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vendredi, 05 septembre 2014

Argentine: une autre victime

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Argentine: une autre victime

Un exemple des méfaits du futur traité transatlantique

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

L’Argentine a été pillée, situation comparable à celle de nombreux pays européens. C’était en 2001. Les financiers de Washington avaient tellement saigné l’Argentine qu’une crise brutale frappa le pays. Les Autorités déclarèrent un moratoire pour quelques 100 000 millions de dollars. Il y eut des négociations fructueuses avec 93% des créditeurs puisqu’à la fin, à peu près 70% de la valeur nominale des titres publics fut annulée.
 
Deux fonds financiers, NML Capital et Aurelius Management, ont acheté les titres de la dette publique argentine, à prix dévalués, et ont alors déposé des plaintes devant un tribunal US à la manière que nous imposera le futur Traité transatlantique en négociation actuellement. La finance anglo-saxonne possède en effet un système de droit et de morale qui lui est propre. Ses intérêts sont au-dessus des intérêts de quelque pays que ce soit. La globalisation est sans droit. Tout simplement.
 
Ces deux fonds veulent extorquer 1300 millions de dollars à l’Argentine et Thomas Griesa, Juge en chef de la Cour de district des États-Unis pour le district sud de New York, leur a donné le feu vert. Encore faut-il de multiples appuis. Le responsable de NML Capital, un homme d’affaires nommé Paul Singer, traîne souvent à Davos. Il possède un autre fond, Elliot Management, qui finance la campagne du sénateur Marco Rubio, de lointaine origine cubaine, lequel ambitionne de se présenter aux prochaines élections présidentielles. La mère de Rubio, Mme Ros-Lehtinen s’agite dans la politique US contre les pays d’Amérique Latine. Un autre personnage du lobby cubain aux USA tient aussi un rôle important: le sénateur du New Jersey, Menéndez. Sa campagne est financée par le cabinet d’avocat Lowenstein-Sandler …La liste est longue mais le principe est le même. Il semble donc que tout se ramène à une très ordinaire médiocrité financière: des financiers paient les campagnes de politiciens qui font voter les lois permettant de racketter.

Bientôt, la résistance ? 

Que la finance mondialiste tienne le haut du pavé ne fascine pas la totalité des politiciens d’Amérique Latine. D’abord les membres du MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela), puis l’UNASUR ont diplomatiquement affirmé que les financiers affectaient la stabilité financière globale et ont condamné la décision du juge Griesa. Ils ont précisé de plus que les paiements de cette dette ne devaient pas hypothéquer le futur et manifesté leur solidarité aux pays victimes de cette situation. Trois Présidents, Morales (Bolivie), Mujica (Uruguay) et Correa (Equateur) furent plus explicites. Morales employa l’expression « extorsion financière », expliqua que le but final était la privatisation de toutes choses afin que les multinationales puissent mettre à sac les ressources existantes. Mujica précisa que ces méthodes seraient utilisées contre tout le monde et qu’il convenait de porter les débats sur les forums internationaux où se rencontrent d’autres victimes afin d’y faire germer une attitude commune. Il affirma clairement que ces initiatives avaient pour but d’obliger l’Argentine à privatiser son pétrole au bénéfice des grandes multinationales. Correa regretta qu’il n’y ait pas encore une grande solidarité entre les victimes de ce pillage ; il manifesta toutefois une certaine ingénuité en déclarant qu’il convenait de séparer les investisseurs honnêtes des autres. Mais qu’est-ce qu’un investisseur honnête ? La situation est telle qu’il est impossible de faire la différence.
 
Un cloaque sans droits

L’activité financière fonctionne sur la circulation de créances et de dettes qui se transforment sans cesser d’exister. Un prêt suppose que des études ont été faites, que le risque a été apprécié. Une justification du paiement d’intérêts n’est-elle pas dans la prise de risque ? Lorsqu’un débiteur fait faillite, la banque qui a octroyé les crédits est donc responsable puisqu’elle n’a pas su étudier le dossier correctement. Il est normal qu’elle en supporte les conséquences. De cette manière, la dette s’éteint. 

Pourtant, des financiers font traduire le pays devant un tribunal ad hoc, utilisant une loi d’exception, valable dans leur seul pays. Selon les règles internationales, tous ceux qui ont trempé dans cette condamnation sont des criminels. Il conviendrait donc de les poursuivre, les arrêter, les condamner.
 
