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jeudi, 03 février 2011

La Russie dit non à l'invasion migratoire!

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La Russie dit non à l’invasion migratoire !

par Marc ROUSSET

En  matière démographique, les Russes sont moins naïfs que les Européens de l’Ouest déniant les catastrophiques réalités, endoctrinés par la nouvelle religion droit-de-l’hommiste ! Les Occidentaux ont raillé la Russie qui doit faire face  au déclin de sa population, mais s’ils ont effectivement  bien vu  la paille dans l’œil de la Russie, ils ont oublié la poutre de l’immigration extra-européenne qui était dans le leur ! Certes, les Russes vont connaître encore des moments très difficiles, mais suite aux mesures prises par les présidents Poutine et Medvedev, ils font face et vont s’en sortir progressivement, sans compromettre leur avenir et leur identité, alors que les élites dirigeantes de l’Europe de l’Ouest commettent un crime, une trahison inadmissible, celui de porter atteinte à la patrie charnelle des peuples européens, en acceptant des hordes d’immigrés (l’immigration continue derrière les rideaux de fumée médiatiques avec le Président Sarkozy, soit 250 000 personnes par an et une agglomération comme Lille tous les trois ans) pratiquement inassimilables, principalement en provenance de l’Afrique.

Aujourd’hui, les perspectives réelles de l’Europe de l’Ouest, c’est à terme une inéluctable guerre civile comme en ont connu le Liban, la Bosnie, le Kosovo, la Géorgie, les pays africains , Sri Lanka…, si des mesures favorisant la natalité des populations de souche européenne ne sont pas prises immédiatement. A contrario, l’avenir appartient toujours à la Russie, au-delà de  difficultés structurelles, suite en particulier, à la catastrophique décennie de 1990 à 2000 avec une natalité en chute libre et une perte de population de 800 000 individus par an, pendant l’ère de  Boris Eltsine. Le déclin démographique, le mal être, la baisse de la natalité de la Russie avait commencé en fait, dans les années 80, dès les premiers signes de l’essoufflement et de l’implosion à venir  de l’U.R.S.S. En 2007, au moment même où Poutine exposait son projet de stabilisation démographique, la Russie ne comptait déjà plus que 142 millions d’habitants, alors que la population était encore de 150 millions en 1992. Un rapport présenté en Russie en 2007 et largement diffusé par l’agence Novosti illustrait de manière criante l’érosion inéluctable : chaque heure, la Russie perd cent habitants; toutes les vingt-et-une secondes, on enregistre une naissance, mais une mort se produit toutes les quinze secondes… (1).

En Russie, l’opinion publique est hostile à l’immigration. Contrairement aux affabulations de l’Occident, même si le péril jaune est très réel à terme, plus particulièrement en Sibérie et en Extrême-Orient , il y a à ce jour en Russie, un maximum de 400 000 Chinois, selon Zhanna Zayonchkouskaya, chef de laboratoire de migration des populations de l’Institut national de prévision économique de l’Académie des sciences de Russie, et non pas plusieurs millions comme cela a pu être annoncé. Les Russes ont veillé au grain et ont pris des mesures très sévères pour éviter une possible invasion. La seule immigration qui a été favorisée est le rapatriement de Russes établis dans les anciennes républiques soviétiques (Kirghizistan, Kazakhstan, Pays baltes, Turkménistan). Des villes comme Vladivostok, Irkoutsk, Khabarovsk, Krasnoïarsk… et même Blagovetchensk, à la frontière chinoise, sont des villes européennes avec seulement quelques commerçants ou immigrés chinois en nombre très limité. Une invasion aurait pu avoir lieu en Extrême-Orient dans les années 1990, tant la situation s’était dégradée. Il est à remarquer que les migrants chinois de l’époque ont profité du laxisme et de l’anarchie ambiante pour filer à l’Ouest de la Russie. Être clandestin n’est pas aisé aujourd’hui en Extrême-Orient et en Sibérie : la frontière est relativement imperméable; le risque est grand; les hôtels sont sous contrôle étroit; le chaos qui suivit l’éclatement de l’U.R.S.S. est déjà loin.

Quant aux immigrés en Russie de l’Ouest en provenance du Caucase (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) ou de l’Asie centrale (Tadjikistan), ils sont quelques millions, dont beaucoup de clandestins, mais ne représentent  aucun danger ou aucune menace réelle à ce jour sur le territoire russe tant par leur nombre, que par leur implantation contrôlée d’une façon très étroite par la police et les autorités. La population russe autochtone les perçoit d’une façon très défavorable avec des sentiments nationalistes, comme a pu le montrer l’émeute villageoise pendant plusieurs jours à Kondopoga en Carélie, en septembre 2006, à l’égard de communautés caucasiennes, principalement tchétchènes.

La Russie a réagi à la crise démographique selon le bon sens, en pensant courageusement et d’instinct la natalité à relever. Dès 2003, suite à la proposition du député conservateur Alexandre Tchouev, le Parlement a supprimé la pratique de l’I.V.G. pour raisons sociales; l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, si la mère est déchue de ses droits parentaux, ou si le père est handicapé. En mai 2006, le président Poutine a confirmé la mise en place d’une politique nataliste. Cette politique permet aux mères de bénéficier d’une « prime de maternité » conséquente (1 250 000 roubles, soit 17 350 euros pour la naissance d’un second enfant et 1 300 000 roubles (18 825 euros pour le troisième). Depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d’un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité » et à la sage-femme de bénéficier d’une « prime d’assistance » de 10 000 roubles (294 euros) pour chaque enfant né dans son service.

La Russie a dû aussi faire face à un véritable drame humanitaire en matière de logement avec l’absence d’espace physique pour l’enfant qui conduisait à l’enfant unique. La construction, en plein essor, devrait contribuer au redressement de la natalité. Le logement, l’éducation, l’agriculture et la santé constituent les quatre « projets nationaux » des perspectives 2020 pour la Russie. Aux États-Unis, le « Baby boom » avait été la conséquence d’une migration de masse des centres-villes vers les banlieues, « vers la terre ».

L’espérance de vie, selon Boris Revitch du Centre de démographie russe, était de 59 ans pendant les années 1990 à la naissance, soit vingt ans de moins qu’en Europe occidentale. Elle est aujourd’hui en 2011, supérieure à 69 ans. Les fléaux que la Russie doit affronter en matière démographique sont les suivants : l’alcoolisme (34 500 morts par an), le tabagisme (500 000 morts par an), les maladies cardio-vasculaires (1,3 millions de morts par an), le cancer (300 000 morts par an), le sida, les accidents de la route (39000 morts par an, soit le plus élevé du monde et trois fois plus qu’en France), les meurtres (36 000 par an), les suicides (46 000 par an), la déficience du système de santé qui faisait la fierté de l’U.R.S.S. et qui est devenue une catastrophe sanitaire. La mortalité infantile (11 pour 1 000 est deux fois plus élevée que dans l’U.E.). Au-delà de la nouvelle législation en place, des progrès doivent encore être faits pour la diminution du nombre d’avortements qui a diminué de 25 % entre 2003 et 2008, mais on recensait tout de même encore 1,234 millions d’avortements en 2008, pour 1,714 million de naissances de la même année ! Par ailleurs, la Russie doit faire face à un effet d’hystérésis, suite à la structure de sa population et à toutes ces années catastrophiques, ce qui a généré  un rétrécissement de la strate de population en âge de procréer.

Le retour aux valeurs traditionnelles, à la religion orthodoxe devrait aussi contribuer à sortir de l’habitude de l’enfant unique. Tout progrès réel repose en fait sur une révolution des mentalités favorisant la famille nombreuse. Il semble que la situation à ce sujet soit moins désespérée en Russie qu’en Allemagne. Le président Medvedev a proposé en 2010, en plus des mesures Poutine ci-dessus mentionnées, une réduction d’impôts de trois mille roubles (72 euros) par mois et par enfant à partir du troisième enfant. Pour les autres familles avec enfants, il s’est déclaré également favorable à une réduction des impôts, sans pour autant donner de chiffres. Un exemple anecdotique, mais hautement symbolique de l’attitude politique russe envers les familles et les naissances, est la campagne officielle « Donnez naissance à un patriote pour la fête de l’Indépendance de la Russie ! », dans la région d’Ulyanovsk située à environ 850 km à l’Est de Moscou, campagne dotée de prix, dont le premier est une voiture !

En 2005, la population avait  décru de 760 000 habitants, ce qui était le record absolu. En 2006, la baisse ne fut que de 520 000 habitants, puis 280 000 habitants en 2007,116 000 habitants en 2008.  La bonne nouvelle, c’est qu’en 2009 avec 1,76 millions de naissances, 1,95 millions de décès, 100 000 émigrants, et 330 000 naturalisations, la population russe a augmenté pour la première fois depuis quinze ans de  50 000 habitants. Le taux de fécondité de 1,9 enfants par femme en 1990, tombé  à 1,1 enfant par femme en 2000, est remonté à 1,56 enfants par femme en 2009, soit un taux similaire à celui de l’U.E. qui était de 1,57 enfants par femme en 2008.

Trois  prévisions démographiques majeures ont été envisagées pour la démographie en Russie en 2010. Selon une prévision estimée mauvaise du ministère russe de la Santé, la population devrait continuer à baisser pour atteindre 139 630 000 habitants en 2016 et 128 000 000 d’habitants en 2030. Le taux d’immigration resterait faible autour de 200 000 personnes par an pour les vingt prochaines années.

Selon une prévision estimée moyenne du même ministère, la population russe devrait légèrement augmenter jusqu’en 2016 pour atteindre 142 160 000 habitants, puis recommencer à légèrement baisser, de 200 000 ou 300 000 habitants dès 2020, pour atteindre 139 372 000 habitants en 2030. Le taux d’immigration serait contenu à une moyenne de 350 000 nouveaux entrants par an, ce qui est à peu près la moyenne de 2009, année durant laquelle 334 500 étrangers et apatrides ont reçu la nationalité russe.

Selon une prévision haute toujours du même ministère de la Santé, la population devrait augmenter à près de 144 000 000 d’habitants en 2016 et continuer à augmenter jusqu’à 148 000 000 en 2030. Le taux d’immigration serait plus élevé dans cette variante, soutenant la hausse de la population et avoisinerait les 475 000 nouveaux entrants par an. D’ici vingt ans, on arriverait à une « immigration » équivalente à 8 % de la population du pays. Celle-ci serait principalement du  Caucase et de la C.E.I., donc de populations post-soviétiques, russophones, dont des communautés sont déjà présentes en Russie et pas foncièrement déstabilisantes.

En conclusion, la hausse de la natalité est le résultat de la politique volontaire de Vladimir Poutine, de Dimitri Medvedev et de leurs gouvernements. La baisse de la natalité dans les pays occidentaux, elle, est  le résultat de la politique volontaire de l’oligarchie mondialiste au pouvoir qui ne tient pas compte des causes qu’elle a créées (déchristianisation, corruption des mœurs, libéralisation de la contraception, de l’avortement, de l’homosexualité, féminisme et travail des femmes, destruction des petits agriculteurs, regroupement des populations dans les métropoles, diminution des allocations familiales  qui ne sont plus réservées aux citoyens français de souche, mais bien au contraire de plus en plus aux populations immigrées, ce qui est le comble de la bêtise et du suicide programmé…), bref, ce qu’on appelle « la culture de mort ». Déjà Emmanuel Le Roy Ladurie, membre de l’Institut, remarquait que la France reste un pays où le pourcentage des avortements (220 000 par an) égale le taux de mortalité des bébés âgés de moins d’un an au temps de Louis XIV. Peut–on vraiment parler de progrès dans ces conditions ? L’oligarchie mondialiste  considère que l’unique remède contre la dénatalité est l’immigration. L’objectif est de fabriquer à l’échelle planétaire, une population d’apatrides et de déracinés opposés les uns aux autres dans une guerre civile mondiale, les peuples devenant des minorités dans leurs propres patries (2).

La Russie  qui fait  face à des difficultés bien plus grandes que l’U.E. a dit non à ces folies occidentales. Elle nous montre le chemin du redressement démographique, du coup d’arrêt à donner à l’immigration, bref le chemin de la survie de  notre civilisation européenne !

Marc Rousset

Notes

1 : Hélène Carrère d’Encausse, La Russie entre deux mondes, Fayard, 2010, p. 64.

2 : cf. Dissonance, le blogue d’Alexandre Latsa.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1858

 

mardi, 01 février 2011

Olie voor moslim-immigratie

Pompe-Petrole.jpg

Ex: http://www.uitkijk.net/islam.php?do=oil

Olie voor moslim-immigratie

Op gevaar af dat u uw buik inmiddels boordevol heeft van gezeik over de
multiculturele samenleving, wil ik u toch iets vertellen wat u nog niet
weet. Namelijk dat de massale moslim-immigratie naar West-Europa niet zomaar
uit de lucht is komen vallen. Zij is een rechtstreeks gevolg van een
Europese richtlijn, die in 1975 geruisloos is bekokstoofd.

Aanleiding was de oliecrisis van 1973. Uit angst dat de oliekraan voorgoed
dicht zou gaan, is toen op Europees niveau besloten om een “Euro-Arabische
Dialoog” op gang te brengen met de OPEC-landen. Deze EAD kreeg een permanent
hoofdkwartier in Parijs, en organiseerde overal ter wereld congressen, waar
afgevaardigden van de toenmalige EEG zich beijverden om de Arabische
olieboeren te vriend te houden.

In juni 1975 rolde daar een convenant uit, waarvan wij nu met z’n allen nog
steeds de zure vruchten plukken: 200 zaakgelastigden namen in Straatsburg,
met algemene stemmen, een resolutie aan. Uit naam van de hele toenmalige
Europese gemeenschap. Het was een tijd van moordende consensus: in heel
West-Europa waren toen sociaal-democraten aan de macht, en van oppositie was
nauwelijks sprake. De geestelijke vader van de tekst, de Belg Tijl Declercq
uit Antwerpen, mocht dan een christen-democraat zijn, hij was ook zo links
als een deur, en een warm voorstander van totalitarisme. In zijn land was
hij de latere stichter van het Vlaams Palestina Komitee. Hij overleed ( 81
jaar) op 25-12-2003. Hij ijverde bijvoorbeeld ook driftig voor innige
vriendschapsbanden met de Sovjet-Unie. Het is deze Resolutie van Straatsburg
(onthoud die naam!) waarvoor Pim en Theo met hun leven hebben geboet, zou je
kunnen zeggen.

In het document belooft de EEG om voortaan de Arabische immigratie actief te
bevorderen, en de nieuwkomers ruim baan te geven om hun cultuur naar Europa
te exporteren. De tekst benadrukt “de grote verrijking, die het Arabisch
cultuurgoed ons te bieden heeft, vooral op het gebied van normen en
waarden”, en draagt de lidstaten op om aan de verspreiding “de hoogste
prioriteit” te geven.

De pers moet worden ingeschakeld “om een gunstig klimaat te scheppen voor de
immigranten”, en de academische wereld moet worden gemotiveerd “om de nadruk
te leggen op de positieve bijdrage van de Arabische cultuur aan de
ontwikkeling van Europa”. Geld moet worden uitgetrokken om de oprichting van
moskeeën, islamscholen, centra voor Arabische cultuur en wetenschappelijke
instituten ter bestudering van de Islam te stimuleren. Het staat allemaal
zwart op wit. Sinds 1975. Dankzij ons onvolprezen Europarlement.

Verrek, nou begrijp ik ineens waarom Wouter Bos van mening is dat er “meer
moskeeën bijgebouwd moeten worden”! Geen wonder dat Samir Azzouz steeds
wordt vrijgelaten: als er iemand bezig is de Arabische way of life te
exporteren is hij het wel, geef toe, en wij hebben zwart op wit beloofd
daaraan de hoogste prioriteit te geven! Het verklaart ook waarom zelfs
Beberkindertjes hier – voor het eerst van hun leven – Arabische les kregen,
bij wijze van “onderwijs in eigen taal”. Andere smaken hadden we namelijk
niet.

Het verklaart ook waarom er hier te lande al tien jaar een literatuurprijs
bestaat, waarvoor uitsluitend auteurs met een Marokkaanse of Arabische
achtergrond in aanmerking komen. De “El-Hizra-prijs” heet dat ding, en hij
wordt gefinancierd door het Rijk. Als je hem wint wordt je manuscript op
staatskosten uitgegeven, en je krijgt een geldbedrag. Alles is welkom, ook
song- en rapteksten, mits het maar door Marokkanen of Arabieren is
vervaardigd.

Zelfs als je Nederlands niet machtig bent is dat geen bezwaar: dan lever je
je proza gewoon in het Arabisch of Tamazight in. Sinds 1992 zijn er zo 70
auteurs bekroond. Het is dit “steuntje in de rug”, zoals de El Hizra website
het uitdrukt, waaraan schrijvers als Abdelkader Benali, Khalid Boudou en
Mohammed Benzakour hun carrière danken.

Met name Benzakour bleek al spoedig een kat in een zak te zijn: medio 2001
werd hij er bij de Volkskrant als columnist uitgegooid wegens plagiaat. Maar
sindsdien heeft hij er zowaar alweer twee nieuwe prijzen bijgekregen: de
Zilveren Zebra 2001 - “wegens zijn opvallende, in enkele jaren opgebouwde
oeuvre” (zeer opvallend, zegt u dat wel) - en de Journalisten Vredesprijs
2005. Plagiaat of niet, de verbreiding van het Arabisch cultuurgoed krijgt
hier inderdaad de hoogste prioriteit, dat is een ding wat zeker is.
Nederland is nou eenmaal altijd het braafste jongetje van de klas geweest
als het op Europese richtlijnen aankwam.

Jarenlang heb ik me afgevraagd hoe het mogelijk was dat onze autoriteiten,
zonder uitzondering, allemaal letterlijk dezelfde zoetsappige cliché’s
bezigden als het over moslim-immigratie ging. Niet alleen hier, maar in heel
West-Europa! Nooit eerder, zelfs niet toen half Suriname naar de Bijlmer
verkaste, had ik er eentje horen lullen over “onderwijs met behoud van eigen
taal en cultuur”, of “verrijking van de samenleving”. En nu deden ze het
ineens allemáál! Ze leken wel gehypnotiseerd!

Maar nu begrijp ik het: ze voeren al 30 jaar gehoorzaam de Resolutie van
Straatsburg uit! Het is Europees beleid! Oil voor Immigration, als het ware!
Voor zover ik nog niet islamofoob was, ben ik het nu. Eurofoob was ik al
lang, en terecht, dat blijkt maar weer. Heer ontferm u over ons, en over de
zelfmoordmaniakken in ons Europarlement.

(Voor wie geïnteresseerd is in bronnen: lees “Eurabia, The Euro-Arab Axis”
van de schrijfster Bat Ye’or (Uitg. Associated University Presses, Cranbury,
New Jersey, ISBN 0-8386-4077). Het is zo goed gedocumenteerd met registers
en voetnoten dat het voor de leek bijna onleesbaar is. Verder heeft Oriana
Fallaci erover geschreven (in “De Kracht van de Rede”, als ik me niet
vergis), en wie op Google “Tijl Declercq” intikt, kan ook zijn hart
ophalen.)

Pamela Hemelrijk

2030: Moslims in Brussel en Antwerpen

mosqBXL.jpg

Ex:

http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/

BuG 139 - Bericht uit het Gewisse 28-01-2011 Printversie (5 p)

In 2030 wonen 29,7% moslims in Brussel en 27,0% in Antwerpen
 

Aandeel Europese moslims constant op 2,7% de komende 20 jaar
  
Evolutie % moslims in de wereld: 19,9% in 1990, 23,4% in 2010, 26,4% in 2030.
Komende 20 jaar is er een afremming van hun beperkte groei op wereldvlak.
Forse daling geboorten per vrouw in moslimlanden en bij Belgische moslims.
Voor België voorspelt PEW groei moslims op 20 jaar tot 10.2% van bevolking.
De update van npdata voorziet in een groei van 5,8% in 2010 tot 9,3% in 2030.
Brussel zal nooit een moslimmeerderheid kennen: 22% in 2010, 29,7% in 2030.
Niet alleen daling geboorten, maar ook moslims sterven als ze oud worden.

