mercredi, 28 octobre 2015
Patries. Un film choc de Cheyenne Carron sur le racisme anti-blanc et la remigration
Patries. Un film choc de Cheyenne Carron sur le racisme anti-blanc et la remigration
Le 21 octobre prochain sortira le nouveau film de la cinéaste indépendante Cheyenne Marie Carron , intitulé « Patries ». Un film particulièrement attendu car controversé avant même sa sortie, un film que nous avons pu visionner en exclusivité et en avant-première.
Cinéaste engagée, Cheyenne Marie Carron fait des films depuis 2001 sans bénéficier de la promotion et de l’aide dont bénéficient beaucoup de films qui ne font pourtant pas honneur au cinéma français. Sorti en 2014, son film L’Apôtre avait même suscité de violentes critiques et menaces parce qu’il évoquait l’histoire d’un jeune musulman désireux de se convertir au catholicisme. On se souvient même qu’une salle, à Nantes, avait déprogrammé le film après les attentats de janvier, de peur de représailles de la part d’islamistes.
N’ayant pas vu L’Apôtre, mon regard a donc pu se porter en toute objectivité sur le film Patries, film présenté comme traitant du racisme anti-blanc, dont j’avais vu la bande annonce au mois de mars dernier et lu le synopsis : « Sébastien et ses parents viennent d’emménager en banlieue parisienne. À son arrivée, il essaie de se faire accepter par un groupe de jeunes issus de l’immigration africaine. Malgré le rejet qu’il subit, une amitié complexe se noue avec Pierre, un jeune Camerounais en quête d’identité »
Quelle agréable surprise. Ou plutôt, quelle violente surprise. Car Patries est un film long-métrage coup de poing, une gifle en pleine figure, réalisé avec un budget équivalent à celui d’un clip publicitaire de 3 minutes effectués par des professionnels de la communication.
Un film intégralement tourné en noir et blanc et qui se divise en deux parties ; on suit d’abord principalement Sébastien (et le jeune acteur Augustin Raguenet) , jeune de la France périphérique obligé de suivre ses parents (dont son père aveugle) en banlieue parisienne, sa mère ayant trouvé un emploi à Paris. Très vite, il fait la connaissance de Pierre, un Camerounais qui le prends sous son aile et tente d’intégrer Sébastien à « sa bande », sans succès. Car Sébastien – éduqué par des parents ayant porté le « vivre ensemble » au statut de quasi-religion – va vite se rendre compte qu’il n’est pas le bienvenue dans cette banlieue, lui, le blanc, le babtou, la face de craie. La réalité des métropoles françaises et notamment de ses banlieues lui explose alors en plein visage sans que ses parents n’y comprennent rien et il deviendra rapidement une sorte de bouc émissaire pour deux « racailles » africaines ayant dès la première rencontre refusé de lui serrer la main en raison de sa couleur de peau. Seule solution pour lui ? Fuir, retourner dans la France périphérique, ou bien faire face, physiquement, et « s’intégrer » dans son propre pays.
La deuxième partie est centrée sur le personnage de Pierre, incarné par le brillant Jacky Toto, jeune Camerounais qui prend Sébastien sous son aile mais qui, suite à un mensonge non avoué de sa part, rompra de fait leur amitié et leur confiance naissante. Pierre – qui ne trouve pas de travail malgré sa volonté manifeste de réussir – est victime de DRH sans scrupules et d’une administration française qui ne pense qu’à l’aider, à l’assister, là où il voudrait réussir par lui même. Dans le même temps, il est en pleine crise identitaire, lui le Camerounais arrivé à 5 ans en France, jamais retourné au pays, mais n’ayant jamais su creuser sa place dans un pays qui n’est pas le sien. Doit-il partir et monter une entreprise au Cameroun, afin de réussir sa vie et d’aider son peuple , sur la terre de ses ancêtres ? Doit-il rester aux côtés de cette mère qui a tout sacrifié pour lui permettre une vie meilleure en France, et aux côtés de sa soeur, qui par le jeu d’une union mixte avec un bobo parisien français de souche, se sent beaucoup plus intégrée que lui ?
Le résultat est un film abouti, dont la scène finale ne pourra surprendre que ceux qui, habitant la France périphérique, ne connaissent pas ou n’ont pas connu la vie en banlieue, la vie d’un jeune blanc devenu étranger dans son propre pays. Durant ce film, qui, non sans un clin d’oeil appuyé à La Haine de Kassovitz , provoque un retour très violent au réel pour le spectateur, on se dit que du côté des enfants d’immigrés comme du côté des jeunes Français de souche, la cohabitation pacifique sera tout simplement impossible dans le futur, si ce n’est à la marge. Seuls les nantis ou les « vieux » comme dirait Julien Langella, et non pas les « anciens » , refusent de voir cette réalité, de l’admettre, alors même qu’elle est aujourd’hui communément admise par toute la jeunesse, quelle que soit sa couleur de peau ou son identité.
Patries est un film dur, violent psychologiquement, porté par une superbe bande-son particulièrement adaptée qui dévoile tantôt la foi chrétienne profonde de la réalisatrice, tantôt le ressenti de la rue, avec quelques morceaux de rap bien trouvés. C’est un film qui lève le voile sur une réalité jamais évoquée jusqu’ici par le cinéma français, trop souvent englué ces dernières années dans le politiquement correct et la médiocrité. Un film qui mériterait lui aussi d’être projeté dans toutes les salles obscures de France et d’être montré à la jeunesse de France, dans les collèges et les lycées. Car la réalité de la France des villes d’aujourd’hui, c’est plus Patries que L’Esquive, film médiocre sur des « jeunes de banlieue » qui avait, politiquement correct oblige, remporté 4 Césars alors même que la critique spectateurs ne lui accorde aujourd’hui que 2,6 sur 5 (2 962 notes) sur Allo Ciné.
Cheyenne Marie Carron est une cinéaste courageuse, au caractère bien trempé. C’est pourquoi elle a réussi avec brio ce film qui, au delà de ce qu’il montre, est techniquement réussi, surtout quand on connait le faible budget alloué. C’est pourquoi aussi, une certaine presse pourrait lui tomber rapidement dessus, ne pouvant admettre qu’une réalité certaine soit portée sur les écrans. Patries est en cette année 2015 au cinéma Français ce que « Catch Me Daddy » fut au cinéma anglais en 2014. Une révélation, une claque, à voir absolument à partir du mois d’octobre.
Plus d’informations sur le film ici
INTERVIEW
PATRIES
E.C : Le sujet du racisme anti-blanc, est assez tabou, avez-vous, vous-même subi du racisme ?
Cheyenne Carron : Je suis ni blanche, ni noire, mais marron clair de peau. Je n’ai jamais souffert de racisme de la part de personnes blanches ou noires. Depuis mon adolescence j’ai eu l’occasion de fréquenter des garçons et des filles issues de tous milieux et de toutes origines ethniques. J’ai observé les manifestations du racisme sous toutes ses formes. Aujourd’hui, j’ai pris assez de distance avec ce sujet pour pouvoir m’y intéresser. J’ai constaté que beaucoup de magnifiques films ont été fait dénonçant le racisme contre les noirs, je pense à « Imitation of Life », « 12 years a slave », ou « Dear white people », mais je n’ai jamais vu de films sur le racisme anti-blanc. Alors j’ai eu envie de corriger cela. Mais, avant de parler de racisme, Patries est surtout un film qui parle de différentes quêtes liées à l’identité.
E.C : N’avez-vous pas peur d’être taxée de racisme ?
C.C : Les valeurs dans lesquelles j’ai été élevée me mettent à l’abri de ce type de sentiment. J’ai des frères et sœurs blancs et un frère noir de peau. (Je viens d’une famille qui a adopté des enfants). Je ne suis pas raciste, et je pense donc qu’il est grand temps de parler des sujets qui fâchent ! Pour moi il ne s’agit pas de désigner des coupables et des victimes, mais il faut montrer le racisme mais aussi ceux qui l’exploitent en faisant mine de le condamner.
E.C : N’est-ce pas dangereux de traiter de ce sujet dans cette période compliqué ?
C.C : Il y a danger de se faire récupérer par des partis politiques extrêmes. Mais je pense qu’il y a aussi danger à ne pas s’emparer de ces sujets et de laisser à des gens sans humanité, et de les laisser pourrir dans la société… Et puis, je crois qu’un artiste doit s’emparer des problèmes de son temps.
E.C : Pour écrire ce scénario, vous êtes vous inspirée d’un livre, ou de faits divers ?
C.C : Je me suis inspirée du témoignage de plusieurs personnes. Elles m’ont raconté la manière dont elles tentaient de s’intégrer, mais aussi la manière dont elles vivaient une forme de rejet lié à leur couleur de peau, blanche ou noire.
E.C : Dans Patries vous nous montrez une famille, celle de Pierre, qui semble très attachée à son pays d’origine : le Cameroun.
C.C : Les sœurs de Pierre et sa mère, elles, sont très enracinées dans la culture Française, elles se sentent pleinement françaises. Pierre, lui, a un vrai désir qui grandit tout au long du film : celui de redécouvrir le pays d’où il vient. J’ai eu envie de parler d’un homme qui ne se sent pas heureux d’être en France, parce que sa culture d’origine lui manque. Je trouvais intéressant de montrer un immigré qui a soif de son identité perdue. Ça nous change du discourt habituel.. La France n’est pas son eldorado, il cherche autre chose. Pierre est aussi, d’une certaine façon, un héros. Il rêve de bâtir, et il croit en son destin. Mais pour lui, au fond de son cœur, son destin n’est pas en France. Son destin c’est le pays de ses ancêtres, alors que sa sœur ne jure que par la France.
E.C : Les deux mères de famille ont en point commun leur foi, c’est une thématique qui revient souvent dans vos films : la religion.
C.C : J’ai voulu faire le portrait de deux mères catholiques, à l’image de la mienne que j’aime. En tant qu’enfant abandonnée, j’aurais pu être adoptée par une maman noire, mais ce fut une maman blanche.
E.C : La notion de patrie incarne des réalités diverses selon le point de vue de chacun ; pour vous, quelle valeur a-t-elle ?
C.C : Moi qui ai été Pupille de l’État Français jusqu’à mes 19 ans, la patrie française ça a un sens. En tant qu’enfant abandonnée, j’ai bénéficié de la protection de l’État français et ça, ça n’a pas de prix. Mais il ne faut pas traiter les immigrés comme des enfants abandonnés ! Eux ont une terre quelque part, où ils sont nés, et où ils ont parfois une famille et des souvenirs. Un jour cette terre peut leur manquer, c’est le cas de Pierre.
E.C : Et où en êtes-vous avec le CNC ? J’ai cru comprendre que vos précédents films n’ont pas été subventionnés.
C.C : En 2014 le CNC m’a refusé deux scénarios (Hadès et Ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne), alors je ne présenterai plus mes scénarios à l’avenir. Je n’ai pas présenté Patries. J’ai beau faire ma maligne, à chaque refus ça me mine le moral et j’ai le sentiment que mon travail ne trouvera jamais grâce aux yeux du CNC. J’ai financé Patries avec l’argent que j’ai gagné sur les DVD de L’Apôtre.
E.C : Quels sont vos prochains projets ?
C.C : Je vais continuer à chercher le financement de « Hadès » et « Ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne », j’essaie d’élargir mon champ d’action à l’étranger. Si je n’y parviens pas, je vais devrais arrêter le cinéma. Je lui aurait donné tout ce que j’ai pu et Lui m’aura apporté beaucoup de joie et de réconfort.
Entretien avec Cheyenne-Marie Carron, réalisatrice
Cheyenne-Marie Carron est un OVNI. On ne croise pas un petit bout de femme comme elle tout les matins devant la haie de son champ.
Elle a été adoptée toute petite par une famille qui compte deux autres enfants adoptés ainsi que deux enfants “bio”. Elle est la réalisatrice d’une petite dizaine de films et commence à faire parler d’elle et notamment dans les médias rattachés à ce qu’on appelle la réacosphère. Un caractère bien trempé et une personnalité solaire: elle fait son petit bonhomme de chemin et à l’occasion de la sortie prochaine de son nouveau film, Patries, Cheyene-Marie Carron nous permet de nous intéresser à elle en nous accordant un entretien.
-Bonjour Madame, qui êtes-vous ? Pouvez-vous vous présenter succinctement aux lecteurs de Belle-et-Rebelle ?
J’ai 38 ans. Je suis une réalisatrice, scénariste et productrice, catholique.
-Quelle est la motivation qui pousse une jeune femme comme vous à réaliser un film aussi polémique que Patries, qui porte sur le racisme anti-blanc, ce thème tellement controversé ?
Ce qui me pousse n’est pas la polémique, mais l’injustice. Beaucoup de très beaux films existent sur le racisme contre les noirs, mais aucun sur le racisme contre les blancs. J’ai eu envie de corriger cela.
-D’après vous, pour quelles raisons le racisme anti-blanc est-il l’un des tabous de la France moderne?
Peut-être la peur… La peur de se rendre compte qu’on ne déracine pas impunément les gens sans que cela n’entraîne de conséquences.
Comment se manifeste selon vous le racisme anti-blanc ? -
Je pense qu’il prend sa source d’abord dans un mal-être. Celui de se sentir étranger à la culture française, avec peut-être un sentiment de honte et rage d’avoir abandonné son pays d’origine. Puis vient la conséquence, c’est à dire l’agression verbale ou physique de l’homme blanc, du Français.
Dans cette situation tout le monde souffre, d’abord la victime, le Français blanc de peau, mais aussi celui qui agresse.
-Quels obstacles avez-vous rencontrés dans la réalisation de votre film?
Aucun, car je n’ai rien demandé !
Le CNC m’a été refusé sur tous les films, et j’ai décidé de ne plus rien demander à cet organisme, ni aux régions. Je fais mes films sans argent, et je galère pas mal… mais je m’accroche.
-Cheyenne-Marie, soyez honnête, vous aimez vous compliquer la vie: femme, entrepreneure, politiquement incorrecte, catholique, artiste, j’en passe et des meilleures, vous cherchez les ennuis ?
Je ne cherche pas les ennuis, et si l’on m’en fait, je me défends, car j’ai le sentiment d’accomplir des choses justes.
-Est-ce que d’après vous, le harcèlement de rue des femmes ne relève pas aussi du racisme anti-blanc?
Ce harcèlement s’étend aussi à des femmes qui ne sont pas blanches. Il provient je crois d’un regard sur la femme occidentale qui prend sa source dans le mépris de notre culture.
