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jeudi, 23 mai 2013

Dominique Venner : la force de l’effet produit

 Dominique Venner : la force de l’effet produit

Ex: http://www.polemia.com/

La mort de Dominique Venner, ce 21 mai, donne déjà lieu à de nombreux hommages mérités. Compagnons d’armes ou de plume, ses vieux camarades servent sa mémoire, racontent sa geste et témoignent de l’homme qu’il fut.


Parce que la différence d’âge a fait de nous des camarades de ses enfants plus que de lui-même, nous pensons que le meilleur hommage à lui rendre est de saluer le choix, rayonnant d’intelligence et de puissance, de son sacrifice.

Dominique Venner croyait à l’Histoire. Il savait que celle-ci se forge autour de longues et patientes évolutions, mais plus souvent encore par l’irruption de l’imprévu, de l’inattendu, de l’événement qui embrase tout, précipite les choses – au sens chimique – pour assurer le basculement d’un monde ancien vers un nouvel ordre à bâtir.

La seconde passion de Dominique Venner, c’était la patiente recherche du meilleur effet produit. Sans illusion sur la dureté des temps, il a, toute sa vie durant, après avoir connu l’ivresse des combats, militaires puis militants, cherché à peser et être utile au meilleur endroit, au meilleur moment, avec les meilleures armes politiques, intellectuelles, esthétiques ou morales.

Le choix de sa mort est, à ce titre, troublant de pertinence. Elle lui ressemble totalement.

Il a choisi un acte pur, romain, sans peur ni faiblesse. Quelles que soient les analyses médiatiques qui seront faites, la nudité et la pureté de son acte ne pourront être salis et, dans notre inconscient engourdi de Vieux Européens, cette mort volontaire nous saisit plus fortement que nous le pensons nous-mêmes. Elle nous rappelle le sens du tragique, à tous ces moments de l’histoire où nos ancêtres ont eu leur propre vie entre leurs mains, bien loin des douceurs émollientes de notre époque d’enfants gâtés.

Il a choisi un lieu d’une puissance évocatrice exceptionnelle. Un lieu symbolique de la Chrétienté, si fortement malmenée depuis longtemps et pourtant si puissamment réveillée, ces derniers temps, par le sursaut de ces centaines de milliers de manifestants qui, partout en France, défendent une certaine conception de la civilisation européenne et chrétienne sans être nécessairement de fervents catholiques. Un lieu laïc aussi, car Notre-Dame est la cathédrale de Paris, capitale de la France, ce qui permet à tous de s’y identifier, quelles que soient leurs options intellectuelles, philosophiques, morales ou religieuses.

Il a choisi un moment opportun. Celui où, dans le sillage des grands cortèges de la Manif pour Tous, de jeunes générations s’éveillent au combat militant et à la défense de leurs valeurs, face au silence des immobiles, au mépris des médias ou aux mensonges de l’Etat. Dominique Venner a vu, lui, que ces jeunes sont un levain, un ferment, l’avant-garde d’une nouvelle génération de Français et d’Européens qui, inconsciemment ou non, tardivement peut-être, ont décidé de ne pas abdiquer le droit de vivre leurs vies d’hommes dans la fidélité à leur identité. Lui, l’observateur des joutes politiques trop souvent stériles, a compris que ces jeunes gens ont besoin de repères, d’illustrations, de symboles. De quelque chose qui parle à leur Etre.

Il a, enfin, choisi l’humilité. Sa renommée et la force de sa plume auraient pu lui faire préférer l’écriture d’un nouveau bréviaire pour jeunes militants, ou d’un livre définitif sur sa vision de l’histoire et de notre devenir. Il a choisi de ne donner qu’un seul signe, qu’un seul exemple. En rappelant que toute cause ne vaut que si le sacrifice ultime fait partie des options, que toute cause n’est véritablement sacrée que si elle engage sa vie même, il a offert aujourd’hui la sienne pour que vivent, demain, dans la fierté retrouvée, de nouvelles générations d’Européens.

En ce sens, nous qui n’avons pas partagé avec Dominique Venner les passions de sa jeunesse, nous qui n’avons pas, pour nous réchauffer de son absence, les souvenirs des combats du passé, nous voulons dire combien nous nous inclinons devant la lumineuse intelligence de sa dernière action, sans doute la plus politique de ses vingt dernières années.

Nous n’avons pas de peine. Nous sommes frappés par la lucidité de son choix et le courage de son acte. Ce qu’il nous reste, c’est la joie de l’avoir suffisamment connu pour comprendre la puissance de cet acte et apprécier la force de l’effet produit. Il nous faudra désormais rester fidèles et être à la hauteur.

 Philippe Christèle et Grégoire Gambier
22/05/2013

© Polemia

mercredi, 22 mai 2013

La mort d’un samouraï d’Occident

 La mort d’un samouraï d’Occident

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Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

Quel geste ! Quelle grandeur ! Faisant suite à la stupéfaction et à une grande tristesse, c’est immédiatement ce à quoi nous avons pensé lorsque nous avons appris, en ce 21 mai 2013, l’annonce du suicide de Dominique Venner.

Le geste en lui-même est très parlant et répond à une certaine logique pour qui connait un minimum les écrits de celui qui était véritablement, pour nous au Cercle Non Conforme, un de nos maîtres à penser. Dominique Venner s’est donné la mort dans un lieu hautement symbolique de l’histoire de France et du génie européen : la cathédrale gothique de Notre-Dame de Paris. Grand connaisseur des armes à feu, c’est avec l’une d’entre elles qu’il s’est tiré une balle dans la bouche…

Dominique Venner a suivi en cela ses idées. Il était un grand Européen, conscient et affecté de la décadence actuelle de son continent. Pour lui, ce terrible déclin n’était pas inéluctable, l’Europe étant « en dormition »… Cette « dormition » se révélant au fil du temps peut être plus profonde qu’on ne le pensait, l’ « historien contemplatif » qu’il était s’est certainement résolu à passer à l’acte. Pourquoi ? Car ce suicide n’est pas l’œuvre d’un "dérangé" ou d'un "désespéré" comme le pense certains, il est un acte de protestation héroïque contre le monde moderne, contre cette Europe actuelle dégénérée et coupée de ses racines, négation totale de ce qu’elle est réellement. C’est un acte, pour nous Français, que nous devons considérer de la même manière que les Japonais considèrent le suicide de Mishima. C’est une mort digne, désintéressée, grandiose quelque part, romaine en un mot. Dominique Venner rejoint ici Lucrèce, Caton le Jeune et Publius Spendius mais aussi tant d’autres grands personnages de notre histoire dont le suicide fut une protestation contre le délitement de leur époque : pensons en premier lieu à Drieu la Rochelle.

Il l’écrivait lui-même dans sa dernière lettre : « Je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Je choisis un lieu hautement symbolique, que je respecte et j’admire. Mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. »

Nous l’avons dit, Dominique Venner était (et restera) pour nous une source d’inspiration infinie, tant de par ses réflexions historico-culturelles que par sa vision du militantisme politique. Lui qui avait abandonné celui-ci pour voguer vers d’autres cieux depuis des décennies, il a mis fin à sa vie par l’acte militant par excellent : le sacrifice. Le côté tragique de son choix ne fait qu’en renforcer la portée et la fierté qui brûle en nous d’avoir comme guide un tel homme.

Le Cercle Non Conforme

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.


Déclaration de Dominique Venner

Les raisons d’une mort volontaire

Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.

Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.

Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.

Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.

 

 
 
 

As Razões para uma Morte Voluntária

As Razões para uma Morte Voluntária

por Dominique Venner

 

Nota do blog: No dia de hoje, 21 de maio de 2013, o historiador dissidente Dominique Venner deu fim a sua vida com um tiro na boca no altar da Catedral de Notre Dame. Seu gesto heroico e corajoso foi um último grito de desafio contra a pós-modernidade, cujos tentáculos se estendem por toda a Europa e cujo domínio se torna mais total a cada dia. 
Ao camarada Venner nossas saudações.
Presente!
Eu estou sadio em mente e corpo, e estou repleto de amor por minha esposa e filhos. Eu amo a vida e não espero nada além, senão a perpetuação de minha raça e minha mente. Porém, no entardecer de minha vida, me deparando com imensos perigos para minha pátria francesa e europeia, eu sinto o dever de agir enquanto eu ainda tenho forças. Eu creio ser necessário me sacrificar para romper a letargia que nos empesteia. Eu entrego o que resta de vida em mim de modo a protestar e fundar. Eu escolho um local altamente simbólico, a Catedral de Notre Dame de Paris, que eu respeito e admiro: ela foi construída pelo gênio de meus ancestrais no local de cultos ainda mais antigos, reclamando nossas origens imemoriais.
 
Enquanto muitos homens são escravos de suas vidas, meu gesto corporifica uma ética de vontade. Eu me entrego à morte para despertar consciências adormecidas. Eu me rebelo contra o destino. Eu protesto contra venenos da alma e os desejos de indivíduos invasivos de destruir as âncoras de nossa identidade, incluindo a família, a base íntima de nossa civilização multimilenar. Enquanto eu defendo a identidade de todos os povos em seus lares, eu também me rebelo contra o crime da substituição de nosso povo.

O discurso dominante não pode deixar para trás suas ambiguidades tóxicas, e os europeus devem lidar com as consequências. Carecendo de uma religião identitária para nos ancorar, nós partilhamos de uma memória comum que volta até Homero, um repositório de todos os valores nos quais nosso futuro renascimento será fundado uma vez que rompamos com a metafísica do ilimitado, a fonte dolorosa de todos os excessos modernos.

 

Eu peço desculpas antecipadamente a qualquer um que venha a sofrer com a minha morte, primeiramente e mais importantemente a minha mulher, meus filhos, e meus netos, bem como a meus amigos e seguidores. Mas uma vez que a dor e o choque se dissipem, eu não duvido que eles compreenderão o significado de meu gesto e transcenderão seu pesar com orgulho. Eu espero que eles resistam juntos. Eles encontrarão em meus escritos recentes intimações e explicações de minhas ações.

dimanche, 19 mai 2013

Les Russes vent arrière

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Les Russes vent arrière

Ex: http://www.dedefensa.org/

Observons d’abord, puisque c’est aujourd’hui que Netanyahou est allé rendre ses devoirs à Poutine, à Sotchi-Canossa, que nous avons connu d’autres temps où des problèmes de cette importance et de ce domaine (livraisons ou pas de S-300 à la Syrie où se déroule une guerre qui concerne “la communauté internationale”) se réglaient avec les USA, et où un Premier ministre israélien, s’il avait quelque chose à dire à Moscou dans ce domaine, consultait d’abord les USA et s’en remettaient aux USA. Mais, aujourd’hui, les USA, c’est, disons, l’“isolationnisme-cool”. Alors, Netanyahou va directement voir Poutine.

...Lequel Poutine dirige une puissance qui prend de plus en plus de place au Moyen-Orient. Certains jugeraient que la Russie est en train de reprendre sa place au Moyen-Orient, du temps de la Guerre froide. Nous aurions tendance, nous, à aller plus loin que cela ; c’est-à-dire, envisager simplement que les Russes sont en train d’y prendre une place prépondérante, pendant que les USA s’effacent... Nous détaillons quelques faits qui semblent aller dans ce sens, directement en faveur des Russes, ou indirectement.

• La flotte russe s’installe en permanence en Méditerranée, retrouvant la place qu’y occupait le 5ème Escadron naval en Méditerranée, actif de 1967 jusqu’à sa dissolution en 1992. La décision de réinstaller une unité autonome russe en Méditerranée a été prise en avril et l’on a aujourd’hui des détails sur cette flotte permanente, qui aura son propre état-major, et qui disposera éventuellement de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. (Voir Novosti, le 12 mai 2013.)

«Russia’s Mediterranean task force will comprise 5-6 warships and may be enlarged to include nuclear submarines, Navy Commander Adm. Viktor Chirkov said on Sunday. “Overall, already from this year, we plan to have 5-6 warships and support vessels [in the Mediterranean Sea], which will be replaced on a rotating basis from each of the fleets – the Black Sea, Baltic, Northern and, in some cases, even the Pacific Fleet. Depending on the scope of assignments and their complexity, the number of warships in the task force may be increased,” Chirkov told RIA Novosti.

»The Russian navy commander also said nuclear submarines could be deployed in the Mediterranean, if necessary. “Possibly. In a perspective. They [submarines] were present there during the existence of the 5th squadron. There were both nuclear and diesel submarines there. Everything will depend on the situation,” he said.»

• Il est clair que l’affaire des attaques israéliennes contre la Syrie, puis la décision russe de livrer des S-300 à la Syrie ont resserré les liens entre la Russie et la Syrie. La même chose pourrait survenir avec l’Iran, si la vieille affaire opposant la Russie et l'Iran, concernant une commande iranienne de S-300 que la Russie a refusée jusqu’ici d’honorer à la demande du bloc BAO, était résolue dans le même sens (livraison de S-300 à l’Iran). De même, les Russes ont l’intention d’accélérer des livraisons d’armes à l’Irak, après le déblocage (voir le 27 avril 2013) de l’énorme contrat d’armes russes commandées par l’Irak. On retrouve bien entendu une ligne d’alliance Téhéran-Bagdad-Damas qui se fait selon une dynamique qui a notamment les allures d’un soutien matériel russe actif.

• ... Ce à quoi il faut ajouter désormais le Hezbollah. Des nouvelles sont répercutées, commentées et enrichies par Jean Aziz, journaliste libanais au quotidien Al-Akhbar et à la station TV OTV, dans Al-Monitor Lebanon Pulse du 12 mai 2013, à propos des contacts récents entre la Russie et le Hezbollah et les perspectives qui s’ouvrent pour ces deux interlocuteurs, selon une dynamique nouvelle de coopération. On observera, souligné par nous en gras, l’appréciation selon laquelle ces deux interlocuteurs parlent en termes d’équilibre général dans lequel la Russie serait désormais appelée à jouer un rôle prépondérant.

«For the second time in nine days, Hezbollah Secretary-General Hassan Nasrallah appeared in a televised speech, knowing that both appearances fall into the same political context — one that was previously discussed in this column to indicate three reasons behind the timing of the two appearances and speeches.

»The previous article detailed the first reason behind the appearance of Nasrallah, which was to confirm the religious tenets and the ideological justification of Hezbollah’s stance on the Syrian situation. The second reason was directly related to the political developments in Lebanon and its neighboring regions, starting with the visit of Russian Deputy Foreign Minister Mikhail Bogdanov to Beirut on April 26 and 28. The Russian minister’s visit to the Lebanese capital after Tehran and Damascus is not without meaning. Clearly, Russia, Iran, Syria and Hezbollah have been coordinating at some level and have tackled all the regional developments and stances taken in this regard by any of the elements of this new axis... [...]

»Meanwhile, sources in the know on the results of Bogdanov’s visit to the Lebanese capital revealed to Al-Monitor that the conversation clearly tackled the role of Russia in protecting the forces that are close to it in the region, as well as the importance of facing Washington and returning the balance to the global system in its Middle Eastern side at least. Moreover, both officials discussed the prospects of imposing the demarcation of the international spheres of influence in this region. In a clear and straightforward conversation, they brought up the different as well as matching ideological, economic, geostrategic and security-related interests of Moscow and local forces in achieving these goals.»

• Le dernier point concerne ce qui pourrait constituer un rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, manœuvre qui ne déplairait pas à la Russie, qui a de bons liens avec l’Iran et des liens qui ne sont pas si mauvais avec l’Arabie. La nouvelle est présentée par DEBKAFiles (le 13 mai 2013), qui suit désormais avec une hargne particulière l’enchaînement des épisodes marquant la dégradation de la position US au Moyen-Orient.

«Saudi Arabia has decided to explore dialogue with its great regional rival Iran for ending the Syrian conflict and assuring Lebanon’s political future, DEBKAfile’s Gulf sources report. They have given up on US policy for Syria in view of Russian and Iranian unbending support for Bashar Assad; his battlefield gains aided by Hizballah and Iranian Bassij forces; and Turkey’s inaction after Saturday’s terrorist bombings in the town of Reyhanli near the Syrian border which caused 46 deaths. Saudi Foreign Minister Saud al-Faisal took advantage of the Organization of Islamic Conference-OIC, in Jeddah this week on the Mali conflict for getting together Monday, May 13, with Iranian Foreign Minister Ali Akbar Salehi who was in attendance.

»Our sources report that Riyadh’s first priority is to stabilize Lebanon through a Saudi-Iranian entente on political equilibrium in Beirut. The Saudis would next seek an accord with Tehran on the outcome of the Syrian civil conflict.

»The Saudi rulers have come to the conclusion, which the West and Israel have been slow to acknowledge, that since the Iranian-Hizballah-Syrian military alliance is pulling ahead in the Syrian conflict and chalking up victories, they had better look to their interests in Lebanon, which hinge heavily on the Sunni clan headed by Saad Hariri. If they wait till a victorious Hizballah comes marching home and grabs power in Beirut, protecting Lebanon’s Sunni community will be that much harder...»

Le même texte fait état du faible crédit accordé par les Saoudiens au projet de conférence organisée par les USA et la Russie conjointement, notamment à la lumière du peu d’enthousiasme que montrerait Obama pour la chose, – souligné, ce peu d’enthousiasme, par la remarque d’Obama lors de sa conférence de presse du 13 mai avec Cameron, concernant la “suspicion persistante héritée de la Guerre froide, entre la Russie et les USA” («“lingering suspicions between Russia and the US” left over from the Cold War»). Cette remarque est très singulière, dans la mesure où cette suspicion n’est nullement en état de persistance, mais plus évidemment une ré-invention des USA, à coup de lobbies, d’“agression douce”, d’accusations humanitaristes, etc., contre la Russie, alors que la Russie a au contraire depuis longtemps écarté cette sorte de suspicion dont parle Obama. La phrase d’Obama, qui pourrait étonner certains venant d’Obama, évoque plutôt une paranoïa persistante du côté US, cette paranoïa si naturelle qu’elle n’a nul besoin du souvenir de la Guerre froide pour se faire sentir, et qui s’alimente plutôt à une complexité psychologique dont les USA n’ont besoin de personne pour l’entretenir dans leur propre chef... Dans tous les cas, cette phrase et ce qu’elle évoque éclairent d’une lumière moins amicale l’“isolationnisme-cool” dont nous parle Stephen M. Walt, la lumière du désenchantement découragé devant ce qui est effectivement, bien plus qu’un repli tactique des USA, une position de plus en plus forcée devant son propre déclin et l’effondrement de sa propre puissance.

Dans ce cas, il est alors remarquable de voir, devant la perspective du possible échec de la tentative Russie-USA de cette conférence sur la Syrie, un pays comme l’Arabie envisager de se tourner vers l’Iran et, au-delà et par simple enchaînement, en partie vers la Russie, pour trouver une issue de stabilisation à un désordre qui échappe de plus en plus à tout contrôle des acteurs extérieurs. Si elle s’affirmait, cette dynamique ne laisserait ni la Jordanie, ni l’Égypte insensibles, certes... Dans cette interprétation, on note également une considération bien peu amène pour la Turquie dont les manœuvres effrénées de déstabilisation depuis près de deux ans conduisent à l’impasse du désordre sur son propre territoire, chose également reprochée par Obama à Erdogan. (Les USA sont notamment inquiets des grandioses projets turcs de rassemblement d’un Kurdistan, avec ses parties syrienne et irakienne, à cause des menaces que ce projet fait peser non seulement sur l’Irak, mais sur la Turquie elle-même. Mais Erdogan oppose à ces craintes une assurance sans faille de lui-même et de sa politique.)

Le constat est donc que, devant l’évolution de la situation en Syrie, le camp constitué par le bloc BAO commence à céder à des tendances de délitement dans tous les sens tandis que la Russie évolue d’une position centrale d’une possible médiation qui s’avère de moins en moins possible, vers une position d’organisatrice d’un nouveau rassemblement au Moyen-Orient à partir de ses liens avec l’Iran, la Syrie, puis avec l’Irak, le Hezbollah et, éventuellement, d’autres acteurs qui deviendraient des transfuges du camp BAO. Tout se passe comme si le désordre commençait à épuiser ceux qui ont contribué à le créer, avec un éparpillement de ce rassemblement hétéroclite, dont la Russie sortirait nécessairement comme acteur extérieur central au Moyen-Orient. Cela serait une rétribution logique, et juste si l’on veut, du rôle qu’elle a tenu jusqu’ici.

Il ne s’agit pour l’instant de rien d’autre que d’une perspective, et le désordre lui-même est loin d’avoir dit son dernier mot, et sans doute aura-t-il toujours son mot à dire dans le contexte de la séquence actuelle. Mais la tendance générale se dessine de plus en plus clairement, et elle s’affirme à partir du caractère d’insupportabilité du processus d’autodestruction du Système, qui bouscule ou emporte tous ceux qui ont misé dessus (sur le Système), avec certains cherchant d’ores et déjà à sortir leur épingle du jeu. Quoi qu’il en soit, il existe aujourd’hui la possibilité d’un intéressant renversement de situation qui donnerait au “printemps arabe“ une alluré inattendue ; cette possibilité, si elle est nécessairement caractérisée par le désordre évident au Moyen-Orient, le serait surtout, dans ce cas, par la hiérarchie des influences extérieures, avec la Russie revenant en force dans cette région et n’étant pas loin d’être en position de supplanter des USA de plus en plus amers, impuissants de leur incompréhension de la situation, bien plus fatigués que cool finalement. Dans ce cadre, il est possible que l’Israélien Netanyahou parle à Poutine de bien autre chose que de S-300, les Israéliens pouvant estimer eux aussi que leur choix exclusif du “parrain” américaniste devient discutable.

Effectivement, à côté de ces événements qui on leurs significations diverses et parfois surprenantes, on distingue l’apparition d’un phénomène d’épuisement psychologique, se traduisant par une dérive des politiques vers des orientations complètement imprévues. Cet épuisement psychologique est un facteur central de la crise d’effondrement du Système, comme nous ne cessons de le souligner, jusqu’à ses racines historiques fondamentales. Ce n’est qu’un paradoxe apparent si cet épuisement frappe les acteurs périphériques de la crise syrienne, plus que les acteurs directs, parce que ces acteurs périphériques sont directement connectés à la crise d’effondrement du Système. La position de force de la Russie, elle, tient évidemment à sa politique principielle, effectivement appuyée sur le respect et la défense des principes structurants, seul moyen d’échapper à cet épuisement causé par les forces déstructurantes et dissolvantes du Système.

samedi, 18 mai 2013

The System Against Syria . . . & Russia

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The Hollow Empire
The System Against Syria . . . & Russia

By Gregory Hood 

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the wake of the Boston bombing, there was some hope among the dwindling number of true believing conservatives that the long awaited Grand Alliance Against Jihad would finally come to fruition.

The news that Russian intelligence had warned [2] the FBI about Tamerlan Tsarnaev and subsequent raids [3] on Muslim “extremists” within Russia prompted a flurry of activity on conservative websites. The emerging motif within the American Right is that Vladimir Putin may be a sinister tyrant and anti-American (and a Communist from the KGB!), but he’s at least a serious and competent national leader who recognizes the threat of Islamic terrorism. The reaction at the grassroots forum FreeRepublic to the news that Secretary of State John Kerry was kept waiting in Moscow was laughter [4], rather than patriotic fury. As President Putin patiently lectures Barack Obama to the delight [5] of conservative chatterers, at least some of the hoi polloi of the American Right are dreaming about the Red Army and the 101st Airborne joining forces to romp through Grozny.

Keep dreaming.

The result of the Boston bombing will not be a Russian-American rapprochement. Instead, it will lead to an acceleration of The System’s efforts to encircle Russia, especially by increasing aid to “rebels” opposed to Russian ally and Syrian President Bashar al-Assad.

More importantly, it is the foreign policy experts of Conservatism Inc. that are leading the way. Senator John McCain, taking a break from his work pushing a nation-breaking amnesty as part of the “Gang of Eight,” is calling for “game-changing [6]” aid to the rebels in Syria. Senator Lindsey Graham is going further, calling for ground troops to secure supposed chemical [7] weapons.

Meanwhile, among the conservative press, the talking heads are sensing an opportunity to attack President Barack Obama for being “weak.” Charles Krauthammer repeatedly mocks [8] Obama’s impotence in the face of Syria crossing his “red line” by using weapons of mass destruction. National Review has called [9] for military aid to the rebels, but don’t worry, only the “secular,” non-militant ones. And of course, the Weekly Standard moans [10] that Obama has failed to “topple an Iranian ally,” but rejoices that our “strategic ally” Israel has begun bombing the country. If Conservatism Inc. has a core message, it’s that President Obama is not “strong” enough.

What makes it almost funny is that it’s Bashar al-Assad who explicitly laid out what is likely to happen. Assad warned that the West paid heavily for supporting Al Qaeda in Afghanistan, and it is now supporting it in Syria. The cost will come in the “heart of Europe and the United States.” This is precisely what happened in Boston, when years of extensive American support [11] for Muslim rebels in Chechnya evidently did nothing to endear Chechnyan immigrants to the American way of life, any more than tens of thousands of dollars in welfare.

The truth is that whatever one says about Bashar al-Assad, the opposition at this point in time is precisely who he said it was at the beginning – Muslim extremists allied with Al Qaeda, openly hostile to the West. Furthermore, Assad’s stubborn hold on power is fueled by his stalwart defense of minority communities within Syria, especially Christians. Finally, while the best the United States can say is that it has “varying degrees of confidence” that Assad used chemical weapons, the United Nations is hearing testimony that it was the rebels [12] who used sarin gas on civilians. Not surprisingly, it’s also the rebels who have heroically taken UN peacekeepers hostage [13], to the utter indifference of those who usually care about such things.

American hawks, led by the supposedly anti-jihadist conservatives, seem blithely unconcerned about all of this. Of course, we just saw this movie in Libya. The glorious Libyan revolution led to the outright murder of an American ambassador and other American officials. Only Congressional Republicans seem to care, and are widely mocked by the media for doing so. Muammar al-Gaddafi of course, was a largely secular dictator who had openly declared his allegiance with the United States during the War on Terrorism. This didn’t stop America from helping his enemies butcher him and anally rape his corpse with a knife. Today, Islamic radicals are far more powerful in Libya than they were before Gaddafi’s fall. Bernard-Henri Lévy, the “French” Jew who helped lead the effort to overthrow the government, is today banned from the country because he is a Jew [14].

It’s not about terrorism, or democracy, or even Israel. American foreign policy is already post-American, designed to break down any centers that show signs of independence from the international financial system of Wall Street and London. It is no coincidence that Gaddafi suddenly fell from favor when he began to move away [15] from trading oil in dollars. Syria also represents a territory that still has a degree of real independence from the global banking system. It is for that reason it must be broken. Geopolitically, Russia is the final target, as its large energy reserves and nationally conscious ruling class prevent it from being simply absorbed into the system of financial control that rules the West.

