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mercredi, 02 mars 2016

Les migrations vers l'Europe seront-elles un jour contrôlables?

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Les migrations vers l'Europe seront-elles un jour contrôlables?

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Il n'est pas possible de considérer l'augmentation croissante des migrations de populations moyen-orientales et africaines vers l'Europe comme un événement de circonstance, pouvant être attribuées à des causes occasionnelles, et qui disparaitra avec le disparition de ces causes.
 
Il faudrait au contraire considérer ces migrations comme révélatrices de phénomènes plus profonds, appelant des approches scientifiques, c'est-à-dire si possible à l'abri de considérations partisanes. Il en serait de même des migrations actuelles vers le nord de nombreuses espèces vivantes si les biologistes les attribuaient à des causes propres à chaque espèce, sans faire l'effort de les relier à un phénomène plus général, le changement climatique, pour lequel d'ailleurs l'analyse scientifique ne fait que commencer.

Malheureusement, dès que l'on essaye d'aborder la question des migrations vers l'Europe, l'on se heurte à toute une série de critiques. Certaines sont bien intentionnées, même si mal fondées. D'autres au contraire relèvent d'une guerre délibérée faite à l'Europe. Ce qu'elle a conservé de spécificités sociales et culturelles est considéré comme insupportable par ses rivaux et adversaires. Pour ceux-ci, l'entrée massive en Europe de populations dotées de spécificités sociales et culturelles toutes différentes permettra de ramener l'Europe au niveau du reste du monde.

Pour ces critiques, prétendre que les Européens doivent étudier de façon aussi scientifique que possible les phénomènes de migration menaçant leurs spécificités est considéré comme attentatoire aux droits de l'homme ou relevant d'autres motivations tout aussi condamnables. Une raison de ce refus tient évidemment au fait qu'étudier aussi scientifiquement que possible ces phénomènes pourra suggérer des remèdes eux-mêmes aussi scientifiques que possible, c'est-à-dire échappant aux critiques de stigmatisation, racisme et autres rejets de la différence. Beaucoup se refusent à les entendre.

Des pistes d'analyse

Nous n'entreprendrons pas dans le cadre de cet éditorial d'envisager sérieusement des pistes pouvant permettre de mieux comprendre la nature profonde des entrées migratoires affectant l'Europe, et moins encore envisager la façon dont l'Europe pourrait échapper à la dissolution qui la menace. Ces pistes ont d'ailleurs été évoquées par d'autres plus compétents que nous. Mentionnons seulement quelques thèmes. Les principales pistes relèvent de phénomènes évolutifs, sur lesquels à court terme, c'est-à-dire en temps utile, il ne parait guère possible d'agir. Citons la croissance démographique hors normes affectant l'Afrique et certains pays du Moyen-orient. Elle coexiste avec le changement climatique qui réduira considérablement les productions vivrières. Sur le plan religieux, tant chez les musulmans que chez les chrétiens, la persistances de normes interdisant la contraception ne fera qu'aggraver la situation.

Dans le domaine géopolitique, il n'est pas possible par contre de passer sous silence la guerre de moins en moins froide menée par les Etats-Unis contre la Russie et ses alliées du Brics. Dans cette guerre, l'Europe, via l'Union européenne et l'Otan, a toujours été considérée comme un avant-poste devant rester sous contrôle. Or comme des désirs d'émancipation commencent à se faire jour en Europe, accabler celle-ci de migrations massives artificiellement suscitées ne pourra que la désorganiser et la rendre à nouveau docile. On peut craindre que les élections en préparation à la Maison Blanche ne changent rien à cette manifestation de la superpuissance américaine dont l'Europe est pour le moment incapable de s'émanciper.

Il faut aussi évoquer un phénomène universellement répandu dans la nature: le fait qu'au sein de la concurrence pour survivre que se livrent les espèces, celles qui pour des raisons tenant au passé ont pu acquérir des avantages compétitifs font l'objet d'attaques incessantes des autres espèces, voulant s'emparer de leurs acquis. La plupart des premières n'y résistent pas. Celles qui le font ont pu acquérir des défenses suffisantes toujours dans le cadre de la compétition darwinienne, pour se maintenir en vie. Or, dans le domaine des luttes entre pays et groupes de pays pour maintenir ou acquérir des positions favorisées, en terme de niveau de vie comme plus généralement socio-économiques, l'Europe continue à faire envie.

Certes, on fait valoir que tout au long du 19e et début du 20e siècle, elle a acquis ces avantages par la guerre et la colonisation. Mais serait-ce un argument recevable par les Européens d'aujourd'hui, si les pays ayant souffert de ces guerres et colonisations exigeaient d'eux qu'ils abandonnent volontairement tous leurs avantages acquis, pour retrouver le niveau des plus pauvres. Évidemment pas. Ils ne le feront que sous la contrainte, et les entrées migratoires massives seront à l'avenir la forme la plus efficace de cette contrainte.

On peut comprendre que face à cette situation, les Européens fassent appel aux fermetures de frontières, protections réglementaires et le cas échéant, mobilisation de leurs forces armées, pour défendre leurs avantages relatifs. Ceci d'autant plus que des mesures plus acceptables en termes humanitaires, visant à une redistribution partielle des « richesses » européennes, n'auraient qu'un effet marginal – face aux besoins qui seront ceux, par exemple, des 4 milliards d'Africains prévus pour la fin du siècle.

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Une défense impossible?

Ceci dit, même défendre par la force les frontières européennes n'aura qu'un effet limité et non durable. Les expériences actuelles entre la Grèce et la Macédoine, comme la défense, il est vrai, encore pacifique, de la Méditerranée, montrent que les forces européennes ne résisteraient pas face à des millions de migrants déterminés. Si les premiers migrants tombaient victimes d'éventuelles défenses européennes à la mitrailleuse ou par blindés - à supposer que les Européens veuillent y recourir - les autres exerceront des pressions en masse, fussent-elles suicidaires, pour forcer les lignes. La défense européenne, en son état actuel, ne tiendrait pas longtemps face à ce qui deviendrait une véritable guerre aux frontières.

Ce d 'autant plus qu'au sein même des pays européens, des groupes terroristes prendraient un relais déterminé, initialement soutenus par des « organisations humanitaires » se comportant, involontairement ou consciemment, en « ennemis de l'intérieur ».

Le lecteur conclura de ce qui précède que la prétention que nous affichions d'étudier les flux migratoires avec des méthodes un tant soit peu scientifiques, n'aurait guère d'effets pratiques. De même que dans un autre domaine, les changements climatiques sont en route et que rien ne les arrêtera, les offensives migratoires contre l'Europe n'apparaissent pas maîtrisables. Les Européens devront, à brève ou longue échéance, rejoindre le niveau de vie des pays les plus pauvres. Ils n'en mourront pas pour autant, dira-t-on.

samedi, 27 février 2016

Wo bleibt Prinz Eugen? Der Multikultiwahnsinn und das Ende Europas

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Tomislav Sunic:

Wo bleibt Prinz Eugen?

Der Multikultiwahnsinn und das Ende Europas

Alles dreht sich um die richtige oder falsche Kennzeichnung politischer Begriffe. Wir alle hier nennen uns freiheitsliebende Menschen, die heute sehr besorgt sind über die Zukunft der europäischen Identität. Unsere selbsternannten „antifaschistischen“ Gegner hingegen nennen uns Fremdenfeinde, Rassisten oder Nazis. Unserer eigenen Erfahrung nach – und meiner Erfahrung nach, die ich im ehemaligen Multkulti-Jugoslawien und in Multkulti-Amerika gesammelt habe, sowie aufgrund der Forschung vieler Soziologen, haben Multikulti-Staaten keine lange Lebensdauer. Früher oder später zerfallen sie alle in einem Bürgerkrieg. Ich kann hier wieder auf den ehemaligen zusammengeschusterten jugoslawischen Staat verweisen, der trotz aller akademischer Schönrederei unter der Vielfalt der Interessen seiner verschiedenen Völker zusammenbrechen musste.

Das heutige Migrationschaos trägt einen verlogenen Namen, nämlich „Flüchtlingskrise“. Von den tausenden und abertausenden Migranten, die nach Österreich hineinströmen, sind die meisten keine Flüchtlinge. Sie sind „Flüchtlinge“, nur insofern als sie von den Etablierten in den österreichische Medien schon im voraus als „Flüchtlinge“ bezeichnet wurden. Merkwürdigerweise stellen alle diese Migranten ihren Asylantrag nicht in der Türkei oder einem anderen Staat entlang der Balkanroute. Sie wollen alle unbedingt in die BRD. Sie bilden sich ein, Österreich, Deutschland und Schweden seien Schlaraffenländer, wo man gut leben und sich eine schöne Frau aussuchen kann. Aber – nein! Diese Migranten sind gar nicht schuld an ihren falschen Vorstellungen; es sind unsere Politiker mit ihren falschen Versprechungen, die wiederum bei den Einwanderern diese falschen Wunschvorstellungen hervorrufen.

Die Multikultiutopie unserer Politiker trägt einen anderen falschen Namen, nämlich das Unwort „Willkommenskultur“, obwohl der richtige Name auf gut Deutsch „Kultur der Selbstabschaffung“, „Schuldkultur“ oder „Selbsthasskultur“ heißen sollte. Was heute mit dem Wort „Willkommenskultur“ bezeichnet wird, hat gar nichts zu tun mit der althergebrachten europäischen Willkommenskultur. Die heutige Willkommenskultur ist bloß ein liberalistischer Ersatz für das gescheiterte kommunistische Projekt. Was einst die Kommunisten in Osteuropa mit ihrer Gewaltherrschaft nicht erzwingen konnten, will das heutige System mit seiner Ersatzideologie des Multikulturalismus erreichen. Der Kommunismus ging in Osteuropa zugrunde, weil er der Liberalismus seine materialistischen Heilsversprechungen besser umsetzen konnte. Das System glaubt, dass alle europäischen Völker in einem Multikulti-Superstaat von nichteuropäischen Zuwanderern ersetzt werden können und wie Ersatzteile ständig reproduziert werden können.

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Fragen wir unsere Politiker und Befürworter des Multikulturalismus, ob sie in Multikulti-Bezirken wie Wien-Favoriten oder in Neukölln in der BRD leben möchten! Sie werden „Nein!“ sagen. Sie predigen gerne von der Multkulti-Gesellschaft, so lange sie selbst von den Einwanderern fern bleiben und in ihren golden Ghettos in Sicherheit leben. Wenn sich eines Tages die Etablierten und ihre Gutmenschen doch entschuldige ich mich gerne bei Ihnen. Ich habe in den Multkulti-Bezirken in den USA sehr lang lange gelebt und habe dort sehr gut den Wortsinn der Doppelverriegelung an meiner Wohnungstür und Schusswaffen gelernt.

Historisch und philosophisch gesehen ist der heutige Multikulti-Wahn, bzw. die Willkommenskultur in Österreich, Deutschland und der EU, eine Abart der Ideologie der Hypermoral nach Arnold Gehlen. Es kann auch wissenschaftlich bewiesen werden, dass, je mehr die Bevölkerung eines Staates ethnisch und kulturell homogen ist, wie zum Beispiel in Japan, je mehr ein Staat von ethnisch und kulturell verwandten Bürgern bewohnt wird, desto größer ist die Überlebensdauer dieses Staates – und auch die Solidarität. Bei den nichteuropäischen Völkern in Afrika und Asien zum Beispiel ist es nicht vorstellbar, andere Völker massenweise ins eigene Land zu importieren. Nur bei den lebensmüden europäischen Völkern kann man diese selbstmörderischen Willkommenszüge beobachten, nicht jedoch bei den nichteuropäischen reichen Staaten wie Saudi Arabien. Dieser pathologische Hypermoralismus und Altruismus führt Europa letztendlich in den Selbstmord. Wenn ein Volk, wie die Deutschen, lebensmüde geworden ist, bedeutet das nicht das Ende der Politik; es bedeutet nur das Ende des schwachen Volkes.

Warum ist dieser Hyper-Altruismus, bzw. diese Selbstabschaffungs-Willkommenskultur heute besonders in Deutschland und in Österreich derart ausgeprägt und weniger inmitten anderer europäischen Staaten? Der Grund dafür ist nicht schwer zu erraten. Jegliche Kritik am Multikulturalismus kann einem Politiker oder einem Akademiker in Österreich oder BRD das Stigma des „Faschismus“ einbringen. Und das bedeutet quasi den Tod im öffentlichen Leben. Herr Faymann und Frau Merkel, aus Furcht vor der Nazikeule müssen sich jetzt mit dem massenhaften Import von Zuwanderern gegenüber jeglichen Nazivorwürfen versichern. Die Ideologie des Multikulturalismus ist heute eine Art Negativlegitimation ganz Europas geworden insbesondere inmitten der deutschen und österreichischen politischen Klasse. Dementsprechend wird jede Debatte, die sich kritisch mit dem Multikulturalismus befasst, mit dem Schlagwort „Fremdenfeindlichkeit“ etikettiert. Dieses Unwort „Fremdenfeindlichkeit“ dient heute der politischen Klasse in Europa als Alibi zum Fortbestehen ihres immerwährenden politischen Status quo.

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Im Gegensatz dazu werden Multikulti-Kritiker von den Medien zu absoluten Bösewichten und sogar zu Kriminellen erklärt. Damit wollen die Multikulturalisten jede Fehlentwicklung in ihrem eigenen System rechtfertigen und ihr eigenes System als das geringere Übel darstellen. Dessen sind sich auch die Politiker in Österreich und der BRD bewusst und deswegen müssen sie sich in den Augen der Weltöffentlichkeit päpstlicher als der Papst zeigen, bzw. müssen sie die massive Migrantenflut nach Deutschland und Österreich weiterhin befürworten. In diesem Sinne sind sie dazu gezwungen die Einwanderer besser zu behandeln als diese das überhaupt von ihnen erwarten würden. Es ist naiv zu glauben, dass die heutigen Befürworter der Willkommenskultur in Österreich mit Argumenten widerlegt werden können. Das deutsche Wort „Gutmensch“ schildert am besten diese selbstzensierende und hypermoralistische Multikulti-Spezies. Sollte jemand heute in Österreich zufällig wagen, seine wissenschaftlichen Quellen gegen den Multikulti-Mythos zu nennen, gerät er prompt ins Visier der Gesinnungswächter. Die etablierten Parteien und ihre Medien können ihre Macht nur durch die Dämonisierung der Andersdenkenden beibehalten, wie zum Beispiel im ehemaligen kommunistischen Jugoslawien, wo jeder Dissident automatisch als Faschist oder Krimineller etikettiert wurde. Die Politiker in Österreich, aber auch anderswo in Europa, sind in politischen Selbsttäuschungen verstrickt, die sich einerseits mit der Idealisierung der außereuropäischen Leute und anderseits mit der Abwertung der Einheimischen befassen.

Die sogenannte Willkommenskultur ist jedoch langfristig nicht haltbar. Sie führt nicht zum gegenseitigen Völkerverständnis, sondern verursacht bzw. vertieft nur den gegenseitigen Hass zwischen Völkern. Das haben wir unzählige Male in allen Multikulti-Gesellschaften gesehen. Zum Beispiel asiatische Amerikaner in den USA mögen nicht die Afro-Amerikaner und die Afro- Amerikaner sind gar nicht beliebt bei den hispanischen Latinos in Amerika. Die Krawalle zwischen Mitglieder der verschiedenen Völker inmitten heutiger Zuwanderer werden gar nicht in unserer Öffentlichkeit debattiert. Auch wenn die „bösen Deutschen“ und alle „bösen Nazis“ und alle „Faschsiten“ verschwinden würden, wird es keinesfalls den gegenseitigen Hass und Krieg inmitten verschiedener nichteuropäischen Gruppen und Völker verhindern. Rassismus und Fremdfeindlichkeit sind kein Privilegium der Österreicher oder der Deutschen oder anderer europäischen Völker.

Die heutige verlogene Willkommenskultur verlangt von uns deswegen, unseren politischen Feind zu erkennen. Wichtig ist: Nicht die vorderasiatischen oder afrikanischen Einwanderer tragen Schuld an dem Niedergang Europas, sondern die Systempolitiker und ihre kapitalistische „Superklasse“. Um unsere deutsche und unsere österreichische bzw. die gesamte europäische Identität wiederherzustellen, müssen wir zunächst den schrankenlosen globalen Kapitalismus in dieser Form demontieren und andere Werte an die oberste Stelle setzen. Multikulturalismus ist ein Mythos, der an das grenzenlose Wirtschaftswachstum und dementsprechend auf den grenzenlosen Zustrom von Migranten anknüpft. Nichteuropäische Einwanderer wissen derzeit genau, dass sie im selbsthassenden Europa sorglos leben können. Gefühle des Selbsthasses gibt es gar nicht bei den Politikern in ihren Heimatländern. Das Finanzkapital der Oligarchen in Europa, gepaart mit Schuldgefühlen der Europäer auf der einen Seite – und linke Multkulti-Prediger auf der anderen Seite, sorgen für weitere Zuwanderung der Abermillionen von nichteuropäischen Einwanderern. Wenn die Europäer wieder ihre eigene Identität aufbauen wollen, sollten sie zuerst den entfesselten Kapitalismus abschaffen. Die Auslandsimmigration würde dann sofort gestoppt werden. Einwanderer hätten dann keinen Grund mehr, in unseren Ländern zu leben und sich falsche Hoffnungen zu machen.

Wir werden bald sehen, wie sich die Geschichte weiter entwickelt. Im Rückblick stellt sich auch die Frage: Wozu hat Prinz Eugen seine langen Kriege gegen die türkischen Eroberer geführt? Zum Glück bleibt die Geschichte immer offen und es liegt nur an uns unsere Geschichte aufs Neue zu gestalten. Nicht die Jahre, sondern die Tage der Entscheidung liegen vor uns. Wir alle wissen die größte politische Weisheit aller Zeiten nur zu gut: Wer sich zum Schaf macht, den fressen bald die Wölfe. Also meine Damen und Herren, seien wir keine Schafe. Der Kampf geht weiter.

Ich danke für Ihre Aufmerksamkeit.

samedi, 13 février 2016

Washington, l'Otan, les migrants

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Washington, l'Otan, les migrants

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On apprend le 12/02, selon la presse, que « l'Otan a décidé d'apporter à l'Allemagne, la Grèce et la Turquie l'aide qu'elles réclament face à la crise migratoire. Le secrétaire général de l'Organisation, Jens Stoltenberg, a annoncé ce jeudi 11 février qu'un groupement naval allié sous commandement allemand allait se rendre sans tarder en mer Egée pour «aider à lutter contre le trafic humain».

" Le commandant des forces alliées en Europe, le général américain Philip Breedlove, «est en ce moment en train d'ordonner au groupement naval permanent (...) de se rendre en mer Egée sans tarder et d'y débuter des activités de surveillance», a précisé Jens Stoltenberg en présentant la mission."

Cette « crise des migrants » sert, comme l'on pouvait s'y attendre, de prétexte à Washington pour s'engager militairement, via l'Otan, en Méditerranée orientale ...ce que l'Amérique fait déjà depuis longtemps, mais plus discrètement et sans recueillir pour cela l'accord de tous les pays européens.

Le prétexte de la crise des migrants ne trompera personne. Ce ne sont pas des navires de guerre de l'Otan qui pourront faire la moindre chose pour empêcher le trafic des passeurs. Il faudrait pour cela qu'ils aient mission de tirer à la mitrailleuse sur leurs embarcations, quitte à augmenter le nombre des noyés parmi les migrants. Or personne ne s'y résoudra, bien entendu. Le prétexte de recueillir des informations sur les passeurs n'a aucun sens. Les informations ne permettront ni à Frontex ni aux garde-cotes grecs d'arrêter les passeurs – sauf encore une fois à tirer sur eux.

Le vrai motif de l'intervention de l'Otan consiste à permettre au général américain Philip Breedlove de déployer des moyens capables d'intervenir directement dans le conflit syrien, en relais de la Turquie et en se substituant à l'Union Européenne et à l'ONU. Cette intervention permettra d'empêcher la Russie de poursuivre la remise en selle de son allié de toujours, Bashar al Assad. Elle rappellera aussi à Chypre et à la Grèce, comme aux pays européens dont les marines nationales pourraient très bien intervenir pour arrêter les trafics à la source, que la Méditerranée est leur mare nostrum.

Tout laisse donc penser que les migrations provenant autant du Moyen-Orient que de l'Afrique ne vont pas s'arrêter, au contraire. Elles servent trop les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans cette partie du monde pour ne pas être en partie suscitées par eux. Face à la crise libyenne qui se prépare, tout laisse penser que l'Otan ou à défaut l'US Africa Command ont déjà mis au point des plans d'interventions directes.

La France, au lieu de réagir, laisse faire. Le 11/02 sur France Inter, François Hollande a répété son obstiné « Assad doit partir ». Il sait très bien pourtant que si Assad part, ce seront Daesh et des américano-saoudiens irresponsables qui le remplaceront.

Jean Paul Baquiast

vendredi, 05 février 2016

Les Européens font le service après vente des guerres

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Les Européens font le service après vente des guerres

Bruno Bertez
Analyste financier anc. propriétaire Agefi France
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

Tout ce qui se passe était prévisible. Vous ne pouvez porter la guerre, multiplier les interventions dans des zones à risque, sans courir le risque que les victimes de ces agressions ne répliquent.

Dès le début des opérations militaires, le slogan « ils font la guerre chez nous, nous faisons la guerre chez eux » s’est imposé. La communication mondiale, globale, des combattants est devant nos yeux, personne ne pouvait et ne peut l’ignorer. Gouverner, c’est prévoir et, même si on est incapable de prévoir, ce qui manifestement est le cas, alors on peut au moins analyser lorsque les premiers événements se produisent.

Non seulement ces événements étaient prévisibles, mais leurs conséquences l’étaient également. Tout service d’action psychologique, tout conseiller de gouvernement savait que ces conflits amèneraient des représailles contre les populations des pays participants aux guerres. Tout comme ils savaient que ces ripostes se feraient par la voie d’actes terroristes puisque c’est le seul moyen dont disposent ceux qui, militairement, sont en infériorité ; et puisque l’histoire récente montrait qu’à chaque fois les ripostes étaient par la voie du terrorisme. C’est la nouvelle forme de la guerre du faible au fort. Les menaces et revendications ne laissent aucun doute sur ce point.

Toutes les analyses convergent, elles aboutissent aux conclusions suivantes : en multipliant les interventions militaires, les pays occidentaux importent de l’Islamisme radical, elles le produisent, elles l’amplifient. Ils réveillent les nationalismes, les comportements de rejets et de xénophobie, ils alimentent les sentiments anti-arabes, les sentiments anti -islam, et, chez les populations déjà enclines au racisme, le racisme et l’antisémitisme. Les guerres qui se multiplient, sans véritable stratégie, sans réflexion sur leur issue et sur ce qui peut se passer après, sont de véritables bombes lancées sur nos sociétés, elles les éclatent, les disloquent, les fissurent.