Il faut que la femme occidentale par sa dignité et sa fierté en impose aux barbares.
-J’ai cru comprendre que vous n’êtes pas dans le circuit de distribution classique des films. Comment faites-vous pour faire voir vos films ? Avez-vous des idées de leur audience ?
Effectivement personne n’accepte de distribuer mes films, alors je prends mon courage à deux mains et frappe aux portes des cinémas. De manière étonnante, mes films voyagent aux quatre coins du monde grâce aux DVD et la VOD [Vidéo à la Demande; NDLR], et je reçois parfois des courriels d’encouragements venant de très loin. C’est ça aussi la magie d’un film, une fois terminé, il fait sa vie !
-Qu’est-ce qui vous révolte au quotidien?
Le manque de courage.
-Qu’est-ce qui vous fait garder l’espoir?
Ma foi en l’Eglise et en la France.
-Qu’est-ce qui vous émerveille ?
En ce moment, c’est le printemps qui m’émerveille…
-Qu’est-ce qui vous dégoûte?
L’orgueil.
-Les livres/images/œuvres/artistes/films qui ont fait de vous ce que vous êtes.
Ça n’est rien de tout ça.
Ce qui a fait ce que je suis devenue, c’est ma mère. Une sainte femme qui m’a recueillie lorsque j’avais 3 mois, et le prêtre de mon village qui m’a inspiré le film L’Apôtre. Cet homme a tendu la main à la famille du tueur de sa soeur.
Ces deux personnes sont les deux figures qui ont fait ce que je suis.
Ensuite, il y bien sûr des centaines de gens qui ont croisé ma route, et qui m’ont tendu la main !
-Votre idée du bonheur?
Avoir des enfants… ce que je n’ai pas pour le moment.
-Première chose que vous feriez si vous étiez présidente de la République.
Je restaurerai la Monarchie !
-Votre sucrerie préférée.
Les chocolats de Patrick Roger.
Son film, L’apôtre, est disponible en VOD ainsi qu’en DVD.
Patries sortira en septembre 2015.
00:05 Publié dans Cinéma, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, film, cheyenne-marie carron, france, racisme, anti-racisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 14 janvier 2014
1972/2014 : Idéologie «antiraciste», la grande catastrophe!
1972/2014 : Idéologie «antiraciste», la grande catastrophe!
ex: http://www.polemia.com
« Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues »
♦ En 1972 la France était un pays indépendant, unitaire, fier de son passé et où les libertés étaient respectées. Quarante ans plus tard, l’idéologie nationale héritée de la monarchie, de la République et actualisée par le gaullisme a été remplacée par l’idéologie « antiraciste ». Les résultats sont désastreux : immigration de masse peu assimilable, société multiconflictuelle, perte du sens commun, alignement de la politique extérieure sur des intérêts étrangers, censure à répétition. Comment en est-on arrivé là ?
Jean-Yves Le Gallou fait le point pour Polémia.
1972: Alors que le président Pompidou est fragilisé par sa non-participation à la Résistance de 1940 à 1944, deux événements majeurs surviennent : le Parlement vote à l’unanimité la loi Pleven qui introduit – au nom de la lutte contre le « racisme » – le délit d’opinion dans la grande loi sur la liberté de la presse de 1881 ; les médias lancent « l’affaire Touvier », du nom de ce milicien protégé par l’Eglise catholique. Les deux piliers de l’antiracisme – pénalisation des opinions dissidentes, culpabilisation du passé français – sont ainsi posés.
1980: L’attentat contre la synagogue de la rue Copernic est attribué de manière purement mensongère par les médias à « l’extrême droite ». Jean Pierre-Bloch, patron de la LICRA, met en cause le « climat » : climat intellectuel pour aboutir à la neutralisation idéologique du Figaro-Magazine de Louis Pauwels, porteur d’une vraie pensée alternative ; climat politique visant la politique proche-orientale de Valéry Giscard d’Estaing jugée pas assez favorable à l’Etat d’Israël.
« L’antiracisme » est instrumentalisé par les socialistes et par certains milieux juifs (Le Renouveau juif d’Hajdenberg notamment) pour aboutir à l’élection de François Mitterrand en 1981.
1984/1985 : Fondation de SOS-Racisme, officine gouvernementale créée depuis l’Elysée par Jean-Louis Bianco, secrétaire général de la présidence, assisté d’un jeune conseiller… François Hollande en s’appuyant sur Eric Ghebali et Julien Dray de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et Bernard-Henri Lévy. Les objectifs de SOS-Racisme sont à la fois idéologiques et politiques : promouvoir une société multiculturelle, culpabiliser et scinder la droite, encadrer et contrôler les populations issues du Maghreb (pour les faire « bien » voter tout en évitant une dérive pro-palestinienne).
1986: La mort de Malik Oussekine, un Franco-Maghrébin sous dialyse, à l’occasion des manifestations contre la loi Devaquet, débouche sur une campagne de sidération médiatique. Celle-ci contraint le gouvernement Chirac à renoncer à ses projets, notamment quant à la protection de la nationalité française. A cette occasion le lobby « antiraciste » prend la main de manière définitive sur la droite parlementaire.
1990: Alors qu’il existe 300 profanations de cimetière par an, la dégradation du cimetière juif de Carpentras fait l’objet d’une manipulation médiatique sans précédent. L’ensemble de la classe politique officielle défile sous le parrainage des associations « antiracistes » et d’organisations juives. Deux objectifs sont atteints : la consolidation du fossé entre le FN et le RPR/UDF ; le vote de la loi Gayssot faisant de l’analyse historique critique de la « Shoah » un délit de blasphème.
1993/1998 : Poursuites et condamnations de Maurice Papon pour « crime contre l’humanité ». La condamnation de Papon, haut fonctionnaire français, préfet de police du général De Gaulle (qui lui conféra le grade de commandeur de la Légion d’honneur), député RPR, ministre de R. Barre, est un acte essentiel : c’est l’extension à l’Etat français, en 1998, de la culpabilisation imposée à l’Allemagne en 1945. Cela a aussi pour conséquence le désarmement moral de l’appareil d’Etat face à l’immigration : les associations « antiracistes » empruntant volontiers la figure du juif comme bouclier pour les immigrés clandestins.
2001 : Première loi Taubira, loi mémorielle définissant comme crime contre l’humanité les traites négrières (occidentales seulement) et l’esclavage.
Années 2000/2010 : Pendant longtemps le combat « antiraciste » a été mené par les associations spécialisées (LICRA, MRAP, LDH et SOS-Racisme) bénéficiant d’importantes subventions publiques nationales et locales et recevant des dommages et intérêts de leurs procès; à partir des années 2000, certaines institutions juives prennent directement le relais. Lors de son dîner annuel, avec un parterre plus brillant que pour la Fête nationale du 14 juillet, devant les plus hautes autorités de l’Etat, de la justice, de l’économie et des médias, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) fixe la feuille de route : promotion de la société multiculturelle, renforcement de la législation et de la lutte « antiraciste », notamment sur Internet, soutien indéfectible à l’Etat d’Israël et lutte contre les pays qui y sont réputés hostiles.
Années 2000/2010 (bis) : Adoption d’un mode opératoire comparable au CRIF par le CFCM (Conseil consultatif du culte musulman) et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires). Prise en tenaille des Français de souche.
Fin des années 2000/début des années 2010 : L’UEJF prend la tête du combat judiciaire pour obtenir la mise en place d’une censure publique, voire privée, sur Internet.
Le lobby « antiraciste » : fabuleux pouvoir et fabuleux échec
Après 40 ans de grandes manœuvres « antiracistes », le bilan est désastreux.
Pour les libertés d’abord, avec la multiplication des lois liberticides. Dans tous les classements internationaux portant sur la liberté d’expression la France figure parmi les plus mauvais élèves : entre la 40e et la 50e place pour la liberté de la presse selon Reporters sans frontières ; en troisième position (devant la Russie pourtant si souvent vilipendée !) pour les condamnations pour atteinte à la liberté d’expression par la Cour européenne des droits de l’homme (pourtant très politiquement correcte…) ; aux premiers rangs pour les requêtes auprès des grands fournisseurs d’accès Internet.
Pour la concorde intérieure ensuite : la société multiculturelle est un échec manifeste. Ni l’assimilation, ni même l’intégration n’ont fonctionné. Le seul lieu (hors celui, contraint, du travail) où des gens de culture, de religion et de race différentes se retrouvent ce sont les spectacles de… Dieudonné ou les réunions de Soral. Bref, là où ils se rient du Système selon les uns, du lobby sioniste selon les autres. Fabuleux échec du lobby « antiraciste »: c’est contre lui que s’organise la seule cohabitation black-blanc-beur !
Pour l’indépendance nationale enfin : L’alignement de la politique française sur des intérêts étrangers est de plus en plus préoccupant ; promue par BHL, l’intervention en Libye a été un succès militaire mais une catastrophe géopolitique ; et l’aventurisme de François Hollande sur la Syrie a nui à l’image de la France.
Pour les institutions juives aussi : Depuis l’affaire Dreyfus la communauté juive jouissait d’un statut moral lié à celui de l’innocence injustement persécutée ; en se plaçant systématiquement du côté de la censure, les institutions juives risquent de perdre leur statut de représentants d’opprimés pour celui d’odieux persécuteurs. C’est grave et c’est prendre un double risque : se placer en opposition de l’esprit français traditionnellement frondeur ; et heurter de plein fouet la sensibilité des jeunes générations, à la fois parce que, pour elles, la seconde guerre mondiale est finie depuis 70 ans… et parce qu’elles sont viscéralement attachées aux libertés sur Internet, véritable sujet du débat. Enfin, l’immigration massive encouragée par le lobby « antiraciste » a pour conséquence la constitution de ghettos musulmans et africains qui cultivent une forte sensibilité antisioniste, voire antisémite.
Bien sûr, ce serait une faute que de confondre les juifs dans leur ensemble et ceux qui prétendent parler en leur nom ; on ne saurait davantage passer sous silence le remarquable engagement du côté de l’identité française et de la patrie d’hommes comme Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour. Pour autant, il semblerait raisonnable que les dirigeants des institutions juives aient la force de procéder à leur examen de conscience : à l’égard de leur communauté comme à l’égard de la France. Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues.
Changer de paradigmes
Quant au peuple français dans son unité, il lui faut changer de paradigmes dominants : renvoyer le lobby « antiraciste » à ses échecs ; cesser de le subventionner ; cesser de l’écouter et supprimer ses privilèges judiciaires. Vite !
Jean-Yves Le Gallou
9/01/2014
Voir aussi :
L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet
Evolution des libertés en France : Cent restrictions en quarante ans
Défendre la liberté d’expression contre la police de la pensée
« Je ne sais rien
mais je dirai (presque) tout »
Par Yves Bertrand
Conversations politiquement incorrectes
Sarkozy et Hollande, candidats officiels du CRIF
Le CRIF : la tentation du lobby
Le CRIF refuse de donner « un certificat de Cacherout » à Marine Le Pen
Le dîner du CRIF : nuisible aux libertés, à la souveraineté et à l’identité françaises
07:40 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, france, ceurope, affaires européennes, anti-racisme | | del.icio.us | | Digg | Facebook
lundi, 02 septembre 2013
L'antiracisme, prothèse de l'idéologie dominante...
L'antiracisme, prothèse de l'idéologie dominante...
par Robert Redeker
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Nous reproduisons ci-dessous un texte incisif de Robert Redeker, cueilli sur le blog de cet auteur et consacré à la mascarade antiraciste...
Professeur de philosophie, essayiste à l'origine classé à gauche, Robert Redeker vit depuis plusieurs années sous protection policière pour avoir publié dans le Figaro un texte hostile à l'slamisme.