Un peu de patience est nécessaire avant que cela ne se produise. Mais nous devons pousser dans cette direction, seule voie de retour vers une commune humanité.

Interview mit dem Nationalrat und Walliser Staatsrat Oskar Freysinger (SVP)

«Die EU hat sich eindeutig zum Lakaien der USA degradieren lassen»

«Die Schweiz muss, als neutrales Land, ihre guten Dienste anbieten und eine echte Vermittlerrolle spielen»

Interview mit dem Nationalrat und Walliser Staatsrat Oskar Freysinger (SVP)

Ex: http//www.zeit-fragen.ch

Oskar_Freysinger_drapeau_suisse.jpgZeit-Fragen: Warum haben Sie die «Petition für eine neutrale Schweiz» lanciert, was wollen Sie damit erreichen?

Oskar Freysinger: Ich möchte die Aufmerksamkeit der Schweizer Bevölkerung auf den Umstand lenken, dass unsere Regierung dabei ist, unsere Verfassung und die Neutralität des Landes mit Füssen zu treten.

Warum soll sich die Schweiz nicht den Sanktionen der EU gegen Russland anschliessen?

Weil sie in diesem Fall als dem Nato-Lager zugehörig betrachtet würde. Die Schweiz muss, als neutrales Land, unbedingt davon absehen, diesem oder jenem Lager den Schwarzen Peter zuzuspielen, wenn sie ihre guten Dienste anbieten und eine echte Vermittlerrolle spielen will, was ihr traditionsgemäss viel Ansehen eingebracht hat. Im internationalen Umfeld gibt es überdies kaum Schwarzweissschemata. Es gibt keine klare Einteilung in Gute und Böse, und die von den Kontrahenten vorgebrachten Argumente, welche die Gegenseite verteufeln oder für Verbrechen verantwortlich machen, sind meist lügnerisch und schwer nachweisbar. Im Grunde geht es um geopolitische Interessen, um Machtpolitik, um Geld und Einflusssphären. Haifische bleiben Haifische, auch wenn man sie farbig anmalt.

Wie beurteilen Sie die Rolle der EU in diesem Konflikt?

Die EU hat sich eindeutig zum Lakaien der USA degradieren lassen. Zudem ist ihre Posi­tion zögerlich, widersprüchlich und fluktuierend. So lässt sich auf dem internationalen Parkett kaum etwas bewirken.
Am letzten Donnerstag hat der Bundesrat indirekt die Sanktionen mitgetragen, indem er sogenannte Umgehungsgeschäfte über die Schweiz verhindern will. Was sagen Sie zu diesem Vorgang?
Das ist wieder so eine scheinheilige Übung, eine Art Konsens, der kaum einer ist. Ich schäme mich für eine Regierung, die den Präsidenten der Duma ausgerechnet im Rahmen von Festlichkeiten auslädt, die 200 Jahre diplomatische Beziehungen zwischen den zwei Ländern begehen sollten. Lächerlicher geht es nicht mehr.
Schlimm ist auch, dass sich Ueli Maurer dem Druck von Burkhalter gebeugt hat und die russische Flugzeugstaffel ausgeladen hat, die demnächst in der Schweiz an einem Flugmeeting teilnehmen sollte. Zur gleichen Zeit spricht Bundesrat Schneider-Ammann von einer Reise nach Russland, um über wirtschaftliche Verträge zu verhandeln. Wie soll das gehen: Zuerst ohrfeigt man einen vielversprechenden Wirtschaftspartner und dann erwartet man von ihm Goodwill bei Verhandlungen? Ein solches Verhalten ist nicht nur feige und unterwürfig, sondern vor allem dumm.

Welche Interessen verfolgen die USA mit ihrer Einmischung in die Ukraine?

Da geht es, wie gesagt, um reine Macht­politik: um Erdöl und Einflusssphären. Ich möchte sehen, wie die USA reagieren würden, wenn Russland in Mexiko einen Putsch anzetteln würde, der eine USA-feindliche Regierung an die Macht brächte. Denken wir nur zurück an die Kuba-Krise der 60er Jahre, und wir haben einen Vorgeschmack davon. Hinzu kommt, dass die USA sich dafür rächen, dass Russland Baschar al-Assad in Syrien nicht hat fallenlassen, weil Putin aus der Erfahrung in Libyen gelernt hat.