Un rapport des services de renseignements allemands vient d ‘être « fuité », diffusé, il explique tout cela, et s’étonne que rien n’ait été prévu, rien n’ait été fait. En Octobre 2015, Andrew Parker, directeur général du Britain’s Security Service, a déclaré que l’ampleur et le rythme des dangers que nous courons en Europe était maintenant à un niveau qu’il n’avait jamais connu pendant ses 32 ans de carrière. Selon lui, la police britannique est obligée de surveiller plus de 3.000 islamistes nés dans le pays et il n’ose imaginer combien il faudrait en surveiller en Europe continentale, compte tenu de l’importance des populations à risque.

La cheffe de la Norvegian Police Security, Benedicte Bjornland, vient d’assister à une conférence sur la Sécurité en Suède, (cherchez le compte rendu dans l’Express et le Nouvel Obs!). Elle a averti contre les risques de l’immigration : "on ne peut assumer que les nouveaux arrivants vont s’adapter et se soumettre à nos normes. Ces nouveaux arrivants forment des populations hétérogènes et ils peuvent amener des luttes et des conflits ethniques avec eux". "Ils forment des sociétés parallèles, et ainsi émergent, dans le long terme, des foyers de radicalisation et d’extrémisme ". On a laissé se développer des Molenbeek, des couveuses de terrorisme, en toute connaissance de cause, cyniquement ou par incompétence. Le maire de Molenbeek a révélé qu’il avait reçu, un mois avant l’attaque de Paris, une liste de 80 noms de personnes avec leurs adresses. Cette liste comportait tous les noms importants, révèle le New York Times. Le maire de Molenbeek, Schepmans, de dire : "qu’est-ce que j’étais supposé faire de cette liste, ce n’est pas mon job de traquer des supposés terroristes". En effet, ce n’est pas son job, mais c’était celui des gouvernements que de procéder à des débats démocratiques sur les aspects positifs et négatifs de la guerre, de sensibiliser le public, les institutions, et de mettre en place les moyens de détection et de protection.

Les Etats-Unis, en la personne d’Ashton Carter, viennent, à l’occasion d’une réunion discrète dans une école militaire, d’exposer les grandes lignes de leurs actions militaires dans la zone tenue par ISIS et leur plan d’intervention pour 2016. Vous n’en avez pas entendu parler dans votre presse MSM, ou chez les médias chiens de garde du système comme l’Express ou le Nouvel Obs. Il s’agit de tout détruire,  d’éradiquer le mal par la destruction totale (à 80%!) des zones urbaines occupées par ISIS. Plus de 1 million de personnes habitent ces zones. Le coût de reconstruction est déjà prévu, évalué à 200 milliards de dollars. Les dégâts collatéraux vont être considérables, la haine que cela va susciter va être l’équivalent d’une bombe atomique. La masse de populations déplacées aussi. Cette population, vous allez peut-être, grâce aux incapables européens, la retrouver près de chez vous, à votre porte, chez Disney, dans votre gare.

Chaque tir de drone fait des victimes collatérales, on évalue la proportion à 17 pour une cible atteinte, chaque victime produit un nombre de recrues et de kamikazes qui est un multiple de la frappe initiale. Peut-être que vous allez croiser un parent, un fils, un frère d’une victime de drone la semaine prochaine dans votre centre commercial.

Heureusement, comme il est déjà en voie de désertification, cela fera moins de victimes !

Les Occidentaux, sous la conduite des Etats-Unis, font une guerre de lâches, ils détruisent les centres de communication, puis les centres de commandement, puis les infrastructures, puis tout ce qui est indispensable à la survie, énergie, eau, hôpitaux, puis ils commencent le carpet-bombing, c’est à dire le pilonnage systématique. La destruction méthodique. Les combattants sont partis depuis longtemps, les populations civiles non, elles subissent, elles assistent impuissantes et elles emmagasinent de la haine. Exactement comme cela a été fait dans toutes les guerres menées par les Etats-Unis. Car le refus d’avoir des pertes au sol produit une guerre scandaleuse qui se retourne contre celui qui la mène, une guerre que l’on ne gagne jamais,  comme cela a été le cas en Afghanistan, en Irak, en Libye… Objectivement, cette guerre s’articule de la façon suivante ; les Etats-Unis opèrent la destruction des points de concentration des combattants ennemis, ils les neutralisent, ils rendent la zone inhabitable et… les pays européens font le service après vente, leur fonction est de fournir un débouché, un accueil, à ces populations ruinées, décimées, chassées de chez elles par une guerre à laquelle ils ne comprennent rien. Elles sont bourrées de haine, elles n’ont plus rien et, surtout, plus rien à perdre. Il est évident que c’est un « deal » entre les Américains, d’une part, et vos gouvernements atlantistes dont les banques sont tenues par les couilles, d’autre part. Les Européens n’ont pas les matériels et les équipements qui leur permettraient de faire la guerre eux-mêmes seuls, souverainement. Hollande fait le malin avec des services et du matériel que les Américains veulent bien mettre à notre disposition. Ils sont en position d’infériorité, d’où le « deal » : "on fait ce que vous ne pouvez pas faire et vous faites le service après vente, le service d’accueil."

Bruno Bertez, le 30 janvier 2016

jeudi, 04 février 2016

Filosoof Peter Sloterdijk provoceert Duitse goegemeente

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Lofzang op de nationale grenzen

Filosoof Peter Sloterdijk provoceert Duitse goegemeente

door Dirk Rochtus

Ex: http://www.doorbraak.be

Sloterdijk verwijt Merkel de soevereiniteit prijs te geven en de natiestaat te laten overrompelen door massa-immigratie.

Peter Sloterdijk (°1947) geldt als de beroemdste en meest strijdvaardige denker van het hedendaagse Duitsland. In de naweeën van de Tweede Wereldoorlog had zijn Duitse moeder een Nederlandse man leren kennen. Die zou echter kort na de geboorte van Peter verdwijnen met de noorderzon. De jonge Peter Sloterdijk – half Nederlander, half Duitser – zou opgroeien 'ohne prägendes väterliches Element' (zonder dat het vaderlijke element een stempel op zijn opvoeding drukte). Ietwat vergelijkbaar is dat met de situatie van Friedrich Nietzsche (1844-1900) die na het vroegtijdige overlijden van zijn vader opgroeide in een vrouwelijk milieu dat gevormd werd door grootmoeder, moeder en zuster. De cultuurfilosoof en essayist Sloterdijk is diepgaand beïnvloed door Nietzsche met wie hij ook de aforistische stijl deelt. Bij de honderdste sterfdag van Nietzsche, op 25 augustus 2000, was Sloterdijk dan ook de aangewezen denker om een rede – of analyse? – van meer dan drie uur lang af te steken in Weimar. De link naar het literaire en esthetische is nooit veraf. Een van de bekendste werken van Sloterdijk draagt als titel een versregel van Rainer Maria Rilke: 'Du musst dein Leben ändern' (2009).

Controverse

Sloterdijk schuwt de controverse niet, integendeel. In 2009 bijvoorbeeld bestempelde hij de welvaartsstaat als een vorm van 'fiscale kleptocratie' en pleitte daarom voor een 'fiscale democratie' waarbij de burgers zelf zouden kunnen bepalen wat er met hun belastinggeld zou gebeuren. In de drie grote monotheïstische religies onderkent hij een 'konfrontative Grundkonstellation' (de confrontatie zoekende basisconstellatie), die zich in het christendom in missionering en in de islam in de 'heilige oorlog' zou uiten.

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Sloterdijk doet nu ook te midden van de vluchtelingencrisis als het alles beheersende thema weer van zich spreken. In een interview met het maandblad Cicero neemt hij het vluchtelingenbeleid van bondskanselier Angela Merkel en de houding van de media in deze kwestie onder vuur. De Duitse regering zou 'sich in einem Akt des Souveränitätsverzichts der Überrollung preisgegeben' hebben (zou zich in een handeling van afstand doen van soevereiniteit prijsgegeven hebben aan overrompeld worden). Dat komt volgens Sloterdijk omdat Duitsers de waarde van de nationale grens niet meer beseffen. Grenzen zouden ze louter als 'touristische Hindernisse' opvatten, iets wat er enkel toe dient om te overschrijden. Sloterdijk beschouwt die opvatting als een gevaar in het licht van de drang van meer dan een miljard mensen die proberen 'aus den Armutszonen in den Wohlstandsraum zu gelangen' (uit de zones van armoede binnen te geraken in de welvaartsruimte). De Europese Unie (EU) zou daarom een 'efficiënte gemeenschappelijke grenspolitiek' moeten ontwikkelen, want 'Es gibt schließlich keine moralische Pflicht zur Selbstzerstörung' (Er bestaat tenslotte geen morele plicht tot zelfvernietiging). Sloterdijk zingt 'das Lob der Grenze' (lof van de grens), vanuit het geloof dat 'der territoriale Imperativ' zich zal doorzetten. Maar omdat de EU blijkbaar niet bij machte is haar buitengrenzen te bewaken, duikt binnen haar ruimte in verschillende lidstaten het nationalisme weer op. Sloterdijk ziet daarin een uiting van 'lokale Notwehr' (locale zelfbescherming). De nationale staat dicht hij 'ein langes Leben' toe als 'das einzige Großgebilde, das bis zur Stunde halbwegs funktioniere' (de enige grote constructie die tot op heden nog min of meer functioneert).

'Eigenlijke filosoof van AfD'

De media geeft de filosoof een veeg uit de pan omdat ze zich te weinig zouden bekommeren om neutraliteit. Ze zouden zich hullen in een 'Lügenäther' (een ether van leugens). Die laatste uitdrukking herinnert zijn critici aan de uitdrukking 'Lügenpresse' (leugenachtige pers) waarmee aanhangers van Pegida en Alternative für Deutschland (AfD) de Duitse pers ervan beschuldigen wantoestanden te verheimelijken die uit de vluchtelingencrisis voortvloeien. Linkse publicisten menen dat Sloterdijk ondanks zijn 'nevelig' taalgebruik dicht in de buurt komt van de AfD en dat hij zelfs als 'eigentlicher Philosoph der AfD' zou kunnen fungeren. Opvallend bij dit alles is dat met Sloterdijk het rijtje van bekende Duitse denkers en schrijvers zoals Rüdiger Safranski en Botho Strauß aangevuld wordt dat 'nationalkonservative' opvattingen verdedigt.

lundi, 01 février 2016

Gehanteerd ‘recht op asiel’ bestaat volgens Geneefse Conventie helemaal niet

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Gehanteerd ‘recht op asiel’ bestaat volgens Geneefse Conventie helemaal niet

Het is een 'fabeltje dat de Conventie de uitwijzing van erkende vluchtelingen zou verbieden’

Ieder land heeft het recht vluchtelingen te weigeren

Vrijwel niet één van de miljoenen moslims die nu tot Europa worden toegelaten heeft volgens de internationale regels daadwerkelijk ‘recht’ om hier (tijdelijk) te blijven. Het islamiseren van ons continent en ons land is daarom een welbewuste politieke keuze.

Vandaag lazen we het weer eens: GroenLinks dat bij monde van Tweede Kamerlid Linda Voortman vindt dat ‘het recht op asiel niet mag worden uitgehold’ (2) en de grenzen dus open moeten blijven voor iedereen die zichzelf een ‘vluchteling’ noemt. De Duitse journalist, publicist en professor Peter Meier-Bergfeld schreef onlangs in de Wiener Zeitung dat de Geneefse Conventie door politici die pro-immigratie zijn weliswaar heel vaak wordt geciteerd, maar slechts zelden echt gelezen wordt. Doet men dat wel, dan blijkt het door Voortman en veel anderen aangehaalde ‘recht op asiel’ zoals dat nu wordt gehanteerd helemaal niet te bestaan.

Zodra politici en anderen de komst van miljoenen moslim’vluchtelingen’ naar Europa in twijfel trekken, steigeren de gevestigde partijen onmiddellijk en wijzen vervolgens op de Vluchtelingenconventie van Genève (GFK) en/of het Europese Mensenrechtenconventie (EMRK), waarin zou zijn vastgelegd dat wij de plicht hebben om iedere ‘vluchteling’ toe te laten.

Overigens heeft Groot Brittannië het EMRK al enkele maanden geleden buiten werking gesteld, maar dit terzijde.

Het GFK stamt uit 1951 en gold oorspronkelijk alleen mensen die uit het communistische Oostblok naar het Westen vluchtten. Pas in 1967 werd het GFK wereldwijd uitgerold. Inmiddels hebben 137 landen de conventie geratificeerd.

Het GFK omvat GEEN inreisrecht voor individuen en gaat NIET over het ‘recht op asiel’, maar is een afspraak tussen landen over het recht IN asiel, niet OP. Het vaststellen wie wel of geen vluchteling is wordt in het GFK geheel aan de onafhankelijke lidstaten zelf overgelaten.

Ieder land heeft het recht vluchtelingen te weigeren

Natuurlijk kan (volgens artikel 1) een vluchteling gewoon worden teruggestuurd als de gronden waarop hij werd toegelaten zijn weggevallen. Het GFK is tevens niet van toepassing op personen die misdaden hebben gegaan (artikel 1f), en vanzelfsprekend heeft iedere vluchteling ‘tegen het land waar hij zich bevindt, de verplichting om wetten en andere gerechtelijke regels, en tevens maatregelen die werden getroffen om de openbare orde te handhaven, te respecteren’ (artikel 2).

In artikel 9 wordt dat verscherpt: ‘Geen enkele bepaling van dit verdrag verhindert een staat... in het geval van zwaarwegende en buitengewone omstandigheden om tegen bepaalde personen voorlopige maatregelen te nemen, die deze staat voor zijn veiligheid noodzakelijk houdt.’ Illegalen kunnen daarom gewoon worden bestraft, tenzij ze direct uit een gebied komen waarin hun leven en vrijheid wordt bedreigd’, en ‘onder voorwaarde dat hij zich onmiddellijk bij de autoriteiten meldt en redenen geeft om zijn onrechtmatige binnenkomst te rechtvaardigen.’

Verbod op uitwijzing erkende vluchtelingen is fabeltje

Het is tevens een fabeltje dat artikel 32 en 33 van het GFK de uitwijzing van erkende vluchtelingen zou verbieden. Dit is ‘om redenen van openbare veiligheid en orde’ wel degelijk mogelijk, zelfs zonder dat de vluchtelingen hier gerechtelijk ook maar iets tegen kunnen ondernemen.

Het vaak aangehaalde uitwijzingsverbod in artikel 33 wordt in alinea 2 namelijk beperkt: ‘Op het voorrecht in dit voorschrift kan een vluchteling zich echter niet beroepen, als hij vanwege zwaarwegende oorzaken als een gevaar voor de veiligheid van het land waarin hij zich bevindt wordt beschouwd, of een gevaar voor de algemeenheid van deze staat vormt, omdat hij wegens een misdrijf of een bijzonder zwaar vergrijp gerechtelijk veroordeeld werd.’

Iedere drugsdealer kan daarom, ook als hij een erkende vluchteling is, worden uitgewezen. Hetzelfde geldt voor iedere vluchteling die zijn paspoort of andere identiteitspapieren vernietigd heeft, een vervalst paspoort heeft of op wat voor wijze dan ook bewust zijn eventuele uitzetting verhindert. Wie werkelijk voor zijn leven is gevlucht –en enkel dàt is grond voor asiel- zal dat dan ook niet doen.

Tot slot heeft zoals bijna alle internationale verdragen ook de Geneefse Conventie in artikel 10 een clausule waarmee het GFK gewoon kan worden opgezegd. ‘Iedere verdragsluitende staat kan het akkoord op ieder moment door een mededeling aan de secretaris-generaal van de VN opzeggen.’ De opzegtermijn bedraagt 1 jaar. Bovendien kan volgens artikel 45 op ieder moment om een herziening van het verdrag worden verzocht. (1)

Politieke keuze om Nederland te islamiseren

Het ‘asielrecht’ zoals de gevestigde politieke partijen in Den Haag dat nu gebruiken  misbruiken om een onbeperkt aantal ‘vluchtelingen’, waarvan de meesten hun papieren hebben weggegooid en door tal van veilige derde landen zijn gereisd, bestaat in werkelijkheid dus helemaal niet.

Het is dan ook niets anders dan een welbewuste politieke keuze om onze landen te ondermijnen met het toelaten van grote aantallen mensen die overduidelijk niet voor hun leven zijn gevlucht, en die bijna allemaal een religieuze ideologie aanhangen die in vrijwel alle opzichten rechtstreeks tegen onze normen, waarden, cultuur en maatschappelijke orde ingaat. Kortom: Den Haag WIL Nederland islamiseren, ongeacht of dat nu wel of niet afgedwongen wordt door de antidemocraten in Brussel en Berlijn.

Xander

(1) Wiener Zeitung
(2) NU 

dimanche, 24 janvier 2016

IMF: Miljoenen migranten gebruiken om Europese lonen te verlagen

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IMF: Miljoenen migranten gebruiken om Europese lonen te verlagen

Duitse migrantenkinderen hoeven op school geen cijfers meer te halen

Laag betaalde autochtone Europeanen raken steeds meer banen kwijt aan migranten


Het Internationale Monetaire Fonds adviseert Europa om de vele miljoenen moslimmigranten die naar Europa worden gehaald voor minder dan het huidige minimum loon aan het werk te zetten, zodat ze zo snel mogelijk ‘integreren’. Dat juist dit beleid al tientallen jaren volledig is mislukt doet klaarblijkelijk niet ter zake. Zoals we al eerder berichtten is deze vorm van ‘loondumping’ een eerste stap naar een forse algehele permanente welvaartsverlaging in Europa, en een complete uitkleding van onze sociale zekerheid, waardoor er wijd verspreide armoede zal ontstaan, ook onder middenklassers die het nu nog redelijk goed hebben.

Banen zijn volgens het IMF de beste manier om de miljoenen moslims zo snel mogelijk te ‘integreren’ in Europa. Zij zouden ‘tijdelijk’ minder dan het minimumloon moeten krijgen, zodat de ‘onbalans’ op de arbeidsmarkt met de werkende Europeanen wordt verminderd.

De Duitse topeconoom Hans Werner Sinn wijst op de Verenigde Staten, waar een grote instroom van hoofdzakelijk laag- of niet opgeleide migranten de lonen onder grote druk hebben gezet, vooral bij de 11,7 miljoen Amerikanen uit dezelfde arbeidscategorie. Zij moeten rechtstreeks concurreren met migranten uit Mexico en Latijns Amerika.

Immigratie leidt tot hogere werkeloosheid

Larry Neal schrijft in ‘The Economics of Europe and the European Union’ dat het verleden uitwijst dat een grote instroom van immigranten niet leidt tot lagere lonen voor laag opgeleide arbeiders, maar tot hogere werkeloosheid. Maar ook goed opgeleide werknemers profiteerden niet, en zagen de hogere winsten van de bedrijven waar ze werkten uitsluitend in de zakken van hun bazen verdwijnen.

Pal voor de moslimmigranten invasie hadden laag opgeleide Roemenen en Bulgaren in Duitsland al grote moeite om een baan te vinden. Der Spiegel schrijft dat vooral de Roma daardoor in erbarmelijke omstandigheden terecht zijn gekomen.

80% migranten kan niets, veroorzaken grote spanningen

In oktober 2015 waarschuwde het Duitse Arbeidsbureau (BA) dat 80% van de moslimmigranten geen enkele opleiding of capaciteiten heeft. Slechts 8% heeft enige hoger onderwijs genoten. In Groot Brittannië komt daar nog bij dat er een groot tekort aan topbanen is, waardoor 60% van de studenten die vanaf de universiteit komen een baan op een lager niveau moeten accepteren. Uit onderzoek van het Britse Home Office blijkt bovendien dat laag betaalde autochtone Britten steeds vaker hun banen kwijtraken aan migranten, en dat terwijl er al zo weinig werk voor hen is. Immigratieland Zweden kampt met hetzelfde probleem.

In heel Europa zien we dat de komst van miljoenen moslims uit een totaal andere cultuur enorme sociale, etnische en maatschappelijke spanningen veroorzaakt. Tijdens de afgelopen oud-en-nieuw viering explodeerde dat in tal van Duitse steden in een massale aanrandings- en verkrachtingsgolf door soms nog maar net gearriveerde migranten. Alleen al in Köln werden bijna 900 vrouwen en meisjes het slachtoffer.

De autoriteiten vergroten deze spanningen bewust door bijvoorbeeld migranten vrij te stellen van het tonen van een rijbewijs (2), migrantenkinderen geen cijfers meer op school te geven (zodat ze niet opvallen door hun slechte prestaties) (6), de politie de opdracht te geven hun misdaden niet te registreren en zelfs niet te onderzoeken (3), moslimmigranten te trainen als sluipschutters voor de toekomstige terreuroorlog tegen de bevolking (4) en autochtone moeders met kinderen verplicht tussen ‘vluchtelingen’ in containers te gaan wonen (5).

EU-superstaat, daarna wereldregering

Het IMF voorstel om de Europese arbeidsmarkt te ondermijnen door het verlagen van de lonen is onderdeel van het plan van de gevestigde orde, de heersende Westerse elite, om de grenzen in Europa uit te wissen, de nationale soevereiniteit van de lidstaten te vernietigen en een totalitaire Europese superstaat in Brussel op te richten, die uiteindelijk in een gecentraliseerde wereldregering moet opgaan.

De forse toename van verborgen werkeloosheid – langdurige- en parttime werklozen worden in steeds meer landen niet meer meegeteld-, een gebrek aan nieuwe banen en een verlaging van de lonen, uitkeringen en levensstandaard is het gevolg van de globalisering, niet enkel in de zogenaamd ontwikkelde landen in Europa en Amerika, maar in heel de geïndustrialiseerde wereld.

Europese beschaving wordt opgeofferd

‘De bankiers zijn de nieuwe leenheren, en de politici van de EU en diens invloedrijke lidstaten zijn hun vazallen die hun ‘wetten’ opleggen aan hun onderdanige slaven,’ schrijft de bekende blogger Charles Hugh Smith. Deze globalistische wetten, waar ook Den Haag voor buigt, worden gebruikt om het Westen een mokerslag toe te dienen, waardoor onze samenleving, welvaart en vrijheid zullen instorten, zodat de weg wordt vrijgemaakt voor eerst een Europese, en dan een Wereldregering.

Het waren de globalisten in Washington en Brussel die met kwade opzet de oorlogen in Noord Afrika en het Midden Oosten ontketenden. De daarop volgende massa immigratie van vrijwel uitsluitend onopgeleide en ongekwalificeerde moslims, waarvan 8 van de 10 volgens officiële Duitse cijfers niet eens in staat is om ooit het lagere schoolniveau te halen, en die bovendien ook nog eens een extreem vijandige religieuze ideologie aanhangen, worden dan ook doelbewust gebruikt om de Westerse, Europese en Nederlandse beschaving te verwoesten en diens Joods-christelijke wortels uit te roeien – met volledige medewerking van het linkse / liberale / christendemocratische politieke blok.

