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jeudi, 25 février 2010

Implicacion directa norteamericana en la crisis de Grecia

Implicación directa norteamericana en la crisis de Grecia

Revelan nuevas complicidades de EE.UU contra economía griega

griechenland.jpgGrecia reveló hoy a través de su Centro Nacional de Inteligencia nuevas complicidades contra su economía de inversores internacionales, especialmente de empresas financieras de Estados Unidos.

El periódico To Vima divulgó que las compañías Moore Capital, Fidelity Internacional, Paulson & Co y Brevan Howard, que operaran en Europa vendieron bonos estatales y los revendieron a precios reducidos en una misma jornada.

Atenas descubrió las operaciones especulativas de esas inversoras estadounidenses en coordinación con los servicios secretos de España, Francia y Reino Unido.

El primer ministro griego, Giorgos Papandreu, había denunciado que los ataques especulativos contra su país también estaban dirigidos a afectar al euro como moneda única de la región.


Grecia acumuló un elevado déficit público que provocó la rápida decisión de la Unión Europea de someterla a una fuerte supervisión, con el fin de asegurarse del cumplimiento de su severo plan de austeridad y ajuste fiscal.

Un programa aprobado por Bruselas pretende que Atenas reduzca su déficit público del 12,7 por ciento del Producto Interior Bruto al 8,7 a fines de 2010, hasta llegar a un 2,8 por ciento hacia 2012.

El domingo pasado revelaciones del diario The New York Times, indicaron que Wall Street y el grupo de inversiones Goldman Sachs realizaron acciones que al final perjudicaron a las finanzas de la nación mediterránea.

La principal bolsa de valores estadounidense extendió préstamos a Grecia presentados como intercambio de divisas, los cuales incluyeron a otras naciones del viejo continente desde 2001.

La información significó que cuando Grecia presentaba una severa crisis fiscal, bancos de Wall Street y Goldman Sachs buscaron mecanismos para evitar preguntas incómodas por parte de Bruselas y de los países de la zona euro.

Tales acciones sirvieron para que durante 10 años se enmascararán miles de millones de euros de la deuda griega y así pudiera cumplir los niveles de déficit establecidos por el Pacto de Estabilidad de la Unión Europea, mientras gastaba por encima de sus ingresos.

Extraído de Prensa Latina.

~ por LaBanderaNegra en Febrero 21, 2010.

mardi, 23 février 2010

Der Euro ist im Visier der Spekulanten

euro.jpg

Jetzt geht’s los: Der Euro ist im Visier der Spekulanten

Michael Grandt / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Die Vergangenheit zeigt: Haben Spekulanten erst einmal »Blut geleckt«, können sie ganze Währungen zu Fall bringen.

Die hohen Verschuldungen einiger EU-Staaten haben eine massive Spekulationswelle gegen die europäische Währung ausgelöst. Anleger auf dem Devisenmarkt rechnen mit einer Schwächeperiode des Euro. Schon bringen Spekulanten Athen in Bedrängnis, wie der griechische Ministerpräsident Giorgos Papandreou jüngst zugeben musste. Aber nicht nur die Hellenen sind in ihrem Visier, auch die anderen, vermeintlich schwächsten Glieder der EU-Kette werden angegriffen: Spanien, Portugal und Irland.

Die Spekulationen gegen die europäische Währung laufen vor allem über die Terminmärkte. Dort werden die Transaktionen mit Derivaten durchgeführt.

Derivate sind Finanzinstrumente, deren Preise sich nach den Kursschwankungen oder den Preiserwartungen anderer Investments richten. Sie sind so konstruiert, dass sie die Schwankungen der Preise dieser Anlageobjekte überproportional nachvollziehen. Daher lassen sie sich sowohl zur Absicherung gegen Wertverluste als auch zur Spekulation auf Kursgewinne des Basiswerts verwenden. Zu den wichtigsten Derivaten zählen Zertifikate, Optionen, Futures und Swaps.

Währungs-Swaps sind im Grunde »Tauschgeschäfte« und funktionieren folgendermaßen: Ein Investor leiht sich Geld in Währung A, verkauft diese und investiert den Ertrag in Währung B. Fällt Währung A im Kurs, kann er das geliehene Geld billiger zurückgeben.

Daneben gibt es noch Swaptions (Optionsgeschäfte auf Swaps), Forwards, bei denen zwei Parteien den Kauf und Verkauf einer Währung zu einer bestimmten Zeit zu einem vorab fixierten Preis vereinbaren, und Futures, bei denen der Kauf und Verkauf einer Währung zu einer bestimmten Zeit zu einem fixen Preis und einer fixe Menge verabredet wird.

Diese Devisen-Derivate werden zu mehr als 95 Prozent im Interbankenverkehr, also im direkten Handel zwischen Banken und Finanzinstituten, abgewickelt. Der Markt ist unreguliert, unterliegt also keiner Kontrolle.

Spekulanten nutzen jetzt, da viele Euro-Staaten hoch verschuldet sind, diese Derivat-Instrumente, um mit geringem Einsatz auf Veränderungen der Währungskurse zu setzen. Laut dem Handelsblatt vom 10. Februar 2010 erreichten im Monat Januar die Transaktionen mit 820.000 Kontrakten am Tag im Nominalwert von 108 Milliarden Dollar neue Spitzenwerte. Im Vergleich zum Vorjahresmonat war dies eine Steigerung von satten 78 Prozent.

Ein großer Teil dieser Währungsgeschäfte finden zwischen Euro und Dollar statt. Immer mehr Investoren spekulieren auf eine Schwächung des Euro-Kurses.

Was Spekulanten Gewinne verspricht und hoch verschuldeten EU-Staaten hilft, die wirtschaftlichen Probleme zu lösen, ist für den heimischen Sparer verheerend, denn ein schwacher Euro wertet sein Privatvermögen ab.

 

Samstag, 13.02.2010

Kategorie: Allgemeines, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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Dieser Beitrag stellt ausschließlich die Meinung des Verfassers dar. Er muß nicht zwangsläufig die Meinung des Verlags oder die Meinung anderer Autoren dieser Seiten wiedergeben.

mardi, 26 janvier 2010

L'escroquerie monétaire mondiale

L’escroquerie monétaire mondiale

Par Eberhard Hamer (N.B. : cet article date de 2005)

La manipulation actuelle des systèmes de la monnaie et des changes constitue le scandale le plus important et aux conséquences les plus marquées de notre époque. Pour la première fois, l’escroquerie monétaire atteint des dimensions mondiales, car elle a lieu sur toute la planète, elle ne peut plus être contrôlée, arrêtée ou empêchée par aucun gouvernement et elle a même lieu de manière formellement légale, conformément à des lois nationales désuètes.

Toutefois, il est certain que l’escroquerie monétaire, comme toute autre escroquerie, ne peut pas enrichir à long terme les malfaiteurs par l’appauvrissement de leurs victimes, puisque l’on ne peut abuser d’aucun système monétaire libéral à long terme.

Selon la théorie financière, la monnaie est un moyen d’échange légalisé, qui conserve de surplus sa valeur. C’est pourquoi elle était jadis un monopole de l’État (droit de battre monnaie). Les pièces d’or, d’argent et de cuivre qui circulaient comme monnaie étaient battues par l’État. Celui-ci garantissait aussi la pureté du métal et le poids des monnaies, de sorte que l’on savait à tout moment, dans le pays comme à l’étranger, quelle était la valeur de chaque pièce. Ainsi, les pièces de monnaie étaient simultanément moyen d’échange et valeur durable.

• Mais pour battre monnaie, l’État doit avoir de l’or et de l’argent. Il était donc important qu’il disposât de mines d’argent, par exemple (Rammelsberg près Goslar), ce qui lui permettait de battre des monnaies supplémentaires en argent. Inversement, les citoyens savaient que l’État ne pouvait battre monnaie que dans la mesure où il disposait des métaux précieux correspondants. L’approvisionnement en métaux précieux était donc la base de la monnaie de métal précieux en circulation (monnaie d’or en circulation).

De la monnaie réelle à la monnaie fiduciaire

Cependant, des princes ont toujours tenté de se procurer davantage de monnaie qu’ils n’avaient de métal précieux, en réduisant la part des métaux précieux dans l’alliage des pièces. Il en est résulté que les marchands et bourgeois ont cédé la mauvaise monnaie, mais gardé la bonne jusqu’au moment où, tous étant au courant, il a fallu refondre la mauvaise monnaie. Des pièces d’or ont circulé jusqu’à la Première Guerre mondiale.

• Une monnaie d’or en circulation a, cependant, l’inconvénient que l’augmentation de l’or n’atteint pas la croissance économique, de sorte qu’un manque d’or déflationniste peut empêcher une forte croissance économique. C’est pourquoi de nombreux États sont passés à une monnaie d’or indirecte : ils disposaient d’un trésor d’or d’un certain montant en or, à partir duquel ont été émis des billets de banque qu’il était plus aisé de transporter, de compter et de détenir en grande quantité. Leur valeur résultait de la faculté de présenter à tout moment les billets à la banque centrale et de les y échanger contre la quantité correspondante d’or ou d’argent (billets convertibles en métal précieux). De cette manière, l’État pouvait émettre davantage de monnaie fiduciaire qu’il ne possédait de métal précieux, peu de détenteurs de monnaie insistant d’habitude sur l’échange de billets en or. Normalement, un volume de moins de 10% d’or suffisait à un volume de billets de 90%.

• Le système fonctionnait dans le monde entier. En effet, des pays dépourvus d’or garantissaient aux détenteurs de leurs billets un cours fixe de change, par rapport aux monnaies convertibles en or. Tant que cette garantie de change existait, les bourgeois étaient certains de pouvoir échanger – à vrai dire, par le biais d’un double échange (étalon de change-or) – leur monnaie fiduciaire contre des pièces de métal précieux et avaient ainsi, tout au moins, une garantie indirecte de la valeur de leur monnaie.

De la monnaie d’État à la monnaie privée

L’étape décisive menant à l’abandon de la monnaie d’État a été la fondation, en 1913, du Système fédéral de réserve des États-Unis. Bien que la constitution américaine ne prévoie que l’or et l’argent comme monnaies légales, un cartel fondé par des banques privées et dirigé par les deux grands groupes financiers, Rothschild et Rockefeller, a créé une banque centrale privée ayant droit d’émettre sa propre monnaie, devenue moyen légal de paiement et garantie, initialement, par le gouvernement des États-Unis. Après la Première Guerre mondiale, cette banque privée a racheté les réserves d’or mondiales. Il en est résulté que de nombreuses autres monnaies n’ont plus pu maintenir leur étalon-or et ont sombré dans la déflation (première crise économique mondiale).

• A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’instauration d’un nouvel étalon dollar-or a été donc décidée en 1944, à Bretton Woods. Pendant la guerre mondiale, les États-Unis ont exigé des belligérants le paiement d’armements en or. L’or de l’Allemagne a dû être remis comme butin. Ainsi, plus de 30000 tonnes d’or, venant du monde entier, se sont accumulées aux États-Unis, soit davantage que dans tous les autres pays réunis. Cet or a servi de couverture au dollar. Mais comme les banques centrales du monde détenaient une grande partie des dollars à titre de réserves monétaires, les États-Unis ont pu émettre davantage de monnaie que leur quantité d’or. L’étranger avait en effet besoin de dollars pour acheter les matières premières, traitées uniquement en cette monnaie. Outre l’or, le dollar est donc devenu, toujours davantage, une réserve monétaire des autres banques centrales. Le règne du dollar sur le monde avait commencé.

• En 1971, le président des États-Unis, Richard Nixon, a supprimé l’obligation de convertir le dollar en or (étalon dollar-or) et, simultanément, la responsabilité de l’État à propos du cours du dollar. Depuis lors, la devise américaine n’est plus couverte, ni par de l’or, ni par la garantie de l’État, mais demeure la monnaie privée libre du Système fédéral de réserve (la Fed). Le dollar et toutes les autres monnaies du monde ne conservent, par conséquent, plus de valeur, mais sont de simples moyens de paiement imprimés et légalisés.

• Si la loi peut obliger à accepter une monnaie non couverte comme moyen d’échange, il ne peut en faire de même comme moyen de conservation de la valeur. Dans ce cas, la confiance du détenteur de billets, [en le fait] que la valeur de sa monnaie est assurée à long terme, est nécessaire. A son tour, le cours à long terme – la confiance – d’une monnaie flexible, dépend uniquement de la rareté de cette monnaie, ou du volume de la masse monétaire. Le problème est que la masse des biens n’a que quadruplé durant les trente dernières années, alors que la masse monétaire s’est multipliée par quarante.

• Or, une augmentation de la masse monétaire implique toujours de l’inflation. Et l’inflation entraîne une dévalorisation de la monnaie. On a recouru à trois solutions pour résoudre ce problème :

Dès la fondation de la Banque fédérale d’Allemagne, la science financière allemande avait exigé l’établissement d’un «quatrième pouvoir» en faveur de l’institut d’émission, pour permettre à celui-ci de résister aux pressions visant à un excès de masse monétaire et, partant, de se fier au maintien de la valeur monétaire. En fait, la Banque fédérale était tenue, de par la loi, de préserver la valeur du mark (théorie de la monnaie neutre) et était indépendante de l’État dans une forte mesure. Dans ces conditions, le mark, monnaie la plus stable du monde, a été utilisé, toujours davantage, comme monnaie de réserve et monnaie de placement.

La plupart des autres États ont préféré une monnaie axée sur la quantité. Ils ont obligé leurs banques centrales à déterminer leurs masses monétaires d’après certains objectifs, tels la croissance économique ou le plein-emploi. La politique nationale a profité de cette évolution pour exercer son influence sur la banque centrale et sur la monnaie, ce qui a régulièrement entraîné une inflation de la masse monétaire (exemples : France, Italie, Espagne).

En revanche, la plupart des dictatures des pays en voie de développement, et la Fed, ont préféré une «monnaie quantitativement libre», c’est-à-dire une monnaie dont les excès, par la politique ou les propriétaires privés du Système de réserve, ne sont pas limités par la loi. Une «monnaie quantitativement libre» a toujours signifié «monnaie dont on peut abuser librement» et n’a jamais fonctionné à long terme.

Point essentiel, il ne faut pas sous-estimer les tensions auxquelles sont soumis les cours des changes, lorsque évoluent parallèlement des monnaies, tel le mark, dont les banques d’État émettrices préservent la valeur, et des monnaies de banques d’État assujetties, voire de banques privées, qui sont manipulées selon les objectifs de l’émetteur : comme la Banque fédérale d’Allemagne a maintenu la valeur du mark relativement stable et que celle d’autres monnaies importantes a diminué, toujours plus fortement, en raison de l’augmentation de la masse monétaire et de l’inflation, les détenteurs de monnaie se sont efforcés, tout naturellement, d’investir à long terme en monnaies fortes et d’éviter les monnaies faibles.

• Depuis lors, aucune monnaie du monde n’a plus quelque base de valeur que ce soit, la monnaie mondiale s’est détachée de toute valeur réelle, les billets sont imprimés sans arrêt et leur valeur diminue continuellement, en raison de leur augmentation constante. Si les gens croient toujours que le papier-monnaie qu’ils détiennent a une valeur fixe, cela résulte de manipulations habiles des changes, donnant l’illusion d’un rapport de valeurs. De fait, les changes sont manipulés par les groupes qui engendrent aussi l’augmentation de la masse monétaire.

• Pratiquement, le Système fédéral de réserve privé, guidé par la haute finance des États-Unis et appartenant à celle-ci, a atteint l’importance d’un système de monnaie mondiale :

Le dollar, monnaie privée de la Fed, domine déjà le monde, de par sa masse monétaire. Plus de 75% de la monnaie mondiale sont des dollars.

La haute finance des États-Unis a obligé aussi les marchés des matières premières, qu’elle contrôle, à ne vendre leurs produits qu’en dollars. Qui ne vend pas son pétrole contre des dollars sans valeur, est déclaré terroriste (Saddam).

Les banques centrales des autres pays ont été également forcées d’accepter des dollars comme réserves monétaires, dans des proportions croissantes (plus de 90% dans le cas de la Banque centrale européenne). La valeur des autres monnaies – tel l’euro – découle donc, à raison de plus de 90%, de billets en dollars sans valeur, ne reposant que sur la puissance et la volonté de la haute finance américaine.

Les banques centrales étrangères ont été amenées, avec ou sans douceur (Suisse), à céder ou à «prêter» leurs réserves d’or contre des dollars. Ainsi, l’or du monde s’est de nouveau concentré, comme avant la première crise économique mondiale, chez les propriétaires de la Fed, de sorte qu’un système de l’étalon-or ne pourrait être réinstauré que conformément à leur volonté et qu’ils feraient l’affaire du siècle, du simple fait d’une réforme monétaire entraînant une nouvelle fixation du prix de l’or (Greenspan : «peut-être jusqu’à 6000 dollars»).

La haute finance des États-Unis détermine donc, par l’intermédiaire de la Fed, qui lui appartient, la monnaie et les changes du monde entier. Le dollar est la monnaie privée de cette haute finance. Il n’est garanti par personne d’autre, mais est maltraité autant que faire se peut, accru et modelé en instrument de sa domination sur le monde et du vol de toutes les matières premières et valeurs réelles importantes.

• En augmentant sans scrupules la masse des dollars, la haute finance des États-Unis s’est procuré des liquidités illimitées, qui lui permettent d’acheter le monde entier. Par cette émission, l’État américain peut émettre davantage de dollars qu’il n’en reçoit (endettement débridé). Aussi bien la haute finance dominatrice des États-Unis, que le gouvernement qu’elle domine, profitent donc de l’augmentation de la masse monétaire. Par conséquent, le volume des dollars s’est accru toujours plus vite, ces dix dernières années.

• De même, les dettes de l’État ont augmenté considérablement envers l’étranger. Le gouvernement des États-Unis commande donc de plus en plus de biens réels à l’étranger, qu’il paie par des billets sans valeur – la forme moderne du tribut.

• Il faut attribuer à une mise en scène et à un chantage habiles, le fait que cet accroissement sans limite des dollars n’a pas entraîné depuis longtemps la chute de cette monnaie et le refus des clients de l’accepter : la haute finance et le gouvernement des États-Unis forcent économiquement et politiquement, depuis des années, les principales banques centrales du monde (Banque centrale européenne, Banque du Japon, Banque de Chine, etc.) à garder des dollars sans valeur, accumulés lors d’exportations ou d’achats de valeurs réelles, et à les détenir comme réserves de devises constituant soi-disant de la valeur. Cela signifie, pratiquement, que les banques centrales de Chine, du Japon et d’Europe accumulent en quantités toujours plus fortes, comme réserves monétaires prétendument de valeur, les dollars sans valeur leur parvenant à la suite des livraisons de biens de leurs ressortissants. La monnaie des États satellites est donc déjà garantie par des dollars, dont la valeur diminue toujours davantage ; elle a aussi perdu pratiquement sa valeur. Ainsi, toutes ces monnaies naviguent sur le même bateau de la dévaluation, les promoteurs de l’augmentation de la masse monétaire, à New York et Washington, ainsi que leurs aides, augmentant la masse monétaire dans les banques centrales des États satellites.

• Toutefois, le débiteur que sont les États-Unis décide, lui-même, dans quelle mesure il plumera finalement ses financiers, par une dévaluation officielle du dollar et se débarrassera de son endettement à leurs frais. L’étranger, qui détient 80% des dollars, subira surtout les effets de la dévaluation de cette monnaie. Le débiteur a toute latitude pour déterminer dans quelles proportions il dévaluera ses dettes et dépouillera ainsi ses créanciers.