Was für Möglichkeiten hat Russland, auf die seit 1991 von der Nato betriebene Expan­sionspolitik zu reagieren? Vor allem kann man davon ausgehen, dass die Ukraine nicht der letzte Versuch sein wird, Russland zu schwächen.

Dieser Prozess wird noch andauern und könnte sehr wohl in einen Krieg ausarten. Russland hat wohl nur die Wahl zwischen totaler Unterwerfung unter die amerikanischen Machtansprüche oder Krieg. Verhandlungen brächten (wie im Falle Serbiens in Rambouillet im Umfeld der Balkan-Krise in den neunziger Jahren) lediglich eine Verzögerung des Unausweichlichen.


Das Inakzeptable für die Amerikaner ist, dass Putin eine eigene, den amerikanischen Interessen zuwiderlaufende Agenda hat und dass er, ob man es will oder nicht, gewisse Werte verteidigt, die in der modernen westlichen Gesellschaft als reaktionär betrachtet werden. Putin ist ein Machtpolitiker und kann brutal zuschlagen, das steht ausser Zweifel. Aber angesichts dessen, was sich die Amerikaner seit Jahrzehnten weltweit an dubiosen Einmischungen, Manipulationen und rücksichtslosen Kriegshandlungen leisten, macht er einen eher harmlosen Eindruck. Man nehme nur die Isis-Truppen des «Kalifats» zum Beispiel, die von den USA, Israel und den Saudis hoch gezüchtet wurden und nun von ihren Schöpfern zerschlagen werden müssen. «Die Geister, die ich rief, die werd ich nun nicht los», hiess es doch schon bei Goethe so schön.

Welche Haltung müssten die europäischen Staaten in diesem Konflikt einnehmen?

Sie sollten sich in Erinnerung rufen, dass das alte Schema, das besagt, dass der Feind im Osten ist und der Freund im Westen, tiefe Sprünge erlitten hat. Falls die EU überhaupt einen Sinn machen will, sollte sie eine eigenständige und einheitliche Position einnehmen. Aber davon sind wir weit entfernt. Zu gross ist die Abhängigkeit gewisser Länder und Politiker im EU-Raum von den USA.

Wie sollte sich die Schweiz in Zukunft verhalten?

Neutral. Sie soll sich nicht als moralische Instanz aufspielen, wo überhaupt keine Moral im Spiel ist. Darüber hinaus sollte sie mit allen Ländern der Erde enge diplomatische und wirtschaftliche Beziehungen pflegen und im Konfliktfall ihre guten Dienste als Vermittlerin anbieten.
Die Fliege, die sich beim Kampf zwischen zwei Bären auf die Nase des einen Bären gesetzt hat, riskiert, als erste platt gedrückt zu werden. Vielleicht sogar von jenem Bären, auf dessen Nase sie sich gesetzt hat.

Herr Nationalrat Freysinger, vielen Dank für das Gespräch.    •
(Interview Thomas Kaiser)

Wikipédia – de fausses informations et de la propagande

Le projet Wikipédia – de fausses informations et de la propagande dans l’encyclopédie en ligne

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

L’annonce que des encyclopédies renommées telles l’Encyclopaedia Britannica qui 244 ans après sa parution, n’est plus publiée depuis 2012, ou le Brockhaus allemand, paru depuis le milieu du XIXe siècle et dont l’édition imprimée sera suspendue cette année, a choqué beaucoup de gens. La cause en est Wikipédia, une encyclopédie en ligne qui au cours d’une dizaine d’années s’est répandue de telle façon que les ouvrages d’imprimées référence n’étaient plus assez demandés. Pour des raisons financières, ils n’ont plus subsisté.

rt. Dans son ouvrage «Die Akte Wikipedia. Falsche Informationen und Propaganda in der Online-Enzyklopädie», paru en juillet dans la maison d’édition «Kopp-Verlag», Michael Brückner s’est penché sur la question de savoir qui est Wikipédia et comment elle fonctionne.


L’auteur constate que l’influence de Wikipédia sur le plan mondial est immense et ne cesse d’augmenter. De plus en plus de gens interrogent Wikipédia en ligne au lieu de consulter une encyclopédie. L’article Wikipédia apparaît le plus souvent au premier plan lors d’une recherche sur Internet. – Là, on se rend compte du caractère arbitraire du classement des moteurs de recherche comme Google. Dans le domaine privé mais également public, dans les écoles ou le domaine scientifique, les articles Wikipédia sont de plus en plus utilisés et acceptés en tant que sources.


