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dimanche, 26 février 2023

La revue de presse de CD - 26 février 2023

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La revue de presse de CD

26 février 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’Intelligence Artificielle

EN VEDETTE

Faut-il avoir peur de ChatGPT ?, par Marion Maréchal

« Savez-vous qu’il y a un sujet bien plus important que la réforme des retraites dans l’actualité ? Pourtant, le monde politique s’en désintéresse. Beaucoup d’intellectuels aussi. Les médias en parlent un peu mais sans jamais en évoquer les conséquences, alors même qu’elles pourraient être désastreuses pour la France. L’arrivée fracassante de ChatGPT sur nos écrans signe le début de la 4e révolution industrielle avec l’essor de l’Intelligence Artificielle. Dans cette vidéo, j’ai voulu balayer les enjeux et les défis imposés par cette nouvelle technologie pour notre pays, mais également proposer 4 pistes concrètes afin de résister à ce tsunami. »

Enfin, un responsable politique qui pose bien le problème et qui propose de véritables pistes de recherche.

https://marionmarechal.info

https://www.youtube.com/watch?v=UJOkDEVfhjA

ALLEMAGNE

On finit par prendre pitié pour les Allemands ! Le crime des norvégiens, par Mk Bhadrakumar

La réunion des ministres de la défense du groupe de contact de défense ukrainien du Pentagone au format « Ramstein » à Bruxelles n’a pas fait d’annonce majeure sur la fourniture d’armes offensives à Kiev. La plus grande annonce du secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a concerné la décision du gouvernement norvégien de fournir 7,5 milliards d’euros d’aide militaire et civile à l’Ukraine au cours des cinq prochaines années. Il l’a appelé « un engagement très important ». Austin a prétendu qu’il ne lui était jamais venu à l’esprit pourquoi la Norvège faisait un si grand geste, qui est en réalité un acte d’expiation pathétique pour la destruction des gazoducs Nord Stream. Bien sûr, la réunion de Ramstein n’a pas discuté du rapport explosif de Seymour Hersh, ce journaliste d’investigation ay palmarès d’histoires majeures, sur la façon dont les États-Unis ont réduit les gazoducs allemands Nord Stream à « un morceau de métal au fond de la mer ». » - pour reprendre les mots immortels de Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État américaine è alors que le conflit en Ukraine faisait rage.

brunobertez.com

https://brunobertez.com/2023/02/17/on-finit-par-prendre-p...  

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ASIE

La Chine s’avance dans les ports de Méditerranée. Entretien avec Hugo Gonzalez 

Alors que les activités chinoises sont croissantes en Méditerranée, l’Europe oscille entre attirance et prudence face à cette ombre portée par la présence chinoise grandissante. Que cherche vraiment la Chine en multipliant les investissements dans le tissu portuaire méditerranéen ? 

revueconflits.com/

https://www.revueconflits.com/la-chine-savance-dans-les-p...

Le Japon redevient-il le porte-flingue de Washington ?

C’est toujours la même chose lorsque les premiers ministres japonais se rendent à Washington pour un sommet à la Maison Blanche. Rien ne semble se passer et personne n’y fait attention, même lorsque des événements importants se produisent, alors que nous devrions tous y être attentifs. Et lorsque, finalement, nous y prêtons une attention passagère, nous avons généralement tout faux.

les-crises.fr

https://www.les-crises.fr/le-japon-redevient-il-le-porte-...

CANADA

Intervention militaire en Haïti : La stratégie Canada/US des petits pas

Avec l'annonce récente du Canada de l'envoi d'un avion militaire de surveillance dans l'espace aérien d'Haïti suivie de l'annonce le 16 février dernier de Justin Trudeau de l'envoi de deux navires militaires avec 90 marins pour patrouiller les eaux haïtiennes, le Canada met en œuvre la stratégie de petits pas vers une vraie intervention militaire déjà proposée par Washington, selon Kim Ives, rédacteur de la version anglaise de Haïti Liberté. Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité de l'ONU le 21 décembre 2022, Kim Ives avait déjà cité l’ancienne ambassadrice des États-Unis en Haïti, Pamela White. Cette dernière a proposé que l’administration Biden déploie « 2 000 forces de l’ordre armées » en Haïti, mais « en envoie quelques centaines à la fois, sur six mois, sans fanfare. » Et voilà que le Canada, fidèle serviteur, exécute.

le-pied-a-papineau

https://soundcloud.com/le-pied-a-papineau/intervention-mi...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique »

Francis Boyle est professeur de droit international à l’Université de l’Illinois. Il est auteur du Biological Weapons Anti-Terrorism Act de 1989, une loi américaine mettant en œuvre la Convention sur les armes biologiques de 1972. Dans cette vidéo (doublée intégralement en français, Francis Boyle alerte contre les amendements du Règlement sanitaire international et contre le Traité sur les pandémies de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-trait...

États-Unis / Wokisme : Joe Biden signe un décret obligeant les intelligences artificielles à avoir une idéologie woke

Le président Biden vient de signer un décret dont les détracteurs avertissent qu’il permettra la création d’une intelligence artificielle (IA) woke qui « favorisera la division et la discrimination raciales ». Le décret ordonne à toutes les agences fédérales d’établir un « plan d’action pour l’équité » annuel visant à aider les « communautés défavorisées ». [NdeFDS : « les communautés défavorisés » signifie « les groupes raciaux ayant subi des discriminations dans le passé »]. Dans une section intitulée « Intégrer l’équité dans les processus gouvernementaux », le directeur de l’Office of Management and Budget est chargé « de soutenir des prises de décision équitables, de promouvoir le déploiement équitable de l’assistance financière et technique et d’aider les agences à faire progresser l’équité, autant que possible partout où c’est possible ».

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/02/23/etats-unis-wokisme-j...

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

Royaume-Uni/ Wokisme : selon l’organisme d’État contre la radicalisation terroriste, lire 1984, Aldous Huxley, J.R.R. Tolkien, ou des penseurs classiques britanniques, seraient des signaux d’alerte

Le regretté Robert Conquest a énoncé trois règles de la politique. La plus célèbre (également connue sous le nom de loi d’O’Sullivan) est peut-être la suivante : « Toute organisation qui n’est pas explicitement et constitutionnellement de droite deviendra tôt ou tard de gauche ». J’aimerais ajouter une quatrième loi : « Tout programme mis en place par le gouvernement se métastase inévitablement, à moins que des fonctionnaires observateurs ne le réduisent consciemment. »

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/02/21/royaume-uni-wokisme-...

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L’usage de l’écriture inclusive à l’université

On se propose ici d’étudier le recours à l’écriture dans les universités françaises, en fournissant un chiffrage à partir d’un indicateur : l’usage ou non de l’écriture inclusive sur la page d’accueil des universités françaises. De façon liminaire, l’écriture inclusive déroge aux règles linguistiques traditionnelles afin d’assurer une représentation égalitaire et même paritaire des hommes et des femmes dans l’usage de la langue, ce en bannissant tout particulièrement la règle selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin. A cet effet, ses promoteurs recourent à l’utilisation du point, du point médian, de la parenthèse ou du tiret pour écrire le féminin et le masculin en un mot (lecteur.rice.s, traducteur·rice·s, étudiant(e)s ou auditeur‑rice‑s), comme l’indique la circulaire du ministre de l’Éducation nationale du 5 mai 2021 s’agissant de l’enseignement : « Il convient de proscrire le recours à l’écriture dite ‘’inclusive’’, qui utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique ».

decolonialisme.fr

https://decolonialisme.fr/lusage-de-lecriture-inclusive-a...

Comment le moche est devenu un argument marketing majeur

Si la laideur est aujourd'hui une valeur à la mode, c'est tout simplement parce que la beauté ne l'est plus.

slate.fr

https://www.slate.fr/story/241576/tendances-mode-culte-mo...

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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

Pourquoi la censure devrait vous faire froid dans le dos

Lorsque des entités privées conspirent avec le gouvernement pour faire taire l’opinion, nous obtenons le pire des deux mondes : la force brute de l’État combinée à la technologie et à l’efficacité de la libre entreprise.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/02/24/451066-pourquoi-l...

L’Express ou l’anti-journalisme

L’Express a vécu une existence chaotique. Créé par Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1953 sous un autre nom, passé tour à tour entre les mains de Jimmy Goldsmith, de la Compagnie Générale d’Électricité, de Havas, du belge Roularta, de Patrick Drahi, puis enfin d’Alain Weill, l’hebdomadaire est devenu une sorte de version française de The Economist et un contre-exemple parfait de journalisme avec comme couronnement son numéro n°3737 du 16 février 2023 en partenariat avec Franceinfo. Un numéro qui figurera dans tous les écoles de journalisme comme la négation systématique de l’éthique de ce métier ou de ce qu’il en reste.

ojim.fr

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Bobards d’Or 2023, France 2 et Darmanin en vedette

Les Bobards d’Or, XIVèmes du nom ont été remis le 13 février 2023 à Paris. Comme nous n’y assistions pas, nous nous permettons d’emprunter à notre confrère Boulevard Voltaire la plume virevoltante de François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments et gérant de la Nouvelle Librairie. Certains intertitres sont de notre rédaction.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/bobards-dor-2023-france-2-et-darmanin...

Le procès d’Assange pourrait entraîner la suppression du Premier amendement, selon des avocats

Le lanceur d’alerte des Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, a rejoint d’autres journalistes, avocats et défenseurs des droits humains de premier plan pour appeler l’administration Biden à abandonner sa demande d’extradition et ses accusations contre le journaliste et éditeur de WikiLeaks Julian Assange, invoquant la menace que le procès d’Assange pourrait représenter pour le journalisme mondial.

les-crises.fr

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Revue de presse RT du 12 au 18 février 2023

Exercice hebdomadaire de dé/réinformation grâce à Russia Today. Au sommaire :

La Grèce augment ses importations d’énergie en provenance de Russie ; Google et la « désinformation » en Europe ; manipulations israéliennes dans le monde ; la Tunisie remplace en partie l’UE ; L’Arabie saoudite souhaite rejoindre les BRICS et l’OCS ; Minsk ne déploiera ses forces militaires que si Kiev attaque la Biélorussie ; Le bilan du conflit ukrainien sur l’OTAN évalué ; Les États-Unis entraînent des terroristes pour cibler la Russie ; La Russie exige une enquête de l’ONU sur les explosions du Nord Stream ; Les États-Unis dévoilent de nouvelles sanctions contre la Chine ;

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/revue-de-presse-rt-du-12-au...

ÉCOLOGIE (parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Invasion de nuisibles : le désarroi d'un agriculteur du Cantal

Un agriculteur du Cantal, M. Viallemonteil, est en quête de solutions qui ne se limitent pas à faire périr les espèces nuisibles – en l’occurrence les rats taupiers - pour son activité. Il existait un poison efficace contre la pullulation du rongeur, le bromadiolone, mais il a été interdit en 2020. Il nous explique que le problème d’un poison comme celui-ci est que les prédateurs qui mangeaient les rats mourraient aussi, et « on ne veut pas faire n’importe quoi ». Pour l’instant, « la seule solution c’est la stérilisation de l’espèce », déplore-t-il, « mais c’est aussi un traitement chimique ». À la fin de l’entretien, M. Viallemonteil nous confie avoir été contacté par un chercheur du CNRS. Le travail de ce chercheur porte sur les campagnols terrestres et présenterait « des pistes intéressantes », selon l’agriculteur. Pourtant le projet est à l’arrêt. Pourquoi ? L'éleveur nous affirme que l’Etat aurait arrêté de le financer. Situation qu’il dénonce dans une seconde vidéo publiée sur son compte Twitter le 15 février : « On a quelqu’un qui travaille sur le sujet, qui a des résultats, et aujourd’hui on ne veut plus le financer ».  

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/societe-economie-environnement/...

Trafic de bois : l’Etat ferme les yeux sur le pillage des forêts publiques françaises

Le bois de chêne, coupé puis vendu par l’Office national des forêts (ONF), est au cœur d’un vaste commerce illégal entre la France et la Chine. Disclose dévoile comment des traders asiatiques et des scieries françaises profitent du manque de contrôle de l’administration pour contourner l’interdiction d’exporter le bois brut hors de l’Union européenne.

disclose.ngo

https://disclose.ngo/fr/article/trafic-de-bois-etat-ferme...

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Catastrophe écologique dans l'Ohio : quand les hedge funds gèrent les chemins de fer

Columbus/Ohio. Après le déraillement d'un train de marchandises chargé de produits chimiques hautement toxiques dans l'État américain de l'Ohio, une catastrophe écologique dévastatrice est peut-être en train de se produire. Les wagons ont brûlé pendant plusieurs jours et une explosion « contrôlée » par les autorités a également libéré des gaz dangereux dans l'environnement. Un champignon de fumée sombre était visible de loin. Entre-temps, les habitants mis en sécurité ont été autorisés à rentrer chez eux. Mais ceux-ci font état d'irritations de la peau et des voies respiratoires et déplorent de nombreux animaux morts.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/02/20/c...

Une contamination généralisée aux pesticides ?

Les agriculteurs peuvent légitimement s’interroger : les redevances pour pollutions diffuses et les fonds alloués au plan Ecophyto sont-ils bien investis dans ce genre de projet ? Décryptage…

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/02/24/450959-une-contam...

ÉCONOMIE

Industrie russe : comment expliquer la résilience face aux sanctions ? par Jacques Sapir

La résilience de l’industrie russe, et plus généralement de l’économie russe dans son ensemble face aux sanctions occidentales, interpelle. En dépit de prévisions catastrophistes émises par l’OCDE ou par la Banque mondiale en avril-juin 2022, les résultats – confirmés par la récente mise à jour du FMI – montrent que l’économie russe a bien résisté au choc des sanctions. Après avoir été un temps nié dans la presse occidentale, et dans la presse française en particulier, ce fait semble désormais admis. Pour autant, il n’est pas expliqué. Le présent texte se veut une première tentative d’explication.

les-crises.fr

https://www.les-crises.fr/industrie-russe-comment-expliqu...

ÉDUCATION

« Pacte enseignant » de Pap Ndiaye : une entourloupe au bénéfice des immigrés ?

Quid derrière le « pacte enseignant » proposé par Pap Ndiaye ? S’agit-il réellement d’un pacte ou y aurait-il erreur sur l’« emballage » ? Ce « pacte » est censé, comme son nom l’indique, résulter d’un accord conclu entre les directeurs d’école, les chefs d’établissement et les « enseignants » sur la base du volontariat,

  • soit pour effectuer des missions nouvelles,
  • soit pour s’investir davantage.

Néanmoins, il est bien précisé que certaines missions doivent impérativement être couvertes, que des « planchers » seront définis, en d’autres termes, s’il n’y a pas suffisamment de volontaires, le système en fabriquera ! Il s’agira donc d’un volontariat obligé pour faire « avaler » la politique éducative assassine du gouvernement, d’autant que la plupart de ces missions ne viennent pas se superposer aux missions habituelles mais font partie des obligations de service, et cette prétention au « volontariat » est destinée à nous laisser à penser, au contraire, que les enseignants ont la liberté de choix. En réalité…

polemia.com

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ÉNERGIE

D’autres nouvelles contradictoires sont venues interférer avec les élucubrations hors sol de nos politiques français et européens

Alors que les députés européens signaient l’arrêt de mort des voitures thermiques, l’Inde passait avec Airbus (commande de 250 appareils) et Boeing (commande de 220 appareils) le plus gros contrat aérien de l’histoire. L’idée surprenante de Jean-Marc Jancovici qui s’était dit « favorable à un système communiste où riches et pauvres n’auraient droit qu’à trois ou quatre vols dans leur vie » ne semble pas avoir percolé jusqu’à New Delhi ! Les chiffres parlent malheureusement d’eux-mêmes. Faisant un bras d’honneur au réchauffement climatique, l’année 2022 a battu tous les records de consommation… d’énergies fossiles. Record de la consommation de charbon avec plus de huit milliards de tonnes mais aussi record de la consommation de pétrole qui, pour la première fois, a dépassé le cap des cent millions de barils par jour.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/02/20/450787-linde-pass...

ÉTATS-UNIS

Discours (historique ?) de Donald Trump sur « l’État profond » américain

Dans la lignée de Dwight Eisenhower. « Stopper les bellicistes et les mondialistes » : tel est le titre du discours de Trump qui commence par avertir que «  la Troisième guerre mondiale n’a jamais été aussi proche qu’elle ne l’est maintenant  ». Il enchaîne en appelant à « nettoyer la maison » de tous les « va-t-en-guerre, les mondialistes ‘America Last’ et l’État profond, le Pentagone, le Département d’Etat et le complexe industriel et de sécurité nationale (National Security Industrial complex) ».

francesoir.fr

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Guerre ukrainienne : « F*ck the EU ! »

L'affichage de ce titre, contenant l'expression d'une affection sans bornes pour l'UE, pour le Vieux Continent, que nous avons utilisé pour intituler cette note ne relève pas de Salvini ou d'un autre anti-européiste vrai ou supposé de notre continent, mais à un membre influent et respecté de l'establishment américain, Mme Victoria Nuland, épouse du politologue Robert Kagan.

euro-synergies.hautetfort.com

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Washington veut faire tomber Modi en Inde

L’un des partenaires économiques les plus importants de la Russie dans le contexte des sanctions économiques occidentales sans précédent imposées par Washington et l’UE en raison de la guerre en Ukraine est le gouvernement indien du leader du BJP, Narendra Modi. Au cours des dernières années, Modi, jouant un délicat numéro d’équilibriste entre ses alliances avec la Russie et avec l’Occident, est devenu un partenaire commercial essentiel de la Russie au milieu des sanctions. Malgré les efforts répétés de l’administration Biden et des responsables britanniques, Modi a refusé de se joindre aux sanctions contre le commerce russe, surtout le commerce du pétrole. Aujourd’hui, une série d’événements ciblés et au timing suspect suggère qu’une déstabilisation anglo-américaine est en cours pour renverser Modi dans les mois à venir.

reseauinternational.net

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La fin du « Peak oil »

Le « Peak oil » correspond au moment où la production de pétrole (ou de gaz) atteint un plafond et ne peut plus s’accroitre. Il est suivi logiquement par un déclin de cette production du fait de l’épuisement des réserves. Historiquement cette théorie a été énoncée en 1956, par Marion King Hubbert, lorsqu’il a constaté que la production américaine atteignait un plafond et que les États-Unis allaient devoir dépendre de plus en plus du monde extérieur pour satisfaire leur consommation. Une question de simple logique, qui a conduit les États-Unis à chercher à anticiper.

laselectiondujour.com

https://www.laselectiondujour.com/la-fin-du-peak-oil-n1827/

FRANCE

D’ici 2030, l’agriculture ne représenterait plus que 2 % de l’emploi en France

Depuis 2008, on compte 45 000 emplois en moins dans l’agriculture, et la tendance va se poursuivre à horizon 2030 : le secteur devrait perdre de nouveau 40 000 emplois, sans que cela ne réduise pour autant la valeur de la production agricole, indique une étude commune de Dares et France Stratégie. Cette dynamique à la baisse s’observerait dans la plupart des régions agricoles, à l’exception de l’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Bourgogne-Franche-Comté et de la Corse.

terre-net.fr

https://www.terre-net.fr/emploi/article/223995/d-ici-2030...

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La ville de 2030 : une prison à ciel ouvert

Les prochains Jeux Olympiques se rapprochent à grands pas et la cérémonie d’ouverture paraît maintenant bien proche : tous les préparatifs sont lancés car tout doit être prêt pour l’été 2024, à commencer par le plan de circulation dans la capitale française. Avec Anne Hidalgo aux commandes, on respire déjà d’aise et de contentement… !

h16free.com

https://h16free.com/2023/02/22/73536-la-ville-de-2030-une...

GÉOPOLITIQUE

Quel pays peut être indépendant ?

La règle souffre peu d’exceptions : un État qui affronte des indépendantistes sur son territoire est moins disposé à reconnaître à l’étranger l’indépendance d’une ex-région devenue souveraine. Ainsi, quand elle refuse d’ouvrir une ambassade au Kosovo, l’Espagne pense à la Catalogne… Des normes de droit international sont pourtant censées l’emporter sur les choix arbitraires des États.

monde-diplomatique.fr

https://www.monde-diplomatique.fr/2022/08/DERENS/64952

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IMMIGRATION/ISLAMISME

Le président tunisien affirme que l’arrivée massive de migrants subsahariens dans son pays relève d’une « entreprise criminelle ourdie pour changer la composition démographique de la Tunisie », afin de la transformer en un pays « africain seulement »

Le président tunisien Kais Saied a prôné mardi 21 février des « mesures urgentes » contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens dans son pays, affirmant que leur présence était source de « violence et de crimes ».Kais Saied a présidé une réunion du Conseil de sécurité nationale « consacrée aux mesures urgentes qui doivent être prises pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne », selon un communiqué de la présidence.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/02/22/le-president-tunisie...

Nomination de Thierry Tuot à la présidence de la section de l’intérieur du Conseil d’État

Mercredi 22 février, le gouvernement français a choisi de confier à M. Thierry Tuot la présidence de la section de l'intérieur du Conseil d'État - qui traite notamment des sujets d'immigration. La nomination d'un tel profil à ce poste a de quoi surprendre. Voici pourquoi on peut s’attendre au pire.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/02/24/le-gouvernement-conf...

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LECTURE

Titre :

L’ivraie, de Bruno Lafourcade. Éditions Léo Scheer. Paris, 2018.

Auteur :

Un physique de fort des Halles, une timidité extrême et une humeur de sanglier, tel j’imagine Bruno Lafourcade sans le connaître sinon par ses livres qui dégagent une telle sensibilité face aux atteintes de la connerie « sociétale » qu’il m’est devenu proche. Ses chroniques hilarantes et désespérées dans la revue Éléments m’enchantent par leur humour féroce d’écorché vif. Un conseil : acheter absolument La littérature à balles réelles (Jean Dézert, 2021) qu’il présente notamment ainsi : « Dans ce petit abécédaire, j’ai donc tiré, à bout touchant et à balles réelles, sur des écrivains contemporains, parce que j’ai du meurtrier en moi, et du croque-mort : les pelles, disait quelqu’un, ne se vendent pas sans fusil. » Cet amoureux du point-virgule, qui a eu le malheur de travailler un peu dans le domaine de l’enseignement, livre ici un roman au lance-flamme sur la démagogie du personnel enseignant et l’acculturation abyssale de la jeunesse d’aujourd’hui.

Extraits :

« Décidément, Jean haïssait les élèves de seconde, à quelque race qu’ils appartinssent : Arabes, Noirs ou Caucasiens – les fameux trois tiers de J. E. Hoover. […] Et puis ils étaient laids, très laids, d’autant plus laids qu’ils étaient bêtes, très bêtes, et que la beauté n’est jamais sotte à ce point-là. La bêtise, leur cerveau la contenait si mal qu’elle débordait sur leur bouche, leur mâchoire, puis sur leurs épaules, leur ventre, leurs jambes ; et c’est bientôt de leur corps tout entier que leur laideur avait besoin pour exprimer sa vastitude. »

« Le livre était un bien que l’on conservait, que l’on faisait parfois relier, que l’on transmettait à ses enfants. Il y avait bien sûr des ouvrages de consommation courante, mais personne n’aurait eu l’idée de les rapprocher de la littérature. Or, précisément, en donnant la possibilité de copier des livres, on les ramenait tous, sans discrimination, à la consommation ; on les faisait descendre jusqu’au loisir et au divertissement de masse. Il y avait la ‘’chaîne du livre’’, il y eut donc la chaîne de désacralisation du livre, dont l’École fut un maillon essentiel, car beaucoup de professeurs s’étaient mis à photocopier, partiellement ou entièrement, des manuels scolaires, mais aussi des nouvelles, des récits, des essais. Ils firent de moins en moins acheter La Duchesse de Langeais ou La Chartreuse de Parme, de sorte que s’il devenait rare de trouver des lycéens qui fussent des lecteurs, il devenait exceptionnel d’en trouver qui fussent des acheteurs et des possesseurs de livres, qui se fussent constitué, dès le collège, une petite bibliothèque personnelle. »

« Un jour, à l’entrée de la médiathèque, une étudiante l’arrêta : elle faisait une enquête d’opinion pour le compte de la municipalité.

            Trouvez-vous que la culture, à Vitrac, est ‘’peu chère’’ ou ‘’trop chère’’ ?

            Je la trouve ‘’trop peu chère’’…

L’étudiante, elle aussi, crut qu’il plaisantait ; mais Jean n’en démordait pas :

            Comment peut-on dire que la culture est trop coûteuse ? Tout est pratiquement gratuit : on peut aller au musée pour quelques euros, dans cette médiathèque, on peut lire tous les livres et voir tous les films que l’on veut… Il faudrait au contraire augmenter le plus possible les prix des livres, des places de spectacles, des…

            Ah ! pour que l’argent revienne aux artistes ?

            Pour que les œuvres retrouvent leur valeur.

            Il n’y a rien des me cases qui correspondent à votre opinion, dit placidement l’étudiante.

            J’ai l’habitude. »

« A l’illettrisme répondait l’absence de maintien : on se tenait comme on écrivait, atrocement – on se vautrait, s’adossant contre le mur, ramenant les genoux vers soi, les talons sur la chaise, ou bien se couchant sur la table, la joue sur son bras, l’écharpe en oreiller. De même que l’on se tenait atrocement, on s’adressait atrocement, sur le même ton, avec les mêmes mots, à tous : le copain, sa grand-mère, des inconnus, un patron, le facteur, un invité, ses professeurs ; quand on est étranger à l’idée de colonne vertébrale, on l’est à celle des niveaux de langage. La langue est charnelle, et le corps grammatical : la même syntaxe doit gouverner les mots et les reins. »

« […] L’Histoire ne se résume pas à la fomentation de complots, mais à la tension entre domination et leur survie… Or, aujourd’hui, une des deux parties ne se soumet pas, parce que sa religion exige que les autres se soumettent : elle veut conquérir… Les Ritals, les Polacks, les Espingouins, tous ont accepté de s’assimiler ! Et plutôt deux fois qu’une ! Les seuls qui ne veulent pas, ce sont ces putains de barbus et leurs voilées ! Oh, ça, pour aller chouiner à la Sécu et demander des allocs ! Là, elle est bonne, la France ! Là, elles sont utiles les faces-de-craies ! Mais pour le reste : bernique ! Le Souchien, on va te lui en faire bouffer, de la burqa ! Et intégrale ! Mieux que l’épilation ! Et de la cantine halal ! Et de la mosquée ! Eh bien, en ce qui me concerne, je vais te dire comme l’autre que je suis chez moi, et que je n’ai plus l’âge de me faire casser les sabots par des opinions étrangères et conifiantes ! Merde à la fin ! »

MAGHREB

Pourquoi le Maroc a-t-il rappelé son ambassadeur ?

Le 19 janvier, le parlement européen adoptait une résolution intitulée « La situation des journalistes au Maroc, en particulier le cas d’Omar Radi ». Cette résolution demande notamment au Maroc la remise en liberté provisoire de ce journaliste. Elle a pour double conséquence de questionner le rôle du parlement européen et de tendre un peu plus les relations entre la France et le Maroc, ce dernier ayant rappelé son ambassadeur auprès de la République française… Analyse.

causeur.fr

https://www.causeur.fr/pourquoi-le-maroc-a-t-il-rappele-s...

MONDIALISME/TERRORISME

Le dernier discours de George Soros : sur les guerres de la « société ouverte » et sur le climat comme combattant dans le conflit, par Alexandre Douguine

Le 16 février 2023, George Soros, l'un des principaux idéologues et praticiens du mondialisme, de l'unipolarité et de la préservation à tout prix de l'hégémonie occidentale, a prononcé en Allemagne, à la Conférence sur la sécurité de Munich, un discours que l'on peut qualifier d'historique. Âgé de 93 ans, Soros résume la situation dans laquelle il s'est trouvé à la fin de sa vie, entièrement dévoué à la lutte de la « société ouverte » contre ses ennemis, c'est-à-dire les « sociétés fermées », selon les préceptes de son maître Karl Popper. Si Hayek et Popper sont les Marx et Engels du mondialisme libéral, Soros est son Lénine. Soros peut sembler parfois extravagant, mais dans l'ensemble, il exprime ouvertement ce qui deviendra ensuite le noyau des principales tendances de la politique mondiale. Son opinion est bien plus importante que le babillage inarticulé de Biden ou la démagogie d'Obama.

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PROCHE et MOYEN-ORIENT

Turquie, Syrie : un séisme qui rebat les cartes au Moyen Orient ?

Indécence… 44.000 morts. A peine quelque jours après le désastreux tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie, elle-même déjà en proie à douze années de guerre, certains journalistes, sans doute mus par leurs belles âmes « droit de l’hommistes » occidentales, osent souffler sur les braises d’une polémique choquante contre les régimes turc et syrien. Alors que les Émirats arabes unis, l’Egypte, la Jordanie, la Russie, l’Iran, l’Irak, l’Algérie, Oman, la Chine et plus récemment l’Arabie Saoudite ont rapidement envoyé des secours sur place sans prendre en considération la situation politique de la région, les Nations-Unies n’ont pas pu réunir le Conseil de Sécurité suffisamment tôt pour envoyer Martin Griffith, le représentant spécial sur place, alors que l’espoir de retrouver des survivants sous les décombres s’amenuisait… Certains pays européens ont trainé des pieds, pris de panique à l’idée d’être obligés de négocier avec Bachar el Assad, l’ennemi, traité au même titre que Daesh… l’Italie osera enfreindre le blocus et acheminer un cargo au port de Beyrouth afin de livrer le plus vite possible l’aide nécessaire aux besoins urgents des sauveteurs sur place. La France apportera sa pierre, plus tard, en faisant parvenir un hôpital de campagne en Turquie…

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RÉFLEXIONS

Le carnaval, une fête ancienne et en même temps futuriste

Le sens du Carnaval peut encore nous aider, à plusieurs niveaux, à reconsidérer les « raisons » profondes du temps de la fête, de la valeur du Sacré, de son extraordinaire, de la « recomposition » d'une vision organique de la Vie. De Viareggio à toute l'Italie. Pour nous redécouvrir nous-mêmes, le sens de nos communautés, la fierté de l'appartenance.

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Le déclin de l'Occident : perte de lucidité, de volonté, de puissance et d'influence. Le décryptage de Gérard Chaliand

Quarante ans après la publication de son Atlas stratégique avec Jean-Pierre Rageau, Gérard Chaliand réitère avec un nouvel Atlas stratégique (avec Roc Chaliand et Nicolas Rageau, Autrement, 2022), sous-titré De l'hégémonie au déclin de l'Occident. Stratégiste de terrain ayant couvert la plupart des guerres irrégulières des soixante dernières années en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ayant dans le même temps enseigné dans les plus prestigieuses institutions, Gérard Chaliand pointe tous nos défauts au premier rang desquels notre arrogance, notre irréalisme et notre lâcheté. Il dresse ainsi un constat lucide mais terrible. « Que nous le voulions ou non, nous sommes enfermés dans le cercle d'un narcissisme doloriste. Pendant ce temps, il y a de jeunes puissances qui émergent, avec une farouche volonté de vivre et de vaincre. Il est clair que nous ne vivons pas selon le même tempo... »

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Ukraine, histoire d'une guerre impérialiste ? (et synarchie), par Annie Lacroix-Riz

Annie Lacroix-Riz est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paris 7. Elle a notamment écrit sur l'histoire politique, économique et sociale de la Troisième République et du régime de Vichy, sur la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale, sur les relations entre le Vatican et l'Allemagne nazie, ainsi que sur la stratégie des élites politiques et économiques françaises avant et après le conflit mondial. Elle est également connue pour son engagement politique en faveur du marxisme, le tout avec beaucoup d’humour et un petit accent de « titi » parisien. Particulièrement intéressant sur sa dénonciation de la synarchie.  Au sommaire de cette passionnante vidéo :

00:00 Intro 02:49 Une historienne marxiste 08:14 L'Ukraine, son histoire et la guerre 21:55 Exfiltration des criminels nazis 27:41 Stepan Bandera 40:09 Victoria Nuland 45:43 Guerre en Ukraine, quelles responsabilités ? 52:42 La synarchie, définition et controverses 1:33:33 Carte blanche - affaiblir le « bourrage de crâne »

AntiThese

https://www.youtube.com/watch?v=slfmANDzWO4

RUSSIE

Le discours « civilisationnel » de Poutine donne le cadre du conflit entre l’Est et l’Ouest

Dans son discours à l’Assemblée fédérale, le président Poutine a souligné que la Russie n’est pas seulement un État-nation indépendant, mais aussi une civilisation distincte avec sa propre identité, qui est en conflit et s’oppose activement aux valeurs de la « civilisation occidentale ». Le discours très attendu du président russe Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale russe, mardi, doit être interprété comme un tour de force de souveraineté.

reseauinternational.net

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Katya Kopylova, diplomate russe : « L’Occident soutient des actes de terrorisme d’État ! »

Katya Kopylova, diplomate russe et juriste francophone, a accordé 1h20 d'entretien avec Livre Noir depuis Moscou. L'occasion de revenir sur le sabotage de Nord Stream 2, les accusations de crimes de guerre, la lutte d'influence entre Français et Russes en Afrique, la puissance montante du groupe WAGNER, les résultats concrets (échecs et succès) de l'armée russe en Ukraine, ou encore la qualité de co-béligérant de la France dans la guerre en Ukraine. Pas de langue de bois, mais une volonté de fer ! On mesure, à l'aune de cette interview, le fossé béant qui s'est créé entre une patriote russe et le monde occidental américanisé...

livrenoir

https://www.youtube.com/watch?v=-Nu-jbh4Aeo

UKRAINE

Guerre en Ukraine. Vidéo n° 27

Poursuite de l’indispensable travail de ré-information. Et ce d’autant que les termes du débat sont clairement posés et que l’appréhension du réel pour se prononcer est nécessaire. « Guerre d’agression non provoquée » nous disent les Américains, « guerre défensive provoquée » nous disent les Russes. La guerre d’agression non provoquée est une violation flagrante du droit international et un « crime contre la paix ». Comme l’agression américaine en Irak en 2003 par exemple. La guerre défensive provoquée est légitime en droit international comme par exemple la guerre des six jours, déclenchée par Israël en 1967.

Au sommaire :

  • les déclarations de Loyd Austin, Mark Milley et Jens Soltenberg. Comment expliquer la reprise mécanique de la propagande ukrainienne par les deux patrons de l’armée américaine ? Les Américains sont-ils dans une impasse stratégique ? Peut-on prévoir ce que vont faire les Russes ?
  • Sabotage de Nordstream 2, ballon chinois, invasion extraterrestre, la question des pertes russes, le basculement totalitaire du système médiatique occidental.
  • En France le changement de ton des ouvriers de la 11e heure. Les volte-face des ganaches de plateaux. Racisme et antisémitisme se donnent à voir chez les télégraphistes nervis de l’empire.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/02/guerre-en-ukraine-video...

Au-delà du nationalisme : vérité et réconciliation entre Polonais et Ukrainiens

Le nationalisme ukrainien est-il dangereux ? En lisant le catalogue dressé par Lev Golinkin dans Tribune Juive des monuments à Stepan Bandera et d'autres nationalistes ukrainiens ayant collaboré avec les Nazis, on pourrait certainement s'inquiéter. Pourtant, tout en partageant sa critique de la réhabilitation de Bandera, les historiens spécialisés (Andreas Umland, John-Paul Himka, Adrien Nonjon) offrent une vision plus complexe de celle de Golinkin qui va jusqu'à parler d'une « nostalgie pour l’extermination des Juifs » en affirmant que « le culte du nazisme est plus que rampant en Ukraine ».

laselectiondujour.com

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UNION EUROPÉENNE

« En politique, tout le monde cherche à trouver les bons mots afin d’éviter de fournir une réponse claire »

« Dans le comité Covid, ils n’invitent pas les bonnes personnes. Ils ne demandent que les personnes qui suivent le narratif officiel. Nous n’apprenons rien. Cela fait douze mois que ce comité existe et je n’ai jamais vu les contrats entre Pfizer et la Commission européenne. », s'indigne le député européen néerlandais Rob Roos. Cet entrepreneur et homme d’affaires, membre du parti « JA21 », n'a de cesse de dénoncer un manque de transparence des instances du Parlement européen. Il s'est d'ailleurs fait remarquer en interpellant vigoureusement la présidente régionale de Pfizer, Janine Small, lors d’une audition au Parlement européen, en octobre 2022. (Vidéo).

francesoir.fr

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Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?

L’Union européenne se dote peu à peu d’une législation ambiguë quant à l’instauration d’un crédit social, en dépit des grandes proclamations officielles. Depuis 2022, les municipalités de Rome et de Bologne en Italie mettent par exemple à l’essai des initiatives de crédit social, qui, incitatives et optionnelles, visent à récompenser les comportements jugés « vertueux » en matière de développement durable. Faut-il redouter l’instauration d’un système de crédit social tel que celui apparu en Chine ? Quels furent là-bas les ressorts de la mise en place d’un tel système ? Pourrons-nous longtemps encore nous prémunir d’une « notation sociale » des personnes ?

Le blog de Laurent Mucchielli

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/surveillance-num...

 

Sabotage du Brexit

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Sabotage du Brexit

par Georges FELTIN-TRACOL

La « Chronique de La Longue Vue » n° 7 mise en ligne le 28 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro aborde le Brexit, ses conséquences et son interprétation par l’hyper-classe cosmopolite. Maurice Gendre et Beluga s’intéressent au coup de tonnerre référendaire du 23 juin 2016 quand les Britanniques ont décidé à 51,89 % de sortir de l’Union soi-disant européenne. Quelle surprise pour le médiacosme ! On se souvient qu’au soir du scrutin, Nigel Farage, l’une des figures du « Leave », se couchait en perdant. À son réveil, le lendemain, il découvrait sa victoire.

Plus de six ans après ce vote crucial et deux ans depuis le départ effectif du Royaume-Uni de l’entité dite européenne le 1er janvier 2021, l’opinion publique britannique serait en train de se raviser. La synthèse des différents sondages donnerait une majorité en moyenne de 57 % d’électeurs interrogés favorables à un retour dans le giron bruxello-strasbourgeois. Or ni les conservateurs actuellement au pouvoir, ni les travaillistes largement en tête toujours selon les sondages n’envisagent de déposer une nouvelle candidature à l’UE sans bénéficier des exemptions. Cela n’empêche pas l’éditorial du Monde du 7 février 2023 d’en baver de plaisir. Le texte évoque l’apparition sémantique des « Rejoiners » (partisans de la ré-adhésion) et du « Bregret » (le regret d’avoir approuvé le Brexit).

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La Grande-Bretagne traverse une série cumulée de crises profondes. Une très forte inflation alimente l’actuelle crise économique. Malgré des restrictions législatives socialement liberticides, de nombreuses grèves touchent des secteurs entiers et plongent le pays dans une terrible crise sociale. La crise politique se voit à travers cinq Premiers ministres (David Cameron, Theresa May, Boris Johnson, Liz Truss et Rishi Sunak) et deux dissolutions (2017 et 2019) en six ans. Les questions de l’avenir de l’Écosse et de l’Irlande du Nord fragilisent enfin un ensemble institutionnel décati.

Les études statistiques montrent une paupérisation accélérée des catégories moyennes et populaires. On recense par ailleurs des pénuries de produits divers. Le nouveau contrôle douanier avec le Marché unique européen amputerait 15 % du commerce total britannique sans omettre la hausse des taxes sur l’importation de denrées alimentaires. La main-d’œuvre manque aussi. Le Figaro (du 10 février 2023) explique qu’en juin 2022, le solde migratoire des Européens était dorénavant négatif. Faire venir à Londres, à Douvres ou à Édimbourg un Parisien, un Berlinois ou un Milanais pour occuper un emploi précis nécessite une paperasserie bureaucratique inouïe. En revanche, le solde migratoire d’entrée en Grande-Bretagne des non-Européens restait largement positif (plus d’un demi-million d’autorisations en une seule année). Albion se tourne vers le Commonwealth à ses risques et périls...

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Le système médiatique d’occupation mentale accuse le Brexit, les deux années de cirque covidien et la guerre en Ukraine d’être à l’origine de ce contexte éprouvant. Ces trois facteurs ne sont en fait que de magnifiques prétextes qui évitent de s’attarder sur la responsabilité majeure du parlementarisme britannique et de quatre décennies d’application comptable néo-libérale. En effet, plus qu’un Brexit mal négocié, les Britanniques paient les années de libéralisme effréné de Margaret Thatcher à Rishi Sunak en passant par les travaillistes Tony Blair et Gordon Brown. Les sommes astronomiques réclamées aux ménages pour régler leur consommation d’énergie ne sont-elles pas un effet immédiat d’un marché ouvert, privatisé, supposé libre et concurrentiel ? Sous ses airs de bouffon mondialiste, Boris Johnson avait compris ce dysfonctionnement. Sa tentative de rectification se heurta néanmoins au scandale médiatique du « Partygate ». « BoJo » avait osé contester la doxa thatchérienne. Il devait le payer chèrement. De multiples et intenses clivages internes traversent les tories entre carriéristes opportunistes, néo-thatchériens incurables, libéraux sociétalistes wokistes, réactionnaires patentés et europhobes carabinés. Les haines sont si grandes qu’elles empêchent tout chef du gouvernement sensé de diriger convenablement son pays parce qu’il dépend des humeurs de sa majorité turbulente à la Chambre des Communes.

Les négociations avec Bruxelles ont réaffirmé le rôle déterminant et souverain du Parlement britannique. L’intervention de la Cour suprême, création réalisée en 2009, accentue l’insécurité juridique et affaibli les prérogatives de l’exécutif, liant les différents locataires du 10, Downing Street aux procédures parlementaires conventionnelles. Aucun Premier ministre n’est maintenant le maître à bord ! Tous ces éléments ont contribué au sabotage du Brexit. L’incompétence britannique rejoint ici la volonté des instances pseudo-européennes soucieuses d’éviter que d’autres États se libèrent de leur emprise eurocratique démente.

la_demondialisation-761735-264-432.jpgÉcrivant au moment de la crise financière des « subprimes », l’économiste eurosceptique Jacques Sapir soutient dans La démondialisation (Le Seuil, 2011) l’évolution de la Zone euro, le passage à une monnaie commune et une rupture radicale capable « de remettre la construction européenne sur ses rails et de lui faire emprunter la voie dont elle n’aurait jamais dû s’éloigner, celle du plein emploi et du progrès social ». Avant même le Brexit et les déboires nombreux qui en résultent, il prône l’unité du commandement politique. Il rappelle qu’« on oublie trop souvent la présence dans la Constitution française d’un instrument adapté aux situations d’urgence [...]. C’est l’article 16 ». Utilisé une seule fois en 1961 au moment du putsch des généraux d’Alger, cet article, par essence schmittien, accorde au président de la République des pouvoirs exceptionnels pour une durée indéterminée. Dans ce contexte particulier, Jacques Sapir propose que « dans le cadre de l’article 16, le gouvernement peut requérir de la Banque de France qu’elle opère des avances de trésorerie libellées en euros pour couvrir une partie de la dette publique qui serait ainsi rachetée par échange de bons du Trésor ». Il faudrait cependant que le chef de l’État qui l’appliquerait, possède un solide caractère. Or le caractère est une denrée rare dans les classes politiciennes britannique et française.

Incapable de s’affranchir des schémas institutionnels inadaptés aux circonstances dues au Brexit, le Royaume-Uni s’érige en parfait contre-exemple en matière de départ de l’engrenage eurocratique. Pour paraphraser un célèbre bolchevik, s’extraire de cette fausse Union n’est pas un dîner de gala, mais plutôt une opération chirurgicale de guerre, d’où le recours salutaire à l’article 16.

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 62, mise en ligne le 22 février 2023 sur Radio Méridien Zéro.

vendredi, 24 février 2023

Le discours de Poutine - Une mauvaise nouvelle pour l'Occident ?

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Le discours de Poutine - Une mauvaise nouvelle pour l'Occident ?

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/02/21/putinin-puhe-huonoja-uutisia-lannelle/

Le président russe Vladimir Poutine a prononcé son discours de politique générale cette année et, comme d'habitude, il a été critiqué par les agences de presse occidentales. Le discours a réitéré des points de vue déjà entendus auparavant sur l'opération spéciale en Ukraine, l'Ouest de l'OTAN, les valeurs russes, la politique intérieure, l'économie et l'avenir.

Dans les médias finlandais, le discours de Poutine a été qualifié de "propagandiste et de mensonger', mais un auditeur critique ne peut en dire autant. La Russie n'a pas déclenché la guerre en attaquant unilatéralement l'Ukraine en février de l'année dernière, mais la responsabilité principale du déclenchement et de l'escalade du conflit incombe effectivement aux élites des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'"Occident collectif".

L'Occident a provoqué la Russie en élargissant l'OTAN et en transformant l'Ukraine en une plateforme d'agression anti-russe. Les préoccupations de la Russie en matière de sécurité ont été ignorées parce que l'Occident voulait une escalade : dans le grand jeu géopolitique, la Russie devait perdre et être détruite militairement, politiquement et économiquement.

Aujourd'hui, les eurocrates ont révélé leur crainte que, en raison d'une pénurie critique de munitions, la guerre en Ukraine puisse se terminer dans quelques mois. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a également souligné que l'Ukraine consomme plusieurs fois plus de munitions que l'industrie de la défense de l'Occident ne peut en produire.

L'Occident ne veut pas la paix, et les peuples d'Europe sont eux aussi depuis longtemps poussés à la frénésie de la guerre. L'image de Poutine en tant que dictateur désespéré et éloigné de la réalité a (avec succès ?) été instillée dans l'esprit des Finlandais également. Ailleurs, par exemple dans le Sud global, les gens comprennent ce qu'est ce jeu sombre : la tentative des États-Unis de maintenir leur position hégémonique dans un monde en mutation.

Selon Poutine, l'Occident voudrait transformer "un conflit local en un conflit mondial". Comme en réponse à cela, il a déclaré que la Russie suspendrait sa partie de l'accord de non-prolifération nucléaire avec les États-Unis. C'est une mauvaise nouvelle pour l'Occident, mais la plupart des analystes estiment que la probabilité que la Russie utilise des armes nucléaires reste très faible.

Le discours de Poutine a été critiqué pour avoir dit peu de choses nouvelles. Qu'attendaient donc les auditeurs d'ici et d'ailleurs ? Les stratégies militaires ne sont pas abordées dans les discours, mais il est clair que Poutine et les autorités russes préparent depuis un certain temps leurs citoyens à un conflit prolongé dans lequel les Ukrainiens ne sont pas l'ennemi, mais des "otages du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux", des otages de substitution du plan de guerre anti-russe.

Selon les Russes, l'opération en Ukraine se poursuivra jusqu'à ce que les programmes d'aide occidentaux soient épuisés et que plus aucune menace anti-russe n'émerge de Kiev. Comment cet objectif sera-t-il atteint, en continuant à mener une bataille qui épuise les ressources et les soldats, ou en faisant quelque chose de plus spectaculaire ? Quoi qu'il en soit, l'anniversaire du réchauffement du conflit approche.

Pour le reste du monde, ce "conflit local" est de moindre importance, et les apparitions de Zelensky ne suscitent pas beaucoup d'émotion (tout au plus, un frisson de dégoût ?). Bien sûr, de nombreux pays aimeraient voir l'Occident dirigé par les États-Unis gravement humilié ; la "fuite de l'Afghanistan" de Washington serait-elle un avant-goût de la défaite à venir en Ukraine ?

Remarques sur la position du RN et de Bardella face à la guerre européenne

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Remarques sur la position du RN et de Bardella face à la guerre européenne

Nicolas Bonnal

On a vu que, sur l’Ukraine, la position du RN était tout bonnement celle de Macron (pendant la pandémie aussi, ils ont tout gobé, masque et vaccin compris) ; on ne voit donc pas ce qui peut les séparer de l'eurocratie bruxelloise ou du Grand Reset de Schwab qui, à court terme maintenant, fera de notre quotidien un rituel zombi. Philippot et Asselineau, qui se réclament souvent d’un gaullisme imaginé (rappelons que la décennie gaulliste fut synonyme d'américanisation, de construction européenne, de défiguration du pays et d'une société de gauchisme culturel et surtout de consommation), et ne représentent qu’1%  des voix (comme Michel Debré en son temps – 1981), poussent des cris d’orfraie. « Fausse opposition » crient-ils, comme tous ceux qui se croient malins, comme si une vraie opposition était possible dans cette société néo-totalitaire qui a nom démocratie-marché (Serge Halimi). Je laisse de côté tout le mal que Georges Sorel (avec un « e ») ou Roberto Michels ont pu dire des partis politiques et des aristocraties démocratiques (voyez mes textes) ; je rappellerai Debord qui écrit dans ses inépuisables Commentaires :

« C’est la première fois, dans l’Europe contemporaine, qu’aucun parti ou fragment de parti n’essaie plus de seulement prétendre qu’il tenterait de changer quelque chose d’important. »

On comprend dès pourquoi la couarde et grotesque Meloni ou les autres ligueurs lombards en Italie achèvent de se ridiculiser. C’est Debord aussi qui disait que le monsieur (ou la demoiselle en tout) météo à la télé devrait plutôt réussir comme amuseur : il en est de même des hommes et des flemmes (si j’ose dire) politiques.

Mais voyons le fond du problème : sur à peu près tous les sujets la Régane (ou Goneril) du FN a trahi le message du père – du roi Lear donc. Il y a quelques années, j’ai interviewé pour mes amis russes de Pravda.ru Jean-Marie Le Pen (une vieille connaissance – cf. Lucky Luke pour les distraits qui me font ici ou là des remarques : « je naviguais sur le Mississipi que tu volais encore aux étalages ! ») : il fut magnifique. Rêvant d’un arc boréal, il voyait lui l’Europe de Brest à Vladivostok. Le rêve, comme toujours ou presque, accouche d’une souris et le cauchemar mondialiste et bureaucratique d’Ursula a bouffé le rêve européen de Nietzsche et d’autres.

C’est comme ça. La masse n’a rien trouvé à y redire.

Puis avec Tetyana (découvrez son recueil sur le patriotisme ukrainien pour comprendre pourquoi ils résistent – et pourquoi leur patriotisme n’est pas une invention des services secrets austro-hongrois…) nous avons interviewé (par internet, ne vivant pas en France) Marion Le Pen; elle aussi était parfaite et comprenait les enjeux du moment. Comme on sait, elle a dû quitter le parti et, comme on sait aussi, la ligne molle (ce sont toujours les lignes molles qui s’imposent, surtout en France lisez Tocqueville – ses Souvenirs qui expliquent mieux que la Démocratie en Amérique la France moderne) a gagné.

Sources:

L'interview de Marion Maréchal-Le Pen:

https://english.pravda.ru/opinion/125235-marion_le_pen_in...

L'interview de J. M. Le Pen:

https://english.pravda.ru/world/122938-le_pen_interview_p...

Un article de N. Bonnal sur la décennie gaullienne:

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/02/04/d...

 

Sahra Wagenknecht: pour un nouvel ordre économique

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Sahra Wagenknecht: pour un nouvel ordre économique

Par Sven Reuth

Source: https://www.compact-shop.de/shop/buecher/sahra-wagenknecht-die-selbstgerechten/

Toute l'Allemagne parle de Sahra Wagenknecht avant la grande manifestation pour la paix de samedi. Ses positions sur la création d'un nouvel ordre économique méritent notamment d'être approfondies. La porteuse d'espoir de nombreux opposants est synonyme de clarté. Son livre "Die Selbstgerechten" (Les bien-pensants) règle ses comptes avec le mainstream de gauche. En savoir plus ici: cliquez sur le lien ci-dessus.

swsgindex.jpgAvant la grande manifestation pour la paix à laquelle Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer ont appelé samedi prochain, toute l'Allemagne parle à nouveau de la politicienne controversée d'Iéna. Depuis des années, Sahra Wagenknecht est considérée comme une "provocatrice" ou une "populiste" qui formule ses positions en dehors de la géographie politique de droite et de gauche et qui, ce faisant, enfreint parfois les règles du politiquement correct. Cela conduit parfois à des déclarations d'hostilité drastiques dans son propre camp, qui ont encore augmenté depuis que la députée envisage de fonder son propre parti.

"Mettez en marche la machine à diffamation"

Pourtant, il y a six ans et demi, une partie de la gauche organisait déjà une véritable chasse à l'homme contre cette femme politique, il suffit de penser à l'attaque au gâteau au chocolat perpétrée par des antifascistes lors du congrès de Die Linke à Magdebourg en mai 2016. Déjà à l'époque, malgré cette attaque vraiment méchante, de nombreux membres de la gauche n'étaient pas solidaires de Wagenknecht.

Il suffit de se souvenir de l'explosion de colère écrite de Claudia Roth, alors vice-présidente du Bundestag et aujourd'hui ministre fédérale, dans le journal Die Zeit du 27 juillet 2016. Roth y bave sa colère (sic) :

    "Lorsque la présidente du groupe parlementaire d'un parti qui s'appelle lui-même 'Die Linke' (La Gauche) met de l'ambiance avec les slogans des Trump, Seehofer et Petry, on peut se demander si un parti avec une telle femme à sa tête peut encore vraiment revendiquer l'étiquette de gauche. (...) A l'instar de l'AfD, elle met en marche la machine de la haine et spécule ainsi également sur son propre avantage à obtenir dans les urnes. Elle ne se soucie guère du fait que, à l'instar du populisme original de la CSU, elle déclare en bloc que l'accueil des réfugiés est une erreur et que les réfugiés eux-mêmes sont tous un problème (de sécurité)".

L'auto-abolition du capitalisme

Mais il y a une chose que personne ne pourra ni ne voudra contester à Wagenknecht : Auteur d'ouvrages politiques très lus, elle parvient toujours à rendre compréhensibles des contextes économiques complexes tout en restant exigeante dans son analyse et son argumentation, qu'il s'agisse de la crise financière des années 2007/2008, de la politique des plans de sauvetage de l'euro ou de l'érosion de l'économie sociale de marché due à la mondialisation. Un coup d'œil à son dernier livre, consacré en premier lieu à un thème économique, le montre clairement. Dans Reichtum ohne Gier (= Richesse sans cupidité), paru en 2016, Wagenknecht part aussi tout d'abord des principes fondamentaux. Dans la lignée d'un penseur ordolibéral comme Walter Eucken, elle constate l'auto-abolition de la concurrence dans le capitalisme, qui tend naturellement à la formation de monopoles et à la prise de pouvoir.

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Au terme de ce processus, un petit nombre de grandes entreprises se partagent les marchés et empochent les bénéfices du monopole, tandis que la productivité et l'innovation sont négligées. Selon Wagenknecht, cette tendance, qui existe de toute façon dans la vie économique contemporaine, s'est seulement particulièrement bien masquée sous la forme d'une "diversité fictive", qui dissimule une propriété unique malgré l'existence, en apparence, de nombreuses marques.

La "diversité fictive du capitalisme monopolistique"

Wagenknecht constate ainsi que les marques automobiles VW, Audi, Porsche, MAN, Scania, Seat et Skoda "appartiennent plus ou moins aux familles Porsche et Piëch". Si le pouvoir de marché est suffisant, poursuit Wagenknecht, il est tout à fait possible que ce ne soit pas le fournisseur de meilleure qualité qui s'impose.

Wagenknecht ajoute :

    "Un exemple récent d'utilisation d'une position clé pour éliminer des concurrents potentiels est la guerre des navigateurs entre Microsoft et Netscape au début du millénaire, que Microsoft a pu remporter malgré la qualité inférieure de son Internet Explorer. L'astuce était simple: Microsoft a utilisé son monopole déjà existant sur les systèmes d'exploitation pour PC. L'entreprise a semé le doute sur la compatibilité avec le navigateur Netscape et a programmé des messages d'erreur qui apparaissaient de manière non systématique dès que ce navigateur était installé sur un ordinateur Windows. Dans de telles conditions, Netscape n'avait aucune chance, tout comme aucun fournisseur de systèmes d'exploitation sur le marché des PC n'avait eu depuis longtemps la moindre chance contre Microsoft, quels que soient les défauts et les erreurs de ses programmes".

L'exemple de la fondation Carl Zeiss

Wagenknecht considère comme particulièrement dangereux les monopoles naissants sur les données des grands groupes comme Google ou Facebook, qui s'assurent ainsi "l'accès à des trillions de données sur nos préférences, nos intérêts et nos habitudes d'achat, sur notre cercle d'amis, notre forme physique ou notre mobilité".

À cette féodalité économique, Wagenknecht oppose son concept d'économie d'intérêt général qui, selon elle, devrait être dominée par des formes juridiques d'entreprises totalement différentes des sociétés anonymes et des SARL actuellement en usage. Là encore, Wagenknecht s'appuie sur une tradition spécifiquement allemande, celle de la "fondation porteuse d'entreprise".

Abbe.jpgOrientation vers Ernst Abbe

Son modèle originel est la fondation Carl-Zeiss créée en 1889 à Iéna par Ernst Abbe, à laquelle Abbe et les autres coactionnaires de l'époque ont transféré leurs parts afin de créer une "dépersonnalisation" de la structure de l'entreprise et de pouvoir donner à l'entreprise une sorte de constitution "dont les statuts régissaient les priorités de la gestion de l'entreprise et de nombreux détails de l'organisation des relations de travail dans l'entreprise".

La fondation garantissait également que le risque d'entreprise et le contrôle de l'entreprise étaient assumés par une entité indépendante, et non par l'État. Selon Wagenknecht, cela a eu de nombreux effets secondaires positifs. Elle écrit à ce sujet dans Reichtum ohne Gier (= Richesse sans cupidité) :

    "Le statut a toutefois permis à l'université d'Iéna, mais aussi à de nombreuses institutions sociales de la ville, de bénéficier des revenus. Ainsi, la fondation Carl Zeiss d'Iéna a financé, outre la construction du nouveau bâtiment de l'université, le musée de la phylétique, un institut d'anatomie, plusieurs cliniques et la maison du peuple avec une grande bibliothèque publique".

Contre une économie numérique monopolisée

Wagenknecht cite comme autre exemple de politique d'entreprise pour ses idées l'entreprise Saarstahl, qui se trouve également entre les mains d'une fondation d'entreprise d'intérêt général, qui se consacre par exemple aux tâches de promotion de la science dans la recherche et l'enseignement ainsi qu'à la promotion de mesures de qualification professionnelle dans le but d'éviter le chômage, et qui parvient néanmoins à se maintenir sur le marché de l'acier en crise.

La proposition la plus spectaculaire de Wagenknecht est sans doute son idée de confier "l'infrastructure de l'économie numérique" à "une société d'intérêt général à but non lucratif" et de garantir ainsi la fourniture d'Internet, de services téléphoniques et de télévision.

L'orientation de telles approches est très clairement exprimée par Wagenknecht :

    "En revanche, si notre vie est stockée de manière de plus en plus complète et exhaustive sur les serveurs des monopoles de données sous la forme de big data, nous perdrons encore plus : notre liberté et notre vie privée".

On ne sait certainement pas dans quelle mesure de telles propositions sont réellement réalisables, car il faudrait sans doute rien de moins qu'une révolution pour détrôner des entreprises mondiales telles que Google ou Facebook. Le point positif de la publication de Wagenknecht est qu'elle explique ses projets d'avenir de manière très détaillée et qu'elle ne se contente pas de vagues déclarations d'intention. Il est également clair que parmi les politiciens allemands de premier plan, aucun autre ne serait capable de rédiger un travail de politique économique aussi ambitieux. La lecture de Reichtum ohne Gier (= Richesse sans cupidité) est en tout cas recommandée à tous ceux qui cherchent des alternatives à l'ordre économique actuel - et qui veulent savoir dès maintenant à quoi pourrait ressembler le programme économique d'un futur parti dirigé par Wagenknecht.

Wagenknecht choisit des mots clairs, notamment dans son livre "Die Selbstgerechten. Mein Gegenprogramm", qui mérite d'être largement diffusé. Pour en savoir plus : https://www.compact-shop.de/shop/buecher/sahra-wagenknech...

jeudi, 23 février 2023

Nebenzia : L'Occident cherche à étouffer de toutes ses forces l'enquête sur le sabotage de Nord Stream

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Vasily Nebenzia : L'Occident cherche à étouffer de toutes ses forces l'enquête sur le sabotage de Nord Stream

Source: https://katehon.com/ru/news/nebenzya-zapad-stremitsya-vse...

Mercredi, 22 Février 2023

Le représentant permanent de la Russie estime que le travail des pays occidentaux pour enquêter sur les circonstances du sabotage du gazoduc est biaisé.

Le premier jour des consultations sur un projet de résolution russe visant à créer une commission spéciale chargée d'enquêter sur les circonstances du sabotage des gazoducs Nord Stream, a donné l'impression que les pays occidentaux n'ont pas l'intention de participer à un processus objectif. Le représentant permanent russe Vasily Nebenzia a exprimé cette opinion lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

Nebenzia a déclaré : "Nos experts discutent ces jours-ci du texte que nous avons proposé, mais après le premier tour, nous avons l'impression que les experts occidentaux ne sont pas intéressés par une enquête internationale objective, ce qui, bien sûr, ne fait que renforcer nos soupçons", a-t-il déclaré.

Le diplomate a souligné que l'enquête actuelle, à laquelle participent le Danemark, la Suède et l'Allemagne, vise à dissimuler toutes traces et à protéger les États-Unis. Dans le même temps, la Russie n'est tout simplement pas autorisée à participer à l'enquête.

Compte tenu de toutes les circonstances, la Russie ne se fait aucune illusion sur le motif, les auteurs et la méthode de sabotage des gazoducs, a résumé M. Nebenzia.

La politique étrangère allemande en Asie

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La politique étrangère allemande en Asie

Source: https://katehon.com/ru/article/vneshnyaya-politika-germanii-v-azii

Délocalisation de la production et nouveaux défis économiques

La région d'Asie centrale est l'une des priorités de la politique étrangère allemande. Son intérêt particulier pour cette région est de nature stratégique et, à long terme, il se déploie principalement en raison des intérêts économiques allemands. En particulier depuis le début de l'opération militaire spéciale en Ukraine, un nouveau cycle de coopération bilatérale et multilatérale entre l'Allemagne et la région a pris forme. Le journal français Le Monde Diplomatique (MD) rapporte que de nombreuses entreprises allemandes envisagent de délocaliser leur production en Afrique et en Asie en raison de l'impact croissant des sanctions anti-russes sur l'économie européenne.

Les sanctions de l'UE contre la Russie ont gravement endommagé l'économie européenne, et la crise énergétique qui en résulte a affecté les secteurs les plus importants de l'économie. Avant les sanctions contre la Russie, l'Allemagne recevait la plupart de ses ressources énergétiques à bas prix de la Russie, mais la perte de ce fournisseur a eu un impact majeur sur l'économie du pays. Par conséquent, de nombreuses grandes entreprises allemandes ont déjà exprimé le souhait de déplacer leur production vers l'Asie centrale et du Sud-Est, ainsi que vers les pays du Maghreb.

Plusieurs entreprises chimiques sont déjà en train d'arrêter leur production en Allemagne et de délocaliser leurs installations à l'étranger en raison des coûts élevés des matières premières et de l'électricité.

La production chimique en Allemagne a chuté de 14 % au cours du seul troisième trimestre 2022, et de nombreuses petites et moyennes entreprises ont eu des difficultés à payer leurs factures d'électricité et de gaz. De son côté, Die Welt évoque une possible pénurie de viande en Allemagne dans les mois à venir en raison de la fermeture massive de sites de production. Les représentants de l'industrie allemande de la viande mettent en garde contre de possibles problèmes d'approvisionnement en viande, notamment en porc.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'est également rendue à Astana et à Tachkent fin octobre 2022 pour des entretiens sur l'élargissement de la coopération économique avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. L'Allemagne considère l'Asie centrale comme un site potentiel pour la relocalisation de ses installations de production. Le processus de délocalisation des usines de production allemandes a déjà commencé, et plus de 300 entreprises ont été préparées à cette délocalisation.

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Les intérêts allemands au Kazakhstan et en Ouzbékistan

La visite du 31 octobre de la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock dans la région d'Asie centrale s'est concentrée sur les véritables défis politiques et économiques. Elle s'est entretenue avec son homologue kazakh Mukhtar Tleuberdi et le Premier ministre Alikhan Smailov à Astana, où ils ont discuté de l'élargissement de la coopération économique entre l'Allemagne et le Kazakhstan, notamment des orientations en matière d'énergie et d'industrie. L'UE considère le Kazakhstan et l'Ouzbékistan comme des sites potentiels pour le transfert de sa production, notamment de biens de consommation.

Le but de la visite de M. Baerbock était de fixer la position de l'UE vis-à-vis des pays d'Asie centrale, en particulier le Kazakhstan et l'Ouzbékistan.

Mme Baerbock a également noté la position claire du Kazakhstan dans la situation géopolitique difficile d'aujourd'hui. Elle a exprimé son soutien au Kazakhstan sur "ce chemin long et difficile" et a promis de nouveaux projets dans les domaines de la numérisation, de l'énergie et des transports. Elle a souligné que la coopération entre l'Allemagne et le Kazakhstan devait être basée sur un partenariat. Annalena Baerbock n'est pas venue au Kazakhstan seule, mais avec une délégation d'hommes d'affaires et de spécialistes dans le domaine de l'énergie et des infrastructures.

La coopération entre l'UE et le Kazakhstan se déroulera dans le cadre du programme "matières premières contre technologie". Les discussions à Astana ont porté sur l'approvisionnement en métaux de terres rares, qui sont essentiels à la nouvelle économie technologique de l'Allemagne et de l'UE dans son ensemble. Aujourd'hui, le principal fournisseur de ces métaux est la Chine, et la dépendance vis-à-vis de ce pays est devenue critique pour l'UE. Le Kazakhstan pourrait devenir un fournisseur alternatif, mais le développement des gisements kazakhs nécessite une structure et une technologie de pointe que l'Allemagne est prête à fournir.

L'UE considère le Kazakhstan et l'Ouzbékistan comme des sites potentiels pour sa propre production, notamment de biens de consommation. Les avantages de la coopération avec l'Ouzbékistan pour l'Allemagne comprennent l'accès à une main-d'œuvre bon marché, la disponibilité de matières premières locales et la proximité des marchés de consommation, y compris les marchés en expansion d'Asie centrale, d'Iran, d'Irak et d'Afghanistan. L'Azerbaïdjan et l'Ouzbékistan sont également très importants et significatifs dans l'espace post-soviétique en raison de leur démographie croissante, de leurs économies en expansion et de leurs futurs programmes d'industrialisation. Les entreprises allemandes sont déjà impliquées dans des projets d'infrastructure et sont prêtes à fournir leur technologie et leurs équipes de gestion pour diriger des entreprises en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Enfin, une décision commune a été prise à Astana pour ouvrir un bureau de "diplomatie de l'hydrogène" afin de réduire les émissions dans l'industrie et les transports.

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L'Allemagne et la Chine : de la coopération à la concurrence

Outre la délocalisation de la production allemande en Asie, l'Allemagne tente de développer des relations bilatérales avec la République populaire de Chine. Début novembre 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz s'est rendu en Chine avec les dirigeants de grandes entreprises allemandes telles que Siemens, BMW, BASF, Volkswagen, BioNTech, Adidas, Bayer, Merck, GeoClimaDesign, Wacker et Deutsche Bank. Olaf Scholz n'a passé que 11 heures en Chine et s'est concentré sur les questions économiques ainsi que sur la question de l'Ukraine, en essayant de convaincre la Chine de se joindre à la politique de sanctions de l'UE contre la Russie.

Il convient de noter que Xi Jinping maintient une position neutre dans ce conflit, la Russie étant un partenaire stratégique important de la Chine. De nombreux habitants de l'Allemagne pensent que le voyage de la chancelière allemande en République populaire de Chine est une tentative de rétablir l'économie allemande après avoir perdu la Russie comme fournisseur de ressources énergétiques bon marché. Dans le même temps, les actions du chancelier ont été fortement critiquées par les Allemands, qui craignent la dépendance croissante de l'Allemagne vis-à-vis de la Chine et son impact sur le développement futur du pays.

Lorsque l'on examine la politique étrangère de l'Allemagne à l'égard de la Chine, il est important de mentionner que, selon la ministre allemande des affaires étrangères Annalena Baerbock, la Chine est l'alliée de l'Allemagne d'un côté et un concurrent de l'autre. Selon les experts, l'Allemagne et l'UE tentent généralement de développer leurs relations avec la Chine dans la sphère économique, mais maintiennent une certaine distance sur les questions politiques telles que les droits de l'homme, la liberté d'expression et autres. Récemment, cependant, les tensions entre la Chine et les pays occidentaux, y compris l'Allemagne, se sont accrues en raison de l'attitude de la Chine à l'égard de l'opération militaire spéciale de la Russie et des nouveaux problèmes de droits de l'homme dans certaines provinces chinoises.

Fin octobre 2022, il a été officiellement annoncé que l'Allemagne traversait une crise profonde, une déclaration faite par le président allemand Steinmeier lui-même. L'inflation annuelle a atteint un niveau record de 10,4 %. Six mois plus tôt, au début du printemps, les médias allemands s'inquiétaient déjà des expéditions de GNL et du besoin de matières premières en provenance de Chine pour produire des voitures et autres équipements allemands.

En mars, les rédacteurs du Handelsblatt étaient surtout préoccupés par l'Opération militaire spéciale en Ukraine, car la Chine, premier producteur et exportateur mondial de ressources naturelles avec un chiffre d'affaires de 23.000 milliards de dollars, pourrait utiliser son influence sur l'accès aux matières premières comme levier politique.

À la mi-octobre, les autorités chinoises ont ordonné aux principales sociétés d'État de cesser d'exporter du GNL vers l'Europe. Bloomberg a rapporté que cela pourrait encore exacerber la crise énergétique de l'Europe, la Chine interrompant ses approvisionnements pour répondre à ses propres besoins hivernaux. Selon Bloomberg, les problèmes d'énergie et de désindustrialisation de l'Allemagne sont devenus encore plus évidents. Les États-Unis, qui étaient auparavant dans une impasse économique avec l'UE, devancent l'Allemagne en termes de PIB de 72 milliards de dollars et creusent rapidement l'écart.

Ces problèmes obligent les principaux économistes européens à se tourner vers les partenaires asiatiques pour trouver une solution, car la guerre déclenchée par les Anglo-Saxons en Ukraine a accru les problèmes de l'Allemagne. Dans un avenir proche, la RFA cherchera par tous les moyens à renforcer ses relations avec les pays d'Asie centrale afin de reconstruire son économie.

mardi, 21 février 2023

Les Verts réalistes se rebellent contre la ligne du parti: "une politique migratoire ratée"

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Allemagne:

Les Verts réalistes se rebellent contre la ligne du parti: "une politique migratoire ratée"

Source: https://zuerst.de/2023/02/21/gruene-realos-rebellieren-gegen-parteilinie-verfehlte-migrationspolitik/

Berlin. Les Verts s'opposent eux aussi à la politique d'immigration sans fin du gouvernement "tricolore"/"rouge-vert-jaune", alors qu'ils sont eux-mêmes l'un des partenaires de la coalition. Une plateforme de realpolitik s'est désormais formée au sein du parti sous l'appellation "Vert Realos - Die bürgerliche grüne Mitte". L'un de ses membres les plus éminents est le bourgmestre de Tübingen, Boris Palmer (photo), dont les déclarations sur l'asile n'ont cessé d'être en désaccord avec la ligne du parti ces dernières années.

Dans le contexte du récent "sommet sur l'intégration", les "Vert Realos" se sont exprimés avec leur propre "mémorandum pour une autre politique migratoire en Allemagne". Il a été signé par environ 70 personnalités politiques vertes.

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Les auteurs écrivent qu'il n'y a pas de "concept pour une intégration réussie ou le renvoi systématique des personnes en fuite dans leur pays d'origine dès que cela est justifiable ou qu'elles le souhaitent elles-mêmes". Il faut une loi sur l'immigration pour les migrants économiques, mais aussi des "zones de séjour obligatoires" pour les réfugiés, tant aux frontières qu'en dehors de l'Union européenne.

Les demandeurs d'asile sans papiers devraient être refoulés ou "rester dans un centre d'accueil public jusqu'à ce que leur identité soit clarifiée". Le droit de séjour présuppose que les réfugiés s'intègrent "dans l'ordre social" et acceptent des valeurs fondamentales telles que la tolérance religieuse.

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Le mémorandum poursuit : "Il ne suffira pas de convoquer un nouveau sommet sur les réfugiés (sans conséquences)". Il faut plutôt mettre en œuvre rapidement un programme d'urgence. Celui-ci devrait comprendre une meilleure répartition des "personnes en quête de protection en Allemagne", davantage de cours d'allemand, mais aussi plus de professeurs dans les écoles.

La situation actuelle menace à terme la cohésion et la paix sociale, soulignent les signataires. La "politique migratoire ratée jusqu'à présent" et le refus de débattre ouvertement des dysfonctionnements renforcent la "frange droite de la société et des partis".

Le "sommet sur les réfugiés" attendu avec beaucoup d'impatience et d'avance couronné de lauriers par l'Etat fédéral, les Länder et les communes n'avait pas abouti jeudi à un accord concret sur la répartition des charges financières et des aides aux villes et communes. La ministre fédérale de l'Intérieur, Mme Faeser (SPD), s'est contentée de promettre des résultats après de nouvelles discussions d'ici Pâques. Les représentants des villes et des communes se sont montrés déçus (rk).

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Günter Verheugen (SPD): l'Occident a une part de responsabilité considérable dans le conflit ukrainien

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Günter Verheugen (SPD): l'Occident a une part de responsabilité considérable dans le conflit ukrainien

Source: https://zuerst.de/2023/02/20/guenter-verheugen-der-westen...

Berlin. Dans une longue interview accordée au Berliner Zeitung, Günter Verheugen, membre du SPD et ancien commissaire européen à l'élargissement, a vivement critiqué la politique actuelle de l'Occident à l'égard de la Russie et de l'Ukraine. Il a rappelé les positions de son mentor politique, l'ancien ministre allemand des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher, dont il a repris la maxime: "Il ne faut jamais laisser les canaux de discussion s'interrompre. Il faut toujours essayer de trouver un terrain d'entente, quelles que soient les divergences et les conflits. Le principe de Genscher, que je partage, était la coopération et non la confrontation".

Mais dès les années 1990, juste après la fin de l'URSS, les Etats-Unis seraient à nouveau passés en mode confrontation et auraient tenté de tenir la Russie à distance, "parce que les Etats-Unis ne voulaient pas abandonner leur rôle dominant en Europe". Aujourd'hui, ils peuvent s'appuyer sur la plupart des pays d'Europe centrale et orientale de l'UE, "pour lesquels la sécurité garantie par les Etats-Unis est plus importante qu'une action européenne indépendante".

D'ailleurs, les Etats-Unis - comme de nombreux autres pays européens - se sont toujours méfiés de l'Allemagne. A cela s'ajoute la doctrine de sécurité américaine, "qui a dit : nulle part dans le monde, il ne doit y avoir une puissance plus forte que nous ; nous voulons être le numéro un partout. Il fallait empêcher la Russie de redevenir un rival mondial. De plus, à Washington, on se méfie beaucoup de la communication entre Allemands et Russes", rappelle Verheugen, qui avait quitté la FDP pour la SPD en 1982.

Interrogé sur les antécédents de la guerre en Ukraine, il estime que l'OTAN a une part de responsabilité considérable. "Je suis convaincu qu'en 2008, en proposant à l'Ukraine de devenir membre de l'OTAN, une ligne a été franchie volontairement et sciemment, et que cela était inacceptable pour la Russie en raison de ses intérêts en matière de sécurité. Obama s'est moqué de la Russie en la considérant comme une puissance régionale. L'UE a poussé à l'adhésion de l'Ukraine sans en parler avec son voisin russe". Pire encore, l'UE a donné à l'Ukraine le choix "que le pays devait choisir entre l'UE et l'Union eurasienne. C'était une erreur, car avec l'Ukraine comme charnière, l'idée d'un espace économique allant de Lisbonne à Vladivostok aurait pu se concrétiser".

Verheugen, aujourd'hui âgé de 78 ans, a été commissaire européen jusqu'en 2010. Soupçonné de népotisme, il a été démis de ses fonctions en accord avec le gouvernement allemand. Récemment, il a été l'un des premiers signataires éminents de la pétition pour la paix lancée par Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer (mü).

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lundi, 20 février 2023

La Chine demande à l'Allemagne d'empêcher une répétition de l'incident du Nord Stream

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La Chine demande à l'Allemagne d'empêcher une répétition de l'incident du Nord Stream

Source: https://katehon.com/ru/news/kitay-prizval-frg-ne-dopustit-povtoreniya-incidentov-s-severnymi-potokami

Dimanche, 19 Février 2023

Wang Yi, chef du bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du Parti communiste chinois et membre du Politburo, lors d'une rencontre avec la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock à Munich, a mis en garde la partie allemande contre une répétition d'incidents comme les explosions des pipelines Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en lien avec la crise ukrainienne prolongée.

L'agence de presse Xinhua a rapporté samedi: "Nous comprenons les préoccupations de l'Allemagne concernant la crise en Ukraine. Plus la situation de crise s'éternise, plus l'Europe subira des dommages. Il pourrait soudainement y avoir une répétition d'incidents similaires aux explosions de Nord Stream", a déclaré l'agence citant le superviseur de la politique étrangère de la Chine.

Selon Wang Yi, les autorités chinoises, même dans les circonstances les plus difficiles, ont l'intention de faciliter une résolution pacifique de la crise ukrainienne.

"Sur la question de l'Ukraine, la Chine a toujours fait des efforts en faveur de la réconciliation et de la promotion de négociations pacifiques. Quelle que soit la difficulté de la situation, nous n'abandonnerons pas ces efforts", a déclaré Xinhua citant le diplomate chinois.

Comme l'a précisé Wang Yi, Pékin souhaite renforcer la coopération avec les pays européens, dont l'Allemagne, afin de réduire au plus vite l'escalade du conflit en Ukraine.

 

dimanche, 19 février 2023

Biden rencontre les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN à Varsovie

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Biden rencontre les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN à Varsovie

Source: https://katehon.com/ru/news/bayden-vstretitsya-v-varshave...

Vendredi 17 février 2023

Le président américain Joe Biden rencontrera les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN lors d'une visite à Varsovie. C'est ce qu'a annoncé, lors d'un point de presse régulier, vendredi 17 février, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karin Jean-Pierre.

    "Le président se rendra à Varsovie lundi soir, où il rencontrera le président polonais [Andrzej Duda] <...> et les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN pour réaffirmer le soutien indéfectible des États-Unis à la sécurité de l'alliance", a-t-elle déclaré.

Pour sa part, John Kirby, coordinateur des communications stratégiques de la Maison Blanche au Conseil de sécurité nationale, a souligné que Biden rencontrerait à Varsovie les dirigeants des "Neufs de Bucarest" (Bulgarie, République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Slovaquie). Il a ajouté qu'il était prévu de discuter de la question des livraisons d'armes polonaises à l'Ukraine.

En outre, la Maison Blanche a noté que M. Biden ne prévoyait pas de rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy au cours de la visite.

Il a été rapporté plus tôt dans la journée que M. Biden arrivera en Pologne le 21 février à 8h30 (10h30 heure de Moscou), après quoi il se rendra à l'hôtel. La visite de deux jours de Biden comprendra un discours au Château royal de Varsovie et une rencontre avec les dirigeants des Neuf de Bucarest.

Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, a exhorté les habitants à se tourner vers les transports publics en raison de la visite à venir. Les rues seront bloquées pendant tous les déplacements du leader américain.

Plus tôt, le 15 février, les médias polonais ont rapporté que Joe Biden rencontrerait le président ukrainien Volodymyr Zelenski lors de sa visite en Pologne. Il a été rapporté que Varsovie et Rzeszow étaient considérés comme des lieux possibles pour la rencontre des deux présidents.

La veille, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a déclaré, après une réunion des représentants de l'OTAN à Bruxelles, que Varsovie avait l'intention de livrer des chars Leopard à l'Ukraine en mars de cette année. Un jour plus tôt, le 13 février, le président polonais Andrzej Duda a déclaré que la Russie gagnerait le conflit ukrainien si l'Occident retardait la livraison de chars Leopard à l'Ukraine.

La revue de presse de CD - 19 février 2023

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La revue de presse de CD

19 février 2023

En vedette

Les attaques contre le Droit continental s’intensifient

Valérie Bugault est chercheuse indépendante, docteur en droit et analyste de géopolitique juridique. Auteur de nombreux ouvrages passionnants, son travail a pour but de réinformer les gens et défendre la liberté, notamment à travers la création de révoludroit, pour mettre en œuvre la réforme des institutions dont notre pays a tant besoin grâce à un travail de recherche qui lui a permis de la modéliser. « Je dénonce depuis des années l’infiltration de notre modèle de droit européen, fondé sur un droit civil commun, par des instances et autres organisations, y compris académiques, dévouées à la cause « commercialiste » chère au droit anglo-saxon. Il faut encore préciser que, par « droit anglo-saxon », je parle précisément du droit britannique en tant qu’arme absolue au service exclusif des puissances financières dominantes. Cette bifurcation malheureuse du droit anglo-saxon résulte de deux évènements historiques majeurs, à savoir :

  • La disparition de sa concurrence par le droit canon à la suite de l’éviction de l’Église catholique du territoire britannique par Henri VIII en 1531, suivi de…
  • L’avènement d’Olivier Cromwell qui a positionné la haute finance comme tête de proue du développement de l’empire britannique. »

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AFRIQUE

Le conflit éthiopien ou la grande hécatombe

Alors que tous les regards sont tournés vers l’Ukraine, l’Éthiopie sort difficilement de deux ans de guerre civile qui a provoqué plus de victimes que dix ans de guerre en Syrie. Les évènements actuels semblent signer l’acte de décès de l’expérience ethno-fédérale éthiopienne. Interview d’Alexandre Goodarzy est directeur adjoint des Opérations et responsable Développement chez SOS Chrétiens d’Orient. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie et se rend régulièrement en Éthiopie pour des missions humanitaires. 

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COMPLOTISME (C’est celui qu’y dit qu’y est !)

Hommage au Pr Luc Montagnier : « Le peuple n’a pas oublié qu’il a aidé à mettre fin au SIDA », par le docteur Gérard Guillaume

Résistance. Les proches du professeur Luc Montagnier, dont le docteur rhumatologue Gérard Guillaume, ont organisé une soirée en son honneur le 17 février. Disparu le 8 février 2022, le prix Nobel de médecine n’a pas reçu d'hommage national. Dans cet entretien, celui qui fut l'un des collaborateurs du professeur revient sur les exploits scientifiques du biologiste et évoque sa personnalité. Mais il s’exprime surtout à propos des conflits d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques et du renoncement de ceux-ci à certaines avancées dans le domaine des technologies médicales (non mises sur le marché) car « ce n’est pas assez rentable. Ils n’en ont rien à foutre de la santé des patients ! »

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DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

Affaire Palmade : la laideur de la France d’en haut

Même s’il est nécessaire de s’en remettre à la justice et à son fonctionnement pour établir la réalité des faits et traiter les conséquences judiciaires de la tragédie dont Pierre Palmade est le responsable, force est constater que la façon dont le système médiatique a réagi n’est pas reluisante. Cela raconte finalement des choses assez laides sur notre société. Et en particulier sur cette France d’en haut qui s’autorise tant de choses tout en continuant à dispenser à tout propos ses cours de morale

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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

Guerre en Ukraine vidéo n° 26

Le discours médiatique occidental sur l’inévitable victoire ukrainienne commence à changer. Certains des va-t-en-guerre sont perplexes. Sur le terrain l’armée ukrainienne continue à subir des pertes énormes. Les Russes poursuivent l’application de leur méthode. Dans le même temps, on apprend par l’ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett, que la France aux côtés des États-Unis et de l’Allemagne, a saboté la négociation qui aurait permis d’éviter la tragédie. On apprend aussi que les États-Unis ont organisé le sabotage des gazoducs Nord Stream. Le système médiatique français continue à être un des pires du monde. Au sommaire de ce nouveau numéro hebdomadaire :

  • Situation militaire sur les fronts. Les Russes à l’initiative partout. Le « plan » russe est-il en train de marcher ?  Stratégie d’anéantissement ou d’attrition ? La question des pertes.
  • Le vent tourne : le narratif occidental se modifie. La défaite de l’armée ukrainienne est désormais présentée comme difficilement évitable. L’apport des armes à l’Ukraine se transforme en farce. L’Occident collectif se prépare-t-il à sa défaite ? Les révélations de Naftali Bennett. Que va faire l’OTAN ?
  • Le système médiatique français reste un des pires du monde, relayant mécaniquement la propagande ukrainienne en appelant à la censure de ceux qui veulent revenir au réel. Responsabilité des va-t-en-guerre dans la tragédie que traverse l’Ukraine.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/02/guerre-en-ukraine-video...

L’affaire Palmade met au jour une gouvernance gangrénée par des valeurs déshumanisantes

Pierre Palmade a provoqué il y a quelques jours un accident qui a fracassé une famille entière. Les trois occupants de l’autre véhicule, un homme, une femme et un enfant de 6 ans ont été grièvement blessés. Plus grave la passagère enceinte de 6 mois a perdu son bébé. Un drame comme il peut hélas en arriver sur les routes, sauf que dans ce cas précis, le coupable est célèbre et conduisait sous l’emprise de la drogue. De la cocaïne. Une affaire qui pointe du doigt les mécanismes déviants de la gouvernance publique. Et à partir de là, se pose une foule de questions. La première et la plus simple à cerner concerne l’hypocrisie qui caractérise les autorités de nos pays. Je rappellerais que l’Etat français a considéré il y a quelques années que ce que l’on appelait autrefois « trafic de drogue », sous-entendant que l’activité était répréhensible, est devenue une activité commerciale prise en compte dans le calcul du PIB national.

Le blog de Liliane Held Khawam

https://lilianeheldkhawam.com/2023/02/16/laffaire-palmade...

Arte évoque les effets secondaires sévères de la vaccination anti-Covid

Arte TV a diffusé un reportage à propos des effets secondaires sévères des vaccins anti-Covid-19. Une rareté. Ce film de la réalisatrice allemande Silvia Kaiser, notamment composé de témoignages de victimes gravement atteintes par la vaccination, a été propose sur la grille des programmes de la chaîne le mercredi 8 février à 13 heures. You Tube, malgré un avertissement prévenant que le sujet est susceptible de “faire l’objet de désinformation, propose la vidéo qui dépasse le demi-million de vues [au 12 février 2023]. De quoi libérer la parole ?

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/societe/arte-tv-evoque-les-effe...

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Au Royaume-Uni, la chaîne anti-woke GB News confirme son succès après des débuts difficiles

Les émissions de la nouvelle chaîne d’info en continu GB News (gbnews.uk), qui a commencé d’émettre en juin 2021, font désormais souvent mieux que celles de ses principales concurrentes bien plus anciennes : BBC News et Sky News.

ojim.fr/

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Pour faire le portrait d’un bobo. M. Le Monde

Faire le portrait de M, c’est faire le portrait des bobos. Le magazine, branché, intersectionnel, modulable comme une citadine polyvalente segment B, une Pastabox réchauffée aux micro-ondes positives, ravit les « mutins de Panurge et rebellocrates » (Muray)…

causeur.fr

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ÉCOLOGIE (il n’y a pas que des zozos !)

Démontez les stations ! On n’a plus de neige, mais on a des skis connectés

On fait déjà croire aux touristes que la tartiflette est un plat traditionnel pour leur fourguer les surplus de reblochon, et que la neige « de culture », c’est juste de l’eau et du froid. Mieux : on leur vend l’immobilier une fortune. « La montagne, malgré le contexte économique et l’enneigement aléatoire, continue d’atteindre les sommets à un rythme deux fois plus élevé que le marché national. » Pour Val d’Isère, comptez 13 000 € le mètre carré en immeuble, plus de 20 000 € en chalet. C’est la faute du Giec : il promet de la neige à cette altitude jusqu’en 2050. On pressera jusqu’au dernier flocon. Quant aux « e-skieurs », quitte à glisser sur de la neige artificielle et à demander à « l’intelligence artificielle » de calculer leurs sensations et leur rapport au monde, qu’ils restent dans le Métavers. Moi je chausse mes planches tout-terrain toutes pourries et si j’ai de la chance, je croise le renard au détour du bois. Tant qu’il reste des renards non connectés.

piecesetmaindoeuvre.com

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ÉDUCATION

« L’Éducation nationale fabrique des consommateurs »

Essayiste, spécialiste de l’éducation et auteur de « La fabrique du crétin », Jean-Paul Brighelli revient sur la faillite de l’Education nationale en France et propose quelques pistes. Un entretien à ne pas manquer. (Vidéo)

lalettrepatriote.com

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ÉNERGIE

EDF : Saccagé délibérément par l'Europe ? par Henri Proglio

L’ancien président-directeur général de Veolia à partir de 2002, puis d'EDF de 2009 à 2014, s’exprime très librement le 9 février 2023 en direct et dresse à la fois un historique précis de l’histoire de l’énergie en France depuis 1946 jusqu’à notre écroulement que l’on constate actuellement.

Thinkerview

https://www.youtube.com/watch?v=QACrpN3Ut7w

Comment l’Europe contribue à aggraver la crise énergétique

La Commission européenne préfère financer le coût de certaines politiques écologiques plutôt que de les suspendre ou de les annuler purement et simplement. 

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/02/18/450705-comment-le...

ÉTATS-UNIS

Tuer le messager : l’hypocrisie inquiétante de Joe Biden vis-à-vis de Julian Assange

Derrière ses beaux discours de candidat sur a liberté de la presse, Joe Biden a omis de préciser que l’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, croupit à l’isolement dans une prison de haute sécurité à Londres parce que le gouvernement américain veut en faire un exemple.

les-crises.fr

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FRANCE

« L’absence de vision et l’impunité des hauts fonctionnaires sont la démonstration que le système arrive à sa fin »

Ingénieur de formation, Paul-Antoine Martin est l’auteur du livre « Le clan des seigneurs : Immersion dans la caste d'État et cadre dirigeant dans plusieurs établissements publics. » « Absence de vision et de stratégie », « manque de culture », « prétention »... C’est dans ces termes incisifs que Paul-Antoine Martin dépeint les hauts fonctionnaires français dans son ouvrage paru le 11 janvier 2023 aux éditions Max Milo. Il y dévoile le « fonctionnement de mafia » et le raisonnement de ces membres de la haute administration qui « sont la caricature d’eux-mêmes ». Dressant un constat « assez terrible » de ces personnes qui « peuvent échouer sans que leur carrière ne s’arrête », Paul-Antoine Martin explique cet état de fait par « leur impunité », selon lui, signe que le « système arrive à sa totale fin : son accomplissement dans le dérèglement ». Ils ne sont pas élus, ils ne sont pas connus, mais ces hauts fonctionnaires « prennent les décisions, ont le pouvoir en France, ne risquent rien, ne craignent rien et auront, de toute façon, les honneurs de la nation : la République en fait son élite ».

francesoir.fr

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GAFAM

Ex-patronne de Twitter, Vijaya Gadde, ridiculisée en pleine commission sur la censure !

Décidément, il se passe des choses très intéressantes aux USA avec cette haute responsable de Twitter - responsable juridique, politique et confiance de Twitter jusqu'au 27 octobre 2022 avant le rachat par Elon Musk - qui n’a pas hésité à censurer de très hautes pointures de la médecine américaine. Après le rachat de Twitter par Elon Musk, ce dernier a diffusé tous les échanges de mails entre la direction et le gouvernement Biden, le FBI… L’élue Nancy Mance ridiculise l’ex-responsable juridique, politique et confiance de Twitter en lui demandant où a-t-elle effectué ses études de médecine. Ironisant sur le fait qu’elle n’avait absolument aucune compétence pour juger de la pertinence ou non d’un tweet surtout lorsqu’il vient d’une pointure de la virologie ou de l’épidémiologie. Cette censure est d’autant plus incompréhensible qu’elle a touché également des élus républicains ou tout simplement des citoyens qui publiaient pourtant les comptes-rendus officiels du CDC. (Vidéo sous-titrée en français)

lelibrepenseur.org

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ChatGPT, le wokisme à portée des caniches numériques

Décidément, depuis le 30 novembre dernier, date à laquelle le produit a été proposé pour tous, la « révolution » ChatGPT chamboule le paysage informatique en donnant une petite idée de l’état des lieux en matière d’intelligence artificielle, et le paysage sociétal en remettant en cause certaines habitudes pourtant bien ancrées…

h16free.com

https://h16free.com/2023/02/10/73409-chatgpt-le-wokisme-a...

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GÉOPOLITIQUE

Océan du Milieu et Moyen-Orient : notes sur un théâtre géopolitique crucial

L'océan Indien, et le Moyen-Orient qui se trouve autour et l'entoure, est un scénario crucial et inaliénable pour l'Europe, qui le surplombe, et pour l'Italie, qui penche vers lui. La Méditerranée a toujours été une zone d'échange, une mer de commerce et d'échanges par excellence, mais ces dernières années, elle s'est transformée en Océan du Milieu, un bassin étendu aux côtes atlantiques du Maghreb et de la péninsule ibérique à l'ouest, jusqu'à la Corne de l'Afrique en passant par la mer Rouge au sud-est, une connexion entre la zone indo-pacifique et l'Atlantique. Récemment amputée de la Mer Noire et des connexions croissantes avec la Russie et l'Asie centrale par le conflit ukrainien mais, à la suite de celui-ci, élevée au rang de zone de confrontation - choc entre l'Unipolarisme et le Multipolarisme hégémoniques.

euro-synergies.hautetfort.com

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Voyage de Blinken à Tel-Aviv : Quels sont les objectifs de politique étrangère des États-Unis vis-à-vis d’Israël ?

Plusieurs stratégies complexes sont en jeu et le secrétaire d’État le sait – au grand dam des « pions » sur le terrain.

les-crises.fr

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IMMIGRATION/ISLAMISME

Frères musulmans : un danger pour l’Europe ?

Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, présente son ouvrage « Le frérisme et ses réseaux, l’enquête » chez Odile Jacob. Elle décrit, preuves officielles à l’appui, l’entrisme des Frères musulmans grâce à l’Union européenne. Consternant pour nos « zélites » européennes…

lefigaro.fr

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/freres-musulmans-u...

Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves

Le 25 septembre dernier, la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia remportait les élections législatives en Italie. Quatre mois après la formation du nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, le premier bilan que l’on peut tirer de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine est en demi-teinte. Les prochains mois seront décisifs pour prouver sa crédibilité en la matière. Les enjeux sont considérables pour l’ensemble des pays d’Europe de l’ouest.

polemia.com

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À Genève, le burkini désormais autorisé dans les piscines municipales

En Suisse, le conseil municipal de Genève a modifié son règlement pour les installations sportives publiques afin d’autoriser dorénavant le port du burkini dans les piscines municipales de la ville. La décision a été prise lundi 13 février au soir sous l’impulsion de la gauche suite à un vote. Au cours de ce dernier, la modification du règlement a été approuvée par 38 élus tandis que 33 s’y sont opposés. Ainsi, il n’est plus fait mention des tenues exigées sur les panneaux d’affichage des piscines municipales. Pour se mettre à l’eau dans les bassins genevois, des tenues « décentes et appropriées » sont simplement requises désormais. Petit à petit, le poison fait son nid…

breizh-info.com

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ITALIE

Les cent jours du gouvernement Giorgia Meloni. Entretien avec Adriano Scianca

Interview d’Adriano Scianca, essayiste et directeur de Primato Nazionale – le quotidien souverainiste proche de Casapound – qui livre son analyse sur la politique menée par l’exécutif formé après la victoire de Giorgia Meloni aux dernières élections parlementaires italiennes.

breizh-info.com

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LECTURE

Alain de Benoist : « C’est une erreur de croire que l’ampleur des préoccupations identitaires replace les questions d’ordre économique à un niveau secondaire »

Alain de Benoist vient de publier un (nouvel) essai remarquable intitulé « Nous et les autres » qui s’attaque à la question de l’identité. Les éditions du Rocher, qui éditent, présentent ainsi le livre :

« Depuis plus de quinze ans, l’identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L’omniprésence de cette thématique identitaire s’explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s’effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l’on est. Dans la situation de crise actuelle, les uns s’affirment bruyamment « identitaires », tandis que d’autres alertent sur les dangers du « repli identitaire ». Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu’il faut en revenir aux principes de l’« universalisme républicain » qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd’hui, dans la mouvance des théories « indigénistes » et « décoloniales », au surgissement d’un identitarisme d’un type nouveau. Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? (Ceux qui s’empoignent sur le sujet sont bien souvent embarrassés pour dire ce qu’est l’identité, qu’elle soit individuelle ou collective.) Peut-on avoir une identité si l’on est tout seul ? Qu’est-ce qu’une identité dialogique ? L’identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ? À ces questions, comme à bien d’autres, ce livre cherche à donner une réponse sans tomber dans d’inutiles polémiques. L’identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes. »

breizh-info.com

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Kurt Vonnegut à Dresde

Abattoir-Cinq (1969) est considéré comme l'une des œuvres les plus importantes de la littérature américaine du 20ème siècle. Kurt Vonnegut prend comme point de départ le brasier provoqué par plus d'un millier de bombardiers américains et britanniques à Dresde les 13 et 14 février 1945. Cependant, Slaughterhouse-Five ne traite pas des morts en masse dans une ville surpeuplée de réfugiés de l'Est. Il s'agit plutôt de la destruction psychologique d'une seule personne. Bien que le bombardement ait coûté la vie à 200.000 personnes, il était autrefois considéré comme une note de bas de page, comme un fait historique quelconque très brièvement évoqué, inclus dans un récit beaucoup plus vaste. Après tout, il a eu lieu vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, une guerre déjà marquée par des crimes bestiaux et des atrocités génocidaires.

euro-synergies.hautetfort.com

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PROCHE-ORIENT

Qui pleure pour les Syriens ?

Peuple mosaïque à la culture d’une richesse immense, fruit de civilisations qui furent au carrefour de toutes les influences antiques, arabes, franques, ottomanes et européennes, les syriens payent le lourd tribu des habitants sur des failles sismiques, mais aussi géopolitiques, tendues et toujours mouvantes. Depuis les accords Sykes-Picot de 1916 qui ont dessiné à la baguette une frontière en plein désert, symbole de trahison faite aux arabes et à la dynastie al-Hussain en particulier, l’Etat syrien n’a jamais connu de stabilité en conjonction avec une véritable prospérité mis à part une courte période durant le mandat français.

geopragma.fr

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RÉFLEXIONS

Marie-Estelle Dupont : Le contrôle des masses par la peur

Cette psychologue et auteur nous parle de la « pensée binaire » qui s'installe aujourd'hui dans les médias et dans le débat public. Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l'école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l'abandon de la jeunesse, etc.

omerta

https://www.youtube.com/watch?v=rMQ-F5MRXrE&t=431s

RUSSIE

La Russie et l’Iran dévaluent le dollar et déjouent les sanctions américaines

La nouvelle de la connexion des banques russes au système de messagerie financière de l’Iran renforce la résistance aux sanctions imposées par les États-Unis aux deux pays et accélère la dédollarisation mondiale. L’accord entre les banques centrales de Russie et d’Iran, signé officiellement le 29 janvier, qui relie leurs systèmes de transfert interbancaire, change la donne à plus d’un titre. Techniquement, à partir de maintenant, 52 banques iraniennes utilisant déjà le SEPAM, le système de télécommunication interbancaire iranien, se connectent à 106 banques utilisant le SPFS, l’équivalent russe du système de messagerie bancaire occidental SWIFT. Moins d’une semaine avant l’accord, le président de la Douma d’État, Vyachslav Volodin, était à Téhéran pour superviser les détails de dernière minute, dans le cadre d’une réunion de la commission interparlementaire Russie-Iran sur la coopération : il a insisté pour que les deux pays augmentent rapidement les échanges dans leur propre monnaie.

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Le front ukrainien est-il sur le point de s’effondrer ?

Une évolution majeure, mais lente, semble être en cours du côté ukrainien de la ligne de front. Depuis des mois, la seule raison pour laquelle les Ukrainiens ont pu tenir tête aux Russes est que leur accès, via l’Internet mobile, aux données satellitaires et aux informations analytiques de l’OTAN a permis à leurs systèmes d’artillerie et de roquettes de cibler précisément le matériel et les troupes russes. Cela a obligé les Russes à agir rapidement : ils se mettent en position, tirent une salve sur une cible ukrainienne et s’éloignent avant que cette position ne puisse être visée. Mais grâce aux efforts de brillants jeunes ingénieurs et scientifiques russes travaillant à l’usine militaire de Sestroretsk, les Russes auraient trouvé la parade… Une explication de Dmitry Orlov.

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SANTÉ

Ivermectine et cancer : réservé aux chevaux ?

L’ivermectine est une molécule extraordinaire vu sa palette d’actions et sa totale innocuité. Elle a sauvé des millions de vies depuis sa découverte, mais a été reléguée au rang de traitement réservé aux chevaux par les autorités sanitaires, car les traitements tombés dans le domaine public font de l’ombre à l’industrie pharmaceutique.

covid-factuel.fr

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UKRAINE

Quand Tribune Juive nous fait voyager dans l'Ukraine néo-nazie

L’Union européenne et ses États membres évaluent à « au moins » 67 milliards d’euros leur soutien militaire, financier et humanitaire à Kiev depuis le début du conflit le 24 février 2022. Ce « soutien sans faille » est propre au temps de la guerre, de l’union sacrée à laquelle communient les media occidentaux. Dans ce climat, il est malséant de s’interroger sur le régime ukrainien, en particulier sur son rapport au nazisme. Ne regardons pas la dégaine paramilitaire de Zelensky, anecdotique. Voyons plutôt la mémoire que l’Ukraine forge dans des monuments depuis la révolution de Maïdan en février 2014.

laselectiondujour.com

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Il y a un an, les prémices de la guerre en Ukraine

Au début de l’année 2022, l’Ukraine achevait les préparatifs d’une attaque massive contre les républiques populaires renégates de Donetsk et de Louhansk (RPD et LNR). La moitié de l’armée ukrainienne, soit quelque 120 000 hommes recrutés et entraînés au cours des sept dernières années, était stationnée près de la ligne de cessez-le-feu, prête à lancer l’assaut. Dans le camp adverse, seuls quelque 40 000 hommes étaient sous les armes. Ils avaient peu de chances de résister à cet assaut.

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UNION EUROPÉENNE

Quand l’EU finance une confrérie islamo-nationaliste coranique hostile à la civilisation européenne et impliquée dans un scandale de mariage d’une fillette de 6 ans… pour lutter contre l’islamophobie (MàJ : Réactions de la droite nationale)

L’UE a confié un projet de lutte contre l’islamophobie à une confrérie islamiste turque qui justifie les attentats contre les « infidèles européens ». Enquête de F de souche sur ce nouvel exemple de masochisme bruxellois.

fdesouche.com

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« Le Qatargate va nous permettre d’enquêter et voir s’il n’y a pas un Pfizergate », interview de Virginie Joron

Afin de dresser un inventaire de la politique de l’Union européenne depuis le commencement de l’épidémie de Covid-19, nous avons reçu dans cet « Entretien essentiel » Virginie Joron, députée européenne depuis 2019, membre du groupe « Identité et démocratie » affiliée au Rassemblement national et ancienne conseillère régional du Grand Est (2016-2021). Hommage à Luc Montanier, la corruption du Parlement européen, introduction d’insectes dans l’alimentation : les folies sans fin de l’UE.

francesoir.fr

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samedi, 18 février 2023

Le philosophe allemand Jürgen Habermas exhorte l'Occident à entamer des pourparlers de paix avec la Russie

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Le philosophe allemand Jürgen Habermas exhorte l'Occident à entamer des pourparlers de paix avec la Russie

Source: http://www.defenddemocracy.press/prominent-german-philosopher-jurgen-habermas-urges-west-to-initiate-peace-talks-with-russia/

Habermas a livré ses réflexions sur le conflit actuel en Ukraine dans un article pour le journal Süddeutsche Zeitung

Le 16 février 2023

L'Occident doit "prendre ses propres initiatives" pour des pourparlers de paix avec la Russie, indépendamment du gouvernement ukrainien, a exhorté le philosophe allemand Jürgen Habermas dans un article pour un journal allemand.

Écrivant pour le Süddeutsche Zeitung, Habermas, qui est largement considéré comme l'un des théoriciens contemporains les plus célèbres au monde, a suggéré qu'alors que le président russe Vladimir Poutine n'a exprimé aucune volonté de négocier la fin de la guerre en Ukraine, l'Occident devrait tout de même rechercher un accord négocié basé sur des concessions mutuelles.

Le penseur allemand a fait valoir que les pays occidentaux qui soutiennent l'offensive russe par des livraisons d'armes pourraient facilement se retrouver "somnambules au bord d'un précipice", car ils n'ont pas défini l'objectif exact de l'aide et font reposer sur Kiev la responsabilité de décider du moment d'entamer des négociations pour mettre fin aux combats. Il pourrait arriver un moment où ils devront donc soit abandonner l'Ukraine, soit se joindre à la guerre eux-mêmes.

Deux définitions vagues et concurrentes de l'objectif des transferts d'armes ont émergé, écrit-il. L'une est que l'Ukraine ne peut pas perdre et l'autre est que la Russie doit être vaincue. Ne pas préciser l'objectif exact du soutien occidental est une erreur fatale, et il est incohérent et irresponsable de laisser à Kiev le soin de décider quand négocier la fin de la guerre et quelle doit être la base des négociations.

"Je suis préoccupé par le caractère préventif de négociations opportunes, qui empêchent une longue guerre de faire encore plus de victimes et de destruction et de nous mettre finalement devant un choix sans espoir: soit intervenir activement dans la guerre, soit, pour ne pas déclencher la première guerre mondiale entre puissances nucléaires, abandonner l'Ukraine à son sort", a-t-il écrit.

Habermas a souligné que la capacité de l'Ukraine à se battre aussi longtemps qu'elle le peut dépend du soutien de l'Occident; il a expliqué que l'Occident porte également la responsabilité morale de la destruction causée par les armes qu'il fournit.

Il a ajouté que la livraison d'armes de plus en plus modernes a déclenché une dynamique qui pourrait nous pousser imperceptiblement au bord d'une troisième guerre mondiale.

Selon Habermas, cela montre que l'Occident doit prendre l'initiative de pourparlers de paix. Cependant, il n'y a toujours aucun signe que Vladimir Poutine soit disposé à négocier, et l'occupation du territoire dans l'est de l'Ukraine a créé une situation inacceptable pour Kiev.

Toutefois, ceci est peut-être une réponse à l'erreur des alliés occidentaux qui ont délibérément laissé la Russie dans l'ignorance dès le début quant à l'objectif du soutien militaire, car cette ambiguïté a laissé ouverte la possibilité d'interpréter le véritable objectif de l'Occident comme un changement de régime en Russie, ce qui est inacceptable pour le Kremlin, a-t-il ajouté.

En plus de la perte de vies humaines, la guerre consomme chaque jour davantage de ressources matérielles, qui ne peuvent être remplacées indéfiniment. Habermas a expliqué que ce seul fait est une indication que l'Occident doit faire pression pour ouvrir des négociations.

Péter Szijjártó: Bruxelles n'aidera pas à lutter contre l'inflation, seules les sanctions viendront encore de Bruxelles

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Péter Szijjártó: Bruxelles n'aidera pas à lutter contre l'inflation, seules les sanctions viendront encore de Bruxelles

Source: https://pestisracok.hu/szijjarto-peter-brusszel-nem-segit...

Avec la présentation du dixième paquet de sanctions de la Commission européenne, il a été prouvé une fois de plus que Bruxelles n'apporte aucune aide dans la lutte contre l'inflation, a déclaré jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Péter Szijjártó, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le ministre a déclaré que les États membres de l'UE avaient déjà commencé à discuter mercredi d'une proposition de nouvelles mesures punitives contre la Russie.   

Malheureusement, cela prouve une fois de plus que nous ne recevons aucune aide de Bruxelles dans notre lutte contre l'inflation. Une fois de plus, nous recevons des sanctions de Bruxelles, qui ont déjà prouvé qu'elles ne fonctionnent pas. Elles ont été essayées neuf fois, neuf fois elles ont échoué. Je pense que la conclusion raisonnable à en tirer serait que nous ne devrions pas réessayer, mais malheureusement, à Bruxelles, l'approche raisonnable ne prévaut pas.

Szijjártó a également souligné qu'au cours du débat de la veille, les représentants de certains États membres avaient fait plusieurs propositions qui mettraient sérieusement en danger la sécurité énergétique de la Hongrie. Il a cité comme exemple le fait que certains ont demandé l'impossibilité de transporter du pétrole par l'oléoduc Friendship et des restrictions strictes sur la coopération nucléaire avec la Russie. Il a souligné que ces mesures "feraient une fois de plus payer au peuple hongrois le prix de la guerre" et que le gouvernement ferait donc tout ce qui est en son pouvoir pour les empêcher.

"Bien entendu, a-t-il dit, nous rejetons les propositions de restrictions tant sur l'approvisionnement en pétrole que sur la coopération nucléaire, et nous ferons tout notre possible pour qu'elles ne fassent pas partie du prochain train de sanctions".

Le ministre a déclaré qu'"au lieu de la guerre et des sanctions, l'Union européenne devrait enfin se concentrer sur la consolidation de la paix", car c'est le seul moyen de sauver des vies, et qu'un cessez-le-feu devrait être déclaré et des pourparlers de paix devraient être lancés dès que possible.

Les sanctions n'ont pas fonctionné jusqu'à présent, elles ne fonctionnent toujours pas, les sanctions n'aident pas l'économie européenne, elles n'aident pas à instaurer la paix, et pourtant, nous recevons maintenant un autre paquet de sanctions de Bruxelles au lieu que Bruxelles nous aide à relever le défi de l'inflation, qui est peut-être le plus grand défi auquel l'économie européenne est confrontée actuellement.

vendredi, 17 février 2023

Bennett: Quand les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont fait sauter l'accord Moscou-Kiev

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Bennett: Quand les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont fait sauter l'accord Moscou-Kiev

Source: https://piccolenote.ilgiornale.it/mondo/bennet-quando-usa...

Aux premiers jours de la guerre, les États-Unis et leurs alliés ont "bloqué" la médiation entre la Russie et l'Ukraine que menait Naftali Bennett et qui portait ses fruits. Cela a été révélé par l'ancien premier ministre israélien lui-même dans une interview sur YouTube.

Peu de gens se souviendront, mais il faut le rappeler pour l'histoire, que le 4 mars 2022, au début de la guerre, Bennett s'était rendu en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine, une visite destinée à trouver une solution au conflit. Un voyage encouragé par Poutine lui-même, comme il le révèle dans l'interview.

La médiation de Bennett

La médiation avait trouvé un terrain favorable, se souvient Bennett, car les parties avaient accepté de larges compromis. Poutine avait accepté d'abandonner l'idée de "dénazifier" l'Ukraine, c'est-à-dire d'éliminer les dirigeants au pouvoir et Zelensky lui-même, et de désarmer l'armée de Kiev. Et il a promis que l'invasion s'arrêterait si l'autre partie abandonnait sa demande d'adhésion à l'OTAN, une demande qui, comme le rappelle Bennett, a déclenché l'invasion.

Bennett se rappelle comment Zelensky avait accepté la main tendue de Poutine en acceptant de retirer cette demande. Ce n'est pas tout, l'ancien premier ministre israélien explique qu'il avait également trouvé un moyen de résoudre le problème des garanties qui inquiétait tant Kiev: les Ukrainiens avaient peur d'un accord qui ne leur garantirait pas d'éviter une future invasion.

Zelensky, en particulier, voulait des garanties américaines, mais Bennett lui avait répondu: "Vous cherchez des garanties de l'Amérique après son retrait d'Afghanistan?". Il lui avait alors proposé ce qu'il appelait le modèle israélien: Israël, avait-il expliqué, sait qu'il ne recevra aucune aide en cas d'invasion, il a donc créé une armée capable de dissuader ses ennemis. Une hypothèse que l'Ukraine avait reprise à son compte.

Bien sûr, dans le réarmement, il y a le nœud des missiles à longue portée, a poursuivi Bennett, que la Russie redoute évidemment. Mais sur ce point, l'ancien Premier ministre israélien fait une remarque importante, expliquant qu'il a dit aux Ukrainiens "vous n'avez pas besoin de missiles d'assaut"... bref, il suffisait que le réarmement de Kiev ne comprenne pas de missiles à longue portée (d'ailleurs, ce sont ceux que l'OTAN veut envoyer maintenant).

Au passage, Bennett explique que Zelensky et Poutine avaient tous deux été "pragmatiques", ajoutant que le tsar russe n'avait rien de "messianique" (ce messianisme a été répété de diverses manières par le récit officiel; ce récit a rendu encore plus difficile la poursuite des voies diplomatiques, car il n'est pas possible de négocier avec un exalté).

La médiation israélienne devait évidemment être soutenue par l'Occident, aussi Bennett rappelle-t-il qu'il a amené les dirigeants occidentaux dans les pourparlers en cours, certains en les rencontrant, d'autres en les contactant. Et il se souvient que la France et l'Allemagne se sont montrées "pragmatiques", tandis que la ligne de Boris Johnson était plus "agressive". Les États-Unis, pour leur part, étaient à cheval sur les deux positions.

Mais en fin de compte, rappelle Bennett, la ligne dure a prévalu à l'Ouest. En d'autres termes, il a été décidé de "continuer à frapper Poutine et de ne pas [négocier]". Une telle décision, selon Bennett, était "légitime", mais il est évident qu'il ne pouvait pas dire le contraire, car il s'agit déjà de révélations bien trop lourdes, qui font peser sur les Etats-Unis et la Grande-Bretagne des responsabilités énormes. Inutile d'ajouter du ballast supplémentaire à la charge, déjà très lourde.

Les propos de Bennett, une source autorisée et non partisane, indiquent clairement que la guerre aurait pu se terminer immédiatement, avec un bilan d'un millier de morts, peut-être moins, et avec l'Ukraine en possession d'une partie des territoires aujourd'hui occupés par les Russes, dont une partie, sinon la totalité (et d'autres encore) restera probablement sous le contrôle absolu de Moscou. Des millions de personnes déplacées, des centaines de milliers de morts, un pays totalement dévasté... tout cela pour "punir" Poutine... pour "affaiblir" la Russie.

Rappelons comment, malgré l'échec de la médiation de Bennett, les négociations entre la Russie et Kiev se sont poursuivies, malgré mille difficultés, piétinant après le voyage fatidique de Boris Johnson à Kiev, lorsque le premier ministre britannique a déclaré à Zelensky que l'Occident ne tolèrerait pas un accord avec Moscou. Ce sont des choses que nous avons abondamment écrites sur notre site, inutile de le répéter.

La mention par Bennett des événements de Bucha est également intéressante, lorsqu'il explique qu'avec l'émergence de cet événement dans le fil des actualités, il a réalisé qu'il n'y avait plus aucune chance de paix. Nous avons également écrit à ce sujet, expliquant comment les prétendues horreurs de Bucha étaient une imposture habilement créée pour rendre les négociations impossibles.

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Changement de régime dans la défense ukrainienne

Pendant ce temps, de Kiev vient l'annonce du limogeage du puissant ministre de la défense. Sa place sera reprise par Kyrylo Budanov, que nous avons mentionné sur Piccolenote parce qu'il avait récemment donné une interview au Wall Street Journal dans laquelle il racontait le meurtre de sang-froid de Denis Keerev par le SBU.

Keerev participait à des négociations avec la Russie au moment de son meurtre, qui a été officiellement présenté comme non intentionnel (il aurait été tué parce qu'il résistait à son arrestation) et a été présenté comme un espion russe. Dans l'interview accordée au WSJ, Budanov affirme au contraire que Keerev a été tué délibérément, ajoutant qu'il n'était pas du tout un espion, mais en fait un patriote. Et, pour confirmer son affirmation, Budanov rappelle qu'il a eu des funérailles d'État.

Le fait qu'avant d'être nommé à un poste aussi sensible, Budanov ait donné une interview au WSJ dans laquelle il critiquait ouvertement la sécurité ukrainienne est très intéressant.

Il est certainement nécessaire de s'attaquer aux mécanismes de l'armée ukrainienne, que Zelensky envoie à l'abattoir, comme le démontre de manière plastique l'ordre de garder Bakhmut à tout prix alors que ce périmètre est désormais indéfendable (à tel point que même les Américains lui avaient demandé de retirer ses troupes).

Il convient de noter que cette nouvelle intervient après la tempête soulevée par le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung, qui a fait état d'une proposition de paix reçue à Moscou de la part des États-Unis et qui avait pour point central la visite à Kiev du chef de la CIA William Burns. Les États-Unis auraient offert 20 % de l'Ukraine en échange d'un accord. La nouvelle a été démentie par toutes les parties concernées, mais elle comporte un noyau évident de vérité, comme le montre la visite de Burns. Washington et Moscou ont commencé à discuter (1).

Mais il est prématuré de faire des prédictions. En attendant de mieux comprendre si et comment quelque chose va changer sur le plan militaire, nous nous contentons de rapporter un tweet de M. K. Bhadrakumar (analyste pointu chez Indian Punchline), qui a éveillé notre curiosité.

"Nouvelles explosives de Kiev ! Le ministre de la défense Reznikov (ancien officier de l'armée de l'air soviétique) a été remplacé par l'étoile montante Kyrylo Budanov, chef du renseignement militaire (et chouchou des Américains) ; cela permet au Pentagone de jouer un rôle direct dans la gestion de la guerre. Où finira Zelensky?"

Voulez-vous voir qu'ils ont invité Zelensky à Sanremo en pensant accueillir une star sans se rendre compte qu'il s'agissait d'une étoile filante ? Dans l'incertitude, il valait peut-être mieux passer outre (principalement pour d'autres raisons plus importantes).

D'autre part, la sphère de la politique étrangère italienne (qui a certainement été sondée sur l'invitation), ainsi que la sphère intérieure, manquent de lucidité depuis un certain temps. Peut-être viennent-ils seulement de s'en rendre compte, ou peut-être le type a-t-il des ennuis, car le lendemain de l'annonce de la nouvelle ci-dessus, on a appris qu'au lieu d'apparaître, comme il a l'habitude de le faire en tant que Madonna, Zelensky enverra un message, à la manière de Medjugorje.

* * *

(1) Sur ce point, voir aussi l'interview de l'analyste Ted Snider sur YouTube : "Biden sait tout, Austin sait tout, même Sullivan sait. Ils savent tous que c'est fini, alors ils cherchent un moyen de regarder le peuple américain dans les yeux et de dire "nous avons fait de notre mieux" pour aider l'Ukraine, mais ça ne s'est pas bien passé. Peut-être trop optimiste, Snider, mais ses déclarations méritent d'être rapportées.

Bizarre: personne ne veut savoir qui a fait sauter les pipelines de "Nord Stream"

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Bizarre: personne ne veut savoir qui a fait sauter les pipelines de "Nord Stream"

Source: https://www.unzensuriert.at/168722-komisch-keiner-will-wi...

Au Parlement autrichien, l'ÖVP (démocrates-chrétiens), le SPÖ (socialistes), les Verts et les Neos n'auraient pas pu dire plus clairement qu'ils n'étaient pas intéressés par l'enquête sur le dynamitage de "Nord Stream 2". Pourquoi en effet ?

Pourquoi Poutine devrait-il détruire sa source de revenus ?

Si l'éventuelle vérité est révélée, les partis pourraient en effet - comme dans le cas du C oro nav irus - se ridiculiser avec leurs récits précédents. Le récit selon lequel Vladimir Poutine et la Russie seraient à l'origine de l'attaque contre les principaux gazoducs de la mer du Nord s'est rapidement répandu. Mais beaucoup en doutaient, car pourquoi Poutine détruirait-il lui-même sa source de revenus ?

Un reporter légendaire a décrit une opération secrète

Depuis que le légendaire reporter américain Seymour Hersh a décrit en détail comment l'opération secrète de démolition avait été planifiée, comment elle s'était déroulée et que les Etats-Unis et la Norvège y auraient participé, le silence s'est à nouveau fait autour du mystérieux attentat à l'explosif de septembre 2022. Unzensuriert a rapporté l'information.

Pas de dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis

La FPÖ continue toutefois d'exiger des éclaircissements, raison pour laquelle ses élus ont déposé une motion à ce sujet au sein de la sous-commission européenne du Conseil national. Le texte exact :

"Le gouvernement fédéral autrichien est invité à s'engager fermement au niveau européen en faveur d'une enquête rapide, indépendante et efficace sur les attaques contre les gazoducs "Nord Stream". Le gouvernement fédéral autrichien est également invité à s'engager à ce que l'Europe ne devienne pas dépendante des États-Unis d'Amérique pour son approvisionnement en énergie après la destruction du gazoduc Nord Stream".

L'ÖVP, le SPÖ, les Verts et les Neos contre l'enquête

Une demande qui ne peut être que soutenue par tous les partis, quelle que soit leur sensibilité. C'est ce que l'on croit. Car l'ÖVP, le SPÖ, les Verts et les Neos ont dit non - ils ne veulent apparemment pas d'éclaircissements et préfèrent répéter ce que l'Union européenne et les États-Unis leur dictent.

Les États-Unis profitent de l'attentat

Le fait est que, d'un point de vue géopolitique, les États-Unis d'Amérique sont les plus grands bénéficiaires de l'attaque contre les gazoducs "Nord Stream", car les États européens doivent désormais acheter du GNL coûteux et polluant aux États-Unis au lieu de pouvoir disposer de gaz naturel bon marché en provenance de Russie.

Le texte original de la proposition de la FPÖ : voir URL ci-dessus.

 

Ukraine : la guerre britannique. Sunak sur les traces de Blair

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Ukraine : la guerre britannique. Sunak sur les traces de Blair

Source: https://piccolenote.ilgiornale.it/mondo/ucraina-la-guerra-inglese-sunak-sulle-orme-di-blair

Les tambours de guerre résonnent bruyamment. Peu importe que ce soit la troisième guerre mondiale. Londres donne le feu vert à la nouvelle poussée vers l'Armageddon, lors d'une visite improvisée à la hâte pour relancer Zelensky après que son commissariat lui ait été octroyé par la faction royaliste de l'administration américaine (la référence est à la défenestration du ministre ukrainien de la défense, sur ce point voir Piccolenote).

Immédiatement après le triomphe à Londres, l'hommage exceptionnel du Parlement européen, au cours duquel Zelensky a répété son mantra belliciste selon lequel les armes servent à faire la paix, un mantra partagé par ses sponsors.

Zelensky à Bruxelles

Suite aux deux visites à Londres et à Bruxelles, la percée a eu lieu: on s'est mis d'accord sur l'envoi d'avions de chasse, jusqu'ici refusé. Une folie annoncée par la Grande-Bretagne et relancée avec enthousiasme par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, qui ne comprend peut-être pas tout à fait que les complexités de sa Malte sont microscopiques par rapport aux complexités du vaste monde.

D'un autre côté, la relance par la dame maltaise était d'emblée évidente, vu les relations historiques entre l'ancien Empire britannique et la petite île méditerranéenne. Reste à savoir si, lors du face-à-face confidentiel entre Macron, Scholz et Zelensky, les dirigeants de la France et de l'Allemagne parviendront à calmer le président ukrainien déchaîné, qui, à Bruxelles, a été on ne peut plus clair en déclarant "Luttons ensemble contre Moscou"... Il annonçait la troisième guerre mondiale, en fait.

La tâche s'annonce difficile pour les deux dirigeants européens, tant en raison de leur stature peu reluisante qu'en raison de l'ovation émotionnelle que les députés européens ont réservée à l'ancien comédien ukrainien. C'est dire si les deux veulent vraiment éviter une escalade avec Moscou, comme ils l'ont dit jusqu'à présent, avec des conséquences également sur la fourniture d'armes à Kiev, envoyée avec une certaine réticence et une mesure relative.

Toutefois, il faut le dire pour l'histoire, c'est la Grande-Bretagne qui a mis le feu aux poudres, répétant ainsi la dynamique tragique de l'intervention en Irak, avec Blair qui, en accord avec les néocons américains, a poussé l'imbécile George W. Bush à déclencher la guerre contre Bagdad. Une copie qui va se répéter avec la présidence de Biden, faible et réticente.

Une réticence manifestée à plusieurs reprises, mais qui pourrait ne pas suffire à éviter le désastre, qui plus est mené non pas contre la faible tyrannie irakienne, mais contre la nation russe, bien plus puissante, dont l'arsenal comprend des milliers d'ogives atomiques.

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Musk désarme Space X

Pour montrer qu'au cœur de l'Empire quelqu'un réfléchit encore, le tweet d'Elon Musk qui, le jour même où le Secrétaire général de l'ONU s'alarmait des risques d'une troisième guerre mondiale, répondait à un utilisateur s'interrogeant sur la possibilité d'une guerre mondiale : "La plupart des gens ne sont pas conscients du danger".

Cela avait une implication concrète. L'annonce faite hier par Gwynne Shotwell, présidente de Space X, la création de Musk, sur le désarmement de leurs satellites en orbite au-dessus de l'Ukraine. En effet, après avoir dénoncé le fait que l'Ukraine avait "armé" l'infrastructure spatiale pour mieux guider ses drones, elle a déclaré que cela ne se produira plus, l'entreprise ayant pris les contre-mesures appropriées.

Nous verrons s'il parviendra à tenir la ligne, mais l'importance de l'annonce demeure, qui ne peut certainement pas être l'œuvre du seul milliardaire, qui, bien qu'excentrique, n'irait pas à l'encontre du monde à la manière de Don Quichotte. En effet, il aura probablement le soutien de forces présentes dans l'appareil politique américain, qui ne sont pas toutes enthousiastes à l'idée de déclencher l'Armageddon.

Sunak comme Blair

Dans une autre note, nous avions fait état du briefing confidentiel de la commission du renseignement militaire de la Chambre des représentants américaine, au cours duquel de hauts responsables du Pentagone avaient exprimé leur scepticisme quant au potentiel réel de l'Ukraine.

De toute évidence, ils ont dit beaucoup plus que cela si, à la fin du briefing, le sénateur républicain Mike Rogers a déclaré dans une interview que la guerre "doit se terminer cet été", ajoutant que l'OTAN doit exercer "une certaine pression" sur Zelensky pour lui faire comprendre les conditions d'une déclaration de victoire. Une telle pression contribuera à amener Zelensky et Poutine à la table des négociations, a-t-il conclu.

Ainsi, l'affrontement ouvert en Ukraine est parallèle à celui, plus secret, qui lacère tous les pays de l'Ouest, au-delà de l'unité de façade. Le seul pays qui semble immunisé contre cette contradiction interne et uni pour nourrir les visions folles de Zelensky est la Grande-Bretagne. Si bien que la guerre d'Ukraine est avant tout britannique, avec l'évanescent premier ministre Rishi Sunak qui suit ainsi les traces infâmes du sulfureux Tony Blair.

En parlant de cette ignoble aventure de guerre, il faut rappeler que le 5 février est l'anniversaire de la présentation à l'ONU de la fameuse fiole d'anthrax par Colin Powell. Personne n'a payé pour ce mensonge qui a entraîné l'Occident dans la guerre. Les mêmes protagonistes de l'époque entraînent le monde dans la folie d'un conflit mondial.

* * *

Ps. Sur le net encore une autre vidéo de prisonniers russes assassinés de sang froid. L'Occident n'a jamais demandé à Kiev la raison de ces horreurs, il jouit donc d'une impunité absolue et l'utilise avec facilité. Bien sûr, une telle férocité n'est que la pointe de l'iceberg de ce qui se passe, puisque seuls quelques incidents isolés ayant échappé à la dissimulation et à la censure peuvent être documentés. Cela horrifie et alarme.

 

jeudi, 16 février 2023

La politique migratoire danoise mérite d'être imitée

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La politique migratoire danoise mérite d'être imitée

Peter Logghe

Source : https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Fondapol, une fondation française pour le renouveau politique, a récemment publié une étude sur la politique migratoire danoise, qui a introduit des mesures restrictives il y a 20 ans et qui est soutenue par une majorité de partis et de Danois. Un large consensus politique dans un pays qui est un modèle pour la politique migratoire scandinave. Avec des pistes assez intéressantes pour les autres États membres de l'UE.

Par exemple, en tant que migrant, on ne peut acquérir la nationalité qu'après un séjour de 7 ans au Danemark, à condition de pouvoir prouver ses compétences linguistiques en danois (un simple certificat de suivi de cours de langue est insuffisant). Il faut en outre réussir un examen d'histoire et de connaissance de la société danoise, et être en mesure de démontrer une véritable participation à la vie civique danoise. Depuis 2019, cette intégration se conclut symboliquement par une poignée de main, un clin d'œil aux nouveaux arrivants des pays islamiques.

La politique pénale danoise s'aligne sur une politique migratoire restrictive

La politique migratoire est liée à une politique pénale sévère, qui ne reste pas lettre morte: les délits limitent la possibilité de demander la naturalisation, et les peines de prison empêchent définitivement l'acquisition de la nationalité danoise. L'obtention de visas (temporaires) se fait uniquement dans l'intérêt de la société danoise: des facilités sont accordées aux travailleurs étrangers s'ils répondent à un réel besoin de main-d'œuvre. Il est notamment tenu compte des professions pour lesquelles existe un goulot d'étranglement et du niveau des professions hautement qualifiées.

Le regroupement familial, qui avec nous a pratiquement mis fin à la possibilité de limiter l'immigration, est tout sauf facile au Danemark : il n'est ni automatique ni immédiat. Sur le plan administratif, le regroupement des familles est particulièrement complexe. Enfin, les avantages sociaux accordés aux étrangers sont réduits au minimum; l'autonomie est la règle, les avantages sociaux l'exception. Et puis il y a la loi sur les bijoux de 2016, qui a obligé les demandeurs d'asile et les réfugiés à payer eux-mêmes les frais d'accueil et de la procédure d'asile. Les sociaux-démocrates, qui étaient dans l'opposition à l'époque, ont co-écrit le projet de loi. Le gouvernement social-démocrate de Mette Frederiksen a fait passer ce train de mesures, bien conscient qu'il était "fini" si des mesures restrictives n'étaient pas prises: ses électeurs auraient cherché d'autres havres politiques et par milliers. Elle a été réélue en 2022, et dirige actuellement une coalition allant de la gauche au centre-droit.

Mais ces politiques fonctionnent-elles, me direz-vous ? La migration (autre que les réfugiés et les demandeurs d'asile) a diminué de 28 % entre 2014 et 2019. Le nombre de demandeurs d'asile a diminué de 82 % au cours de la même période. Et pourtant, le Danemark fait toujours partie intégrante de l'UE et de l'espace Schengen. Aucune sanction n'a été imposée, et le pointage du doigt par la gauche dans le reste de l'UE est resté absent. Le fait qu'il s'agisse d'un gouvernement de gauche, dirigé par des sociaux-démocrates, serait sûrement une pure coïncidence ?

D'un autre côté, si Connor Rousseau, le chefaillon des socialistes flamands, désire si ardemment devenir Premier ministre, alors il a la clé de la rue de la Loi n°16 chez ses collègues danois, animateurs de ces mesures.

 

mercredi, 15 février 2023

Guerre de religion en Ukraine

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Guerre de religion en Ukraine

Alexandre Markovics

La persécution des chrétiens au cœur de l'Europe: ce que l'on ne connaît habituellement qu'au Moyen-Orient se produit désormais en Ukraine, sous les yeux fermés de l'opinion publique occidentale. Depuis le coup d'État de l'OTAN en 2014, le régime ukrainien tente désespérément de se débarrasser de toutes ses racines culturelles communes avec la Russie et, en fin de compte, aussi de sa foi commune avec la Russie, en agissant de manière de plus en plus extrême. Actuellement, il s'en prend principalement à un élément de son identité: l'église orthodoxe.

Avec l'intensification du conflit depuis le 24 février 2022, les forces ukrainiennes ont attaqué de plus en plus souvent les prêtres russophones, les humiliant publiquement devant l'assemblée de leurs ouailles et les forçant à quitter le lieu de culte sous la menace des armes. Les messes sont de plus en plus souvent prises d'assaut par des hommes armés et les fidèles sont contraints d'entonner l'hymne national ukrainien. Cela semble d'autant plus absurde que c'est précisément au départ de Kiev, la capitale de la Rus' de Kiev, qu'est partie l'évangélisation des Slaves de l'Est.

Par la suite, il était indiscutable que Kiev relevait de la sphère d'influence de l'Église orthodoxe russe et non de l'Église grecque de Constantinople. Cependant, dans le cadre de la guerre culturelle actuelle entre l'OTAN et la Russie, non seulement les églises russes brûlent dans le Donbass, comme l'église de la Toussaint de Sviatohirsk qui a été "accidentellement" bombardée par l'artillerie ukrainienne le 4 juin 2022, mais Constantinople a soudainement commencé à contester l'autorité de l'Église russe sur l'Ukraine. En Ukraine se reproduisait ainsi un modus operandi déjà observé 30 ans plus tôt en Yougoslavie avec l'exemple de l'Eglise monténégrine: une église nationale fut alors mise en place de toutes pièces afin de créer de force une identité nationale. Mais en Ukraine, la persécution a continué: peu avant la fin de l'année, des agents des services secrets ukrainiens ont pris d'assaut le célèbre monastère troglodyte de Kiev, l'un des principaux sanctuaires de l'Église orthodoxe ukrainienne. Le plus absurde est que l'Église orthodoxe ukrainienne avait déjà renoncé à Moscou en mai 2022, car elle avait condamné l'attaque contre l'Ukraine.

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Mais cela n'a pas suffi au gouvernement de Kiev: une chanson patriotique russe chantée dans une église du monastère a suffi pour déclencher l'assaut. Officiellement, ils prétendaient rechercher des armes et des groupes de saboteurs cachés dans le monastère. Bien qu'aucune arme n'ait été trouvée, l'église s'est vue interdire de continuer à utiliser le monastère, de nombreux livres ont été confisqués et les droits d'utilisation ont été transférés à la fin de l'année à l'Église orthodoxe d'Ukraine, qui porte le même nom et qui a été fondée en 2019, et qui brille non seulement par sa ligne pro-LGBT, mais aussi par sa loyauté inconditionnelle envers Kiev.

Alors qu'avant la guerre, il était indifférent de savoir si l'on parlait russe ou ukrainien dans une église, cette question est désormais érigée en guerre de religion, qui fera sans aucun doute encore de nombreuses victimes. On peut espérer que l'héritage culturel de l'Ukraine n'en souffrira pas davantage.

mardi, 14 février 2023

Océan du Milieu et Moyen-Orient : notes sur un théâtre géopolitique crucial

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Océan du Milieu et Moyen-Orient: notes sur un théâtre géopolitique crucial

par Salvo Ardizzone

Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/medioceano-e-medio-oriente-appunti-per-un-teatro-geopolitico-cruciale

L'Axe de la Résistance, représente la projection d'une doctrine de libération des peuples du Moyen-Orient. L'Italie doit saisir les opportunités offertes par notre position dans l'"Océan du Milieu", en tirant parti de la leçon de Mattei.

Cadre et pertinence de la zone

L'océan Indien, et le Moyen-Orient qui se trouve autour et l'entoure, est un scénario crucial et inaliénable pour l'Europe, qui le surplombe, et pour l'Italie, qui penche vers lui. La Méditerranée a toujours été une zone d'échange, une mer de commerce et d'échanges par excellence, mais ces dernières années, elle s'est transformée en Océan du Milieu, un bassin étendu aux côtes atlantiques du Maghreb et de la péninsule ibérique à l'ouest, jusqu'à la Corne de l'Afrique en passant par la mer Rouge au sud-est, une connexion entre la zone indo-pacifique et l'Atlantique. Récemment amputée de la Mer Noire et des connexions croissantes avec la Russie et l'Asie centrale par le conflit ukrainien mais, à la suite de celui-ci, élevée au rang de zone de confrontation - choc entre l'Unipolarisme et le Multipolarisme hégémoniques.

Bien qu'il représente 2 % des mers, plus de 25 % du trafic mondial y transite; un flux de pétrole, de gaz liquéfié, de matières premières, de produits semi-finis et finis en croissance rapide, suite à l'expansion du canal de Suez, auquel s'ajoute le système de câbles Internet le plus massif du monde, qui relie les zones indo-pacifique et atlantique, en passant à proximité des côtes siciliennes.

Accroissant sa pertinence, son bassin oriental a révélé une concentration colossale de gisements de gaz - plus précieux que jamais dans les conditions actuelles - sur lesquels se greffent les objectifs, les intérêts et les attentes d'acteurs côtiers et plus lointains impliqués de diverses manières dans le grand business risqué de l'approvisionnement énergétique (ou en devenir).

Toute la côte sud et est de ce bassin crucial est MENA (Middle East - North Africa) ; l'entrée orientale, Suez, et le bassin de la mer Rouge jusqu'à l'océan Indien l'est aussi, tout comme la partie sud de l'accès occidental, Gibraltar, et les pays riverains qui y gravitent (la Turquie mais aussi l'Algérie surtout). Cela suffit à rendre le Moyen-Orient pertinent, mais il y a bien plus.

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La région MENA a un cœur énergétique ; en nous limitant à l'Italie, les gazoducs indispensables viennent d'Algérie (Transmed) et de Libye (Greenstream) et le Trans Adriatic Pipeline (TAP) arrive de Turquie ; à ceux-ci il faut ajouter les autres qui arrivent en Espagne et ceux (beaucoup plus pertinents) qui remontent les Balkans alimentés par Turkish Stream et Blue Stream qui apportent (et à l'avenir apporteront beaucoup plus) du gaz d'Asie centrale et de Russie à travers la Turquie.

Mais il n'y a pas que le gaz : outre les terminaux pétroliers de Cyrénaïque et d'Algérie, qui donnent un débouché à la production du Sahara, le golfe Persique - le pivot du Moyen-Orient - possède une énorme production de pétrole brut et, plus récemment, de gaz. C'est ce point qui a rendu les événements géopolitiques de cette région beaucoup plus proches de nous que nous ne pouvons l'imaginer.

Un peu d'histoire pour encadrer la dynamique

Qu'après la tragédie de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe ait été coupée en deux et soumise à deux assujettissements est plus que bien connu, il l'est moins que Roosevelt, revenant de Yalta, se soit arrêté à la Mer Rouge en février 1945, accueillant le roi saoudien Abdulaziz bin Saud sur le croiseur USS Quincy pour conclure un heureux accord d'intérêts : Les réserves de pétrole saoudiennes bloquées dans le coffre américain en échange d'une garantie de sécurité donnée au trône saoudien et aux autres monarchies du Golfe qui suivraient bientôt. De cette façon, le nouvel hégémon s'assurait des ressources (et en tout cas les retirait de la disposition des autres) pour son projet de primauté mondiale. Selon le scénario, ensuite réitéré d'innombrables fois, il offrait la sécurité et les dollars qui, des premiers filets, ont commencé à couler en torrents sur les sables (bien sûr : destinés aux dirigeants, pas au développement des populations, réduites au silence avec des regalia et des subventions).

En quelques années, une fois les influences britanniques résiduelles expulsées, un système d'hégémonie s'est établi dans la région du Golfe qui a soutenu des royaumes autrefois vassaux (avec le temps, et l'arme du pétrole qu'ils ont appris à utiliser - au moins depuis 1973 - s'est hissé au rang de partenaires) avec les États-Unis comme référence et l'Iran du Shah comme gardien. Un cadre consolidé qui a traversé les décennies sans que sa substance ne change beaucoup, malgré les bouleversements de la "guerre froide" (qui, avec le recul, serait mieux appelée la "paix chaude"). Pendant ce temps, en Méditerranée, la 6e Flotte, plus présente que jamais, affronte la 5e Eskadra russe, dans un jeu d'équilibres qui, de toute façon, voit l'Hégémon au centre, attentif à ce que rien ou presque ne change.

Mais les choses ont changé, et radicalement, là où les États-Unis s'y attendaient le moins, en Iran, confirmant ainsi une fois de plus leur incapacité à percevoir le potentiel révolutionnaire exprimé par des réalités différentes des canons libéraux et libéralistes (il y avait déjà eu des leçons, tant dans leur propre cour, à Cuba, qu'au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, où l'humiliation du Vietnam était fraîche) ; dans la pratique, ce qui ressort, c'est le manque structurel de compréhension des sentiments profonds des "autres" peuples qui ne s'alignent pas sur la pensée dominante. Le succès de la révolution islamique pour le Moyen-Orient a marqué une césure entre l'avant et l'après pour les implications qu'elle a apportées et apporte à la région, qu'on le veuille ou non, en influençant de manière décisive ses principales dynamiques.

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Et accessoirement, une conséquence d'une importance géopolitique cruciale a été le changement radical du rôle attribué à Israël: contrairement à une vulgate aussi superficielle que répandue, l'entité israélienne a été perçue à l'origine par l'establishment américain comme un facteur potentiel de désordre et de tension dans une zone délicate dont il tenait l'équilibre ; il a attendu 1970, à l'occasion du "Septembre noir" jordanien, pour l'inclure dans son schéma de puissance, en en faisant un de ses acteurs possibles.

Ce n'est qu'avec la chute du Shah qu'il l'a élevée au rang de pilier inaliénable dans la région, avec des conséquences difficilement calculables mais qui s'expliqueront plus tard par l'assonance substantielle entre les doctrines de Bernard Lewis et d'Odet Yinon, qui se sont répandues parmi l'establishment américain et israélien quelques années plus tard, donnant une justification théorique tant aux "entreprises" néoconservatrices américaines ultérieures (lancement de la "guerre contre la terreur", création de l'"ennemi" islamique et invasions en Afghanistan, dans le Golfe, etc.), qu'à celles des sionistes en Palestine et au Liban.

En laissant de côté l'histoire de ces années - qui est très intéressante mais nous entraînerait trop loin - on peut néanmoins saisir un parallèle, au moins dans le temps, entre le système de domination imposé par les USA au Moyen-Orient et celui qu'ils ont étendu sur l'Europe et exercé en tant que pouvoir thalassocratique sur la Méditerranée et les eaux qui y sont reliées. Une différence pertinente est que, malgré toutes sortes d'agressions politiques, économiques et militaires, une doctrine d'opposition frontale à l'hégémonisme américain et au projet sioniste en Palestine, à la (pseudo)culture libérale et au modèle de développement libéral s'est néanmoins développée dans cette région.

Il s'agit d'un mouvement révolutionnaire qui puise ses valeurs et ses principes dans les sentiments profonds des populations, contrairement à la vulgate dominante, indépendamment des croyances religieuses (les chiites, les sunnites, les chrétiens, les yazidis, les kurdes, les druzes et les éléments de toutes les croyances et ethnies de la région font partie de ces groupes) et qui s'articule dans les différents pays où il est implanté, en se définissant en fonction des caractéristiques culturelles, sociales et économiques spécifiques des différents lieux.

En résumé, la Doctrine de la Résistance, mise en œuvre par les différents mouvements révolutionnaires qui s'y reconnaissent et qui composent l'Axe de la Résistance, représente la projection d'une doctrine de libération des peuples du Moyen-Orient.

Le choc entre une telle doctrine et les régimes établis au sein du système hégémonique américain représente la dynamique principale et dirimante qui se développe au Moyen-Orient et se répercute, inévitablement, sur l'océan Indien et les eaux connexes.

Il est remarquable de constater que ce mouvement, bien qu'attaqué depuis 44 ans, soumis à des guerres d'agression, à des sanctions extrêmes, à des actes de terrorisme et à des tentatives systématiques de subversion, non seulement n'a pas été étouffé mais a pu rayonner et s'enraciner dans un nombre croissant de pays, témoignant ainsi

- d'être l'interprétation des cultures et des valeurs profondes de ces peuples;

- d'être le seul vaste mouvement capable de s'opposer avec une efficacité croissante à l'unipolarisme hégémonique américain, aux (pseudo)valeurs de la société mondialiste et aux modèles de développement libéralistes (c'est pourquoi il est diabolisé de manière obsessionnelle par la vulgate dominante.

Pour ces caractéristiques, il s'agit donc d'une réalité à étudier, à laquelle il faut au moins accorder du respect.

Cela dit, la situation dans la région MENA n'a pas changé et, avec la disparition de l'URSS et la stature amoindrie de la Russie (qui luttait depuis des années pour la même survie), la présence américaine en Méditerranée s'est amincie, d'où l'Hégémon n'a cependant pas retiré ses yeux et sa poigne. C'est plus récemment, à l'époque des présidences Obama, que la région a connu une secousse capable de bouleverser son équilibre : la saison des soi-disant "printemps arabes", vitrines posthumes construites par le mainstream médiatique occidental. En réalité, derrière le prétendu "choc des civilisations" se cachait le désir de renverser les gouvernements "gênants" et de les remplacer par des gouvernements plus "fonctionnels".

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Pour l'hégémon, le résultat n'était pas du tout ce qu'il espérait : parfois, tout était changé pour que tout reste comme avant (Tunisie), parfois il arrivait qu'une fois un régime détruit, l'État s'effondrait aussi (Libye), et parfois il arrivait qu'une fois un "raïs" renversé, la personne appelée à le remplacer s'avérait si inadéquate qu'elle était immédiatement renversée par un autre despote (Égypte). Les tentatives répétées de déstabiliser complètement l'Irak et de renverser le gouvernement en Syrie en démembrant le pays ont également échoué. Dans l'ensemble, pour les États-Unis (et pour l'administration Obama, qui, selon les documents qui ont été ultérieurement désacralisés, avait dépensé beaucoup d'argent), l'opération s'est avérée être un échec, mais les conséquences pèsent encore lourdement sur la région.

Cependant, malgré les prétentions d'hégémonie sur l'ensemble de la planète que les États-Unis continuent d'avancer, l'histoire ne s'est pas arrêtée et le monde commence à évoluer vers la multipolarité, du moins en termes de commerce et d'économie, avec l'apparition de nouveaux pays qui déplacent le centre de gravité du globe vers l'Est. Une tendance qui a incité Obama lui-même (par l'intermédiaire d'Hillary Clinton) à inaugurer la politique du "Pivot Asie", le "Pivot asiatique" qui, dans les intentions américaines, était destiné à contenir la Chine, "coupable" de trop grandir et "demandant" une place à la mesure de son développement.

La dynamique qui a conduit à la montée en puissance de la Chine, le seul aspirant hégémon mondial de ces derniers temps à ne pas appartenir à la sphère occidentale, en raison de sa nouveauté, de ses caractéristiques totalement différentes et de la culture "autre" dont elle est imprégnée, mériterait pour sa pertinence un traitement séparé analysant ses spécificités et ses tendances. Cependant, pour en revenir au théâtre examiné ici, il a déclenché au moins deux processus :

- le déplacement progressif des intérêts (et des ressources) américains d'une zone considérée comme n'étant plus cruciale vers l'Asie-Pacifique (qui est rapidement devenue Indo-Pacifique) ;

- la transformation progressive de la Méditerranée en océan médian, d'une mer fermée en un collecteur entre les zones atlantique et indo-pacifique, le plus important de la planète.

Le déclenchement de la "Grande Guerre" et ses conséquences générales

L'année qui s'est écoulée a vu le début officiel de la "Grande Guerre", qui était en fait en cours depuis un certain temps. La "Grande Guerre" est une expression heureuse, inventée par le magazine Limes, pour désigner l'affrontement entre l'unipolarisme américain hégémonique et le reste du monde, 1 milliard de personnes contre 7 autres, pour maintenir la domination mondiale. Dans l'ensemble, il ne s'agit en aucun cas d'un affrontement entre deux blocs ; une telle vision, empruntée à la guerre froide, est créditée par le récit officiel américain pour dépeindre le conflit actuel comme la lutte du "monde libre" contre les autocraties.

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Afin de comprendre la dynamique actuelle, quelques réflexions s'imposent :

1) L'Hégémon est en crise, partagé entre deux âmes, focalisé sur son challenger asiatique luttant pour maintenir son contrôle sur un monde peu enclin à accepter plus longtemps la soumission. Sur le plan interne, les contrastes entre deux visions irréconciliables se radicalisent ; sur le plan externe, même les anciens partenaires cherchent de nouvelles relations (voir dans le Golfe). La seule dominance incontestée (retrouvée) reste l'Europe.

Avec la guerre en Ukraine, les États-Unis ont atteint leurs objectifs (réaffirmer leur contrôle sur l'Europe, isoler et réduire l'Allemagne, éloigner Moscou de l'Europe et l'affaiblir), maintenant ils n'ont aucun intérêt à détruire la Russie et ne veulent pas risquer une confrontation nucléaire ; le débat au sein de leur establishment porte sur le moment et la manière de rompre le conflit, pas sur le fait de savoir si. C'est pourquoi on peut s'attendre (et c'est déjà le cas) à un clivage croissant avec le gouvernement actuel de Kiev, dont la seule issue utile réside dans la poursuite et l'élargissement du conflit.

Mais, comme nous l'avons mentionné, Washington a de graves problèmes internes découlant du fossé entre deux "Amériques" irréconciliables, simplifiant Côtes et Heartland, dont la portée et la dimension vont au-delà de ce qui a été montré lors des récentes élections de mi-mandat et sont à peine perçues en dehors des États-Unis. Il ne s'agit pas seulement d'une division entre les "Trumpiens" et les "libéraux" ou entre les républicains "rouges" et les démocrates "bleus", c'est beaucoup plus complexe ; d'autre part, Trump n'est qu'un sujet qui a catalysé une dynamique cruciale dans la société américaine en la prenant en main et, une fois "dégagé", il y a maintenant beaucoup de personnes sur l'horizon politique américain qui la chevauchent.

C'est dans cette situation de fragilité interne que les États-Unis doivent se concentrer sur l'Indo-Pacifique, en essayant de ne pas perdre trop de positions dans le reste du monde. C'est une tâche prohibitive pour un hégémon en difficulté, surchargé de défis et de nouveaux challengers, avec une opinion publique de plus en plus réticente à assumer les coûts et les travaux d'un empire qui comprend de moins en moins, divisé verticalement sur tout, engagé à détruire les fondations sur lesquelles il repose.

2) Le reste du monde n'est pas un bloc monolithique ni, a fortiori, soumis à un autre acteur ; l'opposition aux États-Unis découle du refus d'un nombre croissant de pays d'être hégémonisés, c'est la principale raison de leur convergence ; ils veulent poursuivre leurs intérêts nationaux au-delà des "blocs". En effet, dans les différents formats qu'ils forment pour s'associer, voir BRICS, des réalités très différentes coexistent, voire jusqu'à l'antagonisme (comme l'Inde et la Chine).

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3) L'Unipolarisme est en crise manifeste mais la transition vers le Multipolarisme est loin d'être achevée, d'une part à cause de l'opposition évidente des USA, mais d'autre part, et c'est à mon avis plus pertinent, on ne peut pas dire qu'elle soit achevée tant que les sujets qui émergent conservent les mêmes modèles libéralistes de l'Hégémon, générant exploitation et inégalités. Sans un tel changement, qui ne peut se produire qu'avec le temps, un seul sujet hégémonique serait remplacé par une pluralité de sujets de moindre importance. Cependant, l'initiation d'un mécanisme multipolaire est un premier pas - nécessaire - dans la libération des peuples de la prétention hégémonique américaine.

4) La dynamique en jeu est un paradoxe apparent : les États-Unis ont affirmé leur pouvoir grâce aux mécanismes de la mondialisation ; aujourd'hui, pour défendre leur hégémonie contre l'émergence des autres, ils brisent ces voies par des sanctions, des guerres commerciales et le pouvoir de la finance, suscitant la résistance de ceux qui ont utilisé ces mêmes mécanismes - introduits par les États-Unis - pour émerger.

Cependant, dans un monde qui est en fait orienté vers le multipolarisme, du moins sur le plan économique et commercial, les sanctions et les guerres financières déclenchées par Washington, aux yeux des nations qui émergent dans le monde, rendent de plus en plus commode, et en perspective sûre, l'ouverture de canaux économiques et financiers alternatifs indépendants des Etats-Unis, accélérant ainsi la dédollarisation de l'économie mondiale déjà en cours (au cours des vingt dernières années, les réserves mondiales exprimées en dollars sont passées de bien plus de 70% à 57%, une tendance qui s'est rapidement accélérée ces derniers temps), sapant ainsi la principale arme de pression de l'hégémon.

En ce qui concerne le continent européen, la crise ukrainienne a actuellement trois conséquences principales :

1) Comme déjà mentionné, les États-Unis ont repris le contrôle du continent (bien que, avec la guerre prolongée et la crise économique qui s'ensuit, l'Europe risque maintenant de se désintégrer entre leurs mains).

2) L'Allemagne est dos au mur : relations avec la Russie (énergie bon marché) rompues, relations avec la Chine (son plus grand marché) en balottage, isolée en Europe (avec l'émergence de la Nouvelle Europe à l'Est - Pologne en tête - comme pilier des USA et des divergences avec la France).

3) Éclatement global de l'UE (succube jusqu'à l'autodestruction et inadaptée à son temps dans sa vision économiste), vouée à la crise économique, sociale et politique au sein de ses membres, à l'insignifiance totale à l'extérieur.

Le coût disproportionné de l'énergie (pour les achats de matières premières énergétiques réalisées à n'importe quel prix dans le reste du monde), et les conséquences des distorsions commerciales imposées par Washington (et aveuglément cautionnées par Bruxelles), écartent les structures de production européennes du marché mondial, jetant les bases d'une désindustrialisation rapide du Continent, en premier lieu des deux grandes puissances manufacturières : l'Allemagne et l'Italie.

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Quant au reste du monde, les conséquences de la "Grande Guerre" :

1) Remettent en cause les relations commerciales et les "chaînes d'approvisionnement" créées depuis des décennies (déjà éprouvées par les conséquences de la pandémie), déterminant les conditions d'une crise économique durable.

2) Ils empêchent le rééquilibrage des marchés de l'énergie, avec de lourdes conséquences économiques et le ralentissement (plus réaliste, l'arrêt) des tentatives de conversion "verte", vague dans un tel contexte.

3) Ils font voler en éclats les équilibres existants et remanient les accords entre les États, exacerbant les tensions à tous les points de crise ; cela conduit à une augmentation générale de l'instabilité et à une prolifération prochaine des conflits.

4) Les conséquences de la "Grande Guerre" auront un impact sur les entités étatiques les plus fragiles du Sud, ce qui peut conduire à deux ordres de conséquences

- l'exacerbation de situations critiques endémiques dans divers États, notamment en Afrique, peut conduire à des migrations d'une ampleur imprévisible et à la déstabilisation totale d'entités étatiques très fragiles, avec des conséquences politiques et économiques de grande ampleur ;

- la croissance d'un sentiment d'hostilité à l'égard de l'Occident, considéré comme la cause de la crise et le thésauriseur de ressources, qui s'accompagne d'une perception positive de pays comme la Russie et la Chine, prêts à fournir une énergie abordable et une coopération économique.

Un excellent exemple de cette impatience croissante est la déclaration de Subrahmanyam Jaishankar, ministre indien des Affaires étrangères, lors d'un forum organisé en Slovaquie en juin 2022 ; Irrité par la prétention d'une adhésion non critique aux positions "politiquement correctes" exprimées par une supposée "civilisation supérieure" en Occident concernant la crise ukrainienne, il a brusquement affirmé que "l'Europe doit abandonner la perspective mentale selon laquelle les problèmes européens sont les problèmes du monde, tandis que les problèmes du monde ne sont pas les problèmes européens (en référence à l'Occident dirigé par les États-Unis)". Une croyance - celle du ministre indien - qui est répandue parmi l'establishment du Sud.

La dynamique de la 'Grande Guerre' dans la région MENA et la Méditerranée-Méditerranée

Les conséquences de la "Grande Guerre" ont accéléré certaines tendances préexistantes et désormais consolidées ; le déclenchement de la crise ukrainienne a, pour le moins, fortement influencé la posture et les actions des acteurs de la région, y compris les principaux. Une tendance de fond reste le désengagement américain déjà mentionné de ce théâtre pour se concentrer ailleurs ; le vide progressiste (nécessairement) laissé a poussé d'autres personnes à le remplir, provoquant un fort remaniement des positions.

Il est également nécessaire de répéter que ceux qui observent les événements du quadrant de manière isolée, sans les considérer dans leur ensemble, ne parviennent pas à saisir la dynamique primaire de la région : l'affrontement entre l'Axe de la Résistance et ce que j'ai appelé de manière néologiste le Front de l'Oppression, c'est-à-dire entre les forces révolutionnaires et les régimes qui entendent maintenir l'assujettissement de la région à leur propre profit et à celui des États-Unis et d'Israël, avec leur soutien décisif.

Cela dit, il y a quatre aspects principaux ou, plus précisément, quatre perspectives à noter dans la région : la montée en puissance de la Turquie, la désintégration interne d'Israël, la torsion de la politique étrangère saoudienne, l'affirmation de l'Iran, ou plutôt de l'Axe de la Résistance, net des subversions et des attaques menées pour l'endiguer par ses adversaires.

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a) Le premier aspect qui ressort est la croissance de l'influence turque ; pivotant sur le contrôle de l'accès à la Mer Noire (vital pour Moscou) et sur le rôle traditionnel d'endiguement de la Russie au sein de l'OTAN, Ankara a opéré avec une ambiguïté sans scrupules pour réaliser ses propres intérêts, exploitant au maximum les opportunités suite aux bouleversements de la crise ukrainienne :

- en Libye, s'enraciner en Tripolitaine, s'étendre en Afrique subsaharienne et se projeter vers la Corne de l'Afrique où, en Somalie, la Turquie possède sa plus grande base à l'étranger ;

- en Méditerranée orientale (très riche en potentiel gazier croissant) ;

- dans le Caucase (à travers la crise du Haut-Karabakh, l'assujettissement de l'Arménie - historiquement adverse - et les liens étroits tissés avec l'Azerbaïdjan, s'ouvrant, par l'intermédiaire de ce dernier, à l'afflux d'hydrocarbures et de gaz d'Asie centrale)

- à Siraq, avec en ligne de mire les zones kurdes, visant à la fois la politique intérieure et extérieure ; cependant, une dynamique conditionnée par la présence d'autres acteurs "lourds". Je ne fais pas référence à la présence américaine (qui a déjà "vendu" les Kurdes à plusieurs reprises) ni à celle de la Russie (qui a d'autres dossiers plus pertinents ouverts avec la Turquie), mais à la projection de l'Axe de la Résistance (systématiquement négligé par les grands médias mais extrêmement incisif dans la région) ;

- opérer un rapprochement avec Israël (à la recherche de nouveaux soutiens, étant donné sa situation de crise interne et la menace perçue de l'extérieur).

Ces axes de développement, qui se projettent également dans les Balkans (une zone qui dépasse le cadre de cette analyse mais qui mérite un examen approfondi en raison de sa pertinence dans le voisinage étranger de l'Italie), retracent les routes d'expansion traditionnelles de l'ancien Empire ottoman, qu'Erdogan, répudiant la tradition kémaliste, rêve de retracer dans une réédition impériale. Avec une variante substantielle : le 'Mavi Vatan', la 'Patrie bleue', la doctrine turque d'expansion maritime en Méditerranée, mieux, dans l'Océan Moyen, conçue par Cem Gurdeniz. Une doctrine qu'Ankara applique et que les pays européens riverains (l'Italie in primis) montrent avec culpabilité qu'ils ne veulent pas comprendre.

Toutefois, à mon avis, cette expansion est bien plus due à la distraction ou à la faiblesse des autres (en Libye, en Méditerranée et dans le Caucase) qu'à sa propre force et est minée par le manque de ressources (dû à une économie pour le moins vulnérable), ces dernières années fournies par le Qatar et promises par ceux qui entendent flanquer ou diriger son influence (Émirats, Russie, etc.).

La phase expansionniste peut durer aussi longtemps que :

- les priorités différentes des autres acteurs de la "Grande Guerre" lui laissent de la place ;

- son économie tient le coup ;

- elle surmonte les turbulences internes qui découleront des élections présidentielles (juin 2023), un référendum difficile pour Erdogan (d'ailleurs, des pays comme la Russie et l'Iran considèrent le président turc comme un cynique peu fiable, mais le préfèrent au produit d'une "révolution colorée" hétérodirigée, qui installerait une marionnette de Washington à Ankara ; c'est pourquoi ils penchent pour lui).

b) La désintégration de la société israélienne se poursuit ; le tableau présente deux aspects en miroir, confirmés par les dernières élections et l'agitation interne croissante :

- La société israélienne est divisée et se dirige vers une dérive extrémiste et raciste ;

- le compactage du front palestinien dans la Résistance.

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La dynamique interne israélienne provoque la convergence croissante - et sans précédent - des Arabes israéliens, pressés par l'apartheid auquel ils sont soumis légalisé par le projet de loi sur la nation de 2018, vers le bloc palestinien.

L'état-major de Tsahal lui-même se perçoit comme vulnérable (et le déclare largement à la presse israélienne) en raison de :

- la fragilité du front intérieur, déjà éprouvée lors de la crise de mai 2021 et désormais accrue ;

- l'augmentation de la cohésion et de la force de la Résistance islamique - interne et externe - jamais aussi unie et préparée à une confrontation hybride et asymétrique sur l'ensemble des territoires de la Palestine (dans laquelle Tsahal ne peut faire valoir ses propres moyens) ;

- l'intérêt décroissant de l'establishment américain pour la région et son impatience croissante face à la dérive extrémiste israélienne ;

- la progression générale de l'Axe de la Résistance, malgré les contre-mesures de toutes sortes.

Cela conduit Israël à faire ouvertement bloc avec les pays du Golfe (comme l'Arabie saoudite et les Émirats) et à se rapprocher de la Turquie.

c) Le désengagement progressif de l'Arabie saoudite (et des autres monarchies du Golfe) de l'orbite nord-américaine : le déplacement des intérêts américains vers l'Est (avec le vide qui en découle) et le traumatisme produit par l'abandon soudain de l'Afghanistan, ont été perçus par les dirigeants saoudiens comme une rupture évidente de l'ancienne garantie sécuritaire (en vigueur depuis 1945).

Pour cette raison, le changement de position de Riyad, qui s'est manifesté à plusieurs reprises sur des questions énergétiques, financières et de politique étrangère, a des causes bien plus profondes que l'impatience entre l'administration américaine et Mohammed bin Salman : il est l'enfant de la crise du système de pouvoir établi dans la région entre les États-Unis et les États du Golfe ; Riyad ne se sent plus garanti par Washington et cherche d'autres rivages.

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Le rapprochement de l'Arabie Saoudite (mais aussi des Emirats) avec la Chine entraîne d'autres conséquences incisives : il s'agit d'économies exportatrices nettes pour des volumes énormes et la dénomination prévue des échanges réciproques en yuan entraînerait une accélération supplémentaire et conséquente du processus déjà rapide de dédollarisation de l'économie mondiale, assurée par l'effet domino plus que certain d'une telle décision.

d) Affirmation de l'Axe de la Résistance en dépit des subversions, des attaques de toutes sortes et des mystifications médiatiques ; la campagne médiatique menée depuis des mois pour dépeindre l'Iran au bord du changement de régime sous la pression populaire est, comme mentionné, une mystification qui ne doit pas induire en erreur. La vague de troubles et d'actes terroristes s'est déclenchée après Téhéran :

- a refusé de céder au chantage des États-Unis et de renégocier le JCPOA depuis le début, sans garantie que les États-Unis lèveraient les sanctions primaires et secondaires ou qu'ils se retireraient à nouveau de l'accord une fois que l'Iran se serait conformé aux clauses de l'accord (comme cela s'est déjà produit) ;

- l'intensification de la coopération avec Moscou (dans les domaines économique et militaire) ;

- des relations plus étroites avec Pékin (dans les domaines politique et économique).

Ce qui est en cours - et qui a échoué, quoi qu'en disent les médias - est en pratique une énième tentative de "révolution colorée" induite de l'extérieur pour subvertir de l'intérieur un pays qui ne veut pas se soumettre. Des tentatives maintes fois tentées - et qui ont échoué - comme dans le cas de la "révolution verte" de 2009, cette fois combinée à l'action de terroristes "importés" d'Afghanistan et de la région autonome du Kurdistan irakien pour commettre des meurtres et des massacres dans une sorte de "stratégie de la tension".

La carte de l'émeute pour déstabiliser les pays de l'Axe de la Résistance a également été jouée récemment - sans succès - en Irak (pour tenter d'empêcher la formation d'un gouvernement) et tentée (sans succès) en Syrie et au Liban, avec un timing plus que suspect, qui s'explique largement comme une tentative de freiner la progression de l'Axe dans la région.

En fait, la politique de "pression maximale" sur l'Iran, pour détruire son économie, a été un échec reconnu par Washington (qui l'a lancée), tandis que la projection de l'Axe de la Résistance dans le quadrant s'accroît, faisant sentir sa pression même en Israël (et ce n'est pas une coïncidence si la vague de tentatives de subversion s'est produite précisément à ce moment-là).

D'autre part, si l'Iran était aussi fragile qu'on le dépeint, ses adversaires dans la région - les Israéliens et les Saoudiens en premier lieu - n'auraient aucune motivation pour des revirements d'alliances sans précédent, et ils n'adouciraient pas l'Iran (voir les Émirats et l'Arabie elle-même).

Les conséquences de la "grande guerre" au Moyen-Orient finiront par simplifier le tableau :

(a) offrir à l'Axe de la Résistance des rives solides pour la convergence des intérêts avec les acteurs majeurs pour contenir l'hégémon américain ;

(b) en faisant émerger l'ensemble du "Front d'Oppression" qui, en raison de la menace pesant sur sa survie, se resserrera pour s'opposer à l'Axe.

Dans ce scénario, qui ne peut être interprété à l'aune de l'économie, mais à celle des valeurs et de l'existence, il est fort probable que le niveau du conflit, qui - nous le répétons - est unique, augmente au point d'affecter directement Israël, au moment de sa plus grande faiblesse interne. À partir de l'observation des événements, et de la progression de la dynamique, j'ai envie d'avancer une prédiction : si un événement vraiment important et traumatisant n'éclate pas dans la région, de manière à forcer l'attention sur elle (et le Front de l'oppression y tend par tous les moyens), la prochaine déflagration aura lieu en Palestine, car le moment est proche.

Et l'Italie ?

L'Italie est mal en point ; en raison de l'indigence, de l'impréparation et de la servilité de sa classe dirigeante, depuis plus de trente ans (depuis la fin de l'URSS et l'entrée dans la Seconde République) :

- elle n'a pas de souveraineté politique (et montre qu'elle n'en veut pas, comme le gouvernement actuel l'a également démontré à plusieurs reprises) ni de souveraineté économique (ses déclarations à cet effet, vis-à-vis de Bruxelles, sont décevantes, improvisées et vagues) ;

- elle n'a pas défini ses intérêts nationaux (et ne s'en soucie pas) ;

- elle n'a même pas de politique étrangère (sous-traitée à des entreprises telles que ENI, Leonardo ou Fincantieri, l'exact opposé d'une nation normale qui fait appel à ses "champions" nationaux) ;

- elle n'a ni rôle ni idée d'elle-même, elle se contente de suivre le mouvement de la pire des manières, finissant par jeter des bombes sur ses propres intérêts tout en favorisant ceux des autres (comme cela s'est produit en Serbie et en Libye), incapable d'agir pour les siens (comme elle l'a démontré en ignorant les demandes du gouvernement qu'elle a installé à Tripoli qui, en désespoir de cause, s'est rendu à la Turquie, ou en laissant la marine turque chasser ENI d'une zone de prospection dans les eaux de Chypre sur laquelle le maire italien avait tous les droits) ;

- elle est incapable de faire des choix stratégiques, les questions fortes comme l'énergie ou les grands nœuds économiques et infrastructurels sont abordées (ou plutôt, mises de côté) avec superficialité et esprit de boutique ;

- elle ne bouge que dans le sillage des diktats venus de l'étranger (Washington ou Bruxelles selon la question), la fameuse "contrainte extérieure" invoquée par notre establishment pour justifier chaque choix.

Concentrée sur elle-même, sans boussole propre, l'Italie se replie sur elle-même ; péninsule immergée dans une mer cruciale, elle la rejette, la considérant comme une source de dangers et non d'opportunités (que d'autres saisissent) ; elle espère que l'Hégémon (auquel elle ne se lasse pas de se montrer servile) ou l'ONU résoudront ses problèmes (fantaisie avant l'irréalisme).

Au contraire, il est réaliste de s'attendre à une crise économique puis politique d'une ampleur inhabituelle, car les remèdes qu'elle prétend utiliser sont calibrés (si tant est qu'ils le soient) pour un monde qui n'existe plus.

Dans le monde de la "Grande Guerre", il n'est pas permis de s'abstenir, de faire l'autruche et d'espérer ; il faut choisir selon des schémas inhabituels. Un exploit sans précédent pour l'establishment italien qui, depuis des décennies, s'est engagé à s'auto-perpétuer, en laissant tout tel quel ou en prétendant le changer.

Une stratégie possible pour l'Italie

La structure de production actuelle de l'Italie gravite vers l'Allemagne, ce qui a des conséquences :

- la dépendance à l'égard d'un autre pays qui a des intérêts et des visions différents (et qui, en ce moment de crise, le démontre), l'Italie étant en pratique son "sous-traitant" avec tout ce que cela implique (il est étonnant de constater que ce point est totalement négligé par ceux qui se disent "souverainistes")

- la scission - permanente et, en fait, croissante - de Sistema Italia, qui, depuis la crête gothique, est liée à la chaîne de valeur allemande, lui consacrant la meilleure partie des ressources et de l'énergie productive du pays, laissant le reste flotter.

Je crois que nous devons réorienter cette distorsion manifeste, naturellement avec gradualité, en saisissant les opportunités offertes par notre position dans l'"Océan du Milieu" et en gardant précieusement la leçon de Mattei, qui a été, comme par hasard, noyée par les épigones épais de l'Hégémone, partisans successifs et acharnés du libéralisme.

C'est un sujet qui mériterait une vaste étude approfondie, ici je me contenterai de passer par la tête, en hasardant quelques hypothèses pour avancer sur cette voie :

- Il faut prêter attention à la question de la zone économique exclusive de nos eaux côtières : nous avons permis à l'Algérie de la pousser jusqu'en Sardaigne et à la Turquie de fermer complètement la Méditerranée orientale et de nous pousser près de nos côtes. Le seul accord qui a été esquissé est avec la Grèce, car c'est elle qui poussait pour se protéger de la projection turque en Albanie ;

- dynamiser le réseau de ports: au nord, centré sur Trieste et Gênes, comme voies d'accès au Continent (en développant les infrastructures routières et logistiques surtout dans la zone ligure, où elles sont encore déficitaires) ; une évidence confirmée par l'extrême intérêt des Chinois et des Allemands pour ces ports (en premier lieu Trieste, porte de la Mitteleuropa); au sud, avec des ports d'échange pour le flux de marchandises traversant la Méditerranée, autour desquels créer des zones de libre-échange pour établir des initiatives de fabrication et de transformation, sur le modèle de Trieste ;

- mettre en place, ou plutôt, renforcer un réseau d'infrastructures qui ferait de l'Italie une "plaque tournante" pour l'accès du gaz à l'Europe : il est vrai qu'aujourd'hui il est de bon ton de ne penser qu'au gaz liquéfié, mais dans l'ensemble il est plus cher et, de toute façon, il nécessite des atterrissages et des canalisations à réorienter. En dehors de la Russie (aveugle), le gaz dans les tuyaux ne peut venir que du sud ou du sud-est et l'Italie est son point d'atterrissage naturel ;

- le réseau Internet qui relie le monde passe près des côtes siciliennes et y atterrit en plusieurs endroits : encourager les centres et les services de communication - une activité hautement stratégique - dans le domaine duquel l'Italie compte quelques excellences (à commencer par Sparkle, le septième opérateur mondial de son secteur et le deuxième européen) ;

- entreprendre une politique sérieuse de coopération bilatérale avec les pays des rives sud et est de la Méditerranée et, plus bas, le long du bassin de l'Océan Moyen : ce serait revenir à la logique de Mattei, pour un développement réciproque des systèmes des pays, en vue de leurs intérêts nationaux respectifs (définis et non noyés dans le "politiquement correct" inconclusif de Bruxelles) ;

- Une telle coopération, et une telle projection sur la mer, donnerait à l'Italie des "leviers" pour négocier, avec les pays riverains et ceux qui sont derrière, la gouvernance des mouvements migratoires (qui risquent d'augmenter considérablement).

On pourrait continuer ainsi car les opportunités sont nombreuses (et vastes) mais, avant toute chose, il faudrait définir les orientations et les intérêts nationaux (qui n'ont pas été tracés jusqu'à présent). Et apprenez à les protéger. En tout cas, ils n'étaient pas en Afghanistan et ils ne sont pas en Irak.

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lundi, 13 février 2023

Nouvel échec des sanctions: la Russie importe plus de puces électroniques qu'avant la guerre

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Nouvel échec des sanctions: la Russie importe plus de puces électroniques qu'avant la guerre

Sources: https://zuerst.de/2023/02/10/die-naechste-sanktions-blamage-russland-importiert-mehr-mikrochips-als-vor-dem-krieg/

Moscou. Les sanctions occidentales étaient censées "ruiner" la Russie, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan technologique, selon l'annonce bien connue de la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock. Les interdictions de livraison de produits électroniques devaient paralyser l'industrie de l'armement russe. Mais il n'en sera rien non plus. Il s'avère aujourd'hui que la Russie a également réussi à contourner les sanctions dans le domaine technologique. Mieux encore : la Russie importe même plus de puces électroniques et de semi-conducteurs qu'avant la guerre.

Les États-Unis et l'UE ont notamment interdit la livraison de microprocesseurs et de semi-conducteurs à la Russie. Les principales entreprises du secteur comme Intel, AMD, le géant taïwanais des puces TSMC ou le néerlandais Nexperia ont cessé leurs activités en Russie presque du jour au lendemain. Fin mars, le président américain Biden a annoncé avec assurance que la Russie se trouvait "sur la voie du 19ème siècle" à cause de l'attaque de Poutine contre l'Ukraine. Et en septembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en a rajouté une couche: l'industrie russe est en ruine, disait-elle. "L'armée russe utilise les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire, car il n'y a plus de semi-conducteurs", a-t-elle affirmé lors d'un discours au Parlement européen.

Pourtant, à aucun moment de la guerre, les forces armées russes n'ont eu besoin de cela, comme on le voit aujourd'hui. L'hebdomadaire Die Zeit rapporte, en se référant à un rapport officiel, que les sanctions occidentales n'ont en rien réduit les importations russes de composants électroniques - bien au contraire: en 2022, la Russie a même importé plus de processeurs et de semi-conducteurs qu'avant la guerre. Au total, les importations dans ce segment sont passées de 1,8 milliard d'euros à 2,45 milliards d'euros, rapporte Die Zeit.

En outre, les importations russes n'ont baissé que de 16% sur l'année. C'est ce qu'a confirmé l'économiste américain Matthew Klein, spécialiste des sanctions. Selon ses calculs, les importations russes en novembre n'étaient inférieures que de 15 pour cent à la moyenne mensuelle de 2021. Début 2022, peu après l'invasion de Poutine, les experts avaient encore prévu une chute d'au moins 30 à 40 pour cent.

Si la Russie parvient à contourner les sanctions, c'est grâce à des pays comme la Chine, la Turquie ou les Émirats arabes unis, qui ont rapidement comblé les vides laissés par les multinationales occidentales. Ils servent également d'emplacement pour les intermédiaires russes qui achètent des technologies occidentales via des sociétés-écrans. Parallèlement, ils comblent avec leurs propres biens les vides laissés par les sanctions et le retrait des groupes occidentaux.

Le partenaire commercial de loin le plus important pour la Russie est désormais la Chine. Au total, les importations en provenance de l'Empire du Milieu ont augmenté de 13% en 2022. Pourtant, de nombreuses entreprises occidentales comme Apple ou Ikea avaient approvisionné le marché russe avant de se retirer des usines chinoises. Cette chute a pu être compensée. Les entreprises chinoises fournissent désormais la majorité des voitures neuves et des smartphones, des ordinateurs, mais aussi des équipements lourds comme les engins de construction et les camions. Les exportations de camions en provenance de Chine ont à elles seules plus que triplé en 2022. Les importations d'équipements de construction ont doublé.

Cependant, les importations de puces électroniques sont probablement les plus importantes du point de vue russe. Avec Hong Kong, la Chine a fourni pour 900 millions de dollars de semi-conducteurs en 2022, soit plus du double de ce qu'elle a fourni en 2021 (mü).

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La Suisse prépare un référendum sur le maintien de l'argent liquide

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La Suisse prépare un référendum sur le maintien de l'argent liquide

Auteur : U.K.

Source: https://zurzeit.at/index.php/schweiz-bereitet-referendum-fuer-bargeld-erhalt-vor/

La protection de l'argent liquide doit avoir valeur constitutionnelle

Les Suisses tiennent à leur "Fränkli". Rien d'étonnant à cela, puisque le franc suisse est considéré depuis plus d'un siècle comme une valeur refuge pour le monde de la finance et l'une des monnaies les plus fortes du monde, comparable à l'or physique. C'est ce qui a permis à la Suisse d'échapper aux conséquences de l'inflation qui, sinon, s'envolerait comme dans toute l'UE. Actuellement, le taux d'inflation est de 2,8%, ce qui est considéré comme une catastrophe moyenne pour la Suisse et a incité la Banque nationale suisse (BNS) à prendre des mesures décisives.

De plus, les Suisses sont traditionnellement attachés à la liberté et refusent toute ingérence de l'État dans leur vie privée et économique qui irait au-delà du strict nécessaire. Il est donc logique, compte tenu des efforts internationaux visant à abolir l'argent liquide, que les citoyens suisses demandent un référendum sur ce sujet. Dans notre pays voisin, cela est obligatoirement possible si, pour les questions constitutionnelles, au moins 100.000 des quelque 5,5 millions d'électeurs actuels au niveau fédéral sont favorables à un tel référendum.

Et c'est ainsi que l'initiative populaire 'Oui à une monnaie suisse indépendante et libre, avec des pièces ou des billets (l'argent liquide, c'est la liberté)' a recueilli le nombre de signatures nécessaires ce week-end. En fait, plus de 50.000 de plus que nécessaire, et ce 10 jours avant la fin du délai de collecte. C'est ce qu'a annoncé le fondateur de l'initiative, le Mouvement suisse de la liberté (MLS/FBS) <Lien externe https://fbschweiz.ch/de/bargeld-de >, dans un communiqué de presse.

Concrètement, le MLS/FBS demande que l'article 99 de la Constitution fédérale soit complété par deux phrases afin de garantir le maintien de l'argent liquide comme moyen de paiement et de n'autoriser l'introduction d'une monnaie nationale autre que le franc suisse qu'après un nouveau vote populaire. "La Confédération veille à ce que les pièces de monnaie ou les billets de banque soient toujours disponibles en quantité suffisante" et "Le remplacement du franc suisse par une autre monnaie doit être soumis au vote du peuple et des cantons", peut-on lire en résumé dans la proposition soumise au vote, qui ne compte en tout et pour tout que quatre petites lignes.

Les arguments du MLS/FBS sont les mêmes que ceux utilisés par les personnes de bon sens dans notre pays: protection contre la surveillance étatique et l'espionnage par les banques et le commerce, fonction de paiement à tout moment et même en cas d'urgence, protection contre la dévalorisation forcée de l'avoir monétaire par des taux d'intérêt négatifs ou des taxes sur les "crédits sociaux", et finalement aussi la préservation de la liberté personnelle.

Maintenant que l'initiative populaire a été acceptée, le Conseil fédéral à Berne (= gouvernement fédéral en Autriche) doit annoncer une date pour le référendum proprement dit dans un délai de 4 mois. En règle générale, il y a ici un délai d'environ six mois pour que tous les partis impliqués aient suffisamment de temps pour préparer une éventuelle campagne électorale. Et contrairement à l'Autriche et à l'Allemagne, le résultat du référendum en Suisse est obligatoirement contraignant pour le gouvernement et le parlement. Si la demande d'argent liquide est acceptée, la Constitution doit (!) être modifiée en conséquence, sans "si" ni "mais". Car en Suisse, c'est le peuple qui est souverain.

dimanche, 12 février 2023

Amalgames, complotisme et discriminations

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Amalgames, complotisme et discriminations

par Georges FELTIN-TRACOL

On ne se souvient plus que l’invité d’honneur du Salon du Livre de Paris en 2018 était la Russie. Pour la circonstance, Le Monde du 16 mars 2018 dressait le portrait de l’écrivain Zakhar Prilepine, ancien militant national-bolchevik qui venait de côtoyer les combattants indépendantistes du Donbass. Un tel article serait-il encore possible aujourd’hui ? Cette question fondamentale empêche la planète de tourner. Ce n’est pas la seule. L’orchestre de Moscou peut-il jouer à l’Opéra de Lyon ? Le champion serbe de tennis, Novak Djokovic, doit-il renier son père filmé dans les allées du tournoi de l’Open d’Australie avec des supporteurs brandissant un drapeau russe à l’effigie de Vladimir Poutine ? Le Comité international olympique doit-il exclure les sportifs bélarussiens et russes des prochaines compétitions ? S’il s’agissait d’une autre nationalité, un tollé intergalactique envahirait les rédactions de désinformation et secouerait les belles âmes occidentales. Elles ne font que reprendre et développer des propos officiels qui établissent une incontestable ségrégation. Après l’apartheid vaccinal, voici la russophobie élevée au rang de politique d’État !

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Dans un entretien au Washington Post du 8 août 2022, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelenski affirme que les Russes doivent « vivre dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie ». Il estime que « les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières ». Dès le lendemain, la Première ministresse estonienne, Kaja Kallas (photo), poste sur Twitter qu’« il est temps d’en finir avec le tourisme russe. […] Visiter l’Europe est un privilège, et pas un droit ». Son compte n’a jamais été suspendu, ni supprimé. Quelle chanceuse ! Certes, elle cible les Russes et non pas les futurs Mozart et Molière originaires d’Afrique et d’Orient.

Entre deux fiestas dansantes et bien alcoolisées, son homologue finlandaise, Sanna Marin qui devrait s’inspirer de sa consœur néo-zélandaise, réclame pour sa part que l’Union dite européenne arrête d’accorder des visas touristiques aux Russes. Elle déclare au Figaro du 31 août 2022 qu’« il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen faire du tourisme […] pendant que la Russie tue des gens en Ukraine ». Le 1er septembre dernier, le gouvernement d’Helsinki réduit par conséquent de 90 % le nombre de visas octroyés aux Russes. La Finlande rejoint ainsi les trois États baltes, la Pologne et la République tchèque dans la non-délivrance systématique de visas aux citoyens de ce pays.

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Le 19 septembre 2022, Helsinki souhaite aller plus loin et plaide pour le bannissement complet des touristes russes de l’Espace Schengen dans le cadre de nouvelles sanctions. Dans Le Monde du 1er octobre 2022, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto (photo), ose affirmer que « l’entrée des citoyens russes en Finlande, pour y faire du tourisme, mettrait en danger les relations internationales ». Bigre ! Rien que ça !

Cette demande nécessite cependant l’accord unanime du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des États-membres. Or, outre Budapest, Paris et Berlin la récusent. Toujours en cours, les discussions s’orienteraient plutôt vers la suspension des conditions privilégiées d’obtention qui se manifesteraient par une durée d’attente plus longue et des coûts plus élevés (de 35 à plus de 80 euros).

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Parallèlement, depuis 2019, le gouvernement national-conservateur ultra-atlantiste polonais délivre une karta polaka aux descendants de citoyens de Pologne vivant dans des territoires naguère polonais entre 1919 et 1939 afin de faciliter leur immigration en Occident. Les députés de la Confédération Liberté et Indépendance, l’alliance des forces de la droite nationale, exigent que les très nombreux réfugiés ukrainiens présents sur le sol polonais reconnaissent de façon solennelle les exactions commises contre les polonophones en Volhynie par les militants de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens) entre 1942 et 1945. Si le gouvernement extrémiste de Vilnius considère le Bélarus comme le prolongement historique de la Lituanie, la Pologne espère encore placer l’Ukraine dans son orbite. Les patriotes ukrainiens les plus sincères, en particulier les nationalistes-révolutionnaires, risquent de tomber de Charybde en Scylla…

L’Europe occidentale doit-elle accueillir les Russes ? Courrier International (du 25 au 31 août 2022) traduit et publie un article édifiant d’Edward Lucas paru à l’origine dans The Times du 15 août. « Tous les Russes ne sont pas coupables, écrit-il, mais que leur collusion soit active ou passive, tous ont une responsabilité dans le pouvoir écrasant acquis par Poutine ». Il ajoute que « l’histoire a montré que la générosité ne donnait pas de brillants résultats, c’est un euphémisme ». Le même, ou l’un de ses semblables, croit au contraire génial, extraordinaire et merveilleux de se montrer généreux envers les femmes des tafkiristes partis en Syrie et en Irak et de leurs gamins, ou d’accueillir les sans-papiers.

cexpover-big.jpgEn pointe dans le bellicisme, l’hebdomadaire L’Express de ce 26 janvier met en couverture une supposée « faillite morale » de la Russie à propos de la religion, de la propagande et des valeurs. Point de vue partial et subjectif ! Le système médiatique d’occupation mentale reprend à son compte le vieux fond anti-orthodoxe du catholicisme romain. Il dénigre tout ce qui est russe. Après avoir interdit la chaîne d’information RT France, la radio Sputnik, des chats russes dans une exposition féline et peut-être retiré des bibliothèques publiques les livres de Léon Tolstoï, de Fiodor Dostoïevski et d’Alexandre Soljénitsyne, vouloir apprendre la langue d’Alexandre Zinoviev deviendra bientôt une preuve manifeste d’intelligence avec une puissance étrangère presque ennemie !

Ce délire devient inquiétant chez certains responsables. Interrogé par Pierre Polard pour Le Figaro du 12 octobre 2022, le conseiller de Zelenski, Mykhaïlo Podolyak, explique que « les criminels de guerre russes doivent être jugés, pas seulement pour l’Ukraine, mais pour toutes les guerres passées, en Géorgie, en Syrie et pour le Donbass dès 2014 ». En intervenant en Syrie, la Russie a sauvé l’Europe du danger immédiat islamiste. Podolyak serait-il donc du côté des terroristes du 13 novembre 2015 ?

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On sait que le complotisme est très mal vu, sauf quand il sert l’hégémonie occidentale. Traductrice des FemHaine et liée à l’appareil pseudo-intello botulien, Galia Ackerman (photo) déclare à L’Express (du 3 au 9 novembre 2022) que « rétrospectivement, je pense même qu’il y avait, dès ses débuts, un plan secret devant conduire la Russie vers le résultat que nous voyons aujourd’hui ». Incroyable et magnifique assertion conspirationniste ! Mais nostalgique de la rééducation mentale de l’Allemagne par ses vainqueurs, elle ajoute qu’« il faut  humilier la Russie très sérieusement, parce qu’elle a apporté la destruction, la mort, le malheur et le traumatisme, dont on ne mesure pas encore la profondeur, à des millions de personnes. Il ne peut y avoir de rédemption si les responsables de cette tuerie – Poutine, mais aussi ses généraux, les exécutants et les propagandistes – ne sont pas punis, et la machine démantelée. Le peuple doit comprendre une fois pour toutes que la politique impérialiste, la tentative de conquérir et de briser un autre peuple, un autre pays, est condamnable. Si, après 1945, il n’y avait pas eu de contrôle de l’Allemagne occidentale par les forces alliées, pas eu de procès de Nuremberg, de lustration et de programmes d’éducation, nous n’aurions pas, aujourd’hui, cette Allemagne réunifiée, démocratique et paisible ». Les prodigieuses intuitions de Maurice Bardèche exprimées dans ses premiers essais politiques sont plus que jamais actuelles. Cette excellente propagandiste ne se doute pas qu’il est fort dangereux d’humilier les États. Les diplomates du Congrès de Vienne de 1814 – 1815, tout anti-napoléoniens qu’ils fussent, le savaient. Les abrutis de la Conférence de Versailles de 1919 l’ignoraient en revanche. L’humiliation de l’Allemagne, de la Hongrie, de l’Autriche, de la Bulgarie et même de l’Italie a été l’un des facteurs déclencheurs de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de commenter l’actualité de manière hystérique, les bouffons de la chaîne d’information en continu LCI (La Connerie intégrée) feraient bien de se replonger dans l’histoire pour ensuite se taire pleinement.

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 60, mis en ligne le 7 février 2023 sur Radio Méridien Zéro.

La revue de presse de CD - 12 février 2023

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La revue de presse de CD

12 février 2023

EN VEDETTE

Louis Fouché: «Le système de santé est devenu une industrie de la maladie»

Louis Fouché est médecin anesthésiste-réanimateur, diplômé en éthique de la santé, conférencier, et auteur. Son analyse de l’écroulement du système hospitalier et de soins français est glaçante, parce que parfaitement réaliste. Dans son dernier livre, Agonie et renouveau du système de santé, publié aux éditions Exuvie et préfacé par le professeur Didier Raoult, il brosse le tableau d’un système de santé au bord de l’effondrement, incapable de répondre aux besoins des malades et aux aspirations des soignants. Ayant refusé de se plier à l’obligation vaccinale, Louis Fouché ne peut plus exercer son métier d’anesthésiste-réanimateur depuis plusieurs mois. « Énormément de professions sont touchées par cette obligation. Non seulement des médecins, mais aussi des pompiers, des secrétaires, des gens qui font le ménage, des aides-soignants, des infirmiers, des ostéopathes, des kinés, des chiropracteurs, etc. [...] Ils n'ont droit ni au chômage ni aux congés payés, ni à quoi que ce soit », souligne le praticien. « Il y a une omerta, mais la députée européenne Michèle Rivasi a dit au Parlement européen qu’il y avait 130 000 professionnels suspendus, tous métiers confondus. »

youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=IW7WwLhUQvU&t=0s

AMÉRIQUE DU SUD

Chaos au Pérou

Le Pérou a vécu en décembre le renversement de son président démocratiquement élu et qui incarnait les espoirs des classes populaires péruviennes. Ce coup d’État institutionnel, salué par la communauté internationale, a fait naître une contestation populaire qui est réprimée dans le sang par le régime au pouvoir. Romain Migus, journaliste indépendant, est depuis deux mois au cœur des événements. (Vidéo).

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/02/08/214985/perou-les-g...

Chili : une solution politique en 2023 ?

La réforme de la constitution chilienne, ouverte à la suite des émeutes de 2019, trouvera-t-elle une issue en 2023 ? Rien n’est moins sûr tant les tensions sont majeures dans un pays qui peine à retrouver son unité.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/chili-une-solution-politiqu...

COMPLOTISME (C’est celui qu’y dit qu’y est !)

