dimanche, 23 mars 2014
« Printemps algérien » en vue, une catastrophe pour la France ?
«Printemps algérien» en vue, une catastrophe pour la France?
Abdelaziz Bouteflika brigue un quatrième mandat consécutif de président algérien. Âgé de 77 ans, l’homme est usé, une véritable momie qui ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant suite à un accident vasculaire cérébral en 2013. Il bénéficie de l’appui des deux principaux partis politiques algériens, le FLN historique (Front de libération national) et le RND (Rassemblement national démocratique, représentant la majorité au Sénat). Cette oligarchie gérontocratique, dans laquelle les richesses et le pouvoir sont détenus par une caste dirigeante et consanguine, semble secouée à son tour par les convulsions qui ont agité son voisin tunisien et, bien sûr, l’Égypte. L’Algérie n’est pas une dictature au sens propre, la presse bénéficie d’une liberté relative, mais il s’agit bien d’un régime autoritaire.
L’Algérie a, pour l’instant, été « épargnée » par les mouvements des « printemps arabes ». Le directeur de la campagne d’Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Abelmalek Sellal, déclarait même que « le printemps arabe est un moustique. Nous avons pu fermer la porte pour qu’il n’entre pas » ; alors que, dans le même temps, des affrontements communautaires opposaient ethnies berbères et arabes dans la ville de Ghardaïa, provoquant le décès de trois personnes. La situation est donc particulièrement tendue, et on peut avancer, sans trop se mouiller, que la configuration présente peut conduire à des troubles majeurs, voire à des conflits violents. Trois partis politiques ont d’ailleurs appelé à boycotter l’élection présidentielle et à manifester, estimant que celle-ci est une parodie d’élection libre.
Ces événements concernent au plus haut point la France : en effet, notre pays est historiquement lié à l’Algérie et nombre de personnes légalement françaises possèdent la double nationalité algérienne ou de la famille toujours « au pays ». Si un conflit civil grave émergeait outre-Méditerranée, on peut sans peine imaginer que de nombreux Algériens fuiraient leur pays pour tenter de s’installer en France. Chaque année, des milliers de ressortissants algériens souhaitent entrer en France et obtenir des « papiers » français. Mais avec une déstabilisation politique, le phénomène n’irait qu’en s’intensifiant lourdement. Nous nous retrouverions alors confrontés à un véritable exode, avec une arrivée massive de réfugiés politiques et de clandestins opportunistes, ainsi qu’une multiplication des mariages gris ou blancs.
Disons le tout net, la France n’est pas en mesure d’accueillir un nouveau flux d’immigration maghrébine, quand nous ne parvenons déjà pas à correctement intégrer ou assimiler ceux qui se trouvent ici. Nous avons pourtant toutes les raisons de craindre que le gouvernement ne sera pas capable de l’empêcher. Tant pour des raisons idéologiques que pratiques.
Pour les Français, un « printemps algérien » serait catastrophique…
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vendredi, 21 mars 2014
Algérie : ça va mal finir
Algérie : ça va mal finir
Tout le monde ne parle que de la crise Ukraine-Russie, mais il faut se pencher sur ce qui se passe en Algérie. On critique beaucoup M. Poutine, figure emblématique du tyran pour un Occident auto satisfait, mais on semble négliger le régime algérien, ubuesque, incompétent, oligarchique. Avec lequel pourtant la France entretient les meilleures relations, à la limite de la servilité, n’osant pas émettre contre lui la moindre critique (1).
Le 17 avril, le président Bouteflika, 77 ans, rendu impotent par un AVC, se présente pour un 4e mandat, après 15 ans de pouvoir. Évidemment, il ne pourra pas gouverner, mais il est la marionnette d’un clan, ou plutôt de plusieurs. L’Algérie danse sur une poudrière. Le 15 avril, une manifestation a eu lieu à Alger, avec le mouvement ”Barakat” (”Ça suffit !”), dénonçant une mascarade électorale. Dans le même temps, éclataient à Ghardaïa, à 600 km au sud de la capitale, des affrontements interethniques très violents. Ils opposaient les Mozabites (Berbères) et les Châambas (Arabes). Il y eut plus de 100 blessés graves et des pillages ou incendies de commerces et de maisons berbères. Ce n’est qu’un début. L’Algérie se dirige vers une très grave crise.
Une nouvelle guerre civile couve, avec trois types d’antagonisme : 1) Islamistes contre laïcs ; 2) Berbères contre Arabes ; 3) luttes de pouvoir au sein de l’appareil d’État, impliquant le FLN, le RND et l’Armée. Depuis son indépendance, l’Algérie, qui aurait pu être la Californie de l’Afrique du Nord, est un pays de malheur. En dépit de ses ressources primaires pétro-gazières qui sont techniquement gérées par des Occidentaux et qui amènent à l’Algérie la majorité de ses devises, ce pays n’a su développer aucun secteur économique national performant. Le chômage y est endémique, la pauvreté persistante, la bureaucratie pachydermique. À l’inverse des pays d’Asie. Il y a donc bien un problème intrinsèque à ces populations.
Tout le monde le sait et le murmure mais personne n’ose le dire : du temps de la présence française, les populations d’Algérie vivaient bien mieux qu’aujourd’hui. D’ailleurs, l’importance de l’immigration des Algériens en France témoigne de leur fuite hors de leur propre pays pour venir vivre chez l’ancienne puissance coloniale. C’est à la fois une schizophrénie (ils restent nationalistes algériens tout en détestant le régime de leur pays) et un terrible aveu d’impuissance.
En Algérie, ça va éclater. Une guerre civile, extrêmement compliquée (comme dans tous les pays arabo-musulmans et de l’arc proche-oriental), se prépare. La raison profonde en est une instabilité psycho-ethnique de ces populations, incapables de vivre dans l’harmonie. L’islam ne fait qu’aggraver les choses. La même chose se remarque en Amérique du Sud, zone d’intenses mélanges ethniques : mais elle est géopolitiquement décentrée, donc de bien moindre importance que le Maghreb et le Proche Orient.
Pour ne rien arranger, la Libye voisine sombre dans le chaos : effondrement de la production pétrolière, délitement de l’État, éclatement du pays en zones néo-tribales, montée des affrontements, installation de bases armées islamistes. Bravo à ceux qui ont aidé à renverser le régime de Kadhafi. Quant à la Tunisie, les suites du ”printemps arabe”, véritable duperie, s’annoncent sous de très mauvaises augures. (2)
La prédiction que l’on peut faire, c’est que l’Algérie présente de grands risques de s’embraser, encore plus violemment que dans les années 90. Avec, à ses portes la Tunisie et la Libye, elles aussi menacées d’incendie. Et, partout en embuscade, l’islamisme. Pour la France, qui comporte de très nombreuses communautés originaires de l’Algérie et du Maghreb, la nouvelle est inquiétante et les conséquences peuvent être gravissimes.
Notes:
(1) Deux causes : la mauvaise conscience coloniale de la repentance, fabriquée par les idéologies de gauche, et la présence en France de populations d’origine algérienne qu’il faut ménager.
(2) Pour l’instant, à part le Maroc et les monarchies du Golfe (qui sont toutes des autocraties héréditaires), tous les pays arabo-musulmans, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, Liban, Irak sont dans une situation explosive. À l’échelle du monde, 80 % des pays où l’islam est majoritaire ou très présent connaissent un état endémique d’instabilité pouvant dégénérer à tout moment.
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lundi, 17 mars 2014
UN says Libya is Fueling Wars: Gulf and Western Powers Should be Held Accountable
UN says Libya is Fueling Wars: Gulf and Western Powers Should be Held Accountable
Murad Makhmudov and Lee Jay Walker
Modern Tokyo Times
European Union powers and America are currently lambasting the Russian Federation over actions taken in Crimea while people are dying daily in Afghanistan, Libya, Pakistan, Syria – and other nations – based on the destabilization policies of major Gulf and Western powers (Pakistan destabilized itself). Serbians and Africans of course are sent to criminal courts while the nations that have killed in the millions based on destabilization policies literally get away with murder. Even the United Nations can’t cover-up the mess of America, France, Qatar, Saudi Arabia, Turkey and the United Kingdom. Therefore, Libya is free of Colonel Gaddafi but to hell with the collapse of the nation state just like in Afghanistan and Iraq.
Reuters reports: “U.N. experts say Libya has become a primary source of illicit weapons, including shoulder-fired missiles, which have been trafficked to at least 14 countries and are fueling conflicts on several continents, Rwanda’s U.N. envoy said on Monday.”
However, does the report go deep enough? After all, it is clear that Gulf and Western powers have utilized Libya in order to send military arms to various terrorist and sectarian forces against the government of Syria. Indeed, NATO Turkey along the border with Syria is a Takfiri and al-Qaeda paradise while weapons pour in via Libya and other sources. Of course, Gulf and Western covert operatives continue to play their part in helping various terrorist and sectarian forces in Syria. Therefore, while Libya may be at the centerpiece of the UN report it is clear that other sinister forces are also at play.
Eugene Gasana, chairperson of the findings by the United Nations Security Council’s Libya sanctions committee, says “The panel noted that the control of non-state armed actors over the majority of stockpiles in Libya as well as ineffective border control systems remained primary obstacles to countering proliferation and that Libya had become a primary source of illicit weapons, including MANPADs.”
“The panel furthermore noted that investigations relating to transfers to 14 countries reflected a highly diversified range of trafficking dynamics; and that trafficking from Libya was fueling conflict and insecurity – including terrorism – on several continents.”
In other words, powerful Gulf and Western powers have enabled various terrorist and anti-government forces to flourish in at least 14 nations based on their destabilization policies in Libya. Therefore, vast numbers of people have perished because of the policies of America, France, Qatar, Saudi Arabia, Turkey and the United Kingdom. These nations not only helped to destroy Libya whereby various militias cleansed black Africans and slaughtered individuals deemed to be pro-Gaddafi; but the same nations also used ratlines in Croatia, Kosovo (Albanian led Kosovo) and in Libya (and other nations) in order to destabilize Syria.
If the Russian Federation is serious about standing up to nations that are meddling throughout the world; then why not use several UN findings to charge past and current leaders in major Gulf and Western nations? Of course, this may sound idealistic but until powerful nations are held accountable for the deaths of untold numbers then nothing will change. In other words, after Syria it will be another nation – and then after the next nation, it will be another nation.
The pattern is now abundantly clear and this applies to collective chaos; destabilization; the reduction in the rights of women; religious minorities fleeing; terrorism; and often sectarianism. In modern day Kosovo it is clear that Orthodox Christians can’t travel freely without armed protection; in Iraq this nation is a failed state whereby sectarianism and terrorism is an ongoing nightmare; Afghanistan is in turmoil and women have been put into the shadows; Libya is now a land based on various militias and increasingly religious minorities are being attacked and alienated; while Syria is now a free area for Takfiri terrorists, al-Qaeda groups and barbaric sectarian forces.
All the above means that vast numbers of people have been killed because of Gulf and Western meddling – Turkey and Pakistan are also involved when it comes to Syria and Afghanistan respectively. Indeed, Turkey, Gulf and Western powers have now started the second destabilization of Iraq based on destabilizing Syria and Lebanon is now extremely fragile. However, where are the war crimes against the usual players that utilize the mass media, slick private propaganda marketing agencies, so-called humanitarian agencies, manipulating the United Nations – and other sinister means that are available.
Gaddafi was brutally killed and his death sums up the inhumanity of nations that will use any means available to them. It matters not if people agreed with Gaddafi or not. Yet his death said much about what would happen to Libya based on the brutality unleashed against him. In time, the same chaos would ultimately be unleashed throughout Libya whereby law is rendered redundant. Many years later and not only is Libya a failed state but now according to the UN it is a nation that is being manipulated in order to fund international conflicts. This is a million miles away from the mantra of democracy after the demise of Gaddafi.
Business Insider reports: “The administration has said that the previously hidden CIA operation in Benghazi involved finding, repurchasing and destroying heavy weaponry looted from Libyan government arsenals, but in October we reported evidence indicating that U.S. agents — particularly murdered ambassador Chris Stevens — were at least aware of heavy weapons moving from Libya to jihadist Syrian rebels.”
“There have been several possible SA-7 spottings in Syria dating as far back as early summer 2012, and there are indications that at least some of Gaddafi’s 20,000 portable heat-seeking missiles were shipped before now.”
“On Sept. 6 a Libyan ship carrying 400 tons of weapons for Syrian rebels docked in southern Turkey. The ship’s captain was “a Libyan from Benghazi” who worked for the new Libyan government. The man who organized that shipment, Tripoli Military Council head Abdelhakim Belhadj, worked directly with Stevens during the Libyan revolution.”
The above applies to 2012 and clearly since this period many deals are being done in shadows. Of course, the UN is fully aware of this but nothing is being done to hold nations accountable for their destabilization policies. Similarly, international criminal courts are just a witch-hunt against nations outside of the loop and to be held against individuals fighting on the wrong side. Therefore, vast numbers of people are dying every day in countless conflicts because of the collective policies of powerful Gulf and Western powers – alongside the respective deeds of Pakistan and Turkey.
http://www.reuters.com/article/2014/03/10/us-libya-crisis-un-idUSBREA291OV20140310
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mercredi, 19 février 2014
L’Algérie dans le viseur des USA
L’Algérie dans le viseur des USA
François Charles
Ex: http://www.lautreafrique.info
Il y a déjà plusieurs mois que les Etats-Unis, après avoir classé l’Algérie comme « pays à risque pour la sécurité des diplomates », ont implanté des installations militaires avec contingents de marines, à la pointe sud de l’Espagne, sans cacher le moins du monde leurs intentions interventionnistes vers le nord de l’Afrique.
Sachant par ailleurs, que les Etats-Unis visent désormais la région frontalière située entre le sud tunisien et l’Algérie: « Signe que les Etats-Unis sont décidés à agir, le Pentagone vient de récupérer, dans le sud de la Tunisie, une ancienne base désaffectée qui doit être rénovée pour intervenir sur le théâtre libyen, affirme une source diplomatique à Tunis. (le Figaro, 1er février 2014), le moins qu’on puisse dire, même s’il n’est question pour l’instant que d’intervenir en Libye, est que l’ogre se rapproche…
Menaces de punition pour n’avoir pas suffisamment soutenu l’intervention militaire française au Mali ? Projet de déstabilisation d’un dernier bastion encore par trop indépendant de l’influence US ?
Toujours est-il que, après les maliens et au vu de l’état de tension régnant dans toute la sous-région, les algériens sont fondés à nourrir de grandes inquiétudes.
Une intervention militaire annoncée
500 marines, huit avions militaires de combat…Les Etats-Unis ont ainsi déployé, depuis l’été 2013, une force militaire d’intervention conséquente, dans la petite ville de Moron en Espagne. Si le stationnement de militaires américains sur le sol espagnol n’est pas un scoop, ce qui est nouveau en revanche est la spécificité dédiée à cette nouvelle implantation. L’aveu du gouvernement espagnol à ce sujet est d’ailleurs de taille : » permettre à l’armée américaine d’intervenir dans le nord de l’Afrique en cas de troubles majeurs ». On ne saurait, en effet, être plus clair !
