vendredi, 20 février 2015
CIUDAD DE LOS CÉSARES N° 104
PRESENTACIÓN DEL NUEVO NÚMERO
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dimanche, 15 février 2015
Que reste-t-il de l'armée française?...
Que reste-t-il de l'armée française?...
La revue Réfléchir et agir publie dans son dernier numéro (n°49 - hiver 2015), disponible en kiosque, un dossier sur l'armée française...
Au sommaire du dossier :
De livres blancs en lois de programmation
Une armée au format stade de France ?
Harkis des Yankees ? Merci Sarkozy !
Entretien avec Magnus Martel
Messieurs les généraux, vous devez parler maintenant !
Quels ennemis ?
Entretien avec le colonel Jacques Hogard
Mourir pour ça ?
L'armée dernière société féodale
On trouvera aussi un entretien avec Farida Belghoul, , des articles sur la répression antinationaliste aux Etats-Unis, sur Claude Seignolle, sur les précurseurs de l'écologie politique, sur la folk irlandaise ou sur John Ford, ainsi que de nombreuses notes de lectures et une rubrique musique
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samedi, 14 février 2015
T&P n°62: le réveil des patries charnelles
Communiqué de "Terre & Peuple"/Wallonie
Le réveil des patries charnelles
Sur le n°62 de la revue "Terre et Peuple"
Le numéro 62 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré sur thème 'Le réveil des patries charnelles', thème qui nous est cher entre tous. Comme l'est le mot populisme qui, Pierre Vial le souligne dans l'éditorial, donne aujourd'hui la colique aux prébendiers du système. Pour se défendre, ils n'ont que le mensonge, mais les peuples européens ne les écoutent plus. Voyez la jeunesse allemande qui crie : « Nous sommes le peuple. » et les Alsaciens qui refusent d'être regroupés avec la Champagne-Lorraine-Ardenne.
Ouvrant le dossier central, Pierre Vial cite Saint-Loup : « Aux patries charnelles qui, dans leur diversité, conféraient à la France capétienne un génie intense et particulier, votre révolution de 1793 a substitué une patrie jacobine située dans l'abstrait des concepts de liberté et d'égalité. » Il complète cet hommage en y associant Jean Mabire, avec sa patrie normande, et Dominique Venner, qui a sacrifié sa vie pour le réveil de la conscience identitaire des Européens. Il proclame notre maître-mot : Fidélité !
Alain Cagnat ausculte les réveils écossais et catalan. Malgré l'union sacrée de la City et des multinationales avec les deux grands partis du Royaume-Uni et avec les Eurocrates, et même avec Obama, et malgré l'exclusion, dans cette consultation, du vote des Ecossais 'expatriés' dans le reste des îles britanniques (mais y compris celui des immigrés électeurs en Ecosse!), l'indépendance n'a été manquée qu'à 300.000 voix. Deux mois après l'échec, le nombre des adhérents du Scottish National Party est passé de 25.000 à 80.000 et le SNP est devenu le troisième parti britannique. Même rejet de la classe politique dans le reste de l'Angleterre, où l'UKIP de Nigel Farage rafle 15% des voix et réclame un referendum pour sortir de l'UE. Le 9 novembre 2014, la Catalogne a voté à 80% pour son indépendance et Barcelone a vu descendre dans ses rues un million et demi de manifestants : la partition n'est plus qu'une question de temps. En France, le calamiteux redécoupage des régions a réveillé les Alsaciens et les Bretons.
Llorenç Perrié Albanell offre un aperçu historique détaillé de la naissance de la nation catalane tout au long des sept siècles de la reconquête sur les Sarasins, depuis le légendaire Otger Catalo, venu de Gascogne aider ses frères Wisigoths accrochés à la muraille pyrénéenne. L'auteur est lui aussi un Catalan du nord, qui se consacre à tenir en éveil la conscience identitaire des siens. Il les invite à voter pour une Catalogne gibeline impériale européenne, qui dit oui à l'indépendance et non à la sécession.
Pierre Vial et Guillaume Lenoir, rédacteur en chef de L'Unité normande, notent que la réunification de la Normandie est le seul point positif du redécoupage des régions voté à l'Assemblée nationale. Elle était l'objectif du Mouvement normand créé par Pierre Godefroy et Jean Mabire. Guillaume Lenoir déshabille la mauvaise foi de l'hisorien Jean Quellien qui conteste l'existence de la Normandie : dans les consciences (sinon pour le jour J du Débarquement et de la Libération!) ; dans la géographie (il n'y aurait plus que les îles qui soient unes, et encore!) ; dans l'histoire (il ne voit d'unité normande que de 911 à 1204!). C'est ignorer l'unicité de la Coutume de Normandie et la Charte aux Normands d'application jusqu'en 1789, le Parlement et les Etats de Normandie. Mais ce curieux historien rappelle, bien sûr, que c'est Vichy qui réunifie la Normandie et oublie que le gouvernement provisoire du Général De Gaulle y crée ensuite un Commissaire de la République.
Pierre Vial se félicite des manifestations colorées du mois de décembre dernier à Strasbourg pour l'abrogation de la loi de redécoupage des régions, qui réunit l'Alsace à la Champagne-Ardenne-Lorraine. Des banderoles 'Paris, nous n'avons pas besoin de toi', une débauche de drapeaux rouges et blanc (Rot un Wis), sur la façade du Théâtre National et de la gendarmerie et entourant un enterrement, non pas celui de l'Alsace qui est bien vivante, mais de la démocratie française. Un recours est d'ailleurs déposé devant le Conseil constitutionnel, car on a oublié de consulter les conseillers régionaux. On connaissait leur avis, car l'identité alsacienne est forte et Paris rêve de la diluer.
Robert Dragan savoure une visible affection pour l'identité tranquille de la Slovénie, marche septentrionale des Balkans au carrefour de l'Italie, de la sphère slave et du monde germanique. Cette petite nation européenne survit là depuis douze siècles et ne dispose d'un état que depuis vingt-trois ans. Elle a fait partie de l'Empire romain germanique sous le nom de Carniole et, au nord, de Carinthie ou Kärnten (et sa roche calcaire a donné son nom aux reliefs karstiques des géographes). Plus qu'à la race, qui regroupe de nombreux phénotypes, elle doit son identité plus à sa langue, du groupe slave, mais qui se distingue nettement du serbo-croate. Elle s'est conservée de manière centralisée grâce à l'Eglise catholique, qui a évangélisé et enseigné dans une langue unitaire. Au XIXe siècle, les nationalistes locaux ont été, comme bien d'autres, les idiots utiles des franc-maçons, soucieux de créer des petites nations souveraines pour affaiblir les grands états. Après 1945, la Yougoslavie de Tito massacra dans les gouffres du Karst les mal-pensants qualifiés de kollabos. La Slovénie illustre deux vérités de base de la condition identitaire : la préservation des patries charnelles doit plus au maintien de la culture populaire qu'à des institutions politiques et la petite superficie de terre et des effectifs modestes renforcent l'homogénéité et les mariages endogames, alors qu'une nation importante sur un territoire vaste, condamnée à croître, devient impérialiste par nécessité.
