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mercredi, 06 décembre 2023

"Sécurité européenne ou insécurité? A la recherche de la stabilité perdue"

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Document final

"Sécurité européenne ou insécurité? A la recherche de la stabilité perdue"

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/11/documento-finale-sicurezza-o-insicurezza-europea-alla-ricerca-della-stabilita-perduta/?fbclid=IwAR1VXImiSgLMmpsLOBzlP3jyxLkWHomf6UG9WvC6QJEEsdBYIcamagi0-Ew


Le lundi 27 novembre, à la Sala Capranichetta de l'Hôtel Nazionale à ROME (Piazza Montecitorio 101), s'est tenue une table ronde organisée par le Centro Studi Eurasia Mediterraneo en collaboration avec Polis Etica intitulée:

"SÉCURITÉ OU INSÉCURITÉ EUROPÉENNE ? A la recherche de la stabilité perdue".

Trois heures de discussions avec les invités suivants :

Gen. Piero LAPORTA - ancien général de division, état-major de l'armée italienne - Lt.

Lt. Colonel Fabio FILOMENI - Raider parachutiste (officier de réserve)

Federico DE RENZI - Chef de la zone CeSEM Turan

Dr. Marco PALOMBI - Economiste, expert en économie de guerre

Alexandre DEL VALLE - spécialiste de la géopolitique et du Moyen-Orient, conférencier à Rome et à Paris

Dragana TRIFKOVIC - Directrice du Centre d'études géostratégiques de Belgrade

Nino GALLONI - économiste, ancien directeur général du ministère du travail et de l'économie

Guido De Simone, entrepreneur et fondateur de Polis Etica, a dirigé la deuxième partie de la conférence, l'heure des questions aux orateurs, posées par les journalistes et le public

Quels sont les thèmes qui ont été abordés lors de la conférence ?

a) Le problème de l'accueil des migrants (et des réfugiés ukrainiens) et la fourniture d'armes à l'Ukraine par l'Italie et les pays européens. Ces armes finissent-elles souvent entre les mains de ceux qui combattent au Moyen-Orient ou sur d'autres théâtres de guerre ? Combien de combattants étrangers y a-t-il en Ukraine [1] ?

b) L'Union européenne et les Etats-Unis peuvent-ils aider Israël militairement et économiquement en plus de l'Ukraine (les arsenaux militaires de l'OTAN sont pratiquement vides [2]). Est-il possible de trouver une solution pour mettre fin au conflit en Europe le plus rapidement possible ? À cet égard, le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjártó, a proposé Budapest comme lieu de médiation et de discussions diplomatiques [3], tandis que le président Viktor Orban a ajouté que la Russie ne peut être vaincue militairement et que des pourparlers de paix sont nécessaires ;

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c) Violation à grande échelle des droits de l'homme et de la liberté religieuse en Ukraine, en particulier avec l'interdiction et les attaques physiques contre l'Église orthodoxe. Des incidents similaires se sont également produits dans les Balkans ces dernières années, notamment en Macédoine et au Monténégro [4] : la liberté religieuse devrait pourtant être l'une des pierres angulaires de la pensée européenne ;

d) Problème énergétique: une solution est-elle possible sans la Russie ? Faut-il mettre fin au régime de sanctions contre Moscou, comme l'a récemment demandé le ministre indien des affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar [5] ? Pouvons-nous nous maintenir dans une économie de guerre ? Selon une étude européenne, au moins 100 milliards ont été perdus par nos entreprises en Russie à cause des sanctions directes, mais si l'on compte les pertes indirectes, on parle de 2500 milliards [6].

Pouvons-nous nous maintenir dans une économie de guerre ?

e) L'Europe est-elle obligée de se battre pour l'Ukraine comme le souhaitent les États-Unis d'Amérique ? L'Europe peut-elle au contraire rester neutre, préserver son originalité et son identité, engager un dialogue amical avec la Russie et la Chine, embrasser l'idée du multipolarisme qui est aujourd'hui préférée par 80 % du monde ? N'est-il pas préférable que l'Italie revienne à la politique de multipolarité qui la caractérisait déjà pendant la "guerre froide" entre les États-Unis et l'URSS ?

Au contraire, nous avons assisté ces derniers jours à des prises de position qui vont dans une direction complètement différente. Le chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni, après s'être abstenue sur la résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Gaza, a expliqué comment la crise ukrainienne peut être résolue simplement par le retrait des troupes russes [7].

Tout comme la tragédie palestinienne n'a pas commencé le 7 octobre, la crise ukrainienne n'a pas éclaté le 24 février 2022.

Mais la position du gouvernement de Rome n'est pas la seule.

Dans une Allemagne déchirée par la récession due aux sanctions contre la Russie, un rapport du CFR a averti l'Europe que d'ici cinq ans, les troupes russes seront en mesure de vaincre militairement l'OTAN : "Avec ses ambitions impériales, la Russie représente la menace la plus importante et la plus urgente pour les pays de l'OTAN. Une fois les combats intenses en Ukraine terminés, le régime de Moscou pourrait avoir besoin de six à dix ans pour reconstruire ses forces armées. Pendant cette période, l'Allemagne et l'OTAN doivent permettre à leurs forces armées de jouer un rôle dissuasif et, si nécessaire, de lutter contre la Russie. Ce n'est qu'à cette condition qu'elles pourront réduire le risque d'une nouvelle guerre en Europe" [8].

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Le président de la République tchèque en déduit ainsi qu'il est nécessaire de préparer les soldats européens à affronter ceux de Moscou sur le champ de bataille : "Cela dit, nous devons être conscients qu'à l'avenir, nous pourrions nous retrouver dans une situation où les États-Unis seront davantage engagés ailleurs et où l'Europe aura besoin d'une certaine forme d'action militaire, de sorte que si nous ne voulons pas être complètement dépendants de Washington, nous devrions développer les domaines dans lesquels nous sommes actuellement déficients, à savoir le transport stratégique, en particulier le transport aérien, la communication stratégique et l'intelligence stratégique. Il n'est pas nécessaire de proposer quelque chose de nouveau, mais l'Union européenne doit être plus forte au sein de l'OTAN" [9].

Résumé des rapports du 27 novembre 2023 et résolution finale :

CONSIDÉRANT

- qu'aujourd'hui, il n'existe pas de stratégie occidentale pour sortir de la situation actuelle de chaos mondial ; pour les États-Unis, il est prioritaire de combattre la Russie sans impliquer leur propre territoire mais en utilisant le territoire européen. La plus grande crainte du monde atlantique est qu'une défaite en Ukraine ne conduise à un effondrement de l'OTAN, au point qu'il a même été question d'utiliser la bombe nucléaire pour l'éviter. Le front palestinien a été ouvert par les États-Unis pour semer encore plus de confusion, mais si les Occidentaux ne sont pas capables de gérer la bande de Gaza, comment peuvent-ils prétendre gouverner le monde ?

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Le conflit en Ukraine a été provoqué par l'expansion de l'OTAN vers l'est après la chute du mur de Berlin. Ce n'est pas dans l'intérêt national de l'Italie. Aujourd'hui, l'armée italienne compte tout au plus 8000 soldats en pleine activité et il faudrait au moins 10 à 15 ans pour procéder à une réforme complète de nos forces armées. L'Italie n'a pas une vocation belliqueuse mais seulement défensive, conformément à la Constitution ; plutôt que de penser à s'intégrer dans une armée européenne, dont le seul objectif ne pourrait être qu'un conflit contre les pays eurasiens, il est préférable de renforcer la marine pour garder les 8000 km de côtes.

Le monde revient à ses fondamentaux : il y a aujourd'hui un petit nombre de pays agressifs et la grande majorité de la planète qui ne demande qu'à commercer pacifiquement. L'Italie ne pourra pas jouer un rôle de premier plan tant qu'elle restera attachée à ce lien extérieur atlantique et qu'elle fera partie d'un bloc politico-militaire, celui dirigé par les États-Unis, défini comme étant en un état "désespéré" par ses propres protagonistes (Henry Kissinger). Pour échapper au sort de n'être plus que le porte-avions nord-américain en Méditerranée, Rome devrait se tourner vers Ankara qui, tout en restant dans l'OTAN, est capable de sauvegarder ses intérêts nationaux et d'influencer concrètement les scénarios géopolitiques voisins.

Considérant que

- dans sa tentative de gagner la "nouvelle guerre froide" contre les puissances concurrentes, la concurrence économique n'a plus suffi et elle s'est tournée vers l'augmentation des dépenses militaires et des conflits sur le terrain (Ukraine et Israël). Nous sommes ainsi entrés dans une économie de guerre et les Etats-Unis ont lancé une mobilisation financière sans précédent. L'Europe, pour survivre, ne pouvait que se projeter vers la Méditerranée, mais tandis que la Chine tente d'en faire un théâtre stable, les Etats-Unis alimentent son conflit. De plus, le choix de l'opposition totale à la Russie a échoué : l'économie de Moscou est en expansion, la popularité de Poutine reste élevée, et la croissance du PIB de l'Europe a été tuée par la guerre économique.

Les deux erreurs fondamentales de l'Europe sont précisément son incapacité à dialoguer avec la Russie d'après 1989 et son choix monétariste. Après 2008, le fossé entre la finance et l'économie réelle, hérité de la subordination au modèle américain, est devenu de plus en plus évident ; par conséquent, la souveraineté monétaire doit d'abord être recouvrée, puis des ressources doivent être injectées dans l'économie réelle, en finançant des biens tels que la santé publique, le patrimoine culturel et l'éducation. L'Italie peut-elle y parvenir en restant dans les paramètres imposés par l'Union européenne ? Certainement pas.

L'Europe n'est pas seulement attaquée sur le plan économique, mais aussi sur le plan spirituel. Pour une partie de l'Occident, l'orthodoxie représente un plus grand danger que le fondamentalisme islamique. Des exemples ont été observés au Kosovo et Metohija, en Macédoine, au Monténégro et plus récemment dans certains pays baltes. Les services secrets américains s'emploient à créer des Églises schismatiques à des fins géopolitiques ; le parlement ukrainien a notamment adopté une loi interdisant l'Église orthodoxe, provoquant la réaction de l'Église orthodoxe russe, qui a publié un document prônant une notion des droits de l'homme liée à la morale.

Ceci est d'autant plus dramatique dans une Europe déjà en manque de spiritualité véritable et d'identité concrète. L'Union européenne n'a fait que prendre le train de la mondialisation capitaliste menée par les États-Unis et a tenté d'exporter les valeurs de l'individualisme libéral vers les pays du Sud, mais s'est révélée incapable d'intégrer les migrants qu'elle a accueillis. Afin d'atteindre leurs objectifs géopolitiques et d'étendre l'OTAN à l'Est, les Occidentaux n'ont eu aucun scrupule à financer, former et armer le fondamentalisme islamique contre la Russie, la Chine et les nations arabes non alignées, ce qui a entraîné un terrorisme radical chez eux.

Nous appelons les institutions italiennes et européennes

- à provoquer le changement politique que nos peuples appellent de leurs vœux, tant à Rome qu'à Bruxelles. Il existe une autre vision fondée sur la coexistence pacifique entre des États aux systèmes différents. Nous ne sommes pas des adversaires ou des ennemis de la Russie, de la Chine ou de la Palestine, mais leurs partenaires potentiels, économiquement et culturellement.

Lors d'une récente conférence italienne, plusieurs personnalités politiques et culturelles italiennes, des anciens parlementaires Marco Rizzo, Fabio Granata et Gianni Alemanno à d'éminents journalistes tels que Francesco Borgonovo et Francesco Toscano, ont discuté de l'importance d'adopter une approche multipolaire pour relever les défis mondiaux et protéger les droits de l'homme dans le monde entier [10].

L'ignorance géopolitique et la soumission à l'Atlantique sont des luxes que l'Italie ne peut plus se permettre si elle veut survivre en tant que nation. L'ancien parlementaire Alessandro Di Battista nous a récemment rappelé que l'intérêt national de l'Italie ne peut pas signifier "suivre l'OTAN" [11].

L'Europe du double standard géopolitique n'a aucun sens historique pour le professeur Alessandro Orsini, ancien directeur de l'Observatoire de la sécurité internationale de l'Université LUISS de Rome [12]. Celui du chantage financier l'est encore moins. Comme le souligne le sénateur italien Claudio Borghi : "Nous ne voterons jamais pour le MES. Nous ne donnerons pas 130 milliards à l'Allemagne" [13].

Concluons donc en espérant que les groupes parlementaires italiens et européens puissent enfin s'engager sur la voie d'un avenir de paix et de progrès pour la Planète, en commençant par la mise en œuvre de négociations diplomatiques sérieuses en Ukraine et en Palestine, afin de garantir la stabilité et la sécurité de tous les acteurs impliqués.

* * *

[1] Giuliano Bifolchi, Risk Assessment : foreign fighters, volunteer battalions in Ukraine and the terrorist threat, "Special Eurasia", 5 février 2023.

[2] Pietro Orizio, Poor military supplies to Ukraine : the responsibilities of allies and contractors, "Defence Analysis", 7 juillet 2023.

[3] Le ministre des affaires étrangères appelle à la fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine lors de la conférence de Minsk, abouthungary.hu, 27 octobre 2023. Voir également Nicholas Vinocur, Hungary's Viktor Orbán threatens to blow up EU's Ukraine policy, politico.eu, 22 novembre 2023.

[4] Stefano Vernole, La difesa della Chiesa Ortodossa in Montenegro, Anteo, Cavriago, 2020.

[5] India contained global inflation by buying Russian oil : Jaishankar, Press Insider, 17 novembre 2023.

[6] European companies suffer €100bn hit from Russia operations, Financial Times, 6 août 2023. Voir Deutscher Bundestag, Auswirkungen von Sanktionen auf die europäische und russische Wirtschaft, 21 juillet 2023.

[7] Meloni, Putin at G20 for political visibility. S'il veut la paix, il n'a qu'à retirer ses troupes d'Ukraine, ANSA, 22 novembre 2023.

[Christian Mölling Torben Schütz, Preventing the Next War Germany and NATO Are in a Race Against Time, German Council of Foreign Relations, 8 novembre 2023.

[9] Marilisa Palumbo, Ukraine, interview du président tchèque Petr Pavel : Our Uncertainties Obstruct Kiev, "Corriere della Sera", 23 novembre 2023.  Le général de corps d'armée Alexander Sollfrank, chef du Joint Support and Enabling Command (JSEC) de l'OTAN, a quant à lui exprimé la nécessité de créer un "Schengen militaire", une zone de libre passage militaire similaire à la zone politique de Schengen, permettant la libre circulation des armements et des véhicules de guerre dans la plupart des pays de l'UE, cf. Sabine Siebold, NATO urges members to get their logistics homework done, 'Reuters', 23 novembre 2023 : "L'OTAN ne doit pas inciter le Kremlin à faire des calculs erronés en donnant l'impression que Moscou pourrait avoir une chance de gagner parce que l'Alliance n'est pas préparée. Nous devons être à l'avant-garde. Nous devons préparer le théâtre bien avant que l'article 5 ne soit invoqué", a déclaré M. Sollfrank, faisant référence à la clause de défense collective de l'OTAN qui met effectivement l'Alliance atlantique en état de guerre.

[10] La paix et un monde multipolaire, arrêtez le massacre de Gaza. TV Vision, 25 novembre 2023.

[11] Les révélations sur le massacre d'Ustica, Kadhafi et l'OTAN : pourquoi une alternative à l'atlantisme est nécessaire, Facebook Live, 4 septembre 2023 par Alessandro Di Battista.

[12] " J'ai honte du Parlement européen : il promeut des politiques criminelles ", interview d'Alessandro Di Battista, 25 novembre 2023.

[13] Open, 17 janvier 2023.

Centre d'études Eurasie et Méditerranée CeSE-M
www.cese-m.eu

lundi, 04 décembre 2023

Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique

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Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique

Peter W. Logghe

Source : Knooppunt Deltapers - Nieuwsbrief N°184 - Novembre 2023

Là où la terre et la mer se rencontrent, il y a place pour des tensions géopolitiques, en particulier lorsqu'il s'agit d'États concurrents bordant des mers ou des lacs intérieurs. Cette tension est évidente pour tous autour du canal de Suez, dans l'océan Indien, dans la mer de Chine méridionale, avec les nombreux différends entre la superpuissance chinoise et des États comme le Japon, Taïwan, les Philippines et d'autres.

Le Bosphore, sur la mer Noire, est moins connu, alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie met de plus en plus en évidence l'importance géopolitique de ce détroit turc. Sur la base de la convention de Montreux de 1936, la Turquie a joué à plusieurs reprises ses atouts stratégiques. En raison de la mondialisation du commerce et donc de l'augmentation considérable du transport maritime, la Turquie a récemment développé le projet du "canal d'Istanbul" - pour soulager partiellement le Bosphore, mais sans bénéficier moins de l'augmentation du transport maritime.

Ana Pouvreau, docteur en études slaves à l'université Paris-IV Sorbonne, diplômée en relations internationales et études stratégiques à l'université de Boston, consacre un long article dans la revue française Conflits (revue de géopolitique), n°48 (novembre-décembre 2023) à ce bras de mer aux dimensions limitées, qui a joué et continuera à jouer un rôle politico-économique très important. Il s'agit d'un détroit d'une trentaine de kilomètres reliant les continents européen et asiatique.

Les Ottomans ont compris depuis longtemps l'importance géopolitique de cette portion de mer: en 1393 et 1451, ils ont construit des fortifications sur le Bosphore, ce qui leur a permis de prendre Constantinople en 1453. Surtout, ils ont compris qu'en agissant ainsi, ils contrôlaient l'accès des navires à la mer Noire, et donc l'ensemble de la mer Noire et de ses États. La mer Noire devint ainsi un lac turc, au détriment de la Russie. Pendant des siècles, les Russes ont été contraints de toujours demander l'autorisation au sultan pour naviguer à travers le Bosphore. L'équilibre a basculé au XVIIIe siècle, lorsque les Russes ont pu conquérir la côte nord de la mer Noire, obtenant ainsi le droit de naviguer en mer et de traverser le détroit. Cependant, le Bosphore a continué à provoquer des tensions géopolitiques.

Importance de la Convention de Montreux (20 juillet 1936)

L'auteur Ana Pouvreau souligne à juste titre dans Conflits l'importance de la convention de Montreux, toujours en vigueur. Cet accord international garantit le libre passage des navires commerciaux. Le passage des navires de guerre est soumis à des restrictions particulières. En particulier, les États de la mer Noire qui ne sont pas riverains doivent limiter le nombre de navires de guerre et leur tonnage. La Turquie a le pouvoir de refuser l'accès au Bosphore à tout navire et de le faire à sa discrétion - en temps de guerre, la Turquie s'est appuyée sur cette disposition. Le 27 février 2022, la guerre en Ukraine a été déclarée menaçante, ce qui a permis à la Turquie de prendre des mesures restrictives sur la base de cette convention.

Si le Bosphore est l'une des portes d'accès à la Russie pour l'Europe occidentale, les détroits sont le seul accès maritime possible à la Méditerranée pour la Russie et donc un point géopolitique névralgique pour la flotte russe en mer Noire. Grâce à l'adhésion de la Turquie à l'OTAN, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord a contrôlé l'accès à la mer Noire pendant des décennies, ce qui n'est pas négligeable.

Avec l'éclatement de l'Union soviétique, explique Ana Pouvreau, l'espace pontique est devenu encore plus ouvert à l'Alliance atlantique. La tension s'est toutefois accrue avec la sécession de la Transnistrie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, qui ont rejoint la Russie. Pour Igor Delanoë, expert de la Russie, cette région reste "une plaque tournante militaire pontique-caucasienne", que la Russie considère comme une opportunité de répondre aux politiques d'endiguement des États-Unis, augmentant ainsi l'influence russe dans la région. Ana Pouvreau, par exemple, fait référence au déclenchement de la guerre en Syrie en 2011. La Russie a alors immédiatement mis en place une base de soutien maritime - également connue sous le nom de Syria Express - afin d'apporter une aide militaire (via le Bosphore) au régime d'Assad sur le terrain. Les navires russes sont passés en masse par les détroits turcs.

La mer Noire et la mer d'Azov sont de véritables plaques tournantes des échanges commerciaux entre la Russie et le reste du monde, notamment par l'intermédiaire du port de Novorossiysk, qui est discrètement devenu le port le plus important de Russie - d'où l'importance, là encore, du Bosphore. Environ 40 % de la production brute de pétrole de la Russie passe par le Bosphore. La Russie fournit à la Turquie suffisamment de carburant - la Turquie était et est toujours opposée aux sanctions économiques contre la Russie. La Russie est en outre le premier exportateur de céréales et de farine et, grâce au Bosphore, un acteur mondial de la sécurité alimentaire.

La mondialisation de l'économie a considérablement accru les échanges commerciaux dans et autour du Bosphore. Pour les États riverains que sont la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, l'Ukraine, la Russie et la Géorgie, ce détroit est d'une importance capitale. En 2019, selon l'auteur de Conflits, 40.000 navires ont transité par le Bosphore. Depuis plusieurs années, le trafic est même saturé, obligeant les navires à de longues attentes. Istanbul a grandi avec le commerce mondial et est aujourd'hui l'une des plus grandes métropoles du monde, avec 15,84 millions d'habitants.

De plus, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Turquie est devenue une plaque tournante de l'énergie et un port de transit pour le pétrole et le gaz de l'Asie vers l'Europe encore plus important qu'il ne l'était déjà. La Turquie, quant à elle, met en œuvre depuis 2021 son projet de canal d'Istanbul, qu'elle espère achever d'ici 2027. Selon le gouvernement turc, ce canal devrait réduire la pression sur le Bosphore. Le canal aura une longueur de 45 km et une largeur de 275 mètres. Le passage sera payant, ce qui pourrait toutefois avoir des conséquences juridiques car cela compromettrait la liberté de navigation. La Russie se méfie de ce projet, car ce nouveau canal permettrait à l'OTAN d'acheminer plus rapidement ses troupes vers la mer Noire.

Le Bosphore est peut-être moins connu du grand public, mais sa place n'est pas négligeable dans les tensions géopolitiques croissantes.

Peter Logghe

Conflits, Revue de Géopolitique, novembre-décembre 2023, n°48, 32 rue du Faubourg Poissonnière, F-75010 Paris.

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dimanche, 03 décembre 2023

La légalisation du cannabis en Allemagne

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La légalisation du cannabis en Allemagne

Peter W. Logghe

Source de l'article : https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Alors que la guerre de la drogue fait rage en Europe occidentale, que nos ports sont devenus des plaques tournantes de la mafia internationale de la drogue, qu'aux Etats-Unis les résultats de la politique de légalisation de l'ancien président Barack Obama se précisent (voir ci-dessous), un projet de loi visant à légaliser le cannabis a été déposé par la coalition de gauche "Feu tricolore" en Allemagne - sous la pression des Verts, mais qui s'en étonne ?

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Le 18 octobre, le projet de loi a été adopté en première lecture par le Bundestag. Pour les Verts, "nous voulons prendre un tournant dans la politique des drogues qui (...) assume la responsabilité personnelle dans la gestion des risques". En d'autres termes, ceux qui veulent s'adonner au plaisir doivent avoir la possibilité de le faire. Les progressistes allemands mettent en avant le caractère "inoffensif" et "moins addictif" du cannabis, alors que les spécialistes en la matière affirment le contraire.

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Une nouvelle drogue d'horreur en hausse aux États-Unis : le tranq

La drogue dite "zombie", le tranq, sème le trouble aux États-Unis, selon certaines informations. Il s'agit de Xylazine, un anesthésique pour chevaux. Des opioïdes, tels que le fentanyl, y sont ajoutés, ce qui provoque de terribles effets médicaux chez les utilisateurs. La respiration, le rythme cardiaque et la pression artérielle chutent, jusqu'à la perte de conscience et d'autres états comateux. Sur la côte Est, dans des métropoles comme Philadelphie et New York, la drogue faisait déjà des milliers de morts.

Cette situation n'est pas sans rappeler la crise de la drogue de 2017 aux États-Unis. Sous le mandat de Barack Obama, plusieurs États, comme le Colorado et Washington en 2014, ont décidé de libéraliser les drogues. En octobre 2017, un record historique de toxicomanes aux opioïdes a été enregistré aux États-Unis. En 2021, 107.000 personnes sont décédées des suites d'une toxicomanie.

Selon des données récentes, environ 10% des consommateurs de cannabis finiraient par devenir dépendants de la marijuana et d'autres drogues dures. Il devrait être clair à présent que la "guerre contre la drogue" ne sera pas gagnée avec la légalisation sur les drogues douces, c'est-à-dire sur le cannabis.

La revue de presse de CD - 03 décembre 2023

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La revue de presse de CD

03 décembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Vous savez quelle est la différence entre une théorie du complot et la réalité ? Réponse : 6 mois ! »

Humour russe sous le régime soviétique.

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Israël admet avoir tué les siens au festival de musique de Nova

Une enquête de la police montre que des hélicoptères Apache israéliens ont ouvert le feu sur les participants du festival de musique Nova lors de l'attaque du Hamas. 

Une enquête de la police israélienne sur l’attaque du Hamas contre le festival de musique Nova, près de la frontière de Gaza, le 7 octobre, a révélé qu’un hélicoptère d’attaque israélien a tué certains des participants, a rapporté Haaretz le 18 novembre. Selon une source policière, l’enquête sur l’incident a montré qu’un hélicoptère de combat israélien arrivé sur les lieux depuis la base de Ramat David a tiré sur des combattants du Hamas et d’autres Palestiniens qui avaient franchi la barrière frontalière entre Gaza et Israël, mais a également tiré sur certains des Israéliens qui assistaient au festival de musique. Selon la police, 364 personnes ont été tuées. L’armée israélienne et les services de secours avaient précédemment affirmé que 260 Israéliens avaient été tués lors du festival, tous par le Hamas et les Palestiniens dans le cadre d’un massacre intentionnel.

Mondialisation.ca

https://www.mondialisation.ca/israel-admet-avoir-tue-les-...  

Gaza : plus de 30.000 bébés boivent de l’eau contaminée, selon le département d’État américain

Le département d’État affirme que 30.000 bébés vulnérables de moins de six mois et 52.000 femmes enceintes boivent de l’eau non potable. Un Palestinien remplit des bouteilles vides avec de l’eau de mer en raison de la crise de l’eau due à la suspension de la distribution d’eau entre Israël et la bande de Gaza à Deir al-Balah, le 29 octobre 2023. Un rapport interne du département d’État américain révèle que des dizaines de milliers de femmes enceintes et de bébés de quelques mois sont contraints de boire de l’eau non potable à Gaza, mettant ainsi leur santé en danger alors que les dirigeants israéliens bloquent l’accès à l’eau et à l’électricité dans la région. Selon Haaretz, qui a consulté le rapport, les fonctionnaires du département d’État ont constaté que 52.000 femmes enceintes et plus de 30.000 bébés de moins de six mois boivent de l’eau contaminée ou saumâtre, c’est-à-dire contenant du sel. Le rapport s’appuie sur des informations provenant d’organisations affiliées aux Nations unies, telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Truthout

https://www.les-crises.fr/gaza-plus-de-30-000-bebes-boive...

La proposition monstrueuse de Giora Eiland sur Gaza c’est le mal au vu et au su du monde

Giora Eiland est un des « agents penseurs » issu de l’armée. Sympathique et éloquent, son comportement est tout de modération et de jugement éclairé. Sa carrière militaire est impressionnante, à la tête de la Division des opérations et de la planification de l’armée et à la tête du Conseil National pour la Sécurité. Il est constamment interviewé et encensé par les Travaillistes. Il ne marmonne pas et n’est pas ignorant comme le général de brigade Amir Avivi, ni sanguinaire comme Itamar Ben Gvir. Un centriste, de droite modérée. Eiland, qui ne va pas bien et a même écrit un livre sur sa souffrance, a une idée : les épidémies à Gaza sont bonnes pour Israël. « Après tout, de graves épidémies, dans le sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de blessures parmi les soldats de l’armée israélienne » a-t-il écrit cette semaine dans Yedioth Ahronoth. Il suffit d’attendre que les filles des leaders du Hamas contractent la plaie et c’est gagné. Eiland n’a pas donné de détails sur quelle plaie il recommande – la peste, les furoncles ou le choléra, peut-être un cocktail de petite vérole et de sida ; peut-être aussi la famine pour deux millions de personnes. Une promesse de victoire israélienne à un prix imbattable. « Et non, ce n’est pas de la cruauté pour la cruauté » a-t-il insisté, comme si quelqu’un pensait le contraire.

Haaretz

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Quelle vie économique dans la bande de Gaza ?

Beaucoup de choses auront été dites sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Ce territoire enclavé régulièrement mis sous les feux de l’actualité reste toutefois relativement méconnu. Il en va également ainsi de son économie, dont on peine à comprendre comment elle fonctionne, compte tenu du blocus et des guerres qui sévissent depuis bientôt deux décennies. Les rapports, pourtant, ne manquent pas, avec leurs lots de chiffres plus alarmants les uns que les autres. Plus de 60 % des habitants de Gaza sont dépendants d’une aide alimentaire et près de la moitié de la population active est au chômage, tandis que 78 % de l’eau courante y est impropre à la consommation humaine. En 2012, un rapport de l’ONU nous alertait déjà en annonçant que Gaza deviendrait un lieu « invivable » à l’horizon de 2020, un pronostic sans cesse confirmé depuis. En 2023, la vie économique de 2,1 millions de Palestiniens dans ce territoire de 365 km2 est pourtant bien réelle – une vie de privations mais aussi de résistance.

theconversation.com

https://theconversation.com/quelle-vie-economique-dans-la...  

Ceux qui avaient un nom, ceux qui n'en avaient pas

C'est simple : les otages libérés par le Hamas ont des visages, des prénoms, une histoire, une importance. Les Palestiniens écrasés sous les bombes sont une masse, un collectif sans visage, sans prénom, sans passé, sans importance. Les médias, ça sert à changer une souris en dinosaure et un dinosaure en souris. C'est un entonnoir qui fonctionne de deux façons, en agrandissant ou diminuant. Ce 28 novembre 2023, le système médiatico-politique français s'affole sur la libération de 11 otages dont trois jeunes Israéliens, qui sont redevenus français par la grâce du conflit et de la prise de position voulue. Subitement, ceux qui avaient quitté la France parce qu'elle était antisémite, qui la détestaient ou qui préféraient « leur » pays, sont redevenus des Français. Oh, pas de leur propre volonté, mais pour les besoins politico-médiatiques de la cause, la seule qui vaille : le sionisme, ou l'israélisme.

Égalité et Réconciliation

https://fr.sott.net/article/42909-Ceux-qui-avaient-un-nom...

La patience stratégique de la Russie et de la Chine va-t-elle éteindre l’incendie au Moyen-Orient ?

Par Pepe Escobar. « Tous ceux qui connaissent le Moyen-Orient – des généraux américains aux épiciers de la rue arabe – savent qu’Israël est un porte-avions terrestre dont la mission est de maintenir le Moyen-Orient sous contrôle pour le compte de l’Hégémon. Bien sûr, dans un environnement géopolitique où le chien mange le chien, il est facile de se méprendre sur toutes les manigances du chien. Ce qui est certain, c’est que pour les cercles hégémoniques de l’État profond américain, et certainement pour la Maison-Blanche et le Pentagone, ce qui compte dans la conjoncture incandescente actuelle, c’est le gouvernement Netanyahou uber-extrême/génocidaire dirigé par le Likoud en Israël, et non pas ‘’Israël’’ en tant que tel. Cela projette Netanyahou comme l’image exacte de l’acteur en sweat-shirt assiégé à Kiev. »

Sputnik Globe

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John Mearsheimer et la nouvelle guerre en Israël

John J. Mearsheimer, spécialiste américain des relations internationales et défenseur de la politique étrangère « néo-réaliste », affirme qu'Israël, qui n'a rien appris de la désastreuse guerre du Liban de 2006, « a bêtement commencé une nouvelle guerre qu'il ne peut pas gagner ». La campagne de Gaza aurait deux objectifs : mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens sur le sud d'Israël et rétablir la dissuasion militaire, qui a souffert du fiasco du Liban et de l'incapacité d'Israël à stopper le programme nucléaire iranien. Selon Mearsheimer, ces objectifs ne sont pas les véritables objectifs du régime sioniste. Les dirigeants israéliens s'accrochent toujours à leur projet de contrôler l'ensemble de l'ancienne Palestine, y compris Gaza et la Cisjordanie.

LIRE : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, par John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt. La Découverte Poche / Essais, /2009.

markkusiira.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/24/j...

L’échec de la paix en Israël : pourquoi toutes les tentatives ont-elles échoué?

Cette année marque le 30e anniversaire de la signature des accords d’Oslo, un moment historique dans la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens. Pourtant, la paix dans la région n’a jamais été aussi inaccessible, comme le montrent de façon dramatique les événements de Gaza. Pourquoi toutes les tentatives visant à mettre fin à l’une des guerres les plus sanglantes et les plus longues du monde ont-elles donc échoué ? Pour répondre à cette question, il faut remonter à 1967 et à la guerre des six jours entre Israël et ses voisins arabes, alors que le statu quo israélo-palestinien actuel voyait le jour. Israël s’est emparé des territoires qu’il n’avait pas réussi à occuper en 1948 – la Cisjordanie sous contrôle jordanien (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza sous contrôle égyptien – plaçant ainsi toute la Palestine historique sous son contrôle. À l’époque, un million de Palestiniens vivaient en Cisjordanie et 450 000 dans la bande de Gaza.

UnHerd,

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Des avancées majeures à Avdeevka pendant que l’OTAN prépare une guerre sans fin

Une image commence à émerger de la direction générale que les élites veulent donner à l’Europe pour la décennie à venir. Il faut considérer les phases géopolitiques de la même manière que les structures de défense tactique. Il y a un premier échelon de défense, puis un second derrière, qui est déjà en cours de préparation alors même que les signes de l’effondrement de la première ligne commencent à apparaître. De la même manière, les élites américaines envisagent le destin de l’Ukraine et initient déjà les étapes de planification de la seconde phase du conflit plus large visant à affaiblir perpétuellement la Russie – ou comme ils l’appellent dans leur jargon, à la « contenir ». L’annonce récente de la volonté de l’OTAN de créer une zone militaire Schengen en Europe, qui permettrait à toutes les armées européennes de se déplacer librement d’un pays à l’autre, en déplaçant de grandes quantités de troupes en un temps record, sans paperasserie ni attente, a été le point de repère. L’OTAN propose de créer un « Schengen militaire » pour simplifier le mouvement des troupes en cas de guerre contre la Russie. En bref, il s’agit de la lente conversion du front russophobe oriental de l’Europe en une sorte d’avant-garde de chair à canon qui sera perpétuellement écrasée contre la Russie de manière séquentielle, après la chute de l’Ukraine. Nombreuses cartes et documents.

simplicius76.substack.com

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Jacques Baud : « Zelensky n'est plus soutenu par sa propre population »

Ancien colonel de l'armée suisse, analyste stratégique et spécialiste du renseignement et du terrorisme, Baud n'est plus à présenter. Dans cette vidéo sur l'avenir du conflit en Ukraine et celui de la Russie, il explique très précisément la profonde crise militaire ukrainienne, l'implication des services américains et nous fait une révélation sur un rapport de la Rand explosif dont personne ne parle. Énergie, crise économique et militaire, etc., l’évolution politique de la rupture entre la Russie et l’Europe, autant d’analyses fines de la situation actuelle.

Le Dialogue

https://www.youtube.com/watch?v=WUZvlc3Ehww

C’est officiel, les États-Unis et le Royaume-Uni ont bien fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle rejette l’accord de paix avec la Russie

Nous savons déjà que l’Ukraine, au début du mois d’avril 2022, avait refusé de faire la paix avec la Russie. Nous le savons grâce aux dires de l’ancien premier ministre israélien Naftali Bennet, de l’ancien ministre turc des affaires étrangères, de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder, ainsi qu’aux informations en provenance d’Ukraine. Mais ce n’est que maintenant que nous entendons la même histoire de la part d’un fonctionnaire ukrainien, en l’occurence le chef de la faction parlementaire des Serviteurs du peuple, David Arkhamia.

Moon of Alabama

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AFRIQUE

La diplomatie « verte » du Congo-Brazzaville

La protection de l’environnement est l’une des pierres angulaires de la diplomatie du Congo-Brazzaville. Une politique dictée par le potentiel d’atténuation du réchauffement climatique que représente le bassin du Congo, mais aussi par la manne financière que pourraient constituer ses forêts. À l’heure où se multiplient les coups d’État par les armées africaines et où l’insécurité gagne une partie de l’Afrique sous la férule des groupes armés terroristes, le Congo-Brazzaville, petit pays de seulement 5,5 millions d’habitants, est un îlot de stabilité dans le paysage politique du continent. Le pays est discret et fait peu parler de lui.

revueconflits.com

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ALLEMAGNE

L’Allemagne déclare l’état d’urgence économique et s’autorise un endettement historique

Budget allemand : le gouvernement déclare une situation d’urgence pour 2023 et propose de suspendre le frein à l’endettement. « Avec le budget supplémentaire 2023, nous tirons les conséquences du jugement du Tribunal constitutionnel fédéral », a déclaré le ministre des Finances Christian Lindner. En effet, « la coalition tripartite au pouvoir en Allemagne, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), a adopté lundi (27 novembre) un budget supplémentaire pour 2023 tout en déclarant l’état d’urgence pour la période, ce qui permettrait de suspendre le ‘’frein à l’endettement ’’ », un mécanisme inscrit dans la constitution du pays. Mi-novembre, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé inconstitutionnelle la décision prise par le parlement en 2022 de réaffecter 60 milliards d’euros provenant de la dette non utilisée contractée lors de la crise de la Covid en 2021 à un nouveau fonds pour le climat et la transformation de l’économie.

insolentiae.com

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Retour des contrôles aux frontières : baisse de 40 % des entrées illégales un mois après leur mise en place

Renforcer les contrôles aux frontières pour réduire les arrivées de clandestins, en voilà une idée drôlement ingénue qui n’était pas venue à l’esprit des responsables politiques allemands durant toutes ces années au cours desquelles leur pays a fait office de passoire migratoire. Sans parler de la période 2015-2016, où l’ancienne chancelière Angela Merkel, se targuant d’avoir « ouvert les portes » de l’Allemagne, avait contribué à l’afflux de plus de 1,5 millions de migrants extra-européens dans le cadre de la « crise syrienne ». Précisons au passage que cette crise avait vu bon nombre de clandestins n’ayant rien de syriens parmi ceux s’étant engagés sur la route de l’Europe.

breizh-info.com

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« Nous sommes gouvernés par des idiots » : Pourquoi l’Allemagne penche de plus en plus à droite

Réduire les coûts de l’énergie, réactiver les centrales nucléaires, diminuer les impôts, renforcer les frontières, accélérer l’expulsion des immigrés clandestins, mettre en place une police efficace, augmenter les allocations familiales, réduire l’idéologie du genre et mener une politique étrangère qui représente les intérêts de l’Allemagne : voilà quelques-unes des propositions du parti allemand AfD (Alternative für Deutschland), soigneusement expliquées dans une brochure qui a été distribuée lors de la conférence du parti dans le Land de Thuringe, dans le petit village de Pfiffelbach. Les propositions ne sont pas révolutionnaires : elles reflètent le programme d’un parti conservateur moyen, et non celui d’un groupe extrémiste. Pourtant, l’AfD a été qualifiée d'« extrémiste de droite » par les services de renseignement intérieur de deux États allemands, la Thuringe et la Saxe-Anhalt, parce que ses valeurs sont jugées « incompatibles avec la dignité humaine, la démocratie et l’État de droit ». Les autres partis du Bundestag cherchent des moyens de stopper la montée du parti, un membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de centre-droit ayant même proposé d’interdire purement et simplement l’AfD.

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Covid-19. En Allemagne, une commission d’enquête parlementaire révèle des zones d’ombres dans la gestion de la crise sanitaire

Aussi folle soit l’actualité des derniers mois, il est important de ne pas avoir la mémoire courte et de ne pas oublier l’épisode de la crise sanitaire du Covid-19 qui a donné lieu à la mise en œuvre de politiques parfois délirantes. Ce travail de passage en revue a posteriori, certains parlementaires du Land de Brandebourg, en Allemagne, ont décidé de le mener. Dans un pays où, à l’instar de la France, les turpitudes de cette crise sanitaire n’intéressent plus les principaux médias, la commission d’enquête sur le Covid-19 du parlement du Land de Brandebourg mène ses investigations afin de savoir qui a décidé, comment, quand et avec quelles connaissances

breizh-info.com

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ARGENTINE

L’Argentine entrera dans les BRICS avec une participation passive

Selon des sources proches du parti La Liberté Avance (LLA), la future équipe chargée des relations internationales du gouvernement du président élu, le libertaire Javier Milei, envisage de maintenir l’entrée de l’Argentine dans les BRICS avec une participation passive. Ce dernier avait pourtant déclaré clairement pendant sa campagne rejeter l’entrée de l’Argentine dans les BRICS qui sera effective à partir du 1er janvier prochain, et il avait affirmé qu’il envisageait de rompre les relations du pays avec le Brésil et avec la Chine. « Je ne vais faire d’affaires avec aucun communiste. Je suis un défenseur de la liberté, de la paix et de la démocratie. Les communistes n’entrent pas ici », avait-il déclaré.  Mais le chargement de point de vue du président élu à propos de l’entrée de l’Argentine dans le bloc composé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud se fait dans le cadre du ton modéré en politique étrangère qu’il a utilisé depuis son élection. Ce n’est pas pour rien que cette même semaine, l’éventuelle future chancelière de Milei, Diana Mondino a eu une réunion avec l’ambassadeur de Chine en Argentine, Wang Wei, dans laquelle ils se sont engagés à travailler conjointement. C’est une opportunité et pas un risque.

cubadebate.cu

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ARMÉNIE

L’Arménie en quête de soutien

Depuis septembre 2020, l’Azerbaïdjan multiplie offensives militaires et coups de force contre l’Arménie. Son objectif : la réintégration du Haut-Karabakh, une enclave arménienne enchâssée dans son territoire que Bakou a partiellement reconquise. À Erevan, on craint un nettoyage ethnique et la surenchère du président Ilham Aliev.

monde-diplomatique.fr

https://www.monde-diplomatique.fr/2023/05/LEON/65727

BELGIQUE

Port du voile dans l’administration en Belgique: à Anderlecht, Écolo met le feu à la majorité en tentant de faire passer une autorisation « sans exception »

Écolo/Groen a déposé une motion soutenue par le PTB, visant l’autorisation des signes convictionnels. Le texte, qui va plus loin que les positions prises au niveau régional par Écolo, provoque de fortes tensions avec le partenaire de majorité socialiste. « Il y a une concurrence électorale assez malsaine qui se joue autour des signes convictionnels », dénonce le MR. Si la Belgique était un champ de bataille idéologique, les communes bruxelloises en seraient les avant-postes. La question de la place des signes convictionnels dans l’administration constitue une importante ligne de fracture entre partis. Après avoir bataillé pour faire bouger les lignes à la Stib, les écologistes veulent aller encore un pas plus loin, cette fois dans la commune d’Anderlecht. Quitte à passer en force en s’associant au PTB, via une majorité alternative.

lalibre.be

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BULGARIE

Les antimondialistes de droite et de gauche unissent leurs forces en Bulgarie

Suivant une tendance qui a d’abord, lors des élections italiennes de 2018, vu les partis antimondialistes de droite et de gauche former une coalition au pouvoir, puis, il y a quelques mois en Slovaquie, les socialistes illibéraux de Robert Fico s’associer aux nationalistes pour vaincre les libéraux soutenus par Bruxelles, les partis antilibéraux bulgares issus de l’ensemble du spectre gauche-droite, de plus en plus désuet, prennent des mesures similaires. Cette semaine, le Parti socialiste bulgare (BSP), affilié au groupe du Parti socialiste européen (PSE), a déclaré son intention formelle d’établir une coalition globale avec les partis patriotiques de gauche et de droite nationale, rapporte Euractiv. Actuellement, le Parti socialiste bulgare détient 10 % des sièges au parlement bulgare. D’après les commentaires faits à la presse par Kornelia Ninova (photo), qui dirige le Parti socialiste bulgare, il semble qu’une opposition commune à la position de Bruxelles sur la guerre en Ukraine et à l’idéologie extrémiste du genre rapproche des partis apparemment dissemblables.

breizh-info.com

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CANADA

Justin Trudeau, du « Golden Boy » canadien à l’impopulaire Premier ministre aux multiples scandales

Depuis son ascension au poste de Premier ministre au Canada il y a huit ans, Justin Trudeau s'est surtout signalé par la dégringolade de sa popularité et les nombreuses polémiques qui ont jalonné, jusqu’à aujourd'hui, ses deux mandats. Ce Young Global Leader, « Golden boy » de la scène politique canadienne après la victoire écrasante de son parti contre les conservateurs en 2015, est plus que jamais rejeté par les Canadiens. Conflits d’intérêts, ingérence dans l’enquête pour corruption visant SNC Lavalin et plusieurs fois visé par des enquêtes pour violation à l’éthique, Justin Trudeau se fait, de surcroît, l'ardent promoteur de la mise en œuvre de programmes soutenus par le Forum économique mondial (FEM).

francesoir.fr

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CHILI

Vers l'impasse du processus constituant ?

Le 17 décembre prochain, les Chiliens seront appelés aux urnes afin de décider d’adopter – ou non – un projet de nouvelle Constitution visant à remplacer celle votée sous la dictature de Pinochet. Après un premier texte rejeté en 2022 car trop progressiste, il est plus que possible que cette nouvelle proposition échoue elle aussi à convaincre les électeurs mais, cette fois, cela serait par excès de conservatisme.

factuel.media

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CHINE

Le fentanyl, l'arme chimique de chantage de la Chine contre Joe Biden ?

La réélection de Joe Biden en 2024 est, au moins en partie, entre les mains du président chinois Xi Jinping. Le 21 novembre, deux jours avant Thanksgiving, le président des États-Unis a officiellement annoncé un accord avec la Chine pour lutter contre la « tragédie américaine », le fentanyl. Selon les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies, le fentanyl et d'autres opioïdes synthétiques pourraient avoir causé plus de 77 000 décès par overdose aux États-Unis entre mai 2022 et avril 2023, soit plus du double qu'en 2019. Plus d'un quart de million d'Américains sont morts d'overdose de fentanyl depuis 2018, faisant de cette drogue l'une des principales causes de décès. Le fentanyl est un opioïde dont le potentiel analgésique est environ 100 fois supérieur à celui de la morphine et 50 fois à celui de l'héroïne. En 2023, des réseaux de trafic impliquant la Chine et le Mexique, notamment le cartel de Sinaloa et des entreprises pharmaceutiques chinoises, ont été sanctionnés par les États-Unis.

laselectiondujour.com

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Innovafeed et McKinsey inondent d'insectes France, Belgique, États-Unis et Canada

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d'une campagne mondiale pour la promotion d'aliments à base d'insectes. Par le prisme d'une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l'attention du public et usé d'arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins. Selon l'ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d'alimentation biologique commencent à s'organiser pour vous en faire manger... en toute discrétion. Innovafeed ayant refusé l'interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j'ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

reponsesbio.com

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Le « département de désinformation » de Moderna surveille 150 millions de sites Web à la recherche de récits « anti-vaccins »

Par l’intermédiaire d’une organisation à but non lucratif financée par l’industrie pharmaceutique et de Talkwalker, une société de surveillance des réseaux sociaux, une équipe de Moderna — dirigée par un ancien vétéran du FBI — utilise l’intelligence artificielle pour surveiller toute critique du laboratoire pharmaceutique et de son « vaccin », tant dans les médias grand public que sur les réseaux sociaux et sites de jeux. Le « département de désinformation » de Moderna s’est associé à une organisation à but non lucratif soutenue par l’industrie pharmaceutique, Public Good Projects (PGP), pour surveiller et supprimer ou déréférencer les voix dissidentes sur la politique vaccinale contre le COVID-19, selon le rapport des journalistes d’investigation Lee Fang et Jack Poulson publié dans UnHerd.

nouveau-monde.ca

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Pierre Valentin : « Vivre dans des milieux ‘’inclusifs ‘’, c’est frôler quotidiennement l’exclusion »

Contrepoints a rencontré Pierre Valentin pour échanger à propos de son premier livre dans lequel il propose une analyse critique passionnante de l’idéologie woke. Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l’auteur de la première note en France sur l’idéologie woke en 2021 pour la Fondapol.

LIRE : Comprendre la Révolution Woke, par Pierre Valentin. Gallimard, collection Le Débat, 2023.

L’Italie réaffirme son non à l’éducation sexuelle à l’école. Victoire en demi-teinte

La ruse n’aura pas suffi. Même en ayant camouflé le projet sous le titre d'« éducation à la sentimentalité », en Italie, l’enseignement de la sexualité sur les bancs de l’école ne passe pas : le gouvernement de centre droit s’y est de nouveau opposé. Le bruit des dérives qui ont eu lieu dans les 10 pays sur 25 qui, en Europe, l’ont adopté aurait-t-il traversé les Alpes ? Une décision à saluer, mais qui ne résout hélas pas un problème criant.

breizh-info.com

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La Ligue des droits de l’homme, pour la burqa mais contre les crèches

Il est une tradition de fin d’année que les laïcistes ne manquent pas de respecter : la chasse aux crèches, sapins, galettes et jours fériés... Cachez ces coutumes qui pourraient heurter certaines sensibilités. La préparation de Noël rime désormais avec combat contre nos symboles culturels. À Nantes, cette fête française traditionnelle est repeinte aux couleurs de l'obsession multiculturelle. À Perpignan, les défenseurs autoproclamés de la laïcité dressent le menton devant d’humbles santons. Ainsi l’avocat de la Ligue des droits de l’homme (LDH) vient-il de saisir le tribunal administratif de Montpellier pour demander la suppression de la crèche installée par le maire (RN) Louis Aliot. La présidente départementale de la LDH Françoise Attiba assure sans trembler, sur BFM TV, que « la France et ses racines sont laïques et pas chrétiennes ».

bvoltaire.fr

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Radio Classique parle français : quel scandale !

Par Jean-Paul Brighelli. Lucile Commeaux de France Culture confirme que le socle de la programmation de sa concurrente est odieusement conservateur, et que l'écouter serait en réalité très « politique » Le « privilège blanc » invoqué sans cesse par les wokistes, les racisé·e·s et autres inter-sectionnalistes a touché aussi Radio-Classique, une radio a priori pépère diffusant de la musique classique — d’où son nom. En fait, s’insurgent les bien-pensants, ces pépères sont éminemment pervers : ils diffusent de la musique blanche et s’expriment en bon français — deux marqueurs de la culture bourgeoise qu’il nous faut dès à présent éradiquer. Il y a depuis cinquante ans une offensive de fond contre la langue, une offensive qui est passée par les programmes scolaires (qui étudie encore sérieusement la grammaire ? Pas les enseignants, qui en dehors des agrégés ne l’ont jamais apprise), puis par les médias de toutes origines, si possible métissées, et enfin par l’institution elle-même. L’université s’en mêle, et pèse de tout son poids pour que soient adoptées l’écriture inclusive, l’étude de littératures modernes et féministes (Virginie Despentes oui, Madame de La Fayette non ; Nakamura oui, La Fontaine non) et la féminisation arbitraire, selon des règles aberrantes, de mots qui ne leur ont rien fait

causeur.fr

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En Espagne, on préfère les chiens aux enfants

S'agit-il d'un fait d'Ibère ? L'Espagne compte plus de chiens que d'enfants : 9,3 millions contre 6,7 millions d'humains de moins de 14 ans. Ce chiffre a bondi de 40 % au cours des trois dernières années ! La presse espagnole fait le lien entre dénatalité, pandémie et compagnie canine. Ce ne sont pas les chiens d'un côté et les enfants de l'autre. Ce sont les chiens qui prennent la place des enfants. Depuis 2021, le code civil reconnaît Outre-Pyrénées « le caractère sensible des animaux ». Maintenant que le chien prend plus d'importance que les enfants, que la loi sur le bien-être animal conditionne davantage les esprits, la cause animaliste peut envisager encore plus sereinement l'étape suivante : la chasse et la corrida, lesquelles sont les principales cibles de son combat.

laselectiondujour.com

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Le général français Nicolas Richoux remet en place le porte-parole de l’armée sioniste

En réalité, le mensonge sioniste est tellement grossier qu’il suffit de leur dire la vérité et de leur tenir tête pour les voir s’effondrer. Le porte-parole de l’armée sioniste se ridiculise en demandant au général Nicolas Richoux de venir sur place pour voir ce qui s’y passe alors que cela n’a aucun rapport avec le sujet, ils ont affirmé qu’il y avait un poste de commandement de 20 000 soldats du Hamas sous l’hôpital Al-Shifa, où est-il, où est le matériel, où sont les salles de stockage de l’armement, de soins et nourriture, et bien entendu de commandement des équipes très nombreuses qui attaquent quotidiennement l’agresseur sioniste sans oublier les 250 otages ? Une telle organisation nécessite effectivement un poste de commandement et il n’est pas sous cet hôpital comme l’a affirmé Tel-Aviv. Ils n’ont qu’à montrer les preuves car le monde entier ne se contentera pas d’une demi boîte de dattes, 2 chargeurs de kalachnikov et 3 talkies-walkies… Vidéo qui compile les interrogations goguenardes formulées sur les plateaux de LCI.

Break News TV

https://www.lelibrepenseur.org/le-general-francais-nicola...

Alexandra Henrion-Caude : « Si tu ne déranges pas le système, tu n’es pas fact-checké ! Ces gens ont besoin de te faire taire ! »

1h15 d’une interview vidéo complète dans laquelle la célèbre généticienne revient sur la crise sanitaire comme elle ne l’avait jamais fait auparavant : ses prises de positions, les attaques subies, son travail de lanceuse d’alerte et ses révélations ! Alexandra Henrion-Caude a choisi Putsch pour livrer un entretien vérité dans lequel elle vide son sac sur tout ce qu’elle a enduré depuis le début de la crise sanitaire. Cet entretien vidéo intégral est disponible ci-dessous. Elle a livré à Nicolas Vidal quelques révélations fracassantes sur ce qu’elle a subi et sur son avenir. Alexandra Henrion-Caude a précisé qu’après ce très long entretien vidéo, elle avait décidé de se mettre en retrait pour se donner le temps de travailler. Au vu de la censure violente et agressive que notre chaîne YouTube subit depuis quelques mois (nombreuses vidéos supprimées, baisse fulgurante d’audience, nombreux followers désabonnés à leur insu, invisibilisation forte de nos contenus) cette vidéo a été diffusée en direct uniquement sur le compte X de Nicolas Vidal pour éviter la censure.

Putsch

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L'enfance sacrifiée !

Par Jean-Dominique Michel. Les événements que nous vivons ne sont pas des épiphénomènes plus ou moins spontanés : ils révèlent les lignes de force qui travaillent nos sociétés et la dérive totalitaire mortifère qui s'est emparée d'elle. Le propre de la perversité est de détester l'innocence et devoir la détruire. Raison pour laquelle les groupes sociaux les plus vulnérables ont été les plus attaqués. Il y a eu au cours de la crise Covid un meurtre collectif chez les personnes âgées en institutions ainsi qu'une persécution des enfants, des jeunes et des femmes enceintes...

LIRE : Être parents en temps de crise. Comment restaurer l'équilibre psychique de nos enfants, par Marie-Estelle Dupont. Trédaniel éditeur., 2023.

Jean-Dominique Michel

https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/lenfance-sacrif...

L'ARCOM oblige Guillaume Bigot à quitter France Souveraine.

Communiqué de Guillaume Bigot expliquant son départ de l'association suite à la décision de l'Arcom de compter son temps de parole en tant que responsable politique.

France Souveraine

https://www.youtube.com/watch?v=UPxDKuZED0s

Covid-19 : et maintenant, la censure des avocats au Québec !

Gloriane Blais, avocate durant 23 ans au Québec dans les domaines du droit à la santé et de la corruption est aujourd’hui radiée du Barreau québecois pour avoir pris la défense de ses clients pendant la crise sanitaire. Le 8 février 2022, nous écrivions dans nos colonnes que « Me Blais avait récupéré en appel le dossier judiciaire d’un père de famille qui exprimait ses inquiétudes quant au fait que ses enfants doivent se faire vacciner. La justice a tôt fait de refuser la procédure d'appel au corps défendant, et l'administration va même jusqu'à remettre en question le titre d'avocat de Me Blais ». Sa situation n’est pas sans rappeler ce qui se passe en France pour les médecins qui ont soigné pendant le Covid et ont été suspendus par le Conseil de l’ordre des médecins pour charlatanisme. Interview.

francesoir.fr

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Les méthodes controversées de Caroline De Haas : retour sur le licenciement d'un journaliste de Télérama

Un ex-journaliste de Télérama, qui avait déjà gagné face à son ancienne rédaction en 2021 aux prud'hommes pour licenciement abusif, vient de voir la décision confirmée en appel. Factuel a pu retracer le déroulé du travail du cabinet Egaé de Caroline De Haas qui a mené à cette décision. François (prénom modifié à sa demande) a d’abord décliné nos propositions de rencontres, ne souhaitant pas s’exprimer sur une histoire qui reste, selon ses mots, « une plaie ouverte, une plaie à vif, même quatre années après le traumatisme ». Reparler de tout ça, c’était, disait-il, « replonger dans ce mauvais roman kafkaïen ». Finalement, l’ancien journaliste a accepté une conversation téléphonique. Mardi 28 novembre 2023, François vient de voir la Cour d’appel confirmer sa victoire aux prud’hommes face à son ancien employeur, la rédaction de Télérama, après une première décision favorable, en 2021.Télérama est condamné pour licenciement abusif et sans cause réelle, et devra verser 90.000 euros de dommages-intérêts à François. L'entreprise devra également rembourser à Pôle Emploi une partie importante des allocations chômage versées à son ancien salarié.  L'entreprise avait eu recours au cabinet Egaé, dirigé par Caroline De Haas, en 2018, mandaté pour sensibiliser les employés aux violences sexistes et sexuelles. C’est le travail de ce dernier qui a mené à une enquête RH qui a abouti à son licenciement.

factuel.media

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Des raids d’extrême droite sur AlloCiné ?

Stupeur et tremblements dans le petit monde du cinéma. La Société des réalisateurs de films français (SRF) tire la sonnette d’alarme : la menace fasciste plane sur le septième art. « Nous assistons à une offensive résolue, massive et coordonnée de l'extrême droite sur le terrain culturel, dont le cinéma, art populaire par excellence, est une cible privilégiée. » Pour illustrer son propos, la SRF évoque le bide du film « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri, ode militante et caricaturale à Assa Traoré. « Le film est actuellement l’objet d’une violente campagne de dénigrement relayée par la chaîne CNews et les réseaux sociaux, en particulier sur la plate-forme AlloCiné où sa "note spectateur" a brutalement chuté à 1,4, le mercredi 15 novembre au matin, jour de sa sortie en salles, avant même la première séance de 9 h […] Nous dénonçons ces manœuvres d’intimidation car elles cherchent en réalité à pratiquer une censure de fait qui ne dit pas son nom. Elles portent ainsi atteinte à la liberté de création des cinéastes et à la libre diffusion des œuvres. » Autrement dit : si vous n’aimez pas les pires bouses décoloniales, vous êtes un dangereux fasciste d’extrême droite. Si nos chers amis metteurs en scène s’indignent de voir un film étrillé par les médias, pourquoi ne se sont-ils pas indignés lorsque le film « Vaincre ou mourir », inspiré d’un spectacle du Puy du Fou, a été la cible des flèches empoisonnées de Libération, Télérama et L’Humanité ? S’ils s’inquiètent d’une « censure qui ne dit pas son nom », pourquoi ne se sont-ils pas inquiétés quand des élus d’extrême gauche ont remis en cause le financement public accordé au même film ?

bvoltaire.fr/

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ÊCOLOGIE

Trop ou pas de copinage en vue à la COP28

La COP28, conférence des parties sur le climat, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. 70 000 délégués sont attendus dont 30 000 accrédités aux réunions officielles. Que sortira de ce gigantesque caravansérail ? À la vue du programme dont les deux derniers jours sont réservés à des négociations, il ne sera pas trop question de l’avenir des climats dans le Monde mais bien plus de faire le décompte des efforts promis et, surtout, de connaître la répartition entre payeurs et récipiendaires de richesses indisponibles et dont aucun de ces participants n’est vraiment le détenteur. Il y aura certes des politiciens élus qui représenteront leurs peuples et des diplomates agissants à leur service. Mais l’énorme majorité, à neuf sur dix, sera composée de ceux qui constituent des « Deep State » dans leurs pays respectifs et qui envahissent et gonflent des organisations, gouvernementales ou non, dont la légitimité n’est déclarée que par eux-mêmes.

Le blog de Michel de Rougemont

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À quoi servent les COP ? Une brève histoire de la négociation climatique

Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique. Hautement médiatisées, les COP attirent de plus en plus de monde : près de 10 000 personnes en 1997 à Kyoto pour mettre au point le protocole du même nom, plus de 30 000 à Paris en 2015. La barre des 40 000 a été franchie à Glasgow en 2021. À quoi servent ces grands-messes annuelles ? Pour mieux comprendre, opérons un petit retour en arrière.

theconversation.com

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ÉDUCATION

Les universités, lieu d’incubation des idéologies totalitaires ?

Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après les événements du Proche-Orient, un cap est franchi. Sur les campus, la cause palestinienne rencontre un engouement qui va très au-delà d’une légitime compassion pour les victimes civiles. Le Hamas bénéficie d’une étrange compréhension, voire d’un franc soutien. Les pogromes du 7 octobre devraient horrifier : ils provoquent des appels à la compréhension pour leurs auteurs ; ils devraient bouleverser les consciences : ils débouchent sur une dénonciation et une détestation renforcée d’Israël. La manifestation contre l’antisémitisme du 12 novembre a réuni essentiellement des cheveux gris. Où sont les jeunes ?

decolonialisme.fr

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ÉNERGIE

Sans pétrole, pas d’électricité !

Sans pétrole et la pétrochimie, il serait impossible de produire de l’électricité. Ce sera encore le cas dans un futur lointain. L’avenir repose, parait-il, sur l’électricité pour succéder à la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) pour se chauffer, se déplacer et faire fonctionner une société moderne. Dans ce cas, il serait vraiment judicieux de ne pas perdre de vue que les deux précieuses ressources à économiser sont l’uranium 235 (puis ensuite le plutonium) pour chauffer l’eau qui produira massivement cette électricité dans des turbines, et… le pétrole dont les dérivés composent les machines qui produiront et utiliseront l’électricité ! Pas de pétrole, pas d’électricité !

contrepoints.org

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ESPAGNE

Pedro Sánchez détesterait-il l’Espagne ?

Alors que des millions d’Espagnols défilent depuis plusieurs semaines, un slogan scandé dans les manifestations a fait mouche. En détournant les initiales du parti de Sánchez, PSOE, en un acronyme ravageur, « Pedro Sánchez Odia a España », la question est posée : Pedro Sánchez déteste-t-il l’Espagne ? Vues l’ampleur et les raisons de la crise, la question n’est pas saugrenue. Pour constituer une majorité, Sánchez a accédé aux demandes les plus exorbitantes des partis séparatistes sans même les négocier. Tout d’abord, il a concédé une amnistie qui efface des centaines de délits commis entre 2012 et 2023, onze ans d’impunité pour des faits de sédition, violence, terrorisme et détournement de fonds publics, rien de moins. Problème, et de taille, la Constitution espagnole interdit explicitement les « grâces générales », donc les amnisties. La soi-disant magnanimité du leader socialiste est donc surtout un passage en force anticonstitutionnel.

causeur.fr

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ÉTATS-UNIS

Youssef Hindi : La guerre des États-Unis contre l’Europe

Dans cette interview exclusive, Youssef Hindi dévoile sa vision de la puissance américaine et explore les notions d’empire et d’hégémonie à travers l’histoire. Il met en lumière le modèle économique de prédation des États-Unis et son impact sur l’Europe. Notre journaliste Kate S. s’est entretenue avec Youssef Hindi, un historien, essayiste, géopolitologue et conférencier, à l’occasion de la sortie de son dernier livre. Au cœur de cette discussion, Youssef Hindi dévoile sa vision de la puissance américaine et explore les notions d’empire et d’hégémonie à travers l’histoire, en remontant aux archétypes de Rome et d’Athènes. Il examine comment les États-Unis, en tant qu’hégémonie, agissent sur le monde, mettant en lumière leur modèle économique de prédation et leur impact sur l’Europe.

LIRE : La guerre des États-Unis contre l’Europe et l’avenir de l’État, par Youssef Hindi.

Le Média en 4-4-2

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Stefan Zweig et l’autodissolution du monde dans l’américanisation

Par Nicolas Bonnal. On dit Hollywood en liquidation à cause du LGBTQ, on dit l’Empire US en voie de disparition, on dit Trump en voie de réélection, on dit le dollar en voie de disparition, on dit tant de choses… La réalité, c’est que le triomphe US sur les esprits (la démocratie s’attaque aux esprits, pas aux corps, combien de fois me faudra-t-il te répéter, Tocqueville ?) est total et universel. 1.5 milliard de dollars pour le lamentable navet LGBTQ « Barbie », un milliard ou plus pour le triquard « Top Gun ». La surpuissance de la machine américaine sur le monde est totale – et immatérielle. Oublions les productions Marvel – qui sont d’ailleurs israéliennes. La marche à l’homogénéisation est devenue un galop ? Relisons alors Stefan Zweig qui finit au Brésil avant de se suicider aux barbituriques à Petrópolis (très bel et noble endroit hors du temps et des tropiques). Il écrit vingt ans auparavant dans son opuscule sur « L’uniformisation du monde ». Il note cette surpuissance US dont tout le monde antisystème se targue d’assister à la fin aujourd’hui (rappelez-vous de Mao et de son tigre de papier qui est toujours là)…

LIRE : L’uniformisation du monde, par Stefan Zweig. Éditions Allia, 2021.

strategika.fr

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FRANCE

Crépol, symbole criant de la faiblesse de l'État

Des Crépol à répétition sont d'autant plus à craindre que, devant l'évidence criante de ce raid, le gouvernement s'accroche encore aux vieux réflexes : le déni et la diversion. Il a tenté successivement d'expliquer qu'il s'agissait d'une « rixe » et non pas d'une expédition concertée, que tous les assaillants ne venaient pas de La Monnaie, quartier sensible de Romans-sur Isère, de dissimuler les noms des assaillants mis en examen (tous typiques du Maghreb), puis de pointer les provocations de groupuscules d'extrême droite comme présentant des menaces équivalentes, le tout assorti des habituels procès en « récupération ». En réalité, l'État ne parvient plus à dissimuler son impuissance. Après le fiasco du Stade de France et les inquiétudes qui planent sur le déroulement des Jeux Olympiques, après les insurrections qui ont suivi la mort de Nahel l'été dernier, après les trois victimes innocentes de balles perdues, un enfant de 10 ans à Nîmes le 21 août, une jeune fille de 24 ans à Marseille, le 11 septembre, un père de famille de 55 ans à Dijon, le 26 novembre, l'attaque de Crépol ouvre une brèche béante dans le mur du silence. Laissons la conclusion à Marie-Hélène Thoraval, maire DVD de Romans-sur-Isère (son interview sur Europe 1 le 29 novembre, en lien ci-dessous) : « S'il y a ensauvagement, comme le dit le gouvernement, alors, il faut de nouvelles méthodes politiques contre les sauvages. »

laselectiondujour.com/

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Crépol : l’éléphant dans la pièce

C’est une fable russe de 1814 qui a donné lieu à l’expression éponyme en anglais « The elephant in the room », pour désigner quelque chose d’énorme que tout le monde fait semblant de ne pas remarquer car ce serait admettre quelque chose d’embarrassant, voire terrifiant. L’attaque de jeunes gens par une bande armée de couteaux à Crépol, il y a dix jours, lors de laquelle un adolescent, Thomas, a été tué, est seulement le dernier évènement illustrant cette fable. Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours. Eh bien, pas du tout. Cette attaque sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé (ce qui ne les empêche pas forcément d’être endoctrinés ou téléguidés), peu ou prou oubliés après les traditionnels peluches-bougies-marches blanches, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en France, etc.

contrepoints.org

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Changement de population en France

Depuis l’an 2000, le nombre de naissances d’enfants ayant ses deux parents nés en France a chuté de 22 %, celui d’enfants ayant ses deux parents nés hors de l’UE a augmenté de 72 %. Des chiffres officiels, signes d’un changement de population progressif, quoi qu’en disent les médias gauchistes qui nieront jusqu’au bout ce changement ethnique et culturelle de population. Un fantasme d’extrême droite ? Tableaux et sources.

Observatoire de l'immigration et de la démographie

https://www.breizh-info.com/2023/12/01/227446/changement-...

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Jeux Oligarchiques

Il faudra un QR code pour circuler dans Paris lors des JO de 2024. La folie ne s'arrête pas là puisque le CIO n'a retenu que la candidature de la France pour les JO d'hiver de 2030. L’homérique catastrophe que semblent déjà être les JO de Paris va permettre certaines « expérimentations ». L’inspecteur des impôts devenu préfet de police (et avant directeur de la DGSI puis secrétaire d’Etat responsable de la répression des gilets jaunes) Laurent Nuñez annonce que pour circuler dans certaines zones de la capitale il faudra des QR codes… En dehors de tout cadre légal puisque seul le Parlement peut décider par la loi de restreindre la liberté de circulation. Bronca au Sénat, silence à l’Assemblée nationale, au sein de laquelle on se demande à quoi sert l’opposition. Le sénateur de Haute-Savoie Loïc Hervé a fait remarquer à juste titre au préfet Nuñez lors de son audition que « il y a encore des gens qui font la loi dans ce pays, et ce n’est pas le préfet ». L’audition à suivre de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’annonce houleuse.

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Quand la bureaucratie fait vivre un calvaire administratif aux agriculteurs bourguignons

En Bourgogne-Franche-Comté, les agriculteurs se noient dans un océan de bureaucratie, victimes d’un système de subventions défaillant. Une crise qui met en lumière les failles d’une politique agricole européenne suradministrée. Six cents, soit presque deux par jour : c’est le nombre d’agriculteurs qui se suicident chaque année en France. Ce nombre en augmentation illustre tristement une condition agricole faite d’isolement, un isolement qui n’a d’égal que la dépendance des exploitants aux subventions publiques en tous genres. À titre d’exemple, en 2019, ces aides représentaient en moyenne 74 % des revenus des agriculteurs, et jusqu’à 250 % pour les producteurs de viande bovine. Isolés socialement mais fonctionnaires de fait, les agriculteurs ont tout récemment été une nouvelle fois frappés de plein fouet par des retards et des dysfonctionnements dans l’instruction des dossiers de subventions, mettant en péril un nombre important d’exploitations déjà soutenues à bout de bras par la machine publique.

contrepoints.org

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Conflit israélo-palestinien : le « théâtre » antiraciste dévoilé

Le rideau vient de tomber sur 40 ans d’histoire. Le cadavre de « Touche pas à mon pote » bouge encore, mais il n’est plus qu’un pantin désarticulé, délaissé par son « padrino », Julien Dray, le Machiavel des arrière-boutiques obscures. Et l’injonction normative du psychiatre Miller n’est plus que l’écho lointain d’une planète morte. Certes, les résistances sont toujours fortes, comme on a pu le constater à l’occasion de la manifestation du 13 novembre contre l’antisémitisme qui a vu réactiver les vieux réflexes. Toute une partie de la gauche, LFI en tête, s’est dressée contre la présence du RN ; une façon maladroite de se refaire une virginité anti-raciste en rejouant le scénario répétitif du retour de « la bête immonde », mais cette posture n’a pas convaincu le pays : 59 % des français ont rejeté cette exclusion qui visiblement ne réhabilite pas la gauche dans le camp du bien. Malgré la mise en avant intense des actes sanguinaires commis par les « terroristes » du Hamas, l’opinion publique est loin d’avoir basculé inconditionnellement du côté israélien, alors que la controverse sur le blocus de Gaza et les bombardements qui tuent les populations civiles ne cesse de s’amplifier, renvoyant, du même coup, dos à dos les deux parties dans l’emploi de la violence la plus extrême. On peut dire désormais que, face aux événements tragiques du Moyen-Orient, la ligne Zemmour/Goldnadel l’a emporté par KO sur la ligne BHL/Miller, au sein de la communauté juive française. La bataille de l’image n’a pas été remportée par le camp israélien, alors que le camp pro-palestinien (ou simplement anti représailles de masse) très divers dans ses composantes, non seulement ne capitule pas, mais résiste et s’organise.

polemia.com

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Les quatre temps des émeutes urbaines – Quatrième partie : les banlieues à l’heure des émeutes urbaines

De la réélection de François Mitterrand en 1988 jusqu’à l’épisode paroxysmique de 2005, le nombre des émeutes urbaines en France n’a cessé de croitre. Du point de vue du nombre mais aussi en terme d’intensité. Ceci, en dépit de tous les dispositifs mis en place par les différents gouvernements qui se sont succédé durant cette période et qui sont regroupés depuis 1988 au sein de ce que l’on appelle désormais officiellement la politique de la ville. un palier a été franchi en ce qui concerne l’exonération des règles de civilités urbaines traditionnelles. Certains indicateurs, notamment culturels peuvent contribuer à y voir plus clair

factuel.media/blogs

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Des femmes voilées pour « porter les valeurs de la République » : polémique suite à la visite de Prisca Thévenot (gouvernement) dans le quartier criminogène de Pissevin à Nîmes

Une secrétaire d’État, voici quelques jours, poste un tweet autour de la visite qu’elle organise dans le quartier nîmois de Pissevin, l’un de ces « territoires perdus de la République » où se conjuguent trafics de drogue, règlements de compte entre bandes rivales, communautarisation, etc. Son message consiste à remercier les femmes qui s’engagent dans ces cités dites « sensibles” » pour promouvoir les valeurs républicaines auprès des jeunes. La publication se conclut par cette formule en forme de sentence : « Il y a un récit alternatif pour les banlieues stigmatisées. » (…) Le maire de Cannes, David Lisnard, a cinglé la secrétaire d’État à la jeunesse, qui avait posté des photos de femmes voilées engagées dans un quartier sensible de Nîmes, plaidant « un récit alternatif pour les banlieues stigmatisées ».

fdesouche.com

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Le troisième volet de la série « Le Monde d’après » sort à l’espace Saint-Michel. Entretien avec Laurent Firode, son réalisateur et scénariste.

Depuis mercredi 22 novembre 2023 une seule salle, l’espace Saint-Michel à Paris, propose la diffusion du film indépendant Le Monde d’après 3. Satyre acerbe des politiques actuelles et des dérives culturelles françaises, ce troisième volet critique l’appropriation politique du sujet écologique, le contrôle social, la propagande moderne ou encore la situation post-Covid. Laurent Firode, aura proposé à son fidèle public trois films en un an. Le premier de la série était en effet sorti en novembre 2022 : « Aujourd’hui, nous dit-il, on peut faire des films avec très peu de moyens. On n’a plus à attendre les subventions pour engager des productions. »

VOIR : Le Monde d’après 3, film réalisé par Laurent Firole. Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris. Séances : le samedi et le dimanche à 18 h 30, et le mercredi à 20 h 20. Le film est aussi disponible en VOD sur le site playeur.com.

francesoir.fr/

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Notation des allocataires : L’indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable

Petit à petit, la lumière se fait sur un système de surveillance de masse particulièrement pernicieux : l’utilisation par la CAF d’un algorithme de notation des allocataires visant à prédire quels allocataires seraient (in)dignes de confiance et doivent être contrôlées. Pour rappel, cet algorithme, construit à partir de l’analyse des centaines de données que la CAF détient sur chaque allocataire, assigne un « score de suspicion » à chaque allocataire. Ce score, mis à jour chaque premier du mois, est compris entre zéro et un. Plus il est proche de un, plus l’algorithme juge qu’un allocataire est suspect : un contrôle est déclenché lorsqu’il se rapproche de sa valeur maximale. Cet article, très intéressant au demeurant, est intégralement écrit en écriture inclusive !

laquadrature.net

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GAFAM / IA

Rançongiciel, une plongée dans le monde de la cybercriminalité

Europol vient d’annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine. Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marchés illicites et aux menaces de rendre publiques les informations volées, jusqu’au fonctionnement très altéré des organisations victimes des attaques, la réalité du terrain est brutale, purement criminelle et vise sans discernement les particuliers, les hôpitaux, les écoles et toutes les organisations et entreprises vulnérables. Les organisations cybercriminelles sont aujourd’hui bien organisées et leurs façons de procéder évoluent pour plus d’efficacité : l’économie et l’écosystème souterrains à l’origine de ces cyberattaques sont très modulables et se sont même « uberisé », ce qui les rend résilients aux démantèlements et actions en justice. C’est une plongée dans ce monde de la cyber extorsion que nous vous proposons ici.

theconversation.com

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Liberté d’expression en Irlande. Elon Musk critique de nouveau la loi sur les « discours haineux » du gouvernement Varadkar

Suite à l’attaque au couteau à Dublin et aux manifestations anti-immigration, le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a confirmé l’adoption de nouvelles lois visant à combattre les « propos haineux » en ligne. Cette menace sur la liberté d’expression en Irlande a été dénoncée par Elon Musk. Au mois d’avril 2023 déjà, Elon Musk, patron du réseau social X, était monté au créneau en déclarant sur sa plateforme que ces lois constituaient une « attaque massive contre la liberté d’expression ». Des critiques qui sont également largement partagées par la population irlandaise puisque, selon un sondage réalisé par la télévision publique irlandaise RTE, seuls 19 % des Irlandais seraient favorables aux nouvelles lois. Une perspective qui inquiète aussi Free Speech Ireland, un groupe irlandais de défense de la liberté d’expression et de la liberté académique, faisant part de ses craintes quant aux pouvoirs étendus que les forces de l’ordre pourraient obtenir grâce à cette législation.

breizh-info.com

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Dans le monde, les gens passent en moyenne 2h24 par jour sur les réseaux sociaux

Au cours de l’année écoulée, plus de 215 millions de personnes ont rejoint les réseaux sociaux, portant le nombre total d’utilisateurs à 4,95 milliards, soit 61 % de la population mondiale. Si le nombre total d’utilisateurs de réseaux sociaux a atteint des sommets inégalés, le temps moyen qu’ils passent sur ces plateformes a en fait diminué. Selon les données recueillies en octobre 2023, les internautes passeront en moyenne deux heures et 24 minutes par jour sur les réseaux sociaux, soit près de cinq minutes de moins que l’année dernière. TikTok reste la plateforme de réseaux sociaux la plus utilisée, avec une durée d’utilisation mensuelle moyenne de 33 heures. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux augmente plus rapidement que la population mondiale sur Internet. Le rapport Data Reportal Digital 2023 Global Statshot Report montre qu’environ 215 millions de personnes ont rejoint l’espace des réseaux sociaux depuis 2022, ce qui représente une augmentation de 4,5 % d’une année sur l’autre. Dans le même temps, le nombre d’internautes a augmenté de 189 millions, soit 3,7 % d’une année sur l’autre, et 5,3 milliards de personnes dans le monde utilisent aujourd’hui l’internet.

breizh-info.com

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GÉOPOLITIQUE

Le dilemme de l’Inde face aux BRICS s’aggrave

Par M.K. Bhadrakumar. L’inévitable se produit finalement, inexorablement, alors que la stratégie du gouvernement [indien], vieille de neuf ans, visant à isoler, à diaboliser et à présenter le Pakistan comme un État soutenant le terrorisme s’effondre devant la communauté internationale. Le Pakistan vient de faire un doigt d’honneur à New Delhi en posant officiellement sa candidature à l’adhésion aux BRICS. On peut supposer que les diplomates compétents d’Islamabad ont fait le travail nécessaire et ont tâté le terrain avant d’envoyer la demande officielle. Cela fait suite à l’initiative du président sud-africain Cyril Ramaphosa de convoquer une réunion conjointe extraordinaire des BRICS sur la situation au Moyen-Orient à Gaza le 21 novembre 2023, au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères, S. Jaishankar, a remplacé le premier ministre Modi.

Indian Punchline

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Canal du Mozambique : un enjeu de premier ordre pour l’Afrique, l’Europe et l’Asie

La France et l’Union européenne ne regardent pas qu’en direction de l’Ukraine. Bordant l’Afrique de l’Est, le canal du Mozambique concentre des intérêts commerciaux et politiques de premier ordre pour les pays européens. Tout comme de certains acteurs asiatiques. Explications.

revueconflits.com

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Henry Kissinger, le spectateur des mutations du monde

À l’occasion du décès d’Henry Kissinger, on peut relire cet article paru en mars 2023 sur ce spectateur engagé des mutations du monde, l’artisan historique de la détente ne cesse, en grand témoin, de nous rappeler que la stabilité de l’ordre international repose sur l’équilibre des puissances et le respect de la souveraineté étatique. La diplomatie en est l’accoucheuse.

revueconflits.com

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Sur le livre intitulé « Sub-imperial power »

Clinton Fernandes, ancien officier de renseignement australien et désormais professeur d’études internationales et politiques à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud a écrit un livre essentiel si l’on veut comprendre la géopolitique australienne ou la géopolitique en général. Il décrit en détail comment l’Australie n’est pas un vassal ou un État client des États-Unis, comme beaucoup le pensent, mais plutôt une « puissance sous-impériale ». Cela signifie que l’Australie, ainsi que d’autres « puissances sous-impériales » comme Israël ou le Royaume-Uni, sont essentiellement les hommes de main de l’actuel régime « impérial » des États-Unis, chargés de le préserver dans leurs régions respectives. L’un des aspects les plus intéressants du livre est la manière dont il s’écarte des théories du réalisme, défendues par des personnalités telles que John Mearsheimer ou Stephen Walt, qui affirment que tous les États – indépendamment de leur culture, de leur religion, de leur hiérarchie sociale ou de leur système politique – agiront de la même manière parce qu’ils accordent tous la priorité à leur survie et à leur sécurité par-dessus tout.

LIRE : Sub-Imperial Power, par Clinton Fernandes. Melbourne University Press, 2022.

lesakerfrancophone.fr

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GRANDE-BRETAGNE

Un magazine britannique s’inquiète de « l’islamophobie » en France !

Bleu, blanc, rouge. Trois femmes voilées et en abaya aux couleurs de la France prennent la pose pour le magazine britannique lifestyle (mode de vie) Dazed. Loin d’être seulement des portraits de mode, ces photographies illustrent un long article sur la « résistance » des femmes musulmanes en France. Il est publié dans le numéro d’hiver de ce bimensuel dont le site est visité, chaque mois, plus de 3,5 millions de fois. Sous la plume d’une militante pro-migrants, journaliste à ses heures perdues, des activistes françaises dénoncent « l’islamophobie » et le racisme colonial prétendument systémique en France. Un morceau de choix. Si le concept de laïcité peut interroger au Royaume-Uni, monarchie anglicane qui célèbre un modèle multiconfessionnel au sein même de ses institutions, cet article est révélateur de la cabale lancée contre la France depuis de nombreuses années, sur ce sujet, au niveau international. Ainsi, en septembre dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, comparait implicitement la France, pays qui interdit le voile et les abayas au sein des écoles, aux pays islamistes. La Turquie a également profité du contexte de l'interdiction de l'abaya pour lancer une campagne antifrançaise.

bvoltaire.fr

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HAÏTI

Haïti, un exemple de la politique occidentale et de la violation du droit du peuple haïtien (Partie 2)

En février 2019, Port-au-Prince a connu plusieurs journées d'émeutes. Colère contre le président Jovenel Moïse et le mauvais usage du fonds Petrocaribe furent à l'origine de ces débordements. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a dévasté Haïti, ce qui a donné lieu à un pillage économique et à une destruction du tissu économique et social appuyé par l’USAID (United States Agency for International Development) et les Nations unies (Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, MINUSTAH), sans parler de la Fondation Clinton. À ceci s’ajoute le Pentagone avec un rôle décisionnel dominant confié à l’US Southern Command (SOUTHCOM) avec un déploiement massif de matériel et de personnel militaires. Bien que le personnel militaire US ait été au départ impliqué dans l’aide d’urgence et le secours aux sinistrés, cette présence militaire des États-Unis renouvelée en Haïti servira à poursuivre les objectifs stratégiques et géopolitiques des États-Unis dans le bassin des Caraïbes, objectifs largement dirigés contre Cuba et le Venezuela, et en accord avec la doctrine Monroe qui vise à affirmer le contrôle géopolitique de la région par les USA.

francesoir.fr

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IMMIGRATION / ISLAM

Le taux de chômage des descendants d’immigrés qui ont au moins un parent né en Afrique est deux fois supérieur au reste de la population française

Chiffrer un phénomène illégal est difficile et il faut faire appel à des méthodes complémentaires pour le cerner. Les sources fiables et actuelles sont dispersées. Les résultats d’enquêtes souvent réservés aux experts. Mais ces données existent. En y donnant accès, ce rapport constitue un document de référence pour toute lectrice ou lecteur qui cherche à mesurer l’ampleur des discriminations dans la société. Les non-spécialistes y trouveront les explications utiles dans un langage accessible. Nous voulons aussi doter les très nombreuses personnes engagées pour l’égalité d’informations nécessaires pour sensibiliser et agir. Enfin, nous espérons nourrir le débat public et ainsi contribuer à la mise en place de politiques plus ambitieuses.

LIRE : Rapport sur les discriminations en France, édition 2023, sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin. Édité par l’Observatoire des inégalités, 2023.

inegalites.fr

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« Le peuple français est en danger aujourd’hui, l’État ne fait pas son travail »: À Lille, le corps de Fabienne, 68 ans, retrouvé égorgé chez elle ; le suspect est un migrant clandestin arrivé en 2022

Le 18 octobre dernier, en fin de matinée, à Lille, Fabienne Broly, infirmière à la retraite, rentrait de son cours de gym à vélo, lorsqu'elle est tombée sur un jeune homme qui voulait probablement rentrer chez elle pour la cambrioler. Elle a alors été sauvagement agressée, chez elle, malgré la tentative d'intervention d'une voisine. Son ex-mari, qui avait rendez-vous avec elle ce jour-là, l'a retrouvée égorgée dans la cuisine, dans une mare de sang, le bas du corps dénudé. La police a constaté que le téléphone de la victime et sa carte bancaire avaient par ailleurs été dérobés. L'autopsie réalisée sur le corps de Fabienne, quelques jours plus tard, montre qu'elle a reçu 36 plaies pénétrantes, c'est à dire au moins 36 coups de couteau, et notamment 7 au niveau des parties génitales. Elle est morte par asphyxie et hémorragie, certains coups de couteau ayant sectionné son larynx, sa veine jugulaire gauche et sa carotide. Son assassin ne lui a donc laissé aucune chance de survie. Apparemment, seul CNews, parmi les médias « officiels », a informé sur ce meurtre d’une rare barbarie. On attend la version de Patrick Cohen…

CNews

https://www.fdesouche.com/2023/10/26/le-corps-sans-vie-du...

Un faux réfugié prétend être homosexuel pour obtenir le droit d’asile et arnaque le pays

Homosexuel proclamé, hétérosexuel avéré, père confirmé, arnaqueur certifié. Voilà un peu le profil de ce migrant qui a montré tant de reconnaissance pour le pays qui l’accueillait, mais sans savoir vraiment qui il accueillait… Cette « chance » pour le Royaume-Uni risque aujourd’hui six ans de prison pour avoir fait quelque 250.000 euros d’arnaques. Mais il s’en contentera bien, ce qu’il craint le plus, selon son avocate, étant d’être expulsé. Tout sauf le Nigeria ! Évidemment ! Car le migrant Saheed Azeez arrivait du Nigeria, pays musulman et chrétien à parts quasi égales et particulièrement hostiles au lobby LGBT : la pratique de l’homosexualité y est illégale et peut être punie de jusqu’à quatorze ans de prison, la condamnation à la lapidation parfois prononcée dans la région du Nord où s’applique la charia n’ayant pas été mise à exécution depuis longtemps.

reinformation.tv

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IRLANDE

Retour sur les émeutes de Dublin, leurs causes et leurs conséquences : « Demain nous serons tous d’extrême droite »

Nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un article de Richard North pour The Turbulent Times, qui revenait la semaine dernière sur les émeutes de Dublin. Article pertinent que nous avons décidé de vous soumettre. Depuis la parution de l’article, la nationalité de l’auteur de l’attaque au couteau ayant provoqué en réaction les émeutes est connue : il s’agit d’un migrant algérien arrivé il y a dix ans en Irlande et naturalisé par les autorités depuis. Alors que les médias sans exception, sont en train de pointer du doigt les émeutes, sous l’impulsion du premier ministre Leo Varadkar qui, comme Sunak, est le fils d’un immigré indien. Mais, à l’instar de M. Varadkar, les médias à la critique facile passent à côté de l’essentiel, même le Mail, qui tente au moins d’explorer le contexte de l’émeute. Au total, 141 600 immigrés sont arrivés en République au cours des 12 mois précédant le mois d’avril, indique le rapport, qui précise qu’il s’agit du niveau le plus élevé depuis 2007. Avec les migrations précédentes, un peu plus de 14 % des 5,2 millions d’habitants de la République, soit 757 000 personnes, ne sont plus des citoyens irlandais. Selon des sondages récents, 75 % des personnes interrogées estiment que le nombre d’immigrés en Irlande est « désormais trop élevé ». Le gros des immigrants a été logé par l’État dans des hôtels et des immeubles de bureaux vides et, à Dublin, « un très grand nombre » a été logé dans des quartiers à prédominance ouvrière où, ajoute le journal, « l’arrivée d’hommes célibataires au chômage peut créer des frictions sociales ».

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/28/227290/retour-sur-...

Les gens de Dublin sont en colère

La rue irlandaise est une bombe à retardement, prévient Ian O'Doherty, journaliste à l'Irish Independent dans les colonnes de The Spectator (voir en lien). Les années du « tigre celtique », du miracle économique irlandais nourri de subventions européennes et d'avantages fiscaux pour attirer les multinationales, sont déjà loin. C'est une période prospère qui ne doit pas faire oublier la violence de la société irlandaise, qui n'est pas confinée dans les frontières de l'Ulster. Le quartier de Dublin où l'attaque a été commise est depuis plusieurs années ce qu'on appelle en France une « zone de non droit », abandonnée par les gouvernements successifs. Après la guerre entre les gangs mafieux Kinahan et Hutch, le trafic de drogue, vols et agressions sont devenus courants sur des trottoirs délaissés par la police. Son chef, Drew Harris, s'est contenté de dénoncer les actions d'une « poignée de dingues racistes ». Le gouvernement irlandais, toujours à la pointe quand il s'agit de devancer son maitre, la Commission Européenne, a déclaré vouloir des lois permettant une censure plus efficace des réseaux sociaux : le combat contre la « haine »… Champion du libre marché pour attirer les multinationales américaines sur son sol, il a abandonné ses classes populaires. Les émeutes n'ont pas été organisées par des mouvements d'extrême-droite agissant dans l'ombre… C'est ce petit peuple qui est descendu dans la rue – rappelant à son gouvernement « d'extrême-centre » la tourbe brûlante qui a fait l'humus de la nation irlandaise, loin de l'image joyeuse et accueillante de Dublin la cosmopolite…

laselectiondujour.com

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« J’aimerais qu’on leur tire une balle dans la tête » : Azad Talukder, conseiller municipal de Limerick se lâche à propos des révoltés de Dublin

Azad Talukder, conseiller municipal musulman du FIANNA Fáil (centre droit irlandais) à Limerick, a été prié de retirer ses commentaires lors d’une réunion du conseil municipal cette semaine après avoir déclaré qu’il aimerait voir les personnes impliquées dans les violentes émeutes de Dublin de jeudi dernier « abattues d’une balle dans la tête ». Lors de la réunion plénière du Limerick City and County Council (LCCC) de ce lundi, les membres du conseil ont condamné les scènes de violence qui se sont déroulées dans la capitale jeudi dernier (23 novembre) après l’attaque au couteau de trois enfants et de leur aide-soignante devant une école du centre-ville de Dublin. Conor Sheehan, conseiller du parti travailliste, a demandé le retrait immédiat des commentaires et a fait remarquer qu’« on ne peut pas appeler à tirer sur les gens dans la salle du conseil ».  Sur internet, une pétition circule déjà pour exiger la démission de ce conseiller municipal, manifestement en totale roue libre.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227451/irlande-jai...

Quelques mots sur l'Irlande

Après plusieurs actes de violence commis récemment à l'encontre d'Irlandais de souche, la capitale Dublin a été le théâtre de vigoureuses manifestations contre la politique d'immigration. Si les scènes souvent violentes rappellent les émeutes de Black Lives Matter il y a quelques années, la réaction de l'establishment a confirmé que Irish Lives Matter n'est pas considéré comme un problème légitime. Une législation répressive accrue et des restrictions à la liberté d'expression sont prévues, entre autres, dans un domaine où l'Irlande s'est déjà caractérisée de manière négative.

motpol.nu

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ITALIE

Paolo Borchia : « La Lega n’est pas hostile à l’immigration, mais seulement à celle qui est illégale » [Interview]

Paolo Borchia est un député européen de la Ligue (Lega), le parti italien dirigé par Matteo Salvini. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

breizh-info.com

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ISRAËL

Gideon Levy, journaliste israélien : « L’occupation ne cessera pas tant qu’Israël n’en paiera pas le prix »

« La paix ne viendra pas de la société israélienne. Les Israéliens ne se réveilleront pas un matin en se disant que l’occupation est trop cruelle, que l’apartheid est illégal et qu’il faut y mettre fin », déclare Gideon Levy, journaliste à Haaretz et auteur israélien, Selon lui, l’armée israélienne commet régulièrement des « crimes de guerre » dans les territoires palestiniens occupés depuis 55 ans, et pas seulement en temps de guerre, et le seul moyen de mettre fin à l’occupation est que le gouvernement de Tel-Aviv commence à en « payer le prix ». Levy est l’une des rares voix dans son pays à s’opposer à l’occupation et à décrire Israël comme un « régime raciste ». Depuis une quarantaine d’années, Gideon Levy, qui suit personnellement les événements en Cisjordanie occupée en tant que journaliste de terrain, estime que la société et le gouvernement israéliens se trouvent actuellement dans un « état d’esprit extrêmement radical ». Compte tenu de cette situation, Levy, qui ne pense pas qu’Israël fera des concessions pour la paix, estime que le seul espoir réside dans une intervention internationale. Interview.

aa.com.tr/

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« Israël, l’agonie d’une démocratie ». 3 questions à Charles Enderlin

Journaliste franco-israélien, ancien correspondant pour France 2, et auteur de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et la situation au Proche-Orient, Charles Enderlin répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage.

LIRE : Israël, l’agonie d’une démocratie, par Charles Enderlin. Éditions du Seuil, 2023.

iris-france.org

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LECTURE

Pourquoi il faut lire l’ouvrage de Carine Azzopardi

Par Jacques Robert. Dans ce livre incisif, Carine Azzopardi apporte toute une série d’informations, toujours référencées, sur les convergences entre islamisme « radical » et wokisme, une convergence qui n’a pas toujours été remarquée par les auteurs qui écrivent sur l’une ou l’autre de ces intrusions idéologiques dans la pensée contemporaine. Et pourtant, que d’interférences et de collusions entre la volonté des Frères musulmans, dont les objectifs d’islamiser autant que faire se peut les sociétés occidentales sont rappelés avec clarté, et la pensée molle et lénifiante de nos wokies dont le désir de ne blesser personne se fait agressif quand il s’agit de dénoncer et d’humilier ceux qui ne pensent pas comme eux.

LIRE : Quand la peur gouverne tout, par Carine Azzopardi. Éditions Plon, 2023.

decolonialisme.fr

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Psychopathologie du totalitarisme

Entretien d'Ariane Bilheran par Pierre Chaillot Le totalitarisme n'a jamais été complètement envisagé sous l'angle d'une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s'ensuivent. C'est ce qu'Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l'honneur.

LIRE : Psycho-pathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?, par Ariane Bilheran. Guy Trédaniel éditeur, 2023.

Décoder l'éco.

https://www.youtube.com/watch?v=ILYOYCSVz5w  

Unesco, World Economic Forum, ONU : vers une régulation numérique globale

Près de 60 % de la population mondiale utilise les réseaux sociaux. L'Unesco a donc décidé d’établir des directives pour encadrer les espaces virtuels, tandis que le World Economic Forum diffuse un rapport sur les risques en ligne. Ces deux initiatives vont dans le sens du pacte numérique de l'ONU qui se prépare, afin de réguler et sécuriser l'environnement numérique à l'échelle mondiale. Le 6 novembre 2023, Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco et ancienne ministre de la Culture de François Hollande, a dévoilé un plan d'action en réponse à « la montée de la désinformation et des discours haineux en ligne ». Cette initiative de l'Unesco intervient en réaction à un chiffre : près de 60 % de la population mondiale (soit environ 4,75 milliards de personnes), utilise les réseaux sociaux comme un moyen d'expression et une source d'informations sur l'actualité et les événements mondiaux. En additionnant ces initiatives avec le pacte numérique mondial de l'ONU qui doit être validé en 2024, il existe un grand risque de voir se consolider une gouvernance numérique entre les mains de quelques entités. Cette centralisation va entraîner une uniformisation des normes et une restriction des perspectives diverses, créant ainsi un environnement propice à une pensée unique et à une forme de totalitarisme. Par conséquent, bien que ces efforts soient présentés comme des mesures devant créer un Internet plus fiable et éthique, il demeure essentiel de rester vigilant et d’anticiper de possibles conséquences sur la pluralité des opinions et la libre expression en ligne.

francesoir.fr

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PAYS-BAS

Vaccins anti-Covid : des députés néerlandais choqués par la réponse de l’Agence européenne du médicament à leurs questions

Le 21 novembre 2023, des eurodéputés ont exposé lors d’une conférence de presse la réponse de l’Agence européenne du médicament à leur demande de suspension des vaccins anti-Covid. Pour eux, leur gouvernement a mis en danger la santé des personnes vaccinées : « En contournant et en ignorant plusieurs lois, le comité a sciemment introduit sur le marché des injections potentiellement mortelles ». Le 4 octobre dernier, l’eurodéputé néerlandais Marcel de Graaff envoyait un courrier avec six autres de ses collègues du Parlement européen à l’Agence européenne du médicament, l’institution « responsable de l’autorisation des médicaments pour le marché européen ». Ils y demandaient plusieurs éclaircissements au sujet des « nombreux problèmes concernant les vaccins anticoronavirus ». « Ces problèmes sont si grands que nous avons demandé à l’EMA leur retrait du marché, et cette réponse contient des faits choquants ». Extrait de la conférence traduite en français.

reseauinternational.net

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QATAR

Les cadres du Hamas, les millionnaires de Gaza

Détournement des fonds caritatifs, contrebande dans les tunnels, taxes sur la population... Depuis des années, des hauts cadres du Hamas cumulent des millions de dollars sur des comptes bancaires à l’étranger. Tandis que près de deux millions de Gazaouis vivent dans la misère, le Hamas, qui gouverne l’enclave côtière, est l’une des organisations terroristes les plus riches au monde. En 2018, le magazine Forbes le classait comme troisième mouvement terroriste le plus fortuné après les Talibans et le Hezbollah, avec un pactole estimé à 700 millions de dollars cumulé annuel, qui comprend des actifs au Soudan, en Turquie, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Algérie et en Égypte. Même constat du côté de l’Autorité Palestinienne, qui estime que le marché de la contrebande dans les tunnels a fait de 1700 hauts responsables du Hamas des millionnaires.

factuel.media

https://factuel.media/international/articles/les-cadres-d...

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Pierre Martinet, Ex DGSE : « Une partie du monde musulman souhaite la Charia en Occident ! »

Ancien du service action de la DGSE, Pierre Martinet revient sur son parcours exceptionnel au sein des renseignements français, ainsi que sa prise d'otage en 2011 en Libye. À travers son expérience au cœur des réseaux islamistes, il nous livre également son constat sur notre pays infiltré par les islamistes et sur le destin qui l'attend si rien ne change et explique l’implication directe du Qatar dans l’ensemble du Proche-Orient.

LIRE : Pris en otage, un agent du service action raconte, par Pierre Martinet et Marc Juniat. Mareuil Édition, 2022.

Livre noir

https://www.youtube.com/watch?v=AJH2zHkF8rM

RÉFLEXION

Après Crépol, nos campagnes attaquées

Les villes sont devenues dangereuses, malpropres et trop chères. Partons dans nos provinces. Mais le gouvernement semant les métastases de l’immigration un peu partout dans l’hexagone, les urbains, se croyant rassurés par leurs voisins français de longue date enracinés dans leur pays, retrouvent ceux qu’ils avaient fuis et qui, parfois, veulent « planter du blanc ». Que faire ? Belle vidéo.

Tatiana Ventôse

https://www.youtube.com/watch?v=v1-TfWufkN0

L’information ne servirait-elle donc qu’à désinformer ?

Dans un monde turbulent, où les événements en cascade font les gros titres, le débat sur l’objectivité de l’information offre un terrain fertile de discorde. L’omniprésence des médias, indissociable de notre quotidien, soulève des questions sur leur rôle réel dans la fabrication de nos réalités subjectives. Paradoxalement, en essayant de rendre compte de la réalité, ils se font parfois les agents de sa déformation, s’engageant sur la voie de la désinformation. À l’heure du mouvement #FakeNews, comprendre cette problématique n’a jamais été aussi crucial.

observatoiredumensonge.com

https://nouveau-monde.ca/linformation-ne-servirait-elle-d...

Les Oscars de la propagande de guerre : 3 cas symptomatiques

La guerre se fait toujours pour des intérêts bien concrets et souvent bien sales... Mais comme aucun soldat n'a envie de mourir (ni aucun contribuable de payer) pour qu'une poignée d'oligarques continuent à s'engraisser, il faut bien inventer d'autres raisons pour faire accepter la guerre, d'où le rôle de la propagande ou du marketing de guerre comme je le nommais dans la vidéo précédente. Le mois dernier, on a abordé ça sous l'angle généraliste de quelques techniques régulièrement employées. Donc maintenant, on s'attaque à la pratique avec 3 exemples concrets (et assez hallucinants) qui permettent de dégager un schéma récurrent. Excellent exercice de remise en question face à une « information ».

Lex Imperi

https://www.youtube.com/watch?v=JhKtS1qfcSU

Il est urgent que rien ne change

C'est le sale goût qu'on a dans la bouche quand on contemple notre classe politico-médiatique. Jusqu'à quand le déni de la réalité peut-il durer ? L’Arcom s’arroge le droit de censurer les opinions dans la presse en exigeant le décompte du temps de parole de chroniqueurs qui ne sont membres d’aucun parti politique, qui ne représentent personne à par eux-mêmes. Cette peu nombreuse classe politico-médiatique répète depuis cinquante ans que la réalité que vivent les Français n’existe pas. Ce qui lui permet par ricochet de s’arroger la détention de la vérité. La réalité se vit. La vérité s’établit, c’est un long processus contradictoire et parfois conflictuel dont le moteur est le débat public, dont personne n’a le monopole. On ment et regrette que les Français aient la méfiance chevillée au corps ? Un peuple doit toujours se méfier de ceux qui le gouvernent et encore plus de ceux qui lui disent quoi et comment penser.

L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes

https://eclaireur.substack.com/p/edito-il-est-urgent-que-...

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« Le risque zéro n’existe pas » – une rengaine hypocrite

L’attentat commis par un tireur solitaire, le kidnapping d’un enfant dans un village tranquille, l’accident industriel imprévu comme s’il y en avait des prévus, ces faits suscitent des émois, scandalisent même, et font dire des tas de sottises. Ceux qui s’acharnent à répéter cette rengaine sont d’ailleurs les mêmes qui expriment des « plus jamais ça » ou, au premier signe de danger, font appel à un principe de précaution dévoyé de son sens originel. Au fond de leur non-pensée, c’est l’intolérance au risque qui s’exprime. Le milieu politique est composé de personnes qui savent bien tout cela mais qui, en grand nombre, persistent dans l’évitement, la dissimulation, l’incompétence et le déni. La gestion des risques fait partie de notre quotidien, mais il faudrait en oublier les principes pour croire et laisser croire qu’une réponse simpliste à chaque situation tragique est la façon de protéger durablement les gens et l’environnement, ou alors de reconnaître benoîtement que le risque zéro n’existe pas. Mensonge, vœu pieu ou dérobade, c’est hypocrite ; il faut savoir prendre des risques, mais pas ceux-là !

Le blog de Michel de Rougemont

https://blog.mr-int.ch/?p=11109&utm_source=mailpoet&a...

RUSSIE

« Nous ne permettrons pas de diviser la Russie », assure Poutine

Des nouvelles du président d’un État dont les médias occidentaux ont, semble-t-il, oublié qu’il existait, après lui avoir prédit un cancer qui le maintient pourtant en bonne santé… Lors d'une intervention à la XXVe séance plénière du Conseil mondial du peuple, présidée par le patriarche Kirill, le président russe a adressé un plaidoyer pour l'unité culturelle et spirituelle du pays, face aux divisions qu'espèrent imposer les Occidentaux.

francais.rt.com

https://fr.sott.net/article/42908-Nous-ne-permettrons-pas...

SANTÉ

SCANDALE ABSOLU : l’Agence Européenne du Médicament n’a jamais autorisé les vaccins anti-Covid19 dans le traitement des maladie infectieuses!

Alors qu’une nouvelle vague de pneumonies frappe la Chine, un nouveau scandale autour de la gestion de l’épidémie de Covid arrive de l’Agence Européenne du Médicament. Cette dernière vient de répondre à des parlementaires que les vaccins anti-Covid19 n’ont pas été autorisés dans le traitement des maladies infectieuses ! Et pour cette 5ème dose, l’EMA continue de s’appuyer sur les essais cliniques du premier vaccin mis sur le marché ! Virginie Joron, députée RN au Parlement européen était l’invitée d’André Bercoff sur Sud Radio. Elle y dressait un panorama non-exhaustif des dernières aberrations et autres magouilles de la stratégie vaccinale, tout en évoquant les pays récalcitrants et les actions légales qui se profilent. Elle nous expliquait aussi comment « Pfizer était prêt à annuler la dose à moitié prix, sans fournir les vaccins ! » Après l’aveu de Janine Small, une responsable de Pfizer, qui admettait que leur vaccin n’avait jamais été testé pour prévenir la transmission, après le scandale des sms d’Ursula von der Leyen, il ne reste qu’à espérer que nos concitoyens, informés et conscientisés, seront moins dociles dans ce qui ressemble de plus en plus à une vaste supercherie, faite de gros sous et de contrôle social. Une émission à visionner et à diffuser ! Vidéo.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227356/lagence-eur...

La mort vous va si bien

Horreur et désespoir : alors que la France continue toujours de croire que son système de santé est le meilleur du monde, on apprend que certains hôpitaux traversent quelques difficultés qui laissent penser que tout ne serait pas si rose dans le meilleur des mondes. Pire : le CHU de Rangueil à Toulouse déborde de cadavres ! Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.

Hashtable

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Dr. Peter McCullough : « Les vaccins auraient dû être arrêtés depuis longtemps »

Peter McCullough est cardiologue et épidémiologiste. Il est devenu un des chefs de file de la réponse médicale alternative au Covid. Il revient pour un nouveau débriefing afin d’évoquer l’étude des 30 000 patients de l’IHU-Méditerranée à laquelle il a participé en tant que co-auteur. Rappelons que l’étude initiale avait été retirée suite à des pressions du ministre de la Santé, François Braun.

LIRE : Médecins courageux contre big Pharma et ses vaccins Covid-19, par Dr Peter McCullough. Marco Pietteur Éditeur, 2023.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/les-vacc...

TURQUIE

La Turquie contre l'OTAN

Le 19 novembre, la Turquie a annoncé qu'elle interdisait à tout navire américain et de l'OTAN d'entrer dans la mer Noire. Un vaste renforcement naval américain est en cours en Méditerranée orientale - mais les détroits turcs leur sont fermés. Le commandant naval turc a déclaré : « Nous déclarons que nous ne voulons pas de l'OTAN et de l'Amérique dans la mer Noire ». La décision a été prise après un appel téléphonique d'Erdogan à Poutine. La Turquie a refusé de reconnaître le Hamas comme une « organisation terroriste », ce qui agace les États-Unis. De plus, Erdogan a qualifié Israël d'État terroriste.

terroronthetube.co.uk

https://fr.sott.net/article/42898-La-Turquie-contre-l-OTA...

L’inquiétante augmentation des attaques de sites religieux en Turquie

Les attaques visant les sites religieux en Turquie accusent une hausse significative depuis 2015, selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale. La non-exécution par la Turquie des condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme est de surcroît très élevée.

revueconflits.com

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UKRAINE

En Ukraine, les pressions exercées des anglo-saxons pour passer à une stratégie défensive résultent de l’échec de la contre-offensive ukrainienne mais aussi de l’accroissement prévisible du coût de l’aide militaire à l’Ukraine en 2024.

Par le Général Jean-Bernard Pinatel. Moins d’un mois après The Economist, magazine d’actualité britannique considéré comme un des hebdomadaires les plus influents du monde anglo-saxon, Foreign Affairs, magazine leader du domaine géopolitique et des relations internationales, constate aussi que la contre-offensive a échoué et recommande à l’Ukraine de changer de stratégie.

geopragma.fr

https://geopragma.fr/en-ukraine-les-pressions-exercees-de...

Migration à grande échelle, dépeuplement. « Les Ukrainiens s’enfuient de l’Ukraine ».

Le régime de Kiev tente « d’empêcher les évasions » à la frontière occidentale de la Transcarpathie. Cette affaire montre clairement que les citoyens ukrainiens sont mécontents de la situation dans le pays et ne soutiennent pas la guerre avec la Russie, essayant ainsi d’échapper à leurs obligations militaires.

mondialisation.ca

https://www.mondialisation.ca/migration-a-grande-echelle-...

L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine. Retour en bibliothèque (2)

Lorsque l’Ankou rôde autour de soi, il est bon de se réfugier dans la bibliothèque… Relire tous les livres ? Leur sacralisation interdit qu’on balance ces agglomérats de papiers aux ordures. Mais par où commencer ? Eh bien par ceux qui ont acquis de l’importance avec le passage du temps, avec l’Histoire… Poussé par l’actualité, j’ai réouvert « L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine » de l’historien Wolodymyr Kosyk (1924-2017)… où il est notamment question des deux « OUN » —

LIRE : L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine, par Wolodymyr Kosyk. Publications de l’Est européen, 1986.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227352/lallemagne-...

UNION EUROPÉENNE

Dans une omerta médiatique totale, le jeudi 22 novembre, le Parlement européen a fait voter une loi permettant la révision des Traités Européens et abolissant le droit de veto.

Cette proposition, qui représente des changements majeurs de législation dans l’UE, est passée à une faible majorité. En voici les principaux changements.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/traites-europ...

5 ans de combats pour vous !

Oublions les étiquettes politiques et intéressons-nous au travail d’une eurodéputée. Virginie Joron qui, depuis cinq ans, est de tous les combats contre l’hydre de la corruption européenne. Cette courte mais révélatrice vidéo montre sa détermination, ses combats et son courage face à l’entre soi méprisante et totalitaire de l’Union européenne.

Virginie Joron

https://www.youtube.com/watch?v=hQ2UfSCaAOE

L’eurodéputée belge Maria Arena (Parti Socialiste) au cœur du Qatargate ?

Un rapport de police divulgué suggère que l’eurodéputée socialiste belge Maria Arena, membre du Parti Socialiste, pourrait avoir un rôle plus important dans le scandale du Qatargate qu’elle ne l’a admis. Le journal belge Sudinfo a obtenu un rapport de 11 pages qui fait partie de l’enquête menée par les autorités belges. Il révèle des appels téléphoniques et des messages entre Maria Arena et Antonio Panzeri, le principal suspect dans l’affaire de corruption impliquant de l’argent échangé contre de l’influence pour le Qatar. S’appuyant sur un document déclassifié du service de sécurité de l’État belge, le rapport montre des preuves de corruption publique, d’organisation criminelle et de blanchiment d’argent. Bien que Mme Arena n’ait pas été poursuivie et qu’elle nie tout acte répréhensible, le rapport la place dans une position délicate, d’autant plus que son fils a été impliqué dans l’affaire le 23 novembre, lorsque les autorités ont trouvé d’importantes sommes d’argent et de la drogue dans son appartement. Le rapport cite des conversations enregistrées entre Arena et Panzeri, suggérant qu’elle était une figure essentielle du réseau de Panzeri. Il affirme également qu’elle recevait des bijoux et des cadeaux et qu’elle manipulait d’importantes sommes d’argent.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/26/227190/leurodepute...

samedi, 02 décembre 2023

Le pétrole, le gaz et la lutte contre la Russie - Les vraies raisons de la guerre à Gaza

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Le pétrole, le gaz et la lutte contre la Russie

Les vraies raisons de la guerre à Gaza

Source: https://www.anti-spiegel.ru/2023/die-wahren-gruende-fuer-den-krieg-in-gaza/?doing_wp_cron=1701338409.2566039562225341796875

La guerre à Gaza est en réalité une affaire de pétrole et de gaz et de conflit géopolitique entre les États-Unis et la Russie. Cela semble incroyable ? Vérifiez par vous-même, car c'est parfaitement évident, mais passé sous silence par les médias occidentaux.

par Thomas Röper

Cela fait longtemps que je voulais écrire un article sur l'existence d'un énorme gisement de pétrole et de gaz au large de Gaza, qui est la véritable raison de la guerre de Gaza. Jusqu'à présent, je n'ai cependant pas eu l'occasion de faire des recherches approfondies à ce sujet. Je ne veux pas me parer de la plume d'autrui, car un ami m'a envoyé un article d'un blogueur russe qui a effectué et publié cette recherche. J'ai pris son article et ses sources comme base pour mon article et j'y ai ajouté mes propres pensées et découvertes.

Les antécédents commencent en 1995

On peut bien sûr chercher les antécédents de la guerre actuelle il y a plus d'un siècle ou lors de la création de l'État d'Israël et de l'oppression des Palestiniens qui s'en est suivie, mais ce serait trop général. Le conflit actuel a en effet des racines beaucoup plus concrètes.

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Les antécédents de la guerre de Gaza d'aujourd'hui commencent en 1995. Le 28 septembre 1995, les accords d'Oslo 2 ont été signés à Washington, accordant notamment à la Palestine le droit de disposer de ses ressources naturelles de manière autonome. Le 5 octobre de la même année, le Parlement israélien, la Knesset, ratifie l'accord.

Quatre ans plus tard, la Palestine conclut un contrat avec la société britannique BG (British Gas), car le gouvernement palestinien souhaite savoir s'il existe des ressources minérales sur le plateau continental adjacent à la bande de Gaza palestinienne. BG, spécialisé entre autres dans l'exploration géologique, accepte le contrat.

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En 1999, BG découvre le jackpot. Elle trouve de riches gisements de gaz et de pétrole au large de la Palestine, à 20 miles nautiques de la côte. Un rapport d'une conférence de la Commission des Nations unies pour le commerce et le développement de 2019 contient les chiffres exacts. Les experts de la Commission de l'ONU ont estimé les réserves de gaz palestiniennes à 122 billions de pieds cubes et 1,7 milliard de barils de pétrole. En 2017, lorsque le document à l'origine de la conférence a été rédigé, les réserves étaient estimées à une valeur de 453 milliards de dollars pour le gaz et de 71 milliards de dollars pour le pétrole.

Puisque c'est important, répétons-le: la valeur des gisements de gaz et de pétrole au large de Gaza, qui appartiennent aux Palestiniens en vertu des accords d'Oslo, s'élevait à plus d'un demi billion de dollars, plus précisément 524 milliards de dollars, selon les prix de 2017. Corrigé par l'inflation et d'autres facteurs, ce montant dépasse aujourd'hui les 600 milliards de dollars.

En 2002, la Palestine accepte la proposition de BG de construire une infrastructure d'extraction et de traitement du gaz dans la bande de Gaza et de commencer à construire un gazoduc, principalement vers l'Europe. Israël s'y oppose, car le gazoduc traverserait un territoire contrôlé par Israël. Au lieu de cela, Israël propose à la Palestine une autre solution: livrer le gaz à Israël à un prix interne, c'est-à-dire non pas au prix du marché, afin qu'Israël puisse continuer à exporter le gaz vers l'Europe. La Palestine s'y oppose bien sûr.

Tout cela couve pendant des années, tandis que les parties ne cessent de se tirer dessus.

