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samedi, 03 juin 2023

Biden ment à l'Amérique mais l'Europe est la victime

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Biden ment à l'Amérique mais l'Europe est la victime

par Fabio Mini

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25577-fabi...

Le président américain Joe Biden, en baisse dans les sondages, et l'ancien président Donald Trump, en hausse dans les condamnations, ont déjà entamé leur campagne électorale. Chacun à sa manière, mais tous deux sans argument décisif en matière de politique étrangère et de sécurité, ou de politique économique ou sociale. Tous deux savent cependant que la première, la politique de défense, n'aura aucune importance pour le vote.

Biden a tenté de se présenter comme le président qui a resoudé l'OTAN, rétabli l'hégémonie sur l'Europe et ainsi obtenu un soutien pour la guerre en Ukraine. Ces déclarations ont convaincu la quasi-totalité des alliés européens, mais pratiquement personne dans notre camp. Non pas parce qu'elles sont fausses, mais parce qu'elles sont "éloignées" de la géographie et de la pensée américaines. Paradoxalement, M. Biden peut compter sur le soutien de l'Europe à la guerre parce qu'il n'a jamais expliqué clairement aux citoyens américains ce que signifie la guerre en Ukraine et quels sont les intérêts et l'engagement des États-Unis. Il s'est toujours limité à une rhétorique anti-russe et à une prétendue défense de la liberté et de l'idéologie occidentale.

En fait, le "peuple" américain ne sait presque rien de la guerre en Europe et s'il en savait un peu plus, il ne l'accepterait pas. Les Américains ne savent pas que la cohésion des alliés européens est fragile, que les trois quarts du monde sont contre la guerre, que l'hégémonie militaire ne suffit pas à compenser la perte de l'hégémonie politique et économique. Et l'administration Biden est l'expression du Parti démocrate grâce au soutien de la moitié des petits ou "grands" électeurs de ce peuple délibérément maintenu dans l'ignorance.

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Mais l'autre moitié est également désorientée. Le sénateur républicain Marco Rubio, ancien candidat à la Maison Blanche en 2016, partisan des sanctions contre le Venezuela et la Chine, et qualifié de " parrain " de Miami grâce au bassin électoral que lui procurent exilés ou immigrés cubains, a fustigé Macron pour ses déclarations sur les relations avec la Chine. En particulier, il n'a pas apprécié l'idée d'une autonomie stratégique européenne prônée par Macron, la promesse d'une équidistance dans le dossier taïwanais entre les Etats-Unis et la Chine, et la phrase aussi évidente que désagréable selon laquelle "être un allié ne signifie pas être un vassal". Avec mépris, Rubio a commenté : "Si les Européens font cavalier seul et se détachent des États-Unis en suivant Macron, cela nous fera économiser beaucoup d'argent... Nous sommes aujourd'hui très impliqués en Ukraine. Nous dépensons beaucoup de l'argent de nos contribuables dans la guerre européenne. Et je l'ai soutenu parce que je pense qu'il est dans l'intérêt national des États-Unis d'être les alliés de nos alliés (sic !). Mais si c'est la position de nos alliés, si en fait Macron parle au nom de toute l'Europe, et que leur position est que,désormais, ils ne vont pas choisir leur camp entre les États-Unis et la Chine... peut-être devrions-nous leur dire que nous allons nous concentrer sur Taïwan et sur les menaces venant de la Chine, pendant que vous, Européens, vous occupez de l'Ukraine et de l'Europe."

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Oui, parce que la guerre en Ukraine est une question européenne et une responsabilité des Européens. L'Amérique nous ferait une faveur ; l'intérêt national des États-Unis est seulement de maintenir les alliés européens ensemble et c'est à eux de se battre en Europe contre la Russie. M. Biden n'a pas expliqué aux Américains que sans leur intervention et les accords bilatéraux anti-russes avec l'Ukraine, signés de 2008 à 2021, l'invasion n'aurait pas eu lieu et la guerre n'aurait jamais éclaté. Sans le soutien américain à l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire" et "par tous les moyens" (le "whatever it takes" repris par les Britanniques et les boyards de l'OTAN et de l'UE), la guerre serait terminée depuis longtemps et pourrait se terminer dès aujourd'hui. M. Biden continue de nier que la manœuvre américaine est une guerre dirigée contre la Russie et que, jusqu'à présent, elle a plutôt été dirigée contre l'Europe. Il affirme (en connaissance de cause ou simplement par calcul électoral) que le continent américain n'est pas menacé par une guerre européenne et que même une escalade nucléaire n'impliquerait pas les États-Unis. Et en effet, comme les analystes du Pentagone le lui disent depuis un certain temps, l'Europe serait frappée en premier.

On peut comprendre les objectifs, les récits, les aventures et les dénégations des Américains qui se considèrent à l'abri d'une guerre en Europe parce qu'ils sont séparés et protégés par des milliers de kilomètres et deux océans. Mais on ne comprend pas les mêmes récits, objectifs et aventures des Européens directement impliqués dans la guerre en Ukraine et séparés des combats par une centaine de kilomètres et quelques rivières et mers intérieures. Ou peut-être les comprend-on et vaut-il mieux ne pas  raconter tout cela à nos peuples de toute façon.

vendredi, 02 juin 2023

Nouvelle explosion au Kosovo: merci l'OTAN

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Nouvelle explosion au Kosovo: merci l'OTAN

par Massimo Fini 

Source : Massimo Fini & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/il-kosovo-riesplode-grazie-nato

En octobre, j'ai publié dans Il Fatto un article intitulé "La poudrière va réexploser en Yougoslavie". J'émettais là une prophétie facile. Six mois plus tard, ce sont les Kosovars qui ont bel et bien remué les brindilles qui ne demandaient qu'à s'enflammer. En avril dernier, des élections municipales ont eu lieu dans le nord du Kosovo, une nation jamais reconnue par la Serbie et 91 autres États dans le monde, dont la Russie. Elles devaient se dérouler dans les villages de Leposavic, Zubin, Potok et Zvecan. En ne reconnaissant pas le Kosovo, les Serbes de la région avaient déserté les urnes au point que seuls 3 % de la population s'étaient rendus aux urnes. Cela signifie simplement que, dans cette région du pays, 97% de la population est serbe et seulement 3% kosovare/albanaise, mais le gouvernement fantoche de Pristina, que je définis ainsi parce qu'il a été imposé par les Américains après l'agression illégitime contre la Serbie en 1999 (l'ONU s'y était explicitement opposée), voulait envers et contre tout installer des maires. Cela a donné lieu à de furieux affrontements entre les Serbes et l'armée "régulière" de Pristina, avec un bilan encore indéterminé, de nombreux blessés de part et d'autre. Hier, ce sont les troupes de la force de l'OTAN au Kosovo qui ont fait les frais de la reprise des affrontements, avec 41 soldats blessés, dont 11 alpini italiens.

Je doute fort que les Serbes s'arrêtent là. Si seulement la guerre en Ukraine tournait à l'avantage de la Russie, les Serbes, historiquement alliés aux Russes pour des raisons non seulement politiques mais aussi culturelles et ethniques (ils sont tous deux des peuples slaves et Yougoslavie signifie littéralement "Slaves du Sud"), n'hésiteraient peut-être pas à leur ôter cette douloureuse épine du pied que représente la perte du Kosovo, historiquement considéré comme "le berceau de la nation serbe". L'attitude du champion serbe Djokovic ("Le Kosovo est serbe et restera toujours serbe") qui, en plus d'être un grand joueur de tennis et un homme de grande culture, n'a pas dans ses gènes la férocité de la quasi-totalité de ses compatriotes qui sont considérés, sur le terrain, comme les meilleurs combattants du monde (voir Maledetta Sarajevo de Francesco Battistini et Marzio Mian, qui traite de la guerre en ex-Yougoslavie menée avec des corps à corps guerriers et non par la truchement de missiles et de drones) ne laisse pas de place au doute.

La Chine, dont les Américains ont réussi à frapper l'ambassade lors de leur habituel bombardement "a chi cojo cojo" de Belgrade en 1999, pourrait également entrer en ligne de compte dans le cadre de la géopolitique mondiale. Ce n'est pas un hasard si, il y a quelques mois, la Chine a fourni à la Serbie six avions de transport stratégique Y-20. Cette livraison a eu lieu au grand jour, mais il est fort probable que d'autres armes ont été fournies par les Chinois à la Serbie et que d'autres encore pourraient être livrées ultérieurement.

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L'ordre au Kosovo/Serbie est aujourd'hui maintenu par l'OTAN, mais celle-ci est engagée sur une infinité de fronts beaucoup plus intéressants pour les États-Unis et pourrait se désengager de l'échiquier balkanique qui ne lui procure aucune utilité concrète et constitue en même temps une épine dans le pied de l'Union européenne et en particulier de l'Italie car dans les Balkans aujourd'hui, après la guerre de 1999, c'est la composante islamique qui prédomine avec des cellules ISIS qui, à cent kilomètres à vol d'oiseau du territoire italien, sont prêtes à frapper dès que l'occasion se présentera.

Mais la question du Kosovo n'est qu'un avant-goût. Bientôt, je crois, la Bosnie, elle aussi, va exploser, un État qui n'a jamais existé, tenu grâce à la répétition incessante de discours creux, c'est-à-dire une fois de plus grâce à l'OTAN et avec une force européenne, appelons-la ainsi, sur le terrain, avec un président islamiste et où les Serbes sont réduits à l'état d'enclave. Je pense que les Serbes de Bosnie feront la guerre aux Croates de Bosnie et aux islamistes bosniaques ou, plus probablement, s'allieront à la Serbie voisine.

Les Balkans ont toujours été la poudrière de l'Europe, l'Ukraine n'étant après tout qu'un accident de parcours.

Escalade au Kosovo: un nouveau défi pour l'OTAN?

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Escalade au Kosovo: un nouveau défi pour l'OTAN?

Source: https://zuerst.de/2023/06/01/eskalation-im-kosovo-eine-neue-herausforderung-fuer-die-nato/

Pristina/Belgrade. Un nouveau front contre l'OTAN vient peut-être de s'ouvrir au Kosovo. Lundi, des affrontements entre Serbes et soldats de la KFOR y ont donné lieu à de violentes émeutes. Quarante soldats de l'ONU venus d'Italie et de Hongrie ont été blessés.

C'est pourquoi le lobbyiste autrichien de l'OTAN Günter Fehlinger veut maintenant que l'alliance déclare que soit appliqué l'article 5 du statut de l'OTAN. Il réclame donc une action musclée contre les "terroristes étatiques de Serbie".

Certes, cela n'est en aucun cas prouvé. Mais déjà en 1999, lors de l'attaque de l'OTAN contre l'ex-Yougoslavie, l'alliance militaire occidentale n'avait pas besoin de faits solides pour passer à l'action.

Littéralement, le statut de l'OTAN stipule : "En cas d'agression armée sur le territoire d'un État membre, les autres États membres lui doivent aide et assistance dans toute la mesure de leurs moyens". Fehlinger, qui lance régulièrement des campagnes de signatures pour l'adhésion de l'Autriche (officiellement neutre !) à l'OTAN, estime qu'un cas répondant à la définition fixée en l'article 5 de l'Alliance est désormais survenu. Lors des affrontements de lundi, les soldats de la KFOR ont été blessés par l'explosion de bombes incendiaires, ont subi des fractures et des brûlures. L'Italie et la Hongrie sont toutes deux partenaires de l'OTAN.

En effet, de nombreux souvenirs de l'intervention de l'OTAN en 1999 refont surface. Les 78 jours et nuits de bombardements de l'OTAN ont finalement conduit à la sécession du Kosovo, où se trouve depuis lors le "Camp Bondsteel", l'une des plus grandes bases militaires américaines en dehors des Etats-Unis. La Russie a été mise au pied du mur lors de l'action militaire de l'OTAN en 1999 et a dû accepter les résultats de la guerre en grinçant des dents. Les observateurs n'excluent pas que le conflit actuel soit un retour de bâton de la part de Moscou, qui frappe l'OTAN impliquée dans la guerre en Ukraine au plus mauvais moment. Récemment, des informations ont également circulé selon lesquelles des mercenaires de la force russe Wagner seraient en route vers le Kosovo (mü).

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Nouvelles conditions de paix proposées par Moscou: l'Ukraine doit rester neutre et reconnaître le statu quo

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Nouvelles conditions de paix proposées par Moscou: l'Ukraine doit rester neutre et reconnaître le statu quo

Source: https://zuerst.de/2023/06/01/neue-friedensbedingungen-aus-moskau-ukraine-soll-neutral-bleiben-und-status-quo-anerkennen/

Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, a déclaré dans un entretien accordé à l'agence de presse publique russe TASS que les conditions d'un éventuel processus de paix dans la guerre en Ukraine avaient été actualisées et que Moscou avait pris de nouvelles orientations.

Pour un "règlement du conflit", l'Ukraine doit cesser les combats et les pays occidentaux ne doivent plus livrer d'armes, explique clairement Galouzine. Pour parvenir à une paix "durable et juste", Kiev doit en outre revenir à son statut de neutralité et de non-alignement d'antan et reconnaître comme territoire russe les "nouvelles conditions territoriales", c'est-à-dire l'occupation des territoires ukrainiens conquis, qui ont également été officiellement rattachés à la Fédération de Russie en septembre 2022.

Le ministre a ajouté que la protection des droits des citoyens russophones et des minorités nationales était également un élément central pour parvenir à la paix. La langue russe doit être reconnue comme langue officielle. Les droits de l'homme fondamentaux doivent également être garantis en Ukraine, y compris le droit à la liberté de religion, a-t-il ajouté. Du point de vue russe, ce dernier point n'est plus d'actualité depuis 2014 dans les régions de l'est de l'Ukraine, majoritairement peuplées de Russes.

Il est frappant de constater que les principales exigences formulées à l'origine par Moscou - la démilitarisation et la "dénazification" de l'Ukraine - ne sont plus mentionnées dans les déclarations de Galouzine. (mü)

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jeudi, 01 juin 2023

A. Douguine - La dernière bataille russe: six positions principales

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La dernière bataille russe: six positions principales

Par Alexandre Douguine

L'Opération militaire spéciale (OMS), un événement majeur de l'histoire mondiale

Nombreux sont ceux qui commencent à comprendre que ce qui se passe ne peut en aucun cas être expliqué par la simple analyse des intérêts nationaux, des tendances économiques ou de la politique énergétique, des différends territoriaux ou des tensions ethniques. Presque tous les experts qui tentent de décrire ce qui se passe avec les termes et les concepts habituels d'avant cette guerre apparaissent au moins peu convaincants et souvent tout simplement stupides.

Pour comprendre, même superficiellement, l'état des choses, il faut se tourner vers des catégories beaucoup plus profondes et fondamentales, critiquer les analyses quotidiennes qui ne sont pratiquement jamais remises en question.

La nécessité d'un contexte global

Ce que l'on appelle encore "Opération militaire spéciale" (OMS) en Russie, et qui est en fait une véritable guerre contre l'Occident collectif, ne peut être compris que dans le cadre d'approches à grande échelle telles que :

- la géopolitique, fondée sur la prise en compte du duel mortel entre la civilisation de la mer et la civilisation de la terre, qui identifie l'aggravation finale de la grande guerre continentale ;

- l'analyse civilisationnelle - le choc des civilisations (la civilisation occidentale moderne revendiquant l'hégémonie contre les civilisations alternatives non occidentales émergentes)

- la définition de l'architecture future de l'ordre mondial - la contradiction entre un monde unipolaire et un monde multipolaire ;

- l'aboutissement de l'histoire mondiale - l'avènement de la phase finale d'un modèle occidental de domination mondiale confronté à une crise fondamentale ;

- une macro-analyse de l'économie politique construite sur la donnée constante de l'effondrement du capitalisme mondial ;

- enfin, une eschatologie religieuse décrivant les "derniers temps" et leurs conflits, affrontements et catastrophes inhérents, ainsi que la phénoménologie de la venue de l'Antéchrist.

- Tous les autres facteurs - politiques, nationaux, énergétiques, relatifs aux ressources, ethniques, juridiques, diplomatiques, etc. - bien qu'importants, sont secondaires et subordonnés. À tout le moins, ils n'expliquent ni ne clarifient rien de substantiel.

Nous plaçons l'OMS dans six cadres théoriques, qui représentent chacun des disciplines entières. Ces disciplines ont reçu peu d'attention dans le passé, lorsqu'on préférait des domaines d'étude plus "positifs" et "rigoureux". Elles peuvent donc sembler "exotiques" ou "hors de propos" pour beaucoup, mais la compréhension des processus véritablement mondiaux nécessite une distance considérable par rapport au privé, au local et au détail.

L'OMS dans le contexte de la géopolitique

Toute la géopolitique repose sur l'opposition éternelle entre la civilisation de la mer (thalassocratie) et la civilisation de la terre (tellurocratie). Les affrontements entre Sparte, puissance basée sur la terre, et Athènes, puissance basée sur le port (la mer), entre Rome, basée sur la terre, et Carthage, basée sur la mer, sont l'expression vivante de ces prémices dans l'Antiquité.

Les deux civilisations diffèrent non seulement sur le plan stratégique et géographique, mais aussi dans leur orientation principale: tout empire terrestre est fondé sur une tradition sacrée, le devoir et la verticalité hiérarchique dirigée par un empereur sacré. C'est une civilisation de l'esprit.

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Les puissances maritimes sont des oligarchies, un système commercial dominé par le développement matériel et technique, elles sont essentiellement des États pirates, leurs valeurs et leurs traditions sont contingentes et changeantes, comme la mer elle-même. D'où leur progressisme intrinsèque, surtout dans le domaine matériel, et, à l'inverse, la Rome éternelle est marquée par la constance de son mode de vie et la continuité de sa civilisation continentale.

Lorsque la politique s'est mondialisée et a conquis l'ensemble du globe, les deux civilisations se sont enfin incarnées dans l'espace. La Russie et l'Eurasie deviennent le noyau de la civilisation terrestre, tandis que le pôle de la civilisation maritime s'ancre dans la zone d'influence anglo-saxonne: de l'Empire britannique aux États-Unis et au bloc de l'OTAN.

C'est ainsi que la géopolitique voit l'histoire des derniers siècles. L'Empire russe, l'URSS et la Russie moderne ont hérité du bâton de la civilisation terrestre. Dans le contexte de la géopolitique, la Russie est la Rome éternelle, la Troisième Rome. Et l'Occident moderne est la Carthage classique.

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L'effondrement de l'URSS a été la plus grande victoire de la civilisation de la mer (l'OTAN, les Anglo-Saxons) et un terrible désastre pour la civilisation de la terre (la Russie, la Troisième Rome).

Thalassocratie et Tellurocratie sont comme deux vases communicants, c'est pourquoi ces territoires, ayant quitté le contrôle de Moscou, ont commencé à passer sous le contrôle de Washington et de Bruxelles. Cela a d'abord concerné l'Europe de l'Est et les républiques baltes sécessionnistes. Puis ce fut le tour des États post-soviétiques. La civilisation de la mer poursuit la grande guerre continentale avec son principal ennemi, la civilisation de la terre, qui subit un coup dur mais ne s'effondre pas complètement.

Dans le même temps, la défaite de Moscou a conduit à la création d'un système colonial en Russie même dans les années 1990 - les atlantistes ont inondé l'État de leurs agents placés aux postes les plus élevés. C'est ainsi que s'est formée l'élite russe moderne: une extension de l'oligarchie, un système de contrôle externe par la civilisation de la mer.

Certaines anciennes républiques soviétiques ont commencé à se préparer à une intégration complète dans la civilisation de la mer. D'autres ont suivi une stratégie plus prudente et n'étaient pas pressées de rompre leurs liens géopolitiques historiquement établis avec Moscou. Deux camps se sont ainsi formés : le camp eurasien (Russie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan et Arménie) et le camp atlantiste (Ukraine, Géorgie, Moldavie et Azerbaïdjan).

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L'Azerbaïdjan s'est toutefois éloigné de cette position extrême et s'est rapproché de Moscou. Cela a conduit aux événements de 2008 en Géorgie, puis, après le coup d'État pro-OTAN en Ukraine en 2014, à la sécession de la Crimée et au soulèvement dans le Donbass. Une partie des territoires des unités nouvellement formées n'a pas voulu rejoindre la civilisation de la mer et s'est rebellée contre ces politiques, cherchant le soutien de Moscou.

C'est ce qui a conduit à la mise en oeuvre de l'OMS en 2022. Moscou, en tant que civilisation terrestre, est devenue suffisamment forte pour entrer en confrontation directe avec la Civilisation de la Mer en Ukraine et pour inverser la tendance au renforcement de la Thalassocratie et de l'OTAN au détriment de la Tellurocratie et de la Troisième Rome. Cela nous amène à la géopolitique du conflit actuel. La Russie, comme Rome, se bat contre Carthage et ses satellites coloniaux.

Ce qui est nouveau en géopolitique, c'est que la Russie-Eurasie ne peut pas agir comme le seul représentant de la civilisation sur la terre aujourd'hui. D'où le concept d'un "Heartland distribué". Dans ces nouvelles conditions, non seulement la Russie, mais aussi la Chine, l'Inde, le monde islamique, l'Afrique et l'Amérique latine émergent en tant que pôles de la civilisation de la terre.

En outre, dans l'hypothèse de l'effondrement de la civilisation de la mer, les "grands espaces" occidentaux - l'Europe et l'Amérique elle-même - pourraient devenir des "Heartlands" à leur tour. Aux États-Unis, c'est ce que souhaitent presque ouvertement Trump et les Républicains, qui mentionnent précisément les États rouges et intérieurs du continent. En Europe, les populistes et les partisans du concept de "forteresse Europe" gravitent intuitivement autour d'un tel scénario.

L'opération dans le contexte d'un choc des civilisations

À l'approche purement géopolitique correspond l'approche civilisationnelle. Mais, comme nous l'avons vu, une bonne compréhension de la géopolitique elle-même inclut déjà une dimension civilisationnelle.

Au niveau de la civilisation, deux vecteurs principaux s'affrontent dans l'OMS:

D'un côté, l'individualisme libéral-démocratique, l'atomisme, la domination de l'approche techno-matérielle de l'homme et de la société, l'abolition de l'Etat, la politique du genre, en substance l'abolition de la famille et du genre lui-même, et à la limite une transition vers la domination de l'Intelligence Artificielle (le tout appelé "progressisme" ou "fin de l'histoire"); de l'autre, la fidélité aux valeurs traditionnelles, l'intégralité de la culture, la supériorité de l'esprit sur la matière, la préservation de la famille, le pouvoir, le patriotisme, la préservation de la diversité culturelle et, enfin, le salut de l'homme lui-même.

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Après la défaite de l'URSS, la civilisation occidentale a rendu sa stratégie particulièrement radicale, insistant sur la mise au point - dès maintenant ! - de ses comportements. D'où l'imposition forcée de la multiplicité des sexes, la déshumanisation (IA, génie génétique, écologie profonde), les "révolutions de couleur" destructrices pour les États, etc. De plus, la civilisation occidentale s'est ouvertement identifiée à l'ensemble de l'humanité, invitant toutes les cultures et tous les peuples à la suivre et cela, immédiatement, sans délai, sans réflexion, sans introspection. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une suggestion, mais d'un ordre, d'une sorte d'impératif catégorique de la mondialisation.

Dans une certaine mesure, toutes les sociétés ont été influencées par la civilisation occidentale moderne. Y compris la nôtre, ici en Russie, où, depuis les années 1990, c'est une approche libérale occidentalisée qui a toujours prévalu. Nous avons adopté le libéralisme et le postmodernisme comme une sorte de système d'exploitation et nous n'avons pas réussi à nous en débarrasser, malgré 23 ans de politique souveraine de Poutine.

Mais aujourd'hui, le conflit géopolitique direct avec l'OTAN et l'Occident collectif a aggravé cette confrontation civile. D'où l'appel de Poutine aux valeurs traditionnelles, le rejet du libéralisme, de la politique du genre, etc.

Bien que notre société et notre élite dirigeante ne l'aient pas encore pleinement compris, l'opération est une confrontation directe entre deux civilisations :

- l'Occident postmoderne, libéral et mondialiste, et la société traditionnelle, représentée par la Russie et ceux qui l'ont précédée.

- la société traditionnelle, représentée par la Russie et ceux qui gardent au moins une certaine distance par rapport à l'Occident.

La guerre passe ainsi au niveau de l'identité culturelle et acquiert un caractère idéologique profond. Elle devient une guerre des cultures, une confrontation féroce de la Tradition contre la Modernité et la Postmodernité.

L'OMS dans le contexte de la confrontation entre l'unipolarité et la multipolarité

En termes d'architecture de la politique mondiale, l'OMS est le point à partir duquel on déterminera si le monde restera unipolaire ou deviendra multipolaire. La victoire de l'Occident sur l'URSS a mis fin à l'ère de l'organisation bipolaire de la politique mondiale. L'un des deux camps opposés s'est désintégré et a quitté la scène, tandis que l'autre est resté et s'est déclaré le pôle principal et le seul. C'est à ce moment-là que Fukuyama a proclamé "la fin de l'histoire".

Sur le plan géopolitique, comme nous l'avons vu, cela correspondait à une victoire décisive de la civilisation de la mer sur la civilisation de la terre. Des experts en relations internationales plus prudents (C. Krauthammer) ont qualifié la situation de "moment unipolaire", soulignant que le système ainsi créé avait la possibilité de devenir stable, c'est-à-dire un véritable "monde unipolaire", mais qu'il pouvait ne pas résister et céder la place à une autre configuration.

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C'est exactement ce qui se joue aujourd'hui en Ukraine: une victoire russe signifierait que le "moment unipolaire" est irrémédiablement terminé et que la multipolarité est advenue comme quelque chose d'irréversible. Dans le cas contraire, les partisans d'un monde unipolaire auront la possibilité de retarder leur fin, du moins à tout prix.

Ici encore, nous devons nous référer au concept géopolitique du "Heartland distribué", qui apporte une correction importante à la géopolitique classique: si la civilisation de la mer est désormais consolidée et représente quelque chose d'unitaire, un système planétaire de globalisme libéral sous la direction stratégique de Washington et du commandement de l'OTAN, alors, bien que la civilisation directement opposée de la Terre soit représentée par la Russie seule (ce qui renvoie à la géopolitique classique), la Russie se bat non seulement pour elle-même, mais aussi pour le principe du Heartland, en reconnaissant la légitimité de la terre.

C'est pourquoi la Russie incarne un ordre mondial multipolaire, dans lequel l'Occident se voit confier un rôle réduit à une seule région, à l'un des pôles, sans aucune raison d'imposer ses propres critères et valeurs comme quelque chose d'universel.

L'opération militaire spéciale dans le contexte de l'histoire mondiale

La civilisation occidentale moderne est le résultat du vecteur historique qui s'est développé en Europe occidentale depuis le début de l'ère moderne. Elle n'est ni une déviation ni un excès. Elle est la conclusion logique d'une société qui a emprunté la voie de la désacralisation, de la déchristianisation, du rejet de la verticalité spirituelle, c'est la voie de l'homme athée et de la prospérité matérielle. C'est ce qu'on appelle le "progrès" et ce "progrès" inclut le rejet total et la destruction des valeurs, des fondements et des principes de toute société traditionnelle.

Les cinq derniers siècles de la civilisation occidentale sont l'histoire de la lutte de la modernité contre la tradition, de l'homme contre Dieu, de l'atomisme contre la totalité (Ganzheit). En un sens, c'est l'histoire d'une lutte entre l'Occident et l'Orient, l'Occident moderne étant devenu l'incarnation du "progrès", tandis que le reste du monde, en particulier l'Orient, a été perçu comme le territoire de la tradition, du mode de vie sacré et, en tant que tel, préservé.

La modernisation à l'occidentale est indissociable de la colonisation, car ceux qui ont imposé leurs règles du jeu ont veillé à ce qu'elles ne fonctionnent qu'en leur faveur. Ainsi, progressivement, le monde entier est passé sous l'influence de la modernité occidentale et, à partir d'un certain moment, plus personne ne pouvait se permettre de remettre en cause le bien-fondé d'une image du monde aussi "progressiste" et profondément occidentale.

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Le mondialisme libéral occidental moderne, la civilisation atlantiste elle-même, sa plate-forme géopolitique et géostratégique sous la forme de l'OTAN et, en fin de compte, l'ordre mondial unipolaire lui-même sont l'aboutissement du "progrès" historique tel qu'il a été décrypté par la civilisation occidentale elle-même. C'est précisément ce type de "progrès" qui est remis en question par le déclenchement et la mise en oeuvre de l'OMS.

Si nous sommes confrontés à l'aboutissement du mouvement historique de l'Occident vers ce but esquissé il y a 500 ans et aujourd'hui presque atteint, alors notre victoire à la suite de l'OMS signifiera - ni plus ni moins - un changement dramatique dans le cours entier de l'histoire du monde. L'Occident était sur le point d'atteindre son objectif et, à la dernière étape, la Russie a fait obstacle à cette mission historique, a transformé l'universalisme du "progrès" tel qu'il est compris par l'Occident en un phénomène régional privé, local, a privé l'Occident de son droit de représenter l'humanité toute entière et son destin.

C'est ce qui est en jeu et ce qui se décide aujourd'hui dans les tranchées de l'OMS.

L'OMS dans le contexte de la crise mondiale du capitalisme

La civilisation occidentale moderne est capitaliste. Elle repose sur la toute-puissance du capital, la domination de la finance et des intérêts bancaires. Le capitalisme est devenu le destin de la société occidentale moderne à partir du moment où celle-ci a rompu avec la Tradition, qui rejetait toute forme d'obsession pour les aspects matériels de l'être et limitait parfois sévèrement certaines pratiques économiques (telles que la croissance des intérêts) comme étant quelque chose de profondément impie, injuste et immoral.

Ce n'est qu'en se débarrassant des tabous religieux que l'Occident a pu embrasser pleinement le capitalisme. Le capitalisme n'est inséparable ni historiquement ni doctrinalement de l'athéisme, du matérialisme et de l'individualisme qui, dans une tradition pleinement spirituelle et religieuse, ne sont pas du tout tolérés.

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C'est précisément le développement effréné du capitalisme qui a conduit la civilisation occidentale à l'atomisation, à la transformation de toutes les valeurs en marchandises et, en fin de compte, à l'assimilation de l'homme à une chose.

Les philosophes critiques de l'Occident moderne ont unanimement identifié le nihilisme dans cette explosion capitaliste de la civilisation. Il y a d'abord eu la "mort de Dieu", puis, logiquement, la "mort de l'homme", qui a perdu tout contenu fixe en niant Dieu ; d'où le post-humanisme, l'IA et les expériences de fusion homme-machine. C'est l'aboutissement du "progrès" dans son interprétation libérale-capitaliste.

L'Occident moderne est le triomphe du capitalisme à son apogée historique. Une fois de plus, la référence à la géopolitique clarifie l'ensemble: la civilisation de la mer, Carthage, le système oligarchique, reposent sur la toute-puissance de l'argent. Si Rome n'avait pas gagné les guerres puniques, le capitalisme serait advenu quelques millénaires plus tôt : seuls la vaillance, l'honneur, la hiérarchie, le service, l'esprit et le caractère sacré de Rome ont pu arrêter la tentative de l'oligarchie carthaginoise d'imposer son propre ordre mondial.

Les successeurs de Carthage (les Anglo-Saxons) ont eu plus de chance et ont finalement réussi, au cours des cinq derniers siècles, à accomplir ce que leurs ancêtres spirituels n'avaient pas réussi à faire : imposer le capitalisme à l'humanité.

Bien sûr, la Russie d'aujourd'hui n'imagine même pas que l'OMS est une révolte contre le capital mondial et sa toute-puissance.

Or, c'est exactement ce qu'elle est.

L'OMS dans le contexte de la fin des temps

On considère généralement l'histoire comme un progrès. Cependant, cette vision de l'essence du temps historique n'a pris racine que récemment, depuis le siècle des Lumières. La première théorie globale du progrès a été formulée au milieu du 18ème siècle par le libéral français Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781). Elle est devenue depuis un dogme, alors qu'elle n'était à l'origine qu'une partie de l'idéologie libérale, qui n'était pas partagée par tous.

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En ce qui concerne la théorie du progrès, la civilisation occidentale moderne en représente le point culminant. C'est une société dans laquelle l'individu est pratiquement libre et dépourvu de toute forme d'identité collective, c'est-à-dire aussi libre que possible. Libéré de la religion, de l'ethnie, de l'État, de la race, de la propriété, voire du sexe, et demain de l'espèce humaine. Telle est l'ultime frontière que le progrès entend atteindre.

Ensuite, selon les futurologues libéraux, il y aura le moment de la singularité, où les êtres humains céderont l'initiative du développement à l'intelligence artificielle. Il fut un temps (selon la même théorie du progrès) où les singes passaient le relais à l'espèce humaine. Aujourd'hui, l'humanité, qui a atteint un stade suivant de l'évolution, est prête à céder l'initiative aux réseaux neuronaux. C'est à cela que conduit directement l'Occident mondialiste moderne.

Cependant, si nous faisons abstraction de l'idéologie libérale du progrès et que nous nous tournons vers la vision religieuse du monde, nous obtenons une image complètement différente. Le christianisme, ainsi que d'autres religions, considère l'histoire du monde comme une régression, un détournement du paradis. Même après la venue du Christ et le triomphe de l'Église universelle, il doit y avoir une période d'apostasie, une période de grandes souffrances et la venue de l'Antéchrist, le fils de la perdition.

Cela doit arriver, mais les fidèles sont appelés à défendre leur vérité, à rester fidèles à l'Église et à Dieu, et à résister à l'Antéchrist même dans ces conditions extrêmement difficiles. Ce qui, pour un libéral, est un "progrès", n'est pas seulement une "régression" pour un chrétien, mais une parodie impie.

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La dernière phase du progrès - la numérisation totale, la migration vers le méta-univers, l'abolition du genre et le dépassement de l'homme avec le transfert de l'initiative à l'intelligence artificielle - est, aux yeux du croyant de toute confession traditionnelle, la confirmation directe que l'Antéchrist est venu dans le monde et qu'il s'agit de sa civilisation qui est en place et est prépondérante.

Nous entrons ainsi dans une autre dimension de l'opération, dont le président de la Russie, le ministre des affaires étrangères, le secrétaire du Conseil de sécurité, le chef du SVR et d'autres hauts fonctionnaires russes, apparemment éloignés de tout mysticisme ou blasphème, parlent de plus en plus souvent de manière directe. Mais c'est exactement ce qu'ils font : ils énoncent la pure vérité, qui est conforme à la vision sociétale traditionnelle du monde occidental moderne.

Cette fois, il ne s'agit pas d'une métaphore, selon laquelle les parties opposées au conflit se sont parfois récompensées l'une l'autre. Il s'agit de quelque chose de plus. La civilisation occidentale, même à l'époque moderne, n'a jamais été aussi proche d'une incarnation directe et manifeste du règne de l'Antéchrist. La religion et ses vérités ont depuis longtemps été abandonnées par l'Occident en faveur d'un sécularisme agressif et d'une vision du monde athée et matérialiste considérée comme la vérité absolue.

Cependant, elle n'avait pas encore envahi la nature même de l'homme, le dépouillant de son sexe, de sa famille et, bientôt, de sa nature humaine. L'Europe occidentale a entrepris, il y a 500 ans, de construire une société sans Dieu et contre Dieu, mais ce processus n'a atteint son apogée qu'aujourd'hui. Telle est l'essence religieuse et eschatologique de la thèse de la "fin de l'histoire".

Il s'agit essentiellement d'une déclaration, dans le langage de la philosophie libérale, selon laquelle la venue de l'Antéchrist a bel et bien eu lieu. Du moins, c'est ainsi qu'elle apparaît aux yeux des personnes de confessions religieuses appartenant à des sociétés où domine encore la religion.

L'OMS constitue le début de la bataille eschatologique entre la Tradition sacrée et le monde moderne, qui, précisément sous la forme de l'idéologie libérale et de la politique mondialiste, a atteint son expression la plus sinistre, la plus toxique et la plus radicale. C'est pourquoi nous parlons de plus en plus d'Armageddon, la dernière bataille décisive entre les armées de Dieu et de Satan.