Robert Dragan encore, dont on doit se demander s'il n'est pas breton, s'émeut qu'il soit à exclure que la Bretagne, dont l'identité est des plus forte, connaisse une mobilisation comme celle de l'Ecosse. Elle avait pourtant conservé une autonomie de fait jusqu'en 1789. La pastorale catholique s'y accomplissait dans la langue locale. Pays d'Etat, son parlement disposait d'un grand pouvoir. Elle était confortablement riche. La Révolution, elle l'avait bien accueillie jusqu'au soulèvement vendéen de 1793. A partir de ce moment, elle devient une barbare réticente au progrès. Terre ingrate travaillée par des paysans pauvres, mais prolifiques, elle rate le virage de la révolution industrielle et elle voit ses enfants s'expatrier. Avec Jules Ferry et l'école laïque obligatoire, la langue bretonne est persécutée et les bretonnants passent pour arriérés. La grande boucherie de 1914 a été un désastre humain pour les 'ploucs' venus de leurs paroisses (plou), qui 'baragouinaient' en quémandant pain et vin (bara et guin). Déterminé à lutter contre la république, marâtre ingrate, le Parti nationaliste breton se fractionna et, en 1940, une fraction crut favorable un rapprochement avec l'Allemagne. L'épuration fut terrible au point que, vingt ans après, il n'était pas toujours réalisable de donner un prénom celtique à un enfant ! Plus qu'aucune action politique, c'est le tourisme de masse qui a revitalisé le folklore, reformé des bagadous, relancé la danse traditionnelle dans les fest-noz, permis la renaissance avec Alan Stivell et le festival interceltique. Mais la langue n'est plus maintenue en vie que par les 3500 élèves du réseau scolaire Diwan, qui impose le bilinguisme. Economiquement, la Bretagne est entre temps devenue dynamique, ce qu'elle paie avec les nuisances de la culture intensive et sa pollution, depuis les nappes phréatiques jusqu'aux plages, avec celle aussi de la bétonnisation des côtes, de la marée pavillonnaire des résidences secondaires, de l'immigration-invasion en provenance notamment d'Afrique noire. C'est sur ce terreau, dans le climat de crise et avec le détonateur de l'écotaxe, que le mouvement de Bonnet Rouges a pu fédérer les ouvriers et les petits entrepreneurs. Depuis lors, le redécoupage des régions à réuni 20.000 manifestants dans un pays où la cause nationale ne mobilisait jusqu'ici que deux poignées d'extrémistes. Avec le label Produit en Bretagne, les autonomistes réussissent à mobiliser de nombreux entrepreneurs, mais un mouvement d'indépendance demandera encore un long combat.
Claude Perrin dévoile l'avancée du totalitarisme dans les sociétés occidentales, découverte qui n'est pas une surprise, mais n'en est pas moins démoralisante. Comme n'est pas réconfortant le constat que le mal n'est pas récent : il rappelle notamment l'autodafé de dix millions de livres à la place Vendôme en 1792. Et l'obéissance perinde ac cadaver qu'impose aux miliciens de son ordre militaire le fondateur des Jésuites saint Ignace de Loyola, discipline qu'évoquait aux prisonniers français du Vietminh le lavage de cerveaux jusqu'à la soumission totale. Jusqu'à la transformation des hommes vers un nouveau type humain qui n'a plus d'opinion personnelle sur rien, la personne étant noyée dans la collectivité. Il souligne comment ce collectivisme aboutit inéluctablement à la dictature d'un seul, Staline, Mao, la dynastie de Kim coréens. Nos sociétés modernes n'en sont pas là, mais elles y vont sûrement et, en temps de guerre civile et de régime d'exception, elles n'en seraient pas loin. Si elles sont ultra permissives, elles sont également hypermorales. Et sur-systématisées suivant des chaînes mécanistes, qui réduisent les personnes à des mécaniques, en attendant de les produire par clonage. Et d'ordonner ensuite le parc humain au seul meilleur rendement, en le contrôlant par géolocalisation et l'éduquant à doses subliminales. La liberté n'est plus qu'une attitude : aux USA, le Bill of Rights, modèle de la démocratie, a été aboli en fait le 31 décembre 2011 et de nombreux camps militaires sont déjà réhabilités pour y garer les couches turbulentes de la population.
Poursuivant sa captivante chronique sur les 'Racines et rhizomes du monde blanc', Claude Valsardieux établit une corrélation entre l'architecture mégalithique et la technique de la métallurgie. La seconde vague mégalithique (-2800 à -1200) a commencé avec l'âge du bronze et s'est terminée avec l'apparition du fer. Alors que la première semble avoir été pacifique, la seconde, cyclopéenne, a dû être guerrière. Les sites sont des camps retranchés perchés haut. La métallurgie est matière à commerce. Le nouvel omphalos est Stonehenge, entre la Manche et la mer d'Irlande. Au début du Ve millénaire AC, alors que la première vague mégalithique léchait les côtes atlantiques de l'Europe, la métallurgie prenait son essor sur les bords de la Mer Noire. Une carte géographique montre que la même association entre district minier et sanctuaire peut se vérifier dans toute la région entre la Mer Rouge et Haïfa.
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mercredi, 11 février 2015
Elementos nos 85, 86, 87 & 88
ELEMENTOS Nº 88. LA NUEVA DERECHA Y LA CUESTIÓN DEL FASCISMO
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SUMARIO.
ELEMENTOS Nº 87. LEO STRAUSS: ¿PADRE DE LOS NEOCONS?
