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vendredi, 13 septembre 2013

Intervention en Syrie : la recherche d'un prétexte à tout prix

La recherche d'un prétexte à tout prix...

par Eric Dénécé

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous une excellente analyse d'Eric Dénécé, spécialiste des questions de renseignement et ancien analyste Secrétariat Général de la Défense Nationale, qui anime depuis quelques années les travaux du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Eric Dénécé a récemment publié La face cachée des « révolutions » arabes (Ellipses, 2012) et Les services de renseignement français sont-ils nuls ? (Ellipse, 2012).

 

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Intervention en Syrie : la recherche d'un prétexte à tout prix

La coalition réunissant les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar vient de franchir un nouveau pas dans sa volonté d'intervenir en Syrie afin de renverser le régime de Bachar El-Assad. Utilisant ses énormes moyens de communication, elle vient de lancer une vaste campagne d'intoxication de l'opinion internationale afin de la convaincre que Damas a utilisé l'arme chimique contre son peuple, commettant ainsi un véritable crime contre l'humanité et méritant  « d'être puni ».

Aucune preuve sérieuse n'a été présentée à l'appui de ces affirmations. Au contraire, de nombreux éléments conduisent à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes. Ces mensonges médiatiques et politiques ne sont que des prétextes. Ils rappellent les tristes souvenirs du Kosovo (1999), d'Irak (2003) et de Libye (2010) et ont pour but de justifier une  intervention militaire afin de renverser un régime laïque, jugé hostile par les Etats-Unis  - car allié de l'Iran et ennemi d'Israël - et impie par les monarchies wahhabites d'Arabie saoudite et du Qatar. Il est particulièrement affligeant de voir la France participer à une telle mascarade.

La falsification des faits

Depuis deux ans, des informations très contradictoires et souvent fausses parviennent en Europe sur ce qui se passe actuellement en Syrie. Il est ainsi difficile de comprendre quelle est la situation exacte dans ce pays. Certes, le régime syrien n'est pas un modèle démocratique, mais tout est mis en œuvre par ses adversaires afin de noircir le tableau, dans le but d'assurer le soutien de l'opinion internationale à l'opposition extérieure et de justifier les mesures prises à son encontre, dans l'espoir d'accélérer sa chute.

Cette falsification des faits dissimule systématiquement à l'opinion mondiale les éléments favorables au régime :

- le soutien qu'une grande partie de la population syrienne - principalement les sunnites modérés et les minorités (chrétiens, druzes, chiites, kurdes) - continue d'apporter à Bachar El-Assad, car elle préfère de loin le régime actuel - parfois par défaut - au chaos et à l'instauration de l'islam radical ;

- le fait que l'opposition intérieure, historique et démocratique, a clairement fait le choix d'une transition négociée et qu'elle est, de ce fait, ignorée par les pays occidentaux ;

- la solidité militaire du régime : aucune défection majeure n'a été observée dans l'armée, les services de sécurité, l'administration et le corps diplomatique et Damas est toujours capable d'organiser des manœuvres militaires majeures ;

- son large soutien international. L'alliance avec la Russie, la Chine, l'Iran et le Hezbollah libanais ne s'est pas fissurée et la majorité des Etats du monde s'est déclarée opposée à des frappes militaires, apportant son soutien total aux deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU - Russie et Chine - qui ont clairement indiqué qu'ils n'autoriseraient pas une action armée contre la Syrie. Rappelons également que le régime syrien n'a été à ce jour l'objet d'aucune condamnation internationale formelle et demeure à la tête d'un Etat membre à part entière de la communauté internationale ;

- le refus délibéré des Occidentaux, de leurs alliés et de la rébellion de parvenir à une solution négociée. En effet, tout a été fait pour radicaliser les positions des ultras de Damas en posant comme préalable le départ sans condition du président Bachar.

Au contraire, l'opposition extérieure, dont on cherche à nous faire croire qu'elle est LA solution, ne dispose d'aucune légitimité et demeure très éloignée des idéaux démocratiques qu'elle prétend promouvoir, en raison de ses options idéologiques très influencées par l'islam radical.

De plus, la rébellion syrienne est fragmentée entre :

- une opposition politique extérieure groupée autour des Frères musulmans, essentiellement contrôlée par le Qatar et la Turquie ;

- une « Armée syrienne libre » (ASL), composée d'officiers et d'hommes de troupe qui ont déserté vers la Turquie et qui se trouvent, pour la plupart, consignés dans des camps militaires faute d'avoir donné des gages d'islamisme suffisants au parti islamiste turc AKP. Son action militaire est insignifiante ;

- des combattants étrangers, salafistes, qui constituent sa frange la plus active et la plus violente, financés et soutenus par les Occidentaux, la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite.

Ainsi, la Syrie connaît, depuis deux ans, une situation de guerre civile et des affrontements sans merci. Comme dans tous les conflits, les victimes collatérales des combats sont nombreuses, ainsi que les atrocités. Toutefois, les grands médias internationaux qui donnent le ton - qui appartiennent tous aux pays hostiles à la Syrie - cherchent à donner l'impression que les exactions, massacres et meurtres sont exclusivement le fait du régime et de son armée.

Si certaines milices fidèles au régime ont commis des exactions, cela ne saurait en aucun cas dissimuler les innombrables crimes de guerre qui sont chaque jour, depuis deux, ans l'œuvre de la rébellion, et dont sont victimes la population syrienne fidèle au régime, les minorités religieuses et les forces de sécurité. Ce fait est systématique passé sous silence. Pire, les nombreux actes de barbarie des djihadistes soutenus par l'Occident, la Turquie et les monarchies wahhabites sont même souvent attribués au régime lui-même, pour le décrédibiliser davantage.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), principale source des médias sur les victimes de la « répression », est une structure totalement inféodée à la rébellion, crée par les Frères musulmans à Londres. Les informations qu'il diffuse relèvent de la pure propagande et n'ont donc aucune valeur ni objectivité. S'y référer est erroné et illustre l'ignorance crasse ou de la désinformation délibérée des médias.

Enfin, face à ce Mainstream médiatique tentant de faire croire que le Bien est du côté de la rébellion et de ses alliés afin d'emporter l'adhésion de l'opinion, toute tentative de vouloir rétablir un minimum d'objectivité au sujet de ce conflit est immédiatement assimilée à la défense du régime.

Les objectifs véritables d'une intervention en Syrie

Dès lors, on est en droit de s'interroger sur les raisons réelles de cet acharnement contre Bachar Al-Assad et d'en rechercher les enjeux inavoués. Il en existe au moins trois :

- casser l'alliance de la Syrie avec l'Iran ; le dossier iranien conditionne largement la gestion internationale de la crise syrienne. En effet, depuis trois décennies, Damas est l'allié de l'Iran, pays phare de « l'axe du mal » décrété par Washington, que les Américains cherchent à affaiblir par tous les moyens, tant en raison de son programme nucléaire, de son soutien au Hezbollah libanais, que de son influence régionale grandissante ;

- rompre « l'axe chiite » qui relie Damas, Bagdad, Téhéran et le Hezbollah, qui est une source de profonde inquiétude pour les monarchies du Golfe qui sont, ne l'oublions pas, des régimes autocratiques et qui abritent d'importantes minorités chiites. Ainsi, Ryad et Doha ont désigné le régime iranien comme l'ennemi à abattre. Elles veulent la chute du régime syrien anti-wahhabite et pro-russe, afin de transformer la Syrie en base arrière pour reconquérir l'Irak - majoritairement chiite - et déstabiliser l'Iran. Elles cherchent aussi à liquider le Hezbollah libanais. En cela, leur agenda se confond avec celui de Washington ;

- détruire les fondements de l'Etat-nation laïc syrien pour le remplacer par un régime islamiste. Cela signifie livrer Damas aux forces wahhabites et salafistes favorables aux pétromonarchies du Golfe, ce qui signifie l'éclatement du pays en plusieurs entités en guerre entre elles ou, pire, l'asservissement voire le massacre des minorités non sunnites.

Ces objectifs non avoués n'ont pas été jusqu'ici atteints et ne le seront pas tant qu'existera le soutien sino-russe et tant que l'axe Damas-Téhéran ne se disloquera pas.

Le faux prétexte des armes chimiques

Face à la résistance de l'Etat syrien et de ses soutiens, la coalition américano-wahhabite a décidé d'employer les grands moyens afin de faire basculer l'opinion et de justifier une intervention militaire : accuser Damas de recourir aux armes chimiques contre sa propre population.

Une première tentative a été entreprise en avril dernier. Malheureusement, l'enquête des inspecteurs de l'ONU a révélé que l'usage d'armes chimiques était le fait de la rébellion. Ce rapport n'allant pas dans le sens que souhaitait la coalition américano-wahhabite, il a été immédiatement enterré. Seul le courage de Carla del Ponte a permis de révéler le pot aux roses. Notons cependant que les « médias qui donnent le ton » se sont empressés de ne pas lui accorder l'accès à leur antenne et que cette enquête a été largement passée sous silence.

Les événements du 21 août dernier semblent clairement relever de la même logique. Une nouvelle fois, de nombreux éléments conduisent à penser qu'il s'agit d'un montage total, d'une nouvelle campagne de grande envergure pour déstabiliser le régime :

- le bombardement a eu lieu dans la banlieue de Damas, à quelques kilomètres du palais présidentiel. Or, nous savons tous que les gaz sont volatils et auraient pu atteindre celui-ci. L'armée syrienne n'aurait jamais fait cela sauf à vouloir liquider son président !

- les vecteurs utilisés, présentés par la presse, ne ressemblent à aucun missile en service dans l'armée syrienne, ni même à aucun modèle connu. Cela pourrait confirmer leur origine artisanale, donc terroriste ;

- de plus, des inspecteurs de l'ONU étaient alors présents à Damas et disposaient des moyens d'enquête adéquats pour confondre immédiatement le régime ;

- les vidéos présentées ne prouvent rien, certaines sont même de grossières mises en scène ;

- enfin, le régime, qui reconquiert peu à peu les zones tenues par la rébellion, savait pertinemment que l'emploi d'armes chimiques était une « ligne rouge » à ne pas franchir, car cela déclencherait immédiatement une intervention militaire occidentale. Dès lors, pourquoi aurait-il pris in tel risque ?

Aucune preuve sérieuse n'a été présentée à l'appui la « culpabilité » de l'armée syrienne. Au contraire, tout conduit à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes, car contrairement à ce qui est avancé par la note déclassifiée publiée par le gouvernement français, les capacités chimiques des terroristes sont avérées :

- en Irak (d'où proviennent une partie des djihadistes de la rébellion syrienne), les autorités ont démantelé début juin 2013 une cellule d'Al-Qaida qui préparait des armes chimiques. Trois laboratoires ont été trouvés à Bagdad et dans ses environs avec des produits précurseurs et des modes opératoires de fabrication de gaz sarin et moutarde ;

- en Syrie, le Front Al-Nosra est suspecté avoir lancé des attaques au chlore en mars 2013 qui auraient causé la mort de 26 Syriens dont 16 militaires ;

- pour sa part, Al-Qaida a procédé en 2007 une douzaine d'attaques du même type à Bagdad et dans les provinces d'Anbar et de Diyala, ce qui a causé la mort de 32 Irakiens et en a blessé 600 autres. En 2002, des vidéos montrant des expérimentations d'armes chimiques sur des chiens ont été trouvées dans le camp de Darunta, près de la ville de Jalalabad, en Afghanistan.

Les errements de la politique étrangère française

A l'occasion cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l'étranger.

Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, - comme d'ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs - entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l'Arabie saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.

Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli - en raison de l'intervention inconsidérée de l'OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé - et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar Al-Assad n'est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté. De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d'être alliés à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l'espoir de quelques contrats d'armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.

Une question mérite donc d'être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l'énorme capital de sympathie que la politique du général de Gaulle - non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - lui avait constitué.

Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n'a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d'une partie des élites françaises  - de droite comme de gauche - aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l'Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l'emploi de la force ...

Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l'Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d'influer sur l'opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l'invasion de l'Irak en 2003, avant d'être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires. Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale - qui n'est pas, rappelons-le, une note des services -, celle-ci ne sera d'aucune influence sur la presse et l'opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire.

Le mépris des politiques français à l'égard des services est connu. Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l'actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu'il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l'occasion de l'affaire du Rainbow Warrior ?

Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l'égard de la Syrie et de notre politique étrangère s'impose, car « errare humanum est, perseverare diabolicum ».

Eric Dénécé (Centre français de recherche sur le renseignement, 6 septembre 2013)

vendredi, 29 mars 2013

Soutenez l'effort de guerre!

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dimanche, 10 février 2013

NATO Charts Out Global Role

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Sahel To Central Asia: NATO Charts Out Global Role

Rasmussen: NATO Must be Ready for Any Future Threat

By Cheryl Pellerin

Ex: http://rickrozoff.wordpress.com/

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“Missile defense is a core element of our collective defense,” [Rasmussen said], “and the deployment of Patriot missiles to Turkey is a real response to a real threat.”

Many European allies contribute to NATO’s missile defense system, but Rasmussen said he can envision European navies upgrading their ships with missile defense radars and interceptors so they can deploy alongside United States vessels.

To make sure that NATO remains the gold standard of Euro-Atlantic security into the 21st century, he said, the alliance must build on its gains from operations like its International Security Assistance Force mission in Afghanistan “rather than cash in what some may perceive as a post-ISAF dividend.”

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MUNICH: On the second day of the Munich Security Conference, NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen told the international audience here that the end of the war in Afghanistan gives the alliance a chance to plan for the future.

The end in 2014 of NATO’s biggest operation gives NATO a chance to generate key capabilities, engage robustly with new geopolitical realities and rebalance its priorities and commitments, he said.

“In other words, an opportunity to plan for the future,” Rasmussen said, adding that such a plan must determine what NATO will do next, how NATO will do it, and what kind of alliance it will be.

“We will continue to respond to crises whenever and wherever the allies judge their security interests are at stake because this is our core business,” the secretary-general said.

“When I look at our world, I see an arc of crises stretching from the Sahel to Central Asia,” he added, “[but]…this does not mean we will have to intervene everywhere nor that we are set for confrontation. But it does mean we must stand ready to deter and defend against any threat.”

Rasmussen said NATO must keep its operational edge and retain a complete range of capabilities, with increased importance for missile and cyber defense and special operations forces.

“Missile defense is a core element of our collective defense,” he added, “and the deployment of Patriot missiles to Turkey is a real response to a real threat.”

Many European allies contribute to NATO’s missile defense system, but Rasmussen said he can envision European navies upgrading their ships with missile defense radars and interceptors so they can deploy alongside United States vessels.

“We must also improve our cyber resilience,” he said, describing a potentially critical role for NATO in defining a common training approach among allies and in providing expert help to allies who come under cyber attack.

“We will also need forces with the skills and speed to act decisively,” Rasmussen said, envisioning a vital role for NATO’s new Special Operations Forces Headquarters in planning and coordinating missions and improving the ability of allied special operations forces to work together.

To make sure that NATO remains the gold standard of Euro-Atlantic security into the 21st century, he said, the alliance must build on its gains from operations like its International Security Assistance Force mission in Afghanistan “rather than cash in what some may perceive as a post-ISAF dividend.”

A better choice is to reinvest the ISAF dividend in defense for a maximum return, Rasmussen said, including through NATO’s Connected Forces – which seeks to create forces that act and think as one – and its Smart Defense initiatives.

