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vendredi, 13 avril 2012

Les 3 facteurs clé de notre décadence ne sont pas clairement abordés par les candidats à la Présidentielle

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Les 3 facteurs clé de notre décadence ne sont pas clairement abordés par les candidats à la Présidentielle

par Marc Rousset

Ex: http://www.scriptoblog.com/

Selon Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »

De même que la Vérité sort souvent de la bouche des enfants, l’hebdomadaire britannique   « The Economist »  a le mérite d’attirer notre attention sur le caractère peu sérieux  en France de la campagne présidentielle en cours. Le titre de son dernier numéro s’intitule : « La France en déni. L’élection la plus frivole d’Occident » en parodiant comme illustration le tableau d’Edouard Manet « Déjeuner sur l’herbe » où l’on voit Nicolas Sarkozy et François Hollande assis à même le sol dans une clairière avec  une femme totalement nue. Malheureusement le réquisitoire de l’hebdomadaire ne porte que sur le thème de notre compétitivité déficiente et l’hypertrophie paralysante de nos dépenses publiques  qui sont pratiquement passés sous silence par tous les candidats ! Mais « The Economist « oublie les deux autres facteurs clé de la décadence morale, sociale et économique française, à savoir le libre échange mondialiste à la source de notre  désindustrialisation et l’immigration avec son   coût économique annuel monstrueux, soit  73 milliards d’euros , pratiquement le déficit budgétaire de la France !

Le réquisitoire juste de « The Economist » sur l’hypertrophie des dépenses publiques  françaises

Le Président Sarkozy illusionne avec ses rodomontades  et  François Hollande nous prépare le sort de la Grèce tandis que Mario Monti réforme l’Italie pour de bon!  L’Espagne,  l’Italie  adoptent des politiques et des attitudes envers les réformes et la dépense publique infiniment plus courageuses que  ce qu’envisagent les candidats actuels. La France détient cependant déjà  le record d’Europe pour les dépenses publiques  (Etat, Collectivités locales, Sécurité Sociale) qui s’élèvent en 2011  à 55,9% du PIB ! Les mesures adoptées jusqu’à présent, même pour les retraites ,  relèvent beaucoup plus de la démagogie et de la poudre aux yeux que de réformes structurelles sérieuses à long terme redressant effectivement la situation. Quant à la croissance, elle doit venir de l’offre nouvelle de nouvelles entreprises compétitives  avec la retraite à 65 ans ,la suppression effective des scandaleux régimes spéciaux  publics de retraite   et non pas de l’entretien illusoire d’un trop grand nombre de  fonctionnaires  ainsi que d’un laxisme social  ou de gestion.IL est facile pour l’oligarchie politique  de se donner bonne conscience en ne faisant rien pour réduire les dépenses  et en  prenant pour prétexte que l’on entretient la consommation et donc la croissance ! Depuis le temps qu’elle pratique cette folie démagogique, la France devrait avoir aujourd’hui  le PIB par tête le plus élevé  du monde !
Nous ne répéterons jamais assez que de 1991 à 2008, le nombre de fonctionnaires en Allemagne qui faisait face au problème des fonctionnaires trop nombreux de l’ancienne DDR a baissé de 6 737 000 à 4 505 000. Dans le même temps,  la France passait de 4 258 000 à  5 200 000 fonctionnaires.  Avec près de 20 millions d’habitants de moins, la France a réussi la triste performance de dépasser l’Allemagne en 2002. Compte tenu de la différence des populations  de l’ordre de  3 pour 4 entre la France et l’Allemagne, le nombre de fonctionnaires  français,  en partant du chiffre allemand de 4 505 000 devrait donc être de 3 Millions ! Puisqu’il est de 5 200 000, il y a donc  bien  en France 2 000 000 de fonctionnaires en trop !

Le deuxième facteur clé de notre décadence économique : la France le pays le plus désindustrialisé  de la zone euro en raison du libre  échange mondialiste

Nous avons déjà écrit de nombreuses chroniques sur ce thème. Cette fois -ci nous nous bornerons  à citer plusieurs passages du Prix Nobel Maurice Allais qui expliquait pourquoi en suivant la politique libre-échangiste de Bruxelles, la France se suicide !
« La mondialisation de l’économie est certainement très profitable pour quelques groupes privilégiés. Mais les intérêts de ces groupes ne sauraient s’identifier avec ceux de l’humanité toute entière..Elle ne peut que se révéler finalement désavantageuse pour tous les peuples (1) »
« En fait, ce que l’on a constaté, c’est que la politique de libre échange mondialiste poursuivie par l’organisation de Bruxelles a entraîné (en France) à partir de 1974 la destruction des emplois, la destruction de l’industrie, la destruction de l’agriculture et la destruction de la croissance »(2)
« Si la politique libre-échangiste de l’organisation de Bruxelles n’avait pas été appliquée, le PIB réel par habitant en France serait aujourd’hui  d’au moins 30% plus élevé qu’il ne l’est actuellement et il serait certainement au moins égal au PIB réel par habitant aux Etats-Unis (3)
IL importe en effet de réaliser que ce que la France gagne en baisse de prix, elle le perd en  chômage (3 millions d’emplois industriels disparus en 30 ans)  et en diminution de revenus. Le recul du pouvoir d’achat affecte les chômeurs  mais aussi les non chômeurs qui subissent des prélèvements fiscaux et sociaux  croissants pour aider leurs compatriotes et les immigrés sans emploi. Voici ce qu’écrivait  également  Maurice Allais :
« Les partisans du libre-échange mondialiste soulignent que grâce aux délocalisations et aux importations en provenance des pays à bas salaires, jamais les prix dans les hypermarchés n’ont été aussi bas »
« Mais c’est oublier que les consommateurs  ne sont pas seulement des acheteurs. Ils sont également des producteurs qui gagnent leur vie et qui paient des impôts »
« En tant que consommateurs ils peuvent acheter des produits meilleur marché. Mais pour ces consommateurs la contrepartie de ces importations à bas prix est finalement la perte de leur emploi  ou la baisse de leurs salaires, et des impôts accrus  pour couvrir le coût social du chômage et de la politique de l’emploi. Dès lors les avantages apparents des produits bon marché sont plus que contrebalancés par leurs coûts économiques et sociaux réels de toutes sortes »(4)
Le résultat à ce jour, avant la désertification industrielle totale si rien ne change, c’est que, selon une étude  de COE-Rexecode de mars 2012 (5), la France est désormais le pays de la zone euro dont  la part de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière dans le PIB est la plus faible (9,33% en 2010) . A titre de comparaison, le poids de l’industrie atteint 12,1% en Espagne et 11,8% au Portugal, 13,1% en Belgique et 11,9% aux Pays Bas. Quant à l’Allemagne, elle fait la course en tête avec une industrie qui représente 18,7% de son PIB.

Le troisième facteur clé de notre décadence économique, sociologique et morale : la folle immigration extra-européenne

Là encore nous citerons le brillant major de Polytechnique Maurice Allais, peu suspect de racisme maladif ou congénital qui, déjà en 1992, écrivait:
« L’immigration tout à fait excessive  qui s’est constatée en France  depuis les années soixante a constitué par ses conséquences de toutes sortes un intolérable fardeau …dont le seul résultat tangible  a été de déprimer profondément les salaires réels français.. »(6)
Nous ne nous étendrons pas  sur les thèmes de la perte de l’identité française, européenne et du risque évident  de guerre civile pour nos enfants et  petits-enfants .Renaud Camus  souligne à juste titre « qu’aucun épisode depuis quinze siècles, ni la Guerre de Cent ans, ni l’occupation allemande  n’ont constitué pour la patrie une menace aussi grave, aussi fatale, aussi virtuellement définitive en ses conséquences que le changement de peuple(7). Nous assistons en quelque sorte à un véritable génocide culturel de la France..
Selon Yves Marie Laulan, dans son  étude du 19 Février  2012 (8) les coûts nets directs ou indirects de l’immigration s’élèvent à 73,3 milliards d’euros .Ils  sont donc  non  financés par un déficit budgétaire de 85 milliards d’euros qui alimentent l’endettement actuel de la France de 1717 milliards d’euros. L’immigration en France peut être évaluée à 250 000 (9) personnes par an dont 50 000 clandestins, soit une agglomération lilloise tous les 3 ans !

Comme nous le rappelle  Marc Aurèle «  l’objet de la Vie  n’est pas de se trouver du côté de la majorité, mais d’éviter d’être du côté des imbéciles ». Des dix candidats qui se présentent avec  leurs 500 signatures, aucun n’a  la stature d’un de Gaulle ou d’un Poutine pour redresser  d’une façon urgente une France qui part à vau-l’eau ! Les problèmes fondamentaux de défense  ne sont même  pas abordés. Il n’est donc pas étonnant que les thèmes de la campagne présidentielle  ne soient pas à la hauteur  de la faillite d’un Etat, d’une invasion migratoire programmée,  des enjeux pour la France de sa survie économique, politique,  militaire, démographique, linguistique et  civilisationnelle.

(1)Maurice Allais Erreurs et impasses de la construction européenne.Editions Clément Juglar,Paris,1992, p217
(2)Maurice Allais,l’Europe en crise,que faire ? Editions Clément Juglar,Paris 2005, p71
(3 ) Maurice Allais,op cit,p71
(4) Maurice Allais La Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance Editions Clément Juglar,Paris, 1999 p309
5) COE-Rexecode-« Faiblesses  et atouts de la France dans la zone euro »-mars 2012
6) Maurice Allais, L’Europe en crise, que faire ? op cit,p 77
7) Renaud Camus, Le Grand Remplacement, Editions David Reinharc, novembre 2011,76p
8) Yves- Marie Laulan- L’impact macro-économique de l’immigration-19 février 2012
9) Yves  Marie Laulan-Tableau de bord de l’immigration-Chiffres clefs des flux migratoires-Décembre 2011

jeudi, 12 avril 2012

Le nouveau plan d’austérité de Rajoy, le coup de grâce pour l’Espagne

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Le nouveau plan d’austérité de Rajoy, le coup de grâce pour l’Espagne
 
L'Espagne est défunte, décapitée par la crise. Le nouveau premier ministre vient de lui trancher la tête, par les nouvelles mesures d'austérité qui tueront ce qui restait d'activité économique dans le pays. Vaya con Dios!
 
Ex: http://mbm.hautetfort.com/
                               
Le 6 avril 2012 (Nouvelle Solidarité) – Un journaliste d’investigation domicilié à Madrid nous a confié que les dernières mesures d’austérité annoncées par le Premier ministre Mariano Rajoy signifient que « l’Espagne est morte, et c’est ce que toute la presse affirme ici, ce qui veut dire que les choses vont tourner au vinaigre ».

Les coupes budgétaires totalisant 27,3 milliards d’euros pour l’année 2012 se concentreront principalement dans les dépenses publiques d’investissement, qui seront réduites de 36%, et ce dans un pays où le taux de chômage atteint près de 23%.

Les indemnités pour les chômeurs seront quand à elles coupées de 5,5%, même s’il est prévu que le nombre de sans-emploi s’accroîtra de 630 000 au cours de cette année, poussant le taux de chômage jusqu’à 26% de la population active.

Ces coupes sont imposées dans un contexte où les taux d’intérêt à moyen et à long terme sur la dette espagnole repartent à la hausse, atteignant hier la barre des 400 points de base de différence avec les taux allemands. Une grande partie des 27 milliards d’euros d’économies annoncées sont déjà alloués au remboursement de la dette, et il est clair que ces coupes vont tuer ce qui restait d’activité économique dans le pays.

Même l’oligarchie commence à reconnaître que la fin de la partie s’annonce. Un éditorial de Bloomberg avertissait hier que « l’Espagne, et non pas la Grèce, sera le véritable test pour l’Union européenne », et se plaint déjà que les décisions de Rajoy « ne sont simplement pas crédibles », et que l’approche de l’UE dans son ensemble commence à faillir.

La solution ? Dans un grand éclair de génie, Bloomberg suggère à la BCE d’imprimer plus d’argent pour renflouer l’Espagne et l’Europe. en réalité, il s’agit une fois de plus de renflouer les banques britanniques qui sont les plus impliquées en Espagne. Ce qui est nécessaire donc, c’est « une politique monétaire plus souple de la part de la BCE. Ceci signifie des transferts fiscaux nets mais temporaires vers l’Espagne. Par dessus tout, cela signifie que la BCE agira comme prêteur de dernier ressort vis-à-vis des gouvernements d’une zone euro en détresse. »

Soulignons que depuis 2008 la BCE n’a pas cessé d’accepter comme collatéral les obligations poubelles détenues par les banques européennes en Espagne, sans compter l’achat de bons grecs de toute sorte, ce qui n’a fait qu’aggraver la menace de faillite systémique de d’hyperinflation.

Après la mort de Merah le feu couve

Après la mort de Merah le feu couve

Mais nos gouvernants ont la trouille de regarder la réalité en face
Michel Lhomme

Ex: http://metamag.fr/

 

 

Après un siège de 32h, le plus long de toute l’histoire du RAID, Mohamed Merah est mort sous une couverture médiatique sans précédent. L’enseignante de Rouen, "dérangée" nous dit-on -mais comment se fait-il qu’on laisse des professeurs « malades mentaux » devant nos enfants ?- ne voulait pas directement lui rendre hommage par sa minute de silence; mais elle avait dédié une minute de recueillement à la « tuerie médiatique », pour en dénoncer la spectacularisation outrancière. 
 
En pleine campagne électorale, dans une stratégie classique de la tension et de l’agent-bannière, l’affaire de Toulouse, avec ses nombreuses zones d’ombre, a fini, petit à petit, par révéler les carences quotidiennes de l’Etat et peut-être, finalement, comme pour l’attentat de la rue Copernic, se retournera-t-il contre ses réels commanditaires, français ou étrangers. 
 

Une minute de recueillement
 
La fuite des responsabilités des agents de l’Etat à tous les niveaux, la politisation d’opérations techniques qui réclament au contraire la neutralité (présence de Claude Guéant, le Ministre de l’Intérieur sur le théâtre d’opérations !), un certain état de déliquescence dans la surveillance du territoire, avec des armes de guerre qui circulent en toute impunité, un manque criant de moyens en personnel affecté au renseignement intérieur, une succession de peines de petite délinquance non accomplies, l’islamisation radicale des prisons françaises, des policiers occupés à encadrer les meetings ou les déplacements de Sarkozy au lieu de traquer les voyous, une chasse coûteuse aux pédophiles et aux récidivistes sexuels, privilégiée à celle contre les jihadistes suite à des politiques suivistes calquées sur l’émotion judiciaire...  
 
Nicolas Sarkozy donne ton d’une France forte. En réalité à genoux. Même si le président annonce que toute personne se rendant en Afghanistan ou au Pakistan pour y suivre une formation de terroriste sera poursuivi comme tous ceux qui fréquenteraient  des sites  de propagande salafiste. C'est bien, mais pourquoi, seulement maintenant? Que n'y a-t-on pensé plus tôt? Mais surtout, les politiques fréquentent-ils la banlieue ? La page Facebook d’hommage à Mohamed Merah a bien été ouverte et visitée, très rapidement avant sa fermeture. 
 

Un ministre omni-présent
 
Pire, tout le monde devine qu’après l’assassinat du lycée juif de Toulouse, certains musulmans ont fait la fête et que les mêmes ont pleuré, jeudi soir, la mort-martyre de Mohamed Merah. Où ? Qui? Nous ne sommes pas affectés à la surveillance policière mais nous pouvons certifier que ce fut bien le cas, par exemple, dans certains studios de la cité universitaire de Clermont-Ferrand. Pire même, de la part de certains membres, pourtant bien connus, du comité de défense de Wissam el Yamni.   
 
A quand le printemps des banlieues musulmanes?
 
Wissam El-Yamni est ce jeune homme (!) de 30 ans, mort à la suite d’une interpellation, dans la nuit du 31 décembre 2011 au 1er janvier 2012, au quartier de La Gauthière, à Clermont-Ferrand. Il s’amusait à "caillasser" les forces de l’ordre dans un état d’énervement et de surexcitation. Depuis cette nuit tragique de la Saint-Sylvestre, Clermont-Ferrand ne passe quasiment pas un week-end sans un rassemblement à sa mémoire, où l’on peut entendre, ouvertement et sans que d’ailleurs, personne ne s’en inquiète, des discours extrémistes !
 
 
Des comités Wissam El-Yamni se sont constitués dans la banlieue parisienne et le samedi 17 mars, 300 personnes se sont rassemblées, à Clermont-Ferrand, à l'appel du comité "Justice et vérité pour Wissam". "Que celui qui souhaite devenir Président de la République, quel qu'il soit, vienne-nous voir, vienne-nous parler !" scandaient les proches de la victime, en prétextant, enflammés, ne pas vouloir baisser les bras. 
 
La justice, pourtant, suit son cours ; des enquêtes de la police des polices ont très tôt été diligentées, un jugement est même prévu pour avril, mais cela n’empêche pas le comité de soutien "Justice et vérité pour tous" de poursuivre ses actions. Si nous plaçons, ici, au premier plan l’affaire Wissam El-Yamni, dont les médias parlent peu, c’est que sans amalgame, insidieusement, depuis janvier, cette affaire mobilise des comités dans les banlieues dans une discrétion médiatique et politique qui finit par être complice. 
 
Certes, les discours politiques autour de cette affaire sont a priori classiques mais, pour certains observateurs plus perspicaces, le ton des banlieues a changé, les proclamations devenant de plus en plus radicales avec des protestations qu’on situerait, de plus en plus, hors système. A Clermont-Ferrand, les slogans classiques de gauche tels que : "On attend la justice, on attend la vérité, on attend l'égalité", voisinent ouvertement avec des appels à la vengeance « anti-français », à la rébellion et surtout, à la naissance d’un printemps arabe en France, un «printemps des banlieues musulmanes », voulant faire de Wissam, le Bouazizi français. 
 
Mélenchon se voile la face, comme les autres 
 
A notre connaissance, personne, nous disons bien personne, n’a été inquiété après de telles prises de parole publique. Le samedi 17 mars, après une longue intervention orale du secrétaire du comité et un point de la situation fait par les avocats, les personnes présentes ont été conviées à former un "W" et respecter un "die in", en s'allongeant par terre et en faisant le mort en signe de protestation sur un titre de rap enregistré pour Wissam. La famille, toujours pas mise au pas (?!) a remercié le public présent, avant de se rendre, aux côtés des membres du comité, pour échanger avec les personnes venues soutenir leur combat, des personnes venues de la région parisienne, de Lyon, de Marseille... Des actions étaient prévues pour le 6 avril et le 17 avril, c’est-à-dire en pleine campagne électorale, qui exige traditionnellement un devoir de réserve républicain, même pour les familles en deuil !
 
 
 
Alors oui, nous posons la question : de quoi nos gouvernants ont-ils la trouille ? Par exemple, la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il devait être mis un terme à l'embrigadement islamiste des détenus en prison, alors que les rapports concernant cette réalité sont tellement nombreux qu’on en a même tiré d’excellents films, le tout nouveau "La désintégration", mais aussi "Le prophète" de Jacques Audiard ! 
 
Jean-Luc Mélenchon, préfère, lui, insulter : "Débile", "crétin", "dégénéré", tel était Mohamed Merah ». Admettons ! Mais, il y a tout de même un problème. Une femme, Aïcha, a porté plainte contre le "monstre" (dès 2010!) pour des actes qui auraient largement justifié une haute surveillance. Fou furieux, abruti dangereux et pourtant, pas inquiété quand il montrait à un enfant des gens égorgés par Al-Qaida ! L’affaire Mohamed Merah est un fiasco du RAID, contraint d’arrêter un forcené franco-algérien avec 400 policiers d’élite. 
 
C’est, en fait, surtout le fiasco de toute une politique sécuritaire, impuissante à prévenir la dérive d’un déséquilibré connu de ses services policiers, incapable de mobiliser les alertes des diverses administrations qui l’avaient croisé, aveugle au trafic d’armes de guerre en banlieue, sourd à de réelles menaces (la semaine dernière, une bombe avait  explosé devant l’Ambassade d’Indonésie à Paris, quelques heures avant le procès d’un islamiste à Jakarta). 
 
Le karcher n'a été qu'un pistolet à eau 
 
Plus profondément, ce pourrait être le fiasco de la politique de la peur, de la karchérisation sarkoziste dont la virulence angoissante masque la profonde inefficacité sur le long terme. A moins…  A moins que tout cela ne participe, sous la marque déposée d’Al Quaida-CIA à une simple pression internationale sur les élections d’un pays qui a perdu toute souveraineté, pris en tenaille par l’immigration musulmane et l’électorat juif (la kippa de Alain Juppé lors de l’enterrement en Israël des quatre victimes juives de Toulouse). 
 

Des armes en vente libre !
 
Mais, à Toulouse, il s’est aussi passé autre chose… Nous avions jusqu’alors l'assassin qui touchait des droits d'auteur sur son livre. Nous avons désormais, depuis Toulouse et avec les exécutions de Montauban, le tueur grand reporter de ses propres crimes, metteur en scène de ses nouveaux "idiots utiles" que deviennent les passants, les voisins, les experts en rien et les journalistes. Chacun s’est précipité pour son "quart d'heure de célébrité", à la Andy Warhol. Et on a eu l'impression de voir se transformer, tour à tour sous nos yeux, tueur et journalistes en soupes Campbell, répétées à l'infini, dans une rafale d'images anticipant les rafales de tirs automatiques d’une probable guerre civile ! On a relevé le défaut professionnel des journalistes : ils sont avides de réponses et préfèrent même inventer carrément des réponses lorsqu’ils n’en ont pas (au début de l’affaire, l’accusation portant sur les soldats néo-nazis et toute l’extrême-droite). 
 
Depuis Karl Kraus, on sait bien que le journalisme c’est le commérage, alors que la pensée et l’analyse se nourrissent forcément de silence et reculent les frontières de la question pour mieux la cerner. Le tueur, tué et médiatisé, a ainsi démarré la polémique annoncée, la guerre interne, le polemos civil à venir. Nouveau spectacle, nouveau champ d'auto-destruction du pays. 
 
Guerre civile: en noir et blanc ou en couleurs?
 
Les reporters de guerre ont pourtant montré, depuis longtemps, que l'image pouvait permettre l’analyse, mais à condition de faire silence et d’étudier. De là, nous en venons à parler de la photographie de Merah, la photographie où il sort de sa voiture joueur et malin, photographie diffusée en  boucle jusqu’à plus soif. Il reste, là, un certain sourire qui laisserait presque transparaître l’amitié, la tendresse. Elle rappelle que, dans une France, après tout, en guerre (Afghanistan, Libye, demain Syrie et Iran) et, comme dans toute guerre, les combattants peuvent s’amuser, qu’il y a toujours un repos du guerrier, que le crime politique, la lutte armée (toujours légitime pour un camp !), est forcément un engagement avec un certain sourire d’où, à notre avis, l’évidente efficacité hypocrite des lois répressives promises.
 
 
L'Etat devant ses responsabilités ?
 
La guerre religieuse c’est - et il faudra bien se l’avouer- le sourire des armes d’Allak Akbar ! Un certain sourire sur tous les politiques –ah, le rictus de Sarkozy, même dans les enterrements de soldats « musulmans en apparence »- qui prétendent peser le normal et l'anormal comme les anges du Jugement Dernier pesaient, hier, le Bien et le Mal sur les tympans des cathédrales. Si le Bien c'est l'Amour et, si le Mal c'est la Haine, il semble bien que les légistes de tous poils se trompent de cible et filtrent le moucheron pour mieux digérer le chameau. 
 
Qu’on le veuille ou non, dans certains studios de Clermont-Ferrand et de Fontenay-sous-Bois, Mohamed Merah et ses rodéos en voiture sont devenus des images-icônes. Or, qui dit icône, dit théologie en couleurs. Au Ministère de l’Intérieur, par peur des couleurs, on cache les vidéos filmées et le Président lui-même, en plein meeting, salit la mémoire d’un soldat berbère catholique et de sa famille. 
 
Ce qui est en tout cas certain, c’est que, avec Mohamed Merah, la confusion de la « laïcité positive » et l’Islam de France ont surgi en pleine campagne électorale, au moment où on s'y attendait le moins, où l’on s’efforçait d’éviter la question épineuse des banlieues. 
 
L’Etat est, une fois de plus, mis devant ses responsabilités, alors que toute sa politique sécuritaire des banlieues a consisté, depuis que Nicolas Sarkozy a été ministre de l’Intérieur, à ne pas faire de vagues, à tout cacher, même les kalachnikovs dans les caves. Quand Toulouse découvrait ses islamistes, la France redécouvre ainsi ses banlieues, faites de vols de scooters, d’achat d’armes de guerre, de mosquées clandestines. En pleine commémoration éhontée de l’indépendance algérienne (quid, dans les reportages diffusés, des exactions FLN de l’après-accord d’Evian), nous avons finalement eu « la France algérienne », tandis que les complices de Merah courent toujours et que le père, en Algérie, réclame vengeance !    
 

 

mercredi, 11 avril 2012

Sarkozy, un illusionniste jusqu’au bout…

Sarkozy, un illusionniste jusqu’au bout…

par Marc ROUSSET

 

sarkoclown.jpgEn voulant montrer à la fin de son mandat présidentiel qu’il agit et qu’il n’est pas un illusionniste, Sarkozy démontre en fait qu’il en est un véritable !

 

Après n’avoir pratiqué pendant toute la durée de son mandat que des mesurettes électoralistes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux graves sur le plan économique, Nicolas Sarkozy nous lance encore une fois de la poudre aux yeux risible, si l’on considère le tsunami de nos insuffisances économiques structurelles (56 % de prélèvements publics du P.I.B. au lieu de 46 % comme en Allemagne, soit un enjeu de 200 milliards d’euros, deux millions de fonctionnaires en trop, pas de politique industrielle protectionniste envers les pays émergents, déficit de compétitivité de 13 % par rapport à l’Allemagne, retraite à 62 ans au lieu d’un minimum de 65 ans (67 ans en Allemagne), 1679 heures de travail en France contre 1904 heures en Allemagne, déficit budgétaire et déficit de la balance commerciale, endettement  public pharaonique…

 

Le basculement de treize milliards de charges sociales dans les entreprises sur la T.V.A. et la C.S.G. avec une T.V.A. augmentée de 1,6 point au 1er octobre va dans la bonne direction, mais le Groupe de fédération industrielle (G.F.I.) considère à juste titre que ce transfert est tout à fait insuffisant. Un transfert de trente milliards d’euros serait en fait nécessaire pour créer un véritable choc de compétitivité intra-européenne.

 

Quant à l’immigration, le problème le plus grave, le cancer de notre société, rien, pas un mot, aucune allusion, complètement passée sous silence ! Tout va très bien, Madame la Marquise ! L’invasion continue au rythme de  250 000 personnes par an, soit 400 000 personnes avec les naissances, soit une agglomération lilloise extra-européenne tous les deux ans en France ! L’arbre des mesurettes économiques cache donc aussi la forêt de l’invasion migratoire qui continue !

 

Une fois encore le faux dur Nicolas Sarkozy va dans la bonne direction, mais fait le dixième du travail à accomplir, en voulant jouer à l’homme courageux, au héros, au sauveur, alors qu’il n’est qu’un polichinelle « bling-bling » médiatique. François Hollande appartient à la même catégorie d’hommes, mais en plus irréaliste, plus hypocrite, avec des propos encore plus lénifiants  et jouant en fait le rôle du fossoyeur en puissance !

 

En résumé, Nicolas Sarkozy, un illusionniste qui a pour seul mérite de marcher dans la bonne direction tandis que François Hollande, lui, prend la direction diamétralement opposée du déclin accéléré jusqu’à l’effondrement brutal, total et subit de notre société.

 

Marc Rousset

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2416

 

Libres commentaires sur la présidentielle 2012

 

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Libres commentaires sur la présidentielle 2012

par Georges FELTIN-TRACOL

 

Depuis le 19 mars dernier, on connaît la liste officielle, dressée par le Conseil constitutionnel, des candidats à l’élection présidentielle qui ont obtenu au moins les cinq cents parrainages. Dix candidats briguent donc la magistrature suprême comme en 1981 et moins qu’en 2007 (douze) et qu’en 2002 (seize).

 

Le filtre des parrainages a encore exercé sa sélection impitoyable en éliminant des candidats que les gras médias aux ordres appellent « fantaisistes » et qui sont en réalité « originaux ». Regrettons par conséquent l’absence de François Amanrich, du Mouvement des clérocrates de France, de Jean-Marc Governatori, de l’Alliance écologiste indépendante, ou de Cindy Lee, du Parti du Plaisir (quel extraordinaire duel, cela aurait été au second tour entre elle et D.S.K., avec « Dodo la Saumure » en arbitre !). Ces candidats auraient apporté un regard neuf aux défis actuels de notre époque.

 

 

Pour l’heure, les roquets du Système médiatique valorisent les deux candidats du Régime, les véritables « frères siamois » dont la politique sera identique, exceptée aux marges. Ils symbolisent l’hégémonie de l’U.M.P.S. !

 

L’U.M.P.S. et ses clones

 

On ne doit rien attendre de « Flamby l’Enfariné ». Sa victoire annoncée serait une grande première depuis 1848. Comme pour Louis-Napoléon Bonaparte, « Flamby » n’a jamais été ministre. L’emportera-t-il malgré son charisme d’huître et son programme libéral-libertaire insipide ? N’attendons rien du tout de l’actuel locataire de l’Élysée, responsable d’un quinquennat calamiteux marqué, entre autres, par l’aventure criminelle en Libye, d’où, aujourd’hui, la chute de Gao et de Tombouctou par les rebelles touareg et les islamistes. Passons sur la kyrielle de scandales (affaires Bettencourt, Karachi, Takieddine qui soutient l’« Enfariné », etc.) qui l’encercle. Peut-on en outre accorder sa confiance à un candidat qui dispose du soutien de Bernard Tapie, le gagnant d’une loterie bien particulière sur le dos des contribuables ? Et puis, est-il raisonnable de voter pour quelqu’un qui veut pénaliser la consultation régulière de sites dits « extrémistes » ? Pourquoi dans ces conditions ne pas commencer par fermer celui de l’U.M.P. ? On le voit, le mimétisme est total entre les deux « grands », atlantistes et mondialistes.

 

Gravitent autour de ce duo funeste des candidats auxiliaires qui servent de rabatteurs de voix pour le second tour déterminant. En dépit d’une campagne jouant sur une image fictive de dissident, le centriste François Bayrou est lié à l’hyper-classe oligarchique. Son pseudo-discours de rupture s’en prend artificiellement à l’U.M.P.S. Mais, sous l’image du rebelle diffusée par les médias, Bayrou le conformiste entérine l’alignement de la France sur le pouvoir bancaire. Le « centrisme révolutionnaire » si cher à son soutien fervent, Jean-François Kahn, n’est qu’une tromperie supplémentaire.

 

Autre candidate compatible au Régime, Éva Joly dont « même son nom est un mensonge » selon l’excellent humoriste Bernard Mabille (1), fait une campagne électorale qui s’apparente à un Tchernobyl politique. Certes, la candidate qui flirta un instant avec Bayrou en 2008 – 2009, est favorable aux langues vernaculaires de France. Mais, à part ce point précis, son programme n’offre aucune véritable alternative écologique, mais un simple accommodement « bo-bo » à la société post-industrielle de consommation de masse. En outre, les Verts – qui ne sont pas des écologistes – n’ont toujours pas compris la logique institutionnelle de la Ve République. Avec des sondages en berne qui se concrétisent par une vraie chute dans les escaliers, quel symbole !, il est probable qu’« Éva dans le mur » ! Tant mieux !

 

Remplaçant l’ineffable Olivier Besancenot, Philippe Poutou incarne le gauchisme mondialisé dans toute sa splendeur avec ses contradictions internes. Le fumeux N.P.A. (Nouveau parti anticapitaliste) s’oppose à la liberté de circulation des biens et des capitaux tout en défendant la liberté des hommes à s’installer n’importe où… Soutenir les clandestins étrangers délinquants dits « sans-papiers » et vilipender la mondialisation économique au nom du genre humain et de L’Internationale témoignent d’une imposture incroyable et d’un mépris certain envers les intérêts des peuples enracinés.

 

On sera plus indulgent à l’égard de Nathalie Arthaud qui succède à « Arlette ». Les « moines – militants » de Lutte ouvrière ne cachent pas qu’ils n’attendent rien des élections. Ils ne pleurnichent pas dans l’obtention des cinq cents signatures indispensables; ils estiment que leur présence dans la campagne n’est qu’une façon particulière d’atteindre un plus grand public. Ils n’en sont pas dupes; ils en profitent même sans oublier de bousculer leurs adversaires de gauche dont Mélenchon, la nouvelle coqueluche du Système.

