docteur Pierre Krebs, écrivain et conférencier : "Julius Evola et l'Allemagne".

Georges Feltin-Tracol, rédacteur en chef du site Europe Maxima : "Evola et la politique".

Professeur Pierre Vial, président de Terre et Peuple : Evola et le Moyen Age".

Des ouvrages d'Evola ou consacrés à son oeuvre seront en vente sur les stands. Vous pouvez également vous faire dédicacer les ouvrages des intervenants.

Conférence à 1 heure de Lyon (campagne bressane).

5 euros l'entrée ou 25 euros avec repas du midi dans une auberge. Possibilité d'amener son casse-croûte et de manger dans les environs.

Réservation obligatoire avant le 10 juin pour le repas : conferenceslyon@yahoo.fr

Turkish revolution

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Turkish revolution

An interview with Claudio Mutti

Ex: http://www.granews.info/

Natella Speranskaya:  The national revolution has started in Turkey. What are the forces behind it? Who is fighting whom?

Claudio Mutti:  The slogans about "human rights" and "democracy", the Femen's performances, the solidarity expressed by Madonna and other hollywoodian stars, the antifa rhetoric peppered with "Bella ciao" as its soundtrack are the symptoms of an "orange revolution" or a "Turkish spring", rather than of a national revolution. At present it is impossible to know if the troubles have broken out in a spontaneous way, or if really foreign agents have provoked the troubles, as pretended by Erdogan. But we must consider that US Ambassador Francis Ricciardone has repeated twice in two days his message in favour of protesters and that John Kerry has made a declaration about the right of protesting. Certainly, among the protesters there are also militants and activists of national, anti-Atlantist and also pro-Eurasian movements (as, for example, the Workers' Party, İşçi Partisi); but I don't think that they are in the position to direct a so heterogeneous mass towards the goal of a national revolution.

Natella Speranskaya:  How is the Turkish revolution related to the geopolitical opposition of Eurasianism (Russia, Iran, Syria) and atlantism (NATO, USA, EU)?

Claudio Mutti:  It is true that many people have been troubled by Turkey's envolvement in the Syrian conflict. Nevertheless, when the protesters claim "We are the children of Ataturk", they express a concern related to secularistic and laicistic beliefs, not to a Eurasianistic position. Unfortunately I don't see a significant anti-Atlantic trend in the present revolt.

Natella Speranskaya:  Your prognosis of the development of events in Turkey and how it will effect the situation in Syria?

Claudio Mutti:  It is probable that the Turkish revolt will induce Erdogan to think about the saying "sow the wind and reap the whirlwind" and to devote himself more to Turkish affairs than to Syrian ones; probably he will take note of the fact that Americans are always ready to oust their collaborators, after making use of them. Two months ago his Foreign Minister Ahmet Davutoglu has signed a protocol of agreement with the SCO. If the Turkish government wants to be consistent with this decision, it must drop that kind of "neo-Ottomanism" which conceals a subimperialistic role, useful to North American interests. Even better, if Turkey really wants to be a point of reference for muslim peoples of Mediterranean Sea and Middle East, it must break off its ties with NATO and with the Zionist regime. It is schizofrenic to destabilize Syria and at the same time to accuse Zionism and Israel of being, according Erdogan's words, "a crime against humanity" and "a threat to regional peace".   

Aux origines de la théorie du «gender»

 

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Aux origines de la théorie du «gender»

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil!


Michel Maffesoli
Ex: http://metamag.fr/

Tout cela a un côté hystérique. Un petit grain de folie qui traverse la France. Mais, au fond, si « cette loi » suscite tant de passion, n’est-ce point parce qu’elle est insensée, en ce qu’elle croit au sens de l’Histoire ? Croyance largement partagée, il faut en convenir. Croyance qui est au fondement même du mythe du Progrès. Mais ce que l’on oublie par trop souvent, c’est que ce dernier n’est que la forme profane du messianisme d’origine sémite. L’homme ayant été chassé du Paradis par la faute originelle, il s’agit de réintégrer celui-ci. Qu’il soit céleste ou terrestre.
 
