Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°335. Au sommaire :
Marc Laudelout : Bloc-notes
P.-L. Moudenc : « Céline’s band »
Robert Le Blanc : Jeanne Alexandre et « Voyage au bout de la nuit »
Jeanne Alexandre : « Voyage au bout de la nuit » [1933]
Rémi Astruc : Céline et la question du patrimoine
M. L. : Céline et Jean Renoir
Pierre de Bonneville : Céline et Villon (4 et fin).
Un numéro de 24 pages, 6 € franco.
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Belgique.
mardi, 22 novembre 2011
Der tragische Mythos der Geheimgesellschaft Acéphale
Der tragische Mythos der Geheimgesellschaft Acéphale
Der von Georges Bataille am Vorabend des Zweiten Weltkriegs entworfene Mythos des »Acéphale« und die gleichnamige, auf ihm begründete Geheimgesellschaft, um die es in diesem Buch geht, reden nicht der Kopflosigkeit das Wort; sie fordern die Abschaffung aller sozialen Strukturen, die von einem einzigen Kopf, sei es ein Gott, traditioneller Souverän oder faschistischer Führer, beherrscht werden. »Acéphale«, der Mythos einer »führerlosen Gemeinschaft«, ist als ein
leidenschaftliches Plädoyer für den Pluralismus, die Vielköpfig- und Vielstimmigkeit zu verstehen.
Rita Bischof rekonstruiert einen Ausschnitt aus der Geschichte der französischen Intellektuellen der Zwischenkriegszeit, über die bislang
nur die wildesten Spekulationen in Umlauf waren. Dabei tritt ein dichtes Netz ans Licht, das die französische mit der deutschen Philosophie eng verknüpft.
Tragisches Lachen
Die Geschichte von Acéphale
368 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN 978-3-88221-689-9
€ 34,90 / CHF 49,90
Stimmen
»...eine sehr kundige Analyse … eine sehr ideenreiche und inspirierende Neuinterpretation der Philosophie Batailles und somit unentbehrlich für jeden philosophisch und historisch Interessierten: ein Meisterwerk. Der Verlag Matthes & Seitz hat das Buch, gewohnt hochwertig in einer bibliophil gestalteten Hardcover-Ausgabe besorgt...hier bleiben wirklich keine Wünsche offen.«
Patrick Kilian, IKONEN, 15. August 2011
»Rita Bischof ist mit Tragisches Lachen. Die Geschichte von Acéphale ein großer Wurf gelungen. Bei der Rekonstruktion von Georges Batailles Geheimgesellschaft Acéphale spürt sie die Baupläne eines linken Sakralen auf, mit dem der Kampf gegen den Faschismus auf spiritueller Ebene geführt werden sollte.«
Frank Raddatz, Theater der Zeit, März 2011
»Bischofs Buch „Tragisches Lachen“ ist nicht nur eine kleine Kulturgeschichte, sondern auch eine kluge Soziologie männlich dominierter Intellektuellenzirkel.«
Dresdner Kulturmagazin, Dezember 2010
»Ein wenig bekanntes und von Legenden umranktes Kapitel aus der französischen Philosophiegeschichte am Vorabend des Faschismus beleuchtet die ausgewiesene Bataille-Kennerin Rita Bischof in ihrem Buch über die Geheimgesellschaft Acéphale.«
Uwe Schütte, Wiener Zeitung, 4./5. Dezember 2010
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vendredi, 18 novembre 2011
Rébellion n°50 est disponible !
Rébellion n°50 est disponible !
ÉVÉNEMENT
Limonov star de la rentrée littéraire. Un voyou Ukrainien sous la plume d’un bobo parisien
PHILOSOPHIE
Qu’est-ce qu’un bon stratège? Une étude comparée des mentalités Chinoises et Occidentales
ENTRETIEN
Maria Poumier s’entretient avec Israel Shamir
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mercredi, 16 novembre 2011
Terre & Peuple n°49 - Histoire et métapolitique
Communiqué de Terre & Peuple/Wallonie
Terre & Peuple n°49
Histoire et métapolitique
Le numéro 49 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé sur le thème de l’Histoire en tant qu’arme métapolitique.
Pierre Vial, dans son éditorial, souligne le retard qu’a pris notre conscience ethnique sur les Maghrebins et les Sub-sahariens qui nous entourent, lesquels s’appellent « Frères ». Il revendique pour sa part d’être le frère des martyrs, le frère d’Hypathie, le frère des Saxons, le frère des loups.
Joseph-Macé Scaron, journaliste-écrivain dans le vent fait l’objet d’une exécution en règle pour ses impudents plagiats répétés.
Robert Blanc invite non seulement à recenser ses ascendants, mais à compléter sa généalogie avec les étapes essentielles de leur vie (date et lieu de naissance, de mariage, de décès) et leurs activités professionnelles ou autres. Et surtout à recueillir les témoignages des survivants.
Alain Cagnat remarque que, au lieu du peace and love promis, le XXIe siècle n’apporte que violences et turpitudes. Profitant de l’effondrement de l’URSS pour mettre la main sur les ressources de la planète, le lobby militaro-industriel et les major pétrolières ont soutenu les stratèges du PNAC (Project for a new american century), lesquels ont appelé de leurs vœux (voir ‘Joint Vision 2020’ du Pentagone) un ‘coup au cœur’, seul en mesure de gagner le peuple américain à ce projet conquérant. Ils ont été entendus du ciel américain, d’où ont été frappée les Twin Rowers, par un Axe du Mal incarné par Al-Qaida. Sur les multiples incohérences de la version officielle, de nombreuses questions ont été soulevées. Les autorités se sont malencontreusement précipitées pour évacuer un maximum d’indices. Il en est resté une quantité que l’auteur passe en revue. Ceux qui ont des doutes (46% des Américains) sont traités de ‘conspirationnistes’.
Entre temps, la seconde guerre d’Irak a été déclenchée sur des ‘preuves’ d’armes de destruction massive qui se sont révélées grossièrement mensongères. Entre temps ensuite, les alliés de la ‘communauté internationale’ ont arraché une partie de la Serbie à son peuple, mais elles ont subi un cuisant échec en Ossétie du sud, où elle ont bien dû laisser Poutine humilier leur allié Saakachvili. Entre temps enfin, on a procédé à la désintégration de Ben Laden, patient prodigieusement coriace (sous dialyse rénale) devenu inutilement encombrant, afin de pouvoir claironner « The job is done » (alors que sur le terrain les Talibans ont gagné la guerre) !
En juillet 2008, les banksters américains en ont été réduits à faire la manche. Ils avaient incité les petites gens à acquérir leur habitation en s’endettant bien au-delà de leurs moyens. Ils ont revendu aux investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension) ces créances pourries, que les prophètes de malheur estimaient à 100 milliards de dollars en 2007, alors que l’encours s’est révélé en 2008 cinquante fois supérieur, quand la bulle a explosé ! To big to fail, Lehmann Brother a quand même fait faillite. Pour restaurer une confiance abusée, les Etats ont injecté des milliards qu’ils ne possédaient pas. L’endettement global américain atteint 170.000 dollar par habitant, lequel n’a même pas les moyens d’en assumer les intérêts ! Comment en est-on arrivé là ? D’abord par la suspension par Nixon de la convertibilité du dollar en or. Ensuite par le capitalisme de plus en plus sauvage du tandem Reagan-Tatcher, qui autorise les banques à ne plus posséder que 2% de couverture pour les fonds qu’elles prêtent ! Elles prêtent aux particuliers pour stimuler la consommation, aux entreprises pour financer la production et aux Etats pour soutenir leur politique démocratique. Les Américains ont imprimé tant de dollars et placé tant de Bons du Trésor qu’ils dépendent de plus en plus de leurs créanciers. L’or qui valait 35$ sous Nixon dépasse les 1.900 $. Pour Alain Minc, conseiller de Sarkozy, il n’y a que trois solutions possibles à la crise : la guerre, l’inflation ou l’austérité.
La guerre raciale menace l’Europe : En France en 2005, il y a eu dix mille voitures incendiées, 200 millions d’euros de dégâts, 4 morts et 126 policiers blessés, 2.900 arrestations et deux douzaines de condamnations. Le calme n’est revenu qu’à l’intervention d’imams influents et de parrains inquiets pour leurs business. En 2011, on remet cela en Grande-Bretagne.
Les révolutions arabes ont regonflé les maniaques de la démocratie à tout crin, qui ont rêvé d’une transition dans le style des révolutions de couleur d’Europe orientale, néo-libérales et mondialistes. Alors que, pour les peuples arabes, démocratie ne signifie rien d’autre que niveau de vie européen. En Egypte et en Syrie, ce sont l’armée et les Frères Musulmans qui se disputent l’influence. En Libye, en Jordanie, au Yémen, vient s’y mêler l’influence des tribus. L’affaire libyenne ne s’est réglée qu’avec l’intervention des unités spéciales françaises et anglaises. Ce chaos est pain béni pour Israël pour qui, son crédit international faiblissant, la situation devenait critique.
Le système pourrissant est aux mains d’une hyper-classe caractérisée par l’immoralité et l’immunité. En passe de profiter de l’incurie des Américains, pour qui les guerres d’Irak et d’Aghanistan sont des désastres, il y a leurs deux bêtes noires : le Pakistan et l’Iran. Des prochaines échéances électorales, il n’y a de signifiante que le duel Medvédev-Poutine. Poutine est notre favori.
Jean-Patrick Arteault, interrogé par Pierre Vial, poursuit sont étude des origines du mondialisme occidental. L’occident est d’abord une trajectoire historique (des sources gréco-romaines et judéo-chrétiennes aux révolutions libérales en passant par la synthèse de la renaissance et de la réforme calviniste avec ses élus messianiques), ensuite la réalisation militante d’un projet par des alliés, enfin une perception externe par des non-occidentaux. La sphère occidentale (Europe de l’ouest-Amérique du nord-Australie-Nouvelle Zélande-Japon), certaine de sa supériorité, se croit la mission d’englober le monde. C’est le décalque exact de l’idée anglophone (des Ruskin-Rhodes-Milner Kindergarten) d’une vocation des démocraties à libérer le monde des démons du dirigisme autoritaire, fût-ce par des ingérences musclées, justifiées par leurs bienfaits passés, notamment leur victoire sur le nazisme. Cette alliance de militants se structure entre 1890 et 1940, à travers des institutions privées (la revue et les groupes de la Table Ronde), semi-privées (le CFR ou Council on Foreign Relations) et publiques (les Conférences impériales des dominions, qui débouchent sur le Commonwealth, et la Charte atlantique anglo-américaine de 1941. Ensuite, grâce à la guerre froide, les groupes anciens sont doublés par des nouveaux (Bilderberg, Trilatérale) et par les institutions publiques mondiales ou régionales (Bretton Woods, ONU, OTAN). Avec la crise se dessine une relève des puissances occidentales par les puissance émergentes (BRICS), mais toujours dans la mise en conformité du monde à l’ordre occidental par les IDE (investissements directs à l’étranger) sous la direction d’une élite mondialiste. Ce qui peut sembler une conjuration n’est qu’une ‘conspiration à ciel ouvert’, mais dont seule une élite est consciente, la masse se laissant leurrer par la démocratie. Le réseau des organisations mondialistes entretient en son sein une certaine contestation entre libéraux et dirigistes, ce qui lui permet une alternance d’oppositions intégrées. Entre l’oligarchie anglo-saxonne et l’oligarchie financière juive, la relation est soit d’amitié ou d’affaires, soit liée aux questions du Proche et Moyen-Orient (autour de la route des Indes et du pétrole), soit enfin liée à la relation anglo-américaine autour des deux conflits mondiaux et de la décolonisation. L’auteur passe en revue les cas personnels de Philip Kerr, Robert H. Brand, William Waldorf Astor, Léo Amery, l’auteur de la Déclaration Balfour. Il note qu’à l’origine le sionisme, qui a eu son siège à Berlin jusqu’en 1914, est favorable à l’Allemagne, jusqu’en 1909, quand l’allié turc de celle-ci passe sous l’influence des Jeunes Turcs, lesquels sont des jacobins réfractaires, à la différence de l’Empire ottoman, à toute entité autonome, juive ou autre.
Le combat méta-politique étant celui des idées, l’histoire y est une arme déterminante. Indépendamment de la vocation scientifique de l’Histoire,PierreVial en souligne le rôle à la fois thérapeutique et militant. Elle fait l’objet de manipulations de la part des idéologies qui y puisent une imagerie qui vient justifier leurs projets. Pour ne pas contrarier le projet mondialiste, il s’agit à présent d’effacer de la mémoire identitaire les événements significatifs pour les remplacer par des chiffres et des statistiques. Pour la rendre correcte conformément au projet mondialiste, il faut notamment faire passer les Indo-Européens pour un mythe.
Suit le témoignage vivant d’un professeur d’histoire, pour qui il s’agit de susciter chez l’élève une attitude critique de recul face à l’actualité. Il lui faut pour cela combattre l’idéologie ambiante libérale-libertaire, qui dévalorise le savoir au profit d’une philosophie consumériste, utilitariste et ludique : les élèves aspirent à du clé-sur-porte (l’écologie c’est bien, Hitler c’est mauvais), utile en termes de notes, la vraie vie étant le jeu. La matière du programme, déconnectée des personnages et des événements historiques et de la chronologie au profit des statistiques, leur parait inintéressante. Il en est ainsi au moins pour les néo-barbares issus des classes sociales sans capital culturel familial, ce qui consacre les inégalités. Là où il s’agirait pour l’élève d’élargir l’histoire de son peuple à celle du monde. Mais existe-t-il encore une histoire commune à une population multiraciale ?
Dominique Venner, avec son livre ‘Le choc de l’Histoire’, donne à Pierre Vial l’occasion de souligner qu’il importe pour nous de découvrir l’Histoire en y prenant notre part. La civilisation européenne, expression de l’identité des peuples d’Europe, est menacée de mort par le mondialisme économique, au profit des requins de la finance. Leur réveil viendra de notre combat contre cette religion de l’humanité : les hommes n’existent que par ce qui les distingue. Pour Dominique Venner, il s’agit de prendre pied sur la tradition, notre boussole intérieure, et de revenir au message d’Homère. Inspiré par les dieux et la poésie, il nous a légué la source de notre tradition, avec une triade où arrimer nos âmes et nos conduites : la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon.
Roberto Fiorini s’inquiète qu’ébranlés par la crise les banquiers régnants s’apprêtent à abattre leur dernière carte : le gouvernement mondial que le Pape juge d’une urgente nécessité. Les états sont déjà neutralisés par les institutions supranationales et ils sont les esclaves de leurs dettes. Ayant abandonné leur souveraineté monétaire, ils n’ont pas la possibilité, comme les USA, l’Angleterre, la Chine et même la Suisse, de jouer sur les changes. Le Prix Nobel Maurice Allais comparait les banques centrales à des faux monnayeurs. Seule l’Europe fait peser la charge des intérêts énormes qu’elle paie au marché sur ses contribuables les plus faibles (car taxer les riches les fait fuir !). Il faut une révolution pour sortir des pièges dans lesquels on nous a fait tomber.
Lionel Franc sort la fiche de santé de l’économie américaine : métastases dans leur phase terminale. La dette de l’Etat fédéral dépasse 100% du PIB (14.700 milliards $) et celle des Etats et des municipalités 2.375 milliards $. Quand on y ajoute l’endettement des ménages et des entreprises, on atteint 370% du PIB. Nombre d’Etats et de villes sont en cessation de paiement, notamment des traitements et des pensions ne sont plus payés que partiellement ou plus du tout. L’infrastructure routière n’est plus entretenue. Des services publics sont arrêtés. La poste licencie 138.000 employés et la Bank of America 30.000. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire, qui étaient déjà 27 millions en 2007 sont à présent 44 millions et on estime que 14,7% des Américains sont sous-alimentés. Les campements de SDF se multiplient dans les villes. Et Obama, Bernanke (Fed. Res.) et Geithner (Secr. Trésor) s’évertuent à rassurer leur public. Pays le plus inégalitaire de la planète, aux USA les riches sont de plus en plus riches.
SOLID est une association sympathique de solidarité active avec tous les identitaires qui, par le monde, sont persécuté à cause de leur identité, que ce soit par l’effet de la globalisation marchande ou par un régime autoritaire qui leur refuse le droit de vivre leur identité sur la terre de leurs ancêtres. Solid appuie notamment l’action de Solidarité-Kosovo en faveur des enclaves serbes. Solid soutient la lutte du peuple des Karens contre la junte birmane et est préoccupée par le sort des communautés boers et afrikaans.
Jules Scipio recommande la lecture de ‘Complot mondial contre la santé’, le livre de Claire Séverac, fruit d’un long travail d’investigation sur les quatre grands cartels planétaires que sont la chimie, l’agro-alimentaire, la bio-technologie et le médico-pharmaceutique. Et sur la raison et le but ultime de ceux qui manipulent le nouvel ordre mondial. Elle implique notamment François Sarkozy et l’EMEA, l’agence européenne du médicament, de même que le véritable objectif des campagnes de vaccination de la Fondation Rockefeller.
Jean Haudry a découvert, dans le ‘Hergé et l’énigme du pôle’ de Paul-Georges Sansonetti, le conflit éternel entre les puissances de la tradition (Tintin, Milou, le capitaine Haddock, Tournesol) et les puissance de l’anti-tradition (liées par leurs initiales Roberto Rastapopoulos et Rackham le Rouge). Pour mettre en évidence le Pôle centre primordial de la tradition, Sansonetti fait appel à la guématrie, un système qui associe un nombre à chaque lettre selon sa place dans l’alphabet. Dans ‘Voyage sur la Lune’, la fusée, valeur 56, se pose au centre d’Hipparque, valeur 111, exprimant ainsi la centralité, car 56 est le mitant de 111 ! Comme valent également 111 la marque Loch Lomond du whisky du capitaine Haddock et sapristi, l’exclamation favorite de Tintin !
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mercredi, 09 novembre 2011
Le bulletin célinien n°335 (novembre 2011)
Le bulletin célinien n°335 (novembre 2011)
Le Bulletin célinien n°335 - Bloc-notes
Il ne s’agit pas, soyons clairs, d’exonérer Céline de ses outrances. Ainsi, on regrettera, pour la mémoire de l’écrivain, que celui-ci se soit laissé aller à adresser, sous l’occupation, des lettres aux folliculaires de bas étage qui constituaient la rédaction de l’hebdomadaire Au Pilori, pour ne citer que cet exemple. Encore faut-il ajouter que des céliniens, peu suspects de complaisance, tel Henri Godard, admettent que Céline était dans l’ignorance du sort tragique réservé aux juifs déportés.
La Société des Études céliniennes n’est donc pas responsable de ces dérives et c’est tant mieux. Elle ne l’est pas davantage de l’édition du livre iconographique de Pierre Duverger, Céline, derniers clichés, coédité par l’IMEC et les éditions Écriture, dans une collection que dirige André Derval (2). Dans ce cas aussi, il faut s’en féliciter. La préfacière de cet ouvrage n’y affirme-t-elle pas que « Céline appela à l’extermination » [sic] ? C’est, une fois encore, interpréter abusivement le langage paroxystique du pamphlétaire.
Après la guerre, Céline se gaussait de ses accusateurs qui voyaient en lui « l’ennemi du genre humain » ou, pire, « un génocide platonique, verbal ». « On ne sait plus quoi trouver », ajoutait-il, désabusé (3).
Sur cette période trouble de l’occupation, il faut lire la somme de Patrick Buisson, 1940-1945, années érotiques, qui vient d’être rééditée en collection de poche (4). S’il est vrai que le rapport à l’argent, au pouvoir et au sexe détermine un individu, l’auteur montre avec perspicacité à quel point la libido joua un rôle majeur dans ces années tumultueuses. Céline y est défini comme un « thuriféraire de la France virile ». C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle il est si mal considéré en notre époque qui voit le triomphe des valeurs féminines « au détriment de l’impératif communautaire avec lequel les valeurs mâles ont, depuis toujours, partie liée ». Et d’observer que « cette féminisation de la société s’accompagne d’un effacement symétrique des marqueurs identitaires du masculin tels que l’autorité et la force physique dont le capital social et symbolique semble promis à une lente mais inexorable évaporation ». C’est dire si Céline, qui fustigeait le pays femelle qu’était alors la France à ses yeux, aurait honni ce qu’il en est advenu.
Marc LAUDELOUT
1. Né en 1960, André Derval est l’auteur d’une thèse de doctorat, Le récit fantastique dans l'œuvre de Louis-Ferdinand Céline (Université de Paris VII, 1990). Il est actuellement responsable du fonds d’archives Céline à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) et directeur de la revue Études céliniennes éditée par la Société d’études céliniennes. Au cours du colloque de Beaubourg, André Derval a déploré, à juste titre, qu’en France aucun travail collectif relatif à Céline ne soit entrepris par une équipe d’enseignants chercheurs, comme cela se produit pour tant d’autres écrivains.
2. Pierre Duverger, Céline, derniers clichés (préface de Viviane Forrester), Imec-Écriture, 2011.
3. Entretien avec Louis-Albert Zbinden, Radio suisse romande [Lausanne], 25 juillet 1957.
4. Patrick Buisson, 1940-1945, années érotiques (I. Vichy ou les infortunes de la vertu ; II. De la Grande Prostituée à la revanche des mâles), Le Livre de Poche, 2011. Ce livre est paru initialement en 2008 (Éd. Albin Michel).
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vendredi, 21 octobre 2011
L'Afrique Réelle N°22
L'Afrique Réelle N°22 - Octobre 2011
Numéro spécial : Les Berbères
- Un peuple aux origines multiples
- L'Egypte : une création berbère ?
- Les pharaons berbères
- Les Berbères durant l'antiquité
- Comment les Berbères furent-ils arabisés ? Entretien avec Bernard Lugan
La guerre de Libye a replacé les Berbères au coeur de l’actualité. Le contentieux les opposant au régime du colonel Khadafi était à ce point fort qu’ils furent parmi les premiers à se soulever, juste après les Arabes de Benghazi en Cyrénaïque. Sans les Berbères, le régime libyen ne serait pas tombé puisque c’est en effet le front qu’ils ouvrirent depuis le djebel Nefusa, sur les arrières du bastion régimiste tripolitain, qui permit de couper la frontière avec la Tunisie, puis d’isoler Tripoli, ce qui permit ensuite la prise de la ville. Tout à son nationalisme arabo-islamique, le colonel Khadafi niait la question berbère. En 2007 il déclara ainsi :
« (…) les tribus amazighs (berbères) se sont éteintes il y a longtemps, depuis le temps du royaume de Numidie. Personne n’a le droit de dire « je viens d’ici ou de là-bas ». Celui qui le fait est un agent du colonialisme, qui veut diviser pour régner ». (Mouammar Khadafi, Discours à la Nation, le 2 mars 2007).
Les Berbères qui se désignent sous le nom Imazighen (Amazigh au pluriel), ce qui signifie « homme libre », constituent le fond ancien de toute la population de l’Afrique du Nord, depuis le delta du Nil jusqu’à l’Atlantique et de la Méditerranée jusqu’au Sahel. Les berbérophones ne subsistent plus aujourd’hui en tant que groupes homogènes que dans quelques isolats généralement montagneux ou dans des oasis.
Le monde berbère a eu son histoire propre durant plusieurs millénaires. A la différence de ceux de l’Est, les Berbères de l’Ouest ont constitué des Etats qui s’étendirent sur tout le Maghreb. A partir du VIIe siècle, l’islamisation, avec l’arabisation linguistique qu’elle implique, modifia en profondeur la berbérité, au point de lui faire perdre sa mémoire et ses racines.
Après les indépendances, les nouvelles autorités gouvernementales développèrent une extrême méfiance à l’égard de la langue berbère, le fait berbère lui-même étant vu comme un ferment de division, sa propre existence contredisant le mythe de l’ « arabité » du Maghreb. L’enseignement du berbère disparut ainsi au Maroc avec la suppression en 1956 de la chaire de berbère de l’Institut des hautes Etudes Marocaines de Rabat, et en 1962 avec la suppression de celle de l’université d’Alger.
Au Maroc, le nationalisme s’affirma initialement contre la berbérité, son adversaire principal n’étant pas tant la France que la montagne féodale et berbère. Comme l’amazighité affirmait la double composante du pays, arabe et berbère, le parti Istiqlal représentant les Arabes et les arabo andalous des villes, parla alors de dérive « ethnique », « raciste » et « xénophobe » menaçant de détruire l’Etat. L’inquiétude des élites arabo-musulmanes pouvait être compréhensible face aux déclarations de certains berbérophones. Aussi tard qu’en 2004, le grand intellectuel berbère Mohammed Chafik publia ainsi un article dont le titre explosif était « Et si l’on décolonisait l’Afrique du Nord pour de bon ! »,[1] et dans lequel il écrivait que « Les Imazighen en sont réduits à se sentir étrangers chez eux (…) Au fait, pourquoi le Maghreb arabe n’arrive-t-il pas à se former ? C’est précisément parce qu’il n’est pas arabe ».
En Algérie, figé dans sa gangue idéologique, le régime demeure aujourd’hui encore un jacobinisme arabo-musulman fondant sa légitimité à la fois sur la négation de l’histoire du pays et sur celle de sa composition ethnique. Ici, la question kabyle s’est posée avec une acuité particulière dès l’indépendance de 1962, rythmée par des épisodes sanglants ayant débuté par la guérilla du FFS en 1963, suivie par le mouvement du « Printemps berbère » en 1980, puis par la « grève du cartable » durant les années 1994-1995, par les émeutes de 1998 qui suivirent l’assassinat du chanteur Matoub Lounès et enfin par le mouvement dit des « Aarchs » en 2001 et 2002. Ces derniers mois, la tension n’est pas retombée.
Bernard Lugan
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vendredi, 14 octobre 2011
Le Bulletin célinien n°334 - octobre 2011
Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°334.
Au sommaire :
Marc Laudelout : Bloc-notes
M. L. : In memoriam Paul Yonnet (1948-2011)
Nos amis écrivent…
M. L. : Henri Guillemin, admirateur de Céline
Henri Guillemin : « Drôle de Céline ! » [1938]
Robert Le Blanc : Céline et Mahé
Pierre de Bonneville : Villon et Céline [3]
Frédéric Saenen : Céline sans contredit
François Marchetti : In memoriam Johannes C. Johansen
Un numéro de 24 pages, 6 € franco.
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Si Céline n’était pas croyant, il était surtout très hostile à l’Église catholique. La manifestation la plus éclatante figure dans Les Beaux draps : « La religion catholique fut à travers toute notre histoire, la grande proxénète, la grande métisseuse des races nobles, la grande procureuse aux pourris (avec tous les saints sacrements), l’enragée contaminatrice ». Et de déplorer que « l’aryen n’a jamais su aimer, aduler que le dieu des autres, jamais eu de religion propre, de religion blanche ». C’est aussi l’époque où il reproche vivement à la presse doriotiste d’avoir censuré une lettre qu’il adressa au chef du PPF, le passage caviardé visant précisément « l’Église, notre grande métisseuse, la maquerelle criminelle en chef, l’anti-raciste par excellence ».
Ces attaques virulentes datent de la période noire. Peu de temps avant, Charles Lacotte lui avait adressé son roman, Nicias le Pythagoricien (sous-titré « Comment les Juifs font sauter les empires »), avec cette dédicace bien sentie : « À l’effrayant Louis-Ferdinand Céline, homme d’effroyable vérité » (1). Un bilan exhaustif des nombreuses lectures du pamphlétaire dans ce domaine est impossible. On en connaît en tout cas un certain nombre, dont celles qu’il cite lui-même au début de L’École des cadavres (2).
Jusqu’à la fin, Céline n’abjura en rien ses convictions. Ainsi, dans un entretien accordé un an avant sa mort à Robert Stromberg, il constate que « l’homme blanc est une chose du passé » et qu’il « a laissé l’Église le corrompre » (3). Dans son œuvre romanesque d’après-guerre, on trouve ainsi de nombreuses allusions au déclin biologique de l’homme blanc et au manque de volonté qui fut le sien de demeurer maître de son destin. C’est la raison pour laquelle il est vain, une fois encore, de faire une distinction entre le romancier et le pamphlétaire, les écrits de fiction et les écrits de combat. On ne le répètera jamais assez : l’œuvre de Céline forme un tout. Et s’il est politiquement incorrect dans les textes interdits de réédition, il l’est tout autant sur papier bible (4).
Marc LAUDELOUT
1. Exemplaire proposé dans le catalogue de la Librairie ancienne Bruno Sepulchre. Ce « roman judéo-christien du Ier siècle » parut en 1939. Professeur révoqué pour raisons politiques, Charles Lacotte se lança dans le combat et le journalisme politique à la fin du XIXème siècle. Il publia diverses brochures, dont Nos seigneurs républicains (1909), et un pamphlet Les Guêpes, qui parut très irrégulièrement de 1906 à 1939. Député socialiste de l’Aube de 1919 à 1924, il devint délégué à la propagande du PPF pour ce département sous l’Occupation. Assassiné d’une balle dans la nuque le 31 août 1943.
2. Citons à ce propos Où va l’Église ? (1938) de Henry-Robert Petit. Céline estima cet opuscule « très remarquable » et en distribua plusieurs exemplaires autour de lui. Son auteur est d’ailleurs cité dans L’École des cadavres parmi d’autres dont Henry Coston. Celui-ci confia à Emmanuel Ratier avoir procuré une documentation à Céline pour la rédaction de ce pamphlet (cf. l’émission radiophonique « Le Libre Journal de Serge de Beketch » [2001] en hommage à Coston à la suite de son décès. Voir aussi « Lettres à Henri-Robert Petit (1938-1942) » in L’Année Céline 1994, Du Lérot-Imec Éditions, pp. 67-90.
3. Robert Stromberg, « A Talk with L.-F. Céline », Evergreen Review [New York], vol. V, n° 19, July-August 1961. Traduction française dans Céline et l’actualité littéraire, 1957-1961, Les Cahiers de la nrf (Cahiers Céline 2), 1993, pp. 172-177.
4. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, une phrase comme « Moi qui suis extrêmement raciste... » ne figure pas dans les pamphlets mais bien dans D’un château l’autre (Pléiade, p. 161).
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mercredi, 12 octobre 2011
Sortie du n°6 du Livr'arbitres
Sortie du n°6 du Livr'arbitres...
Rappel : A l'occasion de la sortie de ce nouveau numéro, la revue organise une soirée littéraire et amicale le mercredi 12 octobre à partir de 20 heures au bar le 15 vins, 1, rue Dante, 75005 Paris (cliquez ici).
Avec la participation (et les possibles dédicaces) de: Francis Bergeron, François Bousquet, Patrick Gofman, Michel Mourlet, Emmanuel Ratier, Joseph Vebret, Miège, Innocent....
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mercredi, 05 octobre 2011
Le n°12 d’Hyperborée est paru !
Le n°12 d’Hyperborée est paru !
« Hyperborée magazine, aux sources de l’Europe ». Notre plus lointain passé, notre plus proche avenir. La revue HYPERBORÉE se donne pour mission de recenser les éléments intangibles et permanents qui, d’un cycle à l’autre, permettent à nos peuples européens de se régénérer et de recommencer leur fabuleuse histoire.
HYPERBORÉE, revue semestrielle, 112 pages sur le symbolisme, la spiritualité, les origines de l’Europe, les peuples, les religions, les écritures, les langues anciennes, les terroirs, la tradition, l’environnement, les cycles du temps, la géographie sacrée, les phénomènes inexpliqués, les mythes, contes et légendes, la quête du Graal…
SOMMAIRE DU N°12
- Agartha, le royaume occulté des Indo-européens
- L’Iran ancien, une source d’eau pure
- Le calendrier luni-solaire iranien
- La province du Gîlan, berceau de la dualité iranienne
- Nan Madol, la cité cyclopéenne
- Du nord au sud ou du sud au nord ?
- L’Out of Africa : la fin du mythe
-L’art : le temps des imposteurs
- La promotion de l’horrible
- Les buildings des Titans
- La fonction sacerdotale du barde
- Marie-Madeleine, l’archétype du principe féminin
- La quête initiatique de Tintin
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jeudi, 15 septembre 2011
L'imprévu dans l'histoire
Le dossier de La Nouvelle Revue d’Histoire (NRH) N°56 de septembre-octobre 2011 est consacré à “L’imprévu dans l’histoire” .
Les autres articles :
Editorial
L’imprévu, la Chine et l’occasion favorable
Portrait
Entretien avec Pascal Gauchon : l’enseignement, l’histoire et la géoéconomie
Découvertes :
Les sources historiques de Tintin
Tibère, l’empereur calomnié
La reine Victoria
France et Allemagne : économies comparées
Husseïn d’Egypte, un sultan francophile
Jeu, contrôlez vos connaissances – La Reine Victoria et son temps
Georges Valois : du Faisceau à la Résistance
Les métamorphoses du conservatisme américain
L’ébranlement de la puissance américaine
Malaparte, l’écrivain
Le choc de l’histoire, entretien avec Dominique Venner
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dimanche, 11 septembre 2011
Terre & Peuple n°48: les patries charnelles
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Kratylos / JIES
Indogermanische Gesellschaft - Kratylos
Journal of Indo-European Studies
Haar tijdschrift Kratylos staat boordevol interessante artikelen en kan besteld worden via uitgeverij Reichert (http://www.reichertverlag.de/, Kreidlerstr. 9, D-70806 Kornwestheim, Deutschland; Tel: (0049) (0)7154/ 13270; e.mail: info@brocom.de info@brocom.de).
Het pendant van dit tijdschrift in de Engelstalige wereld is het vermaarde Journal of Indo-European Studies, wiens hoofdredactuer, James Patrick MALLORY, de auteur van het sinds de jaren 1980 vele malen heruitgegeven en vertaalde standaardwerk In Search of the Indo-Europeans, garant staat voor een onafgebroken stroom publicaties.
Te bestellen rechtstreeks via de website: http://www.jies.org/.
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jeudi, 08 septembre 2011
Actualizacion DISENSO
Actualización DISENSO
Sección "Pensamiento Nacional": Historia y memoria nacional en Argentina. Por Alberto Buela.
Sección "Pensamiento Político": La globalización para bien de los pueblos. Perspectivas de la nueva teoría política. Por Leonid Savin.
Sección "Pensamiento Político": Los constructores de "cartas otorgadas". por Tiberio Graziani.
Sección "Filosofía": Brentano, el eslabón perdido de la filosofía contemporánea. Por Alberto Buela
Sección "Biblioteca": El Origen del conocimiento moral de Franz Brentano.
Sección "Other Languages": Entretien avec le Pr Alberto Buela sur l’accord franco-brésilien pour les sous-marins d’attaque. Entrevista de Novopress a Alberto Buela.
SE RUEGA DIFUSIÓN.
Hasta la próxima!
www.disenso.org - info@disenso.org - Dirección Postal: Casilla 3198 (1000) Bs.As - Argentina
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jeudi, 01 septembre 2011
Le Bulletin célinien n°333
Le Bulletin célinien n°333 - septembre 2011
Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°333.
Au sommaire :
Marc Laudelout : Bloc-notes
François Gibault : Céline n’a pas besoin de célébration nationale
Michel Uyen : Un nouveau livre sur l’exil danois
M. L. : Réception critique du Céline de Henri Godard
Philippe Alméras : Céline à la sauce velours
M. L. : Jérôme Dupuis, Rouletabille du journalisme littéraire
M. L. : Pierre Duverger, photographe de Céline
Pierre de Bonneville : Villon et Céline (2)
M. L. : L’Année Céline 2010
Un numéro de 24 pages, 6 € franco. Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles.
Le Bulletin célinien n°333 - Bloc-notes
C’est ainsi qu’une soixantaine de personnes se retrouvèrent autour de la tombe de Céline pour lui rendre l’hommage refusé par la République au début de cette année. L’initiative ne fit-elle pas l’unanimité au sein du bureau de la SEC ? Toujours est-il que celui-ci ne fut représenté que par son président ¹. Sans doute peut-on comprendre l’absence de certains. D’autant qu’être présent à Meudon ce 1er juillet, c’était s’exposer au risque de côtoyer des personnes souhaitant surtout rendre hommage à l’auteur des « pamphlets ». Cela n’a pas manqué. Certains d’entre eux, davantage familiers du Coran que de Céline, font partie de cette cohorte admirative d’un seul pan de son œuvre pour les raisons que l’on devine. Dont un individu qui, sûr de son petit effet, exhibait ostensiblement un exemplaire de Bagatelles pour un massacre. Certes on me dira que cette faune avait une allure tout à fait célinienne tant certains semblaient issus en droite ligne de Guignol’s band. Au moins faut-il reconnaître qu’ils se tinrent cois et ne troublèrent en aucune façon la réunion ².
Bien entendu, il importe de respecter la sensibilité de chacun. Ainsi n’aura-t-on pas été étonné de ne pas rencontrer certains céliniens patentés. On se souvient de l’embarras de l’un d’entre eux, il y a quelques années, lorsqu’à l’issue d’une émission télévisée, Bernard Pivot demanda benoîtement aux invités d’imaginer une question à poser à Céline si, par miracle, il apparaissait devant eux.
Coïncidence : ceux qu’on peut qualifier de « céliniens historiques » – François Gibault, Frédéric Vitoux, Philippe Alméras et Henri Godard – ont cette particularité commune d’avoir écrit une biographie de Céline. La dernière en date étant celle de Henri Godard. Pour ma part, j’ai apprécié la finesse et la densité de ce travail même s’il y a inévitablement des réserves à formuler. Le climat délétère de la IIIe République eût mérité d’être décrit tant il explique aussi l’éclosion des écrits de combat. En revanche, l’auteur montre bien comment Céline est venu à l’écriture, lui qui fut élevé dans un milieu où rien ne le prédisposait à une destinée d’écrivain. Les pages concernant ses années de formation sont éclairantes à cet égard. Dans notre numéro de juin, nous avons publié l’appréciation élogieuse de Frédéric Vitoux. Vous lirez dans ces pages celle, plus critique, de Philippe Alméras, ainsi qu’un panorama de la réception critique du livre. Le BC renoue ainsi avec le débat qu’il a toujours tenté de privilégier — le lecteur demeurant finalement seul juge.
Marc LAUDELOUT
1. Rappelons que les membres du conseil d’administration sont : Isabelle Blondiaux, André Derval, David Fontaine, Henri Godard, Marie Hartmann, Catherine Rouayrenc, Christine Sautermeister, et Alice Stašková. Cela étant, plusieurs céliniens, membres ou non de la SEC, étaient présents : David Alliot, Anne Baudart, Christian Dedet, Michel Déjus, Jérôme Dupuis, Valeria Ferretti, Matthias Gadret, Philippe Ginisty, Frédéric Monnier, etc.
2. Cf. Louis Egoïne de Large, « Chapeau Meudon et Bagatelles », Le Clan des Vénitiens [http://blanrue.blogspot.com], 10 juillet 2011.
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mardi, 16 août 2011
Hoe ontstaan revoluties?
Peter LOGGHE
Ex: Nieuwsbrief Deltastichting - Nr. 50 - Augustus 2011
Hoe revoluties ontstaan, is een vraag die men zich al heel lang stelt. De actualiteit van de zogenaamde Arabische Lente in 2011 heeft ondertussen geleerd dat er geen antwoorden bestaan, die het fenomeen op zich volledig verklaren. Maar het Franse tijdschrift, La Nouvelle Revue d’Histoire, fraai uitgegevendoor Dominique Venner en één van de beste van zijn soort, heeft het nodig gevonden om hieraan een dossier te wijden. Een dossier dat net op tijd komt, want net rond deze periode werd ook het hoofdwerk van José Ortega y Gasset , La Rebelion De Las Masas (vertaal in het Nederlands als De Opstand der Horden, verschenen bij Nijgh & Van Ditmar met ISBN-nummer 9789023655671) opnieuw in het Frans uitgegeven.
Auteur Jean Michel Baldassari vraagt zich af op welke manier men het belang van een boek kan afmeten en geeft hierop als antwoord: “Als men het boek lang na de publicatie nog kan herlezen, zonder de indruk te hebben dat men verraden werd of bij de neus genomen”. De Opstand der Horden, dat in 1929 in Spanje werd gepubliceerd, voldoet volkomen aan deze stelregel en – wat meer is – geeft daarenboven eeninteressante inkijk in het wezen en het ontstaan van revoluties. Een boek dat velen irriteert, want hetgaat helemaal in tegen de lineaire conceptie van de geschiedenis, die de vooruitgang van de mensheid afmeet aan de doorbraak van de democratie.
Voor deze Spaanse filosoof is democratie geen doel op zichzelf, maar slechts een middel van emancipatie, dat de beschaving ter beschikking stelt van het individu, zodat hij uit zijn apathie kanbreken. Europa kende op dat moment een beschaving waarbij de macht en de leiding van de maatschappij werd uitgeoefend door aldan niet verlichte minderheden. Maar tussen 1800 en 1914 groeide debevolking in Europa van 180 naar 460 miljoen mensen. Daarmee deed demassa haar intrede in het publieke leven. Samen hiermee ontwikkelde het onderwijs zichenorm en zorgden democratische rechten ervoor dat een ongekende situatie ontstond. Voor de eerste keer in de geschiedenis “oefenden individuen, die onverschillig stonden tegenover verleden en toekomst, die geen bijzondere ambitie of passie hadden, het recht uit om het lot van de wereld in een bepaalde richting te sturen” (Jean Michel Baldassari, pag. 35).
Beschouwde Ortega y Gasset de democratie dan niet als een vooruitgang? Natuurlijk wel, al waarschuwde hij er wel voor dat deze vooruitgang zich evengoed tegen zichzelf kon keren en in eennieuw barbarendom kon omslaan als de elites, anders gezegd diegenen die de zware verantwoordelijkheid op zich wilden nemen om de maatschappij te leiden, zich volledig zouden laten leiden door de blinde eisen van diegenen die hij met “massa’s” omschreef.
José Ortega y Gasset zal vooral de geschiedenis ingaan als de scherpe analyticus van het verschijnsel ‘massamens’. Dit fenomeen is eigenlijk een agglomeraat van individuen zonder welomschreven groep of bijzonder talent, maar die zich soeverein opstellen, omdat men hen heeft laten geloven dat zij dat zijn. “Want de gemiddelde mens heeft geleerd dat alle mensen wettelijk gezien gelijk zijn”, aldus de filosoof. Verwaand in die mate dat hij elk hiërarchie als een agressie tegen zichzelf aanvoelt. Onverschillig tegenover de mogelijke plichten, kent hij maar al te goed zijn rechten.
Onvermijdelijk komen dan die andere groten in beeld: Alexis de Toqueville en Hannah Arendt. Want naar het voorbeeld van de Toqueville, die ongerust was over de gevolgen van de democratie, en Hannah Arendt, die in haar De oorsprong van het totalitarisme het spiritueel ontworteld individu beschrijft datzeer gevoelig is voor collectivistische avonturen, zo vreest ook Ortega y Gasset de irrationele kracht van massa. Hij stond dus eerder afkerig van het Italië van Mussolini, maar was bovenal een anticommunist.
Was hij een reactionair? Helemaal niet, hij observeerde gewoon wat hij zag. Maarin tegenstelling tot Oswald Spengler die de fatale ondergang van het Westen voorspelde, dacht de Spanjaard niet dat Europa ‘gedoemd’ was tot een onomkeerbare decadentie. De Europese naties, aldus Ortega y Gasset, bevonden zich natuurlijk wel in een neerwaartse spiraal, maar als ze zich maar verenigden in iets nieuw, kon er zeker een nieuwe wereldmacht groeien. Was hij het eens met liberale denkers in die tijd om te stellen dat geschiedenis niet op voorhand geschreven was en dat mensen hun eigen lot perfect in eigen handen konden nemen, dan was hij in zoverre niet meer akkoord met diezelfde liberalen en stelde zich dus eerder als een conservatief op, dat hij als voorwaarde hieraan verbond dat vrijheid betekende dat diegenen die geroepen waren om te “leiden”, dit dan ook moesten kunnen zonder aan allerlei zware democratische regels te zijn gebonden.
José Ortega y Gasset stond positief tegenover een humanistische en tezelfdertijd elitaire beschaving, maar zou heel weinig voeling hebben gehad met “wat de beschaving vandaag heeft voortgebracht, een libertaire maatschappij, puur op consumptie gericht”.
Enkele historici belichtten verder in dit nummer 55 de Franse revolutie van 1789, de val van de burgerkoning Louis-Philippe, het belang van het jaar 1848 voor de opstanden over gans Europa, en de revolutie van 1917 in Rusland. Tenslotte belicht Dominique Venner in een bijdrage “Wanneer de revolutie een religie wordt” de gelijkenissen tussen de twee totalitaire ideologieën van de 20ste eeuw, het fascisme en het communisme. In deze beide collectivistische stromingen merkt de auteur – terecht naar mijn inschatting – een honger naar nieuwe religiositeit, en gaat hij op zoek wat er van het geloof van de fiere zeloten is overgebleven.
Een nummerén een tijdschrift dat we alleen maar kunnen aanbevelen:
La Nouvelle Revue d’Histoire.
Avenue des Ternes, 88
F-75017 Paris (Frankrijk)
Webstek
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vendredi, 05 août 2011
Thierry Mudry - Irlande: la guerre de la liberté
Thierry Mudry
Irlande: la guerre de la liberté
Brochure téléchargeable librement (44 pages)
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jeudi, 21 juillet 2011
Le Bulletin célinien n°332
Le Bulletin célinien n°332 - juillet/août 2011
Ex: http://lepetitcelinien.blogspot.com/
- Bloc-notes (Marc Laudelout)
- In memoriam Colette Destouches
- L’année de Céline ou « la fête des fous » (Pierre Lalanne)
- In memoriam Thomas Federspiel (François Marchetti)
- Huit entretiens sur Céline (Frédéric Saenen)
- La revanche posthume de Céline (Jérôme Dupuis)
- Céline toujours indésirable à Montmartre (Marc Laudelout)
- Villon et Céline [1] (Pierre de Bonneville)
- Céline en Goétie (Philippe Alméras)
- Hommage de la S.E.C. à Céline
Le Bulletin célinien, B. P. 70, Gare centrale, BE 1000 Bruxelles
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mardi, 07 juin 2011
Tekos nr. 142/2011
Tekos nr. 142/2011
INHOUDSOPGAVE
Editoriaal
In memoriam dr. Carel Boshoff
door Peter Van Windekens
Eugene Terre’blanche en de Afrikaner Weerstandsbeweging (deel 4)
door Peter Van Windekens
In het derde en vorige gedeelte van deze artikelenreeks over Eugene Terre’blanche en de AWB kwamen de plannen van de beweging aan bod om het unitaire Zuid-Afrika om te vormen tot een “Boer Volkstaat”, gebaseerd op het principe van de gewezen Boerenrepublieken. De Engelstaligen dienden zich in de toekomstige staat volledig aan te passen aan het Afrikanerdom, de joden zouden er nooit dezelfde rechten als in Israël kunnen genieten. De meeste aandacht in dit derde gedeelte ging echter uit naar de ‘belevenissen’ van Eugene Terre’blanche en de Engelstalige journaliste Jani Allan. Hetgeen de reputatie van de ‘leier’ niet ten goede kwam en wat voor onvrede en zelfs voor dissidentie binnen de AWB zorgde. Terre’blanche trachtte zich daarom te rehabiliteren via de partijpolitiek (waarop hij nochtans steeds had neergekeken), maar hij kon geen plaats op de kieslijsten bemachtigen. Door de verkiezingsoverwinning van de Nasionale Partij in september 1989 werd de apartheidspolitiek voor een eerste keer aan het wankelen gebracht. De NP had zich immers voorgenomen drastische veranderingen door te voeren. De AWB was het (uiteraard) hiermee niet eens…
Bij de opening van het nieuwe AWB hoofdkwartier te Ventersdorp op 10 oktober 1989 nodigde Eugene Terre’blanche Staatspresident de Klerk uit tot een gesprek. Deze laatste had naar eigen zeggen reeds alle betrokken partijen – uitgezonderd de AWB en de hele rechtsradicale zijde – rond zich verzameld om (met hem) te discussiëren over de toekomst van Zuid-Afrika. De Klerk aanvaardde de uitnodiging en derhalve vond op 9 november 1989 een ontmoeting plaats. Terre’blanche kwam echter niet in zijn eentje. In zijn gezelschap vertoefden ook nog: Ernst van der Westhuizen, leider van de AWB in Pretoria (hij zou later plaatsvervangend leider van de AWB worden), Piet Cloete, voorman van de Transvaalse separatisten, Theunis “Rooi Rus” Swanepoel (1927-1998), een berucht politieman met als standplaats de zogeheten ‘zwarte woonwijk’ Soweto (afkorting voor South Western Townships) buiten Johannesburg, alsook Robert van Tonder en Piet Rudolph voor de BSP (deze organisatie telde nochtans niet meer dan 200 ‘leden’, dixit Jan Groenewald in een interview). De president was op zijn beurt vergezeld door Gerrit Viljoen (1926-2009), minister voor Constitutionele Ontwikkeling en Planning. De aanwezigen boorden zowat alle mogelijke thema’s aan. Maar de “plat de résistance” van de bijeenkomst vormde uiteraard de eis van de AWB om de oude Boerenrepublieken weer in ere te herstellen en dit territorium af te scheiden van de rest van Zuid-Afrika. De Klerk wees de eis met beslistheid van de hand, waarop Eugene Terre’blanche repliceerde dat de oude republieken wettelijk gezien de eigendom van “het volk” waren. Men kon bijgevolg moeilijk van de Boeren verwachten dat zij zomaar hun recht zouden opgeven om zichzelf en hun eigen grondgebied te besturen .....
Zijn meisjes en jongens gelijk?
door Dr. med. Rudolf Kemmerich
Turkije: het neo-ottomanisme.
Francis Van den Eynde
Het blinde geloof van een aantal Europeanen dat Bush, omdat hij ‘rechts’ gecatalogeerd werd, een politiek voerde die ook de belangen van ons oude continent op het oog had, wordt slechts geëvenaard door de naïeve overtuiging van weldenkend links Europa dat Obama een totaal ander beleid dan zijn voorganger wil tot stand brengen omdat hij zwart is en voor een ‘progressist’ doorgaat. Dat zij beiden slechts om Amerika bekommerd waren en zijn, is nochtans voldoende opvallend. Dit geldt o.m. voor wat de Amerikaanse houding t.o.v. de relaties tussen Turkije en Europa betreft. Meer dan eens werd door de Democraat Obama, net zoals door de Republikein Bush, met heel veel verve gepleit voor de aansluiting van Turkije bij de EU. Dit zou immers voor Amerika zeer goed uitkomen en dit om verschillende redenen:
-Turkije te vriend houden betekent eerst en vooral voor de VS dat ze een aanspreekpunt behouden in de islamitische wereld waarvan op zijn minst kan gezegd worden dat die hen meestal niet zeer gunstig gezind is en dat is altijd meegenomen.
-Turkije kan ook een sterke bondgenoot zijn aan de zuidgrens van Rusland: een groot en machtig land dat wel eens opnieuw de wereldhegemonie van de VS in het gedrang zou kunnen brengen. Wie bovendien olie en/of gas uit Centraal-Azië naar het westen wil krijgen zonder door dat niet helemaal betrouwbare Rusland te moeten, heeft trouwens buiten het Turkse alternatief weinig keuze.
-Turkije is een behoorlijk stabiel land in het voor het overige toch zeer woelige Midden-Oosten. Iets wat voor de VS, maar nog meer voor Israël, de bondgenoot waar ze zo veel voor over hebben, best van pas kan komen.
-Eenmaal Turkije, een land dat geografisch noch cultureel bij Europa hoort, de EU vervoegd zal hebben, zal bovendien niemand zich nog kunnen verzetten tegen de aansluiting van Israël vermits dat land weliswaar ook buiten Europa ligt, maar tenminste nog als westers kan worden beschouwd. Vanzelfsprekend is dit conform de Amerikaanse wensen. Israël krijgt er een stevige Europese veiligheidswaarborg bij en Washington loopt niet langer rond met het odium dat het de enige grootmacht is, die onvoorwaardelijk de toch zeer omstreden politiek van Israël steunt. Een schandvlek is minder pijnlijk als ook iemand anders er mee rond loopt.
Geen wonder dus dat Obama ook op dit vlak de lijn Bush trouw blijft volgen en met alle mogelijke middelen Turkije in de EU probeert binnen te loodsen. Ondermeer door de Britten, die steeds het Amerikaanse paard van Troje in de Europese constructie geweest zijn, te vragen de Fransen en de Duitsers die op dat vlak nog steeds dwars liggen, van de gegrondheid van de Turkse toetredingsaanvraag te overtuigen. Amerika heeft hier immers alle belang bij. De vraag is echter of dit voor Europa eveneens het geval is ......
Humboldt als crisismanager
door Heino Bosselmann
Vlaams Belang: nood aan ideologische herbronning
door Jan Sergooris
Sinds de laatste verkiezingsuitslag gaat het met het VB van slecht naar erger. De partij komt in de media alleen nog aan bod met uitvoerige berichtgeving over persoonlijke conflicten en ruzies tussen haar sterkhouders. Voor het eerst in de 30-jarige geschiedenis van de partij ontstaan er serieuze barsten in de samenhorigheid. Electoraal succes kent vele vaders, de nederlaag is een eenzame wees. Het jarenlang gevoerde cordon tegen de partij dat finaal tot politieke machteloosheid heeft geleid en de opkomst van enkele politieke nieuwkomers (LDD, N-VA) die haar rechtse en Vlaamsgezinde monopolie hebben doorbroken, leidden tot een uittocht van tienduizenden kiezers.
Sinds haar oprichting in 1978 heeft het VB de ideologische verdienste gehad om, naast haar Vlaams-nationaal programma dat haar ware ontstaansreden vormde (cfr het Egmontpact), ook enkele maatschappelijke problemen op de politieke agenda te hebben geplaatst, die tot dan genegeerd werden door de traditionele politiek en de journalistiek. Ze vertolkte daardoor de rol van seismograaf van maatschappelijk ongenoegen. De problematiek aangaande “migranten” en “veiligheid” werden op geen tijd de “core business” van de partij en hebben haar geen windeieren gelegd! Sinds 1987 heeft het VB geoogst wat de traditionele partijen decennia lang gezaaid hebben nl. de negatie van problemen die reëel voelbaar waren voor de gewone man in de straat. Doordat de partij vanaf 1987 verkiezingsoverwinning na verkiezingsoverwinning aan elkaar reeg, ontbrak elke stimulans om zich ideologisch te herbronnen, laat staan een koerswijziging te overwegen. Maar wat haar sterkte was in het verleden wordt vandaag haar grote zwakte ......
De groene hoek
door Guy De Maertelaere
Schrijvers en Lezers
door P.L, P.V.W. & P.J.V.
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vendredi, 03 juin 2011
Urkultur 15: Moeller van den Bruck, conservadurismo revolucionario
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vendredi, 27 mai 2011
Livr'arbitres, printemps 2011
Nouveau numéro de la revue « Livr’arbitres».
Printemps 2011
La revue littéraire non-conforme « Livr’arbitres » consacre son nouveau dossier central aux « écrivains des vastes horizons » avec notamment une entrevue avec Sylvain Tesson.
Egalement dans ce numéro : Rencontre avec Fanny et Mathilde du Tour d’Europe à Pieds, le coup de gueule de Thierry Marignac, portrait de Joseph Kessel par Francis Bergeron, in memoriam Jean Lartéguy…
Et toujours des recensions d’ouvrages, des billets d’humeurs, des nouvelles inédites…
Livr’arbitres
36 bis rue Balard
75015 Paris
Le numéro : 6 euros
L’abonnement (4 numéros ) : 22 euros
Article printed from :: Novopress.info France: http://fr.novopress.info
URL to article: http://fr.novopress.info/85563/nouveau-numero-de-la-revue-%c2%ab-livr%e2%80%99arbitres%c2%bb-printemps-2011/
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mardi, 17 mai 2011
Revista de Historia del Fascismo - III
Revista de Historia del Fascismo - III
Sumario número III correspondiente a Marzo 2011:
TENDENCIAS
Henri De Man y el “socialismo ético”
Capítulo de Nè destra nè sinistra. La nascita dell’ideologia fascista, Zeev Sternhell, Akropolis, Nápoles 1984, págs. 119-139.
En España no existe ninguna obra relevante sobre Henri de Man y su “neosocialismo” o “planismo” que influyó ampliamente en los “no conformistas de los años 30”. De ahí que hayamos decidido presentar esta traducción de profesor Sternhell que ilustra la vida y la obra de este socialista que abandonó el marxismo hacia ese espacio gris que existió con el fascismo.
BIOGRAFIAS
Hugo Wast, de oficio escritor, de vocación nacionalista y antisemita
La conspiración del silencio no siempre alcanza sus objetivos. Los detractores de Hugo Wast no han podido evitar que en Argentina muchas calles lleven su nombre y que, sistemáticamente, bibliotecas públicas de las grandes ciudades recuerden en sus rótulos al que fuera uno de los mejores escritores argentinos del siglo XX. No en vano, cuando murió, Wast había vendido tres millones de ejemplares de sus obras. Incluso hoy, después de sesenta años de muro de silencio, sus obras son reeditadas con cierta frecuencia y en Google aparecen 18.000 referencias a su vida y obra. En buena medida, los grandes escritores argentinos del siglo XX se nutrieron de las obras de Wast. Sin embargo, lo más habitual cuando acudimos a biografías o historias de la literatura argentina poíticamente correctas se limitan a definir a Wast como “escritor antisemita”. Y lo era, pero era bastante más que eso: católico, conservador, dotado de una pluma ágil y vigorosa que se movía bien tanto en relato cortos como en novelas de gran calado, alguien, en definitiva, que merece ser recordado. Para quien esto escribe constituye un honor recordar la pluma de Hugo Wast y recomendar su lectura para los amantes de la literatura de expresión castellana.
DOSSIER: FASCISMO UNO Y TRINO
Tres orígenes para el mismo movimiento, tres concepciones de un mismo fascismo
Entre las distintas interpretaciones del fascismo se tiende a considerar a este movimiento político del siglo XX como algo homogéneo o, al menos, algo a lo que se reconocen solamente variedades nacionales. Parece una obviedad, pero no está de más recordar que el fascismo es un “producto de síntesis” entre “lo nacional” y “lo social”. Y si esto es así parece lógico que existan tres variedades de fascismo: aquel que es “más nacional que social”, aquel otro que es “más social de nacional” y, finalmente, aquel que intenta mantener el equilibrio entre “lo nacional y lo social”. Esto nos permite hablar de un “fascismo de derechas”, de un “fascismo de izquierdas” y de un “fascismo centrista”. Este esquema es fácilmente aplicable en todas aquellas naciones en las que el fascismo alcanzó el nivel de fuerza política pujante: Italia, Alemania, Francia, España…
FASCISMO Y SECTAS
Logia Thule: el ancestro inmediato del NSDAP. Mito y realidad.
Este artículo debería ser consultado tras la lectura de otro dos publicados anteriormente en la RHF: el dedicado al estudio de las sectas ariosóficas y el dedicado a la revista Ostara. Se ha escrito que la “Logia Thule” era la “rama bávara de la Orden de los Germanos” y esto es sólo cierto a medias y el matiz no deja de tener interés. El impacto de la Logia Thule sobre el NSDAP fue real… pero mínimo y no fue más allá de lo que se ha llamado “la prehistoria del nacionalsocialismo”.
SECTAS
La vertiente ocultista del peronismo (III de III)
Perón, masón y miembro de la Logia Propaganda 2
Es fácil divisar las dos vertientes de estas notas sobre la Logia Anael y el papel de López Rega. Una e ellas afecta al General Juan Domingo Perón, dirigente y fundador del justiciaismo argentino y seguramente el político mejor valorado y que despertó más entusiasmos en aquel país durante el siglo XX. La obra tiene que ver con López Rega. Ambas se refieren a su vinculación con el ocultismo. Las preguntas a formular son, pues, tres: ¿Hasta qué punto el general Perón, Eva Perón e Isabel Martínez de Perón creían en el espiritismo? ¿Se afilió Perón a la masonería? ¿Cuáles eran las fuentes doctrinales de López Rega?
COMENTARIOS
“La derecha radical y Europa”, respuesta a la revista Sistemas (III de III)
Llegamos al tercer y último jalón de nuestra respuesta a la revista Sistemas, considerada como “científica” a la vista de los errores de bulto contenidos… Seguramente se nos escapará alguna puntualización, pero estamos convencidos de que, al menos en sus líneas generales, habremos ayudado a plantear la cuestión de fondo: la necesidad de un debate profundo y vinculante sobre Europa en el seno de la “derecha radical”.
DERECHA FASCISTA
II PARTE: EL CAMPO MONÁRQUICO DURANTE LA REPÚBLICA
Continuando con la serie de artículos y comentarios sobre la “derecha fascista española”, añadimos hoy la tercera parte titulada: “El campo monárquico durante la República” y “Acción Española”, faltando la última parte sobre Renovación Española que publicaremos en el número 4 de la RHF.
TERRORISMO
LA OAS EN ESPAÑA. Notas sobre el libro A la sombra de Franco.
La lectura de la obra del villenero Gastón Segura Valero, A la sombra de Franco, subtitulada El refugio de los activistas franceses de la OAS, nos ha inspirado algunos comentarios que amplían el contenido de este libro –que no parece extremadamente aceptable y bien documentado- pero al que le hemos observado algunas carencias y huecos que intentaremos compensar en las páginas que siguen.
NEOFASCISMO
El nacimiento de Ordre Nouveau
Les mouvement d’extreme droite en France aprés 1944. François Duprat. Editions Albatros, París 1972, págs. 192-200
François Duprat, asesinado por un comando izquierdista en una carretera de Bretaña mediante la colocación de un artefacto explosivo bajo s vehículo en marzo de 1978 pertenecía a la dirección de Ordre Nouvea y es el autor de estas líneas incluidas como capítulo final de su obra Les Mouvements d’extreme droite. Vale la pena añadir que dos años después de que fueran publicadas estas páginas, Ordre Nouveau resultó prohibido por las autoridades, sin embargo impulsó la creación del Front National que hasta el pasado 15 de enero de 2011 ha sido dirigido por Jean Marie Le Pen. En torno a ese eje ha fructivado en los últimos 30 años el movimiento de oposición nacional en Francia, cuya semilla inicial fue Ordre Nouveau. Estos fueron sus primeros pasos.
Características:
Formato libro 150 x 210 mm
Páginas 216Tapas en cuatricomía con solapas
Pedidos: eminves@gmail.com
Precio venta al público: 18,00 euros + 3,00 euros de gastos de envío (precios para España, resto mundo, consultar)
Forma e pago: ingreso en cuenta corriente BBVA (al hacer el pedido indicamos el número)
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lundi, 16 mai 2011
Revista de Historia del Fascismo - Julius Evola en Alemania
Revista de Historia del Fascismo
Sumario
REVISIONES
Hitler [no] me ha dicho: Rauschning, un falsario desenmascarado
Durante décadas el libro de Hermann Rauschning Hitler me ha dicho se ha considerado como un pieza fundamental del Caso Hitler. Desde obras “ligeras” como El retorno de los brujos de Louis Pauwels y Jacques Bergier hasta las sesudas obras de historiadores académicos como Trevor-Roper, era frecuente entre los años 50 hasta finales del milenio, recurrir a esta obra para dirimir cómo era la verdadera personalidad del führer. Aun hoy algunos siguen considerando a esta obra como “fuente primaria”… lamentablemente para ellos, desde hace 20 años, está demostrado ad nauseam que la obra de Rauschning no tiene credibilidad sino que es uno de tantos ejemplos de propaganda de guerra.
BIOGRAFIAS
Abate Barruel: el padre de todas las conspiranoias
A finales del siglo XVIII al abate Augustin Barruel consiguió una fama extraordinaria con la publicación de su obra Memorias para servir a la historia del jacobinismo en donde daba una explicación teleológica a todos los episodios que se habían sucedido en Francia a partir de 1780 y que se desencadenaron aquella orgía de sangre que fue la Revolución Francesa. El éxito de Barruel fue tan rutilante como efímero, sin embargo, todavía hoy se le considera como el introductor de la visión conspirativa de la historia y su obra como el “padre” de todas las conspiraciones. Esta es la vida y la obra del abate Barruel…
NEOFASCISMO
L’Uomo Qualunque: un producto de postguerra
En la confusión de la Italia de la postguerra, durante un corto ciclo de apenas tres años, un partido político de nuevo cuño llamó particularmente la atención: el Fronte dell’Uomo Qualunque, literalmente el Frente del Hombre Cualquiera (aunque otra traducción alternativa sería “del Pobre Diablo”) entendiendo como tal al ciudadano sin expectativas que sufre las consecuencias de las situaciones adversas generadas por otros. El Uomo Qualunque fue un grito de desesperados que se extinguió pronto ingresando una parte sustancial de sus miembros en el Movimiento Social Italiano que heredó también buena parte de sus votos.
MÍSTICA FASCISTA
Codreanu y su mística guerrera
Nuestro colaborador Eduardo Basurto nos envía este artículo sobre la mística guerrera de Codreanu que supone el primer estudio publicado en la Revista de Historia del Fascismo sobre esta corriente en Rumania. Además de hacer honor al título, el estudio de Eduardo Basurto realiza un repaso a la historia de la varidad rumana del fascismo singularmente preciso.
CINEMATOGRAFÍA
Forces Occultes… El cine francés bajo la ocupación
Hasta hace poco inencontrable y desde que se han puesto en marcha las plataformas de intercambio de archivos Peer to Peer y youTube fácilmente accesibles en la red, Forces Occultes es un película extraña que responde en primer lugar a las exigencias antimasónicas del gobierno francés de Vichy y de la propaganda alemana. Pero nos equivocaríamos si considerásemos que Forces Occultes solamente es “propaganda”. Es mucho más: refleja por primera vez en la historia del cine cómo es una iniciación masónica de la que hasta ese momento el “gran público” no tenía conciencia exacta en qué consistía. Y no hay en ella absolutamente ninguna falsificación. La pesquisa en torno a Forces Occultes nos llevará, por extensión lógica, en la segunda parte de este artículo, a examinar el panorama del cine “colaboracionista” realizado durante la ocupación y terminará con una referencia a la figura de Claude Autant-Lara, fallecido en 2000 después de ser durante un período diputado europeo del Front National.
DOSSIER:
Julius Evola y el III Reich
Las relaciones y los proyectos de Julius Evola en Alemania 1930-1945.
I. Introduccion
II. Julius Evola y la cultura alemanas
III. Contactos en el Reich
- La Comunidad de Trabajo de los nacionalistas
- Con la “revolución conservadora”
- La red del príncipe KarlAnton von Rohan
- Gottfried Benn y el Rivolta
- Del Herrenklub a las SS
- La “defensa de la raza” en Alemania e Italia
- Los objetivos del período 1938-1943
- Evola en el Cuartel General del Führer
Características:
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Páginas 216
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6 números: 100 euros
12 números: 200 euros
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vendredi, 13 mai 2011
Rébellion n°47
Rébellion n°47
Au sommaire :
Editorial
Le crépuscule de l’Odyssée
Sciences et capitalisme
>La science en péril
>La question de la science
>Courte réflexion sur la science et le cas du « nanomonde »
>Les Nanotechnologies : Aux frontières du réel ?
Entretien
Des animaux et des hommes, entretien avec Alain de Benoist
Chronique des livres
Des animaux et des hommes. La place de l’homme dans la nature d’Alain de Benoist
Clelia ou le pouvoir des prêtres, de Giuseppe Garibaldi
Disponible contre 4 euros à l'adresse :
Rébellion C/O RSE - BP 62124 - 31020 TOULOUSE Cedex 02 FRANCE
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vendredi, 08 avril 2011
Sezession 41 / April 2011
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Sezession 41, April 2011
Freies Heft Editorial Grundlagen Philosophie schlägt Politik - Intellektueller Verrat Betrachtungen über die Revolution Liberale Offenbarungseide Rechts ist noch Platz - Kleiner Traktat über die Vielfalt Ist Kultur schädlich? Kurzbeiträge Sarrazins Impuls und die Guttenberg, „Gorch Fock“ und Hansjoachim von Rohr - Dienste Rezensionen Vermischtes |
13:35 Publié dans Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : revue, allemagne, philosophie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Bulletin célinien n°329 - avril 2011
Vient de paraître : Le Bulletin célinien, n° 329. Au sommaire:
Marc Laudelout : Bloc-notes
M. L. : Céline sur papier glacé
M. L. : Jean-Pierre Dauphin, pionnier de la recherche célinienne
M. L. : Les pamphlets toujours interdits ?
Jean-Paul Angelelli : Hommage à Jean José Marchand
M. L. : Céline sur tous les fronts (III)
*** : 200 témoignages sur Céline
Éric Mazet : Le témoignage de Tinou Le Vigan
A. C. : Le passé rouge de Montandon
M. L. : Céline dans « Actualité juive »
Agnès Hafez-Ergaut : Hommes, chevaux et guerre dans Casse-pipe (I)
Henri Godard nous écrit.
Un numéro de 24 pages, 6 € franco par chèque à l’ordre de M. Laudelout.
Le Bulletin célinien
B. P. 70
Gare centrale
B 1000 Bruxelles
Belgique
Cette bibliographie constitue l’aboutissement d’années de dépouillement de la presse périodique entamé dès 1964 par ce pionnier de la recherche célinienne. Les livres consacrés en tout ou partie à Céline étant très peu nombreux de son vivant (4), cet ouvrage recense essentiellement les articles de presse, consistants ou superficiels, parus dans la presse francophone. Travail titanesque, on s’en doute. D’autant que ne se bornant pas à donner les références des articles, l’auteur en résume la teneur en une ou deux phrases, parfois davantage. Cette bibliographie, présentée de manière chronologique, permet de mesurer l’évolution de la réception critique de l’œuvre, avec ces hauts (Voyage au bout de la nuit) et ces bas (Féerie pour une autre fois). Évoquant ailleurs cette matière, l’auteur relevait que ces années de critique célinienne « offrent un tableau très sûr des limites, des aberrations et de la misère d’une époque (5) ». D’autant que rares furent les aristarques à la hauteur de cette œuvre en constante évolution. L’accueil critique des trois chefs-d’œuvre que sont Mort à crédit, Guignol’s band et Féerie en atteste à l’envi. Surnagent malgré tout, dans la période considérée, quelques noms qui, à des titres divers, ont su rendre compte de l’esthétique célinienne : Léon Daudet, Claude Jamet, Morvan Lebesque, Roger Nimier, Jean-Louis Bory, Pol Vandromme, pour ne citer que ceux-là. Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour que l’œuvre soit enfin perçue dans sa globalité et sa radicalité. Quant aux pamphlets, ils ont souvent donné une image réductrice de l’écrivain : le fait que durant sept ans Céline n’ait pas signé de roman n’a pas peu contribué à brouiller son image. Encore faut-il observer qu’il ne cesse d’être pamphlétaire dans ses œuvres de fiction d’après-guerre.
Marc LAUDELOUT
1. Ouvrage salué avec éclat dans le BC : M. L., « Un monument célinien ! », n° 38, octobre 1985. Voir aussi l’article de Christine Ferrand, « Voyage au bout des écrits de Céline », paru le 30 septembre 1985 dans Livres Hebdo et repris dans le BC, n° 39, novembre 1985.
2. Jean-Pierre Dauphin, L.-F. Céline 1. Essai de bibliographie des études en langue française consacrées à Louis-Ferdinand Céline, vol. 1 : 1914-1944, Lettres modernes-Minard, Paris 1977.
3. Jean-Pierre Dauphin, Bibliographie des articles de presse & des études en langue française consacrés à L.-F. Céline, 1914-1961, Du Lérot, 2011, 470 p.
4. Dont les livres de Robert Denoël, Apologie de Mort à crédit (1936), H.-E. Kaminski, Céline en chemise brune ou le mal du présent (1938), Maurice Vanino, L’affaire Céline. L’école d’un cadavre (1950), Milton Hindus, L.-F. Céline tel que je l’ai vu (1951) et Robert Poulet, Entretiens familiers avec Louis-Ferdinand Céline (1958).
5. Jean-Pierre Dauphin, « De méprises en confusions », introduction de Les critiques de notre temps et Céline, Garnier, 1976.
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jeudi, 07 avril 2011
Terre & Peuple n°47 - Editorial de Pierre Vial
Terre et Peuple n°47
La guerre civile en France?
Multiculturalisme ou multiracialisme?
Editorial
Par Pierre Vial
L’hebdomadaire Marianne a publié un « Hors-série » (février-mars 2011) intitulé « La guerre civile en France ». Où il s’agit de passer en revue les conflits qui ont opposé les Français entre eux, depuis la guerre de Cent Ans jusqu’en mai 68 (il est affirmé, au passage, qu’ « il n’y a pas eu de génocide en Vendée »…on sait que le concept de génocide doit être réservé à certains) . Mais avec un prolongement jusqu’à nos jours, qui éclaire l’objectif réel de la publication. Dans un « Avant-propos » intitulé « Le spectre », il s’agit de mettre en garde les « citoyens » contre les tentations qui pourraient les guetter : « Aujourd’hui, c’est d’une forte minorité musulmane qu’une partie de l’opinion, aiguillonnée par les démagogues, s’effraie. Les émeutes urbaines, des faits divers sordides, les ratés d’une insertion sociale malade du chômage créent un climat d’appréhension dangereux ». Moralité : « La France est défiée de reconstruire avec tous ses citoyens les principes d’un vouloir vivre ensemble sans esprit d’exclusion ». Car, bien sûr, on évite de poser la seule bonne question : ces « émeutes urbaines », ces « faits divers sordides », la faute à qui ? A quels « citoyens » ?
De l’extrême gauche à une ex-Nouvelle Droite qui, si j’ai bien compris, veut être aujourd’hui classée à gauche, en passant par toutes les nuances de la gauche et de la droite parlementaires, c’est à dire alimentaires, on nous sert la tarte à la crème du « vivre ensemble ». Mais, pour « vivre ensemble », encore faut-il en avoir envie.
On connaît la chanson. Il y a « des problèmes » ? La raison en est « sociale ». Il faut donc accélérer la mixité. Mixité sociale, dit-on officiellement. En fait mixité raciale, comme tout le monde le sait mais n’ose le dire de peur d’être « pris en charge » par les nouveaux Inquisiteurs. Pas un mot, bien sûr, quant à la seule et vraie raison des « dysfonctionnements », comme on dit pudiquement, de la société « française » : une société multiraciale est, inévitablement, une société multiraciste. Parler de « guerre civile » évite de parler de la seule guerre, inévitable, qui vient : la guerre raciale. Et les apprentis-sorciers qui rêvent que « la République » va, grâce à ses « valeurs » (la « laïcité », cheval de bataille de Sarkozy…et de Marine Le Pen) , pouvoir mettre tout le monde d’accord, vont se réveiller dans un cauchemar sanglant. Ils auront tout fait pour.
Cependant des politiciens, qui ont les yeux vissés en permanence sur les chiffres des instituts de sondage, commencent à s’inquiéter. Au sujet de la seule question qui compte vraiment pour eux : leur réélection. Qui semble menacée par une évolution de l’état d’esprit des populations dans divers pays d’Europe, où l’immigration est enfin perçue pour ce qu’elle est, c’est à dire une invasion. Aussi faut-il jeter du lest. Le multiculturalisme, adopté comme recette miracle du « vivre ensemble » dans les pays confrontés à une forte immigration, est aujourd’hui répudié par nombre de politiciens de premier plan. La première, la chancelière allemande Angela Merkel a brisé le tabou, en déclarant le 16 octobre 2010 que « le multikulti a complètement échoué ». En Grande-Bretagne, le premier ministre David Cameron a embrayé le 5 février en dénonçant un multiculturalisme d’Etat » qui amené la Grande-Bretagne à tolérer des comportements « en contradiction complète avec nos valeurs ». Bon dernier, Sarkozy déclare à son tour, le 10 février, sur TF1 : « La vérité, c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait ». Bel exemple de retournement de veste de la part de celui qui, il n’y a pas si longtemps, n’avait que la « discrimination positive » à la bouche, tout le monde sachant bien qu’il s’agissait, avec cette belle formule, de favoriser systématiquement et sur tous les plans les envahisseurs au détriment des Européens.
A l’heure où les vagues d’invasion en provenance du sud de la Méditerranée prennent des proportions cataclysmiques, les débats oiseux sur l’intérêt du multiculturalisme sont proprement criminels et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, s’y prêtent, sont coupables de haute trahison à l’égard de nos peuples européens. Qu’ils y réfléchissent : l’accélération de l’Histoire que nous sommes en train de vivre peut provoquer l’apparition d’une légitime justice populaire qui n’aura nul besoin d’un quelconque Tribunal Pénal International.
Vous pourrez vous procurer ce numéro au stand de Terre et peuple samedi prochain 9 avril lors du colloque de Synthèse nationale sur les 35 ans du regroupement familial à Paris (cliquez ici).
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