samedi, 16 décembre 2023
La nouvelle route de la soie et la "souveraineté" selon Giorgia Meloni
La nouvelle route de la soie et la "souveraineté" selon Giorgia Meloni
par Andrea Zhok*
Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26985-andrea-zhok-nuova-via-della-seta-e-il-sovranismo-della-meloni.html
L'Italie de Giorgia Meloni a officiellement quitté la Route de la Soie hier (11/12/2023).
En fait, le gouvernement Meloni, le gouvernement dit souverainiste, celui qui était censé avoir à cœur, dans le bavardage de la propagande électorale, le bien-être, l'autonomie et la souveraineté de l'Italie, a réussi en l'espace de deux ans à couper définitivement les ponts avec le plus grand fournisseur d'énergie du monde (la Russie), avec lequel nous entretenions traditionnellement d'excellentes relations, puis à liquider les relations commerciales privilégiées avec le pays qui connaît la plus forte croissance économique du monde (la Chine).
Il est difficile d'imaginer une stratégie économique plus autodestructrice pour le pays.
Bien sûr, nous savons tous que le pacte tacite signé par le premier ministre avec le maître américain est le suivant : "Nous vous laissons gouverner sans vous gêner, vous faites ce que nous vous disons". Nous nous retrouvons donc avec un gouvernement de serviteurs de plus, dont la fonction est de faciliter les impulsions gouvernementales en provenance de l'étranger.
D'autre part, pour gouverner de la sorte, il n'est pas nécessaire d'avoir une classe dirigeante, d'avoir étudié, d'avoir une idée du pays, d'avoir du caractère ou de l'intégrité personnelle, pour gouverner de la sorte, il suffit d'avoir le géomètre Calboni : il suffit de traduire en italien les dépêches de l'état-major américain, et pour cela, il y a Google Traduction.
À l'approche des élections, je me souviens avoir été interrogé dans un talk-show sur le "risque de fascisme" que représentait un éventuel gouvernement Meloni. Selon les canons habituels de la télévision, la question faisait suite à un reportage présentant un collage de déclarations incendiaires et de photos d'époque de Meloni, dont le but était d'ouvrir le bal en affirmant que oui, fez et orbaci étaient sur le point d'être exhumés de la poitrine de grand-père, de trembler et de se réfugier dans le front antifasciste.
La réponse que je donnais alors était que depuis un certain temps, la seule différence politique détectable entre le centre-droit et le centre-gauche était le niveau d'enthousiasme pour la Gay Pride (ou, si vous préférez, la Journée de la famille).
Superstructures et folklore mis à part, l'Italie est gouvernée sans interruption par un monocolore atlantiste néolibéral depuis trente ans : les trente pires années sur le plan économique et social depuis la naissance de l'État national, à l'exception des périodes de guerre.
Ceux qui continuent à se laisser prendre au jeu fictif de l'alternance, en allant voter de temps en temps pour l'un des camps, pour contrarier l'autre - un jumeau différent - sont complices du désastre.
* Professeur de philosophie morale à l'Université de Milan.
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Guerres oubliées
Guerres oubliées
Andrea Marcigliano
Source: https://electomagazine.it/guerre-dimenticate/#google_vignette
La guerre en Ukraine n'est que la dernière... la dernière d'une série, malheureusement longue, de guerres oubliées. Des guerres qui ont connu des moments d'attention médiatique, qui ont été sous les projecteurs des médias, qui ont fait l'objet d'analyses et de discussions... et puis, soudain, elles ont... disparu.
Celle de l'Ukraine, comme je l'ai dit, n'est que la dernière en date. Et, en même temps, le cas exemplaire. Depuis plus d'un an, nous sommes littéralement inondés de nouvelles - plus fausses que réelles - sur l'évolution du conflit. Inondés de reportages d'envoyés spéciaux... le plus souvent filmés loin de la ligne de front. Assaillies par des talk-shows où des experts improvisés discutent de stratégie militaire, annoncent l'effondrement imminent de la Russie, prophétisent la fin de Poutine...
Et Zelensky était emmené partout, comme s'il était la Mère Pèlerine. Nous en étions venus à soupçonner qu'il possédait le don d'ubiquité. Il apparaissait à l'ONU, dans les principales capitales européennes, dans tous les événements mondains et politiques. Il ne manquait pratiquement que le Zecchino d'Oro et le Zero Branco Pepper Festival.
Et puis, il était partout choyé, caressé, bécoté... le chouchou du public et des politiciens occidentaux.
Et puis, soudain, le silence. Un silence assourdissant. L'Ukraine est soudain redevenue une région périphérique. Une "marche frontière" (c'est le sens de son nom) entre l'Est russe et l'Europe centrale, principalement allemande. Une sorte de république d'opérette, une sorte de Pontevedro de la "Veuve joyeuse" de Lehar.
Et Zelenski ? Zelenski qui ? Vous vous entendez déjà répondre. Mais comment ? Zelenski, le héros de l'épopée de la résistance contre la tyrannie russe... Ah, ce monsieur (copyright de feu Silvio Berlusconi) qui se promenait toujours avec cette espèce de T-shirt militaire pas très propre... Eh bien... On n'a plus de nouvelles de lui. Peut-être s'est-il déjà enfui à l'étranger avec une bonne partie de l'argent qui lui a été généreusement prodigué à nos frais....
Quoi qu'il en soit, dira-t-on, la crise de Gaza a explosé. Les médias et l'opinion publique, inévitablement, ont changé d'angle de vue. Ubi maior...
Certes, mais... qui sait pourquoi cet oubli intervient à ce moment précis. Alors qu'il est désormais clair que la fameuse Grande contre-offensive ukrainienne a lamentablement échoué. Et que les forces de Kiev sont complètement désorganisées. Les Russes, avec leur lenteur historique de vieil ours, se préparent à reprendre l'initiative. Et, cette fois, il est très probable qu'au printemps, nous verrons les Tchétchènes de Kadyrov entrer dans la capitale ukrainienne.
Une nouvelle difficile à annoncer, après des mois de récits où les gentils de Zelenski étaient sur le point de s'emparer de Moscou. Et de faire fuir Poutine au-delà de l'Oural.
Film déjà vu. Quand les choses ont commencé à mal tourner en Afghanistan, Kaboul a disparu des médias. Il en a été de même en Irak, en Syrie, en Libye....
Le soft power, vous le savez, est une arme puissante. Et elle est presque entièrement entre les mains de l'Occident. C'est-à-dire de Washington et de ses satellites.
Puissant... mais les guerres se gagnent sur le terrain. Et pas sur des talk-shows et des reportages fabriqués de toutes pièces.
Et il y a, en plus, le risque d'un effet boomerang. Parce que "nous", Occidentaux, sommes tellement habitués à mentir, à falsifier l'actualité et la réalité, que nous risquons de prendre ces mensonges... incommensurables pour vrais et bons.
Nous bercer de l'illusion de victoires et de triomphes qui, en vérité, portent un autre nom: "défaites".
Et celui qui croit à ses propres mensonges est toujours voué au désastre.
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Au diable les bellicistes !
Au diable les bellicistes !
Wolfgang Hübner
Washington a de bonnes raisons de bloquer de nouvelles aides de plusieurs milliards au régime ukrainien de Selensky à Kiev. Même la Grande-Bretagne, traditionnellement hostile à la Russie, dont le Premier ministre Boris Johnson a empêché une fin rapide du conflit ukrainien et a donc d'innombrables morts et martyrs sur la conscience, considère désormais ce soutien d'un œil plus critique. Mais l'Allemagne, qui doit discuter de budgets d'urgence, veut envoyer huit milliards d'euros à Kiev l'année prochaine, voire plus en cas de besoin militaire. Et maintenant, nous avons un appel de 70 politiciens et historiens plus ou moins connus à choyer et à armer encore plus l'Ukraine.
Parmi eux, des bellicistes notoires comme le politicien vert Anton Hofreiter et le politicien CDU Norbert Röttgen. Dans leur appel, les signataires écrivent: "Au lieu de fournir rapidement et complètement ce qui est nécessaire et de créer les conditions d'une production d'armements à long terme, la politique de l'Allemagne et de l'Occident se résume à donner à l'Ukraine juste assez pour qu'elle puisse continuer la guerre, mais pas assez pour la terminer victorieusement". En d'autres termes, les contribuables allemands doivent payer encore plus pour la "victoire finale" dont ils rêvent, et beaucoup plus de soldats ukrainiens et russes doivent mourir ou être mutilés à jamais pour que ce vilain rêve se réalise.
Ceux qui lancent de tels appels irresponsables et incendiaires n'agissent pas pour de bonnes raisons. Car chacun des signataires pourrait, devrait même savoir :
- La liberté d'expression en Ukraine a été réduite à néant, l'opposition, les partis et les médias d'opposition sont interdits.
- Il n'y a plus d'État de droit en Ukraine, la justice et la police, tout comme le parlement, sont contrôlés par le président et son administration.
- Les droits des minorités nationales sont violés, la liberté de religion est détruite.
- Les hommes ukrainiens, en plus, sont arrêtés par la force dans la rue et envoyés au front, où beaucoup sont rapidement tués car on les a laissé sans formation suffisante.
- Deux tiers de la population vit dans la pauvreté, 90% des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté.
- Tous les secteurs importants de l'économie appartiennent à l'oligarchie, qui vit dans une grande richesse et n'a pas besoin d'envoyer ses enfants au front.
- Les terres fertiles, dont l'Ukraine dispose plus que n'importe quel autre pays au monde, appartiennent directement ou indirectement à des groupes étrangers au détriment des petits et moyens agriculteurs.
- L'Ukraine est un foyer de corruption.
Tous ces faits se sont avérés exacts mais ont été étouffés, et leur révélation urbi et orbi constituera un très grand scandale à la fin de la guerre pour un "Occident" qui, dans son hostilité aveugle à l'égard des Russes, mais qui est très profitable pour certaines personnes et entreprises, ne veut pas y croire. Les signataires de l'appel sont tous trop intelligents et informés pour pouvoir feindre l'ignorance de tous ces faits. Les Hofreiter, Röttgen et autres savent ce qu'ils font. Ce sont des bellicistes détestables et sans scrupules - qu'ils aillent au diable !
Wolfgang Hübner
14:32 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bellicisme, allemagne, ukraine, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
vendredi, 15 décembre 2023
La défaite de l'Ukraine
La défaite de l'Ukraine
Markku Siira
Source: https://markkusiira.com/2023/12/08/ukrainan-havio/
Les nouvelles en provenance des champs de bataille de l'Ukraine sont toujours mauvaises pour le régime de Kiev. Malgré les tentatives précédentes de nier les faits, l'Occident commence lentement à accepter que la contre-offensive tant médiatisée s'est soldée par un désastre. L'Ukraine ne publie pas de chiffres sur ses pertes militaires, mais selon des estimations indépendantes, elle a perdu jusqu'à 100.000 hommes dans son offensive ratée.
Lorsque l'état de dégradation général de l'armée ukrainienne est révélé au grand jour, les accusations commencent. Le dernier article du Washington Post est un bon exemple du changement de ton. Le journal américain a tendance à blâmer les Ukrainiens, tandis que les Ukrainiens critiquent leurs bailleurs de fonds occidentaux ou se critiquent les uns les autres, selon les circonstances. L'Europe n'a pas encore rejoint le jeu des reproches, mais le moment venu, elle critiquera sans doute les actions des Ukrainiens (en plus de la "guerre d'agression brutale" de la Russie).
Comme le dit le blogueur américain The Z Man, "Washington ne semble jamais apprendre de ses échecs, c'est pourquoi ils ont maintenant le désastre ukrainien sur les bras". Nul doute que les think tanks financés par le complexe militaro-industriel analysent déjà fébrilement les principales erreurs de cette guerre.
La première grande erreur a été de s'engager dans une guerre terrestre avec la Russie. Les Russes n'ont pas toujours réussi leurs opérations spéciales, mais en général, ils ont mené une guerre terrestre efficace, y compris en Ukraine. Lorsque les Russes considèrent une guerre terrestre comme une menace existentielle, elle devient rapidement une grande guerre patriotique et toute la Russie se mobilise pour vaincre l'ennemi.
Le coup d'État occidental de Maïdan en 2014 a déjà montré que la péninsule de Crimée et le Donbass ne font pas partie d'un conflit frontalier insignifiant entre la Russie et l'Ukraine, mais qu'ils font partie d'une guerre hybride lancée par l'Occident pour renverser la Russie actuelle.
L'Occident a lancé un jeu de guerre géopolitique contre la Russie en Ukraine et les Russes ont relevé le défi. Les sanctions étaient clairement destinées à nuire à la population de la Russie centrale, ce qui a permis aux dirigeants russes de présenter ce conflit comme une lutte à mener par la génération actuelle, comparable aux souffrances de la Seconde Guerre mondiale.
L'Occident a agi de la sorte parce qu'il a supposé (à tort) que la Russie était trop faible pour mener une véritable guerre. Ils ont tiré cette conclusion non pas sur la base de faits observables, mais sur la base de leur propre rhétorique. Ils ont tellement répété que la Russie n'était qu'une "station-service déguisée en État" qu'ils ont fini par le croire eux-mêmes.
Au lieu de regarder ce qui se passait réellement en Russie, l'Occident s'est raconté des histoires séduisantes sur ce qui se passerait si la Russie de Poutine pouvait être démantelée comme l'Union soviétique et si l'Occident pouvait "démocratiser" le pays.
Les partisans occidentaux de l'Ukraine ont fait croire au régime de Kiev que la Russie ne serait pas en mesure de maintenir son armée sur le terrain pendant longtemps. Les propagandistes n'ont cessé de prédire l'effondrement de la Russie. Des "experts" sélectionnés pour des programmes de télévision occidentaux ont affirmé très tôt que la Russie ne perdrait pas seulement, mais que la fédération tout entière s'effondrerait à la suite du conflit ukrainien.
En fin de compte, cependant, on s'est aperçu que la campagne visant à annuler la résistance russe n'avait pas l'effet escompté, de sorte que l'Occident a dû préparer l'Ukraine à une véritable attaque. Ils ont recruté près de 100.000 nouveaux soldats, les ont formés aux tactiques de l'OTAN et leur ont fourni des armes de l'OTAN pour chasser les Russes de Crimée et du Donbas. Il s'agissait de la grande contre-attaque du printemps, que les (faux) médias de pouvoir finlandais soutenaient pleinement.
Non seulement les Ukrainiens ont perdu toute l'armée rassemblée pour la mission, mais toutes les réserves mobilisables ont été passées au hachoir. Des dizaines de milliers d'Ukrainiens ont été tués et mutilés pour s'emparer d'un petit village. Les pertes sont énormes, mais la presse occidentale reste silencieuse, ou répète ses thèses russophobes.
Plus que l'énormité de l'échec, c'est la lenteur avec laquelle les architectes militaires occidentaux ont accepté les faits qui est étonnante. Alors qu'il était évident que les défenses russes étaient trop fortes, on a dit au public que ce n'était qu'une question de temps avant que l'armée ukrainienne ne marche vers la victoire. Même après la diffusion sur l'internet de milliers de vidéos de chars occidentaux en flammes, les experts scandaient que la victoire sur la Russie était imminente.
Suite à ce désastre, l'Ukraine ne dispose plus d'aucune capacité offensive et peine à maintenir sa position défensive dans des zones clés. Les pertes massives en hommes et en matériel ne peuvent être compensées. L'Ukraine n'a plus de soldats à recruter et l'Occident n'a plus d'équipements à envoyer au régime de Kiev.
C'est pourquoi nous voyons dans les médias occidentaux des reportages qui commencent déjà à chercher un bouc émissaire. Aucun des instigateurs du conflit ne veut être responsable de l'effondrement de l'Ukraine en 2024. Les élections présidentielles approchent aux États-Unis et l'Union européenne pourrait également rencontrer des difficultés, l'argent des États membres étant déversé dans le trou noir ukrainien. L'OTAN n'a pas "fait assez" pour gagner l'Ukraine.
Le thème de cette débâcle de deux ans est que les personnes qui prennent les décisions ont remplacé la réalité bien concrète par une réalité imaginée à leur goût. Les décideurs et leurs propagandistes sont doués pour créer des scénarios complexes et intellectuellement difficiles qui n'ont aucun fondement dans la vérité.
Aujourd'hui, leur version de la réalité se heurte à une réalité basée sur la vérité brute et la situation sur le terrain, plutôt qu'à un faux récit d'une victoire totalement fictive créée pour les besoins de la guerre de l'information de l'Occident, comme s'il s'agissait d'une copie d'un film d'action hollywoodien.
Comme le dit The Z Man, "le désastre ukrainien est un microcosme de ce qui afflige l'Occident". Depuis des années, les mêmes personnes dirigent un système basé sur des fantasmes paranoïaques et des images de l'ennemi. Les responsables ont des références qui n'ont d'importance que dans la réalité artificielle d'une classe dirigeante.
"Le résultat est une chambre d'écho peuplée d'idiots habilités qui rivalisent les uns avec les autres pour produire le récit le plus agréable à entendre pour décrire ce qu'ils imaginent être en dehors de toute réalité. Ils vivent dans une simulation, mais cherchent à imposer leur expérience au monde qui les entoure".
L'Occident collectif sera bientôt confronté à la défaite en Ukraine. Les illusions d'une classe dirigeante illusoire et dérangée seront brisées et le citoyen ordinaire paiera la facture. Les grandes illusions des Ukrainiens de l'Ouest seront brisées, et les menaces des médias sociaux n'y changeront rien. La réalité est comme la gravité, qui ne disparaît pas même si vous n'y croyez plus.
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mercredi, 13 décembre 2023
Allemagne, France et Italie : le déclin commun au nom de RimbanBiden
Allemagne, France et Italie : le déclin commun au nom de RimbanBiden
Augusto Grandi
Source: https://electomagazine.it/germania-francia-e-italia-il-declino-comune-nel-nome-di-rimbanbiden/
Année provisoire pour l'Allemagne, qui ne pourra pas approuver le budget fédéral avant le 31 décembre. Dette publique galopante en France qui, à ce rythme, ne tardera pas à rattraper l'Italie. Averse de mensonges en Italie, avec des politiciens de la majorité occupés à dire que les travailleurs et les retraités auront plus d'argent dans leur enveloppe de salaire ou leur chèque INPS, oubliant que le pouvoir d'achat s'est effondré en raison d'une inflation qui ne s'est que faiblement redressée.
Ce ne sont là que quelques-unes des merveilles d'une Europe qui remue la queue devant RimbanBiden et appauvrit ses sujets pour enrichir les oligarques américains. Une Europe de larbins tafazzi qui ne savent pas où aller ni quoi faire, et qui déversent leurs frustrations sur leurs propres populations, avec des réglementations absurdes, des bureaucraties obtuses, des pénalités de toutes sortes.
Mais il semble que les larbins ne se rendent même pas compte de leur stupide inutilité. La vaillante Ursula s'envole pour Pékin, où l'Italie vient de se défaire d'un accord stratégique qui ne plaisait pas à RimbanBiden, et pense pouvoir dicter les règles à Xi Jinping, qui la regarde comme si elle était l'idiote du village. Dame Garbatella (= Giorgia Meloni), qui s'était présentée comme la protagoniste de la nouvelle politique italienne en Méditerranée, se tait face à l'extermination des enfants palestiniens, feint d'ignorer l'expansion de la Turquie, conclut des accords fictifs avec la Tunisie, ne s'oppose pas à l'invasion des migrants et détériore les relations avec l'Égypte. Et Dieu merci, elle n'a pas encore compris que le nord de la péninsule est entouré par les Alpes.
Olaf Scholz et Annalena Baerbock sont des cas pathologiques qui ont bloqué la locomotive de l'Europe pour cupio servendi. D'autre part, être libre et autonome coûte des efforts et demande de l'intelligence. Quant à Macron, il a au moins essayé de mener une politique indépendante. Mais il a échoué et a rejoint le troupeau. Avec des résultats désastreux. Paris a été progressivement éliminé de la Françafrique. Ce n'est pas seulement une question de prestige ou de politique étrangère. Car cette énorme erreur va coûter très cher à la France sur le plan économique. Et Macron ne pouvait pas ne pas comprendre que les pays africains étaient fatigués non seulement de l'exploitation de type colonial auquel ils étaient soumis, mais aussi de la soumission aux intérêts atlantistes. À cela s'ajoutent - comme l'explique Marco Valle dans une interview à Barbadillo - les problèmes de plus en plus dramatiques des banlieues où, aujourd'hui, les Français de souche ont presque disparu.
Un tableau inquiétant. Mais Ursula et les autres larbins continuent à faire semblant de ne pas comprendre, et s'ils ne font pas semblant, c'est encore pire. Pendant qu'à Washington et à New York, on fête, à Moscou et à Pékin, on observe avec circonspection.
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lundi, 11 décembre 2023
L'Europe, une économie sans âme et sans culture
L'Europe, une économie sans âme et sans culture
Gennaro Malgieri
Source: https://electomagazine.it/europa-uneconomia-senza-anima-e-senza-cultura/#google_vignette
Le vide qui caractérise la discussion sur le destin de l'Europe nous invite à reprendre en main des livres "intemporels", heureusement réédités par des maisons d'édition aussi pertinentes que raffinées. Rien de tel, en ces temps d'asphyxie politique plus que climatique, que de se "plonger" dans les pages de La Genèse de l'Europe de Christopher Dawson, l'un des plus grands historiens anglais du XXe siècle, méritoirement réédité par Lindau (pp. 409, euro 34.00), où l'introduction à l'histoire de l'unité européenne du IVe au XIe siècle - véritablement cruciale dans la construction de l'identité continentale - est considérée à juste titre comme un âge de renaissance, puisque l'intégration complexe entre l'Empire romain et l'Église catholique, la tradition classique et les sociétés essentiellement "barbares" mais soumises à la romanité a favorisé la naissance d'une civilisation vivante, comme l'a magistralement décrit Gioacchino Volpe dans ses études sur le Moyen Âge et les débuts de la nation italienne, une partie de la nation européenne qui a existé malgré tout comme un esprit d'entreprise dans la construction d'un édifice sur des ruines qui n'ont pas été enlevées, mais revitalisées grâce aussi au monachisme en tant que générateur de foi et de culture.
Christopher Dawson et Gioacchino Volpe, deux historiens à redécouvrir.
On peut discuter de la politique de Dawson, suscitée par des contingences qu'il convient d'historiciser, mais on ne peut manquer de discerner dans son analyse la recherche des fondements unitaires des nations elles-mêmes dans le cadre d'une Europe qui vivait au sein d'un "empire intérieur" qui attend toujours d'être ravivé. Ce même "empire" qui a suggéré à Paul Valéry les pages denses et passionnantes sur l'Europe disséminées dans les nombreux ouvrages consacrés au thème de la décadence de notre civilisation. Le désarroi est tel qu'une immersion dans la sagesse du grand poète et philosophe français est presque thérapeutique : "Nos civilisations savent maintenant qu'elles sont mortelles", lisais-je il y a quelques jours dans son célèbre Cahiers. Malheureusement, ceux qui ont la capacité de voir venir la tempête s'en remettent à des sourciers politiques qui, à l'aide de bâtons improbables, indiquent des atterrissages qui devraient être sûrs. Mais qu'est-ce qui est sûr quand le "travail de l'esprit", pour reprendre les mots de Valéry, ne produit plus rien pour façonner une civilisation qui se désagrège ?
Devant les Cahiers fermés, j'ouvre un autre recueil d'informations précieuses sur notre avenir, formulées à la veille de la première grande guerre civile européenne par un jeune Valéry dont la vie intense (1871-1945) lui a permis de recueillir les fruits de ses diagnostics pour conclure qu'il avait raisonné sur l'esprit européen en formulant des pronostics que personne ne semble vouloir prendre en compte aujourd'hui. Voici donc In morte di una civiltà (Aragno editore) qui comprend le scintillant essai en deux parties - issu de deux lettres publiées dans la revue londonienne Athenaeum en 1919 - La crisi dello spirito et d'autres écrits "quasi-politiques" où l'on puise des méditations non superficielles sur l'identité d'être européen et sur ce que signifie cette attitude de "conquête" de soi, d'abord, et ensuite projeter "prométhéennement" les résultats d'une éducation - je ne sais pas si elle est "humaine, trop humaine" ou même "divine" - qui a donné un sens au monde, sans jactance et sans exagérations rhétoriques.
Et "la crise de civilisation" nous introduit dans une considération du Vieux Continent qui ne peut certainement pas être optimiste aujourd'hui, comme Massimo Carloni, éditeur du volume, nous le fait comprendre en réfléchissant sur le "drame de l'esprit" en conclusion de l'essai composite de Valéry. Il écrit : "L'Europe née avortée des cendres de la Seconde Guerre mondiale, dans ses diverses métamorphoses comme l'Europe du charbon et de l'acier, de l'énergie atomique, de la Communauté économique, puis de la Banque centrale et de la finance, est une parodie décourageante, un simulacre bureaucratique du rêve de Valéry. L'homo europaeus, synthèse de liberté et de rigueur, d'imagination et d'intelligence, dont la Grèce a fourni le modèle parfait et Léonard la célèbre représentation, est aujourd'hui misérablement réduit à l'effigie d'une pièce de monnaie. Tandis que la Méditerranée, de creuset et de carrefour des civilisations, est devenue un lugubre cimetière marin jonchés de tombes... Ces signes décourageants suffisent à mesurer la distance abyssale qui nous sépare des origines de l'esprit européen que nous avons misérablement trahi.
Valéry l'avait-il prévu ? Je le crois. Pour conclure qu'"une économie n'est pas une société", il présupposait qu'elle devait avoir, pour ne pas risquer de périr rapidement, une culture, la conscience d'une histoire, une vision du monde et de la vie. Et au fond de lui, il espère que l'Europe redeviendra ce qu'elle a été par son esprit. "Tous les peuples qui ont débarqué sur ses rivages l'ont fait leur ; ils ont échangé des biens et des coups ; ils ont fondé des ports et des colonies où, non seulement les objets du commerce, mais les croyances, les langues, les coutumes, les acquisitions techniques, étaient des éléments de l'échange. Avant même que l'Europe actuelle ne prenne la forme que nous lui connaissons, la Méditerranée, dans son bassin oriental, avait vu naître une sorte de "proto-Europe". Et c'est là que l'Europe s'arrête aujourd'hui ? Où est-elle née du mythe, de la mer, de l'amour d'un dieu et des similitudes de peuples qui se reconnaissaient originaires d'un monde ancestral que nous aurions appelé indo-européen ? Nous ne pouvons pas y renoncer. L'heure n'est pas aux funérailles, mais aux renaissances. En y croyant, bien sûr.
Valéry écrit : "Notre Europe, qui n'était au départ qu'un marché méditerranéen, devient ainsi une immense usine ; usine au sens propre, machine à transformations, mais aussi usine intellectuelle sans équivalent. Cette usine intellectuelle reçoit de partout toutes les choses spirituelles ; elle les distribue à ses innombrables organes. Les uns saisissent les nouveautés avec espoir, avec avidité, en exagérant leur valeur ; les autres résistent, opposant à l'invasion des nouveautés la splendeur et la solidité des richesses déjà établies. Entre l'acquisition et la conservation, il faut sans cesse rétablir un équilibre mouvant, mais le sens critique s'attaque à l'une ou l'autre tendance, méconnaît les idées possédées et valorisées ; il teste et discute sans pitié les tendances de cet "ajustement" toujours en cours. Est-ce là le destin de l'Europe, oublieuse de l'équilibre raisonnable qui l'a amenée à être le sel de la terre ?
L'Europe, en somme, s'autodétruit. Du passé, on ne sait que faire. De l'avenir, on n'a pas la moindre perception. C'est comme si les Européens s'étaient construit une prison qui les oblige en quelque sorte à regarder à travers les barreaux ce qui se passe autour d'eux, le temps et l'espace s'amenuisant. Ils deviennent insignifiants, tandis que le monde construit par ceux qui les ont précédés devient babélique, en proie à des intérêts voraces, objet des appétits de nouveaux colonisateurs appartenant à d'autres univers culturels et anthropologiques. Comme par le passé, la civilisation européenne est elle aussi destinée à disparaître de la manière la plus lente et la plus sanglante : en renonçant à son existence, à sa capacité de se reproduire par des naissances, en abdiquant le rôle qu'elle devrait humainement conserver. Dans les années 1920, le livre d'un spécialiste des civilisations et de la décadence, Richard Korherr : Régression des naissances, mort des peuples, a fait sensation en Allemagne et en Italie. Korherr y montrait, en appliquant la méthode comparative, comment et dans quelle mesure la stérilité intentionnelle et programmée, motivée par l'égoïsme et par l'habitude de satisfaire des besoins immédiats fictifs, a fait tomber dans l'abîme des cultures qui avaient dominé de vastes régions de la planète et contribué à la formation de la civilisation euro-méditerranéenne.
Aujourd'hui, dans l'indifférence des peuples et de leurs classes dirigeantes, la même chose est en train de se produire, et il n'est donc pas abusif ou alarmiste d'affirmer que la désintégration de l'Europe est liée à deux facteurs principaux : le taux de natalité et la crise d'identité. Le premier et la seconde sont étroitement liés et donnent une idée du déclin sur lequel se trouvent les analystes capables de discerner entre les plis du malaise européen ce que sera l'avenir d'un continent qui, année après année, semble prendre les connotations d'une lande désolée dans laquelle peu de chercheurs tentent de s'accrocher à une certaine idée de l'Europe qui séduise, sans grand espoir, il faut bien le dire, surtout pour les jeunes générations dont l'indifférence manifeste à l'égard de leur avenir dans un contexte géopolitique et culturel en pleine mutation est le symptôme le plus douloureux d'un déclin inéluctable.
Parmi les observateurs les plus attentifs de la mutation européenne depuis quelque temps, on trouve Giulio Meotti, dont le livre au titre évocateur Notre-Dame brucia. L'autodistruzione dell'Europa (Giubilei Regnani editori, préface de Richard Millet), s'intéresse aux raisons d'une catastrophe annoncée depuis longtemps et devant laquelle la culture européenne, la politique étatique et la parodie de l'Union ont gardé les yeux fermés.
L'incendie qui a détruit une grande partie de la cathédrale française est une métaphore, pour Meotti, de la fin de l'Europe. On a l'impression que Notre-Dame brûle vraiment : "Le problème, observe Meotti, ne sera pas maintenant de reconstruire Notre-Dame, mais l'identité que représentait cette église". Devant la cathédrale en feu, nous pleurons l'image d'une civilisation brisée. "La déliquescence de l'Europe". C'est la conscience de l'Europe - et, si l'on veut, de l'Europe chrétienne - qui a brûlé à Paris. Et elle brûle encore, pour ceux qui savent voir la tragédie qu'elle a emblématiquement mise en lumière en nous parlant d'un monde qui n'a plus de raison d'être, dominé par des dévalorisations que la technologie exalte sans les freiner. Et surtout, elle démolit les fondements d'une civilisation. En un mot : l'Europe est malade du relativisme culturel. Le prix en est devenu douloureusement quantifiable, au point que la décomposition progressive des États-nations occidentaux est désormais possible", écrit Mme Meotti. Le multiculturalisme - construit sur fond de décadence démographique, de déchristianisation massive et de répudiation culturelle - n'est rien d'autre qu'une phase transitoire qui risque de conduire à la fragmentation de l'Occident. Avec l'effondrement de l'Église catholique et l'abandon des bergers, la "trahison des clercs", la destruction de la famille naturelle, la fin des idéologies et un politiquement correct qui fait tabula rasa de toute référence culturelle restante, la vague de populisme en Occident n'a été qu'une réaction à ce "choc civilisationnel".
Dans quelle mesure le populisme affecte-t-il l'espoir d'un retournement ? Je ne pense pas. Au contraire, d'après ce que nous comprenons, il semble vouloir exacerber le problème. Il n'a pas de recettes à opposer à la crise, pas d'horizons à montrer, pas de visions à proposer. C'est un cri. Il n'est donc pas suffisant.
20:13 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, affaires européennes, déclin européen, chistopher dawson, gioacchino volpe, paul valéry, giulio meotti, philosophie, philosophie de l'histoire | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le président slovaque fermement opposé à la dictature de l'OMS: Bratislava rejette le "traité sur les pandémies"
Le président slovaque fermement opposé à la dictature de l'OMS: Bratislava rejette le "traité sur les pandémies"
Source: https://zuerst.de/2023/12/08/slowakischer-praesident-stri...
Bratislava. Depuis qu'il est redevenu président de la Slovaquie il y a quelques semaines, Robert Fico provoque de nombreuses migraines chez ses partenaires occidentaux. Il a d'abord déclaré ostensiblement que son pays ne participerait plus au soutien occidental à l'Ukraine et n'enverrait plus d'armes.
Coup de théâtre suivant: Fico annonce que son gouvernement ne signera pas le traité que veut imposer l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les pandémies. Les députés du SMER, le parti de Fico, voteraient également contre la ratification au Parlement. Fico, qui a formé une coalition avec le parti de centre-gauche HLAS et le parti de droite Slovenská Národná Strana, s'est fermement opposé, au cours de son discours d'une heure, à ce que les pouvoirs de l'OMS soient renforcés au détriment de la souveraineté des États.
Il a au contraire affirmé que seuls des "laboratoires pharmaceutiques fous" avaient pu imaginer une telle chose. En effet, en cas de future "pandémie", les compétences des ministères de la Santé des pays signataires seraient transférées à l'OMS en vertu de l'accord.
Cette organisation, qui n'est élue par personne, recevrait alors des pouvoirs de décision draconiens et aurait le pouvoir non seulement d'obliger les pays signataires à acheter des vaccins et des médicaments, mais aussi d'ordonner des vaccinations obligatoires sans que l'État, avec son gouvernement élu, ne puisse s'y opposer.
Fico a qualifié l'ensemble de l'accord de "plan de sociétés pharmaceutiques avides" (mü).
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17:47 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : slovaquie, europe, affaires européennes, europe centrale, robert fico, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 10 décembre 2023
La revue de presse de CD - 10 décembre 2023 (deuxième partie)
La revue de presse de CD
10 décembre 2023 (deuxième partie)
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Pourquoi le massacre va continuer...
La Mite dans la Caverne
Analyse et récapitulatif humoristique et irrévérencieux des infos de la semaine en 10 minutes: Thomas, Crépol, attentat Paris, QR code, arrestations arbitraire, dissolutions débiles, justice etc..
Pour ceux qui le souhaitent, je rappelle que la transcription complète de toutes mes vidéos figure sur mon blog
La Mite dans la Caverne
https://www.youtube.com/watch?v=Vow4gBjRFIM
RÉFLEXION
Esquisse d'une réflexion sur l'hégémonie, la multipolarité et les systèmes internationaux
Dans un monde où l'hégémonie façonne l'ordre et le chaos, Irnerio Seminatore nous offre une boussole. Dans son ouvrage « L'Europe, la multipolarité et le système international », l'auteur explore la succession des hégémonies qui définissent les systèmes internationaux. Il décrit la période actuelle comme une transition systémique, marquée par des instabilités et potentiellement des guerres fondatrices. Ce texte est une plongée dans les dynamiques de pouvoir qui redessinent notre monde, guidée par un expert en géopolitique.
LIRE : L'Europe, la multipolarité et le système international, par Imerio Seminatore. VA Press, 2023.
m.sensemaking.fr
https://fr.sott.net/article/42945-Esquisse-d-une-reflexio...
Sur le phénomène Woke
Le phénomène du politiquement correct (political correctness), la culture du bannissement (cancel culture) et l'idéologie de la victimisation (woke) sont aussi et surtout une expression de la civilisation américaine et témoignent une fois de plus de ses racines qui se trouvent dans la foi calviniste, dans un moralisme et un fondamentalisme que le passage des siècles a tempéré et ôté son inspiration transcendante mais n'a en aucun cas dilué de sa radicalité.
sinistrainrete.info
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/04/s...
L’art contemporain, définition et concurrence. Entretien avec Aude de Kerros
Le dernier ouvrage de l’essayiste et critique d’art Aude de Kerros clôt, en décrivant la situation actuelle, un long cycle qui commence avec « L’Art caché – Une dissidence de L’Art contemporain » suivi de quatre autres livres qui décrivent les métamorphoses artistiques, financières, intellectuelles et géopolitiques de l’art depuis 1945.
LIRE : L’Art caché enfin dévoilé. La concurrence de l’Art contemporain, par Aude de Kerros. Eyrolles, 2023.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/lart-contemporain-definitio...
RUSSIE
Comprendre la croissance russe de 2023
Par Jacques. Sapir. Les résultats pour le mois d’octobre 2023 qui ont été publiés le 30 novembre 2023 confirment que la Russie poursuit sa trajectoire de forte croissance qu’elle a entamée au début de ce printemps. C’est une croissance forte, qui s’inscrit naturellement dans un contexte de récupération du choc des sanctions subi en 2022. Cette croissance signe que la Russie a surmonté la majorité des conséquences quantitatives des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. Les résultats des trois premiers trimestres de 2023 montrent un accroissement du PIB sur la période allant de janvier à septembre 2023, par rapport à la période équivalente de 2022 est de 2,9 %. Ce qui est encore plus intéressant est que, par rapport à la même période de 2021, cette hausse est de 1,0 %. Nous sommes bien aujourd’hui en présence d’une croissance absolue de l’économie russe, puisqu’elle se traduit par une amélioration des résultats du PIB, non seulement par rapport à 2022 mais aussi par rapport à 2021, soit sur une période d’avant les sanctions. Aujourd’hui, la hausse du PIB est de 5,0 % pour octobre 2023.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/comprendre-la-croissance-russe-...
Quel avenir pour la Crimée ? Analyse des revendications et des stratégies de l’Ukraine et de la Russie et essai de prospective
Par David Gaüzere, docteur en géographie, président du Centre d’observation des sociétés d’Asie centrale (COSAC) et chercheur-associé Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R). Depuis la plus haute Antiquité, la péninsule de Crimée a toujours été un lieu d’échanges et de brassages divers et un espace hautement disputé en raison de sa position stratégique en mer Noire. De jure ukrainienne depuis 1954, de facto russe depuis 2014, la presqu’île ne cesse de susciter les convoitises de ses deux voisins et des puissances internationales.
La Crimée n’a pourtant qu’une superficie modeste (26 945 km²) et ne compte que deux millions d’habitants. Elle était jusqu’en 1991 le lieu privilégié de villégiature et de tourisme balnéaire des touristes soviétiques, puis d’Ukraine et de Russie, jusqu’à ce que le conflit russo-ukrainien n’éclate en 2014. Depuis, Kiev et Moscou se déchirent pour son contrôle, avançant l’un et l’autre des arguments opposés afin de revendiquer leur possession de la presqu’île. Mais depuis 2014, le conflit russo-ukrainien s’est élargi : il voit ainsi s’opposer le camp occidental appuyant les revendications ukrainiennes fondées sur respect de l’intégrité territoriale des États et de l’intangibilité des frontières, à la Russie, dont les prétentions se fondent sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Rapport complet en téléchargement.
cf2r.org/
https://cf2r.org/recherche/quel-avenir-pour-la-crimee-ana...
SANTÉ PUBLIQUE / SCIENCES
L'écho de la science française à l'International Covid Summit : débats et témoignages engagés sur la pandémie.
Entretien avec Louis Fouché, Vincent Pavan et Emmanuelle Darles étaient présents au 4ème International Covid Summit à Bucarest en Roumanie, samedi 18 novembre. Des experts et scientifiques de toutes nationalités s’y sont retrouvés et ont abordé différents sujets liés à la pandémie de covid. Louis Fouché rappelle qu’au sein de l'ICS « tous les experts sont d'accord il faut retirer du marché ces produits, ils sont toxiques, inefficaces et dangereux, ils ne satisfont pas aux critères qualité qui sont normalement requis par nos propres régulations, que ce soit l'Agence européenne du médicament, l'Agence nationale de sécurité du médicament en France et donc il est urgent de retirer ces produits du marché tout le monde est absolument formel les pédiatres les endocrinologues les immunologistes, les chercheurs ». Les participants à l'ICS ont rappelé la présence de plasmides à ADN et d'un potentiel promoteur cancérigène dans les vaccins de Moderna et Pfizer, suggérant que ces composants pourraient rendre les injections anti-covid dangereuses. Ils appellent donc à un moratoire sur la recherche sur les ARN. Au-delà du Covid, l'ICS a entamé des réflexions sur « le biopouvoir, la biopolitique, l'apparition du scientisme, la question des médias, de la censure, de la propagande de la manipulation mentale - fruit vénéneux des neurosciences - toutes ces questions commencent à être adressées jusqu'à questionner la place de l'intelligence artificielle dans la médecine ». Les liens entre le Parlement européen, la Commission européenne, et l'OMS sur le nouveau traité de pandémie a également été évoqué, mettant en avant l'importance de maintenir une distance entre la science et la décision politique. Vidéo.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-reportage/l-echo-de-la-s...
Nouvelle-Zélande : L’administrateur de la base de données de vaccination nous alerte
Une vidéo explosive du témoignage du responsable de la base de données de la vaccination des Néo-Zélandais contre le Covid-19. Il affirme dans cet enregistrement que le taux de mortalité des lots de vaccins varie de 4,5 % à plus de 24 % de décès ! 24 % de décès est un chiffre effrayant qui n’a plus rien à voir avec un taux d’échec mais une volonté de massacrer la population. Sauf que même 4,5 % est déjà un pourcentage extrêmement élevé par rapport aux normes médicales avant Covid-19, c’est inacceptable. Il met à disposition des citoyens cette base de données afin de savoir avec quel lot ils ont été injectés sachant que la grande majorité appartient à Pfizer.
lelibrepenseur.org
https://www.lelibrepenseur.org/nouvelle-zelande-ladminist...
Pr Philippe Even : la mécanique infernale du Big Pharma
Le professeur Philippe Even est professeur émérite et ancien vice-président de l'université Paris-V, ancien doyen de la fac de médecine Necker et président de l'institut Necker. Dans cette vidéo, il critique l'industrie pharmaceutique et la corruption médicale. Traiter le Pr Even de complotiste va être dur : il connaît son sujet sur le bout des doigts : les méthodes douteuses de Big Pharma qui oublient la science et l’humain, préférant s’intéresser aux cotations boursières.
twitter.com
https://twitter.com/search?q=Philippe%20Even%20critique&a...
SUISSE
Apparatchiks de l’électricité : Messieurs, ça suffit !
La Suisse souffre d’un déficit de production électrique, surtout en hiver, et elle s’est mise en tête de se décarboner au plus vite. Cela n’est pourtant ni réalisable dans le temps imparti avec les outils à disposition, ni économiquement abordable. Nonobstant cet état de fait irréfutable, le secteur électrique, un des derniers vestiges du Filz helvétique, s’acharne tête baissée à promouvoir des solutions de très mauvais acabit. Dans une tribune publiée dans le Tagesanzeiger du 4 décembre, Michael Frank, directeur de l’Association des entreprises électriques suisses (AES), s’adresse au Parlement nouvellement reconstitué afin de persuader ses membres d’une priorité absolue dont devraient jouir les errements de son secteur. C’est pusillanime, honteux et arrogant.
Le blog de Michel de Rougemont
https://blog.mr-int.ch/?p=11121&utm_source=mailpoet&a...
SYRIE
Révélation des plans secrets de la CIA pour la déstabilisation de la Syrie
Par Giuseppe Galiano. Les soulèvements spontanés qui ont eu lieu en Syrie étaient officiellement dirigés par une coalition de « modérés » - la célèbre Armée syrienne libre/ASL - se révoltant contre le régime brutal de Bachar al-Assad. Mais en réalité, il y avait peu de « modérés » en Syrie et il n'y avait pas de soulèvement « spontané ». C'était Jabhat al-Nusra, la version syrienne d'Al-Qaïda, qui menait la révolte. Et il s'agissait d'une révolte dirigée de l'étranger, planifiée de nombreuses années auparavant. Dès 2006, l'ambassadeur américain à Damas, William Roebuck, avait rapporté à Washington les faiblesses de Bachar al-Assad, qu'il présentait comme des « éléments de vulnérabilité » à exploiter pour déstabiliser le pays avec la collaboration de l'Arabie saoudite : le programme de changement de régime lancé en 2005 incluait un financement de 12 millions de dollars du département d'État à l'opposition syrienne via un programme connu sous le nom de Middle East Partnership Initiative (MEPI). Commencé sous l'administration Bush, le plan s'est poursuivi sous Obama, démontrant que la politique étrangère des États-Unis ne change pas lors des alternances politiques, que les équipes au pouvoir soient démocrates ou républicaines.
cf2r.org
https://cf2r.org/actualite/revelation-des-plans-secrets-d...
UKRAINE
Dossier enquête : DUK, les cohortes bandéristes de l’Ukraine
Par Laurent Brayard. Écrire l’histoire du DUK est un véritable défi, que longtemps j’ai repoussé vu la masse de travail à réaliser. Personne ou presque en Occident ne connaît le DUK, et pourtant c’est une des organisations les plus importantes des troupes ukrainiennes. Il fut fondé par le fameux Iaroch, créateur du Parti Pravy Sektor (Secteur Droit), et avait l’ambition de former une armée parallèle, destinée à appuyer les bataillons de représailles dans le Donbass, et à en être le fer de lance. Le DUK n’est donc pas un bataillon ni même une brigade, c’est véritablement un corps à l’organisation qui était tentaculaire en Ukraine. Pas moins de 5 bataillons de première ligne furent formés (2014), en sus de plusieurs compagnies d’assaut, et à l’arrière 20 bataillons de réserve furent également créés, un par région d’Ukraine. Les unités de première ligne furent lancées contre le Donbass, et à part la terrible Légion nationale géorgienne, il n’existe pas dans l’horreur, les crimes atroces, de guerre et même contre l’Humanité, d’unité plus violente et ignoble que le DUK. Lorsque pour la première fois je découvris l’organisation du DUK, je fus frappé par l’exacte similitude de ce dernier avec celle de la Waffen SS. Il est vrai toutefois que Iaroch est l’un des néonazis et bandéristes parmi les plus connus d’Ukraine… Une enquête très complète.
Donbass Insider
https://www.donbass-insider.com/fr/2023/12/03/dossier-enq...
UNION EUROPÉENNE
Un État européen supranational à marche forcée
Le 22 novembre dernier, le Parlement européen a adopté à une courte majorité (291 voix pour, 274 contre, 44 abstentions) une résolution pour la révision des traités européens qui, si elle était suivie d’effet, transformerait l’Union européenne en État supranational et réduirait à peu de chose la liberté des États membres. De façon symbolique mais explicite, la Commission européenne serait baptisée « exécutif européen » et le processus de nomination du président de la Commission serait inversé par rapport à ce qu’il est aujourd’hui. Le Parlement européen en aurait la responsabilité et les États membres n’auraient qu’un pouvoir d’approbation. De surcroît, ce président choisirait les membres de son collège en fonction de ses préférences politiques. Il s’agirait de transformer la Commission en véritable gouvernement politique et les États seraient dépouillés de leur liberté de choix des membres de la Commission. Il lui serait en outre octroyé une nouvelle compétence exclusive en matière d’environnement, de biodiversité et de négociations climatiques. Or, nous connaissons les risques du totalitarisme climatique lancé sur le plan mondial et dont l’Union européenne se fait un instrument docile.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/chronique-un-etat-europeen-supra...
VENEZUELA
Venezuela : L’accaparement d’un territoire par Exxon Mobil et le Pentagone
« Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana ! ». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des « bases militaires états-uniennes ». « Nous devons protéger nos intérêts nationaux », a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, « nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-unien de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau ». Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ?
Popular Resistance
https://reseauinternational.net/venezuela-laccaparement-d...
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La revue de presse de CD - 10 décembre 2023 (première partie)
La revue de presse de CD
10 décembre 2023 (Première partie)
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« Si vous n'êtes pas prêt à employer la force pour défendre la civilisation, alors soyez prêt à accepter la barbarie. »
Thomas Sowell, né le 30 juin 1930, est un économiste afro-américain de l'École de Chicago, professeur, écrivain et chroniqueur politique américain.
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
En Cisjordanie, les colons israéliens pillent les cultivateurs d’olives
Colons et soldats israéliens décuplent leurs raids contre les agriculteurs palestiniens depuis l’attaque du Hamas. Ils s’en prennent aux olives, dont la récolte est cruciale pour l’économie et l’identité palestiniennes. « Nous sommes attaqués par des colons et des soldats, je vous écris quand je rentre chez moi. » Reporterre a reçu ce message de Ghassan al-Najjar samedi 18 novembre, peu avant l’entretien téléphonique que nous avions prévu. Quelques minutes plus tard, l’agriculteur palestinien de 34 ans nous a envoyé une vidéo tremblante, filmée de loin. On y voit des personnes armées, en uniforme, qui chargent de grands sacs en toile blanche dans un pick-up sur lequel brille un gyrophare.
reporterre.net
https://reporterre.net/En-Cisjordanie-les-colons-israelie...
Réunion houleuse entre Netanyahou et les familles des otages israéliens
Les familles ont affirmé que le Premier ministre ne tient pas compte de leurs attentes, amenant certains à élever la voix, et d’autres à quitter la salle. Le 5 décembre, une réunion du cabinet entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, les captifs libérés et les familles des otages toujours détenus à Gaza depuis le 7 octobre s’est soldée par un tollé, selon les médias israéliens. La colère contre Netanyahou était perceptible dans les enregistrements vocaux de la réunion, les familles accusant les dirigeants israéliens de faire passer leur carrière politique avant la vie des otages. Certaines personnes présentes à la réunion ont quitté les lieux en colère, tandis que d’autres ont décrit une atmosphère tendue où certains s’en sont pris à Netanyahou. La réunion avait fini par avoir lieu à la demande des familles des captifs, après avoir été reportée trois fois. Les familles avaient exigé que le cabinet de guerre soit également présent lors de la rencontre avec le premier ministre. Danny Miran, le père du captif Omri Miran, a déclaré que la réunion avait été « chaotique ». « La réunion a été le parfait exemple de la façon dont le pays est géré. Nous étions invités à 15 heures, ils ne sont arrivés qu’à 15 h 45. Ils nous ont laissé nous énerver et débattre entre nous – je suis parti avant la fin, cette situation n’est pas acceptable », a-t-il déclaré. D’autres personnes présentes à la réunion, qui s’est tenue à Herzliya, ont déclaré que Netanyahou ne répondait pas spontanément à leurs questions, lisant la plupart de ses commentaires sur une feuille de papier. Des enregistrements ont entre-temps révélé que les personnes présentes ont haussé le ton à plusieurs reprises.
Middle East Eye
https://reseauinternational.net/reunion-houleuse-entre-ne...
Des officiers israéliens découvrent que les images de surveillance militaire de la frontière du 7 octobre ont « disparu »
Une vidéo de surveillance militaire israélienne de la frontière avec la bande de Gaza datant du 7 octobre, jour de l’attaque surprise du Hamas, a disparu, a rapporté le 3 décembre le site d’information israélien Walla. Lors de la visite d’un officier supérieur de l’état-major général de l’armée israélienne dans les différents quartiers généraux de division, des officiers supérieurs de la réserve ont fait remarquer qu’une « main invisible » a supprimé les vidéos de différentes caméras de surveillance militaires montrant les événements de ce jour-là, a indiqué le site en hébreu. Les vidéos ont été supprimées du réseau militaire connu sous le nom de « ZeeTube », potentiellement pour empêcher leur utilisation dans le cadre d’une enquête approfondie sur la manière dont des milliers de combattants du Hamas ont réussi à franchir la barrière frontalière et à s’infiltrer en Israël pour perpétrer l’attaque.
The Cradle
https://reseauinternational.net/des-officiers-israeliens-...
Éric Denécé, spécialiste du renseignement : « Depuis 2 ans, le Hamas avait endormi Israël »
L’ancien analyste du renseignement et Président du Centre français de recherche sur le renseignement décrypte l’actualité. L’attaque du Hamas et la réponse israélienne qui pourrait conduire à l’élimination de la branche armée du mouvement palestinien, mais pas de son idéologie. Le rôle capital des services de renseignements français, et le peu de place qu’ils occupent dans les différentes prises de positions d’Emmanuel Macron. La menace terroriste et le rôle prépondérant des États-Unis dans la grande recomposition géopolitique en cours.
Omerta
https://www.youtube.com/watch?v=AbLI2ntFe4s
« Si je devais commettre un génocide… »
Par Caitlin Johnstone. « Si je devais commettre un génocide, je m’assurerais de tuer autant de femmes et d’enfants que possible afin d’éliminer les générations futures du peuple que j’essaie d’anéantir. En y réfléchissant, je suppose que je ferais en gros ce qu’Israël fait à Gaza. Si je devais commettre un génocide, je ciblerais délibérément les civils, les hôpitaux et les infrastructures civiles afin de rendre la survie de la population indésirable de plus en plus difficile. En fait, un bon exemple de cela serait ce qu’Israël est en train de faire à Gaza aujourd’hui. Les services de renseignement israéliens admettent que ‘’rien n’arrive par accident’’ et que ‘’tout est intentionnel’’ en ce qui concerne les cibles civiles à Gaza. Si je devais commettre un génocide, je m’assurerais de cibler les centres culturels pour détruire l’histoire et la culture de la population que je souhaite éliminer, en détruisant leurs musées et leurs anciens édifices religieux. Vous savez quoi ? Je suppose que je ferais à peu près ce qu’Israël fait actuellement à Gaza. Israël s’est engagé dans la destruction de sites culturels et patrimoniaux palestiniens en Cisjordanie, à Gaza et à l’intérieur même d’Israël. Une autre chose que je ferais si je devais commettre un génocide serait de m’assurer de tuer tous les membres les plus brillants de la population que j’essayais d’exterminer – leurs médecins, avocats, universitaires, journalistes et leaders d’opinion – afin d’empêcher toute reconstruction de la civilisation que j’essayais d’anéantir. En d’autres termes, je ferais ce qu’Israël fait actuellement à Gaza… De toute façon, je me débarrasse de la population dont j’essayais de me débarrasser et je peux repeupler le territoire dont je me suis emparé avec un type de population plus désirable. En d’autres termes, je ferais exactement ce qu’Israël est en train de faire, au vu et au su du monde entier. »
caitlinjohnstone.com.au
https://reseauinternational.net/si-je-devais-commettre-un...
Terrorisme : doubles standards dites-vous ? Tout de suite les gros mots…
La guerre secrète, ça existe. Et lorsqu’on est en guerre on la pratique. Israël qui est en guerre depuis sa création le fait, mais habituellement discrètement. Car quand ses services interviennent sur le territoire d’État étranger, en droit cela s’appelle du terrorisme. On renvoie pour cela au film de Spielberg « Munich ». Le problème c’est que les fanatiques qui sont actuellement au pouvoir en Israël se croient tout permis et, sûrs de leur impunité, revendiquent à l’avance les assassinats que le Mossad ou le Shin Bet commettraient à l’étranger. Le chef du Shin Bet Ronen Bar, a déclaré « qu’Israël travaillera à l’assassinat des dirigeants du Hamas. Le Conseil ministériel, le cabinet israélien nous a fixé un objectif, qui est en termes simples, l’élimination du Hamas, et nous sommes déterminés à le faire. Partout, à Gaza, dans la Cisjordanie, au Liban, en Turquie, au Qatar ». Comme d’habitude Netanyahou ne s’est pas gêné lorsqu’il a annoncé son intention le 22 novembre 2023 en déclarant : « J’ai donné l’ordre au Mossad d’agir contre les dirigeants du Hamas où qu’ils se trouvent ». Ben voyons… Comprenons-nous bien, vouloir frapper son ennemi à la tête a une autre légitimité morale que le massacre des civils de Gaza. Et à la guerre, ça marche comme ça. Mais en la circonstance ce qui est effarant c’est le sentiment d’impunité qui anime Nétanyahou et sa bande. Qui revendiquent par avance le droit d’aller pratiquer le terrorisme sur le territoire d’autres états
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/terrorisme-doubles-stan...
Le Wilhelm Furtwaengler de la stratégie redresse son bâton de chef
Par Mendelssohn Moses. Nous sommes des millions à suivre au jour le jour les paroles du colonel Douglas MacGregor, qui au péril de sa vie et dès le lancement de la OMS en Ukraine, a été le premier et presque le seul pendant un moment à dénoncer le rôle des USA et de l’Angleterre dans la Grande Provocation anti-russe. Or, sur sa page Wikipedia, on lit le texte suivant : « En 2019, Aviv Kochavi, chef de l’état-major général des forces de défense d’IXXX, a rendu obligatoire la lecture du livre de MacGregor de 2003, ‘’Transformation under Fire’’, pour les officiers de haut rang. Le 17 février 2020, M. Macgregor s’est rendu à IXXX pour rencontrer l’état-major général des FDI et un grand nombre de ses officiers supérieurs afin de discuter de l’initiative en cours du général Kohavi visant à transformer les FDI en vue des futures missions de combat au XXIe siècle ». Cependant, et c’est la marque d’un être qui réfléchit sur soi-même et qui se remet en question au risque de s’ouvrir aux moqueries voire aux insultes, depuis une dizaine de jours le colonel est revenu sur ses apparentes certitudes. Dans l’interview ci-dessous à écouter en Podcast seul, Rumble étant bloqué, le colonel a des mots très durs concernant ce que l’État Jabotinski a déclenché à Gaza…
reseauinternational.net
https://reseauinternational.net/le-wilhelm-furtwaengler-d...
Gaza montre la différence entre le droit international et l'« ordre international fondé sur des règles »
Alors que le nombre de morts palestiniens franchissait la barre des 10 000 au début du mois de novembre, deux diplomates américains anonymes de niveau intermédiaire, marginalisés par le soutien du président Joe Biden à Israël, ont averti que les États-Unis devaient de toute urgence « critiquer publiquement les violations par Israël des normes internationales, telles que l'incapacité à limiter les opérations offensives à des cibles militaires légitimes ». La guerre d'Israël à Gaza, écrivent-ils dans une note divulguée à Politico, sème « le doute sur l'ordre international fondé sur des règles que nous défendons depuis longtemps ». Les diplomates font partie d'un chœur de plus en plus nombreux qui s'élève contre l'impunité que les États-Unis accordent depuis longtemps à Israël pour les violations flagrantes du droit international. Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré que « dans un autre conflit » - l'invasion de l'Ukraine par la Russie - les États-Unis ont condamné « le fait d'attaquer des infrastructures civiles et de priver délibérément toute une population de nourriture, d'eau, d'électricité et de produits de première nécessité ». Le droit international, a-t-il poursuivi, « perd toute valeur s'il est appliqué de manière sélective ».
The Nation
https://fr.sott.net/article/42975-Gaza-montre-la-differen...
Guerre en Ukraine & Palestine. Vidéo n° 67
Si les combats se poursuivent sur le terrain en Ukraine, il semble bien que l’on soit un tournant de cette guerre. Les dissensions au sein de l’appareil de direction de l’État ukrainien apparaissent désormais clairement d’autant qu’elles vont jusqu’au meurtre. L’Occident essaie de pousser Zelinsky à la négociation ce qu’il semble accepter. Il a reconnu l’échec de la contre-offensive et se résigne à la perte du Donbass et de la Crimée. Va-t-il être débarqué au profit de son chef d’état-major ? En tout cas pour négocier il faut être deux, et manifestement ce n’est pas l’intention des Russes. Pour eux toute négociation consistera à imposer leurs conditions. Au Moyen-Orient, le massacre infligé par Israël à la population civile de Gaza a repris dans un rapport de force international de plus en plus délicat pour l’État hébreu et son soutien inconditionnel, les États-Unis. Hervé Carresse toujours aussi précis. Il donne de très nombreuses pistes de réflexions et nous fait profiter de nombreuses informations grâce à de nombreuses références médiatiques.