Et ce péché originel, qu’était-il, sinon que les yeux d’Adam et d’Eve « s’ouvrirent et connurent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuiers et se firent des pagnes », (Genèse, 3, 7). En bref, ils découvraient la différence, et donc la complémentarité. Ils quittaient le vert paradis d’une enfance indifférenciée pour accéder à la rude et dure loi naturelle de l’altérité sexuelle. Et le désir profond de la « Cité de Dieu », tout comme celui d’une société parfaite, est de revenir à une androgynie originelle, où le sexe n’ait plus, véritablement droit de cité. Les querelles byzantines sur le « sexe des anges » en témoignent.
 

                                                                             Michel Maffesoli 
 
Les théorie du « genre » actuelles n’en sont que le lointain reflet. On le sait, d’antique mémoire, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Et même si cela doit chagriner les sectateurs d’un Progrès indéfini, il faut leur rappeler ce qu’ils doivent à leur cerveau reptilien judéo-chrétien : la nostalgie d’un paradis indifférencié, où, « vêtus de probité candide et de lin blanc », on aura réussi à réduire l’autre au même. Reductio ad unum, c’est bien ainsi qu’au XIXe siècle, Auguste Comte résumait le but que s’était fixé la religion de l’humanité, celle du Progrès. Le Progrès est l’idéologie du « bourgeoisisme » moderne. Le « mariage pour tous » en est son abatardissement petit-bourgeois.
 
Ainsi, est-ce faire injure aux progressistes de tous poils que de leur rappeler qu’ils sont en pleinerégression : retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle. Mais contre toute orthodoxie (ce penser droit lénifiant), il faut savoir penser le paradoxe. En la matière, le progressisme régressif repose, essentiellement, sur la prétention, quelque peu paranoïaque qui veut construire le monde tel que l’on aimerait qu’il soit, et non s’adapter, tant bien que mal, à ce qu’il est. Tout simplement, rien n’est donné, tout est construit.
 
Construire le monde, c’est-à-dire construire son monde, ou construire son sexe, c’est tout un ! La nature doit être gommée par la culture. Le « don » d’une richesse plurielle effacé au profit d’un égalitarisme sans horizon. Qui a dit que l’ennui naquit de l’uniformité ? Ce qui est certain, c’est qu’en plus de l’ennui, ce qui va résulter du prurit du nivellement, de la dénégation du naturel est immanquablement ce que M. Heidegger nommait la « dévastation du monde ». A quoi l’on peut ajouter la dévastation des esprits dont la folie actuelle est une cruelle illustration.
Souvenons nous du mythe du « Golem » légué par la mystique juive. Ce robot construit, sans discernement, détruit la construction et son constructeur
.
C’est au nom d’un monde à venir, lointain et parfait, le « meilleur des mondes » en quelque sorte, que, en un même mouvement, l’on construit /détruit la féconde diversité de ce qui est. Tout cela reposant sur le vieux fantasme « robespierrien », postulant la liaison du Progrès et du bonheur. Entre l’égalité pour tous et le nivellement, la différence est ténue, qui aboutit, de fait, à la négation de la vie, reposant elle, sur le choc des différences.
 
Comme le rappelait, avec justesse Albert Camus, « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent ». Et le présent, c’est précisément de ne pas être obnubilé par un « paradis à venir », mais à s’ajuster, au mieux, à ce est, ce qui est là, donné. Certains ont nommé cela, avec sagesse, la « pensée progressive » ; alternative au progressisme/régressif. Progressivité s’enracinant dans la nature, s’accordant à l’ordre des choses, affirmant qu’on ne commande bien à la nature qu’en lui obéissant. On ne peut faire fi de la tradition, elle est gage de la continuité de la vie. C’est bien ce que la sagesse antique savait bien : « Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
 
Dès lors, pourquoi « faire » des lois fallacieuses, qui ont pour conséquence d’abstraire du terreau culturel et anthropologique à partir duquel, sur la longue durée s’est élaboré l’être ensemble ? La vraie radicalité, celle attentive aux racines, est autrement plus concrète. Elle a le sentiment, issu de l’expérience ancestrale, de la limité. Cette « nécessité » dont la philosophie grecque nous a rappelé la fécondité. En la matière, il y a une constante anthropologique, celle de la différence sexuelle. C’est un « donné ». Inutile de la dénier, il suffit de ruser avec. Il s’agit là d’une duplicité structurelle : être double et duple. Le bon père de famille s’épanouissant avec ses « petits amis », l’épouse fidèle organisant des « des cinq à sept » avec des partenaires de son choix. Sur la longue durée, la création culturelle, film, roman, peinture, trouve là son moteur principal.
 