Documentatie

Moslims in België per gemeente en nationaliteit: Moslims per gemeente 2010(excel)  Moslims per gemeente 2030 (excel) -  Langs de +-jes krijg je een groter detail per gemeente (rijen) en nationaliteiten (kolommen)

Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010-klein.jpg                 Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2030-klein.jpg
Aantal moslims 2010                Aantal moslims 2030
%-ges op 2de blad                                               

Pewforum: Artikel aantal moslims 2030 met kaart en tabel  Rapport 2030 (11MB)  Gewogen wereldkaart moslims 2009  Artikel georganiseerdheid fundamentalisme  
Duits onderzoek 2008:  Site Bundesambt fur Migration und Fluchtlinge  Volledig Duits onderzoek (10MB) - Samenvatting in het Duits (6MB) - Samenvatting in het Engels (6MB)
Nederlands onderzoek 2006: Rapport Nederlands onderzoek (0,2MB)
Articles/Artikels Le Soir (pdf): 17-11-2010/1(onderzoek) 17-11-2010/2 (onderzoek) 18-11-2010 (forum krant) Ricardo Gutiérrez antwoordt op vragen 
 
  
Inleiding

De recente publicatie van het PEW-forum over het aantal moslims in de wereld en de berekening van hun aantal binnen 20 jaar, in 2030, rekening houdend met vruchtbaarheid, migratie en andere factoren , geeft stof tot nadenken en tot bijstellen van een aantal (voor)oordelen. Mediadoc titelt bv: "Islam nefast voor overbevolkingsspiraal; geloof in een buitenaards superwezen en lid zijn van een bepaalde godsdienst kan nefast zijn  voor planeet aarde". Vraag is maar of dit soort ideeën niet nefaster zijn voor de aarde en de mensen dan de Islam of het geloof in een god, zeker als men nalaat om het onderzoek zelf eens ter hand te nemen.

Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/MDII-graphics-webready-05.png

Het PEW forum on religion & public life maakt in ieder geval een oefening op een hoog niveau en daagt in feite alle demografen en wetenschappelijke godsdienstwatchers uit in universiteiten en studiediensten in dit land om eens met hun eigen materiaal te komen. Npdata speelt hierin maar als reserve, bij ontstentenis aan een alternatief, om toch een minimaal idee te geven van aantal moslims en evolutie van hun aantal in het kader van wat Mark Eyskens de 'allochtonisering van België' noemt, een voor hem onontkoombaar en waardevol gegeven in deze veranderende wereld. Best is toch evoluties in te schatten, de impact te voorzien en het potentieel te vatten. Zeker als de wetenschap er eerder op staat om anderen de mond te snoeren dan zelf kennis en visie te ontwikkelen, is deze BuG ook een uitnodiging tot debat. In deze BuG hernemen we de publicatie van het aantal moslims zoals door npdata in Le Soir van 17/11/2010 al is gepubliceerd samen met Ricardo Guiterez, (zie linken in de documentatie hierboven) en situeren we deze resultaten ook tegen de achtergrond van de PEW-studie.

Dubbel zo sterk groeien en toch maar beperkte groei van 3% op 20 jaar.

Moslimbevolking groeit dubbel zo sterk als niet-moslims” geeft de indruk dat zij dubbel zo veel kinderen krijgen of dat hun aandeel binnen de kortste keren verdubbelt, niets is minder waar. Als de niet-moslimvrouw gemiddeld 2,2 kinderen krijgt in haar levensloop en de moslimvrouw 2,4 dan is de aangroei van moslims als gevolg van geboorten dubbel zo hoog bij moslimvrouwen als bij niet-moslimvrouwen ook al is er hier maar een verschil van 0,2 geboorten op een levensloop, juist omdat de ‘aangroei’ van een bevolking maar gebeurt na het 2de kind. Zelfs met die dubbele groeisterkte zal het aandeel van moslims in de wereld op 20 jaar maar met 3% groeien, nl van 23,4% tot 26,4% in 2030. Zo blijft het aandeel van moslims in europa gedurende de komende twee decennia gelijk op 2,7% van alle moslims op wereldvlak. De moeite om de PEW-cfijers zelf eens te exploreren op hun site en er een demografisch bad te nemen met een gans assortiment begeleidende zeepjes en accessoires, zie PEW artikel aantal moslims 2030.
 
Welk is de referentie van de PEW-studie: 6,0% moslims in België in 2010

In de voorliggende PEW-studie wordt verwezen naar de update van de berekening van het aantal moslims in alle landen van de wereld met opgave van de bronnen per land. Voor België is dit de 'volkstelling van 2001, met projecties voor  2010, 2020 and 2030' uitgevoerd door het International Institute for Applied Systems Analysis. In de Pew-publicatie van 2009 werd nog het cijfer aangehaald van 281.000 moslims, of 2,6 %, hierbij voortgaande op de surveyonderzoeken van het Eyripean Social Survey, 2006, waarvan de opmakers (KUL) zelf aanhalen dat deze survey tekort schiet om het aantal moslims in te schatten. Bij de publicatie van het  PEW-rapport 2009 heeft npdata haar onderzoeksresultaten dan ook aan het PEW gesignaleerd: in BuG 100 worden 628.751 moslims of 6,0% van de Belgische bevolking geteld, en het is ditzelfde % waar het IASA ook op uitkomt en dat door het PEW-forum no voor 2010 wordt verrekend. Dat is een knap staaltje van het IASA, of moeten we zeggen van  npdata :-). Alleszins wordt hiermee een appèl gericht naar het centrum van demografie van de VUB en Pascal Deboosere die de gegevens van de volkstelling 2001 beheren, zij zullen allicht op de hoogte zijn van het werk van de IASA op basis van hun cijfers.

Update voor 2010 van de npdata-berekening aantal moslims in België

Zoals Nederland in 2006 en Duitsland in 2008, heeft npdata in 2010 een update gemaakt van haar berekening van aantal moslims in België. In Nederland werd in 2006 de vraag naar godsdienstbeleving eenmalig opgenomen in de huishoudenquête en dit bracht een bijstelling mee van aantal moslims naar onder. In de PEW studie wordt er naar verwezen met een aanpassing van  5,7% naar 5,5%. In Duitsland werd voor het eerst door het Bundesambt fur Migration und Fluchtlinge een enquête op grote schaal gehouden (6.000 eenheden) naar het aantal moslims in de diverse nationaliteitsgroepen/landen met moslimachtergrond. Tot dan toe gingen zij, zoals npdata, voort op de CIA-% percentages moslims in de landen van herkomst. Hierdoor werd in feite geen rekening gehouden met de 'laïcisering' van moslims, dwz het zich niet meer bekennen tot de islam wanneer daarnaar de vraag gesteld wordt. 
 
Laïciseringproces  van moslims in het westen

Voortgaande op het moslimpercentage in het gastland voor Marokko en Turkije komt de oude berekeningsmethode neer op 99% als men van Marokkaanse of turkse afkomst is. Als de vraag gesteld naar toebehoren tot een godsdienst zoals in Duitsland, geeft 88% van de Marokkaanse en Turkse vreemdelingen de islam op (een uitval van 12%) en 74% van de Duits geworden Marokkanen en Turken refereren naar de islam, of een vermindering met 14% tot 3/4 van de populatie. In feite is er, mede door het verblijf in een 'westers' land en doorheen de opvolging van generaties sprake van een 'laïcisering'. 82% van de Algerijnse en Tunesische vreemdelingen bekennen zich tot de islam, en 64% van de Duits geworden Algerijnen en Tunesiërs, Algerijnen en Tunesiërs behoren tot een oudere migratie dan turken en Marokkanen.

Vraag is of de resultaten van deze Duitse enquête kunnen toegepast worden op de Belgische situatie. Bij gebrek aan beter maar ook omdat de 'westerse' context in Duitsland, België of Nederland gelijklopend is, lijkt ons de overname van deze resultaten gerechtvaardigd. In het Forum van Le Soir wordt dat door Professor Jacobs betwist, evenwel zonder dat hij het Duitse onderzoek al geraadpleegd had. De resultaten uit de Nederlandse huishoudenquête Nederlandse huishoudenquete 2006 gaan trouwens in dezelfde zin. 

Gebruikte methode voor de berekening van aantal moslims in België
 
De berekening van aantal moslims in België naar gemeente en nationaliteit gaat voort op twee nieuwe beschikbare gegevens:
 
1. Berekening van het aantal inwoners van vreemde afkomst per gemeente en nationaliteit zoals uitgewerkt in BuG 125. . Hierin begrepen zijn de vreemdelingen, de Belg geworden vreemdeling en het natuurlijk- en migratiesaldo van deze Belg-geworden vreemdelingen na hun Belgwording. Om een zo accuraat mogelijk beeld te geven van de huidige situatie werden de bevolkingsgegevens van 2008 geëxtrapoleerd naar 2010, voortgaande op de gemiddelde evolutie tussen 2003 en 2008. Een opmerkelijke en merkwaardige opinie van Mark Eyskens, onze prof economie in 1969, zet deze 'allochtonisering van België', in het hart van z'n betoog.
2. Resultaten van de Duitse enquête met de vraag "tot welke goddienst behoor je", waarop een aantal godsdiensten genoemd werden. Door de identificatievariabelen kon het onderscheid gemaakt worden tussen  vreemdelingen en Duits-geworden vreemdelingen en nageslacht. Voor methodologie en uitwerking, zie link naar deze studie onder documentatie hierboven. De studie werd door de Duitse overheidsinstantie, bevoegd voor migratie en vluchtelingen, uitgevoerd, daar moet men in België nog niet aan denken. Voor enkele nationaliteiten (Nederland, Frankrijk, ...) geeft de Duitse enquête geen info. Hiervoor gebruiken we nog CIA-gegevens maar enkel voor de vreemdelingen. We gaan er van uit dat een Frans geworden Marokkaan bv die naar België verhuist niet meer de Belgische nationaliteit zal aanvragen. Ook voor de meeste Oost-Europese landen is het aantal moslims niet gekend en moeilijk in te schatten in een evolutie tot 2030. Het betreft hier echter kleine aantallen die slechts een geringe impact hebben op het totale beeld. 
 
Tabel met aantal moslims per gemeente en nationaliteit 01/01/2010
 
Door het % moslims toe te passen op het aantal inwoners van vreemde afkomst per nationaliteit in de verschillende gemeenten kan het beeld geschetst worden van aantal en % moslims in elke gemeente van België. Bijgaande tabel Aantal moslims 2010 naar gemeente en nationaliteit in België is ingeplooid zodat langs de +jes aan de zijkant (tot op het niveau gemeente, arrondissement, provincie, gewest) en vanboven (tot op het niveau van de nationaliteit) de informatie naar het gewenste detail kan open geplooid worden.

 Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010.jpg

  
Als het 2de plusje bovenaan links wordt aangeklikt komt het % van vreemde afkomst in beeld en het % moslims op het aantal van vreemde afkomst, dwz hoeveel van de inwoners van vreemde afkomst in een gemeente er moslims zijn Dit geeft dan een goed beeld van het aantal moslims binnen het aantal inwoners van vreemde afkomst in een gemeente.

In België worden dus 623.486 moslims berekend of 5,8% van de bevolking, en dat is een lichte aanpassing naar onder gezien de methodologische verfijning. Iedereen kan deze gegevens exploreren, er zijn gedachten of (voor)oordelen op bijstellen of er zijn verbeelding door laten aanspreken.

Wat zegt PEW-forum over 2030

Een toch wel indrukwekkende oefening legt het PEW-forum aan de lezers en geïnteresseerden voor. Voor België gaan zij bv uit van gemiddeld 2,7 kinderen bij de moslimvrouwen in de ganse levensloop, berekend in 2010. Dat aantal zou dalen tot 2,2 in 2030 tegenover 1,7 kinderen bij de niet-moslims zowel in 2010 als in 2030. In 2030 zou er dus (maar) een verschil zijn van 0,5 kind zijn tussen een moslim en niet-moslim vrouw in België. Dat betekent dus een langzame doch een alsmaar verminderende stijging van het aantal moslims langs het aantal geboorten. Het 'natuurlijk saldo' (geboorten - overlijdens) zal bij moslims evenwel hoger liggen omdat er in verhouding met oude Belgen en de oudere migratie de komende decennia minder overlijdens zijn. Maar tegen 2030 zullen naast het verminderend aantal geboorten, het aantal overlijdens stijgen en zal ook de laïcisering zich verder doorzetten. Het PEW-forum houdt ook rekening met de migratie die zij voor België inschatten op gemiddeld 14.000 moslims per jaar, hetgeen overeen zou komen met 30,8% van de immigratie.

Samen met nog enkele andere factoren die kunnen nageslagen worden in de excellente weergave op de PEW-site met het rapport, de grafische voorstelling en de tabel met alle 223 landen, komt het PEW-forum voor België uit op 1.194.000 moslims in België in 2030, of 10,2% van de bevolking, tegenover 638.000 of 6,0% van de bevolking in 2010 in hun berekening.

Wat zegt npdata over 2030.

De berekende cijfers van 2030 liggen al enkele maanden in de schuif van npdata. Een 'simpele' berekening, voortgaande op de cijfers van 2008 waarbij de gemiddelde bevolkingsevolutie tussen 2003 en 2008 all in (migratie, natuurlijk saldo, asiel, regularisatie) wordt doorgetrokken, zonder rekening te houden met een verdere 'laïcisering', geven de resultaten voor 2020 en 2030. Zo komt npdata, vertrekkende van 5,8% of  623.486 moslims in 2010, tot een vooruitzicht van 7,8% of 892.677 moslims in 2020 en 9,3% of 1.116.505 in 2030. In aantal liggen de npdata cijfers dus dicht bij de 1.194.000 van de PEW. De lagere 9,3% voor npdata tegenover 10,2% van de PEW in 2030 komt voort uit de hogere inschatting van de totale bevolkingsevolutie, waarin wij de algemene Belgische prognose volgen, hierdoor verhoogt de noemer en daalt het %.  In tegenstelling tot de PEW wordt de migratiedynamiek sterker maar ook meer gedifferentieerd verrekend door npdata, dus met een grotere instroom van niet-moslims. Dat komt allicht omdat de PEW voortgaat op de volkstelling van 2001 en npdata op de effectieve gemiddelde evolutie van 2003 tot 2008, de laatst gekende gegevens voor België.
 
Brussel zal nooit een 'moslimstad' worden (en dan nog).
 
De doorberekening naar 2030 is voor alle gemeenten en nationaliteiten in België beschikbaar. Daaruit blijkt dat in Brussel er in 2030 29,7% moslims zouden zijn, nog ver van een meerderheid waar nogal wat observatoren, Glenn Audenaert van de federale recherche in Brussel voorop, van uitgaan. Het was Glenn Audenaert die bij Phara op 4 juni 2010 uit de losse pols verklaarde dat "Binnen vijf tot acht jaren, afhankelijk van het onderzoek, er in Brussel een moslimmeerderheid zal zijn". Later gevraagd naar de onderzoeken waarop hij zich baseerde verwees Audenaert naar het onderzoek van npdata van enkele jaren geleden. We dragen deze BuG dan ook aan hem op.
 
Met de grootste wil van de wereld slagen wij er daarbij niet in een meerderheid van moslims in Brussel op langere termijn te berekenen, dus ook niet voor 2040, 2050 of later, we komen hoogstens uit op 35%. Ook moslims gaan dood als ze oud worden. Dat Brussel niet in meerderheid uit moslims zal bestaan is ook logisch te begrijpen. Momenteel is 71,6% van de bevolking in Brussel van vreemde afkomst en 22% van de bevolking is moslim. Om binnen de overblijvende 28,4% van niet-vreemde afkomst een demografische dynamiek te krijgen die volledig door moslims opgevuld wordt is uitgesloten zodat zij de 50% bereiken is uitgesloten. 
 
Antwerpen blijft met 32,1% 'Vlaams' verankerd in 2030, 27% van de bevolking is dan moslim

Ook voor Antwerpen is dat geen realistisch scenario: in 2010 was 42,8% in Antwerpen van vreemde afkomst en 16,8% moslim. In 2030 zou dit 67,9% inwoners van vreemde afkomst zijn in Antwerpen met 27% moslims. De eventuele toekomstig burgemeester van antwerpen, Bart de Wever hoeft dus niet te vrezen dat z'n stad, die toch nog voor 32,1% 'Vlaams' verankerd is in 2030, een moslimmeerderheid zal kennen.

Jan Hertogen, socioloog

America should follow Switzerland on Immigration

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America Should Follow Switzerland on Immigration

December 30, 2010

OK. Let’s start the new year with a politically incorrect column by telling it like it is, for a change. During the last week of November, in Portland Oregon, the F.B.I. arrested a Somali born U.S. resident as he was about to blow up a Christmas tree lighting ceremony in a public square full of mothers and children. Although the authorities were aware of it and had provided the would-be multiple murderer with phony bombs of mass destruction, my question is why was this Somali sub-human in the United States in the first place, and why had he obtained American residence? For once, the F.B. I. acted intelligently. As defense lawyers in cases involving sting operations often accuse the F.B.I. of entrapment, the undercover agents had offered the sub-human – his surname is Mohamud, what else? -  several nonfatal ways to serve his blood lust, like prayer, for example, but he insisted he wanted to kill Americans, and what better place to find the old fashioned Anglo-Saxon type than in Portland, Oregon.

Worse, his family and friends are all over here, and during the next few years we will hear from them what a normal young man Mohamud is, and how well he did in high school. It’s all seditious rubbish, but the liberal media will make sure that by the time the government gets a conviction – if it does – Mohamud will be looked at as someone young led astray by the internet. Led astray by the teachings paid for by Saudi Arabia would be closer to the mark, but the Saudis have oil, hence they are sacrosanct. In fact, we have to kiss their ass even if their money is responsible for Muslim terrorism around the world.

“Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals?”

Militant Muslim web sites are now blamed for radicalizing Muslims in America, so my question is why are they allowed to exist? Surely if the government can intercept signals the world over, militant sites should be outlawed on the penalty of life in prison. In September 2009, a 19-year-old Jordanian was arrested after placing a fake bomb at a 60-story Dallas skyscraper. The same month another Muslim was charged with placing a bomb at the federal building in Springfield, Ill. And, in October, a naturalized American Muslim was charged with plotting to bomb the Washington subway. Not to mention the Pakistani, also a naturalized American, who tried to bomb Times Square with a car bomb that failed to detonate.

Which brings me to my original question: Why are Somalis – among the most militant – in particular and Muslims in general allowed to immigrate over here? During the 1990’s a very pretty, well- educated 24-year-old English girl whose finances I had guaranteed was refused a multiple visa for no apparent reason. She had no record and came from a privileged background. When I asked who interviewed her she told me a black female and a Hispanic male. They were almost hostile while turning her visa application down. You don’t have to read between the lines, dear readers. She was white and a Christian, and white Christians are no longer welcome in the United States. It’s as simple as that.

My own wife, on a European passport was harassed by officials at Kennedy airport for absolutely no reason, while our two dogs remained in their cages for hours howling for her to take delivery. Incidentally, my wife is white and a Catholic. She was allowed one telephone call, like a common criminal. There was no apology after her papers were found to be in perfect order.

No wonder 47 percent of Americans think our best days are behind us. Blacks and Hispanics have organized themselves and have been appointed by the powers that be to jobs which arbitrarily select who comes in and who stays out. The only New York Times columnist worth reading, Nicholas Kristof, recently wrote about a prostitution ring in Manhattan comprised solely by Chinese and some Koreans who force young women from mainland China to immigrate to America under the promises of lucrative jobs, then force them into prostitution through fear, torture and threats to their families back home. And as everyone knows, in Texas, all the trafficking of women is controlled by mostly Hispanic immigrants, many of them illegals. Seventy percent of trafficked prostitutes in the U.S. are from Central America, and to the last unfortunate one, controlled by Hispanic pimps.

