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lundi, 30 mars 2015

Des Syriens demandent réparation à Fabius!

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Des Syriens demandent réparation à Fabius!

Source: Le Figaro

Des Syriens, dont des proches ont été victimes de rebelles, ont demandé mercredi au tribunal administratif de Paris une réparation symbolique d’un euro, « pour les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions ». Sept civils syriens, cinq hommes et deux femmes, qui se présentent comme des proches de victimes de violences commises par les rebelles luttant contre le régime de Bachar al-Assad, sont à l’origine de cette procédure.

Laurent Fabius s’est montré en pointe dans le dossier syrien, au côté de la rébellion à qui la France a livré des armes, et il est visé pour plusieurs déclarations publiques. Le chef de la diplomatie avait ainsi estimé, en août 2012, que « Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur terre » et, en décembre 2012, que »le Front al-Nosra fait du bon boulot », alors même que cette organisation djihadiste syrienne venait d’être classée terroriste par les États-Unis.

L’un des plaignants, Nawar Darwich, affirme que le village près de Lattaquié, dans lequel il s’était réfugié avec sa famille pour fuir des attentats ayant visé son quartier à Damas, avait été envahi à l’aube du 4 août 2013 par des « bandes armées appartenant aux groupes criminels » du groupe al-Nosra et de l’Armée syrienne libre qui ont massacré une quinzaine de membres de sa famille, dont ses parents et quatre de ses frères et sœurs.

Le rapporteur public a demandé le rejet de la demande des plaignants, estimant que la justice administrative était incompétente à l’égard des « actes de gouvernement ».

Le tribunal administratif a mis l’affaire en délibéré sous quinze jours. Les plaignants avaient déjà déposé une plainte contre Laurent Fabius devant la Cour de justice de la République, habilitée à juger les infractions des membres du gouvernement pendant leurs fonctions, mais la justice avait classé la procédure en janvier dernier.

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/10/97001-20141210FILWWW00263-des-syriens-demandent-reparation-a-fabius.php

samedi, 21 mars 2015

Wesley Clark: «L’EI a été fondé grâce au financement de nos alliés les plus proches»

Le général Wesley Clark: «L’EI a été fondé grâce au financement de nos alliés les plus proches»

Auteur : Daniel McAdams
Ex: http://zejournal.mobi

clark.jpgDe nombreuses personnes connaissent le général Wesley Clark comme l’homme qui a quasiment déclenché la troisième Guerre mondiale, lorsqu’il a donné l’ordre aux Britanniques de tirer sur les forces de maintien de la paix russes qui avaient atterri à Pristina, la capitale du Kosovo, avant l’arrivée des Américains. On rapporte que le commandant britannique de la KFOR, le général Sir Mike Jackson, aurait répondu: «Je ne commencerai pas la troisième Guerre mondiale pour vous».

Toutefois, une des caractéristiques les plus intéressantes du général Clark est sa tendance à laisser échapper, de temps à autre, des propos surprenants.

Comment pourrait-on oublier l’entretien qu’il a accordé à Amy Goodman en 2007 et dans lequel il a dévoilé qu’un des officiers généraux du Pentagone lui avait montré, peu après les attentats du 11 septembre 2001, une note de service de Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense de l’époque, qui exposait les grandes lignes des projets mondiaux militaires des Etats-Unis. Selon Clark, le général avait déclaré:

«Nous allons détruire sept pays en cinq ans, en commençant par l’Irak, ensuite la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et, pour terminer l’Iran.» J’ai demandé: «Est-ce que c’est secret?» Il a répondu: «Oui.» Moi, j’ai dit: «Alors ne me le montrez pas.» Quand je l’ai revu, il y a environ un an, j’ai demandé: «Vous vous souvenez?» Et il a répliqué: «Monsieur, je ne vous avait pas montré cette note de service-là! Je ne vous l’avait pas montrée!» [Général Wesley Clark lors d’un entretien accordé à Amy Goodman de Democracy Now, 2/3/15]

Maintenant, Clark est de retour avec d’autres propos étonnants.

Loin d’être une organisation qui aurait surgit de manière spontanée en tant que la cause de tous les maux, au moins selon le général Wesley Clark, l’EI a été créé et financé par nos «alliés les plus proches». Le général a affirmé: l’EI s’est développé grâce aux financements de la part de nos amis et alliés… afin de lutter à mort contre le Hezbollah.

Il n’a pas expliqué de quels amis et alliés il parlait, il a néanmoins indiqué que la situation s’est transformée en un «monstre de Frankenstein». [Général Wesley Clark lors d’un entretien avec CNN Newsroom, 17/2/15]

En effet, notre initié, le général Wesley Clark, nous fait savoir que nos alliés les plus proches au Moyen-Orient ont contribué à la création de l’EI – l’organisation pour la lutte contre laquelle nous dépensons des milliards de dollars.

On sait que Israël, l’Arabie saoudite et d’autres Etats du Golfe sont depuis longtemps obsédés par la lutte contre le Hezbollah et Assad. De la même manière, ces deux Etats s’appliquent pour que les Etats-Unis continuent à lutter dans la région pour leur compte. Et si c’était eux qu’il avait en tête?

Au lieu de continuer à renforcer sa présence militaire dans la région afin de lutter contre l’EI, il est probablement grand temps que les Etats-Unis parlent sérieusement avec leurs «alliés» au Moyen-Orient.


- Source : Daniel McAdams

Le dogmatisme démocratique: l’erreur fatale des Occidentaux

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SYRIE : L’AVEU AMÉRICAIN
Le dogmatisme démocratique: l’erreur fatale des Occidentaux

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
Le djihadisme qui veut nous détruire, nous l’avons créé, les Américains l'ont financé. Nous avons partout voulu tuer le mauvais cochon. On commence à peine à le comprendre et encore pas tout le monde. L'extraordinaire revirement américain sur le régime Assad est tout de même un sacré aveu.

Assad résiste et son régime avec lui. On pensait qu’il allait être emporté en quelques mois par un printemps démocratique syrien  puis par une rébellion armée de gentils sunnites voulaient en finir avec la dictature de la minorité chiite des Alaouites. Son armée, dirigée par les cadres de la minorité religieuse au pouvoir, a tenu bon. Petit à petit la rébellion a changé de visage et a été confisquée par les djihadistes sunnites.

C’était tout de même prévisible, l’ennemi syrien de Damas, combattu par les Américains, était en fait le même que celui imposé par les Américains à Bagdad. Le pouvoir chiite irakien a donc réussi à déclencher une révolte sunnite armée devenue une insurrection islamiste.

Notre incohérence est telle que le succès des djihadistes irakiens, destructeurs des cultures passées et génocidaires de chrétiens a été rendue possible par l’apport décisif de l'infrastructure de l'armée baasiste, c’est à dire nationaliste et laïque de Saddam Hussein. La cohérence est du côté de la Russie et de l'Iran, surtout de l'Iran qui, en Irak comme en Syrie, appuyé sur le terrain par le hezbollah libanais, soutient l’arc chiite qui résiste au djihadisme sunnite.

La réalité géopolitique s’impose petit à petit à l'utopie idéologique. C’est  ce qui inquiète tant les monarchies du golfe qui financent, contre les chiites, les égorgeurs sectaires de l’EI. Car c’est l' Iran, allié d'Assad, qui a la clé de la victoire sur le terrain, au sol, et certainement pas nos bombardements de bonne conscience. Les américains, principaux responsables sauf en Libye de ce chaos devenu une guerre mondiale religieuse ou en tout cas une guerre menée au monde par une secte se référant à une religion, commencent peut-être à comprendre.

Les Etats-Unis devront négocier avec le président syrien Bachar el-Assad pour mettre fin au conflit qui vient d'entrer dans sa cinquième année, a reconnu le secrétaire d'Etat américain John Kerry. « Au final, il faudra négocier. Nous avons toujours été pour les négociations dans le cadre du processus (de paix) de Genève I », a déclaré Kerry dans une interview diffusée sur la chaîne CBS .Washington travaille pour « relancer » les efforts visant à trouver une solution politique au conflit, a dit le chef de la diplomatie américaine. Les Etats-Unis avaient participé à l'organisation de pourparlers entre l'opposition syrienne et des émissaires de Damas à Genève au début de l'année dernière. Ce processus de Genève prévoit une transition politique négociée. Mais les deux cycles de négociations n'avaient produit aucun résultat et la guerre s'est poursuivie.

Depuis le début du conflit en mars 2011, plus de 215.000 personnes ont été tuées et la moitié de la population déplacée. Les Etats-Unis, a poursuivi le secrétaire d'Etat, « continuent certes à pilonner le groupe Etat islamique, qui s'est emparé de larges pans de territoire en Irak et en Syrie, mais leur objectif reste de mettre fin au conflit en Syrie. Les Etats-Unis ne veulent pas d'un effondrement du gouvernement et des institutions en Syrie qui laisserait le champ libre aux extrémistes islamistes, dont le groupe Etat islamique (EI) ».

« Aucun d'entre nous, Russie, Etats-Unis, coalition [contre l'EI], Etats de la région, ne veut un effondrement du gouvernement et des institutions politiques à Damas », a déclaré  John Brennan, directeur de la CIA, à New York devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations. Des « éléments extrémistes », dont l'EI et d'anciens militants d'Al-Qaïda, sont « en phase ascendante » dans certaines régions de Syrie, a soutenu M. Brennan. Interrogé sur une potentielle coopération entre Washington et Téhéran en Irak, M. Brennan a suggéré que les deux pays collaboraient indirectement contre un ennemi commun, l'EI. « Il y a un alignement de certains intérêts entre nous et l'Iran » en ce qui concerne la lutte contre l'EI en Irak, a-t-il affirmé.

On commence a comprendre qui est l’ennemi principal. Enfin… On… pas encore vraiment les Anglais et encore moins les Français qui continuent à sauter sur place en scandant, d’exécutions d’otages en attentats? de destructions en épurations, « démocratie – démocratie – démocratie » 

mardi, 17 mars 2015

The ISIS-US Empire – Their Unholy Alliance Fully Exposed

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The ISIS-US Empire – Their Unholy Alliance Fully Exposed

Let’s be perfectly clear. The United States is not actually at war with ISIS. As Global Research director, economist and author Michel Chossudovsky plainly points out recently, Obama is simply waging “a fake war” against the Islamic State forces, putting on another propaganda show for mainstream media to keep his flock of American sheeple asleep in echo-chambered darkness. With a mere cursory review of recent historical events, one can readily realize that virtually everything Big Government tells us is happening in the world, you can bet is a boldface lie.

For over three and a half decades the US has been funding mostly Saudi stooges to do its dirty bidding in proxy wars around the world, beginning in Afghanistan in the 1980’s to fight the Soviets with the mujahedeen-turned al Qaeda that later would mutate into ISIS. Reagan and Bush senior gave Osama bin Laden his first terrorist gig. Our mercenary “Islamic extremists” for-hire were then on the CIA payroll employed in the Balkans during the 1990’s to kill fellow Moslem Serbs in Kosovo and Bosnia. For a long time now Washington’s been relying on the royal Saudi family as its chief headhunters supplying the United States with as needed terrorists on demand in order to wage its geopolitics chessboard game of global hegemony, otherwise known by the central banking cabal as global “Theft-R-Us.”

The Bush crime family were in bed with the bin Ladens long before 9/11 when that very morning George H W Bush on behalf of his Carlyle Group was wining and dining together with Osama’s brother at the posh DC Ritz Carlton while 19 box cutting Saudi stooges were acting as the neocon’s hired guns allegedly committing the greatest atrocity ever perpetrated on US soil in the history of this nation. And in the 9/11 immediate aftermath while only birds were flying the not-so-friendly skies above America, there was but one exception and that was the Air Force escort given the bin Ladens flying safely back home to their “Terrorists-R-Us” mecca called Saudi Arabia. On 9/11 the Zionist Israeli Mossad, Saudi intelligence and the Bush-Cheney neocons were busily pulling the trigger murdering near 3000 Americans in cold blood as the most deadly, most heinous crime in US history. If you’re awake enough to recognize this ugly truth as cold hard fact, then it’s certainly not a stretch to see the truth behind this latest US created hoax called ISIS.

Renowned investigative journalist and author Seymour Hersh astutely saw the writing on the wall way back in 2006 (emphasis added):

 To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has cooperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda.

The US Empire along with its international partner-in-crime Israel has allowed and encouraged Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates to be the primary financiers of al Qaeda turned ISIS. Even Vice President Joe Biden last year said the same. If Empire wanted to truly destroy the entire Islamic extremist movement in the Middle East it could have applied its global superpower pressure on its allied Gulf State nations to stop funding the ISIS jihadists. But that has never happened for the simple reason that Israel, those same Arab allies and the United States want a convenient “bad guy” enemy in the Middle East and North Africa, hiding the fact that al Qaeda-ISIS for decades has been its mercenary ally on the ground in more recent years in the Golan Heights, Libya, Iraq and Syria.

As recently as a month ago it was reported that an Islamic State operative claimed that funding for ISIS had been funneled through the US. Of course another “staunch” US-NATO ally Turkey has historically allowed its territory to be a safe staging ground as well as a training area for ISIS. It additionally allows jihadist leaders to move freely in and out of Syria through Turkey. Along with Israel and all of US Empire’s Moslem nation states as our strategic friends in the Middle East, together they have been arming, financing and training al Qaeda/ISIS to do its double bidding, fighting enemies like Gaddafi in Libya and Assad in Syria while also posing as global terrorist boogie men threatening the security of the entire world. Again, Washington cannot continue to double speak its lies from both sides of its mouth and then expect to continue having it both ways and expect the world to still be buying it.

A breaking story that’s creating an even larger crack in the wall of the US false narrative is the revelation that Iraqi counterterrorism forces just arrested four US-Israeli military advisors assisting (i.e., aiding and abetting) the ISIS enemy, three of whom hold duel citizenships from both Israel and America. This latest piece of evidence arrives on the heels of a Sputnik article from a couple weeks ago quoting American historian Webster Tarpley saying that “the United States created the Islamic State and uses jihadists as its secret army to destabilize the Middle East.” The historian also supported claims that the ISIS has in large part been financed by the Saudi royal family. Interviewed on Press TV the critic of US foreign policy asked why NATO ally Turkey bordering both Iraq and Syria where the Islamic State jihadists continue to terrorize, why can’t Turkey simply use its larger, vastly superior army to go in and defeat the much smaller ISIS, especially if the US and NATO were serious about destroying their alleged enemy. Again, if ISIS is the enemy, why did the US recently launch an air strike on Assad’s forces that were in process of defeating ISIS? The reason is all too obvious, the bombing was meant to afflict damage to stop Assad’s forces from beating back ISIS that the US is clearly protecting.

Finally, Tarpley reaffirmed what many others have been saying that chicken hawk Senator John McCain is actual buddies with ISIS kingpin Abu Bakr al-Baghdadi. Of course photos abound of his frequent “secret” meetings with ISIS leadership illegally conducted inside Syria. This confirmed fact provides yet one more obvious link between the high powered criminal operative posing as US senator and the so called enemy of the “free world” ISIS.

Recall that iconic photo from June last year of American supplied trucks traveling unimpeded in the ISIS convoy kicking up dust in the Iraqi desert fresh from the Syrian battlefields heading south towards Baghdad. It was no accident that they were equipped with an enormous fleet of brand new Toyota trucks and armed with rockets, artillery and Stinger missiles all furnished by US Empire. Nor was it an accident that the Iraqi Army simply did an about face and ran, with orders undoubtedly coming from somewhere high above in the American Empire. The Islamic State forces were allowed to seize possession of 2500 armored troop carriers, over 1000 Humvees and several dozen US battlefield tanks all paid for by US tax dollars. This entire spectacle was permitted as ISIS without any resistance then took control of Mosul the second largest city in Iraq including a half billion dollars robbing a bank. Throughout this process, it was definitely no accident that the United States allowed the Islamic State forces to invade Iraq as with advanced US airpower it could have within a couple hours easily carpet bombed and totally eliminated ISIS since the Islamic State possessed no anti-aircraft weapons. And even now with the hi-tech wizardry of satellites, lasers, nanotechnology and advanced cyber-warfare, the US and allied intelligence has the means of accurately locating and with far superior firepower totally eradicating ISIS if the will to do so actually existed. But the fact is there is no desire to kill the phantom enemy when in fact it’s the friend of the traitors in charge of the US government who drive the Empire’s global war policy.

Washington’s objective last year was to purposely unleash on already ravaged Iraq the latest US-made, al Qaeda morphed into the Islamic monster-on-steroids to further destabilize the Middle Eastseek a regime change to replace the weak, corrupt, Sunni persecuting Maliki government in Baghdad and ‘balkanize” Iraq into three separate, powerless, divisive sections in similar vein of how the West tore apart and dissected Yugoslavia into thirteen ineffectual pieces. The globalist pattern of bank cabal loans drowning nations into quicksand debt and transnationals and US Empire posts predatorily moving in as permanent fixtures always replace what was previously a far better off sovereign nation wherever King Midas-in-reverse targets to spreads its Empire disease of failed-state cancer. After Yugoslavia came Iraq, Afghanistan, Libya, Syria, Yemen and Ukraine. It goes on and on all over the globe. The all too familiar divide and conquer strategy never fails as the US Empire/NWO agenda. But the biggest reason ISIS was permitted to enter and begin wreaking havoc in Iraq last June was for the Empire to re-establish its permanent military bases in the country that Maliki had refused Washington after its December 2011 pullout.

With 2300 current US troops (and rising up to 3000 per Obama’s authorization) once again deployed back on the ground in Iraq acting as so called advisors, Iraq is now the centerpiece of US military presence in the Middle East region. Before a doubting House Armed Services Committee last Tuesday, CENTCOM Commander General Lloyd Austin defended Obama’s policyinsisting that ISIS can be defeated without use of heavy ground forces, feebly claiming that they’re on the run because his commander-in-chief’s air strike campaign is actually working. How many times before have we heard generals’ glowing reports to Congress turn out to be lies?

As far as PR goes, it appears the lies and propaganda are once again working. With help from the steady stream of another beheading-of-the week posted like clockwork on Youtube for all the world to shockingly see, not unlike when traffic slows down to look for bloodied car victims mangled on the highway. Apparently this thinly veiled strategy is proving successful again on the worked over, dumbed down, short attention-spanned American population. According to a poll released just a few days ago, 62% of Americans want more GI boots on the ground in Iraq to fight the latest made-by-America enemy for Iraq War III. Incredibly only 39% believe that more troops on the ground would risk another long, protracted war. Again, short attention spans are doomed to keep repeating history as in Vietnam, Iraq and Afghanistan.

This polling propaganda disinformation ploy fits perfectly with prior statements made a few months ago by America’s top commander General Martin Dempsey that the US military presence in both Iraq and Syria must be a long term commitment as the necessary American sacrifice required to effectively take out ISIS. With US leaders laying the PR groundwork for more Empire occupations worldwide, of course it’s no accident that it conveniently fits in with the Empire’s agenda to wage its war of terror on a forever basis. Efforts by Washington to “prep” Americans for these “inevitable,” open-ended wars around the globe are designed to condition them into passive acceptance of lower intensity, “out-of-sight, out-of-mind” conflicts specifically to minimize and silence citizens from ever actively opposing yet more human slaughter caused by more US state sponsored terrorism in the form of unending imperialistic wars.

Every one of these “current events” have been carefully planned, coordinated, timed and staged for mass public consumption, none more so than those beheadings of US and British journalists, aid workers and Middle Eastern Christians along with the desecration of ancient Iraqi history with dozens of destroyed museums, churches and shrines. Obama and the Empire want us all to be thoroughly horrified and disgusted so we fear and hate the latest designated Islamic enemy. Hating your enemy to the point of viewing them as the lowest of the lowest, sub-human animal is an old psyops brainwashing trick successfully employed in every single war from the dawn of violent man. It effectively dehumanizes the enemy while desensitizing the killing soldier. For over a year now we’ve seen this same MSM game being relentlessly waged to falsely demonize Putin. The sinister, warped minds of the divide and conquer strategists from the ruling class elite don’t mind the resultant hating of Moslems around the world either. That’s all by diabolical design too.

If only six organizations control the entire planet’s mass media outlet that feeds the masses their daily lies like their daily bread, another winning bet would be that in a heartbeat they could also effectively shut down the internet pipeline that showcases ISIS horror show theatrics on the global stage. But by design, they are willingly, cunningly disseminated for worldwide mass consumption.

In fact the only consistent group that’s even been able to militarily hold their own and actually challenge ISIS, the Kurds, are watching UK ship heavy arms to the same losing team the Iraqi army that ran away from defending Mosul. The last time the West gave them weapons and supplies, they handed them right over to ISIS.

In a recent Guardian article, a Kurdish captain said that the Kurds offered to even buy the second hand weapons from the British used in Afghanistan. But because the West is afraid the heavy arms might empower Kurdish nationalism into demanding their own sovereign nation for the first time in history, the US wants to ensure that Iraq stays as one nation after implanting its latest Baghdad puppet regime. The fiercely independent Kurds are feared if they were granted autonomy that they might refuse to allow their homeland to be raped and plundered by the US unlike the corrupt current Iraqi government. The Kurdish fighters could sorely use the bigger guns as they plan to launch an offensive in April or May to take back Mosul from ISIS. But when permitting an ancient ethnic group its proper due by granting political autonomy risks interfering with the Empire’s rabid exploitation of another oil-rich nation, all bets are off in doing the right thing.

The mounting evidence is stacking up daily to unequivocally prove beyond any question of a doubt that ISIS is in fact a US mercenary ally and not the treasonous feds’ enemy at all. From mid-August 2014 to mid-January 2015 using the most sophisticated fighter jets known to man, the US Air Force and its 19 coalition allies have flown more than 16,000 air strikes over Iraq and Syria ostensibly to “root out” ISIS once and for all. Yet all this Empire aggression has nothing to show for its wasted phony efforts as far as inflicting any real damage on the so called ISIS enemy. Labeled a “soft counterterrorism operation,” a prominent Council on Foreign Relations member recently characterized Obama’s scheme as too weak and ineffectual, and like a true CFR chicken hawk, he strongly advocates more bombs, more advisers and special operations forces deployed on the ground.

But the records show that all those air strikes are purposely not hitting ISIS forces because they are not the actual target. Many air strike missions from both the US Air Force as well as Israeli jets have been designed to destroy extensive infrastructure inside Syria that hurts the Syrian people, causing many innocent civilian casualties, while not harming ISIS at all. This in turn ensures more ISIS recruits for America’s forever war on terror. Repeatedly oil refineries, pipelines and grain storage silos have also been prime targets damaged and destroyed by the West. Because in 2013 Obama’s false flag claim that Assad’s army was responsible for the chemical weapons attack was thwarted by strong worldwide opposition and Putin’s success brokering the deal that had Assad turning over his chemical weapons, a mere year later ISIS conveniently provided Obama’s deceitful excuse to move forward with his air offensive on Syria after all.

Finally, on numerous occasions the US was caught red-handed flying arms and supply drops to the Islamic jihadists on the ground. According to Iraqi intelligence sources, US planes have engaged regularly in air drops of food and weapons to ISIS. These sighting began to be observed after one load was “accidentally” dropped last October into so called enemy hands supposedly meant to go to the Kurdish fighters. Realizing the US has betrayed them, as of late Iraqi security forces have been shooting down US and British aircraft engaged in providing supplies and arms to their ISIS enemy. This is perhaps the most incriminating evidence yet in exposing the truth that ISIS is being supported, supplied and protected by the US Empire more than even the Iraqi government forces the US claims to be assisting in this phony war against the militant Islamic jihadists.

Clearly the unfolding daily events and developments in both Iraq and Syria overwhelmingly indict the United States as even more of “the bad guy” than the supposed ISIS terrorists. Recently the US was caught financing ISIS and has all along supported Arab allies that knowingly fund Islamic extremism. During the six months since Obama vowed to go after them and “root them out,” countless times the US and allies have maintained the so called enemy’s supply line with regularly scheduled air drops. Meanwhile, in both Syria and Iraq after a half year of alleged bombing, ISIS forces are reported to be stronger than ever. The air strikes have not been hitting jihadist targets because the American and coalition forces’ actual targets in Syria have been vital infrastructure and civilians that are clearly attacks on Assad. All of this irrefutable evidence piling up is backfiring on the American Empire. The world is now learning just how devious, diabolical and desperate the warmongering, pro-Zionist powerbrokers who are the war criminals controlling the US rogue government really are. Their evil lies are unraveling their demonic agenda as the truth cannot be stopped.

Reprinted with permission from GlobalResearch.ca.

lundi, 16 mars 2015

Israel, Gaza, and Energy Wars in the Middle East

Tomgram: Michael Schwartz, Israel, Gaza, and Energy Wars in the Middle East
 
Ex: http://www.tomdispatch.com

oil-in-gaza.jpgTalk of an oil glut and a potential further price drop seems to be growing. The cost of a barrel of crude now sits at just under $60, only a little more than half what it was at its most recent peak in June 2014. Meanwhile, under a barrel of woes, economies like China's have slowed and in the process demand for oil has sagged globally. And yet, despite the cancellation of some future plans for exploration and drilling for extreme (and so extremely expensive) forms of fossil fuels, startling numbers of barrels of crude are still pouring onto troubled waters.  For this, a thanks should go to the prodigious efforts of "Saudi America" (all that energetic hydraulic fracking, among other things), while the actual Saudis, the original ones, are still pumping away.  We could, in other words, have arrived not at "peak oil" but at "peak oil demand" for at least a significant period of time to come.  At Bloomberg View, columnist A. Gary Shilling has even suggested that the price of crude could ultimately simply collapse under the weight of all that production and a global economic slowdown, settling in at $10-$20 a barrel (a level last seen in the 1990s).

And here's the saddest part of this story: no matter what happens, the great game over energy and the resource conflicts and wars that go with it show little sign of slowing down.  One thing is guaranteed: no matter how low the price falls, the scramble for sources of oil and the demand for yet more of them won't stop.  Even in this country, as the price of oil has dropped, the push for the construction of the Keystone XL pipeline to bring expensive-to-extract and especially carbon-dirty Canadian "tar sands" to market on the U.S. Gulf Coast has only grown more fervent, while the Obama administration has just opened the country's southern Atlantic coastal waters to future exploration and drilling.  In the oil heartlands of the planet, Iraq and Kurdistan typically continue to fight over who will get the (reduced) revenues from the oil fields around the city of Kirkuk to stanch various financial crises.  In the meantime, other oil disputes only heat up.

Among them is one that has gotten remarkably little attention even as it has grown more intense and swept up ever more countries.  This is the quarter-century-old struggle over natural gas deposits off the coast of Gaza as well as elsewhere in the eastern Mediterranean.  That never-ending conflict provides a remarkable and grim lens through which to view so many recent aspects of Israeli-Palestinian relations, and long-time TomDispatch regular Michael Schwartz offers a panoramic look at it here for the first time.

By the way, following the news that 2014 set a global heat record, those of us freezing on the East Coast of the U.S. this winter might be surprised to learn that the first month of 2015 proved to be the second hottest January on record.  And when you're on such a record-setting pace, why stop struggling to extract yet more fossil fuels? Tom

The Great Game in the Holy Land
How Gazan Natural Gas Became the Epicenter of An International Power Struggle

By Michael Schwartz

Guess what? Almost all the current wars, uprisings, and other conflicts in the Middle East are connected by a single thread, which is also a threat: these conflicts are part of an increasingly frenzied competition to find, extract, and market fossil fuels whose future consumption is guaranteed to lead to a set of cataclysmic environmental crises.

Amid the many fossil-fueled conflicts in the region, one of them, packed with threats, large and small, has been largely overlooked, and Israel is at its epicenter. Its origins can be traced back to the early 1990s when Israeli and Palestinian leaders began sparring over rumored natural gas deposits in the Mediterranean Sea off the coast of Gaza. In the ensuing decades, it has grown into a many-fronted conflict involving several armies and three navies. In the process, it has already inflicted mindboggling misery on tens of thousands of Palestinians, and it threatens to add future layers of misery to the lives of people in Syria, Lebanon, and Cyprus. Eventually, it might even immiserate Israelis.

Resource wars are, of course, nothing new. Virtually the entire history of Western colonialism and post-World War II globalization has been animated by the effort to find and market the raw materials needed to build or maintain industrial capitalism. This includes Israel's expansion into, and appropriation of, Palestinian lands. But fossil fuels only moved to center stage in the Israeli-Palestinian relationship in the 1990s, and that initially circumscribed conflict only spread to include Syria, Lebanon, Cyprus, Turkey, and Russia after 2010.

The Poisonous History of Gazan Natural Gas

Back in 1993, when Israel and the Palestinian Authority (PA) signed the Oslo Accords that were supposed to end the Israeli occupation of Gaza and the West Bank and create a sovereign state, nobody was thinking much about Gaza's coastline. As a result, Israel agreed that the newly created PA would fully control its territorial waters, even though the Israeli navy was still patrolling the area. Rumored natural gas deposits there mattered little to anyone, because prices were then so low and supplies so plentiful. No wonder that the Palestinians took their time recruiting British Gas (BG) -- a major player in the global natural gas sweepstakes -- to find out what was actually there. Only in 2000 did the two parties even sign a modest contract to develop those by-then confirmed fields.

BG promised to finance and manage their development, bear all the costs, and operate the resulting facilities in exchange for 90% of the revenues, an exploitative but typical "profit-sharing" agreement. With an already functioning natural gas industry, Egypt agreed to be the on-shore hub and transit point for the gas. The Palestinians were to receive 10% of the revenues (estimated at about a billion dollars in total) and were guaranteed access to enough gas to meet their needs.

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Had this process moved a little faster, the contract might have been implemented as written. In 2000, however, with a rapidly expanding economy, meager fossil fuels, and terrible relations with its oil-rich neighbors, Israel found itself facing a chronic energy shortage. Instead of attempting to answer its problem with an aggressive but feasible effort to develop renewable sources of energy, Prime Minister Ehud Barak initiated the era of Eastern Mediterranean fossil fuel conflicts. He brought Israel's naval control of Gazan coastal waters to bear and nixed the deal with BG. Instead, he demanded that Israel, not Egypt, receive the Gaza gas and that it also control all the revenues destined for the Palestinians -- to prevent the money from being used to "fund terror."

With this, the Oslo Accords were officially doomed. By declaring Palestinian control over gas revenues unacceptable, the Israeli government committed itself to not accepting even the most limited kind of Palestinian budgetary autonomy, let alone full sovereignty. Since no Palestinian government or organization would agree to this, a future filled with armed conflict was assured.

The Israeli veto led to the intervention of British Prime Minister Tony Blair, who sought to broker an agreement that would satisfy both the Israeli government and the Palestinian Authority. The result: a 2007 proposal that would have delivered the gas to Israel, not Egypt, at below-market prices, with the same 10% cut of the revenues eventually reaching the PA. However, those funds were first to be delivered to the Federal Reserve Bank in New York for future distribution, which was meant to guarantee that they would not be used for attacks on Israel.

This arrangement still did not satisfy the Israelis, who pointed to the recent victory of the militant Hamas party in Gaza elections as a deal-breaker. Though Hamas had agreed to let the Federal Reserve supervise all spending, the Israeli government, now led by Ehud Olmert, insisted that no "royalties be paid to the Palestinians." Instead, the Israelis would deliver the equivalent of those funds "in goods and services."

This offer the Palestinian government refused. Soon after, Olmert imposed a draconian blockade on Gaza, which Israel's defense minister termed a form of "'economic warfare' that would generate a political crisis, leading to a popular uprising against Hamas." With Egyptian cooperation, Israel then seized control of all commerce in and out of Gaza, severely limiting even food imports and eliminating its fishing industry. As Olmert advisor Dov Weisglass summed up this agenda, the Israeli government was putting the Palestinians "on a diet" (which, according to the Red Cross, soon produced "chronic malnutrition," especially among Gazan children).

When the Palestinians still refused to accept Israel's terms, the Olmert government decided to unilaterally extract the gas, something that, they believed, could only occur once Hamas had been displaced or disarmed. As former Israel Defense Forces commander and current Foreign Minister Moshe Ya'alon explained, "Hamas... hasconfirmed its capability to bomb Israel's strategic gas and electricity installations... It is clear that, without an overall military operation to uproot Hamas control of Gaza, no drilling work can take place without the consent of the radical Islamic movement."

Following this logic, Operation Cast Lead was launched in the winter of 2008. According to Deputy Defense Minister Matan Vilnai, it was intended to subject Gaza to a "shoah" (the Hebrew word for holocaust or disaster). Yoav Galant, the commanding general of the Operation, said that it was designed to "send Gaza decades into the past." As Israeli parliamentarian Tzachi Hanegbi explained, the specific military goal was "to topple the Hamas terror regime and take over all the areas from which rockets are fired on Israel."

Operation Cast Lead did indeed "send Gaza decades into the past." Amnesty International reported that the 22-day offensive killed 1,400 Palestinians, "including some 300 children and hundreds of other unarmed civilians, and large areas of Gaza had been razed to the ground, leaving many thousands homeless and the already dire economy in ruins." The only problem: Operation Cast Lead did not achieve its goal of "transferring the sovereignty of the gas fields to Israel."

More Sources of Gas Equal More Resource Wars

In 2009, the newly elected government of Prime Minister Benjamin Netanyahu inherited the stalemate around Gaza's gas deposits and an Israeli energy crisis that only grew more severe when the Arab Spring in Egypt interrupted and then obliterated 40% of the country's gas supplies. Rising energy prices soon contributed to the largest protests involving Jewish Israelis in decades.

As it happened, however, the Netanyahu regime also inherited a potentially permanent solution to the problem. An immense field of recoverable natural gas was discovered in the Levantine Basin, a mainly offshore formation under the eastern Mediterranean. Israeli officials immediately asserted that "most" of the newly confirmed gas reserves lay "within Israeli territory." In doing so, they ignored contrary claims by Lebanon, Syria, Cyprus, and the Palestinians.

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In some other world, this immense gas field might have been effectively exploited by the five claimants jointly, and a production plan might even have been put in place to ameliorate the environmental impact of releasing a future 130 trillion cubic feet of gas into the planet's atmosphere. However, as Pierre Terzian, editor of the oil industry journal Petrostrategies, observed, "All the elements of danger are there... This is a region where resorting to violent action is not something unusual."

In the three years that followed the discovery, Terzian's warning seemed ever more prescient. Lebanon became the first hot spot. In early 2011, the Israeli government announced the unilateral development of two fields, about 10% of that Levantine Basin gas, which lay in disputed offshore waters near the Israeli-Lebanese border. Lebanese Energy Minister Gebran Bassil immediately threatened a military confrontation, asserting that his country would "not allow Israel or any company working for Israeli interests to take any amount of our gas that is falling in our zone." Hezbollah, the most aggressive political faction in Lebanon, promised rocket attacks if "a single meter" of natural gas was extracted from the disputed fields.

Israel's Resource Minister accepted the challenge, asserting that "[t]hese areas are within the economic waters of Israel... We will not hesitate to use our force and strength to protect not only the rule of law but the international maritime law."

Oil industry journalist Terzian offered this analysis of the realities of the confrontation:

"In practical terms... nobody is going to invest with Lebanon in disputed waters. There are no Lebanese companies there capable of carrying out the drilling, and there is no military force that could protect them. But on the other side, things are different. You have Israeli companies that have the ability to operate in offshore areas, and they could take the risk under the protection of the Israeli military."

Sure enough, Israel continued its exploration and drilling in the two disputed fields, deploying drones to guard the facilities. Meanwhile, the Netanyahu government invested major resources in preparing for possible future military confrontations in the area. For one thing, with lavish U.S. funding, it developed the "Iron Dome" anti-missile defense system designed in part to intercept Hezbollah and Hamas rockets aimed at Israeli energy facilities. It also expanded the Israeli navy, focusing on its ability to deter or repel threats to offshore energy facilities. Finally, starting in 2011 it launched airstrikes in Syria designed, according to U.S. officials, "to prevent any transfer of advanced... antiaircraft, surface-to-surface and shore-to-ship missiles" to Hezbollah.

Nonetheless, Hezbollah continued to stockpile rockets capable of demolishing Israeli facilities. And in 2013, Lebanon made a move of its own. It began negotiating with Russia. The goal was to get that country's gas firms to develop Lebanese offshore claims, while the formidable Russian navy would lend a hand with the "long-running territorial dispute with Israel."

By the beginning of 2015, a state of mutual deterrence appeared to be setting in. Although Israel had succeeded in bringing online the smaller of the two fields it set out to develop, drilling in the larger one was indefinitely stalled "in light of the security situation." U.S. contractor Noble Energy, hired by the Israelis, was unwilling to invest the necessary $6 billion in facilities that would be vulnerable to Hezbollah attack, and potentially in the gun sights of the Russian navy. On the Lebanese side, despite an increased Russian naval presence in the region, no work had begun.

Meanwhile, in Syria, where violence was rife and the country in a state of armed collapse, another kind of stalemate went into effect. The regime of Bashar al-Assad, facing a ferocious threat from various groups of jihadists, survived in part by negotiating massive military support from Russia in exchange for a 25-year contract to develop Syria's claims to that Levantine gas field. Included in the deal was a major expansion of the Russian naval base at the port city of Tartus, ensuring a far larger Russian naval presence in the Levantine Basin.

While the presence of the Russians apparently deterred the Israelis from attempting to develop any Syrian-claimed gas deposits, there was no Russian presence in Syria proper. So Israel contracted with the U.S.-based Genie Energy Corporation to locate and develop oil fields in the Golan Heights, Syrian territory occupied by the Israelis since 1967. Facing a potential violation of international law, the Netanyahu government invoked, as the basis for its acts, an Israeli court ruling that the exploitation of natural resources in occupied territories was legal. At the same time, to prepare for the inevitable battle with whichever faction or factions emerged triumphant from the Syrian civil war, it began shoring up the Israeli military presence in the Golan Heights.

And then there was Cyprus, the only Levantine claimant not at war with Israel. Greek Cypriots had long been in chronic conflict with Turkish Cypriots, so it was hardly surprising that the Levantine natural gas discovery triggered three years of deadlocked negotiations on the island over what to do. In 2014, the Greek Cypriots signed an exploration contract with Noble Energy, Israel's chief contractor. The Turkish Cypriots trumped this move by signing a contract with Turkey to explore all Cypriot claims "as far as Egyptian waters." Emulating Israel and Russia, the Turkish government promptly moved three navy vessels into the area to physically block any intervention by other claimants.

As a result, four years of maneuvering around the newly discovered Levantine Basin deposits have produced little energy, but brought new and powerful claimants into the mix, launched a significant military build-up in the region, and heightened tensions immeasurably.

Gaza Again -- and Again

Remember the Iron Dome system, developed in part to stop Hezbollah rockets aimed at Israel's northern gas fields? Over time, it was put in place near the border with Gaza to stop Hamas rockets, and was tested during Operation Returning Echo, the fourth Israeli military attempt to bring Hamas to heel and eliminate any Palestinian "capability to bomb Israel's strategic gas and electricity installations."

Launched in March 2012, it replicated on a reduced scale the devastation of Operation Cast Lead, while the Iron Dome achieved a 90% "kill rate" against Hamas rockets. Even this, however, while a useful adjunct to the vast shelter system built to protect Israeli civilians, was not enough to ensure the protection of the country's exposed oil facilities. Even one direct hit there could damage or demolish such fragile and flammable structures.

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The failure of Operation Returning Echo to settle anything triggered another round of negotiations, which once again stalled over the Palestinian rejection of Israel's demand to control all fuel and revenues destined for Gaza and the West Bank. The new Palestinian Unity government then followed the lead of the Lebanese, Syrians, and Turkish Cypriots, and in late 2013 signed an "exploration concession" with Gazprom, the huge Russian natural gas company. As with Lebanon and Syria, the Russian Navy loomed as a potential deterrent to Israeli interference.

Meanwhile, in 2013, a new round of energy blackouts caused "chaos" across Israel, triggering a draconian 47% increase in electricity prices. In response, the Netanyahu government considered a proposal to begin extracting domestic shale oil, but the potential contamination of water resources caused a backlash movement that frustrated this effort. In a country filled with start-up high-tech firms, the exploitation of renewable energy sources was still not being given serious attention. Instead, the government once again turned to Gaza.

With Gazprom's move to develop the Palestinian-claimed gas deposits on the horizon, the Israelis launched their fifth military effort to force Palestinian acquiescence, Operation Protective Edge. It had two major hydrocarbon-related goals: to deter Palestinian-Russian plans and to finally eliminate the Gazan rocket systems. The first goal was apparently met when Gazprom postponed (perhaps permanently) its development deal. The second, however, failed when the two-pronged land and air attack -- despite unprecedented devastation in Gaza -- failed to destroy Hamas's rocket stockpiles or its tunnel-based assembly system; nor did the Iron Dome achieve the sort of near-perfect interception rate needed to protect proposed energy installations.

There Is No Denouement

After 25 years and five failed Israeli military efforts, Gaza's natural gas is still underwater and, after four years, the same can be said for almost all of the Levantine gas. But things are not the same. In energy terms, Israel is ever more desperate, even as it has been building up its military, including its navy, in significant ways. The other claimants have, in turn, found larger and more powerful partners to help reinforce their economic and military claims. All of this undoubtedly means that the first quarter-century of crisis over eastern Mediterranean natural gas has been nothing but prelude. Ahead lies the possibility of bigger gas wars with the devastation they are likely to bring.

Michael Schwartz, an emeritus distinguished teaching professor of sociology at Stony Brook University, is a TomDispatch regular and the author of the award-winning books Radical Protest and Social Structure andThe Power Structure of American Business (with Beth Mintz). His TomDispatch book, War Without End, focused on how the militarized geopolitics of oil led the U.S. to invade and occupy Iraq. His email address is Michael.Schwartz@stonybrook.edu.

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Copyright 2015 Michael Schwartz

dimanche, 15 mars 2015

L’inévitable chemin vers Damas

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RECOMPOSITION DU MOYEN-ORIENT
L’inévitable chemin vers Damas

Chems Eddine Chitour*
Ex: http://metamag.fr
La guerre imposée au peuple syrien dure depuis près de quatre ans. Un organe autoproclamé comme indépendant,  à partir de Londres compte les morts et les évalue à 200 000 morts qu’il impute  naturellement au gouvernement légitime syrien. Les oppositions off-shore pour reprendre la judicieuse expression de René Naba, ont fait long feu. Bachar tient toujours malgré toutes les coalitions, il s’est même permis le luxe d’être réélu pour un nouveau mandat. On a même accusé Assad de gazer son peuple et l’histoire retiendra qu’il n’en est rien; la ligne rouge a pourtant été franchie selon les critères américains, mais Obama a décidé de ne pas bombarder Damas. Il sera suivi par la Grande-Bretagne qui, du fait d’un vote aux communes négatif, s’est retirée de la coalition. Le feuilleton gazage s’est arrêté avec le veto russe et sa proposition de détruire le stock d’armes chimiques. Ce qui fut fait. Reste la France et son obsession de punir Assad.

François Hollande voulait «punir» Assad

De fait, la rhétorique guerrière de François Hollande fait appel au bien et au mal. Hollande se voit défendre la veuve et l’orphelin syriens . Faut-il «punir» Bachar al-Assad ? écrit le philosophe Philippe-Joseph Salazar. Pour justifier une potentielle attaque en Syrie, François Hollande l’affirme: si le régime syrien a utilisé l’arme chimique contre sa population, il faut le corriger. Légitime-t-on une guerre par le châtiment? « La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents », disait François Hollande il y a quelques jours. (…) « Punition », « châtiment », ces mots ont été bannis de tout discours politique depuis des années. (…) Sans compter que se réactive un argumentaire néocolonialiste et impérialiste: nous, grande civilisation occidentale, sommes dépositaires des vrais principes moraux… Nous voilà revenus au XIXe siècle. Au nom de la démocratie, on envoie les canonnières.(…) Nous sommes au-dessus de la Charte. Nous sommes le bien absolu. On retrouve la rhétorique de la «mission civilisatrice», mais sous une forme inattendue (…) 
.
On se souviendra que Hollande n’a pas puni Assad du fait que Obama ne l’a pas accompagné. Lâché à la fois par Obama et par  Cameron, Hollande ne voulait prendre aucun risque inutile.

La situation présente: Où en est-on actuellement?

Le conflit aurait pu encore durer sur une ancienne cinétique celle de l’impasse. Souvenons nous  : Aucune  des conférences  (Génève I et II), malgré tout le savoir du diplomate algérien  Lakhdar Brahimi envoyé spécial à la fois des Nations Unies et de la Ligue Arabe , n’a pu aboutir à la résolution de la crise syrienne crée par l’Occident de toute pièce par un Occident sûr de lui et dominateur qui pensait la régler à la libyenne. Ce ne fut pas une promenade de santé et le peuple syrien est en train de payer pour un conflit qui le dépasse .

Cependant  depuis juin 2014, la donne a changé. Il est vrai que les médias aux ordres n’ont pas cessé et continuent de diaboliser Assad. Cette contribution de Kristien Pietr, permet de décrire la situation après l’avènement d’un nouveau venu, Daesh, qui a changé totalement le paysage politique au Proche-Orient. « Dans la foulée du «printemps arabe», certains esprits ont désigné le président syrien Bachar al-Assad comme le Satan des temps modernes – «un individu qui ne mérite pas de vivre» selon Laurent Fabius… Quel est donc le crime commis par le président syrien pour déclencher une telle haine? Posséder la 3e armée mondiale, à l’exemple de Saddam Hussein? Rien de tout cela! Comme dans chaque État souverain, le dirigeant syrien a dû réprimer les émeutes, mater les affrontements interreligieux et les rebelles armés.» 
«Une coalition hétéroclite s’est formée contre le pouvoir syrien, soutenue par les rois du pétrole et dirigée depuis Londres. Des milliers de «conseillers» militaires étrangers entraînent les volontaires en Turquie, en Jordanie, en Irak et, sur le terrain opérationnel, en Syrie. Face à cette coalition contre nature, le président syrien ne peut compter que sur le soutien de la Russie et de l’Iran (présent depuis fort longtemps dans le sud-est de l’Irak)».
«Malgré ces aides occidentales, complétées par des brigadistes recrutés en Europe, mais surtout de katibas arrivant de toute la planète, Damas ne cède pas et, bien au contraire, reprend des positions stratégiques. Après des années de guerre, ces «gentils rebelles djihadistes» deviennent subitement infréquentables! Comprenne qui pourra… Dès la prise de Mossoul par les salafistes, la communauté internationale opère un revirement à 180°. À cette occasion, les djihadistes ont mis la main sur les arsenaux de 4 divisions de l’armée irakienne (formées et équipées par les USA) et aussi sur un trésor de guerre de 425 millions de dollars en dépôt à la banque centrale de la ville. Le sigle arabe de Daesh – «ad-dawla al islamiyya fi-l Iraq wa-scham» – remonte à sa création en 2006, quand Al Qaîda en Irak forme, avec cinq autres groupes djihadistes, le conseil consultatif des moudjahidines en Irak. (…) »
«  Il est surprenant de constater que c’est l’armée de Bachar al-Assad qui livre maintenant des armes aux Kurdes assiégés à Kobané, alors que la Turquie assiste tranquillement à leur massacre.» En outre, il faut aussi noter que toute tentative de regroupement ou de création de républiques nationalistes arabes, qui aurait pu s’inspirer de la doctrine et de l’idéologie de Michel Aflak, a été sabotée par les USA et la CIA, à commencer par la destitution de Mossadegh en 1953. (…) Il est grand temps de stopper les élucubrations des dirigeants américains. Oui, après le soldat Ryan, il faut sauver le président Bachar!» 

La décantation : Un nouveau  Proche-Orient avec Assad ?

Les ennemis d’hier sont les alliés d’aujourd’hui. Pour Thiery Meyssan, du fait de l’évolution rapide de la situation au Proche-Orient, Barack Obama étudie de nouvelles options: «depuis plusieurs mois écrit-il, Barack Obama tente de modifier la politique états-unienne au Proche-Orient de manière à éliminer l’Émirat islamique avec l’aide de la Syrie. Mais il ne le peut pas, d’une part, parce qu’il n’a cessé de dire des années durant que le président el-Assad devait partir, et d’autre part, parce que ses alliés régionaux soutiennent l’Émirat islamique contre la Syrie. Pourtant, les choses évoluent lentement de sorte qu’il devrait y parvenir bientôt. Ainsi, il semble que tous les États qui soutenaient l’Émirat islamique ont cessé de le faire, ouvrant la voie à une redistribution des cartes.»

Thierry Meyssan pense que tout est lié à l’accord Etats-Unis-Iran, qui permettrait à Barack Obama d’avoir les mains libres, notamment vis-à-vis d’Israël surtout s’il y a une nouvelle équipe élue en Israël à partir du 17 mars «Le monde attend écrit-il, la conclusion d’un accord global entre Washington et Téhéran (…) Il porterait sur la protection d’Israël en échange de la reconnaissance de l’influence iranienne au Proche-Orient et en Afrique. Cependant, il ne devrait intervenir qu’après les élections législatives israéliennes du 17 mars 2015 (…) Dans ce contexte, les élites états-uniennes tentent de s’accorder sur leur politique future, tandis que les alliés européens des États-Unis se préparent à s’aligner sur ce que sera la nouvelle politique US
Plusieurs scénarii sont sur la table poursuit Thierry Meyssan, le plus probable serait de reprendre langue avec Bachar Al Assad pour détruire Daesh. Il écrit: «La recherche du consensus aux États-Unis. Après deux années de politique incohérente, Washington tente d’élaborer un consensus sur ce que devrait être sa politique au «Proche-Orient élargi». Le 10 février, le National Security Network (NSN), un think tankbipartisan qui tente de vulgariser la géopolitique aux États-Unis, publiait un rapport sur les options possibles face à l’Émirat islamique. Il passait en revue une quarantaine d’opinions d’experts et concluait à la nécessité d’«endiguer, puis de détruire» l’Émirat islamique en s’appuyant d’abord, sur l’Irak, puis sur la Syrie de Bachar el-Assad».
«Durant les derniers mois, plusieurs facteurs poursuit-il, ont évolué sur le terrain. L’«opposition modérée» syrienne a totalement disparu. Elle a été absorbée par Daesh. Au point que les États-Unis ne parviennent pas à trouver les combattants qu’ils pourraient former pour construire une «nouvelle Syrie». (…) Israël a cessé le 28 janvier 2015 (riposte du Hezbollah à l’assassinat de plusieurs de ses leaders en Syrie) son soutien aux organisations jihadistes en Syrie. Durant trois et demi, Tel-Aviv leur fournissait des armes, soignait leurs blessés dans ses hôpitaux militaires, appuyait leurs opérations avec son aviation (..) Le nouveau roi d’Arabie saoudite, Salmane, a renvoyé le prince Bandar, le 30 janvier 2015, et interdit à quiconque de soutenir l’Émirat islamique. (;;)Identiquement, la Turquie semble avoir également cessé de soutenir les jihadistes depuis le 6 février et la démission du chef du MIT, ses Services secrets, Hakan Fidan.»

Thierry Meyssan décrit six options, l’une d’elle serait: «Affaiblir, puis détruire l’Émirat islamique, en coordonnant des bombardements états-uniens avec les seules forces capables de le vaincre au sol: les armées syrienne et irakienne. C’est la position la plus intéressante parce qu’elle peut être soutenue à la fois par l’Iran et par la Russie. (…) Ces éléments permettent aisément de prévoir l’avenir: dans quelques mois, peut-être même dès la fin mars, Washington et Téhéran parviendront à un accord global. Les États-Unis renoueront le contact avec la Syrie, suivis de près par les États européens, France comprise. On découvrira que le président el-Assad n’est ni un dictateur, ni un tortionnaire. Dès lors, la guerre contre la Syrie touchera à sa fin, tandis que les principales forces jihadistes seront élimées par une véritable coalition internationale».

La visite de quatre élus français à Damas à l’insu du plein gré de l’Elysée…

Pour ne pas être en reste, le gouvernement français tente de prendre le train en marche. Il envoie au feu…des critiques quatre parlementaires, qui font -consentant- le chemin de Damas pour reprendre langue avec Assad. Ils le font certainement pas pour plaire à Assad, mais de deux maux il faut choisir le moindre; La peur inspirée par Daesh impose cela. Ainsi, quatre sénateurs et députés français ont défié la diplomatie française en se rendant à Damas et en rencontrant Bachar Al Assad. Le Lundi 23 février deux députés, Gérard Bapt (PS, Haute-Garonne) et Jacques Myard (UMP, Yvelines) sont à Beyrouth. Deux sénateurs, Jean-Pierre Vial (UMP, Savoie) et François Zocchetto (UC, Mayenne) sont déjà à Damas. Ces quatre parlementaires appartiennent aux groupes d’amitiés franco-syriennes à l’Assemblée nationale et au Sénat. C’est la première visite d’élus français à Damas depuis le début de la guerre en Syrie en 2011. Elle a lieu à titre privé, insistent-ils. (…)» 

«L’homme-orchestre du voyage est Jérôme Toussaint. Il explique que ce voyage se justifie tant sur le plan humanitaire qu’en raison de la présence des chrétiens d’Orient en Syrie et du maintien à Damas du lycée français Charles-de-Gaulle. De plus, les attentats de janvier en France prouvent la nécessité de rouvrir le dialogue sécuritaire avec Damas pour combattre les réseaux djihadistes. (…) Dans les faubourgs de la capitale syrienne, la circulation est dense, la ville est grise, les visages marqués par la fatigue et quatre ans de guerre. La délégation est invitée à la résidence du mufti de la République, Ahmad Badr Al-Din Hassoun, Il est entouré de deux patriarches, le grec-catholique Grégorios III Lahham, et le grec-orthodoxe Youhanna. Les trois hommes ont à coeur de convaincre les élus français que leur ennemie n’est pas la République laïque syrienne, exemple unique dans la région d’une parfaite coexistence entre sunnites et minorités, disent-ils, mais bien les djihadistes de Daesh et leurs commanditaires, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie.»

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Naturellement, ils ont été désavoués, à la fois par le président, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, mais on peut être certain que le debriefing… Les parlementaires en mission, dénoncent des «postures»politiques et l’hypocrisie de ceux qui savaient. Car rien n’avait été laissé au hasard. Ils affirment qu’avant de partir, Gérard Bapt avait averti le ministère des Affaires étrangères, opposé au voyage et dont la position depuis le début du conflit n’a pas varié: haro sur Bachar Al Assad et soutien à une coordination de l’opposition pourtant en pleine déliquescence. À l’Élysée, le député socialiste s’était entretenu avec Jacques Audibert, conseiller diplomatique de François Hollande, et Emmanuel Bonne, de la cellule diplomatique.» 

Comment parler à Assad à qui on souhaite la mort?

La décantation est en train de se faire, on préfère la peste de Assad au choléra de Daesh. Renaud Girard reporter international au Figaro interviewé par Alexandre Devecchio déclare qu’il faut aller combattre Daesh en s’alliant avec Assad: «(…)Ils ont eu raison de faire ce voyage, ne serait-ce que pour se rendre compte de l’état de la route entre la frontière libanaise et Damas, de l’état de la capitale. Il faut bien comprendre que la diplomatie ne se fait pas avec ses amis. C’est l’art de parler à ses adversaires ou à ses rivaux. On peut reprocher beaucoup de choses à Bachar el-Assad, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lui parler. Car Bachar el-Assad incarne la Syrie: il n’incarne certainement pas 95% de la population, mais rien ne prouve qu’en cas d’élection réellement libre, il n’emporterait pas la majorité.»

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont fait l’énorme erreur de fermer l’ambassade, qui était pour nous la place où nous pouvions parler au régime et surtout obtenir des renseignements. La position française est intenable car elle ne prend pas en compte la notion d’ennemi principal. Nous avons remplacé le général Kadhafi par les amis de Bernard-Henri Lévy. Cela n’a pas marché et nous sommes face à un désordre total.» 

«Selon un sondage Ifop, une majorité de Français condamne cette initiative. Cependant, le débat sur la nécessité de dialoguer avec le régime syrien est désormais ouvert. Jean-Christophe Lagarde a jugé que l’exécutif français avait fait preuve «d’hypocrisie» en condamnant ce déplacement. 44% des Français souhaitent rétablir un dialogue «compte tenu de la menace que continue de représenter l’Etat islamique (EI) en Syrie comme en Irak». (…) les voix réclamant une reprise de la discussion avec Damas se multiplient, face à la menace croissante représentée par les jihadistes de l’Etat islamique, et leurs recrues étrangères susceptibles de revenir commettre des attentats en Occident.

On s’acharne à dire que les droits de l’homme sont bafoués par le régime Assad. Outre le fait que c’est un gouvernement légitimement élu, on lui sait gré de tenir et de sauver ce qui reste de la Syrie pour éviter un scénario à la libyenne. Certes, Assad n’est pas poussin de la première éclosion, il doit passer la main. Il rentrera alors dans l’histoire pour avoir résisté au nouvel ordre qui, sous couvert de mots creux, liberté, démocratie est une prédation.

*Professeur à l'Ecole Polytechnique d'Alger

samedi, 07 mars 2015

Muslim Brotherhood designs of America, Qatar and Turkey in Egypt and Syria: Kosovo to ISIS

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Muslim Brotherhood designs of America, Qatar and Turkey in Egypt and Syria: Kosovo to ISIS

Boutros Hussein, Noriko Watanabe and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

President Obama laid the foundation stone of undermining Egypt based on shared Muslim Brotherhood designs to control the political landscape throughout a vast region. The political Islamic designs of Washington meant that a shared political Islamist view emerged between America, Qatar, Turkey and the Muslim Brotherhood.

Of course, in the scheme of events the Washington and Muslim Brotherhood allied view was based on controlling a vast area that would encompass Egypt, Libya, Syria and Tunisia. Turkey under Erdogan would enhance this dream and in turn this grand design would benefit greatly from Gulf petrodollars emanating from Qatar. However, the ruling powers in Syria under President Bashar al-Assad – and the emergence of President Abdel Fattah el-Sisi in Egypt – have both upset the planned Muslim Brotherhood venture.

The grand design emanated within the political elites of Ankara, Doha and Washington under Obama. Like usual, the United Kingdom would be utilized, for example the Tunisian Muslim Brotherhood connection, and this would be linked with various Muslim Brotherhood power bases throughout a vast region. Therefore, the Obama administration focused on its fixation with working closely with political Islam.

Indeed, it could be stated that the Obama administration is merely going one step further than past administrations in America. After all, the meddling of America – and other nations – in Afghanistan, Iraq and Libya all led to the growing rise of Sharia Islamic law and Islamization of society at all levels. The same America supported the rule of Islamic Sharia law in the early 1980s in Sudan whereby black African non-Muslims would become dhimmis.

The influences of the Muslim Brotherhood within the Obama administration was highlighted in early 2013 by the Investigative Project on Terrorism that reports: The December 22 story was published in Egypt’s Rose El-Youssef magazine and was translated into English for the Investigative Project on Terrorism (IPT). The story suggests the six turned the White House “from a position hostile to Islamic groups and organizations in the world to the largest and most important supporter of the Muslim Brotherhood.”

The article continues by stating: “The six named people include: Arif Alikhan, assistant secretary of Homeland Security for policy development; Mohammed Elibiary, a member of the Homeland Security Advisory Council; Rashad Hussain, the U.S. special envoy to the Organization of the Islamic Conference; Salam al-Marayati, co-founder of the Muslim Public Affairs Council (MPAC); Imam Mohamed Magid, president of the Islamic Society of North America (ISNA); and Eboo Patel, a member of President Obama’s Advisory Council on Faith-Based Neighborhood Partnerships.”

Indeed, the current intrigues by America and the Muslim Brotherhood against Egypt is ongoing in 2015 based on a recent pro-Muslim Brotherhood delegation being invited into the corridors of power in Washington. Once more the Investigate Project on Terrorism reports “The delegation sought help in restoring former President Mohamed Morsi and the Muslim Brotherhood to power in Egypt. Morsi-era parliamentarians, government ministers and judges formed the Egyptian Revolutionary Council in Istanbul, Turkey last August with the aim of toppling Egypt’s military government. It is based in Geneva, Switzerland.”

The Investigative Project on Terrorism further reports that the delegation included “Abdul Mawgoud Dardery, an exiled Muslim Brotherhood member and Egyptian parliamentarian; and Mohammed Gamal Heshmat, an exiled member of the Muslim Brotherhood’s shura council and Egyptian parliamentarian.”

Therefore, even after Muslim Brotherhood supporters and other Islamists were involved in attacking Coptic Christians and burning churches this organization is still welcomed by the Obama administration. Also, political leaders in America are fully aware that the Muslim Brotherhood is working covertly with various Islamist organizations that are involved in terrorism in the Sinai and throughout Egypt. This applies to Muslim Brotherhood sympathizers and supporters in Egypt and the close relationship with Hamas, whereby militants are utilizing Gaza in order to destabilize the Sinai. Likewise, in Libya the Muslim Brotherhood, ISIS and various Islamist groups seek to usurp the political system and aim a dagger at the heart of Egypt. Similarly, just like supporters of the Muslim Brotherhood attacked Christian churches and Christians in Egypt, now ISIS is beheading and butchering Coptic Christians from Egypt in Libya.

Focusing on the Balkans, then despite all the propaganda, it is factual that in three wars in Europe involving Orthodox Christians and Muslims in Bosnia, Cyprus and Kosovo, the end products were that Ankara and Washington shared a similar interest. This reality meant that Muslim Turkey could swallow parts of Cyprus. Similarly, Kosovo would be taken from Serbia despite this part of Serbia being the Jerusalem of this nation. Therefore, with the Obama administration favoring the anti-Christian Muslim Brotherhood in Egypt, then clearly nothing changes because Islamization on both sides of the Mediterranean sums up the policies of Washington.

In other words, ISIS (IS – Islamic State) kills Christians, the Shia and Shabaks quickly. While the de-Christianization of Northern Cyprus and Kosovo took place on the watch of Ankara and Washington. Meanwhile, in modern day Syria indigenous Islam and Christianity are equally threatened by barbaric Takfiri forces being supported by Gulf and NATO powers.

However, unlike the Ankara and Washington agenda in the Balkans, the one notable aspect of the destabilization of Egypt, Libya, and Syria, is that Gulf and NATO powers are extremely confused. After all, the usual NATO and Gulf vultures have various geopolitical and religious plans. Given this reality, Libya is divided internally and external powers are now supporting two different power bases within this failed nation. Likewise, the outside plots against Syria highlight these geopolitical and religious divisions because various sectarian and Islamist terrorist groups are being supported based on different objectives. The only binding factor linking Gulf and NATO powers is that they have no qualms in creating failed states – irrespective if this applies to Afghanistan, Libya or Iraq. Not surprisingly, the Syrian government refuses to hand the nation over to outside nations that support chaos and destabilization. Likewise, the emergence of el-Sisi on the political scene in Egypt also meant that he refused to hand over the sovereignty of this nation to the usual players.

It appears that in the Balkans the United States and Turkey could easily carve up Orthodox Christian nations because Cyprus and Serbia had typical political systems. Likewise, American military power is designed to fight mechanized armies and to destroy the infrastructures of nations. This can be seen by the bombing of Serbia by NATO powers under the guidance of Washington and London. Similarly, the armed forces of Iraq and state institutions in this nation were soon taken over by America and various allies. However, America isn’t good at fighting insurgencies. Therefore, the Balkan Islamization policies of America and Turkey produced results in Kosovo and Cyprus based on the ghettoization of Orthodox Christianity and the ultimate demise of the indigenous culture.

hussein-obama-muslim-brotherhood-america-sad-hill-news-1.jpgYet, in Iraq, Libya, Egypt and Syria you have various regional nations and outside NATO powers (Turkey is a regional NATO power) that have different objectives. This reality is hindering the Muslim Brotherhood dream of America, Qatar and Turkey and this is clearly visible by the tenacity of Syria and the growing centralization of Egypt under el-Sisi. Therefore, while America, Qatar, Saudi Arabia and Turkey had no qualms in destabilizing Libya and Syria, the conflicting interests of so many nations is enabling a counter-revolution. This counter-revolution applies to Egypt and Syria fighting for independence because current political elites in both nations understand that failed states and subjugation awaits both nations if they fail.

It is noticeable that ISIS emerged strongly in Iraq after Obama pulled the armed forces of America out of this nation. Likewise, the destabilization of Syria enabled ISIS, al-Nusra and various other sectarian and Takfiri forces to emerge. While this took place, the Syrian Muslim Brotherhood became a willing tool of the Obama’s administration outreach project that received a boost because of similar intrigues emanating in Qatar and Turkey. However, while Saudi Arabia and other Gulf players are on board in the destabilization of Syria; the same Gulf nations differ from America, Qatar and Turkey because they don’t want to see the Muslim Brotherhood gain in power in Egypt and Jordan.

The recent crisis in Libya highlights that Egypt wants to clampdown on terrorist and Takfiri forces that seek to turn this nation into a dagger at the heart of regional nations. This emanated with Egyptian military attacks targeting ISIS bases in Libya after the brutal murders of Egyptian Coptic Christians. However, while Egypt wants the international community to support non-Islamist factions in this nation and to attack various terrorist groups, it is noticeable that this was met with silence from America, Qatar and Turkey. Therefore, while Washington is continuing to talk with pro-Muslim Brotherhood elements – and with being aloof about the current crisis in Libya – it appears that intrigues against Egypt are ongoing.

At the same time, America, Qatar and Turkey are behind another new terrorist and sectarian force being trained and armed against Syria. This is despite the fact that all minorities will face systematic persecution if an Islamist movement overthrows the current government of Syria.

In other words, Ankara, Doha and Washington all seek to usurp the Middle East and North Africa – just like they did in the Balkans – in order to shape the region based on their geopolitical ambitions. Therefore, in order to achieve this, these three nations all favor the Muslim Brotherhood.

Indigenous Islam, just like Orthodox Christianity in Northern Cyprus and Kosovo, means little to America, Qatar and Turkey when it comes to geopolitical concerns. This reality means that these three nations seek to utilize political Islam based on the deeds and ambitions of the Muslim Brotherhood throughout parts of North Africa and the Levant.

Egypt and Syria therefore are on the frontline in preserving independence when it comes to the Middle East. Also, with ISIS and links with Qatar and Turkey being fully known, then the fear in Egypt is that outside nations may manipulate Takfiri forces just like the same nations – and others – have done against Syria.

http://www.investigativeproject.org/3884/report-egypt-muslim-brotherhood-infiltrated-obama

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mercredi, 04 mars 2015

France is Re-thinking its anti-Syria Stance

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France is Re-thinking its anti-Syria Stance: Hezbollah or Takfiri and Sectarian Barbarity?

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://moderntokyotimes.com

The government of President Hollande in France sadly joined the anti-Syria alliance against secular Syria. This witnessed secular France allying itself with sectarian and Takfiri sponsoring nations, most notably this applies to Qatar, Saudi Arabia and Turkey. America and the United Kingdom also supported the intrigues of the Free Syrian Army (FSA) and various other sectarian groups – and other nations like Jordan and Kuwait opened various treacherous channels. However, in the wake of improved ties with the Russian Federation and Egypt – and with the reality of blowback in relation to the recent terrorist attacks in France – then it appears that back channels are beginning between Damascus and Paris.

Recently four political leaders within the government of France visited Syria after certain consultations took place within Lebanon. Of significance, the French delegation met a notable Christian leader in Lebanon, who happens to have favorable ties with Hezbollah and the government of Syria.

President Bashar al-Assad and the Syrian government at all times have stated that they are open to dialogue, even with nations that have inflicted so much pain on this nation. Indeed, while political leaders in America, France, Qatar, Saudi Arabia, Turkey, and the United Kingdom, have all ranted misinformation, it is noticeable that the leader of Syria remains calm and steadfast. Of course, the armed forces of Syria – and the overwhelming majority of the citizens of this nation – also remain steadfast despite outside nations trying to split this nation asunder.

Qatar, Saudi Arabia and Turkey – and ratlines in Kuwait – are still continuing with their Takfiri and sectarian war against the people of Syria. This barbaric policy also emboldened various Takfiri, al-Qaeda and sectarian forces in Iraq and ignited growing tensions in parts of Lebanon. In other words, these four Sunni Muslim dominated nations cared little about not only destroying and creating sectarianism in Syria, but they also cared zilch about the consequences to Iraq and to a lesser degree Lebanon. Iraq, therefore, was undermined by the meddling of regional Sunni Muslim dominated nations alongside the meddling of America, France and the United Kingdom. However, it now appears that France is stepping back because of blowback at home and the realization that the Russian Federation internationally – along with Egypt and other nations like Iran – are now holding sway with more nations because of Takfiri and sectarian barbarity in Iraq, Libya (power vacuum and not sectarian apart from attacks against Sufi shrines and migrant Coptic Christians) and Syria.

The French delegation that met Syrian government officials is the first direct contact since 2012 in an official capacity – irrespective of what the Ministry of Foreign Affairs says in France. This reality means that the four French parliamentarians and other important individuals were involved in feelers being put out by the leader of France. Officially, this will most likely be denied but in truth the inclusion of Gerard Bapt and Patrick Barraquand does indicate that the meeting was a significant step in the right direction. The close relationship between Bapt and Hollande meant that he kept a more distant theme. However, this is based on internal issues related to Hollande and his anti-Syria policy – and in relation to public media consumption – along with testing the waters in relation to a new agenda by elites in Paris.

Jean Aziz at Al-Monitor reports: “The delegation was headed by French Parliamentarian Jean-Pierre Vial and included Parliament members Jaques Myard and Francois Zocchetto, as well as the Inspector General of the French Ministry of Defense, Patrick Barraquand, Security Adviser at the French Embassy in Beirut Stephane Ravion and Jerome Toussaint. The delegation also included Parliament Member Gerrard Bapt, who is also a close associate of French President Francois Hollande, of whose party he is also a member. Reportedly, while in Damascus, Bapt’s movements and meetings differed from those of his colleagues.”

It is noticeable that the delegation entered Syria after meetings in Lebanon with a powerful Christian political leader. This is based on the reality that ties with this individual and Hezbollah are more than positive. Indeed, the role of Hezbollah in Lebanon and Syria is based on religious coexistence with all faith communities. This reality applies to all Christian and Muslim sects and with the Druze community that is unique to the region. Therefore, Hezbollah, that supports the religious mosaic in Syria, is a true partner in the war against brutal Takfiri barbarity and sectarianism. After all, Hezbollah stands by the Palestinian movement and clearly the majority of Palestinians are Sunni Muslims.

In another article by Modern Tokyo Times it was stated: It is ironic that Hezbollah (Hizbullah) in Lebanon under His Eminence, Sayyed Hassan Nasrallah, is more concerned about the plight of Christians and other religious minorities, rather than the so-called democratic West. Indeed, it is abundantly clear that America, France and the United Kingdom are fully behind the emptying of Christians throughout the Middle East based on their close ties with feudal Gulf monarchies. Therefore, while Saudi Arabia bans the Christian faith it is clear that Western meddling in Iraq, Libya and Syria is leading to a catastrophe for the Christian populations of these nations. Indeed, it is even hard to say nations about Iraq and Libya because Gulf and Western destabilization polices have led to failed states. Syria, thankfully, is fighting tenaciously in order to preserve the religious mosaic and to prevent another failed state.”

sayed_liberation.jpgNasrallah himself stated: “I want to ask the Christians before the Muslims: You are seeing what is taking place in Syria. I am not causing sectarian evocations. Let no one say that Sayyed is doing so. Not at all! Where are your churches? Where are your patriarchs? Where are your nuns? Where are your crosses? Where are the statues of Mary (pbuh)? Where are your sanctities? Where are all of these? What has the world done for them? What did the world do for them previously in Iraq? Aren’t these groups causing all of this in all the regions?”

Further down in the same article by Modern Tokyo Times it was commented: “Of course, there are no crosses and Christian churches in Saudi Arabia and nor did Western powers care about the plight of Christian converts in their new Afghanistan. After all, despite all the funds spent on Afghanistan it is clear that apostates to Christianity face prison and death. More alarmingly, the direct policies of Western and Gulf nations in Iraq are creating one big graveyard for Christians in this nation. This reality is based on the original invasion of Iraq and then further installed once Gulf and Western powers supported the destabilization of Syria.”

Nasrallah fully understands the brutality of Takfiri sectarian fanatics that hate all and sundry, including butchering fellow Sunni Muslims they easily deem apostates. Therefore, the esteemed leader of the Shia in Lebanon said: “Indeed, Takfiri terrorism is now present in the entire region in the form of armed groups in most- and perhaps in all- the states of the region. These movements or groups follow a Takfiri approach that eliminates, excludes, and deems everyone’s blood permissible, except for themselves. So, it has nothing to do with Sunnites, Muslims, or Christians. They deem the blood of the Christians to be permissible. Within the Islamic sphere, they definitely deem the blood of Shiites, Alawis, Druze, Ismaelis, and Zaidis permissible. Even within the Sunnite sphere, they deem the blood of all Sunnites except for themselves to be permissible. The simplest thing for them is to say: You are an unbeliever. You are an apostate.”

Christians in Lebanon and Syria fully understand that outside nations in the West and Gulf did little to stem the rapid demise of the Christian faith in Iraq after Saddam Hussein lost power. Similarly, in Afghanistan despite vast sums spent on this nation, it is clear that religious pluralism isn’t on the agenda and the role of women in general – apart from certain elites in Kabul – is clearly detrimental since outside nations meddled in this nation. Likewise, the small Christian minority in Libya is under siege because of Takfiri Islamists and an array of various different militias. Overall, vast numbers of Muslims have been killed after outside Gulf and NATO meddling because terrorism, sectarianism and the failed state followed in Afghanistan, Iraq and Libya. At the same time, religious minorities like Christians, Yazidis and Shabaks in respective nations have suffered terribly and women have been forced into the shadows. Also, the endless persecution of the Shia is extremely alarming because Takfiris also turn against all Shia civilians because of the Takfiri bloodlust.

The Syrian Arab News Agency covered the French delegation and reports: The visit, which took place two days ago and included meetings with President al-Bashar Assad and Foreign Minister Walid al-Moallem, carried a political message saying that time has come for the West to reconsider its wrong politics on Syria, said al-Laham in a statement to the Lebanese as-Safir newspaper published Friday.”

In the same article, it is stated: “This message also encourages holding dialogue with the Syrian government and cooperating with it in the fight against terrorism, said al-Laham who also met with the delegation, noting that the French figures openly stressed that this cooperation is badly needed in order for the Islamic State in Iraq and Syria (ISIS) to be defeated.”

Modern Tokyo Times comments strongly: The simple reality is that Christians in the Levant, irrespective if they don’t support Hezbollah and the Syrian government, must realize that their future relies on Hezbollah and Syria under the prevailing conditions. If Christians doubt this, then just look at what is happening in Iraq and in areas under the control of forces being supported by Gulf and NATO powers in Syria. In other words, Christians have a future under President Bashar al-Assad just like they have a future based on the policies of Hezbollah in Lebanon and throughout the Levant. However, if the enemies of Hezbollah and Syria get their way then Christians should expect another Northern Cyprus, Kosovo, Iraq and Libya.”

Nasrallah warns: “If these (Takfiri groups) win in Syria, and God willing they will not, Syria will become worse than Afghanistan.”

It is hoped therefore that the government of Hollande in France will finally wake up to past misdeeds against Syria. In this sense, it is imperative that the French delegation builds on the meetings that took place within Syria and Lebanon. If not, then more Syrians will die because of outside meddling and various minority religious communities will face the Takfiri sword. Also, just like Iraq was destabilized once more because of outside nations trying to destroy Syria, then if the central government collapsed in Damascus then clearly Lebanon would face the consequences.

Nasrallah sums up perfectly the bloodlust of Takfiris that are being backed by hostile nations towards Syria and which endangers Lebanon. He states: “It goes without saying that the Takfiri approach of terrorism has proven undoubtedly that it’s the enemy of all, without exception, because it is a bloody destructive approach that is based on blind fanaticism and the mentality of exclusion, slaughter and lynching.”

Of course, it is too early to say that France is finally coming to its senses but the signs are promising. If France really does support secularism and the mosaic of the Levant, then the choices are stark when it applies to the final outcome. On one hand you have the multi-religious armed forces of Syria along with the movement of Hezbollah supporting all faith communities in the Levant. While on the other hand you have brutal Takfiri and sectarian forces being sponsored by various Gulf and NATO powers. After all, the moderate opposition is just a Western mirage that melts into ISIS, al-Nusra and other brutal sectarian forces. Therefore, does France want the religious mosaic to survive – or does France want a Levant whereby sectarian violence is endless and where smaller religious communities flee their homelands, just like what happened in Iraq?

www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/02/france-position-syria-visit-lebanon.html

http://www.sana.sy/en/?p=30228

http://82.221.128.226/~modernto/themoderntokyotimes/?p=968

http://english.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=26841&cid=385#.U-DuPkgxWAK

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lundi, 02 mars 2015

Turkije weigert 5000 voor ISIS gevluchte christenen op te nemen

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Turkije weigert 5000 voor ISIS gevluchte christenen op te nemen

Turken laten trucks en terroristen van IS ongemoeid via hun grondgebied reizen

Amerikaanse/Europese/Arabische coalitie bombardeert christelijke dorpen 

De Turkse president Erdogan zal in de toekomst met een invasie van Syrië een begin maken met het herstel van Ottomaanse Rijk, dat een eeuw geleden al een half miljoen Assyrische christenen vermoorde.

Zo’n 5000 Assyrische christenen die gevlucht zijn voor het barbaarse geweld van de islamitische terreurgroep IS hopen net als veel anderen tijdelijk toegang te krijgen tot Turkije. De Turkse regering weigert hen echter op te nemen, terwijl moslim jihadisten wel worden toegelaten. Sterker nog, IS-terroristen mogen ongehinderd gebruik maken van het Turkse grondgebied.

Geschiedenis herhaalt zich

Volgens het Assyrian Human Rights Network houdt IS in diverse dorpen 262 achtergebleven christenen gevangen. Die lopen ook nog eens het gevaar getroffen te worden door een Amerikaanse luchtaanval.

De Syrische katholieke bisschop Jacques Bahnan bevestigde op Vatican Radio dat Turkije in de regio Al-Hasakah de grens heeft gesloten voor christelijke vluchtelingen. ‘Turkije staat wel toe dat IS-trucks en -troepen met gestolen goederen uit Syrië, tarwe en katoen via zijn grondgebied reizen, maar houdt christenen bij de grenzen tegen.’

De geschiedenis herhaalt zich. Tussen 1914 en 1918 werden ruim een half miljoen Assyrische christenen tijdens de Armeense genocide door de Ottomaanse Turken vermoord. Wat toen niet lukte, probeert Ankara alsnog te bereiken: de totale uitroeiing van alle christenen in de regio, deze keer door de hand van IS, dat logistiek en militair gesteund wordt door Turkije.

Amerika geeft moslims wel wapens, maar christenen niet

Dr. Jamil Hanna van het Assyrische Instituut in Stockholm zei dat het bewapenen van de Koerden –die eveneens moslims zijn- door de VS, en niet de christenen, een grote fout is geweest, want daardoor kon IS ongehinderd de christelijke dorpen veroveren.

ARA News (2) berichtte dat de Amerikaanse-Europese-Arabische coalitie een aantal van deze dorpen heeft gebombardeerd, terwijl bekend moet zijn dat hier voornamelijk christenen wonen. Die spreken nog altijd Aramees, de taal die Jezus Christus ook sprak. De Assyriërs waren één van de eerste volken die zich tot het christendom bekeerden, en beschouwen zichzelf als de laatste oorspronkelijke bewoners van Syrië en Irak.

Turkije bewapent jihadisten Syrië

Afgelopen maand liet de Amerikaanse vicepresident Joe Biden zich tijdens een toespraak aan de Universiteit van Harvard ontvallen dat NAVO-lid Turkije inderdaad de jihadisten in Syrië bewapent. De Turkse president Recep Tayyip Erdogan was niet blij dat Biden de waarheid vertelde, en eiste –en kreeg- een onmiddellijk excuus.

De hoog in aanzien staande onafhankelijke Amerikaanse journalist Seymour Hersh, winnaar van de prestigieuze Pulitzer Prijs, bevestigd na een uitgebreid onderzoek dat Turkije wel degelijk de islamistische rebellen in Syrië steunt, traint en bewapent, en zelfs achter de gifgasaanval in Damascus zat. Een Turkse journalist die daar in 2014 nieuw bewijs voor had verzameld, kwam vervolgens onder verdachte omstandigheden om het leven.

Xander

(1) Shoebat
(2) ARA News
(3) The Hill (via Shoebat)

samedi, 28 février 2015

L’aide américaine à DAESH se confirme

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L’aide américaine à DAESH se confirme : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes

Auteur : Al Manar
Ex: http://zejournal.mobi

Les Irakiens continuent de détecter des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI) dans les régions que celui-ci occupent.

Contrairement aux allégations américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent avec elle.

Selon le site d’information Arabi-Press, deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par Daesh.

Ces agissements coincident avec les avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.

Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines américains ont été parachutés dans la province de Babel ,  et deux hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la province de Diyala, à deux moments différents.

S’agissant des parachutistes, ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza de Moussayyab, au nord de la province de Babel.

Concernant le deuxième évènement, il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu  dans la nuit de mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala

Quelques heures plus tard, mercredi matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.

Nombreux sont les responsables locaux dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et avoir largué des armes et des approvisionnements.

Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en soutenant l’Etat islamique.

D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
« Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.


« Les Etats-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.

Selon InfoWars, en décembre, les médias étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’Etat islamique.

En novembre, des sources des services de renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du peuple », explique un rapport.

En octobre, les sources de la coalition avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.

En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.

En plus des véhicules de combat et de l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.


- Source : Al Manar

Marche pour la Syrie

Marche pour la Syrie

Bruxelles - 15.03.15

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Avec le soutien du "Front européen pour la Syrie"

mardi, 24 février 2015

Kofi Annan : l’invasion américaine de l’Irak est responsable de l’émergence de l’Etat islamique !

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Kofi Annan : l’invasion américaine de l’Irak est responsable de l’émergence de l’Etat islamique !

La conférence annuelle sur la sécurité en Europe vient de s’achever à Munich : à l’étonnement de tous, l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a profité de sa présence lors de cet événement international important pour accuser les Etats-Unis d’avoir rendu possible l’émergence de l’organisation terroriste dite « Etat islamique » par leur invasion de l’Irak en 2003. Annan a notamment déclaré : « J’étais opposé à cette invasion et mes craintes d’alors se sont confirmées. La dissolution des forces armées irakiennes a jeté dans les rues des milliers de soldats et de policiers aigris et déçus ». Aujourd’hui, a poursuivi Annan, nombreux sont ces réprouvés à combattre dans les rangs des forces de l’Etat islamique. Il a précisé : « L’objectif d’installer en Irak une démocratie sans tenir compte des institutions existantes a échoué et a abouti à l’établissement de gouvernements corrompus ». L’ancien secrétaire général des Nations Unies a ensuite ajouté que l’Irak, à cause de l’invasion américaine, est devenu un pays instable, où ne cesseront plus d’émerger des groupes radicaux, essentiellement sunnites.

L’Etat islamique contrôle aujourd’hui les nord-est de la Syrie et les régions irakiennes que baigne l’Euphrate. En juin 2014, cette armée terroriste s’est emparée de Mossoul, la deuxième ville d’Irak, et en a fait sa capitale. Les djihadistes sunnites menacent désormais Arbil, capitale du Kurdistan irakien, et la capitale de l’Etat, Bagdad : pour contrer l’éventualité d’une prise d’Arbil et de Bagdad, l’armée américaine a commencé, dès juillet, à lancer des attaques aériennes contre les positions de l’Etat islamique en Irak. En septembre, des opérations similaires ont été programmées en Syrie. D’autres pays, alliés des Etats-Unis, ont suivi l’exemple. L’Etat islamique fait régner sa loi archaïque dans les zones qu’il occupe : lapidations, exécutions, prises d’otage, tortures sont à l’ordre du jour. Les combattants de l’Etat islamique mettent en scène leurs modes d’exercer la terreur en diffusant des vidéos violentes dans le but de recruter de jeunes djihadistes partout dans le monde. L’Etat islamique alignerait ainsi jusqu’à 50.000 combattants. Plus de 4000 d’entre eux viendraient d’Europe, dont plusieurs centaines d’Allemagne.

Le groupe est financé par des dons offerts par le Qatar, le Koweit, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Il consolide ses finances en vendant le pétrole brut des gisements conquis et les découvertes archéologiques antiques et islamiques des sites irakiens et syriens, pillés illégalement ou volés dans les musées. Il vendrait aussi des femmes comme « fiancées », lèverait des impôts et des droits de douane. Il exigerait aussi des rançons pour les otages qu’il détient. Les pièces archéologiques dérobées sur les sites et dans les musées seraient introduites en contrebande en Occident, grâce à des faux papiers fabriqués essentiellement à Dubai, et vendues sur le marché de l’art où les collectionneurs sont prêts à payer des prix très élevés.

(Brève parue dans Zuerst, n°3/2015 ; http://www.zuerst.de ).

Guerre illimitée ! La Psyop de Daesh porte pleinement ses fruits

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Guerre illimitée ! La Psyop de Daesh porte pleinement ses fruits

Auteur : Bernie Suarez
Traduction Dominique Arias
Ex: http://zejournal.mobi

La CIA et le complexe militaro-industriel US en sont déjà à plus de six mois de campagne publicitaire, promotionnelle et de communication pour Daesh. Début janvier 2015, la presse révélait que les USA avaient déjà claqué plus d’un milliard de dollars pour combattre Daesh, théoriquement dilapidés en frappes aériennes et batailles secrètes, non-télévisées, contre Daesh, où il s’avère après coup que les Américains s’en prenaient en réalité à des cibles syriennes.

Les architectes du plan ont bossé tellement dur sur cette Psyop de Daesh (1) qu’on commence maintenant à entrevoir assez clairement les objectifs initialement visés de toute cette opération – une opération qui est devenue, disons, une sorte de théâtre international d’opérations militaires. Ce théâtre mondialisé, Psyop de Daesh, porte à présent ses premiers fruits et les globalistes expriment désormais clairement leurs revendications, reconnaissant par là même les raisons pour lesquelles ils avaient initialement concocté cette Psyop de Daesh.

Ce qu’ils revendiquent, c’est le droit à un usage « illimité » de leur « capacité militaire », mais où ils veulent, quand ils veulent et (bien évidemment) contre qui ils veulent. Est-ce qu’un empire tyrannique pouvait rêver mieux ? Et avec pareille révélation, l’idylle entre Daesh, la trinité USA/CIA/Israël et les autres partenaires de Daesh au sein de l’OTAN devient désormais totalement évidente pour quiconque veut bien regarder les choses telles qu’elles sont.

Pendant plus de six mois les Américains et tous ceux qui dans le monde entier arrivent encore à conserver un minimum de sens critique ont eu à subir un déluge de pseudo images vidéo aussi vagues que mauvaises, de reportages info lourdement orientés, présentant oralement comme autant de faits avérés d’obscurs récits de soi-disant batailles contre Daesh. Et du début à la fin, mois après mois, quoi que les USA et leurs alliés pro-Daesh puissent lui infliger, Daesh n’en est jamais affecté le moins du monde. Tout ce qu’on trouve à nous dire, c’est : Daesh ne cesse de gagner en puissance !

Même quant il fut révélé que depuis au moins le mois de septembre, le bruit courait à travers tout l’Irak que « Daesh et la CIA ne faisaient qu’un », personne dans tous les médias occidentaux n’a levé le petit doigt pour faire capoter cette foutue Psyop, ne fut-ce qu’en rappelant le fait que pas une seule des filières de ravitaillement de Daesh n’a jusqu’ici été interrompue, que pas un seul de leurs comptes en banque n’a encore été bloqué, qu’aucune attaque (illégale) de la NSA contre leurs données informatiques (à l’instar de ce qui se pratique couramment contre des citoyens américains qui ne font rien de mal) n’a encore pu permettre de localiser les positions de Daesh ou de réunir des informations permettant de mettre fin au théâtre de Daesh. Pas un seul reportage dans le courant dominant des médias sur les centaines de camions de ravitaillement de Daesh convoyés en Syrie depuis la frontière turque. Pas un seul reportage sur tous les procédés par lesquels la Turquie soutient Daesh, ou sur le fait que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN permettent à Daesh d’être ravitaillée en permanence en eau, vivres, munitions, nécessaire de toilettes, etc. Rien !

Comment Daesh se débrouille pour avoir encore accès à Internet, passer ses coups de fil, communiquer, produire et diffuser sur Internet des vidéos magnifiquement produites, mystère et boulle de gomme ! Au lieu de ça, on a quoi ? Rita Katz, du département production de Daesh, et son SITE institute (estampillé propagande antiterroriste par la CIA), qui nous raconte qu’elle est tombée tout à fait par hasard sur des vidéos de décapitations de Daesh, et qu’elle est arrivée à les montrer au monde entier avant même que Daesh ait trouvé le temps de faire la promotion de ses propres vidéos. Et à part ce genre d’absurdité, pas le moindre indice dans les médias d’une seule initiative pertinente pour stopper la progression de Daesh.

Au contraire, depuis le lancement du Daesh show les médias n’ont eu de cesse de faire de la pub pour Daesh, d’en vanter les exploits et de montrer au monde combien Daesh s’avère chaque jour plus hallucinante et invulnérable. Depuis le lancement de cette formidable campagne publicitaire, vers la fin de l’été 2014, nous avons vu le script de la Daesh Psyop évoluer depuis la vidéo de la pseudo décapitation de James Foley, supprimée sur YouTube parce que trop graphique et offensive, vers l’émergence d’une organisation paramilitaire désormais pleinement transnationale (théoriquement), plus puissante et mieux organisée qu’aucune nation au monde.

Nous avons aussi pu voir les commentaires de départ se transformer, au fil des mois, en un récit épique raconté très différemment par des types diamétralement opposés de couverture médiatique. D’un côté les médias réellement alternatifs, indépendants et non-industriels, qui ont collectivement mis à nu le mythe de Daesh et montré à quel point ce mythe devenait, un reportage après l’autre, de plus en plus absurde et ridicule. De l’autre le courant dominant des médias industriels qui matraque inlassablement sa pub pour l’indomptable Daesh, pour bien l’enfoncer, quotidiennement et méthodiquement dans la tête des téléspectateurs, afin de les préparer à approuver et soutenir le lancement d’une nouvelle guerre, désormais sur le point de démarrer.

Si vous faites l’inventaire de toutes les Unes de journaux de ces six derniers mois, vous constaterez très probablement que Daesh y a totalisé plus de gros titres que n’importe quel autre sujet. Dans une société aussi orwellienne que la nôtre (et qui souffre d’amnésie dans ce domaine grâce aux médias du « ministère de la vérité », ou courant dominant, qui changent régulièrement les grands titres pour les rajuster sur l’ordre du jour), on constate que les récits sur Daesh ont une étonnante tendance à se répéter, au point de ne même plus être raccord avec le script des médias eux-mêmes, et de s’éloigner de plus en plus de la réalité, de ce qui est avéré ou même de ce qui est simplement rationnel.

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Et pour couronner le tout, la manière complètement délirante dont la machine médiatique de la CIA pédale depuis des mois pour nous fourguer absolument sa pub pour Daesh se retrouve à présent intégralement mise à nu par les dernières exigences de la Maison Blanche, qui revendique maintenant ouvertement le droit à un usage illimité de sa puissance militaire pour pouvoir dorénavant frapper et tuer qui bon lui semble ! Pour mettre toute cette Psyop en perspective, jetons un œil à la succession des réponses de Washington au sujet de Daesh sur les six derniers mois.

Chronologie des réactions de la Maison Blanche à propos de Daesh

Début septembre 2014, en réponse aux pseudo-récits et vidéos de décapitations de Daesh qui, à l’assaut de Mossoul, aurait fait main basse sur des stocks entiers d’armes américaines, Obama déclare : « Nous n’avons pas de stratégie… » Plutôt inhabituel comme déclaration pour un dirigeant US supposé répondre à une menace ! La stratégie à ce stade était simplement de veiller à ce que les États-Unis aient vraiment l’impression d’être « the underdog » (c’est-à-dire « donnés perdants » dans un match pas net). C’est une stratégie particulièrement connue des entraîneurs de boxe, mais on la retrouve très souvent dans le sport. Tout le monde sait que la plupart des gens aiment bien et même préfèrent miser sur celui qui est a priori donné perdant. L’idée de tirer pleinement parti de ce penchant naturel à parier sur celui qui a la plus mauvaise cote était l’un des points clé de la stratégie initiale, pour piquer les américains au vif et les enrôler dans le soutien massif à une « action » contre Daesh.

A l’époque, les médias dominants suivaient exactement la même ligne, soutenant ce qui allait se confirmer comme La stratégie à tenir jusqu’à fin 2014, début 2015. Le plan ? Donner Daesh grand favori en en parlant continuellement et continuer de montrer au monde qu’ils sont de plus en plus redoutables, tout en donnant l’impression que nous ne serons pas à la hauteur pour leur faire face.

Après le lancement de la stratégie du « nous sommes donnés perdants », en septembre 2014, on a eu droit à tout un tas de récits vraiment inhabituels, comme les fanfaronnades de Daesh vantant ses exploits sur les réseaux sociaux, Daesh produisant des vidéos promotionnelles incluant le meurtre de non-supporters, Daesh recrutant massivement à l’autre bout du monde, Daesh allant même jusqu’à imprimer sa propre monnaie… Fin 2014, il n’y avait littéralement rien que Daesh n’ait déjà accompli.

Début 2015, l’image de Daesh était définitivement vendue et dès le mois de janvier Washington annonçait la création d’une nouvelle « Force d’intervention » secrète, prête à combattre Daesh. Aucun détail concernant cette force d’intervention ne pouvait être divulgué. La seule chose dont on pouvait être sûr c’est que ça allait encore nous coûter une fortune, que les autres pays (pro-Daesh) de l’OTAN seraient tenus d’emboîter le pas, et que cette force d’intervention serait basée quelque part au Proche ou au Moyen-Orient, c’est-à-dire pile dans la région du monde où les USA s’ingèrent illégalement depuis des années dans leur quête de domination du monde.

Début février 2015, la réaction d’Obama et de la Maison Blanche était : « Obama met en garde de ne pas exagérer la menace de Daesh ». Ce type de position et de réaction à l’égard de Daesh est ce qu’on appelle un renversement de psychologie. Obama, qui jusqu’ici se donnait lui-même perdant, commence à présent à se positionner comme quelqu’un qui se sent prêt à attaquer Daesh, comme quelqu’un de calme, qui ne souhaite pas passer pour un belliciste. Mais tout ça était clairement couru d’avance.

Et bien sûr, peu après cette mise en scène, où il s’efforce d’avoir l’air calme et détendu, Obama réagit maintenant au feuilleton Daesh en forçant le trait. A chaque fois qu’un pseudo groupe terroriste obtient des États-Unis soutien, munitions, ravitaillement et appui promotionnel, Washington se prétend sur le point d’attaquer. Evidemment, prétendre devoir répondre à une telle mascarade en déchainant d’un coup toute la puissance militaire des USA est pour le moins disproportionné.

A peine quelques jours après sa demande de lancement d’une « guerre illimitée » au Moyen-Orient, qui cadre parfaitement avec les plans du PNAC (Project for the New American Century, ou « Projet pour le nouveau siècle de l’Amérique »), on annonce l’envoi de 4 000 soldats américains au Kuwait pour combattre Daesh. Voilà ce qui arrive quand la machine médiatique de la CIA et ses politiciens attitrés prennent des décisions à l’avantage du complexe militaro-industriel ! Et tout le monde reste planté là, pantois, à regarder cette bande de psychopathes nous bassiner avec Daesh et se déclarer de facto en droit de lancer une « guerre illimitée ».

Les super-pouvoirs de Daesh transcendent la réalité

Comme je le soulignais dans un récent article à propos de la monumentale campagne publicitaire dont les médias industriels gratifient sciemment Daesh, la plupart des gens ne réalisent absolument pas l’amplitude de cette campagne ni à quel point Daesh y est plus que divinisé. Un obscur ramassis de mercenaires (payés 300 dollars par mois, parait-il) et enrôlés dans les bas fonds des quatre coins du Proche-Orient, avec des pouvoirs à la Jésus Christ ou Superman, mais combinés ensemble. A en croire l’industrie médiatique occidentale, les services de renseignements de Daesh sont capables de coiffer sur le poteau tous leurs adversaires mis ensemble. Une armée supra-humaine, face à laquelle tous les services de renseignements militaires du monde travaillant de concert finissent totalement largués ; capable d’échapper aussi bien à tous les systèmes de surveillance internationaux qu’aux fouilles illégales de données de la NSA ; et par-dessus le marché non seulement capables, de se battre sur plusieurs fronts et contre plusieurs pays en même temps, mais qui gagnent en plus !

J’ai déjà écrit là-dessus mais, la marque Daesh s’est imposée face au monde (d’après la machine médiatique de la CIA) dotée de capacités technologiques plus affutées que des lames de rasoir : programmateurs, hackers, super-anguilles de l’informatique, imbattables, intraçables et capables de véritables prouesses sur les réseaux sociaux. Dans le monde entier, leur représentation du monde complètement débile et psychopathe se révèle irrésistiblement attrayante : Américains moyens, Canadiens, Australiens, [Belges, Français ndt], même les femmes tombent sous le charme !! Du jour au lendemain, des gens de tous bords décident soudain, apparemment sans aucune raison, de rejoindre Daesh. A mon avis, tout ce beau monde (si vraiment ils existent) se laisse surtout hypnotiser par le monumental battage médiatique dont bénéficie Daesh dans les médias de masse. Comme quoi, la pub et le matraquage médiatique, ça marche vraiment !

Briser la fascination hypnotique pour Daesh

Récemment, j’ai vu un représentant éminent de la Gauche twitter son scepticisme sur la théâtrale mise en scène de Daesh. Doit-on y deviner l’amorce d’un virage dans les médias dits de gauche ? En attendant (ce qu’attend d’ailleurs l’humanité entière) que dans le monde des médias les uns et les autres commencent enfin à emboiter le pas, à sortir du rang, et à chercher vraiment à faire toute la lumière sur toute cette histoire, on peut être certain que les choses auront le temps d’empirer joliment avant que ça ne s’améliore. Daesh est incontestablement une partie du puzzle pour le nouvel ordre mondial. C’est un outil implacable pour asservir l’humanité en exterminant et en anéantissant les nations souveraines qui refusent de se soumettre et osent nous tenir tête (Syrie, Iran [Irak, Libye, etc. ndt]), afin de mieux nous asservir ensuite. En attendant, la lancinante migraine de Daesh, qu’on l’appelle théâtre ou Psyop, continuera sa besogne, hélas ! Dans cette Psyop de Daesh, les globalistes lui ont refilé tous les atouts possibles pour la placer au pinacle, et tout ce qui nous reste à espérer maintenant c’est que ce soit justement cet excès de zèle qui finisse par causer leur perte.

A nous de faire notre possible pour mettre à nu les visées bellicistes de cette sinistre Psyop dont on voit le principal objectif porter déjà ses premiers fruits. Les gangsters globalistes veulent pouvoir mener une guerre sans limites, et c’est à nous de les en empêcher. Pour cela, il nous faut cesser de nous représenter Daesh et les gangsters du nouvel ordre mondial comme des entités différentes, elles ne sont qu’une seule et même chose. L’Etat Islamique est véritablement une pièce maîtresse dans la stratégie du nouvel ordre mondial. Sans Daesh, toute cette stratégie part en eau de boudin. Essayez de comprendre cette logique et de vous sortir la tête de cette Psyop de Daesh. Pour l’instant, c’est aussi simple que ça : pas de Daesh, pas de nouvel ordre mondial ! Obama le sait pertinemment, la Maison Blanche le sait pertinemment, ce traitre de John McCain n’en doute pas une seconde et presque tout le monde à Washington en est pleinement conscient.

Plus que jamais, il est important de dénoncer les médias de masse et d’espérer que suffisamment d’infos et de réflexions sérieuses sortiront des médias indépendants pour réveiller les Occidentaux et bloquer cette nouvelle pirouette de Washington pour s’autoriser une nouvelle guerre. Dites Non à toujours plus de guerres barbares ; dites Non à la propagande (légale) de nos gouvernements pour promouvoir la guerre ; dites Non au soutien systématique à des groupes terroristes mis en scène par les globalistes pour atteindre leurs objectifs réels. On en est à un stade où les Occidentaux sont complètement assommés de revenir sans arrêt au même scénario : Problème-Réaction-Solution. Il est temps de faire marche arrière et de changer le paradigme qui permet à ce scénario monté en boucle de se répéter à l’infini. Nous savons pertinemment que les « solutions » proposées par nos gouvernements ne solutionnent absolument rien et ne font qu’aggraver le problème. A chaque fois on nous refait le coup, et à chaque fois on se retrouve ré-embarqué dans le même faux plan : Problème-Réaction-Davantage de problèmes.

Nous devons absolument trouver d’autres solutions, sans quoi on n’y survivra pas ; de vraies solutions pour le monde, des solutions efficaces et qui marchent vraiment. Notre futur, celui de l’humanité, tient littéralement à notre capacité d’arrêter ou de remplacer le système de contrôle, celui qui leur permet de brider notre capacité à opter pour de vraies solutions. Et c’est précisément sur les ressources dont nous serons capables de faire preuve dans ce domaine que se jouera notre avenir et celui de l’espèce humaine.

(1) Psyop : opération de guerre psychologique, généralement de désinformation visant à manipuler, désorienter ou leurrer l’ennemi (sachant que sur le « home-front », le front intérieur, l’ennemi c’est toute personne susceptible de se poser des questions ou de dénoncer les crimes de son propre camp ou de ses alliés).


- Source : Bernie Suarez-Traduction Dominique Arias

lundi, 23 février 2015

La « fausse guerre » d’Obama contre le groupe État islamique

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La « fausse guerre » d’Obama contre le groupe État islamique, protégé par les États-Unis et leurs alliés

Auteur : Michel Chossudovsky
Traduction Julie Lévesque
Ex: http://zejournal.mobi 

Depuis août 2014, l’US Air Force, avec le soutien d’une coalition de 19 pays, mène sans relâche une intense campagne de bombardements aériens contre la Syrie et l’Irak ciblant supposément les brigades du groupe État islamique (EI).

Selon Defense News, plus de 16 000 frappes aériennes ont été effectuées entre août 2014 et la mi-janvier 2015. Soixante pour cent des frappes aériennes ont été menées par l’US Air Force à l’aide de chasseurs à réaction perfectionnés (Aaron Mehta, “A-10 Performing 11 Percent of Anti-ISIS Sorties”, Defense News, 19 janvier 2015.)

Les frappes aériennes ont été simplement décrites par les médias comme faisant partie d’une « légère » opération antiterroriste, plutôt que comme un acte de guerre totale contre la Syrie et l’Irak.

Cette campagne aérienne à grande l’échelle, ayant fait d’innombrables victimes civiles, a fait l’objet d’une mauvaise couverture dans les médias traditionnels. Selon Max Boot, attaché supérieur de recherche sur la sécurité nationale au Council on Foreign Relations (CFR) : « La stratégie d’Obama en Syrie et en Irak ne fonctionne pas [parce que] la campagne de bombardements étasuniens contre l’EI a été remarquablement modérée. » ( Newsweek, 17 février 2015 c’est l’auteur qui souligne.)

Les Étasuniens sont portés à croire que le groupe État islamique constitue une formidable force face à l’armée des États-Unis et une menace pour la civilisation occidentale. L’idée qui ressort des reportages est que l’US Air Force a échoué et qu’« Obama devrait se ressaisir » pour affronter efficacement cet « ennemi extérieur » de l’Amérique.

Selon Max Boot du CFR, l’escalade militaire est la solution : le président doit « envoyer plus d’avions, de conseillers militaires, et de forces d’opérations spéciales, tout en assouplissant les restrictions auxquelles ils sont soumis ». (Ibid.)

Quel type d’avions sont utilisés dans la campagne de bombardements aériens? Le F-16 Fighting Falcon, le F-15E Strike Eagle, l’A-10 Warthog, sans compter le F-22 Raptor, un chasseur d’appui tactique indétectable de Lockheed Martin.

Question pour nos lecteurs

Pourquoi l’US Air Force n’a-t-elle pas pu anéantir le groupe État islamique, qui dès le début a été largement équipé avec de petites armes conventionnelles, sans compter les camionnettes Toyota à la fine pointe de la technologie?

Depuis le début, cette campagne aérienne n’est PAS dirigée contre l’EI. Les preuves confirment que e groupe État islamique n’est pas la cible. Bien au contraire.

Les raids aériens visent à détruire l’infrastructure économique de l’Irak et de la Syrie.

Nous appelons nos lecteurs à réfléchir attentivement à l’image d'illustration (voir en grand format sur la source de l'article), qui montre le convoi de camionnettes du groupe État islamique entrant en Irak et traversant un espace ouvert de 200 km de désert séparant les deux pays.

Ce convoi est entré en Irak en juin 2014.

D’un point de vue militaire qu’aurait-il fallu faire pour éliminer un convoi de l’EI sans capacités antiaériennes efficaces?

Il n’est pas nécessaire de comprendre les questions militaires, il suffit d’un peu de bon sens.

S’ils avaient voulu éliminer les brigades du groupe État islamique, ils auraient pu bombarder massivement leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin.

La réponse est assez évidente, mais pas un seule média de masse ne l’a reconnu.

Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir carte à droite). D’un point de vue militaire, avec des avions de combat perfectionnés (F15, F22 Raptor, F16), cela aurait été « un jeu d’enfant », une opération de haute précision rapide et utile qui aurait décimé les convois de l’État islamique en quelques heures. Nous avons plutôt vu six mois de raids et de bombardements aériens interminables, et l’ennemi terroriste est apparemment toujours intacte.

(En comparaison, les bombardements de l’OTAN en Yougoslavie en 1999 ont duré environ trois mois, du 24 juin au 10 mars 1999).

Et nous sommes portés à croire que le groupe État islamique ne peut être vaincu par une puissante coalition militaire de 19 pays dirigée par les États-Unis.

La campagne de bombardements aériens n’était pas destinée à décimer le groupe État islamique.

Le mandat de lutte contre le terrorisme constitue de la fiction. Les États-Unis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ».

Le groupe armé État islamique n’est pas seulement protégé par les États-Unis et leurs alliés, il est entraîné et financé par les États-Unis et l’OTAN avec le soutien d’Israël et des alliés de Washington dans le golfe Persique.


- Source : Michel Chossudovsky-Traduction Julie Lévesque

Obama vindt dat wereld begrip moet hebben voor ISIS

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Obama vindt dat wereld begrip moet hebben voor ISIS

President weigert nog altijd te spreken van ‘islamitische terreurgroepen’

Amerikaans ministerie BuZa: ISIS aanpakken door hen niet te vermoorden, maar een baan te geven

Obama blijft volhouden dat islamitisch terrorisme niet bestaat en dat christenen daarom niet het slachtoffer kunnen zijn. Dus waarom zou hij daar dan aandacht aan besteden?

De Amerikaanse president Barack Hussein Obama heeft opnieuw een verbijsterende uitspraak gedaan door te zeggen dat de wereld meer begrip moet hebben voor de ‘grieven’ van ISIS. Tevens weigert hij nog steeds om ISIS ‘islamitisch’ te noemen. Op een gisteren gehouden conferentie over ‘extremisme’ werden de termen ‘islamitische terreur’ of ‘moslim terreur’ dan ook niet één keer door hem genoemd. Tegelijkertijd had Obama wel openlijk extremistische en antisemitische moslims uitgenodigd.

‘Pogingen om gewelddadig extremisme tegen te gaan zullen alleen succes hebben als burgers hun legitieme grieven op democratische wijze en door sterke burgergemeenschappen kenbaar kunnen maken,’ schreef Obama in een ingezonden artikel in de L.A. Times.

ISIS - moslims die massaal vrouwen en zelfs peuters verkrachten, kinderen executeren omdat ze naar voetbal kijken, en christenen onthoofden? Die overal waar ze komen op de meest gruwelijke wijze dood en verderf zaaien als mensen zich weigeren tot de islam te bekeren en zich aan de racistische Sharia wetten te onderwerpen? Burgers? Democratisch? Legitieme grieven?

Truth-Has-Been-Spoken.jpgMassaslachting van christenen door moslims doodgezwegen

Niet alleen weigert Obama stelselmatig hen islamitische terroristen te noemen –ondanks het feit dat ze zich terecht beroepen op de Koran, de uitspraken van Mohammed en de bevelen van Allah-, hij weigert ook nog altijd om ook maar één keer rechtstreeks te veroordelen dat het vooral christenen zijn die het doelwit zijn van ISIS, en dat enkel vanwege hun geloof.

‘Geef ISIS-strijders een baan’

In de persverklaring van het Witte Huis over de onthoofdingen door ISIS op een strand in Libië zult u dan ook tevergeefs zoeken naar de woorden ‘christenen’, ‘Kopten’, ‘islam’ of ‘moslims’. Een woordvoerder van het ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde in een TV interview zelfs dat ISIS beter zou kunnen worden aangepakt door de jihadisten niet te vermoorden, maar hen een baan te geven.

New York Post: Opstelling president ‘gestoord’

De New York Post vindt het letterlijk ‘gestoord’ dat Obama al die terreurgroepen zoals ISIS, Al-Qaeda, de Taliban en Boko Haram, die openlijk de islam als basis hebben, weigert te associëren met de islam. Zelfs liberale en linkse Amerikaanse media zoals CNN, die de afgelopen jaren vrijwel kritiekloos achter Obama hebben gestaan, protesteren nu (1).

‘Circusvoorstelling’: Obama nodigde extremisten uit

MSNBC, al jaren een fervente propagandist voor het Witte Huis, noemde Obama’s conferentie over extremisme letterlijk een ‘circusvoorstelling’ (4). Dat kwam mede omdat Obama juist enkele bekende moslimextremisten had uitgenodigd, zoals Israëlhater Ali Jakvani, die op zijn Facebook een selfie heeft staan met sjeik Khalid Yasin, een voorstander van de Sharia –zo verheerlijkt hij het afhakken van handen en hoofden- en iemand die preekt dat moslims geen niet-moslims als vrienden mogen hebben.

Andere zeer dubieuze eregasten van de president waren Jihad Turk, president van een Islamitische Hogeschool die pleit voor een totale boycot van Israël; professor Ahmed Younis, die beweert dat Nazi kopstuk Adolf Eichmann een Jood was, dus de Joden in feite zelf de Holocaust pleegden, en Salam Al-Maryati, president van MPAC, die al jaren openlijk achter Hezbollah staat en het streven om de Joodse staat weg te vagen. (5)

Tijdens het recente Nationale Ontbijtgebed riep Obama zich ook al de verontwaardiging van het land over zich af door de wandaden van  ISIS te bagatelliseren door te wijzen op de ‘gruweldaden’ die christenen 800 tot 1000 jaar geleden zouden hebben begaan tijdens de kruistochten.

Focus op ‘extreemrechtse’ Amerikanen

Volgens vaste Infowars auteur Paul Joseph Watson past Obama’s weigering het islamitische terrorisme te benoemen perfect in zijn tactiek om zijn beleid te focussen op het ‘binnenlandse extremisme’. In de laatste ‘terreur beoordelingslijst’ van de FBI worden islamitische terreurgroepen niet één keer genoemd, maar ligt de nadruk enkel op het bestrijden van zogenaamd ‘extreemrechtse’ Amerikaanse burgers en milities die openlijk het gezag van de federale overheid betwisten en ‘de vrijheid van het individu benadrukken’, zoals al in 2012 in een officieel onderzoek van het ministerie van BuZa werd gesuggereerd. (2)

Moslim Broederschap terroristen hebben vrij toegang tot VS

Vorig jaar lekte er zelfs een lijst van het ministerie van Homeland Security naar buiten met daarop de namen van moslims met aangetoonde banden met het terrorisme (zoals de Moslim Broederschap terreurbeweging), die uitdrukkelijk NIET mogen worden tegengehouden en zelfs niet mogen worden gevisiteerd of ondervraagd als ze het land in willen reizen. (3)


Xander

(1) Infowars
(2) Infowars
(3) Infowars
(4) Breitbart
(5) Breitbart

samedi, 21 février 2015

Siria, Iraq e Califfato, eredità della prima guerra mondiale

Siria, Iraq e Califfato, eredità della prima guerra mondiale

Rievocazioni

Michele Rallo

Ex: http://www.rinascita.eu

post_war_iraq.jpgChe cosa sta succedendo in Siria e in Iraq? Semplice: sta succedendo che uno dei principali alleati degli Stati Uniti nella regione – l’Emirato del Qatar – stia finanziando ed armando un esercito di terroristi che vuole cancellare Iraq, Siria, Libano e Giordania, ed al loro posto creare un impero clericale – il Califfato – ispirato ad una interpretazione fondamentalista dell’Islamismo nella sua versione sunnita.
Scopo di questo articolo non è, tuttavia, quello di investigare sul presente, magari alla ricerca di imperscrutabili disegni destabilizzatori, bensì quello di analizzare le radici storiche di ciò che sta avvenendo oggi. Ebbene, anche questa orrenda guerra in-civile, nasce dagli errori commessi dai vincitori della Prima guerra mondiale (Italia esclusa) e dalla loro pretesa – assurda, boriosa, arrogante – di tracciare i confini delle nuove nazioni mediorientali senza alcun rispetto per le popolazioni che vi sarebbero state incluse. Esattamente come la medesima pretesa aveva presieduto ai nuovi confini europei, creando Stati artificiali (la Cecoslovacchia, la Jugoslvaia), gonfiandone artificialmente altri (la Polonia, la Romania), mutilando i paesi vinti e ponendo le premesse per quel sanguinoso regolamento di conti che sarebbe stato poi la Seconda guerra mondiale.


Orbene, tutto nasceva, all’indomani della Grande Guerra, dalla spartizione delle spoglie dei vinti; e in particolare – per l’argomento di cui trattiamo oggi – dalla spartizione delle province arabe dell’Impero Ottomano. “Spartizione”, in verità, è un termine inadatto, perché nei fatti si trattava dell’acquisizione di quasi tutto da parte di una sola alleata, l’Inghilterra; della tacitazione con un piatto di lenticchie della seconda alleata, la Francia; e della maramaldesca esclusione della terza, l’Italia. Ma sorvoliamo anche su questo aspetto (che potrà essere oggetto di un ulteriore approfondimento) e concentriamo la nostra attenzione su quanto veniva stabilito, prescindendo da giudizi morali o da valutazioni politiche.
Si tenga ben presente – innanzi tutto – che fino a prima della Grande Guerra, l’Impero Ottomano si estendeva su tre continenti: dai Balcani all’Anatolia, al Medio Oriente, all’Egitto (ancorché assoggettato all’occupazione “provvisoria” dell’Inghilterra sin dal 1882).

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Nel maggio 1919, approfittando di una momentanea (e polemica) assenza dell’Italia dalla Conferenza della pace di Parigi, Inghilterra e Francia si accordavano per spartirsi le colonie tedesche e le regioni arabo-ottomane. Qualche briciola ai giapponesi nel lontano Pacifico e nulla all’Italia, che si voleva così punire per aver osato opporsi all’assegnazione di Fiume al Regno Serbo-Croato-Sloveno. Alla Francia – come già detto – un piatto di lenticchie: la Grande Siria – comprensiva del Libano – che si saldava al Kurdistan (poi cancellato) e ad una “zona d’interessi” nell’Anatolia sud-orientale (poi abbandonata precipitosamente di fronte all’avanzata di Atatürk). Tutto il resto all’Inghilterra, forse per diritto divino.
Naturalmente, non si poteva esplicitare la natura sfacciatamente colonialista di questa manovra, e ciò per due ordini di motivi: il rispetto del diritto di autodeterminazione dei popoli (che era stato la scusa per giustificare l’ingerenza degli USA in una guerra europea) ed i ripetuti impegni – assunti solennemente dall’Inghilterra – di concedere l’indipendenza agli arabi, se questi si fossero sollevati contro i turchi. Veniva perciò ideato un marchingegno che potesse in qualche modo mascherare i reali intenti di questa operazione: si riconosceva che le popolazioni arabe erano in grado di governarsi da sole, ma le si affidava alla neonata Società delle Nazioni, che avrebbe dovuto amministrarle provvisoriamente e poi accompagnarle verso la completa indipendenza. La S.d.N. poi, attraverso un “mandato”, le affidava – sempre “provvisoriamente” – «al consiglio e all’assistenza amministrativa di una Potenza mandataria».


Questo, nelle grandi linee. Per i dettagli, si rimandava tutto ad una successiva “Conferenza interalleata”, la quale avrebbe dovuto occuparsi anche del destino della Turchia, che l’Inghilterra avrebbe voluto praticamente cancellare dalla carta geografica. La Conferenza si teneva nell’aprile dell’anno seguente in Italia, a San Remo; le sue conclusioni saranno pochi mesi dopo recepite dal trattato di Sèvres, che però non andrà mai in vigore.


Frattanto – tra il maggio del ’19 e l’aprile del ’20 – si era verificato un fatto di non poca importanza: nella regione kurda di Mosul era stato scoperto il petrolio, tanto petrolio. E, allora, i “buoni” della situazione (cioè gli inglesi e i cugini americani) non potevano certo consentire che quel tesoro finisse – tramite il mandato sul Kurdistan – in mani francesi. Tutto lo scenario mediorientale stabilito a Parigi, perciò, veniva cancellato, e la carta geografica del Medio Oriente era ridisegnata ex novo. Il Kurdistan spariva: le sue regioni non petrolifere venivano divise fra la Turchia, la Persia (oggi Iran) e la Siria. Le sue regioni petrolifere, invece, erano accorpate al territorio arabo-sunnita di Baghdad ed a quello sciita di Bassora. Insieme, le tre regioni – che non avevano nulla in comune – erano racchiuse in uno Stato artificiale cui veniva dato il nome (persiano) di Iraq. Naturalmente – inutile dirlo – il relativo mandato era assegnato all’Inghilterra.


La Francia – depredata anche delle lenticchie – non faceva una piega. Incassava pure quest’altra scorrettezza (non certamente la prima!) da parte dei fedeli alleati britannici, continuando disciplinatamente a svolgere il ruolo – come più tardi dirà Mussolini – di “cameriera dell’Inghilterra”. Ad onor del vero, riceverà poi una specie di liquidazione per il suo cessato servizio in Kurdistan: il 25% delle azioni di due compagnie petrolifere, la Turkish Petroleum C° e la Anglo-Persian Oil C°; una inezia, a fronte del fiume di denaro che scaturirà dai pozzi petroliferi iraqeni.

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Naturalmente, non era questo l’unico pasticcio ascrivibile alla fantasiosa diplomazia degli “Alleati”. Ricordo un complicatissimo balletto di prìncipi ashemiti, prima designati Re di una determinata nazione, poi dirottati su un altro trono, costretti a deambulare sino alla attribuzione delle definitive corone in Siria, Giordania, Iraq. E ricordo, naturalmente, l’assurda vicenda della Palestina: promessa contemporaneamente agli arabi (accordo McMahon-Hüsseyn del 1916) ed agli ebrei (dichiarazione Balfour del 1917).


Ma, anche qui, tralasciamo tante vicende che pure sarebbe interessante approfondire, e concentriamoci sull’argomento che in questo momento ci preme maggiormente: sulle conseguenze dirette, cioè, che la decisione di cancellare il Kurdistan e di creare l’Iraq aveva – ed avrà poi fino ai nostri giorni – sugli equilibri del Medio Oriente e, in particolare, della regione compresa fra l’Anatolia orientale e quella che una volta si chiamava Mesopotamia.


Incominciamo dal Kurdistan, paese a maggioranza musulmana, ma non arabo ed etnicamente affine più all’Iran e alla Turchia che non al resto dell’Iraq. Orbene, dopo aver brevemente sognato ad occhi aperti di poter raggiungere l’indipendenza e l’unità nazionale, i kurdi vedevano repentinamente la loro patria annullata con un colpo di penna ed i loro territori divisi fra la Turchia (a nord), l’Iraq (a sud), la Persia (ad est) e la Siria (ad ovest). Da quel momento iniziava la disperata resistenza nazionale kurda contro le nazioni occupanti, resistenza che ha talora dato vita ad episodi di vera (e crudele) guerra civile, incidendo pesantemente sulla vita politica e sulla stabilità dei quattro paesi interessati. Ricordo – fra gli altri episodi – la breve stagione della Repubblica Popolare Kurda in territorio iraniano (1945), il bombardamento con gas nervino dei guerriglieri peshmerga di Halabja in territorio iraqeno (1988), e soprattutto la lunga stagione di lotte politiche ma anche di sanguinario terrorismo attuata in Turchia dal PKK di Ochalan.


E veniamo all’Iraq, paese – come abbiamo visto – del tutto artificiale, messo insieme soltanto per favorire l’accaparramento delle sue immense risorse petrolifere da parte di inglesi e americani. Tralasciamo tutta una serie di episodi significativi (come la rivolta filotedesca e filoitaliana del 1941) e veniamo alla sua storia più recente. Nel 1968 un colpo-di-Stato militare portava al potere il Baath, un partito nettamente laico ispirato ai princìpi di un nazionalismo panarabo (ma non panislamico) e di un socialismo nazionale (ma non marxista). Ostile agli Stati Uniti e ad Israele, il Baath governava già la Siria (dal 1963) ed aveva numerosi punti di contatto con il movimento degli Ufficiali Liberi nasseriani, al potere in Egitto dal 1952. La leadership del baathismo iraqeno – procediamo sempre in estrema sintesi – era in breve assunta da Saddam Hussein, prima Vicepresidente e poi – dal 1979 – Presidente della Repubblica.


Il laicismo del Baath, oltre ad essere in linea con le proprie radici politiche, era anche l’unico sistema in grado di tenere unito un paese formato da tre diverse realtà etnico-religiose, con una maggioranza musulmana spaccata in due (60% sciiti e 40% sunniti) e con una consistente (allora) minoranza cristiana. Altra peculiarità del baathismo era un rigido nazionalismo economico, che si estrinsecava nella nazionalizzazione dell’industria petrolifera (1972) e nell’utilizzo dei suoi proventi per una profonda modernizzazione del paese e per accrescere il benessere degli abitanti.


Abbattuto il regime baathista ad opera di una pretestuosa invasione americana (2003), il paese è – naturalmente – andato in frantumi: l’antagonismo politico fra le tre componenti è salito alle stelle; per tacere della quarta componente, la cristiana – un tempo rispettata da tutti – che era fatta oggetto della pesante ostilità di un fondamentalismo islamico in forte crescita. Pochi anni dopo, gli Stati Uniti e i loro alleati nella regione avviavano una guerra di aggressione – condotta attraverso un esercito mercenario armato e finanziato ad hoc – contro il regime baathista siriano del presidente Assad, con la scusa (fondata ma assolutamente risibile in Medio Oriente) che il regime di Damasco fosse una dittatura.
È da questo esercito mercenario – in larga parte formato da gruppi fondamentalisti – che è nato l’esercito del Califfo e la sua sorprendente creatura politica: l’ISIS, ovvero Stato Islamico dell’Iraq e della Siria.

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Obiettivo dell’ISIS e dei suoi sponsor (il Qatar soltanto?) è quello di frantumare l’Iraq, togliendogli la maggior parte dei territori petroliferi e lasciando il resto del paese alla maggioranza sciita ed all’alleanza con il correligionario Iran. Contemporaneamente, il Kurdistan iraqeno dovrebbe poter dichiararsi indipendente, ma privato delle sua zona più ricca di petrolio – Mosul – che dovrebbe rimanere al Califfato (ed alla commercializzazione qatarina) per garantire la sopravvivenza economica della creatura jihadista.


Il progetto presenta numerosi gravi inconvenienti (si pensi all’effetto destabilizzante per la Turchia che avrebbe uno Stato kurdo ai suoi confini), ma è quello che – si dice – abbiano elaborato gli strateghi di Israele: tornare alla situazione del 1919 e cancellare Iraq, Siria e Libano, frantumandoli in una miriade di staterelli coincidenti con le varie realtà etnico-religiose del Medio Oriente. E pazienza se, fra queste realtà, ce ne dovesse essere una che vuol mettere a ferro e fuoco il mondo intero.


Ex: http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23700

dimanche, 15 février 2015

Five Reasons Congress Should Reject Obama’s ISIS War

No More Rubber Stamps

Five Reasons Congress Should Reject Obama’s ISIS War

by PETER CERTO

Ex: http://www.counterpunch.org

clear.jpgAt long last, the Obama administration has submitted a draft resolution to Congress that would authorize the ongoing U.S.-led military intervention against the Islamic State, or ISIS.

The effort comes more than six months after the U.S. began bombing targets in Iraq and Syria. Since then, some 3,000 U.S. troops have been ordered to Iraq, and coalition air forces have carried out over 2,000 bombing runs on both sides of the border. Better late than never? Maybe not. The language proposed by the White House would authorize the president to deploy the U.S. military against the Islamic State and “associated persons or forces” for a period of three years, at which point the authorization would have to be renewed. In an attempt to reassure members of Congress wary of signing off on another full-scale war in the Middle East, the authorization would supposedly prohibit the use of American soldiers in “enduring offensive ground combat operations.” It would also repeal the authorization that President George W. Bush used to invade Iraq back in 2002.

The New York Times describes the draft authorization as “a compromise to ease concerns of members in both noninterventionist and interventionist camps: those who believe the use of ground forces should be explicitly forbidden, and those who do not want to hamstring the commander in chief.” As an ardent supporter of “hamstringing the commander in chief” in this particular case, let me count the ways that my concerns have not been eased by this resolution.

1. Its vague wording will almost certainly be abused. For one thing, the administration has couched its limitations on the use of ground forces in some curiously porous language. How long is an “enduring” engagement, for example? A week? A year? The full three years of the authorization and beyond? And what’s an “offensive” operation if not one that involves invading another country? The resolution’s introduction claims outright that U.S. strikes against ISIS are justified by America’s “inherent right of individual and collective self-defense.” If Obama considers the whole war “inherently defensive,” does the proscription against “offensive” operations even apply? And what counts as “combat”?

In his last State of the Union address, Obama proclaimed that “our combat mission in Afghanistan is over.” But only two months earlier, he’d quietly extended the mission of nearly 10,000 U.S. troops in the country for at least another year. So the word seems meaningless. In short, the limitation on ground troops is no limitation at all. “What they have in mind,” said California Democrat Adam Schiff, “is still fairly broad and subject to such wide interpretation that it could be used in almost any context.” Any context? Yep. Because it’s not just the ISIS heartland we’re talking about.

2. It would authorize war anywhere on the planet. For the past six months, we’ve been dropping bombs on Iraq and Syria. But the draft resolution doesn’t limit the authorization to those two countries. Indeed, the text makes no mention of any geographic limitations at all. That could set the United States up for war in a huge swath of the Middle East. Immediate targets would likely include Jordan or Lebanon, where ISIS forces have hovered on the periphery and occasionally launched cross-border incursions. But it could also rope in countries like Libya or Yemen, where ISIS knockoff groups that don’t necessarily have any connection to the fighters in Iraq and Syria have set up shop. This is no theoretical concern. The Obama administration has used Congress’ post-9/11 war authorization — which specifically targeted only the perpetrators of the 9/11 attacks and their patrons and supporters — to target a broad array of nominally “associated forces” in a stretch of the globe reaching from Somalia to the Philippines.

In fact, the administration has used the very same 2001 resolution to justify its current intervention in Iraq and Syria — the very war this new resolution is supposed to be authorizing. How does the new resolution handle that?

3. It leaves the post-9/11 “endless war” authorization in place. Yep. That means that even if Congress rejects his ISIS resolution, Obama could still claim the authority to bomb Iraq and Syria (not to mention Lebanon, Jordan, Yemen, Libya, and beyond) based on the older law. It also means that if Congress does vote for the war but refuses to reauthorize it three years from now, some future president could fall back on the prior resolution as well.

Obama is explicit about this point. In his accompanying letter to Congress, the president claims that “existing statutes provide me with the authority I need to take these actions” against ISIS. Yes, you read that right: Obama claims he doesn’t even need the authority he’s writing to Congress to request. And he’s saying so in the very letter in which he requests it. So what does that say about this authorization?

obama_isis_war_460.jpg4. It’s a charade. Obama says that the war resolution is necessary to “show the world we are united in our resolve to counter the threat posed by” ISIS. Secretary of State John Kerry added in a statementthat an authorization would send “a clear and powerful signal to the American people, to our allies, and to our enemies.” But as any kid who’s taken middle school civics could tell you, the point of a war resolution is not to “show the world” anything, or “send a signal” to anyone.

The point is to encourage an open debate about how the United States behaves in the world and what acts of violence are committed in our name. Most importantly, it’s supposed to give the people’s representatives (such as they are) a chance to say no. Without that, it’s little more than an imperial farce. Which is a shame. Because an empty shadow play about the scope of the latest war leaves out one crucial perspective…

5. War is not going to stop the spread of ISIS. ISIS has flourished almost entirely because of political breakdown on both sides of the Iraq-Syria border.

That breakdown has been driven by a mess of factors — local sectarian tensions and a brutal civil war in Syria, assuredly, but also the catastrophic U.S. invasion of Iraq, ongoing U.S. support for a sectarian government in Baghdad that has deeply alienated millions of Sunnis, and helter-skelter funding for a variety of Syrian rebel groups by Washington and its allies. Military intervention fixes precisely none of these problems, and indeed it repeats many of the same calamitous errors that helped to create them. A better strategy might focus on humanitarian assistance, strictly conditioned aid, and renewed diplomatic efforts to secure a ceasefire and power-sharing agreement in Syria, equal rights for minority populations in Iraq, and a regional arms embargo among the foreign powers fueling the conflict from all sides. But as Sarah Lazare writes for Foreign Policy In Focus, saying yes to any of those things requires saying no to war. That means not just rejecting the ISIS authorization the administration wants now, but also the 2001 law it’s used to justify the war so far. If you feel similarly, I’d encourage you to write your member of Congress immediately and let them hear it: No more rubber stamps. No more shadow play.

Peter Certo is the editor of Foreign Policy In Focus.

samedi, 14 février 2015

Autoriser Obama à faire usage de la force militaire est un chèque en blanc pour la guerre mondiale

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Autoriser Obama à faire usage de la force militaire est un chèque en blanc pour la guerre mondiale

Ron Paul,  a siégé longtemps à la Chambre des représentants des USA. Il s’est même présenté à deux reprises à l’investiture du Parti Républicain pour les élections présidentielles de 2008 et de 2012. Partisan du libertarianisme, il prône une politique étrangère non interventionniste. Il s’est souvent distingué pour s’être opposé aux interventions militaires des États-Unis.

Le président demande au Congrès de voter une résolution autorisant l’usage de la force militaire contre l’Etat islamique. Le Congrès n’a pas émis de résolution similaire depuis 2002, quand le président Bush avait reçu l’autorisation de faire la guerre en Irak. L’objet de cette résolution est de donner au président l’autorité officielle pour faire ce qu’il fait depuis six ans. Cela peut paraître étrange mais c’est typique de Washington. Le président Obama affirme qu’il n’a pas besoin de cette autorité. Il fait valoir, comme l’ont fait les présidents récents, que l’autorité de faire la guerre au Moyen Orient est accordée par les résolutions votées en 2001 et 2002 et par l’article II de la Constitution. Demander cette autorité à présent est une réponse à la pression publique et politique.

On rapporte que le président va demander que l’autorité limite l’usage de forces terrestres. Toutefois, ceci ne s’appliquerait pas aux milliers de soldats déjà engagées en Syrie et en Irak. Cette nouvelle autorité reconnaîtra que davantage de conseillers seront envoyés. Plus significativement, elle paraîtra donner une sanction morale à des guerres en cours depuis des années.

Il est intéressant de noter qu’elle va réellement élargir la capacité pour le président de mener la guerre alors même que lui-même indique publiquement qu’il souhaiterait la restreindre. La nouvelle autorisation n’impose pas explicitement de limites géographiques à l’usage de forces armées où que ce soit dans le monde et elle élargit la définition de l’Etat islamique à toutes « les forces associées ». Accorder cette autorité ne fera rien pour limiter notre dangereuse participation à ces guerres constantes du Moyen Orient.

Les propagandistes de la guerre sont très actifs et gagnent le soutien de bien des citoyens américains non avertis. Il n’est pas difficile de motiver la résistance à une organisation telle que l’Etat islamique qui se livre à de tels déploiements maléfiques de violence horrible.

Nous nous battons au Moyen Orient depuis vingt-cinq ans. Il n’y a eu ni victoires ni « missions accomplies ». En dépit de beaucoup de morts et de dépenses inutiles, nous n’avons jamais reconsidéré notre politique d’interventionnisme à l’étranger. On pourrait penser qu’après l’humiliante défaite des Républicains en 2008 en réaction à la politique étrangère désastreuse de George W Bush, le peuple américain se montrerait plus prudent quant à apporter son soutien à une expansion de notre présence militaire dans la région.

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Même si notre politique n’entraînait pas davantage de bottes sur le terrain, les conséquences non voulues d’un retour de bâton et de l’obtention par l’ennemi de davantage d’armes américaines continuera. La CIA a dit que 20.000 étrangers sont en route vers l’Irak et la Syrie pour rejoindre l’Etat islamique. Notre gouvernement n’est pas plus crédible pour nous dire la vérité sur les faits qui nous forcent à accroître notre présence militaire dans cette région que ne l’est Brian Williams*. La guerre de propagande constante s’est trop souvent avérée être notre Némésis dans le soutien à la guerre permanente promue par les néo-conservateurs et le complexe militaro-industriel.

A mon avis, donner davantage d’autorité à la poursuite de la guerre au Moyen Orient est une erreur grave. A la place, l’autorité accordée en 2001 et 2002 devrait être abrogée. Une solution simple et correcte serait que nos dirigeants élus suivent les règles de la guerre telles qu’elles sont définies dans la Constitution.

L’ironie, c’est qu’il se trouvera bien quelques Républicains au Congrès pour s’opposer à cette résolution en raison de leur désir de guerre à tout va et de n’être limités en aucune façon par le nombre de combattants que nous devrions envoyer dans cette région. La seule façon de convaincre le Congrès de faire marche arrière dans notre dangereux interventionnisme, que ce soit au Moyen Orient ou en Ukraine, est que le peuple américain exprime haut et fort son opposition.

Il ne fait pas de doute que l’Etat islamique constitue un problème monstrueux – un problème que doivent résoudre les millions d’Arabes et de musulmans dans la région. L’Etat islamique ne peut exister sans le soutien du peuple dans la région. A l’heure actuelle on estime ses effectifs dans les 30.000. Ceci n’est pas la responsabilité des soldats américains ni des contribuables américains.

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Déclarer la guerre à l’Etat islamique c’est comme déclarer la guerre au communisme ou au fascisme. L’ennemi ne peut être identifié ou circonscrit. Il s’agit là d’une idéologie et les armées sont incapables d’arrêter une idée, bonne ou mauvaise, à laquelle le peuple ne résiste pas ou qu’il soutient. En outre, ce sont nos efforts qui ont renforcé l’Etat islamique. Notre engagement au Moyen Orient est utilisé comme un très efficace instrument de recrutement pour augmenter le nombre de djihadistes radicaux prêts à se battre et mourir pour ce qu’ils croient. Et malheureusement nos efforts ont aggravé la situation, les armes que nous envoyons finissant entre les mains de nos ennemis et utilisées contre nos alliés, avec des Américains pris entre deux feux. Les bonnes intentions ne suffisent pas. Une politique sage et le bon sens contribueraient grandement à œuvrer pour la paix et la prospérité au lieu de promouvoir une escalade de la violence et de motiver l’ennemi.

Ron Paul | 11 février 2015

* Présentateur de NBC limogé le 11 février pour sa version fantaisiste des dangers qu’il aurait encourus en Irak en 2003.

Article original: ronpaulinstitute.org

Traduit par Marcel Barang pour Arrêt sur Info

Source: http://arretsurinfo.ch/autoriser-obama-a-faire-usage-de-la-force-militaire-est-un-cheque-en-blanc-pour-la-guerre-mondiale/

Can Syria’s Cultural Heritage be a Fulcrum for Ending its Civil War?

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We Can Help Stop the Destruction

Can Syria’s Cultural Heritage be a Fulcrum for Ending its Civil War?

by FRANKLIN LAMB
Ex: http://www.counterpunch.org

For visitors to Syria these days, certainly this one, it’s almost become a cliche to shake ones head and mumble, “this is not your normal civil war.” Meaning that in spite of the dangerous environment for families and enormous sacrifices being paid daily, the Syrian people go about their lives with amazing resilience.

Yesterday, 2/5/15, was the latest example. Rebel mortars started raining on downtown at 7 a.m. after a rebel commander Zahran Alloush of the “Islam Army” tweeted that his forces would keep firing mortars and rockets “until the capital is cleansed.” An estimated nine people were killed, and dozens wounded in downtown Damascus from roughly 60 rebel mortars. By the end of the day more than seventy, most of them rebel forces, died as the Syrian army and rebel fighters trading salvos of rockets and mortar bombs.

Despite the bombardment, most office workers showed up for work, students arrived for classes at Damascus University, and the public schools were open although many were dismissed early. This observer had appointments at three different Ministries and only one person I was to meet stayed home because it was near the fighting and he chose not to tempt fate.

One government minister smiled knowingly when his visitor commented that between the Dama Rose hotel and his office, although the streets were at that point nearly empty and the sound of mortars was loud, the street cleaners and trash collectors were nonchalantly going about their work. Students of Syrian culture say examples such as this one reflect the deep and unique connections among Syrians for their country–present and past.
It is becoming commonplace, as the world learns more and becomes more distressed about Syria’s Endangered Heritage to speak of this country as the crucible or cradle of human civilization which spans hundreds of thousands of years. This country is home to some of the world’s first cities, as well as globally important sites from the Akkadian, Sumerian, Hittite, Assyrian, Persian, Greco-Roman, Ummayyad, Crusader, and Ottoman civilizations and to some of the oldest, most advanced civilizations in the world.

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The area saw our evolution – for example, at the Middle Acheulian occupation site at Latamne northern Syria between 800 – 500,000 years old, stone tools and possibly even early hearths have been identified as belonging to a civilization hundreds of thousands of years before modern humans evolved 120,000 years ago. 10,000 years ago, the first crops and cattle were domesticated in Syria and the subsequent settlements gave rise to the first city states, such as Ebla and Mari. Writing developed here and the creation of literary epics, art, sculpture, and the expansion of trade soon followed. At the crossroads of the Mediterranean, the destined to become modern Syria was invaded by the rise of the great Southern empires emerging from Ur, Bablyon, Assur, Akkad and Sumer. From the East the Persians invaded and occupied the area and then the Mongols and the Arabs. From the North came the Hittites and from the West, the Greeks, the Romans and the Byzantines to be followed by the Crusading forces of the Kings of Europe. Nomadic tribes, known from the Christian Bible, such as the Canaanites and Arameans, arrived and all conquered the area for varying periods and settled. For 400 years Syria was absorbed into the Ottoman Empire and her people revolted and occupation was passed to French after World War I until Syria finally achieved her independence following World War II.

Nowhere else has the world witnessed this complex and unique meeting of states, empires and faiths as Syria. Who can imagine that the great Umayyad Mosque in Damascus was originally a temple to Jupiter? Later converted to a Christian basilica to John the Baptist, and in turn became what some consider the fourth-holiest place in Islam.

Salahdin, the enemy of King Richard the Lionheart, is buried there. And as history continues to leave its ever-changing imprint, in the last thirty years UNESCO has declared six sites in Syria– Syria has 6 such sites including the ancient City of Damascus and a further 12 on the list for Tentative consideration on its World Heritage List. It is from this this rich and diverse history, that Syria’s people have a reputation for tolerance and kindness. Yet now this history, and the peace built upon it, is threatened as never before, and the cultural heritage of all of us, these cross-roads of civilization are quite literally caught in the cross-hairs of war.

Religion has also indelibly marked Syria. This observer has walked through some of the area where Abraham, who influenced three monotheistic religions, pastured sheep at Aleppo and gave the city its Arabic name – Halab. Other visits to religious landmarks have included the old city of Damascus and Straight Street, where tradition holds that the conversion of Saul to Paul the Apostle occurred. Shortly before the events of March 2011, mass was still being held in the house he reputedly inhabited almost 2,000 years ago. The head of the John the Baptist, cousin of Jesus, is said to be enshrined in the Great Mosque in Damascus. The village Maloula is amongst the last places in the world where Aramaic, the language spoken at the time of Jesus, can still be heard – part of a living, breathing, spoken history. Khalid ibn al-Walid, companion to the Prophet Muhammad, founder of Islam, is buried in Homs in his namesake mosque. Muhammad’s successors left a legacy of beautiful mosques: several are now part of World Heritage sites.

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When many of us ponder destruction of cultural heritage, we tend to think first of great monuments burning or blasted into rubble. Yet these monuments are about people, and it is with people that all discussions of heritage must begin and finish. Heritage is built by them. It is used and reused by them. Cultural Heritage is also about more than built structures, it is about the intangible beliefs and practices associated with them, and the values assigned to them, including those which may have no material manifestation at all. An analysis of the destruction of Syria’s cultural heritage necessarily encompasses many expressions.

This observer has experienced firsthand locations in Syria where heritage is sometimes at the forefront of the conflict, most notably in the Citadel and Al-Madina Souk in the heart of the Ancient City of Aleppo, a World Heritage site. Conflict in this area has been particularly heavy and damage extensive. The Citadel has taken on a symbolic status to those involved. To militarily control the Citadel is to own the heart of Aleppo, one of the oldest cities in the world.

Yet, ironic as it may seem at first brush, it is during conflict we often see the true, enduring power of heritage to heal and build peace. We have seen in Syria cases where after looters tried to break into the Museums or were caught doing illegal excavations, or trying to sell looted artifacts, that local citizens objected and in some cases risked their lives while confronting criminals and sometimes even blocking access to archeological sites. Such patriotic acts are not just about the protection of the past, but also about the present. We have seen in Syria that after a series of bombings at religious sites, Christians have protected Muslims so that their sisters and brothers can worship in peace, and Muslims in Syria do the same for Churches. These acts of solidarity in Syria, for Syria, are not only bringing the two communities closer together, but they resonates around the world, showing people that peace is possible, and that people of all faiths can work together and are even willing to risk their lives for one another for their shared past- for our shared past, and for each other’s beliefs.

But there is another view. Islamic jihadists have several times explained in great detail to this observer that they want to ruin the artifacts of non-Muslim civilizations, because doing so testifies to the truth of Islam. They always explain that the Qur’an suggests that ruins are a sign of Allah’s punishment of those who rejected his truth. Many were the Ways of Life that have passed away before you: travel through the earth, and see what the end was for those who rejected Truth. (Qur’an 3:137) This is one of the foundations of the Islamic idea that pre-Islamic civilizations, and non-Islamic civilizations, are all jahiliyya — the society of unbelievers, which is worthless. Scores of examples, including ISIS (Da’ish) destroying Assyrian statues and artifacts believed to be 3000 years old which they illegally excavated from the Tell Ajaja site. Museums at Apamea, Aleppo, and Raqqa experienced thefts, and the archaeological sites of Deir ez-Zor, Mari, Dura Europos, Halbia, Buseira, Tell Sheikh Hamad and Tell es-Sin have all been damaged by looters and as of February 2015, five out of six UNESCO world heritage sites in Syria have been damaged by war. Damage to sites like the ancient city of Aleppo and the ruins of Palmyra, Crac des Chevalier and so many others. Nowhere worse than the destruction of the minaret of al-Umayyad mosque in Aleppo in May of 2013.

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Daunting as the restoration and repairing these sites may appear, it is a crucial process to foster reconciliation while protecting the heritage that unites all Syrians. People need to rebuild trust and for that to happen, they must have shared memories together. It was a Syrian PhD student, who teamed up with a Dutch archaeology professor, who began documenting the damage to Syrian heritage sites shortly after March of 2011. Soon the work expanded to become a peace-building initiative across Syrian civil society. One of the most remarkable social society NGO’s, now doing many amazing projects is the Spain based Heritage for Peace. (www.heritageforpeace.org ) HFP, like several other private politically neutral groups are working on restoring and repairing these sites as a way to foster reconciliation and it has been achieving much, if on a small scale so far.

The local restoration and repair of damaged sites where security conditions allow will foster reconciliation. As archeological sites are rebuilt so will trust be rebuilt. This observer has experienced this inspiring phenomenon among officials, student volunteers, Syrian army personnel and even rebels. Participants in Syria’s civil war and regular citizens trying to survive the carnage need a basis to rebuild trust and shared memories matter. Hugely. They unite Syrians, pro or anti regime, Syrian locals who refused to leave their home or the three million ex-pats who have fled and want to come home.

The NGO, Heritage for Peace (HFP), is one among others that has studied the destruction in Syria and that believes that heritage can serve as a key focus of dialogue among communities and ethnic and religious groups who have been pitted against one another over the past four years. As part of this process, heritage can become scaffolding for constructing peace in Syria by concentrating on protecting cultural heritage and mitigating damage by galvanizing the public, both local and international, to support heritage protection. Studies show that when citizens caught up in civil war, a movement focused on protecting common cultural heritage fosters compatibility between communities and hastens the postwar phase. Protesting our shared cultural heritage in Syria is showing signs for becoming a peace-building initiative across civil society.

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And there is an important role for the global community. What needs to be done now to protect our cultural heritage in Syria which can also help end the conflict are the following measures which all of us can and must participate in. All people of good can work to promote the safeguarding and protection of our cultural heritage in Syria irrespective of religious or ethnic identity. To this end they hopefully will work for goals include the following:

*Document and preserve knowledge of the damages to cultural heritage in Syria during the present conflict while developing long-term policies to protect Syria’s heritage in conflict;

*Raise global awareness of the importance for Syria’s heritage of ending the fighting and stopping its destruction;

*Encourage the co-operation of national and international NGOs who are already working to protect Syria’s heritage and liaise with Syrian heritage workers operating during a current conflict; and the international heritage community;

*Raise global awareness of and campaign against the illicit trade in looted Syrian artifacts globally focusing on the neighboring countries Lebanon, Turkey, Iraq and Jordan and expose those dealers, auction houses and museums who profit from theft of our global heritage in Syria;

*Promote understanding across diverse communities in Syria of the communal value of heritage and encourage foreign archeologists who have previously worked in Syria to provide information and assistance during and after the conflict;

*Promote the return of tourism to Syria and assist in preparations for reconstruction and preservation in the post-conflict phase and the return of international archeologists.

We can help stop the continuing destruction of our global heritage in Syria by this solidarity work. And it can function as a sort of fulcrum to bring an end to Syrian conflict by demonstrating that the people of Syria, custodians of the past of all of us, value this heritage over politics or bizarre religious applications which command that our heritage be destroyed.

Franklin Lamb’s most recent book, Syria’s Endangered Heritage, An international Responsibility to Protect and Preserve is in production by Orontes River Publishing, Hama, Syrian Arab Republic. Inquires c/o orontesriverpublishing@gmail.com. The author is reachable c/o fplamb@gmail.com

vendredi, 13 février 2015

Ruim 12.000 Turkse extremisten aangesloten bij IS in Syrië

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Ruim 12.000 Turkse extremisten aangesloten bij IS in Syrië

FNA – TEHERAN – 11 januari 2015 – Volgens een Turkse onderzoeker hebben tot nu toe duizenden Turkse extremisten zich aangesloten bij de Islamitische Staat van Irak en de Levant (ISIS, kortweg IS).

 “Minstens 12.000 Turkse staatsburgers hebben zich bij de takfiri-terroristen gevoegd in de strijd tegen de Syrische regering”, aldus Umit Ozdaq (foto), directeur van het Turkse onderzoekscentrum 21 Century.

Sommigen zijn alleen naar Syrië gereisd; anderen hebben zich samen met familieleden aangesloten bij IS.

Ozdaq zei eveneens dat 400 extremisten uit het noorden van Kazakhstan aan de kant van IS in Syrië strijden.

In november 2014 meldden verschillende bronnen dat grote groepen takfiri-terroristen uit verschillende landen met Turkish Air naar Syrië en Irak vlogen.

“Op 2 juli waren er 91 takfiri-strijders aan boord van de Turkish Air-vlucht 254 van Dushanbe naar Istanbul”, aldus een bron die uit angst voor zijn leven anoniem wilde blijven.

In oktober 2014 meldde een Koerdische bron dat er meerdere ontmoetingen waren geweest tussen functionarissen van de Turkse inlichtingendienst (MIT) en IS-leiders in een Syrische grensstad om gezamenlijke oorlogsplannen tegen de Koerdische bevolking te bespreken.

“We hebben sterk en onweerlegbaar bewijs dat de MIT meerdere ontmoetingen heeft georganiseerd met IS-leiders in een stad in het noorden van Syrië en dat zij daar een overeenkomst hebben getekend om samen tegen de Koerden te strijden”, zo zei een lid van de Koerdische Arbeiderspartij (PKK), die zichzelf Howal Veria noemde.

Hij voegde hieraan toe dat “een deel van de overeenkomst gaat over de etnische zuivering van Syrisch Koerdistan en het verdrijven en uitmoorden van de Koerden”.

Veria zei dat Turkije moet stoppen met hun beleid tegen de Koerden en dat als de regering van minister-president Recep Tayyip Erdogan dit niet doet meer dan 45 miljoen Koerden, Alevieten en iedereen die tegen Ankara’s IS-beleid is de straat op zal gaan om hun macht te tonen.

In september 2014 zei een PKK-leider dat de Turkse regering onder één hoedje speelt met IS-rebellen in Syrië en Irak.

“Ankara werkt samen met de IS-terroristen en roept Koerdische strijders op naar Syrië te gaan om de Koerdische stad Kobani nabij de Turkse grens te verdedigen,” aldus Dursun Kalkan.

In september 2012, berichtte de website DEBKAfile dat Turkse legerofficieren directe bevelen gaven aan buitenlandse terroristen in het noorden van Syrië, onder andere in Idlib en Aleppo.

Volgens de website ontvingen strijders in Idlib en Aleppo bevelen vanuit hoofdkwartieren in de stad Gaziantep, in het zuidoosten van Turkije.

Bron: Fars.

jeudi, 12 février 2015

Pakistaanse IS-leider: “Amerika betaalt de recrutering van terroristen voor Syrië”

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Pakistaanse IS-leider: “Amerika betaalt de recrutering van terroristen voor Syrië”

FARS – 30 januari 2015 – Een vooraanstaande Pakistaanse krant meldde dat een man die beweert een Pakistaanse commandant van de terroristische groep Islamitische Staat (IS) te zijn, aan wetgevers  in Pakistan heeft bekend fondsen te ontvangen via de Verenigde Staten (VS).

“Tijdens het onderzoek maakte Yousaf al-Salafi bekend dat hij gefinancierd werd via de VS  om de organisatie in Pakistan aan te sturen en jongeren te werven om te vechten in Syrië,” aldus  de bron op voorwaarde van anonimiteit dicht bij het onderzoek aan het in het Urdu verschijnende medium Daily Express.

De krant beweerde ook dat al-Salafi vorig jaar in december werd gearresteerd.

Al-Salafi bekende naar verluidt ook het ronselen van terroristen om ze naar Syrië te sturen en ontving daarvoor ongeveer 600 Amerikaanse dollar per persoon. Hij gaf ook toe dat hij had gewerkt met een Pakistaanse medeplichtige.

“De VS veroordeelden de activiteiten van IS, maar slaagden er helaas niet in om de financiering van deze organisatie via de VS te stoppen. De VS gaf de indruk dat het de terreurgroep financiert uit eigen belang en organiseerde daarom het offensief tegen de organisatie in Irak, en niet in Syrië,” zei een bron.

Het is echter niet duidelijk waar in de Verenigde Staten het geld precies vandaan kwam.

“Ja, het is correct dat dit probleem verschillende keren aan bod kwam in de lokale media en zelfs in de diplomatieke contacten tussen de VS en Pakistan. Journalisten suggereerden dat honderden rekruten werden overgebracht naar Pakistan,” vertelde een veiligheidsbron in Pakistan aan het persbureau Sputnik.

De bronnen die spraken met Express Tribune openbaarden ook de onhandige aanpak door de Amerikaanse minister van Buitenlandse Zaken John Kerry op zijn recente reis naar Islamabad in Pakistan.

“De zaak werd ook doorgenomen met de leider van CENTCOM (US Central Command), generaal Lloyd Austin, tijdens zijn bezoek aan Islamabad eerder deze maand,” zei een bron.

Een andere bron vertelde het Britse persagentschap Reuters vorige week dat al-Salafi een Pakistaans-Syrische man is die vijf maanden geleden naar Pakistan kwam via Turkije en dat hij de terreurgroepering IS in Pakistan oprichtte.

Bron: Fars.

mercredi, 11 février 2015

Bassam Tahhan: "En Syrie, Bachar Al-Assad est légitime"

 

TVL : Bassam Tahhan:

"En Syrie, Bachar Al-Assad est légitime"

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mardi, 10 février 2015

Du Golan au Sinaï, les takfiristes sont des alliés d’Israël

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Du Golan au Sinaï, les takfiristes sont des alliés d’Israël

 
Par Samer R. Zoughaib
Ex: http://lesmoutonsenrages.fr

Dans son discours charnière du vendredi 30 janvier, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a démontré, par un raisonnement logique, la collusion entre Israël et les takfiristes actifs sur le terrain en Syrie, notamment le Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda. Ainsi, explique-t-il, l’entité sioniste s’est-elle sentie menacée par six membres de la Résistance, en tournée d’inspection dans la province de Quneitra, mais ne semble nullement préoccupée par la présence, le long du Golan occupé, de plusieurs milliers de combattants d’al-Nosra, armés jusqu’aux dents.

«Le Front al-Nosra a déployé près du Golan des milliers de combattants dotés de chars, de roquettes, de missiles antichars, de casernes, de positions et de fortifications militaires», a déclaré sayyed Nasrallah, en rappelant que cette organisation est inscrite sur les listes internationales des organisations terroristes.

Malgré cela, souligne-t-il, «Israël» ne semble pas inquiet ou inquiété le moins du monde par cette présence massive d’hommes armés prétendant combattre sous un étendard islamique.
Depuis plus de deux ans, nous publions sur ce même site un grand nombre d’articles, basés sur des informations sûres et fiables, faisant la lumière sur les relations étroites qui existent entre «Tel-Aviv» et les groupes les plus extrémistes en Syrie. C’est ainsi que plus d’un millier de combattants extrémistes ont été soignés dans les hôpitaux de Safad, Haïfa et Tibériade, après avoir été transférés des champs de bataille du sud syrien avec l’aide directe des «Israéliens». Mais le soutien va au-delà de ce qui est présenté par la propagande israélienne comme un «geste humanitaire». La couverture aérienne et les barrages d’artillerie fournis par l’armée «israélienne» ont joué un rôle crucial dans l’avancée -toute relative- des groupes extrémistes dans le Golan, dans le but d’instaurer une ceinture de sécurité large de 5 à 7 kilomètres, le long du Golan occupé.


Pour éloigner les témoins gênants, les groupes terroristes ont enlevé, l’été dernier, 45 Casques bleus de la force internationale d’interposition déployée depuis 1974, la Fnuod, qui a décidé, après cet incident, d’évacuer de nombreuses positions, laissant le terrain libre à Al-Qaïda.

Transfert de matériel et 59 réunions

Aujourd’hui, même les médias occidentaux ne peuvent plus passer sous silence le soutien multiforme apporté par «Israël» aux extrémistes. Dans un article publié le 7 décembre 2014, le quotidien français «Libération», pourtant proche d’«Israël», fait état d’un grand nombre de rapports des Nations unies évoquant «un dialogue et des transferts de matériel aux rebelles syriens». Ces documents, basés sur des observations directes faites par des Casques bleus présents dans le Golan révèlent des «contacts suivis» entre des officiers sionistes et «certains groupes rebelles (…) parmi lesquels des islamistes du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda».


«Libération» ajoute que les rapports de la Fnuod adressés aux quinze membres du Conseil de sécurité révèlent que les rencontres entre militaires israéliens et rebelles syriens sont quasi-quotidiennes depuis au moins dix-huit mois. Ces notes d’observation démontrent qu’un dialogue s’est instauré entre les deux parties le long de la ligne de séparation entre la Syrie et la partie du Golan occupée par «Israël». Du 1er mars au 31 mai 2014, les Casques bleus ont ainsi comptabilisé 59 réunions, précise le journal français.


Et ce n’est pas tout. Les observateurs de la Fnuod ont constaté qu’en certaines occasions, l’armée israélienne transfère des caisses aux rebelles, comme ce fut le cas le 10 juin. «A deux occasions la Fnuod a aussi observé que des officiers israéliens faisaient pénétrer des rebelles en bon état de santé sur le territoire de l’Etat hébreu. Où se rendaient-ils? Pour discuter avec qui? Dans ce cas également, il n’y a pas de réponse», poursuit «Libération», qui ajoute que la majorité des contacts observés se sont déroulés à proximité d’un poste de la Fnuod surnommé «Point 85», qui a depuis été évacué après l’enlèvement des 45 Casques bleus.
La date de ces transferts de caisses et de ces contacts suivis coïncident avec la vaste offensive lancée par les extrémistes et qui leur a permis d’occuper un certain nombre de positions de l’armée syrienne dans la province de Quneitra. A cette même époque, le ministre «israélien» de la Guerre, Moshé Yaalon, qualifiait le Front al-Nosra de «branche la plus modérée d’Al-Qaïda» tandis que le ministre Français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, estimait qu’«Al-Nosra fait du bon boulot en Syrie».

Dans le Sinaï aussi

La collusion entre l’entité sioniste et les extrémistes prétendant se battre sous l’étendard de l’islam ne se limite pas au Golan mais englobe également le Sinaï, où «Ansar Beit al-Maqdess», qui a prêté allégeance à l’organisation terroriste de «Daech» a mené un série d’attaques meurtrières sans précédent contre l’armée égyptienne, qui ont fait, la semaine dernière, des dizaines de morts.


Quel meilleur service peut-on rendre à «Israël» sinon d’attaquer et d’affaiblir les armées syrienne, égyptienne et libanaise, les forces armées des pays dit de «l’étau». Il est intéressant de noter, dans ce cadre, la réaction iranienne aux attaques du Sinaï. Le chef d’état-major interarmes iranien, le général Hassan Feyrouz, a estimé que «ceux qui attaquent l’armée égyptienne servent les intérêts d’Israël». La même position a été exprimée par la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, qui a affirmé que «l’objectif des attaques du Sinaï est d’éloigner le monde musulman de son but qui est de défendre le peuple palestinien».

 

Source : French.alahednews

Whose Job Is It to Kill ISIS?

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Whose Job Is It to Kill ISIS?

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Ex: http://www.lewrockwell.com

Seeing clips of that 22-minute video of the immolation of the Jordanian pilot, one wonders: Who would be drawn to the cause of these barbarians who perpetrated such an atrocity?

While the video might firm up the faith of fanatics, would it not evoke rage and revulsion across the Islamic world? After all, this was a Sunni Muslim, in a cage, being burned alive.

As of now, this cruel killing seems to have backfired. Jordan is uniting behind King Abdullah’s determination to exact “earth-shattering” retribution.

Which raises again the questions: Why did ISIS do it? What did they hope to gain? Evil though they may be, they are not stupid.

Surely, they knew the reaction they would get?

Several explanations come to mind.

First, ISIS is hurting. It lost the battle for Kobane on the Turkish border to the Kurds; it is bleeding under U.S. air attacks; and it is stymied in Iraq. It wanted to lash out in the most dramatic and horrific way.

Second, ISIS wants to retain the title of the most resolute and ruthless of the Islamist radicals, a title temporarily lost to al-Qaida, which carried out the Charlie Hebdo massacre in Paris. This horror has put ISIS back in the headlines and on global television.

Third, ISIS wants to pay back King Abdullah, a Sunni and descendant of the Prophet, for joining America in bombing them.

Fourth, this may have been a provocation to cause the king to put his monarchy on the line and plunge Jordan into all out war against the Islamic State.

For history teaches that wars often prove fatal to monarchies. In the Great War of 1914-1918, the Hapsburgs and Hohenzollerns, the Romanovs and Ottomans, all went down.

The terrorists of ISIS may believe that stampeding Abdullah into fighting on the side of the “Crusaders” may prove destabilizing to his country and imperil the Hashemite throne.

For, though Jordanians may be united today, will they support sending their sons into battle as allies of the Americans and de facto allies of Bashar Assad, Hezbollah, and Iran?

There are reasons why Sunni nations like Turkey and Saudi Arabia and the Gulf states have not committed more openly and decisively to the war on ISIS, and instead prod the Americans to send their troops to eradicate the Islamic State.

To many Sunni nations, Assad and the Shia Crescent of Tehran, Baghdad, Damascus and Beirut are the greater threat.

Indeed, until recently, as Joe Biden pointed out last October, the Turks, Saudis and United Arab Emirates were providing clandestine aid to ISIS.

Biden was forced to apologize, but he had told the truth.

Which bring us back to the crucial issue here. While King Abdullah is a trusted friend, Jordan has been best able to serve its own and America’s interests by staying out of wars.

Lest we forget, Abdullah’s father, King Hussein, refused to join the coalition of Desert Storm that drove the Iraqi army out of Kuwait.

In February 1991, President Bush charged that King Hussein seems “to have moved over, way over, into the Saddam Hussein camp.” In March of 1991, the Senate voted to end all military and economic aid to Jordan. But the king was looking out for his own survival, and rightly so.

Hence, is it wise for Jordan to become a front-line fighting state in a war, which, if it prevails, will mean a new lease on life for the Assad regime and a victory for Iran, the Shia militias in Iraq, and Hezbollah?

Critics argue that after making his commitment to “degrade and defeat” the Islamic State, President Obama has provided neither a war strategy nor the military resources to carry it out. And they are right.

But this is just another case of the president drawing a red line he should never have drawn. While U.S. air power can hold back the advance of ISIS and “degrade,” i.e., contain, ISIS, the destruction of ISIS is going to require scores of thousands of troops.

Though the Iraqi army, Shia militias and Kurds may be able to provide those troops to retake Mosul, neither the Turks nor any other Arab nation has volunteered the troops to defeat ISIS in Syria.

And if the Turks and Sunni Arabs are unwilling to put boots on the ground in Syria, why should we? Why should America, half a world away, have to provide those troops rather than nations that are more immediately threatened and have armies near at hand?

Why is defeating 30,000 ISIS jihadists our job, and not theirs?

With this outrage, ISIS has thrown down the gauntlet to the Sunni Arabs. The new Saudi king calls the burning of Lt. Muath al-Kasasbeh an “odious crime” that is “inhuman and contrary to Islam.” The UAE foreign minister calls it a “brutal escalation by the terrorist group.”

Let us see if action follows outrage.

Patrick J. Buchanan [send him mail] is co-founder and editor of The American Conservative. He is also the author of seven books, including Where the Right Went Wrong, and Churchill, Hitler, and the Unnecessary War. His latest book is Suicide of a Superpower: Will America Survive to 2025? See his website.

Copyright © 2015 Creators.com

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Jordanie contre État islamique… le « grand jeu » des États-Unis

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Jordanie contre État islamique… le « grand jeu » des États-Unis
 
Il ne fait que peu de doutes que Washington instrumentalise le terrorisme islamique.
 
Docteur en droit, journaliste et essayiste
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 

En réplique à l’assassinat d’un pilote jordanien brûlé vif, Amman avait aussitôt ordonné l’exécution de deux terroristes croupissant dans les geôles du régime. Les récents propos du roi Abdallah II de Jordanie de vouloir prendre, lui-même, la tête des attaques aériennes menées par son armée contre l’organisation de l’État Islamique, avec l’onction de Barack Obama, ne doivent, cependant, pas être surestimés.

Monarchie constitutionnelle, la Jordanie, État d’Asie occidentale du Moyen-Orient, est encerclée par l’Égypte, la Cisjordanie, Israël, la Syrie, l’Irak et l’Arabie saoudite. Autant dire, eu égard aux conflictualités de très haute intensité qui secouent la région, que ce pays majoritairement sunnite (92 %) est, en permanence, à la merci de toute entreprise de déstabilisation. Le royaume est objectivement menacé par le wahhabisme saoudien, l’arc irano-syrien chiite, sans oublier les tensions au sein d’Israël (la bande de Gaza et l’irrédentisme du Hamas et le Sud-Liban avec un Hezbollah intransigeant).

Activement soutenu par les États-Unis et par l’Union européenne, le royaume hachémite n’échappe pas aux forces centrifuges de ce que le démographe Gérard-François Dumont dénomme le « paradigme religieux », lequel s’est progressivement substitué au « paradigme panarabe » dont l’acmé fut la création, en 1945, de la Ligue des pays arabes (comprenant originellement l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie et le Yémen du Nord). Cette dernière coalition, ayant en commun une certaine conception de l’arabité, a rapidement fait long feu. Le développement économique, grâce à l’exploitation de la manne pétrolière, comme un règlement durable de la question palestinienne ont été les pierres d’achoppement d’une organisation politique incapable de surmonter les tropismes nationalistes et autoritaires de ses membres.

Aujourd’hui, la promesse de frappe aérienne de la Jordanie ne doit pas être l’arbre arabo-occidental devant servir à cacher la forêt islamo-terroriste. Il ne fait que peu de doutes que Washington instrumentalise le terrorisme islamique. Pourquoi, aux dires des milieux islamistes « autorisés », l’un des doctrinaires les plus virulents de l’État islamique, l’ex-lieutenant de Ben Laden, Abou Moussab al-Souri (auteur, en 2004, du monumental Appel à la résistance islamique mondiale, dans lequel il exhorte à la domination mondiale de l’islam), a été libéré, en 2011, par la Syrie, après que les services secrets pakistanais l’eurent livré à la CIA qui le remit ensuite aux autorités syriennes ?

La Jordanie demeure le jouet docile du Pentagone, au service de ses intérêts géostratégiques. Dans ce nouveau « Grand Jeu », la duplicité diplomatique des États-Unis ne vise rien moins qu’à accompagner les desseins de dislocation/balkanisation du monde arabo-musulman suivi de sa réorganisation selon des critères religieux (sunnites, chiites, druzes, alaouites) et ethno-fédéralistes.

Or, la redistribution des cartes prévoit tout simplement l’effacement de la Jordanie.