Contre le fantasme « légalitaire » par essence mortifère, la concrétude de la vie se contente de rappeler que seul le paradoxe est créateur. Contre l’unidimensionalité du nivellement, elle souligne que c’est la multiplicité antagoniste qui est féconde. Enfin, souchée sur la tradition, elle ne peut que répéter l’ambiguïté paradigmatique de l’humain. Il s’agit là de banalités qui méritent d’être rappelées. L’inflation de lois st le signe irréfragable de la faiblesse du pouvoir. De la déconnexion aussi d’un réel, autrement plus complexe que la rachitique réalité que la politique veut imposer. La vraie sagesse consistant à laisser être ce qui est, à s’accrocher à la nature des choses et, ainsi, à tirer profit de la riche expérience qui s’est sédimentée sur la longue durée.
 
Dans la foultitude des lois, cause et effet d’une civilisation décadente, celle qui est en cours d’examen, et les théories du genre lui servant de fondement, sont insensées, parce que, ainsi que je l’ai rappelé, elles croient au sens de l’histoire. À l’opposé d’un tel sens finalisé, la sagesse populaire sait, de savoir incorporé, qu’il faut suffit de s’ajuster à ce que le destin a fait de nous, et savoir ruser avec. Voilà qui est autrement plus ambitieux. Face à la persistance obsessionnelle du mythe du progrès, enfant de Prométhée, la souplesse de Dionysos est tout à la fois plus pertinente et plus prospective. Critiquant l’utopie, dont ce rationaliste quelque peu irrationnel de Rabelais, rappelait que « la plus grande rêverie du monde est de vouloir gouverner avec une cloche ». En la matière, la « cloche de la loi ». Est-ce cela que nous voulons, un pensionnat pour enfants attardés ?
 
article publié dans NDF ( Nouvelles de France).

Dostoïevski et les violences illuminées du Parti socialiste

Dostoïevski et les violences illuminées du Parti socialiste

par Nicolas Bonnal

Ex: http://linformationnationaliste.hautetfort.com/

— Nous savons qu’un doigt mystérieux a désigné notre belle patrie comme le pays le plus propice à l’accomplissement de la grande œuvre.

Fedor--Mikhailovitch-Dostoievski.jpgParti des banques et des médias, le PS se veut aussi un parti d’avant-garde, un parti refondateur de notre France et de l’espèce humaine.

On se doutait que la destruction de la famille et l’achat de nouveau-nés, encouragés par les temps globalisés qui courent, ne rencontreraient pas un grand écho public ; surtout si une loi destinée à favoriser les théories d’avant-garde illuministe et les intérêts d’un lobby surreprésenté dans la mode et les médias, les affaires et la politique (et ce de la gauche à l’extrême droite maintenant) heurtait de front une énorme majorité de la population. Mais on n’osait présager ce qui allait se passer : le passage à tabac du petit peuple contestataire et familial.

Je ne réside pas en France, je n’en ai pas le cœur. Je peux témoigner qu’à l’étranger les médias n’ont rien dit, et qu’ils ont à peine insisté sur les… milliers de manifestants (les milliers de manifestants ??? On est bien gardés partout.)