But what do American neoconservatives, the true believers of Empire, think about all this? On the surface, Barack Obama has actually strengthened the “jihad,” presiding over the fall of largely secular governments in states like Egypt, welcoming the rise of the Muslim Brotherhood to power, and actively continuing American military aid. Sure enough, accusations that Obama is naive at best and malevolent at worst are a largely consistent feature of the American Right’s take on his foreign policy. However, this paranoia about a Muslim Brotherhood caliphate supposedly uniting the Middle East misses the reality that these states are actually far weaker, and less independent, than they were previously.

A leader like Assad or Saddam Hussein is able to use his personality and ideology to make his regime the focus of loyalty among the population. In Egypt, while the Muslim Brotherhood has achieved political power, it has having a hard time [16] consolidating its rule. While Iran represents a unity of political, religious, and economic sovereignty under an ideologically oriented and permanent regime, Egypt is still up for grabs. Under the “open society,” the controlled media, civil society groups under the control of George Soros or the U.S. State Department, and an army of international activists are free to manipulate the system from the top down. Even if there are short term gains for so called “radical” Islam, the growth of sharia law in Egypt does not threaten the power of international finance, any more than the growth of sharia law in neighborhoods of Copenhagen or Denmark. What does threaten international finance is a nationally (or worse, ethnically) conscious people, united under nationally conscious leadership that is willing and able to wield state power.

On a global scale, Russia is leading this resistance. Putin’s decision to ban the “pro-democracy” groups and foreign activists responsible for the “color coded” revolutions in Eastern Europe marked his transition to an anti-American “bad guy” in the eyes of the media. Whatever his (many) failings, Putin insists on his idea of “sovereign democracy” and the survival of Russia as a self-conscious entity. This is echoed in Assad’s pronouncement that he has no alternative but victory, as if he loses, “Syria is finished” in the same way that Iraq today is simply a geographic expression. Talk of Islamization, terrorism, or who is “pro-Western” or “anti-Western” conceals the real agenda. In the world of the future, peoples are to have no collective existence, aside from a token form allowed to non-whites who are incapable of maintaining any real independence.

While it’s comforting to believe that the American Empire is on its last legs, there’s little to suggest that the geopolitical position of the United States is actually growing weaker. Serbia has long since fallen, stripped of Kosovo, and voted into the anti-European Union after an international propaganda campaign. Iraq has fallen. Syria is on the brink. Despite the drones patrolling entire regions of the world, the American military is actually remarkably restrained considering the country’s actual potential. The country’s current military expenditures of about 4.5 percent of GDP is well below [17] the 45 year average. If pressed, the United States could easily expand its military.

Patriotic American conservatives are the essential bulwark to this system. They fight the wars, as the combat arms and Special Forces are still overwhelmingly white. They provide the intellectual justification for interventions around the world. They salute the flag and promote the idea of the military as an honorable profession. Nonetheless, what is driving American foreign policy is something beyond imperialism, capitalism, or even the frenzy for white dispossession. We are moving towards an end game that is openly discussed and openly defended. That end game is precisely what was defined in Francis Fukuyama’s The End of History and the Last Man, the “Open Society,” rule by finance and media, worldwide, forever.

Such an agenda has nothing to do with any recognizable form of American patriotism, but this does not stop American conservatives from seeking to marshal what is left of the traditional American nation for one final democratic crusade. As Mitt Romney maintained, Russia is our “number one geopolitical foe.” Perhaps the most important reason that American conservatives must never be allowed to regain power is that they truly believe their own propaganda when it comes to foreign policy. After all, the only things the American conservative movement has to show for its unlimited control of the American government in the early 21st century are upper class tax cuts, and the Iraq War.

Where does leave the North American New Right? The system is anti-White, but it is more than that. As Noam Chomsky said [18],

Capitalism basically wants people to be interchangable cogs, and differences among them, such as on the basis of race, usually are not functional. I mean, they may be functional for a period, like if you want a super exploited workforce or something, but those situations are kind of anomalous. Over the long term, you can expect capitalism to be anti-racist — just because its anti-human. And race is in fact a human characteristic — there’s no reason why it should be a negative characteristic, but it is a human characteristic. So therefore identifications based on race interfere with the basic ideal that people should be available just as consumers and producers, interchangable cogs who will purchase all the junk that’s produced — that’s their ultimate function, and any other properties they might have are kind of irrelevent, and usually a nuisance. (Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky [New York: The New Press, 2002], pp. 88–89)

The critical divide between the System and those forces against it is the question of sovereignty. The System seems to break apart any collective identity or defense by peoples against the global power structure of finance and media. America is the iron fist that facilitates this transition, enabled by the useful idiots of the American Right. Israel, as the nationalist state of the “Chosen” is the one permitted exception, but even their ethnostate may be caught in the larger pattern and break down in the long term. In the end, Muslim or Christian, white or black, you will be assimilated [19].

Russia is not some lost ideal for the North American New Right, Putin is not some nationalist paragon, and Russian exports like the Fourth Political Theory are not some glorious path to victory for us. Nonetheless, the only geopolitical imperative that matters today is the ability of states and abilities to secure an independent existence from this system. Without this potential, even talking about ethnostates and White Republics misses the point. For that reason, states as diverse as Chávez’s Venezuela [20], Iran, and above all Syria deserve our attention. Breaking patriotic American conservatives away from their minders at Conservatism Inc. is a critical strategic objective. The Boston bombing is an opening.

Syria is not just fighting against Al Qaeda and hypocritical Zionism in defense of Christian minorities. It’s fighting in defense of the idea that peoples – any peoples at all – have the right to exist. White American conservatives [21] have to decide if they would rather be the vanguard of the Hollow Empire – or a people in their own right.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/05/the-hollow-empirethe-system-against-syria-and-russia/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/05/AssadPutin.jpg

[2] warned: http://www.cbn.com/cbnnews/world/2013/April/Russia-Warned-US-Boston-Suspect-a-Follower-of-Islam/

[3] raids: http://freerepublic.com/focus/f-news/3013410/posts

[4] laughter: http://freerepublic.com/focus/f-news/3016778/posts

[5] delight: http://www.thegatewaypundit.com/2013/04/vladamir-putin-lectures-obama-on-radical-islam-during-phone-call/

[6] game-changing: http://www.huffingtonpost.com/2013/05/05/mccain-syria-rebels-aid_n_3218839.html

[7] chemical: http://www.washingtonpost.com/blogs/post-politics/wp/2013/04/28/mccain-boots-on-the-ground-in-syria-the-worst-thing-the-united-states-could-do/

[8] mocks: http://www.realclearpolitics.com/video/2013/04/30/krauthammer_on_obamas_response_to_chemical_weapons_in_syria_chain_of_custody_what_is_this_csi_damascus.html

[9] called: http://www.nationalreview.com/article/347270/al-assad-crosses-red-line

[10] moans: http://www.weeklystandard.com/keyword/Syria

[11] support: http://www.theamericanconservative.com/chechens-and-american-hawks-an-interesting-alliance/

[12] rebels: http://www.reuters.com/article/2013/05/05/us-syria-crisis-un-idUSBRE94409Z20130505

[13] hostage: http://www.foxnews.com/world/2013/05/07/4-un-peackeepers-detained-by-armed-men-in-syria/

[14] because he is a Jew: http://blogs.the-american-interest.com/wrm/2013/03/26/prominent-jew-banned-from-libya-he-helped-make/

[15] move away: http://www.thenewamerican.com/economy/markets/item/4630-gadhafi-s-gold-money-plan-would-have-devastated-dollar

[16] hard time: http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/70632/Egypt/Politics-/Hundreds-protest-Brotherhoodisation-of-Alexandria-.aspx

[17] below: http://www.google.com/imgres?imgurl=http://blog.heritage.org/wp-content/uploads/2008/03/defense-spending-and-gdp.gif&imgrefurl=http://www.forbes.com/sites/aroy/2012/03/12/how-health-care-spending-strains-the-u-s-military/&h=340&w=750&sz=14&tbnid=vd4URV-1Uvml1M:&tbnh=63&tbnw=138&zoom=1&usg=__1QyLeRBzLPrBuUM4v-Fc78kZXBc=&docid=KVwmIU-HhnzHhM&hl=en&sa=X&ei=sLmLUeyrObO50QHSzoHYBg&ved=0CGAQ9QEwBg&dur=351

[18] said: http://www.newrightausnz.com/2005/11/28/big-business-as-a-supporter-of-anti-racism-noam-chomsky/

[19] you will be assimilated: http://alternativeright.com/blog/2013/4/30/resistance-is-futile

[20] Venezuela: http://www.counter-currents.com/2013/03/two-cheers-for-chavez/

[21] White American conservatives: http://www.counter-currents.com/2012/11/a-white-nationalist-memo-to-white-male-republicans/

samedi, 11 mai 2013

Le guerre per l’acqua in Africa

Le guerre per l’acqua in Africa

Secondo un rapporto di Archivio Disarmo, nel continente nero il rischio di “idroconflitti” è particolarmente “grave”

Francesca Dessì

L’acqua è la fonte della vita. Come la maggior parte delle risorse naturali, è oggetto del contendere e alimenta dissapori e ostilità. È soprannominata, non a caso, “l’oro blu”. Per lei sono state combattute tante guerre e ce ne saranno altre nel prossimo futuro. È quanto emerge in un rapporto intitolato “I conflitti per l’acqua. Le aree e i caratteri più significativi dei conflitti per l’acqua in Africa”, pubblicato ieri dall’Istituto di ricerche internazionali Archivio Disarmo. Nel continente nero, il rischio di “idroconflitti”, si legge nel documento, “è particolarmente grave, dato che ogni Paese africano condivide almeno un fiume e quindici Stati ne condividono cinque o più determinando un contesto geopolitico nel quale risulta inevitabile la presenza di attriti. (…)Se più Paesi fanno riferimento alla stessa fonte idrica, l'uso condiviso di questa risorsa può generare competizione e discordia”. L’esempio più eclatante è il Nilo, che bagna l’Egitto, il Sudan, il Sud Sudan, l’Etiopia, l’Eritrea, il Kenya, l’Uganda, la Tanzania, il Ruanda, il Burundi e la Repubblica democratica del Congo. La gestione comune dell’acqua e l’interdipendenza idrologica delle nazioni e dei popoli si ripercuotono “oltre confine”. Il rapporto fa alcuni esempi: “La ritenzione d’acqua a monte dei fiumi limita i flussi a valle, l’inquinamento può essere trasportato in altri Paesi e la presenza di dighe, oltre a impedire il flusso naturale dell’acqua, può causare il deposito di limo nei bacini idrici artificiali, impedendo che questo prezioso fertilizzante naturale raggiunga le pianure a valle”.


Pertanto, si legge sempre nel documento, “la divergenza di potere economico e politico degli Stati che condividono lo stesso bacino genera relazioni asimmetriche nelle quali tendono a prelevare gli interessi dei Paesi più forti ( vedi l’Egitto, ndr) che si riflettono nella scelta delle modalità di uso della risorsa e di disciplina dei conflitti”.


In Africa c’è poi il problema dei cicli di siccità che si tramutano in stragi di carestie. Come si evince dallo studio di Archivio Disarmo “la carenza d’acqua è un problema della vita di tutti i giorni per gran parte della popolazione. In molti Paesi, vista la scarsità delle risorse idriche, l’irrigazione agricola dipende esclusivamente dalle condizioni climatiche”.


Secondo un rapporto pubblicato venerdì scorso dalla Fao, la carestia ha ucciso 260mila persone in Somalia tra il 2010 e il 2012. Circa la metà era costituita da bambini sotto i cinque anni. Dati allarmanti che non tengono conto dell’intera regione del Corno d’Africa, colpita da una delle più drammatiche crisi di siccità degli ultimi vent’anni, e di quella del Sahel.
“Con la domanda crescente e una storia di cattiva gestione delle risorse di molti governi africani” precisa il rapporto di Archivio Disarmo “i conflitti sembrano quasi inevitabili, alimentati, oltre che dalla ineguale distribuzione delle risorse idriche tra i Paesi, anche, a livello locale, dalla privatizzazione delle risorse idriche, dall’inquinamento massiccio delle falde acquifere dovuto allo sfruttamento del suolo da parte delle multinazionali del petrolio e dal rancore delle molte persone sfollate a causa delle dighe lungo i fiumi”. È il caso del Delta del Niger, la regione meridionale della Nigeria, dove le fuoriuscite di petrolio dagli oleodotti e la pratica di “gas flaring” (un processo in cui il gas che fuoriesce dai giacimenti viene bruciato a cielo aperto) hanno devastato l’ecosistema fluviale, distrutto la pesca e reso imbevibile l’acqua. Per quanto riguarda le dighe, l’esempio più lampante è quella dell’Etiopia, dove il governo di Addisd Abeba sta sfrattando migliaia di indigeni dalle loro terre nella valle dell’Omo per la costruzione della mega-diga, che si chiama Gilgel Gibe III, e per la vendita delle terre fertili alle multinazionali.

Secondo lo studio di Archivio Disarmo, i conflitti possono essere generati “anche per l’utilizzo della falde freatiche, che contengono oltre il 90% dell’acqua dolce allo stato liquido a livello mondiale, quando queste si snodano sotto dei confini statali. Queste riserve oggi sono oggetto di uno sfruttamento sempre più intenso nelle zone aride del mondo”. Si fa l’esempio, nel rapporto, del più grande sistema acquifero detto “Arenaria nubiana” che attraversa un’area di oltre due milioni di chilometri quadrati compresi tra Ciad, Egitto, Libia e Sudan. “Esso contiene grandi quantità di acque sotterranee dolci non rinnovabili perché risalenti a migliaia di anni fa durante climi molto più umidi”.


“I principali conflitti e le contese per l'acqua in Africa - prosegue lo studio - hanno inevitabilmente luogo nelle aree dei bacini dei principali fiumi del continente. (…) Di solito al primo stadio della disputa uno dei Paesi beneficiari delle fonti idriche comuni intraprende un’azione unilaterale di sfruttamento con progetti che intervengono sui corsi d'acqua: ciò causa la protesta degli altri Paesi che vedono intaccate le loro risorse idriche e possono far seguire vere e proprie condizioni di ostilità, mentre nell’ultima fase i Paesi in conflitto riprendono i contatti diplomatici e si sforzano di trovare lente e complesse risoluzioni”.
L’esempio più naturale è forse quello del Nilo. Uno dei fiumi più lunghi al mondo ( al secondo posto, dopo il Rio delle Amazzoni), che ha dato la vita all’Egitto con le sue piene periodiche. Eppure il Nilo nasce in Sudan, dall’unione delle acque del Nilo Azzurro e del Nilo Bianco, che a loro volta nascono rispettivamente dal Lago Tana in Etiopia e dal Lago Vittoria, le cui acque attraversano i confini di Kenya, Uganda, Tanzania. Ognuno di questi Paesi ha il diritto sovrano di poter gestire le acque del fiume, costruendo dighe o altri progetti. Ma non sulla carta, in quanto violerebbero gli accordi internazionali sulle acque del Nilo, del tutto favorevoli all’Egitto.


Il primo accordo sulle acque del Nilo è stato firmato nel 1929 da Egitto e Gran Bretagna, che agiva in nome delle sue colonie dell’Africa orientale. È poi stato in parte rinegoziato nel 1959, poco prima dell’inizio dei lavori per la grande diga di Assuan, da Egitto e Sudan ormai indipendenti, dando ai due Stati rispettivamente 55,5 e 18,5 miliardi di metri cubi d’acqua all’anno. Ma tutti gli altri Paesi non hanno partecipato alla spartizione. E ormai da anni chiedono, in particolare Tanzania e Etiopia, di poter riaprire la partita negoziale per stabilire delle quote più eque di utilizzo delle acque.
 


07 Maggio 2013 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=20724

vendredi, 10 mai 2013

The Ties That Bind Washington to Chechen Terrorists

Wayne MADSEN:

Ex: Strategic-Culture.org

The Ties That Bind Washington to Chechen Terrorists

To scan the list of major American supporters of the Chechen secessionist movement, which at some points can hardly be distinguished from Chechen terrorists financed by U.S. allies Saudi Arabia and Qatar, is to be reminded of some of the most notorious U.S. Cold War players.

Evidence is mounting that the accused dead Boston Marathon bomber Tamerlan Tsarnaev, allegedly killed during an April 19 shootout with police in Watertown, Massachusetts, became a «radicalized» Muslim while participating in a covert CIA program, run through the Republic of Georgia, to destabilize Russia's North Caucasus region… The ultimate goal of the CIA's campaign was for the Muslim inhabitants of the region to declare independence from Moscow and tilt toward the U.S. Wahhabi Muslim-run governments of Saudi Arabia and Qatar.

The Western corporate media largely ignored an important story reported from Izvestia in Moscow: that Tamerlan Tsarnaev attended seminars run by the Caucasus Fund of Georgia, a group affiliated with the neo-conservative think tank, the Jamestown Foundation, between January and July 2012. The U.S. media reported that during this six month time frame, Tsarnaev was being radicalized by Dagestan radical imam «Abu Dudzhan», killed in a fight with Russian security forces in 2012. Tsarnaev also visited Dagestan in 2011. 

However, in documents leaked from the Georgian Ministry of Internal Affairs' Counterintelligence Department, Tsarnaev is pinpointed as being in Tbilisi taking part in «seminars» organized by the Caucasus Fund, founded during the Georgian-South Ossetian war of 2008, a war started when Georgian troops invaded the pro-Russian Republic of South Ossetia during the Beijing Olympics. Georgia was supported militarily and with intelligence support by the United States and Israel, and the American support included U.S. Special Forces advisers on the ground in Georgia. The Georgian intelligence documents indicate Tsarnaev attended the Jamestown Foundation seminars in Tbilisi.

The Jamestown Foundation is part of a neo-conservative network that re-branded itself after the Cold War from being anti-Soviet and anti-Communist to one that is anti-Russian and “pro-democracy.” The network not only consists of Jamestown and the Caucasus Fund but also other groups funded by the U.S. Agency for International Development (USAID) and George Soros’ Open Society Institute (OSI).

Georgia has become a nexus for the U.S. aid to the Russian opposition trying to oust President Vladimir Putin and his supporters from power. In March [2010], Georgia sponsored, with CIA, Soros, and British MI-6 funds, a conference titled 'Hidden Nations, Enduring Crimes: The Circassians and the People of the North Caucasus Between Past and Future.' Georgia and its CIA, Soros, and British intelligence allies are funneling cash and other support for secessionism by ethnic minorities in Russia, including Circassians, Chechens, Ingushetians, Balkars, Kabardins, Abaza, Tatars, Talysh, and Kumyks».

The March 21, 2010 conference in Tbilisi was organized by the Jamestown Foundation and the International School of Caucasus Studies at Ilia State University in Georgia. If Georgian counter-intelligence documents have Tamerlan Tsarnaev attending Jamestown conferences in Tbilisi in 2011, could the Russian FSB have tracked him to the Jamestown Hidden Nations seminar in March 2010? In any event, a year later the FSB decided to contact the FBI about Tsarnaev's ties to terrorists.

The first Russian request to the FBI came via the FBI's Legal Attache's office at the U.S. embassy in Moscow in March 2011. It took the FBI until June of 2011 to conclude that Tamerlan posed no terrorist threat but it did add his name to the Treasury Enforcement Communications System, or TECS, which monitors financial information such as bank accounts held abroad and wire transfers. In September 2011, Russian authorities, once again, alerted the U.S. of their suspicions about Tamerlan. The second alert went to the CIA. By September 2011, Russian security agencies were well aware that the Hidden Nations seminar held a year earlier was a CIA-sponsored event that was supported by the Mikheil Saakashvili government in Georgia and that other similar meetings had been held and were planned, including the one that Tamerlan Tsarnaev was to attend in Tbilisi in January 2012. 

At some point in time after the first Russian alert and either before or after the second, the CIA entered Tamerlan's name into the Terrorist Identities Datamart Environment list (TIDE), a database with more than 750,000 entries that is maintained by the National Counterterrorism Center in McLean, Virginia.

The Jamestown Foundation is a long-standing front operation for the CIA, it being founded, in part, by CIA director William Casey in 1984. The organization was used as an employer for high-ranking Soviet bloc defectors, including the Soviet Undersecretary General of the UN Arkady Shevchenko and Romanian intelligence official Ion Pacepa. The Russian domestic Federal Security Bureau and the SVR foreign intelligence agency have long suspected Jamestown of helping to foment rebellions in Chechnya, Ingushetia, and other north Caucasus republics. The March 21 Tbilisi conference on the north Caucasus a few days before the Moscow train bombings has obviously added to the suspicions of the FSB and SVR. 

Jamestown's board includes such Cold War era individuals as Marcia Carlucci; wife of Frank Carlucci, the former CIA officer, Secretary of Defense, and Chairman of The Carlyle Group [Frank Carlucci was also one of those who requested the U.S. government to allow former Chechen Republic 'Foreign Minister' Ilyas Akhmadov, accused by the Russians of terrorist ties, to be granted political asylum in the U.S. after a veto from the Homeland Security and Justice Departments], anti-Communist book and magazine publisher Alfred Regnery; and Caspar Weinberger's Deputy Assistant Secretary of Defense for Public Affairs Kathleen Troia «KT» McFarland. Also on the board is former Oklahoma GOP Governor Frank Keating, the governor at the time of the 1995 Murrah Federal Building bombing.

Cooperating with Jamestown in not only its north and south Caucasus information operations, but also in Moldovan, Belarusian, Uighur, and Uzbekistan affairs, is George Soros's ubiquitous Open Society Institute, another cipher for U.S. intelligence and global banking interests. Soros's Central Eurasia Project has sponsored a number of panels and seminars with Jamestown.

Russian security indicated in their first communication with the FBI that Tamerlan Tsarnaev had changed drastically since 2010. That change came after the Hidden Nations conference in Tbilisi. U.S. support for Chechen and North Caucasus secession came as a result of a public statement on August 2008 by GOP presidential candidate John McCain that «after Russia illegally recognized the independence of South Ossetia and Abkhazia, Western countries ought to think about the independence of the North Caucasus and Chechnya».

Upon becoming President in 2009, Barack Obama adopted McCain's proposal and authorized CIA support for North Caucasus secessionists and terrorists with money laundered through the USAID, the National Endowment for Democracy, Soros's Open Society Institute, Freedom House, and the Jamestown Foundation. In January 2012, Obama appointed a Soros activist and neocon, Michael McFaul of the right-wing Hoover Institution at Stanford University, as U.S. ambassador to Moscow. McFaul immediately threw open the doors of the U.S. embassy to a variety of Russian dissidents, including secessionists from the North Caucasus, some of whom were suspected by the Russian FSB of ties to Islamist terrorists.

Whether Tamerlan Tsarnaev was always a CIA asset and participated in a “false flag” operation in Boston and became an unwitting “patsy” in a CIA plot, much like “U.S. Marine “defector” to the Soviet Union Lee Harvey Oswald became a “patsy” in President Kennedy’s assassination, or he was indeed radicalized in an attempt to infiltrate him into the ranks of the Caucasus Emirate and decided to defect and carry out a terrorist attack against the United States may never be known. If the latter is the case, Tsarnaev is much like Osama Bin Laden, once a CIA fighter in the field in Afghanistan who allegedly decided to launch a jihad against the United States. If Tsarnaev was a “patsy” like Oswald, that might explain the setting off of an incendiary device at the John F. Kennedy Library in Boston ten minutes after the twin bombings at the Boston Marathon. After Boston Police stated the fire was caused by an explosion, the Boston Fire Department went into cover-up mode and tried to claim the fire could have been caused by someone tossing a cigarette on to flammable material.




Republishing is welcomed with reference to Strategic Culture Foundation on-line journal www.strategic-culture.org.

jeudi, 09 mai 2013

Rassegna Stampa - Maggio 2013/2

Rassegna Stampa: articoli in primo piano (Maggio 2013/2)
 

Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie

Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie

La thèse que je défends sur ce blog est que la crise syrienne a dès le départ donné lieu à une immixtion de forces étrangères à ce pays ; des forces qui ont engagé très tôt une action violente, parfois très professionnelle, contre l’appareil policier et militaire du régime.

Ces forces étrangères, non contentes d’armer militairement et d’outiller dans la guerre médiatique des citoyens syriens, qu’ils appartiennent à la mouvance des Frères Musulmans, du wahabbisme ou tout simplement à celle de ceux qui pensent que leur avenir personnel ou celui de leur clan pourrait être plus radieux sans Bachar al-Assad, ont fait venir des mercenaires de Turquie, de Jordanie, et même de Tunisie, de Tchétchénie et d’Europe (je ne parle pas là de Syriens résidant en Europe).

Il va sans dire que ceux qui espéraient une démocratisation de la vie politique en Syrie en sont pour leurs frais.

Jean Aziz, qu’on a déjà croisé sur ce blog, grossit peut-être un peu le trait, mais oui, nous assistons en Syrie à une guerre entre l’Iran et le Hezbollah d’une part, et l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats Unis d’autre part.

Et c’est l’axe turco-arabo-occidental qui a pris l’initiative de cette guerre et a fait en sorte qu’elle perdure faute de possibilité de règlement politique qu’il s’est ingénié à empêcher, exactement comme en Libye.

Sauf que l’enjeu stratégique est nettement plus important en Syrie qu’en Libye et que si les Américains jouent là avec la sécurité de leur entité sioniste adorée, les monarques jouent peut-être leurs têtes !

Pourtant, dans un monde rationnel, cette crise aurait été réglée depuis longtemps ou n’aurait jamais eu lieu.

Mais un monde rationnel serait un monde où les Etats Unis au lieu de chercher la confrontation avec l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, chercheraient à avoir des relations normales avec ces pays avec lesquels ils ne devraient avoir à priori pas de conflit aigu.

Oui, j’écris ces pays car je ne compte pas le Hezbollah qui n’existerait pas si les Etats Unis ne s’entêtaient pas à soutenir inconditionnellement une entité sioniste qui ne pourra jamais avoir un statut normal dans la région.

Même si, pour les pétromonarchies d’Arabie et du Qatar, tout l’enjeu d’une défaite de l’axe Syrie – Hezbollah – Iran est la possibilité de pouvoir enfin normaliser leurs relations avec l’entité sioniste et donc d’enterrer définitivement les droits du peuple palestinien.

L’objectif est illusoire certes et les monarques comme le Grand Turc devraient méditer ce propos de Kant :

Est illusion le leurre qui subsiste même quand on sait que l’objet supposé n’existe pas.

L'Iran contre la diplomatie saoudienne au Liban

par Jean Aziz,  

Al-Monitor Lebanon Pulse, 29 avril 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Trois semaines de développements de la situation au Liban ont suffi pour effacer le sentiment qu’une percée dans les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était proche, du moins au Liban. Ce sentiment avait pris corps le 6 avril quand le parlement libanais a désigné, dans un consensus presque total, le député de Beyrouth Tammam Salam pour former le nouveau cabinet.