 

Un tribun sans-culotte parodique

 

Pour les médias officiels, la « révélation » de la campagne serait Jean-Luc Mélenchon qui, sur les bases du non de gauche au Traité constitutionnel européen de 2005, a su fédérer dans un Front de Gauche du Capital divers groupuscules aux intérêts idéologiques divergents. Outre le P. « C.F. » qui survit péniblement et qu’il faudrait plutôt euthanasier rapidement, ce conglomérat rassemble le microscopique Parti de Gauche qui allie déjà chevènementistes en déshérence, socialistes désabusés et écolo-gauchistes affirmés, la Gauche unitaire de Christian Piquet qui incarna au sein de feue la L.C.R. l’opposition minoritaire, la Fédération pour une alternative sociale et écologique qui regroupe de multiples chapelles autour de Clémentine Autin et, c’est peu connu, le P.C.O.F. (Parti communiste des ouvriers de France) maoïste hodjiste (c’est-à-dire nostalgique de l’Albanie d’Enver Hodja…). Les fanions rouges avec une étoile jaune à cinq branches du Front de Gauche agités par des énergumènes évoquent furieusement ceux du Viet Cong et du Viêtnam du Nord d’Ho Chi Minh de la décennie 1960. Par cet emprunt exotique subliminal, le camarade Mélenchon semble jouer au « Grand Timonier tricolore », au Pol Pot hexagonal comme le sous-entend le sénateur – maire de Lyon, Gérard Collomb, qui pense que « le modèle qu’il défend, on l’a essayé en U.R.S.S., au Cambodge, ça ne marche pas (2) ».

 

Orphelin inconsolable du mitterrandisme, ex-trotskyste lambertiste, ancien cacique de l’aile gauche du P.S., un temps conseiller général de l’Essonne, sénateur socialiste de ce département entre 1986 et 2009 et ancien ministre du gouvernement Jospin qui adopta maintes mesures libérales et privatisa beaucoup, Mélenchon détourne la fonction tribunicienne. C’est un simulacre ! Conciliant la gestuelle de Mitterrand, la gouaille de Marchais et les références nauséabondes à 1789 – 1793, ce talentueux orateur a approuvé en 1992 Maastricht et il l’a expliqué dans un débat paru dans Krisis (3). Cet adversaire des identités vernaculaires, ce chantre zélé d’un Hexagone centralisé défend un néo-robespierrisme qui rappelle les heures les plus exécrables de notre histoire, celles de la Terreur et du génocide vendéen… Ce franc-maçon, fils assumé des abjectes Lumières, vomit toute spiritualité authentique et serait prêt, le cas échéant, à un conflit avec l’Iran. Il n’aime pas la France, mais adule la République fomentée par les loges qu’il veut universelle, voire mondiale. Ne déclara-t-il pas que « la France est une construction purement politique : elle n’est soudée ni par la langue, ni par une appartenance ethnique, ni par une religion, ni par une couleur de peau. Elle est tout entière le fruit d’un pacte civique. Ce pacte se fonde sur les principes issus de la Grande Révolution de 1789. Or depuis toujours, nous savons que ces principes ne peuvent s’épanouir complètement sans s’universaliser. […] Un républicain conséquent ne croit pas qu’on puisse faire la France dans un seul pays (4) » ? Sa chimère délirante rejoint finalement celle de Jacques Attali, un autre mitterrandolâtre.

 

La montée en puissance de Mélenchon dans les sondages ravit l’Élysée qui y voit le moyen d’affaiblir l’« Enfariné » de Corrèze. On se rappellera qu’au début de sa présidence, Sarközy souhaitait instrumentaliser Besancenot contre le P.S. comme Mitterrand s’était servi du F.N. contre l’union R.P.R. – U.D.F. La tentative avorta; elle réapparaît aujourd’hui avec Mélenchon, désormais promu allié objectif de l’U.M.P. L’équipe présidentielle espère même d’un hypothétique « 21 avril à l’envers renversé » : un second tour opposant Sarközy à Mélenchon ! Or le président sortant suscite un tel rejet dans les catégories populaires et moyennes inférieures qu’une victoire du tribun rouge serait envisageable d’autant qu’il bénéficie de l’indulgence permanente des gras médias malgré ses invectives fréquentes envers les journaleux qui les méritent d’ailleurs.

 

L’homme est coutumier de ces violences verbales qui frôlent l’examen psychiatrique. Ainsi, à l’une de ses collaboratrices, Laurence Sauvage, cet ardent féministe lui lança : « Du balais ! Moi aussi je suis au bout du rouleau ! Dégage. Tire-toi. C’est moi le chef, c’est moi qui décide (5) ». La classe !

 

Jean-Luc Mélenchon et son Front de Gauche petit-bourgeois ne sont pas révolutionnaires malgré les discours incendiaires; ce ne sont que des réformistes faussement radicaux. « La protestation qui est au cœur du vote mélenchoniste, remarque Pascal Perrineau, reste une protestation plutôt bourgeoise, celle d’une bourgeoisie de gauche éduquée et détachée de toute forme d’engagement religieux (6). »

 

Il est plausible qu’un très bon résultat de Mélenchon, le soir du 22 avril, contraigne Hollande à revoir ses projets et à le nommer à Matignon en cas de victoire étriquée le 6 mai prochain. Un gouvernement Front de Gauche des « Bo-Bo » conduit par Mélenchon marquerait sans nul doute le début d’une inquiétante « totalitarisation » de l’Hexagone. Qui seront alors les volontaires des nouvelles armées blanches ?

L’impasse souverainiste
 
Candidat souverainiste, Nicolas Dupont-Aignan a fait preuve à deux reprises d’une vraie fermeté d’âme. Il ne s’est pas déjugé en juin 2011 quand le célèbre quotidien vespéral de référence lui ordonna de ne pas assister à la fête annuelle de Radio Courtoisie. Il se montra courageux face aux pouilleux violents du Front de Gauche capitaliste lors d’une manifestation de soutien à la Grèce martyrisée par les banksters apatrides. Néanmoins, le député-maire de Yerre proclame un républicanisme obsolète. Son mouvement, Debout la République, est déjà en soi tout un programme alors qu’un identitaire français d’Europe préfère la République à genoux, voire couchée et… humiliée !

 

Le second candidat souverainiste n’est autre que Marine Le Pen. Après de bons débuts, sa campagne ralentit et patine. Certes, elle a pâti de la collecte difficile des parrainages (preuve absolue de l’obligation d’avoir un maillage d’élus locaux compétents). Son entourage n’est-il pas aussi responsable de cette situation ? On sait qu’il provient du chevènementisme de 2002. Or, en février 2002, Jean-Pierre Chevènement faisait 15 % dans les sondages et devenait le « troisième homme »; il finira à 5,39 % à la sixième place… Les difficultés de la campagne de Marine Le Pen découlent aussi de la grande malignité des médias. La dédiabolisation ne prend pas ! La présidente du F.N. a eu tort de ménager le pouvoir médiatique et pas Laura Lussaud ou Alexandre Gabriac des Jeunesses nationalistes. Vouloir amadouer les médias du Système ne sert à rien. Il est préférable de leur cracher dessus; ils aiment ça ! Marine Le Pen aurait dû conduire une campagne au positionnement plus tranché, plus radical.

 

Et puis certaines de ses propositions comme la sortie de l’euro ou l’inscription dans la Constitution de la non-reconnaissance du fait communautaire, ce qui incite à l’individualisme contemporain, déplaisent. En outre, Marine Le Pen propose l’entrée annuelle de 10 000 étrangers parce que « c’est le seuil incompressible pour ne pas se priver de gens de très grand talent qui auraient des compétences qui n’existent pas en France, des chercheurs ou des artistes exceptionnels (7) ». Le programme du nouveau F.N. n’est pas révolutionnaire, mais populiste -sécuritaire : il s’adresse aux petits Blancs qui souhaitent consommer en toute quiétude sans être gênés par un fort voisinage allogène. La sortie de cette société de consommation de masse pourrie n’est pas pour demain…

 

Marine Le Pen a au fond une conception très IIIe République du monde et de la France. Nonobstant des clins d’œil électoralistes appuyés à la culture corse, elle se méfie des régions et déteste les langues autochtones. Elle promet une recentralisation administrative préjudiciable à l’authentique diversité franco-européenne. Ses réponses dénient la nécessité d’une fédération identitaire des peuples de France intégrée dans une Europe impériale. Par conséquent, dans cette perspective ethno-continentale ambitieuse, qui aura le courage d’exiger une « ré-émigration » vers les pays d’origine ? Qui aura la hardiesse de réclamer une remise en cause des naturalisations accordées depuis au moins quatre décennies ? Qui aura la témérité d’imposer le droit du sang comme seul vecteur de nationalité et de dissocier enfin la citoyenneté de la nationalité ?

 

Déplorons la non-candidature d’Arnaud Gouillon, du Bloc identitaire, et de Carl Lang, de l’Union de la Droite nationale qui, faute de signatures en nombre requis, n’en déposa aucune au Conseil constitutionnel afin de ne pas révéler les vaillants élus locaux signataires. Nul doute que leur présence aurait probablement électrisé la campagne électorale.

 

Prométhée candidat !

 

Pour la seconde fois, les Français (re)découvrent Jacques Cheminade de Solidarité et Progrès. On apprécie ses attaques véhémentes et bienvenues contre la Finance internationale incarnée par la City, Wall Street et l’Anglosphère. Les journalistes, ignares et incompétents (pardon pour le pléonasme !), se gaussent de son programme spatial; ils ont encore tort. Ils n’ont pas compris que Cheminade est un scientiste, un prométhéen, dont certaines suggestions telles la relance de l’aérotrain de l’ingénieur Bertin, rappellent celles du Guillaume Faye archéofuturiste. Devant les représentants économiques et syndicaux du monde agricole, Jacques Cheminade se référa à Philippe Lamour, ce qui l’inscrirait dans la postérité du courant réaliste des « relèves intellectuelles des années 1930 (8) ».

 

Jacques Cheminade est un personnage contesté. Les attaques qu’il reçoit suscitent de la sympathie. Les médiacrates, moins couards que d’habitude et pour cause !, lui rappellent que son mouvement a fait l’objet en 2005 d’une brève surveillance de la part de la Milivudes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), cette Inquisition moderne dans laquelle pullulent les frères trois-points. En 1995, le Conseil constitutionnel invalida son compte de campagne pendant qu’il approuvait celui, truqué, de Balladur. « Jacques Robert, l’un des neuf membres du Conseil constitutionnel qui ont pris part au vote […], confie aujourd’hui : “Pour prouver notre indépendance, nous avons rejeté le compte de Jacques Cheminade qui comportait des erreurs mineures ” (9) ». Cheminade en perdit ses biens personnels. Merveilleux exemple d’application pseudo-démocratique ! Néanmoins, Cheminade ne verse pas dans le politiquement incorrect, bien au contraire ! Il exècre tout ce qui est identitaire et se détourne des enjeux écologiques essentiels. Le 1er avril dernier, il arborait à la boutonnière le symbole écarlate du sidaction. Hostile au droit du sang et favorable au regroupement familial des étrangers, il a aussi soutenu avec d’incroyables contorsions sémantiques l’intervention militaire occidentale en Libye, défend une communauté internationale d’États-nations et fait preuve de conformisme médiatique, ce qui n’affaiblit pas la hargne de journalistes sots et arrogants (10). Lui aussi appartient au Système bien qu’il soit rejeté en périphérie.

 

Bref, cette élection présidentielle, nouvelle galerie spectaculaire de la marchandise, donne au bon peuple dix amuseurs pendant que les banksters, les vrais maîtres du moment, mettent au pas la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal. La campagne est affligeante, insipide et d’une rare médiocrité. On regrette le temps où Marcel Barbu, Guy Héraud, Antoine Waechter et Marie-France Garaud exprimaient leurs points de vue différents. Tentés par l’abstention, les Français, écœurés et inquiets, abandonneront-ils cette torpeur mortelle pour retrouver leur esprit rebelle qui fit trembler jadis tant de puissants ? Réveillez-vous, bon sang, Jacques Bonhommes et autres nouveaux « Va-Nu-Pieds » ! Sinon se vérifiera, le 22 avril prochain, la terrible appréciation combinée des deux plus grandes personnalités marquantes de la France au XXe siècle, un général de brigade à titre temporaire et un maréchal de France, pour qui « les Français sont des veaux à la mémoire courte ».

 

Georges Feltin-Tracol

 

Notes

 

1 : Bernard Mabille, « Sur mesure », au Théâtre Saint-Georges, Paris IXe.

 

2 : Propos rapportés par François-Xavier Bourmaud et Nicolas Barotte dans Le Figaro du 29 mars 2012.

 

3 : « L’Europe et l’Amérique au miroir de Maastricht », face à face Jean-Luc Mélenchon – Gilbert Pérol, pp. 74 – 92, dans Krisis, n° 13 – 14, « Europe ? », avril 1993.

 

4 : dans Le Nouvel Observateur du 21 au 27 février 2002.

 

5 : dans Le Figaro Magazine du 6 avril 2012. Quelques minutes plus tard, Mélenchon rattrapa sa collaboratrice dans le couloir et s’expliqua avec elle en aparté, avant de se réconcilier. Le palais de l’Élysée est-il l’endroit propice pour un caractériel pareil ?

 

6 : Pascal Perrineau dans Le Figaro du 20 mars 2012.

 

7 : Marine Le Pen, entretien sur R.T.L. avec Jean-Michel Aphatie, le 5 avril 2012.

 

8 : cf. Olivier Dard, Le rendez-vous manqué des relèves des années 30, P.U.F., coll. « Le nœud gordien », Paris, 2002.

 

9 : Propos rapportés par Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu, dans Marianne du 31 mars au 6 avril 2012.
 
10 : cf. l’émission politique traquenard « Questions d’info » sur La Chaîne parlementaire et France Info, le 21 mars 2012, avec Frédéric Haziza, plein de morgue, Françoise Fressoz du Monde, Sylvie Maligorne de l’A.F.P. et Marie-Éve Malouines de France Info, quintessence du journalisme hexagonal hystérique et partisan. Ce quatuor ferait-il de même face à Sarközy ou Hollande ?

 


 

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La réforme imminente de l'ONU affaiblira l'influence de l'Europe

Voici une preuve de plus que le Royaume-Uni est l'ennemi de l'Europe. Osons la rupture! Boutons hors de l'UE la perfide Albion et remplaçons le marché anglais par celui de la CEI!

 

La réforme imminente de l'ONU affaiblira l'influence de l'Europe

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

La réforme des Nations unies est « imminente » et forcera l'Europe à accepter de jouir d'une moindre influence au sein du Conseil de sécurité, ont expliqué de hauts diplomates à EurActiv.

Le service européen pour l'action extérieure (SEAS) a en effet dû répondre à des critiques selon lesquelles son statut d'observateur au sein de l'institution avait amoindri son influence.

« Le Conseil de sécurité sous sa forme actuelle (voir « Contexte ») ne reflète pas la réalité contemporaine et manque donc de crédibilité », a affirmé à EurActiv l'ambassadeur indien auprès de l'ONU, Hardeep Singh Puri.

« Personnellement, je suis persuadé qu'une réforme est imminente », a-t-il ajouté.

30 % des sièges au Conseil de sécurité

Plusieurs diplomates auprès de l'ONU restent persuadés qu'il sera difficile de mettre en oeuvre une réforme dans un futur proche. Toutefois, un autre haut diplomate a affirmé que le système actuel de représentation de l'UE à l'ONU n'était pas défendable et que toute réforme amènerait le continent à repenser son approche de manière radicale.

« Il y a trop de sièges européens : la Grande-Bretagne et la France sont des membres permanents du Conseil de sécurité et l'Europe a la possibilité d'occuper 30 % de la totalité des sièges », a-t-il expliqué.

Un diplomate de l'UE a dans le même temps expliqué à EurActiv que le nouveau statut d'observateur du SEAS l'obligeait à s'exprimer après tous les autres pays et amenuisait donc son influence.

Le diplomate a affirmé que même si les dirigeants de l'UE avaient aujourd'hui la possibilité de s'exprimer à l'Assemblée générale de l'ONU, le nouveau statut d'observateur de l'UE avait amenuisé son influence. Les Etats membres individuels qui représentaient l'UE en tant que pays exerçant la présidence avaient plus de poids et d’influence, a-t-il expliqué.

Il a ajouté que le Royaume-Uni avait adopté une position difficile au sein de l'ONU en refusant de permettre à l'UE de parler en son nom pour les questions où il estimait avoir des intérêts nationaux à préserver.

Concernant le nouveau statut de l'UE à l'ONU, l'ambassadeur de l'UE Thomas Mayr-Harting a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un grand pas en avant.

Selon lui, cette nouveauté n'a certainement pas diminué l'influence de l'Europe. Elle a au contraire permis une meilleure continuité via les représentants institutionnels de l'UE.

« Ce changement offre également de plus grandes opportunités de synergies entre les différents domaines dans lesquels l'UE et ses membres sont actifs à l'ONU. L'UE, en tant que groupe politique majeur aux Nations unies, peut se faire entendre sur un très large éventail de questions, qu'il s'agisse des défis politiques au Moyen-Orient et en Afrique ou encore de l'aide humanitaire et du développement », a-t-il expliqué.

Concernant la position du Royaume-Uni, M. Mayr-Harting a déclaré : « Ils n'ont aucun problème avec le fait que moi-même ou un autre représentant de l'UE s'exprime ; ils souhaitent simplement que l'on précise clairement si nous parlons au nom de l'UE ou au nom de l'UE et de ses membres. »

Une réforme qui ne se limite pas au Conseil de sécurité

L'ambassadeur de l'UE a affirmé que la réforme envisagée couvrait un large éventail de domaines. Il s'agit de réformer le Conseil de sécurité (aucune position commune à l'UE n'a été adoptée), mais aussi l'administration et le budget, des domaines sur lesquels les Etats membres semblent davantage sur la même longueur d'onde.

Les questions budgétaires sont un « cas spécial », dans la mesure où les Etats membres de l'UE contribuent à hauteur de près de 40 % du budget ordinaire et de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré M. Mayr-Harting

« Je pense que tout le monde, y compris le Royaume-Uni, est d'accord sur le fait que parfois, même lorsqu'il s'agit d'une compétence exclusive des Etats membres, comme pour le budget, il est judicieux que nous nous coordonnions et que nous parlions d'une seule voix lorsque c'est dans l'intérêt des contribuables de chaque pays de l'Union européenne », a-t-il expliqué.

Réactions :

« Cette réforme n'aura pas lieu parce que les membres permanents [du Conseil de sécurité] le veulent, mais bien parce que c'est le souhait de l'Assemblée générale », a déclaré l'ambassadeur indien auprès de l'ONU, Hardeep Singh Puri.

« S'il y avait un vote sur cette réforme demain à l'Assemblée générale, quels membres permanents [du Conseil de sécurité] affirmeraient ne pas être d'accord ? » Il s'agirait de l'expression du souhait populaire de toute l'assemblée contre les intérêts particuliers de pays individuels. Il n'y a jamais eu de vote à ce sujet à l'Assemblée générale. Les négociations continuent. Je ne dis pas que les choses bougeront aujourd'hui ou demain, mais nous sommes proches d'une décision », a affirmé M. Singh Puri.

« La réforme prévue concerne plus de domaines que le seul Conseil de sécurité », a expliqué l'ambassadeur de l'UE auprès de l'ONU Thomas Mayr-Harting.

« L'UE a des intérêts dans de nombreux domaines, et notamment dans le fait que l'ONU « agisse comme une seule institution ». L'ONU est un ensemble d'agences et de sous-structures. L'UE utilise souvent l'ONU pour canaliser ses actions humanitaires et de coopération au développement. Nous n'avons donc pas intérêt à ce que ces structures se multiplient. Nous souhaitons que l'ONU améliore ses performances et nous sommes tous d'accord là-dessus », a affirmé M. Mayr-Harting.

Concernant les plaintes contre l'influence trop importante de l'Europe au Conseil de sécurité, l'ambassadeur a déclaré : « Il est vrai que lors des dernières élections pour le groupe des Etats d'Europe orientale, lorsque l'Azerbaïdjan a remporté le scrutin contre la Hongrie et la Slovénie, l'Azerbaïdjan a avancé l'argument que le siège de cinq pays de l'UE au sein du Conseil entraînerait une trop grande influence pour l'Europe. »

« Les gens commencent à poser des questions [sur la réforme] », a confié un haut diplomate de l'ONU à EurActiv, sous le couvert de l'anonymat.

« Cela se fonde sur une victoire remportée il y a 65 ans. Des questions telles que « si les Allemands peuvent renflouer la Grèce, comment peuvent-ils encore se voir refuser un siège en tant que l'un des pays les plus forts d'Europe » circulent dans les couloirs du secrétariat », a ajouté cette source.

Jeremy Fleming - traduit de l'anglais par Amandine Gillet

mardi, 10 avril 2012

LES PEUPLES DE L’EUROPE DE L’EST FACE AU GLOBALISME

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Intervention de Tomislav Sunic au colloque du Château Coloma, 3 mars 2012

LES PEUPLES DE L’EUROPE DE L’EST FACE AU GLOBALISME

par Prof. Tomislav SUNIC (écrivain)
www.tomsunic.com
Membre du Conseil d’administration du American Third Position Party: http://american3rdposition.com/?page_id=9
………………………
 
Nous allons commencer par un bref historique des pays de l’Europe de l’Est avant leur transition vers le système capitaliste, au début des années 1990. Je vais brièvement passer en revue la période précédant leur usage de l’Amérique comme référent à leur nouvelle identité. Ensuite, nous allons observer comment les pays de l’Est se posent face à eux- mêmes et comment ils se posent par rapport aux nouveaux défis du globalisme. L’Amérique et l’idéologie libérale sont le phare du mondialisme et j’utilise donc les  vocables « américanisme »,  «  libéralisme » et  « occidentalisme » comme synonymes.  Ma méthode d’analyse s’appuie  sur quelques formules de la sociobiologie et de la psychologie des peuples ainsi que sur les théories relatives à la circulation des élites, tout en gardant comme arrière fond les réalités géopolitiques.  
 
Par rapport au pays de l’Europe occidentale, l’Europe de l’Est a toujours été le laboratoire social des élites étrangères, que ce soit les élites françaises, allemandes, russes, ou plus au sud, les élites ottomanes.  Aujourd’hui, depuis les pays baltes et jusqu’aux pays balkaniques, ce sont les élites ploutocratiques de l’Amérique et les élites technocratiques bruxelloises qui sont aux postes de commande au plan de leur imaginaire collectif, au plan du langage, au plan politique et économique.  Le sens de l’identité étatique est faible dans les pays de l’Est.  Les citoyens de ces pays ont certes une conscience nationale et surtout raciale très prononcée, même plus que les citoyens de l’Europe de l’Ouest. En revanche, leur identité étatique reste faible. On peut chercher la raison de ce manque d’identité étatique dans le fait que les frontières de ces  pays sont en perpétuel flux et reflux historique.
 
I. Identité par défaut

Il nous faut souligner que du point de vue racial – ou ce qu’on appelle pudiquement du point de vue « ethnique » – tous ces pays, par rapport à  l’Europe occidentale, sont racialement très homogènes, ayant peu de résidents de race non-blanche sur leur sol.  Du point de vue de leur   « Blanchéité » et de « l’Européanité »,  tous ces pays sont plus européens que les pays de l’Europe occidentale.  Les sentiments de culpabilité historique ou la haine de soi qui sont assez prononcés chez les Européens de l’Ouest, sont pratiquement inconnus  dans les pays de l’Est européen.
 
Les Européens de l’Est connaissent pourtant d’autres  problèmes  A l’heure actuelle, les millions d’hommes et de femmes de cette région de l’Europe sont déchirés d’une part entre de vieilles habitudes acquises sous le système communiste, lequel malgré ses tares leur assurait la stabilité psychologique et une prévisibilité économique, et d’autre part, les nouvelles règles du globalisme qu’ils n’arrivent pas à maîtriser. De plus, les différends interethniques et les ressentiments envers leurs premiers voisins européens y sont bien vivants.  Il ne faut pas sous-estimer les haines interethniques en tant que sources potentielles de nouveaux conflits dans cette région. Les identitaires polonais nourrissent toujours de la méfiance envers les identitaires allemands malgré leur discours commun contre le globalisme.  Un tiers des Hongrois, à savoir 2 millions d’individus, résident sous des juridictions étrangères non-hongroises, notamment en Slovaquie, en Serbie et en Roumanie, des régions qui faisaient autrefois partie intégrante du territoire austro-hongrois. Vis-à-vis de leurs voisins allemands, les Tchèques portent également un pénible héritage historique renvoyant à l’expulsion de force et en masse de 3 millions d’Allemands de souche à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.  Malgré une accalmie entre les Serbes et les Croates, dans les Balkans, rien n’a été résolu au sujet de leurs perceptions hostiles des uns envers les autres. Ces deux peuples voisins continuent à afficher dans leurs medias deux discours historiques différents, deux récits victimaires différents et hostiles les uns aux autres.  Pour un nationaliste croate, malgré son anticommunisme et son antilibéralisme, il est impossible d’être «  un bon croate »  sans au préalable être un «  bon antiserbe » . Ici, nous avons un cas classique d’ identité par défaut. On se pose en s’opposant. On n’a qu’à regarder le récent match de handball qui s’est déroulé à Belgrade entre l’équipe serbe et l’équipe croate où les supporters des deux pays, arborant les symboles nationalistes de leurs pays respectifs, semblaient être prêts à reprendre les armes les uns contre les autres à  tout moment. Tous les beaux discours contre l’immigration non-européenne, tous les récits sur un certain axe Paris-Berlin-Moscou, tous les projets d’une Europe empire, qui sont de bon ton parmi les identitaires ouest - européens, ne veulent pas dire grand chose en Europe de l’Est.    
     
Chez les identitaires d’Europe occidentale et d’Amérique, l’ennemi c’est l’immigré non- européen avec son prêt-à-porter, le capitaliste  nomade qui appartient  à la nouvelle superclasse globalitaire. On a du mal à s’imaginer, vu le changement du profil racial à Anvers ou à  Bruxelles, un nationaliste flamand allant à la guerre contre son voisin wallon. Ces temps- là, les temps des nationalismes exclusifs, semblent être révolus en Europe occidentale.  En revanche, en Europe orientale, les identitaires et les nationalistes perçoivent leur ennemi principal comme au XXe siècle ; c’est le voisin européen qui est désigné comme l’ennemi principal extérieur, accompagné par le vieil ex-communiste à l’intérieur du pays. Nous abordons donc ici deux sujets différents, deux perceptions de soi- même, ainsi que deux perceptions  différentes de l’ennemi: le bourgeois apatride à l’Ouest et le dangereux voisin à l’Est.  
     
II. L’héritage communiste
 
Passons maintenant à l’héritage communiste en Europe de l’Est.  Le communisme fut autrefois conçu par ses  idéologues et ses porte-parole en Europe de l’Est comme la meilleure courroie de transmission du globalisme prolétarien. Le paradoxe du communisme en Europe de l’Est fut que, grâce à son nivellement politique et en dépit de son discours mondialiste, il n’exerça jamais aucun attrait sur les immigrés du Tiers monde. Son message planétaire devait, dans les années 1980, se rétrécir rapidement dans un étatisme quasi autiste qui s’estompa par la suite devant le message mondialiste propagé avec plus de succès par le libéralisme et par l’Américanisme.  Dans ces années 1980, la classe politique en Europe de l’Est dut constater que ses idées paleo- communistes, œcuméniques, apatrides, autrement dit les idées  globalistes, se réalisaient beaucoup mieux à l’Ouest qu’à l’Est.
 
On peut en conclure que le communisme s’est effondré à l’Est parce que ses idées matrices et ses mythes fondateurs sur le progrès s’étaient mieux réalisés à l’Ouest quoique sous d’autres signifiants.  En effet, ce fut la comparaison entre le Même communiste avec son Double capitaliste qui conduisit les communistes d’Europe de l’Est et d’Union soviétique à renoncer dans les années 1990 à  leur régime – mais pas au Même-  Système.
 
Contrairement à  ce qu’on disait et écrivait à cette époque, la prétendue démocratisation de l’Est fut, en effet, initiée par les communistes au pouvoir et non par les nationalistes ou par les anticommunistes. Le recyclage des anciens communistes vers le libéralisme globalitaire était prévisible ; ce recyclage fut un cas d’école parétienne où  les résidus idéologiques sont restés les mêmes alors que leurs dérivations ont pris une autre tournure en donnant par suite bonne conscience aux anciens communistes. Ce n’est que suite au rejet officiel du langage communiste par les communistes recyclés et à l’adoption des idées économiques libérales que les nationalistes et les anticommunistes d’Europe de l’Est commencèrent à  jouer un rôle visible dans l’arène politique. Toute manifestation nationaliste en Europe de l’Est avait été physiquement détruite dans les années d’après-guerre.  
 
En effet, au début des années 1990, l’ancienne classe communiste est- européenne fut prise au dépourvue  – ayant voulu au départ se limiter strictement à  la « libéralisation du socialisme réel »  sans vouloir changer de structures politiques et sans vouloir toucher à  l’épineuse question nationale, sachant bien que le domaine de la question nationale risquait de devenir une poudrière. Ce fut exactement le cas dans l’ex- Yougoslavie communiste et dans une moindre mesure dans les autres pays de l’Est.  Bref, le Même communiste n’avait voulu, au début en toute bonne foi communiste, que devenir l’Autre Même, mais en aucun cas devenir l’Autre anticommuniste.
 
Vu avec le recul d’aujourd’hui, les Européens de l’Est n’auraient peut-être pas opté si vite pour le rejet de la variante communiste s’ils avaient su que le Double libéralo-américain, qu’on observe aujourd’hui dans toute sa splendeur mortelle, ne diffusait pas avec plus de succès l’image des lendemains qui chantent. Si l’Américanisme n’avait pas séduit les masses d’Europe de l’Est par l’étalage de son monde virtuel, la plupart des citoyens est- européens seraient encore heureux de vivre le Même communiste. Là où manquent les moyens de comparaison avec l’Autre, il n’y a guère besoin de mimer l’Autre. Et l’existence, bien entendu, devient tout à  fait vivable. Imaginons un monde effrayant où l’on perd la notion de comparaison et la notion de Double.  Or l’Amérique actuelle, et ses pendants, le libéralisme et le globalisme, représentent  aujourd’hui cette réalité effrayante ou la Mêmeté exclut le Double. Toute comparaison doit disparaître ; toute alternative, sociale, économique, doit être interdite et sanctionnée par le code pénal !
 
Dans les années 1990, les anciens fonctionnaires communistes étaient convaincus qu’en imitant le libre échangisme importé de l’Ouest, ils resteraient les mêmes porte-parole du progrès global économique. On a beau dire qu’il s’agissait d’une hypocrisie gigantesque — les données furent et sont plus compliquées pour expliquer leur soudain virage vers le marché libre :  « Voilà pourquoi les anciens apparatchiks communistes, écrit Claude Karnoouh, tant ceux des institutions politico-policières que de l’économie planifiée, se sont si facilement adaptés à l’économie de marché et se sont complus à brader sans vergogne le bien commun par des privatisations massives qui représentent, à coup sûr, le plus grand hold-up du siècle sur la propriété collective ».
 
Certes, on serait tenté  de dire que les ex-communistes d’Europe orientale possèdent une plasticité qui les rend aptes à tous les recyclages.  Soit.  Il nous faut pourtant prendre en considération que les idées  dominantes à l’Ouest  avaient  commencé  à  changer dans les  années 1970 et au début des années 1980, de sorte que la fameuse perestroïka soviétique avait été initiée par le recyclage intellectuel de la gauche caviar des salons occidentaux avant de se propager par la suite à  l’Est.  En outre, les classes communistes d’Europe de l’Est furent obligées, en raison de leur complexe d’infériorité issu de leur passé criminel et criminogène, de se présenter comme  plus « libéraux », plus  « américains » et plus « européens » que les Européens de l’Ouest ou les Américains eux-mêmes.
 
Quant aux masses de citoyens est-européens, à  la veille de l’effondrement du communisme, le mythe surréaliste de l’Amérique l’emportait chez elles sur la réalité vraie. Certes, la psychologie des masses communisées est- européennes était différente de celle de leurs dirigeants, tous pourtant, et chacun à  sa façon particulière, se projetant sur le Double américain mal mimé. Même lorsque les apparatchiks locaux diffusaient des slogans, pas toujours faux, sur la  pauvreté et la criminalité en Amérique, les citoyens est -européens ne voulaient pas y croire. C’était agréable de se projeter par procuration sur un monde hyperréel  américain. L’américanisation, l’occidentalisation et  le globalisme étaient porteurs d’une nouvelle promesse.
 
III. Le Même et le Mime
 
Il nous faut dissiper quelques concepts politiques et quelques idées reçues sur l’américanisme. Le système américain, en tant que vecteur principal du globalisme, fonctionne souvent par le biais de ses imitateurs aux 4 coins du monde qui s’évertuent à qui mieux mieux à se montrer les uns aux autres que l’Amérique est bel et bien le pays qui mérite d’être mimé. Le Double donc, à savoir le globalisme américano-sphérique est, d’après eux, censé devenir le destin de tous.  L’imitation de l’Américanisme, dans de nombreux cercles politique et intellectuels européens, ne donne que davantage de crédibilité à l’expansionnisme américain.
 