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Le rôle de l'Ukraine

À tous les niveaux de notre analyse, il s'avère que le rôle de l'Ukraine elle-même dans cette confrontation cruciale, quelle que soit la manière dont on l'interprète, est d'une part essentiel (c'est le camp d'Armageddon); d'autre part, le régime de Kiev n'est pas, même de loin, une entité indépendante. Le pays Ukraine est ici simplement un espace, un territoire où convergent deux forces cosmiques mondiales absolues. Ce qui peut sembler être un conflit local basé sur des revendications territoriales est, en réalité, tout sauf cela.

Aucune des deux parties ne se soucie de l'Ukraine en tant que telle. Les enjeux sont bien plus importants. Il se trouve que la Russie a une mission spéciale dans l'histoire du monde: contrecarrer une civilisation du mal pur à un moment critique de l'histoire du monde. En lançant l'opération militaire, les dirigeants russes ont entrepris cette mission, et la frontière entre deux armées ontologiques, entre deux vecteurs fondamentaux de l'histoire de l'humanité, se trouve précisément sur le territoire de l'Ukraine.

Ses autorités se sont rangées du côté du diable: d'où toute l'horreur, la terreur, la violence, la haine, la répression vicieuse de l'Église, la dégénérescence et le sadisme à Kiev. Mais le mal est plus profond que les excès du nazisme ukrainien: son centre se trouve en dehors de l'Ukraine, et les forces de l'Antéchrist utilisent simplement les Ukrainiens pour atteindre leurs objectifs.

Le peuple ukrainien est divisé non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan spirituel. Certains sont du côté de la civilisation de la terre, de la Sainte Russie, du côté du Christ. D'autres sont du côté opposé. Ainsi, la société est divisée le long de la frontière la plus fondamentale - eschatologique, de la civilisation et en même temps géopolitique. Ainsi, la terre même qui était le berceau de l'ancienne Russie, de notre nation, est devenue la zone de la grande bataille, encore plus importante et étendue que le mythique Kurukshetra, thème de la tradition hindoue (ndt, cf. Wikipedia: Le champ de la bataille de Kurukshetra, où eut lieu un combat épique dont parle le récit sacré de l'hindouisme, le Mahabharata et plus spécifiquement la Bhagavad-Gita. Il décrit le combat entre les Kauravas et les Pandavas, avec comme protagonistes principaux le héros Arjuna et son conducteur de char, Krishna. D'un point de vue philosophique, dans le récit de la Bhagavad-Gita, il représente le lieu du combat (à la fois intérieur et extérieur) du héros Arjuna, tiraillé entre ses ombres temporelles (représentées par la famille des Kauravas) et sa partie lumineuse atemporelle (représentée par les Pandavas, dont il est le Prince). Le kurukshetra devient ainsi une image des obstacles et des choix que chaque homme doit affronter pour accomplir son devoir (le svadharma, dans la philosophie hindoue).

Les forces qui ont convergé sur ce champ du destin sont toutefois si fondamentales qu'elles transcendent souvent les contradictions interethniques. Il ne s'agit pas seulement d'une division des Ukrainiens en russophiles et russophobes, mais d'une division de l'humanité sur une base beaucoup plus fondamentale.

L'Occident ne laisse pas le choix à l'Ukraine

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L'Occident ne laisse pas le choix à l'Ukraine

Oleg Ladogin

Source: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/defensa/40781-2023-05-25-18-06-03

Début mai, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a entamé un long voyage autour du monde. Le premier pays qu'il a visité a été la Finlande, puis il s'est rendu aux Pays-Bas; Volodymyr Zelensky a également participé au sommet des pays nordiques, dans le but de "discuter de la situation de la guerre d'agression russe en Ukraine, du soutien apporté à l'Ukraine par les pays du Nord, des relations de l'Ukraine avec l'UE et l'OTAN".

S'exprimant en ligne lors du sommet de Copenhague sur la démocratie, Volodymyr Zelensky a critiqué les pays européens qui hésitent à autoriser l'Ukraine à rejoindre l'Union européenne, et a également appelé les pays de l'OTAN à prendre une décision positive sur l'adhésion de l'Ukraine dès le sommet de l'alliance qui se tiendra en juillet à Vilnius. Il convient de noter que le Seimas lituanien a même adopté une résolution spéciale sur l'invitation de l'Ukraine à adhérer à l'OTAN.

Auparavant, le Washington Post avait écrit que les 31 membres de l'OTAN s'accordaient à dire que, malgré le soutien apporté à Kiev, l'OTAN n'inviterait pas officiellement l'Ukraine à adhérer à l'Alliance lors de ce sommet. L'Allemagne et la Hongrie s'opposent ouvertement à l'admission de l'Ukraine au sein de l'OTAN à l'heure actuelle.

Du 13 au 15 mai, Volodymyr Zelensky a réussi à se rendre en Italie, en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne, où il a principalement tenté d'obtenir des armes supplémentaires pour l'Ukraine, bien que la fourniture de ces armes ait été annoncée à l'avance. Le dirigeant ukrainien a lui-même promu l'idée de la création d'une "coalition aérienne" par les Européens pour transférer des avions de combat modernes à l'Ukraine et former des pilotes ukrainiens.

Par ailleurs, on ne peut passer sous silence la rencontre du président ukrainien avec le pape François au Vatican, qui lui a offert un rameau d'olivier. Cependant, Volodymyr Zelenskyy n'a pas hésité à dire dans une interview à la télévision italienne que "avec tout le respect dû à Sa Sainteté, nous n'avons pas besoin de médiateurs, nous avons besoin d'une paix juste" basée sur la "formule de paix" ukrainienne, ce qui signifie qu'aucun compromis avec la Russie ne sera fait.

Le 19 mai, le président ukrainien a participé au sommet de la Ligue arabe en Arabie saoudite, où il n'a manifestement pas obtenu le même que effet politique que le retour de la Syrie au sein de la Ligue et que la présence de son président Bachar al-Assad à ce sommet. Volodymyr Zelensky n'a pas été en mesure d'apporter un soutien matériel à l'Ukraine à l'issue de cette réunion. Le lendemain, il est arrivé au sommet du G7 au Japon.

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Une large discussion sur la situation en Ukraine a eu lieu à Hiroshima, avec la participation de pays invités et non membres du G7 tels que l'Inde, la Corée du Sud, l'Indonésie et quelques autres. En marge du sommet, Volodymyr Zelenskyy a rencontré personnellement le président américain Joe Biden et a discuté de diverses questions urgentes.

Le principal résultat obtenu par l'Ukraine est que le président américain a déclaré à ses alliés qu'il n'interdirait pas aux pilotes ukrainiens de s'entraîner à piloter des F-16 américains. Les responsables américains se sont engagés à déterminer dans les mois à venir quel pays transférera des avions de combat à l'Ukraine et en quelle quantité.

Il est évident que l'objectif initial du voyage mondial de Volodymyr Zelensky était d'obtenir des garanties de sécurité après la fin du conflit, et l'Ukraine comptait sur la perspective d'adhérer à l'OTAN. Or, personne en Europe, à l'exception des pays baltes et de la Pologne, n'est disposé à être directement responsable de la sécurité de l'Ukraine en vertu de l'article 5 du traité de l'OTAN.

Il est caractéristique qu'après la rencontre des présidents ukrainien et américain au sommet du G7, le communiqué de la Maison Blanche ne dise pas un mot sur la possibilité d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Toutefois, la version ukrainienne des résultats de la réunion contient les propos de Vladimir Zelensky sur l'importance d'obtenir des garanties de sécurité pour l'Ukraine avant d'adhérer à l'alliance nord-atlantique.

En ce sens, les visites du président ukrainien dans les principales capitales européennes et le sommet du G7 apparaissent comme un échec. La rhétorique de ses partenaires s'est réduite à la seule question de la fourniture d'une assistance militaire, l'Ukraine n'ayant reçu aucune garantie de sécurité.

Dans le même temps, les journalistes occidentaux ont tourmenté le président ukrainien en lui posant des questions sur la contre-offensive annoncée pour le printemps. Volodymyr Zelensky est bien conscient que le plus le niveau du soutien militaire occidental à l'Ukraine sera élevé, plus les performances de la contre-offensive seront tangibles.

En réponse à une question similaire posée par des journalistes, le président ukrainien a répondu : "Il y a un risque que le soutien diminue si les actions offensives ne sont pas couronnées de succès. Mais il me semble que ce n'est pas une idée générale. Ils n'ont pas été très actifs pendant toute la période de soutien à l'Ukraine".

Dans une interview accordée à la BBC, Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Ukraine avait besoin de plus de temps pour lancer cette contre-offensive tant attendue, parce que son armée attend la livraison d'une aide militaire sibstantielle, promise par l'Occident. Parallèlement, en avril, le général Christopher Cavoli, chef du Commandement européen (Eurocom) des États-Unis et commandant suprême des forces armées alliées en Europe pour le compte de l'OTAN, a déclaré que l'Ukraine avait reçu "plus de 98 %" des véhicules de combat demandés.

Commentant la déclaration du président ukrainien le 9 mai, le chef du département d'État américain Anthony Blinken a de nouveau insisté sur le fait que toutes les armes demandées par l'Ukraine avaient été livrées, sans mentionner, bien sûr, les chars américains Abrams. Joe Biden, répondant aux questions des journalistes lors du sommet du G7, a déclaré : "Nous et nos alliés de l'OTAN savons combien de brigades ukrainiennes sont entraînées, nous connaissons le niveau de cet entraînement et nous supposons que l'offensive ukrainienne a des chances de réussir".

À en juger par ces propos, les États-Unis envoient l'Ukraine dans une contre-offensive, indépendamment du désir et de la volonté de la partie ukrainienne. La chef de la mission ukrainienne auprès de l'OTAN, Natalya Galibarenko, a même dû tempérer les passions: "Nous disons maintenant à nos partenaires internationaux: soyez patients, ne nous poussez pas trop fort. Il est maintenant plus important de réfléchir à ce qui peut être fait d'autre pour que cette contre-offensive soit couronnée de succès".

Le 16 mai, France24 écrivait que les capitales occidentales espéraient une contre-offensive dans l'espoir que l'Ukraine puisse aller de l'avant et forcer la Russie à s'asseoir à la table des négociations selon les conditions de Kiev, afin d'ouvrir la voie à la fin du conflit. Publié sur le site de la Maison Blanche, le communiqué conjoint en 15 points des pays du G7 indique clairement que le processus de négociation visant à résoudre le conflit russo-ukrainien est condamné dès le départ s'il va à l'encontre des intérêts de l'Occident.

Par conséquent, la visite de Li Hui, le représentant spécial du gouvernement chinois pour le règlement du conflit ukrainien, à Kiev le 17 mai, n'a eu aucune implication pratique. L'Occident ne laisse pas le choix à l'Ukraine, il l'oblige même à battre sa coulpe face à l'armée russe, car les garanties et les perspectives de sécurité pour l'Ukraine seront déterminées uniquement par les résultats de sa contre-offensive.

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Les pays occidentaux sont clairement accablés par ce conflit; ils ne peuvent pas maintenir longtemps le niveau actuel d'intensité des hostilités. Les États-Unis veulent se concentrer sur la confrontation avec la Chine, et la "vieille Europe" veut juguler la crise économique, qui a été exacerbée par les sanctions énergétiques contre la Russie.

Le 18 mai, le Financial Times a publié un article indiquant que les États-Unis considèrent les cinq prochains mois comme décisifs pour l'issue du conflit et comme "la dernière véritable chance pour l'Ukraine de faire la différence sur le terrain". Le même jour, Politico écrivait que la question du gel du conflit en Ukraine dans le cadre du "scénario coréen" avait été discutée à la Maison Blanche par manque de fonds. Un conflit gelé est tout à fait bénéfique pour les États-Unis, car il peut être dégelé à un moment inopportun pour la Russie.

Ces publications montrent que malgré les appels fanfarons de Volodymir Zelensky sur la nécessité de vaincre la Russie sur le champ de bataille, sous prétexte qu'elle veut détruire non seulement l'Ukraine mais aussi l'Europe, l'Occident est bien conscient qu'il est impossible de vaincre une puissance nucléaire avec des armes conventionnelles.

Seul l'Occident compte sur une contre-offensive ukrainienne si réussie qu'elle conduirait à la déstabilisation de la société russe même après le gel du conflit. Le Wall Street Journal a écrit en mars, citant ses sources, que Washington et les capitales européennes s'attendent à ce que la contre-offensive ukrainienne "fasse un trou" dans la défense de la Russie. En théorie, cela donnerait aux forces de Kiev un tel avantage sur le champ de bataille que la Russie serait contrainte d'entamer des pourparlers de paix dans lesquels le Kremlin céderait au moins le territoire qu'il a acquis depuis le début de l'Opération militaire spéciale. Les autorités russes pourraient alors être confrontées à la colère de leur propre population.

En janvier de cette année, le conseiller du chef du cabinet du président ukrainien, Mikhail Podolyak, a exprimé à peu près le même scénario selon lequel l'Ukraine souhaite mettre fin au conflit, dès que certains succès de l'armée ukrainienne démoraliseraient la Russie et provoqueraient là-bas des protestations sociales.

Dans une interview accordée en mai à la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle, Mikhaïl Podolyak, développant son idée, a déclaré qu'il était nécessaire de provoquer une guerre civile en Russie et de stimuler le séparatisme dans les régions. Sinon, après tout accord de paix, l'esprit impérial de la Russie ne changera pas et elle continuera à menacer ses voisins.

Ici, inutile de compter sur la mémoire des Ukrainiens qui ont refusé de mettre en œuvre les accords de Minsk, tout cela a été littéralement effacé par la propagande. Selon le conseiller du président ukrainien, la Russie est venue pour tuer tous les Ukrainiens et ainsi détruire l'Ukraine.

Il semblerait que ce mensonge soit trop évident, car dès le premier jour de l'Opération militaire spéciale, le secrétaire de presse de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a expliqué que Moscou était prêt à négocier avec Kiev, sur la base des problèmes de sécurité de notre pays exprimés par le président russe Vladimir Poutine. Personne ne propose de négociations le jour où les hostilités commencent s'il veut vraiment détruire l'ennemi, mais cela ne rentre pas dans le cadre de la propagande ukrainienne.

Dans ses messages de propagande, Mikhail Podolyak justifie auprès des Européens l'objectif qui est de provoquer l'effondrement de la Russie. Il s'étonne publiquement de la vénération de la culture russe par certains Européens, avec l'engouement pour de grands écrivains tels Dostoïevski et Tchekhov, affirmant que cette haute littérature n'est qu'une couverture pour camoufler la nature agressive de la Russie. En d'autres termes, il appelle à l'effacement de la contribution russe à la civilisation européenne et à l'effacement du code culturel russe.

Plus encore, dans un degré de russophobie fanatique, le chef du département du renseignement du ministère ukrainien de la défense, Kirill Boudanov, est intervenu dans une interview avec Yahoo News, justifiant le terrorisme et le meurtre de Daria Douguina, en disant: "nous avons tué et nous continuerons à tuer des Russes partout dans le monde jusqu'à la victoire complète de l'Ukraine". Le Times britannique publie sans hésiter un article intitulé "L'Ukraine a tué des propagandistes russes, a admis le chef des services de renseignement".

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Les faits relatifs au non-respect par l'Ukraine de la Convention de Genève sur les non-combattants sont connus depuis longtemps, mais la justification d'actes terroristes contre des civils aurait dû provoquer une condamnation substantielle de la part de l'"Occident civilisé", ce qui n'a pas été le cas.

Inconsciemment, l'Occident lui-même ouvre une "fenêtre béante" aux activités terroristes des radicaux de droite et de gauche qui, par exemple, ont opéré en Europe après la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'effondrement et le pillage de l'URSS, lorsqu'un boom de la consommation a pris forme à l'Ouest. Aujourd'hui, l'Europe est loin d'être prospère et encourage involontairement l'esprit du terrorisme, ce qui signifie que l'histoire peut se répéter.

Pour résumer les objectifs et les messages de l'Occident collectif, il semble que les Russes qui ne sont pas sur les fronts ouverts par l'Opération militaire spéciale devront faire preuve de la même force morale et émotionnelle que leurs combattants dans les tranchées, car la campagne d'information des opérations psychologiques destructrices qui accompagnera la contre-offensive ukrainienne devrait être très forte, tout cela dans le but de déstabiliser la société russe. N'oubliez donc pas que la Russie se bat aujourd'hui pour son avenir.

 

mercredi, 31 mai 2023

Les bandes criminelles françaises pourraient utiliser des armes provenant d'Ukraine

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Les bandes criminelles françaises pourraient utiliser des armes provenant d'Ukraine

Journal "Magyar Nemzet" (Budapest)

Bron: https://magyarnemzet.hu/kulfold/2023/05/ukrajnabol-szarma...

En Europe et à l'étranger, on s'inquiète beaucoup de la possibilité qu'une partie des énormes quantités d'armes expédiées à l'Ukraine par les pays occidentaux se retrouve sur le marché noir européen. Dans un nombre croissant de pays, on confirme que la guerre en Ukraine pourrait donner lieu à une nouvelle période faste pour le trafic d'armes, mais les autorités internationales attirent également l'attention sur ce point.

En France, des bandes criminelles pourraient avoir mis la main sur des armes en provenance d'Ukraine

À Marseille, en France, de grandes quantités d'armes en provenance d'Ukraine pourraient circuler parmi les bandes criminelles, selon Dominique Rizet, expert en criminalistique, qui s'est exprimé sur la chaîne de télévision française BFM-TV. Cette question fait suite à la mort de trois personnes lors d'une fusillade à l'extérieur d'une boîte de nuit de la ville, dans ce que la police considère comme un affrontement entre bandes rivales de trafiquants de drogue. Dix jours plus tôt, une femme avait été tuée dans une fusillade; elle était sans lien avec le trafic de drogue, elle est donc une victime innocente d'une fusillade.

Tout comme la guerre en Yougoslavie, le conflit en Ukraine pourrait être l'occasion pour les réseaux mafieux de faire prospérer le commerce des armes et le marché noir, selon l'agence de presse internationale V4NA.

La sonnette d'alarme a été tirée au Royaume-Uni il y a tout juste deux mois

L'expert britannique en armement Paul James, en tout cas, est fermement convaincu que des millions d'armes pourraient être en circulation à la fin de la guerre en Ukraine, dont une grande partie entre les mains de bandes criminelles. Selon le média public britannique BBC, Paul James compare l'apparition d'armes en provenance d'Ukraine sur le marché occidental à une bombe à retardement prête à exploser.

L'expérience des 15 à 20 dernières années a montré que les armes en provenance des Balkans occidentaux ont été les principaux moteurs de la contrebande d'armes vers l'Europe. Ces armes ont été utilisées dans un certain nombre d'actes criminels et terroristes très médiatisés et nous essayons toujours de réduire l'afflux d'armes à feu en provenance de cette région. Je pense que la situation en Ukraine pourrait être bien pire - a averti l'expert en armement dans les médias publics britanniques.

Le célèbre journaliste d'investigation américain affirme qu'il pourrait y avoir beaucoup d'armes à feu sur le marché noir

Le journaliste d'investigation américain Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, a également déclaré dans une interview accordée à la chaîne d'information russe RT qu'une grande partie des armes exportées vers l'Ukraine pourrait se retrouver sur le marché noir.

Même au début du conflit, la Pologne, la Roumanie et les autres pays voisins de l'Ukraine auraient pu être inondés d'armes que nous avons fournies à Kiev pour la guerre - a déclaré le journaliste, ajoutant que les cargaisons ont pu être remises à des commandants de rang inférieur, d'où elles sont souvent acheminées vers le marché noir. Wesley Satterwhite, ancien conseiller du département d'État américain, avait précédemment appelé les États-Unis à mettre en place des contrôles efficaces pour suivre les armes envoyées en Ukraine afin d'éviter qu'elles ne se retrouvent sur le marché noir, et l'administration Biden a depuis cherché à contrôler les livraisons - apparemment avec moins de succès jusqu'à présent.

Les armes destinées à aider l'armée ukrainienne pourraient tomber entre les mains de terroristes et de mafiosi

Des armes de l'aide occidentale à l'Ukraine, risquant d'être destinées au marché noir, pourraient être dissimulées parmi les produits d'exportation.

L'agence finlandaise d'enquête (policière) estime qu'il existe un risque que des armes en provenance d'Ukraine soient introduites clandestinement en Europe.

Comme l'agence de presse V4NA l'a déjà signalé dans plusieurs articles, malgré les tentatives répétées des grands médias occidentaux de banaliser le problème, de plus en plus de pays confirment que la menace est réelle et qu'une part importante des armes occidentales à forte capacité de destruction, initialement destinées à l'Ukraine, se retrouve sur le marché noir. L'agence de presse a récemment contacté le Bureau national d'enquête finlandais, car l'enquêteur en chef finlandais Christer Ahlgren avait déclaré dans une émission qu'il y avait de forts soupçons que des armes préalablement destinées à l'Ukraine avaient déjà été retrouvées en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas, que les itinéraires de contrebande nécessaires avaient déjà été établis et qu'il y avait même un risque de trafic illégal d'armes en Finlande.Ce Bureau national finlandais a réagi dans un communiqué de presse. Comme il l'écrit, les autorités n'ont pas encore trouvé de preuves irréfutables, mais il est possible que des criminels opérant en Finlande tentent d'obtenir des armes en provenance des zones de conflit.

La police saisit chaque année de nombreuses armes illégales auprès de groupes criminels organisés et est consciente de leur intérêt pour les armes utilisées dans les zones de guerre. La police dispose d'indications selon lesquelles, à long terme, les groupes criminels organisés pourraient également essayer d'obtenir des armes en provenance d'Ukraine", précise le communiqué.

Europol, qui aide les autorités policières des États membres à lutter contre la grande criminalité transnationale et le terrorisme, a récemment indiqué qu'il existait un risque que des armes destinées à l'Ukraine tombent entre les mains d'organisations criminelles. Mais l'OTAN et l'UE ont également lancé une alerte l'été dernier au sujet de la contrebande d'armes en provenance d'Ukraine. Les autorités souhaitaient initialement utiliser des systèmes de traçage pour s'attaquer à cette partie du marché noir. Un mois plus tôt, Interpol, l'organisation internationale qui favorise la coopération policière, avait averti que les armes envoyées en Ukraine pouvaient être détournées vers des organisations criminelles et que ces groupes pourraient se renforcer à mesure que de nouvelles armes entreraient en Ukraine.

L'appauvrissement de masse progresse en Europe occidentale

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L'appauvrissement de masse progresse en Europe occidentale

Source : Knooppunt Delta, Nieuwsbrief - n° 180 - Mai 2023

Depuis le tout début, la revue de formation métapolitique TeKoS et, par extension, cette lettre d'information électronique du "Knooppunt Delta", ont mis l'accent sur les changements sociaux qui se produisent juste en dessous de la surface visible. Des changements sismographiques, en d'autres termes, qui ont des effets à plus long terme. Des phénomènes que l'on perçoit souvent avant qu'ils ne puissent être étayés par des données numériques. Une fois qu'ils peuvent être étayés par des données numériques, il est généralement déjà trop tard.

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Sur la carte, les coefficients de pauvreté dans les Länder d'Allemagne aujourd'hui. Le schéma indique les risques de pauvreté par classes d'âge. La jeunesse est particulièrement touchée.

L'un de ces phénomènes à long terme, prévu depuis plus longtemps et non pas depuis un passé immédiat, est l'appauvrissement d'une partie non négligeable de la classe moyenne en Europe occidentale. Il n'y a pas eu que la crise bancaire de 2008, la crise impulsée par la pandémie a également frappé durement certaines catégories de personnes. Plusieurs gouvernements d'Europe occidentale se sont vus "obligés" d'injecter des sommes massives dans la société civile, de sorte que les niveaux d'imposition ont continué à augmenter dans de nombreux pays d'Europe occidentale. Ajoutez à cela l'inflation de l'année dernière et la crise énergétique provoquée par la guerre russo-ukrainienne, et vous avez à peu près le tableau complet.

Nos collègues allemands de l'hebdomadaire berlinois Junge Freiheit ont récemment tourné leur regard vers l'Irlande, une île qui s'est littéralement vidée de son sang il y a près de 200 ans en raison du colonialisme britannique et des mauvaises récoltes de pommes de terre. En 1916, il y a eu une tentative désespérée (et à première vue ratée) d'imposer l'indépendance par un coup de force paramilitaire, mais finalement, après une guerre civile sanglante, la majeure partie de l'Irlande est devenue indépendante. Il est vrai que l'Irlande est restée une zone pauvre de l'Europe occidentale pendant des décennies au cours du 20ème siècle. Dans les années 1980 et 1990, le "tigre celtique" a étonné toutes les nations industrielles, et l'Irlande a pris sa revanche en connaissant une renaissance économique et financière spectaculaire.

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La pauvreté est cependant de retour sur l'île, même si elle n'avait jamais tout à fait disparu, bien entendu. Les collaborateurs de l'hebdomadaire berlinois ont visité le centre de jour des Capucins à Dublin (Capuchin Day Centre), dont l'ancien policier Alain Bailey est le pivot. Le centre, qui fournit quotidiennement de la nourriture aux plus démunis, a vu son public cible changer radicalement: dans les premières années (1970), les clients étaient uniquement des hommes ayant des problèmes d'alcool, "les 20 mêmes hommes chaque jour", se souvient M. Bailey. Avec l'essor des drogues (principalement l'héroïne), de nombreuses femmes sans-abri sont venues visiter le centre dans les années 1970 et 1980. Désormais, c'est une troisième vague qui arrive, formée de familles touchées par la crise économique, financière et énergétique qui viennent chercher de l'aide. 1400 colis alimentaires sont d'ores et déjà distribués chaque jour, 300 personnes font la queue pour le petit-déjeuner et 700 pour le déjeuner. En outre, le centre offre une assistance médicale gratuite et des installations permettant aux démunis de se laver.

Le Centre de jour des Capucins affirme sa totale indépendance vis-à-vis des partis politiques et est financé par des sponsors privés. Les coûts s'élèvent à 4 millions d'euros par an, l'État irlandais offrant une subvention de 400.000 euros par an.

Le marché immobilier porte une lourde responsabilité

À première vue, cette nouvelle pauvreté sur l'île irlandaise a de quoi surprendre. En effet, en 2013, l'Irlande a laissé la crise financière de 2008 derrière elle après que le gouvernement a pris des mesures drastiques. Et avec les derniers taux de croissance, le pays semble, au moins statistiquement, renouer avec l'histoire à succès du "Tigre celtique" des années 1990. Pourtant, écrit Junge Freiheit, la détresse est particulièrement frappante dans les grandes villes, se manifestant moins par une pénurie d'emplois que par un manque criant de logement.

Les jeunes n'ont plus guère les moyens de se loger et la location devient extrêmement difficile. À la hausse des loyers s'ajoute l'inflation, qui fait rapidement fondre l'épargne. Le loyer mensuel moyen à Dublin était d'environ 970 euros en 2010, et de 626 euros en dehors de la capitale. En 2021, le loyer mensuel atteindra 1916 euros à Dublin et 1114 euros en dehors de la ville. Le nombre de sans-abri augmente, beaucoup d'entre eux passant la nuit chez des amis ou des connaissances (ce que l'on appelle le Couchsurfing), dormant dans leur voiture ou chez leurs parents.

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L'une des causes principales est probablement à rechercher dans le marché de l'immobilier. Dans les années 1990, sous la pression du néolibéralisme, particulièrement virulent dans les pays anglo-saxons, le gouvernement irlandais s'est retiré du marché du logement social. Sur ce marché du logement social, disait-on, les propriétaires privés se débrouilleraient tout seuls, alors que le gouvernement irlandais, lui, avait un bâton dans les roues depuis 1922. Au sein de l'élite politique, un changement de mentalité s'est opéré, le logement étant davantage considéré comme une marchandise que comme un besoin humain et social. Enfin, l'agence gouvernementale NAMA (National Asset Management Agency) a demandé aux investisseurs institutionnels mondiaux de s'aventurer sur le marché immobilier irlandais, en achetant des crédits dits toxiques issus de la crise financière.

Tout cela, combiné à une crise migratoire, exerce une pression particulièrement forte sur le marché du logement. Les manifestations agressives des habitants de Dublin et de Cork contre les migrants et les nouveaux arrivants montrent que les "Hungergames" en Irlande pourraient bien suivre un scénario particulièrement chaud et bruyant.

Piet.

mardi, 30 mai 2023

Une déclaration de guerre à l'Occident: la Russie sort-elle du dogme climatique?

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Une déclaration de guerre à l'Occident: la Russie sort-elle du dogme climatique?        

Source: https://zuerst.de/2023/05/26/eine-kriegserklaerung-an-den-westen-steigt-russland-aus-dem-klima-dogma-aus/

Moscou. Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Russie ouvre aujourd'hui un nouveau front contre l'Occident - et met ainsi la hache dans l'un des instruments de domination globale de l'Occident: l'idéologie climatique.

Le Conseil scientifique de l'Académie des sciences de Russie a déclaré ces jours-ci, dans le cadre d'un symposium, que le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique n'était probablement pas aussi important qu'on le pensait. Une décision formelle a même été prise à ce sujet.

Le président du Conseil, l'ancien conseiller du Kremlin Sergueï Glazyev, en a fait état sur son canal Telegram. Selon ce dernier, la cause principale des catastrophes climatiques locales n'est pas l'activité humaine, mais l'émission croissante d'hydrogène naturel due à l'évolution des forces gravitationnelles de la Lune et du Soleil.

Glazyev poursuit : "L'augmentation des températures et le mélange de l'ozone et de l'hydrogène sont les principales causes des incendies de forêts et de steppes. Cela est également vrai pour les récents incendies catastrophiques. Cette découverte réfute totalement le concept du Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre a entraîné l'extinction de pans entiers de l'industrie chimique, sans que cela n'ait d'incidence sur la taille des trous dans la couche d'ozone, qui se sont simplement élargis".

L'Académie des sciences veut maintenant présenter ses conclusions au chef du Kremlin, M. Poutine, mais surtout élaborer "les mesures nécessaires dans le domaine de la sécurité nationale et des relations internationales, y compris le Protocole de Montréal et l'Accord de Paris sur le climat".

Ce dernier point serait une bombe politique. Il est possible que la Russie se retire bientôt du front de la lutte contre le CO2 et, par conséquent, des "protocoles climatiques" mondiaux qui constituent la base du commerce mondial des réductions de CO2. Ce serait une déclaration de guerre non dissimulée contre le diktat climatique occidental et toutes ses conséquences.

Par le passé, la participation de la Russie au protocole de Montréal a déjà été critiquée à plusieurs reprises. Ainsi, le scientifique Igor Mazourine écrivait début 2022 dans une chronique pour l'agence de presse "Regnum" : "Sur 30 ans, la somme des pertes des différents pays participant au protocole [de Montréal] a été astronomique. Pour la Russie, elles s'élèvent à 250 à 300 milliards de roubles par an, si l'on ne tient compte que des dépassements de coûts de l'électricité et des pertes dues au remplacement permanent des appareils de réfrigération" (mü).

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lundi, 29 mai 2023

L'Eurasie dans un monde multipolaire

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L'Eurasie dans un monde multipolaire

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/05/25/euraasia-moninapaisessa-maailmassa/

Le Forum économique eurasien s'est réuni à Moscou. Le Forum est un événement annuel de l'Union économique eurasienne (EAEU), qui se tient alternativement dans chacun des États membres de cette Union. L'année dernière, la réunion s'est tenue à Bichkek, au Kirghizstan, et cette année, la Russie a présidé la réunion. L'objectif du forum est de "renforcer la coopération sur le continent eurasien".

Le thème de cette année était l'intégration eurasienne dans un monde multipolaire. Des représentants de plus de cinquante pays ont participé à cet événement de deux jours, qui ne peut donc pas être décrit comme un huis clos de la "Russie isolée du reste du monde".

Au total, le Forum économique a accueilli quelque trente-cinq sessions sur la région eurasienne et ses enjeux: le capital humain, la coopération, la technologie, le marché intérieur, le rôle de l'Union dans un monde en mutation et les orientations stratégiques de développement.

Le président chinois Xi Jinping a également envoyé des salutations par voie virtuelle aux participants et a accueilli l'Union économique eurasienne dans le projet d'infrastructure "la Ceinture et la Route". À la déception de l'Occident, M. Xi avait déclaré auparavant que la Chine et la Russie "renforceraient leur coopération dans de nombreux domaines et continueraient à se soutenir mutuellement sur les questions importantes pour leurs pays".

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Bien que la "Communauté eurasienne" et ses forums aient été qualifiés en Finlande, par exemple, d'"intérêts" russes, l'Union semble servir ses États membres riches en ressources peut-être mieux que l'Union européenne ne sert les siens ? Poutine a rappelé que la Russie a toujours respecté ses engagements envers ses partenaires.

L'événement a abordé des sujets à consonance technocratique mais typiques de notre époque de crise, tels que "la souveraineté technologique comme garantie de la sécurité énergétique et alimentaire", "la réglementation environnementale", "l'organisation des marchés alimentaires", "l'élimination des obstacles au commerce", "le développement de l'esprit d'entreprise dans le nouvel environnement", et même "les leçons tirées de l'ère pandémique" (étonnamment, le test c oro na était encore utilisé par les participants au forum).

Les sessions ont porté sur la numérisation, les TIC, les monnaies numériques et le commerce électronique. La "Stratégie EAEU 2030+" a également été discutée, ce qui a soudainement ressemblé à un parallèle à l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable. Il a également été question de l'"Eurasie verte", avec tous ses objectifs en matière de climat. Peut-être la direction prise par la Russie n'est-elle pas si différente de celle de l'Occident, après tout ?

Les principaux objectifs de développement de l'Union jusqu'en 2045 ont été précisés : quelles actions spécifiques devraient être entreprises pour atteindre les "objectifs de développement de l'intégration" et quelles devraient être les "nouvelles orientations pour le développement stratégique" de l'UEEA. En fin de compte, chaque pays s'efforcera de suivre le rythme de ce que l'on appelle la "quatrième révolution industrielle".

Conformément aux thèmes de l'unité et de la multipolarité, les participants aux sessions réfléchiront également à la coopération entre l'EAEU, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les pays BRICS, ainsi qu'à la transition vers de nouvelles formes de règlement dans le commerce mutuel. Un dialogue a également eu lieu sur l'interaction de l'Eurasie avec l'Indonésie et les pays d'Amérique latine.

Le président russe Vladimir Poutine a été invité à s'exprimer lors de l'événement de mercredi. Il a déclaré que le thème du forum était "très actuel". Selon M. Poutine, des "changements vraiment profonds et fondamentaux" sont en train de se produire sur la scène mondiale, de plus en plus de pays cherchant à "suivre leur propre modèle de développement", sans tenir compte des diktats de l'Occident.

Poutine a de nouveau évoqué la "construction d'une nouvelle architecture plus équitable des relations économiques internationales" et d'un "réseau élargi de partenariats fondés sur le bénéfice mutuel, le respect et la prise en compte des intérêts de chacun". L'importance de ce nouvel ordre est déjà partagée par de nombreux acteurs internationaux, selon le chef d'État russe.

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Poutine n'a pas pu s'empêcher de mentionner la manière dont les "adversaires occidentaux" de la Russie tentent de "persuader ou de faire chanter nombre de ses partenaires pour qu'ils réduisent leur coopération avec la Russie". "Dans ce processus, ils ne se soucient pas le moins du monde des pertes que subiront ces États et leurs peuples", a déclaré M. Poutine.

Malgré tout, M. Poutine a déclaré que l'Union eurasienne "consolidait sa position en tant que centre indépendant et autosuffisant dans un monde multipolaire émergent". Il a également tenu à souligner que la coopération au sein de l'alliance, qui n'a été créée qu'en 2015, "se déroule déjà très bien".

Selon le président biélorusse Alexandre Loukachenko, "de plus en plus de gens prennent conscience que l'ordre mondial unipolaire doit être remplacé par de nouveaux centres de décision qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties dans les relations internationales".

Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev considère que la tâche prioritaire de l'Union est de "créer une zone de marché unique et véritablement sans barrières". Il est convaincu que l'Union deviendra à terme, grâce aux nouvelles voies de transport, "un lien entre l'Europe et l'Asie, entre le Sud et le Nord du monde".

Au vu des résultats du Forum économique, il semble que l'internationalisation et la mondialisation progressent également dans le contexte eurasien. Le "monde multipolaire" de l'avenir ne sera pas dirigé par l'Occident, mais constituera un réseau géopolitique et géoéconomique de plusieurs grandes régions, en concurrence et en compétition les unes avec les autres, parfois en coopération.

Le message des statistiques est clair: l'Allemagne est en récession

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Le message des statistiques est clair: l'Allemagne est en récession

Source: https://zuerst.de/2023/05/27/die-botschaft-der-statistik-deutschland-ist-in-der-rezession/

Wiesbaden/Berlin. On ne peut pas faire plus formel : selon l'Office fédéral des statistiques, l'Allemagne est désormais officiellement en récession. Les chiffres, publiés jeudi en même temps que l'évaluation des statisticiens de Wiesbaden, étaient très attendus. Leur message est affligeant : le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,3% entre janvier et mars par rapport au trimestre précédent et ce, pour le deuxième trimestre consécutif. D'un point de vue purement statistique, il s'agit d'une récession. L'Office fédéral a ainsi révisé son estimation initiale de fin avril, qui faisait état d'une stagnation.

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Avec deux trimestres consécutifs de baisse, on parle de récession technique. Au quatrième trimestre 2022, la performance économique avait également déjà baissé de 0,5 pour cent.

La conjoncture allemande a été freinée avant tout par la contraction de la consommation privée. Celle-ci a baissé de 1,2 % au premier trimestre. On suppose que cela est dû à la perte de pouvoir d'achat des consommateurs en raison de l'inflation élevée.

Cependant, la situation de l'industrie allemande et les mauvaises perspectives pour l'été sont plus graves que les mouvements de dixièmes de pour cent du PIB. Dans l'industrie, la production de mars est restée inférieure de 3,4% à celle de février. Les nouvelles commandes se sont effondrées de 10,7% par rapport à l'année précédente. Les permis de construire ont été inférieurs de 30 pour cent en mars par rapport à l'année précédente. Et les entreprises allemandes ont exporté 5,7 pour cent de moins vers les pays non membres de l'UE en avril. Le commerce avec la Chine a diminué de près de 10 pour cent.

Dans ce contexte, une reprise vigoureuse n'est pas en vue. Le gouvernement allemand prévoit certes une croissance du PIB de 0,4 pour cent cette année, puis une hausse plus importante de 1,6 pour cent en 2024. Mais au vu des chiffres actuels, cela ressemble à un gazouillis dans la forêt. (tw)

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dimanche, 28 mai 2023

La revue de presse de CD - 28 mai 2023

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La revue de presse de CD

28 mai 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Exister, c’est combattre ce qui nous nie. »

Dominique Venner, Le samouraï d’Occident. Pierre-Guillaume de Roux, 2013.

EN VEDETTE

Washington au cœur du chaos ukrainien. Par Nikola Mirkovic

Nikola Mirkovic, président de l’association Ouest-Est et diplômé de l’European Business School, est de nouveau l’invité de TVL pour la publication de son nouvel ouvrage. La volonté de l’auteur est d’analyser les raisons de la guerre et de tenter de formuler des propositions de sortie de crise. Pour se faire, il procède à plusieurs analyses implacables : l’histoire instable de l’Ukraine et sa situation de jeune nation sont plus labyrinthiques qu’on ne le croit. Et la guerre actuelle ne peut se comprendre sans prendre en compte la stratégie du plus grand protagoniste de la crise : les Etats-Unis. Nikola Mirkovic explique, exemples à l’appui, qu’animés par la crainte existentielle de voir apparaître un rival sur le territoire eurasiatique, les Etats-Unis ont encouragé l’entrée des pays de l’ex-bloc soviétique dans l’OTAN malgré la promesse de ne pas avancer un « pouce vers l’Est ». L’auteur multiplie les informations et les révélations sur Joe Biden et ses liens avec l’Ukraine, sur Georges Soros, sur Zelensky, un président moins chevalier blanc que vanté. L’auteur évoque enfin les moyens de sortir de ce conflit pour retrouver la paix et pour que le peuple ukrainien qui souffre ne soit plus considéré comme la variable d'ajustement dans la stratégie de Washington d’affaiblissement de la Russie. Un livre coup de poing et un entretien qui casse bien des tabous. A lire et regarder de toute urgence.

Le chaos ukrainien - Comment en est-on arrivé là ? Comment en sortir ?, par Nikola Mirkovi. Publishroom, 2023.

@CHAINETVL-TVLibertes

https://www.youtube.com/watch?v=V8LItA70ogQ

AFRIQUE

Biden et l'UE se liguent contre les Africains à l'ONU

L'administration Biden s'est officiellement engagée à promouvoir une éducation sexuelle complète à l'échelle internationale et l'Union européenne en est l'un des plus ardents défenseurs. Encore déconcertés par la défaite cuisante subie le mois dernier lors de la réunion de la Commission des Nations unies sur le statut des femmes, l'Union européenne et l'administration Biden ont repris leur combat en faveur d'une « éducation sexuelle complète ». La bataille a repris à la Commission des Nations unies sur la population et le développement, qui produira une résolution non contraignante qui sera néanmoins utilisée pour imposer la révolution sexuelle aux pays en développement. Les délégués des pays traditionnels craignent que la pression continue de l'administration Biden et la lassitude n'aboutissent à un mauvais résultat pour les familles, les enfants et la souveraineté nationale. L'ajout de cette formulation controversée à la résolution annuelle de la Commission donnerait aux puissances occidentales un plus grand poids politique pour promouvoir les programmes d'éducation sexuelle et l'idéologie transgenre parmi les enfants.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/05/18/b...

ARMÉNIE (ou ce qu’il en reste)

Pachinian annonce reconnaitre la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Karabagh

Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a annoncé vouloir reconnaitre la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Karabagh. Une annonce qui a surpris tant elle modifie la situation locale. Entre soutien de l’Arménie au Karabagh, positionnement russe et turc, diplomatie européenne et jeu azéri, comment comprendre cette décision ? Entretien décryptage avec Tigrane Yegavian, membre du comité de rédaction de Conflits, professeur de relations internationales à l’Université Schiller, dernier ouvrage paru Géopolitique de l’Arménie (Bibliomonde, 2023).

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/pachinian-annonce-reconnait...

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BELGIQUE

Entretien avec le groupe Feniks/Flandre : contre-mouvement et collectif métapolitique

Quiconque ouvre régulièrement un journal ou parcourt l'internet a peut-être remarqué qu'une nouvelle étoile brillait depuis peu au firmament du conservatisme et du nationalisme en Flandre. Feniks est un nouveau groupe d'action et un collectif métapolitique qui s'adresse principalement aux jeunes. Il est frappant de constater que les fondements théoriques y occupent une place centrale. Mais le groupe se fait aussi régulièrement entendre par le biais de manifestations et de campagnes dans les médias sociaux. Ce faisant, le groupement ne se concentre pas tant sur les thèmes nationalistes flamands habituels, qui se résument généralement à une synthèse des luttes identitaires et institutionnelles, mais plutôt sur ce qu'il considère comme des développements sociaux plus profonds et plus fondamentaux. Pas d'actions autour de la périphérie flamande de la région bruxelloise ou contre l'islamisation, mais des soirées de formation sur la pensée de Spengler et des manifestations contre l'introduction des pass sanitaires et de l'euro. Après plusieurs manifestations réussies, la publication d'un manifeste volumineux constitué d'essais contre le narratif du mondialisme est désormais à l'ordre du jour. TeKoS s'est entretenu avec Sacha Vliegen, l'un des initiateurs de Feniks.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/05/18/e...

CHINE

Comment l'accord entre la Chine et l'Iran transforme la géopolitique

En 2004, le roi Abdallah II de Jordanie a inventé l'expression « croissant chiite ». À l'époque, les États-Unis et leurs alliés arabes s'inquiétaient de l'influence croissante de l'Iran en Irak et de sa présence au Liban et en Afghanistan, et considéraient ce niveau d'engagement régional iranien comme malveillant. Plus tard, le « croissant chiite » s'élargira lorsque l'Iran s'impliquera en Syrie en 2011 et au Yémen en 2015. Lorsque l'Arabie saoudite s'est efforcée de contenir l'influence iranienne, soit directement, soit en finançant ses propres groupes mandataires, le "croissant chiite" s'est transformé en « croissant du chaos ». Au cours des deux décennies qui ont suivi l'invention de ce terme, le « croissant chiite » est devenu le théâtre de nombreuses violences régionales, notamment les guerres menées par les États-Unis en Irak et en Afghanistan, la guerre civile syrienne, le conflit entre le Hezbollah et Israël et la guerre menée par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) contre les Houthis soutenus par l'Iran au Yémen. Ces conflits sont apparus dans un contexte de détérioration des relations entre les États-Unis et l'Iran.

2000watts.org

https://2000watts.org/index.php/home/reflexion/1326-comme...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

10 français ont participé au Bilderberg 2023 à Lisbonne

Du 18 au 21 mai se sont tenues à Lisbonne les réunions du club paramaçonnique et mondialiste Bilderberg. Parmi les 129 participants, dix représentants français ont pris part à ce rendez-vous annuel privé. Les voici : Gabriel Attal : ministre délégué chargé des comptes publics, homme politique inverti du parti Renaissance, Patricia Barbizet : présidente de Témaris & associés, membre du comité directeur du club Bilderberg, fut la présidente du club paramaçonnique Le Siècle, Valérie Baudson : directrice d’Amundi, financière, Clément Beaune : ministre des transports, haut fonctionnaire et homme politique inverti du parti Renaissance, Thomas Buberl : directeur d’AXA (successeur d’Henri de Castries), banquier et assureur germano-franco-suisse, Henri de Castries : ex-PDG d’AXA, président du comité directeur du club Bilderberg, président de l’institut Montaigne, young leader en 1994 et administrateur de diverses firmes (Nestlé, HSBC, Stellantis), Bernard Émié : directeur de la DGSE, haut fonctionnaire, Antoine Gosset-Grainville : inspecteur des finances issu de l’ÉNA, président du conseil d’administration d’AXA et du Fonds stratégique d’investissement, administrateur à Fnac Darty et à la Compagnie des Alpes, Édouard Philippe : maire du Havre, fondateur et président du parti politique Horizons, ancien premier ministre de la république française, haut fonctionnaire issu de l’ÉNA, young leader en 2011, Patrick Pouyanné : PDG de TotalEnergie. La liste complète des participants au Bilderberg 2023 est en ligne sur cette page : Participants 2023. Au programme de ces conférences qui viennent de se dérouler secrètement au Portugal : l’intelligence artificielle, le système bancaire, la Chine, la transition énergétique, l’Europe, les défis fiscaux, l’Inde, la politique industrielle et commerciale, l’OTAN, la Russie, les menaces transnationales, l’Ukraine et l’hégémonie américaine.

johanlivernette.wordpress.com

https://johanlivernette.wordpress.com/2023/05/21/10-franc...

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Le Cartel de la Réserve fédérale : les huit familles qui dirigent le monde de la finance.

Article de Dean Henderson, journaliste d’investigation. « J’avais archivé cet article qui visiblement n’a pas plu en haut lieu outre-Atlantique puisque le site de l’auteur a été supprimé par les fournisseurs d’accès au Web. J’ai donc décidé de prendre le risque de le traduire pour mes lecteurs afin de les éclairer sur les grands desseins du monde financier apatride. Ce texte un peu décousu mérite une lecture détaillée. J’ai mis en exergue quelques passages en caractères gras. Les propos de ce texte n’engagent que son auteur. »

jacqueshenry.wordpress.com

https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/07/15/le-cartel-d...

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

L’École ouverte à la propagande « trans » par le ministre de l’Éducation nationale

Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, n’est pas aussi inactif qu’on le prétend. Après avoir promu « l’éducation à la sexualité et à la vie affective » à l’école, il a lancé le 17 mai, à l'occasion de la « Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie », une campagne intitulée : « Ici on peut être soi ». Elle s’adresse en soutien « à la fois aux élèves LGBT+ et à tous ceux qui pourraient, pour quelque raison que ce soit, être empêchés de vivre pleinement leur identité », – ce qui pourrait faire du monde, voire susciter des vocations (vit-on toujours « pleinement » son identité ?).

laselectiondujour.com

https://www.laselectiondujour.com/lecole-ouverte-a-la-pro...

Jean-Louis Thiériot : « Le culte victimaire fait que l’on n’admet pas que l’homme soit confronté à des lectures qui le choqueront »

Dans cet entretien, Jean-Louis Thiériot revient sur sa proposition de loi visant à protéger l’intégrité des œuvres des réécritures idéologiques et soulève les enjeux importants qui y sont liés.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/23/457046-jean-louis...

L’OMS pousse à la « masturbation durant la petite enfance » et aux questions d’identité de genre pour les enfants dès 4 ans

Le recentrage de l’Organisation mondiale de la santé sur les préconisations d’« éducation sexuelle » pour les établissements scolaires, visant les enfants dès l’âge de quatre ans, provoque des réactions négatives. Comme l’a rapporté le Daily Mail, les préconisations de l’OMS veulent que les enfants âgés de moins de quatre ans soient encouragés à « poser des questions sur la sexualité » et à « explorer les identités de genre ».

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/jm-loms-pousse-a-la-masturb...

Devenir locataire de son propre logement : quand la propriété est menacée

La proposition de loi visant à établir un contrôle technique des logements et la possibilité de devenir locataire de son propre logement soulèvent des préoccupations quant à l’insalubrité des logements, tout en négligeant les problèmes rencontrés par les propriétaires. Déstabilisation sociétale oblige…

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/27/457130-devenir-lo...

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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

Dominique Venner, dernière victime de la dictature Macron

Ce mardi 21 mai 2023, un colloque d’hommage à Dominique Venner a été scandaleusement interdit par un arrêté ignominieux. Un arrêté publié de manière si tardive qu’un référé liberté – qui aurait certainement autorisé l’hommage – n’était pas possible. La police a donc empêché physiquement la tenue de cet hommage à l’une des grandes figures intellectuelles de la droite française et européenne. Un scandale absolu qui démontre à quel point notre famille de pensée, aussi divisée soit-elle parfois sur certains sujets, est bien l’ennemie principale du pouvoir. Retour sur cet acte dictatorial et ignoble avec un texte de Camille Galic.

polemia.com

https://www.polemia.com/dominique-venner-derniere-victime...

Liberté d’expression en France : plus grande qu’en Russie ou en Chine, ou seulement invalidée d’une autre manière et sur d’autres thèmes ?

Tous les médias mainstream le répètent à l’envi : la liberté d’expression en France est totale, mais… et derrière ce mais sont énumérées de bonnes raisons (mais seulement en apparence)… qui annulent in fine dans les faits toute liberté d’expression réelle effective. Je dis bien toute, mais surtout pour certains groupes dans le cadre de ce qu’on appelle le « deux poids, deux mesures », qui correspond en fait à l’application arbitraire et discrétionnaire de principes en fonction non des actes commis par des personnes, mais de l’appartenance religieuse, idéologique, politique, sociale, ethnique etc. de ces dernières personnes (essentialisation). Des crimes interdits par tous les principes de la déclaration universelle des droits de l’homme. C’est-à-dire que la France ne se distingue en réalité de la Russie ou de la Chine à ce niveau non pas sur le fond, mais uniquement dans la forme et la nature des idées promues et interdites… Et la France est plus discrète… mais pas forcément moins violente ! Elle est plus vicieuse. La France n’est pas une vraie démocratie, mais un rideau de fumée démocratique… Je vais énumérer ci-après quelques-unes des répugnantes et honteuses méthodes utilisées dans ce pays jusqu’à la nausée ultime, et qui empêchent l’émergence de toute véritable démocratie céans.

breizh-info.com

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Edwy Plenel. Trotskyste un jour, trotskyste toujours ?

« Il faudra tout de même qu’on sache qui est vraiment ce monsieur Plenel ». Cette phrase de François Mitterrand, cité par Pierre Péan et Philippe Cohen dans leur enquête La Face cachée du Monde, illustre tout le « mythe », qui s’est construit autour d’Edwy Plenel, construction à laquelle il a lui-même participé. Journaliste emblématique des années Mitterrand, mis sur écoute par l’Elysée dans l’affaire des Irlandais de Vincennes, Edwy Plenel est resté pendant dix ans le maître du Monde, avec Alain Minc et Jean-Marie Colombani. Bien qu’affaibli, en 2003, par les révélations de Pierre Péan et de Philippe Cohen, il a poursuivi sa carrière de redresseur de torts autoproclamé et de journaliste d’investigation aux méthodes contestées. Journaliste brillant pour les uns, revanchard militant peu soucieux de la vérité pour les autres, Edwy Plenel aura quoi qu’il en soit marqué le journalisme de ces trois dernières décennies.

ojim.fr

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La Fabrique du Mensonge, l’affaire Lola : un internaute décortique les manipulations de France 5

Nous avons eu droit dimanche soir à un petit chef d’œuvre de manipulation dans le bien nommé « La Fabrique du Mensonge » consacré à l’affaire Lola. Revue non exhaustive des affirmations fausses/gratuites, inexactitudes et autres procès d'intention. #fil #Lola #AffaireLola #FabriqueduMensonge

fdesouche.com

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Le « complexe industriel de la censure » : Un rapport dresse la liste des 50 principaux groupes travaillant à la censure des Américains

Le site Racket News du journaliste Matt Taibbi (photo) a publié mercredi un rapport détaillé sur les 50 premières organisations engagées dans la censure de ce qu'on appelle la « désinformation » et la « mésinformation ».

mondialisation.ca

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Marc Fauvelle. Profession : syndiqué

En plein renouvellement, la station dirigée par Adèle Van Reeth fait confiance à un ancien de la maison pour pallier le départ à la retraite de Catherine Nayl : Marc Fauvelle, promu directeur de l’information de France Inter en mai 2023.  Pour la directrice, le journaliste est « un très grand connaisseur de la maison et un très grand défenseur du service public ». En interne, les salariés d’Inter sont inquiets de l’arrivée du journaliste, dont la réputation veut qu’il soit cassant, colérique et très exigeant avec ses collègues selon Le Parisien.

ojim.fr/

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Le grand « nudge » climatique

Le rapport de France Stratégie sur le financement de la « transition écologique » n'est que la présentation « d'input » façon McKinsey à une nouvelle concertation factice. Le « climat » est une religion, de la pire sorte qu’il soit : millénariste. Il faut avoir quelques problèmes avec l’appréhension de la réalité pour croire que l’humanité a quelque prise que ce soit sur le « climat » et son évolution. Oui, le climat change, il l’a toujours fait. Et il ne le fait pas à une échelle humaine.

eclaireur.substack.com

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Demain, vivrons-nous dans un monde sans oiseaux ?

Imaginez-vous un instant ne plus entendre le chant des oiseaux, n’avoir sous les yeux qu’un ciel vide et silencieux ? Pourriez-vous vivre dans un tel monde ? Serait-il seulement vivable ? Nombreux sont ceux à s’être réjouis, durant le confinement, de pouvoir de nouveau écouter le chant des oiseaux, rendu plus audible par la réduction de l’activité humaine, et du bruit qu’elle génère. Mais les chiffres sont dramatiques : 60 % des oiseaux des champs ont disparu en quarante ans. Dit autrement, depuis 1980, un quart des oiseaux d’Europe ont tout bonnement disparu, et le chiffre monte à 60 % en milieu agricole. Les principaux coupables ? Selon une étude du CNRS tout récemment parue dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), ils sont au nombre de deux : l’usage de pesticides et l’agriculture intensive.

laselectiondujour.com

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ÉCONOMIE

Le projet de loi industrie verte : la France se tire une balle dans le pied

Le projet de « loi pour l'industrie verte », présenté le mercredi 16 mai en Conseil des ministres, est le principal volet du plan de réindustrialisation souhaité par le président de la République. Le projet vise à relancer l’industrie, devenue le parent pauvre de l’économie française (elle ne représente plus que 10 % du PIB, contre le double il y a vingt ans) tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de l’Hexagone. Le texte se décline en six volets, chacun composé d’un certain nombre d’actions concrètes.

bvoltaire.fr

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2 milliards d’euros, ça fait combien ?

Macron le sauveur vient d’annoncer, en grandes pompes, qu’il va faire un « cadeau » de 2 milliards de réductions d’impôts aux français, sans dire d’ailleurs ni comment, ni quand, car il ne le sait même pas. Tout le monde a applaudi, personne n’a crié au mépris, à la provocation. Acheter 68 millions de français pour 2 milliards d’euros en 10 ans, un exploit médiatique. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que les français ne savent pas compter en milliards et que le discours officiel a remplacé le bon sens dans tous les domaines. 1, 10, 100 milliards, les français ne savent pas ce que cela représente. 2 milliards de réductions d’impôts, oui, et alors ? 3 000 milliards de dettes, oui, et alors ? Le raisonnement s’arrête là. Ça résonne dans les têtes, mais sans raisonner.

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ÉDUCATION

Fiche argumentaire n°18 - Pôle idées : Sauver l’école : restaurer l’enseignement public et libérer l’enseignement privé

Par Marion Maréchal et Agnès Marion. Pap Ndiaye a rendu public mercredi 17 mai, son protocole pour tendre vers une plus grande mixité sociale à l’école privée (cf. Fiche argu n°15) : grâce à la résistance des établissements privés sous contrat, et grâce à la mobilisation des oppositions de droite, ce protocole ne contient finalement aucune mesure contraignante puisque l’école privée gardera sa liberté. Analyse synthétique.

assets.ericzemmour.fr

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ÉNERGIE

Hydroélectricité : l’autre pomme de discorde de la transition énergétique européenne

L’UE regorgerait d’importants gisements hydroélectriques non exploités et potentiellement très utiles pour flexibiliser le système énergétique. Mais comme pour le nucléaire, les ONG tirent la sonnette d’alarme : les effets sur l’environnement d’un redéploiement de la filière seraient dévastateurs. Fin mars 2023, le député Raphaël Schellenberger (Les Républicains) déposait une proposition de loi visant à développer les capacités hydroélectriques françaises. L’idée est, avant tout, d’ « attirer l’attention » sur une énergie décarbonée qui dispose encore d’un important potentiel inexploité, confiait l’élu à EURACTIV France. Les acteurs de la filière électrique acquiescent : ce potentiel équivaudrait à 20 % de la production hydroélectrique française, soit l’équivalent, en consommation, des « importations de charbon et de gaz cet hiver [2022-2023] », clamait sur Franceinfo Jean-Marc Lévy, secrétaire général de France Hydro Électricité (FHE), syndicat des exploitants de centrales hydroélectriques. Actuellement, 2 500 installations — dont 2 270 de moins de 10 mégawatts (MW) — cumulent plus de 25 GW de puissance installée et assurent, chaque année, 10 à 14 % de la production électrique française. Il s’agit de la deuxième source énergétique du mix électrique métropolitain, derrière le nucléaire.

euractiv.fr

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ÉTATS-UNIS

Le rapport Durham confirme la corruption des services de renseignement américains

Le rapport Durham fait peu de bruit en France. Ses conclusions sont pourtant explosives. Le procureur spécial John Durham était chargé de faire la lumière sur les accusations portées contre le candidat antisystème du Parti républicain qui allait devenir Président. D’après le camp démocrate, alors qu’on était dans la dernière ligne droite de la campagne de 2016, Donald Trump était une marionnette de Vladimir Poutine. Comment ? Les Russes auraient détenu un enregistrement vidéo de Trump à Moscou en compagnie de prostituées qu’ils utilisaient pour faire chanter le candidat avec l’espoir d’avoir un Président américain « à leurs bottes » une fois élu. Les adversaires de Trump se sont servis de ces soupçons pour mettre en cause sa légitimité et le FBI a, docilement, lancé une enquête dès le début 2017 qui a duré pendant la majeure partie des 4 ans qu’aura passés Donald Trump à la Maison Blanche…

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FINLANDE

La marionnette nordique du sorcier occidental

La Finlande des contes de fées, élue pays le plus heureux du monde depuis un an, s'est soudain mise en grève. Des rayons de magasins vides, des chauffeurs de transports publics qui refusent de monter dans leurs véhicules, des enseignants et des médecins qui ne veulent plus faire preuve d'altruisme. Le gouvernement finlandais semble être devenu une souris dans les griffes de son propre peuple après la décision d'adhérer à l'OTAN. Ou bien l'OTAN a-t-elle fait du pays nordique une marionnette gesticulant selon ses humeurs, tirant les ficelles rouges et le contrôlant ? Quel est donc le rôle de la petite Finlande dans le Grand Jeu ?

euro-synergies.hautetfort.com

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FRANCE

« Nous allons continuer de nous opposer à la répartition des migrants et porter la voix des Français ! » Interview de Marion Maréchal

« J'étais l'invitée de Benjamin Duhamel dans Face à face sur BFMTV. Au programme : répartition forcée des migrants dans nos campagnes et notre choix de continuer à nous y opposer malgré la volonté de nous culpabiliser, la condamnation de Nicolas Sarkozy et la politisation de la justice, Laurent Wauquiez qui souhaite se faire l'héritier de Macron. » Question : Benjamin Duhamel, fils de… et de…, est-il un journaliste ou un propagandiste ?

https://www.marionmarechal.info

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Face au Goliath bureaucratique, Lisnard est-il David ?

Certains libéraux voient en David Lisnard la dernière chance de la France. D’autres redoutent déjà ses renoncements à venir. Qu’en est-il réellement ? Dans les milieux libéraux français, confinés à la marginalité électorale depuis des décennies par la toute-puissance de la pensée progressiste, le nom de David Lisnard circule telle une confidence, un mot de passe pour initiés. On se dit qu’il est peut-être un coup gagnant de la providence. On n’ose vraiment y croire. On se demande s’il faut cesser de désespérer, le temps de le soutenir ou si, une fois de plus, l’on va être affreusement déçu. Le détestera-t-on un jour comme on déteste aujourd’hui Sarkozy, après l’avoir naïvement supporté ? Est-il doté de l’opiniâtreté, la clarté d’esprit, la fermeté face aux obstacles, le charisme et la culture nécessaires à la conquête de l’Élysée ? Président de la République, serait-il capable de brandir l’idéal de la liberté sans le trahir au premier coup de vent ? Quand les orages de la gauche s’abattront sur lui en rangs serrés – ce qu’ils ne manqueront pas de faire -, volera-t-il en éclats tel un mandarin de LR confit en couardise et en opportunisme ?

contrepoints.org

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Charles Prats : « Le plan d’Attal sur la fraude ? Des mesurettes ! »

Cette semaine, Marc Baudriller reçoit « Dans votre salon » Charles Prats. Vice-président chargé des fonctions de juge des libertés et de la détention au tribunal judiciaire de Paris de 2017 à 2023 puis au tribunal d'Orléans à compter d'avril 2023. Il a été, de 2008 à 2012, membre de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude. Il intervient régulièrement dans le débat public sur la question de la fraude sociale. Sur Boulevard Voltaire, il réagit aux annonces de Gabriel Attal sur la lutte contre la fraude fiscale. Pour lui, ce sont des « mesurettes » et il enfonce le clou : « Le principal problème, c’est 75.300.000 d’assurés sociaux pris en charge pour 67 millions d’habitants. »

bvoltaire.fr

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France Stratégie innove avec… le kolkhoze !

L’économiste Jean Pisani-Ferry a produit un rapport sur les « incidences économiques de l’action pour le climat », destiné à Matignon. Portant précisément sur les « incidences économiques de l’action pour le climat », ce rapport tente d’appréhender plus finement les conséquences macroéconomiques de la transition climatique. Il montre d’ailleurs bien l’ampleur des difficultés à venir et le coût qu’elles pourraient avoir pour les Français, Jean Pisani-Ferry écrivant dans le 7ᵉ point de la synthèse dudit rapport que : « D’ici 2030, le financement de ces investissements, qui n’accroissent pas le potentiel de croissance, va probablement induire un coût économique et social. Parce que l’investissement sera orienté vers l’économie de combustibles fossiles, plutôt que vers l’efficacité ou l’extension des capacités de production, la transition se paiera temporairement d’un ralentissement de la productivité de l’ordre d’un quart de point par an et elle impliquera des réallocations sur le marché du travail. » Traduit en langue française dépouillée des tics de la haute administration, cela signifie tout simplement que nous allons vers… la décroissance.

causeur.fr

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Charlotte Caubel, magistrate, épouse de grand patron et ministre sans patrimoine

C’est la ministre la moins bien dotée du gouvernement, et de loin. Le plus gros actif de la secrétaire d’État à l’Enfance, 50 ans, consiste en un plan d’épargne logement au Crédit agricole, d’un montant de 19 615 €. Elle dispose également d’un compte courant (2 094 €), d’un LDD (3 143 €) et d’un livret A (5 129 €), tous logés chez Rothschild Martin Maurel, la banque privée de Rothschild and Co, prisée par les grandes fortunes et les grands patrons. Au vu du faible patrimoine déclaré par Charlotte Caubel – qui a fait l’objet de vérifications et d’une validation sans réserve par la HATVP –, le choix de cet établissement bancaire de prestige a de quoi étonner. Sauf à se rappeler que la novice en politique est aussi l’épouse d’Alexandre Bompard, le PDG du groupe de distribution Carrefour, qui a touché une rémunération de 4,4 millions € à ce titre en 2021…

liberation.fr

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Pouvoirs de police administrative : maintien de l’ordre ou violation des droits ?

Depuis la fin du processus législatif (et non du processus démocratique) de la réforme des retraites, la société vit dans un régime de trouble permanent. Chaque sortie de ministres ou du président de la République conduit à des attroupements pour manifester sa colère contre la réforme des retraites. Face à cela, les préfets prennent des actes réglementaires pour encadrer voire interdire ces manifestations. Si ce pouvoir d’édiction n’est pas contesté, son utilisation, elle, l’est fortement. Ainsi, sous couvert d’encadrer ces manifestations, ce sont des atteintes graves aux droits et libertés qui sont commises. Fort heureusement, des associations soucieuses des libertés (LDH, Adelico, SAF etc.) ont fait des recours en référé devant le juge administratif pour contester ces arrêtés, souvent avec succès. Cependant, force est de constater une certaine dérive dans l’usage des pouvoirs de police administrative générale des préfets pour maintenir l’ordre.

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Soignants suspendus, sur le chemin de la reconstruction. Reportage

Ils ont perdu leur place. Ils ont perdu leurs repères. Près de deux ans après l’obligation vaccinale qui contraignait par la loi notamment, le personnel du secteur de la santé en France à se faire vacciner sous peine de perte d’emploi, des dizaines de milliers de personnes tentent de se reconstruire, psychologiquement et professionnellement. Dans un documentaire de 25 minutes, le magazine Nexus revient sur ces deux années de crise. Le journaliste Armel Joubert des Ouches est parti dans la Drôme à la rencontre d’Elsa Ruillère et de ses « stagiaires » d’un week-end, venus se reconnecter à eux-mêmes.

breizh-info.com

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GÉOPOLITIQUE

Aventures en OTANistan : Des étincelles à Ibiza, un Bilderberg verrouillé à Lisbonne

Par Pepe Escobar. Le « leadership » du G7 étant embourbé dans un marécage poisseux de superficialité intellectuelle, il était prévisible que le seul ordre du jour au Japon colonisé soit l’imposition de nouvelles sanctions à la Russie. Commençons par une représentation graphique de la situation réelle du Nord et du Sud mondial.

Xian, ancienne capitale impériale et plaque tournante des anciennes routes de la soie : Xi Jinping accueille le sommet Chine-Asie centrale, auquel participent tous les « stans » du Heartland (Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan). La déclaration finale met l’accent sur la coopération économique et sur une « position résolue » contre les révolutions de couleur concoctées par les hégémons. Cette déclaration développe ce que l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l’initiative Ceinture et Route (BRI) sont déjà en train de mettre en œuvre. En pratique, le sommet scelle le fait que le partenariat stratégique Russie-Chine protégera le Heartland.

Kazan : le forum Russie-Monde islamique réunit non seulement des chefs religieux, mais aussi des hommes d’affaires de premier plan de pas moins de 85 nations. La Russie multipolaire évolue parallèlement au sommet de la Ligue arabe à Djeddah, qui a accueilli la Syrie au sein de la « famille arabe ». Les nations arabes se sont engagées à l’unanimité à mettre un terme définitif à « l’ingérence étrangère. »

Hiroshima : le G7 en perte de vitesse, devenu G9 (avec l’ajout de deux bureaucrates non élus de l’UE), impose un ordre du jour unique : plus de sanctions contre la Russie, plus d’armes pour le trou noir en Ukraine et plus de leçons à la Chine.

Lisbonne : la réunion annuelle du Bilderberg – une fête de l’OTAN et de l’atlantisme – se déroule dans un hôtel pas si secret et complètement verrouillé. Le principal point à l’ordre du jour est la guerre – hybride et autre – contre les « RIC » des BRICS (Russie, Inde, Chine).

reseauinternational.net

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GRANDE-BRETAGNE

Forces occultes à la manœuvre : l’Empire vers la 3e guerre mondiale ? (II)

Le second tournant a également lieu au début du XXe siècle : il s’agit de la mise en place du groupe Rhodes-Milner dans l’Empire britannique. Comme le révèle Caroll Quigley dans son livre Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, Cecil Rhodes, puis son ami Arthur Milner, après la mort de Cecil Rhodes en 1902, mettent en place un groupe d’influence « officialisé » en 1909, sous le label de Rhodes-Milner Round table groups. Ce groupe se fixe comme mission de former une élite « éclairée » pour réaliser un contrôle oligarchique et unifié sur l’Empire britannique en pénétrant tous ses centres de pouvoirs. Le but est de munir l’Empire d’une « colonne vertébrale » qui lui permettra de perpétuer sa domination sur le monde au nom de la supériorité de la « race » anglo-saxonne sur les autres peuples. Le groupe Rhodes-Milner venait de créer sa marque de fabrique dans le « soft power » en complément de la canonnière.

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IMMIGRATION/ISLAMISME/REMPLACEMENT

Grooming gangs au Royaume-Uni. Une enquête ouverte après qu’une femme ait affirmé que la police avait été impliquée dans une affaire à Glasgow.

Les révélations autour des Grooming gangs, ces gangs organisés, principalement composés d’extra-européens (beaucoup de pakistanais) qui ont violé, et mis en esclavage des jeunes femmes blanches durant des années au Royaume-Uni, se multiplient. Et l’on découvre, avec de moins en moins de stupéfaction tant cela se banalise, que bien souvent, les autorités étaient au courant de certains faits, mais silencieuses pour ne pas « apparaitre comme raciste », tandis que certains représentants de l’autorité participaient potentiellement, tout simplement, à ces horreurs, comme le montre le témoignage ci-dessous.