Au début, il y avait certains signes qu’une percée dans la relation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était en vue. L’ambassadeur Saoudien à Beyrouth, Ali Awad Asiri, avait clairement fait une ouverture en direction du Hezbollah. A un point tel que certains avaient dit que l’Arabie Saoudite avait entamé des contacts directs avec la plus puissante organisation chiite du Liban par l’intermédiaire d’un officiel des services de sécurité libanais qui jouit de la confiance du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah en personne. On a même dit que l’adjoint de Nasrallah, le Cheikh Naim Qassem devait se rendre en Arabie Saoudite à la tête d’une mission du Hezbollah avec la mission de discuter des relations entre la banlieue sud de Beyrouth et Riyad. La délégation devait aussi aborder le problème de la formation d’un nouveau gouvernement [au Liban] et l’acceptation d’une nouvelle loi pour les élections législatives pour faire en sorte que les élections interviennent avant la fin du mandat de l’assemblée actuelle le 20 juin et éviter ainsi au Liban d’aller vers l’inconnu.

Cette impression optimiste a vite disparu et il est devenu évident que la stratégie de la tension entre les axes saoudien et iranien reste d’actualité  jusqu’à nouvel ordre.

Il semble que les deux parties pratiquent un jeu de dupe pour améliorer leurs positions et leurs capacités en préparation d’une attaque surprise contre l’autre camp.

Sous couvert d’ouverture en direction du Hezbollah à Beyrouth, l’axe saoudien a l’œil rivé sur une bataille régionale pour renforcer le siège du régime syrien et renverser le président Bachar al-Assad. Au moment où les Saoudiens se préparaient à attaquer la capitale syrienne, ils avaient jugé prudent de ne pas ouvrir plus d’un front à la fois. Ils ont donc fait une trêve avec le Hezbollah et montré de la bonne volonté à l’égard de ce dernier, tandis que le nœud coulant arabo-turco-occidental se resserrait autour du cou d’Assad.

Image

Jean Aziz prend la pose entre Michel Aoun (à droite sur la photo) et Hassan Nasrallah

De leur côté, l’Iran et le Hezbollah ne se sont pas laissés berner par la manoeuvre saoudienne. Quelques jours après avoir commencé à tester les réactions de l’autre camp, l’Arabie Saoudite a commencé son attaque : les alliés libanais de Riyad ont durci leurs positions en formant un nouveau gouvernement et en définissant une loi électorale, ce qui a fait prendre conscience à l’axe du Hezbollah [le Hezbollah et ses alliés au Liban] de la manœuvre, ce qui a amené cet axe à changer de tactique. Le Hezbollah a alors contre attaqué sur presque tous les fronts.

Il semble que l’Arabie Saoudite avait misé sur une évolution favorable de la situation militaire en Syrie quand  cette évolution a en fait été favorable au camp iranien. Un facteur sur le terrain a inversé la donne : en deux semaines, les forces pro-régime ont avancé dans toutes les régions autour de Damas et de Homs. Ce développement a placé les 370 kilomètres de frontière syro-libanaise sous le contrôle du régime syrien et de ses alliés au Liban. Ce qui a piégé et isolé une partie significative des Sunnites – qui sont traditionnellement soutenus par l’Arabie Saoudite et sont près d’un demi-million à Akkar et à Tripoli – par l’interposition de l’armée syrienne et de ses alliés libanais.

Mais la riposte contre l’Arabie Saoudite au Liban a d’autres manifestations: la visite du Hezbollah à Riyad dont on parlait n’a jamais eu lieu et on a appris que Nasrallah est allé à Téhéran dernièrement. Malgré de nombreuses conjectures sur les objectifs de cette visite et son timing, le Hezbollah a ostensiblement gardé le silence sur ce sujet. Le parti ne l’a ni confirmée, ni infirmée. Cependant, des photos de Nasrallah rencontrant le Guide Suprême Iranien Ali Khamenei ont été publiées sur les réseaux sociaux. Des cercles proches du Hezbollah affirment que la photo était tirée d’archives, mais la photo n’a pourtant pas l’air bien ancienne.

Une autre manifestation de la contre attaque a été l’annonce par Israël de la destruction au dessus de la mer au large d’Haïfa d’un drone venu du Liban. Mais à la différence d’incidents similaires, comme quand Israël avait détruit le drone Ayyoub le 9 octobre 2012, le Hezbollah a promptement démenti avoir un rapport quelconque avec cette affaire. Certains ont interprété ce démenti comme étant causé par l’échec du drone «Ayyoub 2» à pénétrer en profodeur en territoire israélien. Mais le drone avait peut-être simplement comme objectif de survoler les champs gaziers israéliens en Méditerranée. Dans ce cas, le drone a réussi à envoyer le message à Israël, ce qui explique aussi le démenti du Hezbollah.

Ces deux derniers jours, ce cercles proches du parti ont traité cette affaire d’une manière évasive en demandant: Et si toute cette affaire se résumait à un gamin du sud Liban qui jouait avec un avion télécommandé amenant les Israéliens à suspecter le Hezbollah de leur faire la guerre ?

Certains à Beyrouth pensent que la contre attaque iranienne contre les avancées de l’Arabie saoudite, qui se sont traduites par la démission de l’ancien premier ministre Libanais Najib Mikati se déploie bien au-delà de la scène libanaise pour toucher le Bahreïn et même l’Irak. On a parlé de découvertes de caches d’armes pour l’opposition bahreïnie à Manama ; et les troupes du premier ministre Irakien Nouri al-Maliki sont entrée à Hawija et menacent de faire la même chose à Anbar.

Toutes choses qui confirment une fois encore que tout accord entre les Libanais doit se faire sous des auspices internationaux, c’est-à-dire au minimum une entente entre Washington et Téhéran. Mais une telle entente ne pourra sans doute pas intervenir tant que ne se seront pas produits certains événements, que ce soient les élections présidentielles en Iran en juin prochain ou les résultats des discussions d’Almaty sur le nucléaire (si elles reprennent).

Entre temps, la situation libanaise va déboucher soit sur la prolongation de la crise par la prolongation du mandate du parlement et le report de la formation d’un nouveau gouvernement, soit sur l’explosion de la situation!

La plupart des organisations libanaises et des parties étrangères préfèrent la première option.

Jean Aziz est un collaborateur d’ Al-Monitor’s Lebanon Pulse. Il est éditorialiste au journal libanais Al-Akhbar et anime une émission de débat politique sur OTV, une chaîne de télévision libanaise.

Ajoutons que ce chrétien a d’abord appartenu aux Forces Libanaises, un mouvement d’extrême droite avant de rejoindre le général Michel Aoun sur une position nationaliste, modérément antisyrienne (ou modérement prosyrienne), favorable à l’entente interconfessionnelle et hostile à l’entité sioniste. C’est pourquoi on dit qu’il est proche du Hezbollah. Il l’est à peu près à la façon de Michel Aoun.

http://mounadil.wordpress.com/2013/04/30/jean-aziz-et-le-face-a-face-iran-arabie-saoudite-au-liban-et-en-syrie/

Stealing Syria’s Oil: The EU Al-Qaeda Oil Consortium

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Stealing Syria’s Oil: The EU Al-Qaeda Oil Consortium

Global Research

The decision of the European Union to lift the embargo on Syrian government’s energy exports by importing oil from the ‘armed opposition’ is another flagrant violation of international law. It violates the UN General Assembly declaration of 1962 on Permanent Sovereignty over Natural Resources and is yet another violation of the 1981 UN declaration on the Inadmissibility of Intervention and Interference in the Internal Affairs of States. But it is much more than a technical violation of the law. It marks the decent of civilization into barbarism.

London and Paris, have more than Washington, been at the forefront of aggression against Syria. In spite of the fact that it has now been confirmed by most media sources that the Syrian ‘opposition’ is Al-Qaeda, London and Paris persist  in their insane drive to arm the terrorists, using the spurious argument that if they don’t arm the ‘moderates’ the ‘extremists’ will take over the country. However, in the words of the New York Times, ‘nowhere in rebel-controlled Syria is there a secular fighting force to speak of’. [1] The fact that the Syrian ‘rebels’ are in fact Al- Qaeda has even  been admitted by the war-mongering French daily  Le Monde.[2]

So, Paris and London are pushing for further arming of Al-Qaeda and the legalization of oil trading with the jihadi terrorists. In plain language this means that the loose, terrorist network known to the world as Al-Qaeda will soon become one of the EU’s partners in the oil business. A new absurd chapter in the Era of Terror is about to be enacted.

International law and its violators.

The 1962 UN Resolution 1803 on the Permanent Sovereignty Over Natural Resources states:

‘Violation of the rights of peoples and nations to sovereignty over their natural wealth and resources is contrary to the spirit and principles of the Charter of the United Nations and hinders the development of international co-operation and the maintenance of peace’[3]

Japhat Al-Nusra and other Al-Qaeda affiliated groups do not in any way represent the Syrian people, nor do they constitute a sovereign state according to the categories of international law.  The ‘armed opposition’ IS Al-Qaeda. Therefore, the European Union’s decision to officially buy oil from terrorist gangs currently occupying territories in the Syrian Arab Republic constitutes a heinous crime and makes a further mockery of the basic principles governing the relations between states.

The 1981 UN document explicitly condemns:

‘the increasing threat to international peace and security owing to frequent recourse to the threat or use of force, aggression ,intimidation, military intervention and occupation, escalation of military presence and all other forms of intervention or interference, direct or indirect, overt or covert, threatening the sovereignty and political independence of other States, with the aim of overthrowing their Governments’,

The declaration goes on to categorically condemn the deployment of ‘armed bands’ and ‘mercenaries’ by states for the use of overthrowing the governments of other sovereign states:

‘Conscious of the fact that such policies endanger the political independence of States, freedom of peoples and permanent sovereignty over their natural resources, adversely affecting thereby the maintenance of international peace and security,

Conscious also of the imperative need for any threat of aggression, any recruitment, any use of armed bands, in particular mercenaries, against sovereign States to be completely ended, so as to enable the peoples of all States to determine their own political, economic and social systems without external interference or control’ [4]

Western governments, who for many years have been openly and shamelessly violating all known and agreed principles of international law, arming terrorist gangs who murder and maim civilians, funding common criminals who traffic drugs and recruit child-soldiers, have now descended to a new low by purchasing oil and gas from these same terrorist gangs, natural resources which are legally the property of the Syrian Arab Republic and its citizens.

EU governments colluding with terrorists

Europe’s descent into absolute moral turpitude and lawlessness is further reflected in the fact that EU authorities are doing nothing to prevent brainwashed Muslim youths from traveling to Syria in order to fight NATO’s war. Yet, the officials of EU states readily admit that hundreds if not thousands of jihadis from Britain, Ireland, Spain, Germany, Belgium, the Netherlands and other states are now joining the ranks of the so-called ‘Syrian rebels’.  But they also admit that their only concern is that these terrorists might be a threat to European security if they ever return. The fact that these terrorists are putting bombs in busy market squares; cars; universities; schools; hospitals and mosques throughout Syria, and that US State Department’s own reports confirm this, doesn’t seem to bother the EU’s governments. Their only concern is that they might eventually bite the hand that feeds. [5] The EU ‘anti-terror’ chief Gilles de Kerchove tells the BBC:

“Not all of them are radical when they leave, but most likely many of them will be radicalized there, will be trained

“And as we’ve seen this might lead to a serious threat when they get back.”[6]

We know from Israeli intelligence sources that most of the terrorists are being trained in US/NATO military bases in Turkey and Jordon.[7]

So, why doesn’t the EU’s ‘anti-terror’ chief seem to know about this? This is the man responsible for protecting Europe from terrorism?  As I reported before, France’s ‘anti-terror’ magistrate actually admitted on French state radio in January 11th  that the French government was on the same side as Al-Qaeda in Syria:

“There are many young jihadists who have gone to the Turkish border in order to enter Syria to fight Bachar’s regime, but the only difference is that there France is not the enemy. Therefore we don’t look on that in the same way. To see young men who are at the moment fighting Bachar Al-Assad, they will be perhaps dangerous in the future but for the moment they are fighting Bachar Al-Assad and France is on their side; they will not attack us’’.[8]

The cynical double standard which states that all territories outside the EU are barbaric and therefore outside the realm of international law has now become a policy that goes unnoticed by Europe’s brainwashed masses.  Euro-Atlantic powers are not only behaving like criminals but are now openly displaying their criminality.  One should also note that the French government has now decided to call the Syrian president by his first name. Calling a state official by his first name is a sign of deep disrespect in French etiquette. Since the Sarkozy regime, French diplomacy has been dragged through the mud, with France’s diplomatic corps now behaving like a cross between spoilt brats and fascist thugs.

Syria’s Oil Geopolitics

The quest for sources of cheap energy is one of the geopolitical contexts driving the war in Syria. Christof Lehmann has written that the discovery of the Iranian Pars gas field in 2007 and Teheran’s plan to pipe the gas to the Eastern Mediterranean by constructing a pipeline through Iraq and Syria holds the potential of turning Iran into a global economic power, giving Teheran enormous leverage over the EU’s Middle East policy. This development would pose a threat to the Zionist entity. It would pose an existential threat to the despotic emirates of the Gulf, who depend on the power of the petro-dollar for their survival.[9]

That is one of the reasons why NATO and the Gulf Cooperation Council are using Al-Qaeda terrorists to break the Shite-led alliance of Iran, Iraq, Syria and Lebanon’s Hezbollah. As Italian geographer Manlio Dinucci has reported, contrary to received opinion, Syria actually has massive energy reserves.

Dinucci writes:

‘The U.S. / NATO strategy focuses on helping rebels to seize the oil fields with a twofold purpose: to deprive the Syrian state of revenue from exports, already strongly decreased as a result of the EU embargo, and to ensure that the largest deposits pass in the future, through the “rebels” under the control of the big Western oil companies. [10]

The first implementation of the ‘humanitarian intervention’ ideology was during the NATO bombing of Serbia in 1999. Since then, the truncated entity called Kosovo has become Europe’s number one criminal state, run by a convicted organ and drug trafficking mass murderer called Hacim Al Thaci, a protégé  of Brussels and Washington. This is the kind of narco-mafia anti-state NATO has installed in Libya since the Blitzkrieg against that country in 2011 and it is the type of criminal regime that will rule over Syrians if NATO succeeds in bombing that country.

One can read hundreds of articles in the mainstream press about the criminality of the Kosovar regime and articles describing the chaos in post-Gaddafi Libya have not been rare. But the same media outlets will systematically ignore the fact that they were the ones cheering on the CIA’s Kossovo Liberation Army during the destruction of Yugoslavia. The same prestitutes are now pushing for more arming of the terrorists in Syria and for military intervention by NATO.

The closing of the European mind

The pontificators of European integration and Europe’s role in the world like to pepper their speeches with pompous references to the ‘rule of law’ and the universality of ‘European values’.

This specious rhetoric is unceasingly drummed into European students throughout our universities and institutions of higher learning and it is repeated ad nauseum by the mass media. The people now using Al-Qaeda terrorism to further their interests in the Middle East teach courses in prestigious European universities on ‘international relations’.

It is no wonder ordinary people are incapable of seeing and understanding what is happening before their very eyes. The sheer scale and complexity of the global institutional networks built upon an empire of lies, self-righteousness and deceit is simply too overwhelming for the unschooled intellect to comprehend. Something in our order-seeking minds rejects reality when its horror surpasses our horizons of tolerance and intelligibility. As a result, the mind recoils, filters out the real, preferring instead to see in our masters the expression of complex, contradictory and arcane policies, whose moral content is consigned to the studies of ‘experts’ and ‘specialists’, who are themselves the products and propagandists of the same corrupt institutions.

There are now so many academic institutions, conferences; foundations; think tanks; policy institutes and university courses proclaiming the virtues of ‘humanitarian intervention’ that it has acquired the status of a dogma. The repetition and reproduction of this dogma by the scholastics of neo-liberal academia has turned that which critical reason would normally scoff at into an apriori principle of ‘global governance’.

In chapter 22 of his seminal work on international law De Juri Belli ac Pacis, (On the Law of War and Peace), the great 17th century Dutch jurist Hugo Grotius wrote:

‘Some wars were founded upon real motives and others only upon colorful pretexts. This distinction was first noticed by Polybius, who calls the pretexts, profaseis and the real causes, aitias. Thus Alexander made war upon Darius, under the pretense of avenging the former wrongs done by the Persians to the Greeks. But the real motive of that bold and enterprising hero was the easy acquisition of wealth and dominion, which the expeditions of Xenophon and Agesilaus had opened to his view.’ [13]

Little has changed since the days of Alexander the Great. Wars are still fought for pillage and plunder and the furtherance of empire. Polybius’s vocabulary of ‘profaseis’ and ‘aitias’ will be useful here. Since the start of the Syrian nightmare in 2011, the ‘profaseis’ propagated by corporate media agencies calling for military intervention in Syria has been the desire to ‘protect civilians’ from a ‘brutal regime’.  Only the naïve and ignorant could now defend such nonsense as the same media agencies have finally admitted that the ‘opposition’ is in fact Al-Qaeda, a fact the alternative media have been pointing out since the beginning of the violence in Deraa in March 2011.

NATO’s ‘aitias’ in this conflict is clear: break up and destroy an independent sovereign state; rob and pillage all of its resources; rape and terrorize its citizens into submission by unleashing drugged and brain-washed death squads on the population; constantly blame all of this on the ‘regime’, then finish the country off with an intensive aerial bombing campaign before installing a crime syndicate to run the country. Finally, call that holocaust freedom. Call that holocaust democracy. It’s a tried and trusted formula which is now being deployed all over the world in NATO’s megalomaniacal drive for global supremacy.

Grotius again:

‘Others make -use of pretexts, which though plausible at first sight, will not bear the examination and test of moral rectitude, and, when stripped of their disguise, such pretexts will be found fraught with injustice. In such hostilities, says Livy, it is not a trial of right, but some object of secret and unruly ambition, which acts as the chief spring. Most powers, it is said by Plutarch, employ the relative situations of peace and war, as a current specie, for the purchase of whatever they deem expedient.’

 In the war-ravaged 17th century Europe of Hugo Grotius, to establish the distinction between profaseis and aitias or the pretexts and real reasons for war was not considered heretical in the domain of rigorous juridical discourse. Today, those who make such distinctions are dismissed as ‘paranoid conspiracy theorists’.  In an interview entitled LA PENSÉE CRITIQUE COMME DISSOLVANT DE LA DOXA,(Critical Thought as a solvent of Doxa)French sociologist Loic Wacquant argues that ‘never before have false thought and false science been so prolix and ubiquitous.’[14]

In this age of technological lawlessness, the basic precepts of international and domestic law have been dismantled. With the promulgation of the Patriot Act and now the National Defense Authorization Act, the United States has regressed to the kind of juridical tyranny that preceded the drafting of the Petition of Right in the England of 1628, a document denouncing imprisonment without trial, torture and martial law and providing the legal and moral groundwork for the English Revolution of 1640.

Conclusion

It behooves us all to reflect upon the current war in the Levant.  What we are witnessing is the destruction of the Westphalian state system and a return to the kind of chaos of the 17th century’s Thirty Years War, except this time it is festering on the borders of Europe where the principle of bellum se ipsum alet, war will feed itself, is being acted out by private military corporations, drug gangs, terrorist networks and international crime syndicates linked directly and indirectly to the ideological state apparatuses of the Atlantic powers.

And so, the KLA have been training the ‘Syrian Free Army’, while Libya’s Islamic Fighting Group has also joined the ‘holy war’ in Syria. Like the Thirty Years War, the armed gangs and mercenaries are funding themselves by pillaging the local economies and selling their booty as contraband. Whole factories in Syria have been dismantled and stolen by mercenaries in the service of Turkey and Qatar, while the drug trade is now booming like never before. When one country is destroyed and reduced to despotic fiefdoms and emirates, Western corporations move in with their private military companies and proceed to pillage the country’s resources, unhindered by the rules and regulations of the Sovereign State. The terrorist hordes then move on to the next country on NATO’s hit list. This is NATO’s strategy of chaos, a form of liquid warfare that is spreading rapidly throughout the Southern Hemisphere.

Given the criminality of Western oil companies in the past, it is perhaps not entirely surprising that they would now, in the form of the EU, be openly buying oil from terrorist organizations. What is surprising, however, is the morbid insouciance of Europe’s populations.  How could there be so many ‘respectable’ people in our media and academic institutions prepared to collaborate with these mobsters? Why have there been few if any significant demonstrations against NATO? How is it possible that the powers that be should be allowed to get away with such unmitigated criminality?

The Roman poet Horace wrote- neglecta solent incendia sumere vires -a neglected fire always gathers in strength. Since the destruction of  the Democratic Republic of Afghanistan by the Western-backed Mujahedeen terrorists in the 1979, sovereign states have fallen prey to mercenaries and terrorist gangs backed by Western imperialism, while civil liberties have been curtailed in America and Europe in the name of the ‘War on Terrorism’.

The fire has since spread to the former Yugoslavia; Rwanda; Côte d’Ivoire; Sudan; Somalia; Iraq; DRC; Chechnya,Libya and now Syria. If people don’t wake up and mobilize against the criminals planning these wars, the flames of destruction will eventually come home in the form of martial law, and a fascist, panopticon police state which will be deemed necessary during the prosecution of a Third World War against Iran, Russia and China. If this fire of terrorism is not put out in Syria, it will continue into the Caucasus, Central Asia, the Russian Federation and Eastern China until all possible resistance to NATO’s drive for ‘full spectrum dominance’ is eliminated and a tyrannical, corporate hyper-state rules over the planet.

World wars have happened in the past and given the scelerate Will-to-Power of our current rulers, there is no reason to believe that a world war will not happen again. Many in the West, inured to televised violence and indifferent to distant wars, have a tendency to believe that politics is a domain that does not affect them. But in the words of the French politician Charles de Montalembert  ‘Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même.’[It is easy for you not to be concerned about politics, but politics, however, is concerned about you] In the light of current events the statement merits reflection.

Notes

[1]http://www.globalresearch.ca/time-to-end-western-support-for-terrorists-in-syria-opposition-is-entirely-run-by-al-qaeda/5333204

[2] http://www.globalresearch.ca/frances-media-admits-that-the-syrian-opposition-is-al-qaida-then-justifies-french-government-support-to-the-terrorists/5331289

[3] http://unispal.un.org/UNISPAL.NSF/0/9D85892AC6D7287E8525636800596092

 [4] http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/NaturalResources.aspx

[5]http://www.un.org/documents/ga/res/36/a36r103.htm

[6] http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2012/12/201759.htm

[7] http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-22275456

[8] http://www.globalresearch.ca/syria-nato-s-next-humanitarian-war/?print=1

[9] http://nsnbc.me/2012/12/28/the-dynamics-of-the-crisis-in-syria-conflict-versus-conflict-resolution-part-5/

[10]http://www.globalresearch.ca/oil-and-pipeline-geopolitics-the-us-nato-race-for-syrias-black-gold/5330216

[11] http://www.franceinter.fr/emission-le-79-marc-trevidic-et-jean-pierre-filiu

[12] http://nsnbc.me/2012/12/28/the-dynamics-of-the-crisis-in-syria-conflict-versus-conflict-resolution-part-5/

[13] http://www.constitution.org/gro/djbp_222.htm

[14][http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/pensecri.html

mercredi, 08 mai 2013

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Wordt dit het in de Bijbel voorzegde 'verbond met de dood' dat de laatste eindtijdoorlog zal inluiden?


De ondertekening van de Camp David vredesakkoorden in 1979. Zal dit verbond binnenkort worden 'versterkt' met andere Arabische/islamitische landen?

Volgens een artikel in de Sunday Times probeert het Witte Huis achter de schermen een nieuwe defensie alliantie in het Midden Oosten te vormen waar behalve Israël ook Saudi Arabië, Jordanië, Turkije en de Verenigde Arabische Emiraten aan deel zouden moeten nemen. Het doel van het verbond is om een nucleair bewapend Iran in bedwang te houden, en niet militair te confronteren. Strategie analist Mark Langfan heeft het al over de MEATO, de Middle East Alliance Treaty Organization.

Russia Today bericht dat de Joodse staat samen met de genoemde 'gematigde' Soennitische islamitische staten een front wil vormen om een met kernwapens bewapend Iran in bedwang te houden. Israël en de Arabische landen zouden onder andere informatie van elkaars radar- en antiraketsystemen gaan delen. In het voorstel moet Jordanië beschermd gaan worden door Israëls Arrow lange-afstands afweerraketten.

Diplomaten spreken van een '4+1' voorstel waar de Verenigde Staten een bemiddelende rol in spelen. Een official van het Turkse ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde echter dat het 'manipulatieve bericht niets van doen heeft met de realiteit.'

Midden Oosten versie van de NAVO

Israël en Amerika hebben jarenlang volgehouden dat een nucleair bewapend Iran onacceptabel is. Voormalige hoge Israëlische veiligheidsofficials, waaronder oud Mossad directeur Meir Dagan, verzetten zich echter met hand en tand tegen een militaire aanval op de Iraanse kerninstallaties. Het nieuws zou dan ook een signaal kunnen zijn dat Israël en de VS besloten hebben het -al dan niet toekomstige- bestaan van Iraanse kernwapens te accepteren.

Het is onduidelijk of en wanneer dit bericht bevestigd wordt. Strategie analist Mark Langfan neemt het in ieder geval heel serieus. 'De MEATO is geboren. De Middle East Alliance Treaty Organization is gecreëerd op de puinhopen van de val van (de Egyptische president) Hosni Mubarak.' (1)

Bijbel voorzegt verbond Israël met 'de dood'

We berichtten de laatste maanden al vaker dat er geruchten en aanwijzingen zijn voor een baanbrekend akkoord tussen Israël en diverse islamitische landen. Het is niet ondenkbaar dat ook Egypte hier deel van zal uitmaken. De profeet Jesaja voorzegde duizenden jaren geleden dat zo'n verbond er in de eindtijd inderdaad gaat komen:

'Omdat u zegt: Wij hebben een verbond gesloten met de dood, en met het rijk van de dood zijn wij een verdrag aangegaan, wanneer de alles wegspoelende gesel voorbijtrekt komt hij niet bij ons, want van de leugen hebben wij ons toevluchtsoord gemaakt en in het bedrog hebben wij ons verborgen,... Dan zal uw verbond met de dood tenietgedaan worden, uw verdrag met het rijk van de dood zal geen stand houden. Trekt de alles wegspoelende gesel voorbij, dan zult u door hem afgeranseld worden.' (Jes.28;15+18)

De tot het christendom bekeerde voormalige Palestijnse terrorist Walid Shoebat zegt al jaren dat de uitleg van dit vers duidelijk is: Israël zal (met o.a. Turkije) een vredesverdrag sluiten -mogelijk in Egypte-, een 'verbond met de dood' dat wellicht een bevestiging '('versterking' genoemd door de profeet Daniël) en uitbreiding zal zijn van de bestaande Camp David akkoorden tussen Egypte en Israël en de vrede met Jordanië. Dit nieuwe verdrag zal voor Israël echter op een compleet drama uitlopen:

'Wee jullie, koppige kinderen -spreekt de Heer- die plannen uitvoeren tegen mijn wil (NBG/SV: 'niet van mijn Geest'), verdragen sluiten tegen mijn zin en zo zonde op zonde stapelen; die zonder mij te raadplegen op weg gaan naar Egypte, om te schuilen in de vesting van de farao en bescherming te zoeken in de schaduw van Egypte.' (Jes.30:1-2)

Turken zullen Israël aanvallen

Vanaf het moment dat de Turken Israël zover krijgen een nieuw of versterkt vredesverdrag te sluiten, waarschijnlijk met steun en deelname van Amerika en andere islamitische landen en wellicht ook de EU, zullen er volgens de profeet Daniël slechts 3,5 jaar voorbij gaan voordat de Turken Jeruzalem zullen aanvallen en zullen bezetten. 'Maar dan zal de G-d van Israël de stad (en het volk) redden van deze gesel (het Tweede Paasfeest),' aldus Shoebat.