So I ask again. Are we going to end up like France, Belgium, Britain and Holland, where Muslim immigrants are assigned to live on welfare among their own kind, making those sections no-go areas ? Our jails are full of African-Americans, who at least have every right to commit their crimes in America as their ancestors were forcibly brought to these shores. Must we then bring more Africans over here? More Somali militants? More Yemenis? More Saudi “students”? More Chinese pimps? Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals? In Switzerland, where I reside, the Left is seething over a new referendum which will force the expulsion of Swiss naturalized citizens or residents if convicted of a serious crime. Now that is what I call a real country. Switzerland has its citizens’ welfare at heart. Let’s copy Switzerland for a change.

dimanche, 30 janvier 2011

"La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique"

« La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique »

Par Stellio Robert, alias Stellio Capo Chichi, alias Kemiour Aarim Shabaz, alias Kemi Seba, « prédicateur panafricain » qui annonce quitter la France pour le Sénégal en mai 2011.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Face à la discrimination, la véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique afin de participer à la construction de ce continent, plutôt que dans la mendicité d’une place en France en prônant l’intégration.

Dire que la négrophobie et autres actes racistes se banalisent, se démocratisent en France ne relève plus de l’anecdote mais bien du fait établi voire de l’euphémisme. Habitué aux violences policières de toutes sortes (tabassage dans des fourgons, utilisation mortelle de Taser, évacuation musclée des familles mal-logées, violence en réunion, etc.).

La nouveauté vient du fait que les langues se délient (de plus en plus facilement) aussi bien sur les chaînes grand public (exemple du parfumeur Guerlain) que dans les plus hautes sphères de l’État (Brice Hortefeux, Éric Besson avec le débat sur l’identité nationale, les tests ADN, etc.).

Il est clair que l’ambiance, en France, est délétère, déjà pour les Français dits de souche, au vu de la crise économique et de son lot de délocalisations, de pertes d’emplois, de chômage record, mais aussi et surtout pour la communauté afro-descendante. La précarité, la discrimination à l’embauche comme au logement, ajoutée au stress que créé cette situation sous couvert de crise économique, font que la vie pour cette population est insupportable, intenable.

Et ce ne sont certainement pas les hommes et femmes politiques français, toutes tendances confondues, qui vont remédier à cela en proposant des solutions viables, sérieuses. Ils n’en n’ont pas, et ils le savent très bien. Bien au contraire, ces populations immigrées deviennent de plus en plus les sujets d’enjeux bassement électoralistes.

Face à un tel constat catastrophique, la seule et unique solution pour extirper ces communautés de la lente « clochardisation, » à laquelle certains font déjà face, est de se prendre en main.

Se prendre en main en se disant qu’il vaut mieux être roi chez soi que mendiant chez autrui. L’Afrique est un continent riche qui n’attend que ses enfants… Que ceux qui l’aiment véritablement viennent à elle pour travailler à son développement, plutôt que de continuer à s’émerveiller devant l’occidental allaitement qui nous avilit à travers bon nombres d’oeuvres pseudo-humanitaires.

L’Occident en général, et la France en particulier, n’a plus les moyens d’accueillir décemment les gens sur son territoire. Elle n’a déjà plus rien à s’offrir à elle-même, ce n’est certainement pas à des populations immigrées en difficulté qu’elle offrira quoique se soit. Pour échapper à cette situation de crise, pour ne plus avoir à faire face à des actes racistes, il est préférable de faire retour en Afrique pour construire un chez soi sûr.

Le retour volontaire et définitif en Afrique pour des objectifs clairs, viables est la seule et unique voie pour remédier aux problèmes que rencontrent ces populations d’immigrés en difficulté installées en France. On ne peut se sentir bien là nous où l’on n’est pas désiré, là où il n’y a plus de perspectives d’avenir, là où on n’est pas chez soi.

Tôt ou tard, l’Afrique demandera des comptes à sa diaspora. CONSTRUISONS, et rejoignons Afrikan Mosaïque (qui fait vivre des gens par centaines, à travers les emplois qu’elle a créée, grâce à la construction, toujours en cours, du village).

La Société Afrikan Mosaïque recrute ! Pour les entretiens d’embauche, contactez-les au 07 60 72 65 75

Kemi Seba

(Merci à jean-marc)

vendredi, 28 janvier 2011

Udo Ulfkotte - Kommt der Bürgerkrieg?

Udo Ulfkotte

Kommt der Bürgerkrieg?

lundi, 24 janvier 2011

Erst Glasnost, dann Perestroika - Sarrazins nächstes Buch

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Erst Glasnost, dann Perestroika – Sarrazins nächstes Buch

Götz KUBITSCHEK

Ex.: http://www.sezession.de/

Als Thilo Sarrazin am vergangenen Donnerstag in Dresden vor 2500 Hörern vortrug, deutete er an, daß er ein neues Buch plane. Es werde die Meinungsfreiheit zum Thema haben, und überhaupt sei seine Aufgabe die Herbeiführung von Glasnost und Perestroika in Deutschland.

Ich habe diese Äußerungen gut nutzen können für meine grundsätzliche Situationsanalyse des „Falls Sarrazin“ bei der gestrigen Podiumsdiskussion in München.

Glasnost ist mit „Transparenz“, Perestroika mit „Umgestaltung“ oder „Reform“ ganz gut übersetzt. Der Journalist Alexander Kissler, der mit mir auf dem Podium saß, hat zurecht gesagt, daß ihn die Unbescheidenheit Sarrazins doch verblüffe: Schließlich handelte es sich bei diesen beiden Wörtern um welthistorische Begriffe, um zunächst systemstützende Reformvokabeln, die letztlich eine revolutionäre, systemstürzende Dynamik ausgelöst hätten. Er sehe zum einen nicht, woran Sarrazin eine ähnliche Wirkung seines Buches ablesen wolle; und zum anderen hoffe er sehr, daß eine systemstürzende Dynamik diesmal ausbleibe. Er käme ganz gut noch viele Jahre mit der in keiner Weise totalitären Bundesrepublik zurecht.

Ich meine (und sagte das gestern auch), daß wir die Wirkung von Deutschland schafft sich ab noch nicht abschätzen können, und ich halte Spekulationen und Prognosen über das, was stehen und was stürzen wird, für interessant, aber nicht vor vordringlich. Wichtig ist derzeit doch etwas anderes: Sarrazin hat in den vergangenen Monaten festgestellt, daß er den zweiten Schritt vor dem ersten gemacht hat, oder, um es mit den beiden welthistorischen Begriffen zu sagen: Er hat Glasnost (Transparenz) als etwas der Demokratie Innewohnendes ganz selbstverständlich vorausgesetzt und wollte gleich zur Perestroika (Umgestaltung, Reform) übergehen.

Mittlerweile hat er erlebt und begriffen, daß er in Deutschland mitnichten das Selbstverständliche voraussetzen kann. Er ist nur knapp und aufgrund einer Mischung zuträglicher Umstände dem Schicksal der politischen und sozialen Abdrängung in die Nische derjenigen entgangen, die  anscheinend „wenig hilfreichen“ für diese Gesellschaft sind. Er hat die Hintergründe für diesen Versuch einer innerstaatlichen Abschiebung genau studiert und die Analysen gelesen, mit denen Kommunikationswissenschaftler wie Hans Mathias Kepplinger ihm in derselben nüchternen Art zur Seite traten, die ihn selbst auszeichnet.

Wer nachlesen möchte, wie weit Sarrazins Desillusionierung fortgeschritten ist, muß seinen vorweihnachtlichen Beitrag für die FAZ lesen. Er macht darin aus seiner Verachtung für die politische Klasse keine Hehl, und wer dabei im Hinterkopf behält, daß Sarrazin an seinem nächsten Buch arbeitet, kann den Artikel wie ein Exposé, wie eine Grobgliederung studieren.

Sarrazin wird also wohl über die Meinungsfreiheit schreiben. Er hat das bis vor kurzem nicht für notwendig gehalten, aber mittlerweile weiß er, daß es nicht reicht, auf das grundgesetzlich garantierte Recht auf freie Meinungsäußerung zu pochen. Er wird sich längst in die Schweigespirale von Elisabeth Noelle-Neumann ebenso eingearbeitet haben wie in den Strukturwandel der Öffentlichkeit von Jürgen Habermas.

Die Demoskopin Noelle-Neumann spricht in der Schweigespirale von einem „doppelten Meinungsklima“ und bezeichnet damit das Auseinanderklaffen der Ansichten tonangebender Kreise auf der einen und einer mit demoskopischem Instrumentarium erfaßbaren, nicht öffentlich artikulierten Mehrheitsmeinung auf der anderen Seite. Ihr Buch ist ein Standardwerk.

Ebenso als Standardwerk gilt Strukturwandel der Öffentlichkeit. Karlheinz Weißmann hat in seinem Beitrag für unser Sonderheft Sarrazin lesen darauf hingewiesen, daß Habermas die Demoskopie stets als Feindwissenschaft begriffen habe. Dennoch sei dessen abstraktem Buch die nützliche Unterscheidung dreier Meinungsformen zu entnehmen: Die nicht-öffentliche (Privat-)Meinung ist leicht zu unterscheiden von der öffentlichen Meinung im eigentlichen Sinne. Hinzu kommt jedoch die dritte, schwerer erkennbare Form – die „quasi-öffentliche Meinung“. Sie ist in etwa das, was der bereits erwähnte Hans Mathias Kepplinger in einem Aufsatz über die gescheiterte Skandalisierung Sarrazins so ausdrückt:

In modernen, liberalen Demokratien gehen die Gefahren für die Meinungsfreiheit nicht nur von der Politik aus, sondern auch von den Medien. Die Gründe hierfür liegen vor allem in den Meinungen im Journalismus, die erheblich von jenen in der Bevölkerung abweichen, gegen die sie sich normalerweise effektiv in Szene setzen; in der wechselseitigen Orientierung der Journalisten aneinander und den damit einhergehenden Selbstgewißheiten der Meinungsführer.

Die „quasi-öffentliche Meinung“ gefährdet also die Meinungsfreiheit, weil es sich (diesmal in den Worten von Habermas) um Meinungen handelt,

die in einem verhältnismäßig engen Kreislauf über die Masse der Bevölkerung hinweg zwischen der großen politischen Presse, der räsonierenden Publizistik überhaupt, und den beratenden, beeinflussenden, beschließenden Organen mit politischen oder politisch relevanten Kompetenzen zirkulieren.

Was beutet Glasnost vor solchen ziemlich simplen, ziemlich offenkundigen Mechanismen der Meinungsbesetzung, Deutungsverteidigung und Debattenverhinderung? Glasnost bedeutet, diese Vorgänge transparent zu machen, und zwar auf eine so machtvolle Weise, daß diejenigen, die die trüben Scheiben polieren, nicht als „Quartalsirre“ oder paranoide Verschwörungstheoretiker stigmatisiert und ins Abseits geschoben werden können.

Für die Veranstaltung, die wir gestern im Gasteig in München – also an zentralem, öffentlichem Ort – über Sarrazin abhielten, hatten wir rund zehn mögliche linke oder eher linke Podiumsteilnehmer um Teilnahme angefragt. Keiner sagte zu. Ich bin überzeugt, daß die Absagen aus zweierlei Gründen erfolgten: Zum einen hält man das Schneiden, Abdrängen und Beschweigen unserer Positionen noch immer für die beste Methode der jahrelang wie geschmiert laufenden Verteidigung des linken Selbstbildes; zum andern – und das wiegt schwerer – wissen die möglichen Kontrahenten, daß sie auf einem Feld anzutreten hätten, auf dem wir jedes Argument kennen und auf dem Sarrazin tatsächlich den finalen Beweis dafür erbracht hat, daß unsere Bestandsaufnahmen stimmen: Debattenverhinderung ist nichts anderes als die fortgesetzte „Verschleierung eigener Fehler und Versäumnisse“ (abermals Kepplinger).

Im Aprilheft der Sezession vom vergangenen Jahr habe ich einen Briefwechsel abgedruckt, den ich mit dem Schriftsteller Richard Wagner führte. In diesem Briefwechsel ist die Problematik der Meinungsfreiheit in Deutschland ausgeführt und mit Schlüsselbegriffen abgesteckt. Von dem Briefwechsel ist hier ein Teil nachzulesen, die Druckausgabe (Heft 35) mit dem vollständigen Text ist hier verfügbar. Wir sandten das Heft Thilo Sarrazin seinerzeit zu, weil auch über ihn ein Beitrag darin handelte („Sarrazin und seine Gegner“). Er bedankte sich und schrieb, daß er aus dem Briefwechsel mit Richard Wagner Aufschlußreiches über ein wichtiges Thema gelesen habe.

Es scheint, als würde dieses Thema nun zu seinem Thema, weil vor der Perestroika zunächst Glasnost von Nöten ist.

mardi, 11 janvier 2011

Présence des musulmans en Europe : nouvelles manipulations en vue

Jean-Gilles MALLIARAKIS:

Présence des musulmans en Europe nouvelles manipulations en vue

Ex: htpp://www.insolent.fr/

Jean-Yves Le Gallou: l'immigration silencieuse

 

Jean-Yves Le Gallou: l'immigration silencieuse

lundi, 10 janvier 2011

Pressions turques en faveur de l'immigration mafieuse

Jean-Gilles MALLIARAKIS:

Pressions turques en faveur de l’immigration mafieuse

Ex: http://www.insolent.fr/

mercredi, 05 janvier 2011

Athene plant bouw van hek aan grens met Turkije

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Athene plant bouw van hek aan grens met Turkije

       
ATHENE 01/01 (DPA) = Om de eindeloze stroom van vluchtelingen uit Turkije
tegen te houden, is Griekenland van plan een afrastering te zetten
langs het grootste deel van de 206 kilometer lange grens met Turkije.
Dit heeft de Griekse minister van Burgerbescherming, Christos
Papoutsis, volgens het Griekse persbureau ANA gezegd.
    "De samenwerking met de grenswachten uit andere EU-staten verloopt
goed", zei Papoutsis. "Nu zijn we van plan een hek te bouwen om de
illegale migratie tegen te gaan." Als voorbeeld zal de afsluiting
gelden die de Verenigde Staten langs de grens met Mexico opgetrokken hebben.
    Onduidelijk blijft wat de houding van de Europese Commissie
tegenover dit plan is. De Europese Unie voert toetredingsgesprekken met
Turkije.
    Meer dan 80 procent van de illegale migranten in de EU komt de Unie
ondertussen via Griekenland binnen. Ongeveer 300.000 mensen
verblijven illegaal in Griekenland. Ze komen vooral uit Afghanistan, Irak
en Noord-Afrikaanse landen. Griekenland krijgt hulp van EU-beambten
om de landsgrenzen met Turkije te controleren en vluchtelingen in
opvangkampen onder te brengen.

samedi, 01 janvier 2011

Why deport immigrants?

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Ex: http://www.khaleejtimes.com/DisplayArticleNew.asp?xfile=/data/opinion/2010/December/opinion_December130.xml§ion=opinion

Why deport immigrants?

Joseph Chamie & Barry Mirkin

The world as we know it emerged out of the ceaseless wandering of humans on the planet and, more recently, with migrations of millions across national borders. That trend of globalisation could be reversed as growing numbers of political parties and movements around the world call for sterner restrictions on immigration and immediate removal of those unlawfully residing within their countries.

This could be more than an empty threat as such parties gain in established democracies. Examples abound: the Dutch Freedom Party, the German National Democratic Party, the British National Party, the French National Front, the Italian Northern League, the Irish National Party, the Israeli Yisrael Beitenu, the Indian Shiv Sena, the Sweden Democrats Party, the Danish People’s Party, the Spanish People’s Party, the Norwegian Progress Party, the Austrian Freedom Party, the Flemish Interest Party, the True Finns Party, the Swiss People’s Party, the Australian First Party and the American Tea Party.

Resistance to immigration, running against the modern tide of globalisation, is an early and major plank for many of these political parties. Particularly visible and forceful, often striking a sensitive nerve among much of the public, is their fierce opposition to illegal immigration. For example, a year after voting to ban minarets, Swiss voters in November approved the referendum backed by the right-wing Swiss People’s Party for automatic deportation of foreign-born nationals convicted 
of crimes.

Calls for increased deportation of unauthorised migrants are reinforced by the global economic recession, severity of governmental austerity measures and high levels of unemployment. Recent electoral gains by nativist parties at the ballot box have intensified pressure on leaders of every political stripe to respond to the presence of illegal migrants. Exacerbating the situation are continuing high numbers of people attempting to immigrate illegally. For example, every month an estimated 10,000 men and women, most from North Africa and South Asia, cross the Greek-Turkish border illegally.

Fueling calls for increased deportations are frustrations and disappointments with multiculturalism and assimilation, contributing to anti-immigrant sentiments. Various national leaders and party officials — most recently in Germany, the Netherlands, Sweden and Switzerland — have expressed serious doubts about the success of immigrant integration, especially among those who differ religiously and ethnically from their host communities. Remarks by German Chancellor Angela Merkel, for example, were unequivocal with regard to immigration, stating that attempts to build a multicultural society, living side by side and enjoying one another, have utterly failed. Some go further, such as the leader of the Sweden Democrats, claiming that the population growth of the Muslim immigrants was the greatest foreign threat to his country since World War II.

And no doubt, the heightened security concerns as a result of past terrorist tragedies and uncovered threats produce additional pressures to deport illegal migrants, particularly those with suspect leanings. Although many of those involved in terrorist acts were in the country legally, this distinction has not diminished public demands for increased deportations. Removal of unauthorised migrants is often a politically sensitive matter for governments, especially in the international context. Consequently, some countries, in particular those that do not always observe due legal process and internationally recognised protocols on migrant rights, avoid providing timely, accurate information on migrants deported or expelled. For instance, United Nations officials estimate that last year Angola expelled 160,000 Congolese, while the Democratic Republic of Congo expelled 51,000 Angolans. Malaysia in 2005 ordered the mass expulsion of more than 400,000 illegal migrant workers mainly from neighbouring Indonesia.

Other countries regularly publish annual figures and other data on those deported. While no doubt incomplete, this information provides an up-to-date sketch of the nature of migrant deportations. The country deporting the largest number of unauthorised migrants is the United States. This should not be unexpected, however, given that the US has the largest number of migrants — 43 million, as well as the largest number of unauthorised migrants — approximately 10.8 million. The number of persons removed from the US in 2009 was 393,289, a record high and nearly an eightfold increase over the level just 15 years earlier. About a third of recent US removals were convicted criminals, most involved in illegal drugs, traffic offenses and immigration violations. This proportion has declined considerably since the early 1990s when about 70 per cent of the removals were convicted criminals.

Other top deporting nations include: South Africa (165,270), Greece (68,191), the United Kingdom (64,750) and Libya (53,842). Even in countries where mass regularisation programmes have been implemented in the recent past, such as in Greece, Italy and Spain, tens of thousands of illegal migrants continue to be deported every year. Attempts to discuss international migration in international forums, such as the United Nations, have not advanced much. Calls for shared responsibility fall on deaf ears. With economic recovery reported to be underway, demands from various business sectors for more migrant workers — both skilled and unskilled — will intensify, as it has in past recoveries. As a result, countries will face the difficult task of balancing the need for economic growth and additional migrant workers with the political and social consequences of increased immigration. Failure to properly balance these powerful, but opposing forces will in all likelihood lead to heightened social tensions, rising political extremism and increased governmental paralysis, especially for democratic societies.

Illegal entry is a major means through which low-skilled foreign workers join the labour force in many industrialised countries. In the United States, for example, these workers account for 5 percent of the labour force, but are more vital to those sectors that rely on low-skilled labour intensively, including farming, construction, landscaping, low-end manufacturing, the hospitality industry, building maintenance and family care-giving. The US Secretary of Agriculture recently warned that the nation has three options concerning immigration and food prices: pay substantially higher prices if more unauthorised workers are removed from the United States; import substantially more food from other countries, raising food-safety concerns; or pass comprehensive immigration reform that addresses labour shortages in the agriculture industry.

Of course, governments may choose to ignore or downplay the presence of large numbers of migrants residing unlawfully within their borders. Or, they may decide — as has often been the case — to postpone confronting this contentious issue in hopes the political climate will improve. However, as has been observed in country after country, citizens increasingly reject government’s ostrich-like behaviour and promised-filled postponements as viable options and demand concrete action. Consequently, the calls for increased and immediate deportation of unauthorised migrants continue to mount.

