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mardi, 17 mai 2016

Erdogan’s plan to invade Europe

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Erdogan’s plan to invade Europe

by Steven Nezar Sahiounie (Syria)

Ex: http://germancenter.net

Europe is historically a group of different nations with Christian background, now banded together as an economic unit known as the European Union.
On the other hand, Turkey is a non-European nation with 75 million Muslim population, on the edge of the European continent, with a long stated goal of entering the EU, but consistently denied for several reasons, most importantly is Turkey’s record in Human Rights.
Turkey’s President Erdogan decided to invest in the Syrian crisis, by using migrants flooding into Europe as a method to change the demographics to Turkey’s favor.

Turkey has been sending boat loads of asylum seekers and economic migrants from Syria, and other countries, such as Iraq and Afghanistan. Promises of benefits are inferred, but not stated by the Europeans.
Turkey did not empty their Syrian refugee camps, as they profit by the donations and international pledges for the upkeep of the refugees. Systematically, the money which comes pouring in for the refugees is only partially spent on the refugees. The Turkish authorities: from the highest office holder, to the lowest guard on duty at the camps, are benefiting financially from the refugees. They even encouraged Syrians not living in the refugee camps to go on the boats to Greece.
The migrants did not go free of charge. Each boat person paid between 1-3 thousand Euros to make the short crossing in inflatable rafts. Many of the migrants came from safe and peaceful areas, such as the Syrian coast. Those persons did not leave death and destruction behind them, but sold homes, cars and furniture to pay for their new life in Germany, at the expense of the German taxpaying citizen. The people in the camps, who could have benefited the most out of a new European life and welfare benefits, could not sail away, because they had no money for the voyage.
Migrants followed migrants encouraged by jealousy, envy and greed. They asked themselves, “Why should my neighbor get all those free benefits in Germany? I deserve my slice of the pie. I will follow him.” Certainly, there were refugees who had suffered greatly in Syria and elsewhere and did, and still do, deserve help in starting a new life, in a safe place.
The Turkish people smugglers: aka “Boat-Men”, have worked and profited unabated. The Turkish police, intelligence services, security forces, Coast Guard, and Military have all been trained, well paid, and on duty in large numbers. Yet, the “Boat-Men” have gone on operating without fear of obstruction. The “Boat-Men” pay a large fee to the government authorities to turn a blind eye.
The population of Europe had been dwindling, due to a low birth rate, which is the opposite of Middle Eastern countries, because of the culture of large families. Erdogan’s plan was to invade Europe through the Tsunami of refugees, and eventually Turkey would be the winner at the long term, as the objection due to religion could no longer be used by some European parties.
The plan would depend on the new migrants eventually becoming citizens, and future generations might even be government office holders and officials. It is estimated that over 2 million refugees have entered Europe in the last year.
This huge influx will have drastic consequences inside Europe and globally.

lundi, 16 mai 2016

La guerre de quatrième génération évolue

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La guerre de quatrième génération évolue

par William Lind

Ex: http://www.sans-langue-de-bois.eklablog.fr

Un article du New York Times du 12 avril souligne une évolution possible de la G4G [La guerre de 4e génération, c’est-à-dire les guerres non conventionnelles actuelles, NdT], évolution qui rendrait la menace qu’elle fait peser sur les États d’autant plus grave. Intitulé Un mentor jihadiste mélange crime et religion :

Le ‘gangstérisme islamique’ recrute à Bruxelles, l’article raconte l’histoire de Khalid Zerkani, un islamiste radical de Bruxelles, qui a recruté des jeunes hommes pour mener le djihad à la fois en Syrie et en Europe. Plus gangster qu’érudit islamique, Zerkani préfère recruter ceux qui ont un passé criminel.

Des responsables de la sécurité belge et des gens connaissant M. Zerkani, ont dit qu’il avait assuré à la jeunesse rebelle de Molenbeek que les condamnations criminelles passées ne constituaient pas un obstacle à la cause islamique mais, au contraire, un atout capital.

Le Times cite un expert, Hind Fraihi, sur Molenbeek, un quartier fortement islamisé de Bruxelles, qui dit que l’extrémisme islamique «a muté […] pour devenir une entreprise criminelle menée par une synergie entre le banditisme et l’islam.»

Du point de vue de l’État, l’un des aspects difficiles de la G4G est qu’il fait face non seulement à plusieurs adversaires, mais à plusieurs types d’adversaires, allant des gangs dont les membres appartiennent à des groupes ethniques spécifiques (par exemple les Tchétchènes) jusqu’aux fanatiques religieux. Il n’y a pas de réponse du type tout en unaux différents défis que la G4G présente.

Toutefois, l’État bénéficie également du fait que ses adversaires de la G4G sont si différents. Le succès de l’un ne profite pas nécessairement à tous; en fait, il peut affaiblir les autres. Si l’un d’eux est en pleine progression, l’État peut se concentrer sur lui tout en mettant les autres de côté.

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Quelle chance de survie reste-t-il à une culture, lorsque ses propres élites cherchent activement sa destruction?

La menace pour l’État augmenterait si des entités de G4G de différents types commençaient à travailler ensemble. C’est ce que l’article du Times suggère qu’il ait pu arriver à Molenbeek. Si les criminels étaient des opérateurs isolés, rien d’autre que des petits criminels, alors cela ne changera probablement pas beaucoup. Toutefois, s’ils étaient membres de gangs, la situation pourrait être plus grave.

Les gangs sont des entités classiques de la G4G, car ils offrent une grande variété de services, en commençant par la protection, ce qui les met en concurrence directe avec l’État. Ils prospèrent là où ce dernier est trop faible ou corrompu pour exercer ses fonctions, fonctions qui sont reprises par les gangs. Lorsque c’est le cas, la légitimité échappe à l’État pour aller aux gangs.

Si les gangs et d’autres types d’entités de la G4G tels que les djihadistes, commencent à coopérer contre un ennemi commun reconnu, l’État, alors la G4G aura évolué de façon importante. L’État serait moins en mesure de se concentrer sur un type de challenger, parce que d’autres tireraient immédiatement parti du fait d’être oubliés. Des États déjà au bord de la rupture seraient encore plus tendus.

J’insiste, ce n’est peut être pas une alliance entre un gang et des djihadistes qui s’est passée à Molenbeek. Je pense que ce n’est probablement pas le cas, du moins pas encore. Mais tous les Molenbeeks répartis à travers l’Europe sont une boîte de Pétri où la G4G évolue. Cette évolution comprendra des faux départs comme des pas en avant pour la G4G. Il n’y a aucun moyen d’arrêter le processus, sauf en nettoyant le plat.

PS: En Syrie et en Irak, ce qui semblait une étape évolutive importante pour G4G peut s’avérer être un faux départ. Cette étape est le fait qu’EI ait formé un califat, ce qui veut dire prendre un territoire et le tenir. La guerre de cavalerie légère, le seul type de guerre où les Arabes sont bons, est mal adaptée pour tenir un territoire. Et cela a rendu EI plus vulnérable face aux systèmes de distribution de la puissance de feu contrôlée par les armées d’un État. L’incapacité de l’islam pur à gouverner, aliène le peuple placé sous le contrôle d’EI. Il est beaucoup trop tôt pour prétendre qu’EI est éliminé, en particulier en Irak, où l’État et ses forces armées ne sont que mirages. Mais je ne serais pas surpris si, à long terme, des entités de type G4G tentant de remplacer l’État, soient moins efficaces que celles qui préfèrent opérer dans un État failli comme, par exemple, le Hezbollah le fait au Liban.

par William Lind

Illustration aucun Copyright Sans langue de bois

Source Traditional right

Traduit par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone

Source URL de l'article

Profaner Verdun

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Profaner Verdun

Victoria Issaïeva

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous reprenons ici un article de la journaliste russe Victoria Issaïeva, publié par Sputnik.com. Ce n'est pas la première fois que nous sommes en acord avec les propos de ce site https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201605121024958638-bataille-verdun-rappeur/ (Jean-Paul Baquiast).
 
Polémique autour des commémorations de la bataille de Verdun. Ce qui devrait être un grand moment d'unité nationale tourne vinaigre. En cause ? Le concert du rappeur Black M prévu en clôture des cérémonies le 29 mai prochain.

On n'est pas en 1916, on est en 2016. Et aujourd'hui la musique classique n'est plus à la mode. Par contre le rap, c'est plus moderne et c'est la langue que parlent les jeunes. Ça aurait pu être une belle pub pour F. Hollande dont la popularité est en chute libre y compris auprès des jeunes d'inviter un rappeur à la cérémonie commémorative du centenaire du Massacre de Verdun, si le choix de l'Elysée ne s'était pas porté sur le chanteur Black M.

Le rappeur du groupe Sexion d'Assaut est connu pour ses textes violents. Pour lui, la France est le «pays de kouffars», c'est-à-dire «mécréant», terme très péjoratif utilisé par Daesh dans sa propagande anti-occidentale. Sans oublier des phrases antisémites et homophobes utilisées également dans ses chansons. « Black M s'est illustré dans ses chansons par un grand mépris pour notre beau pays, scandant: +La France, ce pays de Kouffars+ », stipule une pétition parue sur internet il y a peu. Elle appelle François Hollande à annuler le concert du rappeur. La pétition en ligne a déjà recueilli quelque 9000 signatures. Le débat enfle sur les réseaux sociaux. Olivier, administrateur de la page FB Kouffars et Morts pour la France, nous a expliqué sa préoccupation.

blackm346945.jpg« Ce rappeur n'a pas fait un dérapage exceptionnel. On s'est aperçu qu'à de multiples reprises, il avait par ses chansons incité à la haine des Français en traitant la France de +salle conne+, d'insulter la religion de ses habitants (...) On se retrouve là avec un rappeur qui, de façon répétée, participe à la haine et à la détestation des Français en raisons de leurs orientations sexuelles, religieuses. La bataille de Verdun est un symbole fort pour chaque Français puisque toute famille française a des noms de ses ancêtres qui sont gravés sur tous les monuments aux morts qui se trouvent dans toutes les villes et villages de France. C'est un symbole fort auquel nous sommes attachés ».

Dans ses chansons, Black M ne cache pas ses sentiments: "Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent. Coupe-leur le pénis, laisse-les morts, retrouvés sur le périphérique", voici un petit extrait de "On t'a humilié" de Sexion d'Assaut. Ou encore un tiré de "Dans ma rue": « Les youpins s'éclatent et font des magasins".

La mairie de Verdun est inondée d'appels suite à une autre campagne lancée sur internet. On retrouve sur twitter ainsi que sur certains sites comme celui de Soldats de France l'annonce suivante: « Faisons barrage à Black M à Verdun! Contactez la mairie! » L'indignation est partagée par des hommes politiques. Valérie Boyer, député LR, estime que le choix de ce rappeur « déshonorera la mémoire de nos soldats », elle le qualifie d' « honteuse provocation ». Pour Marion Maréchal Le Pen, « la France est humiliée » par ce choix.

Mais le maire socialiste de la ville Samuel Hazard essaye maintenant de convaincre l'opinion publique que "le concert de Black M n'a rien à voir avec les commémorations du centenaire de Verdun ". C'est apparemment pour que les jeunes ne s'ennuient pas lors de 4 jours de commémorations... «Black M représente la diversité de notre pays, c'est l'artiste préféré des Français en 2016, il est adulé par les jeunes. Je ne vois pas en quoi il souille la mémoire de nos soldats», martelait-il avant. Mais l'opinion publique ne semble pas convaincue. Qui est à l'origine de ce mouvement de contestation? La presse pointe du doigt le FN. Mais le mécontentement semble en réalité avoir envahi internet tout seul sans aide, tellement les Français se sentent insultés.

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L'administrateur de la page FB Kouffars et Morts pour la France détaille ses objectifs.

« Finalement il importe peu qui soit à l'origine de cette contestation. Ce qui compte, c'est qu'un maximum de Français se mobilise. L'objectif de la page c'est de représenter les Français et les fils de ces soldats qui se sont battus à Verdun qui ont perdu la vie ou une partie de leurs camarades et de leurs familles lors de cette bataille-là. Nous ce que l'on souhaite, c'est de faire connaître au plus grand nombre les paroles de ce rappeur et aussi essayer de participer de façon virale. En France, il y a plus de 37 mille communes soit plus ou moins autant de monuments aux morts de la Grande guerre. Ce que nous proposons à ceux qui nous lisent, c'est de se retrouver devant son monument aux morts et de se prendre en photo. Nous la diffuserons sur notre page Facebook. Le but est d'essayer de défendre ce devoir de mémoire et la mémoire de nos ainés qui sont tombés sur le champ de bataille de Verdun (...) Il n'y aura pas de concert du rappeur qui crache sur la France, les Français, leur mémoire et leur identité à Verdun. Il faut continuer à faire pression en appelant la mairie de Verdun et en leur demandant les comptes sur l'invitation de ce rappeur et notamment le coût pour le contribuable. On parle d'une subvention de plus de 50 000 euros...».

163 000 morts pour une France de « kouffars »? Se moque-t-on de l'histoire? Ce sont des questions que les Français se posent à l'heure actuelle en commémorant le centenaire de la Bataille de Verdun. A-t-on raison d'être révolté? L'heure de vérité approche.

Victoria Issaïeva

dimanche, 15 mai 2016

Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

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Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

Ex: http://zejournal.mobi

Le départ forcé d’Ahmet Davutoglu du poste de premier ministre de Turquie présage-t-il d’autres détériorations dans la la politique extérieure de ce pays proche (en termes géographiques uniquement) de la Russie ou, au contraire, signe-t-il l’abandon des rêves néo-ottomans ? Les deux options sont, probablement, valables.

La démission forcée de M. Davutoglu a été précédée par une charge virulente menée par le chef d’Etat assiégé contre cet ancien professeur devenu homme politique. « Vous ne devez pas oublier qui vous a donné ce poste », lançait le président Recep Tayyip Erdogan à l’homme qu’il avait personnellement choisi pour être d’abord son ministre des Affaires étrangères, puis, en août 2014, son commandant en second.A une époque, M. Erdogan disait : « C’est l’ère du président fort et du premier ministre fort ». Cela n’est plus vrai.

La divergence profonde entre les deux hommes est apparue sur fond de quête de pouvoir absolu par M. Erdogan, quête menée en brisant le système parlementaire et en introduisant un régime présidentiel. Plus il devenait autoritaire, moins il montrait de tolérance pour la dissidence et les contestations.

Malgré la loyauté démonstrative de M. Davutoglu au Numéro 1, le premier ministre n’a pu cacher ses divergences avec Erdogan sur la manière de gérer les graves crises intérieure et extérieure auxquelles le pays est confronté. Certains blogueurs ont scrupuleusement compilé 27 dossiers que le tandem ne voyait pas du même œil.

Zèle moral du professeur livresque

Sur de nombreux points, l’ancien professeur de sciences politiques d’une université de la banlieue d’Istanbul s’est montré comme un modéré flexible, réticent aux décisions brutales et précipitées.

Contrairement au président Erdogan, qui voit rouge face aux critiques à son encontre, Ahmet Davutoglu n’approuvait pas l’emprisonnement des journalistes et des universitaires partageant d’autres valeurs. Le premier ministre ne souhaitait pas étiqueter les écologistes d’« agent provocateurs » ni les malmener. Une « mauviette » typique, comme aurait dit Margaret Thatcher.

Par ailleurs, M. Davutoglu semblait réellement déterminé à combattre la corruption de haut niveau. En duo avec son adjoint Ali Babacan, il a élaboré le « paquet transparence », qui agaçait certains hauts fonctionnaires du Parti pour la justice et le développement (AKP) au pouvoir.

L’année dernière, le premier ministre Davutoglu a refusé de protéger quatre anciens ministres convoqués en justice pour des affaires de corruption. Il a été cité disant : « Nous casserons les bras de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, même s’il s’agit de mon frère ». Selon une rumeur, le « reis » (« chef »), c’est-à-dire M. Erdogan, n’appréciait pas spécialement le zèle moral de son premier ministre.

Diplomate mais pas guerrier

Cet épisode aurait pu marquer un tournant dans la relation au sein du tandem. Suite aux élections du 7 juin 2015, l’AKP a perdu la majorité parlementaire. Ahmet Davutoglu n’était opposé à l’idée de former une coalition gouvernementale avec le principal parti d’opposition. Cela a sans doute été perçu comme un blasphème par les conservateurs purs et durs de l’AKP et équivalait pour eux à une trahison.

Les récentes interactions avec les dirigeants européens ont renforcé le réputation du premier ministre Davutoglu en tant qu’homme pragmatique avec lequel il est possible de négocier. Pourtant, lorsqu’il a proposé de reprendre tous les réfugiés et migrants économiques ayant traversé la mer d’Egée pour entrer illégalement en Grèce, Erdogan a immédiatement désavoué la proposition.

Davutoglu a peut-être franchi la ligne rouge en proposant de reprendre les négociations avec les militants kurdes. Cette proposition allait à l’encontre de la diabolisation délibérée de l’ensemble des Kurdes par les responsables et les médias pro-Erdogan déterminés à attiser les sentiments nationalistes.

Enfin, alors que M. Erdogan est devenu la cible de critiques constantes dans les médias occidentaux, son premier ministre a été largement épargné et parfois même loué pour sa flexibilité. Cela pourrait être l’une des principales causes des récentes accusations d’un blogueur anonyme prétendant qu’Ahmet Davutoglu conspirait avec l’Occident et les ennemis de la Turquie pour défier Erdogan, régulièrement dépeint comme un dirigeant autoritaire à l’ego gonflé et aux habitudes erratiques.

Purges sans retour de flammes

La démission précipitée du premier ministre dans le contexte de multiples problèmes intérieurs et extérieurs qui accablent la Turquie confirme que les querelles internes à l’AKP sont la conséquence directe de nombreuses frustrations accumulées. On peut raisonnablement supposer que les divisions au sein du parti au pouvoir révèlent des fractures intérieures profondes, qui ne se résument pas à la figure du théoricien universitaire moustachu.

Les purges sont inévitables. Il est clair que les membres du « cercle intime » proche d’Akmet Davutoglu seront congédiés. Parmi les victimes ciblées, on indique Mehmet Simsek, vice-premier ministre de l’Economie qui semble jouir d’une excellente réputation auprès des investisseurs internationaux. Cela affaiblirait le pragmatisme relatif de l’AKP et aggraverait les désaccords sur la crise des réfugiés.

Les spéculations sur les chances d’Ahmet Davutoglu de rallier des soutiens parmi les parlementaires de même esprit et de créer un nouveau centre de pouvoir au sein de l’AKP sont infondées. Dénué de tout soutien populaire, M. Davutoglu est un simple responsable qui doit son envol à Erdogan.

Il n’est, dès lors, pas étonnant que sa démission n’ait pas provoqué de vagues massives, la livre turque ne s’étant dépréciée que de 4% par rapport au dollar. Davutoglu a sagement indiqué que « personne n’a entendu ni n’entendra un seul mot contre notre président sortir de ma bouche ».

La révolution qui dévore ses enfants

En Europe, les interlocuteurs habituels de Davutoglu le regretteront en tant que personne avec qui ils parlaient la même langue, à de nombreux égards. Mais le processus est irréversible : aujourd’hui, comme l’a formulé un commentateur turc, l’ex-premier ministre est déjà « en train d’entrer au panthéon des cadavres politiques ».