J’ai eu plusieurs amis et amies arrêtés et tabassés par la police ; des gardes à vue, des nuits au poste, des charges, des gazages fondés sur des théories de la conspiration (nous on s’affronte à la réalité de la conspiration, ce n’est pas la même chose) ; c’est d’autant plus étonnant qu’il s’agissait non pas de militants musclés mais de gentils pères et mères de famille, des cathos comme il faut, comme disent les médias officiels avec leur mépris raciste et ricaneur. Il devait même y avoir des bobos au sens strict, des petits laïcs avec leur bonne famille. J’ai même su que de bons petits étudiants pourtant gentiment conditionnés par la lecture de Luther King ou Mandela avaient aussi été tabassés. On a balancé le gaz (changer le mot, comme chez Orwell) sur les mères et leurs enfants, et comme on avait tort, on s’est acharné sur les victimes, ce qui est dans la logique de ces temps post-libéraux (fonctionnaires, retraités, assistés, c’est vous qui nous ruinez et pas l’euro !) et post-démocratiques : on vous prendra vos sous, vos vies, vos idéaux. Paris est en état de siège et l’on se doute que les Invalides, le Champ de Mars et les quartiers traditionnels ne seront plus les mêmes. Les forces spéciales seront prêtes. Un ground zero se prépare, c’est bon pour les sondages, car les socialistes qui ont mis tout le monde à bout en quelques mois, ont encore quatre années à tirer, et ils ne se sont pas près de se tirer, même s’ils ne s’en tireront pas comme ça. Entre deux tenues et deux partouzes, ils nous préparent un sale coup à la manière des méchants des péplums hollywoodiens. Un grand incendie de Rome, arrosé à l’hélium ?

L’important est de haïr le peuple dont l’ordre mondial vous adonné la charge ; et le traiter en conséquence. Le gouvernement sera francophobe ou ne sera pas. C’est comme ça qu’après un ministre deviendra commissaire européen ou bossera pour les pétroles ou Goldman Sachs.

L’arrogance, la muflerie, la vulgarité et la mauvaise foi du sous-ministre en charge ne connaît pas de limite. Je le soupçonne, ce membre actif du club milliardaire et conspirateur des Bilderbergs, de guetter la salive à la bouche le moment où il y aura des morts pour interdire entre autres toute manifestation, cette dernière tradition française et populaire. Il criera alors à la conspiration intégriste, en appellera à Dan Brown et incriminera la filière tchéchène pour faire plaisir à son copain Obama (un libéral est toujours un lèche-bottes, remarque aussi Dostoïevski). On ouvrira des camps, sans doute, pour enfermer les ennemis de la liberté. Ils sont 99%. On n’est plus à ça près dans la démocratie-marché, cette société qui considère que la civilisation est un marché ou plutôt un centre commercial ; que les populations sont remplaçables ; et que les élections ne sont plus même nécessaires là où elles se font gênantes.

Le ministre à matricule avait morigéné il y a un an les journalistes les plus soumis du monde, comme FOG, au motif que ces derniers avaient bêlé avec les moutons du paysage médiatique américain lors d’une arrestation-spectacle. On a vu que ce pauvre DSK n’était pas si innocent que cela, et que les socialistes sont des innocents aux mains sales, pour reprendre un titre célèbre. Pour les taxes et le sexe, les socialos sont des champions ; pour trafiquer les feuilles de vigne des impôts aussi.

Les socialistes sont des bourgeois illuminés, comme les avocats guillotineurs de la Révolution, avec un certain nombre de tares sociales et sexuelles, et ce sont aussi des possédés. Adorateurs des contes de fées et comptes en banque, personne ne les a mieux expliqués que Dostoïevski dans son meilleur opus : « J’ai remarqué, me faisait-il observer un jour, que tous ces socialistes fanatiques, tous ces communistes enragés sont en même temps les individus les plus avares, les propriétaires les plus durs à la détente ; on peut même affirmer que plus un homme est socialiste, plus il tient à ce qu’il a. »

La folie de la théorie du genre qui ne repose sur rien de moral ni même de scientifique (je mets la science après la morale ; j’ai encore le droit ?) mais seulement sur des fantaisies de psychanalystes est aussi présente dans l’œuvre du grand maître russe : le despotisme marche de concert avec l’aberration idéologique. Rappelez-vous 93, les nouveaux prénoms de la révolution, le nouveau calendrier, les nouveaux cultes. Avec ces illuminés, on n’a jamais fini.

Mais rappelez-vous que dans Fourier, dans Cabet surtout, et jusque dans Proudhon lui-même, on trouve quantité de propositions tyranniques et fantaisistes (ou fantastiques) au plus haut degré.

