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dimanche, 06 août 2023

La révolution est différente ! Adieu à l'ancienne "Nouvelle Droite"

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La révolution est différente !

Adieu à l'ancienne "Nouvelle Droite"

Werner Olles

"Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un petit pas" (Napoléon). Si une conception stérile, déconnectée de la réalité, de la métapolitique accepte l'existence durable de communautés d'immigrés avec des structures mafieuses, des sociétés parallèles, des territoires de la peur, des zones de non-droit et de non-État, cela n'a en principe plus rien à voir avec une métapolitique réaliste au sens où l'entendait Antonio Gramsci, le maître à penser du Parti communiste italien. La métapolitique de Gramsci, qu'il a consignée en détail dans ses désormais célèbres "Cahiers de prison", était centrale pour l'organisation politique concrète qu'il représentait et qu'il a même dirigée à un moment donné en tant que président du parti. Un demi-siècle plus tard, Franco Freda, ancien permanent du MSI et futur leader des soi-disant "nazis-maoïstes", a plaidé pour une alliance stratégique entre l'extrême droite révolutionnaire et l'extrême gauche révolutionnaire en vue de créer un État hiérarchique et totalitaire. En fait, les deux camps combattaient la société libérale occidentale, mais leurs points communs ne suffisaient pas à dépasser une petite alliance fortuite donnant lieu à quelques escarmouches contre la police, détestée dans le milieu universitaire. Dans les années 1990, le stratège du front transversal Pino Rauti, qui fut membre du MSI depuis l'autorisation du parti en 1946 accordée par le ministre de la justice communiste Palmiro Togliatti, qui fut également fondateur de l'école de pensée nationale-révolutionnaire "Ordine Nuovo" inspirée par Julius Evola et dirigeant de la scission du MSI "Fiamma Tricolore" et d'un certain nombre d'autres petites formations nationales-révolutionnaires, a tenté de faire la synthèse entre les deux courants, a tenté de faire la synthèse entre les valeurs de gauche "travail, dignité et justice sociale" et les valeurs de droite "famille, État, tradition et religion" et a également échoué, malheureusement.

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Avec le principal penseur du "patriotisme social", Diego Fusaro (photo), un intellectuel qui a fait du lien entre la lutte des classes et la souveraineté nationale son cheval de bataille et qui place la résistance métapolitique à l'aristocratie financière apatride et sans racines au premier plan pour unir la classe ouvrière menacée d'appauvrissement économique et la classe moyenne frappée par le déclin économique, une nouvelle génération de "penseurs transversaux", d'intellectuels organiques, est désormais entrée dans l'arène politique. Fusaro appelle ouvertement par leur nom les "nouveaux maîtres de la post-bourgeoisie", dont toute la haine va à un monde pluriel tissé de traditions et de peuples, de langues et de cultures, et plaide pour une géopolitique, une histoire des idées et une critique culturelle, une idée impériale et multinationale de l'Europe au-delà du chauvinisme anachronique qui a survécu et pour lequel la liberté n'est qu'une notion abstraite. C'est précisément ce que devraient être les objectifs fondamentaux et les plus précieux d'une "Nouvelle Droite européenne" nationale et sociale révolutionnaire: la création d'une élite européenne forgée par la transformation intérieure et la consolidation des forces spirituelles dans l'intériorité même des militants/combattants, une élite qui apprécierait les grandes vérités de la philosophie antique d'un Platon et d'un Aristote, tout comme elle mépriserait un "christianisme réduit au certificat de baptême", politiquement correct et dans l'air du temps, et admirerait le christianisme des traditions, des croisades et des vaillantes luttes défensives des peuples européens contre le mahométisme. Cela fait partie des conditions existentielles et essentielles pour imposer notre vision de l'Europe, en évitant les erreurs, les survivances et les errements définitionnels de la Nouvelle Droite et de la vieille "Nouvelle Droite", afin de réaliser l'utopie d'une renaissance européenne. Car ce n'est qu'ici que nous pouvons cultiver, chérir et faire prospérer notre héritage commun, nous reconnaître nous-mêmes, notre diversité culturelle et linguistique et créer un espace plurinational dont l'Europe a plus que jamais besoin. Le discours imité de la bohème intellectuelle, des apparatchiks cultureux, discours redondant de la vieille "nouvelle droite" sclérosée n'est plus qu'un boulet gênant et contre-productif à cet égard, car il est impossible de concilier nos idées conservatrices, nationales révolutionnaires et sociales-patriotiques et notre lutte pour une démocratie organique avec les principes libéraux d'une démocratie parlementaire corrompue de type ancien, y compris ses divers partis arc-en-ciel. Tout cela a tout simplement survécu, et c'est très bien ainsi !

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Bien sûr, cela implique de penser une géopolitique réaliste qui tienne tête au théâtre de marionnettes gouvernemental des élites occidentales ultralibérales à la botte des États-Unis, de tisser de nouvelles alliances et de reconsidérer le manque de concentration sur la dimension ethnique de l'identité comme une véritable révolution culturelle. Cela signifie rejeter fermement le projet multiracial et monoprimaire du multiculturalisme et de la diversité. La sous-estimation de l'immigration "afro-maghrébine" dans les systèmes sociaux européens, qui colonise notre pays et laisse derrière elle un fatras de criminalité, de violence, d'asocialité, d'hostilité et d'aliénation, doit être associée à l'hypocrisie, la vénalité, le bellicisme, la trahison du peuple et la délation nauséabonde de nos élites négatives, y compris leurs troupes de voyous "antifas" perpétuellement choyées par la "justice", comptent parmi les plus graves erreurs et hypothèques de l'ancienne "nouvelle droite". Pendant trop longtemps, la tolérance a été prêchée comme une vertu en ces milieux, et la gauche unie, y compris ses gangs criminels et violents, a toujours pu compter sur la tolérance "de droite" pour perpétuer son existence et sa nuisance. En réalité, cependant, derrière toute vertu et fausse tolérance, il y a une perversion contenue, un masochisme politique, une flagornerie et, enfin et surtout, le règne de la laideur éthique et de l'infamie comportementale, assortie de la tyrannie des chefaillons imbus de leur nullité. Cependant, l'opposition classique à la tyrannie n'est précisément pas la démocratie, mais la culture, car la tolérance conduit généralement soit au brutalisme, soit à la lâcheté, car il ne peut y avoir de vertu accomplie sans une communauté harmonieuse de camarades de toutes générations partageant les mêmes idées. Le réactionnaire catholique espagnol Donoso Cortés nous enseigne: "Placé devant le choix entre la dictature du poignard et la dictature du sabre, je choisis la dictature du sabre !"

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Notre mission n'est donc pas de pratiquer une fausse tolérance édulcorante et de croire en la droiture des dirigeants, mais bien de nous appuyer sur le mythe, l'identité et sur un césarisme d'inspiration moderne et nationale-révolutionnaire. Il est donc absolument nécessaire de déblayer les décombres de nombreuses décennies de pensée libérale-conservatrice, de bégaiement intellectuel et de fausses peurs, afin de parvenir enfin à un renouveau spirituel et moral de nos bases de vie nationales, culturelles et sociales. La résignation tragique et l'inconscience des Européens de l'UE, la profanation du sacré et l'oubli de nos traditions forgées au fil des siècles au profit d'une situation déspiritualisée et humiliante doivent enfin prendre fin afin que situation et mythe se rejoignent dans le nativisme. Ce ne sera pas facile, car on peut interpréter un mythe, mais pas une situation, surtout face à la vindicte des barbares déchaînés qui nous envahissent, à la peste de l'ultralibéralisme et aux scories d'un conservatisme qui veut sauver et préserver ce qui ne peut plus être ni sauvé ni préservé. L'UE, prison des peuples et des nations européennes, doit être détruite, l'OTAN, alliance guerrière qui ne sert que les intérêts anglo-américains, doit être dissoute.

A l'UE, en tant que club politique échangiste, nous devons opposer "l'Europe en tant que grand espace" de Carl Schmitt, un nouvel ordre spatial et un nouveau nomos de la terre dans de grands espaces continentaux cohérents. Dans un monde de luttes et de guerres, de violence et finalement toujours d'impuissance des triomphes insatisfaisants et des défaites sans fin, une aristocratie du futur peut ainsi voir le jour, qui inscrira la régénération spirituelle de l'Europe sur ses cent drapeaux et mettra un terme bien mérité à la simulation démocratique, qui camoufle à peine la persistance éternelle de notre statut de colonie américaine. Si, comme l'a dit Carl Schmitt, l'ennemi est notre propre question en tant que figure, si Disraeli a qualifié l'histoire de lutte des races, si la psychanalyse de Freud a détruit l'anthropologie chrétienne et si la théorie de la relativité d'Einstein a fait voler en éclats la vision anthropocentrique du monde, la thèse du génial constitutionnaliste de Plettenberg qui évoquait l'unité du sang et de l'esprit n'a jamais été aussi claire.

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L'année 1968, année de naissance de la Nouvelle Gauche, a ouvert la voie au capitalisme post-bourgeois de type néolibéral et donc à la destruction des traditions et des institutions établies. Bien qu'au début de la révolte, il s'agissait de la lutte des classes marxiste et d'une neutralité quelconque au-delà des deux superpuissances que sont les États-Unis et l'Union soviétique, l'Europe occidentale a dégénéré dans tous les domaines pertinents, de la culture à l'éducation, pour devenir un simple protectorat de l'hégémonisme américain dès lors les soixante-huitards, depuis longtemps atteints d'entrisme, se sont laissés entraîner dans un iconoclasme dirigé contre les quelques institutions encore existantes. Hegel a fait remarquer un jour que les événements historiques mondiaux se produisent deux fois, et Marx a ajouté qu'ils se produisent une fois comme tragédie et une deuxième fois comme farce. Pour éviter que cela ne se reproduise, la voie de l'eurasisme nous est aujourd'hui ouverte, qui, au-delà de tous les dogmatismes, du néo- et de l'ultralibéralisme et du mondialisme, déclare la guerre à la sphère morbide et belliqueuse du complexe anglo-américain et la mène également sur le plan spirituel et métapolitique. C'est une tâche ardue et, sur le chemin épineux qui y mène, de nombreuses batailles seront menées et probablement de nombreuses défaites seront subies. Il ne nous reste cependant pas d'autre choix que de nous engager épistémologiquement dans un réalisme résolu. Nous n'avons cependant pas d'autre alternative ni de seconde chance pour créer une renaissance européenne et, en fin de compte, pour restaurer un empire européen des peuples, des patries et des régions qui, de Lisbonne à Vladivostock, inclurait la Russie, les pays slaves, nordiques et de langue romane, ainsi que l'Allemagne et son importante fonction de pont. Ni la terreur des mondialistes, ni l'arme empoisonnée de la légalité des détenteurs du pouvoir et du droit, ni les poignards et les couteaux des barbares, métaphores de la guerre civile ethnoculturelle, ne doivent donc nous effrayer. Mais cela n'a rien à voir avec un optimisme de circonstance ou un activisme aveugle. Car comme le dit Oswald Spengler : "L'optimisme est une lâcheté. Seuls les rêveurs croient aux issues. Persévérer dans une position perdue, sans espoir, sans salut, est un devoir"! D'un autre côté, celui qui ne se bat pas a déjà perdu! "Être homme, c'est être combattant!". Avec cette citation de Sénèque, nous devons prouver que nous sommes là, prêts à mener le combat contre le mal. La ballade de Schiller "Le combat avec le dragon" raconte l'histoire d'un croisé qui, plein de courage mais sans mission, tue un dragon redouté et qui, pour cette raison, est d'abord condamné par le Grand Maître de l'Ordre, puis gracié en raison de son attitude d'humilité. Cela montre comment, dans la lutte pour la renaissance de l'Europe, il faut à la fois de la force et de l'humilité pour être victorieux contre n'importe quel dragon, qu'il soit à l'intérieur du guerrier ou qu'il vienne de l'extérieur. Dans l'esprit de nos grands modèles, José Antonio Primo de Rivera, Jean Raspail, Dominique Venner et Guillaume Faye, cela ne peut que signifier: Vaincre la paralysie intellectuelle et le libéralisme occidental destructeur des peuples! Forteresse Europe! Reconquête culturelle! Reconquista! Telles sont les conditions pour que l'immortel "Occidental" ressurgisse enfin et qu'un monde hétérogène de peuples largement homogènes suive sa propre voie.

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Face à l'ethnocide mondial qui accompagne la mondialisation et donc un aplatissement et une uniformisation égalitaires progressifs, les peuples d'Europe n'ont pas d'autre issue pour échapper à la multiculturalité qui engendre les guerres de peuples et de races les plus cruelles. La pathologie maison d'un multiculturalisme imposé par l'immigration massive de populations allogènes doit être combattue sans compromis comme facteur de déchéance et de dissolution, au même titre que l'idéologie perverse d'une humanité unimorphe, expression de la décadence de l'Occident, enfant gâté des États-Unis, soit "le matérialisme occidental, l'utilitarisme mercantile, l'américanisation culturelle et la pensée bourgeoise" (Pino Rauti). Dans son célèbre ouvrage "Der Bourgeois - Zur Geistesgeschichte des modernen Wirtschaftsmenschen", l'économiste national Werner Sombart écrivait que "dans la nature même de l'esprit capitaliste se trouve une tendance qui tend à le décomposer et à le tuer de l'intérieur". Avec Gerd Bergfleth, on peut désormais y voir "une forme extrême de nihilisme planétaire", fondée sur la "volonté de destruction du monde". De nouveaux mythes pour le destin européen sont donc nécessaires, car l'ennemi ne capitulera pas de son propre chef, mais mobilisera ses meilleurs alliés : Les optimistes, les sectateurs des "droits de l'homme", les libéraux-conservateurs qui se muent soudain en néocons belliqueux, tous les petits politiciens, les sachants, les philistins et les faiseurs de faits dont le passe-temps favori est de chercher des miettes. Nous nous devons à nous-mêmes et à l'évidence de notre antinomisme épistémologique de ne pas nous laisser impressionner par leurs invectives et leurs hypothèses diaphanes, et de ne pas reculer devant les atavismes.

Werner Olles

vendredi, 04 août 2023

Pourquoi le soft power n'est pas applicable en Russie

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Pourquoi le soft power n'est pas applicable en Russie

Leonid Savin

Source: https://katehon.com/ru/article/pochemu-myagkaya-sila-ne-primenima-v-rossii

Du milieu des années 2000 au début des années 2020, la communauté russe des politologues et des internationalistes a connu un engouement pour le "soft power" - de nombreux articles sur le sujet ont été publiés, des thèses ont été soutenues, et les représentants d'un certain nombre d'ONG et de fondations russes ont essayé avec éloquence de convaincre que c'était eux qui s'engageaient dans le "soft power" pour promouvoir les intérêts de la Russie à l'étranger. Il faut reconnaître que l'expression inventée par Joseph Nye Jr. est effectivement séduisante. Il est vrai qu'il a également parlé de hard power, de smart power et de cyber power. Et puis il y a la force tranchante (le "sharp power" selon Christopher Walker) et la force adhérente (le "sticky power" selon Walter Russell Mead). Et les divergences de vues sur la manière exacte d'appliquer la puissance pour exercer la domination des États-Unis ont donné lieu à des polémiques entre les théoriciens des méthodologies susmentionnées.

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Mais c'est le "soft power" qui est devenu populaire en Russie. Probablement parce qu'il était opposé au "hard power". Et bien qu'en 2008, la Russie ait eu recours au hard power en Ossétie du Sud en 2008, le soft power a continué à être activement discuté.

Cette approche est généralement erronée. Au lieu de développer ses propres concepts, stratégies et doctrines, la Russie réfléchissait à des modèles qui lui étaient étrangers. Et leur analyse n'avait pas la profondeur critique suffisante pour réaliser l'importance d'une approche authentique et souveraine de la conduite des affaires internationales. C'est pourquoi une théorie russe des relations internationales n'a pas encore vu le jour, bien que des tentatives aient été faites par un certain nombre d'universitaires et de politologues russes depuis de nombreuses années.

La fascination pour l'Occident n'est pas une tendance des dernières décennies. Pendant l'ère soviétique, nous avons (hélas) également commencé à utiliser des termes et des concepts formulés par nos adversaires idéologiques. Les termes "monde bipolaire", "tiers monde" et des définitions plus spécifiques telles que "crise des missiles de Cuba" sont tous des produits de l'administration présidentielle américaine et du pool de politologues américains au service de la Maison Blanche et du Département d'État.

Le même phénomène s'est produit avec le soft power. Après avoir créé dans leur propre imagination un modèle qui, théoriquement, peut influencer les autres, les politologues nationaux ont commencé à parler de la nécessité de l'appliquer au niveau mondial.

Si l'on tient compte du fait que "la puissance douce est davantage une généralisation figurative qu'un concept exprimé de manière normative", cette approche pourrait être justifiée.

Toutefois, les positions de départ et les capacités de la Russie et des États-Unis à cet égard sont très différentes.

Premièrement, le budget utilisé par les États-Unis pour toutes sortes d'opérations psychologiques, d'influence culturelle et idéologique, de programmes scientifiques et éducatifs, ainsi que pour le maintien de leur propre personnel d'agents dans le monde entier, n'est pas comparable aux fonds dont la Russie disposerait, même dans des conditions idéales, pour mener sa politique étrangère.

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La formation de l'appareil américain de soft power a commencé dans les années 1970 et était très diversifiée. Qu'il s'agisse de l'USAID, du Peace Corps, d'organisations telles que le NDI et le Republican Institute, des projets de réseau de Saul Alinsky ou des groupes missionnaires protestants, tous travaillent depuis des décennies dans différentes régions du monde, recueillant les données nécessaires et développant des méthodes uniques d'ingénierie sociale (il convient de noter que l'école du béhaviorisme, c'est-à-dire la gestion du comportement humain, a vu le jour aux États-Unis). Des budgets de plusieurs millions de dollars ont été alloués et maîtrisés année après année par toute une armée de scientifiques, de spécialistes et d'exécutants. Les meilleures méthodes qui ont fait leurs preuves dans l'un ou l'autre pays/région ont été transposées à l'échelle mondiale.

Deuxièmement, le soft power n'existe pas en soi, mais uniquement en conjonction avec le hard power. Alors que le hard power - la capacité à contraindre - découle de la puissance militaire ou économique d'un pays, le soft power résulte de l'attrait de la culture, des idéaux politiques et des politiques d'un pays. Le hard power reste déterminant dans un monde où les États tentent d'affirmer leur indépendance. Il était au cœur de la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l'administration Bush Jr. Mais selon Nye, les néoconservateurs qui ont conseillé le président ont fait une grave erreur de calcul: ils se sont trop concentrés sur l'utilisation de la puissance militaire américaine pour forcer d'autres pays à exécuter les ordres de Washington, mais n'ont pas accordé assez d'attention au "soft power" (puissance douce). Selon Nye, c'est la puissance douce qui était censée empêcher les terroristes de recruter des partisans dans la majorité modérée. Et c'est la puissance douce qui est censée aider à résoudre les problèmes mondiaux critiques nécessitant une coopération multilatérale entre les États. Nye en parle dans son livre, publié en 2004 après l'invasion américaine de l'Irak.

Encore une fois, le budget américain consacré au hard power est des dizaines de fois supérieur à ce que la Russie a dépensé pour l'armée et la défense.

Troisièmement, nous devrions également prêter plus d'attention à la personnalité de l'auteur lui-même. Docteur en philosophie et membre de l'Académie américaine des arts et des sciences, Joseph Nye n'est en aucun cas un pacifiste ou un partisan de méthodes diplomatiques exclusivement, méthodes par ailleurs controversées. De 1977 à 1979, il a été sous-secrétaire d'État adjoint pour le soutien à la sécurité, la science et la technologie. Il a également été président du groupe d'experts du Conseil national de sécurité sur la non-prolifération nucléaire. De 1993 à 1994, il a été président du National Intelligence Council et, de 1994 à 1995, il a occupé le poste de sous-secrétaire américain à la défense pour les affaires internationales. Sa principale expérience a donc été acquise au sein des services de sécurité, et il était un décideur. En 1994, les États-Unis sont intervenus militairement en Haïti afin de rétablir dans ses fonctions le président Jean-Bertrand Aristide, qui avait violé à plusieurs reprises la constitution du pays. Bien entendu, cette intervention s'est faite sous couvert de "restauration de la démocratie" afin d'améliorer la cote de popularité de Bill Clinton. Il est intéressant de noter qu'en 2004, les États-Unis avaient déjà financé eux-mêmes le renversement d'Aristide, après avoir créé les conditions nécessaires (à la fois dans le domaine de la destruction de l'économie du pays et de la création d'une opposition contrôlée). La mention d'un tel changement d'humeur de la part des États-Unis n'est pas fortuite, car nous parlons du soft power en tant qu'outil politique. Et cette période correspond précisément à une série de révolutions colorées dans l'espace post-soviétique, derrière lesquelles se trouvaient les États-Unis. N'est-ce pas là la manifestation du "soft power" de l'homme fort et du professionnel qu'est Joseph Nye ? La communauté russe des politologues n'a compris cela que relativement récemment.

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D'ailleurs, Joseph Nye lui-même a introduit le terme "soft power" à la fin des années 1980 et l'a régulièrement utilisé dans ses travaux avant la publication de son livre portant le même titre.

Par exemple, dans un article de 1990, "Doomed to Lead : The Changing Nature of American Power", il fait valoir la nécessité de contrôler les processus internationaux, même si ce n'est pas directement, mais en défendant ses intérêts stratégiques. À cette fin, les États-Unis disposent des ressources nécessaires, qui doivent être correctement allouées - une partie pour le maintien de la puissance militaire et l'autre pour une diplomatie habile, qu'il appelle "soft power".

Nous lisons: "Les États-Unis disposent à la fois des ressources traditionnelles de la puissance dure et des nouvelles ressources de la puissance douce pour faire face à l'interdépendance transnationale. La question cruciale est de savoir s'ils auront le leadership politique et la vision stratégique nécessaires pour transformer ces ressources en influence réelle dans une période de transition de la politique mondiale. Les implications pour la stabilité à l'ère nucléaire sont énormes. Une stratégie de gestion de la transition vers une interdépendance complexe au cours des prochaines décennies exigera des États-Unis qu'ils investissent leurs ressources dans le maintien de l'équilibre géopolitique, dans l'ouverture au reste du monde, dans le développement de nouvelles institutions internationales et dans des réformes majeures visant à reconstruire les sources internes de puissance des États-Unis".

Il s'agit là d'attitudes assez évidentes en faveur de la poursuite de la domination mondiale des États-Unis. En même temps, au moment de la rédaction de cet ouvrage, l'URSS existait encore, mais Nye avait déjà mis en garde contre la nécessité d'investir dans de nouvelles structures internationales afin de gérer les processus mondiaux à travers elles.

Une autre erreur des politologues russes est d'avoir commencé à appeler la diplomatie américaine en général rien d'autre que le "soft power". On rencontre souvent des expressions telles que "la puissance douce des États-Unis dans l'espace post-soviétique", "la puissance douce des États-Unis en Asie centrale", etc. Tout se passe comme si le large éventail d'instruments d'influence diplomatique mis en œuvre par le Département d'État américain n'existait pas auparavant. Et tout cela bien avant que Joseph Nye n'invente son terme.

Selon sa définition, le soft power d'un pays repose sur trois sources: la culture, les valeurs politiques et la politique étrangère. Tout État possède ces trois sources, mais seules leur essence et leur forme diffèrent. Si les États-Unis sont fondés sur la culture religieuse protestante, l'exclusivité et la supériorité, en mettant l'accent sur le choix de Dieu (la doctrine du destin prédestiné) avec un biais moralisateur, d'autres pays et peuples ont des points de vue différents sur les affaires du monde.

Développant cette idée, Leonova note à juste titre que le "soft power" se forme sur la base de l'attractivité non seulement de la culture générale d'un pays donné, mais aussi de ses idéaux et traditions politiques. Il s'agit donc ici de la culture politique. En effet, lorsque le parcours politique d'un pays donné trouve un écho positif auprès de ses partenaires, le potentiel du soft power augmente. Par conséquent, les ressources du soft power comprennent les institutions politiques, les doctrines politiques et les concepts exprimés dans les activités du pays, tant au niveau de la politique intérieure que sur la scène internationale.

Mais la politique étrangère des États-Unis trouve-t-elle un écho positif dans d'autres pays? Bien sûr, il existe une certaine corrélation entre le soutien de l'opinion publique et les interventions militaires. Par exemple, après l'invasion américaine de l'Irak en mars 2003, la cote des États-Unis a chuté dans de nombreux pays considérés comme des alliés. Cela a apparemment inquiété Joseph Nye, qui voyait dans l'attitude critique de la grande majorité des peuples du monde à l'égard de son pays une menace pour l'attractivité dans laquelle des ressources avaient été investies au cours des décennies précédentes.

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Mais l'attractivité des États-Unis est aussi liée au bien-être des citoyens qui y vivent et, dans les années 1990 et au début des années 2000, le pays était considéré comme un endroit prometteur pour vivre, travailler et faire carrière. Mais ces derniers temps, la hausse du taux de chômage, du taux de criminalité et la baisse de la qualité de vie en tant que telle aux États-Unis laissent beaucoup à désirer. Bien sûr, il existe des pays assez pauvres d'où les migrants illégaux tentent d'atteindre les États-Unis via le Mexique, mais ils le font par désespoir et parce qu'ils ont des attentes démesurées. Il est douteux que le segment des migrants illégaux qui ne sont pas hautement qualifiés et incapables de contribuer activement à l'économie américaine puisse être attribué à l'effet de "soft power".

Par conséquent, ce modèle comporte une certaine composante illusoire. Tout comme l'image des films hollywoodiens est différente de la vie réelle aux États-Unis, la culture, les valeurs politiques et l'image de la politique étrangère américaine elle-même sont déformées par l'imagination de ceux qui sont affectés par ces trois composantes.

Si nous simplifions la comparaison de la puissance douce de différents pays sur la base de ces trois composantes, nous pouvons dire que nous avons le même nom pour un plat culinaire, mais que les proportions des ingrédients et leur qualité (ainsi que le processus de préparation) seront différentes, et qu'il est donc absurde de lui donner le même nom.

Laissons les États-Unis conserver leurs forces douces, dures, intelligentes et autres. Il faut les garder à l'esprit, bien sûr, mais uniquement à travers un prisme critique et en tenant compte de la manière dont ils peuvent utiliser ces outils contre nous.

Quant à nous, nous devons développer nos propres concepts, théories et doctrines sur la base de notre histoire, de notre culture et de nos valeurs nationales, et en accord avec le moment politique actuel.

 

19:15 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, soft power, joseph nye, métapolitique, actualité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 03 août 2023

Eurasianisme et panafricanisme : des défis civilisationnels communs et des réponses à y apporter

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Eurasianisme et panafricanisme: des défis civilisationnels communs et des réponses à y apporter

Alexander Bovdunov

Source: https://katehon.com/ru/article/evraziystvo-i-panafrikanizm-obshchnost-civilizacionnyh-vyzovov-i-otvetov?fbclid=IwAR0qgkvo2mBVXgdfCohhicNVk1eA8ijLxHNBvEkY8qKBBYuLRNWoOJFg7Hk

Un point de vue russe, suite aux derniers remous qui viennent de secouer l'Afrique sahélienne.

Malgré les différences externes entre les eurasistes et les panafricanistes, il existe de sérieuses similitudes structurelles entre ces idéologies.

L'intégration eurasienne est l'une des principales priorités géopolitiques de la Russie, tandis que l'intégration africaine est une priorité pour les pays africains. Ces deux concepts ont pris forme au sein de leurs courants idéologiques respectifs: l'eurasisme et le panafricanisme. Malgré les différences externes entre les eurasistes et les panafricanistes, il existe de sérieuses similitudes structurelles entre ces idéologies, qui peuvent être résumées dans le schéma "défi-réponse" d'Arnold Toynbee. En substance, nous parlons de problèmes civilisationnels similaires propres à des civilisations non occidentales confrontées aux problèmes de l'occidentalisation, de la modernisation, de la mémoire historique et du projet d'un avenir enraciné dans la tradition.

Le défi de l'Occident. La réponse : une civilisation indépendante

Les eurasistes et les panafricanistes sont des intellectuels qui ont connu l'Occident, qui s'y sont retrouvés en vertu de circonstances différentes, mais qui ont fait un choix différent, en faveur du non-Occident, de la souveraineté civilisationnelle de leur région, en refusant à la civilisation occidentale son universalité.

Les eurasistes sont des intellectuels russes, y compris des aristocrates comme N. S. Troubetskoï, qui, avant la révolution de 1917, avaient des positions libérales ou libérales-nationalistes. En exil à l'Ouest, ils ont considérablement radicalisé leur vision du monde et sont devenus des adeptes convaincus de la tradition slavophile. Cependant, ils ont opposé l'Occident non pas au monde slave, mais à l'Eurasie en tant que lieu de développement, établissant le discours de l'unicité et de l'altérité de la Russie par rapport aux cultures de l'Occident et de l'Orient. L'eurasisme combine deux idées clés : l'unicité de la civilisation eurasienne et la nécessité d'une unité de l'espace géopolitique eurasien (politique et économique).

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Les premiers panafricanistes étaient des intellectuels africains et afro-américains qui ont étudié et grandi en Occident à l'époque de la domination coloniale occidentale en Afrique. Ils comprenaient également des membres de l'aristocratie locale qui étaient directement liés par le sang à l'ancienne tradition de l'État précolonial - par exemple, Tovalu Ouenu, un dandy parisien issu de l'aristocratie du royaume du Dahomey qui a fondé la Ligue générale pour la défense de la race noire (LUDRN) en 1924.

En partie à cause du facteur États-Unis et du Liberia, colonie américaine de facto et point d'entrée des États-Unis sur le continent, certaines idées libérales insérées dans le panafricanisme n'ont pas non plus été immédiatement supprimées. Toutefois, le discours anticolonialiste général était conforme aux positions des eurasistes.  Finalement, les panafricanistes ont également commencé à parler de l'indépendance et de l'unification de l'Afrique, qui est devenue une idée clé chez des auteurs tels que Cheikh Anta Diop, Léopold Senghor et d'autres, et la base des projets politiques de dirigeants tels que Modibo Keita, Sekou Toure, Kwame Nkrumah, Toma Sankara ou Mouammar Kadhafi.

Le défi de la modernité. La réponse est : la tradition

Les Eurasistes de Russie ont été les premiers, parmi l'émigration russe, à prêter attention aux écrits du fondateur du traditionalisme, René Guénon, et à les relire. Ils étaient eux-mêmes favorables à un retour de la Russie aux racines de sa tradition orthodoxe, dans le respect des traditions des autres peuples. Ce courant a trouvé son prolongement le plus adéquat dans le néo-eurasisme d'Alexandre Douguine, qui a développé l'opposition à l'Occident des premiers Eurasistes pour en faire l'opposition paradigmatique entre Modernité et Tradition.

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On peut en dire autant du panafricanisme contemporain, lui aussi affectivement marqué par la philosophie traditionaliste. Il s'agit tout d'abord des idées de Kemi Seba (photo), président de l'ONG Urgences Panafricanistes. Cependant, les idées de la Renaissance africaine, articulées par l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, comportent également une attitude critique à l'égard de la modernité :

"Ce qui est unique dans la Renaissance africaine exprimée dans les écrits de Thabo Mbeki, c'est qu'elle souligne l'importance d'ancrer la pratique quotidienne (y compris la science) dans les réalités et la philosophie africaines. Il reconnaît l'incapacité de la modernité à fonctionner au profit de tous les Africains, comme en témoigne la poursuite de l'asservissement de l'Afrique... Ni le capitalisme, ni le marxisme, ni leurs dérivés n'ont apporté la liberté ou l'unité à l'Afrique. Dans une large mesure, l'invitation à participer à la Renaissance africaine est aussi une invitation à revitaliser l'Afrique à travers ses langues et ses philosophies", écrivent les chercheurs zimbabwéens Mark Malisa et Philippa Nengeze.

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Certains courants de l'eurasisme et les panafricanistes ont longtemps tenté de trouver une voie vers la souveraineté civilisationnelle en faisant appel aux idéologies modernes (libéralisme, communisme, nationalisme), mais ont fini par rejeter le modernisme et son paradigme politique en général.

"Alors que les premiers panafricanistes croyaient initialement que l'avenir de l'Afrique résidait dans l'adoption du capitalisme, du christianisme ou même du marxisme, au début du 21ème siècle, en particulier avec l'appel à une renaissance africaine, il y a eu une reconnaissance implicite et explicite du fait que les instruments et les structures de la modernité n'ont pas réussi à changer radicalement les conditions de vie des Africains pour le mieux", notent les chercheurs africains. 

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Le défi des empires. La réponse : l'intégration continentale

La forme la plus élevée d'organisation politique dans le monde de la Tradition était les empires - les royaumes des royaumes. Les anciennes formations impériales telles que l'Empire du Mali, du Bénin, du Monomotapa (Zimbabwe) constituent une source de fierté pour les Africains et ont inspiré les panafricanistes. La conscience impériale (opposée à l'impérialisme moderne occidental) et les empires, soit en tant que structures fonctionnelles, soit en tant qu'objets de la mémoire collective qui stimulent l'imagination politique, sont une ressource cruciale de l'idéologie souveraine qui mobilise l'opposition au colonialisme.

Par exemple, Modibo Keita, l'un des fondateurs de l'État du Mali, a justifié l'adoption du nom d'un ancien empire pour un nouvel État postcolonial : "Mali est un nom célèbre qui appartient à toute l'Afrique de l'Ouest ; un symbole de puissance, de capacité d'organisation politique, administrative, économique et culturelle de l'homme noir. C'est un mot qui laisse déjà dans les cœurs et les âmes l'empreinte mystique du grand espoir de l'avenir : la Nation africaine...".

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N'étant pas un artefact du passé mais un véritable sujet politique, l'empire africain - l'Éthiopie - a inspiré les premiers panafricanistes en tant qu'exemple de résistance aux colonisateurs. Cependant, les panafricanistes n'ont pas cherché à restaurer les anciens empires dans leur forme antérieure, mais plutôt à construire une nouvelle union qui inclurait l'ensemble du grand espace africain sur la base de la paix et de la fraternité mutuelle plutôt que de l'assujettissement et de l'asservissement.

La pensée politique des Eurasistes s'est organisée dans une attitude similaire à l'image de l'empire révolu. Ils s'inspiraient du passé historique commun et étaient fiers de la construction de l'État par leurs ancêtres, mais ils n'étaient pas favorables à la recréation de l'Empire russe sous ses anciennes formes, mais à la construction d'une nouvelle entité d'intégration étatique sur la base des principes du nationalisme pan-eurasien. Cette position eurasienne peut être exprimée dans les propos du président russe V.V. Poutine sur le défunt empire soviétique. Les mots de Poutine sur l'empire soviétique disparu : "Celui qui ne regrette pas l'effondrement de l'URSS n'a pas de cœur. Et celui qui veut lui redonner sa forme d'antan n'a pas de tête".

La symétrie entre l'eurasisme et le panafricanisme est un argument supplémentaire en faveur du fait que les deux idéologies sont destinées à coopérer et à se soutenir. Confrontés à des défis similaires, les Russes et les Africains suivent des voies similaires pour surmonter l'Occident, la modernité et leur passé en créant de nouvelles formes politiques sur la base de la tradition. L'étude des idées des uns et des autres peut considérablement enrichir le discours eurasien et panafricaniste et stimuler l'imagination politique des deux idéologies.

mardi, 01 août 2023

1er août 2023 : les nouvelles mesures vexatoires du gouvernement français

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1er août 2023 : les nouvelles mesures vexatoires du gouvernement français

par Pierre-Emile Blairon

Les nouvelles mesures gouvernementales sont édictées, comme d’habitude, en plein été, un 1er août, quand tout le monde est en vacances, s’apprête à y aller, ou sur la route en chemin de retour, de telle manière que ces mesures impopulaires passent inaperçues.

Nous allons détailler ces nouvelles mesures, mais il en est une qui détermine le calendrier, dès l’abord, c’est la fin du pass sanitaire, mesure entérinée par le Parlement le 26 juillet 2023, le gouvernement se donnant toutefois la possibilité d’y recourir encore en cas d’émergence d’un nouveau variant, par exemple; on n’est jamais trop prudent.

Cependant, la suppression de cette contrainte n’a rien de réjouissant: elle annonce simplement que nos « élites » ont trouvé encore mieux pour nous « emmerder », comme dit si bien le président de ce qui reste de notre pays: il s’agit des mesures concernant le pseudo-réchauffement climatique, qui vient remplacer dans la panoplie des mesures liberticides celles qui concernaient la pseudo-pandémie et autres fariboles. Le dessin qui accompagne ce texte est tout à fait parlant : en 2020, la pseudo-pandémie, en 2021, les pseudo-vaccins, en 2022, la pseudo-invasion russe (en réalité, la guerre déclenchée en Ukraine par l’Otan et ses vassaux européens) et, en 2023, le pseudo-réchauffement climatique. Tout est « pseudo », tout est mensonge !

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Toutes les décisions vexatoires qui vont désormais restreindre encore les libertés fondamentales des Français seront produites par cette nouvelle manipulation.

Vous avez aimé le Covid, le vaccin, la guerre en Ukraine ? Vous allez adorer l’urgence climatique. On dit que le diable se cache dans les détails; le pseudo-réchauffement climatique se cache dans chacune de ces nouvelles dispositions édictées à la sauvette.

Augmentation du prix de l’électricité de 10 %

En 2019, la France était le premier exportateur d’électricité au monde (17,3 % des exportations mondiales) grâce à la production de ses 56 centrales nucléaires. En août de l’année dernière, elle n’avait plus que 30 réacteurs en état de marche, notre gouvernement ayant stupidement (ou, pire et plus probable, en toute connaissance de cause) cédé aux injonctions pseudo-écologistes européennes et surtout allemandes de désactiver 14 réacteurs d’ici 2035, les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim étant désormais fermés et les 14 autres étant inactifs pour cause de « maintenance ». C’est désormais la Suède, suivie de l’Allemagne (quelle coïncidence !), qui sont les plus importants producteurs européens d’électricité.

Les Espagnols et les Portugais, eux, se sont séparés du système européen pour devenir indépendants sur ce point en ayant pour objectif de réduire la facture électrique des ménages et des entreprises de 30 %.