Massale opstand en nieuwe leiders nodig

Het enige wat de gewone man in Europa nog kan doen is massaal in opstand komen en nieuwe leiders kiezen, die weer het belang van hun eigen volken en landen voorop stellen, de grenzen sluiten, een einde maken aan de Europese Unie in zijn huidige vorm en terugkeren naar het ooit zeer succesvolle samenwerkingsverband op uitsluitend vrijwillige basis.


Xander

(1) Infowars
(2) Sputnik News
(3) KOPP
(4) New Observer
(5) KOPP
(6) Hartgeld

 

dimanche, 17 janvier 2016

Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

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Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

Agenten: ‘De grote knal zal komen’; ‘95% migranten jonge alleenstaande mannen’
Geen complot, geen gerucht, maar echt waar: op de achtergrond de advertentie om lid te worden van de ‘waakpolitie Sachsen ‘.

Nadat moslimmigranten in ‘Köln’ en vele tientallen andere steden een ware seks-jihad tegen Duitse vrouwen en meisjes begonnen, durven in heel het land steeds meer agenten zich eindelijk uit te spreken over de schrikbarende toestanden met asielzoekers in hun steden en dorpen. De politie in Dresden en Leipzig, die doordat velen ontslag hebben genomen de helft van zijn personeel is kwijtgeraakt*, zoekt zelfs burgers om met spoed op te leiden tot een soort hulpagent. De burgerwachten die zo ontstaan zullen waarschijnlijk al op korte termijn heel hard nodig zijn, omdat er een ware islamitische blitzkrieg tegen de autochtone bevolking wordt verwacht.

* Rectificate 19.45 uur (was: door de vele bezuinigingen).

Officieel mag er natuurlijk niets worden bevestigd, want de regering Merkel wil de Duitse bewolking zo lang mogelijk onwetend laten over wat komen gaat. Volgens inwoners heeft de politie in Dresden de afgelopen 2 weken posters opgehangen met oproepen om ‘waakman/vrouw’ bij de politie te worden. Ook op de lokale radio is het onderwerp ter sprake gekomen; de spoedcursus zou slechts enkele weken duren, een indicatie dat extra hulp binnenkort dringend nodig zal zijn. (1)

Germany_-_Berlin_-_Wachpolizei.jpgKanonnenvlees

Critici vragen zich af wie er zo gek zal zijn om dit te gaan doen, omdat deze mensen straks zonder enige bescherming (geen wapens) een door de oorlog gehard -en vermoedelijk door de Amerikaanse en Duitse geheime diensten zwaar bewapend- leger van tienduizenden jonge moslimmannen, die vermomd als ‘vluchtelingen’ naar Europa zijn gehaald, moeten bevechten. Met andere woorden: een baan om dienst te ‘mogen’ doen als kanonnenvlees. Zelfs de bestaande bewapende Duitse politie zal vermoedelijk geen schijn van kans maken en de hulp van het leger nodig hebben.

‘95% jonge alleenstaande mannen’

Nu tal van agenten met hun verhalen komen, blijkt opnieuw hoe onvoorstelbaar de bevolking in Europa werd en wordt voorgelogen over de ware omvang van de migrantencrisis. Een agent die werkzaam is bij het opvangen van ‘vluchtelingen’ op het station in München en de grensovergangen in Passau en Freilassing, zegt dat er alleen in het eerste begin van de crisis gezinnen met enige opleiding naar Duitsland kwamen, maar dat inmiddels 95% van de ‘vluchtelingen’ bestaat uit alleenstaande jonge mannen.

En hoe het er werkelijk aan toegaat wordt voor het publiek verborgen gehouden. Voorbeeld: een asielzoeker wilde een andere zijn keel doorsnijden. In het politiebericht werd dit ‘toebrengen van gevaarlijk letsel’ in plaats van ‘poging tot moord’. ‘Dat staat beter in de statistieken,’ aldus de agent. ‘In de laatste paar maanden heb ik maar één proces verbaal tegen een Duitser geschreven. De rest waren enkel vluchtelingen.’

Polizeihauptmeister_MZ.jpg‘De grote knal komt, als die er al niet is’

Seksueel geweld is aan de orde van de dag. Op het station van München worden vrouwen regelmatig betast en uitgescholden. ‘Als wij hen dan de toegang ontzeggen, schreeuwen ze tegen ons: You are not my police! You are racist!’ Migranten die weigeren mee te werken mogen niet worden vastgehouden, maar moet men laten lopen. ‘Want anders zou dat ‘lichamelijk geweld’ (tegen hen) zijn. Intern betekent dat: liever laten lopen.’

Een agent in Köln luidde de noodklok. ‘We hebben sterkere controles nodig, mee agenten en meer steun van de politiek. Anders komt op zeker moment de grote knal, als die er niet al is.’ (2)

Eén dag multiculti in Duitsland:

Alleen al in de nacht van 10 op 11 januari kwamen er uit heel Duitsland vele tientallen politieberichten over nieuwe aanrandingen en andere misdaden door asielzoekers. Een greep:

* Aurich: 3 asielzoekers randen een 15 jarig meisje aan, een voorbijganger weet erger te voorkomen;
* Soest: Een 17 jarig meisje wordt in een bus door een 20 jarige migrant aangerand. Medepassagiers schieten haar te hulp;
* Ellwangen: Twee ‘zuiderlingen’ randen een 35 jarige vrouw aan die net uit het station komt; door zich te verzetten en te schreeuwen weet ze zichzelf te bevrijden;
* Hanau: 2 Syrische broers worden gearresteerd wegens het doodsteken van hun zwangere zus;
* Hamburg: Een 25 jarige man uit Eritrea randt in een ambulance een 24 jarige hulpverleenster aan;
* Hamburg: Een 48 jarige vrouw wordt bij een woonwagenkamp door twee Noord Afrikanen aangerand; ze weet naar een tankstation te rennen en om hulp te vragen; de dader wordt niet gearresteerd;
* Hamburg: Twee 20 tot 25 jaar oude Arabische mannen randen twee 53 jarige vrouwen aan; een van de mannen had hen eerst provocerend zijn potloodje laten zien;
* Hamburg: De politie arresteert een 23 jarige Somaliër die bij een school een 10 jarig Duits meisje op haar mond had gekust; de dader wordt niet aangehouden, maar naar een ander AZC overgeplaatst;
* Hamburg: Een buschauffeur schakelt de politie in als 8 Afghaanse migranten van 17 tot 24 jaar oud een vrouw aanranden en een glazen fles naar haar gooien als ze zich verzet;
* Hamburg: In een AZC wordt een 34 jarige vrouw door twee mannen verkracht; wegens gebrek aan bewijs worden er vooralsnog geen arrestaties verricht;
* Puttgarden: Een 49 jarige Franse Jood wordt uitgescholden en gewelddadig beroofd door twee vluchtelingen uit Syrië en Afghanistan;
* Marburg-Biedenkopf: Een donkere man dringt zich extreem op aan twee jonge vrouwen, die een voorbijganger om hulp vragen;
* Mannheim: Een 19 jarig meisje wordt op het station van Weinheim, net als ze in de trein wil stappen, door twee ‘Zuid Aziatische mannen’ van 25 en 28 jaar oud aangerand;
* Oldenburg: In totaal vijf vrouwen worden door twee 20 en 24 jaar oude Algerijnse asielzoekers aangerand;
* Paderborn: Zo’n 8 tot 10 jonge ‘vluchtelingen’ uit Noord Afrika randen diverse vrouwen aan; enkelen van hen worden gearresteerd en blijken illegalen te zijn; één van hen is zeer agressief en probeert het wapen van een agent af te pakken;
* Hannover: In Gleidingen wordt een 45 jarige vrouw wordt door een Syrische ‘vluchteling’ aangerand; ook hij toont zijn potloodje aan haar; als hij haar vastgrijpt schreeuwt ze om hulp, waarna hij op de vlucht slaat;
* Hannover: Een 28 jarige Soedanese asielzoeker randt op het toilet in een disco een 25 jarige vrouw aan;
* Trier: Een 13 jarig meisje wordt in een trein lastig gevallen en bijna bestolen en aangerand door twee buitenlanders;
* Merzig: In een andere trein wordt een 17 jarige meisje door een ‘zuiderling’ die zich ‘Achmed’ noemt aangerand; ze probeert te vluchten, en drie vrouwen schieten haar te hulp.

En nog steeds laat ook onze regering de grenzen wagenwijd openstaan.


Xander

(1) Hartgeld
(2) Zuerst! Nachrichtenmagazin
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

samedi, 16 janvier 2016

Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

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Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

Alleen Duitsland, Nederland en Oostenrijk hebben hun grenzen nog volledig openstaan

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Na Europees president Jean Claude Juncker en bondskanselier Angela Merkel waarschuwt nu ook de Duitse minister van Financiën dat het herinvoeren van grenscontroles door Berlijn waarschijnlijk al binnen enkele weken of zelfs dagen zal leiden tot het instorten van het complete eurosysteem. Met deze regelrechte –maar onterechte- paniekzaaierij proberen Berlijn en Brussel er op bijna wanhopige wijze voor te zorgen dat Europa ook dit jaar miljoenen moslimmigranten blijft toelaten. Dat gebeurt zoals u weet doelbewust om onze samenlevingen te ondermijnen en te doen instorten, zodat de weg wordt vrijgemaakt voor de door niet één gewone burger gewilde Europese Superstaat.

De migrantenaanval van de met de islam samenwerkende Europese gevestigde orde doet onze landen inmiddels wankelen. Dat zorgt met name in Oost Europa al maanden voor veel weerstand. Ook in Noord Europa begint men echter de grenzen af te sluiten, waardoor de enige landen die hun grenzen nog volledig hebben openstaan –Duitsland, Nederland en Oostenrijk- dit jaar naar schatting zo’n 8 tot 10 miljoen moslims zullen moeten opnemen.

Bovendien zijn van de 160.000 moslims die over de Unie moeten worden verdeeld er nog maar 272 verplaatst. De taal vanuit Brussel en Berlijn aan het adres van de EU-landen die hun soevereiniteit, identiteit, cultuur en welvaart willen behouden en daarom hun grenzen deels of geheel hebben afgesloten voor islamitische asielzoekers, wordt dan ook steeds dreigender.

Brussel en Italië woedend op elkaar

Juncker zei vandaag in reactie op de Italiaanse premier Matteo Renzi dat ‘ik de vuisten gebald heb, maar ze in mijn zak laat.’ Renzi had kort daarvoor forse kritiek geuit op de begrotingsregels van Brussel, en gezegd dat de Europese Commissie mede verantwoordelijk is voor moeizame economische herstel van zijn land, waar de bevolking meer dan in iedere andere lidstaat extreem negatief is over de eurozone.

Tevens is Brussel erg boos op Renzi, omdat die de € 3 miljard die Turkije krijgt om de migrantenstroom in te dammen –iets wat Ankara overigens niet of nauwelijks doet- in twijfel trekt. Het is echter vooral Italië dat vanuit het zuiden overspoeld is met boot’vluchtelingen’ uit Noord Afrika, wat een ondraaglijke last blijkt voor het nog altijd in een crisis verkerende land. (3)

Berlijn en Brussel willen islamisering Europa hoe dan ook doorzetten

Merkel en Juncker zijn wat de islamisering van Europa betreft als twee handen op één buik, en gebruiken nu al hun macht en invloed om de ‘onwillige’ Europese lidstaten te dwingen hun grenzen alsnog te openen of open te laten. Daarbij wordt gebruikt gemaakt van het aanwakkeren van allerlei valse angsten, zoals miljoenen- of zelfs miljardenschade aan de economie. Men lijkt er daarbij vanuit te gaan dat de mensen zijn vergeten dat de Europese Gemeenschap ‘ondanks’ de nationale grenzen in het verleden uitstekend functioneerde en voor ongekende voorspoed zorgde.

Schäuble waarschuwt nu met drastische bewoordingen dat het Schengen open-grenzen gebied op het randje van instorten staat. ‘Als Duitsland gedwongen wordt om net als Zweden opnieuw grenscontroles in te voeren, dan zou Griekenland heel snel de dupe zijn. En dat is dan geen kwestie van maanden.’

Hoge rechter: Merkel volgens grondwet verplicht grenzen te sluiten

Nu men ook in Wenen nerveus begint te worden –Oostenrijkse politici eisen inmiddels openlijk een einde aan de Duitse ‘welkomscultuur’ (2)- en de voormalige Duitse grondwetrechter Udo Di Fabio vaststelde dat Merkel volgens de grondwet verplicht is de grenzen te sluiten als de EU daar -zoals duidelijk is gebleken- niet toe in staat blijkt of dat niet wilt, wordt de wederzijdse druk die de verschillende partijen op elkaar uitoefenen almaar groter, waardoor het risico –wij zeggen liever: de hoopvolle kans- op het instorten van de EU in zijn huidige vorm dit jaar alleen maar groter zal worden. (2)

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

mardi, 12 janvier 2016

Migrants - Violences contre les Femmes

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Migrants - Violences contre les Femmes

Entretien avec Dominique Baettig sur les incidents de Cologne

Propos recueillis par Alimuddin Usmani
Journaliste indépendant, Genève
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Les agressions sexuelles et les vols commis de façon étendue à Cologne, ainsi que dans d’autres villes allemandes et européennes à Nouvel an, ont suscité l’émoi dans l’opinion publique. Ces incidents ont également affaibli la ligne d’ouverture envers les migrants adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel. Entretien avec Dominique Baettig, psychiatre et personnalité politique qui s’affranchit du politiquement correct.

Alimuddin Usmani : Les incidents de Cologne étaient largement prévisibles, particulièrement par ceux qui critiquaient une immigration massive et incontrôlée. Quelle a été votre première réaction en apprenant la nouvelle d’une agression aussi massive et organisée?

Dominique Baettig : Oui, comme très souvent les Cassandre (ceux qui disent qu’il y a un problème deviennent le problème !) avaient raison. Les risques étaient d’ailleurs très élevés, si l’on en juge déjà par les images prémonitoires d’une vague déferlante, menaçante, encadrée par des passeurs « professionnels » spécialisés aussi dans les trafics d’êtres humains, l’industrie des faux papiers, revendiquant ses droits et appuyée sans réserve par les medias.

Ma première réaction a été la surprise, pas des faits qui se sont déjà déroulés à maintes reprises dans des contextes de « saturnales culturelles » comme les Fêtes de la bière, les beuveries collectives du Nouvel An et bien sûr le Carnaval où la démesure et le défoulement sont la règle, mais de la levée soudaine de l’interdit de parler de ce qui n’est pas politiquement, sociologiquement et culturellement correct. Pourquoi le voile se lève-t-il maintenant, l’autocensure ne fonctionne-t-elle plus efficacement ? A cause des réseaux de réinformation, peut-être ? Mais l’analyse d’un tel harcèlement collectif et les réactions de déni des milieux habituels qui exploitent ces sujets et en ont fait leur fonds de commerce (féministes, antifas et autres petites frappes moralistes au service de la haine de soi, gauche des valeurs et droite économique immigrationiste) mérite d’être faite en profondeur. Comme politique, comme psychiatre, comme décodeur de la propagande du consentement « fabriqué », je pense que nous avons affaire à une superposition et un renforcement de mécanismes qui créent un sentiment de chaos et d’impuissance acquise et qui induiront un renoncement. La stratégie de la tension, en vue d’imposer un multiculturalisme de morcellement de la société et réaliser un programme d’immigration massive planifié par les institutions internationales mondialistes passe à un échelon et une vitesse supérieure.

La psychologie des foules, de Le Bon, nous donne des clés utiles pour comprendre un événement comme celui de Cologne. L’individu construit une relation particulière avec un autre individu, issu d’une culture différente et cette relation change dès qu’il y a foule. L’effet de groupe, de meute est facilitateur de régression et de désinhibition, permettant tous les excès sur d’autres individus isolés ou un groupe plus petit. Le groupe devient irrationnel, ne se contrôle plus et suscite des réactions de crainte des individus n’appartenant pas à ce groupe. Le nombre industriel de migrants, les forces de l’ordre dépassées, font changer de paradigme et de rapport de forme. L’intégration dorénavant signifie s’adapter à des groupes plus nombreux, modifier activement ses comportements, renoncer à des libertés, des habitudes culturelles et sociales, à son mode de vie.

Il est piquant de noter que, dans le cas qui nous occupe, le fossé entre la lutte contre le mobbing et le harcèlement sexuel tel qu’il est pensé dans notre culture, souvent basé sur des faits en disproportion ou des procès d’intention, et la minimisation qui s’est passée avec des groupes culturels intouchables ( des pauvres victimes pour la gauche bobo), qui peuvent être beaucoup plus primaires, surtout sous l’influence de l’alcool et l’incitation culturelle à s’éclater. Depuis longtemps, beaucoup de femmes avaient tiré la sonnette d’alarme. Le respect de la femme, sa liberté de comportement, sa liberté de choix va être freinée par le comportement de mâles vraiment machos, possessifs et violents. L’immigration, la globalisation en confrontant massivement des sociétés à grand écart culturel représentent un risque de régression culturelle et sociale et l’augmentation de l’insécurité. Nous y sommes dorénavant.

Choc des mentalités : l’immigration massive, arme de destruction sociale et culturelle massive pose de plus en plus de problèmes mais elle s’inscrit dans le cadre d’une guerre économique et une guerre de domination de l’oligarchie. L’Islam n’est ici qu’un phénomène secondaire par rapport à la migration. Certains cherchent maintenant à insister sur la domination masculine dans l’immigration qui transite par la Turquie, venant de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan ou d’Afrique du Nord. Il faut reconnaître qu’avec un arrière fonds de culture et de formatage musulmans, une religion qui est encore trop proche de la névrose obsessionnelle, à la différence des formes modernes et traditionnelle du christianisme avec peu d’intériorisation morale autonome, importance des interdits externes, rigidité, intransigeance, la forme l’emporte sur le fond, prise au pied de la lettre du discours, l’explosion est garantie en cas de confrontation aux valeurs libérales de consommation. Confronté au monde occidental des désirs, sans frein, le risque de péter un plomb est très grand. Les psychiatres connaissent bien les manifestations parfois massives de l’alcoolisme chez des musulmans migrants et hors protection religieuse.

La problématique culturelle éducative de l’enfant Roi (tyran) au migrant, bon Sauvage idéalisé, pas corrompu par le matérialisme, la névrose de consommation, le fascisme, le racisme, mérite aussi d’être mise en évidence.

Coup dur pour la gauche bobo que de voir ses protégés idéalisés se comporter comme les pires machos, violents, misogynes et homophobes. Mais le migrant, auquel tout est dû, victime de discrimination, de préjugés, non coupable par essence car mal intégré par « rejet de l’Autre » devient comme l’enfant Roi sans limites, une véritable bombe à retardement et de désillusion. Dur, dur pour les gentils bisounours. Une intégration réussie passe par l’imposition et l’acceptation de limites et de respect d’autrui. La gauche a échoué dans ses réformes éducatives, la culture de l’excuse, le droit à la susceptibilité pour les minorités, le culte inadéquat et toxique du « Grand Autre » paré de toutes les vertus xénophiles.

Certains n’hésitent pas à faire un parallèle entre ce qui s’est passé en 1945, lors du déferlement de soldats soviétiques qui violaient des Allemandes en masse, et la situation actuelle. Les immigrés venus en Europe se comporteraient comme une armée de vainqueurs et en terrain conquis à l’instar des Soviétiques. Que pensez-vous de cette comparaison?

Ceux qui dissertent à l’infini, lorsqu’ils parlent de la guerre civile yougoslave ou les exactions d’ISIS, sur le viol comme arme de guerre ne veulent pas voir ce qui s’est passé à la fin de la deuxième guerre mondiale pour la population allemande : déportations, viols de masse, crimes de guerre et contre l’Humanité. Il faut se garder de faire des comparaisons inappropriées. Les abus sexuels des occupants, russes, américains, anglais, français, en Allemagne, mais aussi au Japon et ailleurs en Asie sont connus. Les migrants ne sont pas globalement une armée d’occupation (ils ne présentent pas tous les mêmes comportements) même s’ils sont utilisés comme armes de guerre économique et politique dans l’hypothèse d’un « choc des civilisations » qui est instrumentalisé. Ceci dit le peuple allemand est l’exemple réussi d’une culpabilisation masochiste par lavage de cerveau. La haine de soi poussée jusqu’à l’absurde et l’intériorisation.

Si 1000 hommes allemands avaient commis les mêmes actes dans les rues de Tunis ou de Casablanca, il est probable qu’ils auraient été lynchés par une foule en colère. La société occidentale ne souffre-t-elle pas de dévirilisation pour laisser commettre des actes aussi abjects?

Je ne me pencherai pas sur le tourisme sexuel de masse, y compris pédophile qui a lieu dans les pays du Maghreb. La liberté féminine et le comportement d’égalité respectueuse affirmé en Allemagne est incompréhensible pour des sauvages qui ne voient la sexualité que comme une prédation, une domination ou une prestation achetable. L’homme occidental, sûrement dévirilisé psychologiquement, n’est pas plus outillé pour se défendre et adopter le bon comportement que la femme qui ne se rend plus compte de la provocation mal interprétée de son comportement, la mauvaise gestion de la distance, son habillement ou la consommation d’alcool pour un « sauvage » aux pulsions explosives et aux aguets.

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On n’entend pas tellement les organisations féministes dénoncer ces actes qui devraient les révulser. Comment l’expliquez-vous?

Pour le féminisme, le problème c’est l’Homme occidental, le Père, l’abuseur sexuel de la famille, le Patron, le macho local, le collabo. Ses œillères idéologiques l’empêchent encore de voir la réalité puisqu’il ne faut pas faire le lit de l’extrême-droite et surtout ne pas faire d’amalgames. L’idéologie dominante s’impose avec préjugés, autocensure, déni de la réalité qui est forcément « fasciste ».

Quelle est selon-vous la meilleure recette pour éviter de tomber dans le piège de la guerre civile qui nous est tendu?

Je pense que la campagne faite actuellement est un indice du changement de rapport de force (plus de 800’000 migrants illégaux et requérants d’asile en Allemagne qui s’imposent et sont imposés par les milieux économiques mondialistes, c’est colossal). Les milieux politiques, et Madame Merkel qui ont annoncé que les migrants étaient les bienvenus en masse, jouent sur la peur de la migration mais pour obtenir, par les réactions émotionnelles, juste l’’inverse c’est-à-dire la soumission et la redistribution ailleurs en Europe par pression morale et économique. Les solutions proposées seront les cours de respect, peu efficaces, explorer les moyens juridiques de renvoi, tigres de papier, et surtout la criminalisation de toute critique du vivre ensemble imposé. Les lois de surveillance antiterroristes serviront d’abord à museler la vraie opposition. C’est dorénavant aux peuples européens d’accepter, y compris avec les aspects criminels (trafics, travail au noir, abus de prestations sociales, exploitation) la migration de masse incontournable. Faire peur c’est induire l’impuissance et le renoncement. Pas une bonne nouvelle. Mais il faudra lutter, même si dans la vision de nos adversaire, se défendre c’est ajouter un nouveau problème et qu’il serait plus facile de s’écraser. Notre système juridique, qui permet des recours infinis, paie gratuitement un avocat pour ses recours et ne débouche que rarement sur des expulsions ne fait pas peur à ceux qui n’ont rien à perdre et resteront sans risques. Accepter l’initiative de mise en œuvre, le 28 février, de l’initiative sur l’expulsion de criminels étrangers, même si on reste dans le symbolique, est important. Voter massivement sera un bon signal. Défendre son identité, sa culture, son mode de vie, sa langue, sa religion est un Droit légitime.