In zijn visioen (of droom) zag Daniël het laatste wereldrijk, het rijk van de Antichrist: het opnieuw opgerichte Ottomaanse Rijk, het rijk van 'het beest' dat zal herstellen van zijn dodelijk wond, opgelopen in 1917 toen de Turken zonder slag of stoot werden verdreven uit Jeruzalem. Het Tweede Paasfeest, de definitieve verlossing van Israël door de komst van de Messias, zal volgens Shoebat worden ingeluid door de totale vernietiging van dit in de maak zijnde Turks-islamistische imperium.Xander

(1) Arutz 7

Zie ook o.a.:

29-03: Door profeet Daniël voorzegd vredesverdrag met Israël nabij
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus
21-03: Jordaanse koning waarschuwt het Westen voor Turkse premier Erdogan
12-03: Duitse geheime dienst: Turkije werkt al jaren aan kernwapens

Dans l’Hexagone de François Hollande

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Dans l’Hexagone de François Hollande

par Georges FELTIN-TRACOL

Dans l’Hexagone de François Hollande, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. À cette époque oubliée par quelques demeurés droitards sans cervelle, ni mémoire, désormais fans d’une véritable imposture appelée la « Droite forte », C.R.S. et gendarmes arrêtaient avec une violence certaine les manifestants hostiles aux pièces de théâtre blasphématoires, en particulier la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu. Des manifestants courageux tentèrent d’interrompre certaines représentations et se firent arrêter. Prévenus d’entraves de manière concertée à la liberté d’expression, par voies de fait, destruction ou dégradation et violence, ces victimes du politiquement correct risquent d’après l’article 431 – 1 du Code pénal  45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement. Qu’en pensent Amnesty International, la Ligue internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch si prompts en général à dénoncer les législations iranienne, russe et bélarussienne ?

Pigiste à l’hebdomadaire bourgeois mondialiste Charlie Hebdo, Sigolène Vinson rapporte que « leur action se doublait d’actes subversifs constituant à balancer des poules puantes ou à souffler dans des sifflets à roulette (1) ». De vrais actes terroristes… « À l’audience, la présidente rappelle les termes de la commission rogatoire, faisant état de propos tenus par les manifestants : “ Le Seigneur vous pardonne ” “ Allez au diable ”, etc. (2) ». De pareils mots bafouent vraiment la sacro-sainte (sic !) laïcité républicaine et la dignité de policiers guère habitués à de telles « injures » probablement plus scandaleuses que les insultes proférées par la racaille des banlieues de l’immigration…

Ce « deux poids deux mesures » est une caractéristique constante de la part des pseudo-autorités ripoublicaines. Alors que quatre militants de Génération Identitaire pâtissent de conditions draconiennes inacceptables de contrôle judiciaire parce qu’ils ont osé organiser l’occupation pacifique du chantier de la future grande mosquée de Poitiers, les FemHaine qui investissent, seins nus, la nef de Notre-Dame de Paris, beuglent leur joie à l’abdication de Benoît XVI et saccagent les nouvelles cloches, n’ont qu’un simple contrôle d’identité…

Ces faits ne sont pas isolés; ils se répandent plutôt. Le 18 octobre 2012, le président d’Entraide-Solidarité, François Maris, fut placé en garde à vue pendant dix-sept heures. Pourquoi ? Parce qu’il défendait un couple de harkis à Gorniès dans l’Hérault. Les gendarmes l’accusèrent d’« installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home » (un délit puni de six mois de prison !), et de… « génocide » ! Vite conscients de l’absurdité des accusations, les pandores enquêtèrent alors sur le « vol d’une banderole » ! Puis, comprenant que l’objet du délit avait été récupéré dans une décharge, ces Sherlock Holmes de bas-étage retinrent finalement une banale « installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé».

Le Régime aime terroriser. Outre des pressions psychologiques et sociales sur l’entourage de ses proies, il n’hésite pas à instrumentaliser le fisc contre ceux qui lui tiennent tête. Suite à un redressement fiscal, l’humoriste Dieudonné a été condamné à une amende d’un million d’euros. On cherche ainsi à museler les grandes gueules. À leur faire peur aussi. Le 18 novembre 2012, les FemHaine agressaient les paisibles manifestants de Civitas qui, voyant l’inaction des policiers, réagirent avec vigueur. Or, raconte Aurélien, l’une des victimes de ces hystériques, « le mercredi 28 novembre à six heures précise, j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (le S.I.T. [Service d'investigation transversale, une unité de la police nationale hexagonale chargée des enquêtes pour motif politique] plus précisément) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait quarante-huit heures de garde à vue et quinze heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l’obligation de pointer tous les quinze jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J’ai un travail, je n’avais pas de casier judiciaire, j’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu quatre autres interpellés ce même jour… […] Nous risquons 45 000 € d’amende et trois ans de prison, sans compter les dommages et intérêts (3) ».

L’action policière contre des personnes solvables et honnêtes a atteint son point culminant au moment des démonstrations de force de la « Manif pour tous ». Suite à des manœuvres provocatrices d’agents infiltrés parmi les manifestants, le 24 mars 2013, des enfants ont été gazés par les lacrymogènes des forces du « désordre » établi ! Conditionné à s’élever à la seconde près contre les soi-disant violences policières à l’Est ou ailleurs dans le monde, le Parlement européen, cette pétaudière inutile, a gardé un silence éloquent et n’a nullement protesté contre la centaine d’interpellations et les six gardes à vue ! La République a maintenant ses prisonniers politiques.

Quant aux prisonniers d’opinion, après l’historien dissident Vincent Reynouard, voici le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et le responsable des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, d’être poursuivis pour des motifs futiles par une justice devenue par enchantement d’une rare intransigeance. Incapables d’empêcher les « nouvelles attaques de diligence » dans le R.E.R. D en Île-de-France ou des T.E.R. en Provence – Alpes – Côte d’Azur ou l’épidémie de kalachnikovite aiguë dans les quartiers marseillais, le Pouvoir préfère réprimer les « factieux ». Il faut dire que les risques sont souvent bien moindres face aux familles, aux jeunes gens sympathiques et aux « veilleurs » que devant la voyoucratie des banlieues lourdement armée.

Les responsables du désordre public légal ont en effet reçu des consignes précises, iniques et grotesques. Le 1er avril dernier, venu depuis l’Aisne pour passer quelques jours dans la capitale avec son épouse et leurs six enfants, Franck Talleu est arrêté par les agents du parc du Luxembourg, conduit une heure au poste et poursuivi par le ministère public. Qu’a donc commis cet honorable père de famille ? A-t-il agressé une personne âgée qui promenait son chien sous le contrôle vigilant des pervenches des caniveaux ? Entraîné ses enfants dans une salle de shoot ou bien payé son séjour parisien grâce au compte singapourien de Jérôme Cahuzac ? Non, Franck Talleu a fait pire. Il portait, ce jour-là, un maillot de corps sans slogan, ni inscription, de la « Manif pour tous ». Il a d’abord été verbalisé pour « port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs ». On hallucine ! Voilà pourquoi la Gay Pride ne passe jamais par ces jardins… Devant l’énormité du motif, le procès-verbal a ensuite été modifié (4). Fort de ce précédent incroyable, les gendarmes ont ensuite réprimé une douzaine de personnes au même endroit pour le port de maillots semblables. « Interpellés, emmenés au poste, écrit Delphine de Mallevoüe, certains ont été fouillés et ont subi un interrogatoire de une à deux heures, avant de recevoir un P.V. [pour] organisation d’une manifestation ludique sans autorisation spéciale [ou] gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d’éléments relatifs à une manifestation interdite (5) ». Ces zélés fonctionnaires auraient-ils ainsi agi devant les solides gaillards des Jeunesses nationalistes, de Génération Identitaire, du Renouveau français ou du G.U.D. ?

Une telle entrave à la liberté d’expression réelle (on n’est pas dans un théâtre subventionné !) est somme tout cohérente venant d’un Système mortifère qui proscrit le voile intégral musulman. La police du vêtement et des tenues va de pair avec le flicage de la pensée. La peste du politiquement correct contamine tout. En raison d’un risque supposé de troubles à l’ordre public (toujours la même rengaine), la journée régionale de Synthèse nationale dans le Nord a été interdite, Synthèse nationale devant même payer un millier d’euros au maire U.M.P. de Marcq-en-Barœul. Fort heureusement, l’équipe nordiste a pu trouver une autre salle, ailleurs, et la réunion prévue du 28 avril s’est bien tenue. Elle a été un succès. Le fait est révélateur qu’il est maintenant difficile pour les résistants au Nouvel Ordre mondial d’organiser des réunions publiques et de trouver des salles.

Sous le prétexte fallacieux de maintenir la « légalité républicaine », le Régime entend frapper fort afin de contenir, voire d’étouffer, tout mouvement protestataire durable. Dans la nuit du 14 au 15 avril, soixante-sept « campeurs illégaux », les « veilleurs », âgés de 18 à 25 ans, ont été raflés et placés en garde à vue. Stéphane Kovacs évoque des gardes à vue de quarante-quatre heures ! Outre « la fouille – intégrale -, la prise d’empreintes, les photos de face et de profil, “ comme des criminels ” (6) », ces nouveaux prisonniers politiques « ont dû se soumettre à des tests A.D.N. et seront inscrits au fichier (7) ». Or le fichage génétique ne concernait à l’origine que les affaires de terrorisme et les crimes sexuels. « La Manif pour tous n’est pas du tout appréciée en haut lieu… » avance Amicie, une étudiante de 25 ans interpellée qui a eu droit à une confidence de policier (8). Sur la même place près du Palais-Bourbon se tiennent régulièrement des manifestations d’étrangers clandestins sous l’œil placide des policiers. « Les délinquants sont ici ceux qui ont le front de s’opposer au Pouvoir pour des raisons de conviction », écrit la philosophe Chantal Delsol (9). Taubira adore tellement les délinquants qu’elle en crée de nouveaux…

Les exactions policières témoignent de l’étroite connivence de l’appareil d’État aux mains de l’hyper-classe mondialiste avec les racailles allogènes des banlieues annoncée en son temps par Éric Werner qui voit son hypothèse validée. La protection des sites officiels implique pour l’heure « moins de sécurisation des cités et plus de mission pour protéger les palais nationaux (10) », affirme un officier des forces mobiles.

Un an après l’élection du « capitaine de pédalo (heureuse expression de Jean-Luc Mélenchon) » « Flamby le Pépère », une ambiance de fin de règne s’installe dans la population. Des comités de hués de ministres se lèvent partout dans le pays. Certes, les conditions de 1992 quand les membres du gouvernement socialiste ne pouvaient plus circuler ne sont pas encore réunies. En outre, parier sur une convergence des luttes entre les opposants de l’Ayraultport à Notre-Dame des Landes, la colère sociale incitée par la fermeture massive d’entreprises et l’Accord national interprofessionnel (A.N.I.) qui nie les droits des salariés, et le combat sociétal contre le mensonger « Mariage pour tous » relève de l’impossibilité tactique, faute d’investissements militants tangibles dans le syndicalisme et l’action écolo-agricole. Les tensions actuelles traduisent néanmoins un ras-le-bol patent du pays réel. Son réveil pourrait à terme provoquer un anti-Mai 68 ou un contre-4 Septembre 1870. On comprend que pour les hiérarques faillis du Pouvoir, la répression, c’est maintenant !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : dans Charlie Hebdo, 6 février 2013.

2 : Idem.

3 : entretien d’Aurélien avec Laurent Bayard, La Voix de la Russie, 13 décembre 2012.

4 : La contravention porte sur « organisation d’une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale », dans Emmanuel Ratier, Faits & Documents, du 15 au 30 avril 2013, p. 9.

5 : dans Le Figaro, 9 avril 2013.

6 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

7 : Stéphane Kovacs et Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

8 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

9 : dans Le Figaro, 25 avril 2013.

10 : cité par Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.


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mardi, 07 mai 2013

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

par Michel Lhomme

Ex: http://metamag.fr/

Le 17 janvier 2013 dans les salons d’honneur du ministère de la Culture, rue de Valois, la journaliste Caroline Fourest, ancienne présidente du Centre gay et lesbien (CGLB) s’est vue remettre par Aurélie Filippetti, ministre de la culture, les insignes de Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres, une distinction censée honorer “les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde”.
 
 
Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres
 
En 1998, Caroline Fourest coécrit, avec Fiammetta Venner, « Le guide des sponsors du FN »(Editions Raymond Castells). Utilisant de nombreuses sources écrites (publications proches du Front national, documents officiels), le livre dressera notamment la liste des nombreuses entreprises ayant financé le parti.
 
 
En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, « Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe », (Ed Prochoix) une enquête sur les mouvements anti-PACS, leurs liens avec la droite catholique radicale et Christine Boutin.
 
 
En septembre 2008, profitant du voyage du Pape Benoît XVI, Caroline Fourest renoue avec son sujet de prédilection et enquête, en compagnie de Fiammetta Venner, « sur les réseaux intégristes catholiques » (Les nouveaux soldats du pape, Panama, Ed Panama).
 
Passée à l’audiovisuel, elle réalise une enquête sur « Les Réseaux de l’extrême », diffusée en quatre parties et en en prime time par « France 5 ».
 
Un auteur décrié
 
Caroline Fourest a été lauréate du prix National de la laïcité (2005), du prix du Livre politique (2006), du prix Jean Zay (2006), du Prix Condorcet-Aron (2008), du prix Adrien Duvand de l’Académie des sciences morales et politiques (2009) et du Prix de la licra(2010).
En 2008 André Waroch dans « France Terminus » évoquait Caroline Fourest en parlant du « quart-monde de la pensée ». Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) la traitait quant à lui de « sérial-menteuse ».
 
Qui est Caroline Fourest ?

Caroline Fourest est née en 1975 à Aix-en-Provence. Après des études dans un collège privé catholique, elle s’installe à Paris à 14 ans. C’est durant son adolescence qu’elle découvre son homosexualité. Elle vit aujourd’hui en couple avec l’essayiste et politologue Fiammetta Venner, de quatre ans son aînée.  Elle est diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences sociales et titulaire d’un DESS en sciences politiques obtenu à l’Université de la Sorbonne.
 
 
Pour « Le Monde » du 12 mai 2006, cette « militante se réclame d’un féminisme radical et libertaire » et se retrouve dans «tout ce qui est minoritaire ». Après avoir dénoncé presque exclusivement l’extrême-droite et l’intégrisme chrétien pendant plus de dix ans, Caroline Fourest surprit son monde en dénonçant, en 2006, dans deux livres, « Frère Tariq » ( Ed Grasset) et « La tentation obscurantiste »,(Ed Grasset) un islamisme radical intellectuel. Dans « Frère Tariq », Caroline Fourest propose une interprétation du discours de Tariq Ramadan, à partir de lectures et d'écoutes de ses livres et cassettes. Selon elle, Tariq Ramadan tient une sorte de «double discours», relativement libéral lorsqu'il s'exprime dans les médias et fondamentaliste et réactionnaire quand il s'exprime devant ses partisans musulmans. Tariq Ramadan affirmera qu'elle multiplie les approximations, les erreurs historiques et les mensonges.

Aujourd’hui en France, il y a une « orwellisation » de la pensée. Caroline Fourest y participe à sa façon. La meilleure arme à opposer restera toujours le bon sens, la vérité, et la connaissance.

samedi, 04 mai 2013

Rassegna Stampa - Maggio 2013/1

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Rassegna Stampa: articoli in primo piano (Maggio 2013/1)

Lyon: Conférence de Renaud Camus

vendredi, 03 mai 2013

Presseschau - Mai 2013

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Presseschau
 
Mai 2013
 
Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...

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AUßENPOLITISCHES
 
(Neue Weltordnung)
UN stellen Deutschland Ultimatum wegen Sarrazin
 
Türkischer Bund für Einschränkung der Meinungsfreiheit
 
Rezession ist (fast) da
Frankreich spürt die Krise
 
(älter, aber dennoch bemerkenswert)
CIA prophezeit Bürgerkrieg in Deutschland und EU
 
"Große" Sparer zahlen bei Pleiten mit
Wer mehr als 100.000 Euro auf einer Bank hat, soll künftig beteiligt werden, wenn eine Bank abgewickelt wird, einigten sich die EU-Finanzminister. Das Thema Einlagensicherung war im Zuge der Zypern-Krise hochgekocht.
 
Immobilienblase in den Niederlanden
Der Albtraum vom Eigenheim
Wohneigentum für alle! So wollte es die Regierung in Den Haag. Lange ging das gut. Dann platzte die Immobilienblase. Die Niederlande, bisher Inbegriff der Stabilität in Europa, rutschen in die Krise.
 
Beginnendes Bargeldverbot in Schweden
 
Schwedendemokraten schlossen zwölf Mitglieder aus
 
Lebensmittel
EU will Anbau von Obst und Gemüse in Gärten regulieren
 
Wie funktioniert Geld? 3 Teile
 
Putin führt WDR-Mann Schönenborn vor!
Die ARD kam in den Genuss eines Interviews mit dem russischen Präsidenten Wladimir Putin. Für den Fragesteller Jörg Schönenborn – hierzulande bekannt als Erfinder der Demokratie-Abgabe – wurde das Gespräch allerdings zum Albtraum. Es war ein Sieg der russischen Angriffslust über die bräsige Eitelkeit des deutschen Funktionärs-Fernsehens. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/06/putin-fuehrt-wdr-mann-schoenenborn-vor-wie-heissen-sie/
 
„Gastarbajter“ in Rußland
 
Frankreich
Senat stimmt für Homo-Ehe
 
Frankreich: Großrabbiner stürzt über Plagiatsaffäre
 
Boston: Explosionen im Ziel - mindestens zwei Tote
Im Ziel des Boston Marathons hat es Medienberichten zufolge zwei Explosionen mit zwei Toten und mehreren Verletzten gegeben.
 
Explosion At Boston Marathon - Videos and Pictures
 
Anschläge bei Marathon in Boston Radikale Christen: Bomben waren Strafe Gottes
 
S.P.O.N. - Im Zweifel links: Für immer im Ausnahmezustand
Eine Kolumne von Jakob Augstein
Der Anschlag von Boston beschleunigt die Erosion des Rechts in den USA. Der Ausnahmezustand wird dadurch permanent. Die Amerikaner wollen die totale Sicherheit - aber sie bekommen stattdessen den totalen Sicherheitsstaat.
 
Golanhöhen
Gefecht an israelisch-syrischer Grenze
 
Die ruhigen Jahre auf den Golanhöhen sind vorbei
 
Waffenexport
KMW vor Panzerdeal mit Katar
 
Türkei Frauen ohne Rock
Weibliche Abgeordnete im türkischen Parlament dürfen neuerdings Hosen tragen. Nun wird noch darüber gestritten, ob auch Kopftücher erlaubt sein sollen.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
(Interview mit Konrad Adam)
Mitbegründer der Alternative für Deutschland: "Der Euro bringt die Völker gegeneinander auf"
 
Wahre Populisten!
Frank-Furter Schnauze: Viel Glück der Alternative, eine andere haben wir nicht…
 
Umfrage zur AfD
24 Prozent liebäugeln mit Wahl der Anti-Euro-Partei
 
Alternativen für Deutschland – Analysen im Plural
 
Frankfurter Freie-Wähler-Chef tritt der „Alternative für Deutschland“ bei
 
Die „Alternative für Deutschland“ – Interview mit Wolfgang Hübner
 
(Alternative für Deutschland)
Ein Hauch von Vormärz
 
Die Tücken der Demokratie
Alternative werden Partei
 
Die alte Presse sinniert darüber, dass die AfD von der NPD unterwandert werden könnte…
 
Mit der „NPD-Keule“ auf die neue Partei
Diffamierende Spekulationen über eine AfD-„Unterwanderung“
 
„Bei aller Skepsis: Diesmal hoffe ich!“ – Ein Gespräch mit Dieter Stein über die „Alternative für Deutschland“
 
(Lucke vs. Gysi)
Duell mit Überraschungen
 
Lafontaine für Rückkehr nationaler Währungen
 
Regierungsberater sieht Euro-Ende in fünf Jahren
Der Vorsitzende des Wissenschaftsbeirats beim Bundesfinanzministerium, Kai Konrad, gibt dem Euro "mittelfristig nur eine begrenzte Überlebenschance". Die Schuldengrenzen in Europa will er abschaffen.
 
Folgen der teuren Euro-Rettung: Droht auch Deutschlands Sparern eine Zwangsabgabe?
 
Deutsche Arbeitslose sind in der EU am ärmsten dran
 
Grünen-Streit um Steuererhöhung: Stur auf Kurs
 
Das Schlachtopfer der Grünen sind die Deutschen
Nach Identität und Kultur ist jetzt die Geldbörse dran
 
500-Euro-Schein soll unter fadenscheinigen Begründungen abgeschafft werden. Beginn des Bargeldverbots?... 
 
"Das Rechtsstaatsprinzip bröckelt gewaltig"
Jürgen Roth über dubiose Justiz- und Staatspraktiken in Deutschland
 
Debatte über Videoüberwachung
Friedrich weist Voßkuhle zurecht
 
EU plant Vorratsdatenspeicherung 2.0
 
Uli Hoeneß ist nur ein Symptom
 
Caramba Bayern, Danke Hoeneß!
 
Rücktritt von Georg Schmid: CSU-Spitzenmann stürzt über Gehaltsaffäre
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land I
von Dietrich Müller
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land II
von Dietrich Müller
 
Multikulti-Bundeswehr
 
Deutschland
Britische Soldaten ziehen schon bis 2018 ab
Die britischen Truppen ziehen früher aus Niedersachsen und NRW ab als geplant. Großbritannien will Geld sparen. Manche deutsche Orte werden nun deutlich schrumpfen. Bürgermeister sind besorgt.
 
Niedersachsen: Kein Landesbeauftragter mehr für Vertriebene
 
Eine Briefmarke zum 150. Geburtstag für die SPD
(Die Leserkommentare sprechen mal wieder eine eindeutige Sprache)
 
1813 – das umgedeutete Schicksalsjahr
 
Eine Nation schämt sich ihrer Geburt
Von Dieter Stein
 
Lutherdekade
Römische Tyrannei
 
Preis der Stadt Frankfurt
Ignatz-Bubis-Preis für Bauer Institut
 
Rödermark
Späte Ehre für Opfer des NS-Terrors
 
Bildrückgabe
Flechtheim, seine Erben und die Frage der Restitution
Ein wichtiger Präzedenzfall: Das Kölner Museum Ludwig soll Oskar Kokoschkas „Bildnis der Schauspielerin Tilla Durieux“ an die Nachkommen Alfred Flechtheims zurückgeben.
 
"Unsere Mütter, unsere Väter"
ZDF reagiert auf Polen-Kritik mit neuer Doku
 
Umbenennung der Hindenburgstraße abgelehnt
 
Lesenswerte Amazon-Rezension zum ZDF-Dreiteiler "Unsere Mütter, unsere Väter"
 
Unsere Mütter, unsere Väter [2 DVDs]
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS
 
Dickicht, Sumpf, wildes Wuchern – der Nationalsozialistische Untergrund
 
Wer sind die Terroristen? (2)
 
Seltsam
Wo ist das Kreuz im NSU-Gerichtssaal?
Für den NSU-Prozess wurde der Gerichtssaal umgebaut – dabei verschwand das Kreuz
 
Warum nicht gleich türkische Richter in deutschen Gerichtssälen?
 
Presseplätze für NSU-Prozess
Große Medien gehen leer aus
 
Neue Empörung über Akkreditierungen beim NSU-Prozeß
 
Die schlechten Verlierer aus der Dutschke-Straße
 
Eine neue Rechte
Der Flashmob marschiert
Sie protestieren mit Masken gegen „Multikulti“ und bringen Ghettoblaster mit: Angeblich stehen die jugendlichen Anhänger der „Identitären Bewegung“ weder links noch rechts. Aber die Rhetorik trügt.
 
FAZ, Identitäre und Merkel: Zweierlei „Diskurs“?
 
(Antideutsche Hetze)
Alte Menschen, weniger Geburten
Super, Deutschland schafft sich ab!
Kolumne von Deniz Yücel
 
Die „antirassistische“ Praxis (I)
 
Die „antirassistische“ Praxis (II)
 
(Antideutsches Plakat des Thalia-Theaters)
Übers Theater: Schlau ist, wer geht
 
(Kritik)
Liebe Antifa…
 
Korrektes Sprechen: "Sag das Wort nicht"
Eine Kolumne von Jan Fleischhauer
Es braucht nicht viel, um linksfühlende Menschen in Aufregung zu versetzen. Wie wenig dazu ausreicht, zeigt der Eklat auf einem "taz"-Kongress. Manchmal genügt hierzulande schon ein einziges Wort.
 
(Kampagne der Grünen und Linken)
„Ich bin linksextrem, weil...“
 
Steinbach: Grüne müssen sich von Jugendorganisation trennen
 
Scharfe Kritik an Grüne-Jugend-Chefin wegen „Rote Hilfe“-Mitgliedschaft
 
Österreich
Grüner Machtkampf: Linksextreme setzen sich durch
 
Cohn-Bendits pädophile Äußerungen
Danys Phantasien und Träume
Archivmaterial zu Daniel Cohn-Bendit ist gesperrt. Pädophile Äußerungen findet man trotzdem. Von Cohn-Bendit selbst und von anderen, unter seiner Verantwortung.
 
Cohn-Bendit verzichtet auf Medienpreis
 
Frankfurter IvI geräumt
Nach der Räumung keinerlei städtische Hilfe
FW-Fraktion begrüßt Maßnahmen gegen linke Rechtsbrecher
 
Linker Vandalismus an Frankfurts Goethe-Universität
Eine Schande für die ganze Studentenschaft
 
Nur FREIE WÄHLER ohne Zugeständnis an Gesetzesbrecher
Gesamter Parteienblock kommt Linksextremen entgegen
 
Stadt Frankfurt muss „Occupy“-Schäden selbst bezahlen!
Magistrat gesteht Kapitulation gegenüber FREIEN WÄHLERN ein
 
(christlich verbrämter Sozialismus)
Religion als soziale Utopie: Die Jesus-Alternative
Eine Kolumne von Jakob Augstein
 
(Antifa-Autor Thomas Kuban wird von katholischem Bistumsblatt interviewt; Anfälligkeit
katholischer Kreise für antifaschistische Strippenzieher…)
"Blut muss fließen": die Neonazi-Szene
 
(Kritik an REWE-Deutschland-Sammelbildchen)
Kauft nicht bei Deutschen!
 
Nordhausen: das braune „Gedenken“ in Kleinstädten
 
(Sensation! Skandal!)
Rechte suchen die Lücken in der Mitte
 
(Skandal! Gefahr!)
Weitreichende Kontakte Rechtes Knast-Netzwerk reicht bis ins NSU-Umfeld
Unter den Augen ihrer Aufseher haben rechtsextreme Häftlinge ein Netzwerk in Gefängnissen aufgebaut. Die Verständigung lief über verschlüsselte Schriftstücke. Der Kontakt reicht bis ins NSU-Umfeld.
 
(Hardy Krüger gegen Rechts)
„Wenn der Genickschuß eine Landsmannschaft hat, dann die deutsche“
 
(Zu Frei.Wild)
Martenstein
Über eine umstrittene Band aus Südtirol und ehrenwerte Rapper
 
Nürnberger BN-Chef tritt zurück
Braune Töne beim Bund Naturschutz
"Wie viele Migranten/Ausländer verkraften wir?" Der Nürnberger Chef vom Bund Naturschutz hat sich rechtslastig geäußert. Nun hat er sein Amt abgegeben.
 
„Ich bin Faschist, aber kein Rassist“
Paolo di Canio soll Sunderland retten – Miliband tritt zurück
 
AFC Sunderland
Streit um rechtsextreme Vorgeschichte von Trainer di Canio
 
Meinung
Gegen Faschisten wie Di Canio hilft nur Boykott
Es gibt niemanden im europäischen Fußball, der sich so offen als Faschist inszeniert, wie der Italiener Di Canio. In der englischen Premier League ist er nun dennoch Trainer – mit ersten Konsequenzen.
 
Griechenland
Katidis nach Nazi-Jubel fünf Spiele gesperrt
 
(Das nächste Medienskandälchen…)
Neonazis fahren in Andrea Bergs Tour-Bus
Eine Gruppe von Neonazis war am Samstag auf dem Weg zu einer Demonstration. Ihr schwarzer Bus wurde von Einsatzfahrzeugen der Polizei eskortiert. Kurios: Der schwarze Riesen-Mercedes gehört dem Schlagerstar Andrea Berg.
 
(Und noch ein Medienskandälchen…)
Herbe Kritik an Heino
Der Schlagersänger sucht den Skandal. Im Interview mit dem britischen "Guardian" soll Heino Adolf Hitler zitiert haben.
 
(Das nächste Mini-Skandälchen…)
Peinlicher Eintrag im Anne-Frank-Haus
Justin Bieber blamiert sich
 
(Sofort Sendungen einstellen!!!...Das nächste Skandälchen…)
Enthüllung über "Derrick"-Darsteller: Horst Tappert war in der Waffen-SS
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Regierung: Kampf gegen Rassismus intensivieren
 
Merkel: „Wir wollen ein Integrationsland werden“
 
Satire
Adolf Hitler bringt Multi-Kulti nach Israel
 
(BA-Chef auf Beschwichtigungstour)
Bis zu 180.000 Zuwanderer aus Osteuropa erwartet
Ab 2014 gilt die volle Freizügigkeit für Arbeiter aus Bulgarien und Rumänien. Frank-Jürgen Weise, Chef der Bundesagentur für Arbeit, erwartet viele Einwanderer – aber keine hohe Armuts-Zuwanderung.
(Die Leserkommentare sprechen eine eindeutige Sprache)
 
Juhuu: schon 28.900 Bulgaren und Rumänen beziehen Hartz IV
 
Exklusiver Club
Die EU will Balkan-Asylbewerber aussperren: Visa-Freiheit für Serben, Albaner und andere vor dem Ende
 
Dietzenbach
14 Männer auf 70 Quadratmetern
 
Migration
Grüne attackieren Einreisepolitik
 
Guy Debord über Identität und Einwanderung
 
Rapper Haftbefehl im Interview
Ihr seid nicht mein Vater!
Der Rapper, der sich „Haftbefehl“ nennt und aus Offenbach stammt, spricht im Interview über Schutzgeld, Drogen und die Frage, wann Integration gelingen kann.
 
Steuerzahler zahlt ausländische Vielehen mit
 
(eine Bemerkung dazu)
Ein Ex-Sponti bekennt
Hurra, ich bin ein Spießer!
Von Reinhard Mohr
 
Polizeikontrollen in Shisha-Bars
Wasserpfeifen: Die unterschätzte Gefahr
 
(Forderung nach getrenntem Sportunterricht)
Scharfe Kritik an Steinbrück
 
FDP bekommt Vorfeldorganisation für Einwanderer
 
Politik
CDU-Politiker Ismail Tipi wird offenbar von Salafisten bedroht
 
Nach Brand in Köln: Türkei kritisiert Deutschland
 
Freispruch in Frankreich
Klein Jihad darf „Ich bin eine Bombe“-Shirt tragen
 
Einbrecherbanden in NRW: Wo die Diebe am häufigsten zuschlagen
 
Raub an Geldautomaten in Mönchengladbach Kinderbanden: Zum Stehlen erzogen
 
Bonn: 90 % der Jugendkriminalität migrantisch
 
Deutsche Opfer: Lebensgefahr von Hamburg bis München
 
Polizei fahndet nach Brutalos
Versuchter Totschlag! Wer kennt diese Männer?
 
Wer sah jugendliche Räuber? – Offenbach
 
Düsseldorf
Hohe Haftstrafe für Jobcenter-Mörder
 
(Ramin T….)
Offenbach
Haftstrafe für Hartz-IV-Empfänger
Hartnäckig und frech genug
 
Fünfer-Gruppe beklaut Taxifahrer – Offenbach
 
Offenbach
Jugendlicher tritt Kind vom Rad
(dunkelhäutiger Täter)
 
Zwei Offenbacher überfallen
Räuberische Radler mit Klappmesser
(Täter Südländer)
 
(Redoine Faïd…)
Französischer Ausbrecher
Nicht einfach nur im Knast geprahlt
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Zwei Experten – Zwei Positionen
Rekonstruktion – Sünde oder Segen?
 
Fassadenrekonstruktion
Eigentümer geben Altbauten den Schmuck zurück
Der hektische Wiederaufbau nach dem Krieg hat den Stuck oft aus dem Stadtbild verdrängt. Viele Hausbesitzer wollen ihre Objekte nun nach historischem Vorbild wiederherstellen. Das zahlt sich aus.
 
Die große Kunst, ein kleines Haus zu bauen
 
Initiative “Gegen die Zerstörung historischer Fassaden durch Wärmedämmung”
 
Städtebau
Aufstand gegen die Verschandelung von Denkmälern
Die Potsdamer wollen keinen Mitropa-Pavillon am Schloss, in Worms gibt es Proteste gegen einen hässlichen Neubau neben dem Dom. Bürger fordern "Umgebungsschutz" für ihre architektonischen Schätze.
 
Stadtentwicklung
"Nicht ganz Berlin kann am Prenzlberg wohnen"
Die Hauptstadt braucht einen Plan, meint der Berliner Senator für Stadtentwicklung. Eine Vorstellung dafür hat er nicht. Die traurige Wahrheit ist, dass die Planer 20 Jahre alten Idealen nacheifern.
 
Ideologische Stadtplanung
Die Einheitsfratze der Fußgängerzone
 
Verkehrsplanung
Warum Plätze in Italien schöner sind als deutsche
Deutsche Gemeinden tun sich schwer damit, ihre Plätze zu gestalten. Stets sollen alle Verkehrsteilnehmer auf ihre Kosten kommen. Ergebnis: ein seelenloses Nebeneinander von Beeten und Bordsteinkanten.
 
In der Zange der Propaganda
Dr. Claus-M. Wolfschlag: Feministen und Christlich-Konservative geben sich die Klinke in die Hand
 
Deutsche Bischofskonferenz kritisiert Proteste gegen Homo-Ehe
 
Barbie Dreamhouse in Berlin
„Sexistische Propaganda“ in Pink
 
Barbie-Traumhaus in der Kritik
Ein Alptraum in Pink
 
Bekommt Barbie in Berlin Polizeischutz?
Linker Hass: Aktivisten protestieren gegen Barbie-Haus
 
Der Fromet-und-Moses-Mendelssohn-Platz oder die Angst des Feuilletonisten vor dem Weiblichen
 
IG Antifeminismus IGAF
 
Agens e.V. — Mann+Frau MITeinander
 
Das Männermagazin
 
Der Maskulist
 
Cuncti
 
Zentrum für Jugend, Identität und Kultur – Dresden
 
Warum sich jemand bewusst für Hartz IV entscheidet
Susanne Müller (42) könnte gut verdienen, doch sie braucht nicht viel. Sie hat sich gegen Karriere und für Hartz IV entschieden – und stellt doch Ansprüche. Zu Gast in einem spartanischen Luxusleben.
 
Chris Dercon
„Das Künstlerprekariat sitzt in der Falle“
Wir kuratieren uns zu Tode: Chris Dercon über das Elend der Projektemacher, die Ghettos der Kreativen – und über die Frage, ob wir eine Revolution brauchen
 
„68 ist mehr als Sex, Drugs and Rock´n Roll“ – Kommunarde Rainer Langhans im Porträt
 
Der typische Tatort in 123 Sekunden
 
Banal - Das typische Promi-Magazin
 
Schockierend - Der typische Unglücksbeitrag
 
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The Tsarnaevs are a product of America

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The Tsarnaevs are a product of America

Interview with Mark Sleboda

Ex: http://granews.info/

- Assessing the existing information from the media, can we say that Tsarnaevs' guilt in committing a terrorist act in Boston is obvious?

Mark Sleboda: While the guilt of the Tsarnaev brothers in being responsible for the Boston Marathon bombings may seem self-evident to most people from the narrative of events that the government and mainstream media have put forth, the US like most countries, operates on the legal principle of guilty until proven innocent. Until proven guilty of these crimes in a court of law (hopefully a civilian court of law and not a military show trial) with the presentation of sufficient evidence, they are presumed innocent. Personally, I think there are many holes and inconsistencies in the narrative of events put forth by the authorities and the mainstream media that must be addressed and answered.

As of writing, Dzhokar Tsarnaev, a naturalized American citizen, has not yet been read his Miranda rights or been charged with any crime under a legally dubious ‘public safety’ exemption that has been expanded and abused by the Obama administration under the rationale of interrogating suspects for ‘critical intelligence’. Some neoconservative politicians are calling for Dzhokar Tsarnaev to de declared an ‘enemy combatant’ so that he receives no legal due process, and others have even openly called for him to be tortured. This is all extremely disturbing for anyone concerned with the rule of law in the United States.

- In general in the USA there is a widespread perception of the Chechens as victims who suffered from the Russians in both Chechen wars. There are people sympathetic to them among the professors as well. For example, Bryan Williams, a professor at the University of Massachusetts sent to Dzhokhar Tsarnaev material on, as he put it, "Russia's genocidal war on Chechen people". In this case, why did the Tsarnaevs turn their anger against the USA? Given Tsarnaevs' strong patriotic feelings should we consider, first of all, as radical Muslims or as Chechen nationalist, as applied to the terrorist act in Boston.

M.S: It is par for the course for Western politicians and academics to take an extremely unobjective and critical view of Russia and the Russian government due to latent Russophobia and self-righteous ethnocentrism, while at the same time hypocritically remaining silent and willfully ignorant of their own countries often far greater and more numerous crimes and human rights violations, both historical and those in the present day. Opprobrium over Russia’s actions in the two wars in Chechnya, while simultaneously whitewashing and seeing no equivalence in the West’s numerous and continuing crimes in the invasions and occupations of Iraq, and Afghanistan, regime change operations in Libya and Syria, and the continuing so-called ‘Global War on Terror’ is a prime example of this selective and subjective finger-pointing. Such is extremely unhelpful for international efforts to genuinely deal with the root causes of terrorism and extremism. Schadenfreude…

If the Tsarnaevs are guilty of the crimes they are suspected of as presented by the authorities it would seem that a strict reading of their Chechen ethnicity would have only a marginal influence on their neuroses and motivations. As Chechen leader Ramzan Kadyrov rightly noted, “They grew up and studied in the United States and their attitudes and beliefs were formed there. Any attempt to make a connection between Chechnya and the Tsarnaevs is in vain.” The Tsarnaev brothers spent most of their lives in Kyrgyzstan and the United States. If their lifestyle is any indication they obviously have only faded and vague emotional connections to their ethnic roots. If they are guilty of the crimes they are alleged to have committed, it would seem that the most likely motivation is Islamic fundamentalism and radicalization of a pernicious Wahhabist variety, occurring primarily over the internet. Tamerlan was recently in Russia, but he did not lash out in violence there against Russians. He committed an act of terror against the United States and against Americans, which he obviously had conflicted feelings about. With America’s ‘Global War on Terror’ commonly perceived by both Americans and the rest of the world as a hegemonic war against Islam, such an act is easily understood if not accepted. He is far from the first to do so and he will not be the last. The US’s bloody ‘Global War on Terror’ is a self-perpetuating one, breeding its own terrorists. The Tsarnaevs are a product of America and thus took out their religious and political frustrations on America.

- Republicans call on the authorities to treat Tsarnaev as a terrorist, not just criminal. In this context, what do you think about Guantanamo prison? Does its existence contribute to eradication of terrorism or quite the contrary?

M.S.: The Guantanamo Bay Gulag is a bleeding hole of crimes against humanity and egregious violations of international and domestic law. We can only hope, one day, that the American politicians and military leaders responsible, from both the Bush and Obama regimes, will be held accountable and receive justice. It is an embarrassment to the nation, which has tarnished the US’s international reputation and already questionable moral standing. It only causes more hatred and resentment against the US, spurring more violence and acts of terror.

- Recently in the USA, not long ago before the Boston tragedy, there was a series of shootings, when innocent people, including children, were killed. Thus could we say that Tsarnaevs were a sort of the society's product or did their Caucasian origin play a crucial role?

M.S.:The US does indeed have a terrible “culture” of violence, glamorized and normalized by Hollywood, video games, and the US’s global military Empire. It is perfectly reasonable to assume that this had at least as much, if not more of a role to play, as their remnant ethnicity, in motivating the Tsarnaev’s alleged crimes, considering that they spent much of their lives in the so-called ‘melting pot’ of the US, and very little of it in the Caucasus.

- What is your attitude to the right to bear and use a gun? After the shootings some American politicians increasingly began to demand its limitation. However, in Boston people were killed with the use of a self-made bomb. Should we focus so much on the means of committing a crime?

M.S.:I do not believe there is any inherent right to bear and use a gun, beyond limited hunting and sporting purposes. The US Constitution’s second amendment regarding regulated militias or armed forces has been badly abused and misinterpreted by special interest lobbies such as the National Rifle Association (NRA). To the contrary, I would say that Hobbes was right. We have given the Leviathan, our states, a monopoly on violence, because without it, life is, indeed, ‘nasty, brutish, and short’. It is understandable to fear the power of the state. But I am much more afraid and mistrusting of lethal weapons in the hands of my fellow irrational, emotional, maladjusted, and often inebriated citizens. I fear the people, more than the state, and the Tsarnaev brothers, if guilty of the crimes they are alleged to have committed, are a perfect illustration of why. The Rest of the world looks on in horror at the continuous stream of gory headlines of Americans killing themselves with guns.

Russia is a statistical and social aberration in that is has extremely high levels of homicide, suicide, and domestic abuse, even without private gun ownership. I shudder to think what would result from adding firearms to that mix.

-What can thе authorities can do to avert such terrorist acts? What should be done first: stricter immigration laws, stricter control in public places or something else?

M.S.:There is no one single magic bullet solution to ending ‘terrorism’. Terrorism is just a tactic. Acts of terror most often have political, ethnic, religious, and economic motivations and root causes that must be addressed. Context is everything.

Russia in the Chechen Republic under the leadership of Ramzan Kadyrov, for example, has seen remarkable success over the last decade in reducing terrorism and violence through a combination of autonomous government and self-rule in the Chechen ethnic Republic, a firm hand, the sizeable influx of federal funds bringing jobs and reconstruction, rebuilding education and universities, and promoting the institutions and moral guidance of traditional and moderate Sufi Islam. This model needs to be repeated and expanded throughout the Northern Caucasus.

The biggest things the United States can do to end terrorism is to bring an end to their global military Hegemony, stop their ‘Global War on Terror’, close their hundreds of military bases in the Middle East and bring their troops home, stop supporting, arming, and propping up brutal dictatorships, including Saudi Arabia, Qatar, and Bahrain, and generally stop interfering in the Islamic world and trying to impose their values and way of life on the people who live there. 

In short, in the words of the great US political thinker and philosopher, Noam Chomsky:  “Everybody's worried about stopping terrorism. Well, there's a really easy way: stop participating in it.”

- In American media the Chechens are often called "the Russians". However in Russia it's crucial to emphasize that these are two different nations. For he part of the American media, is it just a mistake or maybe it's being done so deliberately?

M.S.:Great ethnic Russians and Chechens are indeed two different ethnicities. However, as with the other 185 ethnicities in the rich tapestry that makes up the Russian Federation, their lives, history, culture, and blood have been intermingled for centuries. Russia is a multi-ethnic and multi-confessional country and has been – from the time of the Golden Horde, through the early Russian Empire, to the Romanov Empire, through the Soviet Union, and to the Russian Federation today. The Chechen people are a vital and intrinsic part of who and what we are as Russians. We would not be the same without them, and would be much less for their loss. The vast majority of the Chechen and Caucasian peoples are normal and peaceful citizens with a rich tradition, religion, and culture – concerned primarily with their personal economic situation, family, and communities – as we all are. We must not fall into the trap of stereotyping and blaming the whole for the despicable actions of an extremist few, often motivated to violence by Saudi-promoted foreign Wahhabism. That would lead to the disintegration of Russia.

Americans are as rule ignorant of other countries, cultures, religions, and peoples. The outside world doesn’t exist for them. They don’t understand the difference between Russians (Russki) and Russians, (Rossisski), nor how important Russia’s varied ethnicities are for who and what we are.  We must not become like them. We cannot claim that Chechnya or any other ethnic republic is part of Russia, but then try to disown and keep a distance from them when it is inconvenient. Chechens are Russians (rossisski) and Russians are Chechen. And we should be proud of that. Russians are many and one.

"How many people are there in Russia who have no Khazar or Polovtsian, Tatar or Bashkir, Mordin or Chuvash blood in their veins" [This applies to Russian or Chechen blood as well] - P.N. Savitsky, Povorot k Vostoku (Turn to the East), 1921

 

jeudi, 02 mai 2013

Vers une dislocation géopolitique mondiale

LA FIN D’UN MONDE OCCIDENTALO-CENTRISTE

Vers une dislocation géopolitique mondiale

Franck Biancheri
Ex: http://metamag.fr
La crise, parce qu’elle n’a pas été anticipée par les dirigeants de la planète, a acquis sa propre vitesse de développement. En 2009, les efforts financiers, sans précédent historique, des États-Unis, de l’Europe, de la Chine, du Japon et d’autres pays n’auront permis que deux choses : anesthésier les corps sociaux des différents pays afin de retarder une violente réaction politique et sociale et sauver les grands établissements financiers sans les réformer.
 
Tout cela s’est effectué au prix d’un endettement insupportable des États, de la transformation d’une partie très importante (autour de 30 %) de l’économie mondiale en « économie-zombie » (c’est-à-dire ne survivant que grâce aux aides publiques directes ou indirectes ou bien grâce à la manipulation des règles comptables) et d’une méfiance croissante des opinions publiques occidentales vis-à-vis de l’ensemble des classes dirigeantes suspectées à juste titre de n’être que les représentants des intérêts financiers les plus puissants.
 
 
Parallèlement à ces phénomènes très visibles, et in fine de court ou moyen terme, la crise incarne d’autres tendances séculaires modifiant profondément l’ordre du monde que nous connaissons comme en particulier cette (re)montée en puissance de la Chine et de l’Inde, et la fin d’un monde occidentalo-centré. La décennie qui s’ouvre va être le théâtre de l’interaction de ces deux « temps » de la crise qui, tout en étant bien entendu corrélés, ne sont pas identiques. Les tendances séculaires peuvent être considérées, à l’échelle d’une décennie, comme des données, c’est-à-dire comme des phénomènes auxquels on peut se préparer sans pouvoir réellement en affecter le déroulement alors que les autres phénomènes (dont les durées varient entre 2 à 5 ans en moyenne) peuvent au contraire être directement affectés par les décisions humaines (celles des dirigeants et/ou celles des peuples).
 
 
La première partie de la décennie qui s’ouvre va donc être essentiellement marquée, d’une part, par l’émergence grandissante de tendances séculaires marquant la fin de l’occidentalo-centrisme et, d’autre part, par les conséquences de la crise financière et surtout des réponses qui y ont été apportées en 2009. Réponses qui ont conduit au surendettement des États et en particulier au surendettement du pilier de l’ordre mondial de ces dernières décennies qu’étaient États-Unis. La Chine étant le vecteur privilégié des tendances séculaires en action et les États-Unis étant à la fois le pays au coeur de la crise financière et de ses conséquences [1], on peut affirmer que ce sont les rapports sino-américains qui vont déterminer le rythme et l’ampleur des chocs que nous allons connaître d’ici le milieu des années 2010-2020.
 
Parallèlement, les autres acteurs (puissances nouvelles, anciennes ou réinventées) vont bien entendu agir et réagir au cours des prochaines années, soit en fonction de l’évolution du rapport USA-Chine et de ses conséquences, soit en fonction de leurs propres anticipations sur le monde des décennies à venir. C’est très probablement de ce groupe que peuvent naître les initiatives et les idées les plus fécondes pour éviter que la deuxième partie de la décennie ne se transforme en une descente aux enfers pour la plus grande partie de la planète et pour permettre que, d’ici 2020, un nouvel ordre du monde pérenne soit déjà en train de prendre forme.
 
Au vu de ce qui se passe depuis le début avéré de la crise, le duo USA-Chine a en effet très peu de chance d’éviter une confrontation stérile. Ni les dirigeants chinois, ni les élites américaines ne paraissent en mesure de faire autre chose que défendre/promouvoir leurs propres intérêts directs. Leur conflit mutuel, et ses conséquences intérieures pour les deux pays, va également capter toute leur attention, leur laissant peu de place pour penser l’avenir du monde. Cela dit, rien n’assure bien entendu que les contributions des autres acteurs seront en mesure de détourner le monde d’une logique de jeu à somme nulle et donc de conflits entre blocs comme celle qui va s’imposer rapidement dans la relation USA-Chine. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a bien deux chroniques du futur dans ce livre. La principale différence entre les deux tient à ce facteur, les divergences d’évolution induites apparaissant de plus en plus au cours de la seconde moitié de la décennie.
 
Regardons d’abord plus en détail les évolutions probables des principaux acteurs géopolitiques de la décennie 2010-2020 ainsi que celles du cadre général de leurs interactions. Ces évolutions probables seront un enchaînement des évènements qui va aboutir à la décomposition du système international actuel, notamment à travers l’effondrement ou la paralysie des principales institutions internationales et des nœuds stratégiques du système financier et monétaire mondial et l’amorce d’un processus de restructuration structurelle des grands acteurs globaux comme les États-Unis, l’UE, la Russie, l’Asie et l’Amérique latine, oscillant entre début de dislocation pour certains et poursuite de réorganisation pour d’autres.
 

                                             Franck Biancheri
 
Cet article est tiré du livre "Crise mondiale: En route vers le monde d’après" de Franck Biancheri, Directeur des Etudes de LEAP(Laboratoire Européen d’Anticipation Politique) , Editions Anticipolis

La démocratie peut-elle être installée par des armées étrangères ?

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Irak, Afghanistan, Libye, Syrie…

La démocratie peut-elle être installée par des armées étrangères ?

Rony Brauman*

Ex: http://metamag.fr/
En Syrie, comme en Libye, ces événements se situent dans le monde arabe et aux abords de la Méditerranée. Ces points communs renforcent le contraste entre le volontarisme de l’intervention étrangère en Libye et la prudence qui peut paraître excessive face à la situation en Syrie. Mais il convient de se placer au-delà d’une démarche purement morale qui récuserait ces différences de traitement, car le propre de la politique internationale consiste à tenir compte de la singularité des circonstances et des événements.
 
Le cas Libyen

En Libye, l’extrême faiblesse diplomatique et militaire du régime a rendu l’intervention possible. Kadhafi, isolé, ne bénéficiait d’aucun appui au Conseil de sécurité de l’ONU, contrairement à la Syrie qui est soutenue par la Russie et la Chine. Le régime libyen était également très faible sur le plan militaire : chaque intervention de son armée au Tchad s’était soldée par une défaite, son aviation était presque inexistante, ses blindés en mauvais état et ses troupes divisées.
 
Par ailleurs, des dirigeants européens voyaient dans l’intervention en Libye l’occasion de créer dans leur pays un sentiment d’union nationale. Mise à part la période d’enlisement constatée par les militaires eux-mêmes, une seule bavure importante de l’Otan a eu lieu, ce qui est très peu dans une guerre de sept mois. Cette guerre, menée avec un savoir-faire technique notable, a rassemblé la quasi-totalité de la classe politique française, des opinions et des éditorialistes. Les conditions favorables étaient donc réunies pour qu’adviennent une victoire militaire et un résultat politiquement acceptable. La défaite de Kadhafi était certaine, mais le doute subsistait quant à ce qui allait suivre son exécution et la défaite du régime. J’en parle d’autant plus librement que j’étais l’un des rares opposants à cette intervention.
 

Rony Brauman et BHL : Guerre juste ou juste une guerre ? 
 
Les conditions dans lesquelles la guerre a été déclenchée restent à éclaircir mais tout laisse à penser que Nicolas Sarkozy et Claude Guéant l’ont très vite voulue. Les manifestations ont commencé le 15 février à Benghazi du fait de l’emprisonnement d’un avocat, militant des droits de l’homme, avant de s’étendre rapidement dans l’est du pays, les premiers affrontements se produisant le 17 février à Benghazi (7 morts). On ignorait tout, en France et en Angleterre, de ceux qui allaient diriger ce soulèvement. Or il n’a fallu que trois semaines entre le premier jour du soulèvement et la reconnaissance du Conseil national de transition (CNT) comme instance légitime, alors que la composition de ce dernier était inconnue, et il n’a fallu qu’une semaine de plus pour l’entrée en guerre. 
 
Le CNT a été d’emblée reconnu par la France dès le 10 mars, sous l’influence avérée de Bernard-Henri Lévy, et décrété seul représentant légitime du peuple libyen. En moins de trois semaines, cette nouvelle instance remplaçait les représentants de l’État libyen au Conseil des droits de l’homme et au Conseil de sécurité de l’ONU, alors que Kadhafi se trouvait encore en place et que la Libye faisait partie du Conseil de sécurité au moment de la guerre. Il n’existe pas, à ma connaissance, de précédent à cette situation et cette procédure inédite est passée inaperçue, comme si elle allait de soi. Il est vrai qu’elle se justifiait par l’accumulation d’allégations alarmantes : usage d’avions contre des manifestants, déploiements de milliers de mercenaires dopés au Viagra, déjà coupables de milliers de morts et de viols, colonnes de chars marchant sur Benghazi pour exterminer les insurgés et leurs complices... S’il est avéré que la répression avait fait dès le début mars plusieurs dizaines de morts et que des chars avaient pénétré dans Benghazi (d’où ils avaient été repoussés par les insurgés), le reste des allégations reste à prouver. Cette précipitation en dit long sur la légèreté dont a fait preuve l’ensemble de la classe politique et de la classe « éditocratique » françaises. 
 
Aujourd’hui, le pays se morcelle, les milices surarmées se multiplient et n’entendent pas abandonner le pouvoir qu’elles ont réussi à prendre, d’autant moins que le CNT ne représente personne, même en Cyrénaïque dont il est issu. J’ajoute que, selon le CNT, le bilan humain de cette guerre se monte à 30 000 morts, chiffre présenté par les nouvelles « autorités » comme un minimum. Si elle a été menée dans le but d’épargner des vies, le résultat est catastrophique et l’on comprend que ces chiffres aient été escamotés par les tenants de l’intervention.
 
« Deux poids deux mesures ? »

Face à la situation syrienne, l’approche des dirigeants occidentaux semble beaucoup plus élaborée ; la situation politique locale est prise en compte, alors même qu’elle a été délibérément ignorée en Libye. Ils ont à l’esprit les distances qui séparent l’opposition extérieure de l’opposition intérieure, ce qui oppose les groupes d’insurgés dans les différentes régions et, à l’intérieur de ces régions, les divisions entre les diverses composantes de l’opposition syrienne. Les diplomaties sont prêtes à travailler avec certaines d’entre elles, d’autres semblent plus menaçantes pour l’unité syrienne et pour l’établissement d’un état de droit. On peut dire que la lucidité, le réalisme comme méthode (et non pas comme principe) ont trouvé toute leur place dans la situation syrienne et si certains parlent de « deux poids, deux mesures » je ne suis pas mécontent que la réaction soit mieux mesurée et réfléchie en Syrie.
 
                                                     L'ambassade de France à Tripoli dévastée par un attentat
 
D’autres situations ont pu faire l’objet de réactions de type « deux poids, deux mesures ». Ainsi, quand l’Irak a envahi le Koweït, une coalition internationale s’est dressée. Mais quand les États-Unis ont envahi l’Irak, malgré une opposition presque unanime, on n’a pas imaginé qu’une coalition internationale pouvait se constituer pour leur faire la guerre. Outre le rapport de force militaire en faveur des États-Unis, personne n’a émis l’idée qu’il serait souhaitable d’arrêter les États-Unis plutôt que de les laisser dégrader une situation déjà très complexe au Proche-Orient. 
De la même manière, personne n’a souhaité engager une action militaire contre Israël envahissant le Liban en 2006 ou « matraquant » Gaza en 2009 ; personne aujourd’hui ne souhaite s’attaquer à Israël, lorsque ce pays envisage sérieusement une attaque sur l’Iran avec des conséquences qui pourraient être catastrophiques selon de nombreux experts stratégiques israéliens eux-mêmes, y compris d’anciens patrons du Mossad ou d’anciens chefs d’État-major.
 
Malgré toutes les critiques que je peux formuler vis-à-vis de la politique israélienne, je ne prônerais certainement pas une attaque militaire contre l’Iran, non pas parce qu’il devrait être de toute éternité exempt de toute mesure de rétorsion, mais parce que je suis convaincu que les résultats seraient pire que le mal que l’on veut traiter. Dans ce genre d’affaires comme en pharmacologie, on n’est jamais certain de trouver d’emblée la solution positive. En médecine comme en politique, un bon traitement est le résultat d’un bon calcul ; personne ne peut savoir d’avance ce qui va se passer. C’est pourquoi je défends l’idée de « deux poids, deux mesures », car c’est bien en fonction des conséquences plus ou moins prévisibles des décisions qu’il faut se déterminer.
 
Ingérence et recours à la guerre : quelle légitimité ?

L’ingérence et le recours à la guerre sont-ils forcément légitimes pour défendre les droits de l’homme ? Lorsqu’on pose comme objectif le rétablissement d’une situation favorable aux droits de l’homme, par l’interposition d’un bouclier qui viendrait protéger des civils contre les menées agressives de forces armées, on est apparemment précis, mais en réalité on est dans le vague le plus complet. 
 
« Protéger les populations », comme on le dit maintenant à la suite de la résolution de 2005 du Conseil de sécurité, c’est ni plus ni moins établir un gouvernement, car c’est précisément à l’instance qui gouverne le territoire qu’il revient de protéger la population. Ou alors l’alternative serait la fragmentation du pays en autant de groupes de populations qu’il existe de menaces et l’on assisterait non seulement à la guerre de tous contre tous mais au morcellement généralisé de tous les pays dans lesquels des violations sérieuses et répétées des droits de l’homme se produisent. S’ingérer pour protéger des populations afin de défendre leurs droits fondamentaux, c’est la recette pour le chaos, c’est l’invitation à entrer dans un grand nombre de conflits, car il y a un grand nombre de pays où les droits de l’homme sont violés. 
 
Faut-il pour autant condamner toute intervention armée, tout usage de la violence, dans le domaine international, autrement que pour assurer la défense de son propre territoire ? Ma position est plus nuancée. La guerre de défense garde toute sa légitimité et nul ne condamnerait un pays pour avoir voulu défendre ses frontières contre une agression extérieure, y compris des pays qui viennent défendre le pays envahi contre l’agresseur extérieur.
 
Reste à déterminer dans quelles conditions des interventions extérieures comme au Sierra Leone, au Kosovo, au Timor, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, en Irak ou en Libye... peuvent être un recours légitime. De saint Augustin et saint Thomas jusqu’à la résolution du Conseil de sécurité de septembre 2005 instituant la « responsabilité de protéger », les cinq critères de la guerre dite juste sont restés remarquablement stables : ce sont l’autorité légitime, la cause légitime, la proportionnalité des moyens, l’usage de la guerre comme dernier recours et enfin des chances raisonnables de succès. Le contenu de ces critères se comprend différemment selon les époques (pour saint Thomas, l’autorité légitime était l’Eglise et la cause légitime la défense des chrétiens) mais, si évolutifs qu’ils soient, ils conservent un sens immédiatement intelligible et figurent à peu près sous cette forme dans le document des Nations Unies (l’autorité légitime étant aujourd’hui le Conseil de sécurité et la cause légitime la défense de la paix et la prévention de crimes contre l’humanité). Je laisserai de côté les trois premiers, d’ordre juridique, pour mettre en exergue les deux derniers que je qualifie d’éthico-politiques.
 
On peut analyser les « chances raisonnables de succès » au vu de la série assez longue d’interventions qui se sont produites depuis la chute du mur de Berlin, de la première guerre d’Irak jusqu’à la guerre en Libye. Certaines de ces interventions peuvent être considérées comme des « succès raisonnables », même si le terme « succès » peut sembler déplacé, car ces guerres provoquent toujours des destructions et des souffrances, des déplacements de population aux effets durables. Des succès raisonnables ont été remportés, lors de la première guerre d’Irak, lorsque le mandat était extrêmement clair : il s’agissait de faire sortir du territoire koweitien les troupes irakiennes qui s’y trouvaient. L’objectif était facile à cerner et le résultat simple à constater, dès que les troupes irakiennes furent rentrées chez elles. Un mandat limité, précis, observable sur le terrain est donc une condition. 
 
En Sierra Leone, il s’agissait de défendre le régime en place contre une offensive de la guérilla du RUF . Ce régime mis en place par les Nations Unies, renforcé par une élection et défendu par la communauté internationale, était mis en danger par une guérilla très violente venue menacer la capitale et dont les exactions étaient connues de tous. Les forces spéciales britanniques sont intervenues et, en un mois, ont battu la guérilla après une intervention très meurtrière, considérée comme réussie parce que la menace contre le gouvernement légal a été levée. Au terme de cette victoire, les SAS britanniques sont rentrées chez eux et le conflit était terminé. Ce n’était pas une guerre des droits de l’homme. Si on s’était intéressé au bilan des droits de l’homme, on aurait constaté qu’un certain nombre des composantes qui formaient le gouvernement sierra-léonais de l’époque s’était rendu coupable d’exactions comparables à celles du RUF. Pour les instances internationales, il s’agissait d’abord de la protection du gouvernement et de la stabilité du pays.
De la même façon en Côte d’Ivoire, l’installation d’Alassane Ouattara dans le palais présidentiel et l’éviction de Laurent Gbagbo pouvaient parfaitement être défendues. L’objectif était clair. Il s’agissait de destituer Gbagbo qui se cramponnait au pouvoir après des élections qui venaient de donner la victoire à son concurrent, selon les observateurs chargés de la régularité du vote. Il est avéré qu’Alassane Ouattara s’est rendu coupable d’exactions, au même titre que Gbagbo peut-être, même s’il demeure difficile de déterminer avec précision les auteurs de ces massacres dans ce genre de situation. Les violations des droits de l’homme se partagent entre les deux camps. Ce n’est pas sur ce point que l’intervention militaire a été menée, mais sur l’objectif précis de la mise en place du nouveau gouvernement reconnu par les Nations Unies et élu par le peuple ivoirien.
 
On pourrait continuer sur le Kosovo. Les alliés ont misé sur l’UCK, l’Armée de libération du Kosovo, qui était connue, et pas nécessairement de façon honorable. Cependant, le territoire était limité et se prêtait à un contrôle militaire réel. Le Kosovo est aujourd’hui une garnison de l’Otan. Jusqu’à peu, des soldats américains gardaient encore ses frontières et le pays vit sous perfusion européenne ; il ne vit pas très bien, mais un certain calme règne. Ce n’est pas sur la question des droits de l’homme que l’on s’est déterminé. Je précise que j’étais pour ma part engagé du côté bosniaque et que j’ai pris parti pour le cosmopolitisme de la Bosnie multiethnique, mais je rappelle au passage une vérité factuelle bien peu connue. Les termes de « purification ethnique » – qui ont pris force de formulation juridique aujourd’hui –, apparaissent dans un mémorandum de l’Académie des sciences de Belgrade en 1986-1987 pour désigner une situation que les nationalistes serbes redoutaient au Kosovo. C’était un vieil enjeu pour eux et ils soutenaient que les Serbes du Kosovo étaient menacés d’être « ethniquement purifiés » par les Albanais yougoslaves du Kosovo, le berceau historique de la Serbie. De fil en aiguille, sur un mode militant très émotionnel et fusionnel, on a fait un renversement de programme dans un renversement de termes, et l’on a prêté aux nationalistes serbes le projet de la purification ethnique comme programme central. Le paradoxe ultime de cette situation, c’est que la prophétie des nationalistes serbes du Kosovo s’est réalisée avec l’aide de ceux qui entendaient défendre le pluralisme, le cosmopolitisme et le multi-ethnisme. 
 
Reste que c’est bien avec des objectifs politiques que l’intervention a été conduite au Kosovo, celui d’empêcher que l’on ne redessine des frontières en fonction de la race et par la force sur le territoire européen. C’est la leçon des guerres en Yougoslavie et c’est la raison pour laquelle – tout en étant non interventionniste en général –, je considère que les interventions armées en Bosnie puis au Kosovo ont eu des justifications sérieuses et que leurs résultats qui ne sont pas enthousiasmants, mais pas désastreux non plus. Cependant, dès lors que l’on déplace la question du mode de la responsabilité politique vers celui des droits de l’homme, on est dans l’hubris, dans la démesure, dans le no limit. On n’en finit pas de filer des paradoxes troublants dès lors qu’on installe le débat comme l’ont fait Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy ou André Glucksmann, tous ces interventionnistes prêts à toutes les guerres pour les droits de l’homme. Pour terminer, un mot sur le critère du « dernier recours », pour rappeler que c’est au contraire une guerre de recours immédiat qui a été conduite en Libye, toute offre de médiation – il y en a eu plusieurs – ayant été systématiquement écartée.
 
Ma réponse à la question qui est posée initialement est donc négative : la force permet de renverser un régime, dictatorial ou non, mais elle allume des incendies qu’elle est impuissante à éteindre et elle ne permet certainement pas d’installer la démocratie.
 
*Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur associé à Sciences Po, auteur notamment de "Penser dans l’urgence. Parcours critique d’un humanitaire" (Seuil) et de "Humanitaire, diplomatie et droits de l’homme" (éditions du Cygne).
 
Article paru dans : politique-autrement.org
Les illustrations sont de la rédaction

mercredi, 01 mai 2013

Le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique

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De l’attentat de la gare de Bologne à celui du Marathon de Boston en passant par tous les 11 septembre petits, grands ou moyens, le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique de la crise mondiale du chaos de la marchandise !

par Gustave LEFRANÇAIS

 

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par

le gouvernement de l’Océania lui-même,

juste pour maintenir les gens dans la peur ” »

 

George Orwell, 1984

 

Les opérations sous fausse bannière ou « sous faux-pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme de false flag sont des actions de perfidie et d’artifice stratégiques menées avec utilisation de marques de reconnaissance fabriquées, contrefaites, postiches, fourbes ou empruntées, dans le cadre d’opérations clandestines destinées à désigner un responsable inexact, imaginaire et trafiqué qui portera ainsi le chapeau illusoire mais pourtant bien tangible d’une action commise par tout autre que lui mais qui permettra de la sorte que tous les bénéfices en reviennent à celui qui justement l’aura cependant perpétré.

 

Au tout début du mois d’août 1964, deux destroyers américains qui s’étaient engagés dans les eaux territoriales du Nord-Viêtnam, essuyèrent soi-disant des tirs de la part de batteries nord- vietnamiennes. Il est établi aujourd’hui par la documentation déclassifiée que ces Incidents du Golfe du Tonkin ont constitué une manœuvre délibérée de feinte, de provocation et de simulation pour prétexter une escalade de l’intervention américaine dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont de la sorte révélé que le texte de la position rédigée par l’administration Johnson l’avait été en fait plusieurs mois avant la date desdits « incidents ». Le manège légendaire de cet accrochage arrangé a donc fourni au président Johnson la couverture tant attendue pour faire voter le texte de la Résolution qui lui donna les moyens de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable l’autorisation du Congrès.

 

Même si cette péripétie fut en réalité le contraire de ce que le spectacle officiel en a dit puisqu’elle n’a jamais existé réellement qu’en stricte contradiction avec la logorrhée des experts étatico-médiatiques du faux omniprésent qui l’ont évidemment narrée de manière retournée, cela a bien entendu suffi à convaincre la conscience hallucinée et obéissante des Américains de l’utilité d’une riposte. Johnson a donc pu paisiblement autoriser alors les raids aériens de terreur sur le Viêtnam par ce casus belli entièrement forgé par les officines et les ateliers de l’ombre. Sur cette lancée de simulacres, de fourberie, de sang et de larmes, les Bush, Clinton et Obama n’ont cessé en Irak, en Yougoslavie en Afghanistan et ailleurs, de démontrer que partout où règne le spectacle capitaliste de la terreur démocratique, les seules forces autorisées sont celles qui reproduisent la terreur capitaliste du spectacle démocratique.

 

Durant ces dernières années, les premiers grands attentats étatiques sous fausse bannière eurent spectaculairement lieu en Italie lors des années de plomb lorsque la modernisation de l’esclavage citoyenniste rendit nécessaire que le gouvernement fit de l’attentat aveugle le mode opératoire le plus approprié à la psychologie de masse de la soumission, de l’in-conscience et de la cécité. Ainsi, le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explosait. Elle tuait 85 personnes et en blessait plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour cette période de fort trafic estival.

 

Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation du tripatouillage officiel italien, malgré mille et une occultations savantes ou grossières, fut néanmoins obligée de reconnaître que derrière cet attentat, il y avait bien l’existence d’une vaste organisation criminelle gouvernementale où l’on retrouvait la maffia, la loge maçonnique P2 et les services spéciaux les plus secrets de l’appareil d’État… Bien entendu, les commanditaires profonds du massacre n’ont jamais été découverts puisque cachés derrière les comparses secondaires de l’organisation Gladio, ceux-ci se trouvaient au cœur central et insaisissable de l’état-major de la stratégie de la tension élaborée par les États-Unis via l’O.T.A.N. et ses divers magasins et affidés, ceci tant pour neutraliser les velléités dommageables de non-alignement de certains courants politiciens italiens que pour briser la radicalité ouvrière des grèves sauvages qui débordait alors dangereusement les chiens de gardes politiques et syndicaux.

 

Le mardi 16 avril 2013, une double bombe de fabrication prétendument artisanale, emplie de divers fragments métalliques, a tué trois personnes et en a blessé plus d’une centaine d’autres lors du marathon de Boston. À la faveur de l’étrange découverte propice d’un sac à dos contenant le couvercle d’une cocotte-minute et grâce aux vidéos des caméras de surveillance opportunément disposés, les autorités du spectacle du boniment et de la fabulation étatiques eurent rapidement les moyens, de diffuser les photographies de deux suspects : les frères Tsarnaev qui avaient eu, eux, la grande amabilité de longuement flâner juste face aux appareils d’observation et d’enregistrement qui purent par conséquent abondamment et minutieusement les filmer. Selon la version officielle, les deux frères échappèrent à un policier qu’ils tuèrent sur un campus universitaire. Ensuite, après avoir détourné une automobile, ils furent atteints par la police. Plus de 200 coups de feu furent échangés durant la nuit, les deux hommes furent blessés. Le premier décéda rapidement à l’hôpital pendant que son frère, s’échappait à pied avant d’être rattrapé par la police pour finalement être enfin mis en état de ne plus jamais pouvoir dire autre chose que ce pourquoi il serait autorisé à parler.

 

Toute cette affaire des deux islamistes hollywoodiens de la filière tchétchène de la C.I.A. a évidemment mobilisé les chaînes de télévision de toutes les fictions imaginables du spectacle mondial de la misère marchande. Depuis le Daghestan, les parents des suspects ont, eux, proclamé qu’ils avaient été manipulés. Leur mère, a même souligné qu’ils étaient sous surveillance étroite du F.B.I. et ne pouvaient donc monter aucune opération sans que ce dernier en ait évidemment immédiatement eu connaissance.

 

À Boston, les services spéciaux du chaos gouvernementaliste ont donc parfaitement rempli leur mission dans le cadre d’une opération de camouflage et d’intoxication qui permet en un temps de crise économique approfondie et de crise sociale ravageuse de faire utile diversion massive en ce moment d’ébranlement ou d’ailleurs plusieurs États entendaient comme le Texas demander à retirer leur or de la Réserve fédérale…

 

La crise du spectacle démocratique de la dictature marchande est désormais à son point culminant et le chaos étatiquement programmé y est alors amené à produire partout et sans cesse son mythique ennemi inventé, le terrorisme qui est en fait sa seule vraie défense en ce temps de décomposition universelle où la liberté despotique de l’argent et ses conséquences véritables ne peuvent être encore acceptées qu’au regard d’antagonismes factices et d’attaques insidieuses sous faux drapeaux constamment mis en scène par le biais d’orchestrations machiniques de vaste ampleur.

 

L’histoire du terrorisme est désormais l’une des forces productives majeures du spectacle étatique mondialiste; elle définit donc le cœur stratégique du dressage social puisque les spectateurs doivent retenir de la pédagogie de l’attentat, que, en comparaison au terrorisme, toute la pourriture quotidienne de la vie fausse devra leur demeurer préférable et préférée.

 

« U.S.A., U.S.A. », ont ainsi scandé naïvement des Bostoniens descendus dans la rue et de la sorte bien domptés par le jeu des images fantastiques du renversement concret du réel. Certains arborant même frénétiquement un drapeau américain. Des célébrations totémiques de l’aliénation qui traduisaient le soulagement d’une population traumatisée par le plus grave attentat étatiquement télécommandé aux États-Unis depuis la mystification du 11-Septembre. L’union sacrée de la servitude volontaire n’a bien évidemment qu’un temps mais le confusianisme mystérieux des bombes barbouzardes conserve toujours là un intérêt évident bien que sa durée soit éminemment toujours et de plus en plus rétrécie…

 

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal obscurcis, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque la sauvegarde des secrets de la domination opère continûment par attaques fardées et véridiques artifices.

 

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

 

Du meurtre d’Aldo Moro par les brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11-Septembre et en passant évidemment par la disparition violemment paramétrée de John Fitzgerald Kennedy sans oublier les tueries hautement calculées du télépiloté Merah, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux mal bricolés, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

 

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

 

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé ou, de l’extrémisme supervisé existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

 

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Jean de Broglie, Robert Boulin, Joseph Fontanet, Pierre Berégovoy et François de Grossouvre. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

 

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

 

Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital bien vite superbement exténuée est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques. Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

 

Pour L’Internationale, Gustave Lefrançais

 

Fin avril 2013

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3094

 

lundi, 29 avril 2013

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

En armant l’Arabie saoudite, l’Europe enfreint ses propres lois

par David Cronin

Ex: http://www.michelcollon.info/

 

Ce que j'ai lu de plus choquant ces derniers temps ?

Les « résultats provisoires » de l'entreprise BAE Systems.

 
À la page 4, BAE se vante d'avoir enregistré des commandes pour une valeur de 3,4 milliards de Livres (soit 5 milliards d'Euros) l'année dernière grâce à l'accord de coopération passé dans le domaine de la défense entre l'Arabie saoudite et la Grande-Bretagne. En mai 2012, la BAE a également décroché un autre contrat d'une valeur de 1,4 milliard pour la mise à disposition des pilotes saoudiens d'avions militaires pour répondre à leurs « besoins d'entraînement ».

Arrêtons-nous un instant. De quelle façon l'Arabie saoudite a-t-elle répondu à ce superbe tour de force populaire qu'on appelle le Printemps arabe ? En mars 2011, elle a envoyé 1200 troupes sur la route de Bahreïn. Bon nombre de ces troupes se déplaçaient en chars Tactica qui sont fabriqués par BAE. Ils ont servi à détruire un camp de protestataires installé sur la place de la Perle dans la capitale Manama.

L'Arabie saoudite a fait preuve de la même intolérance face à la liberté d'expression à l'intérieur de ses frontières. Alors que 300 personnes eurent le courage de manifester, elles furent arrêtées début 2011. Le ministère de l'Intérieur saoudien décréta que toute manifestation était interdite. 

Malheureusement, l'UE réagit à cette répression de la dissidence en envoyant encore plus d'armes à l'Arabie saoudite. En 2011, l'Arabie saoudite était le client le plus important des compagnies d'armement européennes pour un total de plus de 4,2 milliards d'euros.

Or, ces exportations d'armes violent les lois européennes. Depuis 2008, les gouvernements des pays de l'UE sont contraints de respecter un « code de bonne conduite » juridiquement contraignant pour ce qui est des exportations d'armes. Ce code stipule clairement que les gouvernements européens doivent faire preuve de « vigilance et de précaution » lorsqu'ils acceptent de vendre des armes à des pays qui portent gravement atteinte aux droits de l'homme.

Or cette clause de précaution n'a pas du tout été appliquée dans le cas de l'Arabie saoudite.

Les Saoudiennes n'ont pas le droit de travailler, ni de voyager à l'étranger ni de recevoir un quelconque traitement médical sans l'autorisation écrite de leur mari ou d'un autre homme de leur famille. Ce n'est qu'en septembre 2011 que le roi Abdallah a accordé le droit de vote aux femmes au niveau régional.
Les exécutions ont plus que triplé entre 2010 et 2011. Cette année, les Saoudiens ont procédé à deux décapitations en moyenne par semaine. Elles incluent l'exécution de Rizana Nafeek, employée de maison d'origine sri-lankaise qui n'avait que 17 ans au moment des faits. Son exécution viole la Convention européenne des droits de l'Enfant qui proscrit toute exécution pour les personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits.
Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité s'est déclarée « profondément consternée » par l'exécution de Rizana Nafeek selon les déclarations de ses chargés de communication. Mais Ashton est restée silencieuse sur le fait que BAE arme un des pays les plus répressifs. Son silence est scandaleux bien que peu surprenant. Son mentor, Tony Blair, s'est comporté comme un commercial de BAE. Alors que les autorités britanniques détenaient les preuves selon lesquelles BAE avait eu recours à la corruption pour s'assurer un contrat d'armement de 43 milliards de livres avec les Saoudiens, Tony Blair ordonna la suspension de l'enquête.
À présent, la BAE tente de faire peau neuve. Sur son site internet, on apprend qu'elle a créé un département de « l'éthique des affaires » dans ses bureaux en Arabie saoudite. Son engagement pour l'éthique n'a pas duré longtemps. En février, elle a rejeté une demande d'enquête visant à déterminer comment l'ancien PDG de BAE, Richard Evans, avait acheté deux appartements de standing à Londres auprès de sociétés offshore impliquées dans le contrat d'armement que Tony Blair tenait tant à protéger.
L'Arabie saoudite est de toute évidence un allié majeur des États-Unis. L'attrait exercé par ce pays sur George W. Bush s'explique facilement : un négociant en combustible fossile ne pouvait pas manquer de tisser des liens étroits avec un pays qui héberge près de 20 % des réserves mondiales avérées de pétrole. En dépit de ses promesses de « changement », Barack Obama a gardé des liens étroits avec la famille royale saoudienne. Les attaques de drones ordonnées par Obama sur le Yémen sont parties d'une base de la CIA en Arabie saoudite.
Au début de son mandat, Obama nomma sa rivale d'autrefois Hillary Clinton au poste de secrétaire d'État. Clinton ne manqua jamais une occasion pour défendre les droits des femmes. Pourtant elle ne fut pas réticente lorsqu'il s'agit de mener des affaires avec l'Arabie saoudite. En 2010, les États-Unis conclurent un contrat d'armement avec ce pays pour un montant de 60 milliards de dollars. D'après le département d'État, c'était le contrat d'armement le plus important jamais signé avec l'Arabie saoudite.

Les atrocités en cours en Syrie semblent avoir donné à l'Occident des prétextes supplémentaires pour se rapprocher de l'Arabie saoudite. Des informations dans la presse américaine indiquent que les Saoudiens ont acheté un important stock d'armes en provenance de Croatie. Ces armes auraient été envoyées aux forces d'opposition syriennes depuis décembre 2012. Si ces informations sont exactes, on peut se demander pourquoi la famille royale saoudienne n'admet aucune opposition sur son sol, mais soutient les forces d'opposition à l'étranger.
Pendant ce temps, l'OTAN est en négociation avec le ministère saoudien des Affaires étrangères en vue de former un nouveau type « d'alliance ». Cela paraît logique selon une perspective étroite : les pays voisins dans le Golfe ont participé aux guerres de l'OTAN. Bahrein et les Émirats Arabes Unis ont envoyé des troupes en Afghanistan. Le Qatar et les Émirats Arabes Unis ont également fourni des avions militaires pour bombarder la Lybie.
Mais l'étreinte de l'Arabie saoudite a déjà eu des conséquences fatales. Oussama ben Laden, ne l'oublions pas, était saoudien tout comme la majorité des pirates de l'air du 11 septembre 2001. La présence militaire américaine sur son sol était déjà un des griefs majeurs de ben Laden. Celui-ci n'est plus. Les injustices demeurent : celles invoquées par ben Laden lorsqu'il recrutait de jeunes hommes pour commettre des atrocités.
Vendre des armes aux Saoudiens enrichit certes quelques marchands d'armes, mais nous met surtout tous en danger.
 
 
 
Traduit de l'anglais par Carolina pour Investig'Action

dimanche, 28 avril 2013

Non, l’UMP n’abrogera pas la loi Taubira en 2017

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Non, l’UMP n’abrogera pas la loi Taubira en 2017

Comme on pouvait s’y attendre, certains membres de l’UMP reviennent déjà sur leurs déclarations ou sur celles, officielles, de leur parti. Ainsi, comme le révèle notre confrère Nouvelles de France, Valérie Pécresse a déjà estimé que « si François Hollande prend l’engagement de ne plus toucher à la famille (PMA, GPA, ndlr), il n’y aura plus de raison d’aller manifester ». François Baroin et Dominique Bussereau ont, de leur côté, jugé « peu républicain » de manifester après le vote de la loi. On aura compris le message…

Christian Estrosi, le député-maire de Nice, va plus loin en déclarant à Nice-Matin que « beaucoup de Niçois, parmi lesquels certains de mes amis et de mes collaborateurs, [lui ont] déjà écrit pour [qu’il] les unisse le jour où la loi le permettra. » « Je serais donc ravi de célébrer le premier mariage homo » a-t-il ajouté.

La palme revient à Jean-François Copé. Le président de l’UMP, invité de « Questions d’Info » sur LCP, a affirmé que, si la Droite revenait à l’Élysée en 2017, elle « réécrira » cette loi, mais sans l’abroger…

Ce revirement ne surprendra personne, en tout cas par celles et ceux qui ont conscience que la loi sur la dénaturation du mariage est avant tout une directive européenne, qu’il convient aux pays soumis de faire voter en temps et en heure, que le gouvernement se revendique de droite ou gauche…

 

Christopher Lings

The Secret Financial Network Behind "Wizard" George Soros

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The Secret Financial Network Behind "Wizard" George Soros

 

by William Engdahl

Ex: http://balder.org/  

EIR Investigation Executive Intelligence Review (EIR), November 1, 1996

The dossier that follows is based upon a report released on Oct. 1 by EIR's bureau in Wiesbaden, Germany, titled "A Profile of Mega-Speculator George Soros." Research was contributed by Mark Burdman, Elisabeth Hellenbroich, Paolo Raimondi, and Scott Thompson.

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  George Soros - Barack Hussein Obama - Cartoon
  Obama - George Soros (György Schwartz)

Time magazine has characterized financier George Soros as a "modern-day Robin Hood," who robs from the rich to give to the poor countries of eastern Europe and Russia. It claimed that Soros makes huge financial gains by speculating against western central banks, in order to use his profits to help the emerging post-communist economies of eastern Europe and former Soviet Union, to assist them to create what he calls an "Open Society."

The Time statement is entirely accurate in the first part, and entirely inaccurate in the second. He robs from rich western countries, and uses his profits to rob even more savagely from the East, under the cloak of "philanthropy."

His goal is to loot wherever and however he can. Soros has been called the master manipulator of "hit-and-run capitalism."

As we shall see, what Soros means by "open," is a society that allows him and his financial predator friends to loot the resources and precious assets of former Warsaw Pact economies. By bringing people like Jeffrey Sachs or Sweden's Anders Aslund and their economic shock therapy into these economies, Soros lays the groundwork for buying up the assets of whole regions of the world at dirt-cheap prices.

The man who broke the Bank of England?

An examination of Soros's secretive financial network is vital to understand the true dimension of the "Soros problem" in eastern Europe and other nations.

Following the crisis of the European Exchange Rate Mechanism of September 1992, when the Bank of England was forced to abandon efforts to stabilize the pound sterling, a little-known financial figure emerged from the shadows, to boast that he had personally made over $1 billion in speculation against the British pound. The speculator was the Hungarian-born George Soros, who spent the war in Hungary under false papers working for the Nazi government, identifying and expropriating the property of wealthy fellow Jews. Soros left Hungary after the war, and established American citizenship after some years in London. Today, Soros is based in New York, but that tells little, if anything, of who and what he is.

Following his impressive claims to possession of a "Midas touch," Soros has let his name be publicly used in a blatant attempt to influence world financial markets---an out-of-character act for most financial investors, who prefer to take advantage of situations not yet discovered by rivals, and keep them secret. Soros the financier is as much a political animal, as a financial speculator.

Soros proclaimed in March 1993, with great publicity, that the price of gold was about to rise sharply; he said that he had just gotten "inside information" that China was about to buy huge sums of gold for its booming economy. Soros was able to trigger a rush into buying gold, which caused prices to rise more than 20% over four months, to the highest level since 1991. Typically for Soros, once the fools rushed in to push prices higher, Soros and his friend Sir James Goldsmith secretly began selling their gold at a huge profit.

Then, in early June 1993, Soros proclaimed his intent to force a sell-off in German government bonds in favor of the French, in an open letter to London Times Financial Editor Anatole Kaletsky, in which Soros proclaimed, "Down with the D-Mark!" Soros has at various times attacked the currencies of Thailand, Malaysia, Indonesia, and Mexico, coming into newly opened financial markets which have little experience with foreign investors, let alone ones with large funds like Soros. Soros begins buying stocks or bonds in the local market, leading others to naively suppose that he knows something they do not. As with gold, when the smaller investors begin to follow Soros, driving prices of stocks or whatever higher, Soros begins to sell to the eager new buyers, cashing in his 40% or 100% profits, then exiting the market, and often, the entire country, to seek another target for his speculation. This technique gave rise to the term "hit and run." What Soros always leaves behind, is a collapsed local market and financial ruin of national investors.

The secret of the Quantum Fund NV

Soros is the visible side of a vast and nasty secret network of private financial interests, controlled by the leading aristocratic and royal families of Europe, centered in the British House of Windsor. This network, called by its members the Club of Isles, was built upon the wreckage of the British Empire after World War II.

Rather than use the powers of the state to achieve their geopolitical goals, a secret cross-linked holding of private financial interests, tied to the old aristocratic oligarchy of western Europe, was developed. It was in many ways modeled on the 17th-century British and Dutch East India Companies. The heart of this Club of the Isles is the financial center of the old British Empire, the City of London. Soros is one of what in medieval days were called Hofjuden, the "Court Jews," who were deployed by the aristocratic families.

The most important of such "Jews who are not Jews," are the Rothschilds, who launched Soros's career. They are members of the Club of the Isles and retainers of the British royal family. This has been true since Amschel Rothschild sold the British Hessian troops to fight against George Washington during the American Revolution.

Soros is American only in his passport. He is a global financial operator, who happens to be in New York, simply because "that's where the money is," as the bank robber Willy Sutton once quipped, when asked why he always robbed banks. Soros speculates in world financial markets through his offshore company, Quantum Fund NV, a private investment fund, or "hedge fund." His hedge fund reportedly manages some $11-14 billion of funds on behalf of its clients, or investors---one of the most prominent of whom is, according to Soros, Britain's Queen Elizabeth, the wealthiest person in Europe.

The Quantum Fund is registered in the tax haven of the Netherlands Antilles, in the Caribbean. This is to avoid paying taxes, as well as to hide the true nature of his investors and what he does with their money.

Legal headquarters moved to tax heaven Curacao

   
   
 

 

 


 

In order to avoid U.S. government supervision of his financial activities, something normal U.S.-based investment funds must by law agree to in order to operate, Soros moved his legal headquarters to the Caribbean tax haven of Curacao. The Netherlands Antilles has repeatedly been cited by the Task Force on Money Laundering of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) as one of the world's most important centers for laundering illegal proceeds of the Latin American cocaine and other drug traffic. It is a possession of the Netherlands.

Soros has taken care that the none of the 99 individual investors who participate in his various funds is an American national. By U.S. securities law, a hedge fund is limited to no more than 99 highly wealthy individuals, so-called "sophisticated investors." By structuring his investment company as an offshore hedge fund, Soros avoids public scrutiny.

Soros himself is not even on the board of Quantum Fund. Instead, for legal reasons, he serves the Quantum Fund as official "investment adviser," through another company, Soros Fund Management, of New York City. If any demand were to be made of Soros to reveal the details of Quantum Fund's operations, he is able to claim he is "merely its investment adviser." Any competent police investigator looking at the complex legal structure of Soros's businesses would conclude that there is prima facie evidence of either vast money laundering of illicit funds, or massive illegal tax evasion. Both may be true.

To make it impossible for U.S. tax authorities or other officials to look into the financial dealings of his web of businesses, the board of directors of Quantum Fund NV also includes no American citizens. His directors are Swiss, Italian, and British financiers.

George Soros is part of a tightly knit financial mafia---"mafia," in the sense of a closed masonic-like fraternity of families pursuing common aims. Anyone who dares to criticize Soros or any of his associates, is immediately hit with the charge of being "anti-Semitic"----a criticism which often silences or intimidates genuine critics of Soros's unscrupulous operations. The Anti-Defamation League of B'nai B'rith considers it a top priority to "protect" Soros from the charges of "anti-Semites" in Hungary and elsewhere in Central Europe, according to ADL National Director Abraham Foxman. The ADL's record of service to the British oligarchy has been amply documented by EIR (e.g. The Ugly Truth About the Anti-Defamation League [Washington, D.C., Executive Intelligence Review: 1992]).

According to knowledgeable U.S. and European investigators, Soros's circle includes indicted metals and commodity speculator and fugitive Marc Rich of Zug, Switzerland and Tel Aviv; secretive Israeli arms and commodity dealer Shaul Eisenberg, and "Dirty Rafi" Eytan, both linked to the financial side of the Israeli Mossad; and, the family of Jacob Lord Rothschild.

Understandably, Soros and the Rothschild interests prefer to keep their connection hidden far from public view, so as to obscure the well-connected friends Soros enjoys in the City of London, the British Foreign Office, Israel, and the U.S. financial establishment. The myth, therefore, has been created, that Soros is a lone financial investment "genius" who, through his sheer personal brilliance in detecting shifts in markets, has become one of the world's most successful speculators. According to those who have done business with him, Soros never makes a major investment move without sensitive insider information.

On the board of directors of Soros's Quantum Fund N.V. is Richard Katz, a Rothschild man who is also on the board of the London N.M. Rothschild and Sons merchant bank, and the head of Rothschild Italia S.p.A. of Milan. Another Rothschild family link to Soros's Quantum Fund is Quantum board member Nils O. Taube, the partner of the London investment group St. James Place Capital, whose major partner is Lord Rothschild. London Times columnist Lord William Rees-Mogg is also on the board of Rothschild's St. James Place Capital.

A frequent business partner of Soros in various speculative deals, including in the 1993 gold manipulation, although not on the Quantum Fund directly, is the Anglo-French speculator Sir James Goldsmith, a cousin of the Rothschild family.

>From the very first days when Soros created his own investment fund in 1969, he owed his success to his relation to the Rothschild family banking network. Soros worked in New York in the 1960s for a small private bank close to the Rothschilds, Arnhold & S. Bleichroeder, Inc., a banking family which represented Rothschild interests in Germany during Bismarck's time. To this day, A. & S. Bleichroeder, Inc. remains the Principal Custodian, along with Citibank, of funds of Soros's Quantum Fund. George C. Karlweiss, of Edmond de Rothschild's Switzerland-based Banque Privee SA in Lugano, as well as of the scandal-tainted Rothschild Bank AG of Zurich, gave Soros financial backing. Karlweiss provided some of the vital initial capital and investors for Soros's Quantum Fund.

Union Banque Privee and the 'Swiss connection'

Another member of the board of Soros's Quantum Fund is the head of one of the most controversial Swiss private banks, Edgar de Picciotto, who has been called "one of the cleverest bankers in Geneva"---and is one of the most scandal-tainted. De Picciotto, from an old Portuguese Jewish trading family, who was born in Lebanon, is head of the Geneva private bank CBI-TDB Union Bancaire Privee, a major player in the gold and offshore hedge funds business. Hedge funds have been identified by international police agencies as the fastest-growing outlet for illegal money laundering today.

De Picciotto is a longtime friend and business associate of banker Edmond Safra, also born in Lebanon, whose family came from Aleppo, Syria, and who now controls the Republic Bank of New York. Republic Bank has been identified in U.S. investigations into Russian organized crime, as the bank involved in transferring billions of U.S. Federal Reserve notes from New York to organized crime-controlled Moscow banks, on behalf of Russian organized crime figures. Safra is under investigation by U.S. and Swiss authorities for laundering Turkish and Columbian drug money. In 1990, Safra's Trade Development Bank (TDB) of Geneva was merged with de Picciotto's CBI to create the CBI-TDB Union Banque Privee. The details of the merger are shrouded in secrecy to this day. As part of the deal, de Picciotto became a board member of American Express Bank (Switzerland) SA of Geneva, and two American Express Bank of New York executives sit on the board of de Picciotto's Union Banque Privee. Safra had sold his Trade Development Bank to American Express, Inc. in the 1980s. Henry Kissinger sits on the board of American Express, Inc., which has repeatedly been implicated in international money-laundering scandals.

De Picciotto's start as a Geneva banker came from Nicholas Baring of the London Barings Bank, who tapped de Picciotto to run the bank's secret Swiss bank business. Barings has for centuries been private banker to the British royal family, and since the bank's collapse in March 1995, has been overhauled by the Dutch ING Bank, which is reported to be a major money-laundering institution.

De Picciotto is also a longtime business partner of Venetian businessman Carlo De Benedetti, who recently was forced to resign as head of Olivetti Corp. Both persons sit on the board of the Societe Financiere de Geneve investment holding company in Geneva. De Benedetti is under investigation in Italy for suspicion of triggering the collapse of Italy's Banco Ambrosiano in the early 1980s.The head of that bank, Roberto Calvi, was later found hanging from the London Blackfriar's Bridge, in what police believe was a masonic ritual murder.

De Picciotto and his Union Banque Privee have been implicated in numerous drug and illegal money-laundering operations. In November 1994, U.S. federal agents arrested a senior official of de Picciotto's Geneva bank, Jean-Jacques Handali, along with two other UBP officials, on charges of leading a multimillion-dollar drug-money-laundering ring. According to the U.S. Attorney's Office in Miami, Handali and Union Banque Privee were the "Swiss connection" in an international drug-money-laundering ring tied to Colombian and Turkish cocaine and heroin organizations. A close business and political associate of de Picciotto is a mysterious arm dealer, Helmut Raiser, who is linked in business dealings with reputed Russian organized crime kingpin Grigori Luchansky, who controls the Russian and Swiss holding company Nordex Group.

Another director of Soros's Quantum Fund is Isodoro Albertini, owner of the Milan stock brokerage firm Albertini and Co. Beat Notz of the Geneva Banque Worms is another private banker on the board of Soros's Quantum Fund, as is Alberto Foglia, who is chief of the Lugano, Switzerland Banca del Ceresio. Lugano, just across the Swiss border from Milan, is notorious as the financial secret bank haven for Italian organized crime families, including the heroin mafia behind the 1980s "Pizza Connection" case. The Banca del Ceresio has been one of the secret Swiss banks identified in the recent Italian political corruption scandals as the repository of bribe funds of several Italian politicians now in prison.

The sponsorship of the Rothschilds

Soros's relation to the Rothschild finance circle represents no ordinary or casual banking connection. It goes a long way to explain the extraordinary success of a mere private speculator, and Soros's uncanny ability to "gamble right" so many times in such high-risk markets. Soros has access to the "insider track" in some of the most important government and private channels in the world.

Since World War II, the Rothschild family, at the heart of the financial apparatus of the Club of the Isles, has gone to great lengths to create a public myth about its own insignificance. The family has spent significant sums cultivating a public image as a family of wealthy, but quiet, "gentlemen," some of whom prefer to cultivate fine French wines, some of whom are devoted to charity.

Since British Foreign Secretary Arthur Balfour wrote his famous November 1917 letter to Lord Rothschild, expressing official British government backing for establishment of a Palestinian national home for the Jewish people, the Rothschilds were intimately involved in the creation of Israel. But behind their public facade of a family donating money for projects such as planting trees in the deserts of Israel, N.M. Rothschild of London is at the center of various intelligence operations, and more than once has been linked to the more unsavory elements of international organized crime. The family prefers to keep such links at arm's length, and away from its London headquarters, via its lesser-known outposts such as their Zurich Rothschild Bank AG and Rothschild Italia of Milan, the bank of Soros partner Richard Katz.

N.M. Rothschild is considered by City of London sources to be one of the most influential parts of the British intelligence establishment, tied to the Thatcher "free market" wing of the Tory Party. Rothschild and Sons made huge sums managing for Thatcher the privatization of billions of dollars of British state industry holdings during the 1980s, and today, for John Major's government. Rothschilds is also at the very heart of the world gold trade, being the bank at which twice daily the London Gold Fix is struck by a group of the five most influential gold trade banks. Gold constitutes a major part of the economy of drug dealings globally.

N.M. Rothschild and Sons is also implicated in some of the filthiest drugs-for-weapons secret intelligence operations. Because it is connected to the highest levels of the British intelligence establishment, Rothschilds managed to evade any prominent mention of its complicity in one of the more sordid black covert intelligence networks, that of the Bank of Credit and Commerce International (BCCI). Rothschilds was at the center of the international web of money-laundering banks used during the 1970s and 1980s by Britain's MI-6 and the networks of Col. Oliver North and George Bush, to finance such projects as the Nicaraguan Contras.

On June 8, 1993 the chairman of the U.S. House of Representatives' Committee on Banking, Rep. Henry Gonzalez (D-Tex.), made a speech charging that the U.S. government, under the previous Bush and Reagan administrations, had systematically refused to prosecute the BCCI, and that the Department of Justice had repeatedly refused to cooperate with Congressional investigations of both the BCCI scandal and what Gonzalez claims is the closely related scandal of the Atlanta, Georgia Banca Nationale del Lavoro, which was alleged to have secured billions in loans from the Bush administration to Saddam Hussein, just prior to the Gulf War of 1990-91.

Gonzalez charged that the Bush administration had "a Justice Department that I say, and I repeat, has been the most corrupt, most unbelievably corrupt justice system that I have seen in the 32 years I have been in the Congress."

The BCCI violated countless laws, including laundering drug money, financing illegal arms traffic, and falsifying bank records. In July 1991, New York District Attorney Robert Morgenthau announced a grand jury indictment against BCCI, charging it with having committed "the largest bank fraud in world financial history. BCCI operated as a corrupt criminal organization throughout its entire 19-year history."

The BCCI had links directly into the Bush White House. Saudi Sheik Kamal Adham, a BCCI director and former head of Saudi Arabian intelligence when George Bush was head of the CIA, was one of the BCCI shareholders indicted in the United States. Days after his indictment, former top Bush White House aide Edward Rogers went to Saudi Arabia as a private citizen to sign a contract to represent Sheikh Adham in the United States.

But, what has never been identified in a single major Western press investigation, was that the Rothschild group was at the heart of the vast illegal web of BCCI. The key figure was Dr. Alfred Hartmann, the managing director of the BCCI Swiss subsidiary, Banque de Commerce et de Placement SA; at the same time, he ran the Zurich Rothschild Bank AG, and sat in London as a member of the board of N.M. Rothschild and Sons, Hartmann was also a business partner of Helmut Raiser, friend of de Picciotto, and linked to Nordex.

Hartmann was also chairman of the Swiss affiliate of the Italian BNL bank, which was implicated in the Bush administration illegal transfers to Iraq prior to the 1990 Iraqi invasion of Kuwait. The Atlanta branch of BNL, with the knowledge of George Bush when he was vice president, conduited funds to Helmut Raiser's Zug, Switzerland company, Consen, for development of the CondorII missile program by Iraq, Egypt, and Argentina, during the Iran-Iraq War. Hartmann was vice-chairman of another secretive private Geneva bank, the Bank of NY-Inter-Maritime Bank, a bank whose chairman, Bruce Rappaport, was one of the illegal financial conduits for Col. Oliver North's Contra drugs-for-weapons network during the late 1980. North also used the BCCI as one of his preferred banks to hide his illegal funds.

Rich, Reichmann, and Soros's Israeli links

According to reports of former U.S. State Department intelligence officers familiar with the Soros case, Soros's Quantum Fund amassed a war chest of well over $10 billion, with the help of a powerful group of "silent" investors who let Soros deploy the capital to demolish European monetary stability in September 1992.

Among Soros's silent investors, these sources say, are the fugitive metals and oil trader Marc Rich, based in Zug, Switzerland; and Shaul Eisenberg, a decades-long member of Israeli Mossad intelligence, who functions as a major arms merchant throughout Asia and the Near East. Eisenberg was recently banned from doing business in Uzbekistan, where he had been accused by the government of massive fraud and corruption. A third Soros partner is Israel's "Dirty Rafi" Eytan, who served in London previously as Mossad liaison to British intelligence.

Rich was one of the most active western traders in oil, aluminum, and other commodities in the Soviet Union and Russia between 1989 and 1993. This, not coincidentally, is just the period when Grigori Luchansky's Nordex Group became a multibillion-dollar company selling Russian oil, aluminum, and other commodities.

Canadian real estate entrepreneur Paul Reichmann, formerly of Olympia and York notoriety, a Hungarian-born Jew like Soros, is a business partner in Soros's Quantum Realty, a $525-million real estate investment fund.

The Reichmann tie links Soros as well with Henry Kissinger and former Tory Foreign Minister Lord Carrington (who is also a member of Kissinger Associates, Inc. of New York). Reichmann sits with both Kissinger and Carrington on the board of the influential British-Canadian publishing group, Hollinger, Inc. Hollinger owns a large number of newspapers in Canada and the United States, the London Daily Telegraph, and the largest English-language daily in Israel, the Jerusalem Post. Hollinger has been attacking President Clinton and the Middle East peace process ever since Clinton's election in November 1992.

Soros and geopolitics

Soros is little more than one of several significant vehicles for economic and financial warfare by the Club of the Isles faction. Because his affiliations to these interests have not previously been spotlighted, he serves extremely useful functions for the oligarchy, as in 1992 and 1993, when he launched his attack on the European Rate Mechanism.

Although Soros's speculation played a role in finally taking the British pound out of the ERM currency group entirely, it would be a mistake to view that action as "anti-British." Soros went for the first time to London, where he studied under Karl Popper and Friedrich von Hayek at the London School of Economics.

Soros's business ties to Sir James Goldsmith and Lord Rothschild place him in the inner circles of the Thatcher wing of the British establishment. By helping the "anti-Europe" Thatcherites pull Britain out of the ERM in September 1992 (and making more than $1 billion in the process at British taxpayer expense), Soros helped the long-term goal of the Thatcherites in weakening continental Europe's economic stability. Since 1904 , it has been British geopolitical strategy to prevent by all means any successful economic linkage between western continental European economies, especially that of Germany, with Russia and the countries of eastern Europe.

Soros's personal outlook is consonant with that of the Thatcher wing of the Tory Party, those who three years ago launched the "Germany, the Fourth Reich" hate campaign against unified Germany, comparing Chancellor Helmut Kohl with Adolf Hitler. Soros is personally extremely anti-German. In his 191 autobiography, Underwriting Democracy, Soros warned that a reunited Germany would "upset the balance of Europe .... It is easy to see how the interwar scenario could be replayed. A united Germany becomes the strongest economic power and develops Eastern Europe as its Lebensraum ... a potent witches' brew." Soros's recent public attacks on the German economy and the deutsche mark are fundamentally motivated by this geopolitical view.

Soros is quite close to the circles of George Bush in the U.S. intelligence community and finance. His principal bank custodian, and reputed major lender in the 1992 assault on Europe's ERM, is Citicorp NA, the nation's largest bank. Citicorp is more than a lending institution; it is a core part of the American liberal establishment. In 1989, as it became clear that German unification was a real possibility, a senior official at Citicorp, a former adviser to Michael Dukakis's Presidential campaign, told a European business associate that "German unity will be a disaster for our interests; we must take measures to ensure a sharp D-Mark collapse on the order of 30%, so that she will not have the capability to reconstruct East Germany into the economic engine of a new Europe."

While Soros was calling on world investors to pull down the deutsche mark in 1993, he had been making a strong play in the French media, since late 1992, to portray himself as a "friend of French interests." Soros is reported to be close to senior figures of the French establishment, the Treasury, and in particular, Bank of France head Jean-Claude Trichet. In effect, Soros is echoing the old Entente Cordiale alliance against Germany, which helped precipitate World War 1.

Soros admits that he survived in Nazi Hungary during the war, as a Jew, by adopting what he calls a double personality. "I have lived with a double personality practically all my life," Soros recently stated. "It started at age fourteen in Hungary, when I assumed a false identity in order to escape persecution as a Jew." Soros admitted in a radio interview that his father gave him Nazi credentials in Hungary during the war, and he looted wealthy Jewish estates. Further research showed that this operation was probably run by the SS.

Soros did not leave the country until two years after the war. Though he and his friends in the media are quick to attack any policy opponent of Soros, especially in eastern Europe, as being "anti-Semitic," Soros's Jewish identity apparently has only utilitarian value for him, rather than providing moral foundations. In short, the young Soros was a cynical, ambitious person, the ideal recruit for the British postwar intelligence network.

Soros savages Eastern Europe

Soros has established no fewer than 19 "charitable" foundations across eastern Europe and the former Soviet Union. He has sponsored "peace" concerts in former Yugoslavia with such performers as Joan Baez. He is helping send young east Europeans to Oxford University. A model citizen, is the image he broadcasts.

The reality is something else. Soros has been personally responsible for introducing shock therapy into the emerging economies of eastern Europe since 1989. He has deliberately fostered on fragile new governments in the east the most draconian economic madness, policies which have allowed Soros and his financial predator friends, such as Marc Rich and Shaul Eisenberg, to loot the resources of large parts of eastern Europe at dirt-cheap prices. Here are illustrative case histories of Soros's eastern "charity":

Poland: In late 1989, Soros organized a secret meeting between the "reform" communist government of Prime Minister Mieczyslaw Rakowski and the leaders of the then-illegal Solidarnosc trade union organization. According to well-informed Polish sources, at that 1989 meeting, Soros unveiled his "plan" for Poland: The communists must let Solidarnosc take over the government, so as to gain the confidence of the population. Then, said Soros, the state must act to bankrupt its own industrial and agricultural enterprises, using astronomical interest rates, withholding state credits, and burdening firms with unpayable debt. Once thie were done, Soros promised that he would encourage his wealthy international business friends to come into Poland, as prospective buyers of the privatized state enterprises. A recent example of this privatization plan is the case of the large steel facility Huta Warsawa. According to steel experts, this modern complex would cost $3-4 billion for a western company to build new. Several months ago, the Polish government agreed to assume the debts of Huta Warsawa, and to sell the debt-free enterprise to a Milan company, Lucchini, for $30 million!.

Soros recruited his friend, Harvard University economist Jeffery Sachs, who had previously advised the Bolivian government in economic policy, leading to the takeover of that nation's economy by the cocaine trade. To further his plan in Poland, Soros set up one of his numerous foundations, the Stefan Batory Foundation, the official sponsor of Sach's work in Poland in 1989-90.

Soros boasts, "I established close personal contact with Walesa's chief adviser, Bronislaw Geremek. I was also received by [President Gen Wojciech] Jaruzelski, the head of State, to obtain his blessing for my foundation." He worked closely with the eminence gris of Polish shock therapy, Witold Trzeciakowski, a shadow adviser to Finance Minister Leszek Balcerowicz. Soros also cultivated relations with Balcerowicz, the man who would first impose Sach's shock therapy on Poland. Soros says when Walesa was elected President, that "largely because of western pressure, Walesa retained Balcerowicz as minister." Balcerowicz imposed a freeze on wages while industry was to be bankrupted by a cutoff of state credits. Industrial output fell by more than 30% over two years.

Soros admits he knew in advance that his shock therapy would cause huge unemployment, closing of factories, and social unrest. For this reason, he insisted that Solidarnosc be brought into the government, to help deal with the unrest. Through the Batory Foundation, Soros coopted key media opinion makers such as Adam Michnik, and through cooperation with the U.S. Embassy in Warsaw, imposed a media censorship favorable to Soros's shock therapy, and hostile to all critics.

Russia and the Community of Independent States (CIS): Soros headed a delegation to Russia, where he had worked together with Raisa Gorbachova since the late 1980s, to establish the Cultural Initiative Foundation. As with his other "charitable foundations," this was a tax-free vehicle for Soros and his influential Western friends to enter the top policymaking levels of the country, and for tiny sums of scarce hard currency, but up important political and intellectual figures. After a false start under Mikhail Gorbachov in 1988-91, Soros shifted to the new Yeltsin circle. It was Soros who introduced Jeffery Sachs and shock therapy into Russia, in late 1991. Soros describes his effort: "I started mobilizing a group of economists to take to the Soviet Union (July 1990). Professor Jeffery Sachs, with whom I had worked in Poland, was ready and eager to participate. He suggested a number of other participants: Romano Prodi from Italy; David Finch, a retired official from the IMF [International Monetary Fund]. I wanted to include Stanley Fischer and Jacob Frenkel, heads of research of the World Bank and IMF, respectively; Larry Summers from Harvard and Michael Bruno of the Central Bank of Israel."

Since Jan. 2, 1992, shock therapy has introduced chaos and hyperinflation into Russia. Irreplaceable groups from advanced scientific research institutes have fled in pursuit of jobs in the West. Yegor Gaidar and the Yeltsin government imposed draconian cuts in state spending to industry and agriculture, even though the entire economy was state-owned. A goal of a zero deficit budget within three months was announced. Credit to industry was ended, and enterprises piled up astronomical debts, as inflation of the ruble went out of control.

The friends of Soros lost no time in capitalizing on this situation. Marc Rich began buying Russian aluminum at absurdly cheap prices, with his hard currency. Rich then dumped the aluminum onto western industrial markets last year, causing a 30% collapse in the price of the metal, as western industry had no way to compete. There was such an outflow of aluminum last year from Russia, that there were shortages of aluminum for Russian fish canneries. At the same time, Rich reportedly moved in to secure export control over the supply of most West Siberian crude oil to western markets. Rich's companies have been under investigation for fraud in Russia, according to a report in the Wall Street Journal of May 13, 1993.

Another Soros silent partner who has moved in to exploit the chaos in the former Soviet Union, is Shaul Eisenberg. Eisenberg, reportedly with a letter of introduction from then-European Bank chief Jacques Attali, managed to secure an exclusive concession for textiles and other trade in Uzbekistan. When Uzbek officials confirmed defrauding of the government by Eisenberg, his concessions were summarily abrogated. The incident has reportedly caused a major loss for Israeli Mossad strategic interests throughout the Central Asian republics.

Soros has extensive influence in Hungary. When nationalist opposition parliamentarian Istvan Csurka tried to protest what was being done to ruin the Hungarian economy, under the policies of Soros and friends, Csurka was labeled an "anti-Semite," and in June 1993, he was forced out of the governing Democratic Forum, as a result of pressure from Soros-linked circles in Hungary and abroad, including Soros's close friend, U.S. Rep. Tom Lantos.

Lighting the Balkan Fuse

In early 1990, in what was then still Yugoslavia, Soros's intervention with shock therapy, in cooperation with the IMF, helped light the economic fuse that led to the outbreak of war in June 1991. Soros boasted at that time, "Yugoslavia is a particularly interesting case. Even as national rivalries have brought the country to the verge of a breakup, a radical monetary stabilization program, which was introduced on the same date as in Poland---January 1, 1990-----has begun to change the political landscape. The program is very much along the Polish lines, and it had greater initial success. By the middle of the year, people were beginning to think Yugoslav again."

Soros is friends with former Deputy Secretary of State Lawrence Eagleburger, the former U.S. ambassador to Belgrade and the patron of Serbian Communist leader Slobodan Milosevic. Eagleburger is a past president of Kissinger Associates, on whose board sits Lord Carrington, whose Balkan mediations supported Serbian aggression into Croatia and Bosnia.

Today, Soros has established his Foundation centers in Bosnia, Croatia, Slovenia, and a Soros Yugoslavia Foundation in Belgrade, Serbia. In Croatia, he has tried to use his foundation monies to woo influential journalists or to slander opponents of his shock therapy, by labeling them variously "anti-Semitic" or "neo-Nazi." The head of Soros's Open Society Fund---Croatia, Prof. Zarko Puhovski, is a man who has reportedly made a recent dramatic conversion from orthodox Marxism to Soros's radical free market. Only seven years ago, according to one of his former students, as professor of philosophy at the University of Zagreb, Puhovski attacked students trying to articulate a critique of communism, by insisting, "It is unprincipled to criticize Marxism from a liberal standpoint." His work for the Soros Foundation in Zagreb has promoted an anti-nationalist "global culture," hiring a network of anti-Croatian journalists to propagandize, in effect, for the Serbian cause.

These examples can be elaborated for each of the other 19 locations across eastern Europe where George Soros operates. The political agenda of Soros and this group of financial "globalists" will create the conditions for a new outbreak of war, even world war, if it continues to be tolerated.

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samedi, 27 avril 2013

La France, la loi et la légitimité

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Claude Bourrinet:

La France, la loi et la légitimité

Ex: http://linformationnationaliste.hautetfort.com/

En France, les deux sources de légitimité politique, comme il va de soi, du reste, dans la plupart des nations, a été Dieu et le peuple. L’héritage indo-européen du roi sacré, réactivé par l’apport germanique et la figure vétérotestamentaire de David oint par le Seigneur, a donné à l’Etat la caution divine qui a fondé longtemps sa légitimité. Il en restait quelque bribe dans le rapport parfois mystique qu’entretenait la foule avec la haute figure d’un De Gaulle, que l’on cherchait à « toucher », comme un monarque de droit divin. Le christianisme étant par ailleurs la respublica christiana, le peuple chrétien, il était normal que cette assise populaire fût aussi adoptée, à l’âge moderne, par le technicien de la chose publique, dans un contexte plus sécularisé. Néanmoins, la désacralisation du rapport vertical entre la tête et le corps de la société ne fut jamais totale. Une mystique de l’onction populaire est à la base de la conception démocratique du pouvoir, la notion de « démocratie » s’entendant au sens littéral, qui n’équivaut pas au légalisme électoraliste des régimes libéraux contemporains, mais à un lien profond entre le démos et l’Etat. On peut concevoir le rituel du vote comme un cérémonial qui délivre cycliquement à l’Etat un influx prenant sa source plus dans la foi ou la confiance, que dans la rationalité.


La conjonction entre les deux voies de légitimité politique, qui, d’une façon ou d’un autre, se réclamaient de la vox populi, a donné le ton de tout engagement public, qu’il fût au sommet ou à la base de la société. Jusqu’à ce qu’on s’avisât, depuis quelque temps, que la gestion d’un pays relevait plutôt de la « gouvernance », et qu’il n’y avait guère de différence entre la maîtrise des hommes et celle des choses. C’est ce que signifia, de manière abrupte, Margaret Thatcher, lorsqu’elle affirma que la société n’existait pas, mais seulement des impératifs économiques qui motivaient entreprises et individus.

La « dame de fer », bien qu’ayant inspiré le néoconservatisme politique, qui, sous son appellation de reaganisme, allait révolutionner la conception politique de la droite occidentale, n’avait pas tout à fait adhéré, en apparence, aux principes du postmodernisme, qui, d’une certaine façon, considère que tout n’est que société. Ou plutôt, devrait-on dire, que tout est sociétal. Ce qui n’enlève rien aux soubassements libéraux d’une telle assertion, puisque la société a vocation, in fine, à être marchandisée, comme le reste du réel existant.
La postmodernité se définit par sa logique déterritorialisante : elle arrache toute vie à son terreau naturel pour en faire un produit charrié par le flux illimité du commerce.


Ce que les mots veulent dire


Confucius conférait aux mots un pouvoir que d’aucuns jugeraient exorbitant. Ou plutôt, il considérait que l’accord sur la bonne définition de ceux-ci permettait de bien gouverner les hommes.


Or, ce qui s’est dilué avec la liquéfaction générale des choses et des liens, c’est bien le sens des mots. Les transgressions multidimensionnelles, et la métamorphose des réalités humaines traditionnelles en réseaux pulsionnels, ont vaporisé le dictionnaire vernaculaire. Tout sceptique en serait ravi, qui verrait dans notre monde l’incapacité à dire, à transmettre et à recevoir. Le cours du monde, du reste, s’accélérant, et se détachant du sol de son Histoire, le vocable n’est plus guère susceptible d’invoquer quoi que ce soit de permanent, et le lexique n’est plus qu’un vain fantôme que l’on exhibe, dans cette fête foraine qu’est devenu la politique, un croquemitaine, parfois, tout juste bon à faire comme si nous étions effrayés. Ainsi des étiquettes comme « fascisme », « communisme », « révolution » etc.
Et même « peuple ».


Il est d’actualité de s’y référer à l’occasion des « manifs pour tous » ou autres sautes d’humeur. Caroline Fourest a nié que les réfractaires au mariage pour tous fussent du « peuple ». Elle a regardé leurs chaussures, et a conclu que c’étaient des bourgeois. Pour un peu, elle se serait référée à la Commune, comme Taubira chantonnant le Temps des cerises. La canaille, eh bien j’en suis !

C’est à mourir de rire, bien sûr. Qui ne sait que les porteurs de Rolex et autres bobos homos sont sans doute bien plus à l’aise dans la société de consommation made in California qu’un catho tradi, qui a, au moins, en sa faveur une répugnance pour Mammon, ce qui est désormais loin d’être le cas dans la Gauche caviar et décomplexée.
De fait, le « peuple », soit il s’abstient, soit il vote pour le Front national.


Le destin national


Si l’on prend le temps et la distance de considérer le destin français, voilà ce que l’on constate : des peuples disparates ont occupé notre sol au fil des âges, et des strates de civilisations se sont superposées, et ont plus ou moins fusionné sans abdiquer leur singularité. Si bien que l’Histoire de France peut être considérée comme blanche, chrétienne, et d’héritage celte, grec et latin. Et comme la société d’autrefois, longtemps, est restée paysanne, c’est-à-dire vouée à la permanence des structures et des mentalités, tout ce qui sourdait de ce substrat lui était consubstantiel. Même les villes, au dam de Descartes, en étaient des excroissances naturelles, bien que leur logique les eût portées vers d’autres horizons. Les corporations étaient le reflet urbain de l’enracinement paysan.

 
L’Etat, en France, fut toujours, comme tout Etat, mais à un degré extrême, le fruit de la volonté. Néanmoins, et quoiqu’il imposât sa dure étreinte sur le corps d’une Nation qu’il modelait à sa guise, il n’attenta que peu à la réalité des patries charnelles. Un Français était sujet du Roi, mais aussi picard ou auvergnat. La France était ainsi une petite Europe, car elle cultivait la diversité. Mais elle réalisait aussi ce qui manquait à l’Europe, l’unité.


Faut-il traduire l’arrachement civilisationnel qui suivit l’avènement de la modernité, dès la Renaissance, comme une fatalité nécessairement réduite à donner ce que nous avons sous les yeux, un monde déréglé, délimité, déstructuré, déraciné, dénaturé et déshumanisé ? L’urbanisation universelle, l’industrialisation, la marchandisation mondiale, les idéologies humanitaristes et internationalistes, et d’autres facteurs, en ont été les déclinaisons, que certains estiment être des progrès, d’autres des catastrophes et les vecteurs véritables du déclin. Comment les peuples peuvent-ils perdre leur mémoire, leur vocation, leur être ?
Le gaullisme fut à plus d’un titre une divine surprise. Un peuple en décadence, dont les gouvernements, depuis la Grande Guerre, capitulaient devant la force des choses, ou bien se couvraient de ridicule, semblait reprendre le chemin de l’honneur, et se réapproprier son avenir. L’Etat, soudain, redevenait ce levier indispensable pour soulever le monde. Et l’Archimède de cette « révolution » était un homme doté d’une volonté de fer, assez lucide et machiavélique pour manier les hommes, et assez idéaliste pour être guidé par une haute idée de notre destinée. La lecture répétée du livre talentueux d’Alain Peyrefitte, « C’était de Gaulle », s’impose à celui qui veut retrouver une France qui était encore à la hauteur de sa vocation, une France indépendante, orgueilleuse, hardie, optimiste. On y puise à la source des idées riches et encore d’actualité. Car ce qui est frappant dans cet ouvrage admirablement écrit, c’est sa fraîcheur, son intelligence, et les rudes leçons qu’il nous prodigue. Un véritable programme, si l’on veut. A mettre entre toutes les mains, surtout des jeunes.

Le Général, certes, était entouré d’hommes qui avaient de la trempe, et qui étaient animés d’un enthousiasme qui nous fait envie maintenant. Cependant, bien que les résultats de notre économie, dirigée par un Etat fort, fussent superbes, que le chômage fût quasi inexistant, on sentait, au fil des témoignages, des anecdotes et des comptes rendus, que de Gaulle était loin d’être accepté par tous. Sa forte personnalité en imposait, mais certains n’attendaient qu’une occasion pour le trahir. Pompidou et Giscard, ces hommes de la finance, de la banque, adeptes de l’ouverture des marchés et de l’entrée de la Grande Bretagne dans l’Europe des six, n’attendaient que le bon moment pour agir. De Gaulle n’avait pas de mots assez durs pour critiquer une bourgeoisie, pour lui artificielle, appâtée par le gain, qui lisait à droite le Figaro, et à gauche l’Immonde (le mot est de lui). Il vilipendait aussi la caste des journalistes, partagée entre communistes et américanistes. Il condamnait un libéralisme coupable d’accroître l’injustice et de favoriser les tricheurs. Pour lui, seul comptait le lien mystérieux mais réel entre l’Etat, incarné par un homme, et un peuple se souvenant, comme tout bon aristocrate, de ce qu’il est, de son sang, de son patrimoine, de son passé. Et le plus miraculeux, c’est qu’on eut l’impression, au grand désappointement des Judas qui patientaient impatiemment, que le fil tenait, entre l’instinct populaire et la volonté d’un homme.


Une série de trahisons


L’effondrement de la fin des années soixante apparaît dès lors, soit comme une anomalie, soit comme l’expression nationale d’une fatalité mondiale. Le Général pressentait cet achèvement pitoyable. Il essayait de contrer l’américanisation des mœurs, du langage, des esprits, par une politique éducative forte. Mais comment affronter ce ras de marée ?
Le « mariage pour tous » est l’une de ces vagues lointaines de ces années là, un de ces déferlantes destructrices que nous envoie la civilisation matérialiste américaine. Depuis la mort du Général, le trop plein de palinodies, de rétractations, de cynisme et de trahisons a infesté l’élite nationale. Ce fut comme un débordement d’épandage. D’abord la droite se découvrit mondialiste, reaganienne, libérale, libre-échangiste, et fut convertie au grand marché européen, qui prit la place de cette belle idée, partagée par de Gaulle, d’une Europe puissance dont le noyau aurait été le couple franco-allemand; dans le même temps, la gauche se convertit au marché, à l’entreprise, au fric et au luxe, ouvertement, et tint pour une grande conquête de l’humanité le métissage généralisé, que la droite avait préparé par une politique d’immigration suicidaire. Puis vint le moment où on s’aperçut qu’il n’existait plus guère de France, ni de société française, ni même de français, et que l’Histoire de notre patrie n’était qu’un point de vue fallacieux, et que seul subsistait comme horizon le grand Océan du commerce, remué par les pulsions libératrice d’un individu enfin acteur de sa machine désirante.


Face à ce naufrage, quelle attitude faut-il avoir ?


Tout patriote encore attaché à la mémoire de son sang (j’appelle sang l’amour que l’on porte à son histoire nationale) est placé devant un dilemme : ou bien il considère que tout est foutu, que la décadence est irréversible, que la logique du monde doit aboutir infailliblement au désert actuel, et à l’oubli définitif de notre destin commun ; ou bien il pense que le sursaut national des années soixante, comme celui, jadis, incarné par la Geste de Jeanne, est une donnée itérative de notre caractère, que notre peuple, pour ainsi dire en dormition, doit se réveiller, et renouer avec sa vocation.

Les deux options, malgré leur nature antithétique, sont nobles. La première invite au retrait, à une réflexion profonde, à un ressourcement personnel, et à un espoir un peu désespéré d’un retournement lointain de la logique mortelle des choses. La deuxième convie à l’action, à une foi dans l’imminence de la victoire, car il serait impensable que le peuple français se renie à ce point.


Selon ce dernier point de vue, nous sommes un peu comme en juin 40. La défaite semble irrémédiable, et les collaborateurs s’en donnent à cœur joie. Les dirigeants de l’UMPS ont choisi de considérer que la victoire de l’Amérique allait de soi, et ils la souhaitent même. Ils ont méthodiquement, sournoisement, agressivement, comme des gens qui ont toujours haï notre nation, déconstruit tout notre dispositif de protection, anéanti nos bataillons industriels, livré notre culture à nos ennemis mortels, donné notre armée à l’état-major US, confié les guides du gouvernement à une entité technocratique supranationale, aboli les frontières et les repères, supprimé notre Histoire dans les classes, déshonoré nos ancêtres, discrédité l’autorité de l’Etat… Autrement dit, l’instrument étatique peut marcher, la police peut réprimer, l’autorité législative légiférer, le pouvoir exécutif exécuter, etc., tous ces rouages en mouvement ne produisent que du vide, ou ne servent qu’à démolir encore plus notre nation, notre identité et nos intérêts.


Dans cette optique, la loi et ce qui s’ensuit n’est plus légitime. Comme disent les Chinois, les gouvernements qui se sont succédés depuis une trentaine d’années, voire plus, ont perdu le mandat du Ciel. De Gaulle, avec l’Appel du 18 juin, a eu la prétention extravagante d’incarner la France. Pas celle que pourrait représenter tel gouvernement, mais la France éternelle, celle qui ne peut, comme il le dira plaisamment, fondre comme une châtaigne dans la purée. Et ce pari fut le bon.


« Ce sur quoi il ne faut jamais céder, c’est la légitimité, voyez-vous, c’est l’intérêt supérieur de la nation, c’est sa souveraineté. Primum omnium salus patriae. (Avant tout, le salut de la patrie).

La Nation est un tout. Ce n’est pas en manifestant, main dans la main, de façon pitoyable, contre le mariage homo, en criant, du reste, qu’on aime les homos, qu’on se refera une virginité. Boutin, Mariton, Collard et tutti quanti, badigeonnés en rose ou ceints d’une écharpe tricolore qui ne leur va pas du tout (ils devraient plutôt porter la bannière étoilée), ont beau jeu de berner le naïf, qui croit voir en eux des champions des « valeurs ». On sait très bien que l’UMP au pouvoir ne reviendra pas sur cette loi scélérate. La constitution d’un « thé party » à la française ne procède que d’une tactique électoraliste. Il n’y a que l’épaisseur d’un papier à joint entre l’agité friqué de « droite » et le bobo « cool » de « gauche ». Copé « moral » ? Quelle rigolade ! Hollande "socialiste" ? C'est une blague de très mauvais goût, et même une manifestation flagrante de débilité, de ramollissement du cerveau. Hollande et ses acolytes haïssent le socialisme, comme des bourgeois vulgaires.

Que l’on commence par interdire la conversion des élus en avocats d’affaires, et les conférences gratifiantes des chefs d’Etat, qui semblent par là recevoir le prix de leur salaire. Il est pour le moins étrange que les émoluments d’un Sarkozy, à la suite de ces traîtres que furent Gorbatchev ou Aznar, reçus par des organismes tels que Goldman Sachs, telle banque brésilienne ou telle université américaine, ne suscitent guère que des sourires un peu jaloux. Assurément, c’est un cas de haute trahison, l’indice infaillible d’un comportement qui est loin d’avoir été clair lorsque le pouvoir était en jeu. Imaginez-vous de Gaulle donner une conférence à 200 000 € à la bourse de Nouillorque ?

Claude Bourrinet 

http://www.voxnr.com

FEMEN en Fourest VS Léonard en Chichah: twee maten, twee gewichten

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FEMEN en Fourest VS Léonard en Chichah: twee maten, twee gewichten

door  Theo Van Boom

Ex: http://www.solidarisme.be/ 

Dinsdag j.l. heeft de feministische groep FEMEN de aartsbisschop Léonard belaagd tijdens een spreekavond aan de ULB. De hysterie (al is die nogal sec) ten spijt, wat vooral ZOU MOETEN opvallen is andermaal de flagrante hypocrisie van de ULB.

Even ter herinnering: in 2011 voerden enkele (linkse) moslims een actie tegen Caroline Fourest aan dezelfde universiteit en onder dezelfde omstandigheden. Wel werd er enkel wat gescandeerd. Volslagen terecht tegen een serpent als Fourest, die overigens actief FEMEN ondersteunt.

ALLE politieke partijen veroordeelden dit. De ULB veroordeelde dit. De moderator van dienst, pseudo-filosoof Guy Haarscher: "herrieschoppers die zich gedragen als fascisten"! Souhail Chichah, medewerker aan de ULB, werd hiervoor geschorst!

Consternatie alom, dus.

En... laat het nu net diezelfde Haarscher zijn die ook aan tafel met Léonard zat.

Was zijn reactie op dinsdag al even sterk? Met Fourest sprong de man meteen op om de Burqa-bla-bla activisten uit te schelden voor extreemrechts (alle sympathie daarmee), met de wellustige dames is hij een stuk onverschilliger. Helemaal leuk is zijn interview in La Libre. Bij de vraag of het hem geshockeerd had, antwoordt Haarscher simpelweg dat "het gedrag van de fotografen niet meer shockeert". Was dat de vraag, mijnheer Haarscher?

Nog leuker:

"Comme les Pussy Riots, ce sont des femmes courageuses qui ont mené des combats importants face à des régimes totalitaires. Elles osent s’affirmer contre les dogmatismes, l’intolérance et l’inégalité des femmes. Tout cela est bien [...]"

Ze krijgen zowaar een schouderklopje!

Ook dit keer heeft hij het over democratische beginselen en het recht op vrije meningsuiting. Dat het 'debat' met Fourest (het ging over extreemrechts) echter meer eenzijdig was dan verkiezingen in Noord-Korea, kan je ook niet wegwuiven. Haarscher heeft het over journalistieke deontologie, maar academische deontologie is de man blijkbaar vreemd.

En wat al helemaal niet weg te wuiven valt is dat het hier om een fysieke aanval ging, maar dat vindt Haarscher minder erg dan toen het 'debat' met Fourest niet kon doorgaan. Geweld is dus minder erg, zolang de avond maar kan doorgaan. Of is het allicht zolang het tegen een vertegenwoordiger van de RKK is en niet een extremistische plagiatrice van de genderbeweging?

Dit keer dus geen veroordelingen vanuit de ULB, geen veroordelingen vanuit de politieke partijen, geen klachten bij het parket... Zelfs geen verontwaardiging, als je erbij stilstaat. Niks.

Conclusie: Fourest (klik hier voor meer) en de FEMEN worden beter beschermd dan onze eigen aartsbisschop Léonard of de universitair medewerker/excuusallochtoon Chichah. De twee protesten naast elkaar gelegd tonen aan dat dit onmiskenbaar een geval van twee maten en twee gewichten is, geen enkele nuance kan deze vaststelling uitwissen.

Il faut le faire, inderdaad.

Feminisme, hoe radicaal ook, wordt beter beschermd dan religieuze uitingen. Dat is de kern van de zaak in de seculiere staat België. Dat is ook het uiteindelijke gevolg van de zogeheten 'laïcité', wat na de "Manifs pour Tous" in Frankrijk ook nog maar eens duidelijk is geworden: bescherming van de staat tegen religie en zeker niet omgekeerd.

Secularisme is een mondialistische staatsideologie die de religie van de Verlichting voorrang geeft op die van God. Een excuus voor verdoken discriminatie te voeren, gedoogd onder het mom van verdraagzaamheid. En wanneer puntje bij paaltje komt, maakt deze discriminatie geen onderscheid tussen islam of christendom. Of nationalisme.

En tenminste op dit vlak kan je nog zeggen dat FEMEN, de ULB, Haarscher en de politieke partijen meer consequent zijn dan de uiteindelijke geviseerden zelf. Die laten zich liever tegen elkander uitspelen bij populistische nondebatten over een hoofddoek.

Religieus of niet, de enige vraag die we ons moeten blijven stellen: trekken wij de kaart van het mondialisme?

Nee? Goed, in dat geval alle steun aan Léonard en Chichah. En dat ze Femen en Fourest de volgende keer ook met brandblussers verwelkomen.