L'antiracisme est une prothèse destinée à donner une illusion qui comble le vide politique. Il distille à ses intoxiqués l’illusion de la politique. Ce vide est aussi bien l'effet du temps, de l'usure de l’histoire, que d'une volonté fataliste : en finir avec les idéaux de la gauche et leur substituer une sorte de substitut ludique. L’antiracisme est un opium qui laisse croire qu'il est une réconciliation de la politique et de la morale. Alors qu'il n'est ni l'une ni l'autre, ni bien sûr leur synthèse.L'antiracisme permet de rejouer la politique. De la simuler. De jouer à la politique. Mais auparavant la politique aura été vidée de tous ses enjeux. D'un certain point de vue le concept marxiste d'idéologie décrit bien à l'antiracisme. D'un autre point de vue, il faut le compléter par celui, issu des écrits de Jean Baudrillard, de simulation. Chez Marx, l’idéologie – le noir barbu de Trêves vise surtout, à travers ce concept, la religion – est le dispositif par lequel la bourgeoisie masque la réalité de ses intérêts derrière les idées abstraites. Mais à la différence de la religion telle que Marx la perçoit, l'antiracisme masque moins des intérêts, qu'il ne conteste pas, qu'une disparition. Au contraire même, aux temps du triomphe de l'antiracisme, les intérêts sont, parallèlement, proclamés haut et fort. L'antiracisme est à la politique ce que le paintball est à la guerre. Il crée dans l'âme des naïfs et des rêveurs l’illusion que continuent d'exister des concepts, des analyses et des projets et des combats politiques, alors que toutes ces choses ont été jetées par-dessus bord.Qu'est-ce que la simulation ? Jean Baudrillard en propose une bonne définition : « L'ère de la simulation est ainsi partout ouverte par la commutabilité des termes jadis contradictoires ou dialectiquement opposés ». C'est l'époque mitterandienne qui a inauguré ces commutations, mères de l'âge de la simulation : capitalisme/gauche, argent roi/gauche, luxe/gauche, gestion/gauche. Il y a évidemment, tant qu'on s'en tient à la rationalité, à la dialectique, une opposition entre la super-caste privilégiée de la galaxie du show business et du sport, voire de la mode, d'une part, et la misère des cités de banlieue, d'autre part. Or, l'antiracisme, pour assurer sa propagande, les rend commutables, chanteurs, rappeurs, acteurs et sportifs (à l'image de Lilian Thuram, de Djamel Debouze, de Joey Starr) passant sans gêne d'un rôle à l'autre, se régalant d'être pris pour des jeunes de banlieue. Alors que la politique, la gauche, l'horizon révolutionnaire, étaient engendrés par la théorie, la pensée, l'antiracisme est engendré par l'univers du show-business et les industries du divertissent. Alors que les réformes sociales (par exemple celles de 1936) étaient imposées par la pression politique des masses, des luttes, des grèves, qui électrisaient toute la société, bref par l’Histoire, les mesures antiracistes sont imposées par le monde doré de la variété, du show-business, du cinéma, de la télévision et du sport, par les industries du divertissement, autrement dit par la simulation parodique de l'Histoire.Dans l'index (qui, sous la forme d'un vocabulaire philosophique occupe une quarantaine de pages) de la classique et monumentale Introduction à la philosophie marxiste due à la plume érudite et militante de Lucien Sève , philosophe communiste français officiel, le mot racisme se signale par son absence. Autrement dit, en 1980, le racisme ne passe pas encore pour un problème majeur du côté des marxistes, sans doute de la gauche en général. Aujourd'hui, il suffit d'écouter un responsable politique d'un parti de gauche, de parcourir les colonnes d'un journal de gauche, Libération ou L'Humanité, pour se rendre à l'évidence: les mot « immigré » a remplacé le mot « prolétariat », le mot « antiracisme » a remplacé le mot « communisme », le mot « racisme » a remplacé le mot « anticommunisme », le mot « islam » a remplacé l'expression « conscience de classe ». A l'insu de tous et de chacun, la gauche s'est dissoute dans l'antiracisme. Les mots « racisme », « antiracisme », « immigré », « sans-papiers » remplissent toutes les pages du quotidien communiste L'Humanité alors qu'il y a trente ans cet honneur était réservé au mot « prolétaire ».L'antiracisme simule et parodie les luttes sociales, il simule et parodie la gauche. Mais, si l'on sait ce que remplace l'antiracisme, il faut demander auparavant : que remplace ce à quoi dans l'imaginaire dominant l'antiracisme s'oppose, le racisme ? D'abord il se substitue à une réalité métaphysique dont notre temps, à tout le moins en Europe de l'ouest, se refuse à prononcer le nom : le mal. Plus justement : le mal moral. Les sociétés consuméristes et hédonistes, celles dont Herbert Marcuse et Gilles Lipovetsky ont dessiné les traits les plus remarquables, apparues dans le monde occidental à partir des années 60, refoulent l'usage explicite du concept de mal. « Racisme » est le mot qu'elles ont mis en circulation pour dire ce que jadis on appelait le mal moral. Une grande partie des fautes naguère rangées sous la catégorie de mal sont devenues soit anodines soit des qualités. Voici l'envie vantée par la publicité comme une vertu ! La chanson de geste de la luxure inonde les écrans et les gazettes. La trahison, l'infidélité, la perfidie sont, d'écran publicitaire en spot de réclame, de téléfilm en jeu d'avant prime-time, valorisées. La cupidité – gagnez, gagnez... - est élevée au rang de l'exemplarité morale. L'école elle-même enseigne aux élèves des lycées sous couvert de réussir à savoir ce vendre ; autrement dit impose aux jeunes générations un impératif prostitutionnel. Plus : elle laisse entendre que le bien dans la vie collective se résume à une sorte de prostitution généralisée, où tout le monde se vend. Réussir, voilà la seule misérable ambition qu'elle propose aux nouvelles générations ! La dégradation des mœurs – qu'il faut entendre, insistons sur ce point, dans toute sa force inédite : cette dégradation n'est pas le résultat de vices privés, cachés, recouverts par la honte, qui prendraient le dessus en assumant la réprobation qu'elle s'attirerait, non, cette dégradation est voulue, organisée, dirigée parce qu'elle est le moteur de la société de consommation - a vidé le mot mal de toute sa substance. C'est le souvenir de cette substance, de ce contenu, qui explique qu'un puissant tabou, plus sociétal que social, plane sur le concept de mal, paralysant son réemploi. Jusqu'ici n'existaient dans les sociétés qu'un seul temps durant lequel des conduites tenues pour vicieuses étaient louées comme vertueuses : le temps de la guerre (transformation du crime en vertu à l'origine de la désillusion de Freud devant l'homme). Tuer, violer, torturer, piller, mentir – ces crimes, en époque de suspension de la paix, deviennent dignes de louange. La société de la modernité tardive a inventé de l'inédit : ce n'est plus seulement de loin en loin que le vice devient officiellement vertu, c'est, sous les formes que nous venons d'exposer, en permanence. Sous l'aspect de la morale, la société de consommation est la guerre en temps de paix, elle entretient chez les hommes un état d'esprit de mercenaire sans foi ni loi en période de paix.L'antiracisme s'est substitué à l'engagement, à ce que les générations des décennies cinquante, soixante, soixante-dix, appelaient dans le sillage de Sartre l'engagement. Ce que les contemporains de Sartre désignaient sous ce vocable brisait le consensus social dominant. S'engager revenait à vivre dangereusement. De grands risques accompagnaient l’engagement, en particulier ceux de la mise-à-l’écart, de la marginalisation, de la censure. Des événements historiques – comme la guerre d'Algérie – faisaient planer sur l'engagement les menaces de la torture et d’exécution. La censure cherchait aussi àbâillonner l'engagement. Au contraire, jamais depuis que l'antiracisme s'est substitué àl'engagement politique aucune proclamation antiraciste n'a été censurée. Plus : ces proclamations ont toujours été mises en valeur à la fois par les services de l'Etat et par les médias. Elles ont toujours été relayées dans les écoles. L'engagement sartrien, parce qu'il n'était pas de nature parodique, n'a jamais bénéficié de pareilles largesses de la part du système social dominant. Pour s'engager, il fallait accepter de devenir un pestiféré. Le militantisme antiraciste ne court pas de pareils dangers. S'affirmer antiraciste revient à rejoindre le consensus dominant, adhérer à l'idéologie dominante ; s'engager revenait, inversement, à rompre, à divorcer d'avec cette idéologie dominante. Quand l’engagement des années quarante, cinquante, soixante, était âpre, le militantisme antiraciste contemporain est gratifiant, en procurant l'assurance de recevoir des approbations, voire d'être couvert de lauriers. Dans certaines professions, tout spécialement celles qui touchent à l’univers du spectacle, l’antiracisme est un passage obligé pour éviter de disparaître de l'affiche. De même, l'instituteur et le professeur verront leur enseignement couvert de louanges par les autorités académiques et les parents d'élèves s'il se moule dans de la propagande antiraciste. Le militantisme antiraciste est une parodie de ce que l'engagement a été.L'antiracisme est le fantôme décharné de ce que fut l'engagement. L'antiracisme vole aussi la place des luttes sociales. Il en usurpe le souvenir. Dans les années trente du siècle dernier la notion de classe est sortie victorieuse de son affrontement avec la notion de race. Après la seconde guerre mondiale, toute l'attention s'est focalisée sur la lutte des classes, à tel point que le concept de révolution, dans son acception marxiste, régnait sans partage sur les consciences. Les grandes idées de la gauche – transformation de la société à partir de la destruction de l'inégalité liée à la propriété, modification des rapports de production, etc...- ont été portées par des mouvements collectifs, des « masses-en-fusion » aurait dit Sartre, des révolutions (1848, 1917, la Commune de Paris, 1936, Budapest 1956), des partis politiques, des syndicats. L’antiracisme, lui, qui a pris le relais après l’évanouissement du projet révolutionnaire, est porté par le show-business. Avec beaucoup de cynisme, ce dernier s'est installé sans vergogne à la place du peuple. Il aime à parader dans le rôle de moteur du progrès moral, à condition que celui-ci ne risque pas de se muer en revendication de progrès social. Il lui vole la parole au peuple, il parle à sa place, il donne des leçons à sa place, des leçons de moraline ! Le show-business souffle à l'oreille du peuple ce qu'il faut penser : non que l'inégalité et les privilèges, l'exploitation abusive du travail d'autrui, c'est mal, mais que le racisme est le plus grands de tous les maux. L’antiracisme replace au centre des débats la notion qui avait été, par la gauche, écartée au profit de la notion de classe, la race. C’est pourquoi, viagra politique de la gauche, l'antiracisme occupe, sur un mode aussi parodique que stérile, la place qui fut naguère celle de lutte des classes.
Robert Redeker (Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans, 10 août 2013)
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mercredi, 28 août 2013
Six naïvetés à propos du mot «race»
Six naïvetés à propos du mot «race»
Supprimer le mot ne supprime pas le fait
Nathalie Heinich*
Ex: http://metamag.fr
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vendredi, 01 mars 2013
L’ipocrisia “antirazzista”
L’ipocrisia “antirazzista”
di Enrico Galoppini
Ex: http://www.europeanphoenix.it/
Considerando la questione del “degrado” di una determinata società umana, se da un lato è necessario prendere in considerazione quei comportamenti che, dilagando e sembrando sempre più “normali”, fanno precipitare gli uomini che la compongono negli abissi del loro fallimentare edonismo, dall’altro non bisogna tralasciare quei concetti e quelle convinzioni che informano le menti dei medesimi soggetti. La capacità di suggestione di queste “idee” è infatti tale che sono proprio queste, una volta penetrate al posto di quelle sane e rette, ispirate dall’Alto, a condizionare le scelte e le azioni degli uomini di un preciso tempo e luogo. Una società, da che era retta da principi e valori effettivamente “universali”, finisce per rotolare lungo una china che conduce ad un piano esattamente inverso, quello in cui dominano principi e valori “particolari”, ispirati invece dal Maligno, che stuzzica con le sue ‘arti’ la nostra provvidenziale facoltà di “libero arbitrio”.
L’attuale situazione delle cosiddette “società moderne” o “occidentali” è quella appena descritta sinteticamente: teoria e pratica, pensiero ed azione, agiscono in maniera consequenziale e solidale nel dare forma ad una modalità del “vivere insieme” e del corrispondente tipo umano mai visti prima, tanto che viene da ipotizzare che nel breve volgere di tempo tutta l’umanità, tranne le eccezioni rappresentate da chi si terrà saldo ai principi “universali”, finirà per essere schiava del proprio ego, del “satana interiore”, con una “società globale” che glorificherà un “umano” ridotto ad un simulacro disanimato di quello che avrebbe potuto essere ben altro, ovvero “vicario di Dio sulla terra”.
Ma per non tradire se stesso e il compito assegnatogli, l’uomo deve darsi una scala di priorità, al culmine della quale vi è l’intellettualità pura (che niente ha a che spartire con l’intellettualismo moderno, mero sfoggio di una “anarchica” facoltà razionale), che coincide con la Conoscenza, ovvero con l’Amore, che implica l’identità tra il conoscente e il conosciuto e la “vittoria sulla morte”. Ad un livello subordinato, con la sua importanza relativa, vi è il piano della morale, che riguarda le interrelazioni tra gli uomini, la quale finché i principi non vengono obliati e contestati resta relativamente stabile nel tempo.
Ora, se c’è un segno tangibile del decadimento del nostro vivere civile e dell’attacco che viene portato al “carattere” della nostra popolazione, quindi di ciascuno di noi, è l’insistenza con cui, attraverso i mezzi di persuasione di massa (media, spettacolo, letteratura ecc.) e le istituzioni educative viene introdotto un moralismo – degenerazione ipertrofica del piano della morale - sempre più asfissiante e dilagante.
Lo si vede plasticamente nella vicenda del cosiddetto “razzismo negli stadi”.
Recentemente, un noto calciatore nero[1], nel bel mezzo di una partita, stufo di sentirsi beccare ed insultare da parte della tifoseria avversaria, ha preso la palla in mano per scagliarla con un’energica pedata al loro indirizzo, abbandonando subito dopo il campo.
Immediatamente, all’unisono, e senza eccezioni (il che è sempre sospetto perché denota una completa uniformazione che spontaneamente non esiste), si sono tutti messi, in vario modo e grado, a dargli ragione, lagnandosi e dolendosi per il “razzismo negli stadi” che, a loro dire, infesterebbe gli stadi di calcio (e l’intera società italiana!).
Si tratta di un episodio marginale, certo, che però rende il polso della situazione del livello di conformismo moralistico che sta imponendosi in Italia e in tutti quei paesi sottoposti ad una cura da cavallo mirata a snaturarne il carattere, da quello che era, mediterraneo, incline alla focosità e alla platealità, nel bene e nel male, a quello puritano e “moderato” d’importazione d’oltremanica e d’oltreoceano, caratterizzato da una repressione ipocrita di tutti quegli istinti che comunque l’uomo ha in sé e che, in una maniera “ritualizzata” quale può essere una partita di calcio o una “festa” paesana, è positivo che si sfoghino, per non provocare poi danni peggiori di quelli che si vorrebbe prevenire e contenere con tutti questi controlli e divieti.
Ma alla base di tutta questa vera e propria isteria sul “razzismo”, negli stadi e fuori, c’è un fatto: dobbiamo, per forza o per amore, accettare la “società multietnica”.
Ricordo distintamente, nei primi anni Novanta (un vero spartiacque tra un “prima” e un “dopo”, non a caso inaugurati dallo spettacolo “moralizzatore” di “Mani Pulite”), schiere d’improvvisati pedagoghi indottrinarci con le fantastiche e meravigliose prospettive di un’Italia che “ormai” – assicuravano - “è un paese multietnico”. Attenzione, nei primi anni Novanta, l’Italia non era affatto “multietnica”, ma tutto quel lavaggio del cervello – nel quale s’inscrisse anche un’insostenibile Miss Italia originaria di Santo Domingo! – puntava a far percepire come una condizione acquisita ed ineluttabile una prescrizione, anzi una vera e propria imposizione: “multiculturalizzatevi”!
È da quegli anni che ci è stato imposto di gioire acriticamente per il “multietnico”, e per la sua premessa, l’immigrazione di massa, come se, senza bisogno di alcuna dimostrazione, solo per la “magia delle parole” tipica dell’ipocrisia moralistica, fosse di per sé “positiva” una società in cui devono convivere le popolazioni le più diverse, per mentalità, usi, costumi ecc.
“Multietnico è bello”, e stop, senza possibilità di replica.
Addirittura, per non permettere a nessuno di fiatare e, soprattutto, di utilizzare questo tema in politica, sempre nello stesso torno di tempo venne imposta in fretta e furia la Legge Mancino/Modigliani, quella che sanziona implacabilmente ogni dichiarazione (o supposta tale) di “superiorità etnica e religiosa”. Eppure, all’epoca, non c’erano né la “società multietnica” né i “razzisti” da colpire con l’apposita legge, fatti salvi piccoli gruppetti che fisiologicamente occupano i residuali spazi “a destra della destra” e, per la verità, un piccolo ma preveggente sodalizio, il Fronte Nazionale, che per un breve periodo, prima del suo scioglimento coatto proprio a causa della suddetta legge, aveva fatto della sensibilizzazione sui problemi derivanti dalla “società multietnica” (o “multirazziale”, come riportavano i suoi scritti) il suo unico cavallo di battaglia. C’era anche, ad onor del vero, una Lega Nord non ancora poltronizzata e ridotta a più miti consigli (vedasi il recente e continuo bersagliamento giudiziario), la quale, però, se la prendeva a livello propagandistico più che altro coi “terun”.