Aujourd’hui, alors que les USA viennent de faire une demande officielle au gouvernement Rajoy d’augmenter de moitié le contingent des marines déjà en place, appelé « Force de riposte pour la crise en Afrique », on apprend, par le quotidien espagnol El Pais, que sont prévus d’importants mouvements de la marine militaire US sur les côtes espagnoles : » Le 11 février prochain le destroyer américain USS Donald Cook arrivera avec ses 338 membres d’équipage à la base navale de Cadix. Un second navire, USS Ross arrivera en juin et deux autres, USS Porter et USS Carney, en 2015. Au total, ce seront 1100 marines, avec leurs familles, qui s’installeront sur la base de Cadix ».
Interrogé à propos de toutes ces manoeuvres et implantations militaires, Gonzalo de Benito, secrétaire d’Etat espagnol aux affaires étrangères, se contentera de commenter : » Quelles opérations réaliseront ces marines suréquipés ? Je ne peux pas le dire car ces forces sont pas venues pour des opérations précises mais pour des contingences qui peuvent se produire… »
Entre menaces et langue de bois, on mesure combien ces bruits de bottes sont à prendre au très sérieux.
Que ce soit en Italie ou en Espagne, au Nord Mali ou au Niger, qu’elles soient françaises ou US, force est de constater que les implantations militaires se multiplient dans la région proche Maghreb.
L’humanitaire d’abord et puis… la guerre
Toutes les interventions extérieures qui ont procédé, et y tendent encore, à ce processus de désintégration territoriale et politiques des nations, notamment africaines… ont toujours été précédées de campagnes ultra-médiatiques menées sur le terrain de « l’humanitaire ». On connaît parfaitement le déroulé des opérations : « humanitaires » et ONG signalent, généralement là où on le leur dit, une situation dramatique pour les civils, y dénoncent des famines en cours ou à venir, identifient des multitudes de génocides (ou risque de), abreuvent les opinions publiques d’images-choc et finalement… les grandes puissances se voient »contraintes », à leur corps défendant s’entend… d’intervenir au nom du « droit à la vie des populations concernées ». CQFD en Libye, en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, au Mali…tous désintégrés, découpés et finalement partitionnés.
C’est ainsi que, après avoir rôdé il y a fort longtemps son procédé au Biafra et en Somalie, tous deux désintégrés (1), le »bon » docteur Kouchner, devenu ministre français de gauche et de droite, allait inventer en ex-Yougoslavie, elle aussi désintégrée, la version définitive du « droit d’ingérence » ! Invention qui, après avoir montré toute son efficacité dans l’implosion des Balkans, allait faire florès aux quatre coins d’une planète soumise à la globalisation impériale.
De l’Irak des « armes de destruction massive » à la Libye du « sanguinaire » Kadhafi » meilleur ami de la France, de la Syrie au Mali, de la Côte d’Ivoire à la Centrafrique… on s’aperçoit que c’est surtout au nombre de guerres menées, en son nom, sur le continent qu’on peut mesurer les résultats de cette politique « humanitaire ».
Afrique du Nord, Algérie et Tunisie clairement visées
Qu’on n’oublie pas que le département américain des affaires étrangères a récemment classé l’Algérie dans sa trop fameuse liste des pays « à risque sécuritaire pour les diplomates ». Par ailleurs, au même moment, sous forme d’amendements, était rediscutée au Congrès américain la loi anti-terroriste avec comme objectif affiché de permettre l’intervention des Forces Armées, sans consultation préalable en…Afrique du Nord ! Tiens donc…
Les ONG humanitaires dont on a déjà dit l’empressement à « appeler les grandes puissances » et leurs armées au secours, sont depuis longtemps à pied d’oeuvre en Algérie. Selon la centrale syndicale UGTA (Union Générale des Travailleurs Algériens) ces ONG mènent campagne dans le but de diviser et opposer les populations entre elles : Nord contre Sud, Berbères contre Arabophones, salariés contre chômeurs… En tête de liste de ces « humanitaires » on trouve les ONG telles que Freedom House, Canvas, NED…dont les liens avec la CIA sont un secret de polichinelle. (2)
L’UGTT les accuse nommément d’infiltrer les mouvements sociaux aux fins de « les dévoyer et de les conduire vers des actions violentes, cherchant ainsi à créer une situation de troubles pouvant justifier une intervention extérieure » et encore » Alors que les jeunes manifestent légitimement pour la création d’emplois, contre la précarité et l’exploitation, les jeunes animateurs de Canvas leur proposent de régler la question de l’emploi dans un cadre séparatiste, du Sud de l’Algérie, c’est à dire là où se trouvent les grandes richesses minières, pétrolières et gazières. » Comme par hasard, serait-on tenté d’ajouter ou plutôt…comme d’habitude. (3)
Insécurité et troubles sociaux provoqués en de ça des frontières, insécurité généralisée provoquée au delà. La méthode est connue. Les USA qui s’appuient déjà sur la déstabilisation régionale pour justifier le déploiement de leurs dispositifs militaires en Méditerranée ne manqueront pas de prendre demain le prétexte des troubles sociaux ou « du danger pour les diplomates » pour intervenir directement.
Ne serait-il pas légitime, pourtant, de poser la question de la responsabilité des grandes puissances, et très précisément de celle des USA, dans la prolifération des activités terroristes armées dans toute cette région d’Afrique ? N’est-ce pas, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes, au nom de cette insécurité que les USA, par OTAN et France interposées, ont décidé de faire exploser la Libye en 2011 ? N’est-ce pas pour les mêmes raison que l’armée française est entrée en guerre au Mali en 2012. Deux interventions qui, rappelons le, loin de ramener la paix, ajoutant la déstabilisation à la déstabilisation, ont fait du Sahel, et de toute la sous-région, une véritable poudrière.
Ces nouvelles menaces US inscrites dans le cadre de la stratégie dite des « dominos », si chère à l’ancienne administration Bush, doivent être prises très au sérieux. On le voit, les prétextes même les plus fallacieux, ne manquent pas et ne manqueront pas, dans un avenir proche, pour une intervention militaire extérieure. Les grandes puissances ne s’arrêteront pas, bien au contraire, devant les risques de désintégration régionale et leurs conséquences meurtrières pour les peuples.
Déjà, c’est toute la région qui subit l’incroyable prolifération des armes due à l’explosion de l’état Libyen et au flux continu d’armements en tout genre, totalement irresponsable, à destination d’islamistes extrêmes en Syrie. Les ondes de choc de cette situation on les connait au Mali où une France militairement dépassée se montre très (trop) bienveillante à l’égard de séparatistes très bien équipés, en Algérie où ressurgit une certaine forme de terrorisme islamiste qu’on pensait éradiquée et jusqu’en Tunisie où sévissent désormais des groupes paramilitaires se réclamant de l’Islam et où, dans le même temps, le pouvoir laisse impunis les assassinats d’opposants politiques.
Il apparaît de plus en plus clairement aux populations concernées que ces menées dislocatrices dirigées contre des états souverains n’ont pour objectif que de laisser des nations affaiblies aux mains de supplétifs, divisées et impuissantées, incapables de résister aux appétits des multinationales.
C’est bien pourquoi les états d’où sont originaires ces multinationales s’entendent si bien, au gré de leurs intérêts et quoi qu’ils en disent, avec les islamistes les plus furieux, qu’il s’agisse aujourd’hui du Sahel et de la Syrie ou de la Libye hier. Autrement dit, à chacun son pré-carré, à chacun ses profits et ses caisses bien remplies.
Décidément, jamais les « vieilles chimères », portées par les pères fondateurs des Indépendances, comme le « panafricanisme » ou « l’Afrique aux africains »… jetées depuis aux oubliettes de l’histoire, ne semblent pourtant avoir été autant d’actualité.
De toutes les manières et quoi qu’il en soit des débats urgents qu’impose la situation dramatique infligée au continent, l’actualité dicte que l’Algérie ne se voit pas dicter sa conduite sous intervention militaire.
Notes:
1/ Après le Biafra, Bernard Kouchner expliquera qu’il convient de « convaincre » d’abord les opinions publiques. S’en suivirent alors les opérations à grand spectacles comme « un sac de riz pour la Somalie », « un bateau pour le Vietnam »…les dissensions avec MSF, son départ et la fondation de Médecins du monde.
2/ UGTA Alger le 28 juin 2013 in Fraternité journal du PT algérien
3/ Sur le rôle néfaste des « humanitaires », des ONG et la dislocation des nations, voir www.lautreafrique.info (« Banque Mondiale et ONG déstabilisent les états »)
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samedi, 08 février 2014
Land Grabbing – eine neue Form des Imperialismus
Land Grabbing – eine neue Form des Imperialismus
Ex: http://sachedesvolkes.wordpress.com
Rund eine Milliarde Menschen, vor allem in den so genannten „Entwicklungsländern“, leiden an Hunger oder Unterernährung; immer wieder fordern Hungerkatastrophen Zehn- und Hunderttausende von Toten und lösen wahre Völkerwanderungen aus. Das massenhafte Elend lässt die Regierungen der regionalen wie globalen Großmächte jedoch kalt, von den in der Agrarbranche aktiven Großunternehmen und Großinvestoren einmal ganz zu schweigen. Das schlägt sich nicht nur in der Kürzung oder Nichteinhaltung von Entwicklungshilfeverpflichtungen (die ohnehin meistens in die Kassen der im zahlenden Land ansässigen Konzerne wandern) nieder, sondern auch im Phänomen des „Land Grabbing“.
Unter „Land Grabbing“ ist der Kauf von teilweise riesigen Flächen durch transnational agierende Agrarkonzerne zu verstehen. In diesen Gebieten werden dann für den Weltmarkt geeignete „cash crops“ angebaut, also sowohl pflanzliche Rohstoffe (Biosprit!) als auch ernährungspolitisch wichtige Pflanzen. Zu sehen ist das Phänomen vor dem Hintergrund von Überbevölkerung, Ernährungskrise und Verknappung von Agrarflächen. Seit 2006 sind nach Angaben der Vereinten Nationen bis zu 20 Millionen Hektar Anbaufläche von ausländischen Investoren aufgekauft oder langfristig gepachtet worden. Das entspricht einem Drittel der landwirtschaftlich genutzten Fläche in der EU.
Die ohnehin schon auf knappe Anbauflächen angewiesene einheimische Bevölkerung sieht von den Profiten wenig, und die erzeugten Nahrungsmittel werden exportiert. Während die Gewinne in den Taschen der Agrarmultis und Handelskonzerne sowie korrupter Drittweltregierungen verschwinden, kann sie sich (wenn überhaupt) als Tagelöhner mit Hungerlöhnen durchschlagen. Im ungünstigeren Fall wird sie wie in Kenia von Polizei, Militär und gekauften Milizen kurzerhand von ihrem angestammten Land vertrieben und vegetiert fortan in den stetig wachsenden Slums dahin. Gleichzeitig verschärft sich binnen kurzer Zeit die wirtschaftliche und damit politische Situation gerade in vielen afrikanischen Staaten, die schon vor derartigen Geschäften ihre Bevölkerung nicht ernähren konnten. Zu den Akteuren des „Land Grabbing“ gehören dabei nicht nur Unternehmen aus dem Westen, sondern ebenso Investoren aus Saudi-Arabien, Südkorea und nicht zuletzt auch die Volksrepublik China. Die betreffenden Regierungen wirken dabei unterstützend, kann doch durch „Land Grabbing“ auch die eigene Ernährungssicherheit gefördert werden. Die deutsche Bundesregierung steigt wohl auch bald ein, denn ihre Entwicklungspolitik soll künftig der offenen Förderung wirtschaftlicher Interessen dienen. Ziel sind zunächst die Energieressourcen Westafrikas, also beispielsweise Nigeria, Äquatorial-Guinea und Ghana. Gerade letzteres Land ist stark im „Land Grabbing“ engagiert, und so lassen sich gleich zwei Fliegen mit einer Klappe schlagen.
Welches Ausmaß derartige Projekte annehmen können, zeigt beispielsweise Äthiopien. Obwohl hier 31 Prozent der Bevölkerung akut von einer Hungerkatastrophe bedroht sind, verpachtete oder verkaufte die Regierung mit 500.000 Quadratkilometern rund 44 Prozent des gesamten Staatsgebietes an Investoren aus Saudi-Arabien. Auch im Sudan, dessen Staatschef Bashir 900.000 Hektar bestes Farmland auf 99 Jahre verpachten will, sind die Saudis vorne dabei. (Die Separatisten im Süden sind allerdings auch nicht viel besser: Sie haben 400.000 Hektar an US-Investoren verkauft.) Hintergrund ist die Verknappung von Agrarflächen und Wasserreserven in Saudi-Arabien, für die nun die Bevölkerung Äthiopiens einen hohen Preis zu zahlen hat. In Madagaskar kam es Anfang 2009 nach dem Verkauf eines Gebietes von der Größe Belgiens (50 Prozent der gesamten landwirtschaftlichen Nutfläche) an den koreanischen Daewoo-Konzern zu schweren Unruhen und zum Sturz des Präsidenten Ravalomanana. Die Intensivierung des Bürgerkrieges zwischen den maoistischen Naxaliten und der indischen Zentralregierung ist ebenfalls auf „Land Grabbing“ zurückzuführen, da die indische Regierung riesige Landstriche, Wasservorkommen und Wälder an internationale Investoren verkauft und der Landbevölkerung schlichtweg die Existenzgrundlage nimmt.
Nicht nur in den hiesigen Medien hält sich die Kritik in Grenzen, auch von der UNO ist wieder einmal nicht viel zu erwarten. Die Welternährungsorganisation FAO beispielsweise veröffentlichte Mitte 2009 eine Studie, in der auf die angeblichen segensreichen Folgen des „Land Grabbing“ hingewiesen wurde. Die Großprojekte brächten ja die Erschließung von Agrarflächen, Infrastrukturinvestitionen und Bauaufträge mit sich. Nicht berücksichtigt wurde, dass die meisten dieser Verträge unter strikter Geheimhaltung ausgehandelt werden, teilweise auch mit keiner politischen Kontrolle unterliegenden Regierungen. Gerade in Afrika sind Grundbucheinträge weitgehend unbekannt, und das Land gehört letztendlich dem Staat. Da wundert es nicht, dass „Land Grabbing“ auf dem FAO-Gipfel im Februar 2010 nicht einmal erwähnt wurde. Immerhin bequemte sich FAO-Chef Jacques Diouf, derartige Wirtschaftsbeziehungen als „neokoloniales System“ zu bezeichnen.