Entretien de Alimuddin Usmani avec Dominique Baettig,  Publication commune : Lapravda.ch et Lesobservateurs.ch, 11 janvier 2016

http://lapravda.ch/index.php/2016/01/11/entretien-avec-do...

mercredi, 06 janvier 2016

Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit

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Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit
 
Ex: http://www.xandernieuws.punt.nl

Sommige Duitse vrouwen en meisjes door wel 100 migranten aangerand

Autoriteiten halen talloze videofilmpjes, die het criminele gedrag van de migranten bewijzen, van het internet


Angela Merkels ‘der Islam gehört zu Deutschland’ volgelingen gaven tijdens oud en nieuw in Köln een voorproefje van wat in heel Europa het nieuwe ‘normaal’ wordt.

De politiechef van Köln, Wolfgang Albers, reageerde geschokt op de enorme wantoestanden die zo’n 1000 moslimmigranten uit Noord Afrika en het Midden Oosten tijdens oud en nieuw in het centrum van de stad veroorzaakten. Duitse vrouwen –of ze nu door hun man werden begeleid of niet- werden massaal aangerand, beroofd en in minstens een geval ook verkracht. ‘Dit hebben we nog nooit meegemaakt. Dit waren misdrijven in een volledig nieuwe dimensie. Deze toestand is onverdraaglijk,’ zei Albers. Inmiddels twijfelt de politie er serieus aan of het carnaval in februari nog wel doorgang kan vinden. Oftewel: welkom in Angela Merkels nieuwe, geïslamiseerde Europa, waar Parijs en Köln nog maar een eerste begin van waren.

Al om 9 uur ’s avonds hadden zich zo’n 400 tot 500 jonge, voornamelijk Noord Afrikaanse (Marokkaanse en Algerijnse) mannen verzameld op het stationsplein in Köln. Die hadden zich laten vollopen met alcohol en gooiden en schoten voortdurend met vuurwerk naar passanten. De groep groeide in korte tijd naar 1000 man, die steeds agressiever werden, waardoor de politie het plein kort voor middernacht moest ontruimen. (2)

‘Criminaliteit in nieuwe dimensie - Dit hebben we nog nooit meegemaakt’

Verwijten dat de politie had kunnen voorkomen dat tal van vrouwen werden aangerand, wees Albers echter van de hand. ‘Dit hebben wij namelijk nog nooit meegemaakt, en daarom konden wij ons er niet op voorbereiden. We zullen dit echter niet accepteren.’ Zo’n 60 tot 80 mensen deden aangifte, waarvan circa een kwart bestond uit seksueel aangevallen vrouwen. Men gaat ervan uit dat er nog veel meer slachtoffers zijn die zich (nog) niet hebben gemeld.

Tal van passerende Duitse vrouwen werden door de ‘hoer’ en ‘ficki ficki’ schreeuwende migranten aan hun haren, borsten, armen en tussen hun benen vastgegrepen. Velen werden beroofd van hun mobieltjes en geld. Een jonge vrouw verklaarde hoe zo’n 40 tot 100 zeer agressieve mannen haar broek en slipje bijna compleet van haar benen wisten te rukken. (2) Een jong meisje beschreef hoe ze samen met 4 vriendinnen door minstens 30 mannen was aangerand: ‘Ik had vingers in al mijn lichaamsopeningen.’

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Filmpjes snel van internet gehaald

‘Het gedrag van de daders baart mij grote zorgen, ook met het oog op carnaval,’ vervolgde Albers. De politie bekijkt daarom of grote festiviteiten voortaan tijdelijk met videocamera’s kunnen worden bewaakt. Men hoopt op die wijze misdaden zoals tijdens oud en nieuw te kunnen voorkomen, al werd tegelijkertijd aangegeven dat het geen doen is om iedere gemaskerde persoon te controleren.

Filmpjes van de wantoestanden werden op een Facebook site geplaatst, maar nadat de pers en politiek er lucht van kreeg er onmiddellijk weer vanaf gehaald. Immers: het Duitse volk moet zo min mogelijk met de realiteit van de massa immigratie worden geconfronteerd. Videobewijs van schandalig crimineel gedrag van honderden migranten is niet politiek-correct, dus niet gewenst, omdat het dan niet langer gebagatelliseerd of ontkend kan worden.

Tahrir plein, maar nu in Köln

De beschrijvingen doen denken aan de door onze media zo bejubelde islamitische revolutie op het Tahrir plein in Caïro in 2011, waar vrouwen uit het Westen, waaronder een Amerikaanse journalist, door tientallen moslimmannen brutaal werden aangerand of verkracht. Hetzelfde overkwam een 22 jarige Nederlandse vrouw en minstens 24 anderen in 2013, toen het plein opnieuw centraal stond tijdens een volksopstand (3).

Pro-immigratie burgemeester zal ‘geen wetteloos gebied’ toestaan

Burgemeester Henriëtte Reker –die vorig jaar het nieuws haalde doordat ze licht werd verwond (en niet zwaar, zoals de kranten valselijk schreven) door een ‘tegenstander’, wat achteraf echter een linkse ‘false flag’ aanval bleek om haar de verkiezingen te doen winnen- verklaarde dat ‘wij niet kunnen tolereren dat hier een wetteloos gebied ontstaat.’ Reker is echter een groot voorstander van de door bondskanselier Merkel veroorzaakte onbeperkte immigratie van moslimmigranten – degenen die met de kerst voor de anarchistische puinhoop in haar stad verantwoordelijk waren. (1)

Ook in andere steden aanrandingen en verkrachtingen

Overigens gingen niet alleen in Köln, maar ook in veel andere Duitse streden migranten op vergelijkbare of nog ergere wijze tekeer. Twee 18 jarige meisjes werden in het centrum van Stuttgart door zo’n 15 ‘zuiderlingen’ met een Arabisch uiterlijk lastig gevallen, aangerand en beroofd. Vlakbij werd een 19 jarig meisje door vier Marokkanen of Algerijnen geslagen en geschopt. In Minden werd een 25 jarige vrouw het slachtoffer van een wrede verkrachting door migranten.

Xander

(1) RP Online
(2) KOPP / YouTube
(3) AD

mardi, 22 décembre 2015

Duitse berekeningen van het kostenplaatje van de asieltsunami

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“Wir schaffen das nicht”– Duitse berekeningen van het kostenplaatje van de asieltsunami
 
Ex: Nieuwsbrief Deltastichting - Nr. 199 - December 2015
 
Op een prijsuitreiking in april 2011 zou de EU-toppoliticus Jean-Claude Juncker ooit eens hebben gezegd: “Als het ernstig wordt, als het serieus wordt, moet men durven liegen”. Ik heb niet de pretentie om de Europese politiekers collectief voor leugenaars uit te maken, maar uit de ganse asieltsunami, en de gebrekkige aanpak ervan, blijkt in elk geval wel dat er op zijn minst véél voor de eigen autochtone achterban wordt verzwegen.

Men kent intussen vrij goed de strategische keuzes als zogenaamd maatschappelijke fenomenen zich voordoen, de globalisering bijvoorbeeld, en nu dus de asieltsunami. Ten eerste wordt door alle bewindvoerders – en het doet écht niet ter zake of het gaat om een centrum-links beleid, dan wel een centrum-rechtse bewindsploeg – het magische woordje “TINA” uit de trukendoos gehaald, “There is no alternative”.  Criticasters wordt deskundig de mond gesnoerd.

Ten tweede, en ook op een lager niveau, het Belgische niveau bijvoorbeeld, heeft men daar een handje van weg: men overschat de inkomsten door het fenomeen (de asieltsunami bijvoorbeeld) en men onderschat de kosten. “Het zal allemaal zo erg niet worden”, “door de vergrijzing en door de aanzwengelende economie zullen we arbeidskrachten nodig hebben, al goed dat er vluchtelingen zijn dus”.

Zo becijferde de Duitse minister van Financië Schäuble de kosten voor 2016 op zo’n 8 miljard euro, in België bijvoorbeeld, met een centrum-rechtse regeringsploeg, hebben we nog niet eens een becijfering gelezen of gezien.

Maar in Duitsland bestaan nog steeds een aantal onafhankelijke en ernstige onderzoeksinstellingen en die zijn zélf eens aan het rekenen gegaan. Het Ifo-Institut  bijvoorbeeld becijfert de asielkosten alleen al voor 2015 op 21,1 miljard euro, en houdt daarbij rekening met maximaal 1,1 miljoen asielzoekers in Duitsland, terwijl men vandaag al weet dat het er ongeveer 1,5 miljoen zullen zijn.

De voorzitter van het Freiburgse Forschungszentrum Generationsverträge, professor Bernd Raffelhüschen (geciteerd in het Duitse weekblad Junge Freiheit) stelt: “Zelfs in het gunstige geval van een snelle integratie in de arbeidsmarkt, stapelen zich toch jaarlijks fiscale lasten op voor de Duitse belastingbetaler van ongeveer 17 miljard euro”. Om dit te financieren, aldus dit centrum, zal men van overheidswege de uitgaven moeten verminderen met 1% en de belastingen verhogen met 1,5%.

Men gaat er in Duitse economische en financiële kringen van uit dat 95% van de asielzoekers in Duitsland zullen willen blijven en dat ongeveer 70% niet geschikt is voor de Duitse arbeidsmarkt. Professor Raffelhüschen stelt dat er vooral zware bijkomende financiële lasten zullen zijn voor het Duitse sociale zekerheidssysteem: “Zelfs bij een integratie van de vluchtelingen in de Duitse arbeidsmarkt op een termijn van 6 jaar lopen de bijkomende kosten op lange termijn op tot 900 miljard euro. Als de kwalificering en de integratie meer tijd vragen, zullen de kosten nog hoger zijn”.

Mag ik er terloops even op wijzen dat het totale bbp van België in 2014 zo’n 386 miljard euro bedroeg? En nog eens terloops: hebt u in België al een becijferde raming onder ogen gekregen voor deze asieltsunami? Waar blijven de berekeningen voor België/Vlaanderen? Wat de gevolgen zullen zijn voor ons sociaal zekerheidssysteem? Wat de bijkomende kosten zullen zijn? Hoe men in België de integratie van de nieuwkomers op de arbeidsmarkt inschat – ik maak van de gelegenheid gebruik om nog eens te wijzen op de zeer geringe instroom van de tweede- en derdegeneratie vreemdelingen in dit land – en op welke termijn men deze integratie op de arbeidsmarkt ziet te gebeuren? Of niet te gebeuren?

Vindt u het ook niet verdacht stil aan ‘die kant’ van het land? En hoe zeg je dat in het mooi Nederlands: “Wir schaffen das nicht”?

Of krijgen we de woorden van Juncker terug op ons bord? 
 
Peter Logghe
 

mercredi, 09 décembre 2015

Nobelprijs Angus Deaton: Teveel migranten destabiliseren Europa

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Winnaar Nobelprijs Economie 2015 Angus Deaton:
Teveel migranten destabiliseren Europa
Ontwikkelingshulp werkt averechts

Zware kritiek op de VS: Rijken worden steeds rijker, armer steeds armer

Duitse opleidingseconoom bevestigt dat ‘2/3 migranten amper kan lezen of schrijven

Harde cijfers: 70% niet in staat om lagere school niveau te halen’


Europa dreigt te destabiliseren omdat er teveel migranten, waarvan 70% analfabeet is en zal blijven, worden opgenomen.

De 69 jaar oude Princeton professor Angus Deaton (inzet), expert in armoede- en ontwikkelingsonderzoek, neemt aanstaande donderdag de Nobelprijs voor de Economie in ontvangst. Nog voor hij dit doet uit het forse kritiek op de VS, op het onbeperkte migrantenbeleid van Europa, en op de tientallen jaren lang verstrekte ontwikkelingshulp aan Afrika, die volgens hem juist averechts heeft gewerkt. Daarnaast stelt de Duitse opleidingseconoom Ludger Wöβman dat uit de ervaringen is gebleken dat 70% van de migranten niet eens in staat is om het niveau van de lagere school te halen, en dus permanent van een uitkering zal moeten leven.

Deaton prees de bereidheid van EU-landen om grote aantallen ‘vluchtelingen’ te willen opnemen, maar waarschuwde tegelijkertijd dat ‘Duitsland bijna aan zijn taks zit. Er wordt teveel van het land gevraagd. Teveel immigranten zullen Europa destabiliseren, dat is duidelijk.’

Hij bekritiseerde een groot aantal Amerikaanse staten en politici die weigeren ook maar één Syriër op te nemen. ‘Ik vind de houding van veel Amerikaanse politici, die de bevolking tegen Syrische vluchtelingen ophitsen en weigeren hen op te nemen, schandelijk.’

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Zowel Democraten als Republikeinen voeren verkeerd beleid

Sowieso uitte hij forse kritiek op de VS. ‘Terwijl het land gezamenlijk rijker wordt, gaat het de middenklasse niet beter dan de generatie van hun ouders. Met de armen gaat het zelfs nog slechter.’

Zowel de Democraten als de Republikeinen voeren in dit opzicht een verkeerd beleid. ‘Links wil de ongelijkheid compleet afschaffen, wat natuurlijk waanzin is. Rechts beweert daarentegen dat ongelijkheid geen probleem is, wat net zo stompzinnig is.’

De Democraten moeten in zijn ogen begrijpen dat ongelijkheid nodig is om de prikkeling om hard te werken in stand te houden. De Republikeinen moeten begrijpen dat men de armen niet simpelweg mag laten wegteren. Obama kan in zijn ogen weinig uitrichten, want ‘zolang er geen politieke en maatschappelijke consensus is om de kloof tussen arm en rijk te sluiten, zal er niets veranderen in Amerika.’

Westerse ontwikkelingshulp werkt averechts

Een tweede thema waar hij zware kritiek op uit is de Westerse ontwikkelingshulp. ‘Het is mijn overtuiging dat de Westerse geldtransfers de situatie in regio’s zoals Afrika de afgelopen decennia hebben verslechterd, niet verbeterd.’ Dankzij deze ‘gulle giften’ konden corrupte, slechte regeringen in het zadel blijven zitten en de status quo handhaven. Bovendien verdween bij deze volken iedere prikkel om met eigen kracht hun landen op te bouwen en democratische structuren op poten te zetten.

Volgens Deaton zijn AIDS-hulp en vaccinatieprogramma’s de enige positieve uitzonderingen geweest. Daardoor zouden miljoenen mensenlevens zijn gered. Op de lange termijn kan de armoede in deze landen echter alleen worden opgelost als de handelsbarrières worden afgebouwd.

2/3 migranten kan amper lezen of schrijven

De Duitse opleidingseconoom Ludger Wöβman bevestigt wat critici al heel lang roepen, namelijk dat 2/3 van de migranten amper kan lezen of schrijven en dus zeer langdurig of permanent aangewezen zal zijn op uitkeringen. De Duitse minister voor Wetenschap en Cultuur, Johanna Wanka, erkende weliswaar dat een goede opleiding de sleutel is tot geslaagde integratie, ‘maar bij veel vluchtelingen is geen toereikend opleidingsniveau voorhanden om daar verder op te bouwen.’

Zo slaagt maar liefst 65% van de scholieren in Syrië er niet eens in om basis technieken zoals lezen, schrijven en ‘de eenvoudigste rekensommen’ onder de knie te krijgen. ‘Dat betekent dat deze scholieren, zelfs al zouden ze Duits leren spreken, amper onderwijs kunnen volgen.’ En dan steekt Syrië onderwijskundig nog gunstig af bij de meeste van zijn islamitische buurlanden.

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Harde cijfers: 70% niet eens tot lagere school in staat

De minister zei dat het een voordeel is dat heel veel migranten nog jonge mannen zijn, maar Wöβman bestrijdt dat. ‘Twee derde geldt volgens de internationale opleidingsstandaard als analfabeet.’ Die kunnen zelfs niet in de meest eenvoudige bedrijven aan het werk worden gezet. ‘Dat zijn harde cijfers. We moeten realistisch zijn, en ons erop instellen dat de meerderheid van deze jonge vluchtelingen geen 3 jarige opleiding zal kunnen voltooien.’

De statistieken van de afgelopen 2 jaar geven hem gelijk: 70% van de migranten uit Syrië, Afghanistan en Irak heeft inmiddels de basisopleiding (lager school) alweer moeten afbreken, omdat zelfs dat niveau voor hen onhaalbaar is. De enige optie is om te proberen deze mensen beperkt praktisch werk, zoals in de bouw of de zorg, te geven. Alleen de allerkleinsten kunnen, indien ze meteen naar school worden gestuurd, een betere toekomst opbouwen.

‘Maar het idee dat volwassen vluchtelingen hier het gebrek aan vakmensen zullen oplossen, is niet realistisch. Wat ons de afgelopen jaren wèl geholpen heeft is de immigratie van goed opgeleide mensen uit andere Europese landen.’ (2)

Xander

(1) Focus
(2) Zeit

lundi, 07 décembre 2015

Große Zahlen am unteren Rand der Gesellschaft, ein wachsendes kulturfremdes Proletariat

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Große Zahlen am unteren Rand der Gesellschaft, ein wachsendes kulturfremdes Proletariat

Thilo Sarrazin

Ex: http://www.achgut.com

Monatelang strömten täglich 8.000 bis 10.000 Flüchtlinge und illegale Einwanderer über deutsche Grenzen. Bis Mitte November wurden 1 Million Asylbewerber registriert. Das zuständige Bundesamt hat aber in diesem Jahr bis Oktober wegen Überlastung nur 330.000 Erstanträge angenommen und von diesen lediglich 200.000 Anträge beschieden, davon 60 Prozent negativ. Der Bearbeitungsstau ist also ungeheuer. Von den Abgelehnten dürfen die meisten trotzdem bleiben, denn die Zahl der Abschiebungen ist minimal und beläuft sich in diesem Jahr nur auf ca. 15.000.

Rechtzeitig zum ersten Advent gab es nun gute Nachrichten: Mazedonien lässt nur noch Syrer, Iraker und Afghanen durch, die Zahl der täglichen Neuankünfte sank auf knapp 2.000. Die Hoffnung auf eine Weihnachtsruhe beim Migrantenstrom breitet sich aus. Immer routinierter werden die Verfahren zur Registrierung und regionalen Verteilung der Asylbewerber. Die Hersteller von Behelfsunterkünften erfahren einen Boom. In Berlin wird sogar das alte Tempelhofer Flugfeld für die Aufstellung solcher Unterkünfte zur Verfügung gestellt. Nein, unbehauste und frierende Asylbewerber wird es zu Weihnachten 2015 in Deutschland nicht geben. Das immerhin hat die deutsche Verwaltung geschafft.

Aber wir wissen weiterhin nicht genau, wer da gekommen ist - außer, dass die meisten junge Männer sind, viele keinen Ausweis haben, nur wenige Englisch können oder eine in Deutschland brauchbare berufliche Bildung haben. Nach neuen Umfragen halten die Unternehmen die Neuankömmlinge nur als Hilfsarbeiter für einsatzfähig, 60 Prozent erklären aber, dass sie keine Hilfsarbeiter brauchen.

Weiterhin will niemand von Obergrenzen für Asylbewerber sprechen. Das Wort Kontingent wird jetzt immerhin schon mal in den Mund genommen.

Wie ein Mantra trägt die Bundesregierung die Forderung nach einer “europäischen Lösung” vor sich her. Aber spätestens seit den Terroranschlägen in Paris ist die Aussicht auf einen europäischen Verteilungsmodus in ganz nebelhafte Ferne gerückt. Frankreich hat seine Grenzen auf unabsehbare Zeit für weitere Einwanderung geschlossen. In Italien oder Griechenland möchte sowieso kein Asylbewerber bleiben. Schweden hat erklärt, die Grenze der Belastungsfähigkeit erreicht zu haben, Osteuropa scheidet gänzlich aus, so bleiben Österreich und Deutschland.

Angela Merkel sagte im Bundestag, eine “solidarische Verteilung von Flüchtlingen” auf die Mitgliedstaaten der EU sei nicht “irgendeine Petitesse, sondern berührt die Frage, ob der Schengenraum auf Dauer aufrechterhalten werden kann”. Die große Türöffnerin und Hüterin der Willkommenskultur beginnt öffentlich erkennbar damit, an einer Hintertür zu zimmern, durch die sie das Gefängnis ihrer Festlegungen nach Bedarf verlassen kann. Eine “Drohung” sei das natürlich nicht, nur eine “Sorge”. Ihre Aussage, dass Mauern und Zäune keine Lösung seien, wiederholte sie nicht.

Niemand weiß, wie es weiter gehen soll:

- In der großen Koalition gelingt es offenbar nicht, schärfere Regeln zum Familiennachzug durchzusetzen. Wenn eine Million Asylbewerber bleiben dürfen, werden daraus schon auf diesem Wege - durch Kettenwanderung und natürliche Fruchtbarkeit - in einigen Jahren fünf Millionen werden. Kommen im nächsten Jahr 500.000, so werden daraus irgendwann 2,5 Millionen etc. So entstehen im Nu sehr große Zahlen am unteren Rand der Gesellschaft, ein wachsendes kulturfremdes Proletariat.

- Wohin das führen kann, sieht man an den französischen Banlieues. Dort wächst eine Fremdheit heran, die sich in Feindseligkeit gegen die aufnehmende Gesellschaft wendet. Es ist die gegenwärtige Lebenslüge Frankreichs und ganz Europas, dass der Terrorismus allein ein Produkt des IS sei. Er ist auch ein perverser Lebensausdruck der gescheiterten muslimischen Jugend in Europa.

- Immerhin nimmt so die Einsicht zu, dass aus gläubigen Muslimen nicht automatisch säkulare Europäer werden, sondern dass der Zusammenprall der Kulturen mit noch größerer Wahrscheinlichkeit in wachsenden Fundamentalismus führt. Der Parteivorsitzende der Grünen, Chem Özdemir, wies in diesen Tagen mit bemerkenswerter Offenheit darauf hin, dass die europäischen Muslime aus dem Zugriff der fundamentalistischen Strömungen in ihren Heimatländern gelöst werden müssen. Aber auch er weiß offenbar keinen Rat, wie das geschehen soll. In einer freien Gesellschaft dürfen auch Salafisten für ihren Glauben werben, und man wird auch nicht verbieten können, dass die Türkei Imame in Deutschland bezahlt und Saudi-Arabien Moschee-Gemeinden in Deutschland finanziell unterstützt.