Ma non c’era, con tutta evidenza, alcuna “emergenza razzismo”… C’era, piuttosto, la volontà, da parte delle élite dominanti (alta finanza e “sette”[2] mondialiste, con tutto il resto, “intellettuali” compresi, che va al carro dei loro impulsi), di modificare profondamente il volto delle nostre società, sul modello del “melting pot” anglosassone, utilizzando la leva della “immigrazione di massa” di cui, lo sbarco rocambolesco di migliaia di albanesi che si lanciavano in mare da un piroscafo, rimarrà sempre un’immagine-simbolo.
Nessun pedagogo della domenica ha mai però dimostrato che “multietnico è bello”. Semplicemente perché è indimostrabile, avendo piuttosto a che fare con un approccio moralistico, con quel che si vuol far digerire per forza a colpi di ricatti morali, di pressioni, di perentorie minacce di esclusione dal consesso delle “persone civili”.
Intendiamoci, come ho già avuto modo di scrivere su “Eurasia”[3], la questione immigratoria, quand’è affrontata estrapolandola dal contesto, prendendosela perciò solo con un anello della catena, per giunta il più debole, diventa la prateria sulla quale scorazzano tutti i demagoghi e i vigliacchi di questo mondo, che strillano, minacciano e talvolta esagerano, ma poi non fanno assolutamente nulla, anche quando andrebbe fatto (si pensi a certi quartieri di alcune città italiane), e, colmo dell’imbecillità e della malafede, se la prendono proprio con quegli aspetti dell’immigrazione che maggiormente andrebbero esaltati, come l’attaccamento alle proprie tradizioni e alla religione: l’islamofobo che getta carrettate di letame sul terreno sul quale sorgerà una moschea non ha capito nulla di quello che critica a vanvera e di quello che dice di voler difendere. Lì, più che di “razzismo” da sventolare in faccia agli allocchi “progressisti” di tutte le risme, bisognerebbe parlare chiaro e tondo di “occidentalismo” e “modernismo”, perché non c’è nulla di più “moderno” che dell’odio verso la religione e la “tradizione”.
Ma tornando alla questione del “razzismo”, prima di chiudere il cerchio tornando all’episodio calcistico che ha dato lo spunto per queste considerazioni, c’è da rilevare un altro fatto assurdo, dato per acquisito senza che nessuno osi fiatare, sempre per paura d’essere linciato moralmente, il che la dice lunga sulla “libertà” che vige in questa società che si loda e s’imbroda di continuo come “aperta”, “tollerante” ecc.
Il costante panegirico del “meticciato” e della “mescolanza”, entrato anche nel mondo della “cultura”, dove più una cosa è “ibrida” e più esalta, non viene mai messo in discussione, eppure, di per sé, non si tratta di concetti dei più elevati. Da sempre, infatti, “puro” è sinonimo di “pulito”, di “incorrotto”, e non è possibile che tutti quelli che sono venuti prima di noi si siano sbagliati. Ha sempre valso il principio per cui la “forma” è tutto, è principio d’ordine, anche per una società, poiché l’“informe”, il non definito, corrisponde al caos, da cui deriva ogni sciagura. Ma oggi, sembra che i “moderni” non vogliano più stare entro alcuna “forma”, declamando invece le lodi dell’“informale”, e quindi del “meticciato”, in ogni campo e a tutti i livelli, come se avessero timore, se non un vero e proprio orrore, di tutto ciò che ha una sua “identità” definita.
Ci dev’essere un “odio di sé” dietro tutto quest’atteggiamento unilaterale, frutto d’una “educazione” pluridecennale al centro della quale sta - colpa di una scuola e una “cultura” in mano a scellerati ed invertebrati senza amor patrio - una costante damnatio memoriae per tutto quel che siamo stati ed abbiamo realizzato in passato.
Eppure, in giro per il mondo, non sono tutti così “antirazzisti” come dovremmo essere noi “pedagogizzati”. Ma queste cose le può sapere solo chi ha viaggiato, chi ha potuto osservare, confrontare, valutare e, perché no, apprezzare anche l’alta considerazione che, rispetto agli “altri”, hanno parecchi popoli nel mondo. Senza che per questo ci si debba mettere a giudicarli male per il loro atteggiamento “discriminatorio” e “altezzoso”. Se vado in casa d’altri so che devo entrarci rispettoso e in punta di piedi, senza per ciò approvare tutto, ma nemmeno per ergermi a supremo tribunale di quello che probabilmente non potrò mai capire appieno.
C’è dell’altro: il senso dell’ospitalità verso lo “straniero” (parola ormai proibita!) e della dignità che ci piace costatare in molti popoli extraeuropei non viene certo dall’iperspazio, e tantomeno da un corso accelerato di “antirazzismo”. Deriva da una corretta valutazione di sé, dal sapere quel che si vale, fino a considerarsi (terribile sacrilegio!) “il centro del mondo”. Così, da quella “posizione di forza”, si può aprire le porte al forestiero ed accoglierlo volentieri e degnamente.
Qui, al contrario, è tutto un autoflagellarsi, un piangere sui propri “crimini”. Un plaudire masochistico alla Legge Mancino e un invocare ancor più draconiane pene per “i razzisti”.
Così, a parte la spocchia del “ricco” (o di chi si crede tale) verso il “povero”, che è in fondo il “razzismo” moderno ridotto all’osso[4], non c’è una “civiltà”, un “carattere” a sostenere noialtri quando ci troviamo di fronte chi viene da fuori.
Di qui sorgono due tipi di reazione: una, minoritaria, è quella dei cosiddetti “naziskin” e dei gruppetti “identitaristi” (i quali hanno un’idea della “identità” esageratamente ingessata); l’altra, maggioritaria, è quella del “progressista”, di quello che vede la comunità come un mero esito contrattuale e non un dato naturale frutto d’una lenta “civilizzazione” che non può permettersi lo tsunami dell’immigrazione di massa. Per quest’ultimo tipo, che è quello che fa danni nelle scuole, nelle istituzioni e nella “cultura”, “tutto il mondo è paese”, tranne che il suo quartiere, radical chic, bello tranquillo e assolutamente immacolato dal punto di vista “multietnico”, mentre i babbei che pendono dalle sue labbra (se è un “intellettuale”) o che lo votano (se è un “politico”) abitano in quartieri il più delle volte oltre i limiti del degrado, nei quali può essere persino pericoloso girare dopo l’imbrunire.
Ma come scrivevo nel summenzionato articolo per “Eurasia”, al di là di tutto il chiacchiericcio sulla “integrazione” e il “diverso”, c’è un motivo preciso per cui alta finanza e “progressismo” si danno la mano sulla questione immigratoria e la “società multietnica”[5]: si tratta di sfruttare più che si può l’essere umano, usando la leva economico-finanziaria, inducendo masse ad emigrare con ogni meschino e spregevole mezzo e forzando a “vivere insieme”, in una sorta d’esperimento, gente che non ha nulla a che spartire se non le meravigliose, sovente illusorie, “opportunità economiche” di un Paese. La “patria” in questo modo diventa un PIL, o uno “spread”, o la “disoccupazione” e gli “assegni familiari” da percepire, ma gli imbonitori delle “nuove forme di cittadinanza” sembrano non rendersene conto: continuano a cantare la loro filastrocca ad un pubblico senza più capacità critica, aduso solo ad annuire e a dare la caccia al “razzista”, che potrebbe sempre annidarsi ovunque, dal lavoro alla scuola, e persino in casa!
Di tutto ciò, certamente, sorridono i giovanotti miliardari che tirano calci a un pallone, e soprattutto coloro che tirano le fila d’un baraccone che ha smesso da tempo d’essere qualcosa che ha a che fare col sano agonismo, per il quale ci si può anche misuratamente appassionare.
Il calcio, almeno da quando lo conosco, è sempre stato una valvola di sfogo per gente dei ceti sociali bassi, o medio-bassi, gli altolocati preferendo per la maggior parte altri sport. Quel tipo di persone ha un’esigenza da soddisfare, a causa del tipo di vita che conduce (quanto per propria colpa, non è qui il punto): deve sfogarsi. E questo lo sa bene chi gli apparecchiato il giocattolo.
Ma non lo comprenderanno mai gli “educatori” in servizio permanente effettivo. Che dotati dell’esclusiva della “fabbricazione delle opinioni”, si scatenano in teorizzazioni una più irreale dell’altra, come se loro fossero alieni da ogni “passione” o “esagerazione”, postulando un essere umano cloroformizzato, tra l’ameba e lo zombie, che non esiste se non nelle loro fantasie perverse.
O forse è proprio un obiettivo preciso quello che viene perseguito con tanta tenacia: costringere l’uomo in una camicia di forza, in una gabbia moralistica che alla fine lo faccia impazzire, facendogli commettere azioni molto più gravi di un insulto ad un calciatore nero o alla tifoseria avversaria.
Ma non c’è scampo nella società del “moralisticamente corretto”: una volta che, compresso e represso in ogni modo, quest’uomo compiutamente “moralizzato” e perciò “democratico” e “moderno”, avrà sterminato la sua famiglia oppure sbudellato un automobilista per una mancata precedenza, dovrà sorbirsi l’ennesima predica da parte dei soliti “educatori”, inamovibili e senza possibilità d’essere contraddetti nella loro torre d’avorio dei media e della “cultura”, inabbordabile da chiunque non sia stato dotato del bollino di “democratico antirazzista”.
Tutto questo fa molto pena, per come si riduce l’uomo quando si mette a cazzottare con la sua indole naturale. Certo, non è un bello spettacolo vedere una turba stravolta lanciare insulti all’indirizzo di qualcuno, solo per “stare meglio”. Ma questo “qualcuno” non può fare quello che casca dal pero, ignaro del contesto in cui vive (e piuttosto bene, direi): quello del “mondo dello sport”, in cui circolano cifre da capogiro e dove non si può pretendere che, in uno stadio di calcio, la massa ci vada in pelliccia e col monocolo; e quello della “società multietnica”, con la rabbia che alimenta presso i ceti sociali più bassi, gli stessi che rimpolpano le tifoserie, e nella quale un privilegiato come un calciatore (nero o non nero) può anche sorvolare su qualche parola di troppo, ché tutti gli altri sopportano di peggio.
[1] “Di colore” lo lasciamo volentieri agli schiavisti anglosassoni, che dopo aver rovinato l’Africa deportandone milioni di suoi figli, si sono pure inventati, come se bastasse una parola a ripulirsi la coscienza e la reputazione, il vago e pudico “colored”, che ovviamente non poteva non entrare nel vocabolario di noi italiani, subalterni e in costante “imbarazzo” per la sola radice cubica delle malefatte di questi campioni d’ipocrisia.
[2] Qui si usa il termine “setta” con riferimento a tutte quelle organizzazioni, religiose, culturali e politiche, che auspicano e lavorano, convergendo spontaneamente, per instaurare una “Repubblica universale”, un “Nuovo ordine mondiale”. La “setta”, in questo senso, può anche avere un miliardo di simpatizzanti, più o meno coscienti dell’azione dei suoi dirigenti, non essendo qui in questione il numero esiguo di affiliati che caratterizza quel che comunemente viene definito “setta”.
[3] Il fondamentale carattere economico del “problema immigratorio”, “Eurasia” 1/2006, pp. 119-122.
[4] Non esiste infatti “razzismo” verso gli svizzeri, gli austriaci o gli svedesi, ma verso i romeni sì, perché visti come “poveri”, anche se più vicini a noi culturalmente!
[5] Come del resto su tutta la linea: si faccia caso che mentre le Femen si spogliano in Piazza San Pietro esibendo la scritta “In Gay We Trust”, tutti i bancomat della Città del Vaticano sono stati bloccati dalle “autorità bancarie” italiane, imbeccate da quelle europee, giustificando tale inaudito provvedimento con la “scarsa trasparenza” dello IOR! Come se le altre banche fossero delle mammolette… Cfr. M. Blondet, Il Vaticano “non può né vendere né comprare”, “Effedieffe.com”, 15 gennaio 2013.
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mercredi, 28 octobre 2009
De getto's van Brussel
De tekst die links in Vlaanderen scandaliseert!
Le texte qui scandalise les gauches en Flandre !
De getto's van Brussel
MOETEN WE BANG ZIJN OM ONZE WAARDEN OP TE DRINGEN?
LUCKAS VANDER TAELEN is het beu naast een getto te leven waar allochtone jongeren hem behandelen alsof hij op hun privéterrein loopt. 'Waarom durven wij niet opkomen voor wat eigenlijk essentieel is: respect voor de wetten en de waarden van het land waarin wij leven?'
Ik woon vlakbij een buurt in Vorst, van de Merodestraat tot het Zuidstation, die je zelfs met de meest multiculturele vooringenomenheid niet anders dan als een getto kunt omschrijven.
Mijn dochter heeft het al lang opgegeven om in die wijk te gaan. Daarvoor is ze net iets te vaak uitgescholden voor veel onfraais. Ik fiets er elke dag door en beleef steeds een ander avontuur. Dubbelgeparkeerde auto's, bestuurders die een kruispunt blokkeren om met elkaar te praten, rondhangende jongeren die je bekijken alsof je op hun privédomein komt.
Probeer vooral niets te zeggen als je weer eens bijna omver gereden wordt: de laatste keer dat ik dit toch deed, werd ik de huid vol gescholden door een omstaander van geen zestien jaar, die zijn beledigende tirade afsloot met een boodschap die ik niet vertaal: 'Nique ta mère.' Dat was minder erg dan de vorige keer, toen een andere jonge Maghrebijnse chauffeur zich door mijn gedrag beledigd voelde: ik had het aangedurfd mijn voorrang te nemen. Zijn eer was dusdanig gekrenkt dat hij dit blijkbaar enkel kon rechtzetten door me in het gezicht te spuwen...