Et en France ? Eh bien, la même facture qui va baisser pour la péninsule ibérique va augmenter en France de 10 % pour les ménages et les toutes petites entreprises, ce qui entraînera un coût supplémentaire annuel de 160 euros en moyenne par ménage ou TPE.

Comment EDF explique-t-elle une telle situation ? En partie, par « une moindre disponibilité en 2022 des moyens de production d’électricité en France en raison de deux principaux facteurs : la sécheresse qui impacte la capacité de production des centrales hydrauliques », et par les opérations de maintenance sur les réacteurs nucléaires « qui cumulent celles reportées à la suite des contraintes liées à la crise sanitaire Covid et les nouvelles opérations nécessaires apparues entre temps ».

On voit que le rédacteur de ce texte évoque une sécheresse (à venir ?) qui est tout aussi « pseudo » que le reste, de même que la pseudo-« crise sanitaire Covid ».

En réalité, le PDG d’EDF en poste alors, Jean-Bernard Levy, a vivement critiqué le projet du gouvernement de démanteler la filière nucléaire ; c’est pour cette prise de position qu’il a été « remercié » : « On n'a pas de problèmes d'expertise, les compétences, les experts, on les a […]. On a beaucoup de chantiers en parallèle et, d'une certaine manière, on manque de bras, parce qu'on n'a pas assez d'équipes formées […]. Un soudeur, un tuyauteur, il faut deux, trois ans pour le former », dit-il. « Et pourquoi on n'a pas assez d'équipes formées ? Parce que l'on nous a dit que le parc nucléaire va décliner, "préparez-vous à fermer des centrales". Évidemment, on n'a pas embauché des gens pour en construire 12, on a embauché des gens pour en fermer 12 [1] ».

Merci qui ? Merci, Macron !

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La pseudo-sécheresse

Il a plu en Provence, fait exceptionnel, trois semaines durant, tous les jours, pendant une période à cheval entre mai et juin 2023. Nous sommes donc le 1er août 2023, et il pleut en France un peu partout comme vous le voyez sur cette capture d’image de Météo-France, sauf sur la Provence qui a déjà eu sa part. Rien de plus habituel. Mais la réalité importe peu à nos « élites » ; vous pouvez toujours prétendre  que l’herbe est verte, vos dirigeants feront tout pour vous faire croire qu’elle est rouge.

J’ai vainement tenté de consulter les cartes proposées par le Ministère de la Transition écologique (propluvia.developpement-durable.gouv.fr) concernant l’emplacement géographique des restrictions d’eau et les arrêtés préfectoraux régissant ces restrictions, je tombe inévitablement sur le code 404 not found, ou sur les cartes éditées en 2022.

Beaucoup de fontaines en Provence ont été asséchées par décret préfectoral l’année dernière et leur débit n’a pas été rétabli alors que nos fontaines constituent un atout touristique indéniable dans le pays qui est le plus visité au monde.

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Nombre de questions sur le sujet resteraient en suspens, et l’omerta gouvernementale aurait pu perdurer, si le sénateur Alain Houpert, au micro d’Alain Bercoff sur Sud-Radio le 12 avril 2023, ne nous avait alerté sur les raisons véritables de cette nouvelle manipulation. Il nous apprend, en effet, que le gouvernement français aurait signé un accord avec les pays du Golfe échangeant l’eau du territoire français contre des hydrocarbures à raison de 4 milliards de m³ par an, soit la totalité de la consommation des Français [2]. Cette eau serait acheminé par 66 tankers au départ de Fos et de Martigues, puisée dans la Durance et le Verdon via l’étang de Berre pour 800 millions de m3 et le reste... dans les nappes phréatiques ! alors, Français, évitez de vous doucher tous les jours, de laver votre voiture et d’arroser votre jardin pour que les magnats du pétrole puissent faire pousser des villes nouvelles dans le désert, comme ce projet titanesque dont les travaux ont déjà débuté, et dont Ouest-France du 14 janvier 2023 nous communique quelques caractéristiques : « Imaginez un mélange du Los Angeles futuriste du film Blade Runner et de la Cité radieuse de Le Corbusier, en version écolo… "The Line", un long immeuble monolithe recouvert de miroirs, large de 200 m et qui s’étire sur 170 km, (et haut de 500 m, ndlr) abritant une ville futuriste, est le projet fou de Mohammed ben Salmane, dit "MBS", prince héritier d’Arabie Saoudite[3]»

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Mais on peut se demander, avec le sénateur Houpert, pourquoi Ben Salmane ne construit pas des usines de désalinisation à un prix bien inférieur à ce projet, au lieu de vouloir priver d’eau nos compatriotes, avec la complicité (pleine de duplicité) du gouvernement français ?

Les tickets de caisse supprimés

C’est le volet « amusant » de notre article par son absurdité et par son impréparation totale, si ce n’est que, depuis un an, les caissières de supermarché nous ont demandé systématiquement si nous voulions le ticket de caisse à la fin de nos achats. C’est comme pour un mariage : « oui, je le veux ». Les caissières ont bien appris de leurs supérieurs qu’il fallait promouvoir les mesures de « progrès », même si ça devait leur coûter leur emploi (là-dessus, leurs supérieurs sont restés muets) ; c’est ainsi qu’elles ont accepté avec enthousiasme de vous diriger vers les caisses automatiques qui constituent la mort certaine de leur activité au bénéfice des robots, mais surtout des patrons qui n’auront plus à gérer le personnel humain et ses inévitables complications.

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Dans le même esprit, « par mesure d’économie », à partir de ce 1er août 2023, les tickets de caisse (ainsi que les reçus de carte bancaire) ne seront plus distribués automatiquement aux clients. « A la caisse, il faudra dorénavant demander explicitement au vendeur l'impression du ticket de caisse pour tout achat. Cette mesure fait suite à la loi relative à la lutte contre le gaspillage votée en février 2020. Cette mesure doit permettre de faire des économies de papier, alors que 12 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année dans l'Hexagone. » (Les Echos, 29 juillet 2023).

12 milliards de tickets, vu comme ça, ça paraît beaucoup. Mais mettons en parallèle ce nombre extravagant de 12 milliards avec la quantité de publicité papier déposé dans nos boîtes aux lettres, laquelle quantité ne souffre, elle, d’aucune restriction.

Il est distribué chaque année environ 1 million de tonnes de prospectus publicitaires dans les boîtes aux lettres françaises au nombre d’environ 20 millions, ce qui correspond à 40 kg de prospectus par an et par boîte, soit 12 millions d’arbres abattus. Et savez-vous quelles entreprises distribuent massivement ces prospectus ? Oui, vous le savez : ce sont les super et hypermarchés à plus de 90 %. Comparez donc ces 40 kg de prospectus, c’est-à-dire 40.000 gr, dans votre boîte avec le poids de vos tickets de caisse pour une année, 100 gr, 150 gr, 200 gr ?

Voilà donc où se situe l’absurdité ; on s’empressera de sourire, voire de rire franchement, sachant que le deuxième volet de cette loi permettra de « limiter l’exposition de la population aux substances dangereuses pour la santé présentes sur la majorité des tickets imprimés »

En revanche, vous pouvez manger sans problème les 40 kg de papier distribués dans votre boîte aux lettres pour les faire disparaître, tout comme il nous est recommandé de manger des insectes, ce qui n’est pas dangereux non plus ? A vrai dire, nos décideurs n’ont que faire de notre santé.

Et comment prouver, comme cela arrive très souvent, et toujours au bénéfice du vendeur, que vous avez acheté un produit qui s’avère défectueux, ou facturé à un prix qui ne correspond pas au prix vu sur l’étalage ? Eh bien, vous devrez laisser vos coordonnées, messagerie électronique, numéro de téléphone, et on vous enverra la note, si vous la demandez. Bien compliqué, n’est-ce pas ? Et, bien sûr, vos données personnelles seront « sauvegardées », ben voyons...

Enfin, et nous revenons au problème de l’eau, il faut savoir que la fabrication du papier est  très consommatrice en eau puisqu’il faut environ 500 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de papier ; là aussi, comparons les 40.000 gr de prospectus avec les 150 gr de tickets…

Il reste au consommateur un joker : nous pouvons demander à la caissière le ticket de caisse en papier, sur le champ, qui ne peut pas nous être refusé, même si l’on vous dit le contraire.

La chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales informe ainsi ses membres : « Si le client en fait expressément la demande, vous ne pouvez pas refuser l'impression de son ticket, et ce, même si un ticket dématérialisé lui a été transmis. Vous n’avez pas, en tant que professionnel, l’obligation de demander formellement au client s’il souhaite ou non son ticket. C’est au consommateur qu’il revient de vous le réclamer. » Tenez-vous le pour dit.

Déblocage du plan épargne logement

Dernière mesure édictée ce 1er août et qui ne semble pas concerner ce pseudo-réchauffement climatique, il s’agit de l’assouplissement des conditions d’usage du Plan d’épargne logement (PEL). « Désormais, ce livret pourra être partiellement débloqué pour financer la rénovation thermique d'un logement. Jusqu'alors, le retrait des encours d'un PEL signifiait de facto la clôture du livret puisqu'il permettait uniquement l'achat d'un bien immobilier. Le gouvernement veut ainsi encourager la transition écologique au niveau des logements par la rénovation thermique, souvent très coûteuse mais efficace en termes d'économies d'énergie. Grâce à ce mécanisme, les détenteurs d'un PEL pourront débloquer une partie des fonds pour financer des travaux thermiques sans clôturer le livret. » (Les Echos, 29 juillet 2023)

Eh bien oui, cette mesure concerne directement les « économies d’énergie » et va permettre la disparition plus rapide de nos villages. Il faut s’en reporter à notre article du 27 décembre 2022 sur ce même site : Comment faire disparaître radicalement le patrimoine français ?

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Conclusion : Une pseudo-science journalistique massive

Il nous reste à conclure en citant les propos du prix Nobel de physique 2022, John Clauser (photo), qui lui a valu l’annulation de la conférence qu’il devait donner devant les membres du FMI, conférence intitulée Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ? Parlons-en.

  « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Difficile d’être plus clair. « Il n’y a pas de crise climatique« , insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho (sans doute volontaire) à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever. « En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale« . Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte. » (Valeurs actuelles du 10 mai 2023).

Pierre-Emile Blairon.

Notes:

[1]. La Dépêche du 7 septembre 2022

[2]. « La consommation d'eau en France - essentiellement pour l'agriculture et l'eau potable - s'établit à 4,1 milliards de m³ en moyenne par an sur la période 2010-2019, selon la nouvelle estimation publiée mercredi par le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. » (ICI, France bleu, 30 mars 2023).

[3]. « The Line », ville futuriste de 170 km de long, verra-t-elle le jour en Arabie saoudite ?

 

La dictature de la ploutocratie financière

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La dictature de la ploutocratie financière

Diego Fusaro

Source: https://posmodernia.com/la-dictadura-de-la-plutocracia-financiera/

Grâce aux processus de supranationalisation et à l'ordre du discours dominant, les peuples eux-mêmes sont de plus en plus convaincus que les décisions fondamentales ne dépendent pas de leur volonté souveraine, mais des marchés et des bourses, des "liens extérieurs" et des sources supérieures s'inscrivant dans un sens transnational. C'est cette réalité que les peuples, c'est-à-dire ceux d'en bas, "doivent" simplement seconder électoralement, en votant toujours et seulement comme l'exige la rationalité supérieure du marché et de ses agents.

"Les marchés apprendront aux Italiens à voter comme il faut", affirmait solennellement, en 2018, le commissaire européen à la programmation financière et au budget, Günther Oettinger, condensant en une phrase le sens de la "démocratie compatible avec le marché". Et, en termes convergents, l'eurotechnocrate Jean-Claude Juncker avait catégoriquement affirmé qu'"il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens" ("Le Figaro", 29.1.2015). Des thèses comme celles qui viennent d'être évoquées, concernant une séparation prétendument nécessaire entre la représentation populaire et la sphère de la décision politique, auraient été considérées jusqu'à récemment comme des attaques réactionnaires, autoritaires et inadmissibles contre la démocratie. Avec la "bifurcation" de 1989, en revanche, elles sont devenues hégémoniques dans l'ordre du logos dominant : à tel point que quiconque ose les contester de quelque manière que ce soit est répudié comme "populiste" et "souverainiste".

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La droite et la gauche néolibérales appliquent chacune aujourd'hui les mêmes recettes économiques et sociales. Et ces dernières ne sont plus le fruit d'une négociation politique démocratique, puisque la souveraineté économique et monétaire des États-nations souverains a disparu. Les recettes sont donc imposées de manière autocratique par des institutions financières supranationales, qui ne sont pas légitimées démocratiquement (BCE, FMI, etc.). Et comme la droite bleue et la gauche fuchsia ne remettent pas en question les processus de dé-démocratisation et de supranationalisation de la prise de décision (qu'elles facilitent d'ailleurs le plus souvent), toutes deux finissent par légitimer la souveraineté de l'économie post-nationale et, avec elle, celle de la classe apatride de la ploutocratie néolibérale, qui se cache toujours derrière l'anonymat apparent d'entités "raisonnablement suprasensibles" telles que les marchés, les bourses ou la communauté internationale.

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Déjà en 1990, Norberto Bobbio affirmait que "par gauche, nous entendons aujourd'hui la force qui est du côté de ceux qui sont en bas, et par droite la force qui est du côté de ceux qui sont en haut". Même alors, Bobbio décrivait en détail la nature du clivage dans le cadre du capitalisme dialectique moderne, dans lequel la gauche représentait les intérêts des dominés (ceux d'en bas) et la droite les intérêts des dominants (ceux d'en haut). Cependant, Bobbio n'a pas déchiffré l'obsolescence de ce schéma herméneutique dans le cadre du nouveau capitalisme absolu-totalitaire: dans son scénario, comme cela devrait être clair maintenant, la gauche, pas moins que la droite, représente la partie, les intérêts et la perspective de ceux qui sont au sommet.

Par conséquent, au-delà de la perfide dichotomie droite-gauche, il est impératif de re-souverainiser l'économie afin de rétablir la primauté de la décision souveraine et, enfin, d'établir la souveraineté populaire, c'est-à-dire la démocratie en tant que κράτος du δῆμος. Car la souveraineté populaire coïncide avec une communauté maîtresse de son destin, donc capable de décider de manière autonome des questions clés de sa propre existence. La dichotomie entre le socialisme et la barbarie n'a pas cessé d'être valable : avec la novitas fondamentale, cependant, que tant la droite que la gauche se sont ouvertement rangées du côté de la barbarie. Par conséquent, un nouveau socialisme démocratique d'après la gauche doit être façonné.

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Les intellectuels organiques au service du capital - le nouveau clergé post-moderne - et les politiques inféodés au pouvoir néo-libéral - droite bleue et gauche fuchsia - maintiennent les classes dominées, le Serviteur national-populaire, à l'intérieur de la caverne mondialisée du capital. Elles convainquent les dominés que c'est le seul système viable. Et ils les incitent à choisir entre des alternatives fictives, qui sont également basées sur l'hypothèse de la caverne néolibérale comme un destin inéluctable, sinon comme le meilleur des mondes possibles. Contre le nouvel ordre mental et la mappa mundi forgée par le clergé intellectuel à l'appui du pôle dominant, nous devons avoir le courage d'admettre que l'antithèse entre la droite et la gauche n'existe aujourd'hui que virtuellement, en tant que prothèse idéologique pour manipuler le consensus et le domestiquer dans un sens capitaliste, selon le dispositif typique de la "tolérance répressive" par lequel le citoyen du monde se voit offrir un choix "libre" d'adhérer aux besoins systémiques. En fait, le choix est inexistant dans la mesure où les deux options au sein desquelles il est appelé à s'exercer partagent, au fond, une identité commune: la droite et la gauche expriment de manière différente le même contenu dans l'ordre du turbo-capitalisme. Et c'est ainsi qu'elles provoquent l'exercice d'un choix manipulé, dans lequel les deux parties en présence, parfaitement interchangeables, alimentent l'idée de l'alternative possible, qui en réalité n'existe pas. Ainsi, l'alternance réelle entre la droite et la gauche garantit non pas l'alternative, mais son impossibilité.

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C'est pourquoi, pour réaliser la "réorientation gestaltiste" qui nous permet de comprendre le présent et de nous orienter dans ses espaces par la pensée et l'action, il est nécessaire de dire adieu sans hésitation et sans remords à la dichotomie déjà usée et inutile entre la droite et la gauche. C'est pourquoi l'abandon de la dichotomie ne doit pas s'échouer dans les bas-fonds du désenchantement et de l'apaisement de toute passion politique pour le rajeunissement du monde: la passion durable de l'anticapitalisme et de la recherche opérationnelle d'arrière-pensées ennoblissantes doit au contraire se déterminer dans la tentative théorico-pratique de théoriser et d'opérer de nouveaux schémas et de nouvelles cartes, de nouvelles synthèses et de nouveaux fronts avec lesquels revivre le "rêve d'une chose" et le pathos anti-adaptatif alimenté par les désirs d'une liberté plus grande et meilleure. Pour paraphraser l'Adorno de Minima Moralia, la liberté ne s'exerce pas en choisissant entre une droite et une gauche parfaitement interchangeables et également alliées au statu quo. Elle s'exerce en rejetant, sans médiation possible, le choix manipulé et en proposant de véritables alternatives qui pensent et agissent autrement, au-delà de l'horizon aliéné du capital. Il faut refuser l'alternance, pour redonner vie à l'alternative.

dimanche, 30 juillet 2023

La double pensée orwellienne et la Banque de Russie

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La double pensée orwellienne et la Banque de Russie

Valentin Katasonov

Source: https://katehon.com/ru/article/dvoemyslie-po-oruellu-i-bank-rossii

J'ai déjà publié plusieurs articles sur le roman "1984" du célèbre écrivain anglais George Orwell (1903-1950). Il s'agit d'une dystopie qui décrit une société "idéale" qui, à l'époque de la rédaction du roman (en 1948), n'était, selon l'auteur, pas très éloignée de la réalité. L'un des éléments importants du "merveilleux nouveau monde", selon Orwell, est la double pensée. Je pense que la plupart des lecteurs connaissent le roman et se souviennent bien des trois slogans du Parti du socialisme anglais (Angsots/Engsoc), qui gouvernait dans un pays appelé Océanie : LA GUERRE, C'EST LA PAIX ; LA LIBERTÉ, C'EST L'ESCLAVAGE ; L'IGNORANCE, C'EST LA FORCE.

Les pages du roman expliquent en détail ce qu'est la double pensée et révèlent le rôle de la nouvelle langue (novoyaz/novlangue/newspeak) dans l'éducation des citoyens d'Océanie pour les mener à l'esprit de la double pensée. En particulier, le protagoniste Winston Smith apprend ce qu'est la double pensée dans le livre de Goldstein, The Theory and Practice of Oligarchic Collectivism, qui est interdit en Océanie. On y lit ce qui suit :

"La double pensée est la capacité de maintenir deux croyances contradictoires en même temps. L'intellectuel du Parti sait dans quel sens changer ses souvenirs ; il est donc conscient qu'il triche avec la réalité ; mais grâce à la double pensée, il s'assure que la réalité est restée inviolée. Ce processus doit être conscient, sinon il ne peut être exécuté avec précision, mais il doit aussi être inconscient, sinon il y aura un sentiment de mensonge et donc de culpabilité. La double pensée est l'âme des angsots, car le parti utilise une tromperie délibérée tout en maintenant fermement le cap vers son objectif, ce qui exige une honnêteté totale.

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Dire un mensonge délibéré et y croire en même temps, oublier un fait devenu gênant et le tirer de l'oubli quand on en a de nouveau besoin, nier l'existence d'une réalité objective et considérer la réalité que l'on nie, tout cela est absolument nécessaire. Même en utilisant le mot "double-esprit", il faut avoir recours au double-esprit. Car en utilisant ce mot, vous admettez que vous trichez avec la réalité ; encore un acte de double pensée et vous l'effacez de votre mémoire ; et ainsi de suite à l'infini, le mensonge ayant toujours une longueur d'avance sur la vérité. Finalement, c'est grâce à la double pensée que le parti a réussi (et qui sait, il y parviendra encore pendant des milliers d'années) à arrêter le cours de l'histoire".

L'accoutumance de tous les citoyens océaniens (surtout ceux qui appartiennent au parti de Big Brother) à la double pensée est une condition sine qua non de la pérennité et de l'éternité du pouvoir du parti. Les membres des classes supérieures (membres du parti externe et interne) doivent être bien-pensants. L'éducation des bien-pensants doit commencer dès la petite enfance et se baser sur des concepts tels que l'"auto-arrêt" et le "blanc-noir". Savoir utiliser ces deux concepts est une condition préalable à la "bien-pensance".

Le roman "1984" développe la signification de ces deux concepts. En particulier: "L'auto-arrêt signifie, pour ainsi dire, une capacité instinctive à s'arrêter au seuil d'une pensée dangereuse. Cela inclut la capacité de ne pas voir les analogies, de ne pas remarquer les erreurs logiques, de mal interpréter même l'argument le plus simple, s'il est hostile à l'Angsots, de ressentir de l'ennui et du dégoût face au cours de la pensée, ce qui pourrait conduire à l'hérésie. En bref, s'arrêter soi-même, c'est sauver la bêtise. Mais la bêtise ne suffit pas. Au contraire, il est demandé au croyant véridique d'avoir autant de maîtrise sur ses processus mentaux que l'homme-serpent du cirque sur son corps. En fin de compte, le système repose sur la croyance que Big Brother est omnipotent et que le Parti est infaillible.

Et voici plus de détails sur "l'auto-arrêt" (les réflexions de Winston Smith dans les cloîtres du ministère de l'Amour, où il a été rééduqué par le chef du parti, O'Brien) : "Dès qu'une pensée dangereuse apparaît, un point aveugle doit se former dans le cerveau. Ce processus doit être automatique, instinctif. C'est ce que l'on appelle dans le jargon l'auto-arrêt".

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Et voici comment le sens d'un autre mot-clé - "blanc-noir" - est révélé : "Comme beaucoup de mots de la Novoyaz, il a deux significations opposées. Lorsqu'il s'applique à un adversaire, il désigne l'habitude d'affirmer sans vergogne que le noir est blanc, contrairement à des faits évidents. Lorsqu'il s'applique à un membre du parti, il signifie une volonté bien intentionnée de dire que le noir est blanc si la discipline du parti l'exige. Mais il ne s'agit pas seulement de dire que c'est blanc : il s'agit aussi de croire que le noir est blanc, et plus encore, de savoir que le noir est blanc, et d'oublier qu'on a un jour pensé autrement".

La double pensée est l'une des principales menaces pour la vie humaine et l'humanité. Il y a deux mille ans, l'apôtre Jacques a lancé une mise en garde à ce sujet : "L'homme qui a l'esprit double n'est pas ferme dans toutes ses voies" (Jacques 1:6). Le Christ a également parlé de la même chose. Par exemple : "Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il aura du zèle pour l'un et négligera l'autre. On ne peut servir Dieu et Mammon" (Matthieu 6:24).

Passons maintenant de l'Océanie de George Orwell à la terre de péché qu'est la Russie d'aujourd'hui. Aujourd'hui, nous observons une double pensée que même l'imagination du génie d'Orwell n'a pu atteindre. Par exemple, les fonctionnaires russes ont pris l'habitude de prononcer des discours très patriotiques. Mais en même temps, nous apprenons constamment que ces mêmes fonctionnaires possèdent divers biens à l'étranger - appartements, fazendas, comptes bancaires, etc. Ce ne sont pas nos forces de l'ordre et nos services spéciaux qui nous l'apprennent, mais des responsables occidentaux, qui annoncent bruyamment la séquestration de ces biens (surtout après le 24 février de l'année dernière).

Certains responsables "avancés" nous disent que ce qui se passe en Ukraine n'est pas une opération militaire spéciale de facto visant à démilitariser et à dénazifier le régime ukrainien, mais une confrontation à grande échelle entre la Russie et l'Occident collectif. Il est difficile de ne pas être d'accord avec de telles conclusions. Mais dans le même temps, nous continuons à commercer avec de nombreux pays occidentaux comme si de rien n'était. Et nombre de nos concitoyens arriérés, qui ne maîtrisent pas l'art de la double pensée, n'arrivent toujours pas à comprendre: sommes-nous en guerre contre l'Occident ou commerçons-nous avec l'Occident ? Dans leur conscience arriérée, ces deux débuts ne coexistent pas: la guerre et le commerce.

De même, la partie arriérée de notre société a compris de manière très particulière le slogan des autorités sur la substitution des importations (il a été lancé après le 24 février de l'année dernière). Nombre de nos concitoyens ont accepté ce slogan avec joie, croyant naïvement que la substitution des importations signifie le remplacement des biens importés par des biens de propre production (c'est la définition de la substitution des importations dans les manuels et les dictionnaires). Cependant, nous continuons à importer. Les citoyens "arriérés" n'ont pas réalisé qu'aujourd'hui, la substitution des importations ne signifie rien d'autre que le remplacement des importations en provenance du pays X par des importations en provenance du pays Y. Et personne ne va restaurer et développer la production nationale.

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Dans la Russie d'aujourd'hui, il existe de nombreuses formes de manifestation et de nuances de la double pensée orwellienne : ruse, hypocrisie, duplicité, ambiguïté, double standard, double esprit, pharisaïsme, dissonance cognitive, division de l'intellect (schizophrénie), division de la personnalité, opportunisme, conformisme, et d'autres encore. La double pensée, tel un virus, détruit une personne, le système d'administration publique, l'éducation, la culture, la moralité et toutes les sphères de la vie sociale.

L'une des formes de double pensée qui règne à notre époque est la double pensée juridique. C'est-à-dire la possibilité d'interpréter les lois et les règlements de la manière qui vous convient. Les documents réglementaires sont particulièrement saturés de formulations telles que : "L'exécution ne peut être pardonnée".  Les bonnes personnes et les bons services mettent des virgules dans ces formulations en tenant compte de l'opportunité du moment.  Cette double pensée juridique peut se manifester dans le cadre d'une loi (règlement).  Elle se manifeste également dans le fait que les dispositions d'une loi (règlement) ne "battent" pas en brèche les dispositions d'autres lois (règlements).

Bien sûr, la double pensée juridique existait déjà auparavant. Par exemple, dans le dictionnaire Dahl d'avant la révolution, on trouve un dicton : "La loi est comme une oreille : là où vous la tournez, là vous allez". Mais la double pensée juridique du passé n'est en rien comparable à la double pensée juridique de la Russie "démocratique" d'aujourd'hui, qui a déclaré dans le premier article de la Constitution de la Fédération de Russie qu'elle "est un État fédératif démocratique fondé sur l'État de droit". Je me souviens des lois soviétiques et des principes de leur création (on nous enseignait le droit civil à l'institut). Le principe le plus important était l'inadmissibilité des différentes interprétations, l'ambiguïté de la formulation. En ce sens, l'URSS était véritablement un État de droit. On ne peut pas en dire autant de la Fédération de Russie.

Je suis particulièrement confronté à la double pensée juridique dans le domaine des relations monétaires et financières (en raison de mes intérêts professionnels). Prenez, par exemple, la législation actuelle régissant les activités de la Banque centrale de la Fédération de Russie et la sphère des relations monétaires. Il est impossible de comprendre ce qu'est la Banque centrale de la Fédération de Russie. Pour reprendre les mots d'A. S. Pouchkine, il ne s'agit "ni d'une souris, ni d'une grenouille, mais d'un animal inconnu".  Cette "bête inconnue" contrôle non seulement toute la sphère monétaire, mais pratiquement toute l'économie russe, depuis qu'elle a reçu, il y a dix ans, les pouvoirs de "méga-régulateur financier".  Et tous les ministères et agences du pouvoir exécutif ne sont qu'un "appendice gratuit" de cette "bête inconnue".

Voici quelques exemples de la double pensée juridique concernant la Banque centrale.

- Double pensée au sein de la Constitution de la Fédération de Russie. L'article 75 de la loi fondamentale stipule: "La protection et la garantie de la stabilité du rouble est la fonction principale de la Banque centrale de la Fédération de Russie, qu'elle exerce indépendamment des autres organes du gouvernement". Et voici l'article 114, qui dit : "Le gouvernement de la Fédération de Russie... assure la mise en œuvre d'une politique financière, monétaire et de crédit unifiée dans la Fédération de Russie". N'importe quel économiste et n'importe quelle personne cultivée comprend que "protéger et assurer la stabilité du rouble" est l'élément principal de la politique monétaire. L'article 114 oblige le gouvernement de la Fédération de Russie à être responsable de la protection et de la garantie de la stabilité du rouble, tandis que l'article 75 confie cette responsabilité à la Banque de Russie et prévient que ni le gouvernement ni aucune autre autorité de l'État ne doit s'immiscer dans cette question.

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- Contradiction entre la Constitution et la loi fédérale "sur la Banque centrale de la Fédération de Russie (Banque de Russie)" du 10.07.2002 N 86-FZ. L'article 75 susmentionné de la Constitution de la Fédération de Russie permet de conclure que la Banque de Russie est un organe du pouvoir d'État. Ceci est attesté par le mot "autre" dans le fragment ci-dessus. Et voici un fragment de l'article 2 de la loi sur la Banque centrale: "L'État n'est pas responsable des obligations de la Banque de Russie, et la Banque de Russie n'est pas responsable des obligations de l'État". Il ne reste plus qu'une seule option: la Banque de Russie n'est pas l'État et n'est donc pas une autorité publique.

- Les dispositions de la loi sur la Banque centrale s'excluent mutuellement. Elles commencent littéralement dès les premiers articles de ladite loi. L'article 1 stipule : "La Banque de Russie exerce les fonctions et les pouvoirs prévus par la Constitution de la Fédération de Russie et la présente loi fédérale indépendamment des autres organes fédéraux du pouvoir d'État, des organes du pouvoir d'État des entités constitutives de la Fédération de Russie et des organes de l'autonomie locale". Là encore, il est reconnu que la Banque centrale est un "organe du pouvoir d'État". L'article 2 de la loi sur la Banque centrale contient la formulation susmentionnée selon laquelle la Banque de Russie n'est pas responsable des obligations de l'État. Si la Banque de Russie est un organe du pouvoir d'État, alors ses obligations (au sens large - devoirs) sont les obligations de l'État. Nous concluons que la Banque de Russie ne peut pas être responsable de ses obligations. Aucune autre autorité publique ne bénéficie d'une telle "indulgence". Toute personne physique ou morale de la Fédération de Russie, selon la loi russe, est responsable de ses obligations. Et seule la Banque de Russie en est exemptée ! Et cela découle des deux premiers articles de la loi sur la Banque centrale !

- Et voici une autre absurdité juridique à l'intérieur de la loi sur la Banque centrale. L'article 2 stipule : "Le capital autorisé et les autres biens de la Banque de Russie sont des biens fédéraux. Conformément aux objectifs et à la procédure établis par la présente loi fédérale, la Banque de Russie exerce des pouvoirs de propriété, d'utilisation et d'aliénation des biens de la Banque de Russie, y compris les réserves d'or et de devises de la Banque de Russie. Il est interdit de retirer et de grever d'obligations lesdits biens sans le consentement de la Banque de Russie. Le fragment ci-dessus contient la notion de "propriété fédérale". L'article 214 du code civil de la Fédération de Russie stipule ce qui suit "La propriété de l'État dans la Fédération de Russie est la propriété de la Fédération de Russie (propriété fédérale)". Ainsi, "le capital autorisé et les autres biens de la Banque de Russie" sont des biens de l'État. Le même article 2 stipule que la Banque centrale n'est pas responsable des obligations de l'État. L'État n'est pas responsable de ses obligations ? - C'est très bien ! L'État a décidé d'utiliser la Banque de Russie comme une sorte d'"offshore", où il peut cacher ses biens, où il peut éviter de remplir ses obligations ? Et ce, alors que l'article 1 de la loi fondamentale de la Fédération de Russie déclare solennellement que la Fédération de Russie est un "État de droit" !

- Le même article 2 de la loi sur la Banque centrale contient un autre paradoxe intéressant. Le capital autorisé de la Banque de Russie, comme indiqué dans cet article, est une propriété fédérale. À titre indicatif, sa valeur est aujourd'hui de 3 milliards de roubles. Au sens figuré, l'État est le seul "actionnaire" de la Banque de Russie. Mais cet "actionnaire" n'est pas autorisé par la loi sur la Banque centrale à gérer la Banque de Russie. Cette "entreprise" est gérée exclusivement par les hauts dirigeants. Aujourd'hui, il s'agit de Nabiullina and Co. Il est difficile d'imaginer que de telles règles puissent exister dans l'entreprise privée. Là, le top management appartient toujours à celui qui est l'actionnaire exclusif ou majoritaire.

Je vous rappelle que la loi fédérale sur les valeurs mobilières compte 99 articles. Les "paradoxes" sont présents dans presque tous les articles de ce document. Parfois à l'intérieur d'un même article. Et le nombre d'"incohérences" entre des articles distincts de la loi ne peut être évalué avec précision. Et le nombre d'"incohérences" entre les articles de la loi fédérale sur la Banque centrale et d'autres lois et règlements s'élève à l'infini.

Cette "double pensée juridique" garantit une "indépendance" totale de la Banque de Russie par rapport à l'État, avec toutes les conséquences qui en découlent. En utilisant le langage d'Orwell, nous pouvons proposer la formule suivante : "LA BANQUE DE RUSSIE N'EST PAS LA RUSSIE". Ou encore : "LA BANQUE DE RUSSIE EST ANTI-RUSSIE".

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La directive Douguine : Victoire et justice. Principes

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La directive Douguine : Victoire et justice. Principes

Alexandre Douguine

Source: https://tsargrad.tv/articles/direktiva-dugina-pobeda-i-spravedlivost-principy_832069?fbclid=IwAR35KBMZEWdjb-m2Oy870eU43-RKDm7aNEW8TW8_QMCYJn6Lfx5QzOXBPb4

Des changements absolument nécessaires s'imposent d'urgence dans notre société. Ils sont les seuls à pouvoir nous mener à la victoire. Et sans Victoire, il n'y aura pas de Russie. Tout le monde le comprend aujourd'hui. Pour sauver le peuple et l'État, nous devons changer. Et de manière radicale et urgente.

Notre société manque cruellement de justice. Nous devons répondre clairement à la question de savoir ce qu'est la justice et comment y parvenir.

L'idée russe

Nous avons besoin d'une idéologie patriotique claire et accessible à tous. L'ensemble de la société doit comprendre clairement qui nous sommes en tant que peuple, d'où nous venons et où nous allons. Cessez d'avoir peur du russe. Nous devrions être fiers d'être russes. L'amour de la patrie ne doit pas être honteux. Nous devons élever l'idée russe au sommet du piédestal et la placer au centre de la politique, de la culture, de l'industrie - au centre de l'existence sociale.

C'est sur la base de l'Idée russe que doivent être élaborés la politique éducative, sociale et culturelle, l'éducation et le code de conduite de toutes les couches de la société, à commencer par les plus hauts dirigeants du pays.

Il n'y a pas de valeur plus élevée que de donner sa vie au nom de la patrie. Il n'y a pas de péché plus terrible et de crime plus odieux que la trahison de la patrie, la Russie.

L'idée russe doit remplacer complètement l'idée importée de l'Occident, égoïste et, en fait, russophobe, subversive pour notre système de valeurs, le libéralisme. Il faut s'en débarrasser une fois pour toutes. Il conduit automatiquement à l'atomisation, à l'aliénation et à la destruction de l'unité nationale. De plus, sous le slogan de la liberté, les libéraux génèrent de nouveaux modèles d'asservissement et de contrôle universel. C'est la culture de l'annulation, la cancel culture.

Soit nous, immédiatement, le monde entier - des fonctionnaires aux citoyens ordinaires - prêtons serment à l'Idée russe, soit une catastrophe nous attend, encore plus terrible que celle à laquelle nous avons été confrontés récemment.

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L'orthodoxie

En se détournant de Dieu, l'humanité s'est détournée d'elle-même. L'Occident moderne le démontre clairement. La foi y est vaincue, il n'y a plus de sanctuaires. Mais c'est avec elle que nous sommes en conflit mortel. La civilisation matérialiste athée se bat contre nous, sachant parfaitement que la Russie, même sous sa forme actuelle, affaiblie et diminuée, reste le dernier îlot de la société traditionnelle, un bastion des valeurs spirituelles et, après tout, de la foi, que les diverses idéologies politiques - du communisme au libéralisme - n'ont pas réussi à déraciner de notre peuple au cours du siècle dernier. L'homme russe reste un homme de foi, même s'il n'en a pas encore pleinement conscience.

Mais Dieu n'est pas dans la hiérarchie ecclésiastique, pas dans une institution. Il est dans la foi, dans la tradition, dans les sacrements de l'église. Et l'église n'est pas une institution, c'est notre cœur, donné dans le rite du Saint Baptême à la divinité lumineuse et bonne, qui à son tour a donné sa vie pour notre salut. La religion est un Don pour le Don. Et s'il y a un Don, il y a aussi Celui qui donne.

Dieu est le fondement de tout, le commencement et la fin. Il crée le monde, et Il le jugera à sa fin. Si l'homme se détourne de Dieu, Dieu peut aussi se détourner de lui. Et alors, rien ne pourra nous sauver. Et nous sommes au bord de l'abîme. Ce n'est pas sans raison que l'on entend de plus en plus souvent les mots menaçants tels "Apocalypse", "Armageddon", etc.

Assez de demi-mesures. Les Russes doivent revenir à leur Père céleste. Après tout, nous menons sa guerre, en son nom et pour sa gloire.

Soit nous retournons immédiatement à notre Église mère, soit une catastrophe encore plus grave que celle à laquelle nous avons été confrontés récemment nous attend.

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L'Empire

Le type de gouvernement politique le plus juste et le plus harmonieux est l'Empire. Nous avons vécu une grande partie de notre histoire dans l'Empire, et c'est aux tsars russes qu'est revenue la couronne impériale de Byzance. L'empire est plus qu'un simple État, c'est une grande puissance investie d'une mission sacrée. Un empire ne se contente pas de régner sur de vastes territoires et de nombreux peuples. L'empire conduit l'humanité vers la destination la plus élevée, le salut et l'unité.

La Russie, en tant qu'empire, comprend différents peuples, cultures et confessions, mais les Russes, les orthodoxes, ont été et restent son noyau. Cela ne signifie pas que les autres peuples sont subordonnés. L'Empire ouvre la voie du pouvoir à tous ceux qui ont prouvé par leurs actes, leurs exploits, leurs compétences et leur loyauté qu'ils sont ses dignes fils.