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Schengen wird nicht mit einem Knall zerplatzen, es wird eine stillen Tod auf Raten sterben. Das hat bereits begonnen: 

- Die Hoffnung, man könne sich auf einen Verteilungsmodus für Asylbewerber einigen, hat sich als Illusion erwiesen.

- Ebenso die Erwartung, die Griechen oder Italiener könnten die Außengrenzen Europas wirksam schützen oder würden dies auch nur wollen.

- In den nächsten Wochen wird die Hoffnung sterben, man könne die Türkei zum Wächter der europäischen Grenzen machen.

Was tun, wenn im Frühling 2016 die Migrantenströme wieder zunehmen:

- Wird man dann einen Zaun an der deutschen Grenze zu Österreich gebaut haben? Wohl kaum.

- Wird man die Bundeswehr zum Schutz der Grenze einsetzen? Vielleicht.

- Wird man zulassen, dass militärische Gewalt gegen Grenzverletzer eingesetzt wird? Sehr unwahrscheinlich.

Es ist schon ein bisschen pervers: Die Bundeswehr soll im vom Bürgerkrieg zerrissenen Mali auf “Friedensmission” gehen, sie soll Aufklärungsflüge in Syrien fliegen, sie bildet kurdische Kämpfer im Irak aus. Nur die Grenzen des eigenen Landes verteidigen, das soll sie offenbar nicht.

Dafür - und nur dafür - wurde sie aber einst geschaffen.

Zuerst erschienen in der Zürcher Weltwoche

jeudi, 03 décembre 2015

Žižek: Fortress Europe’s staunch defender on the left

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Žižek: Fortress Europe’s staunch defender on the left

by Esben Bogh Sorensen

Ex: http://www.roarmag.org and http://www.attackthesystem.com

(Redaction: This piece here is very critical and refuses to accept Zizek's new arguments for a renewed Left movement that would have abandoned the crazy utopian bias of the dominant establishment, partially belonging to the historical Left in Europe, that has been unable to smash the neoliberal leprosy. Therefore a careful reading of this piece can be interesting to help transform the Left into a new active solidarist movement, saving the socialist/social-democratic/chrsitian democratic or Third Way Welfare State and trade union movements from the final decay toward which the established are rushing to. In a nutshell: Zizek is right, Poor Sorensen is wrong but by being wrong he demonstrates that Zizek is right!) 

Žižek’s thoughts on the refugee crisis are useless, even harmful, for creating a pan-European leftist movement capable of challenging the far-right.

In a recent article Žižek replied to the critique of a previous text he wrote on the so-called ‘refugee crisis.’ The exchange between Žižek and his critics essentially revolved around whether the left should support the refugees and migrants’ demands for open borders and the right to live where they choose, or not.

Žižek claimed that the refugees’ dream, represented by “Norway,” doesn’t exist, whereas one critic points out that it is our duty to create it. Particularly problematic is his use of phrases like “our way of life,” “Western values” and figures like “the typical left-liberal.” The most important thing that is missing in Žižek’s text is an analysis of the potentiality of the refugees and migrants’ struggles.

In his response to the criticism, Žižek begins by complaining about the shift from what he calls “radical emancipatory movements” like Syriza and Podemos to “the ‘humanitarian’ topic of the refugees.” This, we are informed, is not a good thing because the refugee and migrant struggles are actually nothing but “the liberal-cultural topic of tolerance” replacing the more genuine “class struggle.”

Why this is the case is left unclear. Rather, we are told that:

[t]he more Western Europe will be open to [immigrants], the more it will be made to feel guilty that it did not accept even more of them. There will never be enough of them. And with those who are here, the more tolerance one displays towards their way of life, the more one will be made guilty for not practicing enough tolerance.

There are several problems in this statement, especially the idea of a “we” of “Western Europe” contrasted against an image of a “way of life” somehow shared by all refugees and migrants. Before turning to that problem, however, it is useful to examine one of Žižek’s favorite tropes — the “typical left-liberal” — which sits at the heart of his critique.

Žižek’s “typical left-liberal” — a figure that is reiterated and criticized throughout much of his writing — is a figure who holds tolerant and multicultural views, but whose antiracism is actually a kind of subtle racism. In the piece in question the “left-liberal” humanist figure is a person who is afraid of criticizing Islam and who (according to Žižek) unjustly accuses those who do so of being Islamophobic.

But who is this “left-liberal” Žižek has spent so much time criticizing? On closer inspection this figure does not actually represent any position on the left. The left does not face a problem of too much tolerance, this is a straw man. If anything, it faces the twin problems of nationalism (or a national imaginary) and an inability to adequately critique Western values — problems which Žižek’s text demonstrate.

Žižek’s critique therefore completely misses the heart of the discussion: how to thoughtfully criticize fundamentalist religious views as well as “the West” and “Western values.” Žižek does neither of these.

Žižek places this misrepresented figure of the “left-liberal” on the one side, while countering in with an even more problematic and essentially racist stereotyped figure of the refugee/migrant:

Many of the refugees want to have a cake and eat it: They basically expect the best of the Western welfare-state while retaining their specific way of life, though in some of its key features their way of life is incompatible with the ideological foundations of the Western welfare-state.

Now, compare this to a recent statement made by Marine Le Pen, the leader of the French Front National:

“Without a policy restricting immigration, it becomes difficult, if not impossible, to fight against communalism and the rise of ways of life at odds with … values of the French Republic.”

Žižek’s sentiments are remarkably similar to the rhetoric of the European far-right. Representatives of Front National, the Danish Peoples Party or UKIP couldn’t have been more precise on the fundamental views of nationalism within Europe today. Žižek completely capitulates to this nationalism, showing the dangers of utilizing the language of your enemy.

Essentially, Žižek accepts the dominant idea — shared by institutional Europe and the extreme right — that refugees and migrants pose a problem, threat, or some kind of crisis for “us” and “our egalitarianism and personal freedoms.” In doing so he reiterates a common nationalist argument, which can be found both in an institutional form promoted by national governments and in a radical right form: they and their way of life are incompatible with “us” and “our way of life.”

The problem here is not the degree of tolerance or exclusion as Žižek suggests, but rather the opposition itself, which is intrinsically false. In his critique of the (mis)figure of the humanist “left-liberal,” Žižek falls back on the illusion of a totalizing European or Western “we.” A “we” that is superior to the “way of life” of refugees and migrants, because “our” values are universal.

Naturally, this poses a problem, or rather a “refugee crisis” that “we” need to solve. Instead of criticizing this “we,” Žižek reproduces the mainstream media’s image of refugees as a kind of impersonal stream of humans posing nothing but a problem or even a crisis. This, Žižek says, calls for “militarization,” a topic he (fortunately?) doesn’t elaborate on any further.

In the text, all refugees and migrants are defined by the same way of life. However — in risk of stating the obvious — the refugees and migrants come from very different geographical areas and very different cultures. The homogeneity suggested by Žižek clearly draws on an old orientalist trope, where different non-homogenous cultures are categorized within the one culture with opposite and conflicting values to Europe and the West. Gone are not only different cultures, traditions etc., but also variations within these, as well as the myriad forms of secular, liberal, and socialist traditions that have also existed in parts of the vast geographical area that Žižek simply subsumes under a single way of life, sure to create a “crisis” when coming to Europe.

The European figure of the “we” that must solve the “crisis” created by the refugees is of course problematic, but even more problematic is Žižek’s proposed solution to this supposed crisis.

His proposed starting point of action is not, for example, a movement that brings together both migrants and different sectors of European proletarians like precarious workers, the unemployed, students etc., but rather the European nation-states and their political elites.

Rather than fighting together for freedom of movement for all, Žižek thinks the national and supranational elites should curb this right. Rather than fighting for open borders and against the nation-states and their political elites, he supports a centralized distribution of refugees by the nation-states. Rather than analyzing the current conjuncture and the possibilities for contesting the institutions of European political and economic elites — Fortress Europe — Žižek falls back on the same institutional solutions and becomes the “left defender” of Fortress Europe.

Moreover, instead of situating the struggles of refugees and migrants within an analysis of capitalism, Žižek refers abstractly to the problems caused by “the integration of local agriculture into global economy.” Žižek’s avoidance of political economy is not new, but it becomes particularly problematic in this case because it’s not coupled with an analysis of the current social struggles throughout Europe and beyond, resulting in a strange opposition between abstract “class struggle” and the struggles of refugees and migrants.

There is no serious attempt to analyze the potentialities of these struggles and how their articulation to other social struggles could potentially challenge the extreme right.

Rather than try to answer such questions, Žižek suggests that the “left must embrace its radical Western roots.” Unfortunately, Žižek uncritically adopts the concept of “Western values” which seem to imply “universal values.”

But what are “western values” and the European cultural heritage if not a deeply bourgeois heritage? A heritage with a history full of mass killings, mass extermination, war, colonialism, and imperialism etc.? This history of western values is not just the past but also the present. The so-called war on terror has cost 1.3 million civilian lives.

It is not refugees and migrants who have created any crisis. Instead, it is Europe, the West and global capital with its self-claimed universal values that pose a fundamental threat to humanity in general. What are western values if not “freedom, equality, property, and Bentham,” as Marx once said?

Žižek criticizes the left for wanting to “fill in the gap of the missing radical proletarians by importing them from abroad, so that we will get the revolution by means of an imported revolutionary agent.” Like the figure of the “left-liberal,” this notion seems to be pulled out of thin air.

It would be far more interesting if Žižek actually participated in the discussion on how to connect migrant and refugee struggles with other kinds of struggles. Instead we get a critique of these unsubstantiated figures of positions on the left. Who is Žižek actually criticizing?

In the last couple of months, we have witnessed how migrant and refugee struggles in Calais, Greece, Hungary, Slovenia, Germany, and even Denmark have sparked a new antiracist movement that could potentially challenge the growing extreme right. This is a movement that overcomes the national “we” and contains networks of solidarity between different sectors of migrants, refugees, and the European population.

How these struggles can be combined with other kinds of struggles is of crucial importance. Yet Žižek manages to reduce this potentiality to “the liberal-cultural topic of tolerance.” Žižek’s last two texts are completely useless for creating an anti-capitalist and anti-national movement across Europe capable of challenging the radical right and European elites; indeed, they have been harmful for such a project.

Esben Bøgh Sørensen is an intellectual historian from Denmark with a Master’s degree in History of Ideas. He has been engaged in various social movements, most recently the student movement and the refugee solidarity movement. You can find his writings on academia.edu.

lundi, 30 novembre 2015

Heimwee naar Molenbeek

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Heimwee naar Molenbeek
 
door Francis Van den Eynde
Ex: Nieuwsbrief Deltastichting, Nr. 98, November 2015

Het onderzoek naar de Belgische participatie aan de bloedige aanslagen van vrijdag 13 november in Parijs was nog maar pas begonnen of er werd al een ernstig spoor naar Molenbeek blootgelegd. Nog geen 24 uur na de moordpartijen was de politie er immers al met man en macht in de buurt van de Gentse Steenweg huiszoekingen aan het houden en verrichtte ze er aanhoudingen. De grootscheepse operaties van de ordediensten die er de dagen daarna plaatsvonden bleven ook niet onopgemerkt. Plots was gans de wereld er van op de hoogte dat deze gemeente uit de Brusselse agglomeratie – ook al had niemand er ooit van gehoord – het belangrijkste bolwerk was van de Europese radicale islam.
 


Wie ook maar iets afweet van wat zich in en rond deze gemeente afspeelt, zal hier nochtans niet van hebben opgekeken. De laatste jaren werd immers bij praktisch elke bij ons of in onze buurlanden gepleegde islamitische terreurdaad een link met Molenbeek ontdekt. Ten gevolge van het feit dat een massaal aantal immigranten uit Noord-Afrika en het Midden-Oosten er zich van af pakweg de jaren 80 van de vorige eeuw kwamen vestigen is de situatie er bovendien alles behalve rooskleurig geëvolueerd. Naar Antwerpse normen vertaald, zou ik durven zeggen dat ze te vergelijken valt met die van Borgerhout vermeerderd met die van Deurne maar dan maal 30, naar Gentse maatstaven met die van de Sleepstraat plus die van de Wondelgemstraat maar dan maal 60. Wie dit in twijfel zou trekken, verwijs ik naar een getuige wiens objectiviteit moeilijk in twijfel kan getrokken worden, namelijk Hind Fraihi, een Vlaamse journaliste van Marokkaanse afkomst die bovendien zelf moslim is. Ze ging in 2005, vermomd als studente sociologie, een paar maanden in Molenbeek wonen. Haar bedoeling: nagaan of de geruchten klopten dat het islamitisch radicalisme er zo welig tierde. Het resultaat van haar onderzoek verscheen in de kranten Het Volk en Het Nieuwsblad maar vooral in haar boek Undercover in Klein-Marokko, achter de gesloten deuren van de radicale islam dat in 2006 bij Van Halewijck gepubliceerd werd. Hierin deed ze uitvoerig uit de doeken dat er toen al (het is tien jaar geleden) in Brussel en in het bijzonder in Molenbeek netwerken bestonden die voor de Jihad rekruteerden en dat Molenbeek door een verregaande islamisering een ware moslimenclave in België was geworden.

Beweren dat het boek dood gezwegen werd, zou overdreven zijn maar er mag wel gezegd worden dat de weinige aandacht die er naar uitging onmiddellijk bedolven werd onder een tsunami van politiek correcte reacties. Er werden dan ook helemaal geen beleidsconclusies uit haar vaststellingen getrokken. Integendeel de Molenbeekse burgemeester Phillipe Moureaux, in die tijd een van de belangrijkste coryfeeën van de Brusselse PS, verklaarde een tijdje later voor een Franstalige Tv-zender dat Vlaanderen hysterisch deed over Molenbeek, terwijl daar volgens hem niets bijzonder aan de hand was. Over het feit dat er in datzelfde Molenbeek wijken waren die voor de politie no go areas waren, repte hij uiteraard met geen woord. Wel maakte hij duidelijk dat hij er niet aan dacht iets te ondernemen. Dat dit alles te maken had met het feit dat de PS, net zoals de socialisten in Vlaanderen, de stemmen van de ‘nieuwe Belgen“ nodig had om het verlies aan aanhang bij de arbeidersklasse te compenseren, werd er niet aan toe gevoegd. Moureaux was achter niet de enige die de Molenbeekse realiteit bewust ontkende. Wie hier ook in uitblonk, was de ex-dominicaan Johan Leman (van de orde van de inquisitie dus) die jaren lang als opvolger van Paula D’ Hondt aan het hoofd gestaan heeft van de gedapo (gedachtepolitie) die van het regime de naam C.G.K.R. (het zogenaamde Centrum voor Gelijkheid van Kansen en Racismebestrijding) heeft gekregen. Hij had in Molenbeek aan het hoofd gestaan van het jeugdcentrum Foyer en was van mening dat er zeker geen reden was om zich over de evolutie in deze gemeente ongerust te maken*. Hij kreeg voor dit standpunt de enthousiaste steun van een horde Vlaamse bobo’s en progressievellingen die met veel subsidies in Molenbeek theatervoorstellingen en concerten op het getouw gingen zetten omdat die gemeente een diepe multiculturele warmte uitstraalde en het er toch zo gezellig was.

Ik weet niet of ze dit laatste zelf geloofden maar indien dit toch het geval mocht zijn dan vrees ik dat ze geen enkel besef hebben van wat eigenlijk gezelligheid is (iets wat bij links vaker voorkomt). Molenbeek is inderdaad gezellig …geweest. Als geboren Brusselse ”ket “ herinner ik mij de ondertussen berucht geworden Gentse Steenweg als de zeer levende centrumstraat van een volkse gemeente. Je vond er heel wat handelszaken waaronder heel wat klerenwinkels die uiteraard niet te vergelijken waren met de chichi shops van de Louizalaan maar die aan een behoorlijke prijs toch kwaliteit leverden. Er was een drukbezochte buurtbioscoop. Om je dorst te lessen kon je terecht in een groot aantal gezellige kroegen waar hoogwaardig geuze bier werd gesleten en waar het lokale lied “waile zaain van Muilebeik’ telkens luid gezongen werd wanneer Daring, de lokale voetbalploeg, een wedstrijd had gewonnen. Iedereen praatte er sappig Brussels en elke Vlaming kon er in zijn eigen taal terecht. Wanneer het kermis of braderij was, kon je er op straat genieten van een knapperig broodje met een zwarte of een witte pens die dan met mosterd op smaak werd gebracht. Die gezelligheid is een goede dertig jaar terug door de massale immigratie totaal verdwenen. Er zijn nog handelszaken op de Gentse Steenweg maar hun uitstalramen zijn van Arabische opschriften voorzien, in de cafe’s wordt nu muntthee gedronken en in de plaats van pensen kan je er nu voor merguez-worsten bij de halalslager terecht. Met andere woorden, dit prachtig stuk Brussel is definitief verdwenen en in naam van de politieke correctheid en van het antiracisme heeft men er een citadel van islamradicalisme laten ontstaan. De gevolgen van een en ander zijn vandaag in gans Europa voelbaar.

Ik besef maar al te goed dat men op heimwee geen politiek beleid kan voeren en dat het oude Molenbeek nooit meer zal terug komen. Maar wanneer ik denk aan hoe het dat stuk van mijn geboortestad vergaan is, kan ik niet anders dan woedend worden wanneer men mij weer eens probeert te overtuigen van de enorme voordelen die de multiculturele maatschappij te bieden zou hebben.
 
Francis Van den Eynde
 
In het Journaal van TV & van 16 november probeerde Johan Leman nog steeds de Molenbeekse daders van de aanslagen in Parijs met volgende uitspraak te verdedigen: Jongeren die geen toekomst hebben en sociaal dood, zijn vaak geneigd voor een heldhaftige dood te opteren.
 

mardi, 17 novembre 2015

Willkommenskultur für Terroristen

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Willkommenskultur für Terroristen

von Gereon Breuer

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Terroristen wie die Attentäter von Paris sind in Europa willkommen. Denn auch sie haben ein Recht auf Asyl – mit allen Folgen.

Wachsamkeit ist der Preis der Freiheit – die Anschläge von Paris vom vergangenen Freitag haben gezeigt, dass Frankreich dieses Diktum sträflich vernachlässigt hat. 129 Menschen könnten noch am Leben sein, wenn nicht willkommensbesoffene Politiker die Terroristen, die sie bestialisch niedermetzelten, ausdrücklich eingeladen hätten. Zudem waren sie nicht in der Lage, sich zu wehren, weil das Führen von Waffen in der Grande Nation nur einer kleinen „Elite“ vorbehalten ist.

Besonders perfide ist, dass die Terroristen von Paris wie jeder andere syrische Bürgerkriegsflüchtling, wie jeder Flüchtling überhaupt, ein Recht auf Asyl haben. Auch sie sind Gegner des syrischen Präsidenten Baschar al-​Assad und können sich als Verfolgte seines Regimes ausweisen. Dieses Dilemma haben die Attentate in Paris mit Blut in die veröffentlichte Meinung geschrieben. Die bemüht sich indes nach Kräften so zu tun, als würde nur noch ein Mehr an Willkommenskultur ein Mehr an Sicherheit bieten. Das heißt im Klartext: Nur wenn wir noch ausdrücklicher Terroristen nach Europa einladen, werden wir sicher vor ihnen sein.

Sicherheit statt Willkommenskultur

Leider oder, je nach Sichtweise, Gott sei Dank, ist aber das Gegenteil richtig. Sicherheit lässt sich niemals absolut erreichen, wenn gleichzeitig ein Mindestmaß an Freiheit gewährleistet werden soll. Syrien ist hier ein gutes Beispiel. Vor dem Ausbruch der kriegerischen Auseinandersetzungen zwischen Assad auf der einen und seinen Gegnern auf der anderen Seite, war Syrien eines der sichersten Länder des Nahen Ostens. Ein starker Geheimdienst sorgte dafür, dass sich jeder sicher fühlen konnte, der sich nicht gegen das Regime stellte. Die Überwachung war quasi total und wer morgens seine Brieftasche auf einem zentralen Platz in Damaskus ablegte, der konnte sie ganz sicher dort abends wieder abholen.

Zu groß war die Befürchtung potentieller Diebe, die Brieftasche könnte einem Geheimdienstangehörigen gehören, als dass es jemand gewagt hätte, sie anzurühren. Aus Sicht vieler syrischer Bürger war und ist dieser starke Geheimdienst mit erheblichen Einschränkungen ihrer persönlichen Freiheit verbunden. Für einen Staat wie Deutschland oder Frankreich ist ein mit Syrien vergleichbarer Sicherheitsapparat kaum erstrebenswert. Das bedeutet aber nicht, die eigene Sicherheit aufgeben zu müssen, weil sie mit dem Maß an Freiheit, das die Willkommenskultur einfordert, nicht vereinbar ist.

Willkommenskultur erleichtert Terrorismus

Tatsächlich ist der Anschlag in Paris kein Wunder. Niemand sollte deshalb geschockt sein. In den so genannten „Sicherheitskreisen“, den Innen– und Verteidigungsministerien vieler europäischer Länder, wurde ein solches Szenario schon seit längerem befürchtet und entsprechend in Lageübungen durchgespielt. Die französischen Sicherheitskräfte waren sehr gut auf eine Lage vorbereitet, wie sie am Freitag vergangener Woche zur blutigen Realität wurde. Es stellt sich die Frage, warum sie dennoch nicht in der Lage waren, die terroristischen Anschläge zu verhindern.

Ein Teil der Antwort hat mit der „Willkommenskultur“ zu tun. Mohammedanische Terroristen sind einfach zu identifizieren, wenn sie eine Minderheit bilden. Unter einer Mehrheit von weißen Franzosen fallen ein paar dunkelhäutige, Arabisch sprechende Mohammedaner deutlich mehr auf, als in einer aus willkommensideologischen Gründen durchmischten Gesellschaft. Je mehr „Flüchtlinge“ sich aus Syrien aber in einem europäischen Land befinden, umso größer wird der Rückzugsraum für mohammedanische Terroristen aus diesen Ländern. Und nicht nur das: Weil die Sicherheitsbehörden mit der Kontrolle und Steuerung der asyl– und wohlstandssuchenden Massen überfordert sind, werden sie nachlässig. Unter tausend Syrern fällt es eben viel schwerer, einen mutmaßlichen Terroristen zu identifizieren.

Terrorismus mit Wehrhaftigkeit bekämpfen

Aus den Anschlägen von Paris nun die Konsequenz zu ziehen, die Willkommenskultur noch heftiger zu predigen, ist in etwa so, als würde man einen mutmaßlichen Kinderschänder in einen Kindergarten einladen. Zwar ist nicht jeder syrische Flüchtling ein Terrorist, sondern die Mehrheit von ihnen sehnt sich wohl vor allem nach dem Steuergeld der Deutschen. Aber dennoch verbergen sich unter den Flüchtlingsmassen jene terroristischen Schläfer, denen es nicht um Wohlstand geht, sondern um den direkten Weg zu Allah.