• Cependant, la manipulation des cours fait croire au public que les monnaies, manipulées et accrues sans limite, ont toujours un cours solide.

• Si les détenteurs de monnaies savaient qu’ils n’ont au fond que du papier en mains, mais que tout dépend des manipulations, des abus, de la puissance et des objectifs de la haute finance des États-Unis, la vitesse de circulation de la monnaie augmenterait davantage, en raison du refus d’accepter la monnaie ; une fuite dans les valeurs réelles aurait lieu, il s’ensuivrait une inflation s’accélérant dramatiquement, voire galopant, la dévalorisation accomplie depuis longtemps des investissements en valeur nominale (papiers monétaires, obligations, fonds de placement, etc.) entraînerait un deuxième krach, la dévalorisation entraînerait la ruine du secteur financier, qui devrait faire face à des procès en dommages-intérêts, si bien qu’une réforme monétaire deviendrait inévitable.

Malgré une dévalorisation dramatique, l’illusion de la valeur de la monnaie est encore maintenue, artificiellement, par l’obligation de considérer les billets comme moyens de paiement légaux. Les profiteurs de ce système sont non seulement la haute finance des États-Unis qui, par sa Fed, place dans le monde des masses de dollars toujours plus considérables, mais aussi des banques centrales menant le même jeu, telles la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon. Les directions de ces instituts savent fort bien à quel point le dollar a perdu toute valeur, mais confortent toujours l’illusion du dollar moyen de paiement légal, se sont tues pour des raisons politiques et ont couvert leur propre monnaie par des réserves monétaires libellées en dollars sans valeur. Si une réforme monétaire avait lieu, la BCE notamment serait dépourvue de valeurs. La présence de l’or se limite, vraisemblablement, à une simple créance et ne consiste donc plus en or réel. La plupart du temps, il est prêté, prétendument en nature, à la Fed, qui le prête à son tour, si bien qu’il n’est plus saisissable en cas d’effondrement. Le système repose sur le fait qu’un abus n’est, ni discuté, ni ne fait l’objet d’une publication.

• Fait n°1 : Les masses monétaires mondiales ont été tellement accrues et ont une base si fragile (dollars, euros, yens, etc.), que les monnaies correspondantes n’exercent plus de véritable fonction de conservation de la valeur, si importante aux yeux du citoyen.

• Fait n°2 : Seules la manipulation et la tromperie, à propos d’une valeur de la monnaie qui n’existe plus, préservent artificiellement la fonction d’échange des monnaies.

• Fait n°3 : Le dollar, monnaie privée de la haute finance américaine, a rompu depuis longtemps tous ses liens avec une valeur réelle (l’or) ou avec une masse monétaire déterminée. Il a donc, non seulement, perdu sa fonction de conservation de la valeur, mais ne trompe plus le monde, à propos d’une valeur d’échange prétendue de la monnaie privée, dévalorisée par une augmentation sans limite, que par des manipulations de cours sur l’ensemble de la planète. Seules cette tromperie, et la puissance de la haute finance des États-Unis, alimentent encore une «confiance» artificielle dans le dollar. En revanche, si les participants au marché savaient qu’ils n’ont en main, avec la valeur nominale du billet, que la promesse sans valeur de particuliers dans lesquels ont ne peut depuis longtemps plus avoir confiance, qui abusent constamment de leur pouvoir de manipuler la valeur de la monnaie, cette confiance se serait effondrée depuis longtemps.

• Il en va des actions comme de la monnaie. La plupart de ces titres n’ont plus de substance et ne recèlent que de l’espoir. Celui qui a cru avoir beaucoup gagné lors de la hausse fulgurante des actions a appris, par le krach, que l’action ne comporte, outre la valeur du papier, que de l’espoir, mais que celui-ci peut disparaître facilement. Le gain ou la perte, dans le jeu de la Bourse, sont de simples espérances et non des valeurs réelles. Tel est aussi le cas de la monnaie. La seule valeur réelle est celle du papier. Le reste est une confiance dans des puissances financières mondiales corrompues, mais fortes.

La mainmise sur les valeurs réelles au moyen d’une monnaie-fiction

Si les participants au marché savaient que notre système monétaire repose finalement sur la monnaie privée qu’est le dollar, et que cette monnaie dépend uniquement des souhaits de manipulation et d’abus de l’oligarchie financière, ils perdraient confiance dans la monnaie, ne considéreraient plus celle-ci comme moyen de conservation de la valeur, mais tenteraient d’échapper à la dévalorisation constante de la monnaie en se réfugiant dans les valeurs réelles.

• Or telle est l’action de ceux qui, cachés derrière la Fed, procèdent à la plus forte augmentation de la masse monétaire de tous les temps. Depuis des décennies, ils achètent, avec une monnaie perdant de plus en plus de sa valeur, toutes les valeurs réelles qu’ils trouvent : stocks de matières premières, complexes industriels, immeubles et presque chaque société financière étrangère à peu près intacte, par une reprise amicale ou hostile, à presque n’importe quel prix. Non seulement la haute finance des États-Unis accumule les valeurs réelles mondiales, mais aussi l’État importe depuis des années, contre de la monnaie de papier au fond sans valeur, davantage de valeurs réelles du monde qu’il n’en peut payer et s’endette ainsi, sans limite, envers l’étranger – tant que les créanciers étrangers croient encore à la valeur du dollar ou peuvent être obligés, par chantage politique, de prendre comme réserves monétaires ces dollars pourris.

Monopoles formés grâce aux valeurs réelles

De cette manière, la haute finance qui se cache derrière la Fed a acquis, contre ses dollars pourris, grâce à une politique ciblée de valeurs réelles, des secteurs entiers du marché et a constitué ainsi des monopoles ou oligopoles, dans les domaines suivants : diamants, or, cuivre, zinc, uranium, télécommunications, presse et télévision, denrées alimentaires (Nestlé, Coca-Cola), de grandes parties de l’industrie de l’armement et de l’espace, etc.

• Actuellement, une tentative de monopole tente de contrôler le secteur de la génétique. Les animaux et plantes qui ont subi des manipulations génétiques sont stériles. Si l’on peut donc manipuler les gènes de toute une région, les paysans ne peuvent plus utiliser les céréales qu’ils ont récoltées et doivent acheter les semences d’une entreprise au prix qu’elle fixe.

Une autre monopolisation a lieu actuellement sur le marché du sucre : le marché du sucre de l’UE est régi de manière à préserver aux paysans leur production de sucre de betteraves, qui est d’une nécessité vitale pour nombre d’entre eux. Or, le sucre de betteraves est plus cher que le sucre de canne du cartel américain, qui croît sous les tropiques. Nestlé et Coca-Cola, qui appartiennent à la haute finance des États-Unis, exigent maintenant, de concert avec les scientifiques et politiciens qui en dépendent, une «libéralisation du marché du sucre» et la revendiquent dans les instances internationales (GATT, Mercosur). Dès que cette libéralisation sera imposée, le sucre de betteraves cher ne pourra plus se maintenir face au sucre de canne bon marché, la production européenne de sucre s’effondrera définitivement et le marché du sucre – tout d’abord bon marché, puis cher – sera inondé par le cartel du sucre de canne, contrôlé par la haute finance des États-Unis.

• Le cas Primacom démontre par quelles méthodes la haute finance des États-Unis accapare des branches entières : cet exploitant de réseaux par câble a une situation très lucrative, mais est, depuis longtemps, dans le collimateur de la haute finance des États-Unis (monopolisation des télécommunications). Celle-ci s’est infiltrée, depuis longtemps, dans le management de Primacom, puis lui a accordé un prêt, à un taux d’intérêt dépassant 30%. Par conséquent, cette entreprise florissante a connu des difficultés et est devenue, aux yeux de la banque américaine, propre à une OPA très bon marché. Le jeu traverse actuellement sa dernière phase.

• L’émissaire de la haute finance américaine, Ron Sommer, a tenté de se livrer à un jeu analogue avec Deutsche Telekom. La haute finance des États-Unis accumule les sociétés du secteur des télécommunications, pour créer un monopole mondial. Pour ce faire, l’émissaire Sommer lui a acheté une petite entreprise du secteur des télécommunications, à un prix (30 milliards de dollars) supérieur de trente fois à sa valeur, afin que cette haute finance puisse racheter Telekom avec son propre patrimoine. La deuxième étape consistait à rendre les actions Telekom si bon marché, que l’investisseur américain puisse les acheter à bas prix. Sur ce point, Ron Sommer a échoué. Toutefois, cet échec ne fera que retarder, sans les empêcher, les plans de reprise de la haute finance américaine. La privatisation et le rachat d’entreprises des télécommunications continuent, conformément aux plans dressés.

• Un jeu analogue se déroule sur le marché mondial de l’énergie. En Allemagne, EON et RWE y participent visiblement, la haute finance des États-Unis ayant déjà envoyé ses hommes de confiance dans les banques et managements décisifs pour les candidats à la reprise. En 20 ans, elle veut aussi monopoliser l’eau du monde, selon les indications de son représentant Brzezinski.

La réforme monétaire et les valeurs réelles

Une interprétation correcte des plans de la haute finance mondiale aboutit à la conclusion que la masse monétaire doit être accrue et dévalorisée, jusqu’à ce que toutes les valeurs réelles importantes du monde soient achetées et monopolisées. La haute finance sait bien que son accroissement de la masse monétaire ne saurait passer inaperçu et que, à un moment donné, la confiance en un dollar inflationniste disparaîtra. L’éclatement d’une crise de confiance fera de l’inflation encore contrôlée, une inflation galopante, qui aboutira forcément à une réforme monétaire.

• Or, il s’agit d’un avantage dont bénéficiera aussi bien la haute finance que les États-Unis :

Préalablement, la haute finance a acheté assez de valeurs réelles avec des dollars pourris, et ces valeurs réelles ne seront pas touchées par la réforme. La haute finance aura ainsi converti à temps de l’argent pourri en patrimoine de valeur. Comme elle a constitué des monopoles mondiaux dans de nombreux domaines, elle peut imposer des prélèvements à tout moment au monde, grâce à des prix de monopole. Les dominateurs du monde auront donc, comme revenu, non plus des impôts, mais des revenus de monopoles. Personne ne pourra empêcher la haute finance de relever de 10, 20 ou 30% les prix de l’or, des diamants, du cuivre, du zinc, de l’eau, des semences ou de l’énergie et d’imposer ainsi des prélèvements spéciaux à l’ensemble de la population mondiale. Il n’y a encore jamais eu de telle puissance financière dans le monde, ayant constitué un tel péril pour l’ensemble de la population.

Rusée, la haute finance des États-Unis a principalement déversé ses dollars pourris à l’étranger. Plus des trois quarts des dollars ne sont plus aux États-Unis, mais se trouvent dans les États créanciers de ce pays. En effet, les États-Unis se sont de plus en plus endettés envers l’étranger, ces dernières années. L’étranger a livré des produits et reçu, en échange, des dollars sans valeur. Toutes les banques centrales étrangères sont remplies de dollars pourris. Si ceux-ci sont subitement dévalués, plus des trois quarts du dommage toucheront les banques centrales, les banques, les États et les opérateurs hors des États-Unis. Les banques centrales européennes pourront alors regretter d’avoir échangé leur or contre des dollars pourris et d’avoir constitué de la monnaie formelle comme base (réserves monétaires) de leur propre monnaie, tels le yen et l’euro. Si le cours de la monnaie-clé, le dollar, s’effondre, celui des monnaies satellites subira le même sort, sa seule base étant un montant en dollars pourris. En d’autres termes : la réforme monétaire qui se prépare, déclenchera forcément une réforme de toutes les monnaies mondiales, dont le dollar pourri constitue encore la principale réserve monétaire.

Le fait que tout accroissement continuel d’une monnaie privée – le dollar – par le Système fédéral de réserve appartenant à la haute finance des États-Unis, doive forcément entraîner un pourrissement du dollar, une inflation de plus en plus forte et, finalement, une réforme monétaire, est une certitude fondamentale de la science financière, et même Greenspan et ses collaborateurs devraient en être conscients.

De la réforme monétaire à la monnaie mondiale

Imprudemment, Greenspan a indiqué dans un discours «qu’une correction fondamentale du dollar aurait lieu d’ici 2007 et que l’on pourrait fondre, à cette fin, le dollar et l’euro en euro-dollar, une nouvelle monnaie mondiale.» Cette vue est conforme aux besoins de la haute finance américaine, car l’abus du dollar ne peut se poursuivre que jusqu’en 2007, au pire. En effet, la confiance du monde dans cette monnaie privée, accrue sans trêve, perdant de plus en plus de sa valeur et maintenue artificiellement, devrait alors avoir disparu. Le dollar subira donc une transformation ces prochains temps. Si une fusion avec l’euro avait lieu, la haute finance des États-Unis atteindrait des objectifs importants :

Une nouvelle monnaie permettrait de dévaloriser les anciennes dettes monétaires et, partant, de spolier les créanciers détenant encore de cette monnaie. Si le nouvel euro-dollar vaut 20 anciens dollars ou 15 euros, les anciennes monnaies sont dévaluées en conséquence, les créanciers détenteurs d’ancienne monnaie spoliés, le jeu a profité aux émetteurs de monnaie privée.

L’État fédéral américain, surtout, se débarrasserait ainsi de ses dettes : l’endettement envers l’étranger, qui atteint actuellement 5200 milliards de dollars, ne se chiffrerait alors qu’à 2600 milliards d’euro-dollars, soit une dévaluation de 50%.

Les détenteurs d’anciens dollars seraient les principales victimes, les montants qu’ils détiennent étant dévalués de 50, voire de 90%. Les banques centrales de Chine, du Japon et d’Europe, qui détiennent d’importantes réserves monétaires en dollars, en pâtiraient particulièrement.

Toutefois, le but principal de la haute finance américaine est d’établir ainsi une monnaie mondiale, qu’elle contrôlerait. Sous un régime d’euro-dollars, le Système fédéral de réserve, appartenant à la haute finance des États-Unis, aurait forcément une majorité. Cette haute finance contrôlerait alors la majorité du système. A cette fin, la haute finance des États-Unis a choisi la BRI (Banque des règlements internationaux), une organisation privée dont elle a déjà acquis secrètement la majorité des parts. Si la BRI devenait la banque centrale émettant les euro-dollars, les mêmes propriétaires privés seraient, par hasard, les principaux propriétaires de la nouvelle banque centrale, qui étaient auparavant les propriétaires de la Fed. Ils pourraient jouer le jeu consistant à émettre de la monnaie à leur gré, à un niveau supérieur, qu’ils ont joué jusqu’à maintenant avec le Système fédéral de réserve – et bénéficier de surcroît de la diminution de leur endettement due à la réforme monétaire. L’augmentation de la masse monétaire mondiale qui a eu lieu jusqu’à maintenant, cette grande escroquerie monétaire, serait effacée par la réforme monétaire. Les vieux malfaiteurs bénéficieraient d’un nouveau système, d’une nouvelle monnaie, qui leur permettrait d’utiliser aux mêmes fins la monnaie mondiale euro-dollar, durant les 20 à 30 prochaines années.

Ce faisant, la haute finance des États-Unis aurait donc monopolisé, par escroquerie, les valeurs réelles mondiales – parmi lesquelles figurent des biens aussi essentiels que les semences, les denrées alimentaires, l’eau, l’énergie et les métaux, mais aurait aussi bâti, de nouveau, un monopole monétaire à sa disposition, qu’elle pourrait utiliser à son gré – une machine d’accroissement monétaire, tel l’âne aux ducats de la légende.

• Même la publication de ce système d’escroquerie ne provoquera pas de cris dans le monde. On parlera de «théorie du complot», d’«antiaméricanisme», voire d’«antisémitisme» (Rothschild), ou s’efforcera d’empêcher de telles publications, une partie essentielle des médias imprimés et électroniques mondiaux appartenant à la haute finance des États-Unis.

• Il est important que ceux qui pourraient subir des pertes, comprennent ce jeu. Celui qui possède un patrimoine financier, devrait donc écouter, ou plutôt lire.

• Les perdants du grand jeu de l’oligarchie financière sont les participants au marché mondial, qui accordent trop de confiance à la monnaie, qui croient toujours que celle-ci n’a pas une simple fonction d’échange, mais qu’elle sert encore de préservateur de la valeur. Les hommes n’ont visiblement pas tiré de leçon de la dévalorisation constante de la monnaie de ces 40 dernières années. Celle-ci s’accélérera ces prochaines années, avant la catastrophe finale, car elle sert uniquement aux manipulateurs. Celui qui attache donc de l’importance au maintien de la valeur à long terme de son patrimoine, ne peut pas continuer à avoir des placements en valeurs monétaires, en polices d’assurances, en obligations ou en espèces, il doit investir en valeurs réelles, comme la haute finance lui en donne l’exemple.

Objectif stratégique de l’escroquerie monétaire mondiale

Pour autant que l’on puisse en juger de l’extérieur, la haute finance des États-Unis a eu pour seul objectif initialement de contrôler la monnaie du pays et, partant, de manipuler le marché des États-Unis à son gré. La Fed privée servait à réaliser cet objectif. Lorsque le président Kennedy a proposé une loi visant à étatiser ce système financier privé, il est décédé subitement. Toute personne en contact avec les possibilités de monnaie privée, a perdu son patrimoine ou sa vie.

• Depuis lors, les objectifs stratégiques de la haute finance américaine ont dépassé le cadre national. Elle a pour but un système monétaire privé mondial, qu’elle a assuré par son dollar privé, imposé comme principale monnaie de réserve dans le monde entier, et qu’elle ne doit plus formaliser que par une monnaie mondiale, l’euro-dollar.

• Si nous voulons empêcher un deuxième abus du système monétaire mondial en faveur d’une haute finance privée et l’abus des masses monétaires, chaque monnaie doit être protégée contre tout abus public ou privé, contre toute manipulation déflationniste ou inflationniste.

• Ce but ne peut certainement pas être atteint, si l’on abandonne les changes à la haute finance privée. Celle-ci profitera toujours des possibilités d’abus, en spoliant et exploitant le monde par un accroissement de la masse monétaire.

• Cependant, l’expérience a montré aussi que la plupart des gouvernements abusent également de leur monnaie, s’ils peuvent influer sur la banque centrale et sa politique de la masse monétaire.

• Il convient donc d’empêcher les abus que les pouvoirs publics et la haute finance privée exercent sur les monnaies.

• Il est certain qu’une monnaie basée sur l’or ne peut pas être manipulée aussi facilement qu’une simple monnaie formelle. Toutefois, les problèmes d’une monnaie basée sur l’or découlent de la disponibilité de l’or, la haute finance ayant accaparé la plus grande partie des réserves d’or. Ainsi, elle redeviendrait gagnante et accapareuse de toute sorte de monnaie basée sur l’or.

• La seule solution est donc celle d’une monnaie formelle. Cependant, cette monnaie ne doit pas être librement, arbitrairement déterminable, mais doit être axée sur un objectif de monnaie neutre. La masse monétaire ne doit donc pas croître davantage que celle des biens. Le secteur monétaire ne doit plus exercer d’effets inflationnistes ou déflationnistes sur les monnaies et l’économie mondiale.

• Cet objectif ne peut être atteint que par des banques centrales strictement neutres et si indépendantes qu’elles constituent un «quatrième pouvoir», ne sont pas dans les mains de particuliers et ne peuvent pas être influencées par leurs gouvernements. Avant sa castration par la Banque centrale européenne, la Banque fédérale d’Allemagne était très proche de cette indépendance.

