Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 26 février 2013

Le Système entre le clown et l’ex-comique

italie-beppe-grillo.jpg

Le Système entre le clown et l’ex-comique

Ex: http://www.dedefensa.org/

L’Italie nous la fait en grand, nous donnant sa version de la fameuse “résilience” que les regroupements antiSystème sont capables d’opposer au Système. Les élections de dimanche ont montré la capacité imaginative de l’Italie, surtout au niveau de la psychologie et de l’inconscient-antiSystème dans le cours et la répartition des votes, organisant des résultats qui montrent trois niveaux de blocage…

• Le premier niveau, le plus pompeux et le plus pompeusement humiliant pour le Système, c’est le sinistre résultat du très sérieux et compétent mister Monti, l’homme de l’Union européenne et de Goldman Sachs réunis (plus Bilderberg, Coca-Cola, etc.). Sa “coalition” (lui-même, des libéraux excellemment “free-marketistes”, quelques chrétiens démocrates épars, des ex-néofascites en vadrouille) donne autour de 10%. L’austère Monti n’est pas mécontent de son résultat qu’on qualifierait effectivement d’“austère” : «Its failure was the price of the tax increases and unpopular reforms that Monti's administration imposed after taking office in November 2011. Monti insisted he was content with the result, having created a programme that had presented voters with a “realistic” way forward for the country. “Ours is a satisfying result,” he told a press conference.» (Guardian du 26 février 2012.)

• Le second niveau est la réapparition du clown Berlusconi, devenu jusqu’à son départ précédent l’horreur politique selon le Système : appliquant jusqu’à la nausée les mœurs les plus grossiers du Système mais en les noyant jusqu’à la suffocation d’une avalanche de frasques diverses commentées d’un cynisme sans frein et rigolard, le tout donnant l’effet de ridiculiser le Système, – et un effet d’inversion assez original par conséquent… Il est pourtant de retour, avec suffisamment de puissance électorale pour bloquer le fonctionnement normal du Système, qui serait de bidouiller une sorte de coalition-Système un peu moins “austère” que Monti, mais faisant l’affaire. La haine de la gauche-Système (“centre-gauche” pour les dames) pour Berlusconi devrait faire l’affaire pour perpétuer le blocage de ce point de vue (impossibilité de faire un gouvernement ou faire un gouvernement-équilibriste tombant à la première mesure impopulaire). Les rapports entre les deux seront en effet très serrés. Selon AFP du 25 février 2013 :

«Quant à Silvio Berlusconi, parti sous les huées en novembre 2011 en laissant une Italie au bord de l’asphyxie financière, il a opéré une remontée spectaculaire en promettant d’abaisser les impôts et même de rembourser une taxe foncière impopulaire rétablie par Monti.

»La coalition de gauche de Pier Luigi Bersani, donnée à 30,3% selon des résultats partiels sur les trois quarts des sièges, devrait pouvoir s’adjuger la majorité des sièges à la Chambre, grâce à un système qui accorde 54% des fauteuils à la formation arrivant en tête. Mais au Sénat, où la prime de majorité est accordée par région, les résultats partiels prévoient le centre gauche très loin de la majorité absolue des 158 sièges. Les dernières estimations du journal La Repubblica lui donnait 104/105 sièges, l’alliance de droite de Silvio Berlusconi étant en tête avec 113/123 sièges, mais sans possibilité de constituer une majorité. “C’est sûr que s’il y a une majorité à la Chambre et une autre au Sénat, il n’y a pas de gouvernement”, a constaté avec dépit Stefano Fassina, l’économiste du Parti démocrate, assailli de questions au QG de campagne du PD.»

• Le troisième niveau de blocage est ce que AFP désigne élégamment de «boom du mouvement de l’ex-comique Beppe Grillo». On ignore si Beppe est un “ex-comique” (pourquoi “ex-” ?) mais sa performance donne un effet du plus haut comique presque de génie lorsqu’on l’observe d’un peu haut, par rapport aux ambitions “austères” et sérieuses du Système. Beppe est la star de l’élection, et même cinq fois star s’il le faut avec son Movimento 5 Stelle, ou “Mouvement 5 étoiles” (M5E, ou M5S en dialecte anglo-saxon rejoignant la superbe langue italienne dans ce cas). M5S/M5E obtiendrait «plus de 23,5 % au Sénat et plus de 25,5 % à la Chambre des députés, devenant ainsi le principal parti d'Italie devant le Parti démocrate». AFP note donc sobrement à ce propos :

«L’Italie semblait se diriger lundi soir vers une impasse, avec une Chambre des députés à gauche et un Sénat sans majorité, à l’issue d’élections marquées par le boom du mouvement de l’ex-comique Beppe Grillo. “Vote choc qui nous donne un Parlement bloqué”, probablement pas de majorité, titrait sur son site le Corriere della Sera, journal de l’establishment italien, reflétant les inquiétudes des partenaires de la troisième économie de la zone euro. Seul véritable vainqueur du scrutin Beppe Grillo et son Mouvement 5 Etoiles, décrié comme “populiste” par ses adversaires, a su séduire en surfant sur le rejet de la classe politique et la rage contre l’austérité. Selon des résultats encore partiels, il obtiendrait entre 24 et 25% dans chacune des deux chambres, devenant le deuxième parti politique italien, derrière le Parti démocrate, la première force de gauche.»

• Trois niveaux de blocage, c’est beaucoup, et cela nous promet du sport. Les constats généraux sont absolument dépités et extrêmement préoccupés. La Bourse, comme on disait dans l’entre-deux guerres, est mal dans sa peau et les cours mesurent le malaise avec la chute habituelle… Dans tous les cas, rien à faire, c’est Beppe qui occupe le centre de la scène des commentaires… Selon le Guardian :

«Neither right nor left had an outright majority in the upper house, where the balance will be held by Beppe Grillo's Five Star Movement (M5S). Grillo has ruled out supporting either side in his drive to sweep away Italy's existing political parties and the cronyistic culture they support – a sentiment he appeared to reiterate after the countby insisting the M5S was not planning on “any stitch-ups, big or small” and lambasting Berlusconi's voters for committing “a crime against the galaxy”.

»In an audio message broadcast live online, Grillo said that, after his movement's “exceptional’ results, the mainstream parties were “finished, and they know it”. “We've started a war of generations … They've been there for 25 to 30 years and they've led this country to catastrophe,” he said. “We will be an extraordinary force … We will be 110 inside [the parliament] and several million outside.”»

• Tous les commentateurs-Système, c’est-à-dire les commentateurs sérieux, mettent en évidence combien tous les dirigeants-Système de type européen vont être “horrifies” par ces élections italiennes et, notamment, selon la dialectique du borborygme-Système standard, par “la montée du populisme” (sacré Beppe). The Independent du 26 février 2013 résume le tout par trois scenarios, graduellement de plus en plus pessimistes, le troisième étant, selon le quotidien londonien, le plus probable avec de très rapides nouvelles élections (Beppe, lui, voudrait un referendum, ou bien songe-t-il à une deuxième “marche sur Rome” après la première, réussie, de ce dimanche) : «The centre left wins the lower house but fails to form a coalition needed to pass legislation through the Senate. Last night, this outcome was looking increasingly likely as the Democratic Party failed to make inroads to the “swing-state” regions of Lombardy, Veneto and Campania. Such a lame-duck administration might limp on for a few months but fresh elections would be virtually certain - and financial instability in Italy and beyond, a very real danger.»

Tout cela, on le comprend, est parfaitement et remarquablement antiSystème. Il ne s’agit pas de distribuer des prix de vertu, car le fait antiSystème par définition relatif et volage n’a rien à voir avec la vertu, sinon celle, absolument “révolutionnaire” (seul cas où ce mot désuet a encore un sens), de se trouver dans une position antiSystème dans une circonstance essentielle. C’est le cas du clown (Berlusconi), qui fait assez pour empêcher un gouvernement stable ou pour l’interdire, et c’est le cas de l’ex-comique comme ils l’appellent, qui applique là-dessus une ébouriffante victoire aussitôt diabolisée comme “populiste”. La pauvreté du langage-Système pour discréditer ceux qui se dressent en position antiSystème, involontairement ou volontairement, conjoncturellement ou structurellement, est révélatrice de l’essoufflement de la chose (le Système), épuisée par sa transformations presque d’ordre transsexuelle, de la dynamique de la surpuissance en dynamique d’autodestruction. (Surtout quand les deux se combinent et ajoutent leurs effets au profit nécessairement de la dynamique de l’autodestruction puisque, seule des deux, elle a un but. Ainsi, le Système effectuant sa mue transsexuelle se révèle-t-il comme hermaphrodite, résolvant le dilemme “sociétal” du mariage gay.)

Maintenant, certes, que faire ? Normalement, l’artillerie lourde va être déployée et déchaînée, prioritairement contre Beppe. Les munitions ne manquent pas : “populiste”, on l’a dit, mais aussi “fasciste” (pourquoi pas ?), “gaucho-anarchiste” (par souci de pluralité), “nihiliste” (après tout…), et ainsi de suite. (On n’ira pas jusqu’à le traiter de “comique”, mais quoi….) Les thèses vont également fleurir, du côté des commentateurs qui se rêvent antiSystème, pour débusquer les ruses du Système : l’ex-comique sera donc “provocateur” et “manipulateur”, ou bien “provocateur manipulé”, ou bien (ceci équivalant à cela et à cela) une sorte de remake des “années de plomb”, version comique, avec les agitations des réseaux Gladio et autres qu’il pourrait par conséquent déclencher… Il ne manquerait plus, en effet, que certains rêveurs imaginent l’intervention de l’armée pour mettre de l’ordre dans tout cela : c’est alors qu’on n’aurait pas fini de rire de leur “désordre créateur”.

En attendant, contentons-nous d’en rajouter, dans le sens de notre estime extrême pour les voies surprenantes et exotiques que prend la “résilience” de la résistance antiSystème. Il faut dire que la stupidité abyssale des politiques sectorielles et oppressives qu’impose la politique-Système aux robots qui l’opérationnalisent en toute austérité et en col-cravate sans cravate, est une aide puissante à ce phénomène qu’on aurait tendance à qualifier de la formule immortelle de Mao des “Cent Fleurs”, – cette floraison dans tous les sens des événements qui s’instituent eux-mêmes en une posture antiSystème si réjouissante et efficace, cette floraison qui ne cesse de se renouveler, qui ne cesse de pratiquer le contrepied contre les poussées surpuissantes-autodestructrices du Système. Cet épisode nous rappelle les vertus de la démocratie, qui nous vient de la sagesse grecque lorsqu’elle est bien appliquée, et la gloire de l’Italie, qui nous vient de la grandeur romaine lorsqu’elle est bien manipulée : la modernité n’a donc pas complètement détruit l’essence de ces deux grands Moments des temps antiques.

…Mais où tout cela mène-t-il ? s’exclame-t-on. Il est vrai que le programme de Beppe et de ses cinq étoiles ne manquent pas de charme ni d’esprit d’à-propos, dans tous les cas pour le moment et en espérant qu’il le conservera : ne rien faire et tout bloquer. C’est effectivement la leçon que nous tirions de cette belle résilience antiSystème en général, le 9 novembre 2012 : surtout, ne pas espérer savoir ni connaître ce qui va sortir de tout cela, mais au contraire comprendre que n’en rien connaître et n’en rien savoir c'est le signe de la sagesse même ; autrement dit :

«La dynamique à l’œuvre ne construit pas un monde meilleur selon la dialectique de communication du Système qui ajoute et agite toujours ce hochet des “lendemains qui chantent” à l’intérieur de ses propres limites ; elle se contente de résister et de faire jaillir de cette résistance une dynamique nécessairement structurante. Ce mouvement est évidemment et nécessairement imperceptible à la conscience présente, et il n’a de sens que dans une perspective qui dépasse le Système. C’est une situation qui aura son utilité fondamentale lorsque d’autres événements interviendront, alors que d’autres évènements que nous n’identifions pas encore formellement sont d’ores et déjà à l’œuvre, dont l’effet indirect se traduit par le caractère de plus en plus erratique, de plus en plus nihiliste et de plus en plus destructeur d’elle-même, de la politique-Système.»

 

B. Lugan: la crise du Mali

Bernard LUGAN

La crise du Mali

Entretien avec Yves-Marie Laulan

« Nicolas Sarkozy veut furieusement prendre sa revanche
sur le destin
qui l’a privé d’un second mandat
où son “immense” talent
aurait pu s’épanouir à loisir…
sur les Français, ingrats, qui ne l’ont pas réélu…

et surtout sur ses “amis de l’UMP” qui ne l’ont pas assez soutenu. »

 

Yves_Marie_Laulan170309500.jpg

Entretien avec Yves-Marie Laulan,

auteur du livre Les Années Sarkozy (Éditions de l’Æncre, 340 pages, 31 euros)

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Votre livre est un véritable réquisitoire contre Nicolas Sarkozy…

Il a fait croire aux Français qu’il allait redresser notre pays alors qu’il l’enfonçait encore davantage. Il n’a vécu que par et pour l’image, les « coups » médiatiques et les sondages. Il a été un magicien de l’illusion médiatique, vivant dans l’instant, sans vision d’ensemble ni projet de long terme. Était-il vraiment fait pour être président de la République ? Il incarne malheureusement à la perfection tous les travers de l’homme politique de notre temps.

Vous dressez un constat radical des « années Sarkozy »… N’y a-t-il rien eu de positif durant celles-ci ?

Tout a été en trompe-l’œil : la réforme de l’université ? « À côté de la plaque » : le vrai problème est celui de leur gestion beaucoup plus que le « faux nez » de leur indépendance… La sécurité ? L’affaire Neyret, les ripoux de la police marseillaise, le serial-killer Mérah ou encore l’islamisme radical ont mûri sous le mandat Sarkozy… La réforme de la justice ? Parfaitement inutile au point d’en être dérisoire, tout en laissant de côté les vrais problèmes de la justice en France, injuste et partiale, comme jamais au cours de notre histoire… La réforme de l’école ? Toujours en chantier, avec inchangés le collège unique et la méthode globale, d’où en grande partie l’échec scolaire… Les 35 heures ? Malgré un replâtrage, fiscalement coûteux, elles ont été pieusement conserves… La pénible réforme des retraites laissée en jachère ? Il va falloir la reprendre très bientôt sous peine de faillite… Celle de la Sécurité Sociale ? À peine effleurée… Et ne parlons pas, cerise sur le gâteau, de l’immigration clandestine qui déferle toujours…

Le chantier des réformes Sarkozy ressemble à s’y méprendre à ces friches industrielles du régime soviétique : jonchées d’équipements laissés à l’abandon sous le soleil et la pluie. Oui, Nicolas Sarkozy aura été le champion toutes catégories des innombrables réformes en trompe-l’œil, toujours entreprises, jamais achevées, mais médiatiquement présentées devant l’opinion comme de grandes victoires de l’ex-président. En d’autres termes, il nous a fait prendre des vessies pour des lanternes. J’en apporte la démonstration, preuves à l’appui.

Aura-t-il été pire que ses prédécesseurs… et que son successeur François Hollande ?

Oui, pire ! Parce qu’il nous a fait perdre 5 années qui ne se rattraperont pas… Dans peu d’années, l’immigration massive et intense – au rythme infernal de 250 000 entrées par an –remettra en cause, et pour toujours, la survie de la France, de son histoire, dont elle va être dépouillée, de son identité, de ses traditions et de ses valeurs… C’est un crime majeur, impardonnable ! Car un pays peut se relever d’une guerre perdue, on l’a fait ; d’une crise économique, on l’a vu. Il ne se relève jamais d’une guerre démographique perdue. Et nous sommes en train de la perdre, largement en raison de l’ineptie, et des mensonges de Nicolas Sarkozy, lequel passera devant l’histoire comme un des principaux fossoyeurs de notre patrie.

Un retour de Nicolas Sarkozy vous semble-t-il envisageable ?

Par lui-même, certainement. Il ne va vivre que pour cela. Et ceux qui soutiennent le contraire n’ont rigoureusement rien compris au personnage. Il voudra furieusement prendre sa revanche sur le destin qui l’a privé d’un second mandat où son immense talent aurait pu s’épanouir à loisir… sur les Français, ingrats, qui ne l’ont pas réélu… et surtout sur ses « amis de l’UMP » qui ne l’ont pas assez soutenu…

Une des pierres d’achoppement pourrait provenir de l’UMP elle-même qui se cabrerait contre le chef déchu dans lequel elle ne croierait plus et déciderait que « cela suffit comme cela » pour regarder ailleurs. C’est ce qui est arrivé à Valéry Giscard d’Estaing… À moins que l’UMP n’existe bientôt plus

Yves-Marie Laulan a été successivement au cabinet de Michel Debré, secrétaire national du RPR, président du Comité économique de l’OTAN et professeur à Sciences Po, à l’ENA et à Paris II. Il préside aujourd’hui l’Institut de Géopolitique des Populations. Mais, couronnement de sa vie, sa chronique à « Radio Courtoisie » est venue là pour le consoler de ses malheurs.

Die weltweite Machtergreifung der Banker

Die tatsächliche Neue Weltordnung: Die weltweite Machtergreifung der Banker

John Kozy

Wie schnell doch manchmal die ausgeklügeltsten Pläne über den Haufen geworfen werden. Es scheint, als kämen und gingen neue Weltordnungen so häufig wie Finsternisse.

Die alte Weltordnung, das Ancien Régime, starb zusammen mit 16 Millionen Menschen während des großen Europäischen Krieges, der am 28. Juni 1914 durch die Ermordung des österreichisch-ungarischen Thronfolgers Erzherzog Franz Ferdinand in Sarajewo durch den damals 19-jährigen serbischen Nationalisten Gavrilo Princip ausgelöst wurde. (Heute würde man Princip als »Terroristen« bezeichnen.) Dieses Attentat führte Länder, die eigentlich kein Interesse daran hatten, Krieg zu führen, in den mörderischsten und vernichtendsten Krieg, den die Welt bis dahin erlebt hatte.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/john-kozy/die-tatsaechliche-neue-weltordnung-die-weltweite-machtergreifung-der-banker.html

Remembering Sven Hedin

sven-hedin2.jpg

Remembering Sven Hedin

By Savitri Devi

Ex: http://www.counter-currents.com/

Editor’s Note: 

We are presenting the following excerpts from Savitri Devi’s And Time Rolls On: The Savitri Devi Interviews [2] in honor of the birthday of the great Swedish explorer Sven Anders Hedin (February 19, 1865–November 26, 1952). For a brief account of his life and work, see his Wikipedia [3] article. 

Hedin’s feats of exploration and his magnificent books recommend him to the attention of all mankind. What recommends him to the North American New Right is his devotion to the survival and flourishing of European man and civilization, which he believed was endangered by both communism and Anglo-Saxon capitalism.

As a Swede and a European, Hedin saw the Second German Reich as the best vehicle for the preservation of European civilization, and when Germany revived under the Third Reich, he reposed his hopes there, enjoying the friendship and admiration of Adolf Hitler, Hermann Göring, and other leading National Socialists.

As this text also makes clear, Hedin had more than a nodding knowledge of the traditional religions and spirituality of Asia.  

. . . I came back to England from Iceland at the end of ’47, and there I had to struggle a long time too. Until it was possible for Mr. Mukherji to send me a little money. He was himself in difficulty at the time. He had no job after the war. His past injured him a lot from the point of view of jobs. In fact, he couldn’t send me anything until ’48. But I already had a job. I got a job in the dancing company of Ram Gopal as a dresser.[1] I had to take care of the costumes of the girls and all that. It was not badly paid: £5 a week in England, £10 a week abroad. I was taken to France. I was taken to Norway. I was taken to Sweden. We stayed two-and-a-half months in Sweden, and that took me to June ’48.

Of course, I didn’t like the surroundings very much, and I don’t mean the surroundings in Sweden. I mean the surroundings in the company. The stage manager, Mr. Ben Topf, was a Jew. A Jew who said in the train he would like to see the larders full and the arsenals empty in Germany, naturally. And I hated him for it. [. . .]

In Sweden on the 6th of June, 1948 I met somebody extraor­dinary. I met Sven Hedin.[2] I wanted to meet him. I knew he was one of our people. But they told me, “Sven Hedin meets nobody after ’45. He doesn’t want to meet anybody. You can try.” So I wrote a letter to him, and he said, “Yes, you can come on Sun­day. You can come at 2:00.” I came there at 2:00, and I told him, “You see, we are going to Germany on the 14th.” I had been spending two or three nights, up all night, writing papers.[3] I had intended to spend all my salary in Sweden buying chocolate, sardines, butter, cigarettes, putting a paper in each box and throwing them from the windows of the Nord Express. We were going to pass through Germany. “And I’d like to know, can we have any hope?”

He said, “Why do you say, ‘Can we have any hope?’ Do you have no hope?” I said, “Well, I’m doing this just as an act of defiance, but what to do? Those of Nuremberg, they have killed them.” Sven Hedin said, “Don’t fear. Germany has more such men.” I said, “Yes, but when will they appear?” “They’ll appear in time.” And I said to him, “What about the Führer? Is he dead or alive?” He said, “Whether he’s dead or alive, he’s eternal. What does it matter to you?” I said, “I’ll never see him if he’s really not alive.” “Well, even if you do see him, what difference would it make? The war is lost anyhow. And his ideas are true anyhow, even with a lost war.” I said, “You are right. You are right.”

And with this sort of talk and with the encouragement he gave me, he said, “You can distribute your papers if you like, all through Germany. If you get into trouble . . .” I said, “I don’t care. I don’t care if I spend my life in an Allied concentration camp.” “In that case, carry on.” I felt my wings, my old wings were growing again. He wanted to give me supper, if you please. I never expected it. “It is 7:00 now, you can have supper with me.” I said, “At 7:00 I must be at the theater. It’s a night show. I have to be there. It’s my job.” He said, “All right.” So I went.

The first person I met in the theater was Ben Topf. He looked at me and said, “Mrs. Mukherji, what happened to you?” I said, “Nothing happened to me.” “You look 20 years younger.” I said, “Do I?” I said, “I met a great man.” “What kind of great man?” I said, “Sven Hedin, the great explorer of Central Asia. The one who found out the real way that Lop Nor and other Central Asian lakes go around and round and round. They fol­low the same route.” He said, “For that you are so pleased to meet that man?” And I said, “Yes I am. I am interested in arche­ology and explorations. What can you expect?” He didn’t believe me, of course. He found it queer. He wouldn’t have found it queer for long.

And Time Rolls On, pp. 54–56

In October ’46, I was staying at 104 Grosvenor Road, in a very quiet room. It was a building for nurses, a kind of hostel for nurses. They used to sleep in the daytime. At night they were on duty. So it was perfectly quiet in the daytime and at night. And that’s what I wanted. I liked physical peace. So I was there on the night of the 15th to 16th of October ’46. And I never read the papers. I didn’t want to read them. I didn’t want to see the evolution of the trial at Nuremberg. I hated it. But I couldn’t sleep. I couldn’t. I couldn’t detach my mind from the fact that I knew, without reading the papers—every­body knew it—that the 11 were to be killed on that night.

I was thinking about it. I was thinking about it. And then sud­denly, I was not asleep, but I felt exactly as I used to feel after my exercises at Hatha yoga ten years before.[4] I was no longer in that room. I don’t know how I went through the walls. I was in Göring’s cell. And I saw Göring just as I see you. He was seated with his hands like this.[5] And suddenly he did like that. As though he saw me and was rather astonished. I had some­thing in my right hand, a tiny little piece of I don’t know what, something I held. And I said to him, “No fear”—“keine Angst.” “No fear. I’m not an enemy. I’m one of your people. I wish I could save you all from this ignominy, but unfortu­nately the heavenly powers gave me permission to save one, and one only, up to my choice, and I chose you because of your kindness to creatures. Because of your solicitude to ani­mals.”

sven_hedinzzzzz.jpg

Göring had been a hunter in his youth. He had given it up. And he liked animals, that’s true. But some hunters do at the same time they’re hunters. He had a leopard for a pet. The leopard used to lie at his feet and purr, like a big cat. I knew that. What I knew also was that he contributed with the Führer to the setting up of the Reichsjagdgesetz,[6] a book thick like that. It is much more than a regulation of hunting. It’s a protection of nature. Traps are forbidden. One man hunting by himself is forbidden. It must be two. If an animal is wounded the other one will shoot it. Mustn’t kill fe­males. Mustn’t, mustn’t, mustn’t, mustn’t. The Führer could not forbid hunting altogether. He did what he could to lessen the effect, and Göring had a part of that.

That I knew before I got into this kind of queer state. I said to him, “Take this,” and gave him what I had in my right hand. I said, “Take this, and don’t allow these people to kill you as a criminal. You are not one. Anything but. Now I must go. Good-bye. Heil Hitler!” And I vanished. And I didn’t see any­thing of the kind. I fell completely unconscious after that. I saw Göring, and I was unconscious. I gave him whatever I had to give him. I was unconscious.

I woke up. It was 10:00 in the morning. I never wake up at 10:00. I wake up at 6:00. I never sleep like that. I opened my eyes. I said, “What a queer experience I had. Where did I go last night?” Anyhow, I bathed quickly, and I went downstairs. It was a rainy day, drizzly. I never bought a paper as I told you. I wasn’t going to buy the paper on the 16th of October, anything but. But I couldn’t help seeing the headlines on the papers. There was a newspaper kiosk just opposite. Headlines like that. Eight centimeters high. “Göring found dead in his cell, half past two in the morning. Nobody knows who gave him the poison. Potassium cyanide.”

I’ll never forget it. And I felt cold all over my body. It seemed to me that I saw the Nataraja, the dancing Shiva, as he is presented in Hindu tem­ples, dancing in the clouds. And I said, “If this has been done through me, use me in greater things still. If it’s me, that’s the best thing I did in my life.” I don’t know what really happened, to this day. I know what experience I had. I know what I felt. I know what I saw. I don’t know anything more. Is it a genuine experience? What is it? I just don’t know. I don’t pretend to know, and I don’t like to speak of what I don’t know.

Less than two years later, on June 6th, 1948, I met Sven Hedin, who is a scholar of Tibetology and has roamed all over Central Asia and seen things in Ladakh and Tibet. I asked him, “What would people in Ladakh or Tibet think of this?” He said, “My dear, they would find that the most natural thing in the world. That is no problem for a Tibetan or for a Ladakhi, for a Buddhist Lama. No problem at all. You went into the astral plane. You gave Göring some astral potassium cyanide, and it materialized in his hand. He took it and died, instead of being hanged.” I said, “I wish I could’ve done it for the 11.” “Well, you could for one. Be thankful that you could for one.” That’s what Sven Hedin told me. I don’t know any more than that. I never had a psychic experience in my life. That’s the only one.

And Time Rolls On, pp. 48–50

Notes

1. Ram Gopal (1912–2003) was one of the leaders of the revival of classical Indian dance and one of the most celebrated and widely traveled dancers of the 20th century. See his Rhythm in the Heavens: The Autobiography of Ram Gopal (London: Secker and Warburg, 1957).

2. On Hedin and Savitri’s first propaganda trip through occupied Germany, see Gold in the Furnace, ch. 4, “The Unfor­gettable Night.”

3. Savitri supplies a translation of the flyer in Gold in the Furnace: “In the midst of untold hardships and suffering, hold fast to our glorious National Socialist faith, and resist! Defy our persecutors! Defy the people, defy the forces that are working to ‘de-Nazify’ the German nation and the world at large! Nothing can destroy that which is built in truth. We are the pure gold put to test in the furnace. Let the furnace blaze and roar! Nothing can destroy us. One day we shall rise and triumph again. Hope and wait! Heil Hitler!” (Gold in the Furnace, 34).

4. See ch. 3, §9 below.

5. According to Sven Hedin (1865–1952), diary entry of 6 June 1948, Savitri told him that, “Han satt med huvudet i händerna” (“He [Göring] sat with his head in his hands”) (The papers of Sven Hedin, box 41, National Archives of Sweden).

6. Reich Hunting Law.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/02/remembering-sven-hedin/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Sven-Hedin.jpg

[2] And Time Rolls On: The Savitri Devi Interviews: http://www.counter-currents.com/2013/02/and-time-rolls-on-now-in-kindle-and-nook/

[3] Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Sven_Hedin

00:05 Publié dans Eurasisme, Histoire, Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sven hedin, suède, exploration, eurasie, eurasisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

lundi, 25 février 2013

Le modèle suisse et l'esprit de la démocratie directe

 

"Le modèle suisse et l'esprit de la démocratie directe"

par David L'Epée

La Russie et l’Europe à la croisée des chemins?

map_Engl_big.jpg

La Russie et l’Europe à la croisée des chemins?

par Alexandre Latsa

Ex: http://fr.rian.ru/

La visite du président de la république française François Hollande à la fin de ce mois de février 2013 à Moscou arrive dans un contexte très spécial concernant les relations France/Russie, tout autant que les relations Russie/Europe et les relations Russie/Occident en général.

Depuis la fin des années 90 et la chute de l’empire Soviétique, et surtout depuis le début des années 2000, l’interaction entre la Russie et les pays de l’union Européenne, ainsi qu’avec l’Occident en général a été croissante. La volonté de rapprochement de la Russie vers l’Occident ayant été l’une des grandes orientations de la politique étrangère du Kremlin depuis 1991, soit depuis maintenant 22 ans, c'est à dire l’âge de la jeune fédération de Russie.

Sur ce plan, la politique russe est restée inchangée et stable et la volonté de rapprochement avec l’Ouest et surtout l’Europe n’a pas été que théorique. Elle a donné lieu à des actes très importants, que l’on pense à l’adhésion au conseil de l’Europe en 1996, à l’adhésion au G8 en 1997, à la proposition de la Russie de rejoindre la famille occidentale dans la lutte contre le terrorisme en 2001, à la création du Conseil Russie/OTAN en 2002 ou encore aux propositions russes de création d’une architecture européenne de sécurité en 2008.

Durant la période récente, la Russie n’a cependant pas concentré toute sa géopolitique extérieure vers l’occident et a pris beaucoup d'initiatives en direction de son étranger proche et de la zone Asie/Eurasie.

La Russie a participé à la constitution de la CEI (1991), une entité intergouvernementale comprenant 15 républiques postsoviétiques, mais aussi à la constitution de la Communauté économique eurasiatique en 2000 et de l’OTSC en 2002, regroupant Russie, Biélorussie, Arménie, Kazakhstan, Kirghizistan et Tadjikistan. Un projet de fusion des deux dernières entités étant envisagé, au sein de l’OSCE, pour qu’elle remplace peut être à terme la CEI. Enfin la Russie a contribué à la création de l’Union Douanière Eurasiatique, qui regroupe la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, confirmant sa volonté d’intégration régionale en Eurasie, au sein de l’espace postsoviétique. De plus, en 2001, soit un an après la création du conseil Russie/Otan, la Russie a aussi contribué à la création de l’Organisation de Shanghai avec la Chine, une organisation militaire intergouvernementale, qui peut être vue comme un pendant régional et asiatique de l’Otan.

La volonté russe de recherche de compromis militaires hors Occident et hors Otan prend toute sa dimension au fur et à mesure que les relations Russie/Otan elles se détériorent, face à l’incapacité qu’ont les américains de sortir d’une logique post guerre froide et de la politique de "containment" à l’Est de la Russie. Une politique dont les conséquences se matérialisent aujourd’hui à travers la crise du déploiement du bouclier anti-missile en Europe de l’est.

Paradoxalement, alors que la crise de 2008 a mis en évidence les disfonctionnements du système économique occidental, l’interaction économique Europe-Russie s'est renforcée, la relation Europe-Russie ayant créé des interdépendances croissantes. La Russie qui est sortie rapidement de la crise économique de 2008 se retrouve en position de force face à une Europe affaiblie, dont les acteurs économiques voient maintenant la Russie comme le marché le plus dynamique ou exporter et investir. En face, l’Europe est devenue le principal client de l’énergie russe, cette interdépendance étant matérialisée par les projets South Stream et North Stream. Mais alors que la Russie va présider le G20 cette année, G20 dont le sommet aura lieu en Russie, il semble que la tentation russe, face au modèle européen ne soit plus aussi importante qu’avant.

Comme le soulignait récemment Fedor Loukianov, en face de la croissante interdépendance économique entre la Russie et l’Europe, un problème de modèle commun semble se dessiner, dont les principales pierres d’achoppement sont la morale globale et le problème du modèle de société. Le malentendu est profond, l’UE souhaite imposer à la Russie une conception sociétale que celle-ci rejette, arguant qu’elle est souveraine et différente. Cette rupture morale entre une Russie conservatrice qui connaît un retour du fait religieux et une Europe au contraire très libérale-libertaire pourrait bien entrainer un malentendu croissant entre la Russie et les pays européens.

C'est peut être à cause de cette incompréhension croissante que la Russie cherche à limiter sa dépendance de fournisseur envers l’UE et projette de réaliser en Asie-Pacifique 22% à 25% de ses exportations pétrolières et 20% de ses exportations de gaz d’ici à 2020, pendant que l’Agence Internationale de l’Energie estime que la Russie réalisera 30% des exportations vers l’Europe à ce moment là.

Un rééquilibrage stratégique essentiel dont on peut imaginer qu’il affaiblira la potentielle emprise de l’UE sur une Russie, qui se liera sans doute plus activement à l’Asie, ce continent dans lequel se situe, il ne faut pas l’oublier, 75% du territoire russe.

L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

Die ganz einfache Verblödung

Die ganz einfache Verblödung

by

Ex: http://helmutmueller.wordpress.com/

TV_Verbloedung.jpgIn Zeiten, in denen Politiker das gemeine Volk  zum Schenkelklopfen animieren und dessen Klugheit und Macht (am Wahltag) beschwören, ist das Verdummungsrisiko allgegenwärtig. Zu den  besonderen Gefahrenquellen zählen neben politischen Veranstaltungen aber vor allem die Medien. Von „digitaler Demenz“ spricht im Zusammenhang mit TV, Google und Co. der Neurowissenschaftler Manfred Spitzer.  Während der Intelligenzforscher Joseph Chilton Pearce gar der Meinung ist, daß unter dem Einfluß des Fernsehens die menschliche Evolution überhaupt an ihr Ende gekommen sei.                                                                           

Aber auch wer ständig „online“ sei, verblöde auf Dauer, so der Blogger Nicolas Carr. Dieser Befund wird mittlerweile durch die Erfahrungen des Alltags bestätigt. Und es gibt nicht nur unterschiedliche Ursachen, sondern auch verschiedene Wege zur Verdummung. Davon betroffen sind nicht nur Junge.

 

Steckt dahinter Methode, hat das ganze Sinn und Zweck?  Sollen die Menschen mit Geschichten aus Nataschas Intimbereich oder  der Beschäftigung von Spielekonsolen vom Denken, vor allem dem logischen und  kritischen, abgehalten werden?                            

Dafür spricht einiges. Man läßt dann Wichtiges andernorts denken, übernimmt Vorgefertigtes, möchte in seinen Aussagen „trendy“ sein und schließt sich einem kollektiven Meinungs-„Hipp“ an, auch wenn dieser aus reinem Profitdenken gespeist wird und für die Zukunft eines Gemeinwesens sehr Fragwürdiges  verspricht.                              

Wie etwa die jetzt von Politik und manchen Kirchenoberen propagierten neuen Familienmodelle aus der Serie Dekadenz für alle. Wobei in ganz spezieller Hinsicht, angesichts eines demographischen Niedergangs, die Verblödung kaum mehr zu überbieten ist.

 

Daß  sich ein nicht zu übersehender an Geist und Bildung armer Zustand besonders in der Politik ausbreitet, ist aus mehreren Gründen einsehbar. Zum einen zieht es schon seit längerem mehr Halbgebildete in diese Gefilde, zum anderen sind solche Politiker dann auch am geeignetsten, um mit vorgedachten, „mainstream“gefälligen  Meinungen, Lösungsansätzen und Modellen indoktriniert werden zu können.                                             

So ist neben den bereits angesprochenen alternativen Familienmodellen die Legalisierung von Haschisch, wie rot-grüne und liberale Superkluge es fordern, auch so ein importierter Schwachsinn. In dem einen wie in dem anderen Fall werden die umfangreichen Konsequenzen – sei es aus Denkbequemlichkeit, übrigens eine Vorstufe zur Verblödung, oder aus reinem Opportunismus – außer acht gelassen.