Un directeur de Pfizer : « Nous voulons doper le virus »

Pfizer veut rendre le coronavirus « plus puissant » pour activer le développement de nouveaux vaccins contre lui, a déclaré dans une vidéo Jordon Walker – qui s’est présenté sur Linkedin comme directeur des opérations stratégiques mondiales de recherche et développement et planification scientifique ARN chez le groupe pharma Pfizer. Vidéo…

covidhub.ch

https://www.covidhub.ch/un-directeur-de-pfizer/

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/IMBÉCILLITÉ

Des universitaires flamands et néerlandais lancent une ligne d'assistance contre « l'activisme woke »

Un groupe d'universitaires flamands et néerlandais lance une ligne d'assistance téléphonique baptisée « Hypatia » afin de dénoncer les incidents liés à cette volonté rabique d'étouffement du réel, typique du mouvement woke. Les fondateurs disent qu'ils traiteront les plaintes concernant "la prolifération de l'activisme woke et de la cancel culture au sein des universités et des instituts de recherche. « Vous voulez signaler un incident de type woke? Ou vous avez une autre question ou un commentaire ? Vous pouvez le faire ici : https://www.hypatia-academia.be/ », peut-on lire sur leur site web. Entre autres, Mark Elchardus, Matthias Storme et Paul Cliteur font partie des huit membres principaux d'Hypatia.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/01/28/d...

Wokisme à l’Université de Yale (États-Unis) : le gouvernement des étudiants suggère aux Blancs de laisser passer les Noirs dans les files d’attente trop longues et de mettre leur manteau à terre pour leur épargner de marcher dans une flaque d’eau

À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, le gouvernement des étudiants de Yale a envoyé un courriel (ci-dessous) contenant des suggestions sur la manière dont les personnes qui ne sont pas de couleur peuvent contribuer à la « joie noire ». Le premier conseil du Yale College Council (YCC) est de permettre « poliment » aux étudiants noirs de passer devant vous lorsque les files d’attente à la cantine sont trop longues. Le deuxième suggère d’enlever son manteau et de le placer sur une flaque d’eau sur le trottoir pour que « vos amis noirs puissent marcher facilement ». La troisième demande de soutenir les entreprises appartenant à des Noirs dans la ville natale de Yale, New Haven, dans le Connecticut.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/02/04/wokisme-a-luniversit...

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DÉSINFORMATION/CORRUPTION/CENSURES/DÉBILITÉ

Pourquoi les médias occidentaux ont peur de Julian Assange

En se faisant complices de la campagne de diffamation contre Assange, les journalistes peuvent éviter de réfléchir à la différence entre ce que fait Wikileaks et ce qu'ils font.

lecridespeuples.fr

https://lecridespeuples.fr/2023/02/05/pourquoi-les-medias...

Amende hors norme pour C8, propos délirants de la ministre de la Culture: sale temps pour la diversité

« T’es une merde ». On ne va pas se mentir, il y a des moyens plus courtois de s’adresser à un député de la République. En s’enguirlandant en novembre avec le lui-même souvent discourtois Louis Boyard, de la France insoumise, Cyril Hanouna a transformé son plateau de télévision en loge. Les deux hommes ont en effet eu une explication qu’on a habituellement en coulisses. L’animateur ne s’encombrant pas du langage châtié qu’on use à l’écran. En même temps, c’est le principe de ses émissions, et la quintessence de son style. Qu’on aime, ou pas. L’Arcom, l’ancien CSA, a décidé qu’on ne parlait pas comme ça devant des enfants ou autres téléspectateurs. Soit. Et vient d’infliger 3,5 millions d’euros d’amende à la chaîne C8 pour non maîtrise de son antenne. Pardon ? 3,5 millions d’euros ?

r.news.valeursactuelles.com

https://r.news.valeursactuelles.com/mk/mr/0AhQXYr8imt43WR...

Revue de presse RT du 29 janvier au 4 février 2023

Exercice hebdomadaire de ré/désinformation grâce à Russia Today. Au sommaire cette semaine : la Suède balayée par une vague de faillites ; le fonds de pensions norvégien enregistre de lourdes pertes ; le FMI relève ses prévisions sur l’économie russe ; la guerre chaude ; la corruption au sommet de l’Ukraine ; les relations sino-russes ; de nouvelles sanctions des alliés des américains contre la Russie ; Israël contre l’Iran.

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE

Le paradoxe de la décarbonisation : atteindre le « net zéro » grâce aux combustibles fossiles

Aujourd’hui, 88 % de la consommation mondiale d’énergie dépend des combustibles fossiles. Ce ratio diminue, bien qu’à un rythme lent de 0,3 à 0,4 % par an au cours des 5 dernières années, avec de grandes différences entre les régions. Par exemple, l’Occident améliore actuellement sa forte empreinte, en partie en consommant des ressources qui proviennent de l’extérieur de son territoire. Parallèlement, la croissance sociale et économique se poursuit et nécessite également davantage d’énergie.

Le blog de Michel de Rougemont

https://blog.mr-int.ch/?p=9043&utm_source=mailpoet&am...

ÉDUCATION

Lettre à une collègue qui ne m’a jamais répondu

Nous reproduisons ici la lettre d’une professeur de français de Seine Saint-Denis, dépitée, et désormais à la retraite, qui répondait en 2019 à une collègue ne comprenant pas pourquoi elle ne se rendait pas à la manifestation contre la réforme des retraites de Marisol Touraine. À quoi bon manifester pour des conditions de travail, quand l’éthique du métier est à ce point piétinée depuis 30 ans ?

causeur.fr

https://www.causeur.fr/lettre-a-une-collegue-qui-ne-ma-ja...

ÉNERGIE

50 % de nucléaire ? Un objectif vide de sens

Les dernières discussions au Sénat ont « sauvé » l’objectif de 50 % de nucléaire… par rapport à un abandon pur et simple, évidemment. Cela a-t-il un sens ?

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/02/01/449530-50-de-nucl...

ÉTATS-UNIS

Pillage économique à grande échelle par les États-Unis

Savez-vous quel est le point commun entre BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole, mais aussi, Alstom, Alcatel, Total, Airbus, Technip, Siemens, ING, la Royal Bank of Scotland ou encore HSBC ? Ce sont toutes de grosses multinationales, connues dans le monde entier, détentrices de savoir-faire historiques et de technologies inimitables, mais il y a encore autre chose qui les rassemble. Elles ont toutes récemment fait l’objet d’attaques en bonne et due forme, de la part d’un gouvernement étranger, des attaques en justice, parfaitement légales donc, capables de les mettre en difficulté, de perturber leurs activités commerciales, et d’amener leur management à prendre des décisions dangereuses devant l’urgence de la situation. En 20 ans, des dizaines de milliards de dollars d’amendes ont été infligées par les USA à de grandes entreprises, en France mais aussi en Europe, en Asie ou en Amérique du Sud, condamnées à répétition, pour n’avoir pas respecté la législation en vigueur. Mais de quelle législation parlons-nous ? De la loi américaine, bien sûr, qui présente une petite particularité que beaucoup de gens ignorent : elle est en partie extraterritoriale, autrement dit, elle s’applique aussi en dehors du territoire des États-Unis.

Money Radar

https://www.youtube.com/watch?v=hSm4gTucxyA

FRANCE

Dans le système Macron, on n’a pas grand-chose à craindre des rigueurs de la loi

Emmanuel Pellerin, est un député macroniste affichant un goût semble-t-il prononcé pour l’usage de la cocaïne, assorties paraît-il d’autres cocktails. Il a fait l’objet récemment de quelques échos concernant son comportement dans les gazettes, et puis tout le monde est passé à autre chose. Pourtant, cette histoire dans ses détails raconte de façon caricaturale le niveau de corruption auquel est arrivé le système Macron élitaire. Lorsque l’on parle de corruption, il ne s’agit pas seulement de l’acception prévue par l’Article 433-1 du Code pénal, que l’on sait présente comme l’ont montré les affaires Alstom et McKinsey. Mais également de tout un ensemble de pratiques qui provoquent une véritable corrosion de l’État et l’emmène peut-être à terme vers la désintégration.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/02/dans-le-systeme-macron-...

Xavier Raufer : « Ces chiffres sont affreux »

Criminologue, Xavier Raufer analyse pour BV la hausse de l'insécurité en 2022 avec les chiffres du ministère de l'Intérieur.

bvoltaire.fr

https://www.bvoltaire.fr/reaction-xavier-raufer-ces-chiff...

GÉOPOLITIQUE

Le syndrome du Reich de Washington… Les plans de guerre s’accumulent de la Russie à la Chine

Cette année s’annonce comme un tournant décisif dans l’histoire du monde. Les ambitions bellicistes inconsidérées des puissances occidentales ne connaissent aucune limite. Alors que Washington et ses sous-fifres impériaux de l’OTAN intensifient la guerre en Ukraine contre la Russie avec la plus grande folie, les dirigeants occidentaux vont également de l’avant pour appâter la Chine avec des provocations et des menaces. Le comportement psychopathe du collectif des soi-disant dirigeants occidentaux montre sans aucun doute que le conflit ukrainien n’est qu’un champ de bataille dans une confrontation mondiale plus vaste.

reseauinternational.net

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La Libye et les intérêts géopolitiques de ses voisins

Depuis le renversement du gouvernement en 2011, la Libye est divisée. Tripoli et l'Occident ont tenté de contrôler la partie orientale du pays, un fief de l' « Armée nationale libyenne » (ANL) dirigée par le maréchal Khalifa Haftar. Par la suite, le double pouvoir a prévalu et le pays a cessé de fonctionner comme un seul État.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/01/28/l...

IMMIGRATION

Migrants : le Conseil de l’Europe appelle l’Italie à supprimer un décret visant à réglementer les opérations des ONG immigrationnistes. Rome dit non

Dans une lettre envoyée le 26 janvier et rendue publique jeudi (2 février), le Conseil de l’Europe (CdE) a appelé l’Italie à supprimer un décret visant à réglementer les opérations de sauvetage de migrants en mer menées par des ONG, qualifiant ce décret de violation du droit international. Le nouveau décret adopté par le gouvernement de la Première ministre Giorgia Meloni pourrait potentiellement empêcher les missions de recherche et de sauvetage, a écrit la commissaire aux Droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, dans une lettre adressée au ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.

fdesouche.com

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LECTURE

Le Clan des seigneurs, de Paul-Antoine Martin. Éditions Max Milo. « Cette petite élite est passée de la très noble tâche de servir, à se servir pour mieux asservir »

Ils ne parlent pas aux médias, ils ne sont pas élus, on ne les connait pas et, pourtant, ils ont le pouvoir. Qui sont-ils ? Parce qu’ils ont réussi dans leur jeunesse un concours prestigieux, la République les honore à vie. Elle en a fait son « élite ». Ces hauts fonctionnaires issus des trois plus « grands » corps d’État (Polytechnique, Ponts et Chaussées et ENA) veillent ainsi aux destinées de la nation et à la grandeur de la France. Enfin en théorie… Car la réalité est toute autre : Paul-Antoine Martin, cadre dirigeant dans plusieurs établissements publics a côtoyé cette « noblesse d’État » pendant plus de quinze ans. Au travers de situations édifiantes et vécues, il décrit dans Le Clan des seigneurs leur esprit de caste, leur goût pour les privilèges, et leur comportement de seigneurs. On les imagine veillant aux destinées de la nation, et fiers de la servir ; on les découvre sans vision, opportunistes, cyniques, arrogants, manipulateurs et mercenaires. ils destinent leur loyauté avant tout à leur corps, lequel leur garantira réussite et impunité, quelle que soit leur valeur. Pour l’auteur, cette caste est une catastrophe pour le développement de notre pays et son rayonnement à l’international.

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MONDIALISATION

Davos : « Vers un capitalisme de surveillance à la chinoise »

Selon Éric Verhaeghe, fondateur du Courrier des stratèges le point de bascule vers la « 4e société industrielle » basée sur la numérisation se rapproche. Une évolution stimulée par les néo-conservateurs étasuniens et le Forum économique mondial (FEM). Dont le président Klaus Schwab ne cache pas ses liens de plus en plus étroits avec le modèle autoritaire chinois.

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OTAN

L’élargissement de l’OTAN : Une erreur fatale

A la fin de 1996, l’impression s’est répandue, ou a été répandue, qu’il avait été décidé, d’une manière ou d’une autre, d’étendre l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie. Et ce, en dépit du fait qu’aucune décision officielle ne peut être prise avant le prochain sommet de l’alliance, en juin.

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PROCHE-ORIENT

Israël, Palestine, Iran : nouvelle spirale de la mort ?

Depuis le début de l'année, on observe une escalade alarmante de la violence entre Israéliens et Palestiniens, une « spirale de la mort » (le Pape François) qui fait planer le spectre d'une troisième Intifada dans les territoires occupés, où l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas contrôle de moins en moins la situation. Ce ne sont évidemment pas les premiers incidents graves entre les deux communautés, mais les commentateurs s'alarment face à l'ampleur de la violence (plus d'un mort par jour depuis le 1er janvier) et son potentiel d'intensification à cause des éléments radicaux au sein du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou.

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La Syrie sous le couperet américain : des sanctions qui tuent

Quelque 83 ans après avoir été utilisées contre l’Allemagne en 1940, les sanctions économiques sont devenues l’outil le plus largement utilisé dans l’arsenal de Washington pour contraindre les États adverses. Les sanctions sont devenues une politique parallèle ou alternative aux invasions militaires, en particulier après que le dollar se soit imposé comme la monnaie dominante du monde en étant indexé sur le pétrole en 1975 – et renforcé par l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Cette arme financière et économique américaine a fait souffrir la Syrie pendant des décennies, mais son impact est devenu mortel ces dernières années, en particulier après 2019.

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Gouvernement d’extrême droite en Israël : c’est « business as usual » pour les Émirats Arabes Unis

Pour les Émirats Arabes Unis, rien n’a bougé alors que le nouveau gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou n’a pas perdu de temps pour mettre en place une politique consacrée à forcer les Palestiniens à renoncer à la notion d’État indépendant et à accepter les règles d’Israël. Les EAU l’ont confirmé quand ils ont reçu une délégation israélienne à Abu Dhabi cette semaine pour discuter de sécurité, énergie, tourisme, éducation, tolérance et sécurité hydrique.

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RÉFLEXIONS

La malédiction de l'Occident et le salut de la Russie, par Alexandre Douguine

Dans la dernière partie de son étude, le philosophe russe tire des conclusions pessimistes sur l'état de la société moderne en Occident et sur les chances de salut de la Russie en se fondant sur une analyse de fond de la nature humaine.

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La théorie du climat existe-t-elle ?

L’esprit critique est à la base de la culture scientifique. Nous allons d’erreurs corrigées en erreurs corrigées, disait Bachelard. Popper, quant à lui, expliquait que la différence entre la science et la religion, c’est la démarcation : le fait de pouvoir falsifier un modèle scientifique, là où la religion procède d’une foi initiale ou d’une révélation. Ici, je conteste le caractère doctrinaire des hypothèses et prévisions incertaines du GIEC. La démarche scientifique commençant dans la liberté de controverse, ouvrons le débat. Le corolaire immédiat de la science, c'est qu'elle ne peut nous enseigner une vérité dogmatique à laquelle se soumettre. Aussi, ceux qui prêchent cette dénaturation de l’esprit scientifique s’appellent des scientistes.

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RUSSIE

La guerre en Ukraine (Vidéo n° 25)

Double réinformation : côté économie avec Jacques Sapir, côté militaire avec Sylvain Ferreira. On connaît les remarquables analyses du dernier mais on découvre enfin la réalité économique des sanctions et les changements géoéconomiques provoqués par les sanctions occidentales grâce à Jacques Sapir, toujours aussi précis et clair. Indispensable vidéo.

vududroit.com

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Régis Le Sommier: «Les pro-guerre des plateaux TV n’y connaissent rien!»

Le directeur de la rédaction d’OMERTA était le grand invité d’André Bercoff chez Sud Radio, à son retour de l’Ukraine, sur la ligne de front, côté russe. L’occasion de rappeler que les va t’en guerre des plateaux TV n’ont souvent jamais rien connu de la guerre.

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Analyse du soutien apporté par le ministère russe des Affaires étrangères au sommet mondial du Sud organisé par l’Inde

Le ministère russe des Affaires étrangères a récemment répondu à des questions lors d’une conférence de presse sur les performances de la diplomatie de son pays au cours de l’année écoulée. L’une d’entre elles portait sur le rôle envisagé par la Russie au sein du nouveau système d’intégration proposé par l’Inde lors de l’accueil virtuel du tout premier sommet mondial du Sud, le mois dernier. Voici la réponse complète qui a été fournie selon la transcription officielle du ministère des Affaires étrangères

reseauinternational.net

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SANTÉ

Belgique : les professeurs du Conseil de l’Ordre des médecins de Bruxelles contre la vaccination obligatoire des soignants

Retournement de situation en Belgique. Lors d’un symposium organisé samedi 4 février 2023 par le Conseil de l’Ordre des Médecins de Bruxelles et du Brabant Wallon, les professeurs favorables à l’obligation vaccinale, tout comme ceux qui ne le sont pas, ont affirmé qu’il n’y a désormais « aucune raison » d’obliger les soignants à se faire vacciner contre le Covid-19. Une décision unanime « fatale » en raison de l’absence de « résultats probants » quant à l'efficacité des vaccins contre la transmission du virus. Dans ce « Debriefing », nous retrouvons le Dr David Bouillon (photo), médecin généraliste belge, qui était présent à ce symposium. « C’est un ordre régional, mais c’est important car son président est le vice-président de l’Ordre national. Ils sont tous unanimes, y compris les professeurs qui étaient en faveur de la vaccination, pour dire, tous ensemble, qu’il n’y a plus question de penser à l’obligation vaccinale pour les soignants », a-t-il souligné.

francesoir.fr

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Les oubliés du Covid (1ère et 2e partie)

Qu’il s’agisse de l’État, de ses médias, ou bien d’un grand nombre d’opposants à la politique sanitaire, ce sont essentiellement les chiffres de mortalité du Covid qui ont été discutés. Ceci laisse de côté ce qui est le problème le plus massif du covid : celui de la morbidité et des conséquences à long terme. C’est le sujet que nous allons traiter ici en insistant particulièrement sur le problème du covid lon

covid-factuel.fr

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La sous-déclaration des effets indésirables, angle mort de la politique vaccinale

L’analyse des cas de deux patients-universitaires suggère que les effets indésirables de la vaccination par l’ARN messager contre le COVID-19 sont très largement sous-déclarés. L’absence d’analyse et de prise en compte des effets signalés suggère également que ces injections ne sont pas aussi sûres qu’on le prétend généralement. L’évaluation biaisée des risques et avantages qui en résulte ne peut que produire des recommandations de santé publique mal informées et des décisions politiques erronées, exposant ainsi la population à un risque sous-estimé, en violation du principe de précaution et du droit à un consentement libre et éclairé. Les mécanismes possibles à l’origine de ces effets indésirables soulèvent par ailleurs de sérieuses inquiétudes quant à de nouvelles applications vaccinales de la technologie de l’ARNm.

Le blog de Laurent Mucchielli

Gardasil épisode 1 : Déjà le début de la fin ?

Si vous doutiez encore de la corruption des politiques par les lobbys pharmas, cette nouvelle tentative pour rendre obligatoire le vaccin Gardasil contre les papillomavirus (HPV), soi-disant pour protéger nos enfants contre le cancer du col de l’utérus, doit tous nous alerter. Il y a tellement à dire sur ce produit dont le développement a bénéficié d’une autorisation de développement accélérée = Merck n’a pas eu besoin de tout étudier lors de l’essai mais devait faire les études après la mise sur le marché tout comme pour les injections COVID-19 ! Je vous propose de commencer par les dernières nouvelles : après des années d’utilisation aux US, après des décès et des handicapés à vie, un juge a ordonné le 5 août 2022 l’ouverture du premier grand procès contre Merck qui débutera en février 2023. Les plaignants accusent Merck d’avoir caché les effets secondaires graves de ses vaccins en exagérant les bénéfices, induisant les parents en erreur et extorquant ainsi leur consentement non éclairé.

aimsib.org

https://www.aimsib.org/2023/02/05/gardasil-episode-1-deja...

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TERRORISME

Seymour Hersh : Comment les Etats-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream

Le New York Times l’a qualifié de « mystère », mais les États-Unis ont exécuté une opération maritime clandestine qui a été gardée secrète—jusqu’à maintenant. Journaliste d’investigation américain et lauréat du prix Pulitzer, Seymour Hersh a notamment révélé le massacre de Mỹ Lai au Vietnam, les actes de torture à Abou Ghraïb ou le fait que la guerre israélienne de 2006 contre le Liban était planifiée de longue date, et aurait été déclenchée même sans le prétexte de la capture des deux soldats.

lecridespeuples.fr

https://lecridespeuples.fr/2023/02/08/seymour-hersh-comme...

Quelques corrections aux nouvelles révélations de Seymour Hersh sur le Nord Stream

L’histoire de Hersh est vraie. Le fait que les responsables américains la nient ne signifie rien. Les précédentes révélations de Hersh sur l’espionnage domestique par la CIA, sur le massacre de My Lai, sur la torture à Abu Ghraib, ont également été démenties mais ont finalement toutes été prouvées vraies. L’histoire des gazoducs est tout à fait logique. Malheureusement, il y a certains détails que Hersh, faute d’avoir eu accès aux bonnes informations, a mal interprétés.

lesakerfrancophone.fr

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UNION EUROPÉENNE

Quand un État est-il vraiment souverain ?

Le récent débat sur l'envoi de chars Leopard à l'armée ukrainienne a une fois de plus mis en évidence l'extraordinaire faiblesse de la (l'ancienne ?) locomotive de l'Europe : l'Allemagne. Ce pays qui était considéré il y a encore quelques mois comme une puissance hégémonique sur le Vieux Continent s'est retrouvé littéralement mis à nu en l'espace de quelques mois et ce, dans plusieurs domaines: le domaine politique (l'instabilité persistante de l'ère post-Merkel), le domaine économique (la dépendance énergétique, la crise industrielle due aux sanctions) et le domaine militaire (l'armée réduite au niveau zéro).

euro-synergies.hautetfort.com

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L’IRA (Inflation reduction Act) : un test pour la défense des intérêts économiques de l’UE

Avec l’IRA les Etats-Unis subventionnent massivement une partie de leur économie, faussant ainsi la libre concurrence avec l’industrie européenne. La réponse des pays de l’UE à cet acte de guerre économique est un test pour l’industrie européenne. 

revueconflits.com

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Vaccin anti-Covid Pfizer : la Commission européenne négocie « secrètement » moins de doses contre un prix unitaire plus élevé

En raison d'un excédent important de doses de vaccin anti-Covid, la Commission européenne mène des discussions, tenues secrètes, avec les laboratoires Pfizer et BioNTech. Reuters a révélé le 27 janvier 2023 que l'exécutif européen négociait une baisse du volume initial prévu dans la commande conclue en mai 2021 avec ces sociétés pharmaceutiques en contrepartie d'une hausse du prix unitaire de la dose. Des eurodéputés dénoncent l'opacité autour de ces nouvelles négociations ainsi que leur mise à l'écart, estimant que cette « politique vaccinale opaque »est le syndrome d’un « problème de démocratie au niveau de l’Union européenne ».

francesoir.fr/

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samedi, 11 février 2023

Un nouveau front transversal en Allemagne et un appel à manifester : de Wagenknecht à Gauweiler

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Un nouveau front transversal en Allemagne et un appel à manifester: de Wagenknecht à Gauweiler

Par Sven Egger

Source: https://www.compact-online.de/neue-demo-querfront-von-wagenknecht-bis-gauweiler/?mc_cid=c7f1208ea2&mc_eid=128c71e308

Les nombreuses manifestations pour la paix qui se déroulent sur le sol allemand prennent toujours plus d'ampleur. Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer se mobilisent à leur tour, soutenues entre autres par Reinhard Mey et Peter Gauweiler, un vétéran de la CSU. Indispensable lecture pour tous les amis de la paix : notre édition de Compact-Magazin sur Sahra Wagenknecht "La meilleure chancelière" : https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-12-2022-die-beste-kanzlerin/.

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Enfin, Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer (photo) s'en mêlent aussi. Les deux icônes de la politique de la gauche sincère se mobilisent pour un grand rassemblement devant la porte de Brandebourg le 25 février.

Les revendications principales

La politicienne d'opposition et l'écrivaine ont également lancé une pétition intitulée "Manifeste pour la paix". Ils y demandent la fin des livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine et l'ouverture de négociations de paix.

Sur le plateau de Maischberger, Sarah Wagenknecht avait exprimé sa position il y a quelques jours seulement :

"Nous livrons des chars qui doivent tirer sur les soldats russes. Ce n'est pas ainsi que nous mettrons fin à la guerre ! L'Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement. C'est ce que disent les responsables militaires. La question que je me pose maintenant est la suivante: que pouvons-nous faire aujourd'hui pour mettre fin à cette guerre le plus rapidement possible ? Et ce n'est pas avec des chars de combat et des avions de combat que nous y parviendrons".

Dans le "Manifeste pour la paix", la revendication principale est la suivante:

"Nous, citoyens allemands, ne pouvons pas agir directement sur l'Amérique et la Russie ou sur nos voisins européens. Mais nous pouvons et devons mettre notre gouvernement et le chancelier face à leurs responsabilités et lui rappeler son serment: 'détourner les dommages' du peuple allemand'".

Les revendications de Sarah Wagenknecht et Alice Schwarzer dans le manifeste, ainsi que l'appel à manifester correspondant, sont soutenus par plusieurs célébrités. Parmi les cosignataires, on compte Oskar Lafontaine et quelques anciens politiciens de la SPD, mais aussi Peter Gauweiler, un trublion de la CSU, Jürgen Todenhöfer, un ancien membre de la droite dure de la CDU, Christoph Butterwege, un spécialiste de la pauvreté, Ulrike Guérot, une politologue, les actrices Katharina Thalbach, Jutta Speidel et Hanna Schygulla, ainsi que l'auteur-compositeur Reinhard Mey, qui manquait cruellement à la résistance jusqu'à présent et qui pourrait profiter de l'occasion pour joindre le geste à la parole.

Un coup de pouce à la résistance

L'absence de forces issues du camp patriotique devrait encore changer. Après tout, des personnes issues de ce cercle contribuent largement à la résistance contre la politique de guerre de Baerbock & Co. qui dure depuis des mois, y compris dans la rue.

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Jürgen Elsässer a par exemple écrit dans le numéro consacré à Sahra Wagenknecht du magazine COMPACT :

"Sahra Wagenknecht est la tentation la plus nationale (de la gauche) depuis que le socialisme existe. Son mélange de nitro et de glycérine fait sauter le blocus avec lequel le régime a emmuré toute discussion sur l'islam et l'asile, sur le genre et les trans, sur le cor onav irus et la Russie. Il est difficile pour les bourreaux du politiquement correct de calomnier comme nazie une femme qui, plus que quiconque dans ce pays, est considérée comme une icône rouge".

Et donc, bien sûr, Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer seront également les bienvenues la semaine prochaine au cœur de la capitale bavaroise, lors de la manifestation pour la paix organisée par l'AfD de Munich. Le 18 février, les députés Christina Baum et Petr Bystron ainsi que le directeur de COMPACT Jürgen Elsässer prendront la parole dès 11 heures sur la Karl-Stützel-Platz. En début d'après-midi, nous nous rendrons à la grande manifestation contre le Conseil de guerre de l'OTAN ("Conférence sur la sécurité") sur la magnifique Königsplatz. Cette manifestation est organisée par l'équipe dynamique de München steht auf, une alliance plurielle d'amis de la paix très critiques à l'égard du gouvernement.

Il est à noter que pas un seul représentant du Parti de gauche ne semble pouvoir se résoudre à soutenir la protestation de Sahra Wagenknecht ; en tout cas, des noms comme Gysi et Bartsch ne figurent pas sur la liste des signataires.

Pour en savoir plus sur Sahra Wagenknecht et ses positions raisonnables et dignes d'être soutenues, lisez notre numéro culte "La meilleure chancelière". Indispensable pour tous les amis de la paix ! Commandez ici : https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-12-2022-die-beste-kanzlerin/.