Brechen die ohnehin angeschlagenen Staaten dann zusammen, droht ihnen die Abhängigkeit von IWF und Weltbank, die zu teilweise brutalen „Strukturanpassungsprogrammen“ greifen und dabei die postkolonialen Ökonomien doch nur weiterhin zu deklassierten Zulieferern des Weltmarktes machen. Noch schlimmer kann es kommen, wenn Großmächte wie die USA oder die EU ihre geostrategischen und wirtschaftspolitischen Interessen gefährdet sehen: Dann droht eine wie auch immer verbrämte militärische Intervention, die das Land zu einem Protektorat herabdrückt. Diese Neukolonisierung der durch die koloniale und postkoloniale Politik des Westens ruinierten Staaten findet seit einiger Zeit auch in Deutschland ihre Fürsprecher, so beispielsweise in der „Frankfurter Allgemeinen Zeitung“ oder in der „Welt“, aber auch in akademischen Kreisen und in Positionspapieren von EU und CDU, die eine auch militärische Sicherung wirtschaftlicher Interessen vorsehen. In den USA fordern Ökonomen wie Paul Romer bereits die Einrichtung von „Charter Cities“ in der „Dritten Welt“. Hierbei handelt es sich um privat finanzierte Industrie- und Handelsniederlassungen, die quasi unter internationaler Kontrolle und auch internationalem Schutz stehen. Hierfür verkauft ein Entwicklungsland eine unbesiedelte Fläche und verzichtet für eine vertraglich festgelegte Zeit auf seine Souveränitätsrechte, um in den Charter Cities die Keimzelle einer ökonomistisch-autoritären Entwicklungsdiktatur zu legen und – vor allem – um die Taschen der investierenden Konzerne zu füllen.
Der Fond für landwirtschaftliche Entwicklung (IFAD) geht davon aus, dass die Preise für Lebensmittel bis 2020 um bis zu 27% steigen werden. Auch weiterhin werden Investoren Land in Afrika aufkaufen, um es zugunsten der „entwickelten Länder“ wie auch der Schwellenländer zu bewirtschaften.
Hier kann von einem Neokolonialismus gesprochen werden, der die finanzielle Notlage gerade der afrikanischen Staaten ausnutzt und letztlich Bestandteil eines Teufelskreises ist: Abhängigkeit vom Weltmarkt – wirtschaftliche und finanzielle Probleme – ungünstige Geschäfte wie „Land Grabbing“ oder wirtschaftliche Liberalisierung – Destabilisierung bis hin zum staatlichen Kollaps. Bereits jetzt werden vom US-Think Tank „Fund for Peace“ rund zwanzig afrikanische Länder als „Failed States“ gehandelt; damit ist „Land Grabbing“ ein Aspekt der einen gesamten Kontinent ruinierenden Strukturen des kapitalistischen Weltsystems.
Dr. Bakterius
Folgender Artikel erschien im Jahr 2010 im nationalrevolutionären “Fahnenträger”
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mardi, 04 février 2014
EGYPTE : QUAND LA DICTATURE N'EST PAS LA DICTATURE
EGYPTE : QUAND LA DICTATURE N'EST PAS LA DICTATURE
L'Occident perd son argumentaire
Michel LhommeEx: http://metamag.fr

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lundi, 03 février 2014
Syrie, CentrAfrique, Ukraine : la stratégie des bons sentiments
Halte à l’impérialisme démocratique!
Syrie, CentrAfrique, Ukraine : la stratégie des bons sentiments
Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
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mardi, 21 janvier 2014
Hacia el panarabismo nasserista en Egipto
por Germán Gorraiz López
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
La inesperada victoria de Mursi en las elecciones egipcias del 2012 trastocó la estrategia geopolítica de EEUU en Oriente Próximo, consistente en la pervivencia endémica en Egipto de gobiernos militares autocráticos pro-occidentales para mantener el tratado de paz de Egipto con Israel, (acuerdo Camp David, 1979), para continuar la lucha contra las milicias yihadistas en el Sinaí y en especial para asegurar el acceso la Marina de EEUU al Canal de Suez, un atajo crucial para el acceso directo a los Emiratos Árabes, Irak y Afganistán.
La ingenuidad política de Morsi quedó plasmada en el nombramiento del general Al-Sisi comandante general de las Fuerzas Armadas y ministro de Defensa (CSFA) con la esperanza de poder desinfectar el establishment militar egipcio de los virus patógenos inoculados durante la autocracia de Mubarak , ya que en su etapa anterior Al Sisi era el jefe de la temida inteligencia militar y era considerado como el miembro más “reformista” de la Junta Militar.
Sin embargo, el Consejo Supremo de las Fuerzas Armadas (CSFA), antes de transferir el poder, aprobó una declaración constitucional complementaria en la que se preservaban las principales prerrogativas del Ejército, como detentar el poder legislativo durante la Transición, una amplia autonomía para gestionar su presupuesto y la capacidad de decidir sobre la declaración de guerra, por lo que su anulación por el Presidente Morsi encendió la luz verde para la asonada militar contra el Gobierno de los Hermanos Musulmanes.
Morsi nunca controló las palancas del poder en el país y sólo tenía un control nominal sobre el ejército, las fuerzas de seguridad o los servicios de inteligencia del estado, por lo que negoció con Al Sisi la lealtad del Ejército a su persona enrocado en la defensa de su legitimidad presidencial, pero el CSFA ejecutó un golpe de mano virtual contra Morsi al no encajar su proyecto islamista en la estrategia de EEUU en Oriente Próximo, golpe que contaba con el visto bueno de EEUU al haber dejado Mursi de ser un peón útil para la estrategia geopolítica de EEUU en Oriente Próximo, formando parte de la nueva estrategia de EEUU para la zona tras el evidente fracaso del experimento de exportación del otrora régimen islamista moderado y pro-occidental de Erdogan a todos los países que componen el tablero gigante del mundo árabe-mediterráneo.
Recordar que según el periódico Al Tharir, el general Sisi tendría “fuertes lazos con funcionarios de Estados Unidos tanto a nivel diplomático como militar, pues estudió en Washington, asistió a varias conferencias militares en la ciudad y participó en ejercicios conjuntos de guerra y operaciones de inteligencia en años recientes”, pero las medidas de presión de la Administración Obama provocaron el desapego afectivo de al-Sisi tras reprochar a Obama que “Ud. abandonó a los egipcios, Ud. le dio la espalda a los egipcios y ellos no lo olvidarán”.
Recordar que el apoyo de la Junta Militar egipcia sería crucial para mantener el tratado de paz de Egipto con Israel, (acuerdo Camp David, 1979), para continuar la lucha contra las milicias yihadistas en el Sinaí y en especial para asegurar el acceso al Canal de Suez , pues Egipto otorgaba a la Marina de EE.UU. paso expedito a través del Canal de Suez para la docena de buques de guerra que atraviesan mensualmente dicho canal. Así, Israel, Arabia Saudí, Qatar y demás aliados árabes de EEUU en el Próximo Oriente (con la excepción de Erdogan), habrían presionado a Obama y a la UE a no condenar el golpe de mano contra Morsi, optando por un nuevo Mubarak como mal menor ante la amenaza del islamismo surgido de las urnas.
Sin embargo, tras la cruenta represión del ejército egipcio contra los Hermanos Musulmanes, la Administración Obama anunció la cancelación del ejercicio bienal militar conjunto con Egipto como medida de presión al gobierno interino militar para ceñirse al acuerdo del plan de transición democrático así como la posible revisión de la ayuda militar que concede a Egipto, estimada en 1.500 millones de doláres anuales, provocando un vacío occidental que fue aprovechado por Arabia Saudí y Putin para recuperar la influencia perdida en Egipto.
Así, tras el golpe de mano contra Morsi, Egipto podría recibir una inyección económica de Arabia Saudita, Kuwait y los Emiratos Árabes Unidos por un monto total de 15.000 millones de doláres como parte de la estrategia de las monarquías árabes del Golfo para anular la creciente influencia de Qatar como principal benefactor de Egipto tras la donación de 5.000 millones de doláres al régimen de Morsi.
Por otra parte, la retirada por EEUU del portaaviones USS Nimitz y el destructor USS Graveley del Mediterráneo tras cancelar “in extemis” Obama el ataque contra Siria (Operación Free Syria) fue aprovechado por Putin para reforzar su flota en el Mediterráneo con 18 buques de guerra. Así,según la agencia Itar Tass, Rusia reforzará su base naval en el puerto sirio de Tartus con el objetivo de resucitar la extinta Flota del Mediterráneo, (disuelta en 1992 tras la extinción de la URSS), cuya columna vertebral estará formada por la Flota del Mar Negro , la del Norte y la del Báltico (con el Varyag como buque insignia) y podría estar operativa en el 2.015, pero la inestabilidad del conflicto sirio, obligaría a Rusia a buscar una nueva alternativa para su base naval en suelo egipcio, (Damietta o Port Said).
Egipto sería un país lastrado por su excesivo déficit energético y por las elevadas tasas de importación de cereales en una sociedad inmersa en la cultura del subsidio (alrededor del 30 % del presupuesto del país está destinado a subvenciones), por lo que en el nuevo escenario que se dibuja, las necesidades de grano y de tecnología de Egipto podrían ser satisfechas en exclusividad por Rusia. Durante el mandato de Mursi, Egipto solicitó la ayuda técnica de Rusia para construir la central nuclear de Dabaa cerca de la costa mediterránea y desarrollar el reactor nuclear experimental de Inshas, a las afueras de El Cairo, así como la tecnología necesaria para explotar las minas de uranio del país, situadas entre el Nilo y la costa del Mar Rojo, puesto que Rusia a través de las empresas Lukoil y Avatec ya tendría una importante presencia en los campos de petróleo y gas egipcio.
Por otra parte, según la agencia Cairo Press Review, los ministros de Exteriores y de Defensa de Rusia viajarán a El Cairo la próxima semana para conversaciones con sus homólogos egipcios sobre la venta de armas y las relaciones entre ambas naciones, preludio de la posible visita del presidente ruso Vladimir Putin a Egipto para logar de al-Sisi la concesión para instalar una base naval permanente en Damietta o en Port Said, base militar que otorgaría a Rusia el papel de gendarme del Canal de Suez y que siempre le fue negada a EEUU.
Recordar que el paso del Canal de Suéz está considerado como uno de los puntos más importantes para el comercio mundial ya que transporta 2,6 millones de barriles de crudo al día (lo que representa casi 3% de la demanda mundial diaria de petróleo) y asimismo es una ruta imprescindible para la Marina de EEUU, pues hasta ahora Egipto otorgaba a la Marina de EE.UU. paso expedito a través del Canal de Suéz para los cerca de 40 de buques de guerra que atraviesan mensualmente dicho canal y que les aseguraba un atajo crucial para el acceso directo a los Emiratos Árabes, Irak y Afganistán.
En el supuesto de que su control pase a manos rusas, la geopolítica de EEUU en Oriente Próximo y Medio (Oriente PROME) quedaría totalmente hipotecada y supondría un cambio geopolítico total en el complicado puzzle de Oriente Próximo, pasando Rusia a ser elemento referente y socio estratégico de Egipto y convirtiendo a Egipto en el portaaviones continental de Rusia, rememorando la política de Jruschov cuando Egipto era el principal socio de la URSS en la región y su Presidente Nasser fue condecorado con la Estrella de Héroe de la Unión Soviética.
Por su parte, al-Sisi sería partidario de restablecer el tradicional status del ejército en la vida socio-política de Egipto pero necesita implementar cambios democráticos que le otorguen un poder presidencialista con claros tintes autocráticos, siempre bajo el lema de defender “los intereses de todos los egipcios y no solo de un grupo social o religioso” por lo que según DEBKAfile, “se espera que al-Sisi se postule como candidato a la Presidencia para las próximas elecciones Presidenciales del 2014”.
Caso de ser elegido nuevo Presidente de Egipto, el mencionado desapego de Sisi respecto a los países occidentales aunado con el previsible fracaso de la enésima ronda de conversaciones de paz palestino-israelíes y la delicada situación económica en que se encuentra Egipto ( país empobrecido de iure y subsidiado de facto), podría hacer que Sisi enarbolara la bandera de un nuevo movimiento panarabista de filiación nasserista que tras extender su efecto mimético al resto de países árabes del arco mediterráneo (Túnez, Libia, Siria, Líbano) además de Jordania e Irak, podría terminar por reeditar la Guerra de los Seis Días en el horizonte del próximo quinquenio.
Dicho enfrentamiento será aprovechada por Estados Unidos, Gran Bretaña e Israel para proceder a rediseñar la cartografía del puzzle inconexo formado por dichos países y así lograr unas fronteras estratégicamente ventajosas para Israel, siguiendo el plan orquestado hace 60 años de forma conjunta por los gobiernos de Gran Bretaña, Estados Unidos e Israel y que contaría con el respaldo de los principales aliados occidentales (Gran Israel). Hay que recordar que el Proyecto del Gran Israel (Eretz Israel), sería hijo del atavismo bíblico y bebería de las fuentes de Génesis 15:18, que señala que “hace 4.000 años, el título de propiedad de toda la tierra existente entre el Río Nilo de Egipto y el Río Eúfrates fue legado al patriarca hebreo Abraham y trasferida posteriormente a sus descendientes”, lo que supondría la restauración de la Declaración Balfour (1917), que dibujaba un Estado de Israel dotado de una vasta extensión cercana a las 46.000 millas cuadradas y que se extendía desde el Mediteráneo al este del Éufrates abarcando Siria, Líbano, parte noriental de Irak, parte norte de Arabia Saudí , la franja costera del Mar Rojo y la Península del Sinaí en Egipto así como Jordania, que pasaría a denominarse Palesjordán tras ser obligado a acoger a toda la población palestina de las actuales Cisjordania y Gaza tras ser obligados a una diáspora masiva (nueva nakba).
Fuente: Los restos del naufragio
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mardi, 31 décembre 2013
République centre-africaine: l’enjeu, ce sont les matières premières!
Bernhard TOMASCHITZ:
République centre-africaine: l’enjeu, ce sont les matières premières!
L’intervention française en République Centre-Africaine vise à s’assurer les réserves d’uranium et à contrer les manoeuvres américaines
Le Président français François Hollande vient de s’engager une nouvelle fois dans une aventure militaire pour distraire l’opinion publique hexagonale, insatisfaite de sa politique intérieure. Après l’engagement français au Mali, au début de 2013, le président socialiste envoie cette fois ses troupes en RCA. Il y avait déjà 400 soldats français déployés dans ce pays en crise. 1600 autres viendront les rejoindre pour éviter que la RCA ne sombre dans la guerre civile. Hollande agit ainsi suite à un mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU. En effet, depuis mars, l’alliance rebelle “Seleka” (= “Alliance”) est au pouvoir après avoir renversé le chef d’Etat François Bozizé. Depuis lors, les volences se sont multipliées dans le pays.