La vidéo N°64 de notre série a été retiré d’autorité par Youtube pour des raisons obscures. Si j’ai bien compris, l’algorithme aurait considéré que j’avais véhiculé de fausses informations. Si parmi vous il y a des gens qui connaissent la façon d’opérer et en particulier de faire appel merci de me contacter sur l’e-mail : vududroit.chaineyt@gmail.com/. La vidéo numéro 64 est toujours visible sur Odysee.
vududroit.com
https://www.vududroit.com/2023/12/guerre-en-ukraine-pales...
La guerre en Ukraine est terminée
Le Washington Post a publié un long article en deux parties sur la « contre-offensive » ratée en Ukraine. Il blâme autant les Américains et les Britanniques qui ont planifié tout ce gâchis que les Ukrainiens qui l’ont exécuté.
Moon of Alabama
https://lesakerfrancophone.fr/la-guerre-en-ukraine-est-te...
Comment traiter la version de Seymour Hersh des négociations en coulisses sur l’Ukraine
Peut-être que la principale sensation de ces derniers temps, qui a « bombardé » le public patriotique russe, a été la publication du célèbre journaliste d’investigation américain Seymour Hersh, qui a donné des informations privilégiées sur les pourparlers de paix prétendument menés au niveau des plus hauts dirigeants militaires de la Russie et de l’Ukraine. Dans quelle mesure tout cela peut-il être réaliste ? Seymour Hersh s’est fait connaître des Russes après avoir déclaré directement et honnêtement l’implication des États-Unis et de la Norvège dans les attaques terroristes contre les gazoducs russes Nord Stream et Nord Stream 2. Selon sa version, qui semble extrêmement plausible, l’armée américaine a miné des pipelines sous-marins lors d’exercices en mer Baltique, mais le droit de mettre en mouvement ces machines infernales a été donné aux services spéciaux norvégiens. Il n’est pas surprenant qu’une autre publication d’un journaliste et diseur de vérité, qui a remporté de nombreux prix prestigieux, ait attiré l’attention du public patriote tant en Russie qu’en Ukraine. Selon la version de Hersh, qui s’appuie sur ses propres sources anonymes au sein de l’administration américaine, le sujet des négociations en coulisses est le suivant : Moscou insisterait pour conserver la Crimée, le Donbass et la région d’Azov, mais le long de la ligne de contact réelle au moment de la signature. En retour, Kiev exigerait que le Kremlin ne s’oppose pas à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, promettant de ne pas déployer de contingents de l’OTAN et d’armes offensives sur son territoire qui pourraient menacer la Russie. Dans le même temps, les plus hauts dirigeants militaires et politiques des États-Unis eux-mêmes s’opposeraient catégoriquement à de tels accords de paix. À suivre…
topcor.ru
https://reseauinternational.net/comment-traiter-la-versio...
Qu’une guerre est juste ou pas s’apprécie dans le temps et cela peut changer avec les faits : Ukraine, Gaza
Venant après la guerre d’Ukraine, la guerre à Gaza a remis sur le devant de la scène la question de la guerre juste. Mais la plupart des réactions se caractérisent par une dominante extrêmement émotionnelle, certes compréhensible, mais qui envoie les uns et les autres dans des directions complétement divergentes, et ne donne pas de repères pour le jugement. Par ailleurs, il n’est que très rarement fait référence à la réflexion sur ce qu’on peut qualifier de guerre juste. Celle-ci est pourtant une aide précieuse pour le jugement et pour l’action. Et pour échapper aux manipulations à prétexte moralisant. Mais il est un point important qui est encore plus négligé : la possibilité que ce jugement puisse évoluer dans le temps, en fonction du déroulement des opérations d’une part, de l’évolution des buts de guerre réels de l’autre. Le fait qu’une guerre soit considérée juste au départ, par exemple en réponse à une agression caractérisée, n’implique pas que les décisions prises ultérieurement le soient aussi. Et il faut savoir reconnaître quand le déroulé des combats et conséquemment l’évolution des enjeux changent les données du raisonnement initial.
geopragma.fr
https://geopragma.fr/quune-guerre-est-juste-ou-pas-sappre...
ALLEMAGNE
La légalisation du cannabis en Allemagne
Alors que la guerre de la drogue fait rage en Europe occidentale, que nos ports sont devenus des plaques tournantes de la mafia internationale de la drogue, qu'aux États-Unis les résultats de la politique de légalisation de l'ancien président Barack Obama se précisent (voir ci-dessous), un projet de loi visant à légaliser le cannabis a été déposé par la coalition de gauche « Feu tricolore » en Allemagne - sous la pression des Verts, mais qui s'en étonne ?
euro-synergies.hautetfort.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/12/04/l...
AUTRICHE
La neutralité de l'Autriche est en danger
Par Patrick Poppel, analyste géopolitique autrichien, expert au Centre d'études géostratégiques (Belgrade). Bien que l'Autriche soit très connue au niveau international en tant qu'État devenu neutre après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes dans le monde ne savent pas qu'une lutte pour la neutralité se déroule actuellement en Autriche. Le 15 mai 1955, les Alliés ont signé le traité d'État avec le gouvernement fédéral autrichien, ce qui signifiait que l'Autriche n'était plus divisée en secteurs d'occupation et pouvait poursuivre sa vie en tant qu'État souverain. Peu après, le 26 octobre 1955, la neutralité est inscrite dans la constitution. L'Autriche a donc été une partie neutre de l'Europe pendant toute la durée de la guerre froide et en a tiré profit. La neutralité n'est donc pas seulement un élément important de notre histoire, mais aussi une caractéristique essentielle de notre État dans le domaine de la politique étrangère, et cela est demeuré tel jusqu'à aujourd'hui. Mais cela a changé radicalement en 2014, lorsque le conflit en Ukraine a commencé. L'Autriche a suivi l'appel de l'UE et a introduit des sanctions contre la Fédération de Russie.
geostrategy.rs
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/29/l...
CANADA
Canada : D’un océan à l’autre
Xavier Moreau et son invité Sylvain Laforest, réalisateur, journaliste et auteur du livre « Guerres et mensonges », discutent de la politique intérieure et extérieure du Canada sous le Premier ministre Justin Trudeau, ainsi que du rôle que le Canada occupe sur la scène internationale. Le Canada est un pays riche en ressources minérales et pétrolières qui occupe une position géographique stratégique entre deux océans : l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. À cause des sanctions introduites contre la Russie et en tant que producteur majeur d’hydrocarbures, le Canada profite de sa réputation non seulement des acheteurs européens mais aussi des entreprises étranglées par la perte de compétitivité liée au coût de l’énergie et qui déménagent en Amérique du nord. En septembre le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été reçu au parlement canadien par le Premier ministre Justin Trudeau, ce qui confirme l’attachement des autorités canadiennes à la politique définie par le parti démocrate des États-Unis.
RT France
https://reseauinternational.net/canada-dun-ocean-a-lautre/
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Des « élites » pédocriminelles ?
Par Jean-Dominique Michel. Nos élites et gouvernements couvrent-ils des réseaux pédocriminels au sein desquels certains d’entre eux violent des enfants ?! Nous dirons pudiquement que la question se pose… Vidéo avec documents. Autant de secrets concernant les « grands de ce monde » enterrés sous des chapes de plomb…
Jean-Dominique Michel
https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/des-%C3%A9lites...
Rothschild veut une fusion entre les entreprises, les gouvernements et l’IA pour « sauver le capitalisme »
Si vous ne connaissez pas une petite organisation appelée « Council For Inclusive Capitalism », ne vous inquiétez pas, la plupart des gens n’en ont jamais entendu parler. Le groupe a été créé au plus fort de la crise Covid, alors que la peur instillée par les responsables gouvernementaux et les médias propageaient les nouvelles, la majorité du public était plutôt distraite. Le CIC représente essentiellement tout ce que les théoriciens de la conspiration dénoncent depuis des années, réuni en une seule entité orwellienne, avec une musique de piano dramatique et un masque de philanthropie humanitaire. La fonction première du Conseil est de centraliser la plupart ou la totalité des grandes entreprises (celles qui ont une influence mondiale) et de les associer aux gouvernements au sein d’un réseau qui place l’idéologie au-dessus de la recherche du profit. D’aucuns pourraient faire valoir que les entreprises doivent adopter un système de valeurs communes au lieu de se contenter d’errer comme des requins dévorant tout ce qu’elles peuvent se mettre sous la dent. Mais qui choisit l’ensemble des valeurs que suivent les mastodontes de l’entreprise ?
Alt-Market
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Pierre Barnérias : « Je veux réconcilier vaccinés et non-vaccinés, on a tous été otages d’une presse qui a choisi son camp »
Journaliste puis producteur de documentaires depuis plusieurs décennies, reconnus par ses pairs, Pierre Barnérias est du jour au lendemain devenu persona non grata. Son méfait : avoir réalisé fin 2020 le documentaire « Hold-up », contre-pied au discours officiel tenu durant la crise sanitaire. Trois ans plus tard, le réalisateur a réuni certains des participants de son film pour en effectuer une analyse et regarder ce qui s’est révélé correct. Et pourquoi un tel déferlement de haine lui est tombé dessus, ainsi que sur tous les intervenants de « Hold-up » qui avaient osé critiquer la parole officielle de la gestion de la crise. Ce documentaire rassemblait pourtant deux prix Nobel et des scientifiques de renom… Le président de l’AFP a d’ailleurs été mis en examen pour diffamation envers « Hold-up » et un procès se tiendra en octobre 2024, ou l’AFP aura à présenter les faits sur lesquels leur article sur le film a été fondé... Aujourd’hui, Pierre Barnérias nous explique comment il a vécu cette situation mais aussi le challenge que fut le financement de ce film suite à la suppression des diverses cagnottes proposées au public. Vidéo.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/pi...
Le cerveau est le champ de bataille de l'avenir. L'objectif déclaré du Forum économique mondial est de « modifier l'être humain »
Le Dr Giordano explique comment l'énergie dirigée peut être et est en train d'être transformée en arme. Le cerveau des individus peut être ciblé par les micro-ondes, comme la 5G et bientôt la 6G, dont on voit les antennes pousser comme des champignons partout dans le monde. Ils vous disent que l'objectif est de rendre Internet, ainsi que des ordinateurs et des téléphones intelligents toujours plus sophistiqués, plus rapides, avec une plus grande capacité de diffusion — et de contribuer à faire progresser la numérisation. Tout cela est peut-être vrai dans une certaine mesure, mais la véritable raison derrière ces tours à micro-ondes est de vous cibler, VOUS, l'individu. Vidéo en anglais.
fr.sott.net
https://fr.sott.net/article/42936-Le-cerveau-est-le-champ...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Royaume-Uni. « Le patient a-t-il un pénis ou un vagin ? » Le nouveau formulaire transgenre délirant que le NHS fait remplir aux médecins
Au Royaume-Uni, les médecins sont désormais invités à cocher si les patients ont un pénis ou un vagin dans le cadre d’un nouveau formulaire médical du NHS mis en place dans certains hôpitaux. Les médecins sont confrontés à des formulaires délirant demandant l'« inventaire des organes » d’un patient dans les hôpitaux du NHS (service de santé britannique) qui utilisent un nouveau système informatique d’une valeur de 450 millions de livres sterling.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/05/227486/royaume-uni...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Delphine Ernotte. Contre les mâles blancs
Ingénieur de formation, Delphine Ernotte, née Cunci, le 28 juillet 1966 à Bayonne, a fait toute sa carrière à France Telecom, devenu Orange. Le 16 juin 1990, elle épouse le comédien Marc Ernotte ; elle a deux enfants. Depuis le 22 août 2015, et malgré une intense polémique, elle est présidente de France Télévisions où elle a entrepris de profondes réformes structurelles. Elle s’est engagée dans le projet d’une chaîne d’information continue du service public, FranceInfo. Réélue en 2020, elle se donne comme objectif prioritaire la présence de 25% de « personnes non-blanches » à l’antenne.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/delphine-ernotte/?utm_sourc...
Patrick Cohen. Contre la liberté de penser
Patrick Cohen est né le 7 septembre 1962 à Montreuil, fils d’un père juif marocain patron de chaudronnerie et d’une mère sicilienne. Père de trois enfants, il est marié à l’ancienne journaliste passée par Canal+ et Europe1, Alexandra Cooren, aujourd’hui architecte d’intérieur. Jouissant d’une réputation de journaliste appliqué dans son travail, il est l’un des chefs d’orchestre de l’information. Se camouflant derrière une neutralité de façade, Patrick Cohen s’est longtemps fait le chantre de la liberté d’expression tant qu’elle demeurait dans les limites du politiquement correct. Après la mort de Thomas, un jeune homme de 16 ans tué en novembre 2023 par des voyous de banlieue, il fait scandale sur France 5 en résumant l’affaire à un « bal tragique où des jeunes venaient draguer des filles ».
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/patrick-cohen/?utm_source=n...
Philippe Val. Traître ou crétin ?
Philippe Val, né le 14 septembre 1952 à Neuilly-sur-Seine, est un homme de médias symbolisant l’alliance de l’extrême gauche libertaire avec le libéralisme sarkozyste et le monde atlantiste dans l’univers du show business. Favorable aux bombardements de l’OTAN sur la Serbie, il est l’auteur d’un ouvrage remarqué sur sa famille politique d’origine : « Les traîtres et les crétins ».
Ojim
https://www.ojim.fr/portraits/philippe-val/?cn-reloaded=1
Un journal non aligné
Édito, par Benoît Bréville & Pierre Rimbert. Extraits : « De l’effondrement financier de 2008 à l’embrasement du Proche-Orient en passant par la crise climatique et l’invasion de l’Ukraine, la planète a connu ces quinze dernières années une série de secousses qui affolent les boussoles intellectuelles et géopolitiques. Pas celle du Monde diplomatique, qui défend, presque seul désormais, le non-alignement. Et sollicite ses lecteurs pour soutenir son combat. Par temps de tempête, maintenir le cap ne va pas sans tangage. ‘’Rouge-brun’’, ‘’complotiste’’, ‘’naufrage du journalisme’’, ‘’torchon prorusse’’, ‘’ennemis de l’Occident’’, ‘’amis du groupe terroriste Hamas’’, ‘’journal qui défend le crime depuis toujours’’ : les amabilités fleurissent sur les réseaux sociaux, pas toujours alimentées par nos adversaires déclarés. Analyser les divisions entre ceux qu’une cause commune pourrait unir, tenter de comprendre des défaites politiques plutôt que d’y chercher à tout prix une victoire à venir peut susciter un sentiment d’agacement, de découragement chez ceux pour qui la volonté de croire l’emporte trop souvent sur les raisons de douter. C’est le prix de la lucidité, cette forme de résistance sans laquelle un combat est condamné d’avance. »
monde-diplomatique.fr
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/11/BREVILLE
La revue de presse du 4 décembre 2023
Au sommaire de cette RDP qui permet de découvrir des sources d’informations censurées par nos médias de grand chemin : voici comment le « Hamas » se forme et se régénère de générations en générations, Israël s’interdit de comprendre cette évidence et se prépare ainsi un destin difficile, la pause jeu de dupes, l’hypocrisie américaine vis-à-vis des bombardements israéliens, censure occidentale médiatique. En Ukraine, l’arrivée de l’hiver va geler le front de guerre. Pendant que les États-Unis voient leur image se dégrader à cause de leur support inconditionnel à Israël, la Russie continue de polir la sienne. L’idéologie ultralibéraliste qui domine en Europe, grâce à la propagande médiatique, continue de dégrader les services publics avec l’excuse « il n’y a plus d’argent en caisse » alors que des dizaines de milliards viennent d’être gaspillés pour coincer la Russie dans le piège ukrainien : un bon exemple, la décadence de la Grande-Bretagne.
lesakerfrancophone.fr
https://lesakerfrancophone.fr/la-revue-de-presse-du-4-dec...
ÊCOLOGIE
Le président de la Cop28 déclare qu’il n’y a « aucune science » derrière les demandes d’élimination progressive des combustibles fossiles
Exclusif : le sultan Al Jaber des Émirats arabes unis affirme que l'élimination progressive du charbon, du pétrole et du gaz ramènerait le monde « dans des grottes ». Très intéressante déclaration de l’organisateur de la COP 28 qui revient sur l’escroquerie du délire climatiste. Il faut dire que diminuer la consommation de pétrole et de gaz met en péril sa propre économie et la richesse de son émirat. Du coup, les climatistes parlent de « conflit d’intérêt », comme par magie ce dernier existe mais que dans ce cas de figure, pas pour le reste (Big Pharma, médias…). Ainsi, on comprend que l’hystérie climatiste est un délire occidental qui a du mal à s’imposer ailleurs dans le monde. Le président de la Cop28, Sultan Al Jaber, a affirmé qu’il n’existait « aucune science » indiquant qu’une élimination progressive des combustibles fossiles était nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, révèlent The Guardian et le Center for Climate Reporting. Les commentaires sont « incroyablement préoccupants » et « confinent au déni climatique », ont déclaré les « scientifiques », et ils sont en contradiction avec la position du secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Bigre !
The Guardian
https://www.lelibrepenseur.org/le-president-de-la-cop28-d...
15 milliards d’euros de pertes : la filière éolienne explose !
Il y a 4 mois, nous prédisions la prochaine déflagration de la filière éolienne mondiale, les 4 principaux fabricants d’éoliennes européens et américains connaissant alors des difficultés structurelles systémiques insolubles. Cette alerte faisait suite à la chute boursière de Siemens Energy, qui, après un avertissement sur résultat le 22 juin 2023, avait connu le lendemain une chute en bourse de 37 %, soit une perte de capitalisation de 7 milliards d’euros en une seule journée. Depuis lors la situation financière des 4 principaux fabricants occidentaux d’éoliennes – Nordex, Siemens Energy, Vestas et General Electric – n’a fait que s’aggraver, avec chaque semaine des annonces terribles de résultats en perte ou des problèmes de chaîne d’approvisionnement dans un contexte d’augmentation des taux d’intérêt qui perturbe très fortement la rentabilité dans son ensemble de la filière éolienne mondiale. Pour couronner le tout, celle-ci est fortement concurrencée par la filière éolienne chinoise, qui attend patiemment son heure, comme cela a été fait dans le secteur des panneaux solaires que la Chine avait ces dernières années totalement reprises en main.
factuel.media/blogs
https://factuel.media/blogs/blog-articles/15-milliards-de...
Pour en finir avec les éoliennes : à qui profite le crime ? Partie 2
Comme une vidéo n'arrive jamais seule, voici la seconde partie de notre documentaire sur les éoliennes. Quelles sont les véritables raisons du développement éolien en France, au-delà des beaux discours « écologiques » ? Au menu, corruption d'élus, ingérence allemande, colonisation de nos campagnes au nom du climat… Une enquête édifiante. Première partie, pour en finir avec éoliennes – Des promesses aux réalités (https://youtu.be/sJJY2e9qGoE?si=fyP1KTjrcreIv6hG)
Le Fil d'Actu – Officiel. Tatiana Ventôse
https://www.youtube.com/watch?v=NbDjt8w7nzE&t=70s
« Après le ‘’dieselgate’’, nous nous dirigeons tout droit vers un “electric gate” »
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il pourrait provoquer des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles. Avec la fin de la vente des voitures thermiques neuves prévue pour 2035, l’Union européenne a fait du développement de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de transition vers la neutralité carbone. Le reste du monde suit la même voie : la flotte de véhicules électriques pourrait être multipliée par huit d’ici 2030, et compter 250 millions d’unités, selon l’Agence internationale de l’énergie. Mais la conversion du parc automobile à l’électricité pourrait nous conduire droit dans une impasse désastreuse. Toujours plus grosse, sur consommatrice de ressources et moins décarbonée qu’il n’y parait, « la voiture électrique a manifestement mis la charrue avant les bœufs », écrit Laurent Castaignède dans son nouvel ouvrage.
LIRE : La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre, par Laurent Castaignède. Éditions Écosociété, 2023.
reporterre.net
https://reporterre.net/Apres-le-dieselgate-nous-nous-diri...
Aurélien Barrau : « Nous sommes des vivants qui n'aimons plus la vie »
Quand on le voit, avec ses cheveux longs de hippie, on dirait un animateur de colo. Mais quand on l'entend, Aurélien Barrau nous fait changer d'échelle: cet astrophysicien de 50 ans parle un peu comme un gourou, un voyant extra-lucide, ivre de peur et de certitude. S'il dirige le Centre de physique théorique de Grenoble, c'est comme essayiste qu'il s'est invité au « Grand face-à-face » de France Inter, le seul media qu'il a choisi pour promouvoir son dernier livre, « L'Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique ». K du grec karkinos, comme « cancer ». Le titre fait penser à un album de Blake et Mortimer. Sauf que Barrau, prospectiviste, ne vit pas dans la fiction. C'est un tenant de l'idéologie « collapso-décroissanciste ». Le pire est devant nous et pour bientôt. Et en plus, ce que l'on prétend faire ne sert à rien. Lisez plutôt : « Le climat ne joue aucun rôle dans ce qui nous arrive, lâche-t-il devant les journalistes éberlués. Ce sont l'ensemble des piliers qui définissent l'habitabilité de cette planète qui sont en train de céder et la raison pour laquelle on se focalise sur le climat, c'est parce que c'est le seul de nos problèmes qui peut laisser perdurer l'impression totalement délirante que nous sommes face à un problème technique exigeant une solution technique. » Barrau fustige le techno-solutionnisme qu'il juge « abject ».
LIRE : L'Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique, par Aurélien Barrau. Grasset, 2023.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/aurelien-barrau-sommes-...
ÉDUCATION
Collège unique: les fausses notes de Gabriel Attal
Pour rehausser le niveau en maths et français des élèves, le ministre mise sur des groupes de niveau. Sur plus d'enseignants et surtout mieux rémunérés, non. Stratégie à la suédoise ? Vingt-quatre heures à peine après les annonces de Gabriel Attal, cela glose et débat (?) à qui mieux-mieux sur une des mesures phares annoncées par le ministre de l'Education nationale pour remonter le niveau des élèves qui, de Pisa en classements en tous genres, n'en finit pas de dégringoler : la mise en place de classes de niveau au collège. Gabriel Attal a donc annoncé vouloir répartir, et ce dès la rentrée scolaire prochaine, les élèves de 6e et de 5e par groupes de niveau en français et en mathématiques. Et d'étendre le dispositif en 2025. L'idée est de gérer et corriger l'hétérogénéité – hétérogénéité que l'on trouve au collège comme dans la société dans son ensemble. On rappellera à toutes fins utiles qu'il existe à ce titre tout un tas de moyens utilisés par les enseignants. Cela va de la mise en place de binômes plus ou moins hétérogènes aux classes de soutien en passant par les évaluations différenciées. Après les résultats déplorables du dernier Pisa, il a surtout semblé urgent de vite communiquer et avancer de potentielles solutions. Sans trop s'apesantir sur les raisons profondes de ce continuel décrochage. Le nombre croissant d'élèves par classe qui fait de la France le pays en Europe qui a les classes les plus chargées ? Non. Le manque d'enseignants, sujet sur lequel le ministre a battu le rappel de troupes dont on ne sait pas quelle magie ils viendront combler des effectifs passablement dégarnis, au premier rang desquels en mathématiques ? Pas plus.
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
https://eclaireur.substack.com/p/college-unique-les-fauss...
ÉNERGIE
La voix de son maître - Bill Gates reçu en grande pompe par la macronie
Éric Verhaeghe - Le Courrier des Stratèges
C'est la nouvelle filouterie de Bill Gates, le nouveau champ de l'altruisme efficace, comme disent les protestants américains, qui permet de s'enrichir en faisant le bien. Cette fois, il ne s'agit pas de faire du bien aux gens avec des vaccins achetés à prix d'or par les États victimes d'épidémies en tous genres, il s'agit de faire du bien à la planète, en proposant des solutions qui permettent de supprimer les émissions de gaz à effet de serre. Un beau business en perspective... devant lequel toute la macronie commence ses salamaleks. Bill Gates est en plein tour de lobbying à Bercy pour défendre son nouveau projet « Breakthrough Energy », qui vise à financer des actions innovantes pour le climat. En langage gatsien, cette formulation généreuse signifie qu'il va, avec l'aide de quelques mécènes, financer des savants fous et désargentés qui proposent des inventions utiles en matière énergétique, pour pouvoir les revendre ensuite à prix d'or aux gouvernements soumis au Great Reset et à l'urgence de « sauver la planète ». On a donc vu Bill Gates intervenir aux Rendez-Vous de Bercy, sur invitation de Bruno Le Maire, pour dire qu'il ne fallait pas pratiquer la décroissance, mais plutôt investir dans des solutions qui sauveraient la planète en supprimant les émissions de gaz à effet de serre. Bien entendu, il a apporté sa pierre à la doctrine du tout électrique qui doit rapporter des milliers de milliards aux industries chinoise et américaine.
lecourrierdesstrateges.fr
https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/12/06/bill-gates-r...
ESPAGNE
Le renouveau du conservatisme hispanique
Par Pedro Carlos González Cuevas, historien espagnol, professeur d’histoire des idées politiques. Culpabilisation mémorielle, dictature morale de la gauche, droite se rebaptisant « centre » pour mieux se soumettre à la gauche… Depuis 40 ans, l’Espagne n’a pas échappé à la grande dérive de l’Occident. Dans ce paysage politico-idéologique dévasté, quelques ilots de résistance intellectuelle ont toutefois subsisté, telle que la revue Razón española. Au moment où de grands courants populaires sont entrés en mouvement en Espagne, il nous a paru intéressant de publier cet article sur le conservatisme espagnol.
polemia.com
https://www.polemia.com/le-renouveau-du-conservatisme-his...
ÉTATS-UNIS
Laura Richardson, chef du Commandement Sud, a appelé à la réactualisation de la Doctrine Monroe pour sécuriser les ressources de l’Amérique du Sud
Le général Laura J. Richardson, chef du Commandement Sud des États-Unis (SouthCom), a rappelé, samedi 2 décembre, l’importance pour son pays de « fournir une assistance » à la région sud-américaine et caribéenne en raison de ses « ressources naturelles infinies » et stratégiques et de la nécessité de rivaliser avec les contrats que la Chine a conclus avec les pays d’Amérique du Sud. Lors du Forum sur la défense nationale Reagan 2023 (organisé par l’Institut Ronald Reagan -RRI-), Mme Richardson a participé à une table ronde intitulée « Retour à Monroe ? Protéger notre hémisphère et notre patrie » – en référence à la doctrine Monroe – où elle a souligné les richesses du continent et mis en garde contre l’avancée de la Chine dans la région : « Il est temps d’agir », a-t-elle déclaré, et elle a précisé l’objectif des États-Unis de récupérer le leadership de l’hémisphère face à leur « concurrent stratégique ».
KontraInfo
https://reseauinternational.net/laura-richardson-chef-du-...
À la question : « Le fait d’appeler au génocide des Juifs constitue-t-il une violation de votre règlement ? », les présidentes de Harvard, Penn State et MIT ont botté en touche
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Mardi 5 décembre, l’extrait d’une audition des présidentes de trois prestigieuses universités américaines a suscité une vive polémique. En cause : la vision de Claudine Gay (Harvard), Sally Kornbluth (MIT) et Elizabeth Magill (université de Pennsylvanie) concernant l’antisémitisme sur leurs campus. L’audition en question se déroulait au Congrès, devant les membres de la commission de l’éducation de la Chambre des représentants. Parmi eux, des élus républicains, particulièrement remontés contre les trois présidentes d’université. « L’antisémitisme que nous avons constaté sur vos campus n’est pas sorti de nulle part », a notamment pointé Virginia Foxx, républicaine de Caroline du Nord et présidente de ladite commission. Mais c’est une séquence en particulier qui a tourné sur les réseaux sociaux. Celle au cours de laquelle Elise Stefanik, représentante républicaine de l’État de New York et ancienne étudiante d’Harvard, interpelle directement les trois chefs d’établissement. « Pouvez-vous répondre par l’affirmative à la question suivante : le fait d’appeler au génocide des Juifs constitue-t-il une violation des règles de MIT en matière d’intimidation et de harcèlement ? », a-t-elle d’abord demandé à Sally Kornbluth. « S’il cible des individus qui ne font pas de déclarations publiques », répond cette dernière. « Oui ou non ? », insiste l’élue, avant que la présidente ne réponde : « Je n’ai pas entendu d’appel au génocide des Juifs sur notre campus (…) Cela ferait l’objet d’une enquête comme harcèlement, s’il est omniprésent et grave ». Vidéo sous-titrée en français.
fdesouche.com
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FRANCE
Le document secret de Darmanin utilisé pour interdire les hommages à Thomas, tué à Crépol
Polémia, le « Journal Officiel » de la dissidence, rend publique la circulaire Darmanin que le ministre de l’Intérieur a voulu cacher pendant des mois. En mai 2023, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a envoyé aux préfets une circulaire leur demandant d’interdire toute réunion qualifiée « d’ultra droite ». Une circulaire si liberticide que les services de la direction des libertés publiques (sic) du ministère de l’Intérieur ont préféré la garder secrète et ne pas la publier. Cette circulaire a été doublement attaquée devant le Conseil d’État, par l’Institut Iliade et le Cercle Droit & Liberté. Dans ses mémoires en défense, le ministère de l’intérieur a donc été contraint d’adresser la circulaire au Conseil d’État. Un texte mirobolant dont le dispositif tient en deux parties :
- 1) Une instruction générale visant à interdire toute manifestation « d’ultra droite » afin « d’éviter que les images vues à Paris le 6 mai ne se reproduisent en aucun cas » ;
- 2) Une annexe suggérant des prétextes juridiques à utiliser au cas par cas.
L’annexe reprend dans un inventaire à la Prévert ce que le préfet Nuñez, ce poète du droit, a appelé « l’ordre public immatériel ». À ce titre, il est envisagé de pouvoir interdire une réunion en fonction des propos qui seraient susceptibles d’y être tenus (sic). C’est la fiction de Minority Report (imaginé au siècle dernier par Phillip K. Dick) appliquée aux crimes de la pensée. Et de ceux-ci, la définition est large !
polemia.com
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Immigration : comment l’État diffuse le problème dans toute la France
Alors que le projet de loi de Gérald Darmanin est débattu à l’Assemblée, le « schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés » organise leur dispersion sur tout le territoire. Les dispositifs ont beau être saturés, des centres pour migrants sont implantés jusque dans les villages, au mépris de l’avis des populations locales. Carte de la France des clandestins…
fdesouche.com
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Loi Immigration : « Les macronistes sont d’une incroyable duplicité »
Députée de la Gironde, présidente du groupe RN au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, vice-présidente du RN, Edwige Diaz est surtout membre de la commission des lois qui travaille actuellement tous les jours sur le projet de loi Immigration proposé par les ministres du Travail et de l'Intérieur Dussopt et Darmanin. Au cœur de ce sujet crucial, Edwige Diaz constate et stigmatise la grande duplicité des macronistes, apparemment durs à Paris mais ultra-laxistes à Bruxelles, et une forme de collusion du parti au pouvoir avec les élus NUPES, d'un immigrationnisme débridé. Elle rappelle le bilan migratoire désastreux du chef de l'État et décrit, au sein de la commission, « une ambiance très tendue ». Au passage, elle note que le financement public aux associations de soutien aux migrants est passé de 750 millions d'euros, l'an dernier, à 981 millions, cette année. « Avec l'argent de l'État, ces associations luttent contre les lois de l'État », dit-elle. Un entretien indispensable pour saisir ce qui se joue à l'Assemblée autour du projet de loi sur l'immigration.
bvoltaire.fr
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L'avenir de la Ciivise divise
Aux États-Unis on appelle cela The Deep State, l'Etat profond. Et deuxième amendement faisant, j'ai ma petite idée de ce dont il s'agit. Mais de notre côté de l'Atlantique, et tout particulièrement en France, je me pose la question : où loge le pouvoir ? Le vrai. Celui qui fait que pour nous autres citoyens lambda, la démocratie est un leurre. Un leurre douloureux et préjudiciable pour le profane, notamment lorsque, ayant saisi la justice à bon droit, la loi penche rarement de son côté. Ceux qui n’ont pas les codes se voient systématiquement privés de l'équité qui leur est due, quand la partie adverse, elle, est rompue à l'exercice, initiée qu'elle est. Maître inégalable de la formule, Coluche a parfaitement résumé cette navrante réalité : « Il y a deux sortes d'avocats. Il y a l'avocat qui connaît bien la loi, et il y a l'avocat qui connaît bien le juge. Et désolé, mais à chaque fois, c'est l'avocat qui connaît bien le juge qui gagne. » La dérive semble avoir été portée à son paroxysme avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à l’Élysée. Défendre la veuve et l'orphelin n’est pas vraiment l’idée que l’on se fait de la justice au sommet de l’État. Pourquoi ? Parce que « Jupiter » mène sans relâche depuis six ans une chasse aux sorcières dans la jungle de la magistrature. Et très bientôt, il aura réussi à faire en sorte que « l'autorité judiciaire de la Nation » (dénomination constitutionnelle de la justice) sera composée exclusivement de copains des copains. J'en veux pour preuve la dernière éviction à laquelle il veut procéder. Notre mauvais roi s'apprête à radier des cadres le juge Durand. Le monarque veut fait payer à cet homme qui manifestement n'est pas du tout membre de je ne sais quel club de réflexion huppé où loge l'état profond, le crime de lèse-majesté d'avoir dit ses quatre vérités au couple Macron sur « LE » sujet qui fâche : la pédocriminalité.
francesoir.fr
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L’affaire Dupond-Moretti
Un passionnant cours de droit ! La relaxe prononcée par la Cour de Justice de la République à l’égard d’Éric Dupont Moretti le garde des Sceaux a naturellement suscité une cacophonie de commentaires outrés ou approbateurs. Et comme d’habitude marquées par l’habituelle inculture juridique et judiciaire. Protestation ou approbation n’étaient justifiée que par des a priori politiques. Pour ou contre Éric Dupond-Moretti Emmanuel Macron. Le système politique et médiatique français n’arrive pas à se départir du terrible défaut qui consiste à attribuer à la justice des objectifs qui ne sont pas les siens. Alors on adore mener ses luttes politiques par juge interposé. C’est déjà assez grave, mais lorsque ce sont les magistrats eux-mêmes qui le font, cela tourne à la catastrophe. Cette procédure devant la CJR n’était qu’une vendetta judiciaire montée par la magistrature pour se débarrasser de Dupont Moretti et obtenir la nomination d’un garde des Sceaux conforme à ses vœux. Le tout évidemment en violation de la séparation des pouvoirs, puisque cette nomination dépend exclusivement du pouvoir exécutif. Cette situation est le fruit du dévoiement que j’ai analysé depuis quelques années et sur lequel j’ai publié mon livre « Une justice politique » et de nombreux articles. Y compris sur précisément sur cette affaire. La France a un problème grave avec son « autorité » judiciaire qui, oubliant sa mission d’arbitre impartial, s’est transformée de fait en pouvoir politique qui entend dicter sa conduite à la société française. Explications. En vidéo cette fois-ci.
LIRE : Une justice politique, par Régis de Castelnau. L’Artilleur, 2021.
vududroit.com
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GAFAM / IA
Souveraineté numérique, l’Europe absente
Vous connaissez L’Icann ? Ce n’est pas une agence de publicité, mais l’acronyme de Internet Corporation for Assigned Names and Numbers. L’autorité qui assigne les noms de domaine. Au même titre que les GAFAM, une société américaine comme tant d’autres régnant sur internet. Récemment se tenait le GMC le Global Media Forum à Abu Dhabi dont nous vous parlions ici. Dans le même esprit et quasi au même moment se tenait la WIC, la World Internet Conference, dixième du nom et organisée par la Chine. La conférence se tenait un mois après une conférence sur le même sujet organisée au Japon par les Nations-Unies. Pourquoi tant de remue-méninges sur internet ? Qui gouverne internet ? En théorie personne, vous, les entreprises, les gouvernements, le pape. En réalité les États-Unis dominent le jeu et l’organisent. L’Icann est en Californie et distribue selon son bon vouloir les .com .fr .net .dk, etc. Mieux, l’Icann société non lucrative de Californie, a délégué à Verisign, une société commerciale cotée à la bourse de New-York, une partie de ses prérogatives ! Les présidents des deux sociétés sont américains. Certains disent « internet appartient à tout le monde ». Chiche ! disent les chinois, premiers utilisateurs du monde…
ojim.fr
https://www.ojim.fr/souverainete-numerique-leurope-absent...
GÉOPOLITIQUE
« Vendre la guerre » : Pierre Conesa accueille Hubert Védrine et Henri Bentégeat
Dans le cadre du documentaire « Vendre la guerre », Pierre Conesa reçoit Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères et Henri Bentégeat, ancien chef d’état-major des Armées. Deux analyses magistrales des 30 dernières années, des mécanismes de décision politique, diplomatique, à l’engagement des forces armées, de la puissance des lobbies à l’influence américaine : Rwanda, Irak, Yougoslavie notamment. Deux entretiens exceptionnels à retrouver en version intégrale sur l’application mobile d’Omerta, disponible via les plateformes de téléchargement (Android, IOS) ou directement via le site internet www.omertamedia.fr
omertamedia.fr
https://www.youtube.com/watch?v=bVOO2Qj4zvc
Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique
Là où la terre et la mer se rencontrent, il y a place pour des tensions géopolitiques, en particulier lorsqu’il s’agit d’États concurrents bordant des mers ou des lacs intérieurs. Cette tension est évidente pour tous autour du canal de Suez, dans l’océan Indien, dans la mer de Chine méridionale, avec les nombreux différends entre la superpuissance chinoise et des États comme le Japon, Taïwan, les Philippines et d’autres. Le Bosphore, sur la mer Noire, est moins connu, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie met de plus en plus en évidence l’importance géopolitique de ce détroit turc. Sur la base de la convention de Montreux de 1936, la Turquie a joué à plusieurs reprises ses atouts stratégiques. En raison de la mondialisation du commerce et donc de l’augmentation considérable du transport maritime, la Turquie a récemment développé le projet du « canal d’Istanbul » – pour soulager partiellement le Bosphore, mais sans bénéficier moins de l’augmentation du transport maritime. Ana Pouvreau, docteur en études slaves à l’université Paris-IV Sorbonne, diplômée en relations internationales et études stratégiques à l’université de Boston, consacre un long article dans la revue française Conflits (revue de géopolitique), n°48 (novembre-décembre 2023) à ce bras de mer aux dimensions limitées, qui a joué et continuera à jouer un rôle politico-économique très important. Il s’agit d’un détroit d’une trentaine de kilomètres reliant les continents européen et asiatique.
revueconflits.com
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L’avenir de la zone Schengen passe aussi par la route des Balkans
Par Teuta Vodo, ancienne vice-ministre de la justice d’Albanie, chercheuse associée à l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE). La Roumanie et la Bulgarie tentent depuis plus de dix ans d’intégrer l’espace Schengen mais leur demande a sans cesse été recalée. Un vote doit se tenir le 4 décembre pour décider une nouvelle fois de leur sort dans l’espace de libre circulation. Avec l’intégration de la Croatie, le 1er janvier 2024, la zone de libre circulation européenne, dite espace Schengen, comptera 27 États, dont 23 États membres de l’UE ; la Suisse, la Norvège, l’Islande, et Liechtenstein étant membres de Schengen mais pas de l’UE. Les deux Etats des Balkans orientaux, que sont la Roumanie et la Bulgarie, membres de l’UE depuis 2007, appartenant à l’OTAN, depuis 2004, ont vu leurs adhésions à l’espace Schengen systématiquement recalées. La dernière fois c’était le veto porté par l’Autriche et les Pays-Bas à l’occasion du Conseil « Justice et Sécurité Intérieure » (JAI) de décembre 2022.
revueconflits.com
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Voici comment les Saoudiens ont surmonté l’atteinte à leur réputation
Par M. K. Bhadrakumar. La super bureaucrate de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, a choisi le jour du poisson d’avril de l’année dernière pour menacer la Chine d’une « atteinte à sa réputation » au sein de la communauté mondiale pour avoir soutenu la guerre de la Russie en Ukraine. En tant qu’État civilisationnel, la Chine a accueilli avec dédain cette remarque arrogante, présomptueuse et égoïste. Le concept pue la mentalité néocoloniale. L’Arabie saoudite a subi une atteinte à sa réputation d’une autre nature. Le Royaume a réussi de manière spectaculaire à surmonter l’atteinte à sa réputation liée à l’assassinat de Jamal Khashoggi, un ancien employé de la CIA. Il s’agit d’une étude de cas intéressante pour l’Inde, qui est également hantée par le spectre de l’atteinte à sa réputation pour avoir prétendument commis des crimes transfrontaliers. Du point de vue indien, l’expérience saoudienne comporte sept enseignements. Premièrement, l’Arabie saoudite a tenu bon ; deuxièmement, elle n’a pas cherché l’aide de tiers pour atteindre les courtiers du pouvoir à Washington ; troisièmement, elle a pris l’initiative de mettre en place son propre mécanisme d’enquête, qui a abouti à un raisonnement cognitif en très peu de temps ; quatrièmement, elle a continué en condamnant les auteurs saoudiens du meurtre de Khashoggi à des peines d’emprisonnement ; cinq, elle n’a pas laissé les «dommages à sa réputation» entraver la vie normale ; six, elle a tourné une nouvelle page de sorte qu’une « nouvelle normalité » est devenue possible, résiliente et orientée vers le long terme pour renforcer l’autonomie stratégique du Royaume ; et, sept, en dernière analyse, le « découplage » avec les États-Unis a aidé les Saoudiens à se débarrasser des dommages à sa réputation.
Indian Punchline
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Écosse. Un pays encore indécis sur son éventuelle indépendance
Sondages après sondages, la question de l’indépendance de l’Écosse semble toujours autant diviser la population, deux récentes enquêtes d’opinion indiquant des résultats contradictoires. En parallèle, la personnalité du Premier ministre écossais Humza Yousaf est loin de faire l’unanimité, tout comme la politique migratoire de son parti, le SNP. Qu’il s’agisse du cas de la Catalogne ou de l’Écosse, un certain nombre de voix parmi les droites espagnoles et britanniques répètent à l’envie qu’une potentielle indépendance future de ces deux nations sans état aurait pour conséquence d’ouvrir encore davantage ces dernières à l’immigration extra-européenne. S’il est assez facile de répondre à ce postulat en rappelant que ni Madrid, ni Londres n’ont eu besoin des catalans et des Écossais pour mener des politiques migratoires suicidaires (comme en atteste le plan « Espagne 2050 »), il est en revanche difficile de nier la direction calamiteuse suivie par le Parti national écossais (SNP) en la matière. Notamment lorsque le Premier ministre écossais Humza Yousaf, par ailleurs membre du SNP, se faisait remarquer le 8 octobre dernier en annonçant que l’Écosse était « prête à être le premier pays du Royaume-Uni » à accueillir les réfugiés palestiniens de Gaza.
breizh-info.com
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Nouveau rapport : Les jeunes meurent du cancer à un rythme « explosif », selon les données du gouvernement britannique
Selon une nouvelle analyse d’Edward Dowd, les adolescents et les jeunes de 20, 30 et 40 ans du Royaume-Uni meurent de cancers à métastases rapides et en phase terminale à un rythme sans précédent depuis le début de la vaccination de masse par le Covid-19. Le rapport de 45 pages de Dowd, ancien gestionnaire de fonds spéculatifs à Wall Street et auteur de « Cause Unknown : The Epidemic of Sudden Deaths in 2021 and 2022 », a alarmé certains oncologues qui l’ont qualifié de revirement brutal par rapport à des décennies de données sur la mortalité. Dowd a basé son analyse sur des statistiques gouvernementales facilement accessibles de l’Office des statistiques nationales du Royaume-Uni.
The Defender
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IMMIGRATION / ISLAM
CJUE : Un demandeur d’asile doit recevoir la « brochure commune » EU et bénéficier d’un entretien individuel à chaque demande sinon son transfert dans l’État de la 1ère demande pourra être annulé
Procédures d’asile : la communication de la brochure commune d’information et la tenue d’un entretien individuel s’imposent à tous les États membres ; le risque de refoulement indirect n’est en principe pas examiné par le second État membre saisi. L’information sur la procédure d’asile doit être fournie au demandeur même lors d’une seconde demande d’asile. Saisies d’une contestation du transfert vers l’État membre de la première demande, les juridictions du second État membre ne peuvent, en principe, examiner le risque de refoulement vers le pays d’origine du demandeur
Brochures communes Dublin
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Sortir du train-train mortel des attaques islamistes
« Il y a quelque chose de pire que d'avoir une âme même perverse. C'est d'avoir une âme habituée » a écrit Charles Péguy. Mais d'attentat en attentat, ne sommes-nous pas en train de nous habituer aux attaques terroristes ? Le jeune touriste germano-philippin tué au cri d'« Allah Akbar ! » dans une agression au couteau et au marteau, le soir du 2 décembre, près de la tour Eiffel, était la 274ème victime d'une attaque islamiste depuis 2012 en France (sans compter des centaines de blessés dont deux encore dans ce dernier attentat), selon le comptage du Figaro (en lien).
laselectiondujour.com
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Une étude universitaire néerlandaise chiffre à 400 Md€ le coût de l’immigration de 1995 à 2019
Le rythme rapide de l’immigration aux Pays-Bas a fortement augmenté la population néerlandaise, mais pas la viabilité de l’État-providence néerlandais. Sur les 17 millions d’habitants néerlandais à la fin de 2019, 13 % sont nés à l’étranger (première génération) et 11 % sont des enfants d’immigrants (deuxième génération). Actuellement, les dépenses par habitant consacrées aux immigrés sont nettement plus élevées que celles consacrées aux autochtones dans des domaines tels que l’éducation, la sécurité sociale et les prestations. En outre, les immigrés paient moins d’impôts et de cotisations de sécurité sociale, ce qui réduit encore plus leur contribution fiscale nette. Les principaux résultats concernant la contribution nette (avantages moins coûts) des deux premières générations réunies sont présentées ci-dessous. Rapport intégral.
University of Amsterdam. Amsterdam School of Economics
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À Paris, petits arrangements avec la laïcité
Financée par la Mairie de Paris, la Ligue de l’Enseignement administre les centres d’animation culturelle et d’éducation populaire Paris Anim’. Dans cette immense structure censée faire « rayonner la laïcité », l’islamisme a fait son nid. En juin 2022, la région Île-de-France a suspendu sa subvention à la Ligue de l’Enseignement, après des propos « contraires aux valeurs de la laïcité et de la République » tenus par sept lycéens encadrés par cet organisme, lors d’un concours d’éloquence sur la laïcité, à Saint-Ouen. Ses protégés avaient notamment déclaré que « la laïcité est le cercueil des femmes », ou encore, que « la laïcité est une forme de dictature ». Un bon point pour la Région qui a promptement réagi. Seulement, cette vénérable association est l’une des structures qui travaillent pour les centres Paris Anim’. Mais la Ville de Paris n’a pas coupé ses subventions…
causeur.fr
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ISRAËL
Création d’Israël et peuple palestinien: la malfaçon
Depuis le 7 octobre le Proche-Orient a vu se rallumer le conflit israélo-palestinien qui dure au moins depuis la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël en 1948. Depuis 70 ans la vie de cette région a été scandée par des conflits armés plus ou moins violents et celui qui s’est déclenché depuis le 7 octobre particulièrement. Malgré la réprobation internationale Israël se livre à ce qu’il est convenu d’appeler un massacre. L’actuelle direction du gouvernement semble vouloir mettre en œuvre à cette occasion une stratégie lui permettant d’agrandir son territoire pour instaurer son état sur la totalité de ce qu’il appelle « la terre biblique ». Comment en est-on arrivé là et en particulier quel a été le rôle du droit et des instances internationales dans l’avènement d’une situation qui apparaît pour l’instant insoluble. Nous avons demandé à une diplomate professionnelle qui fut haut fonctionnaire de l’ONU et qui connaît particulièrement bien les arcanes de son fonctionnement et les processus qui ont fait du peuple palestinien un peuple sans terre. Vidéo de l’interview de Tamara Kunanayakam.
vududroit.com
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LECTURE
Le totalitarisme sans le goulag : réquisitoire de Mathieu Bock-Côté contre la postdémocratie occidentale
Par Michel Geoffroy. Le dernier livre de Mathieu Bock-Côté ne plaira pas à l’oligarchie et à ses idiots utiles médiatiques. C’est déjà une bonne raison pour lire et relire cet essai vif, dense, argumenté et, à bien des égards, novateur. Que démontre en effet Mathieu Bock-Côté ? D’abord, que l’extrême droite, dont le système politico-médiatique nous rebat les oreilles en permanence, n’existe tout simplement pas. En tout cas, pas sous la forme extrémiste qu’on prétend dénoncer. Ensuite, que le régime diversitaire qui s’est imposé en Occident n’a rien à envier aux totalitarismes du XXe siècle. Certes, il est dépourvu de goulag, mais uniquement parce que ce dernier est devenu inutile dans la mesure « où la société dans son ensemble est désormais soumise à un processus de rééducation permanent, pour transformer les mentalités, pour transformer intimement la structure de perception du réel par la population ». Le ton de l’essai, dynamique et incisif, est donné !
LIRE : Le Totalitarisme sans le goulag, par Mathieu Bock-Côté. Presses de la Cité, 2023.
polemia.com
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Anthony Burgess et son « orange mécanique »
Anthony Burgess (1917-1993), tout comme D.H. Lawrence, se distingue facilement comme l'un des écrivains les plus incompris du 20ème siècle. Burgess était à bien des égards un homme de droite. Il a collaboré avec le GRECE, le Groupement de Recherche et d'Études pour la Civilisation Européenne de la Nouvelle Droite, et s'est décrit comme un jacobite plutôt qu'un jacobin. Burgess a écrit des dystopies gratifiantes comme « The Wanting Seed » et des histoires apocalyptiques comme « The End of the World News ». Réactionnaire plutôt que conservateur, bien qu'anarchique, il pouvait dire du divorce qu'« un mariage, disons qui dure vingt ans ou plus, est une sorte de civilisation, une sorte de microcosme » - il développe son propre langage, sa propre sémiotique, son propre argot, sa propre sténographie... le sexe en fait partie, il fait partie de la sémiotique. Détruire, sans raison, une telle relation, c'est comme détruire toute une civilisation". Alors que le psychologue perspicace Lawrence est aujourd'hui souvent considéré comme un pornographe à cause de Lady Chatterley, Burgess est plutôt associé au controversé Orange mécanique, habilement adapté au cinéma par Kubrick.
LIRE : L’orange mécanique, par Anthony Burgess. Robert Laffont poche, 2017.
motpol.nu
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Albert Camus et Marguerite Yourcenar
Albert Camus (1913-1960) n’eut pas de père, et Marguerite Yourcenar (1903-1987), pas de mère. Ce n’est certes pas cette similitude biographique qui réunit dans Notre Bibliothèque Verte l’auteur de « L’Étranger » (1942) et celui des « Mémoires d’Hadrien » (1951), mais leur style ainsi décrit par Sartre : « un certain genre de sinistre solaire, ordonné, cérémonieux et désolé, tout annonce un classique, un méditerranéen. » Et aussi l’acquiescement sans réserve à la vie que partagent le petit employé d’Alger et le maître de l’empire romain, sans chercher de sens au-delà des sens. Un acquiescement qui trouve sa source chez les Grecs, stoïciens, épicuriens, dans le culte de la beauté, de la mesure et de la sérénité. Camus et Yourcenar partagent également une réserve un peu ombrageuse et altière, un même dégoût de la société industrielle ; chaos de laideur, de violence et de vulgarité déshumanisantes ; un même refus des mobilisations grégaires sous la discipline des partis. Ni l’une, ni l’autre, n’ont jamais embrassé la misérable maxime de « la fin qui justifie les moyens ».
LIRE : L’Étranger, par Albert Camus. Folio.
Les Mémoires d’Adrien, de Marguerite Yourcenar. Folio.
piecesetmaindoeuvre.com
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LETTONIE
Une brève histoire de la Lettonie
Nous allons vous proposer d’ici quelques jours plusieurs reportages sur la Lettonie, dans le cadre de ce que nous faisons fréquemment à travers l’Europe afin de vous présenter des pays, parfois méconnus, ou des villes (relire notre reportage à Budapest, ou encore celui à Jersey, pour ne citer qu’eux). En attendant de retrouver ces reportages, nous vous proposons ci-dessous une brève histoire de la Lettonie, pour vous mettre dans le bain, avec quelques références bibliographiques. Une renaissance nationale s’est développée à la fin des années 1980 en liaison avec les campagnes soviétiques de glasnost (« ouverture ») et de perestroïka (« restructuration »). Les manifestations de masse sur les questions écologiques en 1987 ont été les premiers rassemblements politiques non officiels dans le pays depuis l’après-guerre. En 1988, le Front populaire letton est apparu pour s’opposer au pouvoir en place. Il triomphe aux élections de 1990. Le 4 mai 1990, la législature lettone a adopté une déclaration sur le renouvellement de l’indépendance. Une période de transition est prévue. Les efforts soviétiques pour rétablir la situation antérieure ont abouti à des incidents violents à Riga en janvier 1991. À la suite du coup d’État manqué à Moscou en août de la même année, le corps législatif letton a déclaré l’indépendance totale. Ainsi naquit la Lettonie moderne et indépendante.
breizh-info.com
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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
Ariane Bilheran : « C'est toujours un hypothétique danger supérieur qui justifie de supprimer des droits aux êtres humains. » Le totalitarisme est-il une maladie de civilisation ?
Ariane Bilheran est normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie. Elle a publié près d'une trentaine de livres dont certains sont traduits en plusieurs langues. Elle a passé près de trente ans à analyser les déviances et l'arbitraire du pouvoir transgresseur dans les différents collectifs du champ politique et social, notamment dans le cadre de ses travaux sur le harcèlement. Ses recherches, son expérience clinique auprès des particuliers et des entreprises, ainsi que son expérience de vie, l'ont amenée à écrire cet essai sur le totalitarisme. Le totalitarisme n'a jamais été complètement envisagé sous l'angle d'une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s'ensuivent. C'est ce qu'Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l'honneur. La condition de survie de ce système est un mensonge premier qui est maintenu dans le secret, l'endoctrinement des masses à l'idéologie, la mise sous terreur des individus et des collectifs, entraînant tout à la fois sidération traumatique, jouissance pour certains et horreur pour d'autres. Entretien.
LIRE : Chroniques du Totalitarisme, par Ariane Bilheran. Bookelis, 2022.
Kernews
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18:28 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, presse, médias, journaux, europe, affaires européennes, actualité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'Espagne atlantique face au nationalisme des riches
L'Espagne atlantique face au nationalisme des riches
Carlos X. Blanco
En cette période de crise aiguë en Espagne, après des siècles de décadence, il est temps de regarder en arrière et de prendre un nouvel élan. C'est l'impulsion que je demande et que j'envisage pour l'Espagne atlantique.
L'Espagne était un empire. En tant que nation politique "bourgeoise", elle ne s'est pas réalisée. Le modèle jacobin français lui a toujours été étranger. D'une manière ou d'une autre, les esprits les plus vifs du pays l'ont senti. Quand on parle de problème territorial en Espagne, il ne s'agit pas d'une lutte entre "nations opprimées" au sein de l'Etat espagnol. Quand les indépendantistes basques ou catalans parlent en ces termes, ils ne font que se ridiculiser. Ils parlent de "leur" problème comme si ce problème était tout à fait similaire à d'autres problèmes beaucoup plus sérieux et authentiques: le problème palestinien, le problème sahraoui, ou même le problème des Écossais et des Bretons.
Les nationalistes basques et catalans parlent souvent, et le font avec sérieux et sans honte, de "forces d'occupation" ou de "prison des peuples", alors que les revendications séparatistes de l'Espagne ne visent qu'à préserver des privilèges.
Dans la lutte des peuples pour leur souveraineté, légitime sous d'autres latitudes, la décision morale qui nous conduit à décider qui a raison, qui est juste, a généralement trait à l'oppression. Il y a une victime et un bourreau : un "centre" riche et exploiteur sépare, exploite, opprime et réduit les possibilités d'une "périphérie" pauvre et objectivement colonisée. C'est le cas de l'exploitation du centre "occidental" sur le Sud mondial (Amérique latine, Afrique, grandes parties de l'Asie...). En Europe même, la politique féroce du "centre", entendu comme État-nation, à savoir la France et l'Angleterre en particulier, a sali à jamais la prétendue mission "civilisatrice" de ces États, qui ne sont pas exactement couverts de gloire lorsqu'il s'agit de traiter avec les nations voisines ou les nations internes plus faibles. Ce sont des États centralisateurs qui ont historiquement agi sur le territoire européen lui-même, et dans les pays adjacents à leur propre métropole, avec une cruauté similaire à celle dont ils ont eux-mêmes fait preuve à l'égard des Africains et des indigènes d'autres terres d'outre-mer.
La souffrance des Irlandais, des Bretons, des Provençaux, des Corses, etc. résultant de l'État centraliste jacobin fait partie de l'Europe et de son histoire. Une histoire sinistre, qui permet de parler d'un colonialisme intra-européen. La conscience de ces abus nous rappellera toujours que l'Europe doit être une Europe des peuples, pas des rois ou des républiques artificielles. Une Europe des peuples (le peuple, la nation, l'ethnos) et non des bureaucraties et des oligarchies. L'idée de l'oppression centre-périphérie (Samir Amin) s'applique parfaitement ici, tout comme celle de la multipolarité (Douguine), c'est-à-dire des peuples libres solidaires autour de véritables blocs de pouvoir qui servent de rempart contre les puissances intrusives et dominatrices.
Le nationalisme basque et catalan tel qu'il s'articule actuellement n'a rien à voir avec les autres luttes des "nations sans Etat". Il s'agit, dans le cas basque et catalan, d'une "rébellion des riches", qui s'articule sous la forme d'un vulgaire chantage à l'égard de l'État espagnol ; il s'agit d'un nationalisme suprématiste qui semble s'écarter du scénario habituel de l'Europe occidentale. En ce sens, ils sont à l'opposé des nationalismes asturien et galicien, qui se fondent sur l'existence d'entités politiques ayant réellement existé depuis le Moyen Âge, et sur une marginalisation injuste dans le présent.
Les périphéries basques et catalanes ne sont pas des périphéries comme l'Irlande pauvre, la Bretagne marginalisée, etc. Les périphéries qui réclament l'indépendance en recourant au chantage parlementaire et à la violence de rue sont, au contraire, les régions traditionnellement les plus riches d'Espagne. C'est précisément au moment où la délocalisation des entreprises capitalistes basées dans les provinces basques et en Catalogne met en péril le statut des oligarchies périphériques et le système clientéliste qui a favorisé ces régions que l'État est remis en question, profitant de la médiocrité de la maison politique de Madrid et du capharnaüm constitutionnel, de plus en plus détesté par tous, appelé le "régime de 78".
La véritable périphérie oubliée, appauvrie par la dynamique centre-périphérie décrite par S. Amin, se trouve à l'extrême nord-ouest de l'Espagne. Cet extrême est précisément celui qui correspond à l'Espagne atlantique, l'Espagne dite - dans le langage populaire - "celtique". Galice, Asturies et "Cantabrie" (c'est-à-dire l'ancienne province de Santander, à l'origine asturienne, qui comprend en réalité, à proprement parler, les Asturies de Santillana et une région traditionnellement et imprécisément appelée "La Montaña", ainsi que le pays de León et d'autres provinces adjacentes qui constituaient le Royaume de León au Moyen Âge, avec la Galice et les Asturies).