On décrit souvent l’Amérique comme un pays volontariste, hégémonique, impérialiste et messianique. Globalement, c’est vrai. Mais les décisions américaines se font souvent en fonction du mimétisme de ceux qui veulent dépasser les Américains par leur  hyper – américanisme. Un cas d’école est représenté par l’Allemagne d’aujourd’hui, un pays qui doit  « jouer » au démocratisme et aux règles du jeu global plus que ses maîtres d’outre- mer dont elle devait apprendre, après la Deuxième Guerre mondiale, les règles du comportement globaliste. Voici le grotesque infra- politique. Ce comportement  mimétique était évident dans l’Europe de l’Est, en 2003, quand les imitateurs est-européens furent parmi les premiers à offrir leur aide à l’intervention militaire américaine en Irak – sans même que l’Amérique le leur demande. Dès lors, leur servilité vis-à-vis de l’américanisme n’a plus eu de bornes. En emboîtant le pas aux Américains, ils croient, par détour, favoriser leur position dans le monde globalitaire.
 
L’hyper-servilité des élites postcommunistes s’inscrit dans les pas de leur ancienne servilité vers Moscou. Autrefois, c’était Moscou qui était le lieu du pèlerinage ; aujourd’hui, le nouveau Sacré s’appelle New York et Tel Aviv. 
 
IV.La nouvelle ancienne classe – la sélection négative 

Qui sont les gens au pouvoir à  l’Est ? Des pays balkaniques aux pays baltes, la majorité des politiciens est-européens se compose de fils et de filles d’ anciens apparatchiks communistes. Dans l’optique sociobiologique, il nous faut garder à l’esprit que la terreur communiste et le nivellement social ont eu pour conséquences l’épuisement du patrimoine bioculturel, à savoir la chute du fonds racial et culturel et l’émergence d’individus aux instincts primaires. Les anciennes élites biologiques et spirituelles d’Europe de l’Est dont le système de valeur était ancré sur l’honneur, le dépassement de soi, le sacrifice pour le bien commun, ont été complètement détruites après 1945.  Une sélection négative s’est opérée qui fut plus grave qu’en Occident vu que l’ Occident réussit quand même à préserver quelques bribes des anciennes élites.
 
 Les mesures d’épuration anticommunistes ne furent jamais prises tout simplement parce qu’elles ne pouvaient pas l’être. A part quelques gestes contre quelques individus de l’ancienne police politique, les anciens dirigeants communistes sont restés en place et  jouissent de l’impunité  juridique. Force est de constater que faire de la décommunistion par la voie du Système libéral est un non sens. Cela ne peut donner aucun résultat étant donné que l’aboutissement logique du procès du communisme devrait être le rejet total de sa matrice, à savoir le libéralisme. L’élite postcommuniste au pouvoir en Europe de l’Est en est bien consciente : à deux reprises, elle a été largement bénéficiaire des changements intervenus ; la première fois à l’époque communiste, la deuxième fois à l’époque actuelle. Les membres de l’ex-nomenklatura ne sont pas seulement en position favorable pour acquérir des propriétés publiques et fonder des entreprises ; ils jouissent aussi de la pleine légitimité auprès des cercles mondialistes — sachant  que dans la plupart des cas, leurs homologues occidentaux sont d’ex–membres de la gauche maoïste, titiste et  trotskiste !
 
 La présence de la nouvelle ancienne classe communiste aux commandes en Europe de l’Est semble aujourd’hui bien arranger les institutions mondialistes et supra-étatiques car « celles-ci ne semblent intéressées que par un seul but : permettre aux entreprises d’Europe occidentale de s’approprier les principales richesses industrielles et naturelles de ces pays ». Par conséquent, les élites mondialistes venues des quatre coins du monde,  sont beaucoup plus à l’aise avec les nouvelles élites post-néo-communistes d’Europe de l’Est qui sont plus malléables que les élites ouest- européennes. Le même cadre d’analyse peut s’appliquer au syndicalisme, aux nouveaux partis politiques et aux nouveaux cercles littéraires d’Europe de l’Est qui sont tous à  l’écoute des maîtres occidentaux. Il n’y a eu que quelques rares exemples de volonté d’indépendance, à commencer par celui de la petite Croatie en guerre au début des 1990 et plus tard celui de la Serbie confrontée à l’agression de l’OTAN — mais ces gestes de panache guerrier furent de courte durée.  Aujourd’hui, c’est au  tour des identitaires hongrois de mettre en cause les mythes fondateurs de l’EU – avec les conséquences que nous devrions bientôt voir.
 
Les anciens cadres communistes au pouvoir en Europe de l’Est sont mieux en mesure que d’autres de s’appuyer sur les configurations globalistes. Les organisations supra étatiques telles que l’OMC, le FMI et la Banque Mondiale sont devenues pour eux des référents essentiels pour prospérer. Cette nouvelle élite postcommuniste ne vient donc pas de l’économie privée qui fut d’ailleurs marginalisée et largement interdite au cours des décennies communistes, mais des rangs des anciens cadres socialistes. Un grand nombre d’ex-membres de la nomenklatura ont rapidement acquis des titres de propriété et se sont transformés en entrepreneurs.
 
V. Conclusion : La Mort du Système
 
Le Système globaliste se décompose. Nous sommes dans la phase terminale du système capitaliste. Le libéralisme avait pu cacher sa nature inhumaine à l’époque de la guerre froide et pendant les Trente Glorieuses, aussi longtemps qu’il se sentait menacé par son Double incarné dans le système soviétique. À cette époque, son seul but était de montrer à son Double communiste d’Europe de l’Est qui il savait poursuivre le même objectif tout en le rendant plus « humain » et économiquement plus efficace.
 
Avec la crise structurelle du libéralisme et le rôle grandissant des unités supra-étatiques telles que l’OMC, le FMI, l’Union  Européenne, de grands bouleversements sont à l’ordre du jour.  On ne va pas se réjouir trop tôt de la prochaine mort du libéralisme, car les mois et les années de chaos qui sont devant nous vont nous offrir un spectacle  totalement différent de celui auquel nous nous attendons et que nous souhaitons. Je vous renvoie à mes livres où je  traite plus en profondeur de ces sujets. 
 
L’Amérique a cessé depuis longtemps de fonctionner comme un État, étant donné qu’elle na jamais été conçu comme un État. L’américanisme est devenu un concept liquide qui fonctionne de plus en plus comme un système supra étatique aux identités disparates. Tous les peuples du monde sont devenus victimes des organismes globalitaires et multinationales qui licencient ici pour s’implanter là où la main-d’œuvre est meilleur marché, puis déménagent le lendemain dans un autre pays au bas coût du travail.  C’est le cas avec l’Europe de l’Est aujourd’hui où le coût du travail est moins élevé qu’en Europe occidentale, où  les syndicats sont faibles et où les salaires sont bas. Les termes comme: « mondialisation », « gouvernance »,  « flexibilité », « exclusion », « nouvelle économie »  « multiculturalisme »  « minorité », « tolérance »,  « identité » sont de mise.  La diffusion de cette nouvelle langue de bois mondialiste  — dont sont remarquablement absents les anciens vocables communistes tels que « capitalisme », « classe » « exploitation », « inégalité », etc. — est le produit de la logique du capitalisme. Les effets néfastes étaient prévisibles il y a bien longtemps.
 
Reste l'éternelle question : que ce serait-il passé si l'autre parti, à savoir le communisme, l'avait emporté avant et lors de la guerre froide ? Peut être la même chose. En réalité, comme le siècle précédent en témoigne, les fantaisies constructivistes, tel que le libéralisme et le communisme, donnent des mêmes résultats sous des signes opposés. 
 
Le libéralisme nous montre finalement son visage de prédateur. Il est devenu chaotique et incontrôlable. Il ne peut plus se cacher derrière de belles paroles comme droits de l’homme, tolérance et paix. Le système libéralo- communiste est essentiellement un système inhumain. De nombreux observateurs --  même ceux qui se veulent ses apôtres -- savent que nous  nous trouvons devant une nouvelle avant- guerre.
 
L’un des traits suicidaires du globalisme est son capitalisme financier. Les véritables souverains d’aujourd’hui ne sont pas les princes et les politiques mais les banques et les sociétés cotées en Bourse. Désireux d’obtenir le rendement maximal de leurs investissements, leurs actionnaires poussent à la compression des salaires et à la délocalisation du travail.  De fait, l'économie d'intérêt a tendance à favoriser l'investissement à l'argent lui-même. D’ailleurs,  l'économie d'intérêt met l'accent sur les gains à court terme.
Il n’y a là rien de neuf.  Les crédits faciles et le prêt à intérêt sont des outils privilégiés de l’expansion du capitalisme financier. Les choses sont devenues violentes lorsque les crédits hypothécaires ont pris le dessus sur les autres formes de crédit.
 
Les banques créent en effet l'argent nécessaire aux emprunts -- mais elles ne créent pas l'argent nécessaire au remboursement des intérêts sur ces mêmes emprunts. A cause de l'absence de l'argent nécessaire aux remboursements des intérêts, les emprunts appellent de nouveaux emprunts, créant ainsi une chaine de dette pour tout le monde sauf pour les riches. Le montant de l’argent dû aux banques excède toujours le montant d’argent disponible.
 
La multiplication des défauts de paiement d’emprunteurs qui sont incapables de rembourser leurs dettes nous a amené au chaos actuel.  On voit l’opération se répéter aujourd’hui aux dépens des Etats, avec la crise de la dette souveraine. Rien de neuf ;  ce scénario nous rappelle le temps des années 1930 en Europe.
  
Je cite, dans ma traduction d’allemand en français, l’économiste Gottfried Feder : 
Le capital d’emprunt rongé par le prêt à intérêt  est le fléau de l'humanité ; la croissance infini et sans effort dû au grand capital d’emprunt conduit à l'exploitation des peuples, ce qui n’est pas  le cas avec le fonds de roulement productif qui est créateurs des biens.
 
 Le caractère sacré de l'intérêt est le tabou ; l'intérêt est le saint des saints ;  personne n’y ose toucher.  Alors que les biens, la noblesse, la sécurité des personnes et de leurs biens, les droits de la Couronne, les réserves, les convictions religieuses, l'honneur d'officier, le patriotisme et la liberté sont plus ou moins  hors la loi,  l'intérêt reste sacré et inviolable. La confiscation des biens, la socialisation sont à  l’ordre du jour, a savoir les flagrantes violations de la loi, et  qui ne sont qu’ enjolivées, car  prétendument commises contre l’individu au nom de la collectivité. Tout ceci est autorisé. En revanche le taux d'intérêt reste ;  «Noli me tangere» ne me touche pas !  Rührmichnichtan”. ( Kampf gegen diei Hochfinanz, Munich, 1935)
 
Nous n’avons qu’à lire les ouvrages des années 1920 pour voir que ce sont les prêts hypothécaires et les prêts à intérêt dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui, qui ont amené l’Allemagne à la guerre en 1939.  Le système globaliste conduit à une paupérisation des classes populaires et des classes moyennes qui, dans l’espoir de maintenir leur niveau de vie, n’ont d’autre ressource que de s’endetter davantage.
 
Le capital globalitaire financier ne remplit aucune fonction productrice. Au contraire, il joue un rôle parasitaire. La suppression du capitalisme financier et la suppression du revenu des oisifs et des spéculateurs, ainsi que la suppression de l'esclavage de l'intérêt doit être le but principal de notre combat. Ne nous faisons pas d’illusions. La prochaine guerre des races, en Amérique et en Europe, sera fatalement accompagnée par l’ancienne guerre des classes parmi les Blancs. En effet, avant d’affronter la poudrière raciale dans nos contrées balkanisées, nous devons affronter notre ennemi principal : le capitaliste local et son alter ego, le spéculateur globalitaire.
 
Merci de votre attention.

Krantenkoppen April 2012 (2)

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Krantenkoppen

April 2012 (2)

'CULTURAL CAPITALISM' IS YET ANOTHER ROAD TO DECADANCE AND DESPAIR.
"It is (...) important to note that not all Marxist-Leninist, communist or socialist countries were necessarily culturally Marxist. If one were to compare the social and cultural atmospheres of the United States and Soviet Union, respectively, during the 1960′s, the Soviet Union might emerge as the more ‘conservative’ of the 2 societies. The American author Francis Parker Yockey quite rightly noted this in his work 'Imperium'. Yockey felt that the Soviet Union was a far better ally of the West than the Americans and that in its authoritarianism it preserved something of the traditional European concept of hierarchy. From its outward manifestations of artwork and music, one could also conclude that the USSR was far more aligned with traditional values than America was. For instance, while Americans listed to rock-and-roll, the Soviets brought forth such composers as Prokofiev, Shostakovich and Khachaturian, and the Soviets regularly regarded America’s culture as being ‘inferior’ because of its decadence. Because of this, one can argue that while cultural Marxism has done the West an irreversible harm, so has its counterpart, cultural capitalism.
Just as cultural Marxism takes Marxian theories and applies them to culture, so too, does cultural capitalism take the ideologies of the American and French revolutions and try to apply them to culture. However, reaching a more precise definition than this is quite difficult because its results are nearly indistinguishable from those of cultural Marxism. This should not surprise any real Traditionalist, because they are actually 2 sides of the same coin, being a descendant of the Renaissance-era financial oligarchies, the American revolution, and 'democratic' ideals in general. Furthermore, the 2 are essentially not in competition, but rather complement each other. For instance, in order to allow for the acceptance of decadent and amoral entertainment, it is necessary to destroy the sense of morality in the first place through cultural Marxism.
Cultural capitalism, then, consists of all the worst aspects of American culture, including such things as: materialism, secularism, Hollywood and mindless entertainment, spectator sports, ways of dressing, decadent music, superficiality in conversations, rampant divorce, lack of artistic feeling, lack of historical perspectives, and the like, appealing to the most superficial of senses. In the social sphere, cultural capitalism encourages feminism and liberalism especially, giving these ideas a fertile ground to take root. (...) Americans represent the most productive nation in the world, whilst being the most primitive. (The British satirist Oscar Wilde had stated, (...) that 'America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between'.)
(…) Cultural capitalism might be defined as all the outward things which have come to characterize American ‘civilization’ since the 1950′s, but it is much more, because as culture is rooted in spiritual and mental predicates, capitalism (…) is a symptom of all that is modern – in which the aspirations of man are merely for temporal goals, namely the acquisition of more ‘material’ and nothing else. In practical life, this means that for many running the money rat race is an imperative to survive and make a meager living, while for those who are a bit better off is a competition for more possessions and trinkets. For the very wealthy, living in an existential impasse of confusion between need and want. This is the psychological corner stone of capitalism and consumerism driven by marketing and advertising: turning a desire for a product into an artificial need where enough is never enough - hence the need for ever more and more possessions and diversions. (…)
On the one hand, in the capitalist system, man must constantly be a producer of either goods, capital, or some other type of value, but on the other, the system is such that he must also be a constant consumer. In such a society, all culture tends towards the lowest common denominator, even among the upper classes, because life becomes a merely mechanistic repetition. Coupled with this, especially in America, is the frantic striving for equality and the near cult-like admiration for individualism without personality, which, of course, can only be equality in degradation.
Since cultural capitalism is not in any way opposed to cultural Marxism, Traditionalism, as a general rule, does not engage in the discussion of economic theory. Rather, Traditionalism holds that the tyranny of the economy must be abolished at its source. (…) This attitude (…) is a statement against utopianism of either capitalism or communism, as well as its cultural implications. In a few words, it opposes the ‘enslavement of the single individual to the productive mechanism’, which leads to the aforementioned ills.”
http://www.ridingthetiger.org/2012/03/12/cultural-capitalism-is-yet-another-road-towards-decadence-and-despair/
 
 
ALAIN SORAL ON ISLAM.
‎"After the collapse of the 3 moral forces from Occident that were the capitalism, the communism and the French universalism, (...) it seems that the last civilization from the post-mediterannean sphere that is not totally subject to the Judeo-Protestant Americano-Zionist capitalist Empire is the Muslim world. (...)
A coherent Islam of resistance to the Empire structured around the Islamic republic of Iran, that also inculde the Lebanese Hezbollah and the Palestinian Hamas. An Islam of resistance perfectly formulated by the acts and discourses of President Mahmoud Ahmadinejad: solidarity with Hugo Chavez’s Bolivarian revolution, agreement of cooperation with the Syrian Baathist regime, logistics support to the Sunni Palestinians fighters, contestation of the official version of 9/11 at the United Nation’s platform, … An authentically anti-imperialist and anti-zionist politic which refuses to fall in the trap of 'the clash of civilizations' …
In contrast, an Islam presented as radically anti-Occidental fully playing out 'the clash of civilizations' in a perverted partnership with USA and Israel. The Saudi monarchy, that encourages and finances it a bit everywhere in the world, is in reality totally conniving with the USA and is dependant from them. (...) A shadly relationship between radical Islam and Empire, resulting in the creation of Al Qaeda and Bin Laden, and generally speaking, resulting in this islamic extremism whose objective role is to encourage the clash between Europe’s Christian and Muslim population (...) for the benefit of the Americano-Zionist Empire. (...)
A reversal of alliance, on behalf of laicity, made under the pressure of Masonic and Zionist network and sanctioned in France by the anti-veil law in March 2004, aggravated since then by the anti-burka law in September 2010. This orchestred stigmatization of Muslims, from then on designated as scapegoat to the native French, affected by the crisis, by the very same that made them come to France and encouraged them to be aggresive towards French people, so that the legitimate social anger towards mondialist elites (who are not Muslims), turns into an inter-ethnic civil war.
Whether Islam is good or not for France, let us remind ourselves that for this religion (...) does not only exist one Islam (...), but a diversity of Muslims abandoned to divers authorities, whose majority stay away from unrest and from politics. (...)
The chaos of the civil war or the re-establishment of the country through national reconciliation depend in fact, in addition to the economic crisis, on the outcome of this struggle between these 2 youths: patriot Muslim and islamo-scum, from now on face to face and opposed in everything – including in Islam. In this struggle for France, we must give a hand to the firsts: those patriot Muslims who work, undertake jobs and bring medals for the country in sports competitions … as we must also then break with the dialectic of excuses, be intransigent towards the seconds who behave like a horde of underdogs. (...) The salvation of the country being to be looked for from the side of the national reconciliation initiated in Lebanon by General Aoun, president of the Christian free patriotic movements, and Hassan Nasrallah, secretary-general of the Muslim Hezbollah, rather than Yugoslavia where the undertaking of the reconquista, led by a Slodoban Milosevic entirely infiltrated by the CIA, led to the partition of Kosovo wanted by NATO."
http://frenchdissidents.wordpress.com/2012/04/05/alain-soral-on-islam/
 
 
NIEUWS UIT HOMS VAN MOEDER AGNES-MARIAM OP PALMZONDAG 31/03/2012.
"Vooral christenen worden vermoord, hun huizen en winkels in brand gestoken. (...) Ondertussen blijft helaas nog al te dikwijls de berichtgeving leven dat het leger deze verwoestingen aanricht. De echte schuldigen zijn de gewapende groepen verbonden met het Vrije Syrische Leger, gedomineerd door paramilitaire radicale islamisten. (...) Positief is wel dat de meerderheid van de soennieten niet achter deze radicale islamisten staat.
Moeder Agnès-Mariam meldt ons dat de algemene toestand in Syrië de afgelopen weken zeer zeker verbeterd is. Toch is het volgens haar nog bijzonder onrustig in Homs en omgeving. Na de val van Baba Amro zouden groepjes rebellen zich verschanst hebben in de christelijke wijken Warceh en Salibi. Ze verjagen er de families en plunderen hun huizen om ze (...) te gebruiken als uitvalsbasis. (...) Ook zijn er nog steeds mortierbeschietingen door rebellen op alawitische en christelijke wijken. Het gaat hier niet om gevechten tussen het regeringsleger en de rebellen. Neen, de opstandelingen beschieten doelbewust wijken van religieuze minderheden. Het is dan ook hemeltergend dat deze vernielingen door Al-Jazeera afgeschilderd worden als zijnde het werk van regeringssoldaten. En [dit] wordt natuurlijk gretig en kritiekloos overgenomen door ‘onze’ media.
Moeder Agnès-Mariam getuigt tevens van ongelooflijke wreedheden begaan door rebellen in het stadje Kusayr vlakbij Homs, aan de grens met Libanon. (...) Na de val van Baba Amro zijn verschillende ontvoerde burgers door de rebellen naar hier gebracht en op gruwelijke wijze terechtgesteld. Verschillende onder hen zouden zijn onthoofd (...). De slachtoffers zijn zowel soennieten, alawieten als christenen. Hun misdrijf? Deze mensen zouden te weinig ‘meegewerkt’ hebben met de ‘opstand’. Ook in Kusayr zijn verschillende christelijke gezinnen uit hun huizen verdreven (...). Hun plaats wordt ingenomen door soennitische sympathisanten van de rebellen. Er is hier stilaan sprake van een etnische zuivering."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/05/nieuws-uit-homs-van-moeder-agnes-mariam-op-palmzondag-31032012/
 
 
HET ONDERSCHEID TUSSEN TURKSE ALEVIS EN SYRISCHE ALAWIETEN.
"Tot de religieuze gemeenschap der Alevis bekent zich zo’n 20% van de Turkse bevolking. De Turkse Alevis mogen niet worden verward met de Syrische Alawieten. Beide groepen ontstonden onafhankelijk van elkaar in verschillende historische en geografische omstandigheden, maar hun naamsgelijkheid geeft al aan dat er toch belangrijke dwarsverbanden zijn.
Beide groepen kunnen worden beschouwd als afsplitsingen binnen de sjiietische islam waarbij de religieuze figuur van Ali een centrale rol speelt. Vandaar hun naam. Net als de Syrische Alawieten hebben ook de Turkse Alevis bepaalde gewoontes en gebruiken die hen de gramschap opleverden van orthodoxe soennieten, die beide groeperingen vaak beschouwen als regelrechte ketters en zeker geen moslims. Net als de Syrische Alawieten zijn ook de Turkse Alevis door de eeuwen heen vaak gediscrimineerd, wat hun enthousiasme verklaarde voor de seculiere republiek van Kemal Atatürk. Deze Atatürk richtte de Republikeinse Volks Partij (CHP) op, waarbinnen Turkse Alevis traditioneel sterk vertegenwoordigd zijn. Deze CHP vormt momenteel de belangrijkste oppositiepartij tegen de politiek van Tayyib Erdogan.
Erdogan, berucht om zijn soms ondiplomatieke uitbarstingen, lijkt zijn frustraties over de schaakmatsituatie in Syrië in toenemende mate te gaan richten tegen de Turkse Alevis. Het spelen van deze sektarische kaart is niet alleen potentieel explosief binnen Turkije zelf, maar zet bovendien vraagtekens bij de werkelijke drijfveren van Erdogan jegens Syrië.
Kemal Kilicdaroglu, de leider van de CHP, is zelf Alevi. Vorig jaar maakte Erdogan al een keer de opmerking dat Kemal Kilicdaroglu heimelijk de Syrische president al-Assad steunde wegens 'sektarische solidariteit' tussen Turkse Alevis en Syrische Alawieten. Kilicdaroglu had de woede van Erdogan opgewekt omdat hij zich tegen een militaire interventie in Syrië uitsprak en de Turkse politiek jegens Syrië onverstandig noemde. Eerder had hij reeds de wrevel van de AKP-leider opgewekt wegens zijn harde kritiek op de Turkse politiek van confrontatie met Israël.
Eind vorige maand ging Erdogan echter nog een stapje verder. Op 22 maart werd hij geciteerd in de Turkse krant Hürriyet toen hij zowel Kemal Kilicdaroglu persoonlijk als ook de CHP direct beschuldigde dat ze Alevis zijn en dús Alawieten. (...) De recente opmerkingen van minister-president Erdogan gaven de binnenlandse politieke verhoudingen een sektarische dimensie die de situatie in Syrië lijkt te weerspiegelen."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/04/turkse-alevis-en-syrische-alawieten/
 
 
MARINE LE PEN TREKT OOK MOSLIMS AAN.
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek/programmas/terzake/2.20594/2.20595/1.1265354
 
 
LAAT ONS MARINE PROBEREN! (Vertaling van het artikel 'Osons Marine?' van de Franse islamitische schrijver Albert Ali)
"Kiezen tussen Sarkozy en Hollande is geen keuze, laat ons Marine dus proberen! Wij kunnen ervoor zorgen dat zij die het Front National het meest horen te haten, haar nu de dubbele score geven van de vader in 2007!
Laat ons voor een keer de mediatieke en politieke kaste doen panikeren, zoiets zal resoneren als een zoete wraak op dit systeem dat zich paradoxaal genoeg hatelijk opstelt tegenover de islam maar zich ook voor illegalen opwerpt. Geen enkel advies of electorale steunbetuiging houdt vandaag nog steek. Dus, laat ons Marine proberen, ondanks alles, ondanks haar islamofobie, laten we ondanks haar zionisme proberen, ondanks alles proberen! Laten we de onbeschaamdheid proberen, dat zal de enige keuze zijn om een tweede ronde te hebben, het onmiskenbare gevoel dat we gekozen hebben en dat er dit keer niet in onze plaats gekozen werd!"
http://blog.thierryvanroy.be/2012/04/een-verzoening-tussen-moslims-en-nationalisten/
 
 
POST-DEMOCRACY: PRESS TV BANNED IN GERMANY.
"The Media Regulatory Office based in Munich notified of the decision to remove the Iranian English-speaking channel Press TV from German airwaves. (...) This shutdown comes after Press TV was banned in Great Britain in January 2012 (...). The channel believes the decision is part of a strategy by Westerners to silence an inconvenient voice. Press TV drew the attention of the UK public in particular (...) for offering viewers a different perspective on the offensive launched against Libya or Syria."
http://www.voltairenet.org/Post-democracy-Press-TV-banned-in
 
 
MEDIA-OORLOG BOVEN SYRIE: VOORMALIG AL JAZEERA CORRESPONDENT KLAPT UIT DE BIECHT.
‎"Een voormalig correspondent van Al Jazeera klapt uit de school over de werkwijzen van zijn ex-broodheren. De zender uit Qatar zou de opstandelingen in Syrië actief ondersteunen met gesmokkelde communicatieapparatuur. Bij Russia Today doet... de ex-correspondent van Al Jazeera, Ali Hashim, zijn verhaal (...): 'De zender koos duidelijk een kant in Syrië, steunde die kant en bemoeide zich met details van de Syrische revolutie. Hulp bieden aan de rebellen is wat Qatar wil, door het voorzien in communicatiehulpmiddelen. Ze werden vanuit Libanon Syrië ingesmokkeld'. (...)
Al-Jazeera is een drijvende kracht geweest achter de opstanden in Tunesië, Libië, Egypte en nu Syrië. Het valt niet te ontkennen dat ook het regime in Qatar in al die landen actief was aan de kant van de opstandelingen, met name met financiele steun voor de plaatselijke afdelingen van de Moslimbroeders. Het eerste wat Ennahda-leider Ghannouchi in Tunesië deed na de verkiezingsoverwinning van zijn partij was een bezoek aan Qatar. In Libië was (...) er logistieke steun aan de rebellen en het tv-kanaal van de rebellen was een kloon van Al Jazeera en was gebaseerd in Qatar.
Er is tijdens de hele Arabische lente ook veel kritiek geweest op Al Jazeera van de opstandelingen zelf. Het verwijt is vaak dat de zender de situatie extremer voorstelt dan ze is en zo het conflict aanwakkert. Gisteren zeiden Syrische rebellen uit een dorpje nabij Al-Qusayr [nabij de Libanese grens, in het district Homs] mij nog dat hun dorp door het leger is aangevallen nadat Al Jazeera 2 weken geleden in een uitzending had gezegd dat het een schakel was in de wapenroute voor de rebellen. De geweldloze activisten in Syrie nemen het AJ kwalijk dat het alleen focust op de gewapende rebellen en hen zo belangrijker heeft gemaakt."
http://www.nrc.nl/nieuws/2012/04/05/mediaoorlog-boven-syrie-voormalig-al-jazeera-correspondent-klapt-uit-de-school/

lundi, 09 avril 2012

Ce que nous devons à la Rome antique

Lucien Jerphagnon, l'historien espiègle d'une profondeur à la portée de tous.

Ce que nous devons à la Rome antique

 
L'Empereur Julien

Que devons-nous à Rome et à la Grèce antique ? « Tout, bien sûr. Enfin presque… » Telle fut la réponse de Lucien Jerphagnon à la question que je lui avais posée dans le premier numéro de La Nouvelle Revue d’Histoire en 2002. Cette réponse fut suivie de beaucoup d’autres jusqu’à la disparition de ce grand historien, helléniste et latiniste, l’an passé.

Les autres savants qui nous ont livré leurs connaissances sur Rome l’ont toujours fait en séparant hermétiquement l’histoire (les hommes, les hauts faits, les batailles) et la philosophie (les chemins de la pensée). L’un des apports rares de Lucien Jerphagnon est d’entrelacer ces deux domaines arbitrairement séparés. D’où le regard total qu’il délivre sur l’histoire romaine. Il montre l’évolution des représentations d’une époque à une autre. Car tout changeait constamment dans ce vaste univers comme dans le nôtre.

De Romulus, fondateur mythique de la Ville en 753 avant notre ère, jusqu’à la déposition en 476 du dernier empereur d’Occident, l’évanescent Romulus Augustule, s’écoulent plus de mille deux cents ans. Plus d’un millénaire d’une histoire sans équivalent au monde, pas même en Egypte ancienne, ni en Perse, en Inde ou en Chine. C’est à la découverte de ce continent historique sans égal que nous convie avec un entrain irrésistible Lucien Jerphagnon.

Avant sa disparition (16 septembre 2011), il avait prévu de léguer à la postérité le gros et passionnant volume de la collection « Bouquins », qui vient de paraître et que l’on ne se lassera pas de relire. Sous le titre Les armes et les mots, ce volume réunit trois ouvrages en un : Histoire de la Rome antique ; Les Divins Césars : Idéologie et pouvoir dans la Rome impériale ; enfin, Histoire de la pensée : D’Homère à Jeanne d’Arc (autrement dit, de la Grèce antique au Moyen Age).

Dans une préface à ce volume, Jean d’Ormesson, ami de longue date de Lucien Jerphagnon, estime que s’il devait définir celui-ci en deux mots, il dirait « qu’il était amusant et profond ». C’est en effet bien résumer ce que fut Lucien Jerphagnon, universitaire à l’immense savoir, « toujours prêt à s’amuser et à amuser les autres ». Il apportait une rigueur extrême à ses travaux savants et à l’écriture de ses livres de haute vulgarisation, sans jamais se prendre au sérieux. Jerphagnon pensait que l’on écrit pour être compris et pas seulement des érudits. Sur les sujets les plus graves ou complexes, ses livres continuent de poser un regard qui n’était dupe de rien ni de personne. Une seule fois peut-être, l’émotion admirative l’emporte sur l’ironie souriante, quand il conclut les pages très denses qu’il consacre au jeune empereur Julien (360-363) auquel il refuse l’attribut d’ « apostat » (Le prince qui s’était trompé d’époque).

Qui furent vraiment les hommes rudes et entreprenants, fondateurs de Rome, puis contemporains des Scipion, d’Octave Auguste, Tibère, Trajan, Marc Aurèle ou plus tard Constantin et Julien ? Et que pensait-on à leur époque de ces grands personnages divinisés par nécessité politique ? Et que pensaient-ils eux-mêmes de Rome, de leur pouvoir et du monde dans lequel ils vivaient ? Dans les réponses à ces questions traitées comme par un contemporain lucide écrivant pour ses amis, et non un universitaire d’aujourd’hui, on discerne ce qu’il y a d’unique chez Lucien Jerphagnon, à la fois véritable historien, informé de tout, mais également connaisseur inégalé de la philosophie antique, puis de la curieuse religion instaurée non sans mal ni conflits cruels par les disciples et successeurs du divin Christos.

Simultanément, paraît aux éditions Albin Michel un ouvrage posthume de Lucien Jerphagnon, Connais-toi toi-même… et fais ce que tu aimes, ce qui a une autre allure et un autre sens que « fais ce qui te plais ». Il s’agit d’un florilège sur l’Antiquité grecque et romaine, « pour adoucir le cours du temps et réjouir ses amis ». On y retrouve les chroniques que le « vieux Jerph » avait données à La NRH, parmi un grand nombre d’autres textes et d’inédits, sources de connaissances et de réflexions inépuisables.