La démocratie libérale, qui nous a été imposée par l'Occident, est désastreuse pour le pays, car elle atomise la société, la morcelle, sape la solidarité et l'unité.

Nous avons besoin d'un Empire qui assure la justice sociale. Un empire du peuple, libéré de la toute-puissance des oligarques et des arrivistes qui profitent de la misère des gens. Il n'y a peut-être jamais eu d'empire idéal dans l'histoire. Alors construisons-en un ! L'empire n'est pas une question de passé, mais d'avenir.

Seul un appel ouvert à l'Empire et à son héritage nous donnera le droit ultime de combattre et de gagner la guerre que nous menons. Aucun nationalisme agressif et mesquin ne peut s'opposer à la puissance impériale. En outre, pour ceux qui, en Ukraine, n'ont pas encore complètement perdu la raison, une place dans l'Empire et la loyauté envers l'Empire peuvent être une raison sérieuse de passer de notre côté.

Autrement, il peut sembler que deux États libéraux-démocrates sont en guerre l'un contre l'autre. Tous deux se considèrent comme faisant partie du monde occidental et cherchent à s'y intégrer dès que possible, en choisissant des voies et des feuilles de route différentes. Cela dévalorise les actes héroïques de nos héros et prive la guerre de sa dimension sacrée. Dans la guerre, le plus fort ne gagne pas seulement en termes de technologie et de force matérielle, mais celui dont l'idéal est plus grand, plus élevé. Après tout, les idées sont le pouvoir. Et il n'y a pas d'idée plus puissante que celle de l'Empire.

Soit nous commençons immédiatement à construire l'Empire, soit nous serons confrontés à une catastrophe encore plus grave que celle que nous avons connue récemment.

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Arrêter l'extinction du peuple russe

Nous sommes en train de disparaître. Les Russes sont de moins en moins nombreux chaque année. Si nous n'inversons pas immédiatement cette tendance catastrophique, nous, en tant que peuple, disparaîtrons de la surface de la terre dès ce siècle ou deviendrons une minorité insignifiante. Comment sauver la nation ?

Revenir immédiatement aux valeurs traditionnelles - l'esprit, la moralité, une famille forte - qui sont indispensables. Seules les sociétés traditionnelles peuvent se targuer d'une croissance démographique. Plus la modernisation est importante et le libéralisme profond, moins il y a de gens. Par conséquent, toutes les tendances qui vont à l'encontre de la tradition, de la culture religieuse spirituelle russe, devraient être légalement interdites.

La pratique consistant à remplacer les Russes en voie de disparition par des migrants importés - à l'identité étrangère et n'ayant aucunement l'intention de faire partie de notre peuple - est criminelle et doit cesser immédiatement.

Le fait sociologique et statistique irréfutable est que dans les conditions des villes modernes, il y a toujours, dans tous les pays et toutes les civilisations, un déclin démographique et une dégénérescence. Les grandes villes sont des tueuses de familles fortes avec de nombreux enfants, une source d'impureté morale, de débauche et de perversion. Il est urgent de commencer à dissoudre les mégapoles, de fournir à tous les Russes des terres et la possibilité d'y vivre, de s'occuper de leurs proches et de posséder un héritage inaliénable - un nid familial.

Il est nécessaire de donner enfin la terre au peuple russe. À différentes étapes de notre histoire, l'une ou l'autre force a mis en avant ce slogan juste, mais à chaque fois, les Russes ont été trompés à nouveau - aussi bien les propriétaires terriens que les bolcheviks et les libéraux des années 1990. Seule la terre qui donne naissance au pain, le soutien de famille, est en mesure de donner une impulsion à la hausse de la natalité.

Soit nous inversons immédiatement la situation démographique, soit nous allons au-devant d'une catastrophe encore plus grave que celle que nous avons connue récemment.

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Interdire l'usure

Les taux d'intérêt élevés et la dépendance totale de l'économie russe à l'égard du système du capitalisme financier mondial conduisent à l'enrichissement excessif de l'élite financière et à l'impossibilité pour la majorité de la population d'échapper à la pauvreté. L'oligarchie financière, qui a asservi la quasi-totalité de la société russe avec des prêts, tire profit de la facturation de taux d'intérêt bancaires et d'hypothèques élevés.

Ce système doit être radicalement restructuré. Au lieu du crédit commercial, il faut passer au crédit social - avec des taux d'intérêt nuls ou même négatifs, ce qui augmentera considérablement la richesse totale du peuple, exprimée en maisons construites, en biens créés, en production établie, et non en indicateurs macroéconomiques abstraits.

L'État devrait répartir équitablement les opportunités financières entre l'ensemble de la population, en mettant fin à l'omnipotence de l'oligarchie et à la corruption des fonctionnaires.

Un tel modèle économique, en fait colonial, s'est formé en Russie dans les années 90 du siècle dernier, et il empêche aujourd'hui le développement harmonieux et progressif du potentiel créatif du pays. Il est énorme et n'est freiné qu'artificiellement par la politique monétariste des autorités.

Soit nous changeons immédiatement le vecteur économique libéral-oligarchique et monétariste en un vecteur à orientation sociale, soit nous allons au-devant d'une catastrophe encore plus grave que celle à laquelle nous avons été confrontés récemment.

Gagner la guerre avec l'Occident

En Ukraine, nous sommes engagés dans une guerre féroce non pas tant avec le régime néo-nazi et russophobe de Kiev, mais avec l'Occident collectif. Il ne s'agit pas seulement d'un conflit régional ou de la résolution de questions litigieuses en matière de géopolitique, d'économie et de stratégie militaire. Il s'agit d'une guerre de civilisations. L'Occident moderne a jeté ses masques et apparaît ouvertement sous sa véritable forme - il a depuis longtemps déclaré la guerre à Dieu, à l'Église et aux fondements politiques et culturels de la société traditionnelle, et aujourd'hui, il défie directement l'homme lui-même. La civilisation occidentale moderne détruit les familles, légalise et impose même agressivement la perversion, le changement de sexe, la chirurgie transgenre, dont même les enfants sont victimes.

Les extrémistes de l'environnement exigent de sauver la planète de l'emprise de l'homme. Les pionniers du génie génétique mènent déjà des expériences de croisement de l'homme avec des machines, avec d'autres espèces animales, des expériences sur le génome, promettant de donner à l'organisme humain l'éternité ou un semblant d'éternité (sous forme de mémoire et de sentiments stockés sur des serveurs). L'intrusion dans le mystère de la gestation d'un fœtus menace une nouvelle ségrégation, car un projet a déjà été lancé pour créer une race supérieure, dont le génotype sera artificiellement corrigé et amélioré au maximum.

La guerre avec l'Occident en Ukraine est une bataille de la civilisation des peuples, qui est représentée par la Russie, en fait, menant aujourd'hui la confrontation de la majorité mondiale contre l'hégémonie de l'Occident, avec la civilisation qui est sur la voie de la destruction ou de la mutation irréversible de l'homme. Cette civilisation est satanique.

Pour remporter la victoire dans cette guerre des civilisations, il est nécessaire de réveiller toute notre société, de faire comprendre à chacun de ses membres - jusqu'aux enfants - le sens, les buts et les objectifs de cette grande guerre populaire et sacrée. Ce n'est pas seulement la défense de la patrie, c'est une guerre pour la justice, que nous menons non pas pour la vie, mais pour la mort. Et puisque nous sommes du côté de la Lumière, la société doit être purifiée, ennoblie et élevée. La victoire dans une bataille aussi décisive pour toute l'histoire de l'humanité est un gage de préservation de l'homme en tant qu'espèce. Une fois de plus, les Russes ont pris sur eux la mission de sauver le monde. Aujourd'hui, tout dépend de nous.

Dans une telle situation, nous sommes obligés de transmettre à tous la vérité poignante sur le sens de cette guerre.

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Il était criminel de laisser inchangée la culture du divertissement qui s'est développée au cours des 30 dernières années, basée sur la vulgarité, le cynisme, la ridiculisation de tout ce qui est élevé et pur, l'imitation de tous les aspects les plus répugnants de l'Occident. En outre, de nombreuses personnalités culturelles ont fait preuve de trahison dans les conditions de l'Opération militaire spéciale, passant directement du côté des ennemis de la Russie. Les cris des bouffons possédés par le démon, des blasphémateurs et des pervers sapent la foi en notre victoire et provoquent l'indignation des héros de la ligne de front et de ceux qui ont déjà profondément pris conscience de l'importance des enjeux dans le conflit des civilisations.

Nous avons besoin d'une culture totalement différente qui réponde aux défis du temps de guerre. La culture actuelle n'est pas une culture du tout. Non seulement il ne faut pas laisser revenir les traîtres qui ont retrouvé la raison, mais il faut aussi écarter ceux qui sont restés, conservant leur style, leur snobisme, leur mépris presque inavoué du peuple russe et de ses idéaux, de ses orientations, de sa morale.

Soit nous reconstruisons immédiatement toute notre société sur une base militaire, soit une catastrophe encore plus grave que celle que nous avons connue récemment nous attend.

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La revue de presse de CD - 30 juillet 2023

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La revue de presse de CD

30 juillet 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« La qualité d'une donnée doit être évaluée en fonction de la manière dont cette donnée a été produite et non de la satisfaction idéologique qu'elle procure. »

Citation d’accueil du blog de Michèle Tribalat, démographe.

EN VEDETTE

Les démocraties européennes face au jihadisme

De ses origines afghanes aux attentats des années 2010, en passant par sa « professionnalisation » dans le Londonistan (avec une complaisance « étonnante » des autorités britanniques et du MI6), dissection du jihadisme avec le chercheur Hugo Micheron interviewé par Natacha Polony. Passionnante explication des erreurs politiques et idéologiques de l’Occident face aux jihadistes afghans. Vidéo.

La colère et l'oubli : les démocraties face au jihadisme européen, par Hugo Micheron. Gallimard, 2023.

youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=yCE8CZasAfw

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AFRIQUE

Sommet Russie-Afrique : Des dirigeants sommés par les États-Unis de ne pas s’y rendre

Les États-Unis exhortent les dirigeants africains à ne pas assister au prochain sommet Russie-Afrique, rapporte le Financial Times. Des pressions sont aussi exercées pour qu’ils condamnent Moscou sur la question des exportations céréalières. Washington veut forcer la main aux pays africains. Certains se sont plaints de pressions américaines pour les décourager de se rendre au prochain sommet Russie-Afrique, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg, rapporte le Financial Times. Les États-Unis souhaiteraient également que les chefs d’État critiquent la non-prolongation de l’accord céréalier d’Istanbul, arrivé à son terme le 17 juillet. « Des dirigeants africains subissent des pressions américaines pour condamner la Russie sur la question des céréales et pour ne pas se rendre à Saint-Pétersbourg », selon des responsables africains. Cela crée une situation inextricable pour certains, car ils ont souvent besoin de l’aide russe comme américaine sur les questions économiques et de sécurité », écrit ainsi le quotidien britannique. La Russie est par ailleurs en discussion avec ces partenaires africains pour leur fournir des produits agricoles après la fin de l’Initiative céréalière de la mer Noire. Moscou songerait à un accord trilatéral avec le Qatar et la Turquie, pour expédier des denrées vers les pays dans le besoin, avance le Financial Times, mais rien n’a été formellement proposé.

fr.sputniknews.africa

https://fr.sputniknews.africa/20230721/sommet-russie-afri...

« L’initiative de contrer la politique de Moscou s’est avérée un échec »

Alors que s'ouvre à Saint-Petersbourg le sommet Russie-Afrique, Oleg Nestenko, président du CCIE (Centre de commerce et d’industrie européen et spécialiste de la Russie et de l’Afrique) et spécialiste de la Russie et de l'Afrique dénonce le chantage et les pressions de l'Occident. « Pratiquement tous les États africains ont été soumis à des pressions sans précédent de la part des États-Unis. Les ambassades françaises n'ont pas été inactives (...) et d'autres missions occidentales tentent d'empêcher ce sommet d'avoir lieu », avait déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Selon le Kremlin, 49 pays (sur 54) et 17 chefs d’Etat ont confirmé leur participation. Symbolique ? Après le sommet Russie-France, un autre sommet est attendu : celui des Brics fin août en Afrique du Sud.

eclaireur.substack.com

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Les conditions géopolitiques du terrorisme dans la zone des trois frontières

La zone des trois frontières, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, concentre aujourd’hui toutes les inquiétudes. Ce vaste plateau latéritique de savane ouest-africaine est traversé par la vallée du Niger, qui s’écoule du nord-ouest vers le sud-est. Il forme un quadrilatère de plus de 500 000 km2 compris entre Tombouctou et Kidal, au nord, Ouagadougou et Niamey, au sud. Enclavé et soumis à l’épreuve de l’aridité, qui s’accentue avec la désertification du Sahel, cette région transfrontalière, d’agriculture et d’élevage, abrite environ 10 millions de personnes. Le Liptako-Gourma – puisque c’est ainsi qu’on désigne traditionnellement cet espace – forme désormais, de l’avis de nombreux observateurs, l’épicentre du « dijhadisme sahélien », greffé à la prolifération des groupes armés et aux affrontements ethniques.

revueconflits.com

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CAMBODGE

Très dépendant de la Chine, le Cambodge se cherche d'autres partenaires

Pour générer une croissance de plus de 5 % par an et assurer la légitimité de son régime, le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, a considérablement resserré ses liens avec Pékin. Le pays voudrait toutefois renouer avec les Etats-Unis et se trouver de nouveaux partenaires en Asie et en Europe. Une partie des élites regardent vers la France. Merci Pékin ! A six semaines des élections législatives de dimanche, le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, a longuement remercié le gouvernement chinois lors du lancement, le 7 juin, de la construction de la deuxième autoroute du pays, reliant sur 135 kilomètres Phnom Penh à la ville de Bavet, à la frontière vietnamienne. Le Cambodge est l'un des pays qui a le plus bénéficié du programme chinois des « nouvelles routes de la soie », s'est félicité le dirigeant. Fin 2022, il avait déjà loué la grande générosité de Pékin lors de l'ouverture de la toute première autoroute du pays entre la capitale et Sihanoukville, sur la côte.

lesechos.fr

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Pourquoi vous ne pouvez pas connaître la vérité : découvrez le multiplicateur de propagande

En France, de mon temps, il existait une autre grande agence de presse, c’était l’ACP dont je fus co-propriétaire quelque temps en association avec le Groupe Maxwell. L’ACP fournissait de nombreux journaux de province, elle a disparu maintenant. De petites maisons font dans certains domaines office d’Agence de presse, comme le prestigieux BQ, Berard Quelin. L’AGEFI faisait partiellement office d’Agence de presse, elle portait le nom d’Agence. C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant peu connu du public : la majeure partie de la couverture de l’actualité internationale dans les médias occidentaux est assurée par seulement trois agences de presse mondiales basées à New York, Londres et Paris. Le rôle clé joué par ces agences signifie que les médias occidentaux traitent souvent des mêmes sujets, même en utilisant la même formulation. De plus, les gouvernements, les militaires et les services de renseignement utilisent ces agences de presse mondiales comme multiplicateurs pour diffuser leurs messages dans le monde entier. Une étude de la couverture de la guerre en Syrie par neuf grands journaux européens illustre clairement ces problèmes : 78 % de tous les articles étaient basés en tout ou en partie sur des rapports d’agence, mais 0 % sur des recherches d’investigation propre. De plus, 82 % de tous les articles d’opinion et interviews étaient en faveur d’une intervention des États-Unis et de l’OTAN, tandis que la propagande était attribuée exclusivement à la partie opposée. Voici le document…

brunobertez.com

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ 

Chronique du racisme anti-blancs (avec notre argent)

Au festival d’Avignon, une pièce afro-féministe intitulée « Carte noire nommée désir » montre des femmes noires embrocher des bébés blancs. Dans le public, les femmes noires ont droit à des canapés aux premiers rangs, les gradins sont réservés aux blanches. Et c’est subventionné notamment par la région Hauts de France, dirigée par Xavier Bertrand.

lesalonbeige.fr

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L'ascension et la chute de la « diversité » dans les entreprises américaines

Il y a encore deux ans, la promotion de la « diversité » avait le vent en poupe au sein des multinationales américaines. Au point qu'un nouveau titre était créé pour refléter l'entrée dans une nouvelle ère où l'entreprise devenait militante. Le « Chief Diversity Officer » était la nouvelle star, prenant part aux comités de direction, mis en avant dans les communications de l'entreprise comme une caution face aux inquisiteurs du « wokisme ». Pour les jeunes diplômés sortant des grandes écoles biberonnées au racialisme, c'était l'idéal : s'afficher socialement avec les attributs d'un grand prêtre, bénéficier de l'attention des médias et – accessoirement – engranger un salaire (hors primes) pouvant atteindre 330 000 dollars par an en Californie. La mort de George Floyd en mai 2020 a servi d'accélérateur : des milliards ont été dépensés pour soutenir la cause de la « diversité ». 12,7 milliards de dollars en dons en provenance d'ONG très engagées : on citera la Ford Foundation (3 milliards), JP Morgan Chase & Co. Contributions Program (2,1 milliards) et la Bill & Melinda Gates Foundation (1,1 milliard). La pression exercée par les 3 grandes firmes d'investissement BlackRock (voir LSDJ 1847), Vanguard et State Street (ces « Big Three » gèrent 22 mille milliards de dollars d'actifs) s'est en parallèle accentuée : « On est prêt à sauver votre entreprise mais… où sont vos programmes de promotion de la « diversité ? »... Selon le Wall Street Journal (voir l'article en lien), en 2018 moins de la moitié des entreprises faisant partie des S&P 500 avaient un « Chief Diversity Officer ». En 2022, trois sur quatre avaient créé un tel rôle. Or, les très « wokistes » Netflix, Disney and Warner Bros. Discovery viennent d'annoncer le départ des têtes des départements « Diversité, Égalité, Inclusion ».

laselectiondujour.com

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La propagande pour les trans par les « progressistes » leur nuit lourdement

La plupart des riches ont compris qu’ils ne doivent pas étaler leurs richesses pour ne pas exciter la convoitise des pauvres. Mais certains trans ignorent les avantages de la discrétion et s’étonnent de l’augmentation des actes transphobes depuis qu’ils affichent partout leur « fierté » et qu’elle s’adresse de surcroit aux enfants. Espérons que la modération future de leur affichage facilitera leur acceptation comme ont su le faire, avant eux, la plupart des homosexuels depuis des décennies. Faudrait-il que les progressistes idéologues dont certains actuellement au pouvoir cessent de les utiliser. Faut-il être « d’extrêmedroaaate » pour refuser qu’on soumette de jeunes enfants à des spectacles incompréhensibles pour leur âge et choquants, traumatisants pour leur psychisme risquant d’être perturbés à long terme ? Tous ces donneurs de leçons ont -ils pesé ce qu’est l’éducation d’un bébé, puis d’un enfant et même d’un adolescent dont la sexualité selon tous les auteurs ont affirmé la phase silencieuse de la sexualité jusqu’aux débuts de la puberté ? Les Français respectent les convictions politiques, religieuses et mœurs de chacun à condition qu’ils restent essentiellement dans la sphère privée et laissent de côté les enfants. « Laissez nos enfants tranquilles » réclament des associations de parents, collectifs de tous pays du Canada et USA aux pays africains en passant par la France. La multiplication des revendications trans via des manifestations de plus en plus gênantes (enfant fouettant un trans à quatre pattes quasiment nu) et la diffusion rapide des messages chez les enfants, couplées aux déclarations du ministre de l’éducation nationale « l’éducation sexuelle à l’école est ma priorité » ont entrainé une prise de conscience depuis quelques mois en France de faits dénoncés dans l’indifférence depuis plusieurs années.

docteur.nicoledelepine.fr

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Poutine signe une loi interdisant le « changement de sexe » en Russie

Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi un projet de loi interdisant les opérations de changement de sexe. Cette loi, qui vise à renforcer la réglementation de ce que les députés ont qualifié d'« industrie transgenre », interdit les changements de sexe légaux et les interventions médicales associées à la transition, sauf en cas de raisons médicales sérieuses. Les députés porteurs de ce projet de loi ont accusé « des médecins et des psychologues malhonnêtes, [et] un réseau développé d'organisations et d'activistes LGBT » de pousser les jeunes Russes à chercher des traitements de « changement de sexe ». Ils affirment qu'il est possible de trouver un établissement médical privé qui certifiera le besoin médical d'un patient pour une transition sans examen approprié. Ce service ne coûterait que 330 dollars, selon les auteurs du projet de loi.

lecridespeuples.fr

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Christelle Néant a évoqué la « propagande occidentale » avec Poutine

Christelle Néant (photo), rédactrice en chef du site Donbass Insider, expatriée à Donetsk depuis 2016, est revenue le 19 juillet au micro de RT sur son expérience depuis 2016 en zone de guerre, après avoir été félicitée par Vladimir Poutine pour son travail d’information. Elle nous a fait part de sa rencontre le jour même avec Vladimir Poutine, qui présidait la quatrième réunion du conseil de surveillance de la plateforme d’échanges « La Russie, pays d’opportunités ». Elle a évoqué aussi ses activités dans le Donbass et l’attitude des autorités et médias français à son égard.

RT France (censuré)

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Fact-checking : le journaliste de l'audiovisuel public Julien Pain prend (toujours) « les gens pour des cons »

Un extrait vidéo de la conférence intitulée « Que croire, qui croire ? », à laquelle le journaliste de France-Info Julien Pain a participé le 23 avril 2022 à Toulouse dans le cadre des « Rencontres de l’Esprit critique » (REC), a refait surface ces derniers jours sur le réseau social X (nouveau nom de Twitter). Ce contenu a notamment été relayé dans un Xitt (un message du réseau social X) par l’actrice franco-américaine Béatrice Rosen qui approche le demi-million de vues. Dans cet extrait, Julien Pain évoque son activité de « fact-checker » en temps de Covid. À l’instar d’autres confrères au sein de « cellules de fact-checking » (Les Décodeurs pour Le Monde, Checknews pour Libération...), le journaliste s’est livré au périlleux exercice de décider du « vrai » et du « faux » à propos d’informations relayées par des médias concurrents ou sur les réseaux sociaux. Une démarche qu'il a aussi appliquée, de façon pour le moins aventureuse, envers des hypothèses et des études issues de la recherche scientifique. Dans le cadre de l'émission « Le vrai du fake », Julien Pain a réalisé une médiation de l'information entre l'actualité scientifique et le grand public pour le moins binaire. En effet, il n'a guère laissé de place aux sources et analyses divergentes de celles utilisées et exprimées par le gouvernement, les autorités de santé ou encore issues de la communication de l'industrie pharmaceutique (quand toutefois ces dernières existaient). Traitements précoces, masques, origine du Sars-CoV-2, efficacité des vaccins et effets secondaires : plusieurs questions ont été traitées en suivant « un narratif ». Qui s'en détachait, du scientifique internationalement reconnu par ses pairs à la sommité mondiale apportant un éclairage différent sur la gestion de crise, se retrouvait disqualifié du champ médiatique sans autre forme de procès ou amalgamé à des profils « complotistes » qualifiés « d'extrême-droite ».

francesoir.fr

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Revue de presse alternative du 24 juillet 2023

L’objet de cette revue de presse dite « alternative » est de présenter d’autres points de vue qui ne sont jamais présentés dans la presse grand public, pour permettre de mieux comprendre certains sujets d’actualité qui sont soumis à une forte propagande médiatique, ou alors carrément négligé par les médias pour les sujets qui fâchent, une propagande par omission. Vous l’aurez compris, la guerre en Ukraine est un terrain de propagande intense cachant la guerre hybride de l’Occident contre la Russie, mais bien d’autres sujets le sont aussi. Voici donc une RDP venue de l’Est. Au sommaire : L’initiative de la Mer noire ; la guerre en Ukraine ; l’ANASE (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) ; le sommet UE-CELAC (Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes) ; Fiona Scott Morton ; dédollarisation.

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Le mensonge climatique : les températures dans le sud de l’Europe montent en flèche à 48°C ! Mais rien de tout cela n’était vrai

Ils ont commencé à utiliser les températures du sol, et non les températures de l’air à 2 m au-dessus de la surface. Avec ces normes modifiées, des « températures record » peuvent être « construites » Il n’y a pas de vague de chaleur globale, la planète ne brûle pas, il y a des endroits bien au-dessus de la normale et en dessous, le froid en Argentine est tout aussi impressionnant que le chaud en termes d’écarts par rapport à la normale. L’hystérie a commencé lorsque des médias sensationnalistes sur le climat en Allemagne et ailleurs, comme le Relotius Spiegel, ont cité sans critique un rapport du 13 juillet formulé de manière bâclée et manipulatrice de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui faisait d’abord référence à la température de « l’air ».

pgibertie.com

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Le Nobel de physique 2022 John Clauser blacklisté depuis qu’il critique l’alarmisme réchauffiste

Plus tôt ce mois-ci, le lauréat du prix Nobel de physique 2022, le Dr John Clauser (photo), a qualifié le récit de « l’urgence climatique » de « dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes ». Inévitablement, les punitions ont commencé. Une conférence que le Dr Clauser devait donner au Fonds monétaire international sur les modèles climatiques a été brusquement annulée et la page annonçant l’événement supprimée du site du FMI. Le Dr Clauser devait s’adresser au Bureau d’évaluation indépendant du FMI ce jeudi sous le titre : « Parlons – Dans quelle mesure pouvons-nous faire confiance aux prévisions climatiques du GIEC ? » Il semblerait que « pas beaucoup » ne soit pas la réponse politiquement correcte. Clauser est un critique de longue date des modèles climatiques et a critiqué l’attribution du prix Nobel de physique en 2021 à des travaux sur ceux-ci. Il n’est pas le seul, car beaucoup pensent que les modèles climatiques sont principalement basés sur les mathématiques, et l’échec des prévisions climatiques dogmatiques les rend indignes d’être reconnus au plus haut niveau de la science pure. Mais cette opinion n’est partagée par le magazine activiste vert National Geographic, qui a publié un article intitulé : « Comment les modèles climatiques sont devenus si précis qu’ils ont remporté un prix Nobel ». La semaine dernière, Clauser a observé que la science du climat malavisée s’est « métastasée en une pseudoscience journalistique de choc massive ». Cette pseudoscience, a-t-il poursuivi, est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux connexes. Elle a été promue et répandue par des agents commerciaux, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi égarés. « À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique », a-t-il ajouté.

egaliteetreconciliation.fr

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L’écologie punitive : misérable, contreproductive et irrationnelle

L’écologie politique instrumentalise la science à des fins idéologiques. Pourtant, la lutte pour un meilleur environnement ne pourra se faire sans croissance et progrès.

Pour réduire l’empreinte carbone : Tour de France transformé en tour de Bourgogne ; enseignement à distance et télétravail généralisés ; quota d’un steack par mois et d’un achat de vêtement par an et par personne ; interdiction des pelouses et piscines individuelles… Vous avez, bien sûr, deviné qu’il s’agit là de science-fiction. Plus précisément d’anticipation, c’est-à-dire de ce qui pourrait arriver demain. En effet, pas un jour ou presque ne passe sans que les pouvoirs publics français ou européen n’instaurent des mesures décroissantistes, ou ne durcissent les normes en matière de transport, logement, alimentation. Un contrôle renforcé de nos interactions et modes de vie dans l’objectif obsessionnel d’arriver un jour au Graal du zéro carbone net.

contrepoints.org

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ÉCONOMIE

Problèmes des BRICS, solutions de la BRI

Si les cinq premiers États BRICS ont leurs différences géopolitiques, ils trouvent un terrain d’entente énorme sur le front géoéconomique, à mesure que les volumes d’échanges augmentent et que les routes commerciales se multiplient. À l’approche du sommet le plus important de leur histoire, qui se tiendra du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud, les BRICS doivent respecter certains principes fondamentaux. Les trois principales plateformes de coopération des BRICS sont la politique et la sécurité, la finance et l’économie, et la culture. L’idée qu’une nouvelle monnaie de réserve des BRICS, adossée à l’or, sera annoncée lors du sommet sud-africain est donc fallacieuse. Ce qui est en cours, comme l’ont confirmé les sherpas des BRICS, c’est le R5 : un nouveau système de paiement commun. Les sherpas n’en sont qu’au stade préliminaire des discussions sur une nouvelle monnaie de réserve qui pourrait être basée sur l’or ou les matières premières. En comparaison, les discussions au sein de l’Union économique eurasiatique (UEEA), dirigée par Sergey Glazyev, sont bien plus avancées. L’ordre des priorités est de faire rouler le R5. Toutes les monnaies actuelles des BRICS commencent par un « » : renminbi (yuan), rouble, real, roupie et rand. Le R5 permettra aux membres actuels d’accroître leurs échanges mutuels en contournant le dollar américain et en réduisant leurs réserves en dollars. Il ne s’agit là que de la première des nombreuses étapes pratiques du long et sinueux chemin de la dédollarisation.

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Révolution arc-en-ciel : l’aveu du patron de BlackRock

Larry Fink, le PDG de BlackRock, le plus important gestionnaire d’actifs du monde, dont les encours atteignaient 9.400 milliards de dollars en juillet 2023, et qui emploie 20.000 salariés dans une quarantaine de pays, a fait un aveu de taille : dans son entreprise, il « force les comportements » de ses employés pour qu’ils recrutent dans leurs équipes des individus conformes aux nouvelles normes morales, soit pour « le genre », soit pour « la race ». L’impulsion de la révolution arc-en-ciel vient donc ouvertement d’en haut, c’est un fait établi par ses promoteurs eux-mêmes, dont les grandes entreprises sont les outils révolutionnaires, ce qui implique sans mystère une modification de leur fonctionnement.

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Un siècle de guerre économique étasunienne

La guerre financière … à quoi cela sert … des conséquences involontaires … recommencez-la ! Bonjour et bienvenue dans cet épisode du 4 mars 2022 du China Threat Report de Peter Lee. Aujourd’hui, je vais appliquer une perspective asiatique à une question brûlante dans le conflit ukrainien : la guerre financière menée par les États-Unis et l’Union européenne contre la Russie. Tirer parti de la domination financière mondiale des États-Unis pour s’en prendre à l’autre a été un pilier de la politique étrangère américaine depuis que le gouvernement américain s’est attaqué à la Grande-Bretagne et à la livre sterling dans les années 1920. Aujourd’hui, cela n’a pas changé.

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ÉDUCATION

Un prof devrait dire ça ! Entretien avec Eve Vaguerlant, professeur agrégée de lettres modernes

Eve Vaguerlant est professeur agrégée, docteur de lettres modernes. Depuis une dizaine d'années, elle enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne. Son expérience au sein de l'Éducation nationale l'a convaincue de témoigner dans un livre). Sans tabou, elle aborde les questions qui fâchent. Pourquoi les professeurs se plaignent-ils tant ? Quelles sont les causes réelles de leur malaise ? N'a-t-on pas trop tendance à médicaliser les difficultés des élèves (par exemple avec l'hyperactivité) pour exonérer le système éducatif et la responsabilité des parents ? Si Eve Vaguerlant « aime enseigner », elle regrette l'évolution de son métier et les conditions de la transmission du savoir et des connaissances à l'heure actuelle. « 80 % de mon énergie passe dans le fait d'essayer d'instaurer un climat de travail », dit-elle. Il faudrait « prendre conscience de cela » : le temps réel de l'instruction doit faire débat et « il ne faut pas tout réduire à la question des moyens ».

Un prof ne devrait pas dire ça, éd. L'Artilleur. 2023.

francesoir.fr

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Patridographie

Par Panagiótis Grigoríou. Il était une fois quand je fréquentais l’école primaire, il y avait alors une matière que j’aimais particulièrement. La « Patridognosie », que l’on nommait également parfois « Patridographie ». Au-delà de sa spécificité de cours-pivot et dont le but était d’entretenir chez les plus jeunes Grecs, la culture de la conscience collective nationale ; son cursus visait autant d’autres attentions pédagogiques comparables, toujours en rapport aux divers cours dispensés à l’époque. Car, faisant suite à nos abécédaires, c’était la matière la plus importante et même là plus appréciée des élèves. Nous avions dès lors senti que c’était une leçon plus que familière, puisque ce qu’y était évoqué, d’ailleurs à travers une certaine forme du vécu et « d’observation » en quelque sorte « participante », c’était tout simplement notre patrie… de proximité. Cette matière scolaire et autant démarche éducative, puise très tôt son origine dans les besoins et les priorités de l’État grec durant son premier siècle d’existence après la Guerre d’Indépendance de 1821-1829, ou Révolution grecque de 1821. Soulèvement, à l’issue duquel, les Hellènes réussirent à gagner leur indépendance après quatre longs et douloureux siècles vécus sous le joug de l’Empire ottoman.

reseauinternational.net

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ESPAGNE

Espagne : élections 2023. Pourquoi la droite n'a-t-elle pas gagné ?

La nuit des élections locales et régionales en Espagne a donné de bons résultats à la droite, en particulier au PP, ainsi qu'à VOX, qui partait de bas et dont le saut qualitatif était évident. Les médias européens ont parlé d'un avant-goût de ce qui se passerait lors des prochaines élections générales, et la droite a commencé à se réjouir des résultats. L'apparition de Pedro Sánchez à la télévision a soudainement coupé court à toute célébration, le président du gouvernement et secrétaire général du PSOE, un parti qui a été clairement battu dans cette élection - pires encore étaient les résultats de son partenaire gouvernemental PODEMOS - a annoncé la dissolution immédiate des Cortes et la convocation d'élections générales pour la date la plus proche que le calendrier permettait : le 23 juillet. Cette date était très inhabituelle en Espagne, où un week-end à la fin du mois de juillet correspond aux vacances d'été et où les habitants des grandes villes ont tendance à quitter leur lieu de résidence habituel. Sánchez, égocentrique machiavélique - avec la charge négative et positive du terme - et joueur d'échecs froid, a résolu plusieurs problèmes à la fois. Il a évité les critiques internes à son parti pour les mauvais résultats. Il a profité de la mauvaise situation de PODEMOS pour forcer son inclusion dans SUMAR, un nouveau parti de gauche beaucoup plus docile envers le PSOE, et aussi pour agglutiner le vote de gauche au sein du PSOE. Et surtout, il a forcé la mise en place des pactes régionaux PP-VOX peu de temps avant les élections. Il a ainsi obtenu l'image qu'il souhaitait pour la campagne : « Le PP et VOX sont une seule et même meute », et a appelé à la mobilisation pour mettre un terme à leur ascension.

euro-synergies.hautetfort.com

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ÉTATS-UNIS

La CIA infiltre les plus grands réseaux sociaux et organes de presse

D’après un article de Brenda Baletti pour le Defender, traduit et adapté par Senta Depuydt, complété par Covidhub. Aux États-Unis, le journaliste Glenn Greenwald a dénoncé lors d’une de ses émissions le fait que de nombreux agents de la CIA occupent les postes les plus élevés au sein des plateformes internet des grandes entreprises technologiques. Leur mission est d’appliquer la censure et de limiter les opportunités de débat public. Les Américains sont conscients des efforts déployés par l’État sécuritaire pour contrôler les médias depuis les années 1970, lorsque la commission Church du Sénat a révélé l’opération Mockingbird de la CIA, a déclaré M. Greenwald aux auditeurs de son podcast, « System Update ». Dans le cadre de ce programme, des agents de la CIA ont infiltré et influencé secrètement les plus grands organes de presse du pays. La révélation du projet Mockingbird a fortement embarrassé les médias et le gouvernement, car il est interdit à la CIA de cibler le public américain, a expliqué M. Greenwald. Au cours de la dernière décennie, plusieurs lanceurs d’alerte ont révélé que l’État sécuritaire américain avait de nouveau intensifié ses activités secrètes de ciblage des citoyens américains, en particulier depuis le début de la guerre contre le terrorisme, après le 11 septembre. Il y a une dizaine d’années, les informations selon lesquelles les agences de renseignements espionnaient les Américains ou infiltraient les médias étaient considérées comme scandaleuses. Selon Greenwald les choses ont changé. En fait, il est devenu courant que les principaux organes d’information embauchent ouvertement d’anciens agents des services de sécurité américains pour couvrir et commenter l’actualité.

covidhub.ch

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FRANCE

La France en mode république bananière : le silence obstiné de la Justice

L’actualité des affaires frauduleuses impliquant la Macronie et son système, est permanente. Pas une semaine ne se passe sans que l’on apprenne l’existence de scandales qui dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom devraient déboucher sur des mises en cause judiciaire des protagonistes. Elles impliquent en général le président de la République en exercice, témoignant ainsi de son rapport à l’action publique ou l’intérêt général de la Nation n’a aucune place, au profit d’une vision de l’État comme étant au service des grands intérêts privés. La France donne ainsi l’impression de participer au grand concours du pays le plus corrompu d’Europe. Le maillot jaune est actuellement porté par l’Ukraine, mais il semblerait que nous souhaitions nous emparer de la première place.

vududroit.com

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Veesion, la start-up illégale qui surveille les supermarchés

Nous en parlions déjà il y a deux ans : au-delà de la surveillance de nos rues, la surveillance biométrique se déploie aussi dans nos supermarchés pour tenter de détecter les vols en rayons des magasins. À la tête de ce business, la start-up française Veesion dont tout le monde, même le gouvernement, s’accorde sur l’illégalité du logiciel mais qui continue à récolter des fonds et des clients en profitant de la détresse sociale. La surveillance biométrique de l’espace public ne cesse de s’accroître. Dernier exemple en date : la loi sur les Jeux Olympiques de 2024 qui vient légaliser officiellement la surveillance algorithmique dans l’espace public pour certains événements sportifs, récréatifs et culturels (on en parlait ici). En parallèle, des start-up cherchent à se faire de l’argent sur la surveillance d’autres espaces, notamment les supermarchés. L’idée est la suivante : utiliser des algorithmiques de surveillance biométrique sur les caméras déjà déployées pour détecter des vols dans les grandes surfaces et alerter directement les agents de sécurité. La question que cela pose est la même que celle que nous rappelons sur ce type de sujets depuis 3 ans : que fait la CNIL ? Pourquoi n’a-t-elle pas fait la moindre communication explicite sur ce sujet ? Nous avions fait il y a deux ans une demande de documents administratifs à cette dernière, elle nous avait répondu qu’il s’agissait d’un dossier en cours d’analyse et qu’elle ne pouvait donc pas nous transmettre les documents demandés. Rien depuis. Une telle inaction a des conséquences lourdes : outre la surveillance illégale imposée sur plusieurs milliers de personnes, la CNIL vient ici normaliser le non-respect du RGPD et faciliter la création d’une industrie de la Technopolice en laissant les investissements affluer.

laquadrature.net

https://www.laquadrature.net/2023/07/04/veesion-la-start-...