Dostoïevski annonce aussi les bric-à-brac déments de notre enseignement avancé, de nos magistrats investis par le trotskysme et de l’avant-garde idéocratique qui rêve de parader dans les soirées milliardaires et phil-entropiques : « Le précepteur qui se moque avec les enfants de leur dieu et de leur berceau, est des nôtres. L’avocat qui défend un assassin bien élevé en prouvant qu’il était plus instruit que ses victimes et que, pour se procurer de l’argent, il ne pouvait pas ne pas tuer, est des nôtres. Les écoliers qui, pour éprouver une sensation, tuent un paysan, sont des nôtres. Les jurés qui acquittent systématiquement tous les criminels sont des nôtres. Le procureur qui, au tribunal, tremble de ne pas se montrer assez libéral, est des nôtres. »

Frapper la mère de famille et gazer son bébé devient la blague du salon rose et le devoir du CRS briefé et conditionné ; tout comme détaler devant les racailles de banlieue et encenser le criminel moyen qui en somme ne fait que son devoir rousseauiste de redresseur des torts sociaux. Dali disait déjà aux surréalistes qu’il serait « plus amusant » de faire sauter les pauvres. Et Dostoïevski : « Savez-vous combien nous devrons aux théories en vogue ? Quand j’ai quitté la Russie, la thèse de Littré qui assimile le crime à une folie faisait fureur ; je reviens, et déjà le crime n’est plus une folie, c’est le bon sens même, presque un devoir, à tout le moins une noble protestation. »

Le plus inquiétant est que des canards bourgeois ont encensé le ministre en question ; que le monde sagouin et subventionné de la presse écrite s’acharne contre les deux millions de français descendus dans la rue ; et que la folie absolue de la bourse et de la spéculation accompagne cette descente aux enfers de la politique, de la justice et de la morale. La destruction par la dette et l’euro – créé à cet effet – de l’emploi et du patrimoine français attend la destruction de ce qui reste de la famille et la nature.

Le plus inquiétant aussi est que la dégénérescence des partis politiques de droite et d’extrême-droite censés jadis représenter une France réelle et non plurielle, conservatrice et non moderne, interdit de songer à une alternance crédible dans quatre ans ou moins maintenant… Jamais la démocratie parlementaire si souvent en crise dans notre histoire n’a semblé aussi courte, aussi inadaptée, aussi dérisoire. Il va falloir que le peuple des parents et des enfants prenne son destin en main laissant la matraque aux ministres et les prébendes aux autres malotrus.

On n’en a pas fini avec la nuit ; pas celle du moyen âge bien sûr, mais celle des temps modernes et illuminés.

Les mesures proposées par l’auteur pour supprimer le libre arbitre chez les neuf dixièmes de l’humanité et transformer cette dernière en troupeau par de nouvelles méthodes d’éducation, – ces mesures sont très remarquables, fondées sur les données des sciences naturelles, et parfaitement logiques.

http://francephi.com

Louis Pauwels, ovvero la scoperta che il fantastico è l’invisibile nascosto dietro il visibile

Louis Pauwels, ovvero la scoperta che il fantastico è l’invisibile nascosto dietro il visibile

di Francesco Lamendola
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]

 

louis pauwels,matin des magiciens,fantastique,philosophie Che cos’è il fantastico?, si chiedeva lo scrittore e giornalista belga Louis Pauwels, fondatore, insieme al suo amico e collega francese Jacques Berger (il cui vero nome era Jakov Mikhailovic Berger, nativo di Odessa), del cosiddetto realismo fantastico.

Il realismo fantastico, per Pauwels e Berger, è una scuola e un metodo di lavoro intellettuale; esso prende le mosse dalla scoperta che il fantastico non si nasconde nei sobborghi della realtà, ma che l’intelligenza, per poco che si sforzi di cercare, lo trova nel centro stesso della realtà: ed è un fantastico che non invita all’evasione, ma ad una più profonda e consapevole adesione alle cose e alla vita.

Per loro, autori del fortunatissimo libro «Il mattino dei maghi», scienza ed esoterismo possono e debbono collaborare nell’indagine sulla natura del reale: si tratta di due vie difformi, ma entrambe legittime ed anzi necessarie, per giungere ad una comprensione più piena del mondo e ad una maggiore e più intensa partecipazione al reale da parte dell’uomo. A torto le si è credute, per molto tempo, incompatibili: invece sono entrambe fruttuose, così come credevano i grandi maghi-scienziati del Rinascimento, fra i quali spicca il nome di Paracelso, prima che, nel XVII secolo, le due forme di sapere prendessero direzioni opposte e inconciliabili.