Sie werden sich bestimmt nicht von ihren Terrorakten abbringen lassen, nur weil westliche Politiker wie Hollande oder Merkel sie jetzt umso entschiedener willkommen heißen. Lediglich eine handfeste Sicherheitspolitik ist in der Lage, die Wehrhaftigkeit gegenüber mohammedanischen Attentätern aufrecht zu erhalten. Der wesentliche Bestandteil einer solchen handfesten Sicherheitspolitik ist der Grenzschutz. Grenzen, die wie aktuell so gut wie nicht bewacht werden, sind nämlich keine. Das bedeutet nicht nur, dass illegale Grenzübertritte zur Not mit der Waffe abgewehrt werden, sondern auch eine größtmögliche Schärfe bei der Einreisekontrolle von Menschen mit potentiell terroristischem Hintergrund.

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Wehrhaftigkeit als wichtigste Lektion aus 11. September

Nach den Anschlägen vom 11. September 2001 in New York und Washington wurden die USA dafür belächelt, dass sie ihre Einreisekontrollen in einem Maße verschärften, das jeden Einreisenden potentiell zu einem Terroristen macht. Fakt ist aber, dass diese Verschärfung der Wehrhaftigkeit der US-​amerikanischen Nation äußerst dienlich war. Seit dem 11. September 2001 gab es in den USA keinen mohammedanischen Terroranschlag mehr. Die Anschläge vom vergangenen Freitag in Paris waren aber bereits die zweite Äußerung mohammedanischer Gewalt in Frankreich in diesem Jahr – in einem Ausmaß, das bislang nur aus mohammedanischen Entwicklungsländern bekannt war.

Offenbar hat die französische Regierung aus dem Attentat auf die Redaktion der Satire-​Zeitschrift Charlie Hebdo zu Beginn des Jahres keine oder die falschen Konsequenzen gezogen. Hätte sie nach der Ermordung von Stéphande Charbonnier und seinen Mitarbeitern durch mohammedanische Terroristen die Wehrhaftigkeit Frankreichs gestärkt, 129 Menschen könnten noch am Leben sein. Weil es aktuell leider nicht so aussieht, als würde die französische Regierung das neuerliche Attentat zu Anlass nehmen, die Sicherheitsmaßnahmen und den Grenzschutz zu verstärken, dürfte es nicht auszuschließen sein, dass weitere mohammedanische Attentate folgen.

Europaweite Kooperation der Sicherheitsbehörden

Das gilt leider auch für Deutschland. Wenn die deutschen Sicherheitsbehörden nicht in der Lage sind, aus den Fehlern ihrer französischen Kollegen zu lernen, dann dürfte es nur noch eine Frage der Zeit sein, bis auch Berlin, Köln oder München von einem mohammedanischen Terrorakt heimgesucht werden. Dabei wird es nicht ausreichend sein, einfach nur die Stellungen des IS in Syrien und im Irak stärker zu bombardieren. Die Terroristen Allahs sind äußerst mobil und verfolgen eine Strategie größtmöglicher Flexibilität. Welche fatalen Folgen das haben kann, wenn man darauf nicht richtig vorbereitet ist, zeigten ebenfalls die Anschläge von Paris. Die französischen Behörden waren zwar laut Informationen aus Sicherheitskreisen darüber informiert, dass sich ein Terroranschlag ereignen würde. Sie verorteten dessen Ziel jedoch im Ausland.

Aus diesem Grund wurde der Schutz der französischen Auslandsvertretungen vor allem in der arabischen Welt massiv verstärkt. Der Schlüssel zur wirksamen Bekämpfung des mohammedanischen Terrorismus in Europa liegt deshalb vor allem in einer Kooperation der Sicherheitsbehörden. In diesem Bereich müssen die Dienste in Frankreich oder auch in Großbritannien noch einiges dazu lernen. Sie sind aktuell eher stark in der Zurückhaltung von Informationen. Hier sind die Dienste in Deutschland deutlich besser aufgestellt. Das könnte sich als großes Plus für die Sicherheit Deutschlands erweisen.

dimanche, 15 novembre 2015

Prendre la moitié de l’Arabie saoudite pour résoudre le problème des réfugiés

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Prendre la moitié de l’Arabie saoudite pour résoudre le problème des réfugiés

Par Sami Aldeeb

Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman

Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 
L'écrasante majorité des réfugiés qui arrivent en Europe sont des musulmans, appartenant à une nation qui prétend être "la meilleure nation suscitée pour les humains", selon le Coran 3:110. 
 
Les pays européens dans lesquels ces réfugiés viennent pour demander l'asile sont considérés aux yeux des musulmans comme pays de mécréants, contre lesquels ils ne cessent d'invoquer Dieu, nuit et jour, et à la longueur de l'année, pour "qu'il rende orphelins leurs enfants, et veuves leurs femmes". Selon le droit musulman, ces pays forment ce qu'on appelle Dar al-kufr (pays de mécréance) et Dar al-harb (pays de guerre), donc à conquérir par le jihad avec ce que cela implique comme butins de guerre et enlèvement des femmes pour en faire des esclaves.

Le cheikh égyptien Abu Ishaq Al-Huwayni le dit sans détour: "La pauvreté dans laquelle nous sommes n'est-ce pas parce que nous avons abandonné le jihad? Si nous faisions chaque année une, deux ou trois razzias, beaucoup de gens deviendraient musulmans. Et ceux qui refusent de se convertir et empêchent d'appeler les gens à l'islam seront combattus et nous les prendrons comme esclaves, mettons la main sur leurs biens, leurs enfants et leurs femmes. Et cela est de l'argent. Chaque combattant reviendrait du jihad avc les poches pleines, ramenant chez lui deux ou trois filles, trois ou quatre femmes, trois ou quatre enfants. Faites le calcul: chaque tête au prix de 900 ou de 600 dirhams. Ainsi il revient avec une bonne somme d'argent. S'il allait faire une affaire dans un pays occidental, jamais dans sa vie il n'aurait autant d'argent. Chaque fois qu'il se trouve en difficulté financière, il en vend une tête pour s'en sortir".  Ces propos ne sont pas une invention de la part du cheikh en question. C'est ce qui est enseigné par l'Université de l'Azhar. Voir à cet effet cette vidéo en arabe: https://www.youtube.com/watch?v=snjomuNtX_w 

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Le cheikh saoudien Saleh Fawzan, membre du Comité permanent des avis religieux (ifta') et membre du Conseil des Oulémas en Arabie Saoudite, dit: L'islam n'interdit pas de prendre les femmes comme captives, et celui qui appelle à interdire l'enlèvement des femmes est un ignorant et un athée. Il a ajouté dans un court Tweet de son compte Twitter: Cette norme découle du Coran, et on ne peut l'abroger tant que dure le jihad pour Allah. Il poursuit: "Voilà le jugement de Dieu, qui ne fait de faveur à personne et ne ménage personne. Si l'esclavage était interdit, l'Islam l'aurait clairement énoncé comme il l'a fait avec l'usure et l'adultère. L'Islam est fort et ne ménage personne" (Http://goo.gl/Mye1qK) 


L'imam chiite Ahmed Hassani Al-Baghdadi n'est pas moins catégorique dans ce domaine que ses collègues sunnites. Je vous invite à regarder cette interview en arabe à la chaîne de Bagdad https://www.youtube.com/watch?v=UIXlaawzcoY 


Toutes ces positions sont pleinement en ligne avec ce qui se trouve dans les ouvrages reconnus de droit musulman, y compris l’ouvrage du philosophe et juriste Averroès (Ibn Rushd): "Bidayat al-mujtahid wa-nihayat al-muqtasid", et que les occidentaux adulent  sans en connaître l’enseignement juridique. Ces positions sont encore enseignées dans les écoles, les instituts et les universités des pays arabes et islamiques, y compris Al-Azhar et les Hawzah chiites.

Il y a beaucoup d'articles et d'informations qu'il faudrait compiler et analyser pour voir les éléments cachés, les motifs et le financement de l'immigration actuelle vers les pays européens. Certaines de ces informations indiquent que cette immigration vise à déstabiliser l'Europe. Et certains considèrent les immigrés une cinquième colonne en préparation de l'invasion de l'Europe. La Turquie, autrefois le centre du Califat ottoman, est l'un des pays qui soutiennent cette immigration. Notez que l'Empire ottoman a occupé un certain nombre de pays occidentaux dans lesquels viennent ces immigrés ... y compris la Grèce et les pays des Balkans. Il a assiégé Vienne en 1529, et en 1532 il a lancé une campagne militaire contre les Allemands. La Turquie rêve-t-elle de la réoccupation des pays qui étaient sous la domination ottomane; rêve-t-elle du Jihad, des razzias et du rapt des femmes par le biais des réfugiés? Les semaines et les mois prochains vont révéler beaucoup de secrets.

Quel que soit le cas, les pays européens ont commencé à prendre des mesures pour limiter cette immigration et déporter ceux qui ne remplissent pas les conditions prévues par la Convention relative au statut des réfugiés. La mesure la plus récente est  la réunion euro-africaine à Malte pour discuter de la crise de la migration. Le problème est qu'il est presque impossible de renvoyer les réfugiés dans leur pays. Il y a des centaines de milliers d'immigrants qui ne possèdent pas de papiers d'identité pour une raison ou une autre, et dont on ne peut pas vérifier la nationalité. Et par conséquence, ils ne peuvent pas être renvoyés dans leurs pays d'origine. Et il est devenu impossible de limiter l'entrée de nouveaux immigrants dans les pays occidentaux ... à moins que ces pays n'érigent des barrières pour empêcher leur infiltration. Et cela est impossible pour les pays ayant accès à la mer comme la Grèce et l'Italie. Vous ne pouvez non plus laisser les immigrés se noyer sans les secourir.

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Ainsi, les pays européens se retrouvent devant un véritable dilemme qui peut conduire à une guerre civile à l'intérieur de ces pays eux-mêmes, guerre qui détruira tout et les transformera en champ de ruine comme en Syrie, en Irak et ailleurs. Certes, vous ne pouvez pas blâmer les réfugiés fuyant les guerres afin de préserver leur vie. Mais vous ne pouvez non plus blâmer les pays occidentaux qui prennent des mesures afin d'empêcher des guerres sur leurs territoires. Ce qui n'est dans l'intérêt ni des pays européens, ni dans l'intérêt des réfugiés eux-mêmes.
Alors, quelle est la solution? J'ai mentionné dans un article précédent http://www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=485147 deux propositions: 
  • L’aménagement d’une île ou de plusieurs îles grecques vers lesquelles les réfugiés musulmans seraient dirigés. On y ferait construire des logements par les réfugiés eux-mêmes, et on y ouvrirait des hôpitaux, des écoles, des universités et des usines.
  • Prendre la moitié de l’immense territoire saoudien et la placer sous la protection des Nations Unies, d’autant que 60% des Saoudiens, selon certaines sources, soutiennent l’Etat islamique (Daesh), et les Saoudiens sont ceux qui financent le terrorisme dans la région. Ce sera une sorte de compensation pour les crimes de l’Arabie saoudite.
Le problème avec les îles grecques est que le nombre des réfugiés ne cesse d'augmenter, pouvant atteindre plusieurs millions dans un avenir proche. D'autre part, la Grèce a été sous la domination turco-ottomane pendant des siècles, et elle a lancé une guerre de libération entre 1821 et 1832 pour se débarrasser de cette domination. Prendre des îles grecques pour y placer des immigrants de pays musulmans provenant de l'ennemi historique Turquie ne ferait que raviver des plaies ouvertes des Grecs.

Par conséquent, la seconde solution est préférable, à savoir prendre la moitié de l'Arabie Saoudite, pour les raisons suivantes:
- La Péninsule arabique est le berceau de l'Islam, et l'écrasante majorité des réfugiés sont des musulmans.
- La superficie de l'Arabie saoudite est de deux millions de kilomètres carrés, équivalente à quatre fois la superficie de la France. Et ce territoire peut accueillir plus de 100 millions de migrants, qui ont envie de quitter leurs pays à cause de la faim et de la guerre.
- L'énorme richesse pétrolifère en Arabie Saoudite peut être exploitée au profit des réfugiés musulmans. Selon la loi islamique, les musulmans appartiennent à une seule nation, et ils ont le droit aux richesses des pays islamiques.
- La richesse de l'Arabie saoudite ne profite aujourd'hui qu'à un petit nombre de princes, tandis que des millions de musulmans en Arabie Saoudite et à l'étranger sont en train de mourir de faim et de la pauvreté.
- L'Arabie saoudite est le principal bailleur de fonds du terrorisme dans le monde. Pour rappel, les attaques terroristes aux États-Unis le 11 Septembre 2001, qui ont tué plus de 3.000 personnes, ont été menées par 19 personnes liées à Al-Qaïda, dont quinze ont la nationalité saoudienne.

Bien sûr, certains objecteront que les immigrants vers les pays occidentaux ne veulent pas vivre sous un système saoudien violant les droits de l'homme. Pour cette raison, vous devez prendre la moitié du territoire de l'Arabie saoudite et la moitié de sa richesse pétrolière et les mettre sous protection internationale. On pourra l'appeler, par exemple: l'État des réfugiés. Il doit être un Etat démilitarisé, protégé par une force supervisée par le Conseil de sécurité, et il doit respecter les droits humains. Cet État ​​peut devenir un modèle pour d'autres pays musulmans.

Dans la pratique, on doit amener tous les réfugiés musulmans venant dans les pays occidentaux à ce territoire protégé et assurer leur sécurité, en leur permettant de retourner dans leur pays d'origine quand ils le veulent.
 
Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
www.sami-aldeeb.com
www.blog.sami-aldeeb.com

samedi, 14 novembre 2015

L’Europe, une maison sans sonnerie, avec ses portes et ses fenêtres jamais fermées

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L’Europe, une maison sans sonnerie, avec ses portes et ses fenêtres jamais fermées

Quelques réflexions pessimistes concernant le proche avenir de l’Europe

Par Stefan Racovitza

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Depuis peu de temps, la situation de l’Europe depuis longtemps dans une grave et multiple crise, économique, politique, identitaire et civilisationnelle, s’est fortement aggravée. Elle entre dans une étape qui précède et prépare la destruction de l’identité et de la civilisation des nations européennes. Ce qui accélère l’islamisation de l’Europe c’est l’actuelle vague d’immigrants d’Afrique et du Proche-Orient, que les états européens, pour diverses raisons, ne veulent plus ou ne peuvent plus contrôler. Et encore moins de faire correspondre le nombre des envahisseurs avec les possibilités réelles, économiques et sociales de chaque pays.

Ce tsunami a été déclenché, surtout par les déclarations irresponsables et suicidaires de Mme Angela Merkel, Premier ministre allemand de droite, concernant le nombre d’immigrants, reçus et attendus par L’Allemagne. La plupart sont de religion musulmane. Après les 800.000 de 2015, selon certaines sources, il y aura plus d’un million à la fin de l’année, l’Allemagne, est prête à accueillir encore 500.000 par année, jusqu’en 2020. A cela s’ajoutent les 230.000, sinon plus, d’immigrants que la France, qui malgré son chômage et sa crise économique, accepte chaque année, sans oublier ceux arrivés dans les autres pays européens, dont l’Angleterre, la Suède et la Belgique sont profondément atteintes par l’islamisation. Un exemple, en Grande-Bretagne il y a presque cent tribunaux islamiques qui n’ont rien avoir avec la justice du pays. Selon des sources européennes, l’année 2016 verra l’arrivée de trois millions de migrants dans les pays de l’UE.

Ces déclarations et ces réalités ont poussé les envahisseurs à comprendre que l’Allemagne et l’Europe ouvrent largement leurs bras, à tous ceux qui désirent y entrer. Ce qu’oublient la plupart de nos dirigeants c’est que la religion de ces immigrants est fortement antichrétienne, antisémite, antidémocratique. En plus elle condamne l’égalité entre les sexes et la liberté des citoyens, un totalitarisme inspiré par le Coran.

Ce que subit maintenant l’Europe est une vraie invasion. Des centaines de milliers d’immigrants traversent la Méditerranée, mais pas seulement. Par exemple, la Croatie, une nouvelle porte d’entrée vers l’Europe, a été envahie, en octobre, par 35.000 clandestins en moins d’une semaine, pour ne pas parler d’autres pays de l’Est de l'Europe. Les frontières intérieures de l’Espace Schengen n’existent plus. Malheureusement les frontières extérieures sont devenues aussi incontrôlables. Les traversent qui veut.

La grande majorité de cette vague d’immigrants est composée de jeunes. Les femmes, les enfants et les vieux sont peu nombreux. Ils sont entrés illégalement dans des pays étrangers. Beaucoup de ces individus sont violents, agressifs, brutaux et pleins de prétentions. Voici un fragment d’un texte de Witold Gadowski, un journaliste polonais, spécialisé dans les problèmes de sécurité et de réforme de la police, et dans la problématique des activités des services secrets. Son article a été publié sur Internet par la revue polonezefronda.pl.

« Ceux qui maintenant envahissent l’Europe sont surtout des jeunes hommes, dont on ne connaît pas le lieu d’origine. Ils ne respectent aucune règle de conduite, mais sont tout de suite présentés comme réfugiés. On nous dit que l’Europe leur doit de l’assistance humanitaire. Pourquoi l’Europe n’aide pas les vraies victimes de la guerre ? (Il s’agit des chiites, des yazizis et des chrétiens). Ils sont depuis longtemps dans des camps de réfugiés en Turquie, Jordanie et Liban. Ils essayent sans succès d’obtenir un visa pour des pays de l’Union européenne. Ces demandes sont refusées, par contre des centaines de milliers d’immigrants qui forcent les frontières sont reçus avec les bras ouverts. Il s’agit d’une grande injustice. (…) Ces infracteurs qui envahissent l’Europe prennent la place des vraies victimes de la guerre. Parmi eux il y a très peu de chrétiens, de yazizis et de Kurdes, qui sont les victimes de l’État islamique. Ce sont des débrouillards, pas très honnêtes, qui ont pu dépenser jusqu’à dix mille euros pour se faire transporter sur le Vieux Continent. 90% d’entre eux ont bénéficié d’un transport illégal et infractionnel, organisé par des mafias turques, albanaises et russes. »

La presse européenne, majoritairement de gauche, donc d’une correctitude politique sans failles, essaye de maquiller l’invasion subie par l’Allemagne et les autres pays de l’Union européenne en parlant plus de réfugiés que d’immigrants économiques. Selon plusieurs sources, il parait que la célèbre photo de l’enfant syrien noyé en Turquie n’est qu’un photomontage. Les comportements scandaleux des immigrants, et Dieu sait qu’il y en a, sont souvent ignorés. Voici quelques exemples concernant des immigrants d’Allemagne, publiés sur le site Internet de Gatestone Institute, une société des États-Unis apolitique et sans but lucratif.

Les mufleries, dont parle le site sont nombreuses. Des hommes passent devant des femmes aux caisses des supermarchés et leur disent avec arrogance : « I man. You woman. I go first. » (Je suis un homme, vous une femme, j’y passe le premier). D’autres refusent de discuter avec des femmes directrices ou responsables de services publics. Furieux d’avoir été hébergés dans un dépôt de marchandises, ils demandent des appartements. D’autres actions dépassent la muflerie. Des groupes de migrants ont organisé une grève de la faim, demandant plus d’argent, des lits plus confortables, plus d’eau chaude, de la nourriture ethnique (probablement viande halal), plus de facilités récréatives et des maisons personnelles. Il y a aussi des actions que la loi interdit. A Hambourg, 400 immigrants ayant refusé de vivre dans des tentes, ont occupé une école abandonnée et ont versé de l’essence dans l’école et promis de l’incendier, de se faire bruler ou de sauter du toit.  Etc. Les manifs anti bunker, que la Suisse a connu il n’y a pas longtemps, sans être punissables, montrent parfaitement la mentalité de ces individus.

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Le plus grand danger qui menace aujourd’hui l’Occident, et premièrement l’Europe, c’est moins le danger économique que l’islamisation, un processus en plein développement. Les musulmans ont une croissance démographique de huit enfants par femme, alors que les Français ne dépassent pas les 2,02. Ce chiffre, supérieur à la moyenne européenne, est dû aux musulmans vivant en France, entre six et huit millions. Sans eux, la France serait en dessous de la moyenne européenne. Aujourd’hui, les musulmans constituent, encore, une minorité, mais nombreuse, active, et avec de grandes prétentions sociales, politiques et religieuses et en pleine expansion.

Des musulmans ont demandé par écrit aux autorités bavaroises de finir avec Oktober Fest, la fête de la bière, « qui est un évènement intolérant et anti-islamique. (…) Nous avons essayé d’ignorer cette fête, mais trop de lois islamiques y sont bafouées : alcool, nudité, etc. ». Pour les musulmans, le fait qu’ils n’ont pas été invités, mais accueillis avec une grande générosité, dans des pays démocratiques et chrétiens, n’a aucune signification. Les fêtes de Noel et de Pâques seront-elles à l’abri des leurs prétentions ? Tout ce qui compte pour eux c’est leur religion et leurs traditions et pas du tout celles des autochtones des pays qui les ont accueillis.

Voici quelques déclarations, qui, parmi d’autres, très nombreuses, appartenant à des personnalités musulmanes, y compris de France, devraient ouvrir les yeux des politiciens de l’UE : Houari Boumédienne, Président de l’Algérie, a déclaré en 1974 que " Le jour viendra ou des millions d’êtres humains quitteront l’hémisphère sud pour envahir l’hémisphère nordique. On sait qu’ils ne viendront pas comme amis, parce qu’ils voudront la conquérir. Ils vont le faire en la peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira cette victoire".

Mohamed Sabaoui, jeune sociologue et socialiste, de l'Université Catholique de Lille, d'origine algérienne, naturalisé français, prétendait y il y a quelques années que  « Notre invasion pacifique au niveau européen n'est pas encore parvenue à son terme. Nous entendons agir dans tous les pays simultanément. Comme vous nous faites de plus en plus de place, il serait stupide de notre part de ne pas en profiter. Nous serons votre Cheval de Troie. » Ce sociologue « français » a déclaré, entre autres, dans une interview en 2012 que : " Les lois de votre République ne sont pas conformes à celles du Coran et ne doivent pas être imposées aux musulmans, qui ne peuvent être gouvernés que par la Charia. Nous allons donc œuvrer pour prendre ce pouvoir qui nous est dû. Nous allons commencer par Roubaix, qui est actuellement une ville musulmane à plus de 65%. (…) Lors des futures élections municipales, nous mobiliserons nos effectifs, et le prochain maire sera musulman. Après négociation avec l'État et la Région, nous déclarerons Roubaix enclave musulmane indépendante comme le Kosovo et nous imposerons la Charia (loi de Dieu) à l'ensemble des habitants, ainsi que le voile obligatoire. La minorité chrétienne aura le statut de dhimmis. Ce sera une catégorie à part qui pourra racheter ses libertés et droits par un impôt spécial. En outre, nous ferons ce qu'il faut pour les amener par la persuasion dans notre religion. Des dizaines de milliers de Français ont déjà embrassé l'Islam de plein gré comme Frank Ribery, Roger Garaudy et d'autres, pourquoi pas les chrétiens de Roubaix ? (…) Si nous sommes les plus forts, c'est que Dieu l'a voulu. Nous n'avons pas les contraintes de l'obligation chrétienne de porter assistance, à l'orphelin, aux faibles et handicapés. Voir votre Sœur Emmanuelle. Nous pouvons et devons, au contraire, les écraser s'ils constituent un obstacle, surtout si ce sont des infidèles ".

Il n’y a pas longtemps, dans une mosquée de Lyon, un imam affirmait que « Personne ne peut interdire aux musulmans de France de vouloir transformer ce pays en état islamique ». Malheureusement ce genre d’attaques contre l’indépendance et l’identité de la France sont loin d’être des cas isolés, mais la presse, à l’exception de quelques publications politiquement incorrectes, préfère ne pas en parler.

Comme disait Mohamed Sabaoui, les infidèles, chrétiens, Juifs et autre, "seront des dhimmis", autrement dit des citoyens impurs, méprisés et haïs par l’Islam, qui est loin d’être seulement une religion. Ceci est l’aspect « pacifique » de la dhimmitude. Ce que font aujourd’hui certains pays islamiques, le DAESH et les autres bandes terroristes, inspirés par l’Islam, comme Al Qaïda, Boko Haram, et de nombreuses autres, avec les chrétiens, les Kurdes et les chiites, doivent nous faire réfléchir à la dhimmitude dans la future Europe avec une population majoritairement musulmane. Les chrétiens redescendront dans les catacombes, y compris avec leur langue et leurs traditions.

En Allemagne se passent des choses incompatibles avec un régime démocratique. Dans certaines régions, les personnes qui habitent dans des grands appartements sont obligées de trouver un autre logement, plus petit, pour laisser la place aux immigrés. Dans d’autres endroits, les régies immobilières sont obligées à ne pas louer plus de la moitié de leurs appartements à des citoyens allemands, pour pouvoir  offrir l’autre moitié aux nouveaux venus. Mme Merkel et son gouvernement oublient que des Allemands sont au chômage, qu’il y a des sans-abris, des pauvres et des mal-logés qui devraient être aidés. Ainsi, l’État allemand dépense trop de milliards pour un humanisme unilatéral, issu de l’idéologie de gauche.

Peut-on vraiment croire que ces centaines de milliers de musulmans, plus d’un million en Allemagne seulement cette année, ainsi que ceux qui les suivront, vont s’intégrer vite dans le mode de vie allemand ? Ils ne peuvent pas s’intégrer, le Coran le leur interdit. Ces migrants, en grande majorité des musulmans, vont apporter leur religion, leurs traditions, leurs mœurs, leur mode de vie. Ils vont contribuer à affaiblir la paix sociale. Les services secrets de plusieurs pays européens ont découvert, parmi les immigrants, des djihadistes venus ou revenus en Europe pour pratiquer le terrorisme, déjà démarré en  Europe. Même si on n’en parle pas beaucoup, tous les effets secondaires de cette horrible accélération migratoire sont connus. Ce dont on parle moins, ou pas vraiment, c’est l’effet final de cette politique. Il s’agit de la disparition de l’identité des nations européennes et, bien sûr, de notre civilisation. Des études démographiques disent que dans trente-quarante ans, la population de la France et pas seulement sera majoritairement musulmane, donc soumise à une autorité islamique.

Il n’y a pas longtemps, les réfugiés et les migrants économiques qui arrivaient en Europe devaient s’intégrer dans les sociétés qui les avaient reçus. On parlait même d’assimilation. Aujourd’hui l’intégration et l’assimilation sont en marche. L’Islam les attend, mais en sens inverse. Ce sont les autochtones qui devront s’intégrer à l’Islam. En tête de la liste se trouvent des politiciens, de gauche, de droite et de centre. Parmi eux Angela Merkel, David Cameron, François Hollande, Bernard Caseneuve, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, pour ne citer que quelques personnalités connues. Il y en a beaucoup d’autres. C’est le début de la  dhimmisation.

Les attaques subies par Mme Nadine Morano en disent beaucoup sur l’avenir de l’identité française et européenne. Comment peut-on critiquer avec tant de haine une personne qui affirme que la France est un pays de race blanche ? C’est une vérité, une banalité, une tautologie, qui ne devrait choquer personne. C’est un raccourci de l’histoire de la France. Attaquer une vérité si banale montre le peu d’intérêt pour l’avenir de l’identité française. Mme Morano n’a pas insulté d’autres races humaines, n’a pas parlé du renvoi des musulmans, n’a rien dit de la supériorité des blancs, etc. Elle n’a fait que rappeler une vérité historique. Ce qui a, probablement, dérangé c’est sa phrase: „"J’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane". Tout Français de souche, terme condamné et haï par la correctitude politique, a le droit d’être d’accord avec Mme Morano.

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Elle s’est inspiré des déclarations du Général de Gaulle. Il y a 55 ans, il critiquait les excès de l’immigration acceptés par la classe politique française. Il trouvait que c’était fort bien qu’il existe en France des Français jaunes, noir et bruns (arabes). Ils montrent que la France, ouverte à toutes les races, a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Autrement, la France ne sera plus la France et Colombey-les-Deux-Églises, le village du Général, ne s’appellera plus ainsi, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. (Texte publié par Alain Peyrefitte). Il y a eu dans la presse des articles qui, pour combattre Mme Morano, niaient que l’auteur de ces phrases était le Général de Gaulle.

André Malraux, une autre grande personnalité française, avait écrit en 1956 un texte, pas loin du précédent. En voici un fragment : « La nature d’une civilisation est celle qui se forme autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de concevoir un temple ou une tombe. Elle est contrainte de retrouver sa valeur fondamentale. Sinon, elle se décomposera. Sous-estimé par la majorité de nos contemporains, ce développement de l’Islam est comparable avec le début du communisme du temps de Lénine. »

Même Michel Rocard, ex-Premier ministre socialiste sous François Mitterrand, disait que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.

On ne peut pas nier qu’une bonne partie des musulmans qui vivent aujourd’hui en Europe sont relativement ou même bien intégrés. Ils respectent les lois et les règles de vie et ils vivent comme la majorité des citoyens français. Mais il est difficile de croire que lorsque les pays dans lesquels ils vivent deviendront des états islamiques, cette catégorie de musulmans s’opposera à la Charia, la loi coranique, imposée par les nouvelles autorités. La peur leur interdira toute insoumission.

L’Europe ne peut pas refuser l’asile aux réfugiés. Mais ce qu’il ne faut pas ignorer c’est de faire attention au nombre des immigrants, y compris réfugiés, pour ne pas mettre en péril le niveau de vie, la civilisation et l’identité des populations européennes.

Quelles sont les raisons qui ont mené les politiciens européens à ouvrir largement les portes de leurs pays pour laisser entrer cette monstrueuse invasion ? Il y en a plusieurs, tous issus de la correctitude politique : l’humanisme (pourtant idéologique et unilatéral parce qu’il néglige l’avenir des autochtones), la volonté démagogique de « réparer » les erreurs et les crimes des générations précédentes – colonialisme, nazisme, mais beaucoup moins le communisme (comme si on étaient responsables de ce qu’ont fait nos ancêtres), le multiculturalisme, la globalisation, la correction des effets de la démographie moribonde, l’importation de la main d’œuvre, l’opportunisme, le manque de lucidité, etc.

Peut-on espérer un arrêt de cette politique suicidaire ? Peut-être, mais le temps presse et, pour l’instant, il n’y a pas, ou très peu, de politiciens qui puissent trouver les bonnes solutions. Elles existent, mais il sera difficile de les mettre en œuvre. Espérons qu’elles apparaîtront à temps.

 

mercredi, 11 novembre 2015

La tragédie des réfugiés et la gauche morale

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La tragédie des réfugiés et la gauche morale

par Jean Bricmont

Ex: https://francais.rt.com

Le physicien et essayiste belge Jean Bricmont analyse la crise des réfugiés et pose des questions à la gauche morale dans son article pour RT France.

«Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d'eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins.» Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, Livre premier.

Personne ne peut rester insensible à la tragédie des réfugiés, même lorsqu'il s'agit de «faux réfugiés» ou de «réfugies économiques» et même s'ils viennent de Turquie et pas directement de Syrie. Et on ne peut qu'applaudir les gestes de solidarité avec les réfugiés, quand ils sont sincères.

Mais le discours de la gauche morale sur cette affaire est loin d'être aussi noble. Par «gauche morale», j'entends des gens comme BHL, Cohn-Bendit, Attali, les écologistes, des journaux comme Libération et Le Monde, et une bonne partie de la gauche et de l'extrême-gauche, qui nous exhortent à «accueillir les réfugiés», qui fustigent sans arrêt le «peuple » pour son chauvinisme, nationalisme, racisme, ou qui ont «honte de l'Europe» (c'est-à-dire des peuples européens), face au manque d'enthousiasme suscité par la vague de réfugiés dans les populations européennes. Ce manque d'enthousiasme est attesté par les sondages, des manifestations en Allemagne et le soutien populaire en Hongrie et en Angleterre pour l'attitude «ferme» de leurs gouvernements respectifs.

Il y a plusieurs questions qu'on peut poser à la gauche morale :

- Combien de réfugiés voulez-vous accueillir ? On nous dit, et c'est vrai, que le nombre de réfugiés arrivant en Europe est minime par rapport au nombre total de réfugiés fuyant diverses guerres. Mais c'est bien là le genre d'informations qui n'est pas de nature à rassurer ceux que la vague actuelle de réfugiés inquiète. En effet, supposons que l'on mette une limite au nombre de réfugiés qu'un Etat donné est prêt à accepter. Que fait-on si le nombre de réfugiés qui arrive dépasse ce quota ? On les renvoie, en utilisant les méthodes inhumaines que la gauche morale condamne ? On espère que le flux de réfugiés s'arrête spontanément ?

Il est illusoire de croire que l'arrivée de nouveaux travailleurs sur le marché du travail n'exerce pas une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail

- Une fois arrivés ici, que vont faire les réfugiés ? On nous dit qu'ils cherchent une vie meilleure, ce qui implique de trouver un emploi. Mais où trouve-t-on des emplois ? On n'arrête pas déplorer le chômage de masse et même la gauche morale reconnaît cette réalité. Une réponse possible est qu'il y a en fait des emplois, mais dans l'économie parallèle ou clandestine. Mais dire cela, c'est encourager les gouvernements à «activer» encore plus les chômeurs, c'est-à-dire à les forcer à occuper ce genre d'emplois. Et il est illusoire de croire que l'arrivée de nouveaux travailleurs sur le marché du travail (qui est aussi un marché) n'exerce pas une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail. Par conséquent, il n'est pas étonnant que ce soient les «couches populaires» qui réagissent, en général négativement, à l'arrivée des réfugiés et les couches privilégiées, dans lesquelles se recrute le gros de la gauche morale, qui sont favorables à cette arrivée[1].

Plus généralement, on assiste à une sorte de lutte des classes un peu nouvelle et qui ne concerne pas seulement les réfugiés, mais tout ce qui nous est vendu comme «ouverture» : les délocalisations, l'importation massive de biens produits dans des pays à bas salaires et l'arrivée de gens venant de tels pays, principalement de l'est de l'Europe. Les classes populaires y sont hostiles et y voient un arme aux mains du patronat contre leurs conditions de travail et leurs salaires, mais les gens qui ont un emploi stable et fermé à la concurrence, les intellectuels, professeurs d'université, professions libérales, applaudissent souvent cette «ouverture» en traitant de chauvins et de racistes ceux qui y sont réticents.

La gauche morale est mal placée pour donner des leçons d'altruisme à une époque où la croissance des inégalités profite aux couches sociales dont elle fait partie

Pourtant, j'ai quelques doutes sur la permanence de cette enthousiasme si les réfugiés comportaient un bon nombre d'intellectuels et si ceux-ci pouvaient entrer en concurrence directe (comme c'est le cas dans les métiers de la construction, de la restauration ou des travaux ménagers) avec nos intellectuels. Je pense au contraire que l'opinion «éclairée» estimerait rapidement que «la situation est intenable» et qu'il «faut faire quelque chose» pour endiguer l'afflux de réfugiés.

On peut reprocher aux travailleurs qui veulent éviter d'être mis en concurrence directe avec plus pauvres qu'eux d'être égoïstes. Mais la gauche morale est mal placée pour donner des leçons d'altruisme à une époque où la croissance des inégalités profite aux couches sociales dont elle fait partie. C'est bien pour cela que l'accusation principale contre le «peuple» est fondée, non sur l'égoïsme, mais sur le racisme, la gauche morale étant évidemment «antiraciste», c'est-à-dire favorable à une ouverture qui la favorise économiquement. Dans le temps, ce genre d'altruisme avait un nom : l'hypocrisie.

Il suffit de quelques individus pour déstabiliser un pays

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- Finalement, il y a la question du terrorisme : bien sûr l'immense majorité des réfugiés sont, pour reprendre un slogan «en danger et pas dangereux». Mais il suffit de quelques individus pour déstabiliser un pays. Après tout, les attentats récents en France et en Belgique n'ont été le fait que de quelques personnes. Et si on pense que la police est si omnisciente qu'elle peut détecter les rares terroristes potentiels parmi les nouveaux arrivants, comment se fait-il qu'elle n'a pas empêché les attentats qui se sont déjà produits ?

Tant qu'on ne répond pas à ces questions (et qui y répond ?), on ne devrait pas s'attribuer le droit d'insulter et de mépriser ceux qui les posent.

La gauche morale a presque toujours soutenu ces politiques au nom du «droit d'ingérence humanitaire» 

On nous répond parfois que «nous» devons accueillir les réfugiés parce que «nous» sommes responsables du chaos provoqué dans les pays d'où ils viennent. Mais qui est le «nous»? La population n'a pratiquement rien à dire en matière de politique internationale, du moins lorsque toute la classe politique et médiatique est unanime sur une question donnée, comme elle l'a été sur les guerres humanitaires (en Libye par exemple) ou le soutien aux «révolutions colorées». Or la gauche morale a presque toujours soutenu ces politiques au nom du «droit d'ingérence humanitaire». Il faut un certain culot de la part de la gauche morale pour exiger des populations ici qu'elles acceptent les conséquences d'une politique catastrophique dont elles ne sont nullement responsables et que cette gauche a elle-même encouragée avec le même terrorisme intellectuel (appel à la religion des droits de l'homme, diabolisation «anti-fasciste» de ses adversaires) que celui utilisé aujourd'hui dans le cas des réfugiés.

On voit mal l'opposition syrienne «modérée» (à supposer que celle-ci existe aujourd'hui ailleurs que dans l'imaginaire de la gauche morale et les comptes de la CIA) renverser à la fois le gouvernement syrien et l'État islamique 

On nous dit aussi qu'il faut résoudre le problème «à la racine». Mais, dans le cas de la Syrie, il n'y a pas trente-six solutions : soit l'État islamique renverse l'État syrien soit ce dernier vainc ou contient l'État islamique. On voit mal l'opposition syrienne «modérée» (à supposer que celle-ci existe aujourd'hui ailleurs que dans l'imaginaire de la gauche morale et les comptes de la CIA) renverser à la fois le gouvernement syrien et l'État islamique. Manifestement, seule la deuxième solution pourrait peut-être aider à résoudre le problème des réfugiés. Or, qui s'emploie à mettre en oeuvre cette solution ? La Russie qui, avec son président, est constamment diabolisée par la gauche morale. Ceux qui prétendent faire de la politique devraient parfois laisser le réel interférer avec leur pensée.

Ultimement, la question des réfugiés repose la question fondamentale de la souveraineté nationale (cette même souveraineté que le droit d'ingérence humanitaire entendait combattre). Il y a une grande différence entre aider librement des gens en détresse et être forcés à le faire. Or, dans le cas des réfugiés et, plus généralement, de l'ouverture des frontières et de la construction européenne, la population n'est jamais consultée. Les politiques d'ouverture sont présentées soit comme une fatalité, soit comme un progrès à accepter sans discussion. De nouveau, la gauche morale applaudit cette perte de souveraineté et elle le fait parce qu'elle se méfie de la «xénophobie» du peuple qui risquerait de rejeter ces politiques si on lui demandait son avis.

Cela a toujours été une folie de croire que la situation des droits de l'homme allait être améliorée par la guerre

Mais cela, à terme, ne fait qu'aggraver la situation, parce que personne n'aime être forcé à être «altruiste», surtout lorsque cela est imposé par des gens qui ne le sont pas.

Cela a toujours été une folie de croire que la situation des droits de l'homme allait être améliorée par la guerre et c'en être une autre de croire que l'amitié entre les peuples va augmenter suite à des déplacements de population accompagnés de cours de morale.

[1]   D'après Le Monde, «Les cadres et professions supérieures, qui vivent une mondialisation heureuse, sont nettement favorables à l’accueil des migrants, alors que les catégories populaires, notamment les ouvriers, y sont hostiles». On peut aussi penser au dessin de Plantu, caricaturiste du Monde, qui représente les migrants, en couleur et souriants, prêts à travailler le dimanche face à des travailleurs français en gris, fâchés et défendant le code du travail contre leurs patrons

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

Jean Asselborn: Nog enkele maanden om oorlog in Europa te voorkomen

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Luxemburgse minister Jean Asselborn: Nog enkele maanden om oorlog in Europa te voorkomen
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Nederland: 24.300 asielzoekers in afgelopen 10 weken

Hoge Duitse officieren verwachten in 2016 instorting EU, revolutie in Frankrijk, en burgeropstand met straatgevechten in Duitsland

De Luxemburgse minister van Buitenlandse Zaken Jean Asselborn waarschuwt dat de EU nog maar een paar maanden de tijd heeft om een nieuwe oorlog in Europa te voorkomen. Asselborn draait -zoals de gevestigde orde gewoon is- de realiteit echter volledig om door te beweren dat die oorlog er zal komen zodra een land zoals Duitsland zijn grenzen gaat beschermen en niet langer onbeperkt ontelbare moslimmigranten opneemt. Het is juist het door hem verketterde nationalisme dat die door de elite gewilde (terreur)oorlog nog kan stoppen. Daarom hebben de Europese volken nog maar enkele maanden de tijd om andere leiders aan te stellen die zich eindelijk over het lot en de toekomst van hun eigen onderdanen gaan bekommeren.

Asselborn richtte zich op de ‘paar EU landen die zich de echte waarden van de Europese Unie niet goed hebben eigengemaakt.’ Daarmee bedoelde hij overduidelijke de Oost Europese lidstaten zoals Hongarije, dat zijn grenzen met een hek heeft afgesloten, en Polen, dat niet meer dan 7000 asielzoekers wil opnemen. De politieke leiders in deze landen zeggen dat ze allen zo hun eigen land, volk en cultuur kunnen behouden en beschermen.

‘Als Zweden en Duitsland de deksel erop gooien, dan weet ik niet wat er op de Balkan gebeurt. We hebben nu al een zeer kritieke situatie.’ Daarom mogen er wat hem betreft beslist geen grenscontroles worden ingevoerd, en mag de controle van de buitengrenzen –die nauwelijks wordt gehandhaafd- er niet op gericht zijn om ze dicht te houden, maar enkel ‘te controleren wat er bij ons binnenkomt.’ (1)

‘War is peace’

Het is eigenlijk te schandalig voor woorden: een minister die schaamteloos beweert dat als we een invasie van miljoenen volgelingen van een ons extreem vijandig gezinde religieuze ideologie niet onbeperkt laten doorgaan, we in een oorlog terecht kunnen komen. Dat is hetzelfde als dat Nederlandse politici in 1940 de grenzen van ons land vrijwillig voor de Nazi’s zouden hebben opengezet, en iedereen die zich hier tegen wilde verzetten zouden betichten van het veroorzaken van een oorlog.

‘War is peace’, zo voorspelde George Orwell de hedendaagse dialectische propaganda in zijn legendarische, profetisch gebleken roman ‘1984’. Dat is precies de omgekeerde boodschap die de Europese politici en media hun onderdanen voorhouden: de invasie van Europa, de oorlog van de islam tegen de Europese volken, moet doorgaan om de ‘vrede’ te bewaren. Verzet tegen deze ‘vrede’ is zinloos en leidt alleen maar tot ‘oorlog’.

Daarmee hebben deze leiders zich rechtstreeks tot onze vijanden verklaard, voor zover u dat nog niet had begrepen. Net als Asselborn waarschuwde de Duitse Reichskanzler Angela Merkel onlangs ook al voor oorlog als de grenzen worden gesloten voor de miljoenen moslimmigranten die naar Europa komen.

Open grenzen veroorzaken juist een oorlog

Wat Merkel, Asselborn en helaas ook ‘onze’ leiders in Den Haag met hun open-grenzenbeleid veroorzaken is JUIST een oorlog, en wel een terreuroorlog van de islam tegen het gewone volk, tegen onze vrijheid, democratie, normen en waarden, tegen alles wat onze volken na de Tweede Wereldoorlog met hard werken hebben opgebouwd. Kortom: tegen onze welvaart, onze (klein)kinderen en onze toekomst.

Voor dat doel werden er de afgelopen 10 weken alleen al in Nederland nog eens 24.300 asielzoekers toegelaten. In heel Europa kwamen in oktober 160.000 migranten binnen (2). Let wel: dit is het officiële aantal, wat zeer waarschijnlijk fors naar beneden is bijgesteld. Dat blijkt onder andere uit de vele foutieve (veel te lage) ‘schattingen’ en ‘beloftes’ van eerder dit jaar, en een groot aantal onafhankelijke berichten van officials die hier off-the-record melding van hebben gemaakt.

Officieren: In 2016 instorting EU, revolutie in Frankrijk, burgeroorlog in Duitsland

Volgens een aantal hoge Duitse verbindingsofficieren in Bonn –zoals gebruikelijk anoniem, omdat er zoals u weet anders keiharde represailles van de overheid volgen- zal de Europese Unie in 2016 als gevolg van de interne spanningen die veroorzaakt worden door de massa immigratie in elkaar storten. Hongarije zal waarschijnlijk definitief breken met Brussel, in Frankrijk kan wel eens een revolutie ontstaan, en in Duitsland zullen bewapende burgerwachten worden opgericht die na het uitbreken van de door moslimterroristen ontketende burgeroorlog hun eigen volk gaan beschermen.


Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) NOS
(3) Hartgeld / Kriege & Revolutionen

vendredi, 06 novembre 2015

Crise migratoire, la ruralité mise au pas

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Crise migratoire, la ruralité mise au pas

par Jacques Thomas

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Le 27 octobre 2015 sera à noter dans les annales. A l'instar d'autres dates symboliques concernant les « progrès » de la submersion migratoire que connaît notre continent depuis plus de quarante ans...

Que s'est-il passé ce jour ?

Le 27 octobre 2015, aux environs de 10h du matin, six autocars transportant près de 292 « migrants » évacués sur « volontariat »  de la Jungle de Calais ont pris la route. En sus de Villeurbanne ou encore de Istres, trois lieux de destination sont à inscrire dans nos esprits : Guerche, Arry et Mauzac-et-Grand-Castang. Trois villages de quelques centaines d'habitants. Un en Bretagne, un en Lorraine et le dernier dans le Périgord.