 

Klar ersichtlich hantelt sich die Verblödung in diesen und anderen Fällen an einem ideologischen Strang entlang, der nicht selten zu den merkwürdigsten Destinationen führt. Nehmen wir den Fall des Karl Lueger, dessen Denkmal in Wien erst in Schieflage gebracht werden sollte, jetzt aber „nur“ mit einer Zusatztafel bedacht werden soll.                           

Dieser große Wiener Bürgermeister, dem der heutige nicht das Wasser reichen könnte, war nämlich, o Schreck,  auch ein Antisemit, wie es von Seite eines einschlägig bekannten Historikers heißt. Aha, und wer war damals und auch früher  keiner?  Luther, Kaiserin Maria Theresia, Goethe, Napoleon, Wagner usw. lassen grüßen.                                            

Es stellt sich die Frage, ob mit solchen Aktionen der Sache wirklich gedient ist oder nicht doch etwas Latentes eher bestärkt wird. Ich meine, ja. Wem aber zu Nutzen?                                                                                                                                                          Eine der Ursachen für eine weit um sich greifende Verblödung mag wohl auch in der zunehmenden Unfähigkeit liegen, in Zusammenhängen zu denken. Das betrifft naturgemäß jüngere Menschen mehr. Was zwar  mit dem Bildungssystem auch zu tun hat, aber eben auch mit den die Zerstreuung fördernden und Vorgekautes liefernden digitalen Medien, deren Gefahren die meisten Eltern unterschätzen.                                                         

Oberflächlichkeit und Konzentrationsschwäche bestimmen daher bereits das Leben vieler Jugendlicher. Mit der Hand schreiben oder Bücher lesen werden zu                                         Nischenbeschäftigungen. Allgemeinbildung findet sich bald als Fremdwort. Viele leben bereits in einer fiktiven Welt, die Gewalt nicht mehr ausschließt. In welche Richtung geht so eigentlich  die Gehirnentwicklung?

 

Nun ist die Verblödung bei Erwachsen ab einem gewissen Zeitpunkt nur schwer  rückgängig zu machen, bei Kindern und Jugendlichen wäre ein bildungsmäßiges Defizit aber zu beheben. Wenn die Politik es nur wollte. Aber da haben wir eben ein Problem. Solange an den Schalthebeln der Politik nicht intelligentere und vor allem auch mutigere Verantwortungsträger sitzen, die nicht jedem Trend nachlaufen und Politik mit Show verwechseln, wird sich im gesellschaftlichen Bereich wenig ändern.                                           

Mit weiteren so  nichtssagenden Reden und unseriösen Ankündigungen gibt man der Verblödung höchstens neue Verbreitungsmöglichkeiten und der Jugend weiteren Grund Glotze und Google jeder sinnvollen auch gemeinschaftsdienlichen Beschäftigung oder gesellschaftspolitischen Hinwendung vorzuziehen.

The Historic Implications and Continuing Ramifications of the Trotsky-Stalin Conflict

Trotski.jpg

Trotsky, Stalin, & the Cold War:
The Historic Implications & Continuing Ramifications of the Trotsky-Stalin Conflict

By Kerry Bolton

Ex; http://www.counter-currents.com/  

Editor’s Note:

This is the second of two chapters on the Moscow Trials that we are reprinting from Kerry Bolton’s new book Stalin: The Enduring Legacy [2] (London: Black House Publishing, 2012). The chapters are reprinted as formatted in the book. Counter-Currents will also run a review of the book, which I highly recommend. 

The Moscow Trials were symptomatic of a great divide that had occurred in Bolshevism. The alliance with Stalin during World War II had formed an assumption among US internationalists that after the Axis defeat a ‘new world order’ would emerge via the United Nations Organisation. This assumption was ill-founded, and the result was the Cold War. Trotskyists emerged as avid Cold Warriors dialectically concluding that the USSR represented the primary obstacle to world socialism. This essay examines the dialectical process by which major factions of Trotskyism became, in Stalinist parlance, a ‘tool of foreign powers and of world capitalism.’

One of the major accusations against Trotsky and alleged Trotskyists during the Moscow Trials of 1936-1938 was that they were agents of foreign capital and foreign powers, including intelligence agencies, and were engaged in sabotage against the Soviet State. In particular, with the advent of Nazi Germany in 1933, Stalin sought to show that in the event of war, which he regarded as inevitable, the Trotskyist network in the USSR would serve as a fifth column for Germany.

The background of these trials has been examined in Chapter III.

Stalin Correct in Fundamental Accusations Against Trotskyites

Staline_et_Trotsky.jpgWhat is significant is that Khrushchev did concede that Stalin was correct in his fundamental allegation that the Trotskyists, Bukharinites et al represented a faction that sought the ‘restoration of capitalism and capitulation to the world bourgeoisie’. However Khrushchev and even Stalin could not go far enough in their denunciation of Trotskyists et al as seeking to ‘restore capitalism’ and as being agents of foreign powers. To expose the full facts in regard to such accusations would also mean to expose some unpalatable, hidden factors of the Bolshevik Revolution itself, and of Lenin; which would undermine the whole edifice upon which Soviet authority rested – the October 1917 Revolution. Lenin, and Trotsky in particular, had intricate associations with many un-proletarian individuals and interests.

The fact of behind the scenes machinations between the Bolsheviks and international finance was commented upon publicly by two very well-positioned but quite different sources: Henry Wickham Steed, conservative editor of The London Times, and Samuel Gompers, head of the American Federation of Labour.

In a first-hand account of the Peace Conference of 1919 Wickham Steed stated that proceedings were interrupted by the return from Moscow of William C Bullitt and Lincoln Steffens, ‘who had been sent to Russia towards the middle of February by Colonel House[1] and Mr. Lansing, for the purpose of studying conditions, political and economic, therein for the benefit of the American Commissioners plenipotentiary to negotiate peace.’[2] Steed stated specifically and at some length that international finance was behind the move for recognition of the Bolshevik regime and other moves in favour of the Bolsheviks, stating that: ‘Potent international financial interests were at work in favour of the immediate recognition of the Bolshevists.’[3] In return for diplomatic recognition Tchitcherin, the Bolshevist Commissary for Foreign Affairs, was offering ‘extensive commercial and economic concessions.’[4]

For his part, Samuel Gompers, the American labour leader, was vehemently opposed to the Bolsheviks and any recognition or commercial transactions, stating to the press in regard to negotiations at the international economic conference at Genoa, that a group of ‘predatory international financiers’ were working for the recognition of the Bolshevik regime for the opening up of resources for exploitation. Gompers described this as an ‘Anglo-American-German banking group’. He also commented that prominent Americans who had a history of anti-labour attitudes were advocating recognition of the Bolshevik regime.[5]

Trotsky’s Banking Connections

What is of significance here however is that Trotsky in particular was the focus of attention by many individuals acting on behalf not only of foreign powers but of international financial institutions. Hence while Stalin and even Khrushchev could aver to the association of Trotsky with foreign powers and even – albeit vaguely – with seeking the ‘restoration of capitalism and capitulation to the world bourgeoisie’, to trace the links more specifically to international finance would inevitably lead to the association also of the Bolshevik regime per se to those same sources, thus undermining the founding myth of the USSR as being the ‘dictatorship of the proletariat’.

These associations between Trotsky and international finance, as well as foreign intelligence services, have been meticulously documented by Dr Richard Spence.[6] Spence states that ‘Trotsky was the recipient of mysterious financial assistance and was a person of keen interest to German, Russian and British agents’. Such contentions are very similar to the charges against Trotsky et al at the Moscow Trials, and there are details and personalities involved, said to have been extracted under torture and threats, that are in fact confirmed by Spence, who traces Trotsky’s patronage as far back as 1916 when he was an exile from Czarist Russia and was being expelled from a succession of countries in Europe before finding his way to the USA, prior to his return to Russia in 1917 to play his part in the Revolution. Expelled from France to Spain, Trotsky was locked up as a ‘terrorist agitator’ for three and a half days in comfortable conditions.[7] Ernst Bark, perhaps with the use of German funds, arranged Trotsky’s release and his transfer to Cadiz to await passage with his family to New York and paid for first class passage on the SS Montserrat. Bark was cousin of the Czar’s minister of finance Petr Bark who, despite his service to the Czar, had the pro-German, pro-Bolshevik banker Olof Aschberg, of the Nya Banken, Sweden, as his financial agent for his New York dealings. A report reaching US Military Intelligence in 1918 stated that Trotsky had been ‘bought by the Germans’, and that he was organising the Bolshevik[8] movement with Parvus.

From being penniless in Spain to his arrival in New York, Trotsky had arrived with $500 which Spence states is today’s equivalent to about $10,000, although Trotsky liked to depict himself as continuing in proletarian poverty. Immigration authorities also noted that his place of residence would be the less than proletarian Hotel Astor in Times Square.

In New York the Trotskys lived in a Bronx apartment with all the mod-coms of the day. Employed by Novyi Mir, and was hosted by Dr Julius Hammer, a Bolshevik who combined revolution with an opulent lifestyle. Hammer was probably the mysterious ‘Dr M’ referred to by Trotsky in his memoirs, who provided the Trotskys with sightseeing jaunts in his chauffeured car.[9]

One of the main contacts for Trotsky was a maternal uncle, banker and businessman Abram Zhivotovskii. In 1915 Zhivotovskii was jailed in Russia for trading with Germany. The US State Department described Zhivotovskii as outwardly ‘very anti-Bolshevik’, but who had laundered money to the Bolsheviks and other socialist organizations.[10] He seems to have played a double role in moneymaking, working as a financial agent for both Germans and Allies. During the war he maintained an office in Japan under the management of a nephew Iosif Zhivotovskii, who had served as secretary to Sidney Reilly, the so-called ‘British Ace of Spies’ who nonetheless also seems to have been a duplicitous character in dealing with Germany. Spence mentions that Reilly, who had a business in the USA, had gone to Japan when Trotsky was in Spain, and arrived back in the USA around the time of Trotsky’s arrival, the possibility being that Reilly had acquired funds from Trotsky’s uncle to give to his nephew in New York. Another Reilly association with Zhivotovskii was via Alexander Weinstein, who had been Zhivotovskii’s agent in London, and had joined Reilly in 1916. He was supposedly a loyal Czarist but was identified by American Military Intelligence as a Bolshevik.[11] Of further interest is that Alexander’s brother Gregory was business manager of Novyi Mir, the newspaper that employed Trotsky while he was in New York. Reilly and Weinstein were also associated with Benny Sverdlov, a Russian arms broker who was the brother of Yakov Sverdlov, the future Soviet commissar.

These multiple connections between Trotsky and Reilly’s associates are significant here in that one of the accusations raised during the Moscow Trials was that the Trotskyists had had dealings with ‘British spy’ Sidney Reilly.

The dealings of Sir William Wiseman, British Military Intelligence chief in the USA, and his deputy Norman Thwaites, with Reilly and associates were concealed even from other British agencies.[12] Wiseman had kept Trotsky under surveillance in New York. Trotsky secured a visa from the British consulate to proceed to Russia via Nova Scotia and Scandinavia. The Passport Control Section of the British Consulate was under the direction of Thwaites. Trotsky was to remark on his arrival in Russia about the helpful attitude of consular officials, despite his detention as a possible German agent by Canadian authorities at Nova Scotia. Trotsky had been able to pay for tickets aboard the Kristianiafiord for himself and his family, and also for a small entourage. What is additionally interesting about Wiseman is that he was closely associated with banking interests, and around 1921 joined Kuhn, Loeb and Co.[13] In 1955 Wiseman launched his own international bank with investments from Kuhn, Loeb & Co.; Rothschild; Rockefeller; Warburg firms, et al[14]. He was thus very close to the international banking dynasties throughout much of his life.

To return to the Kristianiafiord however, on board with Trotsky and his entourage, first class, were Robert Jivotovsky (Zhivotovskii), likely to have been another Trotsky cousin; Israel Fundaminsky, whom Trotsky regarded as a British agent, and Andrei Kalpaschnikoff, who acted as translator when Trotsky was being questioned by British authorities at Nova Scotia. Kalpaschnikoff was closely associated with Vladimir Rogovine, who worked for Weinstein and Reilly. Kalpaschnikoff was also associated with John MacGregor Grant, a friend and business partner of both Reilly and Olof Aschberg. We can therefore see an intricate connection between British super-spy Reilly, and bankers such as Aschberg, who served as a conduit of funds to the Bolsheviks, and Zhivotovskii via Alexander Weinstein.

When Trotsky and several of his entourage were arrested on 29 March at Nova Scotia and questioned by authorities regarding associations with Germany this could well have been an act to dispel any suspicions that Trotsky might be serving British interests. The British had the option of returning him to New York but allowed him to proceed to Russia.[15]

The attitude of Wiseman towards the Bolsheviks once they had achieved nominal power was one of urging recognition, Wiseman cabling President Wilson’s principal adviser Col. Edward House on 1 May 1918 that the allies should intervene at the invitation of the Bolsheviks and help organise the Bolshevik army then fighting the White Armies during the Civil War.[16] This would accord with the aim of certain international bankers to secure recognition of the Bolshevik regime, as noted by both Gompers and Steed.

The financial interests in the USA that formed around the Council on Foreign Relations (CFR), founded by presidential adviser Col. Edward M House as a foreign policy think tank of businessmen, politicans and intellectuals, were clamouring for recognition of the Soviets. The CFR issued a report on Bolshevik Russia in 1923, prompted by Lenin’s ‘New Economic Policy’. The report repudiated anti-Bolshevik attitudes and fears that Bolshevism would be spread to other countries (although it had already had a brief but bloody reign in Hungary and revolts in German). CFR historian Peter Grosse writes that the report stated that,

the Bolsheviks were on their way to ‘sanity and sound business practices,’ the Council study group concluded, but the welcome to foreign concessionaires would likely be short-lived…. Thus, the Council experts recommended in March 1923 that American businessmen get into Russia while Lenin’s invitation held good…[17]

Armand Hammer, head of Occidental Petroleum, son of the aforementioned Dr Julius Hammer who had been the Trotsky family’s host in New York, was a globetrotting plutocrat who mixed with the political and business elites of the world for decades. Hammer was in intimate contact with every Soviet leader from Lenin to Gorbachev — except for Stalin.[18] This omission is indicative of the rift that had occurred between the USSR and Western financial and industrial interests with the assumption of Stalin and the defeat of Trotsky.

The CFR report on the USSR that advised American business to get in quick before the situation changed, was prescient. In 1921 Hammer was in the USSR sewing up business deals. Hammer met Trotsky, who asked him whether ‘financial circles in the USA regard Russia as a desirable field of investment?’ Trotsky continued:

Inasmuch as Russia had its Revolution, capital was really safer there than anywhere else because, ‘whatever should happen abroad, the Soviet would adhere to any agreements it might make. Suppose one of your Americans invests money in Russia. When the Revolution comes to America, his property will of course be nationalised, but his agreement with us will hold good and he will thus be in a much more favourable position than the rest of his fellow capitalists.’[19] In contrast to the obliging Trotsky who was willing to guarantee the wealth and investments of Big Business, Hammer said of Stalin:

I never met Stalin and I never had any dealing with him. However it was perfectly clear to me in 1930 that Stalin was not a man with whom you could do business. Stalin believed that the state was capable of running everything, without the support of foreign concessionaires and private enterprise. That was the main reason why I left Moscow: I could see that I would soon be unable to do business there…[20]

As for Trotsky’s attitude toward capitalist investment, were the charges brought against Trotsky et al during the Moscow Trials wholly cynical efforts to disparage and eliminate the perceived opposition to Stalin’s authority, or was there at least some factual basis to the charge that the Trotskyist-Left and Bukharin-Right blocs sought to ‘restore capitalism’ to the USSR? It is of interest in this respect to note that even according to one of Trotsky’s present-day exponents, David North, Trotsky ‘placed greater emphasis than any other Soviet leader of his time on the overriding importance of close economic links between the USSR and the world capitalist market’. North speaking to an Australian Trotskyist conference went on to state of Trotsky’s attitude:

Soviet economic development, he insisted, required both access to the resources of the world market and the intelligent utilisation of the international division of labour. The development of economic planning required at minimum a knowledge of competitive advantage and efficiencies at the international level. It served no rational economic purpose for the USSR to make a virtue of frittering away its own limited resources in a vain effort to duplicate on Soviet soil what it could obtain at far less cost on the world capitalist market…. It is helpful to keep in mind that Trotsky belonged to a generation of Russian Marxists who had utilised the opportunity provided by revolutionary exile to carefully observe and study the workings of the capitalist system in the advanced countries. They were familiar not only with the oft-described ‘horrors’ of capitalism, but also with its positive achievements. … Trotsky argued that a vital precondition for the development of the Soviet economy along socialist lines was its assimilation of the basic techniques of capitalist management, organisation, accounting and production.[21]

It was against this background that during the latter half of the 1930s Stalin acted against the Trotsky and Bukharin blocs as agents of world capitalism and foreign powers. The most cogent defence of the Moscow Trials, The Great Conspiracy Against Russia,[22] was written by two American journalists, Albert E Kahn and Michael Sayers, and carried an endorsement by former US ambassador to the USSR, Joseph Davis, who had witnessed the trials.

Among the charges against Trotsky was that he was in contact with British Intelligence operatives, and was conspiring against Lenin. This is not altogether implausible. Lenin and the Bolshevik faction were in favour of a separate peace between Russia and Germany. Lenin and his entourage had been provided with funds and transport by the German General Staff to travel back to Russia,[23] while Trotsky’s return from New York to Russia had been facilitated by British and American Intelligence interests. Kahn and Sayers commented that ‘for fourteen years, Trotsky had fiercely opposed the Bolsheviks; then in August 1917, a few months before the Bolshevik Revolution he had joined Lenin’s party and risen to power with it. Within the Bolshevik Party, Trotsky was organizing a Left Opposition to Lenin.’[24]

Trotsky was not well disposed to negotiate peace with German imperialists, and it was a major point of debate among the Allies whether certain socialist revolutionaries could be won over to the Allied cause. Trotsky himself had stated in the offices of Novy Mir just before his departure from New York to Russia that although revolutionists would soon overthrow the Kerensky regime they ‘would not make a separate peace with Germany’.[25] From this perspective it would have made sense for William Wiseman to have intervened and for the British authorities to have let Trotsky proceed after having detained him at Nova Scotia.

American mining magnate and banker Colonel William Boyce Thompson, head of the American Red Cross Mission in Russia,[26] was eager to recruit the Bolsheviks for the Allied cause. He stated his intention of providing $1,000,000 of his own money to assist with Bolshevik propaganda directed at Germany and Austria. [27] Thompson’s insistence that if the Allies recognised the Bolsheviks they would not make a separate peace with Germany,[28] accorded with Trotsky’s own attitude insofar as he also wished to see the war end not with a separate peace but with revolutions that would bring down Germany and Austria. His agenda therefore seems to have been quite distinct from that of Lenin’s, and might point to separate sources of funds that were provided to them.

Trotsky’s actions when the Bolsheviks assumed power were consistent with his declarations, and went against Lenin’s policy of ending the war with Germany. As Foreign Commissar Trotsky had been sent to Brest-Litovsk ‘with categorical instructions from Lenin to sign peace.’[29] Instead he called for a Communist uprising in Germany, and stated that although the Russian army could no longer continue in the war and would demobilise, the Soviets would not sign a peace agreement. After Trotsky’s rhetoric at Brest-Litovsk the Germans launched another assault on the Eastern Front, and the new Red Army found itself still fighting the Germans.

It was at this point that R H Bruce Lockhart, special agent of the British War Cabinet, sought out Trotsky, on the instructions from British Prime Minister Lloyd George.

Lockhart, generally considered the typical anti-Bolshevik Establishment figure, was actually well disposed towards the Bolsheviks and like Colonel Thompson, hoped to win them over to the Allies. At one point his wife warned that his colleagues in Britain thought be might be going ‘Red’. Lockhart wrote of the situation:

Russia was out of the war. Bolshevism would last – certainly as long as the war lasted. I deprecated as sheer folly our militarist propaganda, because it took no account of the war-weariness which had raised the Bolsheviks to the supreme power. In my opinion, we had to take the Bolshevik peace proposals seriously. Our policy should now aim at achieving an anti-German peace in Russia’.[30]

Coincidentally, ‘an anti-German peace in Russia’ seems to precisely describe the aim of Trotsky.

Trotsky intended that the World War would be transformed into a revolutionary war, with the starting point being revolutions in Germany and Austria. This would certainly accord with Colonel Thompson’s intentions to fund Bolshevist propaganda in Germany and Austria with $1,000,000. Thompson was in communication with Trotsky via Raymond Robins, his deputy with the Red Cross Mission, and like him an enthusiast for the Bolshevik regime.[31] Lloyd George had met Thompson and had been won over to the aim of contacting Lenin and Trotsky. Lockhart was instructed to return to Russia to establish ‘unofficial contact with the Bolsheviks’.[32] Lockhart relates that he met Trotsky for two hours at the latter’s office at Smolny. While Lockhart was highly impressed with Trotsky he did not regard the Foreign Commissar as able to weld sufficient influence to replace Lenin. Trotsky’s parting words to Lockhart at this first meeting were: ‘Now is the big opportunity for the Allied Governments’. Thereafter Lockhart saw Trotsky on a daily basis. [33] Lockhart stated that Trotsky was willing to bring Soviet Russia over to Britain:

He considered that war was inevitable. If the Allies would send a promise of support, he informed me that he would sway the decision of the Government in favour of war. I sent several telegrams to London requesting an official message that would enable me to strengthen Trotsky’s hands. No message was sent.[34]

Stalineooooo.jpgGiven Trotsky’s position in regard to Germany, and the statements of Lockhart in his memoirs, the Stalinist accusation is entirely plausible that Trotsky was the focus of Allied support, and would explain why the British expedited Trotsky’s return to Russia. Indeed, Lockhart was to remark that the British view was that they might be able to make use of the dissensions between Trotsky and Lenin, and believed that the Allies could reach an accord with Soviet Russia because of the extravagant peace demands of the Germans.[35] However from what Lockhart sates, it seems that the Allied procrastination in regard to recondition of the Bolsheviks was the uncertainty that they constituted a stable and lasting Government, and that they were suspicious of the Bolshevik intentions towards Germany, with Lenin and Trotsky still widely regarded as German agents. [36]

The period preceding World War II, particularly the signing of the Anti-Comintern Pact between Germany, Italy and Japan, served as a catalyst for Stalin’s offensive against Trotskyists and other suspect elements. Trotsky had since his exile been promoted in the West as the great leader of the Bolshevik Revolution[37], while his own background had been one of opportunism, for the most part as an anti-Leninist Menshevik. [38] It was only in August 1917, seeing the situation in Russia, that Trotsky applied for membership of the Bolshevik Party.[39] Trotsky had joined the Bolshevik Party with his entire faction, a faction that remained intact within the Soviet apparatus, and was ready to be activated after Stalin’s election as General Secretary in 1922. Trotsky admits to a revolutionary network from 1923 when he wrote in his 1938 eulogy to his son Leon Sedov: ‘Leon threw himself headlong into the work of the Opposition…Thus, at seventeen, he began the life of a fully conscious revolutionist, quickly grasped the art of conspiratorial work, illegal meetings, and the secret issuing and distribution of Opposition documents. The Komsomol (Communist Youth organization) rapidly developed its own cadres of Opposition leaders.’[40] Hence Trotsky had freely admitted to the fundamental charges of the Stalinist regime: the existence of a widespread Trotskyist ‘conspiracy’. Indeed, as far back as 1921, the Central Committee of the Bolshevik Party had already passes a resolution banning all ‘factions’ in the Party, specifically warning Trotsky against ‘factional activities’, and condemning the factionalist activities of what the resolution called ‘Trotskyites’. [41]

In 1924 Trotsky met with Boris Savinkov, a Socialist Revolutionary, who had served as head of the terrorist wing, the so-called ‘Fighting Organization’, of the Party, and who had been Deputy Minister of War in the Kerensky Government. After the triumph of the Bolsheviks Savinkov, leaving Russia in 1920, became associated with French and Polish authorities, and with British agents Lockhart[42] and Sidney Reilly. [43] Savinkov was involved in counter-revolutionary activities, in trying to form an army to overthrow the Bolsheviks. Winston Churchill confirms Savinkov’s meeting with Trotsky in 1924, Churchill himself being involved in the anti-Soviet machinations, writing in his Great Contemporaries: ‘In June 1924, Kamenev and Trotsky definitely invited him (Savinkov) to return’.[44]

In 1924 a leading Trotskyite, Christian Rakovsky, arrived in Britain as Soviet Ambassador. According to the testimony at the Moscow Trial during March 1938 Rakovsky admitted to meeting two British agents, Lockhart and Captain Armstrong. Rakovsky is said to have confessed at this trial that Lockhart and Armstrong had told him that he had been permitted entry into Britain because of his association with Trotsky, as they wanted to cultivated relations with the latter. When Rakovsky reported back to Trotsky several months later, Trotsky was alleged to have been interested. In 1926 Rakovsky was transferred to France prior to which he was alleged to have been instructed by Trotsky to seek out contacts with ‘conservatives circles’ who might support an uprising, as Trotsky considered the situation in Russia to be right for a coup. Rakovsky, as instructed, met several French industrialists, including the grain merchant Louis Dreyfus, and the flax merchant Nicole, both Deputies of the French Parliament.[45] Rakovsky in his testimony during the 1936 trial of Bukharin, et al, Rakovsky being one of the defendants, relates the manner by which he was approached by various intelligence agencies, including those of Japan when in 1934 Rakovsky was head of a Soviet Red Cross Delegation.[46] Rakovsky spoke of the difficulty the Trotskyites had in maintaining relations with both British and Japanese intelligence agencies, since the two states were becoming antagonistic over problems in China.[47] Rakovsky explained that: ‘We Trotskyites have to play three cards at the present moment: the German, Japanese and British…’[48] At that time the Trotskyites – or at least Rakovsky – regarded the likelihood of a Japanese attack on the USSR as more likely than a German attack. Rakovsky even then alluded to his belief that an accord between Hitler and Stalin was possible. It seems plausible enough that Trotskyites were indeed looking toward an invasion of the USSR as the means of destabilising the regime during which Trotskyist cells could launch their counter-revolution. Certainly we know from the account of Churchill that Trotsky met the ultra-terrorist Socialist Revolutionary Savinkov, who was himself involved with British Intelligence via Reilly and Lockhart. Rakovsky stated of a possible Hitler-Stalin Pact:

Personally I thought that the possibility was not excluded that Hitler would seek a rapprochement with the government of the USSR. I cited the policy of Richelieu: in his own country he exterminated the Protestants, while in his foreign policy he concluded alliances with the Protestant German princes. The relations between Germany and Poland were still in the stage of their inception at the time. Japan, on the other hand, was a potent aggressor against the USSR. For us Trotskyites the Japanese card was extremely important, but, on the other hand, we should not overrate the importance of Japan as our ally against the Soviet government.[49]

As far as the Stalinist allegations go in regard to the Trotskyists aligning with foreign powers and viewing an invasion of the USSR as a catalyst for revolution, other ultra-Marxists had taken paths far more unlikely. As mentioned Savinkov, who had been one of the most violent of the Socialist Revolutionaries in Czarist Russia, had sought out British assistance in forming a counter-revolutionary army. Savinkov had fled to Poland in 1919 where he tried to organize ‘the evacuation committee’ within the Polish armies then attacking Russia.[50] Savinkov’s colleagues in Poland, Merezhkovsky, and his wife Zinaida Hippius, who had been ardent Socialist Revolutionary propagandists, later became supporters of Mussolini and then of Hitler, in the hope of overthrowing Stalin[51]. Therefore the Stalinist allegation of Trotskyite collusion even with Fascist powers is plausible.

It is the same road that resulted in the alliance of many Trotskyists, Mensheviks and other Leftists with the CIA, and their metamorphoses into ardent Cold Warriors. It is the same road that brought leading American Trotsky apologist Professor Sidney Hook, ‘a lifelong Menshevik’, to the leadership of a major CIA front, the previously considered Congress for Cultural Freedom.

Max Shachtman

Max Shachtman, one of Trotsky’s leading representatives in the USA[52], is pivotal when considering why Trotskyites became ardent Cold Warriors, CIA front men, apologists for US foreign policy, and continue to champion the USA as the only ‘truly revolutionary’ state.

Expelled from the Communist Party USA in 1928 Shachtman co-founded the Communist League and the Socialist Workers Party. He then split to form the Workers Party of the United States in 1940, which became the Independent Socialist League and merged with the Socialist Party in 1958. [53] The Socialist Party factionalised into the Democratic Socialists and the Social Democrats.

Shachtman was of course scathing of the Moscow Trials. His critique is standard, and will not be of concern here. [54] What is of interest is Shachtman’s surpassing of Trotsky himself in his opposition to the USSR, his faction (the so-called ‘Third Camp’) being what he considered as a purified, genuine Trotskyism, which eventuated into apologists for US foreign policy.

The Shachtmanist critique of the USSR was that it had at an early stage been transformed from ‘government ‘bureaucratism to ‘party bureaucratism’.[55] ‘Soviet bureaucratism became party bureaucratism. In increasing number the government official was the party official.’[56] ‘We do not have a workers’ state but a workers’ state with bureaucratic deformations’, Shachtman stated in quoting Trotsky as far back as 1922. And again from Trotsky: ‘We have a bureaucracy not only in the Soviet institutions, but in the institutions of the party’… Shachtman continues: ‘A month later, in a veiled public attack upon Stalin as head of the Workers’ and Peasants’ Inspection, he repeated his view that the state machine was still “a survival to a large extent of the former bureaucracy … with only a superficial new coat of paint.”’[57]

While in 1937 Shachtman declared that the USSR should nonetheless be defended against aggression from, for example, Nazi Germany and that it was a Stalinist slur to think that Trotsky would be an enemy of the USSR in such circumstances[58], by 1940 Shachtman was at loggerheads with Trotsky himself and the ‘Cannon’[59] group in the Workers Party.

The Trotskyites were agreed that Stalinist Russia had become a ‘degenerated’ workers’ state,’ however the Cannon-Trotsky line and the position of the Fourth International was that should the USSR be attacked by capitalist or fascist powers, because it still had a so-called ‘progressive’ economy based on the nationalisation of property, the USSR must be defended on that basis alone. The Shachtman line, on the other hand, argued from what they considered to be a dialectical position:

Just as it was once necessary, in connection with the trade union problem, to speak concretely of what kind of workers’ state exists in the Soviet Union, so it is necessary to establish, in connection with the present war, the degree of the degeneration of the Soviet state. The dialectical method of treating such questions makes this mandatory upon us. And the degree of the degeneration of the regime cannot be established by abstract reference to the existence of nationalized property, but only by observing the realities of living events.

The Fourth International established, years ago, the fact that the Stalinist regime (even though based upon nationalized property) had degenerated to the point where it was not only capable of conducting reactionary wars against the proletariat and its revolutionary vanguard, and even against colonial peoples, but did in fact conduct such wars. Now, in our opinion, on the basis of the actual course of Stalinist policy (again, even though based upon nationalized property), the Fourth International must establish the fact that the Soviet Union (i.e., the ruling bureaucracy and the armed forces serving it) has degenerated to the point where it is capable of conducting reactionary wars even against capitalist states (Poland, Estonia, Lithuania, Latvia, now Finland, and tomorrow Rumania and elsewhere). This is the point which forms the nub of our difference with you and with the Cannon faction.[60]

Shachtman now expressed his approach unequivocally:

War is a continuation of politics, and if Stalinist policy, even in the occupied territory where property has been statified, preserves completely its reactionary character, then the war it is conducting is reactionary. In that case, the revolutionary proletariat must refuse to give the Kremlin and its army material and military aid. It must concentrate all efforts on overturning the Stalinist regime. That is not our war! Our war is against the counterrevolutionary bureaucracy at the present time!

In other words, I propose, in the present war, a policy of revolutionary defeatism in the Soviet Union, as explained in the statement of the Minority on the Russian question – and in making this proposal I do not feel myself one whit less a revolutionary class patriot than I have always been.[61]

That was the Shachtmanite line during World War II: that it was better that Nazi Germany defeated Stalin than that the ‘degenerated workers’ state’ should continue to exist. The same thinking emerged during the Cold War, shortly after World War II, when Shachtman began to speak about the threat of Stalinist parties throughout the world as agencies for Soviet policy, a theme that would become a basis of US attitudes towards the USSR:

The Stalinist parties are indeed agents of the Kremlin oligarchy, no matter what country they function in. The interests and the fate of these Stalinist parties are inseparably intertwined with the interests and fate of the Russian bureaucracy. The Stalinist parties are everywhere based upon the power of the Russian bureaucracy, they serve this power, they are dependent upon it, and they cannot live without it.[62]

By 1948 Shachtmanism as a Cold Warrior apologia for American foreign policy was taking shape. In seeing positive signs in the Titoist Yugoslavia break with the USSR, Shachtman wrote:

In the first place, the division in the capitalist camp is, to all practical intents, at an end. In any case, there is nothing like the division that existed from 1939 onward and which gave Stalinist Russia such tremendous room for maneuvering. In spite of all the differences that still exist among them, the capitalist world under American imperialist leadership and drive is developing an increasingly solid front against Russian imperialism.[63]

In other words, Shachtman saw unity among the capitalist states against Stalinist Russia as a positive sign. The overthrow of Stalinism became the first priority of Shachtmanite Trotskyism in the Cold War era, as it had during World War II.

In 1948 Shachtman scathingly attacked the position of the Fourth International in having continued to defend the USSR as a ‘degenerated workers’ state’, and of its mistaken belief that the Stalinist ‘bureaucratic dictatorship’ world fall apart during World War II. He pointed out that Stalinist imperialism had emerged from the war victorious.[64]

From here it was but a short way for the Shachtmanites to embrace the Cold War opposition to the USSR, and for the heirs of this to continue as enthusiasts for US foreign policy to the present-day.

By 1950 Stalinism had become the major problem for world socialism, Shachtman now writing as head of the Independent Socialist League:

The principal new problem faced by Marxian theory, and therewith Marxian practice, is the problem of Stalinism. What once appeared to many to be either an academic or ‘foreign’ problem is now, it should at last be obvious, a decisive problem for all classes in all countries. If it is understood as a purely Russian phenomenon or as a problem ‘in itself,’ it is of course not understood at all.[65]

Natalia Sedova Trotsky

Natalia Sedova, Trotsky’s widow, endorsed the Shachtmanite line, declaring that the American-led alliance against the USSR would have been approved by her late husband. Her letter of resignation to the Fourth International and to the Socialist Workers Party (USA) is worth reproducing in its entirety:

You know quite well that I have not been in political agreement with you for the past five or six years, since the end of the [Second World] war and even earlier. The position you have taken on the important events of recent times shows me that, instead of correcting your earlier errors, you are persisting in them and deepening them. On the road you have taken, you have reached a point where it is no longer possible for me to remain silent or to confine myself to private protests. I must now express my opinions publicly.

The step which I feel obliged to take has been a grave and difficult one for me, and I can only regret it sincerely. But there is no other way. After a great deal of reflections and hesitations over a problem which pained me deeply, I find that I must tell you that I see no other way than to say openly that our disagreements make it impossible for me to remain any longer in your ranks.

The reasons for this final action on my part are known to most of you. I repeat them here briefly only for those to whom they are not familiar, touching only on our fundamentally important differences and not on the differences over matters of daily policy which are related to them or which follow from them.

Obsessed by old and outlived formulas, you continue to regard the Stalinist state as a workers’ state. I cannot and will not follow you in this.

Virtually every year after the beginning of the fight against the usurping Stalinist bureaucracy, L D Trotsky repeated that the regime was moving to the right, under conditions of a lagging world revolution and the seizure of all political positions in Russia by the bureaucracy. Time and again, he pointed out how the consolidation of Stalinism in Russia led to the worsening of the economic, political and social positions of the working class, and the triumph of a tyrannical and privileged aristocracy. If this trend continues, he said, the revolution will be at an end and the restoration of capitalism will be achieved.

