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jeudi, 23 février 2012

La Turquie, sa nouvelle politique islamisante et néo-ottomane et sa candidature d’adhésion à l’UE

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La Turquie, sa nouvelle politique islamisante et néo-ottomane et sa candidature d’adhésion à l’UE

Robert Steuckers

Conférence prononcée à la tribune de l’ASIN (Association pour une Suisse Indépendante et Neutre) à Genève, 9 mars 2011

Evoquer la Turquie aujourd’hui ne doit pas se faire uniquement sous l’angle de l’actualité récente ou des politiques euro-turques développées dans le cadre de l’OTAN depuis 1945. Toute approche des questions turques doit s’effectuer, pour tout Européen conscient de l’identité de sa civilisation, en tenant compte du long et même du très long terme. Le rapport Europe/Turquie repose sur un millier d’années de conflits, dont nous ne sommes plus conscients, au sein de nos sociétés consuméristes et festivistes mais dont les Turcs, en revanche, sont, eux, parfaitement conscients. Nous avons en face de nous une population qui, même dans ses franges peu scolarisées voire analphabètes, sait quelles sont ses traditions et quelles sont les racines et les points forts de son histoire. Je ne citerai qu’un seul exemple: la date du 29 mai, celle de la chute de Constantinople en 1453, est fêtée chaque année avec tout le faste voulu.

Europe: de l’enclavement au désenclavement

Cela fait donc un millénaire que les tribus seldjouks ont fait irruption dans l’Empire byzantin, partie orientale de ce que le Pape Urbain II, lorsqu’il prêchait la première croisade à Clermont-Ferrand en Auvergne, nommait la “Romania” sans guère faire d’allusion au christianisme. En 1071, la bataille de Manzikert, dans l’est de l’Anatolie, permet aux Seldjouks, déjà maîtres de l’Iran et de la Mésopotamie de pénétrer très profondément en Asie Mineure et de s’approcher dangereusement de l’Egée. En dépit du grand schisme de 1054, Urbain II appelle les chevaliers francs à prendre les armes pour défendre la Romania orientale, byzantine, en dépit du contentieux très lourd qui opposait Rome à Byzance. Certains esprits capitulards nous reprocheront sans doute de développer une “mentalité obsidionale” en évoquant cette épisode important de l’histoire européenne mais l’angoisse est ancienne, quasi consubstantielle à toute la mentalité médiévale: l’Europe, depuis l’arrivée des Huns et les invasions avars, sarazines et hongroises a été un continent assiégé, comme le définissait au 12ème siècle le moine anglais Guillaume de Malmesbury. En effet, en ce 11ème siècle, les frontières extérieures de l’Europe sont toutes battues en brèche par des peuples issus d’autres souches de la grande famille humaine: à l’Est non seulement les Seldjouks déboulent en Asie Mineure, mais leurs cousins coumans, demeurés païens et chamaniques (selon les traditions des peuples ouralo-altaïques) et d’autres tribus turques pénètrent sur le territoire de l’Ukraine actuelle et s’approchent du cours inférieur du Danube. A l’Ouest, les Sarazins sont toujours bien ancrés en Espagne et affrontent une réaction vigoureuse —plus vigoureuse que dans les siècles précédents— des peuples ibériques, qui reprennent Tolède, centre géographique et névralgique de l’Hispania romaine; en revanche, ils tiennent les eaux du bassin occidental de la Méditerranée et verrouillent le littoral méditerranéen de la péninsule ibérique, du Languedoc, de la Provence et de l’Italie. Ils constitueront une piraterie tenace et permanente et pratiqueront le commerce des esclaves (européens) jusqu’à l’implantation définitive des Français en Algérie (1832). Pour un universitaire comme le Prof. Jean-Michel Sallmann (Paris X-Nanterre), non seulement l’Europe, mais aussi le monde (dont la Chine et le Japon), ont cherché à se désenclaver entre 1200 et 1600 (cf. “Le grand désenclavement du monde 1200-1600”, Payot, Paris, 2011). Les aspirations, dans les derniers siècles du moyen âge, se portent ves le lointain. Mais les portes du lointain, les tremplins péninsulaires (ibérique et balkanique), qui permettent d’y accéder sont verrouillés par les avant-gardes de peuples différents de ceux qui sont de souches européennes.

Ce regard, tout d’inquiétude, hérité de Guillaume de Malmesbury, doit nous faire réfléchir autrement et nous inciter à rejeter les idées reçues: nous ne sommes pas des colonialistes invétérés, uniquement préoccupés par la conquête de comptoirs ou de territoires exotiques, nous sommes surtout une civilisation, une famille de peuples, qui a subi des assauts qui, s’ils n’avaient pas été repoussés, auraient été mortels et auraient scellé notre disparition définitive. Nous avons subi ces coups très durs et nous avons contre-attaqué surtout depuis Malte et Lépante au 16ème siècle. Par d’autres moyens, moins militaires en apparence, nos adversaires, que nous croyons d’hier mais qui n’ont pas désarmé, ont repris le combat dans la ferme intention de rendre caduques nos victoires d’antan, tout en profitant de notre amnésie historique, qui les laissent absolument pantois. Le désenclavement de l’Europe assiégée, telle que la voyait Guillaume de Malmesbury, ne s’est pas fait seulement par la découverte de l’Amérique mais aussi par le contournement de la masse continentale africaine par les Portugais, qui débouleront dans le dos des puissances islamisées en prenant le contrôle des eaux de l’Océan Indien et par les Russes qui dégageront la Volga de l’emprise des Tatars pour arriver sur les rives de la Caspienne. Au même moment, Espagnols et Vénitiens tenteront, aux 16ème et 17ème siècles, de dégager le bassin oriental de la Méditerranée, sans parvenir à parachever leur oeuvre.

Du kémalisme à l’AKP

Ces événements de l’histoire, pourtant cruciaux, ne tiennent plus aucune place dans la mémoire vive des Européens. Comme si les quarante pauvres petites années de la Guerre froide, période d’une extrême brièveté au regard de la longue histoire de l’humanité européenne —période où la Turquie était un “allié” bien aligné et sans plus aucune originalité religieuse apparente au sein de l’OTAN— devaient occulter plus de neuf siècles de mouvements démographiques et géopolitiques entre l’Atlas marocain et le Caucase, entre le littoral albanais de l’Adriatique et le cours inférieur du Tigre et de l’Euphrate. Actuellement, certains Européens s’inquiètent d’une ré-islamisation de la Turquie, depuis l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l’AKP. Pourtant, le grand retour de la religion dans la vie politique turque après deux ou trois décennies de kémalisme laïque, n’est en rien une nouveauté. Certes, Atatürk a lancé une politique musclée de laïcisation de la politique et de la vie publique turques. Il a cherché, dans ce cadre d’action, à détacher la Turquie de son identité musulmane et de son passé ottoman. Religion musulmane et institutions ottomanes étaient jugées comme archaïques, comme responsables des échecs cuisants de la Turquie depuis un ou deux siècles, et devaient donc céder la place à d’autres critères d’identification, permettant une modernisation technique et pratique du pays, afin de rattraper le retard accumulé et, si possible, de préparer une revanche. Cette laïcisation du pays ne pouvait se faire qu’avec une poigne de fer, ne pouvait être qu’une révolution autoritaire, venue d’en-haut, c’est-à-dire de l’état-major d’une armée qui se percevait comme l’institutrice sévère de la nation.

Mais en 1945, la Turquie s’aligne sur les Etats-Unis parce qu’elle est inquiète de voir les armées de Staline camper en Bulgarie et dans le Caucase, puis asseoir une présence dangereuse dans l’Azerbaïdjan iranien; la Turquie est encerclée et craint, sans doute à juste titre, que le dictateur communiste géorgien ne réalise d’un seul petit coup de poker, au départ de ses bases bulgares et caucasiennes, le vieux rêve des Tsars et de l’église orthodoxe: prendre Constantinople et les Détroits pour mettre un terme au rôle que la Russie s’était donné depuis le 16ème siècle, celui de constituer une “Troisième Rome” après la chute de la Première Rome (sous les assauts germaniques) et de la Deuxième Rome (sous les assauts turcs en 1453). Avec Staline, la Russie serait redevenue la “Deuxième Rome” byzantine en occupant les Détroits et en envoyant sa flotte de la Mer Noire en Egée et dans le bassin oriental de la Méditerranée.

Les putschs régulateurs

L’alignement sur les Etats-Unis, et plus tard sur l’OTAN, implique une certaine dose de “démocratisation” et donc un relâchement de la poigne d’acier (laïque) du premier kémalisme. Dès ce moment-là, il y a eu retour de la religion dans la vie politique turque. Ce retour à la religion s’effectuera en plusieurs étapes, jusqu’au triomphe d’Erdogan et jusqu’à sa victoire contre les forces armées, gardiennes sourcilleuses du laïcisme imposé par Mustafa Kemal Atatürk.

Adnan Menderes avait lâché du lest, notamment en ne poursuivant pas assez sévèrement les fauteurs d’un pogrom anti-grec à Istanbul en 1955: un putsch, en 1960, met un terme au mandat qu’il occupait depuis 1950. Les militaires seront sans pitié: Menderes et deux de ses ministres, dont celui des affaires étrangères, seront condamnés à la potence. Le putsch de 1960 inaugure une série d’autres coups de force de l’armée qui serviront ainsi de “régulateurs” à la politique turque. Chaque dérapage, aux yeux de l’état-major, est stoppé dans sa trajectoire par les blindés qui sortent de leurs casernes. D’autres pronunciamentos “rectificateurs” auront lieu en 1971 et en 1980, de même qu’une pression très forte, brandissant l’intervention des chars, en 1997, pour faire fléchir Erbakan, le prédécesseur islamiste d’Erdogan. Les coups de force successifs de l’armée turque n’empêchent nullement l’islamisme, dit “modéré” dans les médias occidentaux, de faire son chemin. En 1994, Erdogan, militant du groupe “Milli Görüs” et du parti d’Erbakan, parvient à se faire élire maire d’Istanbul.

Les années 90 seront marquées par les premières tentatives de réorienter la politique turque, qui, du coup, s’ouvre au monde islamique, tente une nouvelle diplomatie dans les pays arabes et en Iran, sans pour autant abandonner ses liens avec les Etats-Unis et l’OTAN ou son désir d’adhérer à l’UE. En 1996, Tansu Çiller, première femme à être devenue premier ministre en Turquie, se déclare “barrière contre l’islamisme”, fait semblant de lâcher du lest face à la problémtique kurde en autorisant une députée, Mme Zana, à prononcer un discours en langue kurde au Parlement d’Ankara, pour faire alors immédiatement lever son immunité parlementaire et lui infliger un procès qui la condamnera à quinze ans de prison. En dépit de son discours anti-islamiste de départ, Tansu Çiller s’alliera avec Erbakan en 1996. L’intervention de l’armée, mise en scène par une promenade de blindés dans les rues d’Ankara, force Erbakan à démissionner. Dans la foulée, Erdogan aussi est condamné à l’inéligibilité. Les gouvernements qui succèderont à celui d’Erbakan seront de facture classique, feront face, assez efficacement, à une crise économique profonde et à une inflation galopante, grâce à une politique d’austérité qui fera pas mal de mécontents. Dès 2002, l’AKP d’Erdogan remporte les élections, surfant sur cette vague générale de mécontentement.

Depuis 2002, Erdogan est premier ministre. Abdüllah Gül, proche de la finance islamique de la péninsule arabique et des Frères Musulmans, sera élu président. A ce premier duumvirat s’ajoutera en 2009 un professeur de sciences politiques, et plus précisément de géopolitique, Ahmet Davutoglu, qui prendra le poste de ministre des affaires étrangères. Davutoglu inaugure une nouvelle diplomatie, qualifiée de “néo-ottomane”; elle se veut “multi-directionnelle”, c’est-à-dire prêt à ouvrir des dialogues constructifs avec tous les voisins de la Turquie. Davutoglu proclame ainsi la politique de “Zéro problème avec les voisins”. Cette politique, apparemment séduisante, rencontrera toutefois l’échec face à l’Arménie, qui tiendra bon, face à la double volonté turque et azérie de voir les troupes arméniennes évacuer le territoire de l’enclave du Nagorno Karabakh, conquise sur les Azéris.

Diplomatie multidirectionnelle et retour dans les Balkans

Mais cette diplomatie sera surtout un échec face à Israël, sauf que la Turquie apparaît désormais au Proche Orient et dans le Croissant Fertile comme un facteur de fidélité (islamique) et de stabilité, tandis que les Etats-Unis et Israël sont posés comme des facteurs étrangers, semeurs de désordres. La politique de “zéro problème avec les voisins” portera ses fruits dans un premier temps: la Turquie réussit à faire la paix avec la Syrie (mais cette idylle prendra rapidement fin dès août 2011, ndlr). Les tractactions avec la Syrie baathiste conduiront à envisager une zone de libre circulation des biens et des personnes entre la Turquie, d’une part, le Liban, la Syrie et la Jordanie, d’autre part (ce que d’aucuns nomment l’“espace Schengen” turc). Enfin, Davutoglu inaugure une nouvelle phase de négociations avec l’Iran, qui inquiète fortement les Etats-Unis et Israël. Tout cela procède d’une diplomatie normale, refusant de tenir compte d’interdits venus d’Outre-Atlantique ou justifiés par une forme ou une autre de “rectitude politique” (“political correctness”). Ces changements ne devraient pas inquiéter l’Europe.

Cependant, le retour de la Turquie dans les Balkans est un défi inacceptable pour l’écoumène européen. En Bosnie, la Turquie pratique une politique culturelle, en subventionnant des écoles ou des lycées et en accordant des bourses à des étudiants favorables à un nouveau tandem turco-bosniaque comme au temps de l’Empire ottoman. Cette politique est pratiquée dans une moindre mesure en Albanie et au Kosovo. Elle se justifie par une solidarité musulmane et par des reminiscences de l’Empire ottoman. Mais où les menées turques dans les Balkans s’avèrent plus dangereuses pour l’écoumène européen, c’est quand elles s’exercent dans la nouvelle Serbie de Tadic, c’est-à-dire dans un pays à dominante orthodoxe. Nous avons affaire là à un facteur nouveau: sous Milosevic et Seselj, les Serbes craignaient la reconstitution d’une “dorsale islamique” entre l’Adriatique et la Mer Noire et justifiaient leurs actions les plus dures et les plus musclées en affirmant qu’ils allaient demeurer dans la tradition orthodoxe balkanique et barrer la route à ce projet. Paradoxalement, nous constatons que les bonnes consciences parisiennes, qui avaient développé, au nom de la démocratie de mouture occidentale et des droits de l’homme, un discours anti-serbe virulent juste avant l’intervention de l’OTAN contre l’ex-Yougoslavie en 1999, ont préparé la voie à Davutoglu, qui propose, lui, des modèles qui n’ont rien d’occidental. Nous pouvons dès lors parler très objectivement d’un retour des Turcs dans les Balkans, c’est-à-dire sur une bonne moitié du cours du Danube, dans l’Adriatique face à l’Italie et à proximité d’un ensemble constitué par la Croatie, la Slovénie et l’Autriche!

Galopante démographie anatolienne

Erdogan a déclaré à Cologne en 2008 et à Düsseldorf en février 2011 que les immigrés turcs ne devaient pas s’assimiler et que toute politique d’assimilation pratiquée par un Etat européen (et principalement par l’Etat allemand) constituait un “crime contre l’humanité”. La nouvelle politique islamisante de la troïka Gül/Erdogan/Davutoglu nous oblige à revenir sur le phénomène qu’est l’immigration turque en Allemagne, en Autriche et, accessoirement, dans les pays du Bénélux et de la Scandinavie. Cette masse immigrée relève d’un trop plein démographique anatolien, déversé au cours des décennies précédentes dans les pays européens. On sait que l’un des problèmes majeurs de la Turquie est sa croissance démographique exponentielle. Elle n’a jamais cherché à résoudre ce problème de manière rationnelle comme le fit la Chine de Mao en limitant les naissances. Quelques chiffres: en 1927, en pleine époque kémaliste, la Turquie ne comptait que 13 millions d’habitants, dont un quart vivait dans les villes. Aujourd’hui, la Turquie compte 75 millions d’habitants, dont 60% sont urbanisés. La Turquie ne dispose pas des sources énergétiques voulues ni de terres arables suffisantes pour gérer une telle masse démographique (et à 60% urbanisée) de manière optimale: elle dépend du gaz russe pour ses approvisionnements en énergie domestique et industrielle (ce qui explique ses rapports privilégiés avec l’URSS aux temps de Khrouchtchev et de Brejnev et les accords actuels avec la Russie de Poutine, de même que les accords gaziers avec l’Iran d’Ahmadinedjad); le projet des grands barrages anatoliens sur le Tigre et l’Euphrate a certes créé dans le Sud-Est du pays une zone agricole importante, mais parvient-elle à couvrir tous les besoins de la population turque, selon les critères de l’indépendance alimentaire fixés par le démographe français Gaston Bouthoul? Par ailleurs, si la croissance du produit intérieur brut a été bonne depuis les années Erdogan, sauf en 2009 (environ –5%), la balance commerciale du pays est en négatif depuis 2002: le chiffre du déficit est de plus de 40 milliards de dollars en 2009; en 2010, il s’est réduit à un peu moins de 15 milliards. Le boom turc, qui a indéniablement fait le succès de l’AKP, reste toutefois soumis à un trop grand nombre d’aléas pour qu’on puisse le considérer comme une donne permanente, capable de hisser la Turquie dans un groupe “G10” ou de la rendre acceptable pour entrer comme membre à part entière dans l’UE.

Ces déficiences héritées des décennies antérieures et dues à une démographie trop galopante, notamment pour résorber un taux de chômage fort élevé (12%), implique que la diplomatie turque doit oeuvrer pour ouvrir des marchés dans le Croissant fertile, dans les pays arabes de la péninsule arabique et d’Afrique du Nord (surtout la Libye, où déjà Erbakan avait travaillé pour permettre à des firmes turques de construction de s’installer) et doit faire en sorte que les diasporas turques d’Europe s’autonomisent pour acheter turc, si besoin s’en faut, et pour militer en faveur d’une adhésion à l’UE, de manière à pouvoir déverser, dans le territoire jugé prospère de cette Union, un trop plein démographique anatolien, qui conserverait intactes ses racines turques, dans des milieux où la “Leitkultur”, comme disent les Allemands, n’est ni turque ni musulmane. Le projet d’adhésion à l’UE permet également de recevoir une manne eurocratique pour pallier à tout déficit budgétaire potentiel.

47 groupes ethniques et religieux

L’immigration de citoyenneté turque en Europe occidentale n’est évidemment pas homogène, à l’image du pays qui compte, officiellement recensés, 47 groupes ethniques et religieux, dont les desiderata s’expriment de manière diverses, parfois par une volonté de sécession comme au Kurdistan, mais surtout en proposant des “combinatoires” politiques chaque fois différentes, c’est-à-dire des montages dérivés de traditions religieuses ou politiques a priori hétérogènes qu’on combinera, allègrement et sans autre logique que celle de l’addition, au gré des circonstances, pour consolider le pouvoir en place ou pour faire pièce à l’idéologie kémaliste, laïque et militariste dominante. En gros, de toutes ces combinatoires ressortent surtout deux blocs, dont l’antagonisme a déterminé toute la politique turque depuis quatre décennies: 1) le laïcisme kémaliste géré par la férule militaire et 2) le sunnisme orthodoxe, jugé fondamentaliste, et revendiqué par les multiples partis patronnés par Erbakan d’abord, par l’AKP d’Erdogan ensuite. Ce sont ces deux options qui dominent toute la vie politique turque, assorties de combinatoires marginales destinées à glaner des voix parmi les minorités (avec des promesses de démocratisation, de libertés religieuses ou linguistiques, de liberté politique ou syndicale, etc.).

Cette dualité idéologique dominante se retrouve également dans les diasporas d’Europe mais il faut savoir que celles-ci comprennent en gros trois strates idéologico-ethnico-politiques: 1) Les ressortissants des minorités brimées ou persécutées; 2) une masse se réclamant du sunnisme dominant; 3) des flux exogènes venus de Turquie mais qui ne sont pas nécessairement de citoyenneté turque.

Parmi les ressortissants des minorités brimées, nous trouvons bien entendu les Kurdes, avec lesquels se bagarrent souvent les adversaires de toute autonomie kurde dans les villes européennes (en Allemagne comme à Bruxelles). Il y a aussi les chrétiens d’Orient, partagés entre Grecs orthodoxes, orthodoxes arméniens et araméens. A cela s’ajoute des représentants de la minorité alévie et des militants de gauche, hostiles à toutes les formes contemporaines qu’empruntent les forces politiques à l’oeuvre en Turquie. Ces minorités-là ne sont évidemment pas instrumentalisables par le pouvoir en place à Ankara, comme a tenté de le faire Erdogan lors de ses allocutions à Cologne en 2008 et à Düsseldorf en 2011. Nous connaissons surtout la problématique kurde. Celle des chrétiens d’Orient est moins connue: ils tenaient l’essentiel de l’économie dans l’Empire ottoman. Avec la prise de Smyrne en 1922, suite à l’effondrement de l’armée grecque qui avait envahi l’Anatolie centrale, l’économie du nouvel Etat centralisé turc connaît un sérieux ressac, exactement comme l’Egypte de Nasser en connaîtra un après l’expulsion partielle d’une élite grecque ou copte: les pays musulmans ou arabes accusent toujours un retard quand ils se débarrassent de leurs minorités non musulmanes, essentiellement grecques et arméniennes.

Les Alévis

Les Alévis sont pour la plupart des Européens une donnée inconnue et fort compliquée à comprendre. L’alévisme turc est essentiellement un éventail de syncrétismes: il procède, dans la plupart des cas, de communautés ou de clans qui ont accepté en surface seulement une conversion à l’islam sunnite. Il s’agit surtout de chiites influencés par les traditions perses, mais aussi de Turcs demeurés fidèles à des traditions chamaniques d’Asie centrale et à un certain paganisme paléo-turc voire des Grecs et des Arméniens plus séduits par ce syncrétisme, qui leur laisse des libertés et se présente souvent sous un masque de joie, que par une adhésion au sunnisme dominant, plus rigoureux et plus austère. Certaines communautés juives de type hassidique ont également dû emprunter la voie de l’alévisme pour échapper à la dhimmitude. Si les heurts entre l’armée turque et les combattants kurdes reçoivent généralement une publicité médiatique en Occident, les conflits qui opposent Sunnites et Alévis sont largement ignorés. On se souvient aussi des meurtres de chrétiens grecs-orthodoxes ou arméniens (comme le journaliste Hrant Dink en 2007) ou de missionnaires catholiques ou protestants, de nationalités allemande et italienne. On sait aussi que l’Europe, et surtout sa caste eurocratique, n’a émis aucune protestation sérieuse contre la multiplication inquiétante de ce genre de dérapages, notamment en gelant les négociations en vue de l’adhésion. Mais on ne sait rien des émeutes ou pogroms qui frappent les communautés alevies. La plupart d’entre eux sont des chiites modérés, très imprégnés de zoroastrisme, qui expriment leurs sentiments religieux par des danses mixtes et publiques entre hommes et femmes (ils sont dès lors souvent accusés du délit de “partouze”); on trouve chez eux, comme je viens de le dire, des résidus de chamanisme turc, avec un rite, celui de la danse de la grue, qui rappelle le culte païen ouralo-altaïque des échassiers, parallèle au culte du loup et des cervidés. Indubitablement, la mouvance alévie, diversifiée dans ses racines, exprime une plus grande profondeur temporelle, dans le sens où elle renoue avec des traditions plus anciennes que l’islam et les perpétue. Plusieurs massacres d’alévis ont ponctué l’histoire turque récente: en 1978, à Sivas, on a compté 107 morts; en 1993, toujours à Sivas, trente-sept morts sont restés sur le carreau à la suite d’un affrontement avec des sunnites. Une autre bagarre a provoqué treize morts à Istanbul. En 1993 à Sivas, les émeutiers visaient l’écrivain alévi Aziz Nesin, connu pour sa plume satirique. Pendant que Nesin prononçait une conférence dans un hôtel de la ville, les émeutiers mirent le feu au bâtiment. Les trente-sept morts de cet effroyable incident appartenaient soit au personnel de l’hôtel soit au groupe venu écouter Nesin. L’écrivain a échappé de justesse à la mort. Dans le contexte turc actuel, et en butte à ce type de persécution, les Alévis soutiennent le laïcisme kémaliste, l’armée et les représentants d’une intelligentsia, quelle que soit son origine, qui se réclame de l’agnosticisme voire de l’athéisme. Parmi les immigrés turcs que l’on rencontre au hasard de la vie quotidienne dans une ville devenue multiculturelle comme Bruxelles, ce type de réaction hostile à toute bigoterie sunnite se rencontre assez souvent: successivement, j’ai pu percevoir du zoroastrisme (avec, un jour de décembre, un mime solstitial célébrant le retour du soleil), du chiisme joyeux ou de l’agnosticisme, sans oublier une adhésion parfois bien peu islamiste aux doctrines pantouraniennes des “Loups gris” chez mes interlocutrices d’origine turque. Quant à mes interlocuteurs masculins, ils s’affichent fort souvent comme des nationalistes, des “Loups gris” ou des défenseurs de l’armée face au PKK. Les tenants de l’AKP, eux, se présentent souvent comme des “pragmatiques” et ne font montre d’aucune forme de bigoterie ostentatoire.

Quant aux gauches turques les plus militantes et aux syndicalistes cherchant à donner une épine dorsale à la classe ouvrière de Turquie, présentes dans l’immigration, elles ont souvent dû quitter le pays à la suite des deux putschs militaires de 1971 et de 1980, qui visaient à débarrasser la république d’éléments jugés séditieux. Ces trois catégories au sein de la masse immigrée turque en Europe occidentale ne sont évidemment pas instrumentalisables par le pouvoir islamo-conservateur actuellement en place.

Les discours d’Erdogan en Allemagne

Face à ces trois catégories de “dissidents”, nous trouvons bien sûr une masse plus compacte de “sunnites orthodoxes”, ceux qui sont allés acclamer Erdogan à Hasselt, Cologne et Düsseldorf. C’est dans ce vaste vivier qu’Erdogan cherche désormais à réaliser l’un de ses objectifs majeurs: autonomiser et contrôler les diasporas turques d’Europe. L’AKP vise en effet à noyauter ces diasporas pour qu’elles votent dans le sens voulu et servent de relais à la politique d’Ankara dans les pays hôtes. Cette stratégie a été assortie ultérieurement d’une menace: celle de faire intervenir les réseaux mafieux turcs, les “sociétés parallèles”, au cas où les gouvernements des pays hôtes tarderaient à réaliser dans les faits la volonté du gouvernement AKP, comme par exemple accorder en Allemagne la double nationalité (comme en France et en Belgique) ou favoriser l’entrée de la Turquie dans l’UE. Dans ses discours de Cologne et de Düsseldorf, Erdogan avait fustigé la politique d’assimilation: l’assimilation, à ses yeux, est un “crime contre l’humanité” (les mots sont forts et ébranlent les consciences, surtout en Allemagne fédérale), parce qu’elle cherche à gommer la “turcicité” des Turcs. Erdogan plaidait pour une “intégration” dans les rouages administratifs et sociaux allemands mais non pour un abandon des réflexes turcs des Turcs ou pour une adoption des moeurs et traditions allemandes. L’objectif subséquent étant de former de solides “contre-sociétés” turques en Allemagne et ailleurs en Europe, appelées à croître de manière plus ou moins exponentielle, vu le plus haut taux de fertilité des communautés anatoliennes, et donc à contrôler, par le biais du statut de double nationalité, la vie politique des pays hôtes. Erdogan fait preuve, là, d’un culot inouï qui ne correspond pas aux usages diplomatiques conventionnels, lesquels sont une fois de plus battus en brèche par une forme de “fondamentalisme”, turc et musulman cette fois. Le précédent, dans ce glissement hors des traditions avérées de la diplomatie, ayant été le néo-conservatisme américain sous les deux présidences de Bush junior, dont certaines racines plongent dans les fondamentalismes puritains/protestants et juifs: pour les “néo-cons”, toute tradition diplomatique était une entrave à la volonté des “détenteurs du Bien et de la Vérité” de faire triompher leurs causes sur la planète. Imaginons le tollé que provoquerait un homme politique en vue d’Europe ou de Russie, un président ou un premier ministre, s’il allait déclarer en Turquie que les Alévis ou les Kurdes, les Araméens ou les Arméniens (souvent convertis en surface après avoir été obligés de prendre un patronyme à consonance turque), devaient impérativement se constituer en “contre-sociétés” autonomes et antagonistes du pouvoir établi, qu’ils seraient appelés à faire chanter en permanence? Ou s’il déclarait que toute tentative d’aligner ces minorités sur un modèle préconçu, laïque ou islamo-conservateur, constituerait un “crime contre l’humanité”? Gageons que le triumvirat au pouvoir à Ankara s’étranglerait de fureur...

Flux migratoires exogènes

Il y a donc une immigration constituée de citoyens turcs autochtones (de diverses obédiences idéologiques ou religieuses) mais il y a aussi une immigration venue de Turquie, pays où elle n’a fait que transiter. Ce sont des “flux exogènes” qui tentent de pénétrer en Europe par la Thrace ou les îles de l’Egée, comme d’autres flux tentent d’accéder à l’espace Schengen par l’île de Lampedusa entre la Sicile et la Tunisie. Ces flux exogènes proviennent pour l’essentiel d’Asie centrale, d’Afghanistan ou du Pakistan voire du Bengla Desh. L’Asie centrale est la terre mythique pour les tenants de l’idéologie pantouranienne: dès la fin du système soviétique et immédiatement après la chute du Mur de Berlin, la Turquie tente de déployer une politique offensive et de charme à l’endroit des anciennes républiques socialistes soviétiques turcophones à l’est de la Caspienne. Mais, finalement, cette parenthèse crypto-pantouranienne (1989-1993) se terminera par un échec diplomatique. Les résistances à toute mainmise de la Turquie (et subrepticement de l’OTAN) sur les anciennes républiques soviétiques turcophones ont été trop fortes: l’Asie centrale, en dépit de cette turcophonie, qui peut donner l’illusion de l’unité, est un espace politiquement et ethniquement trop hétérogène: le Kazakh se définira comme plus purement “turc” que le Turc d’Anatolie, forcément mâtiné de tous les ingrédients ethniques qui ont composé les anciens empires byzantin et ottoman. Le Turc d’Anatolie est, bio-ethniquement parlant, la résultante finale d’un brassage constant entre ressortissants de peuplements très divers: hittite, lydien, phrygien, grec, galate, arabo-araméen, arménien, caucasien, kurde, turc, turkmène, ouzbek, balkanique, albanais, ukrainien, etc. Tous les Turcophones d’Asie centrale, à commencer par le leader indiscuté du Kazakhstan, Nazarbaïev, n’acceptent pas d’emblée le leadership d’Özal ou de ses successeurs ou ne voient pas l’utilité d’adopter une synthèse politique née dans les contextes particuliers de l’Empire ottoman finissant et de la République kémaliste.

La Turquie, après la disparition du Rideau de fer, n’avait pas les moyens politiques de poursuivre cette grande ambition pantouranienne, en l’actualisant. Elle a certes investi dans ces pays turcophones mais insuffisamment: les investisseurs turcs préféraient d’ailleurs placer leurs capitaux en Russie, en Ukraine et surtout en Crimée (chez les Tatars de cette presqu’île, jadis féaux sujets de la Sublime Porte?). C’est logique: la logistique est gérable entre les côtes turques de la Mer Noire et la rive opposée, russe ou ukrainienne; elle est moins évidente en direction des immensités territoriales kazakhs, pour ne pas parler des confins kirghizes. Quant à l’offensive culturelle, par le biais de la chaîne satellitaire “Avrasya-TV” (“TV-Eurasie”), elle n’a pas rencontré le succès escompté: les barrières linguistiques et culturelles, entre Turcs de l’Egée ou de l’Anatolie et Turcophones des steppes centre-asiatiques, demeurent bien souvent insurmontables, en dépit des tentatives de standardiser les langues ouralo-altaïques, dites “turques”. Le seul résultat tangible de cette offensive pantouranienne à l’ère post-soviétique a été l’octroi automatique, du moins au départ, de la nationalité turque à tous les ressortissants des républiques turcophones d’Asie centrale, dans l’illusion de créer à terme un bloc turc de 135 à 165 millions d’habitants. Cette politique d’octroyer systématiquement la nationalité turque semble avoir été abandonnée, suite aux déboires diplomatiques (relatifs) d’Özal, mais bon nombre de Turcophones d’Asie centrale transitent néanmoins encore et toujours par la Turquie pour se présenter aux postes frontaliers grecs ou bulgares en Thrace ou pour aborder clandestinement les îles grecques de l’Egée, dans l’espoir de s’infiltrer ainsi dans l’espace Schengen et d’y demeurer définitivement.