NATO’s multinational response force can deploy quickly when needed, but Rasmussen wants the alliance to revitalize that force, he said, “to keep our ability to train and operate together as allies and with partners, take advantage of the United States’ decision to rotate dedicated units to Europe and conduct more demanding, realistic and frequent exercises.”

The NATO Response Force should become the engine of the alliance’s future readiness, he added, and multinational cooperation is key to keeping costs down and capabilities strong.

Rasmussen sees NATO connecting more closely with the alliance’s most able operational partners, reinforcing its cooperation with the United Nations and the European Union, deepening its strategic relationship with Russia and shifting from operational engagement to operational readiness.

Such readiness and flexibility come at a cost, he added.

“In the decade since 2001, the U.S. share of NATO defense expenditure has increased from 63 percent to 72 percent,” the secretary-general said, and in the last few years all but three European allies have cut their defense budgets.

“I am concerned about this gap in defense spending but I am even more concerned by the gap in some key capabilities,” he added.

To correct this, Rasmussen said, he would like to see the alliance moving toward a day when no single ally provides more than 50 percent of certain critical capabilities.

“This will require European allies to do more,” Rasmussen said, adding that a strong European contribution to NATO’s capabilities will sustain a strong U.S. commitment to NATO.

All allies must also show the political will to support each other, living up to NATO’s role as the political forum for transatlantic consultations on common security concerns, he said, “…because now and after 2014, we can only stay successful together.”

mercredi, 14 novembre 2012

Indian Summer of the Neocons

Indian Summer of the Neocons

The irresistible appeal of attacking Iran

 
 
 
Indian Summer of the Neocons 
 
Gulf War III: These ladies have an intuitive grasp of American foreign policy.
 

Sometimes empires just die, but often they have one last spurt before they go, and more often than not the spurt is all part of the dying. A good analogy is the Indian Summer, a period of unexpectedly warm weather that appears to turn the tide of approaching Winter. Less astute minds are sure to mistake this as proof of eternal summer and get frostbitten later. Those believing in the permanence of American hegemony are in for a similar nasty surprise, especially as in the coming years we are going to see the reassertion once again of American power.

This last hurrah won’t have the same post-9-11 naivety about turning everyone into "instant Americans" by giving them “democracy,” “freedom,” and cell phones over the craters of their bombed-out homes; even though that shrill note will probably continue to resonate through the propaganda. No, the new Neocons who will further this policy will be motivated much more by a cynical sense of realpolitik, realfinanz, and the increasingly jarring clatter of the gears of the machine that once smoothly ran the world.

It is not particularly important who wins the Presidential election today. Romney is a better fit with the dynamic of a late season assertion of American power; Obama a better fit with the economic decline powering it. Whoever is elected President, we will see a similar trajectory, whereby the hegemonic power of America will be asserted not as a burgeoning of true, broad-based power as it was in the post-WWII period, but instead as a flashy gesture disguising frailty and ultimate collapse.

Fall Guy

The crucible for this last act of overextended power will of course be Iran, the perfect fall guy because you just know they are not going to vary their route – their route being the one that leads towards a nuclear capability to balance that of Israel. Right on schedule, just when Uncle Sam wants to remind the world of what he looked like 50 years ago with his shirt off, the Iranians can be relied on to provide a convenient casus belli, especially if you have a few experts and a pet media to help refine the evidence and airbrush the fact that Israel and Pakistan have no business owning nukes either.

There is a tendency to view the coming war with Iran too narrowly. It is typically presented as an issue of security for Israel with a side order of protecting the free flow of Gulf oil and therefore that panacea of all dreams, the global economy. The security of the cute little tyrannies that dot the southern shore of the Gulf also gets the occasional mention. The real issue however is the maintenance of US power vis-à-vis its major global rivals set against a general background of its decline.

Riddled with flaws and weaknesses that are only getting worse, America is the yesterday man of tomorrow, but at least today the country still has some killer assets – and I don’t just mean its drones (either of the media or aeronautical variety).

The growth of America’s weaknesses means that its assets can no longer be kept on the shelf to exert their silent and secret power, but must now be vigorously milked for all they are worth. This is what will determine American foreign policy in the coming years, and impel it into inevitable war.

First the weaknesses: America is not a country in the conventional sense. This means it is held together artificially and mainly through bribery. Ultimately this means imports from China and elsewhere. This weakness is enshrined in the shape of the US economy. Modern Americans are incapable of enduring a fraction of the hardship, discipline, and endurance which workers in China, Japan, or even parts of Europe are capable of. This means that America is fighting a natural tendency to decline to levels of poverty where it can develop these traits again, but such a decline would inevitably rip the country apart. So, the inevitable must not be allowed to happen, and the only way to stop this is with magic money. But magic money is like the emperor with no clothes. Sooner or later the inconvenient child is bound to point the finger, and spark off the mass perception of nudity. Already the Emperor has unfastened his top button and unzipped his fly.

Another important weakness that America has is the power of the Jewish or Zionist lobby, supplemented by the religious right. This is a problem for two reasons. First it leads to unnecessary military involvements – both Afghanistan and Iraq can be laid at the door of this unholy relationship. Secondly, the anti-US sentiments of the Islamic world threaten to undermine the status of a dollar. Recent years have seen moves to decouple oil rich economies from the petro-dollar. The existence of a viable alternative world reserve currency in the Euro makes these dangers very real. And later something even better may come along.

Unused Assets

Now its strengths: America’s main strength has always been its position, a large secure continental landmass with unhindered access to the two largest oceans. This has made it the ideal country to carry out Alfred Mahan’s vision of world hegemony through sea power, something it has improved on by bottling up other major continental powers through its alliances with Japan and Britain, its two unsinkable aircraft carriers. Much of the Chinese anger directed at Japan recently over the issue of the insignificant Senkaku rocks is provoked by the way that US allies like Japan and Taiwan effectively serve as a fleet of blockading ships. More than this, China’s vast thirst for oil can only be quenched with supplies from the Middle East and Africa that America can easily cut off anytime it chooses. The main goal of Chinese foreign policy is to overcome this strategic weakness.

Secondly, although America is a major oil importer itself, it is relatively self-sufficient and secure in this respect compared to other major powers. Part of this is because it is now mainly a consumer economy rather than an industrial one. Also, in recent years domestic oil production has boomed to the point where the US is now tipped to overtake even Saudi Arabia as the biggest oil producer. A good conspiracy theorist could make much of this surprising revelation – almost as if a major Gulf war has been in the offing for the past few years of rising production.

A third strength that America has is its political and economic unity. Although the economy has major and even terminal flaws, the fact that it is united is a clear strength, especially with regard to the Eurozone, which is struggling in the no-man’s land between monetary union and deeper economic union during an economically difficult period.

A fourth strength is the US’s ability to project power. Although the campaign in Afghanistan in particular has revealed the limitations of US military power against Fourth Generation Warfare, the US is still able to control much of the world’s airspace and sea lanes. Even though it would be defeated if it entered certain of the 'houses' in the 'global village,' it still controls most of the streets between those houses.

This also gives the US the glamour of Superpower status that helps to sustain the perceived value of the dollar against inflationary economic policies, and so helps the machinery of domestic bribery on which unity and everything else depends.

These strengths, it should be noted, really come into their own when set against the weaknesses of America’s main rivals for global power, namely China and the EU, whose strengths, by the way, are equally potent when set against America’s weaknesses. These strengths and weaknesses can be summarized as follows:

US weaknesses vis-à-vis its rivals

Ethnic disunity and the financial costs this brings (vs. China/ to a lesser extent the EU)
Lack of toughness and discipline of its people (vs. China/ to a lesser extent the EU)
Reliance on debt-financed spending (vs. China/ to a lesser extent the EU)
Resistance to the dollar caused by pro-Israel foreign policy (vs. the EU)


US strengths vis-à-vis its rivals

Military power projection and global positioning (vs. China/ to a lesser extent Russia)
Relative energy independence (vs. China and the EU)
Political and economic unity (vs. the EU)
Superpower status (vs. China/ to a lesser extent the EU)

There is a kind of negative complementariness between America’s strengths and those of its rivals. If Europe and China are allowed to strengthen, the US will weaken by a similar amount.

For example, if the Eurozone is allowed to recover and consolidate its monetary and economic union this will provide the basis for an alternative reserve currency that would not only be popular with Islamic countries but also China and Russia, keen to see America weakened. Also, any weakening in America’s power projection and global positioning would create a vacuum that, in the Western Pacific, would be filled by China, which is keen to protect and control the sea lanes it depends on. Such a weakening of US prestige would also undermine the power of the dollar and lead to a vicious cycle.

These factors create the machinery, which, if worked one way, leads to the collapse of American Imperial power, but if worked the other, offers the possibility of hamstringing America’s opponents and extending US power for a few more decades.

If America was capable of slow and gentle decline as pre-multicultural Britain was, it might be easy to accept the end of the American Imperium, but the ending of Empire is also likely to have an enormous economic and social cost, with the essential falsity of the present economy being revealed, a process that would effectively tear the nation apart.

The unacceptable nature of such a fate provides the impulse for America to move the other way, whoever gets elected today; which leads us back to the prospect of war with Iran.

Iran having nuclear weapons only matters to the USA because it matters to Israel, as the Iranians would be no more likely to nuke anything than Israel. But Iran’s nuclear ambitions provide a convenient casus belli that can be sold to the unwarlike, consumerist masses, and which would allow America to capitalize on its strengths relative to its main rivals.

The nature of such a war would be largely confined to the skies with some peripheral naval and land operations. The war aim would be to destroy Iran’s air force and nuclear research capabilities. The war, however, would actually be directed at other powers, with Iran serving the role of surrogate enemy.

It would interrupt oil supplies possibly for weeks or even months to a degree which the wars against Afghanistan and Iraq never did. While post-election America would suffer from the resultant spike in oil prices, it would bear up a lot better than either China or the EU. The crisis would lead to a short period of intense economic dislocation as oil prices shot up and businesses closed down, at least temporarily. This would send a sharp signal to China that America controlled its sea lanes and oil supply. It would also turn one of China's strengths – the hard-working self-reliance of its population – into a weakness with sudden unemployment possibly feeding into public unrest. Furthermore it would also turn an American weakness – its underclass-bribing welfare system – into a strength.

In the Eurozone a sudden economic crisis like this would likely create enormous strains on an already fragile and unbalanced system, causing sharp increases in government borrowing costs for some nations, and possibly seeing countries like Greece and Spain exiting the Euro, or even new countries emerging like Catalonia or Northern Italy. This picture of confusion and division would further diminish the status of the Euro as a rival world currency to the dollar. Meanwhile the “flight to safety” caused by the war would strengthen the dollar.

The Mighty Donut

While a war against Iran serves a useful local goal for America’s Middle Eastern allies, it also has clear benefits for America’s global position, on which its domestic economy depends. Peace makes the world focus on the hole in the American donut; war makes it focus instead on the doughy ring.

There is a kind of impersonal necessity at work, so forget which telegenic narcissistic autocue-reading sociopath  is riding the presidential golf buggy.

Failing empires cannot afford the luxury of unutilized assets because this makes these assets effectively a punitive tax on that empire, one that its rivals do not share. America’s control of the seas and air is more than worthless in a world that is entirely peaceful; it is debilitating. It’s all hole and no donut!

To capitalize on these assets a certain amount of chaos is needed. The war against Iran and its repercussions for China and Europe, America’s real rivals, provides a nice, measured degree of this. For these reasons, limited war and a period of reassertion of American power is extremely likely.

But what will be the unintended consequences of this? In the case of Europe, further economic dislocation can only be good news for the continent’s nationalists. While for China and Russia, the exercise of US power will only impel them to strengthen their alliance and develop their ability to project power. There will also be attempts to draw Japan away.

The consequences in the Middle East will be more complex, but America’s blatant use of power for the benefit of Israel and the Gulf states will create a deep animus that may serve to unite Sunnis and Shiites against their common enemy. In other words, short-term gains in American power will be paid for through long-term losses.

mardi, 23 octobre 2012

Auf Kriegskurs: Europas Linke wirbt für „humanitäre Interventionen“

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Auf Kriegskurs: Europas Linke wirbt für „humanitäre Interventionen“

 
„Ich glaube an zwei Prinzipien: Nie wieder Krieg und nie wieder Auschwitz.“ (1)

Diese Worte wurden auf dem Parteitag der Grünen im Mai 1999 gesprochen, der während des NATO-Bombardements auf Jugoslawien, an dem sich auch Deutschland beteiligte, stattfand. Sie kamen aus dem Mund des Grünen-Politikers und damaligen Außenministers Joschka Fischer. Sein Kommentar sollte den Krieg gegen das serbische Volk rechtfertigen. Dasselbe Volk, das bereits in zwei Weltkriegen unter dem deutschen Imperialismus zu leiden hatte.

In den 1970er Jahren war Fischer ein linksradikaler Aktivist und in den 1980er Jahren gehörte er zu den Mitbegründern der Grünen. Das Anliegen hinter der Parteigründung war es, den verschiedenen Umwelt- und Antikriegsgruppen eine parlamentarische Repräsentation zu verschaffen. Hätte in der damaligen Zeit jemand über die Möglichkeit gesprochen, dass diese Partei gegen Ende des Jahrtausends eine aktive Rolle in einem Aggressionskrieg gegen Jugoslawien spielen würde, es wäre als absurd abgestempelt worden. Eine direkte Beteiligung Deutschlands an einem Krieg war ein völliges Tabu, und niemand auf Seiten der Linken oder der Rechten hätte es gewagt, eine solche Option in Erwägung zu ziehen. Nach 1945 war es allgemeiner Konsens, dass von Deutschland nie wieder ein Krieg ausgehen sollte.

Der politische Übergang in Deutschland, der sich in großen Teilen Westeuropas widerspiegelte, ist wichtig für das Verständnis, wie es dazu kam, dass viele Mainstream-Linke zu modernen Kriegstreibern wurden, oftmals sogar in einem größeren Maße als ihre konservativen Widersacher.

Mit ihrem Eintreten für das Konzept des „Humanitären Interventionismus“ und ihrer moralischen Autorität erscheinen die „progressiven“ politischen Entscheidungsträger viel glaubwürdiger als die  lärmenden neokonservativen Hassprediger, wenn es darum geht, eine militärische Intervention vor der Bevölkerung zu rechtfertigen.