That, unfortunately, is what has happened even if in new and unexpected forms. There is hardly a country in the world where the authentic ideas and bearers of socialism are so barbarously hounded. It should be clear to everyone that the revolution has been completely destroyed by Stalinism. Yet you continue to say that under this unspeakable regime, Russia is still a workers’ state. I consider this a blow at socialism. Stalinism and the Stalinist state have nothing whatever in common with a workers’ state or with socialism. They are the worst and the most dangerous enemies of socialism and the working class.

You now hold that the states of Eastern Europe over which Stalinism established its domination during and after the war, are likewise workers’ states. This is equivalent to saying that Stalinism has carried out a revolutionary socialist role. I cannot and will not follow you in this.

After the war and even before it ended, there was a rising revolutionary movement of the masses in these Eastern countries. But it was not these masses that won power and it was not a workers’ state that was established by their struggle. It was the Stalinist counterrevolution that won power, reducing these lands to vassals of the Kremlin by strangling the working masses, their revolutionary struggles and their revolutionary aspirations.

By considering that the Stalinist bureaucracy established workers’ states in these countries, you assign to it a progressive and even revolutionary role. By propagating this monstrous falsehood to the workers’ vanguard, you deny to the Fourth International all the basic reasons for existence as the world party of the socialist revolution. In the past, we always considered Stalinism to be a counterrevolutionary force in every sense of the term. You no longer do so. But I continue to do so.

In 1932 and 1933, the Stalinists, in order to justify their shameless capitulation to Hitlerism, declared that it would matter little if the Fascists came to power because socialism would come after and through the rule of Fascism. Only dehumanized brutes without a shred of socialist thought or spirit could have argued this way. Now, notwithstanding the revolutionary aims which animate you, you maintain that the despotic Stalinist reaction which has triumphed in Europe is one of the roads through which socialism will eventually come. This view marks an irredeemable break with the profoundest convictions always held by our movement and which I continue to share.

I find it impossible to follow you in the question of the Tito regime in Yugoslavia. All the sympathy and support of revolutionists and even of all democrats, should go to the Yugoslav people in their determined resistance to the efforts of Moscow to reduce them and their country to vassalage. Every advantage should be taken of the concessions which the Yugoslav regime now finds itself obliged to make to the people. But your entire press is now devoted to an inexcusable idealization of the Titoist bureaucracy for which no ground exists in the traditions and principles of our movement.

This bureaucracy is only a replica, in a new form, of the old Stalinist bureaucracy. It was trained in the ideas, the politics and morals of the GPU. Its regime differs from Stalin’s in no fundamental regard. It is absurd to believe or to teach that the revolutionary leadership of the Yugoslav people will develop out of this bureaucracy or in any way other than in the course of struggle against it.

Most insupportable of all is the position on the war to which you have committed yourselves. The third world war which threatens humanity confronts the revolutionary movement with the most difficult problems, the most complex situations, the gravest decisions. Our position can be taken only after the most earnest and freest discussions. But in the face of all the events of recent years, you continue to advocate, and to pledge the entire movement to, the defense of the Stalinist state. You are even now supporting the armies of Stalinism in the war which is being endured by the anguished Korean people. I cannot and will not follow you in this.

As far back as 1927, Trotsky, in reply to a disloyal question put to him in the Political Bureau [of the Soviet Communist Party] by Stalin, stated his views as follows: For the socialist fatherland, yes! For the Stalinist regime, no! That was in 1927! Now, twenty-three years later Stalin has left nothing of the socialist fatherland. It has been replaced by the enslavement and degradation of the people by the Stalinist autocracy. This is the state you propose to defend in the war, which you are already defending in Korea.

I know very well how often you repeat that you are criticizing Stalinism and fighting it. But the fact is that your criticism and your fight lose their value and can yield no results because they are determined by and subordinated to your position of defense of the Stalinist state. Whoever defends this regime of barbarous oppression, regardless of the motives, abandons the principles of socialism and internationalism.

In the message sent me from the recent convention of the SWP you write that Trotsky’s ideas continue to be your guide. I must tell you that I read these words with great bitterness. As you observe from what I have written above, I do not see his ideas in your politics. I have confidence in these ideas. I remain convinced that the only way out of the present situation is the social revolution, the self-emancipation of the proletariat of the world.[66]

Natalia Trotsky, like the Shachtmanites, regarded the USSR as having irredeemably destroyed Marxism, and that the only option left was to destroy the USSR, which meant aligning with the USA in the Cold War.

It was this bellicose anti-Stalinism that brought the Shachtmanites into the US foreign policy establishment during the Cold War, and beyond, to the present-day. Haberkern, an admirer of Shachtman’s early commitment to Trotskyism and opposition to Stalinism, lamented:

There is, unfortunately, a sad footnote to Shachtman’s career. Beginning in the 50s he began to move to the right in response to the discouraging climate of the Cold War. He ended up a Cold Warrior and apologist for the Meany wing of the AFL-CIO.[67] But that should not diminish the value of his earlier contributions.[68]

Cold War and Beyond

Professor Hook and Max Shachtman veered increasingly towards a pro-US position to the point that Hook, while maintaining his commitment to Social-Democracy, voted for Richard Nixon and publicly defended President Ronald Reagan’s policies.

During the 1960s, Hook critiqued the New Left and became an outspoken supporter of the Vietnam War. In 1984 he was selected by the National Endowment for the Humanities to give the annual Jefferson Lecture, ‘the highest honor the federal government confers for distinguished intellectual achievement in the humanities’. [69] On May 23 1985 Hook was awarded the Presidential Medal of Freedom by President Reagan. Edward S Shapiro writing in the American ‘conservative’ journal First Principles, summarised Hook’s position:

One of America’s leading anticommunist intellectuals,[70] Hook supported American entry into the Korean War, the isolation of Red China, the efforts of the United States government to maintain a qualitative edge in nuclear weapons, the Johnson administration’s attempt to preserve a pro-western regime in South Vietnam, and the campaign of the Reagan administration to overthrow the communist regime in Nicaragua.

Those both within and outside of conservative circles viewed Hook as one of the gurus of the neoconservative revival during the 1970s and 1980s. In 1985, President Reagan presented Hook with the Presidential Medal of Freedom for being one of the first ‘to warn the intellectual world of its moral obligations and personal stake in the struggle between freedom and totalitarianism’.[71]

In the 1960s Shachtmanism aligned with the Democratic Party and was also involved with the New Left. By the mid 1960s such was the Shachtmanite opposition to the USSR that they had arrived on issues of American foreign policy that were the same as Hook’s, including supporting the American presence in Vietnam. In 1972 the Shachtmanists endorsed Leftist Senator Henry Jackson for the Democratic presidential nomination against Leftist George McGovern whom they regarded as an appeaser toward the USSR. Jackson was both pro-war and vehemently anti-Soviet, advocating a ‘hawkish’ position on foreign policy towards the USSR. Like Hook, Jackson was also awarded the Medal of Freedom by President Reagan in 1984.

At this time Tom Kahn, a prominent Shachtmanite and an organizer of the AFL-CIO, who will be considered below, was Senator Jackson’s chief speechwriter.[72] Many of Jackson’s aides were to become prominent in the oddly ‘neo-conservative’ movement, including veteran Trotskyites Paul Wolfowitz, Elliott Abrams, Richard Perle, and Douglas Feith, all of whom became prominent in the Administration of President George H W Bush, all of whom helped to instigate the present war against Islam, which they began to call ‘Islamofascism’, as a new means of extending American world supremacy.

Tom Kahn, who remained an avid follower of Shachtman, explained his mentor’s position on the USA in Vietnam in this way, while insisting that Shachtman never compromised his Socialist ideals:

His views on Vietnam were, and are, unpopular on the Left. He had no allusions about the South Vietnamese government, but neither was he confused about the totalitarian nature of the North Vietnamese regime. In the South there were manifest possibilities for a democratic development… He knew that those democratic possibilities would be crushed if Hanoi’s military takeover of the South succeeded. He considered the frustration of the attempt to be a worthy objective of American policy…[73]

This position in it own right can be readily justified by dialectics, as the basis for the support of Trotskyist factions, including those of both Hook and Shachtman during the Cold War, and the present legacy of the so-called ‘neo-cons’ in backing American foreign policy as the manifestation of a ‘global democratic revolution’, as a development of Trotsky’s ‘world proletarian revolution.’ 

National Endowment for Democracy

It was from this milieu that the National Endowment for Democracy (NED) was formed, which took up form the CIA’s Congress for Cultural Freedom.

President George W Bush embraced the world revolutionary mission of the USA, stating in 2003 to NED that the war in Iraq was the latest front in the ‘global democratic revolution’ led by the United States. ‘The revolution under former president Ronald Reagan freed the people of Soviet-dominated Europe, he declared, and is destined now to liberate the Middle East as well’. [74]

NED was established in 1983 at the prompting of Shachtmanist veteran Tom Kahn, and endorsed by an Act of US Congress introduced by Congressman George Agree. Carl Gershman, [75] a Shachtmanite, was appointed president of NED in 1984, and remains so. Gershman had been a founder and Executive Director (1974-1980) of Social Democrats USA (SD-USA).[76] Among the founding directors of NED was Albert Glotzer, a national committee member of the SD-USA, who had served as Trotsky’s bodyguard and secretary in Turkey in 1931,[77] who had assisted Shachtman with founding the Workers Party of the United States.

Congressman Agree and Tom Kahn believed that the USA needed a means, apart from the CIA, of supporting subversive movements against the USSR. Kahn, who became International Affairs Director of the AFL-CIO, was particularly spurred by the need to support the Solidarity movement in Poland, and had been involved with AFL-CIO meetings with Leftists from Latin America and South Africa. [78]

Kahn had joined the Young Socialist League, the youth wing of Shachtman’s Independent Socialist League, [79] and the Young People’s Socialist League, which he continued to support until his death in 1992. Kahn was impressed by the Shachtman opposition to the USSR as the primary obstacle to world socialism. [80] He built up an anti-Soviet network throughout the world in ‘opposition to the accommodationist policies of détente’.[81] There was a particular focus on assisting Solidarity in Poland from 1980.[82] Racehlle Horowitz’s eulogy to Kahn ends with her confidence that had he been alive, he would have been a vigorous supporter of the war in Iraq. [83]

NED is funded by US Congress and supports ‘activists and scholars’ with 1000 grants in over 90 countries.[84]  NED describes its program thus:

From time to time Congress has provided special appropriations to the Endowment to carry out specific democratic initiatives in countries of special interest, including Poland (through the trade union Solidarity), Chile, Nicaragua, Eastern Europe (to aid in the democratic transition following the demise of the Soviet bloc), South Africa, Burma, China, Tibet, North Korea and the Balkans. With the latter, NED supported a number of civic groups, including those that played a key role in Serbia’s electoral breakthrough in the fall of 2000. More recently, following 9/11 and the NED Board’s adoption of its third strategic document, special funding has been provided for countries with substantial Muslim populations in the Middle East, Africa, and Asia.[85]

NED therefore serves as a kind of ‘Comintern’ of the so-called ‘American democratic revolution’ throughout the world. The subversion by the USA, culturally, politically, and economically, with its front-groups, spies, fellow-travellers, activists, and outright revolutionaries, is more far-reaching than the USSR’s allegedly ‘communist’ subversion ever was.

The accusation by the Stalinists at the Moscow Trials of the 1930s was that the Trotskyists were agents of foreign powers and would reintroduce capitalism. The crisis in Marxism caused by the Stalinist regime – the so-called ‘betrayal of the revolution’ as Trotsky himself termed it – resulted in such outrage among the Trotskyites that they were willing to whore themselves and undertake anything to bring down the Soviet edifice.

Notes

[1] American President Woodrow Wilson’s principal adviser and confidante.

[2] Henry Wickham Steed, Through Thirty Years 1892-1922 A personal narrative, ‘The Peace Conference, The Bullitt Mission’, Vol. II.  (New York: Doubleday Page and Co., 1924), 301.

[3] Ibid.

[4] Ibid.

[5] Samuel Gompers, ‘Soviet Bribe Fund Here Says Gompers, Has Proof That Offers Have Been Made, He Declares, Opposing Recognition. Propaganda Drive. Charges Strong Group of Bankers With Readiness to Accept Lenin’s Betrayal of Russia’, The New York Times, 1 May 1922.

[6] Richard B Spence, ‘Hidden Agendas: Spies, Lies and Intrigue Surrounding Trotsky’s American Visit, January-April 1917’, Revolutionary Russia, Volume 21, Issue 1 June 2008, 33 – 55.

[7] Ibid.

[8] It is more accurate to state that Trotsky managed to straddle both the Bolsheviks and the Mensheviks until the impending success of the Bolshevik Revolution in 1917.

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] Military Intelligence Division, 9140-6073, Memorandum # 2, 23 August 1918, 2. Cited by Spence, op.cit.

[12] Spence, ibid.

[13] Wiseman became a partner in 1929.

[14] ‘Sir William’s New Bank’, Time, October 17 1955.

[15] The foregoing on Trotsky’s associations from Spain to New York and his transit back to Russia are indebted to Spence, op.cit.

[16] Edward M. House, ed. Charles Seymour, The Intimate Papers of Col. House (New York: Houghton, Mifflin Co.), Vol. III, 421.

[17] Peter Grosse, Continuing The Inquiry: The Council on Foreign Relations from 1921 to 1996, (New York: Council on Foreign Relations, 2006), ‘Basic Assumptions’. The entire book can be read online at: http://www.cfr.org/about/history/cfr/index.html [3]

[18] Armand Hammer, Witness to History (London: Coronet Books, 1988), 221.

[19] Ibid., 160.

[20] Ibid., 221.

[21] David North, ‘Leon Trotsky and the Fate of Socialism in the 20th Century’, opening lecture to the International Summer School on ‘Marxism and the Fundamental Problems of the 20th Century’, organised by the International Committee of the Fourth International and the Socialist Equality Party of Australia, Sydney, Australia, January 3 1998. David North is the national secretary of the Socialist Equality Party in the USA, and has lectured extensively in Europe, Asia, the US and Russia on Marxism and the program of the Fourth International. http://www.wsws.org/exhibits/trotsky/trlect.htm [4] (accessed 12 March 2010).

[22] Albert E Kahn and Michael Sayers, The Great Conspiracy Against Russia, (London: Collet’s Holdings Ltd., 1946).

[23] Antony Sutton, op.cit., 39-42.

[24] Kahn and Sayers, op.cit. p. 29.

[25] ‘Calls People War Weary, But Leo Trotsky Says They Do Tot Want Separate Peace’, The New York Times, 16 March 1917.

[26] The real purpose of the American Red Cross Mission in Russia was to examine how commercial relations could be established with the fledgling Bolshevik regime, as indicated by the fact that there were more business representatives in the Mission than there were medical personnel. See: Dr Anton Sutton, Wall Street and the Bolshevik Revolution (New York: Arlington House Publishers, 1974), 71-88. K R Bolton, Revolution from Above (London: Arktos Media Ltd., 2011) 63-64.

[27] ‘Gives Bolsheviki a Million’, Washington Post, 2 February 1918, cited by Sutton, op.cit., ., pp. 82-83.

[28] The New York Times, 27 January 1918, op.cit.

[29] Kahn and Sayers, op.cit., p. 29.

[30] R H Bruce Lockhart, British Agent (London: G P Putnam’s Sons, 1933), Book Four, ‘History From the Inside’, Chapter I.

[31] Antony Sutton, op.cit., 84, 86.

[32] R H Bruce Lockhart, op.cit.

[33] Ibid., Chapter III.

[34] Ibid.

[35] Ibid. Lockhart observed that while the German peace terms received 112 votes from the Central Executive Committee of the Bolshevik Party, there had been 86 against, and 25 abstentions, among the latter of whom was Trotsky.

[36] Ibid., Chapter IV.

[37] That at least was the perception of Stalinists of Trotsky’s depiction by the West, as portrayed by Kahn and Sayers, op.cit., 194.

[38] Kahn and Sayers cite a number of Lenin’s statements regarding Trotsky, dating from 1911, when Lenin stated that Trotsky slides from one faction to another and back again, but ultimately ‘I must declare that Trotsky represents his own faction only…’ Ibid., 195.

[39] Ibid., 199.

[40] Leon Trotsky, Leon Sedov: Son-Friend-Fighter, 1938, cited by Kahn and Sayers, 205.

[41] Ibid., 204.

[42] R H Bruce Lockhart, op.cit., Book Three: War & Peace, Chapter IX. Lockhart described Savinkov as a professional ‘schemer’, who ‘had mingled so much with spies and agents-provocateurs that, like the hero in his own novel, he hardly knew whether he was deceiving himself or those whom he meant to deceive’. Lockhart commented that Savinkov had ‘entirely captivated Mr Churchill, who saw in him a Russian Bonaparte’.

[43] Reilly, the British ‘super agent’ although widely known for his anti-Bolshevik views, prior to his becoming a ‘super spy’ and possibly working for the intelligence agencies of four states, by his own account had been arrested in 1892 in Russia by the Czarist secret police as a messenger for the revolutionary Friends of Enlightenment.

[44] Kahn and Sayers, op.cit., 208.

[45] Commissariat of Justice, Report of the Case of the Anti-Soviet ‘Bloc of Rights and Trotskyites’, Heard Before The Military Collegium of the Court of the USSR, Moscow, March 24 1938, 307.

[46] Ibid., 288.

[47]  Ibid. 293.

[48] Ibid.

[49] Ibid.

[50] Bernice Glatzer Rosenthal, ‘Eschatology and the Appeal of Revolution’, California Slavic Studies, Volume. II, University of California Press, California, 1930, 116.

[51] Ibid.

[52] Shachtman was one of the two most prominent Trotskyites in the USA according to Trotskyist historian Ernest Haberkern, Introduction to Max Shachtman, http://www.marxists.org/archive/shachtma/intro.htm [5]

[53] ‘British Trotskyism in 1931’, Encyclopaedia of Trotskyism Online: Revolutionary History, http://www.marxists.org/history/etol/revhist/backiss/vol1/no1/glotzer.html [6]

[54] Max Shachtman, Behind the Moscow Trial (New York: Pioneer Publishers, 1936).

[55] Max Shachtman, ‘Trotsky Begins the Fight’, The Struggle for the New Course (New York: New International Publishing Co., 1943).

[56] Ibid.

[57] Ibid.

[58] Leon Trotsky, In Defence of the Soviet Union, Max Shachtman, ‘Introduction.’ (New York: Pioneer Publishers, 1937).

[59] James P Cannon, a veteran Trotskyist and former colleague of Shachtman’s.

[60] Max Shachtman, ‘The Crisis in the American Party: An Open Letter in Reply to Comrade Leon Trotsky’, New International, Vol.6 No.2, March 1940), 43-51.

[61] Ibid.

[62] Max Shachtman, ‘The Nature of the Stalinist Parties: Their Class Roots, Political Role and Basic Aim’, The New International: A Monthly Organ of Revolutionary Marxism, Vol.13 No.3, March 1947, 69-74.

[63]Max Shachtman, ‘Stalinism on the Decline: Tito versus Stalin The Beginning of the End of the Russian Empire’, New International, Vol. XIV No.6, August 1948, 172-178.

[64] Max Shachtman, ‘The Congress of the Fourth International: An Analysis of the Bankruptcy of “Orthodox Trotskyism”’, New International, Vol.XIV, No.8, October 1948, pp.236-245.

[65] Max Shachtman, ‘Reflections on a Decade Past: On the Tenth Anniversary of Our Movement’, The New International: A Monthly Organ of Revolutionary Marxism, Vol.16 No.3, May-June 1950, pp.131-144.

[66] Natalia Sedova Trotsky, May 9, 1951, Labor Action, June 17, 1951, http://www.marxists.org/history/etol/newspape/socialistvoice/natalia38.html [7]

[67] American Federation of Labor-Central Industrial Organization.

[68] Haberkern, op.cit.

[69] Sidney Hook, ‘Education in Defense of a Free Society’, 1984, Jefferson Lecture in the Humanities, National Endowment for Humanities, http://www.neh.gov/whoweare/jefflect.html [8]

[70] Again, there is obfuscation with the use of the term ‘anti-Communist’. What is meant in such cases is not opposition to Communism, but opposition to Stalinism, and the course the USSR had set upon after the elimination of the Trotskyites, et al. Many of these so-called ‘anti-Communists’ in opposing the USSR considered themselves loyal to the legacy of Trotsky.

[71] Edward S Shapiro, ‘Hook, Sidney’, First Principles: The Home of American Intellectual Conservatism, July 3,  2009, http://www.firstprinciplesjournal.com/articles.aspx?article=699&loc=r [9]

[72] Tom Kahn, ‘Max Shachtman: His Ideas and His Movement’, Editor’s Note on Kahn, Dissent Magazine, 252 http://www.dissentmagazine.org/democratiya/article_pdfs/d11Khan.pdf [10]

[73] Tom Kahn, Democratiya 11, 2007, reprinted in Dissent Magazine, ibid., 258.

[74] Fred Barbash, ‘Bush: Iraq Part of ‘Global Democratic Revolution’: Liberation of Middle East Portrayed as Continuation of Reagan’s Policies’, Washington Post, 6 November 6, 2003.

[75] Gershman served as Senior Counsellor to the United States Representative to the United Nations beginning in 1981. As it happens, the Representative he was advising was fellow Social Democrats comrade, Jeane Kirkpatrick, who had begun her political career in the (Trotskyist) Young People’s Socialist League, a branch of the Shachtmanist-orientated Socialist Party, as had many other ‘neo-cons.’

[76] The Social Democrats USA had originated in 1972 after a split with the Trotskyist-orientated Socialist Party. The honorary chairman of the Social Democrats USA until his death in 1984 was Prof. Sidney Hook.

[77] Glotzer was a leading Trotskyist. Expelled from the Communist Party USA in 1928 along with Max Shachtman, they founded the Communist League and the subsequent factions. When the Socialist Party factionalised in 1972 Glotzer joined the Social Democrats – USA faction, which remained closest to Shachtmanism, and which supported US foreign policy. Even in 1981 Glotzer was still involved with luminaries of the Socialist Workers Party. “British Trotskyism in 1931”, Encyclopaedia of Trotskyism Online: Revolutionary History, http://www.marxists.org/history/etol/revhist/backiss/vol1/no1/glotzer.html (Accessed 7 March 2010).

[78] Rachelle Horowitz, “Tom Kahn and the Fight for Democracy: A Political Portrait and Personal Recollection”, Dissent Magazine, pp. 238-239. http://www.dissentmagazine.org/democratiya/article_pdfs/d11Horowitz.pdf (Accessed 8 March 2010).

[79] Ibid., p. 209.

[80] Ibid. p 211.

[81] Ibid., p. 234.

[82] Ibid., p. 235.

[83] Ibid., p. 246.

[84] ‘About NED’, National Endowment for Democracy, http://www.ned.org/about (accessed 7 March 2010).

[85] David Lowe, ‘Idea to Reality: NED at 25: Reauthorization’, NED, http://www.ned.org/about/history (accessed 7 March 2010).

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/02/trotsky-stalin-and-the-cold-war/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/trotsky2.jpg

[2] Stalin: The Enduring Legacy: http://www.amazon.com/gp/product/1908476443/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1908476443&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[3] http://www.cfr.org/about/history/cfr/index.html: http://www.cfr.org/about/history/cfr/index.html

[4] http://www.wsws.org/exhibits/trotsky/trlect.htm: http://www.wsws.org/exhibits/trotsky/trlect.htm

[5] http://www.marxists.org/archive/shachtma/intro.htm: http://www.marxists.org/archive/shachtma/intro.htm

[6] http://www.marxists.org/history/etol/revhist/backiss/vol1/no1/glotzer.html: http://www.marxists.org/history/etol/revhist/backiss/vol1/no1/glotzer.html

[7] http://www.marxists.org/history/etol/newspape/socialistvoice/natalia38.html: http://www.marxists.org/history/etol/newspape/socialistvoice/natalia38.html

[8] http://www.neh.gov/whoweare/jefflect.html: http://www.neh.gov/whoweare/jefflect.html

[9] http://www.firstprinciplesjournal.com/articles.aspx?article=699&loc=r: http://www.firstprinciplesjournal.com/articles.aspx?article=699&loc=r

[10] http://www.dissentmagazine.org/democratiya/article_pdfs/d11Khan.pdf: http://www.dissentmagazine.org/democratiya/article_pdfs/d11Khan.pdf

dimanche, 24 février 2013

Les orientations en politique étrangère d’Obama, Kerry et Hagel

 kerry-hagel.jpg

 

Alexander FRISCH:

Etats-Unis: le vent tourne-t-il?

Les orientations en politique étrangère d’Obama, Kerry et Hagel

 

Dans le discours qu’il a tenu lors de sa prestation de serment, Barack Obama n’a évoqué le rôle futur des Etats-Unis dans le monde que de manière assez marginale. Ses propos concernaient bien davantage les questions de politique intérieure, surtout la politique sociale et le marché du travail. C’est son intérêt pour ces questions-là qui lui ont permis d’emporter un deuxième mandat à la présidence au cours des dernières semaines de la campagne électorale. De nombreux observateurs partent du principe que la politique extérieure des Etats-Unis sera nettement moins agressive et interventionniste dans les prochaines années. Le contraire de ce que le monde a subi au cours des quinze ans qui viennent de s’écouler...

 

Dans un article substantiel paru récemment dans les colonnes du “Neue Zürcher Zeitung” (NZZ) suisse, les Etats-Unis seraient en train de dresser le bilan de leurs intérêts stratégiques, de réorienter leur politique et de ne plus se considérer comme les policiers du monde. Les signes avant-coureurs de cette réorientation générale serait, d’une part, le retrait progressif des troupes américaines d’Afghanistan, d’autre part, leur attitude modérée face à l’opération militaire montée par la France au Mali. Dans l’article du NZZ, on peut lire: “Par leur passivité face à l’intervention française au Mali, les Américains semblent signaler qu’ils montreront dans le futur plus de prudence avant de se laisser entraîner dans une guerre”. Et: “Ce qui est nouveau aussi, c’est que les Etats-Unis se déclarent non compétents dans une mission que, récemment encore, ils auraient considéré comme partie intégrante de leur ‘guerre contre le terrorisme’ (...) Cette réticence reflèterait une nouvelle pensée, en train d’éclore à Washington: si d’autres pays estiment que l’enjeu est important, les Américains ne tireront plus les marrons du feu à leur place”.

 

Un ton différent face à Israël

 

Dans les faits, plusieurs indices semblent attester qu’Obama cherche désormais un ajustement à la politique étrangère de son pays, surtout qu’il a nommé deux hommes à des postes importants dans l’appareil qui règle les questions extérieures et la sécurité; ces hommes sont considérés comme raisonnables et moins enclins à favoriser les interventions militaires; ils parient davantage sur la diplomatie dans les relations internationales. John Kerry deviendrait le nouveau ministre américain des affaires étrangères et Chuck Hagel le ministre de la défense. Obama songe à imposer ce dernier envers et contre l’opposition des faucons néoconservateurs. Ceux-ci avaient déclenché un tir de barrage contre Hagel, surtout parce qu’il avait critiqué le “lobby juif” à Washington et l’influence trop prépondérante d’Israël dans les orientations de la politique extérieure américaine.

 

Obama a néanmoins soutenu Hagel, l’ancien vétéran du Vietnam, qui lui sert de conseiller dans le domaine des services secrets depuis 2010, surtout parce que ce dernier avait un avocat prestigieux en coulisses, le géopolitologue le plus en vue des Etats-Unis, Zbigniew Brzezinski. Brzezinski et plusieurs autres anciens conseillers des présidents antérieurs avaient publié une note ouverte, avant même qu’Obama ne se tournât vers Hagel. Dans ce texte, les auteurs disaient que Hagel, ancien sénateur républicain, était “un homme d’une intégrité inébranlable, d’une grande sagesse, qui avait servi son pays dans la guerre comme dans la paix de la manière la plus noble qui soit”. De même, Hagel recevait les louanges de onze généraux américains de haut rang qui le campaient comme un “dirigeant fort au Pentagone” et comme “une voix de modération et d’équilibre dans une époque qui a perdu tout équilibre”.

 

Quelques semaines auparavant, Brzezinski lui-même avait sévérement critiqué toutes les tentatives israéliennes d’inciter les Etats-Unis à lancer une guerre contre l’Iran et d’infléchir en ce sens belliqueux la politique de sécurité américaine. Brzezinski, l’ancien conseiller de Jimmy Carter, avait déclaré que Washington ne suivrait pas aveuglément Tel Aviv, si Israël se décidait à commettre une attaque unilatérale contre l’Iran. Aujourd’hui, Brzezinski est professeur de sciences politiques à la très célèbre Université John Hopkins à Washington. Si une attaque israélienne était perpétrée contre l’Iran, avant que la République islamique n’ait franchi la “ligne rouge” fixée par les Américains, il n’y aurait pas, selon Brzezinski, pour les Etats-Unis, “obligation immédiate de suivre Israël comme un âne stupide, ainsi que ce fut toujours le cas dans le passé”. Ensuite: “S’ils commençaient une guerre en pensant que les Etats-Unis entreraient automatiquement dans cette guerre à leur côté, alors, à mon avis, c’est un devoir d’ami de leur dire en toute clarté: ‘vous ne prendrez jamais de décisions à notre place, qui toucheraient à nos intérêts nationaux’. Ma conviction est la suivante: les Etats-Unis ont le droit de déterminer seuls la teneur de leur politique étrangère. Cette vision des choses sera certainement partagée par la plupart des Américains. Voilà pourquoi il est important de souligner ce point de vue en toute clarté, et il est d’autant plus valide que nous nous sentons responsables de la sécurité d’Israël”.

 

Défi dans le Pacifique

 

Chuck Hagel est un adepte de la “Doctrine Powell”, tout comme le ministre des affaires étrangères désigné, John Kerry. Cette doctrine avait été élaborée à l’époque de la guerre d’Irak de 1991, lorsque le futur ministre des affaires étrangères Colin Powell était commandant en chef des troupes terrestres américaines déployées dans la région du Golfe. D’après les principes de cette doctrine, les Etats-Unis ne peuvent commencer une guerre que pour défendre leur pays contre une menace, que s’ils ont à leur disposition des forces armées supérieures en nombre et en efficacité, que s’ils ont le soutien de l’opinion publique et que s’il existe un plan de désengagement précis. Sous le règne de George W. Bush, les Etats-Unis ont agi selon d’autres critères, y compris en Irak en 2003, où la “Doctrine Powell” a été remplacée par la “Doctrine Rumsfeld”.

 

Selon cette “Doctrine Rumsfeld”, les interventions militaires américaines sont licites si elles constituent un moyen de diffuser dans l’une ou l’autre région du monde la vision américaine de la démocratie. La question de la supériorité réelle et quantitative des forces engagées et celle d’un plan précis de désengagement, après la première phase de “pacification”, sont considérées comme secondaires, ce qui a pour effet que les interventions entraînent une présence de longue durée des troupes sur le terrain. Tant Hagel que Kerry refusent de telles aventures, ce qui ne signifie pas, soulignons-le, qu’une guerre contre l’Iran, par exemple, avec participation américaine, ne soit pas envisageable dans les prochaines années. Cette hypothèse est tout simplement un peu moins probable...

 

Un indice tend à prouver cette évolution possible de la politique extérieure américaine dans le futur proche: Ben Rhodes, conseiller d’Obama en matières de sécurité, a énoncé des pistes devant un parterre de correspondants de la presse étrangère; selon Ben Rhodes, le Président américain, pendant son deuxième mandat, voudrait surtout “éviter la production d’une bombe iranienne”, “créer un nouveau partenariat avec les Etats de l’espace du Pacifique”, “stabiliser les pays arabes” et prendre des mesures pour contrer les effets du changement climatique. D’après Rhodes, Obama, pendant son premier mandat, a voulu concentrer ses efforts à “gérer l’héritage” que lui avait laissé son prédécesseur George W. Bush. La guerre en Irak étant désormais terminée, le gros des troupes sera retiré d’Afghanistan d’ici 2014. Au même moment “se produira un grand tournant dans la politique extérieure américaine, en direction de la région asiatique”.

 

Le poids militaire et économique de la Chine, toujours croissant, influencerait considérablement les réflexions stratégiques de la Maison Blanche. Rhodes: “Nous avons des divergences d’intérêts mais cela ne doit pas nous conduire à l’inimitié”. Bon nombre d’alliés des Etats-Unis en Asie sont fortement préoccupés par la montée en puissance de la Chine. Pour cette raison, l’Amérique renforcera dans les années à venir son alliance avec le Japon, la Corée du Sud, les Philippines et l’Australie. Et au conseiller d’Obama d’énoncer ses prévisions: “A la fin du deuxième mandat du Président, les Etats-Unis seront bien impliqués dans l’architecture sécuritaire de la région Asie/Pacifique. Nos économies seront plus étroitement imbriquées les unes dans les autres. Notre présence militaire s’orientera selon les désirs de nos partenaires et selon les défis qui se présenteront”.

 

Il ne nous reste plus qu’à attendre pour voir comment l’Amérique fera face aux défis qui surgiront dans l’espace du Pacifique et comment elle articulera sa politique étrangère face à la Chine. L’Empire du Milieu est devenu, au cours des dernières décennies, une puissance économique qui compte, entrant en conflit avec les Etats-Unis sur le théâtre du commerce international. Les Etats-Unis, par tradition, ont toujours opté pour l’idée de “libre marché” mais ils tentent désormais de défendre leur commerce en utilisant l’arme habituelle des tarifs douaniers, qu’ils feignent de haïr par ailleurs. Contre la Chine, ils font usage de cet artifice de manière d’ailleurs fort excessive. Si Beijing riposte en utilisant les mêmes armes, Washington considère aussitôt que cette façon de procéder est injuste et incorrecte et la décrie à hauts cris devant l’opinion publique internationale. Rétrospectivement, on peut dire que la Chine a toujours agi dans la plus parfaite correction, qu’elle n’a jamais cherché à défendre ses débouchés ailleurs dans le monde par la force des armes, qu’elle a toujours procédé par le biais de contrats équilibrés et de moyens pacifiques. Si l’Amérique optait pour des méthodes similaires, le monde s’en porterait mieux!

 

Alexander FRISCH.

(article paru dans DNZ, n°6/2013 – 1 février 2013).

 

Eurasian Doctrine of Kazakh President Nursultan Nazarbayev

KazakhstanGF.png

Eurasian Doctrine of Kazakh President Nursultan Nazarbayev: "Thinking space"

 

Kazakhstan becomes a nodal point of the post-Soviet space today. In this context it should be considered not as an ordinary state, balancing between global "centers of power", but as a key element of the great intercivilizational zone stretching through the whole of Eurasia. Whether the zone stays what it was for centuries - the "inner corridor" of Eurasia, separating or linking its civilizations, depends on the Kazakhstan’s fate. That fact brings us inevitably to the geopolitical problems.

It should be noted that for many years Central Asia has been the object of interest for geopoliticians. From the point of view of traditional geopolitics Eurasia is not just a "gap" between "Great Europe" and "Great Asia" - but it is a special cultural and civilizational world, a self-organizing "great space."
 
It should be observed that the debate about the nature and purpose of space in modern geopolitical thought is far from being over. Positivist science of political geography focuses on the phenomena of "objective" external character: the balance of weapons, geographical location of transit infrastructures, etc.
 
Traditional geography and geopolitics are based on the idea of ontological heterogeneity of terrestrial space, on the prevalence of anthropological, civilizational, religious and spiritual factors in determination of the fate and vocation of many nations.
 
For example, modern French researchers do not like to call themselves "geopoliticians", but consider themselves most likely as geographers working at the intersections of geography and history. These sciences, in particular, express their deep surprise that in Germany they still speak about the “Space” (“Raum”) or the "Big space» (“Grossraum”) in the geopolitical discourse. 
 
The concept of “space” is considered “empty” or “abstract” by French researchers, who consequently prefer speaking about the “territory” which  they link to the interests of a certain community and a “collective identity formation”. As a result, according to the French approach the geopolitics itself is defined as the “analysis of contradictions among different types of power institutes of the territory” [1], which narrows the object to geopolitical study, replacing it actually with political geography. 
 