Louis Pauwels, prima di fondare la “scuola” del realismo fantastico – che può ricordare il movimento letterario del “realismo magico”, ma, ovviamente, non ha niente a che fare con esso -, era stato un seguace delle dottrine esoteriche di Georges Ivanovic Gurdjiev e un amico di André Breton e dei surrealisti, dei quali aveva, per un certo tempo, condiviso le idee e con i quali collaborato attivamente.

Jacques Berger, da parte sua, nella propria vita avventurosa aveva praticamente sperimentato tutto: ingegnere chimico, aveva studiato la Kabbalah presso i rabbini ucraini, prima di essere costretto a fuggire dalla Russia in preda alla guerra civile; aveva poi studiato matematica e fisica ed era diventato assistente del chimico nucleare André Helbronner, assassinato dalla Gestapo verso la fine della seconda guerra mondiale; era stato perfino avvicinato dall’enigmatico Fulcanelli, l’alchimista di cui si diceva che avesse scoperto ed applicato su se stesso l’elisir di lunga vita, tanto da essere nessun altri che il famoso conte di Sain-Germain, attivo alla corte francese del XVIII secolo – o, almeno, questo Berger sosteneva.

Del libro «Il mattino dei maghi», che voleva essere il manifesto della nuova scuola di pensiero e che fu recepito dalla critica e dal pubblico come una specie di “summa” dell’esoterismo, si è detto tutto il bene e tutto il male possibili: gli intellettuali di formazione neo-positivista, in genere, ne hanno sottolineato, con maggiore o minore irritazione, ingenuità e debolezze (che non sono poche); quelli d’ispirazione teosofica, occultista e vagamente “alternativa” – oggi si direbbe: di tendenza New Age – si sono sprecati nelle lodi, anche se gli uni e gli altri, probabilmente, hanno passato il segno e anche se non sono mancate le eccezioni: di estimatori della tendenza scientista (perché, in fondo, gli autori sembravano ridurre il mistero a una serie di problemi non ancora scientificamente chiariti), e di detrattori di tendenza esoterica (per la stessa ragione degli altri, vista però, da essi, in chiave decisamente negativa).

E poi, diciamo la verità, il successo strepitoso del libro aveva a che fare soprattutto con la vasta sezione in esso dedicata al nazismo esoterico: un campo allora sconosciuto al grande pubblico e che sarebbe poi stato esplorato da storici e politologi di professione, come Giorgio Galli con il suo importante «Hitler e il nazismo magico», del 1989. Come si vede, ci son voluti quasi trent’anni per “sdoganare” un simili argomento da parte dell’ambiente accademico; e non sono mancati, neanche allora, gli intellettuali superciliosi che hanno storto il naso, convinti che la storia sia una scienza e che il marxismo sia la super-scienza per antonomasia, se si vogliono comprendere i fenomeni politici e sociali, oltre che quelli economici. «Altro che nazismo magico, Società Thule e rituali di occultismo: questa è materia da film o da romanzi di terz’ordine; robaccia che non ci abbassiamo a prendere in considerazione, perché ininfluente per spiegare l’avvento del nazismo!».

Così hanno pensato, e talvolta hanno detto, non pochi signori dell’establishment culturale. Sono gli stessi che si tengono la pancia dalle risate ogni volta che qualcuno si azzarda a nominare, sia pure con tutta la serietà e con tutta la cautela dello studioso aperto e non prevenuto, l’Atlantide di Platone, non solo come mito, ma come possibile realtà storica; la presenza di testimonianze archeologiche e paleontologiche assolutamente anomale e dalle datazioni “impossibili”; l’eventualità di contatti avvenuti in passato, e che forse avvengono anche nel presente, tra la specie umana e delle razze aliene intelligenti, provenienti dalle profondità cosmiche o, forse, da altre dimensioni spazio-temporali.