Le rêve d'un "jardin fleuri" à Gaza

En 2007, des élections ont lieu à Gaza, notamment sous la pression des États-Unis, et le Hamas les remporte. Le Hamas est ainsi devenu, qu'on le veuille ou non, le gouvernement démocratiquement légitimé de Gaza. Comme les États-Unis n'appréciaient pas le résultat des élections qu'ils avaient eux-mêmes exigées, ils ont refusé de reconnaître le Hamas. Lorsque le Hamas arrive au pouvoir en 2007, il promet de transformer la ville de Gaza en une "cité-jardin" florissante.

Israël a alors imposé un blocus maritime, bloquant ainsi tous les efforts palestiniens pour développer les infrastructures nécessaires. Le 27 décembre 2008, l'armée israélienne a attaqué la Palestine. La Palestine se défend, y compris avec des missiles.

Mais Israël est plus fort et plus impitoyable. Les journalistes du Guardian estiment que 83% des plus de 1.400 morts palestiniens (dont 313 enfants) étaient des civils. Mais ce qui est décisif, c'est qu'avec l'opération "Plomb durci", Israël détruit une grande partie de la bande de Gaza et fait de la zone maritime adjacente à la bande de Gaza sa propriété, en violation du droit international et des accords antérieurs. BG ferme son bureau de Tel Aviv pour ne pas être impliqué dans ce chaos.

De 2008 à 2022, il y a quelques activités sur le plateau continental, mais dans l'ensemble, le projet est gelé car il y a régulièrement des affrontements militaires.

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Le sabotage des gazoducs Nord Stream comme signal de départ

Le 26 septembre 2022 - c'est-à-dire tout récemment, et littéralement hier selon les critères de l'industrie pétrolière et gazière qui planifie à long terme - les gazoducs Nord Stream, qui appartiennent à la Russie et à l'Allemagne, ont été dynamités. Bien que la presse occidentale tente d'attribuer le dynamitage à l'Ukraine, il ne fait guère de doute au niveau international que les États-Unis sont derrière tout cela.

L'Europe est désormais confrontée à un problème énergétique.

Au cours de l'été 2023, des réunions sont lancées avec la médiation des États-Unis sur la question du développement rapide du gisement de gaz. Le 18 juin 2023, Benjamin Netanyahu fait une déclaration officielle dans laquelle il autorise le projet de développement du champ pétrolier, mais sans mentionner la Palestine :

    "Le projet est nécessaire pour assurer la sécurité et les besoins diplomatiques de l'État d'Israël".

Le même jour, le porte-parole du Hamas, Ismaïl Rudwan, a déclaré ce qui suit:

    "Nous réaffirmons que notre peuple à Gaza a droit à ses ressources naturelles".

Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour relier ces deux déclarations et les comprendre : Israël dit "ce sont nos 600 milliards", la Palestine dit "non, ce sont nos ressources naturelles". Ce fut le signal de départ de la guerre de Gaza.

Il s'agit de 600 milliards de dollars, ce que nous devons situer pour comprendre: le PIB total de la Palestine n'est que de 18 milliards de dollars, pour la Palestine, 600 milliards représentent une somme inimaginable et l'opportunité de répéter le "miracle de Dubaï". La Palestine pourrait devenir un paradis sur le modèle de Dubaï, avec la prospérité, le tourisme, etc.

La guerre commence et Israël distribue des licences d'extraction

Le 7 octobre, le Hamas envahit Israël. Israël réplique. Un nouveau massacre commence.

Alors que des gens meurent, plusieurs événements importants, à peine couverts par les médias, ont lieu, cachés par le feu médiatique permanent sur la guerre.

Le 30 octobre 2023, alors que ses militaires ont le dessus et que l'offensive terrestre dans la bande de Gaza est imminente, Israël accorde à six compagnies des licences d'exploitation de gaz à l'endroit même qui, selon les accords d'Oslo, appartient à la Palestine. En clair, après le début de la guerre, c'est Israël, et non la Palestine, qui accorde les permis d'exploitation du gaz dans les eaux au large de Gaza à des entreprises internationales.

Parmi les entreprises qui ont obtenu une licence, il y a la société britannique British Petroleum. Le journal Israeli Times en a parlé avec enthousiasme.

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Le rôle du Premier ministre britannique

Le 30 octobre 2023, c'est-à-dire le même jour, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a renvoyé son ministre Paul Bristow parce que celui-ci avait demandé un cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien.

De manière générale, le Premier ministre britannique s'est comporté de manière étrange en ne parlant pas de cessez-le-feu dans la région. De facto, Sunak a soutenu l'action d'Israël visant à obtenir le contrôle militaire total de la bande de Gaza et, bien sûr, du plateau continental. La question se pose de savoir pourquoi ?

La réponse est on ne peut plus banale: la société informatique Infosys, qui appartient à la femme de Rashi Sunak, la milliardaire Akshata Murty, a conclu un accord de 1,5 milliard de dollars avec BP à l'été 2023.

Dans le même temps, Sunak a approuvé plus de 100 licences d'exploitation de gisements de pétrole et de gaz en mer du Nord (c'était quoi, la transition énergétique verte?). Le plus grand bénéficiaire est à nouveau BP.

Les médias ne font pas le lien avec le fait que Sunak protège de facto les intérêts de BP en empêchant un cessez-le-feu en Israël. Mais Rashi Sunak soutient l'opération militaire israélienne dont l'objectif est d'obtenir le contrôle total de la bande de Gaza.

Le fait que Rashi Sunak soutienne l'opération militaire israélienne signifie qu'il ne sert pas seulement les intérêts britanniques, mais aussi les intérêts américains, car BP a un grand nombre d'actionnaires américains, notamment Vanguard, BlackRock et JP Morgan. Il est donc évident qu'il s'agit aussi d'intérêts de groupes américains, ce qui explique aussi pourquoi le gouvernement Biden fait si peu pour arrêter les crimes de guerre d'Israël à Gaza, malgré les critiques massives de la politique intérieure, y compris de son propre parti.

Le nécessaire nettoyage ethnique

Le fait que ces crimes de guerre, les bombardements aveugles de civils à Gaza, qui ont conduit à la mort de 15.000 civils palestiniens (dont près de la moitié sont des enfants), ne sont pas des actes de cruauté arbitraires, devient ainsi évident: par la terreur, Israël veut pousser les Palestiniens à quitter Gaza afin qu'il puisse prendre le contrôle de la bande de Gaza et des champs de pétrole et de gaz.

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L'intention d'Israël de prendre le contrôle de la bande de Gaza de manière permanente est apparue clairement dès le début, lorsque l'armée israélienne a d'abord demandé aux Palestiniens de quitter la ville de Gaza en direction du sud, puis a exigé à plusieurs reprises que l'Égypte laisse les Palestiniens quitter Gaza.

Dès le début, les critiques ont donc accusé Israël de vouloir procéder à un nettoyage ethnique dans la bande de Gaza et d'occuper le territoire de manière permanente. La raison pour laquelle Israël agit ainsi n'est apparemment pas liée à des intérêts sécuritaires israéliens ou à une haine aveugle des Palestiniens, mais tout simplement aux gisements de pétrole et de gaz au large de Gaza.

La redistribution du marché européen

Après cela, l'exploitation du gisement de gaz pourrait commencer immédiatement et le gazoduc destiné à remplacer les gazoducs Nord Stream détruits par les États-Unis pourrait être mis en service avant que la Russie et l'Allemagne, après la fin des combats en Ukraine et avec un gouvernement éventuellement différent à Berlin, ne se rapprochent à nouveau suffisamment, à un moment donné, pour que les gazoducs Nord Stream puissent être réparés et remis en service.

Mais d'ici là, les principaux fournisseurs de gaz pour l'Europe seraient déjà le britannique BP et l'italien ENI, et non plus le russe Gazprom.

États-Unis et Royaume-Uni vs. France

D'ailleurs, Washington et Londres ont ici fait un pas de plus contre la France. On se souvient de l'accord sur les sous-marins conclu entre la France et l'Australie, que cette dernière a ensuite annulé en rejoignant à la place la nouvelle alliance AUKUS avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et en commandant leurs sous-marins. Et il convient également de rappeler le coup d'État au Niger, au cours duquel les États-Unis ont poignardé la France dans le dos, de sorte que la France a finalement dû retirer ses troupes du Niger, tout en conservant la base américaine au Niger. Le coup d'État au Niger a considérablement affaibli la position de la France en Afrique de l'Ouest, mais pas celle des États-Unis.

Pourquoi l'histoire du champ de pétrole au large de Gaza était-elle un pas contre la France ? Contrairement à ce qui s'est passé en Libye à l'époque, aucun groupe français n'a été retenu pour le champ pétrolier et gazier au large de Gaza. Cela pourrait-il expliquer pourquoi Macron est l'un des rares dirigeants européens à avoir exigé d'Israël qu'il mette fin à son opération militaire à Gaza et à ses bombardements brutaux sur la population civile ?

En clair, alors que les gens du monde entier sont choqués par les images de civils et surtout d'enfants morts, par la catastrophe humanitaire à Gaza et par d'autres horreurs, alors que les événements divisent la société et obligent les gens à choisir leur camp dans le conflit, un jackpot de 600 milliards de dollars se partage en coulisses. La géopolitique est aussi simple que cela.

La guerre de Gaza, élément constitutif de la lutte contre la Russie

La cause de la guerre de Gaza n'est pas la religion, ni même l'histoire, ni le terrorisme. Rien de ce qui est rapporté par les médias occidentaux n'est important en réalité.

Les raisons de l'éclatement du conflit entre la Palestine et Israël sont l'argent et les ressources naturelles dont les États-Unis et la Grande-Bretagne ont précisément besoin en ce moment pour mener une guerre par procuration contre la Russie. Car une chose est évidente: l'exploitation rapide des réserves de gaz palestiniennes a surtout pour but d'empêcher la remise en service des gazoducs Nord Stream dans quelques années, lorsque les émotions se seront apaisées.

On peut bien sûr croire aux déclarations des médias allemands et des hommes politiques du gouvernement (dont les Verts en particulier ont toujours été contre Nord Stream, mais ne sont pas contre d'autres gaz) sur le "droit à l'autodéfense" d'Israël. On peut bien sûr croire qu'Israël a été tout à fait surpris par l'attaque du Hamas, bien que cela ait été plus que douteux dès le début.

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On peut aussi se souvenir de toutes les guerres menées par les États-Unis et l'Occident au cours des dernières décennies, dont l'enjeu était toujours les ressources naturelles (pétrole et gaz irakiens, libyens, syriens, etc.), ce que les médias occidentaux n'ont jamais abordé, préférant parler de "démocratie, de droits de l'homme, de liberté et de prospérité" que ces guerres devaient apporter aux peuples prétendument opprimés. Cela explique également pourquoi les médias occidentaux ne disent pas que l'armée israélienne est probablement responsable d'une grande partie des morts israéliens, car l'indignation face aux atrocités commises par le Hamas est le prétexte utilisé pour justifier le nettoyage ethnique à Gaza.

Si l'on considère ensuite cette histoire d'un point de vue géopolitique, dans le contexte du conflit entre les États-Unis d'une part et la Russie et la Chine d'autre part, cela devient encore plus évident. La Russie doit être supplantée durablement en tant que fournisseur d'énergie à l'Europe et, compte tenu de la perte d'influence des États-Unis dans le golfe Persique, les États-Unis ont plus que jamais besoin de contrôler d'autres grands gisements de pétrole et de gaz.

La géopolitique est en fait une discipline simple, car il s'agit toujours d'argent et de pouvoir. A Gaza aussi, mais les médias occidentaux ne le disent pas.

Addendum : En réponse au premier commentaire, je pense que je dois clarifier et souligner plusieurs points.

Tout d'abord, le champ de gaz n'est certainement pas très grand par rapport à d'autres champs de gaz, mais que 600 milliards ne soient pas une raison de guerre serait une nouveauté pour moi. De plus, la participation de groupes européens au gisement de gaz permet enfin à Israël d'expulser les Palestiniens de Gaza (sans provoquer de tollé en Europe), ce dont ils rêvent depuis longtemps.

Deuxièmement, il faut voir cela dans le contexte global des autres gisements de gaz de la région: tant que les Palestiniens seront à Gaza et qu'il y aura des combats à répétition, l'exploitation du gaz dans toute la région serait en danger permanent. Les Palestiniens pourraient l'utiliser comme moyen de pression sur Israël dès que l'Europe dépendrait du gaz et serait donc plus encline à céder à la pression des Palestiniens.

Troisièmement, le gazoduc vers l'Europe est lui aussi destiné à l'ensemble des réserves de gaz de la région, et pas seulement à ce champ. Encore une fois, tant que les Palestiniens sont à Gaza et qu'il n'y a pas de paix durable dans la région, toute l'infrastructure et donc le remplacement du gaz russe en Europe seraient menacés, ce qui ne manquerait pas de décourager les investisseurs. Il y a probablement une raison pour laquelle Israël n'a attribué les licences d'exploitation qu'après le début de la guerre, lorsqu'il est devenu clair que le "problème palestinien" serait résolu et qu'en prime, les 600 milliards devaient également être attribués.

Conclusion : les 600 milliards sont une bonne motivation pour résoudre le "problème de Gaza" et, "accessoirement", pour évincer durablement la Russie de l'Europe en tant que fournisseur de gaz.

* * *

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Dans mon nouveau livre "Le Cartel de l'Ukraine - Le double jeu autour d'une guerre et les affaires de plusieurs millions de la famille du président américain Biden", je révèle de manière objective et neutre, en me basant sur des centaines de sources, des faits et des preuves jusqu'ici cachés sur les affaires de plusieurs millions de la famille du président américain Joe Biden en Ukraine. Au vu des événements actuels, la question se pose : un petit groupe d'hommes d'affaires avides est-il peut-être prêt à nous amener au bord d'une Troisième Guerre mondiale pour son profit personnel ?

Le livre est actuellement disponible et ne peut être commandé que directement auprès de l'éditeur.

mercredi, 29 novembre 2023

La neutralité de l'Autriche est en danger

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La neutralité de l'Autriche est en danger

Par Patrick Poppel, 
Analyste géopolitique autrichien
Expert au Centre d'études géostratégiques (Belgrade)

Source: https://geostrategy.rs/en/geopolitics/1532-austria-s-neutrality-is-in-danger?fbclid=IwAR1aTavhvNL96b2fXaY_vA3gaNdNbwwWbpgdNXXtTbm2QMYBrr_-27LDEpI

Bien que l'Autriche soit très connue au niveau international en tant qu'État devenu neutre après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes dans le monde ne savent pas qu'une lutte pour la neutralité se déroule actuellement en Autriche.

Le 15 mai 1955, les Alliés ont signé le traité d'État avec le gouvernement fédéral autrichien, ce qui signifiait que l'Autriche n'était plus divisée en secteurs d'occupation et pouvait poursuivre sa vie en tant qu'État souverain.

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Peu après, le 26 octobre 1955, la neutralité est inscrite dans la constitution. L'Autriche a donc été une partie neutre de l'Europe pendant toute la durée de la guerre froide et en a tiré profit.

La neutralité n'est donc pas seulement un élément important de notre histoire, mais aussi une caractéristique essentielle de notre État dans le domaine de la politique étrangère, et cela est demeuré tel jusqu'à aujourd'hui.

Mais cela a changé radicalement en 2014, lorsque le conflit en Ukraine a commencé. L'Autriche a suivi l'appel de l'UE et a introduit des sanctions contre la Fédération de Russie.

Sans consulter la population ni écouter la voix des entreprises, qui seraient automatiquement victimes des contre-sanctions, le gouvernement fédéral autrichien a sanctionné des biens et des personnes.

Historiquement, c'est un scandale car nous devons notre liberté et notre souveraineté à la signature du traité par l'Union soviétique (dont l'État successeur est la Fédération de Russie).

Aujourd'hui, nous sommes non seulement victimes de contre-sanctions auxquelles nous n'étions pas préparés, mais le climat politique à l'Est s'est également considérablement détérioré.

En Autriche, diverses forces tentent actuellement d'affaiblir la neutralité et certaines veulent même l'abolir.

Les sociaux-démocrates et les libéraux, ainsi que certains conservateurs totalement acquis à la cause de l'UE, luttent contre la neutralité.

Outre la question du conflit ukrainien, la crise actuelle au Moyen-Orient a accéléré le processus de déneutralisation de l'Autriche.

Hormis de petites initiatives citoyennes, seul le Parti de la liberté en Autriche s'est engagé à défendre la neutralité.

Comme il a déjà été question de l'adhésion de l'Autriche à l'OTAN, cette évolution devient très dangereuse.

La seule solution est de poursuivre la lutte pour la neutralité, mais cela nécessite davantage d'initiatives et de forces politiques.

mardi, 28 novembre 2023

Poutine garde la porte ouverte à l'Europe: Le problème vient des élites, pas des Européens

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Poutine garde la porte ouverte à l'Europe: Le problème vient des élites, pas des Européens

Source: https://zuerst.de/2023/11/28/putin-haelt-die-tuer-nach-europa-offen-das-problem-sind-die-eliten-nicht-die-europaeer/

Saint-Pétersbourg. Le chef du Kremlin, Poutine, n'a aucun intérêt à geler complètement les relations avec les Européens, comme le souhaitent à l'inverse Baerbock, Habeck et von der Leyen. Lors d'une session plénière du Forum culturel international de Saint-Pétersbourg, M. Poutine vient de déclarer que la Russie ne fermerait pas sa fenêtre sur l'Europe.

Il a souligné une fois de plus à cette occasion que la Russie n'avait pas de conflit avec la population européenne, mais qu'elle vivait des "moments difficiles" avec les élites européennes. Il a déclaré textuellement : "Nous ne voulons pas rompre les relations avec qui que ce soit. Nous ne le faisons pas non plus. Nous ne claquons rien, nous ne fermons rien, ni les portes ni les fenêtres. Si quelqu'un décide de se séparer, c'est son affaire. C'est se voler soi-même".

Une journaliste a demandé si Pierre le Grand avait ouvert une fenêtre sur l'Europe et s'il avait l'intention de la fermer, compte tenu du contexte actuel. Poutine a répondu avec humour: "Alors, quand le vent souffle, on peut fermer la fenêtre pour ne pas prendre froid".

Le chef du Kremlin a toutefois reconnu qu'il y avait des problèmes avec les élites européennes, qui ont perdu leur identité nationale et sont devenues dépendantes de l'Amérique du Nord. Poutine a qualifié cette situation de "tragédie" pour l'Europe, mais s'est montré confiant dans le fait que le temps arrangerait tout. (mü)

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lundi, 27 novembre 2023

Quelques mots sur l'Irlande

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Quelques mots sur l'Irlande

par Joakim Andersen 

Source: https://motpol.nu/oskorei/2023/11/24/kort-om-irland/

Après plusieurs actes de violence commis récemment à l'encontre d'Irlandais de souche, la capitale Dublin a été le théâtre de vigoureuses manifestations contre la politique d'immigration. Si les scènes souvent violentes rappellent les émeutes de Black Lives Matter il y a quelques années, la réaction de l'establishment a confirmé que Irish Lives Matter n'est pas considéré comme un problème légitime. Une législation répressive accrue et des restrictions à la liberté d'expression sont prévues, entre autres, dans un domaine où l'Irlande s'est déjà caractérisée de manière négative. Cette situation est intéressante pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, elle nous rappelle comment une société normale réagit à l'anormal. Un Algérien qui commet des actes de violence contre des Irlandais, en Irlande, n'est pas vraiment normal. Historiquement et globalement, les gens attendent de leurs représentants qu'ils essaient de minimiser les risques pour eux et qu'ils les protègent des étrangers potentiellement dangereux. Lorsque ce n'est pas le cas, la rage est une réaction naturelle; les curieux peuvent se demander ce qui se passerait si les rôles étaient inversés et si un Irlandais tentait d'assassiner des Algériens innocents en Algérie.

Pendant des décennies, les gouvernements de plusieurs pays occidentaux ont activement cherché à neutraliser ces réactions normales, par des moyens allant de la législation à la manipulation culturelle (notamment la "saturation brune", où les réactions normales sont associées aux classes défavorisées). En Irlande, la situation est en partie différente, notamment en raison du facteur temps. L'immigration de masse est un phénomène relativement nouveau, ce qui signifie que de nombreux Irlandais savent déjà ce qu'elle a généré dans d'autres pays occidentaux. En même temps, elle est profondément impopulaire, une enquête ayant montré que 75% des personnes interrogées estimaient que le pays accueillait trop de réfugiés. 76% ont déclaré comprendre "la colère ressentie à propos des demandeurs d'asile déplacés dans les zones locales", et il est intéressant de noter que les femmes comprenaient mieux cette colère. Ce dernier point est particulièrement intéressant étant donné que les femmes en France ont montré des tendances similaires lorsqu'il s'agit d'arrêter l'immigration non-européenne (nous avons écrit que "dans le débat suédois, les femmes sont généralement associées à des positions politiquement correctes, la France suggère que ce n'est pas nécessairement le cas au-delà d'un certain point d'effondrement sociétal"). Toutefois, l'aspect temporel joue ici en défaveur des Irlandais, qui n'ont pas encore eu le temps d'adapter le paysage politique à la nouvelle situation. La Suède suggère qu'historiquement cela pourrait prendre beaucoup de temps, tandis que le BoerBurgerBeweging néerlandais et l'Argentin Javier Milei suggèrent qu'aujourd'hui cela peut être plus rapide. Il peut y avoir des risques associés spécifiquement aux mouvements qui n'ont pas émergé de manière organique.

Quoi qu'il en soit, la situation irlandaise nous rappelle une célèbre citation d'Antonio Gramsci sur la relation entre les classes et leurs représentants. Gramsci a écrit qu'"à un certain moment de leur vie historique, les classes sociales se détachent de leurs partis traditionnels; en d'autres termes, les partis traditionnels, sous cette forme organisationnelle particulière, avec les hommes particuliers qui les constituent, les représentent et les dirigent, ne sont plus reconnus par leur classe (ou fraction de classe) comme son expression". Lorsque de telles crises se produisent, la situation immédiate devient délicate et dangereuse, car le champ est ouvert aux solutions violentes, aux activités de forces inconnues, représentées par des "hommes de destin" charismatiques. Les partis irlandais qui ont représenté les Irlandais pendant la lutte contre la domination étrangère ne sont pas nécessairement des représentants adéquats lorsque le problème est plutôt l'immigration de masse que ces partis eux-mêmes mettent en œuvre contre la volonté du peuple. Il est alors intéressant d'identifier de nouveaux représentants possibles, et c'est là que le combattant MMA Conor McGregor a joué un rôle important et combatif dans le cadre des récentes violences commises contre des enfants irlandais. Sa capacité à formuler des propos évidents mais politiquement incorrects, tels que "nous sommes en guerre", n'est pas surprenante compte tenu de la sphère traumatique dans laquelle il évolue ; il est tout à fait possible qu'il devienne un représentant charismatique du mécontentement populaire. Au passage, on peut noter qu'il s'agit d'un mécontentement populaire qui résulte du fait que le nationalisme de gauche représenté par le Sinn Fein, entre autres, a montré ses contradictions inhérentes, un processus qui se déroule également aujourd'hui en Ecosse et en Catalogne.

Il convient également de mentionner que c'est à partir de documents irlandais que Karl Marx, et en partie Friedrich Engels, ont rédigé leurs observations les plus précises sur la dialectique entre le peuple et la classe. Nous trouvons ici des arguments bien connus sur la relation entre la lutte des classes en Angleterre d'une part et la relation coloniale entre l'Angleterre et l'Irlande d'autre part; nous trouvons également les paragraphes d'Engels, pas tout à fait politiquement corrects mais, dans le cas de McGregor, peut-être appropriés, sur les "gaëls sauvages" et leur nature belliqueuse. Mais dans les carnets de Marx, on trouve aussi des analyses historiques moins connues sur la manière dont les classes supérieures invitent des étrangers à partager les ressources de la communauté afin d'améliorer leur position par rapport au reste de la population. Les chefs irlandais du Moyen Âge invitaient des étrangers, des "hors-la-loi et des hommes brisés", à s'installer sur les terres du clan. Ces "fuidhirs" n'avaient aucune loyauté envers les autres membres du clan, leur relation était avec le chef. À ce sujet, Marx a écrit, dans son incomparable style anglo-allemand, que "les intérêts réellement lésés étaient ceux de la tribu... qui a souffert en tant que corps par la réduction des terres en friche disponibles pour le pâturage". Dans l'Irlande d'aujourd'hui, ce sont le logement, la santé et le bien-être plutôt que les pâturages qui sont en jeu, mais il s'agit au fond d'une logique très similaire.

Les Irlandais sont encore une communauté organique, un peuple avec une longue histoire de traumatismes et de résistance, ce qui signifie qu'ils réagissent naturellement aux politiques susmentionnées. Historiquement, c'est quelque chose qui a séduit de nombreux membres de la gauche, surtout si l'on y ajoute le fait qu'ils sont celtes plutôt que germaniques et qu'ils ont une longue histoire de lutte armée. Il reste à voir comment l'image de la gauche sera affectée lorsque les Irlandais se retourneront contre les nouvelles méthodes des classes supérieures.

En conclusion, nous constatons que l'Irlande confirme la centralité de la blancheur et de la masculinité dans la théorie et la pratique hégémoniques, en particulier lorsqu'elles sont combinées à l'action collective. Les hommes qui ont pris possession de certains quartiers de Dublin pour lutter contre la police sont essentiellement ce que l'on appelle dans d'autres contextes des braves, représentant leurs communautés d'une manière similaire à ce que nous avons vu pendant l'Intifada et pendant la lutte de diverses tribus indiennes contre les colons. Il s'agit d'un phénomène social récurrent et tout à fait normal, apparu en Suède il y a quelques décennies sous le nom de skinheads (la théorie générationnelle explique également les attributs qui peuvent être perçus comme offensants, il s'agissait d'un phénomène du gène X). La combinaison de la blancheur et de la masculinité est une chose à laquelle les chiens de garde de l'idéologie s'opposent vigoureusement et qu'ils cherchent à discréditer. En Suède, cela a été facilité par la combinaison d'une réaction naturelle aux premières conséquences des échanges de population avec des attributs politiques spécifiques, mais la diabolisation aurait eu lieu de toute façon. En Irlande, le processus de diabolisation et de neutralisation en est encore à ses débuts, ce qui nous rappelle à nouveau le facteur temps. Dans le même temps, le changement démographique qui fait des Braves de souche une minorité dans plusieurs villes européennes se produit également en Irlande, nous avons pu constater que certains pillages de magasins à Dublin ont été perpétrés par de jeunes non-Européens.

Dans l'ensemble, nous pouvons conclure que les émeutes telles que celles dont nous avons été témoins à Dublin font désormais partie de la vie quotidienne en Occident. Cela s'explique par le fait que les personnes au pouvoir poursuivent des politiques impopulaires et préjudiciables, tout en rendant le débat et l'opposition entre les partis difficiles, voire impossibles. Et aujourd'hui, cela dure depuis si longtemps que les personnes concernées sont souvent bien conscientes de ce qui se passe, la plupart des éléments suggèrent que la réaction indigène aura lieu plus rapidement que l'échange populaire qui rend potentiellement impossible le succès d'une telle réaction. Même si des émeutes comme celles de Dublin ne seront qu'un phénomène assez marginal dans l'ensemble du processus.

dimanche, 26 novembre 2023

La revue de presse de CD - 26 novembre 2023

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La revue de presse de CD

26 novembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

Élisabeth Borne a appelé mercredi 22 novembre à « la retenue et à la décence » après la mort de Thomas, 16 ans, poignardé lors d’une attaque d'un bal de village dans la Drôme par des « jeunes » d’une cité de Romans dont les noms ne sont toujours pas divulgués... Ces violences, dans lesquelles huit personnes ont également été blessées, « sont graves et sont inacceptables », a déclaré le Premier ministre au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement (QAG) dans une déclaration qu’elle a lue. Mais la marche blanche organisée ce mercredi à Romans-sur-Isère en hommage à Thomas, 16 ans, « appelle à la retenue et à la décence ».

« Utiliser ce drame pour jouer sur les peurs, c'est manquer de dignité et de respect pour les victimes », a-t-elle ajouté.

Pas de minute de silence, comme pour Naël, pas de dénonciation de cet acte anti-français…

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Quand Netanyahou nous accoutume à un monde inhumain sans droit ni règles, où règne la loi de la jungle

Tandis que l’opération d’extermination et de nettoyage ethnique des Palestiniens de Gaza monopolise – à juste titre – l’attention du monde entier depuis des semaines, peu ou pas d’attention est accordée à un de ses objectifs d’importance capitale, qui passe plutôt inaperçu : l’accoutumance de nos sociétés et de chacun de nous, c’est à dire de toute l’humanité, à une nouvelle réalité internationale dépourvue du droit humanitaire qui régit depuis 1949 les conflits armés internationaux ou internes. En somme, l’accoutumance à un monde ressemblant de plus en plus à une jungle où règne uniquement le droit du plus fort et où sont « permises » les pires atrocités contre les plus faibles ! En réalité, cette « accoutumance » inhumaine se fait de deux façons : d’abord, en nous installant dans un quotidien, qui dure déjà des semaines et des mois (!), peuplé des nouvelles et des images d’un véritable génocide couplé d’un nettoyage ethnique dont les victimes sont les civils Palestiniens. Et cela sans que les « grands » de ce monde fassent la moindre chose pour arrêter cette barbarie, quand évidemment ne l’encouragent et ne l’applaudissent pas. Et ensuite, en criminalisant, au moins dans quelques grands pays européens, pratiquement toute manifestation de sympathie envers les victimes et toute critique adressée aux bourreaux qui non seulement bafouent, mais pire, qui admettent publiquement bafouer le droit humanitaire et ses règles les plus élémentaires. Comme par exemple, ne pas bombarder les hôpitaux, les écoles, les églises et les mosquées, les installations de l’ONU et des organismes internationaux, ne pas viser les civils, ne pas tuer (en priorité !) les médecins, les journalistes, les ambulanciers, ne pas forcer les populations à abandonner leurs maisons, ne pas les priver systématiquement de moyens de survie, d’eau, d’aliments, de médicaments, ne pas détruire leurs infrastructures, c’est-à-dire tout ce que l’armée israélienne est en train de faire actuellement à Gaza, mais aussi au moins en partie en Cisjordanie. Et tout ça en faisant preuve d’une imagination sadique sans précédent historique, comme quand leurs bulldozers qui suivent de près leurs blindés, « labourent » systématiquement les rues palestiniennes, détruisant ainsi non seulement le macadam mais surtout les diverses canalisations (égouts, câbles, tuyaux) dont dépend la vie les habitants.

legrandsoir.info

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À Jérusalem, les colons israéliens exproprient les chrétiens arméniens

Fortes tensions entre chrétiens et colons israéliens à Jérusalem. La guerre à Gaza, l’attaque du Hamas permet toutes les rétorsions. « Le signal d’alarme est la situation qui s’est produite dans le quartier arménien, au sein de la Vieille Ville, où chaque centimètre carré du territoire a toujours été soumis à des contraintes très strictes et effectivement immuables », écrit Il Messaggero. Et de raconter la tension qui monte. « Tout a commencé tranquillement le 4 novembre dernier, lorsque des habitants arméniens ont manifesté pacifiquement contre la construction illégale de structures non précisées (probablement destinées à être un hôtel de luxe) dans leur quartier. L’affaire s’est aggravée lorsque des colons armés sont arrivés et ont exigé l’intervention de la police. Les orthodoxes, les catholiques, les coptes et les protestants sont également allés sur le terrain pour défendre les Arméniens avec une note commune de solidarité, dans l’espoir de former un mur et d’empêcher la destruction ou le bouleversement d’un lieu séculaire. Pendant ce temps, des colons israéliens équipés de bulldozers et d’excavatrices se sont positionnés à l’intérieur du Jardin des Vaches, vieux de plusieurs siècles, une zone assez vaste du quartier arménien, protégée par l’Unesco ». Le quartier arménien, qui représente par extension un sixième de la vieille ville, est habité par les Arméniens depuis le IVe siècle, lors du début des pèlerinages chrétiens à Jérusalem. Pour eux, préserver ce patrimoine n’est pas seulement une question d’importance locale mais revêt une importance mondiale. Les juifs veulent exproprier les Arméniens pour construire en ce quartier d’importance chrétienne jugé « vital » un hôtel de luxe. À l’origine de cette crise se trouve un accord controversé signé il y a des années par le patriarche arménien, par l’intermédiaire d’un prêtre trafiquant qui a été expulsé pour cette raison même. Le contrat (il s’agissait d’un bail de 99 ans) a été contesté et invalidé par le tribunal israélien cet été, mais l’homme d’affaires australien d’origine juive (qui avait signé le contrat) ainsi qu’un groupe de colons israéliens (avec lesquels il était en business) se sont quand même présentés avec des bulldozers et d’autres machines exigeant l’expulsion des Arméniens du Jardin des Vaches…

Médias-Presse-Info

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La prochaine mauvaise surprise d’Israël viendra de Cisjordanie

Par Gidéon Lévy. Dans ce texte, le journaliste israélien se préoccupe de l’explosion à venir en Cisjordanie, en se demandant combien de temps encore les Palestiniens peuvent-ils supporter les exactions de l’occupant. « La prochaine surprise ne sera pas une surprise. Elle sera peut-être moins meurtrière que la précédente, le 7 octobre, mais son prix sera élevé. Lorsqu’elle nous tombera dessus, nous laissant abasourdis par la brutalité de l’ennemi, personne ne pourra prétendre qu’il ne savait pas qu’elle allait arriver. L’armée ne pourra pas le faire, parce qu’elle a constamment lancé des avertissements, mais n’a pas bougé le petit doigt pour l’empêcher. La responsabilité des forces de défense israéliennes sera donc tout aussi grande que lors du massacre dans le sud, et tout aussi importante que celle des colons et des politiciens qui les empêchent prétendument d’agir. La prochaine cocotte-minute qui va nous exploser à la figure est en train de bouillir en Cisjordanie. L’FDI (Force de Défense d’Israël) le sait ; ses commandants ne cessent de nous mettre en garde à ce sujet. Il s’agit d’avertissements hypocrites et moralisateurs destinés à couvrir les arrières de l’armée. Ces avertissements sont éhontés, car les FDI, avec leurs propres mains et leurs propres soldats, attisent le feu tout autant que les colons. »

Haaretz

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Israël-Palestine : la solution ne sera pas militaire – Entretien avec Naomi Klein

Dans le cadre de leur entretien avec David Sirota, Naomi Klein et Omar Baddar évoquent la guerre brutale d’Israël contre Gaza, l’absence consternante de soutien occidental à un cessez-le-feu et la politique du deux poids, deux mesures qui caractérise la couverture médiatique dominante concernant Israël et la Palestine. Le mercredi 18 octobre, David Sirota a organisé dans le cadre de l’émission Lever, un entretien en direct avec la journaliste et militante canadienne Naomi Klein et l’analyste politique palestino-américain Omar Baddar dans le but de débattre de la question des combats en cours entre Israël et le Hamas et de la crise humanitaire qui s’aggrave dans la bande de Gaza. David, Naomi et Omar ont échangé autour du contexte historique et politique qui a conduit à ce qu’il se passe aujourd’hui, du double standard appliqué par les médias généralistes dans leur façon de couvrir les évènements concernant Israël et la Palestine, et des réponses récentes des membres du Congrès. Ils ont également répondu aux questions du public. Une transcription abrégée est éditée ci-dessous.

les-crises.fr

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Pourquoi laissons-nous Israël et l’Ukraine avoir le dernier mot sur nos décisions ?

Le système d’alliances des États-Unis est souvent qualifié d’empire, et pour cause. Mais il s’agit d’une forme particulière d’empire, dans lequel le centre métropolitain semble dirigé et gouverné par la périphérie. Dans l’idée classique de l’empire, la domination va du haut vers le bas. Ce n’est pas le cas ici. Cette inversion n’est nulle part plus évidente que dans les relations entre les États-Unis et Israël. Biden a réagi aux attentats du 7 octobre en apportant un soutien total à Israël dans son objectif de destruction du Hamas. Le même schéma se retrouve dans la politique à l’égard de l’Ukraine. Pendant 18 mois, l’administration Biden n’a pas osé fixer de limites aux objectifs de guerre de l’Ukraine, sauf celui, absurde, d’une victoire totale sur la Russie, avec Vladimir Poutine sur le banc des accusés à la fin. Ces certitudes ont toutefois commencé à s’ébranler. Au sein de l’administration, il semble que l’on ait pris conscience, ces dernières semaines, qu’aucun de ces deux objectifs n’était atteignable. L’essentiel des rapports récents est le suivant : les Ukrainiens sont en train de perdre la guerre et doivent reconnaître ce fait, mieux vaut maintenant que trop tard. Les Israéliens se comportent de manière barbare et doivent être maîtrisés, faute de quoi notre réputation dans le monde sera ruinée. Sur le front de l’Ukraine, il y a eu deux bombes. La première fut le reportage de NBC brossant un tableau désastreux de la situation militaire et rapportant que des diplomates américains et européens essayaient d’expliquer à l’Ukraine la nécessité de restreindre ses objectifs. Il est trop tard pour espérer autre chose qu’une impasse, a déclaré un ancien fonctionnaire de l’administration : « il est temps de conclure un accord ». D’autre part, un long essai paru dans le Time a dépeint Zelensky comme une figure messianique et fanatique, déconnectée des perspectives d’avenir de l’Ukraine qui se dégradent. La corruption est encore pire que ce que l’on prétend. L’Occident fait des pieds et des mains pour obtenir des équipements militaires essentiels. L’armée ukrainienne ne parvient pas à trouver de nouvelles recrues. Des crédits supplémentaires du Congrès, même les 61 milliards de dollars demandés par l’administration, ne peuvent résoudre aucun de ces problèmes.

Responsible Statecraft

https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-laissons-nous-isra...

Guerre en Ukraine et Palestine. Vidéo n° 65

L’affrontement mondial se poursuit dans toute sa complexité. Xi Jiping se rend en Californie pour le sommet de l’APEC, il y est accueilli par Papy Biden qui va d’abord dire bonjour à une plante verte avant de traiter son hôte de dictateur. Les États-Unis soutiennent mordicus le massacre organisé par l’extrême droite israélienne sur la population civile de Gaza. En Ukraine, poursuite de la guerre de haute intensité dans laquelle la Russie a pris le dessus comme les dirigeants et la presse occidentaux le reconnaissent à demi-mot. Mais Zelensky ne veut pas entendre parler de négociation et on peut penser que les Russes ne sont pas non plus intéressés. Comme l’homme qui tombe du 30e étage en psalmodiant « pour l’instant ça va » pendant sa chute, l’Occident poursuit sa fuite en avant.

Au sommaire. Introduction ; I) Quid de la situation en Palestine - Israël ? 4:42 ; II) Ukraine. Quid de la situation politique ? 42:28 ; III) Ukraine. Quid de la guerre industrielle ? 45:50 ; IV) Quid de la situation du front terrestre ? 48:34 ; V) Quid de la désinformation ? 59:36.

Vu du Droit

https://www.youtube.com/watch?v=pkoDjgQ5WCs&t=37s

Le journaliste Mohamed Kaci remet en place un porte-parole de l’armée israélienne

Le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne, face au journaliste Mohamed Kaci de TV5 Monde, a très vite perdu son sang froid quand ce dernier lui a parlé respect du Droit international et demander quelles preuves Israël avait qu’un hôpital servait de base militaire au Hamas. La chaîne francophone a publié un communiqué, désavouant maladroitement son journaliste, en indiquant que les règles du journalisme n’ont pas été respectées mais n’annonce aucune sanction contre lui. Vidéo.

TV5 Monde

https://reseauinternational.net/le-journaliste-mohamed-ka...

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AFRIQUE

« Ils sont mieux que les Français ! »

Dans la foulée du coup d’État de septembre 2022, les Instituts français du Burkina Faso ont été saccagés. La diplomatie culturelle pâtit du rejet suscité par Paris. Les autres puissances, Chine et Russie en tête, en profitent pour financer programmes artistiques et linguistiques en Afrique. Au Centre d’études turques, ouvert depuis un an au sein de l’université de Yaoundé II, de jeunes Camerounais inscrits aux cours de langue s’activent sous le portrait du président Recep Tayyip Erdoğan. Ils préparent un menemen, plat traditionnel très répandu en Turquie. « J’ai voulu apprendre la langue turque après avoir regardé des séries télévisées de ce pays », nous dit l’une des étudiantes, Inaya Ngogang, tandis que sa camarade, Zahra Oumanou, met en avant « le fait de partager la même religion » que les Turcs, musulmans comme le tiers de la population camerounaise. Leur professeure, Mme Fatma Hosca, affirme faire face à « une explosion des demandes d’inscription ». Ce centre a été créé par la Fondation Maarif, lancée par Ankara en juin 2016 et présente dans 90 pays où l’essentiel de ses activités consiste à ouvrir et à faire fonctionner des écoles. À quelques centaines de mètres, sur le même campus, les élèves de l’Institut Confucius, inauguré en 2007, commencent les préparatifs du Nouvel An chinois. Lorsqu’on leur demande ce qui les incite à étudier cette culture, la réponse fuse : « C’est la langue du commerce. » La Chine est le premier partenaire économique du Cameroun. La création des centres culturels étrangers s’est nettement accélérée à Yaoundé ces dernières années ; la Russie en a ouvert un en 2019, la Corée du Sud en 2020… En raison de sa position stratégique, grâce notamment à sa façade maritime, et de ses ressources naturelles, le Cameroun suscite la convoitise des puissances. « La coopération culturelle n’a qu’un but : aller à la conquête des cœurs et des esprits. Ces pays voient les étudiants comme de futurs relais d’influence », observe M. Jean Cottin Gelin Kouma, conseiller culturel de l’ambassade du Cameroun à Moscou. La politique aussi guide les choix des étudiants. Nina a choisi l’option russe car « le Cameroun et la Russie sont partenaires » — les deux pays ont signé, le 12 avril 2022, un accord de coopération militaire. En revanche, « on en a marre de l’arrogance de la France. On a envie d’aller voir ailleurs », renchérit Béatrice Haman, étudiante à l’Institut Confucius. La diplomatie culturelle de l’ancien colonisateur doit désormais faire face au Cameroun, et plus largement dans l’Afrique subsaharienne, à la recrudescence du sentiment antifrançais.

monde-diplomatique.fr/

https://www.monde-diplomatique.fr/2023/06/PECQUEUR/65823

ALLEMAGNE

La police allemande diffuse les chiffres des viols en réunion : les Afghans et Africains représentent 1 % de la population, mais plus de 34 % des mis en cause

Beau travail de Marc Vanguard sur le phénomène plus qu’inquiétant de l’insécurité en Allemagne due en grande partie à l’immigration. Chiffres et tableaux.

@marc_vanguard

https://www.fdesouche.com/2023/11/24/la-police-allemande-...

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Dissolution du statut de groupe parlementaire du Parti de gauche

Une fin attendue du life style, du politiquement correct et de l'autoréalisation de l'économie de marché. La dissolution du groupe parlementaire du Parti de gauche (Die Linke) au Bundestag allemand par Dietmar Bartsch montre simplement que la déchéance d'une ancienne opposition de gauche, par sa propre faute répétée en permanence, a atterri là où elle devait être, sur le tas de fumier de l'histoire. Il n'est pas nécessaire de se réjouir, mais l'événement montre que l'ensemble des couleurs politiques de la République ressentent un soulagement, les longues années de tromperie et d'autodafés vont enfin trouver une fin attendue. Il est toutefois nécessaire de se pencher sur les causes profondes de cet effondrement et de se demander quand le processus a commencé ?

opposition24.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/17/a...

ARGENTINE

Pourquoi Javier Milei a gagné en Argentine

Javier Milei a remporté les présidentielles en Argentine avec plus de 55 % des voix. Ayant défendu un programme radical de baisse de la dépense publique et de réduction du rôle de l’État, il est arrivé en tête dans 21 régions sur 24. Sa victoire ne peut se comprendre en faisant abstraction de la pauvreté importante de l’Argentine et de la volonté d’une grande partie de la population de mettre un terme au système de corruption. Si les embrassades et la joie est courante dans le camp victorieux, c’est surtout son bilan qu’il faudra analyser après quelques années de gouvernement. Une page se tourne en Argentine. L’espace politique vient d’être balayé par une jeune équipe d’outsiders, déterminés, révoltés et bagarreurs, affichant le projet de reprendre les rênes d’une Nation en déroute et de lui faire retrouver un statut de puissance sous l’étendard de la liberté. La démocratie argentine rappelle qu’elle est capable, même usurpée, encerclée et mise le dos au mur, de se relever, de réaffirmer la souveraineté des masses et d’affirmer un changement de cap. Il aura fallu seulement deux ans d’activisme pour que cette coalition s’installe dans le paysage politique. Élu député en novembre 2021 avec la coalition La Libertad Avanza, le nouveau président élu a fait campagne en marge du système médiatique et avec des moyens infiniment plus réduits que son concurrent Sergio Massa, soutenu en grande pompe par l’establishment étatique, patronal, syndical et médiatique. La manœuvre est similaire à celle employée en 2018 par le « Trump tropical » brésilien, Jair Bolsonaro, qui réalisa une percée politico-communicationnelle dans une arène politique encadrée par les grands appareils et ayant laissé en jachère trois questions régaliennes : la sécurité, la croissance économique et la corruption (autrement dit la confiance dans l’État). Dans le cas argentin, la réalité âpre et désolante est la principale variable explicative de ce coup de balai politique. Tous les indicateurs socio-économiques du pays sont au rouge et s’aggravent depuis une douzaine d’années : pauvreté (environ 45 % selon les référentiels locaux), endettement, déficit commercial, inflation (150 % annuel), emploi, corruption, scandale judiciaire. Alors que le pays gravite depuis deux décennies dans un environnement géoéconomique favorable, la classe politique s’est livrée à ce qu’il faut bien appeler une orgie cynique et parasitaire qui méritera une place funeste dans le livre des records : le détournement planifié de 25 % de la richesse nationale, effectué sous couvert d’une idéologie progressiste de centre-gauche et du mythe de justice sociale forgé par le mouvement péroniste, le tout assorti d’une sorte de mise sous perfusion « justifiée » de la société. Même le Brésil, réputé pour son réflexe culturel du détournement (physiologisme), s’est attaché à maintenir une croissance et une projection de puissance. Sans frein, l’Argentine avait toutes les chances de se diriger vers une situation d’État failli, en connivence avec la sphère illicite et dépouillé du peu qu’il lui reste de souveraineté.

revueconflits.com

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Javier Milei, le plus grand changement politique dans l'histoire de la démocratie argentine

« Je ne suis pas venu pour guider des agneaux, je suis venu pour réveiller des lions ». Cette phrase est devenue le slogan de la campagne présidentielle victorieuse de Javier Milei, qui marque le plus grand changement politique des quarante années de démocratie en Argentine. Dimanche 19 novembre dernier, Milei, âgé de 53 ans, a triomphé dans 21 des 24 provinces argentines. La presse internationale, incertaine sur sa classification, le présente comme un politicien d'« extrême droite ». Mais il se définit lui-même comme « un libéral de tendance libertaire ». « Philosophiquement, je suis un anarchiste du marché », déclare-t-il. Avec ce discours, il a obtenu le soutien de 55,7 % des électeurs, contre 44,3 % pour son rival, le péroniste Sergio Massa, ministre de l'Économie. Il y a seulement deux ans, Milei, professeur d'économie formé à l'école autrichienne de Friedrich von Hayek, travaillait en tant qu'exécutif en gestion des risques d'investissement pour une grande entreprise. Il était populaire pour ses apparitions télévisées grâce à ses propositions surprenantes et parfois choquantes. À cette époque, son parti, La Libertad Avanza, n'existait même pas. Comment a-t-il pu provoquer un tel séisme politique ? Trois facteurs expliquent ce résultat électoral…

laselectiondujour.com

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Javier Milei, un libertarien argentin plutôt qu’un « Trump de la Pampa »

Depuis dimanche soir et la large victoire du candidat Javier Milei, lors de l’élection présidentielle argentine, les commentateurs et journalistes français tentent de se dépatouiller avec la difficile qualification de ce drôle d'oiseau. Alors, comme à chaque fois qu'il s'agit de qualifier un type un peu inquiétant et vraiment pas de gauche, on ressort l'obsession occidentale habituelle : Donald Trump. D'après nombre de journaux français, Javier Milei serait donc le « Trump de la pampa » – expression plus touristique que politique et qui, sauf erreur de ma part, n'a jamais été employée par aucun politique, universitaire ou journaliste argentin. Il est vrai que les deux hommes ne sont pas sans ressemblance, et que Trump a salué la victoire de Milei ; mais, s'il ne fait aucun doute que l'ex-président républicain préfère le vainqueur à son opposant Sergio Massa, tracer un trait d'équivalence entre leurs deux projets politiques serait des plus fautifs. Certes, les points communs ne manquent pas ; Milei a, lui aussi, bénéficié d'un vote anti-système, d'un ras-le-bol à l'endroit de la classe politique traditionnelle, d'un vote rural écrasant. Cependant, il est avant tout un candidat qui a été élu face au ministre de l'Économie d'un pays dont l'inflation annuelle dépasse allègrement les 100 % et dont le taux de pauvreté a atteint les 40 % ; si la base électorale du président élu est réelle, c'est bien davantage Sergio Massa qui a perdu l'élection en ne jugulant pas l’inflation que Milei qui l’a gagnée. Or, Trump, quoi qu'on en dise, n’a pas dû sa victoire à une crise économique violente.

Un nouveau président très éloigné des positions de Trump. Parmi les autres points communs, l’on met souvent en avant les positions anti-woke de Milei, son côté provocateur, voire même sa coupe de cheveux un brin délurée – comme si la chevelure était devenue un critère politique. Mais, si on prend le temps de se pencher sur le sujet prédominant de l’élection, c'est-à-dire l'économie, on peut saisir à quel point il est éloigné du trumpisme. Donald Trump voulait redonner à l'État américain un rôle stratège et, en relevant les droits de douane, rapatrier l'industrie américaine depuis la Chine. Javier Milei, pour sa part, veut laisser une totale liberté de commerce et revenir au modèle agro-exportateur, qui, d'après lui, est celui qui permettra la prospérité argentine au XXIe siècle, comme il l'avait permise au XIXe. Nous avons donc d'un côté un protectionniste résolu et, de l'autre, un libre-échangiste acharné…

Lucas Favre

https://factuel.media/blogs/blog-articles/javier-milei-un...

ARMÉNIE

Une guerre d'ampleur régionale menace le Caucase

On n'a pas vu de grandes manifestations dans les capitales occidentales… Dans un silence à peine troublé par quelques « protestations » officielles, le dictateur azerbaïdjanais Ilham Aliyev a pris le contrôle du Haut-Karabakh en septembre dernier. Le nettoyage ethnique a suivi un blocus de 9 mois qui avait privé 120 000 habitants de nourriture, de carburants et de médicaments… On ne peut donc pas dire que l'offensive des Azerbaïdjanais, soutenus activement par leurs alliés turcs, fut une surprise. Washington regardait ailleurs : les milliards ont afflué en Ukraine et aucune miette n'est restée pour la petite Arménie. La crise brulante dans la bande de Gaza est devenue la nouvelle priorité. Un génocide effroyable a pourtant eu lieu en 1915 causant la mort d'1,5 million d'Arméniens et l'exil de nombreux survivants. Le « devoir de mémoire » semble sélectif chez les Occidentaux de 2023 s'indigne James W. Carden pour The American Conservative (voir notre sélection). Ancien conseiller du Département d'Etat sous l'administration Obama, il dénonce l'aveuglement des dirigeants politiques de son pays alors que les candidats se préparent à l'élection présidentielle de 2024 et semblent indifférents - pour la plupart d'entre eux - à la situation dans le Caucase. Les deux complices islamistes, Erdogan et Aliyev, n'ont pas caché leurs intentions : la province arménienne du Syunik est dans leur ligne de mire.

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BELGIQUE

Belgique : le président du parti socialiste flamand, Conner Rousseau, démissionne après des propos jugés racistes sur les Roms et les Tziganes. Il devra suivre une thérapie

C’est une énorme surprise dans le paysage politique flamand : Conner Rousseau démissionne. Le jeune président du parti socialiste néerlandophone a décidé de jeter l’éponge suite à des accusations de racisme. Condamné à une peine symbolique, il a préféré démissionner alors que son parti le soutenait, et qu’il venait d’être désigné tête de liste pour les législatives de mai prochain. Devenu à 26 ans président du parti socialiste flamand en 2019, Conner Rousseau jouissait d’une popularité réelle qui lui avait permis de réformer le parti en profondeur et à le rebaptiser Vooruit, (« en avant »). Mais il a fini par être rattrapé par la polémique, puis par la justice. Au cours d’une soirée arrosée il y a deux mois, il a tenu des propos méprisants envers les personnes Roms, et a ensuite été ciblé en septembre par une plainte d’une association de Roms pour ses propos jugés racistes. À l’origine de ce scandale, qui vaut à Conner Rousseau de très vives critiques à gauche : une soirée trop arrosée début septembre dans un café de sa ville de Saint-Nicolas, entre Gand et Anvers. S’adressant à des policiers il les a invités à utiliser davantage « la matraque » à l’égard « des Roms et autres tziganes » accusés de salir les rues de sa ville. Pour éviter un procès, il a accepté un marché avec le parquet : il devra suivre une thérapie, pour prendre conscience de « l’impact des mots » selon ses propos cités par l’agence Belga, et devra se rendre dans une caserne de la ville de Malines, lieu de mémoire de la déportation des juifs de Belgique. Une version flamande du maoïsme en quelque sorte.

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CHINE

Crise mondiale : une aubaine pour la Chine

Les relations internationales connaissent, depuis plusieurs années, un grand chambardement, qui s’est accentué depuis la crise de l’Ukraine et, tout récemment, la question palestinienne. Les changements en profondeur des équilibres traditionnels, s’ils inquiètent à juste titre les pays occidentaux, sont au contraire, pour la Chine et quelques grands pays du Sud, porteurs de promesses. Un exemple parmi beaucoup d’autres : fin 2020, les accords d’Abraham ont permis, sous l’égide des Etats-Unis, une normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, le Maroc ainsi, un peu plus tard, que le Soudan. Ce fut le plus grand succès diplomatique de Donald Trump. A peine trois ans plus tard, en juillet 2023, c’est sous l’œil bienveillant de Xi Jinping que l’Arabie Saoudite et l’Iran signent, à Pékin, un accord qui entérine leur rapprochement. Washington n’est pas dans le jeu. On peut épiloguer sur les raisons qui ont entraîné cette attitude de Riyad. L’une d’entre elles est sans nul doute le besoin de consolider ses relations avec les pays de la région à l’heure où les difficultés s’accumulent avec Washington (notamment sur les Droits de l’Homme). Petit à petit, la Chine, avec la lenteur et la prudence qui caractérisent sa diplomatie, prend des parts de marché aux Etats-Unis. Et, sous ses encouragements, et souvent à son initiative, le Sud s’organise. En 2001 Pékin crée l’Organisation de Coopération de Shanghai, qui réunit six pays (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan) auxquels vont bientôt s’ajouter l’Inde et le Pakistan en 2016 puis l’Iran en 2021. L’Afghanistan, la Biélorussie et la Mongolie sont observateurs. On peut voir dans l’OCS un galop d’essai du projet tentaculaire des nouvelles routes de la soie (BRI ou Belt and Road Initiative).

geopragma.fr

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La Chine : de l’imitation à l’innovation ?

Si la Chine a réalisé des progrès considérables en matière d’innovation, des travaux montrent qu’elle reste dépendante de l’Occident. Le 1er mars 2023, plusieurs articles se sont fait l’écho d’une étude de l’Institut stratégique australien qui affirme que dans 37 technologies émergentes sur 44, la Chine dispose d’une « avance stupéfiante ». Ce texte reflète une crainte de plus en plus répandue dans les milieux occidentaux, à savoir que nos démocraties seraient sur le point d’être dépassées par le modèle de croissance chinois, fondé sur une alliance inédite entre capitalisme de marché et régime politique communiste. Cette crainte est-elle fondée ? Si la Chine a réalisé des progrès considérables en matière d’innovation, nos travaux montrent qu’elle reste dépendante de l’Occident, et qu’elle devra surmonter plusieurs limites encore avant de pouvoir s’affirmer comme leader en matière d’innovation. Cet article est de Philippe Aghion, professeur à l’INSEAD, professeur invité à la LSE et titulaire de la Chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance, Collège de France et de Céline Antonin, chercheur à Sciences Po (OFCE) et chercheur associé au Collège de France, Sciences Po.

contrepoints.org

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Le monde associatif en France ? Une certaine Omerta autour de ce monstre tentaculaire ?

Le monde associatif en France est un colosse qui représente 3,3 % du PIB du pays. 1 500 000 associations, 114 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1 850 000 employés. Une pieuvre aux innombrables tentacules donc, et brassant une manne financière énorme, appartenant en priorité…aux contribuables. Avec pour toute une partie de ce maillage, une forme d’opacité et d’omerta, comme nous allons le voir ci-dessous. Sous couvert d’humanisme, certaines associations cachent des méthodes très particulières, parfois aux desseins politiques ou encore à des fins plus scabreuses. C’est ce que l’on va découvrir dans cet article avec quelques exemples marquants et le deux poids deux mesures quand il s’agit réellement de venir en aide aux plus démunis. La communauté Emmaüs fait souvent couler l’encre de la presse locale. De nombreux bénévoles de cette association fondée en 1949 par l’Abbé Pierre sont aujourd’hui des migrants à qui l’on fait miroiter des titres de séjour contre un travail mal ou pas rémunéré, un lit et de quoi manger. Attention aux tire-au-flanc, la porte n’est jamais loin. « L’esclavage, c’est fini ! Emmaüs y en a marre ! » À Saint-André-lez-Lille (59), les clandestins du mouvement, en juillet dernier, faisaient grève, soutenus par la CGT et le Comité des sans-papiers du Nord. Si l’esclavage moderne (on ne fouette plus en France) n’est plus à démontrer comme le suggère les centaines d’articles de presse présents sur le web, d’autres faits majeurs sont, eux, moins visibles et constituent la triste réalité. En son temps l’affaire du Coral, qui avait en partie lever le voile sur un réseau constitué de pédophiles, les enquêtes aboutissant toutefois (comme les procès) à l’innocence des personnalités publiques accusées. Le principal dénonciateur de cette histoire sera retrouvé mort suicidé (comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans ce genre d’affaires : Epstein, Jean-Luc Brunel, etc.). Si des personnalités politiques se trouvent souvent au centre d’affaires lugubres, les enquêtes ne sont pas souvent très poussées. Zoé Sagan sur son compte X s’en prenait récemment à l’ancien Ministre de la Culture : « Jack Lang et sa femme allaient se servir littéralement de chair fraîche dans des centres pour enfants en difficulté. Et comment toute cette folie immonde a été enterrée par la justice avec l’aide des différents présidents de la République française. Une vraie dégénérescence politique. » Elle apportait pour preuve un document édifiant qui ne lui a valu aucune plainte à l’heure où nous écrivons ces lignes...

breizh-info.com

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Comment l’UE abuse des droits des LGBT pour rééduquer et affaiblir les États membres

La véritable raison pour laquelle les droits LGBT sont devenus une force motrice dans l’élaboration des politiques de l’UE n’est pas le désir d’aider les personnes défavorisées, mais d’affirmer son pouvoir de contrôle autoritaire sur les États membres qui se comportent mal d’une manière intrinsèquement antidémocratique, conclut un nouveau rapport rédigé par le Dr Carlton Brick de l’Université de West Scotland et publié par le MCC Brussels. L’auteur a présenté ses conclusions lors de la table ronde organisée par le MCC le jeudi 16 novembre, ainsi que les commentaires de la sociologue Ashley Frawley (photo, ci-dessus), auteur de deux livres sur le sujet. « L’identité sexuelle est devenue un élément central de la manière dont l’Union européenne se comprend et encadre désormais ses relations internes et externes », observe M. Brick en guise de prémisse de son rapport, décrivant comment les droits des LGBT – en tant que nouvelle incarnation de l’égalité sociale – sont devenus une partie essentielle de l’identité de l’UE de l’après-guerre froide au cours de ces vingt dernières années. Aujourd’hui, les groupes de défense des LGBT sont profondément intégrés dans les institutions de l’UE et dans le processus décisionnel de Bruxelles, ce qui a donné lieu à une étrange relation symbiotique qui imprègne même des politiques qui n’ont rien à voir entre elles. Les ONG ont trouvé un allié puissant pour diffuser leur idéologie tout en donnant aux élites européennes la quête chevaleresque dont elles avaient désespérément besoin.

The European Conservative

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

« L’idéologie de la transition de genre s’attaque aux enfants* »

Dans leur dernier ouvrage « Dysphorie de genre », Nicole et Gérard Delépine lèvent le voile sur les théories et les pratiques problématiques de la transition de genre chez les enfants et les jeunes. Quelles conséquences ces traitements médicaux et chirurgicaux irréversibles ont-ils sur les mineurs ? Quel impact l’idéologie de la transition de genre, enseignée désormais dès la maternelle selon les recommandations de l’OMS, a-t-elle sur l’esprit des enfants ? La dysphorie de genre est un terme médical qui décrit les personnes souffrant de mal-être par rapport au sexe reçu à la naissance. Aux États-Unis, il est estimé que 0,5 % de la population se dit « trans ». En France, leur nombre a été multiplié par quatre entre 2012 et 2020. Aujourd’hui, 8000 personnes ont réalisé une opération de changement de sexe en France selon les chiffres de la sécurité sociale. Mais pourquoi ce trouble pourtant rare est-il devenu un tel phénomène de mode qui se propage auprès des politiciens, des lobbys, dans les grandes entreprises et même dans les écoles ? Nicole Delépine, pédiatre, et Gérard Delépine, chirurgien, parcourent dans leur livre l’origine et le processus de ce qu’on appelle « transition de genre ». Avec une volonté affirmée d’informer le public sur les dangers de cette transition, ils développent les conséquences de ces pratiques pour la santé physique et mentale. Ils abordent également l’équité entre les genres et le droit des femmes mis en danger par les nouvelles règles sociales que génère cette problématique.

LIRE : Dysphorie de genre, par Nicole et Gérard Delépine. Fauves éditions,2023.

covidhub.ch

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Mariage forcé de l’homme avec la machine. Le cas suisse.

Sans même que l’on s’en aperçoive, la Suisse a franchi un tournant historique durant l’été 2023. Ceci via l’adoption par son Parlement d’un texte de loi qui, pour n’être pas encore entré en vigueur, n’en annonce pas moins l’avenir non seulement de ce petit pays, mais encore de nombreux autres déjà engagés sur la même voie. Cette loi résume annonce en effet le projet de société totalitaire que l’inénarrable Yuval Noah Harari qualifie de « techno-humanisme » et dont nous allons ici explorer quelques-uns des aspects les plus saillants. Mais commençons par présenter la loi elle-même afin d’en mieux saisir les enjeux. Car la législation de « redéfinition du viol » dont il est ici question promet de projeter la Suisse – ainsi que les autres pays qui l’ont déjà adoptée (Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, etc.) – dans un modèle de société précédent, il faut avant tout prendre en compte l’intégration à la législation suisse de la notion « d’état de sidération », censée expliquer le fait que telle plaignante n’a opposé aucune résistance, ni physique ni verbale, à tel homme qui l’aurait agressée. Car, si l’on peut aisément admettre que les véritables victimes de violences sexuelles expérimentent fréquemment une forme de paralysie, le fait de considérer l’absence de toute réaction comme parfaitement normale indépendamment de toute menace concrète promet de formidables complications aux hommes qui auront à se défendre de telles accusations à l’avenir. Ce qu’ils ont d’ailleurs déjà de plus en plus souvent à faire suite à des rencontres de boîte de nuit… ou tout simplement au cours des procédures de divorce. Même une fois ces législations entrées en vigueur en Suisse, il faudra certainement un certain temps aux hommes pour admettre le fait que toute femme qu’ils fréquentent peut à tout moment les faire embastiller pour cause de « rapports sexuels non consentis » – comme c’est déjà le cas en Allemagne, par exemple. Lorsqu’ils s’en rendront compte toutefois, le choc risque d’être passablement rude et quelque peu dommageable en particulier à leur « vie de couple », indépendamment des qualités morales qu’ils pourront toujours reconnaître à leur conjointe…

Le blog de Liliane Held Khawam

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

L’Arcom cherche à nouveau des poux dans la tête de CNews

Sans bruit, en coulisses, l’autorité de régulation des médias Arcom (ex-CSA) resserre l’étau autour de la chaîne d’information CNews. Aucune communication officielle n'a pour l’instant franchi les murs de la maison. Interrogé par BV, le gendarme des médias n’a pour l'instant pas répondu. De son côté, CNews fait profil bas : « On ne communique pas pour le moment. On essaie de régler le problème avec l’Arcom », glisse une porte-parole. Selon nos informations, CNews est mise en demeure de classer en temps de parole politique (donc limité et équilibré entre les partis) les propos tenus à l'antenne d'une dizaine de personnalités habituées de ses plateaux. Cette nouvelle règle s’appliquerait à compter du 14 novembre. Certaines des personnalités concernées, furieuses, commencent à s’exprimer. Tour à tour, l’économiste, haut fonctionnaire et polémiste Jean Messiha et le politologue Guillaume Bigot se sont défendus.

bvoltaire.fr

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La presse traditionnelle contre l’information « open source »

Il faut le dire simplement : la presse traditionnelle ne fait plus de journalisme, ni d’information. Elle est à peine capable de rapporter les potins. Et non, ceci n’est pas une exagération. Chaque jour qui passe apporte une démonstration supplémentaire de l’inutilité de la presse traditionnelle face aux réseaux sociaux et à l’information organique, collectée par les citoyens disposant d’une connexion internet. Et chaque jour apporte aussi la preuve de l’inadéquation croissante du modèle d’affaire de la presse traditionnelle à l’ère de l’information numérique. La presse d’hier est maintenant en concurrence directe avec l’information « open source », qui, comme les logiciels libres, bénéficie des mêmes avantages qui lui permettent de complètement écrabouiller la presse d’hier. Sans surprise, les médias traditionnels – exactement comme les éditeurs de logiciels traditionnels – considèrent la collecte d’informations sous l’angle de la source propriétaire et, de ce point de vue, ne peuvent s’empêcher de rabaisser l’information « open source ». Après tout, eux ont accès à des personnes, des informations et des données qui ne sont pas disponibles pour les non-initiés, la piétaille, ceux qui ne sont rien… Et puis, tout le monde sait que le vrai journalisme, c’est aller frapper aux portes, téléphoner à droite et à gauche, et surtout, avoir des relations avec des sources établies et des experts en la matière. De façon symétrique, ces sources et ces experts s’appuient sur ces relations avec les médias pour diffuser des informations et des points de vue à la petite cuillère, dans le but de faire passer des messages (un « narratif », comme on dit en franglais de nos jours)…

Hashtable

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Aides à la presse : un bilan scandaleux

La majorité des titres de presse bénéficiant de subventions publiques réservent leurs contenus à leurs lecteurs payants. Le 8 septembre dernier, le ministère de la Culture a publié sur son site officiel la liste des titres de presse ayant bénéficié d’une aide financière en 2022. En lisant attentivement sa composition, j’ai pensé que l’oubli dans lequel ce document était tombé ne méritait pas d’être entretenu. En 2022, 370 titres de presse (et lettres d’information en ligne) ont bénéficié d’un total de 110,4 millions d’euros d’aides publiques (28 millions d’aides au pluralisme, 57 millions d’aides au transport et 31,4 millions d’aides à l’investissement). Contrairement à Contrepoints, qui ne bénéficie pas d’un sou d’argent public et appartient à une association (Libéraux.org), la majorité des titres subventionnés sont des entreprises de presse rattachées à un groupe (LVMH, Lagardere media news, Sud Ouest, Rossel La Voix, Altice, CMA CGM, SIPA Ouest France…). Ces aides à la presse sont ainsi assimilables à des aides directes aux entreprises. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une concurrence économique dont elles modifient les règles. Deux groupes semblent tirer particulièrement profit de cette forme d’interventionnisme. D’abord le groupe Les Échos – Le Parisien, qui reçoit des aides publiques pour Aujourd’hui en France, Le Parisien et Les Échos, cumulant plus de 14 millions d’euros d’aides (14 162 397 euros) en 2022. Ensuite, le groupe L’Humanité, qui a reçu 3 882 152 millions d’euros pour une diffusion inférieure au million d’exemplaires annuels, un chiffre qui correspond à la moyenne basse des ventes des titres de la presse quotidienne régionale en France. L’octroi de ces aides reposerait sur « des critères objectifs qui sont les garants de la neutralité et de l’impartialité des décisions d’octroi ». Les montants de ces subventions dépendent en réalité d’un critère objectif (celui du nombre d’exemplaires vendus en un an) mais qui ne s’appliquent qu’aux titres de presse écrite (les vues des sites d’information et d’opinion en ligne ne sont intégrées dans aucun calcul), et d’une estimation plus brumeuse, qui vise à « compléter les ressources des titres de presse qui ne disposent pas de recettes publicitaires suffisantes afin que la pression des marchés publicitaires ne détermine pas les idées qui auront vocation à s’exprimer dans le débat public. »…

contrepoints.org

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Edward Snowden et notre espace privé au prisme de la NSA

« L'enjeu n'est pas le terrorisme, le terrorisme c'est le prétexte, l'enjeu, c'est la domination économique et le contrôle social ». Tels sont les mots de Joseph Gordon-Levitt qui incarne Edward Snowden dans le film Snowden sorti en 2016. Ils entendent donner la raison réelle de la surveillance de masse organisée par les États-Unis dans le monde entier, dénoncée par Edward Snowden en 2013. La question du respect de la vie privée s'est toujours posée dans nos sociétés modernes. Benjamin Constant, dans « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », expliquait déjà que deux libertés s'opposent, auxquelles correspondent deux systèmes de gouvernement : la liberté des Anciens, celle des cités grecques, qui était une liberté collective, permettant de prendre toutes les décisions ensemble ; et la liberté des Modernes, c'est-à-dire la liberté individuelle, qui postule que plus les individus peuvent décider pour eux-mêmes, seuls, plus ils sont libres.  Le problème est que les programmes de surveillance de masse peuvent violer notre espace privé et donc notre liberté. C'est à partir de cette idée qui lui est apparue comme intolérable qu'Edward Snowden s'est décidé à révéler l'importance phénoménale des systèmes développés par les Américains pour contrôler - ou protéger, selon le point de vue - les populations. Et la Chine confirme aujourd'hui cette réalité avec l'affaire Phonandroid (notre sélection). Au début de sa carrière, Snowden était juste un homme persuadé du caractère moral des agissements de l'État américain. En 2004, il a même tenté d'intégrer l'armée pour aller servir en Irak. Un accident - a posteriori bienvenu - l'en empêchera. Entre 2007 et 2009 ensuite, il travaille pour la CIA, et développe ses talents de hacker, avant d'entrer à la NSA comme consultant. Mais ce qu'il a touché du doigt à la CIA fini par le révolter et il devient progressivement un défenseur de plus en plus engagé de l'espace privé sur Internet jusqu'à décider en 2013, de dévoiler au monde entier l'ampleur des programmes de surveillance de masse par les États-Unis. À partir de ses accès professionnels, il transfère dans l'espace public un nombre colossal de documents secrets. Plus d'un million sont envoyés au Guardian et au Washington Post selon certaines sources ! Le gouvernement du Royaume-Uni est également touché, certaines de ces révélations impliquant le centre de contrôle des télécommunications anglaises (GCHQ). Et peu de temps après les premières révélations, début juin 2013, Edward Snowden s'enfuit et révèle son identité. S'ensuit alors une double bataille : celle des idées et celle de son extradition…

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Florence Bergeaud-Blackler (« Le Frérisme et ses réseaux ») rappelée à l’ordre par le directeur général du CNRS pour avoir dénoncé l’antisémitisme de ses ex-collègues

« J’ai reçu un courrier du directeur général du CNRS me rappelant à l’ordre pour avoir dénoncé ici l’antisémitisme de certains de mes ex-collègues. J’ai proposé au directeur (qui n’a nullement réagi suite aux menaces de mort consécutives à la sortie de mon dernier livre) de me recevoir pour lui expliquer les raisons de mon tweet. J’attends depuis trois semaines une réponse : rien… » Un excellent dossier de Fdesouche avec mails, déclarations et citations qui démontre sans ambiguïté l’orientation idéologique du repère gauchiste qu’est le CNRS.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/05/17/florence-bergeaud-blackler-menacee-de-mort-et-virulemment-attaquee-par-des-universitaires-islamo-gauchistes-suite-a-la-publication-de-son-livre-sur-les-freres-musulmans/

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Dans la lutte contre l'« infodémie », obsession de l'OMS, le contrôle des médias est un enjeu majeur

À quelle sauce sera apprêtée l'information couvrante ou commentant les grands objets sanitaires ? La censure menace-t-elle les plumes et les voix qui ne rentrent pas dans le moule de la pensée officielle ? La question est de mise depuis le 30 octobre, date de la parution d'une « Proposition de texte de l'Accord de l'OMS sur les pandémies », document de 32 pages qui sera discuté tout prochainement à Genève. La Suisse est partie prenante, comme le relève l'Office fédéral de la santé publique à Berne : « L'organe intergouvernemental de négociations a pour mandat de soumettre ses conclusions à l'examen de la 77ᵉ session de l'Assemblée mondiale de la santé en mai 2024 ». Un examen attentif du texte permet de juger des orientations de la communication à propos de la gestion sanitaire dans le monde. Et cela part fort. Dans le préambule expliquant certaines expressions censées revenir souvent dans le projet, l'infodémie, par exemple, est définie comme suit : « Un excès d'informations et des informations fausses ou trompeuses qui circulent dans les environnements numériques et physiques pendant une flambée épidémique. Cette situation est source de confusion et provoque des comportements à risque susceptibles de nuire à la santé. Elle conduit également à une méfiance à l'égard des autorités sanitaires et sape les mesures sociales et de santé publique. »

Infoméduse

https://fr.sott.net/article/42870-Dans-la-lutte-contre-l-...

Dans son projet de loi contre les dérives sectaires, le gouvernement vise-t-il les praticiens de la santé plus que les charlatans ?

Le gouvernement et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont déposé le 15 novembre dernier au Sénat un projet de loi visant à « renforcer la lutte contre les dérives sectaires ». Le texte, présenté au Conseil des ministres et composé de sept articles, consacre l’un de ses cinq chapitres à la santé. Dans son compte rendu, le gouvernement justifie cette « mise en valeur » par ceux qui, « groupes et individus », ne sont pas des gourous religieux ou spirituels mais, « investissent les champs de la santé et du bien-être ». Selon la secrétaire d’Etat, Sabrina Agresti-Roubache, c’est « l’émergence de discours remettant en question la science et la crédibilité des autorités sanitaires » qui est incriminée. Une expression vague. Le projet de loi met dans le même sac de « vrais » charlatans avec des praticiens de la santé pour peu qu’ils remettent en cause un traitement. Si le texte est adopté, les médecins « provoquant un abandon d’un traitement médical » risquent jusqu'à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Le projet de loi, disponible sur le site du Sénat, expose les motifs du gouvernement. Le document évoque un « accroissement sensible des saisines de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ces dernières années », particulièrement depuis la pandémie de Covid, dont la gestion par les autorités a été fortement critiquée. « Environ 25 % des 4 020 saisines de la Miviludes en 2021 concernent la santé. Dans ce domaine, les pratiques de soins non conventionnelles constituent 70 % des saisines », y lit-on. Deux jours après le dépôt du texte au Sénat, le Conseil d’État a émis son avis. On constate en premier lieu la remarque de cette haute juridiction qu’une répression de la promotion « pourrait remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte ». Les dispositions visant à empêcher la promotion de pratiques de soins dites « non conventionnelles » dans la presse, sur Internet et les réseaux sociaux, « constituent une atteinte portée à l'exercice de la liberté d'expression, protégée par l'article 11 de la Déclaration de 1789 », poursuit le Conseil d’État.

francesoir.fr

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Natacha Polony. Réac de gauche, anar de droite

Natacha Polony est née le 15 avril 1975. D’origine polonaise, elle enseigne de 1999 à 2000 dans un lycée d’Epinay-sur-Seine avant d’en démissionner. Elle n’a pas accepté les réformes de Jack Lang transformant « l’enseignement de la littérature en une démarche utilitariste ». Natacha Polony s’engage par la suite au sein de Mouvement des citoyens (MDC) de Jean-Pierre Chevènement, tout en menant en parallèle une carrière de journaliste au magazine Marianne comme spécialiste de l’éducation puis au Figaro. « Réac de gauche et anarchiste de droite », elle a la lourde tâche de remplacer le polémiste Éric Zemmour dans l’émission « On n’est pas couché ». En septembre 2018, elle est nommée directrice de la rédaction de Marianne par son nouveau propriétaire, le milliardaire tchèque Daniel Křetínský. Elle est mariée depuis 2007 au journaliste et critique gastronomique Périco Légasse. Portrait et citations.

ojim.fr

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Guerres et plaies

Photoreporter de guerre depuis 40 ans, Patrick Robert revient sur ses reportages, ses guerres et l’évolution de son métier. Un crâne humain accroché sur le devant d’un pick-up : c’est une image qui frappe, voire qui choque, de celles qui restent gravées en mémoire. C’est justement ce cliché effectué par Patrick Robert au Libéria qui illustre la couverture de son livre. À dessein, explique-t-il : « Dans la peinture classique, on appelle cette allégorie une vanité, car elle exprime la fragilité de la vie et le temps qui passe ». Le titre qu’il a choisi pour son ouvrage est un parfait écho à ladite photo : « Chaque heure compte, la dernière tue ». Il s’agit de l’adaptation française d’une locution latine, figurant parfois sous les cadrans solaires ou les horloges anciennes. En effet, sa dernière heure à lui, il a failli la connaître en juillet 2003, dans ce même Libéria. Le photographe y couvrait la guerre civile pour le compte de l’agence Sygma et de Time Magazine lorsqu’il fut grièvement blessé par balles à Monrovia. Opéré en urgence et évacué en avion, il aurait pu y rester. Capricieuse, sinon facétieuse, la mort n’a pas voulu. Cette expérience extrême, sinon ultime, l’a conduit à s’interroger sur le sens de la vie et de sa destinée. Figure de la corporation, multi-primé (il a notamment reçu deux Visas d’Or au festival de Perpignan), signature régulière et appréciée de la presse écrite, Patrick Robert a connu la plupart des conflits de ces quarante dernières années. C’est ce qu’il raconte dans un récit haletant qui prend la forme d’une croisière mouvementée sur le Styx, le fleuve des enfers de la mythologie grecque. De l’Irak au Zaïre, en passant par l’Afghanistan ou la Yougoslavie, le lecteur suit le photographe derrière son objectif et découvre les coulisses d’un métier soit méconnu, soit fantasmé. « Tâcher d’être partout où l’Histoire s’écrit » : tel fut le fil conducteur d’une existence placée sous le signe de Mars, dieu de la guerre. Évitant le piège de l’autoglorification ou du pseudo-romantisme inhérent à ce type de rétrospective, il nous livre des faits bruts et des constats lucides. Et règle quelques comptes au passage, comme lorsqu’il fustige ces confrères qui basculent dans le « militantisme humanitaire ». « La sensiblerie, qui me paraît insincère et démagogique, m’exaspère », écrit-il. Mais le grand mérite de Patrick Robert est de dépasser son aventure personnelle et de revenir sur les regrettables mutations d’une profession menacée par l’« ubérisation ».

LIRE : Chaque heure compte, la dernière tue, par Patrick Robert. Éditions Érick Bonnier, 2023.

revueconflits.com

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Agitprop autour d'un concert néonazi

Le concert « Rock contre le wokisme » dont la presse affirme qu'il a eu lieu malgré les constatations contraires des gendarmes ressemble fort à une manipulation politique. Attention, c'est du Kafka. « Vendredi 17 novembre, la préfecture (de l’Isère, ndlr) été informée de la forte probabilité de la tenue d'un concert public, dont la nature laissait présager qu'il puisse exister des raisons sérieuses que des propos et gestes à caractère raciste et d'incitation à la haine, pénalement réprimés, puissent être tenus. » Cela fait beaucoup de conditionnel pour justifier un arrêté d’interdiction, même d’un concert néonazi, ne trouvez-vous pas ? Ce concert dont on a eu vent qu’il devait peut-être se tenir dans un lieu privé dans le nord-Isère au sud de Lyon, cet ensemble de probabilités dont on n’a pas l'assurance, ne constitue pas un risque de trouble à l'ordre public suffisant pour interdire cette manifestation qui pourrait éventuellement avoir lieu. Certes les propos et gestes à caractère raciste et d'incitation à la haine sont des infractions pénales mais faut-il encore qu'elles aient été commises et constatées pour être réprimées. La liberté d'expression est contrôlée par le juge a posteriori. Rappelons que la censure ex ante était un privilège royal, aboli depuis la Révolution, avec les lettres de cachet. Rien n'interdisait de mettre en garde les organisateurs (le renseignement territorial est fait pour ça) et les inciter à ne pas organiser ce concert. Ce qui aurait mobilisé moins de moyens que les multiples contrôles et vérifications effectués par les gendarmes dans l'incapacité de contrôler grand-chose hormis l’éventuelle tenue du concert interdit – dont on n'avait pas la certitude qu'il allait se dérouler dans ce « lieu privé », un restaurant proposant un parking de cent places. Si deux cents personnes ont assisté à ce concert comme l’affirme la presse, il y aurait eu une bonne soixantaine de véhicules garés. Où cela devient savoureux, c'est quand on lit : « La gendarmerie a procédé à de multiples contrôles et vérifications aux abords du lieu présumé du rassemblement. Ce dernier se tenant dans un lieu privé, aucun élément ne permet de confirmer qu'un concert se soit tenu. Le parquet a été informé de la situation. Aucune poursuite n’est envisagée eu égard au caractère privé du lieu et à l'absence d'infraction constatée. » Enfin, toute cette affaire de concert néonazi a démarré sur la base de renseignements donnés à la presse par des « antifas » lyonnais, toujours les mêmes. Lyon Mag publie un tweet émanant d’Allan Brunon, un juriste de LFI qui a décidément bien du mal avec le droit. Il s’étonne que les organisateurs de cet événement soient toujours en liberté alors qu’aucune infraction n’a été constatée par les gendarmes, pas plus que la tenue du concert.

eclaireur.substack.com

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ÊCOLOGIE

Le 1 % pollue autant que les deux tiers des humains les plus pauvres

Les 1 % les plus riches, soit 77 millions de personnes à l'échelle mondiale, émettent une pollution des deux tiers les plus défavorisés. Ces conclusions émanent du récent rapport d'Oxfam, intitulé « Égalité climatique : une planète pour les 99 % », élaboré en collaboration avec l'Institut de l'environnement de Stockholm. « Des pays les plus riches aux nations les plus pauvres, les gens ordinaires sont aux prises avec la hausse des prix de la nourriture et du logement, tandis que les plus riches voient leur fortune augmenter régulièrement (…) Si nous n'agissons pas contre le changement climatique, ce sont les jeunes et les générations futures qui en subiront les conséquences », lit-on en ouverture de l'étude d'Oxfam, qui met le doigt sur les problèmes d'inégalité. Ce dernier rapport d'Oxfam (Comité d'Oxford pour l'aide à la famine) dévoilé lundi 20 novembre lors du sommet sur l'égalité climatique à Dubaï (!), révèle que les 1 % des plus riches sont responsables de 16 % des émissions mondiales de carbone. En 2019, cette élite a généré quatre fois plus de pollution au carbone que toute la population africaine. Plus de gaz à effet de serre est émis par douze des milliardaires les plus riches, parmi lesquels Elon Musk, Larry Page, Carlos Slim, Roman Abramovitch, Jeff Bezos, Michael Dell, et Bill Gates, à travers leurs yachts, jets privés, manoirs et investissements financiers, que les émissions énergétiques annuelles de 2 millions de foyers. Le rapport d'Oxfam met en lumière que les acquisitions de luxe telles que les yachts, jets privés, voitures, hélicoptères, et résidences opulentes, en conjonction avec l'impact de leurs investissements financiers et de leurs actions, entraînent près de 17 millions de tonnes de CO2 et d'émissions de gaz à effet de serre.

Oxfam

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Le déraisonnement climatique : voyage en Absurdie

Par Camille Galic. « La science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques gagneraient à être plus scientifiques. » C’est pourquoi, en réponse au fanatisme destructeur des écologistes, 1 609 scientifiques parmi lesquels deux lauréats du prix Nobel, l’Américain John F. Clauser et le Norvégien Ivar Giaever, viennent d’affirmer dans une Déclaration que « l’urgence climatique n’existe pas » car « les archives géologiques révèlent que le climat a varié tout au long de l’existence de la planète Terre, alternant les phases froides et chaudes de manière naturelle. Le Petit Âge Glaciaire s’est terminé pas plus tard que 1850. La période de réchauffement que nous connaissions aujourd’hui n’a donc rien de surprenant ». Mais que pèse la science face au fanatisme ? « Le Déraisonnement climatique », dernier livre de François Gervais, ancien directeur de recherches au CNRS, professeur des Université et même expert du GIEC, aura-t-il plus d’impact ? On l’espère car le réquisitoire dressé par ce grand physicien contre les catastrophistes tenant le haut du pavé politico-médiatique est non seulement une mine de renseignements et donc d’arguments opposables aux militants écolos mais aussi un ouvrage bien enlevé et plein d’humour. Un tour de force sur un sujet aussi aride. « La peur est un formidable instrument de pouvoir, remarque-t-il. Vu le machiavélisme frénétique avec lequel certains tentent de nous l’instiller quotidiennement, ce serait plutôt “l’Anxiocène” qui semblerait le mieux décrire notre ère, s’il fallait lui donner un nom. » Or, cette peur n’est nullement justifiée. N’en déplaise au Souverain Pontife qui voue aux gémonies les automobilistes alors que sa chère COP28 sera présidée par le PDG de la compagnie pétrolière nationale de Dubaï, « l’Europe n’est responsable que d’un dixième des émissions totales [de CO2], la France d’à peine un centième. D’ici 2050, sa “culpabilité” relèverait ainsi de l’ordre du millième de degré. Vous avez bien lu. De quoi sombrer dans une éco-anxiété à s’en rendre malade ? »

LIRE : Le Déraisonnement climatique, par François Gervais. L’Artilleur, 2023.

polemia.com

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Les cancres ne feront pas passer l’hydrogène

L’alarmisme climatique de circonstance accueille comme une nouvelle pierre philosophale toute proposition de transition énergétique, à l’instar de l’hydrogène-mania qui s’est emparée des chancelleries et corrompt les esprits d’ingénieurs ayant perdu leur probité. Il me faut ici débusquer un acte de foi qui s’avère irrationnel, voire totalement stupide et certainement scandaleux, à la lumière de ce qu’est l’hydrogène et de ce qu’il n’est pas. Ce n’est pas une énergie primaire qu’il suffit de récolter, comme le charbon, le pétrole, le gaz, l’irradiation solaire ou l’uranium. Pour l’obtenir, il faut consommer une autre forme d’énergie, que ce soit par la combustion partielle du gaz naturel, l’électrolyse de l’eau qui consomme du courant électrique (rendement énergétique de 60-70 %), ou la thermolyse de l’eau à haute température qui reste à développer industriellement avec des réacteurs nucléaires ou des centrales solaires thermiques dédiés à cela. Ni coloré ni primaire ni accumulable en grandes quantités, c’est un réactif chimique très utile pour produire des engrais azotés, en pétrochimie et en chimie fine. La molécule de dihydrogène est un gaz ayant une large plage d’explosivité dans l’air (de 4 % à 75 %). Pour les impressionner, les mauvais profs de chimie auront démontré cela à leurs élèves, en replissant un ballon de deux volumes d’hydrogène et d’un d’oxygène pour ensuite faire détonner ce mélange. 17 fois moins d’énergie est nécessaire pour initier cette explosion que pour allumer le gaz naturel. L’hydrogène, ce gaz particulièrement fugace et dangereux, ne doit jamais être mis entre les mains des consommateurs lambdas…

Le blog de Michel de Rougemont

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ÉDUCATION

École : instruire et éduquer

L’équilibre entre instruction et éducation, à l’école et dans les programmes, bien que complexe à trouver, n’en est pas moins une nécessité pour éviter que l’école ne devienne un lieu d’endoctrinement idéologique. Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques. Mais le choix fondamental reste toujours le même. Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine. Que l’on se situe au cours préparatoire ou à l’université, tout contenu d’enseignement comporte un aspect éducatif. Apprendre à lire ou à compter, c’est s’astreindre à des exercices répétitifs. Un enfant libre de ses choix abandonnerait vite. La discipline du groupe classe et la pression institutionnelle du système d’enseignement produisent un effet éducatif. La nécessité unanimement reconnue de savoir lire et compter dans les sociétés du XXIe siècle fait naître une adhésion de l’enfant, qui n’est pas naturelle, mais éducative. Enseigner la philosophie, c’est davantage éduquer qu’instruire. Mais l’économie, le droit et tutti quanti ne peuvent s’enseigner sans la dimension éducative. Supposons, en droit, un revirement de jurisprudence important. En le commentant, faut-il s’arrêter à l’aspect purement juridique ou envisager également les implications sociales, politiques, philosophiques ? La réponse va de soi : il faut élargir la thématique, car le droit n’est pas une simple technique, mais comporte des choix sous-jacents. La liberté éducative des parents n’est pas totale, puisque la société et sa structure politique, l’État, définissent les programmes d’enseignement. Mais l’extension indéfinie du domaine des programmes officiels et surtout les choix idéologiques qu’ils comportent peuvent aboutir à une élimination de facto de la liberté éducative. Un seul exemple suffira. Un collectif d’associations a publié récemment en France un livre blanc pour « rendre effective » l’éducation à la sexualité « tout au long de la scolarité ». Des contenus précis sont suggérés : « l’histoire des acquis féministes, les avancées scientifiques révélées par des femmes, la littérature des femmes et personnes LGBTQIA+ ». Une telle proposition comporte à l’évidence une orientation idéologique concernant le féminisme et le concept de genre. Il est clair qu’il n’appartient pas à l’État de faire des choix sur des sujets aussi controversés que le féminisme radical ou l’influence respective du genre, déterminé sociologiquement, et du sexe, déterminé biologiquement.

contrepoints.org

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ÉNERGIE

Les Occidentaux sont-ils vraiment dépendants de l’uranium russe ?

Dans le contexte géopolitique actuel, la question de la dépendance de l’Europe et des États-Unis à l’uranium russe refait surface. Mais pour Michel Gay, cette dépendance est un mythe. Explications. Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques mises en place contre la Russie ont épargné l’uranium. Serait-ce à cause d’une trop grande dépendance ? Mais de quoi parle-t-on ? Que place-t-on sous le vocable « uranium » ? Qui est dépendant de qui et de quoi ?… Or, Il existe au moins cinq types d’uranium. Commençons par le début : l’uranium naturel (Unat, issu du sous-sol) contient 99,3 % d’uranium 238 (U238) et 0,7 % d’uranium 235 (U235). Cet Unat est converti en combustible pour les réacteurs en l’enrichissant (UE) (en général jusqu’à environ 5 %), ce qui appauvri le reste de l’uranium appelé… uranium appauvri (Uapp). À noter que ce combustible est peu radioactif (il se manipule à la main) avant d’avoir été utilisé dans un réacteur. Après avoir été utilisé quelques années dans les réacteurs, la France a fait le choix de retraiter son combustible « usé » radioactif. Elle sépare donc les déchets des matières valorisables, ce qui a permis de réduire considérablement le volume des déchets à traiter. Les déchets (les produits de fission et les « actinides mineurs ») représentent 5 % du combustible initial. Ils sont conditionnés dans des matrices de verre pérennes appelées à être stockées pour toujours dans des couches géologiques (stockage géologique). Les matières réutilisables ultérieurement (95 %), c’est-à-dire le plutonium (Pu) et l’uranium restant après traitement (URT) sont réutilisables en réacteur surgénérateur RNR de quatrième génération, ou dans certains réacteurs actuels. Cette politique de recyclage pratiquée depuis longtemps pour les combustibles nucléaires usés permet, ou permettra, la valorisation énergétique de 95 % (!) des matières initialement présentes. Cette URT obtenu après le traitement des combustibles usés contient encore davantage d’U235 fissile (environ 1 %) que l’Unat initial (0,7 %). Il est donc tentant de l’enrichir une nouvelle fois pour obtenir de nouveau un combustible avec cet uranium réenrichi (URE). Or, au début, la France ne mettait pas encore en œuvre la technique nécessaire pour convertir l’URT en URE car elle enrichissait l’uranium par diffusion gazeuse, ce qui rendait quasiment impossible cette opération. Une partie de l’URT a donc été envoyée en Russie (qui utilisait la technique d’ultracentrifugation permettant cette conversion compétitive) pour y être à nouveau enrichi et permettre une nouvelle utilisation en réacteur. Conformément aux pratiques internationales pour de ce type de contrats, la Russie renvoyait l’URE et conservait l’Uapp issu de l’URT, matière nucléaire valorisable (et non un déchet nucléaire), en particulier dans la filière des surgénérateurs à neutrons rapides de quatrième génération (RNR). La dépendance des Européens au combustible nucléaire russe inquiétait les États-Unis en mars 2023…

contrepoints.org

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ESPAGNE

Espagne : Vox prêt à aller jusqu’au bout

Santiago Abascal, chef du parti de droite espagnol Vox, a été interrogé par Tucker Carlson. Il lui a déclaré que l’adhésion de son pays à l’idéologie radicale de l’égalité des sexes et son contrôle par un gouvernement socialiste font partie d’un « cancer » qui « peut finir par infecter le reste de l’Europe » : « Je pense qu’il est important que le reste du monde comprenne que l’Espagne a été pendant de nombreuses années le terrain d’essai de l’extrême wokeness, des programmes climatiques extrêmes et des lois incroyablement radicales sur le genre depuis 2004. (…) L’Espagne est également la porte d’entrée de l’islamisation de l’Europe en raison de sa position géographique ». En outre, a souligné le dirigeant de Vox, l’Espagne est le seul pays européen à avoir des ministres ouvertement communistes au sein de son gouvernement. Il a reproché à l’Union européenne de sévir contre des pays conservateurs comme la Pologne et la Hongrie, mais de ne pas prendre de mesures contre les communistes au sein du gouvernement espagnol. Il a déclaré à M. Carlson qu’il était important que les gens du monde entier prennent conscience de ce qui se passe en Espagne, car cela pourrait se propager à d’autres régions d’Europe et à l’Occident en général. M. Abascal a déclaré que son parti avait conclu des alliances avec les premiers ministres polonais et hongrois, la nouvelle première ministre conservatrice italienne, Georgia Meloni, et l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.

lesalonbeige.fr

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Novembre national : un changement culturel de la droite espagnole ?

La droite espagnole a fait un virage à 180 degrés et descend dans la rue pour crier contre le roi, la Constitution, la monarchie, la laïcité à la française, la police et même l'Union européenne. Lors des journées de Ferraz, ainsi que sur les réseaux sociaux, un nouveau drapeau avec deux N couronnés par la croix chrétienne a attiré l'attention. Que symbolise ce logo, porté par tant de manifestants ? Beaucoup ont comparé les dernières manifestations à Ferraz au 15-M ou à une simple réponse espagnole au progressisme. En réalité, ils ne sont pas comparables et il convient de donner quelques indices pour mieux comprendre ce mouvement spontané. Noviembre Nacional, expression inventée par l'ingénieux twitteur Españabola, a une sonorité à la hauteur des grands slogans de l'histoire des révolutions. Pensez au Printemps des peuples de 1848, à l'Octobre rouge de 1917 ou, dans notre pays, à la révolution des Asturies de 1934 et aux journées de mai 1937. Pourquoi ? Parce que pour qu'une insurrection réussisse, il faut non seulement qu'elle maintienne un niveau permanent de mobilisation ou qu'elle ait des effets politiques perceptibles, mais aussi qu'elle installe un nouveau langage démocratique, qu'elle remette en cause l'ordre des choses existant et qu'elle crée une mythologie révolutionnaire. Elle doit balayer toutes les logiques du passé. Elle doit « ‘septembriser » - selon la terminologie bakouniniste - les institutions du régime contre lequel elle s'élève (en l'occurrence novembrizar). Car, comme le suggère Enzo Traverso dans son livre « Melancolía de izquierda » (2019), « tous les grands événements politiques modifient la perception du passé et génèrent un nouvel imaginaire historique ». Mais en quoi consiste ce « nouvel imaginaire historique » ?

vozpopuli.com

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ÉTATS-UNIS

Le dilemme juif américain

Par James Howard Kunstler. En ce moment, alors que la place des Hébreux dans le monde fait l’objet d’une lutte terrible – au point que l’on attend que la troisième guerre mondiale vaporise tout ce à quoi on n’a jamais tenu – on observe la scène juive américaine avec inquiétude. Comme je suis un juif américain, je vais jeter cette question sur la table comme une vulgaire viande pour voir quel genre d’animaux elle fera sortir du bois pour se la disputer. La guerre du Hamas a mis en lumière un profond courant d’animosité contre Israël et contre les Juifs en général dans le monde entier, même ici. Tout cela, vous le comprenez, se produit à un moment où l’on pourrait parler d’une épique maladie mentale politique mondiale. Une psychose collective semble s’emparer de nombreux groupes de population, chacun à sa manière, mais s’exprimant souvent par une aspiration à la mort, allant du suicide économique de l’Europe occidentale à la montée du Djihad en passant par le nihilisme désolant de la jeunesse américaine en mal de repères. Les Juifs américains ont joué un rôle de premier plan dans la vie intellectuelle et politique américaine tout au long du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui. Nous, les Juifs, avons de plus en plus dominé les arènes de la littérature, de l’université, de la médecine, du droit, des médias et du show-biz. Le monde des affaires et le gouvernement aussi. En Amérique, nous avons en grande partie surmonté (ou semblé surmonter) les profondes superstitions de l’ancien monde à notre encontre, grâce à une assimilation culturelle presque totale. Par exemple, je suis issu d’une famille juive beaucoup plus intéressée par le baseball que par le Talmud, qui installait un sapin de Noël dans le salon et mangeait fréquemment du porc aigre-doux. Cela faisait peut-être de nous de « mauvais » Juifs, mais franchement, il était plus important d’être de bons Américains, c’est-à-dire des personnes qui se souciaient davantage de leur pays que de leurs origines ancestrales. Les Juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, en particulier au sein du parti Démocrate. Dernièrement, il semble que le parti Démocrate soit déterminé à détruire le pays, de sorte que l’on se demande naturellement comment cela s’est produit et quel est le rôle des Juifs américains dans cette affaire. Je propose une hypothèse. Les Juifs de l’Ancien Monde, dispersés en diaspora parmi des nations étrangères, ont été unis pendant des siècles par le désir ardent de retourner à Jérusalem, la patrie ancestrale. « L’année prochaine à Jérusalem » est le toast qui conclut chaque Séder de Pessah. La manifestation militante moderne de ce désir, qui a débuté au XIXe siècle en Europe, a été le sionisme, le mouvement politique visant à réintégrer la terre biblique du Moyen-Orient. L’étiquette « sionisme » a récemment été associée à l’idée qu’il s’agit d’un sentiment de supériorité dédaigneuse des Juifs à l’égard des non-Juifs. Il s’agit là, bien entendu, d’une conception erronée. Il s’agit surtout d’une projection envieuse parce que les Juifs ont si bien réussi en Amérique, et ils ont réussi, comme je l’ai dit plus haut, en grande partie parce qu’ils se sont complètement assimilés. Sinon, comment expliquer qu’un Juif comme Samuel Goldwyn (né Szmuel Gelbfisz, plus tard Samuel Goldfish) de Gloversville, dans l’État de New York, se soit hissé à la tête du studio MGM d’Hollywood et ait produit des films comme Autant en emporte le vent, qui ont montré au reste de la nation ce qu’était l’Amérique ? Ou encore Irving Berlin, qui a écrit God Bless America ?

Clusterfuck Nation

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FRANCE

La sœur de Samuel Paty aux maires de France : « Le seul enseignement des valeurs et principes républicains n’est pas un gage de succès face à des individus endoctrinés »

Remarquable nouvelle intervention de la sœur de Samuel Paty. Extraits : « C’est pour cela que le seul enseignement des valeurs et principes républicains n’est pas un gage de succès face à des individus endoctrinés qui rejettent voire combattent tout ce qu’une démocratie laïque propose notamment la liberté. Cela conforte mes propos tenus en mai dernier dans la revue Humanisme, où je mettais l’accent sur les limites de l’efficacité du devoir de mémoire. Les hommages nous préservent de l’accoutumance qui mène à une forme de collaborationnisme et confortent notre aspiration à l’humanisme par peur de devenir inhumains à notre tour. La violence de la résurgence de l’antisémitisme, le “oui, mais” qui accompagne si souvent les commentaires sur la violence islamiste, démontrent que le devoir de mémoire est certes nécessaire, mais en aucun cas suffisant pour nous immuniser contre l’aveuglement et les dangers qui nous menacent. Le devoir de mémoire donne le sentiment de faire ce qui doit être fait tout en produisant un effet pervers dévastateur, l’émergence de la victimisation. On a toujours voulu opposer ‘’les Lumières’’ à ‘’l’obscurantisme’’, il me semble bien naïf de penser que l’inhumain surgit par carence d’humanisme. En réalité l’inhumain, par définition rejette l’humanisme. II me semble également niais de croire que si l’on fait preuve de plus de bienveillance en se soumettant aux exigences de l’inhumain, il renoncera à ces projets macabres. La bienveillance est ainsi utilisée comme régulateur de l’humeur de la bien-pensance, offrant à ses tenants un anxiolytique naturel qui s’appelle le déni et finit par anesthésier toute capacité de voir le mal mais également le bien. »

fdesouche.com

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La justice entre impuissance et militantisme ?

Par Michel Geoffroy, auteur de « La Super-classe mondiale contre les peuples » (Via Romana, 2018), « La Nouvelle guerre des mondes » (Via Romana, 2020) et « Bienvenue dans le meilleur des mondes » (La Nouvelle Librairie, 2023). Le IXe Forum de la Dissidence organisé par Polémia s’est tenu à Paris le18 novembre dernier. Cet événement était consacré cette année au gouvernement des juges. Voici le début de l’introduction de ce colloque, réalisée par Michel Geoffroy. « Si l’on en croit les sondages, mais dans le cas d’espèce ils sont convergents depuis des années, l’image de l’institution judiciaire est fortement dégradée dans notre pays. La justice serait laxiste pour 70 % à 80 % des personnes interrogées, trop lente pour 93 %, opaque pour 70 %. 79 % se déclarent globalement insatisfaits de l’institution judiciaire. Ce que confirme d’ailleurs, dans son rapport de juillet 2022, le comité des États généraux de la justice évoquant ‘’l’état de délabrement avancé dans lequel l’institution judiciaire se trouve’’. Ces mauvais résultats tranchent avec l’image de la police qui continue de recueillir au moins 50 % d’opinions favorables, malgré une baisse depuis la violente répression du mouvement des Gilets jaunes. Et, d’une façon plus générale, avec la bonne image des services publics en France, malgré leur dégradation générale. Bref, l’image de l’institution judiciaire est encore moins bonne que celle des médias, ce qui n’est pas peu dire. Ces résultats varient bien entendu selon les opinions politiques (la gauche est plus positive vis-à-vis de l’institution) et surtout selon les catégories socio-professionnelles (CSP) : plus on appartient à une CSP élevée, plus on a une bonne image de la justice. En revanche, les commerçants et artisans, par exemple, estiment à 93 % que la justice est laxiste. Un résultat manifestement lié au fait que la délinquance touche surtout la France autochtone d’en bas et moins les bobos des grandes métropoles, même si certains présentateurs de télévision commencent à se faire cambrioler. Face à ces jugements négatifs, la réponse institutionnelle consiste depuis des années d’une part à réduire la justice à une question de moyens, d’autre part à se réfugier dans le déni, un grand classique des institutions publiques à la dérive. »

polemia.com

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Comment organiser le marché français de l’électricité, au bénéfice des consommateurs dans le cadre de l’Union européenne

Cet article montre comment il est possible d’organiser le marché français de l’électricité dans le cadre européen, afin que les consommateurs aient des factures basées sur les coûts de production des sources bas-carbone, et non indexées sur le coût de production au gaz. Dans un premier article, nous avons évalué les réponses apportées par le projet de réforme des marchés de l’électricité approuvée par le Conseil européen le 17 octobre dernier, à la flambée des prix du gaz et de l’électricité depuis l’automne 2021. Cet article montre comment, en s’appuyant sur une solution optimisée du financement des très lourds investissements qu’il faut faire pour maintenir et développer le parc nucléaire centralisé, il est possible d’organiser le marché français de l’électricité dans le cadre européen, avec une concurrence organisée entre producteurs pour les autres moyens de production, et entre fournisseurs sur le marché en aval, afin que les consommateurs français, particuliers et entreprises, retrouvent des factures basées pour l’essentiel sur les coûts de production des sources bas-carbone, et non indexées sur le coût marginal de production au gaz.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467434-comment-or...

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La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale

En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale. C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ». Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les députés ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien. D’après des documents internes au ministère de l’intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé « Vidéo Synopsis », permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Il peut aussi analyser des visages. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : « Transformer la vidéosurveillance en intelligence active ».

Disclose

https://www.legrandsoir.info/la-police-nationale-utilise-...

L'Agence française du développement… du détournement d'attention...

...ou de fonds ? On se pose la question. Pourquoi ? Parce que cet organisme qui est financé en exclusivité par le contribuable, a un budget annuel de 13 milliards d'euros. Des fonds colossaux gérés par son directeur-général Rémy Rioux sous la présidence de Philippe le Houérou, on peut le dire, « comme bon lui semble », car il n'a nul compte à rendre à quiconque à ce sujet. En tout cas pas officiellement.  La présentation de cette institution financée par nos impôts est-elle totalement fidèle à la réalité ? Notamment pour ce qui est de l'utilisation véritable qui est faite des fonds qui lui sont alloués. Je ne suis pas le seul à m'interroger sur l'utilisation de l'impôt des Français, la commission des Finances du Sénat s’étant récemment illustrée dans l’enquête sur le fonds Marianne mettant à jour de nombreux dysfonctionnements et entraînant l'éviction de Marlène Schiappa de son ministère. Regardons de plus près le fonctionnement de l'Agence française de développement (AFD).  Voilà ce qu'elle annonce sur son site internet et sur sa page Wikipédia : « L'Agence française de développement finance (ADD), accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance. Nos équipes sont engagées dans plus de 4 200 projets dans les Outre-mer et 150 pays. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des objectifs de développement durable. Présent en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Outre-mer, notre établissement finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète. En 2020, le groupe AFD (composé de Proparco, filiale destinée au secteur privé, et d’Expertise France) a engagé 12,1 milliards d’euros dans 996 nouveaux projets de développement, tous secteurs confondus. Le groupe finance et accompagne environ 4 000 projets dans 115 pays et en Outre-mer. Ses équipes sont basées à Paris, à Marseille et dans un réseau de 85 agences à travers le monde. Environ 3 000 collaborateurs travaillent pour le groupe AFD. » C'est « 150 pays » ? Ou c'est « 115 » ? Faudrait savoir. Ce sont plus de « 4200 projets » ? Ou ce sont « environ 4000 » ? Foncièrement, ce n'est pas la même chose. Et puisque c'est « 12,1 milliards d'euros » qui ont été alloués en 2020 à ces 996 nouveaux projets, sur les 13 milliards du budget annuel total annoncé, alors quelle utilisation a été faite des 900 millions restants ?

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/l-agence-franca...

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JO-2024 : des bouquinistes désabusés face à l'enlèvement des premières « boîtes »

Vendredi 17 novembre au soir, la mairie de Paris a déployé les grands moyens pour démonter quatre de ces boîtes emblématiques de la capitale - avant de les remonter -, un test de faisabilité avant les Jeux olympiques. Suspendue à trois mètres du sol, l'antique boîte à livres d'un bouquiniste parisien oscille doucement, arrachée du parapet du quai de Seine par un gros camion-grue (Vidéo). Pour des raisons de sécurité, la préfecture de police de Paris réclame en effet le démontage de près de 600 des 900 boîtes couleur vert wagon avant la cérémonie d'ouverture du 26 juillet 2024, qui se déroulera sur le fleuve. Devant un petit groupe de bouquinistes consternés, une vingtaine d'agents de la ville, aidés d'une entreprise de déménagement, ont passé plusieurs heures à procéder à cet enlèvement, après avoir soigneusement vidé les centaines de livres qui y étaient entassés. Une grue a ensuite soulevé un par un ces gros rectangles de bois, souvent fragilisés par les ans et les intempéries. Les boîtes qui ont été enlevées étaient fixées au quai depuis cinquante ans, mais les plus vieilles ont 150 ans. « C'est comme un arrachage de dent ! Tout ça pour quatre heures de cérémonie ! Ce que les guerres n'ont pas réussi à faire, les JO vont y parvenir : nous faire disparaître. », s’exclame auprès de l'AFP Michel Bouetard, secrétaire général de l'Association des bouquinistes. « Tout cela est démesuré. Si on les retire, on ne sait jamais quand elles reviendront », avertit Jérôme Callais, président de l'association. « Mais s'ils persistent à vouloir les enlever, on ira au contentieux. » Beaucoup de bouquinistes - ils sont environ 230 - n'ont aucun autre revenu. « Que vont-ils faire en cas de plusieurs semaines d'inactivité ? », s'inquiète-t-il. Quelques élus parisiens étaient venus les soutenir. « Nous sommes contre, tout cela est décidé pour pouvoir faire de la publicité sur les quais », s'énerve Corine Faugeron, présidente du groupe Les Écologistes au Conseil de Paris. D'autres en appellent à Emmanuel Macron. « Je l'ai rencontré quand il est passé quai des Grands Augustins mi-octobre. Il nous a dit ‘’Je suis au courant, je vous défends, vous faites partie de Paris’’. Mais il est supérieur au préfet, il peut lui dire de nous faire rester », s'écrie Francis Robert, bouquiniste depuis 43 ans. « Pourquoi les enlever, puisque des barrières de sécurité seront posées à 1,50 mètre du quai ? » renchérit une de ses collègues. Pendant ce temps, les agents de la mairie ont réussi à hisser les boîtes dans le camion, sans dégât apparent. « « C'est un moment historique », balbutie une bouquiniste les larmes aux yeux. Un autre reste silencieux, le regard dur, rivé sur le parapet dénudé. Vers minuit et demi, les boîtes étaient remises sur le parapet et les livres replacés à l'intérieur, comme le prévoyait l'opération. Samedi matin, la mairie de Paris a planifié une conférence de bilan du test de démontage, qui aura pris trois heures. L'opération à grande échelle nécessitera l'appel à un prestataire.

Le Figaro

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Île-de-France. RER, trains : 80 % des voyageurs gênés par les « incivilités »

Prendre le train ou le RER en région parisienne est source de gêne pour 80 % des voyageurs franciliens en raison des incivilités qui y règnent. Certaines pratiques posant par ailleurs des questions quant au respect des règles d’hygiène élémentaires. Régulièrement dénoncé sur Breizh-Info, l’ensauvagement de la France ne s’observe pas seulement dans les rubriques « faits divers » des quotidiens régionaux ou lors des divers drames liés à l’immigration qui agitent l’actualité nationale, le drame de Crépol (Drôme) étant le dernier en date. Cet ensauvagement se matérialise aussi par divers comportements et faits, parfois anecdotiques, venant polluer le quotidien des Français. Parmi lesquels les usagers des trains et des RER de la région Île-de-France. Des Franciliens qui, quand ils ne sont pas préoccupés par l’éventuelle présence de punaises de lit dans ces trains, doivent souvent cohabiter avec des voyageurs de mauvaise compagnie. C’est en tout cas le sentiment qui ressort de l’étude d’opinion réalisée par OpinionWay et dont les résultats ont été présentés au public le 20 novembre par Transilien SNCF Voyageurs pour Île-de-France Mobilités. Un sondage qui, portant donc sur les incivilités dans les trains et les RER en région parisienne, ne va pas contribuer à redorer l’image de la capitale française à quelques mois des JO 2024.

breizh-info.com

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Exit l’agrément d’Anticor : Castex manœuvrier habile ?

La décision de la juridiction administrative, en l’occurrence la Cour d’appel de Paris est tombée, le jugement du Tribunal annulant l’agrément donné par le gouvernement Castex à l’association Anticor pour lui permettre de jouer le rôle d’un parquet privé au service du PS, a été confirmé. Sauf à constituer une manipulation politique, la décision de la Cour ne pouvait être autre, l’arrêté ministériel était bardé d’illégalités et constituait de fait un « excès de pouvoir ». La décision gouvernementale qui vient d’être annulée constituait un renouvellement du premier agrément accordé par Christiane Taubira alors qu’elle était garde des Sceaux et en même temps membre de la direction d’Anticor. Exécutant à cette occasion une commande personnelle de François Hollande alors Président de la République. La justice pénale dûment saisie de ce joli conflit d’intérêt, n’y trouva rien à redire. Comme dans d’autres affaires, Taubira fausse icône de gauche, a toujours bénéficié d’une grande mansuétude. Par conséquent, l’agrément de l’association pour se constituer partie civile et censée n’avoir plus existé à partir de la signature de l’arrêté de renouvellement contesté. Évidemment, on assiste à une compréhensible levée de boucliers dans l’opinion publique en ces temps de corruption d’État massive et avérée. Dommage que beaucoup ignorent les acrobaties suspectes des dirigeants d’Anticor et qui sont à l’origine directe de sa mésaventure d’aujourd’hui. Et très bel effet d’aubaine pour le pouvoir macroniste que le juge administratif débarrasse d’un acteur encombrant. Autant en effet il était difficile politiquement de refuser le renouvellement en 2021, autant il est facile de s’abriter derrière la décision de justice. Alors on va se livrer à une petite interrogation complotiste. Le faux naïf que prétend être Jean Castex et revendiquant aujourd’hui une « maladresse de rédaction », ne savait-il pas parfaitement ce qu’il faisait ?

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/11/exit-lagrement-danticor...