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Sumario.-
Leo Strauss: filosofía, política y valores, por Alain de Benoist
Leo Strauss, el padre secreto de los “neocon”, por Esteban Hernández
Leo Strauss y la esencia de la filosofía política, por Eduardo Hernando Nieto
Leo Strauss, los straussianos y los antistraussianos, por Demetrio Castro
Leo Strauss, ideas sin contexto, por Benigno Pendás
Leo Strauss: los abismos del pensamiento conservador, por Ernesto Milá
Leo Strauss y la política como (in)acción, por Jorge San Miguel
Leo Strauss y la recuperación de la racionalidad política clásica, por Iván Garzón-Vallejo
¿Qué es filosofía política? de Leo Strauss. Apuntes para una reflexión sobre el conocimiento político, por Jorge Orellano
Leo Strauss y su crítica al liberalismo, por Alberto Buela
Leo Strauss y la redención clásica del mundo moderno, por Sergio Danil Morresi
Leo Strauss: lenguaje, tradición e historia, por Jesús Blanco Echauri
Mentiras piadosas y guerra perpetua: Leo Strauss y el neoconservadurismo, por Danny Postel
La mano diestra del capitalismo: de Leo Strauss al movimiento neoconservador, por Francisco José Fernández-Cruz Sequera
ELEMENTOS Nº 86. UN DIÁLOGO CONSERVADOR: SCHMITT-STRAUSS
ELEMENTOS Nº 85 EL DINERO: DEIFICACIÓN CAPITALISTA
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mardi, 27 janvier 2015
Terre & Peuple magazine n°62
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samedi, 24 janvier 2015
Neue Ordnung IV/2014
Neue Ordnung IV/2014
Deserteursdenkmal Seite 2
Von Wolfgang Dvorak-Stocker
Universalismus und Nationalismus Seite 3, 11
Von Dr. Albert Pethö
Kristallisationsjahr 2014 (I, II und III) Seite 4, 5, 8
Zitiert, Knapp & klar Seite 6–7
Wann implodiert auch die BRD? Seite 9–10
Von Dr. Hans-Dietrich Sander
Am Pranger Seite 11
Die „besseren“ Menschen Seite 12
Ein Porträt
Von Dr. Angelika Willig
Austria infelix Seite 15
Gibt es eine mythenfreie Politik? Seite 16–18
Von Univ.-Prof. Dr. Jost Bauch
Weichenstellungen im Bund der Vertriebenen Seite 19–23
Von Martin Schmidt
Carl Schmitts „Politische Romantik“ neu gelesen Seite 24–28
Frühwerk mit Schwächen
Von Univ.-Prof. Dr. Paul Gottfried
Deutschland – Absurdistan Seite 28
Im Alten Reich Seite 29–36
Ricarda Huch in der deutschen Literatur
Von Wolfgang Saur
Musik und der Geist der Zeit Seite 37–42
Die Tonkunst als Repräsentantin des klassischen Europäertums
Von Dr. Bernhard Paumgartner
Gedichte Seite 43
Libri legendi Seite 45–47
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mercredi, 21 janvier 2015
Un fluide vraiment glacial...

Le magazine de bandes dessinées humoristiques Fluide Glacial pensait s’être mis à l’abri de toute accusation de surenchère nauséabonde en abandonnant son numéro spécial « Couscous jambon ». Compte tenu des événements, la rédaction a estimé, sans doute avec raison, qu’il était préférable de reporter son plat du jour à une date ultérieure. Les risques de troubles gastriques au sein de la communauté musulmane étaient trop grands, l’attentat culinaire trop violent… Et puis, a-t-on le droit de caricaturer un jambon trônant au beau milieu d’un plat de semoule ? N’y a-t-il pas là une atteinte grave à l’image du cochon que bien des Auvergnats vénèrent ? L’auvergnatophobie ajoutée à l’islamophobie plaçait le magazine en situation de cumulard de la haine… Situation intenable.
C’est donc en toute innocence que la rédaction dudit Fluide glacial changea son fusil d’épaule pour une couverture genre « parlons-d’autre-chose » titrée : « Péril jaune, et si c’était trop tard ? » En illustration de cette question digne d’un Valeurs actuelles, le dessin représente un Français à béret et moustache tractant un pousse-pousse sur lequel sont assis un Asiatique en tenue coloniale et une blonde pulpeuse visiblement conquise. Dans la rue, assis par terre, un Français SDF demande quelques pièces à l’aide d’une pancarte rédigée en chinois. Le décor est planté. Net et provocateur mais très loin de l’inénarrable prophète et de ses gardes du corps.
« Ouf, on s’en est bien tiré », ont dû penser les rédacteurs du magazine. Répit de courte durée, car ne voilà-t-il pas qu’un journal de la presse officielle chinoise prend ombrage. Dans un éditorial intitulé « La vogue de la liberté d’expression pourrait aggraver les conflits », le quotidien s’insurge. À noter tout d’abord que, pour le journaliste chinois proche du pouvoir, la liberté d’expression est une mode. Comme les mini-jupes, la musique disco ou les scoubidous… Un truc qui passe, une manie amusante mais qui finit par énerver. Le gouvernement chinois, qui est au-dessus des modes, s’immisce dans le débat et profite de cette satire à son encontre pour dénoncer les gribouillis qui osent représenter l’idole des musulmans et, d’une manière générale, la conception européenne de la liberté d’expression. Du dignitaire chinois qui donne des leçons de liberté d’expression… Il ne manque plus que Salvador Dalí pour peindre l’ensemble et nous donner un tableau digne de figurer dans le hall d’entrée du Musée d’art moderne.
Fluide Glacial pensait s’en tirer à bon compte, le voilà à deux doigts d’être classé sinophobe… Le suffixe « phobe » accolé à n’importe quoi ou n’importe qui pourrait suffire à interdire à peu près toute forme d’expression. Un suffixe pratique, le couteau suisse de la censure.
À propos de cette polémique, sur lefigaro.fr, Robert Hue, la barbichette taillée à quatre épingles, réaffirme haut et fort que « Non, décidément non, ce pays n’est pas une dictature ». Venant d’un personnage qui dit approuver les divers discours tapageurs de Manuel Valls, l’affirmation fait froid dans le dos. Un vrai fluide glacial qui s’étend et dégouline de toutes parts…
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mercredi, 14 janvier 2015
Conflits n°4
Couple terre/mer, couple originel
Le couple terre/mer s’est rapidement imposé. Ratzel insistait pourtant sur l’opposition nomades/sédentaires qui retrouve, en notre époque de mondialisation, une modernité inattendue. Bien d’autres paires viennent à l’esprit, inspirées par la géographie, la diplomatie ou la stratégie : ami/ennemi, nous/les autres, ager/saltus, offensive/défensive, choc/feu, extension/concentration… Ils sont présents chez tous les grands géopoliticiens, mais en arrière-plan. Le devant de la scène appartient à la terre et à la mer.