L'Espagne atlantique est celle qui comprend des couches de population aux racines indo-européennes anciennes et une série de caractéristiques ethniques, folkloriques, sociétales, juridiques, linguistiques, etc. qui ne correspondent en rien au modèle castillan ou méditerranéen. C'est l'ancien domaine linguistique de la langue galicienne (dont l'un des fils est le portugais et l'un des frères est la langue éonavienne), ainsi que de l'asturléonais (improprement appelé "bable", conservé dans les deux Asturies qui, historiquement, se souviennent encore de son nom, les Asturies d'Oviedo - la "Principauté" - et celles de Santillana. Ces pays perdent de la population, sont coincés dans les politiques européennes perverses des "Eurorégions" et tombent de plus en plus dans l'oubli. C'est peut-être le moment où, puisque le peuple espagnol dans son ensemble ne sait pas défendre ce qui lui appartient (unité nationale, souveraineté), les peuples ibéro-atlantiques apprendront à s'unir, quoi qu'il reste de cette ruine qu'est l'Espagne. Les peuples atlantiques d'Espagne et du Portugal se réunissent à nouveau, comme ils l'ont fait dans le passé, à l'époque de l'Ancien Empire, lorsque l'européanité et le christianisme, partis de Cangas de Onís au VIIIe siècle, ont atteint la frontière du fleuve Duero, et de là, plus au sud, jusqu'au Tage. Le basculement méditerranéen de l'histoire de l'Espagne a pu s'avérer fatal.
La déloyauté d'une bonne partie des Catalans témoigne peut-être d'une origine "phénicienne" et africanisée qui sera toujours fatale à une Espagne unie. De même, le suprémacisme des Basques nationalistes, et de tous ceux qui n'abjurent pas ou ne maudissent pas publiquement les méthodes de l'ETA "tirées à l'arrière de la tête", rappelle excessivement la mentalité sioniste. Elle nous est étrangère et nous la répudions. Les suprémacistes basques sont nos nazis-sionistes ibériques.
S'il faut sauver des essences, c'est vers cet Atlantique ibérique, oublié et dépeuplé, qu'il faut se tourner.
15:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : asturies, cantabrie, galice, espagne atlantique, espagne, europe, régions, affaires européennes, péninsule ibérique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le projet de démocratie nationale
Le projet de démocratie nationale
par Georges FELTIN-TRACOL
Il y aura bientôt cinq ans, Vincent Vauclin, à la tête de La Dissidence Française, présentait la Liste de la Reconquête aux élections européennes. Sa candidature fit l’objet d’une émission spéciale de « Pavillon noir » mise en ligne sur Méridien Zéro, votre radio préférée, vers le 24 mai 2019. Cette initiative judicieuse représenta un grand air frais dans une campagne morne, mièvre et ennuyeuse. Elle recueillit 4569 suffrages selon les résultats officiels, mais plus en réalité, car, dans l’impossibilité financière d’imprimer un très grand nombre de bulletins, l’impression chez soi a pu être un motif d’invalidation pour un président du bureau de vote sourcilleux sous le prétexte de non-respect du grammage légal exigé.
En août 2020, Vincent Vauclin transforma son mouvement activiste en Mouvement national-démocrate (MND). Il publia au préalable un essai, Reconquête. Manifeste de la droite alternative. Son lancement connut un réel succès avant que l’entrée en politique d’Éric Zemmour brisât son élan initial. Est-ce un hasard si le parti zemmouriste s’appelle Reconquête ! et si son site officiel s’inspira à l’origine fortement de celui du MND ? Ce parasitage n’empêche pas le MND de soutenir quelques thèmes essentiels dont la « remigration ». Dans l’une des émissions de « La Longue Vue », Maurice Gendre mentionne le projet constitutionnel en faveur d’une démocratie nationale, projet disponible à la consultation sur le site nat.dem.
Le MND ne prétend pas fonder une VIe République. Il préfère reformuler l’actuelle république sur des assises nationales, civiques et référendaires. Il invite à une refonte profonde de la Constitution de 1958. Signalons par exemple que le titre XV qui traite de l’Union dite européenne est supprimé, car le MND ne cache pas sa volonté de « Frexit ».
Certains points envisagés sont excellents tels l’inscription dans l’article 1 de deux nouveaux alinéas. Le premier rendrait la liberté d’expression et le droit d’accès, d’opposition, de rectification et de suppression sur Internet irrévocables. Le second accorderait aux citoyens français le droit de porter une arme. L’article 3 serait complété par l’affirmation que l’armée française repose sur une armée de milice à l’instar du voisin suisse.
Au moment du ravage macronien des retraites, le MND fustigeait par communiqué le recours au 49.3. Ses propositions abolissent bien évidemment cette procédure parlementaire rationalisée. Mais, fait étrange, ne sont pas écartés d’autres éléments liés à ce même parlementarisme rationalisé. L’article 40 stipule ainsi que « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique ». Les articles 47 et 47 – 1 réduisent la durée des débats au Parlement pour les projets de loi de financement de la sécurité sociale, articles mobilisés pour la dévastation des retraites.
Faut-il comprendre que le MND souhaiterait rejoindre une NUPES subclaquante ? Pas du tout ! L’emploi du référendum remplacerait le 49.3. Si un projet ou une proposition de loi est impossible à adopter en raison de l’opposition irréductible entre l’Assemblée nationale et le Sénat d’une part, ou entre le gouvernement et le Parlement d’autre part, il reviendrait aux citoyens de trancher par référendum ce désaccord. Certes, mais sur quelle version, celle de l’exécutif, celle amendée par le Sénat ou par l’Assemblée nationale? Y aurait-il un quorum minimal de 50% de participation afin de valider le scrutin ou bien ignorerait-on l’abstention comme en Suisse? En cas d’abstention élevée, le texte serait-il finalement adopté ou bien rejeté?
L’appel au peuple est une bonne chose quand ce dernier se pense en sujet politique. Or, Carl Schmitt l’a annoncé très tôt, nous sommes à l’ère de la dépolitisation. On dit souvent que les gens ne pensent politique que cinq minutes par jour. Erreur ! Ils ne pensent politique que deux minutes trente par an (et encore !). Sans une démopédie permanente et répétitive, le référendum se révèle aujourd’hui improductif et même hasardeux.
La fin du 49.3 s’accompagne de l’entrée constitutionnelle du scrutin proportionnel de liste. Dans ses mémoires, Michel Debré rapporte que le général De Gaulle ne voulait pas y souscrire. Il estimait avec raison que le mode de scrutin peut changer si cela sert les intérêts de la majorité sortante. Le MND conserve, hélas !, les députés des Français à l’étranger et n’abolit pas la double nationalité, surtout si la France sort de l’Union supposée européenne. Quant au Sénat, ce serait une assemblée de 348 maires tirés au sort. Pourquoi ne pas fusionner la haute-assemblée avec l’inutile Conseil économique, social et environnemental et en faire un Sénat des pays et du travail? Belle initiative en revanche que d’exiger de tout parlementaire un serment prêté à la nation (et non à la République !). Mais pourquoi ne pas l’étendre aux élus locaux ainsi qu’aux membres de l’exécutif ? Le septennat serait rétabli avec une seule réélection consécutive permise. Outre le pouvoir référendaire de trancher et la possibilité de proposer une loi par pétition, un cinquième des électeurs inscrits pourrait déposer auprès du président de l’Assemblée nationale une demande argumentée de traduire le chef de l’État devant la Haut-Cour de Justice pour haute-trahison. Le président du Sénat reste président de la République en cas d’intérim alors qu’il serait plus cohérent que l’intérim revienne au Premier ministre.
Le projet de révision constitutionnelle du MND comporte en outre d’autres imperfections et lacunes. Plus exactement, il conserve des parties entières qui brident la souveraineté nationale et populaire. Le Conseil constitutionnel garde sa faculté d’interprétation nuisible fondée sur le préambule qui se réfère à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, au préambule de la Constitution de 1946 et à la Charte de l’environnement de 2004. La limitation stricte des attributions de cette institution parajudiciaire impliquerait que l’article 16 revienne à sa version originale et que soit retiré le titre XI bis sur le défenseur des droits à moins que soit créé un « tribun du peuple » compétent pour recevoir les pétitions des citoyens.
Le MND se réclame de la subsidiarité. Or, la révision ne l’évoque guère. Demeurent toutefois dans le titre XII sur les collectivités territoriales, les articles 72 – 3, 72 – 4, 73, 74 et 74 – 1 qui s’appliquent aux collectivités d’outre-mer. Ces articles esquissent maladroitement une éventuelle subsidiarité imparfaite. Et puis, se maintient le titre XIII sur les dispositions transitoires relatives à la Nouvelle-Calédonie, ce qui introduit de facto un embryon de fédéralisme institutionnel surprenant au cœur même de l’État-nation centralisateur ethnocidaire.
Plus grave, la révision avancée par le MND n’attaque nullement le bloc de constitutionnalité progressiste – inclusif – cosmopolite. La France peut-elle retrouver sa pleine et entière souveraineté si perdure l’article 53 – 1 qui coordonne avec les autres États européens les demandes d’asile, si l’article 53 – 2 la soumet toujours à la Cour pénale internationale et si l’article 66 – 1 interdit toute restauration de la peine capitale ? Pis, l’article 55 ne change pas. La Constitution de 1958 a été écrite en moins de trois mois dans l’urgence des événements d’Algérie. Charles De Gaulle et Michel Debré doivent composer avec les hiérarques socialistes et démocrates-chrétiens de la défunte IVe République, d’où des concessions que réprouve René Capitant alors en poste à Tokyo. Il s’indigne de son existence qui assure que « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois ». N’est-ce pas contradictoire avec le « Frexit » revendiqué ? Reste enfin en place la formule pernicieuse que « la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision ».
Il manque pour conclure à cette révision façon MND deux apports déterminants dans une perspective anti-mondialiste. Le premier serait d’intégrer dans la Constitution la dissuasion nucléaire française qui ne dépend pour l’instant que d’une série de décrets aisément modifiables. Son inscription prouverait la volonté définitive de la France de rester une puissance indépendante et souveraine. Le second porterait sur les libertés publiques avec le droit incompressible de régler tous ses achats en espèces. Le paiement en espèces a mauvaise presse. Il favoriserait la fraude fiscale, le travail au noir et les activités illicites. Malgré ces désagréments, l’argent liquide est plus que jamais le meilleur gage du respect de la vie privée de tout un chacun. En ce sinistre temps panoptique cher à Big Brother, ce ne serait pas négligeable.
On ne s’étend pas enfin sur la nécessaire réforme de l’autorité judiciaire, et non du soi-disant pouvoir judiciaire. La magistrature doit rendre des comptes au peuple souverain et à ses représentants, quitte à oublier son inamovibilité.
Le projet de démocratie nationale n’est donc pas à récuser à la condition qu’il se détourne avec force du scrofuleux « État de droit » et qu’il établisse un « État de l’ordre civique ».
GF-T
- « Vigie d’un monde en ébullition », n° 95, mise en ligne le 5 décembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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jeudi, 07 décembre 2023
Hystérie dans le rejet du passé: Herbert von Karajan est désormais "éliminé" !
Hystérie dans le rejet du passé: Herbert von Karajan est désormais "éliminé" !
Source : https://zuerst.de/2023/12/05/inflationaere-vergangenheits...
Aix-la-Chapelle. Ce n'est que logique : après que les grands "méchants" de l'histoire allemande récente ont tous été "éliminés" depuis longtemps, c'est maintenant au tour des plus petits. Au théâtre d'Aix-la-Chapelle, un buste de Herbert von Karajan vient d'être retiré - en raison de son rôle sous le troisième Reich.
Karajan, né en 1908, est considéré comme l'un des chefs d'orchestre les plus importants du 20ème siècle. De nombreux enregistrements discographiques exemplaires et la création du Festival de Pâques de Salzbourg en 1967 font partie de son héritage artistique. Mais comme sa carrière musicale a commencé sous le troisième Reich, Karajan sera désormais considéré comme ayant un passé "chargé". C'est ce qu'a expliqué la nouvelle directrice du théâtre d'Aix-la-Chapelle, Elena Tzavara, en se basant sur de soi-disant nouveaux résultats de recherche. Elle s'est rendue impopulaire auprès de son public d'Aix-la-Chapelle non seulement en retirant le buste de Karajan du foyer du théâtre, mais aussi en proposant une nouvelle mise en scène de l'opéra de Puccini "La Bohème" peu conforme à l'œuvre.
Herbert von Karajan a été le plus jeune chef d'orchestre d'Allemagne à l'époque, de 1935 à 1942. Il était membre du parti national-socialiste. Son interdiction d'exercer sa profession, imposée par les forces d'occupation alliées, a pourtant été levée en 1947. Le buste, désormais retiré, sera d'abord remis au musée municipal local. (rk)
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Le Sénat américain rejette l'aide à l'Ukraine. Zelensky vacille...
Le Sénat américain rejette l'aide à l'Ukraine. Zelensky vacille...
Source : https://www.piccolenote.it/mondo/senato-usa-boccia-aiuti-zelensky-vacilla
Délégations pro-ukrainiennes aux Etats-Unis et effacement de Zelensky. En Ukraine, la fronde contre l'ancien comédien s'amplifie.
Le Sénat a rejeté la tranche d'aide de 111 milliards de dollars destinée à l'Ukraine et à Israël, les républicains et le démocrate Bernie Sanders ayant voté contre, car ils sont opposés à un soutien inconditionnel à Israël: "Le moyen le plus efficace de changer la politique militaire israélienne est de faire comprendre à Netanyahu que nous ne lui donnerons pas d'argent sans entraves", a déclaré le sénateur du Vermont.
Les républicains ont toutefois voté contre, car ils souhaiteraient qu'une partie de cet argent soit utilisée pour rendre la frontière moins perméable. Ce vote pourrait avoir une portée historique, car sans l'aide des États-Unis, la guerre en Ukraine prendrait fin. D'où la pression intense exercée sur le Congrès pour qu'il adopte le projet de loi.
Délégations pro-ukrainiennes aux États-Unis et effacement de Zelensky
Des pressions qui se sont concrétisées par le voyage aux Etats-Unis d'une délégation ukrainienne de haut niveau composée d'Andrii Yermak, chef du bureau du président, Ruslan Stefantchouk, président de la Verkhovna Rada, et Rustem Oumierov, ministre de la défense, qui ont rencontré des membres du Congrès et des membres de l'administration Biden.
Une visite précédée par celle de la délégation des Amis conservateurs de l'Ukraine (CFU), menée par Liz Truss, qui a exposé les vues des bellicistes britanniques... et là, on pouvait se douter que les choses allaient mal tourner, car la pauvre femme semble ne pas avoir de chance, d'abord pour elle-même, compte tenu de sa fulminante et très éphémère aventure de premier ministre, qui s'est achevée après la mort de la reine Élisabeth, décédée peu après sa visite (au point qu'elle a été congédiée après l'accueil que lui a réservé son fils, le roi Charles, qui, en la voyant entrer pour rendre hommage au nouveau monarque, a marmonné : "La revoilà...").
De plus, devant soutenir la cause de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, on espère que quelqu'un a donné des leçons de géographie à la pauvre Truss, qui a confondu les territoires russes avec les territoires ukrainiens lors d'une visite officielle à Moscou (avec la correction embarrassante de l'ambassadeur britannique présent).
De plus, le vote au Sénat avait été précédé d'un dossier articulé dans le Washington Post (photo d'ouverture) qui prenait acte de l'échec de la contre-offensive ukrainienne et rejetait toute la responsabilité sur Kiev, en évitant d'énoncer les nombreuses responsabilités de l'OTAN (et de Washington en particulier).
Bref, la cause ukrainienne est née sous une mauvaise étoile, comme l'a compris le pauvre Zelensky, qui a dû annuler à la dernière minute son discours virtuel pré-annoncé au Sénat américain, dans lequel il était censé plaider sa cause.
Les partisans de la guerre sans fin n'ont pas bien pris le naufrage du projet de loi. Pressé par les siens, Joe Biden a même agité le spectre de la Troisième Guerre mondiale, affirmant, après le rejet, qu'une victoire russe en Ukraine conduirait Moscou à une guerre avec l'OTAN et donc à une confrontation directe avec les Etats-Unis (une variation sur le thème de la théorie des dominos imaginée à l'époque du Vietnam... les vieux outils de propagande sont toujours d'actualité).
Les jeux pourraient être terminés, la guerre terminée, car personne ne croit que l'Europe puisse prendre la relève en cas de retrait des États-Unis. Mais il semble qu'il y ait encore une marge de manœuvre pour ceux qui veulent poursuivre le massacre des Ukrainiens à tout prix. En effet, Joe Biden s'est dit prêt à trouver un compromis qui prenne en compte les exigences des Républicains concernant les frontières américaines. Nous verrons, il y a toutefois beaucoup de pierres d'achoppement à surmonter.
La faction opposée à Zelensky
Entre-temps, la faction anti-Zelensky en Ukraine prend de l'ampleur. Dans d'autres notes, nous avons rendu compte de l'opposition désormais ouverte du chef des forces armées Valerij Zaluzny, soutenu par l'ancien conseiller de Zelensky, Oleksij Arestovyc, et par le chef du renseignement militaire Kyrylo Budanov (en outre, lors de la visite susmentionnée à Washington, le ministre de la défense Oumerov a publiquement critiqué Zaluzny).
S'ajoutent à cette équipe le maire de Kiev, Vitali Klitschko, qui a qualifié ces derniers jours Zelensky d'"autocrate", et l'ancien président Petro Porochenko, qui a été contraint par le SBU de rester chez lui et d'annuler une rencontre prévue avec le président hongrois Viktor Orban (une visite intéressante et la raison de ce refus est évidente : l'ancien chocolatier voulait entamer des négociations étant donné la proximité d'Orban avec Poutine).
L'affaire Porochenko a fait grand bruit en Ukraine, compte tenu des restrictions imposées au public. Reste que l'on savait que les deux n'étaient pas sur la même longueur d'onde que Zelensky, l'important est qu'ils soient sortis du placard, signe que c'est désormais possible. L'ancien comédien devenu président est faible compte tenu de ses échecs militaires patents; et la querelle sur l'aide américaine, grâce à laquelle il entendait se relancer, ne l'aide pas.
Tout cela alors que la campagne militaire ne voit pas la sortie du tunnel. Pour prendre un petit exemple, la Russie a récemment annoncé la mise en opération d'un nouveau missile capable d'abattre jusqu'à la dernière arme magique que devait fournir l'OTAN, le F-16, dont l'arrivée sur le théâtre de guerre a d'ailleurs été sans cesse repoussée...
Reste que l'administration Biden doit continuer à soutenir Kiev pour ne pas arriver aux élections avec les stigmates d'une défaite, tandis que les faucons néocons n'imaginent même pas la fin de leur guerre sans fin. Mais, comme le dit un poème d'Eliot, "entre l'idée - et la réalité - entre le mouvement - et l'acte - l'ombre tombe... ("The Hollow Men"). Nous verrons bien.
20:31 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, volodymyr zelensky, ukraine, états-unis, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mercredi, 06 décembre 2023
"Sécurité européenne ou insécurité? A la recherche de la stabilité perdue"
Document final
"Sécurité européenne ou insécurité? A la recherche de la stabilité perdue"
Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/11/documento-finale-sicurezza-o-insicurezza-europea-alla-ricerca-della-stabilita-perduta/?fbclid=IwAR1VXImiSgLMmpsLOBzlP3jyxLkWHomf6UG9WvC6QJEEsdBYIcamagi0-Ew
Le lundi 27 novembre, à la Sala Capranichetta de l'Hôtel Nazionale à ROME (Piazza Montecitorio 101), s'est tenue une table ronde organisée par le Centro Studi Eurasia Mediterraneo en collaboration avec Polis Etica intitulée:
"SÉCURITÉ OU INSÉCURITÉ EUROPÉENNE ? A la recherche de la stabilité perdue".
Trois heures de discussions avec les invités suivants :
Gen. Piero LAPORTA - ancien général de division, état-major de l'armée italienne - Lt.
Lt. Colonel Fabio FILOMENI - Raider parachutiste (officier de réserve)
Federico DE RENZI - Chef de la zone CeSEM Turan
Dr. Marco PALOMBI - Economiste, expert en économie de guerre
Alexandre DEL VALLE - spécialiste de la géopolitique et du Moyen-Orient, conférencier à Rome et à Paris
Dragana TRIFKOVIC - Directrice du Centre d'études géostratégiques de Belgrade
Nino GALLONI - économiste, ancien directeur général du ministère du travail et de l'économie
Guido De Simone, entrepreneur et fondateur de Polis Etica, a dirigé la deuxième partie de la conférence, l'heure des questions aux orateurs, posées par les journalistes et le public
Quels sont les thèmes qui ont été abordés lors de la conférence ?
a) Le problème de l'accueil des migrants (et des réfugiés ukrainiens) et la fourniture d'armes à l'Ukraine par l'Italie et les pays européens. Ces armes finissent-elles souvent entre les mains de ceux qui combattent au Moyen-Orient ou sur d'autres théâtres de guerre ? Combien de combattants étrangers y a-t-il en Ukraine [1] ?
b) L'Union européenne et les Etats-Unis peuvent-ils aider Israël militairement et économiquement en plus de l'Ukraine (les arsenaux militaires de l'OTAN sont pratiquement vides [2]). Est-il possible de trouver une solution pour mettre fin au conflit en Europe le plus rapidement possible ? À cet égard, le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjártó, a proposé Budapest comme lieu de médiation et de discussions diplomatiques [3], tandis que le président Viktor Orban a ajouté que la Russie ne peut être vaincue militairement et que des pourparlers de paix sont nécessaires ;
c) Violation à grande échelle des droits de l'homme et de la liberté religieuse en Ukraine, en particulier avec l'interdiction et les attaques physiques contre l'Église orthodoxe. Des incidents similaires se sont également produits dans les Balkans ces dernières années, notamment en Macédoine et au Monténégro [4] : la liberté religieuse devrait pourtant être l'une des pierres angulaires de la pensée européenne ;
d) Problème énergétique: une solution est-elle possible sans la Russie ? Faut-il mettre fin au régime de sanctions contre Moscou, comme l'a récemment demandé le ministre indien des affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar [5] ? Pouvons-nous nous maintenir dans une économie de guerre ? Selon une étude européenne, au moins 100 milliards ont été perdus par nos entreprises en Russie à cause des sanctions directes, mais si l'on compte les pertes indirectes, on parle de 2500 milliards [6].
Pouvons-nous nous maintenir dans une économie de guerre ?
e) L'Europe est-elle obligée de se battre pour l'Ukraine comme le souhaitent les États-Unis d'Amérique ? L'Europe peut-elle au contraire rester neutre, préserver son originalité et son identité, engager un dialogue amical avec la Russie et la Chine, embrasser l'idée du multipolarisme qui est aujourd'hui préférée par 80 % du monde ? N'est-il pas préférable que l'Italie revienne à la politique de multipolarité qui la caractérisait déjà pendant la "guerre froide" entre les États-Unis et l'URSS ?
Au contraire, nous avons assisté ces derniers jours à des prises de position qui vont dans une direction complètement différente. Le chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni, après s'être abstenue sur la résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Gaza, a expliqué comment la crise ukrainienne peut être résolue simplement par le retrait des troupes russes [7].
Tout comme la tragédie palestinienne n'a pas commencé le 7 octobre, la crise ukrainienne n'a pas éclaté le 24 février 2022.
Mais la position du gouvernement de Rome n'est pas la seule.
Dans une Allemagne déchirée par la récession due aux sanctions contre la Russie, un rapport du CFR a averti l'Europe que d'ici cinq ans, les troupes russes seront en mesure de vaincre militairement l'OTAN : "Avec ses ambitions impériales, la Russie représente la menace la plus importante et la plus urgente pour les pays de l'OTAN. Une fois les combats intenses en Ukraine terminés, le régime de Moscou pourrait avoir besoin de six à dix ans pour reconstruire ses forces armées. Pendant cette période, l'Allemagne et l'OTAN doivent permettre à leurs forces armées de jouer un rôle dissuasif et, si nécessaire, de lutter contre la Russie. Ce n'est qu'à cette condition qu'elles pourront réduire le risque d'une nouvelle guerre en Europe" [8].
Le président de la République tchèque en déduit ainsi qu'il est nécessaire de préparer les soldats européens à affronter ceux de Moscou sur le champ de bataille : "Cela dit, nous devons être conscients qu'à l'avenir, nous pourrions nous retrouver dans une situation où les États-Unis seront davantage engagés ailleurs et où l'Europe aura besoin d'une certaine forme d'action militaire, de sorte que si nous ne voulons pas être complètement dépendants de Washington, nous devrions développer les domaines dans lesquels nous sommes actuellement déficients, à savoir le transport stratégique, en particulier le transport aérien, la communication stratégique et l'intelligence stratégique. Il n'est pas nécessaire de proposer quelque chose de nouveau, mais l'Union européenne doit être plus forte au sein de l'OTAN" [9].
Résumé des rapports du 27 novembre 2023 et résolution finale :
CONSIDÉRANT
- qu'aujourd'hui, il n'existe pas de stratégie occidentale pour sortir de la situation actuelle de chaos mondial ; pour les États-Unis, il est prioritaire de combattre la Russie sans impliquer leur propre territoire mais en utilisant le territoire européen. La plus grande crainte du monde atlantique est qu'une défaite en Ukraine ne conduise à un effondrement de l'OTAN, au point qu'il a même été question d'utiliser la bombe nucléaire pour l'éviter. Le front palestinien a été ouvert par les États-Unis pour semer encore plus de confusion, mais si les Occidentaux ne sont pas capables de gérer la bande de Gaza, comment peuvent-ils prétendre gouverner le monde ?
Le conflit en Ukraine a été provoqué par l'expansion de l'OTAN vers l'est après la chute du mur de Berlin. Ce n'est pas dans l'intérêt national de l'Italie. Aujourd'hui, l'armée italienne compte tout au plus 8000 soldats en pleine activité et il faudrait au moins 10 à 15 ans pour procéder à une réforme complète de nos forces armées. L'Italie n'a pas une vocation belliqueuse mais seulement défensive, conformément à la Constitution ; plutôt que de penser à s'intégrer dans une armée européenne, dont le seul objectif ne pourrait être qu'un conflit contre les pays eurasiens, il est préférable de renforcer la marine pour garder les 8000 km de côtes.
Le monde revient à ses fondamentaux : il y a aujourd'hui un petit nombre de pays agressifs et la grande majorité de la planète qui ne demande qu'à commercer pacifiquement. L'Italie ne pourra pas jouer un rôle de premier plan tant qu'elle restera attachée à ce lien extérieur atlantique et qu'elle fera partie d'un bloc politico-militaire, celui dirigé par les États-Unis, défini comme étant en un état "désespéré" par ses propres protagonistes (Henry Kissinger). Pour échapper au sort de n'être plus que le porte-avions nord-américain en Méditerranée, Rome devrait se tourner vers Ankara qui, tout en restant dans l'OTAN, est capable de sauvegarder ses intérêts nationaux et d'influencer concrètement les scénarios géopolitiques voisins.
Considérant que
- dans sa tentative de gagner la "nouvelle guerre froide" contre les puissances concurrentes, la concurrence économique n'a plus suffi et elle s'est tournée vers l'augmentation des dépenses militaires et des conflits sur le terrain (Ukraine et Israël). Nous sommes ainsi entrés dans une économie de guerre et les Etats-Unis ont lancé une mobilisation financière sans précédent. L'Europe, pour survivre, ne pouvait que se projeter vers la Méditerranée, mais tandis que la Chine tente d'en faire un théâtre stable, les Etats-Unis alimentent son conflit. De plus, le choix de l'opposition totale à la Russie a échoué : l'économie de Moscou est en expansion, la popularité de Poutine reste élevée, et la croissance du PIB de l'Europe a été tuée par la guerre économique.
Les deux erreurs fondamentales de l'Europe sont précisément son incapacité à dialoguer avec la Russie d'après 1989 et son choix monétariste. Après 2008, le fossé entre la finance et l'économie réelle, hérité de la subordination au modèle américain, est devenu de plus en plus évident ; par conséquent, la souveraineté monétaire doit d'abord être recouvrée, puis des ressources doivent être injectées dans l'économie réelle, en finançant des biens tels que la santé publique, le patrimoine culturel et l'éducation. L'Italie peut-elle y parvenir en restant dans les paramètres imposés par l'Union européenne ? Certainement pas.
L'Europe n'est pas seulement attaquée sur le plan économique, mais aussi sur le plan spirituel. Pour une partie de l'Occident, l'orthodoxie représente un plus grand danger que le fondamentalisme islamique. Des exemples ont été observés au Kosovo et Metohija, en Macédoine, au Monténégro et plus récemment dans certains pays baltes. Les services secrets américains s'emploient à créer des Églises schismatiques à des fins géopolitiques ; le parlement ukrainien a notamment adopté une loi interdisant l'Église orthodoxe, provoquant la réaction de l'Église orthodoxe russe, qui a publié un document prônant une notion des droits de l'homme liée à la morale.
Ceci est d'autant plus dramatique dans une Europe déjà en manque de spiritualité véritable et d'identité concrète. L'Union européenne n'a fait que prendre le train de la mondialisation capitaliste menée par les États-Unis et a tenté d'exporter les valeurs de l'individualisme libéral vers les pays du Sud, mais s'est révélée incapable d'intégrer les migrants qu'elle a accueillis. Afin d'atteindre leurs objectifs géopolitiques et d'étendre l'OTAN à l'Est, les Occidentaux n'ont eu aucun scrupule à financer, former et armer le fondamentalisme islamique contre la Russie, la Chine et les nations arabes non alignées, ce qui a entraîné un terrorisme radical chez eux.
Nous appelons les institutions italiennes et européennes
- à provoquer le changement politique que nos peuples appellent de leurs vœux, tant à Rome qu'à Bruxelles. Il existe une autre vision fondée sur la coexistence pacifique entre des États aux systèmes différents. Nous ne sommes pas des adversaires ou des ennemis de la Russie, de la Chine ou de la Palestine, mais leurs partenaires potentiels, économiquement et culturellement.
Lors d'une récente conférence italienne, plusieurs personnalités politiques et culturelles italiennes, des anciens parlementaires Marco Rizzo, Fabio Granata et Gianni Alemanno à d'éminents journalistes tels que Francesco Borgonovo et Francesco Toscano, ont discuté de l'importance d'adopter une approche multipolaire pour relever les défis mondiaux et protéger les droits de l'homme dans le monde entier [10].
L'ignorance géopolitique et la soumission à l'Atlantique sont des luxes que l'Italie ne peut plus se permettre si elle veut survivre en tant que nation. L'ancien parlementaire Alessandro Di Battista nous a récemment rappelé que l'intérêt national de l'Italie ne peut pas signifier "suivre l'OTAN" [11].
L'Europe du double standard géopolitique n'a aucun sens historique pour le professeur Alessandro Orsini, ancien directeur de l'Observatoire de la sécurité internationale de l'Université LUISS de Rome [12]. Celui du chantage financier l'est encore moins. Comme le souligne le sénateur italien Claudio Borghi : "Nous ne voterons jamais pour le MES. Nous ne donnerons pas 130 milliards à l'Allemagne" [13].
Concluons donc en espérant que les groupes parlementaires italiens et européens puissent enfin s'engager sur la voie d'un avenir de paix et de progrès pour la Planète, en commençant par la mise en œuvre de négociations diplomatiques sérieuses en Ukraine et en Palestine, afin de garantir la stabilité et la sécurité de tous les acteurs impliqués.
* * *
[1] Giuliano Bifolchi, Risk Assessment : foreign fighters, volunteer battalions in Ukraine and the terrorist threat, "Special Eurasia", 5 février 2023.
[2] Pietro Orizio, Poor military supplies to Ukraine : the responsibilities of allies and contractors, "Defence Analysis", 7 juillet 2023.
[3] Le ministre des affaires étrangères appelle à la fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine lors de la conférence de Minsk, abouthungary.hu, 27 octobre 2023. Voir également Nicholas Vinocur, Hungary's Viktor Orbán threatens to blow up EU's Ukraine policy, politico.eu, 22 novembre 2023.
[4] Stefano Vernole, La difesa della Chiesa Ortodossa in Montenegro, Anteo, Cavriago, 2020.
[5] India contained global inflation by buying Russian oil : Jaishankar, Press Insider, 17 novembre 2023.
[6] European companies suffer €100bn hit from Russia operations, Financial Times, 6 août 2023. Voir Deutscher Bundestag, Auswirkungen von Sanktionen auf die europäische und russische Wirtschaft, 21 juillet 2023.
[7] Meloni, Putin at G20 for political visibility. S'il veut la paix, il n'a qu'à retirer ses troupes d'Ukraine, ANSA, 22 novembre 2023.
[Christian Mölling Torben Schütz, Preventing the Next War Germany and NATO Are in a Race Against Time, German Council of Foreign Relations, 8 novembre 2023.
[9] Marilisa Palumbo, Ukraine, interview du président tchèque Petr Pavel : Our Uncertainties Obstruct Kiev, "Corriere della Sera", 23 novembre 2023. Le général de corps d'armée Alexander Sollfrank, chef du Joint Support and Enabling Command (JSEC) de l'OTAN, a quant à lui exprimé la nécessité de créer un "Schengen militaire", une zone de libre passage militaire similaire à la zone politique de Schengen, permettant la libre circulation des armements et des véhicules de guerre dans la plupart des pays de l'UE, cf. Sabine Siebold, NATO urges members to get their logistics homework done, 'Reuters', 23 novembre 2023 : "L'OTAN ne doit pas inciter le Kremlin à faire des calculs erronés en donnant l'impression que Moscou pourrait avoir une chance de gagner parce que l'Alliance n'est pas préparée. Nous devons être à l'avant-garde. Nous devons préparer le théâtre bien avant que l'article 5 ne soit invoqué", a déclaré M. Sollfrank, faisant référence à la clause de défense collective de l'OTAN qui met effectivement l'Alliance atlantique en état de guerre.
[10] La paix et un monde multipolaire, arrêtez le massacre de Gaza. TV Vision, 25 novembre 2023.
[11] Les révélations sur le massacre d'Ustica, Kadhafi et l'OTAN : pourquoi une alternative à l'atlantisme est nécessaire, Facebook Live, 4 septembre 2023 par Alessandro Di Battista.
[12] " J'ai honte du Parlement européen : il promeut des politiques criminelles ", interview d'Alessandro Di Battista, 25 novembre 2023.
[13] Open, 17 janvier 2023.
Centre d'études Eurasie et Méditerranée CeSE-M
www.cese-m.eu
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lundi, 04 décembre 2023
Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique
Le Bosphore, point névralgique de la géopolitique
Peter W. Logghe
Source : Knooppunt Deltapers - Nieuwsbrief N°184 - Novembre 2023
Là où la terre et la mer se rencontrent, il y a place pour des tensions géopolitiques, en particulier lorsqu'il s'agit d'États concurrents bordant des mers ou des lacs intérieurs. Cette tension est évidente pour tous autour du canal de Suez, dans l'océan Indien, dans la mer de Chine méridionale, avec les nombreux différends entre la superpuissance chinoise et des États comme le Japon, Taïwan, les Philippines et d'autres.
Le Bosphore, sur la mer Noire, est moins connu, alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie met de plus en plus en évidence l'importance géopolitique de ce détroit turc. Sur la base de la convention de Montreux de 1936, la Turquie a joué à plusieurs reprises ses atouts stratégiques. En raison de la mondialisation du commerce et donc de l'augmentation considérable du transport maritime, la Turquie a récemment développé le projet du "canal d'Istanbul" - pour soulager partiellement le Bosphore, mais sans bénéficier moins de l'augmentation du transport maritime.
Ana Pouvreau, docteur en études slaves à l'université Paris-IV Sorbonne, diplômée en relations internationales et études stratégiques à l'université de Boston, consacre un long article dans la revue française Conflits (revue de géopolitique), n°48 (novembre-décembre 2023) à ce bras de mer aux dimensions limitées, qui a joué et continuera à jouer un rôle politico-économique très important. Il s'agit d'un détroit d'une trentaine de kilomètres reliant les continents européen et asiatique.
Les Ottomans ont compris depuis longtemps l'importance géopolitique de cette portion de mer: en 1393 et 1451, ils ont construit des fortifications sur le Bosphore, ce qui leur a permis de prendre Constantinople en 1453. Surtout, ils ont compris qu'en agissant ainsi, ils contrôlaient l'accès des navires à la mer Noire, et donc l'ensemble de la mer Noire et de ses États. La mer Noire devint ainsi un lac turc, au détriment de la Russie. Pendant des siècles, les Russes ont été contraints de toujours demander l'autorisation au sultan pour naviguer à travers le Bosphore. L'équilibre a basculé au XVIIIe siècle, lorsque les Russes ont pu conquérir la côte nord de la mer Noire, obtenant ainsi le droit de naviguer en mer et de traverser le détroit. Cependant, le Bosphore a continué à provoquer des tensions géopolitiques.
Importance de la Convention de Montreux (20 juillet 1936)
L'auteur Ana Pouvreau souligne à juste titre dans Conflits l'importance de la convention de Montreux, toujours en vigueur. Cet accord international garantit le libre passage des navires commerciaux. Le passage des navires de guerre est soumis à des restrictions particulières. En particulier, les États de la mer Noire qui ne sont pas riverains doivent limiter le nombre de navires de guerre et leur tonnage. La Turquie a le pouvoir de refuser l'accès au Bosphore à tout navire et de le faire à sa discrétion - en temps de guerre, la Turquie s'est appuyée sur cette disposition. Le 27 février 2022, la guerre en Ukraine a été déclarée menaçante, ce qui a permis à la Turquie de prendre des mesures restrictives sur la base de cette convention.
Si le Bosphore est l'une des portes d'accès à la Russie pour l'Europe occidentale, les détroits sont le seul accès maritime possible à la Méditerranée pour la Russie et donc un point géopolitique névralgique pour la flotte russe en mer Noire. Grâce à l'adhésion de la Turquie à l'OTAN, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord a contrôlé l'accès à la mer Noire pendant des décennies, ce qui n'est pas négligeable.
Avec l'éclatement de l'Union soviétique, explique Ana Pouvreau, l'espace pontique est devenu encore plus ouvert à l'Alliance atlantique. La tension s'est toutefois accrue avec la sécession de la Transnistrie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, qui ont rejoint la Russie. Pour Igor Delanoë, expert de la Russie, cette région reste "une plaque tournante militaire pontique-caucasienne", que la Russie considère comme une opportunité de répondre aux politiques d'endiguement des États-Unis, augmentant ainsi l'influence russe dans la région. Ana Pouvreau, par exemple, fait référence au déclenchement de la guerre en Syrie en 2011. La Russie a alors immédiatement mis en place une base de soutien maritime - également connue sous le nom de Syria Express - afin d'apporter une aide militaire (via le Bosphore) au régime d'Assad sur le terrain. Les navires russes sont passés en masse par les détroits turcs.
La mer Noire et la mer d'Azov sont de véritables plaques tournantes des échanges commerciaux entre la Russie et le reste du monde, notamment par l'intermédiaire du port de Novorossiysk, qui est discrètement devenu le port le plus important de Russie - d'où l'importance, là encore, du Bosphore. Environ 40 % de la production brute de pétrole de la Russie passe par le Bosphore. La Russie fournit à la Turquie suffisamment de carburant - la Turquie était et est toujours opposée aux sanctions économiques contre la Russie. La Russie est en outre le premier exportateur de céréales et de farine et, grâce au Bosphore, un acteur mondial de la sécurité alimentaire.
La mondialisation de l'économie a considérablement accru les échanges commerciaux dans et autour du Bosphore. Pour les États riverains que sont la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, l'Ukraine, la Russie et la Géorgie, ce détroit est d'une importance capitale. En 2019, selon l'auteur de Conflits, 40.000 navires ont transité par le Bosphore. Depuis plusieurs années, le trafic est même saturé, obligeant les navires à de longues attentes. Istanbul a grandi avec le commerce mondial et est aujourd'hui l'une des plus grandes métropoles du monde, avec 15,84 millions d'habitants.
De plus, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Turquie est devenue une plaque tournante de l'énergie et un port de transit pour le pétrole et le gaz de l'Asie vers l'Europe encore plus important qu'il ne l'était déjà. La Turquie, quant à elle, met en œuvre depuis 2021 son projet de canal d'Istanbul, qu'elle espère achever d'ici 2027. Selon le gouvernement turc, ce canal devrait réduire la pression sur le Bosphore. Le canal aura une longueur de 45 km et une largeur de 275 mètres. Le passage sera payant, ce qui pourrait toutefois avoir des conséquences juridiques car cela compromettrait la liberté de navigation. La Russie se méfie de ce projet, car ce nouveau canal permettrait à l'OTAN d'acheminer plus rapidement ses troupes vers la mer Noire.
Le Bosphore est peut-être moins connu du grand public, mais sa place n'est pas négligeable dans les tensions géopolitiques croissantes.
Peter Logghe
Conflits, Revue de Géopolitique, novembre-décembre 2023, n°48, 32 rue du Faubourg Poissonnière, F-75010 Paris.
20:06 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, politique internationale, turquie, bosphore, mer noire, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 03 décembre 2023
La légalisation du cannabis en Allemagne
La légalisation du cannabis en Allemagne
Peter W. Logghe
Source de l'article : https://www.facebook.com/peter.logghe.94
Alors que la guerre de la drogue fait rage en Europe occidentale, que nos ports sont devenus des plaques tournantes de la mafia internationale de la drogue, qu'aux Etats-Unis les résultats de la politique de légalisation de l'ancien président Barack Obama se précisent (voir ci-dessous), un projet de loi visant à légaliser le cannabis a été déposé par la coalition de gauche "Feu tricolore" en Allemagne - sous la pression des Verts, mais qui s'en étonne ?
Le 18 octobre, le projet de loi a été adopté en première lecture par le Bundestag. Pour les Verts, "nous voulons prendre un tournant dans la politique des drogues qui (...) assume la responsabilité personnelle dans la gestion des risques". En d'autres termes, ceux qui veulent s'adonner au plaisir doivent avoir la possibilité de le faire. Les progressistes allemands mettent en avant le caractère "inoffensif" et "moins addictif" du cannabis, alors que les spécialistes en la matière affirment le contraire.
Une nouvelle drogue d'horreur en hausse aux États-Unis : le tranq
La drogue dite "zombie", le tranq, sème le trouble aux États-Unis, selon certaines informations. Il s'agit de Xylazine, un anesthésique pour chevaux. Des opioïdes, tels que le fentanyl, y sont ajoutés, ce qui provoque de terribles effets médicaux chez les utilisateurs. La respiration, le rythme cardiaque et la pression artérielle chutent, jusqu'à la perte de conscience et d'autres états comateux. Sur la côte Est, dans des métropoles comme Philadelphie et New York, la drogue faisait déjà des milliers de morts.
Cette situation n'est pas sans rappeler la crise de la drogue de 2017 aux États-Unis. Sous le mandat de Barack Obama, plusieurs États, comme le Colorado et Washington en 2014, ont décidé de libéraliser les drogues. En octobre 2017, un record historique de toxicomanes aux opioïdes a été enregistré aux États-Unis. En 2021, 107.000 personnes sont décédées des suites d'une toxicomanie.
Selon des données récentes, environ 10% des consommateurs de cannabis finiraient par devenir dépendants de la marijuana et d'autres drogues dures. Il devrait être clair à présent que la "guerre contre la drogue" ne sera pas gagnée avec la légalisation sur les drogues douces, c'est-à-dire sur le cannabis.
22:10 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toxicomanie, allemagne, europe, affaires européennes, cannabis | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La revue de presse de CD - 03 décembre 2023
La revue de presse de CD
03 décembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
« Vous savez quelle est la différence entre une théorie du complot et la réalité ? Réponse : 6 mois ! »
Humour russe sous le régime soviétique.
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
Israël admet avoir tué les siens au festival de musique de Nova
Une enquête de la police montre que des hélicoptères Apache israéliens ont ouvert le feu sur les participants du festival de musique Nova lors de l'attaque du Hamas.
Une enquête de la police israélienne sur l’attaque du Hamas contre le festival de musique Nova, près de la frontière de Gaza, le 7 octobre, a révélé qu’un hélicoptère d’attaque israélien a tué certains des participants, a rapporté Haaretz le 18 novembre. Selon une source policière, l’enquête sur l’incident a montré qu’un hélicoptère de combat israélien arrivé sur les lieux depuis la base de Ramat David a tiré sur des combattants du Hamas et d’autres Palestiniens qui avaient franchi la barrière frontalière entre Gaza et Israël, mais a également tiré sur certains des Israéliens qui assistaient au festival de musique. Selon la police, 364 personnes ont été tuées. L’armée israélienne et les services de secours avaient précédemment affirmé que 260 Israéliens avaient été tués lors du festival, tous par le Hamas et les Palestiniens dans le cadre d’un massacre intentionnel.
Mondialisation.ca
https://www.mondialisation.ca/israel-admet-avoir-tue-les-...
Gaza : plus de 30.000 bébés boivent de l’eau contaminée, selon le département d’État américain
Le département d’État affirme que 30.000 bébés vulnérables de moins de six mois et 52.000 femmes enceintes boivent de l’eau non potable. Un Palestinien remplit des bouteilles vides avec de l’eau de mer en raison de la crise de l’eau due à la suspension de la distribution d’eau entre Israël et la bande de Gaza à Deir al-Balah, le 29 octobre 2023. Un rapport interne du département d’État américain révèle que des dizaines de milliers de femmes enceintes et de bébés de quelques mois sont contraints de boire de l’eau non potable à Gaza, mettant ainsi leur santé en danger alors que les dirigeants israéliens bloquent l’accès à l’eau et à l’électricité dans la région. Selon Haaretz, qui a consulté le rapport, les fonctionnaires du département d’État ont constaté que 52.000 femmes enceintes et plus de 30.000 bébés de moins de six mois boivent de l’eau contaminée ou saumâtre, c’est-à-dire contenant du sel. Le rapport s’appuie sur des informations provenant d’organisations affiliées aux Nations unies, telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Truthout
https://www.les-crises.fr/gaza-plus-de-30-000-bebes-boive...
La proposition monstrueuse de Giora Eiland sur Gaza c’est le mal au vu et au su du monde
Giora Eiland est un des « agents penseurs » issu de l’armée. Sympathique et éloquent, son comportement est tout de modération et de jugement éclairé. Sa carrière militaire est impressionnante, à la tête de la Division des opérations et de la planification de l’armée et à la tête du Conseil National pour la Sécurité. Il est constamment interviewé et encensé par les Travaillistes. Il ne marmonne pas et n’est pas ignorant comme le général de brigade Amir Avivi, ni sanguinaire comme Itamar Ben Gvir. Un centriste, de droite modérée. Eiland, qui ne va pas bien et a même écrit un livre sur sa souffrance, a une idée : les épidémies à Gaza sont bonnes pour Israël. « Après tout, de graves épidémies, dans le sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de blessures parmi les soldats de l’armée israélienne » a-t-il écrit cette semaine dans Yedioth Ahronoth. Il suffit d’attendre que les filles des leaders du Hamas contractent la plaie et c’est gagné. Eiland n’a pas donné de détails sur quelle plaie il recommande – la peste, les furoncles ou le choléra, peut-être un cocktail de petite vérole et de sida ; peut-être aussi la famine pour deux millions de personnes. Une promesse de victoire israélienne à un prix imbattable. « Et non, ce n’est pas de la cruauté pour la cruauté » a-t-il insisté, comme si quelqu’un pensait le contraire.
Haaretz
https://investigaction.net/la-proposition-monstrueuse-de-...
Quelle vie économique dans la bande de Gaza ?
Beaucoup de choses auront été dites sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Ce territoire enclavé régulièrement mis sous les feux de l’actualité reste toutefois relativement méconnu. Il en va également ainsi de son économie, dont on peine à comprendre comment elle fonctionne, compte tenu du blocus et des guerres qui sévissent depuis bientôt deux décennies. Les rapports, pourtant, ne manquent pas, avec leurs lots de chiffres plus alarmants les uns que les autres. Plus de 60 % des habitants de Gaza sont dépendants d’une aide alimentaire et près de la moitié de la population active est au chômage, tandis que 78 % de l’eau courante y est impropre à la consommation humaine. En 2012, un rapport de l’ONU nous alertait déjà en annonçant que Gaza deviendrait un lieu « invivable » à l’horizon de 2020, un pronostic sans cesse confirmé depuis. En 2023, la vie économique de 2,1 millions de Palestiniens dans ce territoire de 365 km2 est pourtant bien réelle – une vie de privations mais aussi de résistance.
theconversation.com
https://theconversation.com/quelle-vie-economique-dans-la...
Ceux qui avaient un nom, ceux qui n'en avaient pas
C'est simple : les otages libérés par le Hamas ont des visages, des prénoms, une histoire, une importance. Les Palestiniens écrasés sous les bombes sont une masse, un collectif sans visage, sans prénom, sans passé, sans importance. Les médias, ça sert à changer une souris en dinosaure et un dinosaure en souris. C'est un entonnoir qui fonctionne de deux façons, en agrandissant ou diminuant. Ce 28 novembre 2023, le système médiatico-politique français s'affole sur la libération de 11 otages dont trois jeunes Israéliens, qui sont redevenus français par la grâce du conflit et de la prise de position voulue. Subitement, ceux qui avaient quitté la France parce qu'elle était antisémite, qui la détestaient ou qui préféraient « leur » pays, sont redevenus des Français. Oh, pas de leur propre volonté, mais pour les besoins politico-médiatiques de la cause, la seule qui vaille : le sionisme, ou l'israélisme.
Égalité et Réconciliation
https://fr.sott.net/article/42909-Ceux-qui-avaient-un-nom...
La patience stratégique de la Russie et de la Chine va-t-elle éteindre l’incendie au Moyen-Orient ?
Par Pepe Escobar. « Tous ceux qui connaissent le Moyen-Orient – des généraux américains aux épiciers de la rue arabe – savent qu’Israël est un porte-avions terrestre dont la mission est de maintenir le Moyen-Orient sous contrôle pour le compte de l’Hégémon. Bien sûr, dans un environnement géopolitique où le chien mange le chien, il est facile de se méprendre sur toutes les manigances du chien. Ce qui est certain, c’est que pour les cercles hégémoniques de l’État profond américain, et certainement pour la Maison-Blanche et le Pentagone, ce qui compte dans la conjoncture incandescente actuelle, c’est le gouvernement Netanyahou uber-extrême/génocidaire dirigé par le Likoud en Israël, et non pas ‘’Israël’’ en tant que tel. Cela projette Netanyahou comme l’image exacte de l’acteur en sweat-shirt assiégé à Kiev. »
Sputnik Globe
https://reseauinternational.net/la-patience-strategique-d...
John Mearsheimer et la nouvelle guerre en Israël
John J. Mearsheimer, spécialiste américain des relations internationales et défenseur de la politique étrangère « néo-réaliste », affirme qu'Israël, qui n'a rien appris de la désastreuse guerre du Liban de 2006, « a bêtement commencé une nouvelle guerre qu'il ne peut pas gagner ». La campagne de Gaza aurait deux objectifs : mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens sur le sud d'Israël et rétablir la dissuasion militaire, qui a souffert du fiasco du Liban et de l'incapacité d'Israël à stopper le programme nucléaire iranien. Selon Mearsheimer, ces objectifs ne sont pas les véritables objectifs du régime sioniste. Les dirigeants israéliens s'accrochent toujours à leur projet de contrôler l'ensemble de l'ancienne Palestine, y compris Gaza et la Cisjordanie.
LIRE : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, par John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt. La Découverte Poche / Essais, /2009.
markkusiira.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/24/j...
L’échec de la paix en Israël : pourquoi toutes les tentatives ont-elles échoué?
Cette année marque le 30e anniversaire de la signature des accords d’Oslo, un moment historique dans la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens. Pourtant, la paix dans la région n’a jamais été aussi inaccessible, comme le montrent de façon dramatique les événements de Gaza. Pourquoi toutes les tentatives visant à mettre fin à l’une des guerres les plus sanglantes et les plus longues du monde ont-elles donc échoué ? Pour répondre à cette question, il faut remonter à 1967 et à la guerre des six jours entre Israël et ses voisins arabes, alors que le statu quo israélo-palestinien actuel voyait le jour. Israël s’est emparé des territoires qu’il n’avait pas réussi à occuper en 1948 – la Cisjordanie sous contrôle jordanien (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza sous contrôle égyptien – plaçant ainsi toute la Palestine historique sous son contrôle. À l’époque, un million de Palestiniens vivaient en Cisjordanie et 450 000 dans la bande de Gaza.
UnHerd,
https://www.les-crises.fr/l-echec-de-la-paix-en-israel-po...
Des avancées majeures à Avdeevka pendant que l’OTAN prépare une guerre sans fin
Une image commence à émerger de la direction générale que les élites veulent donner à l’Europe pour la décennie à venir. Il faut considérer les phases géopolitiques de la même manière que les structures de défense tactique. Il y a un premier échelon de défense, puis un second derrière, qui est déjà en cours de préparation alors même que les signes de l’effondrement de la première ligne commencent à apparaître. De la même manière, les élites américaines envisagent le destin de l’Ukraine et initient déjà les étapes de planification de la seconde phase du conflit plus large visant à affaiblir perpétuellement la Russie – ou comme ils l’appellent dans leur jargon, à la « contenir ». L’annonce récente de la volonté de l’OTAN de créer une zone militaire Schengen en Europe, qui permettrait à toutes les armées européennes de se déplacer librement d’un pays à l’autre, en déplaçant de grandes quantités de troupes en un temps record, sans paperasserie ni attente, a été le point de repère. L’OTAN propose de créer un « Schengen militaire » pour simplifier le mouvement des troupes en cas de guerre contre la Russie. En bref, il s’agit de la lente conversion du front russophobe oriental de l’Europe en une sorte d’avant-garde de chair à canon qui sera perpétuellement écrasée contre la Russie de manière séquentielle, après la chute de l’Ukraine. Nombreuses cartes et documents.
simplicius76.substack.com
https://lesakerfrancophone.fr/des-avancees-majeures-a-avd...
Jacques Baud : « Zelensky n'est plus soutenu par sa propre population »
Ancien colonel de l'armée suisse, analyste stratégique et spécialiste du renseignement et du terrorisme, Baud n'est plus à présenter. Dans cette vidéo sur l'avenir du conflit en Ukraine et celui de la Russie, il explique très précisément la profonde crise militaire ukrainienne, l'implication des services américains et nous fait une révélation sur un rapport de la Rand explosif dont personne ne parle. Énergie, crise économique et militaire, etc., l’évolution politique de la rupture entre la Russie et l’Europe, autant d’analyses fines de la situation actuelle.
Le Dialogue
https://www.youtube.com/watch?v=WUZvlc3Ehww
C’est officiel, les États-Unis et le Royaume-Uni ont bien fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle rejette l’accord de paix avec la Russie
Nous savons déjà que l’Ukraine, au début du mois d’avril 2022, avait refusé de faire la paix avec la Russie. Nous le savons grâce aux dires de l’ancien premier ministre israélien Naftali Bennet, de l’ancien ministre turc des affaires étrangères, de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder, ainsi qu’aux informations en provenance d’Ukraine. Mais ce n’est que maintenant que nous entendons la même histoire de la part d’un fonctionnaire ukrainien, en l’occurence le chef de la faction parlementaire des Serviteurs du peuple, David Arkhamia.
Moon of Alabama
https://lesakerfrancophone.fr/cest-officiel-les-etats-uni...
AFRIQUE
La diplomatie « verte » du Congo-Brazzaville
La protection de l’environnement est l’une des pierres angulaires de la diplomatie du Congo-Brazzaville. Une politique dictée par le potentiel d’atténuation du réchauffement climatique que représente le bassin du Congo, mais aussi par la manne financière que pourraient constituer ses forêts. À l’heure où se multiplient les coups d’État par les armées africaines et où l’insécurité gagne une partie de l’Afrique sous la férule des groupes armés terroristes, le Congo-Brazzaville, petit pays de seulement 5,5 millions d’habitants, est un îlot de stabilité dans le paysage politique du continent. Le pays est discret et fait peu parler de lui.
revueconflits.com
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ALLEMAGNE
L’Allemagne déclare l’état d’urgence économique et s’autorise un endettement historique
Budget allemand : le gouvernement déclare une situation d’urgence pour 2023 et propose de suspendre le frein à l’endettement. « Avec le budget supplémentaire 2023, nous tirons les conséquences du jugement du Tribunal constitutionnel fédéral », a déclaré le ministre des Finances Christian Lindner. En effet, « la coalition tripartite au pouvoir en Allemagne, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), a adopté lundi (27 novembre) un budget supplémentaire pour 2023 tout en déclarant l’état d’urgence pour la période, ce qui permettrait de suspendre le ‘’frein à l’endettement ’’ », un mécanisme inscrit dans la constitution du pays. Mi-novembre, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé inconstitutionnelle la décision prise par le parlement en 2022 de réaffecter 60 milliards d’euros provenant de la dette non utilisée contractée lors de la crise de la Covid en 2021 à un nouveau fonds pour le climat et la transformation de l’économie.
insolentiae.com
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Retour des contrôles aux frontières : baisse de 40 % des entrées illégales un mois après leur mise en place
Renforcer les contrôles aux frontières pour réduire les arrivées de clandestins, en voilà une idée drôlement ingénue qui n’était pas venue à l’esprit des responsables politiques allemands durant toutes ces années au cours desquelles leur pays a fait office de passoire migratoire. Sans parler de la période 2015-2016, où l’ancienne chancelière Angela Merkel, se targuant d’avoir « ouvert les portes » de l’Allemagne, avait contribué à l’afflux de plus de 1,5 millions de migrants extra-européens dans le cadre de la « crise syrienne ». Précisons au passage que cette crise avait vu bon nombre de clandestins n’ayant rien de syriens parmi ceux s’étant engagés sur la route de l’Europe.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/29/227317/allemagne-c...
« Nous sommes gouvernés par des idiots » : Pourquoi l’Allemagne penche de plus en plus à droite
Réduire les coûts de l’énergie, réactiver les centrales nucléaires, diminuer les impôts, renforcer les frontières, accélérer l’expulsion des immigrés clandestins, mettre en place une police efficace, augmenter les allocations familiales, réduire l’idéologie du genre et mener une politique étrangère qui représente les intérêts de l’Allemagne : voilà quelques-unes des propositions du parti allemand AfD (Alternative für Deutschland), soigneusement expliquées dans une brochure qui a été distribuée lors de la conférence du parti dans le Land de Thuringe, dans le petit village de Pfiffelbach. Les propositions ne sont pas révolutionnaires : elles reflètent le programme d’un parti conservateur moyen, et non celui d’un groupe extrémiste. Pourtant, l’AfD a été qualifiée d'« extrémiste de droite » par les services de renseignement intérieur de deux États allemands, la Thuringe et la Saxe-Anhalt, parce que ses valeurs sont jugées « incompatibles avec la dignité humaine, la démocratie et l’État de droit ». Les autres partis du Bundestag cherchent des moyens de stopper la montée du parti, un membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de centre-droit ayant même proposé d’interdire purement et simplement l’AfD.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/26/227192/nous-sommes...