 

Dominique Venner

Notes

  1. Lucien Jerphagnon, Les armes et les mots, Robert Laffont, Bouquins, 1216 p., 32 €. Du même auteur, Connais-toi toi-même… et fais ce que tu aimes, Editions Albin Michel, 380 p., 20 €.
  2. En illustration, une effigie du jeune empereur Julien qui régna de 360 à 363. Une figure pathétique superbement restituée par Lucien Jerphagnon dans le volume de la collection Bouquins (p. 632-653).

Wir sitzen auf einem Pulverfaß!

Wir sitzen auf einem Pulverfaß!

An täglichen  Konsumterror, Gesinnungsterror, Genderextremismus usw. haben wir uns anscheinend schon gewöhnt, gelegentlicher islamistischer Terror vermag uns aber noch zu schocken. Bis wir uns eines Tages auch daran gewöhnt haben?                                              

Als ich 1996 in meiner Eckartschrift „Der Vormarsch des Islam“  De Gaulle mit den Worten zitierte, „wer glaube, man könne die Muslime integrieren, habe das Hirn eines Kolibri“, war das Thema Islam noch nicht so aufdringlich in den Schlagzeilen wie heute. Eigentlich tat De Gaulle dem kleinen Vogel unrecht, denn ein Kolibri weiß ja immerhin sein Nest zu schützen und für Nachwuchs zu sorgen. Was  bekanntlich einigen Einwanderergruppen auch nicht ganz fremd ist.

Nun, es ist gewiß längst schlimmer gekommen als De Gaulle es  möglicherweise befürchtet hatte. Aktuelles Stichwort: Toulouse. Nach der Ausschaltung des Attentäters wurden, wie schon im Fall Breivik, wieder viele gute Ratschläge ausgeteilt. In Frankreich wie auch in den Nachbarländern.                                                                                                                       

Dabei wären ja  nur zwei zielführend. Der eine ist aber leider nicht umsetzbar, denn er hätte  eine Transplantation von Politikerhirnen zum Inhalt. Der andere liefe, neben einer Volk und Nation wieder bejahenden Politik, darauf hinaus, das Gros der nicht anpassungswilligen oder –fähigen Einwanderer, und das sind nicht nur Türken, auf humane Weise wieder in ihre Heimatländer zu repatriieren. Das wäre machbar, setzte aber eben das zuerst Genannte voraus. Also alles Hoffen umsonst?                                            

Zumindest solange nicht eine Partei auftritt, die zwar revolutionär gestimmt ist, aber besonnen und mit dem richtigen Augenmaß Politik für die Sache des Volkes macht und sich energisch durchsetzt.

Mit weiteren Integrationsmaßnahmen und „Wien-Charta“-Theater jedenfalls wird man das Problem längerfristig nicht in den Griff bekommen. Den Politikern geht es nur darum, ihre Mandate und Pfründe bis zur nächsten Wahl durch Verabreichung von Beruhigungspillen zu sichern. Ändern wird sich nichts. Auch nicht durch politisches Kreuzrittertum.  

Einige der fremden Ethnien – wie die türkische – haben ja bereits Wurzeln geschlagen und pflanzen hier ihre eigenen Welt- und Lebensmodelle dynamisch fort, so daß mit gemütlicher „Good will“-Politik und erhobenem Zeigefinger allein die Probleme eher zunehmen werden.                                                                                                                               

Es sind Subkulturen und Parallelgesellschaften entstanden, die früher oder später für unser autochthones Gemeinwesen lebensbedrohlich werden könnten und stärkeren Widerstand, vor allem auch mehr Verstand von Gutmenschenseite, als bisher erfordern würden.

Man mag einen Wirrkopf wie Mohammed Merah aus dem Verkehr ziehen, aber solche wachsen verständlicherweise nach wie die Pfifferlinge vulgo Eierschwammerl. Und zwar auf einem Humus, den Umerziehung, Indoktrinierung und falsch verstandene Menschenrechte ermöglichen.                                                                                                        

“Helden”-Tat und  “Märtyrer”-Tod des jungen Algeriers haben enorme Symbolkraft über den Einzelfall hinaus. Daher vermag, wie es der französische Denker Jean Baudrillard formuliert, „alle sichtbare Macht gegen den zahlenmäßig verschwindenden, doch symbolischen Tod einiger Individuen nichts auszurichten“.                                                       

In diesem Symbolischen liegt nämlich die ganze Sprengkraft, die dieses morsche abendländische Gefüge noch gehörig erschüttern und sich, manchen Attentätern gleich, am Ende selbst in die Luft jagen könnte. Was allerdings kinderlose europäische “Singles“ ziemlich kalt lassen dürfte.

dimanche, 08 avril 2012

Il ne devait pas parler

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Il ne devait pas parler

Ex: http://www.terreetpeuple.com/

 

Songes et mensonges...

Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), critique longuement ce vendredi dans Ouest France, l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis", s'étonnant notamment de l'absence d'utilisation de gaz lacrymogène.
Alors qu'on lui demande s'il est étonné que l'opération du Raid, unité concurrente du GIGN, se termine par la mort de Mohamed Merah, Prouteau répond: "oui. "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?"

"Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa "guerre"."

"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", conclut Christian Prouteau

Evidemment, il convient là pour correctement saisir le vrai de ce que le spectacle étatique nous câche, de lire notre gendarme à l'envers en comprenant bien entendu qu'il fallait empêcher définitivement Merah de parler et que pour se faire, le schéma tactique était extrêmement précis mais à l'inverse du dire officiel qui d'ailleurs a tout d'un coup complètement gommé le témoignage pourtant essentiel de Martine, témoin de la tuerie de Montauban qui déclara alors: " le tueur était de taille moyenne, un mètre soixante-dix environ et assez corpulent. Si ce n'est le tatouage de sa joue gauche, je n'ai pas vu d'autres signes distinctifs particuliers "...

Précisons là que Merah était grand et maigre et qu'il ne portait aucun tatouage au visage...

vendredi, 06 avril 2012

La Wallonie et l’Allemagne

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“Picard” / “’t Pallieterke” (Anvers):
La Wallonie et l’Allemagne

Dans un très beau livre, intitulé “Une histoire culturelle de la Wallonie” et édité par Bruno Demoulin, nous avons trouvé une contribution très intéressante due à la plume de l’historien liégeois Francis Balace sur les relations entre la Wallonie et l’Allemagne. Cette analyse historique mérite bien plus d’attention qu’une simple évocation.

Dans l’historiographie conventionnelle, on met trop souvent l’accent sur les “bonnes” relations qu’entretiendrait la Wallonie avec la “mère patrie” française, alors que les liens économiques, politiques et culturels avec le grand voisin de l’Est sont tout aussi importants. C’est surtout dû à la proximité géographique entre Liège et l’Allemagne. La “Cité ardente” (= Liège) prend une place dominante dans l’histoire culturelle wallonne au sens le plus large du terme. Il ne faut pas négliger ni sous-estimer le fait que la principauté épiscopale de Liège et aussi les régions romanes du Luxembourg et même du Hainaut ont pendant de nombreux siècles fait partie intégrante du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique. Pendant cette longue période, les relations économiques avec les régions germanophones de l’Empire étaient très étroites.

L’analyse de Balace met surtout l’accent sur les deux derniers siècles. Elle prend pour point de départ l’occupation de Liège par les troupes prussiennes après l’effondrement de l’empire napoléonien. Après le Congrès de Vienne, la principauté de Liège est incluse dans le Royaume-Uni des Pays-Bas. Les territoires que l’on appelle aujourd’hui les “cantons de l’Est”, eux, sont réunis à la Prusse rhénane, y compris les communes wallonnes (donc romanophones) autour de Malmédy. Pendant longtemps, on a craint à Liège une annexion prussienne mais, au fil des années, une certaine germanophilie émerge. Cette germanophilie nait en fait à l’Université d’Etat de Liège, créée en 1817 par le Roi Guillaume des Pays-Bas. Ce dernier souhaitait limiter l’influence française dans le monde universitaire; il décide dès lors d’inviter un certain nombre de professeur allemands à dispenser des cours dans cette nouvelle université destinée aux provinces romanes. Après 1830, année de l’indépendance de la Belgique, l’intérêt pour la culture et les sciences allemandes ne cesse de croître.

Lorsqu’éclate la guerre franco-allemande de 1870, la société wallonne est partagée: la presse catholique est unanime pour soutenir la France contre la Prusse, puissance protestante et anti-cléricale, tandis que les libéraux optent pour une position contraire, pro-allemande. Pour ces derniers, la nation prussienne est plus développée sur le plan technique et plus moderne dans son administration; de plus, elle est hostile au catholicisme. Mais cette dichotomie dans l’opinion wallonne change au cours des décennies suivantes; au début du 20ème siècle, les libéraux se montrent de plus en plus critiques à l’endroit du militarisme allemand, poussé en avant par le nouvel empereur Guillaume II. La Wallonie catholique, elle, se méfie profondément de la Troisième République athée et prend des positions de plus en plus pro-allemandes. En règle générale toutefois, et en dépit de ce clivage entre catholiques et libéraux, l’admiration pour le grand voisin allemand est grande avant 1914. Lors de l’exposition universelle de Liège en 1905, tous sont subjugués par l’Allemagne, nation moderne et industrielle, qui a le vent en poupe. Les sujets allemands qui travaillent dans la région liégeoise y fondent leurs propres écoles et l’élite wallonne y envoie ses enfants. A cette époque, l’allemand était la deuxième langue enseignée dans les écoles de Wallonie. Face à cette germanophilie généralisée, un mouvement wallingant pro-français se développe dès les premières années du 20ème siècle, afin de faire contrepoids à la germanophilie ambiante dans les milieux économiques et culturels. A Liège surtout, où l’on repère à coup sûr un mouvement intellectuel francophile, les deux groupes s’affrontent. C’est l’époque où le grand historien et médiéviste wallon Godefroid Kurth fonde le “Deutscher Verein”, une organisation culturelle pro-allemande qui recrute de nombreux membres dans les régions où l’on parle encore un dialecte germanique (notamment dans l’arrondissement de Verviers).

La première guerre mondiale provoque une rupture avec l’Allemagne. Durant l’été 1914, Godefroid Kurth écrit: “Je me vois contraint de brûler ce que j’admire”. Depuis lors, le sentiment germanophobe domine en Wallonie. Après la guerre, on regarde de travers les germanophones disséminés en Wallonie. La France devient le grand modèle de l’entre-deux-guerres. La politique de neutralité en Belgique renforce ce sentiment francophile car bon nombre de wallingants du pays liégeois craignent que la “Cité ardente” ne soit abandonnée par les armées belges en cas de conflit, tandis qu’une alliance militaire franco-belge, telle qu’elle existait avant le retour à la politique de neutralité, pourrait barrer la route à une nouvelle invasion.

Sur les plans culturel et historique, les liens sont également rompus. On se met à critiquer sévèrement toutes les études scientifiques sur les racines germaniques de la langue et du folklore en Wallonie. La fameuse étude du Prof. Franz Petri, “Germanisches Volkserbe in Wallonien und Nordfrankreich” de 1937 (= “Héritage ethnique germanique en Wallonie et dans le Nord de la France”), qui prouve que l’influence germanique en Wallonie a été très importante, suscite d’âpres débats en milieux académiques.

Pendant la seconde guerre mondiale, le sentiment anti-allemand se renforce encore en Wallonie. Léon Degrelle et ses adeptes ne forment qu’une minorité, que l’on a certes sous-estimée jusqu’ici. Liège devient une ville ultra-francophile. Tant en 1950, lors de la “Question royale”, qu’en 1960, avec les grèves contre la “Loi unique”, on a parlé ouvertement à Liège d’une annexion à la France. En 1955, l’Allemagne s’oppose à ce que le siège principal de la CECA s’installe à Liège, parce que la ville cultive “une tradition anti-allemande”. Mais les relations ont fini par se normaliser entre Liège et sa grande voisine. Aujourd’hui, les diverses structures économiques de coopération transfrontalière ont à nouveau rapproché, fort étroitement, la Wallonie de l’Allemagne.

“Picard” / “’t Pallieterke”.
(article paru dans “ ’t Pallieterke”, Anvers, 28 mars 2012).

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Histoire culturelle de la Wallonie

Sous la direction de Bruno Demoulin, Histoire culturelle de la Wallonie présente au lecteur une vision complète à la fois historique et thématique de la culture en Wallonie.

Elle explore notamment la question brûlante de l’identité culturelle de la Wallonie au fil des siècles, à travers les nombreuses expressions artistiques, musicales, littéraires et autres d’un sentiment wallon.


L'ouvrage, richement illustré, a bénéficié d'une iconographie issue, entre autres, des collections des Archives et Musée de la Littérature.


Dossier de presse


Histoire culturelle de la Wallonie
Sous la direction de Benoît Demoulin
Bruxelles, Fonds Mercator, 2012
400 p., 400 illustrations en couleurs, 29,5 x 25 cm
ISBN 978-90-6153-660-4
49,95€
Ouvrage également disponible en néerlandais et en anglais.

 

Günter Grass und die schuldstolze Agitprop

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Erik LEHNERT

Günter Grass und die schuldstolze Agitprop

Ex: http://www.sezession.de/

Günter Grass ist wieder rückfällig geworden. Damit ist nicht der moralische Zeigefinger gemeint, den er sowieso immer ausgestreckt hält, sondern sein merkwürdiger Zwang, Gedichte schreiben zu müssen. Unter „Gedicht“ kann man eine ganze Menge verstehen. Ob es allerdings reicht, einen sehr kurzen Text durch einige Umbrüche zu strukturieren, um daraus ein Gedicht zu machen, ist zweifelhaft. Wenn Heiner Müller auf diese Weise „dichtete“, kamen dabei wenigstens Unterhaltsames und Nachdenkenswertes heraus.

Bei Grass ist es Agitprop geworden, die auf eine Weise platt daherkommt, daß man niemals auf die Idee käme, daß es sich beim Autor um einen Nobelpreisträger handelt. (Gut, Dario Fo ist auch einer, aber der ist wenigstens nicht humorfrei.) Dabei geht es weniger um den Inhalt (Iran/Israel etc.), sondern um die märtyrerhafte Form der Darbietung: „Was gesagt werden muß“ – und sich keiner traut, weils keiner sagen darf. Nur Günter traut sich, er nimmt alle Last auf sich, um stellvertretend für alle Deutschen die Wahrheit zu sagen. Er ist ein Märtyrer. Danke, Günter, wir werden Deiner gedenken.

Auf den ersten Blick geben ihm die Reaktionen auf sein „Gedicht“ sogar recht: Henryk M. Broder holt die größte Keule raus, die er finden kann und nennt Grass den „Prototypen des gepflegten Antisemiten“ und alle folgen ihm: Grass war immer Nazi, damals in der Waffen-SS und später als Linker, worüber soll man sich da noch wundern. Daß Grass nur ein Prototyp des gepflegten Moralisten ist, fällt dabei kaum jemanden auf. In seinem „Gedicht“ heißt es ja, daß er Sorge um den Weltfrieden hat, ein Freund Israels ist und überhaupt nur das Gute befördern helfen will.

Ganz in diesem Sinne äußert sich ausgerechnet ein SPD-Politiker aus Mecklenburg-Vorpommern, der den „reflexhaft erhobenen Vorwurf des Antisemitismus“ kritisiert und (Achtung, Achtung!) diesen Reflex „so stark im deutschen Schuldstolz verankert“ sieht, daß Grass´ Freundschaft zu Israel nicht wahrgenommen wird. (Die Schuldstolz-Studie des IfS scheint es also bis in den Schweriner Landtag geschafft zu haben.)

Ist Grass also wirklich ein Märtyrer, der es auf sich genommen hat, als Antisemit (der schlimmsten aller Zuschreibungen) zu gelten, um die Wahrheit zu sagen? Wohl kaum. Der Versuch, ihn zur Strecke zu bringen, wird scheitern: Grass hat wichtige Verbündete in Politik und Medien (sonst wäre das „Gedicht“ gar nicht gedruckt worden) und, da hat Broder recht, nicht wenigen spricht die simple Logik aus der Seele. Wenn seine Bigotterie in Sachen persönlicher Vergangenheitsbewältigung ihm nichts anhaben konnte (er forderte von anderen Aufklärung, schwieg aber selbst), wird das hier wohl erst recht nicht geschehen.

Zumal Grass in einem ganz wichtigen Punkt auf Linie ist. So heißt es in dem „Gedicht“:

Warum aber schwieg ich bislang?

Weil ich meinte, meine Herkunft,

die von nie zu tilgendem Makel behaftet ist,

verbiete, diese Tatsache als ausgesprochene Wahrheit

dem Land Israel, dem ich verbunden bin

und bleiben will, zuzumuten.

Nun wird er mit seiner Herkunft kaum seine kaschubische, sondern seine deutsche Abstammung meinen. Und der „nie zu tilgende Makel“ ist vermutlich die Schuld gegenüber den Juden, mit der alles Deutsche behaftet ist und bleiben wird. Das Wort „Herkunft“ legt in diesem Zusammenhang nahe, daß der Makel vererbbar und somit eher genetisch veranlagt ist. Also kann Grass nichts für diesen Makel und kann eben doch die Wahrheit sagen (zumal er ja lange im Sinne des Makels gehandelt hat). Und, so wird man sagen können, Grass trägt diesen Makel der Schuld nicht ohne Stolz. Er gibt seinem „Gedicht“ erst den richtigen Sound.

 

jeudi, 05 avril 2012

Belgique: les sinistres collabos du secteur énergétique

Angélique VANDERSTRAETEN:
Belgique: les sinistres collabos du secteur énergétique

tous_plumes_electrabel_grenpeace-050ec.jpgL’histoire commence par un petit coup de téléphone venu de Paris pour atteindre un poste à Bruxelles: au bout du fil, Constance Giscard d’Estaing, fille de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing; elle est la directrice d’un bureau de communication réputé et elle demande à un journaliste de “L’Echo”, le quotidien francophone de la bourse de Bruxelles, s’il n’est pas prêt à interviewer Jean-François Cirelli, numéro deux du géant énergétique français GDF/Suez. Cirelli va en outre être nommé administrateur délégué de la filiale Electrabel. La rédaction du quotidien de la bourse de Bruxelles tire immédiatement les conclusions implicites,  qu’il convient de tirer après ce coup de fil: Sophie Dutordoir, la principale responsable flamande auprès d’Electrabel et l’administrateur délégué Dirk Beeuwsaert se voient déjà tous deux flanqués d’un “beau-père” qui ne fera que renforcer la main-mise française sur Electrabel. L’inquiétude est à son maximum en Belgique car Electrabel n’est quasiment plus une entreprise ancrée dans le pays. La main de la France pèse de plus en plus lourd sur notre secteur énergétique.

Aussitôt la guerre des communiqués éclate. Le numéro un de GDF/Suez, le Français Gérard Mestrallet, déclare que Cirelli ne deviendra pas le directeur d’Electrabel. Mestrallet et Cirelli sont à couteaux tirés, ce sont des ennemis irréductibles. Mestrallet ne veut surtout pas donner l’impression que GDF/Suez va s’emparer d’Electrabel. C’est bien sûr une question de “perception”, car Electrabel est depuis longtemps déjà la “vache à lait” de la maison-mère française. Grâce au quasi monopole dont bénéficie Electrabel sur le marché énergétique belge (une part du marché équivalant à 60%), le géant énergétique peut maintenir élevés les prix de l’énergie. Les bénéfices sont immédiatement détournés vers la France pour y combler toutes sortes de déficits ou de tonneaux des Danaïdes. Sur le plan de l’énergie, la Belgique toute entière est depuis longtemps une colonie d’exploitation de la France. Mestrallet essaie par tous les moyens de nuancer cette vision. Donc, pour lui, aucun Français ne peut aller se placer à la tête d’Electrabel. Le directeur de GDF/Suez espère ainsi ne pas trop vicier ses rapports avec le gouvernement belge car celui-ci viserait à créer la concurrence sur le marché de l’énergie afin d’affaiblir la position d’Electrabel et de faire ainsi chuter les prix. En effet, aujourd’hui, la pression se fait forte sur le gouvernement Di Rupo I pour faire effectivement baisser le prix de l’énergie.

Dans son dernier rapport sur la Belgique, le FMI souligne que le manque de concurrence sur le marché de l’électricité constitue un sérieux problème. Le gouvernement veut-il vraiment agir sur ce plan? Officiellement, Di Rupo dit “oui”. En attendant que des mesures importantes soient prises pour libéraliser le marché de l’énergie, les prix sont gelés.

electrabel.jpgMais les milieux politiques belges sont-ils satisfaits de cette timide mesure? Le monde politicien profite bien de la situation. Via GDF/Suez, Electrabel est dans une large mesure une entreprise d’Etat. Pour le PS, ce n’est pas un problème sur le plan idéologique. Pour le MR, qui est un parti libéral francophile, ce n’est pas gênant de voir le marché de l’électricité en des mains françaises. Les partis flamands sont amorphes, se cachent derrière des allumettes, ne réagissent pas. Les liens solides entre Electrabel et le monde politicien saute aux yeux quand on regarde les faits sans lorgnons déformants: la directrice générale Sophie Dutordoir a été la porte-paroles de l’ancien premier ministre Wilfried Martens et la chefesse des communications, Florence Coppenolle, est une féale servante d’Elio Di Rupo.

Deuxième élément important: le gouvernement tire profit de la situation financière qui règne actuellement sur le marché de l’énergie. Un part importante de la facture énergétique des ménages est constituée d’impôts. Seuls 40% de la facture d’électricité constituent le prix réel du courant réellement consommé. Si les prix sont gelés, cela signifie moins de taxes énergétiques pour les pouvoirs publics. Les communes et les intercommunales picorent également quelques graines (ou tout un sac de graines?) dans ce pactole; elles ne sont donc pas heureuses de ce gel des prix. En fait, toutes ces instances préfèreraient que les prix, et les taxes y afférentes, demeurent élevés. C’est ainsi que les intérêts du gros monopole de l’énergie et du monde politicien concordent. Les personnalités qui nous fabriquent notre politique boiteuse et le consortium Electrabel/GDF/Suez sont donc complices. Et vu que le marché monopoliste de l’énergie draine à grande échelle l’argent de nos concitoyens et de nos entreprises vers la France, nous pouvons bel et bien parler de “sinistres collabos du secteur énergétique”.

Ce terme n’est nullement une exagération. Nous ne rappelerons jamais assez que la soi-disant “libéralisation” du marché de l’électricité a échoué à cause de la gestion aberrante des gouvernements belges successifs. Personne ne s’étonnera que ce sont surtout les gouvernements socialistes/libéraux, les majorités violettes, qui ont aggravé la situation. Didier Reynders y a joué un rôle particulièrement perfide en tant “qu’homme de la France à Bruxelles”. Le socialiste flamand Johan vande Lanotte a, lui aussi, joué un bien mauvais rôle dans les accords forgés avec Electrabel. Le monde des politiciens a bel et bien vendu le secteur énergétique belge à la France, sans que cela ne lui ait posé un véritable problème. Nous avons affaires à des “collabos” du secteur énergétique. Des “collabos” qui persistent et signent. Le gouvernement pourrait parfaitement agir pour faire baisser le prix de l’électricité en permettant davantage de concurrence, en diminuant les frais de distribution et en limitant la pression fiscale. Mais rien ne se passe. De concert, Electrabel et les pouvoirs publics continuent à traire la vache à lait qu’est pour eux notre peuple.

Angélique VANDERSTRAETEN.
(article paru dans “’t Pallieterke”, Anvers, 28 mars 2012).

NOTE DE LA REDACTION:
Pour tous ceux qui en ont marre de payer trop cher leurs factures énergétiques: consultez les site flamand: www.dewakkerevlaming.be .

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mercredi, 04 avril 2012

Réponses de Robert Steuckers à la Table Ronde, “Quel avenir pour les peuples d’Europe?”

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Réponses de Robert Steuckers à la Table Ronde, “Quel avenir pour les peuples d’Europe?” au colloque du Château Coloma, 3 mars 2012

Q.: Quelles réactions positives voyez-vous aujourd’hui parmi les peuples européens?

RS: Des réactions positives? Je n’en vois pas beaucoup. J’en retiens deux, marginales sur le plan géographique mais significatives, et, mutatis mutandis, dignes d’être imitées: la mobilisation populaire en Islande et la colère de la foule en Grèce. Il y a d’abord la réaction islandaise, celle de ce petit peuple insulaire de 350.000 habitants, qui a inventé une véritable représentation démocratique dès l’aube de son histoire et forgé la première littérature moderne et profane de notre continent. Dans ce pays, les responsables de la crise de 2008, les infects banksters qui ont commis l’acte abject et méprisable de spéculer, sont traduits en justice, de même que Haarde, le Premier Ministre qui a couvert leurs vilénies, tandis que notre “Commission Dexia” patine et qu’on ne verra pas de sitôt l’incarcération, pourtant dûment méritée, de Dehaene à Lantin ou à Jamioulx. En Islande, ses homologues ès-abjection sont derrière les barreaux ou devant les juges. Parallèlement à cette saine réaction, les Islandais ont refusé de rembourser les banques étrangères qui ont participé à la ruine de leur pays et se sont donné une constitution nouvelle où la spéculation est expressément décrite comme un délit et où tous les transferts de souveraineté sont d’emblée condamnés ou, éventuellement, soumis à référendum. Les Islandais ont fait montre de volonté politique: ils ont prouvé qu’un retour au politique était possible dans un monde occidental où règne la dictature subtile du “tout-économique”. Résultat: l’Islande connaît un redéploiement économique assez spectaculaire.

Dans le reste de l’Europe, c’est l’apathie.

En Grèce, nous avons vu, ces jours-ci, des émeutes plus violentes encore que celles qui ont secoué Athènes l’an passé. Le peuple refuse le diktat des banques, du FMI et de l’eurocratie. La RTBF comme la VRT ont interrogé des quidams dans la rue; trois de ceux-ci ont lancé: “C’est bientôt votre tour!”. C’est prophétique et réaliste tout à la fois. En effet, la faiblesse, la lâcheté et la veulerie du monde politique, qui n’ose faire cueillir les escrocs et les banquiers par la police dès potron-minet, en filmant la scène à titre de petite mise au pilori, ne peuvent avoir qu’une seule conséquence à moyen terme: la faillite totale de l’Etat et l’hellénisation/paupérisation de notre société. Malgré cette colère de la rue à Athènes, les Grecs, contrairement aux Islandais, ont dû accepter, tout comme les Italiens d’ailleurs, un gouvernement d’économistes, de banquiers, de technocrates qui n’ont aucun atome crochu avec la population et, forcément, aucune légitimité démocratique. La dictature a donc fait sa réapparition en Europe, non plus une dictature acclamative ou issue des urnes comme il y en a eu dans l’histoire récente de notre continent, mais une dictature sans acclamations populaires, sans légitimité électorale, qui s’apprête à ruiner toutes les familles grecques et italiennes. Mais où sont les protestataires anti-dictateurs, comme ceux qui s’agitaient contre Franco ou contre les Colonels grecs dans les années 60 et 70?

En France, les grandes leçons du gaullisme des années 60 sont bien oubliées. Aucune réaction saine n’est à attendre du sarközisme néo-libéral. En Espagne, le mouvement des indignés est certes fort sympathique, mais quelles seront ses suites? L’Espagne, vient de nous dire Jean David, compte aujourd’hui quatre millions de chômeurs, avec un nouveau gouvernement libéral, qui fera la politique du FMI, et préconisera des mesures anti-populaires comme le font déjà anticipativement, chez nous, un Decroo (le fils de son papa) ou un Reynders (qui, dit-on, brigue un haut poste à la BNP à Paris).

Le mouvement des indignés espagnols montre que toute contestation juvénile est désormais noyée dans ce que le regretté Philippe Muray nommait le “festivisme”. On transforme une protestation, dont les enjeux sont pourtant vitaux pour l’ensemble de la population, en un happening de style Woodstock, ce qui n’inquiète ni les banksters ni leurs serviteurs néo-libéraux. Le danger du “gauchisme”, comme on disait naguère, ne vient nullement de sa nature “contestataire”, antagoniste à l’égard des pouvoirs en place, mais de ses propensions au “festivisme”, tel qu’il a été défini par Muray. La culture festiviste, envahissante, tablant sur les émotions ou sur les désirs, tue de fait les réflexes politiques, basés sur le sérieux de l’existence, sur l’agonalité (Ernst Jünger, Armin Mohler) et sur la prise en compte, pessimiste et prévoyante, des risques et du pire (Clément Rosset). Les exemples abondent pour signaler le glissement des idées en apparence révolutionnaires de mai 68 dans la farce festiviste: l’itinéraire d’un Daniel Cohn-Bendit le prouve amplement, ce pseudo-révolutionnaire du Nanterre de 1968, qui avait mêlé verbiage pseudo-marxiste et obsessions sexuelles, est aujourd’hui un allié du néo-libéral thatchérien Guy Verhofstadt quand il s’agit, dans l’enceinte du Parlement européen, de vitupérer tout réflexe politique naturel, émanant du peuple réel; ou toute tentative de l’un ou l’autre ponte en place, comme Sarközy, d’utiliser un réflexe populaire naturel pour mener une politique quelconque, par pur calcul politicien et qui, si elle était réellement traduite dans la réalité, serait efficace ou écornerait les intérêts du banksterisme.

Le philosophe néerlandais Luk van Middelaar parlait, pour la France, d’une culture philosophique du “politicide”, qui s’est développée parallèlement à l’idéologie étatique rigide que la république a toujours tenté de faire triompher dans son propre pré carré. De Sartre aux contestataires de Mai 68, en passant par Michel Foucault ou par le néo-nietzschéanisme exigeant la libération joyeuse et immédiate des “machines à désirer”, par le nouveau néokantisme post-marxisant qui découvrait subitement l’horreur du goulag chez ses anciens alliés soviétiques dans les années 70 ou par l’hypermoralisme hystérique des médias dominants ou par la promotion médiatique d’une “république compassionnelle”, les intellectuels français ont perpétré en permanence un “assassinat du politique” qui ne peut mener qu’à une impasse. Celle dans laquelle nous nous trouvons (Luk van Middelaar, Politicide – De moord op de politiek in de Franse filosofie, van Gennep, Amsterdam, 1999).

Il faut par conséquent une bataille métapolitique pour éradiquer les affres du festivisme et contrer les effets délétères de l’apathie en laquelle somnolent la plupart de nos concitoyens.

Q.: A quels dangers serait soumise une Europe redevenue “populiste” au sens positif du terme?

RS: Dresser la liste des dangers qui nous menacent risque d’être un exercice fort long. Si nous prenons la spéculation en cours contre l’euro, phénomène emblématique de l’absence de souveraineté et de vigueur politiques au sein de l’Europe eurocratique, nous constatons que toutes les spéculations hostiles à la monnaie commune européenne ont une origine outre-Atlantique, proviennent du secteur bancaire spéculatif américain. J’en conclus que la spéculation contre les Etats et les monnaies, dont l’Asie avait connu un précédent en 1997, est un mode (relativement) nouveau de guerre indirecte. Saddam Hussein voulait facturer son pétrole en euro. Ahmadinedjad a envisagé de le faire à son tour pour le pétrole et le gaz iraniens. Les puissances du BRIC (Russie, Chine, Inde, Brésil) emboîtent le pas. L’euro constituait donc le danger le plus grave pour les Etats-Unis à court et à moyen termes, car il était sur le point de détrôner le roi-dollar. L’Europe, puissance civile et pacifique (Zaki Laïdi), aurait, sans coup férir, damé le pion à l’hegemon Il fallait dès lors frapper cet instrument de souveraineté européenne à son “ventre mou” méditerranéen. Les pays méditerranéens, ceux du groupe PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Espagne), sont effectivement les plus fragiles, les plus aisés à faire basculer pour entraîner un effet domino et affaiblir simultanément les pays économiquement plus forts de l’ancienne zone mark (oui, la Belgique est menacée, on le sait; l’Autriche a perdu un “A” et les Pays-Bas sont inquiets car ils connaissent leurs points faibles, leurs éventuels talons d’Achille). L’Allemagne est encore en mesure de résister vu ses accords gaziers avec la Russie et les marchés qu’elle développe à grande échelle en Chine. L’Allemagne demeure forte parce qu’elle est davantage liée aux puissances du groupe BRIC, parce qu’elle a misé subrepticement sur une carte eurasienne sans renier avec fracas son option atlantiste officielle. Les anciens chanceliers Schmidt et Schröder se sont hissés à la position “catéchonique” de garants de cet axe énergétique Berlin/Moscou, avatar actuel des accords Rathenau/Tchitchérine, signés à Rapallo en 1922.

Pour revenir à la Grèce, aujourd’hui ruinée, on évoque fort souvent l’insouciance du personnel politique grec, qui a pratiqué une politique démagogique où l’Etat-Providence était particulièrement généreux et peu regardant (plusieurs centaines d’aveugles disposent de leur permis de conduire...) ou le gouffre financier qu’a constitué l’organisation des jeux olympiques de 2004 mais on omet curieusement de mentionner le coût exorbitant qu’ont entraîné les incendies de forêts et de garrigues que le pays a subi deux années de suite. Le feu a ravagé les campagnes et s’est avancé jusque dans les banlieues des villes dans des proportions hors du commun. De même, la Russie de Poutine, récalcitrante face aux diktats du “nouvel ordre mondial”, a subi sur son territoire des incendies de grande envergure, inédits dans l’histoire.