L’Agence Frontex

Pour faire face à ces infiltrations de clandestins, via les Canaries, l’île de Lampedusa ou l’espace thrace/égéen, l’UE dispose d’une agence: l’agence Frontex. Sur le papier, cette institution eurocratique est bonne et utile. Mais, comme tout ce qui pourrait s’avérer bon et utile pour les peuples européens de l’espace Schengen, elle ne reçoit pas les moyens financiers, techniques, civils et militaires pour réaliser les tâches qu’elle doit en théorie accomplir. On a envoyé récemment quelques dizaines de gendarmes en Thrace, où l’on envisage également d’ériger un “mur” (comme à Berlin jadis et à Gaza aujourd’hui). Mais ce n’est pas cette poignée de gendarmes, aussi professionnels soient-ils, qui pourra arrêter le flot ininterrompu de candidats à l’installation en Europe. C’est tout un corps d’armée et toute une armada de navires de surveillance qu’il faudrait expédier dans la région plutôt qu’en Afghanistan, où nos soldats sont contraints de faire une guerre américaine selon les critères d’endiguement préconisés par les stratèges britanniques du 19ème siècle à Lord Curzon. Les phares de l’actualité se sont plutôt braqués sur Lampedusa récemment, suite aux remous qui ont secoué la Tunisie, l’Egypte et la Libye: les réfugiés africains (majoritairement subsahariens) quittent précipitemment ces pays de transit pour forcer la porte de l’Europe, accompagnés cette fois de milliers de Tunisiens qui profitent de l’aubaine; en effet, on ne peut renvoyer des réfugiés venus d’un pays frappé par la guerre civile. Les ministres allemands Westerwelle et de Maizière ont réclamé des mesures mais la Commissaire à l’immigration et à la sécurité, Cecilia Malmström, annonce certes que des “fonds seront alloués” (des fonds, des fonds et toujours des fonds...) mais que les naufragés de Lampedusa “ne seront pas repoussés” (question: pourquoi allouer des fonds à une agence censée verrouiller les portes de l’Europe et ne pas repousser ceux que vise ce verrouillage coûteux?). Pas plus sans doute que ceux qui s’infiltrent par la Thrace et les îles de l’Egée. Ce laxisme face à un flot ingérable est intolérable dans la mesure où il révèle un irréalisme politique et économique foncier qui, en dépit de son caractère aberrant, s’impose à tous, et surtout aux citoyens les plus démunis frappés par la crise depuis l’automne 2008. Or l’UE a, du moins sur le papier, les moyens d’agir, par le biais de cette agence Frontex, que seuls les députés européens de la Lega Nord (Mario Borghezio) et de la FPÖ (Andreas Mölzer) soutiennent avec toute la vigueur voulue.

C’est dans ce contexte que s’inscrit la demande d’adhésion de la Turquie à l’UE. Les premières démarches en ce sens remontent à l’année 1963, au lendemain du putsch qui avait renversé Menderes. Le désir d’adhérer à la CEE puis à l’UE était une priorité pour les laïcistes et pour les forces de gauche en Turquie, avant l’avènement d’Erdogan. Aujourd’hui, ce désir ne constitue plus une priorité pour la nouvelle classe économique d’Anatolie centrale qui vote pour l’AKP d’Erdogan. Cette nouvelle classe moyenne turque, dynamique et entreprenante, récupère au fond les anciens marchés “ottomans” du Proche Orient, de l’Iran, du Caucase et d’Asie centrale. C’est normal: cette Anatolie centrale et orientale appartient aux bassins du Tigre et de l’Euphrate, zone naturelle de son éventuelle expansion, tandis que les villes de l’Ouest, autour d’Istanbul et sur la côté égéenne sont plutôt tournées vers l’Europe (ou vers une hypothétique “Communauté des pays riverains de la Méditerranée” qu’avait tenté de mettre en oeuvre Nicolas Sarközy). Après Özal, les investissements turcs se sont surtout portés vers la Russie, l’Ukraine ou la Crimée, comme nous l’avons vu, mais, dès Erdogan, ils s’infléchiront également vers les pays arabes du Croissant Fertile. Pourtant, en dépit de cette nouvelle donne, qui révolutionne tous les rapports de force au Proche et au Moyen Orient, le pouvoir turc ne renonce pas à l’idée d’adhérer un jour à l’UE. Avec la diplomatie multidirectionnelle de Davutoglu, elle cherche aussi à déverser son trop plein démographique dans les pays d’une Europe jugée “riche” (mais de moins en moins riche, en proie à une récession inquiétante et secouée par les crises bancaires à répétition) pour en piller les fonds de sécurité sociale. Par cette politique, effectivement multidirectionnelle, le triummvirat turc actuel (Gül/Erdogan/Davutoglu) entend inaugurer un “siècle turc”, sous d’autres signes que celui annoncé en son temps par Özal: il combine, dans son déploiement, le panislamisme sous direction turque réclamé par Neçmettin Erbakan au panislamisme d’inspiration ottomane théorisé par Davutoglu; cette nouvelle combinatoire idéologique, débarrassée du laïcisme kémaliste, vise une conquête indirecte de l’Europe, par le biais d’une activation politique des communautés turques immigrées et hautement politisées, une Europe dont on videra autant que possible les caisses d’allocations sociales, puis dont on fera une marge occidentale du futur Grand Empire Islamo-Ottoman.

Le scénario de Claeys

C’est ce scénario-catastrophe que craignent bon nombre d’observateurs européens. L’euro-député flamand Filip Claeys, président de la commission parlementaire européenne qui s’occupe de Frontex, a couché récemment sur le papier un tel scénario-catastrophe. Il commence en 2005, quand l’UE a décidé d’entamer les négociations en vue d’une adhésion finale de la Turquie. Il se termine en 2024, en passant par deux dates fatidiques: le 31 décembre 2019, dernier jour de la période de probation imposée à la Turquie, et le 1 janvier 2020, date officielle de l’entrée de la Turquie dans l’Union, en tant que membre à part entière. Claeys souligne qu’aucune des conditions préalables, posées à la Turquie, n’a été respectée: l’UE demande l’abrogation du fameux article 301, permettant aux tribunaux de condamner et d’ostraciser tout citoyen mettant en doute l’un ou l’autre aspect de l’histoire officielle de la République turque; elle demande également des rapports normaux avec Chypre (notamment l’ouverture des ports et aéroports, le démantèlement du mur coupant l’île en deux et le paiement de dédommagements aux Cypriotes grecs spoliés suite à l’invasion militaire de 1974). Finalement l’UE n’exigera pas la concrétisation de ces deux demandes. On fera comme si elles étaient en voie de réalisation. Claeys imagine ensuite ce qui serait susceptible de se passer:

1)    La formation d’une “fraction turque” au sein de l’assemblée parlementaire européenne, sans répartition des députés turcs dans l’ensemble de l’hémicycle selon leurs appartenances idéologiques. En dépit des nombreux clivages qui divisent la société turque, les euro-députés turcs feraient bloc en s’inscrivant dans une “fraction turque”, au-delà des clivages idéologiques. La règle veut toutefois que toute fraction soit “pluri-nationale”. La “fraction turque” contournerait la règle en recrutant des députés de souche turque, élus dans les pays européens: elle disposerait ainsi de six députés élus sur des listes allemandes; le reste proviendrait de listes néerlandaises, suédoises, belges, françaises, autrichiennes et bulgares (la Bulgarie abrite sur son territoire des minorités turques et pomaks, c’est-à-dire des Slaves islamisés et ottomanisés, qui forment 15% de la population). La fraction serait importante, elle compterait jusqu’à 95 députés et serait la troisième en ordre d’importance numérique au sein du parlement.

2)    La fraction imposerait d’emblée l’édification de mosquées dans l’enceinte des parlements de Strasbourg et de Bruxelles ainsi que le service d’aliments halal exclusivement dans les restaurants des institutions européennes. Le but serait de “visibiliser” l’islam sur les sites de l’eurocratie.

3)    La politique agricole commune (PAC) serait ruinée. En effet, 25% de la population active en Turquie travaillent dans l’agriculture (contre 3,5% en France). Nous aurions là une masse d’entreprises agricoles qu’il conviendrait de financer, ce qui déséquilibrerait le budget. Pour le rééquilibrer, il faudrait introduire un impôt européen, que les polémistes baptiseraient vite la “taxe turque”.

4)    L’adhésion turque entraînerait une immigration massive venue d’Anatolie, ce qui aurait pour conséquences: a) de gonfler démesurément les disporas turques, notamment en Allemagne, où une grande masse appartenant à cette diaspora s’avère déjà inadaptée au marché du travail. Evoquer cette inaptitude au travail dans une société industrielle avancée nous force à faire un petit ex cursus à propos de l’affaire Sarrazin qui a secoué l’Allemagne dès l’automne 2010; dans son best-seller Deutschland schafft sich ab, Thilo Sarrazin, d’obédience sociale-démocrate, constatait une inadaptation générale des jeunes issus des immigrations turque et arabo-musulmane, due principalement à l’échec de leur scolarisation. Cette inadaptation avait pour corollaires immédiats une ghettoïsation et un désintérêt total pour les réalisations techniques et culturelles de la société allemande, assortie, parfois, de la formation d’îlots intégristes et anachroniques. Pour Sarrazin, la réplique des pouvoirs publics devrait s’articuler autour de deux mesures: le recutement de cerveaux à importer, via l’octroi d’une “carte bleue” et une revalorisation de l’enseignement allemand, qui laisse désormais bien à désirer selon les enquêtes PISA et devrait s’inspirer des systèmes les plus perfromants comme ceux de Finlande et de Flandre (lequel est toutefois en train de battre de l’aile). Bruxelles aussi offre, en tant que ville-région, une masse d’emplois vacants et intéressants que la masse des jeunes de la Capitale belge et eurocratique, majoritairement issus des diverses vagues migratoires, est incapable d’occuper. Thilo Sarrazin, en prônant ces mesures, se pose, non pas comme un libéral qui s’insurgerait contre les politiques sociales et contre la redistribution qu’elles impliquent ou qui récriminerait contre les institutions scolaires toujours jugées “non rentables”, mais comme un socialiste bismarckien, partisan d’une économie de marché bien domestiquée par l’ordo-libéralisme ou “capitalisme rhénan” (selon la définition qu’en donna naguère Michel Albert en France). Sarrazin, dans cette optique, réclame un renforcement des formations postscolaires et para-universitaires dans les domaines des sciences et des techniques car il n’y a pas de société moderne viable sans les atouts que procurent de telles initiatives publiques, car elles permettent de former un futur personnel adéquat en tous domaines. Les beaux esprits, comme votre vedette nationale suisse Jean Ziegler ou comme son piètre imitateur français Alain de Benoist (“zieglérisé” au fil du temps...) vont refuser de tenir compte de ces avertissements clairs d’un homme peu susceptible d’irrationalité ou de “crypto-fascisme”, sous prétexte que cela émanerait d’une absence de charité pour des peuples classés arbitrairement dans la catégorie du “tiers monde” ou procéderait d’une “mentalité obsidionale”, propre aux “mouvances populistes”. Sarrazin a vendu près de 1,1 million d’exemplaires de son livre, ce qui, ajoutait un humoriste, équivaut à une pile d’une hauteur de près de 40 km de haut! Début 2011, cet ouvrage restait encore et toujours le deuxième best-seller vendu en Allemagne. b) Cette augmentation démesurée des diasporas entraînerait également un solide déséquilibre des politiques de logement, des systèmes de sécurité sociale, du budget alloué aux allocations de chômage et à l’enseignement (locaux pour abriter des millions de nouveaux élèves). c) Cette migration générale venue d’Anatolie s’accompagnerait aussi d’immigrants non turcs, transitant simplement par le territoire anatolien, et venus du Proche Orient, surtout des pays qui ont signé un accord de libre circulation des personnes avec la Turquie (on pense à la Syrie, à la Jordanie et au Liban). Le solde migratoire total, en cas d’adhésion turque, est estimé par Claeys à 2 millions de personnes par an!

5)    L’adhésion turque créerait un précédent. Si la Turquie a pu accéder au statut d’Etat-membre de l’UE, pourquoi des pays comme le Maroc, l’Irak ou la Syrie ne le pourraient-ils pas? L’Europe n’étant plus un club exclusivement laïque ou chrétien.

6)    L’adhésion turque porterait également un coup assez dur à la liberté d’expression. La Turquie ne chercherait-elle pas faire appliquer dans tous les Etats de l’Union les stipulations de son fameux article 301, punissant les “insultes à la nation turque”. Claeys imagine un scénario: un réalisateur britannique, disciple de l’athée anglais Bertrand Russell, produirait un film sur la vie du Prophète Mohammed. Le film déplairait au pouvoir turc et à d’autres musulmans pour des raisons théologiques diverses. Deux possibilités existeraient alors: 1) faire condamner le réalisateur du film en Grande-Bretagne ou 2) faire jouer le mandat européen pour permettre son extradition vers la Turquie, où il serait jugé. Claeys, dans son scénario imaginaire, parle d’un refus britannique d’extrader son ressortissant, et de le juger, car ce serait contraire à la liberté d’expression. Mais la demande d’extradition et les troubles suscités par le film dans les pays musulmans et dans les diasporas musulmanes d’Europe, engendreraient, pense Claeys, un phénomène de frousse collective chez les bien-pensants et les conformistes de toutes obédiences, tant et si bien que certains députés européens proclameraient que “la liberté d’expression à des limites”, qu’il faut lui en imposer pour ne pas sombrer dans une forme ou une autre de “racisme” ou d’“islamophobie”. Plus tard, après l’incident provoqué par le film, un professeur portugais ou autrichien écrirait, toujours selon le scénario avancé par Claeys, un ouvrage d’histoire portant sur le “génocide arménien”. Cette fois, comme le professeur est moins connu que ne le sont le réalisateur et l’acteur principal du film, on le livrerait à la Turquie, qui lui infligerait six mois de prison.

7)    L’adhésion de la Turquie néo-islamisante d’Erdogan à l’UE risquerait aussi, selon le scénario très pessimiste de Claeys, de faire advenir dans les faits de la vie quotidienne des pays de l’UE l’équivalence entre la Déclaration Universelle des droits de l’homme, dont se sont toujours réclamé les institutions européennes, et la Déclaration des droits de l’homme islamique, proclamée au Caire en 1990, et dont la Turquie est signataire. Dans l’article 24 de cette Déclaration du Caire, on lit: “Tous les droits et les libertés cités en la présente déclaration sont soumis à la charia islamique”. Et, poursuit Claeys, puisque les Européens ont eux-mêmes déclaré qu’ils ne constituaient pas un “club chrétien”, les Turcs pourraient considérer, qu’à terme, les deux déclarations devraient coïncider. Premier problème: en 2003, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a déclaré que la charia était incompatible avec les principes de la Déclaration Universelle de 1948; deuxième problème: s’il y a deux règles en vigueur, deux codes jugés équivalents en dépit de leurs contradictions fondamentales, il n’y a plus d’Etat de droit (à code unique), tel qu’on l’a considéré jusque aujourd’hui.

Au bout de quatre ans, selon Claeys, c’est-à-dire vers 2024, la situation serait devenue inextricable. Dans les pays européens, le mécontentement serait général face à la “taxe turque”. Le coût de la “politique agricole commune” serait devenu trop élevé. La réduction des subsides aux autres pays agricoles, dès l’adhésion turque, aurait suscité une grande vague de mécontentement dans les zones rurales d’Europe. La Cour des Comptes européenne, pense Claeys, finirait par critiquer l’utilisation inopportune des fonds de la PAC par la Turquie, qui les affecteraient parfois à d’autres secteurs ou les feraient disparaître dans le tonneau des Danaïdes d’une corruption éhontée, via l’action efficace des fameuses “sociétés parallèles”. Les flux migratoires vers l’Europe deviendraient ingérables, tant du point de vue du coût que du point de vue social, parce que les directives d’Erdogan, pareilles à celles énoncées à Cologne en 2008 et à Düsseldorf en 2011, exhorteraient toujours les Turcs d’Europe à refuser toute forme d’assimilation. Enfin, un réseau scolaire et universitaire turc se serait mis en place en Europe, accentuant du même coup la ghettoïsation, déjà problématique, des diasporas anatoliennes. Nous assisterions, en fin de compte, à un blocage général des institutions européennes.

Résultat problable de cet enlisement, selon le scénario de Claeys: les Pays-Bas, pays le plus densément peuplé de l’UE, où le manque de place est vraiment problématique, sortiraient de l’espace Schengen pour échapper aux flux migratoires venus de Turquie. La décision néerlandaise de quitter l’espace Schengen serait aussitôt imitée par des pays comme le Danemark, l’Autriche et la France, où les référendums anti-Schengen auraient tous penché en faveur d’un abandon de la politique laxiste qu’a fini par impliquer cette idée, bonne au départ, d’abolir les contrôles aux frontières des pays de l’Union. Claeys imagine même un référendum français qui donnerait 68% en faveur du rétablissement des contrôles aux frontières. “Taxe turque” et flux migratoires incontrôlés entraîneraient, pense Claeys, une désaffection totale de la population pour l’Union Européenne: il n’y aurait plus que 27% des citoyens de l’UE qui seraient encore en faveur de la poursuite de l’expérience. Pour Claeys, le résultat de cette désaffection serait la création d’une nouvelle UE: seuls les pays qui souhaiteront rester membres le resteraient. Mais cela scellerait simultanément la fin de l’Union telle que nous la connaissons aujourd’hui, du moins depuis le Traité de Maastricht de 1993.

Il y a donc une incompatibilité politique et géopolitique fondamentale entre le projet européen et les divers projets turcs (qu’ils soient pantouraniens, néo-ottomans ou panislamistes). “Les faits sont têtus”, comme le dit Claeys dans sa conclusion en paraphrasant Lénine. L’Europe, de fait, n’est que l’affaire des seuls pays géopolitiquement européens. Telle est bien la leçon  que nous lègue l’histoire des mille années de relations conflictuelles entre l’Europe et le monde turc.

Robert STEUCKERS.
Forest-Flotzenberg, Fessevillers, Nerniers-en-Savoie et Genève, février-mars 2011. Rédaction finale en février 2012, après un résumé néerlandais pour une conférence à Louvain (octobre 2011).

Bibliographie:
-    Gilles DORRONSORO, Que veut la Turquie? Ambitions et stratégies internationales, Autrement, Paris, 2009.
-    Philip GORDON & Omer TASPINAR, Winning Turkey – How America, Europe and Turkey can Revive a Fading Partnership, Brookings Institution, Washington D. C., 2008.
-    William HALE, Turkish Foreign Policy 1774-2000, Frank Cass, London, 2002.
-    Tancrède JOSSERAN, La nouvelle puissance turque – L’adieu à Mustapha Kemal, Ellipses, Paris, 2010.
-    Nicole POPE & Hugh POPE, Turkey Unveiled – A History of Modern Turkey, Overlook Press, Woodstock/New York, 2004.
-    Philip ROBINS, Suits and Uniforms – Turkish Foreign Policy since the Cold War, Hurst & Company, London, 2003.
-    Thierry ZARCONE, La Turquie moderne et l’islam, Flammarion, Paris, 2004.

Revues:
-    Numéro spécial de The Economist, October 23d-29th, 2010.
-    Moyen-Orient, n°11, juillet-septembre 2011, “Bilan géostratégique”.
-    La nouvelle revue géopolitique, n°1, juillet-septembre 2011, “La Turquie avec ou sans l’Europe?”.

mercredi, 22 février 2012

Alexander Rahr: Mit gedeihendem Europa kann Russland völlig neues Spiel beginnen

Alexander Rahr: Mit gedeihendem Europa kann Russland völlig neues Spiel beginnen

Der deutsche Politologe Alexander Rahr
 Alexander Rahr, Leiter des Berthold Beitz-Zentrums - Kompetenzzentrum für Russland, Ukraine, Belarus und Zentralasien bei der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) - hat RIA Novosti folgendes Interview gewährt.

Ex: http://de.rian.ru/

RIA Novosti: Die Wahlen in Russland finden in einer neuen sozialen und wirtschaftlichen Situation statt. Die Eurozone steckt in einer Krise, Wirtschaftsexperten warnen vor einer zweiten Welle der globalen Finanzkrise. Mit welchen Herausforderungen und Problemen wird nun der neue russische Präsident konfrontiert.

Rahr: Der russische Präsident wird es mit einer Europäischen Union zu tun haben, die immer mehr mit sich selbst und mit der Rettung des eigenen sozialökonomischen Systems beschäftigt ist. Die EU wird bestimmte politische Erschütterungen durchmachen müssen. Ende 2012 wird die EU jedenfalls ganz anders sein als heute.

Zwei Entwicklungsvarianten kommen in Frage: Entweder retten die starken Staaten nur sich selbst, stellen eine neue spezielle Stabilisierungsnorm innerhalb der EU her und schaffen ein Fundament für die Gründung der Vereinigten Staaten Europas oder kommt es zu einer langsamen Schwächung der Europäischen Union und der politischen Fähigkeit einzelner Staaten, ihre eigene Wirtschaft zu führen. Dies ist eine schlechte Variante, die aber nicht ausgeschlossen werden kann.

RIA Novosti: Wie kann sich jede dieser Varianten auf Russland auswirken?

Rahr: Für Russland ist es in erster Linie wichtig, dass die EU-Wirtschaft nicht zusammenbricht, dass sie sich erfolgreich entwickelt, weil die russischen globalwirtschaftlichen Interessen eng an die EU gebunden sind.

Die Europäische Union ist der wichtigste Absatzmarkt für russische Energieträger. Kauft die EU Öl und Gas nicht mehr in dem Umfang, in dem Russland diese verkaufen will, so wird der russische Haushalt, wie ich denke, katastrophal wenig bekommen und ebenfalls leiden.

Es ist eine große Frage, inwieweit es Russland gelingt, seine Wirtschaft innerhalb dieses Jahres schnell zu modernisieren. Deshalb müsste es für die Entwicklung der Stabilität innerhalb der Eurozone sorgen.

RIA Novosti: Wie könnte Russland das machen?

Rahr: Ich glaube, in erster Linie auf dem Wege einer Festigung der Beziehungen. Bei der Vertiefung seines Kurses auf Modernisierung könnte Russland seinen Markt für westliche Technologien öffnen.

Warum nicht? Warum muss es alles in Russland produzieren, umso mehr, als Russland vieles nicht mehr produzieren kann? Es wäre besser, dies im Westen zu kaufen, solange das Geld da ist, westliches Know-how zu erwerben und sich für westliche Investitionen in Russland zu öffnen.

Russland ist ein guter Absatzmarkt für die EU, weil es relativ günstige Arbeitskräfte hat. Russland könnte sogar menschliches Kapital - hochqualifizierte Europäer - heranziehen, den Braindrain aus Russland in den Westen aufhalten sowie westliche Unternehmer, Anwälte und Experten für die Modernisierung der russischen Wirtschaft anwerben.

Ich denke, Russland müsste weiter an der Schaffung einer gemeinsamen Wirtschaftszone, einer Freihandelszone mit der Europäischen Union arbeiten. Der erste Schritt wurde mit dem Beitritt Russlands zur Welthandelsorganisation getan, dies ist aber nur ein erster Schritt, der nun konkretisiert werden muss.

Wenn ein Europa geschaffen wird, in dem der Euro dennoch gedeihen und in dem Stabilität herrschen wird, so könnte Russland mit einem solchen Europa ein völlig neues Spiel beginnen. Ich glaube, dass eine solche Situation 2012 endlich entstehen kann.

In den letzten 15 Jahren wollte die EU mit Russland nur in der Sprache der westlichen Werte sprechen: Russland müsse diese akzeptieren und ein demokratisches Land mit einer liberalen Wirtschaft werden, dann könnte die EU eine gewisse Partnerschaft mit Russland herstellen. Russland war dazu nicht bereit, und die Europäer waren nicht abgeneigt, Russland zu isolieren und es nur als ihr Ressourcenanhängsel anzusehen.

Nun wird sich die Situation nach meiner Ansicht nach ändern. Das russische Geld wird attraktiv, Russland könnte in die westliche Wirtschaft investieren, und die EU wird nicht „nein“ sagen. Eine Erweiterung des russischen Marktes in Richtung Europa wird zu einem äußerst wichtigen Schritt für das Überleben Westeuropas.

RIA Novosti: Heißt das, dass die Krise der Eurozone die EU zu einer Milderung ihrer Position gegenüber Russland bewegen kann?

Rahr: Eine gewisse Milderung ist zu spüren, jedenfalls bei Wirtschafts- und Finanzinstituten innerhalb der EU. Indessen beginnt Russland, zusammen mit Kasachstan eine Art gemeinsamen Markt herzustellen, was es bisher nicht gab. Jetzt entsteht eine Eurasische Union, der keine Dominanz Russlands zu Grunde liegt. Dies ist etwas Neues. Vielleicht werden wir Zeugen der Entstehung einer neuen Ost-EU, die die EU im Westen einholen und womöglich auch überholen wird.

Theodorakis publie une nouvelle lettre ouverte: «La vérité sur la Grèce»

Theodorakis.jpg

Mikis Theodorakis, le chantre communiste de la grécitude appelle une nouvelle fois à la révolution dans son testament politique qu'il offre au reste de l'humanité. La Grèce digne ou le néant.

Theodorakis publie une nouvelle lettre ouverte: «La vérité sur la Grèce»                      
 
Ex: http://mbm.hautetfort.com/
 
Les événements des derniers jours en Grèce montrent qu’une résistance de plus en plus déterminée est en train d’émerger dans la population, tandis que le gouvernement grec n’hésite pas un instant à s’agenouiller devant le nouvel « empire européen » cher à Jose Manuel Barroso.
 

Cet esprit de résistance a été galvanisé par des anciens résistants contre le nazisme, tels Mikis Theodorakis, aujourd’hui âgé de 87 ans, et Manolis Glezos, 90 ans. Tous deux ont été la cible des forces de l’ordre lors des manifestations du 12 février dernier, lorsque des flacons de gaz lacrymogène ont été lancés directement à leurs pieds.

Juste avant ces manifestations, Theodorakis avait publié une « Lettre ouverte à l’opinion publique internationale », où il écrit : « Il existe une conspiration globale en vue de la destruction de mon pays. Elle a débuté en 1975, visant la culture grecque moderne, puis en déformant l’histoire récente de notre pays et notre identité nationale, et aujourd’hui en cherchant à nous détruire physiquement par le chômage, la faim et la misère. Si le peuple grec ne montre pas la volonté de se lever et d’arrêter ces gens, il y a un réel risque de voir s’éteindre la Grèce. Je crois que ceci va arriver d’ici dix ans. De nous tous, les Grecs, ne subsistera que la mémoire de notre civilisation et de nos combats dans l’histoire pour la liberté. »

La lettre appelle également à former un « Front de résistance et de solidarité » de toutes les forces politiques afin « d’expulser la Troïka », les forces d’occupation constituées par le Fond monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE), et accuse les banques européennes et cette Troïka d’avoir détruit le vie des gens tout en cherchant maintenant à précipiter la Grèce vers « un âge des ténèbres » comparable à l’occupation nazie.

La lettre rappelle que 300 000 Grecs sont morts de famine lors de l’occupation allemande. « Le fantôme de la faim est de retour dans notre pauvre pays calomnié », écrit-il. « Ils menacent de nous expulser hors de l’Europe. Si l’Europe ne veut pas de nous 1 fois, nous ne voulons pas de cette Europe “Merkel-Sarkozy” 10 fois ! (…) Pourquoi ? A cause du chantage du FMI et de l’Eurogroupe. (…) Ces cercles économiques nous détestent (…) et portent la seule responsabilité de notre situation dramatique. (…) Il y a une autre solution ! Nous devons changer radicalement notre parcours et nous tourner vers la Russie pour une coopération économique et créer un partenariat qui nous aidera à retrouver la croissance de la richesse naturelle de notre pays, dans des termes respectant notre intérêt national. »

Theodorakis termine sa lettre en ces termes : « Je m’engage pleinement en vue de cet objectif et je crois que les événements montreront qui j’ai finalement eu raison. J’ai combattu, prenant les armes contre l’occupation hitlérienne. J’ai passé du temps dans les prisons de la Gestapo. J’ai été condamné à mort par les Allemands et j’ai miraculeusement survécu. En 1967, j’ai fondé le Front national contre la dictature (NAF), le premier mouvement de résistance contre la junte militaire grecque. J’ai combattu dans la clandestinité. J’ai été pris et emprisonné dans l’“abattoir” du Comité de sécurité de la junte. Et j’ai survécu à nouveau.

« Aujourd’hui, j’ai 87 ans et très probablement je ne verrai pas le salut de mon pays bien-aimé. Mais je mourrai la conscience tranquille, car je crois être encore en train de faire mon devoir envers les idéaux de liberté et de respect de la Loi, jusqu’à la fin ! »

lundi, 20 février 2012

Krantenkoppen Februari 2012 (2)

Krantenkoppen
Februari 2012 (2)

END OF GAME IN THE MIDDLE EAST.
"On 7 February, a large Russian delegation, including the highest ranking foreign intelligence officials, arrived in Damascus where it was greeted by cheering crowds, aware that Russia’s return to the international scene marked the end of their nightmare. The capital, but also Aleppo, the second largest city, were decked out in white, blue, red and people marched behind banners written in Cyrillic. At the presidential palace, the Russian delegation joined those of other states, including Turkey, Iran and Lebanon. A series of agreements were reached to re-establish peace. Syria has returned 49 military instructors captured by the Syrian army. Turkey intervened to obtain the release of the abducted Iranian engineers and pilgrims, including those held by the French (...). Turkey has ceased all support for the 'Free Syrian Army', closed down its facilities (except the one on the NATO base at Incirlik) and turned over its commander, Colonel Riad el-Assad. Russia, which is the guarantor of the agreements, has been allowed to reactivate the former Soviet listening base on Mount Qassioum. The next day, the US State Department informed the Syrian opposition in exile that it could no longer count on its military aid. (...)
After a period of 2 days required for the implementation of the agreements, not only the national armies of Syria, but also Lebanon, stormed the bases of the Wahhabi Legion. In northern Lebanon, a massive arsenal was seized in the town of Tripoli and 4 officers were taken prisoner in Akkar (...). In Syria, (...), at least 1,500 fighters were captured, including a French colonel of the DGSE technical communication services, and more than a 1,000 people were killed. At this stage it is not possible to determine how many among the victims are foreign mercenaries, how many are Syrians cooperating with foreign forces and how many are civilians trapped in the beleaguered city. Lebanon and Syria have restored their sovereignty over their entire territory.
(...) Having reconstituted its forces for years and asserted itself today on the international stage, Moscow has put an end to 2 decades of a unipolar world order, permitting Washington to expand its hegemony to achieve global domination. The choice was not between siding with tiny Syria or with the mighty United States, but between allowing the first world power to destroy yet another government or upsetting the balance of power to create a more just international order in which Russia has a say."
 
 
AMERIKAANSE MEDIA LEIDEN PROPAGANDACAMPAGNE TEGEN IRAN.
"Wanneer mensen voortdurend worden bestookt met reportages en artikels waarin autoritaire stemmen hen waarschuwen voor de Grote Dreiging van de Nieuwe Hitlers en wanneer daarbij zeer sterke beelden worden gebruikt waarbij dreigend oorlogsmateriaal wordt getoond en onbedwingbare leiders die die dreigingen kracht bijzetten, zullen zelfs rationele mensen uiteindelijk bezwijken en een volgende daad van agressie goedkeuren. Het ongewone met Iran is dat de Amerikaanse journalisten het voortouw lijken te hebben genomen in deze nieuwe propaganda-oorlog, daar waar we er eerder gewend aan waren geraakt dat ze braafjes achterop liepen."
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/amerikaanse-media-leiden-propagandacampagne-tegen-iran/162013.htm
 
 
PUTIN WANTS MORE BABIES.
"Russia’s population decline is a longstanding problem for Russia and one that Putin has had some success in dealing with: 'When he first came to power 12 years ago, Putin inherited a catastrophic population crisis. The number of Russians ...was shrinking by 0.5% each year. But a decade of relative political stability, higher living standards and public health campaigns have boosted male life expectancy from a 2003 low of 58 years to 63 today and raised fertility rates from about 1.2 children-per-woman in 2002 to 1.6 in 2011 (...).
Despite these successes, the demographic outlook for Russia is still bleak. (...) If existing trends continue, Russia's present population of about 143 million will plunge to about 107 million people by 2050 – a disaster for a country that occupies such a vast territory and contains around 40% of the world's natural resources and an extraordinary population loss in peacetime.
Instead, if his policies are adopted and the country manages 'to formulate and implement an efficient, comprehensive policy for population saving' then Putin hopes that Russia’s population will increase to 154 million by 2050. (...) Putin (...) proposes a fresh assault on the endemic male alcoholism rates. Furthermore, he is promising improved housing and educational prospects for all Russians and a 'smart' immigration policy that will entice Russians living abroad to return to the motherland and attract educated and talented foreigners. (...) 
More concretely, he is promising to provide a special allowance for women who have more than 2 children – families with more than 3 children will receive housing priorities and a special allowance of 7,000 roubles ($250) per child monthly. Furthermore, other state benefits would make it easier for working mothers to find day care, adjust their schedules to maternal demands and upgrade their professional qualifications."
 
 
ISRAEL A L'ORIGINE DES ATTENTATS DANS SES AMBASSADES.
"Israël a déposé les explosifs dans ses ambassades en Inde et en Géorgie pour jeter une ombre sur les relations amicales entre l’Iran et ces pays, stipule le message de la Diplomatie iranienne publié après qu’Israël avait accusé Téhéran d’être à l'origine de ces attentats."
http://french.ruvr.ru/2012/02/14/66034621.html
 
 
HOLLYWOOD, REPAIRE DES PEDOPHILES.
"Hollywood a énormément influencé le monde, en mal, depuis des décennies. Connu pour être assez fermé aux goys, le milieu des cinéastes hollywoodiens est aussi un nid de pédomanes."
 
 
 
 

samedi, 18 février 2012

Viktor Orban And The National Question In Hungary

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Viktor Orban And The National Question In Hungary

Viktor Orban, prime minister of Hungary and leader of Hungary’s largest parliamentary bloc Fidesz—an abbreviation for Flatal Demokraták Szövetsége, the Alliance of Young Democrats)—perhaps the most controversial political figure in the former Soviet bloc, is deeply interesting to students of the “National Question.”

A young hero of the resistance to Soviet rule and now the most popular political figure in Hungary, Orban has aroused violent passions among Western, and some Hungarian, intellectuals. His first premiership, from 1998 until 2002, was for the most part uneventful, but his second term, beginning in May 2010, has been turbulent.

The Socialist-Liberal coalition that Orban replaced had expanded the civil service, trying to buy its loyalty with early retirement and fat pensions. It had also accepted as citizens a wandering gypsy population and offered asylum to non-Magyars, including a sizable group of apparent refugees from Tibet.

Orban has significantly curtailed or abolished this. He has denied citizenship to gypsies who cannot show a long period of residence in Hungary. He has put refugee communities on notice that they can no longer expect to receive support from the Hungarian taxpayer.