Tribunal du Mans : « Il n’y aura bientôt plus rien à sauver, on a besoin de moyens, vite ! »

Rien ne va plus au tribunal judiciaire du Mans. Il faut désormais plus d’un an pour voir un juge aux affaires familiales. Les avocats n’en peuvent plus et les justiciables craquent. Alors la bâtonnière a décidé d’appeler au secours. La justice en France ressemble à un tissu très usé sur lequel tout le monde se mettrait à tirer en même temps. Rapiécé en urgence à un endroit, il craque à côté, et ainsi de suite, depuis des décennies. Le quasi-doublement de son budget que l’on doit à Éric Dupond-Moretti est historique, mais il arrive bien tard. L’an dernier, c’est le très riche département des Hauts-de-Seine, dont la juridiction appelait au secours, dénonçant une circulaire de localisation des emplois inadaptée à la spécificité de ses énormes contentieux. Le tribunal avait même saisi le juge administratif pour contester l’insuffisance du nombre de personnels qui lui est alloué (lire notre article ici). Le Conseil d’État vient de rejeter le recours le 10 novembre. Il y a eu aussi Niort qui manquait cruellement de greffiers, Laval privé de régie, Épinal, Rennes et Saint-Malo privés de juges pour cause de Jeux olympiques… C’est au tour du Mans de crier au secours. Le tribunal manque de magistrats et de greffiers.

actu-juridique.fr

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Stupéfiants : Joël Guerriau (Horizons) est un « bon client »

Sénateur de Loire-Atlantique, Joël Guerriau (Horizons) a donc été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ; on lui reproche d’avoir drogué Sandrine Josso (Modem), député de Guérande, avec de l’ectasy. À son domicile parisien, les enquêteurs ont effectivement découvert de l’ectasy. Des analyses urinaires effectuées sur le sénateur « ont permis de mettre en évidence, dans son sang, des traces de cocaïne, d’amphétamines, d’opiacés, de MDMA, de méthadone et de cannabis » (Ouest-France, 18-19 novembre 2023). Joël Guerriau a été réélu sénateur le 24 septembre pour un troisième mandat ; il dirigeait une liste centriste-macroniste. Pendant vingt-deux ans (1995 à 2017), il a été maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (près de Nantes), mais aussi conseiller général (1996 à 2011). Notre homme n’est pas un « raciste » politique puisqu’il a adhéré successivement au Parti radical valoisien, au Nouveau Centre, à l’UDI et à Horizons. On dit qu’il est riche d’une « formation de synergologue, l’analyse du langage corporel » (Ouest-France, Loire-Atlantique, lundi 26 septembre 2023). Peut-être voulait-il faire bénéficier Sandrine Josso d’une séance de « langage corporel »… Le 5 septembre, au cours de la campagne pour les élections sénatoriales, Édouard Philippe, président de Horizons, est venu soutenir Guerriau dans une réunion organisée à Saint-Sébastien-sur-Loire. A cette occasion, Philippe a vanté « un sénateur mesuré, très amoureux de son territoire, à l’attitude très constructive et capable de travailler avec moi, lorsque j’étais Premier ministre, alors qu’on se connaissait très peu » (Ouest-France, Loire-Atlantique, mercredi 6 septembre 2023). Notons que Sandrine Josso assistait à cette réunion, depuis, elle a pu se faire une idée sur ce sénateur « très amoureux de son territoire »… D’autant plus que, selon Édouard Philippe, le groupe auquel appartient Guerriau au Sénat (« Les Indépendants – République et territoires ») est « capable de faire des ponts entre les uns et les autres. C’est très utile » (Ouest-France, Loire-Atlantique, mercredi 6 septembre 2023). Avec Sandrine Josso, on ne peut pas dire que les « ponts » aient bien fonctionné…

breizh-info.com/

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GAFAM / IA

La mort de l’internet ouvert : comment l’IA redéfinit notre monde numérique

L’Internet tel que nous le connaissions est en train de disparaître, remplacé par un espace contrôlé par l’IA et les intérêts étatiques. Cette évolution soulève des questions cruciales sur notre liberté en ligne. Il est établi que des États ont opté pour le Splinternet. Ils ont en effet décidé de formater des intranets nationaux qui « n’altèrent » pas la saine pensée de leurs compatriotes, à l’instar de l’Iran, de la Russie, de la Chine… Si vous ne concevez pas la chose, imaginez dès lors – pour les utilisateurs de ces pays – un Internet partitionné comme le serait un disque dur ; un « Internet » entre les mains de dirigeants qui donnent accès aux ressources qu’ils considèrent comme acceptables. Il va de soi que, fût-ce dans ces pays, des solutions existent pour contourner les interdictions, à l’instar des VPN qui, pour faire très simple, confèrent à votre ordinateur une autre géolocalisation que celle qui vous est attribuée par votre pays d’appartenance, mais elles sont bien évidemment proscrites. Notons que dans certains pays, cette interdiction ne concerne pas certains profils. En Chine par exemple, « le gouvernement a décrit de manière explicite quels profils sont autorisés à utiliser ce genre de service et dans quel but. »

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467543-la-mort-de...

Plusieurs gros annonceurs ont fui X (ex-Twitter) ces derniers jours : on vous a fait un petit récap'

La liberté d’expression vu par un média de gauche en ligne ou « que c’est bon la censure contre ceux qui ‘’pensent mal’’ » :

« Les chiffres du réseau social X (anciennement Twitter) ne sont pas bons. Pas bons du tout. Et si l'on en croit la tendance, ils ne sont pas près de s'arranger. Les frasques à répétition d'Elon Musk et sa gestion catastrophique... d'à-peu-près tout (des ressources humaines de X à la non-modération du réseau, en passant par ses propos concernant la guerre en Ukraine ou les évènements récents au Proche-Orient) ont fait beaucoup de mal à la plateforme. Plus récemment, c'est l'hémorragie de partenaires et d'annonceurs qui semble s'accélérer. Publié le 17 novembre, un rapport de Media Matters, une ONG américaine de surveillance des médias, a démontré que des contenus sponsorisés de grandes entreprises comme Apple ou IBM côtoyaient des posts ouvertement antisémites, négationnistes, pronazis, suprémacistes ou xénophobes. Ces conclusions étaient déjà apparues durant l'été, dans un précédent rapport de Media Matters. Par ailleurs, et ce n'est pas la moindre des raisons, Elon Musk lui-même a tenu à plusieurs reprises des propos problématiques sur X, la dernière fois le mercredi 15 novembre, ce qui a même conduit la Maison-Blanche à dénoncer une « promotion abjecte de la haine antisémite et raciste ». Depuis, plusieurs annonceurs ont annoncé se retirer de X et voici donc un nouveau manque à gagner pour la plateforme, qui compte énormément sur cette source de revenus. Ses recettes publicitaires pourraient passer de 4,7 milliards de dollars en 2022 à 3,3 milliards de dollars en 2023, ce qui ferait de X le seul réseau social majeur à voir ses revenus publicitaires chuter. Une prouesse, d'autant plus que ces chiffres datent de septembre 2023, soit bien avant la débandade des derniers jours. À noter qu'Elon Musk et sa société X Corp. ont annoncé lundi 20 novembre avoir intenté une action en justice contre l'ONG Media Matters, pour avoir détourné des annonceurs du réseau social. Alors, qui est parti ? Quels annonceurs ont donc décidé de retirer (« temporairement » pour la plupart) leurs publicités de X (ex-Twitter) ? »

Slate

https://korii.slate.fr/tech/annonceurs-fuite-x-twitter-re...

GÉOPOLITIQUE

Quand Washington fait le tri des coups d’État : Gambie non, Ukraine oui… Moscou explique

Dix ans après, l’Euromaïdan en Ukraine qui a entraîné un coup d’État dans ce pays, la diplomatie russe a rappelé pourquoi les États-Unis n’avaient pas condamné ce changement de pouvoir illégitime. C’est le « deux poids, deux mesures » de Washington qui s’implique lui-même dans l’organisation de tels événements à l’étranger. Les États-Unis « ne condamnent que les tentatives de coups d’État dans les pays du monde où ils ne participent pas eux-mêmes » comme cela s’est produit en Gambie en 2014. Dans le même temps, les États-Unis n’ont pas condamné des événements similaires survenus en Ukraine la même année, a déclaré ce 22 novembre Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Et lorsqu’ils sont impliqués, lorsqu’ils interfèrent dans les affaires intérieures des États, lorsqu’ils sponsorisent ces mêmes ’’putschistes’’, ils ne jugent pas nécessaire de condamner, ils ne parlent que de démocratie et de choses connexes », a expliqué Zakharova. Pour argumenter le flagrant délit du « deux poids, deux mesures » américain, la porte-parole qui n’a pas sa langue dans sa poche a rappelé qu’en 2014, après la tentative de coup d’État en Gambie, Washington a affirmé qu’il condamnait catégoriquement « toute tentative de prise de pouvoir par des moyens non constitutionnels ». Curieux, aucune reprise de ces déclarations officielles dans la presse française !

Sputnik Afrique

https://reseauinternational.net/quand-washington-fait-le-...

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Guerre Israël et Hamas : Les États-Unis ont oublié l’avertissement de Brzezinski

Il y a près de 20 ans, le géopoliticien chevronné, Zbigniew Brzezinski, prédisait avec justesse la politique étrangère suicidaire de son pays. Les États-Unis n’ont pas tenu compte de son avertissement. Aujourd’hui, son analyse de la situation en Palestine avec l’État hébreu, la volonté des États-Unis et d’Israël et de leurs alliés de faire la guerre à l’Iran, tout cela est devenue une réalité comme si la prophétie de Zbigniew Brzezinski sortait de terre. Dans un entretien avec le Financial Times intitulé « Demandez à l’expert : la politique américaine au Moyen-Orient », Zbigniew Brzezinski avertissait sur la ligne à suivre pour éviter une catastrophe. « L’absence d’une résolution juste et mutuellement acceptable du conflit israélo-palestinien est susceptible de produire une situation qui ressemblera, de facto, à l’apartheid : c’est-à-dire deux communautés vivant côte à côte mais séparées par la répression, l’une jouissant de la prospérité et s’emparant des terres du l’autre, et l’autre vivant dans la pauvreté et le dénuement », notait-il avant d’affirmer évoquant l’obligation morale des États-Unis ici : « C’est un résultat qui doit être évité ». Puis, l’expert d’origine polonaise sonnait l’alarme sur la volonté de faire la guerre à l’Iran, un discours actuel qui est soutenu par les États-Unis, Israël et ses alliés : « Ce serait un désastre à la fois pour [les États-Unis] et pour Israël que [les États-Unis] et Israël s’impliquent dans un conflit militaire avec l’Iran. Quiconque connaît la dynamique géopolitique de la région du golfe Persique sait qu’une telle guerre aurait des conséquences économiques et politiques dévastatrices pour l’économie mondiale et le système international » ; « Cela isolerait également [les États-Unis] et créerait des circonstances dans lesquelles la prééminence mondiale américaine deviendrait rapidement une chose du passé. Et, cela aurait des conséquences mortelles pour Israël lui-même ». Aujourd’hui, ces avertissements sont une réalité.

observateurcontinental.fr

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GRANDE-BRETAGNE

Au Royaume-Uni, des réductions d’impôts…mais une hausse de l’immigration record qui saborde le bilan du Gouvernement

La plus importante réduction d’impôts pour les entreprises depuis 50 ans décidée par le chancelier (équivalent de notre ministre des finances) Jeremy Hunt au Royaume-Uni a donné lieu aujourd’hui à ce qui doit être le premier article de presse favorable au gouvernement depuis le désastreux remaniement. Mais les chiffres de l’immigration, qui n’ont pas encore été officiellement publiés, laisseront certainement une impression plus durable sur la plupart des électeurs, et ils ne sont pas bons. L’immigration nette a atteint un record de 745 000 personnes l’année dernière, malgré des années de promesses des conservateurs de réduire le nombre d’immigrés. L’Office des statistiques nationales a déclaré jeudi que l’immigration nette pour 2022 était supérieure de 139 000 personnes à ce qu’il avait estimé précédemment, notant une forte augmentation post-pandémique des personnes originaires de pays non membres de l’Union européenne qui viennent travailler dans le pays.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/24/227127/au-royaume-...

HONGRIE

Le gouvernement hongrois présente une loi pour « protéger sa souveraineté »

Le gouvernement hongrois veut criminaliser le financement étranger des partis politiques et mettre en place une autorité de surveillance des ONG, dans le cadre d’un paquet législatif déposé mardi soir (21 novembre) qui suscite des inquiétudes. Destinée à « protéger la souveraineté » du pays d’Europe centrale, cette mesure est vue par les détracteurs du Premier ministre nationaliste Viktor Orban comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs. « Cette législation ferme la porte à toute tricherie électorale et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour quiconque utiliserait des fonds étrangers dans une campagne », a déclaré sur Facebook Mate Kocsis, chef du groupe parlementaire du parti gouvernemental Fidesz. Une autorité spécialisée, inscrite dans la Constitution, doit également voir le jour. Elle aura pour mission « d’identifier et d’enquêter sur les organisations qui reçoivent de l’argent de l’étranger » dans le but « d’influencer le choix des électeurs ». Avec ce texte de 22 pages disponible sur le site du Parlement, le gouvernement durcit son arsenal avant les élections municipales et celles au Parlement européen organisées en juin 2024. Une riposte à Soros & Cie après ce qui s’est passé en Pologne…

Euractiv

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IMMIGRATION / ISLAM

Marion Maréchal invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC

Invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC, Marion Maréchal est revenue sur l'attaque de Crépol. Quelques extraits : « Les agresseurs ont dit ‘’On vient planter du blanc’’.

Imaginez l’inverse, si Thomas et ses copains étaient descendus dans la cité avec des couteaux de 25cm pour ‘’planter de l’arabe’’ ? Il y aurait eu minute de silence à l’AN, tout le monde à genoux, émeutes urbaines… ». « Pour un Mourad, il y a 100 Thomas. ». « Ce sont toujours les mêmes profils : des jeunes issus de l’immigration, en logement HLM, car oui nous payons avec nos impôts la solidarité nationale avec ces barbares, connus de la police. On a fabriqué des milliers de Français de papier. ». Intégralité de l’interview.

#MarionMaréchal #RMC #Crépol

https://www.youtube.com/watch?v=UvqyStpe50M

Le voile islamique dans la communication de l’UE depuis juillet 2021

Formidable recension des multiples initiatives de l’Union européenne où sont vantées et mis en scène le voile islamiste. Un travail exceptionnel qui met en évidence une véritable obsession pro islamiste. Photos avec, à chaque fois, le visuel de la campagne d’« information » européenne avec une jeune fille voilée.

fdesouche

https://www.fdesouche.com/2023/11/22/lue-annonce-prolonge...

Pour la 1ère fois de son histoire, Mohamed entre dans le top 50 des prénoms les plus courants à Barcelone (Institut espagnol de la statistique)

Les données publiées par l’Institut National de la Statistique (INE) mercredi 22 novembre révèlent un changement dans les noms les plus courants dans la province de Barcelone. Mohamed, avec 13.326 inscriptions, a dépassé Arnau, 13.244, le plaçant parmi les noms les plus populaires de la capitale catalane. Ce fait est particulièrement frappant, puisque Mohamed est le seul prénom d’origine étrangère qui s’est glissé parmi les prénoms les plus fréquents à Barcelone. Arnau, quant à lui, est historiquement l’un des noms les plus courants en Catalogne, ce qui montre un changement dans les préférences en matière de noms à Barcelone. Voici la liste

metropoliabierta.elespanol.com / INE

https://www.fdesouche.com/2023/11/23/mohamed-supera-a-arn...

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IRLANDE

Émeutes à Dublin après l’agression d’enfants au couteau par un migrant naturalisé

Il ne faut pas énerver les Irlandais. Des centaines de manifestants brandissant des pancartes « Irish Lives Matter » et des drapeaux irlandais, sont descendus dans les rues de Dublin et ont exprimé leur colère après l’agression d’enfants au couteau survenue le 23 novembre. Une manifestation de colère qui a tourné à l’émeute, avec des voitures de police brûlées, des affrontements, des bus et des tramways incendiés. Ce n’est pas commun en Irlande et ça montre l’exaspération d’une population qui ne peut plus se loger, qui souffre économiquement, et à qui les autorités imposent des migrants depuis deux ans en proportion gigantesque (en 2022, 30 % des hôtels d’Irlande étaient réquisitionnés pour accueillir des migrants). Des scènes violentes ont éclaté dans le centre-ville de Dublin. Une voiture de la garda (la police irlandaise) et un tramway ont été incendiés par des manifestants qui s’étaient rassemblés près de O’Connell Street. Un bus et une voiture ont également été incendiés sur le pont O’Connell, alors que les troubles se sont poursuivis tard dans la nuit. Des vidéos ont montré des personnes profitant de la colère populaire pour se livrer à des pillages, pénétrant dans de nombreux magasins le long de la rue O’Connell. Concernant les raisons de la colère, il s’agit de l’attaque au couteau qui a eu lieu dans l’après-midi. L’auteur présumé de l’attaque n’est pas fraichement débarqué, mais c’est un migrant algérien naturalisé irlandais, arrivé il y a plusieurs années. Depuis 20 ans indique un autre journal irlandais. « C’est un citoyen irlandais qui vit dans le pays depuis plusieurs années mais qui n’est pas né en Irlande » indique une presse timide. On vous laisse découvrir les vidéos qui ont circulé toute la nuit. A noter que les autorités irlandaises ont fermement condamné les émeutes, évoquant des « Hooligans d’extrême droite ». Une communication qui ne pourra pas durer longtemps ainsi tant il semble qu’une large partie de la population locale, exaspérée, finisse par être qualifiée d’extrême droite….

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/24/227171/irlande-eme...

« Rise of the Celts ». Le reportage de Tommy Robinson sur la colère contre l’immigration imposée

Les lecteurs de Breizh-info.com connaissent peut-être déjà Tommy Robinson, ce dissident politique persécuté de longue date au Royaume-Uni. Initialement pour s’être opposé à la montée de l’islamisme outre-Manche, et pour avoir fondé l’English Defense League (EDL). Jeté en prison, interdit de voyager, persécuté par les médias et les activistes d’extrême gauche, Tommy Robinson a poursuivi sa mission de service rendu à son peuple, en tentant, notamment via la réalisation de reportages, ou d’enquêtes, d’ouvrir les yeux de son peuple sur les compromissions des autorités : avec les islamistes, avec les gangs de violeurs qui ont pourri la vie de milliers de jeunes filles à travers tout le pays. Récemment, ce dernier s’est rendu en Irlande pour réaliser un reportage sur la vague de colère qui traverse le pays suite à l’importation massive, par les autorités, de migrants. Il s’est rendu dans plusieurs villes du pays, à la rencontre des habitants, pour recueillir des témoignages. C’était avant les émeutes de cette semaine à Dublin. Ce reportage est en anglais, sous-titré anglais. Nous vous proposons aussi ci-dessous une traduction des sous titres en français.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/25/227199/irlande-ris...

ISRAËL

Chirac à Netanyahou : « Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche, toute votre politique consiste à provoquer les Palestiniens »

Rappel historique d’une rencontre entre le président français en exercice, Jacques Chirac, et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, raconté par Avi Pazner, alors ambassadeur d'Israël en France. « L’un était rouge, l’autre blanc comme un linge ». Vidéo.

twitter.com

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Petite histoire du judaïsme antisioniste

Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme. Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l´ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs. L´opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah » et l´Alliance juive universelle ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances  socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive; les communautés juives de plusieurs pays comme l´Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d´importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911. Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël. Nahum Goldmann, président du Congrès Mondial juif, a écrit en 1975 qu´un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n´a aucune perspective d´avenir. Le secrétaire général de l´Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l´accusent d´être un « terroriste politique ».

investigaction.net

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LECTURE

« Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé »

Par Laurent Mucchielli. Les éditions de l’École Normale Supérieure (ENS) viennent de publier la traduction française d’un livre important de Sergio Sismondo, professeur de philosophie des sciences et des techniques à la Queen’s University de Kingston au Canada, intitulé « Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma ». Elles ont eu de surcroît la bonne idée de le mettre intégralement en accès libre en ligne. Sa lecture vaut le détour. Elle est même cruciale pour qui veut mieux comprendre la façon dont, au cours des dernières décennies, les industries pharmaceutiques ont pris le contrôle de notre santé, en corrompant massivement non seulement le milieu de la recherche médicale, mais aussi celui des autorités de contrôle nationales et internationales, ainsi que le monde de l’édition scientifique médical, le tout avec l’aide de cabinets de conseils comme McKinsey. Comme le rappelle dans sa préface Mathias Girel (à qui l’on doit déjà la préface de la traduction française du livre majeur de Robert Proctor, « Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac », en 2014), « les fantômes dont il est question ici sont bien réels, et ils ne se déplacent pas seuls : ce sont des rédacteurs fantômes, c’est-à-dire des personnes, travaillant pour l’industrie pharmaceutique, qui écrivent des articles qui sont ensuite signés par des chercheurs, mais aussi des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion ». Il s’agit ainsi de remonter toute la chaîne de production dont l’aboutissement est d’un côté la publication dans les revues scientifiques médicales, de l’autre la prescription individuelle des médicaments par les médecins, voire leur usage en population générale par les gouvernements ans le cadre des politiques de santé publique. Et, tandis que ces aboutissements sont ultramédiatisés, la chaîne de production qui se cache derrière reste, elle, invisible, d’où le titre du livre. Pour Sismondo, il ne s’agit rien moins que d’un « nouveau modèle de science », une « science d’entreprise, réalisée par de nombreux travailleurs cachés, à des fins de marketing, et qui tire son autorité de la science académique traditionnelle ».

LIRE : Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, par Sergio Sismondo. Éditions de l’École Normale Supérieure, 2023.

qg.media/blog

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En marge de la guerre à Gaza : hommage à Philippe Simonnot

Il y a tout juste un an Philippe Simonnot disparaissait. Il laisse une œuvre variée, forte et atypique. Économiste libéral et journaliste mordant, il fit découvrir les tours et détours de l’économie aux lecteurs du quotidien Le Monde. Il fut brutalement licencié du journal en 1976 pour avoir crûment dévoilé comment de grands commis de l’État jouaient au mécano industriel avec des entreprises nationales comme Elf Aquitaine, ce groupe pétrolier public qui fut ensuite absorbé par Total en 1999 ! Heureusement, cette triste rebuffade agit sur Simonnot comme un stimulant : il publia une trentaine d’essais, aussi divers qu’originaux, jusqu’à sa mort. L’un de ses derniers ouvrages1 jetait une lumière crue sur les relations d’Israël avec les grandes puissances, abordant sans fard les migrations juives, le sionisme et la colonisation israélienne de la Palestine. Précis et clairvoyant, son diagnostic mérite d’être rappelé aujourd’hui car il éclaire bien l’imbroglio Israélien actuel ! Le 2 novembre 1917, Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, transmit à lord Rothschild une brève lettre dactylographiée dont les termes engagèrent le processus politique qui aboutit plus tard à la naissance d’Israël. La promesse sibylline du ministre Balfour préparait le mandat que l’Angleterre exerça sur la Palestine de 1920 à 1948 ; exprimant une sympathie pour les « aspirations juives sionistes », elle promettait d’établir en Palestine « un Foyer national pour le peuple juif » (sic). Cette déclaration répondait donc à la fois aux ambitions des sionistes juifs et au mondialisme du président américain Wilson qui prôna, devant le Sénat des États-Unis en janvier 1917 : « une paix sans victoire et sans annexion » pour l’après-guerre !...

LIRE : Le siècle Balfour – 1917-2017, par Philippe Simonnot. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2018.

contrepoints.org

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Entre désespoir et décadence : Pierre Drieu La Rochelle et la démission française

Par Nicolas Bonnal. Le « Journal » de Drieu publié courageusement par Gallimard avait fait scandale il y a trente ans lors de sa parution. C’est Jean Parvulesco qui me l’avait alors recommandé. Je l’ai relu récemment avec un intense intérêt tant les préoccupations de Drieu recoupent les nôtres : sensation de décadence terminale, désespoir (au sens strict) historique, incapacité de trouver des sauveurs (Hitler ? Staline ? Les Chinois ?), et sinistre impression causée par la torpeur française – la même que ressent alors Bernanos, un de rares écrivains qu’estime alors Drieu (il admire aussi son départ pour l’Amérique du Sud, et avec quelle raison !). Même en pleine guerre Drieu observe cette torpeur (si vous voulez de l’émotion, revoyez Casablanca) : « Cette torpeur qui règne à Paris, qui s'est manifestée à l'occasion du bombardement n° 1. J'avais raison de dire il y a quelques années que les Français étaient devenus un peuple triste, qui n'aimait plus la vie. Ils aiment la pêche à la ligne, l'auto en famille, la cuisine, Ce n'est pas la vie. Ils ne sont pas lâches, mais pires ; ils sont ternes, mornes, indifférents. Ils souhaitent obscurément d'en finir, mais ne feront rien pour que ça aille plus vite. Cette 9ème armée qui s'en va les mains dans les poches, sans fusils, sans officiers. » Une génération avant Debord, Drieu observe : « Où aimerais-je aller ? Nulle part ! Le monde entier est en décadence. Le ‘’Moderne’’ est une catastrophe planétaire. » Debord dira, lui : « Dans un monde unifié on ne peut s’exiler » (son seul alexandrin !). Il tape comme Céline sur la peu glorieuse patrie des années trente, celles des joueurs de boule et du front popu (j’oubliais : et des conspirateurs de la Cagoule)…

LIRE : Journal 1939-1945, par Pierre Drieu la Rochelle. Gallimard, 1992.

dedefensa.org

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Anniversaire des Gilets jaunes : cinq ans après, quel constat ?

Fabrice Balossini, Jérôme Rodrigues et Faouzi Lellouche, invités de France-Soir, font un point sur l’état de la France cinq ans après l’irruption du mouvement des Gilets jaunes, qui avait commencé le 17 novembre 2018. A cette occasion, nous recevons Jérôme Rodrigues, Faouzi Lellouche et Fabrice Balossini, trois militants historiques des GJ. Dans cet entretien, ils évoquent le coût de la vie qui a explosé, l’invisibilisation de la pauvreté dans les médias mainstream et ils livrent leur analyse sur le système politique qui génère, selon eux, des inégalités de plus en plus grandes.

LIRE : Gilets jaunes, le livre, par Fabrice Balossini. Éditions Época, 2023.

edition.francesoir.fr

https://edition.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentie...

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Maxime Vivas : « Le Tibet du dalaï-lama était un régime d’une cruauté inimaginable »

Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama incarne le martyre d’un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il est adulé, voire sacralisé en Occident. Dès lors, qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l’espoir de liberté de tout un peuple ? Maxime Vivas ose s’attaquer au mythe: et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d’or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains ne seraient que des serfs auxquels on refuse toute éducation ? Et s’il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu’il prétend défendre ? Et s’il était au courant depuis de nombreuses années des agressions sexuelles, viols et actes de pédophilie, qui ont été révélés récemment dans son mouvement religieux ? S’appuyant sur les propos du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur des documents confidentiels, l’auteur dresse un portrait au vitriol de « Sa Sainteté » et nous démontre que tout n’est pas si zen au royaume de Bouddha. Interview de l’auteur sur cette enquête passionnante.

LIRE : La Face cachée du Dalaï-Lama, par Maxime Vivas. Éditions Max Milo, 2023.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/23/227064/maxime-viva...

Lu à l’étranger. Publications anglaises sur le Moyen-Orient

Par Tigrane Yégavian. Les éditions I.B. Tauris de Londres proposent un catalogue de pointe en termes d’ouvrages consacrés au Moyen-Orient contemporain. Des ouvrages non traduits en français que nous avons lu pour vous.

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LIRE : Turquie. Kemalism, Transnational politics in the post-Ottoman world, par Nathalie Clayer, Fabio Giomi et Emmanuel Szurek, 2018.

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LIRE : Kurdistan. The Kurds of Northern Syria, governance, diversity and conflicts, Harriet Allsopp, Wladimir van Wilgenburg, 2019.

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LIRE : Arménie. Armenia’s Velvet Revolution : Authoritarian Decline and Civil Resistance in a Multipolar World, Anna Ohanian, Laurence Broers (dir.), 2020.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/lu-a-letranger-publications...

MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Pourquoi l’OMS inquiète-t-elle tout le monde ?

Au cours des deux dernières années, vous avez probablement entendu parler de la tentative de prise de pouvoir de l’OMS. Voici tout ce qu’il faut savoir pour comprendre la situation actuelle :

  • La mise en place d’un système mondial de biosécurité massif et coûteux est en cours, prétendument pour améliorer notre préparation à de futures pandémies ou au terrorisme biologique. À cette fin, deux documents sont en cours d’élaboration par l’OMS : une vaste série d’amendements au Règlement sanitaire international (2005) existant (RSI) et un projet de traité sur les pandémies entièrement nouveau.
  • La Banque mondiale et l’OMS ont créé un Fonds de lutte contre les pandémies, c’est-à-dire un fonds financier intermédiaire destiné à faciliter la préparation à l’échelle mondiale.
  • Plusieurs noms ont été utilisés pour le nouveau traité au fur et à mesure que de nouvelles versions sont produites, comme par exemple : Traité sur les pandémies, CA+ de l’OMS, etc. : Traité sur les pandémies, CA+ de l’OMS, texte du Bureau, accord sur les pandémies et accord sur les pandémies.
  • Les négociations relatives à ces documents se déroulent en secret. La dernière version disponible des amendements au RSI date du 6 février 2023.
  • Le dernier projet de traité sur la pandémie date du 30 octobre 2023.
  • Les amendements et le traité doivent être examinés en vue de leur adoption lors de la 77ème réunion annuelle de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2024.
  • L’avocat principal de l’OMS, Steven Solomon, a annoncé qu’il avait élaboré une feuille de vigne juridique pour éviter de rendre les projets d’amendements publics avant janvier 2024, comme l’exige la Constitution de l’OMS.

Marie-Claire Tellier

https://brownstone.substack.com/p/why-is-everyone-concern...

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Comment Publicis et la Knight Foundation contrôlent la presse mondiale

NewsGuard, qui contrôle et note la presse internationale, n'est pas une association à but non-lucratif, mais une entreprise prospère. Elle compte parmi ses conseillers :

► Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l'Otan et actuel conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky ;

► Michael Hayden, ancien directeur de la CIA ;

► Tom Ridge, ancien secrétaire à la sécurité de la Patrie ;

► Richard Stengel, ancien sous-secrétaire à la Diplomatie publique (Propagande) ;

► Jimmy Wales (alias Jimbo Wales), co-fondateur de Wikipedia.

Nous avions donc mis en garde contre les a priori politiques de NewsGuard. À titre d’exemple, au cours de la pandémie de Covid, NewGuard a sévèrement réprimé les sites d'information qui critiquaient les mesures gouvernementales. Les puissances politiques qui se cachent derrière NewsGuard, mais que l'on peut identifier aisément au travers de son Comité de conseillers, font financer leur croisade par des puissances capitalistes amies. Les deux principaux actionnaires de NewsGuard sont Publicis et la Knight Foundation.

► Le groupe publicitaire international basé à Paris, Publicis, a pour actionnaire majoritaire la philosophe féministe Élisabeth Badinter (avec 7,10 % des actions). Son directeur, Arthur Sadoun, est l'époux de la présentatrice vedette de France2, Anne-Sophie Lapix.

► La Knight Foundation est une fondation philanthropique qui subventionne des médias et des centres d'art. Elle diffuse gratuitement aux journalistes des notes sur les discours hygiénistes à tenir.

Le Groupe Publicis représentait les grands laboratoires pharmaceutiques, dont Pfizer, qui vendaient des médicaments à l'ARN messager, appelés communément « vaccins ». La Knight Foundation avait accès au portail secret de Google, situé en Indonésie et géré par les islamistes de Mafindo3. Elle pouvait donc scruter la progression des informations sur Internet relatives à la pandémie. Les actionnaires ont donc doublé les politiques qui les avaient sollicités. Ce sont eux qui ont censuré les sites internet (dont Voltairenet.org) mettant en évidence la filière du Dr. Fauci au laboratoire de l'OMS à Wuhan, l'inanité des confinements de personnes saines, les effets secondaires des prétendus vaccins et informé sur les autres médicaments disponibles…

voltairenet.org

https://fr.sott.net/article/42872-Comment-Publicis-et-la-...

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Dr Heiko Schöning : « La prochaine attaque contre les populations sera bactériologique »

Selon l'analyste et médecin Heiko Schöning, les groupes pharmaceutiques et les services secrets unissent actuellement leurs moyens dans la recherche sur les armes biologiques. Après des mois de recherches, le Dr Heiko Schöning en est certain : « Cette fois, ils utiliseront des bactéries ! » Le médecin avait déjà prédit, des mois avant le Covid, une mise en scène de l'état d'urgence sanitaire. Maintenant, dans l'interview d'AUF1 avec Stefan Magnet, il cite des noms, les entreprises concernées et demande la diffusion de ces informations. Car, selon le Dr Heiko Schöning, en faisant connaître les acteurs, le crime planifié qui vient pourrait être déjoué. Cet ancien officier de l’armée lance l’alerte : « Il faut dénoncer les plans de la mafia médicale et se préparer à ces attaques ! ». Dans cette interview, il pose entre autres cette question : « Pourquoi le gouvernement américain constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ? Tout porte à croire qu’il s’agit de préparer la prochaine urgence sanitaire et que cela pourrait être une arme biologique bactérienne. »

LIRE : Game Over, par le Dr Heiko Schöning. Blue Tiger Media, 2021. (En allemand).

AUF 1

https://echelledejacob.blogspot.com/2023/10/dr-heiko-scho...

PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Patrice Éboué : « Enceint »

« C’est un homme… qui est devenu femme… qui s’est mis avec une femme... avant de revenir homme… » 1 minute et un peu plus pour une immense rigolade anti-woke !

https://www.qwant.com/?client=brz-moz&t=videos&q=...

Infidélité chez les oiseaux, rétrécissement du cerveau, baisse du niveau scolaire, les journalistes ont l’explication : le « réchauffement climatique »

Consigne : tapez « n’importe-quel-truc-pénible + changement climatique » sur Google. Les journalistes répondent. La preuve : c’est beau la bêtise quand elle est insondable ! Merci à Marco Nius pour ces pépites.

Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/infidelite-chez-les-oisea...

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PAYS-BAS

C’était Mark Rutte : un bilan de ses 13 ans à la tête des Pays-Bas

À l’occasion des élections néerlandaises du 22 novembre, il convient de faire le point sur les réalisations de l’homme qui domine la politique néerlandaise depuis 13 ans : Mark Rutte. Il est devenu Premier ministre néerlandais pour la première fois en 2010. Tout au long de ses quatre mandats, il s’est révélé être un véritable caméléon politique. Il n’a pas hésité à s’appuyer sur les sièges du populiste de droite Geert Wilders dans son premier cabinet, ni à faire d’importantes concessions au parti vert D66, de plus en plus à gauche, dans ses troisième et quatrième cabinets. Sur le plan économique, les Pays-Bas ont connu une croissance modérée sous Rutte, ce qui s’explique aussi par le fait que la charge fiscale a invariablement augmenté sous ses gouvernements, ce dont un politicien libéral ne peut guère être fier. La crise liée au covid, au cours de laquelle Rutte a approuvé le modèle d’enfermement qui a échoué, ne peut l’excuser qu’en partie. En termes de politique énergétique, les gouvernements Rutte ont été ambigus, avec d’une part une ouverture à l’énergie nucléaire neutre en CO2, et d’autre part la décision de construire de nouvelles centrales nucléaires, mais de fermer le plus grand gisement de gaz d’Europe, à Groningen. Selon les opposants, cette dernière décision a été prise « sans analyse rationnelle des coûts et des bénéfices ». En outre, elle est de toute façon discutable, étant donné les craintes majeures de pénurie de gaz en Europe l’année dernière, alors que l’industrie européenne continue de souffrir d’une énergie chère, et que les Pays-Bas eux-mêmes, comme d’autres États membres européens, concluent des contrats de gaz à long terme avec des fournisseurs tels que le Qatar. En termes de politique européenne, le manque de courage de Mark Rutte a fait le tour de la question. D’un côté, il était l’homme qui menaçait de ne plus envoyer d’argent à la Grèce en faillite, ce qui aurait pu faire exploser la zone euro, mais il a fini par signer à la croisée des chemins en 2015 pour la Grèce, et en 2020, pendant la crise du covid, il a abandonné son opposition au soi-disant « Corona Recovery Fund », un nouveau fonds européen d’un milliard de dollars. Ce dernier point pourrait être la plus grande tâche du bilan de M. Rutte d’ici quelques années.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/21/467438-cetait-mar...

POLOGNE

Pfizer poursuit la Pologne en justice au sujet du vaccin Covid-19

Le géant pharmaceutique américain Pfizer a intensifié sa querelle avec la Pologne au sujet des doses excédentaires de vaccin Covid-19 commandées dans le cadre d’un contrat de grande envergure avec l’Union européenne, en intentant une action en justice pour demander le paiement de 60 millions de vaccins dont Varsovie n’a pas eu besoin. La plainte a été déposée cette semaine à Bruxelles, réclamant 6 milliards de zlotys (1,5 milliard de dollars) pour les vaccins que le gouvernement polonais a refusés après avoir cessé de prendre livraison des vaccins en avril 2019. Varsovie a été contrainte d’acheter sa part de vaccins Covid-19 dans le cadre d’un contrat controversé que la Commission européenne a signé avec Pfizer en 2021 au nom des nations de l’UE. L’Union a fini par commander 1,1 milliard de doses dans le cadre de ce contrat, ce qui a entraîné une surabondance de vaccins dans les États de l’UE alors que la pandémie de Covid-19 s’est estompée. Le bureau du procureur de l’UE a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la procédure de passation de marché, à la suite d’allégations de corruption et de tractations secrètes en coulisses. Des fonctionnaires polonais ont mis en doute le rôle de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans la conclusion de l’accord. Mme Von der Leyen a admis avoir communiqué en privé avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, pendant des semaines au cours des négociations contractuelles, mais la Commission européenne a déclaré l’année dernière que ses échanges de textos avec le dirigeant n’avaient pas été retrouvés. La première audience du procès intenté par Pfizer devrait avoir lieu le 6 décembre. En début d’année, Pfizer a proposé à l’Union européenne de lui accorder plus de temps pour effectuer les achats minimums de vaccins prévus par le contrat contraignant, mais elle a insisté pour être payée pour le nombre total de doses que l’Union s’était engagée à fournir. La Pologne a refusé de signer un accord révisé entre l’UE et le fabricant de médicaments.

lesakerfrancophone.fr

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RÉFLEXION

Sécurité aérienne et sécurité des produits pharmaceutiques : deux poids, deux mesures

Imaginons qu'un groupe aéronautique, qui a gagné des milliards d'euros avec des avions défectueux, ne soit jamais inquiété, ne paie aucune indemnité aux victimes... Lorsqu'un constructeur aéronautique développe un nouveau modèle d'avion, cela prend plusieurs années de recherches et de tests. Lorsque le nouveau modèle commence à être mis en service, les moindres incidents sont détectés, reportés, analysés. S'il le faut, tous les exemplaires de ce modèle à travers le monde sont immobilisés pour procéder à des vérifications ou des ajustements nécessaires. Et il n'est pas question d'y opposer des enjeux économiques ni financiers ; la sécurité n'a pas de prix, surtout quand il s'agit des conséquences d'une invention humaine. Dans le pire des cas, un crash aérien fait la « une » de tous les journaux, et toute la population s'en émeut. Une cellule psychologique est immédiatement mise en place pour venir en aide aux victimes ou leurs familles. La cause de l'accident est recherchée jusqu'à être parfaitement identifiée. La compagnie aérienne dédommage les victimes à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros chacune, et des poursuites pénales sont engagées afin de déterminer les responsabilités des différentes personnes physiques et morales impliquées dans l’accident. Maintenant, imaginons que le constructeur, qui a gagné des dizaines de milliards d'euros avec la vente de ses avions défectueux, ne soit jamais inquiété, ne paie aucune indemnité aux victimes, ni aucune amende aux États. Tout cela n'est heureusement que fiction et semble hautement irréaliste. Quel État oserait mettre aussi ouvertement en danger la vie de ses citoyens ? Quelle société pourrait accepter, sans de révolter, de tels abus de la part de ses autorités, de ses journalistes, et de ses opérateurs économiques ?

francesoir.fr

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Comment remédier au gouvernement des juges

Comment mettre fin au gouvernement des juges ? Agrégé de droit public et professeur des Universités, Frédéric Rouvillois nous apporte, à la lumière de l’expérience historique, une réponse simple : en définitive, la réponse est politique. C’est un rapport de force entre le législateur qui veut faire la loi et le juge qui veut la censurer. « Commençons par un constat : lorsque l’on confie à une juridiction le soin de contrôler la conformité des lois à la constitution, il semble à peu près inévitable qu’apparaisse ce que l’on appelle aujourd’hui le ‘’gouvernement des juges’’: c’est-à-dire, l’intervention massive de cette juridiction dans des affaires politiques qui en principe ne relèvent que du souverain ou de ses représentants directs. On ne peut même pas parler de dérive pour désigner ce qui constitue un phénomène certain, cette captation ne se produisant pas seulement lorsqu’on attribue un tel pouvoir aux juges, mais aussi, lorsqu’on se contente de leur reconnaître un pouvoir qu’ils se sont adjugés à eux-mêmes de leur propre initiative. À ce propos, on évoque généralement le fameux arrêt de Marbury contre Madison à l’occasion duquel la Cour suprême des États-Unis va s’attribuer, en 1803, le pouvoir de contrôler la conformité des lois à la Constitution fédérale, qui ne lui avait pas été expressément conféré à l’origine. Mais on pourrait évoquer aussi, s’étalant sur une période beaucoup plus longue, le cas des Parlements d’Ancien régime qui, entre le Moyen-âge et la Révolution, constituent les plus hautes juridictions du Royaume. Or, dès le XIVe siècle, celles-ci se sont reconnu, parallèlement à un rôle d’interprétation des lois, une fonction de vérification de celles-ci. En vertu de ce pouvoir, les parlements pouvaient refuser d’enregistrer les lois, ce qui signifiait que celles-ci ne pouvaient être appliquées dans le ressort du Parlement en question. Sans doute le roi conservait-il le dernier mot, disposant-on y reviendra plus loin- des moyens de contraindre les Parlements à enregistrer ses lois, et donc, à les rendre applicables. Pour autant, ce pouvoir n’en était pas moins considérable : dès la fin du XVe siècle, il conduit les Parlements à se qualifier de ‘’cours souveraines’’, alors même que la souveraineté appartient au roi et à nul autre. Mais les Parlements tiennent à faire comme s’ils étaient effectivement souverains, et il arrive souvent que les représentants du monarque, sinon les rois eux-mêmes, soient obligés de les remettre à leur place. À la même époque, le grand juriste Etienne Pasquier s’étonne des prétentions de ces ‘’cours qui portent le titre de souveraines’’, en rappelant que « grande est l’autorité d’une cour souveraine, mais non telle qu’elle soit au-dessus de la loi’’. Et tel est bien le problème : en prenant ce titre, les cours prétendent faire ce qui, selon Jean Bodin, appartient en propre au souverain, faire et casser la loi. Et par là même, gouverner. C’est pourquoi Louis XIV, un siècle plus tard, leur défendra expressément de se qualifier ainsi : elles ne sont, selon l’ordonnance civile de 1667, que des « cours supérieures ». Les Parlements obtempèrent, mais ils reprendront ce titre très significatif dès après la mort du roi en 1715. Ce titre, mais aussi et surtout, ces prétentions, comme le leur reprochera Louis XV en 1766, puis le chancelier Maupéou en 1770, à propos de l’édit de discipline : le roi ‘’juge les avantages et les inconvénients de la loi. S’il commande alors, vous lui devez la plus parfaite soumission. Si vos droits s’étendaient plus loin, si votre résistance n’avait pas un terme, vous ne seriez plus ses officiers, mais ses maîtres ; sa volonté serait assujettie à la vôtre ; la majesté du trône ne résiderait plus que dans vos assemblées ; et, dépouillé des droits les plus essentiels de la couronne,(…) le roi ne conserverait que le nom et l’ombre vaine de la souveraineté’’ En 1774, Ce dernier évoquant les rapports entre les parlements et la monarchie, parlait d’’’un procès qui dure depuis trois-cents ans’’. Autrement dit, depuis que les parlements ont été en mesure de se saisir de ce pouvoir, et de prétendre participer au gouvernement de l’État. Or, ce que montre l’histoire du Royaume de France et celle de l’Europe médiévale, on le retrouve de nos jours dans des systèmes ‘’modernes’’ et démocratiques, des États-Unis à la Grande-Bretagne, à la Pologne ou à Israël. Pourquoi une telle constance ? Montesquieu nous en dit quelque chose lorsqu’il affirme que ‘’c’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser’’. Pour ce qui nous intéresse, on pourrait ajouter que les mêmes mécanismes et les mêmes logiques produisent les mêmes effets. Les mêmes mécanismes, c’est-à-dire, la fonction d’interprète de la règle dévolue au juge par la nature même de son office : si en effet on lui reconnaît le pouvoir de contrôler la conformité de la loi à la constitution, cette fonction implique qu’il interprète, autrement dit, qu’il détermine la signification de la loi qu’il contrôle, et en parallèle, celle de la Constitution au regard de laquelle il la contrôle. Or, ce rôle est d’autant plus considérable que la constitution est généralement rédigée de façon concise et en termes très généraux – ce qui va conférer au juge une marge de manœuvre importante, encore accrue par sa situation spécifique au sommet de la hiérarchie juridictionnelle, qui garantit que son interprétation ne sera ni contrôlée ni remise en question par un organe supérieur. En lui attribuant ce rôle de contrôleur incontrôlé, la constitution autorise le juge constitutionnel à déterminer librement sa signification. Dans ces conditions, comment imaginer, après avoir relu les mots de Montesquieu, que le juge constitutionnel ne sera pas tenté, – sans doute pour de forts bonnes raisons : ‘’Qui le diroit ! la vertu même a besoin de limites’’ – d’abuser, un jour ou l’autre, du pouvoir qu’on lui offre. Et de justifier son impérialisme en assurant qu’à travers lui, c’est authentiquement la loi, et non l’homme, qui gouverne.  Qu’il est juste qu’il exerce le pouvoir, puisqu’il le fait au nom de la justice et du droit. En somme, dès lors qu’il existe une constitution, et un juge chargé de garantir son respect par la loi, l’évolution vers le gouvernement des juges semble pratiquement inévitable, et elle emprunte presque toujours les mêmes voies. La question qui se pose alors est très simple : est-elle remédiable ? »

polemia.com

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L’accès plein d’embuches à la « vérité scientifique » : des biais systémiques dans l’analyse des données

La crédibilité de la science repose sur une démarche rationnelle et intègre, qui ne prête pas le flanc à des accusations de manipulation des expériences et des données. On en attend des informations objectives qui puissent servir de base solide à des prises de décision. Ce principe général de bon sens repose néanmoins sur la croyance qu’il est possible pour la science de dire la « vérité ». La croyance que la science, et elle seule, soit porteuse de la « vérité » est héritée du scientisme. Cette doctrine apparue au XIXe siècle repose sur une confiance totale dans l’application des méthodes dites scientifiques pour résoudre les problèmes de l’humanité. Le scientisme plonge ses racines dans le rationalisme de Descartes et le positivisme d’Auguste Comte, et il est associé à l’idée que les connaissances scientifiques sont réputées sûres. Dans le contexte de l’époque, où la science cherchait à s’émanciper des considérations métaphysiques, cet argument a joué son rôle. Depuis, on a relativisé cette affirmation de l’infaillibilité de la science. Non pas pour la discréditer, comme certains ne manqueront pas de le faire, mais pour en cerner les limites et en tenir compte. Ce qui renvoie aux méthodes adoptées par la science pour accéder à la connaissance, une question qui fait l’objet de nombreuses discussions depuis l'Antiquité. Rappelons que la connaissance se construit à partir de controverses, et que ce que dit la science aujourd’hui est fonction de l’avancement des connaissances et des technologies mobilisées. De nouvelles découvertes peuvent ainsi remettre en cause les paradigmes actuels. Il est donc possible que certaines vérités d’hier ne soient plus d’actualité quand la connaissance progresse, ce qui est assez déstabilisant pour le grand public et pour les politiques qui ont besoin de certitudes. C’est pourtant une réalité qui n’a pas empêché l’humanité de progresser. Un article récent de la revue Nature attire l’attention sur une autre question relative au fonctionnement de la science et dont on parle peu, mais qui semble prendre de l’importance depuis que différents spécialistes ont admis que la reproductibilité de leurs observations n’était pas assurée. Pour les sciences expérimentales, on questionne depuis longtemps la réplicabilité des expériences. On se souvient des débats médiatiques qui ont eu lieu à ce sujet en 1988, concernant la « mémoire de l’eau », et, plus récemment, « l’affaire Séralin » en 2012, dont les résultats ont été totalement remis en cause par un programme européen. Dans le premier cas, on n’a jamais réussi à reproduire l’expérience. Dans le second cas, d’autres expériences ont invalidé les premiers résultats, en démontrant l’existence de biais méthodologiques majeurs. Mais toutes les sciences ne se prêtent pas de la même manière à l’expérimentation. Pour les sciences dites d’observation que sont la géologie, la sociologie ou l’écologie, par exemple, il est difficile de mener des expériences en vraie grandeur. Ainsi, de nombreux écologues sont sceptiques quant à la répétition d'expériences sur le terrain, puisque les conditions n‘étant jamais identiques, et que l’on ne peut pas maitriser tous les paramètres, on ne peut être assuré de la qualité des résultats. À l’inverse, les expériences menées en microcosme et en milieu contrôlé ne reproduisent pas, quant à elles, les conditions du terrain.

factuel.media/blogs

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RUSSIE

La Finlande ferme en partie sa frontière avec la Russie : l'Occident a la nostalgie du Mur

Une véritable série B vient d'être jouée à la frontière russo-finlandaise. Ces derniers jours, la Finlande a accusé la Russie de laisser passer des immigrés en situation irrégulière vers l'Union européenne. Il s'agit en gros de 300 personnes, nous sommes bien loin de l'afflux par la Méditerranée, mais politiquement ceux-ci ne semblent pas acceptables — ils sont passés par la Russie, donc la Russie veut déstabiliser rien moins que toute l'Europe. Amen ! Les autorités finlandaises estiment que ces Africains « sont manipulés » par la Russie. Dixit le Premier ministre finlandais, très fin dans son expression, ce qui fait craindre une « manœuvre délibérée » du voisin soviétique, pour reprendre l'expression du Premier ministre finlandais, Petteri Orpo. Et comme par hasard, alors que la prêtresse Ursula était justement avec le Premier ministre finlandais vendredi dernier. Ce qui, toujours par hasard, lui a donné l'occasion de soutenir la fermeture des principaux postes frontières avec la Russie. La Commission européenne a, elle aussi, noté « une augmentation des arrivées » à la frontière et dénoncé « l'instrumentalisation des migrants par la Russie ». Une pratique décrite comme « honteuse », par Ursula von der Leyen. « Je soutiens pleinement les mesures prises par la Finlande. Et je remercie les gardes-frontières finlandais de protéger nos frontières européennes » Ainsi, la Finlande a décidé de fermer, au minimum du 18 novembre au 18 février prochain, quatre postes frontières, auxquels s'est ajouté un cinquième, celui de Vartius. « Vartius est le poste-frontière le plus proche du poste-frontière fermé de Nyirala, situé à 900 km, soit environ 11 heures de route. Les postes frontières de Niirala, Vaalimaa, Nuijamaa et Imatra sont fermés depuis le 18 novembre à minuit. Selon la ministre de l'Intérieur, Marie Rantanen, ils ne fonctionneront que le 18 février 2024. » C'est merveilleux, les pays européens sont enfin arrivés à l'idée de la protection de leurs frontières, de la lutte contre l'immigration clandestine ! Hourra ! Ne soyons pas si naïfs, cela n'a strictement rien à voir avec l'immigration, qui est le veau sacré de l'Union européenne globaliste.

Russie Politics

https://fr.sott.net/article/42880-La-Finlande-ferme-en-pa...

SANTÉ

Pénurie de médicaments : la faillite d’une économie surrégulée

L’industrie pharmaceutique française, autrefois fleuron national, est désormais à la traîne. Entre fiscalité écrasante et concurrence étrangère, la crise a été un révélateur des failles structurelles. Durant la crise sanitaire, la pénurie de masques de protection, dont les stocks avaient été détruits sur ordre de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous le mandat de François Hollande, avait mis en lumière le risque accru de pénurie de produits de santé en cas de crise majeure. En réalité, la pandémie n’a fait que révéler au grand jour les déséquilibres structurels d’une économie surrégulée du médicament : selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le nombre de ruptures et de risques de ruptures a atteint 3761 en 2022 contre 700 en 2018, et 200 en 2012. En dix ans, la consommation de médicaments a augmenté de 36 % dans le monde, mettant le secteur en état de tension permanente, d’autant que la production de principes actifs les plus anciens a été délocalisée en Asie. En effet, ceux-ci sont bien moins rentables que les produits innovants et sont victimes de l’effet ciseau d’une importante fiscalité, combinée à un faible prix du médicament, imposé par le CEPS (Comité économique des produits de santé), bras armé de l’État en la matière. Au mois de juillet, la commission d’enquête du Sénat, qui avait diligenté une enquête sur la question, a rendu un rapport très éclairant qui permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce qu’il faut bien appeler une économie administrée.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467552-penurie-de...

L'excès de mortalité chez les jeunes qui interroge sur la vaccination anti-Covid

Nous avons plus de deux ans de recul qui nous prouvent que les vaccins anti-Covid peuvent provoquer des effets secondaires pouvant entraîner la mort. Dans un précédent article nous avions vu que pendant qu’un virus dangereux et mortel circulait, le premier semestre 2021 fut le semestre le moins mortel de tous les temps pour les 5 à 40 ans en France. Mais le deuxième semestre, alors qu’un vaccin protecteur sûr et efficace était massivement injecté, on voyait la mortalité de cette tranche d’âge brusquement augmenter de plus de 400 décès, ce qui était un retour en arrière en termes de mortalité d’environ 10 ans. Apparemment, certains n’ont pas été convaincus par cette démonstration et osent toujours prétendre que les vaccins anti-Covid ne provoquent pas d’effet secondaires. Qu’ils se rassurent, voici une piqûre de rappel ! À la suite de cet article, j’ai eu des échanges avec le statisticien Pierre Chaillot de la chaîne YouTube Décoder l'éco qui m’a poussé à augmenter la résolution temporelle de l’analyse et à y adjoindre les courbes des injections des vaccins anti-Covid disponibles sur le site data.gouv.fr. Cela m’a permis avec son aide d’améliorer mon programme d’analyse de la mortalité française. Ainsi outillés, nous allons pouvoir nous atteler à déterminer le plus précisément possible quand cet excédent de mortalité a commencé et, pour cela, nous allons nous concentrer sur les 12-40 ans car les 5-12 ans ont vu leur campagne de vaccination démarrer plus tard et feront l’objet d’un article séparé.

francesoir.fr

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La nouvelle notice du Pfizer !

Une fois de plus, l’eurodéputée Virginie Joron met les pieds dans le plat très juteux des accords Pfizer-Union-européenne-van-der-Layen avec l’établissent d’une nouvelle notice du laboratoire américain le plus condamné au monde qui signale… qu’il y a pu avoir des morts suite aux injections de ce qu’il appelle « vaccin » et qui n’a pas été suffisamment testé. Vidéo.

Virginie Joron

https://www.youtube.com/watch?v=s5mVFdZkEA0

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Martin Zizi : « Il est temps que la vaccination cesse, les données le montrent »

Martin Zizi est médecin, biophysicien et épidémiologiste moléculaire, ancien conseiller de l’ONU et président d'un comité de bioéthique. Dans cet entretien, le Pr Zizi évoque :

  • La construction et destruction des hypothèses en science qui devraient aider les scientifiques à valider une hypothèse ou à l’invalider ;
  • Les données de la vaccination ainsi que les conclusions à en tirer pour les politiciens.

Martin Zizi fait référence à quatre graphiques à découvrir dans cet article et cette vidéo.

francesoir.fr/

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Le télétravail augmenterait le risque de dépression et de démence, selon des chercheurs

Selon un nouveau rapport, le travail à domicile peut affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque de maladies telles que la dépression, les maladies cardiaques et la démence. Des chercheurs de MindGym, société de conseil en changement de comportement, et du Longevity Forum, organisation à but non lucratif, ont mis en garde dans un document contre le fait que le travail à distance constant pouvait nuire à la santé des travailleurs. L’isolement prolongé, tel que le travail à distance ininterrompu, est susceptible d’éroder les niveaux d’énergie et d’altérer le fonctionnement du cerveau, ce qui accroît le risque de maladies mentales et physiques. Dans un article sur le bien-être au travail, les chercheurs écrivent : « L’isolement corrode notre énergie et notre bien-être, affaiblit notre système immunitaire et nous expose à un risque accru d’anxiété, de dépression et de déclin cognitif. Passer beaucoup de temps seul augmente même le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de démence, d’Alzheimer et de décès. En revanche, passer du temps avec des personnes que nous aimons, qui nous apprécient et nous respectent, présente toutes sortes d’avantages pour la santé : renforcement du système immunitaire et de la perception du stress, réduction du risque d’anxiété, de dépression et de maladie physique. » Les conclusions ont été tirées d’un certain nombre d’études évaluées par des pairs et d’une consultation avec les principaux employeurs. Le rapport est le fruit de trois années de travail. MindGym a consulté 62 % des entreprises du FTSE 100 et 59 % des entreprises du S&P 100 aux États-Unis sur la manière d’améliorer les résultats des employés et de gérer la main-d’œuvre.

breizh-info.com

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TURQUIE

La Commission européenne et la Turquie vont rechercher ensemble comment accélérer la délivrance de visas aux Turcs pour faciliter leurs déplacements vers l’Union européenne

Le 23 novembre, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre de l’Intérieur de la République turque, Ali Yerlikaya, se sont rencontrés à Bruxelles pour le deuxième dialogue de haut niveau Turquie-UE sur la migration et la sécurité. La Turquie est un pays candidat à l’UE et un partenaire important de l’UE en matière de migration et de sécurité. Ils ont échangé leurs points de vue sur leurs politiques et actions respectives liées à la prévention de la migration irrégulière et ont discuté d’approches communes sur un certain nombre de questions, notamment la sécurité des frontières et la lutte contre le trafic de migrants. Ils ont également examiné les moyens de renforcer la coopération entre leurs agences respectives chargées de l’application des lois et des migrations.  Tout en réitérant leur désir commun de parvenir à une conclusion positive dans la réalisation des objectifs de référence dans le cadre du dialogue sur la libéralisation des visas et d’intensifier la coopération à cette fin, ils étudieront, dans l’intervalle, les moyens de faciliter les déplacements des citoyens turcs en accélérant la délivrance des visas.

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https://www.fdesouche.com/2023/11/24/la-commission-europe...

UKRAINE

Quel est le bilan des victimes civiles dans la guerre en Ukraine ? (3 sur 3)

Troisième et dernier volet de notre tribune sur la guerre en Ukraine et ses morts : un ratio de victimes civiles globalement très bas pour un conflit de cette intensité.  D’après le journaliste brésilien Lucas Leiroz, la campagne militaire russe a un taux de victimes civiles comparé aux victimes militaires extrêmement bas. Il chiffre cela autour de 2 %.  D’après lui, il s’agit du taux le plus bas de tous les conflits depuis la Seconde Guerre mondiale. Il compare ce chiffre aux guerres précédentes : Corée, 74 % ; Bosnie-Herzégovine, 56 %; Vietnam, 46 % (et, s'agissant de la récente résurgence de la guerre israélo-palestinienne, la proportion de civils tués semble très importante). Pour Leiroz, cela semble bien démontrer que les forces russes sont soucieuses de limiter les pertes civiles. Ainsi, après la phase dure de conquête des premiers mois, la Russie a tenté de minimiser les pertes, bombardant généralement les cibles stratégiques la nuit. Malgré le bombardement massif des infrastructures électriques et portuaires depuis la fin de l’année 2022, le nombre de victimes reste ainsi limité. Quant au calcul utilisé, si on prend en compte le nombre de tués côté ukrainien confirmé par l’ONU, la dernière mise à jour est de 7481 victimes. Si cela correspond à 2% des victimes militaires, cela nous donnerait un chiffre des tués en uniforme autour de 375.000. Or, les chiffres qui circulent depuis septembre, notamment ceux avancés par le colonel à la retraite de l’armée américaine Douglas Macgregor, font état de 400 à 500.000 soldats ukrainiens et assimilés tués au combat, dont 75.000 depuis la dernière contre-offensive lancée le 4 juin. Évidemment, en fonction du chiffre réel que l’on retient des pertes militaires, le ratio pertes civiles/pertes militaires peut changer radicalement. Il faudra donc attendre la fin de la guerre et le travail des historiens pour confirmer ces chiffres. A condition qu’on les laisse travailler...  Rappelons que l’ONU a prévenu qu’elle pensait que les chiffres réels des victimes civiles étaient certainement plus élevés. Mais on a vu dans la première partie de cette tribune qu’il y avait des raisons de douter qu’il y ait tant de victimes non répertoriées. Il y a aussi eu une surestimatin des victimes de la guerre civile en Bosnie-Herzégovine, dans les années 1990. Je me souviens que certains avançaient le chiffre de 250 000 morts. Finalement, on pense aujourd’hui que le bilan est plus proche de 100 000...  

francesoir.fr

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UNION EUROPÉENNE

Le Parlement européen souhaite inscrire la supériorité du droit de l’UE sur le droit national dans les traités alors qu’elle a été rejetée par le référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Les eurodéputés macronistes y sont tous favorables

Extraits du rapport sur la mise en œuvre du principe de la primauté du droit de l’Union : 24. recommande que le principe de primauté soit inséré en tant que disposition explicite de traité dans le cas où les traités seraient révisés ; rappelle que le traité établissant une Constitution pour l’Europe faisait mention explicite de la primauté du droit de l’Union ; regrette qu’une telle clause de primauté n’a pas été inscrite dans le traité de Lisbonne. (Rapport / Version adoptée. NFDS : le §24 n’a pas été modifié par amendement et a été adopté en l’état). Document : les détails des votes sur l’ensemble du texte :

europarl.europa.eu

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vendredi, 24 novembre 2023

Ukraine: la paix est-elle possible ?

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Ukraine: la paix est-elle possible ?

Giuseppe Cappelluti

Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/ucrania-uma-paz-possivel

Après l'échec de tous les efforts ukrainiens et la diminution de la volonté occidentale de continuer à envoyer des armes, des munitions et de l'argent à Zelensky, l'Occident commence enfin à parler de paix et de la nécessité pour l'Ukraine de céder au moins à certaines exigences russes. Mais la paix est-elle possible? Si oui, comment et quand?

Ces dernières semaines, une série d'événements ont eu lieu qui pourraient entraîner un changement décisif dans la politique adoptée jusqu'à présent par les puissances occidentales. En Pologne, en partie pour des raisons internes et en partie à cause de la forte baisse des prix du blé due à la concurrence ukrainienne, le Premier ministre Mateusz Mazowiecki a annoncé qu'il ne fournirait plus d'armement à l'Ukraine. En Slovaquie, le gouvernement de coalition de centre-droit, qui était favorable au soutien de l'Ukraine, a été battu par l'ancien Premier ministre Robert Fico, qui dirige désormais une coalition gouvernementale composée de partis de centre-gauche et de droite fermement opposés à l'implication du pays dans la guerre. Aux États-Unis, avec l'aide d'un parti républicain de plus en plus tourné vers les positions trumpiennes, le Congrès a rejeté un nouveau programme d'aide à l'Ukraine. Le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas a déplacé l'attention de l'opinion publique occidentale et non occidentale vers le Levant, tant en raison de la forte valeur des causes en jeu que du risque de dégénérescence en une grande guerre régionale, qui amènera inévitablement l'Occident à réfléchir à ses priorités, notamment dans la perspective d'une confrontation probable avec la Chine au sujet de Taïwan.

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Il s'agit d'un scénario qui est loin d'être rare dans les guerres de civilisations et qui a été bien décrit par Huntington (photo) dans son toujours pertinent Choc des civilisations. Ce type de conflit, dont l'Ukraine fait partie, se caractérise par la présence de participants au premier degré, qui sont directement impliqués dans le conflit, et de participants aux deuxième et troisième degrés, qui, d'une part, soutiennent activement l'une des deux parties et, d'autre part, tentent autant que possible d'éviter une implication directe. Ce sont les participants de deuxième et troisième degrés, et non les participants de premier degré, qui prennent les rênes du jeu, soit en limitant les ambitions des participants de premier degré ou, au contraire, en les encourageant lorsque c'est dans leur intérêt, soit en négociant entre eux pour trouver une solution pacifique au conflit.

Cette dernière option est particulièrement importante car, dans la pratique, il est très difficile de trouver un conflit de civilisations résolu directement par les acteurs du premier degré, si ce n'est par l'épuration ethnique, le génocide et l'assimilation forcée. Le conflit nord-irlandais, par exemple, a été résolu d'abord par des négociations entre le Royaume-Uni et la République d'Irlande (participants de second degré), puis par l'intervention d'une troisième puissance, les États-Unis, qui, forts de leurs liens avec les deux pays et de la présence d'une importante communauté hiberno-américaine, sont parvenus à obtenir des concessions de la part de toutes les parties au conflit. La paix de Dayton, qui a mis fin à la guerre de Bosnie, est le résultat d'une série de négociations entre un groupe de contact comprenant la France, la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne (tous des participants tiers). Les conflits gelés, quant à eux, ne résultent pas tant de désaccords entre les participants de premier degré que de l'incapacité ou du refus des participants de deuxième et troisième degrés de faire des concessions acceptables et d'imposer des renoncements aux parties qu'ils soutiennent : les cas du Kosovo, de Chypre du Nord et du Nagorno-Karabakh sont révélateurs à cet égard.

Dans la guerre en Ukraine, les acteurs de premier degré sont, d'une part, le gouvernement ukrainien et les composantes nationalistes et pro-occidentales de la société ukrainienne et, d'autre part, ses éléments pro-russes et, en particulier, les séparatistes de Crimée et du Donbass. La dispute entre les deux âmes de l'espace ukrainien [1], qui dure depuis l'indépendance et dont les racines remontent au démembrement de la Rus' de Kiev, a d'abord porté sur la Bankova, qui a vu pendant vingt ans l'alternance de présidents pro-russes et pro-occidentaux, puis le contrôle des régions pro-russes lorsque ces dernières ont pris durablement le contrôle du gouvernement ukrainien. Mais à un niveau plus élevé, on retrouve certaines puissances occidentales, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et certains pays d'Europe centrale et orientale (principalement la Pologne), et, à l'opposé, la Russie. La chronologie des événements qui ont conduit à la guerre actuelle est bien connue et dépasse le cadre de cet article. L'important est que, plus encore qu'en Irlande du Nord et en Bosnie-Herzégovine, toute tentative de médiation entre les parties respectives devra inévitablement passer par une sorte d'accord entre les participants de second rang. Les différends entre ces derniers, comme on le sait, ont joué un rôle fondamental dans le déclenchement du conflit, et il n'est un secret pour personne que le contrôle qu'ils exercent sur les participants de premier niveau est tel que toute initiative autonome de la part de ces derniers est éliminée, comme le montre l'échec des pourparlers de paix d'avril 2022.

Cela n'exclut toutefois pas la possibilité que les participants de premier et de second degré aient ici aussi des objectifs divergents. L'OTAN et donc les États-Unis soutiennent l'Ukraine à la fois pour des raisons idéalistes et parce qu'elle sert leurs objectifs stratégiques: maintenir la Russie et l'Europe occidentale à l'écart, forcer la Russie à accepter un rôle de simple puissance régionale en l'entourant de pays hostiles, et donner une leçon exemplaire à tous ceux qui voudraient contester la primauté des États-Unis à l'avenir, en particulier la Chine. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ont l'intention d'entrer en guerre contre la principale puissance nucléaire de la planète, et cela vaut également pour des pays comme la Pologne, séparés de la Russie par cinq cents ans de rivalité: la gestion de l'incident de Przewodów, potentiellement exploitable comme un casus belli pour entrer en guerre contre la Russie, en est la preuve. À cette occasion, l'Ukraine a tenté de forcer l'OTAN à intervenir directement, la seule chose qui aurait - peut-être - pu permettre de reprendre la Crimée; mais la manière dont l'incident a été géré a clairement montré que, hormis leur responsabilité, personne sur le front occidental ne cherchait un casus belli.

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De même, pour les séparatistes du Donbass, l'objectif initial n'était pas l'autonomie, mais l'indépendance. Certes, entre 2014 et 2022, les républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk ont été des États indépendants de fait, soutenus par Moscou, garant de cette indépendance ; mais pour le Kremlin, l'objectif n'était pas une nouvelle Crimée - l'importance stratégique du Donbass est risible - ou une nouvelle Transnistrie, mais un équivalent ukrainien de la République serbe de Bosnie, capable de garantir une autonomie culturelle à ses habitants et d'éviter que l'Ukraine ne devienne une tête de pont contre la Russie. Ces mêmes référendums du 11 mai 2014 n'ont jamais été reconnus par Moscou, qui s'en est servi comme d'un avertissement à Kiev pour entamer un dialogue avec ce que le gouvernement ukrainien s'obstinait à appeler des terroristes. Pour la Russie, jusqu'en 2022, le point de départ était les accords de Minsk, contestant l'indépendance et l'irrédentisme de la population du Donbass, et tant l'invasion du 24 février 2022 que l'annexion de la région en septembre suivant étaient des mesures extrêmes, prises lorsque toutes les autres options devenaient irréalisables.

L'espace ukrainien est-il sur la voie de la paix ? Oui et non. Certes, ces derniers mois, une série d'événements a révélé le caractère illusoire des objectifs des mondialistes et des néo-conservateurs. La contre-offensive de printemps tant attendue (en pratique, une véritable offensive) s'est révélée être un échec total, se soldant par la conquête de quelques petits territoires proches de la ligne de front, au prix d'énormes pertes humaines et matérielles. Tokmak, l'une des principales cibles de la contre-offensive, reste fermement aux mains des Russes, tout comme Melitopol' et Berdjansk, et selon le New York Times, qui a également fait ses calculs avant le début de l'offensive russe sur Avdeevka, à partir du 1er janvier 2023, les gains territoriaux russes l'emportent sur les pertes [2].

L'industrie de guerre occidentale, spécialisée dans la production de certains moyens de haute technologie, n'est absolument pas préparée à une guerre de haute intensité avec une puissance égale, et non seulement la quasi-totalité des pays européens, mais aussi les États-Unis eux-mêmes, sont confrontés à de graves problèmes de stockage de certains armements. Le secteur russe de l'armement, quant à lui, est non seulement resté pratiquement indemne, mais a également vu son potentiel de production augmenter et est sorti globalement plus fort du conflit, comme en témoigne la forte croissance d'un secteur auparavant négligé tel que la fabrication de drones.

En ce sens, le déclenchement de la crise de Gaza a été une nouvelle aubaine pour la Russie. Joe Biden, dans un récent discours, a lancé un nouveau paquet de soutien à l'Ukraine - plus substantiel que celui rejeté par le Congrès - et à Israël, mais son sort est loin d'être assuré, à la fois en raison de l'hostilité de l'aile trumpienne du parti républicain à l'égard de l'aide à Kiev et en raison des élections présidentielles qui ne sont pas très éloignées. La Russie ne s'est pas effondrée, malgré les prédictions, et l'indignation initiale face à l'invasion russe de l'Ukraine cède de plus en plus la place à la crainte d'une nouvelle "guerre sans fin".

De plus, même si le paquet d'aide devait être approuvé, de même que le soutien américain à l'Ukraine a affaibli Israël (en août dernier, par exemple, une livraison de balles américaines pour Israël a été détournée vers Kiev), le soutien conjoint à l'Ukraine et à Israël entraînera aussi inévitablement des sacrifices pour au moins l'une des parties, surtout dans un contexte où la confrontation entre Israël et le Hamas risque de devenir une guerre régionale majeure, dans laquelle le Hamas aura le soutien plus ou moins implicite des pays musulmans et le soutien beaucoup plus explicite de sa propre population. Le choc des civilisations que représente la guerre pour Gaza pourrait accélérer le processus de distanciation des États-Unis à l'égard de nombreux pays islamiques traditionnellement pro-occidentaux, ce qui est déjà visible dans le cas de la Turquie qui, par la bouche de son sultan, a qualifié les guérilleros du Hamas de "libérateurs et non de terroristes". Enfin, la politique de deux poids deux mesures de l'Occident à l'égard de la Russie et d'Israël constitue un argument de propagande très fort contre les États-Unis à l'égard du tiers-monde, en particulier des quelque 1,9 milliard de musulmans répartis sur toute la planète.

Cela ne signifie pas pour autant que la paix est proche. Le mandat d'arrêt lancé contre Poutine par la Cour pénale internationale est en effet une décision purement politique, qui ne sera probablement jamais mise en œuvre, mais qui n'est pas non plus anodine, puisqu'il s'agit d'envoyer un message très clair aux dirigeants occidentaux qui seraient "tentés" d'entamer un véritable processus de paix avec la Russie: Poutine est un interlocuteur indigne de tout pourparler de paix. Et le fait que l'avocat britannique Karim Khan, frère de l'ancien député conservateur Imran Ahmad, dirige le processus n'est pas exactement un détail: le Royaume-Uni, comme nous l'avons vu, est l'un des pays les plus actifs dans cette croisade anti-russe. D'autre part, non seulement la Russie - pas Poutine, mais la Russie - ne peut pas se permettre de perdre la guerre en Ukraine, car cela impliquerait d'accepter un plan de paix qui, dans la pratique, constituerait un Versailles, mais le pays peut compter sur des ressources humaines et matérielles inexploitées, qui suffiront très probablement à faire en sorte que les prochaines générations de Russes ne voient pas le tsar comme leur Hitler, mais comme leur Atatürk. Les négociations, bien qu'hors radar, sont déjà en cours ; mais bien que l'Occident puisse se permettre de subir une défaite en Ukraine sans que celle-ci ne prenne un caractère stratégique, les obstacles politiques sont encore nombreux, de sorte qu'en pratique, il pourrait falloir plusieurs années et un changement de classe dirigeante avant d'obtenir des résultats concrets.

Un autre obstacle est l'absence de médiateurs possibles. Comme l'a dit Huntington, et comme nous l'avons également vu en Irlande du Nord, "les conflits entre pays ou groupes de culture commune peuvent parfois être résolus par la médiation d'un tiers désintéressé qui appartient également à cette culture et que les parties au conflit croient capable de trouver une solution conforme à leurs propres valeurs" [3]. Cependant, contrairement aux catholiques et aux protestants d'Irlande du Nord, les deux composantes de l'espace ukrainien et leurs partisans respectifs appartiennent à des civilisations différentes, ce qui limite considérablement le nombre de médiateurs possibles. Israël, de par sa position équidistante entre la Russie et l'Ukraine - avec toutefois un léger penchant pour cette dernière en raison de son hostilité envers l'Iran, allié de Moscou -, le crédit dont il jouit aux Etats-Unis et le fait qu'il soit le seul pays occidental à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie ni envoyé d'armes à Kiev, serait peut-être le pays le plus apte à jouer le rôle de médiateur entre les deux parties. Le "modèle israélien" pour la défense de l'Ukraine implique un soutien occidental en termes de formation militaire et de fourniture d'armes comme alternative à une alliance défensive ou à une adhésion à l'OTAN, et est le fruit de discussions entre Zelensky et l'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett.

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Les discussions parallèles entre Moscou et l'ancien premier ministre israélien prévoyaient des garanties de la part de Poutine sur la vie du président et le renoncement au projet de "dénazification" du pays, se limitant à demander une Ukraine neutre qui ne puisse pas être transformée en tête de pont contre la Russie. Mais, comme Bennett l'a lui-même déclaré, les pourparlers ont été sabotés par les États-Unis et le Royaume-Uni [4].

Le discours de médiation du pape n'est pas si différent: il ne bénéficie pas d'un soutien substantiel en Occident et est considéré avec suspicion tant en Russie qu'en Ukraine. Bien qu'il ait soutenu par le passé les efforts de Poutine pour protéger les communautés chrétiennes en Syrie, le pape reste le chef de l'Église catholique, alors que la Russie est un pays orthodoxe. Les deux Églises, bien qu'essentiellement égales en termes de doctrine, ont tendance à se considérer mutuellement comme schismatiques; leurs relations ont donc souvent été tendues, et les querelles entre la primauté pétrinienne et la "vraie foi" ont peut-être été le principal motif idéologique des guerres entre la Russie et l'Occident [5], avant d'être remplacées par des questions de démocratie, de primauté des marchés sur les États-nations, de l'individu sur la communauté et des droits des LGBT.

En Ukraine, en revanche, tant le principe d'équivalence morale entre les deux belligérants, pourtant à la base de toute négociation de paix, que l'appréciation de la culture russe par le Pape sont rejetés. Il ne faut pas oublier non plus que, si en Ukraine le Pape peut compter sur un nombre raisonnable de fidèles, l'Eglise gréco-catholique ukrainienne est la plus nationaliste des institutions religieuses présentes dans le pays, et que le berceau du nationalisme ukrainien, à savoir la Galicie, est aussi la seule région où les uniates sont majoritaires ; sans compter que dans ces contextes de conflit, ainsi qu'en Pologne, en Croatie et en Irlande, le catholicisme, bien qu'universaliste, se mêle au nationalisme. Paradoxalement, c'est donc la composante catholique de l'Ukraine qui est la plus intrinsèquement hostile à la médiation du Pape.

Enfin, il y a l'obstacle du contenu des négociations de paix. A l'exclusion d'un Minsk 3 - la réintégration en Ukraine des territoires annexés par la Russie en 2022 en échange d'un statut spécial - et d'une reformulation des frontières sur la base de la ligne de front actuelle en échange de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, comme l'a proposé il y a quelques mois un haut responsable de l'Alliance, il y a en pratique deux options viables: le gel du conflit et une solution politique qui contourne les questions territoriales. Dans le premier cas, les deux pays resteraient officiellement en guerre, à l'instar des deux Corées, les sanctions anti-russes resteraient en place, bon nombre des principales questions ne seraient pas résolues et le conflit se poursuivrait peut-être, bien qu'à une intensité très faible. Dans le second cas, nous aurions le rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine, la résolution d'au moins une partie des questions en suspens entre les deux pays (par exemple, avec une sorte de "compromis" entre l'abolition ou au moins la suspension du processus d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et la mise en œuvre des garanties de sécurité occidentales), et le rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine, sur le modèle israélien mentionné ci-dessus), la levée d'au moins une partie des sanctions anti-russes et la transformation de la ligne de front du moment en une ligne de contrôle sur le modèle de la ligne séparant les territoires indien et pakistanais au Cachemire. D'autres questions, telles que celles relatives à la reconstruction de l'Ukraine et au statut des citoyens des territoires pro-russes dans l'espace ukrainien, pourraient être résolues en marge de la conférence.

Dans les deux cas, il s'agirait d'une "paix froide", même si la seconde option serait un peu plus douce et éviterait le risque d'une nouvelle guerre. L'adoption de l'un de ces deux modèles, ou peut-être d'une solution intermédiaire, dépendra à la fois de la situation sur le terrain et de l'évolution politique dans les pays occidentaux, ainsi que de la situation géopolitique mondiale. Il est probable qu'en cas de nette victoire de Trump à la prochaine élection présidentielle américaine, nous aurons d'ici quelques années un accord de paix plus proche de la deuxième option, peut-être en échange d'une réduction du soutien russe à l'Iran et d'une neutralité russe substantielle en cas de conflit entre les États-Unis et la Chine. En cas de victoire de Biden, ou si les composantes mondialistes et néoconservatrices restent fortes, nous pourrions assister, tout au plus, à un gel du conflit. Mais pour l'heure, il ne s'agit que d'hypothèses et les seules certitudes sont, d'une part, une augmentation future des pressions en faveur du dialogue avec la Russie et, d'autre part, la poursuite du conflit pendant encore au moins un an ou deux.

Notes:

[1] Pour éviter toute confusion sur les différends territoriaux et connexes et pour souligner l'origine interne du conflit en Ukraine, le terme "espace ukrainien" a été utilisé pour définir l'Ukraine dans ses frontières d'avant 2014, y compris la Crimée, et le terme "Ukraine" pour désigner les territoires sous le contrôle de Kiev.

[2] J. Holder, Who's gaining ground in Ukraine ? This year, no one, in The New York Times - Breaking News, US News, World News and Videos (nytimes.com)

[3] S.P. Huntington, Lo Scontro di Civiltà e il Nuovo Ordine Mondiale, Garzanti, Milan 1997, p. 437.

[4] Editor, Bennett : When the US and GB blow up the Moscow-Kiev Agreement, in Small Notes.

[5] Pensez, à cet égard, à la campagne des Chevaliers Teutoniques contre la République de Novgorod, aux guerres entre la Russie et la Pologne-Lituanie aux XVIe et XVIIe siècles et à la question de l'uniate dans les territoires de la Rus' kiévienne conquis par la Pologne et la Lituanie à partir du XIVe siècle.

 

dimanche, 19 novembre 2023

La revue de presse de CD - 19 novembre 2023

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La revue de presse de CD

19 novembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Le Moyen-Orient est plus calme aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été au cours des deux dernières décennies. »

Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, le 29 septembre 2023)

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NOUVELLE GUERRE MONDIALE

De l'islam à l'islamo-gauchisme : la France prise à son propre piège

Par Gilles Kepel. « La razia », pour les Islamistes, c’est quelque chose de très important qui annonce le début de la conquête totale d’un endroit, d’un pays, du monde ; pour les Juifs, la « Shoah ». Pour le spécialiste du monde arabe qu’est Gilles Kepel, c’est ainsi que l’on peut expliquer le 7 octobre 2023. Dans cet entretien (vidéo) de l’émission « Ligne droite » avec Régis Le Sommier d’Omerta, l’universitaire dont la chaire vient d’être supprimée pour la remplacer par les nouveaux destructeurs de savoir wokistes, on approche au plus près du « pourquoi » et du « comment », « au cœur de la complexité » selon Kepel, de ce qui se passe dans cet affrontement entre Palestiniens et Israéliens. Il faut absolument lire son dernier ouvrage et comment il a découvert l’islam, l’islamisme et son univers.

LIRE : Prophète en son pays, par Gilles Kepel. Éditions de l’Observatoire, 2023.

Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=1E2c48234y4

Gideon Levy, éditorialiste à Haaretz, grand quotidien de gauche en Israël dévoile la psychose nationale

« La société israélienne s’est enfermée derrière des boucliers, des murs, non seulement physiques mais aussi mentaux. Je vais simplement énoncer les trois principes (Israël peuple élu, la victimisation des Israéliens, la déshumanisation des Palestiniens) qui nous permettent, à nous Israëliens, de vivre avec cette réalité brutale :

  1. 1) La plupart, sinon tous les Israëliens, croient profondément que nous sommes le peuple élu. Et si nous sommes le peuple élu, nous avons le droit de faire ce que nous voulons !
  2. 2) Il n’y a jamais eu dans l’Histoire une occupation où l’occupant se présentait comme la victime. Non seulement la victime, mais la seule victime ! Cela permet également à tout Israélien de vivre en paix parce que nous sommes les victimes !
  3. 3) Mais le troisième ensemble de valeurs est le plus dangereux. C’est la déshumanisation systémique des Palestiniens, qui nous permet à nous, Israëliens, de vivre en paix avec tout, car s’ils ne sont pas des êtres humains comme nous, alors il n’y a pas vraiment de question de droits de l’homme ! »

brunobertez.com

https://brunobertez.com/2023/11/10/gideon-levy-editoriali...

Israël a menti au sujet du 7 octobre

Attention, si cet article de par Indrajit Samarajiva cite essentiellement des sources israéliennes, l’émotion et les qualificatifs de son auteur le discrédite sur la forme, peut-être pas sur le fond. À lire donc avec mesure et discernement.

« Les affirmations d’Israël concernant le 7 octobre sont des mensonges. Tous les bébés décapités, les viols, les tortures et même les civils pris pour cible sont des mensonges. Ce sont les mêmes mensonges que ceux utilisés pour réprimer les rébellions d’esclaves et les mouvements anticoloniaux. Ils traitent les indigènes de sauvages pour mieux les massacrer. Israël a menti pour créer une propagande d’atrocités, et le monde occidental l’a allègrement diffusée. Ensemble, ils ont fait tout ce dont ils accusent le Hamas, et même pire. Chaque accusation est en réalité un aveu. Ce qui est amusant, c’est que les Israéliens publient la vérité – dans les médias hébraïques et les statistiques gouvernementales. Ce n’est qu’une fois que les médias occidentaux ont publié les titres génocidaires que cela n’a plus d’importance. Le génocide a déjà été déclenché. La vérité éclate au grand jour et figurera dans les livres d’histoire, mais Israël s’en moque. Ils prennent la terre et tuent les gens maintenant, ce qui a toujours été le but de la colonisation. Le fait est que le déluge d’Al Aqsa perpétré par le Hamas et consorts était une attaque légitime contre une armée d’occupation. Tout le monde est censé les condamner scrupuleusement, mais pour quelle raison ? S’évader d’un camp de concentration et frapper les gardes ? Loin de viser des civils, le déluge d’Al Aqsa a frappé des cibles militaires. Un grand nombre de civils tués l’ont été en fait par Israël, dans sa réaction sauvage et incompétente. Tout cela a été admis par Israël, comme vous le verrez ci-dessous (ou simplement en regardant autour de vous). Pour dissimuler son incompétence en matière de violence, Israël a diffusé des mensonges éhontés tels que ‘’bébés décapités’’ et ‘’esclaves violées’’ à l’intention du public occidental, qui a été conditionné depuis longtemps à haïr les musulmans comme il haïssait les Amérindiens et tous ceux qu’il génocidait auparavant. Mais si l’on consulte la presse israélienne et les rapports du gouvernement, on s’aperçoit qu’il y a des fuites de vérité. Un grand nombre des personnes tuées lors du déluge d’Al Aqsa étaient des militaires, et un grand nombre de civils ont été tués par l’armée israélienne elle-même. Je peux donc m’appuyer presque exclusivement sur des sources israéliennes. Ils ne se soucient pas vraiment de ce que vous savez, ils se soucient des faits sur le terrain. Le génocide a déjà été déclenché et ils étendent déjà leur colonisation de la Palestine, ce qui était le but recherché depuis le début. »

indi.ca

https://reseauinternational.net/israel-a-menti-au-sujet-d...

Israël a favorisé la création du Hamas pour affaiblir les espoirs d’un État palestinien

Israël a une longue histoire de soutien au Hamas tout en le désignant comme terroriste afin de maintenir un contrôle étroit sur Gaza. Extrait de l’interview de Tareq Baconi, analyste et écrivain palestinien, président du conseil d’administration d’Al-Shabaka : The Palestinian Policy Network et ancien analyste principal de l’International Crisis Group sur Israël-Palestine. L’article qu’il a récemment publié dans la New York Review s’intitule « Gaza Without Pretenses » (Gaza sans prétention). Il est l’auteur du livre « Hamas Contained :The Rise and Pacification of Palestinian Resistance »

« Les dirigeants mondiaux, et en particulier les États-Unis et l’administration Biden, doivent comprendre qu’il ne s’agit pas d’une riposte d’Israël contre le Hamas. Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est l’effort d’Israël de poursuivre une campagne de nettoyage ethnique et de continuer la Nakba, qui a commencé en 1948 et qui s’est poursuivie depuis par à-coups ici et là. Nous assistons à une rupture massive dans l’épuration ethnique quotidienne que les autorités israéliennes mettent en œuvre contre les Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ainsi que dans la bande de Gaza. Et maintenant, nous voyons cette rupture faire passer la campagne de nettoyage ethnique d’une base quotidienne continue à une tentative nettement plus ciblée de se débarrasser de millions de Palestiniens. Nous devons désamorcer la situation et veiller à ce que l’aide humanitaire parvienne dans la bande de Gaza, car elle a un impact sur la population civile de Gaza. C’est un premier pas. L’étape suivante doit être la reconnaissance du fait qu’Israël est un régime d’apartheid qui maintient un système de domination contre des millions de Palestiniens. C’est la seule puissance souveraine sur la terre de la Palestine historique, et elle n’accorde des droits qu’aux citoyens juifs israéliens, et non aux Palestiniens. Ce qui s’est passé le 7 octobre témoigne du fait que cette réalité ne peut plus durer. Et cela a renversé l’hypothèse que l’administration américaine et les puissances régionales ont toujours eue, à savoir qu’Israël peut continuer à agir en toute impunité, sans aucun coût pour ses citoyens. Et je crois que nous ne pouvons plus revenir à ce paradigme. »

Truthout

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La prochaine mauvaise surprise d'Israël viendra de Cisjordanie

Dans ce texte, le journaliste Gideon Levy (photo) se préoccupe de l'explosion à venir en Cisjordanie, en se demandant combien de temps encore les Palestiniens peuvent-ils supporter les exactions de l'occupant ? La prochaine surprise ne sera pas une surprise. Elle sera peut-être moins meurtrière que la précédente, le 7 octobre, mais son prix sera élevé. Lorsqu'elle nous tombera dessus, nous laissant abasourdis par la brutalité de l'ennemi, personne ne pourra prétendre qu'il ne savait pas qu'elle allait arriver. L'armée ne pourra pas le faire, parce qu'elle a constamment lancé des avertissements, mais n'a pas bougé le petit doigt pour l'empêcher. La responsabilité des forces de défense israéliennes sera donc tout aussi grande que lors du massacre dans le sud, et tout aussi importante que celle des colons et des politiciens qui les empêchent prétendument d'agir. La prochaine cocotte-minute qui va nous exploser à la figure est en train de bouillir en Cisjordanie. L'FDI (Force de Défense d'Israël) le sait ; ses commandants ne cessent de nous mettre en garde à ce sujet. Il s'agit d'avertissements hypocrites et moralisateurs destinés à couvrir les arrières de l'armée. Ces avertissements sont éhontés, car les FDI, avec leurs propres mains et leurs propres soldats, attisent le feu tout autant que les colons. Prétendre que nous pourrions nous retrouver à nous battre sur un autre front uniquement à cause des colons est un manque de sincérité et de duplicité. Si les FDI l'avaient voulu, elles auraient pu agir immédiatement pour apaiser les tensions. Si elle l'avait voulu, elle aurait agi contre les colons, comme une armée normale est tenue de le faire à l'égard des milices locales et des groupes armés. Les colons font partie des ennemis d'Israël en Cisjordanie, et l'armée israélienne ne fait rien pour les arrêter. Ses soldats participent activement aux pogroms, abusant honteusement des résidents - les photographiant et les humiliant, les tuant et les arrêtant, détruisant les mémoriaux, comme celui de Yasser Arafat à Tulkarm, et arrachant des milliers de personnes à leur lit. Tout cela jette de l'huile sur le feu et fait monter la tension. Des soldats revanchards, envieux de leurs compatriotes de Gaza, se déchaînent dans les territoires occupés, le doigt léger et enthousiaste sur la gâchette. Près de 200 Palestiniens y ont été tués depuis le début de la guerre, et personne ne les arrête. Aucun commandant régional, commandant de division ou commandant sur le terrain n'arrête le déchaînement. Il est difficile de croire qu'ils sont également paralysés par la peur des colons. Après tout, ils sont considérés comme courageux. Les colons sont en extase. L'odeur du sang et de la destruction qui monte de Gaza les incite à se déchaîner comme jamais auparavant. Plus besoin de contes de fées sur les loups solitaires ou les mauvaises graines. L'entreprise de colonisation, avec son cortège de fonctionnaires politiques et de financements, ne se bat pas contre les pogroms qui en émanent. La guerre est leur jour de paie, leur grande chance. Sous le couvert de la guerre et de la brutalité du Hamas, ils ont saisi l'occasion de chasser autant de Palestiniens que possible de leurs villages - en particulier les plus pauvres et les plus petits - avant la grande expulsion qui aura lieu après la prochaine guerre, ou celle qui suivra.

Haaretz

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Ukraine, Israël : L’explosion du vieux monde ?

Entretien avec Caroline Galactéros (photo). Les mois défilent et le monde s’embrase devant un Occident à la dérive. La guerre en Ukraine, lancée en 2014 et mise en lumière le 24 février 2022 à l’occasion de l’entrée des troupes russes dans le pays, a ouvert une séquence chaotique où les pays qui servaient naguère de repère montrent à chaque occasion leur inconséquence. À l’est, les avancées de l’OTAN toujours plus près de Moscou n’avaient qu’une issue possible face à cet élan : une réponse dure de la Russie, soucieuse de mettre dans le même temps un terme aux vexations à l’égard des populations du Donbass. Dans cette séquence, les pays européens ont inexorablement emboîté le pas aux États-Unis dans une dynamique quasi suicidaire qui met à mal leur économie et leur crédibilité, sous l’impulsion d’une Ursula von der Leyen totalement hors de contrôle depuis la séquence du Covid-19. Comme l’avaient prévu les spécialistes indépendants, l’Ukraine est désormais à genou, dépeuplée de ses hommes hachés par des combats auxquels la propagande médiatique occidentales les a contraints. Face à ce bourbier, la résurgence du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine arrive à point nommé pour Washington qui, non sans cynisme, bascule d’un théâtre de guerre à l’autre comme si la défaite ukrainienne ne lui incombait pas. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël, la riposte de Tel-Aviv frappe les habitants de Gaza sans discontinuer. Sidéré par un terrorisme de la pensée imposé par un complexe politico-intellectuel, l’Occident déroule sa lecture erronée de la situation et l’Europe brille par son absence. La France, elle, semble désormais avoir été dépossédée de sa voix (et de sa voie) singulières. Vidéo.

TVLibertés

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Le retour en boomerang du « Chaos constructif » de Zbigniew Brzezinski

Par Patricia Lalonde, Vice-présidente de Geopragma. « Nous sommes évidemment tous solidaires des victimes des atrocités commises par le Hamas en Israël, tous sidérés par l’aveuglement des services de sécurités israéliens et par les actes de barbarie inouïe. Comment cela a-t-il pu arriver ? Malheureusement à cause de la stratégie diabolique des Occidentaux, les Etats-Unis en tête, au Proche et au Moyen-Orient. Les Occidentaux n’ont appris aucune leçon du 11 septembre. L’alliance avec les groupes islamistes pour ‘’contenir la Russie’’ comme cela a été fait lors de l’invasion soviétique en Afghanistan, a conduit à la création de Ben Laden et d’El Qaida et puis au 11 Septembre. Devant la sidération, certains ont même accusé les Iraniens… Tout aveuglés dans leurs certitudes, nos gouvernements ont continué à soutenir les mêmes groupes, liés aux Frères Musulmans à travers la promotion des Printemps arabes. Il fallait éliminer, au nom de la démocratie, et des droits de l’homme, les dirigeants arabes laïcs et dérouler le tapis rouge aux Frères Musulmans islamistes. En effet, après la création de l’Etat d’Israël, la volonté d’émancipation des peuples arabes s’était appuyée sur un ‘’panarabisme laïc’’, nationaliste, qui ne rassurait pas les Israéliens. Le choix d’Israël et des États-Unis et par soumission des Européens, de fragiliser voire d’éliminer tous les autocrates arabes, les ont conduits à préférer les islamistes et donc en Palestine, l’appui au Hamas plutôt qu’à l’Autorité Palestinienne. Depuis 2011, toute ONG travaillant dans l’entourage de cette Autorité Palestinienne se retrouvait systématiquement sous les accusations de la droite israélienne… Le calcul étant qu’il serait plus facile de venir à bout de ces islamistes que d’établir des pourparlers avec une autorité arabe forte sur une éventuelle solution à deux états, dont les extrémistes israéliens ne voulaient à aucun prix. Cette alliance avec les Frères Musulmans ainsi que nos excellentes relations avec le Qatar, financier de tous ces groupes, nous ont aveuglés, la corruption aidant, sur le véritable dessein de ces groupes. »

geopragma.fr

https://geopragma.fr/le-retour-en-boomerang-du-chaos-cons...

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Randa Kassis : « La France a soutenu les islamistes en Syrie »

Entretien avec Randa Kassis (photo), femme politique franco-syrienne laïque, figure de l’opposition et spécialiste de la région. Elle évoque, de l’intérieur, la guerre Hamas/Israël, la situation au proche Orient, la guerre civile 10 ans après, le retour de la menace djihadiste, et l’aide de la France aux islamistes en Syrie. On y apprend beaucoup d’éléments dont nos médias ne parlent pas…

Comprendre le Chaos syrien : Des révolutions arabes au jihad mondial, par Randa Kassis et Alexandre Del Valle. L’Artilleur, 2016.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/14/226717/randa-kassi...

Vu du Droit : les vidéos en retard

Deux vidéos donc.

Par ordre chronologique, La vidéo numéro 63 avec un texte de présentation de Régis de Castelnau qui précède les précieuses explications d’Hervé Carresse ; « L’affrontement mondial qu’il n’est peut-être pas possible de déjà qualifier de troisième guerre mondiale connaît deux théâtres majeurs. L’ukrainien et l’israélo-palestinien, le second occupant une place considérable dans la communication mondiale. Pour ceux qui disent ne pas comprendre pourquoi le massacre de Gaza à tant d’importance alors qu’il existe plusieurs endroits du monde plus meurtrier, il existe une réponse très simple. Sur le petit territoire de la Palestine, se joue une partie dont l’enjeu est celui de savoir si l’hégémonie occidentale pourra continuer à s’imposer par la violence. Cela dépasse les peuples Israéliens et palestiniens, qui sont et seront les premières victimes. Sachant que ce sont les Palestiniens qui payent depuis longtemps le plus lourd tribut. Nous revenons dans notre vidéo hebdomadaire sur l’aspect militaire des deux conflits. » Au sommaire de ce numéro très complet et précis. Introduction. I) Quid de la situation en Palestine - Israël ? 8:15 ; II) Ukraine. Quid des centres de gravité des belligérants ? 44:00 ; III) Quid de la désinformation ? 1:10:38 (avec un passage étonnant et révélateur sur la désinformation pratiquée par les néocons, la secte Kagan  et les protestants néo-évangélistes).

Vidéo n° 64. « Si les combats se poursuivent sur le terrain en Ukraine, il semble bien que l’on soit un tournant de cette guerre. Les dissensions au sein de l’appareil de direction de l’État ukrainien apparaissent désormais clairement d’autant qu’elles vont jusqu’au meurtre. L’Occident essaie de pousser Zelinsky à la négociation ce qu’il refuse. Va-t-il être débarqué au profit de son chef d’état-major ? En tout cas pour négocier il faut être deux, et manifestement ce n’est pas l’intention des Russes. Pour eux toute négociation consistera à imposer leurs conditions. Au Moyen-Orient, le massacre infligé par Israël à la population civile de Gaza se poursuit dans un rapport de force international de plus en plus délicat pour l’État hébreu et son soutien inconditionnel les États-Unis. L’armée israélienne est entrée dans Gaza, et l’affrontement se poursuit par des combats au sol. Ou l’IDF a une supériorité écrasante mais est face à un adversaire décidé à se battre. » Au sommaire. Introduction ; I) Quid de la situation en Palestine - Israël ? Avec une mise en avant de deux craintes : transformer Gaza en territoire israélien jusqu’à l’Égypte et les problèmes internes en Cisjordanie et aussi la problématique des tunnels, problème atypique 12:58 ; II) Ukraine. Quid de la situation de l’environnement politique ? Avec le problème des Soyouz russes qui nous envoyaient nos satellites et qui le seront dorénavant par… Elon Musk !, Sans oublier le colis piégé qui a tué l’adjoint du ministre des Armées ukrainienne 45:48 ; III) Ukraine. Quid du front maritime ? Avec une très nette baisse des attaques ukrainiennes contre la Crimée et la Mer noire 58:45 ; IV) Ukraine. Quid de la situation du front terrestre ? Et la baisse drastique de l’aide militaire européenne et l’état stationnaire de la « contre-attaque » ukrainienne 1:00:45 ; V) Quid de la désinformation ? La désinformation, avec ses « experts télévisés » qui ne font que déshonorer l’information des chaînes d’informations en ligne, et, heureusement, plusieurs sites et médias en ligne intéressants 1:05:17

Vu du Droit

https://www.vududroit.com/2023/11/chaine-youtube-vududroi...

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AFRIQUE

Minéraux critiques : l’Angola, nouveau gardien de la transition énergétique ?

L’Angola, souvent éclipsée sur la scène mondiale par des géants pétroliers, est sur le point d’entrer sous les projecteurs pour une raison distincte et impérative, les minéraux critiques (MC). Ces composants élémentaires sont le moteur silencieux derrière la révolution de l’énergie propre qui balaye le globe, et l’Angola est richement doté de ces trésors souterrains. Avec des éléments comme le néodyme et le praséodyme, qui sont cruciaux pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques, l’Angola se positionne comme un acteur clé dans la course mondiale pour sécuriser l’accès à ces ressources essentielles. Or, l’Angola possède 36 des 51 minéraux critiques au monde. L’Afrique est une corne d’abondance de ressources naturelles, et parmi elles, les MC détiennent une promesse exceptionnelle pour propulser le continent sur la scène mondiale comme un fournisseur indispensable. La quête mondiale pour ces minéraux a intensifié la géopolitique des ressources, mettant en lumière l’importance stratégique de l’Angola dans ce nouvel ordre énergétique. En tant que pays, l’Angola représente un microcosme de l’immense potentiel de l’Afrique à contribuer significativement à la transition énergétique mondiale, un potentiel qui, jusqu’à présent, reste largement inexploré et inutilisé. Alors que les nations du monde entier se précipitent pour sécuriser leur part du gâteau minéral, l’Angola se prépare à jouer un rôle de premier plan dans la fourniture de ces minéraux critiques. Les ramifications de cette position ne sont pas seulement importantes pour l’Angola, mais résonnent à travers le continent africain et au-delà, offrant une perspective fascinante sur la manière dont les ressources naturelles peuvent façonner l’avenir énergétique du monde. Dans ce contexte, notre exploration de l’Angola en tant que fournisseur émergent de minéraux critiques ouvre une fenêtre sur l’intersection entre la richesse minérale, le développement durable et la géopolitique mondiale.

geopolitique-profonde.com

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ARMÉNIE

Les guerres du Haut Karabagh

Les bons livres sont rares, et les ouvrages clairs et concis le sont plus encore. L’opuscule de Jean-Marie Lorgé possède ces deux qualités. Pour comprendre ce conflit tragique, il convient de connaître la vision de l’échiquier international d’Erdogan, telle que l’auteur la décrit. Et nous pouvons lui faire confiance. Erdogan ancre la Turquie dans deux socles : « Patrie bleue » et « Panturquisme ». « La Patrie bleue » est une sorte de patriotisme gazier et pétrolier visant à prendre le contrôle du sud et de l’est de la mer Méditerranée et de ses ressources. Voilà qui devrait mettre l’Europe sur le qui-vive. Le pendant de cette « Patrie bleue », c’est la réalisation du grand dessein d’Enver Pacha : la coalition des régions turcophones du Bosphore aux monts Altaï, sous le leadership de la Turquie. L’Azerbaïdjan, pays à majorité musulmane, ethniquement, culturellement et linguistiquement le plus proche de la Turquie constitue le deuxième maillon de cette chaîne pontique : de la Turquie à la Kirghizie en passant par l’Azerbaïdjan, la Turkménie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. La première guerre du Haut Karabakh (1990) l’oppose à l’Azerbaïdjan. La seconde (2020) voit l’entrée en jeu de la Turquie. Son appui sans faille pour l’Azerbaïdjan s’inscrit dans cette politique d’Ankara. À cela s’ajoute, ce que personne n’ose dire, la haine séculaire de l’islam pour les chrétiens.

LIRE : Les guerres du Haut Karabagh, par Jean-Marie Lorgé. Éditions Baudelaire, 2021.

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BELGIQUE

« La Flandre aux Flamands » : le Vlaams Belang a tenu congrès contre l’immigration [Vidéo]

Ayant pour objectif une « Flandre flamande », le congrès organisé le week-end dernier par le Vlaams Belang a été l’occasion pour le parti nationaliste de proposer un plan en 100 points pour lutter contre l’immigration, incluant des mesures strictes sur le regroupement familial, sur les critères de nationalité et sur les expulsions. Dans l’optique des prochaines élections fédérales et régionales qui auront lieu en Belgique en juin 2024, les nationalistes flamands du Vlaams Belang mènent campagne tambour battant. Pour cela, le parti politique a organisé depuis le printemps dernier une série de trois congrès. Vidéo.

breizh-info.com/

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CHINE

La Chine veut s'approprier le futur marché des robots humanoïdes

Selon le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information, les robots humanoïdes « changeront profondément les modes de production et les modes de vie de l’humanité ». Aussi l'Empire du Milieu a-t-il prévu de dominer le marché dans les prochaines années. À partir de 2025, la Chine prévoit de s’organiser pour produire massivement ce type de robots aux traits humains, de sorte qu'elle puisse être le leader du marché d'ici à 2027. Comme le rapporte Le Figaro, « la stratégie vise pour l’essentiel à bâtir un écosystème industriel de taille, comprenant deux à trois géants internationaux, un tissu résistant de petites et moyennes entreprises, ainsi que deux ou trois clusters sur le territoire chinois ». Évidemment, il faudra pour cela passer par l'acquisition massive de composants électroniques. Plus tôt dans l'année, la société chinoise Unitree dévoilait un robot-chien fonctionnant grâce à l'IA, capable de parler. Un peu plus tard, la firme créait un nouveau robot humanoïde « H1 », le présentant comme le « robot polyvalent, le plus puissant du monde ». Sans surprise, tous ces projets s'inscrivent dans la guerre économique que la Chine mène contre les États-Unis. Elle ne s'en cache pas et vise la place de numéro un mondial d'ici à 2049, notamment grâce aux marchés technologiques.

francesoir.fr

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Il n'y a pas une once de complotisme dans le film « Sound of Freedom »

Le trafic sexuel des enfants est l'un des commerces les plus lucratifs, les tout jeunes garçons et filles pouvant être vendus un grand nombre de fois. Et il y a de la demande, à l'image de cet ancien professeur de français à Singapour condamné le 7 novembre à Paris à vingt ans de réclusion criminelle. De 2014 à 2017, l'homme de 56 ans avait violé 25 enfants malaisiens. Il documentait ses actes. « On visionne des contenus pédocriminels tous les jours, mais ceux-là étaient particulièrement écœurants », confia la PJ au tribunal. « Sound of Freedom » (Le son de la liberté) montre cette réalité et la caméra d'Alejandro Monteverde le fait pudiquement, ce qui permet à tous les publics d'aller voir ce film sorti mercredi en France. De petits innocents sont volés à des familles pauvres du Sud pour être convoyés jusqu'à leur lieu de torture, en l'espèce une île paradisiaque des Antilles. Ignorant la ruse des réseaux prédateurs, des parents se laissent piéger. « Sound of Freedom » est projeté dans 215 salles dont 3 à Paris. Dans la capitale, 2 se sont désistées au dernier moment. Pourtant, juste avant la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants et la journée internationale des droits de l'enfant (19 et 20 novembre), un tel film aurait dû recevoir un accueil favorable unanime. Or, c'est l'inverse qui s'est produit. La plupart des critiques l'ont assassiné, parfois sans même l'avoir vu. La raison en est que « Sound of Freedom » est porté aux États-Unis par les adeptes de la mouvance QAnon qui, note Marianne, voit dans ce film « une de leur croyance, selon laquelle (…) une élite mondiale abuserait d'enfants et organiserait des rites sataniques en vue de les sacrifier », le but étant de se procurer l'adrénochrome, élixir de jouvence fabriqué grâce au sang des victimes capturées. Le problème, c'est que le film ne parle pas du tout de ça.

laselectiondujour.com

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Techno-junkie. De la production à l’auto-injection d’œstrogènes

Sortons du cyberespace et des « ressentis de micro-agressions » pour revenir au fondement matériel de la transition hormonale féminisante : d’où viennent les hormones nécessaires, où sont-elles produites, par qui et à la suite de quelle histoire techno-scientifique ? On ne choisit pas ses sujets d’enquête, c’est eux qui vous choisissent et qui s’imposent à vous, forts des préoccupations et des circonstances d’une société donnée. Ainsi, que l’on anime une causerie sur l’énergie (nucléaire, éoliennes, etc.), ou sur l’école numérique, nous voyons de suspicieux inspecteurs venir superviser nos réunions (s’ils n’ont pu les empêcher), afin de surprendre et de dénoncer tout propos « phobique » envers les « minorités de genre ». C’est-à-dire tout propos discutant ou contredisant la dogmatique queer sur le sujet. Ayant été l’objet d’une telle inspection au moment où un « site autonome » publiait un guide d’auto-injection d’œstrogènes, cependant que Le Monde critiquait sur trois pages « un système de soins qui ostracise les personnes transgenres » (1/11/2023), Renaud Garcia a voulu en avoir le cœur net. On ne s’attendait pas à remonter aux laboratoires de biologie du IIIe Reich, ni aux fabuleux chiffres d’affaires aujourd’hui générés par ce secteur techno-industriel en pleine expansion…

piecesetmaindoeuvre.com

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« Dans certains romans noirs romantiques, on trouve des êtres merveilleux, des anges qui n’ont pas de sexe mais qui ont un genre », explique le linguiste François Rastier

Linguiste renommé, spécialiste de la sémantique des textes, François Rastier s’est penché dans son livre « Petite mystique du genre », sur la thématique du genre parce que, dit-il, elle s’est imposée d’elle-même au monde de la recherche. Interview.

Petite mystique du genre, par François Rastier. Éditions Intervalles, 2023.

francetvinfo.fr

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Carnac nominé… au Prix de la France moche 2023

Comme chaque année, l’association Paysages de France a proposé à ses adhérents de photographier un lieu qu’ils trouvaient « moche » dans leur environnement. Ce qu’ils n’ont pas manqué de faire. Les photos ont été triées, regardées, analysées et, ça y est, les choix ont été faits.… Et Carnac a retenu l’attention. Voici donc le palmarès 2023 des Prix de la France moche.

  • Catégorie « Tripotée d’enseignes, et sans concession » : zone commerciale du Pré-Droué à Chavelot (Vosges). On frôle l’abus d’excès avec ces bannières à bannir.
  • Prix Obélix 2.0 : alignements du Ménec à Carnac (Morbihan). Enfin, on a droit à un bel alignement bien rectiligne, avec des menhirs parfaitement identiques, sans aucune végétation pour les dissimuler. Merci !
  • Catégorie « Foire à l’enseigne » : entrée de ville de Honfleur (Calvados). Bâches, panneaux, bannières, totems, drapeaux, faites votre choix, toutes les enseignes en promotion !
  • Catégorie « Mise en valeur du patrimoine » : place des Vosges (Paris). De l’utilité des travaux sur monuments historiques pour pouvoir installer des bâches publicitaires gigantesques… Dommage qu’ici, la vue sur la pub soit gâchée par un arbre… « Les maires des quatre communes concernées ont été informés il y a quelques jours.» Pas sûr qu’ils apprécient cette distinction. Il ne s’agit pourtant en aucun cas pour notre association de stigmatiser telle ou telle commune, mais bien de mettre en évidence des atteintes à nos paysages. Mais pas d’inquiétude : dans la plupart des cas, le maire peut remédier simplement à ce qui dénature ces paysages du quotidien : en instaurant ou modifiant un règlement local de publicité (RLP), en utilisant son pouvoir de police pour faire respecter le Code de l’environnement ou le RLP, en refusant l’installation de publicités monumentales et, bien sûr, en prenant systématiquement en compte le paysage lors de tout aménagement. Gageons que ces prix 2023 continueront d’ouvrir les yeux de ceux et celles qui semblent se voiler la face au nom du progrès et de la modernité devant des zones commerciales tentaculaires, des rues saturées de panneaux publicitaires ou une bétonisation galopante… « Pour ne pas s’habituer à la laideur » indique Paysages de France dans un communiqué.

Paysages de France.org

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Société. Qu’est-ce que le « monk mode », cette tendance visant à améliorer sa vie ?

La tendance actuelle du « monk mode », popularisée sur les réseaux sociaux, encourage une vie proche de celle des moines, visant la productivité à travers la désintoxication numérique, l’autodiscipline, l’optimisation du travail et un mode de vie axé sur la concentration et la santé. Présentation d’un phénomène qui s’apparente surtout à un retour du bon sens. Sur Twitter, YouTube ou encore Instagram, on ne compte plus les publications et contenus sponsorisés (autrement dit « publicitaires ») visant à promouvoir des formations dédiées à la motivation ou à une organisation plus efficace de son emploi du temps. Des contenus parfois fantasques mais se basant bien souvent sur le simple bon sens et une certaine rigueur, deux notions toutefois inconnues chez bon nombre de nos contemporains.». Se traduisant littéralement par « mode moine », ce style de vie en vogue aurait pour objectif de permettre à celui qui l’applique de travailler plus efficacement. Et, qui dit vie monacale, dit quotidien sans distraction afin de se concentrer sur l’essentiel. Comment pourrait donc se matérialiser la journée d’un individu ayant adopté ce « monk mode » ? Réponse et vidéos.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/12/226555/monk-mode/

DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Le déclin de l'Occident est-il inéluctable ? (Israël-Palestine, Ukraine, Covid19)

Slobodan Despot est un éditeur et écrivain suisse d'origine serbe. Il est le cofondateur et le directeur de l'Antipresse et des éditions Xenia à Sion. Il a publié deux romans (« Le Miel » et « Le Rayon bleu ») chez Gallimard.  Il faut s’abonner et lire l'Antipresse (https://antipresse.net/), certainement la meilleure revue hebdomadaire de réflexion et de combat idéologique, « journal de bord de l’actualité », selon Despot. Au sommaire : 00:00 Intro ; 01:46 Traducteur et éditeur ; 03:19 Les éditions Xenia ; 05:28 L'Antipresse, chronique des événements ; 09:08 Ni à droite, ni à gauche ; 12:36 La Serbie et Srebrenica ; 17:00 Le conflit israélo-palestinien ; 21:25 Nord Stream et guerre en Ukraine ; 28:44 Une époque métaphysique ; 32:18 Israël, extrémisme d'État et financement du Hamas ; 39:16 Occident, totalitarisme (Zinoviev) ; 44:59 Fact-checkeurs et débilocratie ; 51:48 IA et « secte numérique » ; 1:01:01 Un Occident « anti-humaniste »?; 1:08:03 Tolkien et Harry Potter ; 1:12:37 Vers un renouveau spirituel? ; 1:14:46 La Suisse ; 1:20:23 Le « repli » communautaire ; 1:24:57 Europe, nazisme et transhumanisme ; 1:40:56 La « dystopie covidienne » ; 1:47:36 Vers un réveil européen?; 1:57:09 Carte blanche - la puissance de la littérature.

Anti | thèse

https://www.youtube.com/watch?v=aQom6rQMrqs

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Un grand reporter créé le malaise sur LCI en démontant la propagande israélienne

Gallagher Fenwick (photo) est grand reporter. Il a notamment dirigé la rédaction anglophone de France 24. Il a été correspondant à Jérusalem de 2010 à 2015, où il est interrompu par « une ou plusieurs roquettes M75 capables d'atteindre Tel Aviv » lancées à « quelques mètres de lui » durant une émission en direct. En août 2022 il rejoint l'équipe de Thomas Snegaroff sur France 5. Gallagher Fenwick reverse les droits de son livre, « Volodymyr Zelensky, L’Ukraine dans le sang » au Mouvement interculturel France-Ukraine. Il commente une scène filmée par l’armée israélienne, document repris par la plupart des médias français d’information, voulant démontrer qu’un hôpital pédiatrique sert de base militaire au Hamas. Un excellent cours de réinformation face à la propagande de guerre.

Break News TV

https://www.youtube.com/watch?v=6qZWWDioS_E

Les médecins de plateau sur la sellette

Émission du 13 novembre 2023. Rouages essentiels d'un système véreux, l'enfumage de la population qu'il produisent (agnotologie ou fabrique de l'ignorance) repose à parts égales sur leurs épaules et sur celles des journalistes qui ne font plus leur métier. Notamment une certaine Karine Lacombe, reine de la dénonciation et de « l’enfumage de haut niveau » des plateaux télé au moment du Covid. De la corruption systémique de l’Ordre des médecins…

LIRE : Covid-19. Guerre ouverte contre les peuples, d’Eusèbe Rioché. Éditions M Pietteur, 2023.

@JeanDominiqueMichel

https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/les-m%C3%A9deci...

