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samedi, 25 septembre 2010

Le mouvement aryen en Iran

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Le mouvement aryen en Iran

 
ll y a maintenant en Russie beaucoup de publications consacrées à la révolution islamique, quand la monarchie fut renversée et qu’il y eut un Etat des mollahs. Les historiens et les journalistes qui rendent célèbre la révolution islamique passent consciemment sous silence ce que se passa en Iran jusqu’en 1978.

Il est naturel qu’un pays dont le nom vient du mot Aryanam-vaejo, c’est-à-dire le pays des Aryens, n’ait pu rester indifférent aux événements européens. La religion et la tradition islamiques furent imposées au pays d’abord par les conquérants arabes, puis par les fondamentalistes musulmans. Dans le pays de Zoroastre, Kir, Darius, Iskander et Rustem, elles sont étrangères. De plus, les nouveaux venus turco-mongols inondant au XIIIe siècle toute l’Asie supprimèrent toute l’élite persane. Jusqu’au siècle dernier les Turcs occupaient les postes-clés dans l’armée persane et dans le gouvernement, ce qui mena le pays à l’appauvrissement et à la dévastation.

Pour lutter contre la contagion révolutionnaire les Perses à l’exemple des Russes commencèrent à utiliser des cosaques, qui créèrent la brigade persane des cosaques. Le commandant de cette brigade devint bientôt le jeune et talentueux Mohamed Reza, qui était le fils d’un riche paysan persan. Reza détruisit d’abord les révolutionnaires et les séparatistes, puis tourna ses troupes vers Téhéran.

S’étant mis à la tête du gouvernement, il tâcha par tous les moyens de discréditer le shah, qu’il détestait. En 1925, le Premier ministre, profitant de l’absence du shah, l’accusa d’incompétence et le démit. Mohamed Reza décida de fonder une nouvelle dynastie Pahlavi, d’après l’ancien nom des rois parthes. Pendant le couronnement, le shahinshah (l’empereur) frais émoulu, imitant Charlemagne, arracha la couronne des mains du religieux qui devait le couronner. Alors l’un des hommes politiques présents prononça cette phrase historique : « Enfin un homme appartenant à la race aryenne est arrivé à la tête de notre Etat ».

Le nouveau shah proclama la nécessité de l’européisation : le costume européen et le calendrier solaire furent introduits, les noms des villes et des mois du vieil Iran furent rétablis. Les journaux et la radio commencèrent à glorifier la grandeur de l’ancien Iran, prêchant partout le nationalisme persan. En politique étrangère le shah s’orienta vers l’Italie fasciste, à l’exemple de laquelle furent créés de nombreux détachements de jeunesse scouts. Le shah souligna par tous les moyens que son arrivée au pouvoir était une sorte de révolution fasciste.

Mais la jeunesse était encore plus attirée par le mouvement pour la pureté de la race aryenne en Allemagne, que préconisait l’hebdomadaire l’« Iran-e-bastan » (L’Ancien Iran) et le groupe formé autour de lui. La jeunesse organisait des manifestations bruyantes en soutien aux nazis allemands, manifestations qui finissaient le plus souvent par des heurts avec la police, parce que le shah était très réservé concernant le parti d’Hitler. Cependant l’influence du national-socialisme germanique était très grande en Iran : le général Zahedi, le Parti Nationaliste de l’Iran, plusieurs représentants du clergé et des députés du Medjlis (le parlement iranien) sympathisaient avec lui. Même le parti gouvernemental « Iran Novin » (Nouvel Iran), créé en 1929, prit la croix gammée comme emblème.