Since Orban now enjoys a supermajority in the Hungarian parliament, he has met minimal resistance in introducing his reforms. He has even reached out to the more rightwing nationalists in the Jobbik (= “movement”) Party, the third-largest party in Hungary. And he has put members of this controversial, emphatically anti-gypsy party on cultural committees in the National Assembly, an act of defiance to the Hungarian Left

Perhaps Orban’s boldest measure: declaring Hungarian minorities in neighboring countries such as Romania and Slovakia to be citizens of Hungary. Hungary was one of the losers in the Great War and the 1920 Treaty of Trianon stripped her of two-thirds of her land and about one-third of her Magyar (ethnic Hungarian) population. Those ethnic Hungarians assigned to Romania were particularly badly treated; the ones who landed up in Yugoslavia were killed or expelled at the end of World War II. Orban has not encouraged Hungarians outside of Hungary to rebel, but his reclaiming them as Hungarian citizens and urging them to think of themselves as his compatriots, has generated a certain amount of regional tension.

Orban has also changed the value of the Hungarian currency, the forint, without consulting the European Union, of which Hungary became a member in 2004, and has pointedly indicated that he will deal with monetary as well as human rights questions according to Hungarian national interest.

Most infuriating for the European multicultural or residually Marxist Left: the new constitution for Hungary,[PDF] which Orban promulgated in January 2 while tens of thousands of Hungarians celebrated around his residence. It vests considerable power in the prime minister as executive and also makes clear distinctions between members of the Hungarian nation, to whom full legal protections are awarded, and individuals who are merely Hungarian residents.

Perhaps most galling for intellectuals who served in the Communist regime: the passages in the Preamble, which refer to Hungary as an occupied country first under the Nazis, who took over Hungary in October 1944, and then later under the Soviets, until 1991.

Hungarian artists and writers, and most notably Jewish ones, easily made their peace with the Soviets and their agents. It is not surprising that a very intelligent Hungarian Jewish Marxist of my acquaintance, Agnes Heller, has been livid with rage against the “Victator,” as Orban is now contemptuously called by his opponents. 

One Green member of the European Parliament in particular, the famous lifetime leftist Daniel Cohn-Bendit, flies into rage when Orban’s name is mentioned. Describing the Hungarian head of state as an “authoritarian lunatic” may be the nicest thing that Cohn-Bendit has said about him.

Cohn-Bendit’s anger is spreading. As the Austrian member of the European Parliament Andreas Mölzer notes in Junge Freiheit, every day the European Union is looking for new measures by which to “quarantine” what it regards as the incipiently fascist regime in Budapest. .” [Hetzjagd gegen Budapest,(Google Translate) January 15, 2012]

This reminds Mölzer of the reaching for extremes that afflicted the same body in 2000, when it tried to punish Austria for allowing the supposedly extremist Freiheitliche Partei Östterreich and its leader Jörg Haider to participate in a coalition government.

Then as now, opponents of “extremism” appealed to Article Seven of the EU Charter, allowing for joint action against a country “violating human rights.” Then as now, the German Chancellor, wishing to show how antifascist Germany had become, assured the world that this rogue rightwing neighbor has been placed “under surveillance

Needless to say, such “surveillance” does not occur when former East German Stasi informers become major political actors in German affairs; or when the German Party of the Left, composed largely of recycled Communist officials, is allowed to muscle its way into provincial governments. Conservative nationalists and Communists (Christian Democratic Chancellor Angela Merkel was a member of the Communist youth movement in East Germany) are not to be seen as morally equivalent—at least, not by the Western intelligentsia.

And this may be the main lesson to be derived from this exercise in orchestrated anger. Western Europe is vastly different from the countries of the former Soviet bloc. Paradoxically, the Iron Curtain was an unintended protective blanket. Hungarians, Poles, Balts, Slovaks, etc. never underwent the kind of multicult indoctrination that has succeeded so well in “Western democracies.” They remain what the German philosopher Herder referred to as “historic, cultural nations.” They do not even pretend to, let alone actually, embrace the politics of guilt toward national or civilizational victims or  the human rights ideology that have stifled national awareness in Western Europe—above all in a “reeducated” and arrogantly masochistic Germany.

Orban exemplifies this post-Communist, nationalist leadership. The only evil he experienced is the longtime Communist dictatorship, the memory of which Western PC politicians try to ignore in favor of crusades against a largely declawed or mythical Right.

Not surprisingly, Orban was raised as a Reformed Protestant—that is, as a member of what Hungarian patriots even in a predominantly Catholic country, view as “the national church.” Most of the great Hungarian nationalists of the nineteenth and early twentieth centuries—and even earlier, like Ferenc Rákóczy in the early eighteenth century—were Protestants and, moreover, usually Calvinists. Catholics were seen as too closely allied to the Habsburgs and therefore as members of the religion of an occupying power.

And, not insignificantly, Orban was born and grew up in Székesfehérvár in Western Hungary, about midway between the Austrian border and Budapest. When I last visited Hungary in 1965, that fortress town (vár is the Hungarian word for a fort) housed the largest contingent of Soviet troops in the country. They had been left there after the Soviets put down the Hungarian uprising in 1956—as a reminder of who was in charge and as a means of dealing with future unrest in the Hungarian capital.

One can only imagine the impression this had on the young Orban.

But among those protesting Orban’s vision of a resurrected Hungarian nation, beside the inflamed multiculturalists and open-borders enthusiasts, is another group on the left.

They are the older, predominantly Jewish population—numbering now perhaps 100,000 out of a total TK population —whose families had been persecuted and sometimes murdered during the Nazi occupation and sometimes by Hitler’s Hungarian collaborators. Hungarian Jews often viewed Stalin’s armies and the Soviet victory as a godsend.

Indeed, Jews, including family members of mine, were heavily involved in two brutal communist dictatorships in Hungary, the first under Bela Kun (Kohn) 1919-1920 and the second under the Stalinist dictatorship of Matyas Rakosi ( Rosenfeld) 1945-1956. Wikipedia refers to these murderers as "atheists,” but they were ethnically Jewish. In Hungary the involvement of Jews in Communist regimes has inevitably generated anti-Semitism, which was already apparent in the uprising in 1956. Although the Israeli historian Jacob Talmon and Richard Pipes discuss this problem in their books, Wikipedia tries to ignore it and dwells on Christian and fascist anti-Semitism among the Magyars

Personally, I believe these overzealous critics of Orban are living with the ghosts of the past. And it must be said that, unfortunately, some of these critics compromised themselves by serving a brutal foreign dictatorship.

Nonetheless, their fears are real and to some extent understandable. These opponents of Orban would likely be content with a Hungarian government of the deracinated sort being urged by the EU.

But that is not likely to happen in Hungary, or in most places liberated from Soviet control. There the national spirit is still strong and thriving. 

From the perspective of a Western world that has moved too fast and too far in the opposite direction, it is gratifying to see the Hungarians are not imitating our example too closely.

 

Paul Gottfried [ email him ]  recently retired as Professor of Humanities at Elizabethtown College, PA. He is the author of After LiberalismMulticulturalism and the Politics of Guilt and The Strange Death of Marxism His most recent book is Leo Strauss and the Conservative Movement in America

vendredi, 17 février 2012

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dressent des obstacles à l'Abkhazi

Le racket de l'Occident exercé sur les pays qui reconnaitraient l'indépendance de l'Abkhazie ne fonctionnera pas éternellement. D'ailleurs, la Belgique avait déjà reconnu, de facto, l'Ossétie du Sud en 2008 par son aide financière.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dressent des obstacles à l'Abkhazie

 

 

Photo: RIA Novosti
     

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne torpillent sciemment la reconnaissance de l'Abkhazie. Sans la pression de leur part la souveraineté d'Abkhazie serait officiellement approuvée, au cours de cette dernière année, au moins par 20 pays de la région Asie-Pacifique. Iouris Goulbis, ambassadeur en mission spéciale du ministère des Affaires étrangères d'Abkhazie, en est convaincu.

La tactique de Washington et de Londres est simple. Ils disent sans dissimuler aux pays qui commencent à établir les relations avec Soukhoum que ces pays ne doivent pas le faire. La désobéissance étant menacée de dures sanctions économiques, raconte Iouris Goulbis.

Les grandes puissances à savoir les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union européenne prise dans son ensemble soutiennent la Géorgie et négligent complètement la position d'Abkhazie. Celle-ci a le droit entier d'être reconnue comme pays indépendant. Cela étant, Tbilissi réclame sa restitution. Les grandes puissances quant à elles s'efforcent de mettre en échec nos plans et nos possibilités de reconnaissance.

Les petits Etats insulaires ayant déjà reconnu l'Abkhazie se sont retrouvés dans une situation particulièrement compliquée. Il s'agit notamment de Nauru, du Vanuatu et des Tuvalu. L'Occident a tout simplement arrêté le financement des projets d'une importance vitale pour ces pays. Par là il ne punit pas seulement les habitants de ces pays, mais aussi laisse entendre les autres quelle attitude les attend dans l'hypothèse de la reconnaissance de l'Abkhazie.

Cependant tous ne cèdent pas au chantage. Au moins 12 pays de la région Asie-Pacifique ayant accédé à l'indépendance ces 30-50 dernières années saluent l'aspiration de l'Abkhazie à la liberté. Bien qu'ils ne soient pas encore prêts à établir les rapports diplomatiques à part entière avec l'Abkhazie, ils ne dissimulent pas leur sympathie, note Iouris Goulbis.

Ils reconnaissent que l'Abkhazie existe, qu'un gouvernement d'Abkhazie existe et que l'Abkhazie a sa population. Ils comprennent qu'à l'heure actuelle il y a un conflit lequel, je l'espère, sera réglé dans un proche avenir. Lors des votes à l'ONU, ils ne se prononcent pas contre nous, mais soit gardent une neutralité, soit donnent leur voix en notre faveur.

La négation par les pays occidentaux de la souveraineté d'Abkhazie sur le fond du lobbying intense de la séparation du Kosovo vis-à-vis de la Sérbie met en évidence leurs raisons. C'est que Washington, Londres et l'Union européenne poursuivent leurs intérêts géopolitiques et jouent la carte de Géorgie-Abkhazie pour affaiblir le prestige de la Russie dans l'arène internationale, estime Evguénia Voïko, expert au Centre de la conjecture politique.

Dès qu'un pays reconnaît l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie cela confirme que la décision de la direction de Russie prise en 2008 de reconnaître leur souveraineté était juste. Il va de soi que les Etats-Unis et l'Union européenne font feu de tout bois pour que le nombre de pays prêts à reconnaître l'indépendance de ces républiques caucasiennes à présent ou dans un futur proche ne croisse pas.

Néanmoins Iouris Goulbis est convaincu que dès l'année en cours les pays à reconnaître l'indépendance d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud seront plus nombreux. Un travail intense est mené dans cette direction, a communiqué le diplomate. Il a cependant refusé de nommer les pays avec lesquels les documents appropriés peuvent être signés dans l'avenir le plus proche. Car beaucoup ne ménagent pas leurs efforts pour torpiller les accords. Aussi préférons-nous garder le secret le plus longtemps possible, a noté l'ambassadeur.

jeudi, 16 février 2012

Eigene Bevölkerung im Visier: EU bereitet sich auf Niederschlagung von Unruhen vor

Eigene Bevölkerung im Visier: EU bereitet sich auf Niederschlagung von Unruhen vor

Udo Ulfkotte

 

Von Medien und Öffentlichkeit unbemerkt werden jetzt überall in Europa Sondereinsatzkräfte darauf vorbereitet, erwartete soziale Proteste mit Gewalt niederzuschlagen.

 

Nicht einmal die mit der Kontrolle der Geheimdienste befassten deutschen Abgeordneten wussten bis vor wenigen Tagen, dass es seit mehreren Jahren schon einen europäischen Geheimbund von Spitzeln gibt, dessen Ziel vor allem EU-Gegner und Euro-Kritiker sind. Der Gruppe gehören nicht nur Mitarbeiter von Sicherheitsbehörden aus EU-Staaten an. Auch Albanien, Kroatien, Mazedonien, Norwegen, Russland, die Schweiz, Serbien, die Türkei und die Ukraine sitzen mit am Tisch, wenn es um die Bekämpfung von »politisch motivierter Kriminalität« mit EU-Bezug geht. Die Sorge darüber, dass Menschenmassen in vielen Ländern zeitgleich auf die Straßen gehen und den Regierungen gefährlich werden könnten, ist derzeit das Hauptthema dieser Gesprächsrunden. Während sich in der geheim tagenden Gruppe vorwiegend Vertreter von Polizeibehörden treffen, geht es in einem noch weitaus geheimnisvolleren Arbeitskreis vor allem um den Austausch neuester Entwicklungen auf dem Gebiet der Überwachungstechnologie. Neben den EU-Staaten sitzen dann auch Vertreter aus Australien, Kanada, Israel, Neuseeland, Südafrika und den Vereinigten Staaten mit am Tisch, zudem Forschungseinrichtungen und Firmen, die Überwachungstechnologie herstellen. Die Arbeitsgruppen bilden länderübergreifend Teams, die beispielsweise potenzielle mutmaßliche Rädelsführer von inneren Unruhen beobachten und Kontaktpersonen in deren Umfeld einschleusen sollen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/udo-ulfkotte/eigene-bevoelkerung-im-visier-eu-bereitet-sich-auf-niederschlagung-von-unruhen-vor.html

mercredi, 15 février 2012

Krantenkoppen - Februari 2012 (2)

Krantenkoppen

Februari 2012 (2)

THE BEAUTIFUL DRESDEN BEFORE IT WAS DESTROYED BY GREAT BRITAIN AND THE USA:
 
 
BOERKABLABLA: REBELLIE OP DE ULB.
"[De ULB] organiseerde op dinsdag 7 februari een debat tussen de Franse journaliste Caroline Fourest en de ULB-historicus Hervé Hasquin, geleid door ULB-prof Guy Haarscher. De rector van de universiteit, Didier Vivier, was ook aanwezig. In de zaal begon een deel van het publiek al gauw te protesteren, en uiteindelijk boerka, blabla te roepen. De inrichters probeerden de zaal weer onder controle te krijgen, maar dat lukte niet en na korte tijd werd het evenement afgelast (...). Onder de protesterende mensen in de zaal bevond zich ook Souhail Chichah, die verbonden is aan de ULB, en die bij de voorbereiding van de protestactie betrokken was. (...)
Chichah toonde zich niet onder de indruk van de aangekondigde tuchtprocedure en het opgeroepen doembeeld van een schorsing of zelfs ontslag: ‘De ULB zal geconfronteerd worden met haar eigen contradicties en ze zal haar grove vergissing tegenover de publieke opinie moeten toegeven.’ Hoezo? ‘Ik ben zelf gecensureerd geworden, door de rector, tijdens een voordracht die ik moest geven in september. Leden van het academisch corps, waarvan er één uit de kringen van het CCOJB (Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique), hebben toen die voordracht verstoord en die zijn daar nooit op aangesproken. Er is dus duidelijk een politiek van 2 maten en 2 gewichten bij de universitaire autoriteiten, volgens de sociale herkomst.’ 
Chichah heeft enige ervaring met conflicten binnen de ULB en weet kennelijk waar hij mee bezig is. In 2010 plande hij een debatavond over de omstreden Franse komiek Dieudonné. La Libre Belgique merkt daarover op: ‘Destijds interpelleerde de voorzitter van het coördinatiecomité van joodse organisaties in België, Maurice Sosnowski, ook professor aan de ULB, hierover bij rector Viviers en vroeg hem te reageren op de negationistische en antisemitische uitspraken die Souhail Chichah zou hebben gedaan. Maar de rector antwoordde dat hij geen dergelijke elementen had kunnen identificeren en nam geen maatregelen tegen de economist.’ Sosnowski is de man die in 2010 probeerde om het ontslag van Karel de Gucht uit zijn functie van EU-commissaris te bekomen, omdat die een bedenking gemaakt had over de invloed van de joodse lobby in de VS. (...)  
Gelukkig lieten de rotte appels ook van zich horen. In een briljante beschouwing die op het internet circuleert, geeft een student van de ULB zijn visie en die van zijn medestanders op het gebeuren, en verschaft achtergrondinformatie. Zo komen we te weten dat er eigenlijk voorafgaand aan de protestactie wel pogingen tot onderhandeling geweest zijn. Van de kant van de studenten was er bezwaar tegen geuit Caroline Fourest vrij spel te geven, want zij achten haar mee verantwoordelijk voor het islamofobe klimaat in Frankrijk, en stelden dat haar werk de toets van de kritiek niet kan doorstaan. Zij drongen aan op een serieus, tegensprekelijk debat, iets wat bij andere gelegenheden door de universitaire overheid geëist werd als voorwaarde voor het toelaten van een evenement over omstreden onderwerpen. Maar dat werd geweigerd. (...) Niet alleen heeft de ULB blijkbaar een gestoorde relatie met haar studenten, of sommigen daarvan, haar idee van vrije meningsuiting is ook een top-down-concept. (...) 
Weet de ULB trouwens geen competentere en interessantere mensen uit te nodigen dan die Fourest? Waarom wordt haar werk niet eens historisch-kritisch en methodologisch doorgelicht? Waarom moet een debat over extreem-rechts, dat zich specialiseert in anti-boerkaretoriek, gehouden en geleid worden door 3 mensen die voor het verbod op hoofddoek of boerka zijn? Waarom als tegenspeler van Fourest Hervé Hasquin, oud-rector, oud-minister-president van de Franse Gemeenschap en parlementariër, van wie het eerste citaat dat ik op het internet tegenkom, luidt: 'Men kan niet ontkennen dat, in het bijzonder in de Brusselse regio, de sterke aanwezigheid van buiten-Europese vreemdelingen, die erg ver van onze culturele en filosofisch-religieuze tradities staan, bijzonder veel problemen creëert doordat velen van hen zich er niet voor willen inspannen om zich in onze bevolking te integreren (...). De tolerantiedrempel (...) is op verschillende plaatsen overschreden'. (...) 
De ULB heeft nog veel te leren: omgang met studenten, omgang met personeelsleden, omgang met dissidenten, hoe je pseudodebatten organiseert zonder door de mand te vallen, hoe je met 2 maten en 2 gewichten werkt zonder dat iemand het doorkrijgt, hoe je wegsteekt hoe autoritair je bent, en hoe je vermijdt dat de PR-zucht de academische standing onderuithaalt."
 
 
DE MAN DIE 7 MINUTEN PRESIDENT VAN AMERIKA WAS.
"De Amerikaanse presidentsverkiezingen van 2000 waren in vele opzichten (...) historisch. Nooit eerder werd een presidentsverkiezing door het Amerikaanse Hooggerechtshof beslist, nooit eerder in een verkiezing zouden een paar honderd stemmen in één staat (537 stemmen op een landelijk totaal van 105 miljoen) beslissen over het presidentschap en nooit eerder werd een kandidaat president nadat hij de popular vote met meer dan een half miljoen stemmen had verloren. (...) 
Om 9 uur ‘s ochtends op de dag van de stemming, begon de telefoon in LePore’s kantoor te rinkelen. Aan de andere kant van de lijn hoorde ze woedende kiezers, sommigen onder hen in tranen. Duizenden joodse kiezers - Miami heeft de op New York na grootste joodse gemeenschap van de VS - begonnen te vermoeden dat ze verkeerdelijk voor Buchanan hadden gestemd, de kandidaat van de Reform Party, die velen onder hen van antisemitisme verdachten (Buchanan stak zijn bewondering voor het Duitsland van Hitler nooit weg). (...) Buchanan zou later toegeven dat hij dacht dat 95 à 98% van de stemmen die hij in Palm Beach County had behaald voor Gore bedoeld waren. (...)
‎De rest is geschiedenis: 36 dagen lang keek Amerika toe hoe beide kandidaten rechtszaak na rechtszaak begonnen, hertellingen aanvroegen of net weigerden, giftige speeches debiteerden, lobbyden, de mening van rechtsgeleerden, rechters en opiniemakers inriepen en harde woorden en bedreigingen aan elkaars adres uitten in een vaak intriest politiek schouwspel, dat eindigde met een zeldzame beslissing van het Hooggerechtshof. 
De 5 Republikeinen en 4 Democraten die in de Supreme Court zetelden, spraken zich in Bush vs. Gore uit in het voordeel van George W. Bush. Niet op basis van de al dan niet behaalde stemmen, wel door het hertellen van de stemmen door de staat Florida onwettelijk te verklaren – terwijl de wet deze bevoegdheid wel degelijk aan de staat laat – met het oog op 'de nationale orde'. Toen Gore uiteindelijk Bush een tweede keer belde om zijn nederlaag toe te geven was het land er dan ook allerminst van overtuigd dat Bush de ‘echte’ winnaar van de stembusslag in Florida was.
Doch de les van deze verkiezingen was misschien dat (...) de Republikeinen een betere campagne voerden dan de Democraten, schrijft auteur Jeffrey Toobin daarover in zijn boek ‘Too Close to Call’. (...) In zowat elk aspect was George W. Bush Gore’s antipode. Hij liet het management van de zenuwslopende hertellingscarrousel over aan James A. Baker III, de ex-minister van Buitenlandse Zaken en ondertussen éminence grise, die zijn strepen had verdiend onder president George Herbert Bush, de vader van de toenmalige kandaat. (...) Bushs kracht schuilde ook in de mensen die hij rond zich had verzameld en die bereid waren voor hem door het vuur te gaan om het Witte Huis te heroveren, een wens die zeker niet enkel de verdienste van Bush jr. alleen was. Tijdens de 8 jaar dat Bill Clinton het Witte Huis bewoonde, waren vele Republikeinen hem gaan haten. (...) Pogingen om het Amerikaanse publiek van hun gelijk te overtuigen hadden gefaald, net als de talloze rechtszaken die ze tegen Clinton hadden aangespannen. Voor vele Republikeinen was de rechtsstrijd in Florida, niets meer en niets minder dan een verlengstuk van hun vruchteloze jacht op Al Gore’s baas. 
Maar er was ook een grote dosis geluk mee gemoeid. Dat de dominostenen zo zouden vallen dat in één enkele staat over het presidentschap zou worden beslist, bijvoorbeeld. In Florida dan nog wel, waar Bushs broer Jeb gouverneur was en de Republikeinen een thuismatch speelden. Er waren de 97.000 ‘groene’ stemmen die Ralph Nader in Florida won en waarvan een overgroot gedeelte ongetwijfeld bij Gore zou zijn beland had de kansloze Nader zich geen kandidaat gesteld. De minieme marge van 537 stemmen die beide kandidaten scheidden, de bizarre beslissing van het Hooggerechtshof, ... het waren alle onvoorziene omstandigheden.
Maar wat er ook van zij, mocht Therese LePore op die warme zomerdag van juni voor een enkelvoudig stembiljet hebben gekozen, de kans is reëel dat Al Gore langer dan 7 minuten president van de Verenigde Staten zou zijn geweest."
 
 
RENE GUENON ON TRADITION, CIVILIZATION AND THE MODERN WORLD.
 
 
MET RUDI DUTSCHKE DE NACHT IN.
"Rudi Dutschke (1940-1979) was een van de prominentste studentenleiders tijdens de revoltes in de jaren '66-'69. Hij werd in heel Europa bekend als een voorvechter voor onafhankelijkheid van machtsblokken als de USA, de NATO alsook de CCCP, hoewel hij overtuigd marxist was. (...)   
Toen in 1956 de Hongaarse crisis uitbrak, ervoer hij voor het eerst politieke interesses in zichzelf. Hij sympathiseerde met de Hongaarse opstandelingen. Voor hem was de CCCP en ook zijn eigen land, de DDR, symbool voor machtswellust en onnodige autoritair optreden. Twee jaren later weigerde hij de militaire dienst als 18-jarige. (...) In 1961 vluchtte hij naar West-Berlijn (...). In die beginjaren '60 werd [hij] nog radicaler tegenover machtsposities: zowel de CCCP, de DDR, als de USA. Ook begon hij te ageren tegen de NATO. Hij wou Duitsland als een autonoom land, een land onafhankelijk van machtsblokken. Sinds 1966 organiseerde hij betogingen voor de SDS, de socialistische Duitse Studentenbond, betogingen die massaler werden sinds de student Benno Ohnesorg door politie tijdens een manifestatie doodgeschoten werd. (...)  
In 1972 (...) zette hij zich opnieuw in voor het blokvrij maken van West-Duitsland, alsook van Oost-Duitsland. (...) In 1977 kreeg hij een leerstoel aan de universiteit van Groningen (Nederland)."
 
 
CONVERSION DE CASTRO: LE PLUS GRAND DON DE LA VISITE DU BENOIT XVI A CUBA, EN MARS?
"La conversion de Fidel Castro, après une vie de militant athée, son «oui» à la foi religieuse après son excommunication par le pape Jean XXIII le 3 Janvier 1962, pourraient être le don le plus grand de la prochaine visite de Benoît XVI à Cuba à la fin de Mars. 'Ces derniers temps - a dit Alina (ndlr: une des filles naturelles de Castro) - Fidel Castro s'est rapproché de la religion, il a redécouvert Jésus'." 
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2012/02/02/conversion-de-castro-le-plus-grand-don-de-la-visite-de-benoi.html
 
 
CHAVEZ WAARSCHUWT VK: 'ARGENTINIE STAAT NIET ALLEEN'.
"Het is belachelijk dat de Britse regering Argentinië bedreigt, terwijl de Britten de Islas Malvinas (Spaanse naam voor de Falklands), die van Argentinië zijn, moeten verlaten."
 
 
SEIT 1972 GAB ES 141 US-AMERIKANISCHE VETOS GEGEN VN-RESOLUTIONEN.
"Danke Rußland, danke China für das Veto gegen den US-Schurkenstaat und den von ihm geplanten Völkermord. Gott liebt Euch. (...) Das Ziel der US-amerikanischen Polit-Verbrecher und ihrer Vasallen ist einfach. Sie wollen ihre Kolonialkriege führen. Die UNO soll ihre Schweinereien absegnen. Doch (...) Rußland und China haben mit ihrem Veto Syrien vor einem Krieg wie in Libyen (...) bewahrt. Jetzt tun die Medienbosse im Dienst der US-Propaganda so, als ob ein Veto in der UNO etwas Schreckliches wäre. Doch seit 1972 gab es 141 US-amerikanische Vetos gegen UN-Resolutionen."
http://kreuz.net/article.14673.html
 
 
WARUM WIR RUSSLAND UNRECHT TUN.
"Russland musste zudem die Erfahrung machen, dass man sich auf westliche Zusagen nicht verlassen kann. Die Dramatik der damaligen Auseinandersetzung zum Thema NATO-Osterweiterung ist im Westen weitgehend vergessen. In Russland ist sie immer noch mit einem Wortbruch verbunden. (...)
Und wie sieht es in unmittelbarer Nachbarschaft Russlands aus? (...) In der Ukraine tobt ein Machtkampf zwischen Am...erika-Fans (...) und Russland-Orientierten (...). Kaukasus und Mittelasien sind vollgestopft mit amerikanischen Militärberatern und der Kampf ums Erdöl wird mit harten Bandagen ausgetragen. Die amerikanische Politik macht keinen Hehl daraus, überall auf der Welt mit Waffengewalt einzugreifen, wenn die USA es für geboten halten. Und jetzt: ein Raketenabwehrsystem (...)."
http://www.cicero.de/weltbuehne/syrien-veto-warum-wir-russland-unrecht-tun/48249
 
 
HUGE CROWDS WELCOME RUSSIAN MINISTER OF FOREIGN AFFAIRS LAVROV IN SYRIA:
http://www.youtube.com/watch?v=IBBbikkWk44
 
 
AL-QAEDA REFASHIONED BY THE UK.
"As we had anticipated in May 2011, the media production of Osama bin Laden’s death was the prelude to the recycling of his men in the interests of the new US strategy. After helping to fight the Soviets in Afghanistan, serving as patsies of the September 11 attacks and finally being used against the Iraqi resistance, their new assignment is to hijack the 'Arab Spring' and subvert the Resistance Alliance (Iran, Syria, Hezbollah). Thus, in Syria, (...) Al-Qaeda, funded by Qatar and overseen by Turkish, British and French military instructors, constitutes the bulk of the contingent that the Western press calls the 'Free Syrian Army'."
http://www.voltairenet.org/Al-Qaeda-refashioned-by-the-UK
 
 
JIHADISTS AND WEAPONS MOVING FROM IRAQ TO SYRIA.
"Jihadists are moving from Iraq to Syria and arms are also sent across the border to opponents of Syrian President Bashar al-Assad":
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ieZhI-Ef6qIsGk1Rc48np5UVKBLQ?docId=CNG.08fe9711909c30405b5cb685b6d1bb03.811
 
 
DAS ERGEBNIS WIDERSPRICHT DER PROPAGANDA.
"Immer das gleiche Spiel: Die USA infiltrieren Syrien mit Al-Kaida-Terroristen aus dem Libanon, um das Land zu irakisieren und ins Chaos zu stürzen. (...) 
Die Mission [der Arabischen Liga] stellt fest, daß viele Gruppen fälschlicherweise von Explosionen oder Gewalt berichteten, die an verschiedenen Orten stattgefunden hätten. Wenn die Beobachter dorthin kamen, stellte sich heraus, daß diese... Berichte gegenstandslos waren. Ferner stellte die Mission fest, daß die Medien die Art der Vorkommnisse und die Zahl der Toten und Verletzten bei Vorkommnissen und Protesten übertrieben. (...) 
Die Beobachter standen unter dem Druck einer bösartigen Medienkampagne. (...) Die Mission stellte fest, daß die Regierung bestrebt war, ihre Aufgaben zu erfüllen und jegliche Hindernisse aus dem Weg zu räumen. Die Regierung ermöglichte Treffen mit allen Gruppen. Es gab keine Restriktionen der Bewegungsfreiheit der Mission und die Möglichkeit syrische Bürger zu interviewen, sowohl opponierende als auch regierungstreue."

http://kreuz.net/article.14651.html
 
 
REBELLEN IN HOMS KRIJGEN STEUN VAN BRITSE EN QATARESE TROEPEN.
"Britse en Qatarese speciale troepen zijn als 'tactische adviseurs' aanwezig in de Syrische stad Homs, het bolwerk van de gewapende opstand. (...) De aanwezigheid van buitenlandse troepen op Syrisch grondgebied is, bij gebrek aan een (...) resolutie (...) van de VN, een schending van de soevereiniteit van een staat. Ook de financiële en/of logistieke steun aan gewapende groepen - waarvan de VS, Saoedi-Arabië, Qatar, (...), Groot-Brittannië en Frankrijk worden verdacht - is eveneens een overtreding van de internationale wetgeving":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1392596/2012/02/09/Rebellen-in-Homs-krijgen-steun-van-Britse-en-Qatarese-troepen.dhtml
 
 
SYRIAN PRESIDENT ASSAD VISITING A VICTIM OF THE AMERICAN SPONSORED TERRORISTS IN THE HOSPITAL. DO YOU STILL WONDER WHY THE SYRIAN PEOPLE SUPPORTS THIS MAN?

 
 
ISRAEL BETAALT TERRORISTEN OM KERNWETENSCHAPPERS TE DODEN.
"Een Amerikaanse vertegenwoordiger [zei] aan de Amerikaanse nieuwszender NBC News [dat] (...) de Iraanse Volksmudjahedin de aanslagen op 5 Iraanse wetenschappers hebben uitgevoerd. Die groepering werd door de VS lang beschouwd als een terroristische groepering. (...) De beweging wordt gefinancierd, getraind en bewapend door Israël. Iran beschuldigde Israël en de groepering al langer van de aanslagen. 'Alle beschuldigingen kloppen', zei een Amerikaanse vertegenwoordiger die anoniem wil blijven. Israël weigert te reageren."
 
 
VREES VOOR TOEKOMST CHRISTENEN IN SYRIË:
"Mgr. Jean-Clément Jeanbart, aartsbisschop van de Grieks-melkitische Kerk (...) verwijt de internationale media tegen het Syrische regime te zijn en vals nieuws over Syrië te verspreiden: 'De media melden niets over de extremisten en huurlingen uit Turkije, Irak, Jordanië, Libië, Pakistan en Afghanistan die in ons land geweld zaaien'."
http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=69934
 
 
IRAQ BECOMES DOLLAR-SOURCE FOR SANCTIONS-HIT IRAN AND SYRIA.
"Iranian rials and Syrian pounds are pouring into the shops as Western economic sanctions against those 2 countries make it harder for them to conduct trade with much of the rest of the world, arrange international bank transactions and obtain hard currency. (...) Iraq is a convenient place for both countries to obtain dollars because business ties have been growing rapidly. Since the fall of Iraq's (...) Saddam Hussein, its (...) government has brought the country closer to (...) Iran and to (...)Syria (...). Baghdad has rejected Arab League calls to impose economic sanctions on Damascus (...), citing Iraq's own painful experience with sanctions during the Saddam era."
http://www.reuters.com/article/2012/02/01/us-iraq-sanctions-idUSTRE81018820120201
 
 
WAHRUNGSKRIEG: RICHTET SICH DAS EMBARGO WIRKLICH GEGEN IRAN?
"Das Erdölembargo der EU gegen den Iran wird den Euro destabilisieren und dann lawinenartig auch andere Volkswirtschaften außerhalb der EU in Mitleidenschaft ziehen. Teheran hatte gewarnt, die USA zielten eigentlich darauf ab, über die Durchsetzung des EU-Erdölembargos konkurrierende Volkswirtschaften zu schwächen. Vor dem Hintergrund dieser Überlegung ergibt es dann auch einen Sinn, dass die USA versuchen, in Asien China, Indien, Südkorea und Japan dazu zu bewegen, ihre iranischen Erdölimporte zu drosseln oder ganz einzustellen. (...)
Die Erdölraffinerien in den EU-Ländern, die bisher iranisches Erdöl verarbeitet hatten, werden sich neue Lieferanten suchen und ihr weiteres operatives Vorgehen den neuen Gegebenheiten anpassen müssen. Einer der führenden Manager der italienischen Unione Petrolifera, Piero De Simone, erklärte, es sei damit zu rechnen, dass bis zu 70 Erdölraffinerien geschlossen werden müssten. Möglicherweise würden dann asiatische Länder raffiniertes iranisches Erdöl zulasten der lokalen Raffinerien und Erdölindustrie an die EU verkaufen.
Trotz gegenteiliger politisch motivierter Stellungnahmen zur Unterstützung des Erdölembargos gegen den Iran wird Saudi-Arabien kaum in der Lage sein, die aufgrund des Embargos in der EU und auf anderen Märkten entstehenden Lieferlücken auszugleichen. Ein Engpass in der Erdölversorgung und die veränderten Produktionsbedingungen dürften sich in vielerlei Hinsicht verschärfend auf die Lage in der Europäischen Union auswirken und die Kosten für die Produktion industrieller Güter, den Transport und die Marktpreise in die Höhe treiben. Es ist daher damit zu rechnen, dass sich die Krise in der Euro-Zone noch weiter verschärfen wird.
Aber der Preisanstieg bei Gütern des alltäglichen Bedarfs, von Nahrungsmitteln bis zum Transport- und Verkehrswesen, wird nicht auf die EU beschränkt bleiben, sondern wird weltweit Auswirkungen nach sich ziehen. Und wenn die Preise auf weltweiter Ebene anziehen, werden sich die Volkswirtschaften Lateinamerikas, der Karibik, Afrikas, des Nahen und Mittleren Ostens und der Pazifik-Region neuen Schwierigkeiten gegenübersehen, die die Finanzwirtschaft in den USA und einige ihrer Partner, darunter auch EU-Mitgliedsstaaten, zu ihrem Vorteil ausnutzen und bestimmte Bereiche und Märkte in den genannten Regionen übernehmen könnten. Der IWF und die Weltbank könnten in ihrer Funktion als Bretton-Woods-Sachwalter der Interessen der Wall Street unter Ausnutzung der wirtschaftlichen Schwierigkeiten dieser Länder versuchen, dort weitere Privatisierungsprogramme durchzusetzen, die letzten Endes nur der Finanzwirtschaft der USA und ihrer wichtigsten Verbündeten zugute kämen. So gesehen wird viel davon abhängen, an wen der Iran seine durch das EU-Embargo frei gewordenen Erdölfördermenge von immer 18% der Tagesförderung verkaufen wird. (...) 
Das EU-Erdölembargo gegen den Iran könttte letztlich die EU stärker treffen als den Iran. Auf lange Sicht könnte auch die USA davon betroffen werden. In struktureller Hinsicht werden die Folgen des EU-Embargos die EU noch stärker an die USA binden, aber diese Folgen könnten die gesellschaftliche Opposition gegen Washington stärken, was sich dann in der politischen und wirtschaftlichen Arena auswirken könnte."
 