Dans le secteur des médias, la pression économique oblige les journalistes à renoncer à leurs propres recherches et à se servir d’informations qu’ils trouvent sur Wikipédia. Ainsi, les informations de Wikipédia sont colportées sans une once d’esprit critique. Brückner retrace dans sa publication les trajectoires des articles Wikipédia. Tout en présumant que les auteurs ont principalement de bonnes intentions, il fait remarquer que tout un chacun peut écrire un article et en améliorer ou supprimer d’autres. Maintenant, une hiérarchie propre à Wikipédia se met en place. Elle n’est pas déterminée par les experts mais par le niveau hiérarchique dans le système de Wikipédia. Cette hiérarchie est déterminée en partie par la durée de l’engagement chez Wikipédia. Par conséquent, les articles provoquent souvent des conflits. Dans le domaine politique tout dépend de la vision du monde des «administrateurs». A l’exemple d’un article sur la «Preussische Allgemeine Zeitung», Brückner démontre que Wikipédia travaille de manière politiquement unilatérale et fait preuve d’intolérance. Le journal «Preussische Allgemeine Zeitung» a été immédiatement mis dans le coin de l’extrême droite – malgré son opposition claire et nette. Les auteurs de l’article Wikipédia se sont appuyés de plein gré sur des publications d’extrême gauche reflétant sans doute leur propre point de vue. Il n’était pas possible de corriger cette présentation. A l’aide d’autres exemples, l’auteur montre comment les articles sont manipulés. Personne n’est consulté avant la publication en ligne, même pas celui qui est concerné. (cf. encadré Horizons et débats).


Vu la propagande actuelle dans le contexte de l’Ukraine, le livre de Michael Brückner est d’autant plus actuel. La «Neue Zürcher Zeitung» a confirmé le 22 juillet, que rien qu’entre 2002 et 2010, 9000 articles de Wikipédia ont été modifiés par le Congrès des Etats-Unis. Un procédé national analogue a été signalé de la part d’Israël, de la Russie, de l’Irlande, du Canada, de l’Australie et de la Norvège – mis à part les grands groupes internationaux. Ce ne sera que la pointe de l’iceberg.


La tentative de recueillir des connaissances via Internet et de les rendre accessibles au public est en fait intéressante. Le problème que les articles de Wikipédia ne répondent pas aux normes scientifiques pourrait être résolu. Etant donné l’influence croissante de Wikipédia, il est urgent de se pencher sur cette problématique. Wikipédia n’est pas soumis à un contrôle scientifique ni démocratique. Des mesures s’imposent.


Chacun qui accède à ce service devrait au moins être conscient des risques qu’il court et savoir que les articles de Wikipédia ont souvent une fonction propagandiste.
Avec sa publication, Bruckner aborde un immense problème qui se présente à l’ère d’Internet et dont la portée ne nous est pas vraiment claire. L’exigence d’une représentation conforme à la vérité qui est la base d’une encyclopédie, se perd chez Wikipédia. Cependant les encyclopédies sérieuses constituent une base importante pour le débat public. Si elles sont dépassées et que Wikipédia les remplace, un débat objectif, sur de nombreuses questions, sera extrêmement difficile.    •

Michael Brückner. Die Akte Wikipedia. Falsche Informationen und Propaganda in der Online-Enzyklopädie. Kopp-Verlag, Rottenburg, juillet 2014. ISBN 978-3-86445-123-2