Joseph Chamie is research director at the 
Center for Migration Studies, and Barry 
Mirkin is an independent consultant

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The Wilders Syndrome - Jews, Israel and the European Right

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The Wilders Syndrome

Jews, Israel, and the European Right

 
 
 
 

German Chancellor Angela Merkel caused a sensation recently when she stated bluntly that Muslim integration has “failed.” Despite the media controversy, Merkel was merely acknowledging a broad consensus in Europe, and one that crosses national and party boundaries. In Merkel’s Germany, for example, a recent survey found that 55 per cent of respondents think Muslims are a burden on the economy, and around a third believe that Muslims will “overrun the country.” Throughout Europe, Muslims live in parallel societies, and the dream of a harmonious multicultural future has little basis in reality. Thilo Sarrazin’s well-publicized book, Germany Does Away With Itself, pointed to the many shortcomings of immigrants (including low intelligence and educational achievement) and placed the blame for the failure to assimilate squarely on the Muslims.

Popular sentiment is increasingly on the side of those who would sharply curb immigration, particularly Muslims immigration. And the rise of European nationalist parties is certainly one of the more encouraging developments for White advocates. Times are changing.

Nevertheless, parties addressing these concerns still have a serious problem establishing their legitimacy. Opposition to immigration is the lightning rod of contemporary politics throughout the West and has been met with vicious opposition by the Powers That Be.

Indeed, it might be said without exaggeration that opposition to immigration and multiculturalism have defined a “no-go zone” for decades—beyond the pale of legitimate political discourse. “Far right” parties that challenge the consensus on these issues are typically seen by the elite media and the political establishment through the lens of conventional post-World War II moralism—as hearkening back to National Socialist attitudes of racial exclusion and superiority. Within this worldview, opposition to immigration and multiculturalism is immediately shrouded in the rhetoric of the Holocaust that has become the cultural touchstone of European civilization at least since the 1970s.

Given the centrality of the Holocaust and Jewish sensibilities to the current zeitgeist favoring immigration and multiculturalism, it is interesting that some of these parties have openly courted Jewish support. They have not only proclaimed support for Israel but for the most right-wing elements within Israel—the settler movement that is championed by an increasingly large and politically influential contingent of religious and ethno-nationalist Jews.

Recently, a delegation of 35 European anti-Muslim politicians from Austria, Italy, Germany, Belgium, Switzerland, Britain, and Sweden toured the West Bank in a series of meetings hosted by leaders of the Israeli settler movement. The delegation included prominent Austrians: Heinz-Christian Strache, head of the German Freedom Party—quite possibly the next chancellor of Austria, and Claus Pandi, editor-in-chief of Krone Zeitung, the largest newspaper in Austria. The delegation also included Filip Dewinter, spokesman for Belgium's Vlaams Belang party and a member of the Flemish Parliament, and René Stadtkewitz, a former member of Angela Merkel’s Christian Democratic Union who recently established the Freedom Party in Germany with an explicitly anti-Muslim, pro-Israel line.

Not present was Geert Wilders, leader of the Dutch Freedom Party. However, Wilders was in Israel at the time, espousing similar sentiments: strong commitment to the Jewish state and expressing his belief that Palestinians should relocate to Jordan. Wilders is doubtless the most famous exemplar of this anti-Muslim, philo-Semitic, pro-Israel phenomenon. He began his speech in Tel Aviv by noting, “Israel is an immense source of inspiration for me. … I am grateful to Israel. I will always defend Israel. Your country is the cradle of Western civilization. We call it the Judeo-Christian civilization with good reason.” Indeed, Israel is a bulwark against Muslim destruction of the West:

Without Judea and Samaria [i.e., the West Bank], Israel cannot protect Jerusalem. The future of the world depends on Jerusalem. If Jerusalem falls, Athens and Rome—and Paris, London and Washington — will be next.

Wilders wants to end Muslim immigration and have the Qur’an banned for inciting violence. His 2008 video Fitna (see here and here) depicts Islam as out to conquer the world, committed to violent jihad against the West. It portrays Islam as anti-Jewish and intolerant of contemporary Western attitudes on sexuality, democracy, and personal freedom.

Wilders therefore presents himself as a classical liberal, a “libertarian” (in American parlance) for whom Margaret Thatcher is his political role model. He is a staunch defender of free speech who sees concerns about offending Muslim sensibilities as casting a pall over conventional liberal views in a wide variety of areas:

Speech now deemed suspect includes subjects that are commonly and openly aired when not involving Islam: women's subordination, violence, child marriages, criminalization of homosexuality and animal cruelty. … We believe our country is based on Christianity, on Judaism, on humanism, and we believe the more Islam we get, the more it will not only threaten our culture and our own identity but also our values and our freedom.

Note that Wilders is here ascribing a foundational role for Judaism in Western culture.

Wilders rejects any explicit appeal to race and has rejected being associated with politicians associated with racialist or anti-Jewish views. In an interview with Der Spiegel, he noted,

[W]e have no problems with other skin colors, nor with Muslims—our problem is with Islam.  I do not believe in genetic causes; I am miles away from there. I believe rather that all people who embrace our values, our laws and our constitution are full members of our society. I would even go so far as to say that the majority of the Muslims in Europe are people like you and I; they lead a normal life, have a normal occupation and want the best for their children. My problem is with the growing influence of an ideology that will cost us our freedom.

It is not surprising therefore that he completely rejects the “wrong” types of politicians: “My allies are not Le Pen or Haider. ... We'll never join up with the fascists and Mussolinis of Italy. I'm very afraid of being linked with the wrong rightist fascist groups.”

Consistent with the above, he has been careful to depict Muslims entirely as imprisoned by their culture, not as racial aliens. The West is a “proposition culture” dedicated to individual freedom, whereas the Muslim religion shackles its adherents into a fatalistic worldview that leaves women in fearful subservience to their husbands. In his view, Islam promotes a political culture of fear and despotism and an economic culture of stagnation. Wilders therefore believes that non-White immigration is fine as long as the immigrants assimilate to liberal European culture. That means that Muslims are fine but they must shed their religion:

Islam deprives Muslims of their freedom. That is a shame, because free people are capable of great things, as history has shown. The Arab, Turkish, Iranian, Indian, Indonesian peoples have tremendous potential. If they were not captives of Islam, if they could liberate themselves from the yoke of Islam, if they would cease to take Muhammad as a role model and if they got rid of the evil Koran, they would be able to achieve great things which would benefit not only them but the entire world.

Wilder’s thinking on is therefore on a par with those who believe that sub-Saharan Africa would quickly become an economic powerhouse if only it adopted liberal democracy and capitalism or some other nostrum. He is definitely not an IQ realist. And his principled opposition to Islam would not be sufficient to exclude the hundreds of millions of non-Muslims who desire to relocate to Europe.

Wilders’ pro-Israel, philo-Semitic sentiments may be a cynical tactic to obtain support from Jews. However, they seem sincere and heartfelt. Quite simply, he loves Israel and repeatedly portrays Judaism as a part of the West. He has visited Israel more than 40 times beginning as a young man working on a Kibbutz. His second wife is the Jewish-Hungarian diplomat Krisztina Marfaimarried. There is some indication of Jewish ancestry. His grandfather on his father’s side was a colonial officer in Java who married Johanna Meyer, from “a famous Jewish-Indian family."

Nevertheless, it would be simplistic to ascribe Wilders’ views to either opportunism or ancestry. He is certainly far from the only Western politician who ardently believes that all peoples could become good Westerners simply by adopting conventional liberal attitudes and that Europe would be the better for it. These attitudes on race are, of course, a prominent intellectual failing of American conservatives.

The fact is that Wilders and other movements with similar attitudes have not been able to make headway with the leaders of the mainstream Jewish community, which has been the main force promoting immigration and multiculturalism as imperatives throughout the West. A recent JTA article (“Not wild about Wilders? Populists’ anti-Islam message has European Jewish leaders worried”) illustrates once again that the organized Jewish community wants a multicultural future for Europeans (whether in Europe or elsewhere), and that Islam is an entirely acceptable component of the multicultural mix.

From the standpoint of the Jewish leadership, the basic problem is that populists like Wilders “want a Sweden for the Swedes, France for the French and Jews to Israel,” in the words of Serge Cwajgenbaum, secretary general of the European Jewish Congress. This is a slippery slope argument because shipping the Jews off to Israel is certainly not Wilders’s position given that he sees Judaism as central to European culture. Indeed, the slippery slope argument was explicitly stated by Lena Posner, president of the Official Council of Swedish Jewish Communities: “We are quite upset about having a party [in the Parliament] that says they are only addressing Muslims and immigration. History has taught us about where this can lead, and this is not necessarily good for the Jews.”

Geert_Wilders_extremist-85c34.gifThe slippery slope argument dovetails with traditional Jewish fear and loathing of homogeneous White, Christian cultures. Jewish leaders want to have their cake and eat it too:  a Diaspora strategy that dilutes the power of the native peoples while promoting their own ethnic nationalism in Israel.  In fact, while the idea of Sweden for the Swedes is abhorrent to Jewish leaders, Israel is now insisting that the Palestinians acquiesce in the idea that Israel is a Jewish state with scarcely a peep from the Diaspora. Israel continues to enact laws promoting apartheid and ethnic cleansing that are a far cry from anything proposed by European nationalist parties. Just recently 300 Israeli rabbis endorsed “a written religious ban on selling or renting homes, apartments, and lots to non-Jews, particularly Arabs.” Indeed, Carroll Bogert, deputy executive director of Human Rights Watch recently noted,

Palestinians face systematic discrimination merely because of their race, ethnicity, and national origin, depriving them of electricity, water, schools, and access to roads, while nearby Jewish settlers enjoy all of these state-provided benefits. While Israeli settlements flourish, Palestinians under Israeli control live in a time warp—not just separate, not just unequal, but sometimes even pushed off their lands and out of their homes.

The knee-jerk attitude among liberal Jews who are dominant in the Diaspora in the West is that attempts to restrict immigration conjure up images of National Socialism. Adar Primor, editor of the English edition of the liberal Israeli newspaper Haaretz, may be seen as representative of this strand of Jewish thinking. She agonizes about the “very unholy alliance between figures on Israel's right and extreme nationalists and even anti-Semites in Europe that is gaining momentum in the Holy Land.”

The organizers of these visits believe they have tamed this bunch of extremists they brought over from Europe, who after trading in their Jewish demon-enemy for the Muslim criminal-immigrant model are now singing in unison that Samaria is Jewish ground. Soon they'll be sprouting beards and wearing kippot. But they have not genuinely cast off their spiritual DNA, and in any event, they aren't looking for anything except for Jewish absolution that will bring them closer to political power.

Primor’s statement that the Europeans are looking for “Jewish absolution” is a telling comment on the perceived power of Jewish sensibilities to the current multicultural zeitgeist in the West. From my standpoint, this view of Jewish influence has a strong basis in reality.

As a Left-liberal, Primor rejects Wilders’s solution of transplanting the Palestinians in Jordan. But her choicest words are for Dewinter and Strache, both of whom she sees as having connections to the Nazi past. Dewinter is excoriated because he “moved about in anti-Semitic circles and has ties to European extremist and neo-Nazi parties.” Strache belonged to an “extremist organization from which Jews were banned, hung out with neo-Nazis and participated in paramilitary exercises with them.”

The past history of these figures will doubtless continue to follow them even as they eschew anti-Jewish comments and voice strong support for Israel. Similarly, Martin Webster has suggested that Jews have not supported the British National Party despite its pro-Israel stance at least partly because of Nick Griffin’s past anti-Jewish statements and associations. In France, Jean-Marie Le Pen has a history of statements that have angered Jews. However, Marine Le Pen, who will succeed Jean-Marie as head of the National Front, has “notably refused to echo the anti-Semitic views expressed by her father.”

Reflecting these sensibilities, the organized Jewish community in the Diaspora has consistently supported Muslim immigration and has actively forged ties with the Muslim community. For example, the ADL strongly supports the political and cultural aims of Muslims in America. Predictably, Abe Foxman is incensed at Wilders’ failure to agree with both prongs of the Jewish strategy, loving multiculturalism at home and an ethno-nationalist, apartheid Israel abroad, even though the former is obviously against Wilders’s interest as a European: “It’s akin to the evangelical Christians. …  On one hand they loved and embraced Israel. But on the other hand, we were not comfortable with their social or religious agenda.”

Overall, there is no evidence that European Jews are rushing to support the nationalist parties. An article on a Dutch Jewish site pointed out that only two percent of Dutch Jews voted for Wilders, including young Jews (compared to the 25 percent of the native Dutch who voted or Wilders’s party in the general elections of 2010). The majority of Jewish votes go to the liberals and socialists (58 percent). Only three percent voted for the major Christian party, the center-right Christian Democratic Appeal, the fourth most popular party in the 2010 election, with 13.7 percent of the popular vote. Jews obviously like Wilders’s message even less than a party devoted to Christian morality. Wilders can depend on support from radical Jewish colonists on the West bank or some renegade Israeli generals, but if Wilders campaign against the Muslims succeeds, it will be without the help of Dutch Jews.

The other way to see this is from the perspective of ultra-nationalists within Israel. Nationalist European parties are not alone in their search for legitimacy. Some Israeli ultra-nationalists see a world in which Israel is becoming increasingly rejected by European elites who see it, correctly, as an ethno-nationalist state bent on apartheid and ethnic cleansing. The EU has been quite critical of the Netanyahu government, the settlements, and the Gaza embargo. (See also here and here.) It provides substantial funding for the Palestinian Authority. The Israeli ultra-nationalists are also worried about the Boycott, Divestment, and Sanctions movement which is making real progress in isolating Israel. And even the vaunted Israel Lobby in the United States may be on the wane, if Josh Reubner, writing in Mondoweiss, is correct:

Growing unease on Capitol Hill over these “one-sided resolutions” is attributable to several factors: Israel’s deliberate humiliation of President Obama on settlements; recognition that Israeli and U.S. interests are not one and the same; and a hard-to-define yet palpable Israel fatigue.

The settlers are reaching out because they see their cause as needing support. And in order to get the support of the nationalists, they are willing to accept their expressed philo-Semitism and love for Isarel. David Ha'ivri, a prominent spokesman for the settler movement, has noted, “If these European leaders—with their ties to anti-Semitic groups and their past—come around and declare that Israel has a right to exist securely in all of the areas under our control, and that Europe has a moral responsibility because of the crimes of their past, then I believe that we should accept their friendship.”

Their statements are the strongest possible tool in the war against anti-semitism. No skinhead cares what [Anti-Defamation League Chairman] Abe Foxman has to say, but if Filip Dewinter and Heinz-Christian Strache make these statements they will have real impact. For that reason I am considering appearing with them in their countries for pro-Israel rallies. I think that it is worth the risk of being defamed by Ha'aretz and the like if we can cause a shift in the European nationalist movements, moving them away from their traditional Jew-hatred and bringing them closer to appreciation of Zionism. I don't think that I am naive to feel that this is a revolutionary opportunity.

Nevertheless, Ha’ivri’s views are not universal on the Israeli right. No member of the Knesset met with the European delegation, including even those allied with Ha’ivri’s nationalist views.

On the other hand, Wilders was hosted by Aryeh Eldad, a secular rightist member of the Knesset representing the Hatikvah faction of the National Union Party. Eldad  is a strong backer of the settler movement (the Arabs on the West Bank are occupying Israeli land) and is committed to preventing a Palestinian state. This may signal a bit more support for Wilders on the Israeli right, but certainly far from even a glimmering of a consensus.

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So what can we make of all this? Diaspora Jews in the West react primarily as a Diaspora group, and that means identifying with the multicultural, pro-immigration, anti-White Left. The Jewish identification with the Left is a strategy designed to increase Jewish power as an elite with a long history of fear and loathing of the White European majority of America. Indeed, the organized Jewish community has not only been the most important force in ending the European bias of American immigration laws, it has assiduously courted alliances with non-White ethnic groups, including Blacks, Latinos, and various Asian groups.

Within this worldview, Jews want Muslim immigration but they want a housebroken Islam in Western societies, free of anti-Semitism and not prone to terrorism, particularly terrorism motivated by anti-Israel sentiment. It is noteworthy that even neocon Daniel Pipes, who is known as an “Islamophobe,” is far less radical than Wilders in his opposition to Islam. He states, “Our goal has to be to build and help with the development of a moderate Islam that [Wilders] says doesn’t exist and can’t exist. So we are allies, but there is a significant difference.” In other words, Pipes, like other Jewish leaders, wants a manageable Islam in the West while strongly supporting an ethno-nationalist Israel.

The desire for a housebroken Islam is also consistent with the history of portraying Arabs negatively in the U.S. media. Jack Shaheen’s Guilty: Hollywood's Verdict on Arabs After 9/11 shows that Hollywood, well-known to be a Jewish fiefdom, portrays Arabs as terrorists, corrupt sheiks, or exotic, camel-riding primitives. As Edmund Connelly notes, such media presentations are also likely to influence audiences throughout the West to be more favorable to wars against Muslim countries. In this regard, it is noteworthy that images of Blacks and Latinos are air brushed to make them attractive to audiences. Arabs are the only non-White group that is not given a free pass in the Western media.

Similarly, in the U.K., the Board of Deputies, the official organization for British Jewry, has consistently reached out to Muslims (see, e.g., here). The organized Jewish community has condemned the English Defense League, which has a strong anti-Muslim, pro-Israel line along with a tiny Jewish section. Again reflecting the power of the slippery slope argument among Jews, the President of the Board of Deputies of British Jews stated,

The EDL's supposed “support” for Israel is empty and duplicitous. It is built on a foundation of Islamophobia and hatred which we reject entirely. Sadly, we know only too well what hatred for hatred's sake can cause. The overwhelming majority will not be drawn in by this transparent attempt to manipulate a tense political conflict.

Nevertheless, Martin Webster notes, “in the Jewish-owned sections of the UK media, there is a flood of anti-Muslim, anti-Islam stories. This barrage is so relentless that for the average Briton the words ‘Muslim’ and ‘Islam’ have become hardwired to the word ‘terrorist’.”

In other words, Jews across the political spectrum—even Jews closely connected to anti-Muslim rhetoric—retain the dream of a utopian multicultural West in which Judaism finds safety as one of many cultures within a fractionated political culture. All of the mainstream Jewish organizations are on board with making connections and alliances with Muslims, as they have with other non-White groups. All are opposed to Wilders and the other pro-Israel, philo-Semitic parties. Muslim organizations are also doing their part by joining the pro-immigration advocacy movement and its desire to make Whites a minority as soon as possible.

A paper recently put out by the Muslim Public Affairs Council in the U.S. advocates the entire wish list of the anti-White coalition: Support for the DREAM act, providing illegals with an easy path to citizenship, and raising the numbers of legal immigrants.

I would suggest therefore that the pro-Israel, philo-Semitic rhetoric of the main European nationalist parties is not effective and will not be effective in recruiting Jewish support. Very few Jews vote for these parties and even the great majority of ethno-nationalist Jews in Israel seem wary or at least ambivalent about making a public alliance with these groups.

I suggest that the main function of this rhetoric on the right may well be in convincing non-Jews that voting for these parties is not an affirmation of National Socialism, anti-Semitism, or racialist sentiments. And because of the abject terror that most Whites have of being associated with those ideas, it may well be an effective strategy that could, in the long run, lessen the inhibitions that Europeans now have about preserving Europeans and their culture. The progress of these parties is certainly very heartening.

Assuming as obvious that Muslims will not give up their religion and suddenly become good liberal Europeans, success by Wilders and similar political movements would certainly be a huge step in the right direction. Success would mean that eventually Muslims would be strongly encouraged or even forced to leave, and Europe would have a renewed sense of cultural identity.

It would then be a short step to the realization that some cultures are simply unable or unwilling to adopt contemporary liberal European values. Europeans would be much closer to the realization that their individualist, libertarian tradition is fundamentally at odds with pretty much the entire rest of the world.