Dus vooral: zwijgen. Want als je probeert duidelijk te maken dat 70 km per uur veel te snel is in een zone 30, dan heb je meteen recht op een confrontatie met het eergevoel van een jonge nieuwe Belg die het niet kan hebben dat iemand hem ook maar iets verbiedt en die bereid is je daarom in elkaar te rammen.
Twintig jaar geleden was ik ervan overtuigd dat de jonge nieuwe Belgen snel geassimileerd zouden worden. Maar nu is in Brussel een generatie van rebels without a cause opgegroeid die zich altijd verongelijkt en te kort gedaan voelt. Nooit voor iets verantwoordelijk, het is altijd de fout van iemand anders: van de overheid, van de racistische Belgen. En ook binnen hun eigen families blijven de jonge Maghrebijnse mannen onaantastbaar. Toen de politie in Molenbeek een jongen oppakte, organiseerde de vader meteen een betoging omdat zijn zoon 'nog geen appel zou stelen.'
De inspanningen van de overheid in de probleemwijken hebben ervoor gezorgd dat de jongeren de noodzaak niet voelen die te verlaten, toonde een ULB-studie vorig jaar aan. Zo creëer je de bekrompenheid van een dorp in de grote stad.
Een dochter van Marokkaanse vrienden heeft een Belgisch vriendje. Met hem gaat ze nooit uit in de wijk, omdat ze meteen wordt nageroepen. Want bijna al de jonge allochtonen mogen dan wel de Belgische nationaliteit hebben, enige identificatie met dit land hebben zij niet. Integendeel: 'Belge' is een scheldwoord...
Jonge vrouwen alleen zie je overigens bijna nooit in de wijk. En zeker niet in de cafés: daar worden ze zelfs niet gedoogd. Toen een medewerkster van de gemeente er een koffie vroeg, werd haar snel duidelijk gemaakt dat ze er niet moest op rekenen om bediend te worden. Als ik de Merode-wijk binnenfiets, dan weet ik dat ik tot ver voorbij het Zuidstation niet één vrouw op een caféterras zal zien. En dan heb ik het nog niet over de dubbele seksuele moraal die van jonge allochtone vrouwen nog steeds verwacht dat ze tijdens de huwelijksnacht hun maagdelijkheid bewijzen, ook al weet iedereen dat Brusselse hospitalen met een eenvoudige ingreep maagdenvliezen herstellen...
Een gerenommeerd Frans-Marokkaanse kunstenaar stelde tot vorige week een merkwaardige installatie tentoon in Brussel: een reeks bidtapijtjes met schoenen. De kunstgalerij kreeg onmiddellijk dreigtelefoons, het glas voor het kunstwerk werd bespuugd en beschadigd. De commotie kwam er omdat er bij één bidtapijtje rode vrouwenhakken te zien waren. De kunstenaar wou op die manier 'de plaats van de vrouw in de Islam' aankaarten. Maar dat kan al niet meer in Brussel: na een paar dagen werd het kunstwerk verwijderd.
Misschien moeten we ons eens afvragen hoe het komt dat we aanvaard hebben dat principes als de vrijheid van de kunstenaar en gelijke rechten voor man en vrouw niet voor iedereen gelden in dit land. Waarom durven wij niet opkomen voor wat eigenlijk essentieel is: respect voor de wetten en de waarden van het land waarin wij leven? Een hoofddoekenverbod is geen oplossing. Maar misschien moeten we toch eens nadenken over hoe we op een assertieve manier kunnen duidelijk maken dat wij durven verdedigen wat wij belangrijk vinden.
Het is de verdienste van links geweest om meer aandacht te vragen voor discriminatie en sociale achterstand. Het probleem ligt jammer genoeg dieper: we zijn bang geweest om onze waarden op te dringen aan allochtonen. Die waarden zijn mij echter te dierbaar om ze verloren te laten gaan.
LUCKAS VANDER TAELEN
Wie? Vlaams Parlementslid voor Groen!
Wat? We moeten jonge allochtonen respect bijbrengen voor onze waarden.
Waarom? Sommige Brusselse wijken evolueren tot getto's met eigen wetten.
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mercredi, 20 mai 2009
Préface à "Religiosité indo-européenne" de H. F. K. Günther
Archives de SYNERGIES EUROPÉENNES - Septembre 1987
Préface du traducteur à "Religiosité indo-européenne" de H. F. K. Günther
Un préjugé défavorable accompagnera ce livre de Günther. En effet, en France, Günther jouit d'une réputation détestable, celle d'être "l'anthropologue officiel" du Troisième Reich de Hitler. Cet étiquetage n'a que la valeur d'un slogan et il n'est pas étonnant que ce soit le présentateur de télévision Polac qui l'ait instrumentalisé, lors d'un débat à l'écran, tenu le 17 avril 1982 sur la "Nouvelle Droite" d'Alain de Benoist. Avec la complicité directe d'un avocat parisien, Maître Souchon, et la complicité indirecte d'un essayiste britannique, ayant comme qualification scientifique d'être un "militant anti-fasciste", Michael Billig (1), Polac pouvait fabriquer, devant plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs, le bricolage médiatique d'un "Günther hyper-nazi", maniaque de la race et dangereux antisémite. Comme aucun représentant de la "Nouvelle Droite", aucun anthropologue sérieux, aucun connaisseur des idées allemandes des années 20 et 30, n'étaient présents sur le plateau, Polac, Souchon et leurs petits copains n'ont pas dû affronter la contradiction de spécialistes et le pauvre Günther, décédé de-puis quatorze ans, a fait les frais d'un show médiatique sans la moindre valeur scientifique, comme le démontre avec brio David Barney dans Eléments (n°42, juin-juillet 1982).
Qui fut Günther? Hans Friedrich Karl Günther est né le 16 février 1891 à Fribourg en Brisgau, ville où il vécut sa jeunesse. Il y fréquenta l'université et, après un séjour d'études à Paris, acquit les diplômes qui sanctionnaient ses connaissances en linguistique comparée et en philologie germanique. La formation de Günther est donc celle d'un philologue, non celle d'un anthropologue. Quand éclate la guerre de 1914, Günther se porte volontaire mais, atteint d'un rhumatisme des articulations pendant son instruction, il est renvoyé chez lui et jugé inapte au service actif. Il servira ultérieurement le Reich dans la Croix-Rouge. La guerre finie, il enseigne à Dresde et à Fribourg. Son premier ouvrage paraît en 1920 et s'intitule Ritter, Tod und Teufel. Der heldische Gedanke (= Le chevalier, la mort et le diable. L'idée héroïque), conjointement à une pièce de théâtre, d'inspiration nationaliste, faustienne, païenne et romantique, Hans Baldenwegs Aufbruch. Ein deutsches Spiel in vier Auftritten (=Le départ de Hans Baldenweg. Pièce allemande en quatre actes). Le destin de Günther venait d'être scellé. Non par le contenu intellectuel de ces deux travaux, mais par la personnalité de son éditeur munichois, Julius Friedrich Lehmann, enthousiasmé par Ritter, Tod und Teufel. Cet éditeur connu avait repéré des qualités innées d'anthropologue chez son jeune protégé. Günther, avait remarqué Lehmann, repérait tout de suite, avec justesse, les caractéristiques raciales des individus qu'il rencontrait au hasard, dans les rues ou sur les chemins de campagne. Il était dès lors l'homme que cherchait Lehmann, pour écrire un précis de "raciologie" vulgarisé, accessible au grand public, commercialisable à grande échelle. Malgré l'avis défavorable d'un professeur d'anthropologie de l'université, Lehmann déci-de de payer Günther pendant deux ans, afin d'achever, à l'abri du besoin, sa "raciologie". En juillet 1922, Rassenkunde des deutschen Volkes sort de presse. Plusieurs éditions se succéderont jusqu'en 1942 et 124.000 exemplaires du livre trouveront acquéreurs. En 1929, paraît une édition abrégée, Kleine Rassenkunde des deutschen Volkes, rapidement surnommée Volksgünther, qui sera, elle, tirée à 295.000 exemplaires.
Auteur d'un ouvrage scientifique de référence sur "l'idée nordique" en Allemagne (2), Hans-Jürgen Lutzhöft explique les raisons qui ont fait le succès de ces deux manuels:
1) En reprenant les classifications des races, dressées par les anthropologues anglo-saxons Beddoe et Ripley, Günther analysait la population allemande et repérait les mixages dont elle était le résultat. C'était la première fois qu'un livre aussi didactique sur la question paraissait en Allemagne. Günther faisait dès lors figure de pionnier.
2) Didactique, Günther initiait ses lecteurs, avec une remarquable clarté, aux arcanes et aux concepts fondamentaux de l'anthropologie biologique. Le lecteur moyen acquérait, avec ce livre, un texte "initiatique" pratique, concret et instructif.
3) Les deux ouvrages étaient richement illustrés, ce qui ôtait toute abstraction ennuyeuse aux descriptions des phénotypes raciaux (physionomies, corpulences, formes des crânes, couleur des cheveux et des yeux etc.).
4) Le style du livre était précis, clair, compréhensible, convaincant.
5) La simplicité des démonstrations encourageait la lecture.
6) Günther ne sombrait dans aucune polémique gratuite. Certes, sa race "favorite" était la race nordique mais jamais il ne médisait des au-tres races européennes. Cette absence de propos médisants, inhabituelle dans les vulgarisations anthropologiques de l'époque, accordait à Günther un public nettement plus large que celui des petites sectes nordicomanes.
7) Vulgarisation qui n'avait pas la prétention d'être autre chose, la Rassenkunde possèdait un niveau scientifique réel et incontestable, malgré les lacunes que pouvaient repérer les spécialistes autorisés des universités. Pour l'anthropologue Eugen Fischer, le plus renommé dans sa profession pendant l'entre-deux-guerres allemand, la lecture de la Rassenkunde était impérative pour le débutant et même pour le professionnel qui voulait acquérir une souplesse didactique dans sa branche.
Le succès incroyable et inattendu de la Rassenkunde permet à Günther d'envisager la vie d'un écrivain libre. Il suit les cours de l'anthropologue Theodor Mollison (1874-1952) à Breslau et rencontre à Dres-de celle qui deviendra bien vite son épouse, la jeune musicologue norvégienne Maggen Blom. En 1923, il suit la jeune fille à Skien, sa ville natale, dans le Telemark norvégien, et l'épouse en juillet. Deux filles naîtront de cette union, Ingrid et Sigrun. Les Günther resteront deux ans à Skien, puis se fixeront à Uppsala en Suède, où se trouve "l'Institut d'Etat suédois de biologie raciale". Il travaillera là avec les anthropologues Lundborg et Nordenstreng. En 1927, la famille va habiter dans l'île de Lidingö près de Stockholm. Les années scandinaves de Günther sont indubitablement les plus heureuses de sa vie. Son âme de solitaire trouve un profond apaisement en parcourant les forêts et les montagnes peu peuplées de Norvège et de Suède. Il décline plusieurs invitations à revenir en Allemagne. En 1929, pourtant, quand le Reich est frappé durement par la crise économique, les ventes de la Rassenkunde baissent sensiblement, ce qui oblige Günther à abandonner sa vie de chercheur libre. Son ami Hartnacke use de son influence pour lui donner, à Dresde, un emploi de professeur de Gymnasium à temps partiel.
C'est à ce moment que des militants nationaux-socialistes ou nationalistes commencent à s'intéresser à lui. Darré estime que la Rassenkunde a donné une impulsion déterminante au "mouvement nordique". Ludendorff en chante les louanges. Rosenberg, lui, avait déjà, dans le Völkischer Beobachter du 7 mai 1925, réclamé la présence d'un homme du format de Günther à la Deutsche Akademie. Ce sera finalement Wilhelm Frick, ministre national-socialiste de l'intérieur et de l'éducation populaire du Land de Thuringe, qui, avec l'appui de Max Robert Gerstenhauer, Président thuringien de la Wirtschaftspartei (= Parti de l'Economie), bientôt alliée au NSDAP, déploiera une redoutable énergie pour donner à Günther, apolitique et simplement ami du responsable national-socialiste Paul Schultze-Naumburg, une chaire de professeur à l'université d'Iéna. Le corps académique résiste, arguant que Günther, diplômé en philologie, n'a pas la formation nécessaire pour accéder à un poste de professeur d'anthropologie, de raciologie ou d'hygiène raciale (Rassenhygiene). Frick et Gerstenhauer circonviennent ces réticences en créant une chaire "d'anthropologie sociale", attribuée immédiatement à Günther. Ce "putsch" national-socialiste, que Günther, bien que principal intéressé, n'a suivi que de loin, finit par réussir parce qu'une chaire d'anthropologie sociale constituait une nouveauté indispensable et parce que Günther, en fin de compte, avait amplement prouvé qu'il maîtrisait cette discipline moderne. La seule réticence restante était d'ordre juridique: les adversaires des nazis jugeaient que Frick posait là un précédent, risquant de sanctionner, ultérieurement, toutes inter-ventions intempestives du politique dans le fonctionnement de l'université. Le 15 novembre 1930, Günther prononce son discours inaugural seul, sans la présence du recteur et du doyen de sa faculté. Mais bien en présence de Hitler, qui vint personnellement féliciter le nouveau professeur, qui ne s'attendait pas du tout à cela... Hitler prenait sans doute la nomination de Günther comme prétexte pour être présent à l'université lors d'une séance publique et pour encourager ses compagnons de route à intervenir dans les nominations, comme l'avaient fait Frick et Gerstenhauer.
En 1933, quand Hitler et ses partisans accèdent au pouvoir, deux adversaires de Günther sont destitués voire emprisonnés, sans doute pour avoir mi-lité dans des formations hostiles à la NSDAP victorieuse. Rosenberg fait accorder à Günther le "Prix de science de la NSDAP" en 1935. En 1936, Günther reçoit une distinction honorifique moins compromettante: la "Plaquette Rudolf Virchow de la Société berlinoise d'Ethnologie, d'Anthropologie et de Proto-histoire", dirigée par Eugen Fischer. En 1937, il entre dans le comité directeur de la Société Allemande de Philosophie. Pour son cinquantième anniversaire, le 16 février 1941, il reçoit la "Médaille Goethe d'Art et de Science" et, ce qui est cette fois nettement compromettant, l'insigne d'or du parti.
En 1932, Günther publie un ouvrage très intéressant sur la présence d'éléments raciaux nordiques chez les Indo-Européens d'Asie (Indo-Iraniens, Beloutches, Afghans, Perses, Tadjiks, Galtchas, Sakkas, Tokhariens et Arméniens). Günther décèle de cette façon la voie des migrations indo-européennes, amorcées vers -1600 avant notre ère et repère les noyaux de peuplement encore fortement marqués par ce mouvement de population (3).