On le doit sans doute au climat qui règne lors de la naissance de la géopolitique, à la veille de la Première Guerre mondiale, alors que les progrès techniques – navires à vapeur, chemins de fer – permettent de mieux maîtriser les éléments et de tracer de nouvelles routes maritimes et terrestres. Qui est le plus fort, celui qui contrôle les secondes ou les premières ? Et d’où naît la puissance, de la terre ou de la mer ? Beaucoup des premiers géopoliticiens sont des militaires. Ils pensent tout naturellement en termes de combat et ils savent que le front n’autorise guère les subtilités du diplomate. Le conflit est conçu comme l’épreuve de vérité suprême du rapport de force entre Nations. Même la géoéconomie n’échappe pas à cette ambiance martiale puisqu’elle popularise la notion de « guerre économique ».
La géopolitique n’échappe pas aux conditions de sa naissance ni à la civilisation occidentale dans laquelle elle s’est développée.
La pensée duale présente des vertus. Elle aide à comparer et contraint à choisir son camp, elle facilite dès lors la prise de décision. C’est une pensée de l’action et elle explique sans doute l’efficacité dont a fait preuve l’Occident au cours de son histoire. Le plan en trois parties n’est-il pas l’apanage des intellectuels de Normale Sup tandis que le plan en deux parties est pratiqué par les futurs hauts fonctionnaires de Science-Po et de l’ENA ?
Ménages à trois ?
En contrepartie, la pensée duale schématise et amoindrit. Elle met sur le même plan les deux éléments du couple. Mais comme Martin Motte le rappelait justement dans le numéro 3 de Conflits, nous sommes des animaux terrestres auxquels il manque des branchies. Les navires doivent s’abriter, se ravitailler, se réparer dans des ports. Ainsi la mer a besoin de la terre plus que la terre a besoin de la mer.
Elle essentialise chacune des deux notions, faisant oublier la diversité qui se cache derrière elles. Les eaux territoriales ne sont pas la haute mer, l’Adriatique n’est pas le Pacifique, le centre du continent n’est pas le littoral.
Elle tient pour négligeable le contact. Le « deux » fait oublier « l’entre-deux ». C’est le mérite de Spykman d’avoir montré que la puissance ne résidait ni au cœur du Heartland, ni au milieu des mers, mais dans le Rimland, la zone côtière qui borde l’Eurasie et qui peut viser l’horizon terrestre autant que l’horizon maritime (voir page 45). Sans doute le Rimland est-il moins un acteur à part entière qu’un enjeu disputé entre puissance du continent et puissance de l’océan. Mais un enjeu capital dont dépend la bascule du monde.
Nous l’avons dit, la géopolitique n’échappe pas aux conditions de sa naissance ni à la civilisation occidentale dans laquelle elle s’est développée. Ni à la conception de la guerre que nous ont léguée les Grecs selon V. D. Hanson, celle du combat d’hoplites et de la « bataille décisive » : deux colonnes de guerriers portant 30 kilos d’armes, épaule contre épaule, les derniers poussant les premiers, qui marchent les uns contre les autres dans le tumulte et la poussière. En face, les ennemis et leurs lances, à droite le bouclier de l’ami qui combat à côté de vous et vous protège.
Une autre façon de se battre pourrait-elle engendrer une autre géopolitique ? On se plaît à imaginer les conséquences que l’on pourrait tirer des stratèges chinois avec l’importance qu’ils attribuent au « non-combat », à la tromperie, à la démoralisation de l’adversaire ; il s’agit de faire de l’ennemi sinon un ami, du moins un non-ennemi. Cette géopolitique-là reste encore à inventer.

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lundi, 12 janvier 2015
“La Cuarta Teoría Política”
Revista “Nihil Obstat”,
Nº 23. Dossier:
“La Cuarta Teoría Política”
Nihil Obstat, Nº 23
Revista de historia, metapolítica y filosofía
Tarragona, otoño/invierno 2014
21×15 cms., 160 págs.
Cubierta impresa a todo color, con solapas y plastificada brillo
PVP: 15 euros
Sumario
Editorial: Rusia, la gran esperanza / José Alsina Calvés 5
Algo más sobre metafísica / Alberto Buela 7
Un relato sobre ‘Nouvelle Droite’ y el ‘Front National’ / Jesús J. Sebastián 19
¿El imperio de la duda? / Juan de Pinos 33
¿Tiene el Occidente una idea de sí mismo? / Julius Evola 41
Ética tradicional y rebelión contra el mundo burgués / Cámille Bercyen 47
DOSSIER: La Cuarta Teoría Política
La Cuarta Teoría Política / José Alsina Calvés 57
Notas sobre la Cuarta Teoría Política / Léonid Sávin 67
La izquierda vista desde la Cuarta Teoría Política: el caso español / Fernando Rivero 75
Eurasia, socialismo y tradición / Jordi Garriga 85
Las ecúmenes y el pluralismo / Alberto Buela 89
Algunas reflexiones sobre la creación del eurasianismo intelectual / Gábor Vona 95
La iglesia católica en Galicia ante la II República y la Guerra Civil.
Nacionalcatolicismo y nacionalsindicalismo / Álvaro Rodríguez Núñez 103
José Antonio, creador de una nueva retórica / Félix del Río 113
Abel Bonnard / Jean Ferré 119
La marcha del Fascismo sobre Roma / José Plá 123
La revolución a paso gentil / Rafael Sánchez Mazas 125
La entrevista de José Antonio Primo de Rivera con
Mussolini / Giorgio Pini y José Antonio Primo de Rivera 129
El fenómeno anarquista / Pierre Drieu la Rochelle 135
Tradiciones europeas: Samhain y Yule / Carmen M. Padial 139
El paganismo de Alain de Benoist y la filosofía de Martin Heidegger / José Alsina Calvés 147
¿Ha inventado Francia el Fascismo? / Renaud Dély 153
Fuente: Ediciones Fides
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lundi, 22 décembre 2014
L'homme sans liens...
L'homme sans liens...
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Nous vous signalons la publication du douzième numéro de la revue Perspectives libres consacré à l'anomie qui frappe nos sociétés. La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue .
Présentation du numéro
« L’anomie de nos sociétés est aujourd’hui un fait sinon largement admis du moins globalement constaté avec une sorte de trépignement qui peut inquiéter. Ces germes de pourrissement social attirent à intervalles réguliers tout ce que la France et les sociétés dites avancées possèdent comme faune sociologique, entomologistes sociaux et autres inspecteurs de dépôt de bilan civilisationnel. Il y a quelque chose d’impudique – comme un fantasme de ruine – à contempler la tragédie avec gourmandise en priant de pouvoir abaisser le puce comme dans les arènes romaines devant la grande curée terminale censée emporter notre communion humaine dégradée en vulgaire vivre-ensemble.