• La prochaine réforme monétaire offre une chance unique de dénoncer les coupables, leurs manipulations monétaires et leurs abus, ainsi que de susciter l’approbation générale d’un système de banques centrales sur lequel ni la haute finance, ni les gouvernements n’exerceraient d’influence. Il s’agit d’une chance exceptionnelle.

• La haute finance surtout, qui, par son organe la BRI, s’est déjà préparée à s’emparer du prochain système de banques centrales et de monnaies, pourrait empêcher la création d’un système indépendant. Il convient donc d’informer, d’expliquer à la population, à l’économie et aux politiciens, les dangers qu’une économie monopoliste fait courir, non seulement à la monnaie actuelle, mais aussi à un nouveau système monétaire.

Source : Horizons et débats, numéro 31, juin 2005

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lundi, 25 janvier 2010

La crise a changé la consommation des Européens

La crise a changé la consommation des Européens

Près de deux Européens sur trois (64%) estiment que la crise a changé « durablement » leur façon de consommer, les ménages privilégiant désormais les produits bio et d’occasion, selon une étude de l’Observatoire Cetelem.

Cette enquête, réalisée en décembre 2009 auprès de 8.000 personnes dans douze pays d’Europe, montre également que 34% d’entre eux souhaitent augmenter leur épargne au cours des douze prochains mois, contre 22% un an plus tôt. C’est un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 2005, selon l’étude.

« L’heure est au mieux-vivre. Le mieux consommer est préférable au tout consommer (…) La crise affirme le besoin de retrouver le juste prix et la qualité, » souligne l’enquête. Ainsi, près de deux Européens sur trois (64%), et trois Français sur quatre (73%), entendent changer « durablement » leur façon de consommer.

« Dans le détail, les Français sont plutôt hésitants. Ils prévoient un niveau d’épargne (30%) similaire à celui de leurs dépenses (31%). A l’exception de l’Europe de l’Est, il y a une forte volonté en Europe de reconstituer une épargne de précaution. Les ménages souhaitent mettre de l’argent de côté pour des éventuels coups durs, » commente Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire, dans l’étude.

Ce nouveau comportement fait ressortir deux tendances principales. Plus d’un tiers des Européens (38%) achètent ou consomment fréquemment des aliments bio. En France, ils sont 37% à déclarer consommer régulièrement des produits bio.

Cet engouement est dû au fait qu’il y a de plus en plus d’offre. Outre les magasins estampillés bio, les grandes enseignes et supermarchés traditionnels proposent de plus en plus des rayons verts, selon l’étude.

La crise a également favorisé l’essor d’un autre phénomène: le marché des produits d’occasion, montre l’étude. Près de la moitié (47%) des ménages européens jugent nécessaire d’acheter des produits d’occasion.

64% d’Européens ont acheté au moins une fois une voiture d’occasion, 60% des produits culturels (livres, CD, films, jeux vidéos…), 43% du textile (vêtements), et 33% des jouets pour enfants.

Ce sont les ménages allemands qui achètent le plus les produits d’occasion (72%) mais c’est en France que ceux-ci rencontrent le plus un écho favorable. Seuls 10% des Français jugent un achat d’occasion dévalorisant. A l’inverse 51% de Portugais s’en méfient.

A l’inverse, seuls 10% des Européens affirment acheter « fréquemment » des produits équitables ou achats responsables, parce que ceux-ci sont « chers » et l’offre n’est pas assez développée, d’après l’enquête. Le Royaume-Uni est le premier marché mondial du commerce équitable, avec 28% de consommateurs réguliers, contre beaucoup moins en France (9%) par exemple.

L’enquête a été réalisée en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Russie et Slovaquie.

Boursorama

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dimanche, 24 janvier 2010

USA: la relance par le hasch

USA: la relance par le hasch

Un référendum devrait être organisé en novembre pour légaliser le cannabis outre-Atlantique. Déjà autorisé dans plusieurs États à des fins thérapeutiques, ce business compenserait la chute des recettes fiscales. Le cannabis est devenu «politiquement correct,» car économiquement attractif.

Et si, aux États-Unis, 2010 était l’année du cannabis ? De la Californie à la côte Est, plusieurs décisions viennent de réactiver l’idée d’une légalisation dans ce pays où le «canna-business» fleurit malgré la sécheresse financière actuelle. Le New Jersey a ainsi légalisé, lundi, l’usage médical de l’herbe, qui devient, du même coup, une source de revenu fiscal. C’est le 14e État où l’on peut se procurer la substance sur prescription médicale. En tête de gondole, l’État d’Arnold Schwartzenegger, la Californie, où la culture de la marijuana est, semble-t-il, devenue la première filière agricole. Bien qu’illégale, sa production rapporterait 14 milliards de dollars (près de 10 milliards d’euros) par an.

Partout, la récession a dévasté les deniers publics californiens. La chute de la consommation et des bénéfices a amputé les programmes sociaux. Impuissants, certains élus se sont donc tournés vers cette nouvelle manne. Oakland, confronté à un déficit de 83 millions, a créé, cet été, une taxe de 1,8% sur les ventes de cannabis, qui flirtent avec les 20 millions par an pour l’ensemble des quatre dispensaires de la ville. Los Angeles, San Francisco et Berkeley sont en train de préparer leur propre loi. Si le but est aussi de contrecarrer l’économie souterraine, qui prospère dans la brèche ouverte par le cannabis médical, la crise a légitimé ces pratiques fiscales.

Afin d’éviter de devenir un eldorado pour dealers, le New Jersey s’est attaché à rester strict et à ne pas copier la Californie, où «la situation est hors de contrôle,» selon le gouverneur du New Jersey, Chris Christie. Malgré tout, le phénomène s’amplifie et prouve qu’en pleine récession l’idée de la légalisation – soutenue par les économistes les plus libéraux et, paradoxalement, plutôt populaires dans des bastions démocrates – avance plus vite. Avec le Golden State pour locomotive, État le plus peuplé et le plus riche, mais à la recherche de la moindre rentrée d’argent pour remédier à la fonte de ses recettes fiscales. Cette année, il pourrait être le premier à légaliser à 100% ce nouvel or vert.

Feu vert. Les pro-légalisations ont annoncé avoir récolté assez de signatures pour soumettre la question à référendum en novembre, lors des élections générales où les Californiens éliront le successeur de Schwarzenegger au poste de gouverneur. «C’était tellement facile de les avoir, les gens étaient impatients de signer,» a raconté Richard Lee, propriétaire du Coffee shop Blue Sky, à Oakland, dans la banlieue de San Francisco, et de l’«université Oaksterdam,» qui délivre un enseignement consacré à la plante. La loi proposée par cette «initiative populaire» permettrait à quiconque âgé d’au moins 21 ans de posséder 28 grammes. Les autorités, elles, auraient ainsi la possibilité de taxer la production et la vente du cannabis.

Le oui a-t-il vraiment ses chances ? Certes, un sondage a montré que 56% des Californiens étaient pour, mais comme le note Steve Smith, un conseiller politique habitué des campagnes, il suffit d’un bon argument dans le camp adverse pour perdre rapidement des points. Or, la marge n’est pas grande. Si le non l’emporte, le plan B est déjà prêt : une proposition de loi (le Marijuana Control, Regulation and Education Act), introduite en 2009 par Tom Ammiano, député démocrate de San Francisco. Ce projet qui «encourage le gouvernement fédéral à revoir sa politique concernant la marijuana» vient d’obtenir le feu vert du comité de sécurité publique de l’Assemblée californienne. Une étape essentielle même si, en raison de complications procédurales, il faudra encore attendre pour la voir votée. En tout cas, l’auteur promet qu’elle fera rentrer 1,3 milliard de dollars par an dans les caisses de l’État. Un argument choc à l’heure où Schwarzenegger, victime collatérale de la crise avec un déficit de 20 milliards, se heurte à Washington, à qui il réclame 6,9 milliards.

«Governator» compte d’ailleurs se rendre dans la capitale américaine, la semaine prochaine, pour plaider sa cause. D’ores et déjà, Schwartzenegger a changé d’avis sur la question du cannabis : s’il était «de tout temps opposé à la légalisation des drogues,» au moment où la loi Ammiano a été proposée, il s’est ensuite déclaré «ouvert au débat.» Mais il n’est que la partie immergée de l’iceberg.

«Ici, comme dans de nombreux endroits en Amérique, le futur du cannabis est semé – et il est prometteur, prédit David Ferrell, auteur d’une enquête, parue cette semaine, dans le magazine culturel de référence LA Weekly. La légalisation semble aussi inévitable aujourd’hui qu’elle était impensable une génération plus tôt.»

Libération

samedi, 23 janvier 2010

Crise: les Etats sont devenus plus fragiles que les entreprises

Crise : les Etats sont devenus plus fragiles que les entreprises

L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé d’un cran (de « A » à « A- ») la note de la dette de la Californie. Prévenant que l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis, représentant 13% de l’économie US et constituant la huitième puissance économique mondiale, pourrait se retrouver à court de fonds en mars, avec un déficit à plus de 20 milliards de dollars, l’agence a annoncé qu’elle pourrait de nouveau sévir au cours des six à douze prochains mois. Si la Californie a amplement profité de l’effet « subprimes » du temps de leur splendeur, aujourd’hui, elle subit toutes les conséquences de l’implosion du marché immobilier.

Jeudi, S&P a aussi abaissé les notes de dette de la Jamaïque, à des niveaux correspondant à un défaut de paiement partiel !

Plus proche de nous, la Grèce inquiète son monde. Dans un rapport publié mardi, la Commission européenne a épinglé le pays pour les « graves irrégularités » détectées dans la présentation de ses comptes. Le gouvernement hellène aurait en effet communiqué de fausses données à l’Europe, en plus de n’avoir pas respecté les règles comptables les plus élémentaires. Rien que ça.

Mercredi, l’agence de notation Moody’s a pointé du doigt le Portugal, estimant que le pays risquait « une mort lente » économique. Et les annonces de ce genre risquent de s’enchainer.

Mais que se passe-t-il, au juste ? C’est simple. L’économie mondiale est moribonde et les Etats s’endettent à la place des entreprises. Mais pourquoi donc ? Parce que le risque de faillite d’un Etat est bien moindre que celui d’une société… croyait-on.

Mais la situation est en train de changer du tout au tout. Le
Financial Times a en effet relevé mercredi que selon les indices Markit, pour la première fois, le risque de défaut sur les obligations des Etats est désormais plus élevé que celui sur les titres de dette des entreprises.

En clair, le marché estime désormais que le risque de faillite des Etats européens est devenu supérieur à celui de leurs sociétés !

Les investisseurs craignent en réalité que les Etats soient incapables de réduire leur dette dans un futur proche. Ils exigent aujourd’hui quasiment plus de garantie d’un Etat que de ses grandes entreprises, qui sont pourtant en général moins bien notées.

Et on arrive à cette situation ubuesque : les investisseurs doutent plus de la santé des Etats que de leurs banques… qu’ils ont pourtant sauvé l’année dernière ! Et qui sabrent le champagne en ce moment même, célébrant les rémunérations record – 145 milliards de dollars – versées au titre de l’année 2009 aux Etats-Unis.

Les mots ont un sens

vendredi, 15 janvier 2010

Chronologie de la crise économique en Islande

 

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Chronologie de la crise économique
en Islande


Ex: http://www.toutelislande.fr/

En une semaine, l’Islande a tout perdu. Presque dix ans de capitalisme envolé en fumée, tout comme les petites épargnes du peuple. Pris par la crise, le gouvernement a nationalisé les trois banques du pays, précipitant le pays dans la banqueroute financière.

Voici une chronologie, non exhaustive, des évènements qui ont précipité la fin de l’Islande ultra-capitaliste.




- Mai 2008 : les banques centrales scandinaves mettent à disposition 1.5 milliard d’euros pour la banque islandaise Glitnir, en proie à des difficultés de liquidité à cause de la crise économique américaine.

- Éte 2008 : l’inflation est galopante, +14.5% en août, la couronne dégringole, -39% depuis juillet 2007.

- 29 septembre : la troisième banque du pays, Glitnir, est nationalisée par le gouvernement. L’État islandais injecte 600 millions d’euros pour renflouer l’établissement, et récupère en contrepartie 75% de son capital. Une situation que le gouvernement veut provisoire, en attendant que la situation se normalise.

- 6 octobre : "L’Islande est au bord de la banqueroute", dixit Geir Haarde, le premier ministre islandais, qui justifie ainsi la promulgation des lois d’urgences, qui permettent à l’État, le cas échéant, de prendre le contrôle des banques si elles se trouvent en difficulté.

- 7 octobre : le gouvernement prend le contrôle de Landsbankinn, 2ème banque du pays, dont la particularité est de posséder plus de déposants au Royaume-Uni qu’en Islande, via sa filiale Icesave. Gordon Brown, premier ministre britannique, réagit immédiatement et veut poursuivre l’Islande en justice, car les comptes de ses 300 000 clients sont gelés.

- 8 octobre : la crise financière devient diplomatique. Face à la nationalisation de Landsbankinn et au gel des comptes de Icesave, le Royaume-Uni saisit les actifs bancaires islandais dans le pays en appliquant une loi anti-terroriste. Une décision unilatérale afin de pouvoir indemniser les clients d’Icesave le cas échéant.

- 9 octobre : la plus grande banque du pays, Kaupthing, est mise sous tutelle à son tour. La direction de la banque démissionne. Le même jour, tous les cours de la bourse islandaise sont suspendus.

- 11 octobre : les Islandais descendent dans la rue, et manifestent devant l’Alþing, le parlement. Un fait excessivement rare dans un pays généralement peu contestataire. Les manifestants réclament la démission du gouvernement et des dirigeants de la banque centrale. Le premier ministre Geir Haarde est critiqué pour sa gestion de la crise, et notamment la nationalisation précipitée de Glitnir.

- 14 octobre : reprise des cours à la bourse de Reykjavík, sans les trois banques, qui représentaient 75% de la valeur de la bourse avant sa fermeture.
La Norvège accorde un prêt à l’Islande d’une valeur de 400 millions d’euros.

- 17 octobre : l’Islande n’obtient pas le siège non-permanent au conseil de sécurité de l’ONU. Alors que les votes lui semblaient favorables avant la crise, l’Islande est arrivé en 3ème et dernière position, loin derrière l’Autriche et la Turquie. Les problèmes économiques et la crise diplomatique avec le Royaume-Uni ont sans doute joué un rôle dans l’échec islandais à l’ONU.

- 24 octobre : l’Islande demande l’aide du FMI, le Fond Monétaire International. Un accord de principe est trouvé. Le pays veut ainsi dissiper les doutes de pays qui pourraient prêter de l’argent à l’Islande.

- 29 octobre : les îles Féroé prêtent de l’argent à l’Islande. Le petit État voisin accorde un "petit" prêt de 40 millions d’euros pour participer au sauvetage d’un pays historiquement et culturellement très proche.

- 3 novembre : La Norvège accorde un nouveau prêt à l’Islande, d’un montant de 500 millions d’euros.

- 10 novembre : le FMI diffère la ratification de son aide à l’Islande. Certains y voient la main du Royaume-Uni et des Pays-bas qui veulent régler leurs différents sur les dépôts britanniques étrangers en Islande avant que le FMI ne vienne en aide au pays.

- 16 novembre : les différents opposant Londres, La Haye et Reykjavík sont réglés. Un arrangement est trouvé entre les trois pays pour régler le problème des dépôts bancaires étrangers en Islande.

- 19 novembre : le FMI ratifie l’accord passé le 24 octobre dernier et débloque des fonds à destination de l’Islande : 2.1 milliards de dollars sur deux ans, dont 800 millions dès la ratification, prêt qui sera remboursé entre 2012 et 2015. Cet accord ouvre la voie au prêt de nations européennes, telles la Suède et le Danemark, la Russie, le Japon. Au total, quelques 3 milliards de dollars seraient déjà rassemblés.

Gli eurocrati minacciano l'Islanda

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Per il ministro spagnolo Moratinos e i suoi accoliti, Reykjavik non può esimersi dal rimborsare Londra e L’Aja

Andrea Perrone

Se il referendum islandese boccerà la legge Icesave inevitabilmente ci sarà un rallentamento nel processo di adesione all’Unione europea. Sono le minacciose dichiarazioni del ministro spagnolo, Miguel Angel Moratinos (nella foto), presidente di turno dei ministri degli Esteri della Ue. La legge Icesave è stata varata dal governo islandese per rimborsare Gran Bretagna e Olanda i cui cittadini hanno subito perdite per la crisi finanziaria. “È normale - ha proseguito Moratinos, presidentedei ministri degli Esteri Ue - che il popolo islandese si opponga a questa legge, ma ci sono Stati membri che verrebbero colpiti nei loro interessi. E questo - ha concluso - porterebbe inevitabilmente a un rallentamento del processo di adesione alla Ue. Ma spero ciò non avvenga””””.
Nei giorni scorsi però il presidente della Repubblica islandese, Olafur Ragnar Grimsson, si è rifiutato di firmare una legge che impegnava il Paese a onorare i debiti contratti dalle sue banche, ora nazionalizzate. In sostanza Grimsson ha deciso di non autorizzare l’uso dei fondi pubblici per il rimborso dei debiti esistenti nei confronti degli istituti di credito olandesi e britannici, rimettendo la decisione nella mani del popolo per una consultazione referendaria. In quell’occasione il capo di Stato ha precisato che “gli islandesi vogliono essere padroni del proprio futuro”. Una scelta unica per un Paese che ha subito una dura bancarotta a seguito della tempesta finanziaria globale. Grimsson è stato indotto a trovare questa soluzione grazie alle petizioni messe in atto da vari comitati di cittadini islandesi, convinti di non dover essere loro a pagare per gli errori delle banche, hanno indotto Grimsson alla difficile scelta di accettare il referendum popolare. Il segretario di Stato britannico alla Finanze, Paul Myners, coinvolto in prima persona per via del ruolo giocato dal Regno Unito nella crisi islandese, ha espresso anche lui le sue minacce, facendo capire chiaramente che un voto popolare contrario al rimborso equivarrebbe a spingere l’Islanda fuori dalla comunità finanziaria internazionale. Ancora più duri gli olandesi. “Devono pagare”, ha tuonato senza mezzi termini il ministro dell’Economia de L’Aja, Wouter Bos.
A schierarsi invece al fianco dell’Islanda è stata invece la Lettonia. Tanto che il ministro degli Esteri di Riga, Maris Riekstins, ha denunciato “la risposta esagerata di alcuni politici europei”, sottolineando che le minacce contro Reykjavik a seguito del rifiuto del presidente di firmare un rimborso a Londra e L’Aia non sarebbero mai state proferite se il debitore fosse stato invece la Francia. “È questa una reazione dovuta al fatto che l’Islanda è un Paese piccolo? È difficile immaginare che osservazioni simili si sarebbero sentite se, per esempio, una tale misura fosse stata presa dal presidente francese”, ha puntualizzato ancora Riekstins.


09 Gennaio 2010 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=289

jeudi, 14 janvier 2010

US-Regierung sichert unbegrenzte Verlustübernahme zu

political-pictures-hello-usa-copy.jpgUS-Regierung sichert unbegrenzte Verlustübernahme zu

Michael Grandt

Die Rezession ist vorüber, die Krise ist vorbei! – Glauben Sie daran, was Ihnen Mainstreammedien und Politiker aller Couleur weismachen wollen? Wie ernst die Lage wirklich ist, zeigt jetzt die Verzweiflungstat der US-Regierung.

Zwei der wichtigsten Indikatoren der US-Wirtschaft sind zweifellos der Immobilienmarkt und die Automobilbranche.