Vers un délit de climato-scepticisme ?

Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain. Le site activiste de Reporterre nous apprend que, le 19 juillet, à l’Assemblée nationale, s’est tenue une réunion transpartisane, toutefois sans représentant des Républicains (LR) ni du Rassemblement national (RN), pour travailler contre le climato-scepticisme. Des auditions, lit-on, débuteront en septembre, ayant pour objet d’élaborer une proposition de loi avant la fin de l’année. Rappelons que l’Assemblée nationale s’était donnée le ridicule de recevoir Greta Thunberg en 2019, parodie du Christ enfant faisant la leçon aux prêtres du Temple… Voilà une perspective particulièrement inquiétante de la déraison et de l’inflation législative. Toute intervention du législateur en matière de « traitement médiatique » d’un sujet grave, de liberté de pensée, de recherche ou d’opinion, est de mauvais augure. Le Premier amendement de la constitution américaine a l’avantage, à cet égard, d’énoncer que le Congrès des États-Unis « s’interdit de légiférer » en matière de liberté d’expression… Alors qu’en France les lois Pleven (1972), Fabius-Gayssot (1990) ou Perben II (2004) nous ont démontré l’indifférence, couverte par le bavardage et la casuistique, de la classe médiatico-politique et de l’intelligentsia à cette liberté, théorisée au Temps des Lumières, de Voltaire à Kant. Nouvel ordre moral oblige… Le travail entrepris par les parlementaires impliqués devra préparer de nouveaux carcans pour contrôler le « traitement médiatique des enjeux environnementaux », alourdissant les prérogatives idéologiques de l’Arcom (ex-CSA, qui fait déjà la police politique des ondes, radios et télévisions) y compris sur Internet ainsi que dans les campagnes électorales et la déontologie des journalistes. Bien sûr, tout cela en bien-pensance pour lutter contre les « fausses informations ». Qui dira le faux du vrai, Galilée ou le pape ? Réponse : maintenant le GIEC (Groupement international d’experts sur l’évolution du climat) sous l’égide de l’ONU…

polemia.com

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GAFAM / IA

Twitter devient « X » : Elon Musk a changé le nom et le logo du réseau social

Exit le petit oiseau bleu. Elon Musk a suggéré dès samedi soir qu’il envisageait un changement de nom et de logo pour son réseau social. « Nous dirons bientôt ’adieu' (en français) à la marque Twitter et, progressivement, à tous les oiseaux », a-t-il d’abord tweeté, avant de suggérer que le nouveau logo pourrait être un « ». « X est là ! On va le faire », a confirmé le lendemain la nouvelle directrice générale du réseau social, Linda Yaccarino, recrutée il y a tout juste un mois. Le changement est désormais effectif : Twitter a lancé lundi son nouveau logo, abandonnant l’oiseau bleu sur son site Internet où il est désormais remplacé par un X majuscule stylisé noir et blanc.

lexpress.fr

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GÉOPOLITIQUE

Au sommet UE-Amérique Latine, les deux blocs divergent à propos de la Russie et la guerre en Ukraine

Les pays de l’Union européenne (UE) ont échoué à faire condamner la Russie dans la déclaration finale du sommet UE-Amérique latine, qui s’est déroulé le 17 et 18 juillet dernier à Bruxelles (Belgique). Face à des Européens déterminés à récolter le maximum de soutiens contre Moscou, les 33 pays latino-américains n’ont pas affiché une position commune sur l’invasion russe de l’Ukraine, refusant de voir ce sujet accaparer les discussions. La question des réparations de la traite des esclaves, autre point de discorde dans les négociations, n’a pas non plus été intégrée dans la déclaration finale comme demandée par les États des Caraïbes. Il s’agit du troisième sommet entre les États de l'UE et de la Communauté d'États latino-américains et des Caraïbes (CELAC). Le dernier remonte à huit ans, c’est-à-dire à 2015. Les Européens espéraient rattraper le « temps perdu » avec une zone « abandonnée » au profit de la Chine et de la Russie mais le sommet, qui devait servir à l’UE à « retrouver de vieux amis » et « renforcer son partenariat » avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, a surtout fait les gros titres des journaux en raison des divergences entre les deux blocs à propos de la guerre en Ukraine. Lors de leur réunion lundi et mardi à Bruxelles, les Européens et les Latino-américains ont remis le sujet sur la table des discussions, ignorant la frustration de certains dirigeants de la CELAC face à l’insistance européenne. Les pays de l’UE entendaient ouvertement condamner dans la déclaration finale l’invasion russe de l’Ukraine mais les 33 pays latino-américains n’ont pas une position commune sur la question.

francesoir.fr

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Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) : Un regard différent sur le monde

Le sommet des chefs d’État de l’OCS, l’Organisation de coopération de Shanghai, vient de s’achever avec l’approbation des résolutions finales (dont la stratégie de développement économique des pays de l’OCS jusqu’en 2030). Cette structure, qui en est à sa 23ème année d’existence, est appelée à s’élargir considérablement au fil du temps, en impliquant plusieurs nouveaux pays. Elle représente déjà plus de 40 % de la population mondiale, plus de 20 % du PIB et environ 20 % des réserves mondiales de pétrole, mais l’élargissement progressif à d’autres pays ne fera qu’accroître son ampleur et son importance politique. L’importance de cet événement est également utile pour développer certaines considérations ici en Occident, car il nous aide à regarder les choses d’un autre point de vue.

legrandsoir.info

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Sommet « Asie centrale – Conseil de coopération des États arabes du golfe Persique »

Le 19 juillet, un événement assez remarquable a eu lieu – le sommet du Conseil de coopération des États arabes du golfe Persique (CCG) et des pays d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan). Le sommet s’est tenu en Arabie saoudite (Djeddah) et est considéré comme le premier dans ce format, bien qu’il ait été précédé de plusieurs étapes de réunions ministérielles. Pourquoi peut-on le qualifier d’« événement remarquable » et quels sont les points communs et différents par rapport aux autres lieux internationaux, puisque plusieurs dizaines de sommets, forums, rencontres se tiennent annuellement, et qu’il existe déjà à eux seuls soixante-dix-huit plateformes collectives actives ?

reseauinternational.net

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GRANDE-BRETAGNE

Royaume-Uni. À peine adoptée, la loi sur l’immigration illégale déjà critiquée par l’ONU [Vidéo]

La loi sur l’immigration illégale au Royaume-Uni, adoptée en début de semaine suite à l’arrivée record de migrants par la Manche, est déjà sous le feu des critiques de l’ONU. Ce qui laisse poindre des incertitudes quant à son application… Son entrée en vigueur est attendue outre-Manche. Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 juillet, la loi sur l’immigration illégale a été adoptée par les députés britanniques. Le texte, initialement présenté par l’exécutif londonien le 7 mars dernier, vise notamment à empêcher les migrants arrivés par la Manche de demander l’asile au Royaume-Uni et à les expulser « en quelques semaines ». L’adoption de cette loi représente une victoire salvatrice pour le Premier ministre Rishi Sunak ayant fait de la lutte contre l’immigration clandestine l’une de ses priorités, a fortiori dans un contexte où le Royaume-Uni a, malgré les nombreuses déclarations de ses dirigeants, vu débarquer illégalement sur ses côtes plus de 12 700 migrants depuis le début de cette année 2023. Les soutiens du gouvernement conservateur au sein de l’opinion publique britannique ayant par ailleurs été échaudés par les chiffres de l’année 2022, cette dernière battant tous les records avec plus de 45 000 clandestins (dont une majorité d’Afghans, d’Albanais et d’Iraniens) ayant gagné les côtes anglaises en l’espace de 12 mois. La loi déjà contestée par l’ONU. Dès le 18 juillet, l’ONU (Organisation des Nations unies) a publié une déclaration affirmant que la nouvelle loi enfreignait les obligations du Royaume-Uni en vertu du droit international.

breizh-info.com

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IMMIGRATION

Faut-il raser Nanterre ? – Métropoles, banlieues, France périphérique

Par Tatiana Ventôse (photo). « Si la racaille de banlieue partage quelque chose avec la bourgeoisie qui aime à s’apitoyer sur elle, c’est un imaginaire, le fantasme d’une société où la loi est celle du plus fort ». Décryptage en vidéo d’un pseudo journaliste boboïde de l’émission « Quotidien » était très fier de se promener dans des zones de non droit marseillaise avec un rappeur du coin, entre barrage anti-flic et trafic de drogue. Absolument consternant et une nouvelle prime de bon sens et de journalisme à Tatiana pour son blog remarquable.

@TatianaVentoseOfficiel

https://www.youtube.com/watch?v=Dp50lSe7DZQ

Les journalistes complices des amis des passeurs de migrants

Les relations peu claires entre les « organisations humanitaires » et les passeurs de migrants sont bien établies et nous leur avons déjà consacré plusieurs articles (voir infra) à la suite des révélations du Financial Times ou du quotidien suisse Le Temps. Il est intéressant de voir quels journalistes soutiennent ces actions que Frontex qualifie dans l’article du Financial Times de « collusion avec les passeurs de migrants » (collusion with migrant smugglers).

ojim.fr

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Belgique. L’État condamné par la Cour Européenne des Droits de l’homme pour avoir refusé d’héberger un migrant africain

La Belgique vient d’être condamnée par la CEDH pour avoir refusé d’héberger un clandestin africain, en dépit des dépenses faramineuses engendrées par l’augmentation des capacités d’accueil des demandeurs d’asile dans le pays… Incapable de faire face à l’afflux de migrants venant saturer ses différentes structures d’hébergement, la Belgique est de nouveau dans le viseur de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’homme). Après avoir été saisie par un « demandeur d’asile » guinéen, cette dernière a condamné l’État belge le 18 juillet pour ne pas avoir exécuté la décision d’un tribunal bruxellois l’ayant préalablement contraint en 2022 à fournir une « assistance matérielle » et un « hébergement » au requérant, un certain Abdoulaye Camara né en 2001 et arrivé sur le territoire belge le 12 juillet 2022. Par ailleurs, la CEDH se serait vue adresser 358 « requêtes similaires ». Se permettant dans sa décision rendue d’attribuer bons et mauvais points à la Belgique, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg a donc finalement donné raison à l’Africain. Après son arrivée sur le sol belge, celui-ci avait affirmé qu’il avait vécu dans la rue entre juillet et novembre 2022 et qu’il n’avait été hébergé qu’à la suite d’une « mesure provisoire », soit une mesure d’urgence de la CEDH.

breizh-info.com

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INDE

L’hindouisme : cultuel ou culturel ?

Troisième religion la plus pratiquée au monde, l’hindouisme est aussi l’une des plus anciennes. Méconnue des Occidentaux, la religion hindoue diffère largement dans ces principes des deux grandes religions du livre. Comme son nom le laisse entendre, l’hindouisme est issu du sous-continent indien, qui reste son principal foyer de peuplement. Une étude approfondie de l’hindouisme permet de mettre en lumière les liens qui unissent le culte et la culture de l’Inde. À l’heure où le gouvernement actuel trouve dans la religion hindoue un véritable socle pour assoir sa politique, il semble crucial de comprendre et de connaître les fondements de cette religion. Spécialiste de l’hindouisme, Philippe Benoît est maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO).

revueconflits.com

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ISRAËL / TERRITOIRES OCCUPÉS

Israël intensifie ses attaques contre les Palestiniens via des frappes de drones et des attaques de colons

Israël a lancé plusieurs attaques contre les Palestiniens avec des armes utilisées dans le conflit pour la première fois depuis près de 20 ans, notamment en déployant des hélicoptères de combat Apache de fabrication américaine à l’intérieur de la Cisjordanie et en procédant à une attaque aérienne d’assassinat ciblé. Des colons juifs ont également fait irruption dans des villages palestiniens de Cisjordanie, attaquant les habitants et incendiant des maisons et des véhicules. Mariam Barghouti, correspondante principale en Palestine pour Mondoweiss, qualifie ces attaques « d’intensification de la prise de contrôle totale de la Palestine ». Elle ajoute que la violence croissante reflète le leadership du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui a récemment appelé au renouvellement du Bouclier défensif, une opération militaire qui a utilisé des armes similaires en 2002 et qui a été condamnée pour « crimes contre l’humanité ». Tout cela intervient alors que le gouvernement d’extrême droite du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accepté d’accélérer le processus d’approbation de nouvelles colonies en Cisjordanie, malgré les critiques des Nations unies, de l’Union européenne et des États-Unis.

les-crises.fr

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Israël et le Liban sont-ils au bord d’une nouvelle guerre totale ?

Un différend concernant un mur frontalier menace de raviver un conflit latent, mais il aurait pu être évité avec l'aide de Washington. En avril, à la suite d'un assaut israélien contre les fidèles de la mosquée d'Al-Aqsa, pendant le mois sacré musulman du Ramadan, un barrage de roquettes a été tiré depuis le Sud-Liban. Différents hommes politiques israéliens ont imputé ces tirs de roquettes au Hamas ou au mouvement PIJ, mais ce qui importait, c'était le message de l'attaque. Le barrage de roquettes indiquait que le front nord, qui avait été fermé pendant plus d'une décennie, était à nouveau ouvert ; non seulement cela, mais les actions perpétrées contre les Palestiniens peuvent désormais entraîner une réponse potentielle à partir du territoire libanais. Les plans israéliens de construction d'un mur frontalier auraient pu être freinés dès le début, si seulement le gouvernement américain s'était impliqué pour exhorter Israël à s'abstenir d'occuper le territoire libanais. Ce manque de jugement et la volonté de faire pression sur Israël pourraient maintenant déclencher un conflit dévastateur et inutile.

lecridespeuples.fr

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JAPON

Munitions culturelles

Chōkōdō Shujin se penche sur les expressions esthétiques, les créations artistiques et les valeurs partagées qui définissent l'identité d'une nation, en insistant sur la nécessité de préserver et d'entretenir les traditions qui contribuent à une société dynamique et spirituellement enrichissante. Le mot « culture » a été utilisé avec beaucoup de désinvolture au cours des XXe et XXIe siècles, en particulier dans le domaine tout à fait moderne, nébuleux et trompeur de la sociologie. Mais qu'est-ce que la culture au juste ? Pourquoi faut-il la préserver ? Nombreux sont ceux qui n'ont eu qu'une vague impression du mot « culture » dans leur esprit et qui n'ont jamais vraiment réfléchi à la véritable nature de la culture. Cela s'explique par le fait que, du moins jusqu'à aujourd'hui, une « culture » consciente n'a pas imprégné tous les recoins de la vie nationale, voire internationale. Ces dernières années, cependant, le terme est devenu frivole, attaché au nom de n'importe quelle chose étrange à la mode en ce moment, et a donné lieu à un sentiment de frivolité et de préoccupation avec les obsessions des leaders de la société. Même parmi les personnes qui s'y connaissaient en culture, on pensait que le terme « vie culturelle » faisait référence aux modes de vie des classes riches et aisées, fières de leurs goûts modernes, tandis que le terme « projets culturels » était plutôt associé à des actes de charité extravagants et à des travaux qui n'étaient ni toxiques ni médicinaux.

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LECTURE

L'OMS et ses standards dépravés pour l'éducation sexuelle en Europe.

Avec la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé. Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien. Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation, d'autant plus que l'OMS s'immisce discrètement, mais sûrement, dans l'éducation sexuelle des tout petits. (De 0 à 4 ans). L’OMS est assurément un outil bien pratique pour asseoir une suprématie planétaire au service d’une poignée d’individus. Outre le fait que l'OMS a mandaté, il y a peu, des sociétés privées afin d'élaborer dans un futur proche un passeport sanitaire et numérique mondial, ce rapport démontre son implication perverse à vouloir imposer une sexualité débridée à des enfants de moins de quatre ans, afin de détruire les valeurs sociétales et familiales. Les buts nauséabonds de cette organisation montrent le degré d'abjection, d'amoralité, de dépravation et de débauche de ses dirigeants et de ses maîtres. Si vous voulez en savoir plus sur cet asile psychiatrique planétaire à ciel ouvert, un livre, disponible sera disponible à partir du mois d'août 2023, sa sortie officielle étant programmée à la rentrée scolaire en septembre de cette année.

Les Démasqués - Qui dirige réellement le monde, par Claude Janvier. KA éditions, 2023

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L’affaire Jeffrey Epstein au cœur de la vie politique américaine

Pour la première fois, voici la vie détraquée du milliardaire Jeffrey Epstein, confident de Bill Clinton, qui a piégé, pendant 20 ans, pour le compte des services israéliens, des milliers de députés, sénateurs, hommes d'affaires, journalistes, stars de cinéma, scientifiques de renom, recteurs et doyens d'universités, premiers ministres, princes et princesses (dont le prince Andrew), et même des présidents avec son réseau de prostitution de jeunes filles. De son ascension en tant que professeur de mathématiques en passant par une carrière ratée à Wall Street, on le suit jusqu'à sa gloire et sa déchéance, en passant par sa rencontre capitale avec Ghilaine Maxwell, la fille d'un autre très grand espion du Mossad, Robert Maxwell qui avait acheté les médias britanniques pour le compte d’Israël. Alors qu'il se prétendait millionnaire grâce à Wall Street, en réalité Epstein s'était transformé en proxénète spécialisé pour les seuls ultra-riches et tout-puissants qui n'exigent qu'une seule chose : la discrétion la plus totale. Il invitait tout ce qui était célèbre dans ses différentes luxueuses propriétés, îles privées ou encore à Paris, où toutes les chambres étaient sonorisées et équipées de caméras très discrètes. En leur fournissant régulièrement des gamines, Epstein avait monté le plus grand réseau international de pédophiles, au point que son avion a été surnommé par les contrôleurs aériens le « Lolita Express », avion que prenaient régulièrement Bill Gates comme Bill Clinton. Et ensuite il vendait les vidéos aux services. Arrêté par la police américaine une seconde fois pour « trafic de mineures » il a été retrouvé mort dans des conditions spectaculaires en août 2019 dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York. Un suicide qui a arrangé toutes les célébrités dont les noms se trouvent dans son fameux « Carnet Noir ». Cette enquête, menée par le grand reporter Dylan Howard et aidé par deux autres journalistes américains, apporte des révélations incroyables sur les activités d'Epstein, de sa « Madame » Ghislaine Maxwell et sur la manière dont ils mettaient ces jeunes filles en esclavage pour les ultra-riches, et les abus qu'elles vivaient.

L'affaire Epstein : Espionnage Prostitution Esclavage Mensonges Chantages, par Dylan Howard. Le Jardin des Livres, 2020.

(4e de couverture).

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Brendan O’Neill, manifeste d’un hérétique…

Brendan O’Neill est rédacteur politique en chef de Spiked, magazine britannique en ligne. Le titre du livre qu’il vient de publier parle, pour ainsi dire, de lui-même. Cette note de lecture va l’aborder, chapitre par chapitre. Brendan O’Neill n’aime pas l’expression « culture de l’annulation » (Cancel Culture). Il la trouve trop euphémisante pour ce qu’elle désigne. Cela revient à qualifier l’inquisition de « gestion de l’information ». Il nous faut de nouveaux termes pour analyser cette post-science, cette post-vérité, cette furie que déchaîne des idées qui, il y a seulement sept ans, faisaient l’unanimité. « Nous vivons une guerre contre l’hérésie », sans piloris et sans bûchers, mais avec des vies et des carrières gâchées. L’expression « her penis », littéralement intraduisible en français, est le meilleur exemple de l’irrationalité et de la pente autoritaire du moment. Ces deux mots sont devenus d’usage courant dans la presse (par exemple dans The Times, la BBC) et les réseaux sociaux. En 2018, le Daily Mirror parlait ainsi d’une « femme » qui décida de garder son pénis puis découvrit qu’elle était lesbienne ! Sur recommandation du National Police Chiefs Council, la police enregistre plutôt le genre déclaré que le sexe, y compris en cas de viol. Elle se plie ainsi à une forme d’autoritarisme culturel exigeant la primauté des illusions subjectives des gens sur la vérité objective, avec le risque de fausser les statistiques sur le viol commis par des hommes sur des femmes obligées de flatter les fantaisies de leurs agresseurs. Elle détruit le sens du viol pourtant encore inscrit dans la loi anglaise. C’est la version moderne de Big Brother de 1984.

A Heretic’s Manifesto. Essays on the Unsayable, par Brendan O’Neill. Spiked Ltd & London Publishing Partnership, 2023.

micheletribalat.fr

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Robert Michels et les tendances oligarchiques de nos démocraties parlementaires

On parle d’oligarchies en France, en Amérique et en France. Voyons de quoi il retourne, car cette notion grecque est vieille comme la lune. Dans son livre sur les partis politiques (sixième partie, chapitre deux), le légendaire Robert Michels reprend (et n’établit pas), à partir des théoriciens Mosca et Taine, sa thèse sur la loi d’airain des oligarchies.

Les Partis Politiques. Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties, par Robert Michels. Flammarion, 1914 (archive.org)

Nev le bureaucrate ; chroniques sur la fin de l’histoire, par Nicolas Bonnal. Kindle_Amazon.

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Nouveau livre, les dessous des essais cliniques Covid-19

Christine Cotton, biostatisticienne et ex-PDG d’une société de sous-traitance spécialisée dans la gestion des essais cliniques, vient de sortir un livre qui traite des vaccins Covid, des manquements des essais cliniques et des effets indésirables. Elle souhaite apporter « un éclairage scientifique à la portée de tous » au fil des 424 pages que compte l’ouvrage.  Après 23 ans comme experte au service de l’industrie pharmaceutique dans le cadre de plus de 500 essais cliniques, Christine Cotton aide aujourd’hui des victimes des vaccins contre le Covid en les accompagnant dans leur démarche de déclaration et de reconnaissance des dommages post-vaccinaux dont ils souffrent. Au sein d’un livre teinté d’humour malgré la gravité du sujet traité, la scientifique n’épargne pas ceux qui ont tenté de camoufler l’ampleur des dysfonctionnements qui ont émaillé la crise du Covid, en mettant en lumière les non-dits et des documents inédits. Christine Cotton dévoile par exemple qu’il y avait deux procédés pour fabriquer le vaccin de Pfizer : celui en petite quantité pour les essais cliniques qui ont permis de conclure à une efficacité relative de 95 % et celui pour la production en masse, avec un taux d’ARNm intègre réduit et dont les doses ont été testées sur 250 participants… sans que Pfizer ne fournisse jamais aucun rapport d’efficacité. La différence entre efficacité relative et absolue est importante à comprendre, France Soir avait écrit un article édifiant à ce sujet. L’efficacité absolue du Pfizer s’élevait à 0,71 %, contre 95 % en efficacité relative, avec les mêmes chiffres. La norme dans les essais cliniques est de présenter l’efficacité relative, psychologiquement plus impressionnante. Qui se serait fait vacciner avec un vaccin dont l’efficacité est de 0,71 % ? Vidéos.

Tous vaccinés, tous protégés ?, par Christine Cotton. Guy Trédaniel éditeur, 2023.

covidhub.ch

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Un faux Zelensky appelle le patron de Rothschild, Alexandre : La guerre en Ukraine pour détourner les fonds européens

Le « canular téléphonique » a fait sensation. Les deux clowns russes spécialisés canulars téléphonique, Vovan et Lexus, ont également grugé de nombreux hommes politiques et célébrités occidentales. Le puissant banquier a expliqué en quoi consistait selon lui la guerre en Ukraine : l’argent des contribuables occidentaux, en principe destiné à la reconstruction, doit être détourné vers les comptes des oligarques ukrainiens. La conversation suggère qu’une lutte de pouvoir est actuellement en cours entre les oligarques européens et les oligarques américains comme Rockefeller. Report24 a rapporté deux des nombreux canulars téléphoniques des humoristes russes Vovan et Lexus (Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov). En juillet 2022, ils ont eu au téléphone l’écrivain américain de gauche Stephen King, qui a alors qualifié le nazi Bandera de « grand homme ». En 2022, ils ont convaincu le maire de Vienne, Ludwig, tout aussi de gauche, de brandir le drapeau ukrainien devant la caméra. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, et le puissant manipulateur Henry Kissinger sont également tombés dans leur piège. Lagarde avait alors ouvertement déclaré qu’une future monnaie centrale numérique servirait à surveiller la population. Mais tout cela n’était rien comparé au coup d’éclat que les deux humoristes ont récemment réussi. En effet, Alexandre de Rothschild, dirigeant « régnant » de la banque parisienne Rothschild, est réputé timide et il est extrêmement difficile d’obtenir une interview avec lui. Le clan familial des Rothschild serait l’un des plus riches du monde. Selon Alexandre, il travaille depuis 2017 « dans l’intérêt du gouvernement ukrainien et du ministère des Finances ». On se serait principalement occupé de l’obtention de capitaux étrangers. Elle n’aurait pas été touchée par les sanctions contre la Russie. Face au faux Zelensky, Rothschild a souligné qu’il coopérait « beaucoup plus » avec l’Ukraine. Il n’y a aucun contact avec « l’élite russe ». En lien, plusieurs vidéos et l’enregistrement complet de la blague téléphonique, tel que publié par Vovan et Lexus – la vidéo est en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=uiDHszsBzYY.

reseauinternational.net

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RÉFLEXIONS

De l’eugénisme d’état à l’eugénisme libéral : où vont les biotechnologies ?

Malheureusement, à propos du SARS-CoV-2 à l’origine de la pandémie mondiale de Covid-19, on sait que l’hypothèse d’un virus génétiquement modifié lors d’études de « gain de fonction » (ayant pour but de rendre un virus plus pathogénique ou plus transmissible) et accidentellement échappé d’un laboratoire P4 de l’Institut de virologie de Wuhan (Chine), n’est pas écartée par les spécialistes44. Il semblerait donc que les biotechnologues ne cherchent à palier tant bien que mal aux problèmes qu’ils contribuent par ailleurs à créer… Comme toute technologie, les biotechnologies ont une dimension idéologique, d’autant plus forte en l’occurrence qu’elles touchent au vivant, c’est-à-dire à notre intimité en tant qu’êtres humains. Si la bioéconomie s’empare du vivant, c’est avant tout avec la promesse fallacieuse, le fantasme de nous en délivrer45. Sous le prétexte de corriger ses faiblesses (ressources limitées, fragilité des écosystèmes, souffrance, maladie, vieillissement, mortalité, etc.), elle escompte au mieux nous en revendre un ersatz et au pire, nous en déposséder radicalement afin de nous rendre toujours plus dépendants de ses prothèses. Par Bertrand Louart, menuisier-ébéniste dans une ferme-coopérative de Longo maï. Il est l’auteur de Les êtres vivants ne sont pas des machines, La Lenteur, 2018 et de

Réappropriation, jalons pour sortir de l’impasse industrielle, La Lenteur, 2022

piecesetmaindoeuvre.com

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S’approprier le vivant est l’actualité brûlante. Apocalypse 4.0

Quand on écoute les nouvelles des médias grand public, nous avons l’impression que la science est au contrôle de tout ce qu’elle avance et que ses projets pharaoniques sont en voie d’être réalisés. La réalité est toute autre : le monde de la science serait en panne. Un astrophysicien, Christian Magnan, sous-directeur au Collège de France (tout de même) est intervenu dans une conférence (ADASTA, 7 décembre 2016) pour traiter du thème « Privée de découverte depuis 50 ans la science est-elle en panne ? ». Il y déplore l’absence de débat interne et « l’acceptation unanime et inconditionnelle de l’existence de ces substances fictives que sont la matière noire et l’énergie noire, à l’étude desquelles crédits et efforts sont consacrés en pure perte. S’ajoutent une débauche de grands projets à un milliard d’euros l’unité sans résultats tangibles. » (Site lacosmo.com, compte rendu de la conférence : https://www.adasta.fr/conf%C3%A9rences/conf%C3%A9rences-2... Or le boson de Higgs découvert au CERN devrait « ouvrir la voie à la découverte d’une nouvelle physique telle que la supersymétrie ou la matière noire » (CERN 15 décembre 2011, pris sur Wikipédia). A chacun de tirer les conclusions qui s’imposent. Constatons tout de même que de l’argent en masse est pris dans les poches de l’humanité contre des dettes extravagantes pour financer des modèles qui ne sont pas critiqués ou débattus… Fâcheux tout de même. Jean-Gabriel Ganascia a analysé les arguments de ceux qui prédisent que la technologie allait se déployer sans l’humain de façon autonome. Pour le président du comité de l’éthique du CNRS, les arguments ne tiennent pas.

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Cthulhu et la Révolution française

Constantin von Hoffmeister évoque le lien étrange entre la Révolution française et le Culte de Cthulhu, ses effets malveillants sur l'Europe traditionnelle et le retour imminent du Grand Ancien. Alors que l'aiguille de la grande horloge du temps balayait le crépuscule du dix-huitième siècle, un spectacle de transformation monstrueuse surgit des ténèbres de l'Ancien Monde, qui allait déchirer les voiles fragiles de l'ordre et de la civilisation. Ce fut la naissance d'une hideuse monstruosité appelée Révolution française, un événement d'une horreur et d'un impact si profonds que les vestiges de l'Europe traditionnelle - imprégnés du puissant héritage de la noblesse, de la foi et de la chevalerie - seraient à jamais balayés par son effrayant ressac. Cette tempête, qui a secoué le monde, n'était pas due à une simple ambition politique ou à un mécontentement économique ; il s'agissait d'une manifestation effroyable d'un culte trop terrible pour être vu, un culte né dans l'ombre de temps oubliés et de légendes interdites : le Culte de Cthulhu.

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RUSSIE

Poutine lance un avertissement sévère à la Pologne et à l’OTAN

Par Larry Johnson. Poutine a tenu jeudi 20 juillet une vidéoconférence avec les membres du Conseil de sécurité de la Russie. J’espère que les Occidentaux prêteront attention à ce qu’il a dit, c’est pourquoi je présente l’intégralité de ses remarques à la suite d’une présentation du directeur du service de renseignement extérieur. Sur la base d’informations de source publique et de renseignements recueillis par la Russie, cette dernière pense que la Pologne prévoit de s’emparer du territoire ukrainien à l’ouest du fleuve Dniepr, alors que la contre-offensive ukrainienne tant vantée s’effondre. Permettez-moi de vous donner d’emblée les grandes lignes de Poutine : « La politique du régime ukrainien ne nous concerne pas. S’ils veulent abandonner ou vendre quelque chose pour payer leurs patrons, comme le font généralement les traîtres, c’est leur affaire. Nous n’interviendrons pas. Mais la Biélorussie fait partie de l’État de l’Union, et lancer une agression contre la Biélorussie reviendrait à lancer une agression contre la Fédération de Russie. Nous y répondrons avec toutes les ressources dont nous disposons ». Vladimir Poutine n’est pas une créature faible et molle comme Barack Obama ou Joe Biden. Il ne profère pas de menaces en l’air et ne cède pas à l’émotion. Commençons donc par l’exposé de Sergueï Narychkine, le chef des services de renseignement russes.

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Des nuages d’orage s’amoncellent en mer Noire

Dans une interview accordée à Izvestia, l’expert militaire russe Vassili Dandykine a déclaré qu’il s’attendait désormais à ce que la Russie arrête et inspecte tous les navires se rendant dans les ports ukrainiens. « Cette pratique est normale : il s’agit d’une zone de guerre et, ces deux derniers jours, elle a été le théâtre de frappes de missiles. Nous verrons comment cela fonctionnera dans la pratique et si quelqu’un acceptera d’envoyer des navires dans ces eaux, car la situation est très grave. » La Maison Blanche a accusé la Russie de poser des mines pour bloquer les ports ukrainiens. Bien entendu, Washington espère que l’arrivée de l’OTAN en tant que garant du corridor céréalier, en remplacement de la Russie, aura une résonance dans le Grand Sud. La propagande occidentale caricature la Russie comme étant à l’origine d’une pénurie alimentaire à l’échelle mondiale. Or, le fait est que l’Occident n’a pas respecté sa part de l’accord en autorisant réciproquement l’exportation de blé et d’engrais russes, comme l’ont reconnu les Nations unies et la Turquie. Reste à savoir si, au-delà de la guerre de l’information qui fait rage, un pays de l’OTAN oserait contester le blocus maritime de la Russie. Les chances sont minces, en dépit du déploiement impressionnant de la 101e division aéroportée étasunienne en Roumanie.

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Suspension de l'initiative céréalière de la Mer Noire : quelles conséquences?

Quelles seront les conséquences à long terme de la décision de la Russie de se retirer de l'accord sur l'exportation de céréales par la Mer Noire, accord conclu à Istanbul le 22 juillet 2022 avec la Turquie et l'ONU et arrivé à expiration la semaine dernière ? Quelles sont les chances de son rétablissement, qui permettrait éventuellement d'éviter des pénuries dans les pays dépendants des céréales ukrainiennes ? Quel sera l'impact des derniers développements sur la guerre ? La Mer Noire deviendra-t-elle un nouveau théâtre de conflits armés, comme le craignent certains ?

laselectiondujour.com

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Vers la reconquête russe de la Nouvelle Russie historique ?

Après le sommet de Vilnius, les événements se précipitent-ils ? La Russie a suspendu sa participation à la garantie d’un corridor pour les exportations agricoles d’Odessa au Bosphore. Du coup, l’accès ukrainien à la Mer Noire risque d’être progressivement coupé. Même si l’armée kiévienne tente de reprendre sa contre-offensive, en franchissant le Dniepr ou en perçant à Zaporojie, c’est plus au nord que la situation semble évoluer rapidement : l’armée ukrainienne s’attend à une attaque massive des 100 000 hommes russes massés près de Koupiansk. Une anticipation prématurée ? En tout cas, l’objectif de guerre russe semble de plus en plus clair : la reconquête de la « Nouvelle Russie » historique.

Synthèse Géopolitique

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Alexandre Douguine, l'Ukraine et le crime de l'élite contre la Russie

Le politologue russe Alexandre Douguine a commenté la « nouvelle attaque sur le pont de Crimée ». Il insiste sur « l'obstination féroce de l'ennemi », qui est « caractéristique de la Malorossiya » (Malorossiya, « Petite Russie », est le nom donné aux territoires de l'Ukraine moderne qui lui appartenaient à l'époque de l'Empire russe). Douguine rappelle que les Ukrainiens « ont commencé à bombarder Donetsk en 2014 et n'ont pas cessé à ce jour ». « Ils ont attaqué les anciennes régions russes de Belgorod, Koursk et Briansk, et continuent de le faire. Ils ont commencé à tuer des Russes avec des attaques terroristes et ils le font encore et encore », explique le philosophe, qui a une expérience de première main du terrorisme ukrainien. Les Ukrainiens ont même attaqué la centrale nucléaire de Zaporizhia, après sa reprise par les Russes. Bien entendu, les médias occidentaux ont transformé cette folie des forces ukrainiennes en propagande de guerre, affirmant que la Russie elle-même bombardait la centrale nucléaire (qu'elle contrôlait). Selon Douguine, il en va de même pour le pont de Crimée. « Tant que l'Ukraine existera avec cette population et ce régime déments, il est tout simplement stupide et irresponsable de penser que son comportement changera ».

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SANTÉ

Le Dr Martin Zizi répond à la députée européenne Nathalie Loiseau (RE) après un clash sur Twitter : « Je veux une gestion de la société objective, pluraliste et ouverte »

Mardi 18 juillet dernier, la publication d'un tweet de l'ancienne Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (2017-2019) Nathalie Loiseau a suscité la controverse. La députée européenne du groupe Renaissance (RE) réagissait à un autre tweet de sa consœur Virginie Joron du Rassemblement National (RN). Une violente prise de bec s'est ensuite poursuivie entre elles, qui n'a pas manqué d'attirer l'attention de nombreux utilisateurs du réseau social à l'oiseau bleu. Le Dr Martin Zizi, spécialiste de l'ARN messager, médecin et PhD en physique a réagi dans un message à ce débat musclé. Il explique dans ce debriefing son « coup de gueule ». Que s'est-il passé ? Le 17 juillet, Virginie Joron écrit un tweet qui relate le vote particulier de certains parlementaires européens comme Yannick Jadot (Europe Écologie - Les Verts) ou Nathalie Loiseau : ces derniers se sont positionnés contre l’amendement qui demande aux fabricants de vaccins de procéder à une indemnisation des victimes. Il faut dire que Virginie Joron, à l'instar de Michèle Rivasi (Europe Écologie - Les Verts) compte parmi les rares députées à demander la transparence totale sur les contrats mirobolants des vaccins anti-Covid-19. La responsabilité des laboratoires pharmaceutiques dans l’indemnisation des victimes concernées par d'éventuels effets secondaires graves est un point qui a été exclu des contrats initiaux, de manière aussi opaque que surprenante. Ces échanges musclés ont été vus plus de 350.000 fois, en relatant pourtant un simple fait public qui a manifestement agacé la députée Renaissance.

francesoir.fr

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Orwell l’a imaginé avec 1984, l’Ordre des Médecins français a osé le faire en 2023

Comme tous les ans autour de Noël et pendant l’été, l’électeur détourne son attention civique de la marche de son pays, tout concentré qu’il est sur la taille de sa dinde ou de son tube de crème solaire. En coulisses, ses dirigeants le savent et profitent régulièrement de cette « fenêtre de tir » pour publier des annonces qui devraient propulser toute la population dans la rue en période habituelle. La semaine dernière, on apprend l’explosion des cas de cancer en France depuis trente ans. Pourtant, personne ne bouge une oreille estivale. Cette semaine, c’est l’annonce d’une destruction systématique de toute médecine qui ne vous impose pas de médicaments industriels. Mais là, ce fut trop énorme pour le Docteur Éric Ménat, membre du comité scientifique de l’AIMSIB, qui a décidé de rentrer de vacances pour nous livrer ce message tout autant empreint de sagesse que d’érudition. Les Français vont méchamment souffrir demain si ces gens gagnent… Bonne lecture.

aimsib.org

https://www.aimsib.org/2023/07/23/orwell-la-imagine-avec-...