In Westeuropa sind die meisten Befürworter der Militarisierung innerhalb der Mainstream-Linken mit den grünen oder den sozialdemokratischen Parteien verbunden. Einer der ersten Verfechter militärischer „humanitärer Interventionen“ war Daniel Cohn-Bendit, Mitglied der Grünen in Frankreich. Er war auch einer der Vordenker der Abschaffung der europäischen Nationalstaaten zugunsten einer stärkeren Europäischen Union. Während des Bürgerkriegs in der ehemaligen jugoslawischen Republik Bosnien verlangte Cohn-Bendit die Bombardierung der Serben. Jeder, der damit nicht einverstanden sei, würde dieselbe Schuld auf sich laden wie diejenigen, die während des faschistischen Massenmords im Zweiten Weltkrieg tatenlos zuschauten:

„Schande über uns! Wir, die Generation, die unsere Eltern so sehr für ihre politische Feigheit missachtet hat, schauen jetzt selber scheinbar hilf- und machtlos und doch selbstgefällig dabei zu, wie die bosnischen Muslime Opfer einer ethnischen Säuberung werden.“  (2)

Während des Bosnien-Krieges wurde die Masche perfektioniert, mittels der Zeichnung von Parallelen zu den Verbrechen der Nazis jene zu dämonisieren, die den geostrategischen Interessen des Westens im Wege stehen. Exemplarisch dafür steht die Geschichte von den sogenannten Todescamps in Bosnien: Als Beweis für die angebliche Existenz von Konzentrationslagern, die von den Serben in Nazi-Manier betrieben würden, veröffentlichte eine britische Zeitung im August 1992 ein Foto, das einen abgemagerten Mann hinter einem Stacheldrahtzaun zeigt. Wie später jedoch der deutsche Journalist Thomas Deichmann herausfand, stand der Mann außerhalb des Zaunes und war  nicht hinter Stacheldraht gefangen. (3)

Natürlich gab es Gefangenenlager auf allen Seiten und die Bedingungen dort waren zweifellos oftmals schrecklich. Die Sache ist jedoch die, dass die westliche Propaganda versuchte, die Seite der Kroaten und Muslime reinzuwaschen, indem sie ganz und gar als Opfer dargestellt, während gleichzeitig die bosnischen Serben als Barbaren und Nazis präsentiert wurden.

Kontrahenten oder auch ganze Bevölkerungsgruppen mit einem Etikett zu versehen, um diese zu dämonisieren, ist kein neues Konzept in der Kriegspropaganda. Ein entpolitisiertes Verständnis von Faschismus, als lediglich eine Form des Nationalismus, ermöglicht es der postmodernen Linken, Aggressionskriege als „humanitäre Interventionen“ und somit „antifaschistische“ Aktionen zu präsentieren. Die traditionelle linke Sichtweise sieht im Faschismus hingegen nicht nur eine chauvinistische, rassistische Ideologie, sondern berücksichtigt auch dessen wirtschaftlichen Hintergrund und dessen Bündnis mit der Hochfinanz, der Rüstungsindustrie und den politischen Eliten.

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Als der UN-Sicherheitsrat im März 2011 die Resolution 1973 zur Errichtung einer Flugverbotszone über Libyen verabschiedete, die als Vorwand für einen Angriff auf das Land diente, enthielt sich Deutschland zusammen mit Russland, China, Indien und Brasilien der Stimme. Die schwarz-gelbe Regierungskoalition erntete für diese Haltung heftige Kritik aus den Reihen der Sozialdemokraten und vor allem aus den Reihen der Grünen, die der Bundesregierung vorwarfen, nicht stärker eine Pro-Kriegs-Position bezogen zu haben. Der ehemalige Außenminister Joschka Fischer attackierte seinen Amtsnachfolger Guido Westerwelle dafür, die Resolution der Kriegstreiber nicht unterstützt zu haben und merkte an, dass der Anspruch Deutschlands auf einen ständigen Sitz im UN-Sicherheitsrat damit „in die Tonne getreten“ wurde. (4)

Es ist daher nicht überraschend, dass sich im gegenwärtigen Konflikt in Syrien – welcher erheblich vom Westen orchestriert und finanziert wird, wie auch die Bürgerkriege in Jugoslawien und Libyen – grüne und linksliberale Politiker in Westeuropa als die stärksten Befürworter einer Strategie der Eskalation gebärden. In einer Fernsehdebatte verwehrte sich die Grünen-Vorsitzende Claudia Roth gegenüber jeder Stimme der Vernunft, die für Verhandlungen mit der Assad-Regierung plädiert. (5) Zu diesen zählt auch der Autor und ehemalige Politiker Jürgen Todenhöfer, der eine ausgewogene Position vertritt und jüngst für ein Interview mit Bashar Al-Assad nach Damaskus reiste, damit die Welt auch die „andere Seite“ hören könne. (6) Die Tatsache, dass überhaupt jemand Al-Assad seine Meinung sagen lässt, war für Claudia Roth zu viel. Sie drückte ihre Verärgerung über Todenhöfers Reise in unmissverständlichen Worten aus.

Zur selben Zeit war es der frisch gewählte „sozialistische“ Präsident François Hollande, der als erstes westliches Staatsoberhaupt die Option eines Angriffs auf Syrien öffentlich in Erwägung zog. In seiner Erklärung ließ er die Welt wissen, dass er eine „internationale militärische Intervention in Syrien“ nicht ausschließe. (7)

Hollandes Wahl zum Präsidenten war Ausdruck der Hoffnung vieler Menschen, Nicolas Sarkozys reaktionärer, neoliberaler und korrupten Politik ein Ende zu bereiten und sie durch eine humanere Form zu ersetzen. Was die Außenpolitik angeht, setzt Hollande bedauerlicherweise die neokoloniale Agenda seines Vorgängers fort. (8)

Sowohl im Fall Libyens als auch Syriens forderte Bernard-Henri Levy, ein französischer Philosoph, professioneller Selbst-Promoter und häufig Objekt des Gespötts der Medien, seine Regierung zur Intervention auf, um das „Töten unschuldiger Zivilisten“ zu verhindern. (9) Sein Ruf nach Krieg wurde natürlich als humanistischer Graswurzel-Aktivismus verkauft. In einem offenen Brief an den Präsidenten, veröffentlicht unter anderem von der Huffington Post, zog er das Massaker in Hula als Rechtfertigung für eine Intervention heran. (10) Die Tatsache, dass die Fakten darauf hindeuten, dass es sich bei den Opfern um Anhänger des Assad-Regierung gehandelt hat und diese von Aufständischen getötet worden sind (11), konnte der Schwarz-Weiß-Malerei des virtuosen philanthropischen Aktivisten nichts anhaben.

Von „Auschwitz“ in Bosnien und im Kosovo hin zum „syrischen Diktator“, der Frauen und Kinder abschlachtet, die Strategie, mit der der Widerstand der Bevölkerung gegen einen Aggressionskrieg überwunden werden soll, bleibt dieselbe: Es wird an ihr Schuldbewusstsein und an ihr schlechtes Gewissen appelliert – die „schaut-nicht-tatenlos-zu“-Taktik. Und niemand beherrscht diese Taktik besser als die heutigen „progressiven“ falschen Samariter.

Eingedenk dessen wenden wir uns wieder dem Beispiel Deutschland zu. Bisher hat sich die deutsche Regierung aktiv daran beteiligt, antisyrische Propaganda zu verbreiten. Sie legt aber nicht dieselbe Begeisterung für eine Intervention an den Tag, wie sie sich in den Reihen der „Progressiven“ ausmachen lässt. Auch wenn sich nicht viel Positives über die neoliberale, US-freundliche Regierung Angela Merkels sagen lässt, so ist sie nicht in demselben Ausmaß wie die rot-grüne Opposition dazu bereit, das Risiko eines militärischen Abenteuers einzugehen und spricht sich dementsprechend weiterhin für eine „diplomatische Lösung“ aus. (12) Auch wenn die Vita der schwarz-gelben Regierung zeigt, dass sie weit davon entfernt ist, in Sachen Interventionismus unschuldig zu sein (13),  könnte es noch schlimmer kommen, falls sich nach den Bundestags-Wahlen im Jahr 2013 erneut eine rot-grüne Regierung konstituiert, wie es zwischen 1998 und 2005 der Fall war. Schließlich hat sie seinerzeit die historische Leistung vollbracht, zum ersten mal seit 1945 Kriege in der deutschen Öffentlichkeit salonfähig zu machen.


Der Artikel erschien im Original am 21. September bei Global Research unter dem Titel Europe’s Pro-War Leftists: Selling “Humanitarian Intervention.  Übersetzung: Hintergrund


Anmerkungen

(1) http://germanhistorydocs.ghi-dc.org/docpage.cfm?docpage_id=4440.
(2) http://web.archive.org/web/20101122200452/http://esiweb.org/index.php?lang=en&id=281&story_ID=19&slide_ID=3.
(3) http://web.archive.org/web/19991110185707/www.informinc.co.uk/LM/LM97/LM97_Bosnia.html.
(4) http://www.sueddeutsche.de/politik/streitfall-libyen-einsatz-deutsche-aussenpolitik-eine-farce-1.1075362.
(5) http://www.ardmediathek.de/das-erste/hart-aber-fair/21-00-besser-wegschauen-und-stillhalten-darf-uns-syrien?documentId=11083714.
(6) https://www.youtube.com/watch?v=NBJlpY1qX28.
(7) http://www.spiegel.de/international/world/french-president-leaves-open-possibility-of-military-intervention-in-syria-a-835906.html.
(8) Während seiner Präsidentschaft war Sarkozy verantwortlich für die militärischen Interventionen in Libyen und der Elfenbeinküste.
(9) http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/25/levy-libya-film-screening-cannes-festival.
(10) http://www.huffingtonpost.com/bernardhenri-levy/syria-massacre-houla_b_1552380.html.
(11) Siehe beispielsweise: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=31455.
(12) http://www.tagesschau.de/ausland/syrien1576.html.
(13) So lässt Deutschland den Aufständischen über den Bundesnachrichtendienstes militärische Unterstützung zukommen. Siehe: http://www.wsws.org/articles/2012/aug2012/syri-a21.shtml.

mercredi, 03 octobre 2012

Obamas Amerika: Tyrannei und Dauerkrieg

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Obamas Amerika: Tyrannei und Dauerkrieg

Während einer Zeremonie im Weißen Haus unterzeichnete er das berüchtigte Militärkommissionsgesetz (MCA). Dieses Gesetz erlaubte Folter als offizielle Politik.

Dieses Gesetz gewährte ebenso umfassende nicht verfassungskonforme Vollmachten, angeblich, um des Terrorismus Verdächtigte und deren Mitmacher (einschließlich US Bürger) zu verhaften, zu verhören und anzuklagen, auf unbestimmte Zeit (und ohne Beweis) in Militärgefängnissen in Haft zu nehmen, und ihnen die Habeas Corpus Rechte und andere konstitutionelle Schutzrechte vorzuenthalten.

Es erlaubt Präsidenten, jede Person an jedem Ort als einen „unrechtsmäßigen feindlichen Kämpfer“ zu bezeichnen, deren Verhaftung anzuordnen, sie in Sicherheitsverwahrung zu nehmen und ihr alle Rechte zu verweigern.

Am selben Tag unterzeichnete Bush in aller Ruhe das Nationale Verteidigungsautorisierungsgesetz für das Finanzjahr 2007. Darin eingeschlossen waren die versteckten Sektionen 1076 und 333. Bedeutende Medienzaren ignorierten diese.

obamathemightywarrior.jpgSie änderten das Aufstandsgesetz von 1807 und das Posse Comitatus Gesetz von 1878. Diese Gesetze untersagten den Einsatz von Bundes- und Nationalgardetruppen zur Durchsetzung von Gesetzen innerhalb des Landes, ausgenommen, dieser ist verfassungsmäßig erlaubt oder ausdrücklich vom Kongress während eines Aufstandes oder anderer nationaler Notstandssituationen genehmigt.

Von jetzt an kann die Exekutive per Diktat Notstandsvollmachten beanspruchen, das Kriegsrecht verhängen, die Verfassung aus „Nationaler Sicherheit“ aufheben, und Bundes- und/oder Nationalgardetruppen auf US Straßen einsetzen, um jegliche Art von Unruhe – einschließlich rechtsmäßige und friedliche Proteste – zu unterbinden.

Es geht um die Abschaffung fundamentaler First Amendment Freiheiten, ohne die alle anderen (Freiheiten) in Gefahr sind. Diese Freiheiten umfassen freie Meinungsäußerung, Versammlungsfreiheit, Religionsfreiheit und das Recht, Petitionen an die Regierung für Wiedergutmachung zu richten. Nicht mehr.

2009 sicherte Obama durch das Unterzeichnen des Nationalen Verteidigungsautorisierungsgesetzes für 2010 die Kontinuität des Militäreinsatzes zu. Dessen versteckte Sektion 1031 enthielt das Gesetz für Militärkommissionen von 2009. Der Begriff „nicht-privilegierter feindlicher Kriegsteilnehmer“ ersetzte (den bis dahin geltenden Begriff) „ungesetzlicher feindlicher Kombattant/Kämpfer.“

Die Sprache hat sich zwar geändert, nicht aber die Absicht oder die Unrechtsmäßigkeit. Obama übertrifft Bushs Extremismus. Guantanamo und andere Foltergefängnisse bleiben offen. US Bürger werden genauso unrechtsmäßig behandelt wie ausländische Staatsangehörige. Die Lage verschlechtert sich zunehmend.

Am 31 Dezember unterzeichnete (d)er (Präsident) das Nationale Verteidigungsautorisierungsgesetz (NDAA). Es gibt Präsidenten uneingeschränkte Macht, Verhaftungen durch das Militär anzuordnen und US Bürger auf unbestimmte Zeit zu inhaftieren, allein auf der Grundlage von unbestätigten Anschuldigungen der Mitgliedschaft in einer Terrorgruppe.

Konstitutioneller, gesetzlicher sowie auf internationalem Recht beruhender Schutz sind wirkungslos. Amerikas Militär kann jedermann aufgreifen und in Foltergefängnisse werfen, ihn auf unbestimmte Zeit ohne Anklage und Prozess festhalten, allein auf der Grundlage von Verdächtigung, fadenscheinigen Behauptungen oder ganz ohne Grund.

Zuvor autorisierte Obama per Dekret die Inhaftierung jeder zur nationalen Sicherheitsgefahr erklärten Person. Speziell für Guantanamo-Häftlinge bestimmt, trifft dies jetzt auf jede Person zu, einschließlich US Bürger im In- und Ausland.

Zusätzlich erhielten CIA Agenten und Todesschwadrone der Sondereinsatzkommandos die Autorisierung durch den Präsidenten, ausgesuchte US Bürger im Ausland zu ermorden. Diese Personen können für irgendeinen oder auch gar keinen Grund gejagt und kaltblütig ermordet werden.

Ab dem 31. Dezember (2011) kann jedermann, einschließlich US Bürger, an jedem Ort eine nationale Sicherheitsgefahr genannt und per Anklage für schuldig erklärt werden. Aktivisten, die sich Amerikas Imperium widersetzen, riskieren Verhaftung, dauerhafte Sicherheitsverwahrung oder Ermordung.

Genau so ergeht es für soziale Gerechtigkeit Demonstrierende. Militärverliese oder FEMA Lager erwarten sie. Kriegsrecht kann dies unter Inanspruchnahme einer „Notstandsituation im Katastrophenfall“ ermöglichen. Die ursprüngliche Senatsvorlage nahm US Bürger davon aus. Obama verlangte deren Einbeziehung (unter dieses Gesetz).

Unverletzliche Rechte gelten nicht mehr. Protestieren gegen imperiale Gesetzlosigkeit, soziale Ungerechtigkeit, Verbrechen großer Firmen, Korruption der Regierung oder das von der und für die reiche Elite funktionierende politische Washington kann kriminalisiert werden. Dasselbe trifft auf die freie Rede, die Versammlungsfreiheit, die Religionsfreiheit oder irgendetwas zu, das Amerikas Recht ungestraft zu töten, zu zerstören und zu plündern in Frage stellt.

Es ist offiziell. Tyrannei ist in Amerika angekommen. In der Nation zu leben ist unsicher geworden. Es gibt keinen Ort, sich zu verstecken. Sie kommen zu Jedem, der sich Ungerechtigkeit widersetzt.