»Alles ist gut, die Rezession ist vorbei«, hieß es da noch vor wenigen Wochen, und die Mainstream-Medien verkündeten bereits lauthals das Ende der Weltwirtschaftskrise. Wer’s glaubt wird selig, das dachten wohl auch die Verantwortlichen in Washington, die zwar öffentlich beruhigten, aber offenbar ganz genau wussten, auf welch dünnem Eis sie sich bewegen. Anders ist der, historisch bisher noch nie getane Schritt, nicht zu erklären:

Die US-Regierung sicherte den Immobilienfinanzierern Fannie Mae und Freddie Mac nun eine uneingeschränkte Verlustübernahme bis 2012 zu und löste damit die bisher zugesagten  400-Milliarden-Dollar-Garantien ab.

Was? Uneingeschränkte Verlustübernahme, obwohl die Rezession doch vorbei ist und es allen wieder gut geht? Da mag sich mancher verwundert die Augen reiben. Die Regierung begründete diese Maßnahmen mit der Notwendigkeit, den Immobilienmarkt zu schützen. Wohlgemerkt »zu schützen«, das heißt im Klartext: Den Immobilienmarkt nicht ein weiteres Mal zusammenbrechen zu lassen. Denn die beiden halbstaatlichen Immobilienfinanzierer Fannie Mae und Freddie Mac sind von entscheidender Bedeutung und besitzen oder garantieren den größten Teil des US-Hypothekenmarktes.

Der Hintergrund: Die Maßnahmen der US-Notenbank Fed zur Sicherung niedriger Hypothekenzinsen laufen im Frühjahr aus. Um steigende Zinsen für den Normalbürger zu vermeiden, sah sich die Regierung nun gezwungen, die Garantien auszudehnen. Durch die steigende Arbeitslosigkeit können immer mehr Amerikaner ihre Hypothekendarlehen nicht mehr bedienen. Ein neuer Absturz des Immobilienmarktes droht.

Auch der Autofinanzierer GMAC bekam weitere 3,8 Milliarden Dollar Staatshilfe, um die Verluste seiner Hypothekensparte ResCap abzufedern. Insgesamt wurden bereits über 16 Milliarden Dollar in den Finanzdienstleister gepumpt. GMAC ist für die Automobilbranche von großer Bedeutung, weil er die Käufer und Händler mit Krediten versorgt.

Die Krise ist vorbei – natürlich!

Mehr über Michael Grandt erfahren Sie auf www.michaelgrandt.de.

 Mittwoch, 06.01.2010

Kategorie: Wirtschaft & Finanzen, Politik

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mercredi, 13 janvier 2010

USA: Eine Weltmacht ist bankrott

bankrupt.jpgUSA: Eine Weltmacht ist bankrott

Brigitte Hamann / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Wie man weiterexistieren kann, auch wenn man bankrott ist, machten die USA an Heiligabend vor. Die US-Methode steht allerdings nicht jedem Bürger offen …

Wie Reuters und Bloomberg am 24.12.2009 berichteten, beschloss der  Senat eine zusätzliche Staatsverschuldung um 290 Milliarden Dollar. Dieser Betrag, der das bereits astronomisch hohe US-Defizit nochmals nach oben treibt, genüge, so heißt es, um die Regierung für weitere zwei Monate zu finanzieren.

Das US-Gesamtdefizit beträgt nun rund 12,4 Billionen USD – inoffiziell soll der Schuldenberg allerdings sehr viel höher sein. Mit dieser Blitzaktion wurde die geltende Schuldenobergrenze zum vierten Mal innerhalb von 18 Monaten angehoben. Das Gesetz wurde mit 60 zu 39 Stimmen angenommen. Ein Republikaner sagte ja, ein Demokrat nein. Nur eine Woche zuvor hatte  das Repräsentantenhaus zugestimmt. Wie dringlich die Lage war, zeigen die  Termine: Noch kurz vor Jahresende und den sitzungsfreien Tagen wurden die Kongressabgeordneten zusammengerufen, um die Finanzierungsmaßnahme in einer Schnellaktion zu genehmigen. Ganz so überraschend kam diese Notwendigkeit allerdings nicht. Schon früher hatte das Finanzministerium davor gewarnt, dass die USA das geltende Schuldenlimit noch vor Ende des Jahres erreichen könnten. Ohne eine weitere Finanzspritze wäre die Regierung dann nicht mehr in der Lage gewesen, die aus den Schulden anfallenden Zahlungen zu leisten.

Der republikanische Senator Mitch McConnell erklärte, die weitere Verschuldung und ihre Höhe seien eine höchst unwillkommene Nachricht, vor allem angesichts der Tatsache, dass das früher im Jahr angenommene Konjunkturpaket in Höhe von 787 Milliarden USD nicht dazu geführt hatte, die Arbeitslosenrate unter zehn Prozent zu halten. »Das sollte eine dringende Warnung sein, dass die Regierung nicht weiterhin Geld ausgeben kann, das sie nicht hat«, sagte McConnell. »Tausend Seiten umfassende Gesetze, die ermöglichen, zu viel auszugeben, zu hohe Kredite aufzunehmen und zu viele Steuern zu erheben, sind völlig ungeeignet, um Arbeitsstellen zu schaffen.«

Für das laufende Haushaltsjahr, das am 30. September 2010 endet, hat das Finanzministerium ein Rekorddefizit von rund 1,4 Billionen USD ausgerechnet. Besserung ist also nicht in Sicht. Nach der Weihnachtspause wird der Kongress über den weiteren Umgang mit dem explodierenden Defizit und der Schuldenobergrenze beraten müssen.

Was geschieht also nun? Zunächst ist das ganz einfach: die US-Regierung legt weitere Staatsanleihen auf. Um die Frage der Käufer muss sie sich keine Sorgen machen. Sollte die Nachfrage der Investoren nicht genügen, gibt es da ja noch die US-Notenbank. Seit März 2009 kauft die Fed selbst oder über Vermittler erhebliche Teile der Anleihen bei den Auktionen auf und sorgt so für Liquidität. Diese Vorgehensweise nennt man elegant »Monetarisierung«, was nichts anderes bedeutet als »zu Geld machen«. Nach einigen Quellen betragen diese Aufkäufe bis zu 80 Prozent der emittierten Bonds. Ohne die Käufe der Fed wäre die Treasury-Auktion schon sehr häufig Pleite gewesen.

 

Der Weg in die Inflationierung

Dass den USA nur der Weg der Inflationierung bleibt, wird damit deutlich. Der Geldhahn muss weiter aufgedreht werden. Ein Ausstieg aus dem sich immer schneller drehenden Geldschwemmen-Karussell  ist nicht mehr möglich. Entscheidend ist nämlich nicht nur die Höhe der Staatsverschuldung bzw. der Prozentsatz der Verschuldung im Verhältnis zum Bruttosozialprodukt (BIP), sondern die Fähigkeit, die für die Schulden anfallenden Zinsen bezahlen zu können. Die Zinslast ist jedoch inzwischen trotz Niedrigzinssätzen in extremem Maße angewachsen. Würden nun die auf Staatsanleihen zu zahlenden Zinsen steigen, würde auch der zu schulternde Betrag in die Höhe schnellen. Schon jetzt ist die Finanzlage extrem angespannt, um nicht zu sagen desolat.

Nun aber könnte ein solcher Zinsanstieg drohen. Gemäß einem Bericht von Bloomberg geht der für den festverzinslichen Bereich verantwortliche Chef-Volkswirt von Morgan Stanley David Greenlaw davon aus, dass die Rendite für zehnjährige US-Staatsanleihen im nächsten Jahr um rund 40 Prozent auf 5,5 Prozent klettern könnte. Für 30-jährige Staatsanleihen könne mit einem Anstieg auf 7,5 bis acht Prozent gerechnet werden. Grund für diese Annahme ist die Erwartung, dass Investoren bei künftigen Käufen von Staatsanleihen höhere Renditen fordern. Die Renditen für Bonds waren bereits im Dezember 2009 mit dem größten Tempo seit Jahresbeginn gestiegen. Im laufenden Jahr will das US-Finanzministerium ein Rekordvolumen an Anleihen und Schuldverschreibungen von 2,55 Billionen Dollar auflegen. Dies entspreche gegenüber 2009 einem Anstieg von 700 Milliarden Dollar bzw. 38 Prozent. Wen wundert es, dass sich die Käufer nun doch Sorgen wegen des Billionen-Haushaltsdefitzits machen – lange genug glaubten viele, eine Flucht in den Dollar und in US-Staatsanleihen würde Sicherheit vor den Finanzmarktverwerfungen bieten.

Hinzu kommt der trotz aller Drückungsversuche stark gestiegene Goldpreis. Gold als echtes Geld mit einem intrinsischen Wert wird für Privatleute, Investoren und Zentralbanken immer attraktiver. Viele Länder stocken ihre Goldreserven auf, allen voran China. Als sichere Anlage steht es in direkter Konkurrenz zu den bisher für sicher gehaltenen Staatsanleihen, und nicht nur zu den amerikanischen.

Wussten Sie, dass die Schuldenuhr in New York nun Billiarden anzeigen kann?

Bereits am 9. Oktober 2008, als die US-Staatsschulden erstmals über die zehn Billionen USD-Marke stiegen,  war auf der Page von Real Time Economics  zu lesen, die Schuldenuhr in New York habe nun nicht mehr genügend Stellen, um das US-Defizit anzuzeigen. Übergangsweise wurde das Dollarzeichen entfernt, um Platz zu schaffen. Die Eigentümer des inoffiziellen Schuldenmessers kündigten für Anfang 2009 ein neues Modell an, das Platz für zwei weitere Stellen biete. Nun kann die Schuldenuhr Billiarden anzeigen. Ob das als Omen verstanden werden soll?

 

Donnerstag, 07.01.2010

Kategorie: Wirtschaft & Finanzen, Politik

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lundi, 28 décembre 2009

Banken in der Finanzkrise mit Drogengeldern gerettet

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Banken in der Finanzkrise mit Drogengeldern gerettet

F. William Engdahl / http://info.kopp-verlag.de/

Ein für die Drogenbekämpfung zuständiger hoher Vertreter der Vereinten Nationen hat öffentlich erklärt, ihm lägen Hinweise dafür vor, dass bei der jüngsten Finanzkrise mehrere große Banken mit Milliardenbeträgen aus illegalen Drogengeschäften »gerettet« worden seien. Dies ist nur die Spitze des Eisbergs der Geldwäsche durch Banken, in die einige der größten Banken der Welt – darunter öffentlichen Untersuchungen zufolge nicht zuletzt die »Citigroup« in New York verwickelt – sind.

Antonio Maria Costa, dem Chef des UN-Büros für Drogen- und Verbrechensbekämpfung, liegen nach eigenem Bekunden Hinweise darauf vor, dass die Einnahmen des organisierten Verbrechens das »einzig flüssige Kapital« war, das einigen Banken, die in der Krise nach dem Zusammenbruch von Lehman Brothers im September 2008 ebenfalls auf der Kippe standen, noch zur Verfügung gestanden hätte. Laut Costa ist der größte Teil der Profite aus dem Drogengeschäft in das Wirtschaftssystem eingeschleust worden – er wurde also von den größten Banken praktisch gewaschen.

Dieses ungewöhnliche öffentliche Eingeständnis wirft ein Schlaglicht auf den Kern des weltweiten Drogengeschäfts. Ohne das passive oder aktive Einverständnis der großen internationalen Banken wie der Citigroup, der einstmals größten Bank der Welt, wären die auf eine Billion Dollar geschätzten Gewinne aus dem weltweiten Drogengeschäft so gut wie wertlos.

In seinem Büro in Wien berichtete Costa der britischen Zeitung Observer, vor etwa 18 Monaten hätten ihn Geheimdienste und Staatsanwälte darauf aufmerksam gemacht, dass illegale Gelder in das Finanzsystem eingeschleust würden. »In vielen Fällen war das Drogengeld das einzig verfügbare liquide Investitionskapital. In der zweiten Jahreshälfte 2008 war die mangelnde Liquidität das Hauptproblem des Bankensystems, deshalb wurde flüssiges Kapital zu einem wichtigen Faktor«, so Costa.

Einige Hinweise, die seinem Büro vorlägen, deuteten darauf hin, dass Bandengelder eingesetzt wurden, um einige Banken vor dem Zusammenbruch zu bewahren, als der Kreditfluss plötzlich versiegte.

»Interbankkredite wurden mit Geldern aus dem Drogenhandel und anderen illegalen Geschäften finanziert … Es gibt Hinweise dafür, dass einige Banken auf diese Weise gerettet wurden.« Costa wollte keine Länder oder Namen benennen, die möglicherweise Drogengeld erhalten hatten, dies sei »unangemessen«, denn die Aufgabe seines Büros bestehe in der Bekämpfung des Problems und nicht in Schuldzuweisungen. Allerdings sei das Geld, wie er sagte, jetzt Bestandteil des offiziellen Systems und sei praktisch gewaschen worden.

Das Nervenzentrum des weltweiten Drogenhandels ist ein Bankensystem, das die Gelder wäscht.

»Es war in dem Moment [im vergangenen Jahr], als das System praktisch zum Erliegen gekommen war, weil die Banken nicht mehr bereit waren, sich untereinander noch Geld zu leihen. Da das System wieder zunehmend liquide geworden ist und dementsprechend die Aktienpreise wieder gestiegen sind, wiegt das Problem illegalen Geldes heute nicht mehr so schwer wie zuvor«, sagte Costa.

Nach Schätzungen des IWF haben Großbanken in den USA und Europa zwischen Januar 2007 und September 2009 durch toxische Wertpapiere und faule Kredite über eine Billion Dollar verloren, über 200 Hypothekenbanken sind mittlerweile bankrott. Viele große Institute sind untergegangen, wurden zwangsweise aufgekauft oder von der Regierung übernommen.

Weltweit agierende Verbrecherbanden machen den Großteil ihres Gewinns mit dem Drogenhandel, dessen Umfang die UN auf 352 Milliarden britische Pfund pro Jahr schätzt. Andere Schätzungen gehen eher in die Richtung von einer Billion Dollar. Der Guardian berichtet, die Erkenntnisse, wonach »Drogengelder in die Banken geflossen sind, stammten aus Großbritannien, der Schweiz, Italien und den USA«.

Ein Sprecher des Britischen Bankenvereins dementierte die Verbindung zu Drogen mit den Worten: »Wir waren an keinen Regulierungsgesprächen beteiligt, die eine solche Theorie  bestätigen würden. Im System mangelte es an Liquidität, was durch das Eingreifen der Zentralbanken weitgehend behoben worden ist.«

Ben Bernanke, der Chef der amerikanischen Federal Reserve, hat sich trotz entsprechender Forderungen aus dem US-Kongress und der Öffentlichkeit wiederholt geweigert, Einzelheiten über das Rettungspaket der Fed seit Ausbruch der Krise im August 2007 bekannt zu geben.

 

Mittwoch, 23.12.2009

Kategorie: Geostrategie, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen

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mardi, 15 décembre 2009

Et si on écoutait Maurice Allais?

allaisepe.jpgEt si on écoutait Maurice Allais ?

L’hebdomadaire Marianne vient de publier dans son dernier numéro (5 au 11 décembre 2009) un document signé Maurice Allais, prix Nobel d’économie, et intitulé Lettre aux Français. Alors que nous traversons une crise importante, le seul Français Prix Nobel d’économie n’est jamais sollicité pour donner à ses concitoyens ses explications des phénomènes dramatiques que nous vivons. Ce sujet est l’objet de la dernière partie de cette Lettre aux Français qui mérite d’être lue crayon en main.

Sur le silence des médias français à son encontre, Maurice Allais s’interroge. Il constate, comme nous pouvons le faire, que ceux qui n’avaient pas vu venir la crise et qui défendaient le système en place avant le déclenchement de celle-ci, sont toujours là, à nous expliquer les raisons de ce bouleversement économique et financier et les moyens à mettre en œuvre pour en sortir. Ce constat pousse le Prix Nobel à se demander quel lien existe entre les grands médias et les « intérêts qui souhaitent que l’ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu’il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d’un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu’il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale ». D’où les trois questions que pose Maurice Allais :

1°) « quelle est la liberté véritable des grands médias ?» ;

2°) « qui détient le pouvoir de décider qu’un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ? » ;

3°) « pourquoi les causes de la crise (…) sont-elles souvent le signe d’une profonde incompréhension de la réalité économique ? ».

Les fondements de la crise, Maurice Allais en voit deux. Cette analyse forme la partie principale de son intervention. La principale cause de la crise économique se trouve selon lui dans l’organisation mondiale du commerce ; la seconde étant le système bancaire. À ce titre, il stigmatise la récente dénonciation du G20 stipulant que le « protectionnisme » est dangereux et à bannir. Pour Allais, le protectionnisme est au contraire vertueux à condition qu’il s’exerce « entre pays de niveaux de vie très différents ». Il est alors « non seulement justifié, mais absolument nécessaire ». Au contraire, le protectionnisme entre pays à salaire comparable « n’est pas souhaitable en général ». Pour Maurice Allais, le chômage actuel « est dû à cette libéralisation totale du commerce » qui considère « les échanges comme un objectif en soi alors qu’ils ne sont que des moyens ». Partant donc du constat que « du chômage résultent des délocalisations elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaire » il préconise« de rétablir une légitime protection » à travers la recréation d’espaces régionaux économiques et sociaux homogènes, soit au sein des pays dits riches ou du côté des pays en voie de développement. Avec de telles régions, ces pays, en effet, pourraient développer « un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien des salaires bas ».

Au début de son article, Maurice Allais se définit à la fois comme socialiste et libéral ; socialiste par souci de « l’équité de la redistribution des richesses » et libéral par souci « de l’efficacité de la production de cette même richesse ». Les mots ne prennent pas en compte toute la réalité du problème, socialisme et libéralisme trouvant des racines communes dans le matérialisme. Mais ils expriment bien une certaine orientation, une certaine ambition, qui consistent à refuser l’étatisme mais à ne pas se désintéresser de la justice sociale et à désirer l’efficacité économique dans la mesure où elle peut servir au plus grand nombre.

Sans forcément partager toutes ses opinions, il est clair que l’on aurait intérêt à lire et à entendre aujourd’hui Maurice Allais. Il est âgé de 98 ans. N’attendons pas qu’il soit trop tard…

Pour aller plus loin, un site consacré à Maurice Allais : ICI [1].

Source : Caelum et Terra [2]


Article printed from :: Novopress.info France: http://fr.novopress.info

URL to article: http://fr.novopress.info/42074/et-si-on-ecoutait-maurice-allais/

URLs in this post:

[1] ICI: http://allais.maurice.free.fr/

[2] Caelum et Terra: http://caelumetterra.hautetfort.com/archive/2009/12/09/et-si-on-ecoutait-maurice-allais.html

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dimanche, 13 décembre 2009

"The Web of Debt"

Brown_Web_of_Debt_1.jpgThe Web of Debt

Inleiding

De huidige financiële crisis is niet uit de lucht komen vallen. Het is slechts een samenkomst van meerdere factoren die nu eindelijk hun hoogtepunt bereiken. Dat bankiers reeds lang het financiële systeem manipuleren om daar zelf ongewoon grote winsten uit te slaan, is een publiek geheim. Maar wat mensen minder weten, is dat dit al eeuwenlang bezig is op een schaal die ongezien is. In het boek “The Web of Debt” gaat Ellen Hodgson Brown dieper in op de manipulatie van de geldstromen door de bankiers.