Ces « migrants », certains ayant vécu pendant près d'un an à Calais, ont été convaincus par diverses structures associatives de renoncer au mirage britannique pour se maintenir en France. Seront étudiées au cas par cas les possibilités de maintien sur le territoire français, qui n'en doutons pas, seront trouvées.

Il s'agit bien évidemment d'un test, d'une première vague. Bernard Cazeneuve a affirmé que, dans un premier temps, près de 2000 personnes allaient bénéficier de ces mesures de délocalisation mais nous pouvons affirmer dès à présent que ce sera bien plus.

Trois éléments sont à considérer.

Premièrement : La volonté étatique, explicitement affirmée, est de diffuser, comme en intraveineuse,  l’immigration clandestine à travers l'ensemble du territoire et particulièrement dans le monde rural.

La ruralité est, que nous le voulions ou non, notre dernier refuge, le lieu où nous pouvons encore envisager un avenir sérieux et durable pour nos familles (recours aux forêts, BAD, projets localistes, etc.). Or, cette décision de transfert voulu par les autorités, sans même prévenir les habitants des lieux, est un message explicite : « Bande de péquenots, vous n'y échapperez pas ! Nulle part vous ne trouverez la paix. »

Deuxièmement : Cette décision est la preuve que la situation sur Calais n'est absolument pas maîtrisée. L'arrivée des froids ne doit pas être étrangère à cette dernière. La crainte de voir encore quelques milliers d'individus supplémentaires venant s'ajouter aux plus de 6000 présents terrorise littéralement les pouvoirs publics. Les associations sur site ne parviennent plus à gérer le flux et à travailler sereinement. La situation est explosive et dégénérera nécessairement dans les semaines à venir.

Troisièmement : Il sera très intéressant de suivre, pour les secteurs concernés par cette mise sous perfusion migratoire, les évolutions des troubles et incivilités (vols, dégradations, viols, etc.) ainsi que celui du vote Front National. En s'attaquant à la France rurale et péri-urbaine, celle déconnectée des métropoles mondialisées et où les sentiments identitaires sont vivaces (malgré une tendance fréquente à voter bizarrement…), le système fait un pari audacieux et dangereux pour sa survie.

Jacques Thomas / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

mardi, 03 novembre 2015

Migrants and the Fall of European Civilization

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Migrants and the Fall of European Civilization
 
By Jonathan F. Keiler

Whether a massive movement of foreign peoples is a migration, an invasion, or a conquest is a matter of perspective. To the ancient Romans and later Romance historians, the migration of Germanic tribes into the empire in the 5th and 6th centuries was a catastrophic foreign invasion. To the Germanic peoples themselves, it was known as the Volkwanderung (the migration of the people). There is a profound irony that as waves of Muslim migrants press into Germanic Europe, that the very civilization they are now undermining was created in a series of migrations seen by the civilized people they replaced as an invasion. And just as Germanic tribal movements proved inexorable against the politically, economically, and morally weakened Roman state (at least in Western Europe), it appears (barring dramatic reversals of policy and will) that the ongoing wave of Muslim migration will inevitably replace European civilization as we know it. Even more worrisome, if history is any guide, this will happen long before Muslims become a majority there.

Western Europe today is the descendant of those long ago Germanic migrations. Those migrants were an aggressive minority who were able to dominate their new homelands and mostly rejected (or were incapable of effectively imitating) the civilized Roman world they'd moved into, with the exception of religion. Germanic tribal leaders were polytheists and, as much for political convenience as religious affinity, became Christian. This combination of Germanic cultural traits and Christianity, after a difficult start, became the world's most advanced and powerful civilization.

While today's Muslim immigrants to Europe don't outwardly resemble the Germanic migrants of old, there are a lot of similarities between the two migrations, which, given the outcome of the former, does not bode well for Europe today.

German migrants arrived as distinct minorities in their new homelands. They did not overwhelm Roman armies. Rather, they moved against weak opposition. Rome was already a greatly debilitated state by the time of the Volkwanderung. Roman elites had long lost the spirit to fight, while some, doubting the worthiness of their own long-lived culture, had come to admire their adversaries as more wholesome and pure than their own corrupted society. Even where Roman leaders did not admire the Germans, they bribed tribal leaders for alliances, hired them, and invited them into Roman territory. Meanwhile, the general Romanized populace was cowed, disenfranchised, and disarmed.

Roman armies, even when they fought, largely comprised German mercenaries, who had more in common with the new arrivals than their Roman masters. These mercenaries, their families, and earlier migrants bolstered the newcomers. But mostly, the Germanic migrants were quickly able to dominate new lands because they were tough, decisive, and aggressive, while the existing populations and their leaders were passive, disorganized, and confused.

Compare this to Europe today. Although the total number of Muslim immigrants may seem small against existing populations, this is misleading. They are moving into lands where substantial Muslim minorities already exist, and where asylum laws will allow them to bring in large numbers of relations. Muslim immigrants also have much higher birthrates than Western Europeans, who welcomed earlier waves of migrants as laborers. So demographically, things are in the migrants' favor.

But like ancient German migrants, Muslims will not need to reach majority status before they effectively dominate the continent. Germans were able to dominate new lands because they were more motivated, more determined, and more aggressive than the resident populations. This dynamic is evident in Europe today, where Muslims steadily and forcefully push their agenda within new homelands, erecting giant mosques, creating Islamic-dominated no-go zones, and instituting sharia law.

Of course, there was a strong military element to the Volkwanderung not as explicitly visible in the current Islamic migration but still very obviously present. For the settled populations of Romanized Europe the Germans were terrorists, heartless warriors who wrecked, raped, killed, and looted on their way across the countryside, cities, and towns. The name of one Germanic group, the Vandals, has become synonymous with wanton violence and destruction.

Islamic terrorism is the military element of today's migration and will almost certainly grow in intensity. The suicidal Muslim gunmen who terrorize European cities are the berserkers (the Vikings were Germanic, too) of this migration. They inspire fear and even a degree of awe among people who are shocked by such violent commitment. Even when the new migrants don't go on violent rampages with knives, guns, or bombs, they are aggressive and demanding. Refusing charity they deem inadequate, they push for more, even to the point of destroying what's given to them. They refuse to abide by the simplest of civilized conventions, such as using a toilet (much the way the ancient Germans wrecked public sanitation and defecated in fine basilicas.) The migrants happily stand by while their new hosts clean up after them. The mostly passive response of Europeans to these outrages, marching in peaceful rallies and calling for togetherness, will be laughed off by these new migrants, whose culture, mores, and objectives are at odds with this liberal post-national idealism.

It is mostly in religious aspects that the two migrations differ, but this difference offers Europe little comfort. The Germans who invaded Christianized Roman Europe, like most polytheists, were less firmly wedded to their gods than the monotheistic populations they encountered. Just as the polytheistic Romans eventually adopted Christian monotheism, so did the Germans. In both cases, this was partially out of political convenience, as both imperial Rome and later Germanic kings saw the utility of Christianity as a unifying political force. Ethical monotheism also offers philosophical, social, and ethical strengths that polytheistic systems mostly do not.

However, today it is Muslim migrants with the strong monotheistic system and settled European populations who lack one. Europe is in the thrall of a kind of vague, loosely held, atheistic social humanism, which is probably incapable of resisting the adherents of the strictest, most doctrinaire monotheistic system ever devised, Islam, which literally means "submission." Whereas the ancient migrating Germans, beginning with their elites, universally converted to the existing monotheistic system, in Europe today it is working in the opposite way.

It is the migrants with the stronger and more unyielding belief system. Muslim migrants to Europe tend not to assimilate, and if anything, they become more doctrinaire as way of self-identifying and distinguishing themselves from existing populations they see as inferior. Already in Europe a conversion process in underway, which not only includes disgruntled youth, but also educated elites. These converts lack moral underpinnings and find little objection to adopting the path of least resistance. Like the existentialist philosopher Martin Heidegger who had no problem joining the Nazis, European elites are likely to increasingly adopt Islam. Their ready, even enthusiastic adoption of Muslim positions with respect to Israel, and to a lesser extent the United States, are a sign of worse things to come.

The key historical point to recognize is that focusing on demographics, while important, ignores the fact that relative population size is not decisive. If current trends continue, Islamic politics and culture will dominate Europe long before Muslims reach a demographic majority, just as the German migrants dominated Romanized Western Europe while never constituting a majority of the population. The process is already well underway.

jeudi, 29 octobre 2015

Une catastrophe sanitaire programmée…

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Une catastrophe sanitaire programmée…

 
Anne Lauwaert
Ecrivain belge
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Je vous raconte une histoire belge qui circule sur le net :

"Dans le village flamand de Sijsele il y a un supermarché Lidl. En face il y a un centre pour requérants d’asile. Les pensionnaires du centre pour requérants d’asile vont flâner entre les rayons du supermarché, ouvrent des bouteilles et les boivent, ouvrent des confections et en mangent le contenu et quand ils arrivent à la caisse ils disent “no money”. Alors on appelle la police mais la Croix Rouge intervient pour expliquer que “c’est leur culture”… Alors les habitants de Sijsele ne font plus leurs courses dans leur supermarché Lidl mais vont les faire dans le village voisin de  Moerkerke et les seuls clients qui restent à Sijsele c’est ceux qui ne payent pas…

Un commentateur ajoute “et chez nous ils ouvraient même les pots de confiture et les vidaient comme ça”…

Un autre précise qu’on a engagé un cuisinier mais celui-ci a été refusé, d’ailleurs “la nourriture est trop belge”…

Un autre ajoute qu’ils n’ont ni faim, ni soif mais ce qu’ils veulent c’est de l’argent…

Et vous savez quoi ? Ben, on constate un mécontentement croissant parmi la population… "

 Signé “Wannes”

Une histoire allemande. Ma voisine est allemande et écoute l’heure pendant laquelle les auditeurs peuvent s’exprimer à la radio. Et vous savez quoi? Ben, il y a un médecin qui a dit que les hôpitaux sont bondés et posent la question “qui va payer tout ça?” Mais c’est pas tout, ce médecin dit que ces gens qui arrivent de partout dans les conditions les plus désastreuses apportent avec eux des germes qui peuvent faire réapparaitre chez nous des maladies qui ont été éradiquées grâce à des décennies de soins, campagnes d’hygiène, vaccinations etc.

Les gens commencent à oser en parler…

La santé c’est mon domaine alors je vais y ajouter mon grain de sel. Comme je l’ai raconté dans mon livre “Les oiseaux noirs de Calcutta”, dans les pays du Tiers Monde il y a des maladies endémiques comme la gale ( scabieuse) qui est une maladie de la peau extrêmement contagieuse qui est une véritable calamité quand elle se répand dans une école, un home, un hôpital… à tel point qu’un chirurgien refusait d’hospitaliser les enfants qui en étaient porteurs de peur de contaminer tout le service et de devoir le fermer.

Il y a aussi la tuberculose qui est résistante aux médicaments dont nous disposons. Il y a aussi tout ce qui est amibes, bactéries ou vers intestinaux. A côté de ça le SIDA semble moins grave car c’est une maladie que nous connaissons mieux.

Il y a quelque temps un médecin français expliquait que le tourisme médical voit arriver en France des maladies graves comme des insuffisances rénales qui vont finir par la dialyse et des médicaments à vie mais que, étant donné que dans leur pays d’origine ces gens ne peuvent pas se soigner, il était impossible de les renvoyer chez eux, par contre ils ont  le droit de faire venir leurs familles. Qui paye ? Ca c’est un type de problème. Le problème des maladies importées par les “migrants” est d’un autre type: il s’agit de l’importation de germes qui peuvent produire des contaminations et ensuite des épidémies. Ces gens n’ont pas non plus une constitution physique adaptée à nos conditions de vie, ni à notre environnement climatique.

Voici ma cerise sur notre gâteau: la poliomyélite ou paralysie infantile.

Je ne vais pas vous faire un cours de médecine mais le sujet est tellement grave que je vous recommande chaudement d’aller lire ce que dit Wikipédia de tout ça.

Toujours est-il que quand j’étais à l’école primaire dans mon petit village flamand de Strijtem, en 1952 nous, les petits élèves nous avons été vaccinés contre la polio – j’ai encore ma carte de vaccinations. Depuis, grâce à la vaccination, chez nous, la polio a pratiquement disparu mais il y a eu des épisodes d’épidémies surtout au sein de sectes religieuses qui refusent les vaccinations. J’ai un cousin qui n’avait pas été vacciné, qui a été contaminé, en a gardé des paralysies aux jambes et maintenant à l’âge de 55 ans il souffre d’un syndrome de post polio. C’est là qu’on se rend compte du caractère terrible de la polio car non seulement elle laisse des séquelles graves comme des paralysies, mais elle ne disparait jamais et avec l’âge reprend vigueur et continue la lente destruction les muscles jusqu’à ce que la personne se retrouve en chaise roulante. Pire: si le virus attaque les muscles de la cage thoracique c’est soit le poumon d’acier, soit la mort par asphyxie.

Mais, étant donné que cette maladie a pratiquement disparu chez nous, elle n’est plus enseignée dans les universités et les médecins ne la connaissent pas. Il n’est pas rare que les patients, comme mon cousin,  soient considérés comme des simulateurs… Pendant mes études de physiothérapie j’ai eu la chance d’avoir comme professeurs des kinés qui avaient encore participé à la lutte contre la polio avant la découverte du vaccin.

Puisque la polio ne se rencontre plus, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Je suis tout à fait d’accord, les vaccins ne sont pas inoffensifs et il faut bien peser les pours et les contres. Mais en l’occurrence  les conséquences de la polio peuvent être beaucoup plus graves que celles de la coqueluche ou de la grippe.

Actuellement l’OMS a beau se gargarise avec “L’éradication de la polio”, elle n’est pas éradiquée du tout dans le Tiers Monde et par exemple pour un tas de raisons, voir Internet, en Afghanistan les talibans s’en prennent aux vaccinateurs.

Tout ça pour dire que parmi les chercheurs de vie meilleure il va fatalement y avoir des porteurs de germes de toutes sortes mais aussi de la polio et nous ne sommes pas du tout à l’abri d’épidémies, ni préparés à les affronter.

Ce n’est pas leur faute: ces gens ne savent pas d’être porteurs, mais ils peuvent contaminer puisqu’ils circulent dans les transports publics, les magasins, les WC etc. Le pire c’est quand ils ne connaissent pas les règles d’hygiène et ne font pas leurs besoins naturels dans des WC et ne se lavent pas les mains avec du savon…Dans leurs pays … s’ils n’ont pas de quoi acheter à manger, ils n’ont  certainement pas de quoi acheter du savon, serviettes hygiéniques, tampax, ni même des WC ou du papier WC… Ces gens s’essuient avec la main gauche… et mangent avec la main droite…  A Calcutta, dans Park Street, la rue chic, devant la Oxford Library, j’ai vu un monsieur descendre du trottoir, s’accroupir et déféquer. A l’arrêt du bus j’ai vu un jeune homme bien habillé genre employé, s’arrêter et uriner, même pas derrière un arbre, ni un poteau, non comme ça. Ils toussent et crachent tout le temps et partout. Cela signifie une dissémination et une prolifération de germes inimaginable à laquelle nous ne sommes pas préparés, nos hôpitaux non plus, notre assurance maladie non plus. Qu’est ce qui va se passer, qui va payer, comment allons-nous empêcher notre système sanitaire de s’écrouler ? A la limite, allons-nous disposer d’assez de vaccins ?

Pourquoi je vous brosse un tableau aussi effrayant? Parce qu’il faut décider de priorités et la priorité la plus urgente, c’est, avant toute autre chose, d’enseigner à ces personnes les règles d’hygiène pour éviter une catastrophe sanitaire. Il est beaucoup plus urgent qu’ils apprennent à ne pas cracher par terre qu’à parler français. Dans ma profession j’ai appris qu’il faut prévoir le pire pour ne pas être pris au dépourvu. Je ne sais pas si nos gouvernements le font, bien que gouverner ce soit justement…  prévoir. En tous cas je conseille aux parents qui n’ont pas fait vacciner leurs enfants d’en parler avec leur médecin.

Anne Lauwaert

lundi, 26 octobre 2015

Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe

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«Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe»

Entretien avec Serge Michaïlof

Ex: http://www.letemps.ch

Les pays de la frange méridionale du Sahara cumulent explosion démographique et panne économique. Un cocktail explosif 

A l’heure où des foules de réfugiés quittent la Syrie et l’Afghanistan pour l’Europe, un ancien directeur de la Banque mondiale, Serge Michaïlof, lance un cri d’alarme: des vagues bien plus considérables encore de migrants pourraient affluer prochainement des pays du Sahel, avertit dans un livre choc ce spécialiste du développement à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris. Explications.


Le Temps: Vous décrivez le Sahel comme un baril de poudre prêt à exploser aux portes de l’Europe. D’où vous vient cette conviction?

Serge Michaïlof: La démographie est un facteur d’insécurité fondamental. Or, elle échappe à tout contrôle dans les pays du Sahel. Les chiffres y sont hallucinants. Un pays comme le Niger, qui avait trois millions d’habitants à l’indépendance, en compte pratiquement 20 millions aujourd’hui et, quoi qu’on fasse, en aura plus de 40 millions dans 20 ans. La situation s’avère d’autant plus dramatique que son territoire est à 92% impropre à l’agriculture et que sur les 8% restants, le secteur est en panne. Cela pose non seulement un problème alimentaire mais aussi un très grave problème social: le manque d’emplois à disposition des foules de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Et le cas n’est pas isolé. Le Mali, le Burkina et le Tchad connaissent le même cocktail explosif de surpopulation rurale et d’absence de perspectives professionnelles.

- Vous comparez le Sahel à l’Afghanistan…

- Effectivement. Si la situation est aujourd’hui moins dramatique au Sahel, la région ressemble à l’Afghanistan à de nombreux égards. Comme lui, elle couve toutes sortes de fractures ethniques et religieuses, qui vont s’aggravant. Comme lui, elle souffre de la grande faiblesse de l’Etat, voire de son absence totale dans certaines zones reculées. Comme lui, enfin, elle possède un voisinage dangereux, entre un sud libyen sans foi ni loi et un nord nigérian sous l’influence des djihadistes de Boko Haram. Et ce sur fond de propagande islamiste radicale, de multiplication des groupes armés et de développement de tous les trafics.

 

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- Quelles conséquences les malheurs du Sahel peuvent-ils avoir sur les pays avoisinants?

- La crise actuelle ressemble à un cancer. Il existe divers foyers cancéreux dans la région, du nord du Mali au nord du Nigéria. Et ces foyers développent des métastases sur leur pourtour. Les pays du Sahel ont été les premiers touchés mais la montée de l’insécurité ne peut qu’affecter tôt ou tard les pays du golfe de Guinée. D’autant que ces Etats sont fragiles. Preuve en est le très riche Nigeria, tenu en échec pendant trois ans par les djihadistes de Boko Haram.

- Et sur l’Europe? Quels effets attendez-vous?

- De nombreux jeunes Sahéliens vont être tentés par l’émigration. Comme ils retrouveront au bord du golfe de Guinée et en Afrique du Nord les problèmes d’explosion démographique et de sous-emploi qui les ont poussés à partir, nombre d’entre eux devraient pousser tout naturellement plus loin, jusqu’en Europe. Et là, gare à la vague! Quand on voit l’émoi provoqué par la déstabilisation de la Libye et de la Syrie, deux pays qui totalisent moins de 30 millions d’habitants, on a de la peine à imaginer les réactions que pourrait provoquer la décomposition du coeur du Sahel francophone, une région qui compte près de 70 millions d’habitants aujourd’hui et en aura quelque 200 millions en 2050. Cela n’est pas pour ces toutes prochaines années. Mais les évolutions démographiques vont devenir dramatiques dans 8 à 15 ans.

- Comment expliquez-vous que les gouvernements des pays sahéliens ne parviennent pas à mieux contrôler la situation?

- Les élites sahéliennes font ce qu’elles peuvent. Mais dans des pays souffrant régulièrement de déficit alimentaire, elles sont submergées en permanence par mille requêtes urgentes. Et puis, elles disposent de maigres ressources financières qu’elles se sentent obligées de consacrer en bonne partie au maintien d’un minimum de sécurité. Il ne leur reste dès lors presque plus d’argent à affecter au développement, un secteur où elles dépendent largement de l’aide extérieure. Or, les donateurs étrangers financent ce qu’il leur plaît, comme il leur plaît, quand il leur plaît.

- Quelle aide la communauté internationale peut-elle apporter aux pays du Sahel?

- L’expérience afghane a apporté divers enseignements, qui peuvent s’avérer utiles en Afrique. Elle s’est caractérisée par un engagement militaire et financier considérable qui a débouché sur un fiasco politique, économique et militaire. La première leçon à en tirer est que l’emploi prolongé d’armées étrangères n’a aucune chance d’assurer la sécurité, parce que de telles troupes sont rapidement perçues comme des forces d’occupation. Il est par conséquent impératif de renforcer les armées locales et, au-delà, tout l’appareil «régalien», soit la gendarmerie, l’administration territoriale, la justice, etc. Les efforts consentis dans ce domaine au Sahel sont très insuffisants.

La deuxième leçon est que l’aide internationale finit souvent par faire partie du problème, parce qu’elle se focalise sur les problèmes qui plaisent aux décideurs politiques et aux opinions publiques des pays donateurs au lieu de répondre aux besoins des populations locales. Des besoins qui sont d’abord le développement rural et le renforcement de l’appareil d’Etat.

 

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- Le Mali et le Nigéria ont connu des percées djihadistes spectaculaires ces dernières années. Où en sont-ils aujourd’hui?

- Le cancer connaît des périodes de rémission. C’est ce qui arrive en ce moment dans l’un et l’autre cas. Au Mali, les djihadistes ont subi une grave défaite mais ils sont toujours là. On doit s’attendre à ce qu’ils changent de stratégie et qu’ils s’en prennent à l’avenir à des régions plus peuplées, où l’aviation et l’artillerie françaises auront plus de mal à intervenir. Au Nigeria, l’étroite collaboration de plusieurs armées africaines paraît en mesure de briser l’appareil militaire structuré de Boko Haram, ces blindés,ces pick-up équipés de canons de 20 mm et ces unités de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d’hommes que l’organisation a pu aligner ces dernières années. Mais là aussi, le mouvement ne disparaîtra pas pour autant. Ses membres vont se disperser dans la nature, notamment au Niger, et continuer à sévir sous d’autres formes. Et allez empêcher des fillettes de tuer des dizaines de personnes en se faisant exploser sur des places de marché! Le problème sera d’autant plus difficile à régler qu’il est économique avant d’être militaire. Cela signifie que sa solution sera longue à mettre en oeuvre.

«Africanistan - L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues?», Serge Michaïlof, édit. Fayard, 2015, 366 pages.