C’est de cet homme délié car déraciné et par la même désincarné que nous allons esquisser un portrait ici. Délié face à ses semblables, face à tout destin collectif, il est désorienté dans le temps et de l’espace ; venu de rien, il n’entend aller nulle part. Déraciné car ne pouvant plus avoir de rapport à la terre et aux morts ; inapte à se figurer dans une société qui, comme l’avait souligné Auguste Comte, est faite de « plus de morts que de vivants ». Désincarné car ce qui fait de nous des êtres charnels, c’est ce qui nous distingue de l’autre à l’échelle individuelle, comme notre peau, ou à l’échelle collective, comme les clans, les nations, les frontières. Comment en sommes-nous arrivés là ?
[…]
Contre cette inhumanité qui vient, dominée par les puissances maîtrisant l’immatériel et l’approche réticulaire de la puissance, il faut reprendre la seule querelle qui vaille, « celle de l’homme » comme le disait le général de Gaulle. A cette fin, contre l’autonomie de l’individu auto-centré dans son néant, il faut redécouvrir l’incomplétude de nos sociétés. En effet, comme dans les théorèmes mathématique la solution se trouve peut-être à l’extérieur du problème : comme nos sociétés ne peuvent être leur propre référent, elles ont besoin de quelque chose qui les entoure, les pénètre et les unie, une transcendance civique ou religieuse. Cette transcendance doit être issue de notre histoire, de notre Tradition. Ce qui n’implique nullement une logique de passéisme mais une logique de transmission arrimée sur une nostalgie et sur une véritable conscience du passé. Il ne s’agit pas là des caricatures d’appartenance des idéologues du bien (parti espagnol/impérial, islamistes) mais d’une affirmation de soi tranquille et politique qui doit passer par des étapes de reprise en compte de soi et de mise à distance (la distance du dialogue) des autres. Commencer par se rendre compte que pour qu’il y ait eux et nous, il faut d’abord prendre conscience que la vraie fraternité implique que tous les hommes ne soient pas frères.
Pour ce faire, nous devons reprendre fierté et foi en nous et dans notre lignée. Pour préserver notre humanité, nous devons affirmer notre particularisme en tant que Français et le travailler jusqu’à le ressentir réellement, en nous rappelant que l’éthique est quelque chose de concret : prendre soin des siens d’abord. Politiquement, nous devons refaire communauté et nous battre pour la souveraineté et la gloire pour des objectifs clairement politiques. Comme à chaque fois où la France a failli être détruite, un camp des politiques doit se lever, car en la sauvant, nous sauvrons une part du génie humain, celui de nos ancêtres.
Les temps qui arrivent seront terribles, mais « [p]ourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera » »
Pierre-Yves ROUGEYRON, directeur de la rédaction.
Sommaire
Pierre-Yves ROUGEYRON : « Fraternité perdue »
Dossier : L’Homme sans liens
Marie-Céline COURILLEAULT : « L’Homme sans liens »
Michael Allen GILLESPIE : « La question de la Modernité et des possibilités de l’essor humain »
Jérémy-Marie PICHON : « L’Homo Canal +. Enquête sur un fascisme accompli : le Cool »
Maria VILLELA-PETIT : « Simone Weil et « L’Enracinement » »
Anthony ELLIOTT : « La Réinvention dans un monde au-delà des liens »
Jean-François GAUTIER : « Avec et sans lien(s) »
Stéphane VINOLO : « Le prisme diffractant du lien social »
Pierre-Antoine CHARDEL : « Une herméneutique sociologique dans la société liquide. Lecture de Zygmunt Bauman »
Libres pensées
Erik S. REINERT : « Le futur de la société d’information en Europe : contributions au débat »
Libres propos
Julien FUNNARO : « 1989 : l’anniversaire oublié »
Charles ROBIN : « « Mon ex est quelqu’un de bien ». Éloge de la décence amoureuse »
Dossier : Jean-François Mattéi
Pierre-Yves ROUGEYRON : « Jean-François Mattéi, le maître et le compagnon »
Marc HERCEG : « Esthétique et métaphysique dans l’œuvre de Jean-François Mattéi »
Jérôme PALAZZOLO : « La famille contemporaine face à la globalisation mondiale : approche systémique et anthropologique »
Marc ALPOZZO : « Entretien avec Jean-François Mattéi »
Pierre LE VIGAN : « Albert Camus, une vision grecque du monde »
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dimanche, 14 décembre 2014
Tekos Nr. 156
Tekos Nr. 156
INHOUDSOPGAVE
- Editoriaal
- Democratie en Tolerantie: Westerse kernwaarden
door Hans Verboven
- Hoe democratisch was Athene
door Harald Seubert - vertaling door Peter Logghe
- De armblankekwessie in Zuid-Afrika - Deel II
door Marcel Bas
- Nieuwe visies op het uitbreken van de Grote Oorlog
door Pieter Jan Verstraete
- De Conservatieve Revolutie in England
door Johannes Ludwig - Vertaald door Peter Logghe
- De minder zichtbare gebreken van de Belgische democratie
door Francis Van Den Eynde
- De groene hoek
door Guy de Maertelaere
- Schrijvers en Lezers
door Peter Logghe
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samedi, 29 novembre 2014
Nous sommes en guerre économique...
Nous sommes en guerre économique...
La revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque un numéro hors-série consacré à la guerre économique.
Vous pourrez y découvrir, notamment, des articles de Pascal Gauchon ("La paix est un souhait, la guerre est un fait" ; "Nous sommes en guerre économique !"), de Christian Harbulot ("Pour avoir un devenir, il faut penser la puissance" ; "La France a-t-elle un train de retard"), d'Olivier Zajec ("La guerre pour les matières premières"), d'Alain Juillet ("De la guerre économique à l'intelligence économique"), de Massimo Magiardo ("Un nouveau «péril jaune», fantasme ou réalité"), de Frédéric Munier ("La guerre économique d'hier à aujourd'hui" ; "Le retour du protectionnisme") ou d'Hervé Juvin (De la guerre économique à la guerre intégrale").
" La guerre économique est l'affrontement que se livrent les Etats-nations pour s'assurer le contrôle des «ressources rares» nécessaires à leur économie, et parmi ces ressources rares nous entendons les clients que se disputent les entreprises multinationales.
Elle s'est intensifiée depuis la fin du communisme et surtout depuis les succès des pays émergents qui disputent aux vieilles nations ces «ressources rares» dont tous ont besoin.
Elle prend des formes multiples - matières premières, technologies, capitaux, cerveaux, informations, monnaie sont autant d'enjeux du conflit.