Ces incendies sont-ils dû à des hasards naturels, un peu vite mis sur le compte de l’hypothétique “réchauffement climatique”? Ou bien sont-ils les effets d’une nouvelle forme de “guerre indirecte”? La question peut être posée.

De même, on parle, avec le projet HAARP, de l’éventualité de provoquer artificiellement des catastrophes sismiques ou autres. Le tsunami qui a réduit à néant le nucléaire japonais l’an passé (et conduira à court terme au démantèlement total du secteur nucléaire de l’Empire du Soleil Levant) ou les tempêtes extrêmement violentes que la France a subies il y a quelques années, immédiatement après l’enthousiasme soulevé par la possibilité d’un Axe Paris/Berlin/Moscou, sont-ils des hasards ou non? Telles sont des questions à étudier avec toute l’attention voulue, comme le fait “Kopp-Verlag” en Allemagne.

L’arme de la grève sauvage a été utilisée contre Chirac en 1995, après des essais nucléaires à Mururoa. On sait que certains syndicats français, noyautés par des éléments trotskistes ou lambertistes, pendants économico-sociaux des “nouveaux philosophes” agissant dans l’espace médiatique, sont soutenus par la CIA (ou l’ont été par l’ex-OSS quand il a fallu mettre les anciens alliés communistes échec et mat). La France vit en permanence sous l’épée de Damoclès d’une paralysie totale, qui pourrait être due, par exemple, à une grève des routiers, qui bloquerait toutes les routes de l’Hexagone et toutes les voies d’accès à celui-ci. Dans de telles conditions, pas besoin de révolution orange en France...

Reste effectivement le danger des “révolutions colorées”, à l’instar de celle qui a réussi en Géorgie en 2003 et a porté Sakashvili au pouvoir. L’instrument des révolutions colorées est désormais connu et ne fonctionne plus de manière optimale, en dépit d’un personnel très bien écolé, recruté au départ du mouvement serbe OTPOR. En Ukraine, les conséquences de la “révolution orange” de 2004, soit un rapprochement du pays avec les structures atlantistes et eurocratiques, sont annulées sous la pression du réel géographique. L’Ukraine est liée aux espaces déterminés par les grands fleuves (Dniestr, Dniepr, Don) et par la Mer Noire. Elle est aussi liée territorialement à l’espace russe du Nord. La dernière tentative de “révolution orange” en Russie cet hiver, pour faire tomber Poutine, s’est soldée par un échec: les sondages créditent le Premier Ministre russe de 66% des intentions de vote! Pire pour les “occidentistes”, la majorité absolue des voix va non seulement vers le mouvement de Poutine mais aussi, au-delà des deux tiers de votes que les sondages lui attribuent, à des formations politiques d’inspiration communiste ou nationale (Ziouganov et Jirinovski) et non pas vers les tenants d’une ré-occidentalisation de la Russie, avec son cortège de “Gay-Prides” festivistes, d’oligarques et de politiciens véreux et falots.

Les “printemps arabes”, autre manière de mobiliser les foules pour libérer les marchés potentiels —que constituent les Etats arabo-musulmans—  des structures étatiques traditionnelles et des corruptions claniques, ont fonctionné en Tunisie et, partiellement seulement, en Egypte. En Syrie, cela n’a pas marché et on prépare au pays d’El-Assad un avenir libyen...

Les pays européens sont finalement à ranger parmi les Etats de faible personnalité politique. Outre la spéculation contre l’euro, quel instrument garde-t-on au placard pour la faire fléchir si jamais il lui prenait de branler dans le manche? L’ambassadeur américain Jeremy Rivkin a été trop bavard: il a révélé la nature de l’instrument dont on ferait usage pour déstabiliser les sociétés des Européens de l’Ouest, si ceux-ci devenaient trop récalcitrants. On leur balancerait les déclassés des banlieues dans les pattes. Jeremy Rivkin évoque, sans circonlocutions inutiles, la possibilité de mobiliser les masses immigrées des banlieues pour faire tomber ou pour désarçonner un gouvernement rebelle, surtout en France. Sarkozy doit savoir mieux que personne qu’il a été porté au pouvoir suite aux émeutes des banlieues françaises de novembre 2005. Elles avaient servi à éliminer Chirac, adepte de l’Axe Paris/Berlin/Moscou. Elles pourraient tout aussi bien servir à le faire tomber, lui aussi, s’il ne reste pas sagement dans le sillage de l’hegemon américain et fidèle à son alliance privilégiée avec la Grande-Bretagne de Cameron. Faye avait prédit, à la grande fureur du président français actuel, que la France ne pourrait pas se payer indéfiniment des émeutes de banlieues, surtout si elles éclataient simultanément dans plusieurs grandes agglomérations de l’Hexagone, non plus seulement dans le fameux département n°93, près de Paris, mais aussi à Lyon, Marseille et Lille. Les réseaux salafistes, comme les réseaux lambertistes, sont prêts à faire le jeu de l’hegemon, au détriment des Etats-hôtes, a fortiori si l’Arabie Saoudite, matrice financière wahhabite des mouvements salafistes, est une alliée inconditionnelle de Washington.

La méfiance à l’égard de certains réseaux salafistes ne relève donc pas du “racisme” ou de l’“islamophobie”, comme le vocifèrent les médias aux ordres ou le pensent certains magistrats croupions, dont la corporation est dénoncée comme inculte, à l’instar de tous les juristes modernes sans culture générale, par François Ost, ancien recteur des Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles. Cette méfiance à l’égard des salafistes relève d’une simple analyse du terrain politique, où il faut établir l’inventaire des éléments en place: quelles sont les forces dangereuses qui pourraient, dans un avenir prévisible, disloquer la machine étatique, dont je suis citoyen, et plonger la société, en laquelle je vis, dans le chaos? Quelles sont les forces en présence dans ma société qui pourraient servir de levier, à toutes mauvaises fins utiles, à l’hegemon pour la déstabiliser ou l’affaiblir?

Q.: Quels sont les ennemis intérieurs et extérieurs des peuples européens dans le contexte actuel?

RS: Commençons par les ennemis extérieurs, les ennemis intérieurs n’étant que des instruments à leur service. L’ennemi extérieur est bien entendu l’hegemon qui refuse de nous élever à son rang, comme on le ferait en toute bonne logique avec des alliés fidèles à la façon romaine, et nous plonge en permanence dans l’assujetissement, brisant chaque fois, à l’aide d’instruments subtils propres aux nouvelles formes de guerre indirecte, tout nouvel élan économique ou politique de notre Europe. Cet hegemon est une thalassocratie, une puissance essentiellement maritime, une puissance qui domine les “res nullius” que sont les océans et l’espace circumterrestre, tout en imposant des règles internationales fluctuantes, chaque fois interprétées en sa faveur. Je veux bien évidemment parler des Etats-Unis d’Amérique, tels que les a décrits une figure comme Carl Schmitt. Ce n’est pas la place ici de rappeler les réflexions profondes et pertinentes que Carl Schmitt a émises sur la fabrication arbitraire et perfide de règles juridiques internationales floues et boiteuses car tributaires de l’esprit “wilsonien”, destinées à faire avancer les pions de l’impérialisme américain dans le monde ou sur le processus délétère de fluidification et de liquéfaction des certitudes et des traditions diplomatiques que ces règles perfides ont fait éclore. Plus accessibles me semblent les directives émises par un stratégiste américain, Nicholas J. Spykman, dans un bref vademecum en annexe de son ouvrage de 1942, America’s Strategy in World Politics.

Pour lui, l’Europe de son temps possède dix atouts qui la rendent supérieure aux Etats-Unis. Ces dix atouts, que j’énonce par ailleurs (cf. “Panorama théorique de la géopolitique”, in Orientations n°12, été 1990/hiver 1990-91), lui avaient été inspirés par un géopolitologue allemand de l’école de Haushofer, une certain Robert Strauss-Hupé, émigré aux Etats-Unis après la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes parce qu’il avait quelque ascendance juive. Les atouts que doit avoir une superpuissance de l’acabit des Etats-Unis pour Spykman ou les atouts que possédait l’Europe sous hegemon germanique selon Strauss-Hupé sont notamment, je n’en cite ici que trois, l’excellence d’un système scolaire et universitaire, la cohésion ethnique et une économie plus ou moins autarcique (ou semi-autarcique auto-centrée comme le préciseront plus tard les Français François Perroux et André Grjébine) qui permet l’émergence et la consolidation d’un bloc économique concurrent des Etats-Unis et capable de conquérir et de conserver longtemps des marchés en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

Pour démolir l’enseignement, il y a eu mai 68, avec son cortège de nouvelles pédagogies abracadabrantes et son laxisme implicite, suivi d’une offensive, classée à “droite”, du néo-libéralisme qui a imposé des schémas pédagogiques visant l’acquisition facile de savoirs purement utilitaires au détriment des humanités traditionnelles, totalement battues en brèche. Une fois de plus, ici, le festivisme gauchiste à la sauce 68 n’a jamais cessé de marcher de concert avec le néo-libéralisme utilitariste pour ruiner les acquis de notre civilisation et que leur antagonisme fictif, souvent médiatisé pour faire croire à des alternances démocratiques, ne servait qu’à leurrer les masses. Pour briser la cohésion ethnique, on a d’abord coupé l’Europe occidentale de ses réservoirs habituels de main-d’oeuvre supplétive en Europe orientale, on a ensuite freiné tous les processus d’intégration et d’assimilation avec l’aide des réseaux wahhabite/salafiste inféodés à l’allié saoudien (qui promettait aussi un pétrole bon marché à condition que l’Europe s’ouvre à toutes les immigrations musulmanes); on s’apprête, avec l’ambassadeur Rivkin, à inciter les nouveaux banlieusards déboussolés, toutes couleurs et toutes confessions confondues, à bloquer le fonctionnement total de l’Etat et de la société en générant des troubles civils dans les grandes agglomérations; en Allemagne, Erdogan et Davutoglu menacent de faire jouer, au détriment de l’Etat allemand, les “sociétés parallèles” turques, étant bien entendu que le néo-libéralisme a eu pour effet de favoriser, de “booster”, toutes les ‘économies diasporiques”, dont les réseaux turcs, axés, dans un premier temps, sur le trafic de l’héroïne; enfin, la pratique permanente du “politicide”, surtout en France, ne permet aucune restauration du “politique”, au sens où l’entendait le regretté Julien Freund. Sans restauration du politique, nous risquons le déclin total et définitif.

On s’aperçoit clairement que l’hegemon, qui entend freiner tous nos élans, aligne tout un éventail d’alliés circonstantiels, qui ne sont en aucun cas l’ennemi principal mais bien plutôt les instruments de celui-ci. La rébellion turque, mise en exergue par les médias depuis le “clash” entre Erdogan et son homologue israélien à Davos et depuis l’affaire de la flotille humanitaire turque amenant des médicaments aux Palestiniens de Gaza, est un “show”, destiné à gruger les masses arabo-musulmanes. Outre cette mise en scène, la politique turque n’a guère changé à l’égard de son environnement, en dépit du discours néo-ottoman de Davutoglu qui évoque les notions de “zéro problème avec les voisins” et de solidarité musulmane. En Syrie, depuis août 2011, la Turquie est bel et bien alignée sur l’hegemon américain: Erdogan, Gül et Davutoglu ont tenté de faire fléchir El-Assad, en lui suggérant de prendre dans son gouvernement des ministres appartenant aux “Frères Musulmans” et de ne plus favoriser les Alaouites, adeptes d’un islam à fortes connotations chiites, et de renoncer à la laïcité de l’Etat, préconisée par l’idéologie baathiste qui refuse toute discrimination entre musulmans (sunnites, chiites, alaouites, druzes, etc.) ou à l’égard des chrétiens arabes/araméens. Le pari baathiste sur la laïcité de l’Etat syrien, sans violence institutionnelle aucune à l’égard des communautés réelles composant la population syrienne, est plus souple que ne le fut le kémalisme turc, avant son éviction par l’AKP d’Erdogan. Aujourd’hui, c’est par la Turquie (par l’Irak et la Jordanie) que transitent les armes pour les opposants syriens et pour les mercenaires “afghans” ou “libyens” qui affrontent l’armée loyaliste syrienne. Par railleurs, la géopolitique implicite de la Turquie n’est pas assimilable à une géopolitique européenne cohérente: les “directions” qu’entend prendre la géopolitique turque sous-jacente ne vont pas dans le même sens qu’une bonne géopolitique européenne qui serait enfin devenue générale et cohérente: la Turquie, par exemple, entend reprendre indirectement pied dans les Balkans, alors que ceux-ci devraient constituer exclusivement un tremplin européen vers la Méditerranée orientale et le Canal de Suez. Enfin, l’actuel territoire turc constitue une zone de transit pour une immigration proche-orientale, moyen-orientale et asiatique tentant de s’introduire dans l’espace Schengen. La Turquie, en dépit des subsides considérables qu’elle reçoit de l’Europe eurocratique, ne garde pas ses frontières et laisse passer vers l’Europe des centaines de milliers de futurs clandestins. La police et la flotte grecques sont débordées. Les finances de l’Etat grec ont été déstabilisées par ce combat à la Sisyphe, tout comme par les incendies de grande ampleur que la Grèce a subi ces derniers étés, et non pas tant, comme veulent le faire accroire les médias véhiculant le discours néo-libéral dominant, par la mauvaise gestion des budgets olympiques de 2004 et par quelques milliers de pauvres grecs véreux et madrés qui escroquaient leur système national de sécurité sociale. Pour endiguer ce gigantesque flot de réfugiés, pire que ceux de Lampedusa aux portes de la Sicile et de Fuerteventura dans les Canaries, l’eurocratie ne débloque qu’un très petit budget pour l’envoi de 200 malheureux gendarmes qui doivent surveiller une frontière qui va des rives pontiques de la Thrace à toutes les îles de l’Egée jusqu’à Rhodes et à toutes les parties de l’archipel du Dodécannèse. L’agence Frontex, chargée en théorie de verrouiller les frontières extérieures de l’espace Schengen pour éviter tous les déséquilibres qu’apporterait une immigration débridée, ne reçoit en réalité aucun appui sérieux et se révèle une “coquille vide”.

On sait que toutes les menées salafistes ou wahhabites sont en dernière instance téléguidées par le tandem américano-saoudien et s’avèrent idéales pour perpétrer des opérations de guerre indirecte, dites de “low intensity warfare”, ou des actions “fausse-bannière” (false flag operations). On tue un Pim Fortuyn non pas tant parce qu’il serait “islamophobe” mais parce qu’il souhaitait supprimer la participation néerlandaise aux opérations en Afghanistan. On recrute un tueur dans la diaspora marocaine de Molenbeek pour éliminer le Commandant Massoud afin que ce combattant efficace ne prenne pas le pouvoir suite à la chute des talibans, programmée par le Pentagone. On envoie un Jordanien fondamentaliste pour prendre la direction de la rébellion tchétchène sur le tracé d’un oléoduc qui pourrait amener le brut russe et kazakh en Mer Noire, etc. La Russie, fournisseur principal d’hydrocarbures à l’Europe, est fragilisée dans la Caucase du Nord par les fondamentalistes tchétchènes et daghestanais mais aussi et surtout, comme le signale l’observateur allemand Peter Scholl-Latour, par une intervention wahhabite potentielle (et donc indirectement américaine) dans deux républiques musulmanes de la Fédération de Russie, le Tatarstan et le Baschkirtostan. Si ces deux républiques basculent dans le désordre civil ou si des fondamentalistes y arrivent au pouvoir, le territoire de la Fédération de Russie serait littéralement coupé en deux à hauteur de l’Oural, extrême nord excepté, soit au-delà de la limite méridionale de la zone des toundras. L’Europe serait réduite à ce qu’elle était au début du 16ième siècle, avant le déferlement des troupes d’Ivan le Terrible et de Fiodor I au 16ème siècle qui, parties de la région de Moscou, conquièrent tout le cours de la Volga et déboulent à Astrakhan en 1556. Kazan, la capitale tatar, était tombée en 1552. Peter Scholl-Latour rappelle que les Tatars ne sont que fort rarement séduits par le “wahhabisme” saoudien ou par l’idéologie égyptienne des Frères Musulmans d’Hassan al-Banna et de Sayyid Qutb et leur préfèrent une sorte d’islam modernisé, compatible avec la modernité européenne et russe, que l’on appelle le “yadidisme” ou la “voie tatar”, dont le penseur est actuellement Rafael Chakimov. Ce dernier s’insurge contre les volontés wahhabites de vouloir à tout prix imiter les moeurs et coutumes de l’Arabie des 7ème et 8ème siécles. Les adeptes de Chakimov sont peut-être majoritaires aujourd’hui au Tatarstan mais ils avaient dû prendre en compte les menées de la mosquée “Yoldiz Madrassa”, dans la ville industrielle de Naberechnié Khelny, animée par des enseignants tous issus du monde arabe. Ils ont été expulsés parce que certains de leurs étudiants avaient rejoint les rebelles tchétchènes. L’avenir est ouvert sur les rives de la Kama, affluent de la Volga qui prend ses sources loin au nord, à la limite de la toundra circumarctique. L’hegemon mondial et ses alliés saoudiens pourraient y semer le trouble en luttant contre le “yadidisme” tatar ou en réactivant une forme ou une autre de pantouranisme (pour connaître la question dans tous ses détails et en dehors de toute polémique politique, cf. L’islam de Russie – Conscience communautaire et autonomie politique chez les Tatars de la Volga et de l’Oural depuis le XVIIIe siècle, sous la direction de Stéphane A. Dudoignon, Dämir Is’haqov et Räfyq Möhämmätshin, éd. Maisonneuve & Larose, Paris, 1997; Peter Scholl-Latour, Russland im Zangengriff – Putins Imperium zwischen Nato, China und Islam, Propyläen Verlag, Berlin, 2006).

Passons maintenant aux ennemis intérieurs: j’en citerai trois. D’abord le système bancaire, totalement parasitaire et instaurateur d’une véritable ploutocratie (mot que réhabilitent à Paris Pierre-André Taguieff et Jean-François Kahn), qui n’a plus rien, mais alors plus rien de démocratique. A ce système bancaire s’ajoute d’autres instances parasitaires comme les chaînes de supermarchés, qui spéculent sur les denrées alimentaires et sont responsables de leur cherté, plus élevée que dans les pays voisins; pour bon nombre de produits de première nécessité, les prix varient du simple au double entre notre pays et l’Allemagne, par exemple. Le secteur énergétique, entièrement aux mains de la France, nous oblige à payer un gaz et une électricité à des prix incroyablement exagérés: chaque ménage hexagonale ne paie que 62% de notre facture énergétique, ou, autres chiffres, si le ménage hexagonal paie 100%, nous payons 160,97%!! Les déséquilibres provoqués par le gigantisme de ces structures privées, semi-privées ou para-étatiques doivent être impérativement corrigés par des moyens adéquats, si nous ne voulons pas voir s’effondrer définitivement les structures les plus intimes de nos sociétés. Le second ennemi est l’idéologie néo-libérale et ses relais, dont le premier animateur fut, rappellons-le, l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt, qui dirigea le gouvernement “arc-en-ciel”, mélange de néo-libéralisme et de gauchisme festiviste. Cette idéologie est un ennemi intérieur dangereux dans la mesure où elle étouffe, en se parant d’un masque “boniste”, toutes les possibilités d’une révolte constructive. Ensuite, pour épauler la ploutocratie et le néo-libéralisme, nous avons, troisième ennemi, les diasporas manipulables. Elles sont telles parce qu’on les déclare telles, par la bouche de l’ambassadeur Rivkin ou par la voix du tandem Erdogan/Davutoglu.

L’objectif est donc de juguler le développement exponentiel du secteur parasitaire/ploutocratique en lui imposant des limites et des contrôles, en le soumettant à une fiscalité juste (le “mulcto” ou “multo” de la  République romaine) et à des directives à soubassement éthique, qu’il ne pourrait transgresser sans commettre automatiquement un délit punissable. Le néo-libéralisme et tout le cortège de  ses dérivés doit être perçu comme une idéologie “politicide”  et dès  lors dangereuse pour la sûreté de l’Etat et de l’Europe tout entière. Quant aux diasporas manipulables, elles sont, surtout depuis les menaces d’Erdogan et de Davutoglu, des “cinquièmes colonnes” passibles des juridictions d’exception. On ne sauvera pas notre civilisation sans des mesures drastiques.

Presseschau - April 2012 (1)

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Presseschau

April 2012 (1)

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AUßENPOLITISCHES

Bundesregierung rechnet mit Abzug US-amerikanischer Atomwaffen aus Deutschland
http://www.spiegel.de/spiegel/vorab/0,1518,820535,00.html

Wird der Iran angegriffen werden?
Paul Craig Roberts, der renommierte US-Publizist und ehemalige Staatssekretär unter
Ronald Reagan, untersucht, wann der Iran angegriffen wird, und enthüllt, dass US-Regierungen mit Koffern voller Geld ausländische Politiker kaufen.
http://www.luftpost-kl.de/luftpost-archiv/LP_12/LP04512_170212.pdf

Das kommende Purimfest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5334e4b6ffe.0.html

Amerikanische Schule schafft St. Patrick’s Day ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a355400b56.0.html

Hackergruppe wurde monatelang aus dem FBI geleitet
http://www.unzensuriert.at/content/007652-Hackergruppe-wurde-monatelang-aus-dem-FBI-geleitet

Justizminister Eric Holder
US-Regierung verteidigt gezielte Terroristen-Tötungen
http://www.sueddeutsche.de/politik/justizminister-eric-holder-us-regierung-verteidigt-gezielte-terroristen-toetungen-1.1301074

Netanjahus Rede gibt Grund zur Sorge
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/kommentare/leitartikel-netanjahus-rede-gibt-grund-zur-sorge_rmn01.c.9659382.de.html

Netanjahu-Rede
Warum 2012 nicht 1944 ist
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/israel-iran-auschwitzvergleich

Atomkonflikt mit Iran
Netanjahu nimmt Gegenangriff in Kauf
http://www.stern.de/politik/ausland/atomkonflikt-mit-iran-netanjahu-nimmt-gegenangriff-in-kauf-1796744.html

Frankreich steckt bis zum Hals im Syrien-Krieg
http://www.unzensuriert.at/content/007699-Frankreich-steckt-bis-zum-Hals-im-Syrien-Krieg

Peter Scholl-Latour über Syrien und Saudi-Arabien
Assad-Regime "ist auch nicht schlimmer als andere"
http://www.berliner-zeitung.de/politik/peter-scholl-latour-ueber-syrien-und-saudi-arabien-assad-regime--ist-auch-nicht-schlimmer-als-andere-,10808018,11803188.html

Libyen bricht auseinander und zerfällt in seine Stämme
http://www.unzensuriert.at/content/007651-Libyen-bricht-auseinander-und-zerfaellt-seine-Staemme

Nach Gaddafi-Sturz
Osten Libyens erklärt Autonomie
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/libyen-osten-autonomie

Stoned to death for being an emo: NINETY Iraqi students killed for having 'strange hair and tight clothes'
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2112960/90-students-Iraq-stoned-death-having-Emo-hair-tight-clothes.html

Schottische Unabhängigkeitsbestrebungen empören Spanien
Mit Blick auf die Basken und Katalanen droht Madrid mit einem Veto gegen einen Beitritt Schottlands zur EU
http://www.heise.de/tp/blogs/8/151305

(tolle Zustände; die haben Sprengstofflager und Atomkraftwerke bewacht…)
55 Wachleute mit gefälschten Lizenzen in Spanien festgenommen
http://www.greenpeace-magazin.de/index.php?id=55&tx_ttnews%5Btt_news%5D=133797&tx_ttnews%5BbackPid%5D=55&cHash=4f52d4f46ce4531ef01d64aec7a5fef6

Marine Le Pen in Châteauroux
Der ewige Käse
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/marine-le-pen-in-chateauroux-der-ewige-kaese-11675705.html

(Auch darauf hat die Welt gewartet: „Die Vision eines transnationalen und multilingualen Südtirols ist die einzige, die einer Linken würdig ist…“)
Joachim Gatterer
„rote milben im gefieder”
Sozialdemokratische, kommunistische und grün-alternative Parteipolitik in Südtirol
http://www.kritisch-lesen.de/2012/03/zwischen-fuhrer-und-duce/

Niederländische Kirche ließ in 50ern Jungen kastrieren
http://www.focus.de/panorama/welt/kirchen-niederlaendische-kirche-liess-in-50ern-jungen-kastrieren_aid_725266.html

Punkband beleidigte Spaniens König: Geldstrafe
http://relevant.at/society/kings-queens/501887/punkband-beleidigte-spaniens-koenig-geldstrafe.story

Viktor Orbán im Gespräch
„Es gibt ein verborgenes Europa“
http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/viktor-orban-im-gespraech-es-gibt-ein-verborgenes-europa-11671291.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Gefilterter Bürger-„Dialog“)
Merkel verschweigt Islam-Thema auch in Erfurt
http://www.pi-news.net/2012/03/merkel-verschweigt-islam-thema-auch-in-erfurt/#more-242756

Redeautomat „Merkelator 2.0“
Durchbruch in der Automatisierung von Redebeiträgen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=265

Klarsfelds Zusammenarbeit mit der DDR
http://www.pi-news.net/2012/03/klarsfelds-zusammenarbeit-mit-der-ddr/

Bundespräsidentschafts-Kandidatin
Klarsfelds Ohrfeige war mit DDR abgesprochen
http://www.morgenpost.de/politik/inland/article1919046/Klarsfelds-Ohrfeige-war-mit-DDR-abgesprochen.html

Klarsfelds Gier nach dem eigenen Denkmal
Von Henryk M. Broder
http://www.welt.de/debatte/henryk-m-broder/article13894685/Klarsfelds-Gier-nach-dem-eigenen-Denkmal.html

(Die kleinen Freuden der Vuvuzela-Tröter…)
Netz feiert Wulff-Zeremonie
„Meinen Monitor mit Eiern bewerfen“
http://www.taz.de/Netzgemeinde-feiert-Wulff-Zeremonie/!89279/

Mitsingen ist Ehrensache
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M515d2c056a2.0.html

Frauen fordern Elternzeit für Gabriel
„Sie haben die Chance ...“
http://www.taz.de/Frauen-fordern-Elternzeit-fuer-Gabriel/!90442/

(Antisemitismus bei den „Piraten“? Oder wird versucht, die „Piraten“ auf Kurs zu bringen?…)
Antisemitismus in der Piratenpartei
Kevin Barth findet "den Juden an sich unsympathisch"
http://www.tagesspiegel.de/meinung/antisemitismus-in-der-piratenpartei-kevin-barth-findet-den-juden-an-sich-unsympathisch/6186544.html

Reinheim – Randalierer wüten in katholischer Kirche
http://www.hessen-tageblatt.com/reinheim-randalierer-wueten-in-katholischer-kirche-polizei-ermittelt-und-bittet-um-hinweise-31682
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/randalierer-wueten-in-kirche--kerzen-als-23073122.bild.html

(Petra Roth und der „Große Diktator“)
Petra Chaplin
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article13923134/Petra-Chaplin.html

Ein unattraktives Angebot
Von Robert Hahn
Kölner Erziehungspsychologe findet Integrationshemmnisse durch deutsche Selbstzweifel
http://www.portal.uni-koeln.de/nachricht00+M54afd341329.html

DFB-Besuch in Auschwitz
„Zeichen von Verantwortung“
http://www.faz.net/aktuell/sport/fussball/dfb-besuch-in-auschwitz-zeichen-von-verantwortung-11677001.html

Graumanns Fußballtip
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5797cc8dadd.0.html

Denkt Podolski beim Elfmeter an Auschwitz?
Beim DFB zerbricht man sich den Kopf darüber, wie die Nationalmannschaft während der EM des Holocaust gedenken soll. Drei Möglichkeiten sind denkbar, sich der Verantwortung zu stellen.
http://www.welt.de/kultur/article106130314/Denkt-Podolski-beim-Elfmeter-an-Auschwitz.html

Holocaust-Mahnmal: Manschetten gegen Betonschäden
http://www.focus.de/kultur/diverses/architektur-holocaust-mahnmal-manschetten-gegen-betonschaeden_aid_724108.html

Wer kennt einen solchen Genozid?
Seit Richard von Weizsäcker ist es geschichtspolitischer Konsens der BRD, den Holocaust als einzigartiges Verbrechen zu bezeichnen. Joachim Gauck könnte diesen Konsens aufkündigen - und der Totalitarismus-Theorie 25 Jahre nach dem Historiker-Streit neue Bedeutung geben. Für Hannes Stein wäre dies ein Rückschritt. Ein Essay in sechs Punkten
Von Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13905483/Wer-kennt-einen-solchen-Genozid.html

Das deutsche Selbstbild muss sich ändern
Gauck und die Geschichte: Der Historiker Thomas Weber widerspricht Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13916692/Das-deutsche-Selbstbild-muss-sich-aendern.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Mal wieder „Antirassismus“-Tag
http://www.sezession.de/31636/antirassismus-tag.html#more-31636

Rechtsterror: 17 Wohnungen durchsucht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/rechtsterror-wohnungen-durchsucht-1639088.html

Hannover: Wohnungen von Rechtsextremen durchsucht
Hamburgs Staatsschutz und das Landeskriminalamt Niedersachsen haben am Freitagmorgen die Wohnungen von 17 mutmaßlichen Mitgliedern der rechtsextremen Gruppe "Die Unsterblichen" durchsucht.
http://www.neuepresse.de/Hannover/Uebersicht/Hannover-Wohnungen-von-Rechtsextremen-durchsucht

(„Die Unsterblichen“ schmecken einigen gar nicht…)
Neonazi-Kampagnen-Themen in Sozialen Netzwerken (1): Die „Unsterblichen“
http://www.netz-gegen-nazis.de/artikel/neonazi-themen-sozialen-netzwerken-1-die-unsterblichen-1119

Mehr Hubschrauber bitte
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59909bbdbf6.0.html

Sozialministerin fordert 500.000 Euro mehr für „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cc2e46f22e.0.html

Opferbeauftragte der Bundesregierung Neonazi-Untersuchungsausschuss hört Barbara John an
http://www.stern.de/panorama/opferbeauftragte-der-bundesregierung-neonazi-untersuchungsausschuss-hoert-barbara-john-an-1797183.html

Zwickauer Terrorzelle: Untersuchungsausschuß wirbt für Gedenkstätten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565a216b34c.0.html

Rechtsextremisten in Deutschland
Wo Neonazis untertauchen
http://www.sueddeutsche.de/politik/rechtsextremisten-in-deutschland-wo-neonazis-untertauchen-1.1309295

FPÖ geht neokommunistischer Agitation im SPÖ-Umfeld auf den Grund
http://www.unzensuriert.at/content/007534-FPOe-geht-neokommunistischer-Agitation-im-SPOe-Umfeld-auf-den-Grund

Kommunismus-Seminar empört Brandenburger CDU
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b35393dfe3.0.html

(Die MLPD entdeckt die „Antideutschen“)
"Antideutsch" contra internationalistisch
http://www.mlpd.de/themen/themen-a-z/antideutsch-contra-internationalistisch

Proteste gegen Sarrazin-Lesung bei Literatur-Festival
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50274447986.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

BGH: Hotels dürfen Rechtsextremisten als Gäste ablehnen
http://www.zeit.de/news/2012-03/09/prozesse-bgh-hotels-duerfen-rechtsextremisten-als-gaeste-ablehnen-09134402

(Folgende angebliche Adresse des Autors kursiert im Netz, falls ihm jemand seinen Unmut mitteilen möchte: ufalke@gmx.de)
Schlagwort-Archive: Manuel Ochsenreiter
Zuerst! Ist das Letzte
Von Uwe Abel
http://rincewind1964.wordpress.com/tag/manuel-ochsenreiter/

Braune Gesinnung stört farbenfrohen Umzug
http://www.boulevard-baden.de/lokales/nachrichten/2012/03/03/braune-gesinnung-stort-farbenfrohen-umzug-484347/

Extremismus
500 Schilder gegen Neonazis: Kiel bundesweit erste Stadt
http://www.kn-online.de/Lokales/Kiel/500-Schilder-gegen-Neonazis-Kiel-bundesweit-erste-Stadt

Politische Hypersensibilität
http://www.sezession.de/31490/politische-hypersensibilitat.html

Die im Dunklen sieht man doch
Undercover unter Nazis: Thomas Kuban hat bundesweit heimlich bei Konzerten gefilmt. Auch in Ebersdorf war er dabei. Der Journalist bringt Licht in eine Szene, in der der blanke Hass regiert.
http://www.np-coburg.de/lokal/coburg/coburg/Die-im-Dunklen-sieht-man-doch;art83423,1928477