Gesetzlosigkeit zu Hause und im Ausland

Sie zielen auch auf unabhängige Staaten. Es geht darum, sie abhängig zu machen. Taktiken umfassen Drohungen, Destabilisierung, Gewalt, Sanktionen und Krieg, falls andere Methoden versagen.

Im Jahre 2011 wurde Lybien zu NATOs letztem Leichenhaus. Für Profit wurde es geplündert und zerstört. Seit Monaten wird Syrien gnadenlos ins Visier genommen. Weiterer Druck wird aufgebaut. Alles ist möglich in der Zukunft, einschließlich der Barbarei, die Lybien zugefügt wurde.

Danach kommt der Iran. Washington verfolgt dieses Thema aggressiv.

Taktiken umfassen Provokationen, Unterwanderung, falsche Beschuldigungen, Isolation, verdeckte oder direkte Konfrontation, Cyberkrieg, sehr harte Sanktionen, die gefährlich nahe an Kriegshandlungen kommen.

In den letzten fünf Jahren wurden vier Runden Sanktionen verhängt. Im Dezember hat der Kongress eine weitere Runde veranlasst. Sie sind in dem Nationalen Verteidigungsautorisierungsgesetzes (NDAA) für 2012 enthalten. Sie zielen darauf ab, ausländische Banken zu bestrafen, die mit Teherans Zentralbank Geschäfte machen. Sie ist der Hauptzahlungsweg im Ölgeschäft. US Firmen, einschließlich Banken, können schon nicht mehr Geschäfte mit dem Iran machen.

Zusätzliche Maßnahmen erweiterten Sanktionen für Firmen in ölverwandten Bereichen, einschließlich von Investitionen, dem Verkauf von Raffinerieausrüstungsgegenstände und -produkten sowie Dienstleistungen über 5 Millionen Dollar jährlich.

Am 31. Dezember hat Obama das Gesetz unterzeichnet. Er hat 180 Tage, es anzuwenden. Er nennt es die bisher härteste Maßnahme, indem er sagt:

„Unsere Absicht ist es, dieses Gesetz nach einem zeitlich gestaffelten Verfahren anzuwenden, um Auswirkungen auf den Ölmarkt zu vermeiden und sicherzustellen, dass dies nur den Iran und nicht den Rest der Welt schädigt.“

Es liegt in seinem Ermessensspielraum, Ausnahmen zuzulassen, vorausgesetzt sie sind in Amerikas nationalem Interesse. Energieanalysten befürchten, das Inkraftsetzen (dieses Gesetzes) bedeutet höhere Ölpreise mit negativen Folgen. Andere befürchten, Konfrontation könnte dem Schikanieren folgen.

Marinekommandeur Konteradmiral Habibollah Sayyari sagte, Irans Marinekräfte können als Antwort auf feindliche westliche Handlungen die Strasse von Hormus leicht blockieren.

Er sprach einen Tag, nachdem der Vizepräsident Mohammad Reza Rahimi gewarnt hatte, nicht ein Tropfen Öl würde die Straße von Hormus passieren, sollten Irans Ölexporte sanktioniert werden. Wenn dem so ist, kann erwartet werden, dass die Energiepreise in die Höhe schießen werden, bis die normale Durchflussmengen wieder erreicht sind. Eine direkte Konfrontation ist ebenfalls zu erwarten, möglicherweise und einschließlich einer direkten US-Iranischen Konfrontation.

Irans Nuklearprogramm als Ziel zu nehmen, ist eine List. Teheran besteht darauf, es sei friedlich. Nichts beweist bisher das Gegenteil. Der neueste Geheimdienstkonsensus vom März 2011 stimmt damit überein. Es wurde kein Beweis einer Waffenentwicklung gefunden. Um was es wirklich geht, ist Regimewechsel. Gründe hierfür werden als Vorwand erfunden.

Als Ergebnis wird alles möglich, einschließlich eines möglicherweise vernichtenden allgemeinen Krieges mit auf Irans unterirdische Anlagen gerichteten Atomwaffen.

Egal wie hoch das Risiko, Obama scheint sich auf das Undenkbare hinzubewegen. Mehr dazu wird folgen.

 

Stephen Lendman wohnt in Chicago und kann unter lendmanstephen@sbcglobal.net erreicht werden.

Bitte besuchen Sie auch seinen Blog unter sjlendman.blogspot.com und hören Sie sich auf Progressive Radionachrichtenstunde und dem Progressiven Radionetzwerk an Donnerstagen um 10:00 Uhr US Central Time und an Samstagen und Sonntagen mittags führende Diskussionen mit ausgesuchten Gästen an. Um das Anhören zu erleichtern, sind alle Diskussionen archiviert.

http://www.progressiveradionetwork.com/the-progressive-news-hour/

Artikel auf Englisch: Obama’s America: Tyranny and Permanent War

Übersetzt von Karl Kaiser

mardi, 13 mars 2012

Obama's oorlog tegen de democratie

Obama's oorlog tegen de democratie

door John Pilger - http://www.uitpers.be/

 

John Pilger is een monument. In een steeds verder verblekend medialandschap blijft hij een stem van oprechte verontwaardiging. Hier haalt hij de massamedia onderuit, die voor hem een deel van het politieke systeem zijn. In zijn bekende stijl klaagt hij de Britse en Amerikaanse regeringen aan voor hun oorlog tegen de democratie.

Het eiland Diego Garcia is het grootste eiland van de Chagos-archipel, een groep van eilandjes in de Indische Oceaan (zie middenvak van de kaart). Van hieruit vertrekken de B-52 bommenwerpers naar Irak, Afghanistan ... en binnenkort Iran? © Central Intelligence Agency CIA (echt waar!)

 (opmerkingen tussen haakjes zijn toelichtingen van de vertaler)

 Een vergeten drama: Diego Garcia

Lisette Talate is enkele dagen geleden overleden. Ik herinner me haar als een taaie intelligente dame, die haar leed met onwrikbare vastberadenheid verborg. Zij belichaamde het verzet van mensen tegen de oorlog tegen de democratie. Ik ving voor het eerst een glimp van haar op in een film van de Colonial Office (het Britse ministerie van koloniën) uit de jaren '50. Die ging over de bewoners van de Chagos-eilanden, een kleine creoolse natie die ergens halfweg tussen Afrika en Azië in de Indische Oceaan leefde. De camera overzag de bloeiende dorpjes, een kerk, een school, een hospitaal, alles in een waas van natuurlijke pracht en vrede. Lisette herinnert zich dat de filmploeg haar en haar tienervriendjes toeriep: 'Blijf lachen, meisjes!".

Jaren later op het eiland Mauritius vertelt ze me: "Niemand moest mij zeggen om te lachen. Ik was een gelukkig kind, mijn wortels lagen daar, diep in het eiland, mijn paradijs. Mijn overgrootmoeder was daar geboren. Ik heb daar zes kinderen gekregen. Daarom konden ze ons niet wettelijk verdrijven uit onze huizen. Ze moesten ons angst aanjagen om ons daar te verjagen. Eerst trachtten ze ons uit te hongeren. De schepen met voedsel kwamen niet meer, daarna verspreiden ze een roddel dat we zouden worden gebombardeerd, dan pakten ze onze honden aan".

Een nooit vervolgde misdaad tegen de mensheid

In de vroege jaren '60 sprak de Labour-regering van Harold Wilson heimelijk af met Washington dat de Chagos-archipel, een Britse kolonie, zou worden 'schoongeveegd' en 'ontsmet' (sanitized) van zijn 2500 inwoners om er een militaire basis te bouwen op het voornaamste eiland, Diego Garcia. "Ze wisten dat onze huisdieren en wij onafscheidelijk waren.", zegt Lisette, "Toen de Amerikaanse soldaten aankwamen om de basis te bouwen, reden ze hun grote vrachtwagen achteruit tegen de poort van de stenen schuur waar we onze kokosnoten bewerkten. Honderden honden werden bijeengejaagd en daar vastgezet. Daar werden ze dan vergast met buizen vanuit de uitlaat van de vrachtwagen. Je kon ze horen huilen".

Lisette, haar familie en honderden eilandbewoners werden op een roestig stoomschip gedwongen met bestemming Mauritius, 2500 zeemijlen verder (4.630 kilometer). Ze moesten in de laadruimte op balen meststof slapen, op vogeluitwerpselen. Het was ruw weer. Iedereen was ziek. Twee vrouwen hadden een miskraam. Ze werden gedumpt aan de dokken van Port Louis (de hoofdstad van het eiland Mauritius). Lisette's twee jongste kinderen Jollice en Régis stierven binnen een week. "Ze stierven van verdriet", zei ze, "ze hadden alle geruchten gehoord en hadden ook gehoord wat er met de honden was gebeurd. Ze wisten dat ze hun thuis voor altijd achterlieten. De dokter in Mauritius zei dat hij verdriet niet kon behandelen".

Een fictie in stand houden

Deze misdaad van massa-kidnapping werd in het grootste geheim uitgevoerd. In een officieel rapport onder de hoofding 'Maintaining the fiction' ('de fictie in stand houden') maande een juridisch adviseur van de Foreign Office (het Britse ministerie van Buitenlandse Zaken) zijn collega's aan om hun acties te verbergen, door de bevolking te 'herklasseren' als 'vlottend' en om 'de regels te maken terwijl we er mee bezig zijn'. Artikel 7 van het statuut van het Internationaal Gerechtshof stelt dat 'deportatie of gewelddadige transfer van een bevolking' een misdaad tegen de mensheid is.

Dat Groot-Brittannië dergelijke misdaad had begaan – in ruil voor een korting van 14 miljoen dollar (10,7 miljoen euro) op een Amerikaanse Polaris-kernduikboot – stond niet op de agenda van een groep Britse defensie-ambtenaren die door het ministerie van defensie naar daar werden gevlogen eens de Amerikaanse basis voltooid was. "Er staat niets in onze dossiers over inwoners of een evacuatie" zei een vertegenwoordiger van het ministerie.

De militaire basis Diego Garcia

Vandaag is Diego Garcia essentieel in de oorlog tegen democratie van Amerika en Groot-Brittannië. De zwaarste bombardementen op Irak en Afghanistan werden gelanceerd vanuit de enorme landingsbanen daar, waarnaast alleen nog het kerkhof en de kerk van de eilandbewoners als archeologische ruïnes staan. De terrassentuin waar Lisette voor de camera's lachtte, is nu een versterkte bunker die de 'bunker-busting' bommen herbergt die de enorme B-52's als vleermuizen naar doelwitten in twee continenten vervoeren.

Een aanval op Iran zal van hieruit starten. Om het beeld van ongebreidelde criminele macht volledig te maken, heeft de CIA (Central Intelligence Agency = Amerikaanse staatsveiligheidsdienst in het buitenland) er een gevangenis in Guantanamostijl opgericht voor aan hen uitgeleverde slachtoffers dat ze Camp Justice noemen (Kamp Rechtvaardigheid)!

Een meedogenloos systeem achter een democratische façade

Wat het paradijs van Lisette werd aangedaan, heeft een urgente en universele betekenis, omdat het de gewelddadige en meedogenloze aard van een heel systeem achter een democratische façade symboliseert en de omvang van onze eigen indoctrinatie in zijn messianistische veronderstellingen. Harold Pinter beschreef die als 'een briljante, zelfs geestige en zeer succesvolle vorm van hypnose". De oorlog tegen democratie is langer en bloediger dan eender welke oorlog sinds 1945, wordt gevoerd met demonische wapens en gangsterpraktijken verkleed als 'economisch beleid', soms ook bekend als 'globalisering' maar in westerse elitekringen kan je het geen oorlog noemen. Zoals Pinter schreef: "Het is nooit gebeurd zelfs terwijl het aan het gebeuren is". 

In juli 2011 publiceerde de Amerikaanse historicus William Blum  zijn 'geactualiseerde opsomming van het Amerikaanse buitenlandse beleid'. Sinds de Tweede Wereldoorlog is de VS verantwoordelijk voor het volgende:

  • pogingen tot omverwerping van 50 regeringen, de meeste democratisch verkozen;
  • pogingen tot onderdrukking van volksopstanden of nationaal verzet in 20 landen;
  • grootschalige bemoeienissen in democratische verkiezingen in minstens 30 landen;
  • bombardementen op de bevolking van meer dan 30 landen;
  • poging tot moord op 50 buitenlandse leiders.

Britse medeplichtigheid

In totaal heeft de VS één of meer van deze daden gesteld in 69 landen. In haast alle gevallen was Groot-Brittannië een collaborateur. De 'vijand' is van naam veranderd – van communisme naar islamisme – maar meestal ging het over de opkomst van een democratie onafhankelijk van de westerse macht of over een maatschappij die strategisch nuttige territoria bewoonde, wegwerpmensen zoals de bewoners van de Chagos-eilanden.

Over de enorme schaal van al dat leed – dan hebben we het nog niet over de misdadigheid – is weinig geweten in het Westen, ondanks de beschikking over de meest geavanceerde communicatie ter wereld, ondanks de in naam meest vrije journalistiek en de meest bewonderde academici. Dat de meeste slachtoffers van terrorisme – van westers terrorisme dus - moslims zijn, is onuitspreekbaar, als het al geweten is. Dat een half miljoen Iraakse kinderen in de jaren ’90 stierven ten gevolge van het door de VS en Groot-Brittannië opgelegde embargo is van geen belang. Dat het extreme jihadisme dat tot 9/11 heeft geleid, werd in stand gehouden als een wapen van het westers beleid (ten tijde van de Russische bezetting van Afghanistan), dat weten specialisten wel, maar voor de rest van ons wordt dat doodgezwegen.

Selectieve verontwaardiging is van alle tijden

Terwijl de populaire cultuur in de VS en Groot-Brittannië de Tweede Wereldoorlog onderdompelen in een ethisch bad voor de overwinnaars, worden de holocausts die ontstaan zijn uit de Anglo-Amerikaanse overheersing over regio’s rijk aan grondstoffen naar de vergeetput verwezen. Onder de Indonesische tiran Soeharto, door Thatcher tot ‘onze man’ gewijd, werden meer dan één miljoen mensen afgeslacht. Deze schatting die door de CIA ‘de ergste massamoord van de tweede helft van de 20ste eeuw' wordt genoemd, bevat niet eens het derde van de bevolking van Oost-Timor dat werd uitgehongerd en vermoord met westerse medeplichtigheid, met Britse gevechtsvliegtuigen en machinegeweren.

Deze waar gebeurde feiten staan in de openbaar gemaakte rapporten van het Public Record Office (de archiefdienst van de Britse overheid). Ze omvatten een volledige dimensie van politiek en uitoefening van macht die aan publieke controle ontsnapt. Dit werd gerealiseerd door een regime van ongedwongen informatiecontrole, dit omvat de evangelische mantra’s van de commerciële publiciteit tot de stukjes pseudo-nieuws op de BBC en nu ook de kortstondige kicks van de sociale media.