Covid-19. En Allemagne, une commission d’enquête parlementaire révèle des zones d’ombres dans la gestion de la crise sanitaire
Aussi folle soit l’actualité des derniers mois, il est important de ne pas avoir la mémoire courte et de ne pas oublier l’épisode de la crise sanitaire du Covid-19 qui a donné lieu à la mise en œuvre de politiques parfois délirantes. Ce travail de passage en revue a posteriori, certains parlementaires du Land de Brandebourg, en Allemagne, ont décidé de le mener. Dans un pays où, à l’instar de la France, les turpitudes de cette crise sanitaire n’intéressent plus les principaux médias, la commission d’enquête sur le Covid-19 du parlement du Land de Brandebourg mène ses investigations afin de savoir qui a décidé, comment, quand et avec quelles connaissances
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/27/227234/covid-19-la...
ARGENTINE
L’Argentine entrera dans les BRICS avec une participation passive
Selon des sources proches du parti La Liberté Avance (LLA), la future équipe chargée des relations internationales du gouvernement du président élu, le libertaire Javier Milei, envisage de maintenir l’entrée de l’Argentine dans les BRICS avec une participation passive. Ce dernier avait pourtant déclaré clairement pendant sa campagne rejeter l’entrée de l’Argentine dans les BRICS qui sera effective à partir du 1er janvier prochain, et il avait affirmé qu’il envisageait de rompre les relations du pays avec le Brésil et avec la Chine. « Je ne vais faire d’affaires avec aucun communiste. Je suis un défenseur de la liberté, de la paix et de la démocratie. Les communistes n’entrent pas ici », avait-il déclaré. Mais le chargement de point de vue du président élu à propos de l’entrée de l’Argentine dans le bloc composé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud se fait dans le cadre du ton modéré en politique étrangère qu’il a utilisé depuis son élection. Ce n’est pas pour rien que cette même semaine, l’éventuelle future chancelière de Milei, Diana Mondino a eu une réunion avec l’ambassadeur de Chine en Argentine, Wang Wei, dans laquelle ils se sont engagés à travailler conjointement. C’est une opportunité et pas un risque.
cubadebate.cu
https://reseauinternational.net/largentine-entrera-dans-l...
ARMÉNIE
L’Arménie en quête de soutien
Depuis septembre 2020, l’Azerbaïdjan multiplie offensives militaires et coups de force contre l’Arménie. Son objectif : la réintégration du Haut-Karabakh, une enclave arménienne enchâssée dans son territoire que Bakou a partiellement reconquise. À Erevan, on craint un nettoyage ethnique et la surenchère du président Ilham Aliev.
monde-diplomatique.fr
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/05/LEON/65727
BELGIQUE
Port du voile dans l’administration en Belgique: à Anderlecht, Écolo met le feu à la majorité en tentant de faire passer une autorisation « sans exception »
Écolo/Groen a déposé une motion soutenue par le PTB, visant l’autorisation des signes convictionnels. Le texte, qui va plus loin que les positions prises au niveau régional par Écolo, provoque de fortes tensions avec le partenaire de majorité socialiste. « Il y a une concurrence électorale assez malsaine qui se joue autour des signes convictionnels », dénonce le MR. Si la Belgique était un champ de bataille idéologique, les communes bruxelloises en seraient les avant-postes. La question de la place des signes convictionnels dans l’administration constitue une importante ligne de fracture entre partis. Après avoir bataillé pour faire bouger les lignes à la Stib, les écologistes veulent aller encore un pas plus loin, cette fois dans la commune d’Anderlecht. Quitte à passer en force en s’associant au PTB, via une majorité alternative.
lalibre.be
https://www.fdesouche.com/2023/11/28/port-du-voile-dans-l...
BULGARIE
Les antimondialistes de droite et de gauche unissent leurs forces en Bulgarie
Suivant une tendance qui a d’abord, lors des élections italiennes de 2018, vu les partis antimondialistes de droite et de gauche former une coalition au pouvoir, puis, il y a quelques mois en Slovaquie, les socialistes illibéraux de Robert Fico s’associer aux nationalistes pour vaincre les libéraux soutenus par Bruxelles, les partis antilibéraux bulgares issus de l’ensemble du spectre gauche-droite, de plus en plus désuet, prennent des mesures similaires. Cette semaine, le Parti socialiste bulgare (BSP), affilié au groupe du Parti socialiste européen (PSE), a déclaré son intention formelle d’établir une coalition globale avec les partis patriotiques de gauche et de droite nationale, rapporte Euractiv. Actuellement, le Parti socialiste bulgare détient 10 % des sièges au parlement bulgare. D’après les commentaires faits à la presse par Kornelia Ninova (photo), qui dirige le Parti socialiste bulgare, il semble qu’une opposition commune à la position de Bruxelles sur la guerre en Ukraine et à l’idéologie extrémiste du genre rapproche des partis apparemment dissemblables.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/12/01/227444/les-antimon...
CANADA
Justin Trudeau, du « Golden Boy » canadien à l’impopulaire Premier ministre aux multiples scandales
Depuis son ascension au poste de Premier ministre au Canada il y a huit ans, Justin Trudeau s'est surtout signalé par la dégringolade de sa popularité et les nombreuses polémiques qui ont jalonné, jusqu’à aujourd'hui, ses deux mandats. Ce Young Global Leader, « Golden boy » de la scène politique canadienne après la victoire écrasante de son parti contre les conservateurs en 2015, est plus que jamais rejeté par les Canadiens. Conflits d’intérêts, ingérence dans l’enquête pour corruption visant SNC Lavalin et plusieurs fois visé par des enquêtes pour violation à l’éthique, Justin Trudeau se fait, de surcroît, l'ardent promoteur de la mise en œuvre de programmes soutenus par le Forum économique mondial (FEM).
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/justin-trudeau-...
CHILI
Vers l'impasse du processus constituant ?
Le 17 décembre prochain, les Chiliens seront appelés aux urnes afin de décider d’adopter – ou non – un projet de nouvelle Constitution visant à remplacer celle votée sous la dictature de Pinochet. Après un premier texte rejeté en 2022 car trop progressiste, il est plus que possible que cette nouvelle proposition échoue elle aussi à convaincre les électeurs mais, cette fois, cela serait par excès de conservatisme.
factuel.media
https://factuel.media/blogs/blog-articles/chili-vers-limp...
CHINE
Le fentanyl, l'arme chimique de chantage de la Chine contre Joe Biden ?
La réélection de Joe Biden en 2024 est, au moins en partie, entre les mains du président chinois Xi Jinping. Le 21 novembre, deux jours avant Thanksgiving, le président des États-Unis a officiellement annoncé un accord avec la Chine pour lutter contre la « tragédie américaine », le fentanyl. Selon les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies, le fentanyl et d'autres opioïdes synthétiques pourraient avoir causé plus de 77 000 décès par overdose aux États-Unis entre mai 2022 et avril 2023, soit plus du double qu'en 2019. Plus d'un quart de million d'Américains sont morts d'overdose de fentanyl depuis 2018, faisant de cette drogue l'une des principales causes de décès. Le fentanyl est un opioïde dont le potentiel analgésique est environ 100 fois supérieur à celui de la morphine et 50 fois à celui de l'héroïne. En 2023, des réseaux de trafic impliquant la Chine et le Mexique, notamment le cartel de Sinaloa et des entreprises pharmaceutiques chinoises, ont été sanctionnés par les États-Unis.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/fentanyl-arme-chimique-...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Innovafeed et McKinsey inondent d'insectes France, Belgique, États-Unis et Canada
Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d'une campagne mondiale pour la promotion d'aliments à base d'insectes. Par le prisme d'une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l'attention du public et usé d'arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins. Selon l'ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d'alimentation biologique commencent à s'organiser pour vous en faire manger... en toute discrétion. Innovafeed ayant refusé l'interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j'ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.
reponsesbio.com
https://fr.sott.net/article/42887-Innovafeed-et-McKinsey-...
Le « département de désinformation » de Moderna surveille 150 millions de sites Web à la recherche de récits « anti-vaccins »
Par l’intermédiaire d’une organisation à but non lucratif financée par l’industrie pharmaceutique et de Talkwalker, une société de surveillance des réseaux sociaux, une équipe de Moderna — dirigée par un ancien vétéran du FBI — utilise l’intelligence artificielle pour surveiller toute critique du laboratoire pharmaceutique et de son « vaccin », tant dans les médias grand public que sur les réseaux sociaux et sites de jeux. Le « département de désinformation » de Moderna s’est associé à une organisation à but non lucratif soutenue par l’industrie pharmaceutique, Public Good Projects (PGP), pour surveiller et supprimer ou déréférencer les voix dissidentes sur la politique vaccinale contre le COVID-19, selon le rapport des journalistes d’investigation Lee Fang et Jack Poulson publié dans UnHerd.
nouveau-monde.ca
https://nouveau-monde.ca/le-departement-de-desinformation...
DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
Pierre Valentin : « Vivre dans des milieux ‘’inclusifs ‘’, c’est frôler quotidiennement l’exclusion »
Contrepoints a rencontré Pierre Valentin pour échanger à propos de son premier livre dans lequel il propose une analyse critique passionnante de l’idéologie woke. Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l’auteur de la première note en France sur l’idéologie woke en 2021 pour la Fondapol.
LIRE : Comprendre la Révolution Woke, par Pierre Valentin. Gallimard, collection Le Débat, 2023.
L’Italie réaffirme son non à l’éducation sexuelle à l’école. Victoire en demi-teinte
La ruse n’aura pas suffi. Même en ayant camouflé le projet sous le titre d'« éducation à la sentimentalité », en Italie, l’enseignement de la sexualité sur les bancs de l’école ne passe pas : le gouvernement de centre droit s’y est de nouveau opposé. Le bruit des dérives qui ont eu lieu dans les 10 pays sur 25 qui, en Europe, l’ont adopté aurait-t-il traversé les Alpes ? Une décision à saluer, mais qui ne résout hélas pas un problème criant.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/29/227162/litalie-rea...
La Ligue des droits de l’homme, pour la burqa mais contre les crèches
Il est une tradition de fin d’année que les laïcistes ne manquent pas de respecter : la chasse aux crèches, sapins, galettes et jours fériés... Cachez ces coutumes qui pourraient heurter certaines sensibilités. La préparation de Noël rime désormais avec combat contre nos symboles culturels. À Nantes, cette fête française traditionnelle est repeinte aux couleurs de l'obsession multiculturelle. À Perpignan, les défenseurs autoproclamés de la laïcité dressent le menton devant d’humbles santons. Ainsi l’avocat de la Ligue des droits de l’homme (LDH) vient-il de saisir le tribunal administratif de Montpellier pour demander la suppression de la crèche installée par le maire (RN) Louis Aliot. La présidente départementale de la LDH Françoise Attiba assure sans trembler, sur BFM TV, que « la France et ses racines sont laïques et pas chrétiennes ».
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/la-ligue-des-droits-de-lhomme-po...
Radio Classique parle français : quel scandale !
Par Jean-Paul Brighelli. Lucile Commeaux de France Culture confirme que le socle de la programmation de sa concurrente est odieusement conservateur, et que l'écouter serait en réalité très « politique » Le « privilège blanc » invoqué sans cesse par les wokistes, les racisé·e·s et autres inter-sectionnalistes a touché aussi Radio-Classique, une radio a priori pépère diffusant de la musique classique — d’où son nom. En fait, s’insurgent les bien-pensants, ces pépères sont éminemment pervers : ils diffusent de la musique blanche et s’expriment en bon français — deux marqueurs de la culture bourgeoise qu’il nous faut dès à présent éradiquer. Il y a depuis cinquante ans une offensive de fond contre la langue, une offensive qui est passée par les programmes scolaires (qui étudie encore sérieusement la grammaire ? Pas les enseignants, qui en dehors des agrégés ne l’ont jamais apprise), puis par les médias de toutes origines, si possible métissées, et enfin par l’institution elle-même. L’université s’en mêle, et pèse de tout son poids pour que soient adoptées l’écriture inclusive, l’étude de littératures modernes et féministes (Virginie Despentes oui, Madame de La Fayette non ; Nakamura oui, La Fontaine non) et la féminisation arbitraire, selon des règles aberrantes, de mots qui ne leur ont rien fait
causeur.fr
https://www.causeur.fr/radio-classique-parle-francais-que...
En Espagne, on préfère les chiens aux enfants
S'agit-il d'un fait d'Ibère ? L'Espagne compte plus de chiens que d'enfants : 9,3 millions contre 6,7 millions d'humains de moins de 14 ans. Ce chiffre a bondi de 40 % au cours des trois dernières années ! La presse espagnole fait le lien entre dénatalité, pandémie et compagnie canine. Ce ne sont pas les chiens d'un côté et les enfants de l'autre. Ce sont les chiens qui prennent la place des enfants. Depuis 2021, le code civil reconnaît Outre-Pyrénées « le caractère sensible des animaux ». Maintenant que le chien prend plus d'importance que les enfants, que la loi sur le bien-être animal conditionne davantage les esprits, la cause animaliste peut envisager encore plus sereinement l'étape suivante : la chasse et la corrida, lesquelles sont les principales cibles de son combat.
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/espagne-prefere-chiens-...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
Le général français Nicolas Richoux remet en place le porte-parole de l’armée sioniste
En réalité, le mensonge sioniste est tellement grossier qu’il suffit de leur dire la vérité et de leur tenir tête pour les voir s’effondrer. Le porte-parole de l’armée sioniste se ridiculise en demandant au général Nicolas Richoux de venir sur place pour voir ce qui s’y passe alors que cela n’a aucun rapport avec le sujet, ils ont affirmé qu’il y avait un poste de commandement de 20 000 soldats du Hamas sous l’hôpital Al-Shifa, où est-il, où est le matériel, où sont les salles de stockage de l’armement, de soins et nourriture, et bien entendu de commandement des équipes très nombreuses qui attaquent quotidiennement l’agresseur sioniste sans oublier les 250 otages ? Une telle organisation nécessite effectivement un poste de commandement et il n’est pas sous cet hôpital comme l’a affirmé Tel-Aviv. Ils n’ont qu’à montrer les preuves car le monde entier ne se contentera pas d’une demi boîte de dattes, 2 chargeurs de kalachnikov et 3 talkies-walkies… Vidéo qui compile les interrogations goguenardes formulées sur les plateaux de LCI.
Break News TV
https://www.lelibrepenseur.org/le-general-francais-nicola...
Alexandra Henrion-Caude : « Si tu ne déranges pas le système, tu n’es pas fact-checké ! Ces gens ont besoin de te faire taire ! »
1h15 d’une interview vidéo complète dans laquelle la célèbre généticienne revient sur la crise sanitaire comme elle ne l’avait jamais fait auparavant : ses prises de positions, les attaques subies, son travail de lanceuse d’alerte et ses révélations ! Alexandra Henrion-Caude a choisi Putsch pour livrer un entretien vérité dans lequel elle vide son sac sur tout ce qu’elle a enduré depuis le début de la crise sanitaire. Cet entretien vidéo intégral est disponible ci-dessous. Elle a livré à Nicolas Vidal quelques révélations fracassantes sur ce qu’elle a subi et sur son avenir. Alexandra Henrion-Caude a précisé qu’après ce très long entretien vidéo, elle avait décidé de se mettre en retrait pour se donner le temps de travailler. Au vu de la censure violente et agressive que notre chaîne YouTube subit depuis quelques mois (nombreuses vidéos supprimées, baisse fulgurante d’audience, nombreux followers désabonnés à leur insu, invisibilisation forte de nos contenus) cette vidéo a été diffusée en direct uniquement sur le compte X de Nicolas Vidal pour éviter la censure.
Putsch
https://putsch.media/20231124/interviews/interviews-socie...
L'enfance sacrifiée !
Par Jean-Dominique Michel. Les événements que nous vivons ne sont pas des épiphénomènes plus ou moins spontanés : ils révèlent les lignes de force qui travaillent nos sociétés et la dérive totalitaire mortifère qui s'est emparée d'elle. Le propre de la perversité est de détester l'innocence et devoir la détruire. Raison pour laquelle les groupes sociaux les plus vulnérables ont été les plus attaqués. Il y a eu au cours de la crise Covid un meurtre collectif chez les personnes âgées en institutions ainsi qu'une persécution des enfants, des jeunes et des femmes enceintes...
LIRE : Être parents en temps de crise. Comment restaurer l'équilibre psychique de nos enfants, par Marie-Estelle Dupont. Trédaniel éditeur., 2023.
Jean-Dominique Michel
https://odysee.com/@JeanDominiqueMichel:e/lenfance-sacrif...
L'ARCOM oblige Guillaume Bigot à quitter France Souveraine.
Communiqué de Guillaume Bigot expliquant son départ de l'association suite à la décision de l'Arcom de compter son temps de parole en tant que responsable politique.
France Souveraine
https://www.youtube.com/watch?v=UPxDKuZED0s
Covid-19 : et maintenant, la censure des avocats au Québec !
Gloriane Blais, avocate durant 23 ans au Québec dans les domaines du droit à la santé et de la corruption est aujourd’hui radiée du Barreau québecois pour avoir pris la défense de ses clients pendant la crise sanitaire. Le 8 février 2022, nous écrivions dans nos colonnes que « Me Blais avait récupéré en appel le dossier judiciaire d’un père de famille qui exprimait ses inquiétudes quant au fait que ses enfants doivent se faire vacciner. La justice a tôt fait de refuser la procédure d'appel au corps défendant, et l'administration va même jusqu'à remettre en question le titre d'avocat de Me Blais ». Sa situation n’est pas sans rappeler ce qui se passe en France pour les médecins qui ont soigné pendant le Covid et ont été suspendus par le Conseil de l’ordre des médecins pour charlatanisme. Interview.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/covid-19...
Les méthodes controversées de Caroline De Haas : retour sur le licenciement d'un journaliste de Télérama
Un ex-journaliste de Télérama, qui avait déjà gagné face à son ancienne rédaction en 2021 aux prud'hommes pour licenciement abusif, vient de voir la décision confirmée en appel. Factuel a pu retracer le déroulé du travail du cabinet Egaé de Caroline De Haas qui a mené à cette décision. François (prénom modifié à sa demande) a d’abord décliné nos propositions de rencontres, ne souhaitant pas s’exprimer sur une histoire qui reste, selon ses mots, « une plaie ouverte, une plaie à vif, même quatre années après le traumatisme ». Reparler de tout ça, c’était, disait-il, « replonger dans ce mauvais roman kafkaïen ». Finalement, l’ancien journaliste a accepté une conversation téléphonique. Mardi 28 novembre 2023, François vient de voir la Cour d’appel confirmer sa victoire aux prud’hommes face à son ancien employeur, la rédaction de Télérama, après une première décision favorable, en 2021.Télérama est condamné pour licenciement abusif et sans cause réelle, et devra verser 90.000 euros de dommages-intérêts à François. L'entreprise devra également rembourser à Pôle Emploi une partie importante des allocations chômage versées à son ancien salarié. L'entreprise avait eu recours au cabinet Egaé, dirigé par Caroline De Haas, en 2018, mandaté pour sensibiliser les employés aux violences sexistes et sexuelles. C’est le travail de ce dernier qui a mené à une enquête RH qui a abouti à son licenciement.
factuel.media
https://factuel.media/societe/articles/les-methodes-contr...
Des raids d’extrême droite sur AlloCiné ?
Stupeur et tremblements dans le petit monde du cinéma. La Société des réalisateurs de films français (SRF) tire la sonnette d’alarme : la menace fasciste plane sur le septième art. « Nous assistons à une offensive résolue, massive et coordonnée de l'extrême droite sur le terrain culturel, dont le cinéma, art populaire par excellence, est une cible privilégiée. » Pour illustrer son propos, la SRF évoque le bide du film « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri, ode militante et caricaturale à Assa Traoré. « Le film est actuellement l’objet d’une violente campagne de dénigrement relayée par la chaîne CNews et les réseaux sociaux, en particulier sur la plate-forme AlloCiné où sa "note spectateur" a brutalement chuté à 1,4, le mercredi 15 novembre au matin, jour de sa sortie en salles, avant même la première séance de 9 h […] Nous dénonçons ces manœuvres d’intimidation car elles cherchent en réalité à pratiquer une censure de fait qui ne dit pas son nom. Elles portent ainsi atteinte à la liberté de création des cinéastes et à la libre diffusion des œuvres. » Autrement dit : si vous n’aimez pas les pires bouses décoloniales, vous êtes un dangereux fasciste d’extrême droite. Si nos chers amis metteurs en scène s’indignent de voir un film étrillé par les médias, pourquoi ne se sont-ils pas indignés lorsque le film « Vaincre ou mourir », inspiré d’un spectacle du Puy du Fou, a été la cible des flèches empoisonnées de Libération, Télérama et L’Humanité ? S’ils s’inquiètent d’une « censure qui ne dit pas son nom », pourquoi ne se sont-ils pas inquiétés quand des élus d’extrême gauche ont remis en cause le financement public accordé au même film ?
bvoltaire.fr/
https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-des-raids-dextreme-...
ÊCOLOGIE
Trop ou pas de copinage en vue à la COP28
La COP28, conférence des parties sur le climat, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. 70 000 délégués sont attendus dont 30 000 accrédités aux réunions officielles. Que sortira de ce gigantesque caravansérail ? À la vue du programme dont les deux derniers jours sont réservés à des négociations, il ne sera pas trop question de l’avenir des climats dans le Monde mais bien plus de faire le décompte des efforts promis et, surtout, de connaître la répartition entre payeurs et récipiendaires de richesses indisponibles et dont aucun de ces participants n’est vraiment le détenteur. Il y aura certes des politiciens élus qui représenteront leurs peuples et des diplomates agissants à leur service. Mais l’énorme majorité, à neuf sur dix, sera composée de ceux qui constituent des « Deep State » dans leurs pays respectifs et qui envahissent et gonflent des organisations, gouvernementales ou non, dont la légitimité n’est déclarée que par eux-mêmes.
Le blog de Michel de Rougemont
https://blog.mr-int.ch/?p=11083&utm_source=mailpoet&a...
À quoi servent les COP ? Une brève histoire de la négociation climatique
Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique. Hautement médiatisées, les COP attirent de plus en plus de monde : près de 10 000 personnes en 1997 à Kyoto pour mettre au point le protocole du même nom, plus de 30 000 à Paris en 2015. La barre des 40 000 a été franchie à Glasgow en 2021. À quoi servent ces grands-messes annuelles ? Pour mieux comprendre, opérons un petit retour en arrière.
theconversation.com
https://theconversation.com/a-quoi-servent-les-cop-une-br...
ÉDUCATION
Les universités, lieu d’incubation des idéologies totalitaires ?
Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après les événements du Proche-Orient, un cap est franchi. Sur les campus, la cause palestinienne rencontre un engouement qui va très au-delà d’une légitime compassion pour les victimes civiles. Le Hamas bénéficie d’une étrange compréhension, voire d’un franc soutien. Les pogromes du 7 octobre devraient horrifier : ils provoquent des appels à la compréhension pour leurs auteurs ; ils devraient bouleverser les consciences : ils débouchent sur une dénonciation et une détestation renforcée d’Israël. La manifestation contre l’antisémitisme du 12 novembre a réuni essentiellement des cheveux gris. Où sont les jeunes ?
decolonialisme.fr
https://decolonialisme.fr/les-universites-lieu-dincubatio...
ÉNERGIE
Sans pétrole, pas d’électricité !
Sans pétrole et la pétrochimie, il serait impossible de produire de l’électricité. Ce sera encore le cas dans un futur lointain. L’avenir repose, parait-il, sur l’électricité pour succéder à la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) pour se chauffer, se déplacer et faire fonctionner une société moderne. Dans ce cas, il serait vraiment judicieux de ne pas perdre de vue que les deux précieuses ressources à économiser sont l’uranium 235 (puis ensuite le plutonium) pour chauffer l’eau qui produira massivement cette électricité dans des turbines, et… le pétrole dont les dérivés composent les machines qui produiront et utiliseront l’électricité ! Pas de pétrole, pas d’électricité !
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/30/467678-sans-petro...
ESPAGNE
Pedro Sánchez détesterait-il l’Espagne ?
Alors que des millions d’Espagnols défilent depuis plusieurs semaines, un slogan scandé dans les manifestations a fait mouche. En détournant les initiales du parti de Sánchez, PSOE, en un acronyme ravageur, « Pedro Sánchez Odia a España », la question est posée : Pedro Sánchez déteste-t-il l’Espagne ? Vues l’ampleur et les raisons de la crise, la question n’est pas saugrenue. Pour constituer une majorité, Sánchez a accédé aux demandes les plus exorbitantes des partis séparatistes sans même les négocier. Tout d’abord, il a concédé une amnistie qui efface des centaines de délits commis entre 2012 et 2023, onze ans d’impunité pour des faits de sédition, violence, terrorisme et détournement de fonds publics, rien de moins. Problème, et de taille, la Constitution espagnole interdit explicitement les « grâces générales », donc les amnisties. La soi-disant magnanimité du leader socialiste est donc surtout un passage en force anticonstitutionnel.
causeur.fr
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ÉTATS-UNIS
Youssef Hindi : La guerre des États-Unis contre l’Europe
Dans cette interview exclusive, Youssef Hindi dévoile sa vision de la puissance américaine et explore les notions d’empire et d’hégémonie à travers l’histoire. Il met en lumière le modèle économique de prédation des États-Unis et son impact sur l’Europe. Notre journaliste Kate S. s’est entretenue avec Youssef Hindi, un historien, essayiste, géopolitologue et conférencier, à l’occasion de la sortie de son dernier livre. Au cœur de cette discussion, Youssef Hindi dévoile sa vision de la puissance américaine et explore les notions d’empire et d’hégémonie à travers l’histoire, en remontant aux archétypes de Rome et d’Athènes. Il examine comment les États-Unis, en tant qu’hégémonie, agissent sur le monde, mettant en lumière leur modèle économique de prédation et leur impact sur l’Europe.
LIRE : La guerre des États-Unis contre l’Europe et l’avenir de l’État, par Youssef Hindi.
Le Média en 4-4-2
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Stefan Zweig et l’autodissolution du monde dans l’américanisation
Par Nicolas Bonnal. On dit Hollywood en liquidation à cause du LGBTQ, on dit l’Empire US en voie de disparition, on dit Trump en voie de réélection, on dit le dollar en voie de disparition, on dit tant de choses… La réalité, c’est que le triomphe US sur les esprits (la démocratie s’attaque aux esprits, pas aux corps, combien de fois me faudra-t-il te répéter, Tocqueville ?) est total et universel. 1.5 milliard de dollars pour le lamentable navet LGBTQ « Barbie », un milliard ou plus pour le triquard « Top Gun ». La surpuissance de la machine américaine sur le monde est totale – et immatérielle. Oublions les productions Marvel – qui sont d’ailleurs israéliennes. La marche à l’homogénéisation est devenue un galop ? Relisons alors Stefan Zweig qui finit au Brésil avant de se suicider aux barbituriques à Petrópolis (très bel et noble endroit hors du temps et des tropiques). Il écrit vingt ans auparavant dans son opuscule sur « L’uniformisation du monde ». Il note cette surpuissance US dont tout le monde antisystème se targue d’assister à la fin aujourd’hui (rappelez-vous de Mao et de son tigre de papier qui est toujours là)…
LIRE : L’uniformisation du monde, par Stefan Zweig. Éditions Allia, 2021.
strategika.fr
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FRANCE
Crépol, symbole criant de la faiblesse de l'État
Des Crépol à répétition sont d'autant plus à craindre que, devant l'évidence criante de ce raid, le gouvernement s'accroche encore aux vieux réflexes : le déni et la diversion. Il a tenté successivement d'expliquer qu'il s'agissait d'une « rixe » et non pas d'une expédition concertée, que tous les assaillants ne venaient pas de La Monnaie, quartier sensible de Romans-sur Isère, de dissimuler les noms des assaillants mis en examen (tous typiques du Maghreb), puis de pointer les provocations de groupuscules d'extrême droite comme présentant des menaces équivalentes, le tout assorti des habituels procès en « récupération ». En réalité, l'État ne parvient plus à dissimuler son impuissance. Après le fiasco du Stade de France et les inquiétudes qui planent sur le déroulement des Jeux Olympiques, après les insurrections qui ont suivi la mort de Nahel l'été dernier, après les trois victimes innocentes de balles perdues, un enfant de 10 ans à Nîmes le 21 août, une jeune fille de 24 ans à Marseille, le 11 septembre, un père de famille de 55 ans à Dijon, le 26 novembre, l'attaque de Crépol ouvre une brèche béante dans le mur du silence. Laissons la conclusion à Marie-Hélène Thoraval, maire DVD de Romans-sur-Isère (son interview sur Europe 1 le 29 novembre, en lien ci-dessous) : « S'il y a ensauvagement, comme le dit le gouvernement, alors, il faut de nouvelles méthodes politiques contre les sauvages. »
laselectiondujour.com/
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Crépol : l’éléphant dans la pièce
C’est une fable russe de 1814 qui a donné lieu à l’expression éponyme en anglais « The elephant in the room », pour désigner quelque chose d’énorme que tout le monde fait semblant de ne pas remarquer car ce serait admettre quelque chose d’embarrassant, voire terrifiant. L’attaque de jeunes gens par une bande armée de couteaux à Crépol, il y a dix jours, lors de laquelle un adolescent, Thomas, a été tué, est seulement le dernier évènement illustrant cette fable. Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours. Eh bien, pas du tout. Cette attaque sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé (ce qui ne les empêche pas forcément d’être endoctrinés ou téléguidés), peu ou prou oubliés après les traditionnels peluches-bougies-marches blanches, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en France, etc.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/30/467871-crepol-lel...
Changement de population en France
Depuis l’an 2000, le nombre de naissances d’enfants ayant ses deux parents nés en France a chuté de 22 %, celui d’enfants ayant ses deux parents nés hors de l’UE a augmenté de 72 %. Des chiffres officiels, signes d’un changement de population progressif, quoi qu’en disent les médias gauchistes qui nieront jusqu’au bout ce changement ethnique et culturelle de population. Un fantasme d’extrême droite ? Tableaux et sources.
Observatoire de l'immigration et de la démographie
https://www.breizh-info.com/2023/12/01/227446/changement-...
Jeux Oligarchiques
Il faudra un QR code pour circuler dans Paris lors des JO de 2024. La folie ne s'arrête pas là puisque le CIO n'a retenu que la candidature de la France pour les JO d'hiver de 2030. L’homérique catastrophe que semblent déjà être les JO de Paris va permettre certaines « expérimentations ». L’inspecteur des impôts devenu préfet de police (et avant directeur de la DGSI puis secrétaire d’Etat responsable de la répression des gilets jaunes) Laurent Nuñez annonce que pour circuler dans certaines zones de la capitale il faudra des QR codes… En dehors de tout cadre légal puisque seul le Parlement peut décider par la loi de restreindre la liberté de circulation. Bronca au Sénat, silence à l’Assemblée nationale, au sein de laquelle on se demande à quoi sert l’opposition. Le sénateur de Haute-Savoie Loïc Hervé a fait remarquer à juste titre au préfet Nuñez lors de son audition que « il y a encore des gens qui font la loi dans ce pays, et ce n’est pas le préfet ». L’audition à suivre de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’annonce houleuse.
eclaireur.substack.com
https://eclaireur.substack.com/p/jeux-oligarchiques?utm_s...
Quand la bureaucratie fait vivre un calvaire administratif aux agriculteurs bourguignons
En Bourgogne-Franche-Comté, les agriculteurs se noient dans un océan de bureaucratie, victimes d’un système de subventions défaillant. Une crise qui met en lumière les failles d’une politique agricole européenne suradministrée. Six cents, soit presque deux par jour : c’est le nombre d’agriculteurs qui se suicident chaque année en France. Ce nombre en augmentation illustre tristement une condition agricole faite d’isolement, un isolement qui n’a d’égal que la dépendance des exploitants aux subventions publiques en tous genres. À titre d’exemple, en 2019, ces aides représentaient en moyenne 74 % des revenus des agriculteurs, et jusqu’à 250 % pour les producteurs de viande bovine. Isolés socialement mais fonctionnaires de fait, les agriculteurs ont tout récemment été une nouvelle fois frappés de plein fouet par des retards et des dysfonctionnements dans l’instruction des dossiers de subventions, mettant en péril un nombre important d’exploitations déjà soutenues à bout de bras par la machine publique.
contrepoints.org
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Conflit israélo-palestinien : le « théâtre » antiraciste dévoilé
Le rideau vient de tomber sur 40 ans d’histoire. Le cadavre de « Touche pas à mon pote » bouge encore, mais il n’est plus qu’un pantin désarticulé, délaissé par son « padrino », Julien Dray, le Machiavel des arrière-boutiques obscures. Et l’injonction normative du psychiatre Miller n’est plus que l’écho lointain d’une planète morte. Certes, les résistances sont toujours fortes, comme on a pu le constater à l’occasion de la manifestation du 13 novembre contre l’antisémitisme qui a vu réactiver les vieux réflexes. Toute une partie de la gauche, LFI en tête, s’est dressée contre la présence du RN ; une façon maladroite de se refaire une virginité anti-raciste en rejouant le scénario répétitif du retour de « la bête immonde », mais cette posture n’a pas convaincu le pays : 59 % des français ont rejeté cette exclusion qui visiblement ne réhabilite pas la gauche dans le camp du bien. Malgré la mise en avant intense des actes sanguinaires commis par les « terroristes » du Hamas, l’opinion publique est loin d’avoir basculé inconditionnellement du côté israélien, alors que la controverse sur le blocus de Gaza et les bombardements qui tuent les populations civiles ne cesse de s’amplifier, renvoyant, du même coup, dos à dos les deux parties dans l’emploi de la violence la plus extrême. On peut dire désormais que, face aux événements tragiques du Moyen-Orient, la ligne Zemmour/Goldnadel l’a emporté par KO sur la ligne BHL/Miller, au sein de la communauté juive française. La bataille de l’image n’a pas été remportée par le camp israélien, alors que le camp pro-palestinien (ou simplement anti représailles de masse) très divers dans ses composantes, non seulement ne capitule pas, mais résiste et s’organise.
polemia.com
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Les quatre temps des émeutes urbaines – Quatrième partie : les banlieues à l’heure des émeutes urbaines
De la réélection de François Mitterrand en 1988 jusqu’à l’épisode paroxysmique de 2005, le nombre des émeutes urbaines en France n’a cessé de croitre. Du point de vue du nombre mais aussi en terme d’intensité. Ceci, en dépit de tous les dispositifs mis en place par les différents gouvernements qui se sont succédé durant cette période et qui sont regroupés depuis 1988 au sein de ce que l’on appelle désormais officiellement la politique de la ville. un palier a été franchi en ce qui concerne l’exonération des règles de civilités urbaines traditionnelles. Certains indicateurs, notamment culturels peuvent contribuer à y voir plus clair
factuel.media/blogs
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Des femmes voilées pour « porter les valeurs de la République » : polémique suite à la visite de Prisca Thévenot (gouvernement) dans le quartier criminogène de Pissevin à Nîmes
Une secrétaire d’État, voici quelques jours, poste un tweet autour de la visite qu’elle organise dans le quartier nîmois de Pissevin, l’un de ces « territoires perdus de la République » où se conjuguent trafics de drogue, règlements de compte entre bandes rivales, communautarisation, etc. Son message consiste à remercier les femmes qui s’engagent dans ces cités dites « sensibles” » pour promouvoir les valeurs républicaines auprès des jeunes. La publication se conclut par cette formule en forme de sentence : « Il y a un récit alternatif pour les banlieues stigmatisées. » (…) Le maire de Cannes, David Lisnard, a cinglé la secrétaire d’État à la jeunesse, qui avait posté des photos de femmes voilées engagées dans un quartier sensible de Nîmes, plaidant « un récit alternatif pour les banlieues stigmatisées ».
fdesouche.com
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Le troisième volet de la série « Le Monde d’après » sort à l’espace Saint-Michel. Entretien avec Laurent Firode, son réalisateur et scénariste.
Depuis mercredi 22 novembre 2023 une seule salle, l’espace Saint-Michel à Paris, propose la diffusion du film indépendant Le Monde d’après 3. Satyre acerbe des politiques actuelles et des dérives culturelles françaises, ce troisième volet critique l’appropriation politique du sujet écologique, le contrôle social, la propagande moderne ou encore la situation post-Covid. Laurent Firode, aura proposé à son fidèle public trois films en un an. Le premier de la série était en effet sorti en novembre 2022 : « Aujourd’hui, nous dit-il, on peut faire des films avec très peu de moyens. On n’a plus à attendre les subventions pour engager des productions. »
VOIR : Le Monde d’après 3, film réalisé par Laurent Firole. Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris. Séances : le samedi et le dimanche à 18 h 30, et le mercredi à 20 h 20. Le film est aussi disponible en VOD sur le site playeur.com.
francesoir.fr/
https://edition.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentie...
Notation des allocataires : L’indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable
Petit à petit, la lumière se fait sur un système de surveillance de masse particulièrement pernicieux : l’utilisation par la CAF d’un algorithme de notation des allocataires visant à prédire quels allocataires seraient (in)dignes de confiance et doivent être contrôlées. Pour rappel, cet algorithme, construit à partir de l’analyse des centaines de données que la CAF détient sur chaque allocataire, assigne un « score de suspicion » à chaque allocataire. Ce score, mis à jour chaque premier du mois, est compris entre zéro et un. Plus il est proche de un, plus l’algorithme juge qu’un allocataire est suspect : un contrôle est déclenché lorsqu’il se rapproche de sa valeur maximale. Cet article, très intéressant au demeurant, est intégralement écrit en écriture inclusive !
laquadrature.net
https://www.laquadrature.net/2023/11/27/notation-des-allo...
GAFAM / IA
Rançongiciel, une plongée dans le monde de la cybercriminalité
Europol vient d’annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine. Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marchés illicites et aux menaces de rendre publiques les informations volées, jusqu’au fonctionnement très altéré des organisations victimes des attaques, la réalité du terrain est brutale, purement criminelle et vise sans discernement les particuliers, les hôpitaux, les écoles et toutes les organisations et entreprises vulnérables. Les organisations cybercriminelles sont aujourd’hui bien organisées et leurs façons de procéder évoluent pour plus d’efficacité : l’économie et l’écosystème souterrains à l’origine de ces cyberattaques sont très modulables et se sont même « uberisé », ce qui les rend résilients aux démantèlements et actions en justice. C’est une plongée dans ce monde de la cyber extorsion que nous vous proposons ici.
theconversation.com
https://theconversation.com/rancongiciel-une-plongee-dans...
Liberté d’expression en Irlande. Elon Musk critique de nouveau la loi sur les « discours haineux » du gouvernement Varadkar
Suite à l’attaque au couteau à Dublin et aux manifestations anti-immigration, le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a confirmé l’adoption de nouvelles lois visant à combattre les « propos haineux » en ligne. Cette menace sur la liberté d’expression en Irlande a été dénoncée par Elon Musk. Au mois d’avril 2023 déjà, Elon Musk, patron du réseau social X, était monté au créneau en déclarant sur sa plateforme que ces lois constituaient une « attaque massive contre la liberté d’expression ». Des critiques qui sont également largement partagées par la population irlandaise puisque, selon un sondage réalisé par la télévision publique irlandaise RTE, seuls 19 % des Irlandais seraient favorables aux nouvelles lois. Une perspective qui inquiète aussi Free Speech Ireland, un groupe irlandais de défense de la liberté d’expression et de la liberté académique, faisant part de ses craintes quant aux pouvoirs étendus que les forces de l’ordre pourraient obtenir grâce à cette législation.
breizh-info.com
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Dans le monde, les gens passent en moyenne 2h24 par jour sur les réseaux sociaux
Au cours de l’année écoulée, plus de 215 millions de personnes ont rejoint les réseaux sociaux, portant le nombre total d’utilisateurs à 4,95 milliards, soit 61 % de la population mondiale. Si le nombre total d’utilisateurs de réseaux sociaux a atteint des sommets inégalés, le temps moyen qu’ils passent sur ces plateformes a en fait diminué. Selon les données recueillies en octobre 2023, les internautes passeront en moyenne deux heures et 24 minutes par jour sur les réseaux sociaux, soit près de cinq minutes de moins que l’année dernière. TikTok reste la plateforme de réseaux sociaux la plus utilisée, avec une durée d’utilisation mensuelle moyenne de 33 heures. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux augmente plus rapidement que la population mondiale sur Internet. Le rapport Data Reportal Digital 2023 Global Statshot Report montre qu’environ 215 millions de personnes ont rejoint l’espace des réseaux sociaux depuis 2022, ce qui représente une augmentation de 4,5 % d’une année sur l’autre. Dans le même temps, le nombre d’internautes a augmenté de 189 millions, soit 3,7 % d’une année sur l’autre, et 5,3 milliards de personnes dans le monde utilisent aujourd’hui l’internet.
breizh-info.com
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GÉOPOLITIQUE
Le dilemme de l’Inde face aux BRICS s’aggrave
Par M.K. Bhadrakumar. L’inévitable se produit finalement, inexorablement, alors que la stratégie du gouvernement [indien], vieille de neuf ans, visant à isoler, à diaboliser et à présenter le Pakistan comme un État soutenant le terrorisme s’effondre devant la communauté internationale. Le Pakistan vient de faire un doigt d’honneur à New Delhi en posant officiellement sa candidature à l’adhésion aux BRICS. On peut supposer que les diplomates compétents d’Islamabad ont fait le travail nécessaire et ont tâté le terrain avant d’envoyer la demande officielle. Cela fait suite à l’initiative du président sud-africain Cyril Ramaphosa de convoquer une réunion conjointe extraordinaire des BRICS sur la situation au Moyen-Orient à Gaza le 21 novembre 2023, au cours de laquelle le ministre des affaires étrangères, S. Jaishankar, a remplacé le premier ministre Modi.
Indian Punchline
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Canal du Mozambique : un enjeu de premier ordre pour l’Afrique, l’Europe et l’Asie
La France et l’Union européenne ne regardent pas qu’en direction de l’Ukraine. Bordant l’Afrique de l’Est, le canal du Mozambique concentre des intérêts commerciaux et politiques de premier ordre pour les pays européens. Tout comme de certains acteurs asiatiques. Explications.
revueconflits.com
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Henry Kissinger, le spectateur des mutations du monde
À l’occasion du décès d’Henry Kissinger, on peut relire cet article paru en mars 2023 sur ce spectateur engagé des mutations du monde, l’artisan historique de la détente ne cesse, en grand témoin, de nous rappeler que la stabilité de l’ordre international repose sur l’équilibre des puissances et le respect de la souveraineté étatique. La diplomatie en est l’accoucheuse.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/henry-kissinger-a-100-ans/?...
Sur le livre intitulé « Sub-imperial power »
Clinton Fernandes, ancien officier de renseignement australien et désormais professeur d’études internationales et politiques à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud a écrit un livre essentiel si l’on veut comprendre la géopolitique australienne ou la géopolitique en général. Il décrit en détail comment l’Australie n’est pas un vassal ou un État client des États-Unis, comme beaucoup le pensent, mais plutôt une « puissance sous-impériale ». Cela signifie que l’Australie, ainsi que d’autres « puissances sous-impériales » comme Israël ou le Royaume-Uni, sont essentiellement les hommes de main de l’actuel régime « impérial » des États-Unis, chargés de le préserver dans leurs régions respectives. L’un des aspects les plus intéressants du livre est la manière dont il s’écarte des théories du réalisme, défendues par des personnalités telles que John Mearsheimer ou Stephen Walt, qui affirment que tous les États – indépendamment de leur culture, de leur religion, de leur hiérarchie sociale ou de leur système politique – agiront de la même manière parce qu’ils accordent tous la priorité à leur survie et à leur sécurité par-dessus tout.
LIRE : Sub-Imperial Power, par Clinton Fernandes. Melbourne University Press, 2022.
lesakerfrancophone.fr
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GRANDE-BRETAGNE
Un magazine britannique s’inquiète de « l’islamophobie » en France !
Bleu, blanc, rouge. Trois femmes voilées et en abaya aux couleurs de la France prennent la pose pour le magazine britannique lifestyle (mode de vie) Dazed. Loin d’être seulement des portraits de mode, ces photographies illustrent un long article sur la « résistance » des femmes musulmanes en France. Il est publié dans le numéro d’hiver de ce bimensuel dont le site est visité, chaque mois, plus de 3,5 millions de fois. Sous la plume d’une militante pro-migrants, journaliste à ses heures perdues, des activistes françaises dénoncent « l’islamophobie » et le racisme colonial prétendument systémique en France. Un morceau de choix. Si le concept de laïcité peut interroger au Royaume-Uni, monarchie anglicane qui célèbre un modèle multiconfessionnel au sein même de ses institutions, cet article est révélateur de la cabale lancée contre la France depuis de nombreuses années, sur ce sujet, au niveau international. Ainsi, en septembre dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, comparait implicitement la France, pays qui interdit le voile et les abayas au sein des écoles, aux pays islamistes. La Turquie a également profité du contexte de l'interdiction de l'abaya pour lancer une campagne antifrançaise.
bvoltaire.fr
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HAÏTI
Haïti, un exemple de la politique occidentale et de la violation du droit du peuple haïtien (Partie 2)
En février 2019, Port-au-Prince a connu plusieurs journées d'émeutes. Colère contre le président Jovenel Moïse et le mauvais usage du fonds Petrocaribe furent à l'origine de ces débordements. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a dévasté Haïti, ce qui a donné lieu à un pillage économique et à une destruction du tissu économique et social appuyé par l’USAID (United States Agency for International Development) et les Nations unies (Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, MINUSTAH), sans parler de la Fondation Clinton. À ceci s’ajoute le Pentagone avec un rôle décisionnel dominant confié à l’US Southern Command (SOUTHCOM) avec un déploiement massif de matériel et de personnel militaires. Bien que le personnel militaire US ait été au départ impliqué dans l’aide d’urgence et le secours aux sinistrés, cette présence militaire des États-Unis renouvelée en Haïti servira à poursuivre les objectifs stratégiques et géopolitiques des États-Unis dans le bassin des Caraïbes, objectifs largement dirigés contre Cuba et le Venezuela, et en accord avec la doctrine Monroe qui vise à affirmer le contrôle géopolitique de la région par les USA.
francesoir.fr
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IMMIGRATION / ISLAM
Le taux de chômage des descendants d’immigrés qui ont au moins un parent né en Afrique est deux fois supérieur au reste de la population française
Chiffrer un phénomène illégal est difficile et il faut faire appel à des méthodes complémentaires pour le cerner. Les sources fiables et actuelles sont dispersées. Les résultats d’enquêtes souvent réservés aux experts. Mais ces données existent. En y donnant accès, ce rapport constitue un document de référence pour toute lectrice ou lecteur qui cherche à mesurer l’ampleur des discriminations dans la société. Les non-spécialistes y trouveront les explications utiles dans un langage accessible. Nous voulons aussi doter les très nombreuses personnes engagées pour l’égalité d’informations nécessaires pour sensibiliser et agir. Enfin, nous espérons nourrir le débat public et ainsi contribuer à la mise en place de politiques plus ambitieuses.
LIRE : Rapport sur les discriminations en France, édition 2023, sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin. Édité par l’Observatoire des inégalités, 2023.
inegalites.fr
https://www.inegalites.fr/Rapport-sur-les-discriminations...
« Le peuple français est en danger aujourd’hui, l’État ne fait pas son travail »: À Lille, le corps de Fabienne, 68 ans, retrouvé égorgé chez elle ; le suspect est un migrant clandestin arrivé en 2022
Le 18 octobre dernier, en fin de matinée, à Lille, Fabienne Broly, infirmière à la retraite, rentrait de son cours de gym à vélo, lorsqu'elle est tombée sur un jeune homme qui voulait probablement rentrer chez elle pour la cambrioler. Elle a alors été sauvagement agressée, chez elle, malgré la tentative d'intervention d'une voisine. Son ex-mari, qui avait rendez-vous avec elle ce jour-là, l'a retrouvée égorgée dans la cuisine, dans une mare de sang, le bas du corps dénudé. La police a constaté que le téléphone de la victime et sa carte bancaire avaient par ailleurs été dérobés. L'autopsie réalisée sur le corps de Fabienne, quelques jours plus tard, montre qu'elle a reçu 36 plaies pénétrantes, c'est à dire au moins 36 coups de couteau, et notamment 7 au niveau des parties génitales. Elle est morte par asphyxie et hémorragie, certains coups de couteau ayant sectionné son larynx, sa veine jugulaire gauche et sa carotide. Son assassin ne lui a donc laissé aucune chance de survie. Apparemment, seul CNews, parmi les médias « officiels », a informé sur ce meurtre d’une rare barbarie. On attend la version de Patrick Cohen…
CNews
https://www.fdesouche.com/2023/10/26/le-corps-sans-vie-du...
Un faux réfugié prétend être homosexuel pour obtenir le droit d’asile et arnaque le pays
Homosexuel proclamé, hétérosexuel avéré, père confirmé, arnaqueur certifié. Voilà un peu le profil de ce migrant qui a montré tant de reconnaissance pour le pays qui l’accueillait, mais sans savoir vraiment qui il accueillait… Cette « chance » pour le Royaume-Uni risque aujourd’hui six ans de prison pour avoir fait quelque 250.000 euros d’arnaques. Mais il s’en contentera bien, ce qu’il craint le plus, selon son avocate, étant d’être expulsé. Tout sauf le Nigeria ! Évidemment ! Car le migrant Saheed Azeez arrivait du Nigeria, pays musulman et chrétien à parts quasi égales et particulièrement hostiles au lobby LGBT : la pratique de l’homosexualité y est illégale et peut être punie de jusqu’à quatorze ans de prison, la condamnation à la lapidation parfois prononcée dans la région du Nord où s’applique la charia n’ayant pas été mise à exécution depuis longtemps.
reinformation.tv
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/11/2...
IRLANDE
Retour sur les émeutes de Dublin, leurs causes et leurs conséquences : « Demain nous serons tous d’extrême droite »
Nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un article de Richard North pour The Turbulent Times, qui revenait la semaine dernière sur les émeutes de Dublin. Article pertinent que nous avons décidé de vous soumettre. Depuis la parution de l’article, la nationalité de l’auteur de l’attaque au couteau ayant provoqué en réaction les émeutes est connue : il s’agit d’un migrant algérien arrivé il y a dix ans en Irlande et naturalisé par les autorités depuis. Alors que les médias sans exception, sont en train de pointer du doigt les émeutes, sous l’impulsion du premier ministre Leo Varadkar qui, comme Sunak, est le fils d’un immigré indien. Mais, à l’instar de M. Varadkar, les médias à la critique facile passent à côté de l’essentiel, même le Mail, qui tente au moins d’explorer le contexte de l’émeute. Au total, 141 600 immigrés sont arrivés en République au cours des 12 mois précédant le mois d’avril, indique le rapport, qui précise qu’il s’agit du niveau le plus élevé depuis 2007. Avec les migrations précédentes, un peu plus de 14 % des 5,2 millions d’habitants de la République, soit 757 000 personnes, ne sont plus des citoyens irlandais. Selon des sondages récents, 75 % des personnes interrogées estiment que le nombre d’immigrés en Irlande est « désormais trop élevé ». Le gros des immigrants a été logé par l’État dans des hôtels et des immeubles de bureaux vides et, à Dublin, « un très grand nombre » a été logé dans des quartiers à prédominance ouvrière où, ajoute le journal, « l’arrivée d’hommes célibataires au chômage peut créer des frictions sociales ».
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/28/227290/retour-sur-...
Les gens de Dublin sont en colère
La rue irlandaise est une bombe à retardement, prévient Ian O'Doherty, journaliste à l'Irish Independent dans les colonnes de The Spectator (voir en lien). Les années du « tigre celtique », du miracle économique irlandais nourri de subventions européennes et d'avantages fiscaux pour attirer les multinationales, sont déjà loin. C'est une période prospère qui ne doit pas faire oublier la violence de la société irlandaise, qui n'est pas confinée dans les frontières de l'Ulster. Le quartier de Dublin où l'attaque a été commise est depuis plusieurs années ce qu'on appelle en France une « zone de non droit », abandonnée par les gouvernements successifs. Après la guerre entre les gangs mafieux Kinahan et Hutch, le trafic de drogue, vols et agressions sont devenus courants sur des trottoirs délaissés par la police. Son chef, Drew Harris, s'est contenté de dénoncer les actions d'une « poignée de dingues racistes ». Le gouvernement irlandais, toujours à la pointe quand il s'agit de devancer son maitre, la Commission Européenne, a déclaré vouloir des lois permettant une censure plus efficace des réseaux sociaux : le combat contre la « haine »… Champion du libre marché pour attirer les multinationales américaines sur son sol, il a abandonné ses classes populaires. Les émeutes n'ont pas été organisées par des mouvements d'extrême-droite agissant dans l'ombre… C'est ce petit peuple qui est descendu dans la rue – rappelant à son gouvernement « d'extrême-centre » la tourbe brûlante qui a fait l'humus de la nation irlandaise, loin de l'image joyeuse et accueillante de Dublin la cosmopolite…
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/gens-dublin-colere-n2046
« J’aimerais qu’on leur tire une balle dans la tête » : Azad Talukder, conseiller municipal de Limerick se lâche à propos des révoltés de Dublin
Azad Talukder, conseiller municipal musulman du FIANNA Fáil (centre droit irlandais) à Limerick, a été prié de retirer ses commentaires lors d’une réunion du conseil municipal cette semaine après avoir déclaré qu’il aimerait voir les personnes impliquées dans les violentes émeutes de Dublin de jeudi dernier « abattues d’une balle dans la tête ». Lors de la réunion plénière du Limerick City and County Council (LCCC) de ce lundi, les membres du conseil ont condamné les scènes de violence qui se sont déroulées dans la capitale jeudi dernier (23 novembre) après l’attaque au couteau de trois enfants et de leur aide-soignante devant une école du centre-ville de Dublin. Conor Sheehan, conseiller du parti travailliste, a demandé le retrait immédiat des commentaires et a fait remarquer qu’« on ne peut pas appeler à tirer sur les gens dans la salle du conseil ». Sur internet, une pétition circule déjà pour exiger la démission de ce conseiller municipal, manifestement en totale roue libre.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227451/irlande-jai...
Quelques mots sur l'Irlande
Après plusieurs actes de violence commis récemment à l'encontre d'Irlandais de souche, la capitale Dublin a été le théâtre de vigoureuses manifestations contre la politique d'immigration. Si les scènes souvent violentes rappellent les émeutes de Black Lives Matter il y a quelques années, la réaction de l'establishment a confirmé que Irish Lives Matter n'est pas considéré comme un problème légitime. Une législation répressive accrue et des restrictions à la liberté d'expression sont prévues, entre autres, dans un domaine où l'Irlande s'est déjà caractérisée de manière négative.
motpol.nu
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/27/q...
ITALIE
Paolo Borchia : « La Lega n’est pas hostile à l’immigration, mais seulement à celle qui est illégale » [Interview]
Paolo Borchia est un député européen de la Ligue (Lega), le parti italien dirigé par Matteo Salvini. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/29/227282/italie-paol...
ISRAËL
Gideon Levy, journaliste israélien : « L’occupation ne cessera pas tant qu’Israël n’en paiera pas le prix »
« La paix ne viendra pas de la société israélienne. Les Israéliens ne se réveilleront pas un matin en se disant que l’occupation est trop cruelle, que l’apartheid est illégal et qu’il faut y mettre fin », déclare Gideon Levy, journaliste à Haaretz et auteur israélien, Selon lui, l’armée israélienne commet régulièrement des « crimes de guerre » dans les territoires palestiniens occupés depuis 55 ans, et pas seulement en temps de guerre, et le seul moyen de mettre fin à l’occupation est que le gouvernement de Tel-Aviv commence à en « payer le prix ». Levy est l’une des rares voix dans son pays à s’opposer à l’occupation et à décrire Israël comme un « régime raciste ». Depuis une quarantaine d’années, Gideon Levy, qui suit personnellement les événements en Cisjordanie occupée en tant que journaliste de terrain, estime que la société et le gouvernement israéliens se trouvent actuellement dans un « état d’esprit extrêmement radical ». Compte tenu de cette situation, Levy, qui ne pense pas qu’Israël fera des concessions pour la paix, estime que le seul espoir réside dans une intervention internationale. Interview.
aa.com.tr/
https://reseauinternational.net/gideon-levy-journaliste-i...
« Israël, l’agonie d’une démocratie ». 3 questions à Charles Enderlin
Journaliste franco-israélien, ancien correspondant pour France 2, et auteur de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-palestinien et la situation au Proche-Orient, Charles Enderlin répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage.
LIRE : Israël, l’agonie d’une démocratie, par Charles Enderlin. Éditions du Seuil, 2023.
iris-france.org
https://www.iris-france.org/178683-israel-lagonie-dune-de...
LECTURE
Pourquoi il faut lire l’ouvrage de Carine Azzopardi
Par Jacques Robert. Dans ce livre incisif, Carine Azzopardi apporte toute une série d’informations, toujours référencées, sur les convergences entre islamisme « radical » et wokisme, une convergence qui n’a pas toujours été remarquée par les auteurs qui écrivent sur l’une ou l’autre de ces intrusions idéologiques dans la pensée contemporaine. Et pourtant, que d’interférences et de collusions entre la volonté des Frères musulmans, dont les objectifs d’islamiser autant que faire se peut les sociétés occidentales sont rappelés avec clarté, et la pensée molle et lénifiante de nos wokies dont le désir de ne blesser personne se fait agressif quand il s’agit de dénoncer et d’humilier ceux qui ne pensent pas comme eux.
LIRE : Quand la peur gouverne tout, par Carine Azzopardi. Éditions Plon, 2023.
decolonialisme.fr
https://decolonialisme.fr/pourquoi-il-faut-lire-louvrage-...
MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
Psychopathologie du totalitarisme
Entretien d'Ariane Bilheran par Pierre Chaillot Le totalitarisme n'a jamais été complètement envisagé sous l'angle d'une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s'ensuivent. C'est ce qu'Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l'honneur.
LIRE : Psycho-pathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?, par Ariane Bilheran. Guy Trédaniel éditeur, 2023.
Décoder l'éco.
https://www.youtube.com/watch?v=ILYOYCSVz5w
Unesco, World Economic Forum, ONU : vers une régulation numérique globale
Près de 60 % de la population mondiale utilise les réseaux sociaux. L'Unesco a donc décidé d’établir des directives pour encadrer les espaces virtuels, tandis que le World Economic Forum diffuse un rapport sur les risques en ligne. Ces deux initiatives vont dans le sens du pacte numérique de l'ONU qui se prépare, afin de réguler et sécuriser l'environnement numérique à l'échelle mondiale. Le 6 novembre 2023, Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco et ancienne ministre de la Culture de François Hollande, a dévoilé un plan d'action en réponse à « la montée de la désinformation et des discours haineux en ligne ». Cette initiative de l'Unesco intervient en réaction à un chiffre : près de 60 % de la population mondiale (soit environ 4,75 milliards de personnes), utilise les réseaux sociaux comme un moyen d'expression et une source d'informations sur l'actualité et les événements mondiaux. En additionnant ces initiatives avec le pacte numérique mondial de l'ONU qui doit être validé en 2024, il existe un grand risque de voir se consolider une gouvernance numérique entre les mains de quelques entités. Cette centralisation va entraîner une uniformisation des normes et une restriction des perspectives diverses, créant ainsi un environnement propice à une pensée unique et à une forme de totalitarisme. Par conséquent, bien que ces efforts soient présentés comme des mesures devant créer un Internet plus fiable et éthique, il demeure essentiel de rester vigilant et d’anticiper de possibles conséquences sur la pluralité des opinions et la libre expression en ligne.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-monde/unesco-world-ec...