Speculatie doorheen de eeuwen

In een goede 530 bladzijden geeft Ellen Brown een verbazingwekkend duidelijke geschiedenis van de manipulatie van het financiële en monetaire systeem. De nadruk ligt vaak op de evolutie van het bankwezen in de V.S.A., wat echter ons Europeanen niet mag tegenhouden om ons ook in deze materie te interesseren. In deze geglobaliseerde wereld, gedomineerd door het financiële en militair-industriële apparaat van de V.S.A. is het altijd handig om te weten hoe de dingen werken in het centrum van de macht. Ellen Brown geeft een duidelijk overzicht hoe bankiers reeds in het verleden probeerden om misbruik te maken van crisissituaties om enorme winsten te slaan. Zo boden allerlei machtige bankiers van de Eastern Banks aan het begin van de Amerikaanse Burgeroorlog aan Lincoln aan om een lening te geven van 150 miljoen dollar. De keerzijde hiervan was echter dat dit aan een woekerrente was van 24% tot 36%. Hier wordt ook een eerste alternatief gegeven voor het huidige systeem: een monetair beleid van “Greenbacks”. Hierbij zou geld niet langer gebaseerd worden op goud of op speculatie, maar op een economische realiteit. Een Greenback zou immers een bepaalde economische realiteit weerspiegelen.

Ook worden bepaalde “klassiekers” in de wereldwijde financiële zwendel besproken. De speculaties van de beruchte Rotschild-familie in de financiële wereld, de akkoorden van Bretton Woods (die de Europese munten vastketenden aan de dollar), het Akkoord van Washington (dat de facto ervoor leidde dat onze munten nu enkel op speculatie zijn gebaseerd) etc… Zeker ook lezenswaardig is het stuk waarin gesproken wordt over de plannen van sommigen om een soort wereldmunt te creëren via de Speciale Trekkingsrechten (Special Drawing Rights). Dit zou echter de facto neerkomen op een wereldbank die naar hartelust geld zou kunnen bijdrukken. De hyperinflatie van Duitsland in het Interbellum (waarbij men letterlijk een kruiwagen geld nodig had om een brood te kopen) zou dan nog maar klein bier vergeleken zijn met de mogelijke financiële rampen die zouden kunnen ontstaan door het invoeren van deze Speciale Trekkingsrechten.

Een oplossing?

Het laatste gedeelte van het boek wordt gewijd aan het bespreken van alternatieven voor het huidige systeem. Waar het boek in de vorige hoofdstukken nog een goede bespreking en analyse geeft van het huidige systeem, en hoe het tot stand is gekomen, is dit hoofdstuk helaas gekenmerkt door een idealistische, en bij momenten niet echt enorm doordachte, visie op geld. Tegenover het beleid van het oneindig bijdrukken van geld om de stijgende kosten via inflatie proberen op te lossen, stelt Ellen Brown helaas hetzelfde systeem voor. Maar dan met meer macht voor de staat i.p.v. de bankiers. Als nationalisten zouden wij dan ook veel beter nadenken in de richting van een Europese versie van Greenbacks. Maar los van dit laatste deel is dit boek zeker aan dikke aanrader. De analyse die wordt gemaakt is zeker bruikbaar door ons solidaristische volksnationalisten om te kijken waar het probleem is ontstaan en hoe het zich verspreid heeft. We zullen een andere oplossing moeten bedenken dan Ellen Brown, maar om dat te kunnen doen moeten we eerst het probleem begrijpen. En daar is dit boek meer dan geschikt voor. Wel nog even vermelden dat dit boek zover ik weet enkel in het Engels verkrijgbaar is. Via amazon.co.uk kan je het alvast zonder probleem bestellen.

Yves Pernet

BROWN, E., “The Web of Debt”, Third Millenium Press, Baton Rouge, 2008

Bovenstaand artikel komt uit het themanummer van Revolte over de financiële crisis.

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samedi, 05 décembre 2009

Der nâchste Finanz-Tsunami braut sich zusammen

crash.jpgDer nächste Finanz-Tsunami braut sich zusammen

F. William Engdahl

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Es ist gerade ein Jahr her, da löste der Bankrott der Wall-Street-Investmentbank »Lehman Brothers« eine weltweite Panik an den Finanzmärkten aus. Jetzt künden seismische Erschütterungen den Ausbruch des nächsten Finanz-Tsunamis an. Die Einlagensicherung in den USA verzeichnet ein Defizit, es häufen sich die Bankenzusammenbrüche, der Dollar steht auf einem 14-Jahres-Tief, die Krise auf dem US-Häusermarkt ist noch lange nicht vorbei, allerorten können Hypothekendarlehen nicht bedient werden – in solch einer Lage kann schon der geringste unerwartete Schock eine neue weltweite Krise auslösen. Vielleicht stecken wir schon mittendrin.

Die Nachricht, dass Dubai, die Geldwäsche-Oase am Persischen Golf, um Zahlungsaufschub für die 60 Milliarden Dollar Schulden von Dubai World bittet, hat weltweit die Börsen auf Talfahrt geschickt. Doch Dubai ist schwerlich die Ursache für den kommenden Schock. Weit realistischer ist eine neue Phase der Kernschmelze der von der Schuldenlast fast erdrückten Wirtschaft der Vereinigten Staaten. Denn hier setzt zusätzlich zum Zusammenbruch des Marktes für Wohnimmobilien eine Krise bei den Gewerbeimmobilien ein, die sich nach Aussage von Bankern bis mindestens 2013 hinziehen wird.

 

Bei Geschäftsimmobilien droht ein gewaltiger Crash

Der amerikanische Immobilien-Milliardär Wilbur L. Ross jun. spricht davon, dass der US-Markt unmittelbar vor »einem gewaltigen Crash bei den Gewerbeimmobilien [steht]. Alle Komponenten der Immobilienbewertung weisen gleichzeitig in die falsche Richtung. Der Leerstand wächst, die Mieten sinken und der Kapitalisierungsfaktor – der Gewinn, den die Investoren verlangen, damit sie ein Anwesen kaufen – steigt.«

Ross gehört zu den Experten, die der US-Regierung in dem Bemühen unterstützen, die Bilanzen der Banken von »faulen Wertpapieren«, d.h. wertlosen Anleihen, zu befreien. Er sollte daher bestens über die Lage der großen US-Banken informiert sein.

Beim Verkauf von gewerblich genutzten Gebäuden wird ein Einbruch auf den niedrigsten Stand in fast 20 Jahren erwartet, denn die Branche erlebt gegenwärtig den deutlichsten Rückgang seit der Sparkassenkrise zu Beginn der 1990er-Jahren, das zumindest meldet das Marktforschungsunternehmen für gewerbliche Immobilien, Real Capital Analytics. Die einschlägigen »Moody’s Commercial Property Price Indices« sind laut Moody’s Investors Service (so lautet der volle Name der Ratingagentur) seit Oktober 2007 bereits um 41 Prozent gesunken. Eine Talsohle ist noch nicht in Sicht. Sinkende Preise bei Gewerbeimmobilien bedeuten einbrechende Gewinne für Hedge-Fonds, Banken, Rentenfonds und andere, die auf dem Höhepunkt der Spekulationswelle, d.h. in der Zeit von 2005 bis 2007, Anteile an Einkaufszentren, Bürogebäuden, Wohnblocks und Warenhäusern gekauft hatten.

 

Bei Gewerbeimmobilien hat die nächste Runde im US-Finanz-Tsunami bereits begonnen – hier tickt eine 2,3 Billionen Dollar schwere Zeitbombe.

 

Die fällige Refinanzierung der damals aufgenommenen mehreren Hundert Milliarden Dollar an Gewerbeimmobilienkrediten wird erst Ende 2013 ihren Höhepunkt erreichen – das heißt, in den nächsten drei Jahren werden sich Bankrotte häufen; die Gewinne der Investoren, unter ihnen auch Großbanken, werden weiter fallen.

Jüngst hat der Gewerbeimmobilien-Finanzierer Capmark Financial Group, der 2006 und 2007 Immobilienkredite in Höhe von über 60 Milliarden Dollar vergeben hatte, Gläubigerschutz beantragt. Der Büro-Leerstand hat in den USA mit 17 Prozent im dritten Quartal einen Fünf-Jahres-Höchststand erreicht, bei Einkaufszentren wird der höchste Leerstand seit 1992 gemeldet.

Die Lage wird dadurch noch weiter verschlimmert, dass sich die Banken, die die entsprechenden, meist sehr hohen Kredite für Gewerbeimmobilien vergeben haben, weigern, diese Verluste zuzugeben, weil sie vergeblich auf einen »Wirtschaftsaufschwung« hoffen, der die Gebäude wieder profitabel macht. Doch je mehr Zeit vergeht, desto klarer erweist sich dies als reines Wunschdenken. Die Banken, die noch immer unter den hohen Verlusten bei Eigenheimhypotheken leiden, sind einfach nicht in der Lage, auch noch die nächste Welle von Verlusten bei gewerblichen Immobilien aufzufangen. Das bedeutet, dass Hunderte, wenn nicht gar Tausende mittelgroßer Banken womöglich geschlossen werden, zumal die US-Einlagensicherung Federal Deposit Insurance Corporation soeben ein Defizit angekündigt hat. Die amerikanische Bundesbehörde FDIC wurde während der Bankenpanik in der Zeit der Großen Depression eingerichtet, um die Einlagen bei Privatbanken zu garantieren. Wenn das Vertrauen in die Absicherung durch die FDIC schwindet, ist die Einrichtung einer einlegerbetriebenen staatlichen Bank nicht mehr ausgeschlossen.

Nach Angaben der Federal Reserve verfügen Banken, denen Verluste bei Gewerbeimmobilien drohen, derzeit über einen Notfonds in Höhe von lediglich 38 US-Cents für jeden Dollar an faulen Krediten. Anfang 2007, vor Beginn der Subprime-Immobilienkrise, hielten die Banken noch 1,58 Dollar pro Dollar an faulen Krediten in Reserve.

 

Der Leerstand bei Büros in den USA ist heute höher als zur Zeit der Immobilienkrise in den 1990er-Jahren, und das mit zunehmender Tendenz.

 

Das Schlimmste steht uns noch bevor, doch schon heute ist der Leerstand bei Wohnungen, Einzelhandelsgeschäften und Lagern höher als während der Immobilienkrise zu Anfang der 1990er-Jahre. Insider schätzen, dass die Verluste bei gewerblichen Immobilien im nächsten Jahr bei etwa 45 Prozent liegen könnten.

Die meisten amerikanischen Banken verlängern inzwischen die Darlehen bei Fälligkeit, auch wenn sie heute solche Kredite nicht mehr vergeben würden. In einigen Fällen ist der Wert des Gebäudes bereits unter die Höhe des Darlehens gefallen. Doch die Banken verfahren so, um keine Verluste melden zu müssen – wenn sich die Wirtschaft nicht sehr schnell kräftig erholt, ist das eine sehr kurzsichtige Praxis. Und eine Erholung ist unter den gegebenen Umständen nicht denkbar; der Gewerbeimmobiliensektor wird somit zur tickenden Zeitbombe. Darlehen für gewerbliche Immobilien sind nach Hypotheken auf Eigenheime die zweitgrößte Kreditart. Der Gesamtumfang der Hypothekenschulden für Gewerbeimmobilien liegt in den USA heute bei 3,5 Billionen Dollar (2,3 Billionen Euro). Über die Hälfte davon halten Banken. Allein die Nullzinspolitik der Federal Reserve verhindert gegenwärtig eine dominoartige Welle von Bankenzusammenbrüchen.

 

Crash bei Gewerbeimmobilien würde die Banken lahmlegen

Bei einer Anhörung des Kongresses erklärte James Helsel vom amerikanischen Maklerverband US National Association of Realtors: »Als nächstes wird der Markt für Gewerbeimmobilien einbrechen.« Alles deutet darauf hin, dass dieser Wirtschaftszweig eine ernste Schrumpfung durchmacht; in den nächsten Jahren könnte eine Abwärtsspirale der Preisdeflation einsetzen.

Das Subprime-Debakel auf dem Häusermarkt hat überwiegend die größten amerikanischen Banken und Finanzinstitute betroffen. Das Gros der Hypotheken auf gewerbliche Immobilien halten hingegen kleine bis mittlere Banken. Nach Schätzung der Deutschen Bank sind die vier größten US-Banken in ihren Bilanzen bis zu zwei Prozent bei gewerblichen Immobilien exponiert, die Banken auf Platz 30 bis 100 der Liste der größten Banken in den USA dagegen mit durchschnittlich zwölf Prozent. Diese Zahlen machen deutlich, dass bei einem massiven Einbruch auf dem Markt für gewerbliche Immobilien vor allem regionale und kommunale Banken lahmgelegt werden, im Vergleich zu den paar von dem Subprime-Wohnimmobilien-Desaster betroffenen Instituten, die als »zu groß, um bankrott zu gehen« galten. Die ohnehin angeschlagene Wirtschaft des Landes wird dadurch weiter in den Abgrund gerissen. Von den Darlehen für Gewerbeimmobilien, die in den Boomjahren aufgenommen worden sind, sind 400 Milliarden Dollar Ende Dezember 2009 fällig oder müssen refinanziert werden, 2012 wird dieser Wert bei fast zwei Billionen Dollar liegen. Angesichts der dramatisch steigenden Arbeitslosigkeit, der Schrumpfung des real verfügbaren Einkommens und angesichts einer Sparrate der amerikanischen Verbraucher von fast sieben Prozent, wird ein großer Teil dieser Kredite nicht zurückgezahlt werden können. Die Optionen Refinanzierung oder Verbriefung bietet sich in dem gegenwärtigen Wirtschaftsklima nicht an. Wie auf dem Häusermarkt wird ein Überangebot auch bei den gewerblichen Gebäuden die Preise nach unten treiben und einen Teufelskreis in Gang setzen. Wir befinden uns in der Anfangsphase der zweiten Welle des Finanz-Tsunamis.

 

Dienstag, 01.12.2009

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vendredi, 04 décembre 2009

Warum es in den USA (noch) keine Hyperinflation gibt

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Warum es in den USA (noch) keine Hyperinflation gibt

Michael Grandt

Die amerikanische Notenbank »Federal Reserve« hat die Geldmenge drastisch erhöht. Normalerweise ist das die beste Vorbedingung für eine Hyperinflation. Aber warum ist diese bisher noch nicht ausgebrochen?

Eigentlich besagt die klassische ökonomische Theorie, dass die US-Wirtschaft eine Hyperinflation erleben sollte, weil die amerikanische Notenbank bisher 2,2 Billionen Dollar in das System gepumpt hat.

Mehr Geldumlauf bei gleichbleibender Güterproduktion bedeutet Inflation. Die Geldmenge betrug im Jahre 2008 noch 928 Milliarden Dollar, heute sind es über zwei Billionen. Das sollte eigentlich eine hohe Inflation herbeiführen. Aber stattdessen ist die Kerninflation (die Verbraucherpreise ohne Lebensmittel- und Energiekosten) von 2,5 Prozent im Jahr 2008 auf derzeit 1,5 Prozent zurückgegangen. Weshalb konnte die »Great Depression II« bisher vermieden werden, was ist also geschehen?

Keith Fitz-Gerald, Chief Investment Strategist von Money Morning, analysiert die Gründe:

I. Banken horten Bargeld

Es mag unglaublich klingen, aber trotz der Billionen von Steuergeldern, durch die Rettungsaktionen finanziert wurden, um das massiv angeschlagene US-Finanzsystem zu konsolidieren, horten die meisten Banken tatsächlich Bargeld.

Anstatt es aber in Form von Krediten an Verbraucher und Unternehmen weiterzugeben, wie es eigentlich gedacht war, verwenden es die Banken als Reserve – und zwar bereits als das 20-Fache des Volumens, das von der Fed eigentlich vorgeschrieben ist. Demzufolge ist die Kreditvergabe drastisch zurückgegangen.

II. Die USA exportieren die Inflation nach China

Das bedeutet, dass billige Produkte aus der Volksrepublik China, die mit Dollar bezahlt werden helfen, die Preise in den USA niedrig halten. Wenn die Preise in China steigen würden, hätte dies eine sofortige Verteuerung von Waren, wie etwa Jeans, Tennis-Schuhe, Spielzeug, medizinische Geräte, Medikamente usw. zur Folge.

III. Die Verbraucher halten sich zurück

Wenn mehr Geld im Umlauf ist, sollte normalerweise die Nachfrage steigen. Da die Banken das Geld aber zurückhalten, sinkt der Konsum. Das Konsumwachstum ging deshalb von 1,4 Prozent auf nur noch 0,7 Prozent (Angaben des US Department of Commerce) zurück. Das ist verheerend für die Binnennachfrage, denn die Verbraucherausgaben machen rund 70 Prozent der gesamten US-Wirtschaft aus. Die Zurückhaltung bedeutet, dass die Menschen herausgefunden haben, dass es wichtiger ist Geld zu sparen, als es auszugeben.

IV. Die Wirtschaft stellt keine neuen Arbeitnehmer mehr ein

Die Löhne und auch die Lohn-Inflation sind niedriger als im Vergleich zu den üblichen Werten einer gesunden Wirtschaft. Menschen werden  immer noch in Teil- statt in Vollzeit eingestellt und somit an den Rand gedrängt. Vor der Finanzkrise gab es im Schnitt einen Beschäftigungszuwachs von einem Prozent pro Jahr, jetzt könnte er sogar um 4,2 Prozent sinken. Die Arbeitslosenquote liegt das erste Mal seit 23 Jahren über zehn Prozent.

All das hat also dazu beigetragen, die Inflation niedrig zu halten. Jeder dieser vier genannten Faktoren kann sich jedoch jederzeit ändern. Und so stürzen sich die Investoren begierig auf  die Version der Fed, dass alles in Ordnung ist und die Regierung die Inflation im Griff hat. Aber es kann ein böses Erwachen geben.

 

Gibt es einen Aufschwung?

Die Verantwortlichen in Washington werden nicht müde, das Ende der Rezession zu verkünden. Als »Beweise« für ihre Annahme führen sie die steigenden Gewinne vieler  Unternehmen an. Diese rühren aber in Wahrheit oft nicht von einer Umsatzsteigerung her, sondern von einer Kostenredzuzierung – und das sind zwei völlig verschiedene Dinge!

Die Schlussfolgerung von Keith Fitz-Gerald lautet deshalb: »Das Einzige, was die Fed tut, ist, die Verwaltung und die Daten zu manipulieren, und auch das macht sie nicht sehr gut.«

 

__________

Quelle:

http://www.moneymorning.com/2009/11/04/u.s.-hyperinflation/

 

Donnerstag, 26.11.2009

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mercredi, 02 décembre 2009

L'état d'urgence

22-1.jpgL’ETAT D’URGENCE

Ex: http://www.pauljorion.com

Les États–Unis se trouvent aujourd’hui dans une situation paradoxale puisque deux projets de loi, l’un au Sénat, émanant de Chris Dodd, l’autre au Congrès, proposé lui par Barney Frank, visent respectivement à restreindre les pouvoirs de la Federal Reserve, la banque centrale américaine, et à les étendre. L’explication de cette divergence de vue entre parlementaires démocrates, s’explique par leur attitude vis-à-vis de ce que j’appellerai – avant de m’en expliquer – « l’état d’urgence » : Dodd pense qu’il convient de le lever au plus tôt, tandis que Frank considère qu’il faut le renforcer.

Pourquoi parler d’« état d’urgence » ? Rappelons en quelques mots la relation existant entre banques centrales et États. La puissance publique relève du politique dont la transparence est garantie pour permettre aux élus de rendre compte de leurs actes. Les banques centrales ont été créées autonomes et indépendantes pour mettre leur gestion monétaire et le maintien par elles de la stabilité financière, à l’abri des préoccupations à court terme de ces élus.