Weg zijn de kritische stemmen

Schrijvers als waakhonden lijken wel uitgestorven, of volledig betoverd door de sociopathische tijdsgeest, overtuigd dat ze te slim zijn om bedot te worden. Zie de stormloop van jaknikkers die bereid zijn om van Christopher Hitchens (nvdr: Brits-Amerikaans journalist en publicist) een god te maken, een oorlogsminnaar die er naar verlangde de misdaden van de roofzuchtige macht goed te praten. "Voor bijna de eerste keer in twee eeuwen", schrijft Terry Eagleton (nvdr: Brits literatuurwetenschapper en auteur van o.a. 'Why Marx was right'), "is er geen eminente Britse dichter, toneelschrijver of romanauteur bereid om de funderingen van de westerse manier van leven in twijfel te trekken". Er is geen Orwell die ons verwittigt dat we niet in een totalitaire staat hoeven te leven om besmet te raken door totalitarisme. Er is geen Shelley die voor de armen spreekt, geen Blake die een visie uitdraagt, geen Wilde die ons er aan herinnert dat "ongehoorzaamheid in de ogen van iedereen die de geschiedenis heeft gelezen de originele deugd van de mens is". En jammer genoeg is er ook geen Pinter die raast tegen de oorlogsmachine zoals in het Amerikaanse voetbal:

Hallelujah,

Geloofd zij de Heer voor alle goede dingen. We schopten hun ballen tot flarden. Tot flarden van verneukt stof...

Tot flarden van verneukt stof verpulveren ook alle levens door Barack Obama, Mister Hoop-Op-Verandering van het westerse geweld. Telkens één van Obama’s onbemande vliegtuigen een hele familie in stukken schiet in een verafgelegen tribale streek in Pakistan, Somalië of Jemen, roepen de Amerikaanse technici voor hun computerspelschermen het woord ‘Bugsplat’ (vrij vertaald: ‘mugplets’ of de vieze resten van insecten op de voorruit van je auto in de zomer). Obama houdt van die toestellen en maakt er grapjes over met journalisten. Een van zijn eerste daden als president was een bevel voor aanvallen op Pakistan met onbemande Predator-toestellen (predator = roofdier) die 74 mensen doodden. Sindsdien heeft hij duizenden gedood, de meesten burgers. Die toestellen vuren Hellfire-raketten af (hellfire = hellevuur) die de lucht uit de longen van kinderen zuigen en hun lichaamsdelen over de omgeving rondslingeren.

Medplichtige massamedia

Herinner je de betraande hoofdtitels toen het Merk Obama werd verkozen: ‘monumentaal, rillingen over je rug’ volgens The Guardian. "De Amerikaanse toekomst", zo schreef Simon Schama, "is alleen maar visie, lichthoofdig …". De San Francisco Chronicle zag (in Obama) een ‘spirituele vuurtorenwachter die een nieuwe manier van zijn op de planeet brengt". Achter al dat gezever had een militaire staatsgreep plaats, net zoals de grote klokkenluider Daniel Ellsberg (nvdr: voormalig Amerikaans militair analist) had voorspeld en Obama was hun man. Hij had de anti-oorlogsbeweging tot virtuele stilte verleid en gaf Amerika’s corrupte klasse van militaire officieren ongekende staatsmacht en vooruitzichten.

Dit betekent het vooruitzicht op oorlogen in Afrika en de mogelijkheid voor provocaties tegen China, de grootste geldschieter van Amerika en zijn ‘nieuwe’ vijand. Onder Obama werd Rusland, de oude bron van officiële paranoia, omsingeld door ballistische raketten en wordt de Russische oppositie geïnfiltreerd. Militaire en CIA-moordteams werden uitgezonden naar 120 landen. Lang geplande aanvallen op Syrië en Iran veroorzaken het risico op een Wereldoorlog. Israël, het schoolvoorbeeld van Amerikaans ‘uitbesteed’ geweld en wetteloosheid, heeft net zijn jaarlijks zakgeld van 3 miljard dollar ontvangen, samen met Obama’s toestemming om nog meer Palestijns land te stelen.

Oorlog tegen de democratie in eigen land

Obama’s grootste ‘historische’ verwezenlijking is dat hij de oorlog tegen de democratie naar huis heeft gebracht in Amerika. Op nieuwjaarsdag ondertekende hij de National Defense Authorisation Act (NDAA – Presidentieel Decreet voor de Nationale Defensie), een wet die het Pentagon de wettelijke macht geeft zowel buitenlanders als Amerikaanse staatsburgers te kidnappen, onbeperkt gevangen te houden, te ondervragen en te folteren, zelfs om hen te doden. Het is voldoende dat ze zich ‘associëren met zij die ‘oorlogszuchtig’ zijn tegen de VS (‘belligerent’).

Voor hen zal er geen wettelijke bescherming zijn, geen proces, geen wettelijke vertegenwoordiging. Dit is de eerste expliciete wetgeving die de ‘habeas corpus’ (het recht om de aanklacht tegen je persoon te kennen en daarvoor in een rechtshof geoordeeld te worden) en de Bill of Rights van 1789 afschaft. (The Bill of Rights zijn de eerste tien amendementen bij de Amerikaanse Grondwet van 1787, de eerste drie gaan over de scheiding der drie machten – wetgevend, executief en rechtspraak, vrijheid van meningsuiting en dergelijke …)

Op 5 januari zei Obama in een buitengewone speech in het Pentagon dat het leger niet alleen klaar moest zijn om ‘grondgebied en bevolking te beschermen overzee’ (‘overseas’ betekent in Amerikaans jargon de ‘rest van de wereld buiten de VS') maar ook om te vechten in het ‘thuisland’ en ‘steun aan de burgelijke autoriteiten te verlenen. Met andere woorden, Amerikaanse troepen zullen ontplooid worden in de straten van Amerikaanse steden wanneer de onvermijdelijke burgerlijke onrusten uitbreken.

Epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: welkom in de VS

Amerika is nu een land van epidemische armoede en barbaarse gevangenissen: het gevolg van een ‘marktextremisme’ dat onder Obama de transfer van 14.000 miljard dollar publiek geld (10.600 miljard euro) heeft veroorzaakt naar criminele ondernemingen in Wall Street. De slachtoffers zijn grotendeels jonge, werkloze, thuisloze African-Americans, verraden door de eerste zwarte president.

Dit is het historische uitvloeisel van  een permanente oorlogsstaat, dit is nog geen fascisme maar het is evenmin een democratie in een herkenbare vorm, wat de placebo-politiek die het nieuws tot november zal overspoelen ook moge zijn. De presidentiële campagne, zo zegt de Washington Post, zal ‘een clash van filosofieën tentoon spreiden die in nauwkeurig onderscheidbare visies op de economie geworteld zijn’. Dit is volledig vals. De welomschreven taak van journalistiek aan beide zijden van de Atlantische Oceaan is het creëren van een schone schijn van politieke keuze waar er geen is.

De 'beschaafde' wereld volgt de VS

Eenzelfde schaduw hangt boven Groot-Brittannië en de rest van Europa waar de sociaaldemocratie – twee generaties geleden nog een geloofsartikel – ten onder is gegaan aan de dictators van de centrale banken.  In David Cameron’s ‘big society’ (de verkiezingsslogan van de huidige Britse conservatieve eerste minister) is de diefstal van 84 miljard Britse pond (100 miljard euro) aan banen en diensten, zelfs meer dan de hoeveelheid ‘legaal’ ontweken belastingen van de piraterende multinationals.

De schuld hiervoor ligt niet bij uiterst rechts, maar bij een laffe liberale politieke cultuur die heeft toegelaten dat dit kon gebeuren. Dit kan volgens Hywel Williams (nvdr: historicus en journalist) in de nasleep van 9/11 ‘zelf een vorm van zelfingenomen fanatisme genoemd worden’. Tony Blair is zo een fanaticus. In zijn onverschilligheid voor de vrijheden die het pretendeert zo toegenegen te zijn, heeft het nieuwe bourgeois ‘Blairite’ Groot-Brittannië een politiestaat gecreëerd met 3.000 nieuwe criminele misdrijven en wetten: meer dan in de hele vorige eeuw.

De politie heeft nu overduidelijk een onschendbaar recht tot doden. Op vraag van de CIA zullen gevallen zoals Binyam Mohamed, een onschuldige Britse staatsburger die vijf jaar werd gefolterd en gevangen gehouden in Guantanamo Bay, in geheime rechtbanken in Groot-Brittannië behandeld worden ‘om de inlichtingendiensten te beschermen' – de folteraars dus.

Hoe kleiner je bent, hoe groter je voorbeeld voor anderen

Deze onzichtbare staat heeft de regering van Blair toegelaten de bewoners van de Chagos-eilanden te bestrijden die uit hun wanhoop van de verbanning opstonden en recht eisten in de straten van Port Louis en Londen. "Alleen wanneer je directe actie onderneemt, van aangezicht tot aangezicht, zelfs de wetten breekt, gaan ze je opmerken", zei Lisette en "Hoe kleiner je bent, hoe groter het voorbeeld dat je geeft aan anderen". Wat een welsprekend antwoord voor zij die nog steeds vragen: "Wat kan ik doen?"

Ik zag Lisette’s tengere gestalte in de gietende regen naast haar medestrijders buiten aan het (Britse) parlement. Wat me opviel was de ongebroken moed van haar verzet. Het is deze weigering om op te geven waar de verrotte macht doodsbang voor is, omdat ze weet dat dit het zaad is dat onder de sneeuw ligt.

(Uitpers nr. 140, 13de jg., maart 2012)

© John Pilger

Vertaling: Lode Vanoost

vendredi, 23 décembre 2011

Syrien: Wie westliche Medien einen Dritten Weltkrieg entfachen

Syrien: Wie westliche Medien einen Dritten Weltkrieg entfachen

Eva Herman

Ein unverantwortliches Kapitel der Pressegeschichte wird derzeit von fast allen deutschen und internationalen Medien über Syrien geschrieben. Es ist ein Kapitel mit politischen Auswirkungen, mit weltpolitischen Dimensionen. Es sind ganz ähnliche Mechanismen, wie jene, die bereits den Irak-krieg und den Libyenkrieg auslösten und nun auch den Iran bedrohen und damit unseren Weltfrieden. Es geht um gezielte weltweite Falschmeldungen über die Lage in Syrien. Diese erreichen den Zeitungsleser und Fernsehzuschauer ebenso wie den Internet-Nutzer in der täglichen Berichterstattung, ohne dass ihm dies auf den ersten Blick auffallen könnte.  Vor allem gestern und heute berichten nahezu alle westlichen Mainstream-Medien wieder über »neue Brutalitäten des Assad-Regimes«. Doch was steckt wirklich dahinter?

In der aktuellen Berichterstattung von heute und gestern heißt es praktisch unisono, der syrische Präsident Assad lasse massenhaft vermeintliche Deserteure erschießen. Bei Angriffen seien in der Provinz Idlib inzwischen rund 220 Deserteure getötet oder verletzt worden, so der Wortlaut, unter anderem auch bei Spiegel online, bei der Nachrichtenagentur afp wird von hundert Getöteten berichtet, Focus berichtet, das Handelsblatt, Welt-Online, zahlreiche österreichische und Schweizer Medien und viele andere. Wie gesagt, fast alle Medien berichten in diesem Tenor.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/eva-herman/syrien-wie-westliche-medien-einen-dritten-weltkrieg-entfachen.html

mercredi, 14 décembre 2011

Kriegstreiberei führt USA in den Staatsbankrott

 

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Kriegstreiberei führt USA in den Staatsbankrott

von Jürgen W. Gansel 

Ex: http://www.deutsche-stimme.de/

Pulverfaß: Die schwindelerregend hohe Staatsverschuldung der USA geht auf das Konto ihrer Kriegspolitik

 

Aufgrund ihres billionenschweren Schuldenberges sind die USA de facto pleite und damit „griechischer als die Griechen“, wie der „Spiegel“ spöttisch feststellte. US-Politiker üben sich nur noch in der Kunst der Insolvenzverschleppung. Der Anspruch als ständig kriegsbereite Imperialmacht hat die USA in die tödliche Schuldenfalle geführt.

 

Seit ihrem Eintritt in den Zweiten Weltkrieg führen die USA fast ohne Unterbrechung Krieg. Davon profitieren Hochfinanz und Rüstungsindustrie, aber die Staatsfinanzen zerrütten vollends. Aus aktuellem Anlaß soll an die Kriegstreiber-Tradition erinnert werden, die dieser multiethnischen Kunst-Nation nun zum finanziellen Verhängnis wird.
Der erste Krieg, den die USA außerhalb des nord- und mittelamerikanischen Festlandes anzettelten, war der spanisch-amerikanische Krieg des Jahres 1898. Bereits seit 1845 kam es zu massiven politischen und wirtschaftlichen Einflußnahmen von US-Kreisen auf Kuba, das spanische Kolonie war. Im Ostend-Manifesto (1854) wurde ein amerikanisches Okkupationsrecht gegenüber Kuba behauptet, und als sich 1895 die Kubaner gegen Spanien erhoben, finanzierten bestimmte US-Kapitalisten den Umsturzversuch.
Während die Eliten in Kuba den Schlüssel zur Beherrschung der Karibik sahen, herrschte in der US-Bevölkerung Kriegsunwilligkeit. Dies änderte sich schlagartig, als auf bis heute ungeklärte Weise das amerikanische Kriegsschiff »Maine«, das im Hafen von Havanna lag, explodierte. Der Tod von 260 Seeleuten gab dem US-Präsidenten McKinley den Vorwand für die Kriegserklärung an Spanien im April 1898. Durch die vorherige Hochrüstung ihrer Seestreitkräfte konnten die USA Spanien schnell in die Knie zwingen und endlich die Karibik als Ausbeutungszone gewinnen. Im Dezember 1898 kam es zum Friedensvertrag, der den USA das Protektorat über Kuba einbrachte und die Annektierung von Puerto Rico, Hawaii, den Philippinen und Guam ermöglichte.

 

Dollar-diktierter Imperialismus

 

Der Startschuß zum Dollar-diktierten Imperialismus war gefallen und wurde von Theodore Roosevelt, der 1901 das Präsidentenamt antrat, mit großer Skrupellosigkeit vorangetrieben. Von ihm stammt eine denkwürdige Losung, die noch die heutige Verkleidung von amerikanischer Macht- und Geldgier inspiriert: »Sprecht sanft und tragt immer einen großen Knüppel bei euch, und ihr werdet es weit bringen.«
Roosevelt griff ältere Pläne zur Schaffung einer Kanalverbindung zwischen Atlantik und Pazifik auf und schürte bewußt den Panama-Konflikt. Als Kolumbien dem von den USA betriebenen Abfall seiner Provinz entgegentrat, schickte der Präsident Kriegsschiffe nach Panama und verwandelte das Land um den Panama-Kanal de facto in ein US-Protektorat (1903). Mittels finanzieller Durchdringung wurde noch die Dominikanische Republik in US-Abhängigkeit gebracht. »Teddy« Roosevelt erhielt für seinen mittelamerikanischen und karibischen Raubzug im Jahre 1906 den Friedensnobelpreis.
Ein weiterer Präsident von »God‘s own country«, der für seine eigentümliche Moralvorstellung mit dem Friedensnobelpreis (1920) ausgezeichnet wurde, war Woodrow Wilson. Als »Friedensengel« erklärte er im April 1917 dem kaiserlichen Deutschland den Krieg, um US-Kapital in Europa zu retten und seinen Fuß in die europäische Tür  zu bekommen.