La Russie a dûment pris note de cette « révolution de palais », mais sans aucun soupir de soulagement (Ahmet Davutoglu avait initialement indiqué avoir ordonné la destruction de l’avion russe Su-24) ni regret. Moscou sait qu’une seule personne mène la danse en Turquie, et que M. Erdogan est intransigeant lorsqu’il s’agit d’admettre ses erreurs.

Pourtant, la fin de l’ère de Davutoglu mettra un point final à l’initiative diplomatique ratée baptisée « zéro problèmes avec les voisins », élaborée par l’ancien universitaire. Son départ en outre sonne le glas du mythe d’un Empire néo-ottoman renaissant avec la Turquie comme centre de gravité et arbitre du pouvoir.

En réalité, la montée en puissance de l’islam politique, largement sponsorisée et promue par l’AKP, l’islamisation rampante de l’appareil d’Etat et son débordement dans la société, tout comme les ambitions gonflées d’Erdogan pour un règne présidentiel digne d’un sultan, constituent des développements emblématiques marquant une rupture claire avec l’héritage d’Ataturk.

Fondamentalement, c’est une révolution en bonne et due forme. Et l’on sait que les révolutions ont une fâcheuse tendance à dévorer leurs propres enfants…

Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

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Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

Auteur : Kumara Ira
Ex: http://zejournal.mobi

Le consul général des États-Unis à Calcutta, Craig L. Hall, a approuvé de façon provocante des revendications territoriales indiennes visant la Chine au cours d’une réunion le 28 avril avec le ministre- président de l’État d’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, Kalikho Pul.

Se référant à des revendications chinoises sur une partie de l’Arunachal Pradesh, Hall a déclaré que le gouvernement américain considérait l’Arunachal Pradesh comme partie intégrante de l’Inde. L’Arunachal Pradesh — situé stratégiquement entre le Bhoutan à l’ouest, la Birmanie à l’est, et la Chine au nord — comprend plusieurs zones également revendiquées par la Chine, telles que Tawang, le site du célèbre monastère de Tawang.

Hall a appelé au développement des infrastructures dans cette région éloignée et stratégique, où la construction de routes et d’infrastructures de transport est vitale pour le déploiement de la puissance militaire. Il a également appelé à des coentreprises et partenariats entre les USA et l’Inde dans le commerce et les échanges, pouvant être organisés par le consulat de Calcutta (Kolkata). « Le consulat, » a déclaré Hall, « sait que des sociétés américaines sont intéressées par des contrats de travaux pour le développement des infrastructures en Inde et dans le Nord-Est en particulier, avec un accent particulier sur l’Arunachal Pradesh ».

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Les commentaires de Hall étaient une tentative calculée pour attiser le conflit frontalier entre l’Inde et la Chine et ont été faits quelques jours seulement après que le conseiller de la sécurité nationale de l’Inde, Ajit Doval, a visité Beijing (Pékin) pour des discussions sur la résolution de la question frontalière.

En 1962, l’Inde et la Chine ont mené une guerre d’un mois sur la frontière himalayenne contestée, qui a fait plus de 4000 victimes. La guerre avait éclaté après une série d’incidents frontaliers violents à la suite du soulèvement tibétain de 1959, soutenu par la CIA, contre le régime chinois. Après la défaite de l’insurrection, l’Inde avait accordé l’asile au chef du bouddhisme tibétain, le Dalaï-Lama, et à ce jour le siège du gouvernement tibétain en exil est à Dharamsala dans le nord-ouest de l’Inde.

L’Inde et la Chine partagent une longue frontière qui traverse plusieurs régions contestées, dont une grande partie de l’Arunachal Pradesh et de l’Aksai Chin. Ce dernier est situé entre les régions autonomes chinoises du Xinjiang et du Tibet et est revendiqué par l’Inde comme faisant partie de la région du Ladakh dans le Jammu-et-Cachemire. Au cours de la Guerre sino-indienne de 1962, les forces chinoises ont envahi l’Arunachal Pradesh dont elles se sont retirées plus tard, mais elles ont étendu leur contrôle sur l’Aksai Chin.

Les commentaires de Hall reviennent à jeter de l’huile sur le feu du conflit frontalier sino-indien. Ils montrent que dans le cadre de son « pivot vers l’Asie », qui vise à isoler la Chine et à préparer la guerre contre elle, Washington est prêt à soutenir les revendications territoriales de l’Inde, considérées par Beijing comme des menaces à l’intégrité territoriale de la Chine.

Les remarques de Hall viennent au moment où l’Inde, s’alignant de plus en plus sur l’offensive stratégique des États-Unis contre la Chine, cherche à tirer parti de ses relations avec Washington pour atteindre au statut de puissance mondiale. L’Inde développe rapidement son armée et exige que les États d’Asie du Sud la reconnaissent comme l’hégémon régional.

Les États-Unis font pression pour que l’Inde devienne un État de première ligne dans son « pivot » anti-Chine. En avril, ils ont obtenu l’accord « de principe » de New Delhi pour un Protocole d’entente bilatéral d’échange logistique (Lemoa) qui donnera aux Etats-Unis l’accès à des bases militaires indiennes pour le réapprovisionnement, la réparation et le repos.

La Chine s’est fermement opposée aux commentaires de Hall. Mercredi, Beijing a déclaré que toute intervention « irresponsable » d’un tiers dans le différend frontalier sino-indien, « compliquerait » la question.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré: « La question de la frontière entre la Chine et l’Inde porte sur la souveraineté territoriale de la Chine et les sentiments du peuple chinois. Toute tierce partie doit respecter l’histoire et la réalité concernant la question frontalière, respecter les efforts déployés par la Chine et l’Inde pour résoudre les différends territoriaux par la négociation, éviter de s’impliquer dans les conflits ou de prendre parti sur les questions relatives à la propriété du territoire contesté ».

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Il a ajouté: « Des négociations saines entre la Chine et l’Inde sur la question de la frontière ainsi que la paix et la tranquillité des zones frontalières ces dernières années ont créé des conditions favorables à la croissance des relations bilatérales et à leur développement respectifs ».

Les remarques de Hall constituent une provocation délibérée de plus contre la Chine par l’impérialisme américain à l’heure où il attise les tensions dans toute la région.

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Dans le cadre de son « pivot » anti-chine « vers l’Asie », les États-Unis sont en train de fomenter le séparatisme en Chine, en particulier au Tibet et au Xinjiang. Des responsables américains ont récemment assisté à une conférence des organisations séparatistes chinoises financées par les États-Unis à Dharamsala, en Inde. Washington cherche à exploiter des conflits sociaux et ethniques acerbes — ayant leurs racines dans la politique réactionnaire du régime chinois, qui a de plus en plus fomenté le nationalisme chinois « Han » depuis la restauration du capitalisme en Chine dans les années 1980 — pour menacer la Chine d’une fragmentation selon des lignes ethniques.

Comme dans la région chinoise proche, où les minorités ethniques souffrent de la pauvreté et de la répression de Beijing, le nord-est de l’Inde est la région la plus pauvre et la moins développée du pays et est en proie aux tensions ethniques et aux insurrections.

« C’est l’endroit le plus complexe d’Asie », dit Sanjoy Hazarika, le président et directeur du Centre d’études du Nord-Est et de la recherche politique de New Delhi. « Vous avez 220 groupes ethniques pressées dans un territoire en forme de triangle, lié à l’Inde juste par un minuscule couloir ».

Comme dans le Jammu-et-Cachemire, New Delhi a depuis des décennies donné, dans l’Arunachal Pradesh et six autres États du Nord, de vastes et draconiens pouvoirs à l’armée en vertu de la notoire Loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées, pour y supprimer de nombreux mouvements sécessionnistes armés ethno-nationaux et anti-gouvernementaux. En raison de la pauvreté et de l’insécurité générale, des centaines de milliers de personnes de cette région défavorisée ont émigré vers les grandes villes indiennes pour y chercher un emploi, où ils sont souvent confrontés à la discrimination.

Washington craint que la Chine puisse exploiter les insurrections dans le nord de l’Inde, encourageant le séparatisme en Inde pour riposter à la promotion du séparatisme en Chine par Washington et il répond en s’ingérant de façon irresponsable dans les différends entre New Delhi et Beijing.

En même temps que Washington œuvre agressivement pour intégrer l’Inde dans son offensive stratégique contre Beijing, la longue rivalité entre l’Inde et la Chine et leurs conflits frontaliers, deviennent de plus en plus étroitement liés à la rivalité stratégique encore plus explosive entre les États-Unis et la Chine, poussant ainsi l’Asie, sinon le monde entier, vers une nouvelle conflagration.


- Source : WSWS

Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec Pepe Escobar

 

Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec le journaliste Pepe Escobar

La présidente brésilienne Dilma Rousseff vient d'être officiellement écartée du pouvoir présidentiel au Brésil. L'annonce fait suite au vote hier des sénateurs en faveur de l'ouverture du procès en destitution de la dirigeante, qui est automatiquement remplacée pour une période de 180 jours maximum par celui qui était alors vice-président de la République, Michel Temer. Ce que beaucoup dénoncent comme un "coup d'état institutionnel" met fin à 13 ans de pouvoir de la gauche au Brésil. Vendredi dernier, le Cercle des Volontaires recevait le journaliste brésilien alternatif Pepe Escobar afin qu'il nous livre son analyse sur des événements pas forcément faciles à appréhender vus de France.

http://www.cercledesvolontaires.fr

Ellen Kositza bespricht »Wunschdenken« von Thilo Sarrazin

Ellen Kositza bespricht »Wunschdenken« von Thilo Sarrazin

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Ellen Kositzas siebtes Buchvideo befaßt sich mit dem neuen, aufsehenerregenden Werk Thilo Sarrazins: Die Literaturredakteurin der Zeitschrift Sezession stellt Inhalt und Argumentation seines gerade erschienenen Buchs »Wunschdenken. Europa, Währung, Bildung, Einwanderung – warum Politik so oft scheitert« bündig vor.

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vendredi, 13 mai 2016

Le château de cartes européen

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Le château de cartes européen

Ex: http://www.leblancetlenoir.com

L'Europe américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la régénérer ? L'on peut sérieusement se poser la question quand on voit le divorce grandissant entre l'UE et les pays d'Europe centrale et orientale, fers de lance de la "Nouvelle Europe" si chère aux néo-cons. Le pied droit de Washington donne des coups au pied gauche et c'est tout le système vassalique européen qui risque de tomber. On comprend qu'Obama préfère penser à autre chose en jouant au golf...

Rappelons d'abord que la construction européenne fut, dès le départ, un projet américain. Des archives déclassifiées montrent que les soi-disant "pères de l'Europe" - Schuman, Spaak ou le bien-nommé Monet - travaillaient en réalité pour les Etats-Unis. Pour Washington, il était en effet plus aisé de mettre la main sur le Vieux continent par le biais d'une structure globale noyautée de l'intérieur que de négocier pays par pays avec des dirigeants indépendants.

La chute du Mur et l'intégration à l'UE des anciennes démocraties populaires n'étaient que le cache-sexe de l'avancée de l'OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d'établir un nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l'UE face à certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la "vieille Europe" (De Gaulle, Chirac et Schroeder...)

Or, au moment où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux désidératas US, le château de cartes est en train de s'écrouler... Ce sont d'abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus mesurée, c'est le moins qu'on puisse dire. Première cassure au sein de la "nouvelle Europe".

Et maintenant, la question des réfugiés pourrait bien sonner l'hallali. La Pologne, pays ô combien pro-US, refuse tout à fait d'obéir aux injonctions des institutions elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n'avait pas prévu ça...

Varsovie, ainsi que Budapest ou Bratislava, rejettent totalement ce qu'ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et ses menaces d'amende (250 000 euros par réfugié refusé). Les mots sont intéressants :

  • Jaroslaw Kaczynski, chef du PiS au pouvoir : "Une telle décision abolirait la souveraineté des Etats membres de l'UE. Nous refusons cela car nous sommes et serons en charge de notre propre pays".
  • Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : "La menace d'amende de la part de la Commission est du chantage pur et simple".

Notons en passant la naïveté confondante de ces dirigeants qui croyaient apparemment benoîtement que l'entrée dans l'UE allait préserver la souveraineté de leur pays...

Il n'en fallait en tout cas pas plus pour que le système se mette en branle. La mafia médiatique occidentale a glosé sur la "manifestation monstre" de... 240 000 Polonais (sur 40 millions !) contre le gouvernement et pour l'Europe. Toute ressemblance avec des événements (le Maïdan par exemple) ayant existé serait le fruit de la plus pure coïncidence.

Le fidèle lecteur de ce blog aura été prévenu avant tout le monde, dès le mois de janvier, sur la possibilité d'une révolution colorée en Pologne :

La nouveauté est que, d'arme offensive à l'assaut de l'Eurasie, la "révolution colorée" se transforme de plus en plus en moyen coercitif défensif pour faire rentrer dans le rang des pays théoriquement alliés mais qui ont de dangereuses tendances à l'émancipation. Cela en dit long sur le reflux US. Il y a une décennie, les "révolutions de couleur" visaient à encercler la Russie - Ukraine, Géorgie, Kirghizstan etc. Depuis deux ans, elles sont beaucoup moins ambitieuses et ont surtout pour objectif de colmater les brèches d'un système qui prend l'eau : Macédoine (pour empêcher le passage de l'extension du Turk Stream), Hongrie (pour tenter de mettre au pas l'électron libre Orban, peu soumis à l'UE et susceptible de se rapprocher de Poutine).

Le dernier exemple en date pourrait bien être la Pologne du PiS, parti conservateur démocratiquement élu et peu en odeur de sainteté à Washington, donc à Bruxelles. C'est notamment ce que pense un journaliste d'investigation polonais réputé, Witold Gadowski. Le parallèle avec le Maidan ukrainien est en effet troublant.

Diabolisation du gouvernement dans le caniveau les médias occidentaux, protestations de rue (pour l'instant assez légères), grandes sorties d'hommes de paille du système sur la "dictature" qui s1111111'installerait en Pologne (la palme de la crétinerie revenant à l'ancien Premier ministre belge qualifiant le PiS de "nazis"). Quand tous ces gens (dont l'inévitable Soros) se mettent à prendre des grands airs, il y a du coup d'Etat dans l'air...

Et dans un addendum le jour suivant :

Certains lecteurs doutent de la réalité d'un Maidan polonais en recourant à un argument de bon sens : le PiS étant anti-russe, quel intérêt y aurait-il pour Washington et Bruxelles à déstabiliser la Pologne ? Au premier regard, l'argument fait mouche. Au premier regard seulement...

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Il y a anti-russe et anti-russe. Le PiS n'a certes aucun penchant pour Moscou, mais il n'en a pas beaucoup plus pour Bruxelles. L'anti-russisme du PiS, c'est l'anti-troyisme d'Achille face à Hector : deux ennemis déclarés, mais qui se respectent et ont une certaine estime l'un pour l'autre. Au-delà de leurs différends, Poutine et Kaczynski partagent beaucoup de valeurs : même attachement sourcilleux à leur souveraineté nationale, même conception de la société (plutôt conservatrice et religieuse, familiale avec mariage hétérosexuel) ; ils sont tous deux atterrés par ce qu'ils considèrent comme étant la décadence civilisationnelle des pays occidentaux, la perte de leurs racines, morale et culture.

Kaczynski frère avait accepté l'invitation de Poutine en 2010, une sorte de paix des braves entre deux pays souverains. Et hop, un accident d'avion tombe à point nommé pour ne pas aller plus avant dans le réchauffement des relations polono-russes. Le défunt est remplacé par le clown américano-polonais Donald (sic) Tusk, libéral malléable et gluant aux ordres directs de Washington. Le système pousse un grand ouf de soulagement...

Et voilà que ça recommence avec l'autre frère ! La récente victoire du PiS a fait sonner quelques alarmes rouges à Bruxelles et outre-Atlantique, c'est certain. Des leviers, notamment médiatiques, ont été actionnés, on le voit. Les croisés des "révolutions de couleur" sont sortis de leur retraite. Il n'est pas sûr que cela finisse en Maidan polonais, mais ne pas s'interroger relèverait d'une grande naïveté.

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/05/le-chateau-de...

Discriminatie in de paarvorming daar zwijgen de media liever over

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Discriminatie in de paarvorming daar zwijgen de media liever over

Koenraad Elst

Ex: http://www.doorbraak.be

Neoracisten denken van zichzelf dat ze helemaal geen racisten zijn.

In de meeste scherpgelaagde maatschappijen geldt dat mannen van de bovenklasse met ondergeschikte vrouwen mogen paren of trouwen, maar niet omgekeerd. In sommige gevallen loopt die klassenlijn samen met een rassenlijn, bijvoorbeeld in de laatste eeuw van de Amerikaanse slavernij, toen de blanke slavernij (voornamelijk Ieren) verdween, een wet zelfs verbood dat vrije zwarten nog blanken als slaaf hielden (dat kwam dus voor), en slaven alleen nog zwart konden zijn. De talloze ‘zwart’ genoemde halfbloeden stammen doorgaans af van blanke slavenhouders en hun zwarte slavinnen.

Als een blanke lobbygroep vandaag een verbod eiste op verkeer tussen blanke vrouwen en zwarte mannen, zou dat ‘racistisch’ genoemd worden, in België een strafbaar feit. Maar er is vandaag wel degelijk een ideologie, door een zeer talrijke gemeenschap beleden, die deze discriminatie oplegt: de islam. Een niet-moslim mag niet met een moslima trouwen, omgekeerd wel. Wil hij haar per se trouwen, dan moet hij zich eerst bekeren. Hieraan wordt ook in de praktijk strikt de hand gehouden via sociale druk. Alleen in zeer verwesterste milieus vindt men uitzonderingen, en dat gedrag wordt door de allermeeste moslims terecht als on-islamitisch bestempeld. Vlamingen, u bent tweederangsburgers in uw eigen land.

Let wel, deze sharia-regeling die de intrinsieke inferioriteit van niet-moslims tegenover moslims verkondigt, wordt door pleitbezorgers van de islam doorgaans ontkend, gebagatelliseerd of verzwegen. Knack brengt een artikel, ‘Halal daten op het internet: Sla eens een moslim aan de haak’ (4 mei 2016, door Ayfer Erkul), waarin dit cruciale feit om de paarvorming bij moslims te kunnen begrijpen, nergens vermeld wordt. Het geeft alleen toe: ‘Moslims trouwen doorgaans met moslims.’ Tja, bij de meeste gemeenschappen zou men daarmee een open deur intrappen. Alleen bij onze autochtonen zou men dat als racistisch gedrag verketteren, maar dat soort soort zoekt, is redelijk universeel. Daarover gaat het hier echter niet.

Wat als een moslima met een niet-moslim wil trouwen? Dáár zit het levende bewijs van het islamitisch ‘racisme’, van hun schriftuurlijk vastgelegd, voor alle moslims geldende superioriteitsbesef. Naarmate de trouwplannen concreter worden, neemt de sociale druk toe, en dergelijke plannen worden dus doorgaans afgeblazen. Tenzij de man zich met een air van oprechtheid laat bekeren en besnijden, iets wat ook in mijn vriendenkring al voorgekomen is. Hun eerste zoon heet dan Mohammed, de moslimgemeenschap groeit en de niet-moslimgemeenschap loopt verlies op: doel bereikt.