At the same time, within the Eurasian geopolitical research school the desired synthesis has been carried out, and as a result the category of "space" has acquired human, historical, cultural and civilizational contents. That synthesis was embodied in the concept of "local development" which denotes the inseparable connection of space with history and destiny of individuals, societies and nations, with the unique cultural characteristics of the civilization.
 
 As an example of such a "local development" (a model of political, social and economic development which character is defined by country or region location) can be considered as Eurasia in general, so Kazakhstan with its great strategic power as the integral part of “Eurasian space”. What does "to think space" mean, for the founders of states and prominent public figures in this context? 
 
From the author’s point of view it means, first of all, the possibility to correlate spatial, cultural, civilizational and socio-economic characteristics of the states they head with the logic of their history and contemporary political process, and the possibility to draw up the domestic and foreign policy course according to the long-term national, regional and global political trends.
 
One of the founding fathers of classical geopolitics theory K. Haushofer has the same point of view on the “Big space” concept. Speaking on formation of continental alliance connecting European and Asian continents he supposes that “every considerable formations and structures don’t appear ready from the head of some great statesman like the famous Greek goddess of war in her stately spiritual image. A competent person knows that the creation of such formations is a long-term process. I am pleased to admit young colleagues-geographers that I must produce evidence on the formation of a new Euro-Asian continental policy perhaps, more than any other senior representative of the geographical science ". [2]
 
The fullest realization of “thinking space” tendency has been  found in eurasianism  - the movement of Russian intellectuals emigrant groups connected on the first place with the attempt of understanding the origins and consequences of the October Revolution. The movement itself appeared in 1921 in Prague and Sofia, and was founded by four young emigrants from Belorussia - P. Savitsky, geographer, P. Suvchinsky, musicologist, N.Trubetskoy, philologist and Slavicist, Father G. Florovsky, religious philosopher and publicist. Among them there were such prominent Eurasians as religious thinker L.P. Karsavin, famous historian G.V. Vernadsky, lawyer and political scientist Nikolai Alekseev, orientalist V. Nikitin, writer V. N. Ivanov.
 
Much has been said on strong and weak sides of Eurasianism in the historiographical literature. It is admitted that Eurasianism is one of the most significant political theories of the twentieth century bringing up the question on determination of Eurasia’s place in the world. The fact that Eurasians find grounds for necessity of harmonious coexistence of Slavic and Turkish people, Orthodox Christianity, Islam and Buddhism, as a guarantee of integrity and stability of the post-Soviet space are also very important.
 
In parallel the negative sides of the Eurasian doctrine are accentuated. It's pretty clear that when taken to the extreme Eurasianism can act as an ideology justifying totalitarian and autarchic model, causing isolation from the West.
 
How do the subsequent interpretation of this doctrine reproduce and (or) overcome the disadvantages of the "classical Eurasianism"? Perhaps the biggest scientific interpreter of the Eurasianism ideology is Lev Gumilev (1912 - 1992) – a famous Russian historian, anthropologist and philosopher, author of the original teaching about the nature and life of ethnic groups - ethnology. His decade stay at the camp with one of the founders of Eurasianism Peter Sawicki influenced much on his views formation.
 
Actually there were three main ideas of Gumilev’s "Eurasian conception": the first two were adopted, the third was original. The first of them considers the Russian Empire and the USSR historical forms of Eurasian statehood, coming from the empire of Genghis Khan. The second defines the Turkic and Muslim Eurasian peoples as Russian natural allies in their fight against West expansion, as it is equally fatal to any of the "Eurasian power" to unite with it. [3]
 
However, despite the original and profound Gumilev’s interpretation of Russian history, Eurasianism remained for him mainly a geopolitical metaphor. The prominent Russian historian and ethnologist has not formulated yet his specific proposals to arrange the political and socio-economic life of Eurasian countries and peoples. It took time to perceive deeply and completely his ideas.
 
And the time has come. 1990s was the time of large-scale policy changes related to political self-determination and self-assertion in the post-emerging new nation-states, with special and important place occupied by Kazakhstan. At the same time, the 1990s was the period of an increasing interest to the Eurasianism and the conception of underestimated outstanding scientist L. Gumilev.
 
  To bring the key imperatives of Eurasianism to life its entirely new interpretation has been required, as well as the escape from the "mythopoetic" shade, specification of its cultural and civilizational imperatives. This kind of a "modernization" of the Eurasian studies could be used for searching for the most appropriate model of economic and political organization of the post-Soviet space.
 
Thereupon it is no mere chance that the most active and consistent supporter of the Eurasian concept concerning modern political realities is the president of the Republic of Kazakhstan Nursultan Nazarbayev. The leader of a young and dynamic state saw its realization in his project of the Eurasian Union, subsequently implemented in practice in the model of the Eurasian Economic Community (EAEC), and the Customs Union of Russia, Kazakhstan and Belarus founded in 2010.
 
The Eurasian Union project declared in the mid 1990s yet, was supposed to unite new independent CIS states (conserving their political sovereignty) into a common economic space. A little later, N. Nazarbayev repeated his offer with a new meaning - he proposed the creation of the Eurasian Economic Union. This project, as experience has shown, had the fundamental political, historical and cultural base as a result of the Kazakhstan’s specificity as a Eurasian power. The ideology of Eurasianism was officially recognized in Kazakhstan, and one of Kazakhstan's leading universities - the Eurasian National University in Astana - was named after a prominent ideologist of Eurasianism Lev Gumilev.
 
In general we can distinguish following basic features of the "Eurasian concept" by President Nursultan Nazarbayev. In the author’s opinion, they consist in a firm compliance with the following principles:
1) A realistic character, absence of "the ideology primacy";
2) The tendency to connect firmly the idea of "Eurasian integration" in the post-Soviet space with the purposes and objectives of modernization;
3) Focus on the priority of interests of the Republic of Kazakhstan as a sovereign independent State;
4) Realistic reflection of the current state of "the post-Soviet space" and main trends of its development.
5) Review of the prospects of "Eurasian integration" in the context of a multidirectional strategy adopted by the Kazakh government.
6) The tendency to close coordination of the economic and political integration.
7) consulting not only Kazakh and Russian interests within the "Integration Project," but the interests of Central Asian states as well. [4]
 
What factors ensure the success of the geopolitical position of Kazakhstan? Firstly, as Kazakh experts noted, Kazakhstan, represented by the leader Nursultan Nazarbayev, has a strong political will. Secondly, after years of independence Kazakhstan has practically implemented its will in the unique economic, social, political and humanitarian projects of modernization. Thirdly, the Republic of Kazakhstan is the heir of the centuries-old nomadic culture, which passionarity has strongly affected the global world formation since ancient times. Today this passionarity has been realized in proposing a number of initiatives answering the meaning and the essence interpreted in the frames of the contemporary Eurasian doctrine.
 
It is president Nazarbayev who has consistently been reinforcing the status of Kazakhstan as the leader country of the Central Asian region, who seeks to carry out in practice Eurasian principles interpreted in a modern key without confirming to politics or economics. Nursultan Nazarbayev is also an author of cultural and civilizational initiatives (World and traditional religions forum) in the contemporary crisis of the world and is trying to strengthen the dialogue between countries, civilizations and continents. Kazakhstan, a member of the main important institutions of post-Soviet space (CSTO, EurAsEC, Customs Union) and international organizations (the Organization “the Islamic Conference”), expanding its cooperation with the European countries within the OSCE, can play a very important role in establishment and realization of the multilateral partnership.
 
All these achievements and efforts could not stay unnoticed by western and eastern leaders. In this context it is not surprising that for the past several years, many states, representing those cultural civilizational "worlds", seek the partnership with Kazakhstan as a promising economic partner and a key political actor in the complex and little predictable Central Asian region.
 
Due to the realization of complex strategies by the leader of the nation modern Kazakhstan successively transforms into the Eurasian hub, one of the most dynamic and stable states in the territory of the CIS. At the same time, it serves a good example of inter-ethnic and religious tolerance, moderate Muslim country that has become a sort of a "bridge between East and West."
 
Domestic policy strategy of Kazakhstan answers the Eurasian imperatives, particularly in the field of nation-building politics. Over the centuries destinies of many people with different cultures, religions and traditions crossed on the historical Kazakh land. So the unique situation was created in when representatives of 140 ethnic groups and 40 confessions live peacefully together with the Kazakhs. Meanwhile a long-term cohabitation of different ethnic groups has formed a strong tradition of tolerance in the society.
 
Thus, today there are all necessary foundations for leaders, elites and peoples of Russia, Kazakhstan and Belarus to make a new decisive and qualitative step to the “Eurasian integration” - the orientation founded in the early 1990s by the national leader, president of Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, who has updated and is filled in the ideology of Eurasianism with a modern and concrete meaning.
 
Cited literature:
1. Lacoste Y. Fuer eine neue und umfassende Konzeption der Geopolitik // Welttrends. – 1994. - № 4. – P. 24.
2. Хаусхофер К. Континентальный блок // Элементы. – 1997. - №7. – P. 32.
3. Гумилев Л. Н. Заметки последнего евразийца. // Наше наследие. – 1991. - № 3. - P. 24 - 26.
4. Назарбаев Н. А. Евразийский союз: идеи, практика, перспективы, 1994-1997. – М.: Фонд содействия развитию соц. и полит. наук, 1997.  – 497 p.
 
English translation by Natalia Biryukova

Les rebelles s’en prennent au patrimoine culturel syrien

Ex: http://sos-crise.over-blog.com/  

Palmyre

On pouvait malheureusement s’y attendre. Les sites archéologiques syriens sont le point de mire des rebelles. Le patrimoine culturel de la Syrie, héritage d’une histoire millénaire, est la partie la plus vulnérable mais aussi la plus attrayante pour les destructeurs du pays arabe. Complètement indifférents à la valeur qu’ont les sites et les pièces de collection aux yeux des Syriens mais aussi pour les personnes un tant soit peu civilisées, les rebelles sont en train de faire des ravages pour en tirer quelque profit. L’Irak a été pillé en son temps sous l’œil complice des troupes d’occupation. C’est désormais au tour de la Syrie. « Certains jours nous sommes des combattants et d’autres, nous sommes archéologues », déclare ironiquement dans un entretien au Washington Post un jeune rebelle de 27 ans originaire de la ville d’Idlib. Comme lui, d’autres rebelles interrogés par le quotidien d’Outre-Atlantique ont admis la contrebande d’antiquités, officiellement pour financer leur lutte contre le gouvernement de Bachar el-Assad.  

Toujours selon le Washington Post, des dizaines d’œuvres ont disparu en quelques mois à peines. Pis, certaines sont irrémédiablement endommagées. Parmi les objets volés, une statue en or datant de l’époque araméenne (VIIIème siècle avant l’EC) provenant du musée d’Hama et désormais inscrite sur les tablettes d’Interpol. Plus grave encore, des mosaïques byzantines de la cité romaine d’Apamée, près d’Alep, ont été retirées au bulldozer.

Ceci n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg, et quand on sait tout ce que la Syrie recèle en matière de patrimoine (Palmyre, les châteaux des croisés, les sites pré-phéniciens, les villes de Damas et Alep, etc.), on peut facilement imaginer que les contrebandiers y trouveront leur compte.

Il existe, selon le Washington Post, de véritables équipes de fouilles composées de jeunes dont la mission est de trouver dans les sites archéologiques de l’or, des statuettes, des mosaïques, et tout ce qui peut avoir une valeur marchande, fut-ce au prix d’irréparables déprédations. La destination principale des œuvres volées est la Jordanie, où la contrebande est favorisée par le flux quotidien de quelque 2.000 réfugiés. « Tous les jours, nous sommes contactés pour acheter de l’or syrien, des mosaïques syriennes et des statuettes syriennes », a confirmé un antiquaire d’Amman. « Damas est vendue ici à Amman, pièce par pièce ».

La contrebande syrienne rappelle ce qui est survenu durant l’invasion de l’Irak par les États-Unis, car la Jordanie était également considérée comme un point de passage obligé pour les trésors volés. « Il est encore trop tôt pour comparer la situation en Syrie avec ce qui s’est passé en Irak », a dit Nayef Al Fayez, ministre du tourisme et des antiquités de Jordanie, « mais quand il y a des problèmes de sécurité, les sites archéologiques en sont les premières victimes. Et nous nous attendons à ce que ces événements se multiplient ».

L’UNESCO n’a pas été en mesure pour le moment de quantifier l’ampleur des pillages et des détériorations du fait de la difficulté d’accéder aux sites historiques dans un pays en proie à des attaques terroristes. Le krak des chevaliers, l’un des plus beaux châteaux inscrit au patrimoine de l’humanité, a été exposé à des tirs et à des bombardements. Les anciens souks d’Alep sont partis en fumée et la ville de Bosra, jadis capitale de la province romaine d’Arabie, a subi également d’importants dommages.

« Les gens peuvent nous condamner et nous traiter de voleurs », commente Abou Majed, un déserteur âgé de 30 ans qui dirige les chemins de la contrebande dans le sud du pays, « mais parfois, on doit sacrifier le passé pour garantir le futur ». Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas.  

Capitaine Martin

Der Selbstmord des Abendlandes

Der Selbstmord des Abendlandes

von Alexander Schleyer

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

Der Selbstmord des Abendlandes
 

Dem Autor von „Die kommende Revolte“, Michael Ley, ist wohlbekannt, daß diese Dystopie von Spengler über Adorno bis Sloterdijk ausreichend ausgelutscht worden ist.

Bekannt und unübertroffen sind Frank Lissons Überlegungen zum Ende des Abendlandes. Auch JF–Autor Thorsten Hinz widmete in Zurüstung zum Bürgerkrieg dem kommenden Aufstand ein nicht nur in konservativen Kreisen viel beachtetes Werk. Aber ernsthaft darüber nachzudenken, ernsthaft die Militanzfrage zu diskutieren, wie es in linken Kreisen seit Jahrzehnten üblich ist, das trauen wir uns nicht. Zu schnell fängt uns der Trott unseres bürgerlichen Lebens ein oder zu schnell geraten wir in das subjektive Dunstfeld heraufbeschworener „Terrorgruppen“. Michael Ley dagegen versucht es.

Der umtriebige Geisteswissenschaftler Ley hat im renommierten Wiener Passagen-​Verlag publiziert, ein Standardwerk zur Romantik verfaßt, vieles zu politischer Religion veröffentlicht, zu Antisemitismus und mittelalterlicher Militärgeschichte. Ley ist also wahrlich kein verbitterter Salonfaschist, sondern ein sprachgewandter Autor. Mit wissenschaftlich fundierten Analysen und stupender Kenntnis der antiken und europäischen Geistesgeschichte skizziert er ein finsteres, aber gegenwärtiges Szenario.

Das Fehlen der Väter

Die postmoderne Ideologie der One World, dem globalen Dorf, unter den Bedingungen des Kapitalismus und der modernen Gesellschaften durchschaut Michael Ley schonungslos wie sachlich. Statt dumpfem Aufbegehren glänzt er mit hochphilosophischer und tiefenpsychologischer Analyse der Jetztzeit, die er als „post-​ödipal“ betrachtet: Ley erkennt das Fehlen der Vaterfigur, über Generationen hinweg.

War der „pater familias“ anfangs noch in der Fabrik, so fiel er später millionenfach in zwei Weltkriegen. Mit ihm starb im Zuge der Säkularisierung auch die metaphysische Vaterfigur: Gott. Die tief greifenden Umwälzungen durch die 68er sind für Ley bedeutsam. Er weist den Protagonisten nicht nur ihre Perfidität und Widernatürlichkeit nach, sondern anerkennt andererseits auch ihr tiefgehendes Denken und ihren Einfluß auf die zeitgenössische Philosophie! Sie zementierten den ideologisierten Feminismus, der den Mann als herabgewürdigtes, auf seine Arbeitskraft beschränktes Formfleischwesen einstufte.

Titten und Dschungelcamp für die Masse

Das Buch Die kommende Revolte ist keine Anleitung zum Aufstand und kein hetzerisches Pamphlet eines Verlierers, sondern nichts weiter als die Beschreibung von Lebensumständen, die wir tagtäglich in unserem Alltag beobachten. Ley analysiert und interpretiert ebendiese Beobachtungen, indem er sie sowohl philosophisch als auch psychologisch, politisch und wirtschaftlich in einen leicht verständlichen Gesamtkontext einordnet.

Nicht nur Migranten, so Ley, auch die autochthonen Bevölkerungen leben mehr und mehr in Parallel– und Gegenkulturen. Noch sei die breite Masse durch Fußball, Titten und Dschungelcamp ausreichend beschäftigt, wer aber noch einen Funken kultureller Identität in sich trägt, bleibt zu Recht in dieser verhaftet. Wer noch denkt und wagt zu denken, schart um sich Gleichgesinnte und läßt das „Tittytainment“ nonchalant an sich vorbeirauschen.

Die Weltverbesserer hingegen unterliegen dem Trugschluß, sie könnten eine Welt von oben verändern. Der wahre Weltverbesserer dagegen hat erkannt, daß die Welt nicht das große Ganze ist, sondern das, was er vor seinen eigenen beschränkten Augen vorfindet. Das wagt er zu verbessern, zu verändern, im Kreise der Seinen und schließt sich damit freiwillig aus dem Laufrad der Massengesellschaft aus. Beispielhaft sind dafür die zahllosen sozialen Alternativbewegungen, die keinesfalls nur auf linker oder überhaupt politischer Seite existieren. Michael Ley analysiert die tiefe Spaltung unserer Gesellschaften und prophezeit ihren weiteren Auseinanderfall, der auch und gerade durch unser politisch-​wirtschaftliches System keinesfalls mehr aufgehalten werden kann.

Narrenschau der Zeitgeschichte

Michael Ley setzt in jedem Kapitel einen Schwerpunkt seiner Analyse, die trotz ihres unglaublichen Umfangs kurz, knapp und leicht verständlich bleibt. Vom Beginn der Aufweichung traditioneller Lebensweisen, über die Totalitarismen, bis hin zu Migration, Armutsgefährdung und dem Anspruch der Wirtschaft auf die Welt, führt Ley detailgenau einen jeden Aspekt auf. Er prophezeit: Die kommende Revolte wird zu einer asymmetrischen Revolution ausarten. Ohne eine politische Führung, ohne ein klares Konzept werden zahlreiche Konflikte ausgetragen werden, die eben nicht zu einem neuen Gesellschaftsvertrag führen. Das „Projekt Moderne“ ist somit gescheitert. Eine Zukunft versprechende Perspektive kann nur durch die Überwindung der totalitären Ideologien des Multikulturalismus, der Gottlosigkeit und der geradezu widerwärtig anmutenden Verstrickung von regionaler Politik und globaler Wirtschaft gefunden werden.

Ley ist Reaktionär, Visionär, Utopist und glasklarer Analytiker zugleich. Sein schmales Werk zu lesen gibt einen argumentativen Überblick, führt den Leser an neue Aspekte des politischen Denkens heran und wird ihn ermutigen, den Schmutz der Zeit umso heftiger von sich zu schütteln. Verstehend wird er die Gegenkultur stärken und wenn nicht eines Tags zum Pflasterstein greifen, so doch sich ernstliche Fragen stellen.

Michael Ley: Die kommende Revolte. 138 Seiten, Wilhelm Fink Verlag 2012.16,90 Euro.

00:05 Publié dans Livre, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, allemagne, livre, occident, occidentalisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

ON THE EURASIAN ROOTS OF INDIAN SPIRITUAL TRADITIONS

 

ON THE EURASIAN ROOTS OF INDIAN SPIRITUAL TRADITIONS

Kashmir Shaivism and Slavic-Russian Mysticism

Acharya Peter Wilberg

Ex: http://granews.info/

1.       Historical Introduction and Background

This essay will seek to show that here is no more profound and powerful counterpart and complement to Indian wisdom traditions than Slavic-Russian Mysticism and its relation to Nordic-Arctic climate and culture. There is now both archaeological and linguistic evidence to show that  the Vedas and Upanishads and Tantras (including those of Kashmir Shaivism) all had their roots in a highly advanced pre- or proto Indo-European and Arctic civilisation covering the entire area known as Eurasia and with centres not only in the Indus Valley but in many other ancient civilisations such as Sumeria and also Russia and the Arctic.  This pre-historic or ‘primordial’  civilization was founded by ruler priests and teachers from other planets and/or planes of consciousness called ‘Urs’ in the Nordic-Arctic region (‘Ur’ being cognate with the German prefix ‘Ur-’ which means ‘primordial’ – and recalling also both  the Urals in Russia and the name of the Sumerian city called Ur, Uru or Urim. 

According to Levashov (The Untold History of Russia)

“Urs became tutors and guides to the rest of the people. They protected an initially rather small number of settlements of ‘ordinary’ people both from wild nature and ‘biped predators’. Urs trained people and helped them to master primary technologies, and gave them the knowledge necessary for them at that moment as well as knowledge that would be called for only in millennia.

Urs taught them and gave them into the charge of a special caste of keepers – volkhvs[1], who in due time were to convey conserved knowledge, having carried them through millennia and preserved as much of it as possible.

For this purpose those keepers-volkhvs received two runic alphabets, each of them was used by volkhvs of different levels of initiation. Those alphabets were da’Aryan and h’Aryan letters[2].

The memory of Urs, the teachers, has remained in language, for example, in the word ‘cult-ur-e’, which means a system of moral and spiritual concepts, which were transferred by Urs to their wards, the Ruses.

The two-caste system of the ancient Slavs reverberated in the names given them by their neighbours. For instance, the majority of Asian neighbours called an inhabitant of the Slavoniс-Aryan Empire as ‘ur-rus’, uniting the self-names of these two castes in a single word. Even now many Asian neighbours call Russians in the old fashioned manner, as ‘Urruses’.

There was a time when the names of the Slavonic tribes were formed by the addition of prefixes to the root ‘rus’, reflecting distinctive features of these tribes of Ruses, for example, Et-rus-can, P-rus-sian. The prefix ‘et’ before the self-name of Ruses means ‘elucidated Ruses’ – the carriers of highcult-ur-e. The proof of their existence has been found in the north of Italy in the form of inscriptions on stones and works of art. The name ‘Prussian’ meant ‘Ruses of Perun’[3], their other self-name was Venedas[4] (bellicose tribes of western Slavs), was kept in the self-name of the territory where they lived up to the 19th-20th centuries even after the German (gothic) tribes seized this land in 9th-10th  centuries A.D. The gothic tribes destroyed the majority of Prussian-Slavs, assimilated the rest amidst them and borrowed their name. After that one of the German tribes that lived on this territory began to call themselves ‘Prussians’; in the 19th century they played a key role in the merger of German tribes into a united state.

During the thousands of years of history of the Slavs, who initially had a united culture and language, the formation of self-names of the different Slavonic tribes was influenced by different factors. In the Urs’ time all Slavonic tribes have the second name ‘Ur-rus’. After the Urs’ disappearance their functions had to be distributed between their wards, Ruses.

This led to the formation of several castes: a caste of Volkhvs, carriers of knowledge and traditions; a caste of professional warriors, defenders from external enemies; a caste of handicraftsmen, grain-growers and cattlemen. At the top of all castes was a patrimonial aristocracy.

After the Urs’ disappearance, Ruses added to the common tribal name (Rus) one or another prefix reflecting their basic type of activity (Et-rus-can, P-rus-sian).”

The ancient pre- or proto-Aryan civilisation that Levashov describes, with a caste system clearly similar to that of Vedic civilisation, was essentially a Eurasian civilisation with multiple centres, not only in the Indian sub-continent, but also in Sumeria (whose language was neither Indo-European nor Semitic), Babylon and Assyria, the Egyptian Middle Kingdom, Minoan Crete, Troy and Mycenae – and as recent  discoveries show it also had centres in Russia and the Arctic. Evidence for this was found in 1987, when archaeological discoveries were uneathed in the Southern Urals (the so-calledARKAIM site) of an earlier ‘Arctic’ civilisation. This was referred to by Herodotus, Hesiod, Homer and Pindra as Hyperborea (‘beyond the North Wind’ or Boreas) and by Virgil as Thule. It corresponds also to Asgard – the land of the Norse gods or Aesir, one of the nine worlds unified by the world tree called Yggdrasill  and described in the Nordic Eddas as the abode of the  god Odin and his wife Frigg and the site of his fortress – Valhalla. What has since come to be known as the Slavic Vedasshare a similar script to Sanskrit, similar scriptures to the Vedas, and similar sagas to the Eddas – describing a migration south from the Arctic as climatic conditions changed from temperate to glacial.  The singular of aesir is ás related  to the  Sanskrit word asura – referring to the ‘anti-gods’ opposed to but inseparable from their half-brothers, the celestial sura – known in Sanskrit as devasor ‘shining ones’ (from the root *diw meaning “to shine”).

What united all the centres of this proto-Indo-European or Eurasian civilisation was both the ‘pillar’ connecting Sky (ARKA) and Earth (IM)  - also one important meaning of the Shivalingam – and theswastika/svastika symbol  found in so many ancient cultures. This is now understood not as a solar or sun symbol alone but as representing a spiralling or spinning galaxy. In this context it is interesting to note that the Slavic svastika symbol, called kolovrat means ‘spinning wheel’ – just as the Sanskrit chakra also means a ‘wheel’ which turns or spins.   

Neither svastika nor kolovrat essentially symbolise the sun however. For ancient Eurasian religious cultures worshipped the pole star rather than the sun – that star, close to the constellation of the bear (URSA) which lights up the darkness of the night sky and points us North i.e.  towards the planet Nibiru from which the Sumerian ruler-priests were thought to have come, toward the pole star – and toward the giant ‘black hole’ or ‘black sun’ at the very centre of our galaxy around which both the earth and the entire solar system turns or ‘spins’.  All the different geographical centres of the Eurasian civilisation however were seeded and guided long ago in the past by the advanced knowledge of their extra-terrestrial ruler priests or Urs. Conversely however, the rebirth in Russia of a future Eurasian culture and civilisation - one that will replace the currently dominant global capitalist culture of the U.S.A. - was anticipated by the German theosophist Rudolf Steiner. One of the chief current advocates of spiritual-political Eurasianism in Russia is Aleksandr Dugin – erstwhile organiser of the now-banned National Bolshevik Party and National Bolshevik Front in Russia, and founder of the Eurasia Party – now called Eurasia Movement and now leader of the International Eurasian Movement. 

“In principle, Eurasia and our space, the heartland Russia, remain the staging area of a new anti-bourgeois, anti-American revolution …The new Eurasian empire will be constructed on the fundamental principle of the common enemy: the rejection of Atlanticism, strategic control of the USA, and the refusal to allow liberal values to dominate us. This common civilizational impulse will be the basis of a political and strategic union.” Dugin —The Basics of Geopolitics (1997)  
 

2. The Metaphysics of Light and Darkness

As early as 1903, Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak (then proprietor of the Kesari and the Mahrattanewspapers, author of the Orion or Researches into the Antiquity of the Vedas) wrote a book presenting evidence of clear reference to an ‘Arctic Homeland’ in the Sanskrit Vedas and Zoroastrian Avestas.  This in turn formed the basis of a work by J.G. Bennett (metaphysical interpreter of the ‘4th Way’ spiritual movement of Gurdjieff and Ouspensky) entitled ‘The Hyperborean Origin of Indo-European Culture’.  A key argument that Tilak offers are numerous temporal indications in the Vedas of a ‘year’ in which, as is the case above the Arctic circle, the sun rises only once – making it the equivalent of a ‘day’. Nordic-Arctic countries in general are influenced culturally and psychologically by long periods of sunless winter darkness, interspersed with only brief summers in which the sun shines through the night.

This brings us to the central metaphysical theme of this essay – namely that there is no more profound and powerful counterpart  and complement  to both the Vedas, Upanishads  and Kashmir Shaivism itself than Slavic-Russian Mysticism and its relation to Nordic-Arctic climate and culture.

For whereas Kashmir Shaivism places special emphasis on the ‘light’ of awareness, Russian mysticism and even the Russian Orthodox Church has always emphasised the ‘darkness’, ‘dark light’ or ‘luminous darkness’, as expressed in the blackness of the night sky and long winters, rather than the blue sky of summer. Inward depth and darkness of soul go together, just as outward expansiveness of soul goes together with light.

“The divine darkness is not the kind of blackness we experience stumbling into an underground room with no lights. This darkness is a positive reality that helps us to discover God, and hence is called “luminous.” Although it sounds like a contradiction in terms, a luminous darkness is one filled with God’s presence, and by faith, the soul can begin to perceive God in darkness. In fact, the closer that God comes to the soul, the more intense the darkness becomes; it is then that all other things of this world are cleared away. The soul looks up to the Lord and never ceases to desire him.”

St. Gregory of Nyssa

If, as in Kashmir Shaivism, we understand God (Shiva) as ultimately identical with awareness as such or ‘pure awareness’ – and awareness as the ultimate sole reality (what I call The Awareness Principle) then we must also recognise that awareness itself is first and foremost an awareness of the ‘dark’ realm of ‘non-being’ constituted by infinite potentials of awareness – infinite potential consciousnesses or ‘beings’.  It is the very awareness of these potentials that ultimate leads to their actualisation and birth – like the birth of stars in the darkness of the cosmos.

Similarly, The Awareness Principle understands the key Kashmiri Shaivist term Spanda as a primordial tension (German ‘Spannung’) that literally spans the dark realm of potentiality (symbolised by the blackness of Ma Kali) and the light of awareness by which alone all things actual – including the sun and stars – become visible.  Spanda can be compared to a stretched string or ‘monochord’ strung between the twin poles of dark potentiality and illuminated actuality. The chord not only has a fundamental tone – the OM sound or Omkara, but also countless harmonics – each a unique tonal quality or ‘colouration’ of awareness. The Awareness Principle also recognises the universe as amultiverse – a multitude of parallel space-time universes all of which open up like bubbles of space and light within the darkness of a wholly non-extensional ‘space’ of potentiality. For just as light and ordinary ‘extensional space’ are inseparable, so also are ‘intensional’ space and darkness. Within any space-time universe light is what rays out from a centre towards a cosmic circumference, like light raying out from stars in the night sky. Darkness or ‘dark light’ on the other hand, is ‘light’ raying in from that cosmic circumference we behold as the blackness of the night sky itself and its ‘luminous darkness’ – illuminated at all times by the pole star.

According to the colour theory of both Goethe and Steiner, redness is light beheld through darkness. Blueness, on the other hand is darkness behold through light. Hence the two colour poles of the spectrum of darkness and light are red and blue. As the blue-throated one, Shiva has come to be associated with blue.  Yet as we know, one of the principal Vedic gods associated with Shiva isRudra – which is cognate with words such as ruddy or reddish. Similarly the syllable ‘rus’ in Russia is a proto-Slavic word for both bear and ‘reddish-haired’, cognate with ursus or ursa – the constellation of the Bear whose name combines the words ‘ur’ and ‘rus’.  Furthermore, the Slavic ‘s’  in ‘rus’ corresponds to the ‘d’ in the name Rudra itself, which also means ‘to howl’ – like a bear or wolf. Indeed, the Sanskrit ‘Shiva’ may itself be a loan word from the Tamil-Dravidian civa – meaning ‘red’ or ‘angry’. Blue and red have become of course powerful colour symbols in politics. Communists or those on the political left are ‘reds’. Conservatives or those on the political right on the other hand, are signified by the colour blue. Interestingly, since the collapse of the Soviet Union the flag of the Russian Federation is no longer purely red but red, white (the colour of the anti-Bolshevik ‘White Russians’) and… blue.  But let us return to Levashov:

“At the end of the 20th century, people got access to the Slavoniс-Aryan Vedas, which contained a lot of very interesting information that was vainly ignored by modern science. These unique manuscripts translated into modern Russian reveal that last glacial age was a consequence of the war between the Great Russenia and Antlania[5] (Atlantis). This war happened more than 13,000 years ago. Then people moved large distances of planetary scale by means of Vaitmans  [Sanskrit Vimanas]. So, those mysterious rhombic platforms on the three-dimensional map of Western Siberia are nothing else but landing grounds for Vaitmars. The last Vaitmars [travelers in the Vaitmans] left our planet Midgard-Earth about 3500 years ago when the Night of Svarog[6] began.

There is another interesting document – the Book of Veles. The last records in it were made by volkvs of Novgorod at the end of the 10th century. This book covers more than 20,000 years of Slavic history.

To learn something useful is always welcome, but did it happen like this in reality? Let us remember, that in the middle of the 11th century (according to the Christian calendar) a daughter of Jaroslav Mudry, princess Anna became the French queen. Arriving from the «wild» Kievan Rus, the princess did not consider that arrival as entering into civilized Europe but considered Paris a big village. This has documentary acknowledgement in the form of her letters.  She brought with her to the remotest depth of the provinces, which France was then, a part of the library, some books from which returned to Russia only in the 19th century and were found in the library of Mr. Sulakadzaev. It was he who made the first translation into modern Russian of the Book of Veles, which was composed of wooden plates with runic letters on them. After Sulakadzaev’s death his widow sold the greater part of his library to the Romanovs, and after that nobody heard anything about these books. The most interesting fact is that after the appearance of these copies, all originals without exception have disappeared – they either were burned down in bonfires of the inquisition, having been declared as heretical books, or were lost in ‘accidental’ fires and epidemics ‘affecting’ all ancient libraries.The libraries of Alexandria, Athens, and Tzargrad (Constantinopol), along with the Etruscan library in Rome, were burned down almost simultaneously. The libraries of Yaroslav I the Wise (978-1054) and Ivan IV the Terrible (1530-1584) disappeared without a trace. All originals were burned or disappeared, while the copies made from them so «opportunely» have been kept and cherished. Old books were destroyed; new ones were written. They were adjusted so that in new ‘history’ there was no any mention about the Slavonic-Aryan Empire. The period of history before the 10th century in Europe was declared as dark, barbarous centuries, which were illuminated by the light of education brought with the culture of the Sacred Roman Empire.”

Note firstly that the 10th century marked both the apotheosis and the beginning of the decline of Kashmir Shaivism. Note also that the very term ‘dark ages’ places a negative connotation on darkness. Then again, the Bible itself  (Genesis 1) admits that ‘darkness was over the surface of the deep’ even before God said ‘Let there be light’ and supposedly created heaven and earth.  Still today, however, inner knowing or gnosis is associated almost exclusively with ‘illumination’ or ‘en-lightenment’. This is paradoxical given that modern scientific and atheistic ‘rationalism’ had its source origin in the European ‘Age of Enlightenment’.  Yet the modern scientific mode of ‘rationality’ it gave rise to however, is now confronted with an ‘occult’ mystery that threatens to undermine its entire theoretical framework – the mystery of what physicists and cosmologists term ‘dark matter’ and ‘dark energy’ – whose nature is completely unknown but which is nevertheless acknowledged to make up 90% of the mass and two thirds of the ‘mass-energy’ of the universe. Levashov:

“…the last record in the Book of Veles and christening of Kievan Rus falls on the same time – the end of the 10th century according to contemporary chronology … What are these Days and Nights of Svarog? These words are mentioned in the Slavonic-Aryan Vedas quite often. It is time to understand what these concepts mean. There are several types of star accumulations in our Universe, such as spiral and spherical galaxies, star nebulas, etc. Our Sun is located in one of four sleeves of our spiral galaxy, in the «backyards» of this sleeve. Every spiral galaxy rotates around its nucleus while traveling on the star roads of our Universe. Seven primary matters form our Universe. The so-called, physically solid matter, which everybody is used to see as galaxies, nebulas, stars, planets, etc., appeared as a result of the merging of these primary matters in the areas of space, where necessary terms for this merging were observed. As proved by ‘scientists’,’physically’ solid matter makes only 10% of the whole matter of the Universe, and the rest (90%) is so-called ‘dark matter’. However, they do not specify what this “dark matter,” which can not be registered by any known modern scientific tool, is; we will forgive them this ‘insignificant misunderstanding’ and will move on to business.”