Elle nous concerne tous, car comme le notait dès 1991 l'inventeur de la notion, Bernard Esambert : «Chaque nation essaie de gagner cette guerre d'un genre nouveaux dont les entreprises forment les armées et les chômeurs les victimes. »
Avec la participation de David Colle, Pascal Gauchon, Christian Harbulot, Jean-Marc Huissoud? Alain Juillet, Hervé Juvin, Bruno Racouchot, Pascal Lorot, Frédéric Munier, Bernard Quirin, David Simmonet, Olivier Zajec, etc... "
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vendredi, 28 novembre 2014
Rupture Politique et Ecologie
Sortie du numéro 67 de "Rébellion":
Rupture Politique et Ecologie
Editorial de Jean Galié : la démocratie contre la botanique
SOCIETE
L'amour , un bien de consommation comme un autre ?
( Marie Chancel)
RUPTURE POLITIQUE
En finir avec les illusions de la démocratie
L'utopie réformiste ( Julius)
Analyse du cas Besancenot ( Charles Robin)
ECOLOGIE
Une révolution silencieuse ( Stéphane C.)
Une brève histoire de l'écologie politique ( Marie Chancel)
L'écologie politique comme phénomène révolutionnaire
( Guillaume Le Carbonel)
CHRONIQUES LIVRES
CULTURE
Musique Folk : accords populaires et dissidents ( Dazibao)
Le rock français, un patrimoine à redécouvrir ( GC)
Commande 4 euros ( port compris) :
Rébellion c/o RSE
BP 62124
F-31020 TOULOUSE cedex 02
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mercredi, 26 novembre 2014
Vers l'archipel des vraies richesses...
Vers l'archipel des vraies richesses...
Nous vous signalons la parution des huitième et neuvième numéros (Été et Automne 2014) de la belle revue Figures de proues, dirigée par Pierre Bagnuls. On y découvrira un choix de textes toujours aussi superbe.
Il est possible de s'abonner ou de commander ce numéro (ainsi que les numéros précédents) sur le site de la revue : Figures de proues
Au sommaire du numéro 8 :
Editorial
•Solstice d’été : une quête solaire par Pierre Bagnuls
Figures
• Avertissement : Âge d’or et éternel retour par Jean Cazeneuve
• L’invitation au voyage par Charles Baudelaire
• La céleste voûte trame le septentrional retour des dieux solaires par Friedrich Hölderlin
Textes de méditation
• Et Alexandre trancha le nœud gordien… par Ernst Jünger
• L’homme titanesque par Friedrich Georg Jünger
Les sources vives
• Le nihilisme est devant la porte : d’où nous vient ce plus inquiétant de tous les hôtes ? (suite et fin) par Pierre Bagnuls
Textes de réflexion
• Les êtres de crépuscule par Roger Caillois
• Penser, écrire, c’est le premier moyen que l’on ait de combattre par Thierry Maulnier
Textes fondateurs
• Le Parsifal de Wagner : un opéra comme initiation à la vie par Saint-Loup
• Ici, l’espace naît du temps par Saint-Loup
Au sommaire du numéro 9 :
Editorial
Textes fondateurs sur le nihilisme
• L’esprit a mené l’homme où il ne savait point aller par Paul Valéry
• Psychologie de l’homo economicus par Werner Sombart
• La hauteur des temps par José Ortega y Gasset
• Nous n’avons pas encore donné notre réponse au Sphinx qui est né de nous par Thierry Maulnier
• Au sein de la mer d’insignifiance absolue par Jacqueline Russ
• La vie humaine doit être vouée à quelque chose par José Ortega y Gasset
• En développant l’avoir, c’est l’être qui se trouble par Jean Onimus
• Le rôle de la culture est d’apprivoiser la vie par Jean Onimus
• Le lucide doit traverser le néant par Jean Onimus
• Etrangers à nous-mêmes, exilés dans un monde qui nous ignore… par Jean Onimus
• Il faut lier la recherche de la vérité à un effort pour la vivre par Jean-Marie Domenach
• La présence d’une vérité dans le coeur des hommes constitue le meilleur garant de la survie des peuples par Chantal Delsol
• Doute, réalité et mondes intérieurs par José Ortega y Gasset
• Pour rencontrer l’espérance, il faut être allé au fond du désespoir par Pierre-Henri Simon
• Nous ne savons rien, nous ne voyons rien, nous ne pouvons rien… par Guy de Maupassant
• Le questionnement présuppose l’expérience du mystérieux, du problématique par Jan Patocka
• L’illusion est espoir éternel, éternelle gaieté, éternelle attente
par Guy de Maupassant
• Nihilisme de masse et « dernier homme » par Jacqueline Russ
• L’amour à l’époque de la mort de Dieu par Paul van den Bosch
• Sens de la quête et instinct quêteur
• Je te hais parce que tu es là, pareil à un lever de soleil au matin de la route par Julien Gracq
• Merlin l’éveilleur et le sens de la quête par Philippe Le Guillou
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vendredi, 14 novembre 2014
Reduccionismo de la identidad y análisis geopolítico
por Tiberio Graziani*
Ex: http://paginatransversal.wordpress.com
El estudio acerca de la relación que existe entre religión y análisis geopolítica suscitó un renovado interés entre los estudiosos y los analistas a partir de la revolución capitaneada por Khomeini y también por el envolvimiento del movimiento de los mujāhidīn en la coeva guerra sovietico-afgana. En efecto estos dos episodios, además de constituir un acontecimiento geopolítico importante y que en cierto sentido adelantó la incipiente desestructuración del sistema bipolar, reintrodujeron en las dinámicas internacionales el elemento religioso, como factor útil e imprescindible para la comprensión de la escena global. Según el autor el fundamentalismo religioso constituye una reinterpretación reduccionista de la misma religión, la cual tiende a constituir un elemento decisivo para la elaboración de las neoideologías de la identidad y para la definición de su proyección geopolítica.
Luego de las crisis de las ideologías dieciochescas y de las del siglo XX irrefrenablemente resurgidas aproximadamente durante los últimos treinta años del siglo pasado, contemporánea y vinculada con el colapso del viejo orden bipolar, con el transcurrir del tiempo la religión ha asumido un peso cada vez más dominador y estructural por lo que respecta la construcción de las que podríamos definir de forma aproximada “neoideologías de la identidad”. Esto es verificable en algunas áreas particulares del planeta como, por ejemplo, el Cercano y Medio Oriente. En este cuadrante geopolítico la religión asumió, también a raíz del atentado de las Torres gemelas del 2001, un rol prominente en los enrevesados y complejos asuntos internacionales.