 

Die »Lusitania«-Provokation

 

Unmittelbar vor Ausbruch des Ersten Weltkrieges steckten die USA in einer wirtschaftlichen Rezession, die nach massiver Ankurbelung der Konjunktur schrie. Der Krieg der europäischen Völker kam dem Big Business wie gerufen: Durch massive Rüstungsexporte und großzügige Vergabe von Kriegskrediten an die Entente-Mächte strich das US-Großkapital immense Gewinne ein.
Da Deutschland keinerlei Anlaß für eine amerikanische Kriegserklärung bot und in der US-Bevölkerung keine Kriegsstimmung herrschte, ließ man von New York aus den britischen Passagierdampfer »Lusitania« mit großen Waffen- und Munitionsmengen auslaufen. Geheimdienstlich »verriet« man der deutschen Seite den Waffentransport, und infolgedessen torpedierte ein deutsches U-Boot im Mai 1915 das Schiff. 139 US-Bürger wurden Opfer dieses »heimtückischen« Überfalls.
Für den Kriegseintritt der USA sorgte letztlich aber die Gefährdung der hohen Kriegskredite, die vor allem das jüdische Bankhaus Kuhn, Loeb & Co. in den Sieg der Entente gesteckt hatte. Im Verlauf des Jahres 1917 waren nämlich die Mittelmächte unter größten Opfern dabei, ihre Gegner niederzuringen. Ohne die US-Intervention hätte die Entente nach Lage der Dinge die Niederlage davongetragen, wodurch die US-Finanziers Milliardenbeträge verloren hätten. Der Weltöffentlichkeit gegenüber aber sprach Wilson nicht von den Profitinteressen einer Banker-Clique, sondern gab für seine Kriegstreiberpolitik edelste Motive an: »to make the world save for democracy.«
Auch das Versailler Diktat trug mit seinen Reparationsbestimmungen deutlich die Handschrift des US-Finanzkapitals: Deutschland sollte über Jahrzehnte hinaus finanziell ausgepreßt werden, damit die Entente-Staaten ihre Kriegskredite an die USA würden zurückzahlen können.

 

Krieg zur Konjunkturbelebung

 

Die Weltwirtschaftskrise, ausgelöst durch den Zusammenbruch der New Yorker Börse im Oktober 1929, bescherte den USA bis zum Frühjahr 1933 eine Zahl von nahezu 15 Millionen Arbeitslosen. Nachdem auch das Wirtschaftsprogramm des »New Deal« unter dem Präsidenten Franklin D. Roosevelt (1933-1945) nicht fruchtete und 1937 eine scharfe Rezession eintrat – in Deutschland herrschte zu dieser Zeit Vollbeschäftigung! –, erschien dem US-Establishment wieder einmal Krieg als probates Mittel der Wirtschaftserholung.
Krieg oder Wirtschaftskrise: Roosevelt entschied sich für Krieg, kurbelte die Rüstungsindustrie an und schwor die Westmächte auf eine antideutsche Linie ein. Von Kriegsbeginn an unterstützten die USA insbesondere Großbritannien ideell wie materiell gegen ein Deutschland, das sich erfolgreich von der Wall-Street-Weltordnung abzukoppeln begonnen hatte. Im März 1941 wurde offiziell das Leih- und Pachtgesetz beschlossen, mit dem den Briten in großem Umfang Kriegsmaterial und Lebensmittel zur Verfügung gestellt wurden – bei angeblicher Neutralität der USA. Mit der Atlantik-Charta vom August 1941 beschloß Roosevelt ein Programm zur Niederwerfung Deutschlands.
Die US-Bevölkerung wollte sich aber nicht auf dem europäischen Kriegsschauplatz verheizen lassen, und Deutschland unterließ alles, um die Kapitalmacht der Welt zu provozieren. Der kriegsbesessene Roosevelt wählte indes eine Hintertür zum Kriegseintritt durch unerträgliche Druckmaßnahmen auf den deutschen Verbündeten Japan. Da auch der wirtschaftliche Einfluß Japans in China den US-Geldmächten mißfiel, war bereits im September 1940 ein Stahl-Embargo über Japan verhängt worden. Im Juli 1941 wurden alle japanischen Vermögenswerte in den USA eingefroren und zudem ein Öl-Embargo durchgesetzt.
Weiteren Erpressungsversuchen traten die Japaner mit ihrem Angriff auf die US-Pazifikflotte in Pearl Harbor entgegen. Der US-Präsident wollte unbedingt den Krieg und hatte Japan in die Rolle des »bösen« Angreifers gezwungen. Roosevelt war durch die Entzifferung des japanischen Codes über den geplanten Angriff auf Hawaii genau unterrichtet, opferte aber über 2.300 US-Soldaten, um seine Bevölkerung auf blinden Kriegskurs einstimmen zu können.

 

Verknechtung Europas

 

Mit dem siegreichen Zweiten Weltkrieg hatten die USA ihr Ziel erreicht, große Teile Europas – keinesfalls nur Deutschland – auf einen Vasallen-Status herabzudrücken, und das eigene Wirtschafts- und Politikmodell einem beträchtlichen Teil Europas aufzuzwingen. Noch im August 1945 warfen die USA in einem bislang einmaligen Akt der Barbarei zwei Atombomben über den japanischen Städten Hiroshima und Nagasaki ab.
Im Jahr 1950 mischten sich die USA, unterstützt von einem hörigen UN-Sicherheitsrat, in die inneren Angelegenheiten Nord- und Süd-Koreas ein. Dabei eroberten sie nicht bloß Süd-Korea von den nördlichen Truppen zurück, sondern marschierten trotz aller Warnungen Pekings bis zur chinesischen Grenze. Als chinesische Truppen zum Gegenangriff übergingen, drohte die Ausweitung zu einem großen Ostasien-Krieg. 1953 kam es jedoch zu einem Waffenstillstand und zur endgültigen Teilung Koreas.
Kuba schüttelte 1959 nach der siegreichen Beendigung des Guerillakrieges durch Fidel Castro die Abhängigkeit von den USA ab. Diese reagierten im Frühjahr 1961 mit der Unterstützung von Exil-Kubanern, die einen Invasionsversuch in der Schweinebucht unternahmen. Nachdem die militärische Intervention gescheitert war, verhängten die USA im Februar 1962 ein totales Handelsembargo gegen Kuba. Die Sowjetunion begann daraufhin mit der Installierung von Raketenstellungen auf der Zuckerrohr-Insel. Im Oktober 1962 führte eine amerikanische Seeblockade gegen Kuba die Welt an den Rande eines Nuklearkrieges.
Nach Abschluß des französischen Indochina-Krieges (1954) verschärften sich die Spannungen zwischen den Machthabern im Norden und Süden Vietnams. 1960 entsandte US-Präsident John F. Kennedy 2.000 Militärberater nach Süd-Vietnam. Ab Februar 1965 wurden die Bombardements auf Nord-Vietnam systematisiert und als Terrorinstrument auch gegen die Zivilbevölkerung eingesetzt. Nach Offensiven der Nord-Vietnamesen stellten die USA ihren Bombenterror im März 1968 ein, wenngleich es erst 1973 zum Waffenstillstandsabkommen kam.
Anfang der achtziger Jahre griffen die USA wiederholt in das Selbstbestimmungsrecht mittelamerikanischer Staaten ein und bedienten sich dabei zahlreicher völkerrechtswidriger Maßnahmen gegen Nicaragua und El Salvador.
Ein weiteres widerwärtiges Kapitel amerikanischer Kriegstreiberei ist der Zweite Golfkrieg (1990-1991), der gegen den Irak geführt wurde. Selbstverständlich folgte auch hier die Bombardierung der Zivilbevölkerung den Geboten von »Freiheit, Demokratie und Menschenrechten« und nicht etwa Öl- und Kapitalinteressen.
Eine Woche vor dem Einrücken des Iraks in seine historische Provinz Kuwait versicherte die US-Botschafterin in Bagdad Saddam Hussein, daß die USA dieses Vorgehen dulden würden. Auf den am 1. August 1990 beginnenden Einmarsch irakischer Truppen reagierten die USA jedoch mit der Mobilisierung der Vereinten Nationen und der Einschaltung einer PR-Agentur, die den Irakis angelastete Greuelmärchen erfand und die US-Amerikaner in Kriegshysterie versetzte. Am Ende stand die gezielte Zerstörung jeder irakischen Infrastruktur, die Verhängung eines Handelsembargos und die Rückkehr des US-hörigen Emirs nach Kuwait.
Ende der 90er Jahre bombten die USA mit ihren NATO-Vasallen Rest-Jugoslawien zusammen, um eine gute geopolitische Ausgangsposition für die Durchsetzung ihrer Pipeline-Interessen gegenüber der Erdöl-Region um das Kaspische Meer zu haben und den balkanischen Völkerkonflikt am Kochen zu halten. Es folgten bekanntermaßen der neuerliche Einmarsch in den Irak und die Tötung Saddam Husseins, die Besetzung Afghanistans und die Bombardierung Lybiens bis vor wenigen Wochen.
Die USA waren nie eine Opfer-Nation, sondern eine von kapitalistischen Cliquen beherrschte Täter-Nation. Der französische Ministerpräsident Georges Clemenceau formulierte richtig: »Amerika? Das ist der direkte Weg von der Barbarei zur Dekadenz ohne den Umweg über die Kultur.«

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mercredi, 23 novembre 2011

1930, strategie Usa contro l’Inghilterra

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1930, strategie Usa contro l’Inghilterra

“Piano Rosso” era un nome in codice per una guerra apocalittica con la Gran Bretagna e tutte le sue colonie, con bombardamenti aerei ed armi chimiche

di David Gerrie*

Ex: http://rinascita.eu/

I dettagli riguardanti un sorprendente piano militare americano per spazzare via gran parte dell’esercito britannico vengono oggi rivelati per la prima volta.
Nel 1930, ben 9 anni prima dello scoppio della Seconda Guerra Mondiale, l’America allestì dei piani miranti specificatamente ad eliminare tutte le truppe di terra britanniche in Canada e nel Nord Atlantico, distruggendo così la forza commerciale inglese e mettere in ginocchio il paese.
Movimenti di truppe senza precedenti furono messe in campo per i preparativi di un invasione del Canada, il che prevedeva massicce incursioni aeree su obiettivi industriali primari e l’uso di armi chimiche, quest’ultimo avallato al più alto livello nientemeno che dal leggendario generale Douglas MacArthur.
I piani, rivelati in un documentario di Channel 5, erano soltanto alcuni di un numero di possibili piani militari preparati contro un numero di potenziali nemici, incluse le isole caraibiche e la Cina. Ce ne era uno addirittura previsto per combattere un sollevamento interno nel territorio statunitense.
Alla fine non ci fu alcuna approvazione da parte del presidente Franklin Delano Roosevelt per ciò che era conosciuto come Piano di Guerra Rosso. Anzi, i due paesi divennero gli alleati più uniti durante il secondo conflitto, un alleanza occasionalmente difficile che continua ancora oggi.
Tuttavia è interessante che ci fossero persone all’interno dell’apparato politico e militare americano che pensavano che una tale guerra fosse fattibile.
Mentre all’esterno dell’America sia Churchill che Hitler pensavano che fosse una possibilità durante gli anni 30, un periodo di profonda incertezza politica ed economica.
I documenti con classificazione di alta segretezza rivelano che si dovevano fare grossi sforzi nei Caraibi e nella Costa Occidentale per bloccare qualsiasi controffensiva britannica dall’Europa, India o Australia.
Nel 1931, il governo americano autorizzò perfino l’eroe del volo transatlantico conquistatore di record e noto simpatizzante nazista Charles A. Lindbergh ad essere inviato sotto copertura come spia sulla sponda occidentale della Baia di Hudson per valutare la possibilità di usare aerei idrovolanti e individuare punti di bassa resistenza come potenziali teste di ponte. Quattro anni dopo, il Congresso Americano autorizzò la spesa di 57 milioni di dollari per la costruzione di tre piste di volo segrete nella parte americana del confine canadese, ricoprendo le piste di strisce erbose per nascondere il loro intento.
Tutti i governi ipotizzano piani prevedendo la “peggiore delle ipotesi” che vengono tenuti nascosti al pubblico.
Questi documenti sono stati scoperti nel profondo dell’American National Archives di Washington, D.C., una documentazione top-secret considerata un tempo la più delicata del mondo.
Era nel 1930 che l’America preparò un piano di guerra con “L’Impero Rosso”, quello più pericoloso. Ma l’avversario americano in questa guerra non era la Russia o il Giappone e nemmeno la Germania Nazista che stava per germogliare.
Piano Rosso era un nome in codice per una guerra apocalittica con la Gran Bretagna e tutte le sue colonie. Dopo l’Armistizio del 1918 e per tutti gli anni 20, lo storico sentimento anti-britannico americano, ereditato dal XIX secolo, stava pericolosamente aumentando a causa del 9 milioni di sterline che l’Inghilterra doveva agli Stati Uniti per il loro intervento nella Grande Guerra.
Il sentimento britannico verso l’America era reciproco.
Agli inizi degli anni ‘30 l’America vide con inquietudine l’aumentare dei simpatizzanti nei confronti del Nazismo che marciavano, inneggiando a Hitler, a New York da Park Avenue al Madison Square Garden.
Oltre l’Atlantico la Gran Bretagna aveva il più grande impero al mondo, per non parlare della più potente forza navale.
Con questa panoramica, alcuni americani vedevano il loro paese emergere come una potenza mondiale di spicco e sapevano fin troppo bene come l’Inghilterra aveva spento in passato tali velleità: con la guerra e schiacciandole. In questo scenario l’America si vedeva perdente.
Nel 1935 l’America allestì le sue più grandi manovre mai effettuate prima, movimentando truppe e installando depositi di munizioni a Fort Drum, a mezzora di strada dal confine orientale canadese.
Da qui sarebbe stato lanciato il primo attacco su cittadini britannici, con la città di Halifax in Nuova Scozia come primo obiettivo.
“Questo avrebbe significato sei milioni di soldati che combattevano sul confine marittimo orientale americano”, dice Peter Carlson, editore della rivista American History.
 
Piano di guerra rosso, verde, viola…

Durante gli anni 20 e 30 gli Stati Uniti usarono vari codici di colore per identificare i piani bellici con i potenziali avversari.
Molti di questi giochi di guerra furono sottoposti alla Divisione informativa dell’esercito da ufficiali di stanza all’epoca.
Molte di queste erano esercitazioni ipotetiche e fornirono soltanto ampi profili strategici. Comunque il progetto era considerato dall’esercito un buon addestramento per il personale.
“Sarebbe stato come a Verdun” alludendo al feroce conflitto fra le truppe tedesche e quelle francesi nel 1916 che lasciò sul campo 306.000 morti.
Mentre la gente considerava una guerra con gli Stati Uniti inconcepibile, perfino Winston Churchill pensava che non lo fosse.
“L’America si sentiva come se l’Inghilterra l’avesse spinta sotto l’autobus per poter rimanere la protagonista principale” dice il prof. Mike Vlahos della scuola navale di guerra statunitense.
“Gli Stati Uniti furono costretti a prendere in considerazione ogni misura per tenere a bada la Gran Bretagna”.
Perfino Hitler riteneva che una tale guerra fosse inevitabile ma sorprendentemente voleva che a vincere fosse l’Inghilterra, credendo che questo sarebbe stato il miglior risultato per la Germania poiché la Gran Bretagna avrebbe potuto allearsi con lui per attaccare gli Stati Uniti.
Usando modelli disponibili per questa guerra, i moderni esperti navali e dell’esercito oggi ritengono che la conseguenza più probabile di un simile conflitto sarebbe stata una massiccia battaglia navale nel Nord Atlantico, con poche reali vittime ma con l’esito che la Gran Bretagna avrebbe ceduto il Canada agli Stati Uniti in modo da conservare le proprie vitali rotte commerciali.
Comunque, il 15 giugno 1939, lo stesso anno dell’invasione tedesca della Polonia, una comunicazione di servizio interna americana ritiene che questi piani di invasione siano “totalmente inapplicabili”, ma che tuttavia “devono essere tenuti in considerazione” per il futuro. Questo viene ora visto come l’inizio e la ragione principale che stanno dietro alle “speciali relazioni” fra i due paesi.
 