Moreover, success of these parties would embolden anti-immigration sentiment throughout the West, including countries like the United States whose main immigration problem stems from the failed states of Latin America rather than Islam. There is much to be said for the slippery slope argument that once Muslims are successfully targeted as unassimilable, Europeans and other Westerners will realize that other groups, such as African-derived peoples, Latinos, and Asians, have not been successfully integrated either. One can easily see the anti-immigration movement snowballing as Europe develops a renewed sense of cultural identity and confidence.

Such developments would be anathema to the great majority of the organized Jewish community, and the great majority of Jews throughout the West. Not only would this shatter their dream of the demise of a dominant European Christian culture, it would also feed into their worldview that targeting any immigrant group is a slippery slope that ends with another Holocaust.

So don’t count on any help from the Jews. But as tensions with Muslims continue to mount and as Europeans see that they really must choose between expelling Muslims and preserving a livable society, Jews may be powerless to stop the ultimate success of these parties.

More generally, the self-portrait of Jews as an enlightened, progressive group with a long history of victimization at the hands of Europeans is coming unraveled by the rise of a strident ethno-nationalism in Israel. As I wrote in Separation and Its Discontents, beginning with the Enlightenment, Jews have sought  to refashion themselves as adhering to “the most ethical of religions, with a unique moral, altruistic, and civilizing role to play vis-à-vis the rest of humanity—modern versions of the ancient 'light unto the nations' theme of Jewish religious writing." When most Americans think of Jews, they think of the friendly doctor who lives in the neighborhood, the brilliant scientist at the university, or the liberal social activist on behalf of the downtrodden. They think of Israel is “the only democracy in the Middle East" and a "staunch ally" of America.

However, the ethno-nationalist right is in the driver’s seat in Israel, and they will continue to increase their power because of their relatively high fertility compared to liberal secular Jews. The image of Jews as enlightened liberals is increasingly being replaced by images of Jews as religious fanatics and racists bent on ethnic cleansing and apartheid.

In the long run, these images cannot coexist. Thoughtful people in the West will understand that the pose of enlightened liberalism, tolerance, and pro-multiculturalism is simply a Diaspora strategy designed to diminish the power of the traditional peoples in those societies. It reflects the same brand of ethnic hardball that is being played out in Israel, but in a different context where Jews, as a minority, must make alliances with other groups.

When Westerners come to grips with this reality, it will have a transformative effect on our political culture. The opposition of the organized Jewish community to the rise of an anti-Muslim, philo-Semitic right in Europe will be seen as increasingly threadbare intellectually given the reality of what is going on in Israel. And that too will contribute to the ultimate resurgence of European ethnonationalism.

vendredi, 31 décembre 2010

Philippe d'Iribarne: "Entre le collectif et l'individuel, la France a du mal à choisir"

« Entre le collectif et l'individuel, la France a du mal à choisir »

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Selon Philippe d’Iribarne, chercheur atypique, dans le monde du travail ou à l’égard des immigrés, notre pays est tiraillé entre le respect de tous les particularismes et la défense d’une égalité sans faille.

Pourquoi le modèle français d’intégration des immigrés ne fonctionne-t-il plus ? Qu’y a-t-il de particulier dans l’identité française qui rend les réformes si difficiles dans ce pays ? Philippe d’Iribarne montre que l’universalisme et la défense des particularismes s’y combinent, souvent mal. La fierté des métiers, les statuts et beaucoup de traits particuliers remontent loin dans notre histoire.

Comment expliquez-vous l’écartèlement entre la volonté de la France d’assimiler ses immigrés et celle de « respecter les différences » ?

iribarne.jpgNous sommes dans une situation paradoxale qu’on a retrouvée lors des débats sur l’identité française ou de l’expulsion des Roms. Il y a une tension entre le citoyen et l’individu.

D’une part, la France se définit comme la patrie des droits de l’homme, dans laquelle tout citoyen est l’égal de tout autre, où tout ce qui est discriminatoire doit être refusé au nom des idéaux d’égalité et de liberté.

Et, d’autre part, on a une vision différenciée de la société lorsqu’il s’agit de la gestion individuelle du quotidien, comme le choix du lieu où l’on habite, de l’école de ses enfants ou de qui on embauche.

Depuis la Révolution, la France s’affirme à la fois par une volonté de construire, dans la vie politique, une société sur la base des droits et des devoirs des citoyens, et, dans la vie sociale, par une prise en compte des particularités, notamment des origines, basque, bretonne, italienne, hongroise ou maghrébine. La question de l’immigration est prise entre ces deux représentations.

Le rapport au travail l’est aussi. La loi Le Chapelier, en 1791, voulait reformater les relations de travail selon les principes d’une société de citoyens régie par des contrats, interdisant les corporations et les syndicats. Mais il a bien fallu admettre, avec le temps, que cela ne marchait pas. On a reconstruit une France d’individus ayant des métiers, des sous-métiers, des statuts et des privilèges, et on a magnifié les idées de grandeur et de noblesse du métier.

 

On aboutit ainsi à un compromis entre l’idée d’égalité – celui qui a un métier modeste est l’égal, dans le respect accordé à son métier, de celui qui en a un plus prestigieux – et une inégalité fondée sur le fait que tous les métiers ne sont pas équivalents.

La France slalome entre une forme républicaine universaliste – c’est parce qu’on a accès à l’universel du citoyen qu’on est grand – et une forme de grandeur particulariste – c’est en tant qu’on appartient à un corps particulier qu’on est grand. Aucune de ces deux visions n’a triomphé de l’autre, et on va de compromis en compromis.

Finalement, ça n’a pas trop mal fonctionné. Le modèle républicain ne se porte pas si mal ?

L’intégration dans le corps politique et l’intégration dans le corps social sont allées de concert pendant longtemps. Mais cela concernait des populations culturellement assez « proches », et le marché du travail absorbait tout le monde. De plus, l’intégration par l’école, les syndicats, l’Eglise et l’armée fonctionnait.

Aujourd’hui, tout cela est mis en question. Et la question coloniale comme celle de l’islam pèsent sur les nouvelles vagues migratoires. L’idéal d’assimilation des immigrés a été remis en cause en même temps qu’était discutée la « supériorité » de l’Occident et que progressait l’idée d’égalité des cultures.

Alors, la solution passe-t-elle par le communautarisme, la reconnaissance des différences ?

Certaines sociétés, comme l’Inde ou les Etats-Unis, assument pleinement leur diversité. Mais elles sont très inégalitaires et « ségréguées ». Le problème, c’est qu’on ne peut pas avoir une société très respectueuse de la diversité de ses populations et en même temps peu inégalitaire et peu « ségréguée ».

La société française est plus respectueuse des différences qu’elle ne le fut jamais, mais, simultanément, se développent de fortes inégalités et des ségrégations dramatiques. Et nous sommes incapables de choisir.

Je crains que le modèle multiculturel ne fasse bon marché de la pression redoutable que les communautés exercent sur leurs membres. Au nom de la liberté, on abandonne chacun au contrôle d’un environnement répressif. C’est pourquoi la vision française selon laquelle la puissance publique doit aider l’individu à s’émanciper de la pression communautaire – idée horrible pour des Américains ou des Anglais – me semble toujours valable et bonne.

On pourrait vous reprocher d’avoir une approche trop « culturaliste » ?

Il y a un vrai problème autour du terme de « culture ». Ce à quoi on pense spontanément, ce sont des manières de faire, des moeurs, des pratiques et coutumes transmises par l’Histoire. Mais nos sociétés sont étrangères à cette forme de culture. Les individus s’y définissent et agissent de manière plurielle et évolutive. Il ne faut pas essentialiser la culture.

Néanmoins, cela n’efface pas le fait que les Français d’aujourd’hui comme ceux d’avant la Révolution perpétuent un certain nombre d’attitudes et de conceptions qui ont perduré. Le défi de l’analyse culturelle consiste à expliquer pourquoi, dans la modernité la plus accomplie, demeurent un certain nombre de repères anciens, par exemple des conceptions de la liberté différentes dans des pays aussi proches que l’Allemagne, l’Angleterre et la France.

Ainsi, pour un Français, il y a des continuités entre la conception contemporaine de la liberté et la vision de l’homme libre qui prévalait au Moyen Age. Certes, le cadre d’une multinationale qui gère des rapports avec ses clients ne ressemble en rien au membre du Parlement qui résistait au roi. Pourtant, la structure de leurs imaginaires possède des éléments comparables. De même, l’imaginaire du vivre ensemble des Chinois, des Camerounais ou des Mexicains est particulier pour des raisons qui remontent loin dans leur histoire.

Vous avez justement étudié les comportements dans plusieurs filiales du Groupe Lafarge à travers le monde. Avez-vous noté des différences ?

Oui. Par exemple, Lafarge a rédigé des principes d’action en plusieurs langues. En anglais, pour définir le rapport au client, on utilise le mot provide, fournir, quand en français on parle d’ « offrir ». Les Français veulent « offrir » ou « prescrire » à leurs clients, dans une attitude pleine de noblesse, un ensemble de produits auxquels ceux-ci n’auraient pas forcément songé. C’est impensable pour des Anglo-Saxons. Les Américains, plus prosaïquement, veulent « fournir » au consommateur ce qu’il demande dans le cadre d’un contrat aux clauses bien définies.

Ces différences s’expriment aussi dans le rapport au pouvoir. En France ou aux Etats-Unis, l’équilibre entre gouvernants et gouvernés s’obtient grâce à des contre-pouvoirs, à des groupes organisés ou à des recours légaux. En Chine, au-delà du régime actuel, la tradition est différente : il n’y a guère de ces contre-pouvoirs, mais la revendication d’un « bon pouvoir », attentif au bien du peuple, est très forte. Ces conceptions ont des conséquences sur le comportement en entreprise.

Comment expliquez-vous la crise du modèle social français ?

Dans tous les pays de culture européenne, il n’a pas été évident de concilier l’idée du citoyen libre dans une société démocratique avec la condition de travailleur salarié dépendant d’un patron. Il a fallu tout le XIXe siècle pour construire des compromis entre les deux visions, différents selon les pays. Aux Etats-Unis, cela s’est réalisé autour des rapports contractuels entre les partenaires, permettant d’échapper à l’ « esclavage du salariat ». En Allemagne et dans la plupart des pays du nord de l’Europe, ça s’est construit autour des idées de tables rondes et de cogestion.

En France, c’est le métier et le statut qui ont été des protections contre l’arbitraire du pouvoir. Cela a spécialement bien marché après la Seconde Guerre mondiale, dans une période où la concurrence internationale, les exigences financières de rentabilité et le rôle des actionnaires étaient limités. C’était l’époque de la généralisation de la catégorie des « cadres », un statut entraînant la conscience d’une responsabilité à l’égard de la société qui dépassait l’entreprise.

Le contexte est très différent aujourd’hui, car les entreprises ont dû « serrer les boulons ». On l’a vu avec France Télécom, une entreprise où statuts et métiers avaient une place centrale, et dans laquelle on a appliqué des recettes de management américaines, transformant des techniciens en commerciaux, organisant une mobilité généralisée. Dans ce genre d’entreprise – c’est vrai aussi à EDF ou à la SNCF -, le salarié avait aussi le sentiment de travailler pour le bien public. La remise en cause des métiers provoque une déstabilisation générale. De même, il s’est creusé un immense fossé parmi les cadres quand les revenus des dirigeants ont explosé.

La résistance à la réforme des retraites a-t-elle eu quelque chose à voir avec ces sentiments de déclassement ?

La quasi-absence de négociations avait laissé l’impression à beaucoup qu’ils étaient méprisés. Les salariés français, qui fonctionnent avec une logique de l’honneur, se sentent réduits au rôle de machines à produire, de pions dans un jeu où ils ne comptent plus. C’est la fin du compromis où le salarié savait qu’il était subordonné au patron mais pensait quand même qu’il était maître de son métier, et par là respecté.

Le malaise autour du travail en France provient de cette remise en cause de la fierté du salarié et du citoyen. Fierté provenant du modèle de l’homme libre qui ne plie ni par peur ni par intérêt. Ce refus de plier, bien signalé par Tocqueville, n’est pas contradictoire avec l’idée d’allégeance. Mais c’est une allégeance envers celui qui vous respecte. Un Américain ne comprendrait pas, il penserait aliéner sa liberté, alors qu’il acceptera beaucoup plus de contraintes si elles sont définies dans un rapport contractuel.

Comment voyez-vous l’évolution des problèmes de l’immigration ?

Il y a une grande variété de destins entre les immigrés qui intègrent des grandes écoles ou qui réussissent dans le monde des affaires et ceux qui semblent presque en dehors du système, génération après génération.

Le défi de l’immigration concerne tous les pays européens. On a cru qu’on pouvait construire une société globale composée d’un ensemble d’individus parfaitement dissemblables, à condition de bâtir des institutions communes, en séparant complètement une vie publique gérée par ces institutions et une vie privée, espace de pluralité.

Cette conception était compatible avec une faible hétérogénéité culturelle, en particulier religieuse. Elle devient problématique aujourd’hui. Toutes les sociétés européennes sont devant un problème énorme : ce modèle ne parvenant plus à gérer une hétérogénéité croissante, que va-t-on faire ?

———————-

Polytechnicien et ingénieur des Mines, Directeur de recherche au CNRS, Philippe d’Iribarne a conduit des recherches sur l’adaptation du management à la diversité des cultures. Auteur de La Logique de l’honneur (Seuil, 1989) et Penser la diversité du monde (Seuil, 2008), il vient de publier Les Immigrés de la République – Impasses du multiculturalisme (Seuil). Membre du conseil scientifique de l’Agence française de développement, il a occupé diverses fonctions au service de l’Etat.

L’Expansion

vendredi, 17 décembre 2010

Der Islam und wir

Sex in einem Wiener U-Bahn-Wagon, und Fahrgäste, die ein kopftuchtragendes Mädchen wahrscheinlich eher stören würde, schauen begeistert zu. Großartig! Meldete sich ein empörter Spitzenpolitiker zu Wort? Ach ja, die wollen doch wieder gewählt werden, am liebsten von Eseln. Ja fällt es denn niemand auf, daß wir in einer Gesellschaft leben, die zunehmend mehr ins Abseits gerät?                                                                                         

Doch, da gibt es einen großen Haufen, der das längst mit Genugtuung registriert hat und nur darauf wartet, daß der reife Apfel in seinen Schoß fällt. Mehr als eine Milliarde sind sie, was aber politisch und sonstwie  Fehlgeleitete gar nicht davon abhält, ihnen den Fehdehandschuh hinzuwerfen.                                                                                                  

Dieser „Haufen“, der gemeinhin als Islam bekannt ist, wartet, in der Tat, auf seine Chance. Kann man ihm das verargen? Er wird ja geradezu eingeladen, sich auszubreiten. Einerseits durch eine vertrottelte Politik, andererseits durch eine, so scheint´s, hirnlose Gesellschaft namens „liberal“.

Als vor bald 15 Jahren mein Büchlein „Der Vormarsch des Islam“ erschien, war die Aufmerksamkeit für dieses Thema noch nicht so groß. Und obwohl es heute fast täglich behandelt wird, herrscht mehr denn je, neben unbestreitbaren Fakten, ein Gemenge von Halbwahrheiten und Desinformationen, das es vielen erschwert, sich ein objektives Bild vom Islam zu machen. Umso mehr, da auch versucht wird, politisches Kleingeld daraus zu schlagen.                                                                                                                                           Man braucht aber gar nicht den deutschen Goethe oder den Perser Khayyam gelesen zu haben, um zu wissen, daß Islam nicht automatisch Gewalt und Intoleranz bedeutet. Eigenschaften, die übrigens auch der katholischen Kirche einmal nachgesagt wurden.  Wenn es nun aber einmal so ist, daß immer wieder auch mißbräuchlich im Namen des Islam unvorstellbare Grausamkeiten geschehen und Unterdrückung stattfindet, so geschieht dies gewiß nicht im Namen aller Muslime und wird in vielen Fällen auch nicht durch den Koran gedeckt. Vieles, wie das Verschleiern, hat mit Tradition und weniger mit islamischer Authenzität zu tun.

Man kann islamistischen Terror, ob durch den Koran legitimiert oder nicht,  selbstverständlich nicht gutheißen, verstehen kann man ihn im Lichte der US-israelischen Politik aber schon. Durch diese und unsere untertänigen Politiker könnten wir aber noch in einen größeren Konflikt mit noch unbekannten Folgen hineingezogen werden.                        

Daß deshalb eine zu große muslimische Gemeinde in einem EU-Land irgendwann auch  zu einem größeren sicherheitspolitischen Problem werden könnte, ist vorstellbar.                                                                                                                                                                                                                                     

Der Problemkomplex Islam müßte daher, international, im Rahmen einer völlig neu ausgerichteten US- und EU-Außenpolitik, und national, unter Berücksichtigung des Gesamtproblems Überfremdung und der Souveränität eines Landes in dieser Frage einer gerechten Lösung zugeführt werden. Davon sind wir aber aus bekannten Gründen noch weit wentfernt. Ähnlich weit, wie unter den herrschenden Bedingungen ein erneuertes Wertefundament unserer Gesellschaft es ist.

mardi, 14 décembre 2010

La stratégie américaine pour influencer les minorités en France

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La stratégie américaine pour influencer les minorités en France

Confirmation du diagnostic

Ex: http://www.polemia.com/

 

Wikileaks a permis de lever le voile sur ce qui était déjà une évidence : les Américains sont clairement engagés dans une stratégie d’influence de vaste ampleur vis-à-vis des minorités en France. Pour les lecteurs de ce blog, et notamment de l’article du 16 septembre dernier (« Les banlieues françaises, cibles de l’influence culturelle américaine »), il ne s’agit pas là d’une découverte mais d’une confirmation : oui, il y a une claire et nette entreprise de manipulation des minorités en France par les Américains. Les opérations mises en œuvre sont scrupuleusement planifiées, suivies et évaluées.

Tel est le constat auquel on parvient à la lecture du rapport de l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin, envoyé le 19 janvier 2010 au Secrétariat d’Etat américain, sous le titre : EMBASSY PARIS – MINORITY ENGAGEMENT STRATEGY (Ambassade de Paris – Stratégie d’engagement envers les minorités). Je vous propose donc une sélection et une traduction d’extraits de ce rapport.

Voici le plan de ce rapport dont le vocabulaire offensif ne laisse pas de doute sur l’ambition des actions initiées :

a. Résumé
b. Arrière-plan : la crise de la représentation en France
c. Un stratégie pour la France : nos objectifs
d. Tactique 1 : S’engager dans un discours positif
e. Tactique 2 : Mettre en avant un exemple fort
f. Tactique 3 : Lancer un programme agressif de mobilisation de la jeunesse
g. Tactique 4 : Encourager les voix modérées
h. Tactique 5 : Diffuser les meilleures pratiques
i. Tactique 6 : Approfondir notre compréhension du problème
j. Tactique 7 : Intégrer, cibler et évaluer nos efforts.

Lire la suite de l’article, en pdf, à l’adresse suivante :
http://www.polemia.com/pdf_v2/RapportRivkin.pdf

Benjamin PELLETIER
04/12/2010
http://gestion-des-risques-interculturels.com/risques/la-...
L’article original comporte le texte anglais des citations.

Voir : Vol A 93120 : Washington-La Courneuve
http://www.polemia.com/article.php?id=2820

Correspondance Polémia 09/12/2010

vendredi, 10 décembre 2010

"Wir sind nicht das Weltsozialamt" - Interview mit Udo Ulfkotte

»Wir sind nicht das Weltsozialamt«

Exklusiv-Interview mit Udo Ulfkotte

Michael Grandt / Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Noch immer schlagen die Wellen in Sachen Migration hoch. Der Publizist Udo Ulfkotte hat schon vor Jahren vor Missständen gewarnt, aber niemand wollte auf ihn hören. In seinem neuen Buch präsentiert er dort Fakten, wo Sarrazin nur Aussagen macht.

