Haciendo gala de la más increíble hipocresía, los gobiernos europeos dicen haber concedido a la Comisión Europea un mandato para negociar con Washington la llamada Asociación Transatlántica dentro del mayor respeto del derecho europeo. En realidad, como ya sucedió anteriormente con el Acuerdo Swift, que pone en manos de las autoridades de Estados Unidos los datos recogidos en Europa sobre los clientes de las compañías aéreas y las transacciones financieras internacionales, se ha orientado a la Comisión Europea implementar la suspensión de las leyes europeas en todo lo tocante a las relaciones con Estados Unidos. Bajo esa perspectiva, la negociación se limita en realidad a determinar los sectores donde los Estados europeos ya no podrán proteger a los ciudadanos de Europa.
samedi, 21 juin 2014
Le grand match du mondial va commencer en Ukraine
Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
Premier point : des tanks russes pénètrent en Ukraine. Des tanks venus de la Fédération de Russie auraient pénétré sur le territoire ukrainien par les postes-frontières tombés aux mains de rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine, selon la BBC. Les forces armées ukrainiennes leur auraient alors ouvert le feu. Rappelons qu'en Ukraine, les séparatistes ont proclamé deux « Républiques indépendantes », à Donetsk et à Lougansk, après des référendums tenus le 11 mai. Les forces ukrainiennes ont lancé de leur côté, il y a deux mois, une offensive, qualifiée par Kiev d’ « opération antiterroriste », pour mater l’insurrection pro-russe qui agite l’Est de l’Ukraine. Une question se pose : après les J.O et la révolte de Maîdan fomentée par l'Occident qui avait profité de la fenêtre de tir de Sotchi, Poutine ne profiterait-il pas de l'effet « coupe du monde », de sa fenêtre de tir à lui ?
Jolie revanche des Russes dans ce cas ! De plus, les USA qui sont derrière Porochenko, président Ukrainien depuis le 7 juin 2014, sont en ce moment préoccupés par la percée de l’EIIL en Irak. Poutine le sait aussi : Mondial de football puis crises (Syrie, Irak, Nigeria ), il y a une incapacité reconnue pour l'hyperpuissance de gérer plusieurs crises simultanément. On raconte d'ailleurs, dans les milieux diplomatiques une anecdote. Ce sont des fonctionnaires du Département d’Etat qui font visiter les lieux de leur Ministère aux membres de l'Association des Historiens de la Politique étrangère américaine. En pleine visite, les membres de l'association s'étonnent de ne voir que deux « salles de crise ». A la question de savoir de ce qui adviendrait si trois crises se pointaient en même temps, la réponse du guide fut tout à fait éloquente mi-blague, mi-sérieuse : « On requalifierait l’une d’elles de non-crise » ! L'Ukraine sera-t-elle la non-crise ? La partition n'est-elle pas déjà dessinée d'ailleurs dans un accord secret entre Obama et Poutine comme le sous-entendait il y a peu Michel Charasse?
Deuxième point : la Russie amorce sa reconversion financière. Les Russes n’agissent pas seulement sur le plan militaire. Ils réagissent aux sanctions économiques imposées par l'Otan en attaquant le pétrodollar. Cela pourrait être le coup fatal comme un pénalty rédhibitoire d'autant qu'il semble avoir été discuté avec les Chinois. La Chine et la Russie - et sans doute aussi l'Inde - semblent s'être mis d'accord sur une stratégie à long terme de dé-dollarisation. Le plus gros producteur de gaz naturel de la planète, Gazprom, vient, en effet, de signer des accords commerciaux avec quelques uns de ses plus gros clients en faisant passer les paiements pour leurs commandes de gaz en euros et non en dollars. Il l'avait fait déjà récemment avec la Chine. En fait, depuis la Libye et la Syrie, les Etats-Unis ont perdu une grande partie de leur crédibilité internationale. Russes et Chinois envisagent de tourner le dos monétairement aux Etats-Unis. C'est une révolution. L'hyperpuissance ne s'en remettra pas ni d'ailleurs le paysage financier mondial d'où cette impression à la fois inquiétante et étrange depuis quelques mois que le système provoquera de lui-même sa propre implosion, comme le dernier coup de queue du crocodile avant de mourir. Neuf clients sur dix de Gazprom sont ainsi passés du dollar à l’Euro dans leurs contrats d'approvisionnement et d'autres grandes entreprises russes utilisent le yuan chinois comme monnaie d'échange. C'est le résultat concret des sanctions occidentales décidées par le Congrès américain contre le bon sens économique. Aux Etats-Unis, à trois mois des élections de mi-mandat américaines, les Républicains n'ont pas cessé de faire monter les enchères contre Obama. La décision irréaliste de geler des fonds et des avoirs russes en représailles d'une « invasion russe » en Ukraine va à l'encontre des intérêts américains. Ainsi, de multiples comptes russes de grosses entreprises ont été ouverts ces dernières semaines dans les banques d'Asie. C'est ce qu'a affirmé Pavel Teploukine, patron de la Deutsche Bank en Russie, dans un article du dimanche 8 juin du Financial Times. Dans le même temps, le quotidien nous apprenait que les Russes ont retiré leur argent des banques américaines à une vitesse jamais égalée et ce depuis mars, sans même attendre la spirale des sanctions occidentales. Les dépôts russes dans les banques US ont chuté d’un coup de 21,6 milliards de dollars à juste 8 milliards. Ils ont retiré 61% de leurs dépôts en juste un mois !
Le système économique américain peut-il sans dommages résister à cette contre attaque légitime des Russes ? La valeur du dollar est élevée artificiellement car le monde commerce en dollar. Cela permet aux Etats-Unis de maintenir des coûts d’emprunt artificiellement bas mais si ce n'était plus le cas, le dollar ne vaudrait plus rien. Le pire, c'est que la cécité de l'Europe est telle qu'elle amorce une sorte de dollarisation par le traité transatlantique. En fait, depuis septembre 2008, nous vivons dans une bulle financière de fausse stabilité monétaire et d'argent garanti. Or les comptes toxiques des banques sont réels. Toutes les bases financières de l'économie n'ont cessé de se détériorer et de se dégrader.
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vendredi, 20 juin 2014
Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?
Que devrait faire l'Europe face à un “Djihadistan” au Moyen-Orient?
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.dedefensa.org
Appelons “Djihadistan” un nouvel Etat qui s'installerait, à cheval sur la Syrie (dans le nord-est du pays) et sur l'Irak (dans l'Ouest et le Nord). Il résulterait des succès que rencontre actuellement le groupe djihadiste dirigé par l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, nommé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'ambition de ces combattants est de mettre en place un véritable nouvel Etat dans ces régions, contrôlant les populations, les ressources (pétrolières) et les territoires. Il s'agirait d'un Etat appliquant une charia rigoureuse capable de lui donner une puissance offensive idéologique bien au delà de ses frontières. Or l'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie.
Que pourrions nous conseiller, si nous étions en charge d'une encore improbable diplomatie européenne ?
• Prier instamment les Américains de ne pas intervenir militairement. C'est pourtant semble-t-il ce qu'ils se préparent à faire, en se limitant d'ailleurs à des frappes aériennes, envois d'armes et autres mesures aux retombées plus catastrophiques les unes que les autres. Il faut rappeler aux Américains que si la situation est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est dans la continuité des politiques belliqueuses inaugurées par Bush. La chute de Saddam Hussein, qu'ils avaient provoquée, principalement pour s'emparer de ses ressources en pétrole, a contribué à soulever le couvercle d'une marmite qui depuis ne s'est jamais refermée. Qu'ils se limitent dorénavant à défendre leurs intérêts directs, par exemple les voies de communication à travers les détroits.
• Consulter les principaux Etats directement menacés par le futur Djihadistan, afin de définir avec eux des politiques de prévention, à moduler au cas par cas, et que l'Europe pourrait appuyer. Ces Etats, concernés à des titres différents sont la Russie, l'Iran, la Turquie, l'Egypte et, un peu plus loin, les pays du Maghreb, notamment l'Algérie. Il conviendra par contre de déployer la plus grande prudence à l'égard des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar. Ceux-ci jouent simultanément plusieurs jeu, dont ils se servent pour abuser le monde entier: le jeu de leurs intérêts pétroliers et de leurs investissements économiques dans le monde, le jeu de l'Amérique, le jeu des multiples djihadistes qu'ils financent partout. Des contacts devront évidemment aussi être pris avec le Pakistan, sans oublier cependant que celui-ci pourrait prochainement se radicaliser sous l'effet des groupes djihadistes qui l'attaqueront de plus en plus et pourraient y prendre le pouvoir un jour.
• Cesser de tenter, à la suite des Américains, de renverser Bashar al Assad. La politique de la Russie, récemment rappelée par Vladimir Poutine, est la bonne: sans approuver ses excès considérer qu'il est seul à pouvoir empêcher une extension de l'EIIL à toute la Syrie
• Pratiquer une politique de non-intervention active à l'égard des différentes composantes du Djihadistan. Celles-ci sont trop diverses pour s'entendre longtemps. On verra ressurgir les oppositions entre tribus, entre sunnites, chiites et Kurdes, entre émirs et combattants d'origines différentes voulant exploiter à leur seul profit les conquêtes pétrolières faites. Il y a tout lieu de penser qu'en quelques mois, la belle union espérée par l'EIIL se sera désagrégée, et que des modus vivendi redeviendront possibles avec les voisins et avec les Européens eux-mêmes. Il suffirait sans doute d'attendre un peu. Malheureusement l'attente n'est pas une vertu que pratiquent les excités et néo-cons occidentaux de tous bords.
• Renforcer sur le territoire européen les politiques et de contrôle et de défense à l'égard des djihadistes, extérieurs ou provenant de l'Europe elle-même, qui tenteraient de la déstabiliser. Sur ce plan, que nous n'aborderons pas ici, les Européens auront fort à faire. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes à cette fin.
A partir de cela, un point très difficile restera à résoudre: comment l'Europe devrait-elle se comporter pour tenter de limiter les aventures de toutes sortes auxquelles pousse actuellement Israël, fort de l'appui américain - tout en assurant le cas échéant à l'Etat juif la nécessaire protection qu'il serait en droit d'attendre de l'Europe en cas d'embrasement de la région ?
Il semble que, pour Vladimir Poutine, se pose une question de même nature. Ce serait une raison de plus pour que les Européens se concertent avec les Russes afin de définir des politiques communes au Moyen Orient.
Jean-Paul Baquiast
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jeudi, 19 juin 2014
L’Iran divise sévèrement Washington
L’Iran divise sévèrement Washington
Ex: http://www.dedefensa.org
Manifestement, la perspective d’une coopération entre les USA et l’Iran en Irak, contre l’attaque du groupe islamiste ISIS, a la vertu de diviser fortement le pouvoir et la direction politiques washingtoniennes. L’intérêt de cette situation est de montrer des divisions à l’intérieur de “groupes” en général très unis, ne serait-ce que par une discipline hiérarchique ou par une proximité très grande de l’activisme. Ainsi peut-on voir et entendre Kerry sévèrement “taclé”, en terme de Coupe du Monde, par le Pentagone, à peine trois heures après la connaissance (dans une interview) d’une déclaration publique et pourtant prudente du premier. Il n’est pas extraordinaire de voir deux ministères de l’administration US laisser voir des nuances contradictoires, surtout le département d’État et le Pentagone qui sont “concurrents” sur les affaires de sécurité nationale, mais la chronologie et la vigueur de la réaction du second après une intervention du secrétaire d’État est, elle, assez peu ordinaire.
Encore plus significatif à notre sens, en raison de la proximité constante des deux compères, à la fois idéologique et “professionnelle” (siégeant tous deux au Sénat), leur coordination habituelle, l’absence de lourdeurs bureaucratiques pour les séparer, etc. : un jour après la déclaration tonitruante de Graham en faveur d’une coopération active avec l’Iran (voir le 16 juin 2014), McCain prend position avec force et emportement contre cette coopération (alors qu’il est partisan de l’envoi de troupes US en Irak). La paire Graham-McCain est un des monuments de communication du courant belliciste et de la politique-Système à Washington. Jusqu’ici, cette paire a toujours “travaillé” en parfaite symbiose et coordination de ses deux membres. On mesure à cette séquence le trouble et le désarroi que la situation en Irak et par rapport à l’Iran provoque à Washington, dans le contexte de la complexité contradictoire et antagoniste de la politique washingtonienne vis-à-vis de ces deux pays, au moins depuis 2003.
... Et, trônant au-dessus de ce désordre, la direction centrale qu’est la Maison-Blanche, qui a montré jusqu’ici lenteur, indécision et incertitude, marque de l’“American fatigue” dont nous parlons dans le texte référencé. Jusqu’ici, Obama et sa bande n’ont pas jugé bon d’intervenir dans le désordre qu’impliquent les deux mésententes documentées ici, pour préciser quelle est la politique officielle des USA ... On verra s’il y a effectivement une réaction directe (pas sûr du tout), et s’il y a effectivement une “politique officielle”. Tout cela, bien entendu, comme illustration de l’état de l’énorme usine à gaz, du Titanic sans barreur ni gouvernail, qu’est aujourd’hui Washington. Ci-dessous, des extraits d’un texte du 17 juin 2014 du Guardian sur ces passes d’arme.
«Earlier, in an indication of how sensitive in Washington any cooperation with Tehran would be, officials moved quickly to clarify remarks by Kerry, who went further than his administration colleagues in entertaining military cooperation with Iran against a common adversary. “We're open to discussions if there is something constructive that can be contributed by Iran, if Iran is prepared to do something that is going to respect the integrity and sovereignty of Iraq and ability of the government to reform,” Kerry told Yahoo News. Pressed by interviewer Katie Couric over whether that would include military cooperation, Kerry replied: “At this moment I think we need to go step by step and see what in fact might be a reality. But I wouldn't rule out anything that would be constructive to providing real stability.”
»Less than three hours later, the Pentagon released a series of public statements that firmly ruled out military coordination. “There has been no contact, nor are there plans for contact, between [the Department of Defense] and the Iranian military on the security situation in Iraq,” lieutenant commander Bill Speaks, a Pentagon spokesman, told the Guardian.
»Notwithstanding the denials of military collaboration, the advent of joint diplomatic efforts between Washington and Tehran over the chaos in Iraq represents a dramatic turnaround for the two rival powers, whose relations, frozen for several decades, have only begun to thaw over the past year. Military experts say any US air strikes in Iraq would will be impeded by the lack of intelligence from the the ground. An Iranian offensive, by contrast, would be expected to involve elite forces of ground troops that would engage in direct combat with Isis fighters, gaining a detailed knowledge of the battle lines.
»Yet the notion of a partnership between the longtime foes prompted intense resistance in some quarters of Washington and Tehran on Monday. “It would be the height of folly to believe that the Iranian regime can be our partner in managing the deteriorating security situation in Iraq,” senator John McCain said in a statement. McCain's remarks contrasted with those of another Republican hawk, Lindsey Graham, who on Sunday expressed support for cooperating with Iran. McCain and Graham are usually in lockstep over foreign policy issues and their dispute revealed the divisions uncovered by the prospect of a collaboration with Iran.»
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mercredi, 18 juin 2014
S.A.R. Don Sixto Enrique de Borbón: La voluntad rusa de independencia nos ayudará a reencontrar la nuestra
S.A.R. Don Sixto Enrique de Borbón, heredero legítimo del trono español, es hombre de convicciones profundas. Firme defensor de la tradición católica, es por completo ajeno a la imagen que esta época desarraigada quiere dar de la nobleza en general y de los príncipes en particular. Ligado a las principales dinastías de Europa, viajero infatigable, enrolado primero en la legión española y luego en el ejército portugués en Angola, S.A.R. Don Sixto Enrique conoce de cerca la política, es un conferenciante de reconocido prestigio y un consejero escuchado que se ha encargado muchas misiones de mediación en numerosos países.
Señor ¿qué os une a Rusia? ¿Por qué os interesa?
¡Miguel Strogoff! Desde que de pequeño leí Miguel Strogoff, amo a Rusia – y eso que Julio Verne nunca estuvo en Rusia. A partir de esa lectura, he intentado hacer más profunda mi simpatía. Hoy tengo muchas razones para amar a ese gran país: por su extensión, su espacio inmenso (con Siberia, por supuesto); por la cualidad intrínseca de una población, que tras 70 años de comunismo ha vuelto a su espiritualidad de otro tiempo; por las reservas minerales, que son riquezas importantes todavía no verdaderamente utilizadas, pero que le garantizan una independencia verdadera; por sus tradiciones nacionales: la iglesia, el recuerdo de la familia imperial. En su población subsiste un instinto natural de resistencia que nosotros hemos perdido.
Es interesante observar cómo las reflexiones, los comentarios, los análisis de la prensa y de los medios occidentales, que eran muy amistosos con el régimen soviético, han dejado de serlo por completo, ahora que la libertad ha vuelto a Rusia; y se han vuelto, por el contrario, humorísticos, sarcásticos, calumniosos… Incluso se nos vuelve a hacer la broma de mal gusto de la supuesta guerra fría, que fue de una invención no menos artificial que la primavera árabe de hoy en día: en realidad, el capitalismo occidental se beneficiaba de la presencia del régimen soviético, que le evitaba tener que competir con una Rusia reencontrada y reconstituida.
Es una vieja historia que se remonta a antes de la Primera Guerra mundial: hacía 1900, Inglaterra observó que había dos países que desarrollaban una dinámica industrial muy importante: la Alemania de Guillermo II y la Rusia de Nicolás II con su notable primer ministro, Stolypine. Si dejaba que esta dinámica industrial siguiera adelante en estos países, sus nuevas industrias exportarían sus productos por todas partes del mundo, haciendo la competencia al comercio inglés, y se verían empujados a desarrollar una marina comercial competente, que también competiría con la marina comercial británica. Inglaterra no quería en modo alguno esta competencia, y por ello deseó la guerra y hasta la provocó en cierto sentido – incluso si el elemento desencadenante de este conflicto, urdido mucho antes, fue, como es sabido, el asesinato del archiduque austriaco Francisco-Fernando. La estrategia inglesa consistió en crear una tensión cada vez más fuerte entre Alemania y Rusia para empujarles a la guerra. Conocida es la monstruosa matanza que resultó de ello, un genocidio dictado por intereses menos estratégicos que económicos. En Rusia, la revolución, resultado de la guerra, tomó el poder en 1917, con el apoyo de las finanzas y de los grandes bancos occidentales, y se impuso el régimen soviético que produjo los horrores de todos conocidos. Rusia también ha sido martirizada en beneficio de una estrategia internacional, financiera y totalmente inhumana.
Casi un cuarto de siglo después del fin de la unión soviética ¿qué cambios se han producido?
Yo no esperaba que el régimen soviético hiciera implosión tan pronto como lo hizo, fue una buena sorpresa. Pero después de 70 años de aplastamiento psicológico sufrido por tres generaciones, Rusia ha encontrado milagrosamente un renacimiento espiritual impresionante. En el ejército, ningún regimiento emprende la marcha hacia el Caúcaso sin que le acompañe un capellán. En todas partes las iglesias se reconstruyen y en su interior se juntan todas las generaciones sin distinción. Amo esa iglesia ortodoxa, magnífica, con los coros más bellos que quepa encontrar y ¡ese fervor! El país reencuentra sus virtudes iniciales y su poder internacional, no solamente político y estratégico, sino también económico y comercial.
Esta Rusia, que conocí en la época soviética, hoy la he vuelto a encontrar, pero liberada, y la miro con una simpatía tanto más grande cuanto su voluntad de mantener su independencia nos ayudará a nosotros mismos a reencontrar nuestra propia independencia amenazada por la penetración anglosajona. Por eso, cuando voy a Rusia intento hacer ver a los rusos que no respondemos a la idea que la estrategia de nuestros gobiernos podría dar de nosotros.
A Vladimir Putin se le señala hoy con el dedo como al lobo feroz de Europa. Procedente en su origen del KGB, y más tarde consejero de Boris Eltsine, ha dirigido la Seguridad Pública antes de presidir el gobierno de Rusia y luego la Federación Rusa. Ha devuelto a su país el rango de gran potencia ¿Ha restaurado Rusia?
Al menos la está restaurando. En cuanto a su recorrido vital, el KGB era el equivalente de la ENA en Francia; la élite del país tenía que pasar por él. Putin pasó, pues, por el KGB, y después recibió el apoyo del alcalde de San Petersburgo, Sotchak, que lo descubrió, con mucha penetración y psicología, y le ayudó mucho en su promoción primero en San Petersburgo y después en Rusia. Es el único que, en razón de su carácter, y de la importancia de su país puede poner en jaque, gracias a la firmeza de su postura, la comunicación y la complicidad americana y europea, mezcla de liberalismo y de socialismo.
Mi único temor se centra en el perfil de su primer ministro, cuando veo el papel menos positivo que juega. En la época de la guerra de Libia, Medrvedev, que por entonces era Presidente, se mostró abierto a las sugerencias de los diferentes grupos internacionales, como la comisión trilateral, Paneuropa, el Bilderberger, etc.
¿No se debe esto a un reparto de papeles con Putin?
Oficialmente, sí.
¿Qué incita a los europeos desear la picota para Putin?
La Unión Europea es un engendro completamente artificial; ha hecho creer a cada una de las naciones adheridas a ella, que, por su virtud, los europeos serían más competitivos en comparación a los Estados Unidos. Lo que se ha producido ha sido exactamente lo contrario. Al introducir a Inglaterra hemos instalado el caballo de Troya americano en Europa. Es evidente que el mundo anglosajón, Inglaterra o Estados Unidos, no puede aceptar de ninguna manera que el mundo tal como lo concibe no obedezca a sus normas, a sus reglas. Y Rusia es el único país que actualmente puede permitirse esta excepción, esta reacción -quizá con Hungría, cuyo primer ministro me resulta muy simpático.
Tras la vuelta de Crimea al seno de Rusia, el discurso occidental da a entender que Vladímir Putin no va a pararse ahí. ¿Creéis que tenemos que vérnoslas con una Rusia “imperialista”?¿Qué otra política podría hacerse por relación a ese país, fuera de la que actualmente se lleva a cabo?
¡Simplemente, reconocer a Rusia sus fronteras históricas! Hay que redefinir geográficamente Ucrania, que carece de unidad: su parte oeste, desde el Dniéper, ha estado bajo el control austriaco durante mucho tiempo y se llamaba la Galicia. Su población era uniata, convertida al catolicismo, y siempre han existido tensiones entre los uniatas y los ortodoxos tradicionales. Por el contrario, la Ucrania oriental siempre ha sido rusa. Es incluso la matriz de Rusia: el gran príncipe Vladimir partió de Kiev para fundar Moscovia. Entre Rusia y esta Ucrania oriental hay una unión completa bajo todo punto de vista. Crimea, incorporada por Catalina II y Potemkin en el siglo XVIII, sigue siendo el principal pulmón de Rusia en el mar negro.
Cuando a Kruschtchev, que era ucraniano, se le ocurrió dar una autonomía a Ucrania, pretendía obtener dos representantes de la Unión Soviética en la ONU: Rusia y Ucrania. Era un pretexto evidentemente artificial, pero que interesaba a los soviéticos en aquella época. Ahora eso se ha vuelto contra Rusia. Las protestas de los países, que aparentan revestirse de virtud ultrajada porque Rusia recupera sus posiciones históricas y naturales, son inaceptables y en particular la de los Estados Unidos que, en otro tiempo, ¡invadieron Nuevo Méjico, Arizona y California, y atacaron a España en 1890 para hacerse con Cuba y Filipinas!
También se puede evocar el problema en Moldavia y Transnistria, territorio cuya población actual está casi únicamente compuesta de rusos que fueron deportados allí por Stalin, según creo, y que quieren ser reconocidos como rusos. No hay que olvidar, en todo caso, que en la capital ucraniana de Kiev se encuentra el “vaticano ortodoxo”: un soberbio conjunto de catedrales e iglesias donde se recoge verdaderamente toda la historia de la ortodoxia rusa.
Entrevista realizada por Eric Letty
Monde & vie. 9 de abril de 2014
Fuente: Carlismo
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mardi, 17 juin 2014
Missing Saddam
Missing Saddam
Ex: http://www.strategic-culture.org |
The neo-conservatives who have driven the foreign policies of Barack Obama and his predecessor, George W. Bush, have seen their plans for total disruption of the Middle East come to fruition. It was the neocons’ insatiable desire to eliminate every Arab populist socialist government that now has a breakaway faction of Al Qaeda, assisted by former members of Saddam Hussein’s Republican Guard, seizing Mosul and Tikrit and is now within marching distance of Baghdad. In January, the Iraqi jihadists seized control of Fallujah, the site of one of the bloodiest battles during the U.S. invasion of Iraq.
President Obama, who withdrew the bulk of U.S. troops from Iraq, leaving a few U.S. military trainers and even more civilian security contractors, stated during a June 12 meeting with Australian Prime Minister Tony Abbott that Iraq will need «more help» from the United States. Observers of the current jihadist-led Sunni offensive in Iraq reason that Obama will deploy armed drones to deal with the insurgency, just as he has done in Yemen, Somalia, Libya, Mali, and Syria… Obama also said, «We have a stake in making sure that these jihadists are not getting a permanent foothold in either Iraq or Syria.» Yet, it was Obama’s provision of military assistance to the Syrian rebels trying to topple President Bashar al Assad from power in Damascus that allowed victories of insurgent forces of the Islamic State in Iraq and the Levant («al Sham») (ISIL or «ISIS») over their erstwhile allies, the Al Nusra Front and its Al Qaeda cadres, to capture Western-supplied weapons from Al Nusra and establish bases of operation inside Syria from which to launch their assault on Iraqi cities. The rise of a Sunni Islamic caliphate between Syria and Iran is the product of the covert «evil alliance» between Israeli right-wing nationalists of Likud and the settlers’ parties and the jihadist-supporting Saudis and Qataris. The covert deals struck between Mossad and the Saudi Mukhabarat General Intelligence, all with a «wink and a nod» from John O. Brennan, the Saudiphile director of the Central Intelligence Agency are no longer clouded in secrecy. It has always been the desire of the regimes in Riyadh, Doha, and Jerusalem to bring about the fall of the Shi’a-led government of Iraq, the pro-Iranian Alawite-led government of Syria, and ultimately the government of Iran. Former U.S. Secretary of State Colin Powell’s «Pottery Barn» rule, which warned the previous administration that if it invaded and occupied Iraq, it would own the country, has come true. However, thanks to the incompetent National Security Adviser products of misguided U.S. racial and gender «affirmative action» programs in the Bush and Obama administrations – namely Drs. Condoleezza Rice and Susan Rice, respectively -- the U.S. not only «owns» Iraq, but also Libya, Yemen, and the mess that now ensues in Syria and may plague Lebanon if the name «Islamic State of Iraq and the Levant» is any indication of the ultimate territorial ambitions of the rising caliphate. The rise of the Muslim Brotherhood in Egypt and an Islamist government in Tunisia was also a result of the neocon-Israeli plan, hatched with the House of Saud, to destabilize every Arab country that had been governed by governments with pan-Arab Socialist or Nasserite roots. There have been enough meetings between Israeli Mossad chief Tamir Pardo and Princes Muqrin and Bandar, the two former heads of Saudi intelligence, to prove that when it comes to destabilization of Arab countries, Israel has no better friends in the Middle East than the House of Saud. The new head of Saudi intelligence, General Youssef al Idrissi, reportedly maintains the close contacts of his predecessors with Mossad and the current offensive by Sunni jihadists against the pro-Iranian Shi’a-led government in Baghdad is made to order for the palates of the Saudis and Israelis, both of whom are opposed to the Obama administration’s emerging détente with Iran. Al Qaeda and the various «Al Qaeda» branches in Syria, Yemen, North Africa, and the Horn of Africa that Riyadh finances and controls have never threatened Israel as much as they have the United States, Western European countries, and secular Arab governments. For example, it was Israeli operatives in and around the World Trade Center and Muslim sympathizers of the Taliban in New York and New Jersey, who were tipped off in advance about the September 11, 2001 attack by reputed Al Qaeda terrorists and consequently arranged to be absent from the area that fateful morning. ISIL, which is said to be leading the jihadist forces in Iraq, is said to be so extreme that Al Qaeda broke relations with it. Of course, the late British Foreign Secretary Robin Cook wrote, before his untimely death, that «Al Qaeda» was merely a CIA database of jihadist mercenaries and Arab weapons dealers for hire. In the Middle East, one should beware of mirages and it suits the powers in Jerusalem and Riyadh to convince the world that they would never be the covert manipulators of ISIL. This Judeo-Wahhabist state support for terrorism is all carried out with the blessing of the CIA’s Brennan, whose career began and remains mired in the darkest sewers of the CIA’s Clandestine Service. Of course, there would be a vastly different situation in the Middle East had the United States ignored the machinations of the neocons and their Israeli puppet masters and permitted not only Saddam Hussein and his Ba’ath Socialist Party to stay in power in Iraq but also supported Libya’s Muammar Qaddafi and Syria’s Assad against Salafist and Al Qaeda rebels. The offensive against Baghdad and the government of Prime Minister Nouri al-Maliki bears a striking resemblance to the Al Qaeda and Salafist campaign against Qaddafi in Libya and the subsequent uprising against Assad in Syria. The United States and the Saudis and Qataris provided weapons to Al Qaeda and Salafist rebels in eastern Libya, all with the blessing of the Israelis and their propaganda mouthpieces like Bernard-Henri Levy, the French Zionist interlocutor between Binyamin Netanyahu in Jerusalem and the Al Qaeda forces in Benghazi. Western weapons and those captured from Qaddafi’s arsenals were then shipped to Syrian jihadists who took up arms against Assad. The Syrian jihadists immediately linked up with Al Qaeda in Mesopotamia (AQIM) and ISIL, two Saudi creations. The combined army of ISIL, Al Qaeda/Al Nusra Front defectors, and former Iraqi officers in Saddam’s army and Republican Guard, using bases inside Syria, launched their invasion of Iraq. ISIL forces are storming into one Iraqi town after another in American-supplied desert- camouflaged Humvees, all captured from Iraqi military bases, with the black and white jihadist flag waving above them. The jihadists have also captured American-supplied helicopters from Mosul airport and another airbase in east Samarra. Obviously, the Saudis and Israelis are not keen on the jihadists tangling with the Kurds who not only deployed their peshmerga military forces to ensure the jihadists did not take control of any Kurdistan territory in northern Iraq but also captured critical oil installations in Kirkuk. America broke Iraq. It broke Libya, Yemen, Syria, and Egypt. The Middle East would be a much safer and saner region had the United States and its insidious neocons allowed Saddam Hussein, Muammar Qaddafi, and Bashar al-Assad to deal with the Saudi and Israeli instigators of terrorism and violence. Rather than Islamic emirates and caliphates popping up in eastern Libya, Syria, and Iraq, the Middle East should still have Baath Party governments in Iraq, Syria, and the former People’s Democratic Republic of [South] Yemen, and the Socialist Jamahiriyah should still remain supreme in Libya. Yes, and we should all miss Saddam Hussein… |
Tags: Al Qaeda Iraq Middle East US |
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Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis
Le document secret qui prouve que le «printemps arabe» a été provoqué par les Etats-Unis
Un document rendu public par un think tank américain révèle que le «printemps arabe» est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques, mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie et orchestrée par l’administration américaine.
L’organisation Middle East Briefing (MEB), qui se base sur un rapport officiel du département d’Etat américain, confirme l’implication de la Maison-Blanche dans les «révolutions» ayant secoué de nombreux pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le document en question, qui date du 22 octobre 2010 et intitulé «Middle East Partnership Initiative : Overview», est confidentiel et le MEB n’a réussi à le consulter que grâce à la loi Freedom of information Act.
Le pays de l’Oncle Sam a concocté dans ses officines de nombreuses stratégies pour défaire les régimes dans les pays ciblés en s’appuyant sur «la société civile» qu’il arrive à contrôler après avoir effectué un travail de fond sur les organisations non gouvernementales (ONG). L’approche américaine consiste à manipuler ces ONG pour qu’elles s’inscrivent en droite ligne de sa politique étrangère et de ses objectifs en matière de sécurité interne, note MEB.
«The Middle East Partnership Initiative (MEPI) est un programme régional qui renforce les citoyens du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin de développer des sociétés plurielles, participatives et prospères. Comme le démontrent les chiffres fournis dans cette évaluation, le MEPI a évolué depuis son lancement en 2002 pour devenir un outil flexible dans la région pour un appui direct aux sociétés civiles autochtones, appui qui est intégré dans la diplomatie du gouvernement américain dans la région», peut-on lire dans le rapport du département d’Etat qui use et abuse du langage diplomatique pour masquer la nature hégémonique de cette initiative. Dans la section intitulée «comment le MEPI fonctionne», il y est clairement expliqué que les principaux objectifs du MEPI sont de «constituer des réseaux de réformateurs qui échangeront leurs connaissances et s’entraideront, et de catalyser le changement dans la région ».
La subversion financée par les ambassades américaines
L’administration Obama ne lésine pas sur les moyens pour réussir son ingérence dans les affaires internes des pays en point de mire. Les subventions locales «apportent un soutien direct à des groupes de citoyens autochtones, et représentent désormais plus de la moitié des projets de MEPI», note le rapport.
«Des agents désignés dans les ambassades américaines gèrent le financement et sont en liaison directe avec les différentes ONG et les groupes composant la société civile» qui bénéficient de ces subventions. «Les projets spécifiques aux pays visent à répondre aux besoins locaux en matière de développement tels qu’identifiés par les ambassades, les réformateurs locaux et notre propre analyse du terrain.
Les développements politiques dans un pays peuvent induire de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la réalisation des objectifs de la politique du gouvernement américain, et le MEPI va transférer les fonds nécessaires pour répondre à ces besoins», souligne-t-on encore.
Il va sans dire que les initiateurs de ce programme zappent les institutions locales et les gouvernements. Il y est en effet indiqué que le MEPI a pour seuls interlocuteurs les acteurs de la société civile à travers les ONG parties prenantes basées aux Etats-Unis et dans la région concernée.
«Le MEPI ne fournit pas des fonds aux gouvernements étrangers et ne négocie pas des accords d’assistance bilatéraux», relève le rapport. Selon MEB, le document énumère une liste de pays ciblés en priorité par les desseins inavoués de l’establishment américain.
Il s’agit du Yémen, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, l’Egypte et le Bahreïn. La Libye et la Syrie ont été ajoutées une année après l’élaboration de ce rapport du département d’Etat. Pour ce qui est de l’Egypte, on y apprend que l’administration américaine misait sur le mouvement des Frères musulmans, jugé compatible avec la politique étrangère du gouvernement américain. L’administration d’Obama assure même «le service après-vente» de «ces révolutions» qui participent à remodeler le «Grand Moyen-Orient» selon la vision américaine.
Un bureau de coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient a été créé en septembre 2011. William B. Taylor a été nommé à sa tête. Ce diplomate s’y connaît en révolution, puisqu’il était l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine durant «la révolution orange», de 2006 à 2009. Selon le rapport du département d’Etat, le bureau du coordonnateur spécial des transitions dans le Moyen-Orient coordonne l’assistance du gouvernement américain «aux démocraties naissantes» dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont l’Egypte, la Tunisie et la Libye.
- Source : Sonia Baker
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lundi, 16 juin 2014
Why Is the U.S. Afraid of South Stream?
Why Is the U.S. Afraid of South Stream?
Ex: http://www.strategic-culture.org |
The West is continuing to twist the arms of Russia's partners in building the South Stream gas pipeline. Hot on the heels of the Bulgarian government, Serbia has announced that work will be suspended. Both countries cited the position of the European Commission. But EU energy commissioner Gunther Oettinger refuses to discuss the construction of South Stream in the format of a consultation with Russia, the project's main participant…
While Bulgarian Prime Minister Plamen Oresharski explained the suspension of work on the South Stream project with a request from the European Commission and the need for «additional consultations with Brussels», Serbian Deputy Prime Minister and Energy Minister Zorana Mihajlovic attempted to blame her country’s historical rival in the Balkan region - Sofia. However, she did not refrain from political speculations either. «Until the negotiations between Bulgaria and Brussels and between the EU and Russia are finished, we are going to stand idle. Or until Russia changes its position. In any case, the result of both scenarios is that work in our country is being delayed». But the Serbian minister did not mention that «Russia's position» with regard to the South Stream project was set down back in early 2008 as part of Russian-Serbian intergovernmental agreements on energy cooperation. The obligations of the parties with regard to South Stream were the main topic of those documents, which were later ratified by the parliament of Serbia and confirmed by all subsequent national governments. Besides the intergovernmental agreement on energy cooperation, an agreement for Gazprom Neft to purchase a controlling interest in Serbia's oil monopoly Naftna Industrija Srbije (NIS) for 400 million euros and 500 million euros in investment commitments was under discussion. It is not surprising that Serbian Prime Minister Aleksandar Vucic had to correct his cabinet member; he stated that the Serbian government has not made any decisions to suspend the implementation of the South Stream project. As for the Russian-Bulgarian agreement on Bulgaria's participation in the South Stream project and the creation of a joint enterprise to this end, that agreement was ratified by the Bulgarian parliament in July 2008. And in May 2009 in Moscow, gas companies from Russia, Italy, Bulgaria, Serbia and Greece signed a summation document on the construction of the South Stream pipeline. In August 2009 this document was supplemented with a protocol signed by Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan on the transit of the South Stream pipeline through Turkish territorial waters. Not long after that, the French company Electricite de France joined the number of project participants. Such is the true canvas of events which testifies to the groundlessness of references to some kind of incompatibility between the South Stream project and the national interests of Bulgaria and Serbia or international legal practices which supposedly has now come to light. And even the European Commission was well aware of the provisions of the 2008 agreements. We must look elsewhere for the reasons for the unexpected anti-Russian speeches sounding from Sofia and echoing in Belgrade. The fact that Prime Minister Plamen Oresharski made his statement on South Stream after a meeting with three high-ranking representatives of the U.S., headed by Senator John McCain, did not escape the attention of the Bulgarian public. McCain did not even bother to conceal the demands the American emissaries made of Sofia and other partners of Russia: «We understand that there are some issues concerning the South Stream pipeline project...obviously we want as little Russian involvement as possible». According to available information, Washington has decided to strike a new blow to South Stream, in whose construction German and French companies are also participating, after receiving alarming news from Baku. A source in the Azerbaijani company SOCAR indicated that the French company Total and the German company E.ON might sell their shares in the project for building the Trans-Adriatic Pipeline (TAP): «The German concern E.ON has already announced its intentions to sell its stake in the TAP project. France's Total also announced intentions to sell its participation in the project». Considering that TAP was intended to replace the failed Nabucco project, which the European Union and the U.S. actively lobbied for, Washington and Brussels' panic is understandable. There is one more thing which is making the Americans nervous. This is connected with a change in the situation on the world energy market. The recently published report of the International Energy Agency, World Energy Investment Outlook 2014, predicts a slump in the «shale revolution» in the U.S., and, most importantly, an increase in the dependence of the United States on gas imports at a time when Saudi Arabia and Iran's export capabilities have decreased. In this situation, Washington decided that it was urgently necessary to take control of the main routes for transporting energy resources connecting Russia and Europe. And Washington sees blackmailing Russia, for which Brussels, Sofia and Belgrade were tools, as a completely suitable means of serving its own interests. |
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Laurent Fabius perd la bataille politique en Syrie
Laurent Fabius perd la bataille politique en Syrie après son échec militaire et diplomatique
Dans les médias français, comme France 24, farouchement hostiles au président syrien Bachar Al-Assad, les journalistes et spécialistes qui ont cru que le «régime de Damas» pouvait tomber ne peuvent cacher leur dépit. Un envoyé spécial de cette chaîne a carrément traité les Occidentaux d'hypocrites, ciblant plus particulièrement le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, suite à sa déclaration sur les élections en Syrie.
L’hypocrisie occidentale est également dénoncée par l’«opposition» créée à Paris par le président français et son ministre des Affaires étrangères. Ces «opposants» constatent que la «communauté internationale» est coincée et n’a pas envie que le «dictateur» parte, à cause du risque fatal que les «djihadistes» prennent sa place et s’installent au pouvoir à Damas.
C’est là que réside l’hypocrisie : un discours anti-Bachar Al-Assad, exprimé par une déclaration de Laurent Fabius qui décrit l’élection présidentielle syrienne comme une «mascarade», alors que dans les faits, les Occidentaux n’ont pas pu empêcher le gouvernement syrien d’organiser des élections qui étaient impensables pour l’«opposition». Tout ce beau monde, à partir de plateaux de télévision, notamment sur France 24, est obligé de reconnaître que l’opposition extérieure ne représente rien en Syrie et que, sans le soutien des dirigeants occidentaux, c’est une coquille vide.
Les «opposants» et leurs sponsors occidentaux en viennent enfin à admettre que l’alternative ne peut venir que de l’intérieur du pays et, sur ce terrain, la bataille politique est gagnée par le pouvoir en place, alors que la lutte antiterroriste marque des points.
Les dirigeants des pays occidentaux, principalement les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, et ceux de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite, qui en sont les instruments dans la région, ont subi une cuisante défaite politique en Syrie où le «régime», comme ils l’appellent, a réussi à organiser l’élection présidentielle malgré la guerre imposée par des groupes armés, les uns se prétendant «opposition», les autres se revendiquant carrément du terrorisme islamiste, mais tous soutenus par cette coalition de pays occidentaux et de pays de la région.
Pour la première fois dans l'histoire de la Syrie, en vertu de la nouvelle loi électorale, plusieurs candidatures étaient autorisées à se présenter à l’élection présidentielle. Hier, trois candidats étaient en lice : le chef d'Etat sortant Bachar Al-Assad, le professeur de l'université de Damas Hassan Al-Nouri et le député du parlement national Maher Al-Hajjar, issus tous deux de l’opposition intérieure. Le vote n’a pas été organisé dans les zones fortement soumises au terrorisme et qui ont été désertées par les populations, ce qui n’aura pas d’impact significatif sur le taux de participation, a expliqué le président de la Cour Suprême syrienne.
En organisant et en réussissant ce défi, le régime syrien vient de gagner une bataille politique après les batailles militaires sur le terrain et diplomatique aux Nations-Unis où Russes et Chinois ont réduit à néant les efforts français et britanniques de provoquer une intervention militaire étrangère dans ce pays.
La défaite des plans diaboliques occidentaux et, par voie de conséquence, du terrorisme en Syrie, n’est qu’une question de temps.
- Source : Kamel MOULFI
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dimanche, 15 juin 2014
Le terrorisme, stade final du processus démocratique
Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
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‘Iraanse legerdivisie trekt Irak binnen voor strijd tegen Al-Qaeda/ISIS’
Obama stuurt leger Irak mogelijk gevechtshelikopters, raketten en drones te sturen, maar geen grondtroepen
Koerdische leger neemt Kirkuk en olievelden Noord-Irak in
Rebellen Syrië juist bewapend door VS, getraind in Turkije
Troepen van ISIS in Irak, met linksonder –van één van hun websites- een kaartje met daarop de hele wereld onderworpen aan de zwarte islamitische Shariastrijders.
Volgens Israëlische inlichtingenspecialisten is een Iraanse legerdivisie gisteren de grens met Irak overgestoken om de strijd aan te binden met de aan Al-Qaeda verbonden islamitische terreurbeweging ISIS (Islamistische Staat van Irak en de Levant). President Obama overweegt om de in het nauw gedreven Iraakse premier Nuri al-Maliki gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten te sturen, en tevens om Amerikaanse drones in te zetten – iets wat volgens de Wall Street Journal in het geheim al is gebeurd (4). Het zou voor het eerst zijn dat Amerika en Iran samen tegen een vijand vechten.
De troepen van ISIS/Al-Qaeda zijn de hoofdstad Baghdad tot op 70 kilometer genaderd. Daarom arriveerde de Iraanse generaal Qassem Soleimani gisterenmiddag in Baghdad om de Shi’itische regering van al-Maliki te helpen het gedemoraliseerde en uiteengescheurde Iraakse leger weer op poten te krijgen.
Hoewel tienduizenden Soenitische strijders zich bij de zwarte vlag van ISIS hebben aangesloten, zijn ze nog niet sterk genoeg om Baghdad te veroveren. Dit geeft premier al-Maliki, president Obama en de Iraanse opperleider Ayatollah Khamenei de tijd om een tegenstrategie te bedenken.
VS en Iran samen tegen ISIS
Met het inzetten van een legerdivisie hoopt Khamenei de val van al-Maliki en Baghdad te voorkomen. Daarbij krijgt hij mogelijk voor het eerst de hulp van Obama, die serieus overweegt om het Iraakse leger te voorzien van drones, gevechtshelikopters en meer lucht-grondraketten. In maart werden er al zo’n 100 Hellfire raketten naar Irak gestuurd. Amerikaanse grondtroepen zullen vooralsnog niet worden ingezet, maar Obama overweegt wel om luchtaanvallen uit te voeren (3).
Bizar genoeg worden de aan Al-Nusra/Al-Qaeda verbonden rebellen in buurland Syrië juist door de VS gesteund. De regering Obama bewapent dus beide partijen in strijd tussen de Soenitische en Shi’itische moslims. (2)
Ondanks de ontkenningen van Obama worden de rebellen volgens een commandant wel degelijk bewapend door de VS, onder andere met anti-tankwapens. Tevens worden rebelleneenheden militair getraind in Turkije.
Koerden grote winnaars
De grote winnaar van de strijd tussen het Soenitische ISIS en de Shi’itische Iraakse regering is de semiautonome Koerdische republiek in het noorden van het land. Nu de 12e Iraakse legerdivisie die Kirkuk en de omringende olievelden verdedigde uit elkaar is geslagen, heeft het Koerdische Peshmerga leger er onmiddellijk de controle overgenomen. Hiermee is een oude droom van de Koerden, namelijk controle over de olie in het noorden van Irak, in vervulling gegaan.
Xander
(1) DEBKA
(2) Zero Hedge
(3) The Hill
(4) Wall Street Journal (via Infowars)
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samedi, 14 juin 2014
Iran and China Moving toward Expanded Cooperation?
Iran and China Moving toward Expanded Cooperation?
Mohsen Shariatinia
Ex: http://www.irannews.org
Relations between Iran and China are as old as history. The two countries, as cradles of the world’s most ancient human civilizations, have been interacting in various fields for thousands of years. During this long period of time, cooperation has been the dominant model governing the relations between Iran and China. The Silk Road stands as the symbol of cooperation and interaction between the two countries during past centuries. Under present circumstances and in continuation of the aforesaid historical model, relations between the two countries are based on cooperation in various political, security, economic and cultural fields.
The logic that rules political, security and defense cooperation between Iran and China has its roots in common interests as well as foreign policy goals pursued by the two countries. On the other hand, as two developing countries with complementary economies, Iran and China are able to address various needs of each other and this situation has further expanded the area of common interests that can cement relations between the two countries. In addition, Iran and China enjoy a great number of commonalities in terms of values and norms that are acceptable in their societies. The existence of such commonalities has provided many potential grounds for cooperation between the Islamic Republic and China in political, security and economic fields.
In international political sphere, Iran and China both reject the existing unipolar world order, which is currently governing international relations because both countries consider it unjust and against their national interests. Of course, the method used by each country to oppose this order is different. Therefore, existence of a certain degree of overlap between the two countries’ large-scale viewpoints about international relations can be considered as the most important aspect of their relations, which can create new capacities for further promotion of political collaboration between Tehran and Beijing.
Another factor, which can serve to create political capacities in the two countries’ relations, is related to both countries’ effort to protect their national sovereignty against a Westphalian interpretation of sovereignty as they both are opposed to foreign interference in other countries’ domestic affairs. Iran and China hold common views in opposing the West’s intervention in other countries’ internal affairs, violation of other countries’ sovereignty by the West, forceful regime change in various countries and the Western states’ effort to introduce new international procedures in a bid to further limit sovereign rights of other countries. This situation has also provided a fertile ground for political cooperation and consultations between the Islamic Republic and China.
As for security matters, it should be noted that under the present conditions, there are important common elements in the security environment of both countries and this issue can provide good potential for further collaboration between Tehran and Beijing in this regard. Persian Gulf region is the most important spheres of Iran’s security environment. On the other hand, since China has been increasing its energy imports from this region, Persian Gulf has turned into a major component of China’s security environment as well. Therefore, stability and security of this region is of high importance to both countries.
Central Asia and Afghanistan are other places where security concerns of the two countries overlap. It goes without saying that countries located in this region are all suffering from some sort of fragility in their political and power structures. On the other hand, any form of instability and crisis in every one of those countries can have a direct impact on the national interests of Iran and China. In this regard, the future outlook for Afghanistan is the most critical issue for Iran. Maintaining stability in Afghanistan after 2014 (when foreign forces are scheduled to leave this country), would hinge on close cooperation among all regional players, especially neighboring countries of Afghanistan. Iran and China, as two important neighbors of Afghanistan, both play a role and have common interests in increasing stability of this country and strengthening its government. This common interest can also provide a common ground for their cooperation.
The two countries also enjoy vast capacities for cooperation in the economic field. Iran is one of the most important countries with abundant energy resources while China, on the other hand, is one of the biggest consumers of energy. China is thus a consumer country whose demand for energy is increasing at a rate that is much higher than the global average rate. Therefore, the field of energy can still serve to provide vast capacities for the expansion of the two countries’ relations. In addition and under the present circumstances, Iran can meet a large part of its economic needs through China and can also send the lion’s share of its exported goods to that country.
However, in spite of the fact that there are great capacities for the expansion of cooperation between Iran and China, sensitivities caused by the third parties have created serious obstacles in the way of development of bilateral ties. The United States and Israel have played a totally destructive role in their effort to undermine relations between Iran and China. Sanctions imposed on the Islamic Republic by the United States have greatly slowed down long-term cooperation between Iran and China in the field of energy. They have also worked to reduce the pace of foreign investment in Iran and have caused many problems for all kinds of bank transactions between Iran and China.
In the new era which has started with the inauguration of President Hassan Rouhani’s administration, the interim agreement reached in [the Swiss city of] Geneva over Iran’s nuclear energy program as well as Rouhani’s effort to present a different image of Iran to the world have temporarily reduced the strength of the destructive part that the United States has been playing to torpedo relations between Tehran and Beijing. Therefore, one may claim that further expansion of relations between Iran and China will greatly depend on the final fate of the Geneva agreement. Early steps for development of the two countries’ relations, however, have been taken through direct talks between the two countries’ presidents on the sidelines of the recent meeting of the member states of Shanghai Cooperation Organization in [Kyrgyzstan’s capital city of] Bishkek. The two sides also achieved new agreements recently in the course of the Conference on Interaction and Confidence Building Measures in Asia (CICA), which was held in the Chinese port city of Shanghai. If the interim Geneva agreement ends in the conclusion of a comprehensive deal over Iran’s nuclear energy program and Iran’s international image is offered away from false security concerns, then relations between the Islamic Republic and China will most probably start to expand at an accelerated rate. However, if negotiations over Iran’s nuclear energy program fail to bear fruit and relations between Tehran and the West become turbulent once again, then, expansion of cooperation between Iran and China will also become more difficult and face new complexities.
*Mohsen Shariatinia is assistant professor of International Relations and a Senior Research Fellow at the Institute for Trade Studies and Research. He is the author of Iran-China Relations: An Introduction (2007) and Developmentalist Foreign Policy: Chinese Experience (2008), both published by the Center for Strategic Research - CSR, in Persian.
Key Words: Iran, China, Expanded Cooperation, Political, Security and Defense Cooperation, CICA, Shanghai Cooperation Organization, Geneva Agreement, Shariatinia
More By Mohsen Sahriatinia:
*Geneva Agreement and Iran's Strategic Power: http://www.iranreview.org/content/Documents/Geneva-Agreement-and-Iran-s-Strategic-Power.htm
*Is Iran Unpredictable?: http://www.iranreview.org/content/Documents/Is-Iran-Unpredictable-.htm
*Iran–China–US Triangle: http://www.iranreview.org/content/Documents/Iran%E2%80%93China%E2%80%93US_Triangle.htm
*Photo Credit: Press TV
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vendredi, 13 juin 2014
Coups bas géopolitiques...
COUPS BAS GEOPOLITIQUES...
Alain Cagnat
http://synthesenationale.hautetfort.com
& Terre et peuple cliquez ici
La Commission européenne a donné l'ordre à la Bulgarie de suspendre les travaux de construction du gazoduc South Stream sur son territoire, en la menaçant d'une procédure d'infraction qui ne pourrait que déboucher sur de lourdes sanctions financières. Qu'est-il reproché à la Bulgarie ? Tout simplement de contourner l'embargo décrété contre la Russie à propos de l'affaire ukrainienne.
Il s'agit en fait d'une nouvelle page du « Grand Jeu » des hydrocarbures. Souvenons-nous. Les bombardements de la Serbie par les avions de l'OTAN (Etats-Unis et Union européenne, dont la France), qui firent 2 000 victimes civiles, avaient pour but d'arracher la province du Kosovo à la Serbie. Peu de temps après, le nouvel Etat, aux mains des mafias albanaises, était reconnu par une minorité de pays (plusieurs pays de l'UE s'y refusent d'ailleurs, l'Espagne, la Grèce, Chypre...). Peu regardants sur la moralité de ses dirigeants, les Américains y installèrent deux énormes bases militaires, Bondsteel et Monteith. Leur finalité était de sécuriser les pipelines qui devaient transporter les hydrocarbures depuis la mer Caspienne et l'Asie centrale.
Les sécuriser contre qui ? Contre la Russie, évidemment. Les réalisations de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, puis du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum, permettaient d'acheminer les hydrocarbures depuis l'Azerbaïdjan jusqu'en Turquie (puis vers l'Europe et Israël) à travers la Géorgie, en évitant la Russie. L'Europe avait même un projet pharaonique de prolongement de ces tubes vers l'Europe, Nabucco.
Pour Moscou, il fallait absolument réagir et se parer de l'incertitude de ses voisins : la Pologne et les Pays baltes russophobes, la Biélorussie peu fiable de l'autocrate Loukachenko, l'Ukraine et la Géorgie qui lorgnaient vers l'Union européenne et surtout vers l'OTAN.
Au nord, le problème fut résolu par la construction du gazoduc Nord Stream qui relie directement la Russie à l'Allemagne, en passant sous la mer Baltique, évitant ainsi les Pays baltes, la Pologne et la Biélorussie. Il est à noter que cette entreprise fut réalisée en partenariat avec l'Allemagne et que le leadership en fut confié à Gerhard Schröder, l'ancien chancelier allemand. A croire que Berlin se méfie tout autant de ses partenaires baltes et polonais...
Au sud, Gazprom entreprit un chantier similaire en partenariat avec l'italien ENI: passer sous la mer Noire en évitant soigneusement la Géorgie et l'Ukraine pour déboucher en Bulgarie et servir ainsi l'ensemble de l'Europe du Sud.
Tout semblait sourire à Poutine. En premier lieu, la Géorgie avait pris une fessée en 2008, mettant à mal la stratégie américaine : à quoi bon protéger les pipelines depuis le Kosovo si ceux-ci sont sous la menace des chars russes en Géorgie même ? Quant au projet Nabucco, il fut purement et simplement abandonné faute de gaz à y transporter (les pays d'Asie centrale préférant les tubes russes).
La Bulgarie a tout intérêt à ce que le projet South Stream soit opérationnel : elle touchera d'énormes dividendes du transit gazier sur son territoire. La Commission européenne, en bonne exécutrice des intérêts américains, n'en a que faire. Le peuple bulgare peut crever ! Ce qui intéresse Bruxelles c'est d'envenimer la « guerre froide » avec la Russie de Poutine. Que les Ukrainiens, les Moldaves et autres Géorgiens qui rêvent d'appartenir à l'Union européenne et à l'OTAN réfléchissent bien. Ils n'ont rien à y gagner et y perdront leur liberté.
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jeudi, 12 juin 2014
Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo
Imposición de las leyes estadounidenses al espacio europeo
Bélgica y Estados Unidos acaban de concluir un acuerdo que permite la aplicación en Bélgica de una ley estadounidense contra el fraude fiscal, la Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA). Ese acuerdo se firmó el 23 de abril de 2014. Varios países, como el Reino Unido, Francia, Alemania y Japón ya firmaron con Estados Unidos un acuerdo que permite la aplicación de esa ley estadounidense en sus propios territorios.
Por lo tanto, a partir del 1º de enero de 2015, los establecimientos financieros de esos países estarán obligados a declarar a las autoridades de Estados Unidos todas las operaciones de las cuentas de sus clientes estadounidenses. Si el monto sobrepasa los 50 000 dólares o si cierto número de operaciones tiene que ver con el territorio de Estados Unidos, el banco [europeo] estará obligado a presentar [a las autoridades estadounidenses] un informe detallado sobre las entradas y salidas de fondos. Si un banco [europeo] no se pliega a ese procedimiento, todas sus actividades en Estados Unidos serán sometidas a una penalización arancelaria del 30%. La sanción puede incluir además la cancelación de la licencia estadounidense del banco [europeo en cuestión, lo cual le impediría operar en Estados Unidos].
Esos acuerdos, firmados con la administración Obama por los países miembros de la Unión Europea, violan las leyes nacionales sobre la protección de los datos personales, así como la Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo,
emitida el 24 de octubre de 1995, «relativa a la protección de las personas físicas frente al procesamiento de los datos de índole personal y a la libre circulación de dichos datos», directiva integrada al derecho nacional de todos los Estados miembros de la Unión Europea. La aplicación de la FACTA en territorio europeo viola tanto el derecho nacional de cada uno de los países de Europa como el derecho de la Unión Europea. Pero estas legislaciones no se suprimen sino que se suspenden. No conviene tenerlas en cuenta en el marco de las relaciones con Estados Unidos.
Ese mismo procedimiento se aplicó en acuerdos anteriores que legalizan la captura de datos de ciudadanos europeos por parte de las autoridades de Estados Unidos. A partir de los atentados del 11 de septiembre de 2001, la firma estadounidense SWIFT radicada según el derecho belga entregó clandestinamente al Departamento del Tesoro de Estados Unidos varias decenas de millones de datos confidenciales sobre las operaciones financieras de sus clientes. A pesar de tratarse de una violación flagrante del europeo y del derecho nacional belga, esa captura de datos nunca fue objeto de ninguna denuncia. Por el contrario, la Unión Europea y Estados Unidos han firmado varios acuerdos destinados a darle [a posteriori] un carácter legal [1].
Por tener su sede en la localidad de La Hulpe (Bélgica), la firma SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) tenía que someterse al derecho belga y a las leyes de la Unión Europea. También dependía del derecho estadounidense por hallarse su segundo servidor en territorio de Estados Unidos, lo cual permite a la administración estadounidense apoderarse directamente de los datos [que transitan por ese servidor]. Así que la firma SWIFT optó por violar las leyes europeas sometiéndose a los dictados del gobierno de Estados Unidos.
Desde finales de 2009, los datos SWIFT intereuropeos ya no pasan por [el servidor que se halla en] Estados Unidos sino por un segundo servidor situado en Europa. Eso implica que Estados Unidos ya no tiene acceso directo a esos datos. Pero se le entregan cuando los solicita, por «paquetes» y en condiciones en que las autoridades estadounidenses son las únicas que controlan el proceso de «tratamiento» de las informaciones [que les son entregadas]. Además, en cuanto se firmaron los acuerdos, la parte estadounidense planteó nuevas exigencias. La administración estadounidense declaró en 2009 que «las transacciones entre los bancos europeos y estadounidenses deberían ser capturadas sin que exista una necesidad comprobada» (sic).
Al mismo tiempo, la Unión Europea nunca se opuso a la entrega de los datos PNR (Passenger Name Record) por parte de las compañías aéreas que operan en territorio europeo. Esos datos [entregados a Estados Unidos] incluyen los nombres, apellidos, direcciones, números de teléfono, fecha de nacimiento, nacionalidades, números de pasaporte, sexo [de cada uno de los pasajeros], así como las direcciones que tendrán durante su estancia en Estados Unidos, los itinerarios de sus desplazamientos, sus contactos en tierra y sus datos médicos. También se incluyen [en los datos PNR] la información bancaria [del viajero], como los modos de pago, los números de sus tarjetas de crédito y hasta sus comportamientos en materia de alimentación, que permiten revelar sus prácticas religiosas. La iniciativa unilateral de Estados Unidos de apoderarse de esos datos fue aceptada automáticamente por la parte europea, que tuvo que suspender la aplicación de sus propias legislaciones al respecto para acatar las exigencias de la parte estadounidense [2].
En ambos casos, tanto en el de los pasajeros de las compañías aéreas como en el caso SWIFT, la técnica es exactamente la misma. En realidad, no se trata de acuerdos jurídicos entre dos partes, entre dos potencias formalmente soberanas. De hecho, sólo una de las partes, la administración estadounidense, actúa directamente sobre los ciudadanos europeos. En ambos textos el poder ejecutivo de Estados Unidos reafirma su derecho a disponer de los datos personales y ejerce así directamente su soberanía sobre los ciudadanos de la Unión Europea.
La supremacía de las leyes de Estados Unidos en territorio europeo es también uno de los elementos en juego en las negociaciones tendientes a instaurar un gran mercado transatlántico, la Asociación Transatlántica para el Comercio y la Inversión (Transatlantic Trade and Investment Partnership o TTIP, conocida en español con las siglas ATCI.).
- Reunión anual del Consejo de Administración del CIADI en Tokio, el 12 de octubre de 2012).
Gracias a la ATCI, las empresas estadounidenses tendrán la posibilidad, en nombre de la libertad de competencia, de emprender acciones legales contra un Estado que les niegue permisos de explotación de gas de esquistos o que les imponga normas en materia de productos alimenticios o de estándares sociales. Ese sistema de solución de divergencias o discrepancias permitiría a los estadounidenses echar abajo gran parte de las regulaciones europeas mediante la aparición de precedentes jurídicos ante esta justicia privada estadounidense. El principio mismo de introducción de ese tipo de mecanismo ya fue aceptado por los europeos en el mandato de negociación que los ministros europeos del Comercio concedieron a la Comisión en junio de 2013. La instancia a la que se recurriría preferentemente para ese tipo de arbitraje sería el Centro Internacional de Arreglo de Diferencias Relativas a Inversiones (CIADI o ICSID por International Centre for Settlement of Investment Disputes), órgano dependiente del Banco Mundial, con sede en Washington, y cuyos jueces, abogados de negocios y profesores de derecho se nombran en función de cada caso: un árbitro designado por la empresa demandante, uno designado por el Estado de Washington y el tercero designado por el secretario general del CIADI [3].
Si este procedimiento, ya parcialmente aceptado, llega aplicarse en el marco del futuro gran mercado transatlántico, el derecho europeo cederá nuevamente su lugar, y lo hará esta vez ante una jurisdicción privada situada en territorio de Estados Unidos y en la que la parte estadounidense gozará de un papel preponderante.
[1] «Las transacciones financieras internacionales bajo control estadounidense», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 28 de mayo de 2008.
[2] «Espacio aéreo bajo control imperial», por Jean-Claude Paye, Red Voltaire, 18 de octubre de 2007.
[3] Convenio sobre el arreglo de diferencias relativas a inversiones entre Estados y nacionales de otros Estados, International Centre for Settlement of Investissement Disputes (ICSID), Sección 2 (Constitución del Tribunal), Artículo 37.
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mardi, 10 juin 2014
Ice Station Obama
Ice Station Obama
by Wayne Madsen
Although President Obama's «pivot to Asia» is receiving media attention, his little-known push to establish American hegemony over the rapidly melting Arctic polar zone has gone largely unnoticed. Using three NATO allies, all of them monarchies, Obama is trying to establish a U.S.-led condominium of the United States, Canada, Norway, and Denmark over the Arctic, conspicuously leaving Russia out of the equation. Obama’s military and intelligence push into the Arctic could be taken from the pages of the 1960s Cold War thriller by Alistair MacLean, «Ice Station Zebra», With the depletion of the Arctic ice pack opening up formerly non-navigable Arctic maritime zones to shipping, Obama and his Wall Street handlers are eyeing the Arctic as America’s new region for natural resource exploitation. And, as always, the Pentagon and the U.S. intelligence Community are ready to act as the centurions for the investment bankers and hedge fund tycoons. U.S. Defense Secretary Chuck Hagel’s Arctic Strategy was unveiled in Halifax in November 2013. Hagel said the Pentagon’s «Arctic Strategy» is centered upon the U.S. bolstering its military capabilities in the Arctic region with the opening of new sea lanes for natural resource «exploration», The first step of the Obama «polar pivot» has been to militarize it under the NATO umbrella. The Svalbard Treaty of 1920, ratified by 40 nations, agreed to demilitarize the Norwegian-owned Arctic archipelago of Svalbard and to permit commercial activities on the islands by the signatories. Only Norway and Russia (and the former Soviet Union) exercised the right to commercially exploit the resources of the islands, mainly by mining coal. Russia has largely withdrawn its commercial interests from the islands with only some 370 Russians and Ukrainians remaining in Svalbard, many of them living at the mining community in Barentsburg, the Russian research station at Ny-Ålesund, and the small mining outpost at Sveagruva. A dependency of Norway, Svalbard has seen its Norwegian population grow with many of the Norwegians living in the capital of Longyearbyen. As signatories of the Svalbard Treaty, Americans, Canadians, and Britons are free to travel and reside on Svalbard without restrictions imposed by Norwegian authorities. Americans first started to arrive in Svalbard as part of the team that oversees the operation of the Svalbard Global Seed Vault, a project of Global Crop Diversity Trust, which stores most of the world's crop and botanical varieties in an underground vault. Russia believes that NATO has violated the Svalbard Treaty by covertly operating military functions at the Svalbard Satellite Station at Ny-Ålesund, which is connected to Harstad and Andoya, Norway by the Svalbard Undersea Cable System. Andoya was the site of a Norwegian Sound Surveillance System (SOSUS) array, art of the U.S. Integrated Undersea Surveillance System (IUSS) that acoustically tracked Soviet and Russian submarines. There is a belief that the Norwegians have continued to employ acoustic intelligence devices against the Russians and that Svalbard is part of the Norwegian monitoring activities, in violation of the Svalbard Treaty. The U.S. also maintains a Globus II HAVE STARE radar station in Vardo in the Norwegian Arctic, which is used to collect electronic intelligence for the U.S. National Security Agency from Russian military targets across the Norwegian border. The mushroom-like radome that conceals the HAVE STARE radar is a tell-tale sign of a U.S. military-intelligence presence. Radomes have appeared in increasing numbers from the National Security base at Menwith Hill, England to northern Norway, Svalbard, Greenland, Iceland, the Faeroes, northern Canada, and even remote and uninhabited Jan Mayen Island in the Norwegian Sea. Complementing America's operations in Svalbard and Norway is the increasing use by NATO of Sweden's Arctic Lapland for military purposes. Most NATO activities in Sweden involve NEAT, which stands for NATO Exercises and Advanced Testing. The U.S. is also expanding its military presence at the Thule airbase in Greenland as part of the U.S. Air Force 21st Space Wing's missile defense network. Thule provides missile launch sensor data to the North American Air Defense Command (NORAD) and the Air Force Space Command. A number of Greenland «home rule» governments have wanted the United States to withdraw its military forces from Greenland but Washington and Denmark, which remains the sovereign authority over Greenland through the contrivance of calling Greenland a self-governing country within the «Kingdom of Denmark,» have rejected Greenlandic calls for the demilitarization of Greenland. The «kingdom» contrivance has also been used to keep the independence-minded Faeroe Islands in the Norwegian Sea firmly under Denmark's, and by default, NATO's, control. The Faeroes and Greenland are part of Denmark's Joint Arctic Command, which in turn reports to NATO. Although Greenland's Prime Minister Aleqa Hammond of the social democratic Siumut Party favors independence, she, like other past leaders, face determined opposition from Washington and Copenhagen, where NATO lobbyists exercise final say. Hammond stated «We will stand up as a people and demand what is rightfully ours.» According to a document found in the CIA archives, The U.S. has always believed it has ultimate authority over Greenland. And Denmark has not always been such an obedient slave to the dictates of Washington. A formerly TOP SECRET CIA document, dated January 31, 1947, states that the U.S. Minister to Denmark, Josiah P. Marvel, Jr., raised the issue of Greenland with the Danish Foreign Minister, Gustav Rasmussen. The U.S., at the time, was interested in wresting control of Greenland from Denmark to use it as a military base against the Soviet Union. When Marvel insisted on discussing the future of Greenland with Rasmussen, the Danish Foreign Minister replied, «While we owe much to America, I do not feel we owe them the whole island of Greenland.» What a difference a generation makes. Former Danish Prime Minister and outgoing NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen, nicknamed the «Fogh of War» by his many critics, handed Greenland to the United States on a Georg Jensen silver platter and warned the Faeroes not to even think about independence. Whatever the Americans paid for Rasmussen’s knee-jerk loyalty, it was worth it to Washington. U.S. dominance over the Arctic is spelled out in the Pentagon's National Strategy for the Arctic Region, a policy that was developed under the stewardship of Daniel Y. Chiu, the deputy assistant secretary of defense for strategy. Chiu sees the rapid climate change that is affecting the Arctic facilitating a greater U.S. naval and other military presence in the region. Last February, U.S. forces participated in the first airborne operation north of the Arctic Circle. The exercise, codenamed SPARTAN PEGASUS, saw paratroopers from the Army's 25th Infantry Division parachute into Deadhorse on Alaska's North Slope. In 2012, the commander of the U.S. Northern Command (NORTHCOM) and NORAD signed the Tri-Command Framework for Arctic Cooperation with the Commander of Canadian Joint Operations Command. The agreement «enhances military cooperation to support safety, security and defense operations in the region.» NORTHCOM has assumed sole responsibility for military operations in the Arctic region, placing Greenland, Svalbard, Jan Mayen Island, and the North Pole within NORTHCOM's jurisdictional domain. And NORTHCOM has not been shy about ordering U.S. fighter planes to engage Russian military aircraft in dangerous «cat-and-mouse» games over the Bering Sea between Siberia and Alaska. NORTHCOM has increased its presence in Canada's first Inuit-ruled territory, Nunavut. In March, NORTHCOM conducted Exercise ARCTIC WARRIOR/GUERRIER NORDIQUE in Iqaluit, Nunavut. The Stephen Harper government in Ottawa has increasingly stymied the rights of Native Canadians over the natural resources on their lands. The presence of NORTHCOM military units in the Nunavut capital of Iqaluit last March was a message by Ottawa and Washington to the local leaders that their self-government has «limits,» just like those imposed by Washington and Copenhagen on their Inuit cousins in Greenland. The same restrictions by the neo-colonialists of Ottawa and Washington will be imposed on the emerging Deline Gotine nation, the first native Canadian self-governing entity in Canada's Northwest Territories. In addition, the people of Deline Gotine will have no authority to ban natural gas fracking in their territory. NATO has urged Denmark and Canada to resolve a dispute over ownership of Hans Island, a 1.3 kilometer barren uninhabited island between Greenland and Canada's Ellesmere Island. The island will be ruled as a shared condominium between Canada and Denmark. Left out of the agreement are Greenland and Nunavut, the two Inuit governments that actually would have had no problems resolving sovereignty issues between the same native people. However, in the Arctic, the decisions are made in Washington, while the NATO puppets of Ottawa, Copenhagen, and Oslo obediently wag their tails. |
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samedi, 07 juin 2014
Victorias electorales de Assad y Sisi ponen fin a la “primavera árabe”
Victorias electorales de Assad y Sisi ponen fin a la “primavera árabe”
El analista israelí en temas árabes Avi Issacharoff escribió en el periódico Maariv que el perfil de Oriente Medio ha ido cambiando continuamente desde diciembre de 2010 y todos aquellos que han intentado realizar pronósticos han descubierto la dificultad de esta tarea.
Sin embargo, lo que está sucediendo en estos días, las victorias electorales del nuevo presidente egipcio, Abdel Fattah al Sisi, y del presidente sirio, Bashar al Assad, marcan el fin informal de la así llamada “Primavera Árabe”.
El periódico añade que aunque es todavía demasiado temprano para dar la despedida a las revoluciones y los revolucionarios en Oriente Medio, las dos elecciones –la egipcia que fue celebrada esta semana- y la siria -que tendrá lugar en los próximos días- han supuesto el cierre de una etapa, que estuvo caracterizada por la demanda de cambios, el caos y la inestabilidad.
En la actualidad, el desafío del terrorismo y de la falta de seguridad han llevado a que las poblaciones árabes están ya cansadas de revueltas y conflictos y busquen asegurar la estabilidad y el desarrollo.
En Egipto, el establishment político anterior ha vuelto al poder a través de Abdul Fattah al Sisi y busca destruir a los Hermanos Musulmanes, la cofradía que ha sacado provecho de las revoluciones y revueltas árabes en varios países. En Siria, Assad continuará siendo el jefe de estado aunque la guerra civil continúe durante un cierto tiempo más. La votación masiva de los sirios en Beirut es el reflejo de un cambio en la opinión pública siria que comprende que Assad es la garantía de la estabilidad futura y de la derrota definitiva del terrorismo que asola el país.
El periódico destaca también que estos acontecimientos tienen lugar en un momento en el que el Líbano busca un nuevo presidente que sustituya a Michel Suleiman y en el que se ha producido el acuerdo entre Hamas y Fatah para el establecimiento de un gobierno de unidad.
Las repercusiones de este último hecho no están claras para Israel, pero los actuales acontecimientos en Oriente Medio y el refuerzo en general del poder de los estados y gobiernos árabes pueden no ser favorables para los intereses israelíes.
Al-Manar
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jeudi, 05 juin 2014
El canal de Nicaragua y el nuevo mundo multipolar
por Juan Manuel Karg*
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
El progresivo declive de EE.UU. en su papel de “hegemón” internacional ha provocado la emergencia de otros actores con gran relevancia a nivel global: Rusia, China, Brasil e India, por un lado, y el conjunto de países de América Latina por otro, quienes han conformado un nuevo escenario multipolar. La crisis económica en Europa también fue propicia para posibilitar este escenario internacional que describimos, mostrando los límites de modelos de integración como la Unión Europea, y de modelos económicos con fuertes componentes librecambistas.
En ese contexto, en Nicaragua se plantea nuevamente la posibilidad de desarrollar un paso interocéanico, que conecte el Mar Caribe con el Océano Pacífico y Atlántico, sin la tutela de Washington. ¿Qué oportunidades y peligros presenta esta idea, donde participarían empresarios chinos y probablemente rusos, amparados por ambos gobiernos? ¿Cómo impactará en las economías latinoamericanas?
El proyecto del Canal de Nicaragua es, sin dudas, un proyecto muy ambicioso: con una construcción que se estima en unos 40.000 a 50.000 millones de dólares, conectaría al Mar Caribe con el Océano Atlántico y el Pacífico, comenzando sus obras a principios de 2015. Hay que decir que este no es un proyecto nuevo, ni mucho menos: hace siglos que se ha buscado una conexión en la zona, e incluso el Canal de Nicaragua ya se aparecía como idea antes de la construcción del propio Canal de Panamá, que data de 1914 y nace con una hegemonía absoluta de parte de EE.UU.
Una de las diferencias importantes con el Canal de Panamá, en las proyecciones conocidas hasta el momento, es que el nicaragüense podría ser además utilizado por barcos de gran calado. Sería, por consiguiente, un canal más ancho y más profundo que el de Panamá, que además se ha caracterizado en los últimos tiempos por cierta “lentitud” en las obras de remodelación, con la consiguiente falta de adecuación para el paso de nuevas embarcaciones.
¿Cómo puede impactar este multimillonario despliegue chino en Nicaragua? China parece pretender otro tipo de relación con el continente a la estadounidense –más allá de valoraciones comerciales muy positivas, claro, para el país asiático, que no hay que dejar de mencionar-. Un primer punto de crucial diferencia, hasta el momento: el no pretender construir bases militares en nuestro continente, como sí ha hecho Washington en Colombia y Perú, por ejemplo. Al respecto de este tema parece posible descartar la hipótesis de que esto pueda ser el inicio de una futura “militarización de América Latina por parte de China”, tal como han afirmado como posibilidad algunos analistas -visto y considerando el despliegue norteamericano en la región desde 1914, como subproducto de la construcción del Canal de Panamá-. La historia reciente no demuestra esa tesis en lo respectivo a la relación del “gigante asiático” con nuestro continente: la diplomacia china parece más cercana a la idea de “cooperación sur-sur” que a la injerencia en la política interna de los países del continente.
Dicho esto, nos preguntamos ¿Podrían estas obras ampliar las tensiones entre China y EEUU? Sin dudas Washington está tomando nota de los veloces movimientos de Beijing, y de la audacia comercial que parece mostrar en América Latina, con acuerdos comerciales y políticos en diversos países del otrora “patio trasero” norteamericano. Los datos son elocuentes: el PBI chino es el segundo a escala mundial desde 2011, y el país ha mostrado altas tasas de crecimiento en los últimos años, lo que le otorga al gigante asiático liquidez para invertir en otros lugares del mundo. El reciente viaje de Obama a Filipinas, con la consiguiente firma de un acuerdo de cooperación en el marco de defensa por el plazo de 10 años, parece ser una medida defensiva de EEUU, buscando aumentar su influencia en la región de Asia-Pacífico.
Para Nicaragua seguramente el proyecto traiga beneficios en el corto y mediano plazo, a medida que la obra vaya avanzando. En primer lugar, crearía miles de puestos de empleo por la magnitud de la construcción de una obra tan grande en extensión, con cerca de 500 km de largo. Algunos analistas han estimado que las obras del canal podrían llevar a un crecimiento del 10% anual en la economía nicaragüense. A su vez, para el ALBA-PetroCaribe, como organismos similares de integración regional, no sería menor que uno de sus socios miembros tenga dominio de un canal de tal importancia. Venezuela, por ejemplo, se vería beneficiada para exportar más fácilmente petróleo a China, que es el segundo comprador del mercado de hidrocarburos venezolano –el primero sigue siendo EE.UU.-.
En conclusión: el proyecto, para América Latina, podría significar la posibilidad de tener un canal con autonomía total respecto a Washington. En esto hay otra diferencia clara con su “antecesor”: si bien el Canal de Panamá fue cedido formalmente a su país, luego de 80 años de dominio estadounidense, Washington detenta la posibilidad, por ley, de intervenir militarmente la zona si ve peligrar sus intereses. Que esta cláusula no exista en Nicaragua es una salvaguarda para el continente, visto y considerando el “prontuario” que sobre el tema ostenta Washington en la región.
*Licenciado en Ciencia Política de la UBA. Investigador del Centro Cultural de la Cooperación de Buenos Aires.
Fuente: El Espía Digital
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mercredi, 04 juin 2014
What Obama Told Us At West Point
What Obama Told Us At West Point
Ex: http://www.strategic-culture.org |
At West Point Obama told us, to the applause of West Point cadets, that «American exceptionalism» is a doctrine that justifies whatever Washington does. If Washington violates domestic and international law by torturing «detainees» or violates the Nuremberg standard by invading countries that have undertaken no hostile action against the US or its allies, «exceptionalism» is the priest’s blessing that absolves Washington’s sins against law and international norms. Washington’s crimes are transformed into Washington’s affirmation of the rule of law.
Here is Obama in his own words: »I believe in American exceptionalism with every fiber of my being. But what makes us exceptional is not our ability to flout international norms and the rule of law; it is our willingness to affirm them through our actions.» Actions indeed. In the 21st century «American exceptionalism» has destroyed seven countries in whole or in part. Millions of people are dead, maimed, and displaced, and all of this criminal destruction is evidence of Washington’s reaffirmation of international norms and the rule of law. Destruction and murder are merely collateral damage from Washington’s affirmation of international norms. «American exceptionalism» also means that US presidents can lie through their teeth and misrepresent those they choose to demonize. Listen to Obama’s misrepresentations of the Putin and Assad governments: »Russia’s aggression towards former Soviet states unnerves capitals in Europe . . . In Ukraine, Russia’s recent actions recall the days when Soviet tanks rolled into Eastern Europe .» Obama misrepresents Assad as «a dictator who bombs and starves his own people.» Did any of the cadets in Obama’s West Point audience wonder why, if Assad is a brutal dictator who bombs and starves his own people, the Syrian people are supporting Assad instead of the American-backed «liberation forces,» the combination of imported jihadists and al Qaeda fighters who object to Assad’s government because it is secular? The US military is taught to respect its civilian commander-in-chief, but if West Point cadets actually do obtain an education, it is remarkable that Obama’s audience did not break out in laughter. The reference to Soviet tanks rolling into Europe is a reference to the Hungarian (1956) and Czech (1968) «revolutions» when the Hungarian and Czech communist leaders attempted to assert independence from Moscow. It is doubtful that Washington’s response to countries attempting to exit NATO would be any different. A few months ago Washington responded to political talk in Germany and England about leaving the EU by informing both governments that it was not in Washington’s interest for them to depart from the European Union. Obama used the image of Soviet tanks in order to color Russia with the Soviet Threat, to mischaracterize Russia’s response to the Georgian invasion of South Ossetia, and to misrepresent Crimea’s vote in favor of reunification with Russia as «Russia’s invasion and annexation of Crimea.» These lies are still a mainstay in the US media and in Washington’s official propaganda. Obama’s speech is probably the most disingenuous ever given by a Western politician. We could have fun for hours with all the crimes that Washington commits but buries in rhetoric directed at others. Perhaps my favorite is Obama evoking a world in which «individuals aren’t slaughtered because of political belief.» I am sure Obama was thinking of this just world when he murdered without due process of law four American citizens «outside of areas of active hostilities.» Another favorite is the way Obama flushed the US Constitution of its meaning. Obama said, with reference to bringing the Guantanamo prisoners to the US, that «American values and legal traditions don’t permit the indefinite detention of people beyond our borders.» No, Obama, the US Constitution prevents the indefinite detention of US citizens by the US government anywhere on earth, especially within our borders. By detaining and by murdering US citizens without due process of law, Obama has violated his oath of office and should be impeached. It was only a short time ago that President Bill Clinton was impeached by the US House of Representatives (the Senate saved him from conviction) for lying about his sexual affair with a White House intern. How times change. Today a president who violates his oath of office to protect the Constitution from enemies foreign and domestic gets a free ride. The Constitution has lost its power to protect citizens from the arbitrary power of government. The US is the Constitution. Without the Constitution the US ceases to exist, and the country becomes a tyranny, both at home and abroad. Today the US is a tyranny cloaked in the garb of «freedom and democracy.» Instead of laughing our way through Obama’s ridiculous speech to what apparently was a dumbed-down West Point graduating class, lets pay attention to Obama’s bottom line: «America must always lead on the world stage. . . . The military is, and always will be, the backbone of that leadership.» In other words, Washington doesn’t use diplomacy. Washington uses coercion. The favorite threat is: «Do as you are told or we will bomb you into the Stone Age.» Obama’s speech is a justification of Washington’s criminal actions on the grounds that Washington acts for the exceptional Americans whose exceptionalism places them and, thereby, their government above law and international norms. In this way of thinking, only the failure to prevail constitutes failure. Americans are the new ubermensch, the new master race. Inferior humans can be bombed, invaded, and sanctioned. Obama’s West Point speech asserts American superiority over all others and Washington’s determination to continue this superiority by preventing the rise of other powers. This arrogant hubris was not enough for the Washington Post editorial board. The newspaper’s editorial damned Obama for binding US power and limiting its use to «a narrow set of core interest,» such as direct threats to America. The American «liberal media» object that Obama’s claim of exceptionalism is not broad enough for Washington’s purposes. Obama’s address, the Washington Post wrote, bound «US power» and «offered scant comfort» to those militarists who want to overthrow Syria, Iran, Russia, and China. The world should take note that the most militarily aggressive American president in history is considered a wimp by the neoconized American media. The media drives wars, and the American media, firmly allied with the military/security complex, is driving the world to the final war. |
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mardi, 03 juin 2014
Fosfatos y uranio: ¿Otros motivos para la intervención saudí en Siria?
por Lajos Szaszdi
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
Otra razón del por qué países como EE.UU., Arabia Saudita, Francia, el Reino Unido, Jordania, Israel y Turquía están envueltos en desestabilizar a Siria podría ser para asumir derechos de explotación y control sobre los depósitos de uranio que se hallan en los yacimientos de rocas de fosfatos de Siria. Según M. Ragheb, hay más demanda de uranio en el mundo como combustible para centrales nucleares de energía eléctrica que suministros disponibles de este mineral.
En el año 2005 por ejemplo menciona que se consumieron 68,000 toneladas de mineral de uranio en bruto pero sólo hubo una producción de 39,000 toneladas aquel año. Esto dice representaría una diferencia de 43% entre la oferta y demanda global de uranio. Sigue exponiendo que para el 2007 no había suficiente uranio enriquecido para los 435 reactores operando en el mundo en aquel entonces y que generaban 17% de la energía eléctrica mundial. La falta de uranio enriquecido suficiente para satisfacer la demanda global no permitiría tampoco suplir de combustible a 28 nuevos reactores que estaban en construcción en 2007.
El problema aumentará ya que para el 2013 se habrían completado 48 nuevas centrales nucleares a nivel mundial, habiendo 200 nuevos reactores en construcción o que están planeados. Además, Ragheb menciona que Francia produce 80% de su energía eléctrica por medio de centrales nucleares y no poseyendo producción nacional de uranio consume hasta un 15% del uranio producido y ofrecido a la venta globalmente. Menciona igualmente que el Reino Unido, Alemania, Japón y Corea del Sur solo producen 0.196% del uranio producido anualmente en el mundo pero entre los cuatro consumían el 24% producido a nivel mundial. Más aun, colectivamente los países de Occidente según Ragheb producen solo el 4% del uranio disponible a nivel mundial pero consumen el 72% de los suministros globales de uranio.
Infografía: Participación de Rusia en la construcción de centrales nucleares
Los EE.UU. para 2009 tenían proyectadas 28 nuevas centrales nucleares, pero en 2006 consumió 57 millones de libras de óxido de uranio concentrado, de los cuales solo produjo 4 millones de libras, teniendo que importar el resto. Según cita Ragheb, para el año 2025 EE.UU. tendrá una demanda de 75 millones de libras de óxido de uranio concentrado y aún con un aumento nacional de su producción, tendrá que importar de 55 a 65 millones de libras en 2025 para suplir de combustible a sus reactores nucleares.
Se calcula que para 2025 el mundo tendrá una demanda de 230 millones de libras de óxido de uranio concentrado pero sólo habrá una oferta de 200 millones de libras, o tendrá una demanda de 300 millones de libras de óxido de uranio concentrado y tan solo una oferta de 170 millones de libras. Por esta carestía de uranio los precios del mineral en el mercado pueden ir en aumento de un promedio estimado por Ragheb de $65 dólares la libra de uranio – pudiéndose comprar por $42 dólares la libra en el mercado al contado (spot market) – hasta inclusive un precio de $136 dólares la libra alcanzado en 2007, o hasta de $200 dólares la libra de uranio en un futuro. De acuerdo a Ragheb, de producirse tales diferencias entre la oferta y la demanda de uranio para las centrales nucleares, “haría la extracción de uranio de fuentes de rocas de fosfato necesaria para salvar la distancia” [entre oferta y demanda].
De acuerdo a Ragheb, Siria tiene ricos depósitos de rocas de fosfato y ocupa el quinto lugar en el Cercano Oriente en la producción de rocas de fosfato, habiendo por ejemplo extraído 2.04 millones de toneladas de fosfato en 2001. En este sentido, la mayor parte de las rocas de fosfato producidas son exportadas. Es interesante que en la ciudad de Homs, la tercera ciudad en población de Siria después de Alepo y Damasco, hay una “micro” planta de producción de ácido fosfórico para su uso en el procesamiento de alimentos que según indica Ragheb está bajo la supervisión del Organismo Internacional de Energía Atómica. No hay al parecer indicios de que la planta de acuerdo a esta fuente produzca uranio como derivado de la producción de ácido fosfórico. Ha de asumirse que Siria posea importantes yacimientos de uranio contenido en sus depósitos de rocas de fosfato, probablemente codiciados ambos por al menos algunos de los países involucrados activamente en desestabilizar a Siria para causar la caída de su gobierno y poner en su lugar un régimen “quislingo” (por Quisling, colaboracionista noruego de las fuerzas de ocupación alemanas de su país y del régimen alemán hitleriano durante la II Guerra Mundial), favorable a los intereses económicos de esos estados conspiradores.
De acuerdo al International Fertilizer Development Center (IFDC), el Centro Internacional de Desarrollo de Fertilizantes citando a Gecopham, la Compañía General para Fosfatos y Minas estatal siria, los depósitos de rocas de fosfato descubiertos en Siria sobrepasan los 2,000 millones de toneladas. Según Gecopham, los yacimientos de fosfato del este del país son los más importantes. La producción anual de concentrado de fosfato es de 3.85 millones de toneladas a partir de 2005, exportándose el 80% y empleándose el 20% restante en producir ácido fosfórico y también fertilizantes de fosfato en la planta Fertilizantes Homs en la ciudad del mismo nombre.
Infografía: Funcionamiento de una central nuclear
En el blog anterior se mencionó citando a Ragheb que después de Marruecos Arabia Saudita, Egipto, Siria, Jordania e Israel contienen las reservas más importantes de rocas de fosfato en el Cercano Oriente. De estos países mencionados, Arabia Saudita, Jordania e Israel, vecinos de Siria, están envueltos en apoyar a los insurgentes y terroristas cuyo objetivo es tratar de provocar la caída del gobierno sirio por la fuerza. Se puede considerar a esos estados no sólo actualmente enemigos de Siria sino también competidores del estado sirio en el mercado internacional como dueño de las empresas dedicadas a la explotación, procesamiento y exportación de los depósitos de fosfato sirios.
Podría ser también que Arabia Saudita, Jordania e Israel también tengan interés en explotar los potenciales depósitos de uranio en las rocas fosfáticas de Siria para exportación en beneficio suyo y para su propio consumo a costa de Siria, tras eliminar con un cambio de gobierno – como ahora están tratando – al estado sirio como competidor comercial e industrial, con la esperada privatización de compañías estatales en beneficio de los intereses extranjeros. Las famosas privatizaciones neoliberales tan promovidas y hasta impuestas por EE.UU. y sus aliados de la Unión Europea.
Hay que recordar del anterior blog que Arabia Saudita en su Mina de Al Jalamid espera producir anualmente 4.5 millones de toneladas de concentrado de fosfato, habiendo mencionado Ragheb que el proyecto de fosfato de la Mina de Al Jalamid esperaba producir 3 millones de toneladas al año. Esto se compara con la esperada producción siria de 3.85 millones de toneladas de concentrado de fosfato a partir de 2005 y la producción minera de Siria en 2008 de 3.22 millones de toneladas según IFDC, al parecer de concentrado de fosfato.
En 2008 Jordania tuvo una producción minera de 6.27 millones de toneladas de fosfato e Israel ese mismo año produjo 3.09 millones de toneladas de fosfato. Comparativamente de acuerdo a Ragheb, a los depósitos de rocas de fosfato en bruto conocidos en Siria, que sobrepasan los 2,000 millones de toneladas, Jordania tiene depósitos de 1,800 millones de toneladas de rocas de fosfato sin procesar e Israel 1,600 millones de toneladas de rocas de fosfato en bruto. Arabia Saudita puede que tenga tan solo en la Cuenca de Sirhan-Turayf unas 7,800 millones de toneladas métricas de rocas de fosfato en bruto.
No es improbable que algunas de las potencias occidentales involucradas en apoyar a los terroristas e insurgentes islamistas que pretenden derrocar por la fuerza al gobierno sirio lo hagan para ganar acceso a una fuente más de uranio extraído de depósitos de rocas fosfáticas para sus centrales nucleares de energía eléctrica. Dichas potencias buscarían diversificar el número de fuentes de uranio ante la competencia mundial por dicho mineral de cantidades limitadas.
Es interesante que la República Centroafricana es según Ragheb la única en poseer depósitos de fosforita continentales en África en el área de Bakouma, donde se estima que hay 17,000 toneladas de uranio. Igualmente, en otra fuente se menciona que durante la búsqueda de uranio en la década de los 60 del siglo XX, se hallaron depósitos de rocas fosfáticas de la época geológica del Eoceno en la República Centroafricana cerca del área de Bakouma. Los hallazgos, se dice, fueron “notables” por su contenido de uranio, con un promedio de 0.25%” de óxido de uranio.
Según Nicolas Dasnois, aunque la mayor parte de las compañías mineras se concentran en explotar los principales depósitos de uranio como los de Níger – con depósitos identificados de 275,500 toneladas de uranio – y Namibia, otros intereses mineros buscan yacimientos de uranio menores sin explotar como en la República Centroafricana. Los yacimientos de uranio de Siria estarían en esta categoría de depósitos de uranio más pequeños vírgenes.
Con reservas de uranio identificadas de 12,000 toneladas en la República Centroafricana, la compañía nuclear francesa Areva planea iniciar la explotación de los depósitos de uranio del país africano entre 2016 y 2017. Areva es considerada la compañía nuclear más grande del mundo según la Asociación Nuclear Mundial. Con relación a este tema según Dasnois, la compañía canadiense Rockgate Capital Corporation tiene planes de iniciar la producción de los depósitos de Mali de 8,533 toneladas de uranio, otras reservas de uranio que se pueden considerar pequeñas.
No sería improbable que la presencia militar francesa en la República Centroafricana – que acaba de ser extendida con una mayoría de votos por los diputados del Parlamento francés – además de estar en el país africano para reestablecer el orden y poner fin a la violencia sectaria entre musulmanes y cristianos, se halle también para asegurar que Francia en un futuro tenga acceso privilegiado a los depósitos de uranio en los yacimientos de rocas fosfáticas del país africano. Así, a las 1,600 tropas francesas enviadas en diciembre a la República Centroafricana, país con un área similar al de Francia, se acaban de añadir 400 más, para un total de 2,000 soldados.
El año pasado Francia desplegó 4,000 tropas en Mali para expulsar del norte del país africano a insurgentes islamistas radicales que lo ocupaban y desde donde amenazaban con conquistar el sur de Mali controlado por el gobierno maliense. El interés de Francia en intervenir en Mali no se habría limitado a defender el gobierno de una ex colonia, a evitar que el país se convirtiese en una base de operaciones de terrorismo islamista sunita con acceso a minas de oro con el cual financiar actividades terroristas e insurgencias, a impedir que Mali llegase a ser una fuente de exportación del integrismo islamista y la yihad a los países de poblaciones musulmanas de la región del África Occidental y el Sahel o por razones humanitarias para evitar amenazas a la población civil, como en el caso de la República Centroafricana.
Mali es rica en oro y otros minerales, teniendo yacimientos de uranio y depósitos de fosfatos, otro importante sector de minería maliense con reservas potenciales de 22 millones de toneladas de donde también se podría extraer uranio. La intervención militar de Francia en Mali se habría producido también para proteger al país vecino de Níger de mayoría musulmana de ser desestabilizado por los militantes islamistas radicales en Mali, tomándose en cuenta que la empresa de energía atómica francesa Areva opera dos minas de uranio en Níger.
Para Areva las minas nigerinas de Arlit e Imouraren son una importante fuente de uranio para las centrales nucleares de Francia, habiendo la compañía francesa explotado el uranio de Níger por más de 50 años, siendo además el inversor más importante del país africano. De acuerdo a un estudio del Parlamento francés, el 18% del uranio consumido en las 58 centrales de energía atómica francesas en 2008 procedió de Níger. Así en febrero de 2013 Francia tenía unos doce soldados de fuerzas especiales protegiendo la mina de Arlit. Níger, el quinto productor de uranio del mundo, proporciona según la prensa francesa una quinta parte del uranio que consume Francia en sus centrales nucleares.
El proceso de extracción industrial del uranio contenido en ácido fosfórico, éste producto del procesamiento de rocas de fosfato con ácido sulfúrico, puede hacerse más eficiente e incluso abaratarse con el proceso llamado PhosEnergy, “un proceso de intercambio iónico (IX)”. Dicho proceso permite la recuperación de un 95% del uranio en los fosfatos sin residuos radioactivos, pudiendo costar la extracción tan solo $18 dólares por libra de uranio extraída.
Países como Arabia Saudita, Jordania o Francia podrían estar interesados en explotar los depósitos de uranio contenidos en los yacimientos de rocas de fosfato sirios. De estar Riad interesada en intervenir en Siria para tener acceso privilegiado a los depósitos de uranio sirios, la Compañía Minera de Arabia Saudita Ma’aden (Ma’aden Saudi Arabian Mining Company) jugaría un papel fundamental en la producción de uranio sirio extraído de rocas de fosfato. Incluso se ha dicho que Ma’aden desea convertirse en la compañía productora de fosfatos más grande del mundo, otro motivo adicional que podría tener la monarquía saudita de querer controlar los recursos minerales de Siria.
La subsidiaria de la compañía Ma’aden para fosfatos es la Compañía de Fosfatos Ma’aden (Ma’aden Phosphate Company), una empresa conjunta de Ma’aden, con un 70% de las acciones, con SABIC con un 30%. Ma’aden está construyendo una nueva planta de ácido fosfórico que probablemente podría producir uranio extraído de rocas de fosfato, con el año 2016 como “período de contrato” de este proyecto, con capacidad de producción anual planeada de 1.5 millones de toneladas y con un valor de 3.5 mil millones riyales saudíes. Esta planta podría ser parte del proyecto conjunto de Ma’aden con la empresa estadounidense Mosaic y SABIC de Arabia Saudita para la producción minera de rocas de fosfato y la producción de fertilizante a base de éstas. El proyecto, valorado en $7 mil millones de dólares, tendrá una participación del 60% para Ma’aden, de un 25% para Mosaic Corporation (MOS) de Plymouth, Minnesota, actualmente la empresa productora de fosfatos más grande del mundo, y de SABIC con un 15% de las acciones.
En cuanto a localización, se planea levantar el Proyecto de Fosfatos Wa’ad Al Shammal en el norte de Arabia Saudita en la Ciudad Industrial de Minerales Wa’ad Al Shammal. Como parte de este proyecto se va a ampliar la capacidad de procesamiento de la Ciudad Industrial de Minerales Ras Al Jair, localizada en la costa este saudí en el Golfo Pérsico y conectada a la Ciudad Industrial de Minerales Wa’ad Al Shammal por un ferrocarril ya construido. El proyecto, en el cual la compañía americana Mosaic planea invertir mil millones de dólares, empezará a operar en 2016 y tendrá una capacidad proyectada de producción anual de 3.5 millones de toneladas. La intención es satisfacer la demanda anual de fósforos como fertilizantes, que mundialmente crece en alrededor de unas 1.5 millones de toneladas según un alto miembro de Mosaic.
El apoyo de varias potencias a los terroristas e insurgentes en Siria para provocar la caída del gobierno de Damasco podría estar en parte motivado por intereses económicos ligados a una futura explotación de los recursos minerales sirios por empresas y multinacionales pertenecientes a los países que apoyan la desestabilización de Siria. De ser así sería un ejemplo de neocolonialismo en el siglo XXI, y un peligroso ejemplo a seguir por potencias interesadas en poder explotar a toda costa y a favor de sus intereses nacionales corporativos los recursos de los países en desarrollo a expensas de su soberanía, seguridad y bienestar.
Fuente: RT
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lundi, 02 juin 2014
Shia and Christian Unity under Hezbollah and FPM is Essential
Lebanon and Syria: Shia and Christian Unity under Hezbollah and FPM is Essential
Jibril Khoury and Lee Jay Walker
Modern Tokyo Times - Ex: http://moderntokyotimes.com
Gulf and Western powers easily sacrificed the Christians of Iraq and clearly the same powers care little about the Alawites, Christians and the Shia minority in Syria which face Takfiri persecution and daily massacres. It is therefore incumbent on General Michel Aoun and the Free Patriotic Movement (FPM) to maintain a firm relationship with Hezbollah. The FPM is mainly supported by Christians while Hezbollah is a powerful force within the Shia community. If the FPM and Hezbollah are hoodwinked by outside forces which seek to cause divisions, then both communities will suffer in the long-term given the shifting sands being backed by Gulf powers throughout the Levant.
The Coptic Christians in Egypt were sidelined because America only cares about Camp David and protecting Israel, Saudi Arabia and Turkey at all costs throughout the Middle East. When the Muslim Brotherhood in Egypt began to focus on taking over the political apparatus and espoused sectarian thinking towards the minority Christian and Shia communities, then like usual Washington wasn’t concerned. Not surprisingly, while the Obama administration is worried about the fate of the Muslim Brotherhood in Egypt, little is said about the brutal murders of Christians by supporters of Morsi and the Muslim Brotherhood.
Indeed, while powerful Gulf nations are free to spread militant Salafi Islam throughout Africa, Europe, the Middle East, North America and Southeast Asia; it is abundantly clear that not one single non-Muslim place of worship is allowed in Saudi Arabia and apostates face death. This reality highlights the demise of Christianity within major Western nations and that secular governments care little when it comes to religious freedom. Therefore, the Christians of Lebanon should realize that they will be abandoned abroad at the drop of a hat because just like their co-religionists in Syria they are expendable. After all, when al-Qaeda affiliates and the Free Syrian Army (FSA) are involved in destroying Christian churches, kidnapping Christian bishops, cleansing Christians and other minorities like the Alawites and Shia; then this means little in America, France and the United Kingdom because Gulf nations are allowed to fund Takfiris and al-Qaeda affiliates openly. Of course, elites in Ankara, London, Paris and Washington are also involved in many terrorist and sectarian ratlines.
Aoun commented about the kidnap of two Christian bishops by FSA Islamists in Syria by stating that “These acts do not represent in any way a struggle for freedom, but rather terrorist acts committed by hate-filled, malicious terrorists who feed on the blood of innocents and the lives of civilians … while attempts to justify this terrorism under the pretext of seeking to oust the regime have become ridiculous and pathetic.”
The Christian Patriarch Cardinal Mar Bechara Boutros al-Rahi of the Maronite Church in Lebanon and All the East ”…called for halting violence in Syria and starting a national dialogue to reach a peaceful solution to the crisis.,,”
“During an honoring celebration held by the Syrian and Lebanese community in Brasilia, al-Rahi appealed (to) the international community and the countries which support the war in Syria to stop supporting and financing murder operations and to halt arming terrorism and destabilizing a secure country and to sit (at a) dialogue table.”
Gulf and Western powers also want to weaken the Christians of Lebanon by sowing internal dissent and undermining the FPM because Aoun refuses to be bought. Similarly, the European Union is being forced to put more pressure on Hezbollah because of the whims of America, Israel and Saudi Arabia. This is based on utilizing anti-Hezbollah rhetoric throughout many media channels and by powerful think tanks espousing propaganda for their political backers. Therefore, the terrorist attack in Bulgaria appears to have been “a hatchet job” in order to lay the foundation of undermining Hezbollah.
Media agencies are powerful tools in the wrong hands therefore labeling Hezbollah to be sectarian and militant needs to be questioned. Hezbollah fighters in Syria are helping border communities against Takfiri fanatics and a plethora of Sunni sectarian forces which also have no qualms in killing Sunni Muslim clerics. In the last 12 months in Syria several Sunni Muslim clerics have been killed for either supporting the Syrian government or for seeking accommodation with other minority groups. Therefore, when Hezbollah helped to retake a border district between Lebanon and Syria the Christians once more began to rebuild their church which was defiled by Gulf and Western backed terrorists. However, the real reality on the ground is ignored because it doesn’t suit the agenda of powerful Gulf and Western nations.
In Syria it is Takfiri Islamists and a plethora of sectarian terrorist groups which are involved in beheading minorities, brutally killing captured Syrian soldiers, committing atrocities against civilians based on religious and political affiliation and setting off car bombs throughout this nation. Hezbollah, on the other hand, is fighting alongside the Syrian armed forces in parts of Syria irrespective if the soldiers are Alawite, Christian, Shia or Sunni. This isn’t surprising because Hezbollah supports the Palestinian cause and it is abundantly clear that the majority of Palestinians are Sunni Muslim. Therefore, the mass propaganda angle against Hezbollah is easily dismantled because this movement is resisting the hegemonic dreams of major Western powers, Gulf nations and the state of Israel.
In 2006 Hezbollah under Hassan Nasrallah signed a very important memorandum with Aoun whereby powerful Shia and Christian forces would work together based on mutual interests. Of course, certain disagreements exist just like in all nations because this is the nature of politics and you also have a different confessional basis. Despite this, the memorandum highlighted that the old days were over whereby militants within both communities would move on in order to lay the foundation for a new Lebanon whereby fear is taken out of the equation.
Hezbollah and the FPM both gain mutually when it comes to maintaining the military of Hezbollah based on the notion of resistance, while Christians in the FPM gain politically within the power mechanisms of Lebanon because of the powerful support that Hezbollah gives. Issues related to different lifestyles, cultures and religious affiliation highlights the pragmatism of both Hezbollah and the FPM. Ironically, it is the ambitions of Aoun which may threaten the mutual alliance because he seeks to broaden his political church. Therefore, Hezbollah is adopting a patient stance in order to keep the alliance together while Aoun knows that he can’t afford to lose the special relationship because it will weaken his powerbase.
If Christians and the Shia focus on the reality of modern day Syria then clearly they will realize that in the eyes of Takfiris and the plethora of terrorist forces in this country, that both religious communities are deemed to be “infidels.” This reality is proven on the ground because many Christian churches and Shia mosques have been destroyed. At the same time, both faith communities face enormous persecution at the hands of al-Qaeda affiliates, Takfiris and the followers of Salafi Islam in Syria. If Gulf and Western backed terrorist and sectarian groups emerged victorious under the prevailing conditions in Syria then a bloodbath against the Alawites, Christians and Shia would ensue. Likewise, the Druze community would feel the full force of Salafi bigotry in Syria if the Syrian armed forces were defeated.
Indeed, a brutal civilizational struggle is underway in Lebanon and Syria whereby Gulf petrodollars seek to crush indigenous Sunni Islam because of their views on supporting mutual accommodation with all religious groups. This civilizational war can be felt in Afghanistan, Egypt, Iraq, Lebanon, Libya, Mali, Pakistan, Tunisia, Somalia, Syria, and in other nations. Likewise, gradually the dark and sinister Salafi movement and Gulf petrodollars are spreading their evil tentacles to Indonesia, Malaysia and throughout Central Asia and the Caucasus region. Indeed, these sinister forces can be felt within European nations and in North America. Therefore, many Sufi shrines have been destroyed in Libya, Mali and Somalia while Sunni Muslim clerics have been killed in Syria.
Syria now is on the frontline in a civilizational war whereby moderate forces and religious diversity are being threatened by Gulf Islamist petrodollars which seek to crush moderation and religious pluralism. This brutal force is being backed and supported by America, France and the United Kingdom because of various factors despite laying the foundation for terrorist attacks at home. The recent brutal murder of Lee Rigby is evidence of this evil force which is being given a free hand to spread hatred and division. Also, it is clear that September 11, Benghazi and Madrid happened because of Gulf and Western powers supporting al-Qaeda and Islamist terrorism in Afghanistan, Bosnia and Libya. After all, blowback will always emerge and now in Egypt the same Muslim Brotherhood that America bankrolled and met frequently within powerful political institutions in Washington; is now the same Muslim Brotherhood which wants to castigate America. Despite this, the same dangerous game keeps on being played despite the reality of the outcome – after all, look at modern day Afghanistan, Iraq, Libya and Pakistan (self-induced).
The Levant is now being pulverized by sinister forces which are supporting sectarianism and terrorism. In recent months it is clear that elements within the FSA and various al-Qaeda affiliated groups are now intent on spreading terrorism in Lebanon. This follows on from the increasing reality of sectarian hatred which is being espoused by the same dark forces in Syria and which can be found throughout the Gulf region. Syria is now on the frontline and the enemies of this nation also desire to crush Hezbollah and to weaken the Christian position throughout the Levant. Therefore, it is incumbent that Syria survives and that the central state overcomes diabolical forces which support sedition; to enforce a brutal Sharia Islamic state based on Gulf Salafi Islam; to crush all religious minorities; and to enforce women into the shadows.
At the same time Hezbollah and the FPM must remain united because clearly many outside nations want to defeat these internal political forces by utilizing various dark means. It is clear that America, France, Israel, Qatar, Saudi Arabia, Turkey and the United Kingdom desire to control the region. These nations therefore will use any underhanded tactic at their disposal in order to weaken Iran, the Russian Federation and to crush all independent forces within the Middle East which refuse to bow down to Gulf and Western hegemony. This reality means that the only way to destroy Syria and movements like Hezbollah in Lebanon – even if the Christians of the Levant are crushed – is to spread sectarianism, sedition and terrorism while spreading hatred throughout the media and destroying the economic lifeline of Syria.
Clearly, this reality is being played out in Syria whereby the most brutal Takfiri terrorists in the world are bypassing international passport controls based on the deeds of powerful Gulf and Western nations. Military arms keep on flowing into the Levant because even a weakened Syria beset by terrorist problems like Iraq will be deemed a victory. Of course, the enemies of Syria smell blood and seek the demise of the government at all costs irrespective if this destroys the religious mosaic of this nation. Likewise, the anti-Hezbollah rhetoric is now witnessing a new challenge to its powerbase by spreading enormous propaganda, creeping terrorism in the Hezbollah heartland and by curtailing the funding of this movement. This reality means that it is essential for Hezbollah and the FPM to remain firm during such delicate times in order to prevent outside forces from dictating the future of Lebanon.
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¿Qué hay detrás de Boko Haram y la propaganda mediática?
por Maximiliano Sbarbi Osuna
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
Es llamativo que durante la reunión que mantuvo días atrás el presidente de Francia, François Hollande, con los líderes de Nigeria, Níger, Chad, Togo, Benin y altos representantes diplomáticos de Gran Bretaña y Estados Unidos, haya manifestado ignorar quién o quiénes financian al grupo terrorista nigeriano Boko Haram, que mantiene secuestradas unas 270 niñas desde hace un mes. También es curioso que recién ahora París y Washington comiencen una campaña de alerta contra este grupo extremista, siendo que desde 2009 ha asesinado a unas tres mil personas.
¿Quién financia a Boko Haram?
La asociación ilícita entre la OTAN con Al Qaeda para el Magreb Islámico en 2011, por medio de la cuál Occidente y el extremismo lograron quitar a Kadafi del medio y repartirse las riquezas petroleras, acuíferas y armamentísticas de Libia, produjo un asentamiento permanente en Bengasi, desde donde se torció el destino de la Primavera Árabe a favor de Occidente.
Por ejemplo, desde allí se enviaron recursos, armas y combatientes a Siria.
Pero, las cuantiosas armas de las que disponía Kadafi, compradas a Rusia y Occidente fueron robadas y vendidas en el mercado negro a través del desierto del Sahara, terminando en manos de Ansar Dine (grupo extremista de Malí), rebeldes de la República Centroafricana y de Boko Haram, la guerrilla musulmana del norte de Nigeria.
Era sabido que los almacenes de armas diseminados por toda Libia, que fueron abandonados tras los bombardeos de la OTAN iban a ser saqueados y repartidos a grupos extremistas contra los cuáles Kadafi había combatido antes de 2011.
Precisamente, Francia fue uno de los países que promovió con mayor énfasis el ataque a Libia.
Además, una investigación difundida por el diario The Nigerian Tribune y reproducida en diversos medios detalla que una organización de caridad londinense recauda fondos para Boko Haram: Al-Muntada Trust Fund es el nombre.
Desde 2009 los extremistas se hicieron conocidos en el exterior de Nigeria, pero recién en 2011 consiguieron las armas de Al Qaeda y en 2012 fueron entrenados en el norte de Malí antes de la intervención francesa.
El grupo maliense Ansar Dine habría capacitado a Boko Haram junto con Al Qaeda para el Magreb Islámico durante la anarquía en Malí en 2012.
También, existen analistas que indican que Arabia Saudita financia indirectamente a los nigerianos, tal como hace con los extremistas chechenos, talibanes, rebeldes sirios, etc.
Asimismo, se están por cumplir diez años de la sangrienta toma de rehenes en un colegio en Beslán, Osetia del Norte (Rusia), por parte de extremistas islámicos apoyados económicamente por el reino saudí. Como se ve el modus operandi es similar.
¿Por qué intervienen Francia y Estados Unidos?
París va a prestar asesores militares para que ayuden al ejército de Nigeria a liberar a las niñas capturadas.
Pero, a Francia no le preocupa el extremismo islámico tanto como otra amenaza que hay en África. Por eso, intervino en Malí en 2012, en Centroafricana en 2013 y 2014, tras el golpe y cuida muy bien a sus aliados de Níger (país de donde extrae el uranio para sus plantas nucleares) y a la dictadura de Chad.
Por su parte, EE.UU., también le teme a un gigante mucho más difícil de manejar que al terrorismo islámico. Esa amenaza se llama China, y la creciente relación entre Pekín y los países africanos espanta a las compañías occidentales.
Principalmente, porque China a cambio de extraer los recursos (petróleo, gas, minerales preciosos y metales) invierte en infraestructura y en desarrollo social en los países a los cuáles se asocia.
La presencia china no deja de ser desigual, dado que Pekín extrae materias primas a cambio de productos con valor agregado, y además en el caso particular de Nigeria, ha vertido residuos tóxicos en el delta del río Níger.
En cambio, las empresas Total, Chevron y Shell han saqueado los recursos y corrompido a las elites locales profundizando aun más la desigualdad en África Central y Occidental.
Por eso, la campaña mediática demonizando a este grupo extremista es aprovechada por las potencias occidentales para legitimar su presencia militar y su control con un pretexto altruista, pero en realidad pretenden no perder terreno a manos de China, que necesita las materias primas africanas para sostener el crecimiento.
La competencia contra China en África ha llegado a un punto tal que Washington ha dividido a Sudán en dos partes autónomas e independientes: la petrolera aliada de Occidente (Sudán del Sur) y la que carece de petróleo pero tiene la infraestructura para la exportación de crudo (Sudán del Norte), cercana a China.
Control y manipulación
Estados Unidos además de frenar a China tiene otros dos objetivos. El primero es ubicar al AFRICOM, es decir el Comando Central Africano, en algún lugar del continente, ya que actualmente se encuentra en Stuttgart, Alemania.
En Bengasi no ha podido establecerse por la lucha entre facciones, que aun no lograron consolidar el poder en Libia. La interna de esta lucha alcanzó el 11 de septiembre de 2012 a EEUU, cuando el embajador norteamericano en Libia fue asesinado en el consulado.
Nigeria podría ser una buena ubicación para el AFRICOM, con la complicidad del presidente nigeriano Goodluck Jonathan, originario del sur petrolero y que ha olvidado al norte pobre y musulmán, profundizando la ya escandalosa desigualdad en el país africano más poblado.
Por otro lado, a pesar de que EE.UU. esté por recuperar su autonomía energética, gracias a la extracción de gas de esquisto, sus compañías procuran continuar con el negocio de la extracción y exportación de hidrocarburos.
Estados al servicio de multinacionales
Es habitual, en varios países de África, que las empresas multinacionales apoyadas por potencias financien guerrillas locales contra otras empresas disfrazando estas luchas de “conflictos étnicos”.
En el Delta del Níger son cotidianos los sabotajes contra oleoductos o contra trabajadores de las empresas petroleras. Es posible que Boko Haram sea un grupo extremista cercano a Al Qaeda o que también sea parte de esta estrategia imperialista de contratar mano de obra militar local para desplazar a compañías competidoras.
Por todo lo expuesto, ¿puede Hollande ignorar qué se teje detrás del extremismo de Boko Haram?
Fuente: El Espía Digital
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dimanche, 01 juin 2014
Eclairages de Bruno Drweski sur la situation en Ukraine
Eclairages de Bruno Drweski sur la situation en Ukraine
Ex: http://www.cercledesvolontaires.fr
Le Cercle des Volontaires a sollicité les éclairages de Bruno Drweski sur la situation ukrainienne. Maître de conférence à l’Institut National des Langues et Civilisation Orientales, ce spécialiste de l’Europe de l’Est nous éclaire sur les événements des dernières semaines, du coup de force du 22 février au massacre d’Odessa du 2 mai.
C’est également l’occasion de revenir avec lui sur le traitement de l’information par les grands médias. Son analyse est sans appel : en une vingtaine d’années, l’objectivité a changé de camp ! Loin d’être totalement impartiale, l’information russe est aujourd’hui plus crédible que la presse occidentale.
Et selon lui, cette dernière n’est pas la seule victime de la mainmise des néoconservateurs sur le monde occidental, la crise ukrainienne marquant une étape dans le processus de déconstruction du droit international.
Propos recueillis par Jérôme Pasdelou et Baptiste
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samedi, 31 mai 2014
Comment on justifie les “interventions”...
Bernhard TOMASCHITZ:
Comment on justifie les “interventions”...
De la notion d’Etat failli en Afrique
Depuis plus de vingt ans, on évoque les “Etats faillis” dans tous les débats internationaux. Les Etats menacés de faillite sont souvent des Etats dont les frontières sont incertaines et ont été jadis fixées par les puissances coloniales. Pourtant les “Etats faillis” ou “affaiblis” recèlent de bonnes opportunités pour les puissances mondiales. Ils offrent autant d’opportunités à intervenir, à s’incruster sur d’autres continents; ensuite, le processus de “nation building” s’avère très lucratif, permet de faire de très bonnes affaires.
Dans le Sud-Soudan, le conflit, qui y sévissait depuis décembre 2013, a subitement gagné en intensité fin avril 2014: ce conflit oppose l’ancien vice-président Riek Machar au président en exercice Salva Kiir. Les rebelles, pour la plupart partisans de Machar, avaient commis un massacre dans la ville de Bentiu (plus de 200 morts), comme le rapporte l’ONU. Ces turbulences nous amènent à nous poser une question: le Sud-Soudan, devenu indépendant en juillet 2011, doit-il déjà être considéré comme un Etat failli?
Généralement, on parle d’Etat failli, de “failed state”, quand on évoque un Etat qui ne peut plus remplir ses fonctions fondamentales. La Somalie, l’Afghanistan, le Yémen, la République Démocratique du Congo, la République centrafricaine et Haïti sont des exemples emblématiques d’Etats qui, de facto, n’existent plus que sur le papier et où le gouvernement central a perdu le contrôle de larges portions du territoire national ou n’y exerce plus qu’une autorité limitée.
Le concept d’Etat failli est apparu pour la première fois en 1992 dans une revue américaine spécialisée en relations internationales, “Foreign Policy”, où l’on trouvait un article de Gerald Helman et Steven Ratner, qui disait: “Un phénomène inquiétant émerge, celui de l’Etat national failli, devenu totalement incapable sur le long terme de devenir un membre à part entière de la communauté internationale. Des troubles intérieurs, l’effondrement des structures gouvernementales et la misère économique débouchent, ensemble, sur une destruction complète, pareille à celle que connaissait l’Allemagne après la seconde guerre mondiale”.
Lorsque Helman et Ratner ont publié leur article, c’était la Somalie, pays de la Corne de l’Afrique, qui faisait la une de l’actualité internationale. Après la chute en 1991 du dictateur marxiste Siad Barré, auparavant soutenu par l’Union Soviétique, le pouvoir central s’était progressivement érodé; des chefs de guerre locaux et, plus tard, des bandes d’islamistes (qu’on disait proches du réseau terroriste Al Qaeda) se sont emparé du pouvoir. En 1993, sous la direction des Etats-Unis, l’ONU est intervenue mais la mission a lamentablement échoué.
Depuis lors, les Américains font une véritable fixation sur les “Etats faillis”, mais leurs préoccupations ne sont pas pour autant humanitaires. En effet, le concept d’Etat failli a une utilité: on décrit de tels Etats comme autant de dangers pour les Etats-Unis mais leur existence permet, simultanément, de maintenir les budgets très élevés de la défense après l’effondrement du rival géopolitique soviétique, de justifier ces dépenses face aux contribuables américains. La définition de l’Etat failli va toutefois de paire avec l’idée de “nation building”, soit de reconstruction des structures étatiques. Pour affronter et combattre les problèmes soulevés par la diffusion du terrorisme, par la “chaotisation” de régions entières ou par les catastrophes écologiques et leurs causes, le Professeur Michael Mazarr du “National War College” (une université de l’armée américaine) avance la thèse suivante depuis les années 90: “Les Etats-Unis doivent aller de l’avant et aider les pays dont question”. Mazarr évoque dans ce contexte un “engagement d’ampleur néo-impériale”. Il ajoute: “Les Etats-Unis sont allés de l’avant, surtout, et de manière bien visible, dans les longues campagnes menées en Afghanistan et en Irak”.
George W. Bush, au début de sa carrière, n’aimait pas trop les interventions militaires dans les “Etats faillis”: “Laissez-moi vous dire ce qui m’inquiète; je suis inquiet devant tous mes interlocuteurs qui utilisent les notions de ‘reconstruction étatique’ et d’’intervention militaire’ dans la même phrase”. Ce sont ces termes mêmes qu’il a utilisés, un jour, pendant la campagne électorale de 2000, en faisant allusion aux idées du candidat démocrate à la présidence, Al Gore, qui était partisan de telles interventions “reconstructrices”. Pourtant, après les attentats du 11 septembre 2001, Bush, sous l’influence des néo-conservateurs ancrés dans son gouvernement et dans l’équipe de ses proches conseillers, va changer radicalement d’avis. Ainsi, dans le texte fixant “la stratégie nationale de sécurité” de 2002, on peut lire: “L’Amérique n’est plus tant menacée aujourd’hui par des Etats conquérants que par des Etats faillis”.
Tout en haut de la liste des Etats, dont émanait soi-disant un danger pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis, se trouvait bien entendu l’Afghanistan. Ce pays montagneux de l’Hindou Kouch était campé comme un “havre sûr” pour les terroristes islamistes et comme un repère pour Al Qaeda: tels étaient les arguments américains pour envahir le pays en octobre 2001. Les “Etats faillis” sont donc des “havres sûrs” pour les terroristes: cette équation est encore et toujours posée aujourd’hui. Par ce tour de passe-passe, on camoufle les véritables intérêts qui sont en jeu.
Michael Mazarr montre que l’index des Etats faillis, dressé par “Foreign Policy”, et auquel on fait si souvent référence dans les débats, ne constitue pas pour autant une liste de priorités pour la sécurité nationale des Etats-Unis. Seuls trois Etats parmi les vingt premiers de la liste (l’Afghanistan, l’Irak et le Pakistan) détiennent une importance géostratégique, à cause, précisément, de “leurs liens avec le terrorisme”. Quant à la “menace terroriste”, Mazarr écrit: “Ce n’est pas vraiment le danger terroriste qui est mis en exergue dans la liste des Etats affaiblis: seul un Etat parmi les vingt premiers de la liste, le Soudan, se retrouve sur une autre liste, celle du Ministère des Affaires étrangères, qui reprend les Etats qui financent le terrorisme; la plupart des autres Etats affaiblis n’ont qu’un rapport très marginal avec le terrorisme”.
En mars 2003, la guerre d’agression est déclenchée contre l’Irak qui, sous la férule de Saddam Hussein, n’était nullement un Etat failli mais, au contraire, un Etat qui fonctionnait bien. Aujourd’hui, après sa “libération”, l’Irak est menacé d’effondrement définitif et des attentats sanglants ponctuent la vie quotidienne, devenue bien précaire, de ses habitants. La construction d’un Etat démocratique de modèle occidental, pour autant qu’elle ait été même envisagée, a échoué sur toute la ligne. Cependant, la destruction délibérée des structures de cet Etat a permis au complexe militaro-industriel américain de faire de substantiels bénéfices.
Très éclairante à ce propos est une étude réalisée par William D. Hartung en 2008. Dans son introduction, ce spécialiste des dépenses militaires, actif au sein de la boîte-à-penser “New America Foundation”, constate que le coût des dépenses pour la défense après le 11 septembre 2011 n’a cessé d’augmenter et que cet accroissement ininterrompu s’est poursuivi tout au long de la décennie 2000-2010. Dans son ensemble, le budget régulier alloué au Pentagone et les dépenses complémentaires pour les opérations en Afghanistan et en Irak ont atteint la somme annuelle de 700 milliards de dollars, le chiffre le plus élevé depuis la seconde guerre mondiale.
Plus de la moitié de ces 700 milliards de dollars, soit 400 milliards de dollars, ont abouti dans l’escarcelle de partenaires contractuels privés du ministère américain de la défense. Hartung se fait alors plus précis: “Les grands partenaires contractuels du Pentagone ont pu quasiment doubler leurs chiffres d’affaires et leurs carnets de commande pendant les années fiscales de 2001 à 2008”. Il s’agit bien entendu des industries de l’armement. L’entreprise Lockheed Martin a encaissé à elle seule, rien qu’en 2008, la somme de 29 milliards de dollars sur base de contrats signés avec le Pentagone. Cette entreprise a dès lors reçu plus d’argent des contribuables américains que l’agence pour la protection de l’environnement (7,5 milliards de dollars), que le ministère du travail (11,4 milliards) ou que le ministère de la mobilité (15,5 milliards).
Même après les guerres sans succès menées en Afghanistan et en Irak, Washington demeure obnubilé par les Etats faillis ou fragilisés, qui doivent recevoir de l’aide pour éviter la faillite totale. Dans le document “Global Trends 2030”, émis par le “National Intelligence Council” (une organisation chapeautant les seize services de renseignement américains) en décembre 2012, on peut lire: “Le modèle que nous avons élaboré montre que bon nombre d’Etats fragiles ou faibles, comme l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo et la Somalie, demeureront encore et toujours très fragiles dans les quinze ou vingt années à venir”.
Les Etats faillis ou affaiblis demeureront dans l’avenir une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis comme l’atteste notamment la “Quadrennial Defence Review” (QDR) de 2014. Cette publication consiste en un rapport, établi tous les quatre ans, sur les plans de défense américains. On y constate: “Troubles et violences ne cessent pas d’exister, créant un environnement fertile pour l’extrémisme violent et pour les conflits sectaires, surtout dans les Etats faibles, qui s’étendent du Sahel à l’Asie méridionale, où les citoyens américains expatriés courent des dangers”. Le Pentagone cherche à éliminer ce type de situation en “ré-équilibrant ses efforts dans la lutte contre le terrorisme”, stratégie qui doit se déployer prioritairement en suscitant des “capacités de partenariat”, surtout dans les Etats affaiblis. Les Etats-Unis ne veulent pas seulment renforcer les partenariats existants mais aussi et surtout créer de “nouveaux partenariats innovateurs”.
Dans la pratique, cela signifie que Washington tentera désormais d’installer de nouvelles bases militaires à l’étranger. En 2005, on estimait que les Etats-Unis entretenaient environ 750 installations de plus ou moins grande ampleur dans le monde. La concentration de leurs efforts sur la zone du Sahel nous permet de conclure que c’est désormais en Afrique que le déploiement militaire américain aura lieu dans les années à venir. Ce n’est toutefois qu’en 2007 que l’AFRICOM fut mis sur pied, soit le commandement militaire américain pour l’ensemble de l’Afrique, sauf l’Egypte. Or ce sont précisément les Etats “faillis” ou “faibles” qui ont été déterminants pour la création de ce commandement régional africain des forces armées américaines. Parmi les tâches que s’assigne l’AFRICOM et ses partenaires, il y a bien sûr, “contrer le danger que représente les agissements d’Al Qaeda et d’autres groupes extrémistes, les empêcher d’avoir des havres sûrs et de poursuivre leurs activités déstabilisatrices”.
Si l’on veut donner un bon exemple d’Etat failli qui a servi de prétexte aux Américains pour s’incruster dans la région, on doit immanquablement citer la Somalie. Dans ce pays, les Etats-Unis et l’Union Européenne soutiennent la mission AMISOM de l’Union Africaine et combattent, avec leurs forces navales, la piraterie dans le Golfe d’Aden. La pièce maîtresse des Etats-Unis dans la région est le fameux Camp Lemonnier à Djibouti, petit Etat situé au nord de la Somalie. Le 16 avril 2014 le journal militaire américain “Army Times” écrit, à propos de cette base américaine: “Les dangers qui ont émergé dans cette région nous ont aidé à transformer le point d’appui américain de Camp Lemonnier, sur la côte orientale de l’Afrique, à Djibouti, qui n’était plus qu’un poste éloigné à moitié en ruines et n’abritant que deux centaines de soldats, en une plaque tournante pour les missions de l’AFRICOM et en une base capable d’accueillir plusieurs milliers de soldats américains”.
En Afrique, l’Union Européenne, elle aussi, tente de s’implanter, sous l’impulsion de la France; elle cherche ainsi à stabiliser d’autres “Etats faillis”. Au début de l’année 2013, Paris a forcé la main de ses partenaires européens pour qu’ils acceptent le principe d’une mission de l’UE au Mali, où, un an auparavant, des islamistes avaient pris le contrôle du Nord du pays et avaient proclamé l’indépendance de l’Etat dit d’Azawad, non reconnu par la communauté internationale.
Au Mali, l’enjeu n’était pas tant la sauvegarde de l’unité du pays et la lutte contre le terrorisme islamiste: il s’agissait bien plutôt d’intérêts autres dans ce pays d’Afrique occidentale, notamment de sécuriser l’exploitation de richesses naturelles car le Mali est le troisième producteur d’or en Afrique et dispose également d’importantes réserves d’uranium, de cuivre et de bauxite. Qui plus est, bon nombre d’indices semblent indiquer que le Mali recèlerait en son sous-sol des réserves pétrolières. Dans un rapport établi par le ministère malien de l’énergie et des mines, on peut lire: “Le Mali pourrait bien devenir un espace de transit stratégique pour l’exportation de pétrole et de gaz provenant de la région du Sud-Sahara et qu’il s’agira d’acheminer vers le monde occidental; de plus, il sera sans doute possible de relier le bassin de Taoudeni au marché européen via l’Algérie”.
Les “Etats faillis” sont donc principalement perçu par les stratégistes sous l’angle de la géostratégie et de la géoéconomie. Cependant, si l’on s’en tient à ces seules réalités géographiques et économiques, on oublie les véritables racines des troubles qui secouent toute l’Afrique. Ces turbulences incessantes révèlent l’impossibilité de “construire des nations” (“nation building”) dans les Etats actuels du continent noir. Très souvent sinon toujours, les “Etats faillis” sont des constructions arbitraires dont les frontières artificielles remontent à l’ère coloniale, quand on ne tenait absolument pas compte des équilibres entre ethnies et tribus. La vague de décolonisation a, elle, apporté d’autres problèmes.
Gerald Helman et Steven Ratner attiraient déjà notre attention en 1992: l’ONU et ses Etats membres ont accordé plus de poids au droit à l’autodétermination des anciennes colonies qu’à leurs chances de survie. “Tous étaient d’accord pour dire que les nouveaux Etats avaient besoin d’aides économiques; l’ONU a donc incité des institutions comme la Banque mondiale et l’UNDP (“United Nations Development Programme”), à aider ces pays (...). A cette époque, dans l’euphorie de la décolonisation, à laquelle on voulait donner du sens, on considérait comme totalement inconvenant de penser que des Etats pouvaient faillir, qu’ils seraient à terme incapables de fonctionner en tant qu’entités indépendantes”.
Pour résoudre les problèmes endémiques d’un grand nombre d’Etats africains, il ne faut plus construire des Etats artificiels, imaginés par l’idéologie universaliste, mais il faudrait bien plutôt procéder à une modification généralisée du tracé des frontières inter-africaines, sous l’égide de comités internationaux.
Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°19/2014, http://www.zurzeit.at ).
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jeudi, 29 mai 2014
Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions
Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions
Ex: http://journal-neo.org
“Because the United States itself has a long record of supporting terrorists and using terrorist tactics, the slogans of today’s war on terrorism merely makes the United States look hypocritical to the rest of the world.”-
Professor William Odom, formerly President Reagan’s NSA Director
We had hoped as time went by that the huffing and puffing of Western arm chair political generals would be seen for what it was by a growing number of their constituents… an attempt to distract attention from domestic problems by using Russia and Putin as a Mexican piñata.
Here in the US our war-loving NeoCons drooled over the opportunity to do some Russia bashing. But to everyone’s surprise, they had support across the aisle, as Democrats felt they needed to make a show of supporting “their” president. Such displays are considered an expected courtesy on Capitol Hill.
We all know they could not care less what the people felt, despite having polled in strong numbers they did not want American involvement. But we know that meant no American troops. So the war strategy has morphed into a primarily financial one, with the US the number one sanctions gunslinger on the planet.
And for fighting troops, after Syria, the US is quite experienced in using proxy troops now, including the terrorist kind. Unfortunately there has been no public political blow back, no accepting of responsibility by politicians or their parties for the continued slaughter in Syria. That has set the stage for encouraging them to use the same scenario on Ukraine.
The unsaid threat is, “Either do what we want or watch your country be destroyed in endless civil war, with the help of all the outside mercenaries and hired killers we can find on the cheap.” The wild-card game of chicken for the West would be their taking the risk of having their loans default, while the Russians would suffer big loses in their business holdings in East Ukraine, not to mention the uncertainties of continued gas flow through the Westward pipelines.
The people will have their first major political input with the European Parliamentary elections just around the corner. I had been willing to place a bet that the business community in Europe would not be too excited about sanctions wars with Russia. They have been struggling during these years of recession and austerity, especially with regard to declining exports.
The main sanctions counterattack came on two fronts, in Germany of all places. Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier said, “We must avoid falling into an automatic [sanctions] mode, which leads only to a dead end and leaves no more policy options.”
Ex-chancellors Gerhard Schroeder and Helmut Schmidt denounced the silly game of playing sanctions-roulette, with the 95-year-old Schmidt accusing the EU leaders of megalomania for attempting to annex Ukraine. EU leaders have been blind to the risks of triggering the mess we have now with Ukraine on the edge of complete civil war and the breakup of the country. Merkel was publicly booed at a political event with her party this week, all of this evidence that the pendulum is swinging back.
Next, the German Chamber of Commerce lead the way for the business community in their opposition to any more sanction threats as just plain crazy because Russia is a major export market for many German companies. The number of jobs directly involving Russian exports came in at 300,000. But left out was the important aspect that those export earnings play a key roll in helping keep Germany’s balance of payments in line. These exports to Russia pay for the energy imports.
I had been watching this happen like a slow-motion train wreck. While the Western buffoons were playing Puff the Magic Dragon with their Russo-phobia, Putin and Lavrov, as always, were not over reacting. But they were sending out signals that they were doing what anyone else would have to do when being threatened with escalating sanctions. They began a crash sourcing program to see where they could replace the imports they needed. But that got no traction for the US State Department dummies, or Mr. Hague in Britain. The West was still in denial.
A week went by and more hints came with the announcement that the Russian defense community must plan on domestically producing all the critical things they need to avoid being held up like a stagecoach by the sanctions bandits. The bell went ding, ding, ding. Those Russian export markets for Western companies were now going to be a PERMANENT loss even if the Ukrainian crisis cools off. So the business community felt they were being ill-used by their politicians, which they were.
Now we come to another dangerous area on the Western regime-change follies. When they have miscalculated and created a big mess, what to do they do? They blame the other guy, because taking the blame for screw ups is considered an idiot’s move. Their thinking is, “No one else ever takes the blame, so why should I?” And in that regard, they do have a point.
But that makes them very dangerous, and here is some proof. The insurgents have been losing in Syria, totally rejected by the Syrian people who hate them for the carnage they have brought upon the country. Enter stage-left last week the Friends of Syria making a big show in giving the Syrian National Council more support to keep fighting, when if they had any sense, they should be pressuring them to negotiate the best deal they can. You can’t really call this poor leadership, because it’s no leadership at all.
I am sharing this in detail as I foresee the West could be stupid enough to do a Syria number on Ukraine. You already have the Right Sector head, Dimitry Yarosh, stating during a presidential campaign debate that guerrilla warfare would be coming soon to the East Ukraine break-away regions.
Kiev’s Interior Minister has already acknowledged that foreign mercenaries are in the country and have been deployed. With all the stories we have heard of Kiev having to beg for soap and underwear for their troops, we must assume that some foreign country has militarily intervened by paying for the mercenaries.
The only grownup actions we saw from the West this week came from the IMF. It warned Kiev coup-meisters that if they could not come to some arrangement to prevent the East from breaking away, the debt rollover commitment would have to be “reviewed”, since any hope for economic improvement would go up in smoke. The threat did not seem to bother Dimitry Yarosh very much, as he was also threatening to blow up the gas pipelines. This guy could become the poster boy against future coups.
We see no visible pressure from the US or EU to reign in Kiev’s military operations which is a signal that they have Western approval. We had general artillery shelling of Kramatorsk today, something that would not have been done without authorization from Kiev. The new Donestk interim government says it will not talk to Kiev while its troops are attacking — a quite reasonable position.
This will just harden positions even further and make any settlement later much more difficult. I have been studying the photos closely and the Eastern self-defense people are well armed now with light weapons. You can see that army veterans are their core defense troops, and they have layered ambush positions along all the lines of approach. They have anti-armor weapons, too, although they have used them sparingly.
We got the first reports today of Ukrainian soldiers going over to the East, then being recaptured and executed. If Kiev engages in that, or their nationalist killers do, I can tell you that will put a military coup on the front burner. No professional army is going watch a bunch of cheap politicians and their thugs start executing their soldiers.
Resupply problems would be a major deterrent for that, but we don’t know if Kiev can resupply them anyway. All the army has to do is make a deal with the Russians to watch the border for them and then redeploy to confront the Kiev and Right Sector troop units, and Kiev’s “anti-terrorist” operation will be over.
If the army field grade leaders are smart, they will realize they can stop the killing. And we learned today than their rear area would be protected, as the Kharkov region has bowed out of the Kiev elections and will be holding their own referendum. You can assume they are mobilizing their army for defense at the same time. The three regions are contiguous, with their backs to the Russian border and interior lines of communication between them.
If they reached that point the next trip-wire would be if Kiev would use its attack helicopters and fighter bombers against ground forces in defensive positions. If that happened, then all bets are off, as the Russians might send in air defense units. I can’t see them sitting back and watching Russians being bombed while in defense positions.
Lavrov drew that red line, of protecting Russian citizens if attacked as they were in Georgia, and large numbers of people in East Ukraine are. We hope that it does not get worse, before it gets better.
Jim W. Dean, managing editor for Veteran Today, producer/host of Heritage TV Atlanta, specially for the online magazine “New Eastern Outlook”.
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mercredi, 28 mai 2014
La Russie de Poutine: L'Ukraine et le nationalisme russe
00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre latsa, politique internationale, russie, poutine, ukraine, europe, affaires européennes, géopolitique, entretien, actualité, crimée | | del.icio.us | | Digg | Facebook
20 MAI 2014: Le jour où les USA ont perdu la maîtrise du monde...
Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
La Chine et la Russie ont conclu à Shanghai un méga-contrat d'approvisionnement gazier, fruit d'une décennie de négociations. La Russie fournira en gaz la deuxième économie mondiale à partir de 2018, et le volume livré à la Chine gonflera progressivement « pour atteindre à terme 38 milliards de mètres cube par an », a indiqué le groupe pétrolier public chinois CNPC dans son communiqué. Le prix total du contrat conclu pour 30 ans se chiffre à 400 milliards de dollars. Le gaz russe sera acheminé vers la Chine par une ramification orientale du gazoduc Iakoutie-Khabarovsk-Vladivostok baptisé Power of Siberia. Les livraisons doivent débuter en 2018. Prévus au départ à 38 milliards de mètres cubes par an, les volumes de gaz fournis à la Chine pourraient atteindre 60 milliards de mètres cubes. Le contenu en détail de l'accord reste secret. La signature de ce méga-contrat intervient, alors que les relations entre la Russie et les pays occidentaux connaissent une période de vives tensions sur fond de crise ukrainienne et syrienne.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient tous deux assisté à la signature. Ils pouvaient ne pas le faire. Cette signature est donc un signe international adressé aux USA, à l'Otan et à l’Europe. Vladimir Poutine a ensuite participé à Shanghai à la quatrième édition de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie ( Cica ), un nouveau forum de sécurité régionale.
Après cette conférence, des exercices militaires conjoints russo-chinois ont été décidés et programmés pour 2015. Pourquoi ? Pour obliger l’Amérique à « jouer selon les règles des pays civilisés », a estimé mardi Igor Korottchenko, directeur du Centre d’analyse du commerce mondial des armes ( TSAMTO ). « Compte tenu de l’actuelle situation géopolitique dans le monde, la Russie et la Chine deviennent des partenaires stratégiques, et leur coopération ne sera plus uniquement économique, mais aussi militaire. Aussi, la tenue d’exercices militaires conjoints constitue un facteur extrêmement important attestant la similitude de nos approches des problèmes militaires et politiques », a déclaré l’expert militaire à RIA Novosti.
Ainsi, la participation de la Chine à ces exercices montre une fois de plus que Moscou et Pékin ont des objectifs communs et partagent les mêmes positions sur les événements en cours dans le monde. Il est, en effet, devenu nécessaire d’empêcher les Etats-Unis de décider seuls des destinées du monde, ont estimé ensemble la Russie et la Chine. Selon les deux puissances asiatiques, les Etats-Unis sont devenus une puissance dangereuse et en organisant des exercices conjoints, Moscou et Pékin montrent aux Etats-Unis qu’ils sont des pays capables de dresser une barrière sur la voie de l’expansion américaine. D’après le général Evgueni Boujinski, ex-responsable de la direction des accords internationaux auprès du ministère russe de la Défense, les exercices russo-chinois seront très vraisemblablement des exercices terrestres. Ces dernières années, la coopération militaire entre la Russie et la Chine est en plein essor. En 20 ans, Moscou a livré à Pékin un large éventail d’armements et de matériels de combat, dont des chasseurs Su-27, et des armes de défense antiaérienne, dont des missiles sol-air S-300, Bouk et Tor. La partie chinoise compte élargir la nomenclature des armements achetés à la Russie, notamment commander des systèmes S-400 et des avions Il-76 et Il-78.
Par ailleurs, l'accord énergétique russo-chinois qui vient d'être finalisé à Shangaï entérine la fin de la dollarisation. Pour la première fois depuis 40 ans, c'est-à-dire depuis Kissinger, un pays ne devra pas d’abord aller acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie. Le dollar en effet se meurt doucement. Pour l'instant, il arrose l'Amérique mais ce n'est plus qu'une monnaie de papier de singe, fabriquée de toutes pièces par la FED. Tous les grands de la planète le savent. Certes, l'Amérique dispose de la haute technologie militaire. Elle croit être définitivement sauvée par ses drones ou ses avions furtifs, son B2 mais il faut aussi payer les heures de vol. L'Amérique est en réalité à genoux. Ses anciens combattants d'Irak ou d'Afghanistan croupissent dans les hôpitaux psychiatriques ou se suicident. Ses soldats souvent drogués, sauf peut-être ses mercenaires privés, n'ont même plus l'éthique du combat, la moralité virile de l'honneur pour se battre. L'Amérique est psychologiquement épuisée : ses vieillards travaillent maintenant dans les MacDo ! Détroit est en ruine, les villas de l'American Way of Life sont à vendre ou en saisie. Les prisons sont pleines, les homeless végètent dans les rues, même plus secourus par l'Armée du Salut. Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes. La population carcérale américaine a augmenté de 600 %, j'écris bien 600 %, ces quarante dernières années. L'Europe a choisi le destin américain. Elle a choisi le camp des perdants.
Y aura-t-il une réaction américaine à Shanghai : pour la première fois depuis des années, un avion Us provenant du Nigeria s'est posé le 18 mai sur l'aéroport de Téhéran. Que transportait-il ? De l'uranium ? Que préparent donc les Américains en riposte du coté de l'Iran ? Avec quelles complicités ?...
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