L’art médical versus la technoscience médicale

Entre les deux, qui fait le balancier ? Au niveau public, nous constatons l’autorité du système politique et de certains oligarques. Comme nous l’avons vécu pendant la covidémie, les « mesures sanitaires » ont été imposées, minimisant le rôle des médecins. Les dirigeants se sont appuyés sur des données dites scientifiques qui les confortaient, en construisant une doxa loin du consensus bio-médical. Le centre de leur doxa a été un coronavirus et non pas l’entité humaine. L’art médical en a été réduit d’autant. Un psychiatre et anthropologue nomme de façon magistrale l’état d’esprit qui nous gouverne : « Attachons-nous au piège du pan médicalisme, la nouvelle religion de la santé éternelle. Celle-ci est devenue le nouveau sacré… La dictature de la bien-pensance sanitaire érigée au rang de vérité scientifique incontestable et incontournable (cf : les menaces et plaintes diverses contre les Professeurs Raoult, Perronne, Delépine, Toussaint, etc…) multiplie les victimes de diverses natures (dont il n’est possible que d’ébaucher la pandémie) : économiques et médicales ». Toute cette période coronavirale a mis au grand jour les divisions du corps médical, l’écartelant entre l’art médical et les stratégies techno-scientifiques. On nous a exposé les médecins de plateaux : « Médecins stars du petit écran, pour le meilleur et pour le pire » : « Depuis l’apparition du coronavirus, pas un jour ne passe sans qu’un médecin intervienne sur les plateaux télé pour décrypter l’évolution de l’épidémie ou commenter la stratégie gouvernementale. Si cette omniprésence médiatique a permis de relayer des messages de prévention, elle a aussi donné lieu à quelques prises de position excessives de prétendus experts, parfois préjudiciables à la profession. Des médecins se sont soumis aux mesures ‘’sanitaires’’, refusant de voir les malades ou vaccinant les bien-portants. Certains se sont vite révoltés et c’est la justice publique qui les a exclus de leur poste : ‘’Deux ans de suspension pour un médecin belge !’’ » « Le docteur Alain Colignon a considéré comme inacceptable les directives des autorités de santé lors de la crise Covid. Avoir dit aux patients de ne pas se rendre chez leurs médecins prétendant qu’il n’y avait pas de traitements était contraire à la réalité du terrain et aux fondements de la médecine. Cette doxa est la cause majeure des décès et des tensions dans les hôpitaux ». Le problème s’est répandu au-delà des frontières. En Suisse romande, c’est la société vaudoise de médecine qui a suspendu un médecin car il a osé critiquer les décisions prises pendant la pandémie…

Marie-France de Meuron

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UKRAINE

Guerre en Ukraine : vidéo N° 47

Par Régis de Castelnau et Hervé Carresse. Cela fait un an que face au déferlement de la propagande que déversait le système médiatique français, j’ai souhaité réagir. Dans un premier temps ce fut un bricolage dont l’objectif premier était de s’opposer au mensonge et à la bêtise du bloc élitaire français reprenant sans complexe le discours ukrainien le plus inepte. Le récit qui confinait au fanatisme véhiculait également un incontestable racisme anti-russe. Parfaitement raccord d’ailleurs avec la dimension néonazie du pouvoir de Kiev valorisant sans complexe le passé abject du « Bandérisme » collaborateur zélé des massacres nazis de la deuxième guerre mondiale. Il s’agissait de proposer pour ce faire une ré-information Il fallait donc d’abord nous opposer à ce déferlement en essayant de disqualifier ceux qui en étaient les télégraphistes, journalistes militants, militaires dévoyés, faux experts, politiques sans principe sans oublier bien sûr les blondes ukrainiennes fanatiques d’astreinte sur les plateaux des chaînes d’info. Les choses sont maintenant plus claires, l’Occident apparaît plus crûment dans son désarroi impuissant face à la majorité mondiale, l’OTAN qui mène la guerre contre la Russie sur le théâtre ukrainien est confronté à son échec et à l’évidence de sa faiblesse pour mener une guerre de haute intensité, et l’appareil médiatique français tourne en rond, incapable qu’il est de sortir de sa propagande obtuse. C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité que notre travail se concentre désormais sur l’appréhension du réel tel qu’il se déroule depuis maintenant plus d’un an sur le terrain. Pour fournir à ceux qui nous font le crédit du sérieux, les moyens d’une analyse permettant une meilleure compréhension de cette accélération de l’Histoire. Ce travail de ré-information ne nous empêchera pas bien sûr de continuer à pointer les malhonnêtes et les imbéciles qui consacrent leur temps à servir les intérêts des États-Unis au détriment de ceux de leur pays.

Au sommaire : introduction ; quid de l’attaque du pont de Crimée ; quid de l’offensive ukrainienne.

vududroit.com

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Ukraine : la guerre industrielle des drones

Les drones impactent puissamment le champ de bataille en Ukraine. Leur efficacité sur le terrain dépend des choix industriels et stratégiques que Kiev et Moscou ont posés il y a une dizaine d’années. Le déséquilibre encore favorable à l’Ukraine ne saurait durer toujours, mais il inspire les autres armées du monde. Entretien avec Marc Grozel, MYG Expert Domaine UAV.

revueconflits.com

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Pillage de l'Ukraine : terres rares et prédateurs

L'Ukraine est considérée comme le pays le plus riche d'Europe en terres rares, bien que la plupart d'entre elles ne soient pas exploitées. Les terres rares (cérium, yttrium, lanthane et néodyme) et leurs alliages sont utilisés dans de nombreux appareils de la vie quotidienne, ordinateurs, batteries, téléphones portables et bien d'autres choses encore, à tel point qu'ils sont considérés comme les ressources les plus stratégiques à l'heure actuelle. En 2022, avant le début de la guerre ouverte avec la Russie (la guerre de friction a commencé en 2014), l'Ukraine était « classée quatrième au monde pour la valeur totale estimée des ressources naturelles, avec une production annuelle d'environ 15 milliards de dollars et une valeur estimée [qui] pourrait atteindre 7,5 billions de dollars ».

euro-synergies.hautetfort.com

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Ukraine : il faut débattre ! : Débat contradictoire avec M. Collon, J. Baud, A. Merlin et J. Vogel (vidéo)

« Il n’y a aucun débat sur la guerre en Ukraine aujourd’hui » (la constitutionnaliste Anne-Emmanuelle Bourgaux dans Le Soir). Ça tombe bien, nos quatre invités partagent la conviction que le débat public se trouve enrichi lorsque les spectateurs et spectatrices peuvent connaître les points de vue des différentes parties concernées par un sujet afin d’avoir un maximum d’éléments pour se forger leur propre opinion. La guerre en Ukraine, ses causes, ses conséquences pour les peuples européens, son traitement médiatique, tout cela mérite bien un débat contradictoire : car l’échange d’arguments est le fondement de la démocratie. Les 4 débatteurs de ce débat : Aude Merlin est chargée de cours en science politique, membre du Cevipol, spécialiste de la Russie et du Caucase ; Jean Vogel est professeur à l’ULB, président de l’institut Marcel Liebman et membre du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine ; Michel Collon est journaliste, fondateur du collectif Investig’Action, spécialiste de la propagande de guerre ; Jacques Baud a été membre du renseignement stratégique suisse. Au sein de l’OTAN, il a suivi la crise ukrainienne de 2014. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le renseignement, la guerre et le terrorisme. Deux fois deux n’égalent pas quatre : à vous de le constater…

terreetpeuple.com

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Les masques tombent

Par Norman Finkelstein. Lors du sommet de Bucarest en 2008, l’Ukraine s’est vu promettre une éventuelle adhésion à l’OTAN. En 2022, à la veille de l’« opération militaire spéciale » russe, l’Ukraine participait déjà à des exercices militaires conjoints avec l’OTAN et recevait massivement des armes et des formations de l’OTAN. Mais elle n’avait toujours pas obtenu le statut de membre. La guerre en Ukraine en est maintenant à son 500e jour, le pays a été dévasté et ses forces de combat ont subi des pertes par centaines de milliers. Pourtant, lors du sommet de Vilnius qui s’est tenu la semaine dernière, l’Ukraine a été inscrite sur la liste d’attente du club d’élite. Le communiqué du sommet note qu’un « Conseil OTAN-Ukraine » a été créé pour faciliter « les aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine à l’adhésion à l’OTAN », mais l’appartenance à l’Alliance est toujours aussi insaisissable. Jugeant cette situation « absurde », le président Zelensky a protesté, menaçant de ne pas assister au sommet, jusqu’à ce qu’on lui fasse comprendre qu’il n’est pas sage de mordre la main qui vous nourrit. Le guerrier du magazine chic Vogue s’est donc consciencieusement présenté et a reçu de douces tapes sur sa keppele [petite tête / kippa] pour avoir été un petit garçon obéissant.

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UNION EUROPÉENNE

En plein Tour de France, Vestager la Danoise organise un coup d'État pro-US en Europe

Un Danois peut en cacher un autre. Pendant que Jonas Vingegaard battait des records d'audience sur le Tour, Margrethe Vestager organisait en catimini un coup d'État pro-US à Bruxelles. Loin des caméras, l'affaire Scott-Morton (11-19 juillet) ne reçut pas l'écho médiatique qu'elle méritait. Si sa manœuvre capota, l'eurocrate fustigea un « complot antiaméricain ». Mais de quoi donc était-elle redevable à l'égard de l'Oncle Sam ? Coupe Kiwi, air obstiné, fille de pasteur luthérien, la Danoise émule de Bismarck a le côté réfrigérant des femmes hyperpuissantes. Commissaire à la concurrence depuis neuf ans, elle est aussi « vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l'ère du numérique ». En 2019, on la pressentait, avec Michel Barnier, à la présidence de la Commission européenne.

laselectiondujour.com

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Des milliers d’agriculteurs irlandais protestent contre les nouvelles normes en matière de réduction d’azote

Environ 2000 agriculteurs irlandais et leurs sympathisants se sont rassemblés la semaine dernière dans la ville de Bandon, dans le comté de Cork, pour protester contre l’imposition de nouvelles normes strictes en matière d’émissions d’azote. Il s’agit du dernier signe en date de la propagation du mécontentement agricole à travers l’Europe, après des manifestations similaires aux Pays-Bas.

breizh-info.com

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vendredi, 28 juillet 2023

Elon Musk à Rome: quand le pouvoir économique devient ou dépasse le pouvoir politique

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Elon Musk à Rome: quand le pouvoir économique devient ou dépasse le pouvoir politique

Par Emilio (Blocco studentesco)

Source: https://www.bloccostudentesco.org/2023/07/04/bs-elon-musk-a-roma/

L'homme le plus riche du monde, propriétaire de Tesla, Space X et récemment de Twitter, s'est récemment rendu à Rome, où il a rencontré la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani. Ce dernier a annoncé qu'ils parleraient de "l'automobile et de l'aérospatiale, des secteurs où l'Italie dispose de la main-d'œuvre et de la technologie de pointe. Nous sommes prêts à collaborer pour relever les défis de notre époque, tels que la cybersécurité. Je l'ai félicité pour ses réalisations entrepreneuriales".

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Musk, quant à lui, a déclaré avoir parlé avec Meloni du problème du faible taux de natalité en Italie (on ne sait pas sur la base de quoi et visant quoi), des risques de l'intelligence artificielle plus précisément: "si puissante qu'elle peut nous subjuguer à l'avenir", tandis que sur l'Union européenne, il a déclaré: "Je pense qu'en Europe il y a une accumulation excessive de règles et de lois, une fois qu'elles sont créées, elles deviennent immortelles, mais les êtres humains ne sont pas immortels". "L'Europe est comme le géant de Gulliver, attachée au sol par trop de cordes et de liens. Je pense que l'élimination de certains d'entre eux est une question logique, pas même idéologique".

Il est certain que sur ces points, on voit plus clairement l'intention de l'entrepreneur de déréglementer un secteur qui l'intéresse économiquement et politiquement.

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Plus tard, il s'est également rendu en France pour rencontrer le président Macron, avec qui il aurait parlé d'"intelligence artificielle, dans laquelle il est impliqué", a déclaré M. Macron, de "réseaux sociaux et de règles d'engagement". Le gouvernement français s'efforce depuis un certain temps de convaincre Musk d'installer une usine de batteries Tesla en France.

On a déjà beaucoup parlé d'Elon Musk, à cause de ses positions politiques controversées, souvent en désaccord avec les autres géants du capital, de ses combats philanthropiques, au moins en apparence, et de sa rivalité avec Meta et Zuckerberg. Cependant, je ne vais pas juger et me concentrer sur Musk, mais sur ce qui est aujourd'hui en pleine lumière comme jamais auparavant dans l'histoire, le dépassement du pouvoir économique au détriment des institutions et de la politique, et il suffit de voir le visage de Meloni avec Musk, probablement plus honoré et plus excitée que lui.

Nous ne découvrons certainement pas cela aujourd'hui, cela fait probablement des siècles que le grand capital et les intérêts privés ont manœuvré la vie publique, ceci parce qu'ils ont atteint une taille et une richesse sans précédent, dépassant dans certains cas le PIB de pays entiers. Cela leur a donné un pouvoir de négociation considérable et un rôle crucial dans la détermination des politiques économiques mondiales. En outre, l'interconnexion économique et financière croissante entre les nations a fait qu'il est devenu difficile pour un seul pays de garder un contrôle total sur la dynamique économique.

Ils influencent depuis longtemps les politiques nationales par divers moyens. Elles peuvent utiliser leur pouvoir de lobbying pour façonner les lois et les réglementations en leur faveur, influencer les décisions politiques par des contributions financières aux campagnes électorales et créer des relations privilégiées avec les gouvernements par le biais d'accords de partenariat ou de concessions spéciales.

Dans le tiers-monde, cela s'est toujours fait de manière flagrante, sans aucune inquiétude ; en Occident, au moins, cela n'a pas toujours été aussi flagrant, mais apparemment, le monde commence à accepter cette ingérence (et, dans certains cercles politiques, à la glorifier).

La question n'est malheureusement pas de savoir si c'est bien ou mal, car avec ce système économique et politique de démocratie capitaliste à traction de plus en plus cosmopolite, il est tout simplement inévitable que ces dérives se produisent.

Seuls les concepts de nation et de peuple et la prise de conscience des peuples peuvent probablement endiguer cette perte de souveraineté et, permettez-moi de le dire, aussi des dirigeants avec des couilles, capables de défendre les intérêts nationaux et de traiter avec ces puissances au moins sur un pied d'égalité.

La censure des médias sociaux: entre l'hypocrisie progressiste et la servilité aux gouvernements

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La censure des médias sociaux: entre l'hypocrisie progressiste et la servilité aux gouvernements

Par Giovanni (Blocco studentesco)

Source: https://www.bloccostudentesco.org/2023/07/06/bs-censura-social-tra-ipocrisia-e-servilismo/

Depuis leur création, les réseaux sociaux ont souvent été considérés comme un espace numérique libre dans lequel les utilisateurs pouvaient exprimer leurs opinions sans trop se soucier de la censure de tiers. Certaines positions politiquement incorrectes, par exemple, ne trouveront jamais de place en prime time sur la Rai, mais sur facebook ou instagram, ceux qui embrassent une vision différente de celle du statu quo peuvent, ou plutôt pourraient, l'exprimer plus ou moins librement.

Il convient de parler au passé, car ces dernières années, ces mêmes plateformes qui permettaient une certaine liberté d'expression censurent aujourd'hui lourdement certains utilisateurs qui ne sont pas alignés sur la pensée unique. Cette censure peut prendre différentes formes, allant du bannissement du profil pendant un certain nombre de jours à la suppression de certains contenus, voire à la suppression totale du compte sans possibilité d'appel.

Beaucoup se souviendront de l'interdiction qui a frappé les mouvements italiens CasaPound et Forza Nuova en septembre 2019. Les profils Facebook et Instagram officiels de ces mouvements ainsi que ceux des associations qui leur étaient liées ont été supprimés d'un coup, de même que les comptes de centaines d'utilisateurs considérés comme proches de ce qu'on appelle "l'extrême droite". Cette censure est toujours active aujourd'hui: publier un post contenant les symboles des mouvements susmentionnés ou simplement les mentionner entraîne le risque de perdre le compte ou au moins de voir le contenu "incriminé" supprimé.

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Même YouTube n'est pas étranger à ce type d'interdiction : le cas de la chaîne de contre-information "Byoblu", dont près d'un demi-million d'abonnés ont été supprimés de la plateforme en 2021, est célèbre.

Certains affirment que cette censure est légitime puisque les réseaux sociaux sont des plateformes privées et que leurs propriétaires ont donc tout à fait le droit de restreindre l'accès de certains utilisateurs. Il est curieux de constater que les partisans de cette thèse absurde sont souvent les mêmes libéraux-progressistes qui s'autoproclament champions des droits civiques. En revanche, ces bien-pensants alignés sur la pensée des classes dirigeantes n'ont jamais rien à voir avec les interdictions et les restrictions sur les réseaux sociaux. La hache de la censure démocratique frappe les utilisateurs les plus politiquement incorrects, ceux qui, par exemple, pendant la pandémie, ont remis en question la légitimité des restrictions, ou ceux qui expriment encore des opinions contraires à l'immigration de masse qui touche notre pays et l'Europe en général.

Compte tenu de l'énorme utilisation des médias sociaux aujourd'hui, en être exclu, c'est à toutes fins utiles être réduit au silence devant un très large public. La liberté d'expression ne peut être considérée comme valable si certains décident d'en haut qui peut parler et qui ne le peut pas, au mépris de toutes les constitutions occidentales qui reconnaissent la liberté d'expression comme un droit universel. La constitution italienne en est un exemple (article 11 : "Toute personne a droit à la liberté d'expression [...] sans ingérence des autorités publiques et sans limites frontalières").

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Plus inquiétante encore que la censure en ligne est la servilité des gouvernements à l'égard des multinationales, dont Meta, le géant américain des réseaux sociaux. Si aujourd'hui les géants de la communication de masse éliminent les utilisateurs gênants, demain une multinationale high-tech, pour se remplir les poches, pourrait ordonner l'installation d'une puce sous-cutanée chez tout le monde, en faisant passer cela, ça va sans dire, pour un progrès (nous parlons en termes dystopiques, bien sûr, et volontairement exagérés, mais qui sait dans l'avenir !) Et nos gouvernements ? Au lieu de protéger la sacro-sainte liberté de choix, ils imposeraient des interdictions ad hoc pour pousser les gens à installer la puce, à l'instar de ce qui s'est passé avec la vaccination cov id19. Il suffit de dire qu'en Suède, pays très avancé, paradis sur terre pour les libéraux-progressistes, il est déjà possible de faire installer ces dispositifs qui permettent, entre autres, de payer en approchant simplement la main de l'appareil.

Depuis des décennies, la volonté des États-nations occidentaux passe après les diktats de la finance internationale. Le droit à la parole n'est qu'un des nombreux droits bafoués par les multinationales avec l'approbation des gouvernements réduits au rang de serviteurs du capital international.

Mais, comme on l'a déjà demandé, que deviendront la liberté et la volonté des peuples européens si nos gouvernements obéissent docilement à la volonté du capitalisme mondial ? L'avertissement est de rester sur ses gardes pour que les intérêts de quelques milliardaires de la haute finance ne l'emportent jamais sur la liberté des peuples souverains.

Le patriarcat n'existe pas...

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Le patriarcat n'existe pas...

Par Chiara et Patrizio

Source: https://www.bloccostudentesco.org/2023/07/21/bs-il-patriarcato-non-esiste/

Selon la pensée commune, le féminisme et ses luttes ont permis aux femmes d'affirmer leur voix, de combattre les stéréotypes et d'obtenir une plus grande représentation dans divers domaines.

Mais est-ce vraiment le cas ?

La question fondamentale est la suivante : dans l'ère post-soixante-huitarde, des concepts tels que le patriarcat, le sexisme, la pruderie puritaine, le paternalisme et la moralité ont été déformés par le débat politique et social.

Comme il y a toujours un récit dominant dans le débat, même dans le cas du patriarcat, un récit féministe a été adopté et pris comme base pour décrire un "phénomène culturel", des concepts et des phénomènes historiques qui y sont attachés, construisant de la sorte un récit à partir de rien.

Par exemple, le terme "libération sexuelle", aujourd'hui considéré comme un standard dans le débat sur la prétendue émancipation des femmes, était utilisé à l'époque du "féminisme de la première vague" avec des significations très différentes de celles d'aujourd'hui.

Le terme "libération" lui-même est, d'un point de vue juridique, une erreur, puisqu'il n'existait pas, à l'époque, de lois répressives contre les homosexuels et les pratiques libertines, mais c'est la perception sociale qui a fait la différence.

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Le débat politique s'est considérablement aggravé, entraînant l'émergence de générations (post-soixante-huitardes) imprégnées de mythes et d'idéologies erronées : il n'a fait que stimuler un déclin plus rapide de la société, qui opprime tous ceux qui, d'un point de vue idéologique, n'entrent pas dans les normes fixées par la pensée dominante. 

Peu importe que les causes féministes et LGBT aient été englouties par le capitalisme de connivence et exploitées par les entreprises dans le seul but de faire du profit : elles feront toujours en sorte d'apparaître comme les victimes d'une société oppressive.

Tout cela pour dire quoi ?

Aujourd'hui, pour ces raisons, les commandements féministes/internationalistes sont considérés comme allant de soi :

- Le mâle est le mal absolu, surtout s'il est blanc et hétérosexuel ;

- L'hétérosexualité est également le mal absolu, mais elle est encore semi-acceptée par les progressistes, car elle est encore répandue même dans leurs rangs ;

- Les homosexuels sont opprimés par un mécanisme systémique (peu importe que nous soyons entourés de leurs slogans et de leurs symboles) ;

- Il est juste de réprimer quiconque rappelle ou prétend être un homme ou un hétérosexuel au sens traditionnel du terme, parce qu'il faut être "tolérant avec les tolérants et intolérant avec les intolérants" (où ce sont les progressistes qui décident ce qui est tolérance et ce qui ne l'est pas).

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Par conséquent, il est plus qu'évident qu'il existe des courts-circuits au sein du milieu féministe : l'un des exemples les plus frappants est celui des féministes transphobes (les soi-disant TERF, pour Trans Excluding Radical Feminists en anglais) qui s'opposent à la participation de certaines femmes aux sports féminins, au motif qu'elles ont l'avantage d'être nées mâles. Il s'agit de forces qui, bien qu'elles ne concernent qu'une petite partie de la société, en partie à cause de la propagande rampante qui sévit aux États-Unis, se répandent également en Italie et, plus généralement, en Europe.

 

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jeudi, 27 juillet 2023

Qui a l'Occident pour ami: l'Ukraine est menacée par un désastre démographique

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Qui a l'Occident pour ami: l'Ukraine est menacée par un désastre démographique

Source: https://zuerst.de/2023/07/27/wer-den-westen-zum-freund-hat-der-ukraine-droht-ein-demographisches-desaster/

Kiev. La guerre en Ukraine, fomentée en grande partie par l'OTAN, n'a jusqu'à présent pas apporté de succès significatif à l'Occident. Mais c'est pour l'Ukraine elle-même que la guerre est la plus lourde de conséquences. L'Institut de Vienne pour les comparaisons économiques internationales vient de réaliser une étude sur les conséquences démographiques du conflit et ses conclusions sont accablantes.

"Quelle que soit la durée de la guerre, et qu'il y ait ou non une nouvelle escalade militaire, l'Ukraine ne devrait jamais se remettre démographiquement des conséquences de la guerre", affirme en substance l'auteur de l'étude, Maryna Tverdostup. Selon l'économiste, la guerre a considérablement aggravé la crise démographique que traverse l'Ukraine depuis son indépendance et entraînera une pénurie massive de main-d'œuvre après la fin de la guerre.

Ses calculs montrent qu'en 2040, le pays comptera environ 35 millions d'habitants, soit environ 20% de moins qu'avant la guerre (42,8 millions en 2021). Le recul de la population en âge de travailler devrait être le plus important. La reconstruction s'en trouvera fortement compromise. En outre, la perte de population sera principalement due à l'émigration massive de femmes bien formées, pour la plupart en âge de travailler et d'avoir des enfants. Ce groupe représente environ 70 pour cent des réfugiés adultes.

A cela s'ajoute l'exode de nombreux enfants et adolescents, qui représentent environ un tiers des personnes ayant fui leur pays. "Beaucoup d'entre eux ne seront plus là lorsqu'il s'agira de reconstruire le pays ravagé par la guerre. Nous estimons que plus de 20 % des réfugiés ne retourneront pas en Ukraine", explique la chercheuse viennoise. De plus, de nombreux hommes en âge de travailler, qui ont perdu la vie pendant la guerre, manqueront également à l'appel (mü).

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mercredi, 26 juillet 2023

L'Amérique latine contre la guerre irréfléchie des atlantistes

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L'Amérique latine contre la guerre irréfléchie des atlantistes

Luca Bagatin

Source: https://electomagazine.it/lamerica-latina-contro-la-sconsiderata-guerra-atlantista/

Les 17 et 18 juillet s'est tenu à Bruxelles un sommet entre l'UE et la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, composée de 33 dirigeants latino-américains, dont beaucoup sont d'inspiration socialiste.

Et c'est justement eux qui ont pu donner une véritable leçon de paix, de souveraineté et de rationalité aux dirigeants de l'UE, depuis longtemps en proie à l'irrationalité, au bellicisme, à la médiocrité de la diplomatie et à l'absence de perspectives d'avenir.

Pensez au président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, qui a déclaré : "L'Amérique latine et les Caraïbes ne sont pas l'arrière-cour des États-Unis, ce ne sont pas d'anciennes colonies qui ont besoin de conseils et nous n'accepterons pas d'être traités comme de simples fournisseurs de matières premières. Nous sommes des pays indépendants et souverains avec une vision commune de l'avenir, nous créons la communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes en tant qu'organe unique représentant notre unité. Le pillage colonial et le pillage capitaliste ont fait de l'Europe un créancier et de l'Amérique latine et des Caraïbes des débiteurs. Nous sommes préoccupés par l'insistance des États occidentaux à remplacer l'adhésion à la charte des Nations unies et au droit international par un soi-disant ordre international fondé sur des règles qui n'ont pas été négociées, et encore moins convenues avec qui que ce soit".

La vice-présidente du Venezuela, la socialiste Delcy Rodriguez, a également apporté un message de paix et de coopération, déclarant que "le Venezuela aspire à une coopération authentique, fructueuse pour les peuples, qui attendent quelque chose de leurs gouvernants, c'est pourquoi nous venons avec beaucoup d'espoir avec un message de paix, d'harmonie, qui devrait être la voie qui guide nos pays". Et il a souligné : "Il est douloureux de voir comment les gouvernements occidentaux dépensent 30 fois plus pour les guerres et les instances militaires et ne font rien pour atténuer la crise climatique, c'est pourquoi nous promouvons le message d'égalité et de vérité de nos peuples".

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Le président socialiste du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, était du même avis, déclarant que "Deux milliards d'euros ont été dépensés pour financer cette machine de guerre qui n'apporte que mort, destruction et encore plus la famine" et que "Discuter de la paix, c'est arrêter la guerre. Tant que l'on tire, on ne peut pas parler", c'est-à-dire qu'il faut "créer un état d'esprit pour construire la paix".

Après la terrible pandémie de Co vid 19 (qui a été très bien surmontée, en Italie, grâce aussi à la contribution des médecins envoyés de Cuba) et avec une augmentation imparable des inégalités dans le monde, ainsi que des crises économiques sans précédent, souvent causées par des politiques économiques totalement dépassées et en faillite (voir l'augmentation inconsidérée des taux d'intérêt de la BCE qui, au lieu de réduire l'inflation réelle, mettent les citoyens à genoux), ainsi que des sanctions qui nuisent à tout le monde (surtout aux pays qui les ont émises), il est donc nécessaire de remettre les pendules à l'heure.

Un monde occidental qui a abouti à l'insouciance, à l'irrationalité, qui voit réapparaître des oppositions absurdes et réactionnaires du type de la guerre froide, est le moins souhaitable qui soit, et c'est précisément de l'Amérique latine socialiste que semblent nous venir d'importantes leçons.

Une Amérique latine qui, contrairement à l'Europe, n'a heureusement jamais connu le totalitarisme du 20ème siècle, mais qui a malheureusement été exploitée pendant longtemps - par les Européens et les Américains. Mais qui a su, au fil des siècles, influencée par la pensée chrétienne, théosophique, maçonnique, garibaldienne, libertaire et socialiste, non seulement se relever - surtout depuis les années 1990 jusqu'à aujourd'hui - mais aussi donner une perspective d'authentique socialisme réformateur, ce qui s'est perdu depuis longtemps dans une Union européenne où droite et gauche sont pratiquement indistinctes et se rejoignent dans l'irrationalité et l'absence de perspectives.

Construire un monde de paix, de coopération, de respect mutuel, sans ingérence, basé sur le droit international, est le seul antidote à l'irrationalité et le seul antidote capable d'apporter la prospérité économique, sociale et civile à chaque peuple.

C'est ce qu'a fait l'ancien secrétaire d'État américain, Henry Kissinger, qui, à l'âge de 100 ans, est beaucoup plus lucide que nombre de jeunes politiciens d'aujourd'hui et que le président américain Biden, qui est totalement inapte à assumer le rôle qu'il occupe.

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Henry Kissinger avait déjà entrevu, dans les années 1970, l'émergence de la République populaire de Chine et avait compris, comme lui, la nécessité d'un dialogue et d'une coopération entre les États-Unis et la Chine, au lieu de chercher des oppositions idiotes, puériles, anachroniques, irrationnelles.

Pietro_Nenni_speech.jpgCela me fait penser au dirigeant socialiste et ancien ministre des affaires étrangères Pietro Nenni (1891 - 1980) (photo), qui a été le premier en Europe à voir la nécessité d'ouvrir l'Occident au dialogue avec la Chine (et nous n'étions même pas au début des années 1950).

Et je me souviens aussi de la rationalité, du pragmatisme et du sens de la coopération d'un autre grand ministre socialiste des affaires étrangères, Gianni De Michelis (1940 - 2019), que j'ai eu le plaisir et l'honneur de rencontrer en 2004.

Des personnages très différents, sans grande expérience ni grand curriculum, qui ont néanmoins rempli - ces dernières années - le rôle que Nenni et De Michelis ont si bien joué.

Le monde que nous avons connu, en Europe, semble avoir changé pour le pire, mais espérons que l'insouciance, l'ignorance et l'irrationalité s'arrêteront au plus vite. Ce serait déjà quelque chose.

La réaction d'Alexandre Douguine aux attaques de drones contre Moscou - Attentats de Moscou. L'heure des patriotes

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La réaction d'Alexandre Douguine aux attaques de drones contre Moscou

Attentats de Moscou. L'heure des patriotes

Alexandre Douguine

Source: https://www.geopolitika.ru/article/ataki-moskvy-chas-patriota

Les patriotes sont le principal soutien de Poutine. Il ne s'agit pas seulement d'un soutien électoral, mais aussi d'un soutien historique, social et ontologique. En Russie, les patriotes (de tous types) représentent 85 % de la population. Les libéraux (conscients ou inconscients) ne sont que 15 %. Dans l'élite, le pourcentage est inversé: 85 % de libéraux et 15 % de patriotes. Par conséquent, lorsque les gens disent "tous", ils veulent dire les 85% qui sont là (et qui sont des patriotes). Mais les élites, lorsqu'elles disent "tous", veulent aussi dire 85 % (mais dans ce cas, il s'agit des voleurs de trésor et des habitants de Rublevka). Et encore, "qui sont autour".

Pour le dirigeant de la Russie, dans les situations les plus critiques, le soutien du peuple, de la société et des masses est important, et ce sont les 85% de la population qui sont patriotes. La loyauté des élites est importante en période de paix et de calme. Lorsque tout va bien dans la société et dans le monde. Lorsque tout devient problématique, les proportions se déplacent vers le peuple.

De nombreux patriotes n'apprécient pas du tout la faible proportion de patriotes par rapport aux libéraux au sein des élites. D'ailleurs, tous les patriotes n'aiment pas du tout ce ratio, mais les patriotes expriment leur aversion de différentes manières.

Le dirigeant de la Russie maintient les patriotes dans un état de disette, en nourrissant une canaille, et un traître tout à la fois, pendant une période assez longue. Il m'est difficile de répondre à la question de savoir pourquoi il en est ainsi, mais c'est ainsi.

Les patriotes (c'est-à-dire 85 % de la population russe) ne cessent pas d'être des patriotes même s'ils n'aiment pas quelque chose dans le fonctionnement de l'Etat ou du gouvernement.

Les craintes (des patriotes) et les espoirs (des libéraux), c'est que le Leader, réagissant à une série de démarches de patriotes mécontents, commence à saper les libéraux et à flirter avec les traîtres - et ce en pleine Opération militaire spéciale ! - sont totalement infondées. Une évolution vers le libéralisme n'est possible qu'après le retour à la normale, et pour cela il faut gagner la guerre. Les libéraux croient naïvement que la normalisation est possible par la conclusion d'une "paix honteuse" (que personne ne propose ni ne proposera). Les patriotes craignent - avec la même myopie - la même chose.

En résumé, le patriotisme n'est pas en voie de disparition et son degré augmentera progressivement mais sûrement. L'essentiel est de rester loyal envers le dirigeant (et c'est le devoir d'un patriote, surtout en temps de guerre) et de choisir des expressions correctes pour les critiques - parfois tout à fait justifiées - de son entourage. Mais un certain espace pour ces critiques est tout simplement nécessaire pour que les erreurs et leurs conséquences ne soient pas imputées directement au Chef, et son autorité est une question de maintenir la souveraineté du pays. L'entourage doit comprendre que le prix à payer pour sa position élevée est la nécessité d'encaisser les coups dans les moments difficiles. L'interdiction de critiquer le chef est nécessaire, l'interdiction de critiquer son entourage créerait des risques énormes pour le système dans son ensemble et pourrait conduire - en cas de problème, et il y a des problèmes de temps en temps (soyons réalistes) - à une surchauffe qui affecterait le chef. C'est pourquoi les boyards doivent être exécutés de temps à autre. C'est la prérogative du Prince.

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Les patriotes en général n'ont donc rien à craindre, et les libéraux n'ont rien à espérer. L'opération militaire spéciale en Russie est plus qu'une simple opération militaire spéciale.

Combien naïves sont les forces russes qui espèrent une paix rapide (honteuse), et dans les conditions actuelles, toute paix pour la Russie serait une honte et une capitulation.

L'ennemi attaque la Crimée de manière exhaustive, comme il l'avait promis. Il tente d'atteindre Moscou. L'attaque nocturne de drone sur la capitale, aujourd'hui, est un peu plus sérieuse que la précédente. Et il est tout à fait inutile de s'exclamer : "Comment est-ce possible ? Pourquoi ont-ils laissé faire ?". Il s'agit tout simplement d'une guerre non pas pour la vie, mais pour la mort.

Les attaques contre la Crimée et Moscou, l'utilisation d'armes à sous-munitions, la préparation par l'ennemi d'attaques terroristes contre des centrales nucléaires et le transfert de F-16 à Kiev sont autant de signes inexorables d'une guerre qui approche de son apogée.

Seuls les patriotes peuvent gagner la guerre. Les patriotes russes. Même l'internationaliste Staline l'avait compris. Toute velléité de libéralisme dans ces conditions serait un suicide pour le gouvernement.

Nous sommes en guerre contre la russophobie, et voilà que des listes purement russophobes et des menaces de répression contre les patriotes commencent à circuler. On prétend que c'est à cause de la peur après la mutinerie. La mutinerie n'a pas été supprimée, mais imputée à des "ostensiblement non anciens". Il y avait une si belle formule juridique russe. Et maintenant, une excursion à Rzeszów ou à Kiev est envisagée.

Il me semble que le réveil des libéraux russes la semaine dernière, les tentatives de lancer - bien qu'en ligne - une chasse aux patriotes, en se référant aux listes prétendument indésirables forgées par le CIPSO, est une véritable diversion visant à exacerber les contradictions entre la majorité patriotique et les autorités. Il serait bon de mener une enquête pour savoir qui s'est particulièrement excité et activé, en imaginant un conflit imaginaire entre le Kremlin et le peuple russe. Ce sera utile pour l'avenir.

Il est clair qu'il y a une couche importante d'ennemis tapis dans les élites - ils sont sortis du silence la semaine dernière. Mais l'heure du patriote est désormais inscrite à l'horloge de l'histoire. Il ne peut en être autrement. Et l'élection de Poutine - en tant que symbole de son soutien national (bien qu'il existe déjà sans aucune élection) - ne peut avoir lieu que sur la vague d'un patriotisme élevé, résolu et bien défini, mu par l'Idée russe. Les technologies ne fonctionnent pas lorsque l'histoire elle-même se fait connaître. Et c'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.

La Russie s'éveille. Et elle ne peut arrêter personne. Il ne lui reste plus qu'à diriger le processus d'éveil.

mardi, 25 juillet 2023

La guerre en Ukraine se poursuit, mais l'Europe l'a déjà perdue

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La guerre en Ukraine se poursuit, mais l'Europe l'a déjà perdue

Augusto Grandi

Source: https://electomagazine.it/la-guerra-in-ucraina-continua-ma-leuropa-lha-gia-persa/

"La guerre en Ukraine? L'Europe l'a déjà perdue et nous allons bientôt nous en rendre compte. Aujourd'hui, les États-Unis et la Grande-Bretagne peuvent eux aussi décider de mettre fin au conflit. Ils peuvent conclure un accord avec la Russie. Parce que l'objectif a été atteint. Et l'objectif n'était pas la destruction de Moscou, mais la destruction de l'Europe". Gianandrea Gaiani, rédacteur en chef du magazine Analisi Difesa, a conclu la 20ème édition de l'atelier du groupe de réflexion Il Nodo di Gordio en soulignant les erreurs flagrantes des gouvernements européens qui, à force de remuer la queue devant le maître de Washington, ont créé les conditions de la sortie de l'Europe de la table des protagonistes de l'histoire mondiale.

Et ce n'est certainement pas la première fois, poursuit M. Gaiani, car chaque fois qu'une superpuissance a émergé en Europe, les Britanniques, puis les Anglo-Américains, sont intervenus pour la bloquer. Avant cette guerre, l'Europe avait le PIB le plus important du monde et maintenant nous allons devoir faire face à une période où nous devrons payer de plus en plus pour des matières premières que nous n'avons pas et pour de l'énergie qui venait de Russie à des prix bas et bon marché".