PAYS-BAS
Vaccins anti-Covid : des députés néerlandais choqués par la réponse de l’Agence européenne du médicament à leurs questions
Le 21 novembre 2023, des eurodéputés ont exposé lors d’une conférence de presse la réponse de l’Agence européenne du médicament à leur demande de suspension des vaccins anti-Covid. Pour eux, leur gouvernement a mis en danger la santé des personnes vaccinées : « En contournant et en ignorant plusieurs lois, le comité a sciemment introduit sur le marché des injections potentiellement mortelles ». Le 4 octobre dernier, l’eurodéputé néerlandais Marcel de Graaff envoyait un courrier avec six autres de ses collègues du Parlement européen à l’Agence européenne du médicament, l’institution « responsable de l’autorisation des médicaments pour le marché européen ». Ils y demandaient plusieurs éclaircissements au sujet des « nombreux problèmes concernant les vaccins anticoronavirus ». « Ces problèmes sont si grands que nous avons demandé à l’EMA leur retrait du marché, et cette réponse contient des faits choquants ». Extrait de la conférence traduite en français.
reseauinternational.net
https://reseauinternational.net/vaccins-anti-covid-des-de...
QATAR
Les cadres du Hamas, les millionnaires de Gaza
Détournement des fonds caritatifs, contrebande dans les tunnels, taxes sur la population... Depuis des années, des hauts cadres du Hamas cumulent des millions de dollars sur des comptes bancaires à l’étranger. Tandis que près de deux millions de Gazaouis vivent dans la misère, le Hamas, qui gouverne l’enclave côtière, est l’une des organisations terroristes les plus riches au monde. En 2018, le magazine Forbes le classait comme troisième mouvement terroriste le plus fortuné après les Talibans et le Hezbollah, avec un pactole estimé à 700 millions de dollars cumulé annuel, qui comprend des actifs au Soudan, en Turquie, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Algérie et en Égypte. Même constat du côté de l’Autorité Palestinienne, qui estime que le marché de la contrebande dans les tunnels a fait de 1700 hauts responsables du Hamas des millionnaires.
factuel.media
https://factuel.media/international/articles/les-cadres-d...
Pierre Martinet, Ex DGSE : « Une partie du monde musulman souhaite la Charia en Occident ! »
Ancien du service action de la DGSE, Pierre Martinet revient sur son parcours exceptionnel au sein des renseignements français, ainsi que sa prise d'otage en 2011 en Libye. À travers son expérience au cœur des réseaux islamistes, il nous livre également son constat sur notre pays infiltré par les islamistes et sur le destin qui l'attend si rien ne change et explique l’implication directe du Qatar dans l’ensemble du Proche-Orient.
LIRE : Pris en otage, un agent du service action raconte, par Pierre Martinet et Marc Juniat. Mareuil Édition, 2022.
Livre noir
https://www.youtube.com/watch?v=AJH2zHkF8rM
RÉFLEXION
Après Crépol, nos campagnes attaquées
Les villes sont devenues dangereuses, malpropres et trop chères. Partons dans nos provinces. Mais le gouvernement semant les métastases de l’immigration un peu partout dans l’hexagone, les urbains, se croyant rassurés par leurs voisins français de longue date enracinés dans leur pays, retrouvent ceux qu’ils avaient fuis et qui, parfois, veulent « planter du blanc ». Que faire ? Belle vidéo.
Tatiana Ventôse
https://www.youtube.com/watch?v=v1-TfWufkN0
L’information ne servirait-elle donc qu’à désinformer ?
Dans un monde turbulent, où les événements en cascade font les gros titres, le débat sur l’objectivité de l’information offre un terrain fertile de discorde. L’omniprésence des médias, indissociable de notre quotidien, soulève des questions sur leur rôle réel dans la fabrication de nos réalités subjectives. Paradoxalement, en essayant de rendre compte de la réalité, ils se font parfois les agents de sa déformation, s’engageant sur la voie de la désinformation. À l’heure du mouvement #FakeNews, comprendre cette problématique n’a jamais été aussi crucial.
observatoiredumensonge.com
https://nouveau-monde.ca/linformation-ne-servirait-elle-d...
Les Oscars de la propagande de guerre : 3 cas symptomatiques
La guerre se fait toujours pour des intérêts bien concrets et souvent bien sales... Mais comme aucun soldat n'a envie de mourir (ni aucun contribuable de payer) pour qu'une poignée d'oligarques continuent à s'engraisser, il faut bien inventer d'autres raisons pour faire accepter la guerre, d'où le rôle de la propagande ou du marketing de guerre comme je le nommais dans la vidéo précédente. Le mois dernier, on a abordé ça sous l'angle généraliste de quelques techniques régulièrement employées. Donc maintenant, on s'attaque à la pratique avec 3 exemples concrets (et assez hallucinants) qui permettent de dégager un schéma récurrent. Excellent exercice de remise en question face à une « information ».
Lex Imperi
https://www.youtube.com/watch?v=JhKtS1qfcSU
Il est urgent que rien ne change
C'est le sale goût qu'on a dans la bouche quand on contemple notre classe politico-médiatique. Jusqu'à quand le déni de la réalité peut-il durer ? L’Arcom s’arroge le droit de censurer les opinions dans la presse en exigeant le décompte du temps de parole de chroniqueurs qui ne sont membres d’aucun parti politique, qui ne représentent personne à par eux-mêmes. Cette peu nombreuse classe politico-médiatique répète depuis cinquante ans que la réalité que vivent les Français n’existe pas. Ce qui lui permet par ricochet de s’arroger la détention de la vérité. La réalité se vit. La vérité s’établit, c’est un long processus contradictoire et parfois conflictuel dont le moteur est le débat public, dont personne n’a le monopole. On ment et regrette que les Français aient la méfiance chevillée au corps ? Un peuple doit toujours se méfier de ceux qui le gouvernent et encore plus de ceux qui lui disent quoi et comment penser.
L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes
https://eclaireur.substack.com/p/edito-il-est-urgent-que-...
« Le risque zéro n’existe pas » – une rengaine hypocrite
L’attentat commis par un tireur solitaire, le kidnapping d’un enfant dans un village tranquille, l’accident industriel imprévu comme s’il y en avait des prévus, ces faits suscitent des émois, scandalisent même, et font dire des tas de sottises. Ceux qui s’acharnent à répéter cette rengaine sont d’ailleurs les mêmes qui expriment des « plus jamais ça » ou, au premier signe de danger, font appel à un principe de précaution dévoyé de son sens originel. Au fond de leur non-pensée, c’est l’intolérance au risque qui s’exprime. Le milieu politique est composé de personnes qui savent bien tout cela mais qui, en grand nombre, persistent dans l’évitement, la dissimulation, l’incompétence et le déni. La gestion des risques fait partie de notre quotidien, mais il faudrait en oublier les principes pour croire et laisser croire qu’une réponse simpliste à chaque situation tragique est la façon de protéger durablement les gens et l’environnement, ou alors de reconnaître benoîtement que le risque zéro n’existe pas. Mensonge, vœu pieu ou dérobade, c’est hypocrite ; il faut savoir prendre des risques, mais pas ceux-là !
Le blog de Michel de Rougemont
https://blog.mr-int.ch/?p=11109&utm_source=mailpoet&a...
RUSSIE
« Nous ne permettrons pas de diviser la Russie », assure Poutine
Des nouvelles du président d’un État dont les médias occidentaux ont, semble-t-il, oublié qu’il existait, après lui avoir prédit un cancer qui le maintient pourtant en bonne santé… Lors d'une intervention à la XXVe séance plénière du Conseil mondial du peuple, présidée par le patriarche Kirill, le président russe a adressé un plaidoyer pour l'unité culturelle et spirituelle du pays, face aux divisions qu'espèrent imposer les Occidentaux.
francais.rt.com
https://fr.sott.net/article/42908-Nous-ne-permettrons-pas...
SANTÉ
SCANDALE ABSOLU : l’Agence Européenne du Médicament n’a jamais autorisé les vaccins anti-Covid19 dans le traitement des maladie infectieuses!
Alors qu’une nouvelle vague de pneumonies frappe la Chine, un nouveau scandale autour de la gestion de l’épidémie de Covid arrive de l’Agence Européenne du Médicament. Cette dernière vient de répondre à des parlementaires que les vaccins anti-Covid19 n’ont pas été autorisés dans le traitement des maladies infectieuses ! Et pour cette 5ème dose, l’EMA continue de s’appuyer sur les essais cliniques du premier vaccin mis sur le marché ! Virginie Joron, députée RN au Parlement européen était l’invitée d’André Bercoff sur Sud Radio. Elle y dressait un panorama non-exhaustif des dernières aberrations et autres magouilles de la stratégie vaccinale, tout en évoquant les pays récalcitrants et les actions légales qui se profilent. Elle nous expliquait aussi comment « Pfizer était prêt à annuler la dose à moitié prix, sans fournir les vaccins ! » Après l’aveu de Janine Small, une responsable de Pfizer, qui admettait que leur vaccin n’avait jamais été testé pour prévenir la transmission, après le scandale des sms d’Ursula von der Leyen, il ne reste qu’à espérer que nos concitoyens, informés et conscientisés, seront moins dociles dans ce qui ressemble de plus en plus à une vaste supercherie, faite de gros sous et de contrôle social. Une émission à visionner et à diffuser ! Vidéo.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227356/lagence-eur...
La mort vous va si bien
Horreur et désespoir : alors que la France continue toujours de croire que son système de santé est le meilleur du monde, on apprend que certains hôpitaux traversent quelques difficultés qui laissent penser que tout ne serait pas si rose dans le meilleur des mondes. Pire : le CHU de Rangueil à Toulouse déborde de cadavres ! Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.
Hashtable
https://h16free.com/2023/11/24/75943-la-mort-vous-va-si-b...
Dr. Peter McCullough : « Les vaccins auraient dû être arrêtés depuis longtemps »
Peter McCullough est cardiologue et épidémiologiste. Il est devenu un des chefs de file de la réponse médicale alternative au Covid. Il revient pour un nouveau débriefing afin d’évoquer l’étude des 30 000 patients de l’IHU-Méditerranée à laquelle il a participé en tant que co-auteur. Rappelons que l’étude initiale avait été retirée suite à des pressions du ministre de la Santé, François Braun.
LIRE : Médecins courageux contre big Pharma et ses vaccins Covid-19, par Dr Peter McCullough. Marco Pietteur Éditeur, 2023.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/les-vacc...
TURQUIE
La Turquie contre l'OTAN
Le 19 novembre, la Turquie a annoncé qu'elle interdisait à tout navire américain et de l'OTAN d'entrer dans la mer Noire. Un vaste renforcement naval américain est en cours en Méditerranée orientale - mais les détroits turcs leur sont fermés. Le commandant naval turc a déclaré : « Nous déclarons que nous ne voulons pas de l'OTAN et de l'Amérique dans la mer Noire ». La décision a été prise après un appel téléphonique d'Erdogan à Poutine. La Turquie a refusé de reconnaître le Hamas comme une « organisation terroriste », ce qui agace les États-Unis. De plus, Erdogan a qualifié Israël d'État terroriste.
terroronthetube.co.uk
https://fr.sott.net/article/42898-La-Turquie-contre-l-OTA...
L’inquiétante augmentation des attaques de sites religieux en Turquie
Les attaques visant les sites religieux en Turquie accusent une hausse significative depuis 2015, selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale. La non-exécution par la Turquie des condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme est de surcroît très élevée.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/linquietante-augmentation-d...
UKRAINE
En Ukraine, les pressions exercées des anglo-saxons pour passer à une stratégie défensive résultent de l’échec de la contre-offensive ukrainienne mais aussi de l’accroissement prévisible du coût de l’aide militaire à l’Ukraine en 2024.
Par le Général Jean-Bernard Pinatel. Moins d’un mois après The Economist, magazine d’actualité britannique considéré comme un des hebdomadaires les plus influents du monde anglo-saxon, Foreign Affairs, magazine leader du domaine géopolitique et des relations internationales, constate aussi que la contre-offensive a échoué et recommande à l’Ukraine de changer de stratégie.
geopragma.fr
https://geopragma.fr/en-ukraine-les-pressions-exercees-de...
Migration à grande échelle, dépeuplement. « Les Ukrainiens s’enfuient de l’Ukraine ».
Le régime de Kiev tente « d’empêcher les évasions » à la frontière occidentale de la Transcarpathie. Cette affaire montre clairement que les citoyens ukrainiens sont mécontents de la situation dans le pays et ne soutiennent pas la guerre avec la Russie, essayant ainsi d’échapper à leurs obligations militaires.
mondialisation.ca
https://www.mondialisation.ca/migration-a-grande-echelle-...
L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine. Retour en bibliothèque (2)
Lorsque l’Ankou rôde autour de soi, il est bon de se réfugier dans la bibliothèque… Relire tous les livres ? Leur sacralisation interdit qu’on balance ces agglomérats de papiers aux ordures. Mais par où commencer ? Eh bien par ceux qui ont acquis de l’importance avec le passage du temps, avec l’Histoire… Poussé par l’actualité, j’ai réouvert « L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine » de l’historien Wolodymyr Kosyk (1924-2017)… où il est notamment question des deux « OUN » —
LIRE : L’Allemagne nationale-socialiste et l’Ukraine, par Wolodymyr Kosyk. Publications de l’Est européen, 1986.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/30/227352/lallemagne-...
UNION EUROPÉENNE
Dans une omerta médiatique totale, le jeudi 22 novembre, le Parlement européen a fait voter une loi permettant la révision des Traités Européens et abolissant le droit de veto.
Cette proposition, qui représente des changements majeurs de législation dans l’UE, est passée à une faible majorité. En voici les principaux changements.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/traites-europ...
5 ans de combats pour vous !
Oublions les étiquettes politiques et intéressons-nous au travail d’une eurodéputée. Virginie Joron qui, depuis cinq ans, est de tous les combats contre l’hydre de la corruption européenne. Cette courte mais révélatrice vidéo montre sa détermination, ses combats et son courage face à l’entre soi méprisante et totalitaire de l’Union européenne.
Virginie Joron
https://www.youtube.com/watch?v=hQ2UfSCaAOE
L’eurodéputée belge Maria Arena (Parti Socialiste) au cœur du Qatargate ?
Un rapport de police divulgué suggère que l’eurodéputée socialiste belge Maria Arena, membre du Parti Socialiste, pourrait avoir un rôle plus important dans le scandale du Qatargate qu’elle ne l’a admis. Le journal belge Sudinfo a obtenu un rapport de 11 pages qui fait partie de l’enquête menée par les autorités belges. Il révèle des appels téléphoniques et des messages entre Maria Arena et Antonio Panzeri, le principal suspect dans l’affaire de corruption impliquant de l’argent échangé contre de l’influence pour le Qatar. S’appuyant sur un document déclassifié du service de sécurité de l’État belge, le rapport montre des preuves de corruption publique, d’organisation criminelle et de blanchiment d’argent. Bien que Mme Arena n’ait pas été poursuivie et qu’elle nie tout acte répréhensible, le rapport la place dans une position délicate, d’autant plus que son fils a été impliqué dans l’affaire le 23 novembre, lorsque les autorités ont trouvé d’importantes sommes d’argent et de la drogue dans son appartement. Le rapport cite des conversations enregistrées entre Arena et Panzeri, suggérant qu’elle était une figure essentielle du réseau de Panzeri. Il affirme également qu’elle recevait des bijoux et des cadeaux et qu’elle manipulait d’importantes sommes d’argent.
breizh-info.com
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18:37 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, journaux, médias, europe, france, affaires européennes, actualité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
samedi, 02 décembre 2023
Le pétrole, le gaz et la lutte contre la Russie - Les vraies raisons de la guerre à Gaza
Le pétrole, le gaz et la lutte contre la Russie
Les vraies raisons de la guerre à Gaza
Source: https://www.anti-spiegel.ru/2023/die-wahren-gruende-fuer-den-krieg-in-gaza/?doing_wp_cron=1701338409.2566039562225341796875
La guerre à Gaza est en réalité une affaire de pétrole et de gaz et de conflit géopolitique entre les États-Unis et la Russie. Cela semble incroyable ? Vérifiez par vous-même, car c'est parfaitement évident, mais passé sous silence par les médias occidentaux.
par Thomas Röper
Cela fait longtemps que je voulais écrire un article sur l'existence d'un énorme gisement de pétrole et de gaz au large de Gaza, qui est la véritable raison de la guerre de Gaza. Jusqu'à présent, je n'ai cependant pas eu l'occasion de faire des recherches approfondies à ce sujet. Je ne veux pas me parer de la plume d'autrui, car un ami m'a envoyé un article d'un blogueur russe qui a effectué et publié cette recherche. J'ai pris son article et ses sources comme base pour mon article et j'y ai ajouté mes propres pensées et découvertes.
Les antécédents commencent en 1995
On peut bien sûr chercher les antécédents de la guerre actuelle il y a plus d'un siècle ou lors de la création de l'État d'Israël et de l'oppression des Palestiniens qui s'en est suivie, mais ce serait trop général. Le conflit actuel a en effet des racines beaucoup plus concrètes.
Les antécédents de la guerre de Gaza d'aujourd'hui commencent en 1995. Le 28 septembre 1995, les accords d'Oslo 2 ont été signés à Washington, accordant notamment à la Palestine le droit de disposer de ses ressources naturelles de manière autonome. Le 5 octobre de la même année, le Parlement israélien, la Knesset, ratifie l'accord.
Quatre ans plus tard, la Palestine conclut un contrat avec la société britannique BG (British Gas), car le gouvernement palestinien souhaite savoir s'il existe des ressources minérales sur le plateau continental adjacent à la bande de Gaza palestinienne. BG, spécialisé entre autres dans l'exploration géologique, accepte le contrat.
En 1999, BG découvre le jackpot. Elle trouve de riches gisements de gaz et de pétrole au large de la Palestine, à 20 miles nautiques de la côte. Un rapport d'une conférence de la Commission des Nations unies pour le commerce et le développement de 2019 contient les chiffres exacts. Les experts de la Commission de l'ONU ont estimé les réserves de gaz palestiniennes à 122 billions de pieds cubes et 1,7 milliard de barils de pétrole. En 2017, lorsque le document à l'origine de la conférence a été rédigé, les réserves étaient estimées à une valeur de 453 milliards de dollars pour le gaz et de 71 milliards de dollars pour le pétrole.
Puisque c'est important, répétons-le: la valeur des gisements de gaz et de pétrole au large de Gaza, qui appartiennent aux Palestiniens en vertu des accords d'Oslo, s'élevait à plus d'un demi billion de dollars, plus précisément 524 milliards de dollars, selon les prix de 2017. Corrigé par l'inflation et d'autres facteurs, ce montant dépasse aujourd'hui les 600 milliards de dollars.
En 2002, la Palestine accepte la proposition de BG de construire une infrastructure d'extraction et de traitement du gaz dans la bande de Gaza et de commencer à construire un gazoduc, principalement vers l'Europe. Israël s'y oppose, car le gazoduc traverserait un territoire contrôlé par Israël. Au lieu de cela, Israël propose à la Palestine une autre solution: livrer le gaz à Israël à un prix interne, c'est-à-dire non pas au prix du marché, afin qu'Israël puisse continuer à exporter le gaz vers l'Europe. La Palestine s'y oppose bien sûr.
Tout cela couve pendant des années, tandis que les parties ne cessent de se tirer dessus.
Le rêve d'un "jardin fleuri" à Gaza
En 2007, des élections ont lieu à Gaza, notamment sous la pression des États-Unis, et le Hamas les remporte. Le Hamas est ainsi devenu, qu'on le veuille ou non, le gouvernement démocratiquement légitimé de Gaza. Comme les États-Unis n'appréciaient pas le résultat des élections qu'ils avaient eux-mêmes exigées, ils ont refusé de reconnaître le Hamas. Lorsque le Hamas arrive au pouvoir en 2007, il promet de transformer la ville de Gaza en une "cité-jardin" florissante.
Israël a alors imposé un blocus maritime, bloquant ainsi tous les efforts palestiniens pour développer les infrastructures nécessaires. Le 27 décembre 2008, l'armée israélienne a attaqué la Palestine. La Palestine se défend, y compris avec des missiles.
Mais Israël est plus fort et plus impitoyable. Les journalistes du Guardian estiment que 83% des plus de 1.400 morts palestiniens (dont 313 enfants) étaient des civils. Mais ce qui est décisif, c'est qu'avec l'opération "Plomb durci", Israël détruit une grande partie de la bande de Gaza et fait de la zone maritime adjacente à la bande de Gaza sa propriété, en violation du droit international et des accords antérieurs. BG ferme son bureau de Tel Aviv pour ne pas être impliqué dans ce chaos.
De 2008 à 2022, il y a quelques activités sur le plateau continental, mais dans l'ensemble, le projet est gelé car il y a régulièrement des affrontements militaires.
Le sabotage des gazoducs Nord Stream comme signal de départ
Le 26 septembre 2022 - c'est-à-dire tout récemment, et littéralement hier selon les critères de l'industrie pétrolière et gazière qui planifie à long terme - les gazoducs Nord Stream, qui appartiennent à la Russie et à l'Allemagne, ont été dynamités. Bien que la presse occidentale tente d'attribuer le dynamitage à l'Ukraine, il ne fait guère de doute au niveau international que les États-Unis sont derrière tout cela.
L'Europe est désormais confrontée à un problème énergétique.
Au cours de l'été 2023, des réunions sont lancées avec la médiation des États-Unis sur la question du développement rapide du gisement de gaz. Le 18 juin 2023, Benjamin Netanyahu fait une déclaration officielle dans laquelle il autorise le projet de développement du champ pétrolier, mais sans mentionner la Palestine :
"Le projet est nécessaire pour assurer la sécurité et les besoins diplomatiques de l'État d'Israël".
Le même jour, le porte-parole du Hamas, Ismaïl Rudwan, a déclaré ce qui suit:
"Nous réaffirmons que notre peuple à Gaza a droit à ses ressources naturelles".
Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour relier ces deux déclarations et les comprendre : Israël dit "ce sont nos 600 milliards", la Palestine dit "non, ce sont nos ressources naturelles". Ce fut le signal de départ de la guerre de Gaza.
Il s'agit de 600 milliards de dollars, ce que nous devons situer pour comprendre: le PIB total de la Palestine n'est que de 18 milliards de dollars, pour la Palestine, 600 milliards représentent une somme inimaginable et l'opportunité de répéter le "miracle de Dubaï". La Palestine pourrait devenir un paradis sur le modèle de Dubaï, avec la prospérité, le tourisme, etc.
La guerre commence et Israël distribue des licences d'extraction
Le 7 octobre, le Hamas envahit Israël. Israël réplique. Un nouveau massacre commence.
Alors que des gens meurent, plusieurs événements importants, à peine couverts par les médias, ont lieu, cachés par le feu médiatique permanent sur la guerre.
Le 30 octobre 2023, alors que ses militaires ont le dessus et que l'offensive terrestre dans la bande de Gaza est imminente, Israël accorde à six compagnies des licences d'exploitation de gaz à l'endroit même qui, selon les accords d'Oslo, appartient à la Palestine. En clair, après le début de la guerre, c'est Israël, et non la Palestine, qui accorde les permis d'exploitation du gaz dans les eaux au large de Gaza à des entreprises internationales.
Parmi les entreprises qui ont obtenu une licence, il y a la société britannique British Petroleum. Le journal Israeli Times en a parlé avec enthousiasme.
Le rôle du Premier ministre britannique
Le 30 octobre 2023, c'est-à-dire le même jour, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a renvoyé son ministre Paul Bristow parce que celui-ci avait demandé un cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien.
De manière générale, le Premier ministre britannique s'est comporté de manière étrange en ne parlant pas de cessez-le-feu dans la région. De facto, Sunak a soutenu l'action d'Israël visant à obtenir le contrôle militaire total de la bande de Gaza et, bien sûr, du plateau continental. La question se pose de savoir pourquoi ?
La réponse est on ne peut plus banale: la société informatique Infosys, qui appartient à la femme de Rashi Sunak, la milliardaire Akshata Murty, a conclu un accord de 1,5 milliard de dollars avec BP à l'été 2023.
Dans le même temps, Sunak a approuvé plus de 100 licences d'exploitation de gisements de pétrole et de gaz en mer du Nord (c'était quoi, la transition énergétique verte?). Le plus grand bénéficiaire est à nouveau BP.
Les médias ne font pas le lien avec le fait que Sunak protège de facto les intérêts de BP en empêchant un cessez-le-feu en Israël. Mais Rashi Sunak soutient l'opération militaire israélienne dont l'objectif est d'obtenir le contrôle total de la bande de Gaza.
Le fait que Rashi Sunak soutienne l'opération militaire israélienne signifie qu'il ne sert pas seulement les intérêts britanniques, mais aussi les intérêts américains, car BP a un grand nombre d'actionnaires américains, notamment Vanguard, BlackRock et JP Morgan. Il est donc évident qu'il s'agit aussi d'intérêts de groupes américains, ce qui explique aussi pourquoi le gouvernement Biden fait si peu pour arrêter les crimes de guerre d'Israël à Gaza, malgré les critiques massives de la politique intérieure, y compris de son propre parti.
Le nécessaire nettoyage ethnique
Le fait que ces crimes de guerre, les bombardements aveugles de civils à Gaza, qui ont conduit à la mort de 15.000 civils palestiniens (dont près de la moitié sont des enfants), ne sont pas des actes de cruauté arbitraires, devient ainsi évident: par la terreur, Israël veut pousser les Palestiniens à quitter Gaza afin qu'il puisse prendre le contrôle de la bande de Gaza et des champs de pétrole et de gaz.
L'intention d'Israël de prendre le contrôle de la bande de Gaza de manière permanente est apparue clairement dès le début, lorsque l'armée israélienne a d'abord demandé aux Palestiniens de quitter la ville de Gaza en direction du sud, puis a exigé à plusieurs reprises que l'Égypte laisse les Palestiniens quitter Gaza.
Dès le début, les critiques ont donc accusé Israël de vouloir procéder à un nettoyage ethnique dans la bande de Gaza et d'occuper le territoire de manière permanente. La raison pour laquelle Israël agit ainsi n'est apparemment pas liée à des intérêts sécuritaires israéliens ou à une haine aveugle des Palestiniens, mais tout simplement aux gisements de pétrole et de gaz au large de Gaza.
La redistribution du marché européen
Après cela, l'exploitation du gisement de gaz pourrait commencer immédiatement et le gazoduc destiné à remplacer les gazoducs Nord Stream détruits par les États-Unis pourrait être mis en service avant que la Russie et l'Allemagne, après la fin des combats en Ukraine et avec un gouvernement éventuellement différent à Berlin, ne se rapprochent à nouveau suffisamment, à un moment donné, pour que les gazoducs Nord Stream puissent être réparés et remis en service.
Mais d'ici là, les principaux fournisseurs de gaz pour l'Europe seraient déjà le britannique BP et l'italien ENI, et non plus le russe Gazprom.
États-Unis et Royaume-Uni vs. France
D'ailleurs, Washington et Londres ont ici fait un pas de plus contre la France. On se souvient de l'accord sur les sous-marins conclu entre la France et l'Australie, que cette dernière a ensuite annulé en rejoignant à la place la nouvelle alliance AUKUS avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et en commandant leurs sous-marins. Et il convient également de rappeler le coup d'État au Niger, au cours duquel les États-Unis ont poignardé la France dans le dos, de sorte que la France a finalement dû retirer ses troupes du Niger, tout en conservant la base américaine au Niger. Le coup d'État au Niger a considérablement affaibli la position de la France en Afrique de l'Ouest, mais pas celle des États-Unis.
Pourquoi l'histoire du champ de pétrole au large de Gaza était-elle un pas contre la France ? Contrairement à ce qui s'est passé en Libye à l'époque, aucun groupe français n'a été retenu pour le champ pétrolier et gazier au large de Gaza. Cela pourrait-il expliquer pourquoi Macron est l'un des rares dirigeants européens à avoir exigé d'Israël qu'il mette fin à son opération militaire à Gaza et à ses bombardements brutaux sur la population civile ?
En clair, alors que les gens du monde entier sont choqués par les images de civils et surtout d'enfants morts, par la catastrophe humanitaire à Gaza et par d'autres horreurs, alors que les événements divisent la société et obligent les gens à choisir leur camp dans le conflit, un jackpot de 600 milliards de dollars se partage en coulisses. La géopolitique est aussi simple que cela.
La guerre de Gaza, élément constitutif de la lutte contre la Russie
La cause de la guerre de Gaza n'est pas la religion, ni même l'histoire, ni le terrorisme. Rien de ce qui est rapporté par les médias occidentaux n'est important en réalité.
Les raisons de l'éclatement du conflit entre la Palestine et Israël sont l'argent et les ressources naturelles dont les États-Unis et la Grande-Bretagne ont précisément besoin en ce moment pour mener une guerre par procuration contre la Russie. Car une chose est évidente: l'exploitation rapide des réserves de gaz palestiniennes a surtout pour but d'empêcher la remise en service des gazoducs Nord Stream dans quelques années, lorsque les émotions se seront apaisées.
On peut bien sûr croire aux déclarations des médias allemands et des hommes politiques du gouvernement (dont les Verts en particulier ont toujours été contre Nord Stream, mais ne sont pas contre d'autres gaz) sur le "droit à l'autodéfense" d'Israël. On peut bien sûr croire qu'Israël a été tout à fait surpris par l'attaque du Hamas, bien que cela ait été plus que douteux dès le début.
On peut aussi se souvenir de toutes les guerres menées par les États-Unis et l'Occident au cours des dernières décennies, dont l'enjeu était toujours les ressources naturelles (pétrole et gaz irakiens, libyens, syriens, etc.), ce que les médias occidentaux n'ont jamais abordé, préférant parler de "démocratie, de droits de l'homme, de liberté et de prospérité" que ces guerres devaient apporter aux peuples prétendument opprimés. Cela explique également pourquoi les médias occidentaux ne disent pas que l'armée israélienne est probablement responsable d'une grande partie des morts israéliens, car l'indignation face aux atrocités commises par le Hamas est le prétexte utilisé pour justifier le nettoyage ethnique à Gaza.
Si l'on considère ensuite cette histoire d'un point de vue géopolitique, dans le contexte du conflit entre les États-Unis d'une part et la Russie et la Chine d'autre part, cela devient encore plus évident. La Russie doit être supplantée durablement en tant que fournisseur d'énergie à l'Europe et, compte tenu de la perte d'influence des États-Unis dans le golfe Persique, les États-Unis ont plus que jamais besoin de contrôler d'autres grands gisements de pétrole et de gaz.
La géopolitique est en fait une discipline simple, car il s'agit toujours d'argent et de pouvoir. A Gaza aussi, mais les médias occidentaux ne le disent pas.
Addendum : En réponse au premier commentaire, je pense que je dois clarifier et souligner plusieurs points.
Tout d'abord, le champ de gaz n'est certainement pas très grand par rapport à d'autres champs de gaz, mais que 600 milliards ne soient pas une raison de guerre serait une nouveauté pour moi. De plus, la participation de groupes européens au gisement de gaz permet enfin à Israël d'expulser les Palestiniens de Gaza (sans provoquer de tollé en Europe), ce dont ils rêvent depuis longtemps.
Deuxièmement, il faut voir cela dans le contexte global des autres gisements de gaz de la région: tant que les Palestiniens seront à Gaza et qu'il y aura des combats à répétition, l'exploitation du gaz dans toute la région serait en danger permanent. Les Palestiniens pourraient l'utiliser comme moyen de pression sur Israël dès que l'Europe dépendrait du gaz et serait donc plus encline à céder à la pression des Palestiniens.
Troisièmement, le gazoduc vers l'Europe est lui aussi destiné à l'ensemble des réserves de gaz de la région, et pas seulement à ce champ. Encore une fois, tant que les Palestiniens sont à Gaza et qu'il n'y a pas de paix durable dans la région, toute l'infrastructure et donc le remplacement du gaz russe en Europe seraient menacés, ce qui ne manquerait pas de décourager les investisseurs. Il y a probablement une raison pour laquelle Israël n'a attribué les licences d'exploitation qu'après le début de la guerre, lorsqu'il est devenu clair que le "problème palestinien" serait résolu et qu'en prime, les 600 milliards devaient également être attribués.
Conclusion : les 600 milliards sont une bonne motivation pour résoudre le "problème de Gaza" et, "accessoirement", pour évincer durablement la Russie de l'Europe en tant que fournisseur de gaz.
* * *
Dans mon nouveau livre "Le Cartel de l'Ukraine - Le double jeu autour d'une guerre et les affaires de plusieurs millions de la famille du président américain Biden", je révèle de manière objective et neutre, en me basant sur des centaines de sources, des faits et des preuves jusqu'ici cachés sur les affaires de plusieurs millions de la famille du président américain Joe Biden en Ukraine. Au vu des événements actuels, la question se pose : un petit groupe d'hommes d'affaires avides est-il peut-être prêt à nous amener au bord d'une Troisième Guerre mondiale pour son profit personnel ?
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mercredi, 29 novembre 2023
La neutralité de l'Autriche est en danger
La neutralité de l'Autriche est en danger
Par Patrick Poppel,
Analyste géopolitique autrichien
Expert au Centre d'études géostratégiques (Belgrade)
Source: https://geostrategy.rs/en/geopolitics/1532-austria-s-neutrality-is-in-danger?fbclid=IwAR1aTavhvNL96b2fXaY_vA3gaNdNbwwWbpgdNXXtTbm2QMYBrr_-27LDEpI
Bien que l'Autriche soit très connue au niveau international en tant qu'État devenu neutre après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes dans le monde ne savent pas qu'une lutte pour la neutralité se déroule actuellement en Autriche.
Le 15 mai 1955, les Alliés ont signé le traité d'État avec le gouvernement fédéral autrichien, ce qui signifiait que l'Autriche n'était plus divisée en secteurs d'occupation et pouvait poursuivre sa vie en tant qu'État souverain.
Peu après, le 26 octobre 1955, la neutralité est inscrite dans la constitution. L'Autriche a donc été une partie neutre de l'Europe pendant toute la durée de la guerre froide et en a tiré profit.
La neutralité n'est donc pas seulement un élément important de notre histoire, mais aussi une caractéristique essentielle de notre État dans le domaine de la politique étrangère, et cela est demeuré tel jusqu'à aujourd'hui.
Mais cela a changé radicalement en 2014, lorsque le conflit en Ukraine a commencé. L'Autriche a suivi l'appel de l'UE et a introduit des sanctions contre la Fédération de Russie.
Sans consulter la population ni écouter la voix des entreprises, qui seraient automatiquement victimes des contre-sanctions, le gouvernement fédéral autrichien a sanctionné des biens et des personnes.
Historiquement, c'est un scandale car nous devons notre liberté et notre souveraineté à la signature du traité par l'Union soviétique (dont l'État successeur est la Fédération de Russie).
Aujourd'hui, nous sommes non seulement victimes de contre-sanctions auxquelles nous n'étions pas préparés, mais le climat politique à l'Est s'est également considérablement détérioré.
En Autriche, diverses forces tentent actuellement d'affaiblir la neutralité et certaines veulent même l'abolir.
Les sociaux-démocrates et les libéraux, ainsi que certains conservateurs totalement acquis à la cause de l'UE, luttent contre la neutralité.
Outre la question du conflit ukrainien, la crise actuelle au Moyen-Orient a accéléré le processus de déneutralisation de l'Autriche.
Hormis de petites initiatives citoyennes, seul le Parti de la liberté en Autriche s'est engagé à défendre la neutralité.
Comme il a déjà été question de l'adhésion de l'Autriche à l'OTAN, cette évolution devient très dangereuse.
La seule solution est de poursuivre la lutte pour la neutralité, mais cela nécessite davantage d'initiatives et de forces politiques.
18:43 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neutralité, actualité, autriche, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 28 novembre 2023
Poutine garde la porte ouverte à l'Europe: Le problème vient des élites, pas des Européens
Poutine garde la porte ouverte à l'Europe: Le problème vient des élites, pas des Européens
Source: https://zuerst.de/2023/11/28/putin-haelt-die-tuer-nach-europa-offen-das-problem-sind-die-eliten-nicht-die-europaeer/
Saint-Pétersbourg. Le chef du Kremlin, Poutine, n'a aucun intérêt à geler complètement les relations avec les Européens, comme le souhaitent à l'inverse Baerbock, Habeck et von der Leyen. Lors d'une session plénière du Forum culturel international de Saint-Pétersbourg, M. Poutine vient de déclarer que la Russie ne fermerait pas sa fenêtre sur l'Europe.
Il a souligné une fois de plus à cette occasion que la Russie n'avait pas de conflit avec la population européenne, mais qu'elle vivait des "moments difficiles" avec les élites européennes. Il a déclaré textuellement : "Nous ne voulons pas rompre les relations avec qui que ce soit. Nous ne le faisons pas non plus. Nous ne claquons rien, nous ne fermons rien, ni les portes ni les fenêtres. Si quelqu'un décide de se séparer, c'est son affaire. C'est se voler soi-même".
Une journaliste a demandé si Pierre le Grand avait ouvert une fenêtre sur l'Europe et s'il avait l'intention de la fermer, compte tenu du contexte actuel. Poutine a répondu avec humour: "Alors, quand le vent souffle, on peut fermer la fenêtre pour ne pas prendre froid".
Le chef du Kremlin a toutefois reconnu qu'il y avait des problèmes avec les élites européennes, qui ont perdu leur identité nationale et sont devenues dépendantes de l'Amérique du Nord. Poutine a qualifié cette situation de "tragédie" pour l'Europe, mais s'est montré confiant dans le fait que le temps arrangerait tout. (mü)
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19:53 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vladimir poutine, russie, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Alexandre Douguine: le monde russe et son Conseil
Le monde russe et son Conseil
Alexandre Douguine
Source: https://www.geopolitika.ru/article/russkiy-mir-i-ego-sobor
À l'aube du congrès jubilaire du Conseil mondial du peuple russe au Kremlin, qui est consacré au monde russe, il est nécessaire d'aborder le concept même de "monde russe" de manière un peu plus détaillée.
L'association même du monde russe a suscité de nombreuses divergences et des politiques passionnées. Chacun a essayé de l'interpréter de manière arbitraire, et selon la position des différents auteurs, le sens même a changé. Certains en ont fait une caricature, d'autres, au contraire, l'ont exaltée de toutes les manières possibles, mais souvent au détriment du contenu.
Tout d'abord, il convient de faire la distinction la plus importante : le monde russe ne signifie pas la même chose que la Fédération de Russie en tant qu'État-nation. Cela est probablement reconnu par tout le monde. Mais certains pensent que le monde russe est plus large et plus grand que la Russie, d'autres qu'il est plus étroit et plus local, tandis que d'autres encore le placent dans une position intermédiaire.
Dans le premier cas, et c'est l'usage le plus correct et le plus significatif de l'expression "monde russe", nous parlons de la Russie en tant que civilisation. C'est en ce sens que le Conseil mondial du peuple russe l'entend comme une association de toutes les personnes qui considèrent la civilisation russe comme la leur, indépendamment de leur lieu de résidence et de l'État dont elles sont citoyennes. Dans ce cas, le monde russe coïncide avec la civilisation russe, ce qui n'exclut en rien les autres peuples unis aux Russes par la communauté de destin, mais les inclut. D'où la proximité du concept de monde russe avec la Russie-Eurasie, telle que la concevaient les philosophes eurasiens. Il ne s'agit pas seulement d'un pays, d'un État, mais d'un monde entier, d'une floraison d'ethnies et de cultures, d'un cosmos historique spirituel, uni depuis des siècles autour du noyau du peuple russe. Dans cette optique, faire partie du monde russe signifie en partager l'esprit et la culture, qui se manifestent dans toute leur splendeur sous des formes multidimensionnelles et multipolaires de création historique, englobant la politique, l'économie, l'art, l'industrie et l'éthique.
Dans cette optique, le monde russe est inextricablement lié à l'Église orthodoxe, mais en aucun cas au détriment des autres religions traditionnelles. Là encore, nous pouvons constater un lien direct avec le Conseil mondial du peuple russe, dont le chef est Sa Sainteté le patriarche Kirill de toutes les Russies, mais auquel participent invariablement les chefs des principales confessions de Russie.
Bien entendu, la base du Monde russe est la Russie en tant qu'État, comme le montre clairement le fait que les événements les plus importants du dit Conseil se déroulent en présence du président de la Fédération de Russie lui-même, ce qui fait de ces réunions nationales solennelles et entièrement volontaires une sorte d'analogue des Conseils de la Terre. Mais le monde russe est plus vaste que l'État, et le peuple russe est plus grand que l'ensemble des citoyens russes. En ce sens, le monde russe est formé autour de la Russie, et son président et le premier hiérarque de l'Église orthodoxe russe agissent comme des symboles et des axes de la civilisation tout entière, un aimant d'attraction et le noyau d'une communauté complexe et non linéaire de peuples, de cultures et de citoyens individuels.
Il est nécessaire de mentionner deux autres interprétations du monde russe, qui ne sont pas vraies, mais plutôt répandues, car tout concept acquiert sa véritable signification lorsqu'il est comparé à ce qui ne devrait pas être compris dans ce cadre.
Ainsi, il n'est en aucun cas possible de comprendre le monde russe comme un simple agrégat de Grands Russes ethniques, c'est-à-dire de Slaves orientaux, concentrés historiquement dans les régions orientales de l'ancienne Russie, où s'est formée la Russie de Vladimir, puis de Moscou, et où, à un moment donné, la capitale ainsi que le trône grand-ducal et la cathèdre métropolitaine ont été transférés. Cette interprétation déforme complètement le sens initial, en excluant du monde russe les Russes occidentaux (Biélorusses et Malorusses) et toutes les ethnies non slaves de la Russie elle-même. À proprement parler, pratiquement personne ne comprend le monde russe de cette manière, mais ses opposants, au contraire, tentent de déformer artificiellement le sens et de donner à cette expression une signification tout à fait inappropriée. Il n'est donc pas superflu de souligner une fois de plus que le "monde russe" désigne tous les Slaves orientaux (et donc non seulement les Grands Russes, mais aussi les Biélorusses et les Malorusses), ainsi que tous les autres groupes ethniques qui ont lié leur destin, à un moment ou à un autre, au peuple russe. Par conséquent, le monde russe peut inclure, par exemple, les Géorgiens, les Arméniens ou les Azerbaïdjanais qui, bien qu'ils se trouvent aujourd'hui en dehors de la Russie, croient toujours à la proximité historique et à la parenté spirituelle avec les Russes.
Ici, cependant, l'essentiel n'est pas de savoir si ces ethnies se considèrent comme faisant partie du monde russe, car cela peut changer et dépendre de nombreux facteurs, dont certains peuvent se considérer comme en faisant partie, d'autres non, et d'autres encore ne se considèrent pas comme en faisant partie aujourd'hui, mais demain, ils en feront partie. L'essentiel est que le monde russe lui-même soit toujours ouvert aux peuples frères. Il est important que les Russes eux-mêmes soient prêts à considérer comme faisant partie du monde russe ceux qui le veulent, qui y aspirent et qui partagent avec nous notre destin commun. Cette ouverture ne dépend pas du moment ou de l'humeur de l'histoire. Lorsque nous parlons du monde russe, cette ouverture est un axiome fondamental. Sans elle, le monde russe n'est pas valable. C'est son axe sémantique profond. Le monde russe n'exclut pas, mais inclut. Nous pouvons l'appeler par le terme occidental d'"inclusivité", mais nous ne parlons que d'une inclusivité particulière - l'inclusivité russe et, en fait, l'amour russe, sans lequel il n'y a pas de personne russe.
Par conséquent, le monde russe ne peut en aucun cas être plus étroit que la Russie, mais seulement plus large.
Enfin, il serait erroné d'identifier le monde russe aux trois branches de la tribu des Slaves orientaux, c'est-à-dire uniquement aux Grands Russes, aux Biélorusses et aux Malorusses. Oui, nous, les trois peuples slaves orientaux, formons le noyau du monde russe. Mais cela ne signifie pas que les autres peuples non slaves n'en font pas partie intégrante et organique.
Ainsi, après avoir fixé l'interprétation correcte du monde russe et écarté les interprétations erronées, nous pouvons continuer à y réfléchir.
La question qui se pose immédiatement est la suivante : quelles sont les limites du monde russe ? Après l'avoir défini, il apparaît clairement que ces frontières ne peuvent être ni ethniques, ni étatiques, ni confessionnelles. Ce sont les frontières de la civilisation, et elles ne sont pas linéaires et strictement fixes. Comment placer l'Esprit, la culture, la conscience à l'intérieur de frontières physiques strictes ? Mais en même temps, quand on s'éloigne trop du cœur du monde russe, on ne peut que constater qu'à un moment donné, on se retrouve en territoire étranger, dans l'espace d'une autre civilisation. Par exemple, celle de l'Europe occidentale, de l'Islam ou de la Chine. Et ce n'est pas seulement la langue, le phénotype et les mœurs de la population locale qui sont importants ici. Nous avons quitté les limites du monde russe, la civilisation russe s'est effritée, nous sommes dans un nouveau cercle culturel différent du nôtre.
Daria Douguina a attiré l'attention sur le concept de "frontière". Il ne s'agit pas d'une frontière linéaire, mais d'une bande intermédiaire, d'un no man's ou d'un territoire neutre qui sépare une civilisation d'une autre. La propriété de la frontière est de changer constamment, de se déplacer dans un sens ou dans l'autre. De plus, la frontière a une vie propre ; il y a un échange intensif de codes culturels, deux ou même plusieurs identités convergent, s'opposent, divergent et reprennent le dialogue. Daria a fait l'expérience de la frontière en Novorossiya, en voyageant à travers les nouveaux territoires. Elle a saisi avec perspicacité la vie même de cette région, où se joue aujourd'hui le destin du monde russe. Il ne fait aucun doute que l'Ukraine et la Malorossiya appartiennent au monde russe. Historiquement, elle en est le berceau. Mais plus tard, lorsque le centre s'est déplacé vers l'est, elle s'est elle-même transformée en frontière civilisationnelle, devenant une zone intermédiaire entre la Russie eurasienne et l'Europe. D'où le croisement des influences - dans la langue (influence du polonais), la religion (influence du catholicisme), la culture (influence du libéralisme et du nationalisme, profondément étrangers au code russe). Ainsi, la frontière ukrainienne est devenue à son tour une zone de tension entre deux centres, des pôles d'attraction - entre le monde russe et l'Occident européen. Cela s'est clairement manifesté dans la politique électorale de l'Ukraine (à l'époque où il y avait encore des élections) et a conduit à une terrible guerre fratricide.
Un autre exemple des frontières du monde russe est la fraternelle Biélorussie. Son peuple s'est lui aussi retrouvé séparé de nous, les Grands Russes, pendant un certain temps, et a fait partie d'abord du Grand-Duché de Lituanie, puis de l'État polonais. Avec toute l'originalité et l'originalité de l'identité bélarussienne établie, les particularités de la langue et de la culture, cette frontière n'a pas été divisée en deux pôles d'attraction. En toute souveraineté et indépendance, le Belarus est une partie organique et intégrante du monde russe, tout en restant un État indépendant.
Ainsi, le monde russe n'est pas nécessairement synonyme d'absorption, de guerre, de présence ou d'absence de frontières étatiques. Si la frontière ukrainienne se comportait de la même manière que la frontière bélarussienne, personne ne s'attaquerait à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Le monde russe est ouvert et pacifique, prêt à l'amitié et au partenariat sur les bases les plus diverses. Mais il ne peut répondre à des actes d'agression directe, d'humiliation et de russophobie.
Le président Poutine a un jour répondu à la question de savoir où s'arrête la Russie, et dans ce cas "la Russie" signifiait le monde russe : là où un Russe peut arriver, là où nous serons forcés de nous arrêter. Et il est évident que nous ne nous arrêterons pas avant d'avoir restauré l'intégralité de nos terres "russo-mondiennes", les contours naturels et les fronts harmonieux (bien que complexes) de notre civilisation.
Le monde russe est fondé sur l'idée russe. Et cette idée, bien sûr, a ses propres caractéristiques uniques. Sa construction est déterminée par les valeurs traditionnelles, absorbant l'expérience historique du peuple. L'idée ne peut être inventée ou développée, elle naît des profondeurs de notre conscience sociale, mûrit dans les profondeurs du peuple, cherche une issue dans les intuitions et les chefs-d'œuvre des génies, des généraux, des dirigeants, des saints, des ascètes, des travailleurs, des simples familles. L'idée russe s'étend à tous -
- aux familles russes qui répondent à son appel par la fécondité et le travail créatif,
- à nos soldats qui défendent les frontières de la patrie au prix de leur vie,
- à l'appareil d'État, qui est appelé à servir le pays avec éthique et loyauté,
- au clergé, qui non seulement prie sans cesse pour la prospérité et la victoire, mais aussi éclaire inlassablement le peuple et l'éduque dans les fondements de la morale chrétienne,
- sur les gouvernants appelés à conduire le pouvoir à la gloire, à la prospérité et à la grandeur.
Le monde russe est l'idéal qui est toujours au-dessus de nous, formant l'horizon des rêves, des aspirations et de la volonté.
Enfin, que signifie le monde russe dans les relations internationales ? Cette notion acquiert ici un poids encore plus important. Le monde russe est l'un des pôles du monde multipolaire. Il peut être uni en un État (comme la Chine ou l'Inde) ou représenter plusieurs États indépendants unis par l'histoire, la culture et les valeurs (comme les pays du monde islamique). Mais dans tous les cas, il s'agit d'un État-civilisation doté d'une identité propre et originale. L'ordre mondial multipolaire est fondé sur le dialogue entre ces "mondes", ces États-civilisations. Dans ce contexte, l'Occident ne doit plus être perçu comme porteur de valeurs et de normes universelles, universellement contraignantes pour tous les peuples et tous les États du monde. L'Occident, les pays de l'OTAN sont un monde parmi d'autres, un Etat-Civilisation parmi d'autres - la Russie, la Chine, l'Inde, le bloc islamique, l'Afrique et l'Amérique latine. Le monde universel est constitué d'un ensemble de pôles distincts, de grands espaces, de civilisations et de fronts qui les séparent et les relient simultanément. Il s'agit d'une construction délicate qui exige de la délicatesse, de la subtilité, du respect mutuel, du tact, de la familiarité avec les valeurs de l'Autre, mais ce n'est qu'ainsi qu'il est possible de construire un ordre mondial véritablement juste. Et dans cet ordre mondial, c'est le monde russe, et pas seulement la Russie en tant qu'État, qui est un pôle à part entière, le centre d'intégration, une formation civilisationnelle unique fondée sur ses propres valeurs traditionnelles, qui peuvent en partie coïncider et en partie différer des valeurs d'autres civilisations. Personne ne peut dire de l'extérieur ce que doit être ou ne pas être le monde russe. Seuls ses peuples, son histoire, son esprit et son cheminement dans l'histoire en décident.
Ce sont là les principaux thèmes du Conseil mondial des peuples russes consacré au monde russe.
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lundi, 27 novembre 2023
Quelques mots sur l'Irlande
Quelques mots sur l'Irlande
par Joakim Andersen
Source: https://motpol.nu/oskorei/2023/11/24/kort-om-irland/
Après plusieurs actes de violence commis récemment à l'encontre d'Irlandais de souche, la capitale Dublin a été le théâtre de vigoureuses manifestations contre la politique d'immigration. Si les scènes souvent violentes rappellent les émeutes de Black Lives Matter il y a quelques années, la réaction de l'establishment a confirmé que Irish Lives Matter n'est pas considéré comme un problème légitime. Une législation répressive accrue et des restrictions à la liberté d'expression sont prévues, entre autres, dans un domaine où l'Irlande s'est déjà caractérisée de manière négative. Cette situation est intéressante pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, elle nous rappelle comment une société normale réagit à l'anormal. Un Algérien qui commet des actes de violence contre des Irlandais, en Irlande, n'est pas vraiment normal. Historiquement et globalement, les gens attendent de leurs représentants qu'ils essaient de minimiser les risques pour eux et qu'ils les protègent des étrangers potentiellement dangereux. Lorsque ce n'est pas le cas, la rage est une réaction naturelle; les curieux peuvent se demander ce qui se passerait si les rôles étaient inversés et si un Irlandais tentait d'assassiner des Algériens innocents en Algérie.
Pendant des décennies, les gouvernements de plusieurs pays occidentaux ont activement cherché à neutraliser ces réactions normales, par des moyens allant de la législation à la manipulation culturelle (notamment la "saturation brune", où les réactions normales sont associées aux classes défavorisées). En Irlande, la situation est en partie différente, notamment en raison du facteur temps. L'immigration de masse est un phénomène relativement nouveau, ce qui signifie que de nombreux Irlandais savent déjà ce qu'elle a généré dans d'autres pays occidentaux. En même temps, elle est profondément impopulaire, une enquête ayant montré que 75% des personnes interrogées estimaient que le pays accueillait trop de réfugiés. 76% ont déclaré comprendre "la colère ressentie à propos des demandeurs d'asile déplacés dans les zones locales", et il est intéressant de noter que les femmes comprenaient mieux cette colère. Ce dernier point est particulièrement intéressant étant donné que les femmes en France ont montré des tendances similaires lorsqu'il s'agit d'arrêter l'immigration non-européenne (nous avons écrit que "dans le débat suédois, les femmes sont généralement associées à des positions politiquement correctes, la France suggère que ce n'est pas nécessairement le cas au-delà d'un certain point d'effondrement sociétal"). Toutefois, l'aspect temporel joue ici en défaveur des Irlandais, qui n'ont pas encore eu le temps d'adapter le paysage politique à la nouvelle situation. La Suède suggère qu'historiquement cela pourrait prendre beaucoup de temps, tandis que le BoerBurgerBeweging néerlandais et l'Argentin Javier Milei suggèrent qu'aujourd'hui cela peut être plus rapide. Il peut y avoir des risques associés spécifiquement aux mouvements qui n'ont pas émergé de manière organique.
Quoi qu'il en soit, la situation irlandaise nous rappelle une célèbre citation d'Antonio Gramsci sur la relation entre les classes et leurs représentants. Gramsci a écrit qu'"à un certain moment de leur vie historique, les classes sociales se détachent de leurs partis traditionnels; en d'autres termes, les partis traditionnels, sous cette forme organisationnelle particulière, avec les hommes particuliers qui les constituent, les représentent et les dirigent, ne sont plus reconnus par leur classe (ou fraction de classe) comme son expression". Lorsque de telles crises se produisent, la situation immédiate devient délicate et dangereuse, car le champ est ouvert aux solutions violentes, aux activités de forces inconnues, représentées par des "hommes de destin" charismatiques. Les partis irlandais qui ont représenté les Irlandais pendant la lutte contre la domination étrangère ne sont pas nécessairement des représentants adéquats lorsque le problème est plutôt l'immigration de masse que ces partis eux-mêmes mettent en œuvre contre la volonté du peuple. Il est alors intéressant d'identifier de nouveaux représentants possibles, et c'est là que le combattant MMA Conor McGregor a joué un rôle important et combatif dans le cadre des récentes violences commises contre des enfants irlandais. Sa capacité à formuler des propos évidents mais politiquement incorrects, tels que "nous sommes en guerre", n'est pas surprenante compte tenu de la sphère traumatique dans laquelle il évolue ; il est tout à fait possible qu'il devienne un représentant charismatique du mécontentement populaire. Au passage, on peut noter qu'il s'agit d'un mécontentement populaire qui résulte du fait que le nationalisme de gauche représenté par le Sinn Fein, entre autres, a montré ses contradictions inhérentes, un processus qui se déroule également aujourd'hui en Ecosse et en Catalogne.
Il convient également de mentionner que c'est à partir de documents irlandais que Karl Marx, et en partie Friedrich Engels, ont rédigé leurs observations les plus précises sur la dialectique entre le peuple et la classe. Nous trouvons ici des arguments bien connus sur la relation entre la lutte des classes en Angleterre d'une part et la relation coloniale entre l'Angleterre et l'Irlande d'autre part; nous trouvons également les paragraphes d'Engels, pas tout à fait politiquement corrects mais, dans le cas de McGregor, peut-être appropriés, sur les "gaëls sauvages" et leur nature belliqueuse. Mais dans les carnets de Marx, on trouve aussi des analyses historiques moins connues sur la manière dont les classes supérieures invitent des étrangers à partager les ressources de la communauté afin d'améliorer leur position par rapport au reste de la population. Les chefs irlandais du Moyen Âge invitaient des étrangers, des "hors-la-loi et des hommes brisés", à s'installer sur les terres du clan. Ces "fuidhirs" n'avaient aucune loyauté envers les autres membres du clan, leur relation était avec le chef. À ce sujet, Marx a écrit, dans son incomparable style anglo-allemand, que "les intérêts réellement lésés étaient ceux de la tribu... qui a souffert en tant que corps par la réduction des terres en friche disponibles pour le pâturage". Dans l'Irlande d'aujourd'hui, ce sont le logement, la santé et le bien-être plutôt que les pâturages qui sont en jeu, mais il s'agit au fond d'une logique très similaire.
Les Irlandais sont encore une communauté organique, un peuple avec une longue histoire de traumatismes et de résistance, ce qui signifie qu'ils réagissent naturellement aux politiques susmentionnées. Historiquement, c'est quelque chose qui a séduit de nombreux membres de la gauche, surtout si l'on y ajoute le fait qu'ils sont celtes plutôt que germaniques et qu'ils ont une longue histoire de lutte armée. Il reste à voir comment l'image de la gauche sera affectée lorsque les Irlandais se retourneront contre les nouvelles méthodes des classes supérieures.
En conclusion, nous constatons que l'Irlande confirme la centralité de la blancheur et de la masculinité dans la théorie et la pratique hégémoniques, en particulier lorsqu'elles sont combinées à l'action collective. Les hommes qui ont pris possession de certains quartiers de Dublin pour lutter contre la police sont essentiellement ce que l'on appelle dans d'autres contextes des braves, représentant leurs communautés d'une manière similaire à ce que nous avons vu pendant l'Intifada et pendant la lutte de diverses tribus indiennes contre les colons. Il s'agit d'un phénomène social récurrent et tout à fait normal, apparu en Suède il y a quelques décennies sous le nom de skinheads (la théorie générationnelle explique également les attributs qui peuvent être perçus comme offensants, il s'agissait d'un phénomène du gène X). La combinaison de la blancheur et de la masculinité est une chose à laquelle les chiens de garde de l'idéologie s'opposent vigoureusement et qu'ils cherchent à discréditer. En Suède, cela a été facilité par la combinaison d'une réaction naturelle aux premières conséquences des échanges de population avec des attributs politiques spécifiques, mais la diabolisation aurait eu lieu de toute façon. En Irlande, le processus de diabolisation et de neutralisation en est encore à ses débuts, ce qui nous rappelle à nouveau le facteur temps. Dans le même temps, le changement démographique qui fait des Braves de souche une minorité dans plusieurs villes européennes se produit également en Irlande, nous avons pu constater que certains pillages de magasins à Dublin ont été perpétrés par de jeunes non-Européens.
