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mercredi, 24 octobre 2012

Rébellion 55 !

 Rébellion 55 !

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SOMMAIRE

 
ÉDITORIAL
Hollande trouve son chemin de Damas.

ACTUALITES
La gauche contre le peuple.
Charles Robin démonte l'idéologie libérale.

DOSSIER
BALKANS. L'EUROPE MEURTRIE
La guerre contre la Serbie.
Laboratoire des "guerres humanitaires".
En première ligne au kosovo.
Entretien avec Slobodan Despot.
Balkans. L'éclatement programmé de
Alexis-Gilles Troude.

IDEES
L'encaillement des Clercs. Réflexion sur les
travaux de François de Négroni.
Jacob Burckhardt et la communauté locale des citoyens.

CULTURE
Child of the black Sun.
Entretien avec Boyd Rice.

Chronique
Le début de la fin & Autres
Causeries crépusculaires. Eric Werner.
Vogelsang ou la mélancolie du vampire
Christopher Gérard.
 
Le numéro est disponible contre 4 euros ( port compris)
à notre adresse :
Rébellion - RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02

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jeudi, 04 octobre 2012

IMPERIO: ORDEN ESPACIAL Y ESPIRITUAL

ELEMENTOS Nº 32.

IMPERIO: ORDEN ESPACIAL Y ESPIRITUAL

 

Enlace Revista electrónica

Enlace Revista formato pdf


SUMARIO.-

Translatio Imperii: del Imperio a la Unión,
por Peter Sloterdijk

¿Hacia un modelo neoimperialista?
Gran espacio e Imperio en Carl Schmitt, 
por Alessandro Campi

¿Europa imperial?, 
por Rodrigo Agulló

Imperialismo pagano, 
por Julius Evola

El concepto de Imperio en el Derecho internacional,
por Carl Schmitt

Nación e Imperio, 
por Giorgio Locchi

El Imperium a la luz de la Tradición, 
por Eduard Alcántara

Imperio sin Imperator, 
por Celso Sánchez Capdequí

Imperio: Constitución y Autoridad imperial, por Michael Hardt y Antonio Negri

La teoría posmoderna del Imperio, 
por Alan Rush

El Imperium espiritual de Europa: de Ortega a Sloterdijk, 
por Sebastian J. Lorenz
 
 

mardi, 02 octobre 2012

Le numéro 55 de la revue Rébellion

 
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Le numéro 55 de la revue Rébellion
 
SOMMAIRE
 
ÉDITORIAL
Hollande trouve son chemin de Damas.

ACTUALITES
La gauche contre le peuple.
Charles Robin démonte l'idéologie libérale.

DOSSIER
 
BALKANS. L'EUROPE MEURTRIE
La guerre contre la Serbie.
Laboratoire des "guerres humanitaires".
En première ligne au kosovo.
 
Entretien avec Slobodan Despot
 
Balkans. L'éclatement programmé de
Alexis-Gilles Troude.

IDEES
L'encaillement des Clercs. Réflexion sur les
travaux de François de Négroni.
 
Jacob Burckhardt et la communauté locale des citoyens.

CULTURE
 
Child of the black Sun.
Entretien avec Boyd Rice.

Chronique 
Le début de la fin & Autres
Causeries crépusculaires. Eric Werner.
 
Vogelsang ou la mélancolie du vampire
Christopher Gérard.
 
Le numéro est disponible contre 4 euros ( port compris)
à notre adresse :
 
Rébellion - RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02
http://rebellion.hautetfort.com/

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vendredi, 14 septembre 2012

Rébellion n°54

 

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Au sommaire du numéro de l'Eté (n°54) :
Edito : Rebelle décennie.
Réflexion : Qu'est-ce que l'aliénation ? 
Dossier : 2002-2012 - Dix ans de combat ! 
Société : Qu'est-ce que l'autorité ?
(Thibault Isabel)  
L'éducation, otages des idéologies ( Zentropa).
L'épuissement consumériste de la civilisation occidentale
( Thibault Isabel) . 
Histoire : Martin Buber - "Nous sommes tous des juifs allemands".
( Thierry Mudry)  
 
Le numéro est disponible contre 4 euros ( port compris)
à notre adresse : 
Rébellion - RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02 . 
http://rebellion.hautetfort.com/

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jeudi, 19 juillet 2012

Reflechir & Agir no. 41

 

 

Reflechir & Agir

no. 41

 

p 03 - Editorial 
p 04 - Tour d'horizon / En bref 
p 12 - Héritage : Qu'est-ce que le Maghreb ?
p 15 - Dossier : L'école, le grand pourrissoir
p 16 - La Fabrique du crétin
p 19 - Le Pourrissement programmé des esprits
p 21 - Paroles de profs
p 23 - Les Hauteurs béantes de l'école
p 27 - Il était une fois... le bourrage de crâne
p 30 - L'Histoire (des vainqueurs)
p 31 - Apprentissage et travail manuel :
            le grand mépris
p 33 - L'école privée est-elle la panacée ?
p 34 - Etat sociologique de la jeunesse
p 35 - L'éducation nationale est-elle réformable ?
p 37 - Entretien avec Christian Vander :
            Voyage au bout de la Zeühl
p 42 - Histoire : Actualités de Jacques Bainville
p 44 - Réflexion : L'anarchisme de droite,
            l'exigence d'une liberté irréductible
p 47 - Tradition : Alain Daniélou, la tradition et l'Hindutva
p 50 - Littérature : Roger Nimier 50 ans après 
p 53 - Un livre est un fusil : 
            Je suis partout (anthologie 1932-1944)
p 54 - Notes de lecture 
p 65 - Cinéma : Il était une fois Sergio Leone
p 67 - Musique : Sexe, national-bolchevisme & rock'n'roll
            avec Jean Yanne et Les Charlots
p 69 - Musique : Chroniques de disques

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mardi, 03 juillet 2012

Roman 20-50, revue d'étude du roman du XXè siècle

Roman 20-50, revue d'étude du roman du XXè siècle

 
La revue Roman 20-50, revue universitaire d'étude du roman du XXè et XXIè siècle publiée par l'équipe d'accueil « Analyses littéraires et histoire de la langue » et du Conseil Scientifique de l'Université Charles-de-Gaulle - Lille 3, a consacré son numéro 17 de juin 1994 à Louis-Ferdinand Céline. Sous la direction d'Yves Baudelle, ce numéro, toujours disponible, réunit une quinzaine d'études sur Voyage au bout de la nuit. Voici son sommaire :
 
DOSSIER CRITIQUE : Voyage au bout de la nuit de L.-F. Céline
Études réunies par Yves Baudelle
 
Henri GODARD
Céline à l'agrégation
 
Philippe MURAY
C'est tout le roman ce quelque chose
 
Jean-Pierre GIUSTO
Louis-Ferdinand Céline ou le dangereux voyage
 
Michel P. SCHMIDT
Un texte méchant
 
Gianfranco RUBINO
Le hasard, la quête, le temps dans le parcours du moi
 
Philippe BONNEFIS
Viles villes
 
Denise AEBERSOLD
Goétie de Céline
 
André DERVAL
La part du fantastique social dans Voyage au bout de la nuit : Mac Orlan et Céline
 
Judith KARAFIATH
Les héritiers indignes de Semmelweis : médecins et savants dans Voyage au bout de la nuit
 
Isabelle BLONDIAUX
La représentation de la pathologie psychique de guerre dans Voyage au bout de la nuit
 
Philippe DESTRUEL
Le logographe en délit
 
Yves BAUDELLE
L'onomastique carnavalesque de Voyage au bout de la nuit
 
Catherine ROUAYRENC
De certains "et" dans Voyage au bout de la nuit
 
Günther HOLTUS
Les concepts voyage et nuit dans le Voyage au bout de la nuit de L.-F. Céline
 
LECTURES ÉTRANGÈRES
Marc HANREZ
Céline, Sand, Shakespeare
 
ÉTUDE DE LA NOUVELLE
Marie BONOU
Histoire d'un crime : La Nuit hongroise
 
ROMAN 20/90
Yves REUTER
Construction/déconstruction du personnage dans Un homme qui dort de Georges Perec
 
COMPTE RENDU
Catherine DOUZOU

 

Commande (le numéro 15 € franco):
ROMAN 20-50
1, Bois du Vieux Mont
62580 VIMY
 

mercredi, 27 juin 2012

Tekos - nr. 146

 

 

Tekos - nr. 146

INHOUDSOPGAVE

Editoriaal

François Brigneau (1919-2012)
door Peter Van Windekens

CasaPound Italia te Antwerpen
door Peter Van Windekens

CasaPound (CP), opgericht op 26 december 2003, is een Italiaanse rechtsradicale politieke en sociale beweging die haar naam ontleent aan de Noord-Amerikaanse dichter, criticus, uitgever en sympathisant van het (Italiaanse) fascisme, Ezra Pound (1885-1972). CP wil een alternatief bieden voor de lopende globaliseringsprocessen en tegen de overheersing van het markt- en consumptiedenken, om aldus een ethiek van volkssoevereiniteit tot stand te brengen. Terzelfdertijd wenst CP plaats te bieden aan collectieve weerstand, uitwerking en actie, waarbij het voor elke persoon mogelijk blijft uitdrukking te geven aan zijn / haar eigen ambities en persoonlijkheid.

Het ontstaan van CP ging gepaard met de bezetting – of noem het “kraken” - van een leegstaand gebouw te Rome, via Napoleone III nr.8, in de multiculturele Esquilinowijk, grenzend aan het Piazza met dezelfde naam, vlakbij het Termini treinstation. Vandaag wonen er 23 families, in totaal 70 personen waarvan 12 kinderen. Aan de hand van meerdere gelijkaardige acties in de hoofdstad alsook in andere Italiaanse steden, door mobilisaties en verschillende initiatieven, heeft CP haar naam kunnen verankeren binnen heel het territorium van het Apennijns Schiereiland.

Derhalve is CP zichtbaar aanwezig in vele Italiaanse steden en kleinere centra van zowat elke regio, van Aosta tot Palermo. In het noorden van Rome palmde men het verlaten treinstation Farneto in om het dra om te dopen tot “Area 19”. Vooral concerten en grote manifestaties vinden er nu hun weg. In het oosten van Rome, meerbepaald in de Alberone wijk, heeft CP het Circolo Futurista uit de grond gestampt, een ideale plek voor theateropvoeringen en tentoonstellingen. In functie hiervan heeft de organisatie, naast een ‘club voor artiesten’, een theaterschool in het leven geroepen. Ook gitaar-, basgitaar- en drumlessen zijn aan CP besteed. De vereniging is zelfs de ‘uitvinder’ van een artistieke trend, het “Turbodinamismo” .....

Afghanistan: een niet te winnen oorlog
door Francis Van den Eynde


Eugene Terre’blanche en de
Afrikaner Weerstandsbeweging (deel 8)
Door Peter Van Windekens

Deel 7 van de reeks over Eugene Terre’blanche en de Afrikaner Weerstandsbeweging (zie TeKoS nr.145, p.18-25) omvatte twee thema’s. Het eerste, tevens de minst uitgebreide topic, toonde aan hoe de media in de persoon van de Britse regisseur Nick Broomfield Terre’blanche en zijn aanhangers over de hekel haalden. Ten overstaan van de hele wereld werden zij voor schut gezet als een bende randdebielen. Het tweede thema, dat overigens het merendeel van het artikel uitmaakte, toonde een heel ander aspect van de nationalistische Afrikaner beweging: het extreme militantisme onder de vorm van enerzijds een goed voorbereide wapenroof en anderzijds, maar tevens veel erger: het treffen van doelwitten met bomaanslagen en (vooral) het ombrengen van mensen. Deze keer was het niet de ‘Volksleier’ die alle aandacht voor zich opeiste, dan wel een van zijn naaste medewerkers, de ook reeds vernoemde Piet Rudolph. Deze laatste vormde bovendien de spil van een terroristische organisatie, de ‘Orde Boerevolk’, die niet weinig schade berokkende en/of slachtoffers maakte. Opvallend in dit gedeelte was echter ook dat de meeste betichten, na weliswaar een uitzonderlijk lange voorhechtenis, dienden te worden vrijgelaten bij gebrek aan concrete bewijzen. De rol van Eugene Terre’blanche in deze bijdrage bleef beperkt tot de herhaaldelijke formele ontkenning dat zijn organisatie ook maar iets met de zaak te maken had .....


De groene hoek
door Guy de Maertelaere


Begrafenis van Emil Cioran in Parijs
door Hendrik Carette


Schrijvers en Lezers
door Peter Logghe en Peter Van Windekens


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samedi, 16 juin 2012

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

È uscito il numero XXVI (2/2012) della rivista di studi geopolitici “Eurasia”, un volume di 264 pagine intitolato:

IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE

Ecco di seguito l’elenco degli articoli presenti in questo numero, con un breve sommario per ciascuno di essi.

IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE di Claudio Mutti

“Chi controlla il territorio costiero governa l’Eurasia; chi governa l’Eurasia controlla i destini del mondo”. Questa celebre formula, proposta dallo studioso americano Nicholas J. Spykman (1893-1943) in un libro che apparve postumo mentre era in corso il secondo conflitto mondiale, può aiutare a comprendere il significato geopolitico della “primavera araba”. Ricordiamo che secondo Spykman, esponente della scuola realista, gli Stati Uniti dovrebbero concentrare il loro impegno su un’area fondamentale per l’egemonia mondiale: si tratta di quel “territorio costiero” (Rimland) che, come una lunga fascia semicircolare, abbraccia il “territorio centrale” (il mackinderiano Heartland), comprendendo le coste atlantiche dell’Europa, il Mediterraneo, il Vicino e il Medio Oriente, la Penisola Indiana, l’Asia Monsonica, le Filippine, il Giappone. Non appare perciò infondata una lettura della “primavera araba” alla luce dei criteri geostrategici dettati da Spykman, i quali suggeriscono agli Stati Uniti l’esigenza di mantenere in uno stato di disunione e di perenne instabilità il “territorio costiero” – nel quale rientrano anche le sponde meridionali ed orientali del Mediterraneo.

AL DI LÀ DELL’ETHOS DELL’OCCIDENTE di Fabio Falchi

Nella conferenza “La fine della filosofia e il compito del pensiero” Martin Heidegger non esita ad asserire che «la fine della filosofia significa: inizio della civilizzazione mondiale fondata sul pensiero occidentale-europeo».Tuttavia, se da un lato si deve riconoscere nella tecnoscienza il centro ordinatore della nostra epoca, dall’altro è innegabile che l’Occidente non possa non entrare in relazione con culture “diverse”, in grado di “resistergli” sotto il profilo geopolitico, e che esso stesso rechi in sé ciò che lo “contraddice”, vuoi sotto l’aspetto economico e antropologico (Karl Marx e Karl Polanyi), vuoi sotto quello politico e culturale (Carl Schmitt). Non si dovrebbe allora vedere in ciò, tenendo anche conto che “occidentale” ed “europeo” non sono affatto sinonimi, il segno di «un primo incalzante lampeggiare dell’Ereignis», cioè di una “luce” al di là dell’ethos dell’Occidente?

LA LIBIA CHE È STATA DISTRUTTA di Giovanni Armillotta

Nel saggio si esaminano essenzialmente i processi istituzionali e l’ingegneria costituzionale che hanno presieduto alla fondazione della Prima Repubblica Libica (1969-1977) e della Jamâhîriyya (1977-2011). Analizziamo la tal forma di governo venuta alla luce nella comunità internazionale: le novità e le differenze rispetto ai tradizionali significati della repubblica nei sensi liberal-democratico “occidentale” che democratico-popolare in adozione nei Paesi marxisti posti sia ad Ovest che in Estremo Oriente. Vediamo le cause che hanno favorito l’emergere della Libia quale primo Paese africano ai vertici del prodotto interno lordo procapite, fino al crollo – auspici le liberalizzazioni economiche – della Jamâhîriyya, il cui soffocamento da parte delle potenze postcolonialiste ha fatto precipitare l’ex Stato maghrebino nel tribalismo, nella violenza e nell’integralismo islamico a tutto vantaggio dell’imperialismo e dello sfruttamento dei popoli.

QUO VADIS, TURCHIA? di Aldo Braccio

C’è una duplice possibilità, un diverso destino che incombe sulla Turchia nel medio e lungo termine: sovranità e indipendenza, ovvero essere parte integrante dell’”asse del male” di occidentale invenzione, o essere “serva (alleata di ferro) della NATO”, in prosecuzione dell’impegno filoatlantico imposto al Paese a partire dal secondo dopoguerra. In altri termini, vi è la possibilità di una Turchia ancorata  a una concezione unipolare del mondo, a guida occidentale e particolarmente a guida statunitense, e quella di un Paese che fa affidamento su una futura, prossima dimensione multipolare del pianeta e cerca di favorirne l’avvento.

TURCHIA E SIRIA di Aldo Braccio

Il dipanarsi delle relazioni storiche fra queste due nazioni – sorte dalla dissoluzione dell’impero ottomano – è significativo della difficoltà di ricostruire uno stabile centro geopolitico nell’area vicinorientale. Le contraddittorie strategie di Ankara sono oggi all’origine di una nuova fase di tensione che non corrisponde agli interessi e alle aspirazioni né dello Stato turco né di quello siriano e che provoca evidente imbarazzo nell’opinione pubblica dei due Paesi.

BOICOTTAGGIO CONTRO IL REGIME SIONISTA di Claudia Ciarfella

La campagna di Boicottaggio, Disinvestimento e Sanzioni (BDS) contro le politiche del governo israeliano in Palestina, avviata il 9 luglio 2005, costituisce ad oggi il caso più cruciale e delicato di boicottaggio per fini politici e umanitari: la campagna fu lanciata attraverso un appello della società civile palestinese, sottoscritto poi da numerose altre associazioni, sindacati e personalità di spicco in tutto il mondo, e punta a colpire Israele su vari fronti. Il movimento BDS non tenta di salvaguardare solamente la categoria dei palestinesi nei Territori Occupati, bensì mira al rispetto dei diritti fondamentali dei cittadini arabo-palestinesi di Israele ed, infine, di quelli dei profughi palestinesi, in primis circa il loro diritto al ritorno nelle proprie terre, così come stabilito dalla Risoluzione 194/1948 delle Nazioni Unite. Il grado di incisività della campagna BDS in relazione alla forza politica ed economica di Israele è ancora oggetto di accesi dibattiti.

“TRIPOLI, SUOL DEL DOLORE…” di Alessandra Colla

Dopo una gestazione trentennale, il 29 settembre 1911 le ambizioni colonialistiche del giovane Regno d’Italia sfociano nell’aggressione alla Libia: dichiarata guerra con un pretesto all’Impero ottomano, possessore di quella regione nordafricana, l’Italia si imbarca in un’avventura destinata a segnare irrimediabilmente il corso degli eventi futuri che vedranno protagonista il bacino del Mediterraneo e le terre che vi si affacciano. Sorta di prova generale della guerra 1915-1918, il conflitto italo-turco costituisce da un lato la prima grande campagna di informazione/disinformazione di massa della storia italiana, e dall’altro il terreno ideale per la sperimentazione della nuova tipologia bellica che s’imporrà nel XX secolo: il bombardamento aereo.

LA “PRIMAVERA” DELLA LEGA ARABA di Finian Cunningham

Dal 1945 in poi, la Lega degli Stati Arabi ha sospeso due soli Stati membri: la Libia e la Siria, ambedue nel 2011. L’organizzazione araba ha fornito un sostegno all’azione neocolonialista degli USA e dei loro alleati.

L’EVOLUZIONE NEOOTTOMANA di Federico Donelli

L’articolo analizza il fondamento ideologico e culturale dell’attuale politica estera della Turchia. Definita da molti analisti come una politica di stampo neoottomano, questa, fonda le proprie radici negli anni ottanta e nella carismatica figura di Turgut Ozal che per primo cercò di rilanciare le ambizioni turche attraverso un deciso richiamo del glorioso passato imperiale. L’idea che l’odierna Turchia possa rivivere il ruolo centrale degli antichi fasti ottomani è alla base della dottrina e dell’azione politica del Primo Ministro Erdoğan e del suo ideologo Davutoğlu. In un Vicino Oriente in cui regna un clima di generale instabilità la Turchia è quindi sempre più legittimata a proporsi come il Paese guida della regione.

UN PERICOLO PER L’EURASIA di Andrea Fais

Mentre negli USA e in Europa i canali d’informazione hanno scatenato un clima di entusiasmo per le “primavere arabe”, altrove le reazioni a questi eventi hanno registrato toni contrastanti e umori controversi. Mosca ed Astana avvertono la minaccia di una destabilizzazione che, come auspicato negli USA, potrebbe far saltare le cerniere eurasiatiche comprese tra Egitto e Xinjiang e tra Siria e Tatarstan; Pechino vede nello sconvolgimento del Nordafrica un attacco occidentale all’Unione Africana e ai programmi di sviluppo patrocinati dalla Cina nel Continente Nero.

CHE COSA VUOL DIRE REPUBBLICA ISLAMICA? di Ali Reza Jalali

Il sistema politico iraniano si basa sull’Islam ed in particolare sulla forma sciita, corrente minoritaria per numero di fedeli rispetto all’Islam sunnita. Le istituzioni iraniane quindi sono sottoposte alla tutela di una guida religiosa di alto rango, che ha il compito di intervenire nelle attività dei tre poteri dello Stato (legislativo, esecutico, giudiziario) quando questi si allontanano dai principi islamici. I fondatori della Repubblica Islamica dell’Iran hanno però voluto adattare all’idea tradizionale di Stato islamico i precetti di un moderno sistema costituzionale: questa interessante sfida,che si è concretizzata con la Rivoluzione islamica del 1979, continua oggi ad affascinare gli intellettuali, iraniani e non.

INTRIGO CONTRO LA SIRIA di Alessandro Lattanzio

La Siria è sottoposta a una pressione internazionale, che viene esercitata tramite diversi mezzi: militari, spionistici, terroristici, economici e mediatici. Organizzare una simile operazione ha richiesto molto tempo, grandi risorse ed un’ampia rete internazionale, che comprende sia capi di stato ed ex-ministri, sia docenti, politici e militanti arabi, turchi e occidentali, ovviamente con il necessario sostegno di dissidenti, terroristi e traditori di origine siriana. L’articolo si propone di definire il quadro dell’intrigo contro la Siria.

LA SFIDA DELLA MEZZALUNA TURCA di Vincenzo Maddaloni

Se si pensa che fino ad alcuni mesi fa la marina israeliana e quella turca compivano le manovre congiunte sotto l’egida della NATO, si può capire l’ansia di Tel Aviv quando si è saputo che nei radar della flotta turca le navi e gli aerei israeliani non sono più segnalati come «amici» ma come «ostili». Con i suoi ottantacinque milioni di abitanti a schiacciante maggioranza islamica la Turchia è il secondo paese NATO per potenza militare e ha un forte orgoglio nazionale, memore della storia imperiale ottomana.

GUERRA DI LIBIA: BANCHE, PETROLIO E GEOPOLITICA di Claudio Moffa

Gen. Wesley Clark: “… Una decina di giorni dopo l’11 settembre 2011, andai al Pentagono. Un Generale che aveva collaborato con me mi chiamò: ‘Sir, vi devo parlare un secondo … abbiamo preso la decisione di attaccare l’Iraq’. ‘Una guerra contro l’Iraq? E perché?’ ‘Non lo so! Credo che non sanno più che fare’ . ‘Hanno trovato forse qualche prova di legami tra Saddam e Al Qaeda?’ ‘No, No ..” … Tornai a trovarlo qualche settimana dopo, erano cominciati i bombardamenti in Afghanistan. ‘Stiamo ancora preparandoci ad attaccare l’Iraq?’ ‘Ancora peggio, Sir!’. Prese un foglietto dal tavolo e disse: ‘l’ho appena avuto dalla Segreteria della Difesa. E’ un promemoria che illustra un piano per prendere (to take) 7 paesi in 5 anni’ ” “Cominciamo con l’Iraq, poi la Siria e il Libano, la Libia, la Somalia, il Sudan e infine l’Iran” (http://blog.alexanderhiggins.com/2011/05/22/general-wesley-clark-revealsplan-invade-iraq-syria-lebanon-lybia-somalia-sudan-iran-22858/)

LA FUNZIONE EURASIATICA DELL’IRAN di Claudio Mutti

La strategia statunitense, finalizzata a conseguire il controllo del bordo esterno del continente eurasiatico, ha individuato nell’Iran il segmento centrale di quella fascia islamica che rappresenta il potenziale presidio dell’Eurasia sul versante meridionale. Nell’area che va dall’Asia centrale al Vicino Oriente, l’influenza iraniana è in grado di contrastare la penetrazione occidentale, che ha i suoi attuali veicoli nei movimenti settari appoggiati dalle petromonarchie del Golfo. L’asse Mosca-Teheran può risolvere le contraddizioni esistenti tra la Russia e i musulmani dell’Asia centrale e caucasica, contraddizioni alimentate ed utilizzate dall’Occidente per destabilizzare l’area.

LA DESTABILIZZAZIONE DELLA SIRIA di Carlo Remeny

Ma che cosa c’entra la violenza in Siria con la “Primavera araba”, ammesso che di primavera si possa parlare? Nulla. Si tratta, invece, di un attacco ben preparato da Paesi che per anni hanno recitato la parte degli amici di Damasco con l’obiettivo di monitorare la Siria per lanciare al momento opportuno la loro sfida mortale ad una componente fondamentale dell’alleanza tra Iran, Siria e Resistenza libanese, tanto temuta dall’Occidente.

LA PRIMAVERA EGIZIANA DEL 1919 di Lorenzo Salimbeni

Nell’autunno del 1919 l’Egitto, all’epoca sotto protettorato britannico ed ancora unito con il Sudan, fu attraversato da un movimento rivoluzionario che si opponeva al persistere della presenza britannica, nonostante le promesse di piena indipendenza con le quali era stato stimolato il coinvolgimento egiziano nella Prima Guerra Mondiale. Gli insorti ricevettero la solidarietà di Gabriele d’Annunzio e della Lega dei popoli oppressi che stava prendendo corpo nell’ambito dell’impresa che aveva portato il poeta abruzzese a prendere il controllo di Fiume: non mancarono gli abboccamenti fra emissari fiumani ed egiziani, però non vi furono risultati concreti.

STRATEGIA E GEOPOLITICA DELL’AMERICA LATINA, parte seconda, di Miguel Ángel Barrios

Di fronte alle novità geopolitiche di grandezza epocale di cui è apportatore il secolo XX, l’autore si domanda se l’America Latina possa trasmettere un suo specifico contributo ad un mondo multipolare, che affermerà e sottolineerà le differenze, le diversità e le pluralità. Egli ritiene che, perconseguire un tale scopo, sia indispensabile recuperare l’esercizio del pensiero strategico, al fine di riscattarlo e renderlo capace di far fronte alle molteplici sfide della globalizzazione. L’argomentazione si articola dunque in tre parti, tre veri e propri saggi, il primo dei quali (“Approssimazioni teorico-pratiche”) si prefigge di mettere in luce l’importanza del pensiero strategico e dell’azione strategica. L’autore effettua preliminarmente una panoramica storica della strategia, dalla prospettiva in cui prende forma una teoria generale della guerra; quindi egli colloca la strategia, in quanto metodo di ragionamento, nel campo dell’azione sociale.

INTERVISTA AD ALDO COLLEONI, ex Console della Corea del Nord a cura di Marco Bagozzi

A COLLOQUIO CON MASSIMO FINI di Luca Bistolfi

INTERVISTA A FRANCO CARDINI a cura di Enrico Galoppini

INTERVISTA A SERGEI MARTYNOV, Ministro degli Affari Esteri della Repubblica di Bielorussia a cura di Stefano Vernole

L’INDIPENDENZA DELL’EGITTO NEI PIANI DELL’ASSE a cura di Stefano Fabei

Alessandro Lattanzio, Songun, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2012. Recensione di Augusto Marsigliante

Domenico Quirico, Primavera araba. Le rivoluzioni dall’altra parte del mare, Bollati Boringhieri, Torino 2011. Recensione di Claudio Mutti

dimanche, 10 juin 2012

Terre & Peuple n°51 - "Fuir la ville?"

 

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Le numéro 51 de Terre & Peuple Magazine est centré autour du thème ‘Fuir la ville ?

Dans son éditorial, Pierre Vial, qui relève l’intérêt et l’importance des résultats électoraux des populistes, rappelle toutefois que ce n’est pas là notre préoccupation première, laquelle est de maintenir le cap sur Thulé, pour préserver la continuité plurimillénaire de notre sang.

Xavier Eeman esquisse le portrait du mouvement politique et social Casa Pound, très actif d’abord à Rome et à présent dans toute l’Italie. Il mène une action permanente (occupation d’immeubles, logements et restaurants sociaux, clubs sportifs, concerts, etc) qui entend inventer l’avenir tout en assumant un passé dans lequel il ne se laisse pas enfermer.

Y fait pendant les confidences d’un cadre de la police judiciaire, notamment sur les règles de procédure rendues absurdes au point qu’il est persuadé que les élus qui les ont pondues pressentaient le risque de se trouver eux-même un jour en garde à vue ! Le même précise qu’il porte toujours un marteau de Thor sous son gilet pare-balles.

Robert Dragan dénonce la prestation désopilante et révélatrice, sur France Culture, de trois historiens du système qui, dans un français aussi approximatif que progressiste, ont prétendu défendre (soutenir) les lois mémorielles qui prétendent défendre (interdire) la contestation de génocides.

Pierre Vial ouvre le dossier central sur le film ‘Une hirondelle fait le printemps’, qui pose les bonnes questions quant à la décision de rompre avec le genre de vie qu’impose le système.

Jean Haudry décline, avec l’inventaire des noms de la ville chez les Indo-Européens, l’histoire de l’évolution de leur habitat, rural à l’origine et ensuite urbain.

Balmat, un ami identitaire qui a fait retour à la terre, se laisse interviewer sur les obstacles à la rupture avec la ville et sur sa faisabilité, notamment en se faisant éventuellement un devoir d’émarger tant que possible à la providence de l’Etat.

Arnaud de Robert, du MAS (Mouvement d’Action Sociale) pousse le cri de la fourmi : l’électoralisme n’est qu’une de nos armes. C’est en lui opposant l’Organique que nous avons à attaquer l’ennemi à sa racine, dans ses valeurs relatives (peurs, individualisme, consumérisme, désinformation, soumission, et). C’est par une organisation en réseau, dans laquelle Terre & Peuple incarne le pôle culturel, que nous avons à développer en synergies parallèles des actions sociales, économiques alternatives, sportives, artistiques, dans la discipline, la joie et la détermination. Il cite l’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme : ‘Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.’

Pour Yvan Lajeanne, la ville constitue, en cas d ‘effondrement économique, un piège à rats. Il remarque qu’il y a en France mille communes de moins de cinquante habitants.

Robert Dragan note que 90% des Français vivent en EDU (espaces à dominante urbaine), lieux d’échanges des ‘aires de polarisation rurales’.  L’agriculture représente moins de 3% de la population active. Les Français moyens s’évadent vers les grandes banlieues, mais un cadre supérieur ne peut pas survivre loin d’une métropole. Une opération de répartition spatiale des allogènes vise à les essaimer dans les campagnes. On doit relever une ‘diagonale du vide’, des Ardennes au Massif central.

Claude Perrin décortique, dans le sillage de Gustave Le Bon (‘La psychologie des foules’) et de Konrad Lorenz (‘L’agression’), les lois de l’unité mentale des foules et les risques de leur brutalité. Dans les observations du phénomène, il avertit contre la manipulation des statistiques.

Pierre Vial retrace l’histoire, depuis les temps préhistoriques, de la ville, lieu sacré de regroupement privilégié où se retrouver périodiquement, dont les hameaux néolithiques ne sont que la préfiguration. Dans l’Egypte antique, le même hiéroglyphe désigne la mère, la maison ou la ville. Toutefois, si le village invitait à perpétuer la tradition, la cité incite à l’innovation. Redoute défensive et agglutination de réserves humaines mobilisables, la cité se doit d’être un lieu d’ordre juridique souverain. Dans l’orient antique, cette nécessité débouchera sur le schéma totalitaire et l’obsession monothéiste. La cité grecque, au contraire, peuplée de citoyens et non de sujets, est toute autre. Le Grec a inventé la liberté : l’ordre n’est pour lui qu’une application du Beau et du Bien, par la conciliation des forces dionysiaques et apolliniennes. Cet ordre ne peut se fonder durablement que sur l’homogénéité ethnique, Aristote le souligne : l’hétérogénéité est facteur de sédition. Rome, qui en est un bon exemple, ne sera plus dans Rome dès lors que l’édit de Caracalla fera de n’importe qui un Romain. Les villes du moyen âge, sièges d’abord de l’autorité (de l’évêque et du comte) vont s’enrichir et s’affranchir (édifier des beffrois), voire s’associer (la Hanse), s’ériger en républiques, attirer les surplus démographiques des campagnes. Le XIXe siècle industriel va accentuer l’exode rural et l’exploitation capitaliste va rendre la ville révolutionnaire (la Commune).

Yvan Lajeannne, sans prophétiser la ‘Pétrocalypse’, note que l’agriculture industrielle utilise dix calories énergétiques pour fabriquer une calorie alimentaire. Au niveau actuel, il nous reste 40 années de pétrole (à consommation constante). Le sevrage va être douloureux et les tensions ont déjà commencé.

Alain Cagnat épingle, à propos de la Hongrie et de son premier ministre Viktor Orban, l’hostilité agressive de l’Union européenne à l’égard des peuples européens. Ont eu à la subir les Danois, les Français, les Néerlandais, les Irlandais, les Autrichiens. Hystériques, les bonnes âmes démocratiques réclament à présent des sanctions contre la Hongrie, coupable d’avoir abandonné sa dénomination ‘République de Hongrie’ et d’inscrire dans sa constitution « Dieu bénisse le peuple hongrois. » Et d’étendre aux crimes communistes l’imprescriptibilité d’application aux crimes nazis. Et de considérer l’embryon comme un être humain. Et de réserver le mariage aux couples mixtes. Et de reconnaître le droit de vote aux Hongrois de l’étranger (des minorités dans certains pays limitrophes). Enfin, bouquet final, de déprivatiser la banque centrale et d’imposer une taxe de crise aux banques (à 80% étrangères). Si l’Union européenne n’aime pas Orban, les Hongrois l’aiment : ils étaient plus de cent mille à lui manifester leur soutien.

Le même Alain Cagnat dénonce la pratique déloyale des puritains anglo-saxons, qui diabolisent leurs concurrents pour se justifier moralement, au nom d’une prétendue mission messianique, de les anéantir ensuite par les armes.  La première guerre mondiale a ainsi permis aux puissances libérales de liquider les empires centraux réactionnaires, au moment où ceux-ci étaient en passe de devenir des challengers économiques et navals encombrants. Bien plus qu’à éradiquer la peste brune, la deuxième guerre mondiale a servi à empêcher la constitution d’un bloc continental. En trente ans, l’alliance a assujetti l’Europe et n’a plus qu’un adversaire : l’URSS. Au nom de la liberté, celle-ci sera mise à mort par épuisement dans une course aux armements et à l’espace. Dans le monde unipolaire qui fait suite, le Mal qui requiert le feu du ciel a d’abord été l’Irak et sa menace de destructions massives, avant d’être le terrorisme global de l’islamisme incarné par le spectre fantastique de Ben Laden. Dans l’apparente stratégie du chaos qui nous place à la veille de la troisième guerre mondiale, la modération est clairement le fait de l’Iran, de la Russie et de la Chine.

Ce numéro 51 se referme sur le large éventail des recensions des livres et périodiques qu’a lus Pierre Vial durant ce trimestre : une moisson de très riches heures.

 

vendredi, 08 juin 2012

Sezession, Heft 48, Juni 2012

Sezession

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Heft 48, Juni 2012

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Editorial

Kolumnen

Bild und Text

Uniform oder Kostüm?
Arthur East

Grundlagen

Masse und Macht – über Elias Canetti
Martin Lichtmesz

Soft power – sanfte, flexible, subtile Macht
Karlheinz Weißmann

Handlungsanleitung für Putschisten
Manfred Kleine-Hartlage

Verfassungsputsch –
Umsetzung und Finte
Martin Lichtmesz

Die Macht des Geistes
Erik Lehnert

Thesen zur Skandalokratie
Felix Menzel

Machterhalt –
Einsichtselite nach dem letzten Krieg
Thorsten Hinz

Machtfragen – eine Sammlung
Erik Lehnert/Karlheinz Weißmann

Debatte

Günther Grass – ein Machtdiskurs
Günter Scholdt

Bücher

Briefe aus feindlicher Nähe –
neue Schmittiana
Siegfried Gerlich

Rezensionen

Vermischtes

Briefe

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mardi, 29 mai 2012

La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus

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La chevauchée littéraire, devenue mythique d’Artus

L'aventure d'une revue racontée par celui qui l'a intensément vécue

Hervé Glot
Ex: http://metamag.fr/
 
Nous avons longtemps hésité avant de classer l'article d'Hervé Glot, issu d'une contribution au magazine des Amis de l'écrivain normando-breton, Jean Mabire . Il avait sa place dans notre rubrique "émotion/réflexion", car l'histoire du magazine Artus relève d'abord de la littérature, de la poésie, de l'image et de l'imaginaire. Mais par la vocation ambitieuse qu'elle s'assignait, au service de la large culture celte, toujours vivante et ardente, par l'enthousiasme  qu'elle a suscité auprès d'artistes, d'intellectuels, du public, par l'impulsion enfin qui continue de nourrir rêves et convictions, elle relève finalement de la rubrique "communautés vivantes". 
Guilhem Kieffer
 
"Difficile de prendre individuellement la parole au sujet d’une aventure qui fut avant tout collective, d’autant que les années ont en partie gommé le contexte qui vit la naissance et l’évolution de la revue Artus, puis, par la suite, des éditions du même nom. Mais soit, je tenterai d’être le chroniqueur concis et néanmoins fidèle d’une chevauchée qui s’est étalée dans le temps et bien sûr, comme tout corps vivant, a initié ou subi ses propres métamorphoses.
 
 
L’affaire est ancienne, puisque c’est en 1979 que fut fondée l’association éditrice de la revue, avec pour dessein d’explorer les voies de la culture celtique d’hier, et d’en faire entendre les voix d’aujourd’hui. Cette association naissait en Bretagne, à Nantes capitale du duché, et Jean-Louis Pressensé en était le directeur et le premier rédacteur. Artus : le nom avait, bien sûr, été choisi en référence au roi de la Table Ronde, dont le royaume légendaire s’étendait sur les deux rives de la Manche. 
 
Il élargissait considérablement le réduit breton auquel nous étions certes attachés… mais à condition d’exercer toute liberté dans les instants où il nous siérait de larguer les amarres, comme en témoignait le sous-titre "pays celtiques et monde nordique". L’association était née d’une réaction contre une certaine vision en vogue dans les années 70, celle d’une Bretagne étroite, suffisante et, pour finir, morte d’un trop plein "de légitimes revendications et de droits imprescriptibles"…
 
Sources et survivances d’un imaginaire celtique
 
Nous souhaitions rechercher, au sein d’un univers plus large, les sources et les survivances d’un imaginaire celtique. Et nous nous interrogions: « Segalen est-il moins celte quand il compose Les Immémoriaux, Kenneth White quand il décrit Hong-Kong, Michel Mohrt quand il rédige "L’ours des Adirondacks ?" »
 
Dès lors se posait le problème du contenu que nous entendions donner au terme « celtique ». Pour ma part, très sensible à l’enseignement que prodiguait (parfois dans la douleur) Christian-J. Guyonvarc’h, l’Irlande, avec sa mythologie miraculeusement transmise, était un des conservatoires et l’un des foyers où aller chercher les brandons encore vivants du grand récit. Des brandons à raviver parce que, sans cette lueur venue de ses franges "barbares’", l’Europe, qui cherchait à s’inventer, faisait l’impasse sur une partie de son âme (elle a fait mieux depuis !). De notre point de vue, c’était pour les artistes, les créateurs, se priver d’une source d’inspiration dont des écrivains majeurs, comme Yeats ou Joyce (bon gré, mal gré), avaient fait le suc de leur œuvre, et dont le cinéma s’emparait désormais avec gourmandise. J’aime toujours rappeler que l’Irlande, un tout petit pays, peut se flatter d’avoir porté, bien au-delà de son nombril, la lumière de ses écrivains et que l’imaginaire est une pensée vivante, une flamme que l’on ravive au contact de la diversité du monde. 
 
Pourtant, la volée de bois vert ne vint pas des Bretons pur beurre : il apparut rapidement que l’usage que nous faisions des termes celte ou celtique, et ce que nous affirmions comme un héritage mésestimé étaient, pour certains, des vocables strictement interdits, des territoires de la pensée absolument prohibés. Passons sur ces polémiques, elles n’en méritent pas davantage.
 
Un sentiment géographique et quasi climatique  
 
Nous cherchions à faire partager un sentiment géographique et quasi climatique : cette Europe du nord-ouest, atlantique et baltique, est (de toute évidence) un mélange de terre et d’eau, un espace terraqué aux limites indécises, aux lumières parfois incertaines et aux origines parfois contradictoires. Nous souhaitions faire naître peu à peu, par les textes des chercheurs, ceux des écrivains et des poètes, les œuvres des photographes, des peintres ou des graveurs, etc, une esthétique, un esprit, qui donneraient à la revue une couleur que j’espérais singulière. 
 
 
Jean-Louis Pressensé avait, au tout début de l’aventure, suggéré cet en-dehors des territoires trop arrimés, en évoquant l’Artusien en devenir : « Etre enfant du granit, de la houle, des forêts et du vent, être pétri de fidélité, de folie et de rêves…» Et, effectivement, les filiations furent de cœur, de consanguinité spirituelle, de générosité, jamais fondées sur l’intérêt ou le conformisme idéologique. 
 
La revue fut, pour bien des rédacteurs, une école pratique et un centre de formation intellectuelle. Nous approfondissions nos compétences techniques, passant de la terrible composphère, fleuron de chez IBM, à l’ordinateur, et la table de la salle à manger, qui servait de table de montage, conserve les ineffaçables stigmates du cutter de mise en page : à ces moments-là, il fallait penser avec les mains, non sans avoir affirmé, quelques instants auparavant, après Rimbaud, que la main à plume valait bien la main à charrue.
 
Nous allions vers les artistes ou les chercheurs par inclination personnelle, aussi bien que par curiosité pour qui nous intriguait. Ainsi, la revue développait son contenu, tandis que les numéros sortaient avec la régularité qu’autorisaient nos occupations professionnelles. Artus a fédéré des énergies, confronté des individualités et surtout nous a conforté dans le sentiment que l’équilibre, le nôtre en tout cas, se trouve où cohabitent le travail des savants et le chant des poètes.
 
Un équilibre où cohabitent le travail des savants et le chant des poètes
 
Peu à peu, nous avons orienté notre publication vers des thèmes plus précis. Parurent ainsi "Le Graal", "A chacun ses Irlande", "Au nord du monde", "Harmonique pour la terre", "L’Amour en mémoire", "Ecosse blanches terres", "Mégalithes", "Archipels, vents et amers", autant de titres qui signaient des affinités électives, des rencontres insolites ou prévisibles. Avec le recul, cette formule éditoriale a eu le grand avantage d’ouvrir un espace accueillant et de permettre la constitution d’un noyau de collaborateurs, qui auront trouvé dans le rythme revuiste, à la fois souplesse, diversité et régularité. 
 
 
Les universitaires Jacques Briard pour l’archéologie, Christian-J. Guyonvac’h pour le domaine celtique, Léon Fleuriot pour les origines de la Bretagne, Philippe Walter pour la littérature arthurienne, Régis Boyer pour le monde nordique, Gilbert Durand pour le vaste champ de l’imaginaire, furent parmi d’autres, nos guides et nos interlocuteurs. Patrick Grainville et Kenneth White nous donnèrent de sérieux coups de main. Philippe Le Guillou a été le compagnon de nos rêveries scoto-hiberniennes. Michel Le Bris a bercé nos songes romantiques au rythme des puissances de la fiction; quant à Pierre Dubois, il a été pour nous tous l’empêcheur de raisonner en rond, le Darby O’Gill des raths et des moors.
 
La revue a permis, en outre, de créer un lectorat qui est naturellement resté fidèle lors du glissement -amorcé en douceur au milieu des années 80- de la revue vers la maison d’édition, ayant ainsi, pour effet, de résoudre partiellement le problème de la diffusion.
 
Après s’être essayé à la publication de textes relativement courts : "Enez Eussa" de Gilles Fournel, "Marna" d’Yvon Le Menn, "la Main à plume" de Philippe Le Guillou, suivront une vingtaine de livres dont "Ys dans la rumeur des vagues" de Michel Le Bris, ou "Les Guerriers de Finn" de Michel Cazenave. Des albums sont consacrés à des peintres, des sculpteurs, des graveurs, des photographes (Yvon Boëlle, Jean Hervoche, Carmelo de la Pinta, Bernard Louedin, Sophie Busson, Jean Lemonnier, Geneviève Gourivaud).  
 
Avec Pierre Joannon, nous éditerons un gros album, "L’Irlande ou les musiques de l’âme", une somme menant de la protohistoire à la genèse de l’Irlande contemporaine, que reprendront les éditions Ouest-France. Toujours à l’affut des méandres de la création, sous la direction de Jacqueline Genêt, de l’université de Caen, nous avons publié les variations des écrivains de la renaissance culturelle irlandaise, autour de la légende de Deirdre. 
 

Pierre Joannon
 
Depuis ces temps de fondation, d’autres livres bien sûr sont parus, parfois en coédition avec Hoëbeke ou Siloë. Citons "Arrée, l’archange et le dragon", "Des Bretagne très intérieures", "Une Rhapsodie irlandaise", plus récemment "Lanval" et ,dernier en date, "Les îles au nord du monde", un texte de Marc Nagels illustré par Didier Graffet, avec des photographies de Vincent Munier.
 
Un numéro spécial avait marqué un tournant dans l’histoire d’Artus. Ce n’était déjà plus le fascicule habituel, mais un véritable album titré "Brocéliande ou l’obscur des forêts". Il allait nous conduire vers une autre direction : une heureuse conjonction permit à Claudine de créer et d’asseoir" au château de Comper" le Centre de l’Imaginaire Arthurien. Mais cela est une autre histoire, et je ne voudrais pas m’approprier abusivement ce qui appartient à une fraternité sûrement plus vaste que la mienne, sinon en rappelant ce que pourrait être… une errance arthurienne.
 
Vagabondage dans l’espace arthurien
 
Histoire des hommes et de leur imaginaire, rêves, foi, mythes, voilà un terrain de pérégrinations assez inépuisable, au milieu duquel l’héritage celtique et la légende arthurienne brillent, aujourd’hui, d’un éclat particulier, avec leur cortège de prouesses et d’enchantements, dont le moindre n’est pas la promesse de la quête.
 
Le roman arthurien n’a pas inventé la quête, mais il lui a donné une couleur et une dimension renouvelées. La quête chevaleresque n’est ni la descente aux Enfers d’Orphée ou de Virgile, la fuite d’Énée ou la dérive involontaire d’Ulysse. À travers d’innombrables épreuves, dont on ne sait dans quelle réalité elles se déroulent, elle unit, à un voyage qui porte ordre et lumière là où règne le chaos, un cheminement intérieur, recherche de perfection ou d’absolu.
 
Au centre de la cour arthurienne, la Table Ronde rassemble les meilleurs chevaliers, venus du monde entier briguer l’honneur de servir. Alors, commencent les expéditions, entreprises sur un signe, une requête, un récit marqué d'étrangeté. Lorsqu’il prend la route, chaque chevalier devient, à lui seul, l’honneur de la Table Ronde et la gloire du roi. Il forme l'essence même de la chevalerie arthurienne, affirmant la nécessité de l'errance, le dédain des communes terreurs, la solitude, qui ne s’accompagne que d’un cheval et d’une épée. Il ne sait ni le chemin à suivre, ni les épreuves qui l'attendent. Un seule règle, absolue, lui dicte de « prendre les aventures comme elles arrivent, bonnes ou mauvaises ». Il ne se perd pas, tant qu’il suit la droite voie, celle de l'honneur, du code la chevalerie.
 
La nécessité de la Quête est partie intégrante du monde arthurien. Au hasard de sa route, le chevalier vient à bout des forces hostiles. Il fait naître l’harmonie, l’âge d’or de la paix arthurienne dans son permanent va et vient entre ce monde-ci et l’Autre Monde, car l’aventure, où il éprouve sa valeur, ne vaut que si elle croise le chemin des merveilles. Sinon elle n’est qu’exploit guerrier, bravoure utilitaire. Seul, le monde surnaturel, qui attend derrière le voile du réel, l’attire, et lui seul est qualifiant.
 
Les poètes recueillent la Matière de Bretagne vers le XIIe siècle, de la bouche même des bardes gallois et, sans doute, bretons. Malgré le prestige du monde antique et des romans qu’il inspire et qui ne manquent pas de prodiges, la société cultivée découvre, fascinée, les légendes des Bretons (aujourd’hui nous parlerions des Celtes), un univers culturel perçu comme tout autre, d’une étrangeté absolue. Le roman, cette forme nouvelle nourrie de mythes anciens, donne naissance à des mythes nouveaux, la Table Ronde, le Graal, l’amour de Tristan pour Iseult, Merlin… Parmi les référents culturels de l’Europe, en train de naître, elle s’impose en quelques dizaines d’années, du Portugal à l’Islande, de la Sicile à l’Écosse.
 
La légende celtique, mêlée d’influences romanes ou germaniques, constitue une composante fondamentale pour l’Europe en quête d’une identité qui transcende les nécessités économiques et politiques. Mais le thème de la quête représente, plus fondamentalement croyons-nous, un itinéraire proprement spirituel, initiatique ou mystique même, pour certains. Elle manifeste, aussi, un besoin d’enracinement, la recherche de valeurs anciennes, prouesse, courtoisie, fidélité, largesse, l’aspiration à l’image idéale de ce que nous pourrions être.
 
Une fois de plus, le roi Arthur revient : non pas la figure royale, mais l’univers de liberté et d’imaginaire qu’il convoie. A qui s’interroge sur cette postérité tenace, sur ces résurrections insistantes, on peut trouver des raisons, dans le désordre, culturelles, patrimoniales, psychanalytique, politiques, artistiques. Pour nous, nous dirons, simplement et très partialement, qu’il s’agit de la plus belle histoire du monde, et qu’il suffit de revenir au récit, à ces mots qui voyagent vers nous, depuis plus de huit siècles, pour comprendre que les enchantements de Bretagne ne sont pas près de prendre fin."

samedi, 26 mai 2012

Au sommaire du numéro 53 de la revue Rébellion :

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Au sommaire du numéro 53
de la revue Rébellion :
Editorial : Le temps des leurres. 
Culture : Sank'ia, l'épopée barbare de Z. Prilipine. 
Dossier géopolitique 
Entretien avec Aymeric Chauprade : comprendre la Realpolitik. 
L'Union pour la Méditerranée par Julien Teil. 
Obama et l'Impérialisme par Terouga. 
Entretien avec Alexandre Douguine. 
Histoire : Thermidor, le crépuscule de la République par david l'Epée. 
Culture : Entretien avec François Bousquet sur Jean Edern Hallier. 
 
Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse :
Rébellion c/o RSE BP 62124 31202 TOULOUSE cedex 02 
http://rebellion.hautetfort.com/

vendredi, 25 mai 2012

Hommage à Schoendoerffer...

Hommage à Schoendoerffer...

pierre schoendoerffer,michel marmin,bruno de cessole,jérôme leroy,marc charuel,françois bousquet,drieu la rochelle,alain de benoist,jean-françois gautier,claude debussy,willsdorff

Le numéro de mai 2012 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

Le dossier est consacré à un hommage au cinéaste Pierre Schoendoerffer, récemment décédé. On pourra y lire, notamment, des articles de Michel Marmin ("Le cinéaste des valeurs perdues"), de Bruno de Cessole ("L'heure des héros fatigués"), de Jérôme Leroy ("Willsdorf ou la gloire du sous-off"), de Marc Charuel ("Soldat de l'image") et de Philippe Franchini ("De l'Indochine au Vietnam"), ainsi qu'un entretien avec Jacques Perrin ("Pierre aura été un modèle pour beaucoup").

Hors dossier, on pourra aussi lire des articles de  François Bousquet ("Drieu dans la Pléiade", "Virginia Woolf au féminin") ou de Jean-François Gautier ("Claude Debussy, génie tutélaire"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour ("La fin des modérés").

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lundi, 21 mai 2012

Le Bulletin célinien n°341 - mai 2012

Le Bulletin célinien n°341 - mai 2012

 
Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°341. Au sommaire :

- Marc Laudelout : Bloc-notes
- *** : Hommages à Claude Duneton
- Benoît Le Roux : Céline vu de Rennes en mars 1939
- Louis La Motte-Meurdel : Bagatelles pendant un massacre ou Céline à Rennes [1939]
- Paul Werrie : Entre Céline et Robert Poulet
- B. C. : Une version célinienne du mythe de Babel (2)

Un numéro de 24 pages, 6 € franco.

Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.



Le Bulletin célinien n°341 - Bloc-Notes

Notre ami Claude Duneton nous a quittés le 21 mars. Coïncidence : c’est un 22 mars (1997) qu’il fut l’invité d’honneur de la « Journée Céline » organisée par le BC ¹. On lira dans ces pages un bouquet d’hommages rendus par ses confrères au chroniqueur de la langue française, à l’homme de théâtre et à l’écrivain

 

Il me revient peut-être de saluer ici le célinien émérite et pionnier. Sait-on qu’il fut l’un des premiers à adapter Céline au théâtre ? Cela se passait en novembre 1970 à Paris et il s’agissait – belle audace – d’une adaptation des Beaux draps ².  Éric Mazet s’en souvient : « Nous n’étions guère nombreux ! On avait l’air de conspirateurs. » Et d’ajouter : « Claude Duneton était un homme libre. D’une vive intelligence curieuse de tous les chemins de traverse, d’une grande culture voyageuse sans frontières et d’une malice dans le regard inoubliable ³. » Je souscris entièrement à ce point de vue en ajoutant, parmi d’autres qualités, sa grande modestie et ce courage tranquille qui lui faisait écrire des choses que la doxa feint d’ignorer. Ainsi rappelait-il volontiers que c’est l’anticommunisme, bien davantage que l’antisémitisme, que les épurateurs reprochaient à Céline après la guerre : « Jusqu’au milieu des années 1950, le sort des Juifs n’était pas vraiment détaché de celui des déportés de toutes catégories dans l’opinion des Français. Ce fut plus tard, presque dix ans après la défaite de l’Allemagne, qu’on se rendit compte, dans la foulée, du massacre distinctif – ethnique si l’on veut. (…) Céline est parti, in extremis, parce que les communistes étaient sur le point de lui faire la peau – et sans procès encore ! (…) Voilà la tare, la faute inexpiable : Céline était anticommuniste militant, et pire, antistalinien farouche, exactement, il l’avait crié à tous les échos. Mea culpa, Bagatelles, Les Beaux draps... 4 ». Outre ses préfaces pertinentes 5, on retiendra aussi de Duneton son « ode à Célne », Bal à Korsør 6,  publié en 1994 « à l’occasion de ses cent bougies ». Moins connu : son montage de textes, Appelez-moi Ferdinand, qu’il réalisa en 1980 pour la télévision française 7. Et il faudrait également citer ses chroniques langagières du Figaro qui firent souvent la part belle à Céline. Ainsi Claude Duneton n’a-t-il jamais cessé de se livrer à une défense et illustration de l’œuvre célinienne. Grâces lui en soient rendues.
 
Marc LAUDELOUT.

1. Les autres invités étaient Jean-Claude Albert-Weil, Éliane Bonabel, Nicole Debrie-Le Goullon et la Compagnie Catherine Sorba qui présenta des extraits de son adaptation de Guignol’s band.
2. Les Beaux draps. Adaptation scénique de Claude Duneton. Librairie-galerie « Les Anamorphoses », 68 rue de Vaugirard, Paris 6ème.  Mise en scène de Jean-Paul Wenzel. L’affiche du spectacle est reproduite dans le Catalogue de l’exposition Céline – Musée de l’Ancien Evêché de Lausanne, Edita, 1977.
3. Commentaire d’Éric Mazet au lendemain de la mort de Claude Duneton sur le blog « Le Petit Célinien », 22 mars 2012 [http://www.lepetitcelinien.com]
4. Préface de Claude Duneton à Céline au Danemark, 1945-1951 de David Alliot & François Marchetti, éditions du Rocher, 2008, pp. 9-13.
5. Signalons aussi ses préfaces au livre d’Éric Mazet & Pierre Pécastaing, Images d’exil. Louis-Ferdinand Céline 1945-1951 (Copenhague-Korsør (Du Lérot et La Sirène, 2004) et à la biographie de Gen Paul, un peintre maudit parmi les siens par Jacques Lambert (La Table ronde, 2007).
6. Bal à Korsör. Sur les traces de Louis-Ferdinand Céline, Grasset, Paris 1994, 122 p. Une deuxième édition a paru en 1996 dans « Le Livre de Poche » et fait l’objet, en 1999, d’une traduction danoise due à Svend Mogensen.
7. « Appelez-moi Ferdinand », montage illustré de textes de Céline (Guignol’s band et Nord) par Claude Duneton et Gérard Folin. Voix : Georges Mordillat et Jean-Pierre Sentier. Comédien : Jules Firmin Waroux. Antenne 2, 16 avril 1980.

dimanche, 06 mai 2012

L'Afrique Réelle N° 28 - Avril 2012

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L'Afrique Réelle N° 28 - Avril 2012

 
Sommaire
 
Ex: http://bernardlugan.blogspot.com/

Actualité :
 
- La guerre du Mali : un conflit dont la résolution passe par le retour au réel ethnique
- Libye : la guerre Toubou-Arabes peut-elle embraser le Tchad ?
- Le Somaliland en quête d’une reconnaissance par l’Union Européenne
 
Dossier : Les berbères
 
- Le long combat identitaire des Berbères
- Entretien avec Bernard Lugan
- L'Egypte et les Berbères
- Les royaumes berbères durant l'antiquité
- L'arabisation ethnique de la Berberie
- L’opposition entre Berbères et Arabes dans le mouvement nationaliste algérien
- Le Maroc, l'Algérie et la Berbérité
 
Editorial de Bernard Lugan
 
La guerre du Mali a fait exploser sous nos yeux ces deux grands mythes destructeurs de l’Afrique que je ne cesse de dénoncer depuis des décennies : celui de l’Etat-nation pluri ethnique et celui de la démocratie fondée sur le principe du « un homme, une voix ». En effet :
 
1) Le mélange ethnique au sein d’un même Etat artificiel est par lui-même crisogène ; d’autant plus que le phénomène est aggravé par la démocratie, cette ethno-mathématique qui donne le pouvoir aux plus nombreux, réduisant les peuples minoritaires à l’esclavage ou les contraignant à la rébellion armée.
2) Après les guerres Nord contre Sud au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Soudan, le Mali montre à son tour que les Etats post-coloniaux sont des coquilles vides. En ce sens, la malencontreuse intervention franco-otanienne en Libye aura au moins eu un effet positif : le colonel Kadhafi n’étant plus là pour les contenir, les Touaregs qui ont repris leur liberté ont en effet fait sauter le principal tabou qui interdit à l’Afrique de redevenir elle-même, donc d’exister.
 
Or, au moment où les Touaregs démontrent que les lois historiques inscrites dans la longue durée sont plus fortes que nos fantasmes universalistes et démocratiques, au moment où le réel triomphe des idéologies, nos dirigeants, incapables de prendre la mesure de la situation, s’accrochent tels des automates à ces frontières cicatrices, ces lignes prisons tracées au mépris de toutes les réalités physiques et humaines.
Relisons Ferhat Mehenni et son livre manifeste dans lequel il parle d’«_Etats sans nations ». Méditons une réflexion de l’auteur pour qui les dirigeants européens, au lieu de s’interroger sur l’avenir d’Etats artificiels, mettent au contraire en cause les Peuples qui les combattent au nom de légitimes revendications identitaires.
 
Plus que jamais, la solution, au Mali comme ailleurs en Afrique, est la partition. On objectera que ce serait alors la porte ouverte à la balkanisation. Probablement. Mais de la Balkanisation peuvent sortir de nouveaux équilibres ; pas du néant actuel. N’oublions pas que pour mettre fin à la Guerre de Trente ans les Traités de Westphalie dotèrent l’Europe d’une poussière d’Etats dont des dizaines de micro-Etats. D’ailleurs, pourquoi toujours penser en termes de vastes ensembles ; y aurait-il un étalon maître à ce sujet ?
L’avenir de l’Afrique est à des Etats plus « petits » et aux frontières épousant plus fidèlement les réalités des peuples.
Faisons un retour en arrière et oublions les invectives et les anathèmes pour ne parler que de la pertinence du système : les Sud-africains avaient tenté, maladroitement certes, cette expérience avec la politique des Etats nationaux ethniques, dite politique des Bantustan, solution visionnaire qui fut rejetée avec indignation par la bien-pensance internationale engluée dans ses dogmes.
Aujourd’hui, après l’indépendance de l’Erythrée, du Sud Soudan, demain du Somaliland et de l’Azawad, après plus d’un demi siècle de guerres qui ont bloqué tout développement en Afrique, le débat ne mérite t-il pas d’être à nouveau ouvert dans un climat enfin dépassionné ?

lundi, 23 avril 2012

Zuerst - März 2012

 

Aktuelle Ausgabe

Aus dem Inhalt
(Ausgabe März 2012):

Titelgeschichte:
Die neue Lust am Krieg
Deutschlands große Medienhäuser fiebern dem Kampf gegen den Iran und gegen Syrien entgegen: Es wird geschlampt, manipuliert und gelogen – genauso wie 1999 im Krieg gegen Jugoslawien

„Kreatives Chaos“
Der US-Enthüllungsjournalist Dr. Webster Tarpley über die Hintergründe der aktuellen Kriegspropaganda

Deutschland:
„Stadt der Täter“
In Dresden war auch in diesem Jahr kein würdiges Gedenken für die zivilen Opfer der Bombennächte 1945 möglich

Schuld ist ihr Hobby
„Nazi-Jägerin“ und Bundespräsidenten-Kandidatin Beate Klarsfeld und ihr Drang, ständig im Mittelpunkt zu stehen

Sensibles fahrendes Volk
In München verweigern Zigeuner den Schulbesuch. Schuld daran sei die Traumatisierung während der NS-Zeit. Dafür beziehen sie staatliche Transferleistungen

Österreich:
„Unheilige Allianz“
In Österreich wollen Arbeitgeber- und Arbeitnehmer­verband die Familienleistungen komplett neu ­organisieren. Familien mit mehreren Kindern würden künftig benachteiligt werden.

International:
Klezmer in Brüssel
Israels Außenminister Avigdor Lieberman wünscht sich eine EU-Mitgliedschaft Israels

Last Man Standing
Vorwahlen in den USA: Während sich die Republikaner zerfleischen, reibt sich Obama die Hände

Wirtschaft:
Die Herren der Eurozone
Wie die Drehtürenkapitalisten der Wallstreet-Bank Goldman Sachs in Europa die Macht übernehmen

Diversity, bis der Arzt kommt
Neue Geschäftszweige kümmern sich darum, daß in großen Unternehmen möglichst verschiedenartige Beschäftigte arbeiten

Geschichte:
Zehn Minuten Wahnsinn
Vor zehn Jahren fand in Erfurt der erste Amoklauf an einer deutschen Schule statt. 16 Menschen mußten dabei ihr Leben lassen

Reise:
Natur und Wein
Radeln im Elsaß: Urlauber genießen Landschaft, Frühlingswetter und Kultur

Technik:
Mit Vollgas nach unten
Die neue Mercedes-Benz A-Klasse

Gesellschaft:
Bitte adoptiert mich!
Dokumentarfilmer haben ein schräges Projekt begleitet: Eine Rentnerin, ein Schauspieler und eine Studentin ziehen auf der Suche nach familiärer Wärme nach Ghana

Der Eisbrecher
Der russische Architekturhistoriker und Publizist Dr. Dmitrij Chmelnizki nimmt es mit der ganzen deutschen Historikerzunft auf

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Actualización DISENSO

Actualización DISENSO

 

revue, argentine, théorie politique, sciences politiques, politologie, philosophie, métapolitique, amérique latine, amérique du sud, géopolitique, Sección "Metapolítica": Mesianismo tecnológico. Ilusiones y desencanto. Por Horacio Cagni.   

Sección "Geopolítica"¿Por qué Geopolítica?. Por Alberto Methol Ferré.  

Sección "Geopolítica"La Federación Rusa en la prueba del Multipolarismo. Por Tiberio Graziani.

Sección "Pensamiento Nacional": Sampay como pensador nacional, popular y católico. Por Alberto Buela.  

Sección "Pensamiento Nacional": Historia de una literatura trágica. Por Vintila Horia.  

Sección "Pensamiento Nacional": Breve historia del movimiento obrero argentino. Por Cecilia González Espul.

Sección "Pensamiento Político": Julien freund: Del realismo Político al Maquiavelismo. Por Jerónimo Molina Cano.

Sección "Filosofía": Schopenhauer. Por Leonardo Castellani.  

Sección "Filosofía": Conciencia y Método en Edmund Husserl. Por Alberto Buela.

Sección "Entrevistas": Eurasia: la visión geopolítica de Alexander Dugin. Extractos de la entrevista realizada por VOXNR.

Sección "Biblioteca": Geocultura del Hombre Americano de Rodolfo Kusch - Irán como Pivote geopolítico. Centro Superior de Estudios de la Defensa Nacional. Ministerio de Defensa Español - ABC de Pedro Godoy  

Sección "Biblioteca" especial Nimio de Anquín: Ente y Ser - De las dos inhabitaciones en el Hombre - La Ontología sin Ser de Nicolai Hartmann - El problema de la desmitologización - Las cuatro instancias filosóficas del Hombre actual - Cuadernos. Leopoldo Lugones

SE RUEGA DIFUSIÓN.

Hasta la próxima!  

www.disenso.org - info@disenso.org - Dirección Postal: Casilla 3198 (1000) Bs.As - Argentina

mercredi, 11 avril 2012

Rébellion 52 disponible !

Rébellion 52 disponible !

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ÉDITORIAL

A BAS LES ÉLECTIONS, VIVE LA PLANIFICATION!

ACTUALITÉS

SARKOZY. ESSAI DE BILAN

VERTUS ET ILLUSIONS DU VOLONTARISME DE GAUCHE.

PIERRE LE VIGAN DÉCORTIQUE L’ESSAI DE JACQUES GÉNÉREUX NOUS ON PEUT !

VIE ET MORT DU CAPITALISME.

RÉFLEXIONS SUR L’ESSAI DE ROBERT KURZ.

CRISE

LE CAPITALISME AU BORD DU GOUFFRE.

ENTRETIEN AVEC ALAIN DE BENOIST.

COMBATS DES IDÉES

LA COMMUNAUTÉ. L’ESPRIT DE COMMUNAUTÉ, C’EST LE SOCIALISME !

LA COMMUNAUTÉ, CAUCHEMAR DU SYSTÈME

IDENTITÉ ET COMMUNAUTÉ

SURVIE COMMUNAUTAIRE

SURVIVRE À L’EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE.

ENTRETIEN AVEC PIERO SAN GIORGIO

CULTURE

CINÉMA. PULP FICTION. ANATOMIE D’UN SIMULACRE

ROBERT MITCHUM. PORTRAIT D’UN REBELLE

Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse : 

Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 - Toulouse Cedex 2

samedi, 07 avril 2012

Sezession 47 ist erschienen

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Sezession-Rundbrief 3/2012
Mittwoch, den 4. April
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Liebe Freunde,
Liebe Leser,

ein langjähriger Leser schrieb auf die gerade erschienene Sezession No. 47 erstmals einige Zeilen, eine Art "angestauter Rückmeldung" im 10. Jahrgang. Ich fragte, ob ich daraus etwas zitieren dürfe - ich darf:
"Hoffentlich verstehen Sie, was ich meine, wenn ich sage, daß die 47. Sezession auf ideale Weise ausgewogen ist, oder anders ausgedrückt: ganz bei sich. Sie können als Redakteur die Stimmung ja gar nicht kennen, mit der ein Leser sich in Ihr Heft zu vertiefen beginnt. Es gibt da eine Erwartungshaltung an die Qualität der Beiträge, an eine bestimmte direkte Art der Unterrichtung und Belehrung, vor allem aber an einen Blickwechsel, eine Verschiebung der Perspektive - nicht immer erfüllt Ihr Heft meinen Wunsch, mich Ihrer intellektuellen Steuerung anvertrauen zu können. Der 47. Sezession aber vertraue ich als leser ganz und gar, sie ist genau so frappierend gut und nährend, wie ich es mir wünsche."

chten Sie diese 47. Sezession lesen?
+ Eine Inhaltsübersicht finden Sie hier,
+ bestellen können Sie dort;
+ und wenn Sie jetzt abonnieren, bekommen Sie das Heft kostenlos und bezahlen erst ab Sezession 48.

Es grüßt
Götz Kubitschek, verantwortlicher Redakteur
www.sezession.de

Sezession 47 ist erschienen

Sez47 78x130 Sezession 47 ist erschienenIm Oktober erscheint die 50. Sezession, es wird ein großes Fest geben. Vorher gehen wir noch drei Schritte – der erste, Heft 47, liegt jetzt gedruckt vor mir, und wenn Sie Abonnent sind, sollten sie diese Ausgabe morgen, spätestens jedoch am Montag in Ihrem Briefkasten vorfinden. Alle Noch-Nicht-Abonnenten verpassen unter anderem folgendes:

+ aus der Feder Thor v. Waldsteins die Fortsetzung und den Abschluß unserer großen Nolte-Debatte, die sich damit über die Hefte 45 bis 47 zieht;


+ Beiträge von Karlheinz Weißmann und Heino Bosselmann über die Lüge vom und den Widerstand gegen den Gesellschaftsvertrag;


+ Grundsätzliches von Torben Ulenwind über die Denunziation und von Martin Lichtmesz über den Autogenozid;


+ Geopolitisches von Thomas Bargatzky (über Afghanistan), Felix Springer (über unser geopolitisches Unvermögen) und Martin Böcker (über den Einfluß des Auslandseinsatzes auf den Ernst im Manöver);


+ Jakob Altenburg interpretiert das neue Wagnerdenkmal in Leipzig, den Bildteil füllen die russischen Peredwischniki und ich selbst war wieder einmal in Rumänien, diesmal zu Besuch bei dem Schriftsteller Eginald Schlattner, der übrigens heute Abend in Zinnowitz auf Usedom liest.

Wer nicht abonniert hat oder das Einzelheft nicht erwirbt, verpaßt darüber hinaus acht Seiten Rezensionen und drei Seiten vermischte Hinweise (etwa auf den neuen Merkur, auf Carl Schmitt, auf Robert Spaemann und auf das Magazin Umwelt&Aktiv). Außerdem hat Günter Scholdt den großen Satire-Streit, der hier im Netz vor Wochen tobte, zu einer Fragestellung genutzt: „Was darf Satire?“ lautet der Titel seines Textes.

Das vollständige Inhaltsverzeichnis der 47. Sezession ist online einsehbar, und dann bahnen Abonnement oder Einzelheft-Bestellung den Weg zu umfassender Lektüre, beides geht hier.

Und: natürlich kannman das Heft auch verpassen. Diese dritte Möglichkeit bedarf keines Links.

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jeudi, 05 avril 2012

«Nihil Obstat, Nº 17»

«Nihil Obstat, Nº 17»

Publicado por edicionesnuevarepublica

 


NOVEDAD

«Nihil Obstat» / 17

● Revista de historia, metapolítica y filosofía

● Barcelona, otoño/invierno 2011

● 21×15 cms., 220 págs.

● Cubierta impresa a todo color, con solapas y plastificada brillo

● PVP: 15 euros 

Orientaciones

ENR pone al alcance de sus clientes y amigos, desde 2002, una publicación semestral cuya pretensión primordial es la publicación de textos —tanto de autores españoles como extranjeros— que escapan a la dictadura de lo «políticamente correcto» y, en consecuencia, le confieren una línea que se desmarca abiertamente de los discursos ideológicos dominantes.

Índice

Editorial 5

La crítica a ‘la cosa en sí’ (Schopenhauer-Bretano-Scheler), Alberto Buela 7

Ferrari Billoch reivindicado, Eduardo Connolly 23

Jacques Doriot y el fascismo francés, Juan Antonio Llopart 55

Julius Evola y José Antonio: fascismo y tradición, Ángel Fernández 65

Ramiro de Maeztu: una pluma al servicio del general Primo de Rivera, José Alsina 75

El Urrismo, una versión peruana del fascismo, Eduardo Basurto 95

El mito de la sangre en la revolución conservadora, Jesús J. Sebastián 105

DOSSIER GLOBALIZACIÓN

Introducción, José Alsina Calves 113

El conflicto de Oriente Medio, el origen del terrorismo islámico y la ceguera de Occidente, Jorge Álvarez 120

Aragón, España y Europa, C. C. Parra Ruiz 131

América y su ‘duplicado’, Dr. Tomislav Sunic 167

Elogio y crítica del 15-M, José Alsina 171

‘Indignados’ sí, pero concienciados también, Carmen M. Padial 181

Algunas notas sobre el 15-M, Javier de Francisco Moure 187

Luces y sombras de la revolución cientificotécnica. Notas críticas sobre la cuestión y declive de los Estados, Pablo Huerga 193

Populismo: la falsa alternativa al Sistema, Jordi Garriga 209

Crítica literaria.

Aquellos que no recuerdan el pasado, están condenados a repetirlo: tres libros sobre los ultras de los años setenta, Juan de Pinos 215

Reseñas de libros, 218

Pedidos:

enrpedidos@yahoo.es

Tlf.  682 65 33 56

Le Bulletin célinien n°340 - avril 2012

Le Bulletin célinien n°340 - avril 2012

Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°340.

Au sommaire :

- Marc Laudelout : Bloc-notes
- M. L. : Céline dans la presse
- P.-L. Moudenc : Cette prose flamboyante
- P.-L. Moudenc : Les souvenirs de Henri Mahé
- Bernard Baritaud : Pour une association Mac Orlan
- Pol Vandromme : Maurice Bardèche et Céline
- André Suarès : Les rires de crocodile [1946]
- Louis-Albert Zbinden : La blessure d’un paradis perdu [1973]
- B.C. : Une version célinienne du mythe de Babel [1]

Un numéro de 24 pages, 6 € franco.

Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.

 

Le Bulletin célinien n°340 - Bloc-Notes

La bibliographie Tout sur Céline serait-elle l’Arlésienne ? Annoncée pour l’année du cinquantenaire de la mort de l’écrivain, elle n’a pas encore vu le jour. Aussi convient-il de s’en expliquer auprès des souscripteurs. Cette bibliographie a, comme on le sait, trois co-auteurs : Arina Istratova, Alain de Benoist et Marc Laudelout. Le but de l’imposante Bibliographie des écrits de Louis-Ferdinand Céline, publiée il y a plus de vingt-cinq ans par Jean-Pierre Dauphin et Pascal Fouché, n’était pas de prendre en compte l’abondante littérature secondaire qui a été consacrée à l’auteur de Nord ¹. C’est cette situation que les auteurs de Tout sur Céline ont voulu pallier. Leur bibliographie référencera tous les livres, brochures, tirés à part, travaux universitaires et numéros spéciaux de revues, parus en langue française et dans d’autres langues, qu’il a été possible d’identifier. Elle ne citera ni les articles sur Céline, dont la recension exhaustive serait difficilement réalisable (mais a déjà été entreprise par Jean-Pierre Dauphin pour la période 1914-1961 ²), ni – sauf très rares exceptions qui ont paru justifiées – les livres qui ne consacrent à Céline que des sections ou des chapitres particuliers : histoires générales de la littérature, études diverses sur les « fascismes littéraires », etc.
Cette bibliographie comprendra cinq parties principales : (A) les publications périodiques et les séries éditoriales entièrement consacrées à Céline ; (B) les travaux universitaires (mémoires, masters et thèses) dont Céline a fait l’objet ; (C) les ouvrages publiés ; (D) la documentation filmographique (émissions télévisées essentiellement) ; (E) la documentation phonographique (émissions radiophoniques, discographie, partitions). Un complément relatif à Internet constituera la partie (F). Une dernière partie (G) recensera les associations spécialisées dans les études céliniennes.
Cette bibliographie fournira au total près de 2000 références, dont plus de 800 thèses ou mémoires universitaires identifiés. C’est précisément cette partie-là qui donne le plus de fil à retordre aux auteurs. Alors même qu’ils en étaient au stade des épreuves, ils ont encore constaté de trop nombreuses erreurs dues au fait que les travaux universitaires (non publiés) sont souvent mal répertoriés. Nombreux sont, dans ce domaine, les renseignements lacunaires ou tout simplement erronés. Cela s’explique par le fait que toutes les universités ne recensent pas de manière méthodique et précise les thèses soutenues en leur sein. La situation est, comme on s’en doute, encore plus complexe pour les mémoires de maîtrise. Les auteurs espèrent clôturer enfin ce vaste chantier cette année. Le tirage sera limité à 300 exemplaires. Tous ceux qui ont souscrit sont bien entendu assurés de recevoir cette bibliographie dès sa sortie de presse ³. Nous espérons qu’ils voudront bien ne pas (trop) tenir rigueur de ce retard aux auteurs. L’un des souscripteurs, célinien patenté et chercheur de talent, a bien voulu faire part de sa compréhension : « Pour ma part, perfectionniste comme je le suis, je sais trop bien qu’il faut prendre tout le temps nécessaire pour faire un travail se rapprochant le plus possible de la perfection. Par conséquent, même si votre bibliographie ne sortait que dans un an, je n’en ferai pas un drame. » Puissent tous les autres souscripteurs partager ce sentiment !

Marc LAUDELOUT


1. Jean-Pierre Dauphin & Pascal Fouché, Bibliographie des écrits de Louis-Ferdinand Céline, 1918-1984, BLFC, 1984. Cet ouvrage est épuisé mais une version électronique est disponible sur www.biblioceline.fr
2. Jean-Pierre Dauphin, Bibliographie des articles de presse & des études en langue française consacrés à L.-F. Céline, 1914-1961, Du Lérot, 2011.
3. La souscription est actuellement close. Le prix de vente est de 65 €, frais de port inclus.

lundi, 12 mars 2012

Le Bulletin célinien n°339 - mars 2012

Le Bulletin célinien n°339 - mars 2012

Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°339.

Au sommaire :

Marc Laudelout : Bloc-notes
M. L. : Milton Hindus et L.-F. Céline
Pascal Ifri : In memoriam Milton Hindus
M. L. : La rencontre à Korsør
Philippe Alméras : Milton Hindus face au géant
M. L. : Corinne Luchaire et Céline
Jacqueline Demornex : Le noir destin de Corinne Luchaire
*** : Corinne Luchaire et Céline. De Baden-Baden à Sigmaringen, un itinéraire commun.
*** : Karl Epting et l’Institut allemand (p. 23)

Un numéro de 24 pages, 6 euros franco.
Abonnement annuel : 50 €

Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.

 

Le Bulletin célinien n°339 - Bloc-notes

Il est bien connu que la France croule sous un excès de règlementation. Celle-ci s’avère parfois paralysante. En témoignent les efforts contrariés de François Gibault, conseil de Lucette Destouches, pour faire restaurer la tombe des parents de Céline au cimetière du Père-Lachaise dans une concession accordée jadis à la grand-mère maternelle de l’écrivain, Céline Guillou, née Lesjean. La dernière « propriétaire » en fut Marie Joubert-Guillou, la veuve de Louis Guillou, l’« Oncle Édouard » de Mort à crédit.


La tombe étant en mauvais état, François Gibault, par ailleurs président de la Société d’Études céliniennes, a décidé, en accord avec Lucette, de la faire restaurer (1). Réponse négative de la Conservation du Père-Lachaise : « Afin que le Bureau des concessions reconnaisse des droits à votre cliente sur cette sépulture, il convient d’établir, au moyen de pièces d’état civil ou d’actes notariés, sa qualité héréditaire par rapport à Madame Veuve Guillou, la concessionnaire (2) ». Tâche ardue et pas vraiment indispensable, Lucette Destouches ne demandant pas d’être reconnue titulaire de cette concession mais seulement l’autorisation de faire restaurer la tombe de ses beaux-parents, précise François Gibault dans un courrier ultérieur. Réaction inflexible du chef du Bureau des concessions : « Seul des ayants droit dûment reconnus par l’administration sont autorisés à intervenir sur leur concession (3). » Pour que Lucette soit reconnue en tant qu’ayant droit, il aurait fallu que « Madame Veuve Guillou, née Lesjean » léguât la sépulture soit à « Marguerite Destouches, née Guillou » [la mère de l’écrivain], soit « à Louis Guillou », soit directement à « Madame Destouches, née Almansor » (4). Bel hommage (involontaire) à Georges Courteline, lui aussi inhumé au Père-Lachaise. L’administration ne devrait-elle pas, au contraire, se réjouir de voir quelqu’un – membre de la famille, de surcroît – prendre en charge les frais de restauration d’une tombe ? D’autant qu’il ne s’agit pas de la modifier en quoi que ce soit mais de la nettoyer et de redorer les noms des personnes qui y sont inhumées (5). Mais les ronds-de-cuir ne badinent pas avec le règlement.


Ultime paradoxe : François Gibault a rencontré moins de difficultés à Septeuil pour la restauration de la tombe de Raoul Marquis, le fameux « Courtial des Pereires », autre personnage de Mort à crédit (6).


Il reste à espérer qu’à l’avenir, la tombe de Céline, sise au cimetière des Longs-Réages à Meudon, pourra, elle, être entretenue sans obstacle.

Marc LAUDELOUT


Notes
1. Lucette Destouches, la Société d’Études céliniennes et François Gibault lui-même ayant décidé de prendre chacun en charge un tiers des frais de restauration de la tombe.
2. Lettre du Chef du Bureau des Concessions à François Gibault (20 décembre 2011).
3. Lettre du Chef du Bureau des Concessions au même (17 janvier 2012).
4. Entretemps, Gaël Richard, qui a eu accès au testament olographe de Marie Guillou (laquelle n’a pas eu d’enfant), a découvert que la légataire universelle était sa nièce, Germaine Decorde, épouse de Jean Croisille. Aujourd’hui la titulaire de cette concession est sa fille, la chanteuse Nicole Croisille. Espérons qu’elle réservera une réponse favorable à la requête de François Gibault.
5. Outre les parents de Céline, sont inhumés dans ce caveau (qui comprend six places) : sa grand-mère (maternelle), Céline Guillou, née Lesjean (1847-1904) ; son grand-père, Jacques Guillou (1847-1879) ; son arrière grand-père, Julien Guillou (1847-1879) ; et son oncle, Julien [dit Louis] Guillou (1874-1954).
6. Il est vrai que, dans ce cas, la procédure est plus simple, François Gibault s’étant rendu propriétaire de cette concession. La décision de restaurer cette tombe fut prise lors de la dernière assemblée de la SEC, à Dinard. En couverture : la photographie de la tombe restaurée. À noter que François Gibault envisage également la pose d’une plaque rappelant que Raoul Marquis est l’un des principaux personnages de Mort à crédit.

dimanche, 26 février 2012

L'Afrique réelle n°26 - Libye: un an après !

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L'Afrique réelle n°26
Libye: un an après !

Pour s'abonner à l'Afrique Réelle pour l'année 2012 (carte bleue / Paypal ou chèque) :
 
En ce premier anniversaire de l’ « insurrection libyenne », et alors qu’une « résistance verte » dont il est difficile d’évaluer la force réelle, semble être en mesure d’opérer sur la totalité du territoire, la Libye apparaît comme étant coupée en trois :

 

La Cyrénaïque n’accepte pas les décisions prises depuis Tripoli par le CNT. De plus, et les journalistes ne l’ont naturellement pas vu, les tensions y sont fortes entre les islamistes fondamentalistes et les membres des confréries soufies dont le poids régional est important. Les premiers pourchassent les seconds en les traitant d’hérétiques et des heurts se sont récemment produits lors des processions traditionnelles. Les fondamentalistes ont commis l’irréparable le 13 janvier, à Benghazi, quand ils ont passé un cimetière au bulldozer et profané une trentaine de tombes de saints - les marabouts du Maghreb -, dont ils ont dispersé les ossements. Pour eux, les rassemblements autour de leurs tombeaux, l’équivalent des moussem du Maroc, ne sont rien d’autre que de l’idolâtrie, donc du paganisme.

 

Le sud de la Libye a éclaté en deux zones qui, toutes deux, échappent totalement au CNT. Celle de l’ouest, peuplée par des Touaregs constitue la base arrière de l’insurrection qui embrase le nord du Mali depuis le mois de janvier dernier. Dans le centre/sud/est, des combats ont éclaté entre Toubou et Arabes. Comme il est peu probable que les ombrageux toubou du Tchad laissent leurs frères du Nord se faire massacrer sans réagir, un autre front risque donc de s’ouvrir avec tous les risques de contagion qui en découleraient.

 

La Tripolitaine est quant à elle coupée en quatre :

 

- Misrata est aux mains de milices gangstéro-fondamentalistes unanimement détestées. Ce furent leurs membres qui massacrèrent le colonel Kadhafi et qui tranchèrent les mains de son fils.

- Au Sud, la tribu des Warfalla qui, à elle seule totalise environ 30% de la population de la région, refuse de reconnaître l’autorité du CNT.

- Tripoli est sous le contrôle de milices rivales qui n’obéissent qu’à leurs chefs respectifs, le président du CNT, M. Mustapha Abd el-Jalil, étant quant à lui totalement impuissant.

- Pour le moment, les seules forces « solides » sont les milices berbères de Zentan et du jebel Nefusa. Celle de Zentan est composée de Berbères arabophones, cousins de ces Berbères berbérophones dont le centre est la ville de Zouara et qui peuplent une partie du jebel Nefusa autour de Nalout et de Yafran. Pour mémoire, les berbérophones -et non tous les Berbères-, totalisent +- 10% de la population libyenne, mais comme ils vivent à plus de 90% en Tripolitaine, ramenée à cette seule région, ils y sont +- 20%.

 

Les miliciens de Zentan qui détiennent Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, jouent pour le moment une subtile partie de poker menteur. Pour tenter d’y voir clair il faut avoir à l’esprit que :

 

1) Les berbérophones savent que le CNT suivra une politique arabo-islamique niant leur spécificité et qu’ils n’ont donc rien à attendre de lui.

2) Les Berbères arabophones de Zentan n’ont rien obtenu de tangible du CNT et, pour le moment, ils refusent donc de coopérer avec lui.

3) Les Warfalla ainsi que la tribu du colonel Kadhafi, adversaires naturels du CNT, sont en attente.

 

Si ces trois forces qui représentent ensemble +- 70% de la population de la Tripolitaine, s’unissaient, elles en prendraient facilement le contrôle. Or, avec Seif al-Islam, les Zentaniens ont dans leur jeu une carte maîtresse, ce dernier étant en mesure de leur apporter l’appui outre des Warfalla et des Kadhafa, celui également des Touaregs et des Toubous. Le seul problème est que la justice internationale a émis contre lui un mandat d’arrêt.

C’est autour de ces données complexes et mouvantes qu’un âpre et discret marchandage a lieu en ce moment en Libye. A suivre…[1]

 

Bernard Lugan

18/02/2012

 

 


L'Afrique Réelle N°26 (février 2012)
 
Sommaire :
 
Actualité :
Vers la désintégration du Nigeria ?
 
Dossier : La nouvelle guerre des Touaregs au Mali
- Une guerre de cinquante ans
- Une revendication clairement indépendantiste
 
Dossier : Du rapport Bruguière à "l'expertise Trévidic"
- Comment Paul Kagame manipule la justice pour mieux "échapper à l'histoire"
- Une expertise insolite et qui pose bien des questions
 
Livres :
Françafrique : Entretien avec Michel Lunven
 
Editorial de Bernard Lugan :
 
Les cocus de l’AN I
 
En ce premier « anniversaire » du chaos libyen et de la victoire des Frères musulmans en Tunisie et en Egypte, il paraît utile de rendre hommage aux cocus de l’AN I, à savoir ces journalistes qui se sont toujours trompés. Ceux-là même qui tombèrent en pâmoison devant le prétendu « printemps arabe », qui applaudirent une révolution tunisienne qu’ils sentirent embaumant le jasmin, qui eurent des vapeurs et même des émois place Tahir au Caire. Ceux enfin qui laissèrent éclater une joie indécente lors de l’écrasement du régime libyen, mais qui se turent devant les images atroces du lynchage de son « guide ».
Les mêmes qui seront une nouvelle fois cocus quand le départ du président Assad aura débouché sur un affreux bain de sang, sur le pogrom des minorités alaouite, druze, chrétienne et sur une nouvelle victoire des Frères musulmans. Car, et ne nous y trompons pas, derrière tous ces évènements, cette organisation supranationale dont le but est la création d’un califat mondial, avance méthodiquement ses pions, abritée par le paravent de l’incommensurable bêtise des dirigeants politiques occidentaux. Et grâce, naturellement, à l’aide des journalistes cocus ! Ces journalistes cocus et contents qui, par aveuglement et par manque de culture, n’ont pas vu que les conséquences de la destruction du régime libyen allaient se faire sentir dans tout l’arc sahélien.
Dans ce numéro de l’Afrique Réelle, nous montrons ainsi que les évènements du Mali découlent très directement de cette colossale erreur que fut notre engagement aux côtés d’un camp contre un autre dans une guerre civile libyenne qui ne nous concernait en rien.
Après avoir longtemps déstabilisé la région, le colonel Kadhafi avait en effet changé de politique depuis quelques années et au moment où nous lui avons déclaré la guerre, il stabilisait l’arc de crise sahélien. Il avait ainsi mis « sous cloche » à la fois les velléités des Toubou libyo-tchadiens et l’irrédentisme des Touaregs du Mali et du Niger.
L’intervention franco-otanienne a eu pour résultat de libérer les forces de déstabilisation saharo-sahéliennes.
L’exemple des Touaregs qui ont repris la guerre au Mali en attendant de l’étendre au Niger est éloquent. Voilà des mouvements qui jusque là étaient « sous contrôle » et qui, depuis la disparition du colonel Kadhafi, ont décidé de jouer leur propre carte. Désormais, c’est l’autodétermination qu’ils exigent et cela, afin de préparer la sécession pure et simple afin que soit prise en compte la réalité géographique et humaine régionale contre l’utopie consistant à vouloir faire vivre dans le même Etat les agriculteurs noirs du Sud et les nomades berbères du Nord.
Le problème est qu’en raison de la proximité de trois autres foyers de déstabilisation respectivement situés dans le nord du Nigeria avec la secte fondamentaliste Boko Haram, dans la région du Sahara nord occidental avec Aqmi et dans la zone des confins algéro-maroco-mauritaniens avec le Polisario, cette nouvelle guerre risque d’embraser toute la sous-région.
Voilà encore des développements auxquels les journalistes cocus n’avaient pas pensé, ce qui ne les empêchera pas de continuer à discourir doctement sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas…
 


[1] Pour recevoir mes communiqués dès leur parution, il vous suffit d’envoyer votre adresse mail à contact@bernard-lugan.com

vendredi, 24 février 2012

Livr'arbitres n°7

Livr'arbitres n°7      
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dimanche, 12 février 2012

EURASIA - BRICS: i mattoni del nuovo ordine

BRICS: i mattoni del nuovo ordine

BRICS: i mattoni del nuovo ordine

http://www.eurasia-rivista.org


Editoriale:
Tiberio Graziani, BRICS: i mattoni dell’edificio multipolare [1]

 

Dossario: BRICS: i mattoni del nuovo ordine
Come Carpentier de Gourdon, L’ascesa del BRICS. Da scenario finanziario a blocco strategico
Vagif Gusejnov, BRICS: stato e prospettive
Konstantin Zavinovskij, Cina e Russia in mezzo agli altri “mattoni”
Amb. José Filho, Il Brasile e i BRICS: lettera dell’Ambasciatore brasiliano
Roberto Nocella, Il Brasile e il Consiglio Diritti Umani
Vincenzo Mungo, L’India contemporanea: un progresso tra luci e ombre
Francesco Brunello Zanitti, L’ascesa geopolitica di Nuova Delhi: ostacoli e paradossi
Zorawar Daulet Singh, L’India dev’essere orientale o eurasiatica?
Alessandro Lattanzio, Le forze strategiche del BRICS
Aldo Braccio, E se il BRICS diventasse BRICST?
Hendrik Strydom, Potenze emergenti e governo mondiale?
Ignazio Castellucci, Il diritto nel mondo dei molti imperi
Marco Marinuzzi, Le relazioni tra i paesi lusofoni e la Cina
Giovanni Andriolo, Lega Araba e Nazioni Sudamericane

 

Continenti
Miguel Angel Barrios, Europa-Mercosur nella dinamica geopolitica del XXI secolo
Tommaso Cozzi, Europa: evoluzione dei consumi e dei costumi
Eleonora Gentilucci e Rémy Herrera, Gli effetti economici sulle spese militari
Hans Koechler, Collasso della globalizzazione e nuovo ordine mondiale
Cristiana Tosti, Seggio europeo all’ONU: un primo passo?

 

Interviste e recensioni
Enrico Galoppini, Intervista all’ambasciatore M.A. Hosseini
Orazio M. Gnerre, Claudio Mutti, Intervista al console Istvan Manno
Enrico Verga, Intervista al sottosegretario Enzo Scotti
Luca Bionda, recensione a Emanuele Aliprandi, Le ragioni del Karabakh
Claudio Mutti, recensione a Johann Jakob Bachofen, Matriarcato mediterraneo. Il popolo licio
Matteo Finotto, recensione a Francesco Brunello Zanitti, Progetti di egemonia. Neoconservatori statunitensi e neorevisionisti israeliani a confronto
Alessandro Lattanzio, recensione a Roj A. Medvedev e Zores A. Medvedev, Stalin sconosciuto. Alla luce degli archivi segreti sovietici
Zorawar Daulet Singh, recensione a Farzana Shaikh, Making Sense of Pakistan