Quant aux aspects purement militaires, Gaiani assure qu'à l'heure actuelle, la contre-offensive ukrainienne a complètement échoué. Au contraire, ce sont les Russes qui avancent vers le nord. Et même si les affirmations de Zelensky sur une reconquête de 250 kilomètres carrés étaient vraies, il s'agirait d'une zone à peine plus grande que l'île d'Elbe. Pas de quoi permettre à Kiev d'entamer des négociations avec Moscou.

Sans compter que l'Europe a choisi d'être absente sur ce point également. La médiation a été tentée par Kissinger, la Turquie, le Vatican, sept pays africains et l'Amérique latine. L'Europe est trop retranchée derrière Washington pour envisager un rôle propre. Et le brillant ministre italien des affaires étrangères Tajani considère comme un crime de guerre le fait d'avoir frappé la cathédrale d'Odessa mais pas les bombes à fragmentation avec lesquelles les Ukrainiens ont tué un journaliste. La liberté de la presse un jour sur deux, manifestement.

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Mais Gaiani explique aussi les raisons qui ont conduit les Etats-Unis à fournir les bombes à fragmentation que l'Italie a interdites (mais peut-être que le ministre Tajani ne le sait pas). Les États-Unis, nous assure-t-il, ont des arsenaux à la limite de leurs niveaux minimums. Mais ils sont pleins de bombes à fragmentation dont ils n'ont pas besoin. Ils les envoient donc à Zelensky. Notamment parce que l'Europe n'a plus d'acier pour fabriquer de nouvelles armes.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Washington et Moscou ont commencé à se parler, même si c'est en catimini. Les sanctions ont poussé 200.000 Russes à s'engager comme volontaires. Zelensky, quant à lui, a supprimé la liberté de la presse et interdit l'opposition. Mais si les négociations russo-américaines se poursuivent, Zelensky devra accepter les décisions de Washington. Ou bien il sera remplacé, d'une manière ou d'une autre. En effet, à l'automne, la campagne électorale américaine débutera. Et, parallèlement, les États-Unis pourraient se retrouver en récession. Difficile de se faire réélire à la présidence en promettant aux électeurs plus de pauvreté pour soutenir un fou de plus en plus insupportable à Kiev.

Le désastre irakien (vu de Londres) vingt ans plus tard

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Le désastre irakien (vu de Londres) vingt ans plus tard

Une Irakienne parle à contrecœur de son pays, lors de la rare évocation des malheurs qui l'ont frappé et le frappent encore, elle s'exprime avec pudeur et tristesse, se demande "pourquoi tous ces morts ? à qui a servi l'invasion ?".

par Lorenzo Ferrara

Source: https://www.barbadillo.it/110405-il-disastro-iraq-visto-da-londra-ventanni-dopo/

Alham est une vieille dame irakienne dont je tonds périodiquement la pelouse. Elle parle avec réticence de son pays, lors des rares mentions des malheurs qui l'ont frappé et le frappent encore, elle s'exprime avec pudeur et tristesse, se demande "pourquoi tous ces morts ? à qui a servi l'invasion?... A personne", conclut-elle amèrement. Il est impossible de la blâmer.

En effet, dans le Times du 18 mars 2023, Catherine Philp, depuis Bagdad, titre : "20 ans après, les cicatrices de la guerre d'Irak ne sont pas encore refermées". Dans le texte: "L'invasion est considérée comme une folie qui a entamé la capacité et la crédibilité de l'Occident à intervenir". Ahmad se souvient clairement du mélange d'excitation et de terreur qu'il a ressenti lorsque les Américains ont commencé à bombarder sa ville. Nous n'étions que des enfants, mais nous étions heureux de savoir que nous allions nous débarrasser de Saddam. Ahmad et ses frères se sont cachés sous les meubles lorsque les bombardements "choc et stupeur" ont commencé, s'émerveillant du "feu rouge qui apparaissait dans le ciel" lorsque les missiles atteignaient leurs cibles dans la matinée du 20 mars 2003. Trois mois plus tard, son père est mort, tué par erreur lorsque des soldats américains nerveux ont ouvert le feu à un poste de contrôle à Sadr City... L'année suivante, leur maison a été détruite par un char américain lors de combats avec l'Armée du Mahdi...

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Vingt ans plus tard, l'invasion de l'Irak est largement reconnue comme un échec, un acte de folie arrogante fondé sur de fausses informations qui sonnerait le glas de l'idée d'une intervention occidentale comme force du bien... et de l'Irak lui-même, pour lequel l'invasion a déclenché des événements qui allaient tuer des centaines de ses propres citoyens, forçant des millions d'entre eux à fuir à l'étranger. C'était en 2007 et Bagdad se balkanisait rapidement, les gangs sunnites et les milices chiites terrorisant les rues, tuant et chassant ceux de la secte opposée... Des dizaines de civils étaient retrouvés morts chaque jour, pour la plupart des sunnites tués par des escadrons de la mort chiites affiliés à des ministres du gouvernement, leurs corps mutilés étant jetés sur la voie publique. Les morgues de Bagdad se sont remplies si rapidement que des projections de diapositives des morts ont été organisées pour permettre aux familles d'identifier leurs proches plutôt que d'avoir à fouiller dans des piles de cadavres (...)". Je pense que c'est suffisant comme citation.

Pour parrainer et encourager l'intervention aux côtés des Etats-Unis, un homme, Tony Blair, qui aurait signé une sorte de pacte de sang avec George W. Bush, a échappé de justesse à la condamnation.

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En détail : le 7 juillet 2016 est paru Iraq Inquiry, ou plutôt : douze volumes qui mettent noir sur blanc ce que tout le monde sait désormais, à savoir que l'invasion de l'Irak par le Royaume-Uni et les États-Unis en 2003 était non seulement illégitime, mais aussi inutile. Avec de graves répercussions sur la population civile durement touchée par le conflit, mais aussi sur la sécurité mondiale, car le terrorisme international a également proliféré à partir de ce pays. Après sept ans de travail, Sir John Chilcot (nommé par l'ancien Premier ministre Gordon Brown qui avait souhaité une commission d'enquête en 2009) écrit dans le rapport publié le 6 juillet dernier en pointant clairement du doigt la décision ignoble de Tony Blair, alors Premier ministre, de soutenir l'ancien président américain George W. Bush dans l'attaque contre l'Irak.

Sur BBC news en juillet 2016, on peut lire le résumé suivant: "Le Royaume-Uni est entré en guerre avant que toutes les options pacifiques n'aient été explorées et l'action militaire "n'était pas un dernier recours", affirme le rapport Chilcot.

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L'invasion en 2003 était basée sur des "renseignements et des évaluations erronés" qui n'ont pas été remis en question. La menace que représentaient les armes de destruction massive irakiennes a été "présentée avec une certitude injustifiée". L'ancien Premier ministre Tony Blair affirme que la décision d'agir a été prise "en toute bonne foi" et qu'il assume "l'entière responsabilité des erreurs commises". Les familles des Britanniques tués lors de la guerre en Irak affirment que le conflit a été un "fiasco" et n'excluent pas une action en justice. David Cameron affirme que "ces leçons doivent servir à quelque chose"... Tandis que Jeremy Corbyn affirme que la guerre était "un acte d'agression militaire lancé sous un faux prétexte".

Quelle est la réponse de l'homme lui-même au rapport Chilcot?  "Je me sens profondément et sincèrement attristé, d'une manière qu'aucun mot ne peut exprimer correctement, pour ceux qui ont perdu des êtres chers en Irak, qu'il s'agisse de nos forces armées, des forces armées d'autres nations ou des Irakiens".

"Les évaluations des services de renseignement effectuées au moment de l'entrée en guerre se sont révélées erronées, les conséquences se sont avérées plus hostiles, plus longues et plus sanglantes que nous ne l'avions jamais imaginé... et une nation dont nous voulions libérer le peuple du mal de Saddam est devenue, au contraire, la victime du terrorisme sectaire. Pour tout cela, j'exprime la plus grande tristesse, le plus grand regret et les plus grandes excuses". Et encore, "il n'y a pas eu de mensonges, le Parlement et le Cabinet n'ont pas été trompés, il n'y a pas eu d'engagement secret en faveur de la guerre, les renseignements n'ont pas été falsifiés et la décision a été prise en toute bonne foi". Tony Blair s'est excusé pour les erreurs commises, mais pas pour la décision d'entrer en guerre.

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Vittorio Sabadin a écrit le 5 janvier 2022 dans La Stampa: "L'ancien premier ministre britannique Tony Blair a fait graver un mémo déclarant la guerre en Irak "illégale". L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair s'est vu décerner le titre de Sir par la reine Élisabeth, mais ses sujets ne sont pas d'accord : les mensonges qu'il a proférés en 2003 pour déclencher la guerre contre l'Irak sont impardonnables et il est responsable de la mort de dizaines de soldats britanniques. La pétition visant à le déchoir de son titre de chevalier a presque atteint les 700.000 signatures et, pour aggraver sa situation, on a découvert que Blair avait ordonné de brûler une note dans laquelle la plus haute autorité juridique du gouvernement déclarait que la guerre en Irak était illégale.

C'est l'ancien ministre de la défense de Blair, Geoff Hoon, qui a révélé l'existence de cette note et l'ordre de la détruire. Il est revenu sur cette affaire dans ses mémoires "See How They Run", dont quelques bonnes pages ont été publiées par le Daily Mail... Dans la Grande-Bretagne moderne, apparemment, un acte de transgression aussi manifeste n'empêche pas l'octroi d'une reconnaissance au plus haut niveau...

La Reine a attendu 14 ans avant d'accorder à Blair le titre de chevalier, un honneur accordé à tous les premiers ministres peu après la fin de leur mandat. On ne sait pas ce qui l'a poussée à changer d'avis, mais il s'agit sans aucun doute d'une décision malheureuse...".

Que l'infâme chapitre irakien est à nouveau rouvert pour Tony Blair ?

Il est bien connu que les Britanniques considèrent la guerre comme un outil dont ils peuvent tirer profit. L'Afghanistan, leur vieille proie jamais apprivoisée, l'enseigne (le jeune officier Winston Churchill raconte dans ses mémoires qu'il a brûlé des villages et tué des rebelles "hostiles" et qu'il a écrit à sa mère, qu'il n'a rien fait de honteux). Le reste est bien connu.

Je suis retournée attanger le jardin de l'Irakienne Alham et j'ai "osé" lui demander si elle retournerait un jour à Bagdad. "Non. Nous n'avons plus de maison, ils l'ont détruite". J'ai évité de lui demander qui l'avait fait.

 

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La persécution des Orthodoxes ukrainiens passée sous silence

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La persécution des Orthodoxes ukrainiens passée sous silence

Source: https://zurzeit.at/index.php/die-verschwiegene-christenverfolgung-in-der-ukraine/?fbclid=IwAR1vMCQsWkgDWaOKiCBhB4xQLJPvUnR0ZSUlZWOY9skmAAn-oyhU-ijH958

Bernard Tomaschitz

Une conférence de haut niveau du Centre d'études géostratégiques consacrée à un sujet hautement explosif

L'Union européenne ne cesse d'affirmer que son soutien, y compris militaire, à l'Ukraine a pour but de défendre les "valeurs" européennes. En réalité, le régime de Zelenski bafoue les droits de l'homme fondamentaux, en particulier lorsqu'il s'agit de Russes de nationalité ukrainienne. L'Église orthodoxe ukrainienne, à ne pas confondre avec l'Église orthodoxe d'Ukraine, fidèle à Zelenski et placée sous l'égide du Patriarcat de Constantinople, est particulièrement touchée par ce phénomène. L'Église orthodoxe ukrainienne fait l'objet de nombreuses formes de persécution, notamment l'occupation violente de l'un des plus anciens centres du monde orthodoxe, le monastère troglodytique de Kiev (photo, ci-dessus).

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Alors que les médias occidentaux restent muets sur ces graves violations des droits de l'homme, la section autrichienne du Centre d'études géostratégiques a organisé le 22 juillet à Vienne une conférence sur les violations des droits religieux, avec un accent particulier sur l'Église orthodoxe ukrainienne dans le contexte des événements actuels.

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L'archiprêtre Slađan Vasić (photo, ci-dessus) a estimé que, du point de vue du droit canonique, l'Église orthodoxe ukrainienne est la seule Église orthodoxe régulière en Ukraine, dont l'existence ne peut être contestée. Cependant, il y aurait des "preuves de génocide", de "destruction ukrainienne de l'Eglise orthodoxe", a expliqué Daniel Kovalik. Ce professeur de droit humanitaire américain s'est récemment rendu dans le Donbass et a fait état d'églises et de monastères dans cette région qui ont été et sont toujours attaqués par l'armée ukrainienne. Il pense que le gros problème est que les médias mondiaux ignorent ces faits qui sont documentés : "La guerre contre les Russes ethniques, la population russophone et les fidèles de l'Eglise sous l'égide du Patriarcat de Moscou se poursuit depuis 2014 et je pense que nous pouvons la qualifier de génocide".

L'archiprêtre Paisius voit également une persécution de l'Église en Ukraine a fait référence à l'histoire des Balkans et à ce qui s'y est passé en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et à Metohija, etc.

Dragana Trifković, directrice du Centre d'études géostratégiques de Serbie, a placé la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne dans un contexte géopolitique : pour que l'OTAN puisse contrôler l'Ukraine, les centres de pouvoir mondialistes, c'est-à-dire les États-Unis, tentent d'approfondir les schismes dans l'ensemble du monde orthodoxe et le patriarche œcuménique Bartholomée [de Constantinople] les y aide beaucoup. Et Mme Trifković a également fait référence aux Balkans : "Comme exemple de la destruction de l'orthodoxie par les centres de pouvoir mondialistes, je voudrais citer le fait qu'au Kosovo et en Metohija, plus de 150 églises et monastères serbes datant du Moyen-Âge ont été détruits par des terroristes albanais lorsque l'OTAN a pris le contrôle de cette région".

Vous pouvez lire le rapport complet de cette conférence en anglais sur :

https://geostrategy.rs/en/geopolitics/1424-conference-in-austria-violation-of-religious-rights-attack-on-the-ukrainian-orthodox-church

lundi, 24 juillet 2023

Les défis des exercices intellectuels sur la "multipolarité" dans les institutions académiques du Sud global

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Les défis des exercices intellectuels sur la "multipolarité" dans les institutions académiques du Sud global

Tawfique M Haque (Bangladesh)

Source: https://www.geopolitika.ru/en/article/challenges-intellectual-exercises-multipolarity-academic-institutions-global-south

Discours prononcé lors de la conférence mondiale sur la multipolarité, le 29 avril 2023.

L'hégémonie politique, économique et culturelle de la civilisation occidentale est largement discutée et débattue dans les plateformes intellectuelles telles que les salles de classe des universités du Sud. En revanche, le débat sur l'hégémonie du savoir est un sujet moins abordé, bien que ses ramifications ne soient pas moindres que celles des autres formes d'hégémonie. La création d'une plateforme ouverte et diversifiée d'exercices intellectuels dans les universités du Sud se heurte à plusieurs difficultés :

    - La plupart des professeurs qui enseignent dans les salles de classe des universités ont reçu une éducation occidentale. Cette soi-disant "éducation libérale" a en fait rendu leur processus de pensée unidirectionnel et a finalement handicapé leur capacité à penser différemment pour expliquer les changements rapides qui se produisent dans différents domaines.

    - L'industrie de la connaissance est entièrement contrôlée par les intellectuels occidentaux qui ont créé un domaine de création et de publication de connaissances qui n'est pas prêt à accepter la "vérité impartiale" provenant de sources alternatives.

    - Les récits créés par les intellectuels et les médias occidentaux sont basés sur des informations et des faits fournis par leurs élites dirigeantes qui, dans la plupart des cas, n'ont pas été remis en question par les universitaires. Ces récits sont utilisés dans les discussions en classe et les discours intellectuels du Sud sans aucune évaluation critique.

Bien que les universités occidentales prétendent former des "penseurs critiques", elles n'y sont pas parvenues. Nombre d'économistes, de politologues, d'analystes de la sécurité ou, plus généralement, de spécialistes des sciences sociales formés en Occident ne sont pas capables de comprendre, d'expliquer, d'évaluer et d'analyser l'évolution rapide de l'ordre mondial politique, social et économique. C'est pourquoi les politologues et les experts des médias des pays occidentaux n'ont pas réussi à prédire le Brexit, la victoire de Donald Trump, la montée des nationalistes économiques et des anti-mondialistes dans différentes parties du monde. Les théories qu'ils enseignent dans les salles de classe et les méthodes de recherche qu'ils utilisent pour générer des connaissances ne sont plus valables dans de nombreux cas pour expliquer le monde actuel. Mais le problème est qu'ils ne sont pas assez "critiques" pour remettre en question les théories et les modèles existants et accepter la vérité provenant de sources alternatives. L'incapacité des établissements d'enseignement occidentaux à produire et à diffuser de véritables connaissances a également eu des répercussions sur les universités des pays du Sud. Leur dépendance à l'égard des sources de connaissances occidentales les a rendues incapables d'expliquer et d'aborder les réalités changeant rapidement dans les domaines politique, économique, technologique et social.

Nous espérons qu'il y aura davantage de collaboration Sud-Sud en matière de connaissances dans les années à venir pour combler ces lacunes. Les universitaires et les intellectuels du Sud peuvent créer un centre de connaissances multipolaire au lieu de s'abandonner à l'industrie du savoir unipolaire dominée par l'Occident. Un nouvel ensemble de méthodologies, de théories et de modèles devra être développé dans les jours à venir pour comprendre et expliquer le futur monde multipolaire qui est déjà en place.

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dimanche, 23 juillet 2023

Le funeste Agenda 2030

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Le funeste Agenda 2030

Par Isidro García Getino

Source: https://www.tradicionviva.es/2023/07/21/nefasta-agenda-2030/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=Novedades+Tradition+Vivante

La dignité intrinsèque de la personne ne compte pas. L'idéologie unique est le genrisme pour tous les êtres humains et leurs groupements, sans racines biologiques, sociales ou naturelles.

Dans 7 ans, affirmait l'AGENDA 2030, conçu en 2015, il y aura la paix et la justice dans le monde. Il nous était présenté comme un plan d'action pour les personnes, la planète et la prospérité.

Comme c'est beau, comme c'est intelligent, comme c'est bien agencé, comme c'est un monde merveilleux que notre planète ! Qui peut refuser, s'opposer ou simplement critiquer tout cela ? 190 Etats ont cru qu'ils allaient soutenir et mettre en œuvre ces Objectifs de Développement Durable (ODD), il n'y a pas moins de 17 ODD, mais ...seuls quelques uns sont en cours de réalisation, 5 ou 6 - et quels sont-ils ?

- Voyons voir :

Les "ingénieurs" sociaux qui ont ce projet prêt, construisent et reconstruisent le monde, ils sont comme de nouveaux dieux qui recréent aussi de nouveaux hommes. Ne pensons pas qu'ils sont trompés, éclairés ou mentalement dérangés; non, pas du tout. Ils sont les patrons de tout et pour tout: le Forum économique mondial, l'ONU, la Communauté européenne, le forum de Davos, George Soros, son fils Alexander et leur ami le laquais espagnol Pedro Sanchez, Bill Gates, Rockfeller, Schwab, et quelques autres. Quelques-uns pour tout partager, tout contrôler et toute l'humanité appauvrie à leur vassalité, vivant de ce qu'ils veulent bien nous donner, nous permettre, tout en nous exploitant et en nous intimant l'ordre de nous taire.

C'est la paix et la justice qu'ils sont en train d'imposer à un rythme accéléré. Le sinistre AGENDA 2030, c'est merveilleux ! Et ils en portent le pin à la boutonnière.

Quelques détails significatifs, pour nous donner une idée, des petites choses qui ont déjà bien avancé, parce que 7 ans ont déjà passé et qu'il ne reste plus que 7 ans pour achever "le monde heureux" dans la paix et la justice.

Le troisième objectif : "Santé et bien-être" introduit l'avortement comme un droit ainsi que la contraception. C'est très mauvais d'élever des enfants et très bon de revendiquer la transsexualité et la pédérastie qu'ils appellent une "option récréative".

Un autre de ces objectifs: "La fin de la pauvreté" qui implique l'élimination des pauvres. Comment ? Eh bien, avec ce qui précède, avec la corruption des mineurs dans les écoles, dès leur plus jeune âge et en tuant les pauvres par la faim et la misère.

De plus, la "faim zéro" est atteinte par les multinationales qui profitent du contrôle de l'eau et de la nourriture par le biais de fonds d'investissement qui les privatisent. En 2021 seulement, elle a détruit 108 barrages et barrières fluviales, soit la moitié de tous ceux qui ont été détruits en Europe cette année-là, pour collaborer à l'AGENDA ; mais ce n'est pas tout, elle légifère pour exterminer l'agriculture, l'élevage, la production de fruits, les vignobles, la production de sucre et de lait, bref, tout ce qui nourrit. Nous nous nourrirons d'OGM, de vers et d'autres bestioles, le tout très artificiel car la nature est faite pour être là; nous, les humains, ne sommes pas la nature, nous devenons un artifice total.

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L'AGENDA impose également une éducation de qualité en endoctrinant les enfants en fonction de leur sexe et en les pervertissant. C'est également ce que fait le sanchisme en Espagne avec un système éducatif inférieur à celui du tiers monde.

L'innovation. Il s'agit d'un autre objectif de la série des ODD. Une nouvelle révolution industrielle dans laquelle il est prévu en premier lieu que l'homme soit greffé sur des robots et aussi sur d'autres animaux qui le perfectionneront. En résistance et en défenses.

Les "villes durables" ou villes de 15 minutes. Avoir tout - vraiment tout ? -  à 15 minutes à pied. Et attention à ne pas s'en éloigner ! La durabilité signifie que vous êtes totalement surveillé et contrôlé.

Paix, justice et solidarité par impératif du gouvernement mondial. Tous soumis aux dogmes de l'AGENDA, c'est LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (NWO). Gouvernement de quelques-uns avec un système policier qui contrôle tout, qui est imposé sur la base de la peur, avec une pensée unique, des critères exclusifs établis par les patrons, une discipline à sens unique, des lois uniques ; bref, tout cela est très juste et très pacifique.

La personne humaine n'est là que pour les besoins de l'AGENDA. La dignité intrinsèque de la personne ne compte pas. L'idéologie unique sera le genrisme pour tout ce qui est humain et relève de ses regroupements sociaux, sans racines biologiques, sociales ou naturelles.

Le dieu du climat et la déesse écologiste comme outils de l'agenda pour rabaisser les humains au niveau des animaux et de la nature brute, punition pour avoir maltraité ces divinités. La "bible 2030" a été brandie et le sanchismo socialiste espagnol est sorti avec une guerre totale contre les campagnes et tout ce qu'elles sont, font, signifient, produisent et développent. Les Espagnols dépendront du Maroc et les 11 millions d'affamés en Espagne seront toujours beaucoup plus nombreux. L'Europe gouverne, disent-ils, et l'Europe est gouvernée par les maîtres autoproclamés du monde (démocratiquement bien entendu).

Nous, Espagnols, ne pouvons pas avoir peur de perdre ce qui est en train de nous perdre : les politiques toxiques du sanchismo, d'Ursula, de l'ONU et de ses sbires. Coupons avec tout ce qui nous asservit : le genre, le climat, les lobbies LGTBIQP+, la culture de la mort, l'élimination de la famille, la destruction de l'enfance par la corruption et la pédophilie. N'ayons pas peur d'abandonner l'AGENDA 2030 et ses imposteurs qui nous mèneront très vite à notre perte.

Isidro García Getino

 

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La revue de presse de CD - 23 juillet 2023

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La revue de presse de CD

23 juillet 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« La croyance au progrès est une doctrine de paresseux. C’est l’individu qui compte sur ses voisins pour faire sa besogne »

Charles Baudelaire, in Mon cœur mis à nu.

EN VEDETTE

Julian Assange. Portrait d’un combattant de la liberté d’information

Avant Edward Snowden, avant Bradley Manning, il y avait Julian Assange. Ancien informaticien et hacker, fondateur de la plateforme WikiLeaks, Julian Assange s’est attiré les foudres du gouvernement américain lorsqu’il a mis en lumière les dessous de la guerre d’Irak. En 2010, il fait fuiter près de 400 000 documents classifiés de l’armée américaine, portant sur le conflit qui a débuté en mars 2003. Tortures, crimes de guerre, massacres sont révélés au grand public. Ces documents permettent aussi de chiffrer à 109 032 le nombre de morts irakiens causés par le conflit de 2004 à 2009, dont 60 % de civils, alors même que les États-Unis vendaient aux médias « les frappes chirurgicales » et affirmaient ne pas disposer d’un tel bilan chiffré.

L’épée de Damoclès de la demande d’extradition américaine pèse sur l’activiste, à la santé désormais précaire, alors qu’il est incarcéré dans une prison de haute sécurité britannique depuis 2019, au grand dam de ses nombreux soutiens à travers le monde. La Haute cour de justice de Londres a autorisé son extradition le 11 décembre 2021, lui faisant courir le risque de 175 années de détention. La Cour Suprême britannique a confirmé juridiquement le 14 mars 2022 une possible extradition. Un recours est déposé devant les magistrats de Westminster, la ministre du Home Office (ministre de l’Intérieur) pouvant ensuite prononcer l’extradition ou la reculer sine die. Craignant une extradition proche, Julian Assange s’est marié le 23 mars avec sa compagne Stella Moris.

ojim.fr/

https://www.ojim.fr/portraits/julian-assange-master-hacke...

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ALBANIE

Le mirage européen de l’Albanie

Si l’Ukraine et la Moldavie ont obtenu le feu vert de Bruxelles pour enclencher leur processus d’adhésion, l’Albanie « mélancolique » ne cache pas sa frustration face à ce qu’elle estime être un deux poids deux mesures. Pays peu connu, il charrie une image désastreuse trois décennies après la chute de la dictature communiste. Dans notre imaginaire hexagonal, ce petit pays montagneux des Balkans (28 748 km²) charrie une litanie de clichés qui écornent son image. Le régime totalitaire du leader Enver Hoxha (1908-1985) au pouvoir de 1945 à 1985 avait pavé l’Albanie de bunkers, une Corée du Nord en Europe orientale. D’où cette fameuse réflexion du ministre français des Affaires étrangères de G. Pompidou, Michel Jobert, parlant de la France « transformée en Albanie mélancolique », si l’on fermait ses frontières. Au moment de la chute du communisme, parmi les pays occidentaux, seules la France, l’Italie, l’Autriche et la Suisse entretiennent des relations diplomatiques avec Tirana. Dans un registre plus burlesque, on se souvient de l’infâme Karpov, chef des services secrets de la République populaire d’Albanie, incarné par Vittorio Caprioli, ennemi de toujours de Bob Saint-Clar interprété par Jean Paul Belmondo dans Le Magnifique. Pendant plus de quatre décennies, ce pays a vécu l’une des plus effroyables dictatures de la planète. Le comportement paranoïaque de son dirigeant Enver Hoxha a laissé des séquelles matérielles comme l’atteste le retard économique du pays, les centaines de milliers de blockhaus disséminés sur tout le territoire. Séquelles psychologiques aussi, comme en témoignent l’endoctrinement et la propagande incessantes du régime, maintenant la population dans un état de terreur.

revueconflits.com

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ALLEMAGNE

Le crépuscule économique de l'Allemagne (et de l'Europe)

Selon une étude réalisée par l'Institut der Deutschen Wirtschaft (IW), qui fait autorité en la matière, sur la base de données fournies par l'OCDE, l'Allemagne a réalisé des investissements directs étrangers d'un montant de 135 milliards d'euros en 2022, et n'a reçu que 10,5 milliards de capitaux étrangers dans le même laps de temps. Un solde négatif colossal, ponctuellement attesté par la chute de l'indice du climat des affaires (qui est passé de 91,5 en mai à 88,5 en juin) et imputé par les auteurs du rapport principalement à des facteurs tels que la démographie déclinante, un réseau d'infrastructures usé et obsolète, une bureaucratie oppressante et lourde, et une structure fiscale très pénalisante pour les entreprises. Pour la « locomotive européenne », mais aussi pour toute la « périphérie fordiste » de l'échelle transnationale fermement intégrée dans la chaîne de valeur allemande, les temps sont plutôt sombres.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/07/15/l...

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Allemagne. Joachim Paul : « L’AfD est le choix de ceux qui se sentent étrangers dans leur propre pays » [Interview]

Joachim Paul est député de Rhénanie-Palatinat depuis 2016 et porte-parole pour l’éducation et la numérisation. Il a été membre du comité exécutif fédéral de l’AfD de 2019 à 2022. Il soutient depuis de nombreuses années les minorités allemandes en Europe centrale et orientale et écrit régulièrement pour le magazine Freilich (Autriche) et l’hebdomadaire Junge Freiheit (Berlin). Il a récemment accordé une interview à notre confrère Álvaro Peña (The European Conservative).

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/07/21/222674/allemagne-j...

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BOSNIE-HERZÉGOVINE

Une paix si fragile

En Bosnie, la guerre en Ukraine a réveillé le souvenir traumatique du conflit interethnique qui décima le pays (100 000 morts) entre 1992 et 1995. Vingt-huit ans après la signature des accords de Dayton, qui mirent fin au massacre – dont l’horreur culmina à Srebrenica, où plus de 8 000 Bosniaques, hommes et adolescents, furent exécutés par les forces serbes -, l’avenir du petit État des Balkans apparaît en effet plus fragile que jamais. Point de rencontre des mondes musulman, orthodoxe et catholique, le pays aux trois peuples « constitutifs » (Bosniaques, Serbes et Croates) et aux deux entités (la Republika Srpska et la Fédération bosno-croate) fait face aux menaces de sécession du prorusse Milorad Dodik, le président des Serbes de Bosnie, et à la montée en puissance des nationalistes croates, qui réclament la création d’une troisième entité, avec l’appui de Zagreb, pourtant membre des Vingt-Sept. Face à la crise, Bruxelles a accordé à la Bosnie le statut de pays candidat à l’Union européenne en décembre 2022. Mais alors que Sarajevo doit s’efforcer de répondre aux critères d’adhésion, la corruption explose depuis plusieurs années, liée aux influences étrangères qui s’exercent dans la région. D’une complexité effarante – une présidence tripartite tournante, 14 gouvernements, 165 ministres, des quotas ethniques à tous les niveaux… -, les institutions politiques mises en place en 1995 favorisent, elles aussi, la paralysie.

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https://www.breizh-info.com/2023/07/22/222672/bosnie-herz...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Pédocriminalité : j’ai vu Sounds of Freedom et j’accuse les médias mainstream

Sounds of Freedom est un film de fiction basé sur la vie de Tim Ballard, un ex-agent du Département de Sécurité National états-unien qui a quitté sa fonction gouvernementale pour se consacrer pleinement au sauvetage d’enfants victimes du trafic sexuel. Malgré le faible budget, l’absence de publicité institutionnelle et le faible nombre de salles de cinéma qui acceptent de le projeter, il est numéro 1 au box office, passant devant les méga-productions hollywoodiennes. Avant d’être produit par un Mexicain et distribué par un studio qui dérange – Angel Studio -, avant de recevoir le soutien de la bête noire d’Hollywood, Mel Gibson, avant d’être affublé de théorie complotiste QAnon, une hargne qui, avouons-le fait aussi son succès, ce film qui dénonce la traite sexuelle des enfants d’Amérique latine a traîné du bureau d’un producteur à l’autre, il a vu de nombreuses portes se claquer, des délais s’allonger, des promesses ne pas être maintenues. Un accord avec la 20th Century Fox, plus de quatre ans d’attente, puis le refus de Disney qui avait, entre temps, racheté la 20th…

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Horror fati, le rejet de la réalité

Un homme obtient le droit de devenir une femme par la loi, sans chirurgie ni parcours psychologique, simplement parce qu'il le veut. Son corps n'est plus qu'un accessoire. Il a désormais le droit légal d'être considéré comme ce qu'il n'est pas. La décision du tribunal de Trapani menace de provoquer une avalanche : le dernier épisode de la déconstruction avant l'aboutissement trans et post-humain. Un autre demande est survenue, cette fois à devenir une femme, à se faire implanter un utérus pour pouvoir ensuite avorter. En d'autres temps, de tels postulants auraient été confiés à des psychothérapeutes ; aujourd'hui, ils ont des droits. Disney - à la pointe du phénomène woke et de la régression gendériste appliquée aux enfants - produit une version de Blanche-Neige et les sept nains sans prince charmant (intolérable hétéro-patriarcat) avec des nains - multiethniques en hommage à l'obsession antiraciste et inclusive - qui ne le sont pas : il semble de mauvais aloi d'insister sur l'injuste petitesse de la stature.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/07/21/h...

L'intrusion des transsexuels menace le sport féminin

Nous sommes en train d'assister au retour de pratiques honteuses qu'on croyait bannies… Alors qu'il a fallu attendre la chute de l'empire soviétique pour faire la lumière sur le dopage systématique d'athlètes est-allemandes, l'intrusion d'hommes se déclarant femmes dans le sport de haut niveau aux États-Unis est un phénomène qui prend de l'ampleur. Sharron Davies a gagné la médaille d'argent en natation lors des Jeux de Moscou en 1980 pour le Royaume-Uni. Petra Schneider, médaille d'or pour la RDA, avouera plus tard qu'elle était dopée à la testostérone. Lors d'une interview pour Unherd (voir la vidéo en lien), Davies fait le lien entre l'injustice qu'elle a subie pendant sa carrière et cette nouvelle tendance qui, au nom de « l'inclusion », menace de faire disparaitre le sport féminin…

laselectiondujour.com

https://www.laselectiondujour.com/intrusion-transsexuels-...

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Film Barbie : soixante-quatre ans de clichés sexistes ?

La poupée Barbie™ est devenue un mythe postmoderne. Un film sur elle vient de sortir, qui reprend les (relativement récents) codes de l'idole des petites filles du monde entier : du rose bonbon, des sourires bright et un côté à la fois naïf et vulgaire. Il n'en a pas toujours été ainsi, et le sujet n'est pas si anodin qu'il pourrait y paraître. Inventée en 1959 par des parents américains, les Handler, qui voulaient faire plaisir à leur fille, l'éternelle jeune femme de 29 centimètres a traversé les époques avec une certaine constance, mais aussi en s'adaptant à la manière dont les femmes étaient considérées au fil des décennies, pour le meilleur et pour le pire.

bvoltaire.fr

https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-film-barbie-soixant...

DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

La LICRA s’attaque à FDesouche

La LICRA a commencé par accuser le site Fdesouche d’avoir associé une photo à un article sur les jeunes qui ne savent pas nager dans le but de stigmatiser les immigrés. Mais l’accusation était bidon puisque la photo était dans l’article de La Provence. Alors la LICRA, qui voulait poursuivre le site, a soumis finalement l’affaire au parquet pour « information sélective ». Et le journal La Provence ? Est-ce une accusation sélective ? Comme si les « informations sélectives » n’étaient pas la raison d’être de la LICRA ?

lesalonbeige.fr

https://lesalonbeige.fr/la-licra-sattaque-a-fdesouche/?ut...

« D’extrême droite ? » Et alors ?

Par Jean-Yves Le Gallou. Les petits Savonaroles de salles de rédaction et les Pol Pot du gouvernement se déchaînent. Ils voient « l’extrême droite » partout. Dans les assemblées politiques, dans la rue, dans les colloques intellectuels, parmi les historiens et chez Bolloré. La machine à censurer et à dénoncer fonctionne à plein régime dans les médias publics et les journaux subventionnés… Laurence Ferrari, qui présenta le 20h de TF1, et ses collègues d’Europe 1 et de CNews s’en étranglent : les voilà touchées par l’infamie de la diabolisation. Ils ont tort de s’indigner. À bien y réfléchir, ils sont en bonne compagnie !

polemia.com

https://www.polemia.com/dextreme-droite-et-alors-par-jean...

ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

La débâcle de la planification écologique

L’Allemagne tire profit de la vente de concessions éoliennes en mer du Nord, encaissant 12,6 milliards d’euros du jour au lendemain. Cependant, les coûts de construction et les défaillances techniques pourraient engloutir les bénéfices promis par ces géants de l’énergie. En effet, l’Allemagne vient de mettre en enchère des concessions en mer du Nord pour des parcs d’éoliennes. Le gouvernement allemand touche un pactole sur la vente des droits ! Les géants BP et TotalEnergies ont chacun acheté environ la moitié des concessions, pour un total de 12,6 milliards d’euros pour le Trésor allemand ! Les sommes ne prennent pas en compte les coûts de construction des parcs. L’estimation de ESFC Investment Group est d’un coût de construction de 4 à 5 millions d’euros par MW de capacité en mer du Nord. Les parcs en perspective doivent atteindre une capacité de 7 GW. Ainsi, en plus du coût des droits, les entreprises paieront peut-être de l’ordre de 30 milliards d’euros pour la construction des éoliennes.

contrepoints.org contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/07/20/460205-la-debacle...

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Le plan eau tombe à l’eau

Annoncées à de multiples reprises depuis des mois par Emmanuel Macron, les températures caniculaires n’accablent pas encore tous les Français. Les outils pour inciter l’ensemble des citoyens à gérer l’eau avec sobriété sont toutefois déjà prêts. Mais tant que la canicule ne frappe pas plus fort, il est difficile d’expliquer aux citoyens qu’il faut rationner l’eau, quitte à mettre en place une tarification progressive. Le Plan eau prévoit pourtant d’inciter les collectivités territoriales à le faire. Souvenez-vous. Le 30 mars 2023, à Savines-le-Lac, Emmanuel Macron présentait le « Plan eau » afin de « préparer l’été qui s'annonce difficile et éviter au maximum les coupures d'eau potable ». « Nous allons mettre en place d'ici à début mai un instrument un 'Ecowatt de l'eau' qui va permettre de responsabiliser chacun (…) c'est exactement la même chose que ce qu'on a fait sur l'énergie », expliquait le Président de la République devant les journalistes. Ecowatt est un dispositif d'alerte sur la consommation d’électricité qui indique les périodes où les Français sont appelés à réduire ou décaler leur consommation pour éviter les coupures. Il aurait contribué à réaliser une économie de 10% sur la consommation annuelle d'électricité l’hiver dernier.   Il aura fallu attendre le 11 juillet pour que le même mécanisme se mette en place pour l’eau. Annoncée par le ministre de l’Environnement Christophe Béchu, la nouvelle plateforme numérique  « Vigie eau » est censée permettre à chacun de retrouver les restrictions en cours dans sa commune. À ce jour, aucune coupure d’eau n’est à constater sur le territoire métropolitain, ce qui n'empêche pas certains parlementaires d'être particulièrement zélés quant à la gestion de l'eau des particuliers.

francesoir.fr

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ÉDUCATION

Le naufrage de l’Éducation nationale [Dossier complet]

Par André-Victor Robert, haut fonctionnaire. Après un passionnant dossier sur la macro-économie française publié en août 2022 puis une analyse factuelle et rigoureuse sur l’accentuation du plongeon économique français publiée le 5 juillet 2023, André-Victor Robert, conseiller statistique de Polémia, s’intéresse au naufrage terrible de l’Éducation nationale… Vous trouverez ci-dessous les principales conclusions de l’étude résumées et un lien vers le PDF du dossier dans son intégralité. Ce dossier a pour objet de documenter la baisse du niveau éducatif en France au cours des 25 dernières années et de proposer des mesures pour l’enrayer. La chute du niveau éducatif, mesurée à des stades bien précis du parcours scolaire, est attestée tant par les résultats des évaluations menées par le ministère de l’éducation nationale par le biais du dispositif Cedre propre à la France que dans les classements internationaux, réalisés sous l’égide de l’OCDE (dispositif PISA) ou d’organismes universitaires anglo-saxons (TIMMS, PIRLS). Le dispositif Cedre atteste d’une baisse très prononcée en mathématiques et en sciences, un peu plus modérée en français. Dans les classements internationaux, la France ne cesse de reculer et se situe désormais en mathématiques et dans les disciplines scientifiques sous la moyenne des pays passés sous revue par ces dispositifs, qui couvrent pourtant des pays bien moins développés que le nôtre.