Dans l'ensemble, nous pouvons conclure que les émeutes telles que celles dont nous avons été témoins à Dublin font désormais partie de la vie quotidienne en Occident. Cela s'explique par le fait que les personnes au pouvoir poursuivent des politiques impopulaires et préjudiciables, tout en rendant le débat et l'opposition entre les partis difficiles, voire impossibles. Et aujourd'hui, cela dure depuis si longtemps que les personnes concernées sont souvent bien conscientes de ce qui se passe, la plupart des éléments suggèrent que la réaction indigène aura lieu plus rapidement que l'échange populaire qui rend potentiellement impossible le succès d'une telle réaction. Même si des émeutes comme celles de Dublin ne seront qu'un phénomène assez marginal dans l'ensemble du processus.
15:44 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, irlande, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
dimanche, 26 novembre 2023
La revue de presse de CD - 26 novembre 2023
La revue de presse de CD
26 novembre 2023
Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle
LA CITATION DE LA SEMAINE
Élisabeth Borne a appelé mercredi 22 novembre à « la retenue et à la décence » après la mort de Thomas, 16 ans, poignardé lors d’une attaque d'un bal de village dans la Drôme par des « jeunes » d’une cité de Romans dont les noms ne sont toujours pas divulgués... Ces violences, dans lesquelles huit personnes ont également été blessées, « sont graves et sont inacceptables », a déclaré le Premier ministre au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement (QAG) dans une déclaration qu’elle a lue. Mais la marche blanche organisée ce mercredi à Romans-sur-Isère en hommage à Thomas, 16 ans, « appelle à la retenue et à la décence ».
« Utiliser ce drame pour jouer sur les peurs, c'est manquer de dignité et de respect pour les victimes », a-t-elle ajouté.
Pas de minute de silence, comme pour Naël, pas de dénonciation de cet acte anti-français…
NOUVELLE GUERRE MONDIALE
Quand Netanyahou nous accoutume à un monde inhumain sans droit ni règles, où règne la loi de la jungle
Tandis que l’opération d’extermination et de nettoyage ethnique des Palestiniens de Gaza monopolise – à juste titre – l’attention du monde entier depuis des semaines, peu ou pas d’attention est accordée à un de ses objectifs d’importance capitale, qui passe plutôt inaperçu : l’accoutumance de nos sociétés et de chacun de nous, c’est à dire de toute l’humanité, à une nouvelle réalité internationale dépourvue du droit humanitaire qui régit depuis 1949 les conflits armés internationaux ou internes. En somme, l’accoutumance à un monde ressemblant de plus en plus à une jungle où règne uniquement le droit du plus fort et où sont « permises » les pires atrocités contre les plus faibles ! En réalité, cette « accoutumance » inhumaine se fait de deux façons : d’abord, en nous installant dans un quotidien, qui dure déjà des semaines et des mois (!), peuplé des nouvelles et des images d’un véritable génocide couplé d’un nettoyage ethnique dont les victimes sont les civils Palestiniens. Et cela sans que les « grands » de ce monde fassent la moindre chose pour arrêter cette barbarie, quand évidemment ne l’encouragent et ne l’applaudissent pas. Et ensuite, en criminalisant, au moins dans quelques grands pays européens, pratiquement toute manifestation de sympathie envers les victimes et toute critique adressée aux bourreaux qui non seulement bafouent, mais pire, qui admettent publiquement bafouer le droit humanitaire et ses règles les plus élémentaires. Comme par exemple, ne pas bombarder les hôpitaux, les écoles, les églises et les mosquées, les installations de l’ONU et des organismes internationaux, ne pas viser les civils, ne pas tuer (en priorité !) les médecins, les journalistes, les ambulanciers, ne pas forcer les populations à abandonner leurs maisons, ne pas les priver systématiquement de moyens de survie, d’eau, d’aliments, de médicaments, ne pas détruire leurs infrastructures, c’est-à-dire tout ce que l’armée israélienne est en train de faire actuellement à Gaza, mais aussi au moins en partie en Cisjordanie. Et tout ça en faisant preuve d’une imagination sadique sans précédent historique, comme quand leurs bulldozers qui suivent de près leurs blindés, « labourent » systématiquement les rues palestiniennes, détruisant ainsi non seulement le macadam mais surtout les diverses canalisations (égouts, câbles, tuyaux) dont dépend la vie les habitants.
legrandsoir.info
https://www.legrandsoir.info/quand-netanyahou-nous-accout...
À Jérusalem, les colons israéliens exproprient les chrétiens arméniens
Fortes tensions entre chrétiens et colons israéliens à Jérusalem. La guerre à Gaza, l’attaque du Hamas permet toutes les rétorsions. « Le signal d’alarme est la situation qui s’est produite dans le quartier arménien, au sein de la Vieille Ville, où chaque centimètre carré du territoire a toujours été soumis à des contraintes très strictes et effectivement immuables », écrit Il Messaggero. Et de raconter la tension qui monte. « Tout a commencé tranquillement le 4 novembre dernier, lorsque des habitants arméniens ont manifesté pacifiquement contre la construction illégale de structures non précisées (probablement destinées à être un hôtel de luxe) dans leur quartier. L’affaire s’est aggravée lorsque des colons armés sont arrivés et ont exigé l’intervention de la police. Les orthodoxes, les catholiques, les coptes et les protestants sont également allés sur le terrain pour défendre les Arméniens avec une note commune de solidarité, dans l’espoir de former un mur et d’empêcher la destruction ou le bouleversement d’un lieu séculaire. Pendant ce temps, des colons israéliens équipés de bulldozers et d’excavatrices se sont positionnés à l’intérieur du Jardin des Vaches, vieux de plusieurs siècles, une zone assez vaste du quartier arménien, protégée par l’Unesco ». Le quartier arménien, qui représente par extension un sixième de la vieille ville, est habité par les Arméniens depuis le IVe siècle, lors du début des pèlerinages chrétiens à Jérusalem. Pour eux, préserver ce patrimoine n’est pas seulement une question d’importance locale mais revêt une importance mondiale. Les juifs veulent exproprier les Arméniens pour construire en ce quartier d’importance chrétienne jugé « vital » un hôtel de luxe. À l’origine de cette crise se trouve un accord controversé signé il y a des années par le patriarche arménien, par l’intermédiaire d’un prêtre trafiquant qui a été expulsé pour cette raison même. Le contrat (il s’agissait d’un bail de 99 ans) a été contesté et invalidé par le tribunal israélien cet été, mais l’homme d’affaires australien d’origine juive (qui avait signé le contrat) ainsi qu’un groupe de colons israéliens (avec lesquels il était en business) se sont quand même présentés avec des bulldozers et d’autres machines exigeant l’expulsion des Arméniens du Jardin des Vaches…
Médias-Presse-Info
https://reseauinternational.net/a-jerusalem-les-colons-is...
La prochaine mauvaise surprise d’Israël viendra de Cisjordanie
Par Gidéon Lévy. Dans ce texte, le journaliste israélien se préoccupe de l’explosion à venir en Cisjordanie, en se demandant combien de temps encore les Palestiniens peuvent-ils supporter les exactions de l’occupant. « La prochaine surprise ne sera pas une surprise. Elle sera peut-être moins meurtrière que la précédente, le 7 octobre, mais son prix sera élevé. Lorsqu’elle nous tombera dessus, nous laissant abasourdis par la brutalité de l’ennemi, personne ne pourra prétendre qu’il ne savait pas qu’elle allait arriver. L’armée ne pourra pas le faire, parce qu’elle a constamment lancé des avertissements, mais n’a pas bougé le petit doigt pour l’empêcher. La responsabilité des forces de défense israéliennes sera donc tout aussi grande que lors du massacre dans le sud, et tout aussi importante que celle des colons et des politiciens qui les empêchent prétendument d’agir. La prochaine cocotte-minute qui va nous exploser à la figure est en train de bouillir en Cisjordanie. L’FDI (Force de Défense d’Israël) le sait ; ses commandants ne cessent de nous mettre en garde à ce sujet. Il s’agit d’avertissements hypocrites et moralisateurs destinés à couvrir les arrières de l’armée. Ces avertissements sont éhontés, car les FDI, avec leurs propres mains et leurs propres soldats, attisent le feu tout autant que les colons. »
Haaretz
https://investigaction.net/la-prochaine-mauvaise-surprise...
Israël-Palestine : la solution ne sera pas militaire – Entretien avec Naomi Klein
Dans le cadre de leur entretien avec David Sirota, Naomi Klein et Omar Baddar évoquent la guerre brutale d’Israël contre Gaza, l’absence consternante de soutien occidental à un cessez-le-feu et la politique du deux poids, deux mesures qui caractérise la couverture médiatique dominante concernant Israël et la Palestine. Le mercredi 18 octobre, David Sirota a organisé dans le cadre de l’émission Lever, un entretien en direct avec la journaliste et militante canadienne Naomi Klein et l’analyste politique palestino-américain Omar Baddar dans le but de débattre de la question des combats en cours entre Israël et le Hamas et de la crise humanitaire qui s’aggrave dans la bande de Gaza. David, Naomi et Omar ont échangé autour du contexte historique et politique qui a conduit à ce qu’il se passe aujourd’hui, du double standard appliqué par les médias généralistes dans leur façon de couvrir les évènements concernant Israël et la Palestine, et des réponses récentes des membres du Congrès. Ils ont également répondu aux questions du public. Une transcription abrégée est éditée ci-dessous.
les-crises.fr
https://www.les-crises.fr/israel-palestine-la-solution-ne...
Pourquoi laissons-nous Israël et l’Ukraine avoir le dernier mot sur nos décisions ?
Le système d’alliances des États-Unis est souvent qualifié d’empire, et pour cause. Mais il s’agit d’une forme particulière d’empire, dans lequel le centre métropolitain semble dirigé et gouverné par la périphérie. Dans l’idée classique de l’empire, la domination va du haut vers le bas. Ce n’est pas le cas ici. Cette inversion n’est nulle part plus évidente que dans les relations entre les États-Unis et Israël. Biden a réagi aux attentats du 7 octobre en apportant un soutien total à Israël dans son objectif de destruction du Hamas. Le même schéma se retrouve dans la politique à l’égard de l’Ukraine. Pendant 18 mois, l’administration Biden n’a pas osé fixer de limites aux objectifs de guerre de l’Ukraine, sauf celui, absurde, d’une victoire totale sur la Russie, avec Vladimir Poutine sur le banc des accusés à la fin. Ces certitudes ont toutefois commencé à s’ébranler. Au sein de l’administration, il semble que l’on ait pris conscience, ces dernières semaines, qu’aucun de ces deux objectifs n’était atteignable. L’essentiel des rapports récents est le suivant : les Ukrainiens sont en train de perdre la guerre et doivent reconnaître ce fait, mieux vaut maintenant que trop tard. Les Israéliens se comportent de manière barbare et doivent être maîtrisés, faute de quoi notre réputation dans le monde sera ruinée. Sur le front de l’Ukraine, il y a eu deux bombes. La première fut le reportage de NBC brossant un tableau désastreux de la situation militaire et rapportant que des diplomates américains et européens essayaient d’expliquer à l’Ukraine la nécessité de restreindre ses objectifs. Il est trop tard pour espérer autre chose qu’une impasse, a déclaré un ancien fonctionnaire de l’administration : « il est temps de conclure un accord ». D’autre part, un long essai paru dans le Time a dépeint Zelensky comme une figure messianique et fanatique, déconnectée des perspectives d’avenir de l’Ukraine qui se dégradent. La corruption est encore pire que ce que l’on prétend. L’Occident fait des pieds et des mains pour obtenir des équipements militaires essentiels. L’armée ukrainienne ne parvient pas à trouver de nouvelles recrues. Des crédits supplémentaires du Congrès, même les 61 milliards de dollars demandés par l’administration, ne peuvent résoudre aucun de ces problèmes.
Responsible Statecraft
https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-laissons-nous-isra...
Guerre en Ukraine et Palestine. Vidéo n° 65
L’affrontement mondial se poursuit dans toute sa complexité. Xi Jiping se rend en Californie pour le sommet de l’APEC, il y est accueilli par Papy Biden qui va d’abord dire bonjour à une plante verte avant de traiter son hôte de dictateur. Les États-Unis soutiennent mordicus le massacre organisé par l’extrême droite israélienne sur la population civile de Gaza. En Ukraine, poursuite de la guerre de haute intensité dans laquelle la Russie a pris le dessus comme les dirigeants et la presse occidentaux le reconnaissent à demi-mot. Mais Zelensky ne veut pas entendre parler de négociation et on peut penser que les Russes ne sont pas non plus intéressés. Comme l’homme qui tombe du 30e étage en psalmodiant « pour l’instant ça va » pendant sa chute, l’Occident poursuit sa fuite en avant.
Au sommaire. Introduction ; I) Quid de la situation en Palestine - Israël ? 4:42 ; II) Ukraine. Quid de la situation politique ? 42:28 ; III) Ukraine. Quid de la guerre industrielle ? 45:50 ; IV) Quid de la situation du front terrestre ? 48:34 ; V) Quid de la désinformation ? 59:36.
Vu du Droit
https://www.youtube.com/watch?v=pkoDjgQ5WCs&t=37s
Le journaliste Mohamed Kaci remet en place un porte-parole de l’armée israélienne
Le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne, face au journaliste Mohamed Kaci de TV5 Monde, a très vite perdu son sang froid quand ce dernier lui a parlé respect du Droit international et demander quelles preuves Israël avait qu’un hôpital servait de base militaire au Hamas. La chaîne francophone a publié un communiqué, désavouant maladroitement son journaliste, en indiquant que les règles du journalisme n’ont pas été respectées mais n’annonce aucune sanction contre lui. Vidéo.
TV5 Monde
https://reseauinternational.net/le-journaliste-mohamed-ka...
AFRIQUE
« Ils sont mieux que les Français ! »
Dans la foulée du coup d’État de septembre 2022, les Instituts français du Burkina Faso ont été saccagés. La diplomatie culturelle pâtit du rejet suscité par Paris. Les autres puissances, Chine et Russie en tête, en profitent pour financer programmes artistiques et linguistiques en Afrique. Au Centre d’études turques, ouvert depuis un an au sein de l’université de Yaoundé II, de jeunes Camerounais inscrits aux cours de langue s’activent sous le portrait du président Recep Tayyip Erdoğan. Ils préparent un menemen, plat traditionnel très répandu en Turquie. « J’ai voulu apprendre la langue turque après avoir regardé des séries télévisées de ce pays », nous dit l’une des étudiantes, Inaya Ngogang, tandis que sa camarade, Zahra Oumanou, met en avant « le fait de partager la même religion » que les Turcs, musulmans comme le tiers de la population camerounaise. Leur professeure, Mme Fatma Hosca, affirme faire face à « une explosion des demandes d’inscription ». Ce centre a été créé par la Fondation Maarif, lancée par Ankara en juin 2016 et présente dans 90 pays où l’essentiel de ses activités consiste à ouvrir et à faire fonctionner des écoles. À quelques centaines de mètres, sur le même campus, les élèves de l’Institut Confucius, inauguré en 2007, commencent les préparatifs du Nouvel An chinois. Lorsqu’on leur demande ce qui les incite à étudier cette culture, la réponse fuse : « C’est la langue du commerce. » La Chine est le premier partenaire économique du Cameroun. La création des centres culturels étrangers s’est nettement accélérée à Yaoundé ces dernières années ; la Russie en a ouvert un en 2019, la Corée du Sud en 2020… En raison de sa position stratégique, grâce notamment à sa façade maritime, et de ses ressources naturelles, le Cameroun suscite la convoitise des puissances. « La coopération culturelle n’a qu’un but : aller à la conquête des cœurs et des esprits. Ces pays voient les étudiants comme de futurs relais d’influence », observe M. Jean Cottin Gelin Kouma, conseiller culturel de l’ambassade du Cameroun à Moscou. La politique aussi guide les choix des étudiants. Nina a choisi l’option russe car « le Cameroun et la Russie sont partenaires » — les deux pays ont signé, le 12 avril 2022, un accord de coopération militaire. En revanche, « on en a marre de l’arrogance de la France. On a envie d’aller voir ailleurs », renchérit Béatrice Haman, étudiante à l’Institut Confucius. La diplomatie culturelle de l’ancien colonisateur doit désormais faire face au Cameroun, et plus largement dans l’Afrique subsaharienne, à la recrudescence du sentiment antifrançais.
monde-diplomatique.fr/
https://www.monde-diplomatique.fr/2023/06/PECQUEUR/65823
ALLEMAGNE
La police allemande diffuse les chiffres des viols en réunion : les Afghans et Africains représentent 1 % de la population, mais plus de 34 % des mis en cause
Beau travail de Marc Vanguard sur le phénomène plus qu’inquiétant de l’insécurité en Allemagne due en grande partie à l’immigration. Chiffres et tableaux.
@marc_vanguard
https://www.fdesouche.com/2023/11/24/la-police-allemande-...
Dissolution du statut de groupe parlementaire du Parti de gauche
Une fin attendue du life style, du politiquement correct et de l'autoréalisation de l'économie de marché. La dissolution du groupe parlementaire du Parti de gauche (Die Linke) au Bundestag allemand par Dietmar Bartsch montre simplement que la déchéance d'une ancienne opposition de gauche, par sa propre faute répétée en permanence, a atterri là où elle devait être, sur le tas de fumier de l'histoire. Il n'est pas nécessaire de se réjouir, mais l'événement montre que l'ensemble des couleurs politiques de la République ressentent un soulagement, les longues années de tromperie et d'autodafés vont enfin trouver une fin attendue. Il est toutefois nécessaire de se pencher sur les causes profondes de cet effondrement et de se demander quand le processus a commencé ?
opposition24.com
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/17/a...
ARGENTINE
Pourquoi Javier Milei a gagné en Argentine
Javier Milei a remporté les présidentielles en Argentine avec plus de 55 % des voix. Ayant défendu un programme radical de baisse de la dépense publique et de réduction du rôle de l’État, il est arrivé en tête dans 21 régions sur 24. Sa victoire ne peut se comprendre en faisant abstraction de la pauvreté importante de l’Argentine et de la volonté d’une grande partie de la population de mettre un terme au système de corruption. Si les embrassades et la joie est courante dans le camp victorieux, c’est surtout son bilan qu’il faudra analyser après quelques années de gouvernement. Une page se tourne en Argentine. L’espace politique vient d’être balayé par une jeune équipe d’outsiders, déterminés, révoltés et bagarreurs, affichant le projet de reprendre les rênes d’une Nation en déroute et de lui faire retrouver un statut de puissance sous l’étendard de la liberté. La démocratie argentine rappelle qu’elle est capable, même usurpée, encerclée et mise le dos au mur, de se relever, de réaffirmer la souveraineté des masses et d’affirmer un changement de cap. Il aura fallu seulement deux ans d’activisme pour que cette coalition s’installe dans le paysage politique. Élu député en novembre 2021 avec la coalition La Libertad Avanza, le nouveau président élu a fait campagne en marge du système médiatique et avec des moyens infiniment plus réduits que son concurrent Sergio Massa, soutenu en grande pompe par l’establishment étatique, patronal, syndical et médiatique. La manœuvre est similaire à celle employée en 2018 par le « Trump tropical » brésilien, Jair Bolsonaro, qui réalisa une percée politico-communicationnelle dans une arène politique encadrée par les grands appareils et ayant laissé en jachère trois questions régaliennes : la sécurité, la croissance économique et la corruption (autrement dit la confiance dans l’État). Dans le cas argentin, la réalité âpre et désolante est la principale variable explicative de ce coup de balai politique. Tous les indicateurs socio-économiques du pays sont au rouge et s’aggravent depuis une douzaine d’années : pauvreté (environ 45 % selon les référentiels locaux), endettement, déficit commercial, inflation (150 % annuel), emploi, corruption, scandale judiciaire. Alors que le pays gravite depuis deux décennies dans un environnement géoéconomique favorable, la classe politique s’est livrée à ce qu’il faut bien appeler une orgie cynique et parasitaire qui méritera une place funeste dans le livre des records : le détournement planifié de 25 % de la richesse nationale, effectué sous couvert d’une idéologie progressiste de centre-gauche et du mythe de justice sociale forgé par le mouvement péroniste, le tout assorti d’une sorte de mise sous perfusion « justifiée » de la société. Même le Brésil, réputé pour son réflexe culturel du détournement (physiologisme), s’est attaché à maintenir une croissance et une projection de puissance. Sans frein, l’Argentine avait toutes les chances de se diriger vers une situation d’État failli, en connivence avec la sphère illicite et dépouillé du peu qu’il lui reste de souveraineté.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/pourquoi-javier-milei-a-gag...
Javier Milei, le plus grand changement politique dans l'histoire de la démocratie argentine
« Je ne suis pas venu pour guider des agneaux, je suis venu pour réveiller des lions ». Cette phrase est devenue le slogan de la campagne présidentielle victorieuse de Javier Milei, qui marque le plus grand changement politique des quarante années de démocratie en Argentine. Dimanche 19 novembre dernier, Milei, âgé de 53 ans, a triomphé dans 21 des 24 provinces argentines. La presse internationale, incertaine sur sa classification, le présente comme un politicien d'« extrême droite ». Mais il se définit lui-même comme « un libéral de tendance libertaire ». « Philosophiquement, je suis un anarchiste du marché », déclare-t-il. Avec ce discours, il a obtenu le soutien de 55,7 % des électeurs, contre 44,3 % pour son rival, le péroniste Sergio Massa, ministre de l'Économie. Il y a seulement deux ans, Milei, professeur d'économie formé à l'école autrichienne de Friedrich von Hayek, travaillait en tant qu'exécutif en gestion des risques d'investissement pour une grande entreprise. Il était populaire pour ses apparitions télévisées grâce à ses propositions surprenantes et parfois choquantes. À cette époque, son parti, La Libertad Avanza, n'existait même pas. Comment a-t-il pu provoquer un tel séisme politique ? Trois facteurs expliquent ce résultat électoral…
laselectiondujour.com
https://www.laselectiondujour.com/javier-milei-grand-chan...
Javier Milei, un libertarien argentin plutôt qu’un « Trump de la Pampa »
Depuis dimanche soir et la large victoire du candidat Javier Milei, lors de l’élection présidentielle argentine, les commentateurs et journalistes français tentent de se dépatouiller avec la difficile qualification de ce drôle d'oiseau. Alors, comme à chaque fois qu'il s'agit de qualifier un type un peu inquiétant et vraiment pas de gauche, on ressort l'obsession occidentale habituelle : Donald Trump. D'après nombre de journaux français, Javier Milei serait donc le « Trump de la pampa » – expression plus touristique que politique et qui, sauf erreur de ma part, n'a jamais été employée par aucun politique, universitaire ou journaliste argentin. Il est vrai que les deux hommes ne sont pas sans ressemblance, et que Trump a salué la victoire de Milei ; mais, s'il ne fait aucun doute que l'ex-président républicain préfère le vainqueur à son opposant Sergio Massa, tracer un trait d'équivalence entre leurs deux projets politiques serait des plus fautifs. Certes, les points communs ne manquent pas ; Milei a, lui aussi, bénéficié d'un vote anti-système, d'un ras-le-bol à l'endroit de la classe politique traditionnelle, d'un vote rural écrasant. Cependant, il est avant tout un candidat qui a été élu face au ministre de l'Économie d'un pays dont l'inflation annuelle dépasse allègrement les 100 % et dont le taux de pauvreté a atteint les 40 % ; si la base électorale du président élu est réelle, c'est bien davantage Sergio Massa qui a perdu l'élection en ne jugulant pas l’inflation que Milei qui l’a gagnée. Or, Trump, quoi qu'on en dise, n’a pas dû sa victoire à une crise économique violente.
Un nouveau président très éloigné des positions de Trump. Parmi les autres points communs, l’on met souvent en avant les positions anti-woke de Milei, son côté provocateur, voire même sa coupe de cheveux un brin délurée – comme si la chevelure était devenue un critère politique. Mais, si on prend le temps de se pencher sur le sujet prédominant de l’élection, c'est-à-dire l'économie, on peut saisir à quel point il est éloigné du trumpisme. Donald Trump voulait redonner à l'État américain un rôle stratège et, en relevant les droits de douane, rapatrier l'industrie américaine depuis la Chine. Javier Milei, pour sa part, veut laisser une totale liberté de commerce et revenir au modèle agro-exportateur, qui, d'après lui, est celui qui permettra la prospérité argentine au XXIe siècle, comme il l'avait permise au XIXe. Nous avons donc d'un côté un protectionniste résolu et, de l'autre, un libre-échangiste acharné…
Lucas Favre
https://factuel.media/blogs/blog-articles/javier-milei-un...
ARMÉNIE
Une guerre d'ampleur régionale menace le Caucase
On n'a pas vu de grandes manifestations dans les capitales occidentales… Dans un silence à peine troublé par quelques « protestations » officielles, le dictateur azerbaïdjanais Ilham Aliyev a pris le contrôle du Haut-Karabakh en septembre dernier. Le nettoyage ethnique a suivi un blocus de 9 mois qui avait privé 120 000 habitants de nourriture, de carburants et de médicaments… On ne peut donc pas dire que l'offensive des Azerbaïdjanais, soutenus activement par leurs alliés turcs, fut une surprise. Washington regardait ailleurs : les milliards ont afflué en Ukraine et aucune miette n'est restée pour la petite Arménie. La crise brulante dans la bande de Gaza est devenue la nouvelle priorité. Un génocide effroyable a pourtant eu lieu en 1915 causant la mort d'1,5 million d'Arméniens et l'exil de nombreux survivants. Le « devoir de mémoire » semble sélectif chez les Occidentaux de 2023 s'indigne James W. Carden pour The American Conservative (voir notre sélection). Ancien conseiller du Département d'Etat sous l'administration Obama, il dénonce l'aveuglement des dirigeants politiques de son pays alors que les candidats se préparent à l'élection présidentielle de 2024 et semblent indifférents - pour la plupart d'entre eux - à la situation dans le Caucase. Les deux complices islamistes, Erdogan et Aliyev, n'ont pas caché leurs intentions : la province arménienne du Syunik est dans leur ligne de mire.
laselectiondujour.com
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BELGIQUE
Belgique : le président du parti socialiste flamand, Conner Rousseau, démissionne après des propos jugés racistes sur les Roms et les Tziganes. Il devra suivre une thérapie
C’est une énorme surprise dans le paysage politique flamand : Conner Rousseau démissionne. Le jeune président du parti socialiste néerlandophone a décidé de jeter l’éponge suite à des accusations de racisme. Condamné à une peine symbolique, il a préféré démissionner alors que son parti le soutenait, et qu’il venait d’être désigné tête de liste pour les législatives de mai prochain. Devenu à 26 ans président du parti socialiste flamand en 2019, Conner Rousseau jouissait d’une popularité réelle qui lui avait permis de réformer le parti en profondeur et à le rebaptiser Vooruit, (« en avant »). Mais il a fini par être rattrapé par la polémique, puis par la justice. Au cours d’une soirée arrosée il y a deux mois, il a tenu des propos méprisants envers les personnes Roms, et a ensuite été ciblé en septembre par une plainte d’une association de Roms pour ses propos jugés racistes. À l’origine de ce scandale, qui vaut à Conner Rousseau de très vives critiques à gauche : une soirée trop arrosée début septembre dans un café de sa ville de Saint-Nicolas, entre Gand et Anvers. S’adressant à des policiers il les a invités à utiliser davantage « la matraque » à l’égard « des Roms et autres tziganes » accusés de salir les rues de sa ville. Pour éviter un procès, il a accepté un marché avec le parquet : il devra suivre une thérapie, pour prendre conscience de « l’impact des mots » selon ses propos cités par l’agence Belga, et devra se rendre dans une caserne de la ville de Malines, lieu de mémoire de la déportation des juifs de Belgique. Une version flamande du maoïsme en quelque sorte.
fdesouche.com
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CHINE
Crise mondiale : une aubaine pour la Chine
Les relations internationales connaissent, depuis plusieurs années, un grand chambardement, qui s’est accentué depuis la crise de l’Ukraine et, tout récemment, la question palestinienne. Les changements en profondeur des équilibres traditionnels, s’ils inquiètent à juste titre les pays occidentaux, sont au contraire, pour la Chine et quelques grands pays du Sud, porteurs de promesses. Un exemple parmi beaucoup d’autres : fin 2020, les accords d’Abraham ont permis, sous l’égide des Etats-Unis, une normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, le Maroc ainsi, un peu plus tard, que le Soudan. Ce fut le plus grand succès diplomatique de Donald Trump. A peine trois ans plus tard, en juillet 2023, c’est sous l’œil bienveillant de Xi Jinping que l’Arabie Saoudite et l’Iran signent, à Pékin, un accord qui entérine leur rapprochement. Washington n’est pas dans le jeu. On peut épiloguer sur les raisons qui ont entraîné cette attitude de Riyad. L’une d’entre elles est sans nul doute le besoin de consolider ses relations avec les pays de la région à l’heure où les difficultés s’accumulent avec Washington (notamment sur les Droits de l’Homme). Petit à petit, la Chine, avec la lenteur et la prudence qui caractérisent sa diplomatie, prend des parts de marché aux Etats-Unis. Et, sous ses encouragements, et souvent à son initiative, le Sud s’organise. En 2001 Pékin crée l’Organisation de Coopération de Shanghai, qui réunit six pays (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan) auxquels vont bientôt s’ajouter l’Inde et le Pakistan en 2016 puis l’Iran en 2021. L’Afghanistan, la Biélorussie et la Mongolie sont observateurs. On peut voir dans l’OCS un galop d’essai du projet tentaculaire des nouvelles routes de la soie (BRI ou Belt and Road Initiative).
geopragma.fr
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La Chine : de l’imitation à l’innovation ?
Si la Chine a réalisé des progrès considérables en matière d’innovation, des travaux montrent qu’elle reste dépendante de l’Occident. Le 1er mars 2023, plusieurs articles se sont fait l’écho d’une étude de l’Institut stratégique australien qui affirme que dans 37 technologies émergentes sur 44, la Chine dispose d’une « avance stupéfiante ». Ce texte reflète une crainte de plus en plus répandue dans les milieux occidentaux, à savoir que nos démocraties seraient sur le point d’être dépassées par le modèle de croissance chinois, fondé sur une alliance inédite entre capitalisme de marché et régime politique communiste. Cette crainte est-elle fondée ? Si la Chine a réalisé des progrès considérables en matière d’innovation, nos travaux montrent qu’elle reste dépendante de l’Occident, et qu’elle devra surmonter plusieurs limites encore avant de pouvoir s’affirmer comme leader en matière d’innovation. Cet article est de Philippe Aghion, professeur à l’INSEAD, professeur invité à la LSE et titulaire de la Chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance, Collège de France et de Céline Antonin, chercheur à Sciences Po (OFCE) et chercheur associé au Collège de France, Sciences Po.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/24/467627-la-chine-d...
COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)
Le monde associatif en France ? Une certaine Omerta autour de ce monstre tentaculaire ?
Le monde associatif en France est un colosse qui représente 3,3 % du PIB du pays. 1 500 000 associations, 114 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1 850 000 employés. Une pieuvre aux innombrables tentacules donc, et brassant une manne financière énorme, appartenant en priorité…aux contribuables. Avec pour toute une partie de ce maillage, une forme d’opacité et d’omerta, comme nous allons le voir ci-dessous. Sous couvert d’humanisme, certaines associations cachent des méthodes très particulières, parfois aux desseins politiques ou encore à des fins plus scabreuses. C’est ce que l’on va découvrir dans cet article avec quelques exemples marquants et le deux poids deux mesures quand il s’agit réellement de venir en aide aux plus démunis. La communauté Emmaüs fait souvent couler l’encre de la presse locale. De nombreux bénévoles de cette association fondée en 1949 par l’Abbé Pierre sont aujourd’hui des migrants à qui l’on fait miroiter des titres de séjour contre un travail mal ou pas rémunéré, un lit et de quoi manger. Attention aux tire-au-flanc, la porte n’est jamais loin. « L’esclavage, c’est fini ! Emmaüs y en a marre ! » À Saint-André-lez-Lille (59), les clandestins du mouvement, en juillet dernier, faisaient grève, soutenus par la CGT et le Comité des sans-papiers du Nord. Si l’esclavage moderne (on ne fouette plus en France) n’est plus à démontrer comme le suggère les centaines d’articles de presse présents sur le web, d’autres faits majeurs sont, eux, moins visibles et constituent la triste réalité. En son temps l’affaire du Coral, qui avait en partie lever le voile sur un réseau constitué de pédophiles, les enquêtes aboutissant toutefois (comme les procès) à l’innocence des personnalités publiques accusées. Le principal dénonciateur de cette histoire sera retrouvé mort suicidé (comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans ce genre d’affaires : Epstein, Jean-Luc Brunel, etc.). Si des personnalités politiques se trouvent souvent au centre d’affaires lugubres, les enquêtes ne sont pas souvent très poussées. Zoé Sagan sur son compte X s’en prenait récemment à l’ancien Ministre de la Culture : « Jack Lang et sa femme allaient se servir littéralement de chair fraîche dans des centres pour enfants en difficulté. Et comment toute cette folie immonde a été enterrée par la justice avec l’aide des différents présidents de la République française. Une vraie dégénérescence politique. » Elle apportait pour preuve un document édifiant qui ne lui a valu aucune plainte à l’heure où nous écrivons ces lignes...
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/21/227016/le-monde-as...
Comment l’UE abuse des droits des LGBT pour rééduquer et affaiblir les États membres
La véritable raison pour laquelle les droits LGBT sont devenus une force motrice dans l’élaboration des politiques de l’UE n’est pas le désir d’aider les personnes défavorisées, mais d’affirmer son pouvoir de contrôle autoritaire sur les États membres qui se comportent mal d’une manière intrinsèquement antidémocratique, conclut un nouveau rapport rédigé par le Dr Carlton Brick de l’Université de West Scotland et publié par le MCC Brussels. L’auteur a présenté ses conclusions lors de la table ronde organisée par le MCC le jeudi 16 novembre, ainsi que les commentaires de la sociologue Ashley Frawley (photo, ci-dessus), auteur de deux livres sur le sujet. « L’identité sexuelle est devenue un élément central de la manière dont l’Union européenne se comprend et encadre désormais ses relations internes et externes », observe M. Brick en guise de prémisse de son rapport, décrivant comment les droits des LGBT – en tant que nouvelle incarnation de l’égalité sociale – sont devenus une partie essentielle de l’identité de l’UE de l’après-guerre froide au cours de ces vingt dernières années. Aujourd’hui, les groupes de défense des LGBT sont profondément intégrés dans les institutions de l’UE et dans le processus décisionnel de Bruxelles, ce qui a donné lieu à une étrange relation symbiotique qui imprègne même des politiques qui n’ont rien à voir entre elles. Les ONG ont trouvé un allié puissant pour diffuser leur idéologie tout en donnant aux élites européennes la quête chevaleresque dont elles avaient désespérément besoin.
The European Conservative
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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ
« L’idéologie de la transition de genre s’attaque aux enfants* »
Dans leur dernier ouvrage « Dysphorie de genre », Nicole et Gérard Delépine lèvent le voile sur les théories et les pratiques problématiques de la transition de genre chez les enfants et les jeunes. Quelles conséquences ces traitements médicaux et chirurgicaux irréversibles ont-ils sur les mineurs ? Quel impact l’idéologie de la transition de genre, enseignée désormais dès la maternelle selon les recommandations de l’OMS, a-t-elle sur l’esprit des enfants ? La dysphorie de genre est un terme médical qui décrit les personnes souffrant de mal-être par rapport au sexe reçu à la naissance. Aux États-Unis, il est estimé que 0,5 % de la population se dit « trans ». En France, leur nombre a été multiplié par quatre entre 2012 et 2020. Aujourd’hui, 8000 personnes ont réalisé une opération de changement de sexe en France selon les chiffres de la sécurité sociale. Mais pourquoi ce trouble pourtant rare est-il devenu un tel phénomène de mode qui se propage auprès des politiciens, des lobbys, dans les grandes entreprises et même dans les écoles ? Nicole Delépine, pédiatre, et Gérard Delépine, chirurgien, parcourent dans leur livre l’origine et le processus de ce qu’on appelle « transition de genre ». Avec une volonté affirmée d’informer le public sur les dangers de cette transition, ils développent les conséquences de ces pratiques pour la santé physique et mentale. Ils abordent également l’équité entre les genres et le droit des femmes mis en danger par les nouvelles règles sociales que génère cette problématique.
LIRE : Dysphorie de genre, par Nicole et Gérard Delépine. Fauves éditions,2023.
covidhub.ch
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Mariage forcé de l’homme avec la machine. Le cas suisse.
Sans même que l’on s’en aperçoive, la Suisse a franchi un tournant historique durant l’été 2023. Ceci via l’adoption par son Parlement d’un texte de loi qui, pour n’être pas encore entré en vigueur, n’en annonce pas moins l’avenir non seulement de ce petit pays, mais encore de nombreux autres déjà engagés sur la même voie. Cette loi résume annonce en effet le projet de société totalitaire que l’inénarrable Yuval Noah Harari qualifie de « techno-humanisme » et dont nous allons ici explorer quelques-uns des aspects les plus saillants. Mais commençons par présenter la loi elle-même afin d’en mieux saisir les enjeux. Car la législation de « redéfinition du viol » dont il est ici question promet de projeter la Suisse – ainsi que les autres pays qui l’ont déjà adoptée (Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, etc.) – dans un modèle de société précédent, il faut avant tout prendre en compte l’intégration à la législation suisse de la notion « d’état de sidération », censée expliquer le fait que telle plaignante n’a opposé aucune résistance, ni physique ni verbale, à tel homme qui l’aurait agressée. Car, si l’on peut aisément admettre que les véritables victimes de violences sexuelles expérimentent fréquemment une forme de paralysie, le fait de considérer l’absence de toute réaction comme parfaitement normale indépendamment de toute menace concrète promet de formidables complications aux hommes qui auront à se défendre de telles accusations à l’avenir. Ce qu’ils ont d’ailleurs déjà de plus en plus souvent à faire suite à des rencontres de boîte de nuit… ou tout simplement au cours des procédures de divorce. Même une fois ces législations entrées en vigueur en Suisse, il faudra certainement un certain temps aux hommes pour admettre le fait que toute femme qu’ils fréquentent peut à tout moment les faire embastiller pour cause de « rapports sexuels non consentis » – comme c’est déjà le cas en Allemagne, par exemple. Lorsqu’ils s’en rendront compte toutefois, le choc risque d’être passablement rude et quelque peu dommageable en particulier à leur « vie de couple », indépendamment des qualités morales qu’ils pourront toujours reconnaître à leur conjointe…
Le blog de Liliane Held Khawam
https://lilianeheldkhawam.com/2023/11/23/mariage-force-de...
DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES
L’Arcom cherche à nouveau des poux dans la tête de CNews
Sans bruit, en coulisses, l’autorité de régulation des médias Arcom (ex-CSA) resserre l’étau autour de la chaîne d’information CNews. Aucune communication officielle n'a pour l’instant franchi les murs de la maison. Interrogé par BV, le gendarme des médias n’a pour l'instant pas répondu. De son côté, CNews fait profil bas : « On ne communique pas pour le moment. On essaie de régler le problème avec l’Arcom », glisse une porte-parole. Selon nos informations, CNews est mise en demeure de classer en temps de parole politique (donc limité et équilibré entre les partis) les propos tenus à l'antenne d'une dizaine de personnalités habituées de ses plateaux. Cette nouvelle règle s’appliquerait à compter du 14 novembre. Certaines des personnalités concernées, furieuses, commencent à s’exprimer. Tour à tour, l’économiste, haut fonctionnaire et polémiste Jean Messiha et le politologue Guillaume Bigot se sont défendus.
bvoltaire.fr
https://www.bvoltaire.fr/info-bv-larcom-cherche-a-nouveau...
La presse traditionnelle contre l’information « open source »
Il faut le dire simplement : la presse traditionnelle ne fait plus de journalisme, ni d’information. Elle est à peine capable de rapporter les potins. Et non, ceci n’est pas une exagération. Chaque jour qui passe apporte une démonstration supplémentaire de l’inutilité de la presse traditionnelle face aux réseaux sociaux et à l’information organique, collectée par les citoyens disposant d’une connexion internet. Et chaque jour apporte aussi la preuve de l’inadéquation croissante du modèle d’affaire de la presse traditionnelle à l’ère de l’information numérique. La presse d’hier est maintenant en concurrence directe avec l’information « open source », qui, comme les logiciels libres, bénéficie des mêmes avantages qui lui permettent de complètement écrabouiller la presse d’hier. Sans surprise, les médias traditionnels – exactement comme les éditeurs de logiciels traditionnels – considèrent la collecte d’informations sous l’angle de la source propriétaire et, de ce point de vue, ne peuvent s’empêcher de rabaisser l’information « open source ». Après tout, eux ont accès à des personnes, des informations et des données qui ne sont pas disponibles pour les non-initiés, la piétaille, ceux qui ne sont rien… Et puis, tout le monde sait que le vrai journalisme, c’est aller frapper aux portes, téléphoner à droite et à gauche, et surtout, avoir des relations avec des sources établies et des experts en la matière. De façon symétrique, ces sources et ces experts s’appuient sur ces relations avec les médias pour diffuser des informations et des points de vue à la petite cuillère, dans le but de faire passer des messages (un « narratif », comme on dit en franglais de nos jours)…
Hashtable
https://h16free.com/2023/11/17/75746-la-presse-traditionn...
Aides à la presse : un bilan scandaleux
La majorité des titres de presse bénéficiant de subventions publiques réservent leurs contenus à leurs lecteurs payants. Le 8 septembre dernier, le ministère de la Culture a publié sur son site officiel la liste des titres de presse ayant bénéficié d’une aide financière en 2022. En lisant attentivement sa composition, j’ai pensé que l’oubli dans lequel ce document était tombé ne méritait pas d’être entretenu. En 2022, 370 titres de presse (et lettres d’information en ligne) ont bénéficié d’un total de 110,4 millions d’euros d’aides publiques (28 millions d’aides au pluralisme, 57 millions d’aides au transport et 31,4 millions d’aides à l’investissement). Contrairement à Contrepoints, qui ne bénéficie pas d’un sou d’argent public et appartient à une association (Libéraux.org), la majorité des titres subventionnés sont des entreprises de presse rattachées à un groupe (LVMH, Lagardere media news, Sud Ouest, Rossel La Voix, Altice, CMA CGM, SIPA Ouest France…). Ces aides à la presse sont ainsi assimilables à des aides directes aux entreprises. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une concurrence économique dont elles modifient les règles. Deux groupes semblent tirer particulièrement profit de cette forme d’interventionnisme. D’abord le groupe Les Échos – Le Parisien, qui reçoit des aides publiques pour Aujourd’hui en France, Le Parisien et Les Échos, cumulant plus de 14 millions d’euros d’aides (14 162 397 euros) en 2022. Ensuite, le groupe L’Humanité, qui a reçu 3 882 152 millions d’euros pour une diffusion inférieure au million d’exemplaires annuels, un chiffre qui correspond à la moyenne basse des ventes des titres de la presse quotidienne régionale en France. L’octroi de ces aides reposerait sur « des critères objectifs qui sont les garants de la neutralité et de l’impartialité des décisions d’octroi ». Les montants de ces subventions dépendent en réalité d’un critère objectif (celui du nombre d’exemplaires vendus en un an) mais qui ne s’appliquent qu’aux titres de presse écrite (les vues des sites d’information et d’opinion en ligne ne sont intégrées dans aucun calcul), et d’une estimation plus brumeuse, qui vise à « compléter les ressources des titres de presse qui ne disposent pas de recettes publicitaires suffisantes afin que la pression des marchés publicitaires ne détermine pas les idées qui auront vocation à s’exprimer dans le débat public. »…
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/25/467668-aides-a-la...
Edward Snowden et notre espace privé au prisme de la NSA
« L'enjeu n'est pas le terrorisme, le terrorisme c'est le prétexte, l'enjeu, c'est la domination économique et le contrôle social ». Tels sont les mots de Joseph Gordon-Levitt qui incarne Edward Snowden dans le film Snowden sorti en 2016. Ils entendent donner la raison réelle de la surveillance de masse organisée par les États-Unis dans le monde entier, dénoncée par Edward Snowden en 2013. La question du respect de la vie privée s'est toujours posée dans nos sociétés modernes. Benjamin Constant, dans « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », expliquait déjà que deux libertés s'opposent, auxquelles correspondent deux systèmes de gouvernement : la liberté des Anciens, celle des cités grecques, qui était une liberté collective, permettant de prendre toutes les décisions ensemble ; et la liberté des Modernes, c'est-à-dire la liberté individuelle, qui postule que plus les individus peuvent décider pour eux-mêmes, seuls, plus ils sont libres. Le problème est que les programmes de surveillance de masse peuvent violer notre espace privé et donc notre liberté. C'est à partir de cette idée qui lui est apparue comme intolérable qu'Edward Snowden s'est décidé à révéler l'importance phénoménale des systèmes développés par les Américains pour contrôler - ou protéger, selon le point de vue - les populations. Et la Chine confirme aujourd'hui cette réalité avec l'affaire Phonandroid (notre sélection). Au début de sa carrière, Snowden était juste un homme persuadé du caractère moral des agissements de l'État américain. En 2004, il a même tenté d'intégrer l'armée pour aller servir en Irak. Un accident - a posteriori bienvenu - l'en empêchera. Entre 2007 et 2009 ensuite, il travaille pour la CIA, et développe ses talents de hacker, avant d'entrer à la NSA comme consultant. Mais ce qu'il a touché du doigt à la CIA fini par le révolter et il devient progressivement un défenseur de plus en plus engagé de l'espace privé sur Internet jusqu'à décider en 2013, de dévoiler au monde entier l'ampleur des programmes de surveillance de masse par les États-Unis. À partir de ses accès professionnels, il transfère dans l'espace public un nombre colossal de documents secrets. Plus d'un million sont envoyés au Guardian et au Washington Post selon certaines sources ! Le gouvernement du Royaume-Uni est également touché, certaines de ces révélations impliquant le centre de contrôle des télécommunications anglaises (GCHQ). Et peu de temps après les premières révélations, début juin 2013, Edward Snowden s'enfuit et révèle son identité. S'ensuit alors une double bataille : celle des idées et celle de son extradition…
laselectiondujour.com
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Florence Bergeaud-Blackler (« Le Frérisme et ses réseaux ») rappelée à l’ordre par le directeur général du CNRS pour avoir dénoncé l’antisémitisme de ses ex-collègues
« J’ai reçu un courrier du directeur général du CNRS me rappelant à l’ordre pour avoir dénoncé ici l’antisémitisme de certains de mes ex-collègues. J’ai proposé au directeur (qui n’a nullement réagi suite aux menaces de mort consécutives à la sortie de mon dernier livre) de me recevoir pour lui expliquer les raisons de mon tweet. J’attends depuis trois semaines une réponse : rien… » Un excellent dossier de Fdesouche avec mails, déclarations et citations qui démontre sans ambiguïté l’orientation idéologique du repère gauchiste qu’est le CNRS.
fdesouche.com
https://www.fdesouche.com/2023/05/17/florence-bergeaud-blackler-menacee-de-mort-et-virulemment-attaquee-par-des-universitaires-islamo-gauchistes-suite-a-la-publication-de-son-livre-sur-les-freres-musulmans/
Dans la lutte contre l'« infodémie », obsession de l'OMS, le contrôle des médias est un enjeu majeur
À quelle sauce sera apprêtée l'information couvrante ou commentant les grands objets sanitaires ? La censure menace-t-elle les plumes et les voix qui ne rentrent pas dans le moule de la pensée officielle ? La question est de mise depuis le 30 octobre, date de la parution d'une « Proposition de texte de l'Accord de l'OMS sur les pandémies », document de 32 pages qui sera discuté tout prochainement à Genève. La Suisse est partie prenante, comme le relève l'Office fédéral de la santé publique à Berne : « L'organe intergouvernemental de négociations a pour mandat de soumettre ses conclusions à l'examen de la 77ᵉ session de l'Assemblée mondiale de la santé en mai 2024 ». Un examen attentif du texte permet de juger des orientations de la communication à propos de la gestion sanitaire dans le monde. Et cela part fort. Dans le préambule expliquant certaines expressions censées revenir souvent dans le projet, l'infodémie, par exemple, est définie comme suit : « Un excès d'informations et des informations fausses ou trompeuses qui circulent dans les environnements numériques et physiques pendant une flambée épidémique. Cette situation est source de confusion et provoque des comportements à risque susceptibles de nuire à la santé. Elle conduit également à une méfiance à l'égard des autorités sanitaires et sape les mesures sociales et de santé publique. »
Infoméduse
https://fr.sott.net/article/42870-Dans-la-lutte-contre-l-...
Dans son projet de loi contre les dérives sectaires, le gouvernement vise-t-il les praticiens de la santé plus que les charlatans ?
Le gouvernement et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont déposé le 15 novembre dernier au Sénat un projet de loi visant à « renforcer la lutte contre les dérives sectaires ». Le texte, présenté au Conseil des ministres et composé de sept articles, consacre l’un de ses cinq chapitres à la santé. Dans son compte rendu, le gouvernement justifie cette « mise en valeur » par ceux qui, « groupes et individus », ne sont pas des gourous religieux ou spirituels mais, « investissent les champs de la santé et du bien-être ». Selon la secrétaire d’Etat, Sabrina Agresti-Roubache, c’est « l’émergence de discours remettant en question la science et la crédibilité des autorités sanitaires » qui est incriminée. Une expression vague. Le projet de loi met dans le même sac de « vrais » charlatans avec des praticiens de la santé pour peu qu’ils remettent en cause un traitement. Si le texte est adopté, les médecins « provoquant un abandon d’un traitement médical » risquent jusqu'à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Le projet de loi, disponible sur le site du Sénat, expose les motifs du gouvernement. Le document évoque un « accroissement sensible des saisines de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ces dernières années », particulièrement depuis la pandémie de Covid, dont la gestion par les autorités a été fortement critiquée. « Environ 25 % des 4 020 saisines de la Miviludes en 2021 concernent la santé. Dans ce domaine, les pratiques de soins non conventionnelles constituent 70 % des saisines », y lit-on. Deux jours après le dépôt du texte au Sénat, le Conseil d’État a émis son avis. On constate en premier lieu la remarque de cette haute juridiction qu’une répression de la promotion « pourrait remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte ». Les dispositions visant à empêcher la promotion de pratiques de soins dites « non conventionnelles » dans la presse, sur Internet et les réseaux sociaux, « constituent une atteinte portée à l'exercice de la liberté d'expression, protégée par l'article 11 de la Déclaration de 1789 », poursuit le Conseil d’État.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/politique-france/dans-son-proje...
Natacha Polony. Réac de gauche, anar de droite
Natacha Polony est née le 15 avril 1975. D’origine polonaise, elle enseigne de 1999 à 2000 dans un lycée d’Epinay-sur-Seine avant d’en démissionner. Elle n’a pas accepté les réformes de Jack Lang transformant « l’enseignement de la littérature en une démarche utilitariste ». Natacha Polony s’engage par la suite au sein de Mouvement des citoyens (MDC) de Jean-Pierre Chevènement, tout en menant en parallèle une carrière de journaliste au magazine Marianne comme spécialiste de l’éducation puis au Figaro. « Réac de gauche et anarchiste de droite », elle a la lourde tâche de remplacer le polémiste Éric Zemmour dans l’émission « On n’est pas couché ». En septembre 2018, elle est nommée directrice de la rédaction de Marianne par son nouveau propriétaire, le milliardaire tchèque Daniel Křetínský. Elle est mariée depuis 2007 au journaliste et critique gastronomique Périco Légasse. Portrait et citations.
ojim.fr
https://www.ojim.fr/portraits/natacha-polony/?utm_source=...
Guerres et plaies
Photoreporter de guerre depuis 40 ans, Patrick Robert revient sur ses reportages, ses guerres et l’évolution de son métier. Un crâne humain accroché sur le devant d’un pick-up : c’est une image qui frappe, voire qui choque, de celles qui restent gravées en mémoire. C’est justement ce cliché effectué par Patrick Robert au Libéria qui illustre la couverture de son livre. À dessein, explique-t-il : « Dans la peinture classique, on appelle cette allégorie une vanité, car elle exprime la fragilité de la vie et le temps qui passe ». Le titre qu’il a choisi pour son ouvrage est un parfait écho à ladite photo : « Chaque heure compte, la dernière tue ». Il s’agit de l’adaptation française d’une locution latine, figurant parfois sous les cadrans solaires ou les horloges anciennes. En effet, sa dernière heure à lui, il a failli la connaître en juillet 2003, dans ce même Libéria. Le photographe y couvrait la guerre civile pour le compte de l’agence Sygma et de Time Magazine lorsqu’il fut grièvement blessé par balles à Monrovia. Opéré en urgence et évacué en avion, il aurait pu y rester. Capricieuse, sinon facétieuse, la mort n’a pas voulu. Cette expérience extrême, sinon ultime, l’a conduit à s’interroger sur le sens de la vie et de sa destinée. Figure de la corporation, multi-primé (il a notamment reçu deux Visas d’Or au festival de Perpignan), signature régulière et appréciée de la presse écrite, Patrick Robert a connu la plupart des conflits de ces quarante dernières années. C’est ce qu’il raconte dans un récit haletant qui prend la forme d’une croisière mouvementée sur le Styx, le fleuve des enfers de la mythologie grecque. De l’Irak au Zaïre, en passant par l’Afghanistan ou la Yougoslavie, le lecteur suit le photographe derrière son objectif et découvre les coulisses d’un métier soit méconnu, soit fantasmé. « Tâcher d’être partout où l’Histoire s’écrit » : tel fut le fil conducteur d’une existence placée sous le signe de Mars, dieu de la guerre. Évitant le piège de l’autoglorification ou du pseudo-romantisme inhérent à ce type de rétrospective, il nous livre des faits bruts et des constats lucides. Et règle quelques comptes au passage, comme lorsqu’il fustige ces confrères qui basculent dans le « militantisme humanitaire ». « La sensiblerie, qui me paraît insincère et démagogique, m’exaspère », écrit-il. Mais le grand mérite de Patrick Robert est de dépasser son aventure personnelle et de revenir sur les regrettables mutations d’une profession menacée par l’« ubérisation ».
LIRE : Chaque heure compte, la dernière tue, par Patrick Robert. Éditions Érick Bonnier, 2023.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/guerres-et-plaies/?utm_sour...
Agitprop autour d'un concert néonazi
Le concert « Rock contre le wokisme » dont la presse affirme qu'il a eu lieu malgré les constatations contraires des gendarmes ressemble fort à une manipulation politique. Attention, c'est du Kafka. « Vendredi 17 novembre, la préfecture (de l’Isère, ndlr) été informée de la forte probabilité de la tenue d'un concert public, dont la nature laissait présager qu'il puisse exister des raisons sérieuses que des propos et gestes à caractère raciste et d'incitation à la haine, pénalement réprimés, puissent être tenus. » Cela fait beaucoup de conditionnel pour justifier un arrêté d’interdiction, même d’un concert néonazi, ne trouvez-vous pas ? Ce concert dont on a eu vent qu’il devait peut-être se tenir dans un lieu privé dans le nord-Isère au sud de Lyon, cet ensemble de probabilités dont on n’a pas l'assurance, ne constitue pas un risque de trouble à l'ordre public suffisant pour interdire cette manifestation qui pourrait éventuellement avoir lieu. Certes les propos et gestes à caractère raciste et d'incitation à la haine sont des infractions pénales mais faut-il encore qu'elles aient été commises et constatées pour être réprimées. La liberté d'expression est contrôlée par le juge a posteriori. Rappelons que la censure ex ante était un privilège royal, aboli depuis la Révolution, avec les lettres de cachet. Rien n'interdisait de mettre en garde les organisateurs (le renseignement territorial est fait pour ça) et les inciter à ne pas organiser ce concert. Ce qui aurait mobilisé moins de moyens que les multiples contrôles et vérifications effectués par les gendarmes dans l'incapacité de contrôler grand-chose hormis l’éventuelle tenue du concert interdit – dont on n'avait pas la certitude qu'il allait se dérouler dans ce « lieu privé », un restaurant proposant un parking de cent places. Si deux cents personnes ont assisté à ce concert comme l’affirme la presse, il y aurait eu une bonne soixantaine de véhicules garés. Où cela devient savoureux, c'est quand on lit : « La gendarmerie a procédé à de multiples contrôles et vérifications aux abords du lieu présumé du rassemblement. Ce dernier se tenant dans un lieu privé, aucun élément ne permet de confirmer qu'un concert se soit tenu. Le parquet a été informé de la situation. Aucune poursuite n’est envisagée eu égard au caractère privé du lieu et à l'absence d'infraction constatée. » Enfin, toute cette affaire de concert néonazi a démarré sur la base de renseignements donnés à la presse par des « antifas » lyonnais, toujours les mêmes. Lyon Mag publie un tweet émanant d’Allan Brunon, un juriste de LFI qui a décidément bien du mal avec le droit. Il s’étonne que les organisateurs de cet événement soient toujours en liberté alors qu’aucune infraction n’a été constatée par les gendarmes, pas plus que la tenue du concert.
eclaireur.substack.com
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ÊCOLOGIE
Le 1 % pollue autant que les deux tiers des humains les plus pauvres
Les 1 % les plus riches, soit 77 millions de personnes à l'échelle mondiale, émettent une pollution des deux tiers les plus défavorisés. Ces conclusions émanent du récent rapport d'Oxfam, intitulé « Égalité climatique : une planète pour les 99 % », élaboré en collaboration avec l'Institut de l'environnement de Stockholm. « Des pays les plus riches aux nations les plus pauvres, les gens ordinaires sont aux prises avec la hausse des prix de la nourriture et du logement, tandis que les plus riches voient leur fortune augmenter régulièrement (…) Si nous n'agissons pas contre le changement climatique, ce sont les jeunes et les générations futures qui en subiront les conséquences », lit-on en ouverture de l'étude d'Oxfam, qui met le doigt sur les problèmes d'inégalité. Ce dernier rapport d'Oxfam (Comité d'Oxford pour l'aide à la famine) dévoilé lundi 20 novembre lors du sommet sur l'égalité climatique à Dubaï (!), révèle que les 1 % des plus riches sont responsables de 16 % des émissions mondiales de carbone. En 2019, cette élite a généré quatre fois plus de pollution au carbone que toute la population africaine. Plus de gaz à effet de serre est émis par douze des milliardaires les plus riches, parmi lesquels Elon Musk, Larry Page, Carlos Slim, Roman Abramovitch, Jeff Bezos, Michael Dell, et Bill Gates, à travers leurs yachts, jets privés, manoirs et investissements financiers, que les émissions énergétiques annuelles de 2 millions de foyers. Le rapport d'Oxfam met en lumière que les acquisitions de luxe telles que les yachts, jets privés, voitures, hélicoptères, et résidences opulentes, en conjonction avec l'impact de leurs investissements financiers et de leurs actions, entraînent près de 17 millions de tonnes de CO2 et d'émissions de gaz à effet de serre.