Zur Person:

Dr. Udo Ulfkotte ist Jahrgang 1960. Er studierte Kriminologie, Islamkunde und Politik. Von 1986 bis 2003 arbeitete er für die Frankfurter Allgemeine Zeitung – zumeist im Nahen Osten. Er ist Sicherheitsfachmann und wendet sich gegen die schleichende Islamisierung. In zahlreichen Büchern, die Bestsellerauflagen erreichten, hat der Autor über die von den Medien verschwiegene Entwicklung aufgeklärt. Der Schweizer Journalist Beat Stauffer nannte Ulfkotte 2007 einen der »härtesten deutschen Islamismus-Kritiker« und berichtete: »(…) auch erklärte Gegner anerkennen, dass sich Ulfkotte auf der Ebene der Fakten nicht so leicht widerlegen lässt.« Viele muslimische Mitbürger haben zur Ermordung von Ulfkotte und seiner Familie aufgerufen, die nun an einem geheimen Ort lebt. Zuletzt erschien im Kopp Verlag sein Buch Kein Schwarz. Kein Rot. Kein Gold., über das in der Mainstreampresse bereits kontrovers diskutiert wird.

Michael Grandt: Warum sind Sie überhaupt zu einem der hartnäckigsten Islam-Kritiker in Deutschland geworden?

Udo Ulfkotte: Ich bin mit einem ziemlich naiven Weltbild nach einem Studium von Jura, Politik und Islamkunde zur Frankfurter Allgemeinen Zeitung gekommen, wo ich 17 Jahre aus der islamischen Welt berichtet habe. Zwischen dem, was mir deutsche Universitäten über die islamische Welt und Muslime vermittelten, und der Realität bestand ein Unterschied wie zwischen Tag und Nacht. Der aus unserer westlichen Sicht so friedfertige Islam begegnete mir überall in der islamischen Welt absolut unfriedlich. Überall dort, wo Muslime und Christen oder Muslime und Nicht-Muslime zusammenleben, gibt es irgendwann Bürgerkrieg oder Krieg. Nach 17 Jahren Realitätserfahrung vor Ort habe ich feststellen müssen, dass auch meine europäische Heimat durch die Zuwanderung von immer mehr Muslimen in genau das abgleitet, worüber ich viele Jahre aus fernen Ländern berichtet habe: Parallelgesellschaften, der Vormachtanspruch und das Überlegenheitsgefühl der Muslime, die Beanspruchung von Sonderrechten, wie Migrantenbonus vor Gericht, die Behandlung von Nicht-Muslimen, also ethnischen Europäern als Menschen zweiter Klasse, und vor allem: horrende Kosten, die wir für vergebliche Integrationsversuche ausgeben. Jegliche Kritik an diesen Zuständen wird oder besser gesagt wurde in Europa über Jahre brutal mit der Nazi-Keule unterdrückt.

Zum Islam-Kritiker hat mich die Bundesregierung gemacht. Ich habe viele Sachbücher geschrieben und wäre nie Islam-Kritiker geworden, hätte mir dieser Staat nicht sechs Hausdurchsuchungen verordnet. In den Durchsuchungsbeschlüssen stand jedes Mal, ich hätte möglicherweise »Dienstgeheimnisse« verraten. Ich hatte ganz normal über das Verhalten von Muslimen berichtet – allerdings über das Verhalten jener Muslime, die von der Bundesregierung hofiert und zu Islam-Gipfeln eingeladen werden. Ich hatte von Sicherheitsbehörden Unterlagen zugespielt bekommen, die das wahre Gesicht einiger dieser Menschen deutlich zeigten. Und dann kam die Rache dieses Staates – die Hausdurchsuchungen. Der Überbringer der Botschaft wurde geköpft, die Wahrheit galt als »Dienstgeheimnis«. Seither interessiert mich politische Korrektheit nicht mehr. Lange vor Sarrazin habe ich die Dinge beim Namen genannt und auch belegt. Ich habe bei den Durchsuchungen gemerkt, dass wir Bürger für die Herrschenden nur Stimmvieh sind, das alle paar Jahre ein Kreuzchen machen darf. Und ich habe erfahren müssen, dass die Regierenden die schleichende Islamisierung Europas schlicht nicht interessiert. Die Parteien interessiert nur das nächste Kreuzchen des Stimmviehs. Und ob das Stimmvieh in ein paar Jahren in einem islamischen oder aber einem anderen Staatswesen lebt, das interessiert die da oben ganz bestimmt nicht. Auf dem Gebiet, auf dem ich mich auskenne – dem Islam und der Islamisierung Europas – mache ich also den Mund auf, damit unsere Kinder einmal später sehen, dass nicht alle geschwiegen haben.

Michael Grandt: Ihre Gegner werfen Ihnen eine »Islamophobie« und ein eingeengtes Weltbild vor, was sagen Sie dazu?

Udo Ulfkotte: Islamophobie ist nach der Wortbedeutung eine an Wahn grenzende Angst vor dem Islam. Islamophobie ist heute vor allem unter Muslimen verbreitet, etwa unter Sunniten, die Schiiten hassen, oder unter Schiiten, die Sunniten hassen. Überall in der islamischen Welt werden täglich Muslime Opfer dieser hasserfüllten islamophoben Wahnvorstellungen. Die weisen Politiker der westlichen Welt haben keine Erklärung dafür, warum es Islamophobie unter Muslimen gibt. Sie nennen es vielmehr nur Islamophobie, wenn Europäer nicht freudig erregt ihre eigene Verdrängung durch Muslime in Europa begrüßen. Wenn Hunderttausende Türken im Frühjahr 2007 in ihrer Heimat gegen die Islamisierung ihres Landes demonstrieren, dann ist das aus westlicher Sicht keine Islamophobie, sondern ein friedlicher Massenprotest. Zeitgleich wird jegliche Kritik am Islam in westlichen Staaten von Muslimen unter dem Beifall von Intellektuellen als »Islamophobie« bezeichnet. Das ist schizophren. Das zeigt, wie krank unsere Politiker und Intellektuellen sind. Der Begriff »Islamophobie« stammt übrigens von der terroristischen islamischen Gruppe Hizb ut-Tahrir, die in Deutschland verboten ist. Wenn mir also jemand »Islamophobie« vorwirft, dann ist das bei näherer Betrachtung so, als ob mir ein Nazi vorwirft, dass ich seine Ideologie nicht teile. Ich habe tiefstes Mitleid mit jenen, die so dumm sind und Kampfbegriffe wie »Islamophobie«, die von islamischen Terrorgruppen kreiert worden sind, unkritisch nachplappern.

Michael Grandt: Was unterscheidet Ihre neue Publikation Kein Schwarz. Kein Rot. Kein Gold. von dem Buch Sarrazins?

Udo Ulfkotte: Zu jeder Aussage des Buches gibt es die Originalquellen. Insgesamt rund tausend Quellen, die man im Internet mühelos anklicken kann. Wenn man also schlicht nicht glauben will, dass Migranten aus den deutschen Sozialversicherungssystemen schon bis 2007 mehr als eine Billion (!) Euro mehr herausgenommen als in diese einbezahlt haben, dann klickt man auf der zum Buch gehörenden Website die Fundstelle an und kann sich vom Wahrheitsgehalt dieser Aussage überzeugen. Wer nicht glaubt, dass wir Steuerzahler gewalttätigen Migranten Boxkurse finanzieren, anatolischen Frauen Kurse, in denen sie lernen, einen Tampon zu benutzen oder wie man ein Hemd bügelt, dann schlägt man die Originalquelle nach. Und dann wird einem schnell klar, dass ethnische Europäer längst schon Menschen zweiter Klasse sind, die immer öfter nur noch dafür arbeiten, die unglaublichen Leistungen für Migranten zu finanzieren. Wussten Sie, dass wir seit Jahrzehnten Türken und Mitglieder von Balkan-Großfamilien, die noch nie in Europa gewesen sind, kostenlos und ohne einen Cent Zuzahlung, in der gesetzlichen deutschen Krankenversicherung mitfinanzieren? Davon können ethnische Deutsche, deren Krankenkassenbeiträge ständig erhöht werden, nur träumen. Wussten Sie, dass die Bundesregierung seit 2003 versprochen hat, diese Benachteiligung ethnischer Deutscher endlich zu beenden, es aber bis heute nicht getan hat? Wussten Sie, dass schon mehr als 40 Prozent der Sozialhilfebezieher in Deutschland Ausländer sind und die von ihnen verursachten Kosten für die Steuerzahler pro Jahr (!) höher sind als die Kosten der Finanzkrise? Der Unterschied zum Sarrazin-Buch besteht in der Dichte der Fakten und den direkt präsentierten Belegen. Tausend unglaubliche Fakten – und tausend Quellen. Da kann man nicht mehr sagen, dies oder das ist »rechtsextrem«, denn es sind Fakten. Sarrazin trifft Aussagen, ich präsentiere Fakten. Die Resonanz der Medien ist aufschlussreich: All jene, die über Sarrazin diskutiert und sich aufgeregt haben, schweigen zu meinem Buch. Ist doch klar: Sie kommen an den Fakten nicht vorbei. Wie wollen Journalisten denn den Bürgern da draußen erklären, dass es gut für uns ist, wenn Türken, die noch nie in Deutschland gewesen sind, in Anatolien in der deutschen Gesetzlichen Krankenversicherung versichert sind? Während wir Deutsche ständig neue Zusatzzahlungen für die Krankenversicherung leisten müssen, sind türkische Familienangehörige in der Türkei kostenlos mitversichert. Das erklären Sie mal einem deutschen Beitragszahler …

Michael Grandt: Wie lautet die zentrale Aussage Ihres Buches?

Udo Ulfkotte: Migranten aus islamischen Staaten sind Wohlstandsvernichter. Weil wir nicht das Weltsozialamt sind, müssen wir unsere Gastarbeitslosen wieder zum Gehen auffordern. Sonst bricht der Sozialstaat in weniger als 48 Monaten zusammen. Denn wir finanzieren das gerade schon mit den Steuergeldern unserer noch nicht einmal gezeugten Kinder.

Michael Grandt: Sehen Sie Unterschiede in der Wahrnehmung Ihrer kritischen Publikationen zwischen der intellektuellen Elite, dem medialen Establishment und dem Normalbürger?

Udo Ulfkotte: Da gibt es ganz gewaltige Unterschiede. Wenn man sich vor Augen hält, dass ein normales Sachbuch zu dieser Thematik von mir in kurzer Zeit irgendwo zwischen 60.000 und 100.000 Mal verkauft wird, meine Bücher allerdings in Medien fast nie erwähnt werden, dann zeigt das den volkspädagogischen Charakter unserer Medien und intellektuellen Eliten. Bücher, die kaum 2.000 Mal verkauft werden, werden überall besprochen, wenn sie nur politisch korrekt sind. Mich stört das allerdings nicht. Denn jene, die meine Bücher kaufen, bestellen die Zeitungen, die sich so verhalten, irgendwann ganz einfach ab. Die Qualitätsmedien schaufeln sich ihr eigenes Grab, indem sie ihre Kunden vergraulen. Eigentlich schade, aber wenn sie so dumm sind, kann ich es auch nicht ändern.

Michael Grandt: Haben Sie Drohungen erhalten?

Udo Ulfkotte: Ich kann die nicht mehr zählen. Von 2002 bis Ende 2003 hatte meine Familie wegen der vielen Morddrohungen Polizeischutz. Wir sind nach Angriffen mehrfach umgezogen. Wir haben heute zum Schutz scharfe Wachhunde. Ein Angreifer wäre in Sekundenbruchteilen Hackfleisch. Die letzte Morddrohung stammt übrigens von einem Produzenten von Xavier Naidoo. Der hatte vor wenigen Wochen öffentlich einen Preis für denjenigen ausgesetzt, der mir den Kopf abschneidet. Das Verfahren ist derzeit bei der Staatsanwaltschaft Hamburg anhängig. Es gibt leider immer mehr von diesem Bodensatz unserer Gesellschaft, der sich selbst dabei auch noch witzig findet, um den sich die Staatsanwaltschaften kümmern müssen.

Michael Grandt: Sie sind ebenfalls sehr kritisch, wenn es um die Politik islamischer Staaten geht. Wie verhält es sich im Falle Israels, das immer wieder Menschenrechte bricht und sich um keine UN-Resolutionen schert?

Udo Ulfkotte: Ich habe nicht das geringste Problem damit, den Staat Israel zu kritisieren. Wo Kritik angebracht ist, da muss man sie auch offen äußern.

Michael Grandt: Ich danke Ihnen für dieses Gespräch.

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Publikationen von Udo Ulfkotte:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 06 décembre 2010

Buitenlanders als remedie tegen krapte op arbeidsmarkt

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Ex: http://trends.rnews.be/nl/economie/nieuws/

Buitenlanders als remedie tegen krapte op arbeidsmarkt

Tussen nu en 2014 verlaten 300.000 Vlamingen de arbeidsmarkt. Activering van
werklozen en gerichte opleiding volstaan niet om ze te vervangen, zeggen
experts.

© belga

Extra buitenlandse werknemers zijn nodig, maar het debat over het
asielbeleid overschaduwt de discussie over de noodzaak van economische
migratie.

De asielcrisis heeft het migratiedebat meer en meer verengd tot wat men
humanitaire migratie noemt. Aandacht voor arbeidsmigratie is er amper. “De
discussie over regularisaties en naturalisaties heeft het debat over
economische migratie ondergesneeuwd”, zegt Anton Van Assche van Unizo,
“Terwijl veel werkgevers om arbeidskrachten blijven smeken.”

Ondanks de recessie is het aantal openstaande vacatures bij de verschillende
arbeidsbemiddelingsdiensten (VDAB, Forem en Actiris) opgelopen tot meer dan
70.000 in totaal. Werkgevers en arbeidsmarktspecialisten verwijzen ook naar
de recente studie van de Leuvense hoogleraar Luc Sels. Die voorspelt dat er
de komende vier jaar 300.000 Vlamingen de arbeidsmarkt verlaten. Die moesten
allemaal vervangen worden. Een deel van het probleem kan worden opgelost
door beleidsmaatregelen als het ontmoedigen van vervroegde uittreding, maar
dat is niet voldoende.
“Dagelijks zijn er bedrijven wier activiteiten onder druk komen te staan
omdat ze geen personeel vinden. Wij zoeken die werkkrachten in landen van
waaruit we ze op een ethisch verantwoorde manier naar hier kunnen halen”,
zegt Jan Denys van Randstad. “ Maar het asieldebat maakt een objectieve
analyse zeer moeilijk. Alles valt onder dezelfde noemer terwijl wij pleiten
voor noodzakelijke migratie. Economische migratie maakt trouwens slechts 15
procent van alle migratiestromen uit.”

In België staat de linkerzijde huiverig tegenover arbeidsmigratie. Een
partij als de PS legt vooral de nadruk op het humanitaire aspect. Tegelijk
bestaat er een groot wantrouwen tegen economische migratie die de lonen
onder druk zou zetten en deloyale concurrentie betekent voor de Belgische
werkzoekenden. Onderzoek wijst nochtans uit dat migratie geen negatief
effect heeft op de tewerkstelling en de lonen niet onder druk zet.

Critici van economische migratie beweren ook dat werkgevers enkel
geïnteresseerd zijn hooggeschoolde migratie, maar die ontkennen dat. Wel
benadrukken ze dat de kansen van bijvoorbeeld asielzoekers op onze
arbeidsmarkt klein blijven. Een op de vijf leefloners zijn niet-EU-burgers.
Van de niet-EU-burgers is in België 30 procent werkloos, het hoogste cijfer
van de EU. Uit een studie van het CSB die werd uitgevoerd na de grote
regularisatie van 2000, bleek dat maar de helft van de geregulariseerde
nieuwkomers werk had gevonden. Nochtans zijn velen onder hen hooggeschoold.
Denys: “De verschillende regularisatiegolven veroorzaakten een aanzuigeffect
maar veel van die mensen zullen het blijvend moeilijk hebben op de
arbeidsmarkt.”

A.M.

lundi, 29 novembre 2010

Suisse: succès du référendum pour l'expulsion des criminels

Suisse : succès du référendum pour l’expulsion des criminels étrangers

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/

Flyer_JUDC_district_Monthey.jpgLe référendum d’initiative populaire «Pour le renvoi des criminels étrangers» a été approuvé aujourd’hui par 53 % des votants. Ce texte prévoit la suppression des méandres législatifs qui actuellement faisaient que très peu de criminels étrangers finissaient par être expulsables.

Pour torpiller ce projet de référendum, un contre-projet concocté par le gouvernement et une majorité du Parlement avait été lancé et était également soumis au vote aujourd’hui ; il prévoyait de durcir les lois actuelles mais en conservant les méandres législatifs qui empêchent l’expulsion de la plupart des criminels étrangers. Ce contre-projet a été repoussé par 54% des votants mais a certainement fait perdre des voix au projet initial.

L’Union Démocratique du Centre (UDC) qui était à l’initiative de ce référendum s’est retrouvée seule pour le soutenir, face au gouvernement, à tous les autres partis et à la quasi-totalité des médias. C’est une nouvelle victoire pour ce parti populiste qui avait déjà fait gagner l’année passée le référendum pour l’interdiction des minarets en Suisse.

Rappelons qu’en France une loi pour l’expulsion des criminels étrangers à été supprimée par Nicolas Sarkozy quand il était Ministre de l’Intérieur.

Warum kriminelle Migranten unsere Rettung sind

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Warum kriminelle Migranten unsere Rettung sind
Ellen KOSITZA - Ex: http://www.sezession.de/

Sich über Namen, für die einer im Normalfall wenig kann, auszulassen, gilt als ähnlich unfein wie öffentliches Lästern über Äußerlichkeiten. Sei’s drum, ich gehe davon aus, daß Malte Lehming ein Problem mit seinem Namen hat. Psychologen wissen, daß Leute, die etwa „Klein“ und Maus“ heißen – zweifellos anständige Namen! –, im Schnitt stärker nach Rebellion streben und gewissermaßen aufsässiger auftreten als solche, die „Groß“ oder „Hund(t)“ heißen.

Mein Verdacht ist, daß sich jemand mit Namen Lehming eventuell sowohl von den bekannten Gerüchten, die mit Lemmingen verbunden werden, mit aller Kraft absetzen will als auch von Eigenschaften, die man mit „Lehm, lehmig“ assoziiert, einem trägen, amorphen, schwerfälligen Stoff.

Zu dieser These würde passen, daß Malte Lehming ausgerechnet als „Meinungschef“ beim Tagesspiegel reüssiert und in dieser Funktion hauptsächlich „klare Kante“ zeigen will, und zwar auf Teufel-komm-raus. Hauptsache, mal was „Widerborstiges“ sagen, Sinn, Zweck und Verstand spielen da selten eine Rolle. In seinem „Kontrapunkt“ vom 16.11. hat sich der Profilierungswütige einmal mehr selbst übertroffen.

Man lese:

In Berlin gibt es ausländische Jugendbanden. Das ist ein Problem. Noch größer wäre das Problem, wenn es sie nicht gäbe.

Sie sind jung, mutig, mobil, hungrig, risikobereit, initiativ. Solche Menschen braucht das Land. Natürlich ist es nicht schön, wenn Jugendliche – ob mit türkischem oder libanesischem Hintergrund – in den Straßen von Berlin Banden bilden, Reviere verteidigen und mit Messern hantieren. Aber hinter der Kritik an ihrem Verhalten verbirgt sich oft bloß der Neid derer, die Vitalität als Bedrohung empfinden, weil sich die eigene Mobilität auf den Wechsel vom Einfamilienreihenhaus in die Seniorenresidenz beschränkt. Lieber ein paar junge, ausländische Intensivtäter als ein Heer von alten, intensiv passiven Eingeborenen.

Nebenbei soll es solche „jungen, mutigen, initiativen…“  Jugendbanden ja auch außerhalb Berlins geben. Man hörte davon aus östlichen Bundesländern. Dürfte man wohl entsprechend umformulieren: „Natürlich ist es nicht schön, wenn Jugendliche – ob mit Glatzen und Springerstiefeln oder in unauffälligen Klamotten wie Kapuzenpullis und Palästinensertüchern – in den Dörfen und Kleinstädten Vorpommerns Banden bilden, mit Messern hantieren, Reviere verteidigen; aber: “?