 
EUROPEANS FIRST VICTIMS OF SANCITONS AGAINST IRAN.
"The head of Italy’s refiners’ lobby, Mr. Piero de Simone, has revealed that Italy is preparing to close 5 refineries because of the European Union’s unilateral sanctions against Iran and the boycott of its oil resources. (...) Mr. Simone claims that at the European level some 70 refineries could be shut down as a result of these decisions.
However, the sanctions will have little impact on Iran since its main buyers, India and China, with a growing demand for energy, have already found ways to skirt the embargo. (...)
The Ministers alleged that sanctions against Iran were fueled by their fears regarding the nature of Tehran’s nuclear program. European suspicions could not be confirmed by the International Atomic Energy Agency, notwithstanding the fact that Iran is the most inspected state in the world in this domain. They are based solely on Israeli intelligence reports, even though Israel does not hide its intention to provoke an armed conflict against Iran.
In the final analysis, the sanctions against Iran adopted by EU foreign ministers to please their Israeli partner are backfiring against European companies and employees."
 
 
FRANZ OBERMAYR (FPÖ): L'EUROPE DOIT RAPIDEMENT SE DISTANCER DES INTERETS ANGLO-AMERICAINS.
  "L’Europe devrait le plus rapidement possible prendre ses distances d’avec les intérêts anglo-américains. À court terme l’embargo européen frappera les populations civiles. À moyen terme, c’est à la Chine que profiteront ces capacités de production [de pétrole] libérées, et ce sera pour elle une chance pour couvrir ses besoins énergétiques croissants":
http://fr.novopress.info/107379/franz-obermayr-fpo-leurope-doit-rapidement-se-distancer-des-interets-anglo-americains/
 
 
HOW THE ARAB LEAGUE HAS BECOME A TOOL OF WESTERM IMPERIALISM.
"The arrangement works like this: foment violence and instability within the country of choice, arm dissident groups, and direct these same groups with covert special forces; when government forces move to quell the insurrection, then accuse them of violating human rights. The Arab League then suspends the country, marking it out for international pariah status, which in turn provides a pretext f...or Western powers to mount military strikes, committing atrocities in the name of 'responsibility to protect' and engineering regime change in the interests of the Western powers. It’s neocolonialism in Arab lands – with the help of other Arab states. (...)
The pay-off for these Arab despots is that they continue to enjoy Western patronage and support in suppressing their own people. Additionally, the Sunni monarchs share the Western agenda to destroy the Syrian-Iranian alliance, which garners much greater regional popular respect and influence than any of the Persian Gulf tyrants."
 
 
ROTHSCHILD WANTS IRAN'S BANKS.
"Iran is 1 of only 3 countries left in the world whose central bank is not under Rothschild control. Before 9-11 there were reportedly 7: Afghanistan, Iraq, Sudan, Libya, Cuba, North Korea and Iran. By 2003, however, Afghanistan and Iraq were swallowed up by the Rothschild octopus and by 2011 Sudan and Libya were also gone. In Libya, a Rothschild bank was established in Benghazi while the country was still at war. Islam forbids the charging of usury, the practice of charging excessive, unreasonably high and often illegal interestrates on loans, and that is a major problem for the Rothschild banking system.
Since the Rothschilds took over the Bank of England they have been expanding their banking control over all the countries of the world. Their method has been to get a country’s corrupt politicians to accept massive loans, which they can n...ever repay, and thus go into debt to the Rothschild banking powers. If a leader refuses to accept the loan, he is oftentimes either ousted or assassinated. And if that fails, invasions can follow, and a Rothschild usury-based bank is established.
The Rothschilds exert powerful influence over the world’s major news agencies. (...) The Rothschilds control the Bank of England, the Federal Reserve, the European Central Bank, the IMF, the World Bank and the Bank of International Settlements. Also they own most of the gold in the world as well as the London Gold Exchange, which sets the price of gold every day. It is said the family owns over half the wealth of the planet—estimated by Credit Suisse to be $231 trillion—and is controlled by Evelyn Rothschild, the current head of the family.
(...) Iran is not being demonized because they are a nuclear threat, just as the Taliban, Iraq’s Saddam Hussein and Libya’s Muammar Qadaffi were not a threat. What then is the real reason? Is it the trillions to be made in oil profits or the trillions in war profits? (...) Is it to destroy Israel’s enemies or to destroy the Iranian central bank so that no one is left to defy Rothschild’s money racket? It might be any one of those reasons or, worse—it might be all of them."

 http://www.moneytrendsresearch.com/rothschild-wants-irans-banks/
 
 
CRISE MONETAIRE EUROPEENE, UNE CONSPIRATION DES REQUINS DE LA FINANCE.
"Il est évident que les attaques spéculatives en cours contre la Grèce, ainsi que d'autres pays comme l'Espagne, l'Irlande, le Portugal et l'Italie, ne sont pas le reflet de fondamentaux économiques, ni un mouvement spontané issue de la mé...canique des marchés, mais plutôt une orchestrées comme une action de guerre économique.
Le dollar avait été sans cesse tomber tout au long de l'été et l'automne de 2009. Il semblait donc opportun aux yeux de divers bailleurs de fonds anglo-américains que d'une attaque de diversion sur l'euro, en commençant par quelques-uns des pays les plus faibles de la Méditerranée, serait un moyen idéal de soulager la pression sur le billet vert. Étant donné que les élites dégénérées sont incapables de régler le problème directement sur le dollar, en augmentant la production, le plein emploi, et la reprise économique, l'une des rares alternatives qui leur reste est de créer une situation dans laquelle l'euro s'effondre rapidement, laissant le dollar comme le bénéficiaire de certains vols résiduelle à la qualité ou un refuge sûr réflexe.
C'est ce qui a émergé au cours de la première semaine de décembre avec un assaut spéculatif contre le gouvernement espagnol et les obligations grecques ainsi que par conséquence sur l'euro lui-même, le tout accompagné d'une campagne de presse calomnieuse visant la PIIGS (Portugal, Italie, Ireland, Grèce, Espagne), un acronyme pour les pays ciblés issus tout droit des entrailles de Goldman Sachs.
Concrètement cette conspiration vit naissance au cours d'un dîner le 8 février 2010 à New York, organisé par le courtier Monness, Crespi, Hardt & Co. Parmi les personnes présentes on peut citer SAC Capital Advisors, David Einhorn de Greenlight Capital (un vétéran de l'agression mortelle sur Lehman Brothers dans la fin de l'été 2008), Donald Morgan de la Brigade de la capitale et Soros Fund Management. Le consensus qui s'est dégagé ce soir-là en plein filet mignon, c'est que les obligations du gouvernement grec ont été le talon d'Achille de l'euro, et qu'une fois une crise de la dette grecque aurait été déclenchée, les résultats seraient catastrophiques mauvais pour l'euro. Les prédateurs réunis ont convenu que la Grèce a été le premier domino européen à faire tomber. Donald Morgan a maintenu catégoriquement que la contagion grecque pourrait rapidement contaminer tous les emprunts souverains dans le monde, y compris nationaux, étatiques, municipaux et toutes les autres formes de la dette publique. 
Cela signifie en Californie, au Royaume-Uni et aux États-Unis parmi beaucoup d'autres. Les détails de ce dîner ont été révélés dans le Wall Street Journal du e vendredi 26 Février 2010. (...)
Cet article indique aussi qu'une tentative délibérée pour créer une crise monétaire à l'échelle européenne entraînerait avec elle une vague de dépression économique. En effet, la création du chaos monétaire en Europe par destruction convulsive de l'euro induite par une attaque spéculative paralyserait la production de marchandises en Europe occidentale. Ce qui pourrait être à l'origine d'un déclin de l'économie mondiale. Les conséquences sont graves et évidentes, mais les hyènes de la finances ne se sentent pas concernées."
 
 
 
 
JERUZALEM: ANTI-CHRISTELIJKE GRAFITTI ZORGT VOOR OPSCHUDDING.
"‘Dood aan de christenen’, is een van de bedreigingen die in het Hebreeuws op de muren [van een Grieks-orthodox klooster] zijn aangebracht":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1642-jeruzalem-‘dood-aan-de-christenen’-zorgt-voor-opschudding.html
 
 
VLADIMIR PUTIN EMERGES AS PROTECTOR OF EASTERN CHRISTIANS.
"Russian Prime Minister Vladimir Putin pledged to make the protection of persecuted Christians one of his foreign policy priorities if he wins the 2012 presidential election."
http://www.voltairenet.org/Vladimir-Putin-emerges-as
 
 
AARTSBISSCHOP: INVAL IN IRAK NEKTE CHRISTENEN.
"De Amerikaanse katholieke aartsbisschop Timothy P. Broglio, in dienst van het Amerikaanse leger, zegt dat het aantal Iraakse christenen in elkaar geklapt is sinds de Amerikanen in 2003 het land binnenvielen. (...) De aartsbisschop is speciaal bezorgd over de Irakese katholieken: Saddam Hussein (...) 'gaf hen verantwoordelijkheid en ze bekleedden posten in (overheids)instellingen. (...) Toen waren ze een minderheid die werd beschermd'."
http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70043
 
 
IK WAS DE SLAAF VAN RYANAIR.
"Op een jobsite zag ik een aanbieding van Ryanair. Och, waarom niet? Airhostess, klinkt chic, dacht ik. Nog één ding scheidde Virginie van (...) een carrière boven de wolken: een cursus van 6 weken. ‘En 1.800 euro. Wie hostess bij Ryanair wil worden, moet zelf betalen voor die cursus. Gelukkig stak mijn pa me het geld toe.  Achteraf bekeken had mijn frank toen al moeten vallen. In die 6 weken waren er al tekenen van uitbuiting. Niet alleen dat cursusgeld, hoor. Het waren ook zeer lange dagen. Van 8 uur 's morgens tot 8 uur 's avonds (...). De praktijk gebeurde 's nachts. Soms moesten we er om 2 uur in de nacht uit voor training in het vliegtuig. Overdag vliegen de toestellen, hé. Als er één een dag aan de grond moet blijven voor een opleiding, brengt het niets op.'
De weken vlogen voorbij, maar een contract kwam nooit ter sprake. ‘Laat staan de inhoud ervan. Tot de laatste dag. Plots stond daar een dame van de firma Crewlink. Niet Ryanair dus, want ze huren personeel van een ander bedrijf. Dan kunnen ze zeggen dat zij het niet zijn als er klachten komen van personeel. Soit. Die dame was zeer kordaat. Hier zijn de contracten, graag afgeven binnen het halfuur. Miserie op papier, dat was het. (...) Van dan af regen de ontgoochelingen zich aaneen. (...) De plaats van het werk, bijvoorbeeld. Ik had gesolliciteerd in Spanje met het idee daar aan de slag te gaan. Niets van: Charleroi, kreeg ik te horen. Zij beslissen dus waar je werkt en na een jaar kunnen ze je net zo goed in Dublin plaatsen.
De grootste ramp zijn de rechten die je als werknemer gewoon niet hebt. Je wordt ingeschreven onder de Ierse wetgeving. Sociale zekerheid: zo goed als nul. De eerste 20 dagen van ziekte word je niet betaald. En wie werkt op een vliegtuig is vaak ziek, geloof me. Want 's morgens sta je bij 5 graden in de regen in België, 2 uur later bij 25 graden in Italië. En dan weer terug naar de kou.
Dan is er de verloning. Je wordt alleen betaald als het vliegtuig beweegt. De briefings voor het vertrek, het helpen instappen, rommel of kots van passagiers opkuisen tussen 2 vluchten, 7 uur wachten op de luchthaven met klagende reizigers omdat het vliegtuig niet vertrekt wegens sneeuwval: dat blijft allemaal onbezoldigd. Meestal was ik per dag 11 uur in de weer, maar werd ik maximaal voor een uur of 6 betaald. Er waren maanden dat ik amper 700 of 800 euro verdiende.
Werken op zondag, feestdagen, 's nachts of in de week: dat maakte geen enkel verschil. (...) Ik had geen dertiende maand, er werd bijna niets afgehouden voor mijn pensioen, ik moest niet rekenen op ziektegeld of steun na een arbeidsongeval, kreeg geen bijdrage voor woon-werkverkeer, had geen recht op een ontslagpremie en kon van de ene op de andere dag met onbetaald verlof naar huis worden gestuurd, tot 5 maanden aan een stuk. En ik moest ook zelf mijn uniform betalen. Tijdens het eerste jaar houden ze maandelijks 30 euro af van je loon voor dat uniform. In het tweede jaar betalen ze dat maandelijks terug. Wie dus opstapt na enkele maanden, is zijn geld kwijt. (...)
Daarom zitten er in Charleroi tussen de 300 personeelsleden maar een stuk of 10 Belgen. De rest zijn Polen, Spanjaarden of Portugezen. Mensen uit landen waar het niet zo denderend gaat of waar werken in die omstandigheden en tegen dat loon zelfs dik oké is. Maar ook zij houden het maximaal 3 jaar vol."
 
 
LA CONDAMNATION DE L'IDEOLOGIE SIONISTE PAR L'EGLISE CATHOLIQUE.
"'Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus.' (Saint Pie X, 1904, Cité du Vatican). Cette position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV, qui souligna de façon extrêmement explicite: 'Les Juifs n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte.' (1917)."
http://www.la-question.net/archive/2009/01/11/sionisme-et-catholicisme.html
 
 
POURQUOI ISRAEL N'AIME PAS LE PAPE.
"Le Pape Benoît XVI (...) est confronté (...) à une formidable gageure: rendre force et vigueur à un catholicisme qui, triomphant à la mort de Pie XII, s'étiole au bout de réformes modernistes qui ne remplissent pas les églises et vident les séminaires. Qu'il se soit donc réconcilié avec les 'intégristes' qui comptent des communautés ferventes, militantes et convaincues, est logique. Pourquoi une... équipe se priverait-elle d'un joueur qui a du talent?
Il veut la réunification avec les orthodoxes. Il a raison. Ces derniers conservent une foi intacte et n'ont avec les catholiques romains aucun désaccord théologique majeur. (...) Il veut protéger les chrétiens du Proche-Orient. Pour cela, l'alliance objective des musulmans, des juifs pieux antisionistes et des chrétiens est nécessaire face au sionisme américano-protestant.
Laissons, dès lors, les sionistes à leurs humeurs et paranoïa diverses et compulsives et rendons à ce Pape, dont la dévotion ne va qu'au Christ, l'hommage qui lui est dû!":
http://eurempire.skynetblogs.be/archive/2012/01/28/pourquoi-israel-n-aime-pas-le-pape.html
 
 
HUNGARY DESTROYS ALL MONSANTO GMO MAIZE FIELDS.
"Almost 1000 acres of maize found to have been grown with genetically modified seeds have been destroyed throughout Hungary. (...) Unlike several EU members, GMO seeds are banned in Hungary. (...) Seed traders are obliged to make sure that their products are GMO free."
http://planetsave.com/2011/07/21/hungary-destroys-all-monsanto-gmo-maize-fields/
 
 
WHY INDIA CHOSE TO DISAPPOINT THE US.
The Indian Air Force (...) felt that the newer French and European fighters performed better in India's often challenging operating environments. The Europeans also went further on technology transfer, while the US's end user agreements struck India as needlessly prohibitive. (...) 
By opting for a European aircraft, India is not seeking to avoid aligning itself with the US. India clearly is aligning itself with the US, but as a partner rather than a client; it also sees the US as one of several key strategic partners, rather than the only ally that counts. India's strategy, above all, is to spread the risk. It has already signed significant contracts with the US for military surveillance and transport aircraft, as well as civil nuclear development."
 
http://atimes.com/atimes/South_Asia/ME11Df04.html
 
 
THE GEOPOLITICAL STAKES IN NIGERIA.
"Despite its oil riches, Nigeria remains one of Africa’s poorest countries. (...) Nigeria’s oil is exploited and largely exported by the Anglo-American giants—Shell, Mobil, Chevron, Texaco. Italy’s Agip also has a presence and most recently, to no one’s surprise, the Chinese state oil companies began seeking major exploration and oil infrastructure agreements. (...) Ironically, despite the fact that Nigeria has abundant oil to earn dollar export revenue to build its domestic infrastructure, government policy has deliberately let its domestic oil refining capacity fall into ruin. The consequence has been that most of the gasoline and other refined petroleum products used to drive transportation and industry, has to be imported, despite the country’s abundant oil. In order to shield the population from the high import costs of gasoline and other refined fuels, the central government has subsidized prices. Until January 1, 2012, that is. That was the day when, without advance warning President Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan announced immediate removal of all fuel subsidies. Prices for gasoline shot up almost threefold. (...)
The huge unexpected price hike for domestic fuel triggered nationwide protests that threatened to bring the economy to a halt. (...) All that took place during one of the bloodiest waves of bombings and murder rampages by the terrorist Boko Haram sect creating a climate of extreme chaos. 
What has been buried from international accounts of the unrest is the explicit role the US-dominated IMF played in the situation. With suspicious timing IMF Managing Director Christine Lagarde was in Nigeria days before the abrupt subsidy decision (...). Further confirming the role US and IMF pressure on the Nigerian government played, Jeffery Sachs, Special Adviser to the UN Secretary General, during a meeting with President Jonathan in Nigeria in early January days after the subsidy decision, Sachs declared Jonathan’s decision to withdraw petroleum subsidy 'a bold and correct policy'. (...) 
Making the sudden decision to end the domestic fuel subsidy even more suspicious is the manner in which Washington and the IMF are putting pressure on only select countries to end subsidies. (...) That means the IMF and Washington have forced one of the poorest economies in Africa to impose a huge tax on its citizens on the implausible argument it will help eliminate corruption in the state petroleum sector. The IMF knows well that the elimination of subsidies will do nothing about corruption in high places. (...)
One major geopolitical factor that is generally ignored in recent discussion of Nigerian oil politics is the growing role of China in the country. In May 2010 only days after President Jonathan was sworn in, China signed an impressive $28.5 billion deal with his government to build 3 new refineries, something that in no way fit into the plans of either the IMF or of Washington or of the Anglo-American oil majors. 
China State Construction Engineering Corporation Limited (CSCEC) signed the deal to build 3 oil refineries with Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), in the biggest deal China has made with Africa. Shehu Ladan, head of NNPC, said at the signing ceremony that the added refineries would reduce the $10 billion spent annually on imported refined products. As of January 2012 the 3 Chinese refinery projects were still in the planning stage, reportedly blocked by the powerful vested interests gaining from the existing corrupt import system. (...) 
Last September on a visit to Beijing, Nigeria central bank governor Lamido Sanusi announced his country planned to invest 5% to 10% of its foreign exchange reserves in China’s currency, the (...) yuan, noting that he sees the yuan becoming reserve currency. In 2010 China’s loans and exports to Nigeria exceeded $7 billion, while Nigeria exported $1 billion of crude oil. Until now Nigeria has held some 79% of her foreign currency reserves in dollars, the rest in Euro or Sterling, all of which look dicey given their financial and debt problems. The move of a major oil producer away from dollars, added to similar moves recently by India, Japan, Russia, Iran and others, augurs bad news for the continued role of the dollar as dominant world reserve currency. 
The Chinese are also bidding to get a direct stake in Nigeria’s rich oil reserves, until now an Anglo-American domain. In July 2010, China’s CNPC (China National Petroleum Corporation) won 4 prospective oil blocks (...). As well China’s oil company, CNOOC Ltd has a major offshore production area in Nigeria.
The IMF and Washington pressure to lift subsidies on imported fuels is at this point in question as is the future of China in Nigeria’s energy industry. Clear is that lifting subsidies in no way will benefit Nigerians. More alarming in this context is the orchestration of a major new wave of terror killings and bombings by the mysterious and suspiciously well-armed Boko Haram. This we will look at next in the context of Nigeria’s recent transformation into a major narcotics hub."
 
 
DUITSE ACTIVITEITEN IN PERZIE EN AFGHANISTAN 1914-1918.
"In de zomer van 1914 werden in Berlijn gedachten ontwikkeld om het de Britse vijand in zijn Indiase bezittingen lastig te maken. Max von Oppenheim was hierbij de leidende figuur. (...) Ook de Turkse leider Enver opperde het plan om samen met de Duitsers via de neutrale staten Perzië en Afghanistan de inheemse bevolking van Brits-Indië tot verzet aan te sporen. (...) De Duitsers waren van plan om de Shatt al Arab aan het einde van de Perzische Golf af te sluiten om de olietoevoer uit de Perzische bronnen voor de Britse marine te stoppen. Dit lukte niet, want er was een leger uit Brits-Indië in de regio, dat tijdig deze olievelden had bezet. En toen in oktober Turkije de zijde van Duitsland had gekozen, was het voor de Britten een kleine moeite om op 5 november de Turkse haven Basra te bezetten. In andere delen van Perzië wisten de Duitsers Britse en Russische consuls te verdrijven en vestigingen van de Royal Bank of Persia over te nemen":
http://wwhttp/://www.wereldoorlog1418.nl/duitse%20activiteiten-wo1/index.htmlw.wereldoorlog1418.nl/duitse%20activiteiten-wo1/index.html
 
 
US SOLDIERS GUARDING OPIUM IN AFGHANISTAN:
 
 
EURASION UNION A SURVIVAL OPTION FOR EUROPE.
"The European integration project that has been Europe’s leading narrative ever since the early 1950s seems stalled as experts explicitly opine that the EU is not capable of managing the crisis on its own. The only glimpse of hope for Euro...pe in the present situation comes from the notion of Eurasian integration. (...) 
Over one year ago Vladimir Putin proposed forging a common economic space and a pan-continental market stretching 'from Lisbon to Vladivostok'. German Chancellor Angela Merkel (...) noted, however, that Russia would have to join the World Trade Organization before it could have a free trade area with the EU. Today, Russia is a WTO member. So isn’t it time to revisit Vladimir Putin’s proposal? All the more so, as the Russian prime minister reiterated the prospective advantages of such partnership (...) last October, stating that 'establishing an economical and well-balanced partnership framework between the EU and the Eurasian Union would enable feasible progress in the entire continent’s geopolitical and geo-economic configuration, and undoubtedly deliver a positive global effect'. 
In a situation where a devastating financial meltdown threatens the very integrity of the European Union, I see Vladimir Putin’s initiative as the only option for preserving both economic and political stability in Europe. A unified system comprising the supercontinent’s diverse economies such as a Eurasian Union would help secure Europe against any downturn. A Eurasian Union essentially spells survival for the grand European project, and one on mutually beneficial terms. (...) I am convinced that a Eurasian Union that would pursue close partnership with the EU represents a viable option for ensuring stable development and prosperity for both Europe and the rest of Eurasia."
 
 
TRAVAILLER EN RUSSIE.
"Selon les chiffres officiels des contrôles aux frontières pour l’année 2010, ce ne sont pas moins de 13.6 millions d’étrangers qui sont entrés sur le territoire de la fédération de Russie. (...) Le gros des étrangers entrants pour l’année 2010 venait d’Ukraine (21%), devant l’Ouzbékistan (14%), Kazakhstan (10%), le Tadjikistan (7%), l’Azerbaïdjan (6%) et la Moldavie. Ces 6 pays du monde postsoviétique ont totalisé à eux seuls près de 8,5 millions d’entrées. (...) 
Il faut préciser qu’a ces immigrés légaux, s’ajoutent des immigrés illégaux, très nombreux (...). En juillet 2010, Dimitri Medvedev affirmait que 4 millions de travailleurs se trouvaient en situation irrégulière en Russie. Des associations de défense des droits de l'homme évoquent 5 à 7 millions de personnes, dont la majorité se trouverait dans la région de Moscou. (...). Une grande partie de ces clandestins vient des pays d’Asie centrale (hors Kazakhstan) et ces migrants constituent le gros des troupes des gaustarbeiters, ce nouveau lumpenprolétariat. Par exemple, pas moins de 580.000 citoyens kirghizes, soit un dixième de la population de ce pays centre-asiatique, résideraient en Russie, dont une infime partie d'entre eux de façon légale. (...) 
Mais les citoyens de l’espace postsoviétique ne sont pas les seuls à émigrer en Russie, les Européens de l’ouest sont également de plus en plus nombreux à choisir la destination russe. C’est l’Allemagne qui est en tête en Europe puisque pas moins de 482.000 Allemands sont entrés sur le territoire de la Fédération de Russie en 2010! Il ne s’agit pas de 482.000 immigrants bien sur, mais la bonne santé des relations économiques entre les deux pays encourage l’expatriation des Allemands. (...) On dénombre en Russie (...) 4.000 sociétés allemandes qui ont presque toutes des représentations à Moscou."
 
 
JEAN PIERRE VAN ROSSEM BLAAST R.O.S.S.E.M. NIEUW LEVEN IN.
"Genoeg met het politieke geklungel van onze politici, genoeg met banken die ons in de andere Europese landen met hun gefoefel verplichten tot bezuinigen en inleveren". Van Rossem hekelt vooral de grote nadruk op begrotingsdiscipline: "Je moet toch geen groot licht zijn om te zien dat je met besparingen geen economische groei creëert. (...) De gewone man heeft alle redenen om echt kwaad te zijn op de onkunde van een handvol politici dat ieder elementair macro-economisch doorzicht mist":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120130_222
 
 
VAN ROSSEM AL DIT JAAR NAAR DE KIEZER.
"Jean-Pierre Van Rossem neemt met zijn partij ROSSEM dan toch deel aan de gemeenteraadsverkiezingen van oktober. (...) 'Ik wil de mensen duidelijk maken dat ze noch links, noch rechts maar averechts moeten stemmen'."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120201_179
 
 
JEAN PIERRE VAN ROSSEM: NEEN, HERMAN EN ANGELA, ZO KAN DAT TOCH NOOIT WERKEN!
"Laten we even Herman en Angela volgen. Wat stellen zij voor? Om de publieke financiën weer op orde te zetten moeten lidstaten zo veel mogelijk bezuinigen en de belastingsdruk maar met mate verhogen. Nemen we het geval van België. Daar von...d de Nationale Bank dat het land in 2012 minstens 11.3 mld zal moeten bezuinigen. Voeg daar de (...) failliet gegane coöperatieve ARCO aan toe (1 mld) en het feit dat de economische groei noch + 0.8 %, noch + 0.5 % maar (volgens de Nationale Bank) - 0.5 % zal zijn, dan moet daar nog eens 3.3 mld bijkomen. Dat brengt ons op een totaal van 11.3 + 1.0 + 3.3 = 15.6 mld. En dan is dit allicht nog een misrekening want eind 2012 zal de economische groei niet -0.5 % zijn, wel -1.4 %. 
Dat wil zeggen dat, als we het begrotingstekort op de beloofde 2.8% willen houden, er nog 2.97 mld extra moet worden gevonden. Laten we gul zijn en dit naar beneden afronden tot 2.9 mld, dan betekent dit dat er niet 11.3 mld moet worden gevonden, maar de 15.6 mld + 2.9 mld = 18.5 mld en dat scheelt dus al meer dan een slok op een borrel. Ik wacht met ongeduld tot iemand van die bollebozen uit de Wetstraat de moed zal hebben om de juiste cijfers mee te delen.
Met 18.5 mld gaat het hier wel om 5.6% van het BBP. (...) Nu moeten Herman en Angela mij eens uitleggen hoe je dergelijke inspanningen van gezinnen en bedrijven kunt vragen zonder dat je hele economie de kramp krijgt. (...)
Het enige middel tot economische groei bestaat er nog steeds in dat de private consumptie, de investeringen van gezinnen (bouw) en bedrijven (machines en gebouwen) en export geen slachtoffer mogen zijn van bezuinigingen (die de publieke consumptie doen dalen). Alle maatregelen die de private consumptie verlagen, de investeringen verminderen en de export ondermijnen, sluiten iedere hoop op economische groei uit. (...) Je moet dus al een perverse gelover zijn om aan te nemen dat zoveel bezuinigingsgeweld ook maar een morzel hoop op groei zou toelaten! En men realisere zich dat al dit besparingswgeweld veel minder moet dienen om de euro te redden, dan wel om de dichtgevroren interbancaire markt te helpen ontdooien. Want uiteindelijk zijn de pathologische hebzuchtigen van de banksector de enige verantwoordelijken voor al die ellende.
Goed, waar moeten de 18.5 mld dan wel worden gevonden? Als men het verstandig aanpakt, is er in het geheel niet zulke grote som nodig. Door het oprichten van een parastatale holding die 4 jaar na elkaar 50.000 sociale woningen gaat bouwen, kan er eind 2012 een positieve economische groei zijn van 1% in de plaats van die -0.5 of - 1.4%. De financiering van die openbare werken kan verlopen langs het uitschrijven van kortlopende kasbons met een netto rendement van 4%. Nu spaarboekjes met hun 2.5% opbrengst zelfs geen garantie meer zijn voor de uitholling van de koopkracht bij een inflatie van 3.65%, zullen heel wat spaarders bereid zijn hun spaargeld veilig te beleggen bij de parastatale holding die de sociale woningen gaat bouwen. Hoeveel hebben we dan wél nodig?
Niet eens de 11.3 mld die berekend was op een negatieve groei van -0.5%. Wel integendeel stijgt na uitvoering van mijn plan die groei met 1%, wat 1.5% (4.95 mld, laat ons afronden op 5 mld) verschil uitmaakt. Het te financieren tekort zakt hierdoor van 11.3 naar 6.3 mld, wat meteen een heel ander verhaal is. En waarom zouden we Jan met de Pet en ons bedrijfsleven hiervoor laten opdraaien. Mits het aanleggen van een vermogensregister en het belasten van alle vermogens groter dan 2.5 miljoen met 1.5% kunnen we al de 3.3 mld vinden bij de rijken in onze samenleving. (...) 
Het kan dus allemaal op een elegante manier worden opgelost zonder dat de man of de vrouw in de straat er een pak geld voor moeten ophoesten. En wat de 1 mld van het failliete ARCO betreft, zou men wel gek moeten zijn die uit te betalen aan zogezegde leden van een coöperatieve. Dat waren ze in het geheel niet - hoe hard CD&V het tegendeel moge beweren - het waren doodgewone beleggers die geen recht hebben op dat geld. Er bestond dus hoop indien men het probleem correct zou hebben aangepakt in plaats van de dwaze lijn van Herman en Angela blindelings te volgen! Het is maar dat u het weet."
 
 
JEAN PIERRE VAN ROSSEM: OOK MAAGKRAMPEN GEKREGEN NA DE 7DE DAG VAN VANDAAG?
"In de politiek gaat het er anders aan toe: geen van de geïnterviewden snapt een bal van macro-economie, maar toch wauwelen ze – vrijwel allen opgeleid als jurist – er lustig op los zonder het geringste benul hoezeer ze platitudes en vooroordelen aan elkaar breien."
 