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HOMMAGE

J'avais un camarade, par Pierre Vial

Éminent spécialiste des études indo-européennes, reconnu comme tel sur le plan international, Jean Haudry était, comme tous les vrais savants, d'une grande modestie. Son « Que Sais-Je » sur les Indo-Européens (réédité par Terre & Peuple) avait été un beau succès de librairie. Jean était un bourreau de travail et avait accumulé les ouvrages érudits sur le monde indo-européen. Nous pouvons fournir à ceux qui le demanderaient une Bibliographie. Jean avait joué un rôle déterminant dans la création de l'Université Jean-Moulin. Il avait été le doyen de la Faculté des Lettres. Dès que cela avait été possible il avait fait en sorte que me soit proposé un poste au sein du département d'Histoire et j'avais donc rejoint l'équipe de nos amis implantés dans cette université, vite dénoncée, évidemment, par les gardiens du politiquement correct, comme un repaire de mal-pensants. Mais, plus important, pour moi, que le côté universitaire, Jean était un homme fidèle à notre conception du monde : son Honneur s'appelait Fidélité. A la différence de certains il ne se cachait pas derrière son petit doigt et avait immédiatement donné son accord pour être le vice-président (avec Jean Mabire) de Terre & Peuple. Nous avons partagé bien des aventures, y compris dans le travail de pénétration de certains milieux a priori bien éloignés de notre façon de voir les choses mais dont nous avons soigneusement tiré un parti fort intéressant, sur lequel je resterai discret. Jean était un combattant. Toujours prêt à donner le meilleur de lui-même lorsque je lui proposais un de ces coups tordus dont nous avions le secret. Je sais, mon camarade, que tu seras encore à mes côtés pour les dernières étapes. Et que je te retrouverai là où sont nos Grands Anciens.

terreetpeuple.com/

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HONGRIE

Hongrie : la délégation CONT ose tout, c’est à ça qu’on la reconnaît

Des envoyés de la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen (CONT) étaient à Budapest à la mi-mai pour une tournée d’inspection. Sous couvert de fausse objectivité et peinant à dissimuler la nature politique de leur démarche, certains membres de cette commission se sont adonnés à un exercice bien connu : l’inquisition orbanophobe.

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ITALIE

« La gauche italienne, par pur intérêt politique, brandit le spectre du “fascisme”, alimentant ainsi la fracture sociale entre les Italiens » : Entretien avec Rachele Mussolini.

Rachele Mussolini est conseillère municipale de Rome pour Fratelli d’Italia depuis 2016. Notre confrère Alvaro Pena a réalisé un entretien pour The European Conservative que nous avons traduit et que nous vous proposons ici.

breizh-info.com

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LECTURE

Spécial Russie de la revue Éléments, 5 questions à François Bousquet son rédacteur en chef

Première question : « Après un premier hors-série sur le paganisme, Éléments en publie un second sous le titre « Notre Russie ». Ce numéro copieux reprend 24 articles de la « revue des idées » entre 1978 et 2022. En plein conflit russo-ukrainien ou américano-russe comme on voudra, vous ne donnez pas dans la provocation ? »

Réponse : « L’anti-provocation plutôt. La provocation, c’est le bombardement médiatique intensif contre la Russie. Vue depuis Washington, Hollywood et Paris, sous-préfecture de l’Empire du bien, la Russie c’est l’Empire du mal ; Poutine, le chancelier Palpatine, le seigneur noir des Sith ; et le groupe Wagner, son armée de clones et de mercenaires. L’Amérique ne parvient pas à se défaire du récit manichéen qu’elle a créé et auquel elle a fini par croire. Sous l’URSS, elle ciblait déjà la Russie. Nous aussi, à ceci près qu’on ne l’ajuste pas avec la lunette d’un fusil ou d’un char, mais avec une paire de jumelles. Le plus frappant quand on lit ce hors-série consacré à la Russie, c’est la continuité éditoriale d’Éléments, d’abord à rebours du courant anticommuniste primaire, puis du courant néo-conservateur primaire et aujourd’hui à rebours du courant occidentaliste primaire, je n’ose parler du courant huntingtonien primaire. Car Samuel Huntington était largement moins bête que ses émules français et européens. Français et Européens relevant ici plus de la clause de style que de la réalité, tant la formule d’Éric Besson sur les néoconservateurs américains à passeport français reste sur les plateaux TV dramatiquement d’actualité. »

Éléments hors-série N°2, Notre Russie, une histoire incorrecte, 132 p., 11,90 €, en kiosque et sur www.revue-elements.com

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L’urgence climatique en question

La responsabilité de l’être humain dans le réchauffement ou le dérèglement climatique (lequel implique qu’il y aurait eu un jour un « règlement »…) est quotidiennement avancée comme une évidence par la doxa. Le débat public gagnerait pourtant à la prise en compte de voix divergentes telles celles de Steven E. Koonin, professeur de physique théorique et ancien sous-secrétaire d’État à la science dans l’administration Obama (auteur de Climat, la part d’incertitude, Éditions l’Artilleur), d’Alban d’Arguin, un des pionniers de la lutte contre les éoliennes en France (Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale, Éditions Pardès), de Christian Gerondeau, ingénieur polytechnicien qui travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans (Les douze mensonges du GIEC, Éditions l’Artilleur) ou encore de Guillaume Sainteny, ancien directeur des Études économiques et de l’Évaluation environnementale au ministère de l’Écologie (Le climat qui cache la forêt – Comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement, Éditions Rue de l’Échiquier). Des recensions de ces ouvrages ayant déjà été proposées par Polémia, le texte qui suit n’a d’autres fins que de rappeler quelques éléments d’information générale utiles à la réflexion.

polemia.com

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Michel Geoffroy : Quand la réalité dépasse... la science-fiction !

Michel Geoffroy est énarque et brillant essayiste. Son livre La super classe mondiale contre les peuples a rencontré un vif succès et plus d’un demi-million de téléspectateurs ont suivi l’entretien qu’il avait accordé à TVL. Michel Geoffroy intervient aussi régulièrement dans l’émission Le Nouvel I-Media animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin. Mais c’est un Michel Geoffroy bien différent qui se présente à nous avec son nouveau livre Bienvenue dans le meilleur des mondes. Dans cet essai, l’auteur a pour ambition de montrer que notre réalité est en train de dépasser les sombres prévisions de la science-fiction. Et si d’ailleurs, ce genre littéraire et cinématographique souvent déconsidéré avait plus à nous apprendre sur notre monde contemporain que nous le croyions ? On oppose souvent fiction et réalité, utopie et réalisme. Pourtant, à la lecture de l’ouvrage, il apparaît important, à bien des égards, de revisiter ce dualisme. Quand la réalité dépasse la science-fiction.

Bienvenue dans le meilleur des mondes, Michel Geoffroy. La Nouvelle Librairie, 2023.

tvl.fr/

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Les humanités sont la condition de la démocratie. Entretien avec Enzo Di Nuoscio

S’il est de bon ton de condamner les « populismes », les dangers inhérents de la démocratie sont rarement interrogés. Le risque est pourtant de donner le pouvoir à l’aboyeur public, parce qu’il parle fort et haut. Pour que la démocratie survive, il faut plus de littérature, de philosophie et de roman, et pas seulement de la technique.

Pourquoi les humanités sauveront la démocratie, par Enzo Di Nuoscio. Puf, 2023.

revueconflits.com

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De la diversité des frontières

Quand l’histoire rencontre le droit, la géographie trinque ! En particulier si cela concerne les frontières, ces délimitations politiques conclues entre États voisins ou bien ces bornages administratifs opérés entre régions, provinces ou pays fédérés au sein d’un même État. En fonction de l’échelle pratiquée, on peut remarquer que le tracé frontalier peut ne pas être rationnel. C’est le thème principal de l’Atlas des frontières insolites de Zoran Nikolić traduit de l’anglais par Philip Essertin. En lisant son sous-titre, on comprend que l’ouvrage aborde « Enclaves, territoires inexistants et curiosités géographiques ». Sous cette dernière appellation, l’auteur y intègre la principauté d’Andorre avec ses deux co-princes (l’évêque d’Urgell en Espagne et le chef d’État français) et la république monastique autonome du Mont-Athos dont l’accès est toujours interdit aux femmes en dépit des hurlements hystériques fréquents des prétendantes au matriarcat wokiste.

Atlas des frontières insolites, de Zoran Nikolić. Armand Colin, 2022.

euro-synergies.hautetfort.com

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MONDIALISME

L’OMS, un cheval de Troie ?

Le reporter canadien James Corbett, qui suit les activités de l’OMS depuis 15 ans, rappelle dans une vidéo de 15 minutes les racines historiques de cette organisation et les nouveaux enjeux du pouvoir « bio-sécuritaire » au niveau mondial. Il met en garde contre une évolution qu’il juge effrayante d’obligations, notamment avec le nouveau traité pandémique et le nouveau règlement sanitaire international qui devraient être ratifiés en 2024. L’urgence est extrême, dit-il. A l’invitation de la commission d’enquête citoyenne nationale canadienne sur l’OMS, il a consacré son épisode 442 à exposer en moins de 15 minutes la prise de pouvoir de l’OMS et du complexe « bio-sécuritaire » sous-jacent, qui a lieu actuellement au détriment des populations et des États. En Suisse, une pétition de 2021 pour mettre sur pied une commission d’enquête indépendante n’avait pas eu d’écho politique, et plus récemment une initiative demandant une commission d’enquête extraparlementaire élue par le peuple est en cours de récolte des 100 000 signatures nécessaires pour que la population suisse décide de l’opportunité de mettre ce gremium (assemblée) sur pied.

covidhub.ch

https://www.covidhub.ch/oms-cheval-de-troie/

OTAN

Bases militaires américaines

Un réseau d'installations militaires américaines est présent dans pratiquement tous les pays d'Europe. L'OTAN constitue l'élément essentiel de la présence politico-militaire de Washington. Le Pentagone a construit un réseau dense d'infrastructures militaires autour de la planète. Il s'agit avant tout d'un réseau de bases militaires situées dans les principaux carrefours géopolitiques et sites géographiques où Washington projette sa puissance. Ce concept définit la domination régionale globale de Washington depuis 1823, date du discours annuel du président américain James Monroe devant le Congrès où il déclara ses principes de politique étrangère.

euro-synergies.hautetfort.com

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Le Petit Théâtre des Opérations : Jamais sans ma vodka

En 1942, durant la bataille de Stalingrad, le lieutenant Bezdidko est une légende, capable de coller un obus sur la truffe d'un officier allemand avec une précision diabolique. Son secret ? La vodka. Aussi, quand l'intendance a tenté de l'en priver... tout a brièvement dégénéré.

@1OdieuxConnard

https://www.youtube.com/watch?v=q4CWiQzfUb0

PROCHE-ORIENT

Accord entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : un coup de maître

Dix jours après l’accord signé à Pékin qui met fin à sept ans de gel des relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, il est encore difficile d’en mesurer toutes les conséquences. Il est néanmoins d’ores et déjà certain que c’est un événement majeur qui aura des implications bien au-delà du Moyen-Orient. En quelques mois, la « méthode » chinoise aura réussi là où celle des Américains et des Européens a échoué pendant dix ans avec l’accord sur le nucléaire iranien. Cela augure peut-être une nouvelle ère de la résolution des conflits avec comme mots clés : non-ingérence, respect de la souveraineté et des cultures, prises en compte des intérêts économiques, versus, « nos valeurs », carotte et bâton des sanctions.

iveris.eu

https://www.iveris.eu/list/notes/560-accord_entre_larabie...

RÉFLEXIONS

La logique de l'hégémonie. Par Alexandre Douguine

Il n'y a donc qu'une seule hégémonie. L'hégémonie est le capitalisme, la société capitaliste occidentale moderne. Mais le capitalisme ne se transforme pas immédiatement en hégémonie. Qu'est-ce qui le transforme en hégémonie ? La logique interne de l'hégémonie elle-même. Le capitalisme entre dans la phase d'hégémonie à un certain moment, lorsque l'universel, qui est dans sa structure même, commence à prévaloir sur les questions nationales individuelles. Il n'y a qu'une seule hégémonie, elle est universelle et surgit dans toutes les sphères de la vie. Devenue explicite, elle commence à abolir les États-nations et à les soumettre complètement.

euro-synergies.hautetfort.com

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Il y a près de quatre ans, Polémia annonçait la dictature Macron

Le samedi 23 novembre 2019 avait lieu, à Paris, le 5e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. Le thème était largement prémonitoire : « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ». Alors que l’évidence de cette dictature Macron éclate en plein jour aux yeux de tous les Français ayant un cerveau à peu près en état de marche, il nous semble important de réunir dans cet article ci-dessous l’ensemble des interventions de cet après-midi de novembre 2019. En quelques heures, les interventions se sont succédé, offrant un large éventail d’analyses et de pistes de résistances. Michel Leblay, bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie, était sur place et a pris des notes sur chaque discours. Un gros travail que nous republions, accompagné des vidéos de toutes les interventions. Alors que les dérives liberticides d’Emmanuel Macron s’amplifient chaque jour, le contenu de ce colloque nous apparaît primordial.

polemia.com/

https://www.polemia.com/il-y-a-pres-de-quatre-ans-polemia...

Catastrophes et cauchemars - Impact de la politique coronaviresque sur les relations humaines, familiales

Presque tous les médias sont désormais disposés à aborder les effets de la politique adoptée lors de la pandémie. Cependant, ils se limitent principalement aux « possibles » dommages médicaux. Nous trouvons ainsi des rapports sur les souffrances considérables des personnes concernées, conséquences des vaccinations. Même le ministre allemand Lauterbach l'admet et parle de la nécessité d'aider les malades. Les fermetures d'écoles et l'obligation de porter un masque pour les enfants sont également de plus en plus critiquées. Mais qu'en est-il des conséquences sociales qui se sont répercutées sur le cercle d'amis et les relations familiales ?

euro-synergies.hautetfort.com

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RUSSIE

Liquidation du chaudron de Bakhmout, ukroterrorisme, Michoustine à Pékin.

Par Xavier Moreau

Au sommaire du bulletin n° 135 : Économie. Augmentation de la consommation d’énergie russe en Asie ; carte MIR en Iran ; partenariat Iran-Indonésie. Diplomatie : partenariat stratégique Russie-Vietnam ; Pachinian lâche le Nagorno-Karabakh ; axe commerciale Russie-Azerbaïdjan-Iran ; rencontre Poutine-Dodik ; Michoustine à Pékin. Terrorisme : Protassovitch pardonné par Loukachenko ; ukroterrorisme à Belgorod. Armement : F-16 le suspens. Considération militaire : faut-il croire Prigogine ? Bakhmut redevient Artemiovsk ; Que va faire l’OTAN ? Que va faire la Russie ; solution « à la coréenne » ; situation à Donetsk. Carte militaire.

Stratpol

https://odysee.com/@STRATPOL:d/1352:4?src=embed

Russie Occident, l’autre guerre de 100 ans (première partie)

Daniel Arnaud est un auteur français résidant en Russie à Saint-Pétersbourg. Il nous a proposé une étude assez fouillée de la situation actuelle placer dans une perspective historique plus large. Nous publions aujourd’hui la première partie de son texte. Publication qui sera suivie de deux autres.

« Lorsque, le 24 février 2022, les forces militaires russes ont franchi la frontière de l’Ukraine, j’étais à Saint Pétersbourg. J’ai partagé la surprise, l’inquiétude des Russes. J’ai aussi partagé les mêmes difficultés que ceux d’entre eux dont les affaires dépendaient des relations entre l’UE et la Russie, et se faisaient en devises. Mais, en ce qui me concerne, passé les premiers jours de sidération, je me suis souvenu de ces nombreux matins des vingt dernières années où, découvrant, au lever, une nouvelle action hostile des États-Unis contre la Russie, je m’étais demandé : combien de temps encore ? Quand s’usera la patience russe ? Quand est-ce que l’affrontement quittera le terrain économique, et celui de l’information, pour celui du champ de bataille ? Et lorsque la pluie de sanctions s’est abattue sur la Russie, la preuve d’une préparation longue, animée par une volonté stratégique au long cours (celle des USA), s’étalait enfin au grand jour. On ne réunit pas en quelques jours l’Union Européenne entière autour de mesures aussi draconiennes, et économiquement sensibles, elle à qui il faut habituellement des années pour discuter de normes telles que la taille des œufs que les poules ont le droit de pondre sur son territoire ! »

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Russie Occident, l’autre guerre de 100 ans (deuxième partie)

Dans la première partie, nous proposions d’envisager le conflit entre la Russie et l’Ukraine, dans la perspective historique élargie d’une guerre de 100 ans opposant, depuis 1917, la Russie et l’occident. Nous suggérions aussi que le conflit idéologique entre propriété privée et collective des moyens de production ne s’était pas éteint, mais transformé en une opposition entre économie libre-échangiste complètement dégagée de toute intervention étatique, et les économies russe ou chinoise, laissant une large part à la planification par l’état.

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SANTÉ

L’hydroxychloroquine, un traitement efficace contre la Covid-19 « saboté depuis le début » : « Il faut qu’il y ait une commission parlementaire à ce sujet », entretien avec le Professeur Raoult

Dans le cadre d’un entretien en compagnie du Professeur Raoult, l’ancien président de l’IHU-Méditerranée évoque plusieurs sujets incontournables de l’actualité scientifique et médicale : l’étude rétrospective qui confirme l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine (HCQ) chez les patients atteints de la Covid-19; la certification des données issues de cette étude, par huissier, afin de garantir leur transparence totale et leur accès libre à tous les scientifiques (via deux bases de données internationales, « l’une américaine, l’autre chinoise »); la déformation médiatique de ses propos au sujet des vaccins; la question de la surveillance de l’industrie pharmaceutique afin d’éviter ses dérives; mais aussi bien d’autres questions brûlantes...

francesoir.fr

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Effets indésirables des vaccins contre le covid-19 : les victimes s'organisent

Si la pandémie du covid-19 est officiellement terminée, la question des conséquences à long terme de la maladie et des vaccins reste actuelle, surtout pour ceux qui souffrent du covid long ou qui ont subi des effets secondaires suite à la vaccination. Si certains estiment que la discussion de ces effets a été trop longtemps maintenue sous cloche, on observe plusieurs initiatives récentes au niveau international qui montrent que les victimes sont désormais en train de s’organiser sur le plan non seulement médiatique mais aussi légal.

laselectiondujour.com

https://www.laselectiondujour.com/effets-indesirables-des...

UKRAINE

Explosion d’uranium appauvri en Ukraine : l’Europe au bord de la catastrophe écologique

Sputnik News s’est entretenu avec Chris Busby, physico-chimiste et secrétaire scientifique du Comité européen sur les risques radiologiques, sur la façon dont la décision de l’Occident de fournir des munitions à l’uranium appauvri (UA) à l’Ukraine a potentiellement provoqué une catastrophe écologique à l’échelle du continent. Voici l’intégralité de sa réponse.

lecridespeuples.fr

https://lecridespeuples.fr/2023/05/23/explosion-duranium-...

UNION EUROPÉENNE

Le partenariat oriental, le pari géopolitique de l’UE qui coule l’Europe

La cooptation par l’UE de six anciens pays soviétiques les a transformés en champ de bataille pour une guerre hybride contre la Russie et a fondamentalement sapé l’architecture de sécurité européenne. En février 2007, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, Vladimir Poutine a prononcé un discours très incisif qui marquait la confiance retrouvée de la Russie et annonçait le désir et la volonté de Moscou de jouer un rôle de premier plan dans les relations internationales. Le président russe y a critiqué les tentatives dangereuses et futiles des États-Unis de créer un ordre mondial unipolaire alors que de nouveaux pôles émergent. Il a également souligné avec force que l’expansion de l’OTAN et le déploiement de systèmes de missiles en Europe de l’Est constituaient une menace pour la sécurité de la Russie. Les États-Unis ont considéré son discours comme un acte de défi : les relations américano-russes sont devenues plus froides et plus tendues, et Washington a commencé à élaborer de nouveaux plans pour contenir les aspirations légitimes de la Russie. La mise en œuvre de ces plans nécessite une coopération plus étroite entre l’OTAN et l’UE : poussée par les États-Unis, l’UE décide d’intensifier son engagement dans l’espace post-soviétique. Bien entendu, l’UE s’est toujours intéressée aux pays situés en dehors de ses frontières. Par exemple, la Stratégie européenne de sécurité (SES) de 2003 avait déjà recommandé un « engagement préventif » par la promotion d’un « cercle de pays bien gouvernés à l’est de l’Union européenne », mais il manquait un cadre institutionnel pour coordonner les efforts. Le changement de rythme a été préconisé par les États-Unis après le discours de Munich.

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Les mors de la censure se resserrent

Pour renforcer les dispositions des DSA et DMA, Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, à présent grand inquisiteur d’Europe et accessoirement prédicateur de la 3ème guerre mondiale, annonce : « Je vais annoncer cette semaine quelles sont ces plateformes systémiques ». Il a ajouté quelles sont de « 19 et 25 ». Les très grandes plateformes en ligne, comme Twitter, Facebook ou Amazon, devront appliquer dès septembre la nouvelle législation de l’UE entrée en vigueur en novembre pour éliminer les zones de non-droit sur internet. Pourquoi attendre septembre l’application d’un machin décrété 10 mois avant ? Sont notamment ciblés par les services de la Commission « les discours haineux, le respect de la vie privée et la désinformation ». Avec ce dernier terme, nous sommes au cœur du problème, au cœur de l’objectif. Sous couvert de protéger les gens du harcèlement en ligne, de toutes les formes finissant par phobe, l’inquisition vise surtout ce qu’elle appelle les faiseurs de fake news, les désinformateurs. Pour beaucoup de gens, ces « infox » sont de la réinformation, de l’acquisition de connaissance, de l’ouverture d’esprit, un centre de réveil. Les créateurs de contenus « résistants » sont les antithèses de la pensée unique.

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samedi, 27 mai 2023

Dimitrios Kisoudis : Europe centrale et multipolarité

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Dimitrios Kisoudis: Europe centrale et multipolarité

Bron: https://www.pi-news.net/2023/05/dimitrios-kisoudis-mittel...

Le volume de la collection Kaplaken "Mitteleuropa und Multipolarität" de Dimitrios Kisoudis est paru aux éditions Antaios à Schnellroda (cf. infra).

L'Allemagne n'est pas l'Occident ou l'Est, mais les deux à la fois et surtout, elle est un pont. C'est la conviction de Dimitrios Kisoudis, journaliste et conseiller politique du porte-parole de l'AfD Tino Chrupalla au Bundestag allemand, et c'est dans ce petit volume concis et précis qu'il raconte la courte histoire de l'idée de Mitteleuropa.

La Mitteleuropa est la figure géopolitique du tristement célèbre "Sonderweg allemand" (la "voie particulièrement de l'Allemagne"). L'Allemagne appartient au centre - ni géographiquement ni politiquement, l'Allemagne n'a jamais été "l'Ouest" : elle a été forcée de prendre le chemin de l'Ouest.

Aujourd'hui, il apparaît que ce chemin n'est pas un chemin de salut. Qu'est-ce que les puissances victorieuses avaient identifié comme défauts allemands après 1945 ? Le militarisme et l'obéissance à l'autorité. Le "Pflichtethos" allemand originel a été réinterprété en "Kadavergehorsam" (obéissance perinde ac cadaver). La "rééducation" est passée par là !

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Pour échapper au danger de la "Wokeness" occidentale, l'Allemagne doit désormais reprendre son "Sonderweg". Sur cette "voie spéciale", l'Allemagne avait déjà découvert la multipolarité - qu'elle doit faire revivre.

    - L'économiste Friedrich List a conçu l'Union douanière allemande comme une grande région d'Europe centrale.

    - L'homme politique Friedrich Naumann voulait transférer l'idée de Saint Empire romain de la nation germanique à l'idée de Mitteleuropa dans l'ordre moderne des grandes régions.

    - Pendant plus d'un siècle, l'idée d'une Mitteleuropa dirigée par l'Allemagne a marqué la politique. Elle a trouvé son apogée dans l'idée d'un bloc continental allant de l'Europe centrale à l'Asie de l'Est.

Parmi beaucoup d'autres, Kisoudis cite ici le père de la gymnastique, Turnvater Jahn : "L'Allemagne, si elle est unie avec elle-même, pourra un jour être la fondatrice de la paix perpétuelle en Europe, l'ange gardien de l'humanité".

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Oui, c'était à l'évidence du pathos ! Et pourtant, ce n'est pas du tout faux. Il y a des siècles déjà, l'idée de la Mitteleuropa a fait entrer le Saint Empire romain de la nation germanique dans l'ère moderne. Aujourd'hui, une véritable conception de la Mitteleuropa pourrait être plus attrayante que jamais.

Car nous sommes entrés dans l'ère de la multipolarité. L'idée d'un monde de grands espaces égaux revient d'Asie en Allemagne. Alors que la Pologne enfonce un coin dans le continent avec son initiative des Trois Mers, l'Allemagne, elle, devrait au contraire construire un pont entre l'Ouest et l'Est.

Kisoudis appelle à une initiative d'Europe centrale, au-delà de l'UE et de l'OTAN. Un petit ouvrage de base très intéressant.

" Dimitrios Kisoudis : Mitteleuropa und Multipolarität, Schnellroda : Antaios 2023, 86 p., 10 € - à commander ici: https://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/176668/mitteleuropa-und-multipolaritaet

vendredi, 26 mai 2023

L'histoire du "secteur américain"

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L'histoire du "secteur américain"

Patrick Poppel

Beaucoup font remonter la fin du Moyen Âge à la découverte de l'Amérique en 1492. Et en effet, cette année-là a marqué le début d'une nouvelle ère, car la découverte et la colonisation qui s'en est suivie sur ce continent ont généré à long terme une civilisation entièrement nouvelle. L'immigration de nombreux peuples européens a donné naissance à une copie de l'Europe. Malheureusement, il s'agit d'une mauvaise copie avec des valeurs totalement nouvelles.

Alors que la colonisation de l'Amérique par les monarchies européennes avait pour objectif principal l'exploitation des ressources naturelles, les États-Unis d'Amérique ont pris un tout autre tournant après leur indépendance. Avec un zèle missionnaire, les fondateurs des États-Unis se sont lancés dans le projet de créer une nouvelle société. Il est intéressant de noter que la création des États-Unis coïncide avec la Révolution française.

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Patrick Poppel en compagnie d'Alexandre Douguine à Vienne, à la tribune de l'Institut Souvorov.

Et tout comme Napoléon Bonaparte a essayé de "faire le bonheur" de toute l'Europe avec l'esprit de la Révolution, la politique étrangère des États-Unis poursuit aujourd'hui un but similaire. L'armée américaine tente d'apporter "la paix et la démocratie" dans les pays les plus éloignés.

Il fut un temps où, dans Berlin occupé, il y avait une frontière de secteur à laquelle se terminait aussi le secteur américain. Et le panneau qui l'indiquait pourrait être placé aujourd'hui dans les pays baltes, à la frontière avec la Biélorussie et dans le Donbass, puisque l'est de l'Europe se trouve déjà tout entier dans le secteur américain. Toutefois, cela n'a pas été réalisé par des moyens militaires, mais par des constructions politiques telles que l'OTAN et l'UE.

Le secteur américain cherche toujours à s'étendre.

Mais il est désormais confronté à deux grandes puissances, la Russie et la Chine, qui continueront à défendre leurs intérêts nationaux et leur sécurité à l'avenir.

Si une ère américaine a réellement commencé en 1492, elle s'est terminée en février 2022 avec l'opération spéciale russe.

Patrick Poppel

jeudi, 25 mai 2023

Le partenariat oriental, le pari géopolitique de l'UE qui coule l'Europe

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Le partenariat oriental, le pari géopolitique de l'UE qui coule l'Europe

Laura Ruggeri

Source: https://laura-ruggeri.medium.com/partenariato-orientale-l...

La cooptation par l'UE de six anciens pays soviétiques les a transformés en champ de bataille pour une guerre hybride contre la Russie et a fondamentalement sapé l'architecture de sécurité européenne.

(Traduction de Eastern Partnership, the EU's Geopolitical Gamble Leading Europe Into the Abyss - Strategic Culture (strategic-culture.org) - (Partenariat oriental, le pari géopolitique de l'UE menant l'Europe à l'abîme).

En février 2007, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, Vladimir Poutine a prononcé un discours très incisif qui marquait la confiance retrouvée de la Russie et annonçait le désir et la volonté de Moscou de jouer un rôle de premier plan dans les relations internationales. Le président russe y a critiqué les tentatives dangereuses et futiles des États-Unis de créer un ordre mondial unipolaire alors que de nouveaux pôles émergent. Il a également souligné avec force que l'expansion de l'OTAN et le déploiement de systèmes de missiles en Europe de l'Est constituaient une menace pour la sécurité de la Russie. Les États-Unis ont considéré son discours comme un acte de défi : les relations américano-russes sont devenues plus froides et plus tendues, et Washington a commencé à élaborer de nouveaux plans pour contenir les aspirations légitimes de la Russie. La mise en œuvre de ces plans nécessite une coopération plus étroite entre l'OTAN et l'UE : poussée par les États-Unis, l'UE décide d'intensifier son engagement dans l'espace post-soviétique.

Bien entendu, l'UE s'est toujours intéressée aux pays situés en dehors de ses frontières. Par exemple, la Stratégie européenne de sécurité (SES) de 2003 avait déjà recommandé un "engagement préventif" par la promotion d'un "cercle de pays bien gouvernés à l'est de l'Union européenne"(1), mais il manquait un cadre institutionnel pour coordonner les efforts. Le changement de rythme a été préconisé par les États-Unis après le discours de Munich.

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En mai 2008, lors du Conseil "Affaires générales et relations extérieures" de l'UE à Bruxelles, la Pologne et la Suède ont présenté la proposition d'un partenariat spécial avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Belarus, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine. Lors du sommet de Prague en mai 2009, le concept a été officiellement traduit en Partenariat oriental (PE).

Ostensiblement, le partenariat oriental a été lancé pour renforcer la coopération économique et politique entre l'UE et les anciens pays soviétiques parallèlement à la coopération avec la Russie, mais il est vite apparu que ses véritables objectifs étaient tout autres : arracher ces pays à la Russie, les entraîner dans la sphère d'influence occidentale où ils étaient censés contribuer à la politique de sécurité et de défense commune de l'UE et, enfin et surtout, les transformer en rampe de lancement pour la guerre hybride qui serait menée contre la Russie.

Il n'est pas surprenant que les "architectes" du partenariat oriental aient été deux russophobes notoires, tous deux bien ancrés dans le réseau d'influence anglo-américain.

Radosław Sikorski, ancien membre du think tank néocon American Enterprise Institute, avait renoncé deux ans plus tôt à sa citoyenneté britannique, mais pas à sa loyauté envers le Royaume-Uni, pour devenir d'abord ministre de la défense, puis ministre des affaires étrangères dans sa Pologne natale. Son ami et collaborateur, Carl Bildt, Premier ministre impopulaire et ministre des Affaires étrangères en Suède, avait occupé des postes de premier plan dans d'influents groupes de réflexion atlantistes. En tant que lobbyiste enthousiaste de la guerre, il avait lui aussi entretenu des relations très étroites avec les néoconservateurs américains qui l'utilisaient pour faire avancer leur agenda en Europe : dans les câbles diplomatiques américains publiés par Wikileaks, Carl Bildt était décrit comme "un chien de taille moyenne avec l'attitude d'un gros chien", une description peu flatteuse mais appropriée pour quelqu'un dont le travail consiste à protéger les intérêts de son maître. La trahison de la neutralité formelle de son pays et la collaboration avec une puissance étrangère remontent aux années 1980, lorsqu'il a transmis des documents gouvernementaux confidentiels à un attaché d'ambassade américain(2).

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Le Partenariat oriental a été inauguré par l'Union européenne à Prague le 7 mai 2009, alors que l'Europe souffrait encore de sa pire récession économique. Le lendemain, dans la même ville, le sommet "Corridor Sud - Nouvelle route de la soie" a vanté les mérites d'une voie d'approvisionnement en gaz naturel depuis le gisement azerbaïdjanais de Shah Deniz (exploité par BP, qui en est également le principal actionnaire) vers les marchés européens. Le corridor gazier méridional, d'une valeur de 33 milliards de dollars, deviendrait non seulement l'un des projets d'infrastructure énergétique les plus importants et les plus coûteux au monde, mais laisserait également derrière lui une traînée de dévastation écologique, de scandales et de corruption. Néanmoins, il a été salué par les États-Unis comme une pierre angulaire de la politique de diversification des sources d'énergie de l'UE afin de s'émanciper de la dépendance au gaz russe.

Non seulement le partenariat oriental et le corridor gazier sud sont inextricablement liés, mais les empreintes anglo-américaines sont visibles dans les deux projets. L'inclusion de l'Azerbaïdjan - géographiquement, culturellement et conventionnellement considéré comme faisant partie de l'Asie - dans le partenariat a également servi d'autres objectifs stratégiques : cimenter l'orientation pro-occidentale d'un pays allié à Israël, à la Turquie et aux États-Unis, instrumentaliser Bakou pour interférer dans le nord de l'Iran et faire dérailler tout projet de connectivité eurasiatique.

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Entre rhétorique et réalité

Le partenariat oriental a été présenté aux membres de l'UE comme un forum institutionnel permettant de discuter des accords sur les visas, des accords de libre-échange et des partenariats stratégiques, tout en évitant la question controversée de l'adhésion à l'UE. À l'époque, l'Europe était confrontée à sa plus grave récession depuis les années 1930, plusieurs États membres de l'UE s'efforçaient de renflouer les banques et de rembourser leur dette publique, les mesures d'austérité et les réductions de dépenses avaient encore réduit le PIB, tandis que la pauvreté et le ressentiment à l'égard des eurocrates s'accroissaient. Il aurait été inapproprié de discuter ouvertement d'un détournement de ressources vers des pays qui n'étaient même pas membres de l'UE. Pourtant, Bruxelles a décidé de lancer des programmes d'aide et de financement dans les six pays du Partenariat oriental, en coordination avec des agences américaines. La plupart de ces programmes ont servi à créer ou à consolider des relations de patronage et des réseaux d'influence dans des domaines tels que la législation, l'information, la sécurité, l'éducation, la culture et l'économie, sous le prétexte de promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et l'État de droit, ainsi que l'intégration politique et économique, etc.

Lors du sommet inaugural du Partenariat oriental, Radosław Sikorski a qualifié l'initiative d'expression du "soft power" de l'UE, c'est-à-dire la capacité d'obtenir ce que l'on veut par l'attraction plutôt que par la coercition et l'argent. En d'autres termes, il s'agit de projeter une image, une "marque" et de façonner la perception afin de réduire le coût en termes de "bâtons et de carottes" pour obtenir les résultats politiques souhaités.

La phase précédente du processus d'élargissement de l'UE avait montré que les pays qui s'adaptaient progressivement à l'appareil législatif de l'UE et à sa législation politique finissaient par faire partie de l'Union. Mais après 2008, l'UE a non seulement perdu son sex-appeal, mais elle peut difficilement accueillir de nouveaux membres sans imploser.

On s'est vite rendu compte que le "soft power" ne suffirait pas : des millions d'euros ont été dirigés vers les pays du partenariat oriental pour financer divers projets sur la base d'une conditionnalité : le financement serait retenu si aucun progrès n'était réalisé en matière de "démocratisation" (c'est-à-dire l'élection de candidats contrôlés et approuvés par les États-Unis et l'UE) et de lutte contre la corruption (c'est-à-dire enquêter, et souvent piéger, les politiciens pro-russes tout en soudoyant leurs opposants).

Bien que les "indices de démocratie" aient continué à se détériorer, tant que les gouvernements de ces pays faisaient preuve de loyauté envers le bloc occidental et mettaient en œuvre les réformes conçues par les eurocrates, ils continuaient à bénéficier d'un soutien financier et politique.

Rapidement, l'Union européenne est devenue le principal bailleur de fonds des États du Partenariat oriental, promouvant la marque "Europe" en termes de grands objectifs idéalistes plutôt que de résultats économiques tangibles que personne ne pouvait garantir.

Bien que les pays du Partenariat oriental soient extrêmement divers, ils ont également beaucoup en commun : l'utilisation répandue du russe comme langue véhiculaire, un passé et une mémoire historique communs, ainsi que des liens commerciaux, culturels et sociaux de longue date avec la Russie. La tâche de l'UE consistait à aider les États-Unis à présenter cet héritage commun comme un legs de "l'impérialisme et du totalitarisme soviétiques" afin de le détruire, d'effacer l'usage du russe et de diaboliser toute forme de coopération avec la Fédération de Russie.

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Contrairement aux attentes de sécurité, de stabilité et de développement socio-économique que beaucoup associaient à une plus grande intégration sous l'égide de l'UE, l'ingérence occidentale aux portes de la Russie a engendré la guerre, la pauvreté, la dépopulation, la fuite des cerveaux et l'instabilité.