Dat wordt in Knack dus verdoezeld. In de plaats daarvan krijgen we het soort rechtvaardigingen voor endogamie (binnen de eigen groep trouwen) die bij Vlamingen weliswaar racistisch zouden heten, maar die iedereen verder heel redelijk vindt. Bijvoorbeeld een zekere Nawal legt uit: ‘Ik heb veel niet-moslimvrienden die dat niet begrijpen en mij vragen waarom dat zo belangrijk is. Ik wil een moslim omdat ik er ook een ben. Ik wil een partner met dezelfde waarden en normen.’ Dat niet-moslims het niet begrijpen, zal wel: zij worden immers onwetend gehouden (onder meer juist in dit Knack-artikel zelf) en aangemoedigd in die onwetendheid. Het inroepen van ‘normen en waarden’ zou een Vlaming zwaar aangerekend worden, maar een moslima weet dat ze daarmee vlot wegkomt. Zij geeft zelf aan dat moslims onze ‘normen en waarden’ niét delen, ongeacht wat de koketteerders met een geïntegreerde ‘euro-islam’ ook mogen fantaseren. En dat zij niet-soortgenoten tot de troostprijs ‘vrienden’ beperkt en haar huwelijk met eigen soort wil beleven, dat zal iedereen toch de logica zelf vinden; althans bij volwaardige mensen, niet bij de bekrompen en islamofobe Vlamingen.

Er zijn in marginale, doorgaans welgestelde milieus wel uitzonderingen, maar dat zijn nominale moslims, weinig vertrouwd met de islamwet en sociaal vooral onder de invloed van niet-moslims en niet-islamitische waarden. In een moslimland zouden ze er niet mee wegkomen: als de sociale druk niet werkt, dan wenkt de rechtbank, die bij wijze van minnelijke schikking een echtscheiding zal bevelen. En als dat niet werkt, is er nog de eerwraak. Hun gedrag betekent niet dat ‘er ook een verdraagzame islam bestaat’, zoals krampachtig naar geruststelling verlangende islamvrienden beweren. Het betekent alleen dat hun gedrag buiten de greep van de islam staat. Er is geen islam die het huwelijk van een moslima met een niet-moslim toestaat.

De neoracisten van Unia, DS enzovoort, beschouwen de islam bovendien als een ‘ras’, vandaar uitdrukkingen als ‘witten en moslims’ (neoracisten herken je meteen aan hun voorkeur voor ‘wit’ boven ‘blank’) en ‘anti-moslim racisme’. Deze discriminatie in geoorloofde versus verboden paarvorming, is volgens hun eigen definitie dus racisme, dat op hun eigen aandringen tot strafbaar feit uitgeroepen is. Nochtans, via het godsdienstonderricht, de financiering van de erkende erediensten en de mediaduiding ondersteunt het Bestel deze discriminatoire ‘racistische’ ideologie. Geen enkele overheidsdienaar heeft ooit gezegd: ‘Goed, wij subsidiëren de islam, maar op voorwaarde dat de discriminatie tegen niet-moslims in de paarvorming afgeschaft wordt.’

‘Meer islam is de oplossing voor het radicalisme’, luidt het bij onder meer een aantal ministers. Meer discriminatie, meer wij/zij-denken (inherent aan de islam), zou volgens hen dus de oplossing zijn? Bij elke gelegenheid moeten zij deze vraag voor de voeten geworpen krijgen. Hun antwoord zal vermoedelijk zijn dat de ‘euro-islam’ onder zijn hervormingen ook de afschaffing van die discriminatie zal tellen. Dat willen we dan wel eens zien: de Moslimexecutieve (of een ander gezaghebbend islamitisch orgaan) die de wens van de ongelovige honden zwaarder laat wegen dan de aan God zelf toegeschreven sharia.

malcolm-x-cover.jpgEen toemaatje: in dit opzicht volgt Dyab Abou Jahjah trouw zijn mascotte Malcolm X. (Het is weliswaar uiterst arrogant van hem om de mantel van een slavenafstammeling op te eisen terwijl hijzelf een gemeenschap van slaafnemers vertegenwoordigt, waarbij zijn Europese gastgemeenschap dan nog een belangrijke bron van slaven was, naast de Afrikanen.) De zwarte leider en islambekeerling Malcolm X was een typische halfbloed, voortgekomen uit de vereniging van rijke blanke mannen met ondergeschikte zwarte vrouwen. Hij had blanke raskenmerken, waaronder hetzelfde rosse haar als zijn Schotse grootvader. In Brazilië zou hij als mulat gegolden hebben, maar in de VS hanteert men de one-drop rule: zelfs bij één druppel zwart bloed geld je al als zwart. Er is daar geen ‘diversiteit’, je bent ofwel blank ofwel zwart. Welnu, ook Abou Jahjah stamt in vaderlijke lijn van de heersersgroep in zijn land, de moslims, en in moederlijke lijn van de gedoogde maar ondergeschikte groep, de christenen. Zijn moeder was christen, maar hij is niet halfchristen, hij is volledig moslim. Geen diversiteit in de moslimwereld. Maar om Belgische papieren te krijgen, oefende hij wel het voorrecht van moslimmannen uit om met een ongelovige vrouw te trouwen.

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Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

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Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a soudainement annoncé mercredi 4 mai sa décision de démissionner de la présidence du Parti Justice et Développement (AKP) au pouvoir et de son poste de premier ministre. Lors d'une conférence de presse, après la réunion du Comité central de direction de son parti, Davutoglu a déclaré que l'AKP organiserait un congrès extraordinaire pour élire son successeur.
 
Davutoglu sauve les apparences en annonçant lui-même sa démission. Mais nul ne peut ignorer qu'il a été énergiquement poussé au départ par Recep Tayyip Erdogan. Plusieurs raisons justifient ce coup de force. La première tient aux réticences de plus en plus marquée du premier ministre aux actions menées par Erdogan et son parti pour écraser le Parti démocratique populaire pro-kurde (HDP).

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Cette démission est par ailleurs le reflet de conflits profonds au sein de l'Etat dans le contexte de la participation turque à la guerre civile syrienne, de tensions croissantes avec la Russie et d'une nouvelle guerre civile sanglante avec la minorité kurde en Turquie. On sait que depuis plusieurs jours l'AKP, instrumentalisé par Erdogan, menace de lever l'immunité parlementaire des députés HDP pour permettre leur procès sur des accusations de terrorisme. Si Davutoglu avait laissé faire, il ruinait définitvement son image et ceux des « islamistes « modérés qu'il représente désormais depuis que Erdogan a renoncé à toute modération pour éliminer y compris par des attentats organisés les désirs d'autonomie relative du parti kurde.

Merkel va-t-elle comprendre?

C'est non seulement auprès des 30% environ d'électeurs turcs souhaitant se rapprocher de l'Europe, qu'il aurait ruiné son image mais auprès des gouvernements européens. Davutoglu avait été pratiquement le seul artisan des accords négociés avec Angela Merkel pour que la Turquie contrôle les flux de migrants que jusqu'à présent, sous l'influence de Erdogan et de ses alliées les pétromonarchies, voire de soutiens au sein de Daesh, Ankara avait dirigés vers l'Union européenne pour la détruire de l'intérieur. Or l'expérience avait montré que si Erdogan acceptait les milliards d'euros de l'Europe, il ne faisait rien pour tarir le flot des migrants. Si Davutoglu avait fermé les yeux, il se déconsidérait définitivement comme interlocuteur de l'Union européenne dans la perspective de futurs rapprochements.

Son départ sera donc une bonne chose pour l'Europe, à commencé pour Angela Merkel. Il sera de plus en plus impossible de négocier avec la Turquie sur les migrants et l'éventuel rapprochement  avec l'Union européenne – y compris espérons-le sur la question qui aurait été très mal accepté de délivrer des visions aux voyageurs turcs. Il sera également de plus en plus impossible de continuer à offrir des portes ouvertes aux millions de « migrants » en attente.

Le départ de Davutoglu met en évidence la volonté d'Erdogan de devenir un dictateur en tous domaines, autrement dit le Sultan ottoman qu'il a toujours rêvé d'être. Ceci s'était traduit jusqu'ici par des poursuites contre la presse telles que la détention préventive de journalistes. Par ailleurs, de plus en plus aujourd'hui, Erdogan mène une politique belliqueuse, tant au niveau international qu'à l'intérieur de la Turquie.

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Il a attisé une guerre civile contre la minorité kurde de Turquie et presque provoqué la guerre avec la Russie quand, avec le soutien américain, la Turquie a abattu un avion de chasse russe au-dessus de la Syrie en novembre dernier. Il est de plus en plus évident qu'avec ses appels à un régime « présidentiel », Erdogan tente de faire face à des contradictions politiques insolubles en imposant un régime autoritaire.

On peut espérer que le masque représenté par Ahmet Davutoglu une fois arraché, l'Union et les gouvernements européens renonceront à toute collaboration sérieuse avec la Turquie d'Erdogan – quitte à braver les reproches de Obama et des autres organes de pouvoir américains n'ayant jamais renoncé à affaiblir l'Union européenne par l'intermédiaire d'un mariage forcé avec la Turquie.

jeudi, 12 mai 2016

Migrants. Errance et espérance du mythe des immigrants dans un monde "décolonial"

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Migrants. Errance et espérance du mythe des immigrants dans un monde "décolonial"

Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

La lecture du dernier livre de Houria Bouteldja, «  les Blancs, les Juifs et nous » laisse un sentiment étrange, à sa lecture, d’inaccomplissement. Il m’inspire ces libres propos.

Le sous-titre, « Vers une politique de l’amour révolutionnaire »  sous-entend un message politique « christique », de pardon, de réconciliation entre hommes et femmes de bonne volonté. Le regard critique sur l’hypocrisie de l’idéologie dominante du monde occidental décolonial ( il n’y a plus que des colonies partout dans l’Open World), ses mythes mortifères comme le féminisme, le mariage homosexuel ou les Droits de l’homme individualiste, au service des néo-besoins de la société de surconsommation capitaliste est fort courageux. Les valeurs « archaïques » des sociétés d’où viennent les migrants sont plus solides que la fragilité du moderne,  progressiste et atomisé. Les valeurs traditionnelles : masculinité, sens de l’honneur et de la parole donnée, courage, désintéressement et féminité : amour inconditionnel, confiance, dévouement, capacité vertueuse d’organisation économique sont encore très vivaces, fort heureusement. Sans oublier le sens du religieux et de la transcendance, de l’identité familiale et de clan. Pour la représentante des « indigènes de la République », le féminisme est un pur produit d’exportation européenne, qui sème la zizanie dans la définition de la masculinité/féminité des sociétés historiquement colonisées et auxquelles s’imposent maintenant les seules valeurs du libéralisme et de l’économie.

Le « Grand remplacement » des valeurs traditionnelles des migrants.

Le travail de démontage des structures de souveraineté : famille, religion, Etat, culture, langue, vise aussi à faire disparaître la capacité de s’organiser autonome des migrants : « L’absence totale de pouvoir engendre une race de mendiants ». « Décidons de ne pas les imiter ( nos tuteurs, ceux qui décident pour nous), d’inventer et de nous sourcer ailleurs », dit-elle en citant des idéologues du Black Power.

houria-bouteldja.jpgOn retrouve ici une forme du mythe du « Bon sauvage », l’homme bon et non corrompu par la civilisation industrielle mondialiste qui n’est pas dépourvu d’intérêt. Même s’il ne faut pas être naïf en surestimant les capacités de résistance des individus qui se confronteront aux valeurs coloniales de l’oligarchie mondiale.

L’analyse de Houria Bouteldja sur le phénomène de l’islamisme à la Daech est aussi lumineuse : le phénomène djihadiste ne serait qu’un piège contre-révolutionnaire, une caricature, une imitation, une parodie du rôle héroïque de l’homme dans l’Islam, valeur déconsidérée et interdite culturellement ici, comme celle de la femme exemplaire  soumise dans la lutte contre l’arrogance, l’impiété. Pour combattre cette caricature de l’Islam, il faudra inventer d’autres rôles respectables et respectés pour les hommes ( et les femmes !) issus de la migration. Il y a du boulot. Daesh serait le résultat de l’implosion des valeurs traditionnelles des migrants musulmans au contact du grand vide et à la déconstruction obligatoire des valeurs de l’idéologie bourgeoise : laïcité anti-transcendance, démontage de la famille, de l’identité sexuelle, intégration économique par soumission des femmes et renvoi des hommes à un rôle exclusif de violence physique ( testostérone) et de transgression des lois.

Le « racisme anti-blanc » comme caricature et image en miroir de phantasmes inversés.

C’est le point faible de l’ouvrage. L’idée de la lutte des races, entre « Blanc » colonialiste, exploiteur, capitaliste, oppresseur, machiste et le « Nous » de tous les autres, indigènes, colonisés, exploités,  donc naturellement bons de par cette expérience et ce statut de victime. Ceci est naïf et empêche, au nom de la solidarité de race ou de classe, de voir les dérives autoritaires ou abusives au sein du groupe de « victimes ».Il y a eu pourtant des esclavagistes noirs, musulmans, des violences, des tortures, des dictatures, des exploiteurs, des mafia. S’en prendre au « Blanc », ce privilégié du Système serait donc légitime, sans faire la distinction entre Pouvoir, oligarchie et exploité blanc,  simple rouage ou innocent. Une application de la responsabilité collective et du droit légitime à la vengeance aveugle. Ce modèle est formaté par l’antiracisme de la gauche socialiste et ses groupes de lobbyistes hargneux qui traînent devant les tribunaux tout propos critique, discriminatoire. Ce modèle suscite la haine et le refoulement, sur fond d’injustice ressentie et de terrorisme intellectuel et moral. Je ne peux qu’inciter les musulmans conscients à réfléchir avant de recourir  aussi à de telles procédures unilatérales et iniques contre la soit-disant islamophobie. Le droit à la critique est réciproque et il est permis de ne pas obligatoirement aimer tous les autres. Se faire respecter et dialoguer... oui, mais ne pas punir et diaboliser en recourant à la police de la pensée. Les valeurs chrétiennes et démocratiques favorisent le pardon,  recommandent d’aimer son prochain comme soi-même ( c’est mieux spirituellement mais n’est pas obligatoire moralement ou pénalement !) mais ne pas le traîner  au Tribunal pour ses croyances ou opinions légitimes.

actualité,immigration,beurs,france,livre,houria bouteldja,europe,affaires européennesLa jouissance de l’idée de métisser obligatoirement les anciens dominants : blancs, patrons, curés, beaufs, juifs ( une forme de  quintessence, sous sa forme sioniste,  de blanc, intouchable moralement et en même temps colonisateur sans vergogne et au cœur du système occidental comme Avant-garde de la République !) est une idée dangereuse. Métisser de force l’autre, imposer ses gènes, ses normes culturelles, c’est aussi prendre le risque d’y perdre son identité même si l’on   ressent une certaine jouissance morbide de nuisance ( posture d’un antiracisme « tordu » d’origine forcément blanche, culpabilisée, chargée de haine de soi). Il faut se libérer de cette vision suicidaire et mondialiste pour se réenraciner et accéder à l’autonomie économique et à l’imposition de limites, de digues régulatrices, seule issue éthiquement et chrétiennement valable. Pas de multiculturalisme paternaliste imposé d’en haut, mais des cultures multiples et enracinées vivantes et autonomes

Dominique Baettig,  militant souverainiste

3 mai 2016

mercredi, 11 mai 2016

Seselj:2 – Mondialisme:0

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Seselj: 2 – Mondialisme: 0

 

par Georges FELTIN-TRACOL

 

Ces dernières semaines, l’homme politique serbe, Vojislav Seselj (prononcez «Chéchell»), a remporté coup sur coup deux magnifiques succès contre les agents du mondialisme toujours en action dans les Balkans.

 

Le 24 avril 2014, des élections législatives se tenaient en Serbie. Entérinant la demande du Premier ministre Aleksandar Vucic, le chef de l’État serbe, Tomislav Nikolic, prononçait la dissolution de l’Assemblée nationale où leur formation, le Parti serbe du Progrès (SNS), disposait d’une majorité confortable (170 élus sur 250), allié, qui plus est, au Parti socialiste de Serbie d’Ivica Dacic, lui-même associé aux nationalistes de Serbie unie.

 

Les résultats furent mitigés. Bien sûr, le SNS obtint 48,25 % et 131 sièges tandis que ses alliés socialistes et nationalistes, avec 10,95 %, en conservaient 29. Éparpillée en plusieurs mouvements concurrents, l’opposition libérale-démocratique parvint à franchir le seuil de représentativité fixé à 5% et gagna 45 élus. Toutefois, le gouvernement se vit déborder sur sa droite. Après huit années d’absence, le Parti radical serbe (SRS) revint enfin au Parlement (22 députés et 8,10 %).

 

Il faut reconnaître qu’outre la crise économique et l’afflux en Serbie des fameux « migrants » dont la présence n’est qu’un plaisant début, de nombreux Serbes furent (re)conquis par le charisme intact du président-fondateur du SRS, Vojislav Seselj. Quatre ans plus tôt, à la présidentielle, son épouse ne recueillait que 3,78 % des suffrages. Tribun hors-pair et d’une remarquable intelligence, Seselj redevient la mauvaise conscience de ses anciens camarades Nikolic et Vucic. En effet, les deux principaux personnages de l’État ont longtemps milité au SRS, issu en 1991 de la fusion du Parti radical populaire avec le Mouvement tchetnik serbe de Seselj.

 

Partisan de la « Grande Serbie »

 

Très tôt défenseur de l’idée panserbe en Yougoslavie communiste autogestionnaire, Vojislav Seselj, né en 1954, fréquenta les milieux dissidents anti-communistes, méprisa l’œuvre étatique de Tito et fut même condamné dans la décennie 1980 à de la prison pour des raisons politiques. Quand , au début des années 1990, explose la deuxième Yougoslavie, fondée en 1945, il approuve l’action nationale-communiste de Slobodan Milosevic au Kossovo et en Bosnie-Herzégovine. Le président-poète Radovan Karadzic dirigera d’ailleurs l’équivalent du SRS en Bosnie. De nombreux militants radicaux répondirent à l’appel de leurs frères serbes de Bosnie. Jugeant la politique de Milosevic trop conciliante, parfois timorée et souvent complaisante à l’égard des puissances occidentales, Vojislav Seselj dénonce avec force les compromissions ainsi que les ingérences répétées de l’ONU, de l’OSCE, de l’UE et de l’OTAN. Sa notoriété au sein de la société serbe inquiète bientôt Bruxelles, Berlin, Paris, Londres et Washington d’autant que le SRS participe par intermittence – au gré des retournements politiques de Milosevic – à ses gouvernements.

 

L’indéniable popularité de Seselj agace les Occidentaux qui établissent en 1993 via une lamentable résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, un « Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie » (TPIY). Pur héritier de ceux de Nuremberg et de Tokyo, cette instance entend poursuivre, juger et condamner de soi-disant « criminels de guerre », en particulier s’ils sont serbes et croates. Soutenu par un Occident amnésique et déjà bien dégénéré, ce TPIY devient un instrument redoutable contre les affirmations nationales et populaires renaissantes. « Nulle neutralité à en attendre : un tel tribunal ne saurait se détacher du politique et donc œuvrer à une paix équilibrée. Bien au contraire, en niant la part irrésistible du politique dans les relations internationales, une institution judiciaire aboutirait à des résultats opposés à ses attentes. Il n’y aurait aucune impartialité à espérer d’un tel objet juridique, immanquablement manipulé par ceux ayant les moyens de le faire (1). » Le procureur auprès du TPIY émet un mandat d’arrêt contre Seselj qui, en février 2003, choisit (à la surprise générale !) de se rendre à La Haye aux Pays-Bas, siège du TPIY. Un internement préventif d’une douzaine d’années commence dans la prison ultra-sécurisée de Scheveningen.