The galactic ‘nucleus’ that Levashov refers to is recognised to be a huge ‘black hole’ – itself a portal linking our universe to other universes in the ‘honeycomb’ plurality of multiple universes or ‘multiverse’. The types of ‘primary matter’ that Levashov refers to are what is now ‘scientifically’ termed ‘dark matter’. He refers also to the ‘psi-generators’ used in early civilisations, and those which he himself employs as medium of both healing and natural growth and regeneration. These he sees as “made of dark matter” and therefore essentially neither detectable by or requiring any technical or physical instrumentation, except as outward symbols for the subjective manipulation of the dark matter in its different forms.

The Awareness Principle understand the forms of ‘dark matter’ that Levashov refers to as specific potentialities and qualities of awareness - and their dark power or ‘energy’ as the capacity or power (Shakti) for the actualisation of these potentials – itself released by interaction with the invisible lightof awareness (Paramashiva). On the physical plane, this interaction plays itself out as an interaction between solar and earthly magnetism – what we call ‘magnetism’  being itself a bipolar spatial flow pattern of the all-pervasive ‘aether’ of pure awareness known in Sanskrit as Akash.

In modern translations the tantric term Shakti is almost invariably translated as ‘energy’. A closer translation would be ‘power’ or ‘power of action’ (Shak). Indeed this translation of Shakti accords with the root meaning of the term ‘energy’ itself – not as some ‘thing in itself’ but as pure action – the actualisation of those powers or potentialities of action latent in space itself as the ‘aether’ of pure awareness. What I call ‘The Awareness Principle’ is the metaphysical understanding that awareness is ultimate reality – that ultimately ‘awareness is everything’ and ‘everything is awareness’. The Awareness Principle stands in direct contrast to ‘The Energy Principle’ shared by modern science and ‘New Age’ pseudo-science alike – namely the principle that ‘energy is everything’ and ‘everything is energy’. As a ‘Theory Of Everything’ (TOE) ‘The Energy Principle’ is a highly questionable one, resting as it does on an unquestioned notion of energy as some ‘thing in itself’, a notion that is at the same time a distortion of its root meaning as that ‘formative action’ (energein) through which all forms are actualised in awareness. Pure awareness then, like the seeming emptiness of space itself, is no mere formless void but a plenum of formative potentials.  ‘Energy’ in the root sense is the actualisation of these potentials – the emergence of form from the apparent formlessness of space.

The Sanskrit term akash is translated both as ‘space’ and ‘aether’, sometimes spelled ‘ether’. It is understood in Indian thought as pervaded by countless basic units or “animations of consciousness” (Seth) which constitute the very ‘air’ or ‘breath’ of awareness called Prana – and the quintessence of air as such. The Sanskrit term prana is etymologically cognate with the Latin-derived terms ‘spirit’ and ‘spiral’ (from spirare – ‘to breathe’). It is also cognate with the root meanings of the Greek words for ‘spirit’ and ‘soul’ – pneuma (meaning air or wind) and ‘psyche’ (‘vital breath’). To be ‘spiritual’ in the root sense of this word therefore, is to be capable, quite literally, of a wholly different type of re-spiration or breathing – a type of whole body ‘transpiration’ of the clear, luminous expansiveness of the space around us – not through our lungs alone but through every pore of our felt body surface. It is the long-lost experience of breathing the clear, luminous ‘air’ or ‘aether’ of awareness itself that lies concealed behind both the otherwise wholly vague Western notion of ‘spirit’, as well as different classical and modern-scientific notions of a cosmic ‘aether’. Its secret is that invisible breath or ‘air’ of awareness (Prana) that pervades the entirety of space (Akash), both the space around us and the space which pervades and makes up by far the largest proportion of each and every atom of ‘matter’. This space vibrates with spanda – the fundamental tensing spanning the realm of the potential and the actual, together with the vibration of the actual within the potential and of the potential within the actual. Spanda is also what resounds with the inner sound ‘OM’. Hence also the association in Indian thought of the Akash with the element of sound or vibration. The double meaning of the Sanskrit Akash as both ‘space’ and ‘aether’ goes together with the Greek meaning of the word aether itself – as that ‘upper’, less gaseous, purer and thus morespacious air of the sort we breathe at Himalayan mountain summits – or in Nothern polar regions such as the Arctic.  For aether was the ‘higher air’ breathed by the gods themselves in their uppermost abode – whether we call this Olympus, Hyperborea, Thule or Asgard.

Dark Forces?

“I’m not the Devil. I’m much, much older. I watched the beginning and I will see the end. I am the dark behind all the stars. I am the dark inside you all.”

…from the screenplay of the film ‘Event Horizon’

The Greek word Khaos refers to a gaping dark void or chasm. It is cognate with Sanskrit Kha andAkash – referring to space itself, understood as the womb of all things – including the gods. In contrast, the Sanskrit kala means ‘time’ As such it is connected with the name of the great black Indian mother goddess Kali (kal – black / kala – time). Metaphysically, she can be understood as both, the ultimate temporal circumference or ‘event horizon’ of this spatial womb (kala – time) and as an ultimate ‘black hole’ or ‘singularity’ at its heart. Put in other terms, the realm of pure potentiality symbolised by Kali is a realm of unbounded inwardness – an inwardness that cannot be perceived by looking out from some localised centre of consciousness in space, but only by looking inwards from an infinite periphery, circumference or ‘horizon’ of awareness.

If the actual physical universe is a realm of spatial and material extensionality, then the primordial realm of potentiality is a non-extensional realm – a realm of pure intensionality. As such, it is made up not of extensional material bodies in space-time but of pure intensities of awareness in an unbounded ‘time-space’. The massive density of intensities that constitute this realm of unbounded inwardness – deified as Kali – find manifestation only through gravitational densities of matter so great, that they have collapsed themselves into ‘black holes’ with a so-called ‘singularity’ at their core. In physical-scientific terms, a black hole is ‘black’ because at its ‘event horizon’ the gravitational pull of the ‘singularity’ is so great as to bend space itself around itself – allowing no light-information to escape  – only sound in the form of a fundamental tone (the primordial sound of silence known as the Omkara or ‘OM’ sound).

From a metaphysical perspective however, the apparent outer surface of every visible body in space is also an event horizon. For like the visible outer surface of the human body, every ‘physical’ body conceals an unbounded and invisible psychical interiority along with invisible psychical ‘events’. These can never be perceived from without, no matter to what degree the physical interiority of the body is opened up and physiologically examined. For, what we perceive as fleshly bodies, cells and organs too are but outer surface appearances or ‘event horizons’ concealing an invisible psychicalinteriority and invisible psychical events.

When the crew on board the fictional movie spaceship  called ‘Event Horizon’ start ‘hallucinating’ terrifying images of bodies invisible to others (and later perceive each other’s bodies in horrific form) is this because they have entered ‘hell’ in the Christian sense or because, under the influence of the ship’s black hole, they have also unconsciously penetrated the event horizon of their own and each other’s bodies – perceiving events and images within their otherwise invisible psychical interiority in outward bodily form? The root meaning of ‘hallucinate’ is ‘to wander’. The crew’s ‘hallucinations’ are an expression of their wandering into and within the realm of ultimate inwardness associated with the primordial “agony” of creation as described in ‘The SETH Material’ by Jane Roberts – in which what Seth calls ‘All That Is’ (in essence the ultimate and universal awareness) sought a way to release all the potential consciousnesses embraced but still contained in His nebulous, dreamlike awareness into that state of autonomous actuality or being into which they “clamoured to be released”.   

In reality then, every outwardly perceived body is an Event Horizon. And at the core of all material bodies is a ‘black hole’ or “Singularity of Awareness”. This singularity at the core of all material bodies is both a central point (Sanskrit Bindu) and a central tone linking that unit of extensional matter to all other bodies through that dark, intensional realm of unbounded inwardness and inexhaustible potentiality that “flows through and forms all matter”.

This flow is that of the higher air or aether of awareness itself in its twin but inseparable aspects of light and darkness. Darkness is the in-flow of an invisible and wholly translucent ‘light’ of awareness from the cosmic circumference towards a centre just as light is the outward radiance of that invisible light of awareness from a centre. If we learn to sense the entirety of ‘empty’ cosmic space above and surrounding the entire surface of our heads and upper bodies, we can come to to experience ourselves breathing in its innate aetheric vitality of that invisible light and feel its countless centres – each of which have the character of miniature, light-emitting ‘white holes’ – revitalising the inner spaces within every atom, cell and molecule of our body.

If, on the other hand, we sense our lower bodies and let awareness flow inwards from our abdominal surface towards the singularity of awareness at its centre – or a few inches below and behind our navel – we will experience that inner space of our abdomen or hara (Japanese) as filled with inner darkness or blackness. Each out-breath can then be experienced as both an inward and downward flow of a ‘dark light’ of awareness – one that not only rays inwards from the abdomen or toward itshara centre or tanden but also flows downwards from our lower body and abdominal centre to yet lower centres. This dark inward and downward flow of awareness ultimately reaches and roots down below the very ground beneath our feet and  towards the fiery core of the earth itself. Here we contact the ‘dark force’ known in occult literature as Vril or Kundalini – the fire of awareness that then rises from that molten and fiery core – whose spinning is known to be responsible for the earth’s magnetic field.

The felt surface of our bodies then, both unites and distinguishes two spaces or fields of awareness – one extending outward and upward to a heavenly cosmic circumference, the other downward and inward towards a bodily and earthly centre or ‘singularity’ of awareness. The relationship between these two different flows of awareness is essentially a relation between the invisible space or light of awareness in its dual character – as both light and darkness. It also finds expression as the relation between polar or axial magnetism on the one hand and ‘spherical’ magnetism or ‘magnetospheres’ on the other. Thus, like the earth itself, the body has both axial magnetic poles (North and South)  and a ‘magnetosphere’ – the outer surface or ‘event horizon’ surrounding the black hole at its gravitational centre and the fiery core into which it can lead – demonised as the ‘underworld’ or ‘hell’ in both religious mythology and science fiction. The word ‘hell’ however derives from the German Halle (hall) and the verb hallen – to echo or resound, as the  Omkara does from within the event horizon of a black hole.  Polar axial and vertical dimensions of light and darkness, space and gravity, electricity and magnetism are all expressions of axial and vertical flows of awareness – corresponding to the Shivalingam and the vertical axis of kundalini within our body of awareness.  On the other hand, spherical dimensions of light and darkness, space and gravity, electricity and magnetism – all express spherical boundaries, spaces and centres of awareness.

Beyond space, time and ‘space-time’

Time too has a spatial dimension – including a spherical one and not just a linear one. Like a sphere, time (Seth) has an outside and an inside. Behind and beyond ‘space’ ‘time’ and ‘space-time’ as physicists conceive it is a “spacious present” (Seth).  This is ‘space-time’ understood and experienced as a spherical time-space of awareness embracing and yet ‘outside’ all ‘space-time’ universes and embracing also all actual and potential pasts and futures – both of the cosmos and of human civilisation. The interweaving of the actual and potential in the realm of dreams and mythical possibilities – like the interweaving of dreams and mythologies that opens up new possibilities for humankind – are themselves nothing mythical but the ‘dreamtime’ and very loom or tantra of time-space. It finds expression today in the mythological history, credible actuality and futural possibility of the civilisation called ‘Eurasia’ – with both its multiple geographical centres and its single axial pole – pointing to the pole star and to the ‘black hole’ at the centre of our spinning galaxy or kolovrat.

Dream-Land

By a route obscure and lonely,
Haunted by ill angels only,
Where an Eidolon, named Night,
On a black throne reigns upright,
I have reached these lands but newly
From an ultimate dim Thule –
From a wild weird clime, that lieth, sublime,

Out of Space – out of Time.

Edgar Allen Poe 1844

3. Personal Postscript

I might not have come to write this piece were it not for the fact that, lying down on my mother’s sofa one afternoon in the late seventies or early eighties – and despite being wholly ignorant of what was then the still-undiscovered ARKAIM site -  I entered a hypnagogic state in which I experienced the strong but invisible presence of Rudolf and Marie Steiner beside me. Accompanying this, I had a most vivid and lucid dream of an isolated citadel of the future – from within which I found myself peering out at a vast steppe land, one which I knew from the Steiners to be somewhere in Russia – and the centre of a future civilization.

Links:

ARKAIM – ancient Russian city

Michael Kosok  The Singularity of Awareness

Peter Wilberg  THE AWARENESS PRINCIPLE

Peter Wilberg TANTRA REBORN – ON THE SENSUALITY AND SEXUALITY OF THE SOUL BODY

P.Wilberg  EVENT HORIZON – TERROR, TANTRA AND THE ULTIMATE METAPHYSICS OF AWARENESS

J. G. Bennett – THE HYPERBOREAN ORIGIN OF THE INDO-EUROPEAN CULTURE

Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak – THE ARCTIC HOME IN THE VEDAS

Levashov – THE UNTOLD HISTORY OF RUSSIA

INTERNATIONAL EURASIAN MOVEMENT

THE NATIONAL PEOPLES PARTY U.K.

INTERVIEW WITH ALEKSANDR DUGIN SaveFrom.net

EVENT HORIZON – the film

THE BOOK OF VELES


[1]A Volkhv is a cleric, the Supreme priest, and a keeper of ancient sacred texts.

[2] Da’Aryan and h’Aryan characters (letters) are two of four kinds of writing of the Great Race: da’Aryan Trags, h’Aryan Runes, Sviatorussians Images (bukvitca, runica, cherty and rezy) and Russenian Molvitca.

[3] Perun was the god-patron of all soldiers, the defender of the land and the clan of SviatoRuses (Russians, Byelorussians, Asts, Lits, Lats,  Latgalls, Zemgalls, Polans, Serbs, etc.)

[4] Venedas were inhabitants of the Great Venea where Clans and tribes of Venedas migrated. It corresponds to the territory of modern Western Europe.

[5] Antlania was an island in the Atlantic Ocean where Slavonic clan of Ants was lodged. Then their land began to be called as Ant-lan, i. e., the Land of Ants. Ancient Greeks named it Atlantis and its inhabitants – atlantes (modern Ukrainians; U-krai-ne means in Russian outskirts («krai») of the Land of Holy Race).

[6] The Night of Svarog, according to Slavonic tradition, is the name of a dark difficult time when our solar system passes through spaces of the Dark Worlds; or Kali-Uga in Aryan or Indian tradition.

samedi, 23 février 2013

Die Brüder Jünger

Die Brüder Jünger

von Till Röcke

Ex: http://www.blauenarzisse.de/  

 
Die Brüder Jünger
 

Es gilt, zwei gelungene Arbeiten über Friedrich Georg und Ernst Jünger in aller Kurzweil anzupreisen: zum einen „Brüder unterm Sternenzelt“ und andererseits „Schwert und Mohn“.

Jörg Magenau behandelt die Brüder Ernst und Friedrich Georg Jüngerin seiner Doppelbiographie Brüder unterm Sternenzelt. Was heißt behandeln? Er massiert und knetet, er herzt und tätschelt die Objekte seiner Begierde wohlmeinend und mit ganz viel Empathie in seinem ästhetischen Hinterstübchen. Magenau liefert beste Feuilleton-​Kunst, die Jüngers wirken durch seiner Schreibe Suggestionskraft plüschig wie nie. Mehr Mensch hat noch keiner aus beiden herausgedrückt. Vielleicht warFritz J. Raddatz Ghostwriter?

Nimm Zwei: Die Jüngers als Bonbon

Dennoch: Man muss die Nacherzählung Magenaus einfach mögen, muss schätzen, wie er liebevoll beider Lebensläufe in eins zwirbelt und das Knäuel anschließend in Bonbonpapier wickelt. Nimm Zwei für Ästheten. Die Jüngers waren nie schöner. Friedrich Georg – ein kauzig-​altgriechischer Spinner mit visionärem Öko-​Thrill. Ernst – ein ziviler Stahlhelm-​Bolide mit potenter Humanisierungsgabe. Beide spannend und ganz dolle außergewöhnlich.

Kurz noch der Hinweis des Biographen, dass Friedrich mal irgendwo „Neger“ geschrieben hatte – war früher aber erlaubt und okay. Überhaupt: Früher mal. Weit weg von allem Konkreten gelingt Magenau eine große Dichterhagiographie. Wer Geschichten mag, bekommt eine nach der anderen serviert. Das ist nicht wenig. Wer von Literatur und Literaten ein wenig mehr erwartet – Zeitgeist, Zeitbild, Zeitenläufe – der sollte zu Sebastian Maaß greifen.

„Schwert und Mohn“ bohrt tiefer

Maaß ist ganz Wissenschaftler, und das tut dem Stoff gut. Mit Schwert und Mohn hat er seinen Studienband über Friedrich Georg Jüngers politische Publizistik betitelt, und souveräne Kost abgeliefert. Er führt seinen Gegenstand nicht vor – geschweige, dass er ihn plastisch schilderte – vielmehr setzt er sich sachlich mit dem Wirken Friedrich Georgs auseinander. Mit diesem nüchternen Handgriff gelingt ihm ein kompaktes Stück historischer Zustandsbeschreibung – mehr darf der Leser nicht erwarten, das gibt der Gegenstand einfach nicht her.

Dieses Verfahren schafft natürlich Distanz, die unaufhebbar bleibt. Friedrich Georgs Mittun im Ringelreigen der Zwischenkriegszeit ist dem hartgesottenen Nostalgiker zu empfehlen. Mag er damit glücklich werden, das Individuum der Kristallisation, die Gestalt 2013, wird es nicht. Warum? Man nehme nur die Schlagworte der beigefügten Texte aus jener Zeit: „Kampfbünde“, „Revolution“, „Diktatur“, „Staat“. Sogar „Persönlichkeit“ taucht auf. Begriffe mit Bezug. Weltanschauung. Politische Begriffe, an jemanden gerichtet, der kein Einzelner ist, sondern Teil eines – horribile dictu – politischen Bezugsrahmens. Das meint dann doch etwas mehr als Kindergeldanspruch und Freibetragsgrenze. Wohlan: die Gestalt 2013 ist damit doch in Anspruch genommen. Vollumfänglich. Und deshalb liest auch keiner mehr die Jüngers.

Jörg Magenau: Brüder unterm Sternenzelt. 322 Seiten, Klett Cotta 2012. 22,95 Euro.

Sebastian Maaß: Schwert und Mohn. Friedrich Georg Jünger. Eine politische Biographie. 144 Seiten, Telesma Verlag 2012. 16,80 Euro.

US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Destroying a Nation State: US-Saudi Funded Terrorists Sowing Chaos in Pakistan

Baluchistan, Target of Western geopolitical interests, Terror wave coincides with Gwadar Port handover to China. The Hidden Agenda is the Breakup of Pakistan

Pakistan_ethnic_1973

Quetta, the capital of Pakistan’s southwest Baluchistan province, bordering both US-occupied Afghanistan as well as Iran, was the site of a grisly market bombing that has killed over 80 people. According to reports, the terrorist group Lashkar-e-Jhangvi has claimed responsibility for the attack. Billed as a “Sunni extremist group,” it instead fits the pattern of global terrorism sponsored by the US, Israel, and their Arab partners Saudi Arabia and Qatar.

The terrorist Lashkar-e-Jhangvi group was in fact created, according to the BBC, to counter Iran’s Islamic Revolution in the 1980′s, and is still active today. Considering the openly admitted US-Israeli-Saudi plot to use Al Qaeda and other terrorist groups across the Middle East to counter Iran’s influence, it begs the question whether these same interests are funding terrorism in Pakistan to not only counter Iranian-sympathetic Pakistani communities, but to undermine and destabilize Pakistan itself.

The US-Saudi Global Terror Network

While the United States is close allies with Saudi Arabia and Qatar, it is well established that the chief financier of extremist militant groups for the past 3 decades, including Al Qaeda, are in fact Saudi Arabia and Qatar. While Qatari state-owned propaganda like Al Jazeera apply a veneer of progressive pro-democracy to its narratives, Qatar itself is involved in arming, funding, and even providing direct military support for sectarian extremists from northern Mali, to Libya, to Syria and beyond.


France 24′s report “Is Qatar fuelling the crisis in north Mali?” provides a useful vignette of Saudi-Qatari terror sponsorship, stating:

“The MNLA [secular Tuareg separatists], al Qaeda-linked Ansar Dine and MUJAO [movement for unity and Jihad in West Africa] have all received cash from Doha.”

A month later Sadou Diallo, the mayor of the north Malian city of Gao [which had fallen to the Islamists] told RTL radio: “The French government knows perfectly well who is supporting these terrorists. Qatar, for example, continues to send so-called aid and food every day to the airports of Gao and Timbuktu.”

The report also stated:

“Qatar has an established a network of institutions it funds in Mali, including madrassas, schools and charities that it has been funding from the 1980s,” he wrote, adding that Qatar would be expecting a return on this investment.

“Mali has huge oil and gas potential and it needs help developing its infrastructure,” he said. “Qatar is well placed to help, and could also, on the back of good relations with an Islamist-ruled north Mali, exploit rich gold and uranium deposits in the country.”

These institutions are present not only in Mali, but around the world, and provide a nearly inexhaustible supply of militants for both the Persian Gulf monarchies and their Western allies to use both as a perpetual casus belli to invade and occupy foreign nations such as Mali and Afghanistan, as well as a sizable, persistent mercenary force, as seen in Libya and Syria. Such institutions jointly run by Western intelligence agencies across Europe and in America, fuel domestic fear-mongering and the resulting security state that allows Western governments to more closely control their populations as they pursue reckless, unpopular policies at home and abroad.

Since Saudi-Qatari geopolitical interests are entwined with Anglo-American interests, both the “investment” and “return on this investment” are clearly part of a joint venture. France’s involvement in Mali has demonstrably failed to curb such extremists, has instead, predictably left the nation occupied by Western interests while driving terrorists further north into the real target, Algeria.

Additionally, it should be noted, that France in particular, played a leading role along side Qatar and Saudi Arabia in handing Libya over to these very same extremists. French politicians were in Benghazi shaking hands with militants they would be “fighting” in the near future in northern Mali.

Lashkar-e-Jhangvi is Part of US-Saudi Terror Network

In terms of Pakistan’s Lashkar-e-Jhangvi, as well as the infamous Lashkar-e-Taiba that carried out the 2008 Mumbai, India attack killing over 160, both are affiliates of Al Qaeda, and both have been linked financially, directly to Saudi Arabia. In the Guardian’s article, “WikiLeaks cables portray Saudi Arabia as a cash machine for terrorists,” the US State Department even acknowledges that Saudi Arabia is indeed funding terrorism in Pakistan:

Saudi Arabia is the world’s largest source of funds for Islamist militant groups such as the Afghan Taliban and Lashkar-e-Taiba – but the Saudi government is reluctant to stem the flow of money, according to Hillary Clinton.

“More needs to be done since Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qaida, the Taliban, LeT and other terrorist groups,” says a secret December 2009 paper signed by the US secretary of state. Her memo urged US diplomats to redouble their efforts to stop Gulf money reaching extremists in Pakistan and Afghanistan.

“Donors in Saudi Arabia constitute the most significant source of funding to Sunni terrorist groups worldwide,” she said.

Three other Arab countries are listed as sources of militant money: Qatar, Kuwait and the United Arab Emirates.

Lashkar-e-Jhangvi has also been financially linked to the Persian Gulf monarchies. Stanford University’s “Mapping Militant Organizations: Lashkar-e-Jhangvi,” states under “External Influences:”

LeJ has received money from several Persian Gulf countries including Saudi Arabia and the United Arab Emirates[25] These countries funded LeJ and other Sunni militant groups primarily to counter the rising influence of Iran’s revolutionary Shiism.

Astonishingly, despite these admission, the US works politically, financially, economically, and even militarily in tandem with these very same state-sponsors of rampant, global terrorism. In Libya and Syria, the US has even assisted in the funding and arming of Al Qaeda and affiliated terrorist groups, and had conspired with Saudi Arabia since at least 2007 to overthrow both Syria and Iran with these terrorist groups. And while Saudi Arabia funds terrorism in Pakistan, the US is well documented to be funding political subversion in the very areas where the most heinous attacks are being carried out.

US Political Subversion in Baluchistan, Pakistan

The US State Department’s National Endowment for Democracy (NED) has been directly funding and supporting the work of the “Balochistan Institute for Development” (BIFD) which claims to be “the leading resource on democracy, development and human rights in Balochistan, Pakistan.” In addition to organizing the annual NED-BFID “Workshop on Media, Democracy & Human Rights” BFID reports that USAID had provided funding for a “media-center” for the Baluchistan Assembly to “provide better facilities to reporters who cover the proceedings of the Balochistan Assembly.” We must assume BFID meant reporters “trained” at NED-BFID workshops.

 Image: A screenshot of “Voice of Balochistan’s” special US State Department message. While VOB fails to disclose its funding, it is a sure bet it, like other US-funded propaganda fronts, is nothing more than a US State Department outlet. (click image to enlarge)

….
 
 
Images: In addition to the annual Fortune 500-funded “Balochistan International Conference,” the US State Department’s National Endowment for Democracy has been busy at work building up Baluchistan’s “civil society” network. This includes support for the “Balochistan Institute For Development,” which maintains a “BIFD Leadership Academy,” claiming to “mobilize, train and encourage youth to play its effective role in promotion of democracy development and rule of law.” The goal is to subvert Pakistani governance while simultaneously creating a homogeneous “civil society” that interlocks with the West’s “international institutions.” This is how modern empire perpetuates itself.

 

….

There is also Voice of Balochistan whose every top-story is US-funded propaganda drawn from foundation-funded Reporters Without Borders, Soros-funded Human Rights Watch, and even a direct message from the US State Department itself. Like other US State Department funded propaganda outfits around the world – such as Thailand’s Prachatai – funding is generally obfuscated in order to maintain “credibility” even when the front’s constant torrent of obvious propaganda more than exposes them.

http://www.bso-na.org/sitebuilder/images/bsona-929x195.jpg

Image: Far from parody, this is the header taken from the “Baloch Society of North America” website.

….

Perhaps the most absurd operations being run to undermine Pakistan through the “Free Baluchistan” movement are the US and London-based organizations. The “Baloch Society of North America” almost appears to be a parody at first, but nonetheless serves as a useful aggregate and bellwether regarding US meddling in Pakistan’s Baluchistan province. The group’s founder, Dr. Wahid. Baloch, openly admits he has met with US politicians in regards to Baluchistan independence. This includes Neo-Con warmonger, PNAC signatory, corporate-lobbyist, and National Endowment for Democracy director Zalmay Khalilzad.

Dr. Wahid Baloch considers Baluchistan province “occupied” by both the Iranian and Pakistani governments – he and his movement’s humanitarian hand-wringing gives Washington the perfect pretext to create an armed conflagration against either Iran or Pakistan, or both, as planned in detail by various US policy think-tanks.

There is also the Baloch Students Organisation-Azad, or BSO. While it maintains a presence in Pakistan, it has coordinators based in London. London-based BSO members include “information secretaries” that propagate their message via social media, just as US and British-funded youth organizations did during the West’s operations against other targeted nations during the US-engineered “Arab Spring.”

 

 Image: A screenshot of a “Baloch Human rights activist and information secretary of BSO Azad London zone” Twitter account. This user, in tandem with look-alike accounts has been propagating anti-Pakistani, pro-”Free Baluchistan” propaganda incessantly. They also engage in coordinated attacks with prepared rhetoric against anyone revealing US ties to Baluchistan terrorist organizations.

….

And while the US does not openly admit to funding and arming terrorists in Pakistan yet, many across established Western policy think-tanks have called for it.

http://landdestroyer.files.wordpress.com/2011/05/pakistanmap1.png

Image: Why Baluchistan? Gwadar in the southwest serves as a Chinese port and the starting point for a logistical corridor through Pakistan and into Chinese territory. The Iranian-Pakistani-Indian pipeline would enter from the west, cross through Baluchistan intersecting China’s proposed logistical route to the northern border, and continue on to India. Destabilizing Baluchistan would effectively derail the geopolitical aspirations of four nations.

….

Selig Harrison of the Center for International Policy, has published two pieces regarding the armed “liberation” of Baluchistan.

Harrison’s February 2011 piece, “Free Baluchistan,” calls to “aid the 6 million Baluch insurgents fighting for independence from Pakistan in the face of growing ISI repression.” He continues by explaining the various merits of such meddling by stating:

“Pakistan has given China a base at Gwadar in the heart of Baluch territory. So an independent Baluchistan would serve U.S. strategic interests in addition to the immediate goal of countering Islamist forces.”

Harrison would follow up his frank call to carve up Pakistan by addressing the issue of Chinese-Pakistani relations in a March 2011 piece titled, “The Chinese Cozy Up to the Pakistanis.” He states:

“China’s expanding reach is a natural and acceptable accompaniment of its growing power—but only up to a point. ”

He continues:

“To counter what China is doing in Pakistan, the United States should play hardball by supporting the movement for an independent Baluchistan along the Arabian Sea and working with Baluch insurgents to oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar. Beijing wants its inroads into Gilgit and Baltistan to be the first step on its way to an Arabian Sea outlet at Gwadar.”

While aspirations of freedom and independence are used to sell Western meddling in Pakistan, the geopolitical interests couched behind this rhetoric is openly admitted to. The prophetic words of Harrison should ring loud in one’s ears today. It is in fact this month, that Pakistan officially hands over the port in Gwadar to China, and Harrison’s armed militants are creating bloodshed and chaos, attempting to trigger a destructive sectarian war that will indeed threaten to “oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar.”

Like in Syria, we have a documented conspiracy years in the making being carried out before our very eyes. The people of Pakistan must not fall into the trap laid by the West who seeks to engulf Baluchistan in sectarian bloodshed with the aid of Saudi and Qatari-laundered cash and weapons. For the rest of the world, we must continue to uncover the corporate-financier special interests driving these insidious plots, boycott and permanently replace them on a local level.

The US-Saudi terror racket has spilled blood from New York City, across Northern Africa, throughout the Middle East, and as far as Pakistan and beyond. If we do not undermine and ultimately excise these special interests, their plans and double games will only get bolder and the inevitability of their engineered chaos effecting us individually will only grow.

Avez-vous lu Douguine ?

dugin-em.jpg

Avez-vous lu Douguine ?

par Claude BOURRINET

Certains livres viennent à point, comme des fruits de saison.

La question de la temporalité est évidemment cruciale, lorsqu’il s’agit de penser. Il arrive que des œuvres pourrissent en mûrissant. Je relisais dernièrement quelques bouquins d’Alexandre Zinoviev, et je m’étonnais qu’ils fussent si anachroniques, si peu en phase avec ce qu’était devenu le monde depuis 1989, et, faut-il le dire, si illisibles. Les discours sur la réalité, si l’on dissipe les fumets de la mode et des emballements du moment, pâtissent cruellement de la dérive des choses, fût-elle minime. Soudain, c’est une fissure, parfois un abîme, qui les séparent de l’expérience collective ou individuelle, et ils deviennent alors des bavardages, des vapeurs.

Quel est donc le défaut heuristique des écrits de Zinoviev, de tous les dissidents qui s’opposaient à l’empire soviétique, et, plus généralement, de ceux qui étaient plongés dans cette gigantomachie mondiale, mettant en prise les tenants des première et deuxième théories, selon la classification métapolitique d’Alexandre Douguine, c’est-à-dire le libéralisme et le marxisme ? Comment des vérités de l’heure, bien qu’elles ne soient pas devenues pour autant des mensonges, constituent-elles néanmoins des erreurs épistémologiques ?

Il se peut bien que certaines clairvoyances ne se manifestent, ne puissent se manifester, qu’à l’achèvement d’un processus historique. C’est au crépuscule, dit Hegel, que la chouette de Minerve prend son envol. Aussi est-ce lorsque la modernité parvient à son stade terminal, devant notre regard médusé, euthanasiant l’homme, après Dieu, que la conscience vient de ce qu’est la « chose », et qu’elle soit nommable pour tous. Il fallait que la deuxième théorie moderne, le marxisme, après la troisième, le fascisme, qui sont tous deux des tentatives de modernité, mais en même temps des réactions conservatrices au processus dissolvant du libéralisme, pour que la première théorie, le libéralisme, apparût tel qu’en vérité sa nature le fonde, à savoir un destin économique, une « gouvernance » des choses, et un démontage, accompagné d’un bricolage, de la matière humaine.

Or, affirme Douguine avec réalisme, c’est de là qu’il faut partir. De la postmodernité.

Qu’est-ce que peut nous apporter la postmodernité ? D’un point de vue « scientifique » et philosophique, elle est déconstruction théorétique des sociétés. À la suite des penseurs du « soupçon » comme Marx, Nietzsche, Freud, le structuralisme de grands anthropologues tels que Lévi-Strauss ou Foucault, a démontré que la notion de progrès n’était qu’un mythe, à proprement parler une mystification visant à légitimer l’hégémonie universelle de l’Occident, et qu’il n’existait pas, dans l’absolu, de « civilisations » inférieures, ou supérieures. Pire, ou mieux ! ce que l’on appelle « pensée », ou « raison », n’est qu’une construction relative, redevable de la philosophie hellénique, laquelle a « oublié », comme le démontre Heideggger, ce grand penseur capital, auquel se réfère Douguine, l’être, en promulguant la métaphysique occidentale.

Le roi est donc nu. Brutalement, l’usurpation qui laisse croire à sa nature mécanique, irréductible, fatale, place l’entreprise libérale d’arraisonnement idéologique et guerrier du monde comme ce qu’elle est : un mensonge mortel, destructeur des altérités, de la multiplicité de l’être dans le monde.

La première leçon d’Alexandre Douguine apparaît comme une évidence. Le paradigme du flux historique a changé, il faut donc transformer les paramètres, la logique, et le vocabulaire même de notre pensée, si nous voulons non seulement nous opposer à ce qui nous semble inacceptable, mais si nous désirons même avoir accès au monde, et y agir. Il rejoint, par là, l’aventure intellectuelle d’un Alain de Benoist, dont il est proche.

Il va sans dire que toute une panoplie idéologique, comme le projet nationaliste, devient obsolète. Reprenant les analyses de Carl Schmitt, Douguine approfondit le concept de « Grand espace », d’ « Empire », et, particulièrement, d’eurasisme.

Nous, Français, nous sommes nécessairement influencés, lorsque nous abordons la notion d’Empire, par l’épopée napoléonienne, de la même façon d’ailleurs que les Allemands peuvent l’être par le troisième Reich. En Russie, l’équivalent d’un grand ensemble homogène, centralisé, autoritaire et exclusif serait la Russie de Pierre le Grand, lequel ne fit qu’imiter l’Occident. Or, l’empire nationaliste n’est que l’hypertrophie de la nation, donc une manifestation de la modernité, au même titre que l’individu, l’État calculateur, machiavélien et « scientifique », et que la science galiléenne et cartésienne. La preuve est que son expression la plus pure fut la grande révolution de 1789, révolution bourgeoise par excellence.

L’eurasisme, en tant que concept, pour Douguine, ne se cantonne pas à un territoire donné, comme la Russie et ses satellites européens et asiatiques. C’est une « Idée », presque au sens platonicien, générique, qui sert de concept opératoire pour penser les phénomènes postmodernes dans la dimension géopolitique et sociétale. En effet, dans sa course à l’abîme, l’Évangile des temps contemporains, prétendant porter le Bien, mais engendrant misère, désespoir et destruction, rencontre des résistances. Le noyau d’où partit l’expansion moderne, l’Europe, déplacé dans cette terre « purifiée » ethniquement, matrice de la pire utopie de l’histoire, les États-Unis d’Amérique, a été confronté durant deux ou trois siècle à une périphérie, qu’il s’agissait de « civiliser », c’est-à-dire de domestiquer, d’exploiter, d’aliéner, voire de génocider. Cependant, cette « périphérie » n’était rien, aux yeux des « civilisateurs », qu’un terrain vierge de culture, peuplé de sous-hommes, de sauvages ou de barbares.

Or, il était, il est la Terre de plusieurs « civilisations », de « mondes » possédant leur propre manière de voir, de sentir, de raisonner, d’aimer, de haïr, de se confronter avec les aléas du monde. S’inspirant des thèses du penseur américain Huntington, sans faire sienne de manière dogmatique l’idée de « choc », Alexandre Douguine recense un certain nombre de noyaux civilisationnels, comme la Russie, l’Iran, le monde musulman, l’Amérique latine et indienne (l’Amérique bolivarienne et brésilienne), la Chine, l’Inde, peut-être l’Europe (nous y reviendrons). Ces entités enracinées, reposant sur une longue mémoire, présentent des formes disparates. Il n’est pas besoin de s’y attarder ici, il vaut mieux lire l’ouvrage de Douguine, qui analyse parfaitement, avec lucidité et rigueur, le tableau des conflits et des légitimités actuelles. Toutefois, il faut insister sur l’expérience, et l’énergie qui paraissent nous faire espérer un retournement du cours des choses.

Ce qui frappe en effet, c’est que ce qui semblait aller de soi, surtout après la chute du mur de Berlin, devient hautement problématique. D’abord, l’étendue des désastres (économiques, humains, écologiques, culturels, sociaux, etc.). Un autre penseur, Fukuyama, qui, dans son livre La Fin de l’Histoire, proclamait une sorte de paradis consumériste, libéral, comme le fait remarquer Douguine, avec qui il eut des échanges, a reculé avec effroi devant les conséquences d’une machine qui s’emballe, transgresse tout, et ne semble avoir de finalité que le vide, le néant. D’autre part, chacun peut constater que ce qui s’annonçait comme une marche triomphale bute contre des obstacles de plus en plus rudes, aujourd’hui en Syrie, hier en Géorgie, demain dans le Pacifique… ou en Iran… La conquête libérale n’est pas un long fleuve tranquille ! Cela ne signifie pas qu’elle ne puisse réussir. Mais sur quelles ruines ?

Il est aussi un autre aspect du livre de Douguine, outre les éclaircissements théoriques qui nous permettent de mieux appréhender le présent, ce sont toutes les informations qu’il nous livre sur les rapports de forces au sein du pouvoir russe, et des aspirations de l’oligarchie et du peuple russe. Pour ce faire, il lie la longue histoire russe aux événements récents, jusqu’à l’agression provoquée par Saakachvili contre l’Ossétie du Sud. Nous voyons très bien que la Russie, ou l’Eurasie, est à un moment pivot de son histoire, et probablement de celle du monde. Car ce qui se passe là-bas présente un intérêt vital pour nous.

En effet, nous sommes devant un dilemme : être ou ne pas être. En arrimant l’Europe au vaisseau libéral amiral, l’oligarchie européenne a choisi le néant historique, la domesticité ou la complicité, et, pire, la « culture » de la destruction, la « destructivité » néo-libérale. Autrement dit, c’est un suicide, à tous les sens du terme. Il est évident que nous ne sommes pas Russes, bien que les Slaves aient souvent été très proche de notre cœur. Le projet eurasiatique nous met en demeure de réagir, et d’être. C’est une urgence, un devoir, un destin. Être de « bons Européens », comme disait Nietzsche… N’est-il pas trop tard ? Existe-t-il, ce substrat populaire, encore présent en Russie (pour combien de temps, peut-être ?), ce projet politique, autre que celui, vicié à la base, des bureaucrates de Bruxelles, et, surtout, cette spiritualité, cette métaphysique, cette théologie, cette liaison existentielle entre la terre et le ciel, les éléments du territoire, les rêves, les élans, qui se sont manifestés en Iran, qui soudent encore, par l’Orthodoxie, le peuple russe (sans qu’une cœxistence soit impossible avec d’autres spiritualités, d’autres ethnies), ou qui fortifient la foi des musulmans ? Car, s’inspirant du mystique iranien Sohravardî, Douguine nous rappelle que c’est en Orient que le Soleil se lève, et qu’en Occident, il se couche. Échapperons-nous à cette fatalité pour retrouver un destin historial ?

Claude Bourrinet

• Alexandre Douguine, La Quatrième théorie politique. La Russie et les idées politiques du XXe siècle, Éditions Ars Magna (B.P. 60 426, 44004 Nantes C.E.D.E.X. 1), 2012, 336 p. Pour recevoir le livre, écrire à l’éditeur, en accompagnant cette demande d’un chèque de 32 € franco.

• D’abord mis en ligne sur Vox N.-R., le 4 novembre 2012.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2878

The War in Mali and AFRICOM’s Agenda: Target China

The War in Mali and AFRICOM’s Agenda: Target China

 

Part I: Africa’s New Thirty Years’ War?

Mali at first glance seems a most unlikely place for the NATO powers, led by a neo-colonialist French government of Socialist President Francois Hollande (and quietly backed to the hilt by the Obama Administration), to launch what is being called by some a new Thirty Years’ War Against Terrorism.

Mali, with a population of some 12 million, and a landmass three and a half times the size of Germany, is a land-locked largely Saharan Desert country in the center of western Africa, bordered by Algeria to its north, Mauritania to its west, Senegal, Guinea, Ivory Coast, Burkina Faso and Niger to its southern part. People I know who have spent time there before the recent US-led efforts at destabilization called it one of the most peaceful and beautiful places on earth, the home of Timbuktu. Its people are some ninety percent Muslim of varying persuasions. It has a rural subsistence agriculture and adult illiteracy of nearly 50%. Yet this country is suddenly the center of a new global “war on terror.”

On January 20 Britain’s Prime Minister David Cameron announced his country’s curious resolve to dedicate itself to deal with “the terrorism threat” in Mali and north Africa. Cameron declared, “It will require a response that is about years, even decades, rather than months, and it requires a response that…has an absolutely iron resolve…” [1] Britain in its colonial heyday never had a stake in Mali. Until it won independence in 1960, Mali was a French colony.

On January 11, after more than a year of behind-the-scenes pressure on the neighboring Algeria to get them entangled in an invasion of its neighbor Mali, Hollande decided to make a direct French military intervention with US backing. His government launched air strikes in the rebel-held north of Mali against a fanatical Salafist band of jihadist cutthroats calling itself Al-Qaeda in the Islamic-Mahgreb (AQIM). The pretext for the seemingly swift French action was a military move by a tiny group of Islamic Jihadists of the Tuareg people, Asnar Dine, affiliated with the larger AQIM. On January 10 Asnar Dine – backed by other Islamist groups – attacked the southern town of Konna. That marked the first time since the Tuareg rebellion in early 2012 that Jihadist rebels moved out of traditional Tuareg territory in the northern desert to spread Islamic law to the south of Mali.

As French journalist Thierry Meyssan noted, French forces were remarkably well prepared: “The transitional President, Dioncounda Traore, declared a state of emergency and called to France for help. Paris intervened within hours to prevent the fall of the capital, Bamako. Far-sightedly, the Elysée had already pre-positioned in Mali troops from the 1st Marine Infantry Parachute Regiment (“the Colonials”) and the 13th Parachute Dragoon Regiment, helicopters from the COS (Special Operations Command), three Mirage 2000D’s, two Mirage F-1’s, three C135’s, a C130 Hercules and a C160 Transall.” [2] What a convenient coincidence.

By January 21 US Air Force transport planes began delivering hundreds of French elite soldiers and military equipment to Mali, ostensibly to roll back what we were told was an out-of-control terrorist advance south towards the Mali capital. [3] French Defense Minister Jean-Yves Le Drian told media the number of its ‘boots on the ground’ in Mali had reached 2,000, adding that “around 4,000 troops will be mobilized for this operation,” in Mali and outside bases. [4]

But there are strong indications the French agenda in Mali is anything but humanitarian. In a France 5 TV interview, Le Drian carelessly admitted, “The goal is the total reconquest of Mali. We will not leave any pockets.” And President Francois Hollande said French troops would remain in the region long enough “to defeat terrorism.” The United States, Canada, Britain, Belgium, Germany and Denmark have all said they would support the French operation against Mali. [5]

Mali itself, like much of Africa is rich in raw materials. It has large reserves of gold, uranium and most recently, though western oil companies try to hide it, of oil, lots of oil. The French preferred to ignore Mali’s vast resources, keeping it a poor subsistence agriculture country. Under the deposed democratically-elected President Amadou Toumani Toure, for the first time the government initiated a systematic mapping of the vast wealth under its soil. According to Mamadou Igor Diarra, previous mining minister, Malian soil contains copper, uranium, phosphate, bauxite, gems and in particular, a large percentage of gold in addition to oil and gas. Thus, Mali is one of the countries in the world with the most raw materials. With its gold mining, the country is already one of the leading exploiters directly behind South Africa and Ghana. [6] Two thirds of France’s electricity is from nuclear power and sources of new uranium are essential. Presently, France draws significant uranium imports from neighboring Niger.

Now the picture gets a little complex.

According to usually reliable former US military experts with direct familiarity with the region, speaking on condition of anonymity, US and NATO Special Forces actually trained the same “terrorist” bands now justifying a neo-colonial US-backed invasion of Mali by France. The major question is why would Washington and Paris train the terrorists they are now acting to destroy in a “war on terror?” Were they really surprised at the lack of NATO loyalty from their trainees? And what is behind AFRICOM’s American-backed French takeover of Mali?

Part II: AFRICOM and ‘Victoria’s Secrets’

The truth about what is really going on in Mali and with AFRICOM and NATO countries, especially France is a little bit like a geopolitical “Victoria’s Secret”—what you think you see is definitely not what you will get.

We are being told repeatedly in recent months that something supposedly calling itself Al Qaeda—the organization officially charged by the US Government as responsible for pulverizing three towers of the World Trade Center and blowing a gaping hole in the side of the Pentagon on September 11, 2001—has regrouped.

According to the popular media account and statements of various NATO member country government officials, the original group of the late Osama bin Laden, holed up we are supposed to believe somewhere in the caves of Tora Bora in Afghanistan, has apparently adopted a modern business model and is handing out Al Qaeda official franchises in a style something like a ‘McDonalds of Terrorism,’ from Al Qaeda in Iraq to Libyan Islamic Fighting Group in Libya and now Al-Qaeda-in-the Islamic-Maghreb.

I’ve even heard reports that a new Al Qaeda “official” franchise has just been given, bizarre as it sounds, to something called DRCCAQ or Democratic Republic of Congo Christian (sic) Al Qaeda. [7] Now that’s a stretch which reminds one of an equally bizarre sect called Jews for Jesus created back in the hippie days of the Vietnam War era. Can it be that the architects of all these murky groups have so little imagination?

If we are to believe the official story, the group being blamed in Mali for most all the trouble is Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM for short). The murky AQIM itself is actually a product of several behind-the-scenes workings. Originally it was based in Algeria across the border from Mali and called itself the Salafist Group for Preaching and Combat (GSPC according to its French name).

In 2006 Al Qaeda’s head guru in absence of Osama bin Laden, Egyptian jihadist Ayman al-Zawahiri, publicly announced the granting to the Algerian GSPC the Al Qaeda franchise. The name was changed to Al-Qaeda-in-the Islamic-Mahgreb and Algerian counter-terror operations pushed them in the past two years over the desert border into northern Mali. AQIM reportedly is little more than a well-armed criminal band that gets its money from running South American cocaine from Africa into Europe, or from arms dealing and human trafficking. [8]

A year later, in 2007, the enterprising al-Zawahiri added another building block to his Al Qaeda chain of thugs when he officially announced the merger between the Libyan LIFG and al-Qaeda in the Islamic Mahgreb (AQIM).

The LIFG or Libyan Islamic Fighting Group, was formed by a Libyan-born jihadist named Abdelhakim Belhaj. Belhaj was trained by the CIA as part of the US-financed Mujahideen in Afghanistan during the 1980s alongside another CIA trainee then named Osama bin Laden. In essence, as the journalist Pepe Escobar notes, “for all practical purposes, since then, LIFG/AQIM have been one and the same – and Belhaj was/is its emir.” [9]

That becomes even more interesting when we find that Belhaj’s men – who, as Escobar writes, were at the forefront of a militia of Berbers from the mountains southwest of Tripoli, the so-called Tripoli Brigade—were trained in secret for two months by US Special Forces. [10]

LIFG played a key role in the US and French-backed toppling of Libya’s Qaddafi, turning Libya today into what one observer describes as the “world’s largest open air arms bazaar.” Those arms are reportedly flooding from Benghazi to Mali and other various hotspot targets of destabilization, including, according to what was suggested at the recent US Senate Foreign Relations testimony of outgoing Secretary of State Hillary Clinton, by the boatload from Libya to Turkey where they were being channeled into the various foreign terrorist insurgents sent into Syria to fuel the destruction of Syria. [11]

Now what does this unusual conglomerate globalized terror organization, LIFG-GPSC-AQIM intend in Mali and beyond, and how does that suit AFRICOM and French aims?

Part III: Curious Mali Coup and AQIM terror—exquisite timing

Events in the formerly peaceful, democratic Mali began to get very strange on March 22, 2012 when Malian President Amadou Toumani Toure was ousted and driven into exile in a military coup one month before a scheduled presidential election. Toure had earlier instituted a multi-party democratic system. The putsch leader, Captain Amadou Haya Sanogo, received military training in the US, at Fort Benning, Georgia and the Marine Corps base in Quantico, Virginia according to AFRICOM’s spokesman. [12] Sanogo claimed the military coup was necessary because Toure’s government was not doing enough to quell Tuareg unrest in northern Mali.

As Meyssan points out, the March 2012 military coup against Toure was suspicious in every regard. A previously unheard-of group called CNRDRE (in English: National Commitee for the Recovery of Democracy and the Restoration of the State) overthrew Touré and declared intention to restore Mali law and order in the north.

“This resulted in great confusion,” Meyssan goes on, “since the putschists were incapable of explaining how their actions would improve the situation. The overthrow of the President was even stranger since a presidential election was to be held five weeks later and the outgoing President was not running for office. The CNRDRE is composed of officers who were trained in the United States. They halted the election process and handed power to one of their candidates, who happened to be the Francophile Dioncounda Traore. This sleight of hand was legalized by the CEDEAO (or in English, ECOWAS—Economic Community of West African States), whose President is none other than Alassane Ouattara, who was placed in power in the Ivory Coast by the French army a year earlier.” [13]

Alassane Ouattara, educated in economics in the US, is a former senior IMF official who in 2011 forced out his Ivory Coast presidential rival with French military assistance. He owes his job not to “the New York Times,” but to French Special Forces. [14]

At the time of the military coup, the unrest in question was from an ethnic tribe, Tuareg, a secular, nomadic group of pastoral cattle-herding people who demanded independence from Mali in early 2012.

The Tuareg Rebellion was reportedly armed and financed by France who repatriated Tuaregs who had been fighting in Libya for the purpose of splitting the north of Mali along Algeria’s border, from the rest of the country and declaring Sharia law. It only lasted from January to April 2012, at which time the nomadic Tuareg fighters rode off to their nomad haunts in the central Sahara and borders of the Sahel, a vast borderless desert area between Libya and Algeria, Mali and Niger. That left the Algerian-Libyan LIFG/Al Qaeda in the Islamic Maghreb and their associates in the Jihadist Asnar Dine to carry out the dirty work for Paris. [15]

In their 2012 battle for independence from Mali, the Tuareg had made an unholy alliance with the Jihadist AQIM. Both groups, briefly joined together with Asnar Dine, another islamist organization led by Iyad Ag Ghaly. Asnar Dine is believed to have ties to Al-Qaeda in the Islamic Maghreb which is led by Ag Ghaly’s cousin, Hamada Ag Hama. Ansar Dine wants the imposition of strict Sharia law across Mali.

The three main groups briefly joined forces the moment Mali was plunged into chaos following the March 2012 military coup. The coup leader was Captain Amadou Haya Sanogo, who received military training at the Marine Corps camp at Quantico, Virginia and Special Forces training at Fort Benning, Georgia in the US. In a bizarre play of events, despite the claim the coup was driven by the civilian government’s failure to contain the rebellion in the north, the Malian military lost control of the regional capitals of Kidal, Gao, and Timbuktu within ten days of Sanogo’s assuming office. Reuters describe the farcical coup as “a spectacular own-goal.” [16]

The violation of Mali’s constitution by the military was used to trigger severe sanctions against the central military government. Mali was suspended from membership in the African Union; the World Bank and African Development Bank have suspended aid. The US has cut half of the $140 million in aid that it sends each year, all of which created chaos in Mali and made it virtually impossible for the government to respond to the growing loss of territory in the north to Salafists.

Part IV: Terror-Anti-Terror

What then ensued is like a page ripped out of the insurgency-counter-insurgency textbook of Britain’s Brigadier Frank E. Kitson during the 1950s British Mau Mau operations in Kenya. The Jihadist insurgency in the North and the simultaneous military coup in the capital led to a situation in which Mali was immediately isolated and massively punished with economic sanctions.

Acting with indecent haste, the US and French-controlled regional 15-member Economic Community of West African States (ECOWAS) demanded the coup leaders restore civilian rule. On March 26, the US cut off all military aid to the impoverished country, ensuring maximum chaos just as the Jihadists made their major push south., Then at a meeting April 2 in Dakar, Senegal, ECOWAS members closed their countries’ borders with land-locked Mali and imposed severe sanctions, including cutting off access to the regional bank, raising the possibility that Mali will soon be unable to pay for essential supplies, including gasoline.

The same military that “trains” the terrorists also trains the “anti-terrorists.” This seems a bizarre contradiction in policy only when we fail to grasp the essence of US and British-developed methods of irregular warfare employed actively since the early 1950’s.

The method was originally termed Low Intensity Warfare by the British Army officer who developed and refined the method for control of subject areas in Malaysia, Kenya during the Mau Mau 1950’s freedom struggles and later for the British Army in Northern Ireland. Low intensity warfare as he termed it in a book by that name, [17] involves use of deception, of infiltration of double-agents, provocateurs, and use of defectors into legitimate popular movements such as those struggles for colonial independence after 1945.

The method is sometimes referred to as “Gang/Counter-Gang.” The essence is that the orchestrating intelligence agency or military occupying force, whether the British Army in Kenya or the CIA in Afghanistan, de facto controls the actions of both sides in an internal conflict, creating small civil wars or gang wars to the aim of dividing the overall legitimate movement and creating the pretext for outside military force in what the US now has deceptively renamed as “Peace-Keeping Operations” or PKO. [18]

In his advanced course on American Military Intervention Since Vietnam, Grant Hammond of the US Air War College refers openly to Low Intensity Conflict aka Peace Keeping Operations as “war by another name.” [19]

We begin to see the bloody footprints of a not-so-well-disguised French recolonisation of former French Africa, this time using Al-Qaeda terror as the springboard to direct military presence for the first time in more than half a century. French troops will likely stay on to help Mali in a “peace keeping operation.” The US is fully backing France as AFRICOM’s “cat’s paw.” And Al Qaeda in the Islamic Maghreb and its spinoffs make the whole NATO military intervention possible.

Washington claimed to have been caught blind-sided by the military coup. According to press reports, a confidential internal review completed July 2012 by the Pentagon’s Africa Command (AFRICOM) concluded that the coup had unfolded too fast for American intelligence analysts to detect any clear warning signs. “The coup in Mali progressed very rapidly and with very little warning,” said AFRICOM spokesman, Col. Tom Davis. “The spark that ignited it occurred within their junior military ranks, who ultimately overthrew the government, not at the senior leadership level where warning signs might have been more easily noticed.” [20] That view is strongly disputed. In an off-the-record interview with The New York Times, one Special Operations Forces officer disagreed, saying, “This has been brewing for five years. The analysts got complacent in their assumptions and did not see the big changes and the impacts of them, like the big weaponry coming out of Libya and the different, more Islamic fighters who came back.” [21]

More accurate it seems, AFRICOM had been “brewing” the crisis for five years since it began operations in late 2007. Mali for the Pentagon is but the next building block in the militarization of all of Africa by AFRICOM using proxy forces like France to do the dirty work. The Mali intervention using France upfront is but one building block in a project for the total militarization of Africa whose prime goal is not capturing strategic resources like oil, gas, uranium, gold or iron ore. The strategic target is China and the rapidly growing Chinese business presence across Africa over the past decade. The goal of AFRICOM is to push China out of Africa or at least to irreparably cripple her independent access to those African resources. An economically independent China, so goes thinking in various Pentagon offices or Washington neo-conservative think-tanks, can be a politically independent China. God forbid! So they believe.

Part V: AFRICOM Agenda in Mali: Target China

The Mali operation is but the tip of a huge African iceberg. AFRICOM, the Pentagon’s US Africa Command was signed into existence by President George W. Bush in late 2007. Its prime purpose was to counter the dramatically growing Chinese economic and political influence across Africa. Alarm bells went off in Washington in October 2006 when the Chinese President hosted an historic Beijing summit, the Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC), which brought nearly fifty African heads of state and ministers to the Chinese capital. In 2008, ahead of a twelve-day eight-nation tour of Africa—the third such journey since he took office in 2003—Chinese President Hu Jintao announced a three-year, $3 billion program in preferential loans and expanded aid for Africa. These funds came on top of the $3 billion in loans and $2 billion in export credits that Hu announced earlier.

Trade between China and African countries exploded in the ensuing four years as French and US influence over the “Dark Continent” waned. China’s trade with Africa reached $166 billion in 2011, according to Chinese statistics, and African exports to China – primarily resources to fuel Chinese industries – rose to $93 billion from $5.6 billion over the past decade. In July 2012 China offered African countries $20 billion in loans over the next three years, double the amount pledged in the previous three-year period. [22]

For Washington, making AFRICOM operational as soon as possible was an urgent geopolitical priority. It began operation on October 1, 2008 from headquarters in Stuttgart, Germany. Since the Bush-Cheney Administration signed the directive creating AFRICOM in February 2007, it has been a direct response to China’s successful African economic diplomacy.

AFRICOM defines its mission as follows: “Africa Command has administrative responsibility for US military support to US government policy in Africa, to include military-to-military relationships with 53 African nations.” They admit working closely with US Embassies and State Department across Africa, an unusual admission which also includes with USAID: “US Africa Command provides personnel and logistical support to State Department-funded activities. Command personnel work closely with US embassies in Africa to coordinate training programs to improve African nations’ security capacity.” [23]

Speaking to the International Peace Operations Association in Washington, D.C. on Oct. 27, 2008 General Kip Ward, Commander of AFRICOM defined the command’s mission as, “in concert with other US government agencies and international partners, [to conduct] sustained security engagements through military-to-military programs, military-sponsored activities, and other military operations as directed to promote a stable and secure African environment in support of US foreign policy.” [24]

Various Washington sources state openly, AFRICOM was created to counter the growing presence of China in Africa, and China’s increasing success, to secure long-term economic agreements for raw materials from Africa in exchange for Chinese aid and production sharing agreements and royalties. By informed accounts, the Chinese have been far shrewder. Instead of offering savage IMF-dictated austerity and economic chaos as the West has, China is offering large credits, soft loans to build roads and schools in order to create good will.

Dr. J. Peter Pham, a leading Washington insider and an advisor of the US State and Defense Departments, states openly that among the aims of the new AFRICOM, is the objective of, “protecting access to hydrocarbons and other strategic resources which Africa has in abundance … a task which includes ensuring against the vulnerability of those natural riches and ensuring that no other interested third parties, such as China, India, Japan, or Russia, obtain monopolies or preferential treatment.”

In testimony before the US Congress supporting creation of AFRICOM in 2007, Pham, who is closely associated with the neo-conservative think-tank, Foundation for Defense of Democracies, stated:

This natural wealth makes Africa an inviting target for the attentions of the People’s Republic of China, whose dynamic economy, averaging 9 percent growth per annum over the last two decades, has an almost insatiable thirst for oil as well as a need for other natural resources to sustain it. China is currently importing approximately 2.6 million barrels of crude per day, about half of its consumption;…roughly a third of its imports come from African sources…perhaps no other foreign region rivals Africa as the object of Beijing’s sustained strategic interest in recent years…

… many analysts expect that Africa—especially the states along its oil-rich western coastline—will increasingly becoming a theatre for strategic competition between the United States and its only real near-peer competitor on the global stage, China, as both countries seek to expand their influence and secure access to resources. [25]

To counter the growing Chinese influence across Africa Washington has enlisted the economically weak and politically desperate French with promises of supporting a French revival of its former African colonial empire in one form or another. The strategy, as becomes clear in the wake of the French-US use of Al Qaeda terrorists to bring down Ghaddafi in Libya and now to wreak havoc across the Sahara from Mali, is to foster ethnic wars and sectarian hatred between Berbers, Arabs, and others in North Africa—divide and rule.

It appears they have even co-opted an earlier French blueprint for direct control. In a groundbreaking analysis, Canadian geopolitical analyst and sociologist, Mahdi Darius Nazemroaya writes, “The map used by Washington for combating terrorism under the Pan-Sahel Initiative says a lot. The range or area of activity for the terrorists, within the borders of Algeria, Libya, Niger, Chad, Mali, and Mauritania according to Washington’s designation, is very similar to the boundaries or borders of the colonial territorial entity which France attempted to sustain in Africa in 1957. Paris had planned to prop up this African entity in the western central Sahara as a French department (province) directly tied to France, along with coastal Algeria.” [26]

The French called it the Common Organization of the Saharan Regions (Organisation commune des regions sahariennes, OCRS). It comprised the inner boundaries of the Sahel and Saharan countries of Mali, Niger, Chad, and Algeria. Paris used it to control the resource-rich countries for French exploitation of such raw materials as oil, gas, and uranium.

JPEG - 51 kb
French map of Sahara in 1958 compared with USAFRICOM Pan-Sahal Initiative map (below) of terror threat in Sahara today.
Source: GlobalResearch.ca)
JPEG - 73.6 kb

He adds that Washington clearly had this energy-rich and resource-rich area in mind when it drew the areas of Africa that need to be “cleansed” of alleged terrorist cells and gangs. At least now AFRICOM had “a plan” for its new African strategy. The French Institute of Foreign Relations (Institut français des relations internationals, IFRI) openly discussed this tie between the terrorists and energy-rich areas in a March 2011 report. [27]

The map used by Washington for combating terrorism under the Pentagon Pan-Sahel Initiative shows an area of activity for the terrorists, inside Algeria, Libya, Niger, Chad, Mali, and Mauritania according to Washington’s designation. The Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI) was begun by the Pentagon in 2005. Mali, Chad, Mauritania, and Niger were now joined by Algeria, Mauritania, Morocco, Senegal, Nigeria, and Tunisia in a ring of military cooperation with the Pentagon. The Trans-Saharan Counterterrorism Initiative was transferred to the command of AFRICOM on October 1, 2008. [28]

The Pentagon map is remarkably similar to the boundaries or borders of the colonial territorial entity which France attempted to sustain in Africa in 1957. Paris had planned to prop up this African entity in the western central Sahara as a French department (province) directly tied to France, along with coastal Algeria—the Common Organization of the Saharan Regions (Organisation commune des regions sahariennes, OCRS). It comprised the inner boundaries of the Sahel and Saharan countries of Mali, Niger, Chad, and Algeria. The plans were foiled during the Cold War by the Algerian and other African countries’ independence wars against French colonial rule, France’s “Vietnam.” France was forced to dissolve the OCRS in 1962, because of Algerian independence and the anti-colonial mood in Africa. [29] The neo-colonial ambitions in Paris however, did not vanish.

The French make no secret of their alarm over growing Chinese influence in former French Africa. French Finance Minister Pierre Moscovici stated in Abidjan last December that French companies must go on the offensive and fight the growing influence of rival China for a stake in Africa’s increasingly competitive markets. “It’s evident that China is more and more present in Africa…(French) companies that have the means must go on the offensive. They must be more present on the ground. They have to fight,” Moscovici stated during a trip to Ivory Coast. [30]

Clearly Paris had in mind a military offensive to back the economic offensive he foresaw for French companies in Africa.

Notes

[1] James Kirkup, David Cameron: North African terror fight will take decades, The Telegraph, London, 20 January 2013.

[2] Thierry Meyssan, Mali: One war can hide another, Voltaire Network, 23 January 2013.

[3] Staff Sgt. Nathanael Callon United States Air Forces in Europe/Air Forces Africa Public Affairs, US planes deliver French troops to Mali, AFNS, January 25, 2013.

[4] S. Alambaigi, French Defense Minister: 2000 boots on ground in Mali, 19 January 2013.

[5] Freya Petersen,France aiming for ’total reconquest’ of Mali, French foreign minister says, January 20, 2013.

[6] Christian v. Hiller, Mali’s hidden Treasures, April 12, 2012, Frankfurter Allgemeine Zeitung.

[7] Sources include private discussion with retired US military active in Africa.

[8] William Thornberry and Jaclyn Levy, Al Qaeda in the Islamic Maghreb, CSIS, September 2011, Case Study No. 4.

[9] Pepe EscobarHow al-Qaeda got to rule in Tripoli, Asia Times Online, August 30, 2011.

[10] Ibid.

[11] Jason Howerton, Rand Paul Grills Clinton at Benghazi Hearing: ‘Had I Been President…I Would Have Relieved You of Your Post,www.theblaze.com, Jan. 23, 2013.

[12] Craig Whitlock, Leader of Mali military coup trained in U.S., March 24, 2012, The Washington Post.

[13] Thierry Meyssan, op. cit.

[14] AFP, [Ivory Coast’s ex-President Gbagbo ‘arrested in Abidjan’ by French forces leading Ouattara troops, April 11th, 2011.

[15] Thierry Meyssan, op. cit.

[16] Cheick Dioura and Adama Diarra, Mali Rebels Assault Gao, Northern Garrison, The Huffington Post, Reuters.

[17] Frank E. Kitson, Low Intensity Operations: Subversion, Insurgency and Peacekeeping, London, 1971, Faber and Faber.

[18] C.M. Olsson and E.P. Guittet, Counter Insurgency, Low Intensity Conflict and Peace Operations: A Genealogy of the Transformations of Warfare, March 5, 2005 paper presented at the annual meeting of the International Studies Association.

[19] Grant T. Hammond, Low-intensity Conflict: War by another name, London, Small Wars and Insurgencies, Vol.1, Issue 3, December 1990, pp. 226-238.

[20] Defenders for Freedom, Justice & Equality, US Hands Off Mali An Analysis of the Recent Events in the Republic of Mali,. MRzine, May 2, 2012.

[21] Adam Nossiter, Eric Schmitt, Mark Mazzetti, French Strikes in Mali Supplant Caution of US, The New York Times, January 13, 2013.

[22] Joe Bavier, French firms must fight China for stake in Africa—Moscovici,, Reuters, December 1, 2012.

[23] AFRICOM, US Africa Command Fact Sheet, September 2, 2010.

[24] Ibid.

[25] F. William Engdahl, NATO’s War on Libya is Directed against China: AFRICOM and the Threat to China’s National Energy Security, September 26, 2011.

[26] Mahdi Darius Nazemroaya and Julien Teil, America’s Conquest of Africa: The Roles of France and Israel, GlobalResearch, October 06, 2011.

[27] Ibid.

[28] Ibid.

[29] Ibid.

[30] Joe Bavier, Op. cit.

Conférence: Syrie, mythes et réalités

Affiche FR

 

Affiche NL-FR

vendredi, 22 février 2013

Menschenverbesserung durch Bombenterror

dresde6.jpg

"Menschenverbesserung durch Bombenterror"

 

Dr. Tomislav Sunic

www.tomsunic.com

 

 

Dresden ist nur ein einziges Symbol des alliierten Verbrechens, ein Symbol - das ungern von heutigen Systempolitkern erwähnt wird. Die Zerstörung Dresdens und seine Opferzahl sind stets in der Systemhistoriographie relativiert und als Kollateralschaden im Kampf gegen das absolute Böse, bzw. den Faschismus geschildert. Das Problem besteht jedoch in der Tatsache, dass es nicht nur die Weltverbesserungskollateralschaden in der Stadt Dresdens gab, sondern auch in anderen Dresdens in allen Ecken Deutschlands, in allen Teilen Europas. Die Topographie des Todes, die von den damaligen Antifaschisten verursacht wurde, ist ein sehr problematisches  Anliegen für ihre Nachfahren. 

 

Im heutigen „Weltwettkampf um die historische Erinnerung“ haben nicht alle Opfer das gleiche Recht alle gleich zu sein. Manche Opferlehren müssen Vorrang haben, und manche sollen total in Vergessenheit geraten. Unsere Systempolitiker sind sehr eifrig, wenn es darum geht, Denkmäler für Völker und Stämme zu errichten, besonders für jene die zu Opfern der Europäer wurden. Immer mehr Gedenktage, immer mehr Wiedergutmachungstage vermerken unseren Wandkalender. Immer wieder zollen die europäischen und  amerikanischen Systempolitiker finanziellen Tribut an nichteuropäische Opfer. Selten, fast nie, gedenken sie der Opfer ihrer eigenen Völker, die untern den sogenannten kommunistischen und liberalistischen  Weltverbessern gelitten haben. Als böse Tätervölker gelten immer die Europäer, besonders die Deutschen, die daher stets zu Bußritualen genötigt werden.

 

Dresden ist nicht nur eine deutsche Stadt, oder das Sinnbild eines deutschen Schicksals. Dresden ist auch das allgemeine Sinnbild von zahllosen deutschen und zahllosen europäischen, bzw. kroatischen, ungarischen, italienischen, belgischen und französischen Städten, die von den Westalliierten entweder bombardiert oder gar zerbombt worden waren. Was mich mit Dresden verbindet, verbindet mich mit Lisieux, einem kleinem Pilgerort in Frankreich, der von den Alliierten im Juni 1944 zerbombt war, oder auch mit dem italienischen Pilgerort Monte Cassino, welcher ebenso im Februar 1944 von den Alliierten zerbombt wurde. In Lisieux, einer Kleinstadt - die der Heiligen Theresa gewidmet wurde,  wurden am 10. Juni 1944, 1200 Leute verbrannt, das Benediktkloster wurde auch total verbrannt, darinnen 20 Ordensfrauen. Eine Liste der zerbombten europäischen Kulturstädte hier anzuführen, würde eine ganze Bibliothek erfordern -- vorausgesetzt, dass diese Bibliothek nicht einmal wieder von den Menschenverbesserern zerbombt würde. Vorausgesetzt, dass die Bücher und die Dokumente drinnen nicht mal beschlagnahmt werden.   

 

In Frankreich, während des Zweiten Weltkrieges starben ca 70.000 Zivilsten unter den angloamerikanischen demokratischen Bomben, die Zahl die ungern von den Systemhistorikern erwähnt wird. 600.000 Tonnen Bomben wurden auf Frankreich von 1941 bis 1944 abgeworfen, 90.000 Gebäude und Häuser zerstört.

 

Die heutigen Systempolitiker benutzen heute häufig das Wort Kultur und Multikultur. Aber deren kriegerische Vorgänger haben sich besonders durch die Zerstörung der verschieden europäischen Kulturdenkmäler ausgezeichnet.

 

 

Deswegen mussten die europäischen Kirchen und die Museen zerstört werden, da diese Orte dort unten in Dresden nicht der Kategorie von Kulturmenschen hineinpassten. Weiter südlich, im Wien wurde im März 1945 das Burgtheater von den amerikanischen Luftbombern gebombt; weiter westlich in Norditalien wurde  auch das Opernhaus 'La Scala' in Milano bombardiert, so wie hunderte von Bibliotheken überall in Mitteleuropa.  Weiter südöstlich in Kroatien wurden Kulturstädte  Zadar und Split in 1944 von den westlichen Menschenverbesserern gebombt und dieses Horrorpanorama hat kein Ende. Die deutschen Politiker und deutsche Touristen machen oft  Urlaub an der kroatischen Küste, aber der Küste entlang gibt es zahlreiche Massengräber  deutscher Landser. Auf der  kroatischen  Insel Rab, wo die deutschen Nudisten gerne Spaß haben, gibt es ein riesiges Massengrab mit den Knochen mehreren Tausend Deutschen, die von der Jugo- Kommunisten ermordet wurden. Die deutschen Diplomaten in Kroatien haben gar nichts getan um die Denkmäler für diese gemarterten Soldaten zu errichten. Vor kurzem hat die demokratische Wertegemeinschaft eine große Sorge um die ethnische Säuberung in ehemaligem Jugoslawien zur Schau gestellt und sich eifrig bemüht die jugoslawischen und die serbischen Täter vor Gericht in den Haag zu bringen. Aber diese jugoslawischen Täter hatten perfekte  Vorbilder in ihren jugo-kommunistischen Vorgängern und ihren angloamerikanischen Verbündeten. Ende 1944, Anfang 1945 gab es eine massive kommunistische ethnische Säuberung an den Volksdeutschen aus dem jugoslawischen kommunistischen Raum. Im Mai 1945 haben sich hunderttausende flüchtende Kroaten, meistens Zivilisten an die  angloamerikanischen Alliierten in Südkärnten, Klagenfurt, in Südösterreich ergeben. In den folgenden Tagen wurden sie alle an die Jugo-kommunistischen Schergen ausgeliefert. 

 

Über die Millionen vertriebenen Deutsche aus Schlesien, Pommern, aus dem Sudetenland und Donauraum kann ich jetzt stundelang reden. Da diese Opfer in die Kategorie der kommunistischen Gewalttäter fallen, werde ich sie nicht den demokratischen und westlichen Menschverbesserern momentan zurechnen. Im Rückblick sehen wir jedoch, dass die westlichen Weltverbesserer nie ihre Menschenverbesserungsprojekte hätten erfüllen können - ohne die Beihilfe der kommunistischen Schergen, auch der sogenannten Antifaschisten. Klar, die größte deutsche und nicht nur deutsche Völkerwanderung in europäischer Geschichte aus Mittel und Osteuropa geht auf das Konto der Kommunisten und der Roten Armee, aber nie hätte dieses gigantische kommunistische Völkerverbrechen gegen die deutschen und andere europäischen Völker stattfinden können - ohne die massive Lufthilfe der westlichen Menschenverbesserer. Also, es gelten immer noch zweierlei Maßstäbe, wenn wir der Toten des Zweiten Weltkrieges gedenken.

 

 

Was ging den Menschenverbesserern durch den Kopf während der Zerstörung europäischer Städte? Diese demokratischen  Piloten hatten alle ein perfektes und gutes Gewissen; sie dachten wahrlich, dass sie eine gottauserwählte Mission durchzuführen hatten. Ihre Zerstörungsmission wurde in dem Namen der  Menschenrechte und Toleranz und Weltfrieden geführt. Ihrer messianischen Gesinnung nach, lebten da unten in Mitteleuropa - ganz zu schweigen von hier unten in Dresden, keine Menschen sondern eine besondre Abart der Monster ohne Kultur. Demzufolge, um ihrem demokratischen Dogma treu zu bleiben, hatten diese Luftsamariter immer ein gutes Gewissen um die Monster hier unten zu zerbomben.

 

 

 

Wie uns der große deutsche Staatsrechtler Carl Schmitt lehrte, liegt hier eine gefährliche Problematik mit dem modernen Völkerrecht und der Ideologie der Menschenrechte vor. Sobald man seinen militärischen Gegner als Monster oder als Ungeziefer beschreibt sollen die Menschenrechte für diesen Gegner bzw. diesen Monster und dieses Ungeziefer keine Gesetze mehr gelten. Das ist der Hauptbestand des  heutigen Systems. Gleichfalls, sobald ein europäischer Intellektuelle, Akademiker oder Journalist, kritisch die heutigen Systemmythen anzweifelt, begeht er das Risiko als Rechtsradikal oder als Faschist, bzw. als Unmensch gekennzeichnet zu sein. Folglich kann dieser  Rechtsradikal oder Faschist, bzw. dieser Unmensch  nie mehr ein Mensch sein; dann hilft ihm gesetzlich keine Ideologie der Menschenrechte. Er wird ausgegrenzt und beruflich mundtot gemacht. Das System prahlt heute mit seiner Toleranz gegenüber allen Menschen und allen Völkern der Erde, jedoch nicht gegenüber jenen die vorerst als als Rechtsradikale bzw. Unmenschen etikettiert werden. In den Augen der Menschenverbesserer waren die deutschen Zivilsten hier auf diesem Platz im Februar 1945 keine Menschen - sondern eine ganz besondere Art des Ungeziefers das man zusammen mit ihren Gehäusen auslöschen sollte. Wir finden solche Gesinnungen auch heute bei den Weltverbesserern, besonders in ihrem militärischen Einsatz in Irak, oder Afghanistan.      

 

Man wirft uns vor, die Dresdener Opferlehre hochzuspielen um die faschistischen Verbrechen zu relativieren. Das ist Unsinn. Diese These kann leicht umgekehrt werden. Die Systemmedien und die Meinungsmacher brauchen, 70 Jahre nach dem Kriege, immer wieder die faschistische Gefahr um damit ihre eigenen katastrophalen wirtschaftlichen Fehler und ihre eigene Kriegsverbrechen besser zu verbergen, vertuschen und verschleiern.

 

Darüber hinaus wollen die Systemhistoriker und die Meinungsmacher uns nicht sagen  dass jede Opferlehre in heutigem Multikultisystem konfliktstiftend ist: jede Opferlehre beharrt auf ihrer eigenen Einzigartigkeit und beruht immer auf den Kosten der Anderen. Hier sieht man die Schwäche des Multitkultisystems – letztendlich führt es zur Balkanisierung, zum Bürgerkrieg und dem Zusammenbruch des Systems.  Ein Beispiel:  Die heutige viktimologische Atmosphäre in heutigem Multikultisystem verleitet jeden Stamm, jede Gemeinschaft, jeden nicht-europäischen Zuwanderer zu der Annahme, nur seine Opferlehre sei wichtig und einzigartig. Das ist ein gefährliches Phänomen, da jede Einzigartigkeit die andere Opferlehre diskriminiert und mit den anderen Opferlehren im Wettbewerb steht und letztendlich zusammenstößt. Solche Opferrollenmentalität dient nicht der Konfliktverhinderung und dem Frieden. Sie führt zur multiethnischen Gewalt und macht den künftigen Konflikt unausweichlich.

 

Mit  heutiger Verharmlosung und Relativierung der liberal-kommunistischen Verbrechen gegen das deutsche Volk, vor, während und nach dem Zweiten Krieg, entsteht kein Klima gegenseitigen Verständnisses und der Versöhnung, sondern ein Klima der falschen Mythologien und kollidierenden Opferlehren, wobei sich jeder Mensch, und jeder Stamm als Opfer seines jeweiligen Nachbars fühlen muss.      

     

Das Schulbeispiel ist wieder der Zusammenbruch des ehemaligen Kunststaates Jugoslawien, wo verschiedene Völkerschaften fünfzig  Jahre hindurch die Opfer der kommunistischen Historiker und Propaganda  waren und wo das kroatische Volk stets als Nazivolk dämonisiert wurde. In 1991, nach dem Ende des Kommunismus, nach dem Ende der kommunistischen Propaganda, die Folge war nicht ein gegenseitiges Verständnis der Völker, sondern gegenseitiger Hass und furchtbarer Krieg wo sich alle Seiten gegenseitig als Faschisten beschimpften. Was uns bald in der EU erwartet ist keine exotische multikulturelle Spaßgesellschaft, sondern ein ähnlicher balkansicher Zyklus der Gewalt und Buergerkriege.

    

Geben wir uns - liebe Kollegen und Kameraden - keinen Illusionen hin. Dresden ist ein verdienter Mahnort gegen alle Kriege, und der Ort wo wir der unschuldigen Opfer gedenken. Aber Dresden kann morgen zum Sinnbild für  titanische Katastrophen sein. Was uns in den folgenden Jahren erwartet kann man sich schon jetzt vorstellen. Manche von euch, manche von uns, die ein verlängertes Geschichtsbewusstsein haben, wissen gut, dass eine Welt seit langem zu Ende ist. Das liberale Zeitalter ist seit langem tot.  Die heranrückenden Zeiten werden schlimm sein. Aber die kommenden und  die heranrückenden Zeiten bieten uns allen auch eine Chance.   

Sibelius and the God of the Wood

jean-sibelius.gif

Tapiola:
Sibelius & the God of the Wood

By Christopher Pankhurst

Ex: http://www.counter-currents.com/  

Tapiola is the last major work composed by Jean Sibelius. It was commissioned by the New York conductor Walter Damrosch at the beginning of 1926 and was premiered on Boxing Day of the same year. Damrosch asked for a symphonic poem with the choice of subject left to the composer. For inspiration Sibelius turned, as he so often did, to the Kalevala, the collection of Finnish folklore that looms so large in his work.

Sibelius was 60 when he began work on Tapiola and his reputation as Finland’s greatest composer was already sealed. He had become a quasi-official national composer due to his overt nationalism in supporting Finland’s right to independence against both Russian and Swedish domination. It is probably no great exaggeration to say that he was one of the most popular composers of the 20th century, at least in Scandinavian and Anglophone countries. In the heart of the European musical culture there was a large degree of suspicion about his popularity and a feeling that he was insufficiently modern, meaning that he was not in thrall to Schoenberg. Germany did come to love Sibelius, albeit in the 1930s and ’40s when he became a semi-official Nazi composer [2], allegedly telling the German troops in a message, “I wish with all my heart that you may enjoy a speedy victory.”[1] He thus became a favourite of both Berlin and New York.

Tapio is the god of the woodland and Tapiola is his home. Sibelius’s tone poem paints a rich picture of this homeland and succeeds in animating it with an array of supernatural entities. The score of Tapiola contains an explanatory quatrain:

Wide-spread they stand, the Northland’s dusky forests,
Ancient, mysterious, brooding savage dreams,
Within them dwells the Forest’s mighty God,
And wood-sprites in the gloom weave magic spells.

Humanity is fortunate indeed that Sibelius devoted his energies to music rather than poetry, but note nonetheless that “Forest” as well as “God” is capitalized in the third line. For Sibelius, there is a subtle and important identification to be made between the two.

Sibelius_Tapiola_Jarvi_JP.jpgThe music begins with a bold melodic motif that is repeated throughout. In fact, the piece has been called monothematic. This should not be seen as a criticism, however. What Sibelius does, and does brilliantly, is to unfold and examine this motif with varying emphases and with a wide range of orchestral techniques. As the work progresses, there is a sense that these discrete and distinctive reformulations of an underlying theme somehow evoke into being the varied life forms of the forest. The manifold entities are unique yet unified in a higher organizing principle, the tone poem’s motif itself, which yields to successive embodiments yet remains animated by its own structural discipline. The mood of the piece is neither light nor dark; it does not seem to be expressive of individual emotion. Instead it is a restive depiction of the forest with all its implied distance from human civilization.

Towards the end, the music recedes to silence from which emerges a remarkable storm of sound. The strings slide up and down in a confusion of dissonance whilst brass intrudes with ominous intent. This is the presence of Tapio and it induces a sensation of panic. Like the Greek Pan from whom we have the word “panic,” Tapio seems to bring the terror of nature, of uncontrolled and unconquered forces. Beyond the familiarity of the Northern European village, or still more outside the modern city, the forest holds a certain primal terror embodied in the numinous figure of the woodland God.

After the cacophony of Tapio’s appearance the music returns to a form of the recurring motif, now calmer and quieter. The meeting with the God and the terror invoked thereby have led to a more mature state of being and greater wisdom. Something has been learned from the woodland spirits.

Damrosch was delighted with Sibelius’s work and wrote to him that, “only a Norseman could have written it.” Although this judgement plays into the hands of those who deprecate Sibelius for his provincialism, it is astute. Sibelius conjures a numinous experience in this piece. The numen is the presiding god of a particular place. The word “numen” is related to the Latin nuere, “nod,” and to the Greek neuein, “incline the head,” indicating an assent or command. Thus, the word indicates the effects of the power of the local deity. This formal understanding of the numinous is particularly applicable to Sibelius.

Musicologists tend to be impressed with Sibelius’s use of atonality in the climactic encounter with Tapio; it suggests an incipient respect for avant-gardism largely absent from much of his other work. The interesting thing about the way that Sibelius uses this atonal moment though is that it is subservient to a greater overarching musical narrative. There is no reason why atonality cannot be used in music; it is especially effective in horror film music, for example. The problem with atonality is the hubristic attitude of its proponents who regard their listeners as imbecilic dullards needing to be shocked out of their 19th-century preoccupations.

The moment of confrontation with Tapio is actually difficult to listen to calmly. It impinges on bodily sensation, creating a constriction of breath and raising the hairs at the back of the neck. When it passes and calm is restored, the calmness is enhanced and more deeply appreciated. Like ghost stories that disrupt the natural order only to reinforce it at the end, the disorientation caused by the numinous panic of facing the God results in a more profound restoration of natural balance and a richer appreciation of the beauty that was always there. For the academic avant-garde this is mere conservatism. But the important point is that Sibelius’s music is deeply rooted in the primal landscape of his homeland. Regardless of the stories of the Kalevala that inspired him, his art is a primal expression of the numinous due to the genius of his interfusing melody with the landscape. His music is grounded, rooted; almost mystically expressive of the land. The arid intellectuality of much twentieth century composition withers away in comparison.

Tapiola benefits from a comparison with a later work, Tabula Rasa by Arvo Pärt. Like Tapiola, Tabula Rasa is a meditation on a theme and it submits its theme to a series of experimental unfoldings. In its first movement, Ludus, the melody is deconstructed and its chromatic implications are worked out to great effect. Like Tapiola, Tabula Rasa has a certain numinous, or mystical, quality but of a quite different type. Tabula Rasa is a fractal meditation, closely examining a natural unfolding such as the growth of a leaf. It is mystical in a Blakean sense, a revealing of the enfolded mysteries of nature, and whilst ably communicated through art it is a visionary moment of realisation granted only to the few. It is an illuminated manuscript in music.

Sibelius’s confrontation with his God is not visionary in the same sort of way. It is the feeling of being alone in the woods, far from humanity. It is a universal feeling (at least amongst Northern Europeans) and is consonant with pre-civilizational fears. The feelings of loneliness and vulnerability are the guards against hubris and the seeds of the numinous.

Tapiola is a beautifully pagan work of art. It expresses the numinous directly without recourse to elaborate theological concepts. It also shows that any musical technique is a valid one for the artist so long as he utilises it in furtherance of man’s engagement with the natural and sacred, not in pursuit of his own intellectual abstractions. Disorientation can have pedagogic value, but only if reorientation subsequently occurs.

Sibelius lived for 30 more years but composed nothing of value in that time. He destroyed his eighth symphony and it remains lost. It is almost as if the confrontation with his God of the woods left him with nothing further to say. He had turned the numinous into art and there is nothing greater for an artist to achieve. Tapiola remains a significant and numinous work of Northern European art.

Note

1. Alex Ross, The Rest is Noise (London: Harper Perennial, 2009), 190.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/02/tapiola-sibelius-and-the-god-of-the-wood/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/02/Sibelius.jpg

[2] a semi-official Nazi composer: http://www.counter-currents.com/2010/07/sibelius-the-nazis-anatomy-of-a-smear/

00:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, jean sibelius, finlande, paganisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L’amélioration humaine par le bombardement de terreur

dresd.jpg

« L’amélioration humaine par le bombardement de terreur »

par Tomislav Sunic

www.tomsunic.com

Discours qui devait être prononcé à Dresde, le 13 février 2013, lors de la commémoration annuelle des victimes de Dresde, le 13 février, 1945 (« Menschverbesserung durch Bombenterror“). Traduit en français par l’auteur.

Dresde n’est pas le seul symbole des crimes alliés –  symbole qui est d’ailleurs mentionné à contrecœur par les politiciens du Système. La destruction de Dresde et le nombre des victimes sont toujours relativisés dans historiographie du Système, étant souvent dépeints comme « un dommage collatéral dans lutte contre le mal absolu, à savoir le fascisme. » Or le problème réside dans le fait qu'il n'y a pas eu un seul dommage collatéral dans une seule ville nommée Dresde, mais aussi des dommages collatéraux dans d'autres Dresde, dans tous les coins de l'Allemagne, et dans toutes les parties de l'Europe. La topographie de la mort, tracée par les anciens antifascistes, reste une donnée fort problématique pour leurs descendants d’aujourd’hui.

Dans « la concurrence mondiale pour la mémoire historique»,  toutes les victimes ne bénéficient pas des mêmes droits.  Maintes victimologies l'emportent sur les autres tandis que beaucoup d'autres sont censées tomber dans l'oubli total. Les politiciens du Système sont très zélés quand il s'agit d'ériger des monuments aux peuples et aux tribus, en particulier à ceux qui furent victimes des Européens. Un nombre croissant de dates anniversaire et de jours de réparation apparaissent sur nos calendriers muraux. De plus  en plus, les dirigeants du Système européen et américain rendent hommage aux victimes non-européennes. Rarement, presque jamais, ils se souviennent des victimes de leurs propres peuples qui ont souffert sous la terreur communiste et libérale. Comme mauvais auteurs de crimes figurent toujours les Européens, et surtout les Allemands, qui sont donc toujours contraints aux rites de repentance.

Non seulement Dresde est une ville allemande, ou bien le symbole d'un destin allemand, mais elle est aussi le symbole européen d'innombrables villes croates, hongroises, italiennes, belges et françaises qui furent bombardées par les Alliés. Ce qui m’attache à Dresde m’attache également  à Lisieux, un lieu de pèlerinage en France, qui fut bombardée par les Alliés en Juin 1944, comme un autre lieu de pèlerinage, italien celui-là, Monte Cassino, qui fut également bombardé par les Alliés en février 1944. A Lisieux, cette petite ville dédiée à sainte Thérèse, le 10 Juin 1944, 1200 personnes furent tuées, le monastère bénédictin fut complètement détruit et 20 religieuses perdirent la vie. Pour dresser la liste des villes européennes de haute culture qui ont été détruites, il nous faudrait une bibliothèque - à condition toutefois que cette bibliothèque ne soit pas une nouvelle fois bombardée par les "world improvers". Et à condition que les livres et les documents qu'elle contient ne soient pas confisqués ni interdits de circulation.

En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 70.000 civils trouvèrent la mort sous les bombes anglo-américaines et démocratiques, chiffe qui est mentionné avec réticence par les historiens du Système. 600.000 tonnes de bombes furent larguées sur la France de 1941 à 1944, 100.000 bâtiments et des maisons furent détruits.  Dans le Système actuel, les politiciens utilisent souvent les mots « culture » et « multiculture ». Or force est de constater que leurs prédécesseurs militaires se sont distingués dans la destruction des divers monuments culturels européens.

Ces églises et ces musées européens devaient être détruits car ces endroits, y compris Dresde, n’entraient pas dans la catégorie de la culture. Plus au sud, à Vienne, en mars 1945, le Burgtheater fut bombardé par les avions américains. Plus à l'ouest, au nord de l'Italie, l'opéra de « La Scala » de Milan fut  bombardé, ainsi que des centaines de bibliothèques à travers toute l'Europe centrale. Plus au sud, en Croatie, des villes de grande culture, telles que Zadar et Split, furent  bombardées en 1944 par les "world improvers",  et ce panorama d’horreur n'a pas de fin. Des politiciens allemands et des touristes allemands prennent souvent des vacances sur la côte croate, alors que le long de la côte, il y a de nombreux charniers de cadavres de soldats allemands. Sur l'île croate de Rab, où les nudistes allemands aiment bien s'amuser, il y a une énorme fosse commune contenant les ossements de centaines d'Allemands assassinés par les communistes yougoslaves. Les diplomates allemands en Croatie n'ont rien fait pour ériger des monuments à ces soldats martyrisés. Récemment, la soi-disant communauté de valeurs démocratique s'est montrée très préoccupée du nettoyage ethnique en ex-Yougoslavie et s’est donnée beaucoup de mal pour traduire les accusés serbes et yougoslaves devant le Tribunal de la Haye. Mais ces accusés yougoslaves avaient eu des modèles parfaits parmi leurs ancêtres yougo-communistes et leurs alliés anglo-américains. Vers la fin de 1944, et au début de 1945, il y eut, en Yougoslavie, un énorme nettoyage ethnique des Allemands de souche par les communistes yougoslaves. En mai 1945, des centaines de milliers de refugiés croates, pour la plupart des civils, se sont rendus aux autorités anglo-américaines au sud de la Carinthie, à  coté de Klagenfurt en Autriche méridionale. Dans les jours qui suivirent, ils furent tous livrés aux bouchers yougo-communistes.

En ce qui concerne les millions d’Allemands de souche chassées de Silésie, de Poméranie, des Sudètes et du bassin du Danube vers la fin de la guerre, je pourrais parler pendant des heures. Vu que ces victimes sont dues aux bourreaux  communistes, je ne vais pas pour le moment les attribuer aux "world improvers" occidentaux. Rétrospectivement, nous voyons toutefois que les réformateurs occidentaux n'auraient jamais pu réaliser leurs projets de rénovation du monde sans aide des bourreaux communistes, y compris les soi-disant antifascistes. Certes, la plus grande migration de l'histoire du peuple allemand et des autres peuples non-allemands en Europe centrale et en Europe de l'Est  fut suscitée  par les communistes et l'Armée rouge, mais jamais ces gigantesques crimes communistes n’auraient pu avoir lieu sans l’aide aérienne massive des "world improvers". Donc, on utilise deux poids et deux mesures quand on commémore les morts de la Seconde Guerre mondiale.

Comme le grand spécialiste de droit international, l’Allemand Carl Schmitt, nous l'a enseigné, nous faisons face ici à un problème dangereux quant au droit international moderne et quant à l'idéologie des droits de l'homme. Une fois l’adversaire militaire déclaré « monstre » ou « vermine », les droits de l'homme ne s’appliquent plus à lui. Les monstres et  les vermines ne sont protégés par aucune loi.  C'est la composante principale du Système actuel. De même, dès qu’un intellectuel européen, un  universitaire ou un journaliste non-conformiste, commence à contester les mythes du Système actuel, il court le risque d’être traité comme un « homme d’extrême droite », c'est-à-dire comme « un monstre fasciste ». Par conséquent, ce monstre d’extrême droite ou ce fasciste et cette espèce inhumaine ne peut jamais devenir un homme ; par conséquent, aucune idéologie des droits de l'homme ne peut lui venir en secours. Il devient sujet à l’ostracisme social et à la mort professionnelle. Le Système se targue de sa tolérance envers toutes les personnes du monde et envers toutes les nations du monde, mais non envers ceux qui sont a priori étiquetés comme inhumains, à savoir les pseudo extrémistes de droite. Aux yeux des "world improvers", les civils allemands de Dresde, ici sur cette place, en février 1945, n’étaient pas perçus comme des êtres humains mais comme un genre spécial de vermine qu’on devait supprimer. On trouve des sentiments similaires aujourd'hui chez les "world improvers" dans leurs opérations militaires en Irak ou en Afghanistan.

On nous accuse parfois d’exagérer le chiffre des victimes de Dresde dans le seul but de banaliser les crimes fascistes. Cela n'a pas de sens. Cette proposition mensongère  peut facilement être inversée. Les medias du Système et ses faiseurs d'opinion ont besoin, même  70 ans après la guerre, du danger fasciste, dans le seul but de mieux cacher leurs propres désastres économiques et leurs propres crimes de guerre d’antan.

Par ailleurs, les historiens du Système ainsi que les faiseurs d’opinion ignorent que le Système multiculturel actuel est par force conflictuel : chaque doctrine victimaire persiste dans sa propre unicité et ne se propage qu’aux dépens des autres. Cela montre la fragilité du Système multiculturel. En fin de compte, cela conduit à la balkanisation, à la guerre civile et à l'effondrement du Système. Voici un exemple : l'atmosphère victimaire d’aujourd’hui, dans le système multiculturel, conduit chaque tribu, chaque communauté, chaque immigré non-européen à croire que sa doctrine victimaire doit être unique. Il s'agit là d'un phénomène dangereux, car chaque unicité victimaire exclut les autres victimes qui se trouvent en concurrence avec elle. Une telle mentalité victimaire ne contribue ni à  la prévention des conflits ni à la paix. Elle conduit à la violence multiethnique et rend le conflit inévitable.

 Suite à  la banalisation et la relativisation des crimes libéralo-communistes contre le peuple allemand, avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas eu de climat de compréhension mutuelle ni de réconciliation. Au lieu de cela, un climat de fausses mythologies et de victimologies conflictuelles est né,  où chaque homme, et chaque tribu se perçoit comme la victime de son voisin.

L'exemple classique est à nouveau l'effondrement de l'ancien état artificiel de Yougoslavie où les différents peuples furent pendant cinquante ans victimes des historiens communistes et où la propagande communiste dépeignait le peuple croate comme une « nation nazie ». En 1991, après la chute du communisme et après la fin de la propagande communiste, le résultat ne fut pas la compréhension mutuelle entre les divers peuples yougoslaves mais la haine mutuelle et la guerre terrible où toutes les parties s’insultèrent en se traitant de « fascistes ». Ce qui nous attend bientôt dans l'UE n'est pas le plaisir exotique d’une société multiculturelle, mais un nouveau cycle similaire et balkanique de violence et de guerres civiles.

Ne  nous faisons pas, Mesdames et Messieurs, chers amis, d'illusions. Dresde est certes un endroit symbolique contre toutes les guerres, et également l'endroit où nous devons nous incliner devant les victimes innocentes. Mais demain, Dresde peut facilement devenir le symbole de catastrophes titanesques. On peut déjà imaginer ce qui nous attend dans les prochaines années. Certains parmi nous qui possèdent une longue conscience historique savent fort bien qu’un monde a pris fin. L'âge libéral est mort depuis longtemps. Les temps qui viennent seront mauvais. Mais ces mauvais temps nous offrent à nous tous une chance.

Origines de la connivence wahhabisme-sionisme

Origines de la connivence wahhabisme-sionisme

 
Ex: http://www.numidia-liberum.blogspot.com/
 
Vers la fin du dix huitième siècle, au summum des conquêtes coloniales, les impérialistes anglais ont créé deux forces destructrices apparemment antagonistes, le Sionisme  d’un côté, le Wahhabisme ou Salafisme de l’autre. Ils appliquent en cela la devise : "diviser pour régner". Si les sionistes sont le glaive de l’impérialisme, les islamistes en sont les supplétifs, les harkis. Le sionisme est une calamité extérieure imposée au monde arabe. Le wahhabisme, est une maladie dégénérative endogène inoculée aux Arabes afin qu'ils s'attaquent d'abord à d'autres musulmans sunnites : les Turcs, et ensuite aux autres Arabes. Rached Ghannouchi ayant déclaré que les Salafistes étaient "ses fils", il est donc le père du Salafisme en Tunisie. Inutile alors de distinguer entre Salafisme, Wahhabisme ou Islamisme : c'est la même engeance. 


L'islamisme est à l'islam ce que le sionisme est au judaïsme : une idéologie de conquête du pouvoir et de l'argent au nom de la religion et  au détriment des peuples. 

De la même manière qu’il ne faut pas  confondre islam et islamisme, il ne faut pas non plus confondre judaïsme et sionisme. Mais quand on se prétend être le protecteur des lieux saints de l'islam, comme la dynastie saoudienne, quand on finance et dirige des groupes islamistes, souvent terroristes, et qu'on cache ses origines juives, c'est qu'on est, en réalité, un "sous-marin" sioniste.  D'après les documents historiques publiés récemment, ce serait le cas du wahhabisme et de la dynastie saoudienne.

Rappel historique

En 1914 commence la Première Guerre mondiale. Elle aura un impact décisif sur le succès du sionisme et du wahhabisme. Les Ottomans entrent en guerre aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche, face à la France, au Royaume-Uni, à l'Italie et à la Russie tsariste.Chacune de ces quatre puissances a des visées territoriales sur l'empire ottoman pour le démanteler et s'en partager les dépouilles.
Dès 1915, le leader sioniste britannique, Haïm Weizmann, entreprend de convaincre la direction britannique de l'intérêt pour elle de soutenir la cause sioniste. En 1916, les accords secrets Sykes-Picot entre la France et le Royaume-Uni divisent l'empire ottoman en cas de victoire, et accordent au Royaume-Uni les zones qu'il convoite. En 1917, Lord Balfour, représentant le gouvernement britannique, adresse à Lord Lionel Walter Rothschild une lettre, la « déclaration Balfour », par laquelle il indique que le Royaume-Uni est favorable à l'établissement d'un « Foyer national juif » en Palestine. 

Les Saoudiens acceptent la création d’Israël

À l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, l’accord Fayçal-Weizmann fut signé le 3 janvier 1919 entre l'émir Faysal ibn Hussein (chérif de la Mecque et roi du Hedjaz)  et Haïm Weizmann (qui deviendra en 1949 le premier Président d'Israël). Par cet accord, Fayçal ibn Hussein accepte, au nom des Arabes, les termes de la déclaration Balfour . Cette déclaration est considérée de facto une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël.

Fayçal - Weizmann

 

En Mars 1919, l’Émir Fayçal envoie le courrier suivant à Félix Frankfurter, juge américain, sioniste de choc, siégeant à la Cour suprême des États-Unis. "... Le mouvement juif est national et non impérialiste et notre mouvement (le wahhabisme) également est national et non impérialiste. Il y a en Palestine assez de place pour les deux peuples. Je crois que chacun des deux peuples a besoin du soutien de l'autre pour arriver à un véritable succès (...). J'envisage avec confiance un avenir dans lequel nous nous aiderons mutuellement, afin que les pays auxquels nous portons chacun un vif intérêt puissent à nouveau reprendre leur place au sein de la communauté des nations civilisées du monde".  Cf Renée Neher-Bernheim, La déclaration Balfour, Julliard 1969.
Plus récemment, après les accords de Camp David, l'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays arabes à avoir importé des marchandises israéliennes. Selon Al-Alam, l'Arabie saoudite, en important d'Israël des équipements nécessaires à l'extraction du pétrole, ainsi que des pièces détachées de machines agricoles, des fruits et des légumes, est l'un des premier pays arabes à avoir noué des liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste. Et comme le savent très bien les ouvriers de la compagnie «Aramco», qui est le principal exploitant de pétrole saoudien, sur la plupart des pièces détachées, qu’utilise la compagnie, il est écrit « Made in Israël ».

Les services secrets irakiens révèlent les origines juives des wahhabites et des saoudiens

Le Département de la Défense des États-Unis  a publié, récemment, des traductions de plusieurs documents de renseignement irakiens datant du règne de Saddam.  Le rapport s'appuie sur ​​les  Mémoires de M. Hempher , qui décrivent en détail comment cet espion britannique au Moyen-Orient, au milieu du XVIIIe siècle, a pris contact avec Abdul Wahhab, pour créer une version subversive de l'Islam, la secte du wahhabisme, qui est devenue le culte fondateur du régime saoudien. Ces  « Mémoires de M.Hempher », ont été publiées sous forme d’épisodes dans le journal allemand Spiegel.  

Parmi les vices que les britanniques devaient promouvoir chez les musulmans, à travers la secte wahhabite, figuraient le racisme et le nationalisme, l’alcool, le jeu, la luxure (vices qu’on retrouvera chez les émirs actuels). Mais la stratégie la plus importante reposait sur « la propagation d’hérésies chez les croyants pour ensuite critiquer l’Islam comme étant une religion de terroristes. ». A cet effet, Hempher trouva en Mohammed Ibn Abdul Wahhab un individu particulièrement réceptif.
Le mouvement wahhabite a été temporairement défait par les armées Ottomanes au milieu du XIXe siècle. Mais avec l'aide des Britanniques, les wahhabites saoudiens sont de retour au pouvoir en 1932. Depuis lors, les Saoudiens ont collaboré étroitement avec les Américains, à qui ils doivent leur richesse pétrolière considérable, dans le financement de diverses organisations islamiques fondamentalistes américaines et arabes. Simultanément,  les Saoudiens vont utiliser leur immense richesse pour diffuser cette vision déviante et perturbatrice de l'Islam dans diverses parties du monde. Cette opération de propagande est considérée par les spécialistes comme étant la plus grande campagne de propagande dans l'histoire. Ces sectes wahhabites, allant des salafistes tunisiens aux talibans afghans, sèment terreur et horreur dans le monde islamique, et salissent l’Islam par leur comportement et par les fatwas scélérates qu’ils émettent.
Par ailleurs,  un écrivain célèbre, amiral de la marine ottomane, qui a servi dans la péninsule  arabique,  Ayoub Sabri Pacha, a écrit sa version de l’histoire, telle qu’il la vécue, en 1888.  Parmi ses livres, « le début et la propagation du wahhabisme »  raconte l’association entre Abdul Wahhab et l’espion britannique Hempher en vue de comploter ensemble contre l’État turc ottoman afin de le dépecer au profit des Britanniques et de la secte wahhabite. Le fait que l’espion britannique Hempher ait été responsable du façonnement des préceptes extrêmes du Wahhabisme est mentionné aussi dans « Mir’at al-Haramain » un ouvrage du même Ayoub Sabri Pacha entre 1933-1938.
Abdul Wahhab fut l’instrument par lequel les britanniques parvinrent à insinuer cette vile idée parmi les musulmans de la péninsule arabique : il est licite de tuer d’autres musulmans, sous prétexte d’apostasie, il suffit de sortir une fatwa à cet effet. En fonction de cela, Wahhab défendait l’idée selon laquelle leurs frères musulmans Turcs, en offrant des prières aux saints, avaient trahis leur foi et qu’il était donc permis de les tuer, et de prendre pour esclaves leurs femmes et leurs enfants.
Les Wahhabites détruisirent aussi toutes les tombes sacrées et les cimetières, y compris à la Mecque et à Médine. Ils volèrent les trésors du Prophète, qui comprenaient des livres sacrés, des œuvres d’art et d’innombrables présents envoyés aux villes saintes au cours du millier d’années précédentes. Le cuir reliant les livres islamiques sacrés qu’ils avaient détruit fut utilisé pour faire des sandales à l’usage des criminels wahhabites.
En plus de révéler le contenu des Mémoires de Hempher, le rapport du renseignement irakien rapporte des révélations inédites, comme les origines juives à la fois d’Abdel Wahhab et de la famille Saoud.

Origines juives d’Abdel Wahhab ?

Un autre écrivain, D. Mustafa Turan a écrit dans  « Les Juifs Donmeh », que Muhammad ibn Abdul Wahhab était un descendant d'une famille de Juifs Donmeh de Turquie. Les Donmeh étaient les descendants des disciples du tristement célèbre faux-messie du judaïsme, Shabbataï Zevi, qui a choqué le monde juif en 1666 en se convertissant à l'islam. Considéré comme un mystère sacré, les adeptes de Zevi ont imité sa conversion à l'islam, bien que secrètement, ils soient restés juifs, avec leurs doctrines kabbalistiques.  Turan soutient que le grand-père d’Abdul Wahhab, Sulayman était en fait Shulman, ayant appartenu à la communauté juive de Bursa en Turquie. De là, il s'est installé à Damas, où il a feint d’être musulman, mais il a apparemment été expulsé pour pratique de la sorcellerie kabbalistique. Il s'est alors enfui en Égypte et il a de nouveau à faire face à une autre condamnation. Il a alors émigré au Hedjaz, où il s'est marié et a eu son fils : Abdul Wahhab. Selon le rapport irakien, la même ascendance est confirmée dans un autre document intitulé « Les Juifs Donmeh et l'origine des wahhabites en Arabie », écrit par Rifaat Salim Kabar.

Origines juives de la dynastie saoudienne ?

Le fait que la famille saoudienne soit d'origine juive a été publié par un saoudien, Mohammad Sakher , qui a été ensuite liquidé par le régime saoudien pour avoir osé publier ses révélations. 
Par ailleurs, le rapport irakien fait référence à un compte-rendu similaire aux révélations de Mohammed Sakher, mais il cite des sources différentes. Selon  « Le Mouvement wahhabite / La Vérité et Racines », par Ibrahim Abdul Wahhab Al-Shammari, ibn Saoud est réellement descendu de Mordechai Ben Ibrahim bin Mushi, un marchand juif de Bassorah. Celui-ci a  fréquenté des membres de la tribu arabe de Aniza, puis il a voyagé avec eux dans le Najd, puis a prétendu être un membre de cette tribu. Il a alors changé son nom en Markhan bin Ibrahim bin Musa. Or, selon al Saïd Nasir, ambassadeur d'Arabie Saoudite au Caire,  dans «l'histoire de la famille Saoud», Abdullah bin Ibrahim al Mufaddal a payé Muhammad Al-Tamimi 35000 jouneyh (Livres) en 1943, pour inventer deux arbres généalogiques (1) de la famille saoudienne et (2) d'Abdul Wahhab, et de les fusionner ensuite en un seul arbre remontant au prophète Mahomet. En 1960, la station « Sawt El Arabe » émettant du Caire, en Égypte et la station de radiodiffusion de Sanaa, au Yémen, ont  confirmé les origines juives de la famille saoudienne.
Enfin, le 17 septembre 1969, le roi Fayçal Al-SAOUD déclare au Washington Post : "Nous, la famille saoudienne, sommes cousins des Juifs: nous ne sommes absolument pas d'accord avec toute Autorité arabe ou musulmane qui montrerait un antagonisme quelconque envers les Juifs, mais nous devons vivre avec eux en paix. Notre pays (Arabie) est la première  Fontaine, d'où sortit le premier Juif pour que ses descendants se répartissent dans le monde entier. "

 

Autres exemples récents

1 ) Le héros du film anti-islam est Mossaab, le fils de Hassan Youssef, un dirigeant éminent du Hamas


Le parti égyptien de la Libération a affirmé que le héros du film blasphématoire contre le Prophète, à lui bénédiction et salut, était Mossaab, le fils d’un dirigeant éminent du Hamas, Hassan Youssef.

Deux ans plus tôt, Mossaab était un agent du Mossad et était à l’origine de l’assassinat et de l’arrestation de cadres dirigeants des factions, dont El-Rantissi, Yassine, Marwane El-Barghouthi, écrit le parti sur son site internet. Quand Mossaab s’est converti vers la chrétienté, le Hamas ne lui a appliqué ni le châtiment de la haute trahison ni celui de l’apostasie. Le mouvement l’a laissé immigrer vers les Etats-Unis et son frère a refusé de le condamner. Mossaab avait révélé les secrets de son père et du mouvement dans un livre intitulé « Le fils du Hamas ».

Mossaab s’était rendu à El-Qods, quelques mois plus tôt, pour participer au film. Selon Wikipédia, Mossaab ibn Hassan ibn Youssef ibn Khalil, nommé Joseph, était un grand collaborateur du Shabak. Il a réussi a empêcher l’assassinat de grandes personnalités israéliennes.

2) Rached Ghannouchi et le lobby sioniste

La visite du leader du parti islamiste à Washington était organisée par le WINEP (Washington Institute for Near East Policy), un think thank dépendant d'AIPAC (The American Israel Public Affairs Committee : principal groupe de pression US œuvrant pour la défense des intérêts d'Israël). Rappelons que les deux grands piliers qui soutiennent les sionistes aux USA sont AIPAC et WINEP. Sur le site du groupe WINEP, le sujet de la visite de Rached Ghannouchi a été publié sous format PDF. Mais, ce qui paraît louche, il a été retiré 24 heures après sa mise en ligne. 
Lors de la cérémonie organisée par le magazine Foreign Policy, R. Ghannouchi a reçu la distinction de l’un des plus grands intellectuels de l’année 2011 décernée par ce prestigieux média américain. Il est à noter que parmi ces 100 plus "grands intellectuels" dont fait partie Rached Ghannouchi on retrouve les sinistres Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary Clinton, Robert Gates, John McCain, Nicolas Sarkozy, Tayeb Erdogan et  le sioniste de choc, Bernard Henri Lévy, plus une longue liste de valets "arabo-musulmans". Ainsi Ghannouchi se trouve dans le même sac que les assassins de millions d’Irakiens, de Palestiniens, de Libyens, d’Afghans,  et d’autres encore. 
Devant un parterre composé de journalistes, de politiciens et décideurs, qui, dans leur majorité, sont plus soucieux des intérêts d’Israël que de ceux des Etats-Unis, et encore moins de ceux des Arabes,  Rached Ghannouchi a exposé sa vision du futur et du  rôle joué par les Frères Musulmans en Tunisie, en Afrique du Nord, dans le monde arabe et de leur collaboration avec les Etats-Unis. Non content de montrer son allégeance et sa soumission au gouvernement américain, Rached Ghannouchi a tenu à rassurer le lobby sioniste quant à l’article que lui-même avait proposé d’inclure dans la constitution tunisienne concernant le refus du gouvernement tunisien de collaborer avec Israël. Il ne sera jamais inscrit dans la Constitution tunisienne que la Tunisie n’établira jamais de relations de quelque nature que ce soit avec l’entité sioniste. Son passage au WINEP n’a pas été qu'un moment de plaisir. Croyant jouer au plus malin, notre Iznogoud national-islamiste s’est fait épingler avec vidéo à l’appui quand il a nié avoir traité les Etats-Unis de "Grand Satan" en 1989. La honte pour ce gros mensonge d'un supposé grand intellectuel arabe. Avec un minimum de fierté, n'importe qui d'autre aurait renoncé à la dite distinction. Pas lui. On est bien près de mépriser ce qu'on trouve ridicule.


Hannibal Genséric

Eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente

'Het Midden-Oosten': eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente

door

 
'Het Midden-Oosten': eindelijk aandacht voor diversiteit Arabische Lente
 

Sami Zemni (red.), Het Midden-Oosten · The times they are a-changin’. Uitgeverij EPO i.s.m. Middle East and North Africa Research Group, Universiteit Gent · - 375p. · prijs: € 29.50

Het boek 'Het Midden-Oosten. The times they are a-changin' onder redactie van Sami Zemni biedt een leerrijk overzicht van het veelkleurige caleidoscoop van de Arabische Lente in de landen van het Midden-Oosten. Dit is broodnodig tegengif tegen de eenzijdige berichtgeving van de massamedia over deze boeiende periode in het leven van miljoenen Arabieren.


De redacteur en de auteurs

Sami Zemni is professor aan de Universiteit Gent bij de vakgroep Conflict- en Ontwikkelingsstudies. Hij leidt er de Middle East and North Africa Research Group MENARG, die zich buigt over de politieke veranderingsprocessen in Noord-Afrika en het Midden-Oosten. Hij onderzoekt ook de rol en plaats van de islam in Europa.

In dit boek, waarin hij zelf ook auteur is, presenteert hij de bijdragen van 14 auteurs die hun specifieke expertise en kennis toepassen op één van de landen waar de Arabische Lente in zijn diverse verschijningsvormen aanwezig is. Negen van deze auteurs zijn zelf ook professor of doctoraatsstudent bij de MENARG. De andere vier namen deel vanuit hun specifieke landenkennis.

Zo komt de Arabische Lente in de eerste plaats in Tunesië aan bod, waarna Egypte, Marokko, Libië, Syrië, Jordanië, Palestina, Jemen, Irak, Israël, Bahrein en Libanon volgen. Het boek sluit af met een terugblik op twee jaar Arabische Lente en een algemene analyse die de strijd van de Arabische volkeren in de ruimere globale wereldcontext plaatst.

Een andere kijk op het Midden-Oosten

De diverse bijdragen zijn zeer verscheiden qua stijl en inhoud, gaande van academische politiek-wetenschappelijke analyses tot betrokken journalistiek werk. Die verschillende aanpak van de auteurs stoort echter niet. Integendeel, dit is een zeer leerrijk boek dat aandacht besteed aan de diversiteit van het politieke, sociale, economische, culturele en religieuze landschap van het Midden-Oosten.

De eerste les die je leert is dat de weergave van de Arabische Lente in de grote media schromelijk tekort is geschoten. Daar werd deze recente evolutie steevast geportretteerd als een plots en nieuw fenomeen, waarbij het ene land het andere aanstak. Alles zou draaien om het omverwerpen van dictaturen en het herstellen van - of eerder, installeren van - de democratie.

Dat laatste was zeker het geval, maar slechts een deel van een groter geheel. Daarbij werd volledig voorbij gegaan aan de voorgeschiedenis van de protesten. Dit komt helemaal niet uit de lucht vallen. Protesten tegen dictatuur en economische uitbuiting hebben een traditie van tientallen jaren, meestal reeds van bij het begin van de onafhankelijkheid van deze Franse/Britse ex-kolonies. Bovendien werd in de berichtgeving voorbij gegaan aan een essentieel gegeven, namelijk dat de protesten zich richtten tegen dictaturen die door het westen werden ondersteund, eveneens vanaf de eerste dag van de dekolonisatie.

De sociale dimensie

Heel wat klassieke commentatoren zetten de rol van de religieuze partijen in de verf. Nochtans waren zij nooit de drijvende kracht achter de Arabische Lente. Meestal keken ze afwachtend toe. Zij konden als enige reeds bestaande structuren wel het eerst in de bres van de oude machtstructuren springen. Zo maken zij de nabije toekomst van de Arabische Lente onzeker.

De revoltes die tot de Arabische Lente leidden waren zeker en vast gedreven door jongeren, de grootste bevolkingsgroep in de Arabische landen, die hun frustratie met de oude machthebbers vooral vorm gaven door acties te voeren met behulp van de nieuwe sociale media.

Een factor die echter steevast door de grote media werd veronachtzaamd is de sociale strijd. De Arabieren kwamen niet zomaar op straat voor meer democratie, zij eisten vooral sociale rechtvaardigheid, betere lonen, sociale rechten, gezondheidszorg. Dit zijn stuk voor stuk rechten die ze waren verloren tijdens de door IMF en Wereldbank opgedrongen neoliberale saneringen van de jaren '80 en '90. Die sociale rechten waren weliswaar niet te vergelijken met de sociale welvaartsstaat in Europa maar maakten voor miljoenen Arabieren wel het verschil tussen een leven in de lagere middenklasse en desolate armoede.

Bij het verzet tegen sociale uitbuiting speelden de vakbonden een cruciale rol. Niet de top die meestal volledig in de machtselite was opgenomen maar de lokale afdelingen toonden zich strijdbaar en gebruikten hun ervaring met sociaal protest en tegen repressie om de manifestaties van de Arabische Lente vorm te geven.

 

Irak, Marokko en Jordanië, de 'vergeten landen'

Alle hoofdstukken van dit boek bieden nieuwe informatie of een andere kijk op bestaande informatie. Vooral de hoofdstukken over Irak, Marokko en Jordanië zijn echter boeiend, omdat zij drie landen behandelen waar de Arabische Lente in de media nauwelijks aan bod komt.

Zo leer je dat de protesten in Irak niet moeten onderdoen voor de protesten op het Tahrir Square in Caïro, Egypte. Toch hoor of zie je daar amper iets over in de grote westerse media. Het door ons 'bevrijde' Irak is blijkbaar niet zo tevreden met de neoliberale rooftocht die westerse bedrijven voor het ogenblik plegen op de Iraakse bodemrijkdommen.

Marokko is een apart verhaal in dit geheel, evenals Jordanië. In beide landen poogt het staatshoofd de rol te spelen van bemiddelaar tussen de economische elite en de bevolking. Ze slagen er voorlopig in zich voor te stellen als neutrale observatoren. De kritiek dat zij zelf integraal deel uitmaken van het machtssysteem wordt echter steeds luider. Wordt dus zeker vervolgd.

Libië en R2P

Het hoofdstuk over Libië is het enige dat wat tegenvalt. Dat is onverwacht, want het werd geschreven door de oprichter van de MENARG, professor emeritus Ruddy Doom. Hij doet een poging om te analyseren hoe het principe Responsibility To Protect (R2P) al dan niet van toepassing was op de NAVO-interventie. Hij komt echter niet tot een duidelijk besluit.

Het helpt ook niet om een twijfelachtig figuur als Gareth Evans te citeren. Deze man was, voor hij voorzitter werd van de International Crisis Group (ICG) en vurig verdediger van R2P, in een vorig leven minister van buitenlandse zaken van Australië, het enige land ter wereld dat de annexatie van Oost-Timor door Indonesië erkende. Als minister tekende hij het compleet illegale Timor Gap Treaty met bezetter Indonesië om de olievoorraden in de Timorese zee te verdelen.  

Hij was ook de man die er als de kippen bij was om de slachting van 1991 op het kerkhof van Santa Cruz in de Timorese hoofdstad Dili te minimaliseren en er op te wijzen dat kleine landjes zich nu eenmaal te schikken hebben naar de wensen van de 'groten'. R2P in de praktijk.

Occupy

Ook in Israël bleven de sociale protesten in de buurlanden niet onopgemerkt. Ze haalden daar echter meer de mosterd bij de Occupy-bewegingen in de VS en Europa. De strijd van de Israëlische bevolking tegen de neoliberale afbraak van de sociale welvaartstaat werd echter vergiftigd door de onmacht of onwil om te erkennen dat die strijd niet los kan gezien worden van de strijd van de Palestijnse Israëli's voor gelijke rechten en van de strijd tegen de bezetting en de kolonisatie van Palestina.

Het boek eindigt met een beknopte analyse van Koenraad Bogaert waarin de Arabische Lente in het kader van het wereldwijd verzet tegen de neoliberale aanval wordt geplaatst. De Arabische Lente is niet alleen voor de Arabieren belangrijk, deze strijd gaat ons allen aan.

Het is een beetje jammer dat er een hoofdstuk ontbreekt over Saoedi-Arabië en over Algerije. Ook over die landen is immers niet zoveel geweten, hoewel ook daar een en ander broeit. Dat vermindert geenszins de waarde van dit boek. Wie beter wil begrijpen waar de Arabische Lente vandaan komt en wat zijn potentiëlen en de gevaren zijn, komt met dit boek aan zijn trekken. Food for thought.


Deze bespreking verscheen eerder in De Wereld Morgen

jeudi, 21 février 2013

L’ALGERIE ENTRE LA CONVOITISE DES UNS, LES VISEES ET LA REVANCHE DES AUTRES

L’ALGERIE ENTRE LA CONVOITISE DES UNS, LES VISEES ET LA REVANCHE DES AUTRES : A l’ombre des «printemps arabes»

 

20130213-074124.jpg

Par Djerrad Amar, Reflexiondz

Que de la propagande, subversion et mensonges contre cette Algérie qui devrait rester sous tutelle de prédateurs ou, au mieux, dirigée par des pantins. Qui peut mieux servir qu’un des siens félon? Combien d’entre eux, par frustration ou revanche, ont choisi l’exil pour fustiger leur pays ou se mettre au service de forces hostiles ; sous l’étiquette d’«opposant ». L’un d’eux, à l’étranger, a poussé la débilité jusqu’à dire «…heureusement, que le peuple algérien, grâce aux opposants, sait pertinemment, que les dirigeants actuels de ce régime dictatorial ne sont pas algériens!» Rien que ça !

20130213-074022.jpg

Ces serviteurs se croient les plus clairvoyants en s’échinant à nous mentir, depuis «l’extérieur», sur des choses que nous vivons ici. Ayant connu, pour la plupart, le pouvoir – qui les a évincés, souvent pour de bonnes raisons – ils s’autorisent à nous dicter, avec dédain, ce que nous devons retenir et faire.
Comprenez : ‘‘révoltez-vous !’’ et ce, pendant qu’eux, avec leurs rejetons, font des affaires! La revanche transparait dans leurs écrits qui s’observent plus comme du dénigrement, louvoiement et propos méprisants que comme des analyses objectives. Tous restent égaux à eux-mêmes à claironner les thèses de leurs maîtres. Leur objectif reste cette Armée et ses cadres, qu’ils mettent au pinacle des maux, qui a fait échouer leurs espoirs de revanche pour ne pas avoir obtenu ou gardé la parcelle de pouvoir espérée. En fait, ils ne cherchent, au juste, qu’à remplacer ce pouvoir en se faisant aider par des États connus pour leur passé immoral et leur présent dévastateur ou des États riches bien loin des valeurs qu’ils prétendent défendre. La réalité, contrairement à leur matraquage, est que l’on se sent beaucoup mieux et en sécurité que nous l’avions été durant la «décennie noire» faite de feu et de sang où beaucoup, de nos «amis» étrangers, incitaient plutôt au désordre. On ne sent pas la répression qui nous pousserait à fuir ou à nous révolter.

Faire croire que l’on vit sous un «régime dictatorial et répressif» est un mensonge. La liberté est réelle et les effets de la ‘‘crise mondiale’’ sont bien supportés.

Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans

L’Algérie à suffisamment de richesses. Les projets de développement et les réalisations battent leur plein. L’État investit dans les grands projets structurants. Le Plan quinquennal 2010/2014 consacre une enveloppe de l’ordre 286 milliards de $ d’investissements touchant tous les secteurs. 130 milliards de $ sont destinés au parachèvement des anciens projets (rail, routes, eau…) et 156 milliards de $ pour les nouveaux projets.Il reste encore des carences, le problème de chômage, cette maudite corruption qui n’est pas «érigée en dogme» comme on le prétend. Il reste aussi cette injustice dans l’accès à certains emplois, la persistance de la bureaucratie dans certains secteurs, le diktat des spéculateurs, l’insuffisance dans la qualité des services en particulier dans la santé, les assurances sociales et surtout la mauvaise utilisation des compétences. Il faudra une cohérence dans le système de gouvernance et une meilleure répartition des richesses etc.

Cependant, «avoine de mon pays vaut mieux que blé étranger» dit une sagesse ici.Reconnaissons que l’État a su sortir du trouble en renforçant les lois et en investissant dans les grands projets, les infrastructures, les logements sociaux ou participatifs qui demeurent encore insuffisants par rapport aux capacités disponibles.

Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans, où l’on a vu les méfaits de l’incompétence, de l’ingérence et du mensonge.
Bien sûr que tout n’est pas parfait, comme partout dans le monde, mais faire croire qu’ils feraient mieux s’ils avaient le pouvoir est une tromperie. Les choses deviennent plus subtiles et laborieuses quand on accède au pouvoir,à fortiori, quand on est parrainé de l’extérieur. On le constate en Egypte, en Tunisie et en Libye. «Piocher parait facile en te regardant papa !» dit-on.

Qui dans les États dits de ‘droits’, n’a pas ces insuffisances ! On a tous vu les ‘scandales’ avec ses rétro commissions dans lesquels de hauts responsables de ces pays, de droit, seraient impliqués et bien d’autres corruptions et fraudes. On connait où mènent, aujourd’hui, leurs théories et leurs idéologies.

L’opposition n’est pas «satellite» au pouvoir comme on s’évertue à nous le faire croire. La liberté de la presse et la critique sont réelles, elle n’est pas «aux ordres» comme on l’accuse intentionnellement.

La justice fait de grands efforts. Nous connaissons nos insuffisances et nos tares; les solutions exigent de la réflexion, des tactiques, du temps et de la patience. Quant à s’employer constamment, par revanche, à tromper en incitant nos enfants à se révolter pour réaliser leurs ambitions, par le «chaos», ce n’est ni de l’intelligence ni de la politique, mais de l’hypocrisie et du commérage.

Tromperie !

Tous ces «opposants à l’étranger» déclarent être «antisionistes, anticolonialistes etc.» en affirmant défendre les intérêts du peuple.

L’Empire colonialiste et impérialiste, dit aussi qu’il «défend les peuples contre leurs tyrans», qu’il apporte la «liberté» et la «démocratie»; comme pour les palestiniens, les libyens, les irakiens, les afghans, les ivoiriens, les somaliens, les soudanais, les maliens, les syriens. Tromperie !

Cet Empire reste, dans son essence, dangereux et prédateur, même habillé d’oripeaux élogieux. Observons : Selon leurs écrits et déclarations, ils soutiennent la même ligne que l’Otan et les sionistes. Ils appuient la politique marocaine, colonialiste, sur le Sahara occidental – en reprochant à l’État algérien de défendre le choix des sahraouis – ainsi que la volonté du Maroc d’ouvrir la frontière, alors qu’il est la cause de sa fermeture.

Ils lui reprochent également de ne pas s’être aligné à l’Occident contre les «dictatures» en Libye et en Syrie.
Pour cela, ils mettent toutes les institutions sous les «ordres de l’armée» y compris les partis, les associations et les journaux. Leur dissociation psychique va jusqu’à imputer tout au Président, aux cadres de l’armée, à la justice. Quand on sait qu’ils sont les piliers de la stabilité d’un pays on comprend bien leurs intentions.

En Libye, ils ont soutenu les «thouars» et leur CNT, un ramassis de renégats (qui ont presque tous émargé à la NED/CIA) qui ont fait appel à l’Otan avec l’appui du sioniste BHL. La voici cette Libye, outragée et déchirée – gouvernée par une clique mafieuse aux ambitions farfelues, aux tuteurs divers, composée de libéraux monarchistes, d’islamistes proches des ‘‘frères’’, de djihadistes proches du Qatar et d’Al-Qaida – où circulent désormais des terroristes, des armes et où s’établissent des réseaux d’intelligence liés à l’étranger.

En Syrie, ils soutiennent le complot américano-arabo-sioniste qui s’emploie à changer le régime réfractaire, qui résiste aux fachos islamo-occidentaux,en érigeant une clique semblable à celle de Libye, flanqué d’une horde hétéroclite de tueurs composée d’arabo-musulmans mercenaires. Un «CNS d’Istanbul», de supplétifs, en faillite vite remplacé par une «Alliance de Doha» des mêmes félons !

Après 24 mois d’agression, la résistance farouche des syriens semble, au regard des développements sur le plan politiques et surtout militaires, évoluer vers leur déroute.

Sur le Mali, ils tergiversent sur la position de principe de l’Algérie dans le sens qui mettrait le pays dans le piège en s’essayant de la compromettre et l’affaiblir.

C’est l’opération libyenne, menée par la France, qui est à l’origine de la militarisation au Mali. Comment se fait-il que la France qui a toujours joué sur le séparatisme Touareg, par le chantage, change maintenant pour défendre l’«intégrité territoriale»de ce pays tout en jouant sur les ethnies, les religions locales et l’épouvantail islamique ?

Si la France veut, aujourd’hui enfin, ‘casser’ du terroriste au Mali, alors qu’elle les soutient en Syrie avec le Qatar, c’est son affaire. L’Algérie qui s’y emploie depuis des années saura s’en occuper, seule, s’ils s’y aventurent chez elle!

Cette prise d’otage ? Il s’agit d’une part d’humilier et d’embourber l’Algérie en anéantissant ses principes de façon à la percevoir faible et inconsciente et d’autres part, au regard du choix des otages étrangers, pousser leur pays à faire pression sur l’Algérie pour la faire céder.

La rapidité et la fermeté avec laquelle a été réglé cette prise d’otage a dérouté les comploteurs. On doit comprendre que dans la vision des algériens, le chantage par l’otage est un acte infâme auquel il faut répondre par l’anéantissement; quel qu’en soit le prix !
Quand la mort est perçue certaine, par ce moyen, et sans résultat, les ravisseurs potentiels ne s’y aventureront plus jamais !

Le forcing de l’ANP à In Amenas, une gifle punitive à l’ennemi !

L’Algérie peut aider, sans s’y impliquer, en conformité avec les décisions de l’ONU. Quant à la propagande et les spéculations autour de cette conjuration, répondons par cet extrait de Aïcha Lemsine : «La stratégie du ‘‘secret’’ entourant toute opération militaire, est une tradition algérienne acquise de la fameuse ALN… transmise à travers les générations à l’ ANP…

Par conséquent, les médias internationaux, et certains pays occidentaux, qui déploraient “l’opacité” de l’ assaut des Unités Spéciales de l’ ANP pour libérer les otages… prêchaient le faux pour avoir le vrai, ou bien…faisaient preuve de la plus haute hypocrisie, voire de complicité…avec les ravisseurs!… De plus, des armes, non “de rebelles”, ni “d’activistes” comme soudain les nomment certains médias français (BFM, TF1, ARTE, F24, etc.) et autres pharisiens du même genre, mais un véritable arsenal de guerre…

Finalement, l’échec de déstabilisation de l’Algérie, est une gifle nationale et patriote à ses commanditaires étrangers». Les réactions étrangères semblent, dans l’ensemble, favorables.
Ils ne disent rien sur la récupération des révoltes en Tunisie et en Égypte par les ‘frères’ que soutiennent les mêmes forces occidentales. Ils taisent aussi les révoltes au Bahreïn et en Arabie saoudite qui réclament pacifiquement des droits légitimes. Ils soutiennent les thèses de l’Empire quant à l’ingérence dans les affaires des États. Ils aiment les médias dits «mainstream» qui les supporte. Ils s’associeraient avec le diable s’il peut satisfaire leur égoïsme.

Leur propagande montre bien leur tendance et leur visée sans ambiguïté. Nous n’avons pas trouvé un seul de leurs écrits condamnant «clairement» le terrorisme. Leurs déclarationssuscitenttoujours l’équivoque sur les commanditaires – comme «ceux qu’ils nomment terroristes» – alors qu’ils savent ‘‘qui tue qui’’ et ‘‘qui protège qui’’ dans tous les pays où ces tueurs sont introduits. Des idées,positions et déclarations qui sont aux antipodes de la quasi majorité du peuple; comment, dès-lors leur faire confiance ?

Tous ces arabo-monarques, vassaux, sont acquis aux thèses américano-sionistes. L’Occident se moque royalement des libertés, de la démocratie et des droits dans ces contrées utiles. Que nos arabo-musulmans restent archaïques et obscurantistes cela n’est guère son souci tant que ses intérêts sont préservés.

Tous ces «opposants» arabes sont parrainés. Ce sont eux que l’on «aide» pour renverser les régimes indociles et que l’on installe, chez eux, comme «représentants légitimes»…jusqu’à nouvel ordre.

L’Égypte de Morsi dit maintenant être «prête à dialoguer avec Israël» et à un «retour des juifs égyptiens». Il serait bien de dire «tous les juifs à leur pays d’origine».

Le sinistre Cheikh qataro-égyptien, Kardhaoui, celui qui émet des fatwas assassines, a encouragé à voter la constitution pour «bénéficier des dollars qataris». Il a déclaré, récemment : «il faut en finir avec cette gouvernance ‘‘de famille’’ sauf pour les monarchies».

En Tunisie, Ghannouchi s’était bien rendu à Washington pour recevoir la distinction de «grand intellectuel de l’année 2011» décernée par le magazine Foreign Policy. Ont assisté à la cérémonie entre autres Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary et Bill Clinton, Robert Gates, John Mc Cain, Nicolas Sarkozy, R.T Erdogan, le franco-sioniste BH Lévy. Le voilà donc au pouvoir soutenu par les monarchies du Golfe.

L’Islam de ces monarchies est étrange. Il est modulable selon leurs intérêts pour devenir carrément un instrument de guerres entre «frères». Pour cela ils y ont mis tous les moyens médiatico-financiers et religieux pour l’embrigadement et l’endoctrinement ; donnant du coup aux détracteurs de l’Islam les arguments inespérés justifiant leur ‘‘islamophobie’’. Ces détracteurs avancent, maintenant, comme preuves les faits et gestes de ceux considérés «éminences religieuses».

Les Occidentaux disent, par arrogance et avilissement des consciences, faire des «guerres humanitaires», pour «notre bien». Quel altruisme! C’est pour cela qu’ils ont agressé l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, divisé le Soudan et s’emploient à le faire en Syrie ; placent leurs assujettis en Égypte, en Tunisie et au Yémen ; s’acharnent à mettre en échec les révoltes du Bahreïn et d’Arabie Saoudite.

Ce sont ceux-là que nos «opposants» soutiennent quand ils disent avec satisfaction que les «…régimes illégitimes et corrompus de nos régions arabes …sont en train de tomber les uns après les autres» alors qu’ils savent qui en est le maitre-d’œuvre en conformité avec les plans conçus, baptisés «Nouveau Moyen-Orient» complété par le projet sioniste «Yinon»,visant à morceler le monde arabe en ‘‘petits États’’ pour les rendre impuissants. Un Sykes–Picot 2 en somme.

C’est cette démarche et tactique que suivent nos «opposants à l’étranger» visant à affaiblir l’État algérien avec les mêmes thèmes et intox de caniveaux rabâchés, à la nausée, depuis des années. Ils sont rejoints par ces ‘‘ploucs’’ «autonomistes» convertis en catastrophe en politicien de contrebande que soutiennent les milieux nostalgiques et qui s’encanaillent à Tel-Aviv.

Ils ont des sites et des chaînes TV à l’exemple de ‘Rachad Tv’ ou ‘El-Magharibia’ sises à Londres que soutient le Qatar. Bien que dénommée ‘la maghrébine’, 95% de son programme est consacré au dénigrement de l’Algérie. Elle est financée aussi par le fils de Abassi un «homme d’affaires» selon son Directeur en cachant cependant ceci (selon ‘algerie-dz.com’) : «Salim Madani, fils d’Abassi Madani, …a rendu visite au Maroc … Il a rencontré nombre de cheikhs salafistes et membres de la famille royale ainsi que des officiers du Makhzen….[il] leur a proposé de mettre à leur disposition la chaine Al-Magharibia qui émet …des programmes antagonistes à l’Algérie … et recevoir une contrepartie financière, ont indiqué des sources bien informées à ‘’Numidianews’’».

Ils nous reprochent de ne pas être gouvernés par ceux qu’ils auraient voulus en admettant, pour cela, le «chaos». Ils s’échinent à rendre leurs frustrations comme étant les nôtres en incitant nos jeunes à se révolter pour réaliser leurs ambitions ratées. Leurs agissements sont tellement désuets qu’ils ne risquent pas de passer. Plus personne ne prend au sérieux leurs diarrhées verbales et leur art dans le retournement. Tous savent qu’il n’y a rien de cohérent dans leur bave qui leur sert d’argument. Ils déblatèrent, sans preuves, à longueur d’année sur du ‘faux’ et du mensonge. La plupart n’avaient jamais fait le minimum d’effort au service de leur pays.

Ce n’est qu’une fois ‘éjecté’ après avoir baigné, pour beaucoup, dans la luxure et l’escroquerie qu’ils se découvrent des vertus et des aptitudes…à la dévotion dont ils se servent comme piédestal pour mieux tromper.

Notre armée est une institution stable et cohérente

Notre armée est une institution stable et cohérente. Elle est populaire et donc en harmonie avec le citoyen. Elle n’est pas au service d’une classe. Toutes les armées du monde n’existent que pour défendre leur nation de l’agression extérieure, de la subversion et des risques de chaos. En Algérie, ces éléments étaient réunis et prouvés, son intervention était donc légale, justifiée, souhaitée.

L’opposition patriote est celle qui propose des solutions réelles aux problèmes de son pays et non celle qui ne fait que dans la manipulation et le dénigrement des institutions dans le but de les déstabiliser. Elle doit viser, par la critique constructive, le système politique, économique et social et non l’armée, ses cadres et ses services de sécurité. Sinon il s’agirait d’une volonté de sabotage.

Notre démocratie est certes inachevée en raison de certains intérêts et des ingérences, mais le régime en Algérie est bien loin des qualificatifs moribonds qu’on lui accole, à dessein, en le comparant à certains régimes arabes despotiques et népotiques. Aucun des Présidents et gouvernements qui se sont succédé, depuis l’indépendance, n’a été à la botte de qui que ce soit, encore moins des sionistes comme on les accuse par tromperie. La majorité des pays arabes, dont ils partagent les thèses, sont soutenus par l’Occident colonialiste et impérialiste, alors que l’Algérie est restée leur convoitise qu’il fallait déstabiliser par tous les moyens. C’est incomparable.

La France, des nostalgiques, reste aux yeux des algériens la plus à craindre. M. Y. Bonnet, ancien patron de la DST, parle d’un «lobby anti-algérien au Quai d’Orsay». Nous le savons en y joignant«sioniste» qui dicte à la France sa politique étrangère. Il ajoute que le «Printemps arabe» n’est pas «dénué de manipulation extérieure [qui] est dû à des constantes, celle historique, celle géographique concernant la Méditerranée et une autre constante que j’appellerai les ingérences. Je défie quiconque pouvant me prouver que l’ingérence a été bénéfique dans … l’histoire de l’humanité,».
Voici aussi un passage du texte de Tony Cartalucci (traduit par ‘‘Résistance 71’’) «En remontant à Août 2011, Bruce Riedel, du think-tank de la Brookings Institution, financé par le cartel des entreprises monopolistes, écrivit ‘Algeriawillbenext to fall’ où il dépeignait que le succès prévu en Libye renchérirait les éléments radicaux en Algérie, particulièrement ceux de l’AQMI. Entre la violence extrémiste et l’anticipation de frappes aériennes françaises, Riedel espérait de voir la chute du gouvernement algérien.» Donc méfiance !

Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance

Comme il faut se méfier de cette imposture «confession du Général X» reprise par plusieurs médias ‘on line’. Il s’agit en fait d’un article sorti des officines de la propagande subversive destiné à créer un climat de suspicions en prélude à la mise en branle d’un plan de déstabilisation de l’Algérie.

Les termes, les citations, les formulations, les erreurs, le français des ‘nègres’ professionnels portent de forts soupçons sur un ou des «opposants» algériens accablés, effondrés. Comme par hasard, elle vient juste après l’action Française au Mali et 15 jours avant l’attaque du complexe gazier de Tiguentourine. Un autre mensonge est distillé qui consiste à faire croire que nos enfants du “service national” vont être envoyés combattre au Mali.

Terminons, pour la réflexion, par cette sortie sur une chaine française de ZiadTakieddine ; ce négociant en armements entre la France et certains pays surtout arabes. Une sortie, inattendue – dévoilant la corruption et les actes criminels dont seraient coupables des dirigeants français – qui met la France, à nue, dans une position des plus inconfortables.

Takieddine considère Sarkozy comme le principal responsable du complot contre la Libye et l’assassinat de Kadhafi lorsqu’il affirme «… la guerre en Libye était une guerre fabriquée de toutes pièces… les américains ne la voulaient pas … la France la voulait avec le Qatar …. il fallait tuer Kadhafi…car s’il gagnait il pouvait aller au tribunal international et dire beaucoup de choses…inclue des preuves et des éléments probants, cassants contre le pouvoir en France… je pense fortement que les services spéciaux français l’ont exécuté… la corruption en France a fait en sorte qu’il y a attentat à Karachi …qu’il y a guerre contre la Libye». Selon lui ses «amis» français, qui lui ont confié des rôles et bénéficié de rétro commissions, l’ont lâché juste au moment de ses ennuis judiciaires; allant jusqu’à nier cette «amitié» avec lui. D’où ce déballage (partiel) sur la corruption et les crimes en association avec le Qatar. Il dit détenir les preuves de tout ce qu’il affirme.

Le monde, qui a pour fondement le bien, est conçu de sorte que les injustices ou les victoires obtenues par la force ne durent jamais qu’un temps; quelle que soit la force de l’oppresseur ou la puissance de l’agresseur. La proie peut aussi causer des dommages au félin; on l’oublie souvent.

Ceci pour dire que ces milieux-là, avec qui s’accoquinent nos «opposants arabes» ne sont que des bandits, des falsificateurs, des corrompus, des menteurs, des manipulateurs et des meurtriers infiltrés, par escroquerie, dans la politique pour s’enrichir en trompant le monde. Ils seront toujours lâchés une fois qu’ils ont atteint leurs objectifs.

Le plus révoltant est que nos sots s’entêtent dans les sophismes qui leur sont inculqués, même si la réalité les contredit ; même si les manipulateurs confessent leurs mensonges. Malheureusement, «la raison et la logique ne peuvent rien contre l’entêtement et la sottise» (Sacha Guitry). Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance.

* Note sur de la subversion

La subversion est une action qui regroupe l’ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l’autorité pendant qu’un groupe désireux de prendre le pouvoir s’engagera dans une guerre “révolutionnaire” (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Un état peut utiliser la subversion afin de créer le chaos dans un pays étranger. Elle est la base du terrorisme et de la guérilla.

Les objectifs de la subversion sont :
1-démoraliser la population et désintégrer les groupes qui la composent,
2- discrédité l’autorité,
3- neutraliser les masses pour empêcher toute intervention générale en faveur de l’ordre établi (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

La subversion utilise les médias de masses pour manipuler l’opinion publique par l’entremise de la “publicité” que les nouvelles lui accordent après des actions spectaculaires (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Cette publicité survient car elle provoque chez l’auditeur un changement perceptuel envers les antagonistes comme une forme d’identification à l’agresseur (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les autorités sont perçues de plus en plus faibles et irresponsables, tandis que les agents de subversion paraissent plus puissants et plus convaincus de leur cause (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

L’opinion publique vacillera un jour du côté des agents subversifs. Sans oublier que les groupes subversifs peuvent utiliser la désinformation et la propagande dans les journaux et les radios leur appartenant pour renforcer la manipulation de l’opinion publique.