Weiter Lehming, nun mit absurden Vorstellungen bürgerlicher Bildungswelten:

Jugendbanden? Igitt! So tönt es voll Abscheu und Empörung just aus jenen bürgerlichen Wohnzimmern, wo das Video des Musicals „West Side Story“ in keiner Sammlung fehlt und „Maria“, „Tonight“ und „America“ in Originalsprache auswendig mitgesungen werden können. In dem Tanzfilm befehden sich zwei Banden, die amerikanischen „Jets“ und die „Sharks“, die aus Puerto Rico zugewandert sind. (…) Gerade das Wilde und Gesetzlose der beiden Gangs, plus der sich auf die Ethnie gründende Zusammenhalt ihrer Mitglieder, machen den Charme des Stückes aus. (…) Demographisch, das weiß man, steht Deutschland vor dem Super-Gau.

Hier fügte ein Kommentator, an Lehming gerichtet, ein:

„Intellektuell auch.“

Lehming ist nun keineswegs ein linker Vogel, der nicht anders kann. Er ist nur immer sehr durcheinander. Zuletzt hatte er die USA um ihre attraktive, erfolgreiche, „vitale“ und „mobile“ Tea-party-Bewegung (die er eigentlich genauso gut als dicke, weiße „Altersheimer“ mit Verlustängsten bezeichnen hätte können) beneidet. Möglicherweise stellen die „mobilen, intiativen“ Türkenbanden für ihn einfach das gültige deutsche Pendant zur ähnlich (wenn auch anders) „initaitven“ Tea-Party- dar?

Jedenfalls, für Deutschland findet Lehming:

Eine solche Gesellschaft braucht vor allem junge, tatkräftige, durchsetzungsfähige, agile Menschen, um das psychologische Gesamtgefüge auszugleichen. Ein Volk, das schnurstracks in die Seniorenrepublik der Schneeköpfe tapst, schafft sich in der Tat selbst ab. Zu Recht beklagen wir die Kriminalität vieler ausländischer Jugendgangs. Aber das Maß an Phantasie, Mut und Vitalität, was deren Mitglieder oft aufbringen, zeigt auch: In diesen Menschen steckt, im Gegensatz zu den mentalen Altersheimern, noch ein Wille, ein Drang. Das sollten wir zu würdigen lernen – und uns fragen, wie wir die positiven Eigenschaften der Jugendlichen trennen können von den negativen Zielen, auf die sie sich richten. Wenn Deutschland nicht einmal mehr Jugendbanden hat, ist alles zu spät.

Wie es um das „psychologische Gesamtgefüge“ des Herrn Lehming bestellt ist, will ich gar nicht wissen. „Ein Wille, ein Drang“ scheinen irgendwie vorhanden zu sein, ein klitzekleiner Dachschaden möglicherweise auch. Da ich mich nun schon auf seinen Namen kapriziert habe  möchte ich (Kositza, slaw., heißt übrigens Ziege) dem doch auch noch ein Gesicht geben. Dieser Mann macht mir Angst.

jeudi, 25 novembre 2010

Club Med Brussel

 Club Med Brussel
Eddy Hermy
 
bellevie.jpgTerwijl de meerderheid van onze werkende mensen tussen de 80 en 120 euro bruto per dag verdienen. Terwijl uitkeringstrekkers 50 euro of minder per werkdag ontvangen, zijn er in dit land toch gelukkige zielen die zonder uitkering of zonder zelfs maar te werken kunnen genieten van Club Med-faciliteiten. De plaats van gebeuren: Brussel.

Daar genieten 1200 asielzoekers in 24 verschillende hotels die zijn aangesloten bij de FOD-afdeling vertier van een welverdiende pretvakantie. Elke maand kosten die hotelkamers 1,3 miljoen euro. Elke maand! Natuurlijk is de ene asielzoeker niet de andere. Je hebt ook asielzoekers die niet zo tuk zijn op een simpele kamer en die graag ietsje vrolijker en chiquer van hun verblijf in Brussel willen genieten. En om dat te realiseren hebben we onze gilde van advocaten...

Als echte bookmakers schuimen die advocaten de asielscène af op zoek naar meerwaarde zoekende asielanten. Het spel zit als volgt in elkaar: een advocaat belooft een asielzoeker dat hij er voor kan zorgen dat hij tot 500 euro per dag kan ontvangen zonder te moeten stelen en zonder te moeten werken. De buit wordt bij een eventuele toekenning van schadevergoeding wegens gebrek aan opvang verdeeld tussen de racketeer van de advocatengilde en de asielzoeker.

Het grappige aan het spel is bovendien dat deze schadevergoedingen worden toegekend door de ARBEIDSRECHTBANKEN. Kunt u zich dat voorstellen, een instelling die over arbeidsconflicten en arbeidsgeschillen gaat en die beslist over een toelage voor iemand die nog nooit van zijn leven een klop gedaan heeft en die niet eens over papieren beschikt?

Ik begrijp die linkse belgicisten soms wel: wie wil er nu een landje afschaffen dat dergelijke kluchtige toestanden kent? Dat is nog eens wat anders dan Cuba of China waar je papieren moet hebben om in een andere stad dan de eigen stad te mogen gaan werken.

Als het geld niet vlug wordt opgedokt, dan helpen de raceteers van de advocatengilde een handje. Zo is het geval bekend van een Congolees (handige gasten die Congolezen!) die Fedasiel een deurwaarder op het dak stuurde om zo 15 000 euro aan prijzenpot af te dwingen. In een stuk in Knack wordt onthuld dat deze Congolees daarvoor beslag liet leggen op auto’s en computers van de dienst Vreemdelingenzaken. Geen wonder dat de achterstand in het verwerken van asielaanvragen steeds meer oplopen als hun boel zo nu en dan wordt aangeslagen door een ontevreden klant.

Intussen is de prijzenpot gewonnen met het bingospel georganiseerd door de advocatengilde en uitbetaald aan asielzoekers opgelopen tot 300 000 euro dit jaar. BINGO! De blijde boodschap van een “Win for Life in Belgium” heeft zich dan ook wereldwijd verspreid. Wat tot een recordaantal van 2000 asielaanvragen in oktober heeft geleid.

In de hotels is het intussen elke dag feest: er is thuisverzorging, er zijn verpleegsters die komen kijken of er geen vakantiekwaaltjes verzorgd moeten worden.  En bij dit alles wordt een gedurfde en progressieve mix van vakantiegangers aangehouden. Om een jeugdige sfeer aan te houden hebben ze in die hotels ook een pak minderjarigen gelogeerd. Nu moet u zich als minderjarige maar eens proberen in te schrijven in een hotel. U zult nogal een gang gaan!

Maar die jeugdige asielzoekers hebben daar geen last van. In een verslag van de dienst Fedasiel wordt gewag gemaakt van een verregaande vorm van promiscuïteit (iedereen neukt met iedereen) in sommige van de vakantieverblijven, waar dus ook die jongere minderjarige vriendinnen of vrienden op bezoek krijgen. Maar we zijn een modern land, een milde vorm van hedonisme mogen we die jongens en meisjes niet ontzeggen, tenslotte is het voor hen vakantie.

Uit getuigenissen van hoteluitbaters blijkt dat die minderjarigen (van wie de meesten Marokkanen zijn) zich goed hebben geïntegreerd en dat ze zichzelf nuttig vermaken. Ze kunnen gratis naar school, ze hebben een gratis verblijf, het eten is kosteloos en ze skypen en sms’en naar de vrienden in Marokko dat het een lieve lust is. En een prettige bezigheid staat garant voor een verlengd verblijf in die hotels. Seks hebben om kindjes te maken, want niks is zo efficiënt om een verlengd verblijf af te dwingen als een kindje produceren. En iedereen weet dat een vakantiestemming bijdraagt aan seksuele activiteit. Dan maar van een nood een deugd maken!

Als asielzoekers te moe worden van het vakantie vieren, dan hebben zij nog mogelijkheden. Er zijn gevallen bekend van asielzoekers die plots verdwijnen uit hun Brusselse vakantiehotel om na twee of drie weken terug in te checken. En wat blijkt? Die mensen waren met vakantie gegaan naar het land van waaruit ze gevlucht waren! Effekes uitblazen van de stress die het vluchtelingschap met zich meebrengt. In het land waar je zogezegd vervolgd wordt. Is dat niet mooi!?

jeudi, 18 novembre 2010

Bundesverwaltungsgericht: Einbürgerung können rückgängig gemacht werden

Bundesverwaltungsgericht: Einbürgerungen können rückgängig gemacht werden

Udo Ulfkotte - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

 

Im vergangenen Jahr wurden in Deutschland knapp 100.000 Menschen eingebürgert. Manche Neu-Deutsche werden dann kriminell, weil sie sich nun sicher vor Abschiebung fühlen. Das Bundesverwaltungsgericht hat dem nun einen Riegel vorgeschoben.

 

 

 

klatsch.jpgEine Einbürgerung kann in Deutschland künftig auch wieder rückgängig gemacht werden, wenn der eingebürgerte Ausländer die Behörden getäuscht hat. Etwa über seine kriminelle Vergangenheit. Wer den Behörden bei der Einbürgerung verschweigt, dass er ein Krimineller ist, der kann selbst dann wieder ausgebürgert werden, wenn er dadurch staatenlos wird. Geklagt hatte ein Geschäftsmann, der den Behörden bei seiner Einbürgerung in Deutschland verschwiegen hatte, dass in seinem Geburtsland Ermittlungen wegen Betruges gegen ihn liefen. Der 54-Jährige sitzt in Deutschland eine sechs Jahre währende Haftstrafe wegen Anlagebetruges ab. Vor zehn Jahren war er hier eingebürgert worden. Aber er war eben auch schon in seinem Herkunftsland kriminell in Erscheinung getreten, hatte das bei den deutschen Behörden aber nicht angegeben. Die Leipziger Richter des Bundesverwaltungsgerichts, die ihn nun mit ihrer Entscheidung zum Staatenlosen machten, entschieden sogar, ihr Vorgehen sei mit dem Europarecht vereinbar. Nach dieser Entscheidung könnten nun viele Migranten, die straffällig geworden sind und das bei ihrer Einbürgerung verschwiegen haben, wieder ausgebürgert werden.

vendredi, 12 novembre 2010

Immigration: de la dénonciation à l'acceptation

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IMMIGRATION: DE LA DÉNONCIATION À L’ACCEPTATION 

 « Ce que je vois autour de moi, ce sont des musulmans intégrés à la vie sociale » vient de déclarer un Jean-Marie Le Pen très assimilationniste dans les colonnes de Flash. Comment l’ affirmation identitaire, cœur nucléaire de la doctrine frontiste pendant trois décennies, a-t-elle subi un tel Tchernobyl idéologique ?

 

Le premier mouvement nationaliste à dénoncer les risques d’une immigration extra-européenne non contrôlée est incontestablement Europe-Action. Dès le milieu des années soixante, la revue de Dominique Venner voit se profiler à l’horizon le spectre d’une immigration-invasion : « Ne voient-ils pas que la doctrine de la porte ouverte aboutira, si elle triomphe, à recouvrir la Touraine et la Toscane, le Sussex et la Thuringe, le Vermont et la Crimée, d’une croûte hideuse de paillotes, de gourbis et de cagnas ?(…) Pensent-ils que le mot « France » pourrait recouvrir légitimement la France d’aujourd’hui et un hexagone sur le terrain duquel camperaient vingt millions de Maghrébins et vingt millions de Négro-Africains ? » (1).

 

 Le n°1 des Cahiers d’Europe-Action, « Sous-développés, sous-capables », qui paraît en mai 1964, est entièrement consacré au « fardeau » représenté par les « peuples de couleur » et à la menace que ces derniers font peser sur l’Europe depuis la décolonisation. Le texte de présentation est on ne peut plus explicite : « D’ici 1990, la population mondiale aura doublé. Mais les peuples blancs, qui représentaient un tiers de la population mondiale au XIXe siècle, et en représente un quart aujourd’hui, n’en formeront plus qu’un sixième dans vingt ans. La Chine, a elle seule, « accouche » d’une France tous les trois ans et d’une URSS tous les seize ans. Au danger d’une telle pression démographique, aggravée par le déchaînement d’un racisme anti-blanc, s’ajoute celui de l’invasion lente des territoires européens par des populations allogènes. La France voit arriver chaque jour, un millier de Nord-Africains et mille Noirs chaque mois. L’Angleterre compte près d’un million d’habitants de couleur. La criminalité et l’insécurité augmentent ainsi que les maladies les plus percinieuses (2) ».

 

Inlassablement, tout au long de son existence, le mouvement mènera une campagne « Stop à l’invasion algérienne en France », ce qui le rapprochera du journaliste François Brigneau, dont les éditoriaux dans Minute évoquent souvent ce problème. C’est ainsi que le n°22, d’octobre 1964, d’Europe-Action proclame en une « Ils seront bientôt un million » (3). Dans un des derniers numéros de février 1966, Dominique Venner écrit : « En France, l’immigration importante d’éléments de couleur pose un grave problème ».

 

 

HALTE A L’IMMIGRATION SAUVAGE !

 

Il faut attendre 1973 pour que l’actualité confère au thème de l’immigration une acuité subite. Le roman de Jean Raspail, Le Camp des Saints, est un succès de librairie. Son sujet : « La fin du monde blanc, sous l’invasion des millions et des millions d’hommes affamés, « sous-développés », qui constituent les trois quart de l’humanité ». Au printemps, des grèves-bouchons, menées par des manœuvres africains, paralysent la régie Renault.

 

 C’est dans ce contexte que pour relancer Ordre nouveau, la direction du mouvement décide, lors de son 3ème congrès, de mener une campagne contre l’immigration sauvage. Une motion de la commission politique énonce : « L’immigration sauvage incontrôlée menace notre substrat culturel et notre civilisation… Le front autogestionnaire CFDT-PSU et PS travaille à remettre des industries d’intérêt national à des bandes d’analphabètes… ». Lorsqu’il dirigeait la propagande d’ON, François Duprat avait toujours refusé une telle campagne, arguant qu’elle ne pouvait que susciter une démagogie anti-arabe susceptible de réveiller le tropisme pro-sioniste de l’extrême-droite française. Jean-Gilles Malliarakis partageait le même point de vue. Mais Duprat n’est plus membre de la direction et Mallia s’est éloigné d’ON.

 

 On peut lire, dans l’éditorial du numéro de juin 1973 de Pour un ordre Nouveau : « Quelque chose vient de se passer dans la conscience française. Il s’agit pour nous maintenant de transformer cette petite étincelle en flamme, d’expliquer pourquoi l’immigration clandestine, l’immigration sauvage est tolérée et même organisée, de dire tout haut qui exploite cette masse, et qui s’en sert. Qui d’autre que nous pouvait, enfin, dénoncer le scandale permanent que constitue l’importation massive de ce sous-prolétariat, masse de manœuvre des gauchistes et armée de réserve du capital ? Les risques existent. Ils sont même considérables. Mais ils méritent d’être pris » (4).

 

 Dans cette campagne, ON privilégie les arguments économiques. Le texte de la pétition lancée par le mouvement ne demande même pas l’arrêt de l’immigration, mais seulement « l’installation aux frontières d’un triple contrôle judiciaire, sanitaire et de qualification professionnelle ». Le 21 juin, soir de solstice, ON tient à la mutualité un meeting contre l’immigration sauvage, devant 700 à 800 participants. L’extrême-gauche tente d’empêcher sa tenue, affrontant violemment les forces de l’ordre dans la rue.

 

 François Duprat commentera en termes sévères cet épisode : « Il est certain que la présence de nombreux étrangers, surtout d’origine nord-africaine, est mal vue par beaucoup de français, en particulier dans les quartiers populaires des grandes villes (…) Mais ce mécontentement ne se concrétise pas en attitude politique ». En effet, « traumatisés par l’accusation de racisme (et de tout ce que le mot signifie après des dizaines d’années de campagne antiraciste), les sympathisants potentiels, apolitiques ou non-membres de l’opposition nationale, se gardent bien de tout soutien, même le plus modeste ». Conclusion : « Il était politiquement erroné de croire développer un mouvement en menant campagne sur ce thème » (5).

 

UN MILLION DE CHOMEURS, C’EST UN MILLION D’IMMIGRÉS DE TROP

 

Jean-Marie Le Pen n’approuvait pas la campagne d’ON et s’est bien gardé de participer au meeting controversé. Toutefois, candidat à l’élection présidentielle, il dénonce le 29 avril 1974, dans le cadre de la campagne officielle sur les ondes de l’ORTF, « la situation créée par la forte pression que l’immigration étrangère fait peser sur les travailleurs manuels pour le maintien au plus bas prix de leur rémunération ».

 

 En 1975, la revue Militant, dont les animateurs appartiennent alors au Front national, aborde le sujet : « Délinquance, criminalité, tensions sociales, terrorismes, subversion, guerre civile, agression militaire, pressions politiques, tels sont les apports réels ou potentiels de la présence des immigrés sur le sol français ». Et, dans la perspective des élections législatives de mars 1978, le président du FN commence à hausser le ton : « Toute immigration nouvelle doit être interdite. Si l’on n’y prend garde, la France sera bientôt débordée par l’afflux d’étrangers. Ce débordement s’effectue selon une loi quasi-météorologique de hautes pressions démographiques se déversant sur cette zone de basses pressions que sont l’Europe et le monde blanc. Je mets au défi le gouvernement de dire, à un million près, combien il y a d’immigrés en France. Pour ma part, j’estime qu’il y en a 6 à 7 millions ».

 

 Si la première affiche « un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés de trop ! » ne sera imprimée qu’un an plus tard, le slogan, signé Duprat, apparaît lors des législatives de 1978 dans des tracts diffusés par l’équipe de Militant. Duprat explique alors à ses amis : « La lutte contre l’immigration va devenir un thème de plus en plus brûlant. Il n’a pas encore payé parce qu’on l’a décliné dans une logique ethnique. Les gens sont contre l’immigration, mais pour l’instant ils ne se sentent pas directement concernés. Ce n’est pas encore une motivation de vote. En revanche, avec la montée du chômage, ça va le devenir : l’immigration sera ressentie et comme une gêne, et comme un fauteur d’insécurité économique » (6).

 

 Tous ne partagent pas cette opinion à la droite de la droite. Ainsi Jean-Gilles Malliarakis, délégué général du MNR : « Les campagnes contre les immigrés sont dégueulasses. L’immigration n’est pas la cause du chômage. Je ne souhaite pas la France algérienne, d’accord. Mais qui la souhaite ? Cela dit, l’Algérien qui travaille en France n’est pas mon ennemi»(7). De même, Pascal Gauchon du Parti des forces nouvelles, grand concurrent du FN dans les années soixante-dix, se veut plus modéré : « Notre approche de l’immigration n’est pas celle de M. Le Pen. Nous ne disons pas, nous, qu’un million d’immigrés, c’est un million de chômeurs. Peut-être est-ce effectivement sept cent mille chômeurs et faut-il réduire les déséquilibres de l’immigration » (8). Position intenable lorsque le FN explose électoralement.

 

C’est pourquoi, faisant de la surenchère sur lui, un « collectif » du PFN réclame, en mars 1984, le renvoi des immigrés de la 2ème génération (9). Peine perdue : le discours anti-immigrationniste assurera le succès électoral du FN et de son président pendant de longues années.

 

LE TEMPS DES RENIEMENTS

 

Dans un entretien publié en juillet 1992 par Les Dossiers de l’histoire, Alain de Benoist précise : « Les thèses du Front national, personnellement, me soulèvent le cœur (…) Tout d’abord, concernant l’immigration, parce que la logique du bouc émissaire m’est insupportable » (10). Qu’il est loin le temps ou le jeune de Benoist, sous le pseudonyme de Fabrice Laroche, s’exclamait dans Europe-Action, « le réalisme biologique est le meilleur outil contre les chimères idéalistes » (11).