 

Avant d’aller à La Haye, Vojislav Seselj organisa un triumvirat constitué de son épouse, de Tomislav Nikolic et d’Aleksandar Vucic pour diriger le parti. Or, en 2008, las d’être toujours battu aux élections, Nikolic et Vucic fomentent une scission et fondent le SNS qui se définit national-conservateur pro-européen. La modération revendiquée du nouveau parti est appréciée par les Serbes qui élisent en 2012 Nikolic à la présidence, puis portent au pouvoir Vucic deux ans plus tard.

 

Une parodie de justice

 

Il est très probable que cette trahison a décuplé l’ardeur de Vojislav Seselj devant ses juges mondialistes. Juriste et enseignant de droit, l’ancien maire de Zemun, une commune de la banlieue de Belgrade, entre 1996 et 1998 met en œuvre une véritable défense de rupture. Cette stratégie de prétoire fut théorisée par l’avocat français Jacques Vergès. Celui-ci estimait que « la stratégie de rupture s’oppose fondamentalement à la stratégie de connivence. […] Le procès de connivence est le procès classique. C’est le procès dans lequel juges, accusé, accusateur public sont d’accord sur les principes. Par rapport à ceux-ci, il s’agit donc seulement de discuter du degré de responsabilité de l’accusé. […] À aucun moment, il n’est question de discuter du bien-fondé des principes que la société invoque pour condamner le racolage, le vol ou le meurtre. Or, par rapport à cela, il y a des moments dans l’histoire d’une société où le conflit est plus fondamental. C’est le cas chaque fois que l’accusé rejette les principes que partagent l’immense majorité des membres de la société où il se trouve (2) ». Vojislav Seselj est un extraordinaire exemple pour tous les futurs accusés d’opinion à venir de l’Occident « totalimaire », de la pseudo-UE et de l’Hexagone libéral-sociétaliste.

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Cette lutte inégale, digne du combat entre David et Goliath – Moloch mondialiste, prouve l’inanité d’un système judiciaire à vocation internationale. Il fut déjà dénoncé par Maurice Bardèche dans Nuremberg ou la Terre promise (1948) et Nuremberg ou Les Faux-Monnayeurs (1950). Plus récemment, d’autres juristes s’indignèrent du fonctionnement de ce pitoyable machin judiciaire. Pour preuve, « le contenu du règlement révèle des atteintes inadmissibles aux principes les plus élémentaires de la procédure pénale, s’indigne François Terré. Maintes dispositions exorbitantes caractérisent la procédure retenue, par exemple quant à la protection des témoins (3) ». L’auteur évoque aussi « le recours à des démarches indignes : dissimulation de documents, tromperies et ruses pour attirer des personnages prêts à coopérer à l’œuvre dite de justice […]. Pis : marchandage avec un gouvernement consistant à promettre, en quelque sorte, une “ rançon ” pour la livraison de Milosevic. Si la Yougoslavie, ou ce qui en restait, n’avait pas été aux abois, elle n’aurait probablement pas aidé le transfert de Milosevic. La justice a ses raisons que l’argent ne comprend pas (4) ».

 

En détention, Vojislav Seselj se joue de ses accusateurs publics. Récusant tout avocat et exigeant au contraire de se défendre lui-même, il contraint par une sévère grève de la faim en novembre 2006 le TPIY à accepter sa revendication légitime. Il ose ainsi affronter un «droit international pénal [… qui] vise l’universalisme abstrait d’un nouvel ordre international prétendument pacifié sous couvert de criminalisation de la guerre dite d’agression (5) ». Vojislav Seselj entreprend une véritable guérilla juridique et extra-judiciaire. «Dans le prétoire, où il se trouvait en tant qu’accusé mais aussi en qualité d’avocat, il a très clairement expliqué sa position, rapporte la journaliste étatsunienne Marlise Simons. Depuis sa reddition en 2003, il n’a eu de cesse de répéter qu’il utilisait la Cour comme une tribune politique parce qu’elle était “ avant tout un tribunal politique ” créé par l’Occident pour punir la Serbie. “ Le seul moyen de vous affronter est donc de présenter des discours politiques plus intelligents que les vôtres ”, ajoutait-il (6). » Seselj méprise les représentants judiciaires du mondialisme occidental : il ne se lève pas à leur entrée puisqu’il ne reconnaît pas leur légitimité et leur tient tête au point d’être condamné à diverses reprises à un total de cinquante mois de prison pour « offenses à la Cour ».

 

Une intense et belle guérilla judiciaire

 

Cette attitude conflictuelle renforce sans cesse un Vojislav Seselj atteint d’un cancer du colon. « Je méprise cette Cour. Je suis là pour vous briser. […] Ma santé en pâtira sans doute, mais je me délecte. Je m’amuse comme jamais (7). » Il oppose à ses détracteurs de si solides arguments qu’en novembre 2014, le TPIY le libère enfin. Les habituelles ligues de (petite) vertu droit-de-l’hommiste, d’habitude si promptes à fustiger une supposée sévérité judiciaire à l’encontre de telle ou telle racaille des banlieues de l’immigration, conservent un pesant silence à propos de cet innocent embastillé. Ces associations subventionnées anti-discriminatoires se félicitent de l’application croissante d’une scandaleuse discrimination. Après 1919, « le droit international est détourné par le droit pénal puisque dans le Pacte de la SdN l’ennemi est désigné comme agresseur. Ce qui veut dire que les concepts du droit international s’imprègnent de droit pénal et criminel. C’est une logique discriminatoire qui l’emporte, alors que la logique du jus publicum europaeum était non-discriminatoire. L’agresseur devient un criminel (8.) ».

 

Le cas de Vojislav Seselj démontre surtout que « la justice internationale que nous avons instituée définit bien les crimes soumis à sa juridiction (crimes contre l’humanité, génocides, crimes de guerre), mais elle ne poursuit pas, loin s’en faut, tous les criminels sur lesquels pèse cette charge : elle poursuit seulement ceux que les circonstances diplomatiques lui permettent de saisir, et ceux dont le crime provoque dans l’opinion occidentale le plus d’indignation (9) ». Chantal Delsol prolonge les pertinentes remarques de son professeur Julien Freund qui proclamait dès 1965 qu’« il y a de l’imposture dans cette justice politique qui fait de tous les hommes, suivant qu’ils appartiennent à l’une ou l’autre catégorie sociale, ou bien des innocents ou bien des coupables. Non seulement “ aucun politique peut se flatter d’être innocent ” (Merleau-Ponty), mais aucun pays ne peut en remontrer aux autres sur le chapitre de ce qu’on appelle la morale collective ou sociale. Il est donc bien vrai que la culpabilité est surtout une arme politique servant à dégrader l’homme dans l’ennemi (10) ». Julien Freund craignait que « cette méthode des condamnations actuellement en l’honneur dans les relations internationales ne tourne pas à une parodie de justice (11) ». Or le procès de Vojislav Seselj fut une incroyable farce nuisible et coûteuse. La justice internationale avec le TPIY et la Cour pénale internationale (CPI), pratique l’impolitique. Pourquoi ? « Parce qu’elle est le tribunal de la morale davantage que du droit (12). » C’est donc avec raison que Vojislav Seselj « se présente comme l’homme qui a vaincu la justice internationale, “ une justice anti-serbe ” (13) ».

 

Les coups de butoir qu’il a affligés aux juges confirme ce qu’avançait Jacques Vergès : « Un procès de rupture à caractère politique éclaire les contradictions profondes de la société. Il sème le doute auprès de ses membres et entrave ainsi son bon fonctionnement (14). » Cette magistrale guérilla porte finalement ses fruits : le 31 mars 2016, le TPIY l’acquitte de tous les chefs d’inculpation. Certes, le parquet fit aussitôt appel. Il n’empêche qu’une très belle estocade venait d’être donné. Par une résistance quotidienne tenace, le nouvel acquitté, encore traité de « détenu » dans L’Obs du 28 avril 2016 (le contraire aurait étonné de la part des Drahi’s Boys), repousse seul « le désir d’instaurer un tribunal mondial et plus loin un gouvernement mondial répond à la nécessité de briser la puissance des gouvernements particuliers, en cas de crimes d’État (15) ». Il empêche de faire « perdre à la notion de guerre toute signification, parce qu’elle cesse d’être un acte d’hostilité politique pour devenir une entreprise policière (16) ». Son succès à La Haye, confirmée à Belgrade par les valeureux électeurs serbes, signifie une claque retentissante aux Oligarchies.

 

« Avec la justice internationale apparaissent des instances dotées de légitimité pour enlever les citoyens à la protection et à l’autorité de leur État, prévient Chantal Delsol. Les États perdent le monopole du commandement et du jugement (17). » Par une défense de rupture intégrale qui s’est révélée payante, le chef du SRS montre une voie difficile, héroïque et d’opposition complète à tout mondialisme, à toute « gouvernance planétaire », à tout cosmopolitisme mortifère. Il est indispensable de combattre le TPIY, la CPI et les autres tribunaux internationaux. N’oublions jamais qu’« un gouvernement mondial ne signifierait pas seulement la fin de la politique stricto sensu, comme gouvernement de la liberté des points de vue, mais aussi, et d’une autre manière, la fin de la politique lato sensu, comme gouvernement doté d’un monopole de la force légitime (18) ». Grâce à Vojislav Seselj, cette sinistre perspective est pour un temps freinée. Honneur à lui !

 

Georges Feltin-Tracol

 

Notes

 

1 : Julian Fernandez, « Du côté sombre de la Cour pénale internationale : revenir à Carl Schmitt ? », dans Serge Sur (sous la direction de), Carl Schmitt. Concepts et usages, CNRS Éditions, coll. « Biblis – Inédit », 2014, p. 161.

 

2 : « De la stratégie judiciaire », entretien avec Jacques Vergès, dans Krisis, « Stratégies ? », n° 10 – 11, avril 1992, pp. 54 – 55.

 

3 : François Terré, « Comment le TPI a permis à Milosevic de se poser en victime », dans Le Figaro, le 14 mars 2006.

 

4 : Idem.

 

5 : Valéry Prat, « De la criminalisation de la guerre : Carl Schmitt à Nuremberg, Carl Schmitt et Nuremberg », dans Carl Schmitt. Concepts et usages, op. cit., p. 136.

 

6 : Marlise Simons, « La Cour pénale internationale s’interroge sur ses procédures », supplément en français de The New York Times, dans Le Figaro, le 27 avril 2012.

 

7 : Idem.

 

8 : Valéry Prat, art. cit., p. 137. C’est nous qui soulignons.

 

9 : Chantal Delsol, La grande méprise, La Table ronde, coll. « Contretemps », 2004, pp. 17 – 18.

 

10 : Julien Freund, L’Essence du politique, Dalloz, 2004, p. 505.

 

11 : Idem.

 

12 : Chantal Delsol, op. cit., p. 62.

 

13 : Hélène Despic-Popovic, « Vojislav Seselj. L’encombrant boutefeu du nationalisme serbe », dans Libération, le 14 juillet 2015.

 

14 : Jacques Vergès, art. cit., p. 60.

 

15 : Chantal Delsol, op. cit., p. 65.

 

16 : Julien Freund, op. cit., p. 618.

 

17 : Chantal Delsol, op. cit., p. 127.

 

18 : Idem, p. 65.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

mardi, 10 mai 2016

TTIP – Auf dem Weg in die Sklaverei?

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TTIP – Auf dem Weg in die Sklaverei?

Seit nunmehr drei Jahren verhandeln EU und USA über ein Freihandelsabkommen. Dieses Abkommen sei vorrangig für die USA, wie Präsident Obama stets betont. Man könnte ihm nachfühlen, schließlich ist die Supermacht nach Bill Gates Worten, der größte Profiteur der Globalisierung. Und möchte es natürlich bleiben. Auf unsere Kosten, zu Lasten unserer Umwelt und unserer Gesundheit, und wie die zuletzt veröffentlichten Greenpeace-Dokumente den lange gehegten Verdacht bestätigen, ist höchste Gefahr in Verzug. Auch was die berüchtigten Schiedsgerichte betrifft.

So ein Abkommen kann natürlich nicht getrennt von der Politik gesehen werden, wie einige TTIP-Verteidiger  aber verlangen. Ja sie meinen gar, die Politik dürfe sich nicht einmischen. Womit mit einer todbringenden Schwächung der Nationalstaaten zu rechnen wäre, souveräne Völker sind ein Hindernis. TTIP ist nichts anderes als ein weiterer Meilenstein auf dem Weg in die Sklaverei, kontrolliert und überwacht  von einer Weltregierung der Banken und Konzerne. Und man erreichte damit  die Installierung eines einzigen Souveräns in Gestalt  des internationalen Kapitals.

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Nachfolgend die Presseaussendung des überparteilichen österreichischen EU-Austrittskomitees zu den nun veröffentlichten Greenpeace-Papieren:

TTIP: Nur der EU-Austritt schützt Österreich sicher!

Überparteiliches EU-Austritts-Komitee zur Veröffentlichung streng geheimer Verhandlungspapiere

Zeiselmauer (OTS) – Die Enthüllung der bislang geheimen Papiere über das so genannte Freihandelsabkommen TTIP bestätigt das, wovor Kritiker schon längst warnten: TTIP wird die – ohnehin schon niedrigen – Lebensmittel-, Umwelt-, Konsumenten- und Tierschutzstandards der EU noch weiter senken und Massen an US-Gentechnik- und Klonfleisch-Produkten auch nach Österreich bringen. „Der sicherste und wahrscheinlich einzige Weg, diesem Monsterabkommen zu entgehen, ist der Austritt Österreichs aus der EU. Erst dann kann unser Land als souveräner Staat sein Schicksal wieder in die eigenen Hände nehmen“, erklärt heute Inge Rauscher, die Bevollmächtigte des überparteilichen EU-Austritts-Volksbegehrens, welches letzten Juli von mehr als 261.000 Bürgern unterschrieben wurde.

Mag. Klaus Faissner, freier Wirtschafts- und Umweltjournalist, ergänzt: „TTIP bringt – ebenso wie das EU-Kanada-Abkommen CETA – nur Vorteile für Konzerne wie Monsanto & Co. Es ist vorauszusehen, daß die klein- und mittelständige heimische Wirtschaft sowie die österreichischen Bürger dabei völlig unter die Räder kommen. Unabhängige Studien zeigen dies schon lange: Die Tufts Universität in Massachusetts in den USA errechnete z.B., daß TTIP in der EU 600.000 Arbeitsplätze bis zum Jahr 2025 vernichten und zu Einkommensverlusten von 165 bis zu 5.000 Euro pro Person und Jahr führen werde! Auch Steuereinnahmen und Wirtschaftsleistungen würden erheblich schrumpfen.“

EFTA statt TTIP & EU

Das erfolgreiche EU-Austritts-Volksbegehren des Vorjahres war ein erster Schritt zu mehr Wohlstand, höheren Standards und mehr Unterstützung für die heimische Wirtschaft. Jetzt geht es darum, eine Volksbefragung zum Thema zu erreichen. Als wirtschaftliche Alternative zur EU und zu TTIP & Co gibt es die Europäische Freihandelszone EFTA: Sie besteht aus den Nicht-EU-Mitgliedern Schweiz, Liechtenstein, Norwegen sowie Island und hat nach wie vor aktuelle ausverhandelte Abkommen mit Ländern aus aller Welt. Die Mitgliedsstaaten sind politisch in keiner Weise eingeschränkt, und die Landwirtschaft als besonders sensibler Bereich ist ausgenommen. Im Unterschied zur EU geht es hier wirklich um gute Handelsbeziehungen und nicht um das Niederreißen von jahrzehntelang erkämpften Standards.

Noch mehr Tierquälerei, Ausbeutung und Klonfleisch durch TTIP und CETA!

„Diese streng geheim verhandelten Freihandelsabkommen zwischen der USA, Kanada und der EU würden auch weiterer Tierquälerei Tür und Tor öffnen“, ist Tierarzt Dr. Franz-Joseph Plank, Obmann der Tierschutzorganisation ANIMAL SPIRIT, überzeugt. „Noch mehr Freihandel würde Tiere noch rechtloser machen und noch längeren Transporten aussetzen, was auch umweltpolitisch – in Zeiten des Klimawandels – ein nicht hinnehmbarer Wahnsinn wäre. Zudem würden die in der EU ohnehin nicht allzu strengen Tierschutz-Standards weiter reduziert und auf amerikanische Verhältnisse herabgesenkt werden: Monster-Legebatteriebetriebe ab 1 Mio Tieren, Einzelboxen der Kälber oder durchgehende Kastenstandhaltung bei Muttersauen. Außerdem würden uns dann chemische Zusätze und Verfahren in der Lebensmittelproduktion – u.a. die hierzulande in der Landwirtschaft noch verbotene Gentechnik – `beglücken`, ohne Chance dagegen zu klagen! Noch extremere Massentierhaltungen und Tierfabriken wären die `Gewinner` und das seit EU-Beitritt ohnehin immens gewachsene Bauernsterben würde noch weiter verstärkt.“

Wachstums-Hormone und Antibiotika sind in Amerika erlaubt, um eine noch höhere Milchproduktion oder noch schnelleres Wachstum bei den bereits jetzt extrem ausgebeuteten „Nutztieren“ zu erzwingen. Das berühmt gewordene „Chlorhuhn“ kaschiert durch Abtötung von Keimen nach der Schlachtung lediglich noch engere, brutalere und unhygienischere Haltungsbedingungen während der Mastzeit. „Die Lobbys der Fleisch-Industrie wollen das alles `dank` TTIP & CETA auch für den EU-Markt erreichen. Ähnliches gilt für Klonfleisch: Dieses ist in den USA schon jetzt ohne Kennzeichnung in den Regalen, die EU-Kommission möchte dasselbe zumindest für die Nachkommen von Klontieren durchsetzen“, so Dr. Plank abschließend.

Die Mitglieder des überparteilichen EU-Austritts-Komitees fassen zusammen: „Bei TTIP und CETA geht es in Wirklichkeit vor allem um den Abbau aller Standards, egal ob es sich um Umwelt, Lebensmittel, Tierschutz oder Soziales handelt; um private Schiedsgerichte, durch die große Konzerne Staaten verklagen können, weil sie durch strengere Gesetze weniger Gewinne machen würden; um die Prüfung aller neuen Gesetze auf Wirtschaftlichkeit: im sogenannten „Rat für Regulatorische Kooperation“ bekommen Konzerne Gesetzesentwürfe vor den Parlamenten zu Gesicht; und nicht zuletzt geht es um industriefreundliche Zulassungsverfahren: Nicht mehr das Volk oder Politiker würden über die Zulassung entscheiden, sondern alleine Wissenschaftler, die meist eng mit Konzernen zusammenarbeiten bzw. sogar von diesen finanziert werden.“

Rückfragen & Kontakt:

Mag. Klaus Faissner
Dr. Franz-Joseph Plank                                                                                                                office@animal-spirit.at
www.eu-austritts-volksbegehren.at

Zum Thema

Greenpeace zu den Veröffentlichungen                                                                                  https://youtu.be/6hDm8DG5h_s

TTIP und Obama                                                                                                                            https://youtu.be/MQNZLuB6Utc

EU-Austrittsvolksbegehren-Interview                                                                                         https://youtu.be/-bFiyJbTdrU

Ces manuels scolaires qui accentuent la grande déculturation

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Ces manuels scolaires qui accentuent la grande déculturation

Les nouveaux manuels scolaires sont proprement sidérants.