(seltsame Story)
beichthaus - Mein Opa, der SS-Mann
http://www.beichthaus.com/index.php?h=index&c=00024624#kommentare

Linksextreme Senioren erwarten späten Prozess
http://www.unzensuriert.at/content/007739-Linksextreme-Senioren-erwarten-spaeten-Prozess

Vortrag von Manfred Kleine-Hartlage bei Pro Deutschland, 24. März 2012 in Berlin-Spandau (ab Minute 8:53)
http://www.pro-berlin.net/?p=4307
http://www.youtube.com/watch?v=zZcfoe3yLm4

Ultrakatholische Hetzseite
Verfassungsschutz brandmarkt kreuz.net
http://www.sueddeutsche.de/politik/ultrakatholische-hetzseite-verfassungsschutz-brandmarkt-kreuznet-1.1321684

Bischöfe fordern: kreuz.net abschalten
Verfassungsschutz prüft
http://www.mainpost.de/ueberregional/politik/zeitgeschehen/Bischoefe-fordern-kreuz-net-abschalten;art16698,6705553

„Frankfurt nazifrei“
Das Versprechen der linken OB-Kandidatin Wissler
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=263

Berlin
Linke Blockwart-Mentalität im Multikulti-Kiez
Linke verhindern in der Hauptstadt ein Kultur- und Wissenschaftsprojekt. Die selbsternannten Antifaschisten bedienen sich dabei Nazi-Methoden.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13932898/Linke-Blockwart-Mentalitaet-im-Multikulti-Kiez.html

Farbanschlag auf Panzermuseum in Munster
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50137769ec4.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Namen für die Ausstrahlung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M517b6cad0ec.0.html

Integrationsbeirat beschließt Aktionsplan gegen Rassismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M509eec3a036.0.html

Zwickauer Terrorzelle: Böhmer will Straße in Kassel nach Opfer benennen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a5087802a.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

(auch hier die Frage, warum eigentlich der Steuerzahler dafür herhalten muss…)
Opfer von Terrorgruppe NSU erhalten fast 500.000 Euro Entschädigung
http://www.stern.de/news2/aktuell/opfer-von-terrorgruppe-nsu-erhalten-fast-500000-euro-entschaedigung-1805076.html

Freiheitsstrafen nach „Hetzjagd auf junge Migranten“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M534ef4a4f87.0.html

Mannheimer Jusos unterstützen Umbenennung von Stadtteil in „Klein Istanbul“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5244e6908ca.0.html

Der Islamismus gehört jetzt auch noch zu Deutschland
Von Alan Posener
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13897963/Der-Islamismus-gehoert-jetzt-auch-noch-zu-Deutschland.html

„Die Mehrheit der Muslime leidet an Islamophobie“
Islamkritiker Udo Ulfkotte im CT-Interview über den Islam, die Wirtschaftskrise und warum letztere die Lösung ist
http://www.citizentimes.eu/2012/03/28/die-mehrheit-der-muslime-leidet-an-islamophobie/

Dschihad-Prediger zieht nach Hessen
http://www.derwesten.de/nachrichten/dschihad-prediger-zieht-nach-hessen-id6422209.html

Streit um Brautgeschenk
Limburger Gericht beruft sich bei Urteil auf Scharia
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,823792,00.html

Norwegen: Streit um Einwanderungs-Studie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56cdd2334e4.0.html

„Ein eigener Kosmos mit eigenen Gesetzen“ oder: Hat Sven N. sich verteidigt?
http://www.sezession.de/31584/ein-eigener-kosmos-mit-eigenen-gesetzen-oder-hat-sven-n-sich-verteidigt.html#more-31584

Ein Märtyrer in Berlin
http://www.blu-news.org/2012/03/10/ein-martyrer-in-berlin/

Begräbnis eines Märtyrers
http://www.sezession.de/31592/begrabnis-eines-martyrers.html#more-31592

Häusliche Gewalt in der Vielfalt-Stadt
Statistiken und politisch-korrekte Nebelkerzen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=264

Richter entscheiden
Gerichtsvollzieher darf Schuhe anlassen
http://www.express.de/recht/richter-entscheiden-gerichtsvollzieher-darf-schuhe-anlassen,4620958,11837752.html

Hartz-IV-Bezug für Zuwanderer erschwert
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13913946/Hartz-IV-Bezug-fuer-Zuwanderer-erschwert.html

Gerichtsvollzieher lässt Türkische Hochzeit mit 2000 Gästen platzen
http://www.youtube.com/watch?v=I8POKXVgwz0

Multikulti & Co.: Die Realität ist einfach kein Spaziergang
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3203-multikulti-a-co-die-realitaet-ist-einfach-kein-spaziergang

Neues vom „Abschiebär“ mit „brocki“ (Polizeipäsident von Hannover)
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1592
http://www.youtube.com/watch?v=fOtolUbWMwI

(Die Rettung!!!)
Forscher entwickeln Pille gegen “Rassismus”
http://sosheimat.wordpress.com/2012/03/13/forscher-entwickeln-pille-gegen-rassismus/

(Etwas älter; Arne Schimmer im Interview)
NPD zeigt Präsenz gegen Ausländerkriminalität in Plauen
http://www.youtube.com/watch?v=1geZ749RJr8

(Kommentarbereich lesen; soviel zum Umgang einer SPD-nahen Zeitung mit der öffentlichen Meinung)
Essen
Brutale Schlägerei in der U 11 - Polizei fahndet nach fünf Männern
http://www.derwesten.de/staedte/essen/brutale-schlaegerei-in-der-u-11-polizei-fahndet-nach-fuenf-maennern-id6443106.html

Düsseldorf-Oberbilk
Pöbeleien gegen Schützen
http://www.rp-online.de/region-duesseldorf/duesseldorf/stadtteile/mitte/poebeleien-gegen-schuetzen-1.2743432

MP3-Player geraubt - Hanau
Ein 16-Jähriger aus Erlensee wurde am Donnerstag Opfer eines Raubüberfalls. Der junge Mann befand sich gegen 11.20 Uhr am Busbahnhof Freiheitsplatz, als drei Jugendliche an ihn herantraten. Plötzlich forderten sie die Herausgabe von Handy und Portemonnaie, wobei einer der Täter dem 16-Jährigen ein Butterflymesser vor die Brust hielt. In Ermangelung an Bargeld und eines "raubwürdigen" Handys nahmen die Gauner ihrem Opfer dessen MP3-Player der Marke Apple weg und rannten davon. Der Überfallene beschrieb alle drei Räuber als 15 bis 17 Jahre alte Türken.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2217837/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-16-03-2012

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

In Hamburg werden immer mehr historische Villen abgerissen
http://news.immonet.de/in-hamburg-werden-immer-mehr-historische-villen-abgerissen/10657

Denkmalschutz in Stuttgart
Das historische Erbe der Stadt verblasst
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.denkmalschutz-in-stuttgart-das-historische-erbe-der-stadt-verblasst.cb73aa94-248b-4aac-a054-11cf5acdac96.html

Good bye Lenin! Was tun mit den sozialistischen Baudenkmälern?
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/kulturjournal/unbequeme-baudenkmale100.html

(Bei den Athener Unruhen wurde unter anderem das "Attikon", ein prächtiges altes Kinogebäude - durch Brandstiftung zerstört. Das Gebäude wurde vom begnadeten deutsch-griechischen Historismus-Architekten Ernst Ziller in den Jahren 1870-1881 errichtet und dürfte wohl vollständig ausgebrannt sein.)
http://fr33domwriters.blogspot.com/2012/02/attikon-1870-2012-one-of-most-beautiful.html
http://www.rethymnoguide.gr/nea/ellada/8913-attikon-1870-2012#axzz1oQJ4fvlJ
http://trustyourtennant.tumblr.com/post/17520999390/let-me-say-that-while-in-the-uk-today-people-were

Arier
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M590030973c3.0.html

Die totalitäre Versuchung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M512bc27000b.0.html

Der Kampf um Freiheit
Die Konservativen haben den Freiheitsbegriff geklaut. Die Progressiven sollten ihn sich jetzt schleunigst zurückholen
Von Robert Misik
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2012%2F03%2F24%2Fa0196&cHash=742047e329

Mann der Mitte: Matthias Walden
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51ec2527806.0.html

(etwas älter, aber dennoch lesenswert)
Neustart für Deutschland.
Über die Notwendigkeit eines konsensfähigen Staatsverständnisses
http://www.diefreiheit.org/neustart-fur-deutschland-uber-die-notwendigkeit-eines-konsensfahigen-staatsverstandnisses/

Warum ich deutsch bin
Und wieso ich dennoch daran zweifle.
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=275

Kleine Reihe zu den größten Fehlern der Konservativen: (VIII) Untergangsstimmung. Oder: Optimismus und gesunder Menschenverstand
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/3220-kleine-reihe-zu-den-groessten-fehlern-der-konservativen-viii-untergangsstimmung-oder-optimismus-und-gesunder-menschenverstand

Ich fordere nichts von Männern. Was ich stattdessen tue
http://antjeschrupp.com/2012/03/01/ich-fordere-nichts-von-mannern-was-ich-stattdessen-tue/

Warum wir Journalistinnen eine Frauenquote brauchen,
http://www.sezession.de/30972/warum-wir-journalistinnen-eine-frauenquote-brauchen.html#more-30972

Frauenquoten Pro und Contra - oder - Die etwas weniger sichtbaren Gründe gegen Quoten
http://bloganddiscussion.com/argumentevonfemastasen/923/argumente-fuer-und-gegen-frauenquoten/

(Zu sozialen Netzwerken)
Wieso wir uns veröffentlichen
http://carta.info/41830/wieso-wir-uns-veroffentlichen/

“Internetsucht” ist die Heilung, nicht die Krankheit
http://carta.info/41791/internetsucht-ist-die-heilung-nicht-die-krankheit/

(Zu den „Piraten“)
Liebe Generation meiner Eltern,
Ihr seid entsetzt.
http://dieliebenessy.wordpress.com/2012/03/26/liebe-generation-meiner-eltern/
(dazu auch Kommentar von Matthias Dorn lesen)

Liebe Tatort-Autoren
Ihr, die Ihr von Lebenslügen sprecht und auf Konzerne wie Google und die Piraten eindrescht, die euch vermeintlich eurer Leistungen berauben: Lasst mich euch ein paar Dinge erklären:
Das Informationszeitalter kommt
http://benjamin-siggel.eu/2012/03/29/liebe-tatort-autoren/

Sven Regeners Wut-Rede: "Eine Gesellschaft, die so mit ihren Künstlern umgeht, ist nichts wert"
Sven Regeners Wut-Rede: Die Rechte der Künstler
Eigentlich wollte Zündfunk-Autor Erich Renz von Sven Regener nur ein kurzes Statement zum Thema Urheberrecht. Daraus ist dann ein Instant-Pamphlet
geworden: "Man pinkelt uns ins Gesicht!", sagt der Autor und Element of
Crime-Sänger.
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/zuendfunk/regener_interview100.html

Das Woodstock der Ideen
Fünf Tage Reizüberflutung: Ein Besuch auf der  Ted Conference, dem Weltgipfel der Optimisten
http://blogs.sueddeutsche.de/feuilletonist/2012/03/11/das-woodstock-der-ideen/

ARD-Doku "Schlachtfeld Politik" Bis es knack machte
Tabubruch: In Stephan Lambys Doku "Schlachtfeld Politik" kommen Menschen zu Wort, die in der Politik verletzt wurden - und auch andere verletzt haben. Der Regisseur erzeugt mit seinen Bildern eine große Wucht - und kommt so ohne Sprechertext und ohne Interpretation aus.
http://www.sueddeutsche.de/medien/ard-doku-schlachtfeld-politik-bis-es-knack-machte-1.1311173

Umsturzmarketing
Revolution als Pop
http://www.taz.de/Umsturzmarketing/!89760/

Früherer Chef von Mordkommission: Jeder kann zum Mörder werden
http://www.augsburger-allgemeine.de/bayern/Frueherer-Chef-von-Mordkommission-Jeder-kann-zum-Moerder-werden-id19189386.html

US-Geheimprojekt
Teststadt für den Feuersturm
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a24534/l0/l0/F.html#featuredEntry

Iron Sky: Nazis auf dem Mond. Die Spitze des Eisbergs unserer Popkultur
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/3198-iron-sky-nazis-auf-dem-mond-die-spitze-des-eisbergs-unserer-popkultur

Der weltweite Sehnsuchtsort Venedig im Dokumentarfilm portraitiert
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3218-der-weltweite-sehnsuchtsort-venedig-im-dokumentarfilm-portraitiert

Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

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Réflexions non-conformistes et techniques sur les tueries de Toulouse

 

par Marc-Antoine DE TYR

 

Au lendemain de l’élimination de Mohammed Merah, j’ai écris un petit texte que j’ai envoyé aux personnes qui pensent avant d’agir. Car il me semble que cette histoire de Toulouse est une grosse supercherie, en tout cas une machination (un peu comme l’affaire du 11 septembre semble avoir été le cas…).

 

Tout le monde ne sera pas d’accord avec moi, mais il est important de dire ce que l’on pense afin de ne pas tomber dans les travers de la pensée unique retransmise par nos médias tendancieux…

 

Pour ma part, je pense que c’est une histoire montée. Quand j’ai entendu que des juifs avaient été tués, je me suis immédiatement dit que soit c’est un coup des franc-maçon qui ont le pouvoir (mais a-t-on encore le droit de parler d’eux, ai-je même le droit d’écrire leur nom dans ce texte ? Je n’en suis pas si sûr… mais à la vérité je me fous de la censure française) ou un coup des Américains (ça revient à peu près au même) et ce, pour faire pencher la balance lors des élections imminentes. Car soit on découvre subitement que c’est un extrémiste nationaliste qui a fait le coup, une sorte de néo-nazi, et les médias de dénoncer les dérives de l’extrême droite et d’un Sarkozy qui a permit à cette même extrême droite de s’épanouir (pour ainsi inciter à voter socialiste), soit c’est un Arabe – plus précisément un Maghrébin – et les médias de « doucement » montrer du doigt les immigrés musulmans comme des gens potentiellement dangereux et donc de favoriser un vote pour le Front national. Cette dernière possibilité étant celle que les Étatsuniens privilégieraient car ils souhaitent garder Sarkozy à la tête du pays (on l’a vu avec l’éviction de Strauss-Khan au printemps dernier).

 

Donc, quand on sait que Marine Le Pen a conclu des accords avec des hauts-responsables judéo-américains, il devient logique qu’elle a probablement donné son accord pour jouer leur jeu, ceux-ci lui permettant de passer au second tour des élections présidentielles face à Sarkozy, dans lequel cas de figure ce dernier serait forcément réélu même si personne ne l’aime plus (comme ça c’est passé pour Chirac en 2002). Et pour faire passer Marine au second tour, il faut inciter les Français à voter F.N. D’où un matraquage médiatique très conciliant avec Marine et le F.N. Bien que de nombreux journalistes (socialistes) la critique, il n’y pas véritablement eu de campagne de diffamation ou autre contre le F.N. comme se fut le cas lors des précédentes élections présidentielles. Au contraire, on a tendance à entendre et voir de plus en plus d’articles et de reportages critiquant « doucement » les immigrés et surtout ceux d’origine maghrébine. Donc de ne plus rendre tabou le fait de voter F.N. Et l’idée de marquer les esprits avec un acte terroriste, idée typiquement étatsunienne, est destinée à choquer les esprits faibles de la masse populaire en montrant combien ces Arabes sont potentiellement dangereux. Et donc d’être sûr que les Français seront suffisamment nombreux pour voter : et pour Marine Le Pen et surtout pour Sarkozy (car nombre d’entre eux pensent encore que ce dernier est le défenseur des intérêts français et se dresse contre l’immigration de masse, alors que l’on sait qu’il est expert pour lancer des mots à la mode mais pour faire exactement le contraire…) et de permettre aux deux candidats de se retrouver au second tour.

 

Pour revenir à notre Mohammed qui aurait tué de sang-froid sept personnes avec un pistolet en quelques jours, personnellement je n’y crois pas. Ou du moins je ne crois pas qu’il ait fait cela de son propre chef. Je me suis immédiatement dit que c’est un coup monté quand j’ai entendu le mode opératoire du tueur. Un gars sur un scooter, casqué, avec soi-disant une caméra montée sur la casque, armé d’un Colt 45, qui tue rapidement et sans temps mort (ni de balles perdues apparemment) sept personnes dont d’abord trois militaires (chose étrange, ces derniers étant tous des Maghrébins), ce n’est pas l’œuvre d’un amateur. Toute personne qui sait tirer au pistolet sait combien il est difficile de toucher et surtout de tuer un individu à plus de cinq mètres, surtout si l’on cumule le stress et la mauvaise visibilité d’un casque de moto, d’autant qu’après la première cible abattue, les autres ont tendance à courir dans tous les sens ou du moins à bouger (mais pas toujours il est vrai : l’effet de la proie paralysée par son chasseur). Quoiqu’il en soit, ce n’est pas un gars des banlieues qui n’a pas au minimum tiré au moins ses mille cartouches du calibre dont il s’est servi (ici du 11,43 mm, plus difficile à maîtriser que du 9 mm) qui est capable de faire un tel carton. Un tel individu aurait tout au plus touché trois ou quatre personnes dont une ou deux seraient peut être mortes à la suite de leurs blessures, mais pas sept morts et deux blessés graves pour neuf personnes touchées. Le curriculum vitae fournit par la D.C.R.I. (contre-espionnage et sûreté du territoire français) de ce Mohammed ne correspond ni à un tueur professionnel ni à un Moudjahidine. Et même s’il aurait soi-disant fait un voyage au Pakistan et peut-être en Afghanistan, je veux bien qu’il ait appris à tirer avec une Kalash chinoise pourrie mais j’ai du mal à concevoir qu’il ait reçu un entraînement digne de nos meilleures écoles de tirs en matière de pistolet (1)…

 

Ensuite, si on lit tous les rapports qui ont été donnés par la D.C.R.I., le R.A.I.D., le ministre, etc., pas grand chose ne colle ni n’est logique. Lorsque l’on a appris la tuerie de l’école juive, je me suis dit que la police allait nous sortir un coupable de ses tiroirs d’ici quelques jours, mais je me suis demandé comment elle allait faire pour lui faire avouer des crimes qu’il n’avait sûrement pas commis. Et bien la solution où le coupable meurt une balle dans la tête se révèle être la plus simple. Il n’y a plus personne pour nier les faits. IL EST le coupable des tueries, rien à dire.

 

Dans la réalité, un tel tueur, surtout s’il agissait en solitaire et de son propre chef, serait quasiment impossible à trouver, en tout cas il faudrait probablement des semaines ou des mois pour découvrir de qui il s’agissait (sauf s’il était surveillé, mais d’après les rapports de la D.C.R.I. ce n’était pas le cas, il était juste fiché suite à ses voyages aux pays des barbus). Mais comme par miracle, les flics nous trouvent un coupable quelques jours après la tuerie. Le prétexte : il aurait demandé à un concessionnaire s’il était possible d’enlever le dispositif de traçage G.P.S. de son scooter volé et le mécano l’aurait dénoncé, et puis l’ordinateur de sa mère aurait servi à consulter une petite annonce mise sur Internet par un des militaires tués (2). Ben voyons, un gars demande à modifier son scooter et sa mère consulte la petite annonce d’une des victimes et il devient le responsable de tueries et on envoie immédiatement le R.A.I.D. s’occuper de lui. À ce  compte, je pense qu’un bon million de « jeunes » ont du souci à se faire en tentant d’enlever les trakers (traceurs) sur leurs scooters volés et leurs mères de consulter « Le Bon Coin »… ils risquent de voir arriver directement le R.A.I.D. dès qu’un assassinat est commis !

 

Je m’étais dit que le coupable fictif serait soit un jeune néo-nazi paranoïaque ou un jeune Arabe des banlieues n’ayant à son casier que des vols à main armé et peut-être une ou deux relations avec des islamistes. Le deuxième type de coupable a été choisi.

 

Ensuite, le R.A.I.D. est envoyé à l’assaut de l’appartement du coupable, assaut qui ne réussit pas. Au lieu d’attendre que le coupable ne sorte et de le prendre vivant dehors, le R.A.I.D. tente de le prendre dans son appartement, mais sans armes létales d’après le chef du R.A.I.D. (un incapable et un intriguant de première ordre, Amaury de Hauteclocque). Même le créateur et ancien chef du G.I.G.N. a dénoncé la nullité de toute cette opération (3) ! Entre-temps, le ministre de l’Intérieur et beaucoup de monde (mais sans des spécialistes au moins, sinon meilleurs, que les gars du R.A.I.D.) se sont donnés rendez-vous devant l’appartement du suspect. Et le ministre de commenter en direct le second assaut ! On croit rêver…

 

Ensuite le R.A.I.D. attend patiemment une trentaine d’heures afin d’épuiser le forcené, en profite pendant ce temps pour recueillir ces aveux avec force détails, la révélation de l’endroit où il a caché la caméra qu’il avait sur son casque lors des assassinats, les prochaines cibles qu’il voulait éliminer, qu’il appartenait à Al-Qaïda, etc., etc., bref, de quoi écrire un roman. Après quoi le R.A.I.D. se décide enfin à l’éliminer et donne l’assaut, mais toujours sans armes létales (4) ! Mais bon, comme celui-ci les a accueillis avec trois pistolets Colt 45, ils lui ont balancé des tas de grenades et pas moins de trois cents cartouches de divers calibre. Les gars du R.A.I.D. ont mis plusieurs minutes pour le tuer et ont subi plusieurs blessés (entre trois et neufs suivant les versions).

 

Ensuite, la version de sa mort varie : l’un dit qu’il a été tué par un sniper placé sur le balcon (sic le chef du R.A.I.D.), un autre dit qu’il est mort en tentant de sauter par le balcon (le ministre), d’autres qu’il est mort dans sa baignoire… Ce qui est sûr, c’est qu’il est bel et bien mort et ne pourra plus parler. Le gars paraissait assez bon pour le combat, en tout cas assez déterminé pour être prêt à mourir. Mais il est étrange qu’il ne posséda que « trois » colt 45 et pas d’armes longues (même pas un fusil de chasse, arme légale en France et qui est bien plus dévastatrice qu’un simple pistolet dans un tel combat; s’il avait été formé comme le laisse entendre la D.C.R.I., il l’aurait su).

 

Maintenant, de nombreux amis autour de moi croient que c’est vraiment ce Mohammed Merah qui est l’auteur de ces meurtres. Pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut le considérer comme un agent d’une organisation étatique ou privée capable de former un tel individu, de lui donner des objectifs clairs et précis, des modes opératoires, de lui donner les moyens financiers (5) et de le sacrifier pour « la bonne cause ». Car j’insiste encore là-dessus, ces meurtres ne sont pas l’œuvre d’un amateur. Il aurait pu se former à titre individuel en fréquentant divers école de tirs, en faisant des stages particuliers, mais je pense que la D.C.R.I. en aurait eu vent. Donc il y a bien une organisation derrière ce Merah. Et qui dit organisation, dit objectifs (politiques en l’occurrence) à la hauteur de tels risques. Et si on cherche le mobile du crime, en cette veille d’élection présidentielle, il est difficile de penser à autre chose qu’à la manipulation des masses en vue de les mouvoir dans un sens précis, de les faire voter pour les candidats choisis et servent certains intérêts. Ces meurtres, ces « tueries », ont été comme les aboiements et les coups de dents du chien de berger qui rassemble et dirige le troupeau de moutons bêlants là où le berger lui ordonne. Les moutons sont « libres » tant qu’ils restent dans le troupeau, mais dès qu’ils s’éloignent du troupeau, ou pire, dès que le troupeau souhaite prendre une autre voie, les chiens sont là pour leur faire peur. Et ça marche. C’est aussi vieux que le monde…

 

Donc, pour résumer, engagez un tueur professionnel. Faites-lui commettre des assassinats destinés à choquer l’opinion publique juste un petit mois avant les élections présidentielles. Sélectionnez auparavant un jeune merdeux, fantasmant plus ou moins sur les djihadistes et en se masturbant toute la journée sur des vidéos sordides de Tchétchènes décapitant des infidèles, et armé (pourquoi pas les lui vendre ?) de pistolets (du même modèle bien sûr que les assassinats). Et attendez quelques jours. Quand l’opinion public est gonflée à mort, envoyer vos pitbulls débiles l’éliminer, mais en ayant pris soin d’annoncer auparavant haut et fort que vous avez récupéré tous ses aveux avec force détails. Le travail est fait. Ne reste plus qu’à palabrer et à s’exhiber pour se faire élire au nom de la défense des citoyens contre les extrémistes, les méchants, les terroristes, les salopards, les agitateurs, les merdeux, les antisociaux, les étrangers, pourquoi pas contre les musulmans (ah, pardon, les islamistes) et finalement contre tout le monde entier (mais pas contre les Américains, car on ne peut pas se faire élire si on est contre eux…). Et une fois élu, on aime tout le monde, tout le monde devient beau et gentil, et on s’assure alors de réprimer sévèrement les racistes, les négationnistes, tous ces pauvres cons qui n’aiment personnes et qui sont toujours contre tout le monde, bref les gars qui nous ont élus car ils croyaient qu’on était de leur côté, qu’on était comme eux, les gens qui croyaient que l’on voulait faire de notre pays une nation… Les pauvres crédules !

 

À bon entendeur…

 

Marc-Antoine de Tyr

 

Notes

 

1 : Pour les néophytes : il est beaucoup plus difficile de bien apprendre à tirer avec un pistolet qu’avec une kalashnikov.

 

2 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/21/le-suspect-des-tueries-cerne-par-les-forces-de-l-ordre_1673182_3224.html

 

3 : cf. http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mort-de-Merah.-L-assaut-du-Raid-mene-sans-schema-tactique-_39382-2058316_actu.Htm.

 

Nombre de mes amis, issus des forces spéciales françaises ou étrangères et des forces d’intervention de la police de leurs pays jugent également que cette opération semble avoir été mal préparée et mal exécutée. Si les policiers du R.A.I.D. redoutaient la présence d’explosifs dans l’appartement (ce qui est pris en considération dès qu’on a affaire à des islamistes radicaux), pourquoi ont-ils tenté un premier assaut sans avoir fait évacuer les voisins ni avoir coupé le gaz, l’eau et l’électricité. Il ne semble pas non plus que le premier assaut n’est été fait qu’avec des armes non létales comme l’a déclaré de Hauteclocque étant donné qu’une colonne d’eau a été touchée par un tir et a explosé dans l’appartement de Merah. Les policiers s’étant retrouvés dans 30 cm d’eau lors du second assaut. Quoiqu’il en soit, les policiers eux-mêmes ne sont pas les principaux responsables du cumul d’erreurs faites lors de cette intervention. Les officiers et autre supérieurs qui s’occupent de l’organisation, de la tactique, etc., et surtout les politiciens qui donnent les ordres, sont les vrais responsables.

 

4 : cf. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/22/mohamed-merah-l-homme-aux-cent-visages_1674097_3224.html

 

5 : Personne n’a trop parlé semble-t-il du comment il pouvait louer un trois-pièces à Toulouse (500 euros par mois), payer le leasing d’une Renault Mégane à 800 euros par mois, se déplacer, manger, boire, acheter ses armes et munitions, etc., tout ça avec environ 400 euros par mois ?… Il aurait pu faire des trafics, mais cela aurait été risqué, car lorsqu’on prépare une telle opération, on ne tient pas à attirer l’attention de la police en se « grillant » à cause d’un petit trafic de stupéfiant ou autre… Donc cette question du financement de Merah restent énigmatiques et mériterait un approfondissement, car elle répondrait à beaucoup de questions et déterminerait qui sont les supérieurs directs de Merah (et de là, de remonter vers les commanditaires).

 


 

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mardi, 03 avril 2012

Krantenkoppen April 2012 (1)

Krantenkoppen
 
April 2012 (1)

DE VRIENDEN VAN WIE IN SYRIE?
"Het beeld van de Syrische oppositie heeft recentelijk een grimmigere vorm aangenomen die alle andere onenigheden doet verbleken. Er is sprake van een evidente islamisering van de oppositie die zich manifesteert in het uit de grond schieten in heel Syrië van radicale salafistische groeperingen, waarvan Al Qaeda er slechts één is. (…) Met de toenemende activiteit van dit soort jihadistische bewegingen in Syrië heeft de strijd in dit land een nieuwe gevaarlijkere wending genomen. Eerdere ervaringen in zowel Afghanistan, Somalië als Irak leren dat dit soort bewegingen precies beogen wat zowel Syrië’s buurlanden als de internationale gemeenschap vrezen: de totale instorting namelijk van de Syrische staat en het ontketenen van een bloedige sektarische oorlog. Vandaar dat dit soort bewegingen er alles aan gelegen is om een meer vreedzame politieke oplossing onmogelijk te maken."
 
ALAIN JUPPE ACCUSED BY HIS OWN ADMINISTRATION OF HAVING FALSIFIED REPORTS ON SYRIA.
"On 19 March 2012 (...) the French Ambassador in Damascus, Eric Chevallier, whose embassy had just been shut down and who had returned to Paris, challenged Minister Juppé in front of his colleagues. He accused Alain Juppé of having ignored his embassy reports and of having falsified summaries of them to provoke a war against Syria. (...)
In March 2011, at the beginning of the events currently besetting Syria, the Foreign Ministry hurriedly dispatched fact finders to Deraa to appraise what was happening. Their report, submitted to Paris, indicated that tensions had dissipated following several demonstrations, information that contradicted Al-Jazeera and France 24 reports that the city of Deraa was being violently torn apart. The ambassador requested the mission be extended in order to follow developing events. The Foreign Minister, furious about the first report, telephoned him and demanded that he alter it to state that a bloody repression of the city was occurring. The Ambassador then arranged a teleconference between the Chief of Mission in Deraa and the Minister and had him repeat that no such repression had occurred. The minister then threatened the ambassador and the conversation ended icily. Immediately afterwards, Alain Juppé’s cabinet pressured Agence France Press to publish cables aligned with the view of the Minister."
 
THE LATE HAFEZ AL-ASSAD: MUSLIM BROTHERHOOD ARE FOREIGN AGENTS.
"The criminals of the Muslim Brotherhood (...) deal directly with the foreigner and the American agents on our borders, receiving money and armed with weapons, to kill and murder this country, to weaken this country, at a time when you all – fellow citizens – stand alone in facing the fiercest enemy and the brutal aggression."
 
LIZZIE PHELAN, EEN MOEDIGE EN EERLIJKE JOURNALISTE.
"Lizzie Phelan is een Engelse journaliste die free lance werkt voor Russia Today en Press TV. Zij werd bekend door haar eerlijke verslaggeving vanuit Libië, toen dat land werd aangevallen door de CIA-Al Qaida rebellen. (...) Lizzie werkt ook voor Voltaire Netwerk, een website voor onafhankelijke journalistiek. (...) Lizzie legt (...) uit hoe het is gesteld met de politieke agenda van de Westerse media. Zij geeft de voorkeur aan de waarheid en ze mag die spreken van Press TV en RT."
http://www.boublog.nl/02/02/2012/lizzie-phelan-een-moedige-en-eerlijke-journaliste/
 
DE NAVO WEET DAT DE BOMBARDEMENTEN OP LIBIE CRIMINEEL WAREN.
"Tien dagen na de opstand in Benghazi, in het oosten van Libië, richtte de Raad voor de Mensenrechten van de VN een Internationale Onderzoekscommissie over Libië op. Bedoeling van deze commissie was ‘alle beweerde schendingen van de internationale mensenrechten in Libië te onderzoeken’. (…) Op 2 maart 2012 heeft de Commissie uiteindelijk een document van 200 pagina's voorgelegd aan de Raad voor de Mensenrechten in Genève. De publicatie van dit rapport kreeg zeer weinig aandacht en de besprekingen van de Raad waren eveneens zeer terughoudend. Desalniettemin is het rapport tamelijk onthullend op 2 vlakken:  1. dat alle partijen ter plaatse oorlogsmisdaden begingen, zonder enige vermelding van een eventuele genocide uitgevoerd door de strijdkrachten van Khaddafi;  2. dat er een duidelijk gebrek aan openheid is over mogelijke oorlogsmisdaden van de NAVO. (…) Die 2 punten impliceren dat de (…) 'humanitaire interventie' door de NAVO mogelijk gebaseerd was op overdreven bewijzen en dat de militaire interventie van de NAVO wel eens minder 'humanitair' is geweest. (...)
De voorbije maanden hebben de Russen een degelijk onderzoek gevraagd door de VN-Veiligheidsraad van de bombardementen van de NAVO op Libië. Er is een grote terughoudendheid om daar aan te beginnen. (…) Na VN-resolutie 1973 en het einde van de oorlog hebben de NAVO-lidstaten hier enkel discussies over toegelaten in gesloten sessies. (…) Meer nog, toen het duidelijk werd voor de NAVO dat de commissie de rol van de NAVO in de Libische oorlog wilde onderzoeken, weigerde Brussel dat."
 
AFGHANISTAN IS EEN ELDORADO VOOR FINMECCANICA.
"Het Italiaanse ministerie van Defensie heeft enkele bedrijven van de groep Finmeccanica gekozen om de bescherming van de Italiaanse militaire bases in Afghanistan te verbeteren. Er is een contract mee gemoeid voor een bedrag van iets minder dan 100 miljoen euro. Onderzoeksjournalist Antonio Mazzeo stelt vast dat de Italiaanse defensie-industrie gouden zaken doet met de oorlog in Afghanistan. (...) 
Dat het bloedige Afghaanse conflict steeds meer Italiaanse militaire industriële bedrijven gouden zaken laat doen, blijkt uit het bericht van eind januari dat de US Air Force een contract van 12 miljoen dollar heeft afgesloten met DRS Defense Solutions (groep DRS Technologies Inc.), een Finmeccanica-bedrijf met zetel in Maryland (...). Vorig jaar haalde DRS Defense Solutions een contract binnen ter waarde van 23,5 miljoen dollar voor informatica-ondersteuning van de vliegbasis van Bagram, een van de belangrijkste infrastructuren van het Amerikaanse leger in Afghanistan. (...) Bagram wordt ook het Afghaanse Guantanamo genoemd: ze is inderdaad de belangrijkste gevangenis voor Afghaanse burgers die van terrorisme verdacht worden, slachtoffers van zware mishandelingen, folteringen en schendingen van de mensenrechten.
Eind 2008 ondertekende Alenia North America, een andere Amerikaanse onderneming onder controle van Finmeccanica, een contract met US Air Force voor de verkoop van 18 tactische transportvliegtuigen C-27, niets anders dan de oude G.222 van de Italiaanse luchtmacht, die achtereenvolgens van de hand gedaan werden en in de fabrieken van Alenia in Capodichino, in de buurt van Napels, gemoderniseerd. De transactie riep nogal wat twijfels op rond de wettelijkheid en transparantie: de vliegtuigen werden namelijk besteld door de Combined Security Transition Command, de leiding van de Amerikaanse operaties in Afghanistan, om daarna doorverkocht te worden aan de Afghanistan National Army Air Force (ANAAF), de opnieuw gevormde Afghaanse luchtmacht. Het totaal van de bestelling, inclusief de levering van de vliegtuigen en wisselstukken en de logistieke ondersteuning in Italië en Afghanistan bedroeg 287 miljoen dollar. Twee jaar later bestelde het Pentagon bij Finmeccanica weer twee G.222. Ook die werden via Washington aan het Afghaanse leger geleverd. Met een bijkomend contract ter waarde van 30 miljoen dollar moest Alenia North America de extra vliegtuigen ombouwen voor VIP-transport en ze uitrusten met een nieuwe automatische piloot en ballistische bescherming. De maatschappij ontving van US Air Force nog eens 20 miljoen dollar voor verdere reparaties en onderhoud van de vliegtuigen in Madison (VS) en in Italië. (...) De technici van Alenia North America zorgen ook voor de opleiding van de Amerikaanse en Afghaanse piloten en het onderhoudspersoneel. Die cursussen worden bij de Alenia-fabriek van Capodichino gegeven en op de luchtmachtbasis van San Antonio (Texas). (...) 
De managers van Finmeccanica hopen ook nog op een ander groot driehoekspel met uiteindelijke bestemming Afghanistan. Twee jaar geleden stelden ze de US Air Force voor om een twintigtal oude AMX-jachtbommenwerpers van het Italiaanse leger te kopen om vervolgens over te dragen aan de Afghaanse luchtmacht (...), maar na (...) de ordonnantie van Obama 'koop Amerikaans' kan men gemakkelijk veronderstellen dat de 'nieuwe' jachtvliegtuigen uiteindelijk zullen worden besteld bij oorspronkelijk Amerikaanse oorlogsholdings."
 
STAATSGREEP IN MALI: WORDEN DE PUTSCHISTEN GESTEUND DOOR DE BEVOLKING?
"Al gedurende 2 jaar groeien de frustraties bij het leger en de bevolking over het beleid van de president om de rebellen in het noorden een halt toe te roepen. Neem hierbij de enorme prijsstijgingen, (...) corruptie en een algemeen wantro...uwen in de overheid en je krijgt een situatie waarbij één enkele druppel frustratie volstaat om de emmer te doen overlopen. (...) 
Sinds 17 januari 2012 zorgt de MNLA (Mouvement National pour la Libération d’Azawad), een rebellenbeweging van Toearegs, voor heel wat zorgen in de regio’s Tombouctou en Gao. De MNLA eist een onafhankelijk territorium ‘Azawad’ (...). De Toearegs werden onlangs versterkt door de komst van oud-militairen van het gevallen regime van kolonel Khaddafi in Libië. Ze (...) brachten zware oorlogswapens met zich mee. (...) Malinezen getuigen dat hooggeplaatste ex-Khaddafi-strijders een grote geldsom kregen en geïntegreerd werden in het Malinese leger. Plots moesten militairen uit het zuiden van Mali gehoorzamen aan nieuwe officieren, die uit Libië waren gekomen en waarvan zij lang niet zeker waren dat ze wel de Malinese nationaliteit hadden. Het gevolg was dan ook dat er veel spanningen ontstonden binnen het Malinese leger en dat veel, vooral jonge soldaten uit het zuiden, deserteerden.
Volgens de zuidelijke bevolking van Mali gaat het de MNLA niet zozeer om het grondgebied zelf, dat vooral bestaat uit woestijn. In het gebied zouden echter zeer belangrijke doorvoerroutes lopen voor drugs- en wapensmokkel. Het feit dat het Malinese leger zo weinig middelen krijgt om de MNLA te stoppen, dat de president contact zou hebben met hooggeplaatste Toeareg-krijgers, maar hen niet oppakt, doet de bevolking vermoeden dat de president en zijn entourage baat hebben bij het behouden van de drugs- en wapenroutes. (...)
Een manifestatie van (...) echtgenotes van militairen die ingezet werden in het noorden, vertaalde nog heel recent deze frustraties. De woedende soldatenvrouwen eisten meer middelen voor hun mannen om te vechten tegen de Toeareg-rebellen en eisten zelfs het ontslag van president ATT. Tijdens een onderhoud met de president, zei één van de vrouwen: 'Mijnheer de president, het lijkt erop dat u de grootste rebel bent'. (...) De eerste reacties, de ochtend na de staatsgreep, deden vermoeden dat de bevolking achter de putschisten stond. De groep militairen uit Kati had de frustraties van zichzelf en een groot deel van de bevolking vertaald in actie, die al lang verwacht werden. Het moest er ooit van komen … (...) 
Op vrijdag 23 en zaterdag 24 maart veroordeelden meer en meer Malinese politieke partijen en organisaties van de civiele maatschappij openlijk de staatsgreep. Tegen zaterdagavond hadden al 38 politieke partijen en vertegenwoordigers van de société civile zich verenigd in een alliantie tegen de putschisten. Deze alliantie heet (...) FUDR. Een enkele politieke partij, SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) van Oumar Mariko, steunt de putschisten. Ook hij richt een ‘beweging’ op, de MP22: Mouvement Populaire du 22 mars.
De putschisten vinden zich dus meer en meer geïsoleerd. Hier en daar gaan geruchten dat de jonge en onervaren putschisten zich willen overgeven, op voorwaarde dat ze amnestie krijgen. Ook de verdeeldheid in het leger zelf wordt meer en meer duidelijk. De putschisten zijn jonge militairen, waarvan de legergraden die van kapitein niet overstijgen. Behalve het arresteren van verschillende hoge officieren, trachtten zij ook hooggeplaatste militairen aan hun kant te krijgen, wat lijkt te mislukken."
 
DE BRICS-LANDEN GAAN MEER SAMENWERKEN.
‎"De belangen van de BRICS-landen komen dichter bij elkaar en daarom gaan ze op hoog niveau meer samenwerken. (...) De frustratie over de geïndustrialiseerde landen was merkbaar tijdens de ontmoeting van de handelsministers, woensdag. De Braziliaanse minister Fernando Pimentel klaagde over de traagheid van hervormingen die het IMF heeft beloofd. De slotverklaring sprak bezorgd over de westerse economieën, met hun enorme staatsschuld, bezuinigingen op lange termijn en vooral het agressieve beleid van centrale banken om geld in de economie te pompen, wat stabiele kapitaalstromen en prijzen in opkomende economieën in gevaar brengt.
Uitgesproken negatief waren de BRICS-landen over de westerse sancties tegen Iran: 'We respecteren de VN-resolutie, maar tegelijkertijd verbiedt dat landen niet om te handelen in essentiële goederen en wat nodig is voor het menselijk welzijn. (...) De periode van verandering in het Nabije Oosten en Noord-Afrika moet niet als voorwendsel worden gebruikt om de oplossing van langdurige conflicten uit te stellen, (...) maar moet juist dienen als prikkel om ze te beëindigen, vooral het Arabisch-Israëlische conflict.' (...) China en Rusland erkennen dat de 3 anderen een sterkere positie binnen de VN moeten krijgen. (...) 
De kracht van de top in Delhi ligt (...) in het Delhi-actieplan dat gisteren ook werd gepresenteerd. Daarin wordt afgesproken dat de buitenlandministers elkaar voortaan zullen spreken tijdens de Algemene Vergadering van de VN en de ministers van Financiën tijdens de G20-toppen en andere financiële bijeenkomsten. Dit alles betekent dat we meer samenwerking kunnen verwachten zoals we ook hebben gezien in de Veiligheidsraad in 2011."
 
BRICS NEMEN AFSCHEID VAN DE DOLLAR.
"De BRICS-landen – Brazilië, Rusland, Indië, China en Zuid-Afrika – ondertekenden dinsdag 2 handelspacten om hun interne handel in de toekomst in de eigen nationale munt te voeren. (...) Zo hoopt men de transactiekosten van de intra-BRICS-handel te verlagen. De interne handel tussen deze landen kende de laatste jaren een enorme groei (28%), maar ligt, met een totaal van 175 miljard euro, nog steeds ver onder hun potentiëel. Het doel is om tegen 2015 deze interne handelsstroom op te trekken tot 375 miljard euro."
http://www.express.be/business/nl/economy/brics-nemen-afscheid-van-de-dollar/165135.htm
 
BRICS MOVE TO REPLACE DOLLAR WITH SUPER-SOVEREIGN GLOBAL CURRENCY.
‎"Brazil, Russia, India, China and South Africa, collectively known as the BRICS nations, are moving forward with their plan to unseat the US dollar from its throne as the global trade currency and to replace it with a Chinese-denominated '...super-sovereign' international currency.
This Geo-political game (...) is merely the first defensive action of a concerted campaign of worldwide economic defence which may erupt into open warfare if the West once again seeks to forcefully continue its attempt to suppress the world economies and continue maintain and impose its own failed system upon the world. This campaign seeks to bring the United States and its Western allies to face reality that Western banker-monopoly capitalism is dead and other nations will not continue to pay the price of trying to preserve it."
 
FRENCH TERROR ATTACK: ALL THE HALLMARKS OF AN INTELLIGENCE PSY-OP AND FALSE FLAG.
‎"Mohammed Merah (...) fits the pattern of an al-Qaeda intelligence asset. (...) Merah, a French citizen of Algerian origin, was arrested on December 19, 2007, and was sentenced to 3 years in jail for planting bombs in the southern province of Kandahar in Afghanistan. In April of 2011, the United States admitted it has operated secret military prisons in Afghanistan where suspected terrorists are held and interrogated without charges. (...) 
The Pentagon and the CIA specialize in creating terrorists as part of a so-called covert and unconventional war doctrine dating back to the end of the Second World War. Although virtually ignored by the corporate media, it is an established fact that the CIA and Pakistani intelligence created what is now known as al-Qaeda out of the remnants of the Afghan mujahideen following the CIA's covert 3 billion dollar war against the Soviet Union in Afghanistan. It was the so-called Safari Club - organized under the CIA and with the participation of intelligence agencies in France, Egypt, Saudi Arabia, Morocco and (under the Shah) Iran - that ramped up the largely contrived threat of international terrorism prior to and during the CIA's manufactured war in Afghanistan.
Intelligence agencies have specialized in the covert - and not so covert - creation of terrorists which are then used to provide a cynical raison d'être for launching military intervention around the world and also providing a pretext to build and expand a domestic surveillance police state. (...) 
The fact Mohammed Merah was in the custody of the Joint Special Operations Command in Afghanistan - and his supposed jail break at the Sarposa Prison was reportedly orchestrated by the Taliban (...) - certainly raises questions about the attack in France, where a national election will soon be held. The (...) attacks of the supposedly al-Qaeda connected Merah (...) provided Nicolas Sarkozy with a pretext to put the southern part of the nation on high alert and cancel the campaigns of presidential contenders. Sarkozy stands to benefit from the terror attacks and play the role of a strong leader during a national crisis. In the short term it is likely that President Nicolas Sarkozy will benefit. Very quickly he took charge. He rushed to the scene. He suspended his campaign. He spoke as the president of the republic."
 
BETEKENT AANPAK TOULOUSE KEERPUNT VOOR SARKOZY?
"De crisis in Toulouse kan de herverkiezingscampagne van (...) president Nicolas Sarkozy ten goede kan komen. Sarkozy heeft in de crisis de eenheid van het land geïncarneerd en heeft geprofiteerd van een 'wapenstilstand' in de strijd rond het Elysée. Nauwelijks iets meer dan een uur na de afloop in Toulouse kwam Sarkozy op televisie al de Franse 'koelbloedigheid' prijzen, alsmede het feit dat het land 'eendrachtig' is gebleven. Hij kondigde ook maatregelen aan tegen de verheerlijking van terrorisme en tegen indoctrinatie, terwijl veiligheid al een centraal thema is van zijn politiek discours.
(...) Zijn tegenstrevers worden min of meer in een figurantenrol gedwongen. Meteen zitten ze ook in de beklaagdenbank wanneer zij hun mond openen om te zeggen dat het campagneteam van Sarkozy het drama in eigen voordeel gebruikt. 'De affaire rond de moorden in Toulouse en Montauban zijn een succes voor de zittende president', oordeelt het invloedrijke dagblad Le Monde. Ook politicoloog Gael Sliman van het opiniepeilingsinstituut BVA meent dat Sarkozy versterkt uit het drama komt."
 
SPECULATIE NEEMT TOE: WAS MERAH EEN POLITIE-INFORMANT?
"In Frankrijk wordt druk gespeculeerd over de vraag of (...) Mohamed Merah (...) een informant was van de politie in een poging om te verklaren waarom Merah zo lang aan de aandacht van de politie is ontsnapt. Het hoofd van de inlichtingend...ienst (DCRI), Bernard Squarcini, ontkent dat gerucht met klem (...). Het was Squarcini zelf die vorige week aan de basis lag van de speculatie toen hij bekendmaakte dat (...) Merah tijdens de belegering van zijn woning met een plaatselijke agent van de DCRI wilde spreken met wie hij eerder, na een trip naar Pakistan, al contact had gehad. De 2 zouden een goed contact hebben gehad. 
Squarcini benadrukte dat het ging om 'ondervragingen' en dat de DCRI van Merah wilde weten waarom hij naar Afghanistan was gegaan. De voorganger van Squarcini, Yves Bonnet, deed de speculatie nog aanzwellen nadat hij bevestigde dat Merah 'gekend' was bij de DCRI. Ook de trip van Merah naar Israël en de bezette Palestijnse gebieden wordt opnieuw bekeken. Hij zou die reis volgens nog onbevestigde beweringen hebben kunnen maken met de hulp van de Franse inlichtingendiensten."
 
TOULOUSE GUNMAN WAS INFORMANT OF FRENCH INTELLIGENCE?
"Yves Bonnet, a former intelligence chief, says Merah might have passed information onto the DCRI, a French domestic intelligence agency: 'He was known to the DCRI, not especially because he was an Islamist, but because he had a correspondent in domestic intelligence'."
http://rt.com/news/toulouse-shooter-french-intelligence-informant-603/
 
LE MYSTERIEUX DEPLACEMENT DE MOHAMED MERAH EN ISRAEL.
"Mohamed Merah (...) a pu se rendre en Israël, selon une information divulguée dans un article du Monde: '(...) Un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l'intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d'être arrêté, il se serait rendu au consulat d'Inde à Kandahar en vue d'obtenir un visa pour se rendre dans ce pays'. Une question se pose: que faisait Mohamed Merah en Israël?"
http://oumma.com/11941/le-mysterieux-deplacement-de-mohamed-merah-en-israel
 
SLOPEN MET SUBSIDIE.
"Door 2 oude vissersboten (...) definitief aan het economisch verkeer te onttrekken, krijgt de familie (...) een compensatie van de Europese Unie van 140.000 euro. (...) Langzaam begeeft iedereen zich naar de landtong naast het strand, waar 3 kaïkia op het droge liggen, gestut met stukken hout. (...) Een half uur later gaan de tanden van een gele graafmachine door het dek van de eerste vissersboot. Stoere kerels pinken een paar tranen weg. Twee uur later zijn alleen nog grote splinters hout over. Ze worden in de bak van een kiepwagen geschept, brandhout. (...) 
De vereniging voor het behoud van Griekse traditionele boten schat dat sinds het van kracht worden van de Europese regeling voor het uit bedrijf nemen van vissersboten in 1999 in Griekenland 10.000 van de 15.000 houten boten zijn verwoest. Nog eens duizenden rotten weg op het droge. (...) Het verdwijnen van de kaïkia uit de Griekse havens symboliseert de dodelijke cocktail van slecht EU-beleid in een slecht geleid land."
 
CUBAN MEDICAL SCHOOL TRAINS US DOCTORS.
 
VATICAAN VERWERPT BLOKKADE TEGEN CUBA.
"Padre Federico Lombardi, de perswoordvoerder van het Vaticaan, zei tijdens een persconferentie in Rome dat het Vaticaan zich kant tegen het embargo tegen Cuba. Volgens pater Lombardi is de Cubaanse bevolking er het grootste slachtoffer van: 'Wij geloven niet dat dit embargo bijdraagt tot het algemeen welzijn'."
http://cubanismo.net/cms/nl/artikels/vaticaan-verwerpt-blokkade-tegen-cuba
 
WAT GAAT DE PAUS IN GODSNAAM IN CUBA GAAN ZOEKEN?
"Het is opvallend hoe de media het pausbezoek proberen te politiseren. Terwijl de paus in Mexico ‘zijn gelovigen een hart onder de riem gaat steken’, gaat in Cuba de hoofdaandacht naar mogelijke verklaringen over democratie of het pushen van contacten met de zogenaamde dissidentie. Wil men daarmee verbergen hoe dit bezoek de VS in het defensief zet en die veelbesproken dissidentie in de feiten tot haar ware proporties herleidt?"
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2012/03/25/wat-gaat-de-paus-in-godsnaam-in-cuba-gaan-zoeken
 
PAUS BEKRITISEERT AMERIKAANS EMBARGO TEGEN CUBA.
"De paus had het over 'van buitenaf opgelegde restrictieve economische maatregelen die zwaar op de bevolking wegen'. Een duidelijke verwijzing naar het Amerikaanse embargo."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120329_003
 
TEGELIJK MET DE PAUS EEN ANDER BELANGRIJK BEZOEK AAN CUBA DAT NIET IN DE PERS KOMT.
"Toevallig kwam Margaret Chan van de World Health Organisation op dezelfde dag als Benedictus XVI in Cuba aan om er de vergadering van de werkgroep voor globaal beleid van de WHO te leiden, die voor het eerst op het Amerikaanse continent plaatsvindt. In de Cubaanse pers verklaarde Anarfi Asamo-Baah, de onderdirecteur van de organisatie, (...) dat Cuba op het vlak van gezondheid veel kan leren aan de rest van de wereld omdat de gezondheidscijfers er van de beste ter wereld zijn (...) ondanks de beperkingen opgelegd door de VS-blokkade. Hij vernoemt de gratis toegankelijkheid van de kwaliteitsvolle en hoogtechnologische gezondheidsvoorzieningen als een voorbeeld voor de wereld.
Chan (...) verklaarde op de Cubaanse televisie dat Cuba over een benijdenswaardig gezondheidssysteem beschikt en loofde ook de internationale samenwerking en de opleiding van gezondheidswerkers bij verschillende volkeren. Die heeft zeker bijgedragen tot de verbetering van de gezondheidsstandaarden in die landen, zei ze.
Chan werd niet opgewacht door een wolk camera’s zoals het weekend daarvoor de ‘Damas de Blanco’ (nvdr: die vorige zondag een protestwandeling hielden), van wie elke zucht door de media werd opgevangen midden de rustige zondagse straten van Havana. Bewijzen die Wikileaks aan het licht bracht maar nergens in de grote media verschenen, tonen aan dat deze vrouwen zwaar betaald worden door de VS-regering die zo hun agressieve politiek tegen en hun blokkade van het eiland pogen te legitimeren. De woorden van de leiding van de WHO, die nochtans erg relevant zijn voor het welzijn van miljoenen mensen op deze planeet, zijn ook nergens verschenen in diezelfde grote media die nochtans meer dan 800 journalisten op het eiland hebben dezer dagen!
'Veertien jaar na het bezoek van Johannes-Paulus II blijft de economische, politieke en mediablokkade (nvdr: door deze en de vorige paus veroordeeld) voortduren en ze werd intussen zelfs versterkt op het financiële vlak. (...) Deze criminele politiek kan o.a. blijven bestaan door de medeplichtigheid van hen die erover zwijgen en die ook zwijgen over de mooie dingen die het Cubaanse volk heeft gedaan voor elkaar en voor de wereld'."
 
11 MILLIONS DE PAUVRES EN FRANCE.
"Le bilan social du sarkozysme et de sa gouvernance libérale est désormais sans appel: selon un rapport de l’Observatoire national de la pauvreté paru aujourd’hui, plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l’exclusion, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années. (...) Plus inquiétant encore, l’organisme constate que 'disposer d’un emploi n’est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté', tant l’emploi s’est raréfié et précarisé (chômage, CDD, intérim, temps partiel)."
http://fr.novopress.info/110554/11-millions-de-pauvres-en-france/
 
150.000 POTUGEZEN EMIGREERDEN IN 2011 DOOR DE CRISIS.
"Uit vrees voor werkloosheid en honger verlaten veel Portugezen hun land, dat diep in de schulden zit. Alleen al vorig jaar emigreerden 150.000 Portugezen (...). Het gaat naar verluidt om een van de grootste emigratiegolven ooit in Portugal, die enkel te vergelijken is met de massale emigratie van de jaren '70 van de vorige eeuw. De voorbije 5 jaar verlieten in totaal ongeveer 500.000 burgers het armste land van West-Europa (...). De vroegere kolonies Brazilië en Angola staan bovenaan de lijst, maar ook Engeland."
 
GRIEKSE 'AARDAPPELBEWEGING': RECHTSTREEKS VAN BOER NAAR CONSUMENT.
"[De Griekse] aardappelbeweging [is] een initiatief dat consumenten toelaat voedsel bij de producent te kopen, aan minder dan de helft van de prijs die ze er in de supermarkt zouden moeten voor betalen. (...) Duizenden tonnen aardappelen en andere landbouw- en veeteeltproducten worden door de boeren direct aan de consumenten verkocht. (...) 
'Iedereen vaart er wel bij', verklaart professor agricultuurmarketing Christos Kamenides, die de beweging hielp op de rails zetten. 'De consument krijgt voedsel van topkwaliteit voor een derde van de prijs die hij er normaal voor zou betalen. De producenten krijgen meteen hun geld' (...). Kamenides en zijn studenten steken de beweging een handje toe op het vlak van organisatie en officiële ondersteuning. (...) Ook de boeren zijn blij. (...) Hun winsten liggen niet hoog, maar ze (...) hebben de tussenpersonen weten uit te schakelen die voordien met de grote winsten aan de haal gingen. 
Aangemoedigd door het succes van de beweging, die in heel Griekenland wordt toegejuicht door burgemeesters, werkt Kamenides nu aan een bredere organisatie van co-operatieven die producenten en consumenten verenigen. Dit kan leiden tot een nieuw economisch model voor het verkopen en aankopen van essentiële voedingsproducten."
 
ISRAEL WORDT IN VERSNELD TEMPO EEN VERSTERKTE BURCHT.
"Tegen het einde van dit jaar zou de grens tussen Israël en Egypte volledig dicht gemaakt moeten zijn. In snel tempo wordt een 5 meter hoge en 240 kilometer lange ijzeren muur gebouwd (...). De Israëlische regering besliste om versneld werk te maken van de nieuwe constructie na de grensconflicten afgelopen zomer (...) [en] toenemende economische migratie vanuit Zwart Afrika. (...) Niet iedereen in Israel is gewonnen voor het project. De Israëlische defensiespecialist Alex Fishman schreef in een opiniestuk in Israëls meest verkochte krant Yedioth Ahronoth: 'We have become a nation that is burying itself behind walls, behind fences. It shows we are going much more towards isolation. (...) A fence is a kind of weakness. I’m not a psychiatrist but it shows something of the mentality of a nation'."
http://www.apache.be/goed_gelezen/2012/03/28/israel-wordt-in-versneld-tempo-een-versterkte-burcht/?utm_source=De+Werktitel+Nieuwsbrief&utm_medium=email&utm_campaign=66298e3577-RSS_EMAIL_CAMPAIGN
 
EEN OPLOSSING VOOR KERNENERGIE DIE  NIEMAND WIL ZIEN.
"Iedereen lijkt blind voor een zeer voor de hand liggende oplossing, die komaf kan maken met een aantal kerncentrales en niet de noodzaak heeft om nog 20 jaar te moeten wachten op nieuwe windmolens, nl. een verbruikslimiet per burger. Er kan een limiet opgesteld worden waar ieder comfortabel kan leven, maar verspilling (10 maal daags de droogkast laten draaien) tegengaat. Er wordt zoveel energie verbruikt die eigenlijk niet moet verbruikt worden. (...) Bij een lager elektriciteitsverbruik moet er minder elektriciteit geproduceerd worden. Het is zo simpel. Echter is onze consumptie in vraag stellen een taboe."
http://www.dewereldmorgen.be/blog/scndsky/2011/03/31/een-oplossing-voor-kernenergie-die-niemand-wil-zien
 
DE 'UNCOOL' VAN FACEBOOK.
"Het posten van een bericht heeft veel weg van iets posten in een zwarte doos. Wie mijn bericht effectief te lezen krijgt en wat ermee gebeurt, ontgaat me meer en meer. Niet enkel lezen de cafévrienden mee, maar ook collega's, tantes, ex-liefjes en een resem ooit ontmoete passanten. Zij kunnen niet enkel mijn nieuwe berichtjes lezen, maar ook mijn verjaarde berichten van toentertijd. Met de nieuwe 'timeline' profielen (die binnenkort verplichte kost worden), wordt het verleden zelfs nog toegankelijker. Bovenstaande is slechts klein bier in vergelijking met de bezoekjes die je getrakteerd krijgt van verzekeringsagenten, belastingcontroleurs, marketeers, human resource managers, multinationals, onbekende applicatiebeheerders en iedereen waarvan je eigenlijk niet wil dat ze meeneuzen.
Het configureerbaar privacy-paneel dat Facebook aanbiedt, is slechts een dunne pleister, want zelfs voor wie elke instelling kan terugvinden, wordt het gebruik ervan almaar omslachtiger. Facebook is bovendien niet te verlegen om geregeld eens een privacy-optie toe te voegen of te verwijderen zonder heldere communicatie. (opties die zelden ten dienste staan van de gebruiker, maar wel handig meegenomen zijn voor 'derde partijen')
En omdat heel internet zich tegenwoordig een Facebookprofiel heeft aangemeten, wordt je login ook gebruikt voor reacties op andere websites (vindbaar via Google) en op software die los van Facebook staat. Waarom Spotify bijvoorbeeld recht heeft op om het even welke data van Facebook, is mij een raadsel. Toch zijn de twee naadloos in elkaar verweven. (...) 
Wie bepaalde producten leuk vindt (...), kan dat zeer gebruiksvriendelijk doorspelen aan Facebook. Als je Coca Cola aangeduimd hebt, is de kans groot dat bij je vrienden een reclame verschijnt waarin jij hen de frisdrank aanbeveelt zonder jouw medeweten. Facebook wil namelijk liefst jouw voorkeuren zo luid mogelijk door de gangen schallen; bij voorkeur met winstoogmerk.
(...) Het radertje knelt echter bij de vrijheid die je op zo'n site nog rest. Wie wil nog praat op een site verkopen als je weet dat de halve aardkloot meeleest? Als je weet dat elke voorkeur die je ingeeft gebruikt wordt als advertentie bij vrienden en vreemden? Uiteindelijk zorgt die marketing-infiltratie ervoor dat het medium gedegradeerd wordt van een onschuldige vriendjessite naar een achterbakse speurhond met glinsterende Big Brother-ogen. Op Facebook heb jij het gedaan en mag jij je uitlatingen uitleggen aan wie ze niet bedoeld waren. Het gevolg is dat Facebook steeds zakelijker wordt, de echte vriendschapsberichten uitsluitend privé naar elkaar verstuurd worden, en Facebook z'n 'cool' langzaam verliest."
 
EEN JOB? EERST JE FACEBOOK-PASWOORD, A.U.B.
"Werkgevers, vooral Amerikaanse overheidsbedrijven, (...) polsen zonder schroom naar het Facebook-paswoord van de sollicitant. ‘Dat is net hetzelfde als aan iemand vragen om zijn huissleutels af te geven ’, zegt Orin Kerr, een rechtenprofessor aan de George Washington University: ‘Een ongehoorde schending van de privacy’. (...) Vaak kunnen sollicitanten immers niet weigeren, omdat ze zo minder kans maken op de job. ‘Wie hopeloos op zoek is naar werk, kan helaas bijna niets anders dan toegeven'."
http://www.jobat.be/nl/artikels/een-job-eerst-je-facebook-paswoord-aub/?utm_source=standaard&utm_medium=content&utm_content=link&utm_campaign=artikel
 
TRADITIONELE SPIONNEN NIET MEER NODIG, WANT INTERNET NEEMT HUN WERK OVER.
"Spionnen zullen niet langer afluisterapparatuur in huizen moeten plaatsen; de opkomst van met apps geconnecteerde gadgets zal ervoor zorgen dat mensen zich in hun eigen huis laten bespieden, zegt CIA-directeur David Petraeus. De Amerikaanse inlichtingendienst zegt dat de informatie die deze apparaten vrijgeven via internet en eventueel zelfs via radiogolven kan worden ontcijferd. Zowat alles kan vandaag de dag via apps worden gecontroleerd. (...) Zo onthulde ARM, een van ‘s werelds grootste chipfabrikanten, recent nog een nieuwe processor die toelaat om internet aan te sluiten op zowat elk elektronisch apparaat (...). Futuristen voorspellen dan ook dat deze geconnecteerde apparaten het internet ten alle tijde zullen vertellen waar we zijn en wat we doen en dat die informatie door computers in kaart zal worden gebracht."
http://www.express.be/business/nl/technology/traditionele-spionnen-zijn-niet-meer-nodig-want-internet-neemt-hun-werk-over/164312.htm
 
 
 
 
 
 

lundi, 02 avril 2012

Politische Naivität

Politische Naivität

Ein Schuldenerlaß der EU wird Nordafrika keine Demokratie bringen

Andreas MÖLZER

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

Dem Vernehmen nach erwägen die Mitgliedstaaten der Europäischen Union einen Schuldenerlaß für jene nordafrikanischen Ländern, in denen es im vergangenen Jahr im Zuge des „Arabischen Frühlings“ zu einem Regimewechsel gekommen ist. Als Gegenleistung werden demokratische Reformen erwartet, was ein Zeugnis für den in den europäischen Staatskanzleien vorherrschenden politischen Realitätsverlust ist.

Wie nämlich die Wahlergebnisse in Ägypten und Tunesien gezeigt haben – und auch die vom Gaddafi-Regime befreiten Libyer werden aller Voraussicht nach denselben Weg einschlagen –, ist die Annahme, in Nordafrika würden nun Demokratien nach europäischen Vorbild entstehen, geradezu naiv. Nicht Parteien der „Generation Facebook“ oder westlich-liberale Kräfte haben einen überwältigenden Wahlsieg eingefahren, sondern Islamisten jedweder Schattierung. In den Umbruchstaaten am südlichen Rand des Mittelmeeres sehen die Menschen ihr Heil also nicht in irgendwelchen Menschenrechtskonventionen westlichen Zuschnitts, sondern im islamischen Recht, der Scharia. Wenn es daher zu Schuldenerlässen kommen soll, dann werden diese nicht die geringsten Auswirkungen haben und nicht die erhofften demokratischen Reformen bringen.

Anstatt über zusätzliche Belastungen der EU-Staaten in Form von Schuldenerlässen nachzudenken, müßte bei den reichlich aus Europa fließenden Förderungen oder bei den von der EU gewährten Vergünstigungen angesetzt werden. Diese Zuwendungen sind an Gegenleistungen zu koppeln, und zwar in der Verpflichtung der betreffenden Staaten, ihre Staatsbürger, die illegal in die Europäische Union eingereist sind, zurückzunehmen. Nicht zuletzt auch deshalb, weil es für die nach Europa „geflüchteten“ Nordafrikaner in ihren Heimatländern viel  und vor allem Wichtiges zu tun gibt – nämlich neue, funktionierende Gemeinwesen aufzubauen.

vendredi, 30 mars 2012

De Spaanjaarden laten zich niet doen !

De Spaanjaarden laten zich niet doen ! Video over de volkse protestbeweging "Yo no pago"

Les Espagnols ne se laissent pas faire ! Video sur le mouvement populaire et protestataire "Yo no pago"

Die Spanier lassen sich nicht tun ! Video über die Protestbewegung "Yo no Pago"

The Spaniards refuse to be cheated ! A video about the protest movement "Yo no pago" !

 

jeudi, 29 mars 2012

L'Intelligence Francese e Mohammed Merah

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L'Intelligence Francese e Mohammed Merah

di Lorenzo Adorni

Fonte: nuovimondi.org


Mohammed Merah, secondo le informazioni di cui disponiamo in queste ore, si era addestrato nei campi dei mujahidin afghani. L'attentatore di Tolosa, quindi, non era un neonazista ma, un fondamentalista islamico jihadista. Noto sia alle forze dell'ordine che all' intelligence francese. La sua giovane età, 24 anni, è un aspetto non secondario e particolarmente interessante, infatti, lo colloca all'interno di una “terza generazione” di mujahidin addestrati in Afghanistan.

Per comprendere il caso di Mohammed Merah è necessario compiere alcuni passi a ritroso, nella storia degli scorsi anni, attraverso un percorso complesso, di assoluto interesse.

L' Afghanistan non è la Destinazione Finale

Possiamo individuare “tre grandi fasi” di adesione e partecipazione al jihad mediante l'addestramento nei campi dei mujahidin afghani. Una “prima fase”, conseguente all'invasione sovietica, in cui soggetti provenienti principalmente dal Medio Oriente, si recavano in Afghanistan per addestrarsi ed intraprendere la lotta contro l'invasore. La maggior parte di questi mujahidin ha poi fatto ritorno nei rispettivi paesi d'origine, portando con se una serie di conoscenze e tutta l'esperienza maturata durante la guerra. Solo una minoranza, anche se significativa e composta principalmente da sauditi, si è stabilità permanentemente in Pakistan, vicino al confine con lo stesso Afghanistan.

Successivamente al ritiro sovietico, contrariamente a quanto si possa credere, la prassi di recarsi in Afghanistan per ricevere un addestramento militare da mujahidin non si è mai interrotta. Durante gli anni novanta è proseguita in una “seconda fase”, nella quale è andata sensibilmente aumentando la provenienza dei combattenti, sempre musulmani, dall' Europa, dai Balcani e dalle Repubbliche dell' ex Unione Sovietica. L'aspetto fondamentale di questo periodo resta il ritorno in patria dei mujahidin che, una volta addestrati, tornavano a combattere le guerre presenti nei propri paesi di origine, in particolar modo nei Balcani e in Cecenia. Così come ad aderire a organizzazioni terroristiche presenti nel Maghreb o in Egitto. Questo periodo vede anche la comparsa di una nuova organizzazione: i taliban. In costante ascesa nello scenario afghano.

Vi è poi una “terza fase” quella successiva all' 11 Settembre 2001, inevitabilmente legata alle guerre in Afghanistan e in Iraq, che ha visto la provenienza di combattenti da tutto il mondo, e di cui sappiamo ancora poco, o nulla.

L' Intelligence Francese dal GIA alle Pratiche di Infiltrazione dei Mujahidin Afgani

La Francia si è trovata in prima linea nella lotta al terrorismo, di matrice fondamentalista islamica, negli anni novanta. Il GIA algerino, vedeva al suo interno la partecipazione sia di una “prima generazione” composta da algerini ex-combattenti in Afghanistan, contro i sovietici, così come una “seconda generazione”, addestratasi in quella che abbiamo definito “seconda fase”.

All'interno delle cellule terroristiche del GIA, fra “prima” e “seconda generazione” esisteva un' assoluta continuità, anche con chi non era fondamentalista e non si era mai recato in Afghanistan.Proprio negli anni del contrasto al GIA algerino, l'intelligence francese elaborerà i suoi metodi di lavoro per confrontarsi con il fondamentalismo islamico. Da questo punto di vista, l' intelligence francese è riuscita a svolgere un ruolo significativo proprio sfruttando questa “seconda generazione”, infiltrandola e riuscendo ad ottenere ampie conoscenze sul fenomeno, sia sul terrorismo di matrice algerina sia sul nuovo fenomeno dei mujahidin di provenienza europea.

L' intelligence francese ha potuto porsi ad un livello superiore di analisi, godendo di una visione d'insieme, ottenendo informazioni sui terroristi, ben oltre le loro attività sul territorio francese. Riguardo ad esempio le strutture dei mujahidin in Afghanistan, le relative basi di appoggio in territorio pachistano, i referenti delle organizzazioni non solo in Afghanistan e in Pakistan ma, anche in Europa. Nonché i canali di approvvigionamento delle armi e degli esplosivi, i contatti europei e mediorientali per gli spostamenti di uomini e risorse finanziarie. A ciò si sono aggiunte le informazioni sui metodi di addestramento militare, sulle tecnologie disponibili e sui materiali utilizzati per confezionare ordigni esplosivi.

Inoltre tramite l'utilizzo di fotografie scattate al di fuori di mosche o centri cultura islamici ritenuti di matrice più fondamentalista, è stato possibile rintracciare gli spostamenti di molti mujahidin, europei, che in Afghanistan avevano condiviso mesi di addestramento con le risorse infiltrate. La loro semplice presenza, in una determinata città d' Europa, poteva essere il segnale della presenza di una organizzazione terroristica sconosciuta. Grazie a questo metodo si è resa possibile l' individuazione di nuove organizzazioni e il loro monitoraggio, con un investimento più ridotto di risorse e mezzi.

Nel complesso questa attività ha permesso di raggiungere risultati particolarmente significativi non solo nei confronti del GIA ma, anche per la conoscenza più complessiva del fenomeno del terrorismo islamico.

Il Caso di Merah, l'Attentatore di Tolosa

Dopo l' 11 Settembre 2001, il terrorismo di matrice islamica fondamentalista ha fatto la sua ricomparsa in Europa, anche se con finalità diverse da quelle manifestatesi in precedenza.Fra le intelligence europee, quella francese ha goduto di una maggiore esperienza, altamente specifica, matura sia durante le azioni di contrasto condotte in Nord Africa e in Francia, sia per una quasi ventennale esperienza di infiltrazione nei gruppi fondamentalisti islamici. Dal 2001 ad oggi, ha contrastato il terrorismo seguendo i propri metodi operativi , spesso non coordinando le proprie attività, in particolar modo gli arresti, con le altre intelligence d' Europa.

Ed è proprio per questo motivo che restano molti aspetti da chiarire riguardo il caso di Mohammed Merah. L'attentatore di Tolosa si era recato in Pakistan, proseguendo poi in Afghanistan, fino a giungere nei campi di addestramento dei fondamentalisti. Arrestato in Afghanistan, evaso, successivamente riarrestato e consegnato dagli statunitensi ai francesi. Generalmente una figura di questo genere, se lasciata libera di circolare, è prassi che vengano monitorata con un livello più o meno inteso, a seconda dei casi specifici. Alla comparsa dei primi dubbi riguardo le sue attività, verrebbe subito trattenuta dalla polizia per comprendere la sua reale pericolosità.

Qui incontriamo una prima stranezza. Infatti Merah si era già riproposto come un fanatico mostrando, anche a sconosciuti, dei video di attività dei fondamentalisti islamici, video che fra l'altro, mostravano decapitazioni e uccisioni sommarie. Nonostante fosse stato nuovamente segnalato alle forze dell'ordine, nessuna misura restrittiva è stata presa nei suoi confronti.

Giunti a questo punto, sono ormai fin troppo evidenti gli errori di valutazione da parte dell' intelligence francese. Errori perseguiti con la non immediata individuazione del soggetto come responsabile dell' omicidio dei tre paracadutisti. Fatto che gli ha permesso di realizzare il massacro alla scuola ebraica.

L'ultima stranezza riguarda l'intervento delle forze speciali. Durato troppo a lungo e condotto con metodi assolutamente singolari. Una volta rimasto solo nell'edificio, Merah non aveva nessun modo di garantirsi una protezione. Non aveva con se ostaggi. Non poteva infliggere danni a persone nelle vicinanze. Nemmeno se avesse fatto esplodere il suo appartamento, come accaduto in Spagna nel 2004, durante l'azione nei confronti dei terroristi responsabili degli attentati di Madrid.Invece è riuscito nel suo intento, di blindare il suo appartamento con i suppellettili di cui disponeva, ed impegnare le forze speciali in un lungo scontro a fuoco inteso e prolungato causando feriti, anche gravi, fra le forze dell' ordine. Per finire, resta inspiegabile, al momento, il fatto che le forze speciali francesi non abbiano deciso di utilizzare un gas paralizzante per colpire il terrorista, evitando così lo scontro a fuoco. Avrebbero potuto usare un gas anche in maniera massiccia, senza il rischio di coinvolgere gli altri inquilini dell'edificio, ormai da tempo evacuati. Eppure non lo hanno fatto.

Molti di questi dubbi troverebbero una semplice spiegazione se venisse confermata la notizia, proposta da alcuni fra i principali quotidiani francesi, secondo cui Merah non era nient'altro che uno dei tanti, l'ennesimo, infiltrato dei servizi segreti francesi all'interno dei gruppi fondamentalisti islamici. Questa pratica di infiltramento, di cui abbiamo discusso, prosegue da decenni e proprio per questo, la notizia non ci stupirebbe. Inoltre, sembrerebbe trovare un'ulteriore conferma, considerando che un uomo, dei servizi segreti francesi, è stato visto ripetutamente entrare e uscire dall'appartamento di Merah, nelle ore precedenti l'intervento delle forze speciali. Notizia confermata dalla stampa francese. Secondo la quale, sulla lista dei prossimi obbiettivi dello stesso Merah, sarebbe comparso anche il nome di un agente dei servizi segreti francesi di origine magrebina.

Viste le esperienze e le informazioni disponibili relative sia ad esse, sia riguardo il percorso di altri infiltrati, è altamente probabile che Merah stesse già lavorando per i servizi segreti francesi, prima di recarsi in Afghanistan. Questo fatto troverebbe ulteriore conferma dalla facilità con cui è stato ceduto dagli americani ai francesi e da questi rimesso in libertà. Inoltre l'esercito statunitense, che sembra disporre di una lunga serie di informazioni su Merah, conferma che il soggetto ha viaggiato a lungo e per tutto il medio oriente.

Catturandolo vivo, forse, i media avrebbero potuto comprendere ulteriori aspetti, oltre a quelli emersi fin'ora. Se avesse veramente lavorato, fornendo informazioni, per i servizi segreti. Quale genere di trattamento gli fosse stato riservato, durante questa sua collaborazione. Cosa lo avesse realmente spinto a compiere il triplice omicidio dei militari francesi, prima di portare a termine il massacro alla scuola ebraica. Inoltre avrebbe potuto fornire informazioni anche riguardo il fenomeno dei mujahidin musulmani di origine europea, fenomeno forse troppo sottovalutato dai media. Tutto questo, nel mezzo della campagna elettorale per le elezioni presidenziali.

Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Toulouse gunman was informant of French intelligence?

Toulouse gunman was informant of French intelligence?

Ex: http://rt.com/

An undated and non-datelined frame grab from a video broadcast March 21, 2012 by French national television station France 2 who they claim to show Mohamed Merah (Reuters / France 2 Television / Handout)

An undated and non-datelined frame grab from a video broadcast March 21, 2012 by French national television station France 2 who they claim to show Mohamed Merah (Reuters / France 2 Television / Handout)

 

Mohamed Merah, the notorious killer shot in a stand-off with police a week ago in Toulouse, is still stirring controversy in France. An ex-chief of the French spy agency says Merah might have acted as an informant to the local equivalent of the FBI.

­The speculation comes as Yves Bonnet, a former intelligence chief, says Merah might have passed information onto the DCRI, a French domestic intelligence agency.

He was known to the DCRI, not especially because he was an Islamist, but because he had a correspondent in domestic intelligence,” Bonnet told La Dépêce newspaper on Monday.

When you have a correspondent, it’s not completely innocent,” he remarked.

On Tuesday the assumption, worthy of a huge scandal, was rebuffed by DCRI head Bernard Squarcini.

Merah was indeed interviewed by a local intelligence agent in November 2011, Squarcini said, but this was because the agency “wanted to receive explanations about his trip to Afghanistan.

As Merah stated he went to Afghanistan in 2010 and 2011 as a tourist, he was let go but placed on a watch list. Merah “did not serve as an informant to the DCRI or any other French intelligence service,” stressed the DCRI head.

Previously, French officials said “no evidence” indicated that Merah was linked to terror groups or that the shooting spree, which took the lives of seven people in Toulouse earlier this month, was ordered by al-Qaeda.

Nevertheless, the 23-year-old Frenchman of Algerian descent had been tracked for several years before the tragic events in France’s south. Authorities put him down as a radical Islamist. Besides his trips to Afghanistan, the man was also understood to have visited Pakistan and received training in militant camps. This made the US add Merah’s name to its no-fly list as a suspected terrorist.

At the same time, French domestic intelligence seems to have viewed Merah as one of many. The DCRI "follows a lot of people who are involved in Islamist radicalism,” said French Interior Minister Claude Geant on Friday, defending the work of the spy agency. “Expressing ideas, showing Salafist opinions is not enough to bring someone before justice."

Merah carried out three deadly attacks in and around Toulouse, killing three French soldiers, three Jewish children and a rabbi. Local police and security forces spent thirty-two hours sieging the house Merah resided in before a sniper shot him in the head.

mercredi, 28 mars 2012

Conversation avec Jean-Yves Le Gallou

Conversation avec Jean-Yves Le Gallou

mardi, 27 mars 2012

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999, inizio dei "bombardamenti democratici" sulla Jugoslavia

di Andrea Salomoni

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]

http://sites.etleboro.com/thumbnails/news/18433_NATO_bombs_hit_downtown_Belgrade_1999.jpg

Il 24 Marzo del 1999, iniziarono i bombardamenti "democratici" sulla Jugoslavia e la criminale aggressione contro il suo popolo; mentre il 10 giugno venivano stipulati gli accordi di pace a Kumanovo, e dopo 13 anni ecco che la verità faticosamente si fa largo anche a livello ufficiale:...Altro che “genocidi e fosse comuni mai trovate”, “diritti umani negati” e “pulizie etniche” mai avvenute, se non dopo l’occupazione della NATO, e compiuta dalle bande criminali dell’UCK nei confronti dei serbi e di tutte le minoranze non albanesi, oltre che contro gli albanesi jugoslavisti. A dodici anni dalla fine dell’aggressione la verità lentamente emerge, altro che “ingerenza umanitaria”, ecco a cosa miravano i criminali bombardamenti “terapeutici” sulla Jugoslavia. Erano semplicemente mire imperialiste, soltanto che ora non lo diciamo più noi "complottisti" come facciamo dal 1999, adesso ci sono le prove e le dimostrazioni. Sotto trovate una cartina della Serbia Montenegro, con indicati gli obiettivi e gli interessi che la NATO ha richiesto al nuovo governo, docile vassallo dell’occidente, come condizione per entrare nella lista d’attesa per la Partnership per l’organizzazione atlantica e per poter aspirare ad entrare un giorno, nell'Europa dei padroni. La cartina vale forse più che tutte le analisi, ipotesi, disquisizioni teoriche fin qui fatte, nella sua fredda sinteticità è come l’esibizione dell’arma del delitto, tutte le menzogne, le falsità, gli alibi degli aggressori, crollano come un castello di carte. La cartina è su ciò che si discusse tra i vertici NATO e il nuovo governo serbo montenegrino; rappresenta gli obiettivi e gli interessi ritenuti “necessari” dall’Alleanza atlantica e dagli USA: porti, aeroporti, caserme, siti logistici per installazioni radar, zone considerate strategiche per basi, ecc. ecc. Nella regione balcanica, ora che sono state portate la libertà e la democrazia…occidentali, ovviamente, la situazione di agibilità e sovranità, per i popoli e stati è sinteticamente questa:

in Ungheria l’ex base sovietica di Tasar è ora la principale base militare americana fino alla Russia; 

in Albania sono state posizionate le basi navali più grandi, oltre all’aeroporto vicino a Tirana;  

in Macedonia sono state occupate dalle truppe Nato le due più grandi caserme del paese a Tetovo e a Kumanovo, oltre all’aeroporto di Petrovac, Skoplije e al poligono militare di Krivolak; 

la Bosnia Erzegovina è stata adibita per l’aviazione: l’aeroporto di Dubrovac, Tuzla è diventato base aerea Nato, così come a Brcko e Bratulac, sono state messe due basi terrestri; 

i maggiori porti della Croazia sono stati adibiti per le unità navali, mentre all’aeroporto vicino Pula c’è ora una base dell’Alleanza oltre al poligono di Slunj vicino Djakova.

 

Dalla Romania è stata presa la base navale di Costanza, l’aeroporto militare vicino a Bucarest, le basi terrestri vicino Timisoara, a Costanza, Kluza e Vlaskoj, ma ne sono richieste altre tre per ultimare il dislocamento delle truppe nella regione. 

 In Bulgaria è stata collocata una base navale a Varna e una terrestre a Sarafovo Infine in Kosovo vi è Camp Bondstel a Urosevac e un'altra base a Gnjlane. Da questo scenario geo-militare dei Balcani una cosa salta immediatamente all’occhio, in quest’elenco manca solamente un paese, che ancora non risulta “occupato” da basi straniere, ed è la Serbia Montenegro, ex Repubblica Federale Jugoslava; ecco svelato l’arcano dei mille contorcimenti mass mediatici, inventati per giustificare l’aggressione e lo smantellamento di quell’ultmo pezzo di Jugoslavia, che aveva una gravissima colpa per questi tempi: quella di pretendere e difendere la propria indipendenza e sovranità e quella di non volere truppe straniere a casa propria. E questo nel ventunesimo secolo è una colpa gravissima, perché si diventa un ostacolo “de facto” ai piano geo-strategici dell’imperialismo americano, e non può essere ammesso. O si accetta o si viene spazzati via, certo le motivazioni pro forma vengono trovate e pianificate attraverso la disinformazione strategica, c’è sempre un buono e sacro motivo democratico per aggredire un popolo o un paese “ non asservibile” con pressioni o dollari.  Qui come in Iraq, come in Palestina, Libia, Libano, Siria, Iran, Cuba, Corea del Nord, Venezuela, Bielorussia ecc. ecc perché la lista è continuamente suscettibile di cambiamenti o aggiornamenti, a seconda degli eventi che accadono. E così si può tranquillamente capire come, nelle trattative tra un nuovo governo serbo montenegrino, creato, sponsorizzato e finanziato per arrivare al potere, scalzando un governo di unità nazionale che impediva questi scenari in terra serba, la discussione è come fosse una riunione amministrativa di riscossione di quanto dovuto. Ai “Quisling” locali il governo amministrativo, alla NATO ed agli USA il potere di decidere e comandare, a casa di altri. Il ministro della difesa, nei colloqui di Londra per poter entrare nella Partnership Nato ha ricevuto le seguenti richieste, ritenute necessarie per “armonizzare” le relazioni tra la nuova Serbia e l’occidente:

la stazione radar di Kopaonik, la più avanzata tecnologicamente dell’esercito serbo ed anche strategica per qualsiasi minima concezione difensiva del paese e quella di Pesterska;

basi aeree a Batajnica vicino Belgrado, Zlatibor, Kraljevo, Nis e Visoravan:basi terrestri a Novi Sad, Pancevo, e Nis;

le basi navali di Herceg Novi e Bar sulla costa montenegrina.

Oltre alla richiesta di una consistente riduzione degli effettivi dell’esercito federale, a cui l’ossequiente nuovo governo “libero” ha risposto con una proposta  di passare da 70.000 militari a circa 35.000. Quindi trasformare quello che era  l’esercito più forte e organizzato di tutti i Balcani, in una poco più di milizia territoriale, debole e quindi sottomessa e ubbidiente. Già, perché una delle clausole presupponeva anche la presenza di “esperti militari” statunitensi nei vertici degli Stati Maggiori serbo montenegrini. 

E qualcuno osa chiamare tutto questo…libertà?

Queste trattative e richieste sono la dimostrazione che le aggressioni ai popoli e paesi “renitenti o resistenti”, non cessano con il rumore dei bombardamenti “intelligenti”, ma proseguono con la distruzione degli stati sociali, delle condizioni di vita dei lavoratori e della popolazione, con le politiche di privatizzazioni e svendite delle ricchezze nazionali, nell’immiserimento che investe la stragrande maggioranza della società, ed infine con l’asservimento militare, ultimo passaggio per annientare completamente qualsiasi inversione di tendenza politica, essendo coscienti che il malessere e il disagio sociali, prima o poi si trasformeranno in lotte e conflittualità. 

Così saranno garanti della pace sociale e degli interessi di coloro, che nel frattempo parallelamente, si sono  formati ed arricchiti : le borghesie “compradore” locali, veri e propri pirati e banditi in doppiopetto, ma legati a doppio filo con gli interessi del capitale straniero; che sono altro da quella borghesia nazionale che perlomeno, aveva trovato un alleanza con le forze patriottiche e popolari, per resistere all’invasione e asservimento economico, politico e sociale del paese, in un ottica di interesse nazionale.

Questi gli obiettivi e le richieste fatte dalla NATO, al governo della Serbia Montenegro, per diventare uno Stato “democratico, libero ed europeo”. 


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Open Society or Survival

Open Society or Survival


Ex: http://www.alternativeright.com/

Of all the idols of our age, none has demanded so much blood sacrifice and the dissipation of resources as that of democracy. From the Hindu Kush to our television screens, the liberal order betrays its totalitarian nature. We send armies and airborne robots into Asia’s wastelands to kill for the universal rights of man. Mass democracy can never be recognized for the deviant political philosophy it is, nor can it be restricted to the West alone; equality must reign everywhere unchallenged. Modern man is infallible, and in his militant faith he pursues no less than the entirety of the world subjugated to his will. How else may a New Jerusalem of pleasure and profit be realized, if not through the monumental force of a united humanity?

Eurasia remains the key to fulfilling this mad dream. Even as the United States continues its grinding and bloody counterinsurgency in Afghanistan and across Dar al-Islam, Washington has found the cash to promote “civil society” and “the rule of law” in Russia. The Obama Administration is looking to apply $50 million to NGOs and similar initiatives in Moscow and other regions throughout the country. Thus stated Ambassador Michael McFaul:

We have proposed to the US Congress to create a new civil society fund for Russia. We proposed that 50 million dollars in a neutral way, by the way, in terms of new money. That’s what I hear in Moscow that when you talk to real human rights organizations and what they really need, they need that kind of support.

 

While $50 million would be negligible in sustaining the Pax Americana’s military operations, it makes for a tidy sum when directed toward political subversion. (Among other projects, expect a new stream of nauseating parades and Pussy Riot church provocations.) Vladimir Putin’s third presidential term will begin this spring, but U.S. policy planners have been emboldened by a recent surge in opposition activism in Russia. Along with continuing pressure on Moscow’s peripheries, their strategy is still centered on creating the infrastructure for revolution, the most cost-effective way that an embattled Third Rome could fall to American power. After all, the United States seeks to destabilize Russia with an ultimate view to her dismemberment and exploitation by the lords of international usury.

The Freedom Agenda grants Washington carte blanche to undermine sovereign nations on whim in the name of “human rights” and a long-term mandate for global governance. Exporting to the world its model of social chaos, the United States aims for the establishment of a unified, market-driven Open Society across the earth. Should some insolent tribe refuse the imperial model, it must prepare for the inevitable assault- if not by bombardment or sanctions, then at the very least through intelligence operations and psychological warfare.

Peoples who would defy postmodern Mammonism must have a clear ideological framework for resistance. In the case of Russia, such a basis for thought and action is conspicuously absent among ruling elites. Popular legitimacy can only derive from the quantitative “will of the people”; the Kremlin carries out elections in imitation of Western stage-management and assiduously tracks approval ratings from the middle class. Putin and his assorted clans will have nothing to counteract a deadening reductive-materialist worldview if they share it with their geopolitical adversaries.

Russia spent a century enacting the social experiments of the modern West; she can afford neither lives nor time for yet another ruinous undertaking. Babel and its missionaries must be repudiated. War for the national soul begins at the visceral level of shared faith and kinship; these values form the traditional organic state, guardian of sacred heritage and culture. And there is no greater weapon in this struggle than the loyal heart.

Rendering judgment on democracy, the White émigré leader Ivan Ilyin gave us a principled and articulate rejection of the liberal dispensation and its incipient totalitarianism. It is no accident that today’s Free World is on the fast track to tyranny. The bloodless abstractions of liberty and equality bequeathed to us by Locke, Rousseau and their disciples have birthed mechanisms of control undreamt of by ancient despots. “Government by the people” has in fact served to corrupt and dissolve whole peoples according to the design of an antitheist and anti-human Money Power. Is escape from the democratic Panopticon even possible? Yes, though it demands of us a fateful choice: languishing toward oblivion in the Open Society, or our arrival at the harsh conclusions necessary to chart a future.

 

*** 

On Formal Democracy

Essay by Ivan A. Ilyin. Taken from the collection “Nashi Zadachi” and translated by Mark Hackard.

There are two different understandings of the state and politics: the mechanistic and the organic. The mechanistic asserts instinctive man and his private interests; it measures life quantitatively and formalistically. The organic derives from the human spirit and ascends to national unity and its common interests; it is qualitative, searching out spiritual roots and solutions.

We shall first examine the mechanistic view.

It sees in man first and foremost the instinctive individual with its “desires” and “needs”: every person wishes to work less, enjoy himself more and relax; procreate and accumulate; maintain his irresponsible opinions and express them without hindrance; to find the like-minded and associate with them wherever they may be; to depend upon no-one and wield as much power and influence as possible. After all, men are born “equal”, and hence each of them must be provided equal rights for the assertion of their desires and needs: these are the inalienable rights of liberty which cannot abide restriction. Therefore every person should have an equal voice in affairs of state. For so many people there will be so many equal voices. Whatever a man may fancy is to be affirmed, and let there be no interference in this. Allow like-minded men of all nations to unite freely; let the votes be counted; the majority will decide…

As to the quality of the desires, plans and enterprises of all these men of one mind, and especially the motives and intentions of voters, no-one may concern himself. All of this is protected by inviolable “freedom”, equality and the secret vote. Every citizen as such is considered already reasonable, enlightened, well-intentioned and loyal, incorruptible and honorable; each man is given the opportunity to discover his “valor” and veil all his designs and schemes with words about “the common good”.

Until he is caught, this man is not a thief; until taken red-handed, he demands complete respect. He who has not been implicated at the scene of a crime (for example, treason, foreign espionage, conspiracy, bribes, waste, fraud, call-girl rings, counterfeiting) – is considered a political “gentleman” independent of his profession and a full citizen. Most important are liberty, equality and vote-counting. The state is a mechanical equilibrium of private (personal and group) agendas; the state is built as a compromise of centrifugal forces, played out in the performances of political actors. And politics should move according to the results of mutual distrust and competing intrigues.

Unfortunately this view (as much as I know) is nowhere expressed in such a frank and precise form. It is not a doctrine; it is simply an unspoken political dogma, rooted in the world and taken as the self-evident essence of democracy. All men are formally free; all men are formally equal and contend with each other for power, for the sake of their own interests, yet under the pretense of a common benefit.

Such a formal and quantitative conception of the state renders its fate dependent on whom, how and what shall fill a vacuum of content, as well as that indifferent-drifting quality people afford themselves through formal “liberty”. State and government are but a mirror or arithmetic sum of what is made in the soul of the human mass and its sense of justice. Something stews within this at once opaque and unassailable cauldron: any interference is forbidden as “pressure”, and any constraint or action is denounced as “an infringement upon freedom”. Every citizen is secured the right to crooked and deceptive political paths, to disloyal and treasonous designs, to the sale of his vote, to base motives for voting, to underground plots, unseen treachery and secret dual citizenship- to all those crudities which are so profitable to men and so often tempt them.

The citizen is given the unlimited right to temptation and the corruption of others, as well as the subtle transactions of self-prostitution. He is guaranteed the freedom of disingenuous, lying, and underhanded speech, and the ambiguous, calculated omission of truth; he is granted the liberty to believe liars and scoundrels or at least pretend to believe them (in self-interest simulating one political mood or its complete opposite). And for the free expression of all these spiritual seductions he is handed the ballot. Motivations for voting must be free; the formation of parties tolerates no constraint; to limit political propaganda is to exercise coercion.

To judge and condemn for “political views” is not permitted: this would signify an assault upon another’s “conscience” and persecution of his beliefs (in German, Gessinungsjustiz). Freedom of opinions should be total; government officials will not dare infringe upon this or attempt its curtailment. And the most stupid, most harmful, ruinous and foul “opinion” is sacrosanct, already by virtue of the fact that there is a destructive fool or traitor who has proclaimed it, all the while hiding behind its inviolability. Is it possible to make him only passively hold his beliefs? How are we to keep him from putting these thoughts into action, through whispers, conspiracy, secret organizations, and the covert accumulation of arms?

It is understood that all of this immediately disarms the state before enemies and subversives; at the same time it guarantees these enemies and subversives total liberty and impunity. The government is obliged to secure the people the freedom to be seduced, while revolutionaries and traitors are assured the freedom to seduce. It is natural that another election’s results will show the success of this guaranteed seduction. And so the regime will continue until the seduction undermines the very idea of voting and readiness to submit to the majority (for according to the recently stated revolutionary formula of the Belgian Spaak: “The minority is not required to submit to the majority”). Then voting is replaced by rebellion, and the organized totalitarian minority seizes power.

This means that the formalistic-quantitative concept of the state opens the doors wide open to every political adventure, coup and revolution, as we observe from year to year in South America, for example. And in truth, the scoundrels of the world would have to be complete fools if they did not notice and exploit this excellent opportunity for the seizure of power. Admittedly, American gangsters did not reach this point and kept their atrocities out of politics, and the Sicilian Mafiosi have also been satisfied with private income. But to arrive at such a conclusion is not at all difficult. Nature abhors a vacuum; as noble motives (religious, moral, patriotic, and spiritual) weakened and withered in human souls, into the empty space of formal liberty would inevitably surge ridiculous, evil, perverse and avaricious plans advanced by totalitarian demagogues of the Left and Right.

Formal liberty includes the freedom of secret treason and overt destruction. From the very beginning the mechanistic and arithmetical competition of private desires prepared within people’s hearts the possibility of blind escalation and civil war. As long as centrifugal forces agreed to moderate their demands and find a compromise, the state could maintain balance over the chasm; but the prophets of class struggle rebelled and brought upon us the moment of civil war. How can the formal-mechanistic conception of the state oppose them? By the urging of great persuaders? Cries over our perishing freedom? Or ideas of sentimental humanitarianism, forgotten conscience and trampled honor? But this would mean “interference”, thereby denouncing formal liberty and the mechanistic conception of politics! This would entail a loss of faith in political arithmetic and a fall into pure democratic heresy!

For formal democracy does not allow any doubt as to the good intentions of the free citizen. Jean-Jacques Rousseau once taught that man by his nature is rational and good, and the one thing he lacks is freedom. We need only to not hinder him in drawing from his good-natured heart the guiding “general will”, wise, unerring and salvific…Just don’t bother him, and he shall draw it forth!

People came to believe this two centuries ago. The French Encyclopedists and revolutionaries believed, and after them anarchists, liberals and proponents of formal democracy around the world. They believed to such a degree that they even forgot about their faith and its dangers: it was decided that this system is the truth most undoubted, and that in politics it demands veneration before liberty, a respectful formalism and an honest count of the votes. And now two centuries of this practice have set contemporary politicians before the greatest political earthquake in world history…

What can they do? Curtail formal liberty? Reject the mechanism of private desire? Abolish the arithmetic of voting? But this would mean to doubt the sacred dogmata of modern democracy! Who shall risk such a feat? Who will disavow himself? And how will he oppose totalitarians from both the Left and the Right?

If this is a dead end, then what next? Assent to the deformations and atrocities of a totalitarian regime?! Impossible!

 

Mark Hackard

Mark Hackard

Mark Hackard has a a BA in Russian from Georgetown University and an MA in Russian, East European, and Eurasian Studies from Stanford University.