Cela n'est pas surprenant si l'on pense au véritable objectif du partenariat oriental : soutenir les objectifs géopolitiques des États-Unis dans la région en montrant quelques carottes aux voisins orientaux de l'UE et en les frappant avec un bâton s'ils s'écartent de la voie anti-russe préétablie.

Avant la création du partenariat oriental, les États-Unis avaient déjà orchestré et financé deux révolutions colorées qui ont conduit à un changement de régime dans deux pays stratégiquement importants sur l'échiquier eurasien, la "révolution des roses" en Géorgie et la "révolution orange" en Ukraine, mais le maintien du contrôle de l'espace post-soviétique est devenu de plus en plus coûteux et a drainé trop de ressources. Les États-Unis n'ont eu d'autre choix que de confier certaines tâches et fonctions à leur vassal, l'UE.

Le partenariat oriental a fourni le cadre nécessaire pour éroder lentement la souveraineté et l'autonomie des États membres, augmentant ainsi leur dépendance à l'égard de l'UE.

Au lieu de reconnaître les préoccupations légitimes de la Russie en matière de sécurité et de rechercher une résolution pacifique des différends, l'UE a attisé les tensions et les conflits dans les pays du partenariat oriental.

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En ce qui concerne les promesses de paix et de stabilité dans la région, cinq des six membres initiaux du partenariat oriental ont des différends territoriaux ; l'Ukraine a subi un deuxième coup d'État mené par les États-Unis en 2014 et est en guerre depuis lors grâce au soutien crucial des États-Unis, de l'OTAN et de l'UE ; le Belarus, le seul pays sans différends territoriaux, a connu une révolution colorée en 2020, a réussi à empêcher un coup d'État et a sagement quitté le partenariat. Au cas où des doutes subsisteraient quant à l'identité de ceux qui ont soutenu et partiellement financé le coup d'État, l'UE continue d'inscrire le Belarus sur la liste des membres du partenariat oriental, reconnaissant Svetlana Tikhanovskaya et la "société civile bélarussienne" comme ses représentants.

Bien que le partenariat oriental soit pratiquement inconnu des citoyens européens, depuis plus d'une décennie, les émissaires de l'UE et leurs clients locaux promettent aux membres du partenariat divers avantages et une plus grande intégration dans l'UE en échange de la rupture de tous les liens avec la Russie et de l'augmentation du volume de leur russophobie.

Tout peut être utilisé comme levier, même la libéralisation des visas ou la menace de sa suspension. Jusqu'à présent, seuls trois pays sur six, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine, ont été récompensés par des accords de libéralisation des visas en échange de "progrès vers la démocratie". Et qui peut mieux évaluer leurs progrès qu'une organisation américaine vouée au "changement de régime" ?

Parmi ses nombreux services, la National Endowment for Democracy (NED) conseille également l'UE sur les questions de visas. (3)

Un autre levier utilisé est le statut de "candidat à l'UE", qui n'est rien d'autre qu'une étape vers nulle part : la liste d'attente pour l'adhésion à l'UE est si longue que les chances d'adhésion des membres du Partenariat oriental sont inférieures aux chances d'éclatement de l'UE.

À l'heure actuelle, seuls deux pays, la Moldavie et l'Ukraine, ont reçu le statut de candidat. L'Ukraine l'a mérité en payant un tribut sanglant : ses soldats sont utilisés comme chair à canon dans la guerre par procuration contre la Russie. Le gouvernement fantoche de la Moldavie a été récompensé pour sa position anti-russe, même si la promesse d'une adhésion à l'UE dans un avenir lointain n'est pas de nature à atténuer la douleur et la colère des citoyens moldaves qui sont confrontés aux conséquences de l'effondrement économique, de la criminalisation des opposants politiques et de la pauvreté énergétique.

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Si, par le passé, l'UE a présenté l'adhésion à son "club des riches" comme une voie vers la prospérité et la croissance économique, après l'effondrement financier de 2008 et la crise systémique persistante, ce discours a commencé à sonner faux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du club. C'est pourquoi le contrôle du discours est devenu une priorité. Aucune dépense n'est épargnée pour manipuler l'"infosphère", ce royaume métaphysique d'informations, de données, de connaissances et de communications qui façonne la perception au détriment de l'observation empirique.

Dans les pays du partenariat oriental, les citoyens ont fait les frais des réformes néolibérales et des politiques suicidaires de Bruxelles : des millions d'entre eux ont été contraints d'émigrer pour se nourrir et nourrir leur famille. Ces pays étaient étroitement liés au marché russe et la réorientation des exportations vers les marchés de l'UE a non seulement nécessité des réformes structurelles coûteuses, mais n'a pas non plus tenu ses promesses.

Très peu de gagnants et beaucoup de perdants

Étant donné que les cinq pays restants du partenariat oriental demeurent fragiles, non démocratiques, économiquement déprimés, déchirés par des conflits, ou les quatre à la fois, l'idée que des sociétés entières apprécieraient d'être pénétrées par l'UE est manifestement absurde.

Mais, comme toujours, il y a des gagnants parmi les millions de perdants. Il y a ceux qui ont bénéficié du système de relations de patronage qui a aidé à construire la plupart des infrastructures sociales, politiques, économiques et culturelles sous-jacentes à la pénétration de l'UE dans l'espace post-soviétique.

Les affiliés de l'UE et les bénéficiaires de l'aide européenne ont eu accès à des réseaux puissants et à des sources de financement qui leur ont permis d'accumuler du capital politique, du pouvoir et du statut en créant leur propre clientèle. Une connaissance géorgienne qui dirige une agence de marketing et de publicité m'a dit que 80 % de son chiffre d'affaires provenait de campagnes de marketing social parrainées par l'UE pour des organisations à but non lucratif. Il n'est pas surprenant qu'elle et son personnel soutiennent activement toutes les causes progressistes que son agence aide à promouvoir : l'activisme et les affaires se renforcent et se nourrissent mutuellement.

La majeure partie de l'aide de l'UE va à ceux qui promeuvent le simulacre de démocratie occidentale et "l'État de droit", les droits de l'homme (pour n'en citer que quelques-uns), l'agenda LGBT, le "green new deal" et la transition numérique, ainsi qu'à ceux qui "luttent contre la désinformation", ce qui n'est qu'un mot codé pour produire et diffuser des récits occidentaux et de la propagande anti-russe, censurer la dissidence et anéantir les médias russes et pro-russes.

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Il est plus facile de se concentrer sur quelques valeurs occidentales mythiques que d'apporter la prospérité.

Même selon ses propres critères, l'UE a échoué en tant qu'entité économique. Les performances de l'UE ont été catastrophiques par rapport à celles des autres grandes économies. La stagnation, un taux de chômage élevé, une réglementation excessive de l'activité économique et un déficit de démocratie ont suscité un ressentiment généralisé. Les critiques pointent du doigt l'élaboration de politiques et de réglementations supranationales parce qu'elles sont le fait d'organes technocratiques, opaques et fermés, tels que des comités ou des agences qui ne sont pas élus par les citoyens et qui échappent à l'examen public.

L'externalisation vers des sociétés de conseil en gestion a conduit à une perte de responsabilité et a vidé de son sens la démocratie.

C'est précisément en raison du déficit démocratique et du manque de légitimité que la rhétorique démocratique a été gonflée et que d'importantes ressources ont été investies dans le marketing de l'UE en tant que bastion de la "démocratie, de la liberté et des droits de l'homme".

L'UE ressemble à un gigantesque système pyramidal : le bien-être des participants à cette fraude dépend en grande partie de la possibilité d'en attirer de nouveaux. Les membres les plus actifs sont invariablement ceux qui ont adhéré relativement récemment, comme les États baltes. Leur adhésion à l'UE a été décevante, bien loin des promesses faites en 2003-2004. Les investissements directs étrangers dans les États baltes se sont effondrés pendant la crise de la dette de 2008-2009, restent faibles aujourd'hui, et ces pays se retrouvent dans le "piège du revenu moyen" avec des revenus équivalents à environ 70 % du revenu moyen dans l'UE.

L'UE, tel un vampire, les a aspirés économiquement et démographiquement, mais après avoir investi dans le système pyramidal, ils doivent trouver d'autres victimes pour rehausser leur profil à Bruxelles. Les citoyens de Lituanie, de Lettonie, d'Estonie et des pays d'Europe de l'Est titulaires d'un diplôme d'anglais se distinguent dans les lieux choisis pour le "changement de régime", dans les groupes de réflexion, les ONG, les réseaux d'influence en ligne et hors ligne, les services de renseignement et les opérations psychologiques. En tant qu'émissaires de l'UE, ils fournissent une "assistance technique" aux pays du partenariat oriental, partagent leur expertise, en particulier dans le secteur public, pour faciliter la mise en œuvre des réformes politiques, économiques et sociales, et continuent à défendre agressivement les intérêts anglo-américains tant dans l'UE que dans les États post-soviétiques.

Les valeurs et les normes occidentales et libérales sont promues comme toutes les marchandises : en exploitant les craintes cachées d'inadéquation et de rejet social, en promettant un statut et un sentiment de supériorité morale, en induisant des désirs qui occultent les besoins matériels.

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Il est souvent difficile de faire la distinction entre les systèmes pyramidaux, le clientélisme transnational, le marketing évangélique et le marketing d'affiliation, car ils ont tendance à se chevaucher. Si, au départ, une distinction peut être observée, les évangélistes croient en ce qu'ils promeuvent tandis que les affiliés bénéficient de la promotion, les évangélistes les plus ambitieux et les plus compétents finissent par devenir des affiliés. Si nous transposons ce modèle de marketing dans la sphère politique, les activistes remplissent la fonction d'évangélistes. Dès qu'ils acquièrent une influence considérable, on leur propose de devenir des affiliés et de recevoir ainsi des incitations telles que le financement de leurs campagnes, une visibilité accrue dans les médias, un coup de pouce sur les médias sociaux, des invitations à des conférences internationales, des possibilités d'études supérieures et de carrière, un livre, une tournée internationale, etc. Tout ce qui les rend heureux. Une fois la transition de "militant/évangéliste" à "affilié" achevée, les militants européens font partie d'un système que l'on peut qualifier de clientélisme transnational : ils envoient des ordres à des courtiers et à des intermédiaires par le biais d'une distribution asymétrique des avantages. Dans les politiques clientélistes, une minorité organisée ou un groupe d'intérêt (lobby) bénéficie d'avantages au détriment du public, ce qui a des conséquences négatives pour la démocratie.

Les politiques de l'UE reflètent généralement les intérêts des lobbies transatlantiques et, à mesure que leur pouvoir s'accroît, la répression de la dissidence s'intensifie.

La capacité de l'UE à attirer simplement en s'appuyant sur son "soft power" s'est rapidement révélée être une illusion. La coopération avec les voisins de l'Est a nécessité à la fois le paiement et la coercition.

Les membres du partenariat oriental ont rapidement découvert que les accords de libre-échange avec l'UE n'avaient rien de "libre" : les évaluations de conformité des produits agricoles ou industriels sont accordées ou refusées sur la base de facteurs externes sans rapport, tels que le soutien aux mesures antirusses. Et une fois que les produits sont jugés adaptés aux marchés de l'UE, le pays exportateur se rend compte qu'il doit également appliquer les mêmes normes européennes à ses importations, y compris pour les marchés publics. Cette exigence est un facteur contraignant pour les importations bon marché de biens industriels en provenance de certains marchés comme la Chine ou la CEI(4), entraîne des prix plus élevés pour les consommateurs, une gamme de produits plus restreinte et l'émergence de monopoles. Le rêve d'accéder à un marché riche peut facilement se transformer en cauchemar lorsque le marché intérieur est placé sous la surveillance de l'UE et pris en otage par les exportateurs occidentaux et les normes européennes en constante évolution.

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Le mythe de la supériorité des normes européennes a également engendré un sentiment généralisé d'inadéquation chez ceux qui ne peuvent obtenir le certificat de conformité tant convoité, un phénomène psychologique qui régit généralement les relations entre colonisés et colonisateurs. Après tout, il n'y aurait pas de colonialisme sans projection de supériorité.

Les pays du partenariat oriental se trouveront toujours un peu "déficients", ils ne répondront jamais à toutes les exigences, car ils ne sont utiles que dans la mesure où ils se perçoivent comme inadéquats et acceptent d'être instruits, conseillés, tirés par la veste par ceux qui "savent mieux". Pour compenser leur complexe d'infériorité, les élites des pays de l'Est projettent leur statut en adoptant les dernières modes occidentales avec un zèle qui frise souvent le ridicule... et choisissent invariablement une éducation anglo-américaine pour leur progéniture. Aujourd'hui, même ceux qui ont moins de moyens, mais les bons contacts, peuvent envoyer leurs enfants dans une école étrangère. En 2018, avec le soutien actif de l'UE, la première école européenne pour les élèves des pays du partenariat oriental a été lancée à Tbilissi, en Géorgie. Mais l'invasion des modèles éducatifs occidentaux ne se limite pas à quelques écoles privilégiées disposant des bons contacts. De vastes réformes ont été lancées dans les pays du partenariat oriental pour transformer leur système éducatif en un vecteur de l'influence occidentale. Dans le domaine des échanges, la principale contribution de l'UE passe par le programme Erasmus+, dont le budget total pour l'UE et les pays tiers s'élevait à 4,7 milliards d'euros pour la période 2014-2020.

L'éducation est l'un des éléments clés de ce projet de colonisation, car les programmes éducatifs européens sont utilisés comme un cheval de Troie pour démolir les cadres de référence existants, abolir l'étude du russe, remplacer les normes, les croyances et l'habitus culturel d'un peuple. Ils effacent le passé et réécrivent l'histoire nationale comme une lutte contre "l'invasion soviétique et le totalitarisme" - et vont même jusqu'à célébrer un collaborateur nazi, comme dans le cas de Stepan Bandera. Ces programmes vantent les vertus d'une identité européenne commune (fictive) et produisent invariablement une nouvelle génération d'adorateurs de l'Occident prêts à migrer ou à faire la guerre (hybride et conventionnelle) contre la Russie, leur voisin diabolisé.

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Les ONG sont un autre canal majeur de l'influence et de la pression occidentales dans les États de l'Est.

En 2009, la Commission européenne a créé un Forum de la société civile (FSC) avec le Partenariat oriental, soi-disant parce que "les acteurs de la société civile agissent comme un correcteur de la politique de l'État dans les États moins démocratiques et autoritaires où l'opposition parlementaire n'est pas en mesure de jouer ce rôle"(5).

L'autonomisation de la société civile grâce à l'aide de l'UE est une caractéristique du projet de partenariat depuis le début.

Il convient également de noter que le même texte décrit une organisation créée par la Commission européenne comme une "initiative de la société civile". Encore un exemple d'obscurcissement de la réalité, ce que l'UE a appris à faire à merveille.

Le Forum ne cache pas ses activités : "Le CCA a organisé des plates-formes nationales pour avoir plus d'influence au niveau gouvernemental dans les États partenaires. Dans une certaine mesure, il fonctionne également comme une sorte de mécène dans les pays présentant des déficits démocratiques et constitutionnels, en permettant aux groupes de la société civile de formuler des critiques publiques et en leur accordant une plus grande liberté d'action. Par exemple, la plateforme biélorusse a utilisé cette liberté d'action pour se transformer en une organisation pro-européenne(6).

Nous savons tous ce qui s'est passé au Belarus en 2020.

Comme c'est souvent le cas avec ce type d'initiatives dites de "société civile", l'organisation américaine NED apporte son expérience et son soutien.

En 2012, le CCA s'est doté d'un secrétariat, ce qui montre encore plus clairement que l'activisme de la société civile est devenu une profession. Les ONG locales peuvent demander à participer au Forum annuel, mais... elles sont sélectionnées par le Service européen pour l'action extérieure ! Il n'est donc pas surprenant que le CSF soit rempli d'activistes, de membres du personnel et de bénéficiaires de l'Open Society et similia de Soros. Dans ce système frauduleux, l'UE paie pour les opérations d'influence de Soros et garantit un retour sur investissement.

Mais bien sûr, le CSA et les fondations Open Society ne sont pas les seules organisations présentes. Les pays du Partenariat oriental fourmillent d'ONG. Lorsqu'il s'agit d'armer la société civile, l'un des acteurs les plus actifs du Partenariat est la Dotation européenne pour la démocratie (EED), créée en 2013 par l'UE sur le modèle de son homologue américain plus connu, la National Endowment for Democracy (NED).

L'EED et la NED n'ont pas ménagé leurs efforts pour façonner le paysage médiatique, culturel et politique des pays post-soviétiques. Je pourrais citer des dizaines d'exemples, mais cela dépasse le cadre de cet article. J'invite donc le lecteur à consulter les rapports annuels de la NED et de l'EED.

En Moldavie, pour ne citer qu'un exemple, elles ont soutenu des journaux, des programmes de radio et de télévision en langues russe et roumaine qui ont joué un rôle clé dans l'élection de Maya Sandu en attaquant et en discréditant ses opposants politiques. L'ironie est que ces médias sont décrits comme "indépendants" dans les documents de la DEE. Par exemple, l'un de ces rapports nous apprend que des influenceurs et des musiciens célèbres tels que Pasha Parfeny, qui avait représenté la Moldavie au concours de l'Eurovision 2012 avec sa chanson Lautar, ont été cooptés et financés par l'EED(7).

Une issue tragique

Au fil des années, le Partenariat a considérablement évolué, la réalité faisant toujours son chemin. Il compte aujourd'hui cinq pays membres, la Biélorussie s'étant effectivement retirée.

L'Arménie et l'Azerbaïdjan n'ayant jamais demandé à adhérer à l'UE et l'Arménie ayant rejoint l'Union économique eurasienne en 2015, l'UE y a moins d'influence que les pays désireux de rejoindre l'UE, tels que l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie. Seuls les deux premiers ont reçu le statut de candidat à l'adhésion à l'UE en guise de compensation pour services rendus. Il n'est donc pas surprenant qu'ils affichent des indicateurs socio-économiques bien plus mauvais que ceux des pays qui ont conservé un certain degré d'autonomie par rapport à l'Occident : L'Ukraine et la Moldavie étaient les pays les plus pauvres d'Europe au moment du lancement du partenariat oriental, et le sont toujours. Après avoir été victimes d'une propagande très agressive et de campagnes psychologiques pendant près d'une décennie, les Ukrainiens ont fini par mener une guerre par procuration pour le compte de l'OTAN. C'est exactement ce pour quoi ils avaient été conditionnés et entraînés(8).

Bien avant le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, les États-Unis avaient établi une base importante dans le pays, injectant des milliards de dollars d'armes en Ukraine. Pendant des années, le pays a accueilli du personnel militaire et de renseignement américain et européen, des spécialistes de la guerre de l'information et des équipes de soutien technique.

En fait, d'autres pays du Partenariat ont été désignés par les États-Unis comme des agneaux sacrificiels potentiels. Outre l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN ont créé des centres de coordination des stratégies de guerre hybride en Géorgie et en Moldavie.

À l'instigation des États-Unis, le Parlement européen a annoncé en février 2019 la création d'une assemblée parlementaire régionale comprenant l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie afin de renforcer la coopération sur des "questions stratégiques telles que la guerre hybride et la désinformation". Un groupe de travail informel sur la désinformation a été mis en place avec le soutien du National Democratic Institute (NDI), l'une des principales composantes de la NED.

Après l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie ont également exprimé leur souhait de rejoindre le Centre européen d'excellence pour la lutte contre les menaces hybrides (Hybrid CoE), basé à Helsinki, une entreprise commune de l'UE et de l'OTAN engagée dans la guerre hybride. Bien qu'ils ne figurent pas sur la liste des participants, ils collaborent déjà avec le Centre d'excellence pour la lutte contre les menaces hybrides.

Comme si cela ne suffisait pas, un lobby transatlantique déguisé en groupe de réflexion a appelé en 2020 à un pacte de sécurité au sein du partenariat : une initiative visant à créer une cellule de soutien et de coordination du renseignement au sein du ministère des affaires étrangères et de la défense de l'UE afin de faciliter l'échange de renseignements entre l'UE et les pays du partenariat. Les villes de Tbilissi et de Chisinau ont été proposées pour accueillir des bureaux de liaison en matière de renseignement(9).

L'idée que les anciens pays soviétiques s'éloigneraient progressivement de la Russie sous l'influence de la puissance douce de l'Occident et de la promesse d'une intégration plus poussée de l'UE avait du sens lorsque l'UE était un modèle de réussite à imiter et un moteur de croissance. Mais cette idée s'est révélée dangereusement périlleuse en 2009, alors que le krach financier avait déjà fait s'écrouler le château de cartes. Au lieu de résoudre ses problèmes systémiques, l'UE a conçu de nouveaux projets extravagants et frauduleux pour tenter de rester pertinente.

Pendant ce temps, le centre de gravité économique et géopolitique se déplaçait vers l'Asie et l'ordre mondial né dans les années 1990 montrait des signes de déclin. Cette tendance s'est renforcée au cours de la dernière décennie et un ordre multipolaire est en train d'émerger. Alors que l'Occident s'accroche à ses illusions de grandeur et de supériorité morale, la seule puissance douce qu'il peut projeter est basée sur des mensonges, des doubles standards et des promesses vides. Les menteurs peuvent créer une illusion de vérité... jusqu'à ce qu'ils s'effondrent sous le poids de leurs mensonges.

Mais comme l'extraction des richesses d'une périphérie de nations assujetties et leur concentration dans le noyau impérial nécessitent plus que du marketing, les empires sont soutenus et généralement imposés par la force militaire. L'empire américain ne fait pas exception, et la militarisation de l'Europe par l'OTAN et son expansion vers l'Est ont accompagné la rhétorique hypocrite de "liberté, démocratie et droits de l'homme".

Si l'on considère que l'initiative du partenariat oriental a été vendue aux membres de l'UE comme un moyen de "protéger les flancs orientaux de l'Europe", qui sont également les flancs occidentaux de la Russie, le conflit en Ukraine et son impact dévastateur sur la stabilité politique et économique de l'UE montrent clairement que l'issue de ce mouvement expansionniste a été tragique non seulement pour les pays du partenariat, mais aussi pour l'UE.

Notes:

(1) Conseil européen, "Une Europe sûre dans un monde meilleur : la stratégie européenne de sécurité", Bruxelles, 12 décembre 2003, p. 8.

(2) https://www.svt.se/nyheter/inrikes/carl-bildt-gav-usa-for...

(3) https://eap-csf.eu/wp-content/uploads/Compendium.pdf

(4) Communauté des États indépendants. Comprend l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Moldavie, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

(5) https://dgap.org/en/research/publications/eastern-partner...

(6) https://eap-csf.eu/

(7) https://www.democracyendowment.eu/en/our-work/firstperson...

(8) https://strategic-culture.org/news/2022/03/31/is-russia-l...

(9) https://ecfr.eu/publication/the-best-defence-why-the-eu-s...

 

mercredi, 24 mai 2023

L'Ukraine et BlackRock

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L'Ukraine et BlackRock

Source: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/historico-de-noticias/40760-ucrania-y-blackrock

Le gouvernement ukrainien et la société américaine BlackRock Financial Market Advisory (BlackRock FMA) ont récemment signé un accord sur la création du "Fonds de développement ukrainien", comme s'il s'agissait d'achever la vente totale des principaux actifs de l'État ukrainien, de la terre noire aux réseaux électriques.

Certains experts pensent que Kiev a l'intention de rembourser ses dettes de cette manière. Toutefois, cela ne se produira pas, et peut-être même que la plus riche des ex-républiques soviétiques deviendra simplement la propriété de capitaux transnationaux.

"Black Rock est le plus grand fonds de gestion d'actifs au monde (sa valeur totale au 1er janvier 2023 était de 8594 milliards de dollars, soit à peu près le PIB de l'Allemagne et de la France réunies).

Mais ce n'est pas la seule caractéristique de l'entreprise. BlackRock a une énorme influence politique dans le monde entier.

Elle est non seulement actionnaire de toutes les grandes sociétés financières et pharmaceutiques, des géants de l'industrie militaire et des médias, mais aussi sponsor de la Banque mondiale, et gère également tous les programmes d'achat d'obligations d'entreprises du système de la Réserve fédérale américaine, c'est-à-dire qu'elle gère directement l'un des instruments monétaires les plus importants, à savoir la politique de la Fed.

En outre, BlackRock est connu pour son statut de "nettoyeur de crise" de premier plan. Par exemple, l'organisation va vendre des actifs (114 milliards de dollars) de SVB et de Signature Bank qui ont fait faillite lors du krach bancaire de mars.

D'anciens cadres supérieurs de BlackRock travaillent souvent à la Maison Blanche. Ils sont désormais trois dans l'administration de Joe Biden : le secrétaire adjoint au Trésor Wally Adeyemo, le conseiller principal du Trésor pour les questions économiques liées à la Russie et à l'Ukraine, Eric van Nostrand, et Mike Pyle, conseiller économique principal de la vice-présidente Kamala Harris.

Jusqu'en février 2023, Brian Deese était directeur du Conseil économique national. Le directeur du groupe de réflexion de BlackRock, Thomas Donilon, a longtemps été conseiller de Barack Obama en matière de sécurité nationale, et son frère Mike a été stratège en chef de la campagne présidentielle de Joe Biden, après quoi il a été nommé conseiller principal de son administration.

La haute direction de BlackRock comprend plusieurs officiers de la CIA à la retraite, et la société elle-même finance le fonds de capital-risque In-Q-Tel, financé par la Central Intelligence Agency.

La coopération du gouvernement Zelensky avec BlackRock (du moins publiquement) a débuté en septembre 2022, lorsque le New York Times a fait état de négociations entre le président ukrainien et le directeur de la société, Larry Fink, sur la création d'une sorte de "fonds de reconstruction".

Selon Izvestia, les parties ont tenu une vidéoconférence conjointe en décembre, au cours de laquelle le public a été informé de la conclusion d'un accord sur la coordination des "efforts d'investissement", et en mai, les accords ont été institutionnellement formalisés.

Selon les termes de l'accord, BlackRock gérera spécifiquement les actifs ukrainiens, y compris les fonds provenant du volume d'"assistance internationale". Ainsi, les entreprises ukrainiennes stratégiques, y compris celles qui ont été "nationalisées", passent sous contrôle transnational.

Dans le cadre de ce programme, la dette publique de l'Ukraine, qui, selon le ministère des finances du pays, s'élevait à 119,9 milliards de dollars à la fin du mois de mars (78,51 milliards de dollars pour la dette extérieure et 41,4 milliards de dollars pour la dette intérieure), soit 78 % du PIB (à la fin de l'année 2022), sera également gérée.

Bien entendu, les services de BlackRock seront payés par les fonds envoyés par l'Occident au titre de l'aide; Kiev n'en a pratiquement plus d'autres.

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Il est tout à fait possible que les États-Unis se préparent à un défaut de paiement de l'Ukraine, affirme Vladimir Vasiliev, chercheur principal de l'Institut pour les États-Unis et le Canada, auquel cas l'implication de BlackRock semble logique :

"En cas de faillite de l'Ukraine, la question du service de la dette et de la gestion des actifs restants se pose, et c'est alors que le rôle de BlackRock prend tout son sens. À ce jour, l'effet de levier de la dette est probablement une méthode de gestion externe plus efficace que toute autre. Cette pratique a même été incorporée dans le "plan Marshall" en ce qui concerne les obligations de l'Allemagne en matière de dette".

Selon les publications de Kiev, des fonctionnaires qui ont été accusés à plusieurs reprises de corruption sont impliqués dans la mise en œuvre de l'accord : l'ancienne directrice de la NBU, Valeria Gontareva, l'ancienne directrice du ministère des finances du pays, Natalya Yaresko (citoyenne américaine) et, bien sûr, le moteur des intérêts de George Soros en Ukraine, le gendre du prétendu évincé par les forces démocratiques, Leonid Kuchma, Viktor Pinchuk, un milliardaire qui a réussi à empêcher la "désoligarchisation".

Dans ce contexte, les données de Forbes semblent particulièrement intéressantes, selon lesquelles Vladimir Zelensky lui-même a réussi à plus que doubler sa fortune dès 2022, passant de 650 millions de dollars à 1,5 milliard de dollars.

En outre, la liste des actifs ukrainiens de BlackRock comprend, directement ou indirectement, des titres des sociétés suivantes : Metinvest, DTEK (énergie), MHP (agriculture), Naftogaz, Ukrainian Railways, Ukravtodor et Ukrenergo.

Selon LandMatrix, en mai de l'année dernière, 17 millions d'hectares de terres agricoles ukrainiennes sur les 40 millions d'hectares désignés dans la banque de terres étaient détenus par trois sociétés : Cargill, Dupont et Monsanto.

On ne peut qu'être d'accord avec le leader du parti hongrois "Notre Patrie", Laszlo Torotskai, qui, parlant du rôle de BlackRock dans la crise ukrainienne, a clairement indiqué: "L'Ukraine a déjà été vendue et la guerre va tout détruire".

lundi, 22 mai 2023

Ursula et Zelensky en guerre contre la Hongrie

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Ursula et Zelensky en guerre contre la Hongrie

Augusto Grandi

Source: https://electomagazine.it/ursula-e-zelensky-in-guerra-contro-lungheria/

Et voilà que la présidente de la Commission européenne peut demander à un pays tiers de nuire à un pays membre de l'UE. Après avoir fait montre d'une telle bassesse, Ursula von der Leyen devrait avoir la décence de démissionner. D'aller voir ailleurs, de s'occuper d'autre chose. Mais si le pays agresseur est l'Ukraine et que l'agressée est la Hongrie, alors tout est permis. Car, après tout, la pathétique Ursula serait bien contente d'évincer Orban et de le remplacer par Zelensky.

Après tout, Orban a déjà été sanctionné par les dirigeants politiquement corrects de Bruxelles. Tout comme un vulgaire Poutine. Et puis, cette fois, les Hongrois sont vraiment allés trop loin. Non pas parce qu'ils ont défendu leurs agriculteurs contre la concurrence déloyale des Ukrainiens, mais parce que, ce faisant, ils ont dévoilé le jeu déloyal de Zelensky et d'Ursula sur les céréales ukrainiennes.

Le couple de fait - à la jalousie inévitable de Lady Garbatella(= Giorgia Meloni) - continue de se plaindre dans le monde entier parce que les méchants Russes empêchent le blé ukrainien d'être livré aux pays pauvres de la planète. En particulier aux Africains, aux enfants affamés.

Dommage qu'il ne s'agisse que de mensonges. La grande majorité du blé de Kiev (et pas seulement le blé) est vendue en Europe. Détruisant l'activité des agriculteurs hongrois, roumains, slovaques, bulgares. Mais cela ne devrait pas être dit. Au lieu de cela, Orban ne se contente pas de le dire, il interdit la vente en Hongrie du blé ukrainien qui devrait finir en Afrique. Et Zelensky menace de couper le gaz destiné à Budapest. Et Ursula, au lieu de protester contre Zelensky et de l'obliger à respecter les règles, donne le feu vert au fou de Kiev.

Et les Hongrois ? On s'en fiche. Et les enfants africains ? Que les Russes s'en occupent. Vraiment, la présidente de la Commission européenne est parfaite pour représenter cette Europe dépourvue de sens commun et de dignité.

dimanche, 21 mai 2023

La revue de presse de CD - 21 mai 2023

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La revue de presse de CD

21 mai 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« En prison pour médiocrité. »

La Reine Morte, par Henri de Montherlant. Gallimard, 1942.

EN VEDETTE

Dans le cadre d'une montée des tensions, le Cercle Aristote invite des experts pour parler de la notion de « 3ème guerre mondiale' ». Pour le 3e épisode, Slobodan Despot, l’initiateur de l’excellent et indispensable site libre Antipresse. Des réflexions essentielles et distanciées sur les multiples bouleversements actuels.

Cercle Aristote

https://www.youtube.com/watch?v=3ZaVq8bXJ-s

BELGIQUE

Le Wallon peut-il être heureux sans identité propre ?

Les raisons pour lesquelles le Belge francophone se sent sous-estimé ne manquent pas. Même si l'on fait abstraction des rares Français qui soutiennent que Jacques Brel était l'un de leurs compatriotes, les raisons pour lesquelles le Belge francophone se sent sous-estimé ne manquent pas. Depuis des années, dans le monde du cinéma, les frères Dardenne enchaînent, sans faire beaucoup de bruit, les triomphes ; Cécile de France (à peine un pseudonyme) est une actrice demandée y compris aux États-Unis tandis que Virginie Éfira, ancienne présentatrice sur RTL, se construit une carrière impressionnante avec, récemment, un César comme point d'orgue provisoire. Tous semblent avoir été totalement adoptés, comme si de rien n'était, par les voisins hexagonaux. Reste à espérer que tout le monde se souvienne où se trouve le berceau des pères spirituels de Maigret, de Tintin et des Schtroumpfs. Et puis, ne nous voilons pas la face : les frites ? françaises, vraiment ?

CHYPRE

Chypre, l’actualité d’une guerre de perception

L’actualité chypriote entre le nord turc et le sud grec est électrique. L’analyse à la fois historique, sociologique et géopolitique permet d’en révéler les raisons. Elle conduit aussi à mettre en exergue les tensions vives qui paralysent les deux parties de l’île sur le terrain des négociations de paix et de mieux comprendre la potentielle escalade de tension.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/chypre-lactualite-dune-guer...

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CHINE

Évolution du système bancaire chinois : sa voie dans un dispositif global de conquête économique et politique

Le système bancaire chinois, son particularisme, son évolution nous permettra de comprendre qu’il constitue un moyen pour la Chine, de mettre en œuvre son développement économique et financier et de conforter son rôle dans l’économie mondiale. La Chine a fait le pari de s’ouvrir au monde, à la mondialisation, au sein  de laquelle règne une grande disharmonie.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/evolution-du-systeme-bancai...  

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

« Une décision inédite » : rédigés en écriture inclusive, des statuts de l’université de Grenoble annulés par la justice

Dans une délibération du 16 mai 2020, le conseil d’administration de l’université Grenoble-Alpes avait adopté à l’unanimité (moins une abstention) les statuts du service des langues de l’établissement. Mais le texte avait été rédigé entièrement en écriture inclusive – malgré pourtant la circulaire d’Édouard Philippe, qui enjoignait en 2017 à l’administration et aux services de l’État à ne pas faire usage dans leurs communications officielles de cette graphie supposée promouvoir une langue moins sexiste. Dans ces statuts, il était ainsi écrit que le service est « dirigé par un.e directeur.trice», lequel (ou laquelle, on s’y perd) est «choisi.e parmi les enseignant.e.s chercheurs.re ou les enseignant.e.s en poste », et est de surcroît entouré par « le.la Vice-Président.e formation ou son.a représentant.e »…

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/05/15/une-decision-inedite...

Le Point a testé incognito un « stage immersif » de déconstruction masculine parrainé par la mairie de Grenoble

Notre journaliste a suivi, incognito, un « stage immersif » pour remettre en question sa « masculinité toxique ». Il nous raconte son aventure. Hum, hum… Il est un peu plus de 9 h 15 et, dans la rue qui mène à La Capsule, une sorte de maison des associations à la façade bleu Klein, je me racle la gorge comme un collégien le jour de la rentrée des classes. Dans quelques minutes, j’entame ma « déconstruction masculine », qui va durer quarante-huit heures. La plaquette propose d’ « outiller les participant.e.s sur les enjeux actuels du genre, afin de pouvoir déconstruire les différents mythes de la virilité, de la domination masculine et des violences inhérentes au patriarcat » et de « conscientiser les hommes sur le modèle de masculinité dominant, les représentations et stéréotypes liés à ce dernier ». L’association qui organise le stage, parrainée par la mairie de Grenoble (dirigée par l’écologiste Éric Piolle) a fait venir Simon spécialement de Bruxelles. Sociologue, anthropologue et musicien (sous le nom de scène de Zaïdmoon), ce dernier a lui-même été formé, explique le texte de présentation, par une association féministe belge qui a publié plusieurs livres (dont Justice climatique féministe, Genre et communication. Décrypter les médias, Genre et droits reproductifs et sexuels). (…) Tarif de l’atelier ? « Prix libre, coût estimé 80 euros par personne »…

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/05/19/le-point-a-teste-inc...