L’intervention française n’est pas seulement humanitaire. La RCA, ancienne colonie française d’une superficie de 620.000 km2, ne compte qu’à peine cinq millions d’habitants et sa densité est très faible. Elle recèle toutefois de grandes quantités de matières premières: de l’or, des diamants, du cuivre et de l’uranium. C’est évidemment cet uranium qui attise les convoitises de Paris. Finian Cunningham, qui travaille pour le “think tank” russe “Strategic Culture Foundation”, écrit à ce propos: “Les réserves (d’uranium) en RCA sont largement inexploitées. La France, qui dépend fortement du nucléaire pour la production de son électricité, avait commencé à construire des infrastructures minières pour transformer le minerais d’uranium, selon certaines sources”.
Les réserves connues d’uranium en RCA s’élèveraient à quelque 15.000 tonnes de minerais. En se basant sur ces chiffres, Cunningham écrit que la valeur stratégique de cet uranium ne saurait être surestimée pour les intérêts fondamentaux de la France. De fait, on trouve de l’uranium dans d’autres anciennes colonies françaises d’Afrique, dont le Mali et le Niger, “où la France, ces derniers temps, a déployé une politique interventionniste de plus vaste ampleur encore”.
Malgré ses énormes réserves de matières premières, la RCA est l’un des pays les plus pauvres du monde. C’est la politique de “Françafrique” qui serait la responsable de cette misère d’après Cunningham car elle n’a visé que les seuls intérêts de l’ancienne métropole. Cunningham: “La RCA est considérée comme un Etat failli plongée dans une crise permanente”. Le pays n’a jamais connu de gouvernement stable, suite à la succession ininterrompue de putsches et de contre-putsches qu’il a connue. Des éléments français ont orchestré quelques-uns de ces coups d’Etat, comme d’ailleurs dans d’autres anciennes colonies françaises.
Le dernier putsch perpétré dans la capitale Bangui en mars 2013 aurait, selon certains bruits, été possible seulement avec le soutien ou la tolérance de l’Occident. Pourtant, la réticence et la sobriété des médias occidentaux était frappante, alors que l’on prétend par ailleurs que les rebelles du mouvement “Seleka” ont des liens avec les islamistes. Le journaliste américain Patrick O’Connor donne une explication plausible: “Comparativement, la présence américaine en RCA est minime, ce qui pourrait rapidement conduire à une intervention de plus vaste ampleur. Les prétextes ne manquent pas: la crise humanitaire empire dans le pays; les éléments islamo-fondamentalistes prêtés au mouvement “Seleka” par certaines sources, etc.”.
Washington renforce son engagement militaire en Afrique centrale. Le 10 décembre 2013, l’agence de presse “Associated Press” annonce que le gouvernement d’Obama a demandé au ministère des affaires étrangères de dégager une somme de 60 millions de dollars pour fournir des armes et des équipements à la mission internationale patronnée par l’Union Africaine en RCA. Ensuite, le ministre de la défense Chuck Hagel a donné l’ordre à l’armée américaine d’aider le Burundi à transporter des troupes.
Le Président renversé Bozizé était considéré comme un allié important de la France. Mais il s’est peut-être lourdement trompé sur la fiabilité de Paris et de Washington. Après sa chute, Bozizé a accusé des “étrangers” (sans précision!) d’avoir soutenu les rebelles et pense que les troubles se sont déclenchés suite à l’octroi de contrats d’exploitation pétrolière à des sociétés chinoises et sud-africaines. Bozizé précise sa pensée: “Avant que je n’ait donné le pétrole aux Chinois, j’avais rencontré les gens de Total à Paris. Rien ne s’est passé. J’ai alors donné le pétrole aux Chinois et j’ai eu des problèmes”.
Conclusion: pour un Etat ou un pouvoir personnel africain, coopérer étroitement avec l’Empire du Milieu peut avoir de lourdes conséquences. En effet, depuis une bonne année, Washington et Pékin sont entrés dans une phase d’âpre concurrence pour s’emparer des énormes richesses minières de l’Afrique et Paris aussi cherche à s’octroyer une part de ce pactole. Abayomi Azikiwe, éditeur du “Pan-African News Wire”, estime que la France est désormais, elle aussi et au nom de son passé de puissance colonisatrice, une concurrente des Etats-Unis sur le continent africain. Les Etats-Unis sont effectivement intervenus de manière lourde dans les affaires de plusieurs pays africains au cours de ces dernières années. Azikiwe donne l’exemple patent de la constitution de l’Africom, “qui engage désormais des milliers de soldats dans des opérations sur l’ensemble du continent africain et face à ses côtes, tant à l’Ouest qu’à l’Est”.
La politique africaine de Washington consiste surtout à former et à équiper les forces armées de leurs “partenaires”, que ce soit au nom de la guerre planétaire contre le terrorisme ou au nom de la lutte contre le trafic international de drogues. L’Ouganda, dans ce jeu, est le principal allié des Américains en Afrique orientale. Un rapport de l’USAID, l’instance officielle qui chapeaute l’aide au développement, a été récemment adressé au Sénat des Etats-Unis; on peut y lire ces lignes: “Les UPDF (les forces de défense populaires ougandaises) sont les meilleures partenaires des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme en Afrique orientale. Les UPDF déploient en ce moment 5000 soldats appartenant à des unités de combat en Somalie (...). Il faut aussi ajouter que les UPDF prévoient de mettre à disposition 2000 soldats supplémentaires pour les théâtres d’opération sud-soudanais et centre-africain, où, de concert avec leurs conseillers militaires américains, ils combatteront les forces de la LRA”. La LRA ou “Lord Resistance Army” (“L’Armée de Résistance du Seigneur”) est un groupe armé de fondamentalistes chrétiens, pourtant affaibli depuis quelques mois.
Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, http://www.zurzeit.at, n°51-52/2013).
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vendredi, 27 décembre 2013
RCA: la France est bien responsable...
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Mali : un an après l’opération Serval
Mali : un an après l’opération Serval
La France entre l’enclume sudiste et le marteau nordiste
Bernard Lugan*
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Le 27 novembre, et pour la première fois depuis le début de l’opération Serval, une manifestation anti-française s’est déroulée au Mali, à Bamako, aux cris de « A bas la France ». Ces Maliens bien peu « reconnaissants » de ce qui a été fait pour eux font à la France un reproche de fond : interdire à leur armée de se repositionner à Kidal, au cœur du pays touareg. Or, durant la campagne de l’Azawad, notamment lors des combats dans les Iforas, les forces françaises furent renseignées par les Touareg du MNLA contre la promesse de ne pas laisser l’armée malienne se repositionner à Kidal…
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Made in Saudi Arabia: Salafist Radicalism in Africa
Made in Saudi Arabia: Salafist Radicalism in Africa
Hardline Islamist radicalism, nurtured by Saudi Arabia’s vast oil wealth, is spreading through Africa at a rapid pace. Radical Salafist and Wahhabist groups with names like Boko Haram, Seleka, and Uamsho, unheard of a decade ago, are massacring Christians during church assemblies, razing Christian villages, and assassinating moderate Islamic clerics. Of course, this Saudi-made mayhem is a godsend for the U.S. Africa Command (AFRICOM), which can point to the spread of «Al Qaeda»-linked terrorism to Africa as a reason to increase America’s military presence on the continent and add armed muscle behind Uncle Sam’s quest for Africa’s oil, natural gas, and mineral resources… While U.S. leaders like President Barack Obama, Secretary of State John Kerry, Secretary of Defense Chuck Hagel and others continue to kowtow to Saudi Arabia’s misogynist princelings, including the head of Saudi intelligence, Prince Bandar bin Sultan, the Second U.S. Circuit Court of Appeals in New York has ruled that families of the victims of the 9/11 attack can sue the government of Saudi Arabia for providing material support to the hijackers. In 2005, a federal judge dismissed plaintiff claims against Saudi Arabia ruling that Saudi Arabia enjoyed immunity from such claims pursuant to the Foreign Sovereign Immunities Act. That decision has not been overturned by the federal appellate court. The court ruling came shortly after former Florida Senator Bob Graham, the chairman of the U.S. Senate Select Committee on Intelligence at the time of the 9/11 attack, once again called for the declassification of 28 pages of the 800-page «Joint Inquiry Into Intelligence Community Activities Before and After the Terrorist Attacks of September 11, 2001,» issued by the Senate and House intelligence oversight committees in 2002. The blacked out 28 pages lays responsibility for the worst terrorist attack on American soil on the doorstep of the Kingdom of Saudi Arabia, particularly Prince Bandar and his Washington embassy. Prince Bandar and his wife paid the San Diego handler of two of the hijackers, Osama Bassnan, through an account at Riggs Bank in Washington. There are now bipartisan calls in Congress for the 28 pages to be declassified. However, the Saudis, who have close ties with the Bush oligarchy and the Israelis, can use their clout to suppress the «smoking gun» U.S. intelligence evidence against them. It also behooves the American «deep state» to allow the Saudis to continue their support for terrorism because it gives the U.S. military and intelligence community as casus belli for continued military intervention in Africa, the Middle East, and South Asia. Saudi Wahhabist fingerprints are being found more and more behind the coordinated activities of anti-Christian and anti-Western Salafist groups in Africa. The Nigerian Salafist group Boko Haram, which has attacked Christian villages and moderate Islamic mosques throughout Nigeria and slaughtered Christian and moderate Muslim men, women, and children, made common cause with another Salafist group in Mali, Ansar Dine, in attacking moderate Tuaregs who took over control of northern Mali after a military coup deposed the country’s civilian leadership. Boko Haram, Ansar Dine, and Al Qaeda in the Maghreb began systematically destroying ancient UNESCO-protected shrines of Sufi Muslim saints in Timbuktu and other Malian cities. Ansar Dine pronounced the shrines «haram» of forbidden, according to Salafist dogma. Boko Haram has also appeared on the scene in the Central African Republic where Muslim Seleka guerrillas helped topple the government of President Francois Bozize and installed one of their own, Michel Djotodia in power in a country where Muslims make up only 15 percent of the population. No sooner had Djotodia and Seleka cemented their hold on the government in the capital of Bangui, Seleka guerrillas began attacking Christians throughout the country, pillaging their villages. Bozize loyalists organized «anti-Balaka,» which means «anti-machete» because many of the Seleka Salafists wield machetes in killing Christians, including women and children. The arrival of 2000 French troops in Bangui did little to assuage the fears of the Christian majority in the country. The Saudis are also fond of blades in carrying out murder. The Saudi government’s preferred execution method for convicted criminals is a sword to the back of the neck on Riyadh’s infamous Deera Square, also known as «Chop Chop Square.» Attracted by the nation’s oil boom, a large influx of Muslims from abroad have migrated to Angola to work in the oil infrastructure. When, at the end of November of this year Angolan authorities issued requirements for hastily-built mosques to comply with the country’s building registration laws, Salafist interests spread the rumor that Angola was banning Islam and indiscriminately closing mosques. The Angolan government denied the charge. The Angolan government announcement may have been too little and too late for the Angolan and other passengers, as well as six crew, aboard Mozambique Airlines flight TM470, which crashed in Namibia while en route from Maputo, Mozambique to Luanda, the Angolan capital. Investigators concluded that the Embraer 190’s captain, Herminio dos Santos Fernandes, tampered with the plane’s autopilot to deliberately crash the plane into the ground. However, investigators failed to consider that many Salafists decided to declare war on Angola after the false rumors were disseminated that Angola had «banned Islam.» The lessons of EgyptAir 990, which crashed in 1999 en route from the New York to Cairo, should have been germane. The captain of the EgyptAir Boeing 767 was said to have deliberately crashed his plane into the Atlantic in an act of suicide terrorism, killing all 217 people aboard. But many believe the plane had been tampered with and was used as a dry-run for the 9/11 attack two years later. The plane’s co-pilot, Gameel Al-Batouti was said to have commandeered the controls of the plane to commit suicide and mass murder in the same manner that Mozambique Airlines’s Captain Fernandes was said to have done with his aircraft en route to Luanda. However, with the U.S. Senate Intelligence Committee, several members of Congress, and a federal judge all pointing to Saudi Arabia as the culprit behind the aviation terrorism of 9/11, a Saudi hand cannot be ruled out being involved in either the EgyptAir 990 or Mozambique Airlines 470 «suicide crashes.» In Zanzibar, the Saudi-supported Salafists have taken a different tack. Saudi-financed local clerics have formed Uamsho, which has called for acid attacks on foreign tourists such as that committed against two 18-year old British female teachers last August. Uamsho, which is Swahili for «Awakening,» has also claimed credit for brutal acid attacks on Christian and moderate Muslim clerics. Saudi-backed Salafists have also attacked Christians in other parts of Africa, particularly in Egypt, Kenya, and Ethiopia. Bandar, the Saudi intelligence chief, reportedly warned Russia that Saudi Arabia would not hesitate to set loose Chechen and other Salafists on the Winter Olympiad in Sochi if Russia did not cut ioff aid to Bashar al-Assad’s government in Syria. Saudi handicraft was also seen in Salafist bombings of St. Theresa's Catholic Church, outside of Abuja, Nigeria; Our Lady of Salvation Catholic Church in Baghdad; and Saints Church in Alexandria, Egypt. In the case of the Alexandria bombing, Israeli intelligence was also fingered with the Saudis in the attack, an insidious alliance that legitimate researchers of the 9/11 attack have become all-too-familiar with. Saudi Arabia cannot escape responsibility for attacks on Christians, moderate Muslims, Shi’as, Ahmaddiyas, Sikhs, Hindus, Buddhists, and others around the world. One of Saudi King Abdullah’s cabinet advisers in the Salafist Grand Mufti, Sheikh Abdulaziz ibn Abdullah Aal al-Sheikh. The «holy man» urged his followers to blow up churches outside of Saudi Arabia. President Obama and his top officials, including CIA director John Brennan, have gone to great lengths to appease Saudi terrorism. If the United States truly wants to put a dent in international terrorism, especially in Africa, a couple of well-placed U.S. cruise missile strikes on a few Saudi palaces in Riyadh and Jeddah ought to do the trick. |
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Les Tchadiens, chiens de guerre de la France et terreurs de la Centrafrique
Les Tchadiens, chiens de guerre de la France et terreurs de la Centrafrique
Un écusson perturbe plus les médias que les massacres
Jean Bonnevey
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lundi, 23 décembre 2013
RSA: la faillite de Nelson Mandela
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vendredi, 20 décembre 2013
Bernard Lugan : le vrai Nelson Mandela
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mercredi, 11 décembre 2013
Notes sur Mandela comme miroir pour le Système
Notes sur Mandela comme miroir pour le Système
Ex: http://www.dedefensa.org
9 décembre 2013 – Ce fut un tsunami de la sorte qui ne doit rien au global warming, et un tsunami qui dure, avec d’immenses et monstrueuses vagues de vertus innombrables battant sans cesse les rivages de notre contre-civilisation qui doit prétendre plus que jamais l'être, – une civilisation. Les vertus saluées dans le personnage nous reviennent effectivement selon la méthode tsunami, qui ne fait pas dans la dentelle, comme si elles étaient nôtres, c’est-à-dire celles dont le Système nous pare si nous faisons allégeance au Système.