Por lo que atañe el ámbito de la teoría y el análisis geopolítico, sin pasar por alto el aporte metodológico de Samuel Huntington1, se debe evidentemente al francés François Thual2 el hecho de haber vuelto a proponer una reflexión más específica del factor religioso en tanto que elemento imprescindible para una comprensión completa de algunos de entre los más complejos escenarios regionales; por lo que concierne, sin embargo, la práxis geopolítica es metodológicamente necesario hacer referencia a los dos siguientes acontecimientos, contemporáneos, pero diametralmente opuestos: el proceso revolucionario encaminado por Khomeini que se concluyó con la instauración de la República Islámica de Irán y la experiencia de los mujāhidīn en la guerra soviético-afgana.
En Irán el factor religioso remite a un sentido muy particular, además de expresar en su totalidad la capacidad de atracción que ejerce, sea con respecto a la población, sea con respecto a amplios estratos de la clase dirigente del país. Éste ha sabido imponerse a nivel estatal, constituyendo en un delicado equilibrio ideológico-confesional, una parte relevante, si bien no fundamental de la visión inspiradora del sistema de gobierno todavía imperante. En el caso de Irán la reelaboración de la religión islámica ocurrida en el curso de un intenso proceso histórico que se puede hacer remontar por lo menos desde los albores de la revolución khomeinista (1963) hasta nuestros días, se manifestó a través de una síntesis, por otra parte continuamente reactualizada bajo el impulso del vértice de la República islámica, entre el poder temporal y la autoridad espiritual, al punto de impregnar, con suceso, la gestión práctica de una sociedad moderna y sumamente compleja.
Pero Irán hasta ahora representa una excepción. Otros movimientos políticos inspirados por el Islam como, por ejemplo. El movimiento taliban, de alguna forma heredero de los mujāhidīn anteriormente citados, así como el de los Hermanos musulmanes, que se “pusieron a la prueba en la gestión del poder”, fracasaron miserablemente. Las causas del fracaso de estos movimientos son, por supuesto, múltiples y variadas, exógenas y endógenas. Observamos que la incapacidad de captar las transformaciones que se están sucediendo, la de realizar válidas y duraderas alianzas, la de proponer alternativas realistas y practicables a la de los modelos occidentales, así como la de sustituir las viejas oligarquías presentes en aquellos países cuya penetración y arraigo los condujo a la conquista del poder, derivan, en sustancia, de la capacidad de interpretación esquemática y restrictiva del grande legado histórico y cultural que caracteriza a la religión islámica. El reduccionismo de la identidad que caracteriza a estos movimientos, más acentuado en el caso extremo de los talibanes y más variado en el de los Hermanos musulmanes, no solo invalidan sus acciones políticas, sino que crea una grande hipoteca en la actividad gubernamental en el medio y largo plazo. En particular el reduccionismo de identidad aplicado al Islam, es decir, el llamado islamismo político, no se combina bien con la gestión de la complejidad requerida para poder gobernar una nación en la coyuntura actual en donde los factores de interdependencia internacional en los sectores económico, político y militar pesan considerablemente en la elección de los gobernantes, influenciando la dinámica geopolítica.
Notas
(1) Samuel P. Huntington, The Clash of Civilizations?, en Foreign Affairs, vol. 72, no. 3, Summer 1993, pp. 22-49; Lo scontro di civiltà e il nuovo ordine mondiale, Milano 1997.
(2) François Thual, Géopolitique du chiisme, 1995; Le douaire de Byzance. Territoires et identités de l’orthodoxie, Paris, 1998; Le désir de territoire. Morphogenèses territoriales et identités, Paris, 1999; Géopolitique du Bouddhisme, Genève, 2002; Géopolitique des religions. Le Dieu fragmenté, Paris, 2004. Véase también, para un difrente y alternativo punto de vista, la obra de Graham E. Fuller e Ian O. Lesser, Geopolitica dell’Islam. I paesi musulmani, il fondamentalismo, l’Occidente, Roma, 1996.
(3)Ruhollah Khomeini, Il governo islamico o l’autorità spirituale del giureconsulto, prefacio de Franco Cardini, Rimini, 2007; Pejman Abdolmohammadi, La Repubblica Islamica dell’Iran: Il pensiero politico dell’Ayatollah Khomeini, Genova, 2009.
(Traducción al castellano de Vincenzo Paglione)
* Presidente del IsAG, Director de Geopolitica
Fuente: El Espía Digital
La geopolitica delle religioni

SOMMARIO
Editoriale
Claudio Mutti, La geopolitica delle religioni
Dossario – La geopolitica delle religioni
Marco Costa, La tradizione confuciana nella Cina socialista
Parama Karuna Devi, Narendra Modi e il Risorgimento induista
Ermanno Visintainer, Religioni in Asia centrale
Carmela Crescenti, Geopolitica del sufismo
Ali Reza Jalali, Geopolitica dell’Islam sciita
Giuseppe Cappelluti, L’Islam russo: il Tatarstan
Vittoria Squillacioti, Le confraternite sufiche in Senegal
Ivelina Dimitrova, Il pilastro ortodosso dello Stato russo
Leonid Savin, Chiesa ortodossa russa, Stato e società
Stefano Vernole, L’influenza dell’Ortodossia sulla geopolitica serba
Andrea Turi, Docete omnes gentes. La geopolitica del Vaticano
Mahdi D. Nazemroaya, La persecuzione dei cristiani in Siria e in Iraq
Aldo Braccio, Protestantesimo e Occidente
Alessandra Colla, Deus vult. Sette protestanti e imperialismo statunitense
Kevin Barrett, L’Islam come controcultura americana
Gian Pio Mattogno, I fondamenti teologici dell’imperialismo sionista
Ábel Stamler, Una setta sionista in Ungheria
Interviste
Intervista a Guglielmo Duccoli (a cura di Aldo Braccio)
Recensioni
Aleksandr Dugin e Alain de Benoist, Eurasia, Vladimir Putin e la grande politica
LA GEOPOLITICA DELLE RELIGIONI
Ecco di seguito l’elenco degli articoli presenti in questo numero, con un breve riassunto di ciascuno di essi
EDITORIALE
Claudio Mutti, La geopolitica delle religioni
LA TRADIZIONE CONFUCIANA NELLA CINA SOCIALISTA
di Marco Costa
Nella storia della Cina moderna, nata dalla lotta rivoluzionaria culminata con la fondazione della Repubblica Popolare Cinese del 1949, confucianesimo e socialismo hanno vissuto, un rapporto tanto controverso quanto originale. Se in epoca maoista – ed in particolare nella fase della Rivoluzione Culturale alla metà degli anni Sessanta – le due filosofie parevano porsi su orizzonti culturali ed ideologici antitetici, con l’affermarsi della linea riformatrice in seno al PCC si è assistito ad un recupero parziale e corretto di alcuni elementi del confucianesimo. Basti pensare a concetti quali “sobrietà”, “armonia”, “unità”, ai quali la quinta generazione di dirigenti del PCC sembra affidarsi per governare la complessità sociale di una Cina sempre più proiettata verso un ruolo da protagonista sullo scenario globale.