L’OMS hypocondriaque ou paranoïaque ? Questions à Pierre Chaillot sur fond d’escroquerie aux catégories révélées

Pierre Chaillot du site Décoder l’éco a publié un livre à succès : Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels. Il a aussi fait un tour de France en organisant des conférences afin d’aller au contact de ses lecteurs et expliquer les chiffres. Utilisant une approche grand public d’un système fort complexe, ses explications ont été vues et entendues par des milliers de personnes. « La statistique crée la maladie d'une certaine manière, à partir du moment où on a décidé d'enregistrer les gens d'une certaine manière dans la case Covid-19, on a créé un phénomène qui s'est appelé la crise Covid-19. » Ses décryptages font de lui un statisticien influent. Il vient de mettre en ligne deux vidéos sur l’escroquerie de comptage démasquée et la codification ou classification des maladies préconisées à l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Dans ce debriefing, avec une certaine touche d’humour, il vient expliquer ces escroqueries tout en rappelant qu’en 2021, France-Soir avait publié une tribune Covid-19 (diagnostics, traitements, vaccins) : panorama d’une escroquerie. Pierre décrypte la classification des maladies à l'OMS qui a changé au fil du temps, passant d'un focus sur les patients à un focus sur les maladies, permettant ainsi une industrialisation de la médecine. Pierre Chaillot évoque les autres « escroqueries » aux catégories comme, par exemple, remplacer le sexe par le genre dans certains questionnaires. Une déperdition d’information, puisque si l’on se déclare « non genré » ou « non binaire » on oublie le sexe biologique pour des raisons sociologiques. Cela pose un réel problème pour réaliser des statistiques fiables.

francesoir.fr

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Sur CNews, Philippe de Villiers écrase la concurrence

Le nouveau phénomène d’audience à l’antenne de CNews a 74 ans, une carrière politique close en 2018, lorsqu’il abandonna les rênes du Mouvement pour la France, une vista de romancier historique à succès et un titre de gloire : l’incroyable développement d’un spectacle créé en 1978 en Vendée, devenu le deuxième parc à thèmes français. Depuis le 15 septembre 2023, tous les vendredis, de 19 à 20 heures, Philippe de Villiers trône en majesté dans une émission taillée sur mesure, baptisée simplement Face à Philippe de Villiers. Un rendez-vous hebdomadaire orchestré par le journaliste Eliot Deval avec la participation de Geoffroy Lejeune (Le Journal du dimanche). Chaque vendredi soir à l’heure de l’apéritif, Villiers, sans être interrompu ou presque, analyse, commente l’actualité, distribue les formules comme il sait le faire et rappelle le passé, voire le passif, des politiques qui nous ont menés là où nous en sommes - c’est-à-dire bien bas. Ce vendredi 10 novembre, le trio de Face à Villiers évoque ainsi la marche contre l’antisémitisme avec cette question : « Les politiques gâchent-ils l’union ? » S’interroge : « Le RN est-il indésirable ? » Et pose cette question : « Les querelles passent-elles avant la cause ? » Villiers répond, raconte, détaille, illustre. Et les téléspectateurs adorent. Les neuf émissions « Face à Philippe de Villiers » réunissent en moyenne précisément 583.000 téléspectateurs, selon les chiffres de Médiamétrie que BV s'est procurés, soit 3,8 % de part d’audience sur les quatre ans et plus. Un démarrage en trombe dans l’univers ultra-concurrentiel des chaînes d’information. À cet horaire, CNews domine du coup la cohorte des chaînes d’information concurrentes. Villiers arrive loin devant LCI et ses 377.000 téléspectateurs, plus loin encore de BFM TV et ses 391.000 paires d’yeux, sans parler de la chaîne d’information publique de France Télévisions France Info, habituelle lanterne rouge avec 93.000 téléspectateurs. L’arrivée de Villiers a fait bondir l’audience de ce créneau horaire de 40 % par rapport à la même période de l’an dernier : sur la saison 2022-2023, CNews n’était qu’au deuxième rang des chaînes d’information, derrière LCI. Le créateur du Puy du Fou lui a offert le leadership. Et la hausse n’est sans doute pas terminée : Face à Philippe de Villiers a battu son record d’audience, ce 13 novembre, à la veille de la manifestation contre l’antisémitisme, avec 853.000 téléspectateurs, soit une part d’audience à cet horaire très convoité de 5,6 % sur les Français de quatre ans et plus. Un score qui tutoie ceux de Pascal Praud les soirs de semaine où il est installé depuis longtemps.

bvoltaire.fr

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Marie Misset. Contre la haine et le patriarcat sur France Inter

Dans l’émission « Jusqu’ici tout va bien » de France Inter, Marie Misset joue un rôle de pondération entre les chroniques sur la sexualité de Maïa Mazaurette et les blagues de potache de Marine Baousson. Son image et son parcours professionnel contribuent à lui donner une image assez lisse médiatiquement, sans engagement militant connu à l’inverse de ses deux acolytes (militantes féministes LGBTQIA+ revendiquées). Pourtant en y regardant de plus près, notamment les thèmes abordés et les invités de « Jusqu’ici tout va bien », Marie Misset est dans la droite ligne de l’idéologique dominante qui s’impose en France : théorie du genre, lutte des femmes contre le patriarcat, restriction des libertés au nom de l’écologie, etc. À l’Ojim, nous prenons le pari que Marie Misset est promise à un bel avenir dans son parcours professionnel car elle sait se conformer au très politiquement correct en évitant parfois les outrances de certains de ses confrères ou consœurs.

ojim.fr

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Revue de presse alternative du 13 novembre 2023

Exercice hebdomadaire de découverte d’une autre information… qui fait découvrir d’autres sources médiatiques. Au sommaire.

Le conflit israélo-palestinien : cette semaine l’armée israélienne est entrée dans Gaza pour essayer « d’éradiquer le Hamas ». Bien sûr, aucun reporter n’étant présent, la propagande de guerre est totale. Parallèlement au déploiement de force, les Etats-Unis ont continué leur intense activité diplomatique dans la région en envoyant Blinken qui a, cette semaine, fait le tour de la région. Pour simplement gagner du temps et donner le change ou avec un réel espoir d’aboutir ? Mais aboutir à quoi si les réelles décisions sont entre les mains d’Israël. Pendant que Biden est prêt à sacrifier ce qui reste de crédibilité aux Etats-Unis pour défendre les atrocités d’Israël, beaucoup de juifs, connus et anonymes, montrent publiquement qu’ils sont contre l’attitude du gouvernement israélien, par des déclarations pour les plus connus ou des manifestations pour les anonymes. Ils font partie de ces gens pour qui la morale et l’éthique passent avant le sentiment d’appartenance social et peuvent donc critiquer sans problème leurs représentants lorsque c’est nécessaire. Evidemment, ne pouvant être traités d’antisémites, ces gens sont traités de traîtres par ceux qui restent coincés dans une vision sectaire, style eux/nous, des événements. Mais cela ne les empêche pas de garder leurs principes moraux avant tout, comme l’explique l’israélien Ilan Pappé ;

L’Ukraine : comme toujours en cas d’échec, la dissension interne apparaît quand chacun rejette la faute de l’échec sur l’autre. C’est ce qui commence à se passer en Ukraine ;

Les États-Unis : de plus en plus de citoyens prennent conscience qu’un des gros problèmes géopolitiques actuels est la mainmise du CMI sur le gouvernement étasunien. Certains activistes ont donc décidé d’établir un tribunal populaire pour juger ces « marchands de mort ». Un geste essentiellement symbolique mais qui aura peut-être le bénéfice de faire prendre conscience du problème à plus de gens :

lesakerfrancophone.fr

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ÊCOLOGIE

À quoi sert la violence des mouvements écologistes ? Le rituel de l’écodésordre, entre spectacle et espoir d'un nouveau monde

Par David Porchon, qui, déclare-t-il, ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche. Mais à des partenaires, dont l’Université Paris-Saclay, qui apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR et de Agro ParisTech apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR

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La question de la violence a récemment été mise en tension avec celle de l’écologie politique, à travers la dissolution – finalement annulée par le Conseil d’État – du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre. Argument invoqué : les affrontements avec les forces de l’ordre lors des manifestations, mais surtout la violence contre les biens, en particulier ce printemps à Sainte-Soline. « Un cap supplémentaire a été franchi » dans la violence, tant lors des manifestations contre la réforme des retraites que lors du rassemblement contre les mégabassines à Sainte-Soline, estimait le rapport de la commission d’enquête sur les « groupuscules violents » rendu public ce 14 novembre. Désobéissance civile pacifiste nécessaire pour les uns, illégalisme violent à réprimer pour les autres. Qu’en est-il vraiment ? Dans l’immense majorité des cas, pour les activistes écologistes, le franchissement de la légalité advient lorsqu’ils estiment que toutes les tentatives de contestations démocratiques ont été épuisées. Ensuite, certains éléments ethnographiques semblent nous indiquer que dans les pratiques de dégradations, de désarmements, d’occupations illégales ou de manifestations de masse menant à la confrontation, la violence est avant tout une tentative politique de reprendre le pouvoir sur un monde menaçant par l’ouverture d’un nouvel imaginaire spectaculaire. Il faut souligner que les mobilisations écologistes semblent faire office de catalyseur des luttes, et apportent de ce fait une diversité de tactiques militantes dont l’intensité est variable, mais dont la violence reste essentiellement codée et limitée. Ces observations ethnographiques convergent, à ce titre, avec les travaux de terrain portant sur la violence émeutière, laquelle obéit à une casuistique de l’affrontement, un désordre chaotique et pourtant réglé s’apparentant bien souvent à une pratique festive. Comprendre : cette violence produit un spectacle, dans le sens où il y a en général un petit nombre d’acteurs de la violence, face à un grand nombre de spectateurs qui l’approuvent. Comme tout spectacle, et donc comme tout rituel, l’usage de la violence reste limité par un ensemble de règles, de code, et par des individus dans le groupe qui vont orchestrer sa régulation. Conclusion de cet article : « Bien heureux alors le temps des salades arrachées et de la violence contenue au seul rituel de l’écodésordre de la résistance civile. La dissolution du mouvement par les autorités se révèle ainsi être une tentative maladroite – ou désespérée – de circonscrire le désordre dans un mouvement, alors que nous serions en fait en présence d’un phénomène social diffus : une désacralisation de l’impunité environnementale à l’origine de l’avènement d’un illégalisme. Et qui, face à la menace existentielle, pose la question de la régulation globale de la violence à nouveaux frais. » Conclusion : il y a un « écodésordre » qui n’est en rien un « désordre ». Les forces policières qui ont été sur le terrain apprécieront…

theconversation.com

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Taxer la viande pour lutter contre le réchauffement : une si mauvaise idée…

L’idée d’introduire une taxe sur la viande est, selon Jason Reed, une fausse bonne idée. Si l’élevage contribue aux émissions de gaz à effet de serre, les taxes punitives ne parviennent que rarement à modifier le comportement des consommateurs.

contrepoints.org

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Comment les Soulèvements de la Terre fédèrent une nouvelle écologie radicale et sociale

Le Conseil d'État vient d'annuler la dissolution du collectif écologique des Soulèvements de la Terre qui avait été prononcée le 21 juin 2023 en conseil des ministres, alors que le gouvernement avait dénoncé le « recours à la violence » de certains des membres du groupe. Même si la juridiction administrative a estimé que le mouvement s'était bien livré à des violences contre des biens, elle a assuré qu'« aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux Soulèvements de la Terre ». Et de conclure qu'une dissolution ne peut intervenir que « pour éviter des troubles graves à l’ordre public ». Malgré la première menace de dissolution annoncée en avril 2023 et les attaques récurrentes de la part de ses détracteurs après les manifestations contre les méga-bassines à Sainte-Soline ou encore contre la ligne Lyon-Turin en Maurienne, le mouvement est resté fédérateur et a continué à prendre de l'ampleur. Dans le contexte de la multiplication des luttes écologiques en Europe et dans le monde, les SdlT incarnent une nouvelle mobilisation des luttes écologistes et anticapitalistes radicales. De quoi est faite cette « terre qui se soulève » ?

The Conversation

https://factuel.media/societe/articles/comment-les-soulev...

Justice à deux vitesses : « Soulèvements de la terre » sauvé, « L’Alvarium » sacrifié

Selon que vous serez activistes gauchistes prétendument « écolos » ou militants patriotes identitaires, les juges vous verront blancs ou noirs… Nouvelle démonstration avec le Conseil d’état qui a tranché en invalidant la dissolution du mouvement « les Soulèvements de la terre » et en confirmant celle de « l’Alvarium ». Au moins, il est ainsi une nouvelle clairement démontré qui sont les véritables adversaires du système et ceux qui en sont les idiots utiles. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué des militants angevins réagissant à cette décision peu surprenante mais néanmoins inique.

nouveaupresent.fr

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ÉCONOMIE

3000 milliards de dette : « L'heure est grave » explique un documentaire choc

« 3000 milliards : les secrets d'un État en faillite » : c'est le titre terrible d'un documentaire choc de Contribuables Associés, sorti le 5 novembre dernier, et déjà visionné par plus de 500.000 internautes. Preuve, s'il en est, que le sujet préoccupe les Français, y compris les plus jeunes. Depuis 30 ans, Contribuables Associés dénonce les dépenses excessives des pouvoirs publics et le gaspillage de notre argent. Non subventionnée et apolitique, l'association mène ce combat en employant tous les moyens à sa disposition : travail auprès des élus, interventions dans les médias, publication d'études inédites, actions de terrain… Mais pour « promouvoir une gestion économe de l'argent public » et sensibiliser les Français à cette cause majeure, le groupe de pression a cassé sa tirelire et produit une « arme de persuasion massive ».

laselectiondujour.com

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Trappe à bas salaires : l’employeur doit payer jusqu’à 450 euros de plus pour augmenter un salarié au smic de 100 euros

La trappe à bas salaires en France est un effet pervers du système fiscal, décourageant l’augmentation des salaires et impactant négativement l’économie. Qu’est-ce que la « trappe à bas salaires » ? C’est le fait d’encourager l’embauche de salariés peu productifs (peu compétents, peu expérimentés…) en abaissant, jusqu’à les supprimer, les cotisations et charges patronales qui seraient normalement prélevées sur le salaire brut. On a « en même temps » complété la rémunération des mêmes salariés avec la « prime d’activité », qui est à la charge de la CAF. Ces exonérations et ce complément n’existent que pour les bas salaires : au niveau du smic et en dégressivité jusqu’à 1,6 smic pour les exonérations, jusqu’à 1,5 smic dans le meilleur des cas pour la prime d’activité. Le problème, c’est que ces avantages considérables sont accordés sous condition de ressources, créant de la sorte un effet de seuil. L’employeur qui désire rémunérer son salarié au-delà du smic subira une très forte hausse du coût du travail. Et le salarié, perdant ses divers avantages, se retrouve avec une baisse de salaire net. Ni l’un ni l’autre n’ont donc intérêt à ce que le salaire brut augmente. Perdant-perdant : c’est la trappe à bas salaires. Dans cet article nous allons nous pencher un peu plus en détail sur le phénomène et ses fâcheuses conséquences. Dans un article ultérieur nous examinerons les solutions envisageables.

contrepoints.org

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« Les révélations choc de Mario Draghi sur l’explosion imminente de l’Euro. Préparez-vous ! »

Par Charles Sannat. Cette semaine, dans la vidéo du « Grenier de l’éco », je voulais prendre le temps de revenir longuement sur les dernières déclarations de Mario Draghi au Financial Times, des déclarations passées totalement sous silence par les grands médias et pour cause ! Les propos tenus pourraient sembler alarmants aux communs des mortels. Pensez donc Mario Draghi évoque ni plus ni moins que l’explosion imminente de l’euro en raison des divergences économiques qui vont être attisées par la récession très forte qui arrive en 2024. Que dit Draghi l’ancien président de la BCE ? Que nous allons connaître une récession profonde dans l’Union Européenne d’ici la fin de l’année. « Il est presque sûr que nous connaîtrons une récession d’ici la fin de l’année [dans l’UE] » et « Soit l’Europe agit ensemble et devient une union plus profonde… soit je crains que l’Union européenne ne survivra qu’en étant un marché unique. » Dans son interview au Financial Times, il met en avant les risques d’explosion de la zone euro sous les divergences économiques.

insolentiae.com

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Fraude fiscale : UBS, Union des Brigands Suisses (et de Bercy)

N'aidez jamais le fisc, il vous en coûtera toujours. Dure leçon à retirer de la vie brisée de l’une des lanceurs d’alerte, Stéphanie Gibaud (photo), qui l'a fait, alors que le jugement condamnant UBS a été partiellement cassé. « Oh vous savez, les Français trouveront toujours des justifications politiques à leurs placements en Suisse. », (réplique du film « Espion lève-toi » d’Yves Boisset (1980), dialogues de Michel Audiard). La Cour de cassation vient de valider aujourd’hui la culpabilité d’UBS telle qu’arrêtée en appel mais a cassé le montant de 1,8 milliards d’euros que la bande devait verser à l’ߥtat. Ainsi donc, la plus haute juridiction du pays renvoie pour un nouveau jugement en appel la seule fixation du montant de la confiscation de 1 milliard et de ses intérêts. Il faut dire qu’en première instance, UBS avait été condamné à 4,5 milliards et que les méthodes de calcul des intérêts différaient entre le jugement de première instance et d’appel. C’est en fait une excellente nouvelle puisque cela signifie que cette affaire n’est pas close. C’est également une mine de fonds que vient de lâcher la Cour de cassation puisque nouveau procès il y aura dans un contexte explosif de crise profonde où la mondialisation et son corollaire la finance globalisée s’étiolent à vue d’œil. Et qui sait, la liste de l’ensemble des titulaires de comptes en Suisse passés par les cellules de régularisation finira peut-être par être publiée ? La perversion du secret fiscal, qui n’a pas pour but de protéger les fraudeurs, cessera peut-être.

L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes

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ÉDUCATION

L’école peut-elle vraiment développer la créativité des élèves ?

Mardi 7 novembre 2023, le Collège des Bernardins et la Fondation Kairos-Institut de France organisaient une conférence-débat pour mieux cerner l’influence qu’exercent les modalités de la transmission sur la liberté d’imagination et d’initiative des plus jeunes. Chantal Delsol, philosophe, écrivain, membre de l’Institut, Yves Quéré, physicien, membre de l’Institut, et Bertrand Chauvet, homme de théâtre et professeur de lettres classiques, ont dialogué sur le thème suivant : l’école peut-elle vraiment développer la créativité des élèves ? Les enfants sont-ils capables de créer ? Peut-on vraiment apprendre à créer ? Quelle place donner à la curiosité qu’on a trop souvent décrite comme un vilain défaut ? Comment proposer un environnement propice à la créativité ? Dans nombre de dictatures, il était interdit de poser des questions. Qu’est-ce que cela nous dit du processus créatif ? Faut-il mettre en place un milieu très ouvert pour favoriser l’inventivité ? Vidéo des différents intervenants. La Fondation Kairos propose une réflexion sur l'éducation donnant une place privilégiée à la liberté. Elle cherche à concilier la transmission de notre culture occidentale, l'accessibilité sociale des solutions éducatives déployées, et l'intégration raisonnée des innovations actuelles pour en tirer le meilleur parti. La Fondation est une association qui tient à son indépendante. Nous ne recourons ni à la publicité ni aux subventions.

fondationkairoseducation.org

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Violences, pénurie et absentéisme des profs, revendications religieuses des élèves, laxisme de la hiérarchie… L’enquête choc de Zone Interdite sur « l’Éducation nationale au bord du gouffre » scandalise la Toile

Dimanche 12 novembre 2023, le magazine de M6 « Zone Interdite » a diffusé une enquête édifiante sur les dysfonctionnements de l’Éducation nationale qui a scandalisé les internautes. Pour les besoins de leur enquête, les journalistes de « Zone Interdite » ont dû s’infiltrer en caméra cachée dans un collège, lycée et rectorat. La raison de cette discrétion ? Après un an de négociations, le ministère de l’Éducation nationale a tout simplement refusé d’autoriser les équipes à filmer. Infiltrée dans un lycée général de Bordeaux en qualité de surveillante, Julie, journaliste, a tout de suite pris la mesure de l’urgence de la situation. Dès 8h du matin, des élèves attendent devant une salle de cours, car leur professeure d’italien est absente. Et cela dure depuis trois semaines. L’après-midi, Julie tombe une nouvelle fois sur ces élèves. Cette fois, c’est leur professeur d’histoire qui est absent. Lui aussi infiltré dans un collège difficile, Robin a dressé le même constat dès son premier jour : 11 professeurs sont absents. Par conséquent, des dizaines d’élèves errent dans les couloirs du collège pour éviter de finir en salle de permanence…

M6

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La culture en péril. Redécouvrir la lecture à l’ère du numérique

Michel Desmurget est l’auteur notamment de « La Fabrique du crétin digital ». Docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’Inserm, il s’appuie sur ses travaux, ainsi que sur de très nombreuses études approfondies qui ont été menées à travers le monde, pour mesurer l’impact de la lecture sur l’intelligence dès le plus jeune âge, et d’autres qualités humaines essentielles qu’elle permet de développer. Le constat est sans appel : le poids écrasant du digital, dans ce qu’il a de moins reluisant, au détriment du plaisir de la lecture, qui tend beaucoup à disparaître, a des conséquences multiples sur nos enfants, et au-delà, sur l’ensemble des générations actuelles, en particulier les plus jeunes.

LIRE : La Fabrique du crétin digital, par Michel Desmurget. Éditions du Seuil, 2019.

contrepoints.org

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ÉNERGIE

L’illusion des e-carburants : le miroir aux alouettes énergétique

Les e-carburants, présentés comme une alternative durable aux énergies fossiles pour décarboner des secteurs difficiles à électrifier, présentent des problèmes majeurs qui rendent impossible leur production à grande échelle. Les e-fuels, aussi appelés e-carburants ou carburants de synthèse, sont reconstitués à partir d’eau, d’électricité décarbonée (nucléaire, hydraulique, éolien et solaire…) et de gaz carbonique (CO2). Ils pourraient représenter une remarquable solution durable de substitution au pétrole (et à ses dérivés), ainsi qu’au gaz, dans les secteurs les plus difficiles à décarboner en « électrifiant » indirectement les transports aériens, maritimes, les camions et les voitures, tout en créant de l’activité en France et des emplois industriels. Hélas, il y a des obstacles rédhibitoires et des désillusions sur la route qui mène au Graal d’un monde sans combustibles fossiles… L’idée lumineuse est de faire croire qu’il sera possible de remplacer les énergies fossiles (notamment gaz et pétrole) par ces e-fuels constitués d’hydrogène issu d’électrolyse, et de carbone issu de monoxyde de carbone (CO), ou de dioxyde de carbone (CO2) récupéré de l’industrie (à la sortie d’une usine de ciment par exemple), ou dans l’air ambiant.

contrepoints.org

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ESPAGNE

En Espagne, la droite dénonce « le pacte de l’infamie » signé par P. Sanchez avec la gauche indépendantiste catalane

Le parti socialiste (PSOE) de Pedro Sánchez a signé, le 9 novembre, un accord avec le parti séparatiste catalan Junts, dirigé par Carles Puigdemont, en fuite en Belgique. En échange des sept voix dont Pedro Sánchez a besoin pour prêter serment en tant que président, les socialistes ont accepté non seulement l’amnistie, mais aussi la négociation d’un futur référendum d’autodétermination. Ils ont accepté la présence d’un « mécanisme » international pour « résoudre le conflit » et vérifier le respect de l’accord par les deux parties ; plus d’argent pour le gouvernement catalan – Junts veut que tous les impôts collectés en Catalogne restent en Catalogne ; et la participation directe du gouvernement catalan dans les institutions européennes et les organisations internationales. Toutes ces stipulations feront progresser « la reconnaissance nationale de la Catalogne ». Le PSOE a franchi toutes les lignes rouges qu’il avait promis de respecter et a cédé à toutes les demandes des séparatistes.

breizh-info.com

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ÉTATS-UNIS

Bilan du sommet sino-américain de San Francisco

Le sommet sino-américain de San Francisco s’achève sur le renforcement de la coopération en matière d’IA et la reprise des communications militaires. Notons au titre de la position de force du président XI, le choix de l’angle de la complémentarité économique et le refus de rentrer dans les manœuvres politiciennes en insistant sur les choix de société différents (la Chine refuse tout colonialisme et refuse les coalitions de guerre) qui permettent néanmoins des coopérations économiques, mais aussi culturelles. Le contexte de la 30ème réunion des dirigeants économiques de l’APEC qui a débuté officiellement le 15 novembre – le point culminant de la Semaine des leaders économiques de l’APEC – a joué un rôle important. Des dirigeants de 21 économies sont arrivés à San Francisco, aux États-Unis. Là où a lieu le sommet entre Biden et XI. L’APEC représente près de 40 % de la population mondiale et près de la moitié du volume du commerce mondial. Le dynamisme de l’APEC est perturbé par des contrecourants, la Chine a dénoncé le fait que la quasi-totalité de ces contre-courants sont causés par des perturbations dues à des facteurs politiques internes aux États-Unis, mais le « découplage » n’est en aucun cas le désir dominant de la société américaine. Ces derniers jours, des dirigeants de grandes multinationales telles que Microsoft, Citigroup et ExxonMobil ont afflué à San Francisco, dans l’espoir d’avoir l’occasion de rencontrer des dirigeants de divers pays asiatiques, en particulier de la Chine. Biden ne peut pas s’aliéner ses principaux contributeurs qui veulent renforcer davantage la coopération et d’obtenir des résultats gagnant-gagnant. Les résultats du sommet témoignent de la position forte de la Chine, à ceux décrits ci-dessous il faut ajouter un important accord climatique qui là encore s’inscrit a contrario des politiques de sanction et de guerre économique des États-Unis.

Global Times

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Comprendre ! Pour les États-Unis, Netanyahu est la version israélienne de Zelensky en Ukraine

Par Ben Norton (photo - journaliste et analyste d'investigation, fondateur et éditeur de Geopolitical Economy Report). Dans cette vidéo, je vais expliquer les raisons géopolitiques et économiques pour lesquelles Israël joue un rôle si important dans la politique étrangère américaine et dans la tentative de Washington de dominer non seulement la région du Moyen-Orient, mais en réalité le monde entier. Pour cette analyse, j’ai eu le privilège d’être rejoint par l’économiste Michael Hudson (économiste américain, professeur d'économie à l'Université du Missouri-Kansas City et un chercheur au Levy Economics Institute du Bard College, ancien analyste de Wall Street, consultant politique, commentateur et journaliste). Je le ferai venir plus tard pour fournir davantage de détails sur ce sujet. Mais d’abord, je souhaite souligner un contexte de base très important pour comprendre cette relation. Il est crucial de souligner qu’Israël est une extension de la puissance géopolitique américaine dans l’une des régions du monde les plus importantes. En fait, c’est l’actuel président américain Joe Biden, en 1986, alors qu’il était sénateur, qui a déclaré que si Israël n’existait pas, les États-Unis devraient l’inventer…

Geopolitical Economy Report

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FRANCE

Les chiffres 2022 de l'agriculture française

Retrouvez les chiffres 2022 de l'agriculture française : structures, productions, prix, commerce extérieur. Lors du dernier recensement agricole réalisé en 2020, il y avait 416 436 exploitations agricoles présentes sur le territoire national (métropole et départements d’Outre-Mer). Leur nombre ne cesse de diminuer d’années en années. L’agriculture française fait face à un problème de non renouvellement des générations qui est très ancien : aujourd’hui, pour trois agriculteurs qui partent, on compte un jeune qui s’installe. Sommaire : Les exploitations agricole ; population active : les femmes peu présentes dans les exploitations agricoles ; grande diversité des productions agricoles françaises ; France : leader concurrencé de la production agricole européenne ; prix à la production à la hausse en 2022 ; revenu des exploitations : des résultats marqués par l'instabilité depuis 2007 ; le commerce extérieur agroalimentaire français : malmené mais résistant. Consulter les chiffres 2022 de l'agriculture française.

chambres-agriculture.fr/

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L’OID, l’Observatoire de l’Immigration, qui a l’oreille de la droite parlementaire

Davantage de droite que de gauche, de plus en plus de parlementaires confient user des éléments fournis par l’Observatoire de l’immigration comme d’une « boîte à outils ». Notamment pour leurs travaux sur le projet de loi Darmanin actuellement en discussion au Sénat. « Ils font un travail sérieux. Nous avons beaucoup discuté avec eux des politiques familiales et du coût de l’immigration. Ils nous prodiguent des chiffres incontestables et des analyses rares dans le débat public », salue le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, qui les a rencontrés à plusieurs reprises. « Leur approche dépassionnée, raisonnée de la question est exactement ce dont nous avons besoin pour refroidir le débat », appuie-t-il. Au Rassemblement national, les deux rapporteurs sur le texte immigration, Edwige Diaz et Yoann Gillet, ont également échangé avec l’Observatoire pour peaufiner leurs exposés des motifs et amendements. Si l’OID revendique des contacts avec des élus de gauche ou issus du parti d’Édouard Philippe, Horizons, ceux-ci se veulent pour autant plus discrets… Les membres de l’Observatoire n’ont ainsi pas particulièrement été surpris de lire leurs chiffres comparant le nombre de titres de séjour délivrés en 1999 et aujourd’hui, dans une interview de Jean-Pierre Chevènement, au mois de juin dernier dans Le Journal du dimanche

Le Point

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Affaire Dupond Moretti : une justice politique encore et toujours

Par Régis de Castelnau. Comme d’habitude, l’analphabétisme juridique et judiciaire des élites politiques et médiatiques fait des ravages à propos de l’audience qui s’est déroulée devant la Cour de Justice de la République. Éric Dupond Moretti est présenté comme un corrompu poursuivi par des magistrats soucieux de morale publique. C’est une présentation purement et simplement grotesque. La procédure a été initiée par les syndicats de magistrats et poursuivie par François Molins ancien avocat général auprès de la Cour de cassation pourtant, comme nous allons le voir, lui-même étant en situation de grossier conflit d’intérêts. Et comme d’habitude encore, plutôt que de mener frontalement la lutte politique contre l’incapable qui sert de président de la République à notre pays, on préfère s’en remettre à ces magistrats qui l’ont pourtant porté au pouvoir et qui le protègent depuis. Le système Macron est profondément corrompu, mais il bénéficie de toutes les protections judiciaires possibles de la part des mêmes. L’assaut contre Éric Dupond Moretti n’est qu’une vendetta dirigée contre un personnage dont le corps judiciaire, en violation du principe de la séparation des pouvoirs, voulait la peau. Déçu qu’il était que ce ne soit pas précisément François Molins qui soit nommé place Vendôme. Cette réalité est un secret de polichinelle dans le monde judiciaire, mais les médias, toujours attachés au pacte passé entre la presse et les magistrats, se gardent de l’expliquer. Ainsi le scandale n’est pas dans le refus d’Éric Dupond Moretti de démissionner de son poste pour faire face à la vendetta judiciaire dont il objet, mais bien dans la dérive d’une magistrature devenue force politique et qui se croit tout permis.

vududroit.com

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Fabius : d’un impôt très familial au « responsable mais pas coupable », 40 ans d'une carrière entachée de quelques couacs aux couleurs pourpres

Laurent Fabius en politique, c’est successivement député, maire, directeur de cabinet de François Mitterrand, ministre, plus jeune Premier ministre de la Ve république, président de l'Assemblée nationale et premier secrétaire du Parti socialiste (PS). En quarante ans de carrière, l’actuel président du Conseil constitutionnel français s’est fait remarquer par un record de prises de positions aussi tranchantes que contestées à propos de l’Europe, de la fiscalité, du conflit syrien et du nucléaire iranien. Mais ce qui aura surtout marqué au fer rouge le presque octogénaire, ce sont les différents scandales, ainsi qu’une tentative ratée de présider le Fonds monétaire international (FMI), une exclusion du PS, un échec à l’investiture du parti pour la présidentielle et une présidence de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat.

francesoir.fr

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La marche hypocrite

Par Pascal Clérotte. La marche « Pour la République, contre l'antisémitisme » était une opération électoraliste en vue des européennes de l'année prochaine. Les Français n'ont pas marché. Spectacle pathétique qu’est celui de la classe politico-médiatique française qui, après une semaine de foire d’empoigne pour déterminer à coup d’invectives et d’outrances qui est dans le camp du bien et dans le camp du mal, défile dans le plus grand désordre alors qu’elle ne cesse d’importer depuis cinquante ans le seul antisémitisme viscéral qui depuis trente ans tue en France : celui de certains musulmans, certes minoritaires. Cette même classe politico-médiatique ne fait rien pour y remédier. Ce fait indéniable, cette réalité irréfragable est allégrement passée à la trappe. Comme toujours. Plus facile de jeter l’anathème sur les Français, vous savez, ces racistes, ces sexistes, ces homophobes, ces antisémites, ces beaufs qui fument des clopes et roulent au diesel… Plus facile d’invoquer « les heures sombres de notre histoire » que de prendre conscience qu’on sème les graines de leur répétition, qui ne sera pas due à l’extrême droite, notre grand épouvantail national. Épouvantail qu’on agite une fois de plus pour accabler le honte les électeurs qui auraient l’intention de mal voter, avec une grande nouveauté : la sortie de l’épouvantail d’extrême gauche. Difficile d’hurler au communisme comme durant la guerre froide, alors on la taxe d’antisémite. Si antisémitisme il y a, alors l’honnêteté intellectuelle la plus élémentaire est reconnaître qu’il s’agit de cas individuels, et certainement pas d’une politique déclarée dans les programmes du RN et de LFI. L’antisémitisme n’est pas non plus enkysté dans leur matrice idéologique. La France n’est ni antisémite ni raciste. Les arabes, les noirs, les juifs et les jaunes courent toujours aurait dit Pierre Desproges. Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher s’étaient déjà drapés, extatiques, des couleurs de l’Ukraine, pays mafieux et dirigé de fait par des nazis qui, si leur haine des Russes est plus forte que leur haine des Juifs, n’en restent pas moins des antisémites patentés. On ne peut rien attendre des présidents des deux chambres du parlement, fors le déshonneur.

L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes

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Assurer la sécurité juridique des policiers mais pas seulement...

Par Alexis Faux.

La lecture d'un début d'article du journal Le Parisien, paru le 9 novembre dernier, m'a ravi. Fabien Vanhemelryck, le secrétaire général du syndicat Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix, y déclarait : « Les policiers doivent être sécurisés juridiquement. » Il faut vous dire que, depuis 2017, alors que j'étais encore en activité, j'ai systématiquement écrit aux différents ministres de l'Intérieur pour attirer leur attention sur la nécessité de développer un véritable partenariat avec la Justice, afin que soient appliquées les lois protégeant les représentants de l'État et celles permettant la condamnation des individus auteurs d'infractions contre les policiers, les gendarmes ou les sapeurs-pompiers. Celles et ceux qui ont déjà lus mes blogs publiés sur le site de Factuel ont pu constater que c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Une application rigoureuse des textes qui répriment les actes violents contre les forces de l'ordre. Je préfèrerais éviter la polémique avec l'autorité judiciaire, mais force est de constater que les condamnations des agresseurs de flics, auteurs de violences volontaires ou de menaces ne sont guère à la hauteur de l'enjeu social que représente la protection des policiers garants du vivre ensemble. Savez-vous que, depuis la loi du 24 janvier 2022, l'article 222-14-5 du Code pénal prévoit que « les violences commises sur un militaire de la gendarmerie nationale, [...], un fonctionnaire de la police nationale, [...] dans l'exercice ou du fait de ses fonctions et lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l'auteur, les violences prévues à la présente section sont punies ; 1 – De sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende, si elles ont entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours ; 2 – De cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende, si elles ont entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou si elles n'ont pas entraîné d'incapacité de travail ». Jean Albertini, journaliste au Monde, estimait, le 22 février 2021, que plus de 85 faits de « violences à personnes dépositaires de l’autorité publique » sont enregistrés chaque jour pour la seule police nationale, et il précisait que ces chiffres étaient probablement sous-évalués.

factuel.media

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Gilles-William Goldnadel versus Bernard-Henri Levy

Par Michel Festivi. À l’image de la société française, la communauté juive est également fracturée, divisée. A l’instar de nos élites sclérosées qui se refusent à voir le réel et de nommer les choses telles qu’elles existent, les élites de la communauté juive française, se partagent entre l’aveuglement et la clairvoyance. Ainsi, Gilles-William Goldnadel vient de déclarer dans une tribune du Figaro Vox du 13 novembre : « À quoi bon manifester si l’on s’interdit de nommer les responsables de l’antisémitisme ? ». Présent à la manifestation de dimanche dernier, et ce malgré beaucoup d’hésitations, à cause dit-il de son écœurement sur « la polémique surréaliste sur le RN » et par le mot d’ordre niais et hors sol de cette manifestation : « contre l’antisémitisme et pour la République », il a finalement, et au dernier moment, opté pour sa participation. S’il a rencontré dit-il « un peuple français de toutes origines ou presque, des juifs mais autant de chrétiens ou d’agnostiques... la vérité m’oblige à dire...que je n’y ai pas aperçu beaucoup de musulmans, si ce n’est une délégation de mes chers Kabyles. » Mais GWG n’élude en aucune façon les tares originelles de cette manifestation, « le saboteur en chef fut le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », par ses propos d’un « vulgaire niveau politicien », contre le RN. J’ajouterai qu’Elizabeth Borne comme à son habitude a tenu des boniments scandaleux sur le RN, comme Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet aussi, qui ne sont pas à leurs honneurs et qui démontrent leur incurie totale et leur haine de tout ce qui est défense de la Nation. BHL comme à son habitude pérore sur tout et commence par se passer la rhubarbe c’est effectivement ce qu’il sait le mieux faire, d’autant que les journalistes lui tendent le séné à profusion. Il n’a rien trouvé de préférable, cette icône des milieux germanopratins, de la gauche dégoulinante de caviar, que de traiter Jordan Bardella « d’antisémite ». Pour quels propos ? Lui-même serait bien incapable de le préciser. Mais tout patriote, selon sa grille de lecture est forcément « un antisémite ». Il est l’adepte du « je tire d’abord et je vois ensuite. »

synthesenationale.hautetfort.com

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GAFAM / IA

Attaque à Arras : Darmanin vise les messageries et leur chiffrement

Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, se demande quel rôle ont pu jouer les messageries chiffrées dans l’attaque au couteau à Arras. Il a aussi évoqué l’idée d’une évolution législative, puisque le chiffrement de bout en bout pose un problème à la surveillance des terroristes. L’attaque au couteau à Arras qui a entraîné la mort de Dominique Bernard, un professeur de français de 57 ans, aurait-elle pu être décelée en amont ? C’est l’une des interrogations qui restent, trois jours après le meurtre de l’enseignant dans le lycée Gambetta-Carnot. Des interrogations pour lesquelles des débuts de réponse ont été apportés ce lundi 16 octobre. À l’occasion d’un point presse à l’Élysée, Gérald Darmanin a partagé le compte rendu de la réunion de sécurité, organisée à la demande du président de la République. L’occasion pour le ministre de l’Intérieur de répondre également à quelques questions de la presse. C’est dans ce cadre que la surveillance du suspect a été évoquée, sans qu’elle donne quoi que ce soit de probant. « Nous n’avions pas sur l’auteur terroriste de signalement, qui indiquait de façon certaine qu’il était en train de passer à l’acte », a relevé Gérald Darmanin. L’individu, un jeune homme de 20 ans, était « suivi » depuis fin juillet 2020 par les services de renseignement, en l’espèce la DGSI, dont l’une des missions est la lutte contre le terrorisme sur le territoire national. Les méthodes courantes de surveillance des communications, comme l’écoute des appels téléphoniques, via une ligne claire, n’ont rien donné. « Les très nombreuses heures de conversation n’ont pas réussi à démontrer qu’il y avait une quelconque menace ». Quant à la géolocalisation, qui aurait pu indiquer un repérage des lieux, celle-ci « n’a pas parlé », selon Gérald Darmanin. On conseille au ministre de l’Intérieur de lire la nouvelle de Philip K. Dick, « Minority Report » (Gallimard, 1999), adaptée avec talent par Steven Spielberg au cinéma sous le même titre… Et aussi de se demander pourquoi la DGSI a suivi pendant plus de deux ans cet individu avant qu’il passe à l’acte !

numerama.com

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GÉOPOLITIQUE

Qui gouvernera l’IA ? La course des nations pour réguler l’intelligence artificielle

Alors que l’IA prend une place croissante dans nos vies, l’Union européenne, la Chine et les États-Unis rivalisent pour établir des règles et des normes qui façonneront son avenir. L’intelligence artificielle (IA) est un terme très large : il peut désigner de nombreuses activités entreprises par des machines informatiques, avec ou sans intervention humaine. Notre familiarité avec les technologies d’IA dépend en grande partie de là où elles interviennent dans nos vies, par exemple dans les outils de reconnaissance faciale, les chatbots, les logiciels de retouche photo ou les voitures autonomes. Le terme « intelligence artificielle » est aussi évocateur des géants de la tech – Google, Meta, Alibaba, Baidu – et des acteurs émergents – OpenAI et Anthropic, entre autres. Si les gouvernements viennent moins facilement à l’esprit, ce sont eux qui façonnent les règles dans lesquelles les systèmes d’IA fonctionnent. Depuis 2016, différentes régions et nations férues de nouvelles technologies en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, ont mis en place des réglementations ciblant l’intelligence artificielle. D’autres nations sont à la traîne, comme l’Australie [ndlr : où travaillent les autrices de cet article], qui étudie encore la possibilité d’adopter de telles règles. Il existe actuellement plus de 1600 politiques publiques et stratégies en matière d’IA dans le monde. L’Union européenne, la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni sont devenus des figures de proue du développement et de la gouvernance de l’IA, alors que s’est tenu un sommet international sur la sécurité de l’IA au Royaume-Uni début novembre. Les efforts de réglementation de l’IA ont commencé à s’accélérer en avril 2021, lorsque l’UE a proposé un cadre initial de règlement appelé AI Act. Ces règles visent à fixer des obligations pour les fournisseurs et les utilisateurs, en fonction des risques associés aux différentes technologies d’IA. (Article de Fan Yang, Research fellow at Melbourne Law School, & Ausma Bernot, Postdoctoral Research Fellow, Australian Graduate School of Policing and Security).

The Conversation

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La guerre israélo-palestinienne dans le contexte de la grande géopolitique

Par Alexandre Douguine. Tout d'abord, deux catastrophes se sont produites l'une après l'autre en Israël et dans la bande de Gaza : l'attaque du Hamas contre Israël, qui a fait de nombreuses victimes civiles et entraîné une prise d'otages, et les frappes de représailles d'Israël dans la bande de Gaza, qui ont été beaucoup plus brutales, avec un nombre élevé de victimes civiles, en particulier des femmes et des enfants. L'opération terrestre des FDI a rendu la situation encore plus catastrophique et le nombre de morts - y compris des enfants, des femmes et des personnes âgées - a atteint des proportions inimaginables. Il s'agit dans les deux cas de violations flagrantes des droits naturels des personnes, de crimes contre l'humanité, qui ne peuvent être justifiés. Mais en même temps, l'application par Israël des principes de la Lex Talionis a abouti à un véritable génocide de la population de la bande de Gaza, qui était déjà contrainte de vivre dans les conditions horribles d'un camp de concentration qui ne veut pas dire son nom. Le Hamas a commis un acte de terrorisme, Israël a répondu par un acte de génocide à grande échelle. Tous deux se sont placés en dehors des limites du droit et des méthodes humaines acceptables pour résoudre les contradictions politiques. Mais c'est la géopolitique qui commence ensuite. Bien que l'ampleur de l'offensive israélienne soit beaucoup plus importante, l'évaluation de ce qui se passe dans la bande de Gaza ne dépend pas de cela, mais de schémas géopolitiques plus profonds. Examinons-les indépendamment de l'aspect moral du problème.

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GRANDE-BRETAGNE

Remembrance Day à Londres. La police anglaise réprime une manifestation de patriotes, et laisse défiler une manifestation pro palestinienne un 11 novembre

L’Angleterre est, comme la France, en état d’effondrement avancé. Alors que nous commémorons ce samedi 11 novembre 2023 l’armistice marquant la fin de la Première guerre mondiale, boucherie civile européenne, les autorités anglaises laissent défiler dans Londres une manifestation géante pro palestinienne. Dans le même temps, elle a réprimé un rassemblement de patriotes, emmenés notamment par le dissident Tommy Robinson, qui entendait protéger le Cénotaph, statue hommage aux soldats tombés durant la Grand guerre.

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Le Young Global Leader David Cameron de retour en politique comme chef de la diplomatie britannique, un come-back surprise dans un contexte tendu

David Cameron est de retour aux affaires. L’ancien Premier ministre britannique a été nommé lundi 13 novembre 2023 secrétaire d'État aux Affaires étrangères par Rishi Sunak. Le retour en politique de David Cameron, ce Young Global Leader (YGL), habitué du forum de Davos et des réunions secrètes du Bilderberg, est aussi inattendu que surprenant et intervient à une année des élections législatives. Si son parti est au pouvoir depuis près de 14 ans, les Conservateurs, menés actuellement par le Premier ministre Rishi Sunak, ont essuyé de nombreuses défaites électorales locales ces derniers mois. Le remaniement du gouvernement britannique était attendu depuis des mois. Fin août, Grant Shapps avait remplacé à la Défense Ben Wallace. Le limogeage lundi 13 novembre de Suella Braverman a donné un nouveau coup d’accélérateur aux événements. La ministre de l’Intérieur était déjà sur la sellette, après avoir accumulé les polémiques. Elle avait déjà qualifié l’arrivée de réfugiés « d’invasion » ou « d’ouragan » migratoire. Récemment, elle a déclaré que les sans-abris ont « choisi le mode de vie » consistant à dormir sous des tentes. Sa tribune publiée mercredi 8 novembre 2023 dans le Times est la goutte qui a fait déborder le vase. Dans son texte, Suella Braverman a critiqué les forces de l’ordre, leur reprochant d’avoir autorisé une marche pro-palestinienne : « Malheureusement, il existe une idée selon laquelle les officiers supérieurs de la police sont appréciés des manifestants. Pendant la pandémie de Covid, pourquoi les forces de l’ordre n’ont pas fait de quartier face aux opposants au confinement alors que les manifestations de Black Lives Matters ont été autorisées à enfreindre les règles et que des policiers se sont mis à genoux devant elles ? » Les propos de la ministre de l’Intérieur ont été interprétés comme une atteinte à l'indépendance opérationnelle de la police. En plus des critiques, le texte n’a pas été validé par Downing Street et la sentence est vite tombée. Rishi Sunak a nommé James Cleverly, jusque-là chef de la diplomatie britannique, à sa place, et a donc rappelé David Cameron pour occuper le poste de secrétaire d'État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement. Un retour surprise donc de l’ancien Premier ministre, âgé de 57 ans, qui était retiré de la vie politique depuis son départ de Downing Street en 2016 après le Brexit. Pour accéder en 2010 au poste de Prime Minister, Cameron et les conservateurs avaient repris le pouvoir à Tony Blair et ses Travaillistes, qui étaient installés aux commandes du Royaume-Uni depuis 13 ans. L’ancien chef du gouvernement britannique a démissionné en 2016 après son échec à maintenir la Grande-Bretagne au sein de l’Union Européenne (UE). Détail, c’est un anti-Brexit, of course

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HAÏTI

Haïti, un exemple de la politique occidentale et de la violation du droit du peuple haïtien (Partie 1)

Le 3 octobre 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution sur la mise en place d’une mission devant contribuer à la sécurité en Haïti. Bien qu’internationale, cette mission ne relèvera pas de l’ONU et sera encadrée par le Kenya. Elle a été officiellement formée dans un contexte de montée en puissance des gangs à la demande des autorités du pays. La Russie et la Chine se sont abstenues lors du vote, les autres membres du Conseil de sécurité ont voté pour. La résolution a été élaborée par les États-Unis et l’Equateur. Or, l’objectif inavoué de ce texte est de réduire au silence le vaste mouvement populaire haïtien qui se bat, entre autres, contre les décisions de restrictions budgétaires catastrophiques imposées par le FMI. Et d'empêcher les Haïtiens de décider librement de leur avenir. Rappelons que le progrès en Haïti a été encore entravé en 2004 lorsque les États-Unis, appuyés par le Canada et la France, ont orchestré un nouveau coup d’Etat contre le président Jean-Bertrand Aristide, élu démocratiquement. Le programme d’Aristide prévoyait des mesures pour améliorer les conditions de vie de la majorité des Haïtiens, une série de décisions que craignaient l’élite du pays et ses partenaires étrangers, qui profitent toujours des conditions proches de l’esclavage de la plupart des Haïtiens (même si Jean-Bertrand Aristide a dû accepter des concessions comme l’application du programme du FMI pour obtenir son autorisation du retour sur l’île). Aujourd’hui, le salaire est encore inférieur à cinq dollars US par jour, en général, ce qui profite notamment aux grandes enseignes internationales de vêtements et révèle la grande hypocrisie américaine qui ose émettre des critiques répétées sur le traitement des Ouïghours par le gouvernement de Pékin...

francesoir.fr

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IMMIGRATION / ISLAM

Antisémitisme : les masques tombent, et les œillères aussi

La flambée d’antisémitisme suscitée par la guerre Hamas/Israël révèle la nature d’une certaine gauche et d’une partie des immigrés en Occident. De quoi déniaiser certains. Ne pas se raconter d’histoires : après les Juifs, le projet de conquête islamiste viserait tous les Occidentaux. L’antisémitisme est en vogue cet automne. Suite à la guerre déclenchée le 7 octobre par l’attaque du Hamas, des croix gammées apparaissent sur des portes de logements et entreprises de Juifs dans divers pays occidentaux (en Orient il n’y en a presque plus). Des étudiants juifs sont menacés sur des campus américains où certains professeurs ont fait part de leur euphorie après l’attaque des djihadistes. À Paris, New York, Berlin, ou Londres on arrache les affichettes d’enfants kidnappés par le Hamas. Des manifestations dénoncent Israël à Paris, ou Berlin aux cris de « Allah Akbar » en omettant soigneusement de critiquer les crimes du Hamas et même d’appeler à la libération des otages. À Sidney, un cortège a appelé à « égorger les Juifs ». Quant à la marche de dimanche à Paris contre l’antisémitisme, bien des acteurs politiques et cultuels ont refusé d’y participer au prix de positions ambiguës et alambiquées. À l’image du Conseil français du culte musulman refusant, de peur sans doute d’être en porte-à-faux vis-à-vis de sa base, de s’y associer, au prétexte qu’elle ne dénoncerait pas parallèlement… l’islamophobie.

contrepoints.org

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Reportage. Au cœur du trafic de migrants

Alors que les déplacements de populations se sont multipliés ces dernières années, le documentaire montre comment la mafia, notamment via les passeurs, exploite la misère de millions de candidats à l’exil qui sont exposés aussi bien à la prostitution, à l’esclavage, à la violence et au kidnapping. Pour ce faire, cette enquête croise les témoignages d’anciens migrants et déportés mexicains et les analyses d’experts d’Europol et du Haut Commissariat aux Réfugiés. Elle met aussi en lumière ce paradoxe : plus il y a de migrants, plus les lois se durcissent. Et plus le crime organisé en tire des bénéfices…tout comme certaines ONG qui collaborent avec, en Méditerranée notamment. Vidéo.

breizh-info.com

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Pierre Brochand. Tocsin du renseignement

Diplomate de haut rang et ancien directeur de la DGSE, les cadres feutrés dans lesquels Pierre Brochand (photo) a évolué tout au long de sa carrière ne l’empêchent pas pour autant, selon la formule consacrée, de « voir ce qu’il voit ». Même s’il n’est pas journaliste, depuis qu’une de ses interventions sur le thème de l’immigration a été relayée par Le Figaro et Valeurs actuelles, l’homme fait autorité sur ce sujet et son discours dépassionné et offensif dénote au sein de la classe politique. Son entretien accordé au Figaro en mars 2022, au cœur de la campagne présidentielle, est un modèle du genre. Son frère, Bernard Brochand, comme lui passionné de football, est l’ancien député-maire LR de Cannes influent dans les milieux d’affaires et audiovisuels. On lui doit notamment la chaîne France 24 et il a participé à la création de la chaîne Canal+. Marié tardivement à son épouse de nationalité britannique, Pierre Brochand est père de trois enfants. Fin 2023, il s’oppose fermement au rideau de fumée de la xième loi sur l’immigration de Gérald Darmanin, n’y voyant qu’un nouvel appel d’air à plus de déferlement.

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INDE

La stratégie multipolaire de l'Inde

Comme la Chine, bien qu'à un rythme plus lent (environ 6 % par an), l'Inde a également enregistré un taux de croissance économique si élevé au cours des quinze dernières années qu'elle peut figurer parmi les quatre économies les plus importantes de la planète dans les projections pour 2020 réalisées par la Banque mondiale et le FMI. Une autre donnée pertinente, qui doit toujours être prise en compte dans l'analyse de nations caractérisées par une masse démographique importante (1.028.610.328 habitants dans le cas de la République du Bhārat, selon le recensement de 2001), est également son pourcentage de croissance annuelle qui, bien que peu élevé, puisqu'il n'est que d'environ 1,6 % (1998-2003), constitue un paramètre d'évaluation important et indispensable pour comprendre le rôle et le poids que l'Inde acquerra au niveau mondial dans les prochaines décennies. Passer de la 11ème à la 4ème place dans le classement des plus grandes économies mondiales est l'objectif tant du gouvernement de Manmohan Singh, père des réformes « libérales » et représentant de la coalition menée par le Parti du Congrès, que de l'opposition composite, nationale et anti-libérale, qui voit dans le Parti du Peuple (Bharatiya Janata Party), considéré comme de droite selon les schémas occidentaux, le Parti Communiste de l'Inde et le Parti Communiste Marxiste-Léniniste de l'Inde, des alliés objectifs. L'établissement d'un axe Moscou-Beijing-New Delhi semble être un fait établi. A ce dispositif, géopolitiquement pertinent pour l'autonomie de la masse continentale eurasiatique par rapport à la tutelle américaine, il manque un pendant indispensable et irremplaçable, celui qui l'émanciperait totalement, de l'Atlantique au Pacifique, et rendrait possible une pax Eurasiatica : l'axe européen Paris-Berlin-Moscou. Pour ne pas contrarier le travail des gouvernements de Moscou, Pékin et New Delhi dans la construction d'un nouveau système qui tienne compte des particularités et des aspirations nationales, et pour avoir surtout un rôle égal dans la future configuration multipolaire, il appartient aux décideurs européens de faire un choix fonctionnel de terrain dans l'intérêt de leurs propres peuples et du continent eurasiatique.

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ISRAËL

Guerre Israël – Hamas : un entretien avec l'ancien officier du renseignement militaire israélien Jacques Neriah

Par Roland Pietrini. Le 30 octobre, dans un blog intitulé – Israël : l’offensive de tous les dangers, je précisais que la réaction d’Israël après les attaques terroristes, barbares et ignobles du Hamas du 7 octobre, était confrontée, en quelque sorte, au choix de Sophie. Je rappelle ce choix, car il n’est pas inutile, en ces circonstances, de l’évoquer, au moment où les députés ont visionné le film diffusé par Israël sur le pogrom et les massacres, réalisé en partie, par les auteurs eux-mêmes. « Une mère juive descend d’un wagon à bestiaux après un long voyage sans eau, sans soin, sans nourriture, sur le quai recouvert d’une neige sale, les bergers allemands aboient, les officiers nazis hurlent, "schnell ! schnell !" et effectuent un tri, ici les vieillards, là les femmes, ailleurs les enfants. Cette mère juive a deux enfants, un garçon et une fille collés à sa jupe. L’un des officiers vêtu de noir lui demande de choisir, entre son garçon et sa fille, l’un ou l’autre devra rejoindre un groupe, lequel ? Celui des inutiles, des sacrifiés, de ceux qui ne pourront travailler ? Au loin s’échappant de deux bâtiments une fumée noire, l’odeur de crasse de déjection et de mort est insupportable. L’officier ricanant, le fouet à la main, la pousse à faire un choix, et la menace avec son pistolet Walther. C’est un choix impossible. De qui doit-elle se séparer ? » Ce cauchemar, ce 7 octobre, des familles juives l’ont vécu, et pire encore. Il est juste de le répéter et de le répéter encore, jusqu’à ce que l’on comprenne que, d’un côté, il y a des terroristes venus assassiner des civils, hommes, femmes, enfants, sans objectif militaire, mais uniquement parce qu’ils sont juifs. Et, de l’autre, des soldats qui ont pour cibles des terroristes. Un enfant mort en vaut un autre. Mais dans le premier cas, il y a une intention, dans l’autre, une légitime défense. Car si rien n’est fait, ces barbares recommenceront. Mais au-delà, je précisais que, et pardon de me citer : « Si Israël réagissait à la hauteur des horreurs subies, avec un esprit de vengeance, alors son choix serait celui d’une offensive militaire terrestre massive, dont les conséquences seront terribles pour les populations de Gaza, qui servent de boucliers humains aux moudjahidines du Hamas, et, dans ce cas, il n’est pas certain que les démocraties occidentales les soutiennent dans la durée, avec le risque d’extension du conflit. Il n’est pas certain non plus qu’Israël ait les moyens militaires d’une telle action ». C’est dans ce contexte que j’ai pris contact avec mon ami, le colonel Jacques Neriah, ancien officier du renseignement militaire israélien, ancien attaché militaire en France, en Belgique et au Luxembourg. Il a ensuite été le conseiller politique et diplomatique du Premier ministre Yitzhak Rabin. Âgé de 72 ans, Il vit actuellement en Israël. C’est donc avec son autorisation et en le citant que je relate le contenu de notre conversation en date du 16 novembre 2023.

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Aux origines de la pensée de M. Nétanyahou

Bien que cet article ait été publié en novembre 1996, il demeure toujours d'actualité pour comprendre la pensée et les actions de M. Nétanyahou. « L'intransigeance de M. Benyamin Nétanyahou a surpris certains. De ce premier ministre mal élu, théoriquement ficelé par la signature de ses prédécesseurs au bas des accords d'Oslo et en principe soumis à la volonté de l'Europe comme des Etats-Unis de voir avancer les négociations, ils attendaient un minimum de réalisme. Il n'en a rien été. En quatre mois, les décisions du dirigeant du Likoud ont provoqué parmi les Palestiniens une explosion de colère sans précédent depuis l'Intifada. ‘’Chassez le naturel, il revient au galop.’’ Le proverbe s'applique ici on ne peut mieux. Car, si son entrée en politique remonte à moins de quinze ans, le chef du gouvernement israélien est un pur produit du sérail ‘’révisionniste’’, mâtiné il est vrai d'ultralibéralisme américain. On a présenté son père, Ben-Zion, comme un professeur d'histoire juive, spécialiste de l'Inquisition en Espagne. Information exacte, mais incomplète : il fut surtout, dans les années 30, le secrétaire particulier de Vladimir (Zeev) Jabotinsky, le fondateur du courant sioniste le plus réactionnaire, dit révisionniste. Homme de conviction, Ben-Zion Nétanyahou décida même, en 1962, de fuir le « socialisme » israélien en s'exilant, avec sa famille, aux Etats-Unis où il éleva ses fils dans la fidélité aux idées de Jabotinsky. Un retour en arrière, aux sources de l'extrême droite juive, s'impose donc. »

monde-diplomatique.fr

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ITALIE

Ce sur quoi Poutine et Tokaïev se sont mis d’accord dans le dos du président Macron

La récente visite historique du président Poutine au Kazakhstan, précédée par la visite historique du président Macron, visait clairement à atténuer l’effet de la mission de « liaison française ». Sur quoi Moscou et Astana ont-ils réussi à se mettre d'accord dans le dos du Paris officiel ? En fait, la visite précipitée du président Poutine à Astana était due à la nécessité d’équilibrer le déséquilibre pro-occidental. Qu’a-t-il obtenu ? Tout d’abord, Moscou entend conserver et même augmenter sa part dans la production d’uranium du Kazakhstan, comme l’a clairement indiqué le PDG de Rosatom, Alexei Likhachev : « Le Kazakhstan est le numéro un de l’extraction d’uranium – nous développerons la coopération en tenant compte des intérêts des pays tiers. Nous allons créer des alliances, investir dans l’exploitation minière au Kazakhstan. » En outre, la société d’État fera clairement la promotion de son projet de centrale nucléaire pour le Kazakhstan, qui devra rivaliser avec les propositions de la France, des États-Unis et de la Chine. Deuxièmement, la Russie investira dans la construction de trois nouvelles centrales thermiques au Kazakhstan et augmentera ses approvisionnements en charbon. Troisièmement, la coopération en matière d’approvisionnement en pétrole et en gaz à travers le territoire des deux pays s’approfondit, comme l’a souligné le président Tokayev : « Les accords sur le transit du pétrole russe vers la Chine et du gaz vers l’Ouzbékistan à travers le territoire de notre pays ont porté la coopération dans le secteur de l’énergie à un niveau qualitativement nouveau. » Quatrièmement, malgré les sanctions occidentales, et en grande partie grâce à elles, le volume des échanges commerciaux entre la Russie et le Kazakhstan augmente. Toutefois, les autorités d’Astana assurent qu’elles n’aideront pas Moscou à contourner les mesures restrictives par principe. Cinquièmement, la Russie a l’intention de maintenir et d’approfondir la coopération avec le Kazakhstan dans le domaine de la formation militaire, de la production sous licence d’armements, ainsi que dans le domaine de la cosmonautique.

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LECTURE

Maurice Genevoix, nos morts, la France

Par Antoine Desjardins. En Grande Bretagne, la marche monstre en faveur de la cause palestinienne, et les heurts qui en ont résulté dans les cortèges et à l’extrême droite, ont perturbé le 11-Novembre et provoqué la démission du ministre de l’Intérieur. Si nous n’en sommes pas là, en France aussi, des déconstructeurs estimant qu’être Français n’est pas un cadeau, et des révolutionnaires « insoumis » ou islamo-gauchistes cracheront peut-être bientôt sur le visage des poilus morts à Verdun, craint notre contributeur. À l’occasion de son transfert au Panthéon, le 11 novembre 2020, j’espérais que Gallimard allait publier, en Pléïade, l’œuvre complète de Maurice Genevoix et notamment les cinq livres qui forment « Ceux de 14 ». Pour l´instant, aucun projet semble-t-il, et c’est regrettable. Ce témoignage sur la Grande Guerre est pourtant unique et indépassable ; sans lyrisme déplacé, sans fioritures de style, sans désir d’enjoliver le réel ou de passer sous silence certains aspects pas très reluisants. Il fut d’ailleurs censuré dans certaines premières éditions. Un texte admirable de dignité et d’humanité, transpirant de vérité sans fard sur la souffrance de l’homme livré à une guerre, la plus terrible qui jamais fut. Il devrait être un livre obligatoire dans les écoles, pour faire comprendre mais aussi sentir quelle vie fut celle de la génération de Genevoix et à quels sommets de sacrifice elle consentit pour la patrie. Cette patrie que certains prennent pour un paillasson, comme disait de Gaulle. Dire qu’aujourd’hui l’obtention de la nationalité, par droit du sol, n’est même pas conditionnée à l’amour de son pays et de sa culture ! Il faudrait pourtant un serment solennel et que le mot de serment et l’acte primordial, fondateur, qu’il recouvre, eût encore un sens. Dire qu’aujourd’hui l’obtention de la nationalité par filiation n’est, elle non plus, soutenue d’aucune initiation longue à la culture française, à la langue française, au génie français dans ce sanctuaire laïque essentiel qu’on appelait École (1882-circ 2000) ! Qu’aucune fierté française n’est enseignée, tout au contraire. Qu’aucune mise à l’épreuve n’est demandée par aucun service ni militaire ni civique. Tout se fait sans effort, sans mérite. Tout est dû, tout est indolore, rien n’est à prouver. On peut hausser les épaules ou siffler à la Marseillaise, on peut se moquer des soldats morts et dire, en haussant les épaules, qu’ils sont morts pour rien.

LIRE : Ceux de 14, par Maurice Genevoix. Flammarion, 2014.

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« L’Union européenne : en sortir… au plus vite ! »

Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ». Cela fait des dizaines d’années que l’on abreuve avec ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n’a presque aucun pouvoir. Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.

LIRE : L'Union européenne : en sortir... au plus vite !, par Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, parution début décembre 2023.

synthesenationale.hautetfort.com

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

La fondation Hippocrate alerte sur les projets totalitaires de l’OMS

Loin du regard médiatique et des inquiétudes des citoyens, il se trame à Genève l’une des révolutions de palais les plus décisives de toute l’histoire de l’humanité. Si vous avez aimé la pandémie, si vous avez aimé les confinements et les campagnes massives de vaccination, vous allez être servis. Il y en aura d’autres. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont le siège est en Suisse, veut imposer un nouveau traité sur les pandémies et les urgences sanitaires qui lui donnerait un pouvoir exorbitant. Grâce à cet accord international, l’OMS serait la seule organisation dans le monde ou, au moins en Occident, à pouvoir décréter quand les habitants de la planète sont en train de vivre une catastrophe sanitaire. L’OMS veut pouvoir dicter son agenda aux populations du monde entier. Par quels moyens et dans quel but ? L’avocat suisse Philipp Kruse a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme lors d’une réunion du Parlement européen à Strasbourg le 13 septembre dernier. Il rappelle que l’OMS, par le traité sur les pandémies qu’elle propose, veut augmenter ses pouvoirs financiers et décisionnels de façon inédite. Les premiers projets de textes pour ce traité sont accessibles à tous. Ils sont rédigés en anglais et montrent que l’OMS souhaite élargir ses prérogatives de manière considérable. L’OMS deviendrait la garante de la bonne application au niveau international de ses propres recommandations dans le domaine de la santé, mais aussi de pans entiers du droit de l’environnement. Elle pourrait s’intéresser au réchauffement climatique, à la décarbonation, aux mesures de transition adoptées par les États signataires du traité sur les pandémies, etc. De surcroît, d’après ce texte, l’OMS pourrait décider seule : de qualifier de pandémie n’importe quelle épidémie ; de la nécessité de procéder à des confinements ; de la mise en place d’un passeport vaccinal ; d’une surveillance accrue des populations ; d’une politique officielle de censure relative aux sujets de santé ; des traitements autorisés pour les populations ; du caractère obligatoire des vaccinations éventuelles ; de la distribution et de l’administration des vaccins ; des modes d’évaluation des vaccins et des traitements imposés aux populations; des fabricants autorisés à produire les vaccins et traitements.

Fondation Hippocrate

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Le portefeuille d’identité numérique arrive, et avec lui, la prison européenne à ciel ouvert

Le projet d’identité numérique européenne suscite des inquiétudes. Présenté comme une avancée technologique, ce système pourrait marquer le début d’une ère de surveillance accrue. Ah… l’Union européenne… C’est une chose subtile qui a bien du mal à gérer des afflux d’immigrants clandestins mais qui prétend, sans sourciller, règlementer les boîtes de camembert et qui, pour faire bonne mesure, entend construire la prochaine prison numérique à ciel ouvert sur tout le territoire européen. Une prison numérique à ciel ouvert ? Diable, n’est-ce pas un peu exagéré ? Il suffit en réalité de constater le niveau de frétillance élevé du commissaire Breton pour comprendre que non : ce dernier a tout récemment annoncé, un sourire extatique vissé aux lèvres, que le Parlement et le Conseil européens étaient parvenus à un accord sur l’identité numérique européenne, la fameuse #eID. Avec elle, bientôt, toute personne vivant dans l’Union européenne disposera bientôt d’un portefeuille numérique. La joie de ceux qui nous dirigent doit toujours alerter, et lorsqu’elle concerne des factotums non élus, elle doit même déclencher une saine répulsion. Comme une lecture attentive des textes de loi le laisse comprendre, ce « portefeuille numérique » contiendra effectivement TOUT ce que le gouvernement veut savoir sur vous, vos informations personnelles, vos données biométriques et médicales et, bien sûr, l’intégralité de votre patrimoine financier sous forme d’euros numériques, c’est-à-dire cette monnaie numérique de Banque centrale (CBDC) dont les gouvernants veulent qu’elle remplace complètement l’argent liquide à moyen terme. Or, ceci donnera aux administrations, et surtout à ceux qui les dirigent, élus ou non, le pouvoir énorme de suivre vos moindres faits et gestes, de savoir exactement ce que vous faites avec l’argent qu’ils vous autoriseront (ou non) à avoir, voire flécher vos dépenses (ceci, vous y avez doit, cela, non), jusqu’à l’interdiction pure et simple dans les cas les plus graves (qui ne manqueront pas, c’est garanti sur facture. Après tout, un autre pays a devancé les frétillantes idées européennes, c’est la Chine : par l’utilisation quasi-universelle de différents procédés – à commencer par l’application WeChat – la dictature communiste a très concrètement mis en place un contrôle social numérique, complet et efficace pour garantir la bonne soumission du peuple aux desiderata des dirigeants. Pour une Union européenne qui, ces dernières années, a donné tous les signes de virage vers l’autocratie collectiviste (le passage pandémique ayant largement accéléré ses velléités), la mise en place de ce « portefeuille numérique » est l’étape indispensable pour aboutir exactement au même résultat que la Chine communiste. Dans un premier temps, il s’agira de récompenser le bon citoyen, bien conforme voire conformiste, en lui donnant accès à des procédures facilitées, à des aides ou des bonus alléchants. Petit à petit, les citoyens réfractaires ou simplement largués par les technologies afférentes se retrouveront dans la zone grise des demi-mesures, des arrangements bureaucratiques en attendant qu’ils s’adaptent ou qu’ils périssent. Enfin, l’étape ultime sera atteinte lorsqu’à la place de bonus, ce seront des sanctions et des punitions qui apparaîtront lorsqu’on refusera d’utiliser les passerelles technologiques alors officiellement imposées partout, et pour tous. Présentées comme commodes et permettant de vous protéger (c’est important, la sécurité, voyez m’ame Michu), ces technologies seront largement incitées, puis rapidement imposées, et enfin sanctionnées en cas de non-utilisation ou de contournement.

Voir dans l’onglet « Union européenne » l’interview de l’eurodéputé Virginie Joron.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/16/467094-le-portefe...

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Anne Hidalgo : cocotiers, plage dorée, vahinées, yukulélé…

Par Régis de Castelnau. Anne Hidalgo n’a peur de rien. Cette personne est inaccessible à la simple décence. Elle passe son temps à mentir, jusqu’à nier des évidences, et elle n’a aucun complexe à « vivre sur la bête ». Comme beaucoup de ces socialistes qui considèrent une fois élus, que le contribuable doit leur financer un niveau de vie très confortable. On se rappelle peut-être l’anecdote de ce député socialiste devenu éphémère ministre sous Hollande (président socialiste), avant d’être prestement débarqué parce qu’on s’était aperçu que non seulement il ne payait pas d’impôts, mais qu’il ne déclarait pas ses revenus ! Il revint à l’assemblée, et évita évidemment de démissionner pour percevoir son indemnité jusqu’à la fin du mandat. C’était à lui que son prédécesseur qui lui avait laissé le siège avait dit d’un air gourmand : « Tu vas voir, on ne paye plus rien ! ». Pratiquant tranquillement cette culture Anne Hidalgo vient de se faire accrocher pour une affaire parfaitement déplaisante. Profitant de l’organisation des jeux olympiques à Paris, elle s’est offert dans des conditions douteuses trois semaines de vacances en Polynésie française. Le scandale ayant pris une certaine ampleur, elle n’a pas hésité à abandonner le registre de l’indécence pour celui de l’abjection. Justifiant ce qui ressemble à un onéreux passe-droit, elle a répliqué en substance : « Oui j’ai été à Tahiti, mais attention j’ai aussi été Auschwitz ».

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/11/anne-hidalgo-cocotiers-...

POLOGNE

Soros et Ringier Axel Springer se partagent désormais les médias polonais

Le groupe Wirtualna Polska Holding (« Pologne virtuelle ») qui gère le site Internet le plus visité en Pologne, wp.pl, compte depuis le 8 novembre une représentante du fonds d’investissement sorosien Media Development Inverstment Fund (MDIF) à son conseil de surveillance. Après avoir pris pied dans la presse quotidienne (depuis 2016) puis étendu son influence dans la radio (depuis 2019) en Pologne, la famille Soros a fait son entrée au début du mois d’octobre au capital de Wirtualna Polska. La somme investie est certes modeste, pour le moment, avec 6 millions de zlotys pour 0,2 % des actions, mais le but est noble : « soutenir l’indépendance des médias »…

ojim.fr

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PROCHE-ORIENT

Soudan : ce conflit oublié qui nous concerne

Alors que l’attention internationale a les yeux rivés sur le Moyen-Orient et l’Ukraine, le Soudan s’enfonce depuis 6 mois dans une guerre civile qui pourrait définitivement faire basculer toute la partie septentrionale du continent africain dans le chaos. Une bombe géopolitique, sécuritaire et migratoire. Pour l’Europe, la France et leurs derniers alliés dans la région, le compte à rebours a commencé.

factuel.media

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RÉFLEXION

Guerre cognitive : Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle

Les gouvernements occidentaux de l’alliance militaire de l’OTAN développent des tactiques de « guerre cognitive », utilisant les menaces supposées de la Chine et de la Russie pour justifier une « bataille pour votre cerveau » dans le « domaine humain », pour « faire de chacun une arme ». Le cartel militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis a testé de nouveaux modes de guerre hybride contre ses adversaires autoproclamés, notamment la guerre économique, la cyberguerre, la guerre de l’information et la guerre psychologique. Aujourd’hui, l’OTAN met au point un tout nouveau type de combat qu’elle a baptisé « guerre cognitive ». Décrite comme une « militarisation des sciences du cerveau », cette nouvelle méthode consiste à « pirater l’individu » en exploitant « les vulnérabilités du cerveau humain » afin de mettre en œuvre une « ingénierie sociale » plus sophistiquée. Jusqu’à récemment, l’OTAN divisait la guerre en cinq domaines opérationnels différents : air, terre, mer, espace et cybernétique. Mais avec le développement de stratégies de guerre cognitive, l’alliance militaire discute d’un nouveau domaine, le sixième : le « domaine humain ». Une étude parrainée par l’OTAN en 2020 sur cette nouvelle forme de guerre explique clairement : « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme. » « Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle », souligne le rapport. « Les humains sont le domaine contesté » et « les conflits futurs se produiront probablement entre les personnes numériquement d’abord et physiquement ensuite, à proximité des centres de pouvoir politique et économique. »

thegrayzone.com

https://iatranshumanisme.com/2021/10/17/guerre-cognitive-...

Youssef Hindi : « Les Juifs ne forment pas un peuple-race »

Interview de Youssef Hindi sur la question du sionisme et d'Israël. Cette interview d'érudit fait le point sur la question de l'antisionisme et de l'antisémitisme. La contestation d'Israël est-elle une forme d'antisémitisme ? Non, bien entendu, et Youssef Hindi nous explique pourquoi avec brio et rigueur. Vidéo.

Occident et Islam : Sources et genèse messianiques du sionisme ; De l'Europe médiévale au Choc des civilisations, par Youssef Hindi. Éditions Sigest, 2015.

Le Courrier des Stratèges

https://www.youtube.com/watch?v=309zyGCO0To

RUSSIE

Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 9 novembre 2023

Aucune information dans la « presse » française de ce qui se passe dans l’Ukraine depuis la reprise du conflit israélien-palestinien. Donc obligé de se reporter aux informations russes. « Les forces armées ukrainiennes continuent de frapper atrocement des villes pacifiques du Donbass, des régions d'Azov, de Kherson et d'autres régions russes. Face à l’absence de succès sur le champ de bataille, les néonazis du régime de Kiev se défoulent sur des personnes innocentes et sans défense. Plusieurs cas d’utilisation massive du Himars américain contre des cibles civiles ont été enregistrés. En pleine journée, le 3 novembre 2023, des roquettes Himars fournies par les États-Unis ont été utilisées pour attaquer le village de Tchaplinka dans la région de Kherson. La plupart d'entre elles ont été abattues, mais deux ont touché les bureaux du Service de l'emploi et de la Caisse des pensions. Neuf civils ont été tués, dont des employés et des visiteurs d'institutions. Le 5 novembre 2023, Dokoutchaïevsk (RPD) a été frappée. Deux civils ont été tués, un enfant a été blessé, des immeubles d'habitation et le secteur privé ont été endommagés. Le 7 novembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont ouvert le feu sur plusieurs quartiers de Donetsk, notamment avec des lance-roquettes multiples Himars. Ils ont frappé avec cynisme et sang-froid, portant des coups répétés dans le seul but de tuer les médecins et les secouristes venus en aide aux victimes. Selon les autorités de la RPD, à la suite d'un tir direct d’obus, les plafonds du bâtiment du Département du travail et de la protection sociale de la population se sont effondrés. 6 personnes sont mortes, dont un chauffeur d'ambulance. 20 personnes ont été blessées, dont trois adolescents. Le même jour, des combattants ukrainiens ont frappé Volnovakha. Deux civils ont été blessés, dont une adolescente. Le Palais de la Culture Joga, dans lequel se déroulaient des ateliers pour les enfants, a été endommagé. Tous ces crimes sanglants contre des civils sont soigneusement enregistrés par les forces de l’ordre russes. Tous les responsables seront certainement identifiés et tenus responsables conformément à la loi. J’ai une question pour le Secrétariat de l'ONU. Encore une fois, ne voyez-vous pas d’où viennent les attaques contre des installations civiles ? Vous ne voyez aucune installation civile ? Encore une fois, ne voyez-vous pas qui a été tué et blessé ? Ne remarquez-vous pas qui fournit au régime de Kiev des armes utilisées pour tuer des civils ? »

mid.ru

https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/1914108/

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SANTÉ

Didier Raoult : « Ce que l’on nous a fait subir est immoral et doit cesser »

Nouvelle publication de l’étude démontrant l’efficacité des traitements précoces, qui fait trembler le pouvoir. Le professeur Raoult et quatre autres chercheurs, les professeurs Brouqui, Million, Parola et Mc Cullough publient une nouvelle étude sur les 30 423 patients pris en charge et soignés à l’IHU-Méditerranée durant la crise Covid. Initialement publiée le 4 juin 2023, cette étude avait été rétractée suite aux pressions exercées par François Braun, ministre de la Santé à l’époque. Mais les ministres de la Santé se succèdent et Didier Raoult continue à faire de la science. Dans ce débriefing, il revient sur cette publication. Les résultats de l’étude sont statistiquement en faveur des traitements précoces, ce qui paraît logique au regard du type de maladie qu’est le Covid. Non seulement, les résultats sont indéniablement en faveur de la bithérapie (rappelons que les cinq chercheurs associés à l'étude ont soigné avec ces traitements pendant la crise), mais les données ont été validées par huissier dans un souci de transparence et d’intégrité. Parmi les 30 202 patients pour lesquels des informations sur le traitement étaient disponibles, 191 sur 23 172 (0,082 %) patients traités par hydroxychloroquine et aziththromycine (HCQ-AZ) sont décédés, contre 344/7030 (4,89 %) qui n’ont pas reçu de traitement par HCQ-AZ.

Le rapport de chance relative, ou odds ratio en anglais (OR) est de 0,16. C’est un calcul statistique qui permet d'évaluer la dépendance entre des variables aléatoires qualitatives souvent utilisées pour mettre en évidence le degré ou la force d’une association entre des échantillons traités ou pas dans des études cliniques. Après redressement et ajustement pour tenir compte du sexe, de l’âge, de la période et de la prise en charge du patient, la bithérapie est toujours associée à un taux de mortalité significativement plus faible. Laurent Mucchielli a proposé une analyse de cette étude et conclut : « L’IHU démontre que son protocole anti-Covid aurait pu sauver de très nombreuses vies. » Citant Schopenhauer (« Toute vérité passe par trois étapes : elle est toujours ridiculisée puis violemment combattue avant d'être acceptée comme une évidence »), le professeur Raoult évoque son tweet sur l’aveu de l’ancien président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy qui reconnaît s’être trompé sur l’efficacité du vaccin. Il aurait d’ailleurs pu prendre connaissance du contrat Pfizer sud-africain qui indique noir sur blanc que le fabricant ne s’engage ni sur l’efficacité ni sur les effets secondaires. De la même manière que Jean-François Delfraissy reconnaît ses erreurs, ne serait-il pas opportun que l’actuel ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, reconnaisse aussi les siennes, par exemple quand il a osé déclarer qu’il n’y avait pas d’effets secondaires de la vaccination début octobre sur France Inter, et en réitérant ce message par un tweet. Suite à cette étude, il est temps que les Français demandent une enquête publique. IL Y AVAIT MOYEN DE SOIGNER AUTREMENT ! Vidéo.

francesoir.fr

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Mise en garde contre un désastre dans le transport aérien dû aux vaccins Covid

Le capitaine Shane Murdock affirme que l'industrie aérienne est « au bord du désastre ». Pilote depuis plus de 40 ans et enquêteur qualifié sur les accidents aériens, il a présenté des données officielles qui étayent son affirmation d’une catastrophe mondiale imminente. Il ajoute : « Lorsqu'elles sont corrélées, les données indiquent qu'il existe un énorme problème qui a et aura un impact significatif sur la sécurité aérienne dans le monde entier. » Il y a suffisamment de preuves pour lancer des signaux d’alarme. Il y a eu de nombreuses tragédies cette année. Phil Thomas, un jeune diplômé de l'académie de formation au pilotage de Cadix, en Espagne, est tombé malade et est décédé subitement en avril. Il y a eu cinq incapacités de pilote en mars, dont un pilote de British Airways qui s'est effondré et est décédé au Caire, en Égypte, peu de temps avant son départ. Les pilotes sont en excellente forme physique, alors pourquoi tant de morts subites ou d'effondrements ? Le Cpt Murdock conclut qu'ils souffrent de graves réactions indésirables aux vaccinations Covid-19, qui ont comme effets secondaires une myocardite (inflammation cardiaque), un brouillard cérébral, de l'insomnie, des caillots sanguins et une anaphylaxie. Il pense que certains pilotes sont des bombes à retardement et affirme que beaucoup ne déclarent pas être en mauvaise santé. Il a déclaré : « Ils ne signalent pas le brouillard cérébral, les battements anormaux du cœur et les étourdissements, parce qu'ils ne veulent pas perdre leur emploi. » Les aviateurs subissent des contrôles de santé annuels complets, ou tous les six mois s'ils ont été malades. Les règles stipulent qu'ils ne peuvent réussir qu'avec moins de 1 pour cent de chances de souffrir d'une maladie qui pourrait les rendre incapables de piloter. Comment passent-ils les examens médicaux s’ils souffrent de réactions indésirables graves ?

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Covid : BonSens.org et deux membres du bureau obtiennent une belle victoire devant le Conseil d’État

Le 13 novembre 2023 à 14 heures, cette formation du Conseil d’État comprenant neuf juges (2 présidents de chambres, un président adjoint, cinq autres conseillers d’État) a rendu une décision importante concernant la gestion des fichiers Covid. Il a en effet annulé avec effet rétroactif le stockage de la date de l’infection dans le fichier Vaccin Covid. Et ordonné de supprimer cette information du fichier VACCIN Covid dans le délai de 6 mois. Le Conseil d’État limite avec effet rétroactif la possibilité qu’avaient jusqu’à aujourd’hui les médecins traitants de demander la liste de leurs patients non vaccinés contre la Covid, lorsque ceux-ci n’ont pas de Dossier Médical Partagé (DMP). Une avancée inespérée pour un -modeste - retour à la liberté de chacun.

francesoir.fr

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Painkiller, la mini-série à voir absolument

Une fois n’est pas coutume, j’ai enfin eu le loisir de regarder une série qui m’a plu. Un enthousiasme rare – ayant renoncé depuis quelque temps déjà à la télévision – que j’aimerais partager pour, je l’espère, vous enjoindre à visionner Painkiller. Mais ne pensez pas passer un agréable moment. Voyez plutôt ça comme un bon moyen de comprendre une partie de la crise des opiacés en six épisodes, tranquillement assis sur votre canapé. Ne pensez pas relax non plus : la série fout une haine pas possible. Car, oui, toute cette histoire de la crise des opiacés est totalement ahurissante. Aux États-Unis, elle est responsable de la mort de 500.000 personnes en dix ans… avec l’approbation de l’État, quand les autorités sanitaires fédérales ont eu la bonne idée d’élargir les prescriptions d’antalgiques. Car l’aberration de cette crise, ce n’est pas le nombre de morts, mais leur qualité : des gens « normaux » de la classe moyenne américaine que l’on retrouve à faire des overdoses jouant dans le jardin avec leurs enfants, en faisant leurs courses ou en allant à la poste. Quant à Netflix qui a produit Painkiller, il peut paraître étrange de trouver une série dénonçant Big Pharma dans son catalogue, on est plus habitués à son engagement woke. Là se trouve peut-être les raisons de ce choix : la crise des antidouleurs est mise en parallèle avec le trafic de drogue de rue, comme si la première avait été tolérée parce qu’opérée par les jolies vendeuses de la majorité blanche, quand les dealers de crack afro-américains finissent en prison pour les mêmes méfaits. Mais 90 % des victimes d’overdose de la dite crise sont blanches. On regrettera l’absence du cabinet McKinsey qui avait vivement contribué au succès de Purdue Pharma et dont le rôle actif dans cette crise a été soldé par un accord d’un montant de quelque 600.000 dollars. Ce qui, au passage, n’a pas empêché les gouvernements occidentaux de l’engager, par la suite, pour ses bons conseils en matière de stratégie vaccinale !

Cette série se base sur le livre « Pain Killer » de Barry Meier et sur l’article du New Yorker intitulé « The Family That Built the Empire of Pain » de Patrick Radden Keefe, qui avait dénoncé l’avarice de la famille Sackler propriétaire de Purdue Pharma.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/12/226592/painkiller-...

« L’IHU démontre que son protocole anti-covid aurait pu sauver de très nombreuses vies »

Par Laurent Mucchielli. L’équipe de l’IHU de Marseille vient de publier le résultat de la plus grande étude monocentrique du monde sur 30.423 patients adultes infectés par le Covid-19 et soignés en 2020 et 2021. L’analyse clinique, cosignée par un célèbre médecin américain ayant appliqué un protocole thérapeutique comparable, dresse le constat suivant : la prescription conjointe d’Hydroxychloroquine et d’Azithromycine (deux médicaments tombés depuis longtemps dans le domaine public), à des doses bien précises, réduirait partout la mortalité liée au Covid-19 de façon importante. Dans la presse française, on fait toujours la sourde oreille.

Le blog de Laurent-Mucchielli

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/lihu-demontre-qu...

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UNION EUROPÉENNE

Portefeuille d’identité numérique : comment l'UE cherche à nous contrôler

Interview de Virginie Joron, eurodéputé RN, membre du groupe Identité et Démocratie, membre de la Commission spéciale sur la pandémie de COVID-19. Le portefeuille numérique réunissant tous les services publics dans un unique cadre numérique pour mieux nous ficher et nous surveiller, telle est la dernière et très dangereuse volonté de Thierry Breton, qui prépare sa campagne européenne pour remplacer Van der Leyen… Le tout à la manière de l’UE, en toute opacité ! Explications de l’inoxydable députée européenne.

Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=_MktiAUCL3g

Dissensions et querelles cachées animent les couloirs de l’UE

Une série de maladresses met à nu les tensions internes de l’Union européenne et jette une ombre sur ses ambitions géopolitiques, écrit Bloomberg. Une nouvelle guerre au Moyen-Orient s’avère être une épreuve encore plus difficile – une épreuve que les fonctionnaires de l’UE ont d’abord ratée – puisqu’ils ont publié une cascade de déclarations contradictoires dont le message le plus clair était celui de leur propre dysfonctionnement en matière de politique étrangère. Tout cela est aggravé par un désaccord au sommet, qualifié d’embarrassant par les diplomates et les fonctionnaires. La froideur entre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, nuit à l’efficacité de l’Union, ont déclaré ces personnes, laissant le bloc dans l’impasse à un moment où il doit présenter un front crédible sur une liste croissante de questions allant des conflits en Ukraine et en Israël au commerce et à la Chine. Cela s’est vérifié aux États-Unis, où les deux dirigeants ont tenu des réunions séparées avec Biden, n’étant unis que par leur manque d’intérêt. La semaine dernière, les deux plus hauts responsables de l’Union se sont rendus à la Maison Blanche pour présenter un spectacle d’unité avec le président Joe Biden et sont revenus avec à peine plus qu’une photo souvenir, après que les chamailleries entre les deux responsables ont détourné l’essentiel de l’attention. La querelle les a suivis jusque dans leur pays, où le président de la Commission organise cette semaine un grand sommet international auquel, selon un porte-parole de Charles Michel, von der Leyen n’a pas invité son collègue. Selon les règles de l’UE, ce sont les États membres qui définissent conjointement la politique étrangère de l’Union. À l’heure où la Chine et les États-Unis défendent de plus en plus vigoureusement leurs intérêts économiques, von der Leyen a décidé d’exercer une plus grande influence dans ce domaine.

Modern Diplomacy

https://lesakerfrancophone.fr/dissensions-et-querelles-ca...

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La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola admet l’échec de l’UE en matière d’immigration

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a admis que l’UE avait échoué en matière d’immigration illégale. Lors du discours annuel sur l’état de l’Europe de la Fondation Konrad Adenauer (KAS) à Berlin le 6 novembre, elle a également exprimé un « optimisme prudent » quant à la possibilité que l’Union européenne « sorte enfin de l’impasse » en matière d’immigration grâce à la dernière réforme de l’immigration en cours de négociation. Ses propos ont été tenus lors d’un événement annuel du groupe de réflexion affilié au parti allemand de centre-droit CDU, le plus grand parti d’opposition allemand, qui fait partie du PPE, auquel Metsola est également affilié. L’Allemagne est la première destination des migrants en Europe depuis près d’une décennie, sous le règne d’Angela Merkel et de la CDU. Le continent connaît également une nouvelle vague d’immigration, en partie due à la guerre en Ukraine et en partie due à l’augmentation de l’immigration, principalement illégale, en provenance de divers pays d’Afrique et du Moyen-Orient. En août dernier, l’Allemagne avait déjà vu arriver 56 052 immigrés clandestins, malgré les tentatives de renforcement des contrôles aux frontières. « L’immigration est un domaine dans lequel nous avons vu trop peu de progrès au cours des dix dernières années” », a déclaré Mme Metsola. Elle a ajouté qu’il faudrait également être « ferme avec ceux qui ne sont pas éligibles à l’asile ».

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Dans la famille « forum de dialogues pour une intégration européenne », je demande « le Processus de Berlin »

En 2014, la première édition du Processus de Berlin est officiellement lancée sous la chancellerie d’Angela Merkel, une de ses résolutions phares en matière de politique étrangère. Cette initiative diplomatique, énième espace de dialogue entre l’UE et les pays des Balkans occidentaux (BO), dont Bruxelles semble friande, prend la forme de conférences annuelles, organisées tour à tour par différents pays-hôtes. Celle-ci présente une double ambition. D’un côté, la promotion du dialogue politique, les coopérations et la réconciliation entre les États des BO, - Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie. De l’autre, cet espace se veut être une arène où se discute le rapprochement et, à terme, l’intégration, de ces États à l’UE. Ce format est un « cadre d’échange privilégié entre les dirigeants européens et ceux des Balkans occidentaux », où chaque année les objectifs et sujets de discussions diffèrent. Les 27 ne sont cependant pas tous représentés. On compte neuf États-membres participants, en plus du Royaume-Uni, – Allemagne, Autriche, Bulgarie, Croatie, France, Grèce, Italie, Pologne, Slovénie – avec la présence d’autres pays européens sur invitation, à l’instar de l’Espagne ou des Pays-Bas. En octobre 2023, la neuvième édition a eu lieu à Tirana, capitale de l’Albanie. Avant même son lancement, le moment était inédit, avec deux « première fois ». D’abord, aucun autre État des BO n’avait, jusqu’ici, été l’organisateur de ce processus. Mais surtout, jamais un président français n’avait effectué de visite bilatérale au pays des aigles, depuis son indépendance en 1912. C’est désormais chose faite. Emmanuel Macron y a d’ailleurs consacré « la dynamique très positive des relations franco-albanaises ». Sa venue est d’autant plus symbolique que la France s’est longtemps opposée au processus d’élargissement de l’UE et à l’ouverture des négociations d’adhésion, notamment avec l’Albanie et la Macédoine du Nord.

factuel.media

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jeudi, 16 novembre 2023

L'Espagne n'est pas une constitution, idiot !

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L'Espagne n'est pas une constitution, idiot !

Par Hiperbola Janus

Source: https://www.hiperbolajanus.com/posts/espana-constitucion-idiota/

Chez Hipérbola Janus, nous avons toujours fait preuve d'une grande préoccupation et d'une grande sensibilité à l'égard des problèmes et des défis auxquels le monde d'aujourd'hui est confronté. À travers une multitude d'écrits dans notre blog et nos publications, nous avons essayé d'apporter notre vision particulière du monde à nos lecteurs, en invitant à tout moment à une analyse critique et combative de ces discours et récits qui sont nés en collusion avec le pouvoir.

Nous sommes parfaitement conscients de l'époque dans laquelle nous vivons, de la dérive actuelle des événements au niveau mondial, qui s'est accélérée depuis mars 2020 avec la pandémie et ses conséquences dévastatrices. Depuis, nous sommes en plein changement de paradigme, "les règles du jeu ont changé", et ceux qui tirent les ficelles n'ont plus intérêt à maintenir ce semblant de légalité qui faisait croire à beaucoup (aujourd'hui plus incrédules que jamais) que "le système fonctionne" et que "les institutions protègent nos droits", alors que cela, en revanche, n'a jamais été vrai. Aujourd'hui, l'Agenda 2030 cherche à accélérer les processus de décomposition qui affectent l'unité des nations, leur souveraineté et génèrent un chaos qui ne fait que préluder à la destruction et finalement à la soumission à une monstrueuse superstructure de pouvoir mondial soutenue par des puissances technocratiques et transnationales dont l'idéologie est le post-humanisme.

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Le mal n'est plus caché

Le citoyen ordinaire perçoit clairement que sa vie indépendante et la préservation de ses droits hypothétiques (s'ils ont jamais existé) sont érodées de jour en jour, ainsi que son pouvoir d'achat matériel, avec une hyperinflation galopante et, semble-t-il, entièrement planifiée pour générer la pauvreté, que les puissances de l'ombre croient être une voie rapide vers la soumission du peuple. La destruction de l'infrastructure économique, l'arbitraire du pouvoir politique, la liquidation des ordres juridiques et légaux dont on nous disait qu'ils jouissaient d'une autorité et d'une force incontestables, tombent, s'effondrent sans qu'aucun contre-pouvoir ne puisse s'y opposer. Les démocraties libérales se révèlent pour ce qu'elles sont, des épouvantails du pouvoir mondial, un mensonge et une illusion entretenus par les urnes, favorisant la création d'oligarchies partitocratiques au service de pouvoirs fallacieux, liés à cette toile d'ombre du pouvoir mondial qui nous a imposé de nouvelles lignes directrices à partir desquelles ils cherchent à détruire non seulement les nations, mais la condition humaine elle-même, ce sur quoi nous, les animateurs d'Hiperbola Janus, ne nous lasserons jamais d'insister.

C'est à partir de ces paramètres que nous devons analyser la situation actuelle de l'Espagne, sous la protection d'une constitution qui est le germe de tout l'arbitraire et de toute l'injustice dont souffre notre Patrie, plus divisée et polarisée que jamais entre la fiction de l'antithèse gauche contre droite, alors que les deux factions sont un sous-produit du Régime actuel, qui n'obéit pas au prétendu mandat de ses électeurs et n'a jamais cherché le bien commun ou le bénéfice de notre Nation.

Il est important de reconnaître l'ennemi afin d'adopter une stratégie valable pour le combattre.

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Dans ce sens, nous apprécions positivement que le peuple espagnol descende dans la rue, qu'il manifeste son rejet et son désaccord avec l'ordre actuel des choses, qu'il le fasse activement, et nous aimerions que ces actions aient une continuité dans le temps et conduisent à une prise de conscience des véritables ennemis et des dangers potentiels de destruction et de désintégration dont ils nous menacent : il s'agit bien sûr du régime constitutionnel de 1978, du système des partis, des syndicats, du roi et, en général, de toutes les entités parasites et désintégratrices qui détruisent l'unité de la Patrie, notre sens de la communauté organique et de la Nation politique forgée à l'aube du Moyen-Âge, déjà à l'époque des Conciles de Tolède sous le pouvoir wisigoth, et poursuivi par la suite avec le projet métahistorique de la Reconquête et de l'Empire catholique universel fondé sur l'action des Rois catholiques, symbole pérenne de Las Españas et du sens profond de l'ethos hispanique qui transcende les siècles et des générations entières.

"L'Espagne n'est pas une constitution".

Comme le dit cette proclamation de plus en plus entendue dans les rues, "l'Espagne n'est pas une constitution" et, de plus, nous affirmons que cette dernière représente son antithèse, son agonie et son anéantissement. Il est temps de faire appel à l'esprit du 2 mai 1808, au peuple espagnol en armes contre ses classes dirigeantes corrompues et francisées, qui ont défendu le libéralisme apporté par les envahisseurs français, même au prix de la soumission et de la destruction de l'Espagne de l'époque. C'est la même situation de trahison et de rupture entre le peuple et ses gouvernants que nous vivons aujourd'hui, ce sont aussi les Bourbons qui ont ensuite trahi le peuple (abdication de Bayonne), dans des situations parfaitement comparables, le peuple a été le seul à établir un front de résistance et de défense de la patrie face à l'inopérationnalité de l'armée régulière espagnole.

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L'esprit de ces années doit résonner dans le peuple espagnol d'aujourd'hui, nous devons nous y confier et défendre la véritable Espagne contre les manipulations fallacieuses des puissances transnationales occultes et de leurs acolytes. Le Bien, la Vérité et la Justice doivent prévaloir contre le Mal absolu, le chaos et la destruction annoncés et promus par les apôtres des agendas et théories post-humanistes.

Nous encourageons donc tous les Espagnols à faire en sorte que ces protestations ne s'arrêtent pas et qu'elles se cristallisent en actions concrètes qui renforcent l'unité des Espagnols et de la société civile au-delà des partis du système et de toute tentative d'appropriation par leurs sombres tentacules qui cherchent à conduire à une impasse et à neutraliser toute tentative de dissidence et de rébellion qui pourrait émerger spontanément et indépendamment parmi les membres de la Communauté nationale.

Pour ce faire, ils doivent se débarrasser de tout le politiquement correct et des pseudo-arguments qui cherchent à dénigrer ceux d'entre nous qui s'opposent à l'assujettissement, à l'esclavage et à la destruction de notre patrie en invoquant une légalité qui a toujours été arbitraire, autodestructrice et liberticide et qui, au fil des décennies, n'a fait que diminuer l'Espagne, l'avilir, l'écarteler et la prostituer, et l'a prostituée dans un marketing honteux et humiliant pour nourrir une caste (gauche et droite) qui, étant les pions de puissances transnationales et les ennemis de l'Espagne, a continuellement nourri sa perfidie et sa lâcheté, jusqu'à se considérer intouchable face à un peuple politiquement désactivé (en entendant "politiquement" dans son sens étymologique, de polis, de participation active à la communauté et au "bien commun").

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Conclusion et recommandations

Ne condamnez pas ceux qui font ce que vous n'osez pas faire. Ne vous soumettez pas au jugement de vos ennemis. Ne soyez pas idiot.

Enfin, de notre humble position, nous voudrions apporter quelques petites recommandations :

    - N'acceptez pas le jugement de vos ennemis : ne les laissez pas vous dire ce qui est valable et ce qui ne l'est pas, car ceux qui cherchent votre destruction ne cherchent pas la justice.

    - En corollaire du point précédent, ne condamnez pas les "têtes brûlées". La violence n'est pas souhaitable et nous ne l'encourageons pas, mais la condamner est une erreur qui découle du conditionnement psychologique autodestructeur auquel nous avons tous été soumis. Les attitudes complaisantes doivent être combattues.

    - Soyez intègres, défendez vos principes et vos idéaux, défendez l'héritage de ceux qui vous ont précédés, défendez la justice et la vérité contre toutes sortes de propagandes et d'iniquités. L'esprit prime sur la matière. L'action plutôt que le compromis et l'indifférence.

    - Utilisez la technologie et votre réseau de contacts pour préserver votre liberté et votre souveraineté économique. Étudiez le bitcoin. Faites-vous des amis.

Des tours plus hautes sont tombées. Vive l'Espagne.

    - Nous n'aimons pas utiliser le mot "élite" pour désigner ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide du pouvoir et de la pyramide socio-économique, car il s'agit généralement de personnes médiocres et de vendus à d'autres intérêts supérieurs. Le mot "élite" devrait être réservé à ceux qui sont effectivement les meilleurs dans un domaine donné.

Novembre national : un changement culturel de la droite espagnole ?

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Novembre national : un changement culturel de la droite espagnole ?

La droite espagnole a fait un virage à 180 degrés et descend dans la rue pour crier contre le roi, la Constitution, la monarchie, la laïcité à la française, la police et même l'Union européenne.

Norberto Lanzas

Source: https://www.vozpopuli.com/altavoz/cultura/noviembre-nacional-cambio-cultural-derecha-espanola.html

Lors des journées de Ferraz, ainsi que sur les réseaux sociaux, un nouveau drapeau avec deux N couronnés par la croix chrétienne a attiré l'attention. Que symbolise ce logo, porté par tant de manifestants ?

Beaucoup ont comparé les dernières manifestations à Ferraz au 15-M ou à une simple réponse espagnole au processisme. En réalité, ils ne sont pas comparables et il convient de donner quelques indices pour mieux comprendre ce mouvement spontané.

Noviembre Nacional, expression inventée par l'ingénieux twitteur Españabola, a une sonorité à la hauteur des grands slogans de l'histoire des révolutions. Pensez au Printemps des peuples de 1848, à l'Octobre rouge de 1917 ou, dans notre pays, à la révolution des Asturies de 1934 et aux journées de mai 1937. Pourquoi ? Parce que pour qu'une insurrection réussisse, il faut non seulement qu'elle maintienne un niveau permanent de mobilisation ou qu'elle ait des effets politiques perceptibles, mais aussi qu'elle installe un nouveau langage démocratique, qu'elle remette en cause l'ordre des choses existant et qu'elle crée une mythologie révolutionnaire. Elle doit balayer toutes les logiques du passé. Elle doit "septembriser" - selon la terminologie bakouniniste - les institutions du régime contre lequel elle s'élève (en l'occurrence novembrizar). Car, comme le suggère Enzo Traverso dans son livre Melancolía de izquierda (2019), "tous les grands événements politiques modifient la perception du passé et génèrent un nouvel imaginaire historique".

Mais en quoi consiste ce "nouvel imaginaire historique" ? Il consiste en ce que le sujet révolutionnaire ou rebelle soit composé de Cayetanos qui vont "puto-défendre l'Espagne", de dirigeants politiques qui finissent gazés par la police nationale, d'ouvriers, d'ex-militants du "parti de la trahison" (le PSOE), de jeunes et de vieux, d'hommes et de femmes, de personnes politisées et apolitiques, de lumpen-prolétaire et de dames poupées du quartier de Salamanca, entre autres groupes.

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Quand, en Espagne, avons-nous été témoins d'une telle transversalité ? Chaque nuit, les villes en révolte rassemblent les groupes les plus divers, les twittos les plus "à droite" et les gens ordinaires. La confluence de Bastión Frontal, Democracia Nacional, Hacer Nación, Falange, Comunión Tradicionalista Carlista, Revuelta, Solidaridad, Frente Obrero et Vanguardia Española est la preuve vivante qu'au-delà des différences idéologiques et des batailles virtuelles, il existe une défense acharnée de la continuité historique de l'Espagne en tant que communauté politique.

De plus, en termes générationnels, les jeunes qui manifestent n'ont jamais couru devant la police, ils ne viennent pas du campus de Somosaguas, ni de l'activisme antifa (contrairement à leurs grands-parents et à leurs parents, qui ont dû courir devant les gris ou les bruns). La vérité est que, parmi la droite conservatrice, la défiance envers le système est morte avec Blas Piñar et Fuerza Nueva. Ce qui a suivi, ce sont les tribus urbaines... La fraîcheur des chants et des slogans est le souffle d'une vitalité débordante. Pour le dire avec Marx : si "l'État espagnol était mort, la société espagnole était pleine de vie et remplie, dans toutes ses parties, de la force de la résistance".

Novembre national contre Sánchez

Comme je l'ai dit, c'est la première fois dans notre histoire récente que des forces vives osent remettre en cause le credo du "liberalismo". La droite espagnole a fait volte-face et descend dans la rue pour crier contre le roi, la Constitution, la monarchie, la laïcité à la française, la police et même l'Union européenne. Et, bien sûr, tous ces éléments sont ceux qui ont été les verrous qui, pendant plus de 40 ans, ont protégé le cœur du système démolibéral. 

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Prenons quelques exemples : contre le roi, les manifestants disent : "Felipe, maçon, défends ta nation" ; contre la Constitution : "La Constitution détruit la nation" ; contre la monarchie : "Les Bourbons aux requins" ; contre la neutralité religieuse : "L'Espagne chrétienne et non musulmane"  ; contre le système politique;  contre la police : "Ces laitières à la frontière" ; contre l'UE : nous avons vu des images où certains, dans le feu de l'action, brandissaient les drapeaux de l'Union européenne et où d'autres manifestants les leur arrachaient des mains.

Où est donc la "droite bipartisane et vendeuse de pays" ? Au vu des deux semaines de manifestations, il est difficile de croire qu'Elizabeth Duval avait vu juste dans son roman Madrid será la tumba (2021). Elle aurait aimé que la droite alternative, la droite sociale, se taise, reste muette face aux outrances de leurs camarades progressistes. Mais Madrid (en tant que point central du soulèvement) s'est avéré être le défibrillateur d'une Espagne comateuse.

    Le Novembre national est un mouvement national-populaire né dans la rue et diffusé par les réseaux, de la base au sommet.

Il va sans dire que des drapeaux ad hoc se sont répandus, comme le drapeau officiel avec les armoiries de 81 découpées ou le drapeau de Novembre National (avec une esthétique de runes nordiques et la croix chrétienne présidant aux initiales NN). Cela ouvre-t-il la possibilité d'une droite républicaine dans notre pays ? Cela dépasse le cadre de notre article, mais je voudrais terminer par quelques réflexions.

Tout d'abord, je crois qu'il s'agit d'un véritable sursaut national. Le début de la réconciliation des deux Espagnes par les actes. Deux Espagnes qui ne sont pas, comme on le dit souvent, la gauche (rouge) et la droite (bleue), mais celle qui était endormie et celle qui, bien qu'éveillée, était narcotisée.

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Deuxièmement, on a beau essayer de faire croire que le tumulte est contrôlé par les partis politiques, il s'agit d'un mouvement spontané qui échappe totalement au contrôle du politburo de l'époque. Novembre national est un mouvement national-populaire qui naît dans la rue et se propage à travers les réseaux, de bas en haut. En revanche, le mouvement 15-M et le processisme sont des stratégies élitistes. L'une de "fermeture" et l'autre de "remplacement". Avec le recul, le 15-M s'est avéré être davantage une stratégie des élites européennes pour domestiquer le mécontentement provoqué par la crise financière de 2008. À tel point que l'un des architectes et idéologues de cette vague de protestations (dont le germe était Occupy Wall Street), Yanis Varoufakis, a cessé d'oser "défier" les "hommes en noir" de la Troïka pour promouvoir DiEM25, un mouvement politique paneuropéen et technocratique. Ce "moment populiste" s'est avéré être un bluff et, après l'éclatement des "révolutions de couleur" dans le monde entier, des partis similaires à Podemos sont apparus comme des champignons.

D'autre part, le processus catalan depuis Artur Mas est clairement une tentative de remplacer une élite centrale par une élite périphérique. Et le remplacement des élites ne remet pas en question le statu quo existant, mais préfère les noms de famille Cambó, Saramanch, Pujol et Grifols à García ou Rodríguez. Par conséquent, le but ultime de l'indépendance catalane est de "ressembler à l'Europe" et de devenir un État parfaitement comparable à ses voisins, avec sa constitution, son système judiciaire et son trésor. Le mandat du peuple catalan n'est autre que le plus "normatif". Quoi qu'il en soit, le NN n'est ni le réveil facha du 15-M, ni un simple retour de bâton de l'indépendantisme, il va au-delà.

Enfin, on peut se demander si nous sommes face à un moment populiste qui, contrairement aux simulacres précédents, peut dépasser le paradigme libéral. Et, par conséquent, si nous sommes face au dernier grand événement (en termes de rupture) de la longue histoire de l'insurrection dans l'Espagne moderne. Pour l'instant, nous pouvons penser que les manifestations de novembre 2023 sont les prolégomènes d'un réveil patriotique.

mercredi, 15 novembre 2023

Allemagne: Dissolution du statut de groupe parlementaire du Parti de gauche

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Allemagne: Dissolution du statut de groupe parlementaire du Parti de gauche

Une fin attendue du life style, du politiquement correct et de l'autoréalisation de l'économie de marché

par Peter Backfisch

Source : https://opposition24.com/politik/aufloesung-des-fraktionsstatus-der-linkspartei-ein-ueberfaelliges-ende-von-life-style-political-correctness-und-marktwirtschaftlicher-selbstverwirklichung/

La dissolution du groupe parlementaire du Parti de gauche (Die Linke) au Bundestag allemand par Dietmar Bartsch montre simplement que la déchéance d'une ancienne opposition de gauche, par sa propre faute répétée en permanence, a atterri là où elle devait être, sur le tas de fumier de l'histoire. Il n'est pas nécessaire de se réjouir, mais l'événement montre que l'ensemble des couleurs politiques de la République ressentent un soulagement, les longues années de tromperie et d'autodafés vont enfin trouver une fin attendue.

51JWJEETSEL._SX210_.jpgIl est toutefois nécessaire de se pencher sur les causes profondes de cet effondrement et de se demander quand le processus a commencé ? "En effet, tant que la crise systémique n'était pas devenue manifeste, la gauche s'occupait explicitement de la théorie de la crise et de la critique de l'économie politique" (Robert Kurz, 1994). La critique radicale du système semblait aller de soi. Cette prise de position critique à l'égard de la situation dans les sociétés occidentales s'est lentement affaiblie au début des années 1980, pour se déradicaliser complètement après l'effondrement du socialisme réel. L'orientation vers l'économie de marché des sociétés occidentales s'est alors faite à pas pressés. Cela s'est traduit concrètement par l'abandon total du sujet politique qu'ils chérissaient depuis des décennies, et "L'adieu au prolétariat" (Andre Gorz, 1980) est devenu une lecture obligatoire. Et ce, malgré l'augmentation du chômage et de la pauvreté de masse parmi les populations autochtones dans les sociétés occidentales. Il faut se demander si ce n'était pas un retour de bâton pour ce prolétariat qui n'était tout simplement pas prêt à suivre les promesses de salut annoncées ? Dès lors, l'attention se porta de plus en plus sur les nouveaux étrangers qui affluaient vers nous, les "damnés de la terre" (Franz Fanon). Avec l'arrivée d'armées venues de tous les horizons, on a découvert la formule du "multiculturalisme", qui est rapidement devenue l'état d'esprit dominant et obligatoire. Avec le soutien des médias, on a même exigé des Allemands, toujours présents et travaillant dans des emplois précaires, qu'ils se soumettent à cette absurdité. L'abrutissement du peuple a commencé et l'on espérait que la stratégie sous-jacente ne serait pas remarquée par les idiots prétendument incultes.

Cette évolution s'est également accompagnée de l'abandon de toute théorisation sur les différences de classe qui subsistent dans les sociétés capitalistes. Il en a résulté une absence totale de critique des changements politiques qui ont suivi, comme les réformes anti-humaines du marché du travail de Schröder (Hartz IV), l'ouverture des frontières pour tous, les mesures coronaviresques, les hystéries climatiques et leurs contre-vérités. On s'est rallié à la politique d'alignement des autres partis politiques. On voulait en faire partie tout de suite. Et ce, non seulement à la table du chat, mais aussi dans les médias. L'adaptation à l'œuvre d'art globale, désormais acceptée par tous, de l'épanouissement personnel dans un design approprié a nécessité de se personnaliser également dans sa propre présentation et sa tenue, en faisant preuve d'une "prodigalité déterminée et d'une convivialité au champagne" (Theodor W. Adorno). Le plaisir et l'amusement sont devenus une "esthétique de l'existence" (Michel Foucault) quotidienne, sans pour autant s'attaquer aux "grandes et petites structures". Des événements tels que l'infantile "Love Parade" étaient désormais considérés comme des points lumineux de l'insouciance, où il fallait absolument montrer ses propres couleurs.

Les représentants de tous les partis politiques du bloc se sont rencontrés dans une ambiance de fête lors de ces événements life style afin de mettre en place le prochain accord de coalition. Cette absence de principes a fait comprendre à tout le monde que Die Linke n'était plus nécessaire pour cela. Sa disparition définitive semblait donc inéluctable, la création d'un "autre parti de gauche" est superflue et, pour une fois, l'histoire se répétera.

lundi, 13 novembre 2023

L'impressionnant projet de destruction de l'Europe

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L'impressionnant projet de destruction de l'Europe

Par Wellington Calasans

Source: https://jornalpurosangue.net/2023/11/02/o-impressionante-projeto-de-destruicao-da-europa/

Des politiciens médiocres sabotent les pays qu'ils sont censés défendre. Tout cela par soumission aux Etats-Unis (qui sont eux aussi en plein déclin).

Tout d'abord, le plongeon tête baissée de l'Europe dans la piscine vide de l'OTAN en Ukraine. En conséquence, elle a perdu l'accès au gaz bon marché de la Russie et a rendu l'industrie nationale non viable (et cela, dans tous les pays européens).

Deuxièmement, le pèlerinage génocidaire en faveur de l'holocauste du peuple palestinien, dirigé par le psychopathe Netanyahou. Elle ferme ainsi ses portes au gigantesque marché des pays musulmans.

Ce n'est pas de l'incompétence, mais cela relève d'une méthode.

Voici un article de presse en provenance d'Europe :

L'évolution des relations entre l'Allemagne et la Chine révèle l'avenir complexe de l'industrie européenne :

    - Le déficit commercial de l'Allemagne avec la Chine a été multiplié par sept en deux ans ;
    - La Chine l'a emporté sur les exportateurs allemands dans plusieurs secteurs clés ;
    - La Deutsche Bank estime que l'industrie allemande est condamnée à perdre du poids dans le PIB.

Guerres, pandémies, protectionnisme, inflation, changement climatique... Après des décennies de calme relatif, le paysage économique a connu une évolution brutale et rapide. Un bon exemple en est l'Allemagne (et plus largement l'Union européenne), un pays qui, il n'y a pas si longtemps, semblait avoir une économie basée sur des piliers indestructibles et qui semble aujourd'hui condamné à se réinventer à marche forcée. Bien que ce sujet puisse faire l'objet de plusieurs livres, une manière simple de comprendre rapidement ce qui se passe est la fièvre provoquée par la balance commerciale de l'Allemagne avec la Chine. En quelques années, un trou (un déficit) s'est creusé qui semble toucher le cœur de la terre européenne. L'UE a fait trébucher l'industrie allemande et européenne avec ses propres réglementations.

Les relations commerciales entre la Chine et l'Allemagne ne datent pas d'hier. Toutefois, la tendance qui se dessine depuis quelques années est frappante. Alors que l'Allemagne continue d'avoir besoin de la Chine pour importer de nombreux facteurs de production que l'industrie allemande n'est pas en mesure de produire à un bon rapport qualité-prix, la Chine ne semble plus avoir besoin des biens qu'elle avait l'habitude d'importer massivement d'Allemagne.

Les relations commerciales entre l'Allemagne et la Chine sont historiquement basées sur les importations allemandes de biens à faible valeur ajoutée (biens de consommation durables et non durables, produits alimentaires...) et les exportations de produits à plus forte valeur ajoutée (biens industriels intermédiaires et biens d'équipement). Selon les manuels de commerce international, il s'agit là de la relation commerciale typique entre les pays développés et les économies en développement. Les premiers produisent des biens sophistiqués, qui nécessitent des investissements élevés en capital et en technologie, tandis que les seconds produisent des biens plus simples, en tirant parti de l'avantage comparatif relatif que représentent des coûts de main-d'œuvre beaucoup plus faibles et une main-d'œuvre nombreuse.

dimanche, 12 novembre 2023

La revue de presse de CD - 12 novembre 2023

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La revue de presse de CD

12 novembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« À chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez... »

Mark Twain

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Gaza : le terrorisme israélien a pour but évident de provoquer un nouvel exode massif des Palestiniens

Les destructions dans la bande de Gaza défient l'imagination. Assuré d'une impunité totale grâce au soutien des gouvernements occidentaux, l'état sioniste, terroriste, raciste et colonialiste, mène une campagne de bombardements dévastatrice sur une population désarmée, dans le but évident de provoquer une nouvelle Nakba. Tout indique qu'Israël envisage à nouveau très sérieusement une opération massive de nettoyage ethnique, menée à la vitesse de l'éclair et avec l'aide des États-Unis. Alors que les forces israéliennes commençaient à effectuer des incursions terrestres limitées dans le nord de la bande de Gaza au cours du week-end, des informations ont abondé selon lesquelles Israël préparait des plans visant à expulser une grande partie ou la totalité de la population de l'enclave assiégée vers le territoire égyptien voisin du Sinaï. Ces craintes ont été en partie alimentées par un rapport publié la semaine dernière par le média israélien Calcalist, faisant état d'une fuite d'un projet de politique du ministère du renseignement décrivant précisément un tel plan de nettoyage ethnique pour Gaza. D'autres inquiétudes ont été soulevées par un rapport du Financial Times de lundi, selon lequel le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aurait fait pression sur l'Union européenne pour qu'elle accepte l'idée d'expulser les Palestiniens de la bande de Gaza vers le Sinaï sous couvert de la guerre. Certains membres de l'UE, dont la République tchèque et l'Autriche, se seraient montrés réceptifs et auraient lancé l'idée lors d'une réunion des États membres la semaine dernière. Un diplomate européen anonyme a déclaré au FT : « Le moment est venu d'accroître la pression sur les Égyptiens pour qu'ils acceptent. » Selon le document du ministère israélien du renseignement qui a fait l'objet d'une fuite, après leur expulsion, les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza seraient d'abord logés dans des cités de tentes, avant que des communautés permanentes puissent être construites dans le nord de la péninsule. Une « zone stérile » militaire, large de plusieurs kilomètres, empêcherait tout retour à Gaza. À plus long terme, Israël encouragerait d'autres États - en particulier le Canada, des pays européens comme la Grèce et l'Espagne, et des pays d'Afrique du Nord - à absorber la population palestinienne du Sinaï. Selon le ministère, l'expulsion des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï serait « susceptible de produire des résultats stratégiques positifs et durables ». Pour les Palestiniens, en revanche, il s'agit d'un écho traumatisant de l'expulsion massive par Israël des Palestiniens de leur patrie lors de la création d'Israël en 1948 - ce que les Palestiniens appellent leur Nakba, ou Catastrophe.