On parle de cet ouragan médiatique qui a salué la mort de “l’icône”, du symbole même de la modernité antiraciste, multiculturelle, globalisée, droitdel’hommiste, mariée avec tous et mariée pour tous. Le monde du bloc BAO s’est arrêté de respirer, il a peaufiné ses communiqués, il a déprogrammé des films du soir pour programmer Invictus. (Par ailleurs film remarquable sur l’extraordinaire entreprise de réconciliation nationale réalisée, pour ce cas, par la complicité de Mandela et de François Pienaar, capitaine des Springboks, le XV d’Afrique du Sud vainqueur de la Coupe du Monde de rugby en 1995 [voir The Observer, le 8 décembre 2013].) Le Système a peaufiné ses communiqués et les déclarations de ses délégués en charge de nos contrés, et il prépare toutes affaires cessantes ses délégations pour les funérailles nationales-globalisées qui seront la fête-Système qu’on imagine (le 15 décembre), dans un pays dont on se demande bien entendu, destin habituel, s’il n’est pas désormais exposé à des risques d’explosion et de fragmentation, sous les pressions imposées par le régime général que le Système impose partout.
On se doute que Nelson Mandela, qui n’était pas un sot et qui n’est pas encore dans sa tombe, doit presque en ressusciter de rire. Le “premier président noir” de l’Afrique du Sud, arrêté en 1963 par les services de sécurité sud-africains nommés BOSS, l’avait été avec l’aide empressée de la CIA ; vainqueur de l’apartheid avec la complicité du président (blanc) F.W. de Klerk, célébré par le monde entier du bloc BAO jusqu’à l’extase hystérique, il était encore catalogué “terroriste” dans les archives des services de sécurité US jusqu’en 2008. Il faut un peu de temps à notre société moderne, entreprenante et dynamique, et d’une si grande souplesse d’adaptation, pour “déclasser” un individu profondément suspect pour l’essentiel de sa vie, et qui ne l’était plus officiellement, selon une décision du département d’État qui s’était aperçu de quelque chose et recommandait à partir de 1988-1989 de le sortir de la catégorie “terroriste”, histoire de se mettre au diapason de l’air du temps. Mandela nous a donc quittés en nous tendant un miroir où nous pouvons nous contempler, pour voir ce que nous sommes précisément, – c'est-à-dire ce qu'est le Système qui célèbre le héros.
La schizophrénie-nécessaire du Système : l’antiracisme
La mort de Mandela met en évidence ce que nous désignerions comme une schizophrénie-nécessaire du Système, très opérationnelle et active à l’occasion de cet événement. Nous disons “schizophrénie-nécessaire” parce qu’en plus d’être évidemment pathologique, – la schizophrénie est une pathologie, – elle est aussi, et plus encore, “rationnellement” nécessaire (en se référant évidemment à la raison subvertie par le Système). Cette attitude remarquable trouve évidemment sa nécessité schizophrénique dans un sens opérationnel par la nécessité de coordination des narrative du Système par rapport à certaines vérités de situation irritantes par la contradiction qu’elles illustrent et même imposent.
Dans la narrative morale du Système, l’antiracisme tient une place prépondérante, écrasante, presque métaphysique. Mandela-selon-le-bloc-BAO, ce héros d’une stature historique, ce “géant du XXème siècle” comme l'on dit, est en vérité, pour le Système, une marionnette fondamentale de ce récit fictif construit à la gloire du Système. Il l’est pour toutes les raisons du monde : Africain, héros d’une odyssée de résistance puis de souffrance s’étendant sur des décennies, finalement sorti vainqueur de l’affrontement, contrôlant et inspirant le mouvement et les modalités de la destruction de l’apartheid et du passage au statut nouveau ainsi réalisé, conduisant cette opération avec une tolérance exceptionnelle et un sens admirable de la réconciliation nécessaires entre Blancs et Noirs. La fonction de premier président de la nouvelle Afrique du Sud, qui lui revenait aussi bien symboliquement qu’historiquement, couronne cette narrative dans l’esprit du Système : ce président-là, selon la narrative, est un homme qui doit nécessairement adouber le Système et confirmer ses vertus, même si le Système l’a combattu férocement jusqu’à la dernière minute, jusqu’à son triomphe du fait des Sud-Africains (blancs compris) eux-mêmes.
Effectivement, d’un certain point de vue dont on imagine aisément la source et l’objectif, Mandela porte en lui toutes les vertus de la narrative de l’antiracisme : l’anticolonialisme, la rébellion morale puis armée, l’émancipation progressiste, la modernisation de l’Afrique, la réconciliation multiculturelle. Présenté de la sorte, il est l’archétype de la modernité et un des fondements historiques de la légitimité du grand mouvement sociétal et néo-libéral lancé par le Système à partir de 1989-1991. Voilà la narrative primordiale, dont l’affirmation, la diffusion, la répétition, la célébration sont aujourd’hui plus que jamais primordiales pour un Système qui sombre irrémédiablement dans ses monstruosités, sa barbarie, son infamie et son imposture, qui a besoin de toutes les bouées de sauvetage possibles dans le champ de la communication. Mandela-marionnette-fondamentale-du-Système est une de ces bouées de sauvetage.
Les “citations du président Mandela”
Hors, à côté de ce Mandela-marionnette-fondamentale-du-Système, il y a un autre Mandela. Disons qu’il s’agit du vrai Mandela, et l’on dit ainsi le principal selon notre point de vue qui hausse l’essentiel de notre temps catastrophique à la bataille entre Système et antiSystème. Cet homme admirable par son courage, sa volonté et ses actes de révolte, ses souffrances et sa résilience sans fin d’emprisonné, son comportement exceptionnel par la générosité et la tolérance une fois libéré et l’Afrique du Sud conduite vers son statut définitif, cet homme-là ne pouvait avoir qu’une pensée politique libre et indépendante. Ainsi en fut-il après sa libération et une fois installé dans sa fonction présidentielle.
Par conséquent, il développa, à voix très haute, divers discours qui, eux, ne sont pas des narrative. Il condamna l’impérialisme yankee et la guerre en Irak de 2003 faite pour voler le pétrole («If there is a country that has committed unspeakable atrocities in the world, it is the United States of America. They don’t care for human beings... [..] If you look at those matters [of the coming attack on Irak] you will come to the conclusion that the attitude of the United States of America is a threat to world peace.»). Il soutint constamment les Palestiniens et condamna Israël à mesure («The UN took a strong stand against apartheid; and over the years, an international consensus was built, which helped to bring an end to this iniquitous system. But we know too well that our freedom is incomplete without the freedom of the Palestinians. [...] Israel should withdraw from all the areas which it won from the Arabs in 1967, and in particular Israel should withdraw completely from the Golan Heights, from south Lebanon and from the West Bank.») Il fut constamment un fervent partisan de Fidel Castro et de ce qu’il saluait comme “la lutte du peuple cubain contre l’impérialisme US”, surtout lorsqu’il devint très conforme et même impératif, de la droite à la gauche du bloc BAO, de mettre le Cubain à l’index à partir de 1989-1991. («From its earliest days, the Cuban Revolution has also been a source of inspiration to all freedom-loving people. We admire the sacrifices of the Cuban people in maintaining their independence and sovereignty in the face of the vicious imperialist-orchestrated campaign to destroy the impressive gain made in the Cuban Revolution….Long live the Cuban Revolution. Long live comrade Fidel Castro.» [en 1991]) Il soutint Kadhafi lorsque des sanctions furent imposées contre lui par l’ONU en 1997. («It is our duty to give support to the brother leader…especially in regards to the sanctions which are not hitting just him, they are hitting the ordinary masses of the people … our African brothers and sisters.»)
Et ainsi de suite...
Le “Malcolm X qui était en Mandela”
Cet aspect de la pensée et de l’action de Mandela mérite d’être largement documentée, à la mesure de la discrétion extraordinaire de la presse-Système, extatique à propos de l’“icône” de l’anti-apartheid, évasive concernant le penseur de l’anti-impérialisme, c’est-à-dire en langage actualisé à l’essentiel affrontement en cours, évasive concernant l’activiste antiSystème... Pour mesurer ces péchés dissimulés et escamotés de l’“icône” dans le chef de la presse-Système et du Système, le texte de ThinkProgress du 6 décembre 2013 est très intéressant, à la fois court mais rapportant toutes les facettes de l’activisme antiSystème de Mandela. Outre celles qu’on a mentionnées déjà et qui sont bien sûr répertoriées dans ce texte, on y trouve son opposition au capitalisme hyperlibéral, la déonciation de la pauvreté qu’engendre ce capitalisme, son opposition à la “Guerre contre la Terreur”, sa dénonciation de la situation florissante du racisme aux USA, etc. C’est ce qu’on nommait le “Malcolm X qui était en Mandela” (le seul activiste noir vraiment antiaméricaniste et donc antiSystème). (On gardera la référence de ce texte en mémoire pour un autre développement, plus loin dans l’analyse.)
« In the desire to celebrate Nelson Mandela’s life — an iconic figure who triumphed over South Africa’s brutal apartheid regime — it’s tempting to homogenize his views into something everyone can support. This is not, however, an accurate representation of the man. Mandela was a political activist and agitator. He did not shy away from controversy and he did not seek — or obtain — universal approval. Before and after his release from prison, he embraced an unabashedly progressive and provocative platform. As one commentator put it shortly after the announcement of the freedom fighter’s death, “Mandela will never, ever be your minstrel. Over the next few days you will try so, so hard to make him something he was not, and you will fail. You will try to smooth him, to sandblast him, to take away his Malcolm X. You will try to hide his anger from view.” As the world remembers Mandela, here are some of the things he believed that many will gloss over.
» 1. Mandela blasted the Iraq War and American imperialism. Mandela called Bush “a president who has no foresight, who cannot think properly,” and accused him of “wanting to plunge the world into a holocaust” by going to war in Iraq. “All that (Mr. Bush) wants is Iraqi oil,” he said. Mandela even speculated that then-Secretary-General Kofi Annan was being undermined in the process because he was black. “They never did that when secretary-generals were white,” he said. He saw the Iraq War as a greater problem of American imperialism around the world. “If there is a country that has committed unspeakable atrocities in the world, it is the United States of America. They don’t care,” he said.
» 2. Mandela called freedom from poverty a “fundamental human right.” Mandela considered poverty one of the greatest evils in the world, and spoke out against inequality everywhere. “Massive poverty and obscene inequality are such terrible scourges of our times — times in which the world boasts breathtaking advances in science, technology, industry and wealth accumulation — that they have to rank alongside slavery and apartheid as social evils,” he said. He considered ending poverty a basic human duty: “Overcoming poverty is not a gesture of charity. It is an act of justice. It is the protection of a fundamental human right, the right to dignity and a decent life,” he said. “While poverty persists, there is no true freedom.”
» 3. Mandela criticized the “War on Terror” and the labeling of individuals as terrorists, even Osama Bin Laden, without due process. On the U.S. terrorist watch list until 2008 himself, Mandela was an outspoken critic of President George W. Bush’s war on terror. He warned against rushing to label terrorists without due process. While calling for Osama bin Laden to be brought to justice, Mandela said, “The labeling of Osama bin Laden as the terrorist responsible for those acts before he had been tried and convicted could also be seen as undermining some of the basic tenets of the rule of law.”
» 4. Mandela called out racism in America. On a trip to New York City in 1990, Mandela made a point of visiting Harlem and praising African Americans’ struggles against “the injustices of racist discrimination and economic equality.” He reminded a larger crowd at Yankee Stadium that racism was not exclusively a South African phenomenon. “As we enter the last decade of the 20th century, it is intolerable, unacceptable, that the cancer of racism is still eating away at the fabric of societies in different parts of our planet,” he said. “All of us, black and white, should spare no effort in our struggle against all forms and manifestations of racism, wherever and whenever it rears its ugly head.”
» 5. Mandela embraced some of America’s biggest political enemies. Mandela incited shock and anger in many American communities for refusing to denounce Cuban dictator Fidel Castro or Libyan Colonel Muammar Gaddafi, who had lent their support to Mandela against South African apartheid. “One of the mistakes the Western world makes is to think that their enemies should be our enemies,” he explained to an American TV audience. “We have our own struggle.” He added that those leaders “are placing resources at our disposal to win the struggle.” He also called the controversial Palestinian Liberation Organization leader Yasser Arafat “a comrade in arms.”
» 6. Mandela was a die-hard supporter of labor unions. Mandela visited the Detroit auto workers union when touring the U.S., immediately claiming kinship with them. “Sisters and brothers, friends and comrades, the man who is speaking is not a stranger here,” he said. “The man who is speaking is a member of the UAW. I am your flesh and blood.”»
Comment utiliser Mandela pour le Système
Russia Today consacre également un article (ce 6 décembre 2013) à ce mouvement considérable de communication constaté pour sa mort, et essentiellement sur son aspect tronqué, faussaire, prodigieusement hypocrite et hystérique-schizophrénique à la fois, conformément à la narrative-Système. John Glaser, sur Antiwar.com le 6 décembre 2013, va dans le même sens.
La conclusion de ces caractères des saluts à Mandela du monde du bloc BAO qui a pris par son vertige schizophrénique l’essentiel de l’activité de la communication complète ce que nous écrivons plus haut sur la description du personnage selon la vision du Système. L’ampleur formidable de l’événement mesure sans le moindre doute les doutes et l’angoisse du Système face aux attaques antiSystème portées contre lui. Le cas de la mort de Mandela a aussitôt été perçu, sans consigne nécessaire, par réflexe pavlovien de tous les réseaux-Système, comme une occasion impérative de tenter de renforcer l’aspect “moral” que la narrative du Système tente de prêter au Système. Cette ampleur, ce déferlement d’appréciations convenues, cette hystérie schizophrénique, sont une bonne mesure de la tentative constante et sans guère d’espoir d’être rencontrée de faire figurer le Système à la hauteur des “valeurs” et de la vertu morale dont il habille son action de déstructuration et de dissolution du monde.
Il s’agit, au travers de cette puissance de réaction, de la démonstration à la fois de l’angoisse du Système devant la dégradation extraordinaire de la perception qu’on en a, comme d’une entité absolument nihiliste et entièrement tournée vers la destruction du monde, à la fois de sa perception de l’extrême difficulté effectivement de parvenir à seulement ralentir l’extension de cette perception. C’est enfin la démonstration que le Système est persuadé qu’il doit pour survivre s’affubler de ses “valeurs” et de vertus morales, donc qu’il n’a pas assez de force pour apparaître pour ce qu’il est alors qu’il apparaît effectivement de plus en plus pour ce qu’il est.
C’est là sa faiblesse la plus radicale, son incapacité d’imposer son empire de destruction du monde sans dissimuler une seconde qu’il est un empire de destruction du monde, et même en l’affirmant avec assurance, certitude et hybris sans frein. Cette extrême faiblesse, qui ne cesse de se renforcer et de se manifester est, au niveau psychologique, le plus sûr garant de la transformation de sa dynamique de surpuissance en dynamique d’autodestruction. Si l’on veut, le Système sait ce qu’il est et ce qu’il fait, et en même temps il ne supporte pas d’être ce qu’il est et de faire ce qu’il fait, – c’est-à-dire qu’opérationnellement, il ne supporte pas que cela se sache et que cela se dise. (Mais comment faire taire définitivement ceux qui savent et ceux qui disent puisque, pour les faire taire définitivement, le Système devrait justement se manifester pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait, sans aucune restriction ni habillage “moral” ? ... Restent les substituts du type de la narrative-Mandela.)