 

 Chimères auxquelles l’ayatollah de la Nouvelle droite va succomber, trente ans plus tard, en se faisant le chantre du communautarisme et du multiculturalisme. En mars 1998, la revue Eléments publie un dossier central sur le « défi multiculturel », avec en couverture une femme arabe voilée. L’éditorialiste, de Benoist himself, prône le communautarisme, porteur d’un « pluralisme des identités », et le multiculturalisme qui offre « la possibilité à ceux qui le souhaitent de ne pas devoir payer leur intégration sociale de l’oubli de leur racines » (12).

 

 Dans le même numéro, Charles Champetier consacre un long article à la question, écrivant : « Dans une société pluri-ethnique les cultures ne doivent pas seulement être tolérées dans la sphère privée, mais reconnues dans la sphère publique, notamment sous la forme de « droits collectifs » spécifiques aux minorités ». Après avoir qualifié de fantasmes « la menace de l’ « invasion » organisée par l’ « anti-France », de l’ « islamisation » fomentée par les « intégristes » et de la « guerre ethnique » dans les banlieues », Champetier, fataliste, note « le caractère définitif de l’immigration de peuplement », excluant tout retour au pays des immigrés. « On ne sait au juste, écrit-il, ce que le Front national entend faire des immigrés qui ont acquis la nationalité française depuis deux, voire trois générations » (13).

 

 1998, c’est aussi l’année de l’éclatement du Front national et des premiers signes d’atermoiement du parti sur la question de l’immigration. Le novembre 1998, Christian Baeckeroot, membre du bureau politique, accuse : « C’est autour de Mégret qu’il y a le plus de substrats intellectuels du racisme » (14). Antienne reprise, le lendemain de l’explosif conseil national du 5 décembre 1998, par un Jean-Marie Le Pen dénonçant à la radio « une minorité extrémiste et raciste » (15). Cette dénonciation de l’Autre « raciste » s’accompagne rapidement d’un aggiornamento en matière d’immigration. Le 3 juin 1999 Samuel Maréchal, gendre de Le Pen explique : « On a évolué dans notre approche de l’immigration et sur le fait que la France, aujourd’hui, est multiconfessionnelle » (16). En juillet, c’est au tour de Pierre Milloz, membre du bureau politique du FN, de préciser dans Français d’abord : « Il est évident qu’obtenir le retour de la totalité de ces immigrés est hors de nos possibilités » (17). Le congrès d’avril 2000 ne pourra qu’en prendre acte, ainsi que s’en délectera Le Monde : « Soutenue par Farid Smahi, Conseiller régional d’Ile-de-France, la motion sur l’immigration omettait de mentionner le retour des immigrés dans leur pays d’origine » (18). Lequel Smahi, fils d’un Algérien du FLN, sera nommé en récompense au bureau politique par Le Pen…

 

 Le reniement sera total à l’occasion de la campagne présidentielle de 2007. Fidèle à la stratégie de « dédiabolisation » initiée par Marine Le Pen et son conseiller marxiste Alain Soral, qui s’est concrétisée par une affiche utilisant une beurette, Jean-Marie Le Pen commet l’infamie de prononcer le discours d’Argenteuil : « Vous êtes les branches de l’arbre France. Il n’y a pas de beuritude, pour moi vous n’êtes ni des potes, ni des blacks, ni des beurs, vous êtes des citoyens français, vous êtes des Français à part entière. Vous avez les mêmes droits et devoirs que nous ». Cinquante ans plus tôt, le même Le Pen déclarait à l’Assemblée nationale : « Les Algériens seront la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés(…) Dans la religion musulmane rien ne s’oppose du point de vue moral à faire d’un croyant musulman un citoyen français complet » (19). Vous avez dit retour aux sources ?

                                                          

Edouard Rix, Réfléchir & Agir, hiver 2010, n°34, pp. 46-48.

 

 

NOTES :

(1) Europe-Action, juin 1964, pp. 17-18.

(2) Pierre d’Arribière, François d’Orcival, Henri Prieur et Dominique Venner, Sous-développés, sous capables, Edition Saint Just, Cahiers d’Europe-Action, mai 1964, n°1, 109 p.

(3) Dans ce même numéro, un dessin de Coral représente un Arabe effrayant coiffé d’un fez, la légende proclamant en grosses lettres : « On recherche Mohamed Ben Zobi, né en Algérie, résidant en France. Cet homme est dangereux ! Susceptible de : Tuer ! Violer ! Voler ! Piller etc. etc. etc. etc. Pour le trouver, inutile d’aller très loin… autour de vous, il y en a 700 000 comme lui ! ».

(4) Pour un Ordre Nouveau, juin 1973, n°20.

(5) François Duprat, La droite nationale en France de 1971 à 1975, L’Homme Libre, 2002, pp. 63-64.

(6) Gilles Bresson, Christian Lionet, Le Pen, Le Seuil, 1994, p. 382.

(7) Jean-Marc Théolleyre, Les néo-nazis, Messidor, 1982, p. 56.

(8) Ibid, p. 63.

(9) « Renvoi, contrairement à M. Le Pen, des immigrés de la deuxième génération dans lesquels se trouvent les éléments les plus criminogènes du pays ».

(10) Les Dossiers de l’histoire, juillet 1992, n°82, pp. 149-150.

(11) Europe-Action, décembre 1965, n°36, p. 9.

(12) Eléments, mars 1998, n°91.

(13) Ibid.

(14) Le Figaro, 6 novembre 1998.

(15) Grand Jury RTL, 6 décembre 1998.

(16) Ouest-France, 3 juin 1999.

(17) Français d’abord, juillet 1999.

(18) Le Monde, 3 mai 2000.

(19) Journal Officiel, 29 janvier 1958.

jeudi, 11 novembre 2010

Ausschaffungsinitiative läuft auf Hochtouren

Ausschaffungsinitiative läuft auf Hochtouren

Von Curd-Torsten Weick

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Plakat der Ausschaffungsinitiative: Gute Chancen bei der Abstimmung vorausgesagt Foto: www.kriminelle-nein.ch

„Darf die SVP aus Fotomodels Kriminelle machen?“ fragt der Schweizer Tagesanzeiger und zeigt „Ivan S.“. Auf der einen Seite als Aggressivität ausstrahlendes „Gang-Model“ der kanadischen Bildagentur iStockphoto, auf der anderen Seite als „Vergewaltiger“ auf dem Kampagnenfoto der Schweizerischen Volkspartei zur Ausschaffungsinitiative. Letztere soll am 28. November in eine Volksabstimmung münden, die über die verstärkte Abschiebung krimineller Ausländer entscheiden soll.

Darf die SVP das? Darf sie nicht? „Urherberrechtsverletztung“, „sehr bedenklich“, „ärgerliche Suggestion“, rufen die einen Kommentatoren, „typisches SVP-Marketing“, erklären die anderen. Das Marketing geht auf. Die Kampagne ist in aller Munde und die SVP-Ausschaffungsinitiative ebenso.

Umfragen räumen der Initiative gute Chancen ein

Geschult durch Dutzende Initiativen in den letzten Jahren weiß die Volkspartei, wie man das Wahlvolk erreicht und in die Kampagnen einbezieht. Das Thema ist brisant, und so haben sich schon über 3.000 Freiwillige gemeldet, die die SVP unterstützen wollen

„Werden Sie Mitglied im überparteilichen Komitee! Unterstützen Sie aktiv den Abstimmungskampf! Besuchen sie die Veranstaltung! Neben den Flugblätter und Plakaten mit der eindringlichen Botschaft „Ismir K. – Sozialbetrüger. Faruk B. – Mörder. ‘Werden sie nicht ausgeschafft weil es die Behörden so wollen?’“, werden die Schweizer auf allen Ebenen erreicht.

Gleich drei Internetseiten, die alles bieten: Argumente, Anlässe, Material und Videobotschaften. Dazu eine Vielzahl von Veranstaltungen für jedermann. So diskutierten am Sonntag zum Thema „Welche Schweiz wollen wir?“ SVP-Vizepräsident Christoph Blocher und der Schriftsteller Adolf Muschg auf der Weltwoche-Sonntagsmatinee. Das Volkshaus Zürich war bis zum Bersten gefüllt. „Kriminelle Ausländer ausschaffen?“ heißt es dann bei freiem Eintritt am 6. November um 10.30 Uhr im Zürcher Theater 11. Diesmal kreuzt Blocher die Klingen mit Nationalrat Daniel Vischer von den Grünen.

Doch nicht allein in Zürich gibt es eine Vielzahl von Terminen, auch in der „Provinz“ wird die Ausschaffung in Dutzenden öffentlichen Veranstaltungen diskutiert.

Verwirrung um den Gegenentwurf des Parlaments

Dabei geht es nicht nur um das Thema selbst. Denn die Volkspartei steht vor dem Dilemma „Gegeninitiative Nein – Ausschaffungsinitiative Ja“. Das Schweizer Parlament hat bereits im Juni  einen Gegenvorschlag präsentiert, der der SVP-Ausschaffungsinitiative den Wind aus den Segeln nehmen soll. Die SVP ist empört: Im Gegenentwurf stehe nicht mehr die Abschiebung schwer krimineller Ausländer im Mittelpunkt, sondern die „Integration“, heißt es.

Nun ist doppelte Aufklärung angesagt. „So stimmen Sie richtig“, ist dann auch auf allen Ausschaffungsseiten zu lesen. Denn es ist gar nicht so einfach, auf dem Stimmzettel zwischen der Volksinitiative „Für die Ausschaffung krimineller Ausländer“ und dem Bundesbeschluß „über die Aus- und Wegweisung krimineller Ausländerinnen und Ausländer“ zu unterscheiden.

Die Schweizerische Volkspartei zeigt sich dennoch guter Dinge, denn allen Umfragen zufolge kann sie auf eine klare Zustimmung zur Ausschaffungsinitiative hoffen.

JF 45/10

dimanche, 07 novembre 2010

L'économie de l'immigration

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L'économie de l'immigration

Ex: http://zentropa.splinder.com/

Il y a une « idéologie de l’immigration ». Celle-ci promeut le multiculturalisme et la « diversité », la culpabilité française et européenne et « l’antiracisme ». Selon une grille marxiste, « l’idéologie de l’immigration » est la superstructure intellectuelle de « l’économie de l’immigration » qui en est l’infrastructure. Selon une grille parétienne, « l’idéologie de l’immigration » est la « dérivation » théorique d’intérêts concrets bien réels (« les résidus » tout à fait matérialistes de ceux qui tirent avantage de l’immigration). Bref le discours des professionnels des bons sentiments sert de paravent à des intérêts sordides.

Explications

« L’économie de l’immigration » tel est le sujet traité par Jean-Yves Le Gallou, le 14 octobre 2010, à l’invitation du Cercle des catholiques pour les libertés économiques (CLE), présidé par Michel de Poncins. L’auteur analyse d’abord la macroéconomie de l’immigration et son impact sur la production, les salaires, les prestations sociales, la privatisation des profits et la collectivisation des pertes. Jean-Yves Le Gallou étudie ensuite la microéconomie de l’immigration et dévoile la multiplication des intérêts particuliers qui s’en nourrissent.

La logique d’une production moins chère

Dans l’univers du libre échange mondial et de la mobilité de tous les facteurs de production, les entreprises françaises et européennes sont poussées à un double comportement :

– la délocalisation à l’extérieur (« offshore ») de la production des biens et produits manufacturés et des services informatiques ;
– la délocalisation à domicile par le recours à de la main d’œuvre immigrée pour les services non délocalisables : BTP, restauration et services à domicile notamment. Gagnants et perdants de l’immigration

Cette logique a ses gagnants et ses perdants.

Parmi les gagnants on trouve les entreprises qui diminuent leurs charges (1) et donc augmentent leurs marges. On trouve aussi les particuliers qui utilisent des services : riches particuliers recourant à du personnel de maison ou fréquentant des restaurants de luxe, pas toujours très regardants sur la régularité de leur main d’œuvre de base ; particuliers moins riches bénéficiant de services à la personne, notamment de soins à domicile, ou clients de « fast food ». Et bien sûr les immigrés eux-mêmes qui accèdent – au prix de leur déracinement – au confort d’un pays développé.

Perdants de l’immigration : salariés et chômeurs

Les perdants sont du côté des actifs et des salariés : depuis trente ans la main d’œuvre française est en concurrence avec la main d’œuvre mondiale ; il n’est pas surprenant que ses conditions de travail et de revenus se dégradent ; et qu’un chômage structurel de masse se soit installé. Car il est inexact de dire que «les immigrés prendraient les emplois que les Français ne veulent pas faire » ; dans une économie où il y a 10% de chômeurs, tous les emplois sont susceptibles d’être pourvus, à condition que les salariés ne subissent pas la concurrence déloyale d’une main d’œuvre bon marché venue du monde entier.(2)

Les perdants sont aussi du côté des contribuables car l’immigration privatise les bénéfices mais socialise les coûts.

Privatisation des bénéfices, socialisation des coûts

La main-d’œuvre immigrée est abondante (le monde entier en pourvoit !), son coût direct est donc moins cher que la main-d’œuvre autochtone ; c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’une main-d’œuvre immigrée clandestine : car dans ce cas c’est alors une main-d’œuvre docile et à charges sociales réduites sinon nulles.

Mais la main-d’œuvre immigrée coûte cher à la collectivité : un résident au chômage ne produit plus de cotisations mais il bénéficie toujours de prestations ; un résident étranger, même clandestin, bénéficie de prestations et dès qu’il est régularisé ces prestations se généralisent et s’étendent à ses ayants droits : prestations de santé, de famille, de logements. Séjourner en France, c’est aussi accéder à des biens collectifs qui ne sont pas indéfinis : réseaux de transports et d’assainissement, places dans les hôpitaux et les collèges. Selon le prix Nobel Maurice Allais, toute entrée de résident supplémentaire génère un coût d’équipement ; ces investissements nécessaires représentent de l’ordre de 100 000 euros par tête, plus sans doute dans les grandes régions urbaines comme l’Ile de France où les réseaux sont saturés.(3) Un travailleur régularisé avec sa famille peut ainsi coûter de 200 000 à 300 000 euros.

La grande illusion des régularisations

Depuis trente ans, les gouvernements successifs, en France comme chez nos voisins européens, finissent toujours par régulariser les travailleurs en situation clandestine, soit massivement, soit au fil de l’eau. Cette politique a des conséquences désastreuses car toute régularisation engendre deux nouvelles vagues d’immigration :

– celle des ayants droits des personnes régularisés (au titre du regroupement familial et de l’immigration nuptiale) ;
– celle de nouveaux clandestins qui viennent remplacer dans leurs emplois les travailleurs régularisés qui sont devenus moins rentables (et qui accèdent à un plus vaste champ de prestations sociales ce qui rend le travail moins intéressant pour eux).

L’économie de l’immigration se nourrit donc elle-même. D’autant qu’une multitude de corporations et de clientèles vivent de l’immigration

L’économie de la demande d’asile

Immigration_jetable.jpgEn 2009, 47 000 personnes – record européen – ont demandé (très souvent abusivement) l’asile politique en France. La situation est la suivante : un Africain ou un Turc ou un Tchétchène arrivant, le dimanche, en France, avec sa famille (avec un visa de tourisme), peut déposer une demande du statut de réfugié politique en touchant le territoire français ; dès le lundi, il pourra solliciter un hébergement de la part de la préfecture la plus proche ; et s’il ne l’obtient pas immédiatement, il pourra engager un référé administratif le mardi ; au final, il sera logé dès le jeudi. Derrière ces règles qui coûtent 500 millions d’euros par an aux contribuables français, il y a beaucoup de bénéficiaires : les associations qui touchent les subventions pour l’aide qu’elles apportent aux demandeurs d’asile, les avocats qui trouvent des causes à défendre et les hôtels qui reçoivent des clients solvables…puisque c’est l’État qui paie.

Avocat de l’immigration : un métier profitable

Chaque année, 20 000 avocats supplémentaires sortent des facultés : la judiciarisation de la société et des affaires ne suffit pas à créer un marché suffisant pour les faire vivre ; mais le développement de l’aide judiciaire et les contentieux de masse fournissent des débouchés précieux supplémentaires : à Paris, Versailles, Lille, Lyon et Marseille, près de la moitié du contentieux administratif relève du droit de l’immigration. Un contentieux d’autant plus important qu’il est à la fois administratif et judiciaire. D’autres avocats se sont spécialisés dans les actions « antiracistes ».

Des dizaines de milliers de gens de robe vivent donc de l’immigration et militent pour une complexification croissante des lois au nom bien sur de la défense des droits de l’homme ; défense qui correspond à leurs intérêts bien compris. D’autres professions bénéficient du même effet d’aubaine: ainsi Le Monde notait récemment qu’en matière judicaire :« les pauvres manquaient d’interprètes. » (4)

L’économie associative

Des milliers d’associations maillent le territoire pour faciliter « l’intégration », « lutter contre l’exclusion » ou « combattre le racisme ». La aussi une multitude d’animateurs sociaux, de pédagogues et de sociologues trouvent des débouchés professionnels dans des structures subventionnées ; structures d’autant plus généreuses que plus une action échoue, plus elle a de chances d’obtenir des crédits supplémentaires car loin d’être abandonnées les actions sans résultats obtiennent des rallonges budgétaires.

Il y a là au niveau local comme au niveau national un terreau d’intérêts.

Les médecins et l’immigration : les paradoxes du numerus clausus

A la différence des avocats, la profession de médecins a subi un numerus clausus sévère : les médecins sélectionnés en France ont donc tendance à se concentrer sur les taches les plus intéressantes ou les mieux rémunérés. Un marché parallèle se développe pour les autres taches : urgentistes des hôpitaux venant du Maghreb et d’Afrique noire souvent moins qualifiés et toujours moins payés. Dentistes venant de Roumanie ou d’autres pays de l’est.

Dans le même temps, certains patrons de services hospitaliers vont chercher des patients intéressants à l’étranger. Ils maintiennent ainsi la voilure de leur service. Situation pour le moins paradoxale : la médecine française importe à la fois des malades et des médecins. Il n’est pas sûr que le patient français et l’assuré qui finance la sécurité sociale soit le gagnant de ces étranges pratiques.

Les universités à la recherche d’effectifs

Faute de sélection, les universités françaises attirent de moins en moins les étudiants français qui préfèrent souvent les filières courtes ou les grandes écoles (y compris les plus « petites » qui se sont beaucoup développées). Présidents d’universités et syndicats d’enseignants ont donc cherché de nouveaux débouchés auprès des étudiants chinois ou africains de petit niveau (les meilleurs intégrant les grandes écoles françaises ou les universités anglo-saxonnes). Là encore on voit mal ce que les Français ont à gagner à un tel dispositif qui se borne à nourrir de petits intérêts. D’autant que le statut d’étudiant accordé sans grand contrôle d’assiduité et de sérieux (ce n’est pas l’intérêt des universités qui cherchent à faire du « chiffre ») est l’une des filières du travail clandestin.

Conclusions

L’intégration des immigrés est un échec.

L’immigration pose des problèmes de moins en moins solubles. Et pourtant l’immigration se poursuit imperturbablement. C’est qu’il y a derrière le mouvement migratoire, le puissant moteur d’une économie de grands et petits intérêts. C’est aussi pour cela que « l’antiracisme » est l’idéologie de l’oligarchie dominante (5)

Jean-Yves Le Gallou

Notes :

(1) Immigration : pourquoi le patronat en veut toujours plus

(2) Maurice Allais et les causes du chômage français

(3) Maurice Allais et le coût de l’immigration

(4) « Après un an de stage et trois ans de « collaboration », Maître Virginie W., 32 ans, a vissé sa plaque en 2009, et partage ses locaux avec un confrère à M. . L’aide juridictionelle (AJ) lui assure de 1000 à 2000 euros brut par mois, soit un gros tiers de ses revenus “L’AJ, c’est le fonds de roulement des avocats. Pour les jeunes mais pas seulement… Les anciens, y compris dans les grosses structures, sont de plus en plus nombreux à monter des permanences pour en bénéficier.” Témoigne-t-elle. » (SOURCE : « Les barèmes dérisoires de l’aide jutidictionnelle. », Le Monde du 26/10/2010.)

(5) L’antiracisme : une arme au service de l’oligarchie dominante