Football, LGBT et conditionnement sociétal totalitaire

Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments. Alors que certains joueurs de football ont récemment refusé de porter un maillot LGBT, voici un article lumineux d’Éric Delcroix dont on peut retenir ces lignes précieuses : « La honte est pour nous Français – disons ordinaires ou de souche – car les rares rebelles, ces hommes qui se sont comportés là, au moins ponctuellement, en hommes libres, sont dit-on exclusivement des musulmans issus de l’immigration…Tel Diogène avec sa lanterne à Athènes, moi aussi je cherche l’homme libre, hors des mosquées et des stades bien sûr, ici dans mon pays. »

polemia.com

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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

Agriculture : une consultation bidon, bidonnante, inepte et scandaleuse

Entre questions ambiguës, omissions importantes et contraintes temporelles, la consultation publique sur l’agriculture en France soulève des doutes quant à la sincérité de l’État à écouter réellement les acteurs du secteur.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/15/456425-agricultur...

Revue de presse RT du 7 au 13 mai 2023

Avertissement du site : « après un an de publication, cette revue de presse RT sera la dernière. Ceux qui voudraient continuer à profiter de cette excellente source d’informations qu’est RT international peuvent installer un VPN sur leur ordinateur et utiliser DeepL pour la traduction ». Au sommaire. Le Monde occidental : plus de 2 000 banques américaines sont insolvables ; Ankara a rejeté une proposition qui aurait impliqué de donner des S-400 à l’Ukraine ; les banques de la zone euro enregistrent une baisse record des prêts hypothécaires ; La Pologne perd des milliards à cause de l’interdiction du pétrole russe. Le Monde multipolaire : la Russie accélère l’approvisionnement en carburant de l’Amérique latine ; la présidente géorgienne accuse la Russie de « provocation » ; la Ligue arabe réintègre la Syrie ; le Pakistan passe au yuan pour acheter du pétrole russe. La guerre chaude en Ukraine : l’Ukraine promet de continuer à tuer des Russes dans le monde entier ; l’Ukraine recevra des chars américains dépouillés ; le Royaume-Uni fournit des missiles à longue portée à Kiev.

Lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-rt-du-7-au-...  

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Le ré-ensauvagement : une fausse bonne idée

Jusqu'où doit-on aller pour préserver la nature ? La question mérite d'être posée en cette époque qui remet en question la place de l'humain dans la hiérarchie naturelle et dénonce les ravages qu'il exerce sur la biodiversité. Le discours écologique imprègne à ce point les esprits que beaucoup s'alarment de la disparition d'espèces animales – principalement des oiseaux et des insectes – dont ils ne connaissent même pas les noms. Qu'importe ! Puisque les médias se font à l'unisson l'écho de mystérieux experts qui annoncent – comme d'autres l'apocalypse – une sixième extinction de masse, celle-ci étant selon eux entièrement imputable à l'action humaine. La bonne nouvelle, c'est qu'il y en a eu cinq avant et que la vie n'en continue pas moins de proliférer sur la Terre.

laselectiondujour.com

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Sécheresse, sobriété, dépouillement… Misère

Il faut le redire : tout ceci est la conséquence évidente d’un réchauffement médiatique climatique qu’on doit sans douter attribuer aux agitations trop carbonées des pays riches, et absolument pas à l’impéritie des autorités dans leur gestion de l’eau en particulier, et de toutes les ressources disponibles (y compris énergétiques) en général. Oubliez l’absence de maintenance régulière des canaux et de la tuyauterie. Oubliez les fuites, massives, dans les réseaux de distribution qui ne sont plus à la charge de personne, les responsables publics ayant le seul courage d’accuser les opérateurs privés dont les connivences avec les pouvoirs en place leur permettent à leur tour de renvoyer la balle aux mêmes responsables dans un ping-pong politique extrêmement productif. Ne considérez jamais les petits sabotages détendus sous couverts d’opérations de maintenance qui tombent à pic alors que les petits cris stridents sur le mode « sécheresse » se font entendre ici ou là.

Hashtable

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La Religion de l'or blanc. La Montagne, le sacré et le canon à neige

Les dérèglements climatiques redéployent nos rapports au présent et à la vie, au futur et à la mort, donc au sacré. Les Alpes n'échappent pas à cette métamorphose. Il faut en rendre compte !

backtofuture.substack.com

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ÉCONOMIE

Faire sauter la banque

Ses outils d’analyse sont bons, mais la Banque centrale européenne (BCE) n’en fait pas usage de manière efficace pour s’assurer que les banques européennes gèrent convenablement leur risque crédit. C’est ce qu’il ressort du rapport d’audit de la Cour des comptes européenne publié ce 12 mai. Ce rapport est consultable ici. La BCE a accepté toutes les recommandations des auditeurs, sauf celle concernant le mode de recrutement du personnel de son service de supervision du risque crédit, qui selon la Cour, devrait être totalement indépendant et ne relever que de ce service. Nous verrons que ce refus n’est pas une mince affaire.

eclaireur.substack.com

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Crise des logements locatifs : vers une expropriation déguisée ?

Un projet de loi propose une solution géopolitique et sociale en remettant sur le marché immobilier des logements inoccupés, mais il soulève des préoccupations quant à ses effets sur l’agriculture et la vie rurale.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/19/456628-crise-des-...

ÉTATS-UNIS

Pour la première fois, des membres du Congrès américain demandent la libération de Julian Assange

Des législateurs du monde entier demandent à nouveau aux États-Unis de mettre fin aux poursuites sans précédent engagées contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Pour la première fois, ils sont rejoints par des membres du Congrès américain, Rashida Tlaib en tête. Il y a quatre ans, le 11 avril 2019, la police métropolitaine pénétrait dans l’ambassade d’Équateur à Londres et s’emparait du journaliste australien Julian Assange. Officiellement, la police britannique arrêtait le fondateur de WikiLeaks pour le délit de fuite sous caution. Mais la véritable raison de cette arrestation était que les États-Unis demandaient l’extradition de Julian Assange.

les-crises.fr

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Enquête sur la collusion entre Trump et la Russie : le procureur spécial conclut à une affaire bidon, à un deux poids deux mesures avec Hillary Clinton, et que le F.B.I. n’aurait même pas dû ouvrir d’enquête au vu des faibles éléments

La police fédérale s’est contentée d’informations douteuses pour ouvrir une enquête sur des soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump lors de la présidentielle de 2016, tacle un procureur spécial dans un rapport publié lundi 15 mai. John Durham estime que le FBI s’est appuyé sur « des renseignements bruts qui n’avaient pas été analysés ni corroborés » pour lancer ses investigations et a ensuite manqué « d’objectivité » dans la gestion de ce dossier très politique. « L’enquête russe », qui a assombri la première partie du mandat du président républicain sans faire émerger de preuves solides de collusion, a toujours été dénoncée par Donald Trump comme une « chasse aux sorcières » orchestrée par ses adversaires. Peu avant la fin de son mandat, son gouvernement avait confié à John Durham la mission d’enquêter sur les origines de cette enquête. Après trois ans d’investigations, il a rendu ses conclusions qui s’étalent sur plus de 300 pages.

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Comment les stratagèmes de la CIA colorent les révolutions dans le monde entier

Rédigé par marieclairetellier et publié depuis Overblog

Depuis longtemps, l'Agence centrale de renseignement des États-Unis (CIA) prépare des « évolutions pacifiques » et des « révolutions de couleur », ainsi que des activités d'espionnage dans le monde entier. Bien que les détails de ces opérations aient toujours été obscurs, un nouveau rapport publié jeudi par le Centre national chinois de réponse aux urgences en matière de virus informatiques et la société chinoise de cybersécurité 360 a dévoilé les principaux moyens techniques utilisés par la CIA pour organiser et promouvoir des troubles dans le monde entier.

marie-claire-tellier.over-blog.com

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L’esclavage provoqué par le premier président noir des USA

L’arrogance impériale d’Obama, ainsi que son mépris pour la Constitution, ont provoqué une tragédie. Barack Obama a été élu président quelque 143 années après l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. En 2008, en écoutant la larme à l’œil le discours de victoire d’Obama, prononcé au Grant Park de Chicago, les afro-américains étaient loin de s’imaginer que le premier président noir des États-Unis allait laisser derrière lui son propre héritage d’esclavage — en Afrique. Et pourtant, c’est exactement ce qu’il a fait, par une combinaison d’arrogance impériale, de mépris pour les limitations normalement exprimées dans la Constitution sur les pouvoirs de l’exécutif en cas de guerre, et en usant de faux prétextes. En 2011, poussé par sa Secrétaire d’État Hillary Clinton ainsi qu’une poignée de conseillers, Obama a ordonné une suite de frappes aériennes, qui s’est échelonnée durant des mois, pour faciliter une campagne de changement de régime soutenue par l’OTAN et renverser Mouammar Kadhafi, qui dirigeait alors la Libye. Au mois de février 2011, Obama annonce avoir donné pour instruction à son administration de préparer une « gamme totale d’options » pour assurer une réponse des États-Unis aux désordres libyens (Kevin Lamarque/Reuters) Loin d’installer la démocratie libérale et la prospérité, la chute de Kadhafi a laissé le pays fracturé, partagé entre deux gouvernements rivaux et diverses milices en compétition pour prendre le pouvoir. Le changement de régime pratiqué par Obama a marqué le début d’une ère de chaos qui n’est pas terminée, et parmi les maux qui s’en sont suivis, certains frappent des Noirs d’Afrique.

lesakerfrancophone.fr

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FRANCE

Agriculture : une consultation bidon, bidonnante, inepte et scandaleuse

Entre questions ambiguës, omissions importantes et contraintes temporelles, la consultation publique sur l’agriculture en France soulève des doutes quant à la sincérité de l’État à écouter réellement les acteurs du secteur. « Êtes-vous d’accord avec la proposition suivante : ‘’L’agriculture, c’est important pour la France ?’’ » C’est, en résumé, le sens d’une consultation du public, organisée à grands frais par un État aux caisses vides pour un produire un résultat sans intérêt. Une consultation sur quinze jours pour une ambition sur vingt ans. Le ministère de l’Agriculture et – innovation majeure de ce quinquennat fort bavard – de la Souveraineté Alimentaire a organisé une « Consultation du public sur le Pacte et le projet de loi d’orientation et d’avenir agricoles ». « En catimini », dénoncent des associations écologistes, manifestement outrées par la difficulté pour elles de peser sur les événements présents et futurs par l’organisation d’un déferlement d’opinions prémâchées en faveur de leurs causes et lubies. Le temps imparti, du 14 au 30 avril 2023, serait en effet trop court et les questions seraient biaisées. On pourrait en convenir si la consultation avait un réel intérêt et débouchait sur un éclairage utile pour la définition d’un texte censé poser les rails de notre destin agricole et alimentaire futur. « La mise en place d’une consultation publique d’une durée de 15 jours, après avoir décalée [sic] sa publication durant plusieurs mois, est une nouvelle preuve de la volonté de ne pas prendre en compte les avis divergents au modèle conventionnel » écrit ainsi Générations Futures. Ce qui ne l’a pas empêché, comme nous allons le voir, de proposer des réponses à modifier textuellement pour éviter l’élimination des doublons et leurrer les programmes d’exploitation des réponses.

contrepoints.org

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Cette professeure de droit public assène une critique foudroyante au Conseil constitutionnel

Lauréline Fontaine, professeure de droit public et constitutionnel, conteste la décision des Sages de valider l'essentiel de la réforme des retraites, s'inquiétant du manque d'impartialité des membres du Conseil constitutionnel.

Le dissident

https://www.youtube.com/watch?v=Tr4t8DpeAfo

Gérald Darmanin, le voyou de la République

Après la scandaleuse interdiction par la préfecture de police de l’hommage national prévu le dimanche 14 mai à 9 h 30 place des Pyramides, à Jeanne d’Arc, sainte de la Patrie, sous prétexte qu’il serait « porté par des groupuscules d’ultradroite » selon la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté Sonia Backès (un référé a été déposé contre cette mesure inique), on peut s’attendre au pire. Le VIIe Forum de la Nation organisé la veille par Jeune Nation dans l’espoir de « rebâtir la nation au milieu des ruines » est-il également menacé ainsi que le banquet de Rivarol annoncé pour le 24 juin et sans doute bien d’autres manifestations. Bien sûr, on peut être d’accord ou non avec tel ou tel courant de pensée ou telle ou telle expression d’une opinion. Mais la liberté ne se divise pas et le principe de la liberté d’expression est précisément de permettre l’expression de ceux avec qui on n’est pas d’accord ! L’attitude du gouvernement est dangereusement liberticide car de proche en proche toute expression qui lui déplaît pourrait être interdite.

polemia.com

https://www.polemia.com/gerald-darmanin-le-voyou-de-la-re...

De la destruction de notre système de droit et de régulation par la peur !

Ou comment le Roy de la république, si nostalgique de l’Ancien Régime, a ressuscité l’Huissier-Priseur, supprimé par la Révolution... Une réflexion animée par la consultation publique de l’Autorité de la concurrence relative à la liberté d’installation des Commissaires de justice publiée le 01 février 2023. L’autorité de la concurrence procède actuellement à une consultation publique en vue de créer des offices supplémentaires. Ce qui paraîtra sans importance à la plupart des lecteurs, mais derrière se dissimule une logique perverse de destruction de nos institutions et des équilibres sociaux, qu’il n’est possible de percevoir qu’en emmagasinant un certain nombre d’informations. Une logique qui ne surprend pas l’auteur de ces lignes, puisque celui-ci a parfaitement intégré que le gouvernement Macron, s’inscrivant dans une certaine forme de continuité, ne poursuit qu’un seul objectif : ramener l’essentiel des pouvoirs régaliens de l’État à presque rien, ce qui ne profite qu’aux oligarchies…

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/destruction-s...

La politique de Macron : une révolution oligarchique contre le peuple

« Liquidation », écrivait Frédéric Rouvillois dans son livre sur Macron comme définition de son projet (Liquidation. Emmanuel Macron et le saint-simonisme, éditions du Cerf, 2020). Le projet de Macron, c’est cela : liquider tout ce qui restait solide dans la société française, certaines mœurs et habitus, certaines structures, certains projets (devenir propriétaire d’une maison, la léguer, avoir un métier dont on est fier et pas seulement un « job’ »), rendre tout liquide, tout réversible, tout jetable (notamment les traces de notre histoire), tout interchangeable (les peuples, les gens, les sexes, les métiers, les territoires, etc.). Éparpillé façon puzzle : cela veut dire que notre pays et notre peuple ont été mis en morceaux. Dispersés et hachés menu. Éparpillé : c’est le résultat de la politique de Macron. Un peuple dispersé, affaibli, atomisé.

lesakerfrancophone.fr

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Les ambitieux préparent déjà l’après Macron

Par Marc Endeweld. En macronie, tous les yeux se tournent vers Matignon, mais d'autres pensent déjà à la prochaine présidentielle. Pour rebondir, Emmanuel Macron s'est rapproché de son ex-conseiller Philippe Grangeon. Un petit air de déjà-vu. Comme une énième fusée politique sur un pas de tir. La semaine dernière, Les Échos ont consacré, dans leur magazine du week-end, plusieurs pages pour le moins louangeuses à Gabriel Attal, le jeune ministre des Comptes Publics. « Le charme, c’est indispensable pour aller loin en politique », n’a pas peur d’écrire le journaliste Henri Gibier dans son « enquête » consacrée aux « secrets d’une ambition ». Flatteur, forcément.

marcendeweld.substack.com

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GRANDE-BRETAGNE

Le roi Charles III : défenseur de quelle foi ?

Dans les mois qui ont précédé le couronnement du roi Charles III le 6 mai, la question de son attitude à l'égard de l'un des titres les plus paradoxaux du monarque britannique, « défenseur de la foi », a fait l'objet de nombreuses discussions. Ironiquement, cette appellation, historiquement associée à celle du gouverneur de l'Église d'Angleterre fondée par le roi Henri VIII en opposition à Rome, est en fait d'origine catholique, accordée à ce même roi par le pape Léon X en 1521 en reconnaissance de l'opposition du jeune Henri aux thèses de Luther promulguées en 1517. Le titre est resté malgré la rupture avec la Papauté en 1536, mais accompagné plus tard d’un serment farouchement anticatholique récité par les monarques britanniques entre 1701 et 1910, jurant de défendre la religion protestante réformée et qualifiant les pratiques du catholicisme de « superstitieuses et idolâtres ». Lors d'un entretien controversé en 1994, Charles, alors prince de Galles, avait suscité beaucoup de commentaires en exprimant sa préférence pour une modification de la formulation « défenseur de la foi » en faveur de l'expression plus large « défenseur de foi(s) ». En 2015, s'adressant à la BBC, le futur monarque a précisé qu'il souhaitait être « perçu comme un protecteur des croyances », respectant « l'inclusion de la foi des autres et leur liberté de culte dans ce pays ».

laselectiondujour.com

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Royaume-Uni : des députés britanniques découvrent effarés que le parlement a un règlement woke régentant l’utilisation des toilettes par identité de genre et faisant la police des pronoms ; il est applicable depuis 3 ans

Le personnel parlementaire a été invité à faire respecter les pronoms correspondant à l’identité de genre et à signaler les « comportements négatifs », a appris le Telegraph. Les autorités du Parlement britannique ont rédigé un guide sur l’identité de genre à l’intention de centaines de fonctionnaires travaillant dans des fonctions administratives à la Chambre des communes et aux Lords. Celui-ci a circulé en interne au cours des trois dernières années. Une section de ce guide de 15 pages avertit que le personnel doit « apprendre à identifier les comportements transphobes et comprendre qu’ils doivent faire l’objet d’une attitude de tolérance zéro ». Il énumère des exemples tels que « un collègue qui refuse d’utiliser les pronoms ou les noms préférés d’une personne transgenre », ajoutant que cela « doit être traité de manière appropriée ». La brochure, obtenue par le Telegraph, a été critiquée par des militants et un député de haut rang, qui l’ont qualifiée de « préoccupante » et de « croyance forcée ».

The Telegraph

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IMMIGRATION/ISLAMISME/REMPLACEMENT

Des nouvelles de Callac : la gauchiste Laure-Line Inderbitzin insulte le maire et le préfet

Nous vivons dans un pays invraisemblable dans lequel on voit un ministre de l’Intérieur interdire 5 manifestations de « fachos » jamais coupables d’aucune dégradation, feux de poubelles, bris de vitrines ou violences en tous genres. Juste pour délit d’opinion. Par contre, le même ministre de l’Intérieur reste sans réaction face aux antifas et à l’extrême gauche qui en 14 manifestations ont blessé plus de 2.000 policiers et gendarmes. La folie qui s’est emparée de notre pays est loin de s’arrêter là. Il y a aussi le problème des maires. Depuis les dernières élections municipales de 2020, l’Association des maires de France a indiqué que 1293 maires avaient démissionné. Sans parler des élus municipaux qui ne sont pas maires. Personne n’en parle. Tout le monde s’en moque. En revanche, on parle de la démission de certains maires, comme Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin. Lui, à l’inverse des autres, son cas est monté en épingle. Aujourd’hui il est même reçu par le Premier ministre à Matignon. En effet, il a démissionné et va même quitter sa ville. Officiellement parce que quelqu’un a mis le feu à ses deux voitures et brûlé une partie de la façade de sa maison. Acte débile que nous condamnons. Mais ce maire accuse aussi l’État de l’avoir abandonné, alors qu’il mettait en œuvre la transition démographique promue par Macron. La vérité est sans doute un peu différente. Il a fuité de son entourage que sa décision de démissionner et de partir avait été prise bien avant l’incendie. En clair, c’est bien commode pour justifier sa décision de pouvoir invoquer l’incendie et « l’abandon de l’État ». C’est une hypothèse certes, mais c’est une hypothèse sérieuse. En tout cas, certains ont bien compris comment instrumentaliser ce départ. Ainsi, une formidable manipulation est en préparation…

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/05/1...

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Saint-Brevin : le seul responsable, c'est le maire Yannick Morez et son équipe

Un communiqué de Riposte laïque :

Yannick Morez a été reçu, deux mois après l'incendie de sa maison, par le Premier ministre Elisabeth Borne et la commission des lois du Sénat. Il a cité, de manière accusatoire, le nom de notre site, devant certains médias et les sénateurs. Cela nécessite donc une réponse, que nous délivrons à travers ce communiqué de presse. Cliquez ici.

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/05/1...

« Raciste ! » « Islamophobe ! », par Jean-Paul Brighelli

Le proviseur du lycée Victor-Hugo, à Marseille, est dans la tourmente. Pour avoir voulu interdire les abayas dont se parent nombre de ses élèves filles, le voici crucifié par une conjuration de lycéens, de pions poussés par la CGT, et autres belles consciences bien intentionnées. Notre chroniqueur, qui habite à deux pas, s’est rendu sur place. La loi de 2004 avait cru bien faire en interdisant, dans les collèges et lycées, tout signe d’appartenance religieuse. C’était sans compter sur l’ambiguïté (ou l’hypocrisie, faites votre choix) de certains musulmans, qui jurent que tel vêtement — l’abaya, par exemple — est coutumier, et non religieux. C’est le même type d’ambiguïté (en est-ce bien une ?) qui, en accolant aux mosquées une bibliothèque, prétend faire de l’ensemble un lieu culturel et non cultuel. Tout est dans la nuance…

causeur.fr/

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ITALIE

Francesca Totolo : « La population étrangère en Italie a augmenté de 251 % en 20 ans » [Interview]

En Italie, la multiplication des faits divers d’une extrême violence perpétrés par des migrants et des immigrés de première ou deuxième génération continue de secouer l’opinion. Nous avons interrogé Francesca Totolo, journaliste, collaboratrice au quotidien Il Primato Nazionale et experte en géopolitique. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages notamment sur le business de l’accueil des clandestins, et la prétendue supériorité morale de la gauche institutionnelle et idéologique.

breizh-info.com

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LECTURE

Dix millions de morts au Congo face au silence des médias. Entretien avec Charles Onana

Charles Onana est docteur en science politique, essayiste et journaliste spécialisé dans les questions relatives à l'Afrique des Grands Lacs qui regroupe le Burundi, l'Ouganda, le Rwanda et la République démocratique du Congo. Dans son dernier ouvrage, il revient sur un génocide en cours depuis 1997 en République Démocratique du Congo (RDC) qui a causé 10 millions de morts, « l'un des plus grands holocaustes que l'Afrique ait connus au XXe et au XXIe siècle », selon l'essayiste. Pourquoi ne parle-t-on pas davantage de cette dramatique situation dans les médias ? Pour le comprendre, Charles Onana décrit le parcours de Paul Kagame, qui a selon ses sources « mobilisé beaucoup de moyens, colossaux, dans les médias occidentaux et français en particulier, pour qu'on parle uniquement que de ce qui s'est passé au Rwanda en 1994, alors que non seulement il est celui qui est à l'origine de la tragédie rwandaise, parce qu'il s'agit d'une guerre pour la conquête du pouvoir, mais il va être surtout l'organisateur de la chute du Maréchal Mobutu en 1997 au Congo et aussi celui qui va organiser le pillage et les massacres de populations à l'est de ce pays. » Qui est Paul Kagame ? Toujours au pouvoir au Rwanda en tant que président, il est à l'origine un Tutsi victime du génocide perpétré par les Hutus. Soutenu par Bill Clinton dès 1993 et directeur des services de renseignements d'Ouganda, il prend le pouvoir au Rwanda et tente par la suite de faire de même au Congo, d'après Charles Onana. Ainsi, « il y a plusieurs étapes dans son cheminement politico-militaire qui permettent d'expliquer pourquoi aujourd'hui la République démocratique du Congo est dans cette situation », dit-il. À ses yeux, les victimes du génocide au Rwanda en 1994 sont devenues des bourreaux la population congolaise à l'heure actuelle. Derrière ces mouvements liés à la conquête du pouvoir et aux guerres qui se succèdent, Charles Onana évoque la question des populations locales martyrisées et de l'exploitation économique faite autour des mines de cobalt, de diamant et de coltan. Ces matériaux servent à la production d’engins électroniques, dont les téléphones portables : « Personne ne veut en parler parce que mettre le nez dans la comptabilité macabre des morts au Congo, va amener à un scandale international. » Et peut-être remettre en cause un certain modèle économique ?

Holocauste au Congo, par Charles Onana. Éditions L'Artilleur, 2023.

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Gouverner par le Chaos (Vidéo)

Comment devenir les maîtres du monde à l’époque d’Internet ? En centralisant l’ordre et le pouvoir autour d’une minorité et en semant le désordre dans le peuple, rabaissé à l’état d’individus paniqués et fragilisés. La méthode ? L’ingénierie sociale, incluant l’infiltration des esprits, l’analyse de nos moindres faits et gestes, le contrôle des comportements à distance, le marketing de l’intime et l’organisation des réjouissances qui font de nous de bons consommateurs. Comment gagner le rapport de forces ? Lucien Cerise retient le modèle d’organisation qui nous a été proposé par l’Histoire : le Conseil National de la Résistance avec un seul mot d’ordre : « Tous contre la classe transnationale des privilégiés » dont parlait Jacques Attali. Lucien Cerise a une formation universitaire et philosophique ainsi qu’en sciences de l’information et de la communication et il remet à jour un essai à succès publié en 2009.

Gouverner par le chaos, par Lucien Cerise. Max Milo, 2023.

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MONDIALISME

Les Young Global Leader, l'organisation du WEF pour « infiltrer » les gouvernements

Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique mondial (WEF), dit qu’il en est « très fier ». Selon lui, ils « infiltrent » les gouvernements à travers le monde, choisissent les dirigeants de demain et votre président ou premier ministre en a probablement fait partie. Qui peuvent-ils bien être ? Ce sont les « Young Global Leaders » (YGL), un programme du WEF pour sélectionner les futurs « maîtres du monde » qui vont « façonner la politique, la société et le monde qui les entourent », pour reprendre ses dires. Qui sont ces personnes ? Comment sont-elles sélectionnées ? Qui en a déjà fait partie et quelles en sont les actuelles figures ?

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Un groupe électoral lié à Soros et Zuckerberg se réunit à Washington pour une conférence fermée au public

Le Centre pour l’Intégrité Électorale & la Recherche, lié au méga-donateur démocrate George Soros et au PDG de Meta, Mark Zuckerberg, s’est réuni à Washington le 8 mai. The Epoch Times s’est vu refuser l’entrée à l’événement, appelé « Sommet sur la démocratie américaine » et organisé par le Center for Election Integrity & Research–CEIR [Centre pour l’Intégrité Électorale & la Recherche]. Les organisateurs ont déclaré que l’événement se déroulait sur invitation uniquement. Seuls les représentants de la presse et d’autres invités ayant reçu une autorisation préalable ont été autorisés à participer au sommet. Bien que l’événement ait été retransmis en direct, son caractère « fermé » a privé les médias indépendants de l’accès à la liste des hauts fonctionnaires présents au sommet, dont une litanie de secrétaires d’État, qui supervisent les élections, et d’autres responsables électoraux.

geopolitique-profonde.com

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Clubs d’influence, une base de 6000 noms

Non les cercles et clubs d’influence ne sont pas les maîtres cachés du monde. Ils sont d’ailleurs trop nombreux pour que chacun puisse prétendre au titre suprême. En revanche ils contribuent activement par effet de réseau et de puissance à influencer la marche du monde jusqu’à notre vie quotidienne. Un de nos lecteurs archiviste (il se reconnaîtra, gloire à lui), a constitué une base de données sur les principaux cercles d’influence avec plus de 6000 noms. Cette base de travail considérable est à votre disposition avec le mode d’emploi.

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PAKISTAN

Ma rencontre avec Pervez Musharraf au Pakistan

Par Seymour Hersh ? Au cours de la première année de l’administration Obama, j’ai passé des mois, durant l’été et l’automne 2009, à faire des reportages sur l’arsenal nucléaire pakistanais depuis Washington, Islamabad, la capitale pakistanaise, New Delhi, la capitale indienne, et Londres, où Pervez Musharraf, l’ancien président du Pakistan et l’ancien chef de l’armée, vivait en exil. L’article que j’ai finalement publié dans le New Yorker a été légèrement modifié conformément à une demande de la Maison Blanche que je n’ai pas contestée. Les problèmes d’alors et d’aujourd’hui sont les mêmes : le Pakistan est un pays doté de l’arme nucléaire. Il en va de même pour l’Inde, son rival, un allié intermittent de la Russie et des États-Unis qui ne parle que rarement, voire jamais, de sa propre capacité nucléaire. Le Pakistan n’a perfectionné le processus d’enrichissement du minerai d’uranium brut jusqu’au niveau nécessaire pour obtenir de l’uranium de qualité militaire (plus de 90 %) qu’au milieu des années 1980, dix ans après que l’Inde a testé sa première bombe nucléaire, date à laquelle il a commencé à produire des bombes sans aucune intervention américaine. On estime aujourd’hui que l’armée pakistanaise possède jusqu’à deux cents bombes nucléaires, dont certaines ont été miniaturisées et peuvent être lancées par un chasseur-bombardier. L’hypocrisie des présidents américains, qui ignorent les progrès pakistanais alors qu’ils ne cessent de prôner la non-prolifération ailleurs, a été relevée à maintes reprises par les journalistes, ici et ailleurs dans le monde. La bombe pakistanaise est devenue connue dans l’Occident inquiet sous le nom de “bombe islamique”.

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Le cirque Zelensky. Laurent Gerra sur RTL matin…

C'est là où l'on voit que Laurent Gerra est un bien meilleur comique que l'ancien joueur de piano avec son sexe : le premier a tout compris au boute au feu communiquant ukraino-otanien qu'est le second ! D’ailleurs, l’ambassadrice de l’Ukraine en France demandes excuses !

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PROCHE-ORIENT

Englué dans une crise, Netanyahou va-t-il déclarer la guerre pour sauver sa peau ?

Le Premier ministre a autant à perdre qu’à gagner s’il y avait des hostilités. Mais dans la mesure où son agenda est dicté par des extrémistes religieux, il pourrait avoir du mal à ne pas mettre la région à feu et à sang. L’une des tactiques favorites des Premiers ministres israéliens lorsqu’ils sont en difficulté consiste à provoquer une confrontation, ou du moins à réagir de manière excessive pour assurer qu’une de celles-ci se produise, pour ensuite envoyer l’armée. On peut espérer des guerres qu’elles rassemblent les Israéliens derrière un gouvernement défaillant et qu’elles réduisent l’opposition au silence, tout en obtenant un soutien inconditionnel des Juifs de l’étranger et la sympathie instinctive des pays occidentaux.

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RÉFLEXIONS

Qui menace la démocratie ? Les populistes ou les antipopulistes ?

À l’occasion de la sortie de « L’Antipopulisme ou la nouvelle haine de la démocratie » Antoine Chollet (Textuel), Frédéric Taddeï reçoit dans sa nouvelle émission hebdomadaire « Les visiteurs du soir », sur CNews, François Bousquet, Olivier Dard, Barbara Stiegler, Bertrand Joly, pour évoquer un sujet largement occulté : la haine du peuple qui se traduit aujourd’hui par une phobie du populisme.

breizh-info.com

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Une guerre approche, masquée par la propagande. Elle nous concernera. Prenez position

En 1935, le Congrès des écrivains « américains » a eu lieu à New York, suivi d’un autre deux ans plus tard. Ils ont invité « les centaines de poètes, romanciers, dramaturges, critiques, auteurs de nouvelles et journalistes » pour discuter de « l’effondrement rapide du capitalisme » et de l’annonce d’une autre guerre. Il s’agissait d’événements électriques qui, selon un compte rendu, ont réuni plus de 3 500 personnes et plus d’un millier furent refoulés. Arthur Miller, Myra Page, Lillian Hellman, Dashiell Hammett ont averti que le fascisme montait, souvent déguisé, et qu’il incombait aux écrivains et aux journalistes de s’exprimer. Des télégrammes de soutien de Thomas Mann, John Steinbeck, Ernest Hemingway, C Day Lewis, Upton Sinclair et Albert Einstein ont été lus. La journaliste et romancière Martha Gellhorn a pris la défense des sans-abris et des chômeurs, et « tous ceux qui sont sous l’ombre d’une grande puissance violente ». Martha, devenue depuis une amie proche, m’a confié plus tard devant son habituel verre de Famous Grouse et de soda : « La responsabilité que je ressentais en tant que journaliste était immense. J’avais été témoin des injustices et des souffrances causées par la dépression, et je savais, nous le savions tous, ce qui allait arriver si les silences n’étaient pas brisés. » Ses paroles résonnent à travers les silences d’aujourd’hui : ce sont des silences remplis d’un consensus de propagande qui contamine presque tout ce que nous lisons, voyons et entendons. Laissez-moi vous donner un exemple… Par John Pilger, journaliste et cinéaste australo-britannique basé à Londres.

legrandsoir.info

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RUSSIE

Macron et la soumission, chapiteaux Zelenski tour

Bulletin n° 134 concocté par Xavier Moreau. Au sommaire de cette semaine : record des exportations de pétrole russe ; sanctions de l’UE contre l’Inde ? l’axe commercial Saint-Pétersbourg – Iran – Inde ; Finance sous pression et rouble numérique ; diplomatie Rencontre Aliev – Pachinian à Moscou ; Laurent Gerra vs Bandera ; pas de F16 pour Zelenski ; conflit ukrainien gelé à la coréenne ? Erdogan, le triomphe du Sultan ; Macron et la soumission ; armement ORSIS T5000 fusil de tireur d’élite ; démilitarisation du Storm Shadow ; démilitarisation du missile Patriot ; Kiev vs bloggers ; considérations militaires ; Prigojine bluffe-t-il ? offensive ukrainienne ? porté disparu : Général Zaloujny ; suprématie du renseignement russe ; carte militaire.

Strapol

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SANTÉ

Vers une dictature OMS-pharmas, avertissent des eurodéputés

Des élus et experts de tous bords ont fait le point sur les « dangers pour nos libertés » que comporte le projet de traité pandémies que l'OMS va soumettre fin mai à Genève. Fin avril 2023, des élus et des experts de tous les bords politiques, inquiets pour la démocratie ont organisé une conférence au Parlement européen sur le projet de Traité pandémique de l’OMS, intitulée « Nos libertés en danger ?». Ils dénoncent une privatisation de la gouvernance mondiale via la « sécurité sanitaire », un hold-up de la démocratie, court-circuitant les processus internes des pays membres. Chaque Etat qui ratifiera ce texte en 2024 sera forcé d’appliquer toutes les mesures et d’engager des dépenses contractuelles décidées unilatéralement par l’OMS, sans que celle-ci ne doive jamais répondre de quoi que ce soit, ont affirmé des participants. Les États pourront même être poursuivis par des multinationales s’ils refusent les traitements exigés. La vidéo de la conférence complète se trouve en fin d’article.

covidhub.ch

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100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes : un beau succès populaire, des idées et l'espoir d'un nouveau monde

Le jeudi 18 mai s’est déroulée la première journée* du 100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes (Charente-Maritime), notamment organisée et animée par l'association ReinfoLiberté. Pour l’occasion, 1700 citoyens et personnalités scientifiques et du monde de la santé se sont retrouvés afin de phosphorer lors d’ateliers et de tables rondes, laissant la place à de riches échanges d’idées autour de thèmes comme la médecine, la santé ou encore la citoyenneté. Le CSI regroupe depuis sa création début 2021 des médecins, des chercheurs, des enseignants et bien d’autres professionnels issus de disciplines ayant notamment trait à la santé, au bien-être et au vivre-ensemble.

francesoir.fr

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SYRIE

Discours de Bachar al-Assad au Sommet de la Ligue Arabe

Le sommet de la Ligue arabe de 2023, officiellement la 32e session ordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau du sommet, est une réunion des chefs d’État et de gouvernement des États membres de la Ligue des États arabes qui s’est tenue à Djeddah, en Arabie saoudite, le 19 mai 2023. Tous les pays étaient représentés lors de cette réunion, y compris la Syrie, qui est revenue triomphalement après 12 ans de suspension. Comme vous ne trouverez nulle part dans la presse subventionnée une trace de ce discours, le voici.

lecridespeuples.fr

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Les bouchers de Tel-Aviv et de Washington

Je me suis rendu en Syrie du 27 avril au 4 mai dernier avec un petit groupe militant contre l’embargo imposé par les USA à ce pays, embargo qui frappe principalement les populations civiles depuis douze ans. Rappelons qu’une partie de ces populations a été durement touchée par un tremblement de terre dans un passé très récent et rappelons aussi que ces sanctions US unilatérales et antisyriennes viennent tout juste d’être prolongées pour un an par l’administration Biden. Ayant une confiance très limitée dans nos médias mainstream pour traiter objectivement d’un sujet concernant le Proche-Orient, l’État d’Israël et les États-Unis, je tenais à me rendre compte par moi-même des dommages causés par cette stratégie des sanctions. Celle ci est utilisée sans modération par les USA et leurs vassaux européens, agissant souvent en « proxies » d’Israël, contre tous les États refusant de se soumettre aux volontés et à l’hégémonie de l’occident global.

Dominique Delaware

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UKRAINE

Le jour où la défense aérienne américaine a perdu le duel contre le Kinjal russe à Kiev

Lors d'une attaque massive de missiles russes sur Kiev, le système aérien de défense Patriot a été détruit. Selon les experts, cela a causé de graves dommages au système aérien de défense créé par les pays de l'Otan en Ukraine alors qu’il était considéré comme l'un des systèmes les plus avancés au monde avec des radars et des commandes puissantes. C’est une victoire militaire, politique et d’image de la Russie sur l’Otan. Comment le missile hypersonique russe Kinjal, (« Poignard » en russe) a-t-il réussi à remporter ce duel ? Mardi 16 mai au soir, la Russie a lancé une attaque de missiles sur Kiev. Comme indiqué par le ministère russe de la Défense, la frappe a été menée avec des armes aériennes et maritimes à longue portée concentrées et de haute précision sur les points de déploiement des unités ukrainiennes, sur les lieux de stockage des munitions, sur des armes et du matériel militaire de l'Occident. La Russie a indiqué que l'objectif de la frappe avait été atteint, tous les objets désignés avaient été touchés. Le système de missile hypersonique de haute précision Kinjal a frappé le système de missile anti-aérien américain Patriot. Dans l'une des vidéos filmées par des témoins oculaires à Kiev, le Kinjal, le tout dernier système russe avec des missiles hypersoniques lancés à partir d'intercepteurs MiG-31K spécialement équipés, a été vu alors qu'il surmontait le tir d'un système aérien de défense Patriot avant de le frapper.

observateurcontinental.fr

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Ils font de la propagande pour les nazis mais sans vous le dire

Au début de la récente guerre en Ukraine, les médias « occidentaux » ont changé d’avis sur les groupes nazis ukrainiens. Ce qu’ils avaient condamné pendant des années dans leurs titres et leurs articles a d’abord été blanchi et, lorsque cela ne suffisait pas, simplement éliminé du contexte. A titre d’exemple, j’avais souligné les changements de titres et de descriptions de la milice fasciste Azov dans les pages du New York Times.

lesakerfrancophone.fr (Moon of Alabama)

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UNION EUROPÉENNE

François-Xavier Bellamy : l’homme qui ose défier Scholz (et Macron)

Durant cette nouvelle semaine folle où la Macronie s'est surpassée dans ce que Gabrielle Cluzel nomme si justement son « théâtre de l'absurde », et où l'on oscille entre désespoir et colère devant une telle fuite en avant, un petit moment de grâce a pointé le bout de son nez, sur Twitter : l'intervention de François-Xavier Bellamy, au Parlement européen, à Strasbourg, devant le chancelier allemand Olaf Scholz. La séquence n'a guère été reprise par les médias français : nouvelle preuve de leur cécité et de leurs préjugés ? Elle a pourtant été vue plus d'un million trois cent mille fois sur Twitter et reprise par plusieurs JT allemands. Et il n'y a eu qu'Eliot Deval, sur CNews, vendredi soir, pour revenir sur un discours historique malheureusement passé sous les radars médiatiques. Vidéo de l’intervention de Bellamy.

bvoltaire.fr

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Destruction de l’industrie. Quelle responsabilité de l’Union Européenne ?

Un débat signé Le Média pour tous. L’industrie, c’est vital. Même Macron le proclame aujourd’hui… Mais depuis des décennies, la logique européenne provoque une longue suite de Waterloo industriels – des machines-outils à la sidérurgie, du textile au scandale Alstom. Longtemps, le libéralisme de Bruxelles a encouragé les délocalisations. Et il fut un temps où les patrons français préconisaient une « économie sans usines ». Depuis quelques années, un autre angle vient justifier la casse : l’impératif « écologique », au nom duquel, par exemple, les voitures neuves à moteur thermique seront interdites à la vente – une catastrophe annoncée. Jean-Michel Quatrepoint, journaliste, s’est spécialisé dans l’analyse des grands dossiers industriels. Il débat avec Pierre Lévy, qui souligne pour sa part la responsabilité de l’UE. Dans la seconde partie, les deux interlocuteurs pointent les enjeux géopolitiques – notamment l’affrontement Etats-Unis / Chine

breizh-info.com

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Conférence de Claude Chollet au Parlement européen

Le 9 mai 2023, le Président de l’Observatoire du journalisme (Ojim) planchait devant une partie des députés européens à Strasbourg. Cette conférence sur les menaces contre la liberté d’expression des nouvelles directives de la Commission européenne se tenait à l’invitation des députées européennes Catherine Griset et Virginie Joron du groupe ID (RN).

ojim.fr

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samedi, 20 mai 2023

La marionnette nordique du sorcier occidental

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La marionnette nordique du sorcier occidental

Daria Korotina

Source: https://www.geopolitika.ru/article/severnaya-kukla-zapadnogo-kolduna

La Finlande des contes de fées, élue pays le plus heureux du monde depuis un an, s'est soudain mise en grève. Des rayons de magasins vides, des chauffeurs de transports publics qui refusent de monter dans leurs véhicules, des enseignants et des médecins qui ne veulent plus faire preuve d'altruisme. Le gouvernement finlandais semble être devenu une souris dans les griffes de son propre peuple après la décision d'adhérer à l'OTAN. Ou bien l'OTAN a-t-elle fait du pays nordique une marionnette gesticulant selon ses humeurs, tirant les ficelles rouges et le contrôlant ? Quel est donc le rôle de la petite Finlande dans le Grand Jeu ?

Le peuplement du territoire finlandais a commencé à l'ère glaciaire, quelque 8800 ans avant notre ère. Malgré ce passé considérable, la Finlande n'a accédé à l'indépendance que très récemment. Ainsi, au 13ème siècle, le territoire finlandais est resté sous l'influence du pape à la suite des croisades et a fait partie de la ligue hanséatique médiévale.

Le pape a été suivi par un nouveau suzerain de la Finlande, la Suède et Novgorod luttant pour le contrôle de la région, ce qui a culminé en 1323 avec le traité d'Orechowiec, mais aussi avec le passage de la plus grande partie de la Finlande sous la domination suédoise. Cependant, bien qu'elle ait pris le contrôle de la région, la Finlande a plutôt servi de bouclier bon marché entre la Suède et son voisin oriental, ce qui explique que les frontières aient souvent été modifiées à la suite des nombreuses guerres. Malgré ce rôle humiliant, les Finlandais ne se sont jamais considérés comme proches de leur voisin oriental, c'est-à-dire nous, les Russes, mais ont toujours aspiré à la paix et à vivre selon les valeurs européennes. Ces valeurs ont été défendues, par exemple, pendant la guerre de Trente Ans, lorsque les Finlandais ont combattu au sein de l'armée suédoise.

Le voisin oriental n'a cependant pas renoncé à sa présence dans ce territoire septentrional et, à l'issue de la guerre de 1808 et 1809, l'Empire russe a repris la Finlande à la Suède. La Finlande devint ainsi un État autonome et fut placée sous le patronage de l'Empire russe jusqu'à son indépendance en 1917. Malgré l'amour de la Finlande pour tout ce qui est européen, une grande partie de la Finlande actuelle a été reconstruite au bon moment pour échapper à l'oppression de son voisin de l'Est, dont les Finlandais étaient désireux de s'affranchir le plus rapidement possible.

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Juho Kusti Paasakovi et Urho Kekkonen

En 1906, la Finlande s'est dotée de son propre parlement, qui a été créé et dont les élections ont eu lieu en 1907. Le parlement se compose de 200 représentants, dont la majorité sont des sociaux-démocrates, favorables à l'indépendance et à la neutralité de la Finlande (regardez bien ce qu'ils sont devenus aujourd'hui). Bien que le parlement ait été formé en 1907, la Finlande n'a déclaré son indépendance que le 6 décembre 1917. Le parlement finlandais a été dissous sept fois par le président, d'abord 14 ans après sa création en 1924 par Kaarlo Juho Stolberg (du Parti national progressiste), puis en 1929 et 1930 par Lauri Kristian Relander (de l'Internationale libérale, membre de l'Union agraire), en 1953 par le président Juho Kusti Paasikivi (parti de la "Coalition nationale"), et plusieurs fois par le président Urho Kekkonen (parti "Union agraire" - membre de l'Internationale libérale). Il convient de mentionner Juho Kusti Paasikivi, car c'est sous sa direction que la politique de rapprochement avec l'Union soviétique a été adoptée suite à la Seconde Guerre mondiale, sous la pression de laquelle un membre du parti communiste a été introduit dans le gouvernement. Paasikivi forme un second gouvernement en 1945, soutenu par les trois factions du Parlement : les communistes, les sociaux-démocrates et l'Union agraire.

Tout au long de l'histoire du parlement finlandais, il y a eu une rivalité entre le parti de la coalition nationale et les sociaux-démocrates. La plupart du temps, ce sont ces derniers qui tinrent le haut du pavé, mais depuis 2022, les choses vont de plus en plus mal pour les sociaux-démocrates, jusqu'à la décision fatidique d'adhérer à l'OTAN.

L'histoire de l'échec du parti social-démocrate (SPDF) lors des dernières élections est assez intéressante. La déclaration de principe du parti se lit comme suit: "L'objectif du SPDF est une société dans laquelle la liberté l'emporte sur la subordination, l'humanité sur l'intolérance et la justice sur l'égoïsme. Les valeurs fondamentales sont la liberté, l'égalité et la solidarité".

Le Parti social-démocrate est apparu en Finlande en 1899, avant même la création de son propre parlement, l'Eduskunta. Le parti est né à Turku (appelé familièrement Åbo, d'après le suédois Åbo), où, pendant quatre cents ans, la paix de Noël a été proclamée le 24 décembre depuis le balcon de l'ancien hôtel de ville. Le nom actuel du parti, Suomen Sosialidemokrattinen Puolue, a été adopté en 1903, à la suite d'une réunion du parti tenue à Forssa, où le premier programme principal du parti (ou programme de Forssa) a été officiellement proclamé. Il traite de l'égalité entre les hommes et les femmes en matière de droit de vote et de l'obligation de voter, prévoit une journée de travail de huit heures et un enseignement secondaire obligatoire, aborde des questions telles que l'amélioration des conditions de travail et l'affaiblissement de l'influence de l'Église, entre autres.

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Le SDPF a été influencé par la révolution qui a eu lieu dans l'Empire russe en 1905 et a formé une aile gauche radicale au sein de sa direction, dont les représentants ont rencontré à plusieurs reprises V. I. Lénine. Le poste de président du parti est promu pour la première fois et c'est Väinö Tanner qui l'occupe. C'est également à cette époque que l'Association des syndicats finlandais voit le jour et reste active jusqu'à aujourd'hui.

ba7ca43d4825c59c874142c838eb8659.jpgLe SPDF fait partie du gouvernement en 1916 et 1917 et en 1926, cette dernière année avec Väinö Tanner (photo, ci-contre) comme premier ministre du parti. Väinö n'a pas participé à la guerre civile finlandaise (1918), mais on lui attribue le mérite d'avoir fait évoluer le mouvement ouvrier finlandais vers un système parlementaire. La guerre civile modifie radicalement le schéma du parti: l'aile radicale, qui avait soutenu les Rouges et formé un gouvernement révolutionnaire à Helsinki, se sépare du SDPF après la victoire des Blancs et devient le Parti communiste de Finlande en 1918, qui s'installe à Moscou. Tanner a restructuré le modèle du parti pour tenir compte du lien perdu, en conservant la neutralité militaire pour le SPDF. Il est intéressant de noter que c'est Tanner (pendant la maladie du président Lauri Relander) qui, en 1927, a assumé le rôle de commandant suprême de la Garde blanche finlandaise et a organisé un défilé commémorant le premier décret de la victoire de la Révolution blanche. Après la guerre soviéto-finlandaise, au cours de laquelle il fut ministre des Affaires étrangères, Tanner fut condamné à 5,5 ans de prison en tant que criminel de guerre (il avait été l'un des organisateurs de la résistance finlandaise contre l'Union soviétique), mais il fut amnistié en 1948.

Pendant la période de fragmentation du parti entre 1957 et 1966, le SPDF n'a pas participé au gouvernement, pas plus qu'il n'a participé à la période d'opposition lors des élections de 1991. Les premiers ministres du parti pendant cette période ont été Karl-August Fagerholm (1948-1950, 1956-1957, 1958-1959), Rafael Paasio (1966-1968 et 1972), Mauno Koivisto (1968-1970 et 1979-1982), Kalevi Sorsa (1972-1975, 1977-1979 et 1982-1987) et Paavo Lipponen (1995-1999, 1999-2003).

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En 2008, la première femme Premier ministre du parti était Jutta Urpilainen (photo), qui travaillait comme institutrice. Fille d'un conseiller parlementaire, Jutta aspirait à sortir de ce rôle et, en commençant comme assistante parlementaire, a bien réussi dans ses entreprises, devenant la première femme de l'histoire finlandaise à diriger le SDPF. Son ascension parlementaire a été rapide : elle a commencé par être élue députée de sociaux-démocrates pour la première fois en 2003 et est devenue Premier ministre en 2008.

Jutta Urpilainen a été réélue pour trois mandats consécutifs, au cours desquels elle a fait une déclaration plutôt fracassante sur la sortie de la Finlande de la zone euro et a également mené une politique dure sur la crise économique grecque, ce qui a influencé sa défaite aux élections de 2014. Cependant, la carrière politique de Jutta ne s'est pas arrêtée en 2014 et, en 2017, Urpilainen a été nommée envoyée spéciale auprès du ministre finlandais des affaires étrangères.

Le véritable point culminant de sa carrière est survenu en 2019, lorsqu'elle est devenue la première représentante finlandaise auprès de la Commission d'Ursula von der Leyen en tant que commissaire européenne à la coopération internationale. En tant que commissaire, Jutta Urpilainen est responsable de la coopération entre l'UE et 126 autres pays, principalement des pays africains. Pendant son mandat au SDPF, les décisions relatives à l'adhésion de la Finlande à l'OTAN n'ont pas fait l'objet d'un débat ou d'une discussion générale. La Finlande a maintenu sa neutralité et n'était pas pressée de s'encombrer d'un carcan nucléaire propre et impeccable.

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Antti Rinne (photo) a été choisi comme nouveau premier ministre du parti en 2014, mais il a transmis la plupart de ses pouvoirs à Sanna Marin, qui était déjà tacitement considéré comme le premier ministre du parti à mi-parcours du mandat de M. Rinne, et comme un leader presque incontesté lors des élections du parti en 2019. Et c'est ce qui s'est passé. La jolie jeune femme a réussi à faire en sorte que le SDPF reste longtemps en tête des classements de popularité des partis politiques du pays en 2018, et en 2019, Sanna Marin a été élu à l'unanimité comme nouveau premier ministre du parti.

Plus de parti

Sanna Marin a suscité l'intérêt des électeurs non seulement en raison de son âge (elle est devenue la plus jeune première ministre de l'histoire de la Finlande), mais aussi en raison de sa famille d'un type nouveau: après le divorce de sa mère d'avec son père alcoolique, la jeune fille a été élevée par sa mère et sa petite amie, avec qui elle était en couple. Selon la politicienne, elle avait à peine de quoi se nourrir lorsqu'elle était jeune, si bien que le rêve de faire des études supérieures était l'objectif principal de Sanna Marin, alors âgée de 18 ans.

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À 27 ans, Sanna Marin a été diplômée de l'université de Tampere et, après avoir réalisé son rêve, elle fait des plans de carrière grandioses. À 21 ans, elle rejoint le SPD où, huit ans plus tard, elle devient vice-premier ministre du parti, avec Antti Rinne. Bien qu'elle soit entrée en fonction en tant que Thémis, réglant les revendications des grévistes, l'attitude de l'opinion publique à l'égard de Marin est passée du vif enthousiasme grâce à sa jeunesse à un franc mécontentement.

L'inauguration a été accompagnée sur les médias sociaux par le hashtag #newgeneration, c'est ainsi que la Finlande a été baptisée après la victoire électorale de Marin: ce n'était plus un conte de fées nordique, mais la patrie de la "nouvelle génération". Bien que les médias sociaux ne soient pas populaires en Finlande, Sanna Marin tient son propre blog, où elle partage non seulement des textes ou des informations sur ses réalisations dans le domaine social, mais aussi sur l'éducation de sa fille.

Mais comment se fait-il que les slogans optimistes de Sanna Marin en 2019 aient conduit aux grèves les plus massives de l'histoire finlandaise en 2023, puis à l'adhésion officielle de la Finlande à l'OTAN et au déclin du SDPF ?

Les deux années difficiles de la pandémie ont laissé leur marque sur la ligne du parti et la position de la population active en Finlande. Politico a qualifié Marin de "star de la gauche européenne", mais a souligné que les préoccupations des citoyens concernant l'économie avaient coûté la victoire électorale aux sociaux-démocrates. Progressivement, la question de la détérioration des conditions de travail et des pressions croissantes exercées sur la plupart des industries, tant pendant la pandémie coronavirique qu'après celle-ci, a fait son chemin dans la société. Le ressentiment s'est transformé en une grève de deux mois qui a affecté la vie quotidienne des Finlandais dans tout le pays. Les chauffeurs, les nettoyeurs, les fournisseurs, les vendeurs, les enseignants, les médecins, les dockers et les travailleurs de l'industrie se sont mis en grève. Les rayons des supermarchés et des épiceries finlandaises se sont rapidement vidés de leurs fruits, légumes et autres articles remplissant généralement le panier de la ménagère.

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Dans le contexte de ces grèves, la nouvelle de la construction d'une barrière entre la Finlande et la Russie, s'étendant jusqu'à 200 kilomètres, a commencé à faire surface. L'opinion publique a été inégalement divisée, la majorité ne soutenant pas la politique de rupture avec la Russie et l'interruption totale des relations commerciales et économiques. En outre, la Finlande est sur une liste d'attente permanente depuis six mois pour sa candidature à l'adhésion à l'OTAN, pour laquelle Marin a mené une campagne active.

Lors des dernières élections à l'Eduskunta, le parti de Sanna Marin est arrivé en troisième position, construisant sa ligne politique sur les dépenses publiques : financement des soins sociaux et de santé etc. mais cette trajectoire s'est avérée erronée dans le contexte des grèves et de la récession qui se profilait à l'arrière-plan.

C'est pourquoi le SDPF n'a remporté que 43 des 200 sièges du parlement. En revanche, l'opposant au SDPF, Petteri Orpo, chef du parti de la coalition nationale (NKL), a préconisé une réduction des dépenses publiques, même au détriment des prestations sociales, ce qui a permis au NKL d'occuper la première place et d'obtenir 48 sièges. La deuxième place revient aux Vrais Finlandais, avec 46 des 200 sièges. Immédiatement après la signature par le Président Sauli Niinisto des documents relatifs à l'adhésion de la Finlande à l'OTAN le 4 avril 2023, Sanna Marin a démissionné.

L'avenir de la Finlande

Un mois après sa démission, Sanna Marin a prononcé un discours à l'occasion du 1er mai, appelant à permettre à l'Ukraine d'avancer plus rapidement "vers l'adhésion à l'Union européenne et à l'alliance défensive qu'est l'OTAN". Elle a également souligné que la société finlandaise devait se battre pour les valeurs démocratiques et la liberté. Elle a également mentionné l'agenda climatique et le domaine de l'intelligence artificielle.

On pourrait décrire la période de la présidence de Sanna Marin comme un parcours sur des montagnes russes. Les hauts pour lesquels elle avait du talent pour prendre de la vitesse pouvaient instantanément se transformer en un saut dans l'abîme à cause de son franc-parler excessif sur les médias sociaux.

Dans son discours sur Twitter à propos de l'adhésion à l'OTAN, Sauli Niinistö a déclaré : "L'adhésion de la Finlande n'est pas orientée vers l'avenir: l'adhésion de la Finlande n'est pas dirigée contre qui que ce soit. Les principes et les valeurs, qui sont importants pour la Finlande, continueront à façonner notre politique étrangère à l'avenir. En tant que membre de l'OTAN, la Finlande devra être prête à changer et à s'adapter. Bien que l'adhésion ne change pas tout, le fait d'être un allié nous oblige à adopter de nouvelles façons de penser, ainsi que certains changements dans la législation. Le concept finlandais de sécurité globale conserve sa valeur. Mais nous ne pouvons plus faire ce travail seuls".

Niinistö a ainsi souligné que la Finlande a perdu son identité et sa particularité. Leur désir historique d'être des Européens ordinaires s'est réalisé, bien que ce soit au détriment des membres du Parlement. Les Finlandais sont devenus des "Européens" pour les partenaires de l'OTAN, mais il ne faut pas oublier le monument se trouve sur la place du Sénat à Helsinki, non loin du palais présidentiel.

Bases militaires américaines

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Bases militaires américaines

Source: https://katehon.com/ru/article/voennye-bazy-ssha

Un réseau d'installations militaires américaines est présent dans pratiquement tous les pays d'Europe. L'OTAN constitue l'élément essentiel de la présence politico-militaire de Washington.

Le Pentagone a construit un réseau dense d'infrastructures militaires autour de la planète. Il s'agit avant tout d'un réseau de bases militaires situées dans les principaux carrefours géopolitiques et sites géographiques où Washington projette sa puissance. Ce concept définit la domination régionale globale de Washington depuis 1823, date du discours annuel du président américain James Monroe devant le Congrès où il déclara ses principes de politique étrangère.

Au 20ème siècle, la doctrine a acquis de nouvelles significations et a été actualisée à la lumière de la politique néocoloniale de l'hégémon nord-américain.

Au début du 21ème siècle, les États-Unis disposaient de 850 bases militaires. Elles sont situées dans environ 130 pays. Il est plus facile d'énumérer les pays où, selon l'expression figurée du Los Angeles Times, "l'empire des bases" n'a pas encore pénétré.

Après l'effondrement du "Commonwealth socialiste" et de l'URSS, les Américains se sont tournés vers les pays d'Europe de l'Est. Le président américain a personnellement donné son feu vert à des consultations sur le déploiement éventuel de bases américaines dans ces pays, y compris en Bulgarie.

Ce sujet a suscité un vaste débat public sur l'opportunité d'une présence américaine et sur les véritables intentions des États-Unis.

Le journal populaire de Sofia, Trud, par exemple, a déclaré à l'époque : "Les aspirations américaines sont logiques et calculées. Il n'y a pas de menace soviétique. L'OTAN, où les États-Unis jouent le rôle principal, absorbe les anciens satellites soviétiques".

Les troupes américaines, notamment en Allemagne, ne sont pas nécessaires. Elles doivent donc déménager dans de nouvelles casernes d'où Washington pourra mener plus confortablement une nouvelle guerre contre le terrorisme. Et où se trouveraient ces casernes ? Naturellement, dans les États les plus proches du foyer de la nouvelle menace. Il est donc logique que la Bulgarie ait attiré l'attention des Américains....

Lors des discussions qui ont eu lieu en 2000, les parties ont convenu de moderniser les anciens aérodromes soviétiques et de les rééquiper selon les normes de l'OTAN. Les Etats-Unis ont déjà fourni à la Bulgarie des équipements pour plus de 25 millions de dollars à cet effet.

Le processus s'est surtout intensifié, notamment sous forme de consultations, après l'adhésion de la Bulgarie à l'OTAN.

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Bases militaires en Europe

Les forces de l'OTAN sont actuellement concentrées dans les bases suivantes: Tapa et Tallinn (Estonie), Riga et Adazi (Lettonie), Vilnius, Siauliai et Rukla (Lituanie), Lublin, Cracovie, Szczecin, Bydgoszcz et Orzysz (Pologne). Ces bases sont exploitées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l'Allemagne.

Quant à la Pologne, en novembre 2005, son premier ministre de l'époque, K. Marcinkiewicz, "a annoncé l'intention de Varsovie de rejoindre le programme Star Wars, un projet américain global de défense antimissile". Selon le journal polonais Wyborcza, des discussions ont eu lieu dans les cercles militaires à ce sujet.

Auparavant, on pensait que seules des stations radar seraient installées sur le territoire polonais. Aujourd'hui, des silos souterrains fortifiés spéciaux ont été construits dans le sud et le nord du pays, où sont placés des missiles d'interception équipés d'ogives nucléaires. Washington entend ainsi se défendre activement contre les attaques des pays de ce que l'on appelle "l'axe du mal", à savoir la Corée du Nord et l'Iran, ainsi que certains pays d'Afrique du Nord.

Selon les données officielles, plus de 20.000 soldats de l'OTAN provenant de différents pays membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord se trouvent dans les États baltes. Parmi eux, on compte plus de 5500 Américains, dont la plupart se trouvent dans des bases en Pologne.

L'OTAN dispose de bases à Sofia (Bulgarie), Craiova et Bucarest (Roumanie), ainsi qu'en Hongrie et en Slovaquie.  Dans le cadre de l'accord avec la Bulgarie, les Américains se sont surtout intéressés à la base aérienne de Graf Ignatievo, près de la ville de Plovdiv, qui peut accueillir tous les types d'avions utilisés dans le système de l'OTAN, à la base aérienne de Bezmer, près de Yambolo, au terrain d'entraînement de Novo Selo, dans la région de Sliven, et aux dépôts situés près d'Aitos.

Si vous regardez la carte, il est clair que les Américains obtiennent des bastions avec accès à la mer Noire, situés dans la partie sud-est de la Bulgarie.

Ils abritent des unités comptant au total 2500 hommes. Elles changent tous les quelques mois par rotation, et lors des redéploiements, le nombre total peut être temporairement augmenté (jusqu'à 5000).

En 2019, l'OTAN a également commencé à moderniser la base aérienne de Kuçova en Albanie. Plus de 50 millions d'euros ont été dépensés pour sa rénovation, et les travaux devaient être achevés d'ici 2023, a rapporté Balkan Insight.

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Les auteurs de la doctrine de la "présence mondiale" considèrent comme un facteur important la proximité des bases au Kosovo, oubliant apparemment que les États-Unis disposent déjà de la plus grande base militaire des Balkans au Kosovo (ndt: Camp Bondsteele). Il existe également des installations militaires du Pentagone dans les pays voisins, l'Albanie et la Bosnie. "Il est évident que quelque chose n'a pas de sens ici ou que les Américains ne disent pas la vérité sur quelque chose", déclare le journaliste Lukyanov. Ils parlent de "l'arc d'instabilité" en Asie centrale et rapprochent les bases des frontières de la Russie et de l'Ukraine. La mer Noire, après la mer Caspienne, est déjà déclarée zone d'intérêts vitaux pour les États-Unis.

"Le Washington Post affirme que les nouvelles installations militaires en Europe de l'Est doivent être liées aux bases militaires américaines en Asie centrale. Selon des experts militaires, note le journal, ces préparatifs des Américains sont avant tout dirigés contre la Chine.

Il s'agit donc de considérations stratégiques. Dans un article publié dans Nova Zora, l'analyste politique Todor Andreev est parvenu à la conclusion suivante: "En réalité, nous parlons peut-être de bases modifiées. Mais pour l'essentiel, elles ont été créées, comme toutes les bases américaines, dans le cadre d'un objectif stratégique mal dissimulé: le soutien militaire au plan global des États-Unis, qui consiste à répandre la "liberté et la démocratie" et, désormais, à lutter contre le terrorisme mondial".

Il existe également des bases de l'OTAN dans toute l'Europe occidentale: au Portugal, en Espagne, en France, en Allemagne, en Grèce, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, ainsi qu'en Norvège, en Islande et en Turquie.

L'Ukraine souhaitait également rejoindre les rangs, devenir membre de l'OTAN et avoir le droit de déployer des bases militaires et des contingents de l'alliance. Cependant, la Russie s'y est vivement opposée, car une telle expansion de l'OTAN vers l'est et le déploiement d'armes nucléaires à proximité des frontières russes auraient menacé la sécurité du pays. L'élargissement de l'OTAN a également eu d'autres opposants.

La Chine s'y est opposée; sa représentation auprès de l'UE a déclaré que l'élargissement de l'OTAN ne contribuerait ni à la sécurité ni à la stabilité dans le monde, puisque l'alliance continuait à "s'engager dans la politique des blocs et de la confrontation". Bien que la guerre froide ait pris fin il y a 30 ans, la Chine estime que l'OTAN conserve une mentalité idéologique partiale et ne respecte pas la souveraineté et les intérêts des autres pays.

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Le ministère chinois des affaires étrangères a même produit une infographie spectaculaire pour montrer comment l'OTAN s'est rapprochée des frontières de la Russie. Les États membres de l'OTAN sont indiqués en bleu foncé sur la carte. Selon les responsables politiques, c'est cette expansion qui a déclenché l'escalade du conflit en Ukraine.

Cuba et le Belarus se sont également opposés à l'expansion de l'OTAN vers l'est. Le président croate Zoran Milanovic a exprimé une position similaire. Il a déclaré que l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN menacerait les intérêts de son pays.

Dans le passé, les opposants à l'expansion de l'OTAN à l'est étaient encore plus nombreux. Le journal allemand Der Spiegel a écrit que les archives nationales britanniques ont trouvé un document datant de 1991 dans lequel des représentants de pays occidentaux déclaraient qu'une telle initiative de l'Alliance de l'Atlantique Nord était inacceptable. À l'époque, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne avaient protesté contre l'adhésion de la Pologne et d'autres pays d'Europe de l'Est à l'OTAN.

Contingent militaire

Début février 2022, plus de deux mille soldats américains sont arrivés en Allemagne dans le cadre du renforcement des troupes de l'OTAN dans la région. Toutefois, la plupart d'entre eux devaient être redéployés en Pologne, a rapporté l'agence TASS, citant des médias étrangers. Au total, jusqu'à cinq mille soldats américains et environ 350 soldats britanniques ont été promis à la Pologne.

Le corps de déploiement rapide terrestre du Nord-Est de l'OTAN est situé en Pologne, d'où les soldats peuvent se déployer rapidement en Ukraine, en Afghanistan ou n'importe où dans le monde. Ce corps comprend des contingents italiens, turcs, espagnols, allemands et polonais. Selon l'OTAN, le nombre de chaque contingent peut atteindre 60.000 personnes, écrit RBC.

En février 2022, environ 1000 soldats du contingent de l'OTAN ainsi que des véhicules blindés de transport de troupes Stryker ont été amenés en Roumanie. Il a également été promis d'y envoyer jusqu'à un millier de soldats français.

L'OTAN a envoyé des chasseurs Typhoon de la RAF, des équipements et des spécialistes militaires en Bulgarie, en Lituanie et en Estonie, en plus des 2000 soldats déjà déployés dans ces pays.

La Lituanie et la Roumanie ont leurs propres bases américaines. Pour la seule année 2006, les États-Unis disposaient de plus de 800 bases, d'une superficie de plus de quatre hectares et d'une valeur de plus de 10 millions de dollars dans le monde entier, et en 2008, ils en comptaient plus d'un millier.

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Récemment, Joe Biden a approuvé l'envoi de trois mille soldats supplémentaires en Pologne, en Allemagne et en Roumanie, et 8500 autres soldats sont en cours de préparation en vue d'une éventuelle mobilisation en Europe de l'Est. Des forces de défense aérienne et antimissile de l'OTAN sont également présentes dans les pays baltes.

L'OTAN a déclaré à Sky News qu'en cas d'escalade de la situation, l'alliance pourrait impliquer non seulement son propre contingent, mais aussi les forces armées distinctes de chaque État membre.

Par conséquent, le nombre total de militaires agissant au nom de l'OTAN pourrait augmenter de 3,5 millions.

Les forces militaires de l'OTAN étaient également stationnées sur les territoires de la Géorgie, de la Moldavie, de la Mongolie, du Kazakhstan, de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Finlande, de la Suède, de l'Autriche, de la Macédoine et de la Suisse, ainsi que de l'Ukraine - tous ces pays ne faisant pas partie de l'Alliance de l'Atlantique Nord.

En 2019, l'OTAN a accidentellement révélé l'emplacement de bombes nucléaires en Europe. Elles ont été découvertes dans des bases militaires en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie. Au total, environ 150 bombes nucléaires américaines ont été retrouvées en Europe. En 2018, l'opposition grecque a révélé que l'armée américaine stockait ses armes nucléaires dans le Péloponnèse, mais les autorités ont tout nié.

En 2018, le service Yandex.Maps a accidentellement révélé l'emplacement de 300 installations militaires en Turquie, dont la base aérienne d'Inçirlik, où sont stockées des bombes nucléaires à gravité américaines B61.

Pour la seule année 2019, selon RIA Novosti, il y avait en Europe 12 unités de brigades blindées en rotation de l'armée américaine, 51 bases aériennes américaines, quatre bataillons multinationaux de l'OTAN, 17 bases et champs de tir militaires, quatre unités de l'armée américaine, cinq bases des Marines, ainsi que six bases navales, 14 dépôts militaires et 19 centres d'entraînement.

Avec l'escalade du conflit en Ukraine, les États-Unis profiteront de toutes les occasions pour accroître leur présence militaire dans la région.

Mondialisme ou souveraineté

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Mondialisme ou souveraineté

Carlos Javier Blanco

Source: https://www.aporrea.org/ideologia/a321713.html

Tous les pays d'Europe occidentale sont pris dans la toile mondialiste. Depuis 1945, date de l'occupation américaine, les pays de cette partie du monde, dont fait partie l'Espagne, perdent de plus en plus d'autonomie dans leurs décisions régaliennes, qu'il s'agisse de défense et de sécurité collective, de planification économique ou de souveraineté territoriale.

Toute tentative de création d'une armée européenne réellement autonome (pas nécessairement détachée de l'OTAN) a été systématiquement entravée par le Pentagone. Tout virage électoral dans les pays d'Europe, visant à s'émanciper de la main de fer de l'OTAN, est, aujourd'hui et depuis toujours, étroitement surveillé et contrôlé. Le maître de l'OTAN, le financier du réseau (près des trois quarts de son financement sont américains) ne laissera pas tranquille un hypothétique gouvernement européen qui, dans l'exercice de son autodétermination et de sa souveraineté, proposerait de quitter l'organisation atlantiste ou, au moins, de renégocier son statut.

L'expression "laisser seul" est trop légère. Le fait est qu'une telle situation est impensable, qu'elle ne sera jamais atteinte tant que c'est l'enchevêtrement médiatique et financier mondialiste qui décidera de qui pourra se placer sur la grille de départ électorale du pays. C'est ce réseau opaque d'intérêts économiques (fondations privées, groupes d'investissement, ONG et emporiums médiatiques, etc.) qui va promouvoir les candidats les plus fidèles à l'atlantisme, ceux que l'on soupçonne le moins d'être frondeurs ou d'avoir un "agenda caché" quant à la souveraineté européenne.

Bien entendu, aucun des candidats et des formations électorales susceptibles de conditionner la vie publique dans les pays colonisés par les Américains n'est suspecté d'avoir un tel agenda. En fait, ceux qui sont "éligibles" sont déjà là, sur la grille de départ électorale, parce que la toile de l'argent mondial en a déjà décidé ainsi.

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Le slogan pour cette élection et toutes les suivantes doit être très clair de notre part : le mondialisme oui, ou le mondialisme non. Il est clair que la distinction entre "gauche" et "droite" est devenue obsolète à la lumière des événements actuels. Il existe une gauche otaniste, qui, sur le plan intellectuel, est représentée par un ancien mentor du parti espagnol "Podemos" et par le site web de gauche rebelión.org. Il s'agit de Santiago Alba Rico. Ceci, tant sur le plan intellectuel que sur le plan public. Au niveau des organisations politiques en lice pour les élections, il est clair que Podemos et ses différentes mutations, franchises et reconversions (Sumar, Más País, Compromís, divers nationalistes régionaux, etc.), sont tous des partis clairement otanistes, qui soutiennent Sánchez dans le gouvernement de Moncloa. Ils soutiennent l'un des gouvernements les plus "fans" de Zelensky, les plus bellicistes et les plus exaltés des "mariachis" membres de l'OTAN. Si cette fausse gauche, plus préoccupée par les droits des minorités sexuelles que par ceux de la majorité des travailleurs, avait un minimum de décence et de réflexion géostratégique globale, elle aurait depuis longtemps fait pression sur Sánchez afin de contrer son attitude belliciste et otaniste, en menaçant de retirer son soutien et, depuis l'extérieur du gouvernement, d'œuvrer en faveur de la paix en Ukraine. Mais non : ce sont des OTANistes honteux.

La droite espagnole (PP, VOX) ne mérite pas de mots, car son discours a toujours été otaniste, mondialiste, néolibéral. Elle se présente comme le parti "du changement", de "l'alternance". Lorsque l'aile gauche otaniste s'épuisera, l'aile droite - tout aussi otaniste - viendra renouveler la foi dans le système en dépit du "changement", la foi dans un monde parlementaire démolibéral qui, en fait, n'existe plus, qui n'est plus ancré dans le réel. Les combats de coqs dans les talk-shows et dans les parlements ont déjà perdu tout leur sens, et les gens sont dégoûtés de voir que la séparation des pouvoirs et la fameuse "volonté du peuple" ne correspondent à plus rien. Il s'agit de voter entre le Maître au masque bleu ou le même Maître au masque rouge. Le Maître sera toujours là : le gardien de l'Occident qui ne laissera jamais une brebis quitter le bercail.

Au-delà de la mascarade électorale, au-delà de la couleur rouge ou bleue avec laquelle le Maître de l'argent se déguise, il y a place pour l'action. Les peuples peuvent à nouveau s'organiser autour de canaux d'information gratuits, et en assemblées, où les agents de l'enchevêtrement mondialiste n'ont aucune influence. Lorsque ces canaux libres ne sont pas subventionnés, ne dépendent pas d'un financement extérieur ou de la publicité, et ont un nombre même modeste d'adeptes, alors la peur d'entrer en dissidence disparaît.

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Car il est vrai que la peur s'est installée. On assiste à une certaine forme de terrorisme médiatique qui se lance allègrement dans l'établissement de listes "noires", énumérant les partisans de la négociation avec la Russie, les personnes et les organisations favorables au neutralisme et au pacifisme, les géopolitologues tournés vers l'eurasisme plutôt que vers l'atlantisme... Ces voix, qui existent, sont harcelées, amoindries, vilipendées. Il s'agit d'intellectuels, d'experts ou d'écrivains d'orientations idéologiques diverses, mais unis dans leur critique du mondialisme et, ce qui va de pair, dans leur défense d'une vision souverainiste, selon des critères nationaux. En Espagne, nous avons, entre autres voix, celles de Manolo Monereo, Pedro Baños, Juan Antonio de Castro... Et je m'excuse à l'avance d'en omettre un bon nombre...

Dans ces voix antimondialistes, nous entendons le même message. L'État, le Royaume d'Espagne, doit reconsidérer énergiquement son adhésion aux organisations supranationales, en particulier sur les questions qui concernent directement la préservation (nous devrions maintenant parler de "récupération") de sa souveraineté. L'Espagne a perdu, de manière déchirante et dangereuse, d'importants pans de sa souveraineté, des pans et des marges auxquels elle a droit en vertu de son statut d'État. La perte de souveraineté, et l'étape finale de ce processus, la conversion d'un pays libre en colonie, est un crime lorsque les étapes décisives ont été franchies avec le consentement, la négligence et la collaboration active de ses élites dirigeantes. Et cette trahison est exactement celle qui a été consommée tout au long du régime de 1978, la prétendue démocratie formelle qui a succédé à Franco.

Les élites dirigeantes espagnoles, depuis 1974, mais de manière accélérée depuis le début du millénaire, ont mis en danger l'intégrité territoriale de l'État et la sécurité du peuple espagnol, en collusion avec les États-Unis et leurs alliés d'Europe occidentale. Quant à l'intégrité du territoire national, ils ont abandonné leurs responsabilités au Sahara occidental, ancienne province espagnole, cédée au Royaume du Maroc.

Ils ont également négocié secrètement la future cession des villes espagnoles d'Afrique du Nord, Ceuta et Melilla, ainsi que des îles Canaries. Dans un second temps, les élites politiques espagnoles sont entrées en contact avec des entités mondialistes, menées par des lobbies américains et européens, pour une éventuelle cession de la Catalogne aux mafias "républicaines" qui y sont présentes, ainsi que pour une reconfiguration "confédérale" de l'État afin que, dans leur nouvelle condition de taifas, ces nouvelles unités - petites et dépendantes - n'offrent aucun problème à la puissance prétendument monopolaire de l'Occident collectif. Ceci, territorialement parlant. Venons-en maintenant à la sécurité.

Dans le domaine de la sécurité nationale, il est clair que les peuples de la planète doivent être vigilants et détecter les trahisons de leurs élites dirigeantes. L'Espagne, avec le bellicisme de son gouvernement actuel, est impliquée jusqu'au cou dans la guerre en Ukraine, malgré son insignifiance militaire et sa capacité stratégique limitée au cours de cette guerre. Mais sa seule implication officielle - dans l'indifférence et l'ignorance des masses - la met en grave danger: nous sommes au bord de l'escalade nucléaire, et des conflits belliqueux, apparemment éloignés, deviennent des conflits de proximité en raison de la portée des armes modernes. Servir des munitions au "démocrate" Zelensky et servir de plate-forme aux agressions des Yankees, c'est déjà placer l'ensemble du peuple espagnol sous la menace d'une riposte militaire russe. Le comportement irresponsable de Sánchez, de son parti et des "mariachis" de la gauche otaniste (rappelez-vous toujours que "Unidas-Podemos" sont les alliés et les co-gouvernants avec Sánchez) devrait avoir des conséquences criminelles. L'Espagne est entrée en guerre sans que le Parlement en ait décidé ainsi, sans que le peuple ait été consulté. Elle est entrée dans une guerre qui ne coïncide en rien avec ses intérêts défensifs, des intérêts qui se trouvent ailleurs. Au sud.

Il devrait y avoir des conséquences pénales si nos élites consentent à l'invasion intermittente de notre intégrité territoriale, avec des pénétrations massives telles que celles subies par nos villes d'Afrique du Nord, des villes qui - rappelons-le - sont aussi l'Espagne. Que l'Espagne se laisse envahir, par inaction ou collusion de nos élites avec les élites marocaines, est une question d'une extrême gravité, à laquelle l'OTAN n'offrira ni parapluie, ni parapet, ni aide, ni même un soutien logistique discret. Au contraire: entre un "allié" faible et insignifiant, partenaire de l'OTAN comme l'Espagne, et un allié doté d'une capacité de commandement et de contrôle entre les deux mers (l'Atlantique et la Méditerranée), qui domine de l'Andalousie (où se trouvent des centaines de milliers de sujets du sultan maghrébin) au Sahel, qui préfèrera-t-il ? Le Maroc, évidemment.

Il est temps de choisir : le mondialisme ou la souveraineté. Il y a beaucoup à faire pour construire le souverainisme espagnol. Cela commence par faire cause commune avec tous les peuples libres qui résistent à l'impérialisme américain. Nous mettons de côté les différences idéologiques mineures et obsolètes et optons pour une puissante réindustrialisation nationale: un processus d'Insubordination fondatrice (selon les termes forgés par Marcelo Gullo). Ensuite viendra la protection de la production nationale et le désengagement de l'OTAN et de l'UE, l'Espagne jouant son rôle dans la construction d'une autre Europe, souveraine, et d'une Amérique latine unie et prospère.

jeudi, 18 mai 2023

Biden et l'UE se liguent contre les Africains à l'ONU

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Biden et l'UE se liguent contre les Africains à l'ONU

Source: https://www.tradicionviva.es/2023/05/17/biden-y-la-union-europea-se-confabulan-contra-los-africanos-en-la-onu/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=Novedades+Tradition+Live

L'administration Biden s'est officiellement engagée à promouvoir une éducation sexuelle complète à l'échelle internationale et l'Union européenne en est l'un des plus ardents défenseurs.

Par Stefano Gennarini, J.D. 

(C-Fam) Encore déconcertés par la défaite cuisante subie le mois dernier lors de la réunion de la Commission des Nations unies sur le statut des femmes, l'Union européenne et l'administration Biden ont repris leur combat en faveur d'une "éducation sexuelle complète".

La bataille a repris à la Commission des Nations unies sur la population et le développement, qui produira une résolution non contraignante qui sera néanmoins utilisée pour imposer la révolution sexuelle aux pays en développement.

Les délégués des pays traditionnels craignent que la pression continue de l'administration Biden et la lassitude n'aboutissent à un mauvais résultat pour les familles, les enfants et la souveraineté nationale.

L'ajout de cette formulation controversée à la résolution annuelle de la Commission donnerait aux puissances occidentales un plus grand poids politique pour promouvoir les programmes d'éducation sexuelle et l'idéologie transgenre parmi les enfants.

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Les gouvernements occidentaux, sous la houlette de l'Union européenne et de l'administration Biden, insistent pour que la résolution contienne l'expression "éducation sexuelle complète", car le thème de cette année est axé sur l'éducation. Cela fait près de vingt ans qu'ils demandent à l'ensemble des Nations unies de soutenir l'"éducation sexuelle complète", mais en vain.

Jusqu'à présent, les pays traditionalistes ont refusé d'adopter tout langage impliquant des droits sexuels pour les enfants, ou de leur apprendre que les pratiques homosexuelles et transgenres sont saines et normales.

Les programmes complets d'éducation sexuelle conçus par les agences internationales et les organisations non gouvernementales sont très controversés. Ils apprennent aux enfants à explorer leur sexualité, y compris des questions telles que l'homosexualité, promeuvent le concept de diversité familiale, ainsi que l'information et l'accès à la contraception et à l'avortement sans intervention parentale. Ils apprennent également aux enfants, dès l'âge de trois ans, à s'interroger sur leur identité sexuelle, à penser qu'ils sont peut-être nés dans le mauvais corps et qu'ils peuvent éventuellement changer de sexe grâce à des régimes hormonaux controversés et à des opérations chirurgicales visant à retirer ou à modifier leurs organes sexuels.

Les pays actuellement membres de la Commission qui se sont prononcés contre l'éducation sexuelle complète dans le passé sont les suivants : les Comores, l'Éthiopie, la Libye, la Mauritanie, l'Iran, la Malaisie, l'Arabie saoudite, la Fédération de Russie et la Jamaïque, entre autres. Il reste à voir s'ils sont prêts à défier à nouveau la puissante machine diplomatique de l'Union européenne et du gouvernement fédéral des États-Unis, maintenant que les deux puissances mondiales se sont alignées pour promouvoir l'homosexualité et les questions de transgenre au niveau international.

Le document final est attendu pour la fin de la semaine prochaine.

L'administration Biden s'est officiellement engagée à promouvoir une éducation sexuelle complète au niveau international et l'Union européenne en est l'un des plus ardents défenseurs.

Les pays européens les plus attachés aux valeurs traditionnelles, dont la Pologne et la Hongrie, ne s'opposent pas à l'éducation sexuelle complète aux Nations Unies. Ils soutiennent la promotion annuelle de l'éducation sexuelle complète par l'Union européenne à travers les accords ministériels de l'UE qui guident l'activité diplomatique et les aides à l'étranger de l'Union européenne.

Grèce : L'ancien Premier ministre Karamanlis sur l'Ukraine et la Turquie

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Grèce : l'ancien Premier ministre Karamanlis sur l'Ukraine et la Turquie

Source: http://www.defenddemocracy.press/greece-former-pm-karamanlis-on-ukraine-and-turkey/

L'ancien premier ministre grec Kostas Karamanlis (ND, conservateur) a vivement critiqué l'UE pour avoir suivi la ligne américaine dans le conflit ukrainien, au lieu de prendre l'initiative dans la recherche d'une solution pacifique. Il a déclaré lors d'une réunion publique à Athènes :

"Quiconque soutient la victoire totale de l'une des parties belligérantes (en Ukraine) n'a aucun contact avec la réalité ou souhaite la perpétuation du conflit. Or, c'est avant tout l'Europe qui pâtit de la prolongation de la guerre et de ses conséquences. Mais au lieu de jouer un rôle moteur dans la recherche d'une solution, elle se laisse conduire et entraîner par les choix de tiers. Pire encore, l'Europe apparaît souvent divisée sur ses priorités politiques dans cette crise. Mais si l'Europe elle-même ne se manifeste pas pour mettre fin à la guerre qui se déroule sur son propre sol, l'horizon ne peut être que sombre".

Ce n'est pas la première fois que M. Karamanlis critique la politique de l'UE et des États-Unis en Ukraine. Ex-PM Karamanlis dit que l'UE doit prendre l'initiative pour mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine | eKathimerini.com - https://www.ekathimerini.com/news/1185853/ex-pm-karamanlis-says-eu-must-take-initiative-for-swift-end-to-ukraine-war/ ).

Mais, signe supplémentaire du régime totalitaire que nous vivons en Occident, ses déclarations ont "disparu" des médias grecs, malgré le fait qu'il soit un ancien Premier ministre et qu'elles aient trait aux questions les plus brûlantes de notre époque.

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M. Karamanlis a également critiqué vivement la Turquie et l'UE au sujet des revendications turques sur les îles grecques, qu'Ankara met en avant de manière très agressive.

"Les choses sont claires : le statut des îles est donné et n'est pas à remettre en question. Le droit de défense et de dissuasion pour la sécurité des îles n'est pas négociable. Le droit d'étendre les eaux territoriales est unilatéral en vertu du droit international et relève de la juridiction exclusive de chaque pays".

Ankara occupe une grande partie de la République de Chypre, après une invasion sanglante de l'île, qui a fait plus de victimes en pourcentage de la population que l'invasion américaine de l'Irak et vu le nettoyage ethnique de sa population. Elle dispose également de la plus grande flotte de débarquement du monde face aux îles grecques de l'Egée orientale. Aujourd'hui, avec le sens de l'humour qui caractérise la politique étrangère turque, à la fois kémaliste et néo-ottomane, la Turquie demande à la Grèce de démilitariser les îles, ce qui permettrait à Ankara de les envahir à un coût minime.

Karamanlis a ajouté que la Grèce et la Turquie peuvent se rendre au Tribunal de La Haye, mais uniquement pour délimiter le plateau continental et la zone économique exclusive, car aucun pays qui se respecte ne peut accepter de soumettre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale à une quelconque négociation, médiation ou décision de justice.

Nous rappelons à nos lecteurs que la publication d'articles sur notre site ne signifie pas que nous sommes d'accord avec ce qui est écrit. Notre politique est de publier tout ce que nous considérons comme intéressant, afin d'aider nos lecteurs à se forger une opinion. Il nous arrive même de publier des articles avec lesquels nous sommes en total désaccord, car nous pensons qu'il est important que nos lecteurs soient informés d'un éventail de points de vue aussi large que possible.

L'Europe en feu

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L'Europe en feu

Ivan Plotnikov

Source: https://www.geopolitika.ru/article/evropa-v-ogne

Les Européens qui protestent en ont assez d'être les satellites de l'OTAN et les victimes de lois anti-populaires.

Ce n'est un secret pour personne que la soi-disant Union européenne, une structure que l'on peut difficilement qualifier d'union, traverse aujourd'hui une période difficile. Les Européens ressentent les effets des crises financière, économique et énergétique, des restrictions imposées par la pandémie covidique, du parrainage du conflit en Ukraine, etc. Les protestations sociales populaires détruisent littéralement de l'intérieur les régimes "démocratiques" européens actuels.

Sur la nouvelle révolution française

La France s'est faite connaître pour ses manifestations de masse très récemment et partout dans le monde. L'élément déclencheur du mécontentement des citoyens a été la réforme des retraites. Il était proposé de relever progressivement l'âge de la retraite de 62 à 64 ans. Par la suite, les revendications économiques se sont transformées en revendications politiques. Les Français veulent la démission du président et du gouvernement actuel. Sinon, disent-ils, une nouvelle révolution s'abattra sur le pays.

Il est intéressant de noter que le président français a dû faire passer un projet de réforme en contournant le Parlement. Il a utilisé l'article 49.3 de la Constitution, qui fait depuis longtemps l'objet de nombreux débats. Beaucoup l'ont qualifié d'outil antidémocratique permettant au gouvernement d'exercer une pression sur le corps législatif. Cependant, cette même loi permet à l'opposition de soumettre une motion de censure au gouvernement dans les 24 heures. Elle y est presque parvenue, mais il lui manquait 9 à 10 voix. Tout le monde était mécontent : la droite, la gauche et même certains partisans de Macron.

Dans les rues, de nombreuses manifestations se sont d'abord raréfiées, puis ont repris de plus belle. Les gens se sont surtout mobilisés au détriment des grands syndicats, qui s'opposaient également aux réformes. Les organisations les plus importantes étaient la Confédération générale du travail et la Confédération française démocratique du travail.

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Selon les médias, le nombre de manifestants a atteint 3 millions. Si, dans la Fédération de Russie, la contrepartie de cette réforme s'est déroulée dans le calme et a donné lieu à des manifestations pacifiques dans les rues des villes, il en a été autrement pour les Français.

D'une manière générale, la France est un pays qui a littéralement battu le record du nombre de révolutions. Ces traditions se traduisent aujourd'hui par des incendies, des saisies de biens, des agressions de policiers et des menaces à l'encontre du gouvernement en place. Il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour trouver des exemples. Gérald Darmanin, directeur du ministère français de l'Intérieur, a déclaré que 406 policiers et 200 manifestants ont été blessés au cours des seules émeutes du 1er mai ; 540 émeutiers ont été arrêtés.

Les gendarmes, quant à eux, n'ont rien à voir avec l'image qu'en donnent les comédies françaises. Les manifestations ont été réprimées assez durement. Des gaz lacrymogènes et des canons à eau ont été utilisés pour disperser les foules.

Notez qu'il s'agit de la deuxième tentative de réforme de l'âge de la retraite. La première a eu lieu en 2019, mais a échoué en raison des protestations sociales des "gilets jaunes". Les revendications initiales portaient uniquement sur la baisse des prix des carburants, mais plus tard, à mesure que le mouvement prenait de l'ampleur, des appels à mettre fin à la réforme des retraites ont commencé à être lancés également. Le mécontentement de masse a arrêté le gouvernement français, mais seulement temporairement.

"Les gens ont toujours été et seront toujours les victimes idiotes de la tromperie et de l'auto-illusion en politique jusqu'à ce qu'ils apprennent que derrière toutes les phrases, déclarations et promesses morales, religieuses, politiques et sociales, il faut rechercher les intérêts de telle ou telle classe", a déclaré Lénine.

Et en effet, il est très clair dans l'intérêt de qui la réforme actuelle des retraites est menée. Par exemple, Macron lui-même est un protégé du clan Rothschild. Une fois que le futur président est entré au service de Rothschild & Cie, il a rapidement commencé à faire une carrière politique et s'est constitué une énorme fortune.

On peut supposer qu'aujourd'hui, Macron attise délibérément le mécontentement populaire à la demande de ses commanditaires américains. Il s'agit bien sûr du capital américain, qui a depuis longtemps l'intention de détruire l'économie européenne. Il n'est pas non plus dans l'intérêt du gouvernement américain de renforcer les centres européens et de favoriser l'émergence d'un monde multipolaire.

D'ailleurs, dans un récent discours aux Français, le président français a déclaré que la mesure était due au manque d'argent dans le budget pour financer les retraités. Il manque environ 13 milliards d'euros. Il convient de noter que tout cela se produit dans un contexte où des centaines de millions de dollars sont injectés dans le budget de l'Ukraine, ainsi qu'une aide militaire à l'Armée nationale de l'Ukraine. Bien que les Français eux-mêmes n'aient pas encore fait le lien avec ces événements, les choses pourraient changer d'ici peu.

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Grande-Bretagne

Bien que le Royaume-Uni ne fasse pas partie de l'UE aujourd'hui, il exerce toujours une influence géopolitique considérable sur le bloc des pays européens. Il serait donc injuste de passer sous silence les manifestations dans ce pays, qui ont été de la même ampleur et de la même intensité qu'en France.

Début février, le Royaume-Uni a connu la plus grande grève depuis Margaret Thatcher. Contrairement à la France, les manifestations n'ont porté que sur des revendications économiques. La principale revendication concernait l'augmentation des salaires au niveau de l'inflation. Au début de l'année 2023, celle-ci avait dépassé la barre des 10 %.

Plus d'un demi-million de manifestants du secteur public ont participé aux manifestations : enseignants, fonctionnaires, travailleurs des transports et professeurs d'université. La majorité des manifestants étaient des employés du secteur de l'éducation ainsi que des étudiants qui soutenaient leurs professeurs.

Comme en France, les syndicats se sont impliqués. Par exemple, le plus grand syndicat du pays, le Syndicat national de l'éducation, a pris une part active aux manifestations.

Dans ce contexte, le Premier ministre britannique s'est vivement opposé aux manifestants et a promis d'introduire des "lois sévères". Celles-ci prévoyaient notamment de donner plus de pouvoirs à la police, d'autoriser les employeurs à licencier les grévistes, d'obliger les manifestants à assurer un fonctionnement minimum des entreprises, de les contraindre à accepter des rassemblements, etc. En bref, le gouvernement n'a pas accepté de faire des concessions.

En revanche, le gouvernement, qui a tiré les leçons de l'expérience française, semble déterminé à reporter sa propre réforme des retraites.

Mais les similitudes avec la France ne s'arrêtent pas là. Par exemple, Rishi Sunak lui-même a également été lié à des magnats américains de la finance. Il a commencé sa carrière vertigineuse chez Goldman Sachs, qui appartient au groupe Rothschild (quelle coïncidence). Il a épousé une riche Anglaise dont la fortune pourrait rivaliser avec celle de la royauté. Il a été nommé ministre des finances de Boris Johnson en 2019.

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Italie

L'une des caractéristiques des manifestations italiennes est leur caractère pro-russe. En mars 2022, plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans les rues de Rome, Pise, Gênes, Milan et Florence.

Les citoyens mécontents ont protesté contre la russophobie, les sanctions antirusses imposées par le monde anglo-saxon et la fourniture d'armes à l'Ukraine; des slogans demandant le retrait du pays du bloc de l'OTAN ont même été entendus.

En outre, la population est depuis longtemps mécontente du cabinet dirigé par la Première ministre, Giorgia Meloni, récemment élue et connue pour ses opinions d'extrême droite. Il est possible que les Italiens craignent que Meloni, comme son idole Benito Mussolini, n'entraîne le pays dans une nouvelle guerre.

Entre-temps, l'Italie n'est impliquée dans la confrontation entre la Russie et l'Ukraine que financièrement. Le montant total de l'aide apportée jusqu'à présent s'élève à environ 1 milliard d'euros.

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Allemagne

Des manifestations allemandes ont éclaté en avril à Berlin, Leipzig, Munich et dans d'autres grandes villes. Les manifestations ont été accompagnées de demandes d'arrêt des livraisons d'armes à Kiev et de résolution pacifique du conflit en Ukraine.

Comme en Italie, les slogans comprenaient des appels à l'amitié avec la Russie, à la levée des sanctions anti-russes et au retrait des soutiens de l'OTAN en Ukraine.

Certains manifestants se sont également élevés contre les réfugiés ukrainiens. Aujourd'hui, les Allemands s'inquiètent de la hausse du taux de criminalité parmi les émigrés, ainsi que de la pénurie de logements dans le pays, qui a chuté de manière drastique depuis février 2022.

Il est intéressant de noter que certains pays européens (le Royaume-Uni, la Pologne, la Hongrie, l'Autriche et la République tchèque) ont déjà refusé d'effectuer des paiements aux réfugiés ukrainiens et mettent progressivement fin à leurs programmes d'aide.

Au total, 8 milliards d'euros d'armes ont été fournis à l'Ukraine. Et récemment, le gouvernement allemand, sous la pression de ses alliés de l'OTAN, a accepté de transférer des chars Leopard 2 aux forces armées ukrainiennes. Naturellement, toutes ces dépenses ont entraîné une baisse du niveau de vie des citoyens et les ont conduits à participer à des rassemblements de protestation.

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Sur la Pologne et les "protestations céréalières"

L'accord sur les céréales a été un autre catalyseur des protestations. Selon leurs propres termes, les fonctionnaires de l'UE étaient bien sûr favorables à l'idée de fournir aux Africains affamés des céréales et d'autres denrées alimentaires. Mais quelque chose a manifestement mal tourné et les céréales se sont retrouvées non pas au Zimbabwe ou au Mozambique, mais sur les marchés de l'UE elle-même. Pour être plus précis, les agriculteurs européens ne peuvent pas concurrencer les céréales ukrainiennes bon marché sur les marchés locaux.

Même la Pologne, pays connu pour ses sentiments russophobes et pro-ukrainiens, s'est indignée. Soit dit en passant, le principal flux de produits agricoles en provenance d'Ukraine est arrivé ici. L'année dernière, plus de 2 millions de tonnes de céréales ont été exportées vers la Pologne.

Bien entendu, les agriculteurs ont reçu l'assurance qu'ils ne seraient pas affectés. Mais, comme d'habitude, toutes les promesses se sont révélées n'être que des promesses vides. Des centaines de milliers d'agriculteurs ukrainiens ont été ruinés, car ils n'ont nulle part où vendre leurs récoltes.

En conséquence, au début de l'année 2023, les manifestants ont bloqué les lignes de chemin de fer et les routes à la frontière avec l'Ukraine avec des camions.

La région la plus touchée par les protestations était la région de Lublin. Elle se distingue par les faits suivants. Premièrement, une cellule des Banderistes, qui ont ensuite perpétré le massacre de Volyn, y était installée pendant la Seconde Guerre mondiale. Deuxièmement, l'année dernière, un missile ukrainien est tombé dans la région, près du village de Przewodów, tuant deux personnes.

Sous la pression des manifestations, la Pologne, ainsi que certains autres pays de l'UE (Slovaquie, Roumanie, Hongrie et Bulgarie) ont été contraints d'interdire les importations de produits agricoles ukrainiens. Mais cette décision n'était qu'une mesure temporaire, et on ne sait toujours pas si la décision de l'establishment polonais sera prolongée ou s'il ne s'agit que d'un revers à court terme face au mécontentement populaire.

Les difficultés rencontrées sur les marchés européens profitent avant tout aux États-Unis. Le rejet par l'UE des engrais russes et l'importation d'énormes quantités de céréales bon marché entraîneront la destruction d'un solide segment du marché agricole. Par conséquent, les Américains seront les seuls fournisseurs de ces produits.

Cela profite également à la Russie. Mais ici, il s'agit plutôt d'une réorientation vers d'autres clients (Chine, Turquie, pays africains) qui n'exerceront pas de pression politique sur leurs partenaires.

Sur les manifestations du COVID : vaxxers et anti-vaxxers

Les rigoureux confinements imposés lors de la pandémie du Covid-19 ont donné lieu à de nombreuses manifestations à travers l'Europe. Il est intéressant de noter que tant les partisans que les opposants aux restrictions ont manifesté.

Quelle était la principale raison de ces protestations ?

Tout d'abord, en Europe, en raison de l'orientation variable des médias, il n'a pas été possible de créer une ligne unifiée de plaidoyer et de propagande susceptible de convaincre le public que la vaccination et les mesures restrictives sont sans danger.

Deuxièmement, les services de santé européens se sont trouvés dans l'incapacité quasi-totale de contrôler la situation face à la nouvelle maladie. En conséquence, le nombre de cas augmentait.

Troisièmement, de nombreuses entreprises de services (centres commerciaux, restaurants, agences de voyage, cinémas, etc. En conséquence, des milliers de personnes se sont retrouvées sans travail, ce qui a également eu une forte influence sur le climat de protestation.

En outre, les citoyens européens se sont lassés des restrictions constantes telles que le port de masques, les codes QR dans les lieux publics, l'impossibilité de voir ses proches et les nombreuses amendes pour violation du régime "confinatoire" imposé.

Il est intéressant de noter que de nombreux partis d'opposition ont trouvé de nouveaux partisans suite aux manifestations. En France, par exemple, les manifestations ont été soutenues à la fois par des partis de gauche (l'union des gauches de Mélenchon) et de droite (le Rassemblement national de Marine Le Pen). En Allemagne, le parti de droite Alternative pour l'Allemagne a été le principal moteur des manifestations. Parmi les partis italiens, des membres de la Lega et de la Fratelli d'Italia étaient actifs.

Sur les manifestations vertes et écologistes

La fin de la pandémie a été marquée par une nouvelle vague de protestations en Occident. Cette fois, ce sont les éco-activistes qui sont concernés. Ce n'est un secret pour personne que l'Union européenne promeut des programmes de protection de l'environnement, d'énergie propre, etc.

Dans ce contexte, des demandes absurdes sont parfois formulées, par exemple l'abattage du bétail qui, selon les "écologistes", émet d'énormes quantités de méthane dans l'atmosphère.

Souvent, les manifestations se transforment en actes de vandalisme, des tableaux de Monet et de Van Gogh étant dégradés. On ne sait pas pourquoi les œuvres d'art ont été les cibles des écologistes.

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Les principales questions concernent le financement des soi-disant "verts". La plupart de ces organisations reçoivent des fonds du Climate Emergence Fund, basé aux États-Unis. Parmi ses fondateurs figurent des noms tels que Kennedy et Rockefeller. Le montant des subventions varie entre 35 et 80.000 dollars.

Outre l'écologie proprement dite, l'objectif de ces actions est très probablement de détruire l'économie européenne et le flux l'énergie vers l'Europe. Les gouvernements, vu les coalitions en place, doivent tenir compte de l'opinion des éco-activistes, qui ne sont pas nombreux. Des prix élevés de l'énergie sont imposés pour maintenir une énergie propre. En Allemagne, tout cela a provoqué la fuite de l'industrie vers les États-Unis, qui ont soudainement offert des incitants, des subventions et d'autres conditions plus avantageuses.

On peut dire que nous assistons aujourd'hui à une véritable désindustrialisation de l'Europe.

En outre, les prix du gaz et de l'électricité ont considérablement augmenté en Europe, alors qu'ils sont restés stables aux États-Unis. La population ressent ces changements et se voit contrainte de défendre ses droits par des manifestations et des grèves.

Résumé

Ainsi, aujourd'hui, la plupart des protestations sont précisément motivées par des raisons économiques. La population européenne est habituée à un niveau de vie relativement élevé. Mais l'implication de l'UE, sous la houlette des États-Unis, dans le conflit ukrainien a entraîné d'importantes dépenses et des trous budgétaires. En outre, les pays européens se sont retrouvés sans munitions ni armes pour leur propre défense.

Il convient également de noter que l'économie a été affectée par la pandémie de coronavirus, qui a durement touché les secteurs des services et de la santé.

Mais la crise politique n'est pas non plus à exclure. Nous assistons actuellement à la destruction du système démocratique européen et de ses institutions. Les manifestations sont de plus en plus souvent limitées d'autorité (Royaume-Uni) ou carrément supprimées (France). Des dirigeants qui n'ont que peu ou pas de soutien populaire arrivent au pouvoir et défendent le plus souvent les intérêts américains.

Dans le même temps, nous constatons une dépendance croissante de l'UE à l'égard des États-Unis, ce qui suscite de plus en plus de haine populaire qui se manifeste dans les slogans de protestation.

mardi, 16 mai 2023

La Russie et le retour de l'idéologie d'État ?

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La Russie et le retour de l'idéologie d'État ?

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/05/12/venaja-ja-valtioideologian-paluu/

Dans les années 1990, la Russie, déclarée État successeur de l'Union soviétique, a effectivement perdu sa souveraineté. Reflétant cet état de dégradation, l'article 13 de la Constitution, rédigée sous Boris Eltsine, stipule qu'"aucune idéologie ne peut être établie comme idéologie d'État ou comme idéologie obligatoire".

Bien que le libéralisme à l'occidentale ait depuis été supplanté par la Realpolitik dans l'administration de l'État, le dirigeant russe de longue date, Vladimir Poutine, s'est tenu à l'écart de toutes les idéologies. Au contraire, il a cherché à contenir les extrêmes idéologiques susceptibles de déstabiliser l'ordre social.

Bien sûr, il existe d'autres points de vue en Russie. Au cours de la première décennie des années 2000, certains députés russes ont commencé à rédiger un amendement constitutionnel visant à supprimer l'interdiction de l'existence d'une idéologie officielle de l'État.

"Aujourd'hui, notre constitution interdit toute idéologie - nous pensons que c'est une erreur", a déclaré à l'époque Sergei Katasonov, représentant du parti nationaliste de Jirinovski. "L'expérience d'autres États montre qu'il est normal qu'une idéologie d'État fondée sur le patriotisme et la protection des citoyens soit officiellement établie".

Les partisans d'une démocratie à l'occidentale en Russie craignaient qu'une modification de l'article "idéologie" de la constitution "conduise à une répétition de l'article 6 de la constitution soviétique, qui définissait le règne d'un parti et d'une idéologie uniques".

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est empressé de déclarer que le président Poutine n'avait pas l'intention de modifier la constitution. Aujourd'hui, au milieu de la guerre hybride de l'Occident, alors que le conflit en Ukraine continue de s'intensifier, les esprits pourraient-ils encore changer ?

M. Poutine a déclaré que la Russie cherchait à "consolider la société sur la base des valeurs civiques et du patriotisme". Dans ses discours sur l'état de la nation, il a appelé à plusieurs reprises les Russes à se rallier à l'État et à participer à son développement.

Le terme "unité" a également été répété fréquemment et Poutine, auparavant modéré, a exprimé des opinions étonnamment conservatrices en critiquant la décadence de l'Occident. Le mystérieux symbole Z utilisé lors de l'opération ukrainienne a été perçu en Occident comme un symbole de "fascisme" et d'"impérialisme russe".

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L'homme d'affaires russe, monarchiste et activiste politique Konstantin Malofeev estime que la question des articles de la constitution devrait déjà être résolue. Maintenant que la souveraineté russe "est restaurée sur le front ukrainien", il reste, selon lui, à abolir l'interdiction de l'idéologie d'État. Poutine pourra-t-il faire face à la pression croisée des attaques occidentales et des critiques patriotiques internes ?

Malofeev a écrit une trilogie prémonitoire intitulée Empire, dans laquelle, à la lumière de "l'histoire millénaire" de la Russie, il considère que la tâche des dirigeants est de "restaurer la fierté et la dignité" d'une grande puissance et de remplir sa "mission historique". Sûr de sa conviction, il affirme que "sans une idéologie claire - la conscience d'être la Sainte Russie, la Troisième Rome, l'Empire - nous ne pouvons pas gagner".

Les grandes ambitions ne plaisent pas à tout le monde et le fondateur de la chaîne de télévision Tsargrad s'est attiré les foudres de l'Occident : les Etats-Unis ont confisqué - c'est-à-dire volé - plus de cinq millions de dollars de ses biens et Malofeev a également fait l'objet récemment d'une tentative d'assassinat.

"Nous ne pouvons pas lutter contre le mal libéral de la démocratie occidentale maçonnique en nous considérant comme faisant partie de leur monde. Nous ne sommes pas leur province, nous sommes le centre de notre propre monde, le monde russe", déclare Malofeev, comme pour le rappeler aux dirigeants russes.