Zeit-Fragen/Horizons et débats, le VPM et Wikipédia

rt. Wikipédia n’offre pas d’articles sensés au sujet de Zeit-Fragen/Horizons et débats. Au lieu de recevoir des informations, l’utilisateur est renvoyé à un lien menant à l’Association pour la connaissance psychologique de l’homme (VPM). L’utilisateur n’y apprend rien concernant Zeit-Fragen/Horizons et débats: ni que ces journaux sont édités par une coopérative, ni que Zeit-Fragen paraît déjà depuis 1993 et Horizons et débats depuis 2000. Ni le travail rédactionnel reposant sur le droit international humanitaire, ni le large éventail politique que Zeit-Fragen/Horizons et débats représentent ne sont considérés.
L’article Wikipédia au sujet de l’Association pour la connaissance psychologique de l’homme (VPM), cite des mensonges non vérifiés, supprime des faits essentiels et manque de tout sérieux. Une image réaliste de l’association ne peut en résulter, ce qui est probablement voulu. L’utilisateur de Wikipédia n’apprend donc rien concernant Zeit-Fragen/Horizons et débats.
A supposer qu’un utilisateur d’Internet veuille s’informer objectivement, il faut constater que les soi-disant «informations» de Wikipédia ne font que renforcer les préjugés. L’accès à une information objective est intentionnellement rendu plus difficile. Ceci est un exemple du caractère explosif de Wikipédia sur le plan politique.

India and Japan must propel the Eurasian juggernaut

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Railway highways in Eurasia

India and Japan must propel the Eurasian juggernaut

 

By Atul BHARDWAJ (India)

Ex: http://orientalreview.org

The breakup of Sino- Soviet ideological alliance was Kissinger’s unkindest cut of the Cold War. A strong socialist consolidation could have offered a vigorous challenge to transatlantic hegemony. Not only did Kissinger create schisms within the communist ranks, he also made sure that India and Japan, the Asian giants, disenchanted with the West, were kept away from the probable Eurasian formation. The death of Stalin and the Japanese and the Indian elite joining the American’s anti-communist war, made China feel isolated and vulnerable. In early 1970s, China formally abandoned the communist bloc to become partners with capitalist America.

 

Almost 25 years after the end of Cold War, the specter of a budding Sino-Russian alliance is once again giving America sleepless nights. America is palpably worried because the post cold war Russia-China alliance is not standing on ‘love and fresh air’ of ideology. This new Eurasian ties are being built on strong fundamentals – Chinese economic and financial might combined with Russian resolve and military power. It is built on the common belief, that “unipolarity is pernicious” and needs to be challenged.

 

The formation of the BRICS bank – China’s proposal of a new “economic Silk Road” linking Germany, Russia and China coupled with the Russian Defence Minister Sergei Shoigu’s announcement of the prospects of extending the Siberia railway line through Western Mongolia to Urumxi, China, and from there to Pakistan and India are not just bold but path breaking moves.

 

The year 2014 is fast turning out to be a year where the discourse is increasingly veering towards currency swap and connectivity corridors. Neither the Silk Road nor the currency swaps ideas are new. However, the current Chinese economic diplomacy overtures have gained greater salience due the fact that Russia, with hydrocarbon trade estimated at approximately a trillion dollars per year has abandoned the “petro-dollar” as the trading unit for oil and gas transactions. Coupled to this development is the fact that China, the second biggest economy in the world and a top importer of oil is inching closer to Russia and earnestly “seeking oil trading arrangements with its major suppliers, including Russia, Saudi Arabia, Iran and Venezuela, based on exchange of national currencies.” It is reported that by 2018 Russia would be pumping into China 38 billion cubic meters of natural gas per year with “transactions to be valued in the Russian ruble, Chinese yuan or possibly in gold.”

 

These developments have already caused jitters in the U.S. stock markets and rising levels of global skepticism related to the future of dollar as a reserve currency. Tensions are also building up in the Black Sea where it was recently reported that the American warship are unnecessarily loitering around with a hope to threaten President Putin. Russia is well versed with this futility inherent in the American gunboat diplomacy. Such maneuvers on the high seas were common during the Cold War, when the Soviet and the US warships, bound by the rules of engagement, used to engage in a peaceful duel, with both just engaging in harassing each other by showing off ship handling skills or by training the missiles from left to right.

 

The question is will the churning in the global political economy lead to increased muscle flexing and gunboat diplomacy by the US or will the dwindling dollar usher in a new era of genuine multi-polarity in the international order. However, before we move further, it must be clarified that the decline of the US in the 21st century is not absolute. It is merely relative to the remarkable growth of China. What is happening today is not the liquidation of the US Empire but the shaking of its foundation? The rise of China from a state of poverty and Russia from a state of strategic dormancy does open up the international order, offering more choices to emerging economies like India.

 

This time India should not fall into the American trap and betray the BRICS and thus the emerging Eurasian formulation. This is probably the world’s best chance to tame Western hegemony. India along with Japan should not fretter away this opportunity merely because of a tiny Senkaku island and Shinzo Abe’s fetish to turn Tokyo into a military garrison.