Mandela comme antiSystème
Mais nous n’en terminons pas là-dessus, car la mort de Mandela et les réactions que cela engendre offrent un autre aspect, bien intéressant. Pour cela, nous en revenons comme annoncé au texte de ThinkProgress. Ce texte remarquable est, en même temps, lui aussi, complètement schizophrénique. En découvrant le vrai et glorieux visage de Mandela-antiSystème, ThinkProgress qui soutient avec ferveur son président démocrate et africain-américain met involontairement et indirectement en accusation Obama, sa clique et ses ors, – puisqu’on sait bien que, derrière sa rhétorique et son ton prophétique pour saluer Mandela “son inspirateur”, BHO est le parfait continuateur et accélérateur de Bush, donc le plus parfait serviteur du Système à cet égard, donc un traître et un imposteur épouvantable lorsqu’il se réclame de Mandela l’antiSystème...
Où l’on voit, pour notre compte, qu’on se trouve bien loin des hystéries extatiques du parti des salonards sur le triomphe de l’antiracisme, faux-nez pseudo-métaphysique du Système pour tenter de se vêtir d’atours convenables. La mort de Mandela et la réflexion qu’elle amène ne peuvent avoir de cohérence et de vertus d'illustration de la vraie situation du monde que si elles sont envisagées selon la seule référence Système versus antiSystème. Tout le reste est polémique accessoire qui ne mérite que le sort de l’inconnaissance.
Du “terroriste” au “communiste”
Ce qui est remarquable est que nous avons la même situation de l’autre côté, pour ce cas du côté de ceux qui dénoncent Obama et son activisme-Système, qui se manifestent donc comme antiSystème dans ce cas. Ceux-là, soudain, avec le cas Mandela, dénoncent certaines activités du héros sud-africain qui est pour nous, d’abord, une personnalité antiSystème, sans même effleurer la dimension essentielle et fondamentale qui fait de lui un antiSystème. On trouve cela dans un texte de Infowars.com, le 6 décembre 2013.
Ce texte est assez curieusement fait, mettant ainsi en évidence les contradictions internes de ceux qui prétendent à une lutte qu’on pourrait juger d’antiSystème tout en défendant des causes diverses (à gauche pour ThinkProgress, à droite pour Infowars.com) qui sont finalement utilisées par le Système à son avantage. Ainsi le texte présente-t-il le détournement de Mandela par le Système comme on l’a décrit précédemment, ce qui revient à accuser le Système et ses manigances en faisant implicitement l'éloge de Mandela ; cela, tout en accusant Mandela de diverses ignominies, comme “terroriste” et adversaire du gouvernement sud-africain de l’aparteid, d’une façon qui le condamne et condamne par conséquent sa véritable posture antiSystème... Et pourtant, le texte se poursuivant par une attaque violente contre les gouvernements US qui soutinrent l’apartheid et, par conséquent, luttèrent contre Mandela et son action ; par conséquent (suite), voilà qui tendrait à “réhabiliter” Mandela, ce qu’on trouverait évidemment d’autant plus justifié à la lumière de son action antiSystème, – mais, certes, il n’en est pas question, puisque Mandela n’est qu’un vulgaire “terroriste”. (Et pire encore, diable, “un communiste” fulmine Alex Jones, en rajoutant une couche lors de son show dans son show télévisée qui reprend le sujet le 7 décembre 2013.) Le fait est qu'il faut choisir, dans ces temps où l'urgence fait de certaines nuances des contradictions qui ne profitent qu'au Système, choisir entre l'essentiel et l'accessoire.
«Expect Obama to use your hard-earned confiscated tax dollars to pay for an expensive trip to South Africa where he will attend Nelson Mandela’s funeral. [...] Nelson Mandela stands atop a hallowed pedestal in the pantheon of political correctness. His struggle against the scourge of apartheid – government sanctified racism – was fashioned into a human rights struggle by the establishment and its propaganda media. The distorted image of Saint Mandela has been dutifully scrubbed of its dark side. There is no room for truth or historical fact as the tribute to Saint Mandela unfolds and will continue to do so well into next week and beyond.
»Here’s what you won’t hear. Nelson Mandela was a terrorist. His Umkhonto we Sizwe, the military wing of the African National Congress, targeted civilians. [...]
»Of course, it is hardly surprising the government and its media would praise a terrorist and make him out to be saint. It does this all the time. From Taliban “freedom fighters” (as the script-reader Reagan dubbed them) who would later become convenient enemies to the creation and support of al-Qaeda and its terrorist operations in Afghanistan, Bosnia, Libya, Syria and elsewhere, the U.S. government remains actively in the business of manufacturing terrorists, although most of them are not anointed with sainthood like Nelson Mandela...
»But, when you think about it, Mandela is merely a low-level terrorist when stacked up against the sort of psychopaths and knuckle-draggers the U.S. government has supported over the years, including General Augusto Pinochet in Chile and General Suharto in Indonesia, to name but two.
»It probably will not be mentioned today or in the coming week that in the not too distant past the government Obama now represents (or reads a teleprompter for) supported racists in South Africa and Rhodesia. Reagan, who liked to fashion himself a libertarian (or his speechwriters did, anyway), supported P.W. Botha’s South African government and its “total war” on a black majority. Nixon did likewise when Ian Smith’s Rhodesian government engaged in starving to death citizens who wanted to throw out the white minority government ruling with an iron fist... [...]
»Nelson Mandela is another establishment generated distraction. His sanitized presence in the manipulated flow of corporate media propaganda and entertainment fluff is designed to bolster the latest tool of domination devised by the ruling elite – color and culturally based political correctness. All who disagree or take issue with the ruling elite and their plan for global domination are dismissed as scurrilous racists and haters.»
Le grand brouhaha du désarroi du Système
Dans tout cela, dans ces textes cités pêle-mêle, on trouve diverses vérités de circonstance qui eurent leur importance in illo tempore, en fonction d’autres circonstances plus importantes, et d’autres vérités essentielles parce qu’antiSystème mais nullement présentées dans ce sens puisqu’on sent bien qu’elles sont dites pour renforcer discrètement la gloire d’un parti en place et absolument engagé pour le Système. Nous voulons dire par là qu’il n’y a pas, dans cette seconde approche critique, de ces déformations grossières, de ces mensonges par omission, de ces silences devant l’évidence qui saupoudrent les textes de la presse-Système, – celle qui célèbre le Mandela antiraciste et ignore absolument le Mandela antiSystème. Il n’empêche, cette seconde critique, elle aussi, tombe dans le même travers, car si elle côtoie et mentionne certaines évidences antiSystème propres à Mandela, elle en fait des circonstances annexes tout juste bonnes à conforter la position partisane qu’elle défend, que chacune des tendances qui figurent dans cette critique défend.
Ainsi la mort de Mandela est-elle un exercice pratique in vivo de la façon dont nos appréciations et nos conceptions restent prisonnières du Système, même lorsqu’elles prétendent être antiSystème, si elles ne prennent pas soin de préciser constamment, dans une constante répétition qui forge l’âme d’une résistance, la spécificité et la grandeur, exclusives du reste et écrasant le reste, de l’affrontement avec le Système. Elle est la mise en lumière de l’évidence que les conceptions idéologiques, partisanes, dialectiques, nées de ces concepts de “droite” et de “gauche” avec leurs diverses progénitures respectives nous enfermant dans les situations faussaires des XIXème et XXème siècles, sont le plus sûr moyen de venir en aide au Système, même en faisant de l’antiSystème, parce que le Système est expert dans la manipulation de ces domaines. Dont acte, une fois de plus.
Pour autant, cela n’est pas nécessairement un sujet de désespoir, parce que de toutes les façons ce grand brouhaha autour de la mort de Mandela ne fait que mettre encore plus en évidence le désarroi que les pressions du Système entraînent chez ceux qui sont chargés de le servir, en même temps que ces pressions déchaînées et schizophréniques démontrent un peu plus le désarroi du Système lui-même, obligé de se réfugier dans un passé falsifié et dont la falsification ne cesse de se révéler, pour se justifier “moralement” à ses propres yeux. Les divers excès qui ont accompagné et accompagnent cette campagne spontanée de sauvegarde qu'est ce culte-Système rendu à Mandela, qui voudraient démontrer indirectement la légitimité du Système par la justesse de ses “valeurs”, montrent au contraire combien le Système n’a aucune légitimité parce qu'illégitime en substance et absence d'essence, et combien les “valeurs” dont il se réclame sont faussaires et inverties. Cela n’est en rien une observation théorique ou accessoire, parce que le Système est ainsi conçu qu’il a besoin, du point de vue de sa posture par rapport au système de la communication sur lequel il s’appuie, de légitimité à ses propres yeux, et de “valeurs” sans cesse réaffirmée pour justifier constamment cette légitimité qui n’est tenue par aucun principe.
Dans son premier hommage, qui se voudrait sans doute comme un des grands moments de sa présidence comme il en raffole, Obama a qualifié Mandela de «meilleur être humain à avoir fréquenté cette terre» et affirmé qu’il «ne nous appartient plus, il appartient à l'histoire». Il n’est peut-être pas nécessaire d’activer l’esprit de compétition américaniste et anglo-saxon qui est si caractéristique de l’“idéal de puissance“ dont dépend le Système, pour qualifier un peu excessivement Mandela de façon à justifier ce “grand brouhaha” fait autour de sa mort, et justifier d’autant le Système qui s’agite de la sorte ; ainsi le terme de «meilleur» sert-il tout juste à mesurer les urgences du Système. Il n’empêche, – que le «meilleur être humain à avoir fréquenté cette terre» selon le Système dont les USA d’Obama sont les plus loyaux serviteurs ait dit : «If there is a country that has committed unspeakable atrocities in the world, it is the United States of America. They don’t care for human beings...», – voilà qui n’est pas indifférent.
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jeudi, 28 novembre 2013
Mais c’est où le «CentreAfrique»?
Après l’AOF voici le retour de l’AEF
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dimanche, 24 novembre 2013
Asia Pivot Declared, US Army Eyes Africa
Asia Pivot Declared, US Army Eyes Africa
Ex: http://www.strategic-culture.org |
U.S. President Barack Obama's visit to Africa in June-July was widely seen as evidence of the White House's broader foreign policy objectives which have included an expansion of U.S. military operations across Africa. With the forces leaving Afghanistan, the Army is looking for new missions around the world. «As we reduce the rotational requirement to combat areas, we can use these forces to great effect in Africa», Gen. David M. Rodriguez, the head of the Africa Command, told Congress this year… Washington has publicly proclaimed a «pivot to Asia,» a «rebalancing» of its military resources eastward, however, the Pentagon is increasingly engaged in shadowy operations elsewhere, for instance, in Africa. Officials call it «light footprint» or «small footprint» saying the military is engaged in small-scale operations there. But picking up odds and ends and piecing them together gives ground to conjecture that the continent is seen as the battlefield of tomorrow.