Le refus des banques centrales de divulguer au politique certaines informations sur leur fonctionnement propre serait un corollaire de leur indépendance. C’est du moins ainsi que la Fed justifie par exemple son refus de révéler le nom des bénéficiaires de ses mesures de soutien, affirmant que la divulgation des noms fausserait la logique concurrentielle. Conséquence immédiate d’une telle rétention d’information : plus les responsabilités des banques centrales sont importantes, moins le public est informé de l’impact des mesures qu’elles prennent.

Confrontées en septembre dernier à la tâche de sauver la finance en perdition, les autorités eurent d’abord recours aux moyens « conventionnels » à leur disposition, avant de les compléter par d’autres, qualifiés eux de « non-conventionnels ». Des règles économiques et comptables, jugées jusque-là intangibles, furent alors enfreintes, tandis qu’un « état d’urgence » s’instaurait de facto.

La théorie économique dominante met l’accent sur la transparence comme condition de la vérité des prix. L’état d’urgence nécessitait lui au contraire le blackout, la dissimulation, non seulement des mesures effectivement prises mais aussi de l’identité de leurs bénéficiaires. La transparence fut sacrifiée. Son maintien aurait révélé lui que les autorités avaient cessé de croire à certains principes qu’elles continuaient cependant à clamer haut et fort.

La relative opacité des opérations des banques centrales, censée garantir leur indépendance, tombait donc à point nommé. L’extension de leur pouvoir aux dépens des organismes étatiques, augmentait leur aptitude à juger au coup par coup des gestes à poser « pour la bonne cause ». La capacité du politique à prendre des mesures s’en trouvait bien sûr restreinte d’autant. Le transfert aux banques centrales de certaines prérogatives permettait de cacher non seulement des infractions sérieuses aux grands principes mais surtout l’affreuse fragilisation du système qu’entraînait l’insolvabilité généralisée des établissements financiers. Mieux encore, l’opacité permettait la mise en place de « villages Potemkine » mettant en scène le spectacle d’une reprise, qui servirait d’aiguillon à une reprise effective.

L’hémorragie du système financier se trouve aujourd’hui apparemment stoppée mais c’est dans un contexte d’état d’urgence où les principes de régulation du monde financier ont été de facto suspendus. Les responsables de cette situation sont sans doute convaincus que cet état d’urgence sera levé dès que possible et l’état de droit rétabli. Mais n’ayant pas dit clairement qu’un état d’urgence avait été instauré, ils ont en réalité rendu possible sa prolongation sine die.

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lundi, 16 novembre 2009

Der lange Weg der Abkehr vom US-Dollar

dollar%20collapse_1.jpgDie Angriffe mehren sich: der lange Weg der Abkehr vom US-Dollar

Brigitte Hamann / http://info.kopp-verlag.de/

Ein neuer Angriff auf den Dollar hat stattgefunden. Neun lateinamerikanische Regierungen wollen den Dollar durch die Einheitswährung »Sucre« ablösen. Noch 2010 soll es soweit sein. Der venezolanische Staatschef Hugo Chavez spricht davon, die »Diktatur des Dollars« zu beenden.

Der Dollar gerät weiter in Bedrängnis. Federführend wollen der venezolanische Staatschef Hugo Chavez, der bolivianische Präsident Evo Morales und der ecuadorianische Staatschef Rafael Correa den Status des Dollar als Weltleitwährung für ihre Länder aufheben.

Die neue Währung soll nach dem südamerikanischen Freiheitskämpfer Antonio José de Sucre benannt werden, der an der Seite von Simon Bolivar im 19. Jahrhundert gegen die Spanier kämpfte – und mit ihrem Namen für mehr Freiheit im südamerikanischen Finanzsystem stehen. »Sucre« soll den Dollar im Handel zwischen den bisher neun Mitgliedstaaten der »Bolivarischen Allianz für unser Amerika« (ALBA) ablösen. Venezuela, Bolivien, Ecuador, Kuba, Nicaragua, Honduras sowie die Karibikstaaten Antigua und Barbuda, Dominica und Saint Vincent haben sich zusammengeschlossen, um die »Diktatur des Dollar« zu beenden.

Ob das Projekt durchführbar ist, wird sich zeigen. Marc Hofstetter Gascon von der Universität de los Andes in der kolumbianischen Hauptstadt Bogota ist skeptisch. »Jedes Währungssystem muss auf einem seriösen institutionellen Fundament und einer anerkannten Strategie basieren«, so Hofstetter. »Darüber hinaus sind Abkommen über Wechselkurse und verbindliche steuerliche Regeln notwendig. Die ALBA-Staaten haben alle diese Grundlagen bislang noch nicht.« Das ist sicher richtig, aber noch vor wenigen Jahren wären derart deutliche Angriffe auf den Dollar undenkbar gewesen.

2009 ist das anders. Nur ein paar Wochen ist es her, dass sich die Nachricht verbreitete, die arabischen Golfstaaten würden planen, dem US-Dollar im Ölhandel »den Todesstoß zu versetzen«. Eine Reihe anderer, gravierender Angriffe gingen in diesem Jahr voraus. An zwei möchte ich hier erinnern: den Affront des russischen Präsidenten Medwedew, der auf dem G20-Gipfel von L´Aquila im Juli 2009 eine Münze aus der Tasche zog, die der Prototyp einer »neuen Weltwährung« sein sollte, und an den Jahresbericht der UN-Konferenz für Handel und Entwicklung (UNCTAD). Schon viel früher hat es Provokationen gegenüber dem Dollar gegeben. So berichtete Welt Online am 12. Oktober 2003: »Konvertiten aus Europa erfanden eine islamische Währung. Sie soll die Marktwirtschaft erschüttern. Iran will den Gold-Dinar 2004 einführen.« Doch nun mehren sich die Angriffe und nehmen an Heftigkeit zu.

 

Der Dollarcrash aus astrologischer Sicht

Aus astrologischer Sicht zeigt die massive Auslösung des Horoskops von Bretton Woods sowie des »Coinage Act« vom 2. April 1792 durch die totale Sonnenfinsternis vom 22. Juli 2009, dass sich bis zur nächsten totalen Sonnenfinsternis am 11. Juli 2010 noch Gravierendes ereignen wird. Meines Erachtens wird der US-Dollar bis dahin nicht nur seine Stellung als Weltleitwährung verlieren. Begonnen hat die Endphase der Entwicklung bereits im September. Ab jetzt kann jeden Monat Einschneidendes geschehen. Zwei markante Eckdaten für die weitere Entwicklung sind Ende November 2009 und Mitte Mai 2010.

 

www.brigitte-hamann.de

 

Montag, 09.11.2009

Kategorie: Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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dimanche, 01 novembre 2009

The USA - A Failed State

dollar20squeezed1tp4.jpgNational Bankruptcy
The USA—A Failed State
by Paul Craig Roberts on October 21, 2009 / http:/www.takimag.com/

The U.S. has every characteristic of a failed state.

The U.S. government’s current operating budget is dependent on foreign financing and money creation.

Too politically weak to be able to advance its interests through diplomacy, the U.S. relies on terrorism and military aggression.

Costs are out of control, and priorities are skewed in the interest of rich organized interest groups at the expense of the vast majority of citizens. For example, war at all cost—which enriches the armaments industry, the officer corps and the financial firms that handle the war’s financing—takes precedence over the needs of American citizens. There is no money to provide the uninsured with health care, but Pentagon officials have told the Defense Appropriations Subcommittee in the House that every gallon of gasoline delivered to U.S. troops in Afghanistan costs American taxpayers $400.

“It is a number that we were not aware of, and it is worrisome,” said Rep. John Murtha, chairman of the subcommittee.

According to reports, the U.S. Marines in Afghanistan use 800,000 gallons of gasoline per day. At $400 per gallon, that comes to a $320,000,000 daily fuel bill for the Marines alone. Only a country totally out of control would squander resources in this way.

While the U.S. government squanders $400 per gallon of gasoline in order to kill women and children in Afghanistan, many millions of Americans have lost their jobs and their homes and are experiencing the kind of misery that is the daily life of poor Third World peoples. Americans are living in their cars and in public parks. America’s cities, towns and states are suffering from the costs of economic dislocations and the reduction in tax revenues from the economy’s decline. Yet, Obama has sent more troops to Afghanistan, a country halfway around the world that is not a threat to America.

It costs $750,000 per year for each soldier we have in Afghanistan. The soldiers, who are at risk of life and limb, are paid a pittance, but all of the privatized services to the military are rolling in excess profits. One of the great frauds perpetuated on the American people was the privatization of services that the U.S. military traditionally performed for itself. “Our” elected leaders could not resist any opportunity to create at taxpayers’ expense private wealth that could be recycled to politicians in campaign contributions.

Republicans and Democrats on the take from the private insurance companies maintain that the U.S. cannot afford to provide Americans with health care and that cuts must be made even in Social Security and Medicare. So how can the U.S. afford bankrupting wars, much less totally pointless wars that serve no American interest?

The enormous scale of foreign borrowing and money creation necessary to finance Washington’s wars are sending the dollar to historic lows. The dollar has even experienced large declines relative to currencies of Third World countries such as Botswana and Brazil. The decline in the dollar’s value reduces the purchasing power of Americans’ already declining incomes.

Despite the lowest level of housing starts in 64 years, the U.S. housing market is flooded with unsold homes, and financial institutions have a huge and rising inventory of foreclosed homes not yet on the market.

Industrial production has collapsed to the level of 1999, wiping out a decade of growth in industrial output.

The enormous bank reserves created by the Federal Reserve are not finding their way into the economy. Instead, the banks are hoarding the reserves as insurance against the fraudulent derivatives that they purchased from the gangster Wall Street investment banks.

The regulatory agencies have been corrupted by private interests. “Frontline” reports that Alan Greenspan, Robert Rubin and Larry Summers blocked Brooksley Born, the head of the Commodity Futures Trading Commission, from regulating derivatives. President Obama rewarded Larry Summers for his idiocy by appointing him director of the National Economic Council. What this means is that profits for Wall Street will continue to be leeched from the diminishing blood supply of the American economy.

An unmistakable sign of Third World despotism is a police force that sees the pubic as the enemy. Thanks to the federal government, our local police forces are now militarized and imbued with hostile attitudes toward the public. SWAT teams have proliferated, and even small towns now have police forces with the firepower of U.S. Special Forces.

Summons are increasingly delivered by SWAT teams that tyrannize citizens with broken down doors, a $400 or $500 repair born by the tyrannized resident. Recently, a mayor and his family were the recipients of incompetence by the town’s local SWAT team, which mistakenly wrecked the mayor’s home, terrorized his family and killed the family’s two friendly Labrador dogs.

If a town’s mayor can be treated in this way, what do you think is the fate of the poor white or black? Or the idealistic student who protests his government’s inhumanity?

In any failed state, the greatest threat to the population comes from the government and the police. That is certainly the situation today in the U.S.A. Americans have no greater enemy than their own government. Washington is controlled by interest groups that enrich themselves at the expense of the American people.

The 1 percent that comprise the superrich are laughing as they say, “Let them eat cake.”

samedi, 31 octobre 2009

Immer mehr Anleger fürchten Pleiten europäischer Staaten

Immer mehr Anleger fürchten Pleiten europäischer Staaten

Michael Grandt / http://www.info.kopp-verlag.de

Bei Investoren geht die Angst geht um. Weil westliche Industrieländer Banken- und Konjunkturprogramme in Milliardenhöhe auflegen, boomt die Absicherung gegen Staatsbankrotte.

image84.pngAnleger setzen stärker auf finanzielle Schwierigkeiten westeuropäischer Staaten und stürzen sich geradezu auf Kreditausfallderivate (Credit Default Swaps, CDS).

CDS-Kontrakte sind eine Art Versicherung für Anleihen: Ein Marktteilnehmer, oft eine Bank, übernimmt dabei den Part des Versicherers. Gegen eine Gebühr verpflichtet er sich zu zahlen, wenn eine Anleihe ausfällt, also ein Unternehmen oder ein Staat pleite ist.

Das Kreditereignis beschränkt sich jedoch nicht allein auf den Ausfall des Kredites durch Insolvenz oder Ähnliches, es kann auch z.B. das Rating einer Anleihe als Kreditereignis bestimmt werden, sodass der Sicherungsgeber (in unserem Beispiel eine Bank) im Falle der Herabsetzung des Ratings (und somit einem Wertverlust) zur Ausgleichszahlung an den CDS-Käufer verpflichtet ist. Einfacher erklärt: Bereits wenn die Bonität eines Staates herabgestuft wird, könnten Banken zu einer Ausgleichszahlung gezwungen sein.

Ganz vorne auf der Hitliste: Italien. Das CDS-Volumen stieg für Italien von 148 auf inzwischen 205 Milliarden Dollar. Aber auch bei Spanien und Deutschland sind die ausstehenden Volumen besonders groß. Bei Spanien beläuft es sich auf 84 Milliarden Dollar, im Jahre 2008 waren es noch 61 Milliarden und für Deutschland kletterte es von 37 Milliarden auf 55 Milliarden Dollar. (1)

Selbst Banken haben Angst

Im Zuge der anhaltenden Finanzkrise ist der Markt für CDS jedoch erheblich geschrumpft: Der Nominalwert der ausstehenden Kontrakte Ende des ersten Halbjahrs 2009 lag bei 31.223 Milliarden Dollar, hingegen waren es vor Jahresfrist noch knapp 55.000 Milliarden. (2)

Selbst Banken schrauben ihr Engagement bei Derivaten zurück, obwohl sie damit in der Vergangenheit viel Geld verdient haben. Jetzt wollen sie das »Kontrahentenrisiko« (Kreditrisiko) verringern, im Klartext: Sie haben Sorge, dass einige Staaten tatsächlich pleite gehen und ihre Anleihen nicht mehr bedienen könnten. Dann wären sie über die CDS in der Pflicht.

Gegen die wachsende Pleitegefahr sichern sich die Investoren ab. Aber das schürt erst recht die Angst vor Zahlungsausfällen. Dass diese nicht ganz unberechtigt ist, zeigt der Beinahe-Bankrott Islands im vergangenen Jahr.

Und auch Antoine Cornut, Europachef für den Bondhandel der Deutschen Bank, warnt: »Westeuropäische Regierungen garantieren Bankverbindlichkeiten und begeben selbst mehr Papiere, wodurch sie mehr Schulden auf ihre Bücher nehmen. Das macht es riskanter, ihre Anlagen zu halten«. (3)

Ursachen dafür sind die rasant wachsenden Defizite der Industrieländer, die insgesamt Billionen in Konjunkturprogramme und Bankenrettungspakete investieren. Die USA und Europa garantieren zwischenzeitlich Bankanleihen von einem Gesamtwert von 1133 Milliarden Dollar – Rekordhöhe!

 

Große Gefahr für das gesamte Finanzsystem

Die Kontrakte werden außerbörslich gehandelt, der Markt für CDS ist unreguliert. Kritiker betrachten dies als großes Risiko für die Stabilität des gesamten Finanzsystems, denn für Spekulanten sind die Tore weit geöffnet.

Eine andere Gefahr besteht darin, dass Institutionen, die CDS ausgeben, nicht zur Rücklage von Kapital zur Deckung von eventuell eintretenden Ausgleichsforderungen verpflichtet sind. Im Extremfall kann also die Summe der versicherten Credit-Events das vorhandene Kapital des Sicherungsgebers bei Weitem übersteigen. (4) Wenn diese »Finanzmassenvernichtungsbombe« hochgeht, die direkt mit der Bonität von Staaten verbunden ist, dürften wohl einige Lichter ausgehen.

 

___________

(1) Quelle: Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC)

(2) Quelle: International Swaps and Derivatives Association (ISDA)

(3) http://www.ftd.de/finanzen/derivate/:hohe-staatsverschuldung-absicherung-gegen-pleiten-europaeischer-laender-boomt/50017267.html

(4) http://www.brainguide.de/cds--credit-default-swaps  

 

Montag, 19.10.2009

Kategorie: Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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jeudi, 29 octobre 2009

Blattschuss auf den Dollar

gold-bars-636.jpgBlattschuss auf den Dollar

Niki Vogt / http://info.kopp-verlag.de/

Die »New York Post« titelte am Donnerstag, den 15. Oktober, dass der Dollar seinen Reservestatus an Yen und Euro verliere. Eine trockene, zutreffende Feststellung, die noch vor zwei Jahren für hysterisches Gelächter gesorgt hätte. Ein kleiner Artikel im »Independent«, so gut wie unbemerkt in der deutschen Presse geblieben, führte diese Entwicklung im Zeitraffertempo herbei: »The demise of the Dollar« (»Der Hingang des Dollar«). Seitdem spielt nicht nur der Goldpreis verrückt.

Ein üblicher Blick auf die Goldpreiskurve am 6. Oktober nach Mittag lässt die Augenbrauen in den Haaransatz fliegen. Der Goldpreis steigt unaufhaltsam an. Was ist passiert?

»Eine der grundlegendsten Änderungen der gegenwärtigen Geschichte des Nahen Ostens findet gerade statt: Die arabischen Golfländer planen gerade zusammen mit China, Russland, Japan und Frankreich, Geschäfte mit Erdöl nicht mehr über Dollar abzuwickeln, sondern sich dazu eines Korbes an Währungen zu bedienen, der den japanischen Yen, den chinesischen Yüan, den Euro, Gold und eine neue, für die Golfstaaten geplante Gemeinschaftswährung enthält.

Geheime Treffen der beteiligten Finanzminister wurden bereits dazu abgehalten, die Zentralbankchefs von Russland, China, Japan und Brasilien erarbeiten die Ablaufpläne. Das bedeutet nichts anderes, als dass das Öl nicht mehr in Dollar gehandelt wird.«

Mit diesen dürren Worten eröffnet Robert Fisk seinen Artikel. Er führt lediglich an, er habe diese Informationen von arabischen und chinesischen Quellen in den Banken. Das ist recht knapp.

Aber: Robert Fisk ist nicht irgendwer. Er ist einer der preisgekrönten Sechzehnender des Journalismus. Sein Wort wiegt.

Diese Nachricht ist eine Bombe.

»Diese Pläne werden das Gesicht der internationalen Finanztransaktionen verändern. Amerika und Britannien müssen sich große Sorgen machen. Wie große Sorgen, werden Sie am Donner der Dementi sehen, die auf diese Nachricht folgen«, zitiert Robert Fisk einen chinesischen Banker.

Der Goldpreis zieht weiter nach oben. Der Dollar fällt unaufhaltsam. Sofort wird aus den Golfstaaten dementiert. Russland schweigt, China schweigt. Der Bericht von Fisk wird heftig angegriffen. Er legt im Independent nach. Dann sendet Russia Today ein Video mit einer Stellungnahme von Robert Fisk. Er bekräftigt seine Informationen. Die USA kämpfen mit Golddrückungsaktionen um den Dollar und gegen den Goldpreis an.

Was Fisk da berichtet hat, ist der Wendepunkt, ein geschichtliches Datum für einen Paradigmenwechsel. Etwa so, wie die Thesen Luthers an der Schlosskirche zu Wittenberg. Nicht, dass es keiner hätte kommen sehen. Nicht, dass es keine Vorboten gegeben hätte. Es lag schon länger in der Luft. Aber wie das mit geschichtlichen Ereignissen so ist: Sie kondensieren eines Tages in klaren, unmissverständlichen Worten und definieren etwas, das viele irgendwie schon geahnt haben.

