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samedi, 06 août 2011

D. Jamet: "Est-il interdit de parler d'immigration en France"?

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Dominique Jamet : “Est-il interdit de parler d’immigration en France ?”

Source Atlantico cliquez ici

 

L'extrême droite et la droite populiste responsables moraux des attentats d'Oslo ? C'est ce qu'on peut lire dans plusieurs médias nationaux. Preuve qu'il est toujours difficile de parler sereinement d'immigration en France...


ll y a huit ans, le nommé Richard Durn remplissait la mission - « cruelle mais nécessaire » – qu’il s’était assignée, à savoir tuer un maximum de membres du Conseil municipal de Nanterre, ville qu’il disait « exécrer ». Personne – je veux dire personne de bonne foi - ne prétendit alors que le Parti socialiste, les Verts ou la Ligue des Droits de l’homme, trois organisations dont il avait été membre, étaient pour quelque chose dans l’acte de ce dément. Durn lui-même, dans une lettre-testament, avait expliqué qu’il voulait seulement une fois dans son existence se sentir libre et puissant, et conclure sur ce coup d’éclat sa « vie de merde ».

 

L'extrême droite et la droite populiste responsables des attentats d'Oslo ?

 

Aussi bien, dans un premier temps, aucun journal, aucune organisation politique n’ont accusé le Parti du progrès norvégien, et pas davantage le Front national ou l’UMP, d’avoir organisé ou commandité le massacre conçu et perpétré par Anders Breivik, tant il était évident que l’idée tordue d’exterminer le plus grand nombre possible de jeunes Norvégiens pour mieux contenir l’Islam avait germé et fleuri toute seule dans ce cerveau fêlé. Laurent Joffrin a même tenu, avec beaucoup d’élégance, à disculper Robert Ménard et Eric Zemmour et, après réflexion, Elisabeth Lévy : ils n’étaient pas dans le coup.

 

Une telle sagesse, une telle modération ne pouvaient pas durer. Deux jours ne s’étaient pas écoulés que, s’étant ressaisis, le MRAP, SOS Racisme, Rue 89, Libération, après une enquête expresse, désignaient les responsable moraux de la récente tuerie et des tueries à venir : les droites extrêmes, les partis populistes, les apprentis-sorciers de la majorité qui, en faisant de l’immigration le bouc émissaire de tous nos maux, font souffler sur l’Europe et la France, les vents mauvais, les vents « délétères », les vents « nauséabonds » de la xénophobie et du racisme. D’où le réchauffement climatique de la haine, à l’origine de la vague de terrorisme chrétien fondamentaliste que pressentent les augures. Au fait, Benoît XVI a-t-il condamné les crimes de M. Dupont de Ligonnès ?

 

 Il n’est pas douteux que le carnage d’Oslo et les justifications qu’avance son auteur, mégalomane narcissique mais parfaitement conscient de ses actes et cohérent dans son délire, apportent une bouffée d’oxygène bienvenue au discours quelque peu fané des professionnels de l’antiracisme et des docteurs de l’angélisme.

 

L’occasion était trop tentante de ressortir du placard les amalgames les plus éculés et de confondre dans une même condamnation tous ceux qui, sur la base d’analyses, d’inquiétudes, d’intentions et de propositions bien différentes, ont tenu à un moment ou un autre des propos politiquement incorrects sur l’immigration et plus précisément sur la menace que l’Islam ferait peser sur notre culture et notre civilisation. C’est une chaîne longue et lâche dont les premiers maillons s’appellent François Mitterrand (« le seuil de tolérance »), Valéry Giscard d’Estaing (« l’invasion »), Jacques Chirac (« le bruit et l’odeur »), Nicolas Sarkozy (« la racaille »), Alain Finkielkraut (« la France se métisse »).

 

La doxa politiquement correcte de l'immigration

 

Jusque là, tout va bien, mais le discours de Grenoble est-il si différent du discours de Le Pen, M. Guéant ne persécute-t-il pas les sans-papiers, M. Longuet n’a-t-il pas appartenu au mouvement Occident, la Droite populaire, composante de l’UMP n’est-elle pas une passerelle vers le Front national, le Front national est-il aussi éloigné qu’il voudrait le faire croire des Identitaires, lesquels sont bien proches des néonazis qui ne désapprouvent pas Anders Breivik, propagandiste par l’exemple d’une nouvelle solution finale ? Tous populistes, tous extrêmistes, tous racistes ! C’est l’habituelle et insupportable reductio ad hitlerum, l’anathème qui dispense d’explication, l’arme absolue, dans le dialogue, de ceux qui refusent le dialogue, la forme contemporaine du « fasciste ! » qui, des années cinquante aux années quatre-vingt, fut l’efficace joker par lequel les communistes mettaient victorieusement fin à tout débat.

 

Il existe actuellement une doxa politiquement correcte de l’immigration dont il est aussi dangereux de s’écarter que d’un chemin sécurisé à travers un champ de mines.

 

France : terre d'immigration...

 

L’article premier en est que la France a toujours été une terre d’immigration. Les preuves en surabondent d’ailleurs : Blanche de Castille, Pétrarque, Vinci, Anne d’Autriche, Jean-Baptiste Lully, Marie-Antoinette…

 

Aucun immigré en particulier, et l’immigration en général, si l’on en croit la doxa, ne posent aucun problème d’aucune sorte, ni d’ordre public, ni d’ordre social, ni d’ordre culturel, ni d’assimilation. Les seuls problèmes viennent de ceux que nous leur créons, à travers la discrimination, la chasse au faciès, la ghettoïsation, la répression des sans-papiers.

 

Il n’y a aucune différence d’aucune sorte, dans aucun domaine, entre un Français de souche, français depuis vingt générations et un Français naturalisé depuis cinq minutes, un Français binational, un Français francisé, même s’il ne le souhaite pas, parce qu’il est né et a grandi sur notre sol, et un Français heureux bénéficiaire d’un mariage blanc.

 

L’immigration est un enrichissement : elle ouvre notre culture sur les autres cultures, remplit les caisses de la Sécurité sociale, diversifie notre cuisine et crée notamment dans le secteur agricole (l’herbe) et dans le secteur industriel (héroïne, crack et cocaïne) des dizaines de milliers d’emplois.

 

Mais cessons d’enfiler les perles. La vérité est que la France est confrontée depuis la fin de la seconde guerre mondiale à une situation sans équivalent dans son histoire depuis qu’elle existe, c’est-à-dire depuis le dixième siècle et la fin des grandes invasions. Ce pays – le nôtre – à la démographie stagnante, comme tous ses voisins à la population vieillissante, est passé en soixante ans seulement de quarante à soixante-cinq millions d’habitants. Cette augmentation extraordinaire, signe et source de vitalité, s’explique pour l’essentiel (sans que quiconque puisse fournir un chiffre exact, puisque la loi nous interdit de savoir qui nous sommes) par un apport de sang nouveau. Autant qu’on puisse le mesurer, il semble qu’aujourd’hui un habitant de la France sur trois soit étranger, fils ou petit-fils d’étrangers.

 

... en pleine mutation

 

Comment une telle mutation, qui a d’ailleurs coïncidé avec le passage d’une société plus qu’à demi-rurale à une société urbanisée et qui a coïncidé avec la perte d’un certain nombre de repères anciens (l’Eglise, l’armée, la patrie, le drapeau, la famille traditionnelle) pourrait-elle ne poser aucun problème d’adaptation ?

 

Et cela d’autant plus que l’immigration qui a modifié et modifie chaque jour le visage de la France n’est pas une immigration de proximité, géographique et ethnique, donc aisément assimilable, mais une immigration largement africaine et asiatique, principalement musulmane, démographiquement jeune et féconde, socialement pauvre, culturellement différente. Quel rapport avec le racisme ou l’antiracisme a le fait de s’interroger, très légitimement, sur les conséquences que l’immigration peut avoir en termes de niveau de vie, d’évolution des mœurs et de la culture, de sécurité et sur les nouvelles bases de l’identité nationale ? Nous sommes à un tournant, et un tournant difficile, d’une histoire dix fois séculaire.

 

On peut évidemment regarder ailleurs. On peut évidemment n’en jamais parler et n’y jamais penser. On peut estimer que l’immigration est une chance pour la France. Mais la meilleure attitude consiste-t-elle à nier ou à affronter la réalité ?

 

Face à cette réalité, la classe politique installée – les deux grands partis de gouvernement - reste majoritairement sur la ligne qui a sépare la France d’en haut de la France d’en bas, et qui a coupé les élites bien portantes des masses bien souffrantes. Elle sait mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple, et n’aime pas que celui-ci se mêle de ses affaires. A l’inverse, ceux qui, à gauche comme à droite, exploitent les colères et les frustrations du peuple et lui murmurent à l’oreille ce qu’il a envie d’entendre peuvent être dits populistes, entendez démagogues. Mais est-il si choquant d’écouter le peuple, et de tenir compte de ce qu’il vit et de ce qu’il veut ? Le populisme est aussi un visage de la démocratie.

 

lundi, 16 mai 2011

La fine dell'Europa

La fine dell’Europa

Luca Leonello Rimbotti

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/ 

L’Europa sta vivendo il momento più tragico della sua storia trimillenaria. Siamo dinanzi a eventi di portata epocale che, secondo tutte le previsioni, condurranno nel giro di pochi decenni alla pura e semplice estinzione fisica dei nostri popoli. Questa drammatica situazione sta precipitando lungo un piano inclinato, privo di ostacoli e a velocità crescente. L’Europa, quale è esistita dal Neolitico agli anni Sessanta-Settanta del Novecento, sta rapidamente scomparendo sotto i nostri occhi. L’Europa della nostra nascita, della nostra cultura, delle nostre città, di tutti i nostri valori, non è più già oggi la stessa. E nel breve volgere di una generazione sarà un ricordo del passato. Sarà diventata un’altra cosa. A leggere il recente libro di Walter Laqueur Gli ultimi giorni dell’Europa. Epitaffio per un vecchio continente (Marsilio) c’è davvero da rabbrividire. Nessun allarmismo a effetto, intendiamoci, non si tratta di un instant book a sensazione. È semplicemente una riflessione basata sui fatti. Che atterrisce per le prospettive che squaderna, solo osservando i dati già acquisiti e quelli in dinamica evoluzione. La questione di vita o di morte si riduce a due semplici, ma esplosivi fattori: denatalità e immigrazione.

Laqueur dà qualche cifra e avanza osservazioni elementari su dati che sono pubblici, alla portata di tutti, ma che nessuno divulga: «Fra cent’anni la popolazione dell’Europa sarà solo una minima parte di quello che è ora e in duecento anni alcuni paesi potrebbero scomparire». E aggiunge che «alcuni hanno sostenuto che se l’Europa sarà ancora un continente di qualche importanza duecento anni da adesso, sarà quasi certamente un continente nero». Poiché i bianchi sono sterili, non fanno e non vogliono fare figli, mentre gli immigrati di colore sono fertilissimi e si riproducono a tassi esponenziali. Tutto vero, si dirà, ma insomma si tratta di proiezioni parecchio lontane, nulla di cui preoccuparsi oggi… Non esattamente. La catastrofe è già in pieno svolgimento e il cappio si chiuderà tra breve. E nel corso della nostra stessa vita avremo modo di verificarlo non per sintomi, magari anche gravi come sta già accadendo, ma per una travolgente evidenza. Secondo le stime della Comunità Europea e delle Nazioni Unite, che l’autore riporta, la Francia, nel corso del secolo XXI, passerà dagli attuali 60 milioni di abitanti a 43, il Regno Unito da 60 a 45, la Germania da 80 a 32, la Spagna da 39 a 12…

L’Italia poi, dagli odierni 57 milioni, si troverà a contarne 15 verso la fine del secolo. Occorre ovviamente considerare che i dati riferiti a queste proiezioni sulle popolazioni europee dei prossimi decenni contengono il fatto che moltissimi di quei cittadini non saranno altri che i figli di recente e recentissima immigrazione. Tanto che le popolazioni europee in calo vedranno velocemente elevarsi il numero dei propri concittadini di origine non europea: maghrebini, mediorientali, asiatici, africani… Laqueur attira non a caso l’attenzione sul fatto che il declino demografico relativamente contenuto che si rileva nei casi di Francia e Gran Bretagna dipende essenzialmente dal «tasso di fertilità relativamente alto nelle comunità di immigrati, neri e nordafricani in Francia, pakistani e caraibici in Gran Bretagna». Cioè: le previsioni sulle popolazioni europee del prossimo futuro non riguardano la popolazione bianca che in una parte sempre meno numerosa… I bianchi europei, come già accade negli Stati Uniti – che nel 2050 vedranno il gruppo ispanico prevalere su quello anglosassone, e quello nero avvicinarglisi sensibilmente –, vittime della loro denatalità conculcata dalla società del benessere e del profitto, stanno andando incontro a un rapido inabissamento, che presto ne farà una minoranza minacciata di estinzione sul suolo europeo.

L’Europa orientale, sulla quale qualcuno si poteva fare delle illusioni di tenuta demografica, è investita da una sterilità ritenuta addirittura più micidiale, “catastrofica” la definisce Laqueur, con percentuali di decrescita spaventose. La Russia in cinquant’anni vedrà ridursi la sua popolazione dei due terzi. L’Ucraina viaggia a un ritmo di perdita di popolazione stimato al 43%, la Bulgaria al 34%, la Croazia al 20%… Lo studioso di statistica demografica Paul Demeny, nella rivista Population and Development Review, ha osservato che «non c’è alcun precedente di un crollo demografico così rapido in tutta la storia umana». Questo veniva segnalato nel 2003. In cinque-sei anni le cose sono ulteriormente precipitate. A fronte di questa inaudita contrazione delle nascite, si erge un contro-dato terribilmente minaccioso: l’esplosività demografica del Terzo Mondo, e in particolare di quella fascia territoriale che sta a diretto contatto con le frontiere meridionali dell’Europa: Nord Africa, Africa sub-sahariana, Medio Oriente. Esistono studi e previsioni semplicemente agghiaccianti. Un solo esempio: lo Yemen, che oggi conta 20 milioni di abitanti, ne avrà oltre cento nel 2050. Cento milioni di yemeniti, in un Paese povero di tutto e privo di strutture agricole e industriali, evidentemente non rimarranno mai a casa loro. Si sposteranno in massa. Sì, ma dove? Laqueur risponde con eufemistica pacatezza: «ci sarà una pressione demografica sull’Europa ancora più forte». Il solo Yemen – uno dei Paesi più piccoli – ben presto avrà dunque un esubero di ottanta milioni di persone da indirizzare verso l’Europa.

Ma gli scenari tratteggiati da Laqueur riguardano anche altro. L’immigrazione in atto. Si tratta di una pietra tombale di fabbricazione mondialista, sotto la quale sta per essere tumulata l’idea stessa di Europa. Quella che dal dopoguerra in poi è stata prima un’emigrazione per lavoro, cui seguì il ritorno quasi generale in patria, dagli anni Ottanta è diventata una crescente infiltrazione, infine assumendo, in questi anni, i contorni dell’incontrastato arrembaggio di massa. Non diciamo frenato o regolamentato, ma neppure deplorato. Al contrario: i governi, la stampa, gli esponenti della letale “società civile” asservita ai suoi tabù, l’alimentano di continuo. A questi ambienti della sobillazione tengono dietro gli esecutori materiali. Cosche criminali, agenzie umanitarie, volontariati onlus debitamente sovvenzionati, Chiese: ecco i protagonisti di quella potente lobby – come la definisce Laqueur – che ha per tempo individuato nella sollecitazione della disperazione di massa e nel suo incanalamento verso l’Europa il business del secolo. Un neo-schiavismo che sradica il nero o il giallo, lo stipa nelle periferie degradate delle città portuali del Terzo Mondo, infine lo dirige verso le centrali dello sfruttamento turbocapitalistico di ultima generazione, operando la devastazione di ogni comunitarismo, sia nell’ospitante che nell’ospitato: con una criminalità reale e un umanitarismo di facciata (spesso unendo le due cose in un’unica intrapresa industriale), si ottiene così la spaventosa tratta, che ha come conseguenza matematica due avvenimenti simultanei: l’annientamento dei tessuti etnico-sociali delle millenarie culture europee; lo sgretolamento e la disumanizzazione delle stesse realtà terzomondiste attirate in Europa.

Laqueur fornisce prove a getto continuo. Per dire, anziché la tanto sbandierata integrazione – maniacale fissazione degli utopisti – presso le moltitudini immigrate si hanno delinquenza, asocialità, diserzione dallo studio e dal lavoro (massicciamente offerti dai governi, secondo binari preferenziali stabiliti dalle istituzioni europee a discapito secco delle popolazioni autoctone) e alla fine un oceano di odio. Un odio aggressivo e inestinguibile, che gli immigrati – specialmente i giovani – nutrono per tutto quanto è europeo. Ad esempio, le rivolte della banlieu parigina del 2005 furono causate da «l’odio per la società francese». La banda etnica delle periferie metroplitane arricchisce il quadro dei paradisi multiculturali. In Gran Bretagna si tratta di neri contro indo-pakistani, a Bruxelles di turchi contro africani, a Parigi di islamici contro ebrei… Il risultato delle politiche immigratorie, sottolinea Laqueur, è che ovunque «si è sviluppata una cultura dell’odio e del crimine».

Mentre i nostri governi applicano il principio dell’autolesionismo sistematico, dando privilegi sociali (sussidi, alloggi, lavoro, depenalizzazione dei reati, permissivismo sempre e ovunque), gli immigrati sfruttano i congegni legali offertigli su un vassoio d’argento. L’esempio tedesco: gli assistenti sociali «hanno insegnato ai turchi come approfittare delle rete di protezione sociale, il che significa ottenere dallo Stato e dalle amministrazioni locali il massimo possibile di assistenza economica e di altro genere con il minimo contributo possibile al bene comune». Integrazione? Per milioni di immigrati, ovunque in Europa, «i problemi sono gli stessi: ghettizzazione, re-islamizzazione, alta disoccupazione giovanile e scarso rendimento nelle scuole».

Le organizzazioni degli immigrati del tipo della potente Muslim Brotherhood – incoraggiate dagli europei e cavalcate da sciami di imam, leader etnici, predicatori – finiscono prima o dopo per «ottenere ciò che vogliono». E, mentre gli europei perdono mano a mano la loro identità, accade al contrario che gli immigrati rafforzino la loro: «I turchi in Germania rimangono turchi anche se hanno adottato la cittadinanza tedesca; il governo di Ankara vuole che essi votino alle elezioni turche, e allo stesso tempo che essi, ovunque vivano, difendano gli interessi della Grande Turchia che rimane la loro patria».

Nel frattempo, irresponsabili politici di tutte le sponde – ne sappiamo qualcosa noi in Italia – spingono per offrire al più presto il diritto di voto agli immigrati. Vogliono la fine dell’Europa. Vibrano di quella febbre suicida di cui parlò Spengler a proposito delle società corrotte, senili, morte dentro. Laqueur parla di declino irreversibile per l’Europa. Ci invita a fare un giro per Neukölln, La Courneuve o Bradford, concentrazioni urbane completamente extra-europee. E si chiede come mai «ci si sia resi conto così tardi di questo stato di cose». Ma noi chiediamo a lui: è sicuro che gli europei abbiano capito in che situazione si trovano? Ottenebrati dalla propaganda mondialista e dalla paura di incorrere nel tabù del “razzismo”, sapientemente evocato, gli europei guardano dall’altra parte. Questo bel capolavoro umanitario che è l’Europa multiculturale viene infatti perseguito agitando come bastoni alcune infernali parolette, dietro alle quali si ripara il trafficante europeo di uomini e di ideali: accoglienza, solidarietà, diritti umani, etnopluralismo… Queste parole ipocrite nascondono la violenza del senso di colpa instillato a forza nella nostra gente. Hanno il rintocco della campana a morto per l’Europa.

* * *

Tratto da Linea del 9 gennaio 2009.

 

Luca Leonello Rimbotti

vendredi, 06 mai 2011

Lampedusa - Exodus nach Europa

Lampedusa – Exodus nach Europa      

Robin Classen   

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

LampedusaViele stabile, wenn auch undemokratische Regierungen der arabischen Welt wurden vom unzufriedenen Volk gestürzt oder zumindest ihrer Legitimation beraubt. Nun herrscht Chaos: Unklare Machtverhältnisse, zweifelhafte Übergangsregierungen und der Mangel einer funktionierenden Staatsgewalt, einer handlungsfähigen Polizei prägen seither das Bild. Die Zukunft der Länder ist noch völlig ungewiss. Keiner weiß, wie Tunesien, Ägypten und Libyen in einigen Jahren aussehen werden. Derweil tobt in Europa ein Streit darüber, wie mit den Flüchtlingsmassen umzugehen ist. Frankreichs Premierminister Nicolas Sarkozy und Italiens Silvio Berlusconi forderten nun sogar, das Schengen-Abkommen zu reformieren, um die Einreise von Flüchtlingen zu kontrollieren und zu regulieren.

Lampedusa – die Außengrenze Europas nach Afrika

Resultat der Ungewissheit in den nordafrikanischen Staaten ist etwas, was europäische Rechtspolitiker schon zu Beginn der Revolution in Tunesien befürchtet haben, nämlich ein in dieser Form noch nie da gewesener Exodus gen Europa. Täglich machen sich insbesondere von Tunesien aus hunderte Menschen in nicht hochseetauglichen Booten auf den Weg. Ihr Ziel ist die kleine italienische Mittelmeerinsel Lampedusa, die auch schon in der Vergangenheit immer wieder von den illegalen Schlepperbanden angesteuert wurde.

Lampedusa ist zum Symbol geworden für tausende Opfer, die die waghalsigen Unternehmungen bisher gefordert haben, aber auch für die Fragilität des weißen Kontinents, der seine Souveränität und ethnische Stabilität an unüberschaubaren Grenzen gegen einwanderungswillige Massen Afrikas zu verteidigen hat.

Überlastete Insel, immer mehr Tote

1.500 Menschen sterben jedes Jahr auf dem Weg nach Europa. Dieses Jahr dürften es deutlich mehr werden. Ein vor kurzem gekentertes Boot forderte allein 250 Tote. Die meisten, bis zum Rand bepackten Schiffe erreichen jedoch ihr Ziel und überlasten Lampedusa inzwischen völlig. Seit Ausbruch der Unruhen sind bereits über 20.000 Tunesier auf der idyllischen Insel gestrandet und es werden jeden Tag mehr.

Die italienische Regierung sitzt in der Klemme: Auf der einen Seite fordern die Inselbewohner einen unverzüglichen Abzug der tausenden Einwanderer, auf der anderen Seite wollen weder die Festland-Italiener, noch die immer mehr von Rechtsparteien unter Druck gesetzten europäischen Regierungen die Menschen aufnehmen. Berlusconi versucht zu beschwichtigen. Bei seinem letzten Lampedusa-Besuch versicherte der illustre Regierungschef, dass die Insel bald wieder ausschließlich von Einheimischen bewohnt sei und er sich für die Verleihung des Friedensnobelpreises für das Inselvolk stark machen werde.

Berlusconi-Regierung in der Zwickmühle

Um die Versprechungen zu unterstreichen, verlautbarte er außerdem, dass er sich ein Haus auf Lampedusa gekauft habe. Ob das die leidenden Insulaner befriedigt, steht in den Sternen. Die Fischer haben sich mittlerweile zusammengeschlossen und blockieren den Hafen, um eine weitere Einwanderung zu verhindern. Die Stimmung ist gereizt, Berlusconi unter Zugzwang. Seine bisherigen Bemühungen waren nicht immer von Erfolg gekrönt: Immerhin wollen 20 Provinzen Flüchtlinge aufnehmen, doch die Verhandlungen über die Rückführung und vor allem über Grenzkontrollen mit der schwachen tunesischen Übergangsregierung gestalten sich überaus schwierig.

Die europäischen Partner lehnen eine Aufnahme der Flüchtlinge ab und lassen die Italiener mit dem Problem allein. Auch die EU-Kommission ist nicht bereit, das Schengen-Abkommen zu reformieren und neue Kontrollen an den Grenzen zuzulassen. Einzig die deutschen Grünen, allen voran Daniel Omnipour und Renate Künast, sind von der Aussicht auf noch mehr Einwanderung und „kulturelle Bereicherung“ erpicht. Schaden wird ihnen das nicht, ist Deutschland doch eines der wenigen verbliebenen Länder, in denen keine Rechtspartei die etablierten Fraktionen unter Druck setzt.

„Touristenvisum“, um Flüchtlinge über Europa aufzuteilen …

Behelfen will sich die italienische Mitte-Rechts-Regierung nun mit einem Trick, der insbesondere bei den Anrainerstaaten zu einem Aufschrei der Empörung geführt hat: Die Tunesier sollen auf sechs Monate befristete Aufenthaltsgenehmigungen in Form eines „Touristenvisums“ erhalten. Damit könnten sie, so spekuliert man in Italien, legal in andere europäische Staaten ausreisen, ohne dass deren Regierungen das verhindern könnte. Insbesondere die französische Sarkozy-Regierung reagierte mit Entrüstung, droht dort doch die regierende Mitte-Partei UMP bei den kommenden Präsidentschaftswahlen hinter Sozialisten und dem rechten Front National nur als dritte Kraft ins Ziel einzulaufen.


Doch auch in Österreich ist die Verunsicherung groß. Auch die FPÖ forderte bereits eine temporäre Außerkraftsetzung des Schengen-Abkommens und eine Wiedereinführung der Grenzkontrollen. Sogar in Deutschland wagte es der CSU-Innenminister Hans-Peter Friedrich im Fall der Verwirklichung des italienischen Taschenspielertricks die Wiedereinführung von Grenzkontrollen zu fordern. Aber auch in Italien spaltet das Vorhaben die Regierung, denn der immer stärker werdende Koalitionspartner Berlusconis, die Lega Nord, droht am Spagat zwischen realpolitischen Erfordernissen und politischem Programm zu scheitern.

… oder Wiedereinführung von Grenzkontrollen?

Die vom Lega-Nord-Minister Roberto Maroni unterstützte Touristenvisum-Lösung würde nämlich anschließend eine dauerhafte Aufenthaltsgenehmigung beziehungsweise eine Arbeitserlaubnis unter gewissen Voraussetzungen ermöglichen, was Basis und Parteiführung sehr missfällt. Auch Maronis Vorschlag, die Einwanderer für ihre Heimkehr zu bezahlen, stößt bei Parteichef Umberto Bossi, der sich für eine schnelle und kostengünstige Rückführung einsetzt, auf wenig Gegenliebe. Eher den Parteijargon trifft Maronis Infragestellung der EU-Mitgliedschaft Italiens. Man sei „lieber allein als in schlechter Gesellschaft“, so der amtierende Innenminister.


Als gute Gesellschaft dürfte die Lega Nord den prominenten Besuch empfunden haben, der vor wenigen Wochen im inzwischen europaweit bekannten Lampedusa eingetroffen ist. Dort war nämlich die aussichtsreiche Präsidentschaftskandidatin des französischen Front National, Marine Le Pen, zu Gast um sich ein eigenes Bild von den Zuständen in den Lagern zu machen. Der Besuch wurde in ganz Europa beachtet, insbesondere die Tatsache, dass Le Pen wie ein Staatsgast empfangen wurde und lediglich einige Antifas durch Störversuche auffielen. Le Pen suchte derweil auch das Gespräch mit den illegalen Einwanderern, um ihnen zu verdeutlichen, dass Europa sie nicht wird aufnehmen können und dies dem Mehrheitswillen der Europäer entspräche.

Wirtschaftsflüchtlinge fliehen vor „befreiten“ Regimes

Ob sie damit erfolgreich war, ist zu bezweifeln, denn mittlerweile sind nicht mehr nur die Italiener ungehalten, sondern insbesondere auch die Lagerinsassen. Täglich werden neue Sonderwünsche geäußert, es finden Demonstrationen und Revolten statt. Von Dankbarkeit für die Aufnahme und die kostenfreie Verpflegung keine Spur. Stattdessen zündeten einige Tunesier vor kurzem ihr eigenes Lager an. Im letzten Jahr eskalierte die Situation derart, dass in der Stadt vagabundierende Nordafrikaner nur noch von provisorisch bewaffneten Bürgerwehren in Schach gehalten werden konnten.


Es wird einmal mehr deutlich, dass die muslimischen Einwanderer nicht im Sinn haben, sich in Europa einzugliedern und eine Zukunft aufzubauen, sondern viel Verachtung mitspielt. Auch handelt es sich mitnichten um verfolgte oder schutzbedürftige Menschen, sondern die Einwanderung ist fast ausschließlich wirtschaftlich bedingt. Warum in Afrika auf einem staubigen Acker arbeiten, wenn man in Europa umsonst verpflegt wird, ein Dach über dem Kopf hat und speist wie ein König? Die naive Gastfreundlichkeit der Europäer hat sich herumgesprochen: Insbesondere Deutschland wird immer öfter als Wunschreiseziel angegeben.

Revolutionen in der arabischen Welt, bei gleichzeitiger Auswanderung des Volkes


Es ist ein Paradox, dass in Arabien diktatorische, repressive Regierungen gestürzt werden und zum gleichen Zeitpunkt tausende Menschen wegen „politischer Verfolgung“ flüchten. Dass die wirtschaftlichen Vorteile in Europa entscheidend sein dürften, haben auch schon vor Jahren Wissenschaftler angemahnt und auf einen kommenden Exodus von Süd nach Nord hingewiesen. Der gerade entsprungene Einwanderungsstrom könnte hiervon den Anfang markieren. Lampedusa wird noch lange ein Synonym sein für Masseneinwanderung und die Bedrohung des christlich-abendländischen Europas.

     

jeudi, 05 mai 2011

L'Afrique face à l'Europe: du choc démographique au choc culturel

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L'Afrique face à l'Europe : du choc démographique au choc culturel

Communication de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
Au Colloque de l’Institut de géopolitique des populations
sur : « Les prochaines guerres seront-elles démographiques ? » - 28 avril 2011

Ex: http://www.polemia.com/

Choc démographique

Un peu de géographie d’abord. Trois espaces doivent être distingués : –

L’Europe : elle a connu un baby-boom de 1945 à 1973 ; elle connaît un papy-boom aujourd’hui ; aucun pays n’y atteint plus, depuis de longues années, le taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, nécessaire au simple renouvellement des générations.

– Le Maghreb : Maroc, Tunisie et Algérie ont connu un baby-boom jusque dans les années 1990 ; ils sont actuellement en situation de transition démographique, avec des taux de fécondité proches de 2. La proportion de jeunes actifs dans la population reste très forte.

En Algérie, 50% des 34 millions d’habitants ont moins de 25 ans. Au Maroc, 50% des 32 millions d’habitants ont moins de 27 ans. En Tunisie, 50% des 11 millions d’habitants ont moins de 30 ans. Il y a donc là les conditions démographiques de ce qu’Alfred Sauvy a appelé, dans un livre célèbre, « La Révolte des jeunes » – un élément majeur d’explication de ce que les grands médias ont baptisé les « révolutions arabes » et qui jusqu’ici n’ont été en fait que des révoltes déstabilisatrices.

Ainsi de la Tunisie, pays du Maghreb le plus développé, où le taux de chômage va passer, de 2010 à 2011, de 11% à 17%, selon le ministre tunisien de l’emploi – avec les conséquences que l’on constate de Lampedusa à Vintimille sur les flux migratoires.

– L’Afrique : la fécondité subsaharienne reste la plus élevée de la planète ; encore de 6,2 enfants par femme en 1990, elle a été ramenée en 2008 à 4.9 enfants par femme.

Le nombre des naissances de l’Afrique subsaharienne qui, en 1950, était encore comparable à celui de l’Union européenne dans ses limites actuelles, lui est aujourd’hui près de 7 fois supérieur : tous les ans, 33 millions de naissances contre 5 millions, selon les travaux de Philippe Bourcier de Carbon.

Les flux d’immigrants (réguliers et irréguliers) dans les pays de l’Union européenne en provenance de l’Afrique subsaharienne sont aujourd’hui essentiellement composés de jeunes adultes âgés de 20 à 40 ans et plus de 40% de ces flux sont désormais constitués de jeunes femmes de ces tranches d’âge. Les effectifs de ces jeunes adultes âgés de 20 à 40 ans sont donc appelés à doubler d’ici à 2040 en Afrique subsaharienne, passant de 250 millions à 500 millions en trente ans. Cela signifie – toutes choses égales par ailleurs, en particulier si la probabilité d’émigrer dans l’Union reste ce qu’elle est aujourd’hui – que la pression migratoire des jeunes adultes en provenance de l’Afrique subsaharienne sur les frontières de l’Union est appelée à doubler au cours des trois prochaines décennies.

Ce face-à-face de l’Europe (y compris la Fédération de Russie) ou de l’Union européenne avec l’Afrique subsaharienne peut donc se résumer ainsi en ce début du XXIe siècle :

  • – La zone la plus urbaine de la planète fait à présent face à la zone la plus rurale ;
  • – La zone la plus riche de la planète fait à présent face à la zone la plus pauvre ;
  • – La zone la plus stérile de la planète fait à présent face à la zone la plus féconde ;
  • – La zone où la vie est la plus longue fait à présent face à celle où elle est la plus courte ;
  • – La zone la plus âgée de la planète fait à présent face à celle où elle est la plus jeune ;
  • – La zone où le nombre des décès excède celui des naissances fait face à celle où la croissance naturelle de la population est la plus rapide.

Le constat d’échec des politiques migratoires

Depuis les années 1960, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Benelux subissent des vagues migratoires : de travail pour faire baisser les salaires, familiales pour des raisons « humanitaires ».

Au cours de la dernière décennie, ces migrations se sont amplifiées :

  • – tous les pays de l’Europe à quinze sont désormais concernés : les pays scandinaves et l’Irlande, au nord ; l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce, au sud ;
  • – les mouvements d’entrées se sont accrus : 500 000 étrangers ont été régularisés en Espagne en 2005 ; de 500 000 à 800 000 en Italie depuis 2008 ; en Grande-Bretagne le solde migratoire de 1997 à 2009 s’est élevé à 2,2 millions de personnes, selon le premier ministre David Cameron ; en France, c’est plus de 1,5 million de personnes qui sont entrées de 2002 à 2010.

Dans le même temps les politiques suivies à l’égard des populations immigrées ne donnent pas les résultats attendus : qu’il s’agisse du multiculturalisme assumé de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas, ou de l’assimilation/intégration à la française, l’échec est au rendez-vous. Et il est constaté par les principaux acteurs qui ont conduit ces politiques.

Angela Merkel a déclaré à Potsdam le 16 octobre 2010 devant les jeunes militants de la CDU et de la CSU : « L’instauration d’une société multiculturelle, où chacun prendrait plaisir à vivre côte à côte, a fait faillite. » « Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici », ajoutait-elle. La veille, le dirigeant des conservateurs bavarois, Horst Seehofer, avait lancé : « Le Multikulti est mort »

Le premier ministre belge Yves Leterme a suivi ses collègues allemands en affirmant sur RTL Belgique : « Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles. »

Le 5 février 2011, David Cameron, s'exprimant devant la 47e Conférence sur la sécurité, a dénoncé le multiculturalisme tel que l'a pratiqué le Royaume-Uni : « Le multiculturalisme a conduit à ce que des communautés vivent isolées les unes des autres. Ces sociétés parallèles ne se développent pas selon nos valeurs. Nous ne leur avons pas donné une vision de ce qu'est notre société. »

Vendredi 15 avril 2011, c’est au tour du ministre de l’Intérieur français Claude Guéant d’affirmer : « L’intégration est en panne » – une opinion partagée par 76% des Français qui, selon un sondage Harris interactive du 20 avril 2011, estiment que « les étrangers ne font pas suffisamment d’efforts pour s’intégrer ».

Certes, l’analyse n’est pas nouvelle : les plus lucides l’avaient déjà fait depuis… trente ans. Ce qui est nouveau, c’est que le constat émane des hommes au pouvoir, de ceux qui servent la superclasse mondiale (SCM) et dont les politiques ont consisté à promouvoir la mondialisation.

Dans la revue Le Débat de mars–avril 2011, l’essayiste André Grejbine commente ainsi la montée, à ses yeux parallèle, de l’islamisme et du populisme en Europe : « Derrière les beaux discours sur le dialogue des civilisations et la diversité des cultures, c’est un engrenage de ressentiment et de rejet réciproque qui se développe. » C’est reconnaître le choc des cultures.

Minorités visibles, minorités qui se rendent visibles

Les Américains ont créé dans les années 1960 la notion de minorités visibles pour qualifier des populations qui, même lorsqu’elles sont intégrées, apparaissent visiblement différentes : c’est le cas des Afro-Américains aux Etats-Unis ou, en France, des Antillais.

Mais en Europe, on a assisté à un phénomène différent, celui de minorités se rendant visibles, c'est-à-dire de Turcs et de Maghrébins, hommes pourtant de race blanche mais choisissant d’accentuer leurs différences par rapport aux populations d’accueil par leurs comportements et leurs exigences, tels que le voile islamique, les interdits alimentaires, les revendications religieuses ou simplement culturelles.

Choc culturel

Le choc culturel prend des formes multiples tant en raison des différences d’origine des cultures et des civilisations que des différences d’évolution historique et sociologique des sociétés.

Orient versus Occident

La fracture entre l’Orient et l’Occident est aussi profonde qu’ancienne : elle remonte aux guerres Médiques et aux guerres Puniques. Elle oppose la personne aux masses, les libertés individuelles à la soumission collective. Cette opposition se retrouve dans l’Empire romain avec la victoire de l’Occident à Actium puis la division du IIIe siècle entre Empire d’Orient et Empire d’Occident.

Islam versus Europe

L’opposition entre l’Islam et l’Europe est une structuration géopolitique majeure de l’espace euro-méditerranéen. Elle s’étend sur douze siècles : de la bataille de Covadonga (722) à la libération de la Grèce (1822/1832). Mais plus encore qu’un choc militaire, c’est un choc de mentalités : l’Islam, c’est la « soumission », l’Europe, c’est l’exercice du libre-arbitre et de la liberté. La théorie des trois « religions monothéistes » dont les sources seraient identiques fait l’impasse sur l’hellénisation et l’européanisation du christianisme.

Les différences entre l’Islam et l’Europe sont nombreuses et majeures :

  • - dans la relation avec le divin ;
  • - dans la séparation, d’un côté, la soumission, de l’autre, entre le domaine de Dieu et celui de César ;
  • - dans la représentation de la figure divine et de la figure humaine ;
  • - dans la conception et la représentation de la femme ;
  • - dans le lien avec la nature ;
  • - dans l’existence ou non d’une multitude d’interdits ;
  • - dans les pratiques et les rituels alimentaires ;
  • - dans les configurations architecturales.

Société intolérante versus société tolérante

L’Europe – et singulièrement l’Europe moderne – s’est construite autour de la liberté d’expression. L’Islam n’admet ni l’étude critique de l’histoire du prophète, ni la représentation de Mahomet (sauf chez les Persans). L’Islam exige l’application de lois sur le blasphème, ce qui heurte profondément la sensibilité européenne, comme l’a montré l’affaire des caricatures danoises de Mahomet.

Plus gravement, il est difficile de faire cohabiter sur le même sol une culture de la tolérance et une culture de l’intolérance :

  • - Que certaines femmes puissent porter le voile islamique, pourquoi pas ? Mais quand dans un quartier une majorité de femmes porte le voile islamique, il est très difficile pour les autres de ne pas en faire autant, sauf à accepter de passer pour des proies ;
  • - Que des musulmans veuillent faire ramadan, c’est leur choix ; que ceux qui veulent s’en abstenir y soient contraints, c’est insupportable ;
  • - Que des musulmans veuillent manger halal, pourquoi pas ? Mais que de plus en plus de non-musulmans soient contraints d’en faire autant, ce n’est pas acceptable ;
  • - Qu’il y ait des mariages mixtes (au regard de la religion ou de la culture), pourquoi pas ? Mais comment trouver normal que la conversion s’opère systématiquement dans le même sens, c'est-à-dire vers l’Islam ?

En fait, les relations entre une culture tolérante et une culture intolérante sont dissymétriques : car la culture intolérante finit par imposer ses règles à la culture tolérante. C’est la négation de la règle de réciprocité.

Il est d’ailleurs significatif de voir les nations européennes et chrétiennes poussées à abandonner leurs repères symboliques : crèches de Noël, œufs de Pâques, fêtes du cochon.

Afrique versus Europe : société individualiste/rationaliste versus société instinctive et tribale

Une partie des Africains noirs sont musulmans. Mais, indépendamment de leur religion – musulmane, catholique ou pentecôtiste – les Africains noirs ont généralement un rapport au monde différent de celui du rapport européen. Le collectif y pèse plus que l’individuel. Le froid rationalisme y joue un rôle moins important. Il ne s’agit pas ici de dire où est le bien, où est le mal, mais de souligner des différences de comportement qui pèsent dans la vie collective, la capacité de développement économique et la vitalité démographique.

D’autres distinctions méritent d’être abordées : indépendamment de leurs constructions mythologiques et de leur histoire, les sociétés musulmanes et africaines d’un côté, européennes de l’autre sont à des stades différents de leur évolution.

Société traditionnelle versus modernité

Depuis le XVIIIe siècle, l’Europe est entrée dans une modernité individualiste. Pour le meilleur et pour le pire. Les sociétés africaines et musulmanes – même si elles sont touchées par la modernité, surtout lorsqu’elles sont transposées en Occident – sont restées davantage holistes et traditionnelles : le salut collectif, l’attachement à la lignée, le respect des valeurs ancestrales, le maintien de codes d’honneur y jouent encore un rôle important. Or ce qui peut paraître « archaïque » à l’Européen moderniste peut être un avantage évolutif dans la compétition entre sociétés ; c’est incontestablement le cas en termes d’expansion démographique.

Droit du sol versus droit du sang

Dans leur logique « d’intégration » des immigrés, les pays européens ont tous adopté le droit du sol ou le double droit du sol. Né en Europe, l’enfant d’immigrés a donc juridiquement vocation à acquérir la nationalité du pays de son lieu de naissance. Mais cela ne l’empêche pas, lui et ses descendants, de garder la nationalité de ses pères. En terre d’Islam, nationalité et religion sont liées : acquérir la nationalité du pays d’accueil ne dispense pas de conserver la nationalité du pays d’origine, qui est irrévocable, tout comme l’apostasie est impossible. D’où l’explosion dans tous les pays européens de doubles nationaux pratiquant la double allégeance (dans le meilleur des cas !)

Société individualiste versus société communautaire

En premier lieu, l’Occidental individualiste a placé au sommet de ses valeurs : « le droit de l’enfant ». C’est au nom du droit de l’enfant (et de son intérêt supposé) que les jurisprudences européennes – et singulièrement les jurisprudences françaises – ont imposé le regroupement familial dans le pays d’accueil et non dans le pays d’origine. En France, en 1978, c’est le Conseil d’Etat, par l’arrêt GISTI, qui décide que « Les étrangers qui résident régulièrement en France ont le droit de mener une vie familiale normale, et en particulier celui de faire venir leur conjoint et leur enfant mineur. » C’est ainsi une interprétation individualiste de textes généraux qui prévaut.

En second lieu, c’est la même logique qui prévaut pour le mariage. Au nom du « mariage d’amour » entre deux individus, on autorise le déplacement de blocs de population. Deux grandes catégories de cas sont ici à distinguer :

  • - l’étranger qui cherche à venir en France ou bien le clandestin déjà présent sur le territoire qui veut obtenir une régularisation peuvent recourir à la voie du mariage : mariage arrangé, mariage gris ou simple escroquerie sentimentale ; les bénéficiaires en sont souvent des hommes jeunes ;
  • - l’immigré de deuxième génération, français au regard de la nationalité plus qu’au regard de la culture, qui veut se marier au « bled », c'est-à-dire dans le pays d’origine de sa famille ; il s’agit généralement de jeunes hommes qui se marient avec des filles du pays réputées plus respectueuses des mœurs traditionnelles ; cela concerne aussi des jeunes filles pas toujours mariées selon leur gré.

Ce comportement qui peut s’analyser comme un refus de l’intégration est un puissant facteur d’accélération de l’immigration. C’est là que se niche la cause majeure de l’immigration de peuplement subie par l’Europe : « l’immigration nuptiale ».

Société à famille nucléaire versus société à famille élargie

Les mentalités et le droit français s’inscrivent dans une vision nucléaire de la famille. Or les pays du sud de la Méditerranée ont une vision élargie de la famille. Il est encore normal de vivre avec sa belle-famille, d’où le regroupement familial des ascendants. Quant aux descendants, la vision est large : la jurisprudence française reconnaît la pratique de la Kafala (quasi-adoption) au moins pour les Algériens. Les Africains ont une conception souple de la parenté qui n’est pas uniquement biologique. D’où l’élargissement du regroupement familial aux bâtards et aux neveux (ce qu’aurait empêché le contrôle génétique) – regroupement familial d’autant plus facilement élargi que la qualité des états civils africains reste imparfaite… pendant que le système social français est généreux et donc incitatif à l’arrivée de nouveaux bénéficiaires.

Choix communautaires et cascades d’immigration…

L’immigration familiale a représenté 82 762 entrées régulières en 2009. Les dix premiers pays concernés étant l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, la Chine, le Congo (RDC).

La dynamique migratoire la plus commune est la suivante : un immigré de deuxième génération se marie avec quelqu’un de même origine que lui – un phénomène en voie d’accélération rapide : il y a eu 23 546 transcriptions d’actes de mariage établis par les postes français à l’étranger en 1995, 48 301, soit plus du double, en 2009. Le nouveau, plus souvent la nouvelle mariée rejoint ensuite la France, ce qui peut lui permettre d’acquérir la nationalité française et de faire venir des membres de sa famille.

Par ailleurs, ces arrivées concernent des jeunes femmes en âge d’être fécondes et dont le taux de fécondité en France est supérieur à celui des femmes nées en France, bien sûr, mais aussi à celui des femmes étrangères restées à l’étranger. Il y a donc un effet multiplicateur des populations immigrées. En 2009, d’après les chiffres du Haut Conseil à l’intégration, 7,0% des naissances provenaient de deux parents étrangers, 13,1% d’un parent français et d’un parent étranger : une « nuptialité mixte » au regard de la nationalité mais rarement mixte au regard de l’origine et de la culture. A ces naissances il faudrait ajouter les naissances d’enfants d’immigrés de la deuxième génération pour pleinement mesurer ce qui est en train de se passer en termes de substitution, au moins partielle, de population.

Quelles solutions ?

Nous sommes en face d’un choc démographique doublé d’un choc de civilisations. Un choc de civilisations qui se passe à l’intérieur des frontières des Etats. Les solutions ne sont pas techniques. Elles sont tributaires des valeurs dominantes. Plus précisément, les solutions supposent un changement radical des dogmes dominants tels qu’ils sont imposés par la superclasse mondiale à travers les médias.

Préférence de civilisation versus Big Other

L’écrivain Jean Raspail a remarquablement résumé l’idéologie dominante de l’Europe : Big Other, ce qui revient à placer l’autre – sa religion, ses mœurs, ses pratiques – au-dessus de tout. Là est la source de la formidable asymétrie dont les peuples européens souffrent. Changer, c’est revenir à la préférence de civilisation ; à la préférence pour sa civilisation ; soit parce que nous la trouvons meilleure dans l’absolu, soit tout simplement, dans une perspective plus relativiste, parce qu’elle est la nôtre. Il ne s’agit pas de haïr l’autre mais d’en finir avec la haine de soi. Il s’agit de cesser d’opposer une société innocente (celle des immigrés) à des nations européennes coupables.

Droit à la défense des libertés individuelles

Nous vivons une époque où ce n’est pas la majorité qui opprime les minorités mais des minorités communautaristes qui prétendent imposer leurs lois à la majorité. Les libertés individuelles sont au cœur de la civilisation européenne : liberté d’expression, liberté de recherche, liberté de débat, liberté de circulation, liberté de consommer, liberté de s’habiller, liberté d’ignorer le licite et l’illicite des autres, liberté de boire de l’alcool et de manger du cochon, y compris dans les transports et les cantines. Lorsque des libertés sont menacées, elles doivent être défendues. Rappelons-nous la phrase de Royer-Collard : « Les libertés ne sont pas autre chose que des résistances. »

Droit à la défense des libertés collectives

Mais ces libertés individuelles sont inséparables des libertés collectives. Sans défense des libertés collectives aujourd’hui, sans défense du modèle de civilisation européenne, il n’y aura pas de libertés individuelles demain. Les nations européennes doivent donc réaffirmer – y compris dans leur Constitution comme viennent de le faire les Hongrois – leur droit à l’identité, leur droit à des frontières, leur droit à rester eux-mêmes.

Droit à l’identité des peuples versus droit des individus à immigrer

Allons plus loin : face au choc démographique et au choc migratoire, il faut mettre en œuvre le principe de précaution, et bloquer toute immigration en provenance de pays dont beaucoup de ressortissants – même de nationalité française – sont peu ou pas assimilés. Ici le droit collectif à l’identité des peuples doit l’emporter sur le droit des individus à immigrer.

Le populisme contre le putsch des médias et des juges

En matière d’immigration (et de politique familiale), le pouvoir n’appartient plus aux hommes politiques. Il appartient aux médias et aux juges : au tribunal médiatique qui fixe les limites du licite et de l’illicite dans les discours ; aux cours internationales et aux cours suprêmes qui interprètent les principes fondamentaux des droits de l’homme à leur manière : pour le droit des étrangers contre le droit des peuples ; pour le politiquement correct contre les libertés individuelles. Mais partout en Europe de puissants courants populistes s’expriment. Ils demandent un retour aux frontières car ils savent que le sort de la civilisation européenne ne se joue pas à Benghazi mais à Lampedusa.

Jean-Yves Le Gallou
Polémia
28/04/2011

Texte en PDF cliquer ici

Voir aussi les articles Polémia :

Une lecture très protectrice des droits des étrangers par les juridictions françaises restreignant les possibilités de réaction du gouvernement face à la pression migratoire accrue à laquelle est confronté notre pays 
« Eloge des frontières », de Régis Debray 
L'immigration par escroquerie sentimentale
L'immigration noire africaine : un phénomène qui s'amplifie
L'Implosion démographique européenne face à l'explosion démographique africaine : l'Afrique déborde-t-elle sur l'Europe ?

et

Rapport au Parlement sur les orientations de la politique d’immigration et d’intégration (année 2009) 

Image : démographie en Afrique

 

Jean-Yves Le Gallou

mardi, 12 avril 2011

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt

 

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Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 1 von 3

 

Von Kerry Bolton, übersetzt von Deep Roots.

Ex: http://flordman.wordpress.com/

Das Original The Rivkin Project: How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 1 erschien am 14. März 2011 bei Counter-Currents Publishing/North American New Right.

Von 19. bis 22. Oktober 2010 lud Charles Rivkin, US-Botschafter in Frankreich, eine aus 29 Mitgliedern bestehende Delegation des Pacific Council on International Policy (PCIP) zu einer Konferenz nach Frankreich ein, deren Hauptzweck die Diskussion arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich war. [1] Das Treffen war Teil einer weitreichenden subversiven Agenda zur Verwandlung des gesamten Charakters von Frankreich und insbesondere des Bewußtseins der französischen Jugend, was die Benutzung von Frankreichs moslemischer Jugend in einer typisch manipulativen globalistischen Strategie hinter der üblichen Fassade von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“ einschließt.

Globalistische Delegation in der US-Botschaft

Der Bericht der PCIP sagt über die Konferenz:

… Die Delegation konzentrierte sich weiters auf drei Schlüsselthemen. Erstens untersuchte die Gruppe französisch-moslemische Fragen in Frankreich durch Austausch mit Dr. Bassama Kodmani, dem Direktor des Arabischen Reforminstituts, und Miss Rachida Dati, dem ersten weiblichen französischen Kabinettsmitglied von nordafrikanischer Herkunft und gegenwärtig Bürgermeisterin des 7. Arrondissements in Paris. Eine Exkursion zur Großen Moschee von Paris und ein Treffen mit dem dortigen Direktor der Theologie und dem Rektor boten zusätzliche Einsichten. Zweitens, Treffen mit Mr. Jean-Noel Porier, dem Vizepräsidenten für Auswärtige Angelegenheiten von AREVA (einer höchst innovativen französischen Energiefirma) und mit Mr. Brice Lalonde, dem Klimaverhandler und ehemaligen Umweltminister, hoben Fragen der Energie- und Nuklearpolitik und der Unterschiede zwischen der US- und der französischen Politik auf diesen Gebieten hervor. Und schließlich erforschte die Delegation die Verbindungen zwischen den Medien und der Kultur in Kalifornien (Hollywood) und Frankreich im Zuge von Treffen im Louvre, im Musee D’Orsay und bei FRANCE 24 – dem in Paris ansässigen Kanal für internationale Nachrichten und aktuelle Angelegenheiten. [2]

Das vorrangige Interesse schien Fragen von multikultureller Dimension gegolten zu haben, einschließlich nicht nur arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich, sondern vielleicht langfristig noch wichtiger einer Diskussion über die Wirkung von Hollywoods „Kultur“ auf die Franzosen.

Die USA haben seit langem ein Doppelspiel betrieben, indem sie als eines der primären Elemente ihres Strategems der fabrizierten permanenten Krisen nach dem Kalten Krieg „Terrorismus von islamischer Natur bekämpft“ haben, während sie den „radikalen Islam“ für ihre eigenen Zwecke nutzten, wofür es folgende wohlbekannte Beispiele gibt:

1) die Unterstützung von Bin Laden im Krieg gegen Rußland in Afghanistan,

2) die Unterstützung von Saddam Hussein im Krieg gegen den Iran,

3) die Unterstützung der Kosovarischen Befreiungsarmee [UCK] bei der Beseitigung der serbischen Souveränität über den mineralreichen Kosovo, wobei die UCK wundersamerweise von einer laut US-Außenministerium „terroristischen Organisation“ in „Freiheitskämpfer“ verwandelt wurde.

Wenn US-Globalisten als Freunde von Moslems posieren, sollten letztere beim Dinieren mit dem Großen Shaitan einen äußerst langen Löffel verwenden.

Was ist der Pacific Council on International Policy?

Der PCIP, dessen Mitglied Rivkin ist, wurde 1995 als regionales Anhängsel der allgegenwärtigen Denkfabrik Council on Foreign Relations (CFR) gegründet [3], hat sein Hauptquartier in Los Angeles, aber mit “Mitgliedern und Aktivitäten an der gesamten Westküste der Vereinigten Staaten und international.” Firmenspenden kommen unter anderem von:

Carnegie Corporation of New York
Chicago Council on Foreign Relations
City National Bank
The Ford Foundation
Bill and Melinda Gates Foundation
The William & Flora Hewlett Foundation
Rockefeller Brothers Fund
The Rockefeller Foundation
United States Institute of Peace [4]

Der PCIP ist daher noch ein weiterer großer Teilnehmer an dem globalistischen Netzwerk, das Hunderte von üblicherweise miteinander verbundenen Organisationen, Lobbies, „Zivilgesellschafts“-Gruppen, NGOs und Denkfabriken umfaßt, im Verein mit Banken und anderen Konzernen. Wie üblich gibt es eine auffällige Präsenz von Rockefeller-Interessen.

Warum Frankreich?

Frankreich ist dem US-Globalismus seit langem ein Dorn im Auge gewesen wegen seines sturen Festhaltens an französischen Interessen überall auf der Welt anstelle jener der fabrizierten „Weltgemeinschaft“, obwohl das Sarkozy-Regime eine Ausnahme ist. Jedoch ist Frankreich einer der wenigen verbliebenen Staaten in Westeuropa mit einem starken Nationalbewußtsein. Der beste Weg zur Zerstörung jeglicher solcher Gefühle – die sich nur zu oft auf die Politik übertragen – besteht darin, Vorstellungen von Volkstum und Nationalität durch Förderung von „Multikulturalismus“ zu schwächen.

War es nur Zufall, daß die Studentenrevolte von 1968, die aus kindischsten Gründen ausgelöst wurde, zu einer Zeit geschah, in der sowohl die CIA sehr aktiv bei der Finanzierung von Studentengruppen überall auf der Welt war als auch Präsident de Gaulle den USA in Sachen Außenpolitik ein Maximum an Ärger machte? De Gaulle tat wenig, um mit Amerikas Nachkriegsplänen mitzuspielen. Er entzog Frankreich dem NATO-Kommando, und während des Zweiten Weltkriegs mißtrauten ihm die USA. [5]

Von besonderem Interesse ist de Gaulles Befürwortung eines geeinten Europas, um der US-Hegemonie entgegenzuwirken. [6] 1959 sagte er in Straßburg: „Ja, es ist Europa, vom Atlantik bis zum Ural, es ist das ganze Europa, welches das Schicksal der Welt bestimmen wird.“ Die Aussage implizierte eine Kooperation zwischen einem zukünftigen Europa und der UdSSR. 1967 erklärte er ein Waffenembargo gegen Israel und freundete sich mit der arabischen Welt an. Dies ist die Art von Vermächtnis, das die Globalisten fürchten.

Mit den Kaspereien von Sarkozy und steigenden Spannungen mit der unzufriedenen moslemischen Jugend könnte im Zuge einer Gegenreaktion ein kompromißlos antiglobalistisches, „xenophobes“ Regime an die Macht kommen. Was wäre nun im heutigen Kontext ein besserer Weg, den französischen Nationalismus und jedes Potential zu dessen Wiederbelebung als antiglobalistische Kraft zu untergraben, als Frankreichs große, unassimilierte islamische Komponente zu benutzen, genauso wie die bolschewistische Revolution in bedeutendem Ausmaß von den unzufriedenen Minderheiten des russischen Reiches unternommen wurde?

Interessant ist auch Wichtigkeit, die diese Delegation dem Einfluß Hollywoods auf die französische Kultur beimaß. Dies mag auf den ersten Blick als seltsames Anliegen erscheinen. Jedoch ist Hollywood als das wirtschaftliche Symbol der globalistischen kulturellen Auswüchse ein wichtiger Faktor bei der Globalisierung, in etwas, das auf einen kulturellen Weltkrieg hinausläuft. Letztendlich ist es nicht das Ziel des Globalismus, das Überleben ethnischer Kulturen und Identitäten zu fördern, sondern vielmehr, diese in einen großen Schmelztiegel des globalen Konsumismus zu tauchen, jedes Individuum aus seiner Identität und seinem Erbe zu reißen und diese durch das globale Einkaufszentrum und das „globale Dorf“ zu ersetzen. Daher sollte man den Multikulturalismus als die Antithese dessen sehen, wofür er gehalten wird.

Weit davon entfernt, daß die globalen Konzerne den sogenannten Multikulturalismus im Sinne der Sicherstellung der Existenz einer Vielzahl von Kulturen fördern wollten, wie der Begriff andeutet, ist er also im Gegenteil ein Teil eines dialektischen Prozesses, im Zuge dessen unter der Fassade von Idealen Völker von sehr unterschiedlichem Erbe wie Bauern auf einem Schachbrett über die Welt verschoben werden, mit dem Ziel, kulturell spezifische Nationen niederzureißen. Es ist ein Beispiel für Orwell’sches „doublethink.“ [7]

Es ist bemerkenswert, daß die Anstifter der “samtenen Revolutionen”, die nun durch Nordafrika fegen und bis in den Iran reichen, großteils „säkularisierte“ junge Leute ohne starke traditionalistische Wurzeln sind. In ähnlicher Weise besteht der beste Weg zur Lösung von Frankreichs ethnischen Konflikten und zur Sicherstellung, daß Frankreich nicht wieder hervortritt, um sich US-/globalistischen Interessen entgegenzustellen, in der dialektischen Schaffung einer neuen kulturellen Synthese, bei der es weder eine französische noch eine islamische Kultur gibt, sondern eine globalistische, jugendbasierte Kultur unter dem Banner von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“, die von Hollywood, MTV, dem Cyberspace, McDonald’s und Pepsi genährt wird.

Daß dies mehr als eine Hypothese ist, wird von der Art angedeutet, in der die säkularen Jugendrevolten, die nun in Nordafrika stattfinden, von einer Allianz aus Konzerninteressen hervorgebracht wurden, gesponsert vom US-Außenministerium und allerlei NGOs wie Freedom House. [8] Die nordafrikanischen „Revolutionäre“, die Regime stürzen, sind genau die Art von „Moslem“, die die Globalisten bevorzugen, erfüllt von der Cyber-Konsumentenmentalität.

Was also haben Rivkin und das US-Außenministerium in Frankreich vor, daß sie so interessiert wären am Platz Hollywoods und der Moslems in dem Land?

Anmerkungen:

1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP,  http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583

2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.

3. “Gegründet 1995 in Partnerschaft mit dem Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373

4. Finanzierung durch Firmen und Stiftungen: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513

5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), S. 21.

6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), S. 439.

7. “Die Macht, zwei widersprüchliche Glaubensvorstellungen gleichzeitig im Kopf zu haben und sie beide zu akzeptieren . . .” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Teil 1, Kaph. 3, S. 32.

8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 2 von 3

Das Rivkin-Projekt zur Unterwanderung der französischen Jugend

Als der US-Botschafter Charles Rivkin im Jahr 2010 eine Delegation von anderen Mitgliedern des Pacific Council on International Policy nach Frankreich einlud, hatte er ein Programm zur Amerikanisierung Frankreichs umrissen, das hauptsächlich die Benutzung der moslemischen Minderheiten und die Indoktrinierung der französischen Jugend mit globalistischen Idealen im Sinne der Konzerne umfaßte. Das dabei beschworene Schlagwort war das historische Engagement Frankreichs und Amerikas für die „Gleichheit.“

WikiLeaks veröffentlichte das „vertrauliche Programm“. Es trägt den Titel „Minority Engagement Strategy.“ [1] Hier umreißt Rivkin ein Programm, das eine schamlose Einmischung in die inneren Angelegenheiten einer souveränen Nation ist und in einem tieferen Sinne die Änderung der Einstellungen von Generationen moslemischer und französischer Jugendlicher anstrebt, sodaß sie zu einer neuen globalistischen Synthese verschmelzen, oder zu dem, was man eine neue Menschheit nennen könnte: Homo oeconomicus, oder was der Finanzanalyst G. Pascal Zachary „das globale Ich“ nennt [2], um zu verwirklichen, was Rivkin als das „nationale Interesse“ der USA beschreibt.

Rivkin beginnt, indem er sagt, daß seine Botschaft eine „Minority Engagement Strategy“ geschaffen hat, die sich primär an die Moslems in Frankreich richtet. Rivkin erklärt als Teil des Programms: „Wir werden auch die Bemühungen verschiedener Abteilungen der Botschaft integrieren, auf einflußreiche Führer unter unserem primären Publikum abzielen und sowohl materielle als auch immaterielle Indikatoren des Erfolgs unserer Strategie bewerten.“ [3]

Rivkin ist zuversichtlich, daß Frankreichs Geschichte des ideologischen Liberalismus „uns gut dienlich sein wird, wenn wir die hier umrissene Strategie umsetzen… bei der wir Druck auf Frankreich ausüben…“ Beachten Sie die Redewendung „Druck auf Frankreich ausüben.“ Amerikas globale Agenda wird von Rivkin mit seinem Plan der Umwandlung Frankreichs in ein „blühendes, integratives französisches Staatswesen, das uns bei der Förderung unserer Interessen an der Ausweitung von Demokratie und zunehmender weltweiter Stabilität helfen wird“ in Verbindung gebracht. Das Programm wird sich auf die „Eliten“ der französischen und der moslemischen Gemeinschaften fokussieren, aber auch eine massive Propagandakampagne umfassen, die sich an die „allgemeine Bevölkerung“ mit Schwerpunkt auf der Jugend richtet.

Auf hoher Ebene werden US-Offizielle französische Offizielle in die Defensive drängen. Zu dem Programm gehört auch die Neudefinierung der französischen Geschichte in den Lehrplänen der Schulen, um der Rolle der nicht-französischen Minderheiten in der französischen Geschichte Aufmerksamkeit zu schenken. Es bedeutet, daß die Pepsi/MTV-Generation von Amerikanern neue Definitionen der französischen Kultur formulieren und neue Seiten der französischen Geschichte schreiben werden, die mit globalistischen Agendas übereinstimmen sollen. Zu diesem Zweck „…werden wir unsere Arbeit mit französischen Museen und Lehrern fortsetzen und intensivieren, um den in französischen Schulen unterrichteten Lehrstoff in Geschichte zu reformieren.“

„Taktik Nummer drei“ trägt den Titel „Aggressive Öffentlichkeitsarbeit unter der Jugend starten.“ Wie in anderen Staaten, die vom US-Außenministerium und dessen Verbündeten im Soros-Netzwerk, Freedom House, Movement.org, National Endowment for Democracy, Solidarity Center [4] und so weiter ins Visier genommen wurden, stehen unzufriedene junge Leute im Fokus der Veränderungen. Führend in diesen Bemühungen, zielt die „Inter-Agency Outreach Initiative“ des Botschafters darauf ab, „eine positive Dynamik in der französischen Jugend zu erzeugen, die zu einer größeren Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Können die Absichten noch klarer ausgedrückt werden? Es ist kulturelle und politische Amerikanisierung.

Hier können wir am leichtesten an der Heuchelei vorbei deutlich sehen, was hinter der Strategie steckt: eine Generation zu formen, „die zu größerer Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Diese „US-Ziele und Werte“ wird man den Franzosen als französische Werte verkaufen, auf der Grundlage der bourgeoisen Ideale von 1789, mit denen die französische Ideologie sowohl der Linken wie der Rechten weiterhin belastet ist. Man wird sie zu glauben lehren, daß sie französische Traditionen aufrecht erhalten, statt als Agenten von Veränderungen gemäß „amerikanischen Werten“ zu handeln: den Werten des globalen Dorfes und des globalen Einkaufszentrums. Ein weitreichendes Programm, das eine Vielzahl von Indoktrinierungsmethoden umfaßt, wird umrissen:

Zur Erreichung dieser Ziele werden wir die bereits vorhandenen expansiven Programme für öffentliche Diplomatie ausbauen und kreative zusätzliche Mittel zur Beeinflussung der Jugend Frankreichs entwickeln, neue Medien, Firmenpartnerschaften, landesweite Wettbewerbe, zielgerichtete Veranstaltungen für Öffentlichkeitsarbeit und speziell eingeladene US-Gäste einsetzen. [5]

Das Programm, das sich an die Jugend in Frankreich richtet, ist ähnlich dem, das sich an die Jugend richtete, welche die Vorhut der „samtenen Revolutionen“ von Osteuropa bis Nordafrika bildete. Potentielle Führer werden vom US-Außenministerium in Frankreich aufgenommen und dazu herangezüchtet werden, eine Rolle im zukünftigen Frankreich nach amerikanischem Design zu spielen:

Wir werden auch neue Hilfsmittel entwickeln, um zukünftige französische Führer zu identifizieren, von ihnen zu lernen und sie zu beeinflussen.

Während wir die Ausbildung und die Austauschgelegenheiten für Frankreichs Jugend erweitern, werden wir weiterhin absolut sicherstellen, daß der Austausch, den wir unterstützen, integrationsorientiert ist.

Wir werden auf existierenden Jugendnetzwerken in Frankreich aufbauen und neue im Cyberspace schaffen, die Frankreichs zukünftige Führer in einem Forum miteinander verbinden, deren Werte wir zu formen helfen – Werte der Integration, des gegenseitigen Respekts und offenen Dialogs. [6]

Hier befürwortet Rivkin etwas, das über die Beeinflussung von Moslems in Frankreich hinausgeht. Er sagt, daß ein bedeutender Teil des Programms sich auf die Kultivierung der französischen Jugend, der potentiellen Führer, nach amerikanischen Idealen unter der Fassade französischer Ideale richten wird. Das US-Außenministerium und seine Verbündeten unter den Konzernen und NGOs beabsichtigen, „ihre Werte zu formen.“ Das globalistische Programm für Frankreich wird deutlich genug als Umerziehung der französischen Jugend bezeichnet. Man möchte meinen, daß dies die wichtigste Rolle der französischen Regierung, der katholischen Kirche und der Familie ist, insbesondere der beiden letzteren. Amerikanische Bürokraten und ihre aus verschiedenen Berufen rekrutierten dümmlichen Kumpane sollen neue „französischen Werte“ formulieren.

Wie in den Staaten, die für „samtene Revolutionen“ ausersehen sind, besteht ein Teil der Strategie in der Abgrenzung des politischen Handlungsrahmens. Wie Hillary Clinton neulich hinsichtlich der Art von Staat gesagt hat, die vom US-Establishment nach Gaddafi erwartet wird, sollte das neue Libyen eine umfassende Demokratie sein, offen für alle Meinungen, solange diese Meinungen eine Verpflichtung zur „Gleichheit“ und „Demokratie“ umfassen, in anderen Worten, es muß eine neue Verteilung der Freiheit in Libyen geben, solange diese Freiheit nicht über Amerikas Definition derselben hinausgeht. Und falls jemand die Grenzen der akzeptablen Demokratie übertritt, stehen Amerikas Bomber in Bereitschaft. Im Kontext mit Frankreich jedoch ist klar, daß die Grenzziehung der französischen Politik gemäß den globalistischen Diktaten keine Elemente sogenannter „Xenophobie“ (sic) einschließen darf, wozu im heutigen Kontext eine Rückkehr zur großen Politik der Ära de Gaulles gehören würde. Daher besagt „Taktik 5“:

Fünftens werden wir unser Projekt fortsetzen, die besten Praktiken mit jungen Führern in allen Bereichen zu teilen, einschließlich junger politischer Führer aller moderaten Parteien, sodaß sie die Hilfsmittel und die Beratung haben, um vorwärts zu kommen. Wir werden Schulungs- und Austauschprogramme schaffen oder unterstützen, die Schulen, Gruppen der Zivilgesellschaft, Bloggern, politischen Beratern und Lokalpolitikern den nachhaltigen Wert der breiten Integration beibringen. [7]

Rivkin umreißt ein Programm zur Ausbildung von Frankreichs zukünftigen politischen und zivilen Führern. Während die Programme der von der US-Regierung unterstützten NGOs wie National Endowment for Democracy – ursprünglich bestimmt zur Entwicklung ganzer Programme und Strategien für politische Parteien in „Entwicklungsdemokratien“ wie den Staaten des ehemaligen Sowjetblocks – mit einem fehlenden Erbe liberal-demokratischer Parteipolitik begründet werden können, kann dieselbe Begründung kaum verwendet werden, um Amerikas Einmischung in Frankreichs Parteipolitik zu rechtfertigen.

Rivkin sagt, daß zu diesem Zweck 1000 amerikanische Englischlehrer, die an französischen Schulen arbeiten, die notwendigen Propagandamaterialien erhalten werden, um ihren französischen Schülern die erwünschten Ideale einzuimpfen: „Wir werden auch dem Netzwerk von über 1000 amerikanischen Universitätsstudenten, die jedes Jahr an französischen Schulen Englisch unterrichten, die Mittel liefern, Toleranz zu lehren.“

Das breit gefächerte Programm wird von der „Minority Working Group“ im „Tandem“ mit der „Youth Outreach Initiative“ koordiniert werden. Eines der Probleme, die von der Gruppe überwacht werden, wird die „Verringerung der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ sein. Das soll sicherstellen, daß das Programm wie beabsichtigt den Erfolg jeder „extremen“ oder „fremdenfeindlichen“ Partei blockiert, die die Globalisierung herausfordern könnte.

Rivkin verdeutlicht die subversive Natur des Programms, wenn er sagt: „Während wir niemals das Verdienst für diese positiven Entwicklungen beanspruchen könnten, so werden wir doch unsere Anstrengungen auf die Ausführung von Aktivitäten wie oben beschrieben konzentrieren, die die Bewegung in die richtige Richtung anstoßen, drängen und anregen.“

Was wäre die Reaktion, wenn die französische Regierung über ihre Botschaft in Washington ein Programm zur radikalen Umwandlung der USA in Übereinstimmung mit „französischen nationalen Interessen“ unternehmen und mit Schwerpunkt auf der Jugend mittels einer „aggressiven Öffentlichkeitsarbeit“ „französische Ideale“ unter dem Deckmantel „amerikanischer Ideale über Menschenrechte“ einimpfen würde? Was wäre die Reaktion der US-Regierung, wenn sie herausfinden würde, daß die französische Regierung die Einstellungen der Afroamerikaner, Indianer und Latinos zu beeinflussen versuchte? Was wäre die offizielle US-Reaktion, wenn man herausfinden würde, daß französische Sprachlehrer in amerikanischen Schulen und Colleges versuchen, amerikanischen Schülern Ideale im Dienste französischer Interessen einzuimpfen?

Die hypothetische Reaktion kann man von der US-Reaktion auf die „Sowjetverschwörung“ ableiten, als Komitees des Senates und Kongresses eingerichtet wurden, um gegen jeden zu ermitteln, der auch nur vage mit der USA in Verbindung stand. Was ist also anders? Die USA betreiben eine subversive Strategie im Interesse ihrer globalistischen Konzernelite anstatt im Interesse der UdSSR oder des Kommunismus. Es ist nicht so, als ob die USA viel kulturelles Erbe hätte, das sie irgendeiner europäischen Nation, ganz zu schweigen von Frankreich, als Inbegriff des guten Geschmacks und der künstlerischen Verfeinerung präsentieren könnte, nach dem man eine nationale Identität konstruieren könnte. In dieser Sache ist es ein Fall von Dekonstruktion.

Anmerkungen:

1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html

2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).

3. Rivkin.

4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/

5. Rivkin.

6. Rivkin.

7. Rivkin.

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 3 von 3

Die Rolle des Multikulturalismus in der globalistischen Agenda

Viele schändliche Ziele sind unter dem Banner des Multikulturalismus und Schlagworten wie „Gleichheit“ und „Menschenrechte“ erzwungen worden. So wie „Demokratie“ in der ganzen jüngeren Geschichte zur Rechtfertigung der Bombardierung von Staaten benutzt worden ist, dienen diese Schlagworte oft als Rhetorik zur Vortäuschung guter Absichten, während sie die Ziele derjenigen verbergen, die von wenig, wenn überhaupt von irgendetwas anderem als Macht und Habgier motiviert sind.

Man könnte an die Art denken, wie das Thema der Uitlanders agitiert wurde, um den Anglo-Burenkrieg zum Zwecke der Beschaffung von Südafrikas Mineralreichtum zugunsten von Cecil Rhodes, Alfred Beit et al zu rechtfertigen.

Ein ähnliches Thema wurde in unserer eigenen Zeit unter dem Namen der „Bekämpfung der Apartheid“ wiederbelebt, und während die Welt über die Machtübernahme durch den ANC jubelte, bestand die Wirklichkeit darin, daß die Afrikaner kein Jota materiell davon profitierten, sondern die parastaatlichen oder staatlichen Unternehmen privatisiert wurden, sodaß sie an den globalen Kapitalismus verkauft werden konnten. Als der Patriarch des südafrikanischen Kapitalismus, Harry Oppenheimer, dessen Familie ein traditioneller Feind der Afrikaaner [= Buren; d. Ü.] war, im Jahr 2000 starb, lobte Nelson Mandela ihn so: „Sein Beitrag zur Errichtung einer Partnerschaft zwischen Großunternehmen und der neuen demokratischen Regierung in dieser ersten Periode demokratischer Herrschaft kann nicht zu sehr geschätzt werden.“ [1]

Die „Demokratie”, die Oppenheimer und andere Plutokraten im Tandem mit dem ANC in Südafrika schufen, ist die Freiheit des globalen Kapitalismus zur Ausbeutung des Landes. Mandela sagte 1996 über das Ergebnis dieses „langen Marsches zur Freiheit“:  “Die Privatisierung ist die fundamentale Politik des ANC und wird das auch bleiben.“ [2] Als Kommentar zur Privatisierung der gemeindeeigenen Wasserversorgung von Johannesburg, die jetzt dem französischen Konzern Suez Lyonnaise Eaux untersteht, gab der ANC Erklärungen heraus, die erklärten: „Eskom ist eine der vielen in Regierungsbesitz befindlichen ‚Parastaatlichen’, die während der Apartheid geschaffen wurden und deren Privatisierung die demokratisch gewählte Regierung in Angriff genommen hat, um Geld aufzutreiben.“ [3] Es ist in Südafrika dasselbe Ergebnis, wie es durch die “Befreiung” der kosovarischen Mineralvorkommen im Namen der “Demokratie” und im Namen der Rechte von Moslems unter serbischer Herrschaft erreicht wurde, während andere, unter ihrer eigenen Herrschaft befindliche Moslems von den USA und ihren Verbündeten in die Unterwerfung gebombt wurden.

Die Ziele des globalen Kapitalismus

Die Natur des globalistischen Kapitalismus ist besonders stichhaltig von Noam Chomsky erläutert worden:

Sehen Sie, der Kapitalismus ist nicht grundsätzlich rassistisch – er kann den Rassismus für seine Zwecke ausnutzen, aber der Rassismus ist ihm nicht eingebaut. Der Kapitalismus will im Grunde, daß die Menschen austauschbare Zahnräder sind, und Unterschiede zwischen ihnen, wie zum Beispiel auf Basis der Rasse, haben üblicherweise keine Funktion für ihn. Ich meine, sie mögen eine Zeitlang eine Funktion haben, zum Beispiel wenn man eine super-ausgebeutete Arbeiterschaft oder dergleichen will, aber diese Situationen sind irgendwie anomal. Langfristig kann man erwarten, daß der Kapitalismus antirassistisch ist – einfach weil er anti-menschlich ist. Und Rasse ist eigentlich eine menschliche Eigenschaft – es gibt keinen Grund, warum sie eine negative Eigenschaft sein sollte, aber sie ist eine menschliche Eigenschaft. Daher beeinträchtigen auf Rasse beruhende Identifikationen das grundsätzliche Ideal, daß die Menschen als Konsumenten und Produzenten austauschbar sein sollten, austauschbare Zahnräder, die all den Müll kaufen, der produziert wird – das ist ihre letztendliche Funktion, und alle anderen Eigenschaften, die sie haben könnten, sind irgendwie irrelevant und gewöhnlich ein Ärgernis. [4]

Die Aussage von Chomsky drückt die Situation in ihrer Gänze stichhaltig aus.

Frankreich als Soziallabor für die Globalisierung

Die Rivkin-Offensive ist das letzte in einer langen Reihe von Programmen zur Untergrabung der französischen Identität. Frankreich ist ein Paradox, das die kosmopolitischen Werte der bourgeoisen Revolution von 1789 mit sturem Traditionalismus und Nationalismus kombiniert, den die Globalisten „Xenophobie“ nennen. Er manifestiert sich selbst im Kleinen wie bei der gesetzlichen Verpflichtung für französische Beamte und Politiker, mit ausländischen Medien nur französisch zu sprechen, ungeachtet ihrer Kenntnisse irgendeiner anderen Sprache, oder im verbreiteten Widerstand gegen McDonald’s und Disney World.

Wie ein Großteil der restlichen Welt führt Frankreich jedoch auf der Verliererseite einen Kulturkampf gegen die Globalisierung. Jeff Steiners Kolumne „American in France“ bezieht sich auf die Art, wie die Franzosen einst Widerstand gegen die Eröffnung amerikanischer Fast-Food-Franchises als „Teil einer amerikanischen Kulturinvasion“ leisteten. Steiner schreibt:

… Dies schein Vergangenheit zu sein, da McDonald’s so sehr ein Teil der französischen Kultur geworden ist, daß es nicht mehr als amerikanischer Import gesehen wird, sondern als gänzlich französisch. Kurz, McDonald’s ist den Franzosen ans Herz gewachsen wie in so vielen anderen Ländern.

Ich bin in einigen McDonalds in Frankreich gewesen, und außer einem in Straßburg, das von außen wie im traditionellen elsässischen Stil erbaut aussieht, sehen alle McDonalds in Frankreich, die ich gesehen habe, nicht anders aus als ihre amerikanischen Gegenstücke.

Ja, es gibt welche, die McDo immer noch als Symbol der Amerikanisierung Frankreichs verfluchen (sie sind jetzt eine sehr kleine Gruppe und werden großteils ignoriert) und die es auch als ein Zeichen dafür sehen, daß Frankreich seine kulinarische Einzigartigkeit verliert. Das Menü in einem französischen McDonald’s ist fast eine exakte Kopie dessen, was man in jedem McDonald’s in den Vereinigten Staaten finden würde. Es ist mir als etwas seltsam aufgefallen, daß ich wie in den Vereinigten Staaten bestellen konnte, das heißt auf Englisch, mit gelegentlich eingestreuten französischen Vorwörtern.

Ehrlich gesagt, die Franzosen, die bei McDonald’s essen, sind dort genauso zu Hause, wie es irgendein Amerikaner sein könnte. [5]

Dieses scheinbar triviale Beispiel ist tatsächlich von immenser Wichtigkeit, indem es zeigt, wie eine Kultur, die so stark ist wie die Frankreichs – das bis vor kurzem eine immens stolze Nation war – unterliegen kann, besonders unter dem Eindruck des Marketings gegenüber jungen Leuten. Es ist eine Fallstudie par excellence für die Standardisierung, die die amerikanische Konzernkultur nach sich zieht. Es ist das, was die globalistische Elite im Weltmaßstab wünscht, bis hin zu dem, was man ißt.

Es ist bemerkenswert, daß die Vorhut des Widerstands gegen McDonald’s von den Bauern kam, einem traditionalistischen Segment von Europas Bevölkerung, das zunehmend anomal und unter dem globalistische Regime zur ausgestorbenen Spezies wird, während die Landwirtschaft den Agro-Konzernen weicht.

Angesichts Frankreichs Status in Europa und seiner historischen Tendenz, seine Souveränität  angesichts von US-Interessen aufrecht zu erhalten – sogar noch vor recht kurzer Zeit mit seiner Opposition gegen den Krieg im Irak – bleibt Frankreich einer der wenigen Stolpersteine des Globalismus in Europa. Eine zusätzliche Sorge ist die, daß die Franzosen ihre sture „Xenophobie“ in die Wahllokale mitnehmen und eine strikt antiglobalistische Partei wählen werden, wie es sich im Auf und Ab der Wahlerfolge der Front National widerspiegelt, die sowohl die Globalisierung als auch die Privatisierung ablehnt.

Dies ist ein Hauptgrund für Rivkins weitreichendes subversives und interventionistisches Programm zur Assimilierung der Moslems in die französische Gesellschaft, welches das französische Bewußtsein in Richtung von deutlich mehr Kosmopolitentum verwandeln würde. Die Absicht wird in Rivkins Botschaftsdokumenten deutlich genug, in denen es heißt, daß die Botschaft die Auswirkungen des „Outreach“-Programmes auf die „Abnahme der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ überwachen wird.

Im Widerspruch zur „Xenophobie“ Frankreichs zeigt die Studie „Global Research“ [6] von R. J. Barnett und R. E. Müller über die globalen Konzerne, die auf Interviews mit Konzernmanagern beruht, daß die französische Wirtschaftselite seit langem die Grundlagen der französischen Tradition zu untergraben bestrebt war. Jacques Maisonrouge, Präsident der IBM World Trade Corporation, „weist gern darauf hin, daß ‚Nieder mit den Grenzen’, ein revolutionäres Studentenschlagwort der Pariser Universitätserhebung von 1968 – an der einige seiner Kinder beteiligt waren – auch ein willkommenes Schlagwort von IBM ist.“ [7] Maisonrouge sagte, daß die „Welt-Manager” (wie Barnett und Müller die Konzern-Führungskräfte nennen) glauben, daß sie die Welt „kleiner und homogener“ machen. [8] Maisonrouge beschrieb in zustimmender Weise die globalen Konzernmanager als „die de-tribalisierten internationalen Karrieremänner.“ [9] Es ist diese „Detribalisierung“, welche die Basis einer „Weltkonsumkultur“ ist, die für die effizientere Schaffung einer Weltwirtschaft gefordert wird.

Paris ist bereits ein kosmopolitisches Zentrum und daher ideal als Prototyp für die „globale Stadt“ der Zukunft. In den 1970ern bereiteten Howard Perlmutter und Hasan Ozakhan vom Wharton School of Finance Worldwide Institutions Program einen Plan für eine „globale Stadt.“ Für diesen Zweck wurde Paris ausgewählt. Professor Perlmutter war ein Berater globaler Konzerne. Sein Plan wurde von der Planungsbehörde der französischen Regierung in Auftrag gegeben. Perlmutter sagte voraus, daß die Städte während der 1980er zu „globalen Städten“ werden würden.

Für Paris erforderte dies, „weniger französisch zu werden“ und eine „Entnationalisierung“ durchzumachen. Dies, sagte er, erfordert eine „psycho-kulturelle Veränderung des Bildes hinsichtlich des traditionellen Eindrucks der ‚Xenophobie’, die die Franzosen auszustrahlen scheinen.“ Die Parallelen zum gegenwärtigen Rivkin-Programm sind offensichtlich. Perlmutter schlug vor, daß der beste Weg zur Beseitigung von Frankreichs Nationalismus die Einführung des Multikulturalismus wäre. Er befürwortete „die Globalisierung kultureller Veranstaltungen“ wie internationaler Rock-Festivals als Gegenmittel gegen die „übermäßig nationale und manchmal nationalistische Kultur.“ [10]

Die Untergrabung von Frankreichs „übermäßig nationaler und manchmal nationalistischer Kultur“ ist der Grund, warum Rivkin stärkere Verbindungen zwischen Hollywood und der französischen Kulturindustrie zu pflegen suchte. [11] Rivkin kennt den Wert der Unterhaltung bei der Umwandlung der Einstellungen, besonders unter den Jungen. Nachdem er bei Salomon Brothers als Finanzanalyst gearbeitet hatte, trat Rivkin 1988 als Direktor für strategische Planung in die Jim Henson Company ein. Zwei Jahre später wurde er zum Vizepräsidenten der Firma ernannt.

Die Jim Henson Company produziert die „Sesamstraße“, deren putzige kleine Muppets den Knirpsen eine wohlkalkulierte globalistische Agenda aufdrängen. Lawrence Balter, Professor der angewandten Psychologie an der New York University, schrieb, daß die „Sesamstraße“ die Kinder mit einem breiten Spektrum von Ideen, Informationen und Erfahrungen über vielfältige Themen wie Tod, kulturellen Stolz, Rassenbeziehungen, Menschen mit Behinderungen, Ehe, Schwangerschaft und sogar Weltraumforschung bekannt machte.“ Die Serie sollte die erste sein, die Bildungsforscher mittels Gründung einer Forschungsabteilung beschäftigte. [12] „Sesamstraße“ hat Finanzierung von der Ford Foundation, der Carnegie Corporation und dem US-Erziehungsministerium erhalten. Von beiläufigem Interesse ist, daß die Carnegie Corporation und die Ford Foundation auch Förderer des Pacific Council on International Policy sind.

Schaffung des Weltkonsumenten

Wie Chomsky hingewiesen hat, sieht der globale Kapitalismus die Menschheit als austauschbare Zahnräder im Produktions- und Konsumkreislauf. Den Konzernen zufolge ist der Gipfel der menschlichen Evolution die Verwandlung in „detribalisierte internationale Karrieremenschen.“ Laut dem Finanzanalysten G. Pascal Zachary stellen diese wurzellosen Kosmopoliten eine „informelle globale Aristokratie“ dar, die von den Konzernen überall auf der Welt rekrutiert wird und total von ihren Firmen und „wenig von der breiteren Öffentlichkeit“ abhängig ist, eine neue Klasse, unbehindert von nationalen, kulturellen oder ethnischen Bindungen. [13]

Barnett und Müller zitierten John J. Powers von Pfizer mit der Aussage, daß die globalen Konzerne „Agenten des Wandels sind; sozial, ökonomisch und kulturell.“ [14] Sie sagten, daß die globalen Führungskräfte „irrationalen Nationalismus“ als Behinderung des „freien Flusses von Finanzkapital, Technologie und Gütern in globalem Maßstab“ sehen. Ein entscheidender Aspekt des Nationalismus sind „Unterschiede in psychologischen und kulturellen Einstellungen, die die Aufgabe der Homogenisierung der Erde zu einer integrierten Einheit komplizieren… Kultureller Nationalismus ist auch ein Problem, weil er das Konzept des globalen Einkaufszentrums bedroht.“ [15]

Dieser „kulturelle Nationalismus“ wird von Rivkin und allen anderen Parteigängern des Globalismus als „Xenophobie“ gesehen, außer wenn diese „Xenophobie“ für ein militärisches Abenteuer eingespannt werden kann, falls Bestechungen, Embargos und Drohungen einen zugeknöpften Staat nicht auf Linie bringen, wie in den Fällen von Serbien, Irak und vielleicht bald Libyen. Dann werden die amerikanische globalistische Elite und ihre Verbündeten zu „Patrioten.“

Barnett und Müller zitieren A. W. Clausen, als dieser die Bank of Amerika leitete, mit der Aussage, daß nationale, kulturelle und rassische Unterschiede „Vermarktungsprobleme“ erzeugen, und mit der Klage, daß es „so etwas wie einen einheitlichen globalen Markt nicht gibt.“ [16] Harry Heltzer, Generaldirektor von 3M, sagte, daß globale Konzerne eine „mächtige Stimme für den Weltfrieden sind, weil ihre Loyalität keiner Nation, Sprache, Rasse oder Religion gehört, sondern den besseren Hoffnungen der Menschheit, daß die Völker der Welt im gemeinsamen wirtschaftlichen Streben vereinigt sein mögen.“ [17]

Diese „besseren Hoffnungen der Menschheit“, die man anderswo als Habgier, Geiz und Mammonverehrung kennt, haben die Erde geplündert, globales wirtschaftliches Ungleichgewicht verursacht und funktionieren mittels Wucher, der in besseren Zeiten als Sünde betrachtet wurde. Diese „besseren Hoffnungen“ gemäß der Wertung der Konzerne haben mehr Kriege verursacht als jeder „xenophobe“ Diktator, üblicherweise im Namen von „Weltfrieden“ und „Demokratie“.

Die Rivkin-Doktrin für Frankreich – die laut dem durchgesickerten Dokument in subtiler Weise umgesetzt werden muß – ist ein weitreichendes subversives Programm zur Umwandlung besonders der Jungen in globale Klone bar jeder kulturellen Identität, während es in der Art des Orwell’schen „doublethink“ unter dem Namen des „Multikulturalismus“ voranschreitet.

Anmerkungen:

1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (27. September 2009).

2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, 25. Mai 1996, S.1.

3. Tägliche Nachrichtenaussendung des ANC, 27. Juni 2001. Siehe auch “Eskom,” ANC Daily News Briefing, 20. Juni 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt

4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), S. 88–89.

5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm

6. R. J. Barnett und R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).

7. Global Reach, S. 19. Zwecks Aktualisierung wegen Maisonrouge siehe: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html

8. Global Reach, S. 62.

9. Global Reach, ebd.

10. Global Reach, S. 113–14.

11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.

12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), S. 556.

13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).

14. Global Reach, S. 31.

15. Global Reach, S. 58.

16. Global Reach, ebd.

17. Global Reach, S. 106.

Ramdam aux Barbaresques

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Ramdam aux Barbaresques

par Robert MASSIS

Ex: http://blogchocdumois.hautetfort.com/


Ce qui est effarant dans notre monde orwelien c’est l’uniformité dont on sait, depuis Talleyrand, qu’il engendre l’ennui. Les médias télévisuels et radiophoniques rivalisent de reportages sensationnalistes et nous montrent, qui une Tunisie en train d’accéder à une hypothétique démocratie à l’européenne, qui une Egypte peinant à extirper son épine moubaresque. Quand à la presse écrite elle nous gratifie à longueur de pages de doctes analyses expertologiques aussi mal inspirées les unes que les autres, toutes reposant implicitement sur un postulat semblable : la démocratie (forcément) émancipatrice comme condition du bonheur universel. Le discours est inlassablement le même, sans recul, ni profondeur de champ. Une actualité chassant l’autre, la Tunisie est un temps relégué aux oubliettes des pyramides égyptiennes alors que la Côte d’Ivoire est traitée de façon simpliste comme la « Belgique » de l’Afrique noire.

Toute cette polyphonie bien orchestrée par ces belles et bonnes consciences progressistes souffle pourtant un vent d’irresponsabilité et d’inconséquences sur les braises d’agitations populaires enfiévrées peu ou prou révolutionnaires aux résultats inconnus. L’alibi facile de la conquête des droits civiques et politiques est un écran de fumée abondamment entretenu par un Occident à bout de souffle qui n’a rien d’autre à offrir que ses poussiéreuses chimères droit-de-l’hommardes et démocrasseuses. Mais la Tunisie, l’Egypte, demain, peut-être, l’Algérie ou la Libye, voire, après-demain, le Yémen, la Syrie ou la Jordanie, ne sont nullement comparables à cet Occident poussif qu’ils prennent compulsivement pour modèle, oasis idéalisé de l’hédonisme consumériste, comme si l’horizon des futurs était irrémédiablement bouché.
Mythe, illusion et décors en carton-pâte avant l’implacable et inéluctable retour à la réalité. Celle d’un islamisme qui ne cherche qu’à rejaillir, trop longtemps étouffé par une parenthèse laïque que la Turquie a expérimenté avant de commencer à s’en affranchir. En 2007, les élections législatives en Egypte ont vu grossir l’influence de la confrérie des Frères musulmans. Ce 31 janvier, la synagogue d’El Hamma, près de Gabès, dans le sud tunisien a été, par le fait de criminels, la proie des flammes et l’on se souvient qu’un acte terroriste avait frappé, il y a quelques années, une synagogue sur l’île de Djerba.


Ces mêmes islamistes qui, avec le concours masochiste de nos gouvernants, envoient, depuis trente ans leurs fantassins coloniser une Europe dont la trop longue dormition (terme que nous empruntons à l’historien Dominique Venner) depuis la fin de la guerre, entraîne aujourd’hui sa perdition identitaire et démographique. C’est précisément ce que refusent de voir nos observateurs de cette médiacratie arrogante et donneuse de leçons. Bercées par les sirènes du multiculturalisme, elles bernent les peuples. Les oligarchies qui se pressent déjà localement d’aller mendier les suffrages, avant la grande étreinte des présidentielles de 2012, tournent le dos à ces Raïs qu’ils soutenaient sans scrupules hier afin de permettre les transhumances low cost du tourisme de masse. Ces mêmes oligarques tournent encore le dos à cette funeste réalité qui se présente quotidiennement à nos regards, celle d’une islamisation rampante dont l’immigration n’est que le marchepied.


Abandonner les peuples du Maghreb à leur propre sort, au prétexte d’une improbable quête démocratique, est un impensé géopolitique explosif pour l’Europe et pour la France en particulier. Sans aller soutenir jusqu’à la mauvaise foi des régimes kleptocrates et corrompus, force est de constater que le despotisme éclairé est parfois préférable à de fausses démocraties comme les nôtres. En soutenant, par réflexe crypto-marxiste les libérations des peuples du joug de la tyrannie, l’Europe ne voit pas ou feint de ne pas voir les linéaments d’un islamisme qui se répand comme une traînée de poudre dans tous le Moyen et Proche Orient. Israël ne s’y trompe pas qui appelle à négocier avec le Hamas en vue d’endiguer la remise en cause de sa spécificité dans cette région du monde. Affaire à suivre…

Robert Massis

 

dimanche, 03 avril 2011

Le camp nationaliste en pleine confusion

Le camp nationaliste en pleine confusion

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/ 

 

entonnoir.jpgLa confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT L’ISLAM

Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

Que dit-il? «Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”». Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie Le Pen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: «Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc.». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent «les valeurs de la République»…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

Cardini déclare son «admiration pour la civilisation musulmane» et son «amour pour l’islam». Il se dit aujourd’hui «catholique traditionaliste» et affirme mépriser «la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.

Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme «un des plus grands médiévistes contemporains»(sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare: «Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim «que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades: «Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens».

La réponse de Pierre Vial: «Pèlerinage armé»? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010): «La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte» à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté!).

Qui sont les croisés? Des «guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance» dit Cardini.

Pierre Vial réplique: c’est faux. Le canon2 du concile de Clermont (où le pape UrbainII a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté: «Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence»; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op.cit.), «de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane.»

On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare: «Dans la tradition du XIe-XIIesiècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque».

Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini: tout d’abord, faire référence au XIesiècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre «grand médiéviste» semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la «magnanimité chevaleresque» de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard deRidefort, renégat pour sauver sa peau).

Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

Réponse: il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme «cette erreur, supérieure à toutes les erreurs» et «cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur».

Cardini: «Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part».

Réponse: appel à la croisade du pape UrbainII à Clermont (1095): «Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier: «La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante».

Cardini: «La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche».

Affirmation absurde: «Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident» (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de ParisX et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et «les gens d’Europe». Riché commente: «Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations».

Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui: «Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et Benoist se rangent…

En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini: Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT ISRAËL

Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël. Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du Fpoe, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem. Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être? Nous l’ignorions… Marine LePen cherche, elle aussi à se rendre en Israël. Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

Le 7 mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en présence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation. Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

Robert Spieler, Rivarol, 25 mars 2011, n°2992.

 

mercredi, 30 mars 2011

Umerziehungskurse für rückständige Europäer?

Umerziehungskurse für rückständige Europäer?

Eva Herman

Wir Europäer müssen jetzt möglicherweise umerzogen werden. Denn wir sträuben uns mehrheitlich gegen Islamisierung und den weiteren Zuzug von Migranten, wollen Arbeitsplätze in Krisenzeiten für Einheimische reserviert sehen und bevorzugen eine klassische Rolle der Frau. Das alles ist angeblich »menschenfeindlich«.

Werden die einheimischen Europäer künftig Integrationskurse besuchen müssen, damit sie sich besser den Vorstellungen von Zuwanderern anpassen können? Oder bekommen Deutschland, Österreich und die Schweiz jetzt ganz schnell einen muslimischen Migranten als nächsten Staatspräsidenten, um der Welt endlich deutlich zu beweisen, dass wir Europäer nicht fremdenfeindlich sind? Wird es demnächst sogar Umerziehungslager geben, in denen wir zwangsweise auf ein neues multikulturelles Zeitalter vorbereitet werden?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/eva-herma...

vendredi, 04 mars 2011

Le nationalisme corse bascule massivement à droite

Le nationalisme corse bascule massivement à droite

abb10_gr.jpgBREIZATAO – CORSICA (19/02/2011) L’IFOP a publié en 2008 une étude très intéressante sur les glissements politiques en cours en Corse au sein de la mouvance nationaliste. Constat le plus frappant: la nouvelle génération se tourne résolument vers un nationalisme de droite affirmée.

On apprenait ainsi qu’en 2008 près d’un Corse sur dix se disait proche d’un parti politique nationaliste (11,6%). Tendance ayant augmenté après ce sondage et caractérisé par le triomphe des élus nationalistes aux scrutins récents.

Quand on demande aux Corses de quel parti politique français ils se sentent le plus proche ou le moins éloigné, 39,7% répondaient en citant une formation de gauche contre 50,6% pour les Français.

Le portrait socio-démographique du nationalisme corse: surreprésentation des jeunes

Il démontre une plus forte présence masculine avec 52% d’hommes alors qu’ils représentent 48% de la population insulaire.

Fait très marquant, les rangs nationalistes sont marqués par un grand nombre de jeunes, près du double de leur nombre moyen au sein de la population. Ainsi alors que les moins de 35 ans représentent 25% de la population, ils sont 35% chez les sympathisants nationalistes.

Les professions surreprésentées sont les professions indépendantes (artisans, petits patrons) et notamment les agriculteurs.

Les sympathisants nationalistes sont légèrement plus présents dans les villages ou villes moyennes (de 2000 à 20 000 habitants).

Les opinions des nationalistes corses : refus de l’immigration

Les sympathisants nationalistes corses estiment à 83% contre 55% pour la moyenne insulaire que les attentats ont permis d’éviter le bétonnage des côtes. C’est un soutien massif en faveur de l’action clandestine.

Les nationalistes corses et leurs sympathisants estiment à 75% (contre 53% pour les Français) qu’il y a trop d’immigrés en France. C’est donc une opinion partagée par les 3/4 des sympathisants nationalistes corses. Le mythe d’un nationalisme corse de gauche est une pure vision de l’esprit et ne se réduit qu’à une partie de la génération précédente.

Les sympthisants nationalistes sont en outre massivement favorable à la libéralisation de l’économie et au recul de l’état dans celle-ci avec 87% d’opinions favorables. Ils sont 63% en France.

Jean Marie Le Pen recueille massivement la sympathie des nationalistes corses

Dans le cas d’une élection présidentielle, seuls 14% des sympathisants nationalistes corses choisiraient  Olivier Besancenot, Gérard Schivardi, Arlette Laguiller ou José Bové. Ils sont 32% à choisir Jean Marie Le Pen.

L’indépendance cède la place à l’identité et l’autonomie

Fait intéressant, la vieille génération issue de 68 dotée du logiciel marxiste anti-colonial cède la place à une nouvelle largement tournée vers la défense de l’identité. Seuls 41% des nationalistes corses et de leurs sympathisants veulent l’indépendance de leur île.

mardi, 01 mars 2011

L'économie de l'immigration

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L’économie de l’immigration

par Jean-Yves LE GALLOU

Il y a une « idéologie de l’immigration ». Celle-ci promeut le multiculturalisme et la « diversité », la culpabilité française et européenne et « l’antiracisme ». Selon une grille marxiste, « l’idéologie de l’immigration » est la superstructure intellectuelle de « l’économie de l’immigration » qui en est l’infrastructure. Selon une grille parétienne, « l’idéologie de l’immigration » est la « dérivation » théorique d’intérêts concrets bien réels (« les résidus » tout à fait matérialistes de ceux qui tirent avantage de l’immigration). Bref le discours des professionnels des bons sentiments sert de paravent à des intérêts sordides.

« L’économie de l’immigration », tel est le sujet traité par Jean-Yves Le Gallou, le 14 octobre 2010, à l’invitation du Cercle des catholiques pour les libertés économiques (C.L.E.), présidé par Michel de Poncins. L’auteur analyse d’abord la macro-économie de l’immigration et son impact sur la production, les salaires, les prestations sociales, la privatisation des profits et la collectivisation des pertes. Jean-Yves Le Gallou étudie ensuite la micro-économie de l’immigration et dévoile la multiplication des intérêts particuliers qui s’en nourrissent. Explications.

La logique d’une production moins chère

Dans l’univers du libre échange mondial et de la mobilité de tous les facteurs de production, les entreprises françaises et européennes sont poussées à un double comportement :

– la délocalisation à l’extérieur (« offshore ») de la production des biens et produits manufacturés et des services informatiques;

– la délocalisation à domicile par le recours à de la main d’œuvre immigrée pour les services non délocalisables : B.T.P., restauration et services à domicile notamment.

Cette logique a ses gagnants et ses perdants.

Parmi les gagnants, on trouve les entreprises qui diminuent leurs charges (1) et donc augmentent leurs marges. On trouve aussi les particuliers qui utilisent des services : riches particuliers recourant à du personnel de maison ou fréquentant des restaurants de luxe, pas toujours très regardants sur la régularité de leur main-d’œuvre de base; particuliers moins riches bénéficiant de services à la personne, notamment de soins à domicile, ou clients de « fast food ». Et bien sûr les immigrés eux-mêmes qui accèdent – au prix de leur déracinement – au confort d’un pays développé.

Perdants de l’immigration : salariés et chômeurs

Les perdants sont du côté des actifs et des salariés : depuis trente ans, la main-d’œuvre française est en concurrence avec la main-d’œuvre mondiale; il n’est pas surprenant que ses conditions de travail et de revenus se dégradent; et qu’un chômage structurel de masse se soit installé. Car il est inexact de dire que « les immigrés prendraient les emplois que les Français ne veulent pas faire »; dans une économie où il y a 10 % de chômeurs, tous les emplois sont susceptibles d’être pourvus, à condition que les salariés ne subissent pas la concurrence déloyale d’une main d’œuvre bon marché venue du monde entier (2).

Les perdants sont aussi du côté des contribuables car l’immigration privatise les bénéfices mais socialise les coûts.

Privatisation des bénéfices, socialisation des coûts

La main-d’œuvre immigrée est abondante (le monde entier en pourvoit !), son coût direct est donc moins cher que la main-d’œuvre autochtone; c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’une main-d’œuvre immigrée clandestine : car dans ce cas c’est alors une main-d’œuvre docile et à charges sociales réduites sinon nulles.

Mais la main-d’œuvre immigrée coûte cher à la collectivité : un résident au chômage ne produit plus de cotisations mais il bénéficie toujours de prestations; un résident étranger, même clandestin, bénéficie de prestations et dès qu’il est régularisé ces prestations se généralisent et s’étendent à ses ayants droits : prestations de santé, de famille, de logements. Séjourner en France, c’est aussi accéder à des biens collectifs qui ne sont pas indéfinis : réseaux de transports et d’assainissement, places dans les hôpitaux et les collèges. Selon le prix Nobel Maurice Allais, toute entrée de résident supplémentaire génère un coût d’équipement; ces investissements nécessaires représentent de l’ordre de 100 000 euros par tête, plus sans doute dans les grandes régions urbaines comme l’Île-de-France où les réseaux sont saturés (3). Un travailleur régularisé avec sa famille peut ainsi coûter de 200 000 à 300 000 euros.

La grande illusion des régularisations

Depuis trente ans, les gouvernements successifs, en France comme chez nos voisins européens, finissent toujours par régulariser les travailleurs en situation clandestine, soit massivement, soit au fil de l’eau. Cette politique a des conséquences désastreuses car toute régularisation engendre deux nouvelles vagues d’immigration :

– celle des ayants droits des personnes régularisés (au titre du regroupement familial et de l’immigration nuptiale);

– celle de nouveaux clandestins qui viennent remplacer dans leurs emplois les travailleurs régularisés qui sont devenus moins rentables (et qui accèdent à un plus vaste champ de prestations sociales ce qui rend le travail moins intéressant pour eux).

L’économie de l’immigration se nourrit donc elle-même. D’autant qu’une multitude de corporations et de clientèles vivent de l’immigration

L’économie de la demande d’asile

En 2009, 47 000 personnes – record européen – ont demandé (très souvent abusivement) l’asile politique en France. La situation est la suivante : un Africain ou un Turc ou un Tchétchène arrivant, le dimanche, en France, avec sa famille (avec un visa de tourisme), peut déposer une demande du statut de réfugié politique en touchant le territoire français; dès le lundi, il pourra solliciter un hébergement de la part de la préfecture la plus proche; et s’il ne l’obtient pas immédiatement, il pourra engager un référé administratif le mardi; au final, il sera logé dès le jeudi. Derrière ces règles qui coûtent 500 millions d’euros par an aux contribuables français, il y a beaucoup de bénéficiaires : les associations qui touchent les subventions pour l’aide qu’elles apportent aux demandeurs d’asile, les avocats qui trouvent des causes à défendre et les hôtels qui reçoivent des clients solvables… puisque c’est l’État qui paie.

Avocat de l’immigration : un métier profitable

Chaque année, 20 000 avocats supplémentaires sortent des facultés : la judiciarisation de la société et des affaires ne suffit pas à créer un marché suffisant pour les faire vivre; mais le développement de l’aide judiciaire et les contentieux de masse fournissent des débouchés précieux supplémentaires : à Paris, Versailles, Lille, Lyon et Marseille, près de la moitié du contentieux administratif relève du droit de l’immigration. Un contentieux d’autant plus important qu’il est à la fois administratif et judiciaire. D’autres avocats se sont spécialisés dans les actions « anti-racistes ».

Des dizaines de milliers de gens de robe vivent donc de l’immigration et militent pour une complexification croissante des lois au nom bien sûr de la défense des droits de l’homme; défense qui correspond à leurs intérêts bien compris. D’autres professions bénéficient du même effet d’aubaine : ainsi Le Monde notait récemment qu’en matière judiciaire, « les pauvres manquaient d’interprètes » (4).

L’économie associative

Des milliers d’associations maillent le territoire pour faciliter « l’intégration », « lutter contre l’exclusion » ou « combattre le racisme ». Là aussi, une multitude d’animateurs sociaux, de pédagogues et de sociologues trouvent des débouchés professionnels dans des structures subventionnées; structures d’autant plus généreuses que plus une action échoue, plus elle a de chances d’obtenir des crédits supplémentaires car loin d’être abandonnées les actions sans résultats obtiennent des rallonges budgétaires.

Il y a là au niveau local comme au niveau national un terreau d’intérêts.

Les médecins et l’immigration : les paradoxes du numerus clausus

À la différence des avocats, la profession de médecins a subi un numerus clausus sévère : les médecins sélectionnés en France ont donc tendance à se concentrer sur les taches les plus intéressantes ou les mieux rémunérés. Un marché parallèle se développe pour les autres taches : urgentistes des hôpitaux venant du Maghreb et d’Afrique noire souvent moins qualifiés et toujours moins payés. Dentistes venant de Roumanie ou d’autres pays de l’est.

Dans le même temps, certains patrons de services hospitaliers vont chercher des patients intéressants à l’étranger. Ils maintiennent ainsi la voilure de leur service. Situation pour le moins paradoxale : la médecine française importe à la fois des malades et des médecins. Il n’est pas sûr que le patient français et l’assuré qui finance la sécurité sociale soit le gagnant de ces étranges pratiques.

Les universités à la recherche d’effectifs

Faute de sélection, les universités françaises attirent de moins en moins les étudiants français qui préfèrent souvent les filières courtes ou les grandes écoles (y compris les plus « petites » qui se sont beaucoup développées). Présidents d’universités et syndicats d’enseignants ont donc cherché de nouveaux débouchés auprès des étudiants chinois ou africains de petit niveau (les meilleurs intégrant les grandes écoles françaises ou les universités anglo-saxonnes). Là encore on voit mal ce que les Français ont à gagner à un tel dispositif qui se borne à nourrir de petits intérêts. D’autant que le statut d’étudiant accordé sans grand contrôle d’assiduité et de sérieux (ce n’est pas l’intérêt des universités qui cherchent à faire du « chiffre ») est l’une des filières du travail clandestin.

Conclusions. L’intégration des immigrés est un échec.

L’immigration pose des problèmes de moins en moins solubles. Et pourtant l’immigration se poursuit imperturbablement. C’est qu’il y a derrière le mouvement migratoire, le puissant moteur d’une économie de grands et petits intérêts. C’est aussi pour cela que « l’antiracisme » est l’idéologie de l’oligarchie dominante (5).

Jean-Yves Le Gallou

Notes

1 : Lire en ligne sur Polémia, « Immigration : pourquoi le patronat en veut toujours plus ».

2 : Lire en ligne sur Polémia, « Maurice Allais et les causes du chômage français ».

3 : Lire en ligne sur Polémia, « Maurice Allais et le coût de l’immigration ».

4 : « Après un an de stage et trois ans de “ collaboration ”, Maître Virginie W., 32 ans, a vissé sa plaque en 2009, et partage ses locaux avec un confrère à M. L’aide juridictionnelle (A.J.) lui assure de 1 000 à 2 000 euros brut par mois, soit un gros tiers de ses revenus. “ L’A.J., c’est le fonds de roulement des avocats. Pour les jeunes mais pas seulement… Les anciens, y compris dans les grosses structures, sont de plus en plus nombreux à monter des permanences pour en bénéficier ”, témoigne-t-elle » (dans « Les barèmes dérisoires de l’aide juridictionnelle », Le Monde du 26 octobre 2010).

5 : Lire en ligne sur Polémia, « L’antiracisme : une arme au service de l’oligarchie dominante ».

• D’abord mise en ligne sur Polémia, le 27 octobre 2010.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1805

mardi, 22 février 2011

Will Multiculturalism End Europe?

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Ex: http://takimag.com/

Will Multiculturalism End Europe?  

 

By Patrick J. Buchanan

Multiculturalism has “totally failed,” says German Chancellor Angela Merkel.

“State multiculturalism has had disastrous results,” says Britain’s David Cameron.

Is multiculturalism a failure in France? “My answer is clearly yes, it is a failure,” says President Nicolas Sarkozy.

Ex-Prime Minister Jose Maria Aznar has declared multiculturalism a failure in Spain, saying it divides and debilitates Western societies.

Only in Canada and the U.S., it seems, is the issue still in dispute.

Yet these European leaders are not leading anyone. They are far behind the people, and their belated appreciation of the idea of national identity is but a product of political panic. Take Merkel in Germany.

Last summer, Thilo Sarrazin published a book the title of which may be translated as “Germany Abolishes Itself.”

Sarrazin argued that Germany’s gastarbeiters, guest workers—Turks, Kurds, Arabs—are dumbing down the nation. While Germany’s birth rate fell below replacement levels decades ago, these foreigners with less intelligence and much higher dropout, welfare and crime rates are rapidly replacing the declining German population.

“It is a matter of culture,” said Sarrazin, and “Islam is the culture.” This is why Muslim immigrants are “socially, culturally and intellectually inferior to most everyone else.” Yet Sarrazin did use the phrase a “genetic minus” to describe migrants from the Middle East.

Were these the ravings of a neo-fascist intellectual and closet admirer of the late Fuhrer? Not at all. Sarrazin was a proud member of the Social Democratic Party of Willy Brandt and a board member of the Bundesbank.

With Merkel and the German establishment howling for his head, Thilo resigned, unrepentant. Two-thirds of Germans said he had a right to speak his mind, a third said they agreed with him, and “Germany Abolishes Itself” has sold over a million copies.

It was in response to the firestorm of the Sarrazin affair that Merkel discovered that multiculturalism was a failure. Her EU colleagues have since been falling all over one another to agree.

Another factor has contributed to the sudden awakening of the EU’s elite—an explosion of anti-immigrant parties that are siphoning off working-class voters from socialist parties and nationalist voters from conservative parties.

Among these are Jean-Marie Le Pen’s National Front in France, the British National Party, the Vlaams Belang in Belgium, Geert Wilders’ Freedom Party in Holland, the Swiss People’s Party of Christoph Blocher, which won the battle to ban the burka, the Austrian Freedom Party and Alliance for Austria’s Future, the Jobbik Party of Hungary, the Lega Nord in Italy, which favors secession, the Danish People’s Party, and the Sweden Democrats, who just won a toehold in parliament.

What these parties share is that all are anti-immigrant, anti-Muslim and ethnonational. They want to retain, or restore, a nation of, by and for their own kind, with its own history, holidays, heroes, language, literature, music and art. They are fiercely resistant to any dilution of the ethnic composition or cultural character of their countries.

What is the menace of multiculturalism these people see?

From Moscow to Marseilles, from Stockholm to Sicily, they see the Muslims pouring in and creating tiny nations within the nation, and being unwilling to embrace a new identity as Englishmen, French or German.

And their fears are not unjustified.

For just as the populist parties are deeply ethnonational, proud of their identity as Swiss, Austrian, German, English, Dutch or Flemish, the newcomers, too, are deeply ethnonational: Turkish, Arab and African.

And Islam is a faith that is itself anti-multicultural.

Devout Muslims do not believe all religions are equal. They believe there is one God, Allah, and submission to his law is the path to paradise. They do not believe in freedom of speech and the press if it means mocking the Prophet. They do not believe in Western dress codes or mixing men and women in schools and sports. They do not believe all lifestyles are equal. Some think adulterers should be stoned and honor killings are justified for girls who disgrace the family.

They wish to live their faith and their culture in our countries, to live alongside us but to dwell apart.

“If you come to France,” said Sarkozy last week, “you accept to melt into a single community, which is the national community, and if you do not want to accept that, you cannot be welcome in France.”

A little late for that. Some 5 million to 8 million Arabs and Muslims are in France, their birth rate is higher, and more are on the way.

The real questions: Whose idea was it to bring these people in? And what do France, Britain and Germany do if they say: This is a democracy, we will live as we wish to live, according to our beliefs, not yours.

How does a liberal, permissive society that celebrates diversity impose its values on a militant immigrant minority that rejects them?

Answer: It doesn’t. All the rest is chatter.

This is what James Burnham meant when he wrote that liberalism is the ideology of Western suicide.

dimanche, 20 février 2011

Clandestins tunisiens: l'invasion programmée

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Clandestins tunisiens: l'invasion programmée

par Yves Darchicourt

http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

En Italie, nos camarades et amis de la Ligue du Nord nomment les choses par leur nom : c'est une invasion qui déferle de Tunisie vers l'Europe et d'abord vers l'Italie. La France est concernée elle aussi et directement. Il se trouve qu' une forte partie des quelques 5500 tunisiens qui viennent de débarquer quasiment de vive force sur la malheureuse petite île de Lampedusa n'aurait comme objectif que de gagner notre pays !

Le maire de Lampedusa a ainsi déclaré : " Sur 2.600 tunisiens que j’ai rencontré, 75 % veulent venir en France ! J’ai parlé avec eux, ils n’ont que ce mot à la bouche : la France. Ils ne parlent pas de rester en Italie ! Il faut arrêter de laisser l’Italie seule face à ce problème ! En tant que maire de Lampedusa je veux m’adresser au Président Nicolas Sarkozy : c’est aussi votre problème et vous devez prendre conscience de cela et agir, parce que demain, ce sont 3.000 immigrés tunisiens qui seront à votre porte !"  (source pfn limousin)

Quelles sont les mesures prises par Sarközy face à ce qui s'apparente donc fort à une menace d' invasion barbaresque ? Rien du tout ! Pire même, on ne voit pas là une invasion et Hortefeux vient de déclarer que face à cette situation " la règle qui s'appliquera, c'est celle de notre politique migratoire. Un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine sauf situation humanitaire particulière" : ce qui revient à dire que la menace ne sera pas traitée globalement comme telle mais que les autorités françaises vont négocier au cas par cas.   

Dans ce domaine, négocier c'est composer et finalement céder ! On sait très bien comment tout cela va se terminer : au risque d'invasion subie, on va substituer l'inestimable chance pour la France de l'invasion choisie ! 

Rassemblement - Résistance -Reconquête ! Vite ! Très vite !

Yves Darchicourt

vendredi, 18 février 2011

Russia Says "No" to the Immigration Invasion

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Russia Says ‘No’ to the Immigration Invasion

Marc ROUSSET

ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Michael O’Meara

In matters of demography, Russians are far less naïve than West Europeans, who, indoctrinated as they are in the new human rights religion, deny the catastrophic reality of Third World immigration. Though West Europeans ridicule Russia for the decline of her population, they do so forgetting the Third World beam that runs across their own population.

There’s no question: Russians will continue to experience great difficulties.  But due to measures taken by President Putin and Prime Minister Medvedev, they are facing these difficulties and will eventually overcome them, without compromising their future or their identity.

West European elites, on the other hand, have committed a crime – an absolutely unpardonable treason — against the flesh and blood homeland of all Europeans — by allowing in masses of non-European immigrants (the immigrants continuing to cross the border behind Sarkozy’s mediacratic smoke and mirrors — 250,000 of them, a third of the population of Lyon, arriving each year) most of whom, particularly those coming from Africa, are simply unassimilable.

Western Europe in the image of Bosnia, Kosovo, Lebanon, and West Africa

Today, the sole realistic perspective on Western Europe’s future is one of inescapable civil war, like Lebanon, Bosnia, Kosovo, Georgia, African countries, Ceylon . . . if measures are not immediately taken to revive the natality of the native European population.

By contrast, the future belongs to Russia, despite her present difficulties, particularly those of the catastrophic decade of 1990–2000, under Boris Yeltsin, when the population was in free fall, declining by 800,000 individuals per year. The falling Russian birthrate, began, in fact, in the ‘80s, with the first signs of Soviet exhaustion and the coming implosion. In 2007, when Putin introduced his plan to stabilize the population, Russia counted less than 142 million inhabitants, while the population had been 150 million in 1992. A report from the Novosti agency in 2007 paints a vivid image of the inevitable collapse: Russia loses 100 inhabitants every hour; every 14 seconds there’s a death and every 21 seconds a birth.

Public Opinion Hostile to Immigration

Public opinion in Russia remains hostile to immigration. Contrary to certain tall tales in the West, even if the Yellow Peril is something quite real, especially for Siberia and Russia’s Far East, the highest estimate of the Chinese immigrant population is 400,000, according to Zhanna Zayonchkouskaya, head of an  institute, affiliated with the Russian Academy of Sciences, that studies immigration; it’s not the millions and millions that have been announced. The Russians are alert to the danger and have taken severe measures to ensure that there will be no mass migration from China.

The Repatriation of Russians from Outside Russia

The only immigration the public favors is the repatriation of Russians from the former Soviet republics (Kirghizstan, Kazakhstan, the Baltic countries, Turkmenistan). Cities like Vladivostok, Irkoutsk, Khabarovsk, Irkoutsk, Krasnoïarsk, and even Blagovetchensk on the Chinese border, are European cities, with but small numbers of Chinese merchants and immigrants.

An invasion could have occurred in the 1990s, given the degraded situation. Chinese immigrants in the period did indeed take advantage of the anarchy to slip into European Russia (‘the West of Russia’). Today, though, it’s no easy matter being a clandestine immigrant in the Far East or Siberia: the frontier is relatively impermeable; risks are high; hotels and places of lodging are strictly controlled; the chaos accompanying the USSR’s fall is now a thing of the past.

Several Million Immigrants from the Caucasus

As to immigrants to European Russia from the Caucasus (Georgia, Armenia, Azerbaijan) or Central Asia (Tajikistan), there are several million, many of whom are illegal, but they represent no real danger – neither in terms of their numbers nor in their geographical implantation, which is strictly controlled by the police and the civil authorities. These immigrants from the Caucasus are unfavorably seen by native Russians, given their nationalist sentiments and their numerous past clashes with them.

Raising the Birthrate and Pursuing Natalist Policies

Russia reacted to her demographic crisis with a good deal of sense, thinking courageously and endeavoring to revive the birthrate. In 2003, following the proposal of the conservative deputy Alexandre Tchouev, the Russian Parliament made abortion more difficult to receive. In May 2006, President Putin introduced his natalist policy, which grants mothers a Maternity Bonus of 1,250,000 rubles, or 17,350 euros (2006) for the birth of a second child and 1,300,000 rubles (18,825 euros) for a third child. Since February 2006, birth certificates have been introduced to maternity wards, where they are filled out immediately following a birth, enabling the mother to gain ready access to her Maternity Bonus — her midwife, too, is given an Assistance Bonus of 100,000 rubles (294 euros) for every birth she assists.

Russia also faces a real social drama in the area of housing, given the absence of appropriate dwellings for children, which has often contributed to single-child families. Construction, now in full upswing, will play a role in improving the birthrate. Along with education, agriculture, and health, housing now constitutes one of the four ‘national projects’ of Russia’s 2020 Perspective. In the United States, the [postwar] baby-boom was the consequence of a mass migration from the city-centers toward the suburbs, toward the land . . .

Rising Life Expectancy

Life expectancy, according to Boris Bevitch of the Center for Russian Demography, was 59 during the 1990s, 20 years lower than that of Western Europe. In 2010, it’s at 69. The demographic plague afflicting Russians at the beginning of the new millennium was of the following magnitude: alcoholism (34,500 deaths/year), nicotine addiction (500,000 deaths/year), cardio-vascular disease (1.3 million deaths/year), cancer (300,000 deaths), traffic accidents (39,000 deaths/year), murders (36,000), suicides (46,000) — the degradations of the health system (once the pride of the USSR) and the catastrophe it’s provoked, with its high infant mortality (11/1000 births, twice the EU rate).  Beyond the measures already in place, progress is still needed to diminish the abortion rate, which fell 25 percent from 2003 to 2008, though it remains high, with 1.2 million abortions per 1.7 million births in 2008! Russia, moreover, will have to compensate for the hysteresis that the catastrophic years had on the structure of the Russian population, for it greatly diminished the strata necessary for reproduction.

The Return to Traditional Values and the End of Single-child Families

The return to traditional values, to the orthodox faith, will also contribute to breaking the pattern of one-child families. All real progress, though, rests on a revolution — a revolution of attitude or mind — that favors large families. The situation in Russia is nevertheless now far less desperate than Germany.

In 2010 Medvedev supplemented Putin’s measures — by granting a large tax break for the third child, 3,000 rubles/month (72 euros) and for each additional child. For other families with children, he’s said he also favors a tax reduction (though no figure was cited). One anecdotal, but highly revealing example of Russia’s political will is the official campaign to “Celebrate Russian independence by giving birth to a patriot.” Centered in the Ulyanovsk region 850km east of Moscow, the campaign’s first place winner will get a new car.

In 2005, of the population of this region dropped by 760,000 inhabitants, which was a record loss. In 2006, the drop was 520,000 — in 2007 280,000 — and in 2008 116,000. The good news is that in 2009 — out of 1.7 million births, 1.95 million deaths, 100 Russian emigrants, and 330,000 naturalizations, the Russian population grew for the first time in 15 years — 50,000.  The fertility rate of 1.9 children per woman in 1990 — which fell to 1.1 in 2000 – is now at 1.56 children per woman, which is a rate equivalent to that of the European Union: 1.57 children per women in 2008.

A Return to Equilibrium?

In 2010, Russia faces three possible demographic scenarios. According to a negative forecast by the Russian Ministry of Health, the Russian population will continue to decline — to 139, 600,000 inhabitants by 2016 and to 128,000,000 inhabitants by 2030. In this scenario, the rate of immigration remains low, around 200,000/ year for the next 20 years.

According to another report of the same Ministry, this one more moderate in sentiment, the Russian population will grow slightly until 2016 to attain about 142,160,000 inhabitants — at which point it will start to decline slightly, from two to three-hundred thousand a year, to about 139,372,000 in 2030.  The rate of immigration in this scenario would be steady at about 350,000 new entrants a year, about the rate of 2009, a year in which 334,5000 foreigners and refugees (some of Russian and Ukrainian descent) acquired Russian nationality.

According to a third, and the most favorable of these studies by the Health Ministry, the population will continue to grow, to about 144,000,00 inhabitants by 2016 and to 148,000,000 by 2030.  The rate of immigration is higher in this estimate — 8 percent of the native population.  These immigrants would come principally from the Caucasus and the Commonwealth of Independent States, whose russophone post-Soviet populations have already been established in Russia, without destabilizing effects.

Has Russia Avoided the Mistake the West Has Made?

In conclusion, the rising Russia birthrate is the result of  policies pursued by Vladimir Putin, Dimitri Medvedev, and their governments.

The falling birthrate in the West is the result of policies pursued by the ruling globalist elites who take no account of what they’ve created: de-Christianization, moral corruption, the liberalization of birth control, abortion, homosexuality, feminism, female labor, the destruction of small farms, the concentration of the population in large metropolises, the reduction of family housing (no longer reserved for native French families, but only immigrant families — the height of idiocy — part of the programmed suicide — what’s called the ‘Culture of Death’). The historian Emmanuel Le Roy Ladurie, member of the French Academy, points out that the number of annual French abortions (200,000) equals the infant mortality rate of Louis XIV’s age. Can one actually speak of progress with these conditions?

The global oligarchy has a single remedy for declining birthrates: immigration. Its objective is indeed to fabricate at the planetary level a population of refugee and uprooted populations, opposed to one another in a sort of global civil war, as peoples become minorities in their own homelands.

Though the difficulties facing her are far greater than those of the EU, Russia has said ‘no’ to the Western folly.  She is showing us the way we can redress our demographic problems and put a stop to immigration — the way, in a word, our European civilization will survive.

Marc Rousset is an economist and the author of La nouvelle Europe: Paris-Berlin-Moscou (Paris: Godefroy de Bouillon, 2009)

Source: “La Russie dit non à l’invasion migratoire!” (January 26, 2011), http://www.europemaxima.com/?p=1858.

jeudi, 17 février 2011

State Multiculturalism - David Cameron's New "Muscular Liberalism"

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State Multiculturalism

David Cameron's New "Muscular Liberalism"

 

Prime Minister David Cameron has all of Europe astir with his "controversial remarks" about the failure of "state multiculturalism" in Britain.

Cameron recently told a Munich conference that Britain's long established policy of "hands off tolerance" has been an abject failure. The speech has echoes of similar remarks made by German Chancellor Angela Merkel last year.

This can be interpreted as a triumph of Geert Wilders' views on multiculturalism in Western Europe. It can also be seen as a milestone on the way to victory.

The good news:

(1) Multiculturalism has been identified as a problem in Britain.

(2) This gives British conservatives the legitimacy to attack multiculturalism.

(3) We are better off that David Cameron criticized multiculturalism.

(4) The Left is pissed off and openly taking the side of Islamic terrorists over British natives.

(5) Cameron drew attention to the hideous double standards of political correctness.

The bad news:

(1) If this is what passes for "conservatism" in the UK, it is not a good sign for the long term prospects of Britain remaining a Western nation.

(2) David Cameron, allegedly a "conservative," pleaded for a "much more active, muscular liberalism."

(3) Cameron proposed a "test" for government funding of Islamic groups.

"Let's properly judge these organisations: Do they believe in universal human rights - including for women and people of other faiths? Do they believe in equality of all before the law? Do they believe in democracy and the right of people to elect their own government? Do they encourage integration or separatism?"

Why should the British government be subsidizing the spread of Islam in the United Kingdom? Why do British conservatives have to masquerade as liberals? Why can't they bring themselves to make a full throated endorsement of traditional religion?

(4) Cameron drew a non-existent distinction between Islam and Islamic extremism.

"We need to be clear: Islamist extremism and Islam are not the same thing."

Less timid souls might point out the obvious fact that Islamic terrorism is inspired by the fundamentals of Islam.

(5) Cameron based his attack on multiculturalism on the grounds that it encourages "segregated communities."

(6) This new policy of "muscular liberalism" only perpetuates the delusion that Muslims can be integrated into the West's secular liberal democracies.

(7) Cameron should have flatly said that Britain doesn't need immigrants from the Islamic world, with all the terrorism and destruction of the social fabric that accompanies mass immigration, and that Islamic immigration should be banned and the existing enclaves there should be dismantled.

(8) He should have also attacked the British Left and rightly labeled it as a fifth column for attempting to undermine and destroy the British nation in the name of the pieties of political correctness.

I know this is an American perspective. It is still the god's honest truth.

If conservatives don't get serious about conserving what is great about Britain and Western civilization, and continue to water down their brand with retreads of liberalism, as the neocons have done here in the United States, the British public will start look elsewhere for solutions.

Those solutions are likely to be much more shocking to the political sensibilities of Jack Straw than this rather mild speech by David Cameron.

mercredi, 16 février 2011

La substitution ethnique chiffrée

La substitution ethnique chiffrée

mardi, 15 février 2011

Sarkozy estime à son tour que le multiculturalisme est un "échec"

 

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Sarkozy estime à son tour que le multiculturalisme est un "échec"

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/

Le président Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que le modèle multiculturel était un « échec » en Europe, emboîtant le pas à la chancelière allemande Angela Merkel et au Premier ministre britannique David Cameron, alors que cette question fait débat en Europe.

« Oui, c’est un échec. La vérité c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait », a affirmé le président, interrogé sur la problématique du multiculturalisme lors d’une émission au cours de laquelle il était interrogé par neuf Français sur la chaîne de télévision TF1.

« Nous ne voulons pas d’une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côté des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans uneseule communauté, la communauté nationale. Si on n’accepte pas cela, on ne vient pas en France », a-t-il insisté.

Cette déclaration rejoint celle de la chancelière Angela Merkel, qui avait jugé le 16 octobre que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait « totalement échoué ».

David Cameron avait aussi souligné le 5 février à Munich que « la doctrine du multiculturalisme d’Etat », qui encourageait « différentes cultures à vivre séparées les unes des autres », avait échoué.

« Franchement, nous avons besoin de beaucoup moins de cette tolérance passive des dernières années », avait-il déclaré, établissant un lien entre cet échec et la montée de l’extrémisme islamiste.

Ces prises de position coup sur coup des trois principaux leaders européens apparaissent très significatives au moment où l’immigration s’impose comme un enjeu majeur dans la plupart des pays européens, entraînant souvent une poussée de l’extrême droite.

Dans ses réponses à un panel de Français jeudi soir, Nicolas Sarkozy a directement cité l’islam, alors que le débat sur la place de cette religion dans la société est de plus en en plus importante en France, où vivent 5 à 6 millions de musulmans.

« Nos compatriotes musulmans doivent pouvoir vivre et pratiquer leur religion, comme n’importe quel compatriote » d’autres religions, « mais il ne peut s’agir que d’un islam de France et non pas d’un islam en France », a souligné M. Sarkozy.

« Nous ne voulons pas en France que l’on prie de façon ostentatoire dans la rue », mais il est « normal » qu’il y ait des mosquées, a-t-il ajouté, évoquant une récente polémique en France.

Il y a deux mois, la dirigeante de l’extrême droite Marine Le Pen avait provoqué un tollé en faisant un parallèle entre les prières des musulmans dans les rues, lorsqu’ils manquent de mosquées, et l’Occupation nazie.

« La prière n’offense personne, mais nous ne voulons pas (…) d’un prosélytisme religieux agressif », a jugé le président.

« La communauté nationale française ne veut pas changer son mode de vie, son style de vie, l’égalité entre les hommes et les femmes (…), la liberté pour les petites filles d’aller à l’école », a encore expliqué Nicolas Sarkozy.

Source : Midi Libre.

dimanche, 13 février 2011

Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen

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Instabiliteit in Arabische wereld kan illegale migratiestroom op gang brengen (Rasmussen)

       
BRUSSEL 07/02 (BELGA) = Volgens NAVO-secretaris-generaal Anders Fogh
Rasmussen betekent de instabiele politieke situatie in de Arabische wereld
niet meteen een militaire dreiging voor de NAVO, maar bestaat het
risico wel dat op lange termijn een illegale migratiestroom naar
Europa op gang komt. Daar heeft Rasmussen maandag voor gewaarschuwd op
een persconferentie.

"De situatie (ten zuiden van de Middellandse Zee) beoordeel ik niet als
rechtstreeks gevaarlijk voor de NAVO en haar leden", verklaarde
Rasmussen. Echter, "de evolutie in het Midden-Oosten en Noord-Afrika
kan een impact hebben op het vredesproces in het Midden-Oosten, en de
instabiliteit in de regio kan op lange termijn ook een negatieve
impact hebben op de economie van deze regio, wat vervolgens een stroom
van illegale migratie naar Europa teweeg kan brengen, enzoverder".

De NAVO heeft volgens haar topman "geen intentie om te interfereren
in de evenementen in Egypte", maar "binnen de alliantie kunnen we
wel praten over alle onderwerpen die deze of gene lidstaat aangaan,
dus ook over Egypte en over Noord-Afrika. Temeer omdat de betrokken
landen onze partners zijn in de Mediterrane Dialoog". Zes Arabische
landen nemen deel aan die Dialoog met de NAVO: Egypte en Jordanië,
Tunesië, Algerije, Marokko en Mauretanië.

"Ook is het maar normaal dat we met grote interesse de situatie in
Egypte en andere landen volgen", meent Rasmussen ook.

Van 14 tot 16 februari trekt Rasmussen met de ambassadeurs van de
28 NAVO-lidstaten die in de Noord-Atlantische Raad zetelen, het
hoogste beslissingsorgaan van de NAVO, naar Qatar voor een vergadering
met de Golfstaten. GGD/GEJ/RBR/

mercredi, 09 février 2011

Erdogans Griff nach der Weltmacht - das Ende aller Integrationsträume

Erdogans Griff nach der Weltmacht - das Ende aller Integrationsträume

 

vendredi, 04 février 2011

Helft huwelijksmigranten na één jaar nog werkloos

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Helft huwelijksmigranten na één jaar nog werkloos (PRESS)

       
BRUSSEL 31/01 (BELGA) = De jongste jaren is het aantal huwelijksmigranten
sterk toegenomen. Een jaar na hun aankomst heeft de helft van hen nog
geen werk. Dat blijkt uit een studie die de KU Leuven (HIVA) en de
Universiteit Antwerpen (CeMIS) uitvoerden in opdracht van de Koning
Boudewijnstichting, schrijft De Morgen maandag.

Gezinshereniging is sinds de migratiestop van 1974 de omvangrijkste
vorm van legale migratie. De helft van alle in België afgeleverde
verblijfsvergunningen heeft volgens de studie betrekking op
gezinshereniging. De meeste huwelijksmigranten zijn afkomstig uit Marokko en

Turkije. Het gaat overwegend om jonge vrouwen, ook al verschilt dat
van regio tot regio.

Volgmigranten hebben het op de arbeidsmarkt niet gemakkelijk, al is
op dat vlak de jongste jaren een positieve evolutie merkbaar. De
helft van de huwelijksmigranten is een jaar na hun aankomst in België
niet aanwezig op de arbeidsmarkt. "In zekere zin is dat logisch. De
partner komt meestal naar België voor een huwelijk en daarvoor
moeten tijdens de eerste maanden van het verblijf tal van administratieve
formaliteiten vervuld worden", zegt Chris Timmerman van de
Universiteit Antwerpen.

Bij gezinshereniging gaan een op de vijf koppels binnen vijf jaar
uit elkaar, blijkt uit de studie. Het gaat hier vooral om partners
van Marokkaanse origine. "Een mogelijke hypothese is dat veel van de
Marokkaanse gezinsherenigingen in meer of mindere mate gearrangeerde
huwelijken zijn, waarin de partners het niet met elkaar kunnen
vinden", aldus Timmerman. "Tegelijk is het best mogelijk dat man en vrouw
al te hoge verwachtingen hebben van de gezinshereniging." TVP/

Immigration: un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques

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Immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques

par POLÉMIA (www.polemia.com/)

L’affaire est entendue : l’immigration en France et en Europe pose des problèmes économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, civilisationnels de moins en moins admissibles. Il faut donc mettre un terme au processus migratoire. Mais comment ? Des réformettes à la marge ne régleront rien. Ce qu’il faut, c’est changer de paradigmes dominants. Polémia présente ici en douze points l’inventaire des bouleversements nécessaires pour inverser les flux migratoires.

1 – Rétablir la liberté d’expression

Depuis 1972, la loi Pleven, sous couvert de « lutter contre le racisme et l’antisémitisme », réprime la liberté d’expression. Une législation pénale de plus en plus extensive, appliquée lato sensu par des tribunaux politiquement corrects, rend de moins en moins facile la simple analyse de la réalité et a fortiori la possibilité de la faire connaître à l’opinion. Sans liberté d’expression, il n’y a pas de démocratie possible. Et sans diagnostic préalable, il n’y a pas de solution envisageable.

2 – Supprimer le financement des associations immigrationnistes

Les associations « antiracistes » et immigrationnistes vivent à 95% de subventions publiques. Elles se servent de cet argent pour encombrer les tribunaux : — devant les juridictions pénales pour réprimer la liberté d’expression de ceux qui ne pensent pas « bien » et pour exercer un chantage sur les autorités publiques nationales ou locales (« je ne te poursuis pas si tu me subventionnes »); une attitude en elle-même délictuelle; — devant les juridictions judiciaires et administratives pour défendre la cause des étrangers clandestins et des fraudeurs du droit d’asile ; en matière d’immigration, l’État n’a pas d’argent pour payer des avocats pour défendre la cause de la loi… mais il en donne à ceux qui la combattent !

3 – Changer de paradigme moral : retrouver la fierté, rompre avec la repentance

La France – comme l’Europe – souffre d’une idéologie culpabilisante. Jeunes générations et acteurs publics se voient constamment reprocher les malheurs de l’histoire : de la Seconde Guerre mondiale, de la colonisation ou de l’esclavage. Il faut en sortir : abroger les « lois mémorielles » et retrouver la fierté de notre passé.

4 – Changer de paradigme juridique : renoncer à l’idéologie des droits de l’homme et recouvrer la souveraineté française sur les lois françaises

Et pour cela dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme. Une Convention dont l’interprétation par la Cour européenne des droits de l’homme ne protège pas la liberté d’expression mais rend toutes nos lois de protection nationale inefficaces avant même d’être appliquées; une telle dénonciation est possible puisqu’elle est explicitement prévue par l’article 58 de la Convention (avec un préavis de six mois).

5 – Sortir du mondialisme économique et du sans-frontiérisme, revenir au patriotisme économique

L’immigration, c’est-à-dire « les délocalisations à domicile », est le pendant des délocalisations « offshore » : ce qui est à l’œuvre, c’est la même logique du mondialisme économique qui considère les hommes comme de simples marchandises. L’immigration, c’est aussi un moyen de faire baisser les salaires.

La relocalisation, la préférence nationale à l’emploi, le patriotisme économique sont des concepts à faire entrer en résonance pour revitaliser notre économie : « fabriquer français avec des Français. » Le succès des produits « made in local », appuyé sur la notion de circuits courts inhérente au développement durable, illustre la popularité – et donc l’acceptation – potentielle de ce mouvement.

6 – Rétablir de vraies frontières

Les frontières de l’Union européenne sont des passoires. L’Union européenne ne sait d’ailleurs même pas où elle s’arrête.

Or la frontière est une paroi protectrice : elle doit laisser passer ce qui est bon et maintenir à l’extérieur ce qui ne l’est pas. La France peut accueillir des étudiants étrangers à condition qu’ils soient en nombre limité et sérieusement sélectionnés. La France peut accueillir des réfugiés politiques à condition qu’il s’agisse de vrais réfugiés venant d’un tout petit nombre de pays. Pour le reste, la France doit drastiquement limiter les autorisations de séjour qu’elle accorde, ainsi que le nombre des visas attribués aux ressortissants des pays à risque. Il faut établir un contrôle préférentiel aux frontières pour les ressortissants de certains pays. Les pays d’émigration clandestine doivent figurer sur une liste noire. Il faut aussi comme les Suisses expulser tous les délinquants étrangers.

Partout dans le monde, en dehors d’une « sphère occidentale » en repli depuis la crise financière de 2007 – 2008, on assiste à un retour en force de la notion de frontière : la France serait dans son rôle en assumant une fonction d’avant-garde dans le rétablissement, en Europe, de cette condition essentielle à l’exercice des libertés politiques et économiques.

7 – Remettre en vigueur la liberté de préférence, abandonner la lutte contre les « discriminations »

Il faut mettre un terme au racisme anti-français, anti-européen, antichrétien. Il faut aussi redonner vie au beau concept de préférence. C’est une liberté fondamentale que de pouvoir choisir librement ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses aides à domicile, ses voisins, ses locataires, l’école de ses enfants. Y compris selon les critères de la nationalité, de la religion, de l’ethnie ou de la civilisation.

8 – Adopter le principe de préférence nationale

Les ressources financières de l’État sont rares, surtout dans un contexte budgétaire marqué par un fort endettement. Il faut donc fermer les robinets des déficits et par là même couper les pompes aspirantes de l’immigration : par la préférence nationale à l’emploi, aux prestations familiales et aux aides sociales.

9 – Valoriser les principes de la civilisation française et refuser les mœurs étrangères

Tout ne se vaut pas et le multiculturalisme est un échec reconnu. La sagesse est d’en revenir à l’identité française, celle des terroirs et des clochers. La France, ce n’est pas une abstraction, c’est une culture, c’est une civilisation, où les mosquées, les minarets, le voile islamique, l’abattage rituel banalisé, la viande de singe et le culte vaudou n’ont pas leur place. A fortiori dans l’espace public.

10 – Réformer le droit de la nationalité

Être français, cela s’hérite ou se mérite. Cela signifie en revenir au jus sanguinis, au droit de la filiation : est français l’enfant né de parents français; peut devenir français l’étranger qui appartient à la civilisation européenne d’expression française par les mœurs, par la culture, par la langue et par l’affectio societatis.

11 – Mettre en œuvre la démocratie directe

Ce n’est pas aux élites de dire ce qui convient au peuple. C’est au peuple de tracer les voies de son avenir : en s’exprimant directement sur les grands sujets par référendum; après des campagnes loyales partageant équitablement l’expression entre les thèses opposées.

12 – Et en attendant ? Développer une attitude dissidente !

Ne nous méprenons pas. Ces changements supposent un bouleversement du monde et le renversement des élites dirigeantes politiques, financières, médiatiques qui gouvernent. En attendant il faut développer une attitude dissidente : dans le choix de l’école de ses enfants, dans l’enseignement qui leur est délivré, dans la sélection de ses fournisseurs, dans l’achat local plutôt que dans l’achat global, dans l’affirmation sans complexes de ses convictions politiques, de sa foi religieuse ou de ses choix philosophiques, de ses préférences culturelles et gastronomiques.

Polémia

• Mis en ligne sur Polémia, le 9 décembre 2010.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1821

jeudi, 03 février 2011

La Russie dit non à l'invasion migratoire!

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La Russie dit non à l’invasion migratoire !

par Marc ROUSSET

En  matière démographique, les Russes sont moins naïfs que les Européens de l’Ouest déniant les catastrophiques réalités, endoctrinés par la nouvelle religion droit-de-l’hommiste ! Les Occidentaux ont raillé la Russie qui doit faire face  au déclin de sa population, mais s’ils ont effectivement  bien vu  la paille dans l’œil de la Russie, ils ont oublié la poutre de l’immigration extra-européenne qui était dans le leur ! Certes, les Russes vont connaître encore des moments très difficiles, mais suite aux mesures prises par les présidents Poutine et Medvedev, ils font face et vont s’en sortir progressivement, sans compromettre leur avenir et leur identité, alors que les élites dirigeantes de l’Europe de l’Ouest commettent un crime, une trahison inadmissible, celui de porter atteinte à la patrie charnelle des peuples européens, en acceptant des hordes d’immigrés (l’immigration continue derrière les rideaux de fumée médiatiques avec le Président Sarkozy, soit 250 000 personnes par an et une agglomération comme Lille tous les trois ans) pratiquement inassimilables, principalement en provenance de l’Afrique.

Aujourd’hui, les perspectives réelles de l’Europe de l’Ouest, c’est à terme une inéluctable guerre civile comme en ont connu le Liban, la Bosnie, le Kosovo, la Géorgie, les pays africains , Sri Lanka…, si des mesures favorisant la natalité des populations de souche européenne ne sont pas prises immédiatement. A contrario, l’avenir appartient toujours à la Russie, au-delà de  difficultés structurelles, suite en particulier, à la catastrophique décennie de 1990 à 2000 avec une natalité en chute libre et une perte de population de 800 000 individus par an, pendant l’ère de  Boris Eltsine. Le déclin démographique, le mal être, la baisse de la natalité de la Russie avait commencé en fait, dans les années 80, dès les premiers signes de l’essoufflement et de l’implosion à venir  de l’U.R.S.S. En 2007, au moment même où Poutine exposait son projet de stabilisation démographique, la Russie ne comptait déjà plus que 142 millions d’habitants, alors que la population était encore de 150 millions en 1992. Un rapport présenté en Russie en 2007 et largement diffusé par l’agence Novosti illustrait de manière criante l’érosion inéluctable : chaque heure, la Russie perd cent habitants; toutes les vingt-et-une secondes, on enregistre une naissance, mais une mort se produit toutes les quinze secondes… (1).

En Russie, l’opinion publique est hostile à l’immigration. Contrairement aux affabulations de l’Occident, même si le péril jaune est très réel à terme, plus particulièrement en Sibérie et en Extrême-Orient , il y a à ce jour en Russie, un maximum de 400 000 Chinois, selon Zhanna Zayonchkouskaya, chef de laboratoire de migration des populations de l’Institut national de prévision économique de l’Académie des sciences de Russie, et non pas plusieurs millions comme cela a pu être annoncé. Les Russes ont veillé au grain et ont pris des mesures très sévères pour éviter une possible invasion. La seule immigration qui a été favorisée est le rapatriement de Russes établis dans les anciennes républiques soviétiques (Kirghizistan, Kazakhstan, Pays baltes, Turkménistan). Des villes comme Vladivostok, Irkoutsk, Khabarovsk, Krasnoïarsk… et même Blagovetchensk, à la frontière chinoise, sont des villes européennes avec seulement quelques commerçants ou immigrés chinois en nombre très limité. Une invasion aurait pu avoir lieu en Extrême-Orient dans les années 1990, tant la situation s’était dégradée. Il est à remarquer que les migrants chinois de l’époque ont profité du laxisme et de l’anarchie ambiante pour filer à l’Ouest de la Russie. Être clandestin n’est pas aisé aujourd’hui en Extrême-Orient et en Sibérie : la frontière est relativement imperméable; le risque est grand; les hôtels sont sous contrôle étroit; le chaos qui suivit l’éclatement de l’U.R.S.S. est déjà loin.

Quant aux immigrés en Russie de l’Ouest en provenance du Caucase (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) ou de l’Asie centrale (Tadjikistan), ils sont quelques millions, dont beaucoup de clandestins, mais ne représentent  aucun danger ou aucune menace réelle à ce jour sur le territoire russe tant par leur nombre, que par leur implantation contrôlée d’une façon très étroite par la police et les autorités. La population russe autochtone les perçoit d’une façon très défavorable avec des sentiments nationalistes, comme a pu le montrer l’émeute villageoise pendant plusieurs jours à Kondopoga en Carélie, en septembre 2006, à l’égard de communautés caucasiennes, principalement tchétchènes.

La Russie a réagi à la crise démographique selon le bon sens, en pensant courageusement et d’instinct la natalité à relever. Dès 2003, suite à la proposition du député conservateur Alexandre Tchouev, le Parlement a supprimé la pratique de l’I.V.G. pour raisons sociales; l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, si la mère est déchue de ses droits parentaux, ou si le père est handicapé. En mai 2006, le président Poutine a confirmé la mise en place d’une politique nataliste. Cette politique permet aux mères de bénéficier d’une « prime de maternité » conséquente (1 250 000 roubles, soit 17 350 euros pour la naissance d’un second enfant et 1 300 000 roubles (18 825 euros pour le troisième). Depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d’un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité » et à la sage-femme de bénéficier d’une « prime d’assistance » de 10 000 roubles (294 euros) pour chaque enfant né dans son service.

La Russie a dû aussi faire face à un véritable drame humanitaire en matière de logement avec l’absence d’espace physique pour l’enfant qui conduisait à l’enfant unique. La construction, en plein essor, devrait contribuer au redressement de la natalité. Le logement, l’éducation, l’agriculture et la santé constituent les quatre « projets nationaux » des perspectives 2020 pour la Russie. Aux États-Unis, le « Baby boom » avait été la conséquence d’une migration de masse des centres-villes vers les banlieues, « vers la terre ».

L’espérance de vie, selon Boris Revitch du Centre de démographie russe, était de 59 ans pendant les années 1990 à la naissance, soit vingt ans de moins qu’en Europe occidentale. Elle est aujourd’hui en 2011, supérieure à 69 ans. Les fléaux que la Russie doit affronter en matière démographique sont les suivants : l’alcoolisme (34 500 morts par an), le tabagisme (500 000 morts par an), les maladies cardio-vasculaires (1,3 millions de morts par an), le cancer (300 000 morts par an), le sida, les accidents de la route (39000 morts par an, soit le plus élevé du monde et trois fois plus qu’en France), les meurtres (36 000 par an), les suicides (46 000 par an), la déficience du système de santé qui faisait la fierté de l’U.R.S.S. et qui est devenue une catastrophe sanitaire. La mortalité infantile (11 pour 1 000 est deux fois plus élevée que dans l’U.E.). Au-delà de la nouvelle législation en place, des progrès doivent encore être faits pour la diminution du nombre d’avortements qui a diminué de 25 % entre 2003 et 2008, mais on recensait tout de même encore 1,234 millions d’avortements en 2008, pour 1,714 million de naissances de la même année ! Par ailleurs, la Russie doit faire face à un effet d’hystérésis, suite à la structure de sa population et à toutes ces années catastrophiques, ce qui a généré  un rétrécissement de la strate de population en âge de procréer.

Le retour aux valeurs traditionnelles, à la religion orthodoxe devrait aussi contribuer à sortir de l’habitude de l’enfant unique. Tout progrès réel repose en fait sur une révolution des mentalités favorisant la famille nombreuse. Il semble que la situation à ce sujet soit moins désespérée en Russie qu’en Allemagne. Le président Medvedev a proposé en 2010, en plus des mesures Poutine ci-dessus mentionnées, une réduction d’impôts de trois mille roubles (72 euros) par mois et par enfant à partir du troisième enfant. Pour les autres familles avec enfants, il s’est déclaré également favorable à une réduction des impôts, sans pour autant donner de chiffres. Un exemple anecdotique, mais hautement symbolique de l’attitude politique russe envers les familles et les naissances, est la campagne officielle « Donnez naissance à un patriote pour la fête de l’Indépendance de la Russie ! », dans la région d’Ulyanovsk située à environ 850 km à l’Est de Moscou, campagne dotée de prix, dont le premier est une voiture !

En 2005, la population avait  décru de 760 000 habitants, ce qui était le record absolu. En 2006, la baisse ne fut que de 520 000 habitants, puis 280 000 habitants en 2007,116 000 habitants en 2008.  La bonne nouvelle, c’est qu’en 2009 avec 1,76 millions de naissances, 1,95 millions de décès, 100 000 émigrants, et 330 000 naturalisations, la population russe a augmenté pour la première fois depuis quinze ans de  50 000 habitants. Le taux de fécondité de 1,9 enfants par femme en 1990, tombé  à 1,1 enfant par femme en 2000, est remonté à 1,56 enfants par femme en 2009, soit un taux similaire à celui de l’U.E. qui était de 1,57 enfants par femme en 2008.

Trois  prévisions démographiques majeures ont été envisagées pour la démographie en Russie en 2010. Selon une prévision estimée mauvaise du ministère russe de la Santé, la population devrait continuer à baisser pour atteindre 139 630 000 habitants en 2016 et 128 000 000 d’habitants en 2030. Le taux d’immigration resterait faible autour de 200 000 personnes par an pour les vingt prochaines années.

Selon une prévision estimée moyenne du même ministère, la population russe devrait légèrement augmenter jusqu’en 2016 pour atteindre 142 160 000 habitants, puis recommencer à légèrement baisser, de 200 000 ou 300 000 habitants dès 2020, pour atteindre 139 372 000 habitants en 2030. Le taux d’immigration serait contenu à une moyenne de 350 000 nouveaux entrants par an, ce qui est à peu près la moyenne de 2009, année durant laquelle 334 500 étrangers et apatrides ont reçu la nationalité russe.

Selon une prévision haute toujours du même ministère de la Santé, la population devrait augmenter à près de 144 000 000 d’habitants en 2016 et continuer à augmenter jusqu’à 148 000 000 en 2030. Le taux d’immigration serait plus élevé dans cette variante, soutenant la hausse de la population et avoisinerait les 475 000 nouveaux entrants par an. D’ici vingt ans, on arriverait à une « immigration » équivalente à 8 % de la population du pays. Celle-ci serait principalement du  Caucase et de la C.E.I., donc de populations post-soviétiques, russophones, dont des communautés sont déjà présentes en Russie et pas foncièrement déstabilisantes.

En conclusion, la hausse de la natalité est le résultat de la politique volontaire de Vladimir Poutine, de Dimitri Medvedev et de leurs gouvernements. La baisse de la natalité dans les pays occidentaux, elle, est  le résultat de la politique volontaire de l’oligarchie mondialiste au pouvoir qui ne tient pas compte des causes qu’elle a créées (déchristianisation, corruption des mœurs, libéralisation de la contraception, de l’avortement, de l’homosexualité, féminisme et travail des femmes, destruction des petits agriculteurs, regroupement des populations dans les métropoles, diminution des allocations familiales  qui ne sont plus réservées aux citoyens français de souche, mais bien au contraire de plus en plus aux populations immigrées, ce qui est le comble de la bêtise et du suicide programmé…), bref, ce qu’on appelle « la culture de mort ». Déjà Emmanuel Le Roy Ladurie, membre de l’Institut, remarquait que la France reste un pays où le pourcentage des avortements (220 000 par an) égale le taux de mortalité des bébés âgés de moins d’un an au temps de Louis XIV. Peut–on vraiment parler de progrès dans ces conditions ? L’oligarchie mondialiste  considère que l’unique remède contre la dénatalité est l’immigration. L’objectif est de fabriquer à l’échelle planétaire, une population d’apatrides et de déracinés opposés les uns aux autres dans une guerre civile mondiale, les peuples devenant des minorités dans leurs propres patries (2).

La Russie  qui fait  face à des difficultés bien plus grandes que l’U.E. a dit non à ces folies occidentales. Elle nous montre le chemin du redressement démographique, du coup d’arrêt à donner à l’immigration, bref le chemin de la survie de  notre civilisation européenne !

Marc Rousset

Notes

1 : Hélène Carrère d’Encausse, La Russie entre deux mondes, Fayard, 2010, p. 64.

2 : cf. Dissonance, le blogue d’Alexandre Latsa.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1858

 

mardi, 01 février 2011

Olie voor moslim-immigratie

Pompe-Petrole.jpg

Ex: http://www.uitkijk.net/islam.php?do=oil

Olie voor moslim-immigratie

Op gevaar af dat u uw buik inmiddels boordevol heeft van gezeik over de
multiculturele samenleving, wil ik u toch iets vertellen wat u nog niet
weet. Namelijk dat de massale moslim-immigratie naar West-Europa niet zomaar
uit de lucht is komen vallen. Zij is een rechtstreeks gevolg van een
Europese richtlijn, die in 1975 geruisloos is bekokstoofd.

Aanleiding was de oliecrisis van 1973. Uit angst dat de oliekraan voorgoed
dicht zou gaan, is toen op Europees niveau besloten om een “Euro-Arabische
Dialoog” op gang te brengen met de OPEC-landen. Deze EAD kreeg een permanent
hoofdkwartier in Parijs, en organiseerde overal ter wereld congressen, waar
afgevaardigden van de toenmalige EEG zich beijverden om de Arabische
olieboeren te vriend te houden.

In juni 1975 rolde daar een convenant uit, waarvan wij nu met z’n allen nog
steeds de zure vruchten plukken: 200 zaakgelastigden namen in Straatsburg,
met algemene stemmen, een resolutie aan. Uit naam van de hele toenmalige
Europese gemeenschap. Het was een tijd van moordende consensus: in heel
West-Europa waren toen sociaal-democraten aan de macht, en van oppositie was
nauwelijks sprake. De geestelijke vader van de tekst, de Belg Tijl Declercq
uit Antwerpen, mocht dan een christen-democraat zijn, hij was ook zo links
als een deur, en een warm voorstander van totalitarisme. In zijn land was
hij de latere stichter van het Vlaams Palestina Komitee. Hij overleed ( 81
jaar) op 25-12-2003. Hij ijverde bijvoorbeeld ook driftig voor innige
vriendschapsbanden met de Sovjet-Unie. Het is deze Resolutie van Straatsburg
(onthoud die naam!) waarvoor Pim en Theo met hun leven hebben geboet, zou je
kunnen zeggen.

In het document belooft de EEG om voortaan de Arabische immigratie actief te
bevorderen, en de nieuwkomers ruim baan te geven om hun cultuur naar Europa
te exporteren. De tekst benadrukt “de grote verrijking, die het Arabisch
cultuurgoed ons te bieden heeft, vooral op het gebied van normen en
waarden”, en draagt de lidstaten op om aan de verspreiding “de hoogste
prioriteit” te geven.

De pers moet worden ingeschakeld “om een gunstig klimaat te scheppen voor de
immigranten”, en de academische wereld moet worden gemotiveerd “om de nadruk
te leggen op de positieve bijdrage van de Arabische cultuur aan de
ontwikkeling van Europa”. Geld moet worden uitgetrokken om de oprichting van
moskeeën, islamscholen, centra voor Arabische cultuur en wetenschappelijke
instituten ter bestudering van de Islam te stimuleren. Het staat allemaal
zwart op wit. Sinds 1975. Dankzij ons onvolprezen Europarlement.

Verrek, nou begrijp ik ineens waarom Wouter Bos van mening is dat er “meer
moskeeën bijgebouwd moeten worden”! Geen wonder dat Samir Azzouz steeds
wordt vrijgelaten: als er iemand bezig is de Arabische way of life te
exporteren is hij het wel, geef toe, en wij hebben zwart op wit beloofd
daaraan de hoogste prioriteit te geven! Het verklaart ook waarom zelfs
Beberkindertjes hier – voor het eerst van hun leven – Arabische les kregen,
bij wijze van “onderwijs in eigen taal”. Andere smaken hadden we namelijk
niet.

Het verklaart ook waarom er hier te lande al tien jaar een literatuurprijs
bestaat, waarvoor uitsluitend auteurs met een Marokkaanse of Arabische
achtergrond in aanmerking komen. De “El-Hizra-prijs” heet dat ding, en hij
wordt gefinancierd door het Rijk. Als je hem wint wordt je manuscript op
staatskosten uitgegeven, en je krijgt een geldbedrag. Alles is welkom, ook
song- en rapteksten, mits het maar door Marokkanen of Arabieren is
vervaardigd.

Zelfs als je Nederlands niet machtig bent is dat geen bezwaar: dan lever je
je proza gewoon in het Arabisch of Tamazight in. Sinds 1992 zijn er zo 70
auteurs bekroond. Het is dit “steuntje in de rug”, zoals de El Hizra website
het uitdrukt, waaraan schrijvers als Abdelkader Benali, Khalid Boudou en
Mohammed Benzakour hun carrière danken.

Met name Benzakour bleek al spoedig een kat in een zak te zijn: medio 2001
werd hij er bij de Volkskrant als columnist uitgegooid wegens plagiaat. Maar
sindsdien heeft hij er zowaar alweer twee nieuwe prijzen bijgekregen: de
Zilveren Zebra 2001 - “wegens zijn opvallende, in enkele jaren opgebouwde
oeuvre” (zeer opvallend, zegt u dat wel) - en de Journalisten Vredesprijs
2005. Plagiaat of niet, de verbreiding van het Arabisch cultuurgoed krijgt
hier inderdaad de hoogste prioriteit, dat is een ding wat zeker is.
Nederland is nou eenmaal altijd het braafste jongetje van de klas geweest
als het op Europese richtlijnen aankwam.

Jarenlang heb ik me afgevraagd hoe het mogelijk was dat onze autoriteiten,
zonder uitzondering, allemaal letterlijk dezelfde zoetsappige cliché’s
bezigden als het over moslim-immigratie ging. Niet alleen hier, maar in heel
West-Europa! Nooit eerder, zelfs niet toen half Suriname naar de Bijlmer
verkaste, had ik er eentje horen lullen over “onderwijs met behoud van eigen
taal en cultuur”, of “verrijking van de samenleving”. En nu deden ze het
ineens allemáál! Ze leken wel gehypnotiseerd!

Maar nu begrijp ik het: ze voeren al 30 jaar gehoorzaam de Resolutie van
Straatsburg uit! Het is Europees beleid! Oil voor Immigration, als het ware!
Voor zover ik nog niet islamofoob was, ben ik het nu. Eurofoob was ik al
lang, en terecht, dat blijkt maar weer. Heer ontferm u over ons, en over de
zelfmoordmaniakken in ons Europarlement.

(Voor wie geïnteresseerd is in bronnen: lees “Eurabia, The Euro-Arab Axis”
van de schrijfster Bat Ye’or (Uitg. Associated University Presses, Cranbury,
New Jersey, ISBN 0-8386-4077). Het is zo goed gedocumenteerd met registers
en voetnoten dat het voor de leek bijna onleesbaar is. Verder heeft Oriana
Fallaci erover geschreven (in “De Kracht van de Rede”, als ik me niet
vergis), en wie op Google “Tijl Declercq” intikt, kan ook zijn hart
ophalen.)

Pamela Hemelrijk

2030: Moslims in Brussel en Antwerpen

mosqBXL.jpg

Ex:

http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/

BuG 139 - Bericht uit het Gewisse 28-01-2011 Printversie (5 p)

In 2030 wonen 29,7% moslims in Brussel en 27,0% in Antwerpen
 

Aandeel Europese moslims constant op 2,7% de komende 20 jaar
  
Evolutie % moslims in de wereld: 19,9% in 1990, 23,4% in 2010, 26,4% in 2030.
Komende 20 jaar is er een afremming van hun beperkte groei op wereldvlak.
Forse daling geboorten per vrouw in moslimlanden en bij Belgische moslims.
Voor België voorspelt PEW groei moslims op 20 jaar tot 10.2% van bevolking.
De update van npdata voorziet in een groei van 5,8% in 2010 tot 9,3% in 2030.
Brussel zal nooit een moslimmeerderheid kennen: 22% in 2010, 29,7% in 2030.
Niet alleen daling geboorten, maar ook moslims sterven als ze oud worden.

Documentatie

Moslims in België per gemeente en nationaliteit: Moslims per gemeente 2010(excel)  Moslims per gemeente 2030 (excel) -  Langs de +-jes krijg je een groter detail per gemeente (rijen) en nationaliteiten (kolommen)

Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010-klein.jpg                 Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2030-klein.jpg
Aantal moslims 2010                Aantal moslims 2030
%-ges op 2de blad                                               

Pewforum: Artikel aantal moslims 2030 met kaart en tabel  Rapport 2030 (11MB)  Gewogen wereldkaart moslims 2009  Artikel georganiseerdheid fundamentalisme  
Duits onderzoek 2008:  Site Bundesambt fur Migration und Fluchtlinge  Volledig Duits onderzoek (10MB) - Samenvatting in het Duits (6MB) - Samenvatting in het Engels (6MB)
Nederlands onderzoek 2006: Rapport Nederlands onderzoek (0,2MB)
Articles/Artikels Le Soir (pdf): 17-11-2010/1(onderzoek) 17-11-2010/2 (onderzoek) 18-11-2010 (forum krant) Ricardo Gutiérrez antwoordt op vragen 
 
  
Inleiding

De recente publicatie van het PEW-forum over het aantal moslims in de wereld en de berekening van hun aantal binnen 20 jaar, in 2030, rekening houdend met vruchtbaarheid, migratie en andere factoren , geeft stof tot nadenken en tot bijstellen van een aantal (voor)oordelen. Mediadoc titelt bv: "Islam nefast voor overbevolkingsspiraal; geloof in een buitenaards superwezen en lid zijn van een bepaalde godsdienst kan nefast zijn  voor planeet aarde". Vraag is maar of dit soort ideeën niet nefaster zijn voor de aarde en de mensen dan de Islam of het geloof in een god, zeker als men nalaat om het onderzoek zelf eens ter hand te nemen.

Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/MDII-graphics-webready-05.png

Het PEW forum on religion & public life maakt in ieder geval een oefening op een hoog niveau en daagt in feite alle demografen en wetenschappelijke godsdienstwatchers uit in universiteiten en studiediensten in dit land om eens met hun eigen materiaal te komen. Npdata speelt hierin maar als reserve, bij ontstentenis aan een alternatief, om toch een minimaal idee te geven van aantal moslims en evolutie van hun aantal in het kader van wat Mark Eyskens de 'allochtonisering van België' noemt, een voor hem onontkoombaar en waardevol gegeven in deze veranderende wereld. Best is toch evoluties in te schatten, de impact te voorzien en het potentieel te vatten. Zeker als de wetenschap er eerder op staat om anderen de mond te snoeren dan zelf kennis en visie te ontwikkelen, is deze BuG ook een uitnodiging tot debat. In deze BuG hernemen we de publicatie van het aantal moslims zoals door npdata in Le Soir van 17/11/2010 al is gepubliceerd samen met Ricardo Guiterez, (zie linken in de documentatie hierboven) en situeren we deze resultaten ook tegen de achtergrond van de PEW-studie.

Dubbel zo sterk groeien en toch maar beperkte groei van 3% op 20 jaar.

Moslimbevolking groeit dubbel zo sterk als niet-moslims” geeft de indruk dat zij dubbel zo veel kinderen krijgen of dat hun aandeel binnen de kortste keren verdubbelt, niets is minder waar. Als de niet-moslimvrouw gemiddeld 2,2 kinderen krijgt in haar levensloop en de moslimvrouw 2,4 dan is de aangroei van moslims als gevolg van geboorten dubbel zo hoog bij moslimvrouwen als bij niet-moslimvrouwen ook al is er hier maar een verschil van 0,2 geboorten op een levensloop, juist omdat de ‘aangroei’ van een bevolking maar gebeurt na het 2de kind. Zelfs met die dubbele groeisterkte zal het aandeel van moslims in de wereld op 20 jaar maar met 3% groeien, nl van 23,4% tot 26,4% in 2030. Zo blijft het aandeel van moslims in europa gedurende de komende twee decennia gelijk op 2,7% van alle moslims op wereldvlak. De moeite om de PEW-cfijers zelf eens te exploreren op hun site en er een demografisch bad te nemen met een gans assortiment begeleidende zeepjes en accessoires, zie PEW artikel aantal moslims 2030.
 
Welk is de referentie van de PEW-studie: 6,0% moslims in België in 2010

In de voorliggende PEW-studie wordt verwezen naar de update van de berekening van het aantal moslims in alle landen van de wereld met opgave van de bronnen per land. Voor België is dit de 'volkstelling van 2001, met projecties voor  2010, 2020 and 2030' uitgevoerd door het International Institute for Applied Systems Analysis. In de Pew-publicatie van 2009 werd nog het cijfer aangehaald van 281.000 moslims, of 2,6 %, hierbij voortgaande op de surveyonderzoeken van het Eyripean Social Survey, 2006, waarvan de opmakers (KUL) zelf aanhalen dat deze survey tekort schiet om het aantal moslims in te schatten. Bij de publicatie van het  PEW-rapport 2009 heeft npdata haar onderzoeksresultaten dan ook aan het PEW gesignaleerd: in BuG 100 worden 628.751 moslims of 6,0% van de Belgische bevolking geteld, en het is ditzelfde % waar het IASA ook op uitkomt en dat door het PEW-forum no voor 2010 wordt verrekend. Dat is een knap staaltje van het IASA, of moeten we zeggen van  npdata :-). Alleszins wordt hiermee een appèl gericht naar het centrum van demografie van de VUB en Pascal Deboosere die de gegevens van de volkstelling 2001 beheren, zij zullen allicht op de hoogte zijn van het werk van de IASA op basis van hun cijfers.

Update voor 2010 van de npdata-berekening aantal moslims in België

Zoals Nederland in 2006 en Duitsland in 2008, heeft npdata in 2010 een update gemaakt van haar berekening van aantal moslims in België. In Nederland werd in 2006 de vraag naar godsdienstbeleving eenmalig opgenomen in de huishoudenquête en dit bracht een bijstelling mee van aantal moslims naar onder. In de PEW studie wordt er naar verwezen met een aanpassing van  5,7% naar 5,5%. In Duitsland werd voor het eerst door het Bundesambt fur Migration und Fluchtlinge een enquête op grote schaal gehouden (6.000 eenheden) naar het aantal moslims in de diverse nationaliteitsgroepen/landen met moslimachtergrond. Tot dan toe gingen zij, zoals npdata, voort op de CIA-% percentages moslims in de landen van herkomst. Hierdoor werd in feite geen rekening gehouden met de 'laïcisering' van moslims, dwz het zich niet meer bekennen tot de islam wanneer daarnaar de vraag gesteld wordt. 
 
Laïciseringproces  van moslims in het westen

Voortgaande op het moslimpercentage in het gastland voor Marokko en Turkije komt de oude berekeningsmethode neer op 99% als men van Marokkaanse of turkse afkomst is. Als de vraag gesteld naar toebehoren tot een godsdienst zoals in Duitsland, geeft 88% van de Marokkaanse en Turkse vreemdelingen de islam op (een uitval van 12%) en 74% van de Duits geworden Marokkanen en Turken refereren naar de islam, of een vermindering met 14% tot 3/4 van de populatie. In feite is er, mede door het verblijf in een 'westers' land en doorheen de opvolging van generaties sprake van een 'laïcisering'. 82% van de Algerijnse en Tunesische vreemdelingen bekennen zich tot de islam, en 64% van de Duits geworden Algerijnen en Tunesiërs, Algerijnen en Tunesiërs behoren tot een oudere migratie dan turken en Marokkanen.

Vraag is of de resultaten van deze Duitse enquête kunnen toegepast worden op de Belgische situatie. Bij gebrek aan beter maar ook omdat de 'westerse' context in Duitsland, België of Nederland gelijklopend is, lijkt ons de overname van deze resultaten gerechtvaardigd. In het Forum van Le Soir wordt dat door Professor Jacobs betwist, evenwel zonder dat hij het Duitse onderzoek al geraadpleegd had. De resultaten uit de Nederlandse huishoudenquête Nederlandse huishoudenquete 2006 gaan trouwens in dezelfde zin. 

Gebruikte methode voor de berekening van aantal moslims in België
 
De berekening van aantal moslims in België naar gemeente en nationaliteit gaat voort op twee nieuwe beschikbare gegevens:
 
1. Berekening van het aantal inwoners van vreemde afkomst per gemeente en nationaliteit zoals uitgewerkt in BuG 125. . Hierin begrepen zijn de vreemdelingen, de Belg geworden vreemdeling en het natuurlijk- en migratiesaldo van deze Belg-geworden vreemdelingen na hun Belgwording. Om een zo accuraat mogelijk beeld te geven van de huidige situatie werden de bevolkingsgegevens van 2008 geëxtrapoleerd naar 2010, voortgaande op de gemiddelde evolutie tussen 2003 en 2008. Een opmerkelijke en merkwaardige opinie van Mark Eyskens, onze prof economie in 1969, zet deze 'allochtonisering van België', in het hart van z'n betoog.
2. Resultaten van de Duitse enquête met de vraag "tot welke goddienst behoor je", waarop een aantal godsdiensten genoemd werden. Door de identificatievariabelen kon het onderscheid gemaakt worden tussen  vreemdelingen en Duits-geworden vreemdelingen en nageslacht. Voor methodologie en uitwerking, zie link naar deze studie onder documentatie hierboven. De studie werd door de Duitse overheidsinstantie, bevoegd voor migratie en vluchtelingen, uitgevoerd, daar moet men in België nog niet aan denken. Voor enkele nationaliteiten (Nederland, Frankrijk, ...) geeft de Duitse enquête geen info. Hiervoor gebruiken we nog CIA-gegevens maar enkel voor de vreemdelingen. We gaan er van uit dat een Frans geworden Marokkaan bv die naar België verhuist niet meer de Belgische nationaliteit zal aanvragen. Ook voor de meeste Oost-Europese landen is het aantal moslims niet gekend en moeilijk in te schatten in een evolutie tot 2030. Het betreft hier echter kleine aantallen die slechts een geringe impact hebben op het totale beeld. 
 
Tabel met aantal moslims per gemeente en nationaliteit 01/01/2010
 
Door het % moslims toe te passen op het aantal inwoners van vreemde afkomst per nationaliteit in de verschillende gemeenten kan het beeld geschetst worden van aantal en % moslims in elke gemeente van België. Bijgaande tabel Aantal moslims 2010 naar gemeente en nationaliteit in België is ingeplooid zodat langs de +jes aan de zijkant (tot op het niveau gemeente, arrondissement, provincie, gewest) en vanboven (tot op het niveau van de nationaliteit) de informatie naar het gewenste detail kan open geplooid worden.

 Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010.jpg

  
Als het 2de plusje bovenaan links wordt aangeklikt komt het % van vreemde afkomst in beeld en het % moslims op het aantal van vreemde afkomst, dwz hoeveel van de inwoners van vreemde afkomst in een gemeente er moslims zijn Dit geeft dan een goed beeld van het aantal moslims binnen het aantal inwoners van vreemde afkomst in een gemeente.

In België worden dus 623.486 moslims berekend of 5,8% van de bevolking, en dat is een lichte aanpassing naar onder gezien de methodologische verfijning. Iedereen kan deze gegevens exploreren, er zijn gedachten of (voor)oordelen op bijstellen of er zijn verbeelding door laten aanspreken.

Wat zegt PEW-forum over 2030

Een toch wel indrukwekkende oefening legt het PEW-forum aan de lezers en geïnteresseerden voor. Voor België gaan zij bv uit van gemiddeld 2,7 kinderen bij de moslimvrouwen in de ganse levensloop, berekend in 2010. Dat aantal zou dalen tot 2,2 in 2030 tegenover 1,7 kinderen bij de niet-moslims zowel in 2010 als in 2030. In 2030 zou er dus (maar) een verschil zijn van 0,5 kind zijn tussen een moslim en niet-moslim vrouw in België. Dat betekent dus een langzame doch een alsmaar verminderende stijging van het aantal moslims langs het aantal geboorten. Het 'natuurlijk saldo' (geboorten - overlijdens) zal bij moslims evenwel hoger liggen omdat er in verhouding met oude Belgen en de oudere migratie de komende decennia minder overlijdens zijn. Maar tegen 2030 zullen naast het verminderend aantal geboorten, het aantal overlijdens stijgen en zal ook de laïcisering zich verder doorzetten. Het PEW-forum houdt ook rekening met de migratie die zij voor België inschatten op gemiddeld 14.000 moslims per jaar, hetgeen overeen zou komen met 30,8% van de immigratie.

Samen met nog enkele andere factoren die kunnen nageslagen worden in de excellente weergave op de PEW-site met het rapport, de grafische voorstelling en de tabel met alle 223 landen, komt het PEW-forum voor België uit op 1.194.000 moslims in België in 2030, of 10,2% van de bevolking, tegenover 638.000 of 6,0% van de bevolking in 2010 in hun berekening.

Wat zegt npdata over 2030.

De berekende cijfers van 2030 liggen al enkele maanden in de schuif van npdata. Een 'simpele' berekening, voortgaande op de cijfers van 2008 waarbij de gemiddelde bevolkingsevolutie tussen 2003 en 2008 all in (migratie, natuurlijk saldo, asiel, regularisatie) wordt doorgetrokken, zonder rekening te houden met een verdere 'laïcisering', geven de resultaten voor 2020 en 2030. Zo komt npdata, vertrekkende van 5,8% of  623.486 moslims in 2010, tot een vooruitzicht van 7,8% of 892.677 moslims in 2020 en 9,3% of 1.116.505 in 2030. In aantal liggen de npdata cijfers dus dicht bij de 1.194.000 van de PEW. De lagere 9,3% voor npdata tegenover 10,2% van de PEW in 2030 komt voort uit de hogere inschatting van de totale bevolkingsevolutie, waarin wij de algemene Belgische prognose volgen, hierdoor verhoogt de noemer en daalt het %.  In tegenstelling tot de PEW wordt de migratiedynamiek sterker maar ook meer gedifferentieerd verrekend door npdata, dus met een grotere instroom van niet-moslims. Dat komt allicht omdat de PEW voortgaat op de volkstelling van 2001 en npdata op de effectieve gemiddelde evolutie van 2003 tot 2008, de laatst gekende gegevens voor België.
 
Brussel zal nooit een 'moslimstad' worden (en dan nog).
 
De doorberekening naar 2030 is voor alle gemeenten en nationaliteiten in België beschikbaar. Daaruit blijkt dat in Brussel er in 2030 29,7% moslims zouden zijn, nog ver van een meerderheid waar nogal wat observatoren, Glenn Audenaert van de federale recherche in Brussel voorop, van uitgaan. Het was Glenn Audenaert die bij Phara op 4 juni 2010 uit de losse pols verklaarde dat "Binnen vijf tot acht jaren, afhankelijk van het onderzoek, er in Brussel een moslimmeerderheid zal zijn". Later gevraagd naar de onderzoeken waarop hij zich baseerde verwees Audenaert naar het onderzoek van npdata van enkele jaren geleden. We dragen deze BuG dan ook aan hem op.
 
Met de grootste wil van de wereld slagen wij er daarbij niet in een meerderheid van moslims in Brussel op langere termijn te berekenen, dus ook niet voor 2040, 2050 of later, we komen hoogstens uit op 35%. Ook moslims gaan dood als ze oud worden. Dat Brussel niet in meerderheid uit moslims zal bestaan is ook logisch te begrijpen. Momenteel is 71,6% van de bevolking in Brussel van vreemde afkomst en 22% van de bevolking is moslim. Om binnen de overblijvende 28,4% van niet-vreemde afkomst een demografische dynamiek te krijgen die volledig door moslims opgevuld wordt is uitgesloten zodat zij de 50% bereiken is uitgesloten. 
 
Antwerpen blijft met 32,1% 'Vlaams' verankerd in 2030, 27% van de bevolking is dan moslim

Ook voor Antwerpen is dat geen realistisch scenario: in 2010 was 42,8% in Antwerpen van vreemde afkomst en 16,8% moslim. In 2030 zou dit 67,9% inwoners van vreemde afkomst zijn in Antwerpen met 27% moslims. De eventuele toekomstig burgemeester van antwerpen, Bart de Wever hoeft dus niet te vrezen dat z'n stad, die toch nog voor 32,1% 'Vlaams' verankerd is in 2030, een moslimmeerderheid zal kennen.

Jan Hertogen, socioloog

America should follow Switzerland on Immigration

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America Should Follow Switzerland on Immigration

December 30, 2010

OK. Let’s start the new year with a politically incorrect column by telling it like it is, for a change. During the last week of November, in Portland Oregon, the F.B.I. arrested a Somali born U.S. resident as he was about to blow up a Christmas tree lighting ceremony in a public square full of mothers and children. Although the authorities were aware of it and had provided the would-be multiple murderer with phony bombs of mass destruction, my question is why was this Somali sub-human in the United States in the first place, and why had he obtained American residence? For once, the F.B. I. acted intelligently. As defense lawyers in cases involving sting operations often accuse the F.B.I. of entrapment, the undercover agents had offered the sub-human – his surname is Mohamud, what else? -  several nonfatal ways to serve his blood lust, like prayer, for example, but he insisted he wanted to kill Americans, and what better place to find the old fashioned Anglo-Saxon type than in Portland, Oregon.

Worse, his family and friends are all over here, and during the next few years we will hear from them what a normal young man Mohamud is, and how well he did in high school. It’s all seditious rubbish, but the liberal media will make sure that by the time the government gets a conviction – if it does – Mohamud will be looked at as someone young led astray by the internet. Led astray by the teachings paid for by Saudi Arabia would be closer to the mark, but the Saudis have oil, hence they are sacrosanct. In fact, we have to kiss their ass even if their money is responsible for Muslim terrorism around the world.

“Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals?”

Militant Muslim web sites are now blamed for radicalizing Muslims in America, so my question is why are they allowed to exist? Surely if the government can intercept signals the world over, militant sites should be outlawed on the penalty of life in prison. In September 2009, a 19-year-old Jordanian was arrested after placing a fake bomb at a 60-story Dallas skyscraper. The same month another Muslim was charged with placing a bomb at the federal building in Springfield, Ill. And, in October, a naturalized American Muslim was charged with plotting to bomb the Washington subway. Not to mention the Pakistani, also a naturalized American, who tried to bomb Times Square with a car bomb that failed to detonate.

Which brings me to my original question: Why are Somalis – among the most militant – in particular and Muslims in general allowed to immigrate over here? During the 1990’s a very pretty, well- educated 24-year-old English girl whose finances I had guaranteed was refused a multiple visa for no apparent reason. She had no record and came from a privileged background. When I asked who interviewed her she told me a black female and a Hispanic male. They were almost hostile while turning her visa application down. You don’t have to read between the lines, dear readers. She was white and a Christian, and white Christians are no longer welcome in the United States. It’s as simple as that.

My own wife, on a European passport was harassed by officials at Kennedy airport for absolutely no reason, while our two dogs remained in their cages for hours howling for her to take delivery. Incidentally, my wife is white and a Catholic. She was allowed one telephone call, like a common criminal. There was no apology after her papers were found to be in perfect order.

No wonder 47 percent of Americans think our best days are behind us. Blacks and Hispanics have organized themselves and have been appointed by the powers that be to jobs which arbitrarily select who comes in and who stays out. The only New York Times columnist worth reading, Nicholas Kristof, recently wrote about a prostitution ring in Manhattan comprised solely by Chinese and some Koreans who force young women from mainland China to immigrate to America under the promises of lucrative jobs, then force them into prostitution through fear, torture and threats to their families back home. And as everyone knows, in Texas, all the trafficking of women is controlled by mostly Hispanic immigrants, many of them illegals. Seventy percent of trafficked prostitutes in the U.S. are from Central America, and to the last unfortunate one, controlled by Hispanic pimps.

So I ask again. Are we going to end up like France, Belgium, Britain and Holland, where Muslim immigrants are assigned to live on welfare among their own kind, making those sections no-go areas ? Our jails are full of African-Americans, who at least have every right to commit their crimes in America as their ancestors were forcibly brought to these shores. Must we then bring more Africans over here? More Somali militants? More Yemenis? More Saudi “students”? More Chinese pimps? Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals? In Switzerland, where I reside, the Left is seething over a new referendum which will force the expulsion of Swiss naturalized citizens or residents if convicted of a serious crime. Now that is what I call a real country. Switzerland has its citizens’ welfare at heart. Let’s copy Switzerland for a change.

dimanche, 30 janvier 2011

"La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique"

« La véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique »

Par Stellio Robert, alias Stellio Capo Chichi, alias Kemiour Aarim Shabaz, alias Kemi Seba, « prédicateur panafricain » qui annonce quitter la France pour le Sénégal en mai 2011.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Face à la discrimination, la véritable virilité pour les afro-descendants réside dans leur retour en Afrique afin de participer à la construction de ce continent, plutôt que dans la mendicité d’une place en France en prônant l’intégration.

Dire que la négrophobie et autres actes racistes se banalisent, se démocratisent en France ne relève plus de l’anecdote mais bien du fait établi voire de l’euphémisme. Habitué aux violences policières de toutes sortes (tabassage dans des fourgons, utilisation mortelle de Taser, évacuation musclée des familles mal-logées, violence en réunion, etc.).

La nouveauté vient du fait que les langues se délient (de plus en plus facilement) aussi bien sur les chaînes grand public (exemple du parfumeur Guerlain) que dans les plus hautes sphères de l’État (Brice Hortefeux, Éric Besson avec le débat sur l’identité nationale, les tests ADN, etc.).

Il est clair que l’ambiance, en France, est délétère, déjà pour les Français dits de souche, au vu de la crise économique et de son lot de délocalisations, de pertes d’emplois, de chômage record, mais aussi et surtout pour la communauté afro-descendante. La précarité, la discrimination à l’embauche comme au logement, ajoutée au stress que créé cette situation sous couvert de crise économique, font que la vie pour cette population est insupportable, intenable.

Et ce ne sont certainement pas les hommes et femmes politiques français, toutes tendances confondues, qui vont remédier à cela en proposant des solutions viables, sérieuses. Ils n’en n’ont pas, et ils le savent très bien. Bien au contraire, ces populations immigrées deviennent de plus en plus les sujets d’enjeux bassement électoralistes.

Face à un tel constat catastrophique, la seule et unique solution pour extirper ces communautés de la lente « clochardisation, » à laquelle certains font déjà face, est de se prendre en main.

Se prendre en main en se disant qu’il vaut mieux être roi chez soi que mendiant chez autrui. L’Afrique est un continent riche qui n’attend que ses enfants… Que ceux qui l’aiment véritablement viennent à elle pour travailler à son développement, plutôt que de continuer à s’émerveiller devant l’occidental allaitement qui nous avilit à travers bon nombres d’oeuvres pseudo-humanitaires.

L’Occident en général, et la France en particulier, n’a plus les moyens d’accueillir décemment les gens sur son territoire. Elle n’a déjà plus rien à s’offrir à elle-même, ce n’est certainement pas à des populations immigrées en difficulté qu’elle offrira quoique se soit. Pour échapper à cette situation de crise, pour ne plus avoir à faire face à des actes racistes, il est préférable de faire retour en Afrique pour construire un chez soi sûr.

Le retour volontaire et définitif en Afrique pour des objectifs clairs, viables est la seule et unique voie pour remédier aux problèmes que rencontrent ces populations d’immigrés en difficulté installées en France. On ne peut se sentir bien là nous où l’on n’est pas désiré, là où il n’y a plus de perspectives d’avenir, là où on n’est pas chez soi.

Tôt ou tard, l’Afrique demandera des comptes à sa diaspora. CONSTRUISONS, et rejoignons Afrikan Mosaïque (qui fait vivre des gens par centaines, à travers les emplois qu’elle a créée, grâce à la construction, toujours en cours, du village).

La Société Afrikan Mosaïque recrute ! Pour les entretiens d’embauche, contactez-les au 07 60 72 65 75

Kemi Seba

(Merci à jean-marc)