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Conférence Dr Nicole Delépine : Stop au sabotage de l’école et à la sexualisation de l’enseignement

Interview réalisée à Paris le 1er juillet dernier aux côtés des Drs Gérard Delépine, J.-M. Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de la dangereuse dérive de l'éducation nationale, de l'école publique, qui perd le nord, qui ne remplit plus sa mission d'instruction publique auprès des nouvelles générations. C'est un véritable sabotage du pilier central de toute civilisation, l'enseignement des enfants, avec une chute spectaculaire du niveau scolaire et du classement international de l'école française. Et comme ce n'est pas suffisant, il fallait que les autorités politiques introduisent dans cette école en perdition l'enseignement de la sexualité aux plus jeunes ! Le Dr Nicole Delépine de sensibiliser la population sur le danger de cette dérive en l'informant et en la poussant à réagir.

LeLibrePenseur.org

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ÉNERGIE / SCIENCES

Le prix de l'électricité fait grimper la tension des Français

Plus 15 % en février, plus 10 % au 1er août : 25 % d'augmentation en six mois ! Depuis 2021, les prix de l'électricité pour les particuliers ont augmenté de 31 % (quant aux entreprises, certaines ont vu leurs factures multipliées par trois, quatre, voire dix !). Et l'escalade paraît loin d'être terminée… Pourtant, le 30 mai 2022, sur BFMTV, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, avait donné sa parole et celle, soulignait-il avec force, du président de la République : « Il n'y aura aucun rattrapage sur la facture d'électricité en 2023. Cette promesse nous la tiendrons ! » Affirmation téméraire qui circule en boucle sur les réseaux sociaux...

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La France augmente ses importations de gaz russe

La France a été le premier acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe en Europe en 2022, avec 5,24 millions de tonnes, contre 3,59 millions de tonnes l'année précédente. Elle se place devant l'Espagne qui a importé 3,72 millions de tonnes, soit 51 % de plus que l'année précédente. La fermeture quasi totale par la Russie des gazoducs reliant le géant eurasiatique à l'Europe a contraint les 27 États membres de l'Union européenne (UE) à augmenter leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) aux quatre coins du monde. Mais paradoxalement, la Russie est restée un de ces principaux fournisseurs. Selon les chiffres publiés vendredi 14 juillet par le Groupement International des Importateurs de Gaz Naturel Liquéfié (GIIGNL), le bloc européen a importé par voie maritime un total de 14,17 millions de tonnes de combustible russe, contre 12,99 tonnes un an plus tôt.

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ESPAGNE

Espagne. Quel est le programme économique de VOX ?

Lors d’une récente conférence de presse, Ivan Espinosa de los Monteros et Jorge Buxadé (photo) ont présenté le programme économique du parti politique espagnol VOX, en prévision des élections générales du 23 juillet. Le premier étant généralement considéré comme le représentant de l’aile libérale du parti, et le second comme celui de sa faction interventionniste, leur rôle ici semble être symbolique d’une synthèse de ces courants. Ils ont dressé la liste des secteurs économiques en proie à une récession qui dure depuis des années, dans un pays dont la reprise après la crise du COVID-19 est en retard sur celle de ses partenaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il est important de noter qu’il comprenait également des mesures pro-natalistes à la Orban, comme la suppression de la TVA pour les familles qui achètent leur résidence principale et une réduction progressive de l’impôt sur le revenu en fonction du nombre d’enfants dans le ménage (suppression totale pour les familles avec quatre enfants et des revenus inférieurs à 70 000 euros).

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ÉTATS-UNIS

Crainte et haine à bord d’Air Force One. Par Seymour Hersh

Les inquiétudes de Joe Biden concernant la guerre en Ukraine et les élections de 2024 apparaissent au grand jour. Commençons par une crainte stupide, mais qui témoigne de la panique croissante du Parti démocrate à l’égard de l’élection présidentielle de 2024. Elle m’a été exprimée par quelqu’un qui a d’excellentes sources au sein du parti : Trump pourrait être le candidat républicain et choisir Robert F. Kennedy Jr. comme colistier. Ce duo étrange remporterait alors une victoire écrasante sur un Joe Biden chancelant, et ferait tomber de nombreux candidats du parti à la Chambre des représentants et au Sénat. Quant aux signes réels de l’anxiété aiguë des démocrates : Joe Biden a obtenu ce dont il avait besoin avant le sommet de l’OTAN de cette semaine en faisant tourner en bourrique le président turc Recep Tayyip Erdogan et en l’amenant à contrer Vladimir Poutine en annonçant qu’il soutiendrait l’adhésion de la Suède à l’OTAN. L’histoire publique du coup d’éclat de Biden pour sauver la face était celle d’un accord sur la vente de chasseurs-bombardiers américains F-16 à la Turquie. On m’a raconté une autre histoire, secrète, sur la volte-face d’Erdogan : M. Biden a promis qu’une ligne de crédit de 11 à 13 milliards de dollars, dont la Turquie avait grand besoin, serait accordée par le Fonds monétaire international. « Biden devait remporter une victoire et la Turquie est en proie à de graves difficultés financières », m’a confié un fonctionnaire ayant une connaissance directe de la transaction.

arretsurinfo.ch

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FRANCE

La France au milieu des émeutes

Interview d’Alain de Benoist pour le média italien Il Giornale. Extrait : « Ce serait une autre erreur de croire que les émeutiers ne veulent connaître aucune règle. Il y a au contraire des règles qu’ils respectent très bien : les leurs ! La plupart d’entre eux viennent de cultures et de sociétés familiales de type clanique, et ils continuent de se comporter de manière clanique. Si l’un d’entre eux est victime de la ‘’violence policière’’, tous s’estiment victimes aussi. C’est ce que les pouvoirs publics, prisonniers de leur idéologie, ne parviennent pas à comprendre : la mère d’un enfant tué après avoir commis une attaque à main armée ne dira jamais que son fils s’est mal comporté. Elle dira qu’à travers lui, c’est tout le clan qui a été attaqué. C’est le principe même du tribalisme clanique : les miens ont toujours raison puisque ce sont les miens. »

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Le non-évènement du jeudi. Ne dites pas « remaniement », dites « ajustement »

L’Élysée se donne beaucoup de peine, depuis plusieurs jours, pour minimiser ce qui est d’ordinaire de nature à relancer un mandat présidentiel – le remaniement ministériel. Le président de la République peut être satisfait : les annonces effectuées jeudi soir dépassent toutes les espérances ! Causeur passe en revue les troupes. Le Conseil des ministres s’est tenu finalement vendredi, à 11 heures, mais personne ne sait où Emmanuel Macron va. Il y a eu, dans l’histoire récente, des remaniements ministériels plus ou moins marquants. Ce fut le cas en juillet 2020, lorsque le duo exécutif sortit de son chapeau Éric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot. D’autres qui ont exprimé des virages politiques nets, par exemple fin 2010 quand MM. Sarkozy et Fillon constituèrent une équipe débarrassée des ministres centristes et d’ouverture. Aurore Bergé promue ministre chargée des Solidarités, Gabriel Attal remplaçant Pap Ndiaye, Aurélien Rousseau ministre de la Santé, Marlène Schiappa destituée et surtout, Elisabeth Borne maintenue à Matignon : le remaniement 2023 ne restera pas dans les annales de l’exercice.

causeur.fr

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Réseaux ex-PS… et risques de conflits d'intérêts : qui est Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé ?

Nommé à la place de François Braun, Aurélien Rousseau (photo), ancien directeur de cabinet d'Élisabeth Borne à Matignon est un haut fonctionnaire qui a fait sa carrière au Conseil d'État, à la mairie de Paris et auprès de différents premiers ministres socialistes. Ses liens familiaux dans le domaine de la santé peuvent d'ores et déjà laisser craindre des conflits d'intérêts. Beaucoup ont reproché à François Braun, sans toujours mentionner son accommodation du libéralisme, de ne pas être assez « politique » ou de ne pas suffisamment « imprimer ». Bref, d'être trop « mou ». Les critiques à l'égard d'Aurélien Rousseau seront peut-être du même ordre. Son successeur au ministère de la Santé est un habitué des hautes sphères de l'État macronien, technocrate ou, c'est selon, haut fonctionnaire.

marianne.net

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Sibyle Veil, Mathias Vicherat… Les camarades de promo d’Emmanuel Macron à l’ENA ont décroché des jobs en or

On connaissait déjà la promotion Voltaire de l’École national d’administration (ENA) dont sont issus François Hollande, Ségolène Royal, Michel Sapin ou encore Dominique de Villepin. Place maintenant à la nouvelle génération et à la promotion Senghor (2002-2004). De nombreuses personnalités, des quadras qui sont aujourd’hui installés à des postes d’importance, appartiennent en effet à cette même fournée d’étudiants. Avec comme tête d’affiche Emmanuel Macron évidemment, sorti 5e de sa classe. Mais en quoi l’appartenance à cette promo Senghor influe-t-elle sur la carrière de ces agents de l’État ? « On a le sentiment que tout est fait pour leur permettre de se rencontrer, de poser les premiers jalons d’amitiés et d’intérêts utiles à leur future carrière », affirme l’écrivain Mathieu Larnaudie dans son livre-enquête, Les Jeunes Gens, enquête sur la promotion Senghor de l’ENA (Grasset) « Se connaissant mieux, on a tendance à se recruter plus facilement. On se fait confiance », abonde Pierre Ramain, aujourd’hui maître des requêtes du Conseil d’État. Pour certains, leur diplôme leur a véritablement permis de pousser des portes dorées.

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Un rapport parlementaire accable Emmanuel Macron, un « allié » et « un précieux soutien » pour Uber en France

Emmanuel Macron a-t-il passé un “deal caché” avec Uber pour développer ses activités en France ? La commission d’enquête parlementaire sur les « Uber Files » a publié ce mardi 18 juillet 2023 ses conclusions. Le président de la République a eu « une relation opaque mais privilégiée » avec Uber lorsqu’il était ministre de l’Économie. Le rapport, lancé par le groupe de La France Insoumise (LFI), accuse le chef de l’État d’avoir favorisé le développement de la société californienne en France, en échange de l’arrêt du service UberPop, déclaré, pourtant, « illégal » par la justice. Le texte évoque également le financement de la campagne présidentielle de Macron en contrepartie de ce « deal caché », affirmant que sa « proximité avec les dirigeants d’Uber » s’est poursuivie après son élection. Des conclusions rejetées par Benjamin Haddad, député Renaissance et président de la commission d’enquête.

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De l’ingérence

Comme nous le déplorons depuis tant d’années, il est grand temps pour la France de se ressaisir, et de ne plus laisser passer ces piques et attaques de la part de régimes despotiques ou carrément assassins qui n’ont, pour le coup, strictement aucune leçon à donner et dont le fonds de commerce est ce jeu hypocrite auprès d’esprits influençables tant dans nos banlieues, que dans certains cercles élitistes férus d’une géopolitique de comptoir ou de sensations fortes. Par ailleurs, la situation actuelle de notre pays ne devrait réjouir personne dans le monde. Car oui, la France n’est plus qu’une puissance moyenne fragilisée par une élite déconnectée ou carrément aveugle, qui garde cette fâcheuse manie de se croire supérieure aux autres cultures, et donneuse de leçons à ceux qui ne vont pas dans le sens idéologique du pouvoir en place. Mais la France demeure encore malgré tout un message universel, un phare culturel et de libertés pour des peuples régis par des régimes défaillants sur de nombreux points et parfois assassins de leurs propres ouailles. En ce sens, qu’on le veuille ou non, le message de la France a toujours une portée universelle. C’est donc notre honneur d’avoir un État et des fonctionnaires portés par le respect des droits fondamentaux de leurs citoyens, malgré les incuries d’une classe politique toujours plus prise dans le tourbillon de l’apparence, de la culture de l’excuse, et de l’immédiateté sans retenue ni pudeur. Il est donc important pour tout observateur critique de la politique intérieure comme étrangère de notre pays de se souvenir que les sophismes des grandes puissances, citons les États-Unis, la Russie, et la Chine notamment, et des régimes dictatoriaux de tous poils, ne doivent pas s’ingérer dans nos réflexions et nos actions, au risque d’en servir de faire-valoir ou d’idiot utile.

geopragma.fr

https://geopragma.fr/de-lingerence/

Les sociétés militaires privées (SMP) en France

Le mercenariat (état d’un individu participant à un conflit armé aux côtés d’un État étranger dont il n’est pas originaire contre rémunération monétaire) est illégal en France en vertu de la loi 2003-340 du 14 avril 2003. Le Code (article 436-1) prévoit une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. La création et/ou la gestion d’une organisation qui recrute, engage, équipe ou entraîne militairement des mercenaires est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à sept ans et de 100.000 euros d’amende. Cependant, la loi autorise les activités commerciales privées des « sociétés fournissant des services de sécurité et de défense » reconnues par les autorités parisiennes et les gouvernements d’autres pays. Formellement, ils ne doivent pas être directement impliqués dans les hostilités, mais aider à assurer la sécurité, la formation, la logistique et l’analyse des risques. De nombreux débats au parlement n’ont pas permis de définir un cadre juridique plus clair pour ce commerce.

soleilverseau.com

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GAFAM / IA

Au sommet de l’IA de l’ONU, des robots humanoïdes se prétendent meilleurs leaders que les hommes

Il y a de l’hubris dans ces affirmations, tout comme il y a une forme de manipulation dans le fait de présenter des robots sous des traits humains à un public qui se laissera ainsi plus facilement illusionner en prenant ce qui revient à des calculs et des applications logiques, pour sophistiqués qu’ils soient, pour de la conscience et des avis propres à ces engins. Ce qu’on ne peut pas nier, c’est le malaise que de tels opérations font naître : on se prend à évaluer les paroles des robots comme si elles avaient été prononcées par des êtres humains. C’est tout le principe des créations culturelles humaines : nous sommes émus par les aventures et l’expression des créations littéraires, des personnages de dessins animés, des peluches et autres poupées auxquelles nous attribuons des émotions et des pensées. Mais le plus souvent, en sachant qu’il s’agit de « sous-créations » qui n’ont pas de vie propre et encore moins de conscience. La nouveauté, c’est que les robots semblent s’exprimer de manière spontanée et individuelle, capables de révolte contre l’humanité. De là à en faire une sorte d’idoles, il n’y a qu’un pas, et il n’est jamais bon de prendre une idole au sérieux…

reinformation.tv

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GRANDE-BRETAGNE

Les banques britanniques expulsent les clients mal-pensants. Parmi eux…

C’est l’homme du Brexit, Nigel Farage, qui a jeté le pavé dans la mare, mais il n’est pas la première victime, ni la dernière d’ailleurs. L’ancien chef du parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui anime désormais une émission quotidienne à l’antenne de la chaîne de télévision GB News, révélait le 29 juin que sa banque, où il avait tous ses comptes bancaires privés et professionnels depuis 44 ans, venait de lui clôturer ses comptes sans invoquer d’autre motif que de vagues « raisons commerciales ».

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IMMIGRATION

L’ukrainisation de l’Europe

Par Dmitry Orlov. La France est en flammes. Je ne vous ennuierai pas avec des statistiques ; toutes les sources, fiables ou non, vous diront que cela va bien au-delà de l’émeute française habituelle. Certains des rebelles (quels qu’ils soient) prennent le contrôle des quartiers généraux de la police, armés d’armes que les pays de l’OTAN ont fournies aux Ukrainiens, qui les ont ensuite vendues sur le marché noir. Lorsqu’un camp est armé de pétards et de cocktails Molotov et l’autre de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, on considère généralement qu’il s’agit d’une « manifestation essentiellement pacifique » (l’expression est de création américaine récente et a été utilisée pour la première fois pour décrire les émeutes de BLM) ; mais lorsque les deux camps disposent d’armes légères (mitrailleuses, grenades propulsées par fusée, missiles tirés à l’épaule capables de brûler des chars et d’abattre des avions – autant d’armes qui seront abondamment fournies par les Ukrainiens toujours reconnaissants et dont le prix est tout à fait raisonnable), cela ressemble davantage à une guerre civile. Nous ne savons pas encore si la France atteindra le stade de la guerre civile lors de ce round, mais il y aura toujours le prochain et celui d’après. Entre-temps, la contagion s’étend – correction ! – s’est déjà propagée aux régions francophones de Belgique et de Suisse.

Les 5 stades de l’effondrement, par Dmitry Orlov. Culture & Racines, 2023.

lesakerfrancophone.fr

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ISRAËL / TERRITOIRES OCCUPÉS

Les raisons de l’échec de l’offensive israélienne contre Jénine

Les événements sur le terrain ont prouvé que la résistance palestinienne avait anticipé l’invasion israélienne et la manière de l’affronter dans le cadre d’une bataille entre deux parties inégales. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et Gallant considèrent le camp de Jénine comme la « capitale du terrorisme », tandis que l’agence israélienne de sécurité, le Shin Bet, a déclaré que l’objectif était d’éliminer l’« infrastructure terroriste » et les « capacités de combat avancées, y compris le développement de capacités rudimentaires de lancement de roquettes ». Cependant, le directeur général de l’Institut pour les études de sécurité nationale et ancien chef de la division du renseignement militaire, le général Tamir Hayman, a estimé que la résistance « vit dans le cœur des Palestiniens » et n’a pas de capitale, et qu’elle ne peut donc pas être éliminée en prenant d’assaut le camp de Jénine. Hayman a ajouté qu’Israël n’avait « que l’option militaire sans aucun horizon politique ». Si nous considérons qu’il s’agit là de l’objectif central du gouvernement israélien, il n’a finalement pas réussi à l’atteindre. La résistance n’a pas été éliminée, pas plus que ses capacités ou les connaissances accumulées dans l’art du combat et de la confrontation. Au contraire, les événements sur le terrain ont prouvé que la résistance avait anticipé l’invasion de l’armée d’occupation, surveillé ses mouvements et déterminé comment, où et quand l’affronter dans le cadre d’une bataille entre deux parties inégales. Les Palestiniens ont tenu bon face à l’arsenal de guerre israélien.

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LECTURE

Les derniers jours de Samuel Paty, une enquête exemplaire

Souvenez-vous, c’était le 16 octobre 2020, il y a bientôt trois ans et nous avons presque oublié. Ce jour-là Samuel Paty, professeur d’histoire géographie au collège du bois d’aulne de Conflans-Sainte-Honorine était assassiné puis décapité par le Tchétchène Aboullakh Abouyezi Anzorov, arrivé en France comme réfugié en 2010. Un récit exemplaire et glaçant sous plume alerte et la signature de Stéphane Simon qui se lit comme un thriller effrayant. Suivons en abrégé son enquête jour par jour.

Les derniers jours de Samuel Paty. Enquête sur une tragédie qui aurait pu être évitée, par Stéphane Simon. Plon, 2023.

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Rodolphe Cart : « Georges Sorel met le doigt sur un élément fondamental de la politique : la question de l’ennemi, du conflit »

Georges Sorel (1847-1922) est à la fois connu et inconnu, cité mais guère lu, tour à tour enrôlé par les communistes et les fascistes. Théoricien du syndicalisme révolutionnaire, hostile au progressisme, adversaire résolu de la bourgeoisie, l’auteur des Réflexions sur la violence, son livre le plus fameux, est probablement « le plus grand théoricien politique français depuis la fin du XIXe siècle », au dire de Julien Freund. Aussi inclassable qu’iconoclaste, il n’entre dans aucune filiation académique. Sûrement était-il écrit, pour cette raison, que chaque nouvelle génération devait se réapproprier son héritage. C’est le cas de Rodolphe Cart qui signe un essai roboratif, biographique et politique, sur ce « révolutionnaire conservateur » qui a de quoi séduire ceux qui ne se retrouvent plus dans les vieux clivages et qui cherchent de nouveaux « mythes mobilisateurs ».

Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur, par Rodolphe Cart. Éditions La Nouvelle Librairie, 2023.

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L’Homme de Tripoli. Mémoires d’agent secret. Chronique du livre de Jean-François Lhuillier (ex DGSE)

L’ancien chef de poste de la DGSE livre un précieux témoignage de terrain sur la « Centrale » mais aussi sur la politique du Président Sarkozy, aussi stupide que criminelle dans sa décision d’attaquer la Libye. Cet ancien militaire a rejoint « la Boîte » (« la Piscine » au temps du SDECE) pour lutter contre le terrorisme. D’abord entrepris pour ses petits-enfants, le livre de Jean-François Lhuillier devient un témoignage vivant sur le parcours de l’officier assorti de réflexions sur les réformes et dysfonctionnements du service français de « contre-espionnage » extérieur. On n’est pas déçu ! Le drame du « Rainbow Warrior » conduira les politiques à démilitariser le service. Remplacer les saint-cyriens par des énarques ne sera pas une idée de génie, la rigueur faisant place à l’hypertrophie administrative et au copinage. Les opérations « Totem » communes à des services « amis » entameront grandement le secret nécessaire. Quand les relations diplomatiques sont rompus, les « services » peuvent suppléer aux contacts nécessaires. Un moindre mal quand les pieds-nickelés du Quai d’Orsay nous engluent dans un mélange détonant d’atlantisme et d’incompétence. L’essentiel de l’ouvrage porte sur ses missions à Tripoli, avant et après l’intervention militaire franco-britannique soutenue par l’OTAN.

L’Homme de Tripoli. Mémoires d’agent secret, par Jean-François Lhuillier. Mareuil Éditions, 2023.

breizh-info.com

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Yann Caspar : « Edward Bernays l’a emporté sur Goebbels et les propagandistes soviétiques » [Interview]

Comment comprendre l’ère de propagande sous laquelle nous vivons aujourd’hui ? En plongeant dans ses racines, et dans le cerveau de ses créateurs. Parmi ceux-là on trouve un personnage méconnu du grand public, Edward Bernays, à qui notre confrère Yann Caspar vient de consacrer un livre qui retrace l’histoire de l’homme qui murmurait à l’oreille des foules. Celui que l’on surnomme le « père de la propagande moderne » aura passé sa vie à manipuler l’opinion publique. Et avec quel succès ! Doublement neveu de Freud par son père et sa mère, il appliqua aux relations publiques les intuitions de son oncle en matière de psychologie, et reste celui qui aura convaincu les femmes américaines de se mettre à fumer ! Un redoutable charmeur de serpents, en somme, capable d’envoûter des populations. Et le talent est héréditaire puisque son petit-neveu Marc Randolph n’est autre que le cofondateur et premier PDG de Netflix, plateforme d’endoctrinement dont l’auteur de Propaganda n’aurait pas même rêvé. Profondément ancrées dans le XXe siècle, la vie et l’œuvre de Bernays restent incontournables pour comprendre les mécanismes de propagande contemporains. Yann Caspar les présente admirablement. Journaliste franco-hongrois installé à Budapest, Yann Caspar est spécialisé dans les questions politiques et économiques des pays d’Europe centrale et orientale. Il est notamment l’auteur de Chroniques littéraires d’Europe centrale (éditions du Cygne, 2022) et co-auteur de Viktor Orbán, douze ans au pouvoir (Visegrád Post, 2022).

Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, par Yann Caspar. Éditions La Nouvelle Librairie, 2023.

MONDIALISME

Objectif de développement durable 16 : Partie 1 – Construire l’État policier mondial

Par Iain Davis et Whitney Webb. Les Nations unies affirment que l’objectif de développement durable n°16 (ODD 16) a pour but de promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives et d’assurer l’accès à la justice pour tous. Derrière la rhétorique se cache le véritable objectif : renforcer et consolider le pouvoir et l’autorité du « régime de gouvernance mondiale » et exploiter les menaces – réelles ou imaginaires – afin de faire progresser l’hégémonie du régime. Au cours de notre enquête sur les objectifs de développement durable (ODD), l’utilisation fallacieuse du langage pour vendre les ODD à un public peu méfiant est apparue comme un thème commun. L’Organisation des Nations unies (ONU) affirme que l’objectif de l’ODD 16 est de : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ». Si nous acceptons l’hypothèse selon laquelle le « développement durable » est un développement mondial qui répond aux besoins des pauvres du monde, il est peu probable qu’une personne raisonnable soit en désaccord avec cet objectif déclaré. Mais aider les pauvres n’est pas le but de l’ODD 16. Le véritable objectif de l’ODD 16 est triple : (1) renforcer un régime de gouvernance mondiale, (2) exploiter les menaces, réelles et imaginaires, pour faire avancer les objectifs du régime, et (3) imposer à l’humanité un système mondial d’identité numérique (ID numérique) injustifié, indésirable et contrôlé de manière centralisée.

reseauinternational.net

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D’outre-tombe Valerius Geist vous parle. Derrière le Plan Loup : Des hommes qui sont un loup pour l’Homme

Dans « Agent Zelensky Part 2 », le spécialiste US de renseignement militaire Scott Ritter (photo) décrit, en dernière partie, le rôle de BlackRock dans la prise de contrôle des terres agricoles (tcherniezem) en Ukraine. Ainsi, il interroge le député d’Alternative fuer Deutschland Waldemar Herdt, ingénieur agricole né en Kazakhstan. Ce dernier affirme que le but de BlackRock n’est nullement de faire de l’agriculture, les terres agricoles aux USA étant aussi vaste qu’excellentes, mais plutôt de prendre l’Europe à la gorge, en s’octroyant au moyen de l’Ukraine, le pouvoir de lui couper les vivres à tout moment. C’est exactement dans ce sens qu’il faille comprendre le lâcher de l’ours et du loup par la Directive européenne de 1992. Tel le plastiquage de Nord Stream par les USA, le stockage d’armes nucléaires US en Italie et en Belgique, les bio-labs US en Ukraine, les injections US dites « anti-Covid », le Dam Removal Europe Project le projet Loup et Ours est le nième volet du projet d’une oligarchie misanthrope, engraissée sur les deniers publics, qui a voué la ruine ou la mort des paysans-propriétaires en Europe. « Encore une minute Monsieur le Bourreau ? ». Aucun compromis ne sera possible avec ces gens. Les montagnards et éleveurs ont intérêt à arrêter de faire l’enfant sage avant qu’il ne soit trop tard.

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Entretien avec Leonid Savin

Le monde dans lequel nous vivons évolue rapidement. Juste après l'épidémie mondiale de coronavirus en 2020, le Forum économique mondial a annoncé son nouveau plan, appelé « Great Reset », pour relancer la mondialisation et transformer l'économie mondiale et toutes les sociétés du monde. L'un de ses penseurs, Klaus Schwab, proclame la quatrième révolution industrielle et promet une croissance exponentielle comme nous n'en avons jamais vu auparavant. Que pensez-vous des promesses de Schwab et du WEF ? Sont-elles fondées sur des faits ou s'agit-il plutôt d'un mythe destiné à nous vendre un nouveau départ de la mondialisation ? En tant que représentant du mouvement eurasien, que pensez-vous des idées de la Grande Réinitialisation concernant l'unipolarité et la multipolarité ? Pensez-vous que la Grande Réinitialisation a un avenir en dehors de l'Occident, en particulier depuis la déchirure entre l'Occident et la Russie suite à l'agression de l'OTAN contre la Russie et le début de l'opération militaire de la Russie ?

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OTAN

Sommet de l'OTAN à Vilnius : quels gagnants et perdants sur l'échiquier international ?

Qui seraient les gagnants et les perdants du sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Vilnius la semaine dernière ? Pour certains, le sommet a été un triomphe pour le leadership américain d'une alliance nord-atlantique paradoxalement revigorée par Vladimir Poutine malgré lui, un retour en force de la politique étrangère de Joe Biden, qui avait atteint son point le plus bas lors du retrait américain de Kaboul en 2021. En Russie, cependant, les propagandistes d'État ont présenté Vilnius comme un cinglant échec pour Volodymyr Zelensky, étant donné que l'Ukraine n'a reçu aucun calendrier pour rejoindre l'OTAN. Pour d'autres, la grande nouvelle a été l'abandon surprenant de l'opposition de la Turquie à l'adhésion de la Suède à l'alliance. On pourrait même dire que le président turc Erdogan apparaît comme le principal bénéficiaire du sommet, qui a exposé les leviers diplomatiques considérables dont jouit Ankara en ce moment pour la poursuite de ses intérêts. Surtout dans la situation actuelle où la Turquie est le seul membre de l'OTAN à avoir conservé des liens significatifs avec la Russie et donc la possibilité de négocier avec les deux acteurs du conflit en Ukraine.

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Le dessin de Plantu sur Jane Birkin n’a pas plu. La gauche ne l’aime plus !

Le dessin du célèbre dessinateur Plantu, en hommage à feu Jane Birkin - on voit l’actrice, les mains tendues vers son ancien compagnon, monter au Ciel : ne posez pas de questions, c’est la génération « Nous irons tous au Paradis » - n'a pas plu à tout le monde. Il faut dire que Serge Gainsbourg, dans les nuées, est représenté immense avec une grosse tête, quand Jane Birkin, censée être l'héroïne du jour, est riquiqui. De nombreuses protestations féministes ont fusé, dénonçant cette disproportion en même temps que la réduction de la vie de l'artiste à une liaison somme toute éphémère. Quand la gauche mitterrandiste se retrouve à « l’extrême droite »…

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PROCHE-ORIENT

Agenda 2030 - Forum Davos - Le transhumanisme (H+) : Trois tendances convergentes

À l'invitation de l'association Juan Ignacio, j'ai eu l'occasion le 3 juin 2023 de donner une brève conférence à l'Espacio Ardemans. Voici le texte initial qui ne correspond pas exactement à ce qui a été dit pour des raisons de temps. J'inclus le texte avec quelques références qui peuvent être trouvées dans le blog INFO-KRISIS lui-même afin de compléter des concepts, des idées, des personnages et des situations qu'il était impossible de développer dans l'exposé. Ces liens peuvent également servir de référence au processus d'élaboration suivi pour composer cet exposé, qui n'est rien d'autre qu'une synthèse du travail réalisé au cours de l'année et demie écoulée.

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RÉFLEXIONS

L'empire de l'image, celle du consommateur

En réfléchissant à l'évolution de la conscience de la jeunesse contemporaine vers un monde d'images manipulatrices, je me suis demandé ce qui se passerait lorsque cette génération deviendrait la classe dirigeante. Seulement, à y regarder de plus près, la génération d'aujourd'hui est déjà la deuxième à vivre cette condition, mais sous une forme plus extrême que la précédente. Et la génération précédente est celle qui constitue aujourd'hui la colonne vertébrale des classes dirigeantes et des classes productives : la prédominance de cette forme de subjectivisme idéaliste qui rend ses propres projections plus réelles que la réalité est donc déjà un premier fruit de cette dynamique. Cette conclusion met en garde contre la perspective optimiste selon laquelle « cela ne peut pas durer longtemps, tôt ou tard ils s'effondreront ». Oui, ils s'écraseront (c'est-à-dire nous nous écraserons tous), mais en l'absence de développement de facultés alternatives, ce ne sera pas une leçon de réalisme, une incitation à analyser le monde et sa complexité, mais une simple incitation à changer d'imagerie, à choisir une autre image fantaisiste dans les rayons de ce supermarché cosmique que nous imaginons être notre monde.

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RUSSIE

Fin de l'accord sur les céréales ukrainiennes : l'inflation est bien là pour rester

Dès mars 2022, nous avions pointé les incohérences des sanctions occidentales visant les céréales russes, qui mettent une partie du monde au bord de la famine. La Russie vient de décider de sortir de l’accord sur les céréales ukrainiennes. Il faut dire que l’Occident n’a jamais tenu sa part du marché et que l’écrasante majorité des céréales concernées n’a pas pour destinataire les pays pauvres, en grande vulnérabilité alimentaire mais les marchés internationaux, complétement financiarisés. Explications en cinq effets.

eclaireur.substack.com

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Hachoir 2.0, Zelenski et l’OTAN, Erdogan l’équilibriste

Sommaire et analyse de l’excellent Xavier Moreau au 13 juillet où l’on récupère énormément d’informations sur l’ensemble de la géopolitique concernant l’opposition entre l’OTAN et la Russie. 00:00 – Annonce ; géopolitique profonde ; VPN vs Commission européenne. 02:05 – Économie ; Yellen en Chine ; UnHerd : cycle économique de 2008 ; Fiona Scott vs économie européenne. 05:53 – Diplomatie ; Erdogan l’équilibriste ; libération des cadres d’Azov ; entrée de la Suède dans l’OTAN ; échec de Zelensky et de Macron ; Accord céréalier ; négociations SVR-CIA ; triomphe de Sergueï Lavrov à Djakarta. 18:08 – Armements ; missiles S-200 vs Russie ; aide allemande vintage ; obus à sous-munitons pour l’Ukraine ; 24:10 – Considérations militaires ; Wagner suite et fin ; Hachoir 2.0. 28:55 – Carte des opérations militaires

Strapol

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L’art de la déception à l’ère de l’ISR

La déception est un outil essentiel pour toute opération militaire ou de renseignement. Avant l’arrivée des satellites, des avions de surveillance et des drones, les planificateurs militaires avaient plus de facilité à dissimuler les mouvements de leurs troupes et les préparatifs de leurs offensives. Au XIXe siècle, les généraux pouvaient utiliser des montgolfières avec un observateur, installé dans une nacelle suspendue au-dessous de l’orbe rempli de gaz, qui regardait à travers une lorgnette pour essayer de localiser les forces ennemies et les mouvements de troupes. Cette méthode n’offrait qu’un aperçu très limité de l’ordre de bataille et pouvait facilement être perturbée par des nuages, générés par des explosions au sol ou par Dame Nature, qui obscurcissaient le paysage. Les généraux du XIXe siècle s’appuyaient également beaucoup sur des espions humains.

reseauinternational.net

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SANTÉ

Pays-Bas : l’État, Bourla, Bill Gates et le Premier ministre Rutte seront poursuivis en justice pour dommages causés par le vaccin « Great Reset »

La Fondation Recht Oprecht a permis aux sept plaignants d’engager une procédure judiciaire devant le tribunal de Leeuwarden. Ces plaignants subissent les conséquences des vaccinations corona et poursuivent maintenant 17 accusés, dont le gouvernement néerlandais, le Premier ministre par intérim Rutte, Bill Gates et Albert Bourla, pour dommages civils. L’avocat Arno van Kessel s’occupe de l’affaire. Ce procès est le premier procès au monde dans lequel les plaignants expliquent en détail et prouvent que le Covid-19 n’est pas une maladie mais fait partie de la Grande Réinitialisation. Chacun des défendeurs est poursuivi par les demandeurs individuellement et collectivement pour leur implication présumée dans ce projet. Les demandeurs allèguent que les défendeurs, individuellement et en tant que groupe, ont délibérément agi illégalement et causé un préjudice important aux demandeurs.