 

It is high time that the proposal of a new “maritime silk road” is not seen as Chinese stratagem, a devious scheme to deceive the region and establish hegemony, but a broader strategy to enhance connectivity across Asia, offering a fresh model to catapult the region out of the territorial trap. The Russo-Chinese baby steps to move out of the U.S. underwritten system of dollar dominance, and perpetual insecurity to chart a new world order.

 

The writer is a senior fellow of the Indian Council of Social Science Research, Institute of Chinese Studies. He is an alumnus of King’s College, London.

La fine dell’alleanza mediorientale degli USA

La fine dell’alleanza mediorientale degli USA

Alessandro Lattanzio

Ex: http://aurorasito.wordpress.com

Barack Obama, King Abdullah

Grandi mutamenti si sono avuti ad agosto in politica internazionale. Non solo si registrava la sconfitta della NATO in Ucraina, con la grande offensiva dell’Esercito Popolare di Novorossija, ma anche in Nord Africa/Medio Oriente, dove, dopo il sussulto causato dall’avanzata dell’esercito islamo-atlantista del SIIL (Stato Islamico in Iraq e Levante) in Iraq settentrionale e Siria orientale, le forze regionali del campo filo-USA, profondamente divise e contrapposte, avviavano la controffensiva al piano islamo-atlantista avviato nel dicembre 2010, noto come ‘Primavera araba’, radicalizzatosi immediatamente dal febbraio 2011 con le operazioni sovversive in Egitto, l’infiltrazione in Siria e il golpe-invasione in Libia. La serie di operazioni occulte e destabilizzanti attuate nel corso di questi tre anni da Washington, Tel Aviv, Parigi, Londra, Berlino, Roma e Ankara tramite le reti Stay Behind della NATO e con il supporto della Fratellanza mussulmana finanziata dal petroemirato del Qatar, hanno portato alla formazione dell’ultimo avatar di al-Qaida, ovvero il già citato SIIL. Tale organizzazione terroristica, una sorte di ‘super-clan’ delle dune, è un prodotto delle operazioni spionistiche e di guerra psicologica delle agenzie d’intelligence israeliane e statunitensi, allo scopo di scavalcare i Paesi arabi, soprattutto l’Arabia Saudita, nel controllo della legione islamista, composta da decine di migliaia di mercenari e terroristi islamisti, salafiti e taqfiriti radunati in Turchia, dove vengono addestrati, armati e finanziati. Ciò è dettato dell’inefficienza operativa dimostrata dai Paesi del Golfo e dalla Giordania nell’aggressione alla Siria, e dalla conseguente incapacità di affrontare seriamente l’Asse della Resistenza in costruzione, imperniata nell’Iraq risorgente di al-Maliqi. Tale inefficienza ha spinto Washington non solo a creare direttamente il suo esercito islamista, appunto il SIIL, ma ad iniziare ad usarlo in modo sotterraneo anche contro l’Arabia Saudita, una volta rivelatosi impossibile controllare la produzione petrolifera irachena, eliminare la Siria baathista, controllare il caos in Libia, dominare totalmente la stessa Turchia, imporre il dominio islamista in Egitto e Libano, ed allontanare l’Iran dall’Organizzazione della Cooperazione di Shanghai. Dopo tutto ciò, rimane Ryadh quale ultimo bersaglio apparentemente abbordabile. L’occupazione degli enormi giacimenti petroliferi sauditi, di cui disporre a piacimento, sicuramente balena da decenni nelle menti del Pentagono e di Langley. E a Ryadh, e nelle capitali degli altri petroemirati del Golfo Persico, si sarà di certo intuito che qualcosa di torbido, a Washington, si muove dalla Siria alla penisola arabica. Da qui la probabile ragione dell’ultimo intervento del decrepito monarca saudita, re Abdullah, che il 29 agosto a Ryadh, ricevendo i nuovi ambasciatori accreditati in Arabia Saudita, tra cui quello degli Stati Uniti, si dichiarava “sorpreso dall’inazione verso il terrorismo del SIIL, da egli ritenuto ‘inaccettabile’ e verso cui reagire con forza e determinazione. “Vedete come (i jihadisti) decapitino e mostrino ai bambini teste mozzate per strada“, aveva detto condannando la crudeltà di tali atti. Piuttosto sorprendente da un re che aveva massicciamente sostenuto tali barbari criminali quando devastavano la Siria. Re Abdullah, che sembra aver ripreso coscienza, ha continuato: “Non è un segreto per voi ciò che fanno e faranno ancora. Se li ignorate, sono sicuro che arriveranno in un mese in Europa e dopo due in America“. Infatti, ciò non è un segreto per certi Paesi occidentali, complici nella nascita e metastasi di tale cancro islamo-terrorista. Sempre il 29 agosto, il principe saudita Walid bin Talil si recava a Parigi in visita privata, venendo ricevuto da François Hollande all’Eliseo. Tale incontro ebbe luogo pochi giorni prima dell’arrivo a Parigi del principe ereditario saudita Salman bin Abdul Aziz, ricevuto il 1 settembre all’Eliseo da François Hollande, nell’ambito della visita ufficiale per la cooperazione militare nella crisi in Medio Oriente. Il principe ereditario si recava in Francia per dire ciò che re Abdullah aveva detto ai diplomatici in Arabia Saudita. In altre parole, non si dovrebbe più giocare con il fuoco del fondamentalismo, perché vi è il pericolo dell’incendio. Era questo che ha spinto a reagire il re saudita, temendo per il suo regno l’indecisione e l’inazione di Barack Hussein Obama negli attacchi aerei contro i jihadisti del SIIL. Il 30 agosto 2014, il quotidiano saudita Asharq al-Awsat e la rete TV al-Arabiya riferivano tali propositi del re saudita. Abdullah aveva anche detto che “il terrorismo non conosce confini e può interessare diversi Paesi al di fuori del Medio Oriente“, dove i jihadisti del SIIL devastano barbaramente i territori conquistati in Siria e in Iraq grazie al denaro saudita e qatariota, e alle armi fornite da statunitensi, inglesi e francesi. Anche se ritardataria, la posizione di re Abdullah è un’importante svolta nella politica saudita. Rientra nella logica del sostegno saudita al Generale Abdelfatah al-Sisi contro la Fratellanza musulmana in Egitto. “Ma questa politica sarà ambigua fin quando non sarà avviato un cambiamento radicale nella crisi siriana, e non sia imposta una giusta correzione allo Stato canaglia del Qatar, principale finanziatore del terrorismo islamico nel mondo arabo, africano e occidentale.”