China hat es angekündigt. Nach vielen Warnungen macht das Land jetzt ernst. China hat die USA gewarnt, die Treasury Bonds zu monetisieren – die USA ignorierten das. China wollte den Fed-Chef Bernanke, den Notendrucker, nicht für eine zweite Amtszeit. Obama ernannte ihn nichtsdestotrotz. China kündigte Konsequenzen an, hier sind sie.

Der Tod der Weltleitwährung ist also beschlossene Sache. Darum kaufen die Chinesen quer über die ganze Welt Realgüter, Rohstoffe, Land, Wald und Gold. Sie werden immer weniger US-Staatsanleihen kaufen. Die USA werden keinen Kredit mehr bekommen. Das hat immense Konsequenzen.

Der Dollar ist aus zwei Gründen Weltleitwährung: Banken gründen weltweit auf dem Sockel von Dollarkapital und US-Staatsanleihen in Dollar. Und: Der Handel mit Rohöl wird weltweit in Dollar abgewickelt.

Als Saddam Hussein verkündete, seine irakischen Ölgeschäfte nicht mehr in Dollar abwickeln zu wollen, fackelten die USA nicht lange. Der Verlauf dieses Versuches ist bekannt. Die USA sind die Schutzmacht der Saudis und ihrer Ölgeschäfte. Dafür wollen sie auch das Öl und den Petrodollar – zur Not auch mit militärischem Druck. (Ähnlichkeiten mit Schutzgelderpressern der Mafia sind rein zufällig und nicht beabsichtigt.) Deshalb auch die wilden Dementi der »erwischten« Araber.

Russland hat nicht dementiert, das hat Russland nicht nötig. Man wartet ab. Die Russen denken langfristig. Wenn das ganze Chaos vorbei ist, werden die Russen ganz selbstverständlich die Schutzmacht sein, die die Region um den persischen Golf sichert. Damit wird es gleichzeitig zum wichtigsten Rohstofflieferanten für Europa. Und gemeinsam mit den Chinesen werden sie ein neues Finanzsystem für Eurasien ausgearbeitet haben. Dem wird sich niemand entgegenstellen können.

Die Japaner haben das schon sehr genau verstanden. Der frisch gewählte Hatoyama leistete seinen ersten Antrittsbesuch in Peking. Die neue japanische Regierung, bisher der treueste US-Verbündete, nötigt plötzlich die USA zum Truppenabzug. Die Amerikaner müssen dem zähneknirschend Folge leisten. Die Chinesen sind die neue Supermacht in Asien. Hongkong fordert seine Goldreserven kurz und bündig von den USA zurück und lädt ungestraft die asiatischen Nachbarn ein, dasselbe zu tun und die Goldreserven in Hongkong zu lagern.

Die platzenden Immobilienblasen in den einstmals superreichen Emiraten haben direkt mit ihrer Bindung an den im Sinkflug befindlichen Dollar zu tun. Die Wüstenglitzermetropolen sind ruiniert, viele tragende Banken und wichtige Familien sind ebenso ruiniert. Die Auswirkungen davon reißen insbesondere den Schoßhund der USA, Großbritannien, gerade immer tiefer in den Abgrund. Und die Beziehungen der Saudis zu den Russen verbessern sich rapide.

Was Wunder, dass die wichtigen »Verschwörernationen« gegen den Dollar zwei Staaten unter keinen Umständen mit dabei haben wollen: die USA und Great Britain. Deutschland hält sich noch sehr versteckt in der hinteren Ecke im Verschwörerkreis auf, schickt dezent Berater in der Welt herum, möchte aber noch nicht offiziell im Kreise der Cäsarenmörder gesehen werden.

Die Spannungen zwischen den USA und Russland auf der einen und den USA und China auf der anderen Seite sind in eine neue Phase eingetreten. Genauso geduldig und vorsichtig, wie die Chinesen bisher die Entwicklung gehandhabt und abgewartet haben, bereiten sie jetzt den Tod des verhassten amerikanischen Weltimperiums vor. Sie haben Zeit. Eine schnelle Entwicklung wäre gar nicht in ihrem Interesse, die enormen Berge von Dollar, die China angehäuft hat, will es nicht in Rauch aufgehen sehen. Das muss jetzt klug investiert werden, um die Probleme im eigenen Land damit in der richtigen Weise anzugehen. Welche Fehler man nicht machen darf, beobachtet man im Moment interessiert in den USA.

Daher wird der Goldpreis nicht schnell explodieren und der Dollar nicht abstürzen. Die Chinesen (und Russen) brauchen Zeit. Das US-Finanzimperium muss langsam ausbluten, das Gold möglichst lang zu möglichst niedrigem Dollarpreis in die starken Hände der neuen, mächtigen Nationen gehen. Dort wird es als Deckung für die großen, neuen Weltwährungen dienen.

Die meisten Mitbürger werden das alles vollkommen erstaunt eines Tages feststellen. In den Geschichtsbüchern wird vielleicht der Erscheinungstag des Artikels »The demise of the Dollar« als ein Markierungspunkt der Veränderung der Welt erwähnt werden.

 

__________

Quellen:

Die Artikel von Robert Fisk: http://license.icopyright.net/user/viewFreeUse.act?fuid=NTE5NzM3Ng%3D%3D

http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/fisk/robert-fisk-a-financial-revolution-with-profound-political-implications-1798712.html

Video Robert Fisk: http://maxkeiser.com/2009/10/08/video-robert-fisk-responds-to-the-denials-of-dollar-demise-report/

http://www.nypost.com/p/news/business/dollar_loses_reserve_status_to_yen_hFyfwvpBW1YYLykSJwTTEL;jsessionid=65E301CF47ED50D15170F8D6530791C5

http://www.politico.com/news/stories/1009/28091_Page2.html

http://de.rian.ru/world/20070212/60606167.html

http://www.welt.de/print-welt/article173536/Tokio_kuendigt_Teilabzug_von_US_Marines_an.html

http://www.welt.de/print-welt/article662769/Japan_laeuft_Sturm_gegen_die_US_Armee.html

 

Freitag, 16.10.2009

Kategorie: Gastbeiträge, Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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mardi, 27 octobre 2009

Dans trois ans, la prochaine crise?

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Dans trois ans, la prochaine crise?

 

Brigitte Unger est économiste, spécialisée dans les questions financières globales. Elle enseigne aux Pays-Bas à l’Université d’Utrecht. Dans un entretien accordé au journal autrichien “Standard” (Vienne), elle explique que la crise économique mondiale n’est nullement jugulée. On a colmaté les brèches par des artifices conjoncturels et, ajoute-t-elle, “on n’a même pas  commencé à aborder les problèmes fondamentaux de la crise”. Le problème crucial, c’est que cela ne vaut pas la peine, dans les conditions actuelles, d’investir dans l’économie productive. “Tout l’argent est fourré dans les marchés financiers parce l’économie réelle ne permet pas assez de pouvoir d’achat”, explique Mme Unger. “Les moyens financiers dégagés par le secteur financier sont quatre fois supérieurs à ceux que procure l’économie réelle”. Il y a donc quatre fois plus d’argent en circulation qu’il n’y a de biens et de marchandises: “John Paulson, gestionnaire américain des “Hedge-funds”, a gagné quatre milliards de dollars en un an; avec la  meilleure volonté du monde, il ne peut pas les investir dans l’économie réelle”.

 

Ensuite, la césure qui sépare pays riches et pays pauvres ne cesse de s’approfondir: “Ceux qui pourraient acheter, n’ont pas d’argent. Et ceux qui ont de l’argent, ne peuvent le dépenser, excepté dans l’économie financière. Voilà pourquoi je crois que nous sommes en train de recréer une bulle”. Mme Unger ne peut prévoir quand elle éclatera: “Mais, une chose est certaine, dans deux ou trois ans nous vivrons encore une crise plus aiguë, si nous ne  changeons rien aux fondements de notre économie”.

 

(source: “Junge Freiheit”, Berlin, n°43/2009).

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jeudi, 15 octobre 2009

The Economic Recovery is an Illusion

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The Economic Recovery is an Illusion
The Bank for International Settlements (BIS) Warns of Future Crises


Global Research, October 3, 2009

War is Peace, Freedom is Slavery, Ignorance is Strength, and Debt is Recovery

 

In light of the ever-present and unyieldingly persistent exclamations of ‘an end’ to the recession, a ‘solution’ to the crisis, and a ‘recovery’ of the economy; we must remember that we are being told this by the very same people and institutions which told us, in years past, that there was ‘nothing to worry about,’ that ‘the fundamentals are fine,’ and that there was ‘no danger’ of an economic crisis.

 

Why do we continue to believe the same people that have, in both statements and choices, been nothing but wrong? Who should we believe and turn to for more accurate information and analysis? Perhaps a useful source would be those at the epicenter of the crisis, in the heart of the shadowy world of central banking, at the global banking regulator, and the “most prestigious financial institution in the world,” which accurately predicted the crisis thus far: The Bank for International Settlements (BIS). This would be a good place to start.

 

The economic crisis is anything but over, the “solutions” have been akin to putting a band-aid on an amputated arm. The Bank for International Settlements (BIS), the central bank to the world’s central banks, has warned and continues to warn against such misplaced hopes.

 

What is the Bank for International Settlements (BIS)?

 

The BIS emerged from the Young Committee set up in 1929, which was created to handle the settlements of German reparations payments outlined in the Versailles Treaty of 1919. The Committee was headed by Owen D. Young, President and CEO of General Electric, co-author of the 1924 Dawes Plan, member of the Board of Trustees of the Rockefeller Foundation and was Deputy Chairman of the Federal Reserve Bank of New York. As the main American delegate to the conference on German reparations, he was also accompanied by J.P. Morgan, Jr.[1] What emerged was the Young Plan for German reparations payments.

 

The Plan went into effect in 1930, following the stock market crash. Part of the Plan entailed the creation of an international settlement organization, which was formed in 1930, and known as the Bank for International Settlements (BIS). It was purportedly designed to facilitate and coordinate the reparations payments of Weimar Germany to the Allied powers. However, its secondary function, which is much more secretive, and much more important, was to act as “a coordinator of the operations of central banks around the world.” Described as “a bank for central banks,” the BIS “is a private institution with shareholders but it does operations for public agencies. Such operations are kept strictly confidential so that the public is usually unaware of most of the BIS operations.”[2]

 

The BIS was founded by “the central banks of Belgium, France, Germany, Italy, the Netherlands, Japan, and the United Kingdom along with three leading commercial banks from the United States, including J.P. Morgan & Company, First National Bank of New York, and First National Bank of Chicago. Each central bank subscribed to 16,000 shares and the three U.S. banks also subscribed to this same number of shares.” However, “Only central banks have voting power.”[3]

 

Central bank members have bi-monthly meetings at the BIS where they discuss a variety of issues. It should be noted that most “of the transactions carried out by the BIS on behalf of central banks require the utmost secrecy,”[4] which is likely why most people have not even heard of it. The BIS can offer central banks “confidentiality and secrecy which is higher than a triple-A rated bank.”[5]

 

The BIS was established “to remedy the decline of London as the world’s financial center by providing a mechanism by which a world with three chief financial centers in London, New York, and Paris could still operate as one.”[6] As Carroll Quigley explained:

 

[T]he powers of financial capitalism had another far-reaching aim, nothing less than to create a world system of financial control in private hands able  to dominate the political system of each country and the economy of the world as a whole. This system was to be controlled in a feudalist fashion by the central banks of the world acting in concert, by secret agreements arrived at in frequent private meetings and conferences. The apex of the system was to be the Bank for International Settlements in Basle, Switzerland, a private bank owned and controlled by the world’s central banks which were themselves private corporations.[7]

 

The BIS, is, without a doubt, the most important, powerful, and secretive financial institution in the world. It’s warnings should not be taken lightly, as it would be the one institution in the world that would be privy to such information more than any other.

 

Derivatives Crisis Ahead

 

In September of 2009, the BIS reported that, “The global market for derivatives rebounded to $426 trillion in the second quarter as risk appetite returned, but the system remains unstable and prone to crises.” The BIS quarterly report said that derivatives rose 16% “mostly due to a surge in futures and options contracts on three-month interest rates.” The Chief Economist of the BIS warned that the derivatives market poses “major systemic risks” in the international financial sector, and that, “The danger is that regulators will again fail to see that big institutions have taken far more exposure than they can handle in shock conditions.” The economist added that, “The use of derivatives by hedge funds and the like can create large, hidden exposures.”[8]

 

The day after the report by the BIS was published, the former Chief Economist of the BIS, William White, warned that, “The world has not tackled the problems at the heart of the economic downturn and is likely to slip back into recession,” and he further “warned that government actions to help the economy in the short run may be sowing the seeds for future crises.” He was quoted as warning of entering a double-dip recession, “Are we going into a W[-shaped recession]? Almost certainly. Are we going into an L? I would not be in the slightest bit surprised.” He added, “The only thing that would really surprise me is a rapid and sustainable recovery from the position we’re in.”

 

An article in the Financial Times explained that White’s comments are not to be taken lightly, as apart from heading the economic department at the BIS from 1995 to 2008, he had, “repeatedly warned of dangerous imbalances in the global financial system as far back as 2003 and – breaking a great taboo in central banking circles at the time – he dared to challenge Alan Greenspan, then chairman of the Federal Reserve, over his policy of persistent cheap money.”

 

The Financial Times continued:

 

Worldwide, central banks have pumped thousands of billions of dollars of new money into the financial system over the past two years in an effort to prevent a depression. Meanwhile, governments have gone to similar extremes, taking on vast sums of debt to prop up industries from banking to car making.

 

White warned that, “These measures may already be inflating a bubble in asset prices, from equities to commodities,” and that, “there was a small risk that inflation would get out of control over the medium term.” In a speech given in Hong Kong, White explained that, “the underlying problems in the global economy, such as unsustainable trade imbalances between the US, Europe and Asia, had not been resolved.”[9]

 

On September 20, 2009, the Financial Times reported that the BIS, “the head of the body that oversees global banking regulation,” while at the G20 meeting, “issued a stern warning that the world cannot afford to slip into a ‘complacent’ assumption that the financial sector has rebounded for good,” and that, “Jaime Caruana, general manager of the Bank for International Settlements and a former governor of Spain’s central bank, said the market rebound should not be misinterpreted.”[10]

 

This follows warnings from the BIS over the summer of 2009, regarding misplaced hope over the stimulus packages organized by various governments around the world. In late June, the BIS warned that, “fiscal stimulus packages may provide no more than a temporary boost to growth, and be followed by an extended period of economic stagnation.”

 

An article in the Australian reported that, “The only international body to correctly predict the financial crisis ... has warned the biggest risk is that governments might be forced by world bond investors to abandon their stimulus packages, and instead slash spending while lifting taxes and interest rates,” as the annual report of the BIS “has for the past three years been warning of the dangers of a repeat of the depression.” Further, “Its latest annual report warned that countries such as Australia faced the possibility of a run on the currency, which would force interest rates to rise.” The BIS warned that, “a temporary respite may make it more difficult for authorities to take the actions that are necessary, if unpopular, to restore the health of the financial system, and may thus ultimately prolong the period of slow growth.”

 

Further, “At the same time, government guarantees and asset insurance have exposed taxpayers to potentially large losses,” and explaining how fiscal packages posed significant risks, it said that, “There is a danger that fiscal policy-makers will exhaust their debt capacity before finishing the costly job of repairing the financial system,” and that, “There is the definite possibility that stimulus programs will drive up real interest rates and inflation expectations.” Inflation “would intensify as the downturn abated,” and the BIS “expressed doubt about the bank rescue package adopted in the US.”[11]

 

The BIS further warned of inflation, saying that, “The big and justifiable worry is that, before it can be reversed, the dramatic easing in monetary policy will translate into growth in the broader monetary and credit aggregates.” That will “lead to inflation that feeds inflation expectations or it may fuel yet another asset-price bubble, sowing the seeds of the next financial boom-bust cycle.”[12] With the latest report on the derivatives bubble being created, it has become painfully clear that this is exactly what has happened: the creation of another asset-price bubble. The problem with bubbles is that they burst.

 

The Financial Times reported that William White, former Chief Economist at the BIS, also “argued that after two years of government support for the financial system, we now have a set of banks that are even bigger - and more dangerous - than ever before,” which also, “has been argued by Simon Johnson, former chief economist at the International Monetary Fund,” who “says that the finance industry has in effect captured the US government,” and pointedly stated: “recovery will fail unless we break the financial oligarchy that is blocking essential reform.”[13] [Emphasis added].

 

At the beginning of September 2009, central bankers met at the BIS, and it was reported that, “they had agreed on a package of measures to strengthen the regulation and supervision of the banking industry in the wake of the financial crisis,” and the chief of the European Central Bank was quoted as saying, “The agreements reached today among 27 major countries of the world are essential as they set the new standards for banking regulation and supervision at the global level.”[14]

 

Among the agreed measures, “lenders should raise the quality of their capital by including more stock,” and “Banks will also have to raise the amount and quality of the assets they keep in reserve and curb leverage.” One of the key decisions made at the Basel conference, which is named after the Basel Committee on Banking Supervision, set up under the BIS, was that, “banks will need to raise the quality of their so-called Tier 1 capital base, which measures a bank’s ability to absorb sudden losses,” meaning that, “The majority of such reserves should be common shares and retained earnings and the holdings will be fully disclosed.”[15]

 

In mid-September, the BIS said that, “Central banks must coordinate global supervision of derivatives clearinghouses and consider offering them access to emergency funds to limit systemic risk.” In other words, “Regulators are pushing for much of the $592 trillion market in over-the-counter derivatives trades to be moved to clearinghouses which act as the buyer to every seller and seller to every buyer, reducing the risk to the financial system from defaults.” The report released by the BIS asked if clearing houses “should have access to central bank credit facilities and, if so, when?”[16]

 

A Coming Crisis

 

The derivatives market represents a massive threat to the stability of the global economy. However, it is one among many threats, all of which are related and intertwined; one will set off another. The big elephant in the room is the major financial bubble created from the bailouts and “stimulus” packages worldwide. This money has been used by major banks to consolidate the economy; buying up smaller banks and absorbing the real economy; productive industry. The money has also gone into speculation, feeding the derivatives bubble and leading to a rise in stock markets, a completely illusory and manufactured occurrence. The bailouts have, in effect, fed the derivatives bubble to dangerous new levels as well as inflating the stock market to an unsustainable position.

 

However, a massive threat looms in the cost of the bailouts and so-called “stimulus” packages. The economic crisis was created as a result of low interest rates and easy money: high-risk loans were being made, money was invested in anything and everything, the housing market inflated, the commercial real estate market inflated, derivatives trade soared to the hundreds of trillions per year, speculation ran rampant and dominated the global financial system. Hedge funds were the willing facilitators of the derivatives trade, and the large banks were the major participants and holders.

 

At the same time, governments spent money loosely, specifically the United States, paying for multi-trillion dollar wars and defense budgets, printing money out of thin air, courtesy of the global central banking system. All the money that was produced, in turn, produced debt. By 2007, the total debt – domestic, commercial and consumer debt – of the United States stood at a shocking $51 trillion.[17]

 

As if this debt burden was not enough, considering it would be impossible to ever pay back, the past two years has seen the most expansive and rapid debt expansion ever seen in world history – in the form of stimulus and bailout packages around the world. In July of 2009, it was reported that, “U.S. taxpayers may be on the hook for as much as $23.7 trillion to bolster the economy and bail out financial companies, said Neil Barofsky, special inspector general for the Treasury’s Troubled Asset Relief Program.”[18]

 

Bilderberg Plan in Action?

 

In May of 2009, I wrote an article covering the Bilderberg meeting of 2009, a highly secretive meeting of major elites from Europe and North America, who meet once a year behind closed doors. Bilderberg acts as an informal international think tank, and they do not release any information, so reports from the meetings are leaked and the sources cannot be verified. However, the information provided by Bilderberg trackers and journalists Daniel Estulin and Jim Tucker have proven surprisingly accurate in the past.

 

In May, the information that leaked from the meetings regarded the main topic of conversation being, unsurprisingly, the economic crisis. The big question was to undertake “Either a prolonged, agonizing depression that dooms the world to decades of stagnation, decline and poverty ... or an intense-but-shorter depression that paves the way for a new sustainable economic world order, with less sovereignty but more efficiency.”

 

Important to note, was that one major point on the agenda was to “continue to deceive millions of savers and investors who believe the hype about the supposed up-turn in the economy. They are about to be set up for massive losses and searing financial pain in the months ahead.”

 

Estulin reported on a leaked report he claimed to have received following the meeting, which reported that there were large disagreements among the participants, as “The hardliners are for dramatic decline and a severe, short-term depression, but there are those who think that things have gone too far and that the fallout from the global economic cataclysm cannot be accurately calculated.” However, the consensus view was that the recession would get worse, and that recovery would be “relatively slow and protracted,” and to look for these terms in the press over the next weeks and months. Sure enough, these terms have appeared ad infinitum in the global media.

 

Estulin further reported, “that some leading European bankers faced with the specter of their own financial mortality are extremely concerned, calling this high wire act ‘unsustainable,’ and saying that US budget and trade deficits could result in the demise of the dollar.” One Bilderberger said that, “the banks themselves don't know the answer to when (the bottom will be hit).” Everyone appeared to agree, “that the level of capital needed for the American banks may be considerably higher than the US government suggested through their recent stress tests.” Further, “someone from the IMF pointed out that its own study on historical recessions suggests that the US is only a third of the way through this current one; therefore economies expecting to recover with resurgence in demand from the US will have a long wait.” One attendee stated that, “Equity losses in 2008 were worse than those of 1929,” and that, “The next phase of the economic decline will also be worse than the '30s, mostly because the US economy carries about $20 trillion of excess debt. Until that debt is eliminated, the idea of a healthy boom is a mirage.”[19]

 

Could the general perception of an economy in recovery be the manifestation of the Bilderberg plan in action? Well, to provide insight into attempting to answer that question, we must review who some of the key participants at the conference were.

 

Central Bankers

 

Many central bankers were present, as per usual. Among them, were the Governor of the National Bank of Greece, Governor of the Bank of Italy, President of the European Investment Bank; James Wolfensohn, former President of the World Bank; Nout Wellink, President of the Central Bank of the Netherlands and is on the board of the Bank for International Settlements (BIS); Jean-Claude Trichet, the President of the European Central Bank was also present; the Vice Governor of the National Bank of Belgium; and a member of the Board of the Executive Directors of the Central Bank of Austria.

 

Finance Ministers and Media

 

Finance Ministers and officials also attended from many different countries. Among the countries with representatives present from the financial department were Finland, France, Great Britain, Italy, Greece, Portugal, and Spain. There were also many representatives present from major media enterprises around the world. These include the publisher and editor of Der Standard in Austria; the Chairman and CEO of the Washington Post Company; the Editor-in-Chief of the Economist; the Deputy Editor of Die Zeit in Germany; the CEO and Editor-in-Chief of Le Nouvel Observateur in France; the Associate Editor and Chief Economics Commentator of the Financial Times; as well as the Business Correspondent and the Business Editor of the Economist. So, these are some of the major financial publications in the world present at this meeting. Naturally, they have a large influence on public perceptions of the economy.

 

Bankers

 

Also of importance to note is the attendance of private bankers at the meeting, for it is the major international banks that own the shares of the world’s central banks, which in turn, control the shares of the Bank for International Settlements (BIS). Among the banks and financial companies represented at the meeting were Deutsche Bank AG, ING, Lazard Freres & Co., Morgan Stanley International, Goldman Sachs, Royal Bank of Scotland, and of importance to note is David Rockefeller,[20] former Chairman and CEO of Chase Manhattan (now J.P. Morgan Chase), who can arguably be referred to as the current reigning ‘King of Capitalism.’

 

The Obama Administration

 

Heavy representation at the Bilderberg meeting also came from members of the Obama administration who are tasked with resolving the economic crisis. Among them were Timothy Geithner, the US Treasury Secretary and former President of the Federal Reserve Bank of New York; Lawrence Summers, Director of the White House's National Economic Council, former Treasury Secretary in the Clinton administration, former President of Harvard University, and former Chief Economist of the World Bank; Paul Volcker, former Governor of the Federal Reserve System and Chair of Obama’s Economic Recovery Advisory Board; Robert Zoellick, former Chairman of Goldman Sachs and current President of the World Bank.[21]

 

Unconfirmed were reports of the Fed Chairman, Ben Bernanke being present. However, if the history and precedent of Bilderberg meetings is anything to go by, both the Chairman of the Federal Reserve and the President of the Federal Reserve Bank of New York are always present, so it would indeed be surprising if they were not present at the 2009 meeting. I contacted the New York Fed to ask if the President attended any organization or group meetings in Greece over the scheduled dates that Bilderberg met, and the response told me to ask the particular organization for a list of attendees. While not confirming his presence, they also did not deny it. However, it is still unverified.

 

Naturally, all of these key players to wield enough influence to alter public opinion and perception of the economic crisis. They also have the most to gain from it. However, whatever image they construct, it remains just that; an image. The illusion will tear apart soon enough, and the world will come to realize that the crisis we have gone through thus far is merely the introductory chapter to the economic crisis as it will be written in history books.

 

Conclusion

 

The warnings from the Bank for International Settlements (BIS) and its former Chief Economist, William White, must not be taken lightly. Both the warnings of the BIS and William White in the past have gone unheralded and have been proven accurate with time. Do not allow the media-driven hope of ‘economic recovery’ sideline the ‘economic reality.’ Though it can be depressing to acknowledge; it is a far greater thing to be aware of the ground on which you tread, even if it is strewn with dangers; than to be ignorant and run recklessly through a minefield. Ignorance is not bliss; ignorance is delayed catastrophe.

 

A doctor must first properly identify and diagnose the problem before he can offer any sort of prescription as a solution. If the diagnosis is inaccurate, the prescription won’t work, and could in fact, make things worse. The global economy has a large cancer in it: it has been properly diagnosed by some, yet the prescription it was given was to cure a cough. The economic tumor has been identified; the question is: do we accept this and try to address it, or do we pretend that the cough prescription will cure it? What do you think gives a stronger chance of survival? Now try accepting the idea that ‘ignorance is bliss.’

 

As Gandhi said, “There is no god higher than truth.” 

 

For an overview of the coming financial crises, see: "Entering the Greatest Depression in History: More Bubbles Waiting to Burst," Global Research, August 7, 2009.


Endnotes

 

[1]        Time, HEROES: Man-of-the-Year. Time Magazine: Jan 6, 1930: http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,738364-1,00.html

 

[2]        James Calvin Baker, The Bank for International Settlements: evolution and evaluation. Greenwood Publishing Group, 2002: page 2

 

[3]        James Calvin Baker, The Bank for International Settlements: evolution and evaluation. Greenwood Publishing Group, 2002: page 6

 

[4]        James Calvin Baker, The Bank for International Settlements: evolution and evaluation. Greenwood Publishing Group, 2002: page 148

 

[5]        James Calvin Baker, The Bank for International Settlements: evolution and evaluation. Greenwood Publishing Group, 2002: page 149

 

[6]        Carroll Quigley, Tragedy and Hope: A History of the World in Our Time (New York: Macmillan Company, 1966), 324-325

 

[7]        Carroll Quigley, Tragedy and Hope: A History of the World in Our Time (New York: Macmillan Company, 1966), 324

 

[8]        Ambrose Evans-Pritchard, Derivatives still pose huge risk, says BIS. The Telegraph: September 13, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/6184496/Derivatives-still-pose-huge-risk-says-BIS.html

 

[9]        Robert Cookson and Sundeep Tucker, Economist warns of double-dip recession. The Financial Times: September 14, 2009: http://www.ft.com/cms/s/0/e6dd31f0-a133-11de-a88d-00144feabdc0.html

 

[10]      Patrick Jenkins, BIS head worried by complacency. The Financial Times: September 20, 2009: http://www.ft.com/cms/s/0/a7a04972-a60c-11de-8c92-00144feabdc0.html

 

[11]      David Uren. Bank for International Settlements warning over stimulus benefits. The Australian: June 30, 2009:

http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,,25710566-601,00.html

 

[12]      Simone Meier, BIS Sees Risk Central Banks Will Raise Interest Rates Too Late. Bloomberg: June 29, 2009:

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601068&sid=aOnSy9jXFKaY

 

[13]      Robert Cookson and Victor Mallet, Societal soul-searching casts shadow over big banks. The Financial Times: September 18, 2009: http://www.ft.com/cms/s/0/7721033c-a3ea-11de-9fed-00144feabdc0.html

 

[14]      AFP, Top central banks agree to tougher bank regulation: BIS. AFP: September 6, 2009: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h8G0ShkY-AdH3TNzKJEetGuScPiQ

 

[15]      Simon Kennedy, Basel Group Agrees on Bank Standards to Avoid Repeat of Crisis. Bloomberg: September 7, 2009: http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=aETt8NZiLP38

 

[16]      Abigail Moses, Central Banks Must Agree Global Clearing Supervision, BIS Says. Bloomberg: September 14, 2009: http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a5C6ARW_tSW0

 

[17]      FIABIC, US home prices the most vital indicator for turnaround. FIABIC Asia Pacific: January 19, 2009: http://www.fiabci-asiapacific.com/index.php?option=com_content&task=view&id=133&Itemid=41

 

Alexander Green, The National Debt: The Biggest Threat to Your Financial Future. Investment U: August 25, 2008: http://www.investmentu.com/IUEL/2008/August/the-national-debt.html

 

John Bellamy Foster and Fred Magdoff, Financial Implosion and Stagnation. Global Research: May 20, 2009: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13692

 

[18]      Dawn Kopecki and Catherine Dodge, U.S. Rescue May Reach $23.7 Trillion, Barofsky Says (Update3). Bloomberg: July 20, 2009: http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=aY0tX8UysIaM

 

[19]      Andrew Gavin Marshall, The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy. Global Research: May 26, 2009: http://www.globalresearch.ca/index.php?aid=13738&context=va

 

[20]      Maja Banck-Polderman, Official List of Participants for the 2009 Bilderberg Meeting. Public Intelligence: July 26, 2009: http://www.publicintelligence.net/official-list-of-participants-for-the-2009-bilderberg-meeting/

 

[21]      Andrew Gavin Marshall, The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy. Global Research: May 26, 2009: http://www.globalresearch.ca/index.php?aid=13738&context=va



 

Andrew Gavin Marshall is a Research Associate with the Centre for Research on Globalization (CRG). He is currently studying Political Economy and History at Simon Fraser University.



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Tres millones de italianos en la pobreza

733662.jpgTres millones de italianos en la pobreza

El 4,4% de las familias pasa hambre

El 4,4% de las familias residentes Italia, lo que equivale a unos tres millones de personas, viven por debajo del límite de pobreza alimentaria, según una investigación llevado a cabo por la Fondazione per la Sussidarieta, la Universidad Católica de Milán y la Universidad de Milán-Bicocca.

El parámetro utilizado para fijar el límite de la pobreza alimentaria ha sido fijado en 222,29 euros de gasto mensual en comida y bebida por familia, teniendo en cuenta las variaciones regionales en el costo de la vida: 233-252 euros en el Norte, 207-233 en el Centro y 196-207 en el Sur del país.

En base a este estudio, fue trazado un retrato-promedio de las familias italianas que tienen dificultades en comprar productos alimentarios básicos, como el pan, la pasta o la carne.


Los más pobres en Italia, afirma la investigación son familias numerosas que viven en el Sur del país, cuyos miembros no tienen trabajo y disponen de un nivel bajo de instrucción.

La causa principal del descenso por debajo del límite de la pobreza alimentaria es el desempleo (60% de los casos), dato confirmado por la diferencia en la incidencia de la tasa de pobreza entre quien tiene un trabajo (3,4%) y quien no (12,4%).

El segundo factor crucial es la extensión del núcleo familiar: la pobreza alimentaria afecta sólo el 1,7% de los solteros que viven solos, y el 10,3% de las familias que tienen por lo menos tres hijos. Los ancianos que viven solos se sitúan en el promedio nacional (4,5%).

El estudio confirma asimismo la fuerte diferencia entre las regiones más ricas y más pobres de Italia: en Sicilia y Cerdeña más del 10% de la población se encuentra debajo del límite de la pobreza alimentaria, mientras en regiones como Toscana, Liguria, Veneto y Alto Adigio la tasa desciende por debajo del 3%.

Extraído de Argenpress.

mercredi, 14 octobre 2009

Ce qui se cache derrière les privatisations

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Ce qui se cache derrière les privatisations

Ex: http://unitepopulaire.org

« Le marché, parce que sa dynamique est tellement contraire à celle de la nature, de l’homme et de la vie sociale, ne peut s’imposer à des citoyens rétifs qu’au prix d’incalculables dislocations et souffrances : faute d’être retenue par l’intervention régulière de l’Etat, la "main invisible" inventée par Adam Smith eût partout abouti à la démolition de la société qu’on observa en Russie pendant l’ère Elstine. […]

 

 

Même si ses partisans enflammés le prétendent aussi naturel que la liberté, même si ses adversaires découragés l’imaginent aussi irrésistible que la géométrie euclidienne, le laisser-faire oblige à ne jamais cesser de faire. Pour parachever la construction de la cathédrale libérale, pour consolider l’ordre marchand, il faut toujours un traité de plus, une protection constitutionnelle de moins, une nouvelle étape dans la foulée de la précédente : en Europe, la convergence des politiques monétaristes a facilité la libération des capitaux, qui a préparé le terrain au traité de Maastricht, qui a imposé l’indépendance des banques centrales, qui a garanti le maintien de politiques sacrifiant l’emploi.

 

Cet étouffement programmé du secteur public s’inscrit bien sûr dans cette perspective. Les entreprises nationalisées ont eu pour vocation de suppléer aux insuffisances du marché, d’être le fer de lance d’une politique économique démocratique, d’assurer des missions de service public, de favoriser l’égalité des citoyens, de jouer un rôle d’aiguillon social. Or aucun de ces objectifs ne constitue plus la priorité des gouvernants, une partie de l’opinion s’est mise à douter qu’ils restaient accessibles, et la vente des entreprises nationales a semblé constituer un gisement financier facilement exploitable. Pourtant, privatiser, c’est oublier ce que soixante ans au moins d’histoire économique ont enseigné.

 

Et d’abord les défaillances de l’entrepreneur privé. Des activités à haut risque, à forte exigence de capital et à cycle long (espoir de profit plus éloigné que l’horizon des marchés financiers) réclament l’intervention de la puissance publique, qui en est souvent le seul ou principal client (nucléaire, spatial, armement), faute de quoi devraient se constituer des monopoles industriels tellement puissants qu’ils deviendraient vite, comme le craignait Charles de Gaulle, "en mesure de faire pression sur l’Etat".

 

La volonté collective d’orienter l’économie, ensuite. Tantôt frileux, tantôt aveuglé par le tropisme du dividende, le capitalisme n’accouche naturellement ni d’une politique industrielle, ni d’une stratégie d’aménagement du territoire, ni d’un équilibre de plein emploi. Sans l’intervention de l’Etat, le Japon se fût enfermé dans des activités à faible valeur ajoutée, la désertification et l’enclavement de régions entières seraient devenues inexorables parce que cumulatives, la neutralité de la dépense publique n’eût pas permis de combattre l’insuffisance de la demande globale. […]

 

Toute avancée du marché exige un travail minutieux de préparation idéologique. Cela est d’autant plus facile que les principaux moyens d’information, eux-mêmes propriété de grands groupes privés (Bouygues, Lagardère, LVMH, etc.) opèrent comme autant de relais de presse sur le patronat : dans ce rôle, les éditorialistes économiques de TF1 ou d’Europe 1 sont seulement plus caricaturaux que les autres. Toutefois, la contrainte financière qui pèse sur un Etat de plus en plus privé de recettes fiscales joue également son rôle : reprenant à son compte une idée maîtresse du reaganisme, Alain Minc n’avait-il pas expliqué : "Le système public ne reculera que pris en tenaille entre des déficits devenus insupportables et des ressources en voie de rétraction" ? Créer une contrainte pour ensuite s’y prétendre soumis est la démarche habituelle qui précède tous les reculs sociaux. »

 

Serge Halimi, "Déréguler à tout prix", Manière de Voir n°102, décembre 2008-janvier 2009

dimanche, 04 octobre 2009

Le paradoxe del 'Etat libéral

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Le paradoxe de l'Etat libéral

http://unitepopulaire.org/

« De nombreuses guerres et divers massacres de masse ont ensanglanté le XXe siècle. Les libéraux ont beau jeu d’accuser les monarchies finissantes ou les régimes totalitaires d’avoir causé ces horreurs pour imposer le bonheur collectif  d’un empire, d’une race ou de l’humanité. C’est oublier que ces idéologies prétendaient résister au processus de décomposition initié par le libéralisme, dont la logique de l’illimité commençait à produire ses conséquences, sans que ses penseurs, Adam Smith, John Locke ou Montesquieu, personnes fort raisonnables, l’aient vraiment prévu. […]

Comme le libéralisme ignore par principe la notion de bien commun et que la liberté consiste pour lui dans la simple liquidation des tabous et des frontières, les désirs individuels ne trouvent plus aucun frein. Chacun est absolument libre de faire ce qu’il veut du moment qu’il ne nuit pas à autrui. Mais que veut dire "ne pas nuire à autrui" ? Comment définir la "non-nuisance" puisqu’aucune conception du bien ne vaut plus qu’une autre ? Comment les tribunaux dans lesquels les libéraux placent leur confiance trancheront-ils ? Dans le doute, s’alignant sur ce que le lobby le plus puissant du moment aura fait passer pour l’"évolution naturelle des mœurs", ils donneront raison au plus fort, jusqu’à ce que, sous la pression d’un autre lobby plus efficace, les lois aient changé. […]

La loi du plus fort chassée par la porte revient par la fenêtre. Les comportements chicaniers et procéduriers pullulent. Les diverses "communautés" au sens moderne du mot, alliances provisoires d’individus vaguement semblables, se déchirent devant les tribunaux afin de faire valoir leurs droits et d’exhiber leur "fierté" à la face du monde. La nécessité de satisfaire ses désirs et d’établir une concurrence "libre et non faussée" pour assurer la croissance oblige le libéralisme à dissoudre les communautés intermédiaires réputées conservatrices, parce qu’elles empêchent le mouvement perpétuel. L’Etat libéral, par un incroyable paradoxe, se renforce sans cesse au détriment des familles, des communes et du sentiment national. Il s’efforce de rendre les personnes conformes à l’idéologie en les transformant en consommateurs avides ou en producteurs sans cesse aiguillonnés par la concurrence. Les individus n’ont qu’un seul obstacle sur leur route : la liberté d’autrui. Cela signifie que les droits d’un homme quelconque s’étendent dans la mesure où la puissance qu’il amasse lui permet de l’emporter sur autrui. Le déploiement des libertés aboutit à la lutte de tous contre tous. Toute stabilité disparaît ; ce qu’il y a de plus sacré menace sans cesse de s’effondrer sous les coups de tel ou tel groupe de pression. »

 

 

Jacques Perrin, La Nation, 11 septembre 2009