La propagande du national-socialisme en Iran se renforça après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933. Le Troisième Reich commença à aider l’Iran avec des techniciens et des spécialistes. Des étudiants et des officiers iraniens firent leurs études en Allemagne. La propagande hitlérienne radiodiffusait sur la nécessité de l’union entre les « Aryens du Nord » et la « nation de Zoroastre » ; en plus de cela, les Perses étaient considérés comme des Aryens pur sang et par un décret spécial furent exemptés de l’application des lois raciales de Nuremberg. Après cela en Iran vinrent souvent d’Allemagne des conférenciers pour des sujets raciaux, et des peintres allemands, qui organisaient là des expositions de tableaux glorifiant la race aryenne.

Quand, en 1937, l’Iran reçut la visite du leader de la jeunesse allemande Baldur von Schirach, on lui organisa une réception pompeuse, et la jeunesse iranienne défila le bras tendu. Cette activité effraya le shah, qui voyait en cela une menace pour son pouvoir. D’autant plus que la même année on découvrit un complot ayant à sa tête le lieutenant M. Dzhadzhuz, qui voulait renverser le shah et établir une dictature de droite. Après l’exécution des révoltés, le shah interdit le national-socialisme dans le pays et ordonna de fermer l’« Iran-e-bastan ». Le mouvement national-socialiste avec à sa tête le docteur Dzhahansuzi entra dans la clandestinité.

Mais la propagande nazie en Iran se poursuivit quand même. Elle agissait officiellement – par les journaux et les consulats allemands – et illégalement. Une fois une affaire fit scandale : le bulletin officiel iranien publia l’article de A. Rosenberg : « Où la race aryenne s’est le mieux conservée », offensant les sentiments des musulmans. Les Allemands durent annoncer que Hitler avait accepté l’islam pour retrouver la sympathie du petit peuple iranien. Vers 1940 les Allemands devinrent tellement audacieux qu’une « maison Brune » fut ouverte à Téhéran et qu’ils procédèrent à la construction de la « Naz’jabada » (la ville des nazis), à laquelle participèrent les membres de l’organisation « Melli modafe » (la Protection Nationale) de la jeunesse radicale de droite. Les consulats allemands répandaient activement « Mein Kampf » et le bulletin « l’Aryen » en farsi.

Dès 1940 dans le pays apparurent de nouveaux groupements radicaux de droite : « Kabud » (Bleu), « Millet » (Nation), « Mejhanparastan » (les Patriotes), l’« Iran-e-bidar » (l’Iran Réveillé), « Shijahtushan » (les Manœuvres), « Pejkar » (la Lutte), « Mejhan » (la Patrie), « Istikal » (Indépendance), ainsi que l’organisation« Nehzat-e-melli » des officiers nazis (le Mouvement national). Toutes ces organisations s’unirent en 1942 au parti « Mellijun Iran » (les Nationalistes iraniens). Le renforcement de la droite radicale fut notamment la raison de l’occupation de l’Iran par les troupes de la coalition anti-hitlérienne.

Après leur départ en 1949, il y eut un Parti national des ouvriers socialistes. En 1951, les sections d’assaut de cette organisation saccagèrent l’exposition des marchandises soviétiques. Dès 1952, le Parti de la nation iranienne s’orienta contre le capitalisme et l’impérialisme, mais agit aussi contre le communisme pour la protection de la nation et de la monarchie. Le Parti des travailleurs de l’Iran et le groupement « Troisième force » manifestaient avec des slogans analogues.

lundi, 21 septembre 2009

Les articles de Jean Paul Roux sur clio.fr

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C’est l’archéologie qui a permis au XXe siècle de redécouvrir les Sogdiens, dont le nom est lié à celui de la ville fabuleuse de Samarcande. L’auteur Jean-Paul Roux qui a publié Asie centrale. Histoire et civilisations, (Fayard, 1997), nous ... Lire l'article
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Les califes de Bagdad ! Leur nom fait rêver. Il évoque pour nous Les Mille et une nuits, leur belle conteuse, Schéhérazade, une ville aux coupoles en or, des bateaux qui passent sur le Tigre, des palmiers, ... Lire l'article
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Après 1453, les Ottomans engagent leurs navires en mer Noire et – en une trentaine d’années – prennent le contrôle de toute la région. Jean-Paul Roux évoque pour nous ces trois siècles où la mer Noire devint la « chasse ... Lire l'article
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0n les nomme les « adorateurs du diable ». Peut-on, quand on est sain d’esprit et nullement satanique, adorer l’esprit ou le principe du mal ? Or ils ne sont ni fous ni possédés. Si, dans leur grande majorité, ... Lire l'article
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La miniature iranienne, un art figuratif en terre d’islam
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La miniature moghole, éclectique et raffinée
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Les Grands Seldjoukides
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Secte ou religion : les Druzes du Proche-Orient
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Les sept villes de Delhi
Ce n’est pas à Delhi que l’on peut voir les plus beaux monuments de l’islam en Inde. Il ne s’y trouve ni le Taj Mahal ni les délicats écrans de marbre ciselé. On peut préférer la Grande Mosquée de Fatehpur Sikri ou d’Agra à celle de la ville ... Lire l'article
L'empire éblouissant des Grands Moghols
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Akbar et Fatehpur Sikri
Fatehpur Sikri, où tant d’influences artistiques se font sentir, est l’expression architecturale de l’idéal d’Akbar : la fusion en un ensemble unique, aussi harmonieux que possible, de toutes les tendances religieuses et culturelles de son ... Lire l'article
Le Caire islamique
Qui visite Le Caire islamique ? On ne va pas en Égypte pour l’art de l’islam, mais pour l’Antiquité pharaonique, et c’est dommage. Peu de cités au monde possèdent autant de monuments anciens, aussi beaux, aussi variés, et ... Lire l'article
Le harem de Topkapi : mythe et réalité
Dans l’imaginaire occidental, le harem des sultans a longtemps entretenu la vision d’un Orient de luxe et de volupté. Mais quand et pourquoi fut-il édifié ? Quelle en était l’organisation et comment vivaient, au quotidien, les femmes que ... Lire l'article
Les palais des caravanes : Les caravansérails seldjoukides
Au XIIIe siècle les routes de Cappadoce se jalonnèrent de caravansérails qui accueillaient gratuitement bêtes et gens. On y parlait toutes les langues, on priait, on négociait, on se soignait, et l’on repartait vers la halte suivante. Ils ... Lire l'article
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Quelques années seulement après l’émergence de l’Empire arabe en 632, les Omeyyades imposèrent leur autorité et, de Syrie où ils s’installèrent, tout en perpétuant les traditions léguées tant par l’Antiquité que le christianisme, ils surent imposer ... Lire l'article
Istanbul, métamorphoses et séduction
D’où vient cette fascination qu’exerce l’antique capitale des basilei byzantins et des padichah ottomans ? Pourquoi, dans son incessante métamorphose, Istanbul nous donne-t-elle ce gage de fidélité ? Telles sont les questions ... Lire l'article
La Grande Mosquée d'Ispahan : Histoire et civilisation de l'Iran islamique
Auteur de nombreux ouvrages, Jean-Paul Roux est spécialiste du monde musulman. Ses études et observations concernant la Grande Mosquée d’Ispahan nous révèlent aujourd’hui à quel point ce monument est le plus important et le plus significatif ... Lire l'article
Le mazdéisme, la religion des mages
Dans l’Iran ancien était vénéré le dieu Ahura Mazda, le Seigneur sage, omniscient ; d’où le nom mazdéisme donné à cette religion traditionnelle, la plus ancienne à s’être pérennisée – parfois sous la dénomination de zoroastrisme, ... Lire l'article
Le christianisme en Asie centrale
L’Asie centrale, de tout temps terre de passage, d’invasion, de rencontre des civilisations venues des quatre points cardinaux, est le lieu de la diversité anthropologique, linguistique et culturelle par excellence. Comment, et sous quelle forme ... Lire l'article