A ciò si aggiunga gli ultimi eventi nella Libia oramai martirizzata da tre anni d’interventismo islamo-atlantista, “A fine agosto 2014, il Paese aveva due parlamenti: uno eletto dal popolo libico, e l’altro legittimato esclusivamente dal supporto straniero. La situazione sembrava così difficile, a quel punto, che era possibile l’intervento militare da parte degli Stati regionali, capeggiati dall’Egitto, per l’obiettivo di stabilizzare il Paese eliminando i jihadisti finanziati e armati dall’estero e che utilizzano la Libia come trampolino di lancio della guerra islamista contro l’attuale governo egiziano. … Il Qatar ha creato un “esercito libero egiziano” nel deserto della Cirenaica, modellato sull'”esercito libero siriano” che Qatar, Turchia e Stati Uniti avevano costruito per sfidare il leader siriano Bashar al-Assad. … Nell’agosto 2014, i terroristi jihadisti legati ai gruppi salafiti collaboravano con i Fratelli musulmani (Iqwan) radicati in Cirenaica e sostenuti da Qatar, Turchia e Stati Uniti. … Il 18 agosto 2014, la situazione si era deteriorata al punto che aerei da combattimento degli Emirati Arabi Uniti (EAU), operando da basi egiziane, effettuarono attacchi contro le milizie jihadiste a Tripoli, senza preavvisare gli Stati Uniti. L’operazione fu coordinata con il governo dell’Arabia Saudita, che permise agli aerei dell’aeronautica degli Emirati Arabi Uniti si sorvolare il regno saudita verso l’Egitto. Gli aerei dell’aeronautica emirota utilizzarono le aviocisterne Airbus A330MRTT per rifornirsi in volo e raggiungere la base aerea di Marsa Matruh, o un’altra base aerea avanzata egiziana, da cui effettuare gli attacchi sugli obiettivi libici. I primi attacchi, il 18 agosto 2014, colpirono gruppi di terroristi; i successivi, del 23 agosto 2014, colpirono lanciarazzi e veicoli militari dei terroristi forniti dal Qatar. Gli attacchi non impedirono alle milizie della coalizione islamista di Misurata, Fajr al-Libiya (Alba della Libia), di occupare il 24 agosto Tripoli, sottraendola al controllo della milizia di Zintan. L’UAE colpì anche Ansar al-Sharia, altro gruppo islamista sostenuto da Washington”.


Il 25 agosto 2014, Stati Uniti, Francia, Germania, Italia e Regno Unito rilasciarono una dichiarazione che denunciava le “interferenze esterne” in Libia, che “aggravano le divisioni attuali e minano la transizione democratica della Libia“, nascondendo la realtà che gli Stati Uniti dal 2011 interferiscono in Libia continuando a sostenere l’invadenza del Qatar. Allo stesso tempo, sempre con l’incoraggiamento degli Stati Uniti, l’ex-parlamento islamista, senza mandato, veniva riconvocato il 25 agosto 2014 per deliberare lo scioglimento del governo ad interim votato dal Parlamento neoeletto e contrario agli islamisti. Il Parlamento non controllato dagli islamisti continua a riunirsi a Tobruq, in Cirenaica, dove il 24 agosto licenziava il Capo di Stato Maggiore dell’esercito, generale Abdesalam Jadallah al-Ubaydi, sostituendolo con il colonnello Abdelrazaq Nadhuri, promosso generale per l’occasione. Nadhuri, della città di Marj, a 1100 km ad est di Tripoli, ha partecipato con il ministro degli Esteri della Libia e agli omologhi regionali, al vertice di Cairo per discutere la minaccia islamista. Nadhuri sostiene l’operazione anti-islamista Qarama (Dignità) del generale Qalifa Haftar. All’annuncio della nomina di Nadhuri, alcuni generali libici espressero la loro contrarietà dichiarando “di rifiutarsi di lavorare al comando di un ufficiale che supporta l’operazione Qarama, e di riconoscere solo il generale al-Ubaydi come Capo di stato maggiore“. Intanto, il 25 agosto il Congresso Nazionale Generale (GNC), ufficialmente sostituito dal nuovo Parlamento, nominava una figura islamista, Umar al-Hasi, per formare un “governo di salvezza” che riceveva il riconoscimento degli Stati Uniti. Quindi la Libia oggi ha due parlamenti e due governi. Il ministro degli Esteri egiziano Samah Shuqri avrebbe detto, il 25 agosto, che la situazione in Libia minaccia la regione, “Gli sviluppi in Libia colpiscono la sicurezza dei Paesi vicini, per la presenza di movimenti estremisti e gruppi terroristi i cui attivisti non solo non si fermano ai territori libici ma s’infiltrano nei Paesi vicini”, affermando anche che la diffusione dell’illegalità dalla Libia potrebbe richiedere l’intervento straniero. La posizione di Egitto, Arabia Saudita e Emirati Arabi Uniti svela la divisione tra gli ex-alleati di Washington. Sottolineando ciò, il presidente egiziano Abdelfatah al-Sisi dichiarava, sempre il 24 agosto, che Qatar, Turchia, Stati Uniti e Fratellanza musulmana finanziano nuovi piani mediatici che “volti a minare la stabilità dell’Egitto“. Tali potenze, ha detto, “non esitano a spendere decine di milioni, o addirittura centinaia di milioni di dollari per tali siti, promuovendo idee che mirano a minare la stabilità dell’Egitto”.


Gli Stati Uniti, ed Israele, si alienano i principali alleati regionali nel perseguimento di obiettivi strategici confusi e indefiniti, volti solo a generare caos e, forse, creare terreno bruciato economico-sociale intorno all’Asse eurasiatico, il cui nucleo è rappresentato dal riallineamento strategico tra Mosca, Beijing e Tehran, verso cui gravitano sempre più Turchia, Siria, Iraq ed Egitto.

 

 

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Il senatore interventista neo-con McCain e, cerchiato in rosso, al-Baghdadi, presunto califfo del SIIL

 

Fonti:
Il re saudita non sostiene più i terroristi islamici! 1 settembre 2014
La Libia al centro della frattura tra gli alleati regionali degli USA  31/08/2014