 
JEAN PIERRE VAN ROSSEM: OVER DE CONCURRENTIEKRACHT VAN ONZE ECONOMIE.
"Denken in termen van 1 of 2 indexsprongen is niet de juiste oplossing, omdat dit om ingrepen ad hoc gaat, niet om structurele oplossingen, terwijl de huidige crisis net een structurele crisis is, geen conjuncturele crisis. (...) Waarom? (...) Het herstel van onze concurrentiepositie op de wereldmarkt kan pas effect hebben bij (1) of een GRONDIGE HERZIENING van ons indexmechanisme of (2) bij een ...forse DALING VAN DE SOCIALE LASTEN.
Wat de herziening van de sociale lasten betreft, zouden die met 8 à 9 % moeten kunnen dalen om de concurrentiekracht van de Belgische economie weer op het niveau van Duitsland te brengen. Zulke besparingen zijn wegens het ponzisysteem van onze sociale zekerheid onuitvoerbaar op het eigenste ogenblik dat op Diktat van de Europese Unie – lees Angela Merkel – het begrotingstekort moet reduceren tot 3 %. (...) 
Wat ons indexmechanisme betreft, moet worden opgemerkt dat dit al meerdere decennia fout wordt berekend. (...) Door het werken met vaste wegingscoëfficiënten berekenen wij de index (waaraan de lonen zijn gekoppeld) verkeerd. Hier dringt een correcte berekening zich op. Een herziening van de index zal echter nooit leiden tot de fameuze daling van de loonkost met 4%.
De voornemens van Alexander de Croo om de concurrentiekracht van onze economie te herstellen zijn wis en zeker nobel – daar hadden we in perioden van hoogconjunctuur al werk van moeten maken – maar zijn onuitvoerbaar of weinig relevant in perioden waar we op Diktat van Merkel en haar troika het begrotingstekort onder de 3% moeten houden. Dit alles illustreert hoe moeilijk het zal worden economische groei te regeneren in tijden van opgelegde begrotingscontrole. (...)
De oprichting van een sociale holding die 4 jaar lang 50.000 goedkope maar kwaliteitsvolle woningen bouwt – woningen bedoeld voor de verkoop – is het meest probate middel om in crisistijden economische groei te realiseren. Een deel van die groei zorgt voor de nodige ontvangsten die we kunnen gebruiken voor het herstel van de concurrentiekracht van de economie. En laat net dit het verhaal zijn waarnaar De Croo misschien wil luisteren."
http://columns.skynetblogs.be/archive/2012/02/13/over-de-concurrentiekracht-van-onze-economie-door-jp-van-ros.html
 
 
ULTRA-KATHOLIEKEN VERSTOREN PREMIERE CASTELLUCCI.
"De première van een controversiële voorstelling van Romeo Castellucci in de Singel in Antwerpen is met 3 uur vertraging gestart omdat een onbekende een stinkbom in het verluchtingssysteem had gegooid. (...) Het stuk (...) van (...) Castellucci is fel gecontesteerd. Ultra-katholieke groeperingen nemen er aanstoot aan omdat het blasfemisch zou zijn. (...) De voorbije maanden demonstreerden ultra-katholieke groeperingen al voor theaterhuizen in Parijs, Rennes, Toulouse en Villeneuve d'Ascq. In Parijs werd de voorstelling zelfs onderbroken. Ook in Italië werd vorige week opgeroepen om te protesteren tegen het stuk":
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/cultuur%2Ben%2Bmedia/kunsten/120102CastellucciVerstoord
 
 
GROTE BELANGSTELLING VOOR VOEDSELTEAMS IN DE GROOTSTAD.
"Veel mensen willen voeding rechtstreeks bij de lokale producent kopen, maar worden afgeschrikt door de prijs en praktische beslommeringen. De vzw Voedselteams verzamelt gezinnen per regio in een team, drukt het kostenplaatje door de georganiseerde aanpak en maakt kopen bij de boeren erg gemakkelijk (...). Wie zich aansluit bij een voedselteam, bestelt zijn boodschappen online en gaat wekelijks a...lles afhalen in een depot in de buurt.
De vzw Voedselteams organiseert sinds 1996 lokale teams van consumenten en treft (...) steeds meer belangstellenden. Vlaanderen telt meer dan 130 voedselteams. Bij veel teams is er een wachtlijst en vorig jaar zijn er nog 13 nieuwe groepen bijgekomen. Van oudsher telt Vlaams-Brabant het meeste voedselteams (49). De groei situeert zich vooral in Oost-Vlaanderen en Antwerpen waar vorig jaar 11 van de 13 nieuwe teams van start gingen. Vooral in en rond de grootsteden Gent en Antwerpen gaat het snel."
http://www.vilt.be/Grote_belangstelling_voor_voedselteams_in_de_grootstad
 
 
Even if there comes a time when you do not hear my voice, do not give up. Do not despair. Do not stop fighting for your freedom until you have victory!” 
- Brother Leader Muammar Gaddafi -
 

mardi, 14 février 2012

Pechino scopre in Berlino un alleato vulnerabile

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Ex: http://www.eurasia-rivista.org

Pechino scopre in Berlino un alleato vulnerabile

La visita di due giorni della Cancelliera tedesca Angela Merkel in Cina la scorsa settimana è coincisa con notevoli progressi nella cooperazione bilaterale nonostante la persistente divergenza relativa a diverse questioni, tra cui l’Iran.

Come ha dichiarato il Presidente Hu Jintao durante l’incontro dello scorso venerdì con la Merkel, la visita di quest’ultima cementa “la fiducia e la sintonia” tra i due Paesi.

I tempi della visita della Merkel rendono bene l’idea di come i due Paesi prestino grande attenzione alla cura delle relazioni bilaterali. La Cina è il primo Paese extraeuropeo che la Merkel visita quest’anno, e la Merkel stessa è in assoluto il primo leader straniero che i dirigenti cinesi hanno incontrato nell’Anno del Dragone.

Nel corso del suo incontro con Hu la Merkel non ha mancato di sottolineare come in Germania questo sia l’Anno della Cultura Cinese e come la Cina sia l’ospite d’onore dell’annuale fiera espositiva Hannover Messe.

In occasione di un incontro separato tenuto giovedì con la Merkel, il Premier cinese Wen Jiabao ha reso noto che la Cina potrebbe decidere di contribuire al fondo europeo salva-Stati, anche se non ha fornito le cifre esatte del contributo economico. “La Cina sta analizzando e sta valutando attraverso il Fondo Monetario Internazionale (FMI) le vie più indicate per essere coinvolta più profondamente nella soluzione definitiva della crisi dei debiti sovrani europei usando i canali preposti dal Meccanismo Europeo di Stabilità/Fondo Europeo di Stabilità Finanziaria”, ha detto Wen nel corso di una conferenza stampa congiunta con la Merkel.


La visita cinese della Merkel è solo l’ultima di una lunga serie negli ultimi due anni. La frequenza con cui i rappresentanti ufficiali dei due Paesi fanno la spola tra Pechino e Berlino mette bene in luce come i legami tra le due maggiori Nazioni esportatrici al mondo non siano mai stati tanto stretti, e come i due Stati non abbiano mai avuto tanti interessi strategici in comune come oggi.

Apparentemente Pechino considera il miglioramento delle proprie relazioni con la Germania, leader economico dell’eurozona, come la chiave di volta per intensificare i rapporti con l’UE. Il fatto che Wen abbia annunciato il possibile soccorso cinese all’Europa proprio in occasione della visita della Merkel non è certo una semplice coincidenza.

Prima di lasciare la Cina la Merkel ha poi osservato come la sua amministrazione stesse attualmente adoperandosi per implementare gli accordi di cooperazione strategica tra i due Paesi in una serie di campi che vanno dallo sviluppo tecnico, all’economia, al sistema legale fino alla tecnologia agricola. Presso l’Accademia Cinese delle Scienze Sociali ha dichiarato: “Oggi possiamo parlare a pieno titolo di una partnership di cooperazione strategica, vista la nostra stretta collaborazione in diversi settori. Oggi arrivo qui proprio nella speranza di consolidare ulteriormente tale cooperazione”.

Soltanto tre mesi prima del viaggio della Merkel in Cina (il quinto da quando ha assunto la carica istituzionale nel 2005), il Ministro degli Esteri cinese Yang Jiechi si trovava a Berlino per il secondo appuntamento del dialogo strategico sino-tedesco tra i rispettivi Ministri degli Esteri. In quell’occasione ha dichiarato:

“Il Mondo Moderno sta vivendo un periodo di profondi cambiamenti. La comunità internazionale deve prestare sempre maggiore attenzione nei confronti di temi quali cooperazione e sviluppo. Sebbene l’Europa stia attualmente vivendo dei momenti difficili, essa rappresenta ancora uno degli attori più importanti sulla scena internazionale. Cina e Germania rafforzano i loro rapporti di cooperazione bilaterale, e la loro rispettiva influenza sugli eventi globali è in continua crescita. Entrambi i Paesi dovrebbero sfruttare la situazione globale e le occasioni uniche che ci si presentano per il futuro sviluppo delle relazioni bilaterali per promuovere senza sosta l’accrescimento stabile e a lungo termine della partnership strategica tra i due Stati”.

Il dialogo strategico, la cui prima tornata si è svolta lo scorso aprile a Pechino, rappresenta solo la punta della fitta e profonda serie di scambi di visite ufficiali in corso tra i due Paesi.

Nel gennaio 2011, il Vice Primo Ministro cinese Li Keqiang, favorito per succedere a Wen Jiabao nella veste di premier a inizio 2013, è stato in visita a Berlino. Il Vice Cancelliere e Ministro degli Esteri Guido Westerwelle ha visitato Pechino tra marzo e aprile dell’anno passato. E’ di tutta evidenza come le relazioni sino-tedesche vivano uno stato di salute decisamente buono dopo avere toccato il punto più basso nel corso del 2008.

I rapporti tra Cina e Germania avevano raggiunto la massima freddezza nel 2008, dopo che la Merkel nel 2007 aveva incontrato il Dalai Lama (la massima autorità spirituale del Tibet attualmente in esilio). Berlino aveva anche offerto il suo sostegno indiretto al Movimento per il Tibet Libero e aveva deciso di boicottare la cerimonia di apertura dei Giochi Olimpici Estivi di Pechino nel 2008 adducendo a motivazione il sostegno cinese al regime del Sudan, che Berlino accusava di genocidio.

La crisi era giunta dopo che la Merkel si era recata in visita ufficiale in Cina nel 2007, facendo sorgere la speranza di un roseo futuro per le relazioni sino-tedesche sulla scia dell’operato dei suoi predecessori, Helmut Kohl e Gerhard Schroeder. Questo però non le impedì di virare ben presto verso una diplomazia “orientata dai valori” come esplicitato nella relazione strategica sull’Asia presentata dal suo partito nel 2007.

Pechino giudicò mosse ostili l’incontro della Merkel col Dalai Lama e le iniziative prese dall’amministrazione tedesca; in risposta rimandò o cancellò del tutto una serie di visite ufficiali, incontri e forum di cooperazione bilaterale. Le relazioni non ritornarono a livelli normali fino a quando la Merkel non rilasciò alcune dichiarazioni che correggevano il tiro a margine del summit Asia-Europa tenutosi nell’ottobre del 2008 a Pechino.

Le relazioni sino-tedesche ritornarono gradualmente ai livelli standard, tanto che oggi Berlino appare l’alleato informale di Pechino in Europa (specialmente per quel che riguarda gli affari internazionali), e Pechino sembra dal canto suo l’alleato strategico di Berlino nel continente asiatico.

Questa evoluzione nei rapporti tra i due Paesi è arrivata senza alcun cambio delle rispettive classi dirigenti ai vertici, a dimostrazione che i due Stati hanno trovato un terreno d’incontro comune sebbene Berlino non abbia abbandonato la sua Strategia Asiatica “orientata dai valori”.

Ci sono diversi elementi concreti alla base dei passi in avanti della “partnership strategica” tra Cina e Germania.

Il più importante è probabilmente quello dei legami economici e degli interessi finanziari in comune. Si stima che il volume di interscambio commerciale tra Cina e Germania sia destinato a raggiungere i 160 miliardi di dollari quest’anno, in crescita rispetto ai 142 dell’anno passato, e pari a un terzo del volume totale del commercio della Cina con l’Unione Europea. Ciò mette chiaramente in luce come i due Paesi siano diventati ancora più dipendenti dai mercati dell’altro, in particolare in un periodo di recessione economica globale come quello presente in cui poi l’UE è sottoposta alla forte pressione della crisi interna dei debiti sovrani.

Dal momento che l’UE assorbe il 60% delle esportazioni tedesche, la Germania (in quanto economia fondamentalmente basata sull’export) ha dovuto sondare il terreno alla ricerca di nuovi mercati. La Cina è divenuta naturalmente la destinazione ideale per i prodotti tedeschi. Anche la Germania da parte sua costituisce un importante mercato di riferimento per la Cina, nonché partner di rilievo nel settore della cooperazione tecnologica.

Pechino e Berlino hanno inoltre posizioni simili in tema di affari economici internazionali. Sia la Cina che la Germania si oppongono a forme di protezionismo, in costante crescita per via dei dazi doganali diretti o indiretti che diversi Paesi adottano per “tutelare” i propri mercati interni.

I due Stati sono accomunati anche da visioni comuni in politica estera. Nel marzo del 2011 sia Pechino che Berlino si sono astenute dal votare la Risoluzione 1973 delle Nazioni Unite che sosteneva l’imposizione di una no-fly zone sulla Libia. Atteggiamento analogo tenuto anche nelle settimane seguenti nei confronti dell’azione militare intrapresa contro il regime di Tripoli dalla North Atlantic Treaty Organization (NATO) col sostegno degli Stati Uniti d’America.

Punti di vista simili sui maggiori temi internazionali hanno anche indotto i rappresentanti diplomatici dei due Paesi ad esprimere apprezzamento e sostegno reciproco nei loro confronti, nonostante tali prese di posizione siano fondate su concezioni ideologiche totalmente differenti. E’ interessante notare a tal riguardo come il Cancelliere tedesco Merkel abbia ricevuto la nomina come candidata al premio Confucio per la Pace (riconoscimento nato dall’iniziativa di un privato in risposta al Premio Nobel per la Pace) per essersi opposta all’attacco aereo della NATO in Libia.

Lo scorso giovedì Wen ha affermato che Cina e Germania dovrebbero operare congiuntamente in risposta ai temi della crisi finanziaria internazionale e dei debiti sovrani europei. Se l’offerta di aiuto della Cina in merito alla crisi del debito europeo potrebbe essere più retorica che concreta (Wen ha fatto notare come spetti all’Europa risolvere la propria crisi interna, anche se la Cina continuerà a sostenere la stabilità dell’Euro), resta il fatto che l’annuncio del sostegno cinese al piano di salvataggio è rilevante per lo sviluppo della partnership strategica.

E’ fondamentale che la Germania, in quanto leader di punta dell’economia dell’eurozona, cerchi il sostegno di altri Paesi per la risoluzione della crisi attuale, dal momento che ogni successo in tal senso andrebbe a rafforzare la leadership di Berlino all’interno della UE. Ciò ha un suo significato particolare anche perché Pechino non si affida più alla tattica del “divide et impera” nel suo approccio alla politica europea (cosa che faceva quando raffreddava i rapporti con uno Stato stringendo contemporaneamente quelli con un altro).

Per la Cina intrattenere oggi buoni rapporti con la Germania significa intrattenerli con l’Unione Europea, che considera attore di vitale importanza nella lotta per arrivare a un mondo multipolare e alla fine dell’egemonia statunitense.

Mentre gli USA procedono nella loro strategia di “ritorno in Asia” e la Cina viene messa sotto pressione dai Paesi confinanti alleati di Washington, garantirsi buone relazioni con l’UE attraverso buone relazioni con la Germania può contribuire in maniera positiva a sconfiggere i disegni statunitensi per isolare la Cina sullo scenario globale.

Se da un lato Berlino può beneficiare del mercato cinese in costante crescita e della cooperazione economica, dall’altro la Cina può beneficiare della Germania e dell’Europa sul piano economico e su quello politico. In altre parole: una Cina in rapido sviluppo e un’Europa forte e unita hanno potenzialmente diversi interessi in comune.

Questo matrimonio apparentemente sereno non è comunque costruito unicamente su basi solide, se si considera il rischio legato a scontri valoriali e ideologici.

Una volta che la crisi del debito nella UE sarà stato risolto e l’Occidente si sarà risollevato dalla sua crisi odierna, potrebbe riemergere e tornare in primissimo piano il “vecchio” spirito di critica dell’Europa verso Pechino su diritti umani, protezionismo commerciale e diritti sulla proprietà intellettuale. Ritornerà prepotentemente sulla scena l’obiettivo strategico dell’Europa di “allineare” o “normalizzare” (leggasi “occidentalizzare”) la Cina. Va poi detto anche che le relazioni atlantiche tra Stati Uniti ed Europa resteranno sempre più salde rispetto a quelle di quest’ultima con la Cina.

A questo scenario generale si aggiunga poi il conflitto di interessi euro-cinese per quanto attiene tre settori di competenza principali: l’alta tecnologia (la Cina sta velocemente colmando il divario che la separa dall’Occidente), l’export su scala globale e il mercato delle risorse naturali (soprattutto provenienti dai Paesi in via di sviluppo). Questo significa di non doversi aspettare che la Cina possa in futuro continuare a mantenere una partnership accomodante e priva di problemi con la Germania e l’Europa senza ostacoli di alcun tipo. I punti di vista condivisi e gli interessi in comune tra le parti sono tante quante le loro divergenze.

Per questa ragione Cina e Germania devono necessariamente stabilire i propri legami per lo sviluppo nel lungo termine sulla base di considerazioni pragmatiche e razionali. Lasciare che l’emotività abbia la meglio sulla diplomazia può avere potenzialmente ricadute pesanti in uno scenario internazionale complesso come quello attuale.

Dottor Jian Junbo, ricercatore universitario dell’Istituto di Studi Internazionali dell’Università di Fudan, in Cina, attualmente assistente accademico in visita presso la London School of Economico and Political Sciente nel Regno Unito.

(Copyright 2011 Asia Times Online (Holdings) Ltd.).

Traduzione di Alessandro Iacobellis

lundi, 13 février 2012

La réponse du berger à la bergère

La réponse du berger à la bergère

Ex: http://www.europesolidaire.eu/
 
La diplomatie américaine tente d'entraîner l'Union européenne dans une guerre pétrolière avec l'Iran. Les Européens ont ainsi accepté de menacer l'Iran d'un embargo sur les achats de pétrole iranien. La suite des évènements risque de montrer qu'il est comme d'habitude très dangereux pour l'Europe de suivre passivement l'Amérique dans les divagations de sa politique internationale.

Des sources européennes indiquent que les Russes viennent d'aviser officieusement leurs collègues diplomates de l'Union Européenne que les menaces iraniennes d'interrompre immédiatement leurs exportations de pétrole vers l'Union, en rétorsion de l'embargo et sans l'attendre, sont à prendre très au sérieux.

On dira que ce faisant l'Iran se privera ipso facto des devises provenant de ses exportations. Mais le front Russie-Chine-Iran qui s'est établi depuis quelques semaines apportera des solutions. La Chine en particulier a déjà fait savoir qu'elle serait très favorable à des importations massives de pétrole iranien, si celui-ci était vendu à un cours inférieur à celui du marché.

Dans le même temps, l'Europe ne s'est pas préparée à remplacer immédiatement le pétrole iranien par un autre. Les monarchies pétrolières du Golfe préféreront certainement réserver leurs augmentations éventuelles de production à d'autres clients plus politiquement importants pour elles que les pays européens: l'Amérique notamment. Plus généralement, on ne peut pas changer de fournisseur en un simple clic. Les débats au sein de l'Union européenne   aboutissant à la décision d'embargo  ont affiché la vulnérabilité extrême de certains de ses Etats-membres face aux conséquence d'une disparition brutale des importations en provenance de l'Iran.

Les pays les plus menacées par cette mesure le sont d'autant plus qu'ils combinent une double vulnérabilité ; ils sont à la fois les plus en difficulté économiquement et les plus dépendants des importations iraniennes. Ce sont eux, – l'Espagne, la Grèce et l'Italie, – qui ont obtenu un délai de six mois pour l'instauration de l'embargo, au lieu du délai de trois mois que voulaient les maximalistes de l'Union (France en tête, avec les Britanniques, les Hollandais et les Allemands). Cela revenait à affirmer clairement qu'un embargo immédiat serait une catastrophe pour ces pays, et par conséquent pour l'Europe. Les Iraniens l'ont immédiatement compris.

La fragilité européenne dans cette affaire montre une fois de plus que, tant que l'Europe ne se sera pas donné les moyens d'une politique globale de l'énergie, toutes sources confondues, l'addiction permanente de certains de ses membres au pétrole et au gaz rend très dangereuse une diplomatie qui se borne à suivre stupidement les positions américaines. Si le département d'Etat nous imposait demain de suspendre nos importations en provenance de la Russie, sous prétexte que ce pays  contrarie les ambitions américaines au Moyen-Orient ou en Asie centrale, nous aurions bonne mine.

Comme indiqué dans un article précédent il serait urgent, tant pour l'Europe que pour la Russie, and beyond,  de mettre des maintenant en place les bases d'une stratégie industrielle et géographique euro-russe, voire euro-asiatique, plutôt qu'attendre les conflits découlant du refus d'envisager des coopérations sur un pied de réciprocité.   

Jean Paul Baquiast

dimanche, 12 février 2012

In the House of Pound - An Interview with Gianluca Iannone

In the House of Pound

An Interview with Gianluca Iannone

 
By Colin Liddell
 
Ex: http://www.alternativeright.com/

iannone_monolayer_web.jpgCasaPound is an Italian political movement that takes its name from the American poet and Fascist sympathizer, Ezra Pound. Although it is inevitably referred to as "extremist," "racist," and "neo-fascist," the movement, which was founded in 2003, is in fact more complex and interesting, especially from an alternative right perspective. It takes a holistic and grass roots approach to politics, focusing on culture, community, and a variety of activities for its members, as much as on traditional street politics. This is an interview I did by email with Gianluca Iannone, the movement's leader, in early 2011 for an article I was writing.

 

CasaPound is still not so well known in the English-speaking countries, even by those active in right wing politics. Could you introduce your movement to our readers and describe it? How big is CasaPound? How many members and how much support do you have?

First of all, linking CasaPound to the right wing is a bit restrictive. CasaPound Italia is a political movement organized as an association for social promotion. It starts from the right and goes through the entire political panorama. Right or left are two old visions of politics, we need to give birth to a new synthesis. CPI has more than 4000 members all over Italy but the supports and sympathy we gain days after days is far larger… Just think that the Blocco Studentesco, our student organization, obtained 11,000 votes in Rome and the Province for the students’ elections.

Please tell us a little about yourself personally and your background.

I was born in August 1973 and started political activism at 14 in the Fronte della Gioventù (Youth Front) in Acca Larenzia, one of Rome's downtown neighborhood. Since then I have never stopped to be part of this world. Journalist since 1999, I worked for TV and radio stations and also wrote for national newspapers on international conflicts, literature, cinema and music.

Why did you become politically active? Was there some event, action, or person that triggered your political activism?

To tell the truth, there is not one thing in particular. I think it was just fate.

What are main policies and objectives of CasaPound, both short-term and long-term?

CPI works on everything that concerns the life of our nation: from sport to solidarity, culture and of course politics. For sports, we have a soccer teams and academy, we do hockey, rugby, skydiving, boxing, Brazilian jiu-jitsu, scuba diving, hiking groups, caving, climbing. For solidarity, we have first aid teams, we do fundraising activities for the Karen people, and we provide help to orphans and single-mums. A phone line called "Dillo to CasaPound" (tell it to CasaPound) is active 24/7 to give free advises on legal and tax issues. On the cultural ground, we host authors and organize book presentations; we have an artist club, a theater school, free guitar, bass guitar and drum lessons, we created an artistic trend called Turbodinamismo, we have a publishing company, dozens of bookshops and websites. Politically we propose various laws like the Mutuo sociale (social mortgage), Tempo di essere Madri (Time to be a mother) or against water privatization and so many more. Speaking about CPI is never easy because all these things are CASAPOUND. All of these represent our challenges and projects for now and the millennium.

Do you have any significant links with groups or parties outside Italy?

No.

The first thing that strikes people in the English-speaking countries is the name of your group, which, of course, refers to the famous American poet Ezra Pound. How important are Pound's ideas to your movement? Why have you chosen to include his name in your movement’s title?

Ezra Pound was a poet, an economist and an artist. Ezra Pound was a revolutionary and a fascist. Ezra Pound had to suffer for his ideas, he was sent to jail for ten years to make him stop speaking. We see in Ezra Pound a free man that paid for his ideas; he is a symbol of the "democratic views" of the winners.

Ezra Pound is also a name routinely associated with Anti-Semitism. Some will automatically see the invocation of his name as a rallying cry for Anti-Semitism. Could you clarify CasaPound's position with regard to the Jews and Israel?

To associate Ezra Pound and anti-Semitism is an absolute twist. It is the same for CasaPound, it has no sense. It is true that we are against Israel politics towards Palestinians, against the bombing of civilians, and the embargo on international help. To say so does not mean to be anti-Semitic, it means analyzing facts.

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You are also known for anti-usury rhetoric. Most sensible people oppose excessive usury, but are you opposed to all usury? If not, where does constructive credit end and destructive usury begin?

Usury is the worst thing. It is the head of the octopus. It is it that initiated the wars that are starting around the Mediterranean Sea, which generates illegal immigration and destruction. It is it which creates unemployment, debts. It is it that threatens the future of our children, which make them weak and ready for the massacre.

My impression of CasaPound is that it is very much a grass roots organization that operates successfully in the "arena of street politics," with marches, parades and events that build identity and community, rather than through conventional elections. In Anglo countries right-wing street politics backfired in the past, allowing the mainstream media to paint very negative images of the National Front in the 1970s and the BNP later. Because of this the BNP now avoids the street as a political arena. Your group's success suggests that the street is a much more acceptable political arena for the right in Italy. Why do you think this is? What are the differences that make this possible?

First of all, England was never a fascist state. This creates a big cultural difference. Also, as I said before CPI works on dozens of projects and with various methods: from conferences to demonstrations, distribution of information, posters. The important thing is to generate counter information and to occupy the territory. It is fundamental to create a web of supporters other than focusing on elections. For election, you are in competition with heavily financed groups and with only one or two persons elected, you can't change anything. Politics for us is a community. It is a challenge, it is an affirmation. For us, politics is to try to be better every day. That is why we say that if we don't see you, it is because you are not there. That is why we are in the streets, on computers, in bookshops, in schools, in universities, in gymnasium, at the top of mountains or in the newsstands. That is why we are in culture, social work and sport. That is a constant work.

Because of the differences between Britain and Italy do you think it is better for the right-wing in the UK to avoid street politics? In this context, what is your view of the English Defence League, a group that obviously sees the street as its arena or forum?

I think that the EDL is going on the ground of the clash of civilization. For me and Casa Pound, this provokes a kind of disgust. If the British right is reduced to this, then let's speak about soccer, it will be better.

samedi, 11 février 2012

Les liens secrets entre la CIA et les pères fondateurs de l’Europe Schuman et Monnet

Les liens secrets entre la CIA et les pères fondateurs de l’Europe Schuman et Monnet

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

 

À quelques pas de la tour Hoover, sorte de minaret central d’une centaine de mètres de haut, la Hoover Institution détient dans ses archives sept boîtes intitulées ACUE Collection, un échantillon de l’histoire secrète de l’Europe politique. Fondé en 1948, l’American Committee on United Europe était une organisation privée qui finança des mouvements fédéralistes européens bien avant les traités de Rome. L’ACUE n’avait pas pour seule obsession le décollage économique de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, son objet était également politique : faire barrage à la pression communiste sur l’ouest de l’Europe.

Ce cénacle était d’ailleurs clairement une émanation des services secrets américains. Son président, William J. Donovan, avait dirigé à partir de 1942 l’Office of Strategic Services (OSS), une agence qui disposait de près de 35 000 agents. Inspirateur de la CIA, il est considéré comme « le père de l’Intelligence Service américain ». Le vice-président de l’ACUE ? Allen Dulles, qui avait dirigé le bureau de l’OSS à Berlin, avant de prendre en 1953 la direction de la Central Intelligence Agency pour plus de huit ans. (…)

Au-delà du soutien moral, le comité « accorde un soutien financier absolument nécessaire à des structures travaillant pour l’unité de l’Europe ». À la lecture de ces documents, il apparaît noir sur blanc que cette émanation des services secrets américains a financé le Mouvement européen, rassemblement d’unionistes et de fédéralistes européens fondé en 1948. Les noms des présidents honoraires du Mouvement européen figurent d’ailleurs sur la page de garde du document. Ce sont ceux de quelques pères de l’Europe : Winston Churchill, Alcide De Gasperi, Robert Schuman, Paul-Henri Spaak. (…)

Le soutien de l’ACUE au projet européen durera jusqu’en 1960, trois ans après le traité de Rome. Douze ans en tout, douze ans seulement, mais qui auront changé le monde et l’Europe. Le 20 avril 1960, son président, William C. Foster, qui a pris la succession de Donovan, annonce par écrit au président du Mouvement européen, Robert Schuman, qu’il s’apprête à suspendre les activités du comité et fermer ses bureaux à New York et Paris. En cas de besoin, le comité pourrait être réactivé, mais son œuvre historique est désormais réalisée : « Aujourd’hui, la Communauté européenne, avec ses institutions, la Cour et l’assemblée parlementaire, constitue une réalité[1]. »

Foster ne manque pas l’occasion de souligner le rôle de son cercle d’influence : « Nous croyons que le progrès de la décennie passée doit beaucoup au travail du Mouvement européen, à ses partenaires nationaux et internationaux et à d’autres organisations privées. Par divers moyens – manifestations publiques, recherche, programmes d’échanges, information, éducation –, ces groupes ont cherché à créer un nouveau climat en Europe. Nous avons eu le privilège de contribuer financièrement et moralement à ce travail. »

Robert Schuman répond dès le 8 mai 1960 au président de l’American Committee on United Europe : « Je ne puis que prendre acte, avec regret, de votre décision de suspendre, dans les tout prochains mois, vos activités[2]. » Mais pour l’ancien ministre des Affaires étrangères qui a prononcé, le 9 mai 1950, la fameuse déclaration considérée comme le discours fondateur de la construction européenne, le processus européen est loin d’être achevé : « Ce sont les raisons pour lesquelles je note avec le plus grand intérêt que la décision que votre comité a prise n’est pas de mettre fin à ses activités mais seulement de les suspendre provisoirement. » Schuman prend bien garde d’évoquer les financements du Mouvement européen par l’ACUE, comme l’a fait William C. Foster. Avec l’argent, les Américains n’ont pas nos pudeurs.

Au moment de la suspension des activités de ce lobby qui ne dit pas son nom, son trésorier est John McCloy, un juriste et banquier américain proche des compagnies pétrolières baptisées les « sept sœurs ». Très lié à la famille Rockefeller, ce dirigeant de la Chase Manhattan Bank et du Council on Foreign Relations était un ami personnel de Jean Monnet, considéré comme l’inventeur du projet européen. Conseiller de plusieurs présidents américains, McCloy fut l’un des contacts essentiels de Monnet au sein de l’appareil d’État américain, de la Seconde Guerre mondiale à la fin des années 60. Juste avant de trouver la mort à Dallas le 22 novembre 1963, Kennedy avait attribué aux deux hommes les premières Presidential Medals of Freedom. Lors de la cérémonie, le président Johnson prononcerait à propos du père de l’Europe les mots rédigés par son prédécesseur : « Citoyen de France, homme d’État du monde, il a fait de la persuasion et de la raison les forces politiques conduisant l’Europe vers son unité et les nations atlantiques vers un partenariat plus efficace[3]. » Mais Monnet ne frayait pas seulement avec McCloy. (…)

Constantin Melnik, conseiller du Premier ministre Michel Debré pour la sécurité et le renseignement entre 1959 et 1962 témoigne : « Dulles estimait avoir sauvé l’Europe à travers les contacts avec les politiques. Et il me citait notamment le rôle de Schuman et Monnet. Oui, Schuman et Monnet avaient des liens avec la CIA. » Le Général en concevait de l’agacement : « De Gaulle voulait que les contacts avec la CIA soient concentrés au niveau des services et que les gens de la CIA cessent de voir directement Monnet et Schuman. »

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Extraits de Circus politicus, Editions Albin Michel (1 février 2012)

1]Lettre de William C. Foster, président de l’ACUE, à Robert Schuman, président du Parlement européen, 20 avril 1960.

[2] Lettre de Robert Schuman, président du Mouvement européen, à William C. Foster, président de l’ACUE, 8 mai 1960.

[3] Jean Monnet, Mémoires, Fayard, 1976.

Richard Millet - La dépossession

 

Richard Millet

La dépossession

vendredi, 10 février 2012

Europe 1945

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Europe 1945

By A. R. D. Fairburn

Ex: http://counter-currents.com/

 

And now spring comes to the starved and blackened land
where the tailless abominable angel has spent his passion;
dead roots are twined through the bones of a broken hand;
now death, not Schiaparelli, sets the fashion.

In the twentieth century of the Christian era
the news-hawk camera man, no Botticelli,
walks on this stricken earth with Primavera,
and Europe cries from the heart of her hungry belly.

Ten flattened centuries are heaped with rubble,
ten thousand vultures wheel above the plain;
honour is lost and hope is like a bubble;
life is defeated, thought itself is pain.

But the bones of Charlemagne will rise and dance,
and the spark unquenched will kindle into flame.
And the voices heard by the small maid of France
will speak yet again, and give this void a Name.

Source: http://www.nzetc.org/tm/scholarly/tei-FaiColl-t1-body-d2-d4.html#n98 [2]

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2012/02/europe-1945/

The Coming Battle of Britain

The Coming Battle of Britain

The secret coalition that will ensure Scottish independence

by Colin Liddell

Ex: http://www.alternativeright.com/

This article was originally published on the website of Civil Liberty, an organization in the UK dedicated to fighting the tyranny of political correctness.

David Cameron's stint as prime minister has been dominated by four main political narratives:

1. Britain's opposition to the ongoing Franco-German centralization of Europe
2. The maintenance of financial credibility
3. The "Big Society"
4. The question of Scottish independence

The government's inability to stem the rising tide of immigration and the ongoing economic and social chaos this is spreading throughout the land has, in the absence of a potent British nationalist party, largely fallen off the political stage.

But back to the four main political narratives, it is easy to see a synergy between these. The "Big Society," essentially the concept of volunteerism writ large as an alternative to the state doing everything, is an aspect of the government's attempt to curtail public spending in order to maintain financial credibility. This in turn is linked to Britain's supposed opposition to Euro centralization, which is how the main EU countries are dealing with similar problems created by their public sector bloating.

Of course, it could be pointed out that the "Big Society" is nothing more than aspirational hot air and a political device to offload onerous responsibilities, while also stealing easy credit for successful private, charitable, and communal initiatives.

Likewise, Cameron's opposition to the Evil Merkozy that lies at the dark heart of Europe is, on deeper analysis, rather hollow; certainly as long as voters are denied a referendum on Europe, and Pan-European institutions, such as the European Court of Human Rights continues to interfere in British affairs. Also, although the Euro may be temporarily weakened it is clearly not dead. There is a very real sense that once it recovers, the pound and Britain’s partial economic independence will be the next item on its ongoing project of financial gleichschaltung.

What is significant about these political narratives is not the actual level of achievement, which is minimal or non-existent, but the extent to which Cameron has dominated them and turned them to his political advantage, even in the case of the "Big Society." Although this has an increasingly hollow ring with the British public, it still allows the PM to posture as a compassionate anti-statist.

Cameron is apparently on top of all these political narratives except the last one, the issue of Scottish independence. This is the joker in the pack, both because of its complexity and unpredictability and because of its potential to far outweigh all the other political narratives put together.

Scottish independence is the game changer

While the Euro-stropping, "Big Society" posturing, and budget balancing bickering will all fizzle out in the usual political and technocratic compromise zone and slide slowly into the swamp of political amnesia, Scottish independence could be a real game changer.

There are several aspects of this issue that do not get much publicity but probably should. First of all, there is no doubt that both the EU and David Cameron would benefit enormously from it.

Although the EU has been badly winded by recent financial events, the vested interests involved mean that it will probably weather this storm and emerge even stronger and more set on its long term goals of European economic and political integration. It should be noted that this tendency seems to progress regardless of whether European voters are electing centre left or centre right politicians, and there is every possibility that even if 'far right' or even 'far left' candidates were elected in significant numbers a similar modus operandi could be maintained as the EU seems to have power political and economic benefits that appeal to any ruling class.

Scottish independence would strengthen the EU hand vis-à-vis Westminster, reducing England to a smaller and weaker entity, and one that would also be demoralized from the loss of a vital component of its identity and power. In cultural semantic terms, the name "Britain" is the name of a conquering entity that has straddled the globe and proved invincible. The vestiges of this greatness are still what power the vision of a Britain independent from the EU. The name "England," by contrast, is historically that of a smaller, weaker entity, rather easily conquered by Dane and Norman, and only saved from the Spaniard by the vagaries of the weather. At least that's the mythic image or perception, and such factors will work like a Fifth Column to reduce the resistance to the warm, all-enveloping embrace of Europe.

Given that the EU would benefit from Scottish independence, we must expect some tangible support for it at some stage.

What form this will take is hard to predict, but possibly it will take the form of economic guarantees when the unionist campaign raises questions of Scottish economic viability in the absence of the Barnett Formula.

The second main point, that David Cameron would benefit greatly from Scottish independence, is perhaps more counter-intuitive but just as rational. This is based on the widespread loathing for the Conservative Party that has existed in Scotland since the tenure of Margaret Thatcher. In addition to her de-industrializing economic policy that hit Scotland (and my family) particularly hard, her personification of bossy, middle-class, Margot Leadbetter, WI-style Englishness did not go down particularly well in a society that has always been dominated by a tough male, working-class ethos.

People see Scotland as a Labour country and this is easily 'proved' by the results of almost every Westminster election over the last several decades, but the recent rise of the SNP, which is politically more centrist, reveals the true story. The main reason that Scots have voted overwhelmingly Labour in the past has simply been because it was the most effective way to hurt another party that was indelibly linked in the Scottish mind with domineering Englishness.

The political side effects of Scottish independence

Scottish independence would have powerful effects on each side of the border. With Scotland freed from Westminster, there would be much less reason for Scottish voters to vote Labour. This would effectively result in the collapse of Labour in Scotland. Of course, the SNP, having fulfilled its historical purpose, might also face a serious drop in support as a range of new parties rose up to take advantage of the new political ecosystem.

In England, the removal of approximately 50 Labour MPs to the one Tory that Scotland still sends to Westminster would have a cataclysmic effect on Labour's prospects of ever winning outright power again.

A large part of the support that a major political party receives is not because of agreement with its policies, but because it has the capability of winning. Voters are rather like London-based Manchester United fans. As long as Man Utd are the big club, these fans, with no real connection to the city of Manchester, will continue to associate themselves with the success of the club, but once the club starts losing championships these fans quickly move on. The same phenomenon can be observed in politics. Americans tend to vote overwhelming Republican or Democrat because these two parties are the only ones that can grant access to representation through the extremely undemocratic American system.

The Labour Party is essentially the expression of the class politics of the early 20th century, but has managed to trade on the electability created by those limited conditions to draw out its political life long past its sell-by date. The very name of the party, which has an unpleasant, antiquated ring for voters in a post-industrial society, reveals this very clearly. The sudden removal of its contingent of Scottish MPs from the political equation would very likely deliver it a death blow.

With the Labour party removed or truncated to midget proportions, British politics would start to resemble the present governing coalition, while in the remaining White working class areas we could expect to see a post-Griffinite BNP or a new English nationalist party hoovering up votes on an identitarian basis of both race and class.

Given that the Tory Party would benefit from Scottish independence, we must expect some tangible support for it at some stage.

This is despite Mr. Cameron's professions of unionism. What form this will take is hard to predict, but possibly it will take the form of Mr. Cameron earnestly entering into patronizing Lord-Snooty-style debates with that wee ghillie Alex Salmond. With Cameron and the Eurocrats secretly or not so secretly on Salmond's side, the unionists are probably marching to the political equivalent of the Second Battle of Bannockburn!

Roll on 2014!!

Chypre, tête de pont russe en méditerranée

L'histoire d'amour entre Chypre et la Russie pourrait sembler suspecte à certains bien-pensants européistes sinon internationalistes.

Chypre, tête de pont russe en méditerranée

Les présidents chypriote et russe, Dimitris Christofias et Dmitry Medvedev, en 2010. / Petros Karadjias/AP/SIPA

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Illustration des relations russo-chypriotes: un cargo russe chargé d'armes transite par Chypre, qui le laisse filer en Syrie. Entre intérêts stratégiques de la grande Russie et nécessité économique pour la petite Chypre, les deux pays entretiennent des rapports ambigus et légalement douteux.

Le 10 janvier 2012, le cargo russe MV Chariot chargé de 35 à 60 tonnes de munitions type AK-47 en partance pour la Syrie était interpellé à Chypre, dans le port de Limassol.

Game over pour le convoyeur d’armes ? Pas tout à fait. Quelques heures plus tard, et malgré l’embargo sur les armes décidé par l’Union européenne contre le régime d'Hafez al-Assad, le gouvernement chypriote l’a laissé filer. Et le navire et ses kalachnikovs sont arrivés finalement à bon port, celui de Tartus, en Syrie.

Cette surprenante mansuétude chypriote est-elle innocente? Les liens avec la Russie sont étroits et la petite île a beaucoup à gagner du soutien russe.

  • Qu’ils soient économiques: Vladimir Poutine a promis à l’île un prêt de 2.5 milliards d’euros (dont une partie a déjà été versée), pour affronter la crise. Un chèque dont le montant équivaut à 10% du PIB de Chypre…
  • Ou politiques: la Russie défend par tradition les intérêts de Chypre au Conseil de sécurité de l’ONU, notamment sur la question de la RTCN (la "République turque de Chypre du Nord", Etat autoproclamé par Ankara après l'invasion turque de 1974, Ndlr). RTCN que Moscou ne reconnait pas. Alors le moment est mal choisi pour froisser le Kremlin.

"Limassolgrad"

Au-delà du jeu diplomatique, l’entente russo-chypriote saute aux yeux sur l’île d’Aphrodite. A Chypre, 35.000 à 40.000 habitants sont russophones. La destination plaît aux touristes russes, ils ont été 56.400 en 2011, selon le service russe des statistiques des agences de voyage.

C’est à Limassol (Sud), deuxième ville du pays, importante pour son port, que l’on peut mesurer l’emprise de la diaspora. A tel point que la ville est baptisée "Limassolgrad". Restaurants, menus, enseignes de boutiques, tout est traduit en russe. Ιl y a un journal russe, une chaine de télé, une autre de radio, et deux écoles.

Historiquement, Chypre a connu plusieurs vagues d’immigration russe. L’une d’elles à la suite de la Révolution soviétique, dans les années 20, lorsque sont arrivés les Russes travaillant dans les mines d’amiante. L’autre, beaucoup plus récente, est celle des "Pontiques", des Russes d’origine grecque venus s’installer à Chypre après la chute de l’URSS. Aujourd’hui, le visage de la diaspora a changé. Armateurs, promoteurs immobiliers, entrepreneurs, ce sont désormais ces "nouveaux Russes" qui viennent investir sur l’île.

Ils sont attirés par un taux d’imposition bas (10% pour les entreprises chypriotes) et la facilité du business. Un quart des dépôts bancaires à Chypre sont d’origine russe, tout comme le tiers des investissements étrangers. Comme hier les Libanais, ces russes multiplient les sociétés écran et compagnies off-shore.

Ιls débarquent avec des valises pleines. Ils placent leurs fortunes dans les banques ou l’immobilier. La plupart viennent à Chypre pour laver cet argent"

témoigne Irène Efstathiou, franco-russe mariée à un chypriote et membre de la communauté russe à Chypre.

"Le mouton rouge de l’Europe"

Tous ne s’y installent pas. Chypre, Etat-membre de l’UE depuis 2004, demeure une étape, un trait d’union méditerranéen utile à la Russie pour étendre certains commerces plus ou moins avouables. En particulier celui des armes, vers les pays du Moyen-Orient (Syrie, Liban, Iran et Irak) mais aussi, vraissemblablement, vers la Chine et l’Inde.

Et la Russie peut compter sur un allié de marque: le président chypriote, Demetris Christofias, russophone (il a étudié en Russie soviétique) et ex-dirigeant du parti communiste Akel. En 2008, au détour d’un voyage à Moscou, Christofias ne s’est-il pas vanté d’être "le mouton rouge de l’Europe" ?

jeudi, 09 février 2012

Russie: rapport de force

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Russie: rapport de force

par Alexandre LATSA

Ex: http://fr.rian.ru/

Moscou et la Russie toute entière ont encore connu une grande journée de manifestations le samedi 4 février 2012. Il était intéressant d’observer ces manifestations et de les comparer aux manifestations de décembre 2011. Une première grande manifestation de l’opposition avait eu lien le 10 décembre 2011 sur la place Bolotnaya à Moscou, regroupant entre 35 et 45.000 personnes. Beaucoup de manifestants contestaient les résultats des dernières élections législatives, mais le meeting s’était rapidement transformé en un meeting anti-Poutine.

Le succès de cette première manifestation a incité un certain nombre de personnalités de l’opposition politique, de leaders de mouvements et d’associations mais également de membres de la société civile (blogueurs, journalistes) à créer un mouvement protestataire de fond avec deux revendications principales: annuler les élections législatives et surtout exiger le départ du premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Vladimir Poutine. 

Dans cet élan, le 24 décembre, une seconde grande journée de contestation a été organisée à Moscou et dans toute la Russie afin de maintenir la pression et d’annoncer un grand mouvement de protestation durant le mois de février, destiné à faire vaciller le pouvoir de Russie Unie, et à forcer les autorités à tenir compte des revendications des manifestants.

Cette seconde grande journée  de mobilisation n’aura été finalement un succès qu’à Moscou, car le 24 décembre, en province et même à Saint-Pétersbourg, la mobilisation aura été bien plus faible que le 10 décembre. Mais à Moscou, la manifestation qui a eu lieu sur l’avenue Sakharov a réuni sans doute près de 50.000 personnes, soit plus que lors de la manifestation du 10 décembre. 

Encouragés par ce succès Moscovite, les organisateurs prévoyaient déjà l’Armageddon pour la rentrée 2012. Ceux-ci avaient réservé les emplacements du 10 et du 24 décembre pour la manifestation du 04 février. Le charismatique blogueur nationaliste-libéral Alexey Navalny, une des figures de ce mouvement de contestation, avait annoncé la couleur en affirmant avant le rassemblement du 4 février 2012: "La prochaine fois, nous allons faire descendre un million de personnes dans les rues de Moscou".

Pourtant la réalité des manifestations de samedi dernier a été toute autre, puisque ce sont moins de 260.000 manifestants qui ont choisi de politiser activement leur samedi 4 février dans le pays, à travers une centaine d’événements. Cette journée du 4 février semble bien marquer le début de la campagne électorale pour les présidentielles.

Contrairement à certains grands titres de la presse Française, la province n’a pas manifesté contre Poutine mais plutôt pour Poutine. Faisons un tour d’horizon des rapports de force à travers le pays, pendant ces manifestations du 4 février:

A Koursk, 5.000 personnes ont défilé pour Poutine contre 7.000 à Briansk 7et 3.000 a Novgorod. Dans ces trois ville l’opposition n’a pas pu rassembler plus d’une 50aine de personnes. A Voronej, 12.000 manifestants ont soutenu le pouvoir, l’opposition a rassemblé 1.000 personnes. A Tambov, 500 pour et 300 contre. A Nijni-Novgorod, 1.000 personnes ont réclamé des élections honnêtes. Vers la Volga, à Oulianovsk 5.000 personnes ont soutenu le premier ministre, l’opposition à elle rassemblé prés de 300 personnes. A Penza, le meeting pro-Poutine a rassemblé 3.000 personnes contre 300 pour l’opposition. A Saransk, 7.000 pro-Poutine ont défilé. Dans le centre du pays, A Kazan seuls 300 militants de l’opposition ont défilé. A Oufa en Bachkirie, un meeting de soutien à Vladimir Poutine a attiré environ 5.500 personnes, contre 800 pour celui de l’opposition. Dans l’Oural, à Iekaterinbourg: les pro-Poutine ont initié le mouvement un peu plus tôt puisque le 28 janvier de 6 à 7.000 manifestants avaient manifesté leur soutien à Vladimir Poutine. Les opposants à Vladimir Poutine ont eux rassemblé ce samedi 4 février près de 3.000 personnes dans la même ville. A Tcheliabinsk, 4.000 personnes ont défilé en soutien du pouvoir, contre 800 pour l’opposition. A Kourgan, seuls 4.000 pro-Poutine ont défilé alors qu’à Perm l’opposition a rassemblé 2.000 manifestants.

En Sibérie, à Novossibirsk, l’opposition a rassemblé 1.500 personnes contre 3.000 le 10 décembre. A Kemerovo le meeting de soutien au pouvoir a rassemblé 1.000 personnes contre 300 pour le meeting d’opposition. A Omsk environ 6.000 personnes ont participé à une manifestation de soutien à Vladimir Poutine, alors que l’opposition a mobilisé 2.000 personnes. A Irkoutsk, l’opposition a rassemblé entre 300 et 400 personnes. A Kyzyl ce sont prés de 1.500 personnes qui se sont rassemblées en soutien du premier ministre. A Krasnoïarsk, 4.000 militants pro- Poutine ont manifesté contre 700 pour l’opposition.

Le sud s’est faiblement mobilisé, à Krasnodar, 500 personnes ont défilé pour des élections honnêtes, 800 à Samara, 300 à Saratov et 1.000 à Rostov. Rostov ou prés de 4.000 partisans pro Poutine ont également défilé. A Astrakhan 4.000 manifestants ont soutenu le premier ministre, et 150 l’opposition. Enfin dans le Caucase, seulement 500 personnes sont descendues dans la rue, le plus gros meeting étant celui de soutien au premier ministre en Karachevo-Cherkessie, qui a réuni près de 350 participants.

En Extrême-Orient, 3.500 personnes ont défilé à Petropavlovsk Kamtchatka en soutien de Vladimir Poutine, l’opposition n’ayant réuni que 200 personnes. L’opposition a également réuni 300 personnes à Khabarovsk. 50 à Magadan et 200 à Vladivostok, alors que 600 supporters du premier ministre ont manifesté à Birobidjan. Enfin 1.500 personnes ont manifesté en soutien du premier ministre en république de Komi, et plus d’un millier à Narïan-Mar la capitale du district autonome Nénet. A Blagoveschensk, 1.000 manifestants ont apporté leur soutien à Vladimir Poutine, alors que l’opposition réunissait environ 150 personnes.

Les meetings d’oppositions étaient du reste souvent organisés par le parti communiste, le parti libéral-démocrate de Vladimir Jirinovski ou le parti d’opposition libéral Iabloko.

(Sources: Ridus, Kommersant, Ria-Novosti et Kommersant).

Mais la grande question concernait la nature et l’importance de la mobilisation à Moscou et Saint-Pétersbourg. A Saint-Pétersbourg, la manifestation d’opposition n’a réuni que 3.000 personnes contre 4.000 le 24 décembre dernier, et 10.000 le 10 décembre. A Moscou sur la place Bolotnaya, là ou la manifestation du 10 décembre avait eu lieu, ce sont 50 à 60.000 personnes qui se sont rassemblées, soit sensiblement le même nombre que le 10 décembre dernier, ce qui laisse penser que l’opposition contestataire a fait le plein dans la capitale. Sur l’avenue Sakharov, la seconde manifestation n’a attiré que 150 personnes, sur les  30.000 qui étaient attendues. Par contre un meeting de soutien à Vladimir Poutine a réuni plus de 100.000 personnes sur le mont de la victoire (voir photos ici et un film la à partir de 1:10). Cette manifestation se voulait une manifestation conservatrice, pour un pouvoir fort et sur le thème: "nous avons quelque chose à perdre". Les différents orateurs et organisateurs du meeting (Serguey Kourganian, Maksim Shevshenko, Nikolaï Starikov, Tatyana Tarassova, Alexandre Douguine, Michael Leontiev...) ont insisté sur la nécessité pour la Russie de se préserver de la peste orange, tout en appelant à des élections honnêtes.

Quelles conclusions peut-on tirer de cette journée de manifestation?

1/ Tout d’abord que l’opposition contestataire qui défile depuis le 04 décembre ne peut plus désormais prétendre représenter la voix du peuple puisque de nombreux rassemblements populaires ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays, en faveur d’un Vladimir Poutine qui vient tout juste de rentrer en campagne présidentielle.

2/ En l’espace d’une semaine, le front contestataire s’est totalement fissuré. Non seulement il n’a  plus le monopole de la rue, mais il est désormais évident que le pays réel s’est réveillé et va faire entendre sa voix. Les partis politiques sont mobilisés pour la campagne présidentielle.

3/ Le front d’opposition contestataire qui a rassemblé tant des mouvements libéraux, nationalistes, d’ultra-gauche, anarchistes, tiers-mondistes, monarchistes que des membres de la société civile n’a pas créé de mouvement unifié. Sans programme et sans candidat, ce  front né pendant les manifestations de décembre 2011 semble être amené a disparaître à très court terme, surtout lorsque certains des leaders politiques (notamment extrémistes de gauche) appellent publiquement a une révolution orange en Russie, ce que la très grande majorité des russes ne souhaite pas.

4/ Les manifestants anti-Poutine se seraient sans doute bien passés de l’encombrant soutien du terroriste Dokou Oumarov, qui a appelé a une trêve des attentats en Russie contre les civils russes, car ceux-ci manifestent contre Vladimir Poutine.

5/ La société civile russe tant décriée a montré sa capacité à se mobiliser et à défiler sans incidents. Pour autant, on est loin de la mobilisation incroyable qui a accompagné la ceinture de la vierge en décembre dernier, et qui a mobilisé 3 millions de russes à travers tout le pays.

6/ Mention spéciale a l'agence AP qui a réussi a comptabiliser 20.000 manifestants a la manifestation pro-Poutine, et enfin au Parisien qui illustre la manifestation d'opposition avec des photos de la manifestation pro-Poutine, ce qui a valu au journal une pleine page dans la presse russe :)

 

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

Une vague d’émeutes à venir en Europe ?

Une vague d’émeutes à venir en Europe ?

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Une étude anglaise met en exergue le lien direct entre coupes budgétaires et révoltes sociales. Les auteurs, sociologues de l’université du Kent, prédisent l’augmentation des émeutes, des manifestations et des grèves, au Royaume-Uni et ailleurs en Europe, dans les prochains mois. 

 

Les Européens pourront-ils supporter la course à l’austérité qui sévit actuellement dans en Europe? Une étude anglaise “More cutbacks mean more riots”, (“Une hausse des coupes budgétaires entraîne une augmentations des émeutes”), publiée cette semaine, analyse les liens entre les coupes budgétaires et les révoltes sociales. Alors que le nombre de manifestations constatées en Europe et dans le monde en 2011 a battu tous les records, cette étude donne des éléments de réponse.

Emeutes, délinquance et assassinats

Le sociologue Peter Taylor-Gooby de l’université du Kent s’est d’abord appuyé sur les travaux des économistes Jacopo Ponticelli et Hans-Joachim Voth. Ils avaient souligné en août dernier une forte corrélation entre les périodes de réductions budgétaires et celles d’augmentation de l’”instabilité” sociale, à savoir les émeutes et manifestations ainsi que la délinquance et les assassinats constatés.

Comme le montre le schéma ci-dessus, le nombre d’événements augmente toujours en période de coupes budgétaires. Lorsque les réductions de dépenses dépassent les 2% du PIB, l’instabilité grimpe de manière significative. Et lorsque ce seuil dépasse les 3%, on constate jusqu’à un doublement des indicateurs choisis.

 

Les coupes sociales à éviter

Le professeur Peter Taylor-Gooby a, lui, tenté de comprendre quelles dépenses supprimées engendrent cette instabilité. Il s’est penché sur les conséquences sociales des réductions de budgets réalisées dans 26 pays, principalement européens*, entre 1980 et 2005.

Premier constat: les phases de réduction des dépenses ne correspondent pas toujours à des périodes d’émeutes. En elle-même, l’austérité  ne serait donc pas facteur de révolte sociale si l’on en croit les événements depuis 1980.

L’étude montre, par contre, que les vagues de privatisations “qui privent une partie de la population de l’accès aux services publics”, les coupes brutales dans les “amortisseurs sociaux” ainsi que les phases d’augmentation de la pauvreté, engendrent systématiquement un regain de désordre social. Une invitation, selon l’auteur, à modérer les coupes dans les budgets sociaux lorsque les économies sont mises à la diète.

Bien sûr, Peter Taylor-Gooby rappelle que les manifestations recensées ne visent pas forcément les politiques gouvernementales en matière sociale, mais peuvent être liées à des contextes locaux. Même si certaines émeutes ont été retirées des données, comme celles dénonçant les décisions gouvernementales de politique étrangère, ces biais restent importants. Par ailleurs, la manifestation est un fait social qui prend des significations différentes selon les pays. Ces corrélations sont donc à prendre avec des pincettes.

Mais l’auteur du rapport n’hésite pas à s’inquiéter des événements à venir au Royaume-Uni, où sont organisées des coupes budgétaires sans précédent. Il fait le lien entre ces réductions de budget et les semaines d’émeutes qui ont secoué le pays l’été dernier:

Ce sont les quartiers les plus pauvres qui ont vécu les pires émeutes. Le tout s’est suivi de manifestations records contre la politique du gouvernement, notamment la réduction des retraites.

Selon lui, toute l’Europe est menacée:

En 2012 nous verrons une augmentation de la pauvreté, une réduction de la sécurité de l’emploi et davantage de privatisations et de coupes dans les budgets sociaux. Nous assisterons donc aussi à plus d’émeutes, de manifestations et de grèves.

Thibaut Schepman

mercredi, 08 février 2012

La Turquie fait pression, Ankara pousse ses pions

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La Turquie fait pression, Ankara pousse ses pions

Ex: http://infonatio.unblog.fr/

Au moment ou François Bayrou est vu par certains analystes politiques comme le possible adversaire de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, le candidat du Modem  a estimé  aujourd’hui,  comme Bruno Gollnisch de longue date –voir notre article en date du 22 décembre dernier – que «ce n’est pas à la loi d’écrire l’Histoire, encore moins l’Histoire d’autres pays ». M. Bayrou entendait réagir à l’adoption hier par le Sénat -par 127 voix contre 86-  de la  proposition de loi de l’UMP Valérie Boyer  que nous évoquions alors,  pénalisant la négation du génocide arménien. « C’est une faute contre ce que doit être la loi dans la République française », a-t-il dit sur RTL, « d’autant plus que nous avons déjà reconnu le génocide arménien ». « Que Nicolas Sarkozy et François Hollande aient tous les deux soutenu, par leurs élus, cette loi, me paraît une faute et une erreur contre la loi et contre la France. »

 La proposition prévoit un an de prison et 45.000 euros d’amende en cas de contestation ou de minimisation de façon outrancière d’un génocide reconnu par la loi française. Deux génocides, celui des Juifs pendantla Seconde guerre mondiale et celui des Arméniens (depuis 2001), sont reconnus officiellement par l’Etat français, mais seule la négation (ou la minimisation du premier)  était jusque-là punie.

 Très remonté, le gouvernement turc avait annoncé par la voix de son  ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu,  qu’il mettra  en œuvre un nouveau train de « représailles » contre la France en cas d’adoption de cette loi par le Sénat. N’ayant pas fait mystère de son opposition à celle-ci,  son homologue français, Alain Juppé,  tente de circonscrire la  crise qui se profile. Il a appelé  aujourd’hui sur canal plus « nos amis turcs au sang-froid » et affirmé qu’il « tend la main »  à ce « grand pays, cette grande puissance économique, politique » avec laquelle « nous avons besoin d’avoir de bonnes relations »… notamment au Proche-Orient où la France ne peut se mettre à dos Ankara si elle entend   jouer un rôle dans le « règlement »  du  conflit en Syrie…

 Une Turquie que, plus largement, l’Union européenne ménage avec soin, comme nous l’évoquions en octobre,  puisque  l’UE ne s’est pas sentie obligée de soutenir un de ses Etats membres,  Chypre,  de surcroit  dans son droit, contre la Turquie qui veut l’empêcher, par la force s’il le faut, de mener des explorations pétrolières et gazières dans son propre domaine maritime !

Plus prosaïquement, nos compatriotes retiendront aussi (surtout ?)  la démonstration de force à laquelle s’est livrée la diaspora turque sur notre sol à  l’ occasion de l’adoption de cette loi. Outre le rassemblement organisé hier devant le Sénat, Libération rapportait que la manifestation qui s’est déroulée samedi à Paris, sous une forêt de drapeaux turcs et de pancartes dénonçant  les mensonges  sur le génocide arménien  et l’impérialisme,   «  très bien encadrée »,  fut  « sans précédent en France comme en Europe ». Elle  a réuni  « au moins 25 000 personnes  selon notre estimation, rien qu’en comptant les passagers des 550 cars arrivés de toutela France, de Belgique et d’Allemagne. »

« Les consulats turcs ont mouillé leur chemise relatait encore le quotidien. Les associations ont, pour une fois, fait bloc, les islamistes comme leurs ennemis laïcs kémalistes, les groupes ouvriers de gauche comme les ultranationalistes. Seuls les Kurdes et l’extrême gauche ont refusé la manifestation étatiste. Cette mobilisation marque le surgissement d’une diaspora de 550 000 personnes, souvent peu visible, sinon en Alsace, éparpillée sur le territoire »

Partout, les associations et les imams ont mené campagne. Avec succès. Par milliers, ils se sont précipités en décembre dans les mairies. Il y aurait aujourd’hui 180 000 électeurs français d’origine turque. «Mais pour qui voter ? Hollande, dans cette affaire, est sur la même ligne que Sarko», soupire un entrepreneur… »

Le site Nouvelles d’Arménie a vu pour sa part derrière   cette manifestation   l’empreinte du  DITIB ( Diyanet Iþleri Turk Islam Birligi,  Direction des affaires religieuses de l’Etat Turc) et de la   Fédération turque de France (Fransa Turk Federasyon). Cette dernière est rattachée à la Confédération turque européenne (Avrupa Türk Konfederasyonu) qui regroupe les différentes fédérations nationalistes turques basées en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse, en France, au Danemark et en Autriche. L’Avrupa Turk Konfederasyonu est directement liée au Parti d’action nationaliste (MHP, extrême droite nationaliste) en Turquie. »

 « Acteur fondamental de la laïcité turque, le Diyanet est en charge de la gestion d’un véritable islam d’Etat. Il contrôle notamment la formation, la nomination et les sermons des imams, fixe les fêtes religieuses et gère les mosquées. Directement rattaché au premier ministre, cette institution se voit allouer le 7ème budget de l’Etat et organise également l’islam turc à l’étranger. »

 Nouvelles d’Arménie précise encore  que  « la sécurité de la manifestation a été assurée par l’Avrupa Turk Federasyon » c’est à dire les Loups Gris  et  que «  le réseau des mosquées Milli Görüs (« Vision nationale »), mouvement islamique turque liée à l’ex-premier ministre islamiste Necmettin Erbakan a participé au remplissage des cars. »

Il est en tout cas évident que l’Etat turc entend utiliser ses colonies de peuplement dans les pays de l’UE comme un relais de ses intérêts nationaux. Nous évoquions en avril 2010, le discours sans ambiguïté sur ce point du Premier ministre turc, Tayep Recip Erdogan, lors de son déplacement en France en avril 2010, qui lui offrit l’occasion d’haranguer la communauté turque au Zénith de Paris.

« Chacun d’entre vous avait-il déclaré, êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».

Quelques temps auparavant, à l’occasion d’une visite de la chancelière allemande  Angela  Merkel, M. Erdogan s’était adressé à ses compatriotes et avait insisté clairement sur son refus farouche de l’assimilation: « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs ».  Nous sommes prévenus…

 http://www.gollnisch.com

mardi, 07 février 2012

Silence on coule ! Les crises dont on ne nous parle pas

Silence on coule ! Les crises dont on ne nous parle pas

Par Michel Geoffroy

Les médias valorisent dans leur communication la crise financière sous ses différentes formes: crise des dettes souveraines, notation des Etats, solvabilité des banques, déficits budgétaires, etc. Bien sûr, cette crise est préoccupante et on ne doit pas oublier que la grande dépression des années 1930 provenait justement à l’origine d’une crise liée au surendettement qui avait pris naissance aux Etats-Unis avant de se répandre en Europe via l’Allemagne.

Mais ce biais financier traduit aussi le fait que les journalistes sont des employés de banque comme les autres : car ce sont les grandes institutions financières et les grands groupes qui sont les vrais propriétaires des médias. Les médias traduisent donc prioritairement les préoccupations de ceux qui les emploient.

Cet accent mis sur le volet financier a pour effet collatéral cependant d’occulter ce qui se passe ailleurs et qui est tout aussi inquiétant. En effet, d’autres crises se déroulent tout aussi graves mais qui ne sont pas médiatisées et en tout cas jamais mises en perspective ni en relation. Mais l’histoire est comme l’herbe, on ne la voit pas pousser…


L’explosion de la délinquance ou l’implosion de l’Etat légitime

La crise de la délinquance, d’abord, n’est présentée dans les médias que sous forme de faits divers épisodiques ou pittoresques. La réalité est hélas tout autre : les crimes, les délits, la délinquance explosent dans notre pays. L’Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale dénombre en France plus de 5 millions de victimes de crimes, délits et violences en 2010, un chiffre qui ne faiblit pas. En d’autres termes l’Etat, malgré un arsenal répressif sans précédent en temps de paix et sans cesse croissant, n’est plus capable d’assurer en France la sécurité des citoyens : il ne maîtrise plus rien en la matière, sauf la communication ministérielle.

La médiatisation de certains faits divers a d’ailleurs pour effet – et peut-être pour vocation… – de nous accoutumer à des situations qui auraient pourtant été jugées insupportables et scandaleuses par nos parents et grands-parents : violences systématiques à l’encontre des représentants de l’Etat dans certaines zones du territoire, dégradation de biens publics ou privés notamment par graffitis (voyez nos gares !), présence de militaires armés dans les lieux publics, prolifération des « zones de non-droit », crimes et délits commis par des récidivistes notoires (*), émeutes ethniques, libération immédiate de prévenus dangereux, incapacité à traiter la délinquance de plus en plus violente des mineurs, etc.

Or sur quoi repose la légitimité de l’Etat et celle des juges ? Sur leur capacité à remplir leurs fonctions souveraines et notamment de garantir la loi et l’ordre sur le territoire. L’insécurité fait donc imploser, silencieusement, la légitimité de l’Etat en France.

Le sous-emploi durable pour tous

Ensuite, il y a la crise du sous-emploi croissant des Européens, conséquence notamment du libre-échangisme mis en œuvre par l’Union européenne et de la désindustrialisation qui l’accompagne.

La moyenne de l’Union européenne se situe aux alentours de 9% de la population active (9,6% en 2010, 9,9% au sein de la zone euro en 2010), mais en réalité, si l’on neutralise ceux qui sont titulaires d’un emploi public durable, le taux de chômage concerne une part beaucoup plus élevée de la population. Celle-ci vit de subsides publics, comme dans le bas Empire romain.

Le taux officiel atteint en outre des chiffres records dans certains pays, comme l’Espagne (20%) par exemple, et frappe en outre plus la population jeune que les autres.

Certes, la notion de « chômage des jeunes » recouvre deux réalités bien différentes : celui des autochtones et celui des allogènes dont l’appétence pour le travail ne semble pas identique. Il est aussi en France la traduction de l’inadaptation croissante du système d’enseignement qui déverse sur le marché des jeunes gens aux compétences faibles mais aux prétentions élevées.

Une situation pire que durant la Grande Dépression

Néanmoins, l’accoutumance aux données statistiques médiatisées sur le chômage nous fait perdre de vue qu’une part croissante de la population ne travaille plus au sens où on l’entendait habituellement et cela dans des proportions jamais atteintes : elle vit d’aides publiques ou familiales, de petits boulots sporadiques, de contrats aidés, elle suit des stages plus ou moins rémunérés ou est purement et simplement en recherche d’emploi.

Il y avait en France en 1936 – c’est-à-dire au sommet de la crise – 860.000 chômeurs recensés. Il y en a aujourd’hui 2,8 millions (recensés officiellement en novembre 2011), alors que le secteur public est beaucoup plus développé aujourd’hui. En tenant compte de la progression de la population entre ces deux dates (22 millions d’habitants de plus), cela signifie que la proportion de chômeurs a plus que doublé. Le chiffre du chômage en France s’élève aujourd’hui à 4,4 millions en prenant les chômeurs partiels et les personnes dispensées de recherche d’emploi. En clair : 10% des actifs français sont au chômage total ; 15% des actifs français sont au chômage total ou partiel ; 20% des actifs français hors secteurs protégés sont au chômage partiel ou total. Presque toutes les familles sont donc concernées par cette situation.

En outre, le chômage ne cesse de progresser depuis 30 ans en France alors que les chômeurs des années 1930 avaient retrouvé du travail dès la fin de la guerre et cela malgré le retour des prisonniers.

L’insécurité économique durable devient donc la règle pour une part croissante de la population, même quand elle travaille, et la récession qui vient va en accentuer les effets.

La situation est sur ce plan pire que durant la Grande Dépression dans notre pays. Car dans les années 1930, la France était un pays à dominante rurale, encore doté de fortes solidarités familiales et de cadres religieux, moraux et politiques solides.

Mais aujourd’hui, dans la société des individus dans laquelle nous vivons, où la vie se résume à la consommation, le chômage est beaucoup plus difficile à supporter psychologiquement même s’il est subventionné : il signifie l’isolement, la mort lente, économique et civile.

La nouvelle crise des minorités

La crise de l’immigration connaît le même traitement médiatique en mode mineur, avec la circonstance aggravante qu’il est devenu politiquement incorrect et donc pénalement risqué d’aborder le sujet dans notre pays, autrement qu’en termes laudateurs.

Mais à l’évidence les flux migratoires à destination de l’Europe occidentale et de la France en particulier ne cessent pas et sont en train d’initier un mouvement de changement de population.

L’Europe n’a plus de frontières et toute tentative, même modeste, de réguler plus fortement les entrées se heurte aux décisions des « juges » européens et aux pressions continues du patronat et des associations. L’immigration n’est donc nullement « choisie », mais en réalité imposée aux peuples européens, qui doivent au surplus se plier de plus en plus aux mœurs exotiques des nouveaux arrivants.

Il suffit de se promener dans les rues de nos villes pour se rendre compte que l’immigration, notamment africaine, s’installe partout. Or plus le nombre de personnes d’origine immigrée augmente, plus elles ont tendance à se regrouper en communautés : c’est une loi de la nature. L’assimilation fonctionne donc en proportion inverse du nombre de personnes à assimiler.

La constitution de communautés d’origine étrangère est lourde de conséquences pour la paix civile comme le démontrent d’ores et déjà les émeutes ethniques que les pays européens connaissent épisodiquement et qui se ressemblent toutes dans leur déroulement puisque leur cause est identique. Elle contredit aussi la tradition unitaire de la nation française et de la plupart des nations européennes.

Avec sa politique migratoire démente, l’oligarchie et ses compagnons de route a donc recréé en Europe un « problème des minorités » qui avait déjà empoisonné la première moitié du XXe siècle et qui a par deux fois conduit à la guerre. Comme si cela ne suffisait pas, l’oligarchie y a ajouté au surplus un problème religieux – celui de l’islam – et un problème noir.

L’Europe désarmée

La dernière crise est de nature diplomatique et militaire. Ces questions traditionnellement ne passionnent pas nos compatriotes en temps de paix et elles ne sont pas traitées par les médias sinon sur le registre larmoyant (les méchants « dictateurs ») ou spectaculaire (nos envoyés spéciaux en Libye).

L’Europe qui se croit jouer les « soft power » sort en réalité de l’histoire car elle a raté la chance historique de sortir de sa dormition après la chute du communisme soviétique. Il faut dire que le grand frère américain ne l’y a pas aidée : il a tout fait, au contraire, pour empêcher l’émergence d’une Europe puissance de l’Atlantique à l’Oural.

Aujourd’hui le roi est nu mais on le cache aux Européens.

L’Europe n’a ni frontières ni défense : elle n’est qu’un espace économique ouvert à tous les prédateurs.

Quand des soldats de l’armée française meurent en Afghanistan, il se trouve un juge pour instruire une plainte contre le commandement militaire. Dans l’Europe décadente et vieillissante, mourir au combat est une incongruité, une sorte d’accident du travail pour lequel il faut sanctionner l’employeur. Les budgets militaires ont partout été rognés en Europe et n’importe quel roitelet arabe ou coréen dispose de plus d’armements modernes que nos forces.

L’Europe n’a pas non plus vu venir la montée en puissance de l’Asie, de l’Inde et des puissances émergentes. Ses gesticulations politico-militaires au nom des droits de l’homme et de la démocratie n’ont servi qu’à une chose : renforcer l’islamisme partout, en particulier sur le pourtour de la Méditerranée. L’Europe perd chaque jour de nouvelles « marches » et son influence ne cesse de diminuer. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de l’Empire byzantin.

L’Europe s’est jetée dans le piège de l’Otan où elle quémande des commandements. La belle affaire : nous ne sommes plus en 1950 ! Les Etats-Unis regardent ailleurs aujourd’hui – vers l’Asie et le Pacifique. Il n’est pas du tout sûr que les « boys », qui sont de moins en moins européens en outre, acceptent une nouvelle fois de venir au secours des Européens, préoccupés de leur petit confort, de leur retraite et de leur « environnement ».

Autrefois les Européens inspiraient aux autres peuples, par leur génie et leur dynamisme, la peur ou l’admiration. Aujourd’hui ils font rire tout le monde avec leurs cheveux gris, leurs femmes en uniforme et leurs croyances bizarres. Ils n’intéressent qu’en qualité de touristes, à la condition qu’ils soient fortunés. Mais ils ne font plus peur. Ni aux délinquants. Ni aux immigrés qui se sentent chez nous chez eux. Ni au reste du monde.

L’Europe est devenue une proie, un butin, un pays de cocagne pour qui saura la prendre.

Mais chut ! il ne faut pas non plus en parler ! Ne réveillons pas la belle endormie. Ce serait gâter la soirée de nos chers téléspectateurs.

————

(*) Comme, par exemple, ce délinquant récidiviste, trafiquant de stupéfiants interpellé pour la 50e fois (Le Monde du 31 janvier 2012).

Polémia

Pensées buissonnières d’un Européen

Pensées buissonnières d’un Européen

par Georges FELTIN-TRACOL

2120931626.jpgCroate et éminemment Européen, Jure (Georges) Vujic a écrit au cours des décennies 1990 et 2000 dans les revues dissidentes Vouloir et Nouvelles de Synergies européennes. Maîtrisant l’anglais, l’allemand et le français, il a fait paraître chez Avatar, une maison d’éditions bien connue pour son goût avisé de l’anti-conformisme radical, un ouvrage profond et essentiel au titre singulier : Un ailleurs européen. Hestia sur les rivages de Brooklyn.

C’est un essai d’une très grande richesse, dense en réflexions et qui exige du lecteur une intense concertation. Il peut être (un peu) déstabilisé par de nombreuses références puisque l’auteur établit des rapprochements (paradoxaux ?) entre les penseurs des droites radicales européennes (Maurice Bardèche, Julius Evola, Charles Maurras, Abel Bonnard, Pierre Drieu La Rochelle, Donoso Cortès, Oswald Spengler, etc.) et les théoriciens du post-structuralisme et du déconstructivisme tels que Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Michel Foucault, Jean Baudrillard, Massimo Cacciari… Jure Vujic avertit que « sa démarche n’était pas celle d’un collage minutieux, travail de ciseaux et de papiers. Plus qu’une synthèse de fragments de théories et de pensées, il s’agissait pour [lui] à l’image d’une partition musicale inachevée de dégager quelques lignes de réflexions à la fois “ transversales ” et “ asymétriques ”, au travail de composition qui puisait dans le passé et s’inscrivait dans le présent (p. 11) ». En écrivant Un ailleurs européen, il a en effet « éprouvé le désir à la fois vif et anxieux de dresser un bilan intellectuel, à l’aube du troisième millénaire de notre société globale. Une remise en cause pouvait à [son] sens n’être que bénéfique (p. 11) ».

Contre le globalitarisme planétaire

Jure Vujic s’intéresse par conséquent tout autant à la littérature qu’à la géopolitique, aux effets néfastes de la « société du spectacle » qu’à l’avènement de la « cyber-crétinisation globale »… C’est au scalpel qu’il opère ce dur constat. Il estime ainsi que « l’intellectuel sous nos cieux devrait vivre avec le sentiment tragique qu’il ne peut rien ou presque rien pour son peuple (p. 119) ». Pourquoi ? Parce que « l’époque contemporaine et le mythe de la société transparente sont indéniablement propices au foisonnement des pensées “ faibles ”, fragmentées ainsi qu’à un certain “ polythéisme des valeurs ”, car il n’est plus possible de parler au sujet de l’histoire comme de quelque chose d’unitaire (p. 77) ».

Après avoir critiqué l’ère des « idéologies solubles », il examine avec une rare pertinence les concepts antithétiques d’aristocratie et d’élite. Il soutient que « l’aristocratie est par essence méritocratique (p. 111) ». En revanche, « une élite suppose un groupe d’hommes qui manifeste une capacité spécifique dans l’accomplissement d’une tâche donnée, une fonction donnée (p. 111) », d’où par ces temps de fluidité maximale, des « élites liquides » qui se coulent parfaitement dans le grand dessein globalitaire indifférencié.

Vujic conteste avec force les processus de globalisation et de mondialisation. « La globalisation, écrit-il très justement, ne s’est jamais fixée pour but philanthropique de créer une utopie d’une communauté mondiale pacifique et fraternelle. Elle n’est qu’un processus avancé de libéralisation des marchés, de délocalisation et de dérégulation des économies ainsi qu’un instrument de conquête capitaliste dans la marche au plus grand profit (p. 56). » Il observe que l’actuelle globalisation n’est que la manifestation actuelle de ce « capitalisme [qui] est un solvant remarquable pour toutes les idéologies solubles et gazeuses qui n’ont plus de prise sur le mental et l’imaginaire collectif (p. 116) ». « La globalisation rend désormais caduques les oppositions entre ici et ailleurs, entre tradition et modernité (p. 179) » parce que « l’idéologie globale est par essence totalitaire, affectée d’un évolutionnisme pathogène car par la voie du manu militarisme et du manu monétarisme, elle entend effacer et niveler toutes les diversités, les réalités naturelles et plurielles afin de soumettre les peuples aux sacerdoces des lois du monothéisme du marché (p. 56) ».

L’auteur dénonce aussi la collusion existant dans les coulisses de l’« actualité discrète » entre les mondialistes financiaristes de Davos, de la Trilatérale et de Bilderberg, et les altermondialistes gauchistes de Porto Allegre. Mondialistes en costume et altermondialistes en haillons ne constituent que les deux faces d’une même pièce ! « D’un point de vue culturel, Davos et Porto Allegre ne sont que l’alter ego, les deux forces prétendument opposées d’un seul et unique processus de mondialisation qui se propage à l’échelon planétaire, articulé autour d’une dualité complémentaire, le nivellement uniformisateur d’un côté et la micro-hétérogénéité anarchique de l’autre côté (p. 139). » Les gauchistes et l’extrême gauche sont dorénavant les auxiliaires zélés de la Ploutocratie mondialisée depuis que « le discours révolutionnaire a cédé le pas devant une stratégie réformiste qui rejoint le discours globalisant et rassurant d’une croissance soutenue des pontifes de Davos (p. 137) ». Il n’est donc guère surprenant qu’au lieu d’exiger une révolution radicale, « le Mouvement des Sans-Terre, l’organisation Via Campesina, le mouvement A.T.T.A.C., les rescapés de mouvements maoïstes, les crados anarcho-libertaires, les bolchos en tout genre et les étudiants ratés des campus de la nouvelle gauche, ont planché, répartis en cent ateliers, pour affirmer une plus grande participation de la société civile dans le commerce international (p. 136) ». Leurs homologues cravatés font de même dans des séminaires tenus dans les hôtels les plus huppés de la planète…

L’Occident, tueur de l’Europe

En dépit de quelques divergences portant sur des détails ou sur les moyens à utiliser, l’entente entre ces deux pôles hyper-modernes est complète ! Tous sont les rejetons du « libéralisme [qui] constitue dans le monde moderne l’idéologie dominante, une école, une chapelle, une secte planétaire avec ses gourous, ses cénacles, sa hiérarchie de prévôts, ses cultes et ses idoles (p. 35) ». Se produit ainsi la marchandisation globale du monde ! Et le tsunami libéral emporte tout sur son passage puisque « l’essence du libéralisme est de négocier, de traiter, négoce de l’argent et de l’opinion (p. 40) ». L’auteur en profite pour critiquer au passage le soi-disant conservatisme ou l’esprit d’ordre des libéraux : « le libéralisme n’est qu’une solution bâtarde qui ne cultive sous le nom d’ordre que le statique équilibre des pouvoirs savamment dosé (p. 40) ».

Cette déferlante globalitaire a des effets sur les sociétés humaines en général et sur l’Europe en particulier. « La tradition est inversée. L’Europe ne raconte plus l’Occident. C’est l’Occident qui conte l’Europe (p. 177). » « L’Europe d’hier s’est irrémédiablement retournée en son contraire, l’Occident contemporain (p. 19). » Assujettie à l’idéologie libérale-occidentiste, « l’Europe s’est peu à peu transformée en super-usine occidentale qui produit à l’excès une idéologie économiciste de marché, des valeurs exclusivement consuméristes, une prolifération sans frein de développement technologique, de progrès infini, et s’est fait le porte-drapeau d’une morale totalitaire planétaire, qui s’est donnée pour but de réaliser le rêve utopique d’une “ unité intégrale ” mondiale (pp. 18 – 19) ». Dans cette déchéance majeure, magistrale catagogie d’un destin, « l’Union européenne constitue un mécanisme régional politico-économique, un maillon dans la chaîne du globalisme qui assoit sa primauté planétaire par le biais d’une cartellisation régionale du monde (p. 55) ». Il devient dès lors cohérent que « dans le contexte panoptique de la pensée unique dominante, l’action de penser librement et en toute indépendance est indéniablement “ subversif ” (p. 15) ». L’Europe se rapproche de l’Amérique où « par leur politique de creuset, de melting pot, les États-Unis contribueront à générer une nation d’extravertis grégaires, dépersonnalisés, décervelés, uniformisés et purgés de tous les instincts hérités du Vieux Monde; il en résultera sur le plan politique, l’émergence d’une démocratie qui entrave le libre jeu et le développement de talents, mais au contraire favorise l’ostracisme et l’élimination silencieuse de tous les éléments non conformistes (p. 49) ». Il se prépare un redoutable hiver des libertés; on en décèle déjà les prémices dans l’Italie du Goldman Sachs’ boy Monti : les persécutions envers Casa Pound et les réfractaires au nouveau monde marchand ont commencé avec l’embastillement de militants et des manipulations crypto-policières comme la fusillade de Florence de la mi-décembre 2011…

À la différence de la liberté des Modernes et des « Hyper-Modernes » qui n’est en fait qu’un subtil esclavage mental et comportemental, Jure Vujic considère que « la vraie liberté c’est la soumission au devoir être à ce qui doit “ être ”, un devoir qui préexiste au choix de l’homme, un devoir qui existe en soi et en eux (pp. 35 – 36) ». S’affirmer européen procède de cette liberté fondamentale.

« L’unité du continent européen est une nécessité (p. 151) », mais elle ne doit pas favoriser le nivellement des différences. Considérant que « l’État est “ agonal ” par essence ou il n’est pas (p. 93) », l’auteur rappelle que « la polis en tant que communauté civique ne constitue pas la réunion d’éléments identiques, mais, au contraire, repose sur la diversité de ses composantes, qu’il convient de sauvegarder (pp. 160 – 161) ». Il s’appuie sur un exemple précis : « la Grèce antique et l’Europe gothique [c’est-à-dire des cathédrales du XIIIe siècle] étaient comme des prismes que divisait un unique rayon de lumière spirituelle en une variété de couleurs vives. Les contrastes étaient évidents mais un même sentiment religieux de surnaturel unissait les êtres, les idéaux et les symboles (p. 46) ». Certes, « la civilisation européenne est peut-être mort-née. C’est pourquoi, plutôt que de penser le devenir de l’Europe en terme de “ renaissance ”, il conviendrait mieux de s’attendre comme l’a remarqué Paul Valéry à un “ avenir sans la moindre figure ” (p. 189) ». Plus exactement, le temps n’est-il pas venu d’abandonner le Logos et de redécouvrir le mythe ? « Le mythe devrait être réinstallé dans l’histoire collective des peuples. Non pas le mythe conçu comme l’image archaïque et stationnaire, passéiste, d’une figure fondatrice, mais comme le vecteur de nouvelles potentialités créatrices à l’œuvre dans l’inconscient collectif et individuel des peuples (p. 143). » Il importe en outre de « remonter à l’essence, à la source spirituelle de la pensée européenne, c’est la reconnaître dans sa solidarité comme dans sa diversité (p. 13) ».

Au fond, Jure Vujic s’adresse à « ceux qui ont une vision de l’Europe [qui] sont ces nouveaux Européens qui se battent pour reconquérir et réintégrer cette essence spirituelle. Il s’agit d’une communauté silencieuse et agissante pour laquelle la notion de la culture européenne constitue une “ forme ” absolue qui s’inscrit dans le cadre d’une “ expérience rafraîchie de cette idée dans son antique sainteté ” (p. 16) ». Hestia délaissera les rivages de Brooklyn quand les Européens retrouveront enfin leur sens du sacré.

Georges Feltin-Tracol

Jure Vujic, Un ailleurs européen. Hestia sur les rivages de Brooklyn, Avatar Éditions, coll. « Polémiques », 2011, B.P. 43, 91151 Étampes C.E.D.E.X., 23 €.


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lundi, 06 février 2012

Damals Österreich – heute Ungarn

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Damals Österreich – heute Ungarn

Über die Hetzjagd der Europäischen Union
gegen Ungarn und seine demokratisch legitimierte Regierung

Andreas MÖLZER

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

Ungarn ist wieder zur Zielscheibe politisch korrekter Heuchelei geworden. Nachdem vor einem Jahr die rechtskonservative Regierung von Ministerpräsident Viktor Orbán just zu dem Zeitpunkt, als Budapest den EU-Vorsitz übernommen hatte, wegen des Mediengesetzes heftigst kritisiert worden war, ist es nunmehr die neue Verfassung. Damals wie heute lauten die Vorwürfe, Ungarn sei unter Orbán auf dem Weg zu einem autoritären Staat, wenn nicht sogar zu einer Diktatur.

Während die Bundesregierung in Berlin, welche die Entwicklung in Ungarn „mit Sorge“ betrachtet, noch einen vergleichsweise gemäßigten Standpunkt einnimmt, sind von linker Seite ganz andere Töne zu hören. Jean Asselborn, sozialistischer Außenminister von Luxemburg, meinte ganz und gar undiplomatisch, das EU-Mitglied Ungarn werde „zum Schandfleck der EU“, und der einschlägig bekannte grüne Europaabgeordnete Daniel Cohn-Bendit beschimpft Premier Orbán als „autoritär durchgeknallt“. Und natürlich möchten die linken Bedenkenträger lieber heute als morgen ein Verfahren nach Artikel 7 des EU-Vertrages gegen Budapest wegen angeblicher Verletzung von Demokratie und Menschenrechten einleiten.

Die Hetzjagd gegen Budapest zeigt jedoch, daß nicht in Ungarn, sondern in der Europäischen Union demokratische Grundwerte verletzt werden. Wenn es nämlich zu politisch-korrekten Empörungsstürmen kommt, dann richten sich diese ausschließlich gegen rechts der Mitte angesiedelte Regierungen, ungeachtet dessen, daß diese aufgrund demokratischer Wahlen in ihr Amt gekommen sind. Für die linken Moral- und Tugendwächter sowie ihre bürgerlichen Handlanger zählt einzig und allein, daß „falsch“, also rechts, gewählt worden ist. Bestes Beispiel für diese links-autoritäre Haltung sind die Sanktionen der damaligen EU-14 gegen Österreich im Februar 2000. Nicht nur, daß sich die Bewohner der Alpenrepublik erdreistet hatten, bei den Nationalratswahlen im Herbst zuvor Sozialisten und Konservative abzustrafen und die Freiheitlichen Jörg Haiders zur zweitstärksten Kraft zu machen, vielmehr hatte es die ÖVP auch noch gewagt, mit der FPÖ eine Regierung zu bilden. Weil nicht sein konnte, was nicht sein durfte, wurde die neue österreichische Mitte-Rechts-Koalition von den sogenannten „EU-Partnern“ unter Quarantäne gestellt, was in der Geschichte Nachkriegseuropas ein einmaliger Vorgang war.

Aber auch der frühere italienische Ministerpräsident Silvio Berlusconi ist mehrmals ins Visier der Linken geraten. Und zwar nicht wegen seiner fragwürdigen privaten Eskapaden, sondern weil er den Dogmen der political correctness zuwiderhandelte. So ging der „Cavaliere“ mit der rechtsgerichteten Partei Lega Nord eine Koalition ein, wobei obendrein der Regierungspartner aus Norditalien eines seiner wichtigsten Wahlversprechen, die Verschärfung der Ausländergesetze, umsetzen konnte. Angesichts dieses Affronts gegen die Glaubenssätze der politisch korrekten Zivilreligion des 21. Jahrhunderts war es für das EU-Establishment ein gefundenes Fressen, daß Berluslconi ein milliardenschwerer Medienmogul ist. Flugs wurde behauptet, der Berlusconi-Konzern bedrohe die Pressefreiheit.

Aber nun zurück zu Ungarn: Kurz, nachdem seine Fidesz bei den Parlamentswahlen im Frühjahr 2010 eine Zweidrittelmehrheit erreichen konnte, machte sich Orbán daran, das Land nach seinen Vorstellungen umzugestalten. Neben einer neuen Verfassung zählt dazu insbesondere die Betonung der nationalen Identität sowie die Erinnerung an das Friedensdiktat von Trianon. Und daß in der neuen Verfassung die Bedeutung von Ehe und Familie für die Zukunft besonders hervorgehoben wird, brachte das Faß vollends zum Überlaufen. Weil Orbán das wichtigste Grundprinzip der real existierenden Europäischen Union unserer Tage – das Zurückdrängen der historisch gewachsenen Identitäten der europäischen Völker – auf eklatante Weise mißachtet hat, muß nun der renitente Ungar zur Raison gebracht werden.

Ob die Moral- und Tugendwächter in der Europäischen Union damit den gewünschten Erfolg haben werden, muß jedoch bezweifelt werden. Denn Sanktionen gegen Österreich haben außer einem deutlichen Anstieg der EU-Skepsis in der Alpenrepublik nichts gebracht, und genausowenig konnten mit dieser undemokratischen Maßnahme die Bürger anderer EU-Staaten davon abgehalten werden, bei Wahlen ihre Stimme patriotischen Parteien zu geben!

 

dimanche, 05 février 2012

Les budgets de défense européens s’effondrent en 2011

Les budgets de défense européens s’effondrent en 2011. Et 2012 ne sera pas mieux

La baisse continue des budgets de défense en Europe depuis les années 2000 devrait encore s’accélérer en 2011. Selon les premières prévisions, effectuées par B2 avec les différentes données disponibles, le budget total pour l’UE-26 (*) s’établirait autour de 180 milliards d’euros. Un chiffre à comparer au montant de 194 milliards € constatés pour 2010 par l’Agence européenne de Défense de 194 milliards. Soit une baisse de 6-7% en moyenne. Des chiffres qu’on ne peut cependant pas confirmer à l’Agence européenne de défense, les résultats annuels étant communiqués plus tard.

Mais, selon les premiers indices, cette tendance n’est pas prête de s’inverser en 2012. Tout au plus peut-on espérer la stabiliser à l’horizon 2014. Tous les pays européens ont entamé, en effet, soit des réformes de structure ou de format (Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Pologne…) qui s’étalent sur plusieurs années ; soit contribuent à l’effort budgétaire général (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Irlande, France, …) ; soit les deux (Bulgarie, Roumanie, Slovaquie…).

Pour 2012, les premiers chiffres laissent illustrer d’autres coupes. L’Italie prévoit ainsi de supprimer 1,45 milliard € pour 2012, et envisage des coupes identiques pour 2013 et 2014. La Grèce a baissé son budget en 2011 à moins de 5 milliards €, et prévoit un budget aux alentours de 4 milliards € pour 2012. Ce qui n’est pas suffisant selon la troïka européenne qui réclame des efforts supplémentaires notamment dans le budget de défense.

On pourrait croire que ces coupes n’affectent que les pays en difficulté, endettés. Que nenni. Au nord de l’Europe, les pays moins affectés par la crise de la dette et la crise économique ne sont pas épargnés par cet effort de « rationalisation budgétaire » La Finlande a ainsi prévu un budget en baisse pour 2012 de 90 millions €. Etc. Les Pays-Bas comptent économiser plus d’un demi-milliard : 400 millions par application de l’accord de coalition auxquels s’ajoutent 173 millions de réorganisation interne ; au programme diminution du nombre d’unités. 

Seule, en fait, la Suède a décidé d’augmenter son budget pour les années à venir.

Un suicide collectif

Dans un espace de moins de dix ans (2006-2014), l’Europe pourrait donc avoir réalisé une réduction plus drastique de l’ordre d’un tiers de ses budgets de défense, selon nos estimations corroborées par celles d’experts du dossier. Soit un effort proportionnel supérieur à celui engagé aux États-Unis (même si les montants ne sont pas les mêmes). Mais dans le désordre, sans concertation, ni planification, ni organisation… Un vrai suicide collectif en quelque sorte. Puisque cette décroissance est non seulement quantitative et qualitative.

(*) 26 États membres sont membres de l’agence européenne de Défense (les « 27″), sauf le Danemark.

Bruxelles2

samedi, 04 février 2012

Vizepremier Rogosin: Patrioten in Machtstrukturen integrieren! – „Russische Antwort an Putin“

Vizepremier Rogosin:

Patrioten in Machtstrukturen integrieren!

„Russische Antwort an Putin“

Vizepremier Russlands Dmitri Rogosin

Für eine „Integration der patriotischen Bewegung Russlands in die Machtstrukturen“ hat Vizepremier Dmitri Rogosin in einem am Mittwoch in der „Iswestija“ veröffentlichten Beitrag plädiert, der dem jüngsten programmatischen Artikel von Premier und Präsidentschaftskandidat Wladimir Putin zur Nationalitätenpolitik gewidmet ist.

In seinem mit „Russische Antwort an Wladimir Putin“ betitelten Text bezeichnet Rogosin den Artikel von Putin als einen „kühnen und überraschenden Schritt“, mit dem sich der Premier für die Russen als „das staatsprägende Volk“ einsetze, während es für die russischen Behörden sonst üblich sei, gegenüber den Bedürfnissen des russischen Volkes Gleichgültigkeit zu demonstrieren.

„In für das Vaterland kritischen Zeiten appelliert die oberste Macht in Russland stets an das russische Volk als den wichtigsten Vorposten der Staatlichkeit von Russland“, betont Rogosin.

„Ich bin erst vor kurzem nach einer vierjährigen diplomatischen Arbeit im Uno-Hauptquartier zurückgekommen, und das Gefühl der Sorge um die Welt ist noch frisch“, heißt es im Beitrag.

„Die US-Politiker machen kein Hehl aus ihren hegemonistischen Plänen. Eine neue Umverteilung und der Kampf um die Ressourcen haben begonnen. Regimes, die dem Westen nicht passen, werden durch bewaffnete Intervention gestürzt. Infolge der neuen Völkerwanderung wird die europäische christliche Zivilisation, die am tiefsten Punkt ihres Verfalls in der gesamten Geschichte angelangt ist, von Migrationswellen aus Ländern der dritten Welt überflutet.“

„Ein schwaches Russland wird zum nächsten Opfer einer Welt, die schnell den Verstand verliert. Diese Welt respektiert nur Stärke… und zwar die echte grobe, bewaffnete physische Stärke. Derjenige, der diese besitzt, bleibt heil. Derjenige, der sein Potenzial in diesem harten Kampf verlieren sollte, wird zunächst zynisch erpresst und danach in den Straßengraben weggefegt, vergewaltigt und ausgeraubt.“

„Unter diesen Bedingungen müssen alle Kräfte auf die Festigung der nationalen Eintracht, die von unseren Feinden untergraben wird gerichtet, und zur Wiederherstellung der wirtschaftlichen und der militärischen Macht Russlands, zur Entwicklung des Verteidigungskomplexes, zur Überwindung der Probleme der Armee und Flotte sowie zur Wiederbelebung der Grundlagenforschung und der angewandten Wissenschaft mobilisiert werden“, betont der Autor.

Die heutige russische Gesellschaft „stöhnt unter dem Druck der geizigen und flegelhaften russischen Bürokratie, die für ihre Verhöhnung des Volkes und des Rechts längst exemplarisch ausgepeitscht werden müsste. Diejenigen aber, die heute das politische Boot zum Kentern bringen wollen, zielen nicht auf die Bürokratie ab. Sie zielen auf Putin. Wissen Sie warum? Weil Putin heute das Symbol einer von Washington unabhängigen Politik und der einzige europäische Spitzenpolitiker ist, der noch nicht vom amerikanischen Hegemonismus überrollt wurde“.

„Für die nächste Perspektive hat Westeuropa seine Chance verloren, sein souveränes politisches Gesicht zu wahren. Selbst die provokatorischen US-Projekte, die die europäische Sicherheit schwächen, wie der europäische Raketenschild, werden nahezu widerstandslos durch die Brüsseler Büros durchgepeitscht. Diejenigen, die dagegen etwas einzuwenden versuchten (Berlusconi und Chirac), werden unter dem Vorwand von Alltagsskandalen in beispielloser Weise verfolgt“, betont Rogosin.

„Eine Niederlage von Putin würde viele glücklich machen. Etwa Madame Albright, die davon träumt, Sibiriens Reichtümer zu verwalten. Auch Madame Clinton wäre entzückt“, schreibt der Vizepremier. „Für die Bürger Russlands würde aber eine Niederlage Putins einen Verlust der Unabhängigkeit unseres Landes und eine Niederlage aller darstellen, die auf Russland hoffen.“

„Vor diesem besorgniserregenden Hintergrund hat der Regierungsvorsitzende Russlands als erster einheimischer Staatspolitiker das russische Volk und die russische Kultur zu einem ‚Kernstück’ erklärt, ‚das die einmalige polyethnische russische Zivilisation zusammenhält’. Die Entwicklung dieser Zivilisation ist laut Putin nur möglich, wenn die russische Kulturdominanz aufrechterhalten wird.“

„Mit seinem Artikel hat Putin nicht einen Schlusspunkt gesetzt und das Thema der ethnischen Beziehungen geschlossen“, führt Rogosin weiter aus. „Im Gegenteil: Er hat die Möglichkeit für eine umfassende Behandlung der ‚Russischen Frage’ auf einem hohen intellektuellen Niveau eröffnet… Von jetzt an gilt es nicht als ketzerisch oder unanständig, von den Rechten und den Problemen der Russen zu sprechen.“

„Nun kann Putin damit rechnen, dass er bei seinen Aktivitäten in Bezug auf die nationale Frage eine breite politische und organisatorische Unterstützung des Aktivs der… nationalpatriotischen Bewegung Russlands hat. Sein Artikel ist ein Beweis dafür, das wir recht hatten: Die patriotische Bewegung Russlands muss in die Macht integriert werden und lernen, den komplizierten Organismus des russischen Staates zu verwalten.“

„Das russische Volk ist heute das größte geteilte Volk Europas. In vielen Ländern, in denen unsere Landsleute leben, werden sie weiterhin nach dem ethnischen und sprachlichen Merkmal diskriminiert. Gleichzeitig belegen die Russen die Spitzenplätze der globalen Ratings, was Sterblichkeit, Alkoholismus, Rauschgiftsucht und moralische Gebrechen anbelangt. Der ethnische Verfall muss gestoppt werden, die Russen müssen zur nationalen Wiedervereinigung inspiriert werden. Nur in die Machtstrukturen integrierte Patrioten, die das Problem spüren und dieses leidenschaftlich bewältigen wollen, können diese Aufgabe meistern.“

„Auf der Tribüne der Kundgebungen auf dem Bolotnaja-Platz und auf dem Sacharow-Prospekt haben unter anderem Menschen gestanden, die in ihrem Kreis nicht nur die Diskussionen über die russischen nationalen Probleme, sondern auch selbst die Erwähnung des Wortes ‚Russe’  unterbinden. Selbst ethnische Russen wie Ryschkow, Kasjanow und Mitrochin erklären den russischen nationalen Patriotismus (in ihrer Terminologie heißt es „Nationalismus“) zu einer Bedrohung Russlands.“

„Können denn die russischen Patrioten in einem Gespann mit denen sein, die unsere Heimat und das russische Volk hassen und verachten?“, fragt Rogosin.