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SYRIE

La Syrie a déjoué les manœuvres de l’Occident et regagne sa légitimité

Depuis 2014, les Nations unies acheminaient des fournitures humanitaires dans la région « rebelle » du nord-ouest de la Syrie, infestée de membres d’Al-Qaïda (en vert sur la carte ci-dessous). Une décision du Conseil de sécurité de l’ONU qui permettait de fournir le soutien nécessaire. En provenance de Turquie, les convois de l’ONU passaient principalement par le point de passage de Bab al-Hawa, à l’est de Hatay, dans le sud de la Turquie. Les « autorités » de la zone nord-ouest, c’est-à-dire Al-Qaïda, utilisaient la distribution des marchandises pour garder le contrôle de la population. Après le tremblement de terre de février, le gouvernement syrien a ouvert deux autres points de passage depuis la Turquie. Mais la plupart des marchandises des Nations unies continuaient à transiter par Bab al-Hawa. Le gouvernement syrien a déclaré que toutes les marchandises devaient passer par le territoire qu’il contrôle et non par la Turquie. Les membres d’Al Qaida vivant au nord-ouest ont largement boycotté cette décision et bloqué les passages des zones contrôlées par le gouvernement syrien vers leur enclave. La Syrie et la Fédération de Russie ont insisté pour que la décision du Conseil de sécurité des Nations unies soit modifiée ou abrogée et non renouvelée. Mardi 11 juillet, la nouvelle tentative de renouvellement a échoué. La Russie a opposé son veto à la résolution soutenue par l’Occident et en a proposé une autre qui n’a pas obtenu le quorum nécessaire. Sans l’autorisation du Conseil de sécurité, l’ONU n’avait aucun moyen légal de poursuivre les convois. Le 17 juillet, le gouvernement syrien a créé la surprise et a donné son accord pour que Bab al-Hawa reste ouverte aux convois de l’ONU. Dans une lettre soumise aux Nations Unies et au Conseil de sécurité, la Syrie a déclaré qu’elle autoriserait les Nations Unies à accéder au point de passage pendant six mois « en totale coopération et coordination » avec le gouvernement syrien. L’ONU ne voulant pas mettre fin aux convois, grâce à cette mesure, le gouvernement syrien pourra au moins exercer un certain contrôle sur les marchandises entrant dans le pays et sur leur distribution. La Syrie et la Russie ont ainsi déjoué les manœuvres de l’Occident et garder le contrôle sur l’approvisionnement de cette zone

lecridespeuples.fr

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Un jeu à somme non nulles à trois bandes

La Syrie, l’Iran et la Russie coordonnent leurs efforts pour que Washington dégage le plancher en Syrie où les États-Unis déploient des effectifs estimés à 900 militaires. Les trois derniers incidents en moins d’une semaine ayant impliqué des drones MQ-9 Reaper US et des chasseurs Su-35 des forces aérospatiales russes stationnés sur la base Bassel Al-Assad/Hmeimim ont amené des officiels du Pentagone à considérer des options militaires contre les forces russes déployées en Syrie. Paradoxalement, c’est en Syrie et non en Ukraine où le risque d’une confrontation aérienne directe sans proxy entre les États-Unis et la Russie risque de se produire. Le gouvernement syrien ne cesse réitérer son opposition totale à toute présence militaire US au Nord et dans l’Est de la Syrie qu’il considère comme illégale au regard du Droit international et de la Charte des Nations Unies. L’Iran rejette toute présence militaire US en Syrie et en Irak et poursuit une politique assez agressive visant à l’expulsion des forces US de ces deux pays tout en cherchant une forme d’interdiction maritime au Golfe persique, notamment près du détroit d’Hormuz. Damas et Téhéran accusent nommément Washington de contrebande illégale de pétrole via les zones à prédominance kurde au nord de la Syrie et de l’Irak ainsi que dans le golfe persique et la mer d’Oman avec le concours d’organisations transnationales relevant de la criminalité organisée et de sociétés d’assurances basées à Londres.

strategika51intelligence.com

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UNION EUROPÉENNE

Ursula von der Leyen visée personnellement par une plainte devant le Parquet européen

Le Parquet européen s'est emparé d'une plainte contre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, annonce le site belge d'actualité, Le Vif (article en lien ci-dessous). Le Parquet européen (EPPO : European Public Prosecutor's Office) est un organe indépendant de l'Union européenne (UE) chargé des infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE (fraude, corruption, blanchiment etc.). Il aura fallu à l'EPPO près de trois mois de réflexion pour se saisir officiellement de la plainte déposée à Liège par un citoyen belge. Celui-ci, Frédéric Baldan, un lobbyiste professionnel de 35 ans spécialisé dans les relations commerciales entre l'UE et la Chine, avait porté plainte contre la présidente de la Commission le 5 avril dernier pour « usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics » et « prise illégale d'intérêts et corruption ». Trois chefs d'accusation plutôt lourds !

laselectiondujour.com

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Europe : 199 actions de corruption présumées décrites par le menu !

Dans son édition du 19 juillet le grand quotidien belge Le Soir, qui a révélé l'affaire et la suit de très près, révèle le contenu d’un fichier explosif livré par un certain Francesco Giorgi. Inconnu en France, Giorgi n’est pas seulement le compagnon de la Grecque Éva Kaïlí, la vice-présidente du Parlement européen chez qui les enquêteurs belges ont déniché plus de 600.000 euros en petites coupures, le 9 décembre 2022. Giorgi est aussi l’ancien assistant et le complice présumé d’Antonio Panzeri, député européen italien de 2004 à 2019, aussi mouillé que Kaïlí dans ce dossier de corruption massive au cœur des institutions européennes. Le Soir détaille le contenu du fichier où Giorgi notait scrupuleusement les opérations réalisées en faveur de deux commanditaires et présumés corrupteurs principaux, le Qatar et le Maroc, et d’un troisième, la Mauritanie. « D’avril 2018 au 1er décembre 2022, quelques jours avant l’arrestation du duo, 199 actions sont listées et décrites dans ces quatre colonnes », note le journal. Les avocats auront fort à faire. Quelques exemples, cités par Le Soir ?

bvoltaire.fr

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L’extension des plans de réduction des émissions industrielles à l’élevage bovin rejetée, les agriculteurs satisfaits

Une victoire pour les agriculteurs, un « coup dur » pour les organisations de protection de l’environnement. Le Parlement européen a voté le 11 juillet dernier l’exclusion de l’élevage des bovins de sa directive relative aux émissions industrielles (IED), qui oblige les États membres de l'Union européenne (UE) à réduire l'impact des émissions industrielles sur l'environnement. La proposition de la Commission européenne de pénaliser les exploitations bovines a été revue à la baisse par les eurodéputés en séance plénière, maintenant en vigueur les règles déjà existantes pour les élevages industriels. L’Union européenne lâche du lest sur l’une de ses nombreuses réglementations environnementales, quelques jours après la chute du gouvernement aux Pays-Bas et la démission de son Premier ministre, Mark Rutte. Une chute accélérée par l’opposition des agriculteurs à la fermeture de milliers de fermes d’élevages et la réduction de cheptel, visant à réduire les rejets d’azote.

francesoir.fr

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jeudi, 20 juillet 2023

Horror fati, le rejet de la réalité

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Horror fati, le rejet de la réalité

par Roberto Pecchioli

Source: https://www.ideeazione.com/horror-fati-il-rifiuto-della-realta/

Un homme obtient le droit de devenir une femme par la loi, sans chirurgie ni parcours psychologique, simplement parce qu'il le veut. Son corps n'est plus qu'un accessoire. Il a désormais le droit légal d'être considéré comme ce qu'il n'est pas. La décision du tribunal de Trapani menace de provoquer une avalanche : le dernier épisode de la déconstruction avant l'aboutissement trans et post-humain. Un autre demande est survenue, cette fois à devenir une femme, à se faire implanter un utérus pour pouvoir ensuite avorter. En d'autres temps, de tels postulants auraient été confiés à des psychothérapeutes ; aujourd'hui, ils ont des droits. Disney - à la pointe du phénomène woke et de la régression gendériste appliquée aux enfants - produit une version de Blanche-Neige et les sept nains sans prince charmant (intolérable hétéropatriarcat) avec des nains - multiethniques en hommage à l'obsession antiraciste et inclusive - qui ne le sont pas : il semble de mauvais aloi d'insister sur l'injuste petitesse de la stature.

Chaque jour surviennent de nouvelles étapes d'un voyage à l'envers qui laisse pantois ceux qui regardent le crépuscule joyeux de l'Occident avec les yeux de la réalité. Une sorte d'horror fati devient le sens commun, une haine du destin assigné par la nature, une volonté tenace de changer le cours des choses, un ressentiment implacable pour ce qui est. L'amor fati s'appelait l'acceptation sereine de la réalité, la reconnaissance du destin. Marcello Veneziani écrit que "dans le sens courant, le destin est considéré comme un gendarme cruel qui arrache la vie à un désir. En réalité, le destin enracine l'être dans le futur, donne un sens à l'événement, relie l'existence à un dessein et à une persistance. Être, c'est avoir un destin".

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L'horreur de ce destin, la tentative de s'y opposer par tous les moyens est l'une des caractéristiques de l'humanité contemporaine.  Il y a là quelque chose de faustien, une volonté de puissance, de contrôle, de dépassement, qui montre la fin de la civilisation gréco-romaine et chrétienne. L'homme se confie à la technique et à la technologie non pas pour s'améliorer mais pour devenir autre que lui-même. Ce qui est techniquement réalisable n'est pas une opportunité à explorer et à soumettre au tribunal de l'éthique, de la prudence, du bien et du mal, mais une obligation à vivre à tout prix.  On peut, donc on doit, à condition, bien sûr, d'alimenter un marché orienté vers le profit.

La décomposition sociale devient rupture et l'école - lieu de formation des adultes de demain - encourage la carrière "alias", l'identification selon le désir et le caprice individuels - toujours provisoires et révocables - et non selon le nom, le prénom et les caractéristiques naturelles. Il faut dire "le sexe attribué à la naissance", comme si les parents et les obstétriciens avaient jeté une pièce en l'air devant le nouveau-né. L'invitation de Friedrich Nietzsche "devenez ce que vous êtes" - le chemin de l'identification qui libère et reconnaît - est pratiquée à l'envers. Devenez ce que vous voulez, parce que la nature vous a enfermé dans un corps et une condition que vous avez le droit de rejeter, en les recréant au gré du désir, de l'arbitraire, du charabia.

L'horror fati, le ressentiment pour ce que nous sommes, est lié à une particularité de l'homme contemporain inconnue des générations passées : la contrariété de ne pas avoir participé aux processus qui ont conduit à la naissance. L'homme occidental veut à toute force être le créateur de lui-même. De l'individualisme au subjectivisme jusqu'à une sorte d'égoïsme forcené. Une jeune fille a expliqué dans une vidéo, vue par des millions de personnes, qu'elle avait poursuivi ses parents en justice pour l'avoir mise au monde sans lui demander sa permission. Elle invite les femmes enceintes - le père n'est pas évoqué - à consulter un médium pour demander au fœtus s'il veut naître ou non. Nous laissons tout jugement à ceux qui la liront, comme sur la proposition du Forum économique mondial (Klaus Schwab, Larry Fink, George Soros avec enfant homo à la remorque et vilaine compagnie) de légaliser, au nom de l'inclusion, le sexe et le mariage avec les animaux, en contournant la barrière de l'espèce.

L'erreur de ceux qui, comme nous, sont horrifiés par tout cela est de se limiter à une condamnation morale. C'est évident, c'est nécessaire, mais c'est une erreur. Nous avons tendance à raisonner en termes d'éthique ou de morale sexuelle. Dans le chant V de la Comédie, Dante dit de Sémiramis, la reine assyrienne, qu'"elle fut tellement détruite par le vice de la luxure qu'elle rendit le libitus licite dans sa loi, pour justifier l'idylle dans laquelle elle était entraînée". En d'autres termes, elle a légalisé chacun de ses vices privés. C'est ce qui se passe ici et maintenant, mais il ne s'agit en aucun cas de libérer les sens et les instincts. Ceux-ci sont au contraire la clé pour déconstruire l'homme, détruire son âme rationnelle et sociale en tant que créature "politique", pour le réduire à un amas confus de pulsions à satisfaire immédiatement.

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Ce qui est en train de changer rapidement le sens de la vie, l'anthropologie et l'ontologie de la créature humaine, ne peut être évalué en termes éthiques. Il y a bien plus que cela. Certes, "les hommes ont nié Dieu, mais ce faisant, ils n'ont pas mis en cause la dignité de Dieu, mais celle de l'homme, qui ne peut se passer de Dieu" (Nikolaï Berdjaev). Le drame, c'est que nous sommes au-delà : la dignité est un concept inconnu et Dieu un vestige du passé, dont on se moque comme s'il s'agissait d'un simple retard culturel, dépassé par la lumière aveuglante de la modernité.

La négation de la nature, de la vérité et de la réalité, la haine du destin et des limites, la préférence pour l'artificiel, l'intronisation des désirs, des caprices, des utopies, tout cela a un but terrible : la fuite de l'homme hors de lui-même. La nouvelle crête, la dernière bataille décisive, c'est celle qui oppose les cultures humanistes aux délires post-humanistes et transhumanistes, l'ultime conflit dont l'enjeu n'est pas le pouvoir ou la victoire d'une idéologie, mais la persistance de la créature humaine, de l'espèce homo sapiens. Les secousses que nous ressentons, les tremblements de terre quotidiens qui réduisent à néant la conception millénaire de nous-mêmes et du monde, sont des tassements, les étapes d'un parcours guidé dont le but intermédiaire est le transhumanisme, le dépassement de la créature humaine "naturelle", pour l'hybrider avec la machine. Cyberman plus Intelligence Artificielle plus toutes les technologies présentes et futures destinées à envahir le corps et l'esprit de la masse biochimique qu'est l'homme.

Un transit, révèle le préfixe, puisque "trans" est ce par quoi il passe pour arriver ailleurs, dans un état distinct de l'état initial. Le but ultime est l'après-homme, la construction/création d'une nouvelle espèce. D'où le discrédit, l'horreur - voire la haine - à l'égard de la nature et de ses lois, que l'on nomme de manière réductrice "biologie". Une humanité trans et post-technologique, hybride, d'où l'on expulse la pensée libre et la raison droite, pour la soumettre à la surveillance la plus stricte par des dispositifs artificiels contrôlés, propriété d'une oligarchie restreinte dont nous devenons tous les esclaves, les objets, les abeilles ouvrières d'une ruche.  L'Intelligence Artificielle est jusqu'à présent contrôlée par quelques hommes. Demain, le biopouvoir et la biocratie - le pouvoir sur la vie - pourraient échapper aux mains des docteurs Frankenstein postmodernes.  Le risque doit être sérieux, si la sonnette d'alarme a été tirée par un grand nombre de scientifiques dévoués. Les appareils d'intelligence artificielle prononcent des homélies, dirigent des orchestres et affirment fièrement qu'ils seront bientôt capables de tout faire mieux que nous, y compris de gouverner à la place des humains.

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Effrayant est le silence des innocents - nous -, l'aphasie du milieu culturel largement servile, l'inaction du pouvoir politique, privé de la capacité de décider, discrédité aux yeux de l'opinion publique. Une opération de plus voulue et poursuivie par l'oligarchie au pouvoir, à laquelle la classe politique se prête volontiers en échange de privilèges. Au milieu des décombres, le pouvoir gagne, qui devient le Léviathan, seule entité capable de diriger une (dis)société désormais passée de l'état liquide (Bauman) à l'état gazeux.

Nous sommes aux prémices du défi décisif: la lutte entre les partisans d'une avancée technologique illimitée, appelée progrès pour éviter le débat, et ceux qui sont convaincus que des limites morales, politiques et matérielles sont nécessaires, et que la barrière infranchissable est le respect de la nature et de la personne humaine.  Le champ de bataille est biopolitique, le contrôle de la vie, du corps, de la pensée. Qui décidera, et comment décidera-t-on, de ce qu'il faut introduire dans notre organisme pour le redessiner, le modifier, l'hybrider avec la machine ? Qu'adviendra-t-il de notre cerveau, de notre libre arbitre, comment vivrons-nous, que mangerons-nous ? Produits naturels ou artificiels ? Deviendrons-nous des OGM, des organismes génétiquement modifiés ? Que signifiera l'homme, la personne, l'esprit, la liberté ?

Nous vivons une transition décisive où la modernité va perdre son masque et dévoiler son visage. C'est le primat du devenir sur l'être, la lutte prométhéenne contre le destin et la nature. Vexé de ne pas être créateur de lui-même, l'homme décrète la victoire d'Héraclite : tout coule, panta rei, l'eau du fleuve n'est jamais la même. Au commencement était le Logos, le Verbe, la raison illuminée par la transcendance qui vainc le Chaos. Puis Faust fit irruption, le chercheur fiévreux de savoir, et la primauté passa à l'action. Im Anfang war die Tat, au commencement était l'action. Marx en subira l'influence, inaugurant la philosophie de la praxis destinée à changer le monde, avec la 11ème thèse sur Feuerbach. Sonnez la trompette de la modernité sur la musique de la révolution : les philosophes ont jusqu'à présent interprété le monde, il s'agit maintenant de le transformer, ordonne l'homme de Trèves.

Le voyage est terminé. Nous ne nous demandons plus si une chose est bonne ou mauvaise, bien ou mal, mais si elle est "techniquement" possible, réalisable et rentable. L'alchimiste postmoderne ne transforme plus la pierre en or, il transforme, modifie, transcende la matière pour la recréer. Il trans-forme, c'est-à-dire qu'il redessine, retravaille, forge un monde en mutation permanente, dont le trajet ressemble à celui d'un train sans conducteur.

Nous vivons dans l'inconscient de la pensée une révolution radicale qui change le sens et le destin de l'humanité. C'est une révolution qui marche vers la neutralisation des identités et des différences originelles, l'effacement de la nature, l'annulation des agencements, des rôles et des relations qui fondent l'humanité : la famille, les sexes, la procréation. A la base, il y a l'horror fati, l'horreur et le rejet de ce que nous sommes par nature.

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La lutte contre le destin n'épargne personne : on devient femme ou homme, le choix est subjectif, révocable. Si le ticchio souffle, on est italien le matin, cosmopolite le midi et américain le soir. Pour l'orientation sexuelle, large éventail de choix, il y a trois ou trente-trois sexes et on peut les expérimenter à volonté, surfer entre les genres.

Nous nous auto-créons, mais nous ne sommes pas les forgerons de nous-mêmes, plutôt des clients de la technologie, transgenres à vie, au gré des modes et des préférences. Le destin est remplacé par le progrès, qui déçoit cependant, une attente anxieuse et différée. Mieux vaut l'instant, le mouvement perpétuel, le fragment, l'hermaphrodite global qui se trans-forme, se trans-férence et se trans-course. Tout circule en transit, on traverse déguisé et changeant une autoroute éternellement en construction, chaque mètre est une sortie et une déviation, l'essentiel est de payer le péage. Seul le voyage compte, l'origine nous met en colère car nous ne l'avons pas choisie "librement".

Nous sommes des nomades en perpétuel transit même sans bouger, des marins dans l'océan virtuel, un, aucun et cent mille, des mutants et des trans parfaits. L'impermanence insurmontable et la nouveauté absolue de ce temps sont stupéfiantes. Nous allons, nous traversons, nous franchissons des murs, nous enlevons des obstacles en créant des ruines, en encombrant la route de débris dans une course qui est une fin en soi. Ou plutôt, la fin, c'est l'hybridation avec l'artificiel, la machine, le produit technique.

C'est la fin de l'humanité telle que toutes les générations précédentes l'ont comprise, le tournant d'une époque, une voie à sens unique dont il sera difficile de trouver le chemin du retour. Dépasser l'homme, le transcender et le transformer en une espèce nouvelle, trans et finalement post-humaine.

Homo sum, humani nihil a me alienum puto, écrivait le Romain Térence à l'époque de l'amor fati. Je suis un homme, rien d'humain ne m'est étranger. Que dira l'intelligence artificielle de l'homme qui hait son destin ?

 

mercredi, 19 juillet 2023

La dernière attaque de Kiev contre le pont de Crimée était une diversion désespérée

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La dernière attaque de Kiev contre le pont de Crimée était une diversion désespérée

Andrew Korybko

Source: https://korybko.substack.com/p/kievs-latest-attack-against-the-crimean

Au lieu d'être obsédés par cet incident et de faire naître des espoirs irréalistes chez les partisans de Kiev, les médias se montreraient bien plus responsables de conditionner tout le monde à attendre la reprise apparemment inévitable des pourparlers de paix.

La contre-offensive de Kiev, soutenue par l'OTAN, a échoué malgré les dizaines de milliards de dollars investis dans cette entreprise, comme l'a confirmé le chef d'état-major de la Defense Intelligence Agency américaine, John Kirchhofer, en avouant candidement à la fin de la semaine dernière que "nous sommes un peu dans une impasse".

L'Ukraine ne peut pas non plus compter sur beaucoup plus d'aide américaine après que M. Biden a révélé que les États-Unis étaient "à court" de munitions après avoir épuisé leurs stocks, dont le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a déclaré plus tard à CNN qu'il faudrait des années pour les reconstituer.

C'est dans ce contexte que les États-Unis ont décidé de donner à l'Ukraine des armes à sous-munitions, bien qu'ils aient précédemment qualifié leur utilisation présumée par la Russie de "crime de guerre", car ils n'ont tout simplement plus grand-chose d'autre à envoyer. Le président Poutine avait déjà estimé que l'exportation d'armes provocatrices telles que les obus à uranium appauvri était précisément due à cette situation difficile, ce qu'il a réaffirmé à la lumière des dernières nouvelles. Il est clair que la "course à la logistique"/"guerre d'usure" du chef de l'OTAN contre la Russie ne se déroule pas comme prévu.

La contre-offensive a échoué de manière si spectaculaire que la vice-ministre ukrainienne de la défense, Anna Malyar, a été contrainte d'informer son auditoire que les informations selon lesquelles la Russie passait à l'offensive près de Koupyansk, dans la région de Kharkov, étaient vraies, mais elle a édulcoré l'information en affirmant que Kiev "opposait une forte résistance". La Russie ayant repris l'initiative militaire, ce n'était qu'une question de temps avant que l'Ukraine ne recoure au terrorisme en désespoir de cause pour détourner l'attention de cette dynamique, ce qui explique pourquoi elle a de nouveau attaqué le pont de Crimée.

L'incident de lundi matin a fait au moins deux morts et a montré qu'il existe encore des lacunes dans la défense de cet élément stratégique et infrastructurel. Néanmoins, sa fermeture temporaire à la suite de cette attaque n'affectera probablement pas les opérations de la Russie sur la ligne de front, d'autant plus que la partie ferroviaire n'a pas été endommagée. Malgré tout, il s'agit d'une victoire symbolique pour Kiev, qui sera relayée par les grands médias pour faire croire que la contre-offensive a enfin abouti à quelque chose d'important.

En réalité, cette dernière attaque n'a rien à voir avec cette campagne. Elle était vraisemblablement prévue depuis un certain temps et ne modifiera pas la dynamique militaro-stratégique de ce conflit, ni au sens large en ce qui concerne l'avantage de la Russie sur l'Occident dans la "course à la logistique"/"guerre d'usure", ni au sens spécifique en ce qui concerne son offensive dans la direction de Kupyansk. Tout ce que cette attaque fera, c'est détourner l'attention des faits précédents qui sont trop "politiquement gênants" pour que les partisans de Kiev les reconnaissent.

Alors qu'ils se complaisent dans le dernier "copium" lancé par les médias grand public et les trolls en ligne, le fait est que la contre-offensive de Kiev a échoué de manière spectaculaire et que les pourparlers reprendront probablement avec Moscou dans le courant de l'année, comme nous l'expliquons en détail ici. Au lieu d'être obsédé par cet incident et de faire naître des espoirs irréalistes chez les partisans de Kiev, il serait beaucoup plus responsable de conditionner tout le monde à attendre l'évolution diplomatique susmentionnée, qui semble inévitable.

mardi, 18 juillet 2023

Les mystères de notre soumission au parti démocrate américain

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Les mystères de notre soumission au parti démocrate américain

Nicolas Bonnal

Le parti démocrate est le parti préféré des Français et des Européens ; c’est le parti dit-on du social et des minorités, le parti des écologistes et des LGBTQ et le parti surtout de la guerre à mort contre la Chine et la Russie. Quand Obama fit soi-disant tuer le Ben Laden de service, Kagan se rengorgea et se dit que l’on pouvait ‘démocratement’ mener une guerre messianique d’extermination contre le reste du monde. Surtout avec Trump en face…

Mais le parti démocrate c’est surtout celui des deux premières guerres mondiales : les USA ont vu, ils sont venus, ils ont vaincu – et comme dit Trotski ils ont commis à leur service la social-démocratie européenne pour mettre l’Europe à la portion congrue.

Il semble que le parti démocrate invincible et indéboulonnable sera aussi le parti de la troisième guerre mondiale qui achèvera le vieillard débile et consentant européen.

En France terre des droits de l’homme et des guerres en boucle on honore surtout le parti démocrate. Le téléphage froncé voulait dans les sondages voter à 90% pour Biden contre Trump qui lui garantissait la paix et l’énergie peu chère (mais on ne refera pas les Français). On honore la mémoire de Roosevelt (Franklin Delano), de Wilson donc ou de Kennedy. On y a déifié Obama en France, qui a démoli la Libye, a peuplé l’Europe de migrants, et qui a déclenché les hostilités finales contre la Russie en 2014, tout en recevant un prix Nobel à Stockholm et en déclenchant sur ordre écolo-bancaire la liquidation de nos industries.

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Ce  parti démocrate mène le monde à sa perdition avec sa troisième guerre mondiale contre la Chine et la Russie ; il mène l’Europe à sa ruine totale et il livre l’Amérique aux hordes ethniques comme on dit, au lobby LGBTQ et à la faillite financière via la dette – le tout sur fond de hausse infinie et arrogante de la bourse.

C’est lui qui peuplé de « dibbouks » (Kunstler), a créé sous Wilson (élu grâce à une division des républicains et à une participation abusive et sans doute contrôlée de Théodore Roosevelt aux élections présidentielles de 1912) la Banque Fédérale avec les Warburg, c’est lui a liquidé le libéralisme américain et renforcé et créé l’Etat moderne (voyez l’ouvrage collectif de Denton, Goldberg ou Hoppe), c’est lui qui a militarisé la nation et créé les mille bases, c’est lui a créé la Deuxième Guerre Mondiale et réduit l’Europe à la portion congrue, c’est lui qui, avec Truman, a créé de A à Z la guerre froide contre la Russie (génial Ralph Raico) et c’est lui qui a fait la guerre pendant dix ans au Vietnam, guerre inutile, assassine et cruelle. Mais c’est lui qui est adoré.

Et ce parti en même temps qu’il veut une guerre d’extermination contre la Russie et la Chine désire remplacer la population (quelque que soit le pays qu’il contrôle en Europe) et liquider agriculture et industrie (Harris-Kerry).

Et c’est normal puisque c’est le parti non pas du chaos (comme dit Kunstler) mais de la mort. L’occidental des temps de la Fin adore l’obscur, disait Guénon, alors qu’il adore la mort.

Et on ne parlera pas de JFK par pitié. On répètera avec Trotski :

« Pendant ce temps, l’Amérique édifie son plan et se prépare à mettre tout le monde à la portion congrue… La social-démocratie est chargée de préparer cette nouvelle situation, c’est-à-dire d’aider politiquement le capital américain à rationner l’Europe. Que fait en ce moment la social-démocratie allemande et française, que font les socialistes de toute l’Europe ? Ils s’éduquent et s’efforcent d’éduquer les masses ouvrières dans la religion de l’américanisme; autrement dit, ils font de l’américanisme, du rôle du capital américain en Europe, une nouvelle religion politique. »

 

L'empire de l'image, celle du consommateur

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L'empire de l'image, celle du consommateur

par Andrea Zhok

Source : Andrea Zhok & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/l-impero-dell-immagine-di-consumo

Ce qu'ils ont en commun :

1) l'idée que l'Occident peut se passer des combustibles fossiles et abandonner les moteurs à combustion alors que le reste du monde n'y pense même pas ;

2) l'idée que l'armée russe est technologiquement arriérée, qu'elle se bat avec des piques, qu'elle est dirigée par un fou et qu'elle s'effondre parce que nous envoyons nos armes aux Ukrainiens ;

3) l'idée que si vous êtes un homme mais si vous décidez ce matin d'être une femme, cela signifie que vous êtes une femme, point final, et que le reste n'est qu'arguties conservatrices et scrupules d'anachronique ;

4) l'idée que l'Europe peut survivre en tant que puissance économique en l'absence d'approvisionnement en énergie bon marché ;

etc. etc. ?

Il existe de nombreuses façons de décrire de manière unitaire le processus historique qui aboutit à ces contre-vérités (et à d'autres), mais si nous voulons le décrire en termes quasi philosophiques, nous pouvons dire qu'il s'agit tout simplement de cas de subjectivisme absolu, un subjectivisme encore plus radical que les formes les plus extrêmes de l'idéalisme subjectif de type Berkeley.

Ici, le monde est tel qu'il est simplement parce que je le pense, et le fait que je le pense le rend tel.

Il est intéressant de noter comment la politique, et plus encore la politique internationale, qui a toujours été avant tout de la "Realpolitik", est devenue au cours des dernières décennies le domaine incontesté non pas tant des vœux pieux que d'une batterie de délires volontaristes dans lesquels la réalité est, sans reste, ce que l'on veut qu'elle soit. Et si elle n'est pas d'accord, tant pis pour la réalité.

La nature, dont on se gargarise sous des formes pseudo-écologistes, a en fait disparu et s'est réduite un peu à un conte de Disney (peut-être amendé) et un peu à un lieu idéal, fonctionnel pour nous rappeler nos péchés. La nature que l'on imagine défendre n'est en fait jamais qu'une image publicitaire de la nature, comme un aperçu à savourer lors des prochaines vacances rêvées.

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Le remplacement de la nature par une image socialisée de celle-ci est d'ailleurs le trait dominant de tout le débat sur l'autodétermination sexuelle, qui d'un sujet particulier mais néanmoins intéressant est devenu une obsession globale sur laquelle se livre une bataille idéologique de longue haleine.

Le domaine de l'image célèbre naturellement ses triomphes les plus incontestés lorsqu'il doit gérer l'opinion publique autour de pays hostiles et/ou de peuples lointains. Les exigences de la propagande sanctifient ce penchant de notre époque en en faisant un devoir civique (la construction d'une opinion publique docile comme arrière-garde du front de guerre).

Ici, l'autre jour, je réfléchissais à un fait inquiétant de la jeunesse contemporaine, tel qu'il ressort d'un échantillonnage d'interactions sur les réseaux sociaux. Je constatais l'extraordinaire et irrépressible niveau de dépendance à une pression publicitaire, largement occultée, qui ramène l'horizon de ses aspirations à la sphère de la consommation-admiration-jeunesse.

À ce niveau, la victoire des mécanismes du marché est totale et incontestée. L'adhésion aux modèles de consommation et aux types de biens en tant qu'horizon de valeur est sans scrupules et totalement inconsciente. Il ne s'agit pas de "croire la publicité". Pendant longtemps, la publicité n'a pas fonctionné principalement sous la forme directe du message publicitaire, mais sous des formes obliques - et infiniment plus efficaces - consistant à proposer une image du monde et des modèles humains, à laquelle les biens, les services et les fonctions correspondent comme par magie avec une étiquette de prix.

Dans ce processus, il n'y a pas seulement la vente du produit, mais la vente d'une image de soi et des autres. Ce que l'on appelait autrefois l'idéologie s'est transformée sans relâche en publicité directe, mais surtout indirecte (dans les films, à travers les influenceurs, etc.).

La formation sentimentale de ces nouvelles générations se forge sur cette modélisation unidimensionnelle, qui devient alors aussi l'unique objet de diatribes, de polarisations et de "débats civils". Et de fait, l'agenda idéologique des jeunes coïncide au millimètre près avec l'agenda précuit de la "classe créative" : autodétermination génitale, écologisme du niveau du journal de Greta, mépris pour toute forme de vie qui s'écarte de l'image du centre aisé d'une métropole américaine, animalisme disneyen, catalogue de méchants extrait directement de l'agenda de la NSA, etc.

Cette soumission totale à une culture manipulatrice de l'image est d'ailleurs sans issue, car d'une part même l'école et l'université en sont de plus en plus imprégnées, et d'autre part la capacité de lecture autonome - seule source à laquelle on pourrait s'adresser pour puiser dans des modèles différents et non commerciaux - ne fait plus partie des facultés primaires.

Dans la lecture, l'imagerie est créée de manière autonome par le lecteur, ce qui fait toujours de la lecture un acte où l'on apprend et où l'on crée simultanément. Mais l'habitude de naviguer dans un système d'images créées par soi-même fait apparaître la lecture comme un médium comparativement fatigant et paralyse son développement.

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Le résultat naturel de ce processus est une réduction verticale de la capacité de lecture structurée au niveau de la lecture d'un e-mail ou d'un tweet, tandis que cette faculté particulière autour de laquelle la civilisation des derniers millénaires s'est construite semble être sur le point de disparaître.

Ainsi, en réfléchissant à l'évolution de la conscience de la jeunesse contemporaine vers un monde d'images manipulatrices, je me suis demandé ce qui se passerait lorsque cette génération deviendrait la classe dirigeante. Seulement, à y regarder de plus près, la génération d'aujourd'hui est déjà la deuxième à vivre cette condition, mais sous une forme plus extrême que la précédente.

Et la génération précédente est celle qui constitue aujourd'hui la colonne vertébrale des classes dirigeantes et des classes productives : la prédominance de cette forme de subjectivisme idéaliste qui rend ses propres projections plus réelles que la réalité est donc déjà un premier fruit de cette dynamique.

Cette conclusion met en garde contre la perspective optimiste selon laquelle "cela ne peut pas durer longtemps, tôt ou tard ils s'effondreront". Oui, ils s'écraseront (c'est-à-dire nous nous écraserons tous), mais en l'absence de développement de facultés alternatives, ce ne sera pas une leçon de réalisme, une incitation à analyser le monde et sa complexité, mais une simple incitation à changer d'imagerie, à choisir une autre image fantaisiste dans les rayons de ce supermarché cosmique que nous imaginons être notre monde.

La révolte des envieux

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La révolte des envieux

Roberto Giacomelli

Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/la-rivolta-degli-invidiosi

Qui vit dans les banlieues ?

La révolte des banlieues françaises est une rébellion contre l'ordre établi, contre la société du bien-être apparent, un acte de force contre le monde que les émeutiers désirent et auquel ils aspirent. Les jeunes Français d'origine africaine qui ont mis le feu à la France ces derniers jours ne sont pas des idéalistes révolutionnaires qui veulent imposer une autre vision de la société. Ils ne sont pas marxistes-léninistes, ils ne sont pas anarchistes, ils n'ont pas d'idéaux politiques à affirmer par le biais d'une violence révolutionnaire, ils n'ont pas d'idées pour lesquelles se battre. Le récit progressiste les présente comme des sous-prolétaires affamés et exploités, victimes du racisme des Français blancs, des citoyens de seconde zone condamnés à une vie de misère par l'injustice de la société.

D'autres analyses hâtives ou volontairement trompeuses les présentent comme des fondamentalistes islamiques, des djihadistes cherchant le martyre pour la foi, des soldats de la petite guerre sainte. L'islam est une religion abrahamique révélée, une doctrine qui envisage la soumission à Dieu, avec des règles, les piliers de l'islam qu'il faut respecter.

Il y a l'observation de la révélation des prophètes, dans la Shari'a, les lois qui régissent la vie des musulmans, c'est "...la dernière religion avec une épée..." selon la définition de Nietzsche.

La corruption de la consommation

Les jeunes hommes qui mettent à mal les villes françaises ne suivent pas les règles strictes de l'islam, ils ne mangent pas halal, ils ne s'habillent pas en djellaba arabe traditionnelle, mais en sweat à capuche et en chaussures de rappeur.

Ils sont français depuis deux générations, ils parlent français et pensent comme des Occidentaux, leur imaginaire collectif est celui du consumérisme bourgeois : luxe, richesse, belle vie sans effort et sans sacrifice.

Pas d'idées politiques ni de passion sociale, ils veulent devenir rappeurs, influenceurs et autres métiers déments de l'époque du nihilisme et de la décadence.

Leur plus grande aspiration n'est pas le martyre pour l'islam, mais de prendre la place des Français blancs dans les quartiers huppés, poussés par l'envie et non par la foi. La folle politique d'immigration les a confinés dans les banlieues dégradées, les isolant de la société dans des banlieues urbaines dégradées, les isolant des riches qui les aiment théoriquement et les détestent en réalité.

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Des promesses trahies

Les progressistes responsables de l'invasion migratoire pour une main-d'œuvre bon marché sont attaqués par ceux qui se sentent trahis. Les promesses d'intégration et de partage n'ont pas été tenues malgré des investissements économiques importants, les nouveaux Français ne savent pas quoi faire des formations qu'on leur prodigue, ils veulent la place et la protection sociale de ceux qui les ont trompés. Les voyous déchaînés des banlieues n'ont pas incendié les cathédrales symboliques du catholicisme au nom de l'islam, mais ont pillé des magasins de luxe.

Ils manifestent un désir de vengeance, d'affirmation des besoins fondamentaux, de conquête de territoires.

L'expansion islamique qui a débuté au 7ème siècle était portée par une vision forte, la conversion des infidèles, la création d'un monde qui répondrait à la volonté de puissance des disciples de Mahomet.

Les nouveaux insurgés n'ont pas affirmé la supériorité de leur religion, ils ont seulement exprimé le désir de remplacer ceux qu'ils considéraient comme des exploiteurs et des ennemis.

Les soldats du capitalisme

La société du profit et de la consommation compulsive a éradiqué les pulsions religieuses et idéologiques pour les remplacer par un irrépressible besoin de possession. Pas de nostalgie des origines et des patries abandonnées, car les nouveaux Français font partie intégrante du capitalisme terminal.

Comme les autres jeunes d'une époque sans âme, ils n'aspirent qu'à la richesse facile, à la fortune sans sacrifice, à la célébrité sans mérite. Privés des archétypes de leur lignée, ils sont esclaves de la basse matérialité comme beaucoup de jeunes contemporains. Petits bourgeois exclus du banquet des riches, ils regardent la vie des plus fortunés avec l'eau à la bouche comme des affamés devant la vitrine d'une pâtisserie.

Leur ressentiment et leur colère sont animés par l'envie qui a toujours animé les faux révolutionnaires, non pas le désir de justice sociale, mais de substitution dans les privilèges.

Les jeunes d'origine africaine veulent les villes des Français et aussi des Italiens, comme on l'a vu à Peschiera del Garda l'été dernier, où les hooligans ont occupé militairement la ville.

Les violences de Cologne et de Milan dénoncent l'attitude prédatrice à l'égard des jeunes filles européennes considérées comme un butin de guerre. Juridiquement français, italiens, belges et allemands, sans l'avoir voulu, ils prennent par la force ce qu'ils considèrent comme leur et ce qui appartenait aux Européens. Des peuples vieux et sans élan vers l'avenir, des ethnies mourantes qui n'engendrent pas d'enfants et n'ont plus rien à transmettre.

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La psychopathologie du rêve nié

Les importés sont au contraire pleins d'énergie vitale, prolifiques et agressifs, pleins de colère parce qu'ils se sentent exclus. Ils souffrent de troubles dissociatifs dus au manque d'intégration entre la sphère de la conscience, puis de la pensée avec leur identité et avec la mémoire de leurs ancêtres. Les symptômes sont une identité confuse, ni arabe ni française, et des difficultés à entrer en relation avec les autres citoyens qu'ils ressentent comme des ennemis.

La pathogénie du trouble est dans le traumatisme du refus de faire partie de la nation qui les a arrachés à leurs origines pour les marginaliser dans des ghettos. L'immigration sauvage est un crime contre les autochtones envahis, mais aussi contre les déracinés volés à leur patrie par le mirage d'un bien-être illusoire.

La réalité est bien différente du rêve : marginalisation, pauvreté, exploitation, travail d'esclave sous-payé.

Les rares qui parviennent à s'intégrer au Système perdent leurs ambitions de dresseurs de barricades et deviennent l'objet de la haine et de la rage de tous les autres, restés à l'extérieur pour observer.

La société nourricière produite par la domination du grand capital ne respecte personne, elle exploite les derniers comme de la chair à canon, n'épargnant même pas ceux qui la soutiennent et la nourrissent, en sacrifiant leur vie au travail et au succès.

Source : centrostudiprimoarticolo.it