Oxfam
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Le déraisonnement climatique : voyage en Absurdie
Par Camille Galic. « La science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques gagneraient à être plus scientifiques. » C’est pourquoi, en réponse au fanatisme destructeur des écologistes, 1 609 scientifiques parmi lesquels deux lauréats du prix Nobel, l’Américain John F. Clauser et le Norvégien Ivar Giaever, viennent d’affirmer dans une Déclaration que « l’urgence climatique n’existe pas » car « les archives géologiques révèlent que le climat a varié tout au long de l’existence de la planète Terre, alternant les phases froides et chaudes de manière naturelle. Le Petit Âge Glaciaire s’est terminé pas plus tard que 1850. La période de réchauffement que nous connaissions aujourd’hui n’a donc rien de surprenant ». Mais que pèse la science face au fanatisme ? « Le Déraisonnement climatique », dernier livre de François Gervais, ancien directeur de recherches au CNRS, professeur des Université et même expert du GIEC, aura-t-il plus d’impact ? On l’espère car le réquisitoire dressé par ce grand physicien contre les catastrophistes tenant le haut du pavé politico-médiatique est non seulement une mine de renseignements et donc d’arguments opposables aux militants écolos mais aussi un ouvrage bien enlevé et plein d’humour. Un tour de force sur un sujet aussi aride. « La peur est un formidable instrument de pouvoir, remarque-t-il. Vu le machiavélisme frénétique avec lequel certains tentent de nous l’instiller quotidiennement, ce serait plutôt “l’Anxiocène” qui semblerait le mieux décrire notre ère, s’il fallait lui donner un nom. » Or, cette peur n’est nullement justifiée. N’en déplaise au Souverain Pontife qui voue aux gémonies les automobilistes alors que sa chère COP28 sera présidée par le PDG de la compagnie pétrolière nationale de Dubaï, « l’Europe n’est responsable que d’un dixième des émissions totales [de CO2], la France d’à peine un centième. D’ici 2050, sa “culpabilité” relèverait ainsi de l’ordre du millième de degré. Vous avez bien lu. De quoi sombrer dans une éco-anxiété à s’en rendre malade ? »
LIRE : Le Déraisonnement climatique, par François Gervais. L’Artilleur, 2023.
polemia.com
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Les cancres ne feront pas passer l’hydrogène
L’alarmisme climatique de circonstance accueille comme une nouvelle pierre philosophale toute proposition de transition énergétique, à l’instar de l’hydrogène-mania qui s’est emparée des chancelleries et corrompt les esprits d’ingénieurs ayant perdu leur probité. Il me faut ici débusquer un acte de foi qui s’avère irrationnel, voire totalement stupide et certainement scandaleux, à la lumière de ce qu’est l’hydrogène et de ce qu’il n’est pas. Ce n’est pas une énergie primaire qu’il suffit de récolter, comme le charbon, le pétrole, le gaz, l’irradiation solaire ou l’uranium. Pour l’obtenir, il faut consommer une autre forme d’énergie, que ce soit par la combustion partielle du gaz naturel, l’électrolyse de l’eau qui consomme du courant électrique (rendement énergétique de 60-70 %), ou la thermolyse de l’eau à haute température qui reste à développer industriellement avec des réacteurs nucléaires ou des centrales solaires thermiques dédiés à cela. Ni coloré ni primaire ni accumulable en grandes quantités, c’est un réactif chimique très utile pour produire des engrais azotés, en pétrochimie et en chimie fine. La molécule de dihydrogène est un gaz ayant une large plage d’explosivité dans l’air (de 4 % à 75 %). Pour les impressionner, les mauvais profs de chimie auront démontré cela à leurs élèves, en replissant un ballon de deux volumes d’hydrogène et d’un d’oxygène pour ensuite faire détonner ce mélange. 17 fois moins d’énergie est nécessaire pour initier cette explosion que pour allumer le gaz naturel. L’hydrogène, ce gaz particulièrement fugace et dangereux, ne doit jamais être mis entre les mains des consommateurs lambdas…
Le blog de Michel de Rougemont
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ÉDUCATION
École : instruire et éduquer
L’équilibre entre instruction et éducation, à l’école et dans les programmes, bien que complexe à trouver, n’en est pas moins une nécessité pour éviter que l’école ne devienne un lieu d’endoctrinement idéologique. Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques. Mais le choix fondamental reste toujours le même. Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine. Que l’on se situe au cours préparatoire ou à l’université, tout contenu d’enseignement comporte un aspect éducatif. Apprendre à lire ou à compter, c’est s’astreindre à des exercices répétitifs. Un enfant libre de ses choix abandonnerait vite. La discipline du groupe classe et la pression institutionnelle du système d’enseignement produisent un effet éducatif. La nécessité unanimement reconnue de savoir lire et compter dans les sociétés du XXIe siècle fait naître une adhésion de l’enfant, qui n’est pas naturelle, mais éducative. Enseigner la philosophie, c’est davantage éduquer qu’instruire. Mais l’économie, le droit et tutti quanti ne peuvent s’enseigner sans la dimension éducative. Supposons, en droit, un revirement de jurisprudence important. En le commentant, faut-il s’arrêter à l’aspect purement juridique ou envisager également les implications sociales, politiques, philosophiques ? La réponse va de soi : il faut élargir la thématique, car le droit n’est pas une simple technique, mais comporte des choix sous-jacents. La liberté éducative des parents n’est pas totale, puisque la société et sa structure politique, l’État, définissent les programmes d’enseignement. Mais l’extension indéfinie du domaine des programmes officiels et surtout les choix idéologiques qu’ils comportent peuvent aboutir à une élimination de facto de la liberté éducative. Un seul exemple suffira. Un collectif d’associations a publié récemment en France un livre blanc pour « rendre effective » l’éducation à la sexualité « tout au long de la scolarité ». Des contenus précis sont suggérés : « l’histoire des acquis féministes, les avancées scientifiques révélées par des femmes, la littérature des femmes et personnes LGBTQIA+ ». Une telle proposition comporte à l’évidence une orientation idéologique concernant le féminisme et le concept de genre. Il est clair qu’il n’appartient pas à l’État de faire des choix sur des sujets aussi controversés que le féminisme radical ou l’influence respective du genre, déterminé sociologiquement, et du sexe, déterminé biologiquement.
contrepoints.org
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ÉNERGIE
Les Occidentaux sont-ils vraiment dépendants de l’uranium russe ?
Dans le contexte géopolitique actuel, la question de la dépendance de l’Europe et des États-Unis à l’uranium russe refait surface. Mais pour Michel Gay, cette dépendance est un mythe. Explications. Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques mises en place contre la Russie ont épargné l’uranium. Serait-ce à cause d’une trop grande dépendance ? Mais de quoi parle-t-on ? Que place-t-on sous le vocable « uranium » ? Qui est dépendant de qui et de quoi ?… Or, Il existe au moins cinq types d’uranium. Commençons par le début : l’uranium naturel (Unat, issu du sous-sol) contient 99,3 % d’uranium 238 (U238) et 0,7 % d’uranium 235 (U235). Cet Unat est converti en combustible pour les réacteurs en l’enrichissant (UE) (en général jusqu’à environ 5 %), ce qui appauvri le reste de l’uranium appelé… uranium appauvri (Uapp). À noter que ce combustible est peu radioactif (il se manipule à la main) avant d’avoir été utilisé dans un réacteur. Après avoir été utilisé quelques années dans les réacteurs, la France a fait le choix de retraiter son combustible « usé » radioactif. Elle sépare donc les déchets des matières valorisables, ce qui a permis de réduire considérablement le volume des déchets à traiter. Les déchets (les produits de fission et les « actinides mineurs ») représentent 5 % du combustible initial. Ils sont conditionnés dans des matrices de verre pérennes appelées à être stockées pour toujours dans des couches géologiques (stockage géologique). Les matières réutilisables ultérieurement (95 %), c’est-à-dire le plutonium (Pu) et l’uranium restant après traitement (URT) sont réutilisables en réacteur surgénérateur RNR de quatrième génération, ou dans certains réacteurs actuels. Cette politique de recyclage pratiquée depuis longtemps pour les combustibles nucléaires usés permet, ou permettra, la valorisation énergétique de 95 % (!) des matières initialement présentes. Cette URT obtenu après le traitement des combustibles usés contient encore davantage d’U235 fissile (environ 1 %) que l’Unat initial (0,7 %). Il est donc tentant de l’enrichir une nouvelle fois pour obtenir de nouveau un combustible avec cet uranium réenrichi (URE). Or, au début, la France ne mettait pas encore en œuvre la technique nécessaire pour convertir l’URT en URE car elle enrichissait l’uranium par diffusion gazeuse, ce qui rendait quasiment impossible cette opération. Une partie de l’URT a donc été envoyée en Russie (qui utilisait la technique d’ultracentrifugation permettant cette conversion compétitive) pour y être à nouveau enrichi et permettre une nouvelle utilisation en réacteur. Conformément aux pratiques internationales pour de ce type de contrats, la Russie renvoyait l’URE et conservait l’Uapp issu de l’URT, matière nucléaire valorisable (et non un déchet nucléaire), en particulier dans la filière des surgénérateurs à neutrons rapides de quatrième génération (RNR). La dépendance des Européens au combustible nucléaire russe inquiétait les États-Unis en mars 2023…
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/19/467194-les-occide...
ESPAGNE
Espagne : Vox prêt à aller jusqu’au bout
Santiago Abascal, chef du parti de droite espagnol Vox, a été interrogé par Tucker Carlson. Il lui a déclaré que l’adhésion de son pays à l’idéologie radicale de l’égalité des sexes et son contrôle par un gouvernement socialiste font partie d’un « cancer » qui « peut finir par infecter le reste de l’Europe » : « Je pense qu’il est important que le reste du monde comprenne que l’Espagne a été pendant de nombreuses années le terrain d’essai de l’extrême wokeness, des programmes climatiques extrêmes et des lois incroyablement radicales sur le genre depuis 2004. (…) L’Espagne est également la porte d’entrée de l’islamisation de l’Europe en raison de sa position géographique ». En outre, a souligné le dirigeant de Vox, l’Espagne est le seul pays européen à avoir des ministres ouvertement communistes au sein de son gouvernement. Il a reproché à l’Union européenne de sévir contre des pays conservateurs comme la Pologne et la Hongrie, mais de ne pas prendre de mesures contre les communistes au sein du gouvernement espagnol. Il a déclaré à M. Carlson qu’il était important que les gens du monde entier prennent conscience de ce qui se passe en Espagne, car cela pourrait se propager à d’autres régions d’Europe et à l’Occident en général. M. Abascal a déclaré que son parti avait conclu des alliances avec les premiers ministres polonais et hongrois, la nouvelle première ministre conservatrice italienne, Georgia Meloni, et l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.
lesalonbeige.fr
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Novembre national : un changement culturel de la droite espagnole ?
La droite espagnole a fait un virage à 180 degrés et descend dans la rue pour crier contre le roi, la Constitution, la monarchie, la laïcité à la française, la police et même l'Union européenne. Lors des journées de Ferraz, ainsi que sur les réseaux sociaux, un nouveau drapeau avec deux N couronnés par la croix chrétienne a attiré l'attention. Que symbolise ce logo, porté par tant de manifestants ? Beaucoup ont comparé les dernières manifestations à Ferraz au 15-M ou à une simple réponse espagnole au progressisme. En réalité, ils ne sont pas comparables et il convient de donner quelques indices pour mieux comprendre ce mouvement spontané. Noviembre Nacional, expression inventée par l'ingénieux twitteur Españabola, a une sonorité à la hauteur des grands slogans de l'histoire des révolutions. Pensez au Printemps des peuples de 1848, à l'Octobre rouge de 1917 ou, dans notre pays, à la révolution des Asturies de 1934 et aux journées de mai 1937. Pourquoi ? Parce que pour qu'une insurrection réussisse, il faut non seulement qu'elle maintienne un niveau permanent de mobilisation ou qu'elle ait des effets politiques perceptibles, mais aussi qu'elle installe un nouveau langage démocratique, qu'elle remette en cause l'ordre des choses existant et qu'elle crée une mythologie révolutionnaire. Elle doit balayer toutes les logiques du passé. Elle doit « ‘septembriser » - selon la terminologie bakouniniste - les institutions du régime contre lequel elle s'élève (en l'occurrence novembrizar). Car, comme le suggère Enzo Traverso dans son livre « Melancolía de izquierda » (2019), « tous les grands événements politiques modifient la perception du passé et génèrent un nouvel imaginaire historique ». Mais en quoi consiste ce « nouvel imaginaire historique » ?
vozpopuli.com
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ÉTATS-UNIS
Le dilemme juif américain
Par James Howard Kunstler. En ce moment, alors que la place des Hébreux dans le monde fait l’objet d’une lutte terrible – au point que l’on attend que la troisième guerre mondiale vaporise tout ce à quoi on n’a jamais tenu – on observe la scène juive américaine avec inquiétude. Comme je suis un juif américain, je vais jeter cette question sur la table comme une vulgaire viande pour voir quel genre d’animaux elle fera sortir du bois pour se la disputer. La guerre du Hamas a mis en lumière un profond courant d’animosité contre Israël et contre les Juifs en général dans le monde entier, même ici. Tout cela, vous le comprenez, se produit à un moment où l’on pourrait parler d’une épique maladie mentale politique mondiale. Une psychose collective semble s’emparer de nombreux groupes de population, chacun à sa manière, mais s’exprimant souvent par une aspiration à la mort, allant du suicide économique de l’Europe occidentale à la montée du Djihad en passant par le nihilisme désolant de la jeunesse américaine en mal de repères. Les Juifs américains ont joué un rôle de premier plan dans la vie intellectuelle et politique américaine tout au long du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui. Nous, les Juifs, avons de plus en plus dominé les arènes de la littérature, de l’université, de la médecine, du droit, des médias et du show-biz. Le monde des affaires et le gouvernement aussi. En Amérique, nous avons en grande partie surmonté (ou semblé surmonter) les profondes superstitions de l’ancien monde à notre encontre, grâce à une assimilation culturelle presque totale. Par exemple, je suis issu d’une famille juive beaucoup plus intéressée par le baseball que par le Talmud, qui installait un sapin de Noël dans le salon et mangeait fréquemment du porc aigre-doux. Cela faisait peut-être de nous de « mauvais » Juifs, mais franchement, il était plus important d’être de bons Américains, c’est-à-dire des personnes qui se souciaient davantage de leur pays que de leurs origines ancestrales. Les Juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, en particulier au sein du parti Démocrate. Dernièrement, il semble que le parti Démocrate soit déterminé à détruire le pays, de sorte que l’on se demande naturellement comment cela s’est produit et quel est le rôle des Juifs américains dans cette affaire. Je propose une hypothèse. Les Juifs de l’Ancien Monde, dispersés en diaspora parmi des nations étrangères, ont été unis pendant des siècles par le désir ardent de retourner à Jérusalem, la patrie ancestrale. « L’année prochaine à Jérusalem » est le toast qui conclut chaque Séder de Pessah. La manifestation militante moderne de ce désir, qui a débuté au XIXe siècle en Europe, a été le sionisme, le mouvement politique visant à réintégrer la terre biblique du Moyen-Orient. L’étiquette « sionisme » a récemment été associée à l’idée qu’il s’agit d’un sentiment de supériorité dédaigneuse des Juifs à l’égard des non-Juifs. Il s’agit là, bien entendu, d’une conception erronée. Il s’agit surtout d’une projection envieuse parce que les Juifs ont si bien réussi en Amérique, et ils ont réussi, comme je l’ai dit plus haut, en grande partie parce qu’ils se sont complètement assimilés. Sinon, comment expliquer qu’un Juif comme Samuel Goldwyn (né Szmuel Gelbfisz, plus tard Samuel Goldfish) de Gloversville, dans l’État de New York, se soit hissé à la tête du studio MGM d’Hollywood et ait produit des films comme Autant en emporte le vent, qui ont montré au reste de la nation ce qu’était l’Amérique ? Ou encore Irving Berlin, qui a écrit God Bless America ?
Clusterfuck Nation
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FRANCE
La sœur de Samuel Paty aux maires de France : « Le seul enseignement des valeurs et principes républicains n’est pas un gage de succès face à des individus endoctrinés »
Remarquable nouvelle intervention de la sœur de Samuel Paty. Extraits : « C’est pour cela que le seul enseignement des valeurs et principes républicains n’est pas un gage de succès face à des individus endoctrinés qui rejettent voire combattent tout ce qu’une démocratie laïque propose notamment la liberté. Cela conforte mes propos tenus en mai dernier dans la revue Humanisme, où je mettais l’accent sur les limites de l’efficacité du devoir de mémoire. Les hommages nous préservent de l’accoutumance qui mène à une forme de collaborationnisme et confortent notre aspiration à l’humanisme par peur de devenir inhumains à notre tour. La violence de la résurgence de l’antisémitisme, le “oui, mais” qui accompagne si souvent les commentaires sur la violence islamiste, démontrent que le devoir de mémoire est certes nécessaire, mais en aucun cas suffisant pour nous immuniser contre l’aveuglement et les dangers qui nous menacent. Le devoir de mémoire donne le sentiment de faire ce qui doit être fait tout en produisant un effet pervers dévastateur, l’émergence de la victimisation. On a toujours voulu opposer ‘’les Lumières’’ à ‘’l’obscurantisme’’, il me semble bien naïf de penser que l’inhumain surgit par carence d’humanisme. En réalité l’inhumain, par définition rejette l’humanisme. II me semble également niais de croire que si l’on fait preuve de plus de bienveillance en se soumettant aux exigences de l’inhumain, il renoncera à ces projets macabres. La bienveillance est ainsi utilisée comme régulateur de l’humeur de la bien-pensance, offrant à ses tenants un anxiolytique naturel qui s’appelle le déni et finit par anesthésier toute capacité de voir le mal mais également le bien. »
fdesouche.com
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La justice entre impuissance et militantisme ?
Par Michel Geoffroy, auteur de « La Super-classe mondiale contre les peuples » (Via Romana, 2018), « La Nouvelle guerre des mondes » (Via Romana, 2020) et « Bienvenue dans le meilleur des mondes » (La Nouvelle Librairie, 2023). Le IXe Forum de la Dissidence organisé par Polémia s’est tenu à Paris le18 novembre dernier. Cet événement était consacré cette année au gouvernement des juges. Voici le début de l’introduction de ce colloque, réalisée par Michel Geoffroy. « Si l’on en croit les sondages, mais dans le cas d’espèce ils sont convergents depuis des années, l’image de l’institution judiciaire est fortement dégradée dans notre pays. La justice serait laxiste pour 70 % à 80 % des personnes interrogées, trop lente pour 93 %, opaque pour 70 %. 79 % se déclarent globalement insatisfaits de l’institution judiciaire. Ce que confirme d’ailleurs, dans son rapport de juillet 2022, le comité des États généraux de la justice évoquant ‘’l’état de délabrement avancé dans lequel l’institution judiciaire se trouve’’. Ces mauvais résultats tranchent avec l’image de la police qui continue de recueillir au moins 50 % d’opinions favorables, malgré une baisse depuis la violente répression du mouvement des Gilets jaunes. Et, d’une façon plus générale, avec la bonne image des services publics en France, malgré leur dégradation générale. Bref, l’image de l’institution judiciaire est encore moins bonne que celle des médias, ce qui n’est pas peu dire. Ces résultats varient bien entendu selon les opinions politiques (la gauche est plus positive vis-à-vis de l’institution) et surtout selon les catégories socio-professionnelles (CSP) : plus on appartient à une CSP élevée, plus on a une bonne image de la justice. En revanche, les commerçants et artisans, par exemple, estiment à 93 % que la justice est laxiste. Un résultat manifestement lié au fait que la délinquance touche surtout la France autochtone d’en bas et moins les bobos des grandes métropoles, même si certains présentateurs de télévision commencent à se faire cambrioler. Face à ces jugements négatifs, la réponse institutionnelle consiste depuis des années d’une part à réduire la justice à une question de moyens, d’autre part à se réfugier dans le déni, un grand classique des institutions publiques à la dérive. »
polemia.com
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Comment organiser le marché français de l’électricité, au bénéfice des consommateurs dans le cadre de l’Union européenne
Cet article montre comment il est possible d’organiser le marché français de l’électricité dans le cadre européen, afin que les consommateurs aient des factures basées sur les coûts de production des sources bas-carbone, et non indexées sur le coût de production au gaz. Dans un premier article, nous avons évalué les réponses apportées par le projet de réforme des marchés de l’électricité approuvée par le Conseil européen le 17 octobre dernier, à la flambée des prix du gaz et de l’électricité depuis l’automne 2021. Cet article montre comment, en s’appuyant sur une solution optimisée du financement des très lourds investissements qu’il faut faire pour maintenir et développer le parc nucléaire centralisé, il est possible d’organiser le marché français de l’électricité dans le cadre européen, avec une concurrence organisée entre producteurs pour les autres moyens de production, et entre fournisseurs sur le marché en aval, afin que les consommateurs français, particuliers et entreprises, retrouvent des factures basées pour l’essentiel sur les coûts de production des sources bas-carbone, et non indexées sur le coût marginal de production au gaz.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467434-comment-or...
La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale
En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale. C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ». Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les députés ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien. D’après des documents internes au ministère de l’intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé « Vidéo Synopsis », permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Il peut aussi analyser des visages. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : « Transformer la vidéosurveillance en intelligence active ».
Disclose
https://www.legrandsoir.info/la-police-nationale-utilise-...
L'Agence française du développement… du détournement d'attention...
...ou de fonds ? On se pose la question. Pourquoi ? Parce que cet organisme qui est financé en exclusivité par le contribuable, a un budget annuel de 13 milliards d'euros. Des fonds colossaux gérés par son directeur-général Rémy Rioux sous la présidence de Philippe le Houérou, on peut le dire, « comme bon lui semble », car il n'a nul compte à rendre à quiconque à ce sujet. En tout cas pas officiellement. La présentation de cette institution financée par nos impôts est-elle totalement fidèle à la réalité ? Notamment pour ce qui est de l'utilisation véritable qui est faite des fonds qui lui sont alloués. Je ne suis pas le seul à m'interroger sur l'utilisation de l'impôt des Français, la commission des Finances du Sénat s’étant récemment illustrée dans l’enquête sur le fonds Marianne mettant à jour de nombreux dysfonctionnements et entraînant l'éviction de Marlène Schiappa de son ministère. Regardons de plus près le fonctionnement de l'Agence française de développement (AFD). Voilà ce qu'elle annonce sur son site internet et sur sa page Wikipédia : « L'Agence française de développement finance (ADD), accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance. Nos équipes sont engagées dans plus de 4 200 projets dans les Outre-mer et 150 pays. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des objectifs de développement durable. Présent en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Outre-mer, notre établissement finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète. En 2020, le groupe AFD (composé de Proparco, filiale destinée au secteur privé, et d’Expertise France) a engagé 12,1 milliards d’euros dans 996 nouveaux projets de développement, tous secteurs confondus. Le groupe finance et accompagne environ 4 000 projets dans 115 pays et en Outre-mer. Ses équipes sont basées à Paris, à Marseille et dans un réseau de 85 agences à travers le monde. Environ 3 000 collaborateurs travaillent pour le groupe AFD. » C'est « 150 pays » ? Ou c'est « 115 » ? Faudrait savoir. Ce sont plus de « 4200 projets » ? Ou ce sont « environ 4000 » ? Foncièrement, ce n'est pas la même chose. Et puisque c'est « 12,1 milliards d'euros » qui ont été alloués en 2020 à ces 996 nouveaux projets, sur les 13 milliards du budget annuel total annoncé, alors quelle utilisation a été faite des 900 millions restants ?
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/l-agence-franca...
JO-2024 : des bouquinistes désabusés face à l'enlèvement des premières « boîtes »
Vendredi 17 novembre au soir, la mairie de Paris a déployé les grands moyens pour démonter quatre de ces boîtes emblématiques de la capitale - avant de les remonter -, un test de faisabilité avant les Jeux olympiques. Suspendue à trois mètres du sol, l'antique boîte à livres d'un bouquiniste parisien oscille doucement, arrachée du parapet du quai de Seine par un gros camion-grue (Vidéo). Pour des raisons de sécurité, la préfecture de police de Paris réclame en effet le démontage de près de 600 des 900 boîtes couleur vert wagon avant la cérémonie d'ouverture du 26 juillet 2024, qui se déroulera sur le fleuve. Devant un petit groupe de bouquinistes consternés, une vingtaine d'agents de la ville, aidés d'une entreprise de déménagement, ont passé plusieurs heures à procéder à cet enlèvement, après avoir soigneusement vidé les centaines de livres qui y étaient entassés. Une grue a ensuite soulevé un par un ces gros rectangles de bois, souvent fragilisés par les ans et les intempéries. Les boîtes qui ont été enlevées étaient fixées au quai depuis cinquante ans, mais les plus vieilles ont 150 ans. « C'est comme un arrachage de dent ! Tout ça pour quatre heures de cérémonie ! Ce que les guerres n'ont pas réussi à faire, les JO vont y parvenir : nous faire disparaître. », s’exclame auprès de l'AFP Michel Bouetard, secrétaire général de l'Association des bouquinistes. « Tout cela est démesuré. Si on les retire, on ne sait jamais quand elles reviendront », avertit Jérôme Callais, président de l'association. « Mais s'ils persistent à vouloir les enlever, on ira au contentieux. » Beaucoup de bouquinistes - ils sont environ 230 - n'ont aucun autre revenu. « Que vont-ils faire en cas de plusieurs semaines d'inactivité ? », s'inquiète-t-il. Quelques élus parisiens étaient venus les soutenir. « Nous sommes contre, tout cela est décidé pour pouvoir faire de la publicité sur les quais », s'énerve Corine Faugeron, présidente du groupe Les Écologistes au Conseil de Paris. D'autres en appellent à Emmanuel Macron. « Je l'ai rencontré quand il est passé quai des Grands Augustins mi-octobre. Il nous a dit ‘’Je suis au courant, je vous défends, vous faites partie de Paris’’. Mais il est supérieur au préfet, il peut lui dire de nous faire rester », s'écrie Francis Robert, bouquiniste depuis 43 ans. « Pourquoi les enlever, puisque des barrières de sécurité seront posées à 1,50 mètre du quai ? » renchérit une de ses collègues. Pendant ce temps, les agents de la mairie ont réussi à hisser les boîtes dans le camion, sans dégât apparent. « « C'est un moment historique », balbutie une bouquiniste les larmes aux yeux. Un autre reste silencieux, le regard dur, rivé sur le parapet dénudé. Vers minuit et demi, les boîtes étaient remises sur le parapet et les livres replacés à l'intérieur, comme le prévoyait l'opération. Samedi matin, la mairie de Paris a planifié une conférence de bilan du test de démontage, qui aura pris trois heures. L'opération à grande échelle nécessitera l'appel à un prestataire.
Le Figaro
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Île-de-France. RER, trains : 80 % des voyageurs gênés par les « incivilités »
Prendre le train ou le RER en région parisienne est source de gêne pour 80 % des voyageurs franciliens en raison des incivilités qui y règnent. Certaines pratiques posant par ailleurs des questions quant au respect des règles d’hygiène élémentaires. Régulièrement dénoncé sur Breizh-Info, l’ensauvagement de la France ne s’observe pas seulement dans les rubriques « faits divers » des quotidiens régionaux ou lors des divers drames liés à l’immigration qui agitent l’actualité nationale, le drame de Crépol (Drôme) étant le dernier en date. Cet ensauvagement se matérialise aussi par divers comportements et faits, parfois anecdotiques, venant polluer le quotidien des Français. Parmi lesquels les usagers des trains et des RER de la région Île-de-France. Des Franciliens qui, quand ils ne sont pas préoccupés par l’éventuelle présence de punaises de lit dans ces trains, doivent souvent cohabiter avec des voyageurs de mauvaise compagnie. C’est en tout cas le sentiment qui ressort de l’étude d’opinion réalisée par OpinionWay et dont les résultats ont été présentés au public le 20 novembre par Transilien SNCF Voyageurs pour Île-de-France Mobilités. Un sondage qui, portant donc sur les incivilités dans les trains et les RER en région parisienne, ne va pas contribuer à redorer l’image de la capitale française à quelques mois des JO 2024.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/24/227117/rer-incivil...
Exit l’agrément d’Anticor : Castex manœuvrier habile ?
La décision de la juridiction administrative, en l’occurrence la Cour d’appel de Paris est tombée, le jugement du Tribunal annulant l’agrément donné par le gouvernement Castex à l’association Anticor pour lui permettre de jouer le rôle d’un parquet privé au service du PS, a été confirmé. Sauf à constituer une manipulation politique, la décision de la Cour ne pouvait être autre, l’arrêté ministériel était bardé d’illégalités et constituait de fait un « excès de pouvoir ». La décision gouvernementale qui vient d’être annulée constituait un renouvellement du premier agrément accordé par Christiane Taubira alors qu’elle était garde des Sceaux et en même temps membre de la direction d’Anticor. Exécutant à cette occasion une commande personnelle de François Hollande alors Président de la République. La justice pénale dûment saisie de ce joli conflit d’intérêt, n’y trouva rien à redire. Comme dans d’autres affaires, Taubira fausse icône de gauche, a toujours bénéficié d’une grande mansuétude. Par conséquent, l’agrément de l’association pour se constituer partie civile et censée n’avoir plus existé à partir de la signature de l’arrêté de renouvellement contesté. Évidemment, on assiste à une compréhensible levée de boucliers dans l’opinion publique en ces temps de corruption d’État massive et avérée. Dommage que beaucoup ignorent les acrobaties suspectes des dirigeants d’Anticor et qui sont à l’origine directe de sa mésaventure d’aujourd’hui. Et très bel effet d’aubaine pour le pouvoir macroniste que le juge administratif débarrasse d’un acteur encombrant. Autant en effet il était difficile politiquement de refuser le renouvellement en 2021, autant il est facile de s’abriter derrière la décision de justice. Alors on va se livrer à une petite interrogation complotiste. Le faux naïf que prétend être Jean Castex et revendiquant aujourd’hui une « maladresse de rédaction », ne savait-il pas parfaitement ce qu’il faisait ?
vududroit.com
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Tribunal du Mans : « Il n’y aura bientôt plus rien à sauver, on a besoin de moyens, vite ! »
Rien ne va plus au tribunal judiciaire du Mans. Il faut désormais plus d’un an pour voir un juge aux affaires familiales. Les avocats n’en peuvent plus et les justiciables craquent. Alors la bâtonnière a décidé d’appeler au secours. La justice en France ressemble à un tissu très usé sur lequel tout le monde se mettrait à tirer en même temps. Rapiécé en urgence à un endroit, il craque à côté, et ainsi de suite, depuis des décennies. Le quasi-doublement de son budget que l’on doit à Éric Dupond-Moretti est historique, mais il arrive bien tard. L’an dernier, c’est le très riche département des Hauts-de-Seine, dont la juridiction appelait au secours, dénonçant une circulaire de localisation des emplois inadaptée à la spécificité de ses énormes contentieux. Le tribunal avait même saisi le juge administratif pour contester l’insuffisance du nombre de personnels qui lui est alloué (lire notre article ici). Le Conseil d’État vient de rejeter le recours le 10 novembre. Il y a eu aussi Niort qui manquait cruellement de greffiers, Laval privé de régie, Épinal, Rennes et Saint-Malo privés de juges pour cause de Jeux olympiques… C’est au tour du Mans de crier au secours. Le tribunal manque de magistrats et de greffiers.
actu-juridique.fr
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Stupéfiants : Joël Guerriau (Horizons) est un « bon client »
Sénateur de Loire-Atlantique, Joël Guerriau (Horizons) a donc été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ; on lui reproche d’avoir drogué Sandrine Josso (Modem), député de Guérande, avec de l’ectasy. À son domicile parisien, les enquêteurs ont effectivement découvert de l’ectasy. Des analyses urinaires effectuées sur le sénateur « ont permis de mettre en évidence, dans son sang, des traces de cocaïne, d’amphétamines, d’opiacés, de MDMA, de méthadone et de cannabis » (Ouest-France, 18-19 novembre 2023). Joël Guerriau a été réélu sénateur le 24 septembre pour un troisième mandat ; il dirigeait une liste centriste-macroniste. Pendant vingt-deux ans (1995 à 2017), il a été maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (près de Nantes), mais aussi conseiller général (1996 à 2011). Notre homme n’est pas un « raciste » politique puisqu’il a adhéré successivement au Parti radical valoisien, au Nouveau Centre, à l’UDI et à Horizons. On dit qu’il est riche d’une « formation de synergologue, l’analyse du langage corporel » (Ouest-France, Loire-Atlantique, lundi 26 septembre 2023). Peut-être voulait-il faire bénéficier Sandrine Josso d’une séance de « langage corporel »… Le 5 septembre, au cours de la campagne pour les élections sénatoriales, Édouard Philippe, président de Horizons, est venu soutenir Guerriau dans une réunion organisée à Saint-Sébastien-sur-Loire. A cette occasion, Philippe a vanté « un sénateur mesuré, très amoureux de son territoire, à l’attitude très constructive et capable de travailler avec moi, lorsque j’étais Premier ministre, alors qu’on se connaissait très peu » (Ouest-France, Loire-Atlantique, mercredi 6 septembre 2023). Notons que Sandrine Josso assistait à cette réunion, depuis, elle a pu se faire une idée sur ce sénateur « très amoureux de son territoire »… D’autant plus que, selon Édouard Philippe, le groupe auquel appartient Guerriau au Sénat (« Les Indépendants – République et territoires ») est « capable de faire des ponts entre les uns et les autres. C’est très utile » (Ouest-France, Loire-Atlantique, mercredi 6 septembre 2023). Avec Sandrine Josso, on ne peut pas dire que les « ponts » aient bien fonctionné…
breizh-info.com/
https://www.breizh-info.com/2023/11/19/226947/stupefiants...
GAFAM / IA
La mort de l’internet ouvert : comment l’IA redéfinit notre monde numérique
L’Internet tel que nous le connaissions est en train de disparaître, remplacé par un espace contrôlé par l’IA et les intérêts étatiques. Cette évolution soulève des questions cruciales sur notre liberté en ligne. Il est établi que des États ont opté pour le Splinternet. Ils ont en effet décidé de formater des intranets nationaux qui « n’altèrent » pas la saine pensée de leurs compatriotes, à l’instar de l’Iran, de la Russie, de la Chine… Si vous ne concevez pas la chose, imaginez dès lors – pour les utilisateurs de ces pays – un Internet partitionné comme le serait un disque dur ; un « Internet » entre les mains de dirigeants qui donnent accès aux ressources qu’ils considèrent comme acceptables. Il va de soi que, fût-ce dans ces pays, des solutions existent pour contourner les interdictions, à l’instar des VPN qui, pour faire très simple, confèrent à votre ordinateur une autre géolocalisation que celle qui vous est attribuée par votre pays d’appartenance, mais elles sont bien évidemment proscrites. Notons que dans certains pays, cette interdiction ne concerne pas certains profils. En Chine par exemple, « le gouvernement a décrit de manière explicite quels profils sont autorisés à utiliser ce genre de service et dans quel but. »
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467543-la-mort-de...
Plusieurs gros annonceurs ont fui X (ex-Twitter) ces derniers jours : on vous a fait un petit récap'
La liberté d’expression vu par un média de gauche en ligne ou « que c’est bon la censure contre ceux qui ‘’pensent mal’’ » :
« Les chiffres du réseau social X (anciennement Twitter) ne sont pas bons. Pas bons du tout. Et si l'on en croit la tendance, ils ne sont pas près de s'arranger. Les frasques à répétition d'Elon Musk et sa gestion catastrophique... d'à-peu-près tout (des ressources humaines de X à la non-modération du réseau, en passant par ses propos concernant la guerre en Ukraine ou les évènements récents au Proche-Orient) ont fait beaucoup de mal à la plateforme. Plus récemment, c'est l'hémorragie de partenaires et d'annonceurs qui semble s'accélérer. Publié le 17 novembre, un rapport de Media Matters, une ONG américaine de surveillance des médias, a démontré que des contenus sponsorisés de grandes entreprises comme Apple ou IBM côtoyaient des posts ouvertement antisémites, négationnistes, pronazis, suprémacistes ou xénophobes. Ces conclusions étaient déjà apparues durant l'été, dans un précédent rapport de Media Matters. Par ailleurs, et ce n'est pas la moindre des raisons, Elon Musk lui-même a tenu à plusieurs reprises des propos problématiques sur X, la dernière fois le mercredi 15 novembre, ce qui a même conduit la Maison-Blanche à dénoncer une « promotion abjecte de la haine antisémite et raciste ». Depuis, plusieurs annonceurs ont annoncé se retirer de X et voici donc un nouveau manque à gagner pour la plateforme, qui compte énormément sur cette source de revenus. Ses recettes publicitaires pourraient passer de 4,7 milliards de dollars en 2022 à 3,3 milliards de dollars en 2023, ce qui ferait de X le seul réseau social majeur à voir ses revenus publicitaires chuter. Une prouesse, d'autant plus que ces chiffres datent de septembre 2023, soit bien avant la débandade des derniers jours. À noter qu'Elon Musk et sa société X Corp. ont annoncé lundi 20 novembre avoir intenté une action en justice contre l'ONG Media Matters, pour avoir détourné des annonceurs du réseau social. Alors, qui est parti ? Quels annonceurs ont donc décidé de retirer (« temporairement » pour la plupart) leurs publicités de X (ex-Twitter) ? »
Slate
https://korii.slate.fr/tech/annonceurs-fuite-x-twitter-re...
GÉOPOLITIQUE
Quand Washington fait le tri des coups d’État : Gambie non, Ukraine oui… Moscou explique
Dix ans après, l’Euromaïdan en Ukraine qui a entraîné un coup d’État dans ce pays, la diplomatie russe a rappelé pourquoi les États-Unis n’avaient pas condamné ce changement de pouvoir illégitime. C’est le « deux poids, deux mesures » de Washington qui s’implique lui-même dans l’organisation de tels événements à l’étranger. Les États-Unis « ne condamnent que les tentatives de coups d’État dans les pays du monde où ils ne participent pas eux-mêmes » comme cela s’est produit en Gambie en 2014. Dans le même temps, les États-Unis n’ont pas condamné des événements similaires survenus en Ukraine la même année, a déclaré ce 22 novembre Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Et lorsqu’ils sont impliqués, lorsqu’ils interfèrent dans les affaires intérieures des États, lorsqu’ils sponsorisent ces mêmes ’’putschistes’’, ils ne jugent pas nécessaire de condamner, ils ne parlent que de démocratie et de choses connexes », a expliqué Zakharova. Pour argumenter le flagrant délit du « deux poids, deux mesures » américain, la porte-parole qui n’a pas sa langue dans sa poche a rappelé qu’en 2014, après la tentative de coup d’État en Gambie, Washington a affirmé qu’il condamnait catégoriquement « toute tentative de prise de pouvoir par des moyens non constitutionnels ». Curieux, aucune reprise de ces déclarations officielles dans la presse française !
Sputnik Afrique
https://reseauinternational.net/quand-washington-fait-le-...
Guerre Israël et Hamas : Les États-Unis ont oublié l’avertissement de Brzezinski
Il y a près de 20 ans, le géopoliticien chevronné, Zbigniew Brzezinski, prédisait avec justesse la politique étrangère suicidaire de son pays. Les États-Unis n’ont pas tenu compte de son avertissement. Aujourd’hui, son analyse de la situation en Palestine avec l’État hébreu, la volonté des États-Unis et d’Israël et de leurs alliés de faire la guerre à l’Iran, tout cela est devenue une réalité comme si la prophétie de Zbigniew Brzezinski sortait de terre. Dans un entretien avec le Financial Times intitulé « Demandez à l’expert : la politique américaine au Moyen-Orient », Zbigniew Brzezinski avertissait sur la ligne à suivre pour éviter une catastrophe. « L’absence d’une résolution juste et mutuellement acceptable du conflit israélo-palestinien est susceptible de produire une situation qui ressemblera, de facto, à l’apartheid : c’est-à-dire deux communautés vivant côte à côte mais séparées par la répression, l’une jouissant de la prospérité et s’emparant des terres du l’autre, et l’autre vivant dans la pauvreté et le dénuement », notait-il avant d’affirmer évoquant l’obligation morale des États-Unis ici : « C’est un résultat qui doit être évité ». Puis, l’expert d’origine polonaise sonnait l’alarme sur la volonté de faire la guerre à l’Iran, un discours actuel qui est soutenu par les États-Unis, Israël et ses alliés : « Ce serait un désastre à la fois pour [les États-Unis] et pour Israël que [les États-Unis] et Israël s’impliquent dans un conflit militaire avec l’Iran. Quiconque connaît la dynamique géopolitique de la région du golfe Persique sait qu’une telle guerre aurait des conséquences économiques et politiques dévastatrices pour l’économie mondiale et le système international » ; « Cela isolerait également [les États-Unis] et créerait des circonstances dans lesquelles la prééminence mondiale américaine deviendrait rapidement une chose du passé. Et, cela aurait des conséquences mortelles pour Israël lui-même ». Aujourd’hui, ces avertissements sont une réalité.
observateurcontinental.fr
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GRANDE-BRETAGNE
Au Royaume-Uni, des réductions d’impôts…mais une hausse de l’immigration record qui saborde le bilan du Gouvernement
La plus importante réduction d’impôts pour les entreprises depuis 50 ans décidée par le chancelier (équivalent de notre ministre des finances) Jeremy Hunt au Royaume-Uni a donné lieu aujourd’hui à ce qui doit être le premier article de presse favorable au gouvernement depuis le désastreux remaniement. Mais les chiffres de l’immigration, qui n’ont pas encore été officiellement publiés, laisseront certainement une impression plus durable sur la plupart des électeurs, et ils ne sont pas bons. L’immigration nette a atteint un record de 745 000 personnes l’année dernière, malgré des années de promesses des conservateurs de réduire le nombre d’immigrés. L’Office des statistiques nationales a déclaré jeudi que l’immigration nette pour 2022 était supérieure de 139 000 personnes à ce qu’il avait estimé précédemment, notant une forte augmentation post-pandémique des personnes originaires de pays non membres de l’Union européenne qui viennent travailler dans le pays.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/24/227127/au-royaume-...
HONGRIE
Le gouvernement hongrois présente une loi pour « protéger sa souveraineté »
Le gouvernement hongrois veut criminaliser le financement étranger des partis politiques et mettre en place une autorité de surveillance des ONG, dans le cadre d’un paquet législatif déposé mardi soir (21 novembre) qui suscite des inquiétudes. Destinée à « protéger la souveraineté » du pays d’Europe centrale, cette mesure est vue par les détracteurs du Premier ministre nationaliste Viktor Orban comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs. « Cette législation ferme la porte à toute tricherie électorale et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour quiconque utiliserait des fonds étrangers dans une campagne », a déclaré sur Facebook Mate Kocsis, chef du groupe parlementaire du parti gouvernemental Fidesz. Une autorité spécialisée, inscrite dans la Constitution, doit également voir le jour. Elle aura pour mission « d’identifier et d’enquêter sur les organisations qui reçoivent de l’argent de l’étranger » dans le but « d’influencer le choix des électeurs ». Avec ce texte de 22 pages disponible sur le site du Parlement, le gouvernement durcit son arsenal avant les élections municipales et celles au Parlement européen organisées en juin 2024. Une riposte à Soros & Cie après ce qui s’est passé en Pologne…
Euractiv
https://www.euractiv.fr/section/politique/news/le-gouvern...
IMMIGRATION / ISLAM
Marion Maréchal invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC
Invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC, Marion Maréchal est revenue sur l'attaque de Crépol. Quelques extraits : « Les agresseurs ont dit ‘’On vient planter du blanc’’.
Imaginez l’inverse, si Thomas et ses copains étaient descendus dans la cité avec des couteaux de 25cm pour ‘’planter de l’arabe’’ ? Il y aurait eu minute de silence à l’AN, tout le monde à genoux, émeutes urbaines… ». « Pour un Mourad, il y a 100 Thomas. ». « Ce sont toujours les mêmes profils : des jeunes issus de l’immigration, en logement HLM, car oui nous payons avec nos impôts la solidarité nationale avec ces barbares, connus de la police. On a fabriqué des milliers de Français de papier. ». Intégralité de l’interview.
#MarionMaréchal #RMC #Crépol
https://www.youtube.com/watch?v=UvqyStpe50M
Le voile islamique dans la communication de l’UE depuis juillet 2021
Formidable recension des multiples initiatives de l’Union européenne où sont vantées et mis en scène le voile islamiste. Un travail exceptionnel qui met en évidence une véritable obsession pro islamiste. Photos avec, à chaque fois, le visuel de la campagne d’« information » européenne avec une jeune fille voilée.
fdesouche
https://www.fdesouche.com/2023/11/22/lue-annonce-prolonge...
Pour la 1ère fois de son histoire, Mohamed entre dans le top 50 des prénoms les plus courants à Barcelone (Institut espagnol de la statistique)
Les données publiées par l’Institut National de la Statistique (INE) mercredi 22 novembre révèlent un changement dans les noms les plus courants dans la province de Barcelone. Mohamed, avec 13.326 inscriptions, a dépassé Arnau, 13.244, le plaçant parmi les noms les plus populaires de la capitale catalane. Ce fait est particulièrement frappant, puisque Mohamed est le seul prénom d’origine étrangère qui s’est glissé parmi les prénoms les plus fréquents à Barcelone. Arnau, quant à lui, est historiquement l’un des noms les plus courants en Catalogne, ce qui montre un changement dans les préférences en matière de noms à Barcelone. Voici la liste
metropoliabierta.elespanol.com / INE
https://www.fdesouche.com/2023/11/23/mohamed-supera-a-arn...
IRLANDE
Émeutes à Dublin après l’agression d’enfants au couteau par un migrant naturalisé
Il ne faut pas énerver les Irlandais. Des centaines de manifestants brandissant des pancartes « Irish Lives Matter » et des drapeaux irlandais, sont descendus dans les rues de Dublin et ont exprimé leur colère après l’agression d’enfants au couteau survenue le 23 novembre. Une manifestation de colère qui a tourné à l’émeute, avec des voitures de police brûlées, des affrontements, des bus et des tramways incendiés. Ce n’est pas commun en Irlande et ça montre l’exaspération d’une population qui ne peut plus se loger, qui souffre économiquement, et à qui les autorités imposent des migrants depuis deux ans en proportion gigantesque (en 2022, 30 % des hôtels d’Irlande étaient réquisitionnés pour accueillir des migrants). Des scènes violentes ont éclaté dans le centre-ville de Dublin. Une voiture de la garda (la police irlandaise) et un tramway ont été incendiés par des manifestants qui s’étaient rassemblés près de O’Connell Street. Un bus et une voiture ont également été incendiés sur le pont O’Connell, alors que les troubles se sont poursuivis tard dans la nuit. Des vidéos ont montré des personnes profitant de la colère populaire pour se livrer à des pillages, pénétrant dans de nombreux magasins le long de la rue O’Connell. Concernant les raisons de la colère, il s’agit de l’attaque au couteau qui a eu lieu dans l’après-midi. L’auteur présumé de l’attaque n’est pas fraichement débarqué, mais c’est un migrant algérien naturalisé irlandais, arrivé il y a plusieurs années. Depuis 20 ans indique un autre journal irlandais. « C’est un citoyen irlandais qui vit dans le pays depuis plusieurs années mais qui n’est pas né en Irlande » indique une presse timide. On vous laisse découvrir les vidéos qui ont circulé toute la nuit. A noter que les autorités irlandaises ont fermement condamné les émeutes, évoquant des « Hooligans d’extrême droite ». Une communication qui ne pourra pas durer longtemps ainsi tant il semble qu’une large partie de la population locale, exaspérée, finisse par être qualifiée d’extrême droite….
breizh-info.com
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« Rise of the Celts ». Le reportage de Tommy Robinson sur la colère contre l’immigration imposée
Les lecteurs de Breizh-info.com connaissent peut-être déjà Tommy Robinson, ce dissident politique persécuté de longue date au Royaume-Uni. Initialement pour s’être opposé à la montée de l’islamisme outre-Manche, et pour avoir fondé l’English Defense League (EDL). Jeté en prison, interdit de voyager, persécuté par les médias et les activistes d’extrême gauche, Tommy Robinson a poursuivi sa mission de service rendu à son peuple, en tentant, notamment via la réalisation de reportages, ou d’enquêtes, d’ouvrir les yeux de son peuple sur les compromissions des autorités : avec les islamistes, avec les gangs de violeurs qui ont pourri la vie de milliers de jeunes filles à travers tout le pays. Récemment, ce dernier s’est rendu en Irlande pour réaliser un reportage sur la vague de colère qui traverse le pays suite à l’importation massive, par les autorités, de migrants. Il s’est rendu dans plusieurs villes du pays, à la rencontre des habitants, pour recueillir des témoignages. C’était avant les émeutes de cette semaine à Dublin. Ce reportage est en anglais, sous-titré anglais. Nous vous proposons aussi ci-dessous une traduction des sous titres en français.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/25/227199/irlande-ris...
ISRAËL
Chirac à Netanyahou : « Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche, toute votre politique consiste à provoquer les Palestiniens »
Rappel historique d’une rencontre entre le président français en exercice, Jacques Chirac, et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, raconté par Avi Pazner, alors ambassadeur d'Israël en France. « L’un était rouge, l’autre blanc comme un linge ». Vidéo.
twitter.com
https://twitter.com/bledarducoin/status/17125477018822701...
Petite histoire du judaïsme antisioniste
Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme. Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l´ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs. L´opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah » et l´Alliance juive universelle ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive; les communautés juives de plusieurs pays comme l´Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d´importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911. Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël. Nahum Goldmann, président du Congrès Mondial juif, a écrit en 1975 qu´un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n´a aucune perspective d´avenir. Le secrétaire général de l´Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l´accusent d´être un « terroriste politique ».
investigaction.net
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LECTURE
« Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé »
Par Laurent Mucchielli. Les éditions de l’École Normale Supérieure (ENS) viennent de publier la traduction française d’un livre important de Sergio Sismondo, professeur de philosophie des sciences et des techniques à la Queen’s University de Kingston au Canada, intitulé « Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma ». Elles ont eu de surcroît la bonne idée de le mettre intégralement en accès libre en ligne. Sa lecture vaut le détour. Elle est même cruciale pour qui veut mieux comprendre la façon dont, au cours des dernières décennies, les industries pharmaceutiques ont pris le contrôle de notre santé, en corrompant massivement non seulement le milieu de la recherche médicale, mais aussi celui des autorités de contrôle nationales et internationales, ainsi que le monde de l’édition scientifique médical, le tout avec l’aide de cabinets de conseils comme McKinsey. Comme le rappelle dans sa préface Mathias Girel (à qui l’on doit déjà la préface de la traduction française du livre majeur de Robert Proctor, « Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac », en 2014), « les fantômes dont il est question ici sont bien réels, et ils ne se déplacent pas seuls : ce sont des rédacteurs fantômes, c’est-à-dire des personnes, travaillant pour l’industrie pharmaceutique, qui écrivent des articles qui sont ensuite signés par des chercheurs, mais aussi des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion ». Il s’agit ainsi de remonter toute la chaîne de production dont l’aboutissement est d’un côté la publication dans les revues scientifiques médicales, de l’autre la prescription individuelle des médicaments par les médecins, voire leur usage en population générale par les gouvernements ans le cadre des politiques de santé publique. Et, tandis que ces aboutissements sont ultramédiatisés, la chaîne de production qui se cache derrière reste, elle, invisible, d’où le titre du livre. Pour Sismondo, il ne s’agit rien moins que d’un « nouveau modèle de science », une « science d’entreprise, réalisée par de nombreux travailleurs cachés, à des fins de marketing, et qui tire son autorité de la science académique traditionnelle ».
LIRE : Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, par Sergio Sismondo. Éditions de l’École Normale Supérieure, 2023.
qg.media/blog
https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/comment-big-phar...
En marge de la guerre à Gaza : hommage à Philippe Simonnot
Il y a tout juste un an Philippe Simonnot disparaissait. Il laisse une œuvre variée, forte et atypique. Économiste libéral et journaliste mordant, il fit découvrir les tours et détours de l’économie aux lecteurs du quotidien Le Monde. Il fut brutalement licencié du journal en 1976 pour avoir crûment dévoilé comment de grands commis de l’État jouaient au mécano industriel avec des entreprises nationales comme Elf Aquitaine, ce groupe pétrolier public qui fut ensuite absorbé par Total en 1999 ! Heureusement, cette triste rebuffade agit sur Simonnot comme un stimulant : il publia une trentaine d’essais, aussi divers qu’originaux, jusqu’à sa mort. L’un de ses derniers ouvrages1 jetait une lumière crue sur les relations d’Israël avec les grandes puissances, abordant sans fard les migrations juives, le sionisme et la colonisation israélienne de la Palestine. Précis et clairvoyant, son diagnostic mérite d’être rappelé aujourd’hui car il éclaire bien l’imbroglio Israélien actuel ! Le 2 novembre 1917, Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, transmit à lord Rothschild une brève lettre dactylographiée dont les termes engagèrent le processus politique qui aboutit plus tard à la naissance d’Israël. La promesse sibylline du ministre Balfour préparait le mandat que l’Angleterre exerça sur la Palestine de 1920 à 1948 ; exprimant une sympathie pour les « aspirations juives sionistes », elle promettait d’établir en Palestine « un Foyer national pour le peuple juif » (sic). Cette déclaration répondait donc à la fois aux ambitions des sionistes juifs et au mondialisme du président américain Wilson qui prôna, devant le Sénat des États-Unis en janvier 1917 : « une paix sans victoire et sans annexion » pour l’après-guerre !...
LIRE : Le siècle Balfour – 1917-2017, par Philippe Simonnot. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2018.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/19/467303-en-marge-d...
Entre désespoir et décadence : Pierre Drieu La Rochelle et la démission française
Par Nicolas Bonnal. Le « Journal » de Drieu publié courageusement par Gallimard avait fait scandale il y a trente ans lors de sa parution. C’est Jean Parvulesco qui me l’avait alors recommandé. Je l’ai relu récemment avec un intense intérêt tant les préoccupations de Drieu recoupent les nôtres : sensation de décadence terminale, désespoir (au sens strict) historique, incapacité de trouver des sauveurs (Hitler ? Staline ? Les Chinois ?), et sinistre impression causée par la torpeur française – la même que ressent alors Bernanos, un de rares écrivains qu’estime alors Drieu (il admire aussi son départ pour l’Amérique du Sud, et avec quelle raison !). Même en pleine guerre Drieu observe cette torpeur (si vous voulez de l’émotion, revoyez Casablanca) : « Cette torpeur qui règne à Paris, qui s'est manifestée à l'occasion du bombardement n° 1. J'avais raison de dire il y a quelques années que les Français étaient devenus un peuple triste, qui n'aimait plus la vie. Ils aiment la pêche à la ligne, l'auto en famille, la cuisine, Ce n'est pas la vie. Ils ne sont pas lâches, mais pires ; ils sont ternes, mornes, indifférents. Ils souhaitent obscurément d'en finir, mais ne feront rien pour que ça aille plus vite. Cette 9ème armée qui s'en va les mains dans les poches, sans fusils, sans officiers. » Une génération avant Debord, Drieu observe : « Où aimerais-je aller ? Nulle part ! Le monde entier est en décadence. Le ‘’Moderne’’ est une catastrophe planétaire. » Debord dira, lui : « Dans un monde unifié on ne peut s’exiler » (son seul alexandrin !). Il tape comme Céline sur la peu glorieuse patrie des années trente, celles des joueurs de boule et du front popu (j’oubliais : et des conspirateurs de la Cagoule)…
LIRE : Journal 1939-1945, par Pierre Drieu la Rochelle. Gallimard, 1992.
dedefensa.org
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/11/19/e...
Anniversaire des Gilets jaunes : cinq ans après, quel constat ?
Fabrice Balossini, Jérôme Rodrigues et Faouzi Lellouche, invités de France-Soir, font un point sur l’état de la France cinq ans après l’irruption du mouvement des Gilets jaunes, qui avait commencé le 17 novembre 2018. A cette occasion, nous recevons Jérôme Rodrigues, Faouzi Lellouche et Fabrice Balossini, trois militants historiques des GJ. Dans cet entretien, ils évoquent le coût de la vie qui a explosé, l’invisibilisation de la pauvreté dans les médias mainstream et ils livrent leur analyse sur le système politique qui génère, selon eux, des inégalités de plus en plus grandes.
LIRE : Gilets jaunes, le livre, par Fabrice Balossini. Éditions Época, 2023.
edition.francesoir.fr
https://edition.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentie...
Maxime Vivas : « Le Tibet du dalaï-lama était un régime d’une cruauté inimaginable »
Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama incarne le martyre d’un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il est adulé, voire sacralisé en Occident. Dès lors, qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l’espoir de liberté de tout un peuple ? Maxime Vivas ose s’attaquer au mythe: et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d’or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains ne seraient que des serfs auxquels on refuse toute éducation ? Et s’il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu’il prétend défendre ? Et s’il était au courant depuis de nombreuses années des agressions sexuelles, viols et actes de pédophilie, qui ont été révélés récemment dans son mouvement religieux ? S’appuyant sur les propos du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur des documents confidentiels, l’auteur dresse un portrait au vitriol de « Sa Sainteté » et nous démontre que tout n’est pas si zen au royaume de Bouddha. Interview de l’auteur sur cette enquête passionnante.
LIRE : La Face cachée du Dalaï-Lama, par Maxime Vivas. Éditions Max Milo, 2023.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/23/227064/maxime-viva...
Lu à l’étranger. Publications anglaises sur le Moyen-Orient
Par Tigrane Yégavian. Les éditions I.B. Tauris de Londres proposent un catalogue de pointe en termes d’ouvrages consacrés au Moyen-Orient contemporain. Des ouvrages non traduits en français que nous avons lu pour vous.
LIRE : Turquie. Kemalism, Transnational politics in the post-Ottoman world, par Nathalie Clayer, Fabio Giomi et Emmanuel Szurek, 2018.
LIRE : Kurdistan. The Kurds of Northern Syria, governance, diversity and conflicts, Harriet Allsopp, Wladimir van Wilgenburg, 2019.
LIRE : Arménie. Armenia’s Velvet Revolution : Authoritarian Decline and Civil Resistance in a Multipolar World, Anna Ohanian, Laurence Broers (dir.), 2020.
revueconflits.com
https://www.revueconflits.com/lu-a-letranger-publications...
MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME
Pourquoi l’OMS inquiète-t-elle tout le monde ?
Au cours des deux dernières années, vous avez probablement entendu parler de la tentative de prise de pouvoir de l’OMS. Voici tout ce qu’il faut savoir pour comprendre la situation actuelle :
- La mise en place d’un système mondial de biosécurité massif et coûteux est en cours, prétendument pour améliorer notre préparation à de futures pandémies ou au terrorisme biologique. À cette fin, deux documents sont en cours d’élaboration par l’OMS : une vaste série d’amendements au Règlement sanitaire international (2005) existant (RSI) et un projet de traité sur les pandémies entièrement nouveau.
- La Banque mondiale et l’OMS ont créé un Fonds de lutte contre les pandémies, c’est-à-dire un fonds financier intermédiaire destiné à faciliter la préparation à l’échelle mondiale.
- Plusieurs noms ont été utilisés pour le nouveau traité au fur et à mesure que de nouvelles versions sont produites, comme par exemple : Traité sur les pandémies, CA+ de l’OMS, etc. : Traité sur les pandémies, CA+ de l’OMS, texte du Bureau, accord sur les pandémies et accord sur les pandémies.
- Les négociations relatives à ces documents se déroulent en secret. La dernière version disponible des amendements au RSI date du 6 février 2023.
- Le dernier projet de traité sur la pandémie date du 30 octobre 2023.
- Les amendements et le traité doivent être examinés en vue de leur adoption lors de la 77ème réunion annuelle de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2024.
- L’avocat principal de l’OMS, Steven Solomon, a annoncé qu’il avait élaboré une feuille de vigne juridique pour éviter de rendre les projets d’amendements publics avant janvier 2024, comme l’exige la Constitution de l’OMS.