 
Juriste
 
SG du Collectif Culture, Libertés et Création
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 
Les nouveaux manuels scolaires sont proprement sidérants. En me promenant sur la Toile, j’ai découvert quelques extraits de ces ouvrages qui servent à instruire nos enfants. Propagande pro-immigration massive, œuvres mal écrites, « revues de presse » orientées… Est-ce ainsi que Najat Vallaud-Belkacem, actuel ministre de l’Education nationale, entend faire des jeunes esprits les citoyens « conscients » de demain ? Ou est-ce ainsi que le ministère rééduque des esprits qui ne sont pas encore formés ? Je penche pour la deuxième solution.

colibriagecouv_460786.jpgCitons en exemple les manuels de sixième et de cinquième de la collection Colibris, éditée par les Éditions Hatier pour l’enseignement du français. Dans la catégorie « expression orale », les élèves étudieront une chanson de l’artiste belge Stromae, adaptation de Carmen dont je me permets de vous livrer quelques extraits : « Prends garde à toi/Et à tous ceux qui vous like/Les sourires en plastique sont souvent des coups d’hashtags. » Il y a pire, certes. Mais s’agit-il vraiment d’un texte qui mérite d’être étudié en classe, sachant, en outre, que la majorité des élèves écoutent ce chanteur à la maison ? Non. Rajoutons que la chanson est truffée de mots d’anglais, ce qui (vous en conviendrez) est assez étrange pour un cours censé traiter de la langue de Molière.

Autres œuvres d’envergure évoquées dans ces manuels : Le Ventre de l’Atlantique, de Fatou Diome, L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa, de Romain Puértolas ou bien encore Faire l’amour, de Mikaël Ollivier (issu du recueil Des filles et des garçons, de Thierry Magnier, en partenariat avec le collectif Ni putes ni soumises). Les extraits des deux premiers romans mentionnés racontent des histoires de personnes venues en France, immigrés illégaux présentés de façon positive, voire sous les traits de victimes. L’objectif paraît évident : convaincre les enfants du bien-fondé de l’immigration de masse pour qui aurait un cœur. Que les ouvrages soient mineurs et assez mal écrits doit indifférer les « pédagogues ».

olli99990H.jpgFaire l’amour relate un dialogue entre des « jeunes », Tommy et Leïla. Nous sommes loin de la grande littérature quand Tommy, gêné et enamouré de Leïla, déclare : « J’te trouve… Enfin, je t’trouve bonne, quoi ! » Les élèves sont si méprisés par le ministère qu’on leur donne à lire des textes d’une abyssale vacuité. Pourtant, je suis convaincu que les plus modestes auraient tout à gagner à lire de vrais textes et, mieux, qu’ils apprécieraient de les lire si on savait les leur expliquer correctement.

Parmi les exercices proposés, les collégiens sont aussi invités à imaginer l’histoire d’amour de Karim et Léa à travers les âges, « dans l’Antiquité, sous Louis XIV et en l’an 3000 ». No comment. Au moins, les professeurs ne doivent pas s’ennuyer en lisant les copies !

Moins amusants, les désormais fameux exercices de « décryptage des médias ». La revue de presse sur les « migrants » propose un petit jeu des sept erreurs entre deux couvertures, l’une de Valeurs actuelles, l’autre de Télérama. Bien évidemment, tout est fait pour que les collégiens s’indignent du manque d’humanité de Valeurs actuelles. Excusez du peu, même Boulevard Voltaire est cité (preuve que nous sommes lus en haut lieu ?) ! Probablement pas pour être vanté comme étant un des seuls médias libres, n’appartenant ni à l’État, ni à une grande fortune…

 

lundi, 09 mai 2016

Akif Pirinçci:" L’intégration est une historiette mensongère !"

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L’intégration est une historiette mensongère !

Entretien avec l’écrivain germano-turc Akif Pirinçci sur les impacts de l’immigration musulmane massive, sur la nécessité d’une assimilation et sur la démission du politique

Propos recueillis par Bernhard Tomaschitz

Monsieur Pirinçci, votre dernier livre traite du « grand remplacement » (de l’Umvolkung). Dans quelle mesure ce « grand remplacement » a-t-il progressé, au vu de l’immigration de masse et du chaos migratoire que nous observons aujourd’hui en Europe ?

AP : Chez nous, en Allemagne, ce processus étrange de « remplacement de la population » est très avancé : il suffit de le constater, et à l’œil nu, dans toutes les rues par où l’on passe. Jadis, seuls les initiés s’en rendaient vraiment compte car les personnes étrangères entraient au compte-gouttes. Aujourd’hui, ce remplacement, auparavant très lent, ne s’observe plus seulement dans les grandes agglomérations. Dans bon nombre de quartiers de Bonn, je vois désormais déambuler des bandes d’hommes d’origine arabe dans les rues, je les vois traîner dans les bistrots, sirotant du café, servis par de jolies serveuses allemandes. Je n’imagine même pas que ces gens travaillent : ils sont tout simplement là.

Dans les villes, on n’entend plus que très peu parler allemand. Je ne sais pas pendant combien de temps ce pays s’appellera encore l’Allemagne.

Quelles seront les conséquences de ce processus, s’il se poursuit et s’amplifie encore ?

AK : La première conséquence sera que nous nous serons acheminés vers l’éclosion d’une société servile, composée d’esclaves. Pourquoi ? Parce qu’il faudra payer tout cela. Dans mon livre intitulé justement « Umvolkung », j’ai calculé qu’il nous faudra quelque 50 milliards d’euros, chiffres actuels. Cela correspond exactement à un huitième du budget de l’Etat allemand. Cette somme colossale devra être gagnée par l’économie du pays ou provenir d’un gigantesque endettement. Si, au cours de l’année qui vient, autant de migrants arrivent, qui seront totalement inutiles et improductifs, tant sur le plan culturel que sur le plan économique, et qui le resteront pendant des décennies, alors il faudra non plus 50 petits milliards d’euros mais 175 milliards ! Somme qui devra être déboursée chaque année, si l’on veut que ces gens puissent mener ici une vie décente. Et quand chacun de ces réfugiés attirera en Allemagne quatre autres personnes de son pays, au nom du regroupement selon les habitudes prises, alors la population qui travaille (majoritairement allemande ou européenne) sera réduite à l’esclavage pour payer ces 50 à 175 milliards d’euros.

akif1BCzJr0fHL.jpgOn peut bien sûr me rétorquer : « Attention ! Les gens ne se laisseront pas faire ! ». Mais que feront-ils ? On peut imaginer qu’ils émigreront sous d’autres cieux. Cependant, il faut savoir que l’émigrant est un type particulier d’humain, comme l’étaient par exemple mes parents, personnes de nature aventureuse. Or la plupart des Allemands contemporains ne sont pas des types d’aventuriers. Ils veulent faire tranquillement leur boulot, élever leurs enfants et partir en vacances.

En matière d’intégration, il y a des problèmes depuis longtemps. Le monde politique, en fait, veut-il vraiment l’intégration ?

AP : L’intégration ? C’est une historiette mensongère ! L’intégration, c’est un vocable inventé par un quelconque tocard gauchiste ou écolo. Pour moi, il n’y a que l’assimilation qui fonctionne, parce qu’un Etat ou une communauté populaire (ethnique) ne peut pas fonctionner quand chacun mitonne sa petite cuisine dans son coin. Il ne suffit pas de parler l’allemand (ou la langue officielle du pays). Cela ne suffit pas, comme le démontre l’histoire des pays multi-ethniques. Franchement, il n’y a que l’assimilation qui marche mais, rappelons-le, l’assimilation est un acte volontaire. On ne doit pas avoir besoin d’interprète, comme mes parents qui n’en ont jamais eu besoin et qui, de surcroît, n’ont jamais rien demandé à l’Etat. L’assimilation fonctionne généralement au mieux par l’intermédiaire des enfants mais nos gouvernements ont au contraire tout fait pour que les enfants ne s’assimilent pas. Partout, on leur donne des cours de religion islamique et on leur met dans la tête qu’ils doivent rester ce qu’ils sont. Mais, ajoute-t-on, tu pourras toujours devenir astrophysicien, si cela te chante. Nous voyons pourtant ce que cette religion a engendré dans leurs pays d’origine. Pourquoi n’avons-nous pas dit : si vous voulez rester chez nous, le processus d’assimilation sera peut-être long mais il se fera uniquement selon le modèle allemand.

Cela ne se passe pas ainsi, sans nul doute parce que le politiquement correct s’est incrusté trop profondément, a acquis trop d’influence…

AP : Il n’y a pas que le politiquement correct ! Toute cette affaire de migrants et de réfugiés génère une industrie qui rapporte des milliards et s’avère plus pondéreuse que les géants Apple, Google et Microsoft réunis. Je pense qu’un dixième de la population allemande profite directement ou indirectement de ces vagues migratoires.  Cette aubaine (pour 10% de la population) constitue un doux poison qui permet d’amplifier le phénomène. L’immigration actuelle est rendue possible par une armée de profiteurs. J’en déduis que l’association « Pro Asyl », qui favorise ces vagues migratoires, est plus puissante que le syndicat des fonctionnaires allemands (Deutscher Beamtenbund).

Tout simplement parce qu’elle a de bons contacts avec les médias et peut ainsi déclencher de vastes campagnes de sensibilisation…

AP : En effet, elle imprime sa marque. Lorsque vous passez les journaux en revue, vous constatez qu’il y a un article critique déplorant que le pays est « submergé d’hommes jeunes et analphabètes, dont on ne sait pas où leur trouver du gibier sexuel si bien qu’on aura un été de viols collectifs, etc. ». Face à ce seul article critique, vous trouvez dix articles qui vous expliqueront doctement qu’un certain Osman ou un certain Omar, réfugiés en Allemagne, ont ouvert une petite boutique de bijoux à deux filiales ou une autre entreprise du genre. Ces anecdotes, insignifiantes, sont montées en épingle pour faire croire que les artisans d’un second miracle économique sont enfin arrivés chez nous. C’est aberrant. Au contraire, on voit de plus en plus de bonnes femmes circuler dans nos villes, engoncées dans des voiles ou des robes-sacs : comment pourraient-elles bien œuvrer à un miracle économique en conservant de tels accoutrements ?

N’est-ce pas étrange que ce soit justement les milieux de gauche qui prétendent agir pour la démocratie mais, en réalité, travaillent à la suppression de toute démocratie en Allemagne et en Autriche ?

AP : Ils se sont toujours foutus de la démocratie. Il y a quelques jours, en Allemagne, on a démantelé un groupe terroriste qualifié d’extrême-droite, composé bien évidemment d’une brochette de zozos qui avaient accumulé dans une cave des fusées de feu d’artifice. Rien que le fait de qualifier une telle brochette de « terroristes de droite » est du plus haut ridicule, alors même que les antifas commettent des voies de fait réelles, battent des citoyens et les envoient à l’hosto, manient le gourdin à qui mieux mieux, sans que policiers ni juges n’interviennent. Mais tant va la cruche à l’eau qu’elle se brise : depuis peu, la cruche, en effet, présente des fissures de plus en plus profondes.

Et, à votre avis, quand se brisera-t-elle, cette cruche ?

AP : La cruche se brisera à la fin de cette année, j’en suis absolument sûr, car au bout de ces prochains mois, de nouvelles vagues de migrants vont arriver. Les Allemands se rendront compte des sommes astronomiques que tout cela va coûter et qu’en plus les impôts vont augmenter de manière vertigineuse, qu’ils soient directs ou indirects. Tous les Allemands, sans exception, vont se voir taxés ou ponctionnés d’une façon ou d’une autre : je ne pense pas qu’ils soient un peuple aussi léthargique qu’on veut bien le croire. La « douloureuse taxatoire » qu’on leur infligera sera telle qu’ils se réveilleront et présenteront la note à ce gouvernement de cinglés, je devrais dire de criminels cinglés.

Les Allemands, encore majoritaires jusqu’à nouvel ordre, vont-ils devoir s’adapter aux migrants musulmans, encore minoritaires ?

AP : On avance le chiffre de 4,5 millions de musulmans présents sur le sol allemand. Ce chiffre est inexact car une femme sur huit ou sur dix circule voilée ou affublée d’un foulard. J’estime le nombre de musulmans à dix millions, parmi lesquels nous trouvons des gens modérés, normaux, adaptés à la vie moderne. Mais ceux-là courberont l’échine lorsque les radicaux, les excités, prendront le pouvoir. C’est ce qu’ils ont fait dans la quasi-totalité des pays musulmans. C’est justement chez vous, en Autriche, que l’on entend que la journée de la fête des mères a été supprimée dans quelques écoles maternelles. Le démantèlement de vos institutions et traditions s’opère graduellement et, un jour viendra où Noël sera aboli, où il n’y aura plus de Pâques, où l’on ne célèbrera plus que le ramadan.

(entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°17/2016, http://www.zurzeit.at ).  

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Somnolent Europe, Russia, and China

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Somnolent Europe, Russia, and China

Can the world wake up?

By

PaulCraigRoberts.org

On September 19, 2000, going on 16 years ago, Ambrose Evans-Pritchard of the London Telegraph reported:

“Declassified American government documents show that the US intelligence community ran a campaign in the Fifties and Sixties to build momentum for a united Europe. It funded and directed the European federalist movement.

“The documents confirm suspicions voiced at the time that America was working aggressively behind the scenes to push Britain into a European state. One memorandum, dated July 26, 1950, gives instructions for a campaign to promote a fully fledged European parliament. It is signed by Gen. William J. Donovan, head of the American wartime Office of Strategic Services, the precursor of the CIA.”

The documents show that the European Union was a creature of the CIA.

As I have previously written, Washington believes that it is easier to control one government,the EU, than to control many separate European governments. As Washington has a long-term investment in orchestrating the European Union, Washington is totally opposed to any country exiting the arrangement. That is why President Obama recently went to London to tell his lap dog, the British Prime Minister, that there could be no British exit.

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Like other European nations, the British people were never allowed to vote on whether they were in favor of their country ceasing to exist and them becoming Europeans. British history would become the history of a bygone people like the Romans and Babylonians.

The oppressive nature of unaccountable EU laws and regulations and the EU requirement to accept massive numbers of third world immigrants have created a popular demand for a British vote on whether to remain a sovereign country or to dissolve and submit to Brussels and its dictatorial edicts. The vote is scheduled for June 23.

Washington’s position is that the British people must not be permitted to decide against the EU because such a decision is not in Washington’s interest.

The prime minister’s job is to scare the British people with alleged dire consequences of “going it alone.” The claim is that “little England” cannot stand alone. The British people are being told that isolation will spell their end, and their country will become a backwater bypassed by progress. Everything great will happen elsewhere, and they will be left out.

If the fear campaign does not succeed and the British vote to exit the EU, the open question is whether Washington will permit the British government to accept the democratic outcome.

Alternatively, the British government will deceive the British people, as it routinely does, and declare that Britain has negotiated concessions from Brussels that dispose of the problems that concern the British people.

Washington’s position shows that Washington is a firm believer that only Washington’s interests are important. If other people’s wish to retain national sovereignty, they are simply being selfish. Moreover, they are out of compliance with Washington, which means they can be declared a “threat to American national security.” The British people are not to be permitted to make decisions that do not comply with Washington’s interest. My prediction is that the British people will either be deceived or overridden.

It is Washington’s self-centeredness, the self-absorption, the extraordinary hubris, and arrogance, that explains the orchestrated “Russian threat.” Russia has not presented herself to the West as a military threat. Yet, Washington is confronting Russia with a US/NATO naval buildup in the Black Sea, a naval, troop, and tank buildup in the Baltics and Poland, missile bases on Russia’s borders, and plans to incorporate the former Russian provinces of Georgia and Ukraine in US defense pacts against Russia.

When Washington, its generals, and European vassals declare Russia to be a threat, they mean that Russia has an independent foreign policy and acts in her own interest rather than in Washington’s interest. Russia is a threat because Russia demonstrated the capability of blocking Washington’s intended invasion of Syria and bombing of Iran. Russia blunted one purpose of Washington’s coup in the Ukraine by peacefully and democratically reuniting with Crimea, the site of Russia’s the Black Sea naval base and a Russian province for several centuries.

Perhaps you have wondered how it was possible for small countries such as Iraq, Libya, Syria, Yemen, and Venezuela to be threats to the US superpower. On its face Washington’s claim is absurd. Do US presidents, Pentagon officials, national security advisors, and chairmen of the Joint Chiefs of Staff really regard countries of so little capability as military threats to the United States and NATO countries?

No, they do not. The countries were declared threats, because they have, or had prior to their destruction, independent foreign and economic policies. Their policy independence means that they do not or did not accept US hegemony. They were attacked in order to bring them under US hegemony.

In Washington’s view, any country with an independent policy is outside Washington’s umbrella and, therefore, is a threat.

Venezuela became, in the words of US President Obama, an “unusual and extraordinary threat to the national security and foreign policy of the United States,” necessitating a “national emergency” to contain the “Venezuelan threat” when the Venezuelan government put the interests of the Venezuelan people above those of American corporations.

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Russia became a threat when the Russian government demonstrated the ability to block Washington’s intended military attacks on Syria and Iran and when Washington’s coup in the Ukraine failed to deliver to Washington the Russian Black Sea naval base.

Clearly Venezuela cannot possibly pose a military threat to the US, so Venezuela cannot possibly pose an “unusual and extraordinary threat to the national security of the US.” Venezuela is a “threat” because the Venezuelan government does not comply with Washington’s orders.

It is absolutely certain that Russia has made no threats whatsoever against the Baltics, Poland, Romania, Europe, or the United States. It is absolutely certain that Russia has not invaded the Ukraine. How do we know? If Russia had invaded Ukraine, the Ukraine would no longer be there. It would again be a Russian province where until about 20 years ago Ukraine resided for centuries, for longer than the US has existed. Indeed, the Ukraine belongs in Russia more than Hawaii and the deracinated and conquered southern states belong in the US.

Yet, these fantastic lies from the highest ranks of the US government, from NATO, from Washington’s British lackeys, from the bought-and-paid-for Western media, and from the bought-and-paid-for EU are repeated endlessly as if they are God’s revealed truth.

Syria still exists because it is under Russian protection. That is the only reason Syria still exists, and it is also another reason that Washington wants Russia out of the way.

Do Russia and China realize their extreme danger? I don’t think even Iran realizes its ongoing danger despite its close call.

If Russia and China realize their danger, would the Russian government permit one-fifth of its media to be foreign owned? Does Russia understand that “foreign-owned” means CIA owned? If not, why not? If so, why does the Russian government permit its own destabilization at the hands of Washington’s intelligence service acting through foreign owned media?

China is even more careless. There are 7,000 US-funded NGOs (non-governmental organizations) operating in China. Only last month did the Chinese government finally move, very belatedly, to put some restrictions on these foreign agents who are working to destabilize China. The members of these treasonous organizations have not been arrested. They have merely been put under police watch, an almost useless restriction as Washington can provide endless money with which to bribe the Chinese police.

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Why do Russia and China think that their police are less susceptible to bribes than Mexico’s or American police? Despite the multi-decade “war on drugs,” the drug flow from Mexico to the US is unimpeded. Indeed, the police forces of both countries have a huge interest in the “war on drugs” as the war brings them riches in the form of bribes. Indeed, as the crucified reporter for the San Jose Mercury newspaper proved many years ago, the CIA itself is in the drug-running business.

In the United, States truth-tellers are persecuted and imprisoned, or they are dismissed as “conspiracy theorists,” “anti-Semites,” and “domestic extremists.” The entire Western World consists of a dystopia far worse than the one described by George Orwell in his famous book, 1984.

That Russia and China permit Washington to operate in their media, in their universities, in their financial systems, and in “do-good” NGOs that infiltrate every aspect of their societies demonstrates that both governments have no interest in their survival as independent states. They are too scared of being called “authoritarian” by the Western presstitute media to protect their own independence.

My prediction is that Russia and China will soon be confronted with an unwelcome decision:accept American hegemony or go to war.

dimanche, 08 mai 2016

Conferenza sul patrimonio archeologico e culturale siriano distrutto dai terroristi

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Islamisme + gangstérisme, une G4G-nouvelle?

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Islamisme + gangstérisme, une G4G-nouvelle?

Ex: http://www.dedefensa.org

lindU01_AC_UL320_SR200,320_.jpgOn reconnaît souvent William S. Lind lorsqu’il est question de la “Guerre de 4ème Génération” (G4G, ou 4GW en anglais, pour Fourth Génération Warfare). Il en est l’initiateur et le principal commentateur depuis plusieurs années et presque deux décennies. Bien entendu, les évènements, depuis 9/11, lui ont donné une grande et rude matière à explorer. Il semble bien que Lind nous propose une nouvelle avancée conceptuelle, si potentiellement riche de prolongements, voire de bouleversements, qu’il lui faudrait peut-être songer à en faire une nouvelle entité à partir d’un constat éventuel de changement de sa nature.

Dans son dernier article sur TraditionalRight.com, le 2 mai, Lind nous informe qu’il croit avoir distingué une évolution importante de la G4G, notamment selon des témoignages recueillis en Belgique, à partir de ce “laboratoire” de l’islamisme qu’est devenu le quartier fameux de Molenbeek à Bruxelles. (Les témoignages sont notamment rapportés par le New York Times le 12 avril, pour ce qui est des sources de Lind. Mais ils se recoupent avec d’autres publications.)

En gros, il s’agit du constat d’une collision organique, voulue, presque conceptuelle, entre le terrorisme islamique, et le projet islamiste en général, et ce que Lind nomme “les gangs”, c’est-à-dire une certaine catégorie du crime organisé. On a des exemples nombreux de collaboration, voire de collusion entre ces deux domaines, mais il semblait jusqu’alors s’agir d’évènements conjoncturels, utilitaires, des arrangements tactiques, etc. Lind y voit désormais, lui, une appréciation structurelle dégageant un nouveau concept qui lie ces deux domaines, non seulement d’un point de vue tactique mais d’un point de vue stratégique, non seulement pour des raisons d’opportunités utilitaires, mais pour des causes fondamentales, qui pourraient être qualifiées d’idéologiques, voir de “civilisationnelles”.

Les deux premiers paragraphes de son article exposent bien le problème : « Un article du 12 avril dans le New York Times met en évidence une possible évolution de la G4G, évolution qui pourrait rendre extrêmement sérieuse la menace que la G4G constitue pour les États. Sous le titre “Le mentor des djihadistes rassemble le crime et la religion : les ‘Gangsters Islamiques’ de Bruxelles pourrait fournir des recrues [aux djihadistes]”, l’article rapporte l’histoire de Khalid Zerkani, un islamiste radical de Bruxelles qui recruta des jeunes gens pour mener la guerre du djihad aussi bien en Syrie qu’en Europe. Plus gangster qu’érudit islamiste, Zerkani préfère les recrues qui ont un passé criminel.

» Les officiels de la sécurité en Belgique qui connaissent Mr. Zerkani disent qu’il argumentait auprès des jeunes dévoyés que leur passé criminel n’était nullement un obstacle pour la cause islamique, mais au contraire une fondation vitale. Le Times cite Hind Fraihi, expert de Molenbeeck, bastion de l’islamisme à Bruxelles, qui estime que l’islamisme extrémiste s’y est “transmuté ... en une entreprise criminelle conduite par ‘une synergie entre le banditisme et l’Islam’”. »

Les connexions entre gangstérisme (crime organisé) musulman et islamisme sont connues. Une des plus fameuses et très fondatrice de la démarche est le cas  d’Ali La Pointe, proxénète condamné et enfermé à la prison de Barberousse à Alger de 1954 à 1956, et recruté pendant son emprisonnement par le radicalisme du FLN dont on découvre aujourd’hui qu’il était peut-être bien de coloration fortement islamiste et qu’il pourrait même être un inspirateur de Daesh. Ali La pointe devint l’adjoint de Yacef Saadi pour la zone autonome du FLN à Alger, pour lancer la “bataille d’Alger” fin 1956. Depuis, la démarche du gangstérisme vers l’extrémisme islamiste, effectué en prison par des contacts entre détenus de droit commun et détenus islamistes, est devenu un archétype du recrutement des djihadistes (Jacques Audiard en a fait le thème de son film Le Prophète).

Mais ce que découvre et développe Lind autant comme un constat autant que comme une hypothèse beaucoup plus large est ici très différent. Il ne s’agit pas d’une évolution mais d’une coopération proche de la fusion, aucun des deux groupes n’abandonnant complètement son état initial. Pour lui, les témoignages recueillis  (cités plus haut) montrent que la nébuleuse djihad, non seulement peut s’arranger, mais favoriserait l’existence et le développement de structures de crime organisé lui fournissant bien entendu des combattants et d’autres moyens, et entretenant de son côté sa propre puissance qui viendrait renforcer indirectement le courant djihadistes. Au reste, nous ne sommes pas loin de cette formule avec Daesh et son activité de vente des pétroles syrien et irakiens qu’il a récupérés sur son territoire conquis.

Là aussi, Daesh coopère avec des groupes, – intermédiaires ou pas, voire situés au plus sommet de l’État avec le groupe de la famille Erdogan, – qui sont de constitution mafieuse, ou du crime organisé. La différence est dans ce qu’il n’est nullement assuré qu’il y ait collusion idéologico (religieuse)-opérationnelle, comme Lind interprète la chose à partir des confidences de Zerkani et des observations de Frahini. Lind envisage en effet non seulement une coopération, non seulement un développement parallèle, mais aussi une réelle connivence idéologique et religieuse, rendant beaucoup plus solide et durable l’intégration opérationnelle.

Quelle nouveauté apporte ce schéma éventuel ? Pour Lind, la G4G est une guerre menée par des moyens divers, allant du conventionnel-bas à l’asymétrie complet, entre des groupes transnationaux et des États. Dans ces groupes transnationaux, il plaçait aussi bien les djihadistes et que le crime organisé (que d’autres groupes). Jusqu’alors, Lind observait pourtant qu’il n’y avait pas alliance sinon occasionnelle entre ces groupes, et même parfois concurrence. Cette absence d’homogénéité constituait évidemment un avantage pour les États, qui avaient à affronter un adversaire souvent divisé, et même dont ils (les États) pouvaient accentuer la division par diverses interventions. La “G4G nouvelle” inaugurerait une réelle proximité, une coalition profonde entre deux groupes, cela constituant un réel danger pour les États.

« Si les gangs [le crime organisé] et d’autres types d’entité-G4G telles que les djihadistes commencent à coopérer contre un ennemi commun, l’État, alors la G4G pourrait évoluer d’une façon importante. L’État aurait beaucoup moins la possibilité de se concentrer sur un seul type d’adversaire parce que les autres pourraient immédiatement profiter du terrain qui serait libéré pour leur action par l’absence de surveillance. Les États d’ores et déjà très affaiblis le seraient encore plus parfois jusqu’à un point de rupture. La G4G elle-même en viendrait à se réaliser comme a ‘Ding abn sich’ [comme un “être-en-soi”, selon l’expression kantienne]. »

lindxxxxEL._SX311_BO1,204,203,200_.jpgLind estime que ce processus est beaucoup plus dangereux et significatif que celui qui a lieu avec Daesh. Il juge en effet que ce qui se passe avec Daesh doit très vite rencontrer ses propres limites, parce qu’il ne juge pas que les forces de Daesh, qui conquièrent aisément des territoires, sont capables de les conserver longtemps sous leur contrôle. L’émergence de Daesh a été un phénomène spectaculaire mais, selon Lind, il n’est pas promis à durer, les groupe-G4G étant plus formés pour prospérer dans un cadre étatique affaibli que de se constituer eux-mêmes en un cadre de type-étatique : le Hezbollah est ainsi beaucoup plus à l’aide pour durer, ce qu’il montre chaque jour, au sein d’un cadre étatique en faillite permanente, que Daesh dans un cadre étatique qu’il a établi en son nom et dont il assure toute la responsabilité.

Mais si l’on suit la logique de Lind qui ne nous est pas indifférente, surtout selon la ligne djihadiste, on est conduit à des observations d’un point de vue différent qui offrent d’autres perspectives. Il résulte des observations de Lind que ce courant qu’il assimile à une G4G-nouvelle, comme l’espèce d’“insurrection de l’Islam” dans sa forme actuelle comme on représente souvent le djihad en général, n’est pas capable de vraiment se réaliser en tant qu’entité légitime, et même, par des amalgames avec des groupes tels que le crime organisé qui sont par nature déstructurant, perd encore plus d’espoir de légitimation même si l'ensemble acquiert plus de force. Peut-être en arriveraient-ils à se considérer effectivement comme autant de “Ding abn sich”, mais il s’agirait d’“êtres-en-soi” faussaires et invertis, bien dans notre époque, puisqu’ils n’auraient aucune légitimité structurante.

Par contre, bien entendu, il est de fait que leur action accentue le désordre, et même le chaos, et constitue des attaques contre des entités dont la légitimité est extrêmement affaiblies et qui renvoient en général au Système, lui-même déstructurant et sans légitimité. Dans des cas comme la Belgique et la France, si le développement du djihadisme, en plus avec la crime organisé, peut apparaître fort justement comme extrêmement dangereux, il contribue également à accentuer la perte accélérée de crédit d’autorités qui sont depuis longtemps faussaires et usurpatrices, dans le chef des gouvernements en place. Les actions du djihadisme contribuent à créer des crises internes graves, sociales et identitaires, mais ces crises ne font que rendre compte d’une façon pressante et ouverte, sans échappatoire possible, et donc avec profit pour faire réaliser la situation, des malaises formidables qui minent ces sociétés pour des raisons ayant peu de rapport sur le fond avec le djihadisme, et l’essentiel de leur rapport avec la crise du Système et de la postmodernité. De ce point de vue l’aspect déstructurant de ces actions des entités de type djihadistes ou autres dans ce domaine de la “G4G-nouvelle” a par effet indirect paradoxal et vertueux, un effet structurant en mettant à nu l’imposture des structures prétendant au rôle étatique : il accentue dans la population le réflexe antiSystème et la recherche d’un substitut.

Selon nous, il s’agit d’un argument de plus à opposer à la logique du “choc des civilisations” de type religieux qui mène en général la pensée à propos des évènements en cours en opposant des civilisations fondées sur des religions. On le voit d’ailleurs dans les pays musulmans, où le djihadisme tel qu’on le conçoit aujourd’hui (de type sunnite/salafiste) se heurte à des structures étatiques fortes qui sont pourtant d’une même religion dominante, qu’elles soient de directions non-religieuse (Syrie, Égypte) ou religieuse (régime chiite d’Iran). Au reste, on constate bien entendu que les exemples de réussite du courant que Stéphane Courtois nomme “révolutionnaire-islamiste” en général sont liés à des structures étatiques fortes, ou à des liens avec des structures étatiques fortes, comme le montrent les cas de l’Iran et du Hezbollah. (Pour nous, le Hezbollah est mieux caractérisé par ses liens avec l’Iran que par sa situation au sein d'un État devenu fantôme, au Liban.)

La principale résistance au courant djihadiste dans sa phase actuelle, complètement déstructurante, vient des ces mêmes structures étatiques fortes (Syrie, Iran, Russie) ou de ces organisations liées à des structures étatiques fortes (Hezbollah). Au contraire, les limites et l’instabilité de Daesh trouvent leurs racines opérationnelles dans leurs liens et leur “sponsoring” directs et indirects avec des entités elles-mêmes déstructurées et déstabilisées, ou disposant d’une légitimité extrêmement douteuse (Arabie, pays des Golfe, voire Turquie avec son pouvoir psychologiquement déstructuré pour le Moyen-Orient, mais aussi les politiques étrangères des gouvernements déstructurés européens, les diverses agences US autonomes aux dépens d’un pouvoir central délégitimé, etc.).

Tout cela nous conduit, comme on le voit, vers des jugements d’affrontement renvoyant au schéma Système versus antiSystème, qui est une des marques essentielles du bon usage de la G4G, avec des rôles ambigus et évolutifs attribués à différents acteurs dont l’orientation est changeante et instable. La même chose se retrouve effectivement sur le champ de bataille, avec la confusion du chaos dans le déroulement courant des évènements et, lorsque la situation générale est embrassée d’assez haut, la mise en évidence de l’engagement le plus clair et le plus net, et de loin le plus important : la même équation Système versus antiSystème, au travers de la lutte entre les dynamiques déstructurantes et déstabilisantes, et les courants et les situations structurantes.

dedefensa.org

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Fourth Generation War Evolves

William S. Lind

An article in the April 12 New York Times points to possible evolution in 4GW, evolution that would make the threat it poses to states all the more serious. Titled, “Jihadi Mentor Mingled Crime with Religion: ‘Gangster Islam’ Drew Recruits in Brussels,” the piece tells the story of Khalid Zerkani, a radical Islamic in Brussels who recruited young men to wage jihad both in Syria and in Europe. More gangster than Islamic scholar, Zerkani preferred recruits who had a criminal past:

Belgian security officials and people who know Mr. Zerkani said he had assured Molenbeek’s wayward youth that past criminal convictions were not an obstacle to the Islamic cause, but a vital foundation. The Times quotes an expert on Molenbeek, a heavily Islamic part of Brussels, Hind Fraihi, as saying that Islamic extremism there “has mutated…into a criminal enterprise driven by ‘the synergy between banditism and Islam.'”

From the state’s perspective, one of the challenging aspects of 4GW is that it faces not just multiple opponents, but multiple kinds of opponents, ranging from gang members through people belonging to specific ethnic groups (e.g., Chechens) to religious fanatics. There can be no “one size fits all” answer to the diverse challenges 4GW presents.

However, the state also benefits from the fact that its 4GW opponents are so different. The success of one does not necessarily benefit all; in fact it can weaken others. If one is surging, the state can concentrate against it while putting others on the back burner.

The threat to the state would grow if 4GW entities of different kinds began working together. This is what the Times story suggests could have happened in Molenbeek. If the criminals were lone operators, no more than petty criminals, then it probably does not change much. However, if they were gang members, then the situation could be more serious.

lindyyyyR6mlL.jpgGangs are classic 4GW entities because the provide a wide variety of services, starting with protection, that puts them in direct competition with the state. They thrive where the state is too weak or corrupt to perform its duties, duties the gangs can perform. When that happens, legitimacy flows away from the state and to the gangs.

Should gangs and other types of 4GW entities such as jihadis start cooperating against a recognized common enemy, the state, then 4GW would have evolved in an important way. The state would be less able to focus on one type of challenger because others would immediately take advantage of being neglected. Already thinly-stretched states would be stretched further, sometimes to the breaking point. 4GW would itself in effect become conscious as a Ding an sich.

Again, a gang-jihadi alliance may not have happened in Molenbeek. My guess is that probably it did not, at least not yet. But the many Molenbeeks splashed across Europe are each a Petri dish where 4GW is evolving. That evolution will include both false starts and steps forward for 4GW. There is no way to stop the process except to cleanse the dish. 

PS: In Syria and Iraq, what seemed an important evolutionary step for 4GW may be proving a false start. That step is the move by ISIS to form a caliphate, which is to say to take and hold territory. Light cavalry warfare, the only type of warfare Arabs are good at, is poorly suited to holding ground. Doing so also has made ISIS targetable by the slow-adapting but powerful firepower delivery systems found in state militaries. The inability of pure Islam to govern is alienating the people under ISIS’s control. It is far too soon to write ISIS off, especially in Iraq where the state and its armed forces are both mirages. But I would not be surprised if in the long run 4GW entities which attempt to replace the state are less successful than those which prefer to operate within a hollowed-out state, e.g., Hezbollah.

William S. Lind

François Cusset: les conditions d’une “révolte globale” sont sur le point d’être réunies

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Pour l’historien François Cusset, les conditions d’une “révolte globale” sont sur le point d’être réunies
 
Ex: http://www.oragesdacier.info
 
Occupation des places publiques, affrontements de rue, manifestations sauvages… Les “circonstances objectives” décrites par Lénine seraient-elles sur le point de converger ? Pour L’historien François Cusset, la question se pose. Si l’état d’urgence et les peurs qu’il génère peuvent réduire la volonté insurrectionnelle, l’auteur n’exclue pourtant pas une révolte historique en France. 
 
Déconnexion des élites 
Le constat est le suivant : lorsque un certain nombre de dominés considèrent “qu’ils n’ont plus rien à perdre”, une étincelle suffit pour déclencher le brasier de la révolution. Si l’historien n’observe pas encore d’étincelle, “la masse critique des ras-le-bol” demeure à ses yeux “plus déterminée que jamais” Dans une perspective historique, il rappelle la déconnexion des élites politiques et médiatiques face aux précédentes grandes manifestations. Lorsqu’en 1995 la France se lève face aux réformes des retraites du Premier ministre Alain Juppé, chacun juge que la révolte ne prendra pas. Il en résulte “la plus longue grève générale du pays depuis trois décennies et le réveil des forces sociales après quinze ans d’anesthésie mitterrandienne.” Même son de cloche en avril 1968. Lorsque les élites lisent dans les colonnes du Monde que “La France s’ennuie“, personne ne semble à priori en désaccord. Et pourtant. 
 
Un espace social radicalisé 
Que dire du contexte actuel dans une France en plein “état d’urgence constitutionnalisé” ? À l’heure où la police et l’armée occupent les rues française dans une proportion inédite, l’espace sociale tend à se radicaliser. François Cusset évoque pêle-mêle les “zadistes indéboulonnables de l’Isère à la Loire-Atlantique, collectifs ruraux en sécession du Limousin à la Haute-Provence, intermittents du spectacle occupant le théâtre de l’Odéon et des militants syndicaux battant le pavé ou le lançant sur les CRS sans attendre les consignes de leurs directions dépassées.” Les conditions idéales d’une “convergence des luttes” ? Pas si sûr. 
 
Une révolution inédite ? 
Pour se concrétiser, l’historien décrit 3 étapes nécessaires. D’abord, la désignation d’un adversaire commun “plus vaste qu’une seule loi El Khomri de destruction du code du travail, mais moins flou que l’hydre abstraite du capital.” Ensuite, “le refus du mirage électoral.” Sur ce point, les chiffres de l’abstention et la défiance du peuple à l’égard des politiques donnent raison à l’historien. Pour finir : “un accord a minima sur les moyens d’action.” Alors que l’utilisation de la violence fait débat au sein des manifestants, ce point ne semble pas résolu. Cependant, François Cusset l’atteste. Lorsque ces questions seront tranchées, “un mouvement uni déferlera en comparaison duquel mai 68 et décembre 95 auront l’air d’innocentes parties de plaisir.” 
 

Republicans Feel Trump Terror

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Republicans Feel Trump Terror

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

NEW YORK –  It’s been a treat watching the arrogant, Masters of the Universe Republicans wring their hands and ululate over the terror that is Donald Trump.

Most of my serious Republican friends don’t know what to do:  they yearn to be close to power, but fear backing Trump will make them pariahs at their local golf club. So they are still hiding in the closet.

‘I am Shiva, destroyer of worlds!’ That’s Trump’s message to America’s oligarchs. And scared they should be because of even a modest Trump revolution would threaten their corrupt, stultified political system and their wallets.

As a former conservative Republican who has watched his lifelong party become a vehicle for special interests and religious fundamentalists, I say ‘blow it to smithereens.’ Build a new party that represents America’s 99%, not the gilded 1%. 

I’m sick of reading the New York Times sneer at ‘uneducated white male workers who support Trump.’ What about all the welfare recipients who are the core of Hilary Clinton’s supporters?

Trump vows to make the trains run on time. But at a deeper level, he threatens three of the nation’s most sacred cows: 1. imperial war-making, the American Empire,  and the military industrial complex; 2. the vast power of Wall Street and its shameful  tax breaks; 3. the Israel lobby and its undue influence over US foreign policy.

No wonder his candidacy has produced so much fierce opposition and cries of anguish. Trump is remarkably brave, or incredibly foolish, to gore all these sacred cows at the same time.

Still, Trump is answering a deep current in American politics, dating from the Founding Fathers, that wants to avoid foreign entanglements and wars. Foes call this isolationism. In the Trump view, the US has drained its resources and mental energy waging wars abroad that have brought it no benefit at all except a rickety empire.

In 2015, US warplanes dropped 23,144 heavy bombs on six Muslim nations. US forces are now fighting in Iraq, Syria, Pakistan, Afghanistan, Yemen, Somalia and West Africa. Do we really wonder why so many furious Muslims want revenge against the west? Trump has yet to understand this.

But Trump is right when he says no more foreign wars. Equally important, it’s time to begin dismantling the US Empire which is precisely what invites attacks we call ‘terrorism.’

Today, NATO does not defend the US or Europe. It is a control mechanism that keeps Europe under American strategic domination. It should have been ditched when the Soviet Union collapsed. Instead, we see the Washington neocons who control the Obama administration’s policy planning to send a full US armored brigade to Russia’s western border and intensifying air and naval patrols there. Madness, and likely stepping stones to a new war.

Candidate Trump advocates grown-up dialogue and cooperation with Russia and an end to Hillary Clintons’ crass war-mongering and hates Putin campaign.  

Trump’s call for ‘even-handed’ US policy in the Mideast was greeted with fury and horror by Israel’s partisans who are now asking Washington for $4.2 billion in annual military aid.

But Trump’s daring effort to forge peace in the Mideast has run head-on into the mighty US Israel lobby which helped orchestrate a ferocious anti-Trump media campaign.

Now, it appears Trump has met his match. Pro-Israel billionaire Sheldon Adelson has just made peace with Trump and announced he will support the Republican candidate. This sends an important message out to Israel’s supporters to lay off the Donald. In return, Trump just announced he actually favors more Israeli settlements on the Occupied West Bank.

Meanwhile, the slighted Republican establishment is still sulking and won’t endorse Trump – yet. Its leaders are right when the say Trump must change his speech regarding Mexicans and Muslims. But they don’t really care about either.

What they really do care about is the danger of cutting the Pentagon’s $700 billion annual budget, protecting the military industrial complex, and defending Wall Street from government investigation. After all, it’s Wall Street that funds Congress.

The Republicans opposing Trump are not, as they claim, conservatives. They are advocates of big, big government, foreign wars, welfare for favored industries, tax breaks for farmers and key supporters. And, of course, almost half of GOP voters call themselves fundamentalist Christians, making today’s party a semi-theocratic, far right political movement.

Real conservatives are for low taxes, small government, no foreign wars and states rights. Rather what Trump is preaching.

samedi, 07 mai 2016

Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen

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Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Burgers in Amerika en Europa beginnen eindelijk op te staan tegen de extreemlinkse globalistische Nieuwe Wereld Orde elite, die onze grenzen, culturen en welvaart met islamitische massa immigratie wil uitwissen

De Amerikaanse media deden er de afgelopen weken nog alles aan om met vaak extreem negatieve berichtgeving en peilingen die een nek-aan-nek race voorspelden te voorkomen dat Donald Trump ook in Indiana de voorverkiezingen zou winnen. Tevergeefs: Trump behaalde gisteren een verpletterende overwinning, die Cruz tandenknarsend deed besluiten zich uit de race voor de Republikeinse nominatie terug te trekken. Hoewel? Cruz zei letterlijk dat hij zijn campagne zou ‘opschorten’. Volgens Infowars betekent dit dat de partij elite van plan is om tijdens de nominatie conventie in Cleveland alsnog Trump terzijde te schuiven, en tegen de grote meerderheid van de eigen kiezers in alsog de door velen gehate Cruz aan te wijzen, die tijdens de verkiezingen in november vrijwel zeker van Hillary Clinton zal verliezen.

Grote media zoals CNN, CNBC, ABC en Fox News hadden tijdens de voorverkiezingen de handen ineen geslagen om het ‘rechtse populisme’ en nationalisme te demoniseren en in extremistische hoek neer te zetten. Wij Europeanen kennen dat al langer van ‘onze’ eigen reguliere media, die op de achtergrond door dezelfde globalistische elite die de grenzen, culturen, democratiën en welvaart van het Westen willen uitwissen door onze landen met miljoenen moslimmigranten te overspoelen, worden bestuurd.

‘Trump is symbool tegen tirannie’

De communistische Chinese president Jinping, de Marxistische paus Franciscus, de autoritaire socialistische Mexicaanse president Nieto, de grote filmsterren en regisseurs in Hollywood, ze werden allemaal ingeschakeld om Trump zwart te maken. Hij werd zelfs voor terrorist uitgemaakt omdat hij de slogan ‘America First’ gebruikt.

Maar de Republikeinse kiezers lieten zich deze keer eens niet intimideren. Integendeel, hoe meer Trump werd belasterd, hoe groter zijn voorsprong in de peilingen werd. Infowars kopstuk Alex Jones vat de reden samen: ‘Trump is een symbool tegen tirannie. Alles wat de hoeren van de politiek, de ‘presstitutes’, deden, keerde als een boemerang tegen hun eigen verraderlijke hoofden terug.’

Jones zegt natuurlijk niet zeker te weten of Trump echt een goede president zal worden. ‘Maar ik weet wel dat de communisten in China bijna 100 miljoen mensen hebben vermoord, waarvan 84 miljoen door Mao Tse Tung. En die moordlustige schoften waagden het onze binnenlandse zaken te manipuleren, en hadden het lef ons te vertellen dat wij niet Trump mogen kiezen.’

Nationalisten in Oostenrijk en Duitsland in opmars

In Oostenrijk heeft een nationalistische presidentskandidaat afgelopen week de eerste ronden van de verkiezingen gewonnen. Natuurlijk noemen ook Nederlandse media Norbert Hofer valselijk ‘extreem rechts’, maar alles wat hij wil is zijn eigen land en volk, en daaraan verbonden hun welvaart en hun toekomst, beschermen tegen de door de Europese elite gewilde moslim migranteninvasie.

In Duitsland is de anti-immigratie / anti-islamisering partij AfD aan een grote opmars bezig, zozeer dat Angela Merkel inmiddels heeft aangegeven haar christendemocratische CDU toch weer wat conservatiever te willen maken, in de hoop de vele verloren kiezers terug te winnen. Onder Merkel is de CDU juist verworden tot een ultralinkse club die in veel opzichten als twee druppels water lijkt op De Groenen.

Globalistische elite in media en politiek in paniek

Partijen en politici  die de soevereiniteit van hun land en het zelfbeschikkingsrecht van hun eigen volk willen behouden en beschermen, worden door de Amerikaanse en Europese media steevast neergezet als extremisten en zelfs (neo-)nazi’s. En dat terwijl juist het streven naar een groot grenzenloos socialistisch imperium, met één centraal oppermachtig gezag, zoals de Europese Unie en ook de Democratische Amerikaanse presidentskandidaten Hillary ‘saringas’ Clinton en Bernie Sanders dat willen, rechtstreeks uit de kokers van de echte Nazi’s afkomstig is. Het globalisme is dan ook weinig anders dan een mooier verpakte vorm van deze levensgevaarlijke ideologie.

Jones waarschuwt dat de Republikeinse elite dermate in paniek is, dat ze mogelijk inderdaad de kleine lettertjes van hun eigen statuten gaan gebruiken om Trump alsnog terzijde te schuiven, en de door hem gewonnen gedelegeerden gewoon in meerderheid op Cruz laten stemmen. ‘Dus ze kunnen Trumps overwinning nog van hem stelen. Maar de globalisten kunnen de veranderingen die het volk wil niet meer stoppen.’

Amerikanen en Europeanen worden wakker

Het lijkt er dan ook op dat de Amerikanen eindelijk in de gaten krijgen dat ze voortdurend op schaamteloze wijze worden misleid en belogen door de grote media. Uit een laatste opiniepeiling bleek dat nog maar 6% van de bevolking vertrouwen heeft in de gevestigde massamedia. Nu Europa nog, en zeker Nederland, omdat veel mensen hier nog steeds denken dat ze objectief worden geïnformeerd door politiek-correcte linkse media zoals de NOS, RTL, NRC, AD, en noem ze (bijna) allemaal maar op.

Ook in Brussel zal de ongerustheid flink zijn toegenomen, want als Trump wordt gekozen zullen de nieuwe volks-vrijheidspartijen in Europa, zoals in Nederland de PVV, vermoedelijk extra gesterkt worden. De Europeanen zullen dan nog meer geloof krijgen dat ze van de ondermocratische, totalitaire, neo-Marxistische pro-immigratie / pro-islam elite in Brussel af kunnen komen, en de zeggenschap over hun eigen landen en toekomst weer terug kunnen pakken.

Xander

(1) Infowars

Zie ook o.a.:

02-05: Topjournalist Hersh: Hillary Clinton liet saringas aan Syrische rebellen geven

jeudi, 05 mai 2016

Interview with Gerard Russell on Heirs to Forgotten Kingdoms

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Interview with Gerard Russell on Heirs to Forgotten Kingdoms 

Ex: http://www.onreligion.co.uk

GerardRussell.jpgFormer British diplomat, Gerard Russell, has published a work looking at the minority religions in the Middle-East.

Abdul-Azim Ahmed speaks to him.

AA: Thank you Gerard for speaking to us about your book. Could you begin by telling us a bit about yourself?

GR: Sure. I’m a former British diplomat. I’ve been in the Middle East for many years and I learned Arabic. I’ve lived in Cairo, Jerusalem, Baghdad, Jeddah, and Kabul. In each of these places I had encountered these little religions, little communities, which when I looked at them, seemed to have preserved remarkably intact elements of much earlier trends and traditions of human thought. You see these communities, you think ‘this is amazing, this is history alive in the present day!’

AA: Can you tell me more about the religions you looked at, and where they come from geographically?

GR: I looked mainly at the places where I had lived and where I could say something that others perhaps couldn’t. So in Egypt I looked at the Copts, likewise Palestine for the Samaritans – Palestine-Israel I should say particularly as they are the original Israelites. I looked at Lebanon for the Druze, Iraq for the Yazidis and Mandaeans, Iran for the Zoroastrians and also I looked at Pakistan for an outlier group which is very different from the others, which is the Kalasha who live in Chitral in Pakistan.

AA: There was a very gruesome and unfortunate way in which the topic you look at gripped the headlines. In the summer of 2014, the self-styled Islamic State besieged a community of Yazidis in Iraq, and many were asking the question ‘who are the Yazidis?’ Naturally you were well placed to answer.

GR: That’s right. It’s not the first time that the Yazidis have been exposed to this kind of horror. In 2007 there was a massive terrorist attack which killed over 700 of them in Sinjar. So there is something of a history of this. Although it is important to remember that between the Ottomans (who as late as 1880s were behaving abominably to the Yazidis) and the al-Qaida attack in 2007, there was actually a prolonged period of mutual coexistence and inclusion. Egypt 1860 to 1920 is also a good example. There is a very clear trend in those times in which people of all religions in the Middle-East behaved to each other more decently than was sometimes the case in Europe during that era. That is important to remember because the narrative says ‘Muslims are uniquely intolerant’ which simply isn’t true; the reality is that the Middle-East was ahead of Europe in including its Christian and Jewish minorities for many years. The fact that it appears so negative now by comparison, is a product of particular circumstances – it is not inevitable at all!

AA: From that contemporary context, it is interesting to look at the roots as you mentioned. For myself, I find the Mandaeans and Yazidis especially intriguing, because they seem to echo a familiar theology of the three Abrahamic faiths, but have stark differences also. How was your experience of this?

GR: One thing that is interesting about the Mandaeans is that they recognise certain Jewish prophets such as Noah, but not Abraham. So you might think that is peculiar, because Abraham is the patriarch, but in fact they have this in common with many religions of two millennia ago. To the ascetics of the Middle-East, those who wanted a strict morality, they read about Abraham and they weren’t very impressed. The Mandaean rejection of Abraham is interesting because it connects us to that historic era, which is when the Mandaean religion was conceived.

The Mandaeans have an almost impenetrable demonology and cosmology written in their language, which is Babylonian Aramaic. Some of their rituals are thought provoking, such as the tradition of the priest staying awake for seven days and seven nights without eating to become ordained. Likewise, to become a bishop, you have an amazing ceremony where a message is sent to ‘other side’ through a dying person, to gain permission for this particular person’s appointment. Fascinating ideas. Sometimes when I read about these, it really makes me reflect and not just as ‘wow, this is really old’ but ‘wow, this is an interesting concept’. The Yazidis’ belief in Melek Taus is one such thing.

AA: Well maybe that is a point to pick up on. There is a certain familiarity, certainly for Muslims, with the cosmology of the creation of Adam and Eve, of the angels, of the role of Satan. But of course the Yazidis have a much more idiosyncratic understanding of Melek Taus who is associated with the fallen Archangel Iblis. Could you elaborate a bit more on that? It is an almost subversive take on traditional Quranic readings.

GR: Yes, it really is, when you look at certain aspects of Yazidi belief. For example, Melek Taus – he appears to be the Archangel Azazel, or Lucifer, or Iblis as he is called in Islam. The Yazidis use the term Iblis, but not Shaitaan which they see as insulting and in fact it is a taboo.

The Yazidis, like Muslims, believe Iblis rebelled against God, but unlike Muslims, Yazidis believe he was forgiven. That said, if you look back to the ninth century, there were a lot of Sufi movements that explored the idea of Satan in a way that wasn’t entirely hostile. The Islamic saint Rabia al-Basra said she wanted to quench hell, to extinguish the fires of hell, so that none would be good out of fear of punishment. The Yazidis actually say that the fires of hell have been quenched by the tears of Melek Taus’. It is in one sense a radical departure from the Islamic tradition, but in another sense, it is not a million miles away from what some Muslims have sometimes believed.

AA: That similarity, outwardly at least, is comparable to the Samaritans and the Jewish religion. Many people will be familiar with the story of the Good Samaritan, but unaware of the history of the people and their religion.

GR: The Samaritans have a great advocate who travels the world called Benny Tsedaka. They are interesting as they are both Palestinian and Israeli by nationality and politically – this is unique. Although to the outside world they look simply Jewish, it is much complex than that. The word Jewish comes from Judea and the tribe of Judah. The Samaritans are the descendants of a different people from the Northern Kingdom of Israel, supposedly wiped out by the Assyrians in the seventh century BCE. So they see themselves as being a separate people. They are not accepted by traditional Jewish Rabbis who do not regard them as ‘kosher’, as being part of the people of Israel.

The thing that really distinguishes them from Judaism is that whereas the Jews were scattered by the Romans, the Samaritans were largely left alone. It seemed like a blessing to them at the time. Interestingly though, the consequence is that now they almost don’t exist. They never really adjusted to living in diaspora. They have kept the old traditions exactly as they were. They still have a priestly caste, they still have sacrifices, and they keep The Law incredibly strictly. They almost became extinct as there were fewer than 30 of them at one point whereas there are now 771. So they have shown an amazing resilience.

One thing to remember about these religions is that people have predicted their extinction many times before, but they have been proven wrong, they have remarkable resilience. People in the 1840s saying the Druze will no longer have Chiefdoms in Lebanon, well they do. They said in the 1880s the Samaritans won’t last much longer, well they did. Politics changes – the mood can be hostile one year and then ten years later it may not be.

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AA: That is a sobering thought, but positive too. That these religions may be more permanent than the transient politics of the region, and may outlive these contemporary catastrophes we see. Moving away from the Levant and Iraq to the Kalasha in Pakistan – could you tell us some more about them? They seem like another tradition that has survived despite the odds.

GR: These groups of course survived for many reasons, among them that there is a willingness in Islam for coexistence, or toleration at least, of other religions. But there were often geographical reasons – such them living in marshes or mountains. Often a conquering force would simply resign themselves to not enter a particular piece of land because it was simply too difficult.

In the case of the Kalasha, they lived in the great mountains of the Hindu Kush. There used to be a whole collection of tribes in that region who practiced what we could describe as an antique form of paganism. It really does involve many gods and sacrifices, ceremonies and dance, wine drinking too! They survived for a long time because of the mountains, and even Tamerlane, who was one of the few who did want to go around and convert people by force, couldn’t subdue them.

A few remaining Kalasha live in Chitral on what are now good terms with the local authorities. It has been a mixed history however. You can read some incredibly passionate books in defence of the Kalasha by Pakistani intellectuals. There were some individuals, particularly a local cleric who wanted to convert them in the 1950s, but they have survived.

AA: Taking a step back, there is a question I have which I wonder if you can shed some light on – is there a particular reason why the Middle East has a larger amount of religious diversity than Europe?

GR: That is a great question. There are a few reasons. One is that it has a very deep past. When Christianity and Islam arrived, the Middle East already had other deeply embedded religions which had philosophies which were very sophisticated and therefore more resistant to conversion than the equivalent in Europe.

The second reason is that historically the Arab Muslims who conquered those areas, they had to establish their own authority while having their own distinct religion. So they didn’t put emphasis on conversion, but they wanted acent for their rule. When Christianity came into Europe, it came via the Romans who had already ruled Europe for 300 years, they didn’t need to be as tolerant.

The third thing, which is partly related to that, is that Islam was quite accepting of other religions (I don’t mean to exaggerate – in actual behaviour, it was very similar to the Christianity in Western Europe) but what was unusual about Islam was that it had this greater level of acceptance of other faiths because of the Quran making it explicit these religions were respected, and this respect extended to religions that you might not immediately think about, such as the Mandaeans, also called the Sabians. And so I think it does prove something very important which is that the history of Islam, in particular the history of Islam when it was at its height in terms of culture and technology, when Baghdad was the capital of the world and the leading civilisation, was a history of religious diversity.

AA: Thank you very much for your time Gerard.

Heirs to Forgotten Kingdoms by Gerard Russell is available for purchase online and in bookstores.

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Heirs to Forgotten Kingdoms – illuminating the plight of the Middle East’s minorities

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Heirs to Forgotten Kingdoms – illuminating the plight of the Middle East’s minorities

This journey by Gerard Russell into the ‘disappearing religions of the Middle East’ is a fascinating record of the end of tolerance

William Dalrymple

Ex: http://www.theguardian.com

Book-cover-UK.jpgIn the spring of 2006, Gerard Russell was a bored British diplomat stewing in the heat of the Green Zone in Baghdad, “a five-mile 21st-century dystopia filled with concrete berms and highway bridges that ended in midair where a bomb had cleaved them”. Then he received a call from the high priest of the Mandeans.

The Mandeans, he knew, claimed descent from Seth, son of Adam, and believed themselves to be the last followers of John the Baptist. They were also said to be the last surviving remnant of the Gnostic sects that once proliferated across the Middle East in late antiquity. In addition, Arab scholars had long recognised them as “the last Babylonians”. It was, writes Russell, “rather like being summoned to meet one of the knights of the Round Table”. He arranged to meet the high priest and his entourage in Al-Rasheed hotel on the edge of the Green Zone.

The encounter had, however, a sad conclusion. The high priest told Russell how the American invasion of Iraq had unleashed a firestorm on his people. The Mandeans had been protected by Saddam Hussein, who saw them as a link to the ancient Babylonian empire that the Ba’athists claimed as the precursor of the modern nation state of Iraq. But during the anarchy after his fall, and the US occupation that followed, life had become impossible. The high priest spoke of the long series of forced conversions, bombings, killings and kidnappings for ransom that had affected his flock since 2002. Now he wanted to transport the entire community to the west: “There are only a few hundred of us left in Iraq,” said the high priest. “And we want to leave. We want your country to give us asylum.”

The slow and still continuing unravelling of the vast multiethnic, multireligious diversity of the Ottoman empire has been the principal political fact of both the Middle East and the Balkans ever since the mid-19th century. Under the capricious thumb of the sultans, the different faiths, tribes and ethnicities of the Ottoman empire had lived, if not in complete harmony, then at least in a kind of pluralist equilibrium: an interwoven patchwork of different communities living separately, yet side by side. But with the Ottoman retreat from the Balkans in the early 19th century, and the eventual collapse of the rest of that empire in the aftermath of the first world war, that patchwork was ripped apart.

Everywhere, pluralism was replaced with a ferocious polarisation. Almost all the former Ottoman lands suffered bouts of savage bloodletting, and some of these – Turkey 1919-21, Palestine 1948, Cyprus 1963-4, Lebanon 1975-90, Bosnia 1991-2, Iraq from 2002 and most recently in Syria from 2011 – grew into civil wars of startling violence and fought along religious faultlines.

In the aftermath of each of these wars, from Sarajevo to Baghdad, in dribs and drabs and occasional tragic exoduses such as occurred with the Yezidis last summer, ethnic and religious minorities have fled to places where they can be part of a majority: the Pontic and Smyrna Greeks to Greece; the Anatolian Armenians to Armenia; the various Jewish communities to Israel – in each case creating religious nationalisms operating in two directions. Those too few for that, such as the Mandeans and Yezidis, have tended to abandon the region altogether, seeking out places less heavy with history, such as North America or Australia. The recent Isis-driven departure of the Yezidis and Chaldean Christians of Mosul is only the latest chapter in a process that began with the secession of Serbia and Greece from Ottoman control in the 19th century, and the subsequent explusion of their Turkish minorities: in 1878, for example, about 130,000 Bosnian Muslims migrated from Sarajevo to areas under Ottoman rule.

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Baptism ritual of the Mandeans

Islam has traditionally been tolerant of minorities: the relatively gentle treatment of Christians under Muslim rule contrasts strongly with the fate of Jews and Muslims in, say, 15th-century Spain, forced to flee or convert and even then pursued by the cruelties and tortures of the Inquisition. As Aubry de la Motraye, a 17th-century Huguenot exile escaping religious persecution in Europe, admiringly put it, “there is no country on earth where the exercise of all religions is more free and less subject to being troubled than in Turkey”. The same broad tolerance that gave homes to the Jews expelled from Spain and Portugal also protected the survivors of other religions that preceded Islam: not just Judaism and eastern Christianity, but also Yezidis, Samaritans and Mandeans, as well as relative latecomers such as the Druze and the Alawites.

All this came to an abrupt end after the first world war, and the establishment of a series of ethno-religious Ottoman successor states such as Serbia, Turkey and Israel. Here, citizenship was often conflated with a religious and ethnic identity. In each of these, majoritarianism was the rule, and minorities felt increasingly unloved and unwelcome.

This process has only accelerated in the 21st century, especially in Iraq, Syria and Egypt, where the slow decline of communism and Arab nationalism, “Islamism’s secular competitors”, has taken place in parallel with the rise of fundamentalist Salafi Islam. As Russell observes: “In Egypt, the past 50 years have seen much more violence against the Copts than the previous 50 years had. Iraq, a country ruled in the 1950s by a man of mixed Shi’a-Sunni parentage, is now a maelstrom of communal violence.”

In each case, the situation of the minorities has grown increasingly untenable: the Chaldeans, Mandeans and Yezidis have all had to flee Iraq, the last Armenians have left Syria and the Copts are now haemorrhaging out of Egypt. To the east of Ottoman lands, among the Zoroastrians of Iran and the Kafir Kalash of Afghanistan, there has been a similar process of growing violence culminating in emigration.

There have been good studies of individual parts of the process, but Heirs to Forgotten Kingdoms, Russell’s brilliant and constantly engaging account of his travels through the disappearing religions of the Middle East, is the first attempt to pull all these diverse threads together. His descriptions of dogged believers clinging on in their last shrines may be terse compared with the fully drawn pen portraits one gets from Ryszard Kapuściński or Colin Thubron, but where Russell excels is in his ability to link the past and the present, and to draw from a well of historical and theological scholarship, and his deep erudition in Arabic and Farsi, to show why we must take note of these unlikely survivors from the ancient Middle East, why their emigration matters and how this is likely to affect contemporary politics.

The opening Mandean chapter shows the full range of Russell’s strengths. The Mandeans are usually looked on as the last of the Gnostics, yet he convincingly shows that many of their customs and traditions date from many centuries earlier: their scriptures are written “in a language very close to that used by Jewish scholars who compiled the Babylonian Talmud”. Their music and hymns and their avoidance of meat and alcohol, as well as their suspicion of sex, link them to the Manicheans, whose founder, Mani, was born into a Mandean household. Their use of astronomy and some of their spells, which still invoke the goddess Libat or Ishtar, are inheritances from Babylon.

It is a similar case with the Yezidis. They have long been accused by their Muslim and Christian neighbours of being devil worshippers. This is a crude caricature of a much more interesting and complex esoteric theology, whose worship of the peacock angel, Melek Taus, draws on elements of Assyrian and Sumerian religious beliefs and whose bull slaughter is an inheritance from that early competitor of Christianity, Mithraism. At the centre of their belief is their faith that Melek Taus, having rebelled against God, “extinguished the fires of hell with his tears of repentance and was restored to favour as the chief of all the angels”.

The book, which opens with one dystopia, Baghdad, ends with another: the urban wasteland of Detroit, the unlikely destination of many of these exiles. On the way, Russell takes us on a fascinating and timely journey through the beliefs and predicaments of seven fascinating but little-known religions; as well as the Mandeans and Yezidis, we meet the last of the Iranian Zoroastrians, the Druze and Samaritans lodged uneasily between Israel and the Arabs, the increasingly persecuted Coptic Christians of Egypt and the Kafir Kalash of the Hindu Kush. It’s a long time since I read a travel book that taught or illuminated so much, but its importance is greater than that. Tragically, this book puts on record for the last possible time a once-plural world that is on the verge of disappearing for ever.

• William Dalrymple’s Return of a King: The Battle for Afghanistan is out in paperback.

• To order Heirs to Forgotten Kingdoms for £16 go to bookshop.theguardian.com or call 0330 333 6846.

La fin programmée des oligarques...

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La fin programmée des oligarques...

par Michel Geoffroy

Ex: http://www.polemia.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'effondrement prévisible de l'oligarchie, la classe des nantis de la mondialisation...

La fin programmée des oligarques

Aujourd’hui une oligarchie transnationale domine sans partage les post-démocraties occidentales. Mais son règne touche à sa fin.

L’oligarchie, fille de la fin de l’URSS

L’oligarchie s’est imposée dans la seconde moitié du XXe siècle à la suite de l’effondrement de l’URSS et de la disparition de l’hypothèque que le socialisme, d’abord, et le communisme, ensuite, faisaient peser sur le système capitaliste.

L’oligarchie correspond donc dans l’ordre métapolitique au triomphe de la conception du monde du protestantisme anglo-saxon sur tous ses adversaires.

Sur ce plan, le XXe siècle a été le siècle des Anglo-Saxons, celui de leur suprématie. Au point que certains ont cru avoir atteint la fin de l’histoire, avec le triomphe planétaire du libéralisme économique et de la « démocratie » et bientôt un gouvernement mondial sous leur direction.

L’oligarchie bourgeoise : un cocktail de libéralisme et de mai 1968

Dans l’ordre sociologique, l’oligarchie correspond à la bourgeoisie libérée de la peur de la révolution socialiste et qui pour cette raison ne met plus aucun frein à la recherche de son intérêt ni à l’exploitation des autres – mais une bourgeoisie désormais mondialiste et non plus patriote, car la richesse, comme les grandes entreprises, est de nos jours majoritairement transnationale.

Dans l’ordre idéologique, l’oligarchie correspond à l’alliance du libéralisme, de l’esprit libertaire et du cosmopolitisme : un cocktail original qui transcende la vieille opposition droite/gauche puisque la gauche a renoncé à révolutionner le capitalisme. L’esprit libertaire est hérité de la révolution culturelle des années 1960, initiée aux Etats-Unis et qui s’est ensuite répandue dans tout l’Occident.

Mais à la différence des libertaires du XIXe siècle qui ne voulaient « Ni Dieu ni Maître », les libertaires actuels sont au service de la domination sans partage de l’Argent : car ils ont transformé le « Jouissons sans entraves » de mai 1968 en « Consommons sans limites ». Et ils ont ouvert la voie à la marchandisation du monde, comme l’illustre le fait que la promotion de l’homosexualité au rang de normalité débouche sur la GPA, c’est-à-dire la marchandisation de la maternité.

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Le règne sans partage des oligarques

Les oligarques règnent en Occident depuis environ 30 années et ils l’ont façonné à leur image et conformément à leurs intérêts.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : abolition des frontières, destruction des traditions et des cultures nationales, précarisation générale des salariés, augmentation des inégalités de revenus et de la violence sociale, immigration massive, ahurissement médiatique des populations, réduction des libertés politiques.

En Europe ils ont pris la direction de l’Union européenne pour la transformer en espace de libre-échange inféodé aux Etats-Unis et ils ont ouvert la voie au Grand Remplacement des Européens sur leur propre terre.

Les oligarques se croient tout permis et prétendent désormais régenter le monde entier par le truchement de la superpuissance américaine.

Mais en réalité la situation leur échappe.

Les oligarques ne comprennent pas que le monde change

L’oligarchie incarne la classe des nantis de la mondialisation et promeut donc les « valeurs » des marchands : le contrat et le marché. C’est pourquoi elle perd de plus en plus pied dans un monde marqué par le retour de l’Histoire, de la Foi (islam), de la Violence et du Tragique : c’est-à-dire un monde de plus en plus chaotique que le « doux marché » ne sait pas réguler.

Les oligarques ont oublié que nous ne sommes plus au temps de Thatcher et de Reagan.

Le vide laissé par la disparition de l’URSS est, depuis, en train de se combler par la réémergence des anciennes civilisations (Chine, Inde, Asie notamment) et par le retour à la puissance de la Russie. L’islam s’affirme aussi comme un universalisme concurrent du mondialisme yankee, au surplus plus dynamique que lui au plan démographique.

Il apparaît de plus en plus, en outre, que la domination des Etats-Unis ne sera pas durable : car à la fragilité d’une économie reposant sur l’endettement et la suprématie du dollar (de plus en plus contestée par la Chine notamment) s’ajoute l’éclatement communautaire d’une société multiraciale où l’élément WASP décline irrémédiablement.

Le rêve oligarchique est en train de se briser

L’oligarchie se berce du rêve du contrôle total mais c’est une illusion fatale. Car comme l’écrivait Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’imprévu ».

Le rêve de l’oligarchie est en train de se briser au XXIe siècle.

D’abord, l’oligarchie n’est qu’un mal européen et nord-américain en réalité : car il découle de la décadence occidentale. L’inversion des valeurs qui correspond à la suprématie de la fonction marchande est un symptôme de décadence car le marché ne fait pas, seul, société.

Les oligarques occidentaux s’illusionnent aussi quant à leur capacité à soumettre tous les peuples à leur idéologie. En réalité l’idéologie occidentale est de plus en plus minoritaire à l’échelle du monde et elle est, à juste titre, considérée comme une agression contre leur identité par tous les autres peuples. L’échec des « révolutions arabes » débouchant non pas sur la « démocratie » mais sur l’islamisme ou la dictature le démontre une nouvelle fois.

oligarchie1.pngLe monde est en train d’échapper à l’oligarchie

L’économie mondiale dérégulée selon les recettes libérales devient chaotique pour tout le monde, y compris pour l’oligarchie.

L’oligarchie, qui se parait des couleurs de la compétence, apparaît de plus en plus incapable de réguler quoi que ce soit : l’économie, le chômage, les trafics de drogue comme les flux migratoires.

Enfin, en Europe même, les conséquences désastreuses de la mondialisation pour le plus grand nombre, le Grand Remplacement et le chaos migratoire contribuent au réveil de la conscience identitaire européenne.

L’idéologie libérale/libertaire recule pour toutes ces raisons et la contestation politique des oligarques progresse partout, y compris aux Etats-Unis comme le montrent l’audience croissante de D. Trump ou de B. Sanders. Partout les peuples occidentaux commencent à se réveiller de leur léthargie et à contester les pouvoirs en place, c’est-à-dire la superclasse mondiale.

La dissidence est partout en marche

Les oligarques se prétendaient à l’avant-garde, éclairée, de l’humanité nouvelle. Mais aujourd’hui plus personne ne croit sérieusement à ce qu’ils racontent.

Le marxisme soviétique est mort du décalage entre l’idéologie et la réalité vécue par le plus grand nombre. Le Mur de l’Est est tombé pour cette raison. Il est en train de se passer la même chose en Occident.

L’oligarchie est une élite en perdition. Pour cette raison, comme toujours dans l’histoire, une nouvelle élite la remplacera bientôt.

On ne la voit pas encore car, dissidente, elle est cachée et diabolisée par le Système. Mais elle existe et se prépare. L’histoire est en marche.

Oligarques de tous les pays : préparez-vous à faire bientôt vos valises !

Michel Geoffroy (Polémia, 29 avril 2016)

TTIP and TPP vs Eurasian Integration

TTIP and TPP vs Eurasian Integration

If official reports are to be believed, US President Barack Obama’s recent visit to Europe covered everything except for what was actually at the heart of the discussions, namely the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP).

For Obama, whose foreign policy successes look pathetic even compared to those of his predecessor George W Bush, it is vitally important that he finishes his presidency with a bang, especially since, by his own admission, prospects for the future of the TTIP will be extremely uncertain once the White House changes hands.

And it is not even that Donald Trump, who is openly critical of the global ambitions of the current American elite, has a chance of becoming president. There will also be problems should Hillary Clinton become president, even though, like Obama, she represents the interests of transnational corporations and is a great believer in the idea of US global dominance. The election campaign currently underway in the US has already shown that the electorate is willing to place the interests of the US as a nation state above the imperial ambitions of the elite and large corporations. Trump is not the only one to have expressed this trend, there is also Bernie Sanders and even, to some extent, the number two in the Republican race, Ted Cruz. Even if she wins, therefore, Hillary Clinton will be forced to take this point of view into account, particularly as it will only gain her supporters over time.

Europe’s leaders (with the exception of German Chancellor Angela Merkel and UK Prime Minister David Cameron, perhaps) are also not full of enthusiasm at the prospect of their countries becoming colonial appendages to a US monopoly, especially as the majority of countries in Europe also have elections coming up. So if Obama actually succeeds in concluding the TTIP, he will be able to feel like a winner. Along with the Trans-Pacific Partnership (TPP) agreement signed between the US and 11 countries of the Asia-Pacific region in October 2015, the outgoing US president will be able to take credit for creating a hugely powerful American-centric system that engulfs the whole of Eurasia from the West and the East and subordinates a number of developed or successfully developing national economies to American (or rather multinational) capital, with a view to the strangulation or subsequent subordination of those countries left out of the TTIP and TPP – primarily China, Russia, India and a number of others.

In addition, America’s attempts to create the TPP and TTIP, which are designed to break the balance of interests in Eurasia completely, are taking place amid strengthening integration processes within Eurasia itself. The joint statement issued by Russian President Vladimir Putin and Chinese President Xi Jinping in May 2015, during the 70th Anniversary of WW II Victory celebrations, on the integration of the Eurasian Economic Union (EEU) and the Silk Road Economic Belt opened up huge possibilities for uniting the economies of all the countries in Greater Eurasia. And the process of India and Pakistan’s accession to the Shanghai Cooperation Organisation (SCO) as fully-fledged members (with the possibility of Iran also joining the SCO in the near future) that began in July of the same year simply complete these integration processes.

usa-euxxx.jpgMoreover, the integration initiatives in Eurasia are not limited to the EEU, the Silk Road Economic Belt and the SCO. In this context, the Eurasian initiative of South Korean President Park Geun-hye, Kazakhstan’s ‘Nurly Zhol’ programme and Mongolia’s Steppe Route project are also worth mentioning. The fundamental difference between all of these projects and the TTP and TTIP projects being promoted and financed by the US is as follows. The main objective of the TPP and TTIP (besides subordinating the member countries’ economies) is to impede the economic growth of the leading Eurasian countries, primarily China and Russia, and prevent their integration into the Asia-Pacific Region and Eurasia. Thus the TPP and TTIP initiatives are exclusive, they deliberately exclude America’s main economic and political rivals. In contrast, the EEU, the Silk Road Economic Belt, the SCO and all the other projects and initiatives mentioned above are by definition inclusive. They are not only open to participation by all the countries in the region, but would simply be unrealisable if just one of the countries located in an area where major infrastructure projects were being implemented was unable, for whatever reason, to take part.

And here we see the following picture. In addition to creating certain frameworks that are under the complete domination of the US (and thereby working for the completely hopeless goal of preserving the unipolar world order), forces that have no interest in the realisation of inclusive integration processes in Eurasia are attempting to directly torpedo these initiatives. If we were to compare a map of the hot spots in Eurasia with a map of the Silk Route’s proposed routes, for example, we would see that most of the trouble spots are located along these routes (along with the routes intended for the development of other integration projects), as well as at the junctions and the most crucial points.

These include the territorial disputes (between China and its neighbours in East and Southeast Asia, for example, or between India and Pakistan), ethnic conflicts (in Myanmar, Nepal and the Pakistani province of Balochistan), civil wars (in Syria or Ukraine), and direct foreign military intervention (in Afghanistan and Iraq) that have placed these countries on the brink of collapse, piracy in the Strait of Malacca and the Horn of Africa, and much more. And it can hardly be considered a coincidence that the conflict in Nagorno-Karabakh (which is undoubtedly being orchestrated by forces outside of the country) once again flared up just when the situation surrounding Iran (which, until recently, was one of the main obstacles to Eurasian integration) was beginning to more or less get back to normal. We should also mention here the enormous efforts of foreign (primarily American) NGOs in Central Asia, where a huge number of conflicts and potential conflicts are lying dormant or smouldering. And thus we get a complete picture of how, in addition to engulfing Eurasia in its own projects, the US is seeking to weaken the continent’s unity in favour of the old principle of ‘divide and rule’.