A noi, qui, non interessa riaprire quella vecchia discussione, suscitata dal saggio di Pauwels e Berger (vecchia ormai di oltre mezzo secolo, dato che il libro apparve nel lontano 1960 e dunque, per molti aspetti, ormai irrimediabilmente datata), quanto svolgere una breve riflessione sul concetto del realismo fantastico. Ed ecco con quali parole Louis Pauwels presentava il suo punto di vista, nella «Introduzione» a «Il mattino dei maghi» (titolo originale: «Le matin des magiciens», Paris, Librairie Gallimard, 1960; traduzione dal francese di Pietro Lazzaro, Milano, Arnoldo Mondadori Editore, 1963, 1971, pp. 30-33):

 

«Le danze, così veloci e incoerenti,  delle api disegnano, sembra, nello spazio,  figure matematiche precise e costituiscono un linguaggio. Io sogno di scrivere un romanzo in cui tutti gli incontri che un uomo fa nella sua esistenza, fugaci o notevoli, dovuto a ciò che chiamiamo caso o alla necessità, disegnino anch’essi figure, esprimano ritmi, siano ciò che forse sono: un discorso sapientemente  costruito, indirizzato ad un’anima perché raggiunga la sua compiutezza,  e di cui essa non afferrava, nel corso di una intera vita,  che qualche parola slegata.

Mi sembrava, a volte, di afferrare il senso di questo balletto umano,  attorno a me, di indovinare che mi si parla attraverso  il movimento degli esseri che si avvicinano, si fermano o si allontanano. Poi perdo il filo, come tutti, fino alla prossima grande e tuttavia frammentaria evidenza.  Un’amicizia molto viva mi legò ad André Breton. Fu per mezzo suo che conobbi René Alleau,  storico dell’alchimia. Un giorno, mentre cercavo, per una collezione di opere di attualità, un divulgatore  di argomenti scientifici, Alleau mi presentò Bergier.  Si trattava di lavoro fatto per vivere, e poco m’importava la scienza  volgarizzata o no. Ora, quell’incontro  del tutto fortuito era destinato ad ordinare per un lungo periodo la mia vita, a riunire e orientare tutte le grandi influenze intellettuali o spirituali esercitate su di me, da Vivekananda a Guénon, da Guénon a Gurdjiev, da Gurdjiev a Breton, e a ricondurmi nella maturità al punto di partenza: mio padre.

In cinque anni di studi e di riflessioni, durante i quali  i nostri spiriti, molto diversi,  furono costantemente felici di essere insieme, mi sembra che abbiamo scoperto un punto di vista nuovo  e ricco di possibilità. Ciò che, alla loro maniera, i surrealisti  facevano trent’anni fa. Però, a differenza dei surrealisti, non abbiamo cercato nella direzione del sonno e del’infracoscienza, ma all’estremo opposto: nella direzione dell’ultracoscienza e della veglia superiore. Abbiamo battezzato la scuola da noi seguita, scuola del realismo fantastico. Essa non ha nulla a che fare col gusto del’insolito., dell’esotismo intellettuale, del barocco, del pittoresco. […] È per difetto di fantasia che letterati e artisti cercano il fantastico fuori della realtà, nelle nuvole. Non ne ricavano che un sottoprodotto. Il fantastico, come le altre materie preziose, deve essere estratto dalle viscere della terra, dal reale. E la fantasia autentica è ben altra cosa che una fuga verso l’irreale. “Nessuna facoltà dello spirito si immerge e scava più della fantasia: essa è il grande palombaro”.

Generalmente il fantastico viene definito come una violazione delle leggi naturali, come una apparizione dell’impossibile. Per noi non è affatto questo. Il fantastico è come una manifestazione delle leggi naturali, un effetto del contatto con la realtà, quando essa viene percepita direttamente e  non filtrata attraverso il velo del sonno intellettuale, attraverso le abitudini, i pregiudizi, i conformismi. La scienza moderna ci insegna che dietro il visibile semplice c’è dell’invisibile complicato. Un tavolo, una sedia, il cielo stellato, sono in realtà radicalmente diversi dall’idea che ce ne facciamo: sistemi in rotazione, energie  non esaurite. È in questo senso che Valéry diceva che, nella scienza moderna, “il meraviglioso e il positivo hanno stretto una sbalorditiva alleanza”. Freud spiega tutto, “Il Capitale” spiega tutto., ecc. Quando diciamo pregiudizi,dovremmo dire superstizioni. Ve ne sono di antiche e di moderne. Per certe persone nessun fenomeno di civiltà è comprensibile se non si ammette, alle origini, l’esistenza di Atlantide.  Per altre il marxismo basta a spiegare Hitler. […]