The «pivot» toward Asia-Pacific substantiated by the putative threat posed by a rising China will justify the need and expenditure to have strong Navy and Air Force. Large-scale Army commitment is hard to imagine in the Asia –Pacific region but expanding the «global war on terrorism» into the heart of Africa allows this service to have a pivot of its own. With combat boots on the ground, the formally declared purpose is to provide training. At that, the strike capabilities are on the rise and upgrading African militaries will no doubt foster opportunities to sell US-manufactured weapons, a benefit for U.S. defense industry. Expanding presence The Pentagon has begun expanding its main base on the continent and investing in air facilities, flight services and telecommunications as the U.S. military deepens its footprint in the region. Base construction, security cooperation engagements, training exercises, advisory deployments, special operations missions and a growing logistics network - all signs are there to provide undeniable evidence of expansion. The troops strength is estimated to be around 5 thousand. The forces are scattered across the continent in the places like Djibouti, the Central African Republic and now – Niger. There formal reason is countering extremists, the informal is obvious - boosting US clout as China's presence is on the rise. According to the Washington Post, over the past two years, the Pentagon has become embroiled in conflicts in Libya, Somalia, Mali and the Central African Republic. Meantime, the Air Force is setting up a fourth African drone base, while Navy warships are increasing their missions along the coastlines of East and West Africa. In a written statement provided to the Senate Armed Services Committee, Army Gen. David M. Rodriguez, the commander of Africa Command, estimated that the U.S. military needs to increase its intelligence-gathering and spying missions in Africa by nearly 15-fold. «I believe additional intelligence, surveillance and reconnaissance capabilities are necessary to protect American interests and assist our close allies and partners», he wrote in the statement, which was released during his confirmation hearing in February. «The recent crises in North Africa demonstrate the volatility of the African security environment». Rodriguez said the Africa Command needs additional drones, other surveillance aircraft and more satellite imagery adding that it currently receives only half of its «stated need» for North Africa and only 7 percent of its total «requirements» for the entire continent. United States Army, Africa (USARAF) is part of United States Africa Command (AFRICOM), a unified combatant command with headquarters in Caserna Elderle, Vicenza, Italy. It had been called SETAF – South European Task Force - till December 2008. The change of name marked the end of the airborne chapter of the unit’s history and the beginning of its new role as the Army component of AFRICOM. The Army is supported by U.S. warships combating piracy off both East and West Africa, which have become increasingly frequent visitors to local ports. The Navy maintains a forward operating location—manned mostly by Seabees, Civil Affairs personnel, and force-protection troops - known as Camp Gilbert in Dire Dawa, Ethiopia. Since 2004, US troops have been stationed at a Kenyan naval base known as Camp Simba at Manda Bay. Infrastructure Camp Lemonnier is situated in Djibouti, a tiny country in the Horn of Africa, a sleepy backwater on the coast of the Gulf of Aden sandwiched between northern Somalia, Ethiopia and Eritrea. A former French Foreign Legion base, the facility hosts US Special Forces, strike jets and armed unmanned aerial vehicles. It houses about 4,000 U.S. military personnel (instructors and several hundred SOF) and civilian contractors. The base has provided a staging post for occasional special forces deployments and drone and air attacks. According to the LA. Times, Camp Lemonnier is going through by far the most significant expansion. In September defense officials awarded $200 million in contracts to revamp the base's power plants and build a multistory operations center, aircraft hangar, living quarters, gym and other facilities on a sun-scorched 20-acre site next to the tiny country's only international airport (with which it shares a runway). The projects are part of $1.2 billion plan over the next 25 years to transform Camp Lemonnier from a makeshift installation into an enduring 600-acre base. As the L.A. Times reports, «the base has quietly evolved into what Pentagon planning documents call «the backbone» of covert missions across Africa and the Arabian Peninsula». There are surveillance and special operations outposts in Entebbe, Uganda and Ouagadougou, the capital of Burkina Faso. Last year, an airfield was revitalized in South Sudan for Special Operations Command, Africa. This February the US announced the establishment of a new drone facility in Niger. More recently, the New York Times noted that the deployment of one Predator drone to Niger had expanded to encompass daily flights by one of two larger, more advanced Reaper remotely piloted aircraft, supported by 120 Air Force personnel. Additionally, the US has flown drones out of the Seychelles Islands and Ethiopia's Arba Minch Airport. All told, according to Sam Cooks, a liaison officer with the Defense Logistics Agency, the US military now has 29 agreements to use international airports in Africa as refueling centers. The Pentagon has run a regional air campaign using drones and manned aircraft out of airports and bases across the continent including Camp Lemonnier, Arba Minch airport in Ethiopia, Niamey in Niger, and the Seychelles Islands in the Indian Ocean, while private contractor-operated surveillance aircraft have flown missions out of Entebbe, Uganda. Recently, Foreign Policy has reported on the existence of a possible drone base in Lamu, Kenya. The US has built a sophisticated logistics system, officially known as the AFRICOM Surface Distribution Network. It connects posts in Manda Bay, Garissa, and Mombasa in Kenya, Kampala and Entebbe in Uganda, Dire Dawa in Ethiopia, Ghana's Tema and Senegal's Dakar, as well as crucial port facilities used by the Navy's CTF-53 (Commander, Task Force 53) in Djibouti. The US maintains 10 marine gas and oil bunker locations in eight African nations, according to the Defense Logistics Agency. Moving stand-by forces nearer This October the U.S. deployed 200 Marines to the Naval Air Station at Sigonella, Sicily, which will eventually have a force of 1,000 Marines with the main focus on Libya only 100 miles away, actually a short hop across the Mediterranean. It proves that the US operations in Africa are growing switching from drone strikes against al-Qaida to pinpoint raids by small Special Forces teams, as seen in Somalia and Libya Oct. 5. These raids reflect a U.S. move away from the kind of risk-averse operations the Americans have been mounting with missile-firing drones to on-the-ground raids against high-value targets. The Marines moved to Italy from Spain last month are the vanguard of a larger force dubbed Special Purpose Marine Air-Ground Task Force-Crisis Response. It was established after the Sept.11, 2012 attack on the U.S. consulate in Benghazi, Libya, in which U.S. Ambassador Christopher Stevens and three other Americans were killed. According to U.S. security specialist David Vine, the Pentagon has spent around $2 billion - and that's just construction costs - «shifting its European center of gravity south from Germany» and transforming Italy «into a launching pad for future wars in Africa, the Middle East and beyond.» Vine estimates there are now totally 13,000 U.S. troops in Italy at Sigonella and some 50 other facilities like Vicenza, a former Italian air force base near Venice, with the 173rd Infantry Brigade Combat Team (airborne), a rapid response force. Intensive training programs launched Thousands of soldiers are now gearing up for missions in Africa at Fort Riley, Kansas. According to the New York Times (11), the Army is implementing a program drawing on troops from a 3,500-member brigade of the First Infantry Division to conduct more than 100 missions in Africa over the next year. The missions range from a two-man sniper team in Burundi to 350 soldiers conducting airborne and humanitarian exercises in South Africa. According to the source, the brigade has also sent a 150-member rapid-response force to Djibouti in the Horn of Africa to protect embassies in emergencies, a direct reply to the attack on the United States Mission in Benghazi, Libya, last year, which killed four Americans. Africa Command is the test case for this new Army program of regionally aligned brigades that will eventually extend to all of the Pentagon’s commands worldwide, including in Europe and Latin America next year. These forces will be told in advance that their deployments will focus on parts of the world that do not have Army troops assigned to them now — creating a system in which officers and enlisted personnel would develop regional expertise, the New York Times reports. * * * Critics in Africa complain Washington's approach to the continent has become increasingly militarized. Counter-terrorism policies live on the edge of international law: SOF raids and drone strikes raise questions about the international legality of such operations and their long-term impact. In some cases U.S. military engagements in Africa have already caused further instability rather than reducing the risks for international peace and security. The divided and poorly controlled Libya is an example. The extremist groups the US is supposed to fight thrive in weak and poorly governed countries, which badly need institution building, good governance and job creation. Building up well-trained and accountable African militaries is only part of the solution. The lessons learned from Somalia, Libya, Mali, the CAR and many others, like the ongoing low-intensity war against Boco Harum in Nigeria, are all important to be learnt. Besides, stiff competition for strategic resources is the specific feature of the situation in Africa. So it’s not only about fighting terrorist groups. The mission of US military is to drive rivals out of the continent or at least to limit their access to the resources and political clout. No matter all the talks going on about the times of budget constraints and sequester, the US military enhances its capability to provide global presence and carry out missions in faraway corners of the globe like Africa. |
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samedi, 23 novembre 2013
Obama wil voor 2015 burgeroorlog in Egypte ontketenen
Obama wil voor 2015 burgeroorlog in Egypte ontketenen
'VS wil Egyptenaren elkaar laten vermoorden' - 'Obama stuurt aan op oorlog tussen Iran en Saudi Arabië, waarna Moslim Broederschap aan de macht kan komen'
Egyptenaren laten hun steun voor generaal Alsisi, die zich verzet tegen de Amerikaanse regering Obama, zien.
Volgens een nieuwsbericht op Egyoffline heeft Rusland een geheim Amerikaanse document vrijgegeven waaruit blijkt dat de regering Obama van plan is om nog voor 2015 een burgeroorlog in Egypte te ontketenen, met als doel de militaire regering omver te werpen. Obama wil hiermee wraak nemen vanwege het feit dat zijn bondgenoot, de antisemitische Moslim Broederschap president Mohamed Morsi, eerder dit jaar na massale volksprotesten door de militairen werd afgezet.
Alhoewel het bericht van Eman Nabih, auteur op Egyoffline, vooralsnog niet met een bron bevestigd kan worden, lijkt het gezien het jarenlange beleid van Obama in het Midden Oosten, waarmee radicale moslimgroepen worden gesteund en aan de macht worden geholpen, voldoende geloofwaardig.
'VS wil Egyptenaren elkaar laten vermoorden'
'Het Amerikaanse rapport dat door de Russen werd onthuld begon met de zin dat 'als de Egyptenaren geen reden hebben elkaar te vermoorden, wij er een voor hen moeten vinden...'', schrijft Nabih. 'Ons belangrijkste doel is om het Egyptische leger en het Egyptische volk nog voor 2015 tegen elkaar te laten vechten,' vervolgt het rapport. 'Als de zaken in Egypte blijven zoals ze zijn, dan krijgen we een nieuwe Nasser in de regio. Maar deze keer zal (generaal Abd Elfatah) Alsisi zelfs door de olierijke Golflanden worden gesteund, wat bij zijn voorganger niet het geval was. Op politiek en economisch vlak zal dit niet in het belang van de VS zijn.'
Golfstaten vrezen door Obama gesteunde Broederschap
Egyoffline geeft vervolgens een goede verklaring dat landen zoals Saudi Arabië de Egyptische militaire regering met miljarden dollars steunen, en niet de wereldwijde verspreiding van de Moslim Broederschap. Het Egyptische leger en generaal Alsisi zijn niet alleen in Egypte populair. In de Golfstaten en Tunesië zien we toenemende bewondering voor Alsisi. In Tunis is men reeds begonnen te zoeken naar een eigen versie van Alsisi...'
'Recent hebben de volken van de Golfstaten een toenemende bereidheid tot confrontatie laten zien, iets dat in het verleden niet hun gewoonte was. Dit komt vanwege hun angst voor de dreiging van de Moslim Broederschap, die zich nadat hun regime in Egypte werd afgezet op de Golfstaten begon te richten.'
De vraag waarom de Saudi's zowel Alsisi steunen in zijn strijd tegen de Broederschap, als de Broederschap in zijn strijd tegen de Syrische president Bashar Assad. Het antwoord is dat de Saudi's Iran -en daarmee ook Irans bondgenoot Assad- een nóg grotere bedreiging vinden.
Onthulling zeer pijnlijk voor Amerikanen
De Amerikanen onderzoeken thans hoe de Russen in het bezit van het geheime, 1736 pagina's tellende document zijn gekomen. 'Dit rapport onthult veel zaken over de plannen van de VS, en is tevens een harde slag in het gezicht van het Amerikaanse veiligheidssysteem, vooral omdat het zo kort nadat het werd opgesteld werd onthuld.' vervolgt Nabih. 'De Russen kwamen op een zeer slecht moment met dit rapport, precies nu de VS op alle niveaus duidelijke politieke nederlagen lijdt.'
Iran 'eerstegraads' strategische vijand
In het rapport zou tevens te lezen staan dat Iran een 'eerstegraads' strategische vijand van de VS is, en het Iraanse leger een directe confrontatie met Saudi Arabië kan aangaan. Tegelijkertijd wordt gesproken van het ontketenen van 'straatoorlogen' in Bahrein, Jemen en andere oostelijke Arabische landen.
Nogmaals: de authenticiteit van het rapport moet nog bevestigd worden, maar het zal voor iedereen duidelijk zijn dat Obama de Moslim Broederschap als bondgenoot heeft gekozen, en de Saudi's het Egyptische leger. Beiden steunen weliswaar de Broederschap in hun oorlog tegen Assad, maar om verschillende redenen. Obama wil de Broederschap net als in Egypte ook in Syrië permanent aan de macht helpen, terwijl de Saudi's hen enkel als instrument zien om de groeiende macht van Iran in te perken.
Complex End Game
Het aan de gang zijnde 'end game' in het Midden Oosten is veel complexer dan de meeste mensen beseffen. Naast Israël zijn er drie moslimblokken die ieder zo hun eigen belangen hebben: de Shi'iten (Iran, Irak, Syrië, Libanon, Hezbollah), de Golfstaten (Saudi Arabië, Bahrein, Qatar, etc.), en de Moslim Broederschap, die de nationale grenzen wil opheffen en het Turks-Ottomaanse Rijk wil doen herleven, een doel dat ook wordt nagestreefd door de Turkse premier Erdogan.
Obama wil oorlog tussen Iran en Saudi Arabië
In plaats van dat Obama de Golfstaten helpt Assad af te zetten, lijkt hij juist Iran te helpen. Dat lijkt onzinnig, tenzij het juist zijn doel is een oorlog tussen Iran en Saudi Arabië te veroorzaken. Zo'n oorlog zal zowel Iran, Syrië als Saudi Arabië ernstig verzwakken, waardoor de Moslim Broederschap, Obama's echte bondgenoot, in het machtsvacuüm kan springen. (1)
Ambassadeur VS dreigt Egypte met burgeroorlog
Al in juli dreigde de Amerikaanse ambassadeur Patterson generaal Alsisi dat als hij niet alle Moslim Broederschapleden zou vrijlaten, de VS ervoor zou zorgen dat Egypte net als Syrië in een burgeroorlog zou worden gestort. Het antwoord van de generaal: 'Noch u, noch uw land kan Egypte en zijn volk overwinnen.' (2)
Xander
(1) Walid Shoebat / Egyoffline / Eman Nabih
(2) Gatestone
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samedi, 16 novembre 2013
Africa: The Forgotten Target of NSA Surveillance
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Wayne Madsen:Africa: The Forgotten Target of NSA Surveillance |