NARENDRA MODI E IL RISORGIMENTO INDUISTA
di Parama Karuna Devi
La salita al potere di Narendra Modi, oggi a capo del governo indiano come Primo Ministro, è il risultato di un’evoluzione culturale e politica della maggioranza indù della popolazione che è iniziata negli anni Ottanta. Dopo aver ottenuto l’indipendenza dal regime coloniale britannico, l’India ha iniziato un lungo percorso di recupero e integrazione della propria identità nazionale, ma solo in tempi relativamente recenti si è arrivati alla consapevolezza della necessità di una radicale decolonizzazione della mentalità popolare. Il Risorgimento induista ha dovuto e dovrà ancora superare grandi difficoltà interne ed esterne, nonché momenti di violenza e di tensione, anche a causa della mancanza di informazione adeguata e addirittura della propaganda ostile degli schieramenti politici convenzionali e del negazionismo storico e religioso delle istituzioni accademiche. Ma se l’esperimento riuscisse, come sembra probabile, sarebbe una svolta epocale, non solo per l’India ma anche per il resto del mondo.
RELIGIONI IN ASIA CENTRALE
di Ermanno Visintainer
Parlando di religione in Asia centrale è importante evitare il fraintendimento che, quasi automaticamente, scaturisce dall’apparente sinonimia di Islam e islamismo. Il primo termine si riferisce alle modalità in cui questa religione si è manifestata nella storia, il secondo alla sua reificazione in feticcio da parte delle moderne categorie di pensiero. Col passaggio di consegne dalle antiche credenze dei Turchi preislamici alla sintesi rappresentata dal sufismo di Ahmed Yassawi, l’Islam ha assunto una sua forma specifica e caratteristica della regione centroasiatica. L’odierno Kazakhstan, con le iniziative fautrici del dialogo interreligioso e interculturale volute dal presidente Nursultan Nazarbayev, intende essere un modello per l’intera regione.
GEOPOLITICA DELL’ISLAM SCIITA
di Ali Reza Jalali
Dopo alcuni secoli di oblio politico, preceduti però dallo splendore dell’epoca safavide e non solo, l’Islam sciita è tornato alla ribalta, prima grazie alla rivoluzione iraniana del 1979, poi per via di una rete di alleanze regionali con movimenti e paesi guidati dalla componente sciita. La diffusa presenza sciita è quindi la principale risorsa cui può ricorrere, per esercitare la propria influenza, una nazione come quella iraniana, volenterosa di riprendere il suo storico ruolo imperiale. Il principale concorrente geopolitico dell’Iran nel mondo musulmano è il governo neoottomano di Ankara, determinato anch’esso a svolgere di nuovo, come in passato, un ruolo centrale nella regione che fu culla della religione islamica.
L’ISLAM RUSSO: IL TATARSTAN
di Giuseppe Cappelluti
“Gratta un Russo e troverai un Tataro”, dice un proverbio russo. Sovente descritto come un luogo di convivenza pacifica tra Cristiani e Musulmani, il Tatarstan sembra smentire i paradigmi sullo “scontro di civiltà” e sull’indigeribilità dei Musulmani. Va però detto che il clima di tolleranza che caratterizza il Tatarstan odierno è il frutto di secoli di convivenza e talora di contrasti fra Russi e Tatari.
LE CONFRATERNITE SUFICHE IN SENEGAL
di Vittoria Squillacioti
Gli ordini sufici Tijaniyya e Muridiyya hanno svolto in Senegal un ruolo molto importante, non solo nell’ambito propriamente religioso, ma anche come mediatrici nei rapporti con il potere politico, prima con quello coloniale e poi con quello instaurato dopo l’indipendenza (1960). I discepoli di queste confraternite dedicano la loro vita alla comunità religiosa prendendo come punto di riferimento spirituale il capo religioso, chiamato serign, shaykh o marabut. I discepoli credono che solo attraverso il rispetto delle regole della confraternita impartite dal Serign sarà possibile ottenere il perdono di Dio e di conseguenza il Paradiso. L’influenza della Muridiyya, in particolare, è vasta e si estende ad ogni campo della vita di chi ne fa parte e in alcuni casi la parola del Marabut arriva ad essere legge indiscutibile.
IL PILASTRO ORTODOSSO DELLO STATO RUSSO
di Ivelina Dimitrova
La plurisecolare storia russa, che trae origine dalla trasformazione dei principati russi nel grande impero zarista, evidenzia l’importanza dell’Ortodossia come pilastro dell’identità nazionale e culturale. Pur tuttavia, da sole la crescita economica russa e la dirigenza politica russa non sono sufficienti per riaffermare una comune identità per le popolazioni slave ed ex comuniste, un tempo riconducibili all’ideologia sovietica ed oggi attratte dalle sirene del capitalismo occidentale e dalla globalizzazione atlantica. Il recupero della centralità dell’Ortodossia assume quindi fondamentale importanza per la rinascita russa, oggetto di continui attacchi identitari e socioculturali fin dal disfacimento dell’Unione Sovietica.
CHIESA ORTODOSSA RUSSA, STATO E SOCIETÁ
di Leonid Savin
In Russia la salvaguardia dei fondamenti delle religioni tradizionali e il sostegno governativo alle istituzioni ecclesiastiche hanno una stretta relazione con la stabilità politica e sociale. Studiosi di dottrina dello Stato, teologi ed esperti di relazioni internazionali negli ultimi tempi dibattono sul tema del rapporto fra le autorità dello Stato russo e la Chiesa Ortodossa Russa. Il presente articolo prende in esame l’interazione tra le istituzioni della Chiesa Ortodossa, il governo dello Stato e la società russa.
L’INFLUENZA DELL’ORTODOSSIA SULLA GEOPOLITICA SERBA
di Stefano Vernole
Che l’Ortodossia rimanga oggi un fattore geopolitico di primaria importanza lo si constata facilmente nell’ambito geopolitico della Serbia. Nella stessa ultima Costituzione di quella nazione, promulgata il 15 giugno 2008, si afferma che il Kosovo e Metohija è parte integrante della Serbia e non se ne riconosce l’indipendenza. Le ragioni di questa “ostinazione” si spiegano con la storia secolare di quel popolo, per il quale le radici cristiano-ortodosse e i relativi riferimenti simbolici rimangono un fattore identitario ineludibile.