“Su scala cosmica (la fisica moderna ce l’insegna) solo il fantastico ha possibilità di essere vero” dice Teilhard de Chardin. Ma per noi anche il fenomeno umano deve misurarsi su scala cosmica. È ciò che affermano i più antichi testi di saggezza.[…] Un metodo di lavoro non è un sistema di pensiero. Noi non crediamo che un sistema, per quanto geniale, possa illuminare completamente la totalità del vivere che ci occupa. Si può indefinitamente manipolare il marxismo senza arrivare a integrare il fatto che Hitler ebbe più volte coscienza, con terrore, che il Superiore Sconosciuto era andato a visitarlo.»

La concezione di Pauwels e Berger è, dunque, assai vicina, almeno nella “diagnosi”, a quella dei poeti e degli scrittori decadentisti, della quale si può considerare un prolungamento, o piuttosto una nuova versione, aggiornata e corretta: dietro la superficie delle cose, c’è il mistero; la scienza materialista e meccanicista, così come è intesa e praticata ordinariamente, non è in grado di penetrare in esso, perché non possiede gli strumenti adatti, né una struttura logica adeguata: essa non si occupa che del mondo visibile e ignora o, addirittura, nega tutto ciò che non è sperimentabile, verificabile, misurabile e riproducibile.

Fatta la diagnosi, differiscono le conclusioni: per i decadentisti, solo il poeta possiede la capacità di penetrare il mistero, spingendosi al di là dell’apparenza delle cose, al di là della loro superficie ingannevole e illusoria; e ciò per mezzo degli stati alterati di coscienza, naturali o anche artificiali (cioè realizzati con l’assunzione di sostanze stupefacenti): il sogno, la visione, l’allucinazione; avvicinandosi, nel loro approccio, alle tecniche sciamaniche dell’estasi, miranti a realizzare il “viaggio astrale” ed altre esperienze extra-corporee ed extra-razionali (ma non, di per sé, irrazionali, come la cultura scientista pretendeva e pretende tuttora).

Per la scuola del realismo fantastico, si tratta di creare una collaborazione e una sintesi fra le posizioni più avanzate della scienza post-newtoniana, specialmente della fisica quantistica, e le antiche tecniche della magia e dell’occultismo, sperimentate da generazioni di sapienti e di studiosi che erano anche, nello stesso tempo, scienziati, i quali non pensavano affatto di perseguire un sapere alternativo a quello della scienza, ma profondamente integrato con essa. Pauwels, infatti, non crede che il fantastico sia qualcosa di estremo e di irreale, ma che si annidi nel quotidiano e nell’ordinario; e che solo la nostra distrazione, il nostro conformismo, la nostra pigrizia intellettuale ci impediscono di accorgercene e di trarne tutte le meravigliose conclusioni.

È una posizione condivisibile, questa? A nostro avviso, sì, almeno nelle linee generali; anche se poi si tratta di vedere, caso per caso, nello studio dei fenomeni, naturali ed extra-naturali, quale sia la strada migliore da percorrere e in quale misura servirsi dell’una o dell’altra prospettiva: perché il segreto è tutto qui, nel giusto equilibrio fra esse, cosa estremamente delicata e complessa e nella quale vengono impietosamente a nudo tutti i dilettantismi, tutte le approssimazioni di chi vuol cimentarsi nella ricerca, pur essendo sprovvisto di un serio bagaglio culturale e, ancor più, di una seria preparazione intellettuale e di una adeguata consapevolezza spirituale.

Perché il problema, alla fine, non è di tecniche e nemmeno di filosofie, ma di retta intenzione: chi cerca con mente sgombra e con animo puro, alla fine troverà; mentre gli altri, non troveranno nulla.


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