En 1935, paraît un autre livre important de Günther, Herkunft und Rassengeschichte der Germanen. Par la suite, jusqu'en 1956, Günther se préoccupera essentiellement d'hérédité, de sociologie rurale, etc., tous thèmes difficilement politisables. Malgré cet engouement du régime pour sa personne, Günther demeure en retrait et ne fait pas valoir sa position pour acquérir davantage d'honneurs ou d'influence. Hans-Jürgen Lutzhöft estime que cette discrétion, finalement admirable, est le résultat des dispositions psychiques, du tempérament de Günther lui-même. Il n'aimait guère les contacts, était timide et soli-taire. Par dessus tout, il appréciait la solitude dans la campagne et avait en horreur la fébrilité militante des organisations de masse. Comme le montre bien Frömmigkeit nordischer Artung (1934, 6ème éd.: 1963), Günther détestait le "byzantinisme" et le fanatisme. En 1941, en pleine guerre, Günther fait l'apologie d'un sentiment: celui de la "propension à la conciliation", fruit, dans le chef de l'individu, d'une fidélité inébranlable à ses principes et d'une tolérance largement ouverte à l'égard des convictions d'autrui; pour Günther, véritable-ment "nordique", donc exemplaire selon les critères de sa mythologie, était l'adage: "You happen to think that way; allright! I happen to think this way" (Vous pensez de cette façon? Fort bien! Moi, je pense de cette autre façon). Nostalgique de la Scandinavie, Günther, dit Lutzhöft, a souvent songé à émigrer; mais, une telle aventure l'aurait privé, lui et sa famille, de bien des avantages matériels...
Le cours des événements a fait réfléchir Günther et a renforcé son attitude réservée à l'endroit du régime. Entre l'idéologie officiellement proclamée et la pratique politique réelle de l'Etat national-socialiste, l'observateur détaché que voulait être Günther constate des différences flagrantes. Ce scepticisme croissant apparaît clairement dans le manuscrit qu'il prévoyait de faire paraître en 1944. Ce livre, intitulé Die Unehelichen in erbkundlicher Betrachtung (= Les enfants illégitimes vus sous l'angle des notions d'hérédité) fut en dernière instance interdit par les autorités nationales-socialistes, surtout à l'instigation de Goebbels et de Bormann. Pourquoi? Günther, personnellement, ne reçut jamais aucune explication quant à cette interdiction, surprenante lorsqu'on sait que l'anthropologue détenait l'insigne d'or du parti. Lutzhöft donne quelques explications intéressantes, qui, approfondies, vérifiées sur base de documents et de témoignages, permettraient d'élucider davantage encore la nature du régime national-socialiste, encore très peu connu dans son essence, malgré les masses de livres qui lui ont été consacrées. La raison majeure de l'interdiction réside dans le contenu du manuscrit, qui défend la monogamie et la famille traditionnelle, institutions qu'apparemment la dernière garde de Hitler, dont Bormann, souhaitait supprimer. Pour Günther, la famille traditionnelle monogame doit être maintenue telle quelle sinon le peuple allemand "risque de dégénérer". L'urbanisation croissante du peuple allemand a entraîné, pense Günther, un déclin du patrimoine génétique germanique, de telle sorte qu'un bon tiers de la nation pouvait être qualifié de "génétiquement inférieur". Sur le plan de la propagande, un tel bilan s'avère négatif car il autorise tous les pessimismes et contredit l'image d'une "race des seigneurs".
Pour Günther, une politique raciale ne doit pas être quantitative; elle ne doit pas viser à l'accroissement quantitatif de la population mais à son amélioration qualitative. Günther s'insurge dès lors contre la politique sociale du IIIème Reich, qui distribue des allocations familiales de façon égalitaire, sans opérer la moindre sélection entre familles génétiquement valables et familles génétiquement inintéressantes. Ensuite, il critique sévèrement l'attribution d'allocations aux filles-mères parce qu'une telle politique risquerait de faire augmenter indûment les naissances illégitimes et de détruire, à plus ou moins courte échéance, l'institution du mariage. Günther avait eu vent des projets d'établissement de la polygamie (conçus par Himmler et les époux Bormann) afin de combler le déficit des naissances et l'affaiblissement biologique dus à la guerre. Le trop-plein de femmes que l'Allemagne allait inévitablement connaître après les hostilités constituait un problème grave devant être résolu au profit exclusif des combattants rescapés de l'épopée hitlérienne. Bormann envisageait une institution polygamique prévoyant une femme principale et des femmes secondaires ou "amantes légales", toutes destinées à concevoir des enfants, de façon à ce que les Germains demeurent majoritaires en Europe. Pour Günther, ce système ne pourrait fonctionner harmonieusement.
Les "amantes légales", souvent sexuellement attrayantes, fantaisistes, gaies, auraient monopolisé l'attention de leurs mâles au détriment des femmes principales, plus soucieuses, en théorie, de leurs devoirs de mères. En conséquence, pense Günther, les femmes sexuellement fougueuses, qui ne sont pas nécessairement valables génétiquement (Günther, en tout cas, ne le croit pas), verraient leurs chances augmenter au détriment de la race, tandis que les femmes plus posées, génétiquement précieuses, risquent d'être délaissées, ce qui jouerait également au détriment de la race. Pire, ce système ne provoquerait même pas, dit Günther, l'accroissement quantitatif de la population, pour lequel il a été conçu. La polygamie, l'histoire l'enseigne, produit moins d'enfants que la monogamie. L'opposition de Günther au régime est évidente dans cette querelle relative à la politique sociale du IIIème Reich; il adopte une position résolument conservatrice devant la dérive polygamiste, provoquée par la guerre et la crainte d'être une nation dirigeante numériquement plus faible que les peuples dirigés, notamment les Slaves.
Revenu à Fribourg pendant la guerre, il quitte une nouvelle fois sa ville natale quand son institut est détruit et se fixe à Weimar. Lorsque les Américains pénètrent dans la ville, le savant et son épouse sont réquisitionnés un jour par semaine pour travailler au déblaie-ment du camp de Buchenwald. Quand les troupes US abandonnent la région pour la céder aux Russes, Günther et sa famille retournent à Fribourg, où l'attendent et l'arrêtent des militaires français. L'anthropologue, oublié, restera trois ans dans un camp d'internement. Les officiers de la Sûreté le traitent avec amabilité, écrira-t-il, et la "chambre de dénazification" ne retient aucune charge contre lui, estimant qu'il s'est contenté de fréquenter les milieux scientifiques internationaux et n'a jamais fait profession d'antisémitisme. Polac, Billig et Souchon, eux, sont plus zélés que la chambre de dénazification... S'ils avaient été citoyens ouest-allemands, ils auraient dû répon-dre devant les tribunaux de leurs diffamations, sans objet puisque seule compte la décision de la chambre de dénazification —contrôlée par la France de surcroît puisque Fribourg est en zone d'occupation française— qui a statué en bon-ne et due forme sur la chose à juger et décidé qu'il y avait non-lieu.
Günther se remit aussitôt au travail et dès 1951, recommence à faire paraître articles et essais. En 1952, paraît chez Payot une traduction française de son ouvrage sur le mariage (Le Mariage, ses formes, son origine, Payot, 1952). En 1953, il devient membre correspondant de l' American Society of Human Genetics. En 1956 et 1957, paraissent deux ouvrages particulièrement intéressants: Lebensgeschichte des Hellenischen Volkes et Lebensgeschichte des Römischen Volkes, ("Histoire biologique du peuple grec" et "Histoire biologique du peuple romain"), tous deux repris de travaux antérieurs, commencés en 1929. En 1963, paraît la sixième édition, revue et corrigée, de Frömmigkeit nordischer Artung. Cette sixième édition, avec l'édition anglaise plus complète de 1967 (Religious attitudes of the Indo-Europeans, Clair Press, London, 1967), a servi de base à cette version française de Frömmigkeit nordischer Artung, dont le titre est dérivé de celui d'une édition italienne: Religiosita indoeuropea. Le texte de Frömmigkeit... est une exploration du mental indo-européen à la lumière des textes classiques de l'antiquité gréco-romaine ainsi que de certains passages de l'Edda et de poésies de l'ère romantique allemande. Avec les travaux d'un Benveniste ou d'un Dumézil, ce livre apparaîtra dépassé voire sommaire. Sa lecture demeure néanmoins indispensable, surtout pour les sources qu'il mentionne et parce qu'il est en quelque sorte un des modestes mais incontournables chaînons dans la longue quête intellectuelle, philologique, de l'indo-européanité, entreprise depuis les premières intuitions des humanistes de la Renaissance et les pionniers de la linguistique comparée.
Après la mort de sa femme en 1966, Günther vit encore plus retiré qu'auparavant. Pendant l'hiver 1967-1968, il met péniblement en ordre —ses forces physiques l'abandonnent— ses notes personnelles de l'époque nationale-socialiste. Il en sort un livre: Mein Eindruck von Adolf Hitler (L'impression que me fit Adolf Hitler). On perçoit dans ce recueil les raisons de la réticence de Günther à l'égard du régime nazi et on découvre aussi son tempérament peu sociable, hostile à tout militantisme et à tout collectivisme comportemental. S'il fut, malgré lui, un anthropologue apprécié du régime, choyé par quelques personnalités comme Darré ou Rosenberg, Günther fut toujours incapable de s'enthousiasmer pour la politique et, secrètement, au fond de son cœur, rejetait toute forme de collectivisme. Pour ce romantique de la race nordique, les collectivismes communiste ou national-socialiste sont des "asiatismes". L'option personnelle de Günther le rapproche davantage d'un Wittfogel, théoricien du "despotisme oriental" et inspirateur de Rudi Dutschke. L'idéal social de Günther, c'est celui d'un paysannat libre, sans Etat, a-politique, centré sur le clan cimenté par les liens de consanguinité. En Scandinavie, dans certains villages de Westphalie et du Schleswig-Holstein, dans le Nord-Ouest des Etats-Unis où se sont fixés de nombreux paysans norvégiens et suédois, un tel paysannat existait et subsiste encore très timidement. Cet idéal n'a jamais pu être concrétisé sous le IIIème Reich. Mein Eindruck von Adolf Hitler (4) est, en dernière instance, un réquisitoire terrible contre le régime, dressé par quelqu'un qui l'a vécu de très près. Ce document témoigne d'abord, rétrospectivement, de la malhonnêteté profonde des pseudo-historiens français qui font de Günther l'anthropologue officiel de la NSDAP et, ensuite, de la méchanceté gratuite et irresponsable des quelques larrons qui se produisent régulièrement sur les plateaux de télévision pour "criminaliser" les idéologies, les pensées, les travaux scientifiques qui ont l'heur de déplaire aux prêtres de l'ordre moral occidental...
Epuisé par l'âge et la maladie, Günther meurt le 25 septembre 1968 à Fribourg. La veille de sa mort, il écrivait à Tennyson qu'il souhaitait se retirer dans une maison de repos car il ne ressentait plus aucune joie et n'aspirait plus qu'au calme.
Robert Steuckers.
(Bruxelles, septembre 1987).
Notes
(1) Michael Billig, L'internationale raciste. De la psychologie à la science des races, François Maspero, Paris, 1981.
(2) Hans-Jürgen Lutzhöft, Der Nordische Gedanke in Deutschland, 1920-1940, Ernst Klett Verlag, Stuttgart, 1971. La présente introduction tire la plupart de ses éléments de cet ouvrage universitaire sérieux.
(3) Cf. Hans F. K. Günther, Die Nordische Rasse bei den Indogermanen Asiens, Verlag Hohe Warte, Pähl, 1982 (réédition).
(4) Hans F. K. Günther, Mein Eindruck von Adolf Hitler, Franz v. Bebenburg, Pähl, 1969.
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dimanche, 10 mai 2009
Sinnlose Rassismusstudie
Sinnlose Rassismusstudie
Europäern soll mit neuer Studie Rassimus unterstellt werden
Von Andreas Mölzer
Kürzlich hat die in Wien ansässige EU-Grundrechte-Agentur die Öffentlichkeit mit einer Rassismusstudie beglückt. Europa sei, so der Tenor, geradezu ein Hort von Rassismus und Fremdenfeindlichkeit. Insbesondere Angehörige einer Volksgruppe, die gemeinhin als Zigeuner bezeichnet werden, sowie Zuwanderer aus Afrika wären im Alltag einer Vielzahl von Diskriminierungen ausgesetzt, wird in der Studie behauptet. Daß bei unzähligen der angeblich ach so armen Zuwanderer die Bereitschaft, sich in die Leitkultur des jeweiligen Gastlandes zu integrieren, gleich Null ist, spielt übrigens für die Macher der Studie keine Rolle. Und offen bleibt auch die Frage, warum immer mehr Afrikaner versuchen, illegal in die EU einzureisen, wo sie hier doch so vielen Benachteiligungen ausgesetzt seien.
Klar ist hingegen die Stoßrichtung der sogenannten Rassismusstudie: Einmal mehr wollen linkslinke Kreise der autochthonen Bevölkerung in Europa Rassismus und Fremdenfeindlichkeit unterstellen, weil diese sich nicht mit der Massenzuwanderung abfinden will. Denn die historisch gewachsenen Völker Europas sind für die Gutmenschen ein Hindernis bei der beabsichtigten Schaffung eines europäischen Einheitsmenschen. Folglich wird alles unternommen, jene Europäer zu diskreditieren, die sich gegen die demographische Überflutung aus der Dritten Welt zur Wehr setzen.
Wes Geistes Kind die sogenannte Grundrechte-Agentur ist, ermißt sich auch daran, daß in der genannten Studie von Inländerdiskriminierungen oder Übergriffen von Minderheiten untereinander keine Rede ist. Zu nennen sind hier beispielsweise Parks in Wien, wo Inländer unerwünscht sind, oder Straßenschlachten zwischen Kurden und Türken in Wien Favoriten vor zwei Jahren. Ebenso unerwähnt bleiben natürlich auch die Übergriffe auf junge Frauen in bundesdeutschen Großstädten durch „Personen mit Migrationshintergrund“, die für die angeblich so Benachteiligten im besten Fall „Schlampen“ sind.
Was für den Bürger bleibt, ist somit der überaus schale Geschmack einer sinnlosen, politisch motivierten Gutmenschenstudie auf Kosten der Steuerzahler. Und mit derlei Machwerken einer angehobenen politischen Kaste wird sich der berechtigte EU-Verdruß gewiß nicht sonderlich mindern lassen, beweist doch die sogenannte Rassismusstudie wieder einmal eindrucksvoll, daß die Europäische Union alles andere, nur nicht die Interessen der Europäer vertritt.
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vendredi, 06 février 2009
Big Business as a Supporter of Anti-Racism
Big Business as a supporter of anti-racism
Noam Chomsky
This is one of the most insightful passages on the issue of race. How ironic that a left-anarchist is far more honest about the question than self-styled "conservatives" in this country.
It also sheds light on the fact of why establishment conservatives are "anti-racists" who say that "race doesn't matter." To the plutocracy, a human being is not a creature with a mind, a culture, or any kind of identity, but simply a unit of production and consumption. Therefore race naturally "doesn't matter" to those who think in strictly economic terms.
Because of that, Multinational corporations are usually amongst the biggest supporters of anti-racism you will find anywhere. Its important to understand the link between late capitalism and antiracism, how we went from being producer to consumer societies. Late capitalism is a grossly inefficient economic system. It produces far more junk than anyone can possible consume. So it sets out in search of new markets. In fact, the advertising industry is constantly creating new markets from scratch, simply by creating needs where they previously did not exist before. And this is another one of the big reasons there is so much emphasis on 'diversity' and 'tolerance' these days. Business likes to create all sorts of fetishes and lifestyles in order to create new markets. Also, the vast majority of potential consumers in this world are non-Europeans. Western markets are typically highly saturated as well. Businesses are targeting and appealing to this demographic.
Incidentally, this is what unites the capitalist and the marxist mindset. Far from being polar opposites, both rely on the same simplistic model of "economic man" divorced for culture and history. As such, both capitalism and Communism are united not so much by being inhumane, but by being inhuman.
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Question: Professor Chomsky, one issue where I've noticed that activists get kind of a good press in the United States -- and it seems out of sync with what we usually see -- is coverage of people protesting South African apartheid (official system of racial segregation and white supremacy, the legal basis for which was largely repealed in 1990-91). I'm wondering if you have any ideas why coverage of that might be a bit more positive.
"I think you're right: anti-apartheid movements in the United States do get a pretty good press -- so when some mayor or something demonstrates against South Africa, there's usually kind of a favorable report on it. And I think the main reason is that Western corporations themselves are basically anti-apartheid by this point, so that's going to tend to be reflected in the media coverage.
See, South Africa had been going through an internal economic transformation, from a society based on extractive industry to one based on industrial production -- and that transformation has changed the nature of international interests in South Africa. As long as South Africa was primarily a society whose wealth was based on extracting diamonds, gold, uranium and so on, what you needed were large numbers of slaves, basically -- people who would go down into the mines and work for a couple years, then die and be replaced by others. So you needed an illiterate, subdued population of workers, with families getting just enough income to produce more slaves, but not much more than that -- then either you sent them down in to the minds, or you turned them into mercenaries in the army and so on to help them control others. That was traditional South Africa. But as South Africa changes to an industrial society, those needs also are beginning to change: now you don't need slaves primarily, what you need is a docile, partially educated workforce.
Something similar happened in the United States during our industrial revolution, actually. Mass public education was introduced in the United States in the nineteenth century as a way of training the largely rural workforce here for industry -- in fact, the general population in the United States largely was opposed to public education, because it meant taking kids off the farms where they belonged and where they worked with their families, and forcing them into this setting in whcih they were basically trained to become industrial workers. That was a part of the whole transformation of American society in the nineteenth century, and that transformation is now taking place for the black population in South Africa -- which means for about 85 percent of the people there. So the white South African elites, and international investors generally, now need a workforce that is trained for industry, not just slaves for the mines. And that means they need people who can follow instructions, and read diagrams, and be managers and foremen, things like that -- so slavery is just not the right system for the country anymore, they need to move towards something more like what we have in the United States. And it's pretty much for that reason that the West has become anti-apartheid, and that the media will therefore tend to give anti-apartheid movements a decent press.
I mean, usually political demonstrations get very negative reporting in the United States, not matter what they're for, because they show that people can do things, that they don't just have to be passive and isolated -- and you're not supposed to have that lesson, you're supposed to think that you're powerless and can't do anything. So any kind of public protest typically won't be covered here, except maybe locally, and usually it will get very negative reporting; when it's protest agaisnt the policies of a favored U.S. ally, it always will. But in the case of South Africa, the reporting is quite supportive: so if people go into corporate shareholder meetings and make a fuss about disinvestment [withdrawing investments from South Africa to pressure its government], generally they'll get a favorable press these days.
Of course, its not that what they're doing is wrong -- what they're doing is right. But they should understand that the reason they're getting a reasonably favorable press right now is that, by this point, business regards them as its troops -- corporate executives don't really want apartheid in South Africa anymore. It's like the reason that business was willing to support the Civil Rights Movement in the United States. American business had no use for Southern apartheid, in fact it was bad for business.
See, capitalism is not fundamentally racist -- it can exploit racism for its purposes, but racism isn't built into it. Capitalism basically wants people to be interchangable cogs, and differences among them, such as on the basis of race, usually are not functional. I mean, they may be functional for a period, like if you want a super exploited workforce or something, but those situations are kind of anomalous. Over the long term, you can expect capitalism to be anti-racist -- just because its anti-human. And race is in fact a human characterstic -- there's no reason why it should be a negative characteristic, but it is a human characteristic. So therefore identifications based on race interfere with the basic ideal that people should be available just as consumers and producers, interchangable cogs who will purchase all the junk that's produced -- that's their ultimate function, and any other properties they might have are kind of irrelevent, and usually a nuisance."
[Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), pp.88-89]
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mardi, 23 décembre 2008
L. F. Clauss: "L'âme des races"
L'âme des races - L.F. Clauss
Né le 8 février 1892 à Offenburg dans la région du Taunus, l'anthropologue Ludwig Ferdinand Clauss est rapidement devenu l'un des raciologues et islamologues les plus réputés de l'entre-deux-guerre, cumulant dans son oeuvre une approche spirituelle et caractérielle des diverses composantes raciales de la population européenne, d'une part, et une étude approfondie de la psyché bédouine, après de longs séjours au sein des tribus de la Transjordanie. L'originalité de sa méthode d'investigation raciologique a été de renoncer à tous les zoologismes des théories raciales conventionnelles, nés dans la foulée du darwinisme. Clauss renonce aux comparaisons trop faciles entre l'homme et l'animal et focalise ses recherches sur les expressions du visage et du corps qui sont spécifiquement humaines ainsi que sur l'âme et le caractère.
Sous le IIIème Reich, Clauss a tenté de faire passer sa méthodologie et sa théorie des carcatères dans les instances officielles. En vain. Les autorités israéliennes ont fait planter un arbre en son honneur à Yad Vashem en 1979. Car sa fidélité qui le liait à son pays et son travail au Département VI C 13 du RSHA (Reichssicherheitshauptamt), en tant que spécialiste du Moyen-Orient n'a toutefois pas empêché l'amitié qui liait Clauss à sa secrétaire Margarete Landé (d'origine juive) qu'il sauva des camps de concentration.
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INTRODUCTION DE L'AUTEUR : LE PROBLÈME DES VALEURS
Chaque fois qu’une nouveauté surgit dans l'histoire, les clameurs ne se font pas attendre. Ce que la recherche allemande en racio-psychologie a dû affronter, un certain temps en Allemagne même, fut en réalité le lot de toute la raciologie allemande de la part du reste du monde. Les reproches les plus inouïs lui furent adressés. La plupart étaient d'ailleurs si niais que le temps en fit rapidement litière. Peu à peu cependant, les armes dirigées contre nous s'affinèrent. Mais, toujours, la question des valeurs fut au centre de l'argumentaire qui devait nous abattre. On nous accusa de tenir la race nordique pour la seule valable, toutes les autres étant supposées l'être moins... Là où cet « argument » fut cru, il nous fit d'autant plus de mal que l'épithète « nordique », à l'origine de tant de méprises chez le profane, se prête à toutes sortes de manipulations gratuites, allant de la malhonnêteté à la bêtise.
Le Vatican, hélas, joignit sa voix aux vociférations contre les acquis de la raciologie. Il nous attaqua en particulier, avec les arguments habituels, dans un article de l'Osservatore Romano du 30 avril 1938. Comme mes livres furent également la cible de ces attaques, il est de mon devoir, me semble-t-il, de mettre ici les choses au point en quelques lignes, tout au moins en ce qui me concerne. Même si ces propos anticipent sur le contenu de l'ouvrage qu'ils sont censés préfacer.
Il y a trois erreurs par lesquelles ces attaques essaient de nous brouiller avec nos voisins. La première consiste à donner l'impression que la raciologie allemande attribuerait à chaque race, comme le maître à ses élèves, un rang déterminé. Selon cette erreur, elle assignerait ainsi une place à chaque race, la première revenant à la race nordique. Ce qui impliquerait que la race méditerranéenne, par exemple, dût se contenter de la seconde, ou d'une place inférieure encore.
Rien n'est plus faux. Certes, des livres et des brochures, parus en Allemagne et à l'étranger, ont affirmé cela. Mais la racio-psychologie, dont la seule mission, en fin de compte, est de déterminer les valeurs liées à l'âme de telle ou telle race, nous enseigne d'emblée, très explicitement, que chaque race représente en elle-même et pour elle-même la valeur suprême. Chaque race porte son ordre et ses critères de valeurs. Elle ne peut être appréciée au moyen des critères d'une autre race. Il est donc absurde et de surcroît anti-scientifique de voir, par exemple, la race méditerranéenne avec les yeux de la race nordique et de porter sur elle un jugement de valeur selon des critères nordiques - et l'inverse est tout aussi vrai. Bien sûr, de telles bévues se produisent sans cesse dans la vie quotidienne, et c'est inévitable. Mais pour la science, c'est là un manquement à la logique la plus élémentaire.
Pour juger « objectivement » de la valeur d'une race humaine, il faudrait être au-dessus de toutes les races ! Chose impossible car être homme, c'est être déterminé par des caractères raciaux.
Dieu, peut-être, a-t-il son échelle de valeurs. Pas nous.
La science a donc pour mission de trouver la loi qui gouverne la constitution physique et mentale de chaque race. Cette loi particulière renferme également le système de valeurs spécifique, inhérent à cette race. On peut comparer ces systèmes de valeurs : l'échelle de valeurs spécifique à la race nordique, par exemple, peut être comparée à celle de la race méditerranéenne.
Ces comparaisons sont même instructives car toute chose, dans le monde où nous vivons, ne dévoile sa nature que si elle se distingue d'une autre, différente. Mais ces ordres de valeurs ne peuvent être jugés « en soi », à partir d'une axiologie « surplombante » puisqu'une telle axiologie, à notre connaissance, n'existe pas.
Que le Nordique soit nordique et le Méditerranéen méditerranéen ! Car ce n'est que si l'un et l'autre reste lui-même qu'il sera « bon », chacun à sa façon ! C'est la conviction de la racio-psychologie allemande que j'ai l'honneur de représenter, et cette conviction, la politique raciale allemande l'a reprise à son compte : le Bureau de la politique raciale du NSDAP a ainsi fait imprimer et distribuer dans les écoles des planches illustrées où l'on peut lire en gros caractères :
« TOUTES LES RACES SONT UNE VALEUR SUPRÊME »
La deuxième illusion que l'Osservatore Romano voudrait propager est la suivante : pour la science allemande, une race se distinguerait d'une autre par la possession de telles qualités, telle autre race ayant telles autres qualités. La race nordique, par exemple, se signalerait par son discernement, son dynamisme, son sens des responsabilités, son caractère consciencieux, son héroïsme - les autres races étant dépourvues de toutes ces qualités. Il n'est pas niable que de nombreux traités d'anthropologie anciens, dont certains furent rédigés par des Allemands, contiennent ce genre d'affirmations bien peu psychologiques.
Cela dit, ne vaut-il pas mieux consulter un cordonnier pour ses chaussures, un marin sur la navigation et un psychologue plutôt qu'un anatomiste sur les lois de la psychologie ?
Depuis 1921, la racio-psychologie allemande nous enseigne clairement ceci : l'âme d'une race ne réside pas dans telle ou telle « qualité ». Les qualités sont affaire individuelle : untel aura telles qualités, untel telles autres. La qualité « héroïsme » se rencontre sans aucun doute chez de nombreux Nordiques, mais également chez d'autres races. Il en est de même du dynamisme, du discernement, etc... L'âme d'une race ne consiste pas à posséder telle ou telle « qualité », elle réside dans le mouvement à travers lequel cette qualité se manifeste quand elle est présente chez un individu. L'héroïsme d'un Nordique et d'un Méditerranéen peut être « égal », il n'en reste pas moins que ces deux héroïsmes ne se présentent pas de la même façon : ils opèrent de manière différente, par des mouvements différents.
Le procédé parfaitement puéril consistant à rassembler une somme de qualités relevées chez quelques représentants individuels d'une race donnée, disons de la race nordique, et à (faire) croire que c'est dans la possession de ces qualités que réside le fait racial, est à peu près aussi intelligent que de vouloir décrire l'aspect physique de la race nordique, par exemple, en disant : elle a un nez, une bouche, des bras, des mains. Sans nul doute, cette race possède tout cela, et bien d'autres choses encore. Mais toutes les races possèdent un nez, une bouche, des bras et des mains. Ce n'est donc pas là, dans la possession de telle ou telle partie du corps, qu'il faut chercher le fait racial. Ce qui, en revanche, est déterminé racialement, c'est la forme du nez, de la bouche, et la manière dont on s'en sert. Même chose pour la forme des bras, des mains, et la façon dont ils se meuvent. Que l'homme de race méditerranéenne évolue dans l'espace différemment du Nordique, qu'il marche et danse différemment, qu'il accompagne son discours de gestes différents, cela est indéniable, il suffit d'ouvrir les yeux. Quant à savoir quels mouvements du corps, quelle gestuelle, ont le plus de « valeur », ceux du Méditerranéen ou ceux du Nordique, c'est là une question vide de sens. La réponse est : tous les deux, chacun à sa manière, chacun selon son style propre.
Les mouvements du corps sont l'expression des mouvements de l'âme, comme en témoignent le jeu des muscles de la face et les gestes des bras et des mains qui ponctuent l'élocution. Pourquoi le locuteur agite-t-il ses mains de telle façon et non pas autrement ? Parce que le rythme auquel vit son âme lui dicte cette façon-là de remuer les mains. Le style des mouvements de l'âme détermine le style des mouvements du corps, car tous deux ne font qu'un.
Un exemple simple, tiré de l'observation quotidienne, illustrera ce propos : lequel, du Nordique ou du Méditerranéen, est le plus « doué » pour conduire une automobile ? Question, ici encore, vide de sens : ce n'est pas "le" Nordique, ni "le" Méditerranéen, qui a le don de ceci ou de cela, de nombreux êtres humains, appartenant à ces deux races, sont capables de conduire une automobile. Mais les Nordiques le seront d'une certaine manière, et c'est cette manière qui les fera apparaître comme tels. De même, les Méditerranéens le seront à la manière méditerranéenne, et c'est à cela qu'on les reconnaît comme méditerranéens. Voici la différence entre ces deux styles de conduite : le conducteur méditerranéen est maître de l'instant : où qu'il se trouve, il y est dans la perfection achevée du moment présent. D'un mouvement brusque du volant, il abordera un virage à toute vitesse, évitera un obstacle et freinera avec effet immédiat. Plus l'action est folle, dangereuse, plus le jeu sera magnifique. L'automobiliste nordique ne le suit pas sur ce terrain-là : non parce qu'il est piètre conducteur, mais parce que la loi qui préside aux mouvements de son âme et de son corps lui dicte un style de conduite différent. Le Nordique ne vit pas dans ce qui est, il vit toujours dans ce qui viendra : il n'est pas le maître de l'instant, il est le maître du lointain. Il n'abordera pas un virage de façon brusquée, il décrira au contraire un vaste arc de cercle : pour lui, le virage est « beau » s'il l'a prévu et s'il l'accentue le moins possible. Le Méditerranéen affectionne la surprise, l'imprévu : par là, il s'affirme comme le maître de l'instant présent. Le Nordique, lui, essaie toujours de pressentir, de prévoir ce qui va venir, même si cela n'est pas certain. C'est pourquoi il se crée un code de la route pensé jusque dans ses ultimes éventualités - ce qui exaspère le Méditerranéen. Car pour ce dernier, supprimer l'excitation de la surprise, ce n'est pas lui simplifier la tâche !
La troisième erreur que commet l'Osservatore Romano consiste à affirmer ceci : le peuple allemand se confond avec la race nordique, le peuple italien avec la race méditerranéenne. Si ce n'est pas dit explicitement, c'est admis implicitement. Or, le peuple allemand est composé de plusieurs races, parmi lesquelles la nordique prédomine bien sûr, mais elle n'est pas exclusive : il y a du sang méditerranéen dans le peuple allemand.
D'ailleurs, le peuple italien lui-même est constitué de plusieurs races, parmi lesquelles la race méditerranéenne domine certes (du moins dans la moitié Sud de la péninsule) ; mais il y a d'autres apports dans le peuple italien, par exemple beaucoup de sang nordique. Il n'existe pas de frontière raciale rigide entre les deux peuples, ils ont au contraire de nombreux traits communs, y compris au niveau du sang. Cette parenté biologique remonte très loin dans la Rome primitive et a, depuis, été renouvelée par plusieurs apports. Au sein des deux cultures, la germanique et la latine, les lois de la nordicité coexistent avec celles de la latinité mais le résultat en est différent d'une culture à l'autre : ces deux civilisations se sont formées ensemble, au contact l'une de l'autre. La latine est plus ancienne, la germanique plus récente. Laquelle a le plus de valeur, la plus ancienne ou la plus jeune ? Là encore, le problème nous paraît mal posé.
Le piège qui consiste à faire porter le soupçon sur la politique raciale allemande pour semer la méfiance entre peuples amis ne peut aujourd'hui leurrer que les naïfs. Tous les actes de la politique internationale, ou coloniale, viennent corroborer les acquis de la racio-psychologie et confirment son utilité pratique dans les relations avec des peuples différents. Son but n'est pas de séparer les peuples, mais de les rapprocher en fondant entre les divers types humains une compréhension mutuelle éclairée par la science.
Ludwig Ferdinand Clauss, « L’âme des races ».
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vendredi, 28 novembre 2008
Démocrates, Républicains et Afro-Américains
Démocrates, Républicains et Afro-Américains
Georges Blair, dit Georges Orwell, fut véritablement un prophète d’une exceptionnelle lucidité: il avait compris comment allait fonctionner une société entièrement axée sur les médias de communication de masse, instruments d’ahurissement et de manipulation. “La vérité, c’est le mensonge”, écrivait-il dans son célèbre 1984 et, de fait, la “vérité” à laquelle nous sommes sommés de croire est généralement un mensonge fabriqué. L’amnésie imposée à tous est la pierre angulaire sur laquelle repose le système actuel en Occident, en Oceania, disait Orwell, fine allusion au fait que l’aire où sévissait Big Brother n’était ni continentale ni communiste mais thalassocratique et “autre chose”, une chose en train d’advenir, non encore parachevée, et qui échappait donc, à l’époque d’Orwell, à une définition claire et bien ficelée.
Tous les catéchismes de notre époque sont des fabrications et sont interchangeables. Le parti B ou le peuple C peuvent être aujourd’hui montrés en exemple comme des alliés ou des interlocuteurs formidables et incontournables puis, demain, devenir d’épouvantables croquemitaines et vice-versa: le parti A et le peuple D, anciens monstres décriés et voués aux gémonies, pourront subitement se muer en un cénacle ou une population d’anges adorables, en quelques tours de passe-passe. Staline, la Russie et les peuples de l’ex-Yougoslavie sont passés par cette surprenante métamorphose.
L’élection d’Obama, premier président noir des Etats-Unis, et figure de proue des Démocrates américains fait dire à tous les américanolâtres des gauches molles d’Europe et d’ailleurs que la gauche américaine, et son instrument, le parti démocrate, récoltent les fruits d’une idéologie faite depuis toujours d’émancipation, d’anti-esclavagisme, d’anti-racisme, d’eudémonisme, etc. Rien n’est moins vrai et la dernière livraison de la revue satirique bruxelloise “Père Ubu” (27 novembre 2008) a l’immense mérite de nous rappeler quelques vérités historiques, afin de sortir de l’amnésie imposée par Big Brother, dont le relais, en notre capitale, est bien entendu l’immonde torchon qu’est “Le Soir”, reponsable de “l’écervellement” généralisé de notre population.
“Père Ubu” rappelle donc:
- que Martin Luther King était républicain et non pas démocrate, comme presque tous les Afro-Américains à l’époque;
- que cette fidélité des Noirs américains au parti de l’éléphant remonte à son fondateur, Lincoln, champion des droits civils dès le départ;
- que les Noirs américains appelaient le parti démocrate, le parti du quadruple “S” (SSSS): Servitude, Sécession, Ségrégation et Socialisme;
- que le Ku Klux Klan est une émanation du parti démocrate, qui entendait maintenir la ségrégation dans le Sud, le Dixieland, afin de conserver son électorat de “petits blancs”;
- que le “Civil Rights Act” de 1957 émane du Républicain Eisenhower et que John Fitzgerald Kennedy et Al Gore (senior) s’y étaient opposés;
- que Kennedy n’a fait volte-face qu’au dernier moment, en disant “If you can’t beat them, join them”;
- que le Sénateur démocrate Robert Byrd, ancien militant du KKK, a déclaré quelques semaines avant l’assassinat de Martin Luther King, que ce dernier était un “fauteur de troubles” suite aux émeutes de Memphis dans le Tennessee;
- que le Président démocrate Woodrow Wilson en 1912 a purgé toute l’administration fédérale de ce qu’elle comptait d’Afro-Américains;
- que Lyndon Johnson, le successeur de Kennedy, a traité avec mépris Martin Luther King de “prêcheur nègre”, à cause de son opposition à la guerre du Vietnam;
- que la mutation politique du Vieux Sud ségrégationniste n’a commencé que vers le milieu des années 70, sous l’impulsion de Nixon qui recommandait aux chrétiens blancs de ne pas boycotter leurs frères afro-américains en religion; le processus de “républicanisation” de l’électorat blanc des Etats du Sud a été très lent: la Géorgie n’a basculé dans le camp républicain qu’en 2002 et la Louisiane est toujours démocrate et conserve des relents camouflés de ségrégationnisme indirect en dépit des mutations de la société américaine;
- que les démocrates, tout récemment, ont rejeté la proposition républicaine d’un salaire minimal, alors que cette mesure allait à l’encontre des désirs et des besoins de leur électorat afro-américain.
Voilà une belle batterie d’arguments historiques à envoyer dans les gencives des “belles âmes” des beaux quartiers, qui font l’équation entre “démocrates américains” et “anti-racisme”; et des socialistes qui reprochent à certains de nos concitoyens de faire du “racisme” alors qu’ils se proclament, de manière bien tonitruante, les alliés purs et durs de ceux qui, avec le KKK, ont maintenu le plus longemps possible les lois raciales et ségrégationnistes aux Etats-Unis, ce qui est somme toute normal, pour un parti qui a théorisé l’antisémitisme en Belgique, avant toutes les extrêmes droites ; et à cet abcès purulent qui empoisonne la vie politique belge, le “Centre d’égalité des chances, etc.”, avec ses parrains socialistes, issus d’une mouvance politique délibérément antisémite et alliée aux “Klanistes” démocrates américains, nous pourrons prouver qu’il nage et barbote dans les pires contradictions et contre-vérités qui soient.
(résumé de René Lauwers).
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samedi, 02 août 2008
Etonnante et excellente citation de P. A. Taguieff
« Le multiculturalisme est un leurre »
Comme l’a remarqué Élie Barnavi, « le multiculturalisme est un leurre », qui continue de séduire nombre d’intellectuels et d’homme politiques en Europe. Il se fonde implicitement sur un essentialisme culturel qui mine les fondements de tout ordre politique. Ses défenseurs ont jeté la confusion dans les milieux antiracistes en définissant le racisme par le rejet du multiculturalisme. Dès lors, toute critique du projet multicommunautariste est soupçonnée d’exprimer une vision raciste, alors même que le multiculturalisme ressemble fort à ce monstre que serait un « multiracisme ».
Les illusions pseudo-antiracistes suscitées par cette absolutisation de la différence culturelle et ce culte de la diversité culturelle en dissimulent mal les effets pervers :
- fragmentation conflictuelle de l’espace public,
- ethno-racialisation des rapports sociaux,
- individualisation négative,- la généralisation normative des ségrégations,
- accroissement de la défiance entre les groupes séparés
- destruction de la vie civique, mettant en danger le régime démocratique.
Dans un article retentissant publié en juin 2007, le sociologue et politiste Robert Putnam formule un certain nombre de conclusions qu’on peut réduire à quatre thèses :
1° Plus la diversité ethnique grandit, plus la confiance entre les individus s’affaiblit ;
2° dans les communautés les plus diversifiées, les individus ont moins confiance en leurs voisins ;
3° dans ces mêmes communautés, non seulement la confiance inter-ethnique est plus faible qu’ailleurs, mais la confiance intra-ethnique l’est aussi ;
4° la diversité ethnique conduit à l’anomie et à l’isolement social.
De telles conclusions, établies à partir d’une enquête conduite d’une manière exemplairement scientifique sur un échantillon d’environ 30 000 individus, ne peuvent qu’affoler les adeptes du « politiquement correct » en matière d’immigration, célébrée comme une « richesse », et les partisans du multiculturalisme, présentée comme la voie unique vers le nouvel avenir radieux.
L’horizon ainsi dessiné est plutôt sombre : le surgissement de sociétés multi-raciales et multiculturelles que favorise l’ouverture démocratique aura pour conséquences majeures le déclin de l’engagement civique et le délitement du lien social, remplacé par la défiance ou l’indifférence. Trop de diversité tuerait la tolérance et ruinerait la solidarité sociale comme l’esprit civique.
Dès lors, l’offre islamiste, centrée sur l’identité et la solidarité de groupe, deviendrait particulièrement attractive aux yeux des « communautés » diverses de culture musulmane. C’est dans ce contexte convulsif qui s’annonce, à l’heure du Jihad mondial, que les réseaux islamistes risquent de prendre leur essor en tout territoire situé hors de la « demeure de l’islam ».
Pierre-André Taguieff
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mercredi, 02 juillet 2008
Anti-racisme: le communisme du 21ième siècle?
L’ANTI-RACISME : LE COMMUNISME DU XXIE SIÈCLE ?
L’écrivain français Renaud Camus, dans un petit livre intitulé Le Communisme du XXIe siècle (Xenia, 2007), développe la comparaison proposée par Alain Finkielkraut qui rapprochait l’anti-racisme idéologique qui sévit de nos jours d’une nouvelle forme de communisme (pas dans le contenu bien sûr, mais dans le côté stalinien de la pensée unique et de l’inquisition permanente). Renaud Camus compare ici les deux systèmes :
« Le communisme a rendu plus puissants – au moins dans un premier temps, dans un très long premier temps, et qui en Asie dure encore – les Etats et les sociétés sur lesquels il exerçait son pouvoir (à moins qu’il ne l’exerçât par conquête extérieure bien sûr, comme en Europe de l’Est) : il a fait la Russie plus forte, la Chine plus respectée, le Vietnam plus redoutable, la Corée du Nord plus dangereuse. L’antiracisme, au contraire, mine radicalement les nations et les civilisations qu’il se soumet : il leur ôte tout moyen de défense, il annihile leur volonté de perdurer dans l’être, il fait d’elles autant de villes ouvertes, de lotissements à saisir, de boulevards pour les invasions. Il est certes un pouvoir formidable, mais c’est un pouvoir pur, un pouvoir pour le pouvoir, coïncidant avec lui-même et dont les Etats qui s’en réclament n’ont rien à espérer mais tout à craindre. »
Une dizaine de pages plus loin, il ajoute :
« Le pouvoir de l’antiracisme est absolument inébranlable en effet tant qu’il n’y a pour le contester que les racistes : c’est à peu près comme si la répression sexuelle n’avait eu en face d’elle, pour s’opposer à son règne, à son principe et à ses abus, que les violeurs d’enfants. L’antiracisme est d’ailleurs parfaitement conscient de cette donnée-là, et c’est pourquoi il n’a rien de plus pressé, toujours, que de traiter de raciste quiconque lui présente la moindre objection, ou lui pose une question qui l’embarrasse ou lui déplaît. »
UNITE POPULAIRE
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