Jonathan-Cook.net

https://fr.sott.net/article/42807-Gaza-le-terrorisme-isra...

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« Netanyahou a favorisé le Hamas pour empêcher un état palestinien »

De 1981 à 2015, Charles Enderlin a été correspondant à Jérusalem pour France 2. Ce journaliste, écrivain franco-israélien, connaît par cœur la politique israélienne. Pour Blast, il revient sur la terrible attaque du Hamas le 7 octobre et comment la politique menée depuis la mort de Rabin a fatalement conduit le pays à ces événements. Extrême droite au pouvoir, financement du Hamas par le Qatar et autorisé par Netanyahou jusqu'aux récentes visites d'Emmanuel Macron et Yaël Braun-Pivet, rien n'est laissé au hasard par ce partisan d'une solution à deux États. (Interview vidéo)

Blast

http://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/11/israelp...

Pourquoi l’Inde a soutenu Israël dans le conflit du Moyen-Orient

Par Leonid Savin. Le 26 octobre, les autorités qataries ont condamné à mort huit citoyens indiens accusés d’espionnage au profit d’Israël. Selon les médias, les accusés étaient d’anciens cadres indiens et travaillaient pour une société privée, Al Dahra Global Technologies and Consultancy Services. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité qataris en août 2022, mais la publication du verdict a coïncidé avec l’escalade dans la bande de Gaza. Cela a donné lieu à des spéculations selon lesquelles le verdict a été rendu en raison de la position pro-israélienne de l’Inde. En effet, le Premier ministre indien Narendra Modi, presque immédiatement après l’attaque du Hamas contre Israël, a exprimé son soutien à ce dernier, en écrivant sur son compte de médias sociaux : « Nous sommes solidaires d’Israël en ce moment difficile ». Quatre jours plus tard, lors d’une conversation téléphonique avec Benjamin Netanyahou, il a exprimé son soutien total aux actions d’Israël. Dans le même temps, les dirigeants indiens n’ont pas appelé à un cessez-le-feu ni mentionné la nécessité d’un État palestinien, comme l’ont fait de nombreux chefs d’État, dont le président russe Vladimir Poutine. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Historiquement, l’Inde a soutenu les Palestiniens et a voté contre la résolution des Nations unies visant à créer Israël en 1947, puis a reconnu l’Organisation de libération de la Palestine comme représentant du peuple palestinien en 1974. En tant que membre du mouvement des non-alignés, l’Inde a apporté son soutien diplomatique à l’OLP, condamnant aux Nations unies les « violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l’homme et des libertés fondamentales » commises par Israël. Cependant, avec l’effondrement du système mondial bipolaire, le pays a changé de position. Dès 1950, l’Inde a reconnu Israël et autorisé l’ouverture du consulat du pays à Mumbai. En 1992, l’Inde et Israël ont normalisé leurs relations et, à la même époque, New Delhi a commencé à acheter des armes à Tel-Aviv pour la première fois. Après l’arrivée au pouvoir du Bharatiya Janata Party avec Modi à sa tête en 2014, les relations avec Israël ont commencé à se développer encore plus rapidement. Cependant, le même paradoxe se retrouve dans les relations avec les États-Unis : les nationalistes hindous ont toujours favorisé le rapprochement avec ces pays, même lorsque le Congrès indien était au pouvoir.

geopolitika.ru

https://reseauinternational.net/pourquoi-linde-a-soutenu-...

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Andrei Martyanov : La Russie et l’Iran conservent un solide avantage technologique en matière d’armes sur les États-Unis et Israël

Andrei Martyanov, un expert des questions militaires et navales russes, a déclaré à Mike Adams lors d’un récent épisode du « Health Ranger Report » que la Russie et l’Iran disposent de meilleurs systèmes d’armes militaires qu’Israël et les États-Unis. Martyanov, qui a servi comme officier sur les navires dans un poste d’état-major des garde-côtes soviétiques jusqu’en 1990, a souligné à quel point l’Occident avait grossièrement mal calculé sa force militaire en Ukraine par rapport aux capacités techniques de l’armée russe. Il était d’accord avec Adams sur le fait que l’Occident est en train de commettre la même erreur dans sa guerre par procuration menée par les États-Unis à Gaza. « Ils ont mal calculé l’efficacité de leurs frappes de missiles ou de roquettes contre le Hamas, si vous préférez. Ils ont surestimé leurs capacités », a déclaré l’auteur né à Bakou. Adams a déclaré que, sur la base de ses entretiens avec d’anciens agents militaires de haut niveau, des contacts de la Defense Intelligence Agency, des militaires et des forces spéciales américaines, Washington tente maintenant désespérément de créer une situation dans laquelle il peut justifier le bombardement de l’Iran et tente de piéger la Russie dans une guerre sur deux fronts, alors que l’Amérique ne peut pas se permettre une guerre sur deux fronts. Par ailleurs, Martyanov a déclaré que lorsque l’on parle de guerre à la plupart des professionnels militaires américains, leur imagination et leurs expériences ne s’étendent pas au-delà de deux choses. « Il s’agit soit d’une action policière de haute intensité, en bombardant quelque chose avec des armes à distance, soit en utilisant l’US Air Force », a-t-il déclaré. Pour lui, les États-Unis ne peuvent pas combattre l’Iran sur le terrain. De plus, l’Iran dispose d’un nombre étonnant de missiles balistiques performants et très avancés, avec une portée allant jusqu’à 2500 kilomètres. Aucun système américain ne peut intercepter des missiles modernes comme ceux de l’Iran, a fait remarquer Martyanov.

naturalnews.com

https://www.naturalnews.com/2023-11-03-russia-iran-mainta...

Ni racisme ni religion. La guerre en Palestine, c'est tout sauf ça

Il est difficile de faire comprendre les développements de la guerre en Palestine tant que les comptes rendus journalistiques partent du mensonge de l'antisémitisme dans un conflit où les deux belligérants sont des sémites. Mais l'accusation de racisme sert à criminaliser un camp. Tandis que l'autre récupère les symboles de la persécution du siècle dernier et, si cela ne suffit pas, ceux des siècles précédents. Comme l'a fait l'inusable Zelensky, rappelant les pogroms de l'époque tsariste et "oubliant" que nombre d'entre eux se sont produits dans l'Ukraine d'aujourd'hui. Le racisme n'a donc rien à voir là-dedans, puisque les deux partis sont sémites. La religion n'a rien à voir non plus. On l'a vu en juillet dans le Trentin, lorsque le groupe de réflexion Il Nodo di Gordio a organisé une rencontre entre des représentants de diverses religions, y compris des juifs et des musulmans. Ils se sont affrontés et ont dialogué sans le moindre problème. Parce que ceux qui ont de l'intelligence et de la culture ne font pas la guerre. Mais il est évident que les hommes de religion - qui sont bien différents des agitateurs au nom d'un Dieu quelconque - ont de moins en moins de poids par rapport aux intérêts matériels et quotidiens de leurs fidèles respectifs. Sans même aller jusqu'à la réalité du catholicisme. Avec des églises dramatiquement vides qui témoignent de l'inutilité désormais absolue de la parole du pape et des hiérarchies ecclésiastiques.

electomagazine.it

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/01/n...

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Un haut responsable de l’ONU démissionne : « C’est un cas d’école de génocide »

Craig Mokhiber n'est plus directeur du bureau de New York du Haut Commissariat aux droits humains. Il vient de démissionner pour protester contre l'inaction de l'ONU alors que le peuple palestinien se fait massacrer par l'armée israélienne. Sa lettre de démission vaut le détour. Craig Mokhiber y dénonce les accords d'Oslo, la duplicité des puissances occidentales, le chantage à l'antisémitisme et rappelle les violations israéliennes du droit international. Si Craig Mokhiber démissionne pour protester, il ne se résout pas pour autant à l'inaction de l'ONU et propose des mesures concrètes pour mettre fin à l'injustice. Voici son courrier officiel en intégralité.

investigaction.net

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Jacques Baud : « Les pays occidentaux ont créé une zone de non droit en Israël »

Ancien agent de renseignement suisse et ancien chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies, Jacques Baud a un point de vue très critique sur la situation en Palestine. Dans cette interview, il revient sur plusieurs questions qui dominaient l’attention médiatique depuis un mois : les objectifs de l’opération du 7 octobre et la surprise des services de sécurité israéliens. Il commente également les positions de la mal nommée communauté internationale ainsi que le travail des médias belges et français sur la guerre menée par Israël contre Gaza.

investigaction.net

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Rony Brauman, fils d’un sioniste, met le plateau de LCI en PLS sur Israël

Le docteur Rony Brauman, né à Jérusalem d’un père sioniste, ancien directeur de Médecin sans frontières, est interviewé par un « journaliste » de LCI, nommé Pujadas, pendant 4 minutes : un moment d’anthologie visionné près de 330 000 fois.

Général Dominique Delawarde

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Michèle Sibony : « La construction d’un contre-feu sur le dos des Juifs »

Hôpitaux et camps de réfugiés bombardés, cadavres d’enfants tirés des décombres, des villages détruits… Comment ne pas défendre Gaza, victime des crimes de l’armée israélienne ? En France, le gouvernement Macron a allumé un contre-feu pour empêcher la solidarité avec les Palestiniens. Comme l’explique Michèle Sibony de l’Union Juive Française pour la Paix dans cette intervention à la soirée spéciale Gaza du 3 novembre 2023 au théâtre de la Belle Étoile, les autorités françaises créent un dangereux amalgame entre antisionisme et antisémitisme, censurent les critiques légitimes contre la politique d’Israël et induisent une complicité des musulmans avec le terrorisme de Daesh. Inquiète de la montée des actes antisémites, Michèle Sibony pointe très clairement la responsabilité du gouvernement français dans cette analyse jamais reprise dans les médias de grand chemin..

Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

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Bombardements sur Gaza. Karim Zeribi remet en place des invités en roue libre sur Cnews

Quand on entend responsables politiques, journalistes, artistes, en Europe justifier sans retenue sur des plateaux TV ce qui ressemble à la vitrification en règle de la bande de Gaza, on finit par se demander qu’est ce qui peut bien choquer ou même conduire devant les tribunaux le fait de demander à nos navires de guerre de faire faire demi tour pacifiquement aux migrants qui arrivent en Europe et à nos forces armées de liquider les passeurs identifiés sur les côtes africaines. Les débats enflammés (ou plutôt les monologues à sens unique très souvent) sur Cnews, LCI, Bfm et globalement, dans toute la presse, depuis quelques semaines sont d’ailleurs assez évocateurs sur ce sujet précis du conflit israélo palestinien sur lequel il semblerait que seule la guerre totale soit acceptable et juste. Karim Zeribi le fait d’ailleurs remarquer sur cet extrait vidéo.  Voici par ailleurs quelques extraits vidéos assez sidérants de propos tenus récemment au sujet du conflit et des bombardements sur Gaza, en commençant par ceux de Céline Pina qui qualifiait il y a quelques années les non vaccinés de « fond de cuve ». Certains chroniqueurs semblent en roue libre totale désormais, ce qui est sans doute plus aisé confortablement assis dans un appartement cossu de région parisienne.

breizh-info.com

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AFRIQUE

Afrique du Sud : Klein Fontein, l’autre Orania

« Ons Goed, ons volk, ons eie » (Notre Dieu, notre peuple, nous-mêmes/ce que nous sommes) est la devise de la communauté afrikaner de Klein Fontein en Afrique du Sud. Située à 60km de Prétoria dans le très criminogène Gauteng, Klein Fontein affiche clairement la couleur dès l’entrée avec une statue d’Hendrik Verwoerd, ancien premier ministre du pays entre 1958 et 1966 et surtout « grand architecte de l’Apartheid », ce système qui permettait au Blancs et aux Noirs d’avoir un développement différencié aux regards de leurs différences intrinsèques. Contrairement à Orania, Klein Fontein est une communauté fermée où seuls les habitants peuvent marcher et vivre. Pour habiter à Klein Fontein, il faut être protestant, parler l’afrikaans et être de culture afrikaner. Un Noir se présentant à l’entrée doit être accompagné d’un Blanc pour évoluer dans l’enclave. Klein Fontein possède son propre magasin, sa propre banque, sa propre église, sa propre équipe de rugby et les enfants sont scolarisés en langue afrikaans dans l’école de la communauté. Par contre, contrairement à Orania, la plupart des habitants travaillent en dehors de la communauté où ils rentrent le soir, protégés par un poste de garde. Entre 1500 et 2000 personnes vivent sur les 700 hectares de Klein Fontein qui est organisée sous la forme d’une société foncière privée de laquelle tous les habitants sont actionnaires. Officiellement, Klein Fontein se présente comme un « afrikaner kulturdorp » ou « village de culture afrikaner ». Le Gauteng est considéré dans le pays de Mandela comme le « paradis des voleurs » et le « berceau de la criminalité noire » d’où la naissance de Klein Fontein pour permettre aux descendants des Boers de survivre au lent génocide des Blancs d’Afrique du Sud. Klein Fontein est à l’origine du projet « Majuba », lieu de mémoire entretenant le souvenir de la bataille de Majuba le 27 février 1881 durant laquelle les Boers du ZAR (Transvaal) remportèrent une victoire éclatante sur les Britanniques lors de la dernière bataille de la Première Guerre d’Indépendance dite « Guerre des Boers ». Reportage sur Klein Fontein à la veille de la mort de Nelson Mandela en 2013.

breizh-info.com

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ALLEMAGNE

Immigration. Le vent tournerait-il (enfin) en Allemagne ?

Contrastant avec un récent passé très laxiste en matière d’immigration, l’Allemagne vient d’adopter une nouvelle série de mesures visant à restreindre l’arrivée de migrants ainsi qu’à limiter les prestations sociales accordées aux demandeurs d’asile. Entre les sondages successifs montrant une hostilité croissante de la population allemande à l’égard de l’immigration extra-européenne et la progression électorale de la formation politique AfD (Alternative pour l’Allemagne), les temps semblent changer outre-Rhin. Lundi 6 novembre, une réunion portant sur ce sujet crucial de l’immigration a été organisée à Berlin entre le chancelier allemand Olaf Scholz et les responsables des 16 Länder composant le pays, ce dernier ayant accueilli environ 450 000 demandeurs d’asile au cours des années 2022 et 2023. À elle seule, la ville de Berlin a reçu plus de 250 000 demandes d’asile depuis le début de l’année 2023 selon le journal Le Monde. Au terme d’une négociation ayant duré toute la nuit, l’État fédéral et les représentants des Länder sont finalement parvenus, le 7 novembre, à un accord comprenant plusieurs mesures visant à freiner les arrivées de clandestins en Allemagne ainsi qu’à durcir la politique d’asile.

breizh-info.com

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AMÉRIQUE CENTRALE et DU SUD

Assemblée générale de l’ONU : défaite écrasante pour l’exclusion politique de Cuba

Avec une écrasante majorité de 187 voix pour, deux contre (États-Unis et Israël) et une abstention (Ukraine), l’Assemblée générale des Nations Unies a demandé hier une fois de plus la fin du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis plus de six décennies. C’est une nouvelle défaite écrasante pour les gouvernements américains, qui poursuivent cette politique inhumaine dont l’intensité et la durée sont sans précédent dans le monde. C’était la 31e fois que cette demande était répétée par la grande majorité des pays du monde, mais maintenant elle était encore plus assourdissante, les États-Unis et l’État d’Israël tous deux en plein crime contre des populations civiles devenant encore plus isolés. Jusqu’à quand l’Humanité et nos médias serviles ? Jusqu’à ce que le rapport des forces corresponde à l’opinion des peuples pour en finir avec la dictature d’une poignée.

histoireetsociete.com

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ASIE

Le conflit Israël-Hamas, un facteur de division entre les pays membres de l’Asean ?

L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) est une organisation interrégionale créée en 1967 regroupant dix pays (Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam). Organisation à vocation économique visant à favoriser les échanges entre les États membres, elle a souvent été critiquée pour son absence de vision stratégique et son influence limitée sur les grands sujets de politiques internationales. En effet, les règles de l’« Asean way » exigent que les décisions soient prises par consensus sans interférence dans les affaires intérieures des pays membres. En résulte souvent une impuissance politique à peser sur le cours des grandes problématiques des relations internationales. On le constate à nouveau depuis le déclenchement de la « guerre de Soukkot » entre Israël et le Hamas le 7 octobre dernier, alors même que ce conflit est suivi avec une grande attention dans les pays de l’Asean et spécialement dans les États dont la population est majoritairement musulmane, notamment l’Indonésie, premier pays musulman du monde et la Malaisie. Concernant le conflit israélo-palestinien, l’Asean a toujours maintenu une position constante en soutenant une solution à deux États, conformément à la résolution 242 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU en 1967.

The Conversation

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BELGIQUE

Hamas : pour la gauche belge, il faut avant toute chose « contextualiser »

Chez nos voisins du nord, on aime aussi beaucoup comparer les juifs aux nazis, comme un certain comique de chez nous. La gauche belge, qui n’échappe pas plus à l’antisémitisme que l’ensemble de la gauche européenne, ne se cache plus. Lors de l’attaque du Hamas, apte, par sa férocité, sa cruauté et sa bestialité, à révulser tout être humain, elle a voulu « contextualiser » les faits quand il ne s’agissait pas, purement et simplement, de renvoyer dos-à-dos agresseur et agressé. Certains voient dans cet antisémitisme le prix à payer à leur nouvel électorat, d’autres rappellent que la gauche, dans ses textes fondateurs, est ontologiquement antisémite. N’oublions pas que le capital est, comme chacun sait, entre les doigts – crochus – des Juifs en général et d’Israël en particulier ! Mais cet antisémitisme socialiste assumé a fini par faire revenir dans nos mémoires la seconde moitié des années trente allemandes. Les reductio ad Hitlerum sont le plus souvent sans objet et même franchement casse-pieds, mais force est reconnaître qu’en ce cas, il y avait un cousinage des plus malsains. Dans ce cas, il existe pour se défendre une technique éprouvée : l’accusation inversée. Pour ceux qui ne connaîtraient cette étonnante stratégie, voici un bref explicatif. Vous cognez régulièrement votre femme et vous sentez une réelle désapprobation poindre dans votre entourage. Vous ne faites ni une, ni deux, vous accusez votre épouse d’être violente. Sur un malentendu, ça peut marcher, comme disaient les Bronzés.

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Belgique. Le Vlaams Belang lance une pétition pour exiger la démission du gouvernement

Le Vlaams Belang vient de lancer une pétition en ligne pour exiger la démission du gouvernement fédéral en Belgique. « Ce gouvernement a plongé le pays dans un chaos total et ne laisse derrière lui qu’un lamentable chaos dans tous les domaines. Encore très récemment, l’échec collectif du gouvernement Vivaldi a encore fait deux victimes, abattues par un terroriste pourtant identifié comme particulièrement dangereux. L’ensemble du gouvernement doit de toute urgence faire preuve de sens des responsabilités et démissionner », indique le parti nationaliste flamand. « Arrêtez ce cirque ! ». C’est avec ce slogan, qui a le grand mérite d’être clair, que le Vlaams Belang appelle le gouvernement De Croo à démissionner. Selon le Vlaams Belang, l’accumulation des fautes commises par l’autorité politique du pays est si grave et ces fautes si nombreuses au sujet du terroriste islamiste tunisien Abdeslam Lassoued que le maintien de ce gouvernement est littéralement impossible.

breizh-info.com

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CHINE

La Chine à la conquête des fonds marins

De nouvelles négociations internationales sur l’exploitation des fonds marins s’ouvrent lundi 30 octobre en Jamaïque. Acteur discret mais essentiel, la Chine se prépare à une possible ruée vers l’or sous-marine. Les abysses à nouveau sous le feu des projecteurs. Les 168 pays membres de l’Autorité internationale des fonds marins se remettent à la table des négociations, du 30 octobre au 8 novembre, en Jamaïque. L’enjeu est de taille : faut-il donner le feu vert aux compagnies pour aller labourer le plancher océanique pour en extraire ses minerais ? Un nombre grandissant d’États – dont la France – réclament un moratoire afin de préserver les terres sous-marines d’un désastre écologique annoncé. D’autres poussent au contraire pour l’adoption de règles communes, qui encadreraient – mais du même coup permettraient – l’extraction de minerais. Parmi ces derniers, la Chine joue un rôle discret mais essentiel. « Sa position n’est pas nette, plutôt pro-mines, mais aussi très légaliste, observe François Chartier, qui suit ce dossier à Greenpeace. Elle encourage clairement la création du Code minier. »

reporterre.net

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Le grand bond en arrière de la Chine

Ce mois de novembre, cela fera dix ans que le 18ème comité central du Parti communiste chinois a tenu son Troisième Plenum quinquennal. Cette réunion avait fixé un ensemble de réformes visant à soutenir le taux de croissance national. Mais ces réformes n’ont pas été mises en œuvre, ce qui contribue au ralentissement de l’économie. Il y a dix ans, en 2013, une simple extrapolation du différentiel de taux de croissance entre la Chine et les États-Unis suggérait que la deuxième économie mondiale dépasserait d’ici 2021 la première (quand les PIB sont comparés en utilisant les taux de change nominaux). Certains estimaient même que le dépassement se produirait en 2019. Ce n’est pas ce qui s’est passé : l’économie américaine est restée bien en avance. Goldman Sachs et d’autres prévoient désormais que le PIB chinois ne rattrapera pas le PIB américain avant 2035. Même si le dépassement se produit, il pourrait n’être que temporaire. On prévoit que l’économie chinoise atteindra un pic au milieu du siècle, à partir duquel le déclin de sa population active dépassera la croissance de sa productivité. Cette significative révision des prévisions de croisement est une indication de l’ampleur des révisions à la baisse de la croissance tendancielle de l’Empire du Milieu depuis 2013. Certes, le PIB chinois a déjà dépassé le PIB américain si on les mesure en termes de PPA (…). Pour plusieurs raisons, telles que la prévision de la force militaire ou la détermination de la taille des quotas au FMI, la comparaison aux taux de change courants est bien plus importante que la comparaison aux taux PPA. Il apparaissait probablement inévitable il y a dix ans que l’économie chinoise ralentirait au cours de la décennie suivante, après trois décennies d’une croissance moyenne de 10 % par an, une performance sans précédent à travers le monde. Parmi les principales raisons amenant à prévoir un ralentissement, il y a le rattrapage technologique, les rendements décroissants du capital, le vieillissement de la population, les rendements décroissants de l’exode urbain, une possible trappe à revenu intermédiaire et un simple retour à la moyenne. Mais le ralentissement a été plus sévère qu’on en s’y attendait (même si l’on croit les chiffres officiels) ou que ce qui est nécessaire.

annotations.blog.free.fr

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Démocrassie. « La première des libertés c’est la reconnaissance faciale » pour Estrosi !

C’est la nouvelle déclinaison du « si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre », l’un des arguments certainement les plus affligeants qui soient en termes intellectuels. Imaginez ne serait-ce que 30 secondes, un monde où toutes vos pensées, vos désirs, vos fantasmes, vos bêtises, vos écarts petits et grands seraient connus. Imaginez un peu ceci. Ce serait un enfer absolu. Un monde de transparence totale serait un monde infernal. La vie en société nécessite bien souvent une certaine forme d’hypocrisie et l’hypocrisie est d’ailleurs exigée par les normes sociales. Imaginez un seul instant dire à tous et chacun exactement ce que vous pensez d’eux, comment vous les sentez, comment vous les jugez ? Dans un tel monde, au bout d’une heure nous serions tous en train de nous entretuer sur fond d’insultes ou de sentiments de trahison. Estrosi veut plus de caméras et plus de reconnaissance faciale, même dans les écoles où l’on fouille désormais déjà les sacs de nos enfants d’une manière ahurissante et totalement contre-productive. Croyez-vous un seul instant que le terroriste en Kalachnikov se masque ? Pensez-vous une seule seconde qu’une caméra va l’arrêter ? C’est d’une naïveté confondante et confinant à la stupidité la plus totale à moins et c’est plus grave que ce soit de la manipulation basée sur des mensonges. Et c’est évidemment cette solution hélas… Vidéo de l’ahuri niçois lors de son passage à Europe 1.

insolentiae.com

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Éducation sexuelle. Ariane Bilheran et R. Brunod : « Des lobbies rêvent de légaliser la pédophilie »

Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Spécialisée dans l’étude de la psychopathologie du pouvoir, de la manipulation, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme, elle est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages et donne régulièrement des conférences en lien avec ces thématiques. Ariane Bilheran est notamment l’auteur du livre « L’imposture des droits sexuels » dans lequel elle fait le bilan « des dérives déjà existantes en France, au travers de “l’éducation à la sexualité” et décrypte également les mécanismes pervers à l’œuvre dans le cadre de la transgression sexuelle des enfants et des adolescents. Régis Brunod est pédiatre et pédopsychiatre, ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris et ancien maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne. Au cours de sa carrière, il a été expert auprès des tribunaux dans le cadre d’affaires de pédocriminalité. Le Dr. Brunod a aussi écrit plusieurs ouvrages consacrés à la pédiatrie, dont « Préserver l’innocence des enfants ». Lors de notre entretien, Ariane Bilheran et Régis Brunod ont notamment analysé les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », un document publié en 2010 à l’initiative de l’OMS qui vise à définir « un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé, et les spécialistes ». Présentés comme « un plaidoyer pour l’instauration d’une éducation sexuelle holistique qui donne aux enfants et aux jeunes, filles et garçons, une information objective, scientifiquement correcte, sur tous les aspects de la sexualité et qui, parallèlement, les aide à s’approprier les compétences nécessaires pour agir en fonction des connaissances acquises ». Les « Standards pour l’éducation sexuelle » en Europe proposent une série de recommandations concernant les enseignements à dispenser aux enfants dès le plus jeune âge dans le cadre de l’éducation à la sexualité, notamment en milieu scolaire. Pour ce faire, le document fournit une matrice structurée en 6 groupes d’âge (0-4 ans ; 4-6 ans ; 6-9 ans ; 9-12 ans ; 12-15 ans ; 15 ans et +) et en 8 catégories thématiques (corps humain et développement ; fertilité et reproduction ; sexualité ; émotions ; relations et styles de vie ; sexualité, santé et bien-être ; sexualité et droits ; déterminants sociaux et culturels de la sexualité). Pendant notre entretien, Ariane Bilheran et Régis Brunod ont aussi analysé la « Déclaration internationale des droits sexuels » publiée en 2009 par la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF) – une ONG qui collabore notamment avec l’OMS ou l’Unicef et qui figure parmi les références présentées dans les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe. Ils se sont également interrogés sur l’influence des travaux de l’Institut Kinsey sur les recommandations présentées par l’OMS en matière d’éducation à la sexualité ainsi que sur la séduction exercée par ces théories dans le cadre des politiques publiques menées dans les domaines de l’éducation et de la santé.

L’imposture des droits sexuels, par Ariane Bilheran. Autoédition, 2017.

Préserver l’innocence des enfants, par Régis Brunod. Éditions du Bien commun, 2020.

breizh-info.com

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L'ambassadeur des droits LGBT+ en France fait le bilan de sa première année de mandat

Cela fait un an, le 26 octobre dernier, que Jean-Marc Berthon a été nommé par Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, ambassadeur des droits LGBT+. Un poste novateur à l’échelle nationale et internationale, dont les enjeux sont de taille. Il revient sur cette première année, les projets menés à bien et ceux qui l’attendent pour l'année à venir. Consternante vidéo.

factuel.media

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Thomas Jolly, de Shakespeare aux JO. Ou la culture à l’heure de la déconstruction

Il est en ce moment le chouchou des médias, de Télérama à France Inter en passant par Le Monde. Il faut dire que le « prodige du théâtre public » Thomas Jolly coche, bien qu’il s’en défende, toutes les cases du culturellement correct. Il croit, dit-il par exemple dans un entretien donné à L’Express, « à une forme de déhiérarchisation des objets culturels » et à « l’inclusivité ». Au demeurant, l’homme n’est pas antipathique. Il est seulement risible. Cet amusant personnage arbore un perpétuel et imperturbable sourire juvénile traduisant une totale insouciance, une véritable incapacité à comprendre ce qu’il est réellement, à savoir un animateur de la grande braderie culturelle en cours. Philippe Muray a décrit en son temps la transformation de la culture et des arts en cette gigantesque et universelle Foire du Trône culturelle aux multiples attractions – ses théâtres de rue participatifs, ses Nuits Blanches stupéfiantes, ses Techno Parades tolérantes, ses théâtres subventionnés à messages progressistes, ses Fêtes de la musique citoyennes, ses musées et ses festivals en pagaille. Thomas Jolly rêve d’un « Festival d’Avignon permanent » – c’est-à-dire, pour le dire comme Muray, d’une incessante mécanique de disparition de ce que le metteur en scène prétend mettre au pinacle, à savoir l’art théâtral.

causeur.fr

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Jean-Marie Le Pen et l’antisémitisme, retour d’un débat éternel

L’actualité politique française est marquée par les tentatives désespérées d’une gauche aux abois de maintenir les partis à la droite de LR dans le camp des pestiférés. La gauche est en effet minée par le soutien d’une grande partie de ce camp aux actes du Hamas et elle se retrouve obligée de tout faire pour détourner l’attention. C’est donc dans ce contexte que la figure de Jean-Marie Le Pen est ramenée sur le devant de la scène. Analyse de cette attaque désespérée de la gauche avec ce texte de Pierre Boisguilbert. Quel est l’homme politique dont on parle le plus en France depuis quelques jours ? Jean-Marie Le Pen, 95 ans. Cela ne surprendra que ceux qui refusent de voir que le système politico-médiatique dominant veut gouverner les esprits grâce à un totalitarisme de l’anachronisme. On aurait pu penser que le débat s’instaure autour de différents thèmes d’actualité : la nature terroriste du Hamas dans son pogrom en Israël ; la nature exacte de la riposte israélienne et le sort des civils palestiniens ; la montée en France de l’antisémitisme islamiste… Eh bien, non ! Tout cela est presque oublié. C’est le retour au point de détail. Le 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est invité au « Grand Jury RTL-Le Monde ». Alors que la thèse universitaire d’Henri Roques concernant le révisionnisme fait polémique, il est interrogé par Olivier Mazerolle (le texte de la question est, paraît-il, introuvable) à propos de la contestation par des négationnistes de l’utilisation par les nazis de chambres à gaz homicides. Il répond alors : « Je n’ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. » Il a été condamné pour ce propos. Le Pen était-il, il y a 40 ans, antisémite ? Voilà la question dont dépend l’avenir de la France. Alors, bien sûr, il s’agit pour les politiques de diaboliser Marine Le Pen et de gêner son ascension annoncée prématurément vers la présidence et qui les affole tous. Il ne faut pas être dupe. Mais il y a autre chose de plus essentiel. La volonté de l’idéologie dominante de retourner dans sa zone de confort. On était si bien dans les années Jean-Marie…

polemia.com

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Moyen-Orient : la presse française en mode hôpital psychiatrique

Par Régis de Castelnau. « Le spectacle de la riposte israélienne à l’agression du Hamas, auquel le MONDE ENTIER a accès, est insupportable. En particulier, le massacre des enfants de Gaza ne peut que bouleverser et je l’ai déjà dit, ce qu’Israël fait sera impardonnable. Au sens littéral du terme et sans qu’il y ait dans cette appréciation particulière une considération morale. Cette donnée va peser lourdement sur le devenir d’Israël, puisque de toute façon il y aura un après. La presse système française, a massivement pris parti pour Israël et soutient mordicus ce qu’il fait, en le déclarant légitime. C’est pourtant qualifié, même en Occident, de vengeance et de punition collective sur des populations civiles, qui sont autant de crimes de guerre. Comme d’ailleurs sur les réseaux, le sentiment conscient ou inconscient qu’une nouvelle défaite occidentale géopolitique se dessine provoque une forme de panique. Alors on dit n’importe quoi pour justifier à tout prix le massacre. […]  Et pendant ce temps, des ministres du gouvernement Nétanyahou continuent à afficher voire à revendiquer ce qu’il n’est pas abusif de qualifier de néonazisme à base de racisme et de revendication d’espace vital. Aucun des militants de plateau ralliés au pire des extrémistes n’en dira un mot. Il serait peut être utile de rappeler que s’il y a en France une importante communauté juive, nous avons également sur notre sol, en raison d’une politique d’immigration absurde et irresponsable, la première communauté musulmane d’Europe. Et qu’au sein de celle-ci la sympathie pour la cause palestinienne est massive. Le parti pris unilatéral du pouvoir macroniste, et de son système médiatique, outre qu’il est politiquement et moralement critiquable, provoque un fort sentiment d’injustice. Et l’on sait bien que c’est un des moteurs principaux de la radicalisation. Alors ce serait peut-être bien de se calmer. En attendant, je fais mienne une formule que j’ai trouvée sur les réseaux qui me semble correspondre à la situation : ‘’franchement, ce meeting du Likoud dans lequel nous sommes séquestrés depuis trois semaines, c’est un putain d’asile psychiatrique, section psychopathes.’’ »

vududroit.com

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Après ceux de Breizh-info.com, le Crédit Mutuel ferme les comptes bancaires de l’association féministe Némésis

[Matthieu Bock-Côté évoque ces décisions arbitraires]

Le Crédit Mutuel est-il fâché avec la démocratie et le pluralisme ? Ou bien est-il sous pression d’un collectif de type terroriste économique, comme les Sleeping Giants (dont l’identité des responsables pourrait très prochainement être révélée d’ailleurs) ? Quelques semaines après Breizh-Info par le Crédit Mutuel Arkea, ce sont les comptes de l’association Némésis qui ont été fermés sans justification par le Crédit Mutuel (contrairement à n’importe quelle entreprise qui met fin à une collaboration, les banques n’ont pas à se justifier de quoi que ce soit et ont toute impunité vis à vis de leurs clients). Les victimes politiques des banques sont nombreuses. Le journaliste Vincent Lapierre en a lui aussi été victime récemment.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/09/226569/apres-ceux-...

La haine en réseaux

La mécanique des réseaux sociaux est celle de la partition ethnique et religieuse, de l’exacerbation des différences et des haines. Seuls des individus qui auraient reçu les anticorps à cette logique abrutissante et mortifère avant de s’y retrouver confronté peuvent se protéger de leurs effets pervers. Mais les sociétés occidentales ne semblent pas encore décidées à en tirer les conclusions qui s’imposent pour préserver ce qui reste de démocratie et de paix civile. Éditorial de Natacha Polony.

Marianne

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« Harcelosphère » (suite) : plainte contre le fact-checker Alexander Samuel pour cyberharcèlement antisémite, pas de réaction de Conspiracy Watch

Dans cette affaire, on prend les mêmes et on recommence. Lili Landau, ancienne Gilet jaune, a fait l’objet de cyberharcèlements antisémite de la part du biologiste, enseignant et fact-checker Alexander Samuel. Elle porte plainte le 4 novembre 2023 à Pierrelatte dans la Drôme.  C'est par le biais d'un tweet qu'elle informe de cette plainte avec en particulier une vidéo d'Alexander Samuel que nous évoquons plus loin dans l'article. Dans ce debriefing, Lili Landau prend toutes les précautions pour s’exprimer sur cette situation qui porte atteinte à son intégrité et celle de sa famille. Confrontée à des difficultés économiques, Lili Landau rejoint le mouvement des Gilets jaunes lors de l’augmentation des prix de l’essence. Sa notoriété grandissante au sein du mouvement, elle propose de rejoindre une manifestation à l’ONU. En amont de celle-ci, elle avait préparé un dossier avec un appel à témoins sur les violences infligées aux manifestants, la vidéo avait fait plus de 500 000 vues, légitimant ainsi d’être prise au sérieux par les commissaires de l’ONU (France-Soir a pu consulter les échanges mails avec les hauts-commissaires de l'ONU). Farid Faryssy, avocat et figure de la France Insoumise (LFI) a cherché à récupérer cette action, en vain, pour ensuite tenir des propos mensongers et se rapprocher de Christophe Chalençon, l’ex-leader des Gilets jaunes. Lili Landau, refusant cette récupération politique, a fait l’objet de harcèlement par ce dernier pour des motifs antisémites. Rappelons que Christophe Chalençon a été condamné le 19 janvier 2023 à huit mois de prison et deux ans de privation de droits civiques, civils et de famille pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion. Devant les violences policières aux Gilets jaunes, le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a ouvert une enquête. Il a présenté une requête au gouvernement français pour obtenir des explications quant aux violences subies par les manifestants.  Cela a fait l’objet d’une communication cinglante de la part du Haut-Commissariat car l’Etat Français n’a pas répondu. « L’ONU (Organisation des Nations Unies) avait donné 60 jours à la France pour répondre à une saisine contre elle pour usage immodéré de la force à l’encontre des manifestations qui ont eu lieu contre la réforme des retraites et l’usage de l’article 49.3 ». La plainte déposée par Lili Landau a été prise très au sérieux par la gendarmerie. France-Soir a pu la consulter dans son intégralité. Elle contient entre autres 56 pages d’annexes et de nombreuses vidéos. L’une de ces vidéos met en scène le fact-checker Alexander Samuel qui vise tout particulièrement Lili Landau. Nous reproduisons le verbatim d’une réponse à une question du journaliste et pouvons observer qu’Alexander Samuel cherche visiblement à décrédibiliser Lili Landau en la stigmatisant comme « nièce du juge ayant fait le procès Eichmann en Israël ». Il n’hésite pas à évoquer sans preuve des « dérives sectaires » et même une « secte juive ». Ce qui n'est pas dans les habitudes des vrais scientifiques qui sont plutôt portés sur les faits... Tweets et vidéos en complément.

francesoir.fr

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Guillaume Meurice. Le Moment Gauchiste

Caution gauchiste et irrévérencieuse de France Inter, Guillaume Meurice s’est fait connaître par des micro-trottoirs où les blagues sont aussi adolescentes que les idées politiques qui les sous-tendent. Aussi, ce végétarien revendiqué aimerait voir la militante écologiste Camille Étienne à Matignon. Au même titre que les communicants macroniens qu’il exècre, il réclame plus de « pédagogie » et de rationalisme pour débusquer les contradictions des Dupont-Lajoie ou, plus simplement, pour que les gens « essayent d’être moins cons ». Du haut de sa chaire de bouffon, il fulmine avec un sourire en coin sur le bon sens populaire français à la manière de Charlie Hebdo, sa matrice idéologique à tous égards. Traitant à l’antenne, le 29 octobre 2023, le premier ministre israélien de « nazi mais sans prépuce » l’amuseur provoque un scandale qui n’engendrera que de vagues excuses de sa direction.

ojim.fr

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Revue de presse alternative du 6 novembre 2023

Exercice hebdomadaire de réinformation qui propose une autre vision de l’état du monde avec, aussi, l’occasion de découvrir d’autres sources d’informations. Au sommaire. Le conflit israélo-palestinien : la troisième semaine de boucherie continue sans qu’une quelconque lumière apparaisse au bout du tunnel pour les gazaouis. Nul doute que cette période sera une tache supplémentaire sur la conscience collective de l’humanité, qui en compte déjà beaucoup. En voyant les discours publics tenus par certains diplomates israéliens et leurs soutiens occidentaux, on voit bien que cette folie n’est pas près de s’éteindre car elle les consume totalement. Ce qui n’est pas un bon signe pour l’avenir du pays, la folie n’étant jamais bonne conseillère ; L’Ukraine : commençons par un rappel. En avril 2022, deux mois après le début de cette guerre, un accord de cessez-le-feu était négocié et quasiment conclu entre l’Ukraine et la Russie. Puis Boris Johnson s’est déplacé à Kiev pour rendre visite à Zelenski. Le lendemain, ce dernier rompait les négociations et la guerre repartait de plus belle.

lesakerfrancophone.fr

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ÊCOLOGIE

Quand le numérique détruit la planète

Par Guillaume Pitron. Longtemps l’idée d’une industrie numérique propre car « immatérielle » a dominé les esprits. Contre les géants du pétrole et de l’automobile, la Silicon Valley semblait l’alliée naturelle des politiques de lutte contre le réchauffement climatique. Cette illusion se dissipe. Une enquête conduite sur plusieurs continents révèle le coût environnemental exorbitant du secteur des hautes technologies. Développeurs de la Silicon Valley et constructeurs de semi-remorques, la Commission européenne et le cabinet McKinsey, MM. Joseph Biden et Xi Jinping, les libéraux britanniques et les Verts allemands : face à l’urgence climatique, une sainte alliance mondiale s’est nouée autour d’une conviction. Celle d’un grand basculement du monde en ligne pour le bien de la planète. « À tel point que l’on considère de plus en plus qu’il ne sera pas possible de maîtriser le changement climatique sans un recours massif au numérique », souligne l’association The Shift Project, qui ne partage pas ce point de vue. Un nouvel évangile promeut le salut par les villes « intelligentes » bourrées de capteurs et de véhicules électriques autonomes. Cette croyance peut compter sur d’efficaces apôtres. Comme le Global e-Sustainability Initiative (GeSI), un lobby patronal établi à Bruxelles, pour qui « les émissions évitées via l’utilisation des technologies de l’information et de la communication sont près de dix fois plus importantes que celles générées par le déploiement de ces technologies ». Mais des chercheurs indépendants contestent la sincérité de ces chiffres repris partout, et l’impartialité de leurs auteurs. Au-delà des efforts du « marketing vert » déployé par les industriels et leurs porte-voix, quel est l’impact environnemental de l’outil numérique ? Ces nouveaux réseaux de communication sont-ils compatibles avec la « transition écologique » ? Au terme d’une enquête qui nous a conduit dans une dizaine de pays, voici la réalité : la pollution digitale est colossale, et c’est même celle qui croît le plus rapidement.

monde-diplomatique.fr

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Notre écologie authentique

La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol. Il y a 44 ans, une violente campagne de presse contre la « Nouvelle Droite » marquait l’été 1979. La saison estivale de cette année a vu une autre campagne, moins violente et plus insidieuse, contre le spectre fantasmatique de l’« écofascisme ». L’Obs (du 17 au 23 août 2023) se demande « Pourquoi l’écofascisme nous menace » et interroge Pierre Madelin, auteur de « La tentation écofasciste. Écologie et extrême droite » (Éditions Écosociété). Coup sur coup, le tristement célèbre quotidien qui sort en début d’après-midi s’empare du sujet. L’éditorial de sa livraison des 15 et 16 août 2023 alerte sur « Écologie et extrême droite : un dangereux mélange ». Comme quoi tous les mélanges ne se valent pas... La veille, son édition des 13 et 14 août 2023 prévenait que « Le RN veut tirer parti du clivage sur l’écologie ». Quelques mois plus tôt, Le Monde (du 24 décembre 2022) s’inquiétait de « Ces jeunes identitaires qui virent au vert ». Auteur de l’article des 13 et 14 août dernier, Clément Guillon rapporte que Jordan Bardella, le président du RN, aurait déclaré sur CNews que « le meilleur allié de l’écologie, c’est la frontière ». Quelle surprise ! Aux élections européennes de 2019, il plaçait en position éligible l’essayiste Hervé Juvin qui, en compagnie de l’ancien militant de La France insoumise devenu président du groupe RN au conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Andréa Kotarac, fonde un micro-parti affilié au RN, Les Localistes. Or, condamné en appel pour des violences conjugales, Hervé Juvin a été exclu en novembre 2022 du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, puis du groupe RN au conseil régional des Pays-de-la-Loire, groupe qui d’ailleurs n’existe plus. Son éviction destinée à satisfaire le « Système médiatique d’occupation mentale » constitue une faute supplémentaire à inscrire au débit de cette formation politicienne.

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Erreur, trahison ou égoïsme : les riches mis en question

Les extra- et super-riches sont-ils tous des salauds, à l’exemple de Bilon Musgate dont les actions philanthropiques ou médiatiques sont à la mesure de son égo surdimensionné ? C’est un peu populiste de poser cette question qui semblerait accréditer les courageuses élucubrations des collectivistes de service qui préfèrent l’anéantissement des richesses à leur production. Ces riches se donneraient donc bonne conscience en se montrant soucieux du climat, de la biodiversité, des opprimées, que sait-on encore ; sont-ils sincèrement philanthropes et écophiles ? Bilon a décidé d’électrifier ses transports. Il fait construire des usines à Tesla dans le tiers-monde chinois ou européen et il commandera dès que possible un avion hybride électrique-hydrogène pour continuer de sillonner et sermonner le Monde. Il s’est même réservé quelques mètres cubes de séquestration carbonée qu’une usine islandaise devra enfouir jusqu’aux enfers. Ses fusées devront également ne laisser aucune trace dans l’espace interplanétaire et aucune flatulence nocive dans l’atmosphère, les vaccins et les moustiquaires qu’il fait distribuer non plus. Se croit-il humaniste, transhumaniste même, en avance sur son temps ? si c’est le cas il se goure, se comporte en égoïste, voire en traître.

Michel de Rougemont

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ÉCONOMIE

« Tout est « Ponzi » dans l’économie… ou presque !

Par Charles Sannat. Vous entendez souvent l’expression c’est un « Ponzi », une arnaque de « Ponzi », un schéma de « Ponzi » ou encore un système de « Ponzi », une chaîne de « Ponzi », une fraude de « Ponzi » ou une pyramide de Ponzi. Officiellement il s’agit d’un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte auparavant, la fraude apparaît au grand jour au moment où le système s’écroule, c’est-à-dire quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients. Son nom rappelle Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération fondée sur ce principe à Boston dans les années 1920. Pour le dire plus simplement, je rémunère ou je rembourse les dépôts des premiers par les dépôts des suivants alors qu’il n’y a aucune création de valeur. Vous allez me dire qu’il faut être sacrement couillon pour se faire avoir…

insolentiae.com

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Hallucinant. C’est moins cher de prendre l’avion pour aller faire ses courses en Pologne !

Par Charles Sannat. Cette histoire est hallucinante et elle est à l’image de la folie de notre monde. « Prendre l’avion pour aller faire ses courses en Pologne… Deux Anglais démontrent que c’est moins cher que le supermarché du coin ». Face à la crise inflationniste qui touche la Grande-Bretagne, un duo de Youtubers anglais s’est récemment rendu en Pologne pour faire ses courses. Malgré le prix des billets d’avion, les deux compères en ont eu pour moins cher qu’en Grande-Bretagne. L’inflation sur les denrées alimentaires ne concerne pas que la France. Outre-Manche, un duo de Youtubers fait sensation cette semaine après avoir démontré qu’il était moins cher de prendre l’avion afin de se rendre en Pologne pour y faire ses courses, plutôt que de se rendre au supermarché du coin. Dans une vidéo publiée sur Youtube ce mercredi 1er novembre, on voit d’abord Josh & Archie, 1,5 million d’abonnés au compteur, passer à la caisse dans un magasin Lidl du sud de Londres, à Clapham. Le prix annoncé sur le ticket de caisse après avoir acheté un ensemble de 135 produits figurant dans le panier moyen établi par le gouvernement : 164,47 livres sterling, soit 188,77 euros. Pour la même liste de courses, le duo n’a dépensé que 96,75 livres sterling (111,05 euros), à Poznan, en Pologne. En ajoutant le prix des billets d’avion Ryanair (47 livres sterling, bagage en soute inclus au retour pour l’un des deux), mais également le coût du logement pour une nuit via Couchsurfing (8,55 livres sterling) ; Josh & Archie sont même parvenus à économiser 11,14 livres sterling à l’issue de leur périple ! « Il ne s’agit pas d’une suggestion sur la façon dont les gens peuvent économiser de l’argent, précisent les deux jeunes hommes, interrogés par le DailyMail. Mais plutôt d’une démarche visant à souligner la situation ridicule dans laquelle nous semblons nous trouver face à l’évolution de l’inflation. » 47 livres sterling pour aller d’Angleterre en Pologne… Pendant ce temps on vous explique que votre bilan carbone n’est pas bon. Pendant ce temps on vous vante la mondialisation à outrance. Tout ceci est totalement délirant et nous avons définitivement perdu tout bon sens. Plus rien n’est dans le bon sens. Cela coûte moins cher d’aller en avion en Pologne que de prendre le train de Normandie pour rallier Paris. Ils sont tous devenus fous. Le système a perdu la boule et nos dirigeants aussi.

ladepeche.fr

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ÉDUCATION

Samedi 4 novembre 2023, Reconquête lançait le premier colloque de Parents Vigilants au Sénat avec Éric Zemmour, Marion Maréchal et Stéphane Ravier

Un an après la création de notre collectif pour protéger nos enfants à l’école et de nombreux succès, ce premier colloque, au Sénat le samedi 4 novembre, avait pour but de tracer notre projet pour une école d’excellence et du mérite. Ce fut l’occasion de faire le bilan de cette toute première année, avec déjà 60 000 Parents Vigilants, dont 3 500 élus dans les établissements, qui se mobilisent pour dénoncer la culpabilisation immigrationniste et pro-islamique, la déconstruction affective des enfants, l’écriture inclusive… Et ils ont surtout tracé leur projet pour une école d’excellence et du mérite, contre le wokisme.

youtube.com

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ÉNERGIE

15 milliards d’euros de pertes : la filière éolienne explose !

Par Fabien Bouglé. Il y a 4 mois, nous prédisions la prochaine déflagration de la filière éolienne mondiale, les 4 principaux fabricants d’éoliennes européens et américains connaissant alors des difficultés structurelles systémiques insolubles. Cette alerte faisait suite à la chute boursière de Siemens Energy, qui, après un avertissement sur résultat le 22 juin 2023, avait connu le lendemain une chute en bourse de 37 %, soit une perte de capitalisation de 7 milliards d’euros en une seule journée. Depuis lors la situation financière des 4 principaux fabricants occidentaux d’éoliennes – Nordex, Siemens Energy, Vestas et General Electric – n’a fait que s’aggraver, avec chaque semaine des annonces terribles de résultats en perte ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement dans un contexte d’augmentation des taux d’intérêt qui perturbe très fortement la rentabilité dans son ensemble de la filière éolienne mondiale. Pour couronner le tout, celle-ci est fortement concurrencée par la filière éolienne chinoise, qui attend patiemment son heure, comme cela a été fait dans le secteur des panneaux solaires que la Chine avait ces dernières années totalement reprises en main.

factuel.media/blogs

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ESPAGNE

L’Espagne secouée par des manifestations sans précédent suite aux tractations entre Sanchez et les indépendantistes catalans : les explications

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux patriotes français relayent des vidéos de manifestations nationalistes massives en Espagne, plus particulièrement à Madrid. Dans ces vidéos, nous observons des affrontements avec la police, des marées humaines, nous entendons des slogans contre l’immigration (« Espagne chrétienne, pas musulmane ! ») et, de manière plus générale, nous ressentons une aura de tension, de ras-le-bol généralisé et de colère populaire. Retour sur le contexte politique et sociologique ayant mené l’Espagne à une crise politique déterminante. En 2018, suite à une motion de censure contre Mariano Rajoy, dernier président de droite en exercice en Espagne, c’est Pedro Sanchez de la formation PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol) qui prend la tête du pays. Le système électoral espagnol exige des coalitions pour obtenir une majorité au Congrès, permettant l’investiture du nouveau premier ministre. Cette première accession au pouvoir (gouvernement Sanchez I) des socialistes se fait en alliance avec le PSC (parti socialiste de Catalogne) mais ne suffit pas à lui assurer une majorité. C’est le soutien sans participation à la coalition de Podemos (extrême-gauche) qui permet l’investiture. Détail d’importance, le traditionnel serment au roi d’Espagne, Felipe VI, de la part du nouveau premier ministre, se fait pour la première fois de l’histoire espagnole post-franquiste en absence de la Bible et du Crucifix. En 2020, rebelote : les élections générales s’engagent de nouveau en Espagne, et cette fois-ci, le PSOE décide d’ouvrir sa coalition à gauche. Izquierda Unida (communistes) et Podemos se joignent à elle, assurant une majorité au gouvernement et permettant l’investiture. Cette alliance entre la gauche et l’extrême-gauche clive la société espagnole : d’autant que le souvenir du référendum d’autodétermination illégal de la Catalogne en 2017 a permis entre temps l’émergence d’une droite nationale institutionnelle dans le pays, ce que le pays n’avait pas jusqu’alors. En l’objet, Vox, parti national-libéral, qui fait une incroyable percée dans le paysage politique espagnol. 23 Juillet 2023 : le gouvernement Sanchez II, victime d’une défaite aux élections municipales et régionales qui voient la droite se placer en tête, convoque des élections générales anticipées. Les espagnols retournent aux urnes. La droite est donnée favorite dans les sondages. En effet, la polarisation de la société espagnole s’est intensifiée avec l’alliance du PSOE avec Podemos. Des lois, comme la Loi Trans (facilitant les transitions de genre pour les mineurs) ou la Loi de Mémoire (neutralisation de l’espace public de la symbologie franquiste, qui justifie l’exhumation de Franco puis de José Antonio Primo de Rivera de leur mausolée) ont agis comme des signaux faibles indiquant une future crise politique à venir. Dans les élections générales anticipées, le PP arrive en tête (33,3%), ayant « sarkozysé » Vox. Vox perd 2,7 % par rapport aux dernières élections, se plaçant en troisième place avec 12,38 % des voix. Le Parti Socialiste, lui, cumule 31,68 % des voix, se plaçant en deuxième position. En quatrième position, la gauche radicale s’est recomposée autour de « Sumar », une alliance des partis de gauche radicale (dont Podemos). Afin de conclure une coalition nécessaire à son investiture, Pedro Sanchez et les socialistes doivent élargir leurs alliés : en l’objet, c’est les catalans de Junts et d’ERC qui pourront appuyer le Premier Ministre socialiste. Problème : depuis 2017, Puidgemont et d’autres organisateurs du référendum d’autodétermination sont poursuivis et en exil politique en Belgique. Les socialistes proposent alors aux catalans une offre alléchante en échange de leur vote : l’amnistie des prisonniers politiques, l’annulation de la dette catalane et une promesse de négociations concernant un nouveau référendum, cette fois-ci légal, sur le statut de la Catalogne. Il n’en fallait pas plus pour embraser la droite unioniste espagnole. Enfin, La tentative d’assassinat du fondateur de Vox, mercredi 8 Novembre, Alejo Vidas Quadras, ciblé par une fusillade à moto alors qu’il sortait de la messe pour se rendre à une manifestation rajoute du carburant aux manifestants. Santiago Abascal, candidat vedette de Vox et président du parti, appelle dans l’après-midi à « la résistance civique » et déclare que l’Espagne « vit le début de la fin de la démocratie ».

Vient de sortir : Conflits n° 48, novembre-décembre 2023. Spécial Espagne.

breizh-info.com

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ÉTATS-UNIS

En soutenant la guerre d’Israël, Joe Biden décrédibilise son « ordre mondial fondé sur le droit »

L’une des principales priorités de Joe Biden a été de convaincre un monde sceptique d’adhérer à « l’ordre international fondé sur le droit. » Le soutien qu’il apporte à la guerre de Gaza compromet totalement cet effort. Depuis que Joe Biden est devenu président, on peut à peine naviguer dans la rhétorique de son administration ou dans la couverture médiatique qui en est faite sans tomber sur l’expression « ordre international fondé sur le droit. » Elle est constamment invoquée dans les discours et les documents importants. Le président s’est explicitement engagé à le reconstruire et à le faire respecter, en persuadant les pays d’adhérer à cet ordre mondial et de s’y conformer. Parallèlement, les États-Unis ont pointé du doigt des adversaires, tels que l’Iran, la Chine et la Russie, qu’ils accusent de menacer ou de saper cet ordre. C’est pourquoi les États-Unis sont si profondément impliqués dans la guerre en Ukraine. C’est pourquoi ils augmentent les tensions avec la Chine au sujet de Taïwan. Tout cela s’est évaporé avec le soutien quasi inconditionnel de Biden à l’offensive militaire israélienne à Gaza au cours des deux dernières semaines. Les détracteurs de la politique étrangère américaine ont souvent vu d’un mauvais œil l’utilisation de cette expression par Biden, ses fonctionnaires et ses subalternes. Ils s’interrogent sur la nature réelle de l’ordre « fondé sur le droit » et accusent Washington d’avoir rédigé ces « règles » pour permettre aux États-Unis de faire ce qu’ils veulent. Ils s’interrogent sur le lien éventuel entre ces « règles » et le système de droit international largement établi après la Seconde Guerre mondiale et censé régir le comportement des États, d’autant plus que le gouvernement américain a souvent été le plus grand violeur de ce système. Ils concluent qu’il s’agit d’un concept vague et délibérément insipide qui est constamment invoqué précisément parce qu’il peut signifier, ou ne pas signifier, n’importe quoi. La décision de l’administration Biden de donner un chèque en blanc au gouvernement d’extrême droite d’Israël pour qu’il déchaîne l’enfer sur Gaza a servi à justifier bon nombre de ces critiques, tout en donnant de nombreuses raisons aux nombreuses personnes qui considèrent le concept avec suspicion ou inquiétude de penser qu’elles avaient raison. Il suffit de considérer ce qu’Israël a fait au cours des deux dernières semaines, avec le soutien politique, militaire et rhétorique du gouvernement américain.

Jacobin

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La guerre économique des entreprises américaines contre les Blancs

Un taux abyssal de 6 % des nouvelles embauches dans les entreprises sont blanches dans l’ère post-George Floyd. Bloomberg News a rapporté qu’au cours de l’année qui a suivi les manifestations « lack Lives Matter » (2020-2021), seuls 6 % des nouveaux employés des entreprises du S&P 100 étaient blancs. En revanche, 94 % des nouveaux emplois dans les entreprises sont allés à des personnes de couleur (données tirées des rapports EEO-1). Au cours de cette période, les entreprises ont augmenté leurs effectifs de 323 094 personnes, dont 302 570 nouveaux emplois pour les personnes de couleur, mais seulement 20 524 pour les Blancs. Il y a même eu un déclin net de 18 800 Blancs dans les fonctions moins élevées, bien qu’il y ait eu une certaine croissance des Blancs dans les postes de cadres supérieurs et les professions libérales. Par ailleurs, 68,5 % des personnes touchées par les réductions d’effectifs dans les entreprises étaient des Blancs. Démonstration en tableaux.

Unz Review

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Marxisme américain : la menace interne ?

Le marxisme américain viendra-t-il à bout des Etats-Unis des Pères fondateurs ? À la différence de certains pays européens, les États-Unis n’ont jamais constitué une terre fertile pour les idées marxistes. Jusqu’à maintenant. Inspiré par la pensée du communiste italien, Antonio Gramsci, un marxisme proprement américain déborde du milieu universitaire où il était resté confiné pour investir d’autres milieux, notamment celui de la vie politique, et menacer l’héritage des Pères fondateurs. En dehors des milieux universitaires, le marxisme n’a jamais vraiment percé aux États-Unis. Cette situation serait-elle en train de changer ? La greffe entre le marxisme-léninisme et le constitutionnalisme républicain n’ayant jamais pris (et pour cause, ils sont foncièrement antinomiques), l’Amérique progressiste aurait réussi à imposer au fil des dernières décennies, dans un nombre croissant de segments de la société, sa propre variante du marxisme : le « socialisme identitaire », fondé sur le critère de la « race » ou du « genre », et non plus sur celui de la « classe ». Mais dans quelle mesure peut-on bien parler ici de « marxisme » ? De plus, ce phénomène est-il irréversible ou bien les conservateurs républicains ont-ils une chance de reprendre la main sur leurs adversaires ? Car ne comptons pas trop sur les Démocrates, qui ont migré ces derniers temps vers l’extrême gauche, pour écarter les brebis galeuses.  

Gramsci et la « longue marche ». En 2000, l’essayiste conservateur et rédacteur en chef de la revue The New Criterion, Roger Kimball, fit paraître un ouvrage intitulé « The Long March : How the Cultural Revolution of the 60s Changed America », ou « comment la révolution culturelle des années soixante a transformé l’Amérique ». Il y défendait la thèse selon laquelle les grandes institutions culturelles américaines (université, médias, etc.) avaient été de plus en plus infiltrées depuis plusieurs décennies par les progressistes radicaux, et ce conformément au plan d’action qu’avait pensé le communiste italien Antonio Gramsci (1891-1937) dans les années 1920 : constatant que la prévision de Marx, selon laquelle la classe ouvrière allait renverser la classe bourgeoise dominante dans les pays capitalistes, ne s’était produite nulle part, Gramsci appela à s’emparer progressivement des leviers culturels opérant dans les sociétés « bourgeoises » en vue de prendre le contrôle de ces dernières. Leur but est de détruire le pays […] d’anéantir la confiance des citoyens dans leurs institutions, leurs traditions et leurs coutumes. Gramsci peut d’ailleurs être considéré, ainsi que le remarque très justement Pierre Valentin dans son livre « Comprendre la révolution woke » (Gallimard, 2023, p. 153-154), comme l’intermédiaire déterminant entre le marxisme « classique » et le nouveau marxisme « woke ». Les superstructures idéologiques (cultures, œuvres de l’esprit…) n’étant que le produit des infrastructures économiques pour les marxistes de la première heure, dont l’approche du réel social et de l’histoire reposait sur le primat de l’économique, le champ du militantisme politico-culturel s’était ainsi trouvé délaissé. Ce chaînon manquant, poursuit Pierre Valentin, ce sont les « Cahiers de prison » de Gramsci qui allaient l’apporter, ouvrant ainsi la voie à l’infiltration des institutions des sociétés libres et ouvertes par les idées socialo-marxistes.

Comprendre la révolution woke, par Pierre Valentin. Gallimard, 2023.

causeur.fr

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FRANCE

L’imposture de la loi sur l’immigration dévoilée

La loi immigration est une imposture absolue. Explication de Dimitri Pavlenko sur le plateau de « Face à l’info ».

CNews

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Immigration : au Sénat, Stéphane Ravier mitraille une loi insuffisante

Peut-on faire confiance à la loi Immigration pour régler le désastre dans lequel les gouvernements de droite et de gauche plongent la France depuis Giscard d’Estaing, soit depuis près de cinquante ans ? Le gouvernement tente l’équilibre entre le tour de vis et la main tendue… « Gentil avec les gentils, méchant avec les méchants », dit le ministre de l’Intérieur. Dans une intervention magistrale, en à peine plus de trois minutes, le sénateur Reconquête Stéphane Ravier a accueilli, ce 6 novembre, de la tribune du Sénat, l'ouverture du débat qui entoure cette trentième loi sur l’immigration par un état des lieux daté, chiffré, argumenté. « Plus de deux millions d’étrangers sont entrés sur le territoire français sous la Macronie, soit l’équivalent de la ville de Paris. Selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, entre 700.000 et 900.000 clandestins vivent sur notre sol : c’est l’équivalent de la population de Marseille. 95 % des OQTF ne sont pas exécutées », poursuit l’orateur, qui ne fait aucune concession. L’aide médicale d’État nous coûte 1,2 milliard d’euros par an, les « prétendus mineurs isolés » 2 milliards d’euros par an, 2,6 millions d’Algériens vivent sur notre sol : « 42 % sont chômeurs ou inactifs tout en bénéficiant des aides sociales dont ils ne sont pas contributeurs. La France n’est pas un eldorado mais un radeau ! » Un mitraillage en règle de la loi Immigration. De quoi parle-t-on ? D’un dispositif de 27 articles qui commence par cette phrase claire et nette : « La France est fière d’être un pays d’immigration ancienne et riche de ce que cette immigration lui a apporté. » On se demande, dès lors, pourquoi c’est un sujet. Pourquoi une loi ?

bvoltaire.fr

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Ce n’est pas l’Aide Médicale d’Etat (AME) qu’il faut supprimer. C’est l’immigration !

Attention, la Droite sort ses muscles au Sénat, et bombe le torse. Bruno Retailleau, patron des Républicains au Sénat a d’ailleurs beaucoup tweeté le 8 novembre, pour se féliciter de mesurettes votées par les sénateurs dans le cadre du projet de loi sur l’immigration. Au passage, le « leader » des Républicains au Sénat a négocié de la poudre aux yeux avec M. Darmanin, lui faisant supprimer l’article 3 initial sur la régularisation dans les métiers en tension, laissant libre arbitre aux Préfets de régulariser au cas par cas : M. Retailleau sait parfaitement la pression que sont capables de mettre associations gauchistes et médias complaisants, pour faire craquer les Préfectures. Mais cela ne se verra pas (enfin pas tout de suite) donc la droite pourra dire qu’elle s’est opposée à l’immigration. Mais c’est un autre détail qui montre à la fois le renoncement permanent de la droite à faire autre chose que de l’agitation ou de la mesurette. La suppression de l’Aide Médicale d’Etat (AME) remplacée par l’AMU. Ce dispositif, entré en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2000, permettait aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’une prise en charge à 100 % des soins médicaux et hospitaliers, financée par l’Etat, « dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale », précise le site officiel de l’administration française.  Pour bénéficier d’une carte d’admission à l’AME, valable un an et renouvelable, les demandeurs doivent respecter certains critères, comme le fait de séjourner en France depuis plus de 3 mois et de disposer de revenus annuels inférieurs à 9 719 euros (pour une personne seule vivant en métropole). Sa suppression (et son remplacement par l’AMU) entrainerait la fin de la couverture intégrale des frais de santé pour les étrangers en situation irrégulière. Dans le texte voté au Sénat, l’accès aux soins est réduit à un socle recentré sur les maladies graves, les soins liés à la grossesse, les vaccinations et les examens de médecine préventive. Ok, très bien. Mais n’y a-t-il pas quelque chose de plus simple et de plus humain à mettre en place ? Car là, il s’agit de ne pas soigner des gens qui, potentiellement malades et contagieux, se baladent dans la nature. On a des idées pour M. Retailleau et la « droite dure »…

breizh-info.com

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Serge Klarsfeld adresse une volée de bois vert aux Braun-Pivet, Gérard Larcher et autres Olivier Véran, et c’est assez jouissif.

Décidemment on a les politiciens les plus hypocrites du monde, pour rester dans les limites de la bienséance. Parmi les plus incommensurables, on retrouve les trois cités ci-avant, l’un des plus teigneux est sans doute Olivier Véran, mais dans l’aplatissement devant le politiquement correct, Gérard Larcher est un champion du monde. Il ne cesse d’encenser les communistes, les exemples abondent, et de vouer aux gémonies les militants et élus nationaux qu’il exècre. Tout dernièrement, Yaël Braun-Pivet et Larcher ont décidé d’organiser une marche contre l’antisémitisme. Aussitôt, et fort logiquement, Marine Le Pen a indiqué à ses militants et sympathisants d’y participer. Immédiatement, nos deux présidents et de l’Assemblée nationale et du Sénat ont répliqué qu’ils ne marcheraient pas avec eux, les considérants comme des pestiférés sans doute, où des citoyens de seconde zone. Serge Klarsfeld, que plus personne ne présente a été interrogé par Le Figaro, Eugénie Bastié très précisément, le 9 novembre dernier. Que nous dit-il ?  « Il me semble tout à fait positif que ce parti politique (Le RN), soit convié et donne son adhésion à une pareille marche... Le RN est un parti qui, sur le plan de l’antisémitisme, si on le compare avec la France insoumise ne peut mériter que des bons points. » Et de rajouter, « Nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de braves gens au Rassemblement National. Il n’y a pas eu de campagne du RN sur l’antisémitisme à partir du moment où Marine Le Pen est devenue Présidente. Ce que je vous dis est objectif. Quand je me suis rendu à Perpignan à l’invitation de son maire, Louis Alliot, j’ai été critiqué à l’époque. » Quand Eugénie Bastié lui demande pourquoi selon lui LFI ne se rendra pas à cette marche, il est catégorique : « L’extrême-gauche a toujours eu une tradition antisémite. Je suis soulagé de voir le RN abandonner l’antisémitisme et se poser en défenseur des juifs… » Et sur le virage de Jean-Luc Mélenchon, il l’explique par « des considérations électoralistes chez le leader de la France insoumise. Il compte sur le rassemblement des électeurs de gauche et parmi eux la population issue de l’immigration maghrébine. Avant, il y avait le prolétariat maintenant ce sont les minorités ethniques et religieuses. »

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Monde paysan et omerta. L’alerte et le réquisitoire implacable de Christophe Bitauld

Le réquisitoire de Christophe Bitauld est implacable. En moins de 30 ans, ce lanceur d’alerte de Saulnières, en Ille et Vilaine, a réussi à donner vie à 40 hectares où vivent et grandissent, en parfaite harmonie, poules, pommiers et cochons. Une oasis en plein océan de pesticides où la loi du profit, jonchée de conflits d’intérêts, éradique petit à petit la loi de la vie. Une rencontre bouleversante d’un homme qui résiste toujours à l’envahisseur au péril de sa vie et de la nôtre pour une agriculture vivante. Vidéo.

breizh-info.com

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Question de rhétorique : tropes et bassines avec les Soulèvements de la Terre

Par François Martineau, avocat à la Cour, associé gérant du Cabinet Lussan. Le 27 octobre dernier, le Conseil d’État a examiné au fond le recours des Soulèvements de la Terre contre le décret du 21 juin prononçant leur dissolution. A cette occasion, les avocats du mouvement ont plaidé la « radicalité éthique », le caractère forcément pacifique des actions de « désarmement » et la nécessité de reconnaître un droit à l’action radicale. Me François Martineau, auteur du « Petit traité d’argumentation judiciaire », décrypte les procédés rhétoriques utilisés. Les débats qui se tiennent devant le Conseil d’État lors de contentieux concernant les libertés publiques sont rarement médiocres : le représentant des ministères concernés, le plus souvent le ministère de l’Intérieur, les avocats des requérants et le Rapporteur déploient avec talent toutes les armes mises à leur disposition par le droit et par la méthodologie juridique ; mais depuis qu’on y plaide, et sous l’œil des médias, il faut ajouter celles que l’on peut tirer de la rhétorique et de ses tropes… L’audience du 27 octobre dernier au cours de laquelle le Conseil d’État examinait le bien-fondé du décret du 21 juin 2023 procédant à la dissolution du mouvement Les Soulèvements de la Terre en a donné un nouvel exemple. En premier lieu, l’argumentation du mouvement, requérant à l’annulation du décret reposait très classiquement sur une figure d’inversion, chère à ceux qui veulent modifier un ordre social qu’ils estiment injuste ou, en l’espèce, suicidaire pour la planète… La violence invoquée à l’appui de la demande de dissolution du mouvement serait en fait une contre-violence, réponse légitime à ceux qui, se parant de la légalité d’un système oppressif, exploitent abusivement les ressources de l’humanité et qui, si rien n’était fait, irait à sa perte… Ce renversement classique utilise implicitement la notion de légitime défense et renvoie quelque part à l’image de mouvement justicier. Or, peut-on imaginer dissoudre un justicier ? Cette transmutation de la violence en justice, analysée par Sartre, Marcuse, Foucault, est une attitude conceptuelle trop connue pour qu’on s’y attarde, sauf à souligner que cette figure argumentative constitue une métastase, figure de rhétorique qui consiste à rejeter sur autrui la responsabilité de faits incontestables qui sont imputés à celui-là même dont l’avocat assure la défense.

L’atténuation ou quand les sabotages deviennent des « désarmements » Un autre procédé de rhétorique classique a été utilisé au cours des débats devant le Conseil d’État : celui de l’atténuation

Petit traité d’argumentation judiciaire et de plaidoirie 2022-2023, par François Martineau. Dalloz 2021 9e édition – 10e édition à paraître en décembre 2023.

actu-juridique.fr

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Marseille : Les « Arrow Baga Supreme Vikings », organisation criminelle nigériane ultra-violente, devant la justice. Ils sont accusés de proxénétisme, de viols et d’avoir alimenté des réseaux d’immigration clandestine

Réseaux d’immigration clandestine, proxénétisme, viols. Pendant trois semaines, au tribunal correctionnel de Marseille, la justice va plonger au cœur du fonctionnement des « Arrow Baga », ou « Supreme Vikings », une mafia nigériane aux méthodes ultra-violentes. Sur le banc des prévenus ils étaient treize, lundi 6 novembre, à l’ouverture du procès, treize hommes âgés de 22 à 37 ans, dont dix comparaissent détenus. Ils formaient la hiérarchie marseillaise des Arrow Baga, ex-fraternité étudiante décrite par le juge d’instruction comme « une organisation criminelle hiérarchisée et structurée, avec ses règles et ses rites, ses artifices et ses accessoires ». Parmi eux, deux chefs successifs des Arrow Baga à Marseille, une fonction intitulée « Doctor One ». Un troisième, échappé en Italie, est sous le coup d’un mandat d’arrêt. Face à eux, côté parties civiles, une dizaine de jeunes femmes, prostituées de force et violées, et deux associations. L’immigration, une chance pour la France !

20minutes.fr

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À Villers-Cotterêts, Emmanuel Macron inaugure la Cité internationale de la langue française

« En quinze cent quinze, c'est Marignan », claironnait Annie Cordy aux oreilles des écoliers. Et 1539, qui s'en souvient ? Cette année-là, par son ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier fait du français la langue de l'État, du droit et de la justice. Ce très long texte (111 articles !) relègue à jamais le latin que le peuple ne comprenait plus. Il fallait en finir avec les conflits juridiques et judiciaires afin « qu'il n'y puisse avoir aucune ambiguïté ou incertitude ni lieu à en demander interprétation ». Cette ordonnance consacre d'autres édits pris sous Charles VIII (1490) ou Louis XII (1510). François Ier lui-même, avec l'ordonnance d'Is-sur-Tille (1535), avait déjà recommandé que les actes fussent rédigés en français ou « à tout le moins » dans la langue du pays, expression importante puisqu'elle marquait une hiérarchie entre l'idiome de tous et les parlers régionaux. Au passage, le monarque si chatoyant réduit l'influence de l'Église, même si les clercs héritent de l'état civil. Il n'empêche : « Le français se veut dorénavant l'égal de ce qui était considéré alors comme les trois "langues du bon Dieu" (hébreu, grec, latin) », notait la linguiste Nina Catach. En fait, au côté du latin universel, la monarchie se dit qu'elle a sous la main, ou plutôt sur la langue, un moyen d'unifier la France. C'est aussi en 1539 que sort le premier dictionnaire français-latin de Robert Estienne. Le château de Villers-Cotterêts (Aisne) est un lieu chargé de symbole, ce qu'Emmanuel Macron remarque en 2017 lorsqu'il voit l'état de délabrement avancé de cette ancienne résidence de chasse royale transformée en Ehpad. Il la fait restaurer par le Centre des monuments nationaux (CMN) pour 210 millions d'euros. Villers-Cotterêts est le deuxième plus gros chantier culturel de sa présidence après Notre-Dame de Paris. Ce joyau Renaissance, situé à 80 km de la capitale, renaît effectivement sous les ors de la Cité internationale de la langue française inaugurée lundi par le chef de l'État. Dès novembre 2024, Villers-Cotterêts abritera le sommet de la Francophonie, où 88 États seront représentés. Tout va-t-il donc pour le mieux ? Pas du tout.

laselectiondujour.com

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Quelle justice pour les ministres ?

Seule juridiction habilitée à examiner les infractions commises dans l’exercice des fonctions ministérielles, la Cour de justice de la République (CJR) entend Eric Dupont-Moretti, actuel Garde des Sceaux, jugé pour des faits présumés de prise illégale d’intérêts – à raison d’enquêtes administratives ordonnées contre des magistrats avec qui il avait été en conflit comme avocat.  S’il n’est pas inédit de voir un ancien premier ministre convoqué pour audition par la Cour de justice, - comme cela a été le cas pour Édouard Philippe, en tant que Premier ministre, dans le cadre de sa gestion de l'épidémie de Covid - c’est bien la première fois qu’un membre du gouvernement en fonction, qui plus est ministre de la Justice, est renvoyé devant sa formation de jugement. Or, les avocats du garde des Sceaux s’étaient dits sans « aucune illusion sur le sens de la décision » à venir le concernant, comme s’il n’était pas possible de faire confiance à la Cour pour faire preuve d’impartialité. D’où vient ce soupçon ?

The Conversation

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GAFAM / IA

Anthropic : Une fratrie douteuse qui promet une IA « sûre » et surpuissante

Frère et sœur, Dario et Daniela Amodei ont fondé « Anthropic » en 2021, après avoir travaillé pour OpenAI (ChatGPT). Ils se disent terrorisés par le potentiel destructeur de l'intelligence artificielle, et veulent bâtir en réponse le modèle le plus sécurisé qui soit. Altruisme efficace ou escroquerie commerciale ? Tous deux signataires de la « Déclaration sur les risques liés à l’IA », les journaux américains disent d'eux qu'ils « ont peur – à un niveau profond et existentiel – à l’idée même de faire ce qu’ils font », car l'intelligence artificielle pourrait tomber entre de mauvaises mains.

Les « bons élèves » de l'IA Pourtant, ils savent très bien ce qu'ils font : elle a fait ses armes en politique pour le camp démocrate, puis chez Stripe (spécialisée dans le paiement en ligne) ; lui est diplômé en biophysique par l’Université de Princeton, passé par OpenAI où il a dirigé les équipes qui ont monté GPT-2 et GPT-3, mais aussi par Google et Baidu. Ils ont finalement quitté leurs postes respectifs pour fonder « Anthropic » en 2021, et son IA générative baptisée « Claude ». Leur modèle était prêt avant ChatGPT, mais ils n'ont pas voulu le publier de peur qu'il y ait des failles. Aujourd'hui, « Claude 2 » est un modèle au moins aussi puissant que GPT-4, le modèle le plus récent d'OpenAI. Alors, pourquoi cette discrétion ? Comme le rapporte le média Usbek&Rica, Dario et Daniela auraient choisi le camp des « bons élèves » de l'IA. En protecteurs de l'humanité, ils veulent conjurer l'effet « boîte noire » du fonctionnement algorithmique pour bien comprendre pourquoi les IA répondent ceci ou cela. En théorie, ces travaux sur « l'interprétabilité mechanistique » (mechanistic interpretability, en anglais) devraient leur permettre de construire un modèle d'IA « sûr ». C'est là où le bât blesse : qu'est-ce qu'une IA « sûre » ? « Dario et moi avons toujours été très proches depuis que nous sommes tout petits, nous avons toujours eu un lien spécial. On se retrouvait autour de notre désir de rendre le monde meilleur et d’aider les gens. », assurait Daniela Amodei l’an dernier, dans le podcast Future of life Institute. D'ailleurs, Dario était « un fan de GiveWell (une ONG caritative) de la première heure », et Daniela a épousé Holden Karnofsky, PDG de la fondation Open Philanthropy…

francesoir.fr

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Le monde veut réglementer l'intelligence artificielle mais ne sait pas comment faire

Les dirigeants mondiaux aspirent à réglementer l'intelligence artificielle mais ignorent la manière de procéder. Tel est le constat le plus flagrant émanant du premier sommet mondial sur l'intelligence artificielle et la sécurité organisé par le Royaume-Uni du 1er au 2 novembre à Bletchley Park, à 75 kilomètres de Londres, là où des scientifiques britanniques avaient décrypté le code nazi « Enigma » durant la Seconde Guerre mondiale. Le sommet s'est soldé par un engagement collectif, cristallisé dans la « Déclaration de Bletchley », signée par 28 pays, y compris le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine et la France, ainsi que l'Union Européenne. Tous les pays participants ont reconnu les promesses de cette technologie, comme le diagnostic de maladies ou la prévision de catastrophes naturelles, ainsi que les dangers comme livrer les informations à l'orchestration d'attaques biologiques, ou la manipulation des processus démocratiques…

laselectiondujour.com

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GÉOPOLITIQUE

L’amitié arabo-iranienne est une réalité géopolitique

La première visite du président iranien Ebrahim Raisi en Arabie saoudite, le 13 novembre, marque une étape importante dans le rapprochement entre les deux pays, dont la médiation a été assurée par la Chine en mars. Ces relations acquièrent rapidement un niveau de solidarité qualitativement nouveau dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Cela marque un changement dans les plaques tectoniques de la politique régionale, qui a longtemps été dominée par les États-Unis, mais qui ne l’est plus aujourd’hui. La dernière initiative Chine-Émirats arabes unis de lundi visant à promouvoir un cessez-le-feu à Gaza s’est achevée par un extraordinaire spectacle diplomatique au siège des Nations unies à New York, lorsque les émissaires des deux pays ont lu ensemble une déclaration commune devant les médias. Les États-Unis n’étaient présents nulle part.

Indian Punchline

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Géopolitique du transport maritime. Une clé pour comprendre le monde

La mer est la clé de tout. Pour bien comprendre les grands changements dans les rapports de force entre les nations, déterminer le poids des continents et deviner la direction que prend le monde, il faut s'intéresser au trafic de marchandises conteneurisées et aux routes maritimes sur lesquelles circulent les marchandises. D'où elles partent et où elles arrivent, les pôles stratégiques et ceux en déclin, mais aussi les zones « à risque », soumises à des actions militaires ou de piraterie, où les flux mondiaux de marchandises peuvent se ralentir, voire s'arrêter. L'élément déterminant pour la rédaction de toute analyse sérieuse sur le sujet est une véritable connaissance des routes, mais surtout l'expérience, qui est souvent plus précise et exhaustive que n'importe quelle étude statistique ou n'importe quelle science économique. Une expérience qui est l'héritage de l'histoire personnelle et professionnelle de ceux qui, comme l'auteur, ont navigué sur les mers « chaudes » de la planète depuis les années 60, témoins privilégiés de bouleversements d'époques, d'ascension et de chute d'empires et de révolutions technologiques jusqu'alors inconcevables et impensables. Des années où les « zones à risques » maritimes n'existaient pas encore, mais où elles figuraient en toutes lettres sur les cartes des navigateurs internationaux, conscients des pièges et des risques qui, telles les sirènes d'Ulysse, se cachaient dans ces passages obligés. Des détroits, des routes et des points nodaux à haut risque qui, dans le contexte historique international actuel, sont en quelque sorte les pierres angulaires de la géopolitique de la mer : un mot, « géopolitique », qui est resté inconnu de l'univers maritime au moins jusqu'aux années 70, malgré la brève et clairvoyante parenthèse que cette discipline a connue en Italie de 1939 à 1942 avec la revue de Giuseppe Bottai (photo) Rassegna mensile di geografia politica, economica, sociale e coloniale.

destra.it/

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Les idéologues clés de la diplomatie russo-chinoise

On ne peut pas parler d'une large influence de l'idéologie russe ou des idéologèmes diplomatiques russes sur les Chinois, car la partie chinoise est capable de chinoiser tous les concepts et idéologèmes efficaces et de les intégrer dans son agenda, puis de les exporter à l'extérieur comme faisant partie de sa propre pensée chinoise (c'est notamment le cas de l'idée de multipolarité, qui, avec le soutien formel de la Chine, est remplacée dans le discours politique chinois proprement dit par le concept de « la communauté de destin commun de l'humanité »). Il semble qu'en ce qui concerne la Chine, les spécificités russes en matière de rhétorique, de message idéologique et de ciblage n'aient pas encore été suffisamment développées. Cela est lié au problème du positionnement de l'agenda idéologique russe dans le cadre du dialogue russo-chinois : la partie russe dispose de très peu d'outils efficaces en Chine pour travailler dans ce domaine (notez que la partie chinoise crée activement des centres culturels et linguistiques qui introduisent et promeuvent avec assurance la culture chinoise en Russie et dans le monde à un niveau de masse). Il convient de noter qu'historiquement, un tel centre existait : depuis le XVIIe siècle, la mission spirituelle russe opérait à Pékin et jouait un rôle important dans l'établissement et le maintien des relations russo-chinoises. Comme le note l'archiprêtre Dionisy (Pozdnyaev) : « Au cours des 30 dernières années, le nombre de chrétiens en RPC, selon les estimations les plus conservatrices, a été multiplié par plusieurs fois (catholiques - 4 fois depuis 1949, protestants - 20 fois au cours de la même période). L'Église orthodoxe reste la seule Église chrétienne dont le nombre de paroissiens et d'églises en Chine non seulement n'a pas augmenté, mais a même diminué. ». En d'autres termes, malgré l'augmentation du nombre de fidèles d'autres confessions chrétiennes, seul le nombre de chrétiens orthodoxes (et donc indirectement la connaissance de la culture russe) en Chine diminue. En outre, l'Église orthodoxe russe ne peut officiellement pas influencer directement la recréation de l'environnement orthodoxe en Chine continentale, et les restrictions légales ne permettent pas de recréer l'environnement orthodoxe en RPC, de distribuer de la littérature spirituelle et éducative. Ce problème devrait progressivement gagner en visibilité, car il revêt une dimension à la fois culturelle et éducative, mais aussi diplomatique et politique. Sans centres spirituels et éducatifs qui diffusent la culture russe et introduisent les idées et la vie spirituelle russes, il est difficile d'imaginer un dialogue productif entre les civilisations. Si des mesures concrètes ne sont pas prises pour résoudre ce problème (notamment la restauration de l'Église orthodoxe autonome chinoise), le souvenir du passé historique soviétique commun s'estompera progressivement dans l'esprit de la génération plus âgée de Chinois, tandis que la jeune génération est déjà en train de se laisser gagner par l'agenda et l'idéologie occidentaux (même, comme nous le voyons, au niveau de la diffusion douce du catholicisme et du protestantisme). Alors que le concept du « rêve chinois » semble intuitif pour les Russes, le « rêve russe » et l'idée russe nécessitent une élaboration complète et une diffusion ciblée en Chine.

katehon.com

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GRANDE-BRETAGNE

Plan financé par le gouvernement britannique pour censurer les critiques factuelles de l’OTAN

Des documents qui ont « fuité » et qui font l’objet de cet article révèlent qu’un sous-traitant britannique du renseignement appartenant aux forces armées américaines a ciblé Max Blumenthal de The Grayzone pour qu’il soit censuré. La stratégie de base qu’il a préconisée consiste à redéfinir la « désinformation » pour y inclure même la critique factuelle de l’armée américaine ou de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), puis à exercer « une action coordonnée pour faire pression sur les médias sociaux et les acteurs du marché numérique » afin qu’ils « modèrent » de tels discours. Il est proposé une coordination des services européens et ukrainiens comme cela a déjà été fait pour arrêter en Espagne un journaliste critique. Les personnes ciblées dont nous publions ici le ciblage ont été fréquemment publiées par histoire et société. Nous savons que l’Ukraine a établi une liste de noms sur laquelle notre blog figure et nous savons également que ces gens sont dangereux, ils pratiquent non seulement la mise en l’index mais l’assassinat, des procès bidon comme celui d’Assange. Ils bénéficient de moyens financiers considérables en provenance des services de renseignements européens et de la CIA.

histoireetsociete.com

https://histoireetsociete.com/2023/11/03/plan-finance-par...

Sanctions économiques : un algorithme britannique pour la Pax Americana

Les sanctions en tant que mécanisme de restrictions diverses font l'objet de recherches et de discussions animées depuis de nombreuses années. Il ne fait aucun doute que les mesures sans précédent prises par les pays occidentaux à l'encontre de la Russie et la réaction en chaîne qui s'en est suivie et qui a balayé le monde entier ont renforcé l'intérêt pour ce sujet. Néanmoins, comme le montrent les travaux d'universitaires de différents pays, les sanctions en tant que telles n'ont jamais eu l'effet pour lequel elles ont été introduites. Elles sont nuisibles, inutiles et punissent souvent les États dont les gouvernements les ont imposées, selon le principe du boomerang. De plus, les pays occidentaux ont d'abord utilisé de fausses perceptions pour justifier les sanctions. L'histoire des sanctions remonte généralement à la polis grecque antique et à l'exemple de l'action d'Athènes contre Mégare, lorsque ses marchands se sont vus interdire l'accès aux ports de l'Union maritime dirigée par Athènes. En réponse, Mégare et Corinthe, lors du conseil de la Ligue du Péloponnèse, ont accusé Athènes d'actes hostiles et la guerre du Péloponnèse, qui a duré trente ans, a éclaté et Athènes l'a perdue face à Sparte. En Occident, cependant, les restrictions commerciales sont interprétées comme des mesures démocratiques, en référence à la démocratie athénienne historique. Dans le même temps, les partisans des sanctions, par ignorance ou intentionnellement, oublient de mentionner que la démocratie athénienne était très différente de la démocratie libérale du monde moderne - les femmes n'y participaient pas aux décisions, elles n'avaient tout simplement pas le droit de vote, et la démocratie athénienne était un système esclavagiste. Ce n'est pas un hasard si Platon a défini la démocratie comme l'une des pires formes de gouvernement après la timocratie, c'est-à-dire le règne des capitalistes. Une fois de plus, le résultat des sanctions athéniennes a conduit à une guerre dévastatrice dans la région et à la disparition d'Athènes elle-même. Et les démocrates libéraux actuels sont tout simplement inconscients de ce fait.

geopolitika.ru

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GRÈCE

Guérilla urbaine entre nationalistes et antifascistes grecs : « La stratégie de la tension s’est adaptée à l’air du temps ».

Interview de Gabriele Adinolfi. En Grèce, les antifascistes se sont invités à la commémoration en l’honneur de deux jeunes militants d’Aube Dorée, Giorgos et Manolis, assassinés le 1er novembre 2013. Une auto-invitation qui a bien entendu engendré des heurts d’une violence extrême entre les deux groupes. Nous avons interrogé Gabriele Adinolfi, auteur animateur de l’Institut Polaris et l’un des inspirateurs de Casapound qui a bien connu ce genre de climat insurrectionnel.

breizh-info.com

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IMMIGRATION / ISLAM

Gérard-François Dumont sur le décompte de l’immigration et l’absence de registres communaux : « Les maires râlent car le recensement ne correspond pas à ce qu’ils constatent sur le terrain »

En 2021, documente encore l’Insee, 7,3 millions de personnes sont des descendants d’immigrés de deuxième génération, c’est‑à‑dire des personnes nées en France d’au moins un parent immigré. Elles représentent 10,9 % de la population totale. Dernier élément statistique : le flux migratoire connaît ces dernières années une croissance soutenue. En 2022, la France a enregistré l’entrée sur le territoire de 467 680 nouveaux immigrés (dont 136 724 demandeurs d’asile, 14 782 mineurs non accompagnés nouvellement pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance, et 316 174 immigrés légaux bénéficiant d’un titre de séjour).

Le Point

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Roissy : une prière islamique collective dans l’aéroport fait polémique

Photo stupéfiante. Tweet pitoyable d’Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP en quatre points aussi lâches que pitoyables. « 1) il s’agit d’une première, regrettable ; 2) des lieux de culte dédiés existent ; 3) la Police aux frontières a instruction d’interdire cela et va redoubler de vigilance ; 4) pas nécessaire de monter cet épisode, inédit, en exergue en ce moment. » Le PDG du groupe ADP le regrette mais affirme qu’il n’est « pas nécessaire de monter cet épisode en exergue en ce moment ». Question : quand existe-il un « moment » adéquat ?

fdesouche.com

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INDONÉSIE

Pourquoi les États-Unis prêtent une attention particulière à la campagne électorale en Indonésie

En Indonésie, troisième plus grande démocratie du monde en termes de population, avec plus de 270 millions d'habitants, 205 millions de citoyens se rendront aux urnes le 14 février 2024. L'élection présidentielle se déroulera simultanément avec les élections législatives à la Chambre des représentants, au Sénat et aux conseils législatifs locaux à travers l'Indonésie. Le président en exercice Joko Widodo n'a pas le droit de se présenter pour un troisième mandat en raison des restrictions établies par la Constitution indonésienne. Une lutte très dure est attendue entre les candidats : Prabowo Subianto (Parti du mouvement de la grande Indonésie, actuel ministre de la Défense), Ganjar Pranowo (ancien gouverneur de Java central, membre du parti actuellement au pouvoir, le Parti démocratique indonésien de lutte (PDI-P), ancien gouverneur de Jakarta) et le politicien pro-occidental Anies Baswedan, impliqué dans la fourniture d'armes aux combattants papous en Nouvelle-Guinée.

observateurcontinental.fr

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ISRAËL

Sous la pression des ultra-orthodoxes

Un film stupéfiant et terrifiant de Bethsabée Zarka. Dans les rues de Jérusalem, on les reconnaît à leurs longs costumes et grands chapeaux noirs. Leurs épouses portent perruques et jupes sous les genoux. Ces ultra-orthodoxes juifs prônent une lecture fondamentaliste de la Torah et refusent la société moderne. Ils forment une petite communauté radicale, très fermée, hermétique même, dont l’influence pèse de plus en plus sur la société israélienne. Pour la première fois, une journaliste a réussi à pénétrer cet univers fermé, avec une caméra. Elle en rapporte un témoignage troublant. Un document rare, un portrait d’hommes, de femmes et de leurs très nombreux enfants, dont les projets sont une menace contre les principes démocratiques de l’état d’Israël. L’éloge du ghetto, ne pas parler face à une femme, milice religieuse, attente de la disparition d’Israël pour la fondation de la Palestine. Ils font partie actuellement du gouvernement israélien. Vertigineux ! Première diffusion : le 6 juin 2016.

100 % Docs – Crime

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Israël/Gaza : un scénario noir pour l’administration Biden

Article de Leslie Varenne, co-fondatrice et directrice de l’IVERIS, paru sur le site de l’IVERIS le 5 novembre 2023. Commencé avec la débâcle de Kaboul, le mandat de Joe Biden pourrait se terminer par un conflit généralisé au Moyen-Orient. Entre-temps, il y eut l’Ukraine où plus personne n’oserait parier sur une victoire de Kiev et de ses alliés de l’OTAN. Un mois après le début du brasier à Gaza l’administration démocrate se retrouve dans la pire des configurations possibles. Elle est coincée entre son soutien inconditionnel à Israël et la colère des opinions publiques arabes qui la renvoie à la détestation de l’Amérique sous l’ère Georges W. Bush. « Nous n’avons pas à choisir entre défendre Israël et aider les civils palestiniens. Nous pouvons et devons faire les deux. » a déclaré Anthony Blinken. Cependant, plus l’asphyxie et les bombardements sur l’enclave palestinienne se prolongent, plus ce numéro d’équilibriste devient dangereux. L’attaque du 7 octobre a surpris tout le monde. Une semaine plus tôt, le conseiller à la sécurité nationale, Jack Sullivan prononçait cette phrase déjà entrée dans l’histoire : « le Moyen-Orient n’avait jamais été aussi calme depuis deux décennies ». Cela s’appelle avoir de bons capteurs et une intelligence des situations dans une région où pourtant les États-Unis sont omniprésents. En plus de leurs nombreuses emprises militaires et de leurs imposantes ambassades, le Pentagone dispose également comme le révèle Intercept, d’une base secrète au cœur du désert israélien du Néguev, à seulement 32 kilomètres de Gaza. Mais les militaires surveillaient l’Iran au lieu de regarder ce qu’ils avaient sous leurs yeux.

iveris.eu

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L'illusion sécuritaire d'Israël : la faillite d'une nouvelle « ligne Maginot »

Le raid du Hamas le 7 octobre a plongé les Israéliens et de nombreux observateurs occidentaux dans la stupeur… Comment des terroristes à l'équipement limité ont-ils pu passer si facilement la frontière ultra-sécurisée qui borde la bande de Gaza ? Ce mur, fleuron de la technologie militaire, inauguré en 2019, a été construit au prix d'1,1 milliard de dollars. 6 mètres de hauteur, de barbelés, de béton et d'acier – une barrière « intelligente » car truffée de caméras, de détecteurs de mouvements jalonnée par des tours de guet bourrées de technologie. Le système de défense se prolonge en sous-sol pour contrer toute tentative d'infiltration par des tunnels… Pour certains, seul un complot pouvait l'expliquer. On sait que le Hamas avait réussi à endormir la vigilance des services israéliens. La foi dans cette « ligne Maginot 2.0 » a conduit l'état-major de Tsahal à déplacer ses meilleures troupes vers la frontière nord face au Liban et à la Syrie. Cette catastrophe démontre surtout, d'après N.S Lyons (voir l'essai sur son blog en lien), que les stratèges modernes se sont laissé aveugler par l'illusion technologique.

laselectiondujour.com

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L’essence du sionisme

Par Alexandre Douguine. Le sionisme est l’idéologie d’État d’Israël. Pourquoi les Juifs croient-ils qu’ils sont le peuple élu ? Quelle est la signification de la diaspora juive comme tradition juive ? Pourquoi le sionisme est-il, d’une part, une continuation du judaïsme, et d’autre part, sa réfutation ? Comme toute religion, le judaïsme a de nombreuses dimensions. En parler d’une manière simpliste, pour le louer ou le condamner, est primitif. Le judaïsme est lié à la croyance que les Juifs sont le peuple élu (principalement dans un sens religieux). Leur but est d’attendre le Messie, qui sera le Roi d’Israël. Ainsi, leur religion est associée à l’attente du Messie. D’après le judaïsme, au début du premier millénaire, les Juifs partirent dans la diaspora. Le Second Temple fut détruit, marquant le début d’une histoire bimillénaire de leur dispersion. Cette ère fait partie de la tradition juive. Le but est d’expier les péchés d’Israël accumulés durant les précédentes périodes historiques. Si cette expiation est sincère et la repentance profonde, alors d’après la tradition juive le Messie apparaîtra, signifiant la bénédiction du peuple élu. Dans ce cas, le retour des Juifs en Israël, l’établissement d’un État indépendant, et la création du Troisième Temple s’ensuivra. C’est la structure de la culture juive de l’attente. Les représentants les plus cohérents de cette approche sont les fondamentalistes du mouvement Neturei Karta. Ils disent que le Dieu juif leur a ordonné d’endurer les souffrances de l’exil, et donc il faut attendre la fin et se repentir de ses péchés. Et quand le Messie viendra, on pourra revenir dans la Terre Promise.

euro-synergies.hautetfort.com

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Guerre de Propagande les Trolls pro Israéliens envahissent les Community Notes de Twitter

Pour Israël, la bataille pour contrôler son image publique est presque aussi importante que sa campagne militaire. Alors même qu’elle tue des milliers de personnes à Gaza, la petite nation du Moyen-Orient dépense des millions de dollars dans une guerre de propagande, en achetant des publicités sur YouTube, Facebook, Instagram et d’autres applications en ligne. Dans le même temps, une armée de trolls pro-israéliens a envahi la fonction Community Notes (une autre personnalité vient de la fameuse Unité 8200 : Dov Alfon, un journaliste et écrivain franco-israélien actuellement directeur de la publication et de la rédaction du quotidien français Libération. Ceci explique cela.). Imaginez maintenant les réactions si un directeur de publication d’un quotidien français avait fait partie des renseignements russes ou chinois...] sur X/Twitter, tentant d’influencer le débat en ligne autour de la crise actuelle. Depuis le 7 octobre, Israël a inondé YouTube de publicités, le ministère des affaires étrangères ayant dépensé près de 7,1 millions de dollars en publicités au cours des deux semaines qui ont suivi l’incursion du Hamas. […] Dans sa campagne, le gouvernement israélien s’est essentiellement concentré sur les pays occidentaux riches, ses principales cibles étant la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et les États-Unis. Rien qu’en France, le ministère a dépensé 3,8 millions de dollars. D’autres branches du gouvernement israélien ont sans aucun doute également dépensé de l’argent pour des publicités. Le message dominant de la campagne était que le Hamas est un groupe terroriste lié à ISIS et qu’Israël - une démocratie moderne et laïque - se défend d’une agression étrangère.

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ITALIE

Italie. Les clandestins continuent d’affluer, dans des embarcations toujours plus grandes [Vidéo]

En Italie, l’immigration illégale se poursuit sur les côtes, avec des débarquements conséquents de clandestins en Calabre et à Lampedusa. Avec un fait nouveau : le recours par les passeurs à des navires de plus grande capacité.

Les clandestins continuent d’affluer en Italie. La dégradation des conditions de navigation depuis le début du mois de novembre en mer Méditerranée n’a pas pour autant stopper les arrivées de bateaux de clandestins sur les côtes italiennes. En Calabre, selon une information rapportée le 2 novembre par l’agence de presse italienne Ansa, le port de Roccella Ionica avait vu, au cours des 11 jours précédents, débarquer environ 500 migrants illégaux de différentes nationalités. Au total, ce sont 5 000 clandestins qui sont parvenus à gagner le port calabrais à bord de 55 embarcations depuis le début de l’année 2023. Quant au dernier bateau ayant accosté à Roccella Ionica le 2 novembre après avoir appareillé depuis la Turquie, il comprenait à son bord 75 individus de nationalité afghane. Parmi ces derniers figuraient une trentaine d’hommes, une vingtaine de femmes et 18 enfants. Quelques jours auparavant, une autre embarcation arrivée en Calabre contenait pour sa part 80 clandestins d’origine afghane et iranienne. Du côté de Lampedusa cette fois, un bateau de pêche avec à son bord 426 individus de nationalité syrienne, égyptienne ou encore irakienne a accosté le 1er novembre dernier après avoir été pris en charge par les garde-côtes italiens. L’embarcation, d’une longueur de 25 m, avait pris la mer depuis le littoral libyen.

breizh-info.com

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KAZAKHSTAN

Le Kazakhstan et l’OTAN : l’atlantisme au cœur de l’Eurasie

Selon les médias, un centre d’opérations de maintien de la paix de l’OTAN a ouvert ses portes au Kazakhstan le 24 octobre. L’ambassadeur des États-Unis au Kazakhstan, Daniel Rosenblum, a assisté à la cérémonie d’ouverture. Après que le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou attendait des « informations détaillées » sur cet épisode, le ministère de la Défense du Kazakhstan s’est empressé de déclarer que seule une nouvelle salle de conférence du Centre des opérations de maintien de la paix avait été inaugurée dans le pays. L’ambassadeur américain a toutefois participé à l’événement : il s’est avéré que c’est l’ambassade américaine qui a financé l’ouverture de la salle de conférence. Cet épisode illustre l’une des composantes de la politique américaine à l’égard du Kazakhstan : la pénétration dans le pays sous le prétexte du maintien de la paix et de la lutte contre les menaces. Les relations entre l’OTAN et le Kazakhstan se développent activement depuis 1992, date à laquelle le Kazakhstan a adhéré au Conseil de coopération euro-atlantique. En 1994, la république post-soviétique a adhéré au programme du Partenariat pour la paix. Le document cadre du Partenariat fixe les objectifs suivants: développer la transparence dans les processus de planification et de budgétisation militaires ; assurer le contrôle démocratique des forces armées ; maintenir la capacité et l’état de préparation des forces pour contribuer aux opérations dirigées par les Nations unies et/ou l’OTAN ; développer une relation militaire de coopération avec l’OTAN pour la planification conjointe de la formation et des exercices afin d’améliorer la capacité à mener des opérations de maintien de la paix, des opérations humanitaires et d’autres opérations ; créer, à long terme, une force capable d’interopérabilité avec l’OTAN ; et développer la capacité à mener des opérations de maintien de la paix, des opérations humanitaires et d’autres opérations. De facto, toutes ces priorités visent à renforcer le contrôle de l’OTAN sur les forces armées du Kazakhstan, et non l’inverse. Cela est compréhensible. Le « Partenariat pour la paix » était initialement prévu comme une étape préparatoire à une entrée ultérieure dans l’Alliance. Lorsqu’un pays ne devait pas être admis à l’origine pour des raisons politiques, comme dans le cas de la Russie dans les années 1990, ou – comme dans le cas du Kazakhstan – parce qu’il se situe en dehors de la zone de responsabilité du traité de Washington de 1949, l’OTAN utilise le document-cadre pour contrôler les forces armées du « partenaire ».

Katehon

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LECTURE

Surhommes et sous-hommes : comment fonctionne le dressage de l’humanité ?

Préparez-vous à changer radicalement votre vision du monde. Qu’est-ce qui est inférieur ? Qu’est-ce qu’un idéal aristocratique pour nos vies et notre société ? Comment fonctionne le dressage de l’humanité ? Pourquoi ne sommes-nous tous que des esclaves ? Quelles sont les conséquences biologiques et mentales de notre éloignement de la Nature ? Qui est l’Homme de Babel, le sous-homme fabriqué en quantité industrielle aujourd’hui ? À quoi ressemblera l’Occident dans le futur si le sous-homme triomphe ? Quelle est la révolution à accomplir à titre personnel comme à titre collectif ? Comment nous convertir pour de bon à une Biocivilisation pour se sauver ? Et bien d’autres sujets à l’importance majeure : il y a ceux qui l’auront lu, et il y aura les autres…

Surhommes et sous-hommes. Valeur et destin de l’homme, par Julien Rochedy. Éditions Hétairie, 2023.

Radio Courtoisie

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Il faut lire Jean-Claude Michéa

Jean-Claude Michéa est un philosophe français qui a l’étonnante particularité d’être un penseur socialiste détesté par la gauche. Le paradoxe n’est qu’apparent, et ce n’est pas le seul. De plus en plus d’intellectuels désertent leur camp d’origine. Mais qu’ils passent à droite, se revendiquent de la « vraie gauche » ou refusent le clivage droite-gauche, tous considèrent qu’il est aujourd’hui devenu impossible de respirer à gauche, faute d’une vraie liberté de pensée. À la fin du XIXe siècle, la droite était moraliste, puritaine, et hypocrite. C’est très exactement ce qu’est devenue la gauche au début du XXe siècle ! C’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre le titre de son dernier opus clin d’œil appuyé à Michel Houellebecq, et c’est sans doute aussi la raison pour laquelle Michéa n’a jamais cogné aussi fort contre la bourgeoisie verte et métropolitaine, coupable, à ses yeux, de trahison à l’encontre des classes populaires. Il n’est pas en reste non plus contre une certaine droite conservatrice incohérente qui « vénère le marché tout en maudissant la culture qu’il engendre ».

Extension du domaine du capital, par Jean-Claude Michéa. Albin Michel, 2023.

Le Journal du Dimanche

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Paul Watzlawick et les bizarreries américaines

Par Nicolas Bonnal.

Watzlawick avait écrit un passionnant guide anticonformiste de l’usage de l’Amérique. Il a été publié en allemand et pas en anglais et on comprend vite pourquoi tant ce grand lecteur de Gheorghiu, de Tocqueville ou de Dostoïevski a été choqué par les caractères monstrueux de la matrice américaine qui achève de nous engloutir aujourd’hui. Toute la civilisation US était programmée pour se/nous mener à la catastrophe : on sent pointer cet aspect dans plusieurs de ses livres qui finalement expliquent comment le projet occidental capote : par culte du perfectionnisme et de la solution qui crée le problème. Il est clair du reste que cet échec va être le nôtre et qu’il nous exterminera – tout comme il tourmente les victimes de ce culte de la solution. Qu’il s’agisse du carbone, du vaccin, de la sécurité numérique, tout est mis en œuvre pour nous liquider dans un lit de bonnes intentions.

Faites vous-même votre malheur, et Comment réussir à échouer, par Paul Watzlawick. Éditions du Seuil, 1984 et 1988. Les deux réédités en poche « Points »

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Ukraine, Russie… Retour en bibliothèque

Lorsque l’Ankou rôde, il est bon de se réfugier dans la bibliothèque… Relire tous les livres ? Leur sacralisation interdit qu’on balance ces agglomérats de papier aux ordures. Mais par où commencer ? Eh bien par ceux qui ont acquis de l’importance avec le passage du temps… l’Histoire. C’est ainsi que, poussé par l’actualité, j’ai réouvert « L’Allemagne nazie et l’Ukraine » de l’historien Wolodymyr Kosyk (1924-2017)… où il est notamment question des deux « OUN » — Organisation des nationalistes ukrainiens — celle de Bandera et celle de Melnyk. Ce qui tombe pile-poil au bon moment. Kosyk, professeur en Sorbonne et à l’Institut national des langues et civilisations orientales, était discret à l’époque où Sartre et tant d’autres vaticinaient à propos de l’URSS — qui n’était pas encore redevenue la Russie. Il est l’auteur de la meilleure bible sur son pays d’origine, l’Ukraine (plus étroitement, la « Galicie »), où il naquit à Zaluzhany, oblast de Lviv, à une époque où cette ville était encore polonais. Ce qui fait la matière d’un ouvrage de 665 pages… Je l’ai ouvert la première fois pour aider Georges Coudry (un ancien FTP de Franche-Comté) qui avait entrepris de mettre de la clarté dans son ouvrage (paru en 1997, chez Albin Michel) : « Les camps soviétiques en France », à commencer par celui de Beauregard, ouvert en 1945 par le NKVD et la crème du PCF à La Celle-Saint-Cloud, près de Versailles. Le sous-titre en était : « Les Soviétiques rendus à Staline »… c’était tout dire. Les trains du retour s’arrêtaient à l’ancien camp de déportation de Dora, nouvellement « dénazifié », mais en zone soviétique, dont les baraques avaient un emploi comparable à celui de l’ancien temps. Au tri final, ceux qui avaient collaboré (ou avaient la réputation de « penser mal ») étaient exécutés sur le champ. Les autres partaient pour l’extrême-orient sibérien où, à la Kolyma, ils allaient devenir « chercheurs d’or »… coupables seulement d’avoir « connu » l’Occident.

L’Allemagne nazie et l’Ukraine, par Wolodymyr Kosyk. Publications de l’Est Européen, 1986.

breizh-info.com

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Ces statues que l'on abat !

Notre Histoire est accusée d'être à l'origine de tous les maux de notre société actuelle. La dégradation des statues de personnalités historiques, telles celles de Colbert ou de Napoléon, est devenue une pratique courante. Ce phénomène, appelé cancel culture, culture de l'effacement, nous vient des États-Unis. Dimitri Casali pointe une fracture qui ne cesse de diviser notre belle Nation, au risque de la voir s'effondrer. Son histoire est notre dernier recours pour cesser de déconstruire et reconstruire notre patrimoine et notre cohésion sociale. Effacer notre passé, ce serait renier ce qui fait l'âme française. Avec ces statues que l'on abat, c'est nous que nous abattons. Les préserver, c'est nous sauver !

Ces statues que l'on abat !, par Dimitri Casali. Plon, 2023.

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Jean-Pierre Stirbois, de l’engagement solidariste à la percée du Front national

Il y trente ans, Jean-Pierre Stirbois disparaissait dans un accident de voiture à Pontchartrain dans les Yvelines. Il revenait à Paris après avoir tenu un ultime meeting à Dreux, la ville où il fut élu en 1983. Venu de la mouvance solidariste, il adhéra en 1977 au Front national de Jean-Marie Le Pen. Très vite, il en est devenu le secrétaire général. C’est lui qui élabora la stratégie consistant à concentrer les efforts militants sur quelques villes, comme ce fut le cas à Dreux, afin d’obtenir des résultats conséquents permettant l’émergence du mouvement au niveau national. En 1983, ce fut le coup de tonnerre de Dreux et, quelques mois plus tard, la percée historique aux élections européennes de juin 1984. C’est pour rappeler le rôle primordial qui fut le sien dans l’histoire de sa famille politique, et aussi dans celle de notre pays, que nous avons tenu à lui consacrer ce nouveau numéro, le quinzième, des Cahiers d’Histoire du nationalisme.

Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, n°15. Réalisé sous la direction de Franck Buleux. Contributions de : Alain de Benoist, Francis Bergeron, Franck Buleux, Françoise Monestier, Philippe Randa, Massimo Magliaro, Jean-François Touzé, Pierre Vial, Carl Lang, Roland Hélie.

synthese-editions.com

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Le Traité de pandémie : le calendrier s'accélère

Du 6 au 10 novembre, le comité intergouvernemental de négociation a tenu une réunion dans les locaux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève pour examiner et négocier avec les États membres et les autres parties prenantes « la convention de l'OMS, l'accord ou tout autre instrument international sur la prévention des pandémies » (ci-après dénommé Traité de pandémie), sur la base du « texte de négociation », proposé le 30 octobre 2023 par ce même comité. Ce traité, ainsi que des amendements du Réglement sanitaire international seront mis au vote par l'Assemblée mondiale de la santé de l'OMS en mai 2024. Ceux-ci seront contraignants pour les pays signataires. En d'autres termes, ils auront l'obligation de les appliquer. Donc de quoi s'agit-il au juste ?

francesoir.fr

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La guerre du gaz : de la Baltique au Sinaï, la zone de crise s'étend. Analyse

De nos jours, nous assistons rarement à des guerres d'anéantissement, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles les belligérants visent à la destruction complète et à la capitulation du pays adverse. Naturellement, cela s'applique surtout aux grandes puissances dotées d'armes technologiquement avancées et de capacités de destruction souvent dévastatrices. En général, lorsque des conflits opposent ces dernières, on assiste à des guerres dites par procuration, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles un pays fantoche sacrifie son propre territoire, et souvent aussi sa propre population, pour attaquer la puissance adverse, de son propre Dominus ou un autre pays fantoche allié à son tour à l'adversaire de son propre Dominus. Je pense que la référence à cette situation est assez facile : l'Ukraine de Porochenko était un pays fantoche allié à l'OTAN et aux Américains luttant contre les républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk alliées à la Fédération de Russie, tandis que l'Ukraine de Zelensky, toujours un pays fantoche des États-Unis et de l'OTAN, lutte directement contre la Fédération de Russie. Lorsque deux puissances du niveau de la Russie et des États-Unis s'affrontent, il est très difficile de parvenir à un affrontement direct, car la logique est précisément celle de la proxy war, la « guerre par procuration » entre pays vassaux prêts à se sacrifier. Mais même les objectifs des conflits ne consistent plus — comme par le passé — en l'anéantissement de l'adversaire ou en sa capitulation complète. Aujourd'hui, les objectifs des conflits armés sont plus nuancés et comportent généralement — pour l'une ou l'autre des parties — toute une série d'objectifs intermédiaires possibles qui peuvent être atteints soit directement au cours des opérations militaires, soit plus tard, lors des inévitables négociations de paix qui suivront. Dans l'immense guerre d'usure entre la Russie (et la Chine), d'une part, et les États-Unis et leurs vassaux, d'autre part, cette discussion sur l'éventail des objectifs à atteindre (en tout ou en partie) est certainement tout à fait valable. Si l'objectif principal des États-Unis est - à mon avis — de générer un immense arc de crise autour des frontières de la Russie et aussi au Moyen-Orient (où la Russie a des intérêts vitaux) afin de l'affaiblir au point de provoquer l'effondrement du régime de Poutine, il y a aussi d'autres objectifs intermédiaires à atteindre : par exemple, l'explosion totale du Moyen-Orient pourrait conduire à la réalisation de l'objectif américain d'infliger une défaite à la Russie en Syrie avec la perte de la base navale clé de Tartous qui permet à Moscou de patrouiller en Méditerranée malgré la fermeture du Bosphore en raison de la guerre en Ukraine et de la mer Noire, ou la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan pourrait conduire à l'objectif de chasser la Russie du Caucase du Sud, peut-être même en parvenant à raviver les pulsions sécessionnistes dans les républiques russes du Daghestan et de la Tchétchénie. Ou encore, les tensions qui couvent entre la Serbie et le Kosovo et qui pourraient potentiellement conduire à l'érosion et à la chute de l'actuel gouvernement pro-russe de Belgrade en faveur d'un gouvernement pro-occidental. Dans ce contexte d'objectifs partiels - qui rime aussi étroitement avec la « guerre mondiale progressive » de Bergoglio - la guerre du gaz joue certainement un rôle de premier plan.

Euro-synergies

https://fr.sott.net/article/42783-La-guerre-du-gaz-de-la-...

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Le fantôme de la liberté. Un Occident totalitaire ?

La liberté n’est pas en bonne santé en Occident, patrie autoproclamée de la liberté. Elle risque de se transformer en fantôme, au point de se fondre dans une nouvelle forme, non moins insidieuse que les précédentes, de totalitarisme, où les méthodes « dures » (contrainte physique, terreur, élimination des dissidents, interdictions explicites de penser, de parler, de s’associer, d’agir) sont remplacées par la séduction, le contrôle à distance, l’abolition progressive des idées non conformes. C’est la méthode de la grenouille ébouillantée, le rétrécissement lent et régulier des libertés concrètes, retirées une à une, toujours justifiées par de nobles motifs : sécurité, protection, défense des minorités, inclusion, discours de haine, etc. Nous n’avons pas encore basculé dans le totalitarisme pur et dur, mais les prémisses sont là. Le titre de cette réflexion contient deux mots (liberté et totalitarisme) dont le sens n’est pas universellement partagé. La troisième catégorie – l’Occident – a depuis longtemps perdu toute connotation géographique pour devenir le nom de la civilisation articulée autour du libéralisme politique et du libéralisme économique, dirigée par les États-Unis, et composée de l’Europe occidentale, d’Israël et des satellites de l’ancien empire britannique, avec des ramifications de plus en plus indisciplinées en Amérique centrale et en Amérique du Sud. L’Occident est un système d’hégémonie sur l’humanité au nom d’une oligarchie internationale illégitime. Il est le contraire de l’Europe, dont il a détruit la culture, les racines et les traditions. Ayant atteint le pouvoir « impérial », il a inversé la prédiction de Lord Acton au XIXe siècle : le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Margaret Thatcher était une interprète cohérente de cette tendance, pour qui il n’y a pas d’alternative au modèle mondial occidental. L’acronyme TINA, there is no alternative, est devenu l’un des mantras d’un système de plus en plus oppressif au nom de la liberté économique et financière de quelques géants. La négation de la possibilité d’alternatives est en soi un concept totalitaire.

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Plateformes numériques : une nouvelle exploitation des travailleurs par les multinationales

Des entreprises comme Uber et iFood affirment qu’elles sont des « plateformes » plutôt que des employeurs et qu’elles ne devraient pas être assujetties au droit du travail. C’est absurde : les plateformes ne sont que des outils numériques. Et comme beaucoup d’autres outils dont se servent les entreprises sur les lieux de travail, elles portent préjudice aux travailleurs. Faudra-t-il continuer à avoir en tête des êtres humains brûlés et ébouillantés lorsque, assis sur la plate-forme arrière d’un wagon de surveillance, nous regarderons les rails d’acier défiler derrière nous ? Le président Joe Biden et le président brésilien Lula da Silva ont récemment signé un « partenariat US-Brésil pour les droits des travailleurs », qui a fait la une de l’actualité au Brésil, mais qui a été à peine remarqué aux États-Unis. Cet accord aux allures anodines a pour but de renforcer les normes mondiales en ce qui concerne la transition vers les énergies renouvelables, le recours aux technologies et la transparence des chaînes d’approvisionnement. Mais pour atteindre ces objectifs, il faudra repenser fondamentalement la place des plateformes numériques dans la conception future du travail et accorder une attention particulière à la santé et au bien-être des travailleurs lors de la mise en place de nouvelles technologies et face aux risques professionnels. Tant au Brésil qu’aux États-Unis – deux des plus grands marchés mondiaux pour les entreprises de livraison et de covoiturage – les employeurs mènent une campagne vigoureuse pour faire adopter des lois qui mettent en péril les finalités du partenariat ainsi que la santé et la sécurité de dizaines de millions de travailleurs actuels et futurs. Au Brésil, où Lula a fait campagne pour mettre fin au « faux travail indépendant » sur lequel s’appuient les employeurs des services de livraison et de covoiturage, différents projets de loi visant à légitimer des conditions moins disantes pour les « travailleurs à la demande » (gig workers) ont récemment circulé, elles priveraient tous ces travailleurs de droits du travail durement acquis qui protègent tous les autres travailleurs. De même, aux États-Unis, Uber, Lyft, DoorDash, Instacart et Grubhub, entre autres, ont affirmé haut et fort qu’ils n’étaient pas des employeurs mais des « plateformes ». Et afin de mettre cela en lumière, ils ont appuyé financièrement des lois dans plusieurs États, notamment dans les États de Californie, New York et du Massachusetts, afin de démanteler les protections fondamentales du travail. Rien que dans le Massachusetts, où Uber et Lyft sont poursuivis en justice par le procureur général pour classification abusive de leur main-d’œuvre, les entreprises ont récemment déposé un nombre sans précédent de neuf initiatives de mesures électorales différentes visant à abaisser les normes du travail et à permettre une gestion informatique sans entrave des travailleurs. Les dix dernières années de violence infligée aux travailleurs par l’intermédiaire de ces plateformes sont riches d’enseignements au regard du partenariat américano-brésilien sur le travail. Elles montrent qu’il est urgent de rejeter les discours fallacieux des entreprises et d’adopter (et d’étendre) les protections en matière de santé et de sécurité sur les lieux de travail, et ce, à l’échelle mondiale.

es-crises.fr

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Pour Peillon, la violence des « cathos exacerbés » est pire que l’islam radical!

Peillon est impayable. Cet ancien ministre de « Monsieur petites blagues » a décidé de nous faire rire. Et de fait, ce pourrait être presque drôle si ce n’était pas aussi scandaleux. Vincent Peillon, pour ceux qui l’auraient oublié - ils auraient des excuses -, est cet éphémère ministre de l’Éducation nationale qui, en septembre 2012, dans un entretien accordé au JDD, préconisait « d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ». Il faut savoir faire montre de justice : si l’école est un champ de ruine, toute la responsabilité n’en revient pas à Pap Ndiaye. Ses prédécesseurs ont aussi manié avec beaucoup d'entrain et de dextérité la pelleteuse, notamment sous le piteux règne de François Hollande. Des catholiques « d'une violence sans limite. » LCP (La Chaîne parlementaire), dans l’émission (bien nommée) « Ces idées qui gouvernent le monde » consacrée à la « laïcité menacée », a tendu le micro à Vincent Peillon et a publié un court extrait sur X, sa plus belle déclaration : « Lorsque j’ai voulu introduire comme tous les grands pays occidentaux - nous sommes un pays où il n’y a pas de femmes ingénieurs, pas de femmes scientifiques - une lutte contre les stéréotypes de genre, ce n’était pas l’islam radical - il y en avait un peu - que j’avais en face de moi, mais des catholiques exacerbés et d’une violence sans limite. »

bvoltaire.fr

https://www.bvoltaire.fr/pour-peillon-la-violence-des-cat...

Bip Bip et Darmanin

Quand les écolo-gauchistes des Soulèvements de la Terre se foutent de la gueule de « notre » ministre de l’Intérieur grâce à leurs amis du Conseil d’État ! Une excellente parodie des fameux dessin animés qui montre malheureusement l’incurie de nos dirigeants face aux ennemis de la Nation.

Les Soulèvements de la Terre

https://twitter.com/lessoulevements/status/17226161558972...

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PAYS-BAS

Rencontre avec Thierry Baudet (Forum voor Democratie) : « Les gouvernants sont effrayés de dire la vérité »

L’écrivain et député néerlandais Thierry Baudet est le président du parti politique néerlandais Forum voor Democratie (Forum pour la Démocratie). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé.

breizh-info.com

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PORTUGAL

Le Premier ministre socialiste démissionne à la suite d’un scandale de corruption

Le Premier ministre portugais António Costa, chef du parti socialiste, a présenté sa démission au président du Portugal le mardi 7 novembre après que la police a perquisitionné sa résidence officielle à la suite d’allégations de corruption liées à un projet d’énergie verte. Selon les médias portugais, les allégations de corruption découlent d’un projet d’énergie verte à grande échelle impliquant de l’hydrogène à Sines, ainsi que de la prospection de lithium, le minéral présent dans la plupart des batteries électriques, dans le nord du pays. M. Costa s’est adressé au peuple portugais mardi, annonçant sa démission en ces termes, « J’estime que la dignité des fonctions de premier ministre n’est pas compatible avec le soupçon d’intégrité et de bonne conduite, et encore moins avec le soupçon de commission d’un acte criminel. Bien évidemment, j’ai présenté ma démission à Son Excellence le Président de la République. » Il a ajouté qu’il ne briguerait plus le poste de premier ministre lors des prochaines élections. M. Costa a ajouté : « C’est une étape de la vie qui s’achève et que je termine la tête haute, la conscience tranquille et avec la même détermination de servir le Portugal et le peuple portugais exactement de la même manière que le jour où je suis entré ici pour la première fois en tant que Premier ministre. » L’affaire de corruption présumée implique plusieurs autres personnes aux côtés du Premier ministre Costa, notamment le ministre des infrastructures João Galamba et l’ancien ministre de l’environnement João Pedro Matos, dont les domiciles ont également été perquisitionnés par la police mardi. Le bureau du procureur général (PGR) a ensuite confirmé que João Galamba et le président du conseil d’administration de l’Agence portugaise de l’environnement étaient tous deux inculpés dans cette affaire. L’enquête a donné lieu à 17 perquisitions à domicile, 5 perquisitions dans des cabinets d’avocats et 20 perquisitions dans des propriétés non résidentielles, y compris dans des locaux utilisés par le chef de cabinet du premier ministre. Outre les hommes politiques et les membres du personnel accusés de corruption et de trafic d’influence, deux directeurs de la société Start Campus, liée à la construction d’un « centre de données durable » à Sines, ont été inculpés.

breizh-info.com

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RÉFLEXION

Pierre Conesa : « Plus de 2 millions de Gazaouis vivent dans les conditions effroyables. »

Aujourd'hui, Irina Dubois reçoit Pierre Conesa, écrivain, ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, auteur de plusieurs ouvrages, notamment « La Fabrication de l'ennemi » (Robert Laffont, 2011), « Vendre la guerre : le complexe militaro-intellectuel' » (Éditions de l’Aube, 2022). Réflexions sur les guerres Ukraine-Russie, Hamas/Gaza-Israël (« Deux extrémismes Hamas et Netanyahou »), l’importance des médias plus ou moins qualifiés, l’émotion, etc.

https://dialoguefrancorusse.com/

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Dialectique du terrorisme

Tous les experts en marketing vous le diront : susciter l’émotion est le meilleur moyen de capter l’attention et de marquer les esprits. Dans leur course à l’audimat, les médias l’ont bien compris. Les événements de l’actualité sont systématiquement abordés à travers le prisme des émotions, empêchant une véritable compréhension du monde et condamnant les spectateurs à des positions nihilistes. Mais le rôle des médias, c’est d’informer. Pas de vendre du temps de cerveau disponible à coca-cola. Aussi, au-delà des émotions légitimes que l’actualité provoque, la réflexion est nécessaire pour comprendre ces événements qui impactent notre société. C’est tout le mérite de cette analyse de Nico Hirtt. Elle nous rappelle que l’attaque du Hamas n’a pas déchiré un ciel serein, mais s’inscrit dans une longue lutte contre l’occupation coloniale. À ce titre, tous les terrorismes ne se valent pas. Pour autant qu’une analyse politique des événements soit encore permise… Depuis quelques semaines, certains plateaux de télévision nous offrent le spectacle d’une espèce de lynchage médiatique à l’encontre de quiconque hésite ou ose une nuance lorsqu’un journaliste le presse et lui demande : « mais vous condamnez bien le terrorisme du Hamas ? ». Sur la qualification de terrorisme, il n’y a guère à ergoter : tout acte visant essentiellement à inspirer de la terreur à une population civile et ce dans un but politique, idéologique, économique ou autre, doit être considéré comme tel. Tuer des civils, en les bombardant ou en les décapitant, afin d’amener leurs dirigeants à changer de politique ou afin de médiatiser une cause, cela constitue, sans aucun doute possible, du terrorisme. Les actions brutales menées par le Hamas le 7 octobre dernier tombent clairement sous cette définition. Au même titre, bien sûr, que les représailles israéliennes qui ne peuvent en aucun cas être considérées comme des « frappes ciblées » contre les seuls militants du Hamas. Il s’agit bien d’une opération punitive collective, visant à « terroriser » les Gazaouis, afin de leur faire abandonner tout soutien au Hamas.

Nico Hirtt

https://investigaction.net/dialectique-du-terrorisme/

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Jean-Yves Le Gallou : « Les juges ne rendent de comptes à personne, ils bénéficient d’une totale irresponsabilité individuelle ! »

Le 18 novembre, Polémia organise son IX e Forum de la dissidence (s’y inscrire : https://my.weezevent.com/9eme-forum-dissidence). Le thème : « Gouvernement des juges : quel bilan, quelle légitimité ? » Jean-Yves le Gallou nous explique en quoi ce thème est d’une importance cruciale.

polemia.com

https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-les-juges-ne-...

« Francocide » et mots français en « -icide » : les causes sémantiques d’un échec annoncé

Par Xavier-Laurent Salvador, linguiste, Président du LAIC. La langue et les formes linguistiques sont un terrain de jeu de toutes les idéologies qui se rencontrent à l’heure où le wokisme prétend façonner le monde par la parole. Mais le travers de la néologie à tout-va est un fait politique majeur. L’échec de la proposition du mot « francocide » est une illustration de la vivacité de la langue qui n’a rien à voir avec la volonté politique de la façonner ni de la récupérer, et de même que l’échec de l’écriture inclusive s’expliquera par la résistance des sujet parlants à l’imposition de normes non comprises, de même la réactivation de formes étymologiques cultivées se comprend par la mécanique propre à l’histoire non pas des mots, mais de la langue elle-même. Et dans ce domaine, l’Université a des choses à dire. Lorsque l’on aborde la question des mots en « cide », il faut peut être commencer par éliminer quelques idées reçues. En effet, les lecteurs cultivés rattachent naturellement ces formes à une composition antique où ils croient réactiver une forme verbale latine. Mais la forme « caedere » qui engendre par sa conjugaison le suffixe « -cide » est déjà en composition dans le verbe latin « occidere » (italien: « uccidere », ancien français: « occire »); et la forme « -cida » latine est déjà un dérivé suffixal qu’on trouve dans des termes latins comme « homicida » (emprunt au latin « homicide », 1200, Roman de Thèbes) comme « fratricida » (emprunt au latin, emprunt au latin, français, 1200, « fratricide »), « matricida » (emprunt au latin, français « matricide », 1605). Autrement dit, le sentiment de composition qui existe dans la réception des mots en « -cide », qui est très actif chez les francophones, est une illusion de personne cultivée. La sémantique à l’œuvre dans l’abondante productivité du mot est très moderne comme l’atteste la récente histoire du mot « suicide ».

decolonialisme.fr

https://decolonialisme.fr/francocide-et-mots-francais-en-...

L’histoire de la Nouvelle Droite racontée par ses militants

À l’initiative de Patrick Lusinchi, directeur artistique et animateur d’émissions sur TVL, Éléments prépare activement depuis de longs mois un important documentaire audiovisuel sur l’histoire de la Nouvelle Droite. Écrite par ses acteurs, cette histoire de la ND, la Nouvelle Droite, aura le mérite de montrer tout à la fois la cohérence et la diversité de cette école de pensée fondée il y a bientôt soixante ans et qui prend racine dans l’histoire des idées depuis l’époque de la guerre d’Algérie. La soixantaine de témoignages qui viendront illustrer cette histoire intellectuelle et humaine unique constitue un travail de toute première importance qu’il n’était que temps d’entamer. Il reste encore de nombreux entretiens (chacun d’entre eux dure entre deux et cinq heures) à enregistrer pour que ce panorama soit aussi complet que possible. Ce lourd travail nécessite à la fois du temps et de l’argent. Le temps, Patrick Lusinchi et une toute petite équipe l’apportent avec assiduité et constance, prenant sur leur temps de loisir pour mener à bien ce documentaire qui se révèle déjà d’une richesse exceptionnelle. Reste que le nerf de la guerre est plus que jamais nécessaire pour accélérer la réalisation et permettre de recueillir les témoignages essentiels des pionniers de cette aventure… Bande annonce de 7 minutes.

Revue éléments

https://www.youtube.com/watch?v=Pu3plCo0YzU

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L’antisémitisme, une histoire des gauches : Madame Autain falsifie l’Histoire.

Notre vaillante Clémentine Autain, du PC « F », puis de LFI, qui n’a jamais bien fort défendu les iraniennes qui se font tabasser, parfois à mort, pour le non-port du voile islamique obligatoire dans ces contrées, a cru devoir s’écrier que la lutte contre l’antisémitisme est un apanage de la gauche. « L’antisémitisme est historiquement un combat de la gauche » a-t-elle très exactement proclamé. Continuant le terrorisme intellectuel que les gauches portent depuis deux siècles et plus, elle n’a pas eu honte de compléter : « Nous sommes les tenant historiques de l’émancipation humaine, normalement le combat contre tous les racismes et contre l’antisémitisme nous devons le porter ». Toujours et encore cette antienne mille fois répétée, qui veut que les gauches soient dans le camp du bien et les droites reléguées dans le camp du mal, définitivement. On le sait, les gauches, les communistes travestissent l’Histoire à leur profit depuis des lustres. L’Histoire du Parti communiste « français » n’est qu’une suite de manipulations, mensonges, trahisons, coups fourrés. Non, Madame Autain, les gauches ont été et sont antisémites. Voltaire et Luther furent clairement antisémite. Mais les gauches aussi. Dans « La question juive », Marx a fustigé « l’essence du judaïsme et la racine de l’âme juive, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste dans la soif de l’argent ». La famille de Marx était juive pourtant avant de se convertir au protestantisme. Écrivant à son ami et commanditaire Engels, Marx lui dit lui évoquant le socialiste Ferdinand Lassalle : « un vrai juif de la frontière slave...sa manie de masquer le juif crasseux de Breslau sous toutes sortes de pommades et de fard. ».

synthesenationale.hautetfort.com

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RUSSIE

Le pivot public de la Russie vers la Palestine

Par Pepe Escobar. Alors que le soutien de l’Occident à la guerre d’Israël à Gaza devient indéfendable, Moscou s’aligne sur la Majorité mondiale pour défendre la Palestine. La question complexe et nuancée de la neutralité géopolitique de la Russie dans la tragédie israélo-palestinienne a finalement été clarifiée la semaine dernière, en des termes très clairs. La pièce à conviction est le président russe Vladimir Poutine qui s’est adressé – en personne, le 30 octobre – au Conseil de sécurité de son pays, à de hauts responsables du gouvernement et aux chefs des agences de sécurité. Parmi les personnalités présentes figuraient le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le président de la Douma Viatcheslav Volodine, le secrétaire du Conseil de sécurité Nikolaï Patrouchev, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le directeur du FSB Alexandre Bortnikov et le directeur du SVR (renseignement extérieur) Sergueï Narichkine. Poutine n’a pas perdu de temps pour détailler la position officielle de la Fédération de Russie dans l’incandescence géopolitique actuelle de deux guerres imbriquées, l’Ukraine et Israël-Palestine. Cette déclaration s’adressait aussi bien à son public de haut niveau qu’aux dirigeants politiques de l’hégémon occidental. « Rien ne peut justifier les terribles événements qui se déroulent actuellement à Gaza, où des centaines de milliers d’innocents sont tués sans discernement, sans pouvoir fuir ou se cacher des bombardements. Quand on voit des enfants tachés de sang, des enfants morts, la souffrance des femmes et des personnes âgées, quand on voit des médecins tués, bien sûr, on serre les poings et on a les larmes aux yeux. ». Il a ensuite donné un aperçu du contexte : « Nous devons comprendre clairement qui est en réalité derrière la tragédie des peuples du Moyen-Orient et d’autres régions du monde, qui a organisé ce chaos meurtrier et qui en tire profit ». Sans détour, Poutine a décrit « les élites dirigeantes actuelles des États-Unis et de leurs satellites » comme « les principaux bénéficiaires de l’instabilité mondiale qu’ils utilisent pour extraire leur rente sanglante. Leur stratégie est également claire. Les États-Unis en tant que superpuissance mondiale s’affaiblissent et perdent leur position, et tout le monde le voit et le comprend, même à en juger par les tendances de l’économie mondiale ». Le président russe a établi un lien direct entre la volonté américaine d’étendre «sa dictature mondiale» et l’obsession politique de promouvoir un chaos permanent : « Ce chaos les aidera à contenir et à déstabiliser leurs rivaux ou, comme ils le disent, leurs adversaires géopolitiques, parmi lesquels ils placent également notre pays, qui sont en réalité de nouveaux centres de croissance mondiaux et des pays indépendants souverains qui ne veulent pas se soumettre et jouer le rôle de serviteurs ». De manière cruciale, Poutine a tenu à « répéter encore une fois » à son public interne et à celui du Sud mondial que « les élites dirigeantes des États-Unis et leurs satellites sont derrière la tragédie des Palestiniens, le massacre au Moyen-Orient en général, le conflit en Ukraine et de nombreux autres conflits dans le monde – en Afghanistan, en Irak, en Syrie, et ainsi de suite ». Ce point est d’une importance capitale. En faisant l’amalgame entre les auteurs du conflit en Ukraine et de la guerre contre Gaza – « les États-Unis et leurs satellites » – le président russe a effectivement mis Israël dans le même sac que l’hégémon occidental et son programme de « chaos ».

The Cradle

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La Russie boudée par ses alliés les plus proches ? Le défi de la diplomatie russe

Alors que la guerre en Ukraine s’enlise, sans que nul ne puisse prédire son issue, Moscou voit certains de ses partenaires historiques, courtisés par l’Occident, formaliser de nouvelles alliances. Cette dynamique oblige la diplomatie russe à intensifier son action pour préserver ses soutiens, en particulier vers sa sphère d’influence traditionnelle ainsi qu’au sein d’enceintes multilatérales dont elle avait le contrôle comme l’OTSC (Organisation du Traité de Sécurité Collective). Mais aujourd’hui, rien ne garantit que Moscou puisse maintenir ses positions en Arménie, au Kazakhstan, au Kirghizstan ou encore au Bélarus, pour ne citer que ces quelques États. Si cela se confirmait, les diplomaties européennes pourraient en profiter, notamment face à la Chine.

revueconflits.com

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SANTÉ

Le Dr. Amine Umlil écope d’une suspension de trois ans avec un an de sursis, une décision politique alors qu’il n’a fait que son métier. Sa réaction à chaud.

C’est hier, lundi 6 novembre, par le biais d’un article sur son site, que le docteur en pharmacie Amine Umlil a appris la décision de l’Ordre des pharmaciens après sa convocation par l’instance en octobre 2023. Une décision lourde puisqu’il a écopé d’une suspension de trois ans d’exercice (avec un an de sursis), le laissant sans ressources pour subvenir aux besoins de sa famille. Une décision injuste et discriminatoire puisqu’un autre chirurgien hospitalier a écopé d’un simple blâme... D’un point de vue légal, le Dr. Umlil, qui est aussi juriste de formation, avait, avec son avocat, déposé une question prioritaire de constitutionnalité qui aurait dû suspendre la décision de l’Ordre sur le fond. Amine Umlil rappelle n’avoir fait que son travail en protégeant les citoyens plutôt que le gouvernement...  Il évoque également dans ce débriefing les liens qui existent entre la numéro deux du Centre national de gestion, Christel Pierre, qui l’a suspendu, et la Macronie et le gouvernement. Rappelons que Christel Pierrat est la compagne du Dr. Grall, un proche d’Olivier Véran. Un lien filial (Véran considérant semble-t-il Grall comme un père spirituel) qui a été décrit de manière détaillée dans une émission du site Blast : « Enquête sur le vrai ministre de la Santé ».

francesoir.fr

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Audition au Sénat de soignants suspendus sur les vaccins et leurs effets secondaires

Mardi 7 novembre, à Paris, la sénatrice Sylviane Noël (LR) a invité ses collègues à écouter un groupe de soignants suspendus, et toujours pas réintégrés, et le syndicat Liberté Santé, afin de présenter ce que l’on sait, à ce jour, sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid. Seuls les sénateurs des Républicains, Alain Houpert, Alain Joyandet, Sylvie Goy-Chaventet Laurence Muller-Bron, ont répondu à l’appel. La parole a été donnée aux victimes d’effets secondaires Mélodie Féron et Marc Doyer. Les politiques présents étaient essentiellement des élus ayant mis en doute la politique gouvernementale depuis la première heure de la campagne de vaccination. Les parlementaires n’ayant pas, à ce jour, pris position contre les politiques gouvernementales, n’ont pas répondu à l’invitation de Sylviane Noël. Les intervenants ont défendu l’intérêt pour les soignants de ne pas se soumettre à la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale, en s’appuyant sur les chiffres de l’ANSM concernant les effets secondaires.

francesoir.fr

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UKRAINE

Impasse en Ukraine ? Réactions aux propos surprenants du général Zaloujny dans The Economist

La semaine dernière, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeri Zaloujny a défrayé la chronique avec un entretien d'une franchise surprenante dans The Economist en Grande Bretagne sur la situation au front, accompagné d'une tribune et un essai détaillé. Zaloujny a ouvertement reconnu que la contre-offensive de ses troupes lancée il y a quelques mois n'a pas apporté le succès escompté et que la guerre en Ukraine s'enlise actuellement dans une « impasse ». Selon le général, ce glissement vers une « guerre positionnelle » est dangereuse pour l'Ukraine, qui se trouve inévitablement désavantagée à long terme par rapport à son voisin, beaucoup plus grand et sans scrupules quant à l'envoi des conscrits au champ de bataille malgré des pertes massives. Ces remarques inattendues de Zaloujny ont fait grand bruit à la fois au niveau international et en Ukraine, où Igor Zhovka du bureau du président Zelensky l'a accusé d'avoir inconsciemment fait le jeu de la Russie et d'avoir semé la panique chez les alliés de Kiev. Zelensky lui-même a démenti l'idée d'une impasse (comme par ailleurs Dimitri Peskov du côté de Moscou, mais du point de vue opposé), provoquant des spéculations concernant une éventuelle scission au sein du pouvoir ukrainien.

The Economist

https://www.laselectiondujour.com/impasse-ukraine-reactio...

Guerre en Ukraine : l'impasse de la contre-offensive de Zelensky

Réflexions géopolitique, économique et militaire de deux spécialistes sur l’impasse ukrainienne accentuée par le nouveau conflit entre Israël et le Hamas. Éric Denécé est spécialiste du renseignement, directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement CF2R. #ukraine #zelensky #poutine #russie #israel #gaza #palestine. Nikola Mirkovic est analyste des géopolitiques européennes et américaines. Il est également Président de l’Association Ouest-Est. Il a mené de nombreuses missions humanitaires dans des zones de conflit en Europe.

Ligne Droite. La matinale de Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=evrSSxCzDQI

Ukraine, Der Untergang

Zelensky annule les élections. Ursula von der Leyen passe 48 heures à Kiev pour « cimenter » l'adhésion de l'Ukraine à l'UE. Et non, l'UE n'a pas donné son feu vert à des négociations d'adhésion. Tout cela semble directement tiré du chef d’œuvre d’Oliver Hirschbiegel, La Chute. Le très grand Bruno Ganz y campe Adolf Hitler faisant dans son bunker en 1945 bouger sur une carte les symboles d’armées qui n’existent plus. Ce n’est pas sans rappeler la planification et les simulations par intelligence artificielle des USA et de l’Otan qui ont mené l’Ukraine, comme pays et comme nation, au désastre, l’ont saignée à blanc de plus de 500 000 hommes, ses forces vives. Pas grave, c’est au contraire un excellent investissement a déclaré le sénateur américain Mitt Romney, investissement qui permet d’affaiblir la Russie sans coûter une seule vie américaine. Le « triomphe de la volonté » ne résiste jamais à la réalité. La réalité est la défaite militaire totale de l’Ukraine et un pays durablement détruit. Le peuple ukrainien doit donc disparaître puisqu’il a été incapable de vaincre. Car c’est lui et lui seul le responsable de cette défaite. Pas Zelensky, qui n’a pas eu le courage de résister pour le bien de son peuple aux menaces et à l’argent occidental. Pas les USA, l’Otan et l’UE qui depuis plus d’une décennie ont préparé cet affrontement par proxy avec la Russie. Quoi de mieux pour le faire disparaître que de l’intégrer à l’UE, dont le principe fondateur est la négation des peuples et des nations ? Cet oiseau de malheur d’Ursula von der Leyen vient de passer 48 heures à Kiev pour cimenter l’adhésion de l’Ukraine à l’UE. Adhésion que personne n’a jamais voulu et que nul ne souhaite aujourd’hui. La catastrophe que nous avons causé en Ukraine est le dernier clou dans le cercueil de l’UE et de l’Otan. Ce n’est qu’une question de temps.

eclaireur.substack.com

https://eclaireur.substack.com/p/edito-ukraine-der-unterg...

Quel est le bilan des victimes civiles de la guerre en Ukraine ? (Partie 1)

Depuis le 7 octobre 2023 et l’attaque du Hamas en territoire israélien aux environs de Gaza, la guerre en Ukraine est passée au second plan de l’actualité. Cependant, le nombre vertigineux de victimes civiles de cette nouvelle résurgence d’un conflit vieux de 75 ans au Proche-Orient a fait apparaitre dans le débat les chiffres des victimes civiles de la guerre en Ukraine. Concernant ce dernier conflit en Europe de l’Est, qui est l’objet de cet article, chaque camp a accusé l’autre d’être responsable d’un génocide. Que disent dans le détail les chiffres disponibles ? Le 11 septembre dernier, le bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) des Nations unies a publié son dernier bilan sur les victimes civiles du conflit en Ukraine depuis le début de l’intervention russe le 24 février 2022. Il faut d’abord préciser que ces chiffres correspondent à des cas vérifiés et ne sont probablement pas exhaustifs. Le processus de vérification des victimes prend du temps et certaines zones demeurent difficilement accessibles. Au total, l’ONU a enregistré 27 149 victimes du conflit, dont 9 614 tués et 17 535 blessés. Si on prend en compte uniquement les victimes du côté des zones contrôlées par le gouvernement ukrainien, le bilan est de 21 941 victimes, dont 7481 tués et 14 460 blessés. Ce chiffre se décompose en 10 545 victimes recensées dans le Donbass, dont 4 262 tués et 6 383 blessés.  Dans les autres régions, 11 396 victimes ont été vérifiées, dont 3 219 tués et 8 177 blessés. De l’autre côté, dans les zones contrôlées par la Fédération de Russie (l’ONU dit « occupées »), 5 208 victimes ont été vérifiées dont 2 133 tués et 3 075 blessés. Dans cette partie du Donbass, 794 tués et 2 787 blessés ont été recensés par l’ONU, contre 1 399 tués et 288 blessés dans les autres régions. Concernant le chiffre des blessés dans les régions contrôlées par les Russes ailleurs que dans le Donbass, il y a un déséquilibre flagrant entre morts et blessés. Statistiquement, on doit avoir beaucoup plus de blessés que cela, ce qui est une forte indication que ces chiffres sont très largement incomplets concernant les blessés.

francesoir.fr

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UNION EUROPÉENNE

De Monsanto à la BCE en passant par le FMI, Lagarde pousse comme un OGM sans glyphosate...

Première femme à la tête du cabinet d’avocats Baker McKenzie et de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, ancienne directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), ancienne ministre et considérée comme l’une des femmes les plus influentes et puissantes au monde, a commis son lot de bourdes et de maladresses durant son parcours, mais s'est également retrouvée dans des situations scabreuses : mise en examen dans l’affaire Tapie, risque de conflits d’intérêts, sociétés offshore... Lorsqu’elle est sollicitée en 2005 par Dominique de Villepin, Premier ministre (2005-2007) sous Jacques Chirac, Christine Lagarde, femme d’affaires « accomplie » et « expérimentée », est méconnue de la scène politique française et l’exercice de la politique ne lui est pas familier. Si l’actuelle présidente de la BCE est classée parmi les plus puissantes femmes d'Europe par la presse anglo-saxonne, ses débuts comme ministre déléguée au Commerce extérieur puis ministre de l’Agriculture sont difficiles et marquants. Après l’obtention de son baccalauréat en 1974, Christine Lagarde, née le 1er janvier 1956 à Paris, poursuit ses études à l’institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Elle tente à deux reprises d’entrer à l'Ecole nationale d’administration (ENA) mais échoue et obtient deux maîtrises, l’une en anglais et l’autre en droit des affaires, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures spécialisées de droit social, domaine dans lequel elle commence sa carrière. En 2011, après la démission de Dominique Strauss-Kahn, accusé d’agression sexuelle à New York, de son poste de directeur général du FMI, Christine Lagarde annonce sa candidature en mai avant d’être élue un mois plus tard, grâce aux soutiens des États-Unis, de pays européens et de la Russie. Elle est reconduite en 2016 pour un mandat de 5 ans, jusqu’à 2021, année où son passé chez Baker McKenzie la rattrape, dans le cadre de l'affaire des Pandora Papers, une enquête impliquant 150 médias internationaux sur la base de la fuite de 12 millions de documents confidentiels issus des archives de 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore dans les paradis fiscaux. On y apprend qu’entre 2003 et 2005, Christine Lagarde a été directrice d'une société appartenant au cabinet américain et enregistrée aux Bermudes, un territoire qui figurait à l'époque sur la liste noire des paradis fiscaux de l'Union européenne. Si Baker McKenzie affirme que son ancienne présidente « n’avait aucun intérêt économique » dans cette société offshore, il ne fait aucun doute que le cabinet basé à Chicago a joué un rôle dans l’élaboration du système offshore au profit de ses clients... En octobre 2019, quelques mois après avoir démissionné de son poste à la tête de l’Institution de Bretton Woods, Christine Lagarde est nommée présidente de la BCE en remplacement de Mario Draghi : première expérience à la tête d’une banque centrale et première femme à occuper cette fonction. Au sein de cette institution européenne, Christine Lagarde est le porte-étendard du projet contesté d’un euro numérique et se distingue en augmentant, dix fois consécutivement, les taux directeurs de la BCE jusqu’à atteindre des niveaux records, afin de lutter contre l’inflation dans la zone euro.

francesoir.fr

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Les grandes manœuvres outre-Rhin

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Les grandes manœuvres outre-Rhin

par Georges FELTIN-TRACOL

Les prochaines élections législatives allemandes se dérouleront à l’automne 2025. Toutefois, depuis la retraite de leur nourrice en chef, la mère Merkel, les Allemands assistent à des bouleversements considérables.

Le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a le privilège inédit de diriger une alliance tripartite, la « Coalition tricolore » (rouge pour la sociale-démocratie, vert pour les Grünen et jaune pour les libéraux). Dès le départ, cette entente se montre fragile du fait des profondes divergences entre les Verts et les libéraux. Les premiers, dépensiers, s’opposent aux seconds, tenants de l’austérité, du désendettement et de la « règle d’or » budgétaire. Les tensions internes s’avivent en raison d’une crise socio-économique croissante.

Le recours à la dissolution du Bundestag est rare outre-Rhin. Son dernier usage en 2005 vit la défaite de Gerhard Schröder et la victoire de Merkel. En outre, les politiciens allemands n’y sont guère favorables. La guerre en Ukraine, les sanctions économiques contre la Russie, le problème énergétique dû à la fermeture de toutes les centrales nucléaires et des mesures écologiques coercitives mécontentent l’opinion publique. En recul de 2,3 % en 2021 par rapport à 2017 (12,64 %), l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) connaît maintenant une réelle popularité et pas seulement dans les sondages. Les élections régionales du 8 octobre dernier en Bavière et en Hesse (dont sa principale métropole, Francfort, représente la ville cosmopolite par excellence) confortent son ancrage historique à l’Ouest (18,44 % en Hesse et 14,65 % en Bavière). Ministresse fédérale sociale-démocrate de l’Intérieur qui persécute tout ce qui est national comme, par exemple, en septembre 2023, la perquisition et l’interdiction du mouvement païen odiniste des Artgemeinschaft, de leur association familiale et de leur revue, Nordische Zeitung (« Journal nordique »), Nancy Faeser (photo), ne récolte que 15,09 % aux élections en Hesse, ce qui ne l’empêche pas de conserver son poste.

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L’opposition patriotique ne se cantonne plus aux seuls Länder orientaux de l’ancienne République démocratique allemande. Ses succès électoraux se produisent malgré les campagnes massives de dénigrement politico-médiatique et les incroyables violences judiciaires perpétrées contre elle. Les services régionaux de protection de la Constitution de 1949 - comprendre une police des pensées, des opinions et de la parole – la surveillent avec attention. Sa figure de proue en Thuringe, Björn Höcke (photo), se retrouve poursuivi parce qu’au cours d’une réunion électorale, il a lancé : « Tout pour notre patrie, tout pour l’Allemagne », ce qui serait une allusion implicite aux « heures-les-plus-sombres-de-l’histoire »...

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Rappelons par ailleurs que les officines du Régime de Berlin menacent Götz Kubitschek, le responsable des éditions Antaïos, l’animateur de l’excellente revue Sezession et le cofondateur de l’Institut für Staatspolitik (« Institut pour la politique d’État ») pour un supposé extrémisme et – surtout – pour son indéniable courage non-conformiste. L’AfD envisage néanmoins avec une certaine sérénité l’échéance européenne de juin prochain. Sa tête de liste, le député européen sortant, Maximilian Krah (photo), est à la fois proche de Björn Höcke et de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X bien qu’il aurait été en pointe contre l’évêque traditionaliste Richard Williamson en 2009.

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Le tripartisme s’articulant autour des démocrates-chrétiens, des libéraux et des sociaux-démocrates s’estompe progressivement avec l’entrée au Parlement des Verts en 1983, de la gauche post-communiste en 1990 et de l’AfD en 2017. À l’échelle régionale, il faut y ajouter les Électeurs libres qui gouvernent la Bavière à côté des conservateurs de la CSU (Union sociale-chrétienne) et qui se présentent parfois dans d’autres régions (environ 4,80 % en Hesse). Leur profil libéral-conservateur correspond dans l’Hexagone aux divers-droite, même si leurs deux élus au Parlement européen siègent dans le groupe macroniste.

L’arrivée massive de vagues migratoires successives extra-européennes sature les services communaux d’accueil, d’assistance et d’hébergement. L’absence de tout contrôle migratoire sérieux et les pathologies sociales qui en découlent, contribuent au succès inouï de l’AfD. Les démocrates-chrétiens de la CDU, présidée par un vieux rival de Merkel, Friedrich Merz, avancent quelques maigres mesures anti-migratoires qui contredisent la folle politique de leur ancienne chancelière. Héritiers du courant national-libéral, les libéraux se détournent pour leur part de ce sujet brûlant. Or, l’un des leurs, vice-chancelier fédéral de 1992 à 1993, Jürgen Möllemann (1945 - 2003) (photo), récusa très tôt les prémices de la société multiculturaliste. Grand critique d’Helmut Kohl, ce passionné de parachutisme décéda, suite à la non-ouverture volontaire de son parachute en 2003. Un an auparavant, il avait violemment critiqué la politique du premier ministre israélien Ariel Sharon.

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Les ravages combinés de l’immigration extra-européenne et de l’inflation suscitent enfin de très fortes turbulences au sein de la gauche radicale. Accompagnée d’une dizaine de députés fédéraux, Sahra Wagenknecht vient de rompre avec les instances dirigeantes de plus en plus sensibles aux thématiques écolo-wokistes de Die Linke. Elle a aussitôt monté une nouvelle formation politique provisoirement appelée BSW (Bündis – Alliance - Sahra Wagenknecht pour la raison et la justice). La chronique n° 80, « Les audaces de Sahra Wagenknecht » mise en ligne le 27 juin dernier, portait sur cette personnalité politique très populaire en Allemagne. Son nouveau parti obtiendrait déjà 12 % des voix. Il séduirait de nombreux abstentionnistes et puiserait dans tous les autres électorats, en particulier celui de l’AfD, et à l’exception notable des électeurs de Die Linke. Cela reste à vérifier lors des prochains scrutins.

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Faut-il comprendre que Sahra Wagenknecht est un instrument du Système capable de contenir, voire de contrarier l’ascension de l’AfD ? Dans « La gauche anti-immigration voit le jour en Allemagne » mis en ligne sur Breizh Info le 27 octobre dernier, Lionel Baland suggère une autre lecture de l’initiative de la nouvelle Rosa Luxemburg. Il pense que son « populisme rouge » ouvrirait la possibilité d’un « front transversal » avec l’AfD. Cependant, le parcours militant de Sahra Wagenknecht fait quelque peu douter de cette hypothèse. L’histoire politique récente de l’Allemagne témoigne néanmoins de tentatives ou d’esquisses de compromis national et populaire. Peu de temps avant son assassinat en 1979, Rudi Dutschke se rapprochait d’un certain « national-neutralisme » théorique. L’ancien avocat de la « Bande à Baader », Horst Mahler, rallie au début des années 2000 les nationalistes radicaux du NPD (Parti national-démocrate). Réfugié politique à Cuba, l’étudiant de gauche extra-parlementaire Günter Maschke devient sous l’influence de Carl Schmitt un fervent révolutionnaire-conservateur.

La vie politique allemande est désormais si convulsive et même incandescente que Der Spiegel du 5 septembre 2023 ose écrire que « la France, c’est l’Allemagne en mieux ! ». Les deux États sont pourtant dans une phase avancée de délabrement. Leurs populations respectives réagissent par conséquent avec un discernement tout relatif aux défis de l’époque. 

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 91, mise en ligne le 7 novembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

samedi, 11 novembre 2023

L'Europe a de nombreux torts, mais le principal est qu'elle s'est autodétruite

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L'Europe a de nombreux torts, mais le principal est qu'elle s'est autodétruite

par Andrea Zhok 

Source : Andrea Zhok & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/l-europa-ha-molte-colpe-ma-la-principale-e-di-essersi-autodistrutta

Il y a beaucoup d'intellectuels "intégrés" dans les troupes des détenteurs de capitaux qui accusent tous les dissidents d'être "anti-occidentaux".

Si vous doutez des propriétés thaumaturgiques d'un produit thérapeutique administré de force, vous êtes un conspirationniste anti-scientifique et anti-occidental.

Si vous doutez que l'Ukraine soit le bastion de la démocratie et que la Russie soit dirigée par un fou qui veut conduire ses chars à Lisbonne, vous êtes un poutinien anti-occidental.

Si vous doutez qu'Israël soit par définition une pauvre victime, injustement tourmentée par des bourreaux palestiniens jaloux et antisémites, alors vous êtes pro-terroriste et anti-occidental.

Le terme "occidental" est assez ambigu, puisqu'il englobe aujourd'hui tout ce qui tombe sous l'influence des États-Unis et de leurs proxies dans le monde entier. Ce que je voudrais préciser ici, c'est que si ces intellectuels de service entendent par "anti-occidental" "anti-européen", ils se trompent lourdement.

Hormis les intellectuels salariés et ceux qui pensent savoir ce qui se passe dans le monde parce qu'ils lisent Repubblica-Corriere, pour les dissidents conscients, il s'agit d'une phase historique de grave détresse culturelle.

Il en est ainsi parce que quiconque n'est pas un parvenu culturel connaît l'extraordinaire richesse, la multiplicité et la profondeur de la culture européenne, et en est fier à juste titre.

S'il n'y a évidemment plus de place pour l'arrogance de ceux qui croyaient, il y a un siècle, qu'il n'y avait qu'une seule culture au monde digne de ce nom, la culture européenne, et que tout le reste n'était que barbarie, il n'en reste pas moins vrai que la culture qui est née en Grèce au 6ème siècle avant J.-C. et qui s'est ramifiée pendant deux millénaires et demi en un éventail de sciences, d'arts et de connaissances en Europe et au-delà, est un héritage incroyable, qui exige l'humilité de tout intellectuel.

Qui a seulement perçu les mondes spirituels émanant de Platon, Aristote, Thomas d'Aquin, Dante, Descartes, Spinoza, Leibniz, Monteverdi, Michel-Ange, Cervantès, Purcell, Shakespeare, Bach, Mozart, Wagner, Mahler, Debussy, van Gogh, Dostoïevski, Thomas Mann, Niels Bohr, etc. etc. ? ceux qui ont vécu ne serait-ce qu'une petite partie de cette expérience ne peuvent que souffrir terriblement de voir tout cela dévoré, perverti et détruit par l'accident historique qu'est l'hégémonie américaine au cours des 70 dernières années.

L'Europe a de nombreux torts, mais le principal est qu'elle s'est détruite elle-même il y a un siècle, laissant la voie libre à ce parvenu enrichi qu'est le neveu américain, qui l'a conduite, étape par étape, à devenir une laide copie d'elle-même, sacrifiable comme une doublure.

Et notre souffrance est de savoir que nous sommes maintenant du mauvais côté de l'histoire, aussi mauvais qu'il y a un siècle, mais aujourd'hui, en plus, il est aussi perdant ; et de sentir que l'effondrement imminent entraînera avec lui sous les décombres ce patrimoine qui, lui aussi, est unique.

 

lundi, 06 novembre 2023

La guerre du gaz: de la Baltique au Sinaï, la zone de crise s'étend. Analyse

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La guerre du gaz: de la Baltique au Sinaï, la zone de crise s'étend. Analyse

Giuseppe Masala

Source: https://geoestrategia.es/noticia/41713/geoestrategia/la-guerra-del-gas:-del-baltico-al-sinai-se-amplia-la-zona-de-crisis.-analisis.html

De nos jours, nous assistons rarement à des guerres d'anéantissement, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles les belligérants visent à la destruction complète et à la capitulation du pays adverse. Naturellement, cela s'applique surtout aux grandes puissances dotées d'armes technologiquement avancées et de capacités de destruction souvent dévastatrices.

En général, lorsque des conflits opposent ces dernières, on assiste à des guerres dites par procuration, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles un pays fantoche sacrifie son propre territoire, et souvent aussi sa propre population, pour attaquer la puissance adverse de son propre Dominus ou un autre pays fantoche allié à son tour à l'adversaire de son propre Dominus. Je pense que la référence à cette situation est assez facile : l'Ukraine de Porochenko était un pays fantoche allié à l'OTAN et aux Américains luttant contre les républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk alliées à la Fédération de Russie, tandis que l'Ukraine de Zelensky, toujours un pays fantoche des États-Unis et de l'OTAN, lutte directement contre la Fédération de Russie.

Lorsque deux puissances du niveau de la Russie et des États-Unis s'affrontent, il est très difficile de parvenir à un affrontement direct, car la logique est précisément celle de la proxy war, la "guerre par procuration" entre pays vassaux prêts à se sacrifier.

Mais même les objectifs des conflits ne consistent plus - comme par le passé - en l'anéantissement de l'adversaire ou en sa capitulation complète. Aujourd'hui, les objectifs des conflits armés sont plus nuancés et comportent généralement - pour l'une ou l'autre des parties - toute une série d'objectifs intermédiaires possibles qui peuvent être atteints soit directement au cours des opérations militaires, soit plus tard, lors des inévitables négociations de paix qui suivront.

Dans l'immense guerre d'usure entre la Russie (et la Chine), d'une part, et les Etats-Unis et leurs vassaux, d'autre part, cette discussion sur l'éventail des objectifs à atteindre (en tout ou en partie) est certainement tout à fait valable. Si l'objectif principal des Etats-Unis est - à mon avis - de générer un immense arc de crise autour des frontières de la Russie et aussi au Moyen-Orient (où la Russie a des intérêts vitaux) afin de l'affaiblir au point de provoquer l'effondrement du régime de Poutine, il y a aussi d'autres objectifs intermédiaires à atteindre : par exemple, l'explosion totale du Moyen-Orient pourrait conduire à la réalisation de l'objectif américain d'infliger une défaite à la Russie en Syrie avec la perte de la base navale clé de Tartous qui permet à Moscou de patrouiller en Méditerranée malgré la fermeture du Bosphore en raison de la guerre en Ukraine et de la mer Noire, ou la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan pourrait conduire à l'objectif de chasser la Russie du Caucase du Sud, peut-être même en parvenant à raviver les pulsions sécessionnistes dans les républiques russes du Daghestan et de la Tchétchénie. Ou encore, les tensions qui couvent entre la Serbie et le Kosovo et qui pourraient potentiellement conduire à l'érosion et à la chute de l'actuel gouvernement pro-russe de Belgrade en faveur d'un gouvernement pro-occidental. Dans ce contexte d'objectifs partiels - qui rime aussi étroitement avec la "guerre mondiale progressive" de Bergoglio - la guerre du gaz joue certainement un rôle de premier plan.

Comme je l'ai dit à maintes reprises, l'une des questions fondamentales pour comprendre cette énorme crise, qui couve depuis les années 2010, est de comprendre le mécanisme économique qui, depuis le début du siècle, a donné à l'Allemagne une énorme compétitivité sur les marchés mondiaux et a vaincu ses concurrents (y compris les Américains) : d'une part, le mécanisme prévoyait une politique économique européenne centrée sur la déflation salariale la plus étouffante et, d'autre part, le dumping énergétique permettait à l'Allemagne de produire à des coûts énergétiques très bas grâce aux Russes qui, pour l'essentiel, cédaient leur gaz à Merkel (qui, en retour, laissait entrevoir la possibilité d'une entrée de la Russie dans l'élite des pays occidentaux).

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La pierre angulaire de cette politique énergétique européenne et allemande était, bien sûr, le gazoduc North Stream, qui reliait la Russie à l'Allemagne, pompant le gaz nécessaire à l'énorme appareil productif allemand sans passer par des pays russophobes et pro-américains tels que la Pologne et l'Ukraine. Comme vous le savez, cette infrastructure critique a été détruite par une série d'explosions malveillantes survenues le 26 septembre 2022, alors que la guerre en Ukraine venait d'éclater. Un événement sans précédent en temps de paix.

Si l'analyse des faits devait se concentrer sur le qui prodest, c'est-à-dire sur qui profite de l'explosion de North Stream, la réponse est simple: l'Ukraine porte un coup dur à la Russie, propriétaire du gazoduc, la Pologne retrouve son rôle central dans la gestion des flux énergétiques vers l'Europe en provenance de la Russie et, surtout, les États-Unis qui voient le cordon ombilical entre l'énergie russe à bas prix et l'appareil productif allemand définitivement rompu.

Bien sûr, il n'y a pas de preuve certaine que ce sont ces pays qui ont détruit le North Stream mais, à moins de vouloir croire à un harakiri russe qui détruit l'un de ses atouts fondamentaux, il faut au moins envisager l'hypothèse que ceux qui ont mené l'attaque étaient peut-être les États-Unis ou des marionnettes engagées à leur service. Le journaliste d'investigation américain (et lauréat du prix Pulitzer) Seymour Hersh a fait sienne cette hypothèse en citant des sources directes américaines et étrangères.

Quoi qu'il en soit, on peut toujours affirmer qu'une guerre totale est menée dans le Grand Nord à propos des gazoducs. Une guerre qui ne semble pas avoir pris fin avec l'explosion du North Stream. En effet, il y a quelques semaines, une fuite de gaz s'est produite dans le petit gazoduc - le Balticconnector - qui relie la Finlande et l'Estonie. Il n'a pas fallu longtemps pour que des soupçons de sabotage se fassent jour ; les rumeurs se sont intensifiées au cours des dernières semaines. En effet, le Bureau national d'enquête finlandais (NBI) a déclaré que l'enquête sur les dommages subis par le gazoduc Balticconnector a révélé que le navire New Polar Bear, battant pavillon de Hong Kong, se trouvait au moment et sur le lieu de l'incident.

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Aux déclarations déjà explosives du NBI finlandais s'ajoutent celles des enquêteurs estoniens qui, en plus de l'incroyable hypothèse du "sabotage chinois", n'ont pas oublié de suivre l'exemple du Kremlin en signalant que le navire russe Sevmorput se trouvait dans la même zone lors de l'accident. Mon Dieu, les enquêteurs estoniens impliqués dans l'enquête ont cependant admis qu'ils ne pouvaient pas affirmer avec certitude que ces navires étaient impliqués dans le prétendu sabotage de l'oléoduc. Mais cela a suffi au président letton Edgars Rinkivics pour faire une déclaration grandiloquente selon laquelle l'OTAN fermerait la mer Baltique si l'implication de la Russie dans l'attaque de l'oléoduc Balticconnector était prouvée.

Une déclaration explosive du président letton qui aggrave l'état de tension déjà élevé entre l'OTAN et la Russie. Pour en comprendre la gravité, il suffit de rappeler qu'un blocus naval équivaut, en droit international, à un acte de guerre ; et il ne fait aucun doute que c'est ainsi qu'il sera considéré par la Russie, qui n'acceptera jamais de voir son accès à la mer Baltique bloqué, notamment parce qu'une telle éventualité reviendrait à transformer l'enclave russe de Kaliningrad - située entre la Pologne et la Lituanie - en une nouvelle bande de Gaza en plein centre de l'Europe.

Cependant, au-delà des déclarations du président letton que nous prévoyons disproportionnées (voire carrément insensées), une première étape officielle doit être franchie après les déclarations de Balticonnector. La Russie s'est retirée de l'accord de coopération transfrontalière avec la Finlande.

L'arc de la crise s'élargit et s'étend désormais du Sinaï à la mer Baltique.

* est diplômé en économie et s'est spécialisé dans la "finance éthique". Il se déclare cyber-marxiste mais, comme Leonardo Sciascia, pense qu'"il n'y a pas d'échappatoire à Dieu, ce n'est pas possible. L'exode de Dieu est une marche vers Dieu".

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Israël, Gaza et la guerre économique mondiale

Emiliano Brancaccio*

Commentant l'extension des fronts de guerre au Moyen-Orient, le président de la République Sergio Mattarella a déclaré : "Le monde est devenu pire, non pas à cause d'un virus, mais à cause d'un comportement humain malheureux". C'est vrai, mais ce n'est pas suffisant. Le problème, ajoutons-nous, est de comprendre quels sont les grands mécanismes qui induisent les comportements humains à inaugurer un nouvel âge malheureux de fer et de feu.

On ne peut pas dire que les commentateurs traditionnels aident à percer un tel mystère. Plutôt que d'essayer de comprendre les faits, les "géopoliticiens" du courant dominant semblent se livrer à un travail de persuasion douteux, qui consiste à susciter des émotions et des réflexions à partir d'un moment arbitrairement choisi. Ils nous incitent à nous horrifier et à prendre position, par exemple, uniquement sur la base des violences du Hamas le 7 octobre 2023, tout en nous suggérant d'éteindre nos sens et nos cerveaux sur la transformation par Israël de Gaza en prison à ciel ouvert, ou sur d'autres crimes et méfaits commis par les différents acteurs impliqués et antérieurs à cette date. De plus, comme si l'arbitraire du cadre temporel ne suffisait pas, ils nous proposent d'examiner les conflits militaires comme s'ils étaient une simple conséquence de tensions religieuses, ethniques, civiles et idéalistes. Ils n'apprécient guère l'issue violente des conflits économiques.

La guerre de Gaza place les intérêts économiques au centre de ses préoccupations

Disons les choses telles qu'elles sont. Si l'objectif est de comprendre la dure réalité qui nous entoure, la contribution de ces analystes est inutile.

Pour découvrir les éléments déclencheurs de la dynamique actuelle de la guerre, une méthode un peu plus robuste, inspirée de certaines contributions récentes de la recherche "historico-matérialiste", peut s'avérer utile. Cette méthode ne néglige pas les déterminants religieux, culturels ou idéels des conflits, mais les subordonne à un mécanisme historique plus général et plus puissant, qui place au centre de l'enquête les facteurs matériels et les intérêts économiques qui alimentent les vents de la guerre. En substance, l'argent sert à déchiffrer le mouvement des comportements humains malheureux.

Récemment, cette méthodologie a été appliquée au conflit en Ukraine, dans l'un de nos livres [1], puis dans un appel intitulé "Les conditions économiques de la paix" que nous avons publié dans le Financial Times et Le Monde, ainsi que dans ces mêmes pages [2].

Ces contributions ont été largement saluées par les membres de l'Accademia dei Lincei et d'autres, mais aussi critiquées par certains détracteurs. Parmi eux, certains affirment que notre méthode de recherche n'est pas utile pour expliquer les conflits "non économiques", tels que le conflit israélo-palestinien. En effet, il ne devrait pas être difficile d'identifier un élément "économique" dans un conflit entre deux peuples caractérisés par des taux de croissance démographique élevés et destinés à se disputer une part dérisoire du monde. Mais il ne s'agit pas seulement d'une question de pressions démographiques. Comme je l'ai soutenu à l'Institut Gramsci avant même la nouvelle explosion de violence, le conflit israélo-palestinien non résolu, dont le point de friction maximal se situe à Gaza, est un facteur majeur des énormes contradictions, de nature économique, qui alimentent les tensions militaires mondiales. Voyons pourquoi.

Quel est le rapport entre la crise hégémonique de l'économie américaine et Gaza ?

Le point de départ de notre interprétation est le fait, reconnu par les diplomaties occidentales elles-mêmes, d'une crise hégémonique de l'économie américaine. Le capitalisme américain conserve le leadership mondial en matière de technologie et de productivité. Cependant, de l'ère fastueuse du libre-échange mondial, les États-Unis héritent d'un fardeau important de problèmes, de compétitivité et de déséquilibres connexes. Bien que caractérisée par une croissance plus faible que celle de la Chine et d'autres grands pays émergents, l'économie américaine présente un excès permanent d'importations par rapport aux exportations et, par conséquent, un lourd déficit net vis-à-vis des pays étrangers, qui a atteint le chiffre record de 18.000 milliards de dollars.

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Si le dollar reste prééminent dans l'ordre monétaire, ce déséquilibre est de plus en plus difficile à gérer. Il n'est pas sans rapport, entre autres, avec les difficultés actuelles de financement des campagnes militaires dans le monde. Si, à l'époque glorieuse du mondialisme, les États-Unis développaient presque de concert la dette et les milices à l'étranger, aujourd'hui, ce glorieux circuit "militaro-monétaire" traverse indubitablement une crise. Le géant américain se trouve donc au milieu d'une transition historique difficile, s'adaptant au nouveau scénario mondial moins facile.

Les raisons du virage protectionniste de Washington

Signe essentiel de cette transition historique américaine, un tournant colossal s'est opéré dans la politique économique internationale. Prenant acte des problèmes de compétitivité et de dette extérieure apparus durant la phase mondialiste, les États-Unis ont dû agir de manière dialectique, c'est-à-dire qu'ils ont abandonné l'ancienne ligne d'ouverture au libre-échange mondial et l'ont démolie, en inaugurant une stratégie de levée des barrières commerciales et financières protectionnistes, qu'ils appellent "friend shoring" (renforcement de l'amitié).

En pratique, avec des critères économiques sélectifs, très différents de ceux du passé, les Américains tentent de diviser le monde en deux listes : d'une part, les "amis" et les partenaires occidentaux avec lesquels il faut faire des affaires et, d'autre part, les "ennemis" dont il faut se tenir à l'écart. Parmi les "ennemis", les patrons du pouvoir américain comptent les pays exportateurs qui ont accumulé des crédits envers les Etats-Unis et qui pourraient à tout moment utiliser leurs actifs pour acquérir des entreprises américaines : la Chine en premier lieu, mais aussi plusieurs autres détenteurs de la dette américaine situés à l'Est et même, dans une faible mesure, la Russie. En bref, Washington doit éviter le risque d'une "centralisation du capital" entre les mains de l'Est. Le virage protectionniste des États-Unis sert en fin de compte cet objectif.

Le tournant de la guerre en Ukraine et la question énergétique

On comprend aisément que la Chine, la Russie et les autres créanciers de l'Est n'apprécient pas ce changement de cartes sur la table. Leur thèse est que les Etats-Unis ne sont plus en mesure de modifier l'ordre économique mondial à leur guise en fonction des convenances de la phase historique. Ce n'est pas un hasard si plusieurs ténors de la diplomatie internationale ont vu dans la guerre en Ukraine une étape importante, permettant également de vérifier la stabilité du nouvel ordre protectionniste décidé unilatéralement par les Américains.

Mais ce virage protectionniste présente également une difficulté intrinsèque. Le problème est que, dans le plan américain de division de la planète en blocs économiques, la question de l'énergie est encore plus épineuse qu'à l'époque de la mondialisation. En effet, le bloc occidental dirigé par les États-Unis est en grande partie une économie qui importe de l'énergie et des matières premières pour ensuite les transformer.

Certes, grâce aux nouvelles technologies d'extraction, les Américains ont amélioré leur balance commerciale énergétique. Il est également vrai que la "transition écologique" réduit lentement la dépendance de l'Occident à l'égard des grands exportateurs de combustibles fossiles. Mais globalement, le bloc dit "ami" aura encore longtemps besoin d'énergie et de matières premières en provenance de l'étranger.

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Trump, Biden, les accords d'Abraham et l'impact sur Gaza

Et c'est là que nous en arrivons aux tensions actuelles au Moyen-Orient. Le virage protectionniste des États-Unis est à l'origine des tristement célèbres "accords d'Abraham" de 2020 et des traités connexes. Signés par Trump mais aussi poussés par Biden, ces accords visent à "normaliser" les relations d'Israël avec les principaux producteurs d'énergie arabes et, plus généralement, avec les pays à majorité musulmane riches en ressources naturelles. L'objectif est clair : faciliter le repositionnement de ces pays dans le bloc économique occidental énergivore. Il s'agit là d'une pièce décisive pour compléter la grande mosaïque du "friend propping" américain.

La diplomatie internationale a cependant toujours admis que cette pièce présentait plusieurs faiblesses. La première est que les accords abrahamiques avec Bahreïn et les Émirats arabes unis, et à l'avenir avec l'Arabie saoudite, ainsi que les traités annexes avec le Maroc, le Soudan et d'autres pays, laissent la question de la Palestine et de la bande de Gaza complètement en suspens. À tel point que la diplomatie américaine a dû se livrer à un exercice rhétorique audacieux, affirmant que le processus de "normalisation des relations avec Israël ne représente pas un substitut à la paix entre Israéliens et Palestiniens". Un argument embarrassant par sa vacuité.

La question palestinienne sape le projet américain

Au fond, dans les négociations pour la "normalisation" des relations entre Israël et les producteurs d'énergie arabes, ceux qui ont agi pour que la question palestinienne ne soit pas résolue ont eu un impact plus ou moins conscient et beaucoup plus profond, ébranlant même le projet américain de division de l'économie mondiale en blocs. Ce n'est qu'en tenant compte de ce point de fragilité systémique de "l'accompagnement des amis" qu'il est possible de comprendre le sens et les implications globales de l'agression du Hamas sur le territoire israélien, du déclenchement de la réaction militaire de Tel-Aviv et des conséquences menaçantes non seulement à Gaza, mais dans l'ensemble du Moyen-Orient.

Gaza, la Chine et l'idée qu'il n'est pas viable de soutenir des amis

La position adoptée par le principal homologue sur la scène mondiale est révélatrice à cet égard. Le gouvernement chinois a fait valoir que la reprise des affrontements entre Israël et Gaza constituait une indication claire de l'instabilité non seulement des accords d'Abraham, mais aussi de l'IMEEC, le corridor Inde-Moyen-Orient-Europe que les Américains parrainent en tant que route commerciale opposée à la nouvelle route de la soie de la Chine.

Bref, pour Pékin, les tentatives américaines de diviser le monde en deux sont précaires. Le retour de la question palestinienne sur le devant de la scène est une preuve supplémentaire que le projet protectionniste américain de "soutien aux amis" n'est pas viable.

Les conditions ne sont pas encore réunies pour vérifier si la thèse chinoise de l'insoutenabilité du "crony propping" est destinée à être confirmée. Toutefois, un fait émerge des faits : le virage américain vers cette forme de protectionnisme unilatéral est actuellement le principal facteur de déclenchement d'un comportement humain malheureux vers la guerre. C'est la principale cause matérielle de la détérioration du monde.

La paix, le capitalisme éclairé et le rôle de l'Europe

L'appel à des "conditions économiques pour la paix" indique un moyen d'apaiser les tensions militaires internationales. La condition préalable est que les Américains abandonnent leur stratégie de division de l'économie mondiale en blocs "amis" et "ennemis". Quant aux Chinois, ils devraient accepter un plan visant à réguler, politiquement et non en fonction du marché, l'énorme crédit qu'ils ont accumulé envers les États-Unis.

Pour qu'une solution de "capitalisme éclairé" ait une chance de succès, l'Europe pourrait jouer un rôle important. Après tout, la même position extérieure active offre à l'UE des opportunités politiques que les Américains n'ont pas. Mais l'idée de l'Europe comme "agent de paix", évoquée par Romano Prodi lors d'un débat avec moi il y a quelques années, semble dépassée par la réalité des institutions européennes subordonnées au protectionnisme agressif des États-Unis [3]. [La leçon à tirer des affrontements qui se déroulent dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie et à la frontière israélo-libanaise, devrait pourtant être claire. En l'absence de "conditions économiques pour la paix", les contradictions capitalistes internationales nous poussent dans les ténèbres de la guerre totale.

*économiste à l'université de Sannio, promoteur de l'appel international "Conditions économiques pour la paix" publié dans le Financial Times, Le Monde et Econopoly.

NOTES

[1] Brancaccio, E., Giammetti, R., Lucarelli, S. (2022). La guerre capitaliste. Compétition, centralisation, nouveau conflit impérialiste. Mimesis, Milan.

[2] Brancaccio, E., Skidelsky, R., et al. (2023). The economic conditions for peace : the economic conditions that make wars more likely, Financial Times, 17 février (traduit. Les conditions économiques de la paix, Le Monde, 12 mars).

[3] Brancaccio, E., Prodi, R. (2017). Horizons européens. Dialogue entre Romano Prodi et Emiliano Brancaccio sur l'histoire et l'avenir de l'UE. Micromega, n. 5 (réimprimé dans : Brancaccio, E., Ce ne sera pas un déjeuner de gala, Meltemi, Milan, 2020).

dimanche, 05 novembre 2023

La revue de presse de CD - 05 novembre 2023

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La revue de presse de CD

05 novembre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »

Charles Louis de Secondat, dit Montesquieu.

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Guerre en Ukraine & au Moyen-Orient vidéo N° 62

La troisième guerre mondiale est commencée. Après le théâtre ukrainien et l’Arménie, le Moyen-Orient s’est enflammé. Avant la mer de Chine. L’Occident comme un Empire romain devenu fou s’est lancé dans une folle fuite en avant. En attendant l’Armageddon, nous poursuivons notre travail de ré information sur la dimension stratégique et tactique sur le plan militaire. Avec ténacité, Régis de Castelnau et Hervé Carresse analyse et réinforme sur les guerres d’une planète devenue folle. Au sommaire de ce nouveau numéro indispensable pour comprendre ces diverses crises d’hystéries guerrières :

Introduction ;

I) Quid de la situation en Palestine – Israël ? 7:38 ;

II) Ukraine. Quid des centres de gravité des belligérants ? 41:27 ;

III) Ukraine. Quid de la situation du front terrestre ? 56:32 ;

IV) Quid de la désinformation ? 1:07:07.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/10/guerre-en-ukraine-au-mo...  

L'aéroport russe du Daghestan pris d'assaut par des manifestants à la recherche d'Israéliens. Des « ennemis de l'extérieur » sont accusés d'avoir attisé la foule

Cette image extraite d'une vidéo publiée sur la chaîne Telegram @askrasul le 29 octobre 2023 montre des manifestants sur le tarmac d'un aéroport à Makhachkala. Une foule à la recherche d'Israéliens et de Juifs a envahi un aéroport dans la république russe du Daghestan, dans le Caucase, le 29 octobre, après la propagation de rumeurs selon lesquelles un vol arrivait d'Israël. La vague de violence dans la région, qui a éclaté dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, a incité Israël à demander à la Russie de protéger ses citoyens. Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et les médias russes RT et Izvestia, des dizaines de manifestants ont franchi des portes et des grillages et certains ont couru sur la piste d'atterrissage. L'AFP n'a pas pu confirmer ces vidéos sur le moment. Peu après, l'agence russe de l'aviation Rossavitsia a annoncé qu'elle avait fermé l'aéroport aux vols entrants et sortants et que les forces de sécurité étaient arrivées sur place. « La situation est sous contrôle, les forces de l'ordre sont sur les lieux », a indiqué un communiqué du gouvernement de la République russe du Daghestan posté sur Telegram. Rossavitsia a annoncé plus tard dans la journée de dimanche que l'aéroport avait été « libéré » de la foule et qu'il resterait fermé jusqu'au 6 novembre. Auparavant, plusieurs chaînes Telegram locales avaient diffusé des photos et des vidéos montrant des dizaines d'hommes attendant devant l'aéroport pour bloquer les voitures, certains d'entre eux tentant de briser les barrières de sécurité. Sur ces vidéos, un manifestant tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daghestan ». D'autres vidéos montrent une foule à l'intérieur d'un terminal d'aéroport essayant d'enfoncer des portes alors que des membres du personnel tentent de les en dissuader. Vidéos.

sott.net

https://fr.sott.net/article/42735-L-aeroport-russe-du-Dag...

Otages israéliennes : Gros malaise chez les médias

Le journaliste israélien Charles Enderlin affirme en plein direct que les otages libérés par le Hamas ont été particulièrement bien traités. Les soldats du Hamas se seraient même comportés de façon amicale. (Vidéo) En prime, une très courte (10 minutes) et intéressante interview sur TV 5 Monde de Michèle Sibony, vice-présidente de l’Union juive française pour la paix, que le général Delaware a qualifié, dans un de mes articles de 2019, de « juste parmi les nations modernes ». On notera que cette interview avait été conduite le 4 août 2014, lors d’une précédente opération de répression israélienne disproportionnée sur la prison à ciel ouvert de Gaza. Il va de soi qu’une telle émission est aujourd’hui inconcevable pour tous les médias mainstream français dans le contexte que nous connaissons tous.

reseauinternational.net

https://reseauinternational.net/otages-israeliennes-gros-...

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L'interview politique intégrale de Dominique de Villepin, ancien Premier ministre

Interview du le 27 octobre 2023 qui est passée à la trappe alors que, pour une fois, un -ex – responsable français réfléchissait et parlait diplomatie en posant les bonnes questions.

RMC

https://www.youtube.com/watch?v=Mpq5IxdDeqA

Gaza : la Russie dénonce « un désastre humanitaire de proportions bibliques »

Allocution du Représentant permanent de la Russie à l’ONU Vassily Nebenzia lors de la réunion d’information du Conseil de sécurité sur la question palestinienne, le 30 octobre 2023. « Monsieur le Président, Nous soutenons pleinement l’initiative des délégations des Émirats arabes unis et de la Chine visant à convoquer une réunion d’urgence sur la situation humanitaire à Gaza. C’est avec la plus grande inquiétude que nous avons écouté les évaluations de la situation sur le terrain par le commissaire général de l’UNRWA (Office de secours des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens) P. Lazzarini, le directeur exécutif de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) C. Russell et le directeur d’OCHA (Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires) L. Doughten. »

Mission permanente de la Russie à l’ONU

https://lecridespeuples.fr/2023/11/02/gaza-la-russie-deno...

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Oslo est mort, vive le processus de paix

Cet article de l’analyste principal d’Al Jazeera, Marwan Bishara, montre à quel point le monde arabe ne joue pas la carte du « terrorisme » supposé mais en fait une ouverture possible, la proposition des conditions de paix et de cohabitation qui méritent le dialogue alors que l’on tente de nous faire croire qu’il n’y a d’issue que dans la mort de l’un des deux camps. Ce qui empêche ce dialogue est désigné de plus en plus clairement en fond de la politique des gouvernements israéliens à savoir la mauvaise foi des « soutiens occidentaux » d’Israël, les États-Unis en priorité. Quand on voit la « coalition » de ceux qui à l’ONU ont voté contre l’aide à Gaza derrière les USA, on mesure mieux l’isolement réel de ces derniers (Autriche, Croatie, Tchéquie, Fidji, Guatemala, Hongrie, Israël, Iles Marshall, Micronésie, Nauru, Papouasie Nouvelle Guinée, Paraguay, Tonga, et USA). Sans avoir encore une issue on découvre l’effondrement de ceux qui ont trompé les Palestiniens y compris après des accords d’Oslo (on retrouve la même attitude dans tous les conflits latents ou « chauds » cette impunité dans le viol des accords dans lesquels les États-Unis ou les occidentaux s’étaient portés caution). Nous sommes au cœur des violences devant ce constat si l’on veut la paix il faut que les États-Unis et leurs vassaux occidentaux laissent la place à d’autres négociateurs en travaillant sur le dialogue dans la neutralité comme l’a fait la Chine dans le cas de l’Iran et de l’Arabie saoudite. L’accord de paix israélo-palestinien, conclu à Oslo et signé à Washington DC en 1993, visait à parvenir à la paix dans un délai de cinq ans. Cependant, après avoir échoué et ressurgi à plusieurs reprises, le processus a finalement conduit à une occupation plus violente et a abouti à un système d’apartheid plus enraciné. Cela soulève trois questions cruciales : Pourquoi a-t-il échoué ? Pourquoi a-t-il été ressuscité, à plusieurs reprises ? Et quelle est l’alternative 30 ans plus tard ?

histoireetsociete.com

https://histoireetsociete.com/2023/10/29/oslo-est-mort-vi...

L’Iran et la Russie tendent un piège occidental en Palestine

Par Pepe Escobar. Le seul pays qui pourrait détourner l’Occident de l’Ukraine est Israël. Mais les États-Unis et leurs alliés tombent dans un piège existentiel s’ils pensent qu’une victoire au Proche-Orient sera plus facile à remporter qu’une victoire en Europe. Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran – avec la Chine dans les coulisses – tend un piège élaboré teinté de Sun Tzu, à l’Hégémon au Proche-Orient. Hormis Israël, il n’existe aucune entité sur la planète capable de détourner l’attention, en un clin d’œil, de la débâcle spectaculaire de l’Occident en Ukraine. Les bellicistes en charge de la politique étrangère américaine, qui ne sont pas exactement des piliers bismarckiens, pensent que si le projet Ukraine est irréalisable, le projet Solution finale en Palestine pourrait au contraire être une promenade de santé (nettoyage ethnique). Un scénario plus plausible, cependant, est que l’Iran-Russie – et le nouvel « axe du mal » Russie-Chine-Iran – ont tout ce qu’il faut pour entraîner l’Hégémon dans un second bourbier. Il s’agit en fait d’utiliser les propres revirements de l’ennemi pour le déséquilibrer et le désorienter jusqu’à ce qu’il tombe dans l’oubli. N’oubliez jamais que la Chine et l’Iran sont liés par un partenariat stratégique global. Par ailleurs, le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a renforcé le partenariat stratégique Russie-Iran lors d’une rencontre avec le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber. Les milices pro-iraniennes de l’axe de la résistance maintiennent un degré de confrontation soigneusement tempéré avec Israël, proche de la guérilla. Elles ne s’engagent pas encore dans des attaques massives. Mais les paris sont ouverts si Israël envahit Gaza. Il est clair que le monde arabe, malgré ses énormes contradictions internes, ne tolérera tout simplement pas le massacre de civils. En clair, dans la conjoncture incendiaire actuelle, l’Hégémon a trouvé la voie de sortie de son projet d’humiliation de l’Ukraine. Ils croient à tort que la même vieille guerre éternelle ravivée au Proche-Orient peut être « modulée » à volonté. Et si deux guerres se transforment en un immense albatros politique, comme ce sera le cas, qu’y a-t-il de nouveau ? Ils déclencheront simplement une nouvelle guerre dans l’« Indo-Pacifique ». Rien de tout cela ne trompe la Russie et l’Iran et leur surveillance glaciale de l’Hégémon à chaque étape du processus.

The Cradle

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Général Delawarde : « Les États-Unis agissent désormais, sans l’ombre d’un doute, en proxy d’Israël »

Par le général français (2S) Dominique Delawarde – Ancien chef « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major interarmées de planification opérationnelle, donne dans un entretien à Observateur Continental, son point de vue sur la guerre entre Israël et les factions armées palestiniennes et sur le rôle de la France.

Observateur Continental

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Les hypocrites, les cyniques et leurs Golems

Par Ghislain de Castelbajac. Du Donbass au Haut-Karabagh, de Téhéran à Sanaa, d’Israël à Gaza, du Kivu à Kabul, des peuples souffrent, se battent, fuient les massacres, le nettoyage ethnique, les pogroms, meurent sous les bombes, les actes de barbarie, la torture, le viol. Le tableau est plus qu’alarmant, au-delà de révoltant. Une guerre mondiale sournoise, sans début et sans doute sans fin : une guerre sans merci, où l’horreur et la terreur sont filmées, commentées sur les réseaux sociaux, où chaque victime est le macabre trophée d’une cause jetée contre le camp adverse dans une agora mondiale où couve un feu attisé par des satrapes revanchards et des messianiques apocalyptiques. Il est parfois saisissant de relier les idéologies de certains leaders, ou de leurs financiers, pour comprendre que notre monde est entre les mains de gens souhaitant sincèrement sa fin : la fin d’un ordre post-guerre froide et la revanche des empires. C’est en premier lieu le cas de la Russie de Vladimir Poutine, qui tente de reprendre pied après la perte de territoires et d’influence de la Russie tsariste puis soviétique. Cet esprit revanchard territorial classique, est mû par une idéologie civilisationnelle « Orient orthodoxe contre Occident décadent », et Eurasisme contre atlantisme. C’est aussi le cas de l’Azerbaïdjan d’Aliev et de la Turquie d’Erdogan, qui ne s’arrêteront pas à la reprise en main du Haut-Karabagh, enclave arménienne distribuée par Staline à la RSS Azerbaïdjan ; la fin d’un ordre post-colonial qui n’en finit pas de mourir, avec ses clientèles faciles, ses frontières découpées en États-nations qui écrasent le fait ethnique pour la dictature de la majorité, et nient donc les spécificités des minorités tribales qui composent de nombreux pays d’Afrique par exemple. C’est le cas au Mali, Niger, mais aussi au Congo oriental (Kivu) et dans la région des grands lacs. Les nouveaux chefs d’États autoritaires, souvent issus de coups d’États, n’hésitent plus à redessiner les cartes à l’aune d’une redistribution des ressources et des fidélités tribales et ethniques ; la fin d’une civilisation multimillénaire, celle des chrétiens d’Orient, qui composaient récemment une part importante des populations du Levant arabe et de Mésopotamie, et qui a été victime d’un génocide silencieux depuis près d’un siècle, avec un dernier coup frappé au cœur de la chrétienté d’Orient par l’exode massif le plus rapide de l’Histoire lors de l’exil des Arméniens du Karabagh en 48 heures ; il s’agit là de l’effacement pur et simple d’une civilisation, gênante pour les tenants de la purification ethnique (pantouranisme) et religieuse (oumma) ; la fin d’un monde mercantile ouvert aux échanges, au progrès et aux libertés, mais aussi à leurs corolaires idéologiques dégénérescents d’une humanité interchangeable, déracinée, transhumanisée, asexuée ; La fin de l’hypocrisie, dénoncée par ce qu’il est convenu d’appeler le Sud « global », et qui regrouperait une nouvelle génération bercée aux guerres de l’hyperpuissance américaine et ses tapis de bombes démocratiques. Originellement assoiffée de libertés individuelles et dégoutée de la corruption généralisée, elle se révolte depuis les intifadas, les « printemps arabes » et les révolutions de couleur, sans succès ; dégoutée par l’hypocrisie des médias occidentaux, des risibles recomptages électoraux aux États-Unis, elle applaudit à tout ce qui pourrait affaiblir cet occident : une guerre de blancs en Ukraine, une armée française déboutée du Sahel par des putschistes, un massacre en Israël… Quitte à préférer le cynisme et la cruauté de leurs nouveaux modèles, à l’hypocrisie des occidentaux ; l’hypocrite étant particulièrement voué aux gémonies dans le Coran, certains y trouvent en plus une justification religieuse.

geopragma.fr

https://geopragma.fr/les-hypocrites-les-cyniques-et-leurs...

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AFRIQUE

Quid de la nouvelle politique africaine de la France ? L’Afrique réelle n°166 vient de sortir

L’indispensable revue pour ceux qui veulent comprendre et suivre l’actualité du continent africain, L’Afrique réelle, vient de sortir. En voici ci-dessous le sommaire et l’éditorial signé Bernard Lugan.

Actualité

– Propositions pour une nouvelle politique africaine de la France

– Maroc : Tinmel rayée de la carte

Dossier : Gabon

– Aux origines du Gabon

– Le Gabon indépendant

– La fin du clan Bongo ?

– Les Fang du Gabon

– Le Gabon et l’après pétrole

– La forêt au Gabon

Éditorial de Bernard Lugan :

« La nouvelle politique africaine de la France devra passer par la prise en compte de trois réalités :

1) Les problèmes de l’Afrique sont démographiques, climatiques, économiques et ethno-politiques. La France n’est pas en mesure de les régler.

2) La lutte contre le terrorisme en Europe ne se livre pas au Sahel car les groupes terroristes sont étroitement sahélo-centrés et aucun attentat en France n’a été commis par eux. Quant à l’immigration, comme il est illusoire de penser qu’il est possible de la traiter dans des intérieurs africains en totale anarchie, c’est en Méditerranée qu’il faudra agir, et très vigoureusement.

3) L’Afrique ne compte pas pour l’économie française : moins de 5 % du commerce extérieur français dont la moitié avec le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. L’Afrique sud saharienne n’est pas un réservoir de matières premières pour la France car, dans sa totalité elle représente à peine 1,5 % de toutes ces importations, pétrole, gaz, fer, uranium etc., compris.

Quant à la zone CFA elle représente 0,79 % de tout le commerce extérieur français.

Pour la France, aujourd’hui comme hier durant la période coloniale (voir mon livre Pour répondre aux décoloniaux et aux terroristes de la repentance, l’Afrique n’est donc ni un débouché, ni un fournisseur ‘’significatif’’. Elle n’y a donc pas d’intérêts économiques nationaux à y défendre.

Ceci étant quatre grandes orientations devront être données à la nouvelle politique française :

1) Abandon de notre prétention à l’universalisme démocratique et sociétal. En effet, trois décennies après l’injonction faite à l’Afrique par François Mitterrand lors de son ‘’discours de La Baule’’ le 20 juin 1990, la démocratie qu’il postulait être le remède aux maux du continent n’y a apporté ni développement économique, ni stabilité politique, et encore moins sécurité.

2) Comment imaginer pouvoir ‘’développer’’ un continent qui, dans les années 2050 aura une population comprise entre 2 et 3 milliards d’individus (dont 90 % au sud du Sahara), puis de plus de 4 milliards en 2100, soit 1/3 de la population mondiale ?

3) Ouverture de nouveaux partenariats avec les pays africains anglophones, là où nos relations ne sont pas ‘’polluée’’» par la ‘’culpabilisation’’ coloniale.

4) Abandon du Sahel et des zones africaines enclavées. En revanche, établissement ou renforcement de très sérieux et très solides partenariats avec l’Afrique du Nord et l’Afrique sud saharienne littorale.

En définitive, renouer avec la tradition maritime du XVIIIe siècle, en faisant des littoraux nos bases d’action et en laissant à ceux qui ne se sont pas encore ‘’brûlé les ailes’’, la découverte des ‘’subtilités’’ des intérieurs du ‘’Continent mystérieux’’… »

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/11/01/226215/quid-de-la-...

Bernard Lugan : « La démocratie est facteur de guerre en Afrique ! »

Et découvrez l’excellente interview de ce grand spécialiste de l’Afrique qui prêche, malheureusement, dans le… désert !

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/10/16/225544/bernard-lug...

ALLEMAGNE

Le magazine Bild publie un rappel de 50 règles de vie en Allemagne pour les migrants : « Nous ne marions pas les enfants (…) Les couteaux doivent être en cuisine, pas dans les poches »

  1. 1) L’article 1 de la Loi fondamentale s’applique à toute personne vivant en Allemagne : La dignité de l’homme est inviolable ;
  2. 2) Pour nous, il n’y a pas d’infidèles ! Chacun peut croire à ce qu’il veut, même au Père Noël ;
  3. 3) Quiconque considère notre Constitution et notre système juridique comme un ensemble de recommandations non contraignantes doit quitter l’Allemagne au plus vite ;
  4. 4) Quiconque souhaite vivre ici de manière permanente doit apprendre l’allemand. Ce n’est que lorsque nous parlerons la même langue que nous nous comprendrons ;
  5. 5) Chacun peut manifester pacifiquement en Allemagne pour ses convictions. La liberté d’expression ne consiste pas à menacer les gens, à les agresser, à jeter des pierres, à brûler des voitures ou à célébrer des meurtriers ;
  6. 6) Nous ne portons pas de masques ou de voiles ; nous nous regardons en face (à moins qu’il ne s’agisse du Carnaval ou de la Corona) ;
  7. 7) Le respect et la charité soutiennent notre société libre ;
  8. 8) Dans le contexte du chapitre le plus sombre de notre histoire, la sécurité d’Israël est une question d’intérêt national allemand ! Cela signifie : La défense de la sécurité du peuple juif n’est pas négociable. La critique de la politique d’Israël est bien entendu autorisée ;
  9. 9) Nous disons s’il vous plaît et merci ;
  10. 10) Nous serrons volontiers la main en guise de salut ou d’au revoir ;
  11. 11) Nous considérons la police comme un « ami et une aide», et non comme une force répressive ou un ennemi :
  12. 12) Beaucoup d’Allemands mangent du porc. Bien sûr, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’ailleurs, nous avons 10 millions de végétariens ou de végétaliens car la liberté passe aussi par l’estomac ;
  13. 13) L’État a le monopole de la violence. À l’exception des organismes désignés par l’État, personne n’a le droit d’utiliser la violence contre des personnes ou des choses ;
  14. 14) Nous acceptons que notre parlement librement élu fixe les règles de notre coexistence, qui peuvent être contrôlées par des tribunaux indépendants ;
  15. 15) Les hommes ont le droit d’aimer les hommes et les femmes les femmes. Celui qui a un problème avec cela est le problème lui-même. Aimer et laisser aimer !
  16. 16) Même si une personne ne se sent ni homme ni femme, elle n’est ni persécutée ni punie. Dans notre pays, les citoyens ont le droit de penser librement et de vivre comme des homosexuels ;
  17. 17) Nous ne considérons pas les services sociaux comme des employeurs, mais comme des institutions qui aident les personnes dans le besoin, les personnes qui ne peuvent pas travailler. Pas les personnes qui ne veulent pas travailler ;
  18. 18) Nous respectons le pouvoir judiciaire parce qu’il juge sans préjugés ;
  19. 19) Les femmes portent des bikinis ou des maillots de bain à la piscine. Et si quelqu’un veut nager nu dans la mer Baltique, c’est bien aussi !
  20. 20) Les femmes et les hommes sont égaux dans tous les domaines ;
  21. 21) L’égalité aussi dans la rémunération du travail (nous avons encore du retard à rattraper) !
  22. 22) Nous discutons de manière controversée et passionnée, mais nous n’insultons pas ceux qui ont des opinions différentes ;
  23. 23) Nous sommes tolérants avec les tolérants ;
  24. 24) Et nous ne tolérons pas l’intolérance !
  25. 25) Nous n’utilisons les feux d’artifice que pour la Saint-Sylvestre, donc quand c’est autorisé ;
  26. 26) Nous ne brûlons pas les drapeaux des pays que nous n’aimons pas. C’est un délit !
  27. 27) Nous respectons toutes les religions, mais nous séparons clairement la religion de l’État ;
  28. 28) Les femmes qui ont des liaisons ne sont pas ostracisées, encore moins battues ou lapidées ! En cas de divorce, la garde des enfants est partagée. Peu importe qui a causé l’échec du mariage ;
  29. 29) Il n’est pas nécessaire d’être vierge pour se marier !
  30. 30) Ceux qui cherchent une protection contre les persécutions politiques ou la guerre en Allemagne la trouveront. Même ceux qui n’y ont pas droit peuvent souvent y rester. Nous n’attendons pas de gratitude, même si cela serait approprié. Mais nous exigeons une adhésion stricte à nos lois et le respect de nos valeurs et de notre mode de vie ;
  31. 31) Nous ne marions pas les enfants. Et les hommes ne peuvent pas avoir plus d’une femme ;
  32. 32) Les femmes décident – comme les hommes – pour elles-mêmes comment elles s’habillent, avec qui elles sont amies, qui elles aiment, si elles préfèrent aller dans un club ou à l’église, pour qui elles votent et quelle profession elles choisissent ;
  33. 33) L’Allemagne est un pays de grilleurs. Après un pique-nique dans un parc, nous emportons nos déchets avec nous ;
  34. 34) Les couteaux doivent être dans nos cuisines, pas dans nos poches ;
  35. 35) Nous payons des impôts parce que nous savons qu’ils sont la base de l’État ;
  36. 36) Quand une femme dit non à un homme, c’est définitif et absolu. Toute autre réponse constitue un harcèlement sexuel ou un viol ;
  37. 37) Nous attendons de tous ceux qui le peuvent et y sont autorisés qu’ils cherchent un emploi et subviennent à leurs besoins – même si l’aide sociale ou le revenu des citoyens peut être initialement plus élevé que le salaire ;
  38. 38) L’école est obligatoire en Allemagne. Nous croyons en l’importance de l’éducation et de l’apprentissage ;
  39. 39) Dans les bus et les trains, nous cédons nos places aux personnes âgées et aux handicapés ;
  40. 40) A ta santé, Allemagne ! La bière et le vin font partie de notre culture. Respectez-la, et si vous ne voulez pas boire, ne le faites pas ;
  41. 41) La longueur ou la brièveté d’une jupe est décidée uniquement par la femme qui la porte ;
  42. 42) Ceux qui ne supportent pas la caricature de politiciens, de célébrités, de dieux ou de prophètes ne sont pas à leur place en Allemagne ;
  43. 43) Les médias interrogent les hommes politiques, mais nous avons généralement confiance dans le fait que les élus décident en toute honnêteté et dans l’intérêt du peuple ;
  44. 44) L’honneur ne signifie pas le droit du plus fort ;
  45. 45) Le respect et l’appréciation sont tout aussi naturels dans les réseaux sociaux que dans les supermarchés ou les bureaux ;
  46. 46) Nous essayons de protéger l’environnement et de préserver les ressources. La durabilité est l’avenir ;
  47. 47) L’Allemagne a un cœur pour les enfants. Ils ne sont pas battus mais encouragés.
  48. 48) L’appel du chat, comme le sifflement ou l’interpellation des femmes, est un harcèlement ;
  49. 49) Les garçons et les filles peuvent partir ensemble en voyage scolaire, faire du sport et nager ensemble ;
  50. 50) Nous aimons la vie, pas la mort.

Bild

https://www.fdesouche.com/2023/10/30/le-magazine-bild-pub...

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Allemagne. Martin Sichert (AfD) : « L’État cherche toujours à imposer aux citoyens la manière dont ceux-ci doivent vivre »

Martin Sichert est député fédéral du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (Alternative für Deutschland – AfD). Il est désormais actif en Frise, dans le nord du pays, près de la mer du Nord. Lionel Baland l’a interrogé pour Breizh-info.

Breizh-info

https://www.breizh-info.com/2023/11/04/226280/allemagne-m...

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« L’Europe doit se libérer des influences étrangères ! »

Par Nicolas Faure (photo), spécialiste de l’Allemagne et traducteur. En France il n’y a plus guère de débat au sein des partis politiques de droite sur l’indépendance française et européenne. En particulier par rapport à la domination économique, culturelle et militaire de l’OTAN qui n’est pas ou plus mis en cause. Il en va différemment en Allemagne où la prise en compte de l’intérêt national et continental est posée. Responsable des questions internationales auprès de l’AfD, le député Petr Bryston a organisé au Bundestag une brillante conférence sur le continentalisme européen. En voici un compte-rendu dont la traduction a été assurée par Nicolas Faure (le correspondant en Allemagne de Polémia, pas l’animateur de Sunrise !).

polemia.com

https://www.polemia.com/leurope-doit-se-liberer-des-influ...

AMÉRIQUE CENTRALE et DU SUD

« Ces dernières années, l’Amérique latine a été un laboratoire d’idées progressistes »

Entretien avec Alejandro Peña Esclusa, ingénieur, écrivain, analyste et consultant politique vénézuélien. Pionnier des premières manifestations dans son pays contre le régime chaviste, Peña a été emprisonné pendant un an à El Helicoide (une prison connue pour ses tortures) et reste un prisonnier politique d’opinion. Spécialiste du Forum de Sao Paulo, il a écrit cinq livres sur le sujet. Interview d’Álvaro Peñas.

The European Conservative

https://www.breizh-info.com/2023/11/03/226273/amerique-la...

ARABIE SAOUDITE

Cinq ans après le meurtre de Khashoggi, le prince Ben Salmane a toujours le sourire

Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux ont déclaré qu’ils en avaient assez de l’Arabie saoudite, mais il semble qu’il soit trop difficile de résister au pétrole et aux richesses du royaume. « Il faut que tu quittes le pays, Jamal. Tu dois partir avant qu’ils ne t’arrêtent toi aussi », ai-je dit à mon ami Jamal Khashoggi, quelques mois avant sa décision fatidique de quitter son pays en 2017. Nous étions loin de nous douter qu’au lieu de trouver la sécurité à Washington, Mohamed ben Salmane (MBS) et ses sbires allaient le piéger pour qu’il se rende au consulat saoudien d’Istanbul, où ils l’ont brutalement torturé et assassiné. Nous étions loin de nous attendre à ce que, cinq ans après ce meurtre choquant, l’administration Biden récompense potentiellement MBS en lui offrant une garantie de sécurité sans précédent pour sa dictature monarchique. En tant que défenseur des droits humains, ce n’était pas la première fois que j’incitais quelqu’un à fuir un régime arabe, mais les autres étaient d’éminents militants depuis longtemps en conflit avec leur gouvernement. Khashoggi, quant à lui, a longtemps fait partie du gouvernement, en tant que porte-parole de l’ambassade saoudienne à Washington, où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, avant de redevenir journaliste et rédacteur en chef dans les médias saoudiens. Nous sommes restés en contact au fil des ans, et j’ai vu son évolution pendant les soulèvements arabes de 2011, lorsqu’il est arrivé à la ferme conclusion que seules la démocratie et l’État de droit garantiraient la stabilité et la paix au Moyen-Orient. Avec l’avènement du roi Salmane et de son fils, Mohamed ben Salmane, qui n’était alors que prince héritier adjoint, en 2015, la répression s’est considérablement intensifiée dans le pays. En 2017, ils ont procédé à des arrestations massives des principaux réformateurs, chefs religieux, journalistes et militants du Royaume, avant même la rafle et le racket de centaines de dirigeants des milieux d’affaires et de la famille royale du pays. Après que Khashoggi a écrit un article critiquant le président Trump de l’époque, MBS lui a ordonné d’arrêter d’écrire et de se taire…

les-crises.fr

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ARMÉNIE

Marion Maréchal en Arménie : « J’ai été frappée par leur regard vide »

Arrivée samedi 28 octobre en Arménie, Marion Maréchal a passé plusieurs jours auprès des responsables et des populations touchées par la guerre. Visiblement émue, elle dit à BV le contexte, les échanges et les rencontres qui l'ont le plus marquée lors de ce voyage. Interview.

bvoltaire.fr

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ASIE

Emmanuel Macron en visite au Kazakhstan pour renforcer les partenariats

Emmanuel Macron vient d’atterrir ce matin à Astana, capitale du Kazakhstan. Cette visite était particulièrement attendue, car la dernière venue d’un président français dans le pays remonte à François Hollande, en 2014. Depuis 1992, France et Kazakhstan entretiennent d’excellentes relations, un partenariat qui se renforce à mesure que les enjeux énergétiques s’intensifient. Le Kazakhstan est le premier pays producteur et exportateur d’uranium dans le monde. Ce métal est notamment vital à l’industrie nucléaire, principale préoccupation énergétique française. Jusqu’à présent, les 56 réacteurs nucléaires de l’hexagone étaient alimentés à hauteur de 20 % par l’uranium importé depuis le Niger. Mais le coup d’État de juillet dernier à Niamey suscite beaucoup d’inquiétudes. Les sanctions internationales qui pèsent sur le pays limitent les importations. Mais en plus, le nouveau gouvernement du Niger considère l’extraction d’uranium par la France comme le sceau de son néocolonialisme. Aux abois dans la région, la France, qui veut renforcer son parc nucléaire, doit combler ce lourd déficit. Et c’est au Kazakhstan qu’elle vient trouver la solution. Ce pays d’Asie centrale est déjà le premier exportateur d’uranium en France (27 %), et possède 12 % des ressources planétaires.

revueconflits.com

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BELGIQUE

Belgique. Immigration clandestine : moins de 22 % des ordres de quitter le territoire sont appliqués

Submergée par les demandes d’asile, la Belgique est aussi confrontée à des difficultés dans l’exécution des ordres de quitter le territoire (OQT), résultant de procédures d’asile complexes et de retards administratifs, alors que les capacités d’accueil des migrants sont saturées dans le pays. Suite à l’attaque islamiste de Bruxelles ayant causé deux décès, l’auteur, un migrant tunisien déjà condamné dans son pays, a été abattu. Il s’avère que cet individu âgé de 45 ans se trouvait en situation irrégulière sur le territoire belge. Depuis 2021, il faisait l’objet d’un ordre de quitter le territoire en raison d’une demande d’asile refusée un an auparavant. Après ces révélations qui ont mis en exergue l’échec du système judiciaire et de l’exécutif en Belgique, voici une nouvelle preuve du dysfonctionnement général de l’État belge. Le 18 octobre dernier, l’hebdomadaire belge Le Vif indiquait qu’en 2022, sur les 25 292 individus s’étant vu intimer l’ordre de quitter le territoire (OQT) de la Belgique, seuls 5 497 l’avaient effectivement fait selon les chiffres communiqués par l’Office belge des étrangers. Sur ce nombre, il s’agissait de retours forcés dans plus de 2 900 cas, 760 de ces départs ayant eu lieu sur la base du volontariat. Au total donc, ce sont moins de 22 % de ces ordres de quitter le territoire belge qui ont été appliqués l’année dernière.

breizh-info.com

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CANADA

Cinq ans plus tard, quel bilan pour la légalisation du cannabis au Canada ?

Par Michael J. Armstrong. Le Canada a légalisé le cannabis en octobre 2018. Cinq ans après, quelles sont les conséquences et quel bilan tirer ? Avant que le Canada ne légalise le cannabis récréatif en octobre 2018, ses effets potentiels faisaient, comme cela est toujours le cas ailleurs dans le monde, l’objet de nombreux débats. Aux États-Unis, le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré que le cannabis était une « drogue dangereuse » qui tuerait les enfants. L’homme politique allemand Markus Söder a exprimé des préoccupations similaires alors que le gouvernement s’est accordé au mois d’août autour d’un projet de loi qui ferait de l’Allemagne le deuxième pays de l’Union européenne à légaliser la possession de cannabis. Le candidat à la présidence du Kenya, George Wajackoyah, a même proposé la légalisation et la commercialisation du cannabis comme moyen d’éliminer la dette publique de son pays. En France le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a émis au mois de janvier dernier un avis favorable quant à sa légalisation. Une proposition de loi sur le sujet a été déposée au Sénat au mois de juin par le député socialiste Gilbert-Luc Devinaz. Certains prédisent une « ruée vers l’or » grâce à la légalisation d’un nouveau marché, tandis que d’autres craignent des « tragédies » en matière de santé publique. Mes recherches se sont depuis penchés sur ses effets réels au Canada. Elles mettent en évidence que certaines tendances étaient déjà à l’œuvre avant la légalisation, et se sont simplement poursuivies par la suite. D’autres changements ne sont en revanche pas intervenus comme prévu.

The Conversation

https://www.contrepoints.org/2023/11/03/466437-cinq-ans-p...

CHINE

La réponse de l'ambassadeur de Chine aux Nations unies mérite d'être lue

Extraits :

« - La Chine n'est en aucun cas indifférente aux souffrances de la population de Gaza. Ce à quoi la Chine s'oppose, c'est que le projet de résolution évite de manière sélective de faire référence aux causes profondes de la crise humanitaire actuelle à Gaza et n'exhorte pas Israël à lever complètement son siège sur Gaza et à annuler l'ordre d'évacuation du nord de Gaza. Une approche aussi évasive et inefficace ne fera qu'accélérer la chute de Gaza dans une catastrophe humanitaire encore plus grande.

- La Chine ne nie en aucun cas les préoccupations d'Israël en matière de sécurité. Au contraire, la Chine a toujours fermement préconisé qu'une attention égale soit accordée aux préoccupations en matière de sécurité et aux droits légitimes d'Israël et de la Palestine. Ce à quoi la Chine s'oppose, c'est que le projet de résolution tente d'établir un nouveau discours sur la question palestinienne, ignorant le fait que le territoire palestinien est occupé depuis longtemps et éludant la question fondamentale d'un État indépendant pour le peuple palestinien. Le projet s'écarte de l'esprit des résolutions précédentes de l'ONU et il intègre la logique dangereuse du choc des civilisations et de la justification de la guerre et du recours à la force.

- La Chine n'est en aucun cas indifférente aux actes qui nuisent aux civils. Ce à quoi la Chine s'oppose, c'est que le projet de résolution n'appelle pas les parties concernées à mettre fin au recours aveugle et asymétrique à la force, ni à une enquête approfondie sur les attaques odieuses telles que celle contre l'hôpital Al-Ahli. Une telle application sélective du droit international et deux poids, deux mesures ne feront que pousser davantage de civils innocents au bord de la mort.

En termes de contenu, le projet est sérieusement déséquilibré et confond le bien et le mal.

- La Chine ne s'oppose en aucun cas à une action du Conseil. Ce à quoi la Chine s'oppose, c'est que le projet de résolution est évasif sur la question la plus urgente qui est celle de la fin des hostilités. Il n'a jamais été question d'appeler à un cessez-le-feu immédiat en termes clairs et sans ambiguïté. Si une résolution du Conseil est ambiguë sur la question de la guerre et de la paix, sur la question de la vie et de la mort, elle est non seulement irresponsable mais aussi extrêmement dangereuse.

En termes d'approche, le projet a été présenté à la hâte et n'a pas obtenu le consensus qu'il méritait.

En termes d'effet, le projet ne reflète pas les appels du monde à un cessez-le-feu et à la fin des combats, et il ne contribue pas à résoudre le problème.

C'est pourquoi la Chine a opposé son veto ! »

brunobertez.com

https://fr.sott.net/article/42743-La-reponse-de-l-ambassa...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Jeffrey Epstein : totem de l’élite pédocriminelle ?

Par Xavier Raufer. Qui est vraiment Jeffrey Epstein ? Avant de finir suicidé dans une prison surprotégée de New York, l’énigmatique millionnaire a vécu des décennies en totale impunité. Intégré au cœur de l’élite mondialiste, des présidents Clinton, Biden ou Trump, à la reine d’Angleterre en passant par le pape et tout le gratin hollywoodien, Jeffrey Epstein s’est adonné à sa passion criminelle pour les très jeunes filles en corrompant des mineures tirées de leur milieu pauvre pour assouvir ses besoins compulsifs et ceux de ses « amis ». Accompagnée de son double féminin, Ghislaine Maxwell et probablement d’un complice français Jean-Luc Brunel, Epstein avait ainsi organisé un véritable réseau de pédocriminalité et probablement de corruption, en compromettant tous ceux qui participaient à ses soirées orgiaques grâce à des photographies et des vidéos capturées aux quatre coins du monde. Financier douteux, il faisait transiter des sommes pharamineuses sur ses comptes en banque de la JP Morgan sans jamais être inquiété sérieusement. Tous les signaux d’alerte retentissaient, des malversations aux évasions fiscales en passant par la corruption de mineurs. Pourtant, les autorités ont mis des années à emprisonner Epstein, lequel bénéficiait toujours de ses amitiés haut placées… Un mystère qui jette l’opprobre sur les mœurs d’une partie des élites internationales. Au gré d’une enquête fouillée, documentée et décryptée, Jeffrey Epstein, L’âme damnée de la IIIème culture aux), le criminologue Xavier Raufer revient sur les pratiques criminelles de Jeffrey Epstein mais aussi sur le Système qui l’entourait pour le protéger et… se protéger

Jeffrey Epstein, L’âme damnée de la IIIème culture, par Xavier Raufer. Éditions du Cerf (disponible sur https://boutiquetvl.fr/societe/xavier). 2023.

TVLibertés

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Macron et la langue française : tout est dans tout, et vice versa !

Il y a Emmanuel et il y a Macron. Lequel des deux faut-il croire ? L’homme qui, ce lundi, inaugure la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, dans les Hauts-de-France ? Ou celui qui prétendait, lors de sa campagne présidentielle de 2017, « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse » ? Le choix de cette ville n’a rien d’anodin. Hormis le fait qu’elle a accueilli François Rabelais et que Molière y a présenté Tartuffe, pièce qui, aujourd’hui, n’a rien perdu de son actualité, elle est aussi celle où le français est devenu langue officielle du royaume. François Ier, en 1539, exigea que tous les documents administratifs de la France soient rédigés en français et non plus en latin. Fort bien. Mais aujourd'hui, plusieurs questions se posent. D'abord, est-ce bien opportun d’ainsi muséifier le français en de vieilles pierres, même si le château local ne s’en portera que mieux, après 210 millions d’euros de rénovation, budget à peine inférieur à celui de Notre-Dame de Paris ? Le génie de notre langue consiste à perpétuellement se réinventer. La tradition est une statue qui marche de l’avant. Ensuite, le Président de la « start up nation », du « Choose France » et de la « French tech » est-il le plus à même de défendre notre langue ? Ce n’est pas l’avis de l’académicien Jean-Marie Rouart qui, dans une tribune publiée dans Le Figaro du 23 octobre, stigmatise Emmanuel Macron, qualifié de « tartuffe de la langue française à Villers-Cotterêts City »…

bvoltaire.fr

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Maïa Mazaurette, « Madame Sexe » qui déteste les hommes

Le magazine Marie-Claire l’a baptisée « Madame Sexe » et il faut croire qu’en la lisant ou en l’écoutant, Maïa Mazaurette a effectivement fait des plaisirs de la chair son fonds de commerce. En France, pays de la gaudriole et des gauloiseries, ce genre de choix professionnel n’a rien de répréhensible bien au contraire et peut attirer un large public, au-delà des féministes ennemies du genre masculin, le monde de Maïa. Maïa Mazaurette ne fait pas seulement que parler de ou pratiquer une sexualité sans limites (comme la coprophagie, la consommation de matières fécales), la journaliste de France Inter est une féministe une vraie militante depuis l’âge de 16 ans à l’association « Marie pas claire » ! Du chemin a été parcouru depuis mais les idées n’ont pas changé : « militante, radicale, non mixte, anti-sexiste, anti-raciste, anti-homophobe, anti-fasciste, anti-patriarcale, anti-essentialiste, anti-différentialiste rejetant ‘’les normes d’hétérosexualité’’.» L’audience aussi, d’une centaine de lecteurs dans les années 90 avec ses articles et ses dessins, dans la revue « Marie pas claire », Maïa Mazaurette touche désormais plusieurs centaines de milliers de personnes chaque jour à écouter ses discours politiques enrobés de références sexuelles. Maïa Mazaurette n’est pas la reine de la paillardise, elle est d’abord avant tout une militante de la déconstruction de la civilisation et de la culture française et européenne.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/portraits/maia-mazaurette/

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La photo de l’équipe de foot féminine d’Arsenal fait scandale : pas une seule personne de couleur n’y est présente, le club s’excuse

Arsenal a rompu le silence sur les critiques des fans concernant l’absence d’une seule joueuse de couleur dans son équipe première féminine, affirmant qu’il était « prioritaire » de remédier à ce manque de diversité. La photo de l’équipe de 27 joueuses est devenue virale en ligne, enregistrant rapidement plus de quatre millions de vues, les fans critiquant l’absence « choquante » et « préoccupante » de toute joueuse de couleur. Arsenal a été contacté par Mail Sport à la suite de la polémique suscitée par la photo, mais n’a pas répondu. Mais l’équipe s’est maintenant exprimée publiquement pour répondre aux inquiétudes des supporters. « Nous reconnaissons que notre équipe féminine actuelle ne reflète pas la diversité qui existe au sein du club et des communautés que nous représentons », a déclaré Arsenal dans un communiqué adressé à The Athletic. « L’augmentation de l’implication des femmes de toutes origines est une priorité pour nous au niveau de l’académie, avec des mesures spécifiques en place pour améliorer les parcours et l’accessibilité. » Le communiqué ajoute : « Dans toutes nos équipes, y compris nos académies masculine et féminine, nous sommes fiers de nos joueurs issus de la diversité qui ont contribué à notre histoire, à notre succès et à notre culture. C’est une priorité pour le club de continuer à promouvoir la diversité et l’inclusion et de créer un sentiment d’appartenance pour tous ceux qui sont liés au club ». Les fans d’Arsenal, peu impressionnés, se sont rendus sur X – anciennement Twitter – pour critiquer le manque de diversité et de joueurs de couleur dans leur dernière équipe. Un utilisateur a écrit : « Aucune équipe professionnelle, masculine ou féminine, ne devrait pouvoir avoir une équipe composée uniquement de joueurs blancs en 2023 ».

DailyMail

https://www.fdesouche.com/2023/10/31/la-photo-de-lequipe-...

DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Le père de Julian Assange témoigne : « En tant que papa, c’est très dur de rester calme »

Alors que le journaliste Julian Assange est toujours retenu en prison en Angleterre, nous recevons son père, John Shipton. Il est aujourd’hui devenu un membre très engagé du comité de soutien du fondateur de WikiLeaks. John Shipton voyage à travers le monde pour rencontrer des responsables et tente de les convaincre de créer une délégation internationale afin de sensibiliser le public à la cause du journaliste. Un documentaire, « Ithaka », est sorti (disponible en VOD), et retrace l’engagement de John Shipton pour son fils. Julian Assange est incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni depuis quatre ans dans des conditions inhumaines (régime de détention similaire aux terroristes bien qu’il soit, officiellement, en détention provisoire !). Aucune plainte n’a pourtant été déposée contre lui outre-Manche. L’Australien est accusé d’espionnage aux États-Unis et risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir divulgué des millions de documents confidentiels révélant, entre autres, les crimes de guerre américains en Irak, des affaires d’espionnage, de surveillance de masse, de corruption, etc. Dans cet entretien, son père, John Shipton revient sur l’importance de la défense de Julian Assange et l’enjeu démocratique qu’elle recouvre, ainsi que sur la déclaration de Westminster, alertant sur les dérives menaçant la libre expression des médias, signée par Julian Assange lui-même, Edward Snowden, Oliver Stone et Xavier Azalbert, directeur de la publication de France-Soir (et seul représentant d’un média français dans la liste des signataires). John Shipton se souvient du bon temps : « Julian me disait : 'On va créer un Wiki, Papa !' »

Erratum : dans l'entretien, John Shipton évoque un député LFI soutenant l'action du comité, il s'agit d'Arnaud Le Gall, et non de Pierre Le Gall.

Pour visionner le documentaire « Ithaka » : https://www.cinemutins.com/ithaka-le-combat-pour-liberer-assange

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/le...

Un trompeur sachant tromper

Par Jean-Dominique Michel. Rudy Reichstadt dans ses œuvres : comment tirer des contre-vérités en rafale en 2 minutes 30 ! C’est du niveau champion du monde dans la catégorie « manipulation et mal honnêteté ». Le tout payé pas vos impôts et diffusé sur La Chaîne Parlementaire… Un survol pointu de tous ceux qui désinforment sans mandat électif en toute impunité. Exemples à l’appui.

Jean-Dominique Michel

https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/L'info_2023.10....

Agence France Presse ou Agence France Palestine ?

Une tribune d’Arno Klarsfeld. L’agence de presse connait des remous en interne au sujet de son traitement du conflit entre Israël et le Hamas. Après être tombée dans la fake news du mouvement terroriste concernant les morts à l’hôpital Al-Ahli, le 17 octobre, l’AFP a publié ce weekend une dépêche pour expliquer pourquoi elle refusait de qualifier le mouvement islamiste de terroriste: « Conformément à sa mission de rapporter les faits sans porter de jugement, l’AFP ne qualifie pas des mouvements, groupes ou individus de terroristes sans attribuer directement l’utilisation de ce mot ou sans utiliser des guillemets »… Arno Klarsfeld explique dans quel contexte s’inscrit ce que beaucoup de Français, juifs ou non, commencent à considérer comme de la partialité. Pour l’AFP quand un Israélien est assassiné en Cisjordanie, il est qualifié dans le texte de la dépêche comme un « colon ». Pour l’AFP, un terroriste du Hamas qui assassine des enfants juifs dans les kibboutzim du sud d’Israël est la plupart du temps qualifié dans le corps des dépêches comme un combattant du Hamas et pas comme un terroriste. Pourquoi ?

causeur.fr

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Rima Abdul-Malak, la Pap Ndiaye de la Culture, coincée dans l’affaire AFP

Lorsque Emmanuel Macron entama son second mandat, il sortit de son chapeau deux figures marquées par le gauchisme et la diversité : Pap Ndiaye à l’Education et Rima Abdul-Malak à la Culture. Pap Ndiaye a depuis quitté la scène, viré autant pour son incompétence que pour son wokisme mortifère. Mme Abdul-Malak, qui fut d’abord « conseillère culture et communication » du Président Macron avant de devenir ministre dans le gouvernement Borne II, est toujours en place. Chargée aussi de la Communication, elle se veut le gardien du pluralisme démocratique dans les médias. C’est à ce titre que Philippe Ballard, député RN de l’Oise, l’a interpellée ce mardi, à l’Assemblée, sur le contenu de la dépêche AFP du 27 octobre qui fait aujourd’hui polémique. L’agence se refuse à employer le mot de « terrorisme ». Or, « cette dépêche n’est que le reflet des consignes données par la direction de l’agence », dit-il, consignes explicitées dans une note interne précisant qu’il faut « parler de "combattants du Hamas" et non d’"islamistes du Hamas" », précisant même que « le qualificatif de terroristes est tout simplement à proscrire » car il aurait perdu son sens. Pourtant, dit-il, « il n’y a pas si longtemps, l’AFP employait ce mot de terroriste pour décrire les exactions de Daech, d’Al-Qaïda, les assassinats de Boko Haram, l’attentat contre Charlie Hebdo… Mais que s’est-il passé depuis ? Décapiter des bébés, éventrer des femmes enceintes, brûler des êtres humains, kidnapper, violer… ce n’est pas du terrorisme ? Apparemment non, pas pour l’AFP. »

bvoltaire.fr

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Revue de presse alternative du 30 octobre 2023

Exercice hebdomadaire pour découvrir une autre interprétation, d’autres commentaires sur l’actualité et de nombreux liens renvoyant sur des médias souvent ostracisés. Au sommaire : le conflit israélo-palestinien. Nous vivons une époque hallucinante où tous les artifices « droitdel’hommistes » du monde occidental sont en train de voler en éclat devant le reste du monde. Le roi/gendarme étasunien est de plus en plus nu mais ni lui ni ses courtisans européens ne s’en aperçoivent. Pourtant certains diplomates occidentaux préviennent mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ; La guerre en Ukraine : la guerre en Israël a encore plus poussé celle en Ukraine dans les oubliettes médiatiques, d’autant plus que, sur le champ de bataille, aucune initiative d’envergure n’a été prise par l’Ukraine ou la Russie. Pourtant, si l’on en croit les analystes qui suivent encore de près l’affaire, la Russie continue de grignoter du terrain, doucement mais surement, entre autres à Avdeevka.

lesakerfrancophone.fr

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Pascal Praud : dandy nantais et vilain petit canard

Cultivant des airs de dandy parisien, Pascal Praud est pourtant un pur produit nantais. Né le 9 septembre 1964 dans la cité des ducs de Bretagne, il y passe son enfance et se prend d’amour pour le football, et en particulier pour le FC Nantes, « son » club. Petit, il y a joué, tout comme son père, avant d’en devenir, en 2008, le directeur général de la communication. Loin d’être l’homologue français de Tucker Carlson ou de Sean Hannity comme le fantasme la presse de gauche, Pascal Praud profite d’un climat politique troublé et d’une censure grandissante pour endosser le rôle des « porte-parole des Marcel au bistrot » et faire grimper les audiences.

ojim.fr

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ÊCOLOGIE

Les Soulèvements de la Terre soutiennent la légalité de leurs actions radicales

Le Conseil d’État a examiné vendredi 27 octobre au fond le recours des Soulèvements de la Terre contre le décret du 21 juin prononçant leur dissolution. Celui-ci avait déjà été suspendu en référé par le Conseil d’État le 11 août dernier. Le groupement écologiste plaide en faveur de la légalisation de ses actions radicales en ce qu’elles constituent une nouvelle forme d’expression démocratique justifiée par l’urgence climatique. Il n’est que 12 h 30, l’audience est prévue à 14 heures, mais déjà plusieurs dizaines de manifestants ont investi la place du Palais-Royal, pour venir soutenir la demande d’annulation du décret du 21 juin dernier par lequel le ministre de l’Intérieur a décidé la dissolution de leur mouvement. Celui-ci a déjà été suspendu en référé, à la demande de plusieurs mouvements écologistes mais aussi des associations et syndicats du monde juridique : la Ligue des droits de l’homme, le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature. Dans son ordonnance de référé du 11 août suspendant le texte, le juge a relevé que : « Au stade du référé, les éléments apportés par le ministre de l’intérieur et des outre-mer pour justifier la légalité du décret de dissolution des Soulèvements de la Terre n’apparaissent pas suffisants au regard des conditions posées par l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure. En effet, ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes. Par ailleurs, les actions promues par les Soulèvements de la Terre ayant conduit à des atteintes à des biens, qui se sont inscrites dans les prises de position de ce collectif en faveur d’initiatives de désobéissance civile, dont il revendique le caractère symbolique, ont été en nombre limité. Eu égard au caractère circonscrit, à la nature et à l’importance des dommages résultant de ces atteintes, les juges des référés considèrent que la qualification de ces actions comme des agissements troublant gravement l’ordre public au sens du 1° de l’article L. 212-1 du Code de la sécurité intérieure soulève un doute sérieux ». Tel n’est pas l’avis que présente le rapporteur lorsque s’ouvre l’audience au fond vendredi…

actu-juridique.fr

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ÉCONOMIE

Salaire : L'odieuse marchandisation des flux migratoires

Comme le rappelle notre ami Claude Berger, il est impossible de comprendre la crise migratoire sans tenir compte du système du salariat. Depuis les accords de Grenelle en 1968 où les syndicats ont mis de côté la problématique du salariat pour se vautrer dans celle du pouvoir d’achat, le mot “salariat” semble venu d’une légende urbaine. Selon la narration spectaculaire de l’auto-entreprise et de la start-up, parler « salaire » c’est désuet, parler « gains, primes et heures sup », c’est moderne. Cette omerta est une manœuvre idéologique qui a pour but de passer sous silence que les plus gros profits se font sur les salaires. « Salaire » est juste le nom technique pour désigner la marchandisation des forces de travail mises en concurrence sur le marché. Autrement dit, si vous n’avez pas assez de capital pour survivre, vous devez vendre votre travail. Le travailleur et le chômeur seront dominés d’un côté par ceux qui ont assez de capital pour ne pas devoir se vendre directement, et de l’autre par ceux qui influencent le marché libéral qui dévalorise les forces de travail pour accroître les gains. Nous voilà pris entre le marteau et l’enclume ; le marteau des capitalistes et l’enclume des libéraux. Bien entendu, le capitaliste est un libéral qui influence le marché avec son poids financier, et le libéral est un capitaliste qui vise à obtenir plus de poids financier pour également influencer le marché. 

francesoir.fr

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ÉDUCATION

Les dérives de l’éducation sexuelle en France. Des témoignages accablants

Partout sur les plateaux télé, à la radio ou dans la presse écrite, « on » se plaint de l’effondrement intellectuel des enfants à l’école, dans les collèges, dans les lycées. Et si cet « effondrement » était voulu, permis, organisé ? Éducation à la puberté, éducation sexuelle, sexualisation des enfants. Les spécialistes de l’enfance s’accordent à dire qu’aborder trop tôt cette question intime chez l’enfant a des conséquences catastrophiques sur leur développement moral, psychologique et intellectuel. Vidéo de témoignages.

nexus.fr

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Propagande pro-migration : une ONG au pupitre des lycéens italiens

Une matinée de rencontres entre élus locaux, médiateurs culturels, responsable d’une ONG de sauvetage en mer des migrants et lycéens, cela se passe en Toscane et cela fait polémique. Car outre l’aspect hautement idéologique, le bateau de l’ONG en question était en détention administrative pour avoir violé la réglementation italienne en matière d’immigration.

breizh-info.com

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ÉNERGIE

Voitures électriques : vers un recul de la demande ? « Pas la solution miracle », estime Akio Toyoda, ex-PDG de Toyota

Les voitures électriques « ne sont pas la solution miracle » face aux émissions de carbone et les gens se rendent « enfin » compte de « la réalité ». Akio Toyoda, président du conseil d’administration et ancien PDG du constructeur japonais Toyota, a critiqué cette semaine les réglementations « créées sur la base d’idéaux » et qui font « souffrir les utilisateurs réguliers ». Lors du Japan Mobility Show, anciennement appelé Tokyo Motor Show, il a rappelé ses positions, affirmant que le marché actuel n'est pas suffisamment porteur pour soutenir la croissance de l'électrique. « J'ai continué à dire ce que je considère comme la réalité », a-t-il ajouté. Sa déclaration intervient au moment où l’industrie automobile à travers le monde est confrontée à un recul de l’intérêt des acheteurs. Le Japan Mobility Show a ouvert la semaine dernière dans la capitale japonaise pour la première fois depuis quatre ans. Akio Toyoda a bien profité de cette occasion pour rappeler ses déclarations en décembre 2022. Alors qu’il occupait toujours le poste de PDG du géant automobile, il intervenait en Thaïlande, lors de la présentation de la version électrique du fameux pick-up Hilux. « Pour moi, la technologie électrique n’est pas la seule façon d’arriver jusqu’à la neutralité carbone (...). Les gens travaillant dans l’industrie automobile font partie d’une majorité silencieuse qui se questionne sur la pertinence de considérer les voitures électriques comme l’unique option », a-t-il révélé.

francesoir.fr

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ÉTATS-UNIS

Quand l’IA entre en guerre : les fantasmes technologiques du Pentagone

Les fantasmes technologiques du Pentagone ouvriront-ils la voie à une guerre avec la Chine ? Le 28 août dernier, la secrétaire adjointe à la Défense, Kathleen Hicks, a profité d’une conférence de trois jours organisée par la National Defense Industrial Association (NDIA), le plus grand groupe commercial de l’industrie de l’armement, pour annoncer « l’Initiative Replicator ». Il s’agirait notamment de produire des « essaims de drones » capables d’atteindre rapidement des milliers de cibles en Chine. Il s’agit d’un lancement à grande échelle de la techno-guerre. Son discours devant l’assemblée des producteurs d’armes est un nouveau signe que le complexe militaro-industriel (CMI) contre lequel le président Dwight D. Eisenhower nous avait mis en garde il y a plus de 60 ans est toujours vivant, qu’il se porte trop bien et qu’il prend une nouvelle tournure. Appelons-le le CMI de l’ère numérique. Hicks a décrit l’objectif de l’Initiative Replicator de la manière suivante : « Pour rester devant [la Chine], nous allons créer un nouvel état de l’art : […] en exploitant des systèmes autonomes et attirants dans tous les domaines, qui sont moins coûteux, mettent moins de personnes en danger et peuvent être modifiés, mis à niveau ou améliorés dans des délais nettement plus courts […] Nous contrerons l’APL [Armée populaire de libération] avec une masse de nos propres systèmes, mais les nôtres seront plus difficiles à planifier, plus difficiles à frapper et plus difficiles à vaincre. » Il s’agit de l’intelligence artificielle (IA) en guerre – et le terme « attritable », qui n’a pas vraiment de sens pour le contribuable moyen, est du pur jargon du Pentagone qui désigne la possibilité de remplacer rapidement les systèmes perdus au combat. [attrition : usure, diminution des ressources ou équipements, NdT] Nous verrons plus tard si le Pentagone et l’industrie de l’armement sont capables de produire le type de systèmes techno-guerriers bon marché, efficaces et facilement reproductibles dont Mme Hicks a fait l’éloge dans son discours. Mais permettez-moi d’abord de me concentrer sur l’objectif d’un tel effort : affronter la Chine.

TomDispatch

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Le plan B de l’Amérique

Par Dmitry Orlov. Les États-Unis ne sont pas une démocratie et… peu importe qui est président… ou pas ? Contrairement au président russe, par exemple, le président américain n’est qu’une marionnette en chair et en os. Il lit des discours rédigés pour lui par d’autres, le plus souvent selon un modèle préétabli. Il signe des documents rédigés par d’autres. Il participe à des réunions avec d’autres chefs d’État risiblement incompétents, tels que Macron ou Scholz, triés sur le volet par des entités occultes sur la base de leur incapacité à penser par eux-mêmes. De ce point de vue, le choix d’un président américain peut être considéré comme aléatoire et sans conséquence.

Les 5 stades de l’effondrement, par Dmitry Orlov. Réédition chez Éditions Cultures & Racines, 2023.

Son dernier livre : The Arctic Fox Cometh.

boosty.to/cluborlov.

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FRANCE

Marion Maréchal, l'entretien à cœur ouvert

Figure médiatique bien connue du grand public pour son parcours politique mais aussi familial, Marion Maréchal a accepté de revenir sur son histoire personnelle pour la première fois dans un entretien inédit. Son enfance, ses études, son mariage, sa vie de mère de famille : la tête de liste du parti Reconquête pour les élections européennes en juin prochain s'est livrée pendant près d'une heure au micro de VA+.

Interview par Antoine You

00:00 Intro

00:29 Est-ce que les français vous connaissent bien ?

01:19 Les rencontres cocasses du quotidien

05:16 La campagne législative de 2012

10:36 Les débuts de la diabolisation

13:21 Dans les rangs de l'opposition à l'Assemblée

15:19 L'union des droites

17:10 Les raisons intimes de son retrait de la vie politique

23:35 L'attente médiatique autour de son retour

26:13 La carrière dans l'entreprenariat

30:05 La violence du combat politique

32:41 L'éducation de ses filles

35:51 Les élections européennes en juin prochain

40:13 Les leçons de l'échec de la présidentielle de 2022

43:47 L'évolution de ses convictions

49:16 Son enfance singulière, et l'expérience personnelle de la parentalité

VA Plus

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La « Lutte contre les discriminations » et le énième plan banlieue d’Élisabeth Borne, une terreur morale et une attaque contre les Autochtones de France ?

Maintenant que les banlieues françaises se sont massivement révoltées après la mort de Nahel, que des milliers d’émeutiers ont saccagé leurs propres quartiers, leurs bibliothèques, leurs écoles, il faut passer à la caisse. Pas eux (le nombre de condamnation est parfaitement ridicule proportionnellement aux dégâts matériaux et au nombre d’émeutiers), mais vous. Vous les ruraux. Vous les autochtones (ou pas). Vous les contribuables. Vous qui travaillez quotidiennement. C’est Élisabeth Borne qui l’a dit. Quand on a un Premier ministre comme ça, on se dit qu’on mettrait bien le feu à sa carte d’identité. Et puis qu’on partirait bien de cet enfer qui s’appelle la République française. Parmi les annonces de ce énième plan banlieue (c’est à dire de l’argent extorqué aux Français via leurs impôts, taxes, charges, et déversé à fonds perdus dans les banlieues pour acheter la paix sociale), la fameuse « lutte contre les discriminations ».  « C’est inacceptable que certains noms et certaines adresses condamnent au chômage » s’est indignée notre ministre – que l’on aimerait bien entendre lorsque « certains noms » sont beaucoup plus présents que d’autres dans les affaires d’agressions sexuelles en Ile de France (62 % des mis en cause ne sont pas Français).

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/10/30/226168/la-lutte-co...

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Visé par un signalement pour apologie du terrorisme, le maire d’extrême gauche de Givors attaque la presse

Dans notre exercice de critique des médias, il nous arrive aussi de leur attribuer des bons points quand ils le méritent. Lorsqu’un élu exerçant des fonctions à la tête d’une collectivité s’attaque à la presse locale, il y a de fortes chances que celle-ci se soit distinguée, ne serait-ce que ponctuellement, en remplissant le rôle de contre-pouvoir que sont censés jouer les médias. Sans surprise, l’examen précis du cas de Givors n’échappe pas à cette règle. Dans cette commune de 20 000 habitants située au Sud de la métropole de Lyon, et où le maire d’extrême gauche est habitué à un traitement de l’actualité très complaisant à son égard de la part du Progrès, principal quotidien de presse écrite locale, la mise en lumière précise et rigoureuse, par les médias locaux, d’un signalement visant le maire pour apologie du terrorisme a été très mal vécue par le premier édile, qui n’a pas hésité à réagir en s’attaquant directement à la presse. Lundi 16 octobre, trois articles sont en effet parus dans les principales rédactions de la presse locale lyonnaise, à propos d’une actualité concernant Mohamed Boudjellaba, le maire d’extrême gauche (soutenu par EELV) de la commune de Givors. Ce dernier, qui vient d’être condamné pour violences à quatre mois de prison avec sursis, a eu à peine le temps d’annoncer son intention de faire appel que le voilà visé par un signalement, cette fois pour apologie du terrorisme, transmis au procureur par le leader de l’opposition municipale de Givors, l’élu divers droite (sans étiquette) Fabrice Riva, chef du groupe Givors Fière.

ojim.fr

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IVG dans la Constitution : Emmanuel Macron va déposer un projet de loi au Conseil d’État

Pour éviter un référendum et devancer les Insoumis, le président Emmanuel Macron va déposer cette semaine un projet de loi visant à inscrire l’IVG dans la Constitution. Après le « en même temps », le « quoiqu’il en coûte », l’heure est au « à tout prix ». Le président de la République veut sa réforme constitutionnelle « à tout prix », aussi inutile soit-elle ! La Tribune a dévoilé que le président de la République déposera cette semaine au Conseil d’État un projet de loi visant à inscrire dans la Constitution l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres « d’ici à la fin de l’année », a confirmé le chef de l’État dans un message sur X (anciennement Twitter). Il devrait être examiné au Parlement au cours des premières semaines de 2024, selon les précisions de l’Élysée données lors d’un brief téléphonique, en fin de matinée. L’intervention présidentielle présente trois avantages immédiats. D’abord, un projet de loi, contrairement à la proposition de loi sur le sujet actuellement en navette parlementaire, permet d’éviter la délicate étape d’un référendum. Et donc « de donner aux opposants au texte, qui seraient en réalité des opposants à l’IVG, une tribune totalement disproportionnée par rapport à ce qu’ils représentent en réalité ». Ensuite, cette annonce coupe l’herbe sous le pied des Insoumis, qui comptaient la réinscrire dans leur niche parlementaire le 30 novembre. Mathilde Panot a bien dû avaler son chapeau et saluer le projet présidentiel. Quant à Manuel Bompard, invité de France Inter, il a reconnu « une grande victoire pour La France insoumise ». Enfin, cette réforme est une bonne occasion pour Emmanuel Macron de se relancer sur le plan national, avec un succès qu’il imagine facile, alors qu’il est éloigné du pays par la guerre Israël-Hamas puis par un Conseil européen en fin de semaine. D’après les informations de La Tribune, à l’article 34 de la Constitution, il sera ajouté : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. » Cette rédaction retenue par le chef de l’État séduira-t-elle au moins trois parlementaires sur cinq lors du Congrès — la réunion du Sénat et de l’Assemblée nationale, indispensable étape pour modifier la Constitution ?

contrepoints.org

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Pas touche au « pognon de dingue » de l'apprentissage

L'exécutif n'entend pas faire de petites économies sur l'apprentissage. Et tant pis si le dispositif, que des députés de la majorité voulaient revoir, a été dévoyé. Pour quels bénéfices et intérêts ? L’amendement avait été validé le 30 octobre par la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Manifestement, le texte porté par une vingtaine de députés Renaissance n’ira pas plus loin. Alors que Bruno Le Maire s’arrache les cheveux pour savoir comment il va bien pouvoir faire 17 milliards d’économies dans un budget 2024 qui enfle de toutes parts, une piste tracée par son propre camp a tout bonnement été écartée. L’idée était de resserrer la portée de l’aide octroyée aux entreprises qui embauchent un apprenti. De fait, le dispositif s’est notoirement élargi depuis la réforme de l’apprentissage en 2018, qui concerne désormais toutes les entreprises, et pas seulement celles de plus de 250 salariés, et tous les étudiants, pas seulement les moins diplômés. L’idée était donc d’écarter du dispositif les plus grosses entreprises, a priori pas les plus à la peine pour embaucher, ainsi que les apprentis préparant un diplôme de niveau supérieur à bac +2, a priori pas les plus en difficulté pour s’insérer sur le marché du travail. Bref, d’écrêter le financement. Pas une paille. D’après les chiffres de la Dares, sur les plus de 800 000 contrats d’apprentissage conclus en 2022, plus de 120 000 l’avaient été entre une entreprise de plus de 250 salariés et un apprenti d’a minima bac +3. Les sortir du dispositif permettrait de faire une économie de 725 millions d’euros ont calculé les députés Renaissance. « L’enjeu n’est pas tant celui du niveau des crédits que de celui du ciblage des dispositifs et des fonds vers les personnes le plus éloignées de l’emploi », soulignait le rapporteur de l’amendement, le député Dominique Da Silva.

eclaireur.substack.com

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GAFAM / IA

Tous contre Google : les géants de la technologie vont-ils rendre des comptes ?

Le géant de la technologie est sur la sellette, mais le « combat sera rude », prévient l’expert antitrust Mark Glick. Le plus grand procès fédéral antitrust du XXIe siècle est actuellement en cours et vise la branche moteur de recherche de Google. Un deuxième procès impliquant l’entreprise, cette fois concernant l’affichage de la publicité, est prévu pour l’année prochaine. Google est sur la sellette, mais jusqu’à présent, a réussi à échapper à la plupart des efforts visant à limiter son pouvoir. Au cœur des deux affaires on trouve la domination de Google dans le monde de la recherche sur l’internet et de la publicité numérique, laquelle détermine la manière dont presque tout le monde consomme et interagit avec les contenus en ligne. Le gouvernement américain affirme que l’entreprise utilise des stratégies illégales pour rester au sommet, en évinçant ses concurrents du marché et en traitant les consommateurs de manière déloyale. Dans la plainte relative au secteur de la recherche, le gouvernement fédéral et un groupement de procureurs généraux des États accusent Google d’avoir construit un monopole progressivement, en payant pour des accords exclusifs avec des fabricants de matériel et des fournisseurs de logiciels comme Apple, Samsung et Mozilla, ce qui lui permet d’apparaître automatiquement comme le moteur de recherche par défaut lorsque les utilisateurs veulent effectuer une recherche sur le web. Il s’agit là d’un avantage considérable, car la plupart des consommateurs acceptent ce paramétrage par défaut. En outre, la plainte précise qu’il est compliqué pour les utilisateurs de modifier celui-ci. Et comme la qualité du moteur de recherche dépend de son degré d’utilisation, ces accords excluent la possibilité pour Google d’être concurrencé par un nouvel entrant, même si ce dernier offre des avantages en matière de protection de la vie privée, comme DuckDuckGo. Il en résulte, selon la plainte, que les clients sont bloqués et que la concurrence est exclue. Google encourt des amendes et même une restructuration si le gouvernement l’emporte. Une victoire n’est en aucun cas acquise.

Institute for New Economic Thinking

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Les USA, la Chine, l’UE et une vingtaine d’autres pays signent une déclaration sur l’intelligence artificielle, « l’une des plus grandes menaces pour l’humanité » selon Elon Musk

Pour Elon Musk, patron du réseau social X (anciennement Twitter), l’intelligence artificielle (IA) est sans doute « l’une des plus grandes menaces » pour l’humanité. Présent à Londres pour assister au premier sommet international dédié à cette technologie (1er et 2 novembre), le milliardaire dirigeant de Tesla et SpaceX, a estimé « qu’il n’est pas certain que nous puissions réellement contrôler une telle chose » mais qu’il est possible de « la guider dans une direction qui soit bénéfique pour l’humanité ». Lors de ce sommet organisé à Bletchley Park, au nord-ouest de la capitale britannique, la Chine, les États-Unis, l’Union Européenne et une vingtaine de pays ont signé une déclaration commune pour un développement « sûr » de l’IA. La tenue de cet événement intervient quelques jours après la signature par le président Joe Biden d’un décret régularisant l’IA, et quelques mois après l’adoption, par le Parlement européen, de son Artificial Intelligence Act. Interrogé en marge de ce sommet britannique sur l’intelligence artificielle, Elon Musk a déclaré que l’humanité est dans une situation inédite, « où quelque chose va être beaucoup plus intelligent que le plus intelligent des humains ». « Vous savez, nous ne sommes ni plus forts ni plus rapides que les autres créatures, mais nous sommes plus intelligents », explique-t-il. « Et nous voilà, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, avec quelque chose qui va être bien plus intelligent que nous ». Le fondateur de Tesla a la certitude que l’intelligence artificielle est « l’un des risques existentiels auxquels nous sommes confrontés et c’est potentiellement le plus urgent ».

francesoir.fr

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GÉOPOLITIQUE

Israël, Ukraine : Le monde change radicalement

Par Gérard Chaliand. Dans cette interview réalisée par Olivier Berruyer pour Élucid, Gérard Chaliand propose sa lecture de la scène internationale actuelle, agitée par de violents conflits : guerre en Ukraine, escalade entre Israël et la Palestine, situation au Haut-Karabakh… Selon lui, le monde redevient multipolaire, l’Occident (et plus particulièrement les États-Unis) n’est plus tout puissant. Pour des raisons démographiques, mais également philosophiques, nous perdons le contrôle, nous cédons peu à peu du terrain à d’autres puissances émergentes. Une chose est certaine : le monde est en train de changer radicalement ! Une belle leçon de réalisme par un éminent spécialiste.

Élucid

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Elon Musk, l’Ukraine et Taïwan : les GAFAM sont-ils encore des entreprises comme les autres ?

Elon Musk s’immisce dans les relations internationales. Après avoir reconnu être intervenu en Ukraine pour empêcher l’attaque de la flotte russe en Crimée, le voici qui défend l’intégration de Taïwan par la Chine. Simple souhait de protéger ses affaires ou réelle volonté de peser dans la diplomatie mondiale ? Après l’Ukraine, où il assume d’avoir empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée en limitant le faisceau de ses satellites Starlink et revendique des « actions diplomatiques » en faveur d’un plan de paix entre Kiev et Moscou (comprenant la tenue de nouveaux référendums sous supervision de l’ONU, l’abandon de la Crimée à la Russie et un « statut neutre » pour l’Ukraine), c’est sur la question de l’île de Taïwan que les ambitions diplomatiques d’Elon Musk se sont tournées. En qualifiant Taïwan de « partie intégrante » de la Chine, il a provoqué un tollé diplomatique. Jeff Liu, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Taïwan déclarant à la presse qu’Elon Musk « flatte aveuglément la Chine et si [ses] commentaires sont influencés par ses intérêts commerciaux », ils ne méritent pas d’être pris en considération. Ces initiatives et ces échanges, qui peuvent sembler irréels entre un milliardaire de la big tech et les chancelleries, ont de quoi surprendre et appellent une réflexion approfondie. La géopolitique et les relations internationales traditionnelles, même si elles ont connu d’importantes évolutions au cours du vingtième siècle avec l’apparition d’organisations internationales en particulier, vivent leurs dernières heures. De nouveaux acteurs, privés et singuliers, apparaissent.

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Rugby : coupe du monde et influence

Par Jean-Baptiste Noé. La coupe du monde de rugby a laissé un goût amer aux supporters. En cause, les suspicions d’arbitrage partisan. Ce sport, comme d’autres, n’échappent pas aux jeux de pouvoir et aux intérêts financiers. D’habitude très mesuré dans ses propos, Antoine Dupont a surpris lors de la conférence de presse d’après match. Lancé par une question sur la prestation arbitrale, le capitaine du XV de France a répliqué : « L’arbitrage ? Vous, vous en avez pensé quoi ? Pour avoir un regard extérieur. Il y a quand même des actions… bon c’est dur d’avoir ce discours là mais il me tarde de revoir des images qui vont, je pense, me donner encore plus de frustration. Je pense qu’il y a des choses claires, évidentes, qui sont faciles à siffler et ne l’ont pas été. Je ne sais pas si le match se perd à ce moment mais dans les moments cruciaux, on aurait pu avoir cette pénalité. Quand il y a une avancée de 60m, qu’on ralentit en ruck… c’est quand même facile à siffler. Je n’ai pas envie de faire l’aigri qui râle sur l’arbitrage parce qu’il a perdu le match mais je ne suis pas sûr que l’arbitrage ait été au niveau de l’enjeu. » Des propos qui confirment l’analyse des supporters et des commentateurs qui ont relevé plusieurs décisions de l’arbitre Ben O’Keeffe qui relèvent davantage du choix délibéré de soutien à une équipe qu’à des erreurs qui peuvent se produire durant un match. C’est que le précédent de 1995 reste dans toutes les mémoires. Ce qui se disait sous le manteau, à savoir que la coupe du monde 1995 avait été truquée pour permettre la victoire de l’Afrique du Sud et ainsi corroborer le mythe de la nation arc-en-ciel post apartheid, a été confirmée par l’ancien capitaine et sélectionneur du XV de France Philippe Saint-André peu avant le quart de final. Un match volé en demi-finale contre les Français (4 essais non accordés), des Néo-Zélandais empoisonnés par intoxication alimentaire peu avant la finale et des Springboks dopés permirent à l’intouchable Nelson Mandela de soulever le trophée Webb Ellis. Du XV Sud-Af victorieux en 1995 il ne reste plus grand monde, une bonne partie des joueurs étant soit décédée prématurément soit victimes de maladies bizarres, liées aux substances absorbées. Le dopage est un sujet récurrent de l’Afrique du Sud puisque le pays n’a toujours pas ratifié le code mondial contre le dopage et qu’à ce titre il aurait dû ne pas jouer sous ses couleurs. Ce n’est que grâce à un appel suspensif de dernière minute qu’il a pu s’affranchir de la règle commune.

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GRANDE-BRETAGNE

Royaume-Uni : auditionnés par la commission d’enquête sur le Covid, d'anciens conseillers de Boris Johnson le chargent

Après les experts et les juristes, c’est au tour des ex-membres du gouvernement Johnson d’être auditionnés par la commission d’enquête publique sur la gestion de la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni. Parmi les premières personnalités à témoigner figurent Lee Cain, ancien directeur de la communication, et Dominic Cummings, conseiller politique de l’ex-Premier ministre, n’ont pas mâché leurs mots. « Incompétent », « une girouette », « un menteur »... Boris Johnson tout comme son staff, dont son ministre de la Santé, Matt Hancock, en ont pris pour leur grade. Les témoins ont confirmé les informations déjà publiées par The Daily Telegraph et son enquête sur les Lockdown Files qui dévoilait, à travers des messages WhatsApp, les coulisses des principales décisions des autorités dans le cadre de la lutte contre la pandémie comme la vaccination, le port du masque, la fermeture des écoles ou encore le confinement. Quand la journaliste du Daily Telegraph, Isabel Oakeshott, a dévoilé les 2,3 millions de mots de messages WhatsApp échangés par les dirigeants britanniques pendant la pandémie, elle a justifié sa décision par la lenteur de cette enquête publique. « Annoncée en mai 2021, [celle-ci], qui [avait] déjà coûté jusqu’à 85 millions de livres sterling – [n’avait] pas même commencé ses audiences officielles ». La commission, mise en place en juillet 2022 après des mois de pression de la part des familles des victimes, n’a entrepris ses audiences qu’en juin 2023. Pour mémoire, Boris Johnson a été le petit télégraphiste envoyé par les États-Unis pour interdire à Kiev de signer la cessation des opérations militaires en avril 2022.

francesoir.fr

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HONGRIE

La Hongrie renforce le soutien aux familles pour augmenter le taux de natalité

Le gouvernement conservateur hongrois a annoncé son intention d’élargir son programme de soutien aux familles afin de les encourager à avoir plus d’enfants. En annonçant cette dernière initiative le mercredi 25 octobre, le ministre de la culture et de l’innovation, János Csák, a déclaré que les couples mariés ayant l’intention d’acheter une nouvelle maison pourront demander un prêt de 15 millions HUF (39 000 euros) s’ils ont un enfant, de 30 millions HUF (78 000 euros) pour deux enfants et de 50 millions HUF (131 000 euros) pour trois enfants. Ces prêts sont assortis d’un taux d’intérêt modeste de 3 %. Les familles qui accèdent à la propriété pour la première fois doivent payer 10 % à l’avance, tandis que les familles qui prévoient de rénover ou d’agrandir leur maison doivent payer 20 %. « L’essence même de cette initiative est de s’assurer que chaque enfant désiré puisse naître », a tweeté Balázs Orbán, directeur politique du Premier ministre.

breizh-info.com

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IMMIGRATION / ISLAM

Submersion migratoire des îles Canaries : Madrid veut répartir 11.000 clandestins à travers l’Espagne

Incapable d’endiguer les arrivées massives de clandestins dans l’archipel des îles Canaries, le gouvernement espagnol a décidé de répartir 11 000 de ces migrants dans différentes régions de la péninsule ibérique. Une mesure qui, en plus de créer un potentiel appel d’air migratoire, a suscité de vives critiques de la part du Parti populaire et de Vox. Dans l’archipel espagnol des îles Canaries, le nombre de clandestins arrivant depuis les côtes africaines ne cesse de battre des records. Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités canariennes, ce sont désormais plus de 9 000 migrants qui ont débarqué illégalement au cours du seul mois d’octobre. Une telle pression migratoire n’avait plus été observée depuis 2006 dans l’archipel. Quelques jours auparavant, au cours du week-end de 21 et 22 octobre 2023, les îles Canaries avaient vu débarquer plus de 1 600 clandestins en l’espace de 48 heures. Globalement, ces arrivées de migrants depuis le début de l’année 2023 sont en hausse de 80 % par rapport à la même période en 2022. Quant à l’origine de ces clandestins, près de 90 % d’entre eux seraient de nationalité sénégalaise. Un détail qui a son importance puisque, selon une information rapportée le 9 octobre dernier par le quotidien espagnol El Periódico se basant sur des sources policières, le ministère espagnol de l’Intérieur envisage l’affrètement d’une « série » de vols pour le retour des migrants au Sénégal. (Vidéo)

breizh-info.com

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« Une balle dans la tête » : menacée, Alice Cordier (Némésis) raconte son combat

Il y a quelques jours, la courageuse Mila, qui avait osé critiquer l’islam, est enfin sortie de sa propre prison, son domicile où elle s'était cloîtrée pour éviter toute agression. Pour participer à un hommage au professeur assassiné Dominique Bernard. Cet hommage a été perturbé par des antifas, parmi lesquels le leader de La Jeune Garde Raphaël Arnault. Ces militants d'extrême-gauche violents ont interpellé Mila, la menaçant verbalement, et promettant de « mettre une balle dans la tête » à « sa copine Alice Cordier ». Cette dernière, leader du mouvement de jeunes femmes Némésis, une association qui se bat pour la sécurité des Françaises, vient au comptoir de BV nous parler de l’actualité récente, comme ces dames âgées agressées sexuellement par des délinquants étrangers. Et elle nous livre ses craintes sur l'importation du conflit israélo-palestinien sur notre sol. Entretien.

bvoltaire.fr

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Grand Angle exclusif sur l’immigration : Du sang et des larmes sur la route de l’Europe

La Tunisie est devenue la plaque tournante de l’émigration clandestine en provenance de l’Afrique subsaharienne. A Sfax, capitale économique de la Tunisie, plusieurs dizaines de milliers de migrants ont envahi le centre-ville près de la Médina depuis le début de l’année, dans l’attente d’un embarquement pour Lampedusa sur le chemin de l’Europe et son généreux modèle social. Mais la population tunisienne, d’habitude si accueillante avec les touristes du monde entier, s’est rebellée contre ces intrus, réputés sales et disent-ils, voleurs et dangereux, après la mort d’un Sfaxien, poignardé par des Camerounais dans des circonstances obscures. Il n’en fallait pas plus pour provoquer une chasse à ces « Africains » à la peau noire, encouragée par les discours identitaires du président Kaïs Saïed. Du coup, la place Bab El Jebli s’est transformée en immense camp de transit, que se partagent les communautés du Soudan d’un côté, et d’Afrique de l’ouest de l’autre. Partir est l’obsession des migrants. Mais la traversée est périlleuse et coûte cher. Les plus fortunés prendront la route de l’Italie en suivant des pêcheurs passeurs reconvertis dans le trafic humain avec la complicité des autorités locales… Un reportage TV Libertés en partenariat avec Radio Courtoisie.

TV Libertés

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« Ma France à moi ». Un film pro immigration réalisé par les promoteurs du projet Horizon de Callac

« France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l’est parisien. Lorsqu’elle entend parler à la radio d’une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles ayant la possibilité de les accueillir, elle décroche son téléphone pour se porter volontaire. Quelques jours plus tard, Reza, jeune afghan d’à peine vingt ans, débarque dans sa vie. Ces deux êtres, qui n’ont rien en commun, vont devoir apprendre à vivre ensemble…». Tel est le synopsis d’un film à sortir le 20 décembre 2023 (à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants) dont on peut déjà présager qu’il fera un flop (comme la plupart des films français de ce type sortis ces dernières années. Un film réalisé par Benoît Cohen, qui n’est autre que l’un des promoteurs du Projet Horizon que ce fils de bonne et riche famille voulait imposer, avec sa mère et son frère, et la fondation Merci, à la commune de Callac, dans les Côtes d’Armor, avant que le vent de la contestation ne fasse plier les élus locaux, dépassés par les évènements. Le film est adapté du roman de Benoît Cohen, « Mohammad, ma mère et moi » et s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa mère, Marie-France Cohen. Une famille à qui les portes de toute la presse nationale et régionale sont grandes ouvertes… Profitons-en pour découvrir les entrées des films français et leur subventions…

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Italie. Immigration : près de 450.000 permis de séjour accordés en 2022

Avec près de 450.000 permis de séjour accordés en 2022, l’Italie a plus que jamais ouvert ses portes à l’immigration l’année dernière, notamment par l’intermédiaire d’une forte hausse des permis de travail, d’études et d’asile… Décidément, nos voisins italiens ne cessent d’enchaîner les records en matière d’immigration. Selon des chiffres publiés le 17 octobre par l’Institut national italien de statistiques et notamment évoqués par l’agence de presse Ansa, en 2022, 449 118 permis de séjour ont été délivrés en Italie, soit une augmentation de 85,9 % par rapport à l’année précédente, un chiffre inégalé depuis plus de dix ans. Il y a donc le signe d’une volonté politique en ce qui concerne les entrées de travail dans le pays, comme en témoigne également le récent décret du président du Conseil des ministres italien sur la « Programmation des flux d’entrée légale en Italie des travailleurs étrangers pour la période triennale 2023-2025 », qui prévoit environ 450 000 entrées, approuvées en examen préliminaire par le Conseil des ministres. Pour ce qui est des permis de séjour de longue durée, c’est-à-dire ceux délivrés aux ressortissants de pays tiers qui résident de manière stable et continue en Italie depuis au moins cinq ans, ils représentent 60 % de l’ensemble des permis en cours de validité. Pour de nombreuses communautés, la part des résidents de longue durée dépasse 70 % et pour certaines (Équatoriens, Serbes et Macédoniens), elle est proche de 80 %. Pour les citoyens de Moldavie, la proportion est de 85 %. En 2022, un peu plus de 54 300 permis à échéance ont été convertis en permis de longue durée en Italie. Au cours de la même période, cependant, il y a eu environ 174 000 acquisitions de citoyenneté concernant des citoyens non européens qui, étant devenus italiens, n’avaient plus besoin de permis de séjour. Parmi ces nouveaux citoyens, 11 % et 10 % étaient respectivement d’origine albanaise et marocaine.

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« La charia prévaudra à la place de la constitution si aucune mesure n’est prise… » : le président du syndicat des policiers allemands inquiet de l’ampleur des manifestations pro-palestiniennes et de l’antisémitisme

En Allemagne aussi, les manifestations s’accumulent pour protester contre la guerre entre le Hamas et Israël. Les autorités ont notamment constaté que les déclarations antisémites lors des manifestations pro-palestiniennes se multipliaient. Face à cette vague de violence, la police tente de faire son travail. Mais elle semble être à bout de nerfs. Comme le précise Rainer Wendt, président du syndicat des policiers allemands, à nos confrères du Bild. « La police est confrontée à un défi sans précédent dans l’Histoire de l’après-guerre », commence-t-il. « La police travaille 24 heures sur 24 à pleine capacité et contrôle toujours la situation. Mais jusqu’à quand ? », questionne-t-il. Le risque d’un effondrement est bien réel chez nos voisins et les policiers remarquent une perte de contrôle de la situation. « Les islamistes radicaux remettent en question le pouvoir dans nos rues », explique le syndicaliste. Surtout, il se sent abandonné par les politiques face à une ambiance qui risque de dégénérer. « Si aucune mesure n’est prise, la charia prévaudra à la place de la constitution. Il est grand temps de revenir aux valeurs fondamentales de nos sociétés. Sinon, le pays s’effondrera au profit d’intérêts individuels radicaux et la loi du plus fort prévaudra. Ce qui ne doit jamais avoir lieu, car de tels troubles internes mettraient la vie de notre pays en danger. »

DHNET Be

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Suède. Les migrants extra-européens bientôt privés de prestations sociales?

La Suède a revu de fond en comble sa politique sécuritaire et migratoire ces derniers mois. Parmi les dernières mesures annoncées, la restriction des prestations sociales pour les migrants extra-européens. Depuis le mois de septembre 2022 et l’élection d’un gouvernement centriste et de droite lors des élections législatives, la nouvelle politique de l’exécutif suédois ressemble à un vaste inventaire après une longue période de désordre. Qu’il s’agisse de la lutte contre la violence des gangs d’immigrés extra-européens, de la menace islamiste, de l’impossibilité d’une intégration en raison de populations d’origine extra-européenne devenues trop nombreuses sur le territoire ou encore de la lutte contre l’immigration illégale, les responsables politiques suédois aux commandes du pays depuis un an doivent traiter de front plusieurs dossiers. L’obtention de la nationalité suédoise sera également plus difficile à la suite de la décision de durcir les règles en matière de nationalité. Au mois de septembre 2023, le gouvernement suédois a présenté une mesure visant à réformer le système d’acquisition de la citoyenneté, en menant une enquête sur les moyens les plus efficaces de rendre ces règles plus strictes. Le ministre de l’Immigration a déclaré à ce sujet qu’en renforçant ces exigences, la valeur de la citoyenneté serait également augmentée, soulignant que ces changements sont également importants pour promouvoir « l’intégration ». Cette dernière est-elle seulement possible, y compris avec un durcissement de l’accès à la nationalité suédoise ? En attendant, la politique menée par l’actuel gouvernement semble commencer à porter ses fruits puisque le nombre de demandeurs d’asile a diminué de 26 % en Suède au premier semestre 2023 par rapport à la même période en 2022. Une « performance » qui est d’autant plus remarquable que, dans le même temps, le taux de demandeurs d’asile au sein de l’UE a, quant à lui, augmenté de 30 %…

breizh-info.com

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Suisse : grâce à la publication de statistiques policières et judiciaires précises, on constate que certaines nationalités sont surreprésentées dans la criminalité

La Suisse est le seul pays d'Europe à publier les taux de condamnation de 120 nationalités différentes, avec une précision inégalée. Découvrez dans ce fil 10 conclusions, parfois surprenantes, issues de ces chiffres

@marc_vanguard

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ISRAËL

Les États-Unis préparent l'opinion publique au remplacement de Netanyahou

Apparemment, Benjamin Netanyahu n'est pas en situation de confiance au sein du gouvernement israélien. Outre la pression politique que subit le premier ministre au niveau national et international, même ses alliés semblent désormais indiquer clairement que sa stabilité politique est terminée et qu'il n'y a plus d'espoir d'un avenir durable pour son gouvernement. Dans une récente déclaration faite lors d'une réunion avec des conseillers à la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden a révélé qu'il pensait que les jours de son partenaire israélien étaient comptés. Il doute de la capacité de M. Netanyahou à surmonter les effets de la grave crise politique et sécuritaire israélienne, quelle que soit l'issue du conflit. En fait, apparemment, la survie politique de Netanyahou est un sujet récurrent à la Maison-Blanche depuis le dernier voyage de Biden à Tel Aviv. Le président américain aurait même demandé à M. Netanyahou de réfléchir sérieusement aux « leçons tirées » des événements récents afin de les transmettre à un éventuel successeur — ce qui revient à dire que le dirigeant israélien n'a aucune chance de rester longtemps au pouvoir. Il est facile de comprendre les raisons de ce pessimisme politique à l'égard de Netanyahou. Au fur et à mesure que la crise politique israélienne s'aggrave, M. Netanyahou devient de plus en plus la cible des critiques. Dans aucun des scénarios possibles pour le conflit, le dirigeant israélien ne semble à l'abri de la colère de l'opposition. S'il intensifie les attaques, il sera accusé de crimes contre l'humanité. S'il diminue l'intensité militaire, il sera accusé de négligence. Et même s'il vainc la résistance palestinienne et atteint ses objectifs de la manière la plus efficace possible, il sera toujours critiqué pour n'avoir pas su empêcher les événements du 7 octobre, qui ont été une occasion historique démoralisante pour Israël.

Mondialisation.ca

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Quand Einstein appelait « fascistes » ceux qui gouvernent Israël...

Si nous republions le texte qui suit, c’est parce qu’il est encore plus actuel et plus utile que quand il a été publié pour la première fois en août 2021. Pourquoi leur possible pour confirmer pleinement ce que Einstein avait déjà constaté et dénoncé publiquement en 1948 : que Menahem Begin et ses amis du Likoud, dont Netanyahou est l’héritier idéologique et le fidèle continuateur de leur politique, sont des « fascistes », des « racistes », des « criminels » et des « terroristes » qui vont inéluctablement conduire Israël à la « catastrophe finale ».

legrandsoir.info

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Astérix et la propagande sioniste

Un nouvel album d’Astérix, « L’Iris blanc », vient de sortir, sans doute dans la même veine que les précédents, qui ont connu la même évolution que les studios Disney : de plus en plus de néo-féminisme (des héroïnes plus bagarreuses, plus hardies, plus fortes en tout que les mâles), et de problématiques contemporaines (véganisme) qui entrent en contradiction avec les personnages d’Astérix, au point que ceux-ci ne sont plus que des porte-manteaux à affubler des derniers oripeaux à la mode dans les salons bobos ou woke. Ce qui ne veut pas dire que les Astérix à l’ancienne étaient sans reproches. Dans « L’Odyssée d’Astérix », Uderzo prend parti pour Israël, d’une façon outrée et avec une mauvaise foi que l’actualité rend encore plus insupportable. L’album, paru en 1981, était un hommage à Goscinny, mort en 1977, et est dédié « à René », qui apparaît sous le nom de Saül Péhyé, commis du marchand Samson : Uderzo met ainsi en avant la judéité de Goscinny, d’origine juive polono-ukrainienne. Les irréductibles Gaulois s’y embarquent pour le Moyen-Orient, dans le but d’acheter de l’huile de roche (du pétrole), nécessaire à la confection de la potion magique. Mais leur séjour sera surtout l’occasion d’une présentation dithyrambique des juifs et d’une néantisation des Arabes, et en particulier des Palestiniens, d’un point de vue politique, économique et religieux. D’emblée, le « Royaume de Judée » est présenté comme « une terre plus hospitalière » que la Phénicie (le Liban), et même comme « la terre promise » : au-delà du jeu de mots (leur guide leur avait promis de les y conduire), on peut y voir, d’accord avec le contexte, une légitimation de la prétention sioniste à tenir la Palestine des mains de Yahvé.

legrandsoir

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ITALIE

Italie. Davide Quadri (Lega) : « Les électeurs se sont prononcés en faveur d’un arrêt de l’immigration et n’ont pas voté pour ce qui se passe en ce moment »

Davide Quadri, âgé de 30 ans, est le secrétaire international de la jeunesse de la Ligue, la Lega Giovani. Il est également engagé dans la direction de la section de la Ligue de Varèse, sa ville située tout dans le nord de l’Italie, près de la frontière suisse. Il travaille au Parlement européen pour le groupe Identité et démocratie (ID), dont la Ligue est membre. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé en français pour Breizh-info.

breizh-info.com

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Scandale gestion des migrants : la femme et la belle-mère du 1er député noir d’Italie, Aboubakar Soumahoro, arrêtées

Quand sa femme est accusée d’avoir détourné un fleuve d’argent public destiné à l’assistance aux migrants pour s’acheter bijoux, sacs et vêtements de luxe, le premier député noir d’Italie, Aboubakar Soumahoro, avait invoqué rien de moins que le « droit à l’élégance et à la mode ». Ce qui eut fait rire, si l’Italien moyen ne peinait pas à arriver à la fin du mois et que les logements d’accueil des réfugiés gérés par la coopérative de la famille Soumahoro, n’étaient « une offense aux droits et de la dignité des personnes », selon les enquêteurs.

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LECTURE

Sortie le 15 novembre du nouveau livre de Gabriele Adinolfi : « Le Défi au futur »

« Nous sommes parvenus à une ère de léthargie angoissée, caractérisée par des abstractions en forme de slogans au sein desquelles tout ce qui était le fruit d’une pensée vivante a été comme gelé. » Ainsi s’exprime Gabriele Adinolfi au début de ce livre dans lequel il explique comment, dès les premières années de son exil, dans les années 1980, il a travaillé de manière très différente des pratiques habituelles, en mettant en place des réseaux politiques et méta politiques internationaux, composés de centres d’études italiens et européens, de Rome à Bruxelles, d’associations, de média en ligne, en se concentrant sur la formation et l’innovation, tout en veillant à ce que les fondamentaux de l’Idée du Monde dont l’auteur est issu soient toujours respectés. De cette volonté, naquirent Les Lansquenets d’Europe… L’auteur ajoute : « Avec ce livre, j’ai voulu expliquer ce que sont et ce que doivent devenir les Lansquenets, au cœur d’un projet de Réseau Impérial avec toutes ses composantes telles qu’elles sont produites par tout ce à quoi nous sommes liés, ou se formant d’elles-mêmes au sein d’un même courant en vue d’objectifs communs poursuivis indépendamment (…) Nous ne pouvons pas dire que le rôle joué par les Lansquenets soit devenu décisif, car en réalité il l’a toujours été. Aujourd’hui, cependant, la nécessité de ce rôle commence à être comprise, et c’est la raison pour laquelle il est opportun qu’ils gagnent en nombre et en visibilité par rapport au passé. » L’auteur : Gabriele Adinolfi est né à Rome en 1954. Dans les années 1970, il a fondé le mouvement « Terza Posizione ». Traqué dans son pays pour ses idées, il a passé près de vingt ans exilé en France. Depuis son retour en Italie, il dirige des centres d’études et anime diverses initiatives en Europe, dont celle des Lansquenets d’Europe. C’est ce qu’il nous explique dans cet essai.

Le Défi au futur, Gabriele Adinolfi et Les Lansquenets d'Europe, Synthèse nationale, collection « Idées », 152 pages, 20 € (+ 6 € de port), sortie le 15 novembre 2023.

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/10/2...

islamisme-wokisme-racisme-des-termes-encore-tres-peu-utilise-et-tabous-en-france-selon-carine-azzopardi-journaliste-et-auteure-de-quand-la-peur-gouverne-tout-651831d7cdce9274570159.png

« Quand la peur gouverne tout » de Carine Azzopardi

La démocratie malade de la peur, de la naïveté et du manque de courage, face à l’assaut des idéologies et aux manipulations visant à la détruire. Carine Azzopardi est une journaliste qui a subi la perte de son compagnon et père de ses deux filles lors de la monstrueuse attaque terroriste du Bataclan. Au-delà de cette tragédie personnelle, à travers cet essai, elle entend dénoncer la peur, le manque de courage, mais aussi les dangereuses compromissions, qui amènent une partie des politiques, médias, associations et autres acteurs de la société à se voiler la face ou à céder face aux assauts idéologiques et manipulations allant à l’encontre de la démocratie. La journaliste commence par montrer de quelle manière s’est faite l’apparition du wokisme, d’abord outre-Atlantique, puis ici, et le temps qu’il a fallu pour que l’on mette un mot dessus, que l’on prenne conscience peu à peu de son ampleur et de ses effets. Mais surtout, outre le nombre croissant d’anecdotes révélatrices à son sujet, elle montre qu’il n’a pas fallu longtemps pour que ceux qui emploient le terme ou l’évoquent soient stigmatisés, catégorisés comme réactionnaires, obsessionnels, ennemis des féministes, antiracistes, anticapitalistes, voire – terme devenu très à la mode et très commode pour faire taire un adversaire –« d’extrême droite ». Non seulement des formes insidieuses de censure règnent de plus en plus sur énormément de sujets, mais des formes de collusion se sont également développées entre wokisme et islamisme. C’est l’objet de l’essai de Carine Azzopardi.

Quand la peur gouverne tout, par Carine Azzopardi. Plon, 2023.

contrepoints.org

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Jean-Loup Izambert : Tous vaccinés, tous en danger ?

Jean-Loup Izambert a de la suite dans les idées et poursuit son analyse de la crise Covid dans un nouvel ouvrage axé sur les conséquences de ces dites « vaccinations » qui devaient nous sauver d’une crise sanitaire mondiale. Dans le précédent ouvrage avec Claude Janvier, on avait beaucoup parlé de ce virus et de ce qu’il nous disait de la classe politico-économique française et de l’état de la France après 40 à 50 ans de cette gestion européiste voire globaliste. On rappellera aussi un autre ouvrage récent du même auteur « Le scandale ivermectine » qui apparait aujourd’hui bien prémonitoire. Cette suite d’ouvrages permet de suivre l’articulation de cette crise sanitaire entre son avant qui se préparait de longue date et son après qui court encore à ce jour.

Tous vaccinés, tous en danger ?, par Jean-Loup Izambert. IS Éditions, 2023.

Le scandale ivermectine, par Jean-Loup Izambert. IS Éditions, 2021.

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« La face cachée du dalaï-lama »

Ce livre est une enquête sur le bouddhisme du dalaï-lama au Tibet et hors du Tibet. Hier, théocratie esclavagiste d’une incroyable cruauté où l’analphabétisme était institutionnalisé, la misère généralisée et l’espérance de vie inférieure à 40 ans, le Tibet sans dalaï-lama a rejoint le niveau des autres régions chinoises. Mais « Sa Sainteté » à robe safran et au sourire bienveillant reste nostalgique de ce temps passé où les serfs indociles (« des animaux parlant ») étaient énucléés et amputés dans « le pays le plus heureux qui soit » (sic). Depuis son exil indien à Dharamsala, croulant sous les éloges dévots de la classe politique et médiatique occidentale, le despote gère une des quatre branches du bouddhisme tibétain en couvrant par un silence complice les actes avérés de viols et de pédophilie dans les temples et monastères. Au retour d’un reportage au Tibet en 2010 en compagnie de deux grands-reporters de la presse quotidienne (Le Monde, Le Figaro) Maxime Vivas a écrit un ouvrage dont une version enrichie vient d’être éditée. En particulier, les scandales avérés d’agressions sexuelles, viols, pédophilie dans la branche dalaï-lamiste du bouddhisme font l’objet de nouveaux chapitres, méticuleusement étayés.

Dalaï-lama pas si zen, par Maxime Vivas. Éditions Max Milo, 2023.

legrandsoir.info

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Glenn Diesen : « Notre domination est la condition de la paix »

L'Occident peut-il encore raccrocher les wagons avec le reste du monde après les guerres ukrainienne et israélo-palestinienne ? Entretien avec un spécialiste de la Russie. Pour l’Occident mené par les États-Unis, la paix signifie sa domination absolue. Pas de négociation, pas de compromis. Il faut fabriquer des boucs émissaires et des prétextes. C’est l’axe du Mal de G.W. Bush constitué de l’Iran, de l’Irak et de la Corée du Nord. Aucun n’avait de responsabilité de près ou de loin dans les attentats du 11 septembre. Dans la guerre israélo-palestinienne actuelle, l’Occident a tenté, sans succès, de désigner l’Iran comme le principal coupable de l’attaque terroriste du Hamas contre des postes militaires et des civils israéliens. L’un des acteurs les plus déstabilisateurs de la planète, le Qatar, qui finance massivement le Hamas, plus ou moins toutes les organisations djihadistes sunnites et l’expansion militaire de la Turquie, n’est pas inquiété. Pendant ce temps, la catastrophe sanglante en Ukraine se poursuit. Le monde est au bord du gouffre. Nous avons eu l’occasion de discuter de ces questions et bien d’autres encore avec Glenn Diesen. Glenn Diesen est professeur à l’Université du Sud-Est en Norvège. C’est un spécialiste des relations internationales et de la Russie, dont il étudie la géostratégie et la géoéconomie dans le contexte de l’intégration eurasiatique. Il également le rédacteur en chef de la revue Russia in Global Affairs, membre des conseils d’administration de l’Institut pour la paix (Vienne), du Centre pour l’étude des nationalismes (Sarajevo) et d’Économie mondiale contemporaine (Moscou).

eclaireur.substack.com

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

#RudyKissMyAss contre #NoTwitterDay

Par Xavier Azalbert. Vous étiez peut-être déjà au courant, je viens moi de le découvrir. En réponse au #NoTwitterDay, boycott de X (anciennement Twitter) durant toute la journée du vendredi 27 octobre, qui a été demandé par Rudy Reichstadt, Julien Pain et Tristan Mendès France, Zoé Sagan (qui se décrit comme la première intelligence artificielle féminine du XXIe siècle et l'instigatrice d'un nouveau genre littéraire : Not-Fiction) a lancé le #RudyKissMyAss, le hashtag qui veut faire réagir tous ceux qui trouvent cette initiative pour le moins incongrue : des « journalistes » appelant à la censure. Incongrue et paradoxale dans la mesure où X est la plate-forme sur laquelle ils sévissent quotidiennement concernant leur projet de « solution finale » de la liberté d'expression et de celle d'opinion (voir à ce sujet mon édito précédent). Ce duel faisait déjà l'objet de très nombreux commentaires sur la toile avant le jour J, et notamment sur X. Constatons sans prendre parti que le #RudyKissMyAss a l'avantage avec à 18 heures le 27 octobre, pas loin de 250 000 tweets pour RudyKissMyAss et moins de 65 000 pour NoTwitterDay…

France-Soir

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POLOGNE

Élections polonaises : la campagne des ONG de Soros sur les médias sociaux

Elles avaient échoué en Hongrie l’année dernière mais ont réussi cette année en Pologne. Même si les raisons de l’échec du PiS à reconduire sa majorité absolue pour la troisième fois de suite sont multiples, l’existence d’ingérences étrangères dans la campagne qui a précédé les élections législatives du 15 octobre 2023 en Pologne est désormais prouvée sans que l’on connaisse encore toute leur étendue. Ces ingérences de la nébuleuse Soros étaient déjà connues depuis quelques temps et nous les avions évoquées sur le site de l’Observatoire du Journalisme. Quelques jours après les élections, un député de la majorité sortante, Dariusz Matecki, est allé vérifier les dépenses de ces ONG pour promouvoir sur les réseaux sociaux leurs messages contre les listes électorales de droite. Les listes visées étaient celles, d’une part, de la coalition gouvernementale sortante Droite unie, qui sont en fait les listes du PiS sur lesquelles se présentaient également les candidats de deux petits partis alliés au PiS, ainsi que, d’autre part, les listes de l’alliance des nationalistes et des libertariens, Confédération (Konfederacja). Le député Matecki est lui-même membre du parti Pologne souveraine, un de ces deux partis alliés au PiS au sein de la coalition Droite unie (son chef est le ministre de la Justice sortant). Confédération, malgré les dénégations de part et d’autre sur l’existence d’une telle possibilité, était considérée comme le seul allié potentiel du PiS si celui-ci devait échouer à reconduire sa majorité absolue, ce que prévoyaient les sondages. Finalement, même avec Confédération, le PiS n’a plus la majorité absolue, et la prochaine coalition gouvernementale en Pologne devrait rassembler la Coalition civique menée par la Plateforme civique (PO) de l’ancien premier ministre et ancien président du Conseil européen Donald Tusk, la coalition centriste Troisième voie et la coalition Nouvelle Gauche. Cette nouvelle coalition gaucho-libérale a tout pour plaire à Soros et ses amis.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/elections-polonaises-la-campagne-des-...

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RÉFLEXION

Pierre Conesa : « La guerre est un produit comme un autre »

BHL, Alexandre Adler, l’intellectuel mondialiste, les « experts de plateaux télés », Pierre Conesa explique avec beaucoup de liberté « la fragilité du politique », de Sarkozy à Poutine en passant par Trump avec leurs multiples conseillers. Pierre Conesa évoque le complexe militaro-intellectuel-industriel qui fait de la guerre un produit comme un autre... Car « il faut se fabriquer un ennemi » depuis la fin de l’ennemi URSS. C’est pourquoi, depuis, nous vivons sous la dictature des « gentils et des méchants » et la dictature du trop fameux « on ne peut pas ne pas… » laisser faire au nom de bien ! Donc, retour au grand moraliste béachelien. C’est vertigineux et il donne très envie de lire et relire ses ouvrages, tous passionnants et très instructifs. Exceptionnel !

agoravox.tv

https://www.agoravox.tv/actualites/international/article/...

Théorisation de la barbarie dans le djihad moderne

Sous-titre : « la convergence des idéologies djihadistes : l'héritage d'Abu Mus’ab al-Suri et d’Abu Bakr Naji », par Arthur Langlois, ancien analyste au pôle terrorisme et radicalisation du Renseignement pénitentiaire (CIRP/SNRP)

Le terrorisme djihadiste a marqué l'histoire récente et la barbarie délibérée du Hamas lors de son attaque du 7 octobre 2023 a saisi d’effroi les consciences du monde entier. Cet article explore les influences et les idéologies qui ont pu façonner cette approche stratégique de la cruauté la plus inhumaine, mettant en lumière le rôle majeur d'Abu Mus'ab al-Suri et d'Abu Bakr Naji dans la formation de cette pensée. Les écrits d'Abu Mus'ab al-Suri, notamment. L'appel global à la résistance islamique, ont joué un rôle central dans l'évolution des tactiques de terrorisme individuel, souvent qualifiées de « loup solitaire » par les autorités occidentales. Parallèlement, les idées d'Abu Bakr Naji, présentées dans L'administration de la barbarie, ont fourni un guide pédagogique et stratégique pour établir par l’ultra violence des émirats islamiques modernes, remplaçant ainsi les gouvernements existants. Cette préméditation de l’horreur a été confirmée par une note manuscrite retrouvée sur l’un des terroristes ayant participé à la tuerie des kibboutz et publiée par le porte-parole de l’armée israélienne.

cf2r.org

https://cf2r.org/wp-content/uploads/2023/10/BD-35-Barbari...

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Comprendre la menace de l’Intelligence artificielle avec Laurent Ozon

L’intelligence artificielle est un outil dont la puissance croît de manière exponentielle. Plusieurs experts, parmi lesquels Elon Musk, demandent l’arrêt du développement de l’intelligence artificielle, pensant sont développement hors de contrôle. En quoi les applications concrètes de ce cerveau numérique vont-elles révolutionner nos modes de vie ? L’organisation du travail va-t-elle s’en trouver bouleversée ? La course à la puissance condamne-t-elle les nations à surenchérir dans le déploiement de solutions basées sur l’intelligence artificielle ? Autant de questions que l’intellectuel Laurent Ozon, ancien homme politique et chef d’entreprise, aborde dans une perspective écologiste de souverainisme intégral.

Géopolitique profonde

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RUSSIE

Maria Zakharova remet à sa place le straussien Blinken avec ses ultimatums

Oui, les temps ont changé, pas toujours en mal d’ailleurs. La Russie et la Chine occupent lentement mais avec justesse le Goban face à une écurie occidentale, celles des mondialistes, qui persévère toujours et encore à vouloir avancer sur les cases de son jeu de dadas. De toute évidence, c’est le jeu de Go qui se développe en faveur du camp multipolaire, soit le camp complexe parce qu’humain aux variables infinies et ajustables. Alors que pour les Américains et les Anglais et les Macron et les Scholz, le scénario devient complexe avec trois points de surchauffe, surchauffés précisément grâce à ces joueurs, la Syrie, l’Ukraine et maintenant Israël et le territoire palestinien, sur le Goban, de nouveaux pions s’associent et se solidifient, réduisant en cela dramatiquement les avancées géopolitiques euro-américaines des cinq derniers siècles qui se sont faites principalement au détriment des populations locales (colonialisme). Cela se passe en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Ce n’est pas le résultat d’une colère passagère de quelques pays mais bien l’avancée de politiques internationales très bien pensées depuis longtemps, mesurées, adaptées et partagées sur le terrain. Cela se traduit le 30 octobre par une réponse claire et nette de Maria Zakharova, Directrice du Département de l’information et de la presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au straussien Blinken, secrétaire d’État américain, qui lançait de nouveau un ultimatum à la Russie, justement par rapport à l’Amérique latine. Les États-Unis ont encore une fois, à leur manière, exigé de la Russie sous forme d’ultimatum qu’elle annule sa décision de regrouper des pays d’Amérique latine pour former un bloc militaire sous son commandement sous le nez des États-Unis.  Voilà ce qu’a déclaré à ce propos Antony Blinken : « Moscou doit mettre un terme au projet de bloc militaire sur le continent américain. Aucune alliance militaire sans la participation et le commandement des États-Unis n’est ici tolérable. La déclaration que nous faisons aujourd’hui est un ultimatum. Si Moscou ne l’entend pas ainsi, Washington passera à des mesures plus sévères. C’est notre dernier avertissement. Nous conseillons vivement à tous les membres du projet de bloc militaire de renoncer à la réalisation du projet. ». C’est donc Maria Zakharova qui a eu l’honneur de répondre à cette attaque. « La Fédération de Russie ne comprend pas le langage des ultimatums. Washington peu en lancer à ceux qui le permettent, mais pas à nous. À plusieurs reprises, nous avons indiqué aux États-Unis que nous ne pouvions admettre l’organisation de blocs militaires le long des frontières de la Russie, mais les États-Unis en réponse n’ont fait que rire à notre face. Aujourd’hui est venu notre tour de rire à la face des États-Unis. » En outre, Maria Zakharova a également ajouté que ce serait une véritable leçon pour les États-Unis. En effet, parmi les pays dits civilisés, il est de coutume de construire des relations fondées sur le respect des intérêts de chacun. Il fallait écouter Moscou quand elle expliquait ses propres intérêts. Maintenant, vous ne pouvez plus vous offenser. La Russie va à son tour « prendre les États-Unis au cou »…

Bertrand Hédouin

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Essais nucléaires : le parlement russe révoque sa ratification de l'accord international

La Russie s'est retirée d'un traité que plusieurs États, dont les États-Unis, n'ont jamais ratifié. En Occident, nous sommes très enclins à annuler tout ce qui ne va pas dans notre sens. Ce qui ne va pas dans notre sens n’existe pas. Or, un événement d’une portée stratégique considérable est survenu il y a peu, passé sous silence par la grande presse. Le Parlement russe vient de retirer sa ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires qui est, avec le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et le traité sur l'interdiction des armes nucléaires, l'un des trois traités de portée universelle. Les armes nucléaires, elles, existent bien. On ne peut pas les « cancel ». D’où l’impératif de bien comprendre le point de vue russe, afin d’éviter les erreurs de calculs pouvant mener à l’apocalypse. Nous reproduisons avec son autorisation un article d’Oleg Nesterenko – qui avait déjà contribué à éclairer le dossier ukrainien dans nos colonnes, série de trois articles à lire ici – paru dans le quotidien algérien El Wattan.

El Wattan

https://eclaireur.substack.com/p/essais-nucleaires-le-par...

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En finir avec les libéraux : les espoirs de changement du peuple

Par Alexander Douguine

Tous les gens qui réfléchissent sont probablement d'accord pour dire que l'État russe a été saisi dans les années 90 par des ennemis qui ont établi un contrôle externe sur lui - sur notre société tout entière. Le nom générique de ce contrôle est le libéralisme. Pas une sorte de « mauvais libéralisme », de « libéralisme perverti », de « pseudo-libéralisme », mais simplement le libéralisme. Il n'y a pas d'autre type de libéralisme. Et les libéraux russes sont devenus des modules de ce réseau d'occupation. Poutine, depuis son arrivée au pouvoir en 2000, a commencé à sortir de cette situation petit à petit. Lentement. Très lentement. Presque imperceptiblement. Et nous sommes toujours sur cette voie. À chaque pas - à chaque changement - dans la politique de Poutine (et tous visent à renforcer la souveraineté de la Russie, c'est-à-dire à la libérer du contrôle extérieur et, par conséquent, à délibéraliser notre société et notre vision du monde), un segment des libéraux se détache. D'abord, les désormais oubliés Berezovsky et Gusinsky. Puis Khodorkovsky. Puis, après 2014, le premier parti de masse. Puis, après le 24 février 2022, un parti encore plus massif. Mais ce n'est pas tout. Tout récemment, après les événements tragiques survenus en Palestine, un groupe de sionistes de droite, fidèles à Poutine jusqu'au dernier moment, s'est séparé. Et c'est ainsi qu'ils se diviseront encore et encore. Les réseaux de libéraux sont si impressionnants et si puissants qu'il est difficile de s'y attaquer, d'autant plus que Poutine a choisi une stratégie d'éviction très progressive. On ne sait même pas qui s'éteindra en premier - eux ou la population russe. Certes, ils vieillissent, décèdent ou partent à l'étranger, mais ils emportent avec eux des pans entiers de la population russe. Mais ils emportent aussi avec eux des générations entières de Russes, corrompus, désorientés, soudoyés, infectés par le virus, rendus fous et égarés.

geopolitika.ru

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SANTÉ

Absence d’injections anti-covid = absence de surmortalité ?

Peut-on évoquer un lien entre l’injection des doses anti-Covid et la surmortalité en Europe ? Comment estimer cette dernière ? À l’aide d’une application dédiée, une analyse a été menée pour les années 2021 et 2022, pour toutes les tranches d’âge. De nombreuses autres vont dans le même sens. Par exemple, le livre COVID-19 ce que révèlent les chiffres officiels en est une parfaite illustration. Des corrélations très fortes apparaissent. L'étude précédente a mis en relation les doses de vaccins anti-Covid-19 administrées et les pics de décès en Europe. Cette nouvelle étude a pour but de mettre en évidence la baisse drastique des doses de vaccins administrées et la chute de la mortalité en Europe. Pour cela, nous allons croiser les données officielles publiées par le site EuroMomo (Europeanmortality monitoring activity : surveillance de la mortalité européenne) et les données publiques publiées par l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC). Pour toutes les tranches d'âge, la baisse du nombre de doses injectées correspond à une baisse significative de la mortalité en Europe. Si cette baisse de la mortalité est drastique pour les tranches d'âge de 45 ans et plus, elle est moins significative, mais présente, pour les tranches d'âge de 0 à 45 ans. Toutes les tranches d'âge se retrouvent proches d'une mortalité dite normale (plage normale). Il est très bizarre que notre gouvernement propose une nouvelle campagne de vaccination alors que la mortalité en Europe semble tout à fait dans la normale, d'autant plus que les effets secondaires suite à ces injections semblent très critiques. Comment interpréter cette baisse ?

francesoir.fr

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Médicaments, vaccins : des mises en garde trop tardives ou trop secrètes pour être honnêtes !

Un gros rhume ? Nez bouché ? Hop ! Problème résolu en un rien de temps avec l'arsenal disponible chez le pharmacien du coin : Actifed Rhume, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine… N'en jetez plus ! Ou plutôt, n'en achetez plus ! C'est la recommandation que vient d'émettre l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 22 octobre : « En cas de rhume, évitez les médicaments vasoconstricteurs par voie orale ! » On apprend en effet que ces produits, si nombreux et si répandus depuis des années, peuvent provoquer des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux, et cela, excusez du peu, « quelles que soient la dose et la durée du traitement »  ! Dans un « en même temps » très macronien, l'ANSM dit à la fois que « le risque est très faible » mais que « la gravité de ces accidents et la persistance des cas (…) conduisent l'ANSM à déconseiller leur utilisation. » Il faut croire que l'alerte est à prendre au sérieux puisque le Collège de la médecine générale, le Conseil national professionnel d'ORL, l'Ordre national des pharmaciens, l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France s'y associent. Il serait dommage en effet de mourir d'une crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral pour un nez encombré...D'autant, rappelle l'ANSM, qu'un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours et qu'on peut soulager ses symptômes par des sprays d'eau thermale ou d'eau de mer… « Il était temps ! » - gronde Que Choisir - que l'ANSM « adopte enfin un discours ferme à l'égard de ces produits ! » « Les effets indésirables de ces médicaments sont connus depuis 2001, et ont fait l'objet de plusieurs rapports. L'un d'entre eux a même réclamé qu'ils ne soient vendus que sur ordonnance. Sans succès. Pendant ce temps, les mesures prises par l'ANSM ont été pour le moins timides : la publicité destinée au grand public a d'abord été interdite, en 2018. Puis les pharmaciens ont dû remettre aux patients un document d'information alertant sur les risques. En parallèle, l'Agence a demandé une réévaluation de la pseudoéphédrine au niveau européen. Celle-ci est encore en cours. » Mais rien ne presse à Bruxelles ! Les dirigeants de l'Union européenne ont des prévenances de courtisans pour la toute puissante industrie pharmaceutique. En attendant, combien de morts ou de personnes handicapées par un infarctus ou un accident vasculaire cérébral après avoir avalé un cachet banalement destiné à se déboucher le nez, depuis un quart de siècle ? Ce scandale sanitaire (comment l'appeler autrement ?) paraîtra peut-être d'ampleur moyenne au regard de celui qui se profile à propos des vaccins anti-Covid.

laselectiondujour.com

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SUISSE

Suisse : victoire de la droite conservatrice en faveur de la neutralité

Outre les questions d'immigration, les conservateurs du parti SVP / UDC ont également déclaré que la Suisse devrait respecter sa neutralité et éviter de s'aligner sur l'UE en matière de politique étrangère, comme dans le cas des sanctions contre la Russie. Le 22 octobre, des élections fédérales ont eu lieu en Suisse, qui ont vu la victoire du parti de droite SVP / UDC (Schweizerische Volkspartei / Union démocratique du centre), considéré comme conservateur et eurosceptique, qui a fait de la lutte contre l'immigration l'une des pierres angulaires de sa campagne électorale. Selon les données, la formation dirigée par Marco Chiesa a obtenu 27,93 % des préférences, remportant 62 des 200 sièges qui composent le Conseil national. En outre, il convient de noter qu'au sein des listes SVP / UDC, il existe également des petits partis d'extrême droite, qui expriment des positions encore plus radicales que le parti principal, qualifiées sans hésitation de « xénophobes » par les représentants d'autres formations politiques. Selon les analystes, la victoire du parti de M. Chiesa montre que l'électorat suisse a choisi principalement sur la base de questions de politique intérieure, telles que l'immigration, la sécurité et l'augmentation du coût de la vie, en négligeant la politique étrangère et, dans une certaine mesure, la question de l'écologie. Bien qu'elle soit également arrivée en tête lors des élections de 2019, l'UDC / SVP a en fait progressé de plus de deux points de pourcentage, remportant neuf sièges de plus que lors de la précédente législature, réalisant ainsi son deuxième meilleur résultat de tous les temps après les 65 députés élus en 2015.

cese-m.eu

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TURQUIE

Pourquoi Erdogan soutient le Hamas (Podcast)

Par Jean-Baptiste Noë.  En soutenant officiellement le Hamas, Erdogan a surpris les Occidentaux et les pays arabes. Alors que la diplomatie turque ménage habituellement ses interlocuteurs, pourquoi le président turc a-t-il tenu des propos aussi affirmatifs ? Chronique « À Travers le monde » pour Sud Radio.

Revue Conflits

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Erdogan, Atatürk et le « Siècle de la Turquie »

Le 29 octobre 2023 a vu le centenaire de la République turque fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk (« Père des turcs »). En lien avec l'événement, plusieurs comparaisons ont été faites entre Atatürk et le président actuel Recep Tayyip Erdogan, qui s'est fait par ailleurs remarquer ces derniers jours par ses propos anti-occidentaux suite à la guerre entre Israël et le Hamas. La veille du centenaire, lors d'un discours choc pendant un grand rassemblement pro-palestinien à Istanbul, il a traité Israël d'occupant et de « criminel de guerre ». Quelques semaines avant l'attaque du Hamas le 7 octobre, les relations entre Ankara et Jérusalem semblaient pourtant s'améliorer, Erdogan ayant notamment rencontré Benjamin Netanyahou à l'ONU ; même après le 7 octobre, la Turquie s'était positionnée comme médiateur éventuel dans le conflit. Mais avec ses dernières remarques, il semblerait pourtant qu'Erdogan a choisi définitivement son camp : beaucoup d'analystes ont interprété son discours comme la confirmation de son désir de jouer le rôle du sauveur du monde musulman. En ceci, il semble rompre radicalement avec Atatürk, agnostique, admirateur de la Révolution française, qui avait qualifié l'Islam de « théologie absurde d'un bédouin immoral ». Pourtant, des historiens comme Jean-François Colosimo estiment qu'opposer Erdogan à Atatürk serait trop simpliste : s'ils divergent à maints égards, les deux partagent une vision nationaliste, ethnocentrique et autoritaire présente dès la fondation de l'état turc.

laselectiondujour.com

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UKRAINE

« À la limite du messianisme » : La conviction de Zelensky en la victoire inquiète à Kiev

Dans une enquête-fleuve, parue dans le Time, le correspondant à Kiev de l’hebdomadaire américain dresse le portrait d’un président ukrainien jusqu’au-boutiste dans sa volonté de l’emporter sur la Russie, écoutant difficilement ses conseillers et refusant la réalité du terrain. « Il est immuable, à la limite du messianisme », décrit le Time, dans un article publié le 30 octobre. « Malgré les récents revers sur le champ de bataille », Volodymyr Zelensky serait toujours persuadé d’une victoire militaire de l’Ukraine sur la Russie. « Sa croyance dans la victoire finale de l’Ukraine sur la Russie s’est durcie au point d’inquiéter certains de ses conseillers », relate l’auteur de l’article, Simon Shuster, également auteur d’un ouvrage sur la perception du conflit russo-ukrainien depuis l’intérieur du Palais Mariinsky. « Personne ne croit en notre victoire comme moi. Personne », martèle le président ukrainien auprès du journaliste. « Il se fait des illusions », commente pourtant l’un des dits conseillers. « Nous n’avons plus d’options. Nous ne gagnons pas. Mais essaie de lui dire ça », poursuit-il auprès du correspondant américain. « Selon certains de ses collaborateurs, l’entêtement de Zelensky a nui aux efforts de son équipe pour élaborer une nouvelle stratégie », relate Simon Shuster. « Alors qu’ils débattent de l’avenir de la guerre, une question reste taboue : la possibilité de négocier un accord de paix avec les Russes », poursuit-il.

RT France

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Ukraine : pourquoi la guerre ?

Tout d’abord, il est important de noter que cet article sur ce conflit sera rédigé sous le quadruple prisme géopolitique :

1) L’Est de l’Europe a une histoire beaucoup plus chaotique que celle de l’Ouest, où les nations apparaissent dès le 15ème siècle, dans des frontières à peu près stables : en effet, les premiers états modernes (Portugal, Espagne, France, Angleterre) se constituent à ce moment, suivis de l’Allemagne et l’Italie au 19ème siècle, tandis que l’Europe orientale connaîtra de constants bouleversements entre les 13ème et 20ème siècles avec la disparition de très grands états (Pologne-Lituanie et Autriche-Hongrie) et de grands bouleversements de frontières ;

2) La permanente oscillation de l’Ukraine entre l’Est- et l’Ouest, entre sa partie occidentale de religion catholique et de culture polonaise et sa partie orientale, de religion orthodoxe et de culture russe ;

3) Le conflit entre les puissances maritimes (thalassocraties) et les puissances continentales défini par Thucydide dans son Histoire de la Guerre du Péloponnèse. Ce prisme est également celui pris par le géopolitologue anglais McKinder au 19ème siècle même si, a priori, cela peut paraître étranger à ce conflit.

4) La mise en route d’un engrenage fatal, toujours décrite par Thucydide, qui échappe peu à peu au contrôle d’Athènes et de Sparte, les protagonistes de cette guerre. Cependant, la recherche de la causalité de ce conflit n’implique pas d’en déterminer la responsabilité.

geopragma.fr

https://geopragma.fr/ukraine-pourquoi-la-guerre/

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Wagnergate, l’audacieuse opération des services ukrainiens pour piéger des mercenaires russes

L’opération « Avenue », lancée début 2018 par le GUR MOU, était initialement une simple collecte de renseignements. Cependant, à la fin de l’année 2019, à la suite du transfert extrajudiciaire de Russes ayant combattu dans le Donbass et accusés de crimes de guerre, tels que Volodymyr Tsemakh, l’ambition d’un coup de filet avait vu le jour. En 2020, profitant du confinement dû à la pandémie de Covid-19, l’opération s’était transformée en infiltration visant de nombreux mercenaires russes en Russie. Plusieurs scénarios avaient été étudiés, incluant une extraction des cibles vers des pays comme la Hongrie, la Pologne ou les pays baltes, pour une destination finale en Ukraine. En 2019, le GUR MOU, l’agence de renseignement ukrainienne, avait recueilli des données sur plus de 2 000 anciens mercenaires ayant combattu en Ukraine entre 2014 et 2018. Avec ces informations, l’agence envisagea de créer une fausse compagnie militaire privée (CMP) pour attirer et recruter ces mercenaires. L’objectif principal était de collecter des preuves et potentiellement des aveux de crimes commis en Ukraine. Une autre idée, non confirmée, aurait été de capturer certains mercenaires hors de Russie. Pour mener à bien cette opération, une équipe spécialisée avait créé une fausse société militaire privée, nommée « CMP MAR », en utilisant l’identité d’une véritable compagnie militaire privée basée à Saint-Pétersbourg, mais inactive. Le site web de cette entreprise avait été dupliqué pour servir de façade à l’opération. L’équipe du GUR MOU imagina aussi une fausse mission de protection d’installations pétrolières au Moyen-Orient pour Rosneft, une grande entreprise pétrolière russe. Cette mission fut conçue pour paraître légitime et attirer les mercenaires. Une première tentative d’hameçonnage sur un site de la mairie de Saint-Pétersbourg échoua, ayant attiré trop de candidats non pertinents pour les services ukrainiens. En avril 2020, un ex-membre du SBU spécialisé en contre-espionnage fut nommé à la tête de l’opération « Projet Avenue », ultérieurement nommée « Wagnergate » dans les médias. Cet officier, formé en sécurité, avait ajouté une approche proactive à l’opération.

revueconflits.com

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UNION EUROPÉENNE

Pourquoi le marché européen de l’électricité a-t-il fait grimper nos factures ?

Et si l’approche libérale, en ce qui concerne l’électricité, ne convenait pas ? Et si concurrence et marché conduisaient à une augmentation des prix ? C’est à ces questions difficiles que s’attaque Michel Negynas. La « libéralisation » du marché européen a fait monter les prix partout, et les a fait exploser en France. Cela ne devrait pas faire l’objet d’un article sur un media qui prône le libéralisme. Mais c’est un fait, cela s’explique aisément, et n’enlève en rien l’intérêt de la libre entreprise et de la concurrence pour générer du dynamisme et du progrès. C’est que l’électricité n’est pas un produit comme un autre. L’électricité est en effet un des rares domaines où il n’est pas absurde de concevoir des acteurs monopolistiques, pour autant que les États leur imposent des objectifs clairs (sécurisation des livraisons à court et long terme, résilience aux aléas conjoncturels,) et des règles de gestion transparentes autant sur les programmes d’investissements que sur la fixation des prix. Marcel Boiteux, dans un texte publié sur la revue Futurible, daté d’avril 2007, (« Les ambiguïtés de la concurrence ») était revenu sur les principes qui avaient conduit à construire le groupe EDF/GDF, pour en conclure que la libéralisation du marché de l’électricité ne pourrait qu’augmenter le prix au consommateur. On peut discuter du positionnement politique de monsieur Boiteux, mais on ne peut nier qu’il avait raison.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/11/02/466323-pourquoi-l...

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Pourquoi lire l'enquête sur le DSA, Newsguard et les institutions européennes

FranceSoir vous propose ce dossier écrit par le lobbyiste belge Frédéric Baldan (photo) rapidement radié du registre des lobbyistes professionnels de l’UE consécutivement au lancement de procédures judiciaires visant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et accessoirement le reste du collège des commissaires européen. Ces derniers étant solidairement responsables des violations des droits fondamentaux imputables à cette première.

« C’est un dyslexique en convalescence qui vous l’affirme, lire de longs textes compliqués sur les droits fondamentaux, le lobbying à Bruxelles, la surveillance de masse, et la trahison des citoyens par les fonctionnaires et politiques, cela demande des efforts de compréhension et s’avère très coûteux aussi bien en énergie qu’en temps. Vécu depuis l’intérieur des institutions européennes, sachez que c’est d’ailleurs le pari que nos dirigeants font chaque jour concernant notre « basse classe populaire » : le pari que nous sommes trop bêtes, trop occupés, et trop fainéants pour comprendre des agissements immoraux et illégaux qui ont cours quotidiennement sous nos yeux et dont l’impunité ne tient qu’à notre inaction, celle-ci étant la conséquence de la complexité de ce système. Les remerciant d’avoir cette fausse gentillesse de croire en nous, il est temps de se rappeler que « s’accomplir, c'est se dépasser ! » (Denys Gagnon) et de passer du « consommateur » au « citoyen ».  Rédigé symboliquement le 1er novembre 2023, jour de la Toussaint, ce texte permet de commémorer la perte de la défunte Charte des droits fondamentaux (réelles valeurs communes aux Européens), piétinée à mort par des fonctionnaires et politiques coutumiers de ce type d’actes de barbarie. L’occasion vous est donc offerte de vous recueillir en pensant au lieu où celle-ci a été enterrée : Bruxelles, bien entendu, dans son quartier européen. Vous en avez assez d’être censurés par des plateformes qui vous opposent de prétendues violations des « règles de leurs communautés » ? Cela tombe bien ! Le dossier ci-joint met en lumière les modalités concrètes de l’utilisation du DSA (règlement européen sur les services numériques) contre les plateformes et les fonctionnaires de la Commission européenne. Ce nouveau règlement veut détruire la frontière entre public et privé, fusionner les pouvoirs des plateformes avec ceux des institutions. Fort bien ! Dès lors, il est temps d’acter la conséquence directe que ces plateformes, qui sont maintenant soumises à l’autorité de la Commission, qui agissent en son nom et pour son compte, sont bien devenues des « dépositaires de l’autorité publique ». Avec quelle conséquence ? L’obligation de respecter les droits et libertés fondamentaux sous peine de poursuites pénales. Voilà le bâton pour battre les censeurs qui, de Thierry Breton à Mark Zuckerberg, ambitionnent de s’arroger le pouvoir des cours et tribunaux dans leur guerre faite à l’Etat de droit et à la séparation des pouvoirs. »

Télécharger le dossier complet en pdf.

francesoir.fr

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samedi, 04 novembre 2023

Sanctions économiques: un algorithme britannique pour la Pax Americana

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Sanctions économiques: un algorithme britannique pour la Pax Americana

Leonid Savin

Source: https://www.geopolitika.ru/article/ekonomicheskie-sankcii-britanskiy-algoritm-dlya-pax-americana

Les sanctions en tant que mécanisme de restrictions diverses font l'objet de recherches et de discussions animées depuis de nombreuses années. Il ne fait aucun doute que les mesures sans précédent prises par les pays occidentaux à l'encontre de la Russie et la réaction en chaîne qui s'en est suivie et qui a balayé le monde entier ont renforcé l'intérêt pour ce sujet. Néanmoins, comme le montrent les travaux d'universitaires de différents pays, les sanctions en tant que telles n'ont jamais eu l'effet pour lequel elles ont été introduites. Elles sont nuisibles, inutiles et punissent souvent les États dont les gouvernements les ont imposées, selon le principe du boomerang. De plus, les pays occidentaux ont d'abord utilisé de fausses perceptions pour justifier les sanctions.

L'histoire des sanctions remonte généralement à la polis grecque antique et à l'exemple de l'action d'Athènes contre Mégare, lorsque ses marchands se sont vus interdire l'accès aux ports de l'Union maritime dirigée par Athènes. En réponse, Mégare et Corinthe, lors du conseil de la Ligue du Péloponnèse, ont accusé Athènes d'actes hostiles et la guerre du Péloponnèse, qui a duré trente ans, a éclaté et Athènes l'a perdue face à Sparte.

En Occident, cependant, les restrictions commerciales sont interprétées comme des mesures démocratiques, en référence à la démocratie athénienne historique. Dans le même temps, les partisans des sanctions, par ignorance ou intentionnellement, oublient de mentionner que la démocratie athénienne était très différente de la démocratie libérale du monde moderne - les femmes n'y participaient pas aux décisions, elles n'avaient tout simplement pas le droit de vote, et la démocratie athénienne était un système esclavagiste. Ce n'est pas un hasard si Platon a défini la démocratie comme l'une des pires formes de gouvernement après la timocratie, c'est-à-dire le règne des capitalistes. Une fois de plus, le résultat des sanctions athéniennes a conduit à une guerre dévastatrice dans la région et à la disparition d'Athènes elle-même. Et les démocrates libéraux actuels sont tout simplement inconscients de ce fait.

Enfin, si les pays occidentaux se réfèrent régulièrement au christianisme comme à leur propre héritage, pourquoi oublient-ils l'un des commandements du Christ - faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent ? La réponse réside dans l'hypocrisie et le double langage des hommes politiques occidentaux.

Bien entendu, il existait d'autres formes de sanctions au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'excommunication par l'Église catholique est également souvent considérée comme une forme de sanction. Mais même dans ce cas, on peut observer l'effet inverse, d'une part avec l'institution des indulgences, et d'autre part avec l'émergence des réformistes et la naissance de diverses sectes de protestants, qui ont détruit l'hégémonie du Vatican en Europe.

En ce qui concerne la période des 50 dernières années, il n'existe pas de réponse affirmative sans ambiguïté quant à l'impact positif des sanctions pour leurs initiateurs.

Par exemple, un article étudie l'impact des sanctions imposées par les États-Unis sur les libertés civiles des pays ciblés pour la période 1972-2014 [i]. Pour résoudre ce problème, les auteurs utilisent une structure de résultats potentiels qui est indépendante du choix des variables d'appariement et qui présente l'avantage supplémentaire de révéler l'effet sur la variable de résultats au fil du temps. Ils constatent que les sanctions entraînent une diminution des libertés civiles, telles que mesurées par l'indice des libertés civiles de Freedom House ou l'indice d'autonomisation de Cinranelli et Richards. Ils constatent que les résultats sont robustes aux différentes spécifications. En d'autres termes, l'effet des sanctions est contraire au résultat escompté, car l'un des impératifs de la politique étrangère américaine, y compris les mesures restrictives, est d'étendre et de renforcer les libertés civiles.

La recherche nous permet également de conclure que ce sont les pays anglo-saxons, c'est-à-dire les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui mènent traditionnellement une politique de sanctions.

On sait qu'au sein de l'UE, la Grande-Bretagne est traditionnellement un partisan de l'instrument des mesures restrictives, qu'elle est responsable de l'introduction de la plupart des régimes de sanctions et qu'elle est un fervent partisan des restrictions individuelles. Le rôle de la Grande-Bretagne dans les régimes de sanctions de l'UE depuis 1991 est bien documenté [ii]. Fait révélateur, lorsque la Grande-Bretagne a imposé des restrictions au Zimbabwe en 2001, le régime de sanctions a été rapidement adopté par l'ensemble de l'UE, qui l'avait soutenu pendant plus d'une décennie.

Après le référendum sur le retrait de la Grande-Bretagne de la Communauté, un certain nombre d'hommes politiques de l'UE ont même suggéré que l'élan en faveur des sanctions s'essoufflerait. En effet, un déclin de la cohésion intra-européenne sur les sanctions contre la Russie a pu être observé. La Hongrie, en particulier, a activement critiqué cette approche. Quant à l'approche européenne, elle a toujours été soit une réaction aux actions de la Grande-Bretagne ou des États-Unis, soit un suivi des politiques établies par ces derniers. En outre, l'UE ne dispose pas du tout d'un instrument d'application des sanctions similaire à celui des États-Unis. Les institutions de l'UE n'ont généralement pas de mandat pour surveiller les effets des sanctions de l'UE au-delà des responsabilités des responsables respectifs et des groupes de travail géographiques [iii].

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Il n'existe pas d'indicateurs convenus pour un tel suivi, et les évaluations ont précédemment été effectuées sur une base ad hoc. Fait révélateur, interrogé sur l'impact des sanctions de l'UE sur le Myanmar lors d'une audition de la Chambre des Lords britannique en 2006, un haut fonctionnaire de l'UE a admis que si "il peut y avoir quelques conséquences collatérales involontaires et accidentelles [...] des conséquences collatérales involontaires et accidentelles sur les gens ordinaires", "[ils] n'ont pas réalisé qu'il s'agissait d'un problème sérieux" [iv].

Malgré les difficultés à mesurer l'efficacité des sanctions, des tentatives ont été faites pour évaluer leur succès. Diverses analyses ont montré que les taux de réussite sont comparables à ceux d'autres acteurs qui imposent des sanctions, et qu'ils ont tendance à être faibles, se situant entre 10 et 30 % du nombre total de tentatives [v].

Une évaluation comparative a toutefois montré que les sanctions de l'UE dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune ont tendance à être moins efficaces que la suspension de l'aide dans le contexte de la politique de développement de l'UE [vi].

Il faut reconnaître que l'apogée des régimes de sanctions s'est produite après 1991, lorsque le moment unipolaire de la Pax Americana a été établi.

L'auteur britannique Chris Doyle note à cet égard que "les sanctions les plus dévastatrices imposées par l'ONU ne sont devenues possibles qu'avec l'effondrement de l'Union soviétique, lorsque les États-Unis sont devenus le seul hégémon mondial. Les sanctions de l'ONU ont soudain augmenté de façon spectaculaire. Les sanctions imposées à l'Irak de 1990 à 2003 ont été les plus sévères jamais imposées à un État-nation. Elles ont détruit l'ADN même de la société irakienne. D'autres régimes de sanctions contre l'Iran et la Libye ont eu des effets controversés. Quarante ans de sanctions américaines n'ont guère fait bouger le régime de Téhéran. L'Iran a-t-il conclu l'accord nucléaire de 2015 parce qu'il souhaitait bénéficier d'un allègement des sanctions ? On peut en douter. Qu'est-ce que 60 ans d'embargo américain sur Cuba ont apporté ? L'économie cubaine s'est effondrée, la pauvreté s'est répandue, mais il n'y a pas eu de changement de régime. La Corée du Nord a été soumise à des sanctions sévères qui n'ont eu aucun impact politique" [vii].

Il convient d'ajouter ici que les États-Unis, à cette époque, ont activement utilisé les Nations unies comme instrument de leur propre politique, en exerçant des pressions par l'intermédiaire du FMI, qu'ils contrôlaient. Si un pays n'adoptait pas la position américaine, il se voyait tout simplement refuser un prêt ou un crédit favorable.

Il est évident que les sanctions obligent les pays à ajuster leur politique étrangère et à considérer d'autres pays victimes des mêmes sanctions comme des partenaires. La Syrie s'est rapprochée de l'Iran et de la Russie. Les prêteurs chinois ont prêté des milliards de dollars aux banques russes après l'imposition des sanctions occidentales. La Russie commence à utiliser le yuan comme monnaie de réserve, se débarrassant ainsi de sa dépendance à l'égard du dollar et de l'euro.

Les sanctions et restrictions antirusses se sont révélées inefficaces. Qui plus est, alors que l'économie américaine a pratiquement stagné et que les actifs monétaires américains ne sont plus aussi stables (risques de liquidité et excès de liquidités), la Russie a réussi à augmenter ses réserves d'or et, avec la RPC, à sortir ses monnaies nationales de la "zone de risque" du dollar [viii].

En 2021, le Centre pour une nouvelle sécurité américaine, dans un rapport spécial sur la coopération Russie-Chine, a noté que "Moscou et Pékin coopèrent déjà pour contourner les sanctions américaines et les contrôles à l'exportation, atténuant ainsi les effets des pressions économiques américaines. Si leur partenariat s'approfondit, ou même si chaque pays renforce individuellement sa résistance aux pressions américaines, cela pourrait potentiellement affaiblir l'efficacité des instruments financiers de coercition des États-Unis, en particulier les sanctions et les contrôles à l'exportation, qui ont été un élément clé de l'arsenal de la politique étrangère des États-Unis. Les États-Unis seraient ainsi moins à même d'utiliser ces mesures financières pour isoler et dissuader les comportements indésirables non seulement de la Chine et de la Russie, mais aussi d'autres pays qui pourraient puiser dans leurs réseaux pour contourner la pression américaine. Par exemple, si leurs efforts de dédollarisation s'accélèrent, cela affaiblirait la capacité de Washington à appliquer des sanctions dans le monde entier et nuirait à la lutte des États-Unis contre la corruption, le blanchiment d'argent et d'autres efforts visant à renforcer le système mondial [ix].

En fait, les États-Unis eux-mêmes ont commencé à détruire leur système "fondé sur des règles", et il est peu probable qu'ils puissent arrêter ce processus à mesure que de plus en plus de pays s'orientent vers la multipolarité.

Il existe actuellement une campagne visant à délégitimer l'utilisation de sanctions unilatérales dans les forums de l'ONU. Outre la résolution classique de l'Assemblée générale des Nations unies exigeant la fin de l'embargo contre Cuba (AGNU), une campagne a récemment pris de l'ampleur au sein du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour condamner les sanctions unilatérales comme étant contraires aux droits de l'homme. Cette campagne a abouti à la nomination par le Conseil des droits de l'homme en 2015 d'un rapporteur spécial sur l'impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l'homme [x].

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Cette tendance se poursuit, comme en témoignent les discours prononcés lors de la dernière Assemblée générale des Nations unies en septembre 2023. De même, l'imposition de sanctions unilatérales en plus des mesures du CSNU a rencontré une certaine résistance. Ce mois-ci, la Chine et la Russie ont largement abandonné le régime de sanctions contre la RPDC, revenant ainsi sur leur position antérieure au sein du CSNU. De nouveaux mécanismes de règlement international sont en cours d'élaboration, contournant le système de transaction occidental. Une partie du chemin à parcourir pour surmonter les restrictions insensées des États-Unis et de leurs satellites a été franchie. Il reste à finaliser certaines questions dans la pratique pour enfin dépasser l'influence négative de l'Occident collectif et aider d'autres pays à renforcer leur propre souveraineté et notre bien-être commun.

Notes:

i - Antonis Adam & Sofia Tsarsitalidou. Les sanctions conduisent-elles à un déclin des libertés civiles ? Public Choice volume 180, pages 191-215 (2019).

ii - Jerg Gutmann, Matthias Neuenkirch, Florian Neumeier. The Economic Effects of International Sanctions : An Event Study (Les effets économiques des sanctions internationales : une étude d'événements). Document de travail CESifo n° 9007. 16 avril 2021. papers.ssrn.com.

iii - Vries, A. de, Portela, C. & Guijarro, B., 'Improving the effectiveness of sanctions : A checklist for the EU', CEPS special report, no 95, Centre for European Policy Studies, Bruxelles, 2014.

iv - UK House of Lords, Select Committee on Economic Affairs, reply by Deputy Director of DG External Relations, European Commission, Mr Karel Kovanda, to Q268, 17 October 2006, publications.parliament.uk

v - Brzoska, M., "Research on the effectiveness of international sanctions", in H. Hegemann, R. Heller & M. Kahl eds. Kahl eds, Studying 'effectiveness' in International Relations, Budrich, Opladen, 2013, pp. 143-160.

vi - Portela, C., "A blacklist is born : Building a resilient EU human rights sanctions regime", EUISS Brief, no. 5, mars 2020, www.iss.europa.eu

vii - www.arabnews.com

viii - Eugene Alexander Vertlieb. Project Putin-2024 in the Geostrategy of Confrontation and Internal Challenges (Projet Poutine-2024 dans la géostratégie de la confrontation et des défis internes). Global Security and Intelligence Studies, volume 6, numéro 2, hiver 2021. P. 189.

ix - Andrea Kendall-Taylor et David Shullman, Navigating the Deepening Russia-China Partnership. CNAS, 2021. P. 2.

x - Jiménez, F., "Medidas restrictivas en la Unión Europea : Entre las 'sanciones' y el unilateralismo europeo" in C. Martínez & E. Martínez eds, Nuevos Retos para la Acción Exterior Europea, Valencia, 2017, pp. 509-534.

L'ambassadeur russe: l'abandon du gaz russe coûte cher aux Allemands

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L'ambassadeur russe: l'abandon du gaz russe coûte cher aux Allemands

Source: https://zuerst.de/2023/11/02/russischer-botschafter-die-abkehr-vom-russischen-gas-kommt-die-deutschen-teuer-zu-stehen/

Berlin/Moscou. Ces jours-ci, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a réitéré explicitement son offre à l'Allemagne de reprendre les livraisons de gaz russe bon marché. Le gouvernement allemand, qui a décidé, en se plaçant  dans le sillage des Etats-Unis, de se détourner durablement de la Russie pour des raisons politiques, ne veut bien sûr rien savoir.

L'ambassadeur russe en Allemagne, Sergueï Netchaïev, s'est exprimé à ce sujet. Il estime que la décision du gouvernement fédéral d'abandonner les projets communs Nord Stream en mer Baltique est une grave erreur que les consommateurs et l'économie allemands devront payer amèrement.

Dans une interview accordée à l'agence de presse moscovite TASS, le diplomate de haut niveau a déclaré que la construction des gazoducs Nord Stream, y compris la mise en service complète du gazoduc Nord Stream 2, avait donné à l'Allemagne une grande opportunité de devenir une plaque tournante européenne de premier plan dans le domaine de l'énergie et de satisfaire presque entièrement ses besoins énergétiques. Cependant, cela s'est heurté "manifestement à la résistance de beaucoup outre-mer", mais aussi en Europe.

"On voulait priver la Russie d'une source de revenus stable et priver l'Allemagne de ses avantages concurrentiels. En même temps, on a essayé de forcer Berlin à chercher des alternatives plus coûteuses", a poursuivi l'ambassadeur. Il a rappelé que l'approvisionnement stable et fiable de l'Allemagne en énergie bon marché en provenance de Russie pendant des décennies avait été crucial pour la prospérité de la République fédérale et la compétitivité de l'industrie allemande.

"C'est Berlin qui a décidé de mettre fin à la coopération bilatérale dans ce domaine. Il n'y a aucune logique économique derrière cette décision", a critiqué l'ambassadeur. L'économie allemande en subit aujourd'hui pleinement les conséquences. Il ne s'agit que de politique et d'une idéologie prétendument "basée sur des valeurs".

Netchaïev a regretté que les appels à la restauration des gazoducs détruits ne soient "pratiquement pas entendus" en Allemagne. L'ambassadeur russe a une nouvelle fois appelé à l'élucidation des actes de sabotage dans la mer Baltique. (se)

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lundi, 30 octobre 2023

Suisse : victoire de la droite conservatrice en faveur de la neutralité

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Suisse : victoire de la droite conservatrice en faveur de la neutralité

par Giulio Chinappi

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/10/svizzera-vittoria-della-destra-conservatrice-che-spinge-per-la-neutralita/

Outre les questions d'immigration, les conservateurs du parti SVP / UDC ont également déclaré que la Suisse devrait respecter sa neutralité et éviter de s'aligner sur l'UE en matière de politique étrangère, comme dans le cas des sanctions contre la Russie.

Le 22 octobre, des élections fédérales ont eu lieu en Suisse, qui ont vu la victoire du parti de droite SVP / UDC (Schweizerische Volkspartei / Union démocratique du centre), considéré comme conservateur et eurosceptique, qui a fait de la lutte contre l'immigration l'une des pierres angulaires de sa campagne électorale. Selon les données, la formation dirigée par Marco Chiesa a obtenu 27,93% des préférences, remportant 62 des 200 sièges qui composent le Conseil national. En outre, il convient de noter qu'au sein des listes SVP / UDC, il existe également des petits partis d'extrême droite, qui expriment des positions encore plus radicales que le parti principal, qualifiées sans hésitation de "xénophobes" par les représentants d'autres formations politiques.

Selon les analystes, la victoire du parti de M. Chiesa montre que l'électorat suisse a choisi principalement sur la base de questions de politique intérieure, telles que l'immigration, la sécurité et l'augmentation du coût de la vie, en négligeant la politique étrangère et, dans une certaine mesure, la question de l'écologie. Bien qu'elle soit également arrivée en tête lors des élections de 2019, l'UDC / SVP a en fait progressé de plus de deux points de pourcentage, remportant neuf sièges de plus que lors de la précédente législature, réalisant ainsi son deuxième meilleur résultat de tous les temps après les 65 députés élus en 2015.

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Cependant, il convient également de mentionner que le parti UDC / SVP a également pris des positions importantes en matière de politique étrangère, déclarant que la Confédération suisse devrait renforcer son engagement en faveur de la neutralité, qui a été récemment ignorée lorsque Berne s'est aligné sur les décisions de l'Union européenne contre la Russie, y compris les sanctions, après le début de l'opération militaire spéciale en Ukraine. À cet égard, Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire de la première force politique de Suisse, a déclaré que le gouvernement devait entretenir de bonnes relations avec l'UE, mais que cela ne signifiait pas que Berne devait suivre servilement les politiques de Bruxelles.

La deuxième force politique de Suisse, le SP / PS (Sozialdemokratische Partei der Schweiz / Parti socialiste suisse) est arrivée à ces élections après une série de résultats dans lesquels elle avait montré un déclin lent mais apparemment inarrêtable. En effet, depuis 2003, le nombre de députés sociaux-démocrates n'a fait que diminuer au fil des législatures, atteignant en 2019 le niveau le plus bas pour le PS depuis 1917, où seuls 189 sièges étaient disponibles. Sous la houlette de Mattea Meyer et Cédric Wermuth, les sociaux-démocrates ont montré une légère reprise, puisque le parti a gagné deux sièges, passant à 41 représentants, avec 18,27% des voix.

Parmi les autres grands partis, la FDP (Die Liberalen / FDP - Les Libéraux-Radicaux) a perdu un siège, élisant 28 représentants, dépassé en nombre de sièges par les centristes de Die Mitte / Le Centre, qui ont pu en obtenir 29 grâce à la répartition des circonscriptions, bien qu'avec un peu moins de voix. A noter que Le Centre, dirigé par Gerhard Pfister, représente une nouvelle formation qui n'est née qu'en 2021 de la fusion entre le CVP / PDC (Christlichdemokratische Volkspartei der Schweiz / Parti démocrate-chrétien) et le BDP / PBD (Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz / Parti bourgeois démocratique suisse), et participait donc pour la première fois à des élections fédérales sous ce nom. D'autre part, les forces écologiques ont connu un net recul, GRÜNE Schweiz / Les VERT-E-S suisses passant de 28 à 23 représentants, tandis que GLP / PVL (Grünliberale Partei der Schweiz / Parti vert'libéral) passait de 16 à seulement 10 députés.

Les analystes politiques suisses ont souligné que Marco Chiesa devra trouver le soutien des forces centristes afin d'obtenir une majorité avant le 13 décembre, date à laquelle le parlement doit voter sur le nouvel exécutif. Selon la tradition de la Confédération helvétique, depuis 1959, les quatre principaux partis sont représentés au sein du gouvernement de sept membres, le Conseil fédéral, élu, comme indiqué, par les membres du Parlement. Cela signifie que les conservateurs, tout en ayant obtenu une majorité relative, devront certainement faire des concessions aux autres forces en présence, mais devraient avoir suffisamment de force pour faire entendre leur voix.

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"Le vote pourrait indiquer comment un autre segment de l'électorat européen réfléchit à la politique populiste de droite et à la nécessité de dépenser de l'argent et des ressources pour lutter contre le réchauffement climatique à un moment où l'inflation croissante a amoindri de nombreux portefeuilles, même dans la Suisse aisée", peut-on lire dans un article publié par France 24. "Les sondages suggèrent que les Suisses ont trois préoccupations principales à l'esprit : l'augmentation des taxes pour le système d'assurance maladie obligatoire basé sur le marché libre ; le changement climatique, qui a érodé les nombreux glaciers de la Suisse ; et les préoccupations concernant les migrants et l'immigration". Il y a quatre ans, les gens étaient un peu plus idéalistes et progressistes, ce qui explique le succès des Verts, mais aujourd'hui, les gens sont plus préoccupés par la sécurité et sont à nouveau plus conservateurs", a déclaré l'analyste politique Michael Hermann à Reuters.

dimanche, 29 octobre 2023

«Que mille formations fleurissent!»

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«Que mille formations fleurissent!»

par Georges FELTIN-TRACOL

Les devantures achalandées des librairies témoignent du grand effondrement de l’instruction en France. De nombreux titres évoquent une cruelle réalité : l’indéniable déclin scolaire. De Jean-Paul Brighelli qui a sorti La Fabrique du crétin. Vers l'apocalypse scolaire (L’Archipel, 2022), après La Fabrique du crétin. La mort programmée de l'École en 2005, au diagnostic implacable de Lisa Kamen–Hirsig avec La grande garderie (Albin Michel, 2023) en passant par Ève Vaguerlant qui vient d’écrire Un prof ne devrait pas dire ça. Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale (L’Artilleur, 2023), le constat est accablant. Qu’elle soit publique ou privée sous contrat, l’école percluse d’injonctions officielles politiquement correctes en faveur du climat, de la planète, du vivre ensemble, voire des punaises de lit stigmatisées, plonge dans la plus grande médiocrité.

Ce désastre magistral frappe plusieurs générations et affecte directement le militantisme. Coller des autocollants et des affiches, manifester dans les rues, distribuer des tracts demeurent des initiatives presque vaines si en parallèle une solide formation militante n’est pas donnée sur le long terme. Longtemps, les mouvements politiques ont engagé du personnel et des moyens dans des cours d’enseignement politique. Le Parti communiste français avait sa fameuse école des cadres, véritable vivier pour ses éléments les plus prometteurs. L'Œuvre française de Pierre Sidos comme d’ailleurs les différentes chapelles de l’Action française exigeaient des lectures obligatoires, hebdomadaires ou mensuelles, avec un compte-rendu écrit ou oral à la clé. Dans les années 1990, le Front national misait beaucoup sur ce domaine avec l’organisation estivale d’université tenue par le FN de la Jeunesse, le Conseil scientifique et la revue Identité. La scission de 1998 a détruit ce patient travail.

Une notice signée Camille Vigogne Le Coat parue dans L’Obs du 28 septembre au 4 octobre 2023 prévient son lectorat bo-bo grisonnant que « l’ex-ministre Charles Millon crée une école ».

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Ancien ministre de la Défense de 1995 à 1997, député à plusieurs reprises du Bugey dans le département de l’Ain et président du conseil régional Rhône-Alpes entre 1988 à 1999, Charles Millon (photo) appartient à l’UDF (Union de la démocratie française) d’obédience giscardienne dans le sillage de l’ancien premier ministre Raymond Barre. Sa carrière politique s’arrête nette en 1998. Au lendemain des élections régionales, il accepte d’être réélu à la présidence du conseil régional Rhône-Alpes avec les suffrages du FN. Désavoué par Jacques Chirac et exclu de l’UDF, il fonde La Droite qui se transforme ensuite en Droite libérale chrétienne d’une existence assez éphémère.

Selon L’Obs, Charles Millon lancerait une École Thomas-More (à ne pas confondre avec l’institut éponyme atlantiste). Ancien responsable du mensuel néo-conservateur L’Incorrect, Jacques de Guillebon, la dirigerait. Cet établissement enseignerait « une France enracinée, libre et vivante, fédéraliste, décentralisée et chrétienne ». On trouve déjà ces thèmes dans l’essai intitulé La Paix civile (Odile Jacob, 1998) dans lequel le mari de la philosophe catholique conservatrice Chantal Delsol exposait son point de vue ordolibéral et subsidiariste. L’école devrait ouvrir en janvier 2024.

L’École Thomas-More apparaît dans un milieu très compétitif d’autant que le créneau se veut aujourd’hui porteur. Sous la direction du politologue Jérôme Sainte-Marie et de Gaëtan Dussausaye, le RN a lancé le Campus Hemera du nom de la déesse primordiale grecque de la lumière terrestre. Il s’agit de proposer des recensions audio d’ouvrages à la demande, soit environ une dizaine pour l’instant. Le Campus Hemera souhaite « permettre aux adhérents du RN d’accéder à des formations en ligne, de s’inscrire à des cours ou à des conférences organisés par le Campus ». Pas certain que la formation à distance – ou « télé-formation » - soit un gage de convivialité, de réussite et d’efficacité…

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Fondé en 2004 et présidé par Alexandre Pesey, l’Institut de formation politique (IFP) propose de véritables cours dans le cadre de son Institut libre du journalisme, de son École de l’engagement politique et de son École des entrepreneurs civiques. D’orientation conservatrice libérale, l’IFP a compté parmi ses stagiaires les plus célèbres la plus jeune députée de la XIVe législature (2012 – 2017) : Marion Maréchal – Le Pen. À peine élue dans la troisième circonscription du Vaucluse, la nouvelle représentante souhaite une mise à niveau politique, administrative et économique que le FN est bien incapable de lui offrir. Elle s’inscrit alors à l’IFP. Son stage la marquera.

En effet, ne se représentant pas à la députation en 2017, Marion Maréchal lance avec Thibaut Monnier et Sylvain Roussillon l’ISSEP (Institut des sciences sociales, économiques et politiques) en 2018 à Lyon. En presque une décennie d’existence et malgré les maintes entraves du Régime qui freinent son développement, l’ISSEP se maintient et s’exporte jusqu’en Espagne. Il souffre cependant d’une mauvaise image colportée par des instances médiatiques hostiles. Lors de la présidentielle de 2022, Marion Maréchal et Charles Millon ont tous deux soutenu le candidat Éric Zemmour.

Le parti de ce dernier, Reconquête !, miserait lui aussi sur la formation de ses adhérents les plus investis. Cependant, il est difficile de concilier tant dans le temps que par la mobilisation financière et humaine des initiatives hardies comme Parents vigilants et des sessions régulières et cohérentes de formation. Il est par ailleurs prévu que le mouvement zemmouriste se dote d’une revue théorique sous la direction de Marion Maréchal. Ce dernier projet semble reporté pour cause de campagne des élections européennes de 2024.

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Créée en 2013, Academia Christiana est bien connue des auditeurs de Radio Méridien Zéro puisque plusieurs reportages et entretiens lui ont été consacrées. Des animateurs de votre radio Internet préférée tels le Lieutenant Sturm et votre serviteur sont intervenus aux universités d’été à son invitation. Lancé dans la foulée de la Manif pour Tous, ce laboratoire d’idées cherche à préparer ses jeunes participants à fortifier par ces temps chaotiques leur vision catholique et identitaire. Or, à l’instar de l’Action Française pendant l’Entre-deux-guerres, Academia Christiana risque, le moment venu, de connaître le désaveu officiel d’une Église catholique devenue entre-temps synodale, inclusive climatiste…

Cette menace diffuse, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne ne s’en soucie guère. Instauré en 2014, un an après le sacrifice volontaire de Dominique Venner, l’Iliade accueille une promotion sur deux ans. Outre des frais engagés, les participants doivent réserver quelques samedis et dimanches pour suivre cours et autres allocutions. Chaque inscrit s’engage en outre à réaliser un travail personnel sous la forme d’un essai concis, d’un court métrage ou la tenue d’une exposition ou d’un séminaire, etc. L’Iliade remplace le GRECE peut-être un peu trop marqué par une métapolitique perçue stérile et étouffante.

Toutes ces initiatives sont intéressantes, mais la formation seule ne débouche pas forcément sur une avancée effective des idées dans le champ politique. En partenariat avec les Éditions de la Nouvelle Librairie, Academia Christiana et son pendant païen, l’Iliade, publient des ouvrages courts en nombre de pages. Le public post-adolescent et les jeunes adultes lisent de moins en moins. Des essais concis et ramassés peuvent mieux attirer un jeune public que la lecture rebute habituellement. Les PUF avec la collection « Que sais-je ? » et les éditions Pardès avec la collection « Qui suis-je ? » l’ont bien compris depuis de très longues années. Éditer aujourd’hui de gros pavés imprimés ainsi que des revues pesantes à parution irrégulière avec des articles de fond de plusieurs dizaines de pages s’apparentent à un suicide éditorial ! Par la faute d’une institution décatie qui n’enseigne plus que de l’ignorance programmée, bien des générations se détournent, dégoûtées, de toute lecture...

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Dans ces conditions où priment les réseaux sociaux, il est vital que perdure Radio Méridien Zéro. Radio MZ, vous le savez, ne verse pas dans la distraction et le divertissement. Elle privilégie au contraire le décryptage de l’information, la ré-information et la formation permanente. Sa longévité démontre ainsi une belle constance. L’émission mise en ligne à la fin du mois de septembre présente l’excellent projet du Belge Jeremy Baneton : IdéoChoc. C’est une manière appropriée de s’instruire sérieusement. Évoquons aussi les analyses pertinentes fournies par Ego Non sur son propre site. En investissant le monde numérique, Ego Non et Jeremy Baneton, sur les traces de Radio Méridien Zéro, peuvent attirer un public réfractaire à toute lecture. Une belle complémentarité s’opère !

Après des années de désintérêt manifeste, le domaine crucial de la formation suscite enfin quelques belles entreprises. C’est la raison pour laquelle il faut s’en féliciter et appeler à l’éclosion au sein des périphéries non-conformes de mille formations inévitablement concurrentes. L’urgence nécessite la constitution d’élites nouvelles capables prochainement de s’imposer en temps de crises majeures multiples. Conjugué à l’édition papier qu’il importe de conserver, l’outil Internet se révèle pour la circonstance un atout précieux. Et si c’était un nouvel indice de l’indéniable déscolarisation de la société ? 

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 89, mise en ligne le 24 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

La revue de presse de CD - 29 octobre 2023

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La revue de presse de CD

29 octobre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Ce n’est pas parce qu’on a le meilleur marteau qu’on doit voir chaque problème comme un clou. »

Barack Obama, ancien président des États-Unis pourtant très interventionniste, lors d’un discours prononcé le 28 mai 2014 devant les étudiants de West Point (cité par Hervé Carresse sur « Guerre en Ukraine & Moyen Orient vidéo n° 61).

NOUVELLE GUERRE MONDIALE

Israël - Palestine : Du chaos à la réorganisation mondiale ?

Passionnante interview d’Alain Juillet par Élise Blaise dans Le Samedi Politique. Depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur le sol israélien, les regards se sont détournés de l’Ukraine pour se concentrer sur cet incandescent Proche-Orient. La riposte israélienne sur la bande de Gaza, petit territoire verrouillé et surpeuplé, dessine un nouvel embrasement meurtrier dans la région. Face à la résurgence de cet affrontement, l’Occident et les pays des BRICS et leurs alliés ont une attitude bien distincte, au gré des incompréhensions, des intérêts réels de chaque nation mais aussi des enjeux de pouvoir. Deux semaines après l’attaque meurtrière du Hamas, l’heure est aux explications dépassionnées. Comment une telle opération a pu se dérouler sans éveiller les soupçons de Tel-Aviv ? Qui sont les alliés du Hamas ? Quelles armes ont-elles permis ce carnage ? Quelle réponse faut-il apporter ? Quels sont les intérêts des différentes parties ? L’élan multipolaire du monde a-t-il subi un coup d’arrêt ? Peut-on espérer d’arriver à des accords de paix dans la région ? C’est à toutes ces questions qu’Alain Juillet, ancien patron du renseignement à la DGSE et père de l’intelligence économique en France, nous livre ses clés de compréhension. (Vous pouvez retrouver les analyses d’Alain Juillet ici : (@openboxtvfr)

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Gaza : Ce qu’il se passe vraiment sur le terrain

Par Nur Alsalibi, un habitant de Gaza. La situation dans la ville est très difficile. L’intensité des frappes augmente chaque jour. Les roquettes peuvent voler n’importe où et n’importe quand. Même si elles ne touchent pas votre maison, mais la maison voisine, des fragments d’explosion s’envoleront vers votre maison. Ils bombardent essentiellement le nord et le « centre » (« Al Rimal » – à 3 km du centre-ville de Gaza), la zone résidentielle d’Al Karama (dans le nord de Gaza) a été complètement détruite. À Al Zahraa (au centre de Gaza), 24 immeubles résidentiels ont été détruits. Israël affirme que le Hamas était présent, mais c’est un mensonge – il n’était pas là. Les combattants du Hamas sont partis dans les tunnels sous la ville ; les missiles israéliens ne peuvent même pas les atteindre. Plus de 90% des morts sont des civils. Le chiffre de 4385 morts ne concerne que ceux qui ont pu être retrouvés sous les décombres. Le nombre réel de morts est bien plus élevé. Beaucoup d’enfants meurent sans savoir ce que sont le Hamas et les FDI. La situation humanitaire s’aggrave également. Il n’y a pas d’électricité depuis environ deux semaines. Ma famille utilise des panneaux solaires, ce qui nous permet d’avoir Internet et au moins un peu d’électricité. La plupart des gens n’ont pas cela. Les gens rechargent leur téléphone dans les hôpitaux où il y a des générateurs diesel, mais il y a de moins en moins de diesel pour eux. Les pharmacies sont fermées, les médicaments ne sont disponibles que dans les hôpitaux, mais ils sont également de plus en plus rares. L’eau des robinets est fournie deux heures par jour – elle est sale, mais vous devez la boire, il n’y a pas d’autre eau. Pas de nourriture. Les grands supermarchés ont fermé dans les premiers jours de la guerre, parce que… les gens ont raflé tout ce qu’il y avait, et il n’y avait plus de nouveaux produits. Nous mangeons principalement du pain et des conserves. Même les animaux souffrent. J’ai trois chatons chez moi, et je leur donne juste un peu de nourriture, parce qu’il n’y a pas moyen d’en avoir plus. Le fait que la population soit censée quitter Gaza est un mensonge israélien. La plupart des habitants sont restés chez eux. Les gens ne partent pas, même s’ils sont menacés de mort. Dans le même temps, les téléphones reçoivent constamment des messages menaçants provenant de numéros israéliens. Vous pouvez également recevoir une notification indiquant que « votre maison va être bombardée », de sorte que les gens se sentent en danger à chaque instant.

reseauinternational.net

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Guerre en Ukraine & au Moyen Orient, vidéo n° 61

Comme un empire devenu fou, l’Occident continue résolument sa marche au désastre. Il est dirigé par une momie sénile et bredouillante qui se pense le maître du monde, croit présider la plus grande puissance de tous les temps, et vient de faire un discours lunaire sur l’état de l’Union dans lequel il s’autoproclame représentant du bien voulant faire la guerre à tous les axes du mal. Après les fronts de la Russie, de la Chine il vient de se précipiter sur celui du monde arabe en attendant peut-être l’Iran. Et que valsent les milliards de dollars que les États-Unis empruntent pensant ne jamais avoir à les rembourser. Mais qu’importe pour Joë Biden c’est un investissement pour les générations futures ! Entouré de la secte des néoconservateurs, ces « cinglés du sous-sol » dénoncés par le premier Georges Bush, il vient de faire subir à l’Occident une terrible défaite stratégique. En laissant faire à Israël, pire en le poussant dans cette direction, exactement ce que ses ennemis, que leurs ennemis, voulaient qu’il fasse lorsqu’ils ont lancé leur attaque terroriste. Pendant que les dirigeants des pays du G7 refusent d’appliquer à Gaza tout ce qu’ils ont dit à propos de l’Ukraine. Macron avait qualifié de crimes de guerre le fait de couper l’eau la nourriture et l’électricité en Ukraine. Il s’en dispense pour Gaza. « Nous avons définitivement perdu la bataille du Sud Global », affirme un diplomate de haut rang du G7. « Tout le travail que nous avons accompli avec le Sud à propos de l’Ukraine a été perdu. Oubliez les règles, oubliez l’ordre mondial. Ils ne nous écouteront plus jamais ». Pendant ce temps à Pékin, Xi Jiping accueille 140 pays pour le 10e anniversaire de la création de la Nouvelle route de la soie. Il y affiche ostensiblement son amitié avec Poutine invité d’honneur. Les deux patrons des grandes puissances économiques et militaires que sont la Chine et la Russie apparaissent comme comptant les coups. Et installent tranquillement leur statut d’amiables compositeurs et de possibles faiseurs de paix capables de garantir les intérêts des deux parties. Espérons qu’Israël comprenne, aussi difficile cela soit-il, que désormais sa survie en dépend. Notre pauvre France, quant à elle, dirigée par un président complètement dépassé, est devenue un état fantoche. Régis de Castelnau et le très précis et réfléchi Hervé Carresse dressent une double analyse fine de ces deux guerres en commençant par la situation en Palestine/Israël avant un retour de l’Ukraine à la fois stratégique, politique et militaire (front militaire et terrestre). Enfin, la litanie sans fin de la désinformation des médias de grand chemin, aussi bien pour l’Ukraine que pour Israël, à base d’exemples multiples avec, notamment en tête de cons – pardon de pont – LCI emmenée par Éric Brunet. On attend toujours la moindre réaction de l’Arcom.

vududroit.com

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Le Hamas et le Hezbollah pourraient-ils s’allier face à Israël ?

Bien que distincts dans leur idéologie et leurs objectifs, une alliance entre le Hezbollah et le Hamas face à Israël ouvrirait la voie au déclenchement d’une guerre régionale. Par Julie M Norman, Associate Professor in Politics & International Relations & Co-Director of the Centre on US Politics, UCL. Alors qu’Israël se prépare à mener une opération militaire massive contre le Hamas à Gaza, le risque de voir ce conflit s’étendre à l’ensemble du Proche-Orient se profile à l’horizon. La menace immédiate la plus grave pour Israël provient du Hezbollah, groupe armé et parti politique basé au Liban, frontalier d’Israël au nord. Le Hamas et le Hezbollah sont tous deux soutenus par l’Iran et considèrent l’affaiblissement d’Israël comme leur principale raison d’être. Toutefois, ces deux groupes ne sont pas identiques. Leurs différences auront probablement un impact direct sur leurs actions – et sur celles d’Israël – dans les jours et les semaines à venir. Contrairement au Hamas, le Hezbollah n’est jusqu’ici jamais entré en guerre uniquement au nom de la seule cause palestinienne. Cela pourrait changer. Le groupe libanais n’est pas encore totalement entré dans le conflit actuel, mais il a déjà échangé des tirs avec les forces israéliennes. Entre-temps, l’Iran a déclaré qu’une extension de la guerre apparaissait « inévitable ». Analyse des deux entités palestiniennes.

The Conversation

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Jacques Baud : « Vaincre le terrorisme djihadiste »

Jacques Baud, ancien colonel de l'armée suisse et expert renommé en renseignement et terrorisme, analyse le conflit israélo-palestinien actuel et revient sur les attaques terroristes des enseignants Dominique Bernard et Samuel Paty. L'auteur de « Vaincre le terrorisme djihadiste » nous dévoile les stratégies les plus efficaces pour lutter contre ces différentes menaces. Il analyse la mentalité du djihadiste versus terroriste dont la logique interne est de résister, pas forcément de gagner. D’où une réflexion spécifique sur comment combattre ce type de terrorisme.

Vaincre le terrorisme djihadiste, par Jacques Baud. Éditions Max Milo, 2023.

youtube.com

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Derrière la fureur de la rue, les États arabes soutiennent-ils la Palestine ?

Depuis le 7 octobre et l'attaque terroriste du Hamas en Israël – suivie des représailles de l'État hébreu sur la bande de Gaza – la « rue arabe » est en ébullition. La cause palestinienne rassemble massivement les opinions publiques des pays arabes et – au-delà – partout où les communautés musulmanes sont importantes. De la théocratie chiite iranienne à la dictature militaire algérienne jusqu'à la monarchie parlementaire malaisienne – le cri de ralliement « Free Palestine » résonne sous tous les climats. Les sondages sont clairs : malgré les atrocités commises par le Hamas, la rue musulmane accuse Israël… Dans un tel contexte, on peut s'étonner du peu d'empressement des dirigeants des pays limitrophes à soutenir la création d'un État palestinien. C'est sans doute parce qu'ils n'ont jamais reconnu l'existence d'une « nation palestinienne » suggère le chercheur Tomas Pueyo sur son blog (notre sélection).

laselectiondujour.com/

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ALLEMAGNE

Géopolitique : Quel est l’intérêt de l’Allemagne ?

Oui, il faut s’exprimer sur chaque conflit. Car c’est un conflit de même source qui éclate partout dans le monde. Et de son issue dépendra la capacité de l’Allemagne à s’en sortir. Mais il faut prendre position en partant de l’intérêt allemand. Quel est l’intérêt allemand ? Il consiste tout d’abord à secouer le joug du wokisme, à stopper l’immigration, à normaliser les rôles des hommes et des femmes et à se reconnecter au commerce mondial de l’énergie. Le problème fondamental est l’hégémonie américaine sur l’Europe. Elle conditionne et fixe les règles de l’antiracisme, de l’intégration, de la dimension que prennent les théories du genre et de la pénurie d’énergie. De la rééducation à l’ouverture des frontières et au dynamitage de Nord Stream, le long chemin de l’Allemagne vers un tropisme occidental s’est étendu. Il ne s’est pas terminé par le salut mais par le malheur. Le pétrodollar et la monnaie fiduciaire constituent la base de l’hégémonie américaine. Les États-Unis impriment des dollars à volonté, car l’argent n’est plus lié à l’or. Pour éviter l’inflation, ils laissent le dollar – sous la menace – s’écouler vers le reste du monde comme monnaie de réserve dans le commerce de l’énergie : our currency, your problem. C’est sur ce principe que repose la domination américaine sur l’Eurasie. L’Allemagne est trop faible pour se libérer activement des États-Unis et de leur idéologie impériale. Elle a besoin que cette domination se brise d’elle-même, de l’extérieur.

deutschlandkurier.de

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La gauche anti-immigration voit le jour en Allemagne

Lundi 23 octobre 2023, la figure de proue du post-communisme allemand Sahra Wagenknecht a rendu public, à Berlin, la naissance d’une structure, le Bündnis Sahra Wagenknecht (Alliance Sahra Wagenknecht), ayant pour objet la fondation, au début de l’année 2024, d’un nouveau parti politique qui se présentera aux élections européennes de juin. Elle rompt ainsi avec la formation politique post-communiste Die Linke, dont elle est députée fédérale, en reprochant à cette dernière de courir après les idées du parti écologiste Bündnis 90/Die Grünen en matière de changement climatique, de droits des minorités sexuelles et d’immigration. Elle désire voir sa nouvelle formation politique se recentrer sur la question sociale, en se concentrant sur l’augmentation des salaires et la défense de l’État-providence, tout en adoptant une position restrictive en matière d’immigration. Cette annonce constitue un événement important au sein du paysage politique allemand. En effet, la naissance de la nouvelle formation politique entraînera très probablement, lors des prochains scrutins au niveau fédéral ainsi que des différents États allemands, la fin de Die Linke, qui sombrera en dessous du seuil électoral des 5 % – l’actuel gouvernement ayant supprimé la possibilité pour un parti qui obtient au moins trois mandats directs de siéger au sein de la Chambre des députés même s’il n’atteint pas ce pourcentage. De plus, la possible future défection de députés de Die Linke – pour le moment neuf – vers le parti de Sahra Wagenknecht pourrait entraîner rapidement la fin du groupe parlementaire de Die Linke, privant ce parti politique de millions d’euros de subventions publiques et de salaires de la Chambre des députés. D’autre part, la nouvelle formation politique entre en concurrence avec le parti patriotique allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD), tout particulièrement dans l’Est du pays qui a connu autrefois le régime communiste et au sein duquel cette formation est dominée par sa mouvance nationaliste de tendance sociale.

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AMÉRIQUE LATINE et DU SUD

Carolina Barrero : « À Cuba, il n’y a ni nourriture ni médicament, mais le régime construit des hôtels plutôt que des hôpitaux »

Le gauchisme en France a fait de Cuba un mythe. En Bretagne aussi, puisqu’outre les t-shirts du criminel Che Guevara que certains arborent sans trop risquer d’être remis en place avec fermeté, on retrouve même un conseiller municipal à Guingamp qui vante le système de santé cubain, qui pourrait être un remède selon lui à la tiers-mondialisation de l’hôpital en Bretagne comme en France, sans que le média qui rend compte ne trouve à redire. Pourtant, la réalité du régime cubain, c’est la dictature, la prison ou l’exil pour les dissidents, et une pauvreté croissante parmi la population. C’est ce qu’explique dans l’interview ci-dessous Carolina Barrero, militante pour la défense des droits de l’homme à Cuba, auto-exilée en Espagne depuis février 2022 et que notre confrère Álvaro Peñas a rencontrée. Nous avons traduit l’interview.

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ARMÉNIE

Arménie, guerre de civilisation et realpolitik

L’attaque terroriste du Hamas aura quelque peu écarté l’Ukraine du premier plan médiatique (au grand dam de Zelenski) et, a fortiori, l’invasion du Haut Karabakh par l’état Azéri agresseur manifeste, toutes choses égales par ailleurs, comme le Hamas dans le sud d’Israël. Et la facilité journalistique nous parle de guerre de civilisation, puisque l’Azerbaïdjan est un pays musulman turcophone. Las ! Ce que l’on sait moins c’est que, hormis la Turquie, le meilleur allié de Bakou… c’est Israël ! Le 19 septembre lors de l’offensive-éclair qui a permis à l’Azerbaïdjan de prendre le contrôle de la région du Haut-Karabakh à majorité arménienne, Hikmet Hajiyev, le conseiller principal du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, s’est félicité publiquement le 20 septembre du « soutien stratégique » apporté à son pays par Israël. Pourtant l’histoire des deux peuples juifs et arménien est marquée par l’horreur génocidaire et cela devrait créer quelque solidarité, le génocide arménien (1915/1923) ayant précédé de 20 ans celui des juifs d’Europe. Il n’y a rien dans cette alliance qui soit de nature culturelle ou religieuse, d’ailleurs les Azéris sont Chiites tandis que leur premier allié les Turcs sont sunnites, mais Israël a choisi Bakou et le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant avait fait le voyage à Bakou. En réalité les liens remontent à 1991.

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ASIE

Diplomatie pragmatique : le modèle du Kazakhstan

Le Kazakhstan, qui se rêve en « Genève asiatique », développe une diplomatie « multi vectorielle », dialoguant aussi bien avec la Chine et la Russie que des pays de l’OTAN. Cette stratégie diplomatique lui permet de s’affirmer comme un point d’équilibre entre puissances rivales. Il y avait l’impérialisme américain, l’irrédentisme russe, l’universalisme français, le panturquisme d’Erdogan. Il y a l’isolement nord-coréen, le capitalisme d’État chinois, la neutralité suisse, la pétro-diplomatie de l’Arabie Saoudite. Il existe donc, désormais, la « diplomatie multi-vectorielle » du Kazakhstan. Sous ce nom technique aux allures d’équation mathématique, un style de politique étrangère pragmatique et réaliste, consistant à ménager son indépendance en se faisant l’allié de tous. Il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : ce pays d’Asie centrale émancipé du joug soviétique en 1991 discute, échange et commerce avec tout le monde. De la Russie à la Chine en passant par l’Europe, les États-Unis, la Turquie ou l’Afghanistan, le Kazakhstan ne s’aliène aucun des acteurs dans ses relations internationales, comme pour mieux s’affranchir de toute tutelle. Une vocation inscrite dans l’étymologie ? Cosaque, kazak en russe, viendrait du turc et signifierait l’errant, l’homme libre. Kazakhstan est littéralement la « terre des hommes libres ».

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BELGIQUE

Bruxelles : ce ministre qui assume ses responsabilités en démissionnant

Rarement un ministre belge n’avait autant fait parler de lui en France. Depuis l’annonce de sa démission à la suite de l’attentat de Bruxelles qui a fait deux morts - deux Suédois -, ce 16 octobre, Vincent Van Quickenborne, ancien ministre de la Justice du gouvernement fédéral belge, ne cesse d’être cité en exemple par les politiques français. Sur le plateau de BFM TV ce dimanche 22 octobre, Marion Maréchal (Reconquête) se saisit d’une question sur les possibles responsabilités de l’exécutif français pour rappeler qu’en « Belgique, le ministre de la Justice a pris ses responsabilités et a considéré qu’il y avait une défaillance ». Sous-entendu, Darmanin, lui, ne démissionne pas. Une histoire emblématique de l'impéritie de l'Europe de l'Ouest face à l'immigration. « Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la Justice auprès des victimes et de leurs proches. Je tiens aussi à m’excuser au nom de la Justice au peuple suédois et à nos concitoyens belges. » Ce vendredi 20 octobre, Vincent Van Quickenborne, alors ministre de la Justice et de la mer du Nord, annonce à la presse sa décision de présenter sa démission. En cause, une série d’erreurs et de failles ayant conduit à l’attentat du 16 octobre. En effet, au lendemain de l’attaque contre les deux supporters suédois, le ministre accuse, en creux, la Tunisie d’être responsable de la situation. Selon lui, Abdesalem Lassoued, le terroriste abattu par la police, se trouvait illégalement sur le sol belge seulement parce que son pays d’origine refusait de le reprendre. « Nos services de sécurité se heurtent à la réticence de certains pays d’Afrique du Nord à reprendre leurs clandestins. » Mais trois jours plus tard, « Van Quick », comme il est surnommé outre-Quiévrain, rétropédale. Contrairement à ce qu’il avait affirmé, il s’avère que la Tunisie a bel et bien demandé l’extradition du terroriste en août 2022 mais que cette demande... n’a jamais été traitée par le parquet de Bruxelles. Faute de personnel suffisant, le dossier d’extradition a rapidement été oublié « dans une armoire ». « Aucun des collègues concernés ne se souvient de ce qu'il en est advenu, se justifie le chef du parquet de Bruxelles. Il n'y a aucune trace d'un traitement ultérieur. Il est possible que le magistrat ait demandé que le dossier soit examiné plus tard, en raison d'un trop grand nombre d'affaires urgentes. » Pour Vincent Van Quickenborne, « il s’agit d’une erreur inexcusable qui a eu des conséquences dramatiques. Je veux en assumer l’entière responsabilité politique. » Une parole rare en France.

bvoltaire.fr

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CHINE

Chine : « Nous soutenons les demandes légitimes des pays arabes et musulmans concernant la Palestine »

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a affirmé le soutien de son pays aux revendications légitimes des pays arabes et musulmans sur la question palestinienne. C’est ce qui ressort d’un appel téléphonique avec son homologue malaisien, Zambry Abdul Kadir, au cours duquel ils ont échangé leurs points de vue sur le conflit israélo-palestinien. Au cours de l’appel, Yi a déclaré que la Chine s’opposait à toute attaque qui porterait préjudice à des civils innocents et violerait le droit international, selon un communiqué publié dimanche par la diplomatie chinoise. Le ministre chinois a ajouté ce qui suit : « Nous défendons toujours la paix, le droit international et les demandes légitimes des pays arabes et musulmans concernant la question palestinienne ». Et de poursuivre : « La Chine soutient l’octroi au peuple palestinien de ses droits légitimes et la réorientation de la question palestinienne vers la voie d’une solution pacifique, à travers la mise en œuvre efficace des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Agence Anadolu

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La leader taïwanaise face à la menace chinoise

« La présidence au féminin » fait son effet à Taïwan, cette petite île montagneuse menacée par le géant chinois. Dans son dernier ouvrage, Arnaud Vaulerin nous brosse le portrait d’une femme crainte par les élites asiatiques, alors que les prochaines élections présidentielles se profilent. Arnaud Vaulerin est journaliste à Libération, spécialiste de l’Asie, correspondant au Japon pendant 5 ans. Il signe ici son troisième livre.

Taïwan, la présidente et la guerre, par Arnaud Vaulerin. Éditions Novice, 2023.

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Newsguard : la guerre de l’info bat son plein

Par Jean-Dominique Michel. Newsguard : la CIA et l’État profond en action au cœur de l’univers médiatique Occidental. Un milieu interlope dans lequel déambulent bien des figures douteuses, entre Rudy Reichstadt et Xavier Niel, Karine Lacombe et Thierry Breton, Etienne Klein et Jean-François Delfraissy… Et avec, en jeu, rien moins que notre liberté d’opinion et d’expression.

JeanDominiqueMichel

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Lobby pédocriminel (partie 3) : et s’il influençait la justice française ?

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, dans les années 1970, les prosélytes des rapports sexuels entre adultes et enfants se battent pour l’abolition de la majorité sexuelle qui est fixée à 15 ans depuis 1945, ou tout au moins pour son abaissement, ainsi que pour la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. S’ils parviennent à rallier certains intellectuels à leur cause, le législateur refuse. Certes, à partir de 1980, seuls les rapports sexuels avec pénétration sont passibles de la cour d’assises, les autres agressions sexuelles ne relevant plus que du tribunal correctionnel, mais enfin « l’âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir » (à un rapport sexuel avec un majeur) demeure fixé à 15 ans, et 18 ans si le majeur a autorité sur l’enfant. Alors certains de leurs soutiens vont trouver une solution simple pour contourner le problème : ne pas appliquer la loi. C’est le cas de certains magistrats qui vont correctionnaliser les viols sur mineurs. Majorité sexuelle ou pas, le consentement des gosses va être interrogé.  En 1979, alors que même sans pénétration, les relations sexuelles entre adultes et enfants sont considérées comme un crime, la justice décide de renvoyer un certain Gérard Roussel devant le tribunal correctionnel au lieu de la cour d’assises, pour ses ébats (filmés) avec des fillettes de 6 à 12 ans. Comme la loi pénale est dite « d’interprétation stricte » (ce qui signifie qu’il faut s’en tenir strictement à la lettre de la loi), le magistrat doit user de subterfuges. Alors, au lieu de fonder les poursuites sur l’article 331 du code pénal de l’époque, qui dispose que les attentats à la pudeur, commis « sans violences » sur mineur de 15 ans, sont punis de réclusion criminelle, le juge utilise l’article 312 du même code qui réprime les violences sur enfants. En effet, ces violences, « non attentatoires aux bonnes mœurs » pour reprendre un terme de l’époque, ne sont pas considérés comme des crimes mais comme des délits (à moins qu’elles n’aient entrainé la mort ou une infirmité permanente). Autrement dit, le magistrat requalifie les faits en faisant comme si la dimension sexuelle n’avait pas existé. Il faut signaler qu’en théorie, les peines encourues pour violences peuvent être plus élevées que celles pour attentat à la pudeur. Tout dépend du niveau de violences. Mais devant un tribunal correctionnel, c’est un magistrat professionnel qui décide de la peine, alors que devant une cour d’assises, c’est un jury populaire, c’est-à-dire des citoyens lambda tirés au sort sur les listes électorales. Or, si une intelligentsia française est sensible aux arguments des prosélytes de la pédophilie, le peuple dans son immense majorité n'est pas compréhensif pour deux sous en la matière. C’est probablement une des raisons pour lesquelles les députés sont restés de marbre devant les lettres ouvertes et autres pétitions plaidant pour un adoucissement de la législation concernant les relations sexuelles entre adultes et enfants. Les parents et électeurs français ne l'entendent pas de cette oreille.

francesoir.fr

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Wokisme : le vagin universel et l’ethnomathématique ont les heures comptées

Si vous vous demandez ce que peuvent donc être le vagin universel et l’ethnomathématique, que vous voulez savoir comment l’homosexualité a été redéfinie, écoutez cette émission, vous ne serez pas déçus. Dans André Bercoff dans tous ses états (Sud Radio), il reçoit la journaliste et essayiste Sylvie Perez, qui vient de publier un ouvrage où elle témoigne de tous les délires concrets, tangibles et… croustillants de cette idéologie fanatique, qui, à force de tout remettre en cause et de se heurter au réel finira par se tordre le cou. En attendant cette date, elle alerte aussi sur ses dangers. Le wokisme, ou l’art de « proposer de mauvaises solutions pour résoudre de faux problèmes »… On ne pouvait mieux dire. Vidéo.

En finir avec le wokisme : chronique de la contre-offensive anglo-saxone, Sylvie Perez. Éditions du Cerf, 2023 ?

Sud Radio

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Êtes-vous un homme inutile ?

« 80 % des hommes sont inutiles, et c'est une bonne nouvelle pour les femmes. » Ce constat est brutal mais il devient de plus en plus commun. C'est la vision de certaines féministes, dont Meike Stoverock, une autrice allemande peu connue en France. Il y a deux ans, elle a publié Le Choix féminin - Sur le début et la fin de la civilisation masculine, un ouvrage décapant qui n'a pas encore été traduit en français. Meike Stoverock offre une perspective féministe radicale. Elle explore ce que pourrait être l'avenir pour les hommes au cas où l'élite féministe venait à prendre le pouvoir. Meike Stoverock est biologiste de formation. Elle n'a pas le biais antiscience des féministes habituelles comme Sandrine Rousseau, et c'est pour ça qu'il faut écouter ce qu'elle a à dire. Mais que nous dit-elle ? Toute l'histoire ne serait qu'une éternelle lutte des sexes. Quand les femmes sont libres de sélectionner un partenaire, 80 % des hommes finissent seuls. C'est ce qu'elle appelle « le conflit sexuel ». Ce conflit sexuel existerait depuis la nuit des temps. Pas comme une construction sociale mais comme un instinct biologique, aussi fort que votre besoin de respirer. L'invention du patriarcat, qui a prévalu jusqu'à récemment, aurait été une méthode des hommes pour maintenir leur pouvoir sur les femmes et ne pas finir dans les 80 %. Toutefois, l'année 1957 aurait marqué un tournant avec l'apparition de la pilule contraceptive, qui a redonné aux femmes la maîtrise de leur reproduction. Cette nouvelle autonomie des femmes leur a donné le pouvoir d'engendrer des changements sociaux majeurs, notamment une augmentation des divorces initiés par les femmes et une transformation des dynamiques de séduction, illustrée par Tinder.

laselectiondujour.com

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Pfizer en danger de faillite ?

L’action Pfizer (PFE) est évaluée à 25 % de moins qu’il y a cinq ans, malgré les milliards de dollars que les vaccins Covid lui ont rapportés, malgré la hausse des cours de la Bourse et de l’indice pharmaceutique. Les marchés financiers seraient-ils en train de s’éveiller à la possibilité que Pfizer plonge en raison des procédures relatives au vaccin Covid ? À première vue, Pfizer, géant mondial de l’industrie pharmaceutique, ne devrait pas valoir moins qu’avant la pandémie. Son vaccin Covid lui a rapporté des milliards et devrait avoir ajouté de la valeur à l’entreprise, même si les ventes futures de produits spécifiques au Covid-19 ne peuvent être assurées. Et pourtant, l’action PFE a inexorablement chuté depuis novembre dernier et vaut 25 % de moins qu’il y a cinq ans, défiant les tendances générales à la hausse observées pour les autres produits pharmaceutiques et le marché boursier : depuis novembre 2022, Pfizer s’est en effet écarté de la tendance de l’indice pharmaceutique, avec une sous-performance de 35 %. Il semble qu’il n’y ait qu’une explication possible : les marchés financiers ont décelé quelque chose de particulièrement inquiétant pour Pfizer. Dans le passé, la firme pharmaceutique Purdue avait fait faillite à la suite de ses pratiques frauduleuses…

covidhub.ch

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« Déluge d’Al-Aqsa » : que s’est-il réellement passé le 7 octobre ?

Il apparaît aujourd'hui que près de la moitié des Israéliens tués étaient des combattants, que les forces israéliennes étaient responsables de la mort de certains de leurs propres civils et que Tel-Aviv a diffusé de fausses informations sur les atrocités commises par le Hamas pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens à Gaza. Deux semaines après l'assaut du Hamas contre Israël le 7 octobre, une image plus claire de ce qui s'est passé – qui a été tué et par qui – commence à émerger. Au lieu du massacre massif de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en fait des combattants – soldats ou policiers. Dans l'intervalle, deux semaines de couverture médiatique occidentale selon laquelle le Hamas aurait tué environ 1 400 civils israéliens lors de son attaque militaire du 7 octobre ont permis d'enflammer les émotions et de créer le climat propice à la destruction sans retenue par Israël de la bande de Gaza et de sa population civile. Les comptes rendus du nombre de morts israéliens ont été filtrés et façonnés de manière à suggérer qu'un massacre massif de civils avait eu lieu ce jour-là, les bébés, les enfants et les femmes étant les principales cibles d'une attaque terroriste. Aujourd'hui, les statistiques détaillées sur les victimes publiées par le quotidien israélien Haaretz brossent un tableau tout à fait différent. À la date du 23 octobre, le journal a publié des informations sur 683 Israéliens tués au cours de l'offensive menée par le Hamas, y compris leurs noms et les lieux où ils ont été tués le 7 octobre. Parmi elles, 331 victimes – soit 48,4 % – ont été confirmées comme étant des soldats et des officiers de police, dont de nombreuses femmes. Treize autres sont décrits comme des membres des services de secours, et les 339 autres sont ostensiblement considérés comme des civils. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive et ne représente qu'environ la moitié du nombre de morts déclaré par Israël, près de la moitié des personnes tuées dans la mêlée sont clairement identifiées comme des combattants israéliens. Jusqu'à présent, aucun décès d'enfant de moins de trois ans n'a été enregistré, ce qui remet en question la thèse israélienne selon laquelle les bébés auraient été pris pour cible par les résistants palestiniens. Sur les 683 victimes recensées à ce jour, sept étaient âgées de 4 à 7 ans et neuf de 10 à 17 ans. Les 667 autres victimes semblent être des adultes.

Pendant ce temps, les civils palestiniens de Gaza subissent des attaques incessantes et aveugles avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace persistante d'un déplacement forcé et potentiellement irréversible. Ce blitz aérien israélien n'a été rendu possible que par le flot d'histoires non fondées sur les « atrocités du Hamas » que les médias ont commencé à faire circuler le 7 octobre et après cette date.

The Cradle

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Michel Collon : Palestine, le grand décryptage

Journaliste, fondateur du site Investig'action et de Télé Palestine, Michel Collon répondait aux questions de Mizane TV dans un entretien consacré au traitement politique et médiatique de la Palestine. Un décryptage qui est plutôt un réquisitoire contre les médias occidentaux.

Mizane TV

https://www.youtube.com/watch?v=XvgdTLfD4Hs

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Libération enfant chéri du capital, Daniel Křetínský injecte de nouveau entre 12 et 14M€

C’est une information que vous ne trouverez pas dans Libération et pour cause. Le quotidien bobo gauchiste ne vit que des libéralités de milliardaires, la dernière en date de l’oligarque tchèque Daniel Křetínský qui vient de remettre la main à la poche. Voici une liste de « soutiens » qui ne sera jamais publiée sous forme d’investigation dans le quotidien : 2005, le journal est en cessation de paiement, Édouard de Rothschild rentre au capital ; 2012, bis repetita, le journal est au bord du gouffre. Rothschild sort et Bruno Ledoux, un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier, prend 26 % du capital. Il réinjectera de la trésorerie en février 2014 pour éviter le dépôt de bilan ; juillet 2014, ça ne s’arrange pas, Patrick Drahi arrive en chevalier blanc, Drahi et Ledoux se partagent le journal 50/50 ; Juin 2016, Ledoux sort, Altice/SFR de Drahi seul maître à bord ; mai 2020, le journal passe à un Fonds de dotation pour une presse indépendante (FDPI), Drahi règle le passif mais commence à se désengager tout en gardant un œil très vif via les administrateurs du fonds, la plupart collaborateurs de SFR ; septembre 2022, risque de cessation de paiements des fournisseurs et des salaires, le tribunal de commerce est proche. Daniel Křetínský donne un million d’euros et en prête quatorze, remboursement avant fin 2026. Il rentre au conseil d’administration ; octobre 2023, les 15M€ semblent déjà engloutis, Daniel Křetínský s’engage pour un nouveau prêt entre 12 et 14M€, remboursement avant fin 2027. L’accord évoque une possibilité de prêts ultérieurs.

ojim.fr

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Les intérêts derrière les torpilleurs de vérité

par Maître Virginie de Araujo-Recchia. En Belgique, le programme Evras a déclenché une vague d’indignation, tout comme les cours d’« éducation à la sexualité » en France. Dans le cadre d’un article en ligne Radio France du 6 octobre 2023, M. Rudy Reichstadt de Conspiracy Watch, non-expert, s’exprime : « Ce décret est visé par des rumeurs sur fond de théories de complot », estime Rudy Reichstadt. Que dit la rumeur ? Que l’on va « enseigner la masturbation à des enfants, leur diffuser des contenus pornographiques, les inciter à se toucher mutuellement et même légitimer la pédophilie, poursuit-il. Le fond de théorie du complot à proprement parler, c’est que tout cela serait décidé par les fameuses élites mondialistes qui veulent nous asservir ». Plus loin : Le « grand paradoxe, note Rudy Reichstadt, c’est que ces modules de sensibilisation à la vie relationnelle et sexuelle ont notamment pour but de prévenir les abus sexuels et qu’ils sont accusés du contraire » (…) « On voit très bien ce que ce type de discours peut entraîner : il peut entraîner une mise en danger réelle du personnel enseignant, relève Tristan Mendès France. On en était là en 2013, on a la même chose aujourd’hui en 2023 ». « De la loi Evras aux ABCD de l’égalité : quand les complotistes s’attaquent à l’école », c’est le 53ème épisode de Complorama avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférencse et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. M. Reichstadt & Co, nous avons désormais connaissance des intérêts que vous protégez et ceux-ci ne vont absolument pas dans le sens du bien commun et notamment dans l’intérêt supérieur des enfants, qui doit être protégé des attaques, sans concession. Vous ne donnez jamais la parole à aucun de vos contradicteurs et pour cause, vous n’avez tout simplement pas les arguments nécessaires à opposer. Votre entreprise de basse besogne, de fichage, de collaboration, de diffamation et de calomnie rappelle des pages obscures de notre histoire. « L’Opium des imbéciles » est le titre de votre ouvrage… d’où vient réellement l’opium et êtes-vous certain d’être bien placé pour parler d’imbécilité à l’égard d’autres personnes ? Le collège de spécialistes attend votre invitation à débattre.

Maître Virginie de Araújo-Recchia

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Le Média TV : enfin une chaîne d’info en continu pour Jean-Luc Mélenchon et Sophie Binet !

Enfin des journalistes mélenchonistes « vus à la télé ». Le Média, site créé en 2017 par Sophia Chikirou et Gérard Miller, qui l’ont quitté depuis, a reçu l’accord de l’Arcom pour la création d’une chaine télévisuelle. « Le 20 octobre, on est là. C’est une révolution médiatique ! Pour la première fois, une chaîne d’info indépendante débarque à la TV ! » proclamait la publicité sur le site. Forcément, Causeur s’est branché pour assister à cette grande et prestigieuse soirée de lancement… De nature curieuse, j’ai regardé le lancement de cette nouvelle chaîne d’info prévue pour être « un média indépendant des forces politiques ». Après avoir écouté les chroniqueurs et journalistes du Média TV, découvert leur manière d’aborder l’histoire et l’actualité et entendu les humoristes maison – ces derniers ayant la particularité d’être encore plus à gauche et moins drôles que Guillaume Meurice, ce qui relève d’une sorte d’exploit ! – je puis affirmer que, comme prévu, le Média TV est strictement, idéologiquement et radicalement d’obédience LFI-woko-décolonialiste.

causeur.fr

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« Sale Blanc de merde ». La vidéo de l’agression de Vincent Lapierre censurée par Youtube

Récemment, Vincent Lapierre (Le Média pour tous) qui réalisait un micro-trottoir sur la Palestine et Israël, à Paris, fût notamment pris à partie par un individu de type africain, puis par plusieurs, dont l’un le traitera de « Sale Blanc de Merde ». Et bien Youtube a décidé de… censurer la vidéo, pour « atteinte à la vie privée », comme l’explique Vincent Lapierre dans cette interview qui revient sur son travail et son agression.

Le Média pour tous

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Les petites astuces de la presse LGBT pour gagner beaucoup d’argent

La presse LGBT est en crise : Le groupe de presse magazine I/O Media, propriétaire de Têtu, Ideat ou The Good Life, a demandé la semaine dernière son placement en redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Paris. Si tout le monde connaît Têtu, le magazine des homos bobos, Ideat et The Good Life sont, eux, moins connus du grand public. Ideat est un magazine de déco chicos et The Good Life est la pravda du boboïsme urbain, quinoacolo, fric et societal friendly, le tout écrit dans un patois franglish souvent incompréhensible. Ces deux magazines n’ont visiblement pas trouvé leur lectorat et affichent des ventes dignes de fanzines punks. Fondé il y a 28 ans, Têtu est lui en parfaite santé et gagne de l’argent ! Mais un article récent nous apprend l’astuce de cette santé économique florissante : le B2B ou « Business to Business » dont Têtu tire 75 % de ses recettes. Dans un monde où chaque entreprise doit afficher une image LGBT friendly sous peine d’être diabolisée par la police de la pensée et de l’arrière-pensée, Têtu propose ainsi, via Têtu Connect, tout un tas de petits services payants de « Conseil stratégique », « Modules de sensibilisation sur-mesure pour les collaborateurs·rices, managers » ou autres « création d’événements » à l’occasion des fêtes nationales de la nation LGBT (8 mars, Pride month, IDAHOT, coming out day…), le tout dans un charabia woke de la plus pure facture !

breizh-info.com

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Revue de presse alternative du 23 octobre 2023

Exercice hebdomadaire indispensable de réinformation grâce à de très nombreux liens jamais ou rarement utilisés par les médias de grand chemin. Sommaire. Le conflit Israélo-Palestinien : grosse agitation diplomatique cette semaine au Moyen-Orient. Biden lui-même a fait le déplacement jusqu’en Israël, ce qui donne une idée des enjeux pour les États-Unis. Voyons plus en détail ce bal diplomatique et ses résultats effectifs avec la Chine et l’hypocrisie et les surenchères européennes ; la Chine et la Russie étendent leur soft power.

lesakerfrancophone.fr

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Cyril Hanouna. Le bouffon qui rêvait d’être roi

Incarnation de la « télé-poubelle » à ses débuts, Cyril Hanouna s’affirme comme l’homme le plus puissant du paysage audiovisuel français (PAF) en tant que producteur et animateur sur C8 avec « Touche pas à mon poste ». A l’approche des élections présidentielles, il n’hésite plus à inviter dans son émission des hommes politiques, voire des figures clivantes de droite, comme Vincent Vauclin ou Thaïs d’Escufon, pour susciter des échanges enflammés. Hanouna, Monsieur Loyal du débat public ? Pour l’inénarrable Marlène Schiappa, il aurait même pu être l’arbitre du débat d’entre-deux tours en 2022. Né en septembre 1974 à Paris, il est le fils d’Ange Hanouna et d’Esther (née Sitruk), juifs tunisiens, arrivés en France en 1969. Son père est médecin généraliste aux Lilas (Seine-Saint-Denis) et sa mère gérante d’une boutique de vêtements à Vincennes. Sa sœur Yaël, passée par le Celsa, a été journaliste au Nouvel Observateur et a fondé Smart Side, un cabinet de conseil en communication des dirigeants. En parallèle de ses études, l’actrice Géraldine Nakache, invitée de « Touche pas à mon Poste » en novembre 2012, a dévoilé une photographie de Cyril Hanouna, lorsqu’il était animateur de colonie chez « Chalom Loisirs ». Il fut également vendeur de marrons place de la Bastille, employé de banque, vendeur de tissus en porte-à-porte… Religieusement, il se définit comme un juif « assez traditionnaliste », omniprésent dans les galas de la communauté juive, mangeant casher mais ne faisant pas le shabbat.

ojim.fr

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ÊCOLOGIE

Pesticides : l’hypocrisie européenne

C’est un paradis à l’atmosphère viciée. Perverti par une législation poreuse à toutes les manipulations et une classe politique corrompue, le Brésil peut être considéré comme le champion mondial… des agrotoxiques. Avec 3669 pesticides autorisés, le géant d’Amérique du Sud s’affirme comme l’eldorado des multinationales. Son président, Jair Bolsonaro, n’a-t-il pas assuré « Je suis votre employé » aux patrons de l’agroalimentaire, dès son investiture en 2019 ? Conséquence de cette impunité accordée aux industriels, la population est largement contaminée par des cocktails d’herbicides, pesticides ou fongicides, agissant sur la santé comme des bombes à retardement. Chez les enfants, malformations et problèmes de croissance se multiplient, alors que l’eau de consommation de la moitié des villes serait considérée comme non potable en Europe. Notre continent, justement, s’avère le grand bénéficiaire, cynique et sans scrupules, de cette dérégulation : près de 80 000 tonnes de pesticides désormais interdits sur notre sol sont vendues dans le reste du monde, notamment au Brésil, chaque année par des groupes chimiques comme Bayer (qui a absorbé Monsanto en 2018) et BASF en Allemagne, ou Syngenta en Suisse. Ces firmes réalisent ainsi la moitié de leur chiffre d’affaires… Ce documentaire accablant décrit les ressorts mondialisés d’une ronde aussi infernale que toxique : les pesticides exportés par les entreprises européennes font leur retour sur notre continent dans les oranges, melons, soja ou café brésiliens. Alors qu’au Brésil meurtres d’opposants, juges fourvoyés (certains eux-mêmes grands propriétaires), aveuglement des agriculteurs ou lobbyings surpuissants (même le roi Pelé a été recruté) causent des ravages, l’Europe ferme les yeux et déverse ses stocks d’invendus. Déjouant l’absurde et l’hypocrisie du système ultralibéral, cette enquête sidère par la litanie de scandales qu’elle fait émerger. Elle rend aussi un hommage appuyé à tous ceux qui se battent contre l’écrasement : chercheurs indépendants, lanceurs d’alerte, militants d’ONG, simples citoyens, qui, parfois au péril de leur vie, portent l’espoir d’un pays en grand danger sanitaire. Vidéo.

ARTE

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Screenshot 2023-10-29 at 18-56-39 La faillite du système bancaire Jacques de Larosière et Tom Benoit EN DIRECT.png

ÉCONOMIE

La faillite du système bancaire ? Avec Jacques de Larosière et Tom Benoit

Avec Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France, ancien directeur général du FMI (94 ans) et Tom Benoit (28 ans), philosophe, direction de la rédaction de Géostratégie magazine et Philoscopie sur TV5Monde. Politique monétaire, crédits aux particuliers, politique des banques centrales, financiarisation, accords de Bretton Woods, militarisation de la dette, politique énergétique, etc. : passionnant quand les interviewés disent vraiment ce qu’ils pensent !

thinkerview.com

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De la crise migratoire à la fin du salariat

Par Claude Berger. En matière d’immigration, une étape semble avoir été franchie. Une majorité de la population est désormais convaincue que l’immigration est en lien, d’une part, avec le terrorisme qui a sévi en France depuis un bail, mais d’autre part avec l’insécurité sociale engendrée par les émeutes, les agressions, les vols, les viols et la délinquance avec ou sans usage de drogue, tous critères qui minent la société française. Bref, tout laisse croire que ces violences qui semblent plutôt émaner de milieux migrants (mais pas exclusivement) ne sont qu’un début et qu’il n’y aura pas de retour vers une phase paisible. La raison en est simple, mais exige de lever l’omerta qui règne, tant à droite qu’à gauche, sur le salariat, c'est-à-dire sur le fondement du système de la marchandisation du travail concurrentiel, né au XIVe siècle, qui, à l’instigation des marchands, a façonné les sociétés depuis ces temps. Un schéma s’est mis en place au cœur de nos sociétés : les travailleurs exploités luttent contre l’exploitation et les organisations patronales ou financières répliquent après coup par l’importation d'une main-d’œuvre étrangère moins chère issue de l’immigration ou par l’exportation des fabriques (qui a alimenté la tendance à la mondialisation du marché du travail ou la robotisation), et, de nos jours au recours à l’intelligence, pour aboutir à la crise du salariat dans le monde entier, sans tenir compte des cultures des populations migrantes ou exotiques, qui peuvent être détentrices d’une mythologie violente qu’il convient d’analyser au cas par cas. Le diagnostic du salariat est donc simple, mais censuré : il repose sur la marchandisation concurrentielle du travail, tout le contraire d’une association des travailleurs qui serait fondée sur le partage, l’entraide et un lien social nouveau. Dès lors, on ne voit pas comment ce système pourrait s’opposer à l’immigration qui est son essence même. Après l’Asie, le continent africain, haut lieu de l’animisme, est dans l’attente. Le salariat est donc une invention. Il succède au servage et à l’esclavage et s’oppose à la corporation.

francesoir.fr

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ÉNERGIE

Chine : main basse sur les métaux rares

Sans lithium, pas de batteries, et donc pas de voitures électriques. Qui en contrôle les gisements contrôle l'avenir. Si l'invasion en Ukraine aura mis en lumière la dépendance européenne au gaz et au pétrole russes, une autre guerre a en fait déjà commencé : celle des métaux rares. Transition énergétique oblige, les besoins en terres rares de l'Union Européenne devraient être multipliés par cinq d'ici 2030. L'interdiction à la vente des véhicules thermiques à l'horizon 2035 actuellement officielle ne fait qu'accélérer le mouvement : une voiture électrique type nécessite six fois plus de minéraux qu'une voiture conventionnelle. Mais comment diable l'Europe va-t-elle faire, sachant qu'un seul pays contrôle presque la totalité du marché en la matière : la Chine ? Nous risquons, tout simplement, de passer d'une dépendance aux énergies fossiles à une dépendance aux métaux rares.

laselectiondujour.com

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ÉTATS-UNIS

Mike Johnson : le bosseur qui présidera la Chambre des représentants

C'est un conservateur entier qui prend la présidence de la Chambre des représentants, après des semaines de chaos. Qui est le nouveau président de la Chambre des représentants, Mike Johnson ? Quelles sont les convictions de cet homme qui a réussi à faire ce que d’autres ont échoué à faire : réunir une majorité ? Son secret réside dans sa capacité de travail sur des dossiers d’importance régalienne. Explications de Randy Yalloz, président de Republicans Overseas France. Le mercredi 25 octobre, le conservateur social Mike Johnson a été élu 56ème président de la Chambre des représentants des États-Unis, à 220 voix contre 209. Ce verdict, qui a suivi « une période chaotique de vingt-deux jours sans chef de la Chambre » (The Hill), propulse l’avocat louisianais au poste de deuxième personne dans l’ordre de succession présidentielle après la vice-présidente. Méconnu du public français, Johnson « a fait ce que les trois candidats qui l’ont précédé n’ont pas pu faire » (The New York Times) : rallier derrière sa candidature l’écrasante majorité de la droite américaine. Mais loin d’être un de ces pragmatiques sans doctrine qui font l’union sans convictions, Johnson est l’homme d’un système de pensée clair, qu’il appelle « Les sept principes fondamentaux du conservatisme », système de pensée qui, selon lui, représente une forme de continuité dans la doctrine du Parti républicain, au-delà des conflits de personnes. Quels sont ces principes et comment Mike Johnson a-t-il cherché à les incarner sur le plan pratique ? (Les citations liminaires définissant chaque principe sont tirées d’une conférence en ligne donnée par Mike Johnson le 4 juillet 2023).

causeur.fr

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Torture en Irak : les États-Unis refusent de reconnaître son utilisation systématique par l’armée

Un grand nombre des personnes détenues à Abou Ghraib et dans d’autres centres de détention gérés par les États-Unis et leurs alliés en Irak étaient des civils innocents. Nombre d’entre elles ont été soumises à diverses formes de torture et n’ont toujours pas obtenu justice. Des centaines de prisonniers irakiens détenus dans des centres de détention américains en Irak, dont le plus grand, Abu Ghraib, ont subi diverses formes de torture et d’abus de la part des forces armées américaines entre 2003 et 2009. Cependant, même après deux décennies, aucun de ces Irakiens n’a reçu de réparation ou de compensation. La première preuve majeure a été la fuite de photos d’Abu Ghraib en avril 2004, moins d’un an après l’occupation en mars 2003 et l’établissement de ce centre de détention à Bagdad. Les photos ainsi que les témoignages des victimes ont confirmé que les soldats américains utilisaient diverses techniques de torture, notamment en forçant les détenus à rester nus, en utilisant des chiens pour les attaquer, ainsi qu’en utilisant des lances à eau, des tirs à balles réelles et l’électrocution. Certains détenus ont été maintenus à l’isolement, nus, pendant des jours et des semaines, malgré les hivers rigoureux. Certaines de ces techniques ont par la suite été défendues par les autorités américaines comme des « techniques d’interrogatoire renforcées. » La torture sous toutes ses formes est interdite par les conventions de Genève, la convention des Nations unies contre la torture et d’autres lois internationales. Même les lois nationales américaines interdisent le recours à la torture. Lorsque les photos incriminantes ont fait surface, le président américain de l’époque, George Bush, a tenté d’écarter le problème en affirmant qu’il s’agissait d’actes commis par quelques individus. Il a présenté des excuses et son secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a promis d’indemniser les victimes. Cependant, aucune des victimes irakiennes n’a reçu d’indemnisation à ce jour et la plupart des tentatives qu’elles ont faites pour obtenir une forme de réparation ont été bloquées ou sont toujours en suspens dans le cadre juridique du pays.

ScheerPost

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Programme de torture de la CIA : John Kiriakou, fonctionnaire américain emprisonné pour l’avoir dénoncé

La seule personne associée au programme mondial de torture de la CIA qui a été poursuivie et emprisonnée est l’homme qui l’a dénoncé : John Kiriakou. Lorsque j’ai rejoint la CIA en janvier 1990, je l’ai fait pour servir mon pays et pour voir le monde. À l’époque, je croyais que nous étions les « bons. » Je croyais que les États-Unis étaient une force pour le bien dans le monde. Je voulais faire bon usage de mes diplômes : études du Moyen-Orient ; théologie islamique et affaires législatives ; analyse politique. Sept ans après mon entrée à la CIA, je suis passé aux opérations antiterroristes pour éviter de m’ennuyer. Je croyais encore que nous étions les bons et je voulais contribuer à la sécurité des Américains. Le 11 septembre 2001, mon univers, comme celui de tous les Américains, a changé de façon spectaculaire et permanente. Quelques mois après les attentats, je me suis retrouvé au Pakistan en tant que chef des opérations antiterroristes de la CIA dans ce pays. Presque immédiatement, mon équipe a commencé à capturer des combattants d’al-Qaïda dans des refuges situés tout autour du Pakistan. Fin mars 2002, nous avons touché le jackpot en capturant Abu Zubaydah et des dizaines d’autres combattants, dont deux qui commandaient les camps d’entraînement d’al-Qaïda dans le sud de l’Afghanistan. À la fin du mois, mes collègues pakistanais m’ont dit que la prison locale, où nous détenions temporairement les hommes que nous avions capturés, était pleine. Il fallait les transférer quelque part. J’ai appelé le centre antiterroriste de la CIA et j’ai dit que les Pakistanais voulaient que nos prisonniers quittent leur prison. Où devais-je les envoyer ? La réponse a été rapide. Mettez-les dans un avion et envoyez-les à Guantanamo. « Guantanamo, à Cuba ?» ai-je demandé. « Pourquoi diable les envoyer à Cuba ? » Mon interlocuteur m’a expliqué ce qui, à l’époque, semblait avoir été mûrement réfléchi. « Nous allons les garder sur la base américaine de Guantanamo pendant deux ou trois semaines jusqu’à ce que nous puissions identifier le tribunal fédéral devant lequel ils seront jugés. Ce sera Boston, New York, Washington ou le district oriental de Virginie. » Cela me paraissait tout à fait logique…

les-crises.fr

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Famille Biden : des liens constants menant à une corruption

Chanel Rion est à l’origine une spécialiste de politique à Washington D.C. Elle est devenue chroniqueuse politique pour OAN (One America News), une chaîne qui a été classée comme pro-républicaine. Son travail de journaliste l’a mené à s’interroger sur les liens économiques de la famille Biden. Afin d'approfondir ses recherches, elle s’est rendue en Ukraine pour interviewer diverses personnes et compléter sa base factuelle. Plus elle creusait, et plus elle trouvait des éléments dérangeants, livrées progressivement au public américain. Elle nous les explique en exclusivité pour France-Soir. Dans ce debriefing, elle nous explique ce qui a motivé son enquête, comment elle a procédé, les pressions qu’elle a subies et surtout les « schémas directeurs » observés et qui ont tous mené à des actes de corruptions. À l’heure où une enquête pouvant aboutir à la destitution de Joe Biden est à l’ordre du jour aux Etats-Unis, ce debriefing prend tout son sens. Voici aussi les liens de l’enquête sur les Biden Tapes publiés en 2020 : Biden Bribe Tapes 1, Tapes 2, Tapes 3.

francesoir.fr

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Consortium News dépose une plainte en diffamation contre Newsguard

Consortium News est un média indépendant fondé en 1995 par le journaliste d’investigation Robert Parry (1949-2018). Ce fut à l’époque le premier média d’investigation sur Internet à relayer de très nombreuses affaires sensibles.  Le regretté Parry a pris très tôt conscience de la crise profonde des médias d'information américains. Aujourd’hui, Joe Lauria est le rédacteur en chef de la publication. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un jour, un site de notation de la qualité de l’information, Newsguard, vint l’interroger sur une information publiée de manière non confraternelle. La fiche Wikipedia de Consortium News fut modifiée pour refléter l’évaluation dégradée de NewsGuard. Situation similaire à celle que connut France-Soir avec Wikipedia en 2020. Joe Lauria a décidé de porter plainte contre NewsGuard. Dans ce debriefing, il est accompagné de l’avocat Bruce Afran. Les deux hommes nous détaillent leur action et leur volonté d’obtenir une condamnation sévère de ces organes qui empêchent la liberté d’expression, pilier de la démocratie américaine.

francesoir.fr

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FRANCE

Neuf décisions récentes où des juges se sont pris pour le législateur

Peu de Français le réalisent, mais la démocratie est aussi en train d’être volée par des magistrats non-élus, qui font discrètement la politique de la France. Voici 9 décisions récentes où des juges se sont pris pour le législateur… Par Pierre-Marie Sève, directeur général de l’Institut pour la Justice.

@pierremarieseve

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Le sénateur Nathalie Goulet publie le tableau des subventions versées à des associations immigrationnistes

Compte tenu du nombre important d’associations bénéficiaires en 2021 de subventions versées au titre de la mission « Immigration, asile et intégration », le tableau ci-dessous recense les 30 associations recevant les montants de subventions les plus importants. À noter que l’objet principal des subventions versées aux bénéficiaires est l’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés. Deux tableaux qu’il faut absolument connaître pour intégrer le délitement de la nation française.

lalettrepatriote.com/

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Compteurs Linky : la sobriété imposée à l’horizon ?

Un projet de décret envisage d’utiliser les compteurs Linky pour limiter la consommation d’énergie des ménages. Pour Michel Negynas, cela met en lumière les dérives potentielles d’un tel outil de surveillance et de régulation de la consommation d’énergie. Actuellement, 90 % des usagers du réseau de distribution sont équipés d’un compteur Linky. Les réfractaires seront sans doute pénalisés financièrement. Ils sont en outre régulièrement accusés de complotisme. Il est vrai que ce compteur a été acccusé de provoquer des problèmes de santé liés au rayonnement, et qui sont de pures bêtises. Mais la raison essentielle pour refuser Linky est ailleurs, et on commence à la voir plus nettement. Le journal La Tribune a transmis des informations relatives à un projet de décret qui devait être examiné le 26 septembre par le Conseil supérieur de l’énergie (point 7). Devant certaines interrogations, l’examen est reporté, un texte modifié sera présenté, qui modifie des points d’organisation, mais pas sa finalité.

contrepoints.org

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Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés. Le collectif Les Essentiels sonne l'alerte 

En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d'entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l'on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l'impression d'un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.

francesoir.fr

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Terminus pour…Raphaël Arnault

Raphaël Arnault n’est à peu près rien, c’est-à-dire qu’il est le premier des antifascistes de France. Drôle de titre de noblesse. À 28 ans, Raphaël n’est à peu près rien mais il est officiellement célèbre : il a été invité en avril dernier à l’Assemblée nationale par l’inénarrable Aurélien Taché pour y dispenser ses lumières à propos des dangers de l’ultra-droite. Le palais Bourbon tenait un bel expert. Car Raphaël Arnault est lyonnais, et il lançait en 2018 dans la Capitale des Gaules le mouvement dit antifasciste de la Jeune Garde, qui a depuis essaimé dans plusieurs villes françaises. Raphaël, il faut commencer par ta bêtise, qui nous ravage le cœur comme le souvenir du dernier baiser du premier amour. La force nous manque pour évoquer ce regard de prim’holstein bien nourri, cette application d’élève médiocre quand tu te sens forcé d’aligner trois termes d’un jargon sociologico-quartierlatiniste parce que des âmes asséchées par les bibliothèques t’ont joué un tour cruel, en te persuadant qu’il était la condition de ta respectabilité intellectuelle. C’est trop laid, trop laid pour ce monde dont nous avons vu les corps blancs et les soirs paisibles. Raphaël, toi qui passes pour une étoile montante de la gauche, qui a tenté d’empocher avec une avidité toute bourgeoise les dividendes de cette notoriété récente en te présentant en juin dernier aux élections législatives sur une liste soutenue par le NPA dans le Rhône, qu’as-tu fait de ce qui rendait ta famille politique supportable, c’est-à-dire qu’elle avait lu des livres ? Ah, ne soyons pas si cruels…

lincorrect.org

https://lincorrect.org/terminus-pour-raphael-arnault/

GAFAM / IA

Projet de loi SREN et filtre « anti-arnaque » : les navigateurs comme auxiliaires de police

Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (« SREN », parfois appelé projet de loi « Espace numérique »), qui est actuellement débattu en hémicycle à l’Assemblée nationale, comporte un article 6 qui crée une nouvelle excuse pour imposer un mécanisme de censure administrative : la protection contre les « arnaques » en ligne. Cet article ne se contente pas de créer un nouveau prétexte pour faire retirer un contenu : pour la première fois, il exige également que les fournisseurs de navigateurs Internet participent activement à cette censure. L’article 6 du projet de loi SREN prévoit en effet d’obliger les navigateurs Internet à censurer les sites qui proposeraient des « arnaques ». Cette censure administrative se ferait sur demande de la police (c’est-à-dire sans passer par un juge) si celle-ci estime qu’un contenu en ligne constitue une « arnaque ». Il faut entendre par « arnaque » les contenus qui usurperaient l’identité d’une personne, collecteraient de manière illicite des données personnelles, exploiteraient des failles de sécurité pour s’introduire dans le terminal de l’internaute ou tenteraient de tromper l’internaute par une fausse page de paiement ou de connexion (phishing, ou hameçonnage). Pour comprendre ce texte, présentons d’abord comment la censure se passe aujourd’hui en France.

laquadrature.net

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GÉOPOLITIQUE

Jeffrey D. Sachs : « Un ordre international dirigé par les États-Unis est un anachronisme »

L'éminent économiste américain s'inquiète du manque de diplomatie occidentale quant à la résolution des crises ukrainienne et israélo-palestinienne, qui poussent le monde au bord de l'abîme. Le professeur Jeffrey D. Sachs est une voix forte et aujourd’hui dissonante dans la symphonie des récits officiels et médiatiques policés. Son dévouement sincère en faveur d’un véritable multilatéralisme fondé sur la Charte des Nations Unies pourrait indiquer la seule issue aux guerres extrêmement dangereuses en Ukraine et entre Israël et les Palestiniens. Jeffrey Sachs nous parle de l'omniprésence de la guerre dans la politique étrangère américaine et de l'avenir de l'OTAN et de l'UE. Il expose sa vision des architectures de gouvernance et de sécurité internationales qui pourraient émerger des bourbiers ukrainien et israélo-palestinien, ainsi que des changements possibles dans la politique étrangère américaine résultant de la prochaine élection présidentielle américaine. Jeffrey D. Sachs est directeur du Centre pour le développement durable de l'Université de Columbia, où il occupe le rang de professeur d'université. Sachs a été directeur de l'Institut de la Terre à l'Université de Columbia de 2002 à 2016. De 2001 à 2018, il a été conseiller spécial auprès des secrétaires généraux de l'ONU, Kofi Annan (2001-7), Ban Ki-moon (2008-16) et António Guterres (2017-18). Il est l'auteur et l'éditeur de nombreux livres, dont trois best-sellers du New York Times : The End of Poverty (2005), Common Wealth : Economics for a Crowded Planet (2008) et The Price of Civilization (2011). D'autres livres incluent To Move the World : JFK's Quest for Peace (2013), The Age of Sustainable Development (2015), Building the New American Economy : Smart, Fair & Sustainable (2017), A New Foreign Policy : Beyond American Exceptionalism (2018), Les âges de la mondialisation : géographie, technologie et institutions (2020), et plus récemment, L'éthique en action pour le développement durable (2022). L’interview originale en anglais et sa transcription sont à écouter et à lire ici.

eclaireur.substack.com

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La Russie et la Chine définissent un nouvel ordre économique à Pékin

Par Pepe Escobar. L’histoire – avec ses accents de justice poétique – nous a présenté cette semaine le contraste ultime et flagrant entre la géopolitique du passé, mise en œuvre dans un coin incendiaire de l’Asie du Sud-Ouest, et la géopolitique de l’avenir, mise en œuvre à Pékin, en Asie de l’Est, l’une des capitales de la multipolarité émergente. Commençons par l’avenir. Le troisième Forum de la Ceinture et la Route, qui s’est tenu à Pékin, a servi en quelque sorte de feuille de route pour l’intégration économique et infrastructurelle de l’Eurasie. Il a été précédé par la publication, le 10 octobre, par le Conseil d’État de la République populaire de Chine, d’un livre blanc très détaillé sur les nouvelles routes de la soie – ou l’Initiative Ceinture et Route (BRI), véritable concept de politique étrangère de la Chine pour l’avenir prévisible. La BRI, initialement définie comme OBOR (One Belt, One Road), a été lancée il y a dix ans par le président Xi Jinping, d’abord à Astana, au Kazakhstan (partie de la « ceinture », comme dans une série de ceintures économiques), puis à Jakarta, en Indonésie (partie de la « route », comme dans la Route de la soie maritime). Dix ans plus tard, près de 150 pays participants et plus de 1000 milliards de dollars d’investissements chinois, le livre blanc résume la situation : La BRI progresse régulièrement en tant que plateforme multicouche de commerce international et de connectivité, en tant que mécanisme de développement de vastes pans du Sud mondial et de la majorité mondiale, et en tant que contrepartie pratique à l’hégémonie occidentale. La plupart des projets de la BRI concernent les industries extractives et les couloirs de transport. Ce n’est pas un hasard si les principales industries extractives sont concentrées en Russie et dans le golfe Persique, ce qui est intimement lié à la volonté stratégique complexe de Pékin de contourner le confinement de l’Hégémon et les cas de guerre hybride. Il n’est donc pas étonnant que l’invité d’honneur du Forum 2023 ait été le président Poutine ; et toutes les discussions ont clairement montré que la Russie sera désormais un partenaire encore plus important de la BRI – conformément à l’approfondissement du partenariat stratégique entre la Russie et la Chine, des dirigeants entiers sont totalement synchronisés. Fidèle au protocole chinois méticuleux et riche en symboles, il était également inévitable qu’à l’entrée du dîner de gala du Forum, le premier soit l’invité d’honneur Poutine. Juste derrière lui, les dirigeants d’Asie centrale (Tokayev et Mirziyoyev, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan) et d’Asie du Sud-Est (Joko Widodo, de l’Indonésie)…

Sputnik Globe

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La puissance des BRICS dans le domaine des matières premières peut-elle imposer un nouvel « ordre » économique ?

Qui contrôle désormais l’inflation aux États-Unis ? Une Fed piégée ou le nouveau roi des matières premières ? Un « tournant » tranquille s’est produit. Il n’y a rien eu d’éclatant, beaucoup l’ont peut-être à peine remarqué, mais il est pourtant significatif. Le G20 n’a pas sombré dans la confrontation sordide attendue, les États du G7 (que Jake Sullivan a qualifié de « comité directeur du monde libre ») exigeant une condamnation explicite de la Russie au sujet de l’Ukraine, contre le Reste – comme cela s’est produit l’année dernière à Bali. Non, le G7 s’est « rendu » de manière inattendue à un « non-Occident » mondial en pleine ascension, qui a insisté de manière cohérente sur sa position collective. Les prémisses de l’insurrection étaient évidentes depuis le sommet des BRICS au mois d’août – le message était clair. Le non-Occident ne se laisserait pas corrompre ou contraindre à soutenir la « ligne » du G7 à l’égard de la Russie. La guerre en Ukraine a été à peine mentionnée dans la déclaration finale – commune – et l’exportation de céréales (russes et ukrainiennes) a été traitée de manière équitable. C’était un chef-d’œuvre de diplomatie de la part de l’Inde. Le G7 a manifestement décidé que le « jeu des points » à propos de l’Ukraine n’en valait pas la chandelle. Il a donné la priorité à la recherche d’un consensus, plutôt que de faire échouer le G20 (peut-être « finalement », avec une déclaration en suspens). Mais pour que les choses soient claires, ce n’est pas la minimisation de l’Ukraine qui a marqué le « tournant ». Le changement de cap sur l’Ukraine – désormais consolidé dans le cadre d’un changement plus large de la politique américaine à l’égard de l’Ukraine – était très important mais pas primordial. Ce qui a été « primordial », c’est que l’ensemble des pays non occidentaux a pu se rassembler autour de sa demande urgente d’une réforme radicale du système mondial. Ils veulent un changement dans l’architecture économique mondiale ; ils contestent les structures (c’est-à-dire les systèmes de vote qui se cachent derrière ces structures institutionnelles telles que l’OMC, la Banque mondiale et le FMI) – et surtout ils s’opposent à l’hégémonie militarisée du dollar. La demande – pour dire les choses clairement – est d’avoir un siège à la table des négociations. Point final.

Strategic Culture

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Les défis posés par la Terra nullius, « territoire sans maître », sur les rives du Danube

Des territoires qui n’appartiennent à personne ? Aussi étrange que cela puisse paraître, il en existe bel et bien. On retrouve des Terrae nullius, territoires sans maître, la plupart du temps comme étant l’objet de discordes entre États, ou autres entités. Au travers de l’Histoire et de l’évolution du droit international, la définition n’a pas toujours été constante. En effet, au XIVe et au XVe siècle, des territoires, même peuplés, sont qualifiés de Terrae nullius, car ces derniers ne répondent pas aux critères occidentaux d’une organisation étatique organisée. La stratégie derrière ce terme a longtemps justifié la colonisation forcée, de l’Australie aux Balkans, en passant par l’Afrique et les Amériques. Ainsi, à cette époque, c’est au Pape que revient la décision de trancher sur la souveraineté de ces « territoires sans maître ». Pour preuve d’exemple, entre le XVIIIe et le XXe siècle, la monarchie des Habsbourg utilise ce statut pour annexer des territoires balkaniques, alors peuplés de chrétiens non-catholiques. Ce sera par exemple le cas de la Serbie en 1718 ou de la future Bosnie-Herzégovine en 1908.Aujourd’hui, cette notion est interprétée de manière plus restrictive, évitant toute remise en question des frontières que l’on connaît, ou presque. Le droit international décrit désormais comme Terra nullius une zone qui n’a jamais été soumise à la souveraineté d’un État, ou sur laquelle un État qui y aurait été souverain y a expressément renoncé. De plus, l’acquisition d’un territoire ne peut se faire ni sur simple déclaration ni par un acte symbolique. Ainsi, planter son drapeau au beau milieu d’une terre ne suffit plus. Cette définition plus limitative est établie depuis l’avis consultatif rendu par la Cour Internationale de Justice en 1975, au sujet du Sahara occidental. La nature ayant horreur du vide, rares sont les territoires qui ne sont ni revendiqués, ni désirés. Pourtant, les quelques exemples d’espaces laissés seuls que nous ayons entrainent, parfois, la création de micro-nations par des individus qui se sont engouffrés dans ce flou juridique. Si cela peut faire sourire au premier abord, et qu’il peut paraître difficile de prendre ces situations au sérieux, celles-ci peuvent poser de réels défis. Le continent européen n’échappe pas à la règle, et renferme sur son sol une Terra nullius, disposée sur la rive gauche du Danube, entre la Croatie et la Serbie. Dans la majorité des cas, lorsqu’un territoire est revendiqué par plusieurs États, chacun affirme que ces terres font partie intégrante de leur propre territoire. Or, le cas des rives gauches du Danube est différent.

factuel.media/blogs

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IMMIGRATION / ISLAM

Des migrants à Plainfaing (Vosges) : la concertation promise n’a pas eu lieu

Les épisodes se suivent et se ressemblent étrangement. Le pouvoir exécute en douce les ordres de Bruxelles en adressant des migrants « mineurs non accompagnés » dans des villages français mis au pied du mur. À Plainfaing, dans le département des Vosges, une trentaine de soi-disant mineurs arrivés à Lampedusa, en Italie, sont ainsi descendus d’un bus pour loger dans des bâtiments situés sur le territoire de la commune, piétinant au passage les belles promesses du conseil départemental. Et celles de Gérald Darmanin qui jurait, la main sur le cœur, que « la France ne s’apprête pas à accueillir une partie des migrants » de Lampedusa sur le territoire national. C’était le 18 septembre, voilà un peu plus d’un mois, sur Europe 1. Que s’est-il passé ? Il faut se pencher sur les articles de Vosges Matin pour avoir le déroulé précis des faits, typique de la dissimulation et des influences discrètes qui s’agitent en coulisse. Le 4 octobre dernier, le quotidien local titre : « Une trentaine de jeunes migrants arrivés de Lampedusa devraient être mis à l’abri à Plainfaing. » Selon Vosges Matin, ces jeunes d’origine guinéenne doivent arriver dans un centre d’hébergement privé quelques jours plus tard, provoquant l’inquiétude du maire Patrick Lalevée. « Le maire de Plainfaing a découvert, ce lundi, que le centre de vacances privé le Mongade, situé sur sa commune, avait répondu à l’appel du département pour héberger une trentaine de mineurs non accompagnés (MNA) à partir du 15 octobre », écrit Vosges Matin. Une décision prise sans concertation qui place l'élu « devant le fait accompli », précise le quotidien. Cette manière de faire, pas vraiment dans la concertation, rappelle les nombreux autres dossiers du même type. Mais le département cherche à rassurer : cet hébergement « n’a pas vocation à durer », assure le département, administrativement en charge de l’accueil des mineurs.

bvoltaire.fr

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Lutte de pouvoir, communautarisme, pression ou encore violence : « Il y a une radication politique et religieuse du Virage Auteuil (…) Les lois de la cité importées au stade » du PSG

Depuis le début de la saison, un nouveau groupe a fait son apparition dans le Virage Auteuil du Parc des Princes, le « Beriz Crew ». Ce petit nouveau prend physiquement la place des LPA, auto-dissous pendant l’été. En interne, certains choix de la direction du collectif posent question avec des visions très différentes sur les combats à mener. Un énorme drapeau rouge et bleu surplombe le Virage Auteuil, des chants, une bonne ambiance et deux inscriptions sur plusieurs étendards : « Beriz Crew ». Lors du premier match de la saison, ces petits nouveaux ont fait du bruit. En arabe, « Beriz » veut dire « Paris » et « crew » signifie « l’équipage » en anglais. Ce groupe remplace physiquement dans les gradins les LPA (Liberté pour les abonnés), qui ont annoncé leur auto-dissolution pendant l’été. Ce groupe, validé par l’assemblée générale du Collectif Ultras Paris, le 8 juillet dernier, rassemble des visages bien connus du Virage Auteuil. Des anciens de la « Porte 411 » et des « Laskars » sont présents et accompagnent des jeunes recrues. Ils sont nombreux depuis plusieurs saisons à avoir le souhait d’intégrer un groupe de supporters du Paris Saint-Germain.

RMC Sports

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ISRAËL

« Netanyahou est fini c'est un mort-vivant »

Par Seymour Hersh. Il y a plusieurs dizaines d'années, j'ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu'Israël entamait le processus de construction d'une bombe atomique. Le bien ou le mal d'Israël, au lendemain de l'Holocauste, n'était pas l'objet du livre. Ce que je voulais dire, c'est que ce que faisait l'Amérique était connu dans tout le tiers monde, comme on l'appelait à l'époque, et que notre duplicité faisait de nos inquiétudes concernant la dissémination des armes nucléaires un autre exemple de l'hypocrisie américaine. Depuis lors, d'autres ont entrepris des études beaucoup plus complètes, car certains des documents israéliens et américains les plus confidentiels ont été rendus publics. J'ai choisi de ne pas me rendre en Israël pour effectuer mes recherches, de peur d'enfreindre la loi israélienne sur la sécurité nationale. Mais j'ai trouvé des Israéliens vivant à l'étranger qui avaient travaillé sur le projet secret et qui étaient prêts à me parler une fois que j'ai indiqué que j'avais des informations provenant des dossiers des services de renseignement américains. Ceux qui ont travaillé sur ces documents hautement confidentiels sont restés fidèles à Israël, et certains d'entre eux sont devenus mes amis de toujours. Ils sont également restés en contact étroit avec d'anciens collègues restés en Israël. Voici un compte rendu des événements horribles survenus la semaine dernière en Israël, tel qu'il est perçu par un vétéran de l'appareil de sécurité nationale israélien ayant une connaissance approfondie des événements récents.

Mondialisation.ca

https://fr.sott.net/article/42701-Netanyahou-est-fini-c-e...

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L'ethnocratie israélienne et la crédibilité inexistante de l'Occident

« Le soutien de l'Occident à l'attaque d'Israël contre Gaza a empoisonné les efforts visant à parvenir à un accord avec les principaux pays émergents pour condamner la guerre de la Russie contre l'Ukraine », se plaignent des fonctionnaires et diplomates occidentaux dans le Financial Times. Selon eux, l'escalade du conflit israélo-palestinien a exposé les États-Unis, l'UE et leurs alliés à des accusations d'hypocrisie et a réduit à néant des mois de travail visant à faire de Moscou un paria mondial pour avoir violé le droit international. L'Occident a été accusé à juste titre de « ne pas avoir défendu les intérêts de 2,3 millions de Palestiniens, de s'être empressé de condamner l'attaque du Hamas et de soutenir Israël ». Le large soutien des États-Unis et d'autres puissances occidentales à Israël leur aliène une grande partie du Sud, ce qui nuit également aux efforts déployés par l'Occident pour obtenir le soutien du reste du monde à l'égard de l'Ukraine. « Ce que nous avons dit à propos de l'Ukraine doit s'appliquer à Gaza. Sinon, nous perdons toute crédibilité », a ajouté le haut diplomate du G7. « Les Brésiliens, les Sud-Africains, les Indonésiens : pourquoi devraient-ils croire ce que nous disons sur les droits de l'homme ? » Le reste du monde est conscient que les paroles et les actes de l'Occident ne concordent pas toujours. Par exemple, de nombreux Arabes estiment que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Europe n'ont jamais tenté de demander des comptes à Israël pour le traitement qu'il réserve aux Palestiniens, ni accordé suffisamment d'attention aux conflits brutaux qui sévissent au Yémen et en Libye. Les représailles d'Israël et la coupure de l'eau, de l'électricité, de la nourriture, des médicaments et de l'accès à Internet à Gaza ont suscité l'opposition des pays pro-palestiniens. Cette opposition est liée à l'hypocrisie de l'Occident, où les règles de « l'ordre fondé sur des règles » ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Les États arabes, notamment la Jordanie et l'Égypte, ont pressé les responsables occidentaux de durcir le ton pour protéger les civils de Gaza. « Si vous qualifiez de crime de guerre le fait de couper l'eau, la nourriture et l'électricité en Ukraine, vous devriez en dire autant de Gaza », a commenté un responsable arabe.

markkusiira.com

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Israël contre le dôme médiatique de la culpabilisation

Voici un texte de Pierre Boisguilbert sur le conflit israélo-palestinien. Ce conflit qui déchaîne les passions autour du globe, et évidemment en France, impose de garder la tête froide. Dans ce texte, notre contributeur régulier livre son analyse personnelle du traitement médiatique de la situation. L’objectif : partir de ce triste cas d’école afin de dévoiler ce qu’il révèle en creux de notre société. Le traitement médiatique de la dernière horreur en date du conflit israélo-palestinien est une preuve de plus de la faiblesse du monde occidental face à la stratégie globale de culpabilisation. Il fut un temps où les choses étaient simples. On était dans une vision étatique de l’histoire, pour les pays arabes ou pour l’État d’Israël. Pour le droit des Palestiniens à reprendre une terre qui leur avait été arrachée de force ou pour celui des Juifs d’avoir enfin un pays sur un territoire biblique. Ce conflit a toujours eu une dimension religieuse, mais elle n’était pas unique ; elle l’est quasiment devenue. La guerre Palestiniens/Israéliens est devenue une guerre de religion, la plus cruelle des guerres, étendue à la planète et à la France en particulier. Les musulmans étant des victimes en France ne peuvent, pour certains, être des bourreaux au Proche-Orient. Les Israéliens, eux, sont dans le camp des oppresseurs et colonisateurs. Une chose est évidente : plus le temps passe, moins la possibilité pour Tel-Aviv d’agir en toute liberté se réduit. En France même où la mémoire de la Shoah est très vivante, dans les médias bien plus qu’à l’école, c’est frappant. De nombreux intellectuels de confession juive se sont bien sûr exprimés mais leur voix n’a pas suffi pour faire taire l’orchestre antisioniste qui a joué plus fort que jamais. Au bout de quelques jours, le temps d’antenne consacré au sort des Palestiniens de Gaza l’a emporté sur le récit des horreurs de l’attaque terroriste du Hamas. Pourtant, même en excluant certaines informations non vérifiées, on a assisté à des scènes de massacre pas vues depuis le génocide tutsi au Rwanda. La comparaison est sans doute plus valable d’ailleurs que celles renvoyant comme toujours à la Seconde Guerre mondiale en France.

polemia.com

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Origine du conflit israélo-palestinien : un siècle d'immigration sioniste et d'épuration ethnico-religieuse de la Palestine

L'attaque du Hamas sur les alentours de la bande de Gaza, et la réaction israélienne sauvage en retour, ne sont que les derniers soubresauts d'un conflit dont les origines remontent à plus d'un siècle avec le plan sioniste d'immigration massive et de colonisation armée de la Palestine et l'immunité dont les sionistes disposent pour le mettre en œuvre. Durant la période ottomane (1882-1914), l'apport de l'immigration fut relativement faible. Il ne constitua en effet que 3 % de l'énorme vague migratoire transocéanique qui arracha à l'Europe 2 367 000 Juifs pour les porter aux États-Unis (2 022 000) dans les autres pays d'Amérique (232 000), ainsi que dans diverses régions du globe (113 000). L'état arriéré de la Palestine, la difficulté des communications, la méfiance du gouvernement turc ne favorisaient guère alors l'accès de la Terre Sainte. En 1914-1918, la première guerre mondiale provoqua même une régression marquée de la population juive palestinienne. Cette période est l'époque des pionniers et de la fondation des premières colonies en même temps que celle où l'idée sioniste se répand à la suite du livre de Théodor Herzl sur l'État juif (« L'État juif, recherche d'une réponse moderne à la question juive ») et où elle s'organise avec le premier Congrès sioniste international (Bâle, 1897). Le mouvement est appelé ainsi en référence à la colline de Sion de Jérusalem où fut, dans l'Antiquité, érigée la citadelle de David. Un an plus tard, une banque coloniale juive est créée, laquelle aboutira en 1901 à créer le Fonds national juif dont le but est l'achat de terres en Palestine. Le sionisme se fonde d'abord sur la prétendue « terre promise » que Yahvé aurait donnée au Hébreux selon l'historiographie juive, pour s'y établir en anéantissant les Cananéens idolâtres, suivant la « volonté divine ». Cette « terre promise » correspond à peu près au pays de Canaan, ce territoire au Proche-Orient situé entre la Méditerranée et le Jourdain, englobant l'actuelle Palestine occupée et empiétant sur l'ouest de la Jordanie, le sud du Liban et l'ouest de la Syrie.

jeune-nation.com

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La psychopathie biblique d’Israël

Par Laurent Guyénot. « Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Je ne vois aucune raison de le considérer comme un psychopathe au sens psychiatrique du terme, pas plus qu’aucun autre dirigeant israélien. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent. La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose collective tendait à les immuniser contre la névrose personnelle1. Je ne souscris pas à la théorie de Freud, je l’utilise juste comme caution pour ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d’entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels. Beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière inhumaine de considérer et d’interagir avec les autres communautés humaines. C’est un point crucial. Traiter les dirigeants israéliens de psychopathes n’aide en rien à notre compréhension d’Israël. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C’est une question de survie pour le monde, tout comme c’est une question de survie pour n’importe quel groupe d’identifier le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement. »

lesakerfrancophone.fr

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LECTURE

Les nouveaux chiens de garde de Serge Halimi : qu’il s’agisse de vaccin, d’Europe à la Ursula-Macron, de guerre au Moyen-Orient, de russophobie ou de sinophobie, on retrouve les mêmes

Par Nicolas Bonnal. La presse et la télé sont vilipendées aujourd’hui pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi. La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards…de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé. Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem), nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français. C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste : « La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de ‘’l’information’’. Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre ‘’chirurgicale’’ et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la ‘’société de l’information’’, avec ses hiérarchies ‘’en réseau’’, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

Les nouveaux chiens de garde, par Serge Halimi. Nouvelle édition actualisée et augmentée. Édition Raison d’agir, 2023.

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Les jeunes journalistes sont mal en point

Le thème n’est pas abordé par le nouvel ouvrage de Jean-Marie Charon, mais il est essentiel. Nous publions régulièrement des analyses sur les 14 écoles de journalisme reconnues en France comme par exemple l’ESJ de Lille ou bien le CFPJ de Paris. Ce sont des écoles de formatage intellectuel. Professeurs de gauche ou d’extrême gauche, élèves sélectionnés sur le même modèle. Étudiants conservateurs s’abstenir ou alors rester silencieux pendant la scolarité. Jean-Marie Charon, à travers une centaine d’entretiens avec de jeunes journalistes, fait un constat amer : au bout de sept ans 40% des détenteurs d’une première carte de presse quittent la profession. Ils se dirigent vers l’enseignement, la communication ou retournent à une précarité dont ils n’étaient parfois jamais sortis, allant de CDD en CDD, mal rémunérés et mal considérés. L’auteur insiste sur la mauvaise réputation des journalistes. Que ce soit lors des manifestations des gilets jaunes où ils se font insulter mais aussi dans un cadre amical et familial. Ce qui entraîne un stress, une sorte de solitude morale. Il est dommage que la réflexion ne pose pas le pourquoi de ce rejet. Si un large public méprise les journalistes, c’est aussi parce qu’une proportion significative de ceux-ci ne sont plus là pour décrire le réel mais pour l’occulter ou même le reconstruire suivant leur modèle idéologique. Au-delà d’un encadrement défaillant souligné par l’auteur, c’est d’une véritable réforme intellectuelle et morale dont a besoin la profession. Elle ne saurait passer que par de profonds changements dans les écoles de journalisme qui forment des clones libéraux libertaires, aigris, interchangeables et finalement malheureux.

Jeunes Journalistes, l’heure du doute, par Jean-Marie Charon. Entremises éditions, 2023.

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Victor Aubert évoque la sortie du livre « Academia Christiana, une aventure catholique et enracinée »

En 387 avant Jésus-Christ, Platon constate que la cité est trop corrompue pour être réformée par les lois et crée l’Académie : une école pour réformer l’intelligence des hommes. C’est dans la continuité du philosophe grec que s’inscrit Academia Christiana. Quand les institutions sont bloquées et que les sophistes pervertissent les esprits, il importe de préparer le renouveau en formant des intelligences droites. Voilà dix ans qu’Academia Christiana existe. C’est afin de partager cette aventure spirituelle, politique et culturelle que l’association vient de sortir un ouvrage pour lequel nous avons interrogé celui qui a dirigé sa rédaction, tout en ayant fondé le mouvement Academia Christiana, Victor Aubert.

Academia Christiana, une aventure catholique et enracinée, par Victor Aubert. La Nouvelle Librairie, 2023.

breizh-info.com

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Livres : quand la science déclare la guerre au wokisme

Face à l’intrusion insidieuse des activistes postmodernes, déconstructeurs et autres wokistes dans les plus beaux fleurons de l’université française, une avant-garde aussi combative que diplômée semble bien être passée à la contre-offensive. Marcel Kuntz, chercheur au CNRS, reprend la méthode gagnante du philosophe et chercheur lorrain Baptiste Rappin, dont « L’Abécédaire de la déconstruction » (Éditions Ovadia) fait référence, dans un livre qui vient de sortir, « De la déconstruction au wokisme » (VA Éditions). Comme son nom l’indique, ce petit ouvrage, très accessible pour le néophyte et segmenté en 25 entrées par mots clés, retrace la filiation entre l’actuel wokisme et ses ancêtres. C’est d’ailleurs le courant des Lumières du XVIIIe siècle, courant fondateur, que l’incontournable Chantal Delsol a choisi d’évoquer en préface de l’ouvrage. Faut-il vraiment, comme elle, regretter que les postmodernes aient saccagé l’héritage de ces Lumières qui nous ont valu une sanglante révolution ? Il n’en reste pas moins que Chantal Delsol touche juste, permettant à Marcel Kuntz de dérouler avec autant de facilité que de clairvoyance le fil de deux siècles d’un travail de sape méthodique de notre civilisation. Ce petit ouvrage est un excellent aide-mémoire, à conserver dans la bibliothèque après lecture, puis à consulter, à l’occasion, pour retrouver les bases de cette mécanique compliquée et tordue qu’est la déconstruction woke.

Si Kuntz a choisi d’expliquer le surgissement de ces idéologies destructrices via la chronologie et la description des essentiels à chaque étape, le juriste et scientifique Jean-François Le Drian a préféré emprunter une autre voie, bien différente mais tout aussi efficace. Son ouvrage « Activismes », désigne sa cible dès le sous-titre : « Quand l’idéologie menace l’intégrité cognitive et la liberté de l’espèce humaine ».Le Drian attaque les mêmes postmodernes, déconstructeurs et wokistes que Kuntz, mais il vient les combattre sur un autre champ de bataille : l’Université et le monde scientifique. Il y débusque ces activistes qui, depuis des décennies, font passer leurs convictions avant la rigueur scientifique. Difficile d’accès pour un public non initié aux bases de la philosophie, ce livre de combat décortique avec minutie les procédés, mauvais coups et dégâts collatéraux des activistes. Ils infiltrent, instrumentalisent et détruisent l’édifice scientifique pour mieux déconstruire la civilisation dont la science constitue un pilier. Au premier rang de ces parasites, un noyau dur de militants issus, pour la plupart, de la sociologie. Petits soldats anonymes et besogneux dont ressortent pourtant quelques figures emblématiques et complaisamment médiatisées, de Deleuze et Derrida à Judith Butler. Leur méthode : décrédibiliser l’approche scientifique pour imposer leur idéologie et l’ériger au rang d’une religion nihiliste et totalitaire. Plus besoin de démontrer la réalité d’un racisme systémique blanc ou la justesse de la théorie du genre. Elles s’imposent d’elles-mêmes, au nom d’un idéal militant qu’aucune évidence ou doute ne saurait contester. Face au danger, Le Drian propose une riposte ambitieuse, à la hauteur des dégâts qu’il dénonce : une vaste réforme intellectuelle, indispensable, profonde, urgente.

De la déconstruction au wokisme, par Marcel Kuntz. VA Éditions, 2023.

Activismes. Quand l’idéologie menace l’intégrité cognitive et la liberté de l’espèce humaine, par Jean-François Le Drian. VA Éditions, 2023.

bvoltaire.fr

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Le petit musée des horreurs d’Eugénie Bastié

C’est à peu près deux ans de vie intellectuelle qu’Eugénie Bastié recense dans son nouvel ouvrage. Cette compilation de textes reprend peu ou prou les chroniques du Figaro de la journaliste, mais augmentée parfois de quelques rebondissements, par exemple les péripéties qui ont suivi la sortie de l’entretien accordé par Michel Houellebecq dans Front Populaire, fin 2022, et qui l’ont conduit à renier plus de vingt ans d’islamophobie décomplexée. Eugénie Bastié est née en 1991. Ses années de Sciences po lui semblent être les derniers moments où la discussion entre gens de gauche et gens de droite était encore possible, pourvu que l’on soit doté d’« une bonne dose d’habileté, de sens social et de fantaisie ». Ça, c’était avant la déferlante woke et les apparitions de #MeeToo et Black lives matter. En fait, avant la complète américanisation mentale de la France. Avec les réseaux sociaux, on voit ce que sont devenus les anciens copains, et ce n’est pas toujours beau à voir. La journaliste en vient à regretter le temps de l’affaire Dreyfus, où la France était divisée en deux par le triste sort d’un capitaine israélite, où l’on se battait à coup de canne dans la rue, où les dîners bourgeois se terminaient en pugilat si jamais on avait eu le malheur d’en parler, mais où l’on pouvait se retrouver autour de deux grandes causes : la patrie et la littérature. « En témoigne l’amitié que porta Léon Blum à Maurice Barrès ou Drieu La Rochelle à Aragon. Tout cela n’est plus possible aujourd’hui. Il n’y a plus de patrie, et il n’y a presque plus de littérature ». Quelle grande cause pourrait bien en effet rapprocher Geoffroy de Lagasnerie et Papacito ? L’ouvrage est divisé en trois temps : un premier, consacré à la déconstruction ; un deuxième, aux contemporains à contre-courant ; un dernier, aux écrivains.

La dictature des ressentis, d’Eugénie Bastié. Plon, 2023.

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Les Mensonges de l’égalité : pour en finir avec le fantôme du communisme

Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de « Droit, conscience et sentiments » (Akribeia, 2020). « Au nom de l’égalité, le législateur et le juge ont créé une infinité de droits subjectifs qui paralysent toute politique d’intérêt général et détruisent la liberté commune au bénéfice de libertés particulières contraires au bien commun. » Tel est le constat de Jean-Louis Harouel, professeur agrégé de droit et professeur émérite de l’Université Panthéon-Assas, dans son dernier livre, « Les Mensonge de l’égalité ». Ce professeur à qui nous devions déjà une utile critique des droits de l’homme, s’attaque maintenant à l’égalitarisme diffus qui infecte les sociétés occidentales et donc, au passage, la société française. Qu’ils soient de gauche ou de droite, nous entendons sempiternellement nos politiciens et décideurs proclamer la nécessité d’aller vers plus d’égalité. Et pourtant, comme le constate l’auteur, « la volonté d’instaurer une parfaite égalité est le moteur du communisme, et celui-ci ne peut s’installer ni durer sans une politique de coercition totale fondée sur l’usage de la violence. ». « Les Mensonges de l’égalité » doit être lu : il s’agit d’une vulgarisation au bon sens du terme, j’entends accessible à tout esprit curieux, et faisant le tour de la question. La chute du communisme soviétique n’a pas entraîné l’évaporation de la mentalité marxiste, ni chez-nous ni en Europe où l’idéologie marxiste imprègne les mentalités, même en toute inconscience. En France, nous avons été particulièrement servis, puisque nous avons abandonné aux communistes le pouvoir culturel en 1945, avant de l’offrir derechef aux marxistes jean, rock, coca de Mai 68… Jean-Louis Harouel, pour sa part, constate que le phénomène est porté par l’union des droits de l’homme et du wokisme. Ce dernier me semble être une sorte de trait d’union entre le marxisme résiduel et le puritanisme américain orphelin du Rédempteur : le pardon n’est pas possible vis-à-vis de l’homme blanc hétérosexuel… Explorant nos institutions, l’auteur fait un état des lieux catastrophique.

Les Mensonge de l’égalité. Ce mal qui ronge la France et l'Occident, de Jean-Louis Harouel. L’Artilleur, 2023.

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Fraude fiscale. UBS, Union des Brouzoufs Soustraits (au fisc)

Le jugement en cassation de la banque suisse sera prononcé le 15 novembre. Retour sur cette affaire d'évasion fiscale ainsi que sur la nature, la fonction et le statut des lanceurs d'alerte.

« C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne. », Frédéric Dard

UBS, première banque de gestion de fortune au monde au moment des faits, a été condamnée en première instance en février 2019 à 4,5 milliards d’euros d’amende pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal effectué en France entre 2004 et 2012. Amende réduite à 1,8 milliard d’euros en appel en décembre 2021. La banque zurichoise s’est pourvue en cassation. La Cour de cassation rendra son arrêt le 15 novembre prochain. Si le jugement est cassé, retour en appel. La condamnation d’UBS est un fait unique puisque d’autres établissements financiers, comme HSBC, ont bénéficié du régime des conventions judiciaires d’intérêt public de la loi Sapin II votée après le scandale Cahuzac, ministre de François Hollande qui disposait d’un compte secret chez UBS sur lequel des sommes furent notamment versées « clandestinement » par le laboratoire pharmaceutique Pfizer pour financer les activités politiques du courant rocardien du PS. La convention judiciaire d’intérêt public est une procédure transactionnelle s’appliquant aux personnes morales (sociétés, associations, mutuelles etc.) par laquelle les poursuites pénales sont éteintes contre le versement au Trésor public d’une amende, l’obligation de mettre en place un programme de conformité à la loi et de réparer le préjudice causé. La convention judiciaire d’intérêt public, c’est pratique. Plaie d’argent n’est pas mortelle. Ça évite aux entreprises les procès, pas bons pour l’image. Et les vrais responsables, les commanditaires et dirigeants, sont rarement poursuivis. Seuls les lampistes trinquent. Six à 12 mois avec sursis et quelques dizaines de milliers d’euros d’amende dans le cas d’UBS. On met rarement les banquiers au coffre. Sauf peut-être aux Pays-Bas – qui sait ? – où Ralph Hamers, PDG d’UBS jusqu’en avril dernier, est poursuivi depuis 2020 pour blanchissement alors qu’il dirigeait la banque néerlandaise ING. Intéressant de constater qu’ING, elle, n’est pas poursuive. Il vient d’être remplacé par son prédécesseur Sergio Ermotti, qui avait dirigé UBS de 2011 à 2020, de retour pour gérer l’absorption de Crédit Suisse, sauvée de la faillite par l’État suisse. Chaises musicales et resserrage des rangs dans la Confédération. L’un des principaux lanceurs d’alerte du volet français de l’affaire UBS (il y en a eu trois ainsi qu’un témoin sous X), Stéphanie Gibaud, nous a accordé une longue interview. Elle est l’auteur de deux remarquables enquêtes.

La femme qui en savait trop, Stéphanie Gibaud. Cherche Midi, 2014.

La traque des lanceurs d’alerte, Stéphanie Gibaud. Max Milo, 2017.

eclaireur.substack.com

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

Liens entre la CEDH et Open Society de Soros : Valérie Boyer exige une enquête

Par un courrier daté du 25 octobre, la sénatrice Valérie Boyer (LR) s’adresse à Emmanuel Macron pour lui demander qu’une enquête soit menée sur l’indépendance de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et que la France, le temps de l’enquête, suspende sa participation à ladite cour. Valérie Boyer s’appuie sur deux rapports de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ), publiés en 2020 et 2023. Ils établissent des conflits d’intérêts entre juges et ONG. Et mettent en doute l’impartialité de certains des juges en raison d’engagements militants antérieurs.

bvoltaire.fr

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

L’interview grinçante de l’humoriste égyptien Bassem Youssef devient virale sur les réseaux sociaux arabes

Invité à s’exprimer sur Talk TV le 17 octobre dernier lors de l’émission du journaliste britannique intitulée « Piers Morgan Uncensored », l'humoriste égyptien et médecin cardiologue a déployé toute sa franchise mais aussi son cynisme et son humour noir. Une liberté de ton qui se démarque radicalement de la teneur du discours des intervenants et autres experts régulièrement conviés sur les plateaux occidentaux. Selon Le Courrier international, son intervention a d’ailleurs largement été relayée sur les réseaux sociaux du monde arabe.

7sur7.be

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RÉFLEXION

Anticiper le virage : « L'anticapitalisme de droite »

Au cours de la pandémie et de la tension politique de l'année 2020 (qui est maintenant perçue comme appartenant au siècle dernier), Alexandre Douguine a conversé avec Dimitri Rode sur Aurora Radio. Leur texte, aujourd'hui publié sous la forme d'un livre intitulé « L'anticapitalisme de droite. Les chemins d'une pensée souveraine » a été publié dans une situation historique différente. Il est d'autant plus intéressant de relire et de repenser ces 22 conversations (le nombre n'est évidemment pas fortuit : sa symbolique est bien connue des connaisseurs de la Tradition). Il serait plus juste de les appeler dialogues philosophiques : D.V. Rode (et dans l'une des conversations, A.V. Kazakov) ne se comporte pas comme un interviewer passif, mais comme un complice de la maïeutique socratique, exprimant ses propres opinions et contribuant à la découverte de la vérité dans le cadre d'une conversation philosophique.

geopolitika.ru

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Entretien avec Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie française

On peut imaginer que le fait d’appartenir à l’Académie française et de surcroît en être le secrétaire perpétuel est plus honorifique qu’autre chose et que cela fait partie de ces gadgets que les hommes aiment s’offrir pour sortir du tragique de la condition humaine. Si l’Académie comprend bien quelques pignoufs au talent plus qu’aléatoire, cette institution est à l’image des saisons. Il y a des étés comme des hivers. Madame Carrère d’Encausse a bien géré l’institution mezza voce, étant entendu que l’ère des talents de haute volée a bel et bien disparu. Les Sages, comme on les appelle – en raison du fait qu’ils n’ont plus trop l’âge d’aller au bordel – se sont donnés comme nouveau secrétaire général perpétuel le franco-libanais Amin Maalouf et non pas ce véreux Jean-Christophe Rufin qui lorgnait le poste. Dans cet entretien accordé à ce torche-cul qu’est Libération, Amin Maalouf nous livre une vision du monde dont le pessimisme naît du fait qu’il le regarde tel qu’il est et non pas tel qu’il devrait être. Et le constat qu’il dresse, on ne peut que le partager. Avec regrets.

Libération

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La mondialisation néolibérale, une nouvelle foi religieuse

Selon la syntaxe de Gramsci, il y a « idéologie » quand « une classe donnée réussit à présenter et à faire accepter les conditions de son existence et de son développement de classe comme un principe universel, comme une conception du monde, comme une religion ». Le point culminant esquissé par Gramsci est tout à fait pertinent si l'on se réfère à l'idéologie de la mondialisation comme nature donnée, irréversible et physiologique (globalismus sive natura). Dans le cadre du Nouvel Ordre Mondial post-1989 et de ce qui a été défini comme « le grand échiquier », elle se présente comme un « principe universel », parce qu'elle est indistinctement acceptée dans toutes les parties du monde (c'est ce qu'on pourrait appeler la globalisation du concept de globalisation) et, en même temps, elle est aussi assumée par les dominés, qui devraient s'y opposer avec la plus grande fermeté. Elle se présente comme une vérité incontestable et universellement valable, qui ne demande qu'à être ratifiée et acceptée sous la forme d'une adaequatio cognitive et politique.

geoestrategia.es

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Le cinéaste Jean Renoir entre mondialisation et fin de la nation (1960)

Par Nicolas Bonnal. Guillaume Faye écrivit dans les années 80 un brillant livre sur Le Système à tuer les peuples (Copernic, 1981). Mais dix ans avant lui le plus grand cinéaste français Jean Renoir remarque la fin de la nation – et le triomphe de la banque, de l’ordinateur et la mondialisation. Et cela donne dans le dernier chapitre de ses passionnantes Mémoires.

Lettres d’Amérique, par Jean Renoir. Éditions de la Renaissance, 1984 (édition épuisée, à trouver sur Internet)

lesakerfrancophone.fr

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Ne pas jeter le monde avec le traité de Maastricht

La situation française reste grandement déconnectée du conflit israélo-palestinien, conflit dont les ressorts sont plus complexes que ceux décrits par Michel Onfray. Cette interview de Michel Onfray est surprenante. Sonia Mabrouk, qui en a vu d’autres, a du mal à cacher sa stupeur. On ne peut pas tout mettre sur le dos de Maastricht. Certainement pas l’absence d’une politique étrangère de la France claire et crédible. Jacques Chirac avait refusé de participer à l’invasion illégale de l’Irak en 2003. Pourtant le traité de Maastricht était voté depuis onze ans et l’euro avait remplacé le franc depuis deux ans. Si le traité de Lisbonne (dont l’adoption par voie parlementaire alors que les français s’étaient prononcés contre par référendum fut une forfaiture) est passé par là, il n’éteint pas la possibilité d’une politique étrangère souveraine. Même chose pour le traité d’Aix-la-Chapelle, que nous devons à Emmanuel Macron. L’absence de politique étrangère de la France n’est le fait que d’un et d’un seul phénomène : la médiocrité de ceux qui nous gouvernent, qui ne connaissent pas le monde, ne font aucun effort pour apprendre à le connaître et se contrefichent de son sort puisque pour eux tout n’est globalement qu’argent (pas d’odeur, pas de frontières, pas de peuples). Que Michel Onfray ressorte le « choc des civilisations » de Samuel Huttington est amusant. Serait-il en train de virer néoconservateur et de rejoindre BHL, Kouchner et consorts ? Soyons un peu sérieux. Le monde musulman dans son ensemble ne soutient pas le Hamas. L’écrasante majorité des pays arabes et l’Iran ne soutiennent pas le Hamas. Ils soutiennent les Palestiniens, ce qui n’est pas la même chose. Ils considèrent Israël comme le client des États-Unis et de l’Occident. C’est en partie vrai. Ce nonobstant, ils ont déjà démontré pour la plupart leur capacité à transiger avec l’État hébreux.

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Maitre Gilles Devers : « La notion de terrorisme n’existe pas en droit international »

Question de David Hury : Votre nom est connu en France en tant qu’avocat de causes politiques, comme celle de la Palestine ou du Sahara occidental. En Palestine, qui défendez-vous exactement ?

Maître Gilles Devers : Je suis un des avocats de la cause palestinienne, je travaille avec tout le monde, sans exclusive. Pour des raisons pratiques, mon travail s’est organisé essentiellement à partir de Gaza et du mouvement de résistance Hamas. J’ai également d’autres contacts sur place, très divers, dans la société civile palestinienne. J’ai aussi des contacts avec l’Autorité palestinienne, en cours de concrétisation, ainsi que des contacts cordiaux avec des ambassadeurs. Je discute avec tout le monde. Quand on me demande des conseils, je réponds. Je suis comme un médecin : quand il y a des gens dans la salle d’attente, je ne leur demande pas s’ils s’entendent entre eux.

Question : Justement, la terminologie est importante. En Occident, les institutions considèrent le Hamas ou le Hezbollah (Liban) comme des « mouvements terroristes », d’autres parlent de « mouvements de résistance ». Comment qualifiez-vous l’attaque du Hamas du 7 octobre : une « attaque terroriste », un « crime de guerre », un « acte de guerre » ?

Réponse : Le Hamas est certes qualifié de terroriste par les États-Unis, mais la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) considère que cela n’a aucune valeur juridique en France ou en Europe, car la procédure aux US n’est ni contradictoire, ni motivée. Pour le reste, le Hamas a été listé sur décision politique par le Conseil de l’Union européenne, et la Cour de Justice de l’Union européenne n’a pas inversé cette décision et l’a donc validée. Mais le Hamas n’a jamais été condamné en tant que tel. Du point de vue juridique, c’est très différent. Sur le dossier palestinien, je travaille essentiellement avec le droit international. Vous parlez des qualifications des infractions : selon les statuts de la Cour pénale internationale (CPI), le mot « terrorisme » n’apparaît pas. Historiquement, ce mot a été galvaudé pour désigner des opposants politiques. Pour rédiger les statuts de la CPI, la communauté internationale a défini près d’une centaine d’infractions et le mot « terrorisme » n’en fait pas partie. Qualifier les faits au regard du droit international en fonction de phraséologie politique ou selon des critères de droit interne ou de morale n’est donc pas très pertinent. Du point de vue du droit français, c’est vrai, le procureur de la République a le droit d’ouvrir une enquête pour terrorisme. Mais au niveau du droit international, c’est une notion qui n’existe pas. En revanche, le « droit à la résistance » est prévu par les statuts de la CPI, et il doit s’exercer dans le cadre du droit international. Ce n’est pas parce que l’on est « résistant » que l’on peut faire n’importe quoi. Cela a toujours été dit, il n’y a pas de débat là-dessus. La limite est fixée par l’article 31-d du statut de Rome instituant la CPI. Cet article prévoit que la légitime défense peut aller jusqu’à la commission de certains crimes, si c’est le seul moyen de survie d’un peuple. Cette clause de l’article 31-d avait été très critiquée parce qu’elle tend à rendre légitime certains crimes de guerre. Bombarder un immeuble où vivent des familles, ou tuer des civils à bout portant, est-il un crime de guerre ? Ce sont matériellement des éléments de crime, car l’intention de tuer est là. Dans le contexte de l’attaque du 7 octobre, cela peut-il s’analyser sous l’angle de la légitime défense, selon l’article 31-d ? C’est un débat qui commence aujourd’hui…

bytheeast.com

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RUSSIE

Poutine ordonne le déploiement de MiG-31 armés de missiles Kinzhal au-dessus de la mer Noire, en réaction à l’usage par Kiev de missiles américains ATACMS

Depuis la capitale chinoise Pékin où il a rencontré son homologue chinois Xi Jinping et participé au sommet sur les « Nouvelles routes de la soie », Vladimir Poutine a annoncé avoir ordonné aux forces aériennes russes de patrouiller dans la zone neutre de l’espace aérien au-dessus de la mer Noire. Les MiG-31 ont été équipés, « sur ses instructions » de Kinzhal, ces missiles aérobalistiques air-sol hypersoniques. Des armes stratégiques difficiles à intercepter par les systèmes de défense aérienne, déployées en guise de réponse à l’usage, par Kiev, de missiles américains longue portée ATACMS et le déploiement, par Washington, de deux porte-avions en Méditerranée orientale. Le chef du Kremlin était le principal invité du sommet sur les « Nouvelles routes de la soie », qui s’est déroulé mardi et mercredi à Pékin en présence des représentants de 130 pays. Vladimir Poutine y a rencontré son « cher ami » Xi Jinping.

SANTÉ

La preuve ultime que le v**cin

Par le général Delaware. Clémence Houdiakova et Pierre Chaillot nous présentent des statistiques britanniques édifiantes par statut vaccinal sur la mortalité : édifiant !

Le Tocsin

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Le jeu de la vérité

Vous le savez, à France-Soir, nous avons « Le défi de la vérité », l'émission au cours de laquelle j'interviewe un invité qui fait l'actualité, sans tabou ni langue de bois, ceci dans l'optique qu'il fasse de même dans ses réponses : la vérité, rien que la vérité, toute la vérité (« Je le jure ! »). Après tout, en respect du devoir du journalisme de dire la vérité quoiqu’il en coûte en raison du droit qu’à le public de connaitre la vérité. Jean-François Delfraissy, lui, n'a jamais accepté de relever ce défi, ni de venir débattre à France-Soir face à un contradicteur crédible sur le sujet précis de la covid, comme par exemple le professeur Christian Perronne. Et pourtant, il a été invité à plusieurs reprises. Jean-François Delfraissy est l'ex-président du « Conseil scientifique », l'autorité « controversée » dont les avis ont été suivis à la lettre ou presque par Emmanuel Macron et son gouvernement durant la crise du Covid, et qui nous a imposé deux confinements, des couvre-feux, le port du masque et, accessoirement, une vaccination obligatoire sous peine de mise au ban de la société. Eh bien ce cher Jean-Fançois Delfraissy vient de faire beaucoup mieux que d'accepter de relever chez nous « Le défi de la vérité ». Devant les médias mainstream convoqués à cet effet, il a repris le concept du jeu télévisé présenté jadis par Patrick Sabatier, « Le jeu de la vérité ». Ou plutôt avec... En effet, afin sans doute de « dédouaner » un peu tout le monde (mais il faudra directement lui demander confirmation), voici ce qu'a fait monsieur Delfraissy à cette occasion, et à l'heure semble-t-il arrivée de devoir rendre des comptes : sans contradicteur et alors que le Conseil d’Etat a validé l’avis de l’ARCOM selon lequel Ivan Rioufol aurait dû interviewer le professeur Perronne en lui opposant... un contradicteur ! Le professeur Delfraissy qui a toujours affirmé que s'il était sûr de lui, 100% formel dans ses « recommandations » faites en tant que président du Conseil scientifique, c'est parce qu'il avait en mains absolument tous les éléments « scientifiques » concernant le vaccin, a déclaré avant-hier : « On a découvert les effets secondaires au fur et à mesure », avant d'ajouter : « Parce que c'était un produit expérimental ». Et pourtant, lorsqu'il était président du Conseil scientifique, monsieur Delfraissy a affirmé exactement le contraire : les effets secondaires étaient connus, très peu nombreux et sans danger, « tout simplement parce qu’il » ne s'agissait pas d'un produit expérimental mais d'un authentique vaccin anti-Covid qui, pour se voir accorder cette appellation et l'autorisation de mise sur le marché, avait respecté scrupuleusement toutes les étapes imposées par le protocole mis en place à cet effet.

francesoir.fr

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SUISSE

Élections en Suisse. Victoire de l’UDC, les Verts subissent un revers majeur

Lors des élections législatives de dimanche, l’Union démocratique du centre (UDC), le plus grand parti politique de Suisse depuis plus d’une décennie, a fait un bond en avant, augmentant sa part de voix à 28,6 %, soit 3 points de pourcentage de plus que lors des dernières élections de 2019. Selon le journal suisse Tages-Anzeiger, compte tenu du résultat meilleur que prévu de l’UDC, le parti devrait gagner 9 sièges supplémentaires à la chambre basse du parlement du pays, soit un total impressionnant de 62 sur 200. Dans ce qui constitue une défaite majeure, les Verts ont perdu cinq sièges, tandis que l’autre parti de gauche, le Parti socialiste suisse (PS), qui reste le deuxième parti le plus important, en a gagné deux. Le parti démocrate-chrétien Die Mitte a succédé de justesse au parti libéral FDP en tant que troisième parti, gagnant un siège (29), tandis que ce dernier en perdait un (28). L’UDC, le PS, le PRD et Die Mitte font tous partie depuis longtemps de la coalition gouvernementale suisse, dont la composition ne devrait pas changer. Pour l’UDC, qui détient le plus grand nombre de sièges parlementaires depuis 1999, miser sur les préoccupations légitimes de l’électorat concernant l’immigration de masse – elle a fait campagne sur de meilleurs contrôles aux frontières et une politique d’expulsion plus stricte pour les demandeurs d’asile déboutés – et sur la politique d’ouverture a porté ses fruits.

breizh-info.com

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Chloé Frammery : La « démocratie » suisse

Conférence de Chloé Frammery du 18 octobre à Genève. La Suisse est un modèle de démocratie dans le monde, du moins c’est ce que pense la majorité de la population mondiale. Dans cette conférence donnée à Genève, capitale de la gouvernance mondiale et des organisations internationales, j’ai d’abord expliqué comment fonctionne le système de gouvernance en Suisse. Puis j’ai expliqué comment dysfonctionne le système de gouvernance en Suisse. Par exemple, en Suisse, le peuple n’élit pas son président, il ne peut pas lancer d’initiatives concernant les lois fédérales (nationales), il n’existe pas de conseil constitutionnel et les lois n’ont même pas besoin d’être conformes à la constitution… En Suisse, le Conseil fédéral nous dit quoi voter dans le livret de vote et les médias soutiennent ouvertement le gouvernement. D’autres surprises vous attendent dans cette conférence, notamment les boites d’enveloppes de votes laissées à l’abandon 3 jours devant le service de votations avant la votation sur la loi Covid-19, le « jeu des 41 erreurs » du 13 juin 2021 (le texte de loi du livret de vote n’était pas le bon !) ou encore l’affaire des affiches non affichées lors de notre campagne pour le Conseil national en septembre et octobre 2023. Alors, la démocratie suisse, qu’en pensez-vous ? Vidéo.

Chloé Frammery

https://odysee.com/@Chloe_F:b/La-democratie-suisse-confer...

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UKRAINE

Diia, l’appli dystopique de l’État ukrainien

Démarches administratives digitalisées, passeport biométrique, création d’entreprise, signalisation des troupes russes… Avec Diia, une application financée par les États-Unis, l’Ukraine entend résoudre tous ses problèmes, de la corruption à la bureaucratie qui entraverait le développement économique en passant par la victoire sur la Russie. Une stratégie d’« État dans un smartphone » qui pourrait s’exporter ailleurs dans le monde. Article de la journaliste Lily Lynch, publié par la New Left Review et traduit par Pierra Simon-Chaix. Lors d’un événement organisé à Washington le 23 mai, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le nouveau ministre ukrainien pour la transformation numérique ont effectué une présentation remarquable devant le peuple américain. Les contribuables états-uniens ont ainsi appris qu’ils étaient à présent des « investisseurs sociaux » dans la démocratie ukrainienne. Le ministre de la transformation numérique, Mykhailo Fedorov, 31 ans, qui portait l’uniforme de la Silicon Valley (jean, t-shirt et micro), a détaillé les différentes caractéristiques de l’application mobile la plus innovante du pays : Diia. Grâce à celle-ci a-t-il affirmé, l’Ukraine est moins dirigée comme un pays que comme une entreprise d’informatique et deviendra bientôt « l’État le plus pratique du monde ». Samantha Power, administratrice de l’USAID, a surenchéri en rappelant que l’Ukraine, longtemps perçue comme le grenier à blé du monde, était à présent sur le point de « devenir célèbre pour un nouveau produit… un bien public numérique open source qu’elle est prête à partager avec d’autres pays ». Une telle démarche sera effective grâce au partenariat transatlantique entre les deux nations. « Les États-Unis ont toujours exporté la démocratie », a déclaré Mykhailo Fedorov. « À présent, ils exportent la numérisation ». Il s’agit là d’une rhétorique défraîchie qui fleure bon 1989, associée à une idéologie californienne moribonde. L’idée que Twitter allait apporter la démocratie au Moyen-Orient a pourtant été démentie depuis une décennie. Lorsque le département d’État américain, alors dirigé par Hillary Clinton, a introduit la notion de « diplomatie numérique » et que l’un de ses cadres supérieurs affirmait à l’OTAN que « le Che Guevara du 21e siècle, c’est le réseau », le concept sonnait déjà creux. Mais en 2023, après la faillite des banques de la Silicon Valley, alors que les postes dans la tech sont supprimés par centaines de milliers et que San Francisco semble à l’agonie, faire preuve d’une telle foi indéfectible en la prospérité générée par une application semble aller au-delà de la naïveté. Cette croyance reflète l’affaiblissement de l’imagination libérale-démocrate occidentale, incapable de proposer une vision convaincante ou désirable de l’avenir, qu’elle soit en ligne ou hors ligne. Dans ce monde dominé par la pensée impérialiste, la rhétorique de la Guerre froide a été remplacée par la promesse boiteuse d’une technologie qui résoudrait tous les problèmes.

Le Vent Se Lève

https://lvsl.fr/diia-lappli-dystopique-de-letat-ukrainien/

UNION EUROPÉENNE

Le compromis de la réforme des marchés européens de l’électricité est-il une victoire à la Pyrrhus ?

Cet article analyse les causes de la flambée des prix de l’électricité et en mesure les conséquences, puis donne une évaluation de l’adéquation des réponses apportées dans le projet de réforme des marchés de l’électricité approuvé par le Conseil européen le 17 octobre dernier, après un long bras de fer entre l’Allemagne et la France sur le sujet de la production nucléaire. L’État n’ayant pas demandé à la Commission d’inclure la possibilité d’un dispositif de prix régulé pour le nucléaire dans la réforme du marché européen, pourrait bien connaître une victoire à la Pyrrhus en ayant arraché la possibilité d’appliquer le mécanisme CFD aux investissements sur le parc nucléaire existant, et au renouvellement du parc, avec un haut niveau d’autosatisfaction. Cela est probablement dû au « traumatisme de l’ARENH » subi par EDF en raison des défauts congénitaux de ce mécanisme qui n’ont pas été corrigés, et surtout au refus de l’État de mettre en œuvre une régulation effective du prix pour qu’EDF ne vende pas à perte avec des cash flows libres négatifs, la CRE ayant indiqué dans un rapport publié en 2020 que l’ARENH devrait être de l’ordre de 50 euros/MWh. Il est très dommageable qu’à cause de l’impéritie des gouvernements depuis 2012, l’ARENH soit devenu un bouc émissaire de la crise des prix de l’énergie, alors qu’un véritable prix régulé du nucléaire pourrait constituer le socle pertinent d’une organisation du marché de l’électricité en France, sujet qui sera abordé dans un second article.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/10/27/465879-le-comprom...

La crise de l’Occident et la bataille pour l’âme européenne

La phase historique que nous vivons est marquée par une crise profonde, voire terminale, de l’empire américain. Avec le reflux de la mondialisation économique et l’affaiblissement de l’emprise américaine sur le monde, les processus de contrôle, de chantage et de déstabilisation stratégique promus par les centres de pouvoir américains se sont accélérés. Les pays du bloc d’alliance américain étant tous des démocraties libérales, le problème du contrôle de l’opinion publique est central. Ainsi, une bataille fondamentale pour l’âme des populations occidentales a commencé, et cette bataille a son épicentre non pas en Amérique, mais en Europe, où la tradition d’une culture critique et plurielle était beaucoup plus vigoureuse qu’aux États-Unis. Le premier pas dans cette direction a été la soumission de l’Union européenne à la chaîne de commandement américaine, une soumission testée lors de l’affaire de la pandémie, et maintenant bien établie. Peu de gens se souviennent que le projet européen est né sous les auspices d’un contrepoids à la puissance américaine, d’un troisième pôle organisé qui s’opposerait non seulement au modèle soviétique, mais aussi à celui des alliés américains. Ce rôle autonome, inspiré par l’expérience des États-providence européens de l’après-guerre, est entré en crise avec la transformation de la Communauté européenne en Union européenne, avec le tournant néolibéral du traité de Maastricht, et n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir. Afin de comprendre les extrêmes de la bataille des âmes en cours, jetons un coup d’œil, à titre d’exemple, sur quelques faits récents liés au conflit israélo-palestinien. Ces derniers jours, l’UE a demandé aux META de retirer de leurs plateformes tout contenu considéré comme de la « désinformation », sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial.

ariannaeditrice.i

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