Ex: http://www.strategic-culture.org For the Western media, Africa is always a mere footnote, a continent that is generally forgotten in matters of espionage and electronic surveillance. However, as leaders in Europe, Latin America, and Asia bemoan the surveillance activities of the U.S. National Security Agency (NSA), Africa has also been a victim of overarching communications surveillance by the United States… Although Africa trailed the rest of the world in adopting enhanced information technology, it has not been ignored by the signals intelligence (SIGINT) agencies of the Five Eyes countries (United States, United Kingdom, Canada, Australia, and New Zealand) or one of the Nine Eyes SIGINT alliance nations, France. Satellite communications, undersea fiber optic cables, cell phones, and Internet are all subjected to the same level of surveillance by NSA, Britain’s Government Communications Headquarters (GCHQ), the Communications Security Establishment Canada (CSEC), and Australia’s Defense Signals Directorate as is directed against targeted countries in Latin America, Asia, the Middle East, and eastern Europe. In fact, African nations have long worried about the susceptibility of their Internet communications to eavesdropping by the West. In an article written by this author for the May 1, 1990, edition of the computer magazine Datamation, titled «African Nations Emphasizing Security,» it was pointed out that the African countries taking a lead over twenty years ago to protect their sensitive data from surveillance included South Africa, Ghana, Egypt, Senegal, Tanzania, Botswana, Guinea, Ivory Coast, Benin, and Namibia. The classified NSA documents revealed by whistleblower Edward Snowden point out how Africa’s communications are under constant surveillance by NSA’s and its allies SIGINT agencies. One TOP SECRET STRAP 1 document from GCHQ states that all countries’ diplomatic services use smart phone and that these are favored targets for surveillance. Thousands of e-mail addresses and cellular phone numbers or «selectors» of African government officials are stored in massive worldwide phone book and e-mail directories. NSA databases containing «selector» and «content» information are used by eavesdroppers to focus in on certain conversations in Africa and abroad. These metadata capture and storage repositories have cover names such as FAIRVIEW, BLARNEY, STORMBREW, OAKSTAR, and PINWALE. One NSA global email and phone call interception analysis program called BOUNDLESSINFORMANT tracks the monitoring of digital telephony (dial number recognition or DNR) and email and other digital textual communications (digital network intelligence or DNI). A «heat map» generated by BOUNDLESSINFORMANT indicated that the number one target for «Five Eyes» surveillance in Africa was Egypt, followed by Kenya, Libya, Somalia, Algeria, Uganda, Tanzania, and Sudan. In 2009, NSA’s «selector» databases contained the email addresses, phone numbers, and other personal information for 117 customers of Globalsom, an Internet service provider in Mogadishu. The names included senior Somali government officials, a senior UN officer resident in Mogadishu, and an official of World Vision, a non-governmental organization (NGO) which has often been linked to CIA covert activities. A number of informed observers have speculated that Snowden, who worked for the CIA before switching over to the NSA, may have been prompted by nameless officials in Langley, Virginia to release to the world the nature of NSA’s surveillance. NSA’s omniscient surveillance capabilities may have threatened to expose covert CIA agents abroad to a competitive and more powerful intelligence agency so an effort was made, through Snowden, to clip the wings of an NSA that was increasing its influence at the expense of the CIA. There has always been a rivalry between U.S. intelligence agencies in Africa. Long the haunt of the CIA, especially during the Cold War, there has been resentment in the corridors of the CIA in Langley over the increasing activities of NSA in Africa. In the 1950s and 60s, NSA’s operations in Africa were largely confined to three signals intelligence support bases: Naval Security Group Activity Kenitra (formerly Port Lyautey); the Army Security Agency’s intercept station at Kagnew station, Asmara, in what was then Ethiopia; and airborne SIGINT support at Wheelus U.S. Air Force base, outside of Tripoli, Libya. NSA made no secret of its presence at the three bases and it was the fear of the new revolutionary government of Zanzibar in 1964 that prompted it to expel the National Aeronautics and Space Administration (NASA) Project Mercury tracking station from the island nation because of the presence of Bendix Corporation technical representatives. Bendix, in addition to supporting NASA, also provided technical support for NSA bases circling the Soviet Union. After the closure of the three African bases and the creation of the joint NSA-CIA Special Collection Service (SCS), NSA SIGINT outposts, operating under diplomatic cover, were set up in U.S. embassies, including those in Nairobi, Lagos, Kinshasa, Cairo, Dakar, Addis Ababa, Monrovia, Abidjan, and Lusaka. For the past twenty years, NSA has increased its mobile intercept operations in Africa. In particular, during the first Rwandan invasion of the Democratic Republic of Congo (then Zaire) in the 1990s, the NSA maintained a communications intercept station in Fort Portal, Uganda, which intercepted military and government communications in Zaire. Some of the intelligence derived from the SIGINT was shared with the armed forces of Rwandan leader Paul Kagame, a client dictator of the United States whose invasion of Zaire led to the ouster of long-time American ally Mobutu Sese Seko. During the Cold War, NSA’s ground operations in Africa were largely confined to an intelligence-sharing relationship with apartheid South Africa. NSA received South African SIGINT, mostly intercepts of naval and merchant ships sailing around the Cape of Good Hope. NSA covertly supported South Africa’s Silvermine intelligence center, located inside a mountain under Costanzia Ridge, near Cape Town. NSA kept its relationship with Silvermine under complete wraps, owing to international sanctions against South Africa at the time. Silvermine has fallen into general disrepair with thieves now stealing copper from the base’s antenna field. However, with the mushrooming of drone bases throughout Africa there has come a renewed NSA SIGINT presence on the continent that provides both technical support to drones fitted with signals intelligence-gathering payloads and on-site analysis of the communications intercepted by the remotely-controlled intelligence platforms. The largest permanent NSA presence in Africa is at Camp Lemonnier in Djibouti, where NSA analysts monitor communications intercepted by drones and manned surveillance aircraft and directly from intercept taps on foreign satellites and undersea cables. Pilatus PC-12 surveillance aircraft, complete with SIGINT packages, are flown out of Entebbe, Uganda as part of Operation TUSKER SAND. NSA military and civilian personnel are also assigned to U.S. surveillance installations at Ouagadougou International Airport in Burkina Faso and Diori Hamani International Airport in Niamey, Niger. The base in Ouagadougou is part of Operation CREEK SAND that includes the use of SIGINT packages installed on Pilatus PC-12 surveillance aircraft. NSA mobile units, such as the one that was set up in a residential home in Fort Portal, routinely operate out of U.S. forward bases in Obo and Djema, Central African Republic, and Kisangani and Dungu in the Democratic Republic of Congo. SIGINT-enabled drones also fly from U.S. bases at Arba Minch, Ethiopia and Victoria Airport on the island of Malé, Seychelles. NSA personnel have also been assigned to Camp Gilbert, Dire Dawa, Ethiopia; Camp Simba, Manda Bay, Kenya; Mombasa, Kenya; Nzara, South Sudan; Leopold Senghor International Airport, Dakar, Senegal; and Boulé International Airport, Addis Ababa, Ethiopia. Small NSA listening facilities have also been located at the Voice of America transmitter stations on Sao Tomé, one of the two islands that comprise the nation of Sao Tomé and Principe, and Mopeng Hill, Botswana. In fact, NSA personnel are found in so many exotic locations in Africa and elsewhere in the world, one NSA briefing slide released by Snowden, titled "Know your cover legend," instructs NSA personnel on covert assignment abroad to "sanitize personal effects" and bars them from sending home any postcards or buying local souvenirs. In reality, the fastest means of communications in Africa remains the «jungle telegraph,» the word of mouth alerts that travel from town to town and village to village warning the local residents that there are Americans in their midst. It is the one means of communications NSA cannot automatically tap unless NSA’s agents overhear conversations and understand obscure African dialects. Somali insurgents have stymied NSA eavesdroppers by using coded smoke signals from networks of burning 55-gallon drums to warn of approaching U.S., Kenyan, Ethiopian, and other foreign troops. NSA proclaims its prowess at eavesdropping on any communication anywhere in the world. Africa has shown the boastful U.S. intelligence agency that the only thing NSA excels at is the art of exaggeration. |
Republishing is welcomed with reference to Strategic Culture Foundation on-line journal www.strategic-culture.org. |
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lundi, 04 novembre 2013
LIBIA: El descrédito de la democracia
Maquetación: Manuel Q.
Colección: Helénica
Papel blanco 90gr.
10:19 Publié dans Actualité, Livre, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, libye, khadafi, afrique du nord, afrique, affaires africaines, monde arabe, monde arabo-musulman, méditerranée, politique internationale | |
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mercredi, 23 octobre 2013
Bernard Lugan présente son livre "Printemps arabes, histoire d'une illusion"
Bernard Lugan présente son livre
"Printemps arabes, histoire d'une illusion"
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L'Afrique Réelle N°46
L'Afrique Réelle N°46 - Octobre 2013
Sommaire
Actualité :
Le Mali après la visite de François Hollande
Dossier : Derrière l’attentat de Nairobi, les enjeux géostratégiques régionaux
- La guerre de Somalie ou l’origine de la déstabilisation régionale
- Pourquoi le Kenya est-il intervenu en Somalie ?
- Le projet LAPSSET et ses conséquences sur la géopolitique régionale
Océan Indien :
- L’île Maurice ou le respect des identités ancestrales
- Vie et mort du plus vieux quotidien de langue française
Editorial de Bernard Lugan :
Nairobi : à qui profite le crime ?
L’explication officielle ne manque ni de clarté, ni de simplicité : l’attaque du centre commercial de Nairobi est un acte terroriste commis et revendiqué par les Shebaab somaliens voulant répliquer à l’intervention de l’armée du Kenya en Somalie.
Une fois cette évidence énoncée, nous ne sommes pas davantage éclairés. Posons alors la vraie question : à qui profite le crime ?
Oublions un instant l’« ennemi de confort » islamiste, cet « arbre qui cache la forêt », trop souvent simple surinfection d’une plaie préexistante - nous l’avons vu dans un précédent numéro de l’Afrique Réelle avec le cas du Mali -, pour identifier les grands enjeux régionaux qui donnent la véritable clé d’explication des tragiques évènements de Nairobi.
Trois pays enclavés, l’Ethiopie, le Soudan du Sud et l’Ouganda, ont conclu avec le Kenya un accord ayant pour but la construction d’un corridor routier, ferroviaire et pétrolier aboutissant à Lamu sur le littoral de l’océan indien. Il s’agit du LAPSSET (Lamu Port and Lamu Southern Sudan-Ethiopia Transport Corridor). Les raisons de ce colossal chantier sont que :
1) L’Ethiopie qui est en phase de renaissance a impérativement besoin de diversifier ses débouchés maritimes. Avec l’indépendance de l’Erythrée, elle a perdu ses poumons de Massawa et d’Assab. Aujourd’hui, elle ne peut plus dépendre du seul port de Djibouti situé sur la ligne de fracture ethnique entre les Afar qui vivent en majorité en Erythrée, pays avec lequel elle est en guerre larvée, et les Issa qui, étant des Somali, sont donc à tout moment, susceptibles d’être entraînés dans la guerre civile somalienne. Il en est de même avec le port de Berbera dans le Somaliland.
2) Le Soudan du Sud est étranglé par le Soudan du Nord. Pour l’exportation de son pétrole, le pays dépend en effet du pipeline de Khartoum qui aboutit à Port-Soudan sur la mer Rouge.
3) L’Ouganda ne sait pas comment exporter le pétrole du lac Albert.
4) Pour les puissances asiatiques, Lamu serait un terminal autrement plus commode que Port-Soudan et c’est pourquoi elles ont décidé de financer le projet LAPSSET.
Pour le Soudan du Nord et pour l’Erythrée, la réalisation du LAPSSET serait une catastrophe. Le premier n’encaisserait plus les taxes de transit du pétrole du Soudan du Sud à travers son territoire, cependant que le second ne pourrait plus exercer un chantage sur l’Ethiopie en menaçant Djibouti.
Pour bloquer la réalisation du LAPSSET, ces deux pays ont entrepris de déstabiliser le Kenya, ce qui leur permet à la fois d’affaiblir l’Ethiopie et le Soudan du Sud, tout en décourageant les investisseurs asiatiques.
L’attentat du Westgate Center a eu pour résultat de faire comprendre que si des terroristes somaliens sont capables de frapper au coeur de Nairobi, il leur sera encore plus facile d’« opérer » dans le corridor du LAPSSET puisque ce dernier traverse ou jouxte des régions du nord Kenya peuplées par des Somalis (voir les cartes à l’intérieur de la revue).
En définitive, l’attaque du centre commercial de Nairobi fut bien commise et revendiquée par les Shebaab somaliens avec lesquels l’Erythrée et le Soudan du Nord ont des « liens ».
C’est à cette question qu’est consacré le dossier central de ce numéro de l’Afrique Réelle.
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mardi, 22 octobre 2013
B. Lugan: les Boers contre l'impérialisme
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jeudi, 17 octobre 2013
L'Europe bientôt confrontée à des migrations africaines massives
L'Europe bientôt confrontée à des migrations africaines massives
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Cette carte est déjà un peu ancienne, mais dans l'ensemble, elle marque bien les tendances
Le monde qui vient, notre monde, est la proie de ce que certains ont appelé les quatre Cavaliers de l'Apocalypse (cf un de nos articles). On peut sans grand risque les identifier, même si la liste peut paraître trop courte: la multiplication des Etats faillis, la dislocation économique générant des inégalités croissante entre les pays (revenus moyens de 1 à 2 dollars par jour et par personne pour de nombreuses sociétés africaines, contre 50 à 100 en Europe), la diffusion des idéologies et religions radicales, le réchauffement climatique.
Les causes en sont très diverses, toutes sont aggravées par le capitalisme financier international principalement basé dans les pays riches, toutes pèseront en priorité sur le milliard et demi d'Africains que comptera prochainement l'Afrique, toutes finalement se traduiront par une augmentation continue des migrations provenant de ce continent et qui tentent de profiter du niveau de vie supérieur des Européens.
Les naufrages à répétition d'embarcations apportant des dizaines, et maintenant des centaines d'émigrants africains autour de Lampedusa et des côtes voisines ne sont donc pas près de diminuer., suscitant selon les cas soit l'indifférence, soit des deuils nationaux, objurgations du pape et manifestations d'ONG. Ces réactions sont tout à fait compréhensibles, les secondes sont à l'honneur de ceux qui s'émeuvent (encore que dans le même temps nul ne s'émeut vraiment du nombre des morts sur les routes, qu'il serait facile de diminuer en réduisant drastiquement la vitesse). Il reste cependant, aussi impopulaire que ce soit de le dire, qu'un minimum de mises au point s'impose.
Les citoyens des pays riches accepteraient-ils volontairement les sacrifices considérables qui seraient nécessaires pour atténuer le poids imposés sur les citoyens africains par les quatre Cavaliers de l'Apocalypse sus-désignés. La réponse est évidemment négative. Sans même envisager que des aides massives soient accordées à l'Afrique pour tenter de fixer sur le continent des millions de candidats au départ, quelle commune européenne accepterait l'implantation et l'entretien de centaines ou même de dizaines d'Erythréens, Somaliens ou ressortissants d'autres pays même plus proches de l'Europe. Pratiquement aucune.
Il faudrait que ceci soit imposé par les gouvernements, faute de politiques européennes communes en ce sens. Aucun gouvernement n'y consentira, sauf au compte-goutte. Les difficultés actuelles liées à la circulation et à l'intégration des Roms seraient multipliées à l'infini. Parler de couloirs humanitaires permettant de sécuriser des flux migratoires ne correspond à rien, dans la mesure où aucune structure d'accueil viable ne serait mise en place au bout de ces couloirs. Quant à prétendre qu'avec leurs cultures spécifiques ces migrants se dissoudraient sans effort dans les populations autochtones, ce n'est pas seulement rêver mais mentir sciemment.
L'Europe
Les opinions et les gouvernements se tourneront donc vers l'Europe, pour demander une adaptation radicale de la politique de l'Union européenne en matière de migration (cf Wikipedia). Mais comme on le constate aujourd'hui tous les jours, celle-ci est bien trop superficielle et complexe pour s'appliquer à des changements en profondeur des flux migratoires. Pour le moment, elle a surtout pour résultat d'encourager différentes maffias à faire miroiter l'éden européen à un nombre croissant de candidats au départ durement rackettés à cette occasion.
Dans quel sens la modifier? Rien de sérieux n'est pour le moment envisagé. Pourtant, d'ores et déjà, la moindre personne compétente en pratique maritime dira que pour décourager les embarcations de passeurs, il faudrait que des unités navales militaires européennes légères mais en nombre suffisant les interceptent et les repoussent vers les ports d'où elles proviennent. Ceci non seulement à partir des eaux internationales mais dans les eaux territoriales des Etats qui les tolèrent. Or nul Etat européen n'oserait le faire. On imagine sans peine, en cas de résistance voire d'accident, le scandale international en résultant. La Russie, la Chine, pour ne pas parler des Etats-Unis, seraient les seuls pays capables en ce moment, si leurs intérêts étaient menacés, de prendre de telles mesures contraires au droit maritime international.
Ajoutons que la situation ainsi décrite ne pourra que s'aggraver avec les effets du réchauffement climatique, le plus menaçant et le moins évitable de nos Cavaliers de l'Apocalypse. Ce ne seront plus alors des milliers mais des millions d'Africains qui entreprendront prochainement la longue migration vers le nord, vers une Europe de son côté affaiblie par les mêmes facteurs de destruction. Il serait illusoire de penser que ces migrants continueront à se présenter gentiment aux frontières de l'Europe. Très vite, les esprits montés par divers radicalismes, ethniques, nationalistes ou religieux, ils viendront en armes forcer les passages. L'Europe dans ce cas mobilisera ses forces militaires, comme les Etats-Unis commencent à le faire sur la frontière mexicaine, à l'encontre de migrants pourtant bien plus proches culturellement. Plus personne alors ne criera au scandale en Europe. On évoquera, à tort ou à raison en termes moraux, la légitime défense.
Que proposez vous, diront les lecteurs aux auteurs de cet article? Rien pour le moment, sinon commencer à considérer la situation actuelle dans toute son ampleur, et sur le long terme. Y compris bien sûr avec les représentants des Etats concernés et de l'ONU. Ce pourrait être le début de la sagesse, plutôt qu'en appeler à de bons sentiments caparaçonnés d'égoïsme et d'incompétence.
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, affaires africaines, europe, affaires européennes, politique internationale, immigration, migrations | |
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