„Unter meiner Teilnahme wird heute die Freiwilligenbewegung der Gesamtrussischen Volksfront (DON) zur Unterstützung der Armee, der Flotte und  der Verteidigungsindustrie gegründet“, teilt er mit. „Dies ist eine nationalpatriotische, rechte Alternative zum Chaos der Straßenkundgebungen, die unser Land in neue wirre Zeiten stoßen können, dies ist die nationale Selbstverteidigung gegen die Versuche einer äußeren Verwaltung Russlands.“

„Ein Kongress unserer Organisation findet am 26. Februar in Moskau statt, und ich lade all diejenigen ein, für die Freiheit und Unabhängigkeit Russlands nicht leere Worte auf selbstgemachten Plakaten, sondern tagtägliche Arbeit sind. Das gilt in erster Linie für Vertreter der volkspatriotischen Kräfte, für die zivilen Aktivisten verschiedener Art und natürlich für Vertreter der Verteidigungsbranche.“

Abschließend heißt es im Text: „Wir versammeln uns nicht, um gegen die politischen Gegner anzukämpfen und deren Kundgebungen auseinander zu treiben, sondern um im Interesse Russlands zu arbeiten – für einen friedlichen Himmel über den Köpfen unserer Kinder und für die nationale Idee Russland… Es lebe Russland!“

vendredi, 03 février 2012

Presseschau - Februar 2012

Presseschau

Februar 2012 (1)

AUßENPOLITISCHES

Wahlsieg der Islamisten
Ägypter wollen Neuanfang für ihr Land
http://www.stern.de/politik/ausland/wahlsieg-der-islamisten-aegypter-wollen-neuanfang-fuer-ihr-land-1776583.html

Ägypten
Parlament der Bärte – jetzt regieren die Islamisten
http://www.welt.de/politik/ausland/article13829880/Parlament-der-Baerte-jetzt-regieren-die-Islamisten.html

Frankreich stoppt Militärhilfe für Afghanistan
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b6e5df3422.0.html?PHPSESSID=62ea227523cadfba253d2ef0b0a725d3

Islamisten drohen Christen in Nigeria mit Vertreibung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5131fe0a7d0.0.html?PHPSESSID=6bf8cc8d12a327461425f540c33da1d8

Uganda: Moslems verätzen konvertierten Pastor
http://www.pi-news.net/2012/01/uganda-moslems-veratzen-konvertierten-pastor/

Mord an kirchlichem Oberhaupt
„Weihnachtsmann“ ersticht Christenführer in Israel
http://www.focus.de/panorama/welt/mord-an-kirchlichem-oberhaupt-weihnachtsmann-ersticht-christenfuehrer-in-israel_aid_700553.html

Christen leben in Nordkorea am gefährlichsten
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15644311,00.html
(Volker Beck gelingt es mal wieder spielend die Christenverfolgung in zahlreichen muslimischen Staaten mit der „Diskriminierung von Muslimen in Teilen der westlichen Welt“ gleichzusetzen…)

Norwegen: Islamismus bleibt größte Gefahr
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M586d1fe2800.0.html

(und bei anderen ist die Begeisterung für den heimischen Fußballclub bereits ihre „Religion“…)
Schweden erkennt File-Sharing als Religionsgemeinschaft an
http://www.tomshardware.de/Schweden-File-sharing-Religion-Kopimism-Church-of-Kopimism,news-246832.html

Holocaust-Gedenktag
Norwegen entschuldigt sich für Deportation der Juden
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,811918,00.html

Niederlande
Kopftuch-Debatte wegen Königin Beatrix
http://www.nachrichten.ch/detail/524771.htm

(plemm-plemm…)
Groninger Beigeordnete will Burka anziehen
http://www.pi-news.net/2012/01/groninger-beigeordnete-will-burka-anziehen/

Leichenschändung im YouTube-Video
Karsai empört über US-Soldaten - Taliban schwören Rache
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2156541/Karsai-empoert-ueber-US-Soldaten-Taliban-schwoeren-Rache.html

Republikaner dürfen wählen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b5ea765b5c.0.html?PHPSESSID=49f876e69139a7215d636c7f165e38c1

Hetzjagd gegen Budapest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b5ea765b5c.0.html?PHPSESSID=49f876e69139a7215d636c7f165e38c1

Ungarische Verfassung ist für Cohn-Bendit „stalinistisch“
http://www.unzensuriert.at/content/006694-Ungarische-Verfassung-ist-fuer-Cohn-Bendit-stalinistisch

Massendemonstration für Orban-Regierung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e47be07e3d.0.html?PHPSESSID=62ea227523cadfba253d2ef0b0a725d3

WKR-Ball: Muzicant schlägt Grafs Einladung aus
http://www.unzensuriert.at/content/006690-WKR-Ball-Muzicant-schlaegt-Grafs-Einladung-aus

Garzón auf der Anklagebank
Der Prozess gegen den spanischen Ermittlungsrichter beginnt
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/europaheute/1654269/

Anonymous startet Rachefeldzug gegen US-Justiz
http://www.spiegel.de/netzwelt/web/0,1518,810286,00.html

Anonymous legt US-Behörden lahm
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M529905cb3a8.0.html?PHPSESSID=d72458de4769ee44b2276cc742be82cf

Putin will schärfere Migrationsregeln
http://www.focus.de/politik/ausland/wahlen-putin-will-schaerfere-migrationsregeln_aid_705982.html

Kampfansage an Russlands Rechte
Putin beschwört den Vielvölkerstaat
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,810939,00.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(nur zur Erinnerung…)
Fall Sarrazin
Wulff diktierte der Bundesbank die Bedingungen
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/2.1763/fall-sarrazin-wulff-diktierte-der-bundesbank-die-bedingungen-11038480.html

Sedisvakanz im Schloß Bellevue
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54c6468b0f0.0.html

Freiheit bei arabartiger Schuhdemo contra Wulff
http://www.pi-news.net/2012/01/freiheit-bei-arabartiger-schuhdemo-contra-wulff/

Bundespräsident im historischen KontextChristian Wulff, preußisch gesehen
http://www.focus.de/politik/deutschland/wulff-unter-druck/bundespraesident-im-historischen-kontext-christian-wulff-preussisch-gesehen_aid_706938.html

"Die Parteien sind Konzerne geworden"
Mathew D. Rose über die intime Verflechtung von Politik und Wirtschaft in der Berliner Republik
http://www.heise.de/tp/artikel/36/36290/1.html

(Amigos vergessen Sünden schnell… Zum Glück wurde noch nichts draus…)
Paukenschlag auf Klausur in Kreuth
Seehofer bietet Guttenberg Polit-Comeback an
http://www.bild.de/politik/inland/karl-theodor-zu-guttenberg/seehofer-bietet-guttenberg-comeback-an-21939322.bild.html?wtmc=fb.off.share

(Es stellt sich eben die Frage, ob man überflüssig wird oder ist. Bzw., wer wen mit seinen Ideen eigentlich beeinflusst)
Marina Weisband
Ober-Piratin will Partei überflüssig machen
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,810638,00.html

Piraten
Die Anti-Guttenberg-Partei
http://m.ftd.de/artikel/60160725.xml?v=2.0

Henkel und die Freien Wähler
Operation Stimmenraub
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,805671,00.html

Kopp-Verlag stellt Nachrichtensendung ein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a1bbdd1dd0.0.html?PHPSESSID=57914a89b83a42e6e21b6b4624d4f357

Abschied von der Pickelhaube
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M529117c2d8e.0.html
http://pickelhaube.wordpress.com/2011/12/17/ein-abschied/

Militärgeschichte ohne Identität – das neue Militärhistorische Museum der Bundeswehr in Dresden
http://www.sezession.de/29753/militargeschichte-ohne-identitat-das-neue-militarhistorische-museum-der-bundeswehr-in-dresden.html#more-29753

Schweinfurt
Keine Signale für Abzug der GIs
Sparpläne im US-Militärbudget befördern Spekulationen über Standorte
http://www.mainpost.de/regional/schweinfurt/Keine-Signale-fuer-Abzug-der-GIs;art742,6544907

OccupyMe!
http://www.youtube.com/watch?v=3MEPBxc3O9Q

Angst vor Hacker-Angriff und dem Staatstrojaner
Internetnutzer trauen dns-ok.de nicht
http://www.focus.de/digital/internet/angst-vor-dem-staatstrojaner-internetnutzer-trauen-dns-okay-de-nicht_aid_701936.html

(Was für den „Karneval der Kulturen“ gilt, darf für den deutschen Karneval nicht gelten…)
Jecken zu laut
Amt befiehlt Flüster-Karneval
http://www.berliner-kurier.de/kultur-leute/jecken-zu-laut-amt-befiehlt-fluester-karneval,7169134,11445478.html

2011
In Berlin brannten knapp 760 Autos
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinbrandenburg_nt/article13796318/In-Berlin-brannten-knapp-760-Autos.html

Eine Frau sieht Roth
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M589552e16d8.0.html?PHPSESSID=4fd26684fda9be7a8b57b323f99389a9

stern-Umfrage zu den Vorbildern der Deutschen
Mandela und Schmidt sind Vorbilder, Wulff nicht
http://www.stern.de/politik/deutschland/stern-umfrage-mandela-und-schmidt-sind-vorbilder-wulff-nicht-1772189.html

Sächsische Pfarrhäuser für Homosexuelle geöffnet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dbbf35ba83.0.html?PHPSESSID=62ea227523cadfba253d2ef0b0a725d3

Friedrich der Große: Bischof warnt vor Glorifizierung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M548b47bdead.0.html?PHPSESSID=62ea227523cadfba253d2ef0b0a725d3

(bis zum Sankt Nimmerleins-Tag…)
Staatsminister Bernd Neumann Vertreibungs-Zentrum wohl bis 2016
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.staatsminister-bernd-neumann-vertreibungs-zentrum-wohl-bis-2016.2ec327b1-c8b4-473c-afc7-cdb67fb5bcd1.html

(Zum NS- und Stalinismus-Vergleich in der Mediensprache!)
Originalaufnahmen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f18f829bb9.0.html?PHPSESSID=69dd9c39a2d638870f04e7fedf9a578d

Heusenstamm: Zeitzeugin Trude Simonsohn über ihr Martyrium während des Naziregimes
Man macht sich schuldig
http://www.op-online.de/nachrichten/heusenstamm/trude-simonsohn-zeitzeugin-macht-sich-schuldig-1570437.html

„Erinnerungsarbeit“ am Beispiel Johann-Gutenberg-Realschule Dortmund (Barbara Posthoff)
http://do.nw.schule.de/jgrdo-medien/li_leiste/schprog/schulleben/geschichts_ag/geschichts_ag.htm
http://www.aktive-buergerschaft.de/fp_files/sozialgenial_Presse/sozialgenial_Schulpotraet_Johann_Gutenberg_Realschule_Dortmund.pdf
Barbara Posthoff:
http://books.google.de/books/about/Plakatsammlung_des_Instituts_f%C3%BCr_Zeitun.html?id=SfgaAQAAIAAJ&redir_esc=y

Vergessene Vergangenheit - 20 Prozent Jugendlicher kennen Auschwitz nicht
http://www.technobase.fm/news/17243-vergessene-vergangenheit-20-prozent-jugendlicher-kennen-auschwitz-nicht

(er findet immer sein Thema)
300 Jahre König Friedrich der Große
Wulff preist Zuwanderungspolitik des Alten Fritz
http://www.sueddeutsche.de/politik/jahre-friedrich-der-grosse-wulff-lobt-zuwanderungspolitik-des-preussenkoenigs-1.1266182

Massaker an Sudetendeutschen aufgeklärt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57c6c1e3aec.0.html?PHPSESSID=4fd26684fda9be7a8b57b323f99389a9

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Trotzki und der bundesdeutsche Konsens
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59cb26461f0.0.html

Zweierlei Maß in Dessau
http://www.sezession.de/29902/zweierlei-mas-in-dessau.html#more-29902

(Aber Polen waren sie auch…)
Radikal und rechts
Das Weltbild der Polizisten-Mörder
Die polnischen Brüder Raimund M. und Rudi R. waren bekannt für ihren Ausländer-Hass
http://www.bild.de/regional/muenchen/polizistenmord/das-weltbild-der-polizistenmoerder-21851254.bild.html

"Operation Blitzkrieg"
Anonymous jagt Neonazis im Netz
http://www.fr-online.de/politik/-operation-blitzkrieg---anonymous-jagt-neonazis-im-netz,1472596,11377532.html

Anonymous
Anonyme Hetzjagd
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d84376f6a3.0.html

Antifaschistische Hackerangriffe
"Operation Blitzkrieg" lässt das "Weltnetz" wackeln
http://www.tagesschau.de/inland/nazileaks104.html
http://www.publikative.org/2011/12/31/hacker-legen-weltnetzseiten-lahm/

„Nazi Leaks“: Ton-Mitschnitt von Antifa-Anruf als Download / Strafanzeige wegen Beleidigung und Bedrohung
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/3041-nazi-leaks-ton-mitschnitt-von-antifa-anruf-als-download-strafanzeige-wegen-beleidigung-und-bedrohung

Kommentar zu „Nazi Leaks“: Kernproblem ist die Kooperation der Mitte mit Linksextremisten
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/3042-kommentar-zu-nazi-leaks-kernproblem-ist-die-kooperation-der-mitte-mit-linksextremisten

Datenschützer wirft „Nazi-Leaks“ kriminelles Verhalten vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5645ee90c99.0.html?PHPSESSID=cfbd70e403a9d6bdce1710db14c02fc8

(NDR-Hetze gegen „Zuerst“)
Rechte Propaganda - Vertriebsgeschäft von "Bauer"
http://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/zapp/zeitungen_zeitschriften/zuerst109.html

Bund Deutscher Kriminalbeamter fordert Abwehrzentrum gegen Links
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c2c80458fb.0.html?PHPSESSID=cfbd70e403a9d6bdce1710db14c02fc8

Hallervorden wehrt sich gegen Rassismus-Vorwürfe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M563c3896047.0.html?PHPSESSID=cfbd70e403a9d6bdce1710db14c02fc8

Schreibverbot für katholischen Pfarrer stößt auf Kritik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M557a332cf38.0.html

Der Korporationsball verstößt gegen die Menschenrechte
http://www.sezession.de/29827/der-korporationsball-verstost-gegen-die-menschenrechte.html#more-29827

ZDF-Heute, 28.1.2011 über den Korporiertenball (ein Antifa-Bericht)
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/hauptnavigation/startseite/#/beitrag/video/1554376/ZDF-heute-Sendung-vom-28-Januar-2012

Neue Juden, neue Nazis und ihre journalistischen Spitzel
http://www.unzensuriert.at/content/007053-Neue-Juden-neue-Nazis-und-ihre-journalistischen-Spitzel

Jüdische Gemeinde erstattet Anzeige gegen FPÖ-Chef
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M574c616653d.0.html

Jüdische Franzosen verteidigen HC Strache und Burschenschaften
http://www.unzensuriert.at/content/007058-Juedische-Franzosen-verteidigen-HC-Strache-und-Burschenschaften

Kein Bock auf Nazis
http://keinbockaufnazis.de/fileadmin/KeinBockAufNazis/kban_2012_web.pdf

... keine Antifa-Seiten, sondern ein Überblick über Projekte und Zeitschriften zum theoretischen Über- und Unterbau der radikalen Linken in der BRD:
http://www.rote-ruhr-uni.com/cms/-Links-.html

Göttingen: Linksextremisten rufen zu Blockadetraining auf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dca5837428.0.html

CSU stellt Parteienfinanzierung für „extremistische Parteien“ in Frage
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M570f751dddc.0.html?PHPSESSID=587fd3a05003ab05a29d416db7fbf677

Rechtsextremismus
Kabinett will Neonazi-Datei beschließen
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,809466,00.html

Und noch ein Zentrum gegen Rechtsextremismus
http://www.welt.de/print/die_welt/politik/article13832393/Und-noch-ein-Zentrum-gegen-Rechtsextremismus.html

Edathy soll Untersuchungsausschuß zur Zwickauer Zelle leiten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dfbe120e20.0.html?PHPSESSID=3ddef8cfde04a7fc1d11c6c42b4a313c

(Weshalb der Steuerzahler dafür aufkommen soll, bleibt dieser Regierung überlassen zu erklären…)
Neonazi-Terror der NSU
Bis zu 10•000 Euro für Opfer der Rechtsextremisten
http://www.focus.de/politik/deutschland/nazi-terror/neonazi-terror-der-nsu-bis-zu-10000-euro-fuer-opfer-der-rechtsextremisten_aid_708628.html

Zwischen Propaganda und Mimikry - Neonazi-Strategien in Sozialen Netzwerken
http://www.netz-gegen-nazis.de/files/Netz%20gegen%20Nazis2.0%20Internet.pdf

Grundgesetz soll geändert werden
CSU will NPD Geldhahn zudrehen
http://www.n-tv.de/politik/CSU-will-NPD-Geldhahn-zudrehen-article5108396.html

(Die Linkspartei hat hingegen viele Unterstützer in den anderen Parteien…)
CSU-Generalsekretär
Dobrindt setzt sich für Verbot der Linkspartei ein
http://www.welt.de/politik/deutschland/article13795456/Dobrindt-setzt-sich-fuer-Verbot-der-Linkspartei-ein.html

(…zum Beispiel Volker Beck)
Rechtsextremismus
CSU-Generalsekretär Dobrindt will Verbot der Linkspartei prüfen
http://www.zeit.de/politik/deutschland/2012-01/dobrindt-npd-linke

Volker Beck kritisiert CSU-Plan zum Verbot der Linkspartei
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/volker-beck-kritisiert-csu-plan-verbot-linkspartei-1550403.html

Ministerium wirft „Neues Deutschland“ linksextreme Tendenz vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e5b97345de.0.html?PHPSESSID=1d2e4154912f43532628eab0d8176338

Verfassungsschutz beobachtet 27 Bundestagsabgeordnete der Linken
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ca88148ef7.0.html?PHPSESSID=62ea227523cadfba253d2ef0b0a725d3

Leutheusser-Schnarrenberger: Überwachung Linker "unerträglich"
http://www.rtl.de/cms/news/rtl-aktuell/leutheusser-schnarrenberger-ueberwachung-linker-unertraeglich-1e496-51ca-49-1001454.html

Spitzel-Einsatz
Vom Antifaschisten zur Zielperson
http://www.fr-online.de/politik/spitzel-einsatz-vom-antifaschisten-zur-zielperson,1472596,11528314.html

Kiffer-Vereine
Linke fordert Cannabis-Clubs und löst Streit aus
http://www.augsburger-allgemeine.de/politik/Linke-fordert-Cannabis-Clubs-und-loest-Streit-aus-id18460441.html

(Oh No. Barbara John wurde wieder ausgegraben…Könnte sie nicht gleich auch das Bundespräsidenten-Amt übernehmen?)
Ombudsfrau für Opfer des Neonazi-Terrors nimmt Arbeit auf
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinbrandenburg_nt/article13798394/Ombudsfrau-fuer-Opfer-des-Neonazi-Terrors-nimmt-Arbeit-auf.html
http://www.badische-zeitung.de/deutschland-1/john-betreut-angehoerige-der-neonazi-opfer--54422191.html

(auch zu John…)
Ein Stück Gerechtigkeit
http://www.freitag.de/politik/1202-ein-st-ck-gerechtigkeit

„Die Verachtung des Eigenen“ von Frank Lisson ist erschienen
http://www.sezession.de/29806/die-verachtung-des-eigenen-von-frank-lisson-ist-erschienen.html#more-29806

Abschiebär – Erster Fahndungserfolg
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/

Neues Jahr, Neuer Bock!
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1028

Vom Rumpel-Rock zum Nazi-Reggae
http://www.publikative.org/2012/01/30/vom-rumpel-rock-zum-nazi-reggae/

Zum neuen Polizeipräsidenten von Hannover
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1104

Aufstand der Unsterblichen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5432ad99887.0.html?PHPSESSID=4a48faabf08dec2e18bc6629980eeff8

Die unsterblichen Bautzen
http://www.youtube.com/watch?v=sTTro1Rvpu0

Sie haben gelogen:
Neonazi Nolde war doch Mitglied der KPD (Ost)
http://www.kommunisten-online.de/Diversanten/nolde_kpd.htm#gelogen

... aktuelle Fundstücke zum "braunen Terror" aus unseren Qualitätsmedien
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/campus/1633371/
http://linksunten.indymedia.org/node/20954
http://www.computerbild.de/artikel/cb-Aktuell-Internet-Neonazis-Facebook-Netzwerk-6977135.html#3
http://taz.de/Neonazis-feiern-das-rechte-Terrortrio/!86225/
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta%2Fpage&atype=ksArtikel&aid=1327155356932
http://www.focus.de/politik/deutschland/antisemitismus-bericht-judenfeindlichkeit-in-deutschland-weit-verbreitet_aid_705654.html
http://www.derwesten.de/region/rhein_ruhr/der-alltaegliche-terror-durch-neonazis-in-dortmund-id6268111.html
http://www.exit-deutschland.de/EXIT/Kriegerinnen-E1314.htm

(Jeder ist des anderen „Rassist“…)
Oliver Maria Schmitt klagt
Undemokratische und rassistische Tendenzen
http://www.journal-frankfurt.de/?src=journal_news_einzel&rubrik=10&id=14995

Rechte Kulturveranstaltung in Berliner Jugendeinrichtung?
http://www.clara-herrmann.net/artikel/2011/09/rechte-kulturveranstaltung-berliner-jugendeinrichtung

Dessau-Roßlau
Rechtsextreme stören «Kurt-Weill-Gesellschaft»
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta/page&atype=ksArtikel&aid=1327155356932

Frankfurt
Protest gegen rechte Gewalt
http://www.fr-online.de/frankfurt/frankfurt-protest-gegen-rechte-gewalt,1472798,11533968.html
(mit Fotostrecke)

Thüringer Fraktionen rufen zu Protesten in Dresden auf - Bündnis Nazifrei fürchtet neue Strategie der Rechten
http://www.dnn-online.de/dresden/web/regional/politik/detail/-/specific/Thueringer-Fraktionen-rufen-zu-Protesten-in-Dresden-auf-Buendnis-Nazifrei-fuerchtet-neue-Strategie-der-Rechten-916716933

Pfarrer Kauder, Martin Machowecz und der Katholik Holger Apfel
http://www.sezession.de/29947/pfarrer-kauder-martin-machowecz-und-der-katholik-holger-apfel.html

Rechtsextremismus Der Pfarrer und die braunen Schafe
Testfall für die Nächstenliebe: Die Familie von NPD-Chef Holger Apfel engagiert sich in Riesas Kirchengemeinde
http://www.zeit.de/2012/04/S-Kirche-NPD

Magdeburg: Linke werfen Betonplatte auf Polizei
http://www.pi-news.net/2012/01/magdeburg-linke-werfen-betonplatte-auf-polizei/#more-232247

Studentendenkmal in Würzburg geschändet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5de9a7cdf15.0.html?PHPSESSID=f0a4e4e77da1b20f981b2309e3fcb774

Schwere linksextreme Krawalle in Berlin
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57da8e76c00.0.html?PHPSESSID=33c5599fb447b41d14f47e3d7d735671

Linkskrawall in Berlin: 48 Polizisten verletzt
http://www.pi-news.net/2012/01/linkskrawall-in-berlin-48-polizisten-verletzt/

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Sarrazin als Zweitlektüre
http://www.dradio.de/dkultur/sendungen/kritik/1647267/
Künstler kündigt Aktion gegen Sarrazin-Bestseller an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M562652d8509.0.html?PHPSESSID=cc9168c4f4fff2f522572f7215748e99

Assoziationen zu Bücherverbrennung
Protest gegen Künstleraktion mit Sarrazin-Buch
http://www.tagesspiegel.de/berlin/assoziationen-zu-buecherverbrennung-protest-gegen-kuenstleraktion-mit-sarrazin-buch/6066628.html

Sarrazin: Die Frankfurter Rundschau lügt
http://www.pi-news.net/2012/01/sarrazin-die-frankfurter-rundschau-lugt/#more-232095

(ausgezeichneter Kommentar…)
Liebe Mely Kiyak!
http://www.sezession.de/29798/liebe-mely-kiyak.html#more-29798

Leserbrief an die Frankfurter Rundschau
http://www.journalistenwatch.com/2012/01/14/leserbrief-an-die-frankfurter-rundschau-14-01-2012-v/

Fjordman im Interview
http://www.sezession.de/29815/fjordman-im-interview.html

Richterspruch: Deutscher Paß ohne Sprachkenntnisse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5628d0ca065.0.html?PHPSESSID=e9712caf9e01e290182c6b92997cb95c

Die deutschen Neujahrsbabys
http://www.pi-news.net/2012/01/die-deutschen-neujahrsbabys/

Einwandererkinder sind im Stadtteil zu Hause
Wissenschaftler verglichen das Leben der Kinder von Gastarbeitern in Berlin und Frankfurt
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/einwandererkinder-sind-im-stadtteil-zu-hause_rmn01.c.9558266.de.html

(Was so alles unter „Integration“ verstanden wird…)
Ausländer
Opposition für bessere Integration
http://www.morgenweb.de/nachrichten/politik/20120128_mmm0000002800536.html

Einwanderung: Unternehmerverband wirbt für mehr Willkommenskultur
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56a0bd4e94e.0.html?PHPSESSID=c91bee45165e551783768823f2edbe0e

Psychologe empfiehlt Anti-Rassismusprogramme für Kindergärten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54c53a7987d.0.html?PHPSESSID=c91bee45165e551783768823f2edbe0e

Integrationsgipfel Merkel wünscht sich mehr Zuwanderung - in die Amtsstuben
http://www.sueddeutsche.de/politik/integrationsgipfel-merkel-wuenscht-sich-mehr-zuwanderung-in-die-amtsstuben-1.1272226

Integrationsgipfel
Rassismus und Diskriminierung sollen auf die Tagesordnung
http://www.migazin.de/2012/01/31/rassismus-und-diskriminierung-sollen-auf-die-tagesordnung/

Jugendliche Asylanten treten in Hungerstreit
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f1c1cff18b.0.html?PHPSESSID=cc9168c4f4fff2f522572f7215748e99

Integration
Dortmund und Duisburg wollen gemeinsam Rumänen und Bulgaren integrieren
http://www.derwesten.de/staedte/dortmund/dortmund-und-duisburg-wollen-gemeinsam-rumaenen-und-bulgaren-integrieren-id4918942.html

Stephen Lawrence und der „institutionelle Rassismus“
http://www.sezession.de/29704/stephen-lawrence-und-der-institutionelle-rassismus.html#more-29704

Ägyptischer Imam: Europa bald islamischer Staat
http://www.pi-news.net/2012/01/agyptischer-imam-europa-bald-islamischer-staat/#more-232183
http://www.youtube.com/watch?v=l4sMIMFAGes&feature=related

Antisemitismus bei einer Feier der Fatah
http://blog.zeit.de/joerglau/2012/01/20/antisemitismus-bei-einer-feier-der-fatah_5371

Universität Tübingen
Erstes Zentrum für Islamische Theologie eingeweiht
http://www.zeit.de/studium/hochschule/2012-01/zentrum-islamische-theologie-2

Die „Vielfalt“ reagiert tatenlos: Islamischer Hetzprediger wieder aktiv
Afghanischer Imam führt den Rechtstaat vor
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=245

Nach drei Jahren: “Ponchomann” hört auf
http://www.pi-news.net/2012/01/nach-drei-jahren-ponchomann-hort-auf/

Die verlorenen Zonen Frankreichs
http://www.unzensuriert.at/content/006540-Die-verlorenen-Zonen-Frankreichs
Viviane Cismak: Eine Schülerin aus Kreuzberg packt der „Schulfrust“, …
http://www.sezession.de/29783/viviane-cismak-eine-schulerin-aus-kreuzberg-packt-der-schulfrust.html#more-29783

Tatort Klassenzimmer Eine Schülerin klagt an
Muslimische Machos schikanieren die christliche Minderheit. „Mono-Kulti“ hat „Multi-Kulti“ abgelöst. Und die deutschen Lehrer schweigen hilflos
http://www.bild.de/ratgeber/kind-familie/schule/tatort-klassenzimmer-schuelerin-packt-aus-21983098.bild.html

Von wegen Multikulti! Eine Gymnasiastin klagt an „Lesbe, Jude, Katholiker“
So werden wir in der Schule gemobbt
http://www.bild.de/ratgeber/kind-familie/schule/so-werden-wir-gemobbt-22024182.bild.html

Politisch korrekt
"Wir sind Zigeuner, und das Wort ist gut"
http://www.welt.de/kultur/history/article13811031/Wir-sind-Zigeuner-und-das-Wort-ist-gut.html

Fall »Arzu Ö.«: Razzia bei Verwandten
http://www.westfalen-blatt.de/nachricht/2011-12-08-fall-arzu-oe-razzia-bei-verwandten/?tx_ttnews%5BbackPid%5D=613&cHash=1970c1e73d409c17c89e80419377f037

(Die Hintergründe zu diesem süßen „Terrorknirps“ würden mal interessieren…)
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article13803609/Terrorknirps-pruegelt-Lehrerinnen-krankenhausreif.html

(Der „Mann“ entpuppt sich als „Deutscher mit afghanischen Wurzeln“…)
Ungeborenes Kind getötet
Mann boxt seiner schwangeren Freundin in den Bauch. Knapp drei Jahre Haft
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article13822475/Ungeborenes-Kind-getoetet.html

(In der FAZ keine Nennung der Nationalität, in der Offenbach-Post hingegen schon)
Landgericht Frankfurt
Tumulte nach Urteil zu tödlicher Messerattacke
http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/landgericht-frankfurt-tumulte-nach-urteil-zu-toedlicher-messerattacke-11614873.html
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/familie-opfers-randaliert-gerichtssaal-1569163.html

Straßenraub abends auf der Geleitsstraße - Offenbach
(und… Trickdiebe ziehen Geld aus Tasche - Offenbach)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2184011/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-donnerstag-19-01-2012

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Twitter und SMS
Böse "Fetzenliteratur"
Typischer Schreibstil soll die Sprachkompetenz junger Leute bedrohen
http://www.news.at/articles/1201/542/315554/twitter-sms-boese-fetzenliteratur

(Die Gegenlösung…)
Wissenschaft
Weiße lernen „schwarze Sprache“ durch Hip-Hop
Hip-Hop-Songs sind gute Sprachvermittler. Weiße Jugendliche lernen zumindest in den USA das spezielle Vokabular mancher Schwarzen vor allem durch diese Musik.
http://www.focus.de/wissen/wissenschaft/wissenschaft-weisse-lernen-schwarze-sprache-durch-hip-hop_aid_696492.html

„Ich Erkan – du Mandy“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M572278a4252.0.html?PHPSESSID=8729f7a43f80bfae7aa8da75a2772348

Ablenkungsmanöver
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M579c2bd2c15.0.html?PHPSESSID=787551041e9e83642e6e0feb1367c6a0

Die verpackte Republik
Ab 2050 soll es in Deutschland nur noch klimaneutrale Häuser geben. Millionen Hausbesitzer müssen das Energiesparkonzept umsetzen. Doch bei Gebäudeisolierungen können erhebliche Probleme und Risiken auftreten.
http://www.3sat.de/page/?source=/hitec/159270/index.html

Wenn Styropor zur gefährlichen Feuerfalle wird
Mit Polystyrolplatten lassen sich Fassaden billig abdichten – doch selbst ein Zimmerbrand kann das ganze Haus abbrennen lassen.
http://www.welt.de/finanzen/immobilien/article13836899/Wenn-Styropor-zur-gefaehrlichen-Feuerfalle-wird.html

Sanierung von Altbauten
Es geht auch ohne Dämmzwang
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/immobilien/sanierung-von-altbauten-es-geht-auch-ohne-daemmzwang-11596658.html

Gemeinsam gegen die Abrissbirne
Das künftige 'Denkmalnetz Bayern' soll die bislang unkoordinierten Rettungsinitiativen für alte Bauwerke bündeln
http://www.sueddeutsche.de/N5J38m/411701/Gemeinsam-gegen-die-Abrissbirne.html
http://de.wikipedia.org/wiki/Denkmalnetz_Bayern

(Über das viel billigere Stadtschloss regen sich unsere Linken auf, über diese hässliche Geheimdienstzentrale indes nicht…)
Geheimdienst
BND-Neubau: Sicherheit treibt Kosten in die Höhe
500 Millionen, 720 Millionen, 1,3 Milliarden und jetzt womöglich zwei Milliarden Euro - die zu erwartenden Gesamtkosten für den Bau der neuen BND-Zentrale in Berlin und den Umzug von 4000 Geheimdienstmitarbeitern sind innerhalb von knapp zehn Jahren in die Höhe geschossen.
http://www.morgenpost.de/printarchiv/berlin/article1886620/BND-Neubau-Sicherheit-treibt-Kosten-in-die-Hoehe.html

Reiterstandbild wird zur Provinzposse
Sogar der niedersächsische Landtag muss sich jetzt mit einem bronzenen Ebenbild des letzten Grafen Oldenburgs befassen
Bei Entscheidungsträgern ist die Schenkung von zwei Privatpersonen unerwünscht
http://www.welt.de/print/die_welt/hamburg/article13838353/Reiterstandbild-wird-zur-Provinzposse.html

Architektur-Problem
Wenn falsche Moderne auf echte Historie trifft
http://www.welt.de/kultur/article13843278/Wenn-falsche-Moderne-auf-echte-Historie-trifft.html

Zurzeit besteht kaum Hoffnung auf die Rückgabe von Beutekunst
http://www.abendblatt.de/kultur-live/article2151502/Zurzeit-besteht-kaum-Hoffnung-auf-die-Rueckgabe-von-Beutekunst.html

Russland zeigt weiteres Beute-Gold
Deutschland und Russland thematisieren in einer Bronzezeit-Schau auch den Streit um Beutekunst
http://www.freiepresse.de/NACHRICHTEN/KULTUR/Russland-zeigt-weiteres-Beute-Gold-artikel7868865.php

(…ob über die russische Beutekunst mal ein Film gedreht wird? Ach quatsch, es gibt nämlich viel interessantere Themen…)
Kino: George Clooney plant Film über NS-Raubkunst
http://www.morgenpost.de/printarchiv/kultur/article1877535/Kino-George-Clooney-plant-Film-ueber-NS-Raubkunst.html

Serben laufen Sturm gegen Jolies Regiedebüt
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/boulevard_nt/article13823553/Serben-laufen-Sturm-gegen-Jolies-Regiedebuet.html

Protest gegen Theaterstück “Golgota Picnic”
http://www.pi-news.net/2012/01/protest-gegen-theaterstuck-golgota-picnic/#more-232114

„Die deutsche Seele“ von Thea Dorn und Richard Wagner – ein grandioses Buch
http://www.sezession.de/29939/die-deutsche-seele-von-thea-dorn-und-richard-wagner-ein-grandioses-buch.html

Die Frankfurter Schule [1/3] - Political Correctness
http://www.youtube.com/watch?v=SVLqzcvMpWM

Zwillingsstudien
Intelligenz ist erblich
http://www.tagesspiegel.de/wissen/zwillingsstudien-intelligenz-ist-erblich/6065240.html

Waldorflehrer soll mit Schülern Bomben gebaut haben
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/waldorflehrer-soll-schuelern-bomben-gebaut-haben-1558876.html

200 Millionen Menschen nehmen illegale Drogen
http://www.stern.de/wissen/200-millionen-menschen-nehmen-illegale-drogen-1770808.html

(Casa Pound im französischen Fernsehen)
M6 à Casapound (Enquête Exclusive)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3hbAWSW80-s#!

Dokudrama: The Real American - Joe McCarthy
http://www.ka-news.de/kino/kinotipps/filmbesprechung/Dokudrama-The-Real-American-Joe-McCarthy;art524,786726

„Costa“, „Titanic“ und das „Birkenhead-Prinzip“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dcba6090ab.0.html?PHPSESSID=11e4754f3c6c993ffe98c769285d6413

Wiener Ball kein Kulturerbe Österreichs mehr
http://www.de.ria.ru/culture/20120121/262509451.html

YouTube-Hit
"Ich dachte wirklich, das war's, ich sterbe"
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,806413,00.html