Isolazionismo, prosperità e declino: l’America dopo la Prima Guerra Mondiale

Come succede a varie nazioni strettamente alleate, la Gran Bretagna e l’America hanno a lungo condiviso un “rapporto speciale”.
Iniziando da Churchill e Roosevelt, si passò poi alla Thatcher e Reagan, Clinton e Blair, la Regina e Obama.
Ora sappiamo che Roosevelt alla fine bocciò il piano di invasione dell’Inghilterra come “totalmente inapplicabile”. Ma quanto era speciale quel rapporto nel decennio precedente alla Seconda Guerra Mondiale?
All’inizio degli anni 20 l’economia americana attraversava il suo boom. I “Ruggenti Anni Venti” furono un periodo di una sempre maggior spesa al consumo e produzione di massa; ma dopo la Prima Guerra Mondiale, l’opinione pubblica americana diventava sempre più isolazionista. Ciò venne evidenziato col suo rifiuto di far parte della Lega delle Nazioni, la cui missione principale era quella di mantenere la pace mondiale.
La politica estera americana continuava a tagliarsi fuori dal resto del mondo durante quel periodo imponendo dazi sulle importazioni per proteggere i produttori nazionali.
Milioni di persone, per lo più dall’Europa, in precedenza furono le benvenute in America alla ricerca di una vita migliore. Ma nel 1921 furono introdotte le quote e nel 1929 soltanto 150.000 immigrati all’anno potevano entrare negli Usa.
Dopo un decennio di prosperità ed ottimismo, l’America cadde nella disperazione quando la Borsa affondò nell’ottobre del 1929, dando inizio così alla Grande Depressione.
Le conseguenti durezze economiche e la disoccupazione di massa segnarono il destino nella rielezione del presidente Herbert Hoover e così Franklin Delano Roosevelt conquistò la vittoria elettorale nel Marzo del 1933.
Di fronte a lui c’era un’economia sull’orlo del collasso: erano state chiuse banche in 32 stati e circa 17 milioni di persone erano state licenziate, quasi un terzo della forza lavorativa.
Mentre le tensioni in Europa salivano per la presa del potere dei Nazionalsocialisti, il Congresso introdusse una serie di Atti di Neutralità per impedire all’America di venire coinvolta in conflitti esterni.
Nonostante Roosevelt non fosse d’accordo con questa politica, l’accettò perché aveva ancora bisogno dell’appoggio del Congresso per i suoi programmi del New Deal, progettati per trascinare il paese fuori dalla Depressione.
Nel 1937 la situazione in Europa peggiorava ed iniziò in Asia la seconda guerra fra Cina e Giappone.
Un leggero cambiamento nell’opinione pubblica permise limitati aiuti americani agli Alleati.
L’attacco giapponese a Pearl Harbor nel dicembre del 1941 cambio però tutto.
 
 
Traduzione dal Daily Mail a cura di: Gian Franco Spotti
 


20 Ottobre 2011 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=11022

samedi, 09 avril 2011

Joschka Fischer: belliciste vert!

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Anton SCHMITT :

Joschka Fischer : belliciste vert !

 

L’ancien ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer appelle son pays à faire la guerre à la Libye !

 

Le paragraphe 80 du code pénal de la République Fédérale d’Allemagne prévoit des sanctions pour tout citoyens qui appelle à lancer une guerre d’agression. Concrètement, tout appel à une guerre d’agression devrait, selon le code pénal « être puni de détention à perpétuité ou d’une détention non inférieure à dix années ». Ce paragraphe n’a jamais été sollicité avant la réunification allemande de 1989-1990. Cette disposition du code pénal correspond aux principes sous-tendant l’article 26 de la Loi Fondamentale (Grundgesetz). Le passé très récent nous montre que la justice allemande cherche des échappatoires pour ne pas avoir à poursuivre le délit d’appel à la guerre d’agression.

 

Lorsqu’en 2006 plusieurs plaintes sont déposées contre d’importants décideurs politiques de la RFA à cause de la participation d’agents allemands du renseignement à la guerre contre l’Irak, ces plaintes ont été considérées comme non recevables.  Ainsi, le Procureur général de la République, écrivait, le 26 janvier 2006, dans le texte du Document 3 ARP 8/06-3 : « D’après le texte univoque de l’ordonnance, c’est la préparation à une guerre d’agression, et non la guerre d’agression en elle-même, qui est punissable, si bien que la participation à une guerre d’agression, préparée par d’autres, n’est pas punissable ».

 

Indépendamment du fait que l’on rejette ou non comme abominable la guerre civile que mène le dictateur libyen Kadhafi, l’immixtion perpétrée par l’OTAN et, plus particulièrement, par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, dans ce conflit intérieur libyen constitue bel et bien une guerre d’agression. L’ONU n’a décrété que l’établissement d’une zone de « non survol » et décidé que des mesures soient prises pour protéger les civils contre les attaques lancées par les fidèles du Colonel Kadhafi.

 

Les résolutions de l’ONU n’ont jamais évoqué l’intervention militaire de l’OTAN aux côtés des adversaires de Kadhafi. L’Allemagne, avec le Brésil, la Chine, la Russie et l’Inde, s’est abstenue lors du vote au Conseil de sécurité de l’ONU. Malgré cette sagesse, il se trouve des follicules, en Allemagne, pour déplorer le fait que le pays « se soit isolé » sur le plan international. Pourtant, vu l’article 26 de la Loi Fondamentale, l’Allemagne ne pouvait pas faire autre chose que s’abstenir.

 

Or voilà que Joschka Fischer  —membre du parti écologiste qui fut le ministre fédéral des affaires étrangères sous Gerhard Schröder—  a exigé que le pays se positionne autrement. Dans les colonnes du « Süddeutsche Zeitung », cet « homme d’Etat » (?) manifeste bruyamment sa désapprobation : « Il ne me reste que la honte face à la démission de notre gouvernement et, hélas aussi, face à celle des dirigeants rouges et verts de l’opposition, qui ont encore eu le toupet d’applaudir à cette scandaleuse erreur ». A la suite de cette déclaration, Fischer adoptait le ton moralisant : « cette option [du gouvernement fédéral allemand actuel] n’a plus rien à voir avec une politique étrangère liée à de hautes valeurs morales ni avec les intérêts de l’Allemagne et de l’Europe ».  Bien qu’en prononçant ces vives paroles, Fischer légitime par le verbe une guerre d’agression, il ne doit pas craindre qu’un policier vienne l’arrêter au petit matin à son domicile. Quand on applique les paragraphes du code pénal allemand en matières d’ « excitation du peuple à la haine » (« Volksverhetzungsparagraphen »), on pense à toutes sortes de choses mais certainement pas à la conduite d’une guerre d’agression.

 

Anton SCHMITT.

(Article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°13/2011 ; http://www.zurzeit.at/ ).

mardi, 08 juin 2010

Un général américain annonce de nouvelles guerres

Un général américain annonce de nouvelles guerres pour les « dix années qui viennent »

Lors de la visite du président fantoche de l’Afghanistan, Hamid Karzaï, qui s’est déroulée du 10 au 14 mai dernier à Washington, des attachés militaires français ont rapporté une surprenante déclaration du général James Cartwright, l’adjoint du patron des armées US :  les forces armées américaines vont s’engager dans de nouvelles guerres.

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Depuis plusieurs semaines, en prévision de l’accueil réservé à Karzaï au Département d’État, au Pentagone et à la Maison-Blanche, Obama avait interdit à ses ministres, à ses chefs militaires et à ses diplomates de se livrer à la moindre critique de son hôte. Oubliées, les incartades de Karzaï, qui avait accusé l’ambassadeur américain à Kaboul d’avoir voulu le faire battre à l’élection présidentielle. Passées par pertes et profits, les déclarations publique du chef afghan, qui récemment encore menaçait de « rejoindre les talibans» si les Américains continuaient à se comportent en « occupant ». Et surtout, plus question de voir, dans la presse, un commentaire sur la corruption du clan Karzaï et ses relations avec les trafiquants d’opium.

Cela n’aura néanmoins pas suffit à réduire au silence certains membres du Pentagone. Passionnés de statistiques, ces bavards ont sélectionnés, pour leurs chefs, plusieurs chiffres déprimants sur cette guerre lointaine.

Recrudescence des opérations de la résistance afghane

Selon le dernier numéro du Canard Enchainé, dont les sources seraient des attachés militaires français, en mars dernier les services américains ont recensé 40 attaques de la résistance par jour, et , mieux encore, il faudra s’attendre à enregistrer, au total, 21′000 agressions de ce genre à la fin 2010.

Autre information révélée par l’hebdomadaire : l’offensive dirigée par le général McChrystal dans le Helmand serait loin d’être un « franc succès » : les talibans continuent de contrôler cette zone proche du Pakistan. Voilà qui n’augure rien de bon à quelques semaines de la « grande offensive » dans la région de Kandahar, ou des commandos américains ont déjà détecté la présence de jeunes insurgés, qui ont rasé leur barbe et sont porteur d’armes modernes.

Des guerres pour les dix prochaines années

Le Canard Enchainé, rapporte surtout une surprenante déclaration du général James Cartwright, l’adjoint du patron des armées US. Le 13 mai, au Centre des études stratégiques, il s’est autorisé à prédire l’avenir devant un auditoire médusé : « Pendant les dix années qui viennent, les forces armés américaines resteront engagées dans le même genre de conflit qu’elles ont connu en Irak et en Afghanistan »

Faudra-t-il que Sarkozy, ou son successeur, accepte d’envoyer des Français participer à de nouvelles guerres américaines ? Les nombreux candidats à la future élection présidentielle de 2012 devraient y réfléchir. Les électeurs aussi.

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

mercredi, 21 avril 2010

Dîner-Débat: Geen oorlog! Stop USA-Imperialisme!

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Diner-debat : Geen oorlog! Stop USA-imperialisme!

[ENGLISH UNDERNEATH]

We stellen vast dat de VS de laatste jaren meer en meer interventies plegen : gemiddeld om de 16 maanden. Het Amerikaans militair-industrieel complex, de Angel-Saksische economie en de internationale bankiers willen wereldwijd zoveel mogelijk grondstoffen in hun handen krijgen. Daarom overwegen ze als volgend land Iran aan te pakken. Bush vertelde ooit openlijk dat indien er oorlog met Iran komt, deze wel een nucleair zou kunnen zijn. Gezien de militaire en maatschappelijke moeilijkheden de VS-troepen vandaag ondervinden in Irak en Afghanistan is het niet moeilijk te voorspellen dat de VS-troepen wel eens heel veel lijkzakken naar het Iraanse front zouden moeten meenemen. De nucleaire optie is voor de VS de zo goed als enige om een vlotte overwinning te behalen. Daarom zijn de VS en Israël zo furieus dat Iran met zijn kernenergie – ooit geleverd door hetzelfde Westen ! – wel eens iets anders zou kunnen doen dan 220 volt opwekken. Israël wil namelijk de enige nucleaire mogendheid in het Midden-Oosten zijn.

Het N-SA stelt duidelijk dat wij Vlamingen recht hebben op een vreedzaam en gelukkig leven in eigen land met behoud van onze waarden en tradities. Het N-SA stelt duidelijk dat alle volkeren ter wereld ditzelfde recht  hebbben. Ook het Iraanse volk heeft recht op een vredig bestaan. Het Palestijnse volk toont ons dagelijks wat het is om onder een dictatoriale bezetter te leven. Het Amerikaanse en het Israëische leger mogen ongehinderd door enig verbod of resolutie vrij mensen vermoorden. Dat zich tussen de slachtoffers ook vrouwen en kinderen bevinden, deert hun niet.

Het N-SA stelt dat onze troepen niet mogen meedoen aan het vermoorden van mensen die in wezen vreedzaam in eigen land willen leven. Wij dulden niet dat iemand zich met onze cultuur en andere binnenlandse aangelegenheden bemoeit en vinden het aldus logisch dat het internationale grootkapitaal zich niet hoeft te bemoeien met de binnenlandse aangelegenheden van andere volkeren waar ter wereld. Onze troepen zouden in principe werk genoeg hebben met het bewaren van de orde in onze Vlaamse steden. Onze troepen moeten niet in Afghanistan of (in geval van oorlog) in Iran ingezet worden, maar in eigen land.

Weg met de NAVO, weg met de EU, weg met het VS-imperialisme, weg met het zionisme !

Geen oorlog ! Vrede nu !

Kris Roman

N-SA coördinator Buitenlandse Contacten

N-SA coördinator geopolitieke denktank "Euro-Rus"

 

Sprekers : 

Dr. Tomislav Sunic (Voormalig Diplomaat Kroatië)

Eddy Hermy (N-SA)

Kris Roman (N-SA)

Rien Vandenberghe (KVHV)

Peter Verheyen (NSV)

Erik Langerock (Kasper)

Datum : 24 april 2010

Deuren : open om 19u00

Prijs : 20€

Maaltijd : soep - warm en koud Breughelbuffet  naar believen - koffie/thee

Nette kledij vereist.

Op voorhand inschrijven door 20€ te storten op rekeningnummer 738-0146444-93 van het N-SA met vermelding "diner-debat" en aantal personen.

Gelieve om organisatorische redenen bij betaling een mailtje te sturen naar : dinerdebat@n-sa.be Dit emailadres is beveiligd tegen spambots, u heeft javascript nodig om het te kunnen bekijken

Inschrijvingen aanvaard tot een kleine week voor aanvang. Plaatsen zeer beperkt!

Wie vegetarisch wenst te eten : gelieve op voorhand te melden: dinerdebat@n-sa.be Dit emailadres is beveiligd tegen spambots, u heeft javascript nodig om het te kunnen bekijken

Info : 

0032 (0) 479/585781




dinerdebaten.jpg[ENGLISH]

The United States have been a warring nation since its modern founding. It is a known given, the US-economy can't survive without perpetual war. It is a known fact, foreign support troops are frequently pulled along. This isn't new. At one time, Romans and Huns set the example.

We observe an increasing amount of US-interventions over the past years: 16 months on average. The American military-industrial complex, the Anglo-Saxon economy and international finance are out to acquire a maximum amount of resources. Iran, you're next on the list. Bush once openly declared, if a war with Iran would ever take place, it would be a nuclear war. Considering the military and societal difficulties the US-troops experience today in Afghanistan and Iraq, it doesn't take much thinking what amount of body bags would be necessary for an Iranian front. The nuclear option is the only way the USA can attain a smooth victory in such a conflict. No wonder the USA and Israel are furious about the possibility Iran would do something else with its nuclear power than produce 220 volts AC. Nuclear power once given to them by the West, by the way. Israel is hell bound to staying the only nuclear force in the Middle East.

The N-SA is clear about the right for the Flemish to lead peaceful and happy lives in their own region, safeguarding their values and traditions. The N-SA is also clear this right is not an  exclusive, but applicable to all people of the world. The Iranians too have the right to a peaceful existence. The Palestinians are living proof of how it can be like to live under dictatorial occupation. The American and Israeli army have a license to kill, unrestricted by any sort of international treaty. Whether women and children fall victim to collateral damage is of no importance.

The N-SA states our troops should not engage in the killing of people who seek to live peaceful lives in their own region. We do not tolerate interference in our cultural and other domestic affairs and we find it goes without saying domestic affairs of any nation should not be hindered by the interests of international finance. There is enough we can put our troops to use for in our own nation. There is no reason to deploy our troops in Afghanistan or (should the day ever come) Iran. It is time to end the dictate.

No more NATO, no more EU, no more US-imperialism, no more Zionism.

No to war! Peace now!


Kris Roman
Coordinator N-SA Foreign Relations
Coordinator N-SA Geopolitical Thinktank "Euro-Rus"
 

Guest orators:

Dr. Tomislav Sunic (Former Croatian Diplomat)

Eddy Hermy (N-SA)

Kris Roman (N-SA)

Rien Vandenberghe (KVHV)

Peter Verheyen (NSV)

Erik Langerock (Kasper)

 

Date: April 24th 2010

Doors: open at 19h00

Price: € 20

Dinner: soup (entrance) - Brueghelesque buffet of traditional warm and cold dishes - coffee/tea

Casual dress code

Register in advance by deposit of € 20 on the following account:

IBAN: BE98 7380 1464 4493

BIC: KREDBEBB

Please send a registration confirmation to
dinerdebate@n-sa.be Dit emailadres is beveiligd tegen spambots, u heeft javascript nodig om het te kunnen bekijken

Registrations accepted until a small week in advance. Places very limited!

Vegetarians and people with specific allergies, please state so in advance at:
dinerdebat@n-sa.be Dit emailadres is beveiligd tegen spambots, u heeft javascript nodig om het te kunnen bekijken

Info :

0032 (0) 479/585781


 

samedi, 13 février 2010

Nicholson Baker et le mythe de la "guerre juste"

Nicholson Baker et le mythe de la “guerre juste”

 

nicholson baker.jpgNicholson Baker est un romancier américain bien connu: il a acquis une réputation (sulfureuse) en Allemagne, où son roman “Vox”, consacré à cette nouvelle forme de sexualité et d’érotisme qui se construit via le téléphone, a connu un succès retentissant. Mais Nicholson Baker a décidé, récemment, de ne plus se consacrer exclusivement aux romans ou à la sexualité par procuration technologique qui turlupine ses contemporains. Son nouvel ouvrage, “Menschenrauch” en allemand, “Fumée humaine”, est consacré à la seconde guerre mondiale. Quelle est la motivation qui a poussé notre auteur à changer de registre? La guerre en Irak! Elle a été vendue au public américain et britannique comme une “guerre juste”, menée par les “bons” contre un “méchant”, que l’on vouait à l’avance au gibet. Cette simplification propagandiste et belliciste, profondément cruelle parce qu’assénée avec bonne conscience, Nicholson Baker l’a tout de suite rejetée, instinctivement. Comme plus d’un pacifiste anglo-saxon, l’hypocrisie et l’hystérie des “guerres justes” menées tambour battant par Londres et Washington l’ont induit à se poser la question cruciale: existe-t-il vraiment une “guerre juste” en soi, et les guerres décrétées  “justes” de jadis ont-elles été vraiment été aussi “justes” qu’on nous l’a enseigné?

 

Nicholson Baker va se pencher sur la “guerre juste” considérée urbi et orbi comme “paradigmatique”: la seconde guerre mondiale. Dans le langage quotidien, dans les évidences médiatiques assénées à tire-larigot, cette deuxième guerre mondiale est bien la guerre la plus juste d’entre toutes les guerres justes, puisqu’elle a éradiqué le “mal absolu”, le nazisme, animé par d’abominables croquemitaines, aidés par des légions grouillantes de petits belzébuths zélés (selon Goldhagen) ou des esthètes pervers (selon Jonathan Littell). La rééducation médiatique, cinématographique et hollywoodienne nous enseigne tout cela avec grande acribie depuis des décennies, a fortiori depuis “Holocauste” et, tout récemment encore avec “Inglorious Bastards”. L’intention de Nicholson Baker n’a nullement été de pondre le énième essai “révisionniste”, « relativiste » ou critique, comme on en trouve des quantités industrielles dans les rayons des librairies anglophones. Son approche peut paraître sobre, voire sèche, mais, en tout cas, elle est très innovatrice: son livre appelle, sans pathos ni trémolos, à dénoncer la marotte de mener des “guerres justes” et à démasquer la colossale hypocrisie anglo-saxonne d’avoir baptisé “guerre juste” la seconde guerre mondiale ; pour atteindre cet objectif, l’ouvrage, volumineux, est construit d’une manière absolument originale ; il juxtapose un nombre impressionnant de coupures de textes, d’extraits de livres ou de discours, glanés dans les bibliothèques ou les archives, dans les collections de vieux journaux. Nicholson Baker les a classés par ordre chronologique. Il n’a utilisé que les sources accessibles, en posant comme principe cardinal de sa démarche que « la vérité se cache dans le monde ouvert, visible ».

 

Sa collection de citations et d’extraits de presse commence en 1892 par un fragment d’Alfred Nobel, qui dit espérer que l’invention de ses explosifs terrifiants va mettre un terme à l’envie de faire la guerre. Elle se termine par un extrait du journal de l’antifasciste judéo-allemand Victor Klemperer; il est daté du 31 décembre 1941 et son auteur exprime ses doutes quant à l’avenir de l’humanité, tant les appels au carnage le désolent et le révulsent. Entre cette première et cette dernière citation, une quantité d’assertions posées par des personnalités connues ou inconnues ou d’anecdotes révélatrices comme celles-ci : le 3 novembre 1941, l’ambassadeur britannique est bombardé d’œufs par des pacifistes américains alors qu’il tient un discours à Cleveland aux Etats-Unis ; le 4 novembre, un avion japonais lance des denrées alimentaires contaminées sur une ville chinoise ; le 5 novembre, le ghetto de Lodz en Pologne est ceinturé d’une nouvelle barrière de barbelés – motif : on attend un « arrivage » de Tziganes venus d’Autriche.

 

humansmoke2222.jpgCe livre a provoqué un tollé aux Etats-Unis : on n’a pas manqué de reprocher à Nicholson Baker de professer un « pacifisme naïf et spécieux » ; on l’accuse d’avoir « trahi la mémoire des morts », et surtout de deux grands morts, Churchill et Roosevelt, rien que parce qu’il a cité quelques-uns de leurs textes, pour prouver qu’ils ont délibérément voulu la guerre. On reproche aussi à Nicholson Baker d’avoir voulu prouver l’antisémitisme des alliés et donc d’avoir dit, par ricochet, que l’antisémitisme n’était pas une caractéristique exclusive de l’Axe. En refusant ainsi de localiser l’antisémitisme dans le seul camp allemand, Nicholson Baker aurait dédouané le nazisme et la personne d’Hitler. Telle n’était pas son intention, bien sûr, mais les manichéisme qui président aux discours bellicistes et aux narrations véhiculées par les médias ne tolèrent aucune entorse à leurs schémas binaires : il faut les accepter benoîtement ou subir ostracisme et inquisition. Si Hitler a été indubitablement antisémite, ses adversaires n’étaient pas exempts du même mal, sauf que, chez eux, il était sans doute moins virulent, déclamé de manière moins spectaculaire. Il est vrai que l’historiographie israélienne actuelle, qui n’est pas tendre avec la « narration sioniste » dominante jusqu’ici au sein de l’Etat hébreu, n’omet pas de rappeler que les maximalistes sionistes de l’entre-deux-guerres avaient des sympathies pour l’Axe et pour l’IRA, considéraient que les Britanniques étaient tout à la fois les ennemis principaux de la cause sioniste et les alliés des Arabes en Palestine et en Transjordanie et que les membres du LHI et de l’Irgoun ont lutté contre la présence anglaise et, partant, contre l’Angleterre en guerre contre le Reich et l’Italie fasciste, jusqu’en 1942, année où leurs activistes principaux ont été éliminés par l’action conjuguée des services britanniques et de la Haganah sioniste mais pro-alliée. Pour reprendre le combat contre l’Angleterre dès 1944, bien avant l’effondrement définitif du IIIème Reich (!!), et le continuer jusqu’en 1948, notamment contre la Légion Arabe du général écossais Glubb Pacha. Là encore, dans l’histoire récente du Proche-Orient, les manichéismes ne sont plus de mise dans la communauté scientifique, que l’on appartienne ou soutienne l’un camp ou l’autre.

 

On est peut-être en droit de dire, sans risque de fort se tromper, que les citations alignées par Nicholson Baker au fil des pages de son dernier ouvrage sont « subjectives ». Mais en alignant de tels textes, qui ne cadrent pas avec ce que l’on nous prie instamment de croire dur comme fer aujourd’hui, Nicholson Baker ne juge pas : il fait parler les citations et laisse son lecteur libre de former son propre jugement, parce qu’il lui apporte des éclairages nouveaux, lui ouvre des perspectives nouvelles et insoupçonnées. Ce livre nous enseigne surtout que cette fameuse « guerre juste d’entre les plus justes » que fut la seconde guerre mondiale n’a pas été menée pour les grands principes, pour la liberté ou la démocratie, ou par solidarité pour les communautés israélites d’Europe centrale persécutées, mais pour de simples raisons de puissance et d’hégémonie, d’égoïsme impérial. Avec cet ouvrage, et sans doute bien d’autres que les machines médiatiques nous dissimulent, nous entrons dans l’ère d’une historiographie allergique à toutes les orthodoxies imposées, d’une historiographie qui nous fait voyager dans le réel même, c’est-à-dire dans une immense zone grise, entre le « bien »  lumineux et le « mal » obscur.

 

Version allemande du livre de Nicholson Baker :

« Menschenrauch. Wie die Zweite Weltkrieg begann und die Zivilisation endente » (= « Fumée humaine. Comment la deuxième guerre mondiale a commencé et la Civilisation s’est achevée »), Rowohlt, Hambourg, 640 pages, 24,90 euro.

 

(source : Christel Dormagen, «  ‘Menschenrauch’ : Nicholson Baker viel gelobtes, viel gescholtenes Buch gegen den Mythos vom ‘gerechten Krieg’ », in : « Rowohlt Revue », n°87, Frühjahr 2009. Adaptation française : Dimitri Severens).

mercredi, 29 avril 2009

Vuelve la tension al Caucaso

Vuelve la tensión al Cáucaso

Ex: http://labanderanegra.wordpress.com/

A una veintena de kilómetros de la capital georgiana, Tiflis, se encuentra la base militar de Vaziani, que hasta mediados del año 2001 albergó unidades militares soviéticas, herencia de los años en que Georgia fue una república constitutiva de la URSS. Fue devuelta al Gobierno georgiano, que en ella instaló algunas de sus unidades de reacción rápida.

Precisamente en esa base tuvieron lugar en el verano de 2008 unos ejercicios combinados con las Fuerzas Armadas de EEUU, financiados por el Pentágono, justo un par de semanas antes de que estallara el conflicto ruso-georgiano. Éste, irreflexivamente provocado por el presidente Saakashvili en relación con los territorios independentistas de Osetia del Sur y Abjasia, elevó peligrosamente la tensión en tan crítica zona del Cáucaso y deterioró las relaciones entre Rusia, la OTAN y EEUU, como es de sobra sabido.


Tras el relevo en la Casa Blanca y los nuevos esfuerzos desplegados por Washington y Moscú para mejorar el entendimiento entre ambas potencias, la tensión internacional parecía haberse reducido en esa zona, aunque el descontento popular con el Gobierno de Saakashvili no ha dejado de manifestarse periódicamente a través de una oposición política cada vez más activa.

En estas circunstancias, la OTAN ha anunciado que no modificará sus planes para desarrollar unos ejercicios militares en colaboración con Georgia, previstos para el próximo mes de mayo. El hecho de que esos ejercicios se centrarán en la citada base de Vaziani, de claras connotaciones relacionadas con la guerra del año pasado, añade un crítico interés al asunto, al que no son ajenos los medios de comunicación georgianos.

La televisión local concede amplios espacios al acontecimiento, que las autoridades del país valoran como un claro indicativo de que Georgia tiene gran importancia estratégica para Occidente. El ministro de Defensa declaró que “los ejercicios militares sirven para situar a Georgia más cerca de las estructuras euro-atlánticas y mejorar el cumplimiento de los estándares occidentales”.

Conocedor del peculiar modo de actuar del presidente georgiano, el representante de Rusia en la OTAN sospecha que aquél “considerará la presencia de tropas y equipos militares de la OTAN en su territorio como un renovado beneplácito para atacar a las repúblicas vecinas de Abjasia y Osetia del Sur”. Y añadió: “Estos ejercicios parecen ser un apoyo moral y armado al régimen de Saakashvili”. En la misma línea, Moscú ha decidido no participar en el próximo Consejo Rusia-OTAN, previsto para el 7 de mayo, si las maniobras no son suspendidas.

La OTAN intenta quitar hierro al asunto aduciendo que tales maniobras no implican el empleo de material militar pesado y recordando que estaban planeadas con anterioridad a la guerra del Cáucaso del año pasado. Por su parte, Tiflis denuncia a su vez otras actividades militares que Rusia está llevando a cabo con ambas repúblicas independentistas. El Gobierno georgiano alega que lo que Moscú persigue con esto es que su país aparezca a los ojos del mundo como “un Estado agresivo, con el que no es aconsejable tener tratos”.

Desde Tiflis, un analista georgiano considera que no se deberían esperar “grandes dividendos” de las maniobras, pues la OTAN no quiere perjudicar sus relaciones con Rusia, dados los problemas que tiene pendientes en Afganistán: “La OTAN está más interesada en obtener la cooperación rusa que Rusia en cooperar con la Alianza”. Basa su opinión en el hecho de que Rusia no aspira a entrar en la OTAN, no depende de ésta para su seguridad y no considera prioritarias las relaciones con la organización atlántica.

En Moscú se advierte del riesgo de que se produzcan en Georgia actos de provocación contra las tropas de la OTAN, que se atribuirían a los servicios secretos rusos, para enconar la ya complicada situación. El citado representante de Rusia en la OTAN opina que Saakashvili anhela internacionalizar el conflicto como modo de reforzar su inestable posición política: “Este hombre es peligroso para el mundo”, declaró.

Por último, el ministro ruso de Asuntos Exteriores declaró a una agencia local de noticias: “La OTAN ha vuelto a la Guerra Fría y a la lógica de la confrontación. Pero la guerra tiene sus propias reglas, como todos sabemos”.

Es probable que se trate solo de un desahogo verbal, a tono con la situación, pero los términos del conflicto están ya sobre la mesa y las posturas negociadoras parecen sofocadas bajo una arriesgada dinámica militar, propia y peculiar de la organización atlántica, que habrá que vigilar muy de cerca. La oscura sombra de Afganistán se cierne también sobre el Cáucaso, para una OTAN que parece crear más problemas que los que resuelve.

Alberto Piris

dimanche, 26 avril 2009

Nog eens 60 jaar NAVO?

Nog eens 60 jaar NAVO?