Marie-Claire Tellier
https://brownstone.substack.com/p/why-is-everyone-concern...
Comment Publicis et la Knight Foundation contrôlent la presse mondiale
NewsGuard, qui contrôle et note la presse internationale, n'est pas une association à but non-lucratif, mais une entreprise prospère. Elle compte parmi ses conseillers :
► Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l'Otan et actuel conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky ;
► Michael Hayden, ancien directeur de la CIA ;
► Tom Ridge, ancien secrétaire à la sécurité de la Patrie ;
► Richard Stengel, ancien sous-secrétaire à la Diplomatie publique (Propagande) ;
► Jimmy Wales (alias Jimbo Wales), co-fondateur de Wikipedia.
Nous avions donc mis en garde contre les a priori politiques de NewsGuard. À titre d’exemple, au cours de la pandémie de Covid, NewGuard a sévèrement réprimé les sites d'information qui critiquaient les mesures gouvernementales. Les puissances politiques qui se cachent derrière NewsGuard, mais que l'on peut identifier aisément au travers de son Comité de conseillers, font financer leur croisade par des puissances capitalistes amies. Les deux principaux actionnaires de NewsGuard sont Publicis et la Knight Foundation.
► Le groupe publicitaire international basé à Paris, Publicis, a pour actionnaire majoritaire la philosophe féministe Élisabeth Badinter (avec 7,10 % des actions). Son directeur, Arthur Sadoun, est l'époux de la présentatrice vedette de France2, Anne-Sophie Lapix.
► La Knight Foundation est une fondation philanthropique qui subventionne des médias et des centres d'art. Elle diffuse gratuitement aux journalistes des notes sur les discours hygiénistes à tenir.
Le Groupe Publicis représentait les grands laboratoires pharmaceutiques, dont Pfizer, qui vendaient des médicaments à l'ARN messager, appelés communément « vaccins ». La Knight Foundation avait accès au portail secret de Google, situé en Indonésie et géré par les islamistes de Mafindo3. Elle pouvait donc scruter la progression des informations sur Internet relatives à la pandémie. Les actionnaires ont donc doublé les politiques qui les avaient sollicités. Ce sont eux qui ont censuré les sites internet (dont Voltairenet.org) mettant en évidence la filière du Dr. Fauci au laboratoire de l'OMS à Wuhan, l'inanité des confinements de personnes saines, les effets secondaires des prétendus vaccins et informé sur les autres médicaments disponibles…
voltairenet.org
https://fr.sott.net/article/42872-Comment-Publicis-et-la-...
Dr Heiko Schöning : « La prochaine attaque contre les populations sera bactériologique »
Selon l'analyste et médecin Heiko Schöning, les groupes pharmaceutiques et les services secrets unissent actuellement leurs moyens dans la recherche sur les armes biologiques. Après des mois de recherches, le Dr Heiko Schöning en est certain : « Cette fois, ils utiliseront des bactéries ! » Le médecin avait déjà prédit, des mois avant le Covid, une mise en scène de l'état d'urgence sanitaire. Maintenant, dans l'interview d'AUF1 avec Stefan Magnet, il cite des noms, les entreprises concernées et demande la diffusion de ces informations. Car, selon le Dr Heiko Schöning, en faisant connaître les acteurs, le crime planifié qui vient pourrait être déjoué. Cet ancien officier de l’armée lance l’alerte : « Il faut dénoncer les plans de la mafia médicale et se préparer à ces attaques ! ». Dans cette interview, il pose entre autres cette question : « Pourquoi le gouvernement américain constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ? Tout porte à croire qu’il s’agit de préparer la prochaine urgence sanitaire et que cela pourrait être une arme biologique bactérienne. »
LIRE : Game Over, par le Dr Heiko Schöning. Blue Tiger Media, 2021. (En allemand).
AUF 1
https://echelledejacob.blogspot.com/2023/10/dr-heiko-scho...
PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE
Patrice Éboué : « Enceint »
« C’est un homme… qui est devenu femme… qui s’est mis avec une femme... avant de revenir homme… » 1 minute et un peu plus pour une immense rigolade anti-woke !
https://www.qwant.com/?client=brz-moz&t=videos&q=...
Infidélité chez les oiseaux, rétrécissement du cerveau, baisse du niveau scolaire, les journalistes ont l’explication : le « réchauffement climatique »
Consigne : tapez « n’importe-quel-truc-pénible + changement climatique » sur Google. Les journalistes répondent. La preuve : c’est beau la bêtise quand elle est insondable ! Merci à Marco Nius pour ces pépites.
Patrice Gibertie
https://reseauinternational.net/infidelite-chez-les-oisea...
PAYS-BAS
C’était Mark Rutte : un bilan de ses 13 ans à la tête des Pays-Bas
À l’occasion des élections néerlandaises du 22 novembre, il convient de faire le point sur les réalisations de l’homme qui domine la politique néerlandaise depuis 13 ans : Mark Rutte. Il est devenu Premier ministre néerlandais pour la première fois en 2010. Tout au long de ses quatre mandats, il s’est révélé être un véritable caméléon politique. Il n’a pas hésité à s’appuyer sur les sièges du populiste de droite Geert Wilders dans son premier cabinet, ni à faire d’importantes concessions au parti vert D66, de plus en plus à gauche, dans ses troisième et quatrième cabinets. Sur le plan économique, les Pays-Bas ont connu une croissance modérée sous Rutte, ce qui s’explique aussi par le fait que la charge fiscale a invariablement augmenté sous ses gouvernements, ce dont un politicien libéral ne peut guère être fier. La crise liée au covid, au cours de laquelle Rutte a approuvé le modèle d’enfermement qui a échoué, ne peut l’excuser qu’en partie. En termes de politique énergétique, les gouvernements Rutte ont été ambigus, avec d’une part une ouverture à l’énergie nucléaire neutre en CO2, et d’autre part la décision de construire de nouvelles centrales nucléaires, mais de fermer le plus grand gisement de gaz d’Europe, à Groningen. Selon les opposants, cette dernière décision a été prise « sans analyse rationnelle des coûts et des bénéfices ». En outre, elle est de toute façon discutable, étant donné les craintes majeures de pénurie de gaz en Europe l’année dernière, alors que l’industrie européenne continue de souffrir d’une énergie chère, et que les Pays-Bas eux-mêmes, comme d’autres États membres européens, concluent des contrats de gaz à long terme avec des fournisseurs tels que le Qatar. En termes de politique européenne, le manque de courage de Mark Rutte a fait le tour de la question. D’un côté, il était l’homme qui menaçait de ne plus envoyer d’argent à la Grèce en faillite, ce qui aurait pu faire exploser la zone euro, mais il a fini par signer à la croisée des chemins en 2015 pour la Grèce, et en 2020, pendant la crise du covid, il a abandonné son opposition au soi-disant « Corona Recovery Fund », un nouveau fonds européen d’un milliard de dollars. Ce dernier point pourrait être la plus grande tâche du bilan de M. Rutte d’ici quelques années.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/21/467438-cetait-mar...
POLOGNE
Pfizer poursuit la Pologne en justice au sujet du vaccin Covid-19
Le géant pharmaceutique américain Pfizer a intensifié sa querelle avec la Pologne au sujet des doses excédentaires de vaccin Covid-19 commandées dans le cadre d’un contrat de grande envergure avec l’Union européenne, en intentant une action en justice pour demander le paiement de 60 millions de vaccins dont Varsovie n’a pas eu besoin. La plainte a été déposée cette semaine à Bruxelles, réclamant 6 milliards de zlotys (1,5 milliard de dollars) pour les vaccins que le gouvernement polonais a refusés après avoir cessé de prendre livraison des vaccins en avril 2019. Varsovie a été contrainte d’acheter sa part de vaccins Covid-19 dans le cadre d’un contrat controversé que la Commission européenne a signé avec Pfizer en 2021 au nom des nations de l’UE. L’Union a fini par commander 1,1 milliard de doses dans le cadre de ce contrat, ce qui a entraîné une surabondance de vaccins dans les États de l’UE alors que la pandémie de Covid-19 s’est estompée. Le bureau du procureur de l’UE a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la procédure de passation de marché, à la suite d’allégations de corruption et de tractations secrètes en coulisses. Des fonctionnaires polonais ont mis en doute le rôle de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans la conclusion de l’accord. Mme Von der Leyen a admis avoir communiqué en privé avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, pendant des semaines au cours des négociations contractuelles, mais la Commission européenne a déclaré l’année dernière que ses échanges de textos avec le dirigeant n’avaient pas été retrouvés. La première audience du procès intenté par Pfizer devrait avoir lieu le 6 décembre. En début d’année, Pfizer a proposé à l’Union européenne de lui accorder plus de temps pour effectuer les achats minimums de vaccins prévus par le contrat contraignant, mais elle a insisté pour être payée pour le nombre total de doses que l’Union s’était engagée à fournir. La Pologne a refusé de signer un accord révisé entre l’UE et le fabricant de médicaments.
lesakerfrancophone.fr
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RÉFLEXION
Sécurité aérienne et sécurité des produits pharmaceutiques : deux poids, deux mesures
Imaginons qu'un groupe aéronautique, qui a gagné des milliards d'euros avec des avions défectueux, ne soit jamais inquiété, ne paie aucune indemnité aux victimes... Lorsqu'un constructeur aéronautique développe un nouveau modèle d'avion, cela prend plusieurs années de recherches et de tests. Lorsque le nouveau modèle commence à être mis en service, les moindres incidents sont détectés, reportés, analysés. S'il le faut, tous les exemplaires de ce modèle à travers le monde sont immobilisés pour procéder à des vérifications ou des ajustements nécessaires. Et il n'est pas question d'y opposer des enjeux économiques ni financiers ; la sécurité n'a pas de prix, surtout quand il s'agit des conséquences d'une invention humaine. Dans le pire des cas, un crash aérien fait la « une » de tous les journaux, et toute la population s'en émeut. Une cellule psychologique est immédiatement mise en place pour venir en aide aux victimes ou leurs familles. La cause de l'accident est recherchée jusqu'à être parfaitement identifiée. La compagnie aérienne dédommage les victimes à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros chacune, et des poursuites pénales sont engagées afin de déterminer les responsabilités des différentes personnes physiques et morales impliquées dans l’accident. Maintenant, imaginons que le constructeur, qui a gagné des dizaines de milliards d'euros avec la vente de ses avions défectueux, ne soit jamais inquiété, ne paie aucune indemnité aux victimes, ni aucune amende aux États. Tout cela n'est heureusement que fiction et semble hautement irréaliste. Quel État oserait mettre aussi ouvertement en danger la vie de ses citoyens ? Quelle société pourrait accepter, sans de révolter, de tels abus de la part de ses autorités, de ses journalistes, et de ses opérateurs économiques ?
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/securite-aeri...
Comment remédier au gouvernement des juges
Comment mettre fin au gouvernement des juges ? Agrégé de droit public et professeur des Universités, Frédéric Rouvillois nous apporte, à la lumière de l’expérience historique, une réponse simple : en définitive, la réponse est politique. C’est un rapport de force entre le législateur qui veut faire la loi et le juge qui veut la censurer. « Commençons par un constat : lorsque l’on confie à une juridiction le soin de contrôler la conformité des lois à la constitution, il semble à peu près inévitable qu’apparaisse ce que l’on appelle aujourd’hui le ‘’gouvernement des juges’’: c’est-à-dire, l’intervention massive de cette juridiction dans des affaires politiques qui en principe ne relèvent que du souverain ou de ses représentants directs. On ne peut même pas parler de dérive pour désigner ce qui constitue un phénomène certain, cette captation ne se produisant pas seulement lorsqu’on attribue un tel pouvoir aux juges, mais aussi, lorsqu’on se contente de leur reconnaître un pouvoir qu’ils se sont adjugés à eux-mêmes de leur propre initiative. À ce propos, on évoque généralement le fameux arrêt de Marbury contre Madison à l’occasion duquel la Cour suprême des États-Unis va s’attribuer, en 1803, le pouvoir de contrôler la conformité des lois à la Constitution fédérale, qui ne lui avait pas été expressément conféré à l’origine. Mais on pourrait évoquer aussi, s’étalant sur une période beaucoup plus longue, le cas des Parlements d’Ancien régime qui, entre le Moyen-âge et la Révolution, constituent les plus hautes juridictions du Royaume. Or, dès le XIVe siècle, celles-ci se sont reconnu, parallèlement à un rôle d’interprétation des lois, une fonction de vérification de celles-ci. En vertu de ce pouvoir, les parlements pouvaient refuser d’enregistrer les lois, ce qui signifiait que celles-ci ne pouvaient être appliquées dans le ressort du Parlement en question. Sans doute le roi conservait-il le dernier mot, disposant-on y reviendra plus loin- des moyens de contraindre les Parlements à enregistrer ses lois, et donc, à les rendre applicables. Pour autant, ce pouvoir n’en était pas moins considérable : dès la fin du XVe siècle, il conduit les Parlements à se qualifier de ‘’cours souveraines’’, alors même que la souveraineté appartient au roi et à nul autre. Mais les Parlements tiennent à faire comme s’ils étaient effectivement souverains, et il arrive souvent que les représentants du monarque, sinon les rois eux-mêmes, soient obligés de les remettre à leur place. À la même époque, le grand juriste Etienne Pasquier s’étonne des prétentions de ces ‘’cours qui portent le titre de souveraines’’, en rappelant que « grande est l’autorité d’une cour souveraine, mais non telle qu’elle soit au-dessus de la loi’’. Et tel est bien le problème : en prenant ce titre, les cours prétendent faire ce qui, selon Jean Bodin, appartient en propre au souverain, faire et casser la loi. Et par là même, gouverner. C’est pourquoi Louis XIV, un siècle plus tard, leur défendra expressément de se qualifier ainsi : elles ne sont, selon l’ordonnance civile de 1667, que des « cours supérieures ». Les Parlements obtempèrent, mais ils reprendront ce titre très significatif dès après la mort du roi en 1715. Ce titre, mais aussi et surtout, ces prétentions, comme le leur reprochera Louis XV en 1766, puis le chancelier Maupéou en 1770, à propos de l’édit de discipline : le roi ‘’juge les avantages et les inconvénients de la loi. S’il commande alors, vous lui devez la plus parfaite soumission. Si vos droits s’étendaient plus loin, si votre résistance n’avait pas un terme, vous ne seriez plus ses officiers, mais ses maîtres ; sa volonté serait assujettie à la vôtre ; la majesté du trône ne résiderait plus que dans vos assemblées ; et, dépouillé des droits les plus essentiels de la couronne,(…) le roi ne conserverait que le nom et l’ombre vaine de la souveraineté’’ En 1774, Ce dernier évoquant les rapports entre les parlements et la monarchie, parlait d’’’un procès qui dure depuis trois-cents ans’’. Autrement dit, depuis que les parlements ont été en mesure de se saisir de ce pouvoir, et de prétendre participer au gouvernement de l’État. Or, ce que montre l’histoire du Royaume de France et celle de l’Europe médiévale, on le retrouve de nos jours dans des systèmes ‘’modernes’’ et démocratiques, des États-Unis à la Grande-Bretagne, à la Pologne ou à Israël. Pourquoi une telle constance ? Montesquieu nous en dit quelque chose lorsqu’il affirme que ‘’c’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser’’. Pour ce qui nous intéresse, on pourrait ajouter que les mêmes mécanismes et les mêmes logiques produisent les mêmes effets. Les mêmes mécanismes, c’est-à-dire, la fonction d’interprète de la règle dévolue au juge par la nature même de son office : si en effet on lui reconnaît le pouvoir de contrôler la conformité de la loi à la constitution, cette fonction implique qu’il interprète, autrement dit, qu’il détermine la signification de la loi qu’il contrôle, et en parallèle, celle de la Constitution au regard de laquelle il la contrôle. Or, ce rôle est d’autant plus considérable que la constitution est généralement rédigée de façon concise et en termes très généraux – ce qui va conférer au juge une marge de manœuvre importante, encore accrue par sa situation spécifique au sommet de la hiérarchie juridictionnelle, qui garantit que son interprétation ne sera ni contrôlée ni remise en question par un organe supérieur. En lui attribuant ce rôle de contrôleur incontrôlé, la constitution autorise le juge constitutionnel à déterminer librement sa signification. Dans ces conditions, comment imaginer, après avoir relu les mots de Montesquieu, que le juge constitutionnel ne sera pas tenté, – sans doute pour de forts bonnes raisons : ‘’Qui le diroit ! la vertu même a besoin de limites’’ – d’abuser, un jour ou l’autre, du pouvoir qu’on lui offre. Et de justifier son impérialisme en assurant qu’à travers lui, c’est authentiquement la loi, et non l’homme, qui gouverne. Qu’il est juste qu’il exerce le pouvoir, puisqu’il le fait au nom de la justice et du droit. En somme, dès lors qu’il existe une constitution, et un juge chargé de garantir son respect par la loi, l’évolution vers le gouvernement des juges semble pratiquement inévitable, et elle emprunte presque toujours les mêmes voies. La question qui se pose alors est très simple : est-elle remédiable ? »
polemia.com
https://www.polemia.com/comment-remedier-au-gouvernement-...
L’accès plein d’embuches à la « vérité scientifique » : des biais systémiques dans l’analyse des données
La crédibilité de la science repose sur une démarche rationnelle et intègre, qui ne prête pas le flanc à des accusations de manipulation des expériences et des données. On en attend des informations objectives qui puissent servir de base solide à des prises de décision. Ce principe général de bon sens repose néanmoins sur la croyance qu’il est possible pour la science de dire la « vérité ». La croyance que la science, et elle seule, soit porteuse de la « vérité » est héritée du scientisme. Cette doctrine apparue au XIXe siècle repose sur une confiance totale dans l’application des méthodes dites scientifiques pour résoudre les problèmes de l’humanité. Le scientisme plonge ses racines dans le rationalisme de Descartes et le positivisme d’Auguste Comte, et il est associé à l’idée que les connaissances scientifiques sont réputées sûres. Dans le contexte de l’époque, où la science cherchait à s’émanciper des considérations métaphysiques, cet argument a joué son rôle. Depuis, on a relativisé cette affirmation de l’infaillibilité de la science. Non pas pour la discréditer, comme certains ne manqueront pas de le faire, mais pour en cerner les limites et en tenir compte. Ce qui renvoie aux méthodes adoptées par la science pour accéder à la connaissance, une question qui fait l’objet de nombreuses discussions depuis l'Antiquité. Rappelons que la connaissance se construit à partir de controverses, et que ce que dit la science aujourd’hui est fonction de l’avancement des connaissances et des technologies mobilisées. De nouvelles découvertes peuvent ainsi remettre en cause les paradigmes actuels. Il est donc possible que certaines vérités d’hier ne soient plus d’actualité quand la connaissance progresse, ce qui est assez déstabilisant pour le grand public et pour les politiques qui ont besoin de certitudes. C’est pourtant une réalité qui n’a pas empêché l’humanité de progresser. Un article récent de la revue Nature attire l’attention sur une autre question relative au fonctionnement de la science et dont on parle peu, mais qui semble prendre de l’importance depuis que différents spécialistes ont admis que la reproductibilité de leurs observations n’était pas assurée. Pour les sciences expérimentales, on questionne depuis longtemps la réplicabilité des expériences. On se souvient des débats médiatiques qui ont eu lieu à ce sujet en 1988, concernant la « mémoire de l’eau », et, plus récemment, « l’affaire Séralin » en 2012, dont les résultats ont été totalement remis en cause par un programme européen. Dans le premier cas, on n’a jamais réussi à reproduire l’expérience. Dans le second cas, d’autres expériences ont invalidé les premiers résultats, en démontrant l’existence de biais méthodologiques majeurs. Mais toutes les sciences ne se prêtent pas de la même manière à l’expérimentation. Pour les sciences dites d’observation que sont la géologie, la sociologie ou l’écologie, par exemple, il est difficile de mener des expériences en vraie grandeur. Ainsi, de nombreux écologues sont sceptiques quant à la répétition d'expériences sur le terrain, puisque les conditions n‘étant jamais identiques, et que l’on ne peut pas maitriser tous les paramètres, on ne peut être assuré de la qualité des résultats. À l’inverse, les expériences menées en microcosme et en milieu contrôlé ne reproduisent pas, quant à elles, les conditions du terrain.
factuel.media/blogs
https://factuel.media/blogs/blog-articles/lacces-plein-de...
RUSSIE
La Finlande ferme en partie sa frontière avec la Russie : l'Occident a la nostalgie du Mur
Une véritable série B vient d'être jouée à la frontière russo-finlandaise. Ces derniers jours, la Finlande a accusé la Russie de laisser passer des immigrés en situation irrégulière vers l'Union européenne. Il s'agit en gros de 300 personnes, nous sommes bien loin de l'afflux par la Méditerranée, mais politiquement ceux-ci ne semblent pas acceptables — ils sont passés par la Russie, donc la Russie veut déstabiliser rien moins que toute l'Europe. Amen ! Les autorités finlandaises estiment que ces Africains « sont manipulés » par la Russie. Dixit le Premier ministre finlandais, très fin dans son expression, ce qui fait craindre une « manœuvre délibérée » du voisin soviétique, pour reprendre l'expression du Premier ministre finlandais, Petteri Orpo. Et comme par hasard, alors que la prêtresse Ursula était justement avec le Premier ministre finlandais vendredi dernier. Ce qui, toujours par hasard, lui a donné l'occasion de soutenir la fermeture des principaux postes frontières avec la Russie. La Commission européenne a, elle aussi, noté « une augmentation des arrivées » à la frontière et dénoncé « l'instrumentalisation des migrants par la Russie ». Une pratique décrite comme « honteuse », par Ursula von der Leyen. « Je soutiens pleinement les mesures prises par la Finlande. Et je remercie les gardes-frontières finlandais de protéger nos frontières européennes » Ainsi, la Finlande a décidé de fermer, au minimum du 18 novembre au 18 février prochain, quatre postes frontières, auxquels s'est ajouté un cinquième, celui de Vartius. « Vartius est le poste-frontière le plus proche du poste-frontière fermé de Nyirala, situé à 900 km, soit environ 11 heures de route. Les postes frontières de Niirala, Vaalimaa, Nuijamaa et Imatra sont fermés depuis le 18 novembre à minuit. Selon la ministre de l'Intérieur, Marie Rantanen, ils ne fonctionneront que le 18 février 2024. » C'est merveilleux, les pays européens sont enfin arrivés à l'idée de la protection de leurs frontières, de la lutte contre l'immigration clandestine ! Hourra ! Ne soyons pas si naïfs, cela n'a strictement rien à voir avec l'immigration, qui est le veau sacré de l'Union européenne globaliste.
Russie Politics
https://fr.sott.net/article/42880-La-Finlande-ferme-en-pa...
SANTÉ
Pénurie de médicaments : la faillite d’une économie surrégulée
L’industrie pharmaceutique française, autrefois fleuron national, est désormais à la traîne. Entre fiscalité écrasante et concurrence étrangère, la crise a été un révélateur des failles structurelles. Durant la crise sanitaire, la pénurie de masques de protection, dont les stocks avaient été détruits sur ordre de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous le mandat de François Hollande, avait mis en lumière le risque accru de pénurie de produits de santé en cas de crise majeure. En réalité, la pandémie n’a fait que révéler au grand jour les déséquilibres structurels d’une économie surrégulée du médicament : selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le nombre de ruptures et de risques de ruptures a atteint 3761 en 2022 contre 700 en 2018, et 200 en 2012. En dix ans, la consommation de médicaments a augmenté de 36 % dans le monde, mettant le secteur en état de tension permanente, d’autant que la production de principes actifs les plus anciens a été délocalisée en Asie. En effet, ceux-ci sont bien moins rentables que les produits innovants et sont victimes de l’effet ciseau d’une importante fiscalité, combinée à un faible prix du médicament, imposé par le CEPS (Comité économique des produits de santé), bras armé de l’État en la matière. Au mois de juillet, la commission d’enquête du Sénat, qui avait diligenté une enquête sur la question, a rendu un rapport très éclairant qui permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce qu’il faut bien appeler une économie administrée.
contrepoints.org
https://www.contrepoints.org/2023/11/23/467552-penurie-de...
L'excès de mortalité chez les jeunes qui interroge sur la vaccination anti-Covid
Nous avons plus de deux ans de recul qui nous prouvent que les vaccins anti-Covid peuvent provoquer des effets secondaires pouvant entraîner la mort. Dans un précédent article nous avions vu que pendant qu’un virus dangereux et mortel circulait, le premier semestre 2021 fut le semestre le moins mortel de tous les temps pour les 5 à 40 ans en France. Mais le deuxième semestre, alors qu’un vaccin protecteur sûr et efficace était massivement injecté, on voyait la mortalité de cette tranche d’âge brusquement augmenter de plus de 400 décès, ce qui était un retour en arrière en termes de mortalité d’environ 10 ans. Apparemment, certains n’ont pas été convaincus par cette démonstration et osent toujours prétendre que les vaccins anti-Covid ne provoquent pas d’effet secondaires. Qu’ils se rassurent, voici une piqûre de rappel ! À la suite de cet article, j’ai eu des échanges avec le statisticien Pierre Chaillot de la chaîne YouTube Décoder l'éco qui m’a poussé à augmenter la résolution temporelle de l’analyse et à y adjoindre les courbes des injections des vaccins anti-Covid disponibles sur le site data.gouv.fr. Cela m’a permis avec son aide d’améliorer mon programme d’analyse de la mortalité française. Ainsi outillés, nous allons pouvoir nous atteler à déterminer le plus précisément possible quand cet excédent de mortalité a commencé et, pour cela, nous allons nous concentrer sur les 12-40 ans car les 5-12 ans ont vu leur campagne de vaccination démarrer plus tard et feront l’objet d’un article séparé.
francesoir.fr
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/aux-origines-...
La nouvelle notice du Pfizer !
Une fois de plus, l’eurodéputée Virginie Joron met les pieds dans le plat très juteux des accords Pfizer-Union-européenne-van-der-Layen avec l’établissent d’une nouvelle notice du laboratoire américain le plus condamné au monde qui signale… qu’il y a pu avoir des morts suite aux injections de ce qu’il appelle « vaccin » et qui n’a pas été suffisamment testé. Vidéo.
Virginie Joron
https://www.youtube.com/watch?v=s5mVFdZkEA0
Martin Zizi : « Il est temps que la vaccination cesse, les données le montrent »
Martin Zizi est médecin, biophysicien et épidémiologiste moléculaire, ancien conseiller de l’ONU et président d'un comité de bioéthique. Dans cet entretien, le Pr Zizi évoque :
- La construction et destruction des hypothèses en science qui devraient aider les scientifiques à valider une hypothèse ou à l’invalider ;
- Les données de la vaccination ainsi que les conclusions à en tirer pour les politiciens.
Martin Zizi fait référence à quatre graphiques à découvrir dans cet article et cette vidéo.
francesoir.fr/
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/il-est-t...
Le télétravail augmenterait le risque de dépression et de démence, selon des chercheurs
Selon un nouveau rapport, le travail à domicile peut affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque de maladies telles que la dépression, les maladies cardiaques et la démence. Des chercheurs de MindGym, société de conseil en changement de comportement, et du Longevity Forum, organisation à but non lucratif, ont mis en garde dans un document contre le fait que le travail à distance constant pouvait nuire à la santé des travailleurs. L’isolement prolongé, tel que le travail à distance ininterrompu, est susceptible d’éroder les niveaux d’énergie et d’altérer le fonctionnement du cerveau, ce qui accroît le risque de maladies mentales et physiques. Dans un article sur le bien-être au travail, les chercheurs écrivent : « L’isolement corrode notre énergie et notre bien-être, affaiblit notre système immunitaire et nous expose à un risque accru d’anxiété, de dépression et de déclin cognitif. Passer beaucoup de temps seul augmente même le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de démence, d’Alzheimer et de décès. En revanche, passer du temps avec des personnes que nous aimons, qui nous apprécient et nous respectent, présente toutes sortes d’avantages pour la santé : renforcement du système immunitaire et de la perception du stress, réduction du risque d’anxiété, de dépression et de maladie physique. » Les conclusions ont été tirées d’un certain nombre d’études évaluées par des pairs et d’une consultation avec les principaux employeurs. Le rapport est le fruit de trois années de travail. MindGym a consulté 62 % des entreprises du FTSE 100 et 59 % des entreprises du S&P 100 aux États-Unis sur la manière d’améliorer les résultats des employés et de gérer la main-d’œuvre.
breizh-info.com
https://www.breizh-info.com/2023/11/21/227004/le-teletrav...
TURQUIE
La Commission européenne et la Turquie vont rechercher ensemble comment accélérer la délivrance de visas aux Turcs pour faciliter leurs déplacements vers l’Union européenne
Le 23 novembre, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre de l’Intérieur de la République turque, Ali Yerlikaya, se sont rencontrés à Bruxelles pour le deuxième dialogue de haut niveau Turquie-UE sur la migration et la sécurité. La Turquie est un pays candidat à l’UE et un partenaire important de l’UE en matière de migration et de sécurité. Ils ont échangé leurs points de vue sur leurs politiques et actions respectives liées à la prévention de la migration irrégulière et ont discuté d’approches communes sur un certain nombre de questions, notamment la sécurité des frontières et la lutte contre le trafic de migrants. Ils ont également examiné les moyens de renforcer la coopération entre leurs agences respectives chargées de l’application des lois et des migrations. Tout en réitérant leur désir commun de parvenir à une conclusion positive dans la réalisation des objectifs de référence dans le cadre du dialogue sur la libéralisation des visas et d’intensifier la coopération à cette fin, ils étudieront, dans l’intervalle, les moyens de faciliter les déplacements des citoyens turcs en accélérant la délivrance des visas.
0lbap
https://www.fdesouche.com/2023/11/24/la-commission-europe...
UKRAINE
Quel est le bilan des victimes civiles dans la guerre en Ukraine ? (3 sur 3)
Troisième et dernier volet de notre tribune sur la guerre en Ukraine et ses morts : un ratio de victimes civiles globalement très bas pour un conflit de cette intensité. D’après le journaliste brésilien Lucas Leiroz, la campagne militaire russe a un taux de victimes civiles comparé aux victimes militaires extrêmement bas. Il chiffre cela autour de 2 %. D’après lui, il s’agit du taux le plus bas de tous les conflits depuis la Seconde Guerre mondiale. Il compare ce chiffre aux guerres précédentes : Corée, 74 % ; Bosnie-Herzégovine, 56 %; Vietnam, 46 % (et, s'agissant de la récente résurgence de la guerre israélo-palestinienne, la proportion de civils tués semble très importante). Pour Leiroz, cela semble bien démontrer que les forces russes sont soucieuses de limiter les pertes civiles. Ainsi, après la phase dure de conquête des premiers mois, la Russie a tenté de minimiser les pertes, bombardant généralement les cibles stratégiques la nuit. Malgré le bombardement massif des infrastructures électriques et portuaires depuis la fin de l’année 2022, le nombre de victimes reste ainsi limité. Quant au calcul utilisé, si on prend en compte le nombre de tués côté ukrainien confirmé par l’ONU, la dernière mise à jour est de 7481 victimes. Si cela correspond à 2% des victimes militaires, cela nous donnerait un chiffre des tués en uniforme autour de 375.000. Or, les chiffres qui circulent depuis septembre, notamment ceux avancés par le colonel à la retraite de l’armée américaine Douglas Macgregor, font état de 400 à 500.000 soldats ukrainiens et assimilés tués au combat, dont 75.000 depuis la dernière contre-offensive lancée le 4 juin. Évidemment, en fonction du chiffre réel que l’on retient des pertes militaires, le ratio pertes civiles/pertes militaires peut changer radicalement. Il faudra donc attendre la fin de la guerre et le travail des historiens pour confirmer ces chiffres. A condition qu’on les laisse travailler... Rappelons que l’ONU a prévenu qu’elle pensait que les chiffres réels des victimes civiles étaient certainement plus élevés. Mais on a vu dans la première partie de cette tribune qu’il y avait des raisons de douter qu’il y ait tant de victimes non répertoriées. Il y a aussi eu une surestimatin des victimes de la guerre civile en Bosnie-Herzégovine, dans les années 1990. Je me souviens que certains avançaient le chiffre de 250 000 morts. Finalement, on pense aujourd’hui que le bilan est plus proche de 100 000...
francesoir.fr
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UNION EUROPÉENNE
Le Parlement européen souhaite inscrire la supériorité du droit de l’UE sur le droit national dans les traités alors qu’elle a été rejetée par le référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Les eurodéputés macronistes y sont tous favorables
Extraits du rapport sur la mise en œuvre du principe de la primauté du droit de l’Union : 24. recommande que le principe de primauté soit inséré en tant que disposition explicite de traité dans le cas où les traités seraient révisés ; rappelle que le traité établissant une Constitution pour l’Europe faisait mention explicite de la primauté du droit de l’Union ; regrette qu’une telle clause de primauté n’a pas été inscrite dans le traité de Lisbonne. (Rapport / Version adoptée. NFDS : le §24 n’a pas été modifié par amendement et a été adopté en l’état). Document : les détails des votes sur l’ensemble du texte :
europarl.europa.eu
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samedi, 25 novembre 2023
Sacha Vliegen : Deux ans de contre-mouvement et les décennies à venir
Sacha Vliegen :
Deux ans de contre-mouvement et les décennies à venir
Source : https://www.stevenschrijft.be/post/2-jaar-tegenbeweging-en-de-komende-decennia?fbclid=IwAR21vijZracGO6zQGHj3s4VpY3SN6OgB_804expAoIagtKRLQdV7z01ZIXw
La manifestation du 21 novembre 2021, il y a deux ans, a vu naître ce que l'on a rapidement appelé le contre-mouvement. Ce mouvement a rapidement été présenté, selon les médias dominants, comme une conspiration de l'extrême droite, des négateurs de la science, des anti-vaxx, des penseurs libertaires anti-gouvernementaux et des défenseurs-adorateurs des arbres. Mais une chose est sûre: personne n'avait osé penser à l'avance que le sentiment de malaise était si fort dans la société. Parmi la population belge, par ailleurs bien élevée, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont surgi de nulle part. Le feu a été allumé par un petit groupe de volontaires réunis autour d'une table dans un salon. Mais ce qui a fait que tout cela s'est développé si rapidement, c'est un sentiment de malaise qui couvait depuis longtemps dans la société, combiné au choc d'une société où les confinements et les laissez-passer discriminatoires pour entrer dans un café ou une salle de sport faisaient partie de la "nouvelle normalité". De nombreuses petites associations et groupes d'action sont nés de ce même sentiment, alimentant une croissance exponentielle des appels.
Cependant, ces dernières années, nous avons vu peu de tentatives dignes de ce nom pour mettre en mots les causes d'un déficit social aussi important dans la société civile, provoquant l'abandon de centaines de milliers de personnes. Plus précisément, même après les prochaines élections, ce malaise pourrait bien s'exprimer par une augmentation des votes pour les deux partis dits "extrêmes" (Vlaams Belang et PVDA), aucun parti ni aucun parti de tierce voie ne serait en mesure de rectifier ce malaise d'un point de vue politique.
Pour ceux qui veulent s'en sortir encore plus facilement, on peut toujours évoquer une grande conspiration préconçue, comme les médias l'ont fait à l'époque pour le contre-mouvement. Mais ces deux raisonnements passent à côté d'un point important. Le déficit n'a rien à voir avec les individus qui représentent les idéologies. Le pire, c'est que les raisonnements des gens continueront à être faits même si les acteurs de la scène politique changent. Les raisonnements qui nous ont conduits aux confinements et aux pass sanitaires sont aussi "nos" raisonnements....
Déraciner la vérité
La plupart des lecteurs conviendront sans doute aisément que les choix politiques ont été présentés sous la forme d'une science factuelle et rigoureuse afin de les faire passer. Mais peu d'entre eux se demandent pourquoi les sciences naturelles ont soudain été investies de ce rôle. Nous remontons dans le temps, même très loin, jusqu'à une vieille question : qu'est-ce que la vérité et qui ou quoi détermine ce qui est vrai ? La conception de la vérité évolue depuis des siècles, et il serait extraordinairement arrogant de ma part de prétendre connaître la réponse à cette question. Sans parler du fait que je puisse l'expliquer dans un article d'opinion de sorte que, pendant les quatre minutes qui suivent, tout le monde connaisse enfin la réponse et cette vérité.
Cependant, le fait que les sciences naturelles puissent prédire avec certitude et puissent dicter la manière dont nous gérons nos interactions sociales, parce que c'était un peu l'idée d'il y a deux ans, a fait au moins plus de mal que de bien à la société. J'ose cependant douter qu'il s'agisse là de la fin de l'histoire, d'autant plus que d'autres vagues de panique seront inévitables. Climat ? La guerre ? Terrorisme ? Crise économique ? À chaque crise, devrons-nous nommer un groupe d'experts différent pour prédire et indiquer s'il est désormais possible de rendre visite à notre grand-mère en toute sécurité ? Ou encore à quoi il est préférable de consacrer notre budget mensuel ?
Ce besoin qu'ont les humains de manipuler la société n'est pas nouveau, mais les possibilités de le faire au cours de la quatrième révolution industrielle (la révolution numérique) dans laquelle nous nous trouvons actuellement le sont. Il faut s'attendre à ce que les hommes politiques y reviennent, qu'ils soient de gauche ou de droite. D'autant plus que nous avons fait nôtre la manipulabilité du monde qui nous entoure. Au Moyen-Âge, nous avions Dieu, et sa volonté était au-dessus de l'homme. Depuis, il y a eu environ quatre siècles de sécularisation qui ont réussi à renverser la vapeur. Aujourd'hui, l'homme est au sommet, mais cet homme est toujours à la recherche d'une méthode suffisamment efficace pour que tout soit le fruit de notre volonté. Bien sûr, les experts en la matière pensent régulièrement que l'on peut s'atteler à cette tâche. Surtout s'ils ont un soupçon de mégalomanie, un trait de caractère nécessaire à l'ère des médias et du marketing, vous ne voulez pas vous tromper dans l'opinion publique où les egos et les assassinats toxiques sont devenus le quotidien.
L'âme faustienne de la civilisation occidentale (en référence à Faust qui a vendu son âme en échange de la connaissance) s'est emparée d'une grande partie du monde. Nous aimons pouvoir tout étudier et tout quantifier. Cette envie a conduit notre civilisation dans l'espace, nous a donné les compétences pour voler, nous a donné de petits appareils qui nous permettent de communiquer directement avec des gens à l'autre bout du monde. Aujourd'hui, nous disposons de domaines scientifiques dont l'humanité ne soupçonnait même pas l'existence il y a 100 ans. Cependant, grâce à notre besoin impérieux de conceptualiser le monde, tout cela aboutit à une volonté de rendre le monde manipulable. Le pas vers l'objectivation des êtres humains s'est avéré petit au cours du siècle dernier. Parce que l'homme n'est plus considéré comme relié à quelque chose de plus grand que lui, il est objectivé comme une pièce d'équipement. Nous ne sommes que des producteurs et des consommateurs, ou d'éventuels porteurs de virus, ou des êtres qui émettent trop de CO2, plutôt que des êtres qui ont une valeur intrinsèque.
La vérité, dont je suis personnellement convaincu qu'elle ne pourra jamais faire partie intégrante du savoir humain, a également une valeur. Tout domaine scientifique, qu'il s'agisse des sciences naturelles ou sociales, se concentre toujours sur un petit aspect de la vérité. Pour un virologue, ce sera le degré de circulation du virus, pour un économiste, la quantité d'argent et de biens dans la société, pour un politicien, nous ne sommes rien de plus qu'une quantité de votes possibles lors d'un sondage ou le jour d'une élection. Le fait que l'on veuille aujourd'hui donner aux concepts universels ou au progrès téléologique la place qui a été celle de la religion pendant des siècles n'en fait pas une vérité absolue sur laquelle nous devrions laisser s'orienter l'action de toute la société.
Les pass sanitaires ont heureusement disparu depuis un certain temps, mais l'esprit d'une société orientable dans laquelle l'homme est objectivé jusqu'à l'absurde est malheureusement toujours bien vivant et ne disparaîtra pas même si nous remplaçons tous les clowns du cirque Vivaldi. La révolution culturelle permanente qui est partie de la sécularisation pour aboutir à l'objectivation de l'homme et à une sociologie développée par les méthodes des sciences naturelles et une théorie générale de l'homme et de ses relations humaines, est un projet qui mérite notre attention pour les décennies à venir.
Sacha Vliegen
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vendredi, 24 novembre 2023
Ukraine: la paix est-elle possible ?
Ukraine: la paix est-elle possible ?
Giuseppe Cappelluti
Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/ucrania-uma-paz-possivel
Après l'échec de tous les efforts ukrainiens et la diminution de la volonté occidentale de continuer à envoyer des armes, des munitions et de l'argent à Zelensky, l'Occident commence enfin à parler de paix et de la nécessité pour l'Ukraine de céder au moins à certaines exigences russes. Mais la paix est-elle possible? Si oui, comment et quand?
Ces dernières semaines, une série d'événements ont eu lieu qui pourraient entraîner un changement décisif dans la politique adoptée jusqu'à présent par les puissances occidentales. En Pologne, en partie pour des raisons internes et en partie à cause de la forte baisse des prix du blé due à la concurrence ukrainienne, le Premier ministre Mateusz Mazowiecki a annoncé qu'il ne fournirait plus d'armement à l'Ukraine. En Slovaquie, le gouvernement de coalition de centre-droit, qui était favorable au soutien de l'Ukraine, a été battu par l'ancien Premier ministre Robert Fico, qui dirige désormais une coalition gouvernementale composée de partis de centre-gauche et de droite fermement opposés à l'implication du pays dans la guerre. Aux États-Unis, avec l'aide d'un parti républicain de plus en plus tourné vers les positions trumpiennes, le Congrès a rejeté un nouveau programme d'aide à l'Ukraine. Le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas a déplacé l'attention de l'opinion publique occidentale et non occidentale vers le Levant, tant en raison de la forte valeur des causes en jeu que du risque de dégénérescence en une grande guerre régionale, qui amènera inévitablement l'Occident à réfléchir à ses priorités, notamment dans la perspective d'une confrontation probable avec la Chine au sujet de Taïwan.
Il s'agit d'un scénario qui est loin d'être rare dans les guerres de civilisations et qui a été bien décrit par Huntington (photo) dans son toujours pertinent Choc des civilisations. Ce type de conflit, dont l'Ukraine fait partie, se caractérise par la présence de participants au premier degré, qui sont directement impliqués dans le conflit, et de participants aux deuxième et troisième degrés, qui, d'une part, soutiennent activement l'une des deux parties et, d'autre part, tentent autant que possible d'éviter une implication directe. Ce sont les participants de deuxième et troisième degrés, et non les participants de premier degré, qui prennent les rênes du jeu, soit en limitant les ambitions des participants de premier degré ou, au contraire, en les encourageant lorsque c'est dans leur intérêt, soit en négociant entre eux pour trouver une solution pacifique au conflit.
Cette dernière option est particulièrement importante car, dans la pratique, il est très difficile de trouver un conflit de civilisations résolu directement par les acteurs du premier degré, si ce n'est par l'épuration ethnique, le génocide et l'assimilation forcée. Le conflit nord-irlandais, par exemple, a été résolu d'abord par des négociations entre le Royaume-Uni et la République d'Irlande (participants de second degré), puis par l'intervention d'une troisième puissance, les États-Unis, qui, forts de leurs liens avec les deux pays et de la présence d'une importante communauté hiberno-américaine, sont parvenus à obtenir des concessions de la part de toutes les parties au conflit. La paix de Dayton, qui a mis fin à la guerre de Bosnie, est le résultat d'une série de négociations entre un groupe de contact comprenant la France, la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne (tous des participants tiers). Les conflits gelés, quant à eux, ne résultent pas tant de désaccords entre les participants de premier degré que de l'incapacité ou du refus des participants de deuxième et troisième degrés de faire des concessions acceptables et d'imposer des renoncements aux parties qu'ils soutiennent : les cas du Kosovo, de Chypre du Nord et du Nagorno-Karabakh sont révélateurs à cet égard.
Dans la guerre en Ukraine, les acteurs de premier degré sont, d'une part, le gouvernement ukrainien et les composantes nationalistes et pro-occidentales de la société ukrainienne et, d'autre part, ses éléments pro-russes et, en particulier, les séparatistes de Crimée et du Donbass. La dispute entre les deux âmes de l'espace ukrainien [1], qui dure depuis l'indépendance et dont les racines remontent au démembrement de la Rus' de Kiev, a d'abord porté sur la Bankova, qui a vu pendant vingt ans l'alternance de présidents pro-russes et pro-occidentaux, puis le contrôle des régions pro-russes lorsque ces dernières ont pris durablement le contrôle du gouvernement ukrainien. Mais à un niveau plus élevé, on retrouve certaines puissances occidentales, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et certains pays d'Europe centrale et orientale (principalement la Pologne), et, à l'opposé, la Russie. La chronologie des événements qui ont conduit à la guerre actuelle est bien connue et dépasse le cadre de cet article. L'important est que, plus encore qu'en Irlande du Nord et en Bosnie-Herzégovine, toute tentative de médiation entre les parties respectives devra inévitablement passer par une sorte d'accord entre les participants de second rang. Les différends entre ces derniers, comme on le sait, ont joué un rôle fondamental dans le déclenchement du conflit, et il n'est un secret pour personne que le contrôle qu'ils exercent sur les participants de premier niveau est tel que toute initiative autonome de la part de ces derniers est éliminée, comme le montre l'échec des pourparlers de paix d'avril 2022.
Cela n'exclut toutefois pas la possibilité que les participants de premier et de second degré aient ici aussi des objectifs divergents. L'OTAN et donc les États-Unis soutiennent l'Ukraine à la fois pour des raisons idéalistes et parce qu'elle sert leurs objectifs stratégiques: maintenir la Russie et l'Europe occidentale à l'écart, forcer la Russie à accepter un rôle de simple puissance régionale en l'entourant de pays hostiles, et donner une leçon exemplaire à tous ceux qui voudraient contester la primauté des États-Unis à l'avenir, en particulier la Chine. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ont l'intention d'entrer en guerre contre la principale puissance nucléaire de la planète, et cela vaut également pour des pays comme la Pologne, séparés de la Russie par cinq cents ans de rivalité: la gestion de l'incident de Przewodów, potentiellement exploitable comme un casus belli pour entrer en guerre contre la Russie, en est la preuve. À cette occasion, l'Ukraine a tenté de forcer l'OTAN à intervenir directement, la seule chose qui aurait - peut-être - pu permettre de reprendre la Crimée; mais la manière dont l'incident a été géré a clairement montré que, hormis leur responsabilité, personne sur le front occidental ne cherchait un casus belli.
De même, pour les séparatistes du Donbass, l'objectif initial n'était pas l'autonomie, mais l'indépendance. Certes, entre 2014 et 2022, les républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk ont été des États indépendants de fait, soutenus par Moscou, garant de cette indépendance ; mais pour le Kremlin, l'objectif n'était pas une nouvelle Crimée - l'importance stratégique du Donbass est risible - ou une nouvelle Transnistrie, mais un équivalent ukrainien de la République serbe de Bosnie, capable de garantir une autonomie culturelle à ses habitants et d'éviter que l'Ukraine ne devienne une tête de pont contre la Russie. Ces mêmes référendums du 11 mai 2014 n'ont jamais été reconnus par Moscou, qui s'en est servi comme d'un avertissement à Kiev pour entamer un dialogue avec ce que le gouvernement ukrainien s'obstinait à appeler des terroristes. Pour la Russie, jusqu'en 2022, le point de départ était les accords de Minsk, contestant l'indépendance et l'irrédentisme de la population du Donbass, et tant l'invasion du 24 février 2022 que l'annexion de la région en septembre suivant étaient des mesures extrêmes, prises lorsque toutes les autres options devenaient irréalisables.
L'espace ukrainien est-il sur la voie de la paix ? Oui et non. Certes, ces derniers mois, une série d'événements a révélé le caractère illusoire des objectifs des mondialistes et des néo-conservateurs. La contre-offensive de printemps tant attendue (en pratique, une véritable offensive) s'est révélée être un échec total, se soldant par la conquête de quelques petits territoires proches de la ligne de front, au prix d'énormes pertes humaines et matérielles. Tokmak, l'une des principales cibles de la contre-offensive, reste fermement aux mains des Russes, tout comme Melitopol' et Berdjansk, et selon le New York Times, qui a également fait ses calculs avant le début de l'offensive russe sur Avdeevka, à partir du 1er janvier 2023, les gains territoriaux russes l'emportent sur les pertes [2].
L'industrie de guerre occidentale, spécialisée dans la production de certains moyens de haute technologie, n'est absolument pas préparée à une guerre de haute intensité avec une puissance égale, et non seulement la quasi-totalité des pays européens, mais aussi les États-Unis eux-mêmes, sont confrontés à de graves problèmes de stockage de certains armements. Le secteur russe de l'armement, quant à lui, est non seulement resté pratiquement indemne, mais a également vu son potentiel de production augmenter et est sorti globalement plus fort du conflit, comme en témoigne la forte croissance d'un secteur auparavant négligé tel que la fabrication de drones.
En ce sens, le déclenchement de la crise de Gaza a été une nouvelle aubaine pour la Russie. Joe Biden, dans un récent discours, a lancé un nouveau paquet de soutien à l'Ukraine - plus substantiel que celui rejeté par le Congrès - et à Israël, mais son sort est loin d'être assuré, à la fois en raison de l'hostilité de l'aile trumpienne du parti républicain à l'égard de l'aide à Kiev et en raison des élections présidentielles qui ne sont pas très éloignées. La Russie ne s'est pas effondrée, malgré les prédictions, et l'indignation initiale face à l'invasion russe de l'Ukraine cède de plus en plus la place à la crainte d'une nouvelle "guerre sans fin".
De plus, même si le paquet d'aide devait être approuvé, de même que le soutien américain à l'Ukraine a affaibli Israël (en août dernier, par exemple, une livraison de balles américaines pour Israël a été détournée vers Kiev), le soutien conjoint à l'Ukraine et à Israël entraînera aussi inévitablement des sacrifices pour au moins l'une des parties, surtout dans un contexte où la confrontation entre Israël et le Hamas risque de devenir une guerre régionale majeure, dans laquelle le Hamas aura le soutien plus ou moins implicite des pays musulmans et le soutien beaucoup plus explicite de sa propre population. Le choc des civilisations que représente la guerre pour Gaza pourrait accélérer le processus de distanciation des États-Unis à l'égard de nombreux pays islamiques traditionnellement pro-occidentaux, ce qui est déjà visible dans le cas de la Turquie qui, par la bouche de son sultan, a qualifié les guérilleros du Hamas de "libérateurs et non de terroristes". Enfin, la politique de deux poids deux mesures de l'Occident à l'égard de la Russie et d'Israël constitue un argument de propagande très fort contre les États-Unis à l'égard du tiers-monde, en particulier des quelque 1,9 milliard de musulmans répartis sur toute la planète.
Cela ne signifie pas pour autant que la paix est proche. Le mandat d'arrêt lancé contre Poutine par la Cour pénale internationale est en effet une décision purement politique, qui ne sera probablement jamais mise en œuvre, mais qui n'est pas non plus anodine, puisqu'il s'agit d'envoyer un message très clair aux dirigeants occidentaux qui seraient "tentés" d'entamer un véritable processus de paix avec la Russie: Poutine est un interlocuteur indigne de tout pourparler de paix. Et le fait que l'avocat britannique Karim Khan, frère de l'ancien député conservateur Imran Ahmad, dirige le processus n'est pas exactement un détail: le Royaume-Uni, comme nous l'avons vu, est l'un des pays les plus actifs dans cette croisade anti-russe. D'autre part, non seulement la Russie - pas Poutine, mais la Russie - ne peut pas se permettre de perdre la guerre en Ukraine, car cela impliquerait d'accepter un plan de paix qui, dans la pratique, constituerait un Versailles, mais le pays peut compter sur des ressources humaines et matérielles inexploitées, qui suffiront très probablement à faire en sorte que les prochaines générations de Russes ne voient pas le tsar comme leur Hitler, mais comme leur Atatürk. Les négociations, bien qu'hors radar, sont déjà en cours ; mais bien que l'Occident puisse se permettre de subir une défaite en Ukraine sans que celle-ci ne prenne un caractère stratégique, les obstacles politiques sont encore nombreux, de sorte qu'en pratique, il pourrait falloir plusieurs années et un changement de classe dirigeante avant d'obtenir des résultats concrets.
Un autre obstacle est l'absence de médiateurs possibles. Comme l'a dit Huntington, et comme nous l'avons également vu en Irlande du Nord, "les conflits entre pays ou groupes de culture commune peuvent parfois être résolus par la médiation d'un tiers désintéressé qui appartient également à cette culture et que les parties au conflit croient capable de trouver une solution conforme à leurs propres valeurs" [3]. Cependant, contrairement aux catholiques et aux protestants d'Irlande du Nord, les deux composantes de l'espace ukrainien et leurs partisans respectifs appartiennent à des civilisations différentes, ce qui limite considérablement le nombre de médiateurs possibles. Israël, de par sa position équidistante entre la Russie et l'Ukraine - avec toutefois un léger penchant pour cette dernière en raison de son hostilité envers l'Iran, allié de Moscou -, le crédit dont il jouit aux Etats-Unis et le fait qu'il soit le seul pays occidental à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie ni envoyé d'armes à Kiev, serait peut-être le pays le plus apte à jouer le rôle de médiateur entre les deux parties. Le "modèle israélien" pour la défense de l'Ukraine implique un soutien occidental en termes de formation militaire et de fourniture d'armes comme alternative à une alliance défensive ou à une adhésion à l'OTAN, et est le fruit de discussions entre Zelensky et l'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett.
Les discussions parallèles entre Moscou et l'ancien premier ministre israélien prévoyaient des garanties de la part de Poutine sur la vie du président et le renoncement au projet de "dénazification" du pays, se limitant à demander une Ukraine neutre qui ne puisse pas être transformée en tête de pont contre la Russie. Mais, comme Bennett l'a lui-même déclaré, les pourparlers ont été sabotés par les États-Unis et le Royaume-Uni [4].
Le discours de médiation du pape n'est pas si différent: il ne bénéficie pas d'un soutien substantiel en Occident et est considéré avec suspicion tant en Russie qu'en Ukraine. Bien qu'il ait soutenu par le passé les efforts de Poutine pour protéger les communautés chrétiennes en Syrie, le pape reste le chef de l'Église catholique, alors que la Russie est un pays orthodoxe. Les deux Églises, bien qu'essentiellement égales en termes de doctrine, ont tendance à se considérer mutuellement comme schismatiques; leurs relations ont donc souvent été tendues, et les querelles entre la primauté pétrinienne et la "vraie foi" ont peut-être été le principal motif idéologique des guerres entre la Russie et l'Occident [5], avant d'être remplacées par des questions de démocratie, de primauté des marchés sur les États-nations, de l'individu sur la communauté et des droits des LGBT.
En Ukraine, en revanche, tant le principe d'équivalence morale entre les deux belligérants, pourtant à la base de toute négociation de paix, que l'appréciation de la culture russe par le Pape sont rejetés. Il ne faut pas oublier non plus que, si en Ukraine le Pape peut compter sur un nombre raisonnable de fidèles, l'Eglise gréco-catholique ukrainienne est la plus nationaliste des institutions religieuses présentes dans le pays, et que le berceau du nationalisme ukrainien, à savoir la Galicie, est aussi la seule région où les uniates sont majoritaires ; sans compter que dans ces contextes de conflit, ainsi qu'en Pologne, en Croatie et en Irlande, le catholicisme, bien qu'universaliste, se mêle au nationalisme. Paradoxalement, c'est donc la composante catholique de l'Ukraine qui est la plus intrinsèquement hostile à la médiation du Pape.
Enfin, il y a l'obstacle du contenu des négociations de paix. A l'exclusion d'un Minsk 3 - la réintégration en Ukraine des territoires annexés par la Russie en 2022 en échange d'un statut spécial - et d'une reformulation des frontières sur la base de la ligne de front actuelle en échange de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, comme l'a proposé il y a quelques mois un haut responsable de l'Alliance, il y a en pratique deux options viables: le gel du conflit et une solution politique qui contourne les questions territoriales. Dans le premier cas, les deux pays resteraient officiellement en guerre, à l'instar des deux Corées, les sanctions anti-russes resteraient en place, bon nombre des principales questions ne seraient pas résolues et le conflit se poursuivrait peut-être, bien qu'à une intensité très faible. Dans le second cas, nous aurions le rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine, la résolution d'au moins une partie des questions en suspens entre les deux pays (par exemple, avec une sorte de "compromis" entre l'abolition ou au moins la suspension du processus d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et la mise en œuvre des garanties de sécurité occidentales), et le rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine, sur le modèle israélien mentionné ci-dessus), la levée d'au moins une partie des sanctions anti-russes et la transformation de la ligne de front du moment en une ligne de contrôle sur le modèle de la ligne séparant les territoires indien et pakistanais au Cachemire. D'autres questions, telles que celles relatives à la reconstruction de l'Ukraine et au statut des citoyens des territoires pro-russes dans l'espace ukrainien, pourraient être résolues en marge de la conférence.
Dans les deux cas, il s'agirait d'une "paix froide", même si la seconde option serait un peu plus douce et éviterait le risque d'une nouvelle guerre. L'adoption de l'un de ces deux modèles, ou peut-être d'une solution intermédiaire, dépendra à la fois de la situation sur le terrain et de l'évolution politique dans les pays occidentaux, ainsi que de la situation géopolitique mondiale. Il est probable qu'en cas de nette victoire de Trump à la prochaine élection présidentielle américaine, nous aurons d'ici quelques années un accord de paix plus proche de la deuxième option, peut-être en échange d'une réduction du soutien russe à l'Iran et d'une neutralité russe substantielle en cas de conflit entre les États-Unis et la Chine. En cas de victoire de Biden, ou si les composantes mondialistes et néoconservatrices restent fortes, nous pourrions assister, tout au plus, à un gel du conflit. Mais pour l'heure, il ne s'agit que d'hypothèses et les seules certitudes sont, d'une part, une augmentation future des pressions en faveur du dialogue avec la Russie et, d'autre part, la poursuite du conflit pendant encore au moins un an ou deux.
Notes:
[1] Pour éviter toute confusion sur les différends territoriaux et connexes et pour souligner l'origine interne du conflit en Ukraine, le terme "espace ukrainien" a été utilisé pour définir l'Ukraine dans ses frontières d'avant 2014, y compris la Crimée, et le terme "Ukraine" pour désigner les territoires sous le contrôle de Kiev.
[2] J. Holder, Who's gaining ground in Ukraine ? This year, no one, in The New York Times - Breaking News, US News, World News and Videos (nytimes.com)
[3] S.P. Huntington, Lo Scontro di Civiltà e il Nuovo Ordine Mondiale, Garzanti, Milan 1997, p. 437.
[4] Editor, Bennett : When the US and GB blow up the Moscow-Kiev Agreement, in Small Notes.
[5] Pensez, à cet égard, à la campagne des Chevaliers Teutoniques contre la République de Novgorod, aux guerres entre la Russie et la Pologne-Lituanie aux XVIe et XVIIe siècles et à la question de l'uniate dans les territoires de la Rus' kiévienne conquis par la Pologne et la Lituanie à partir du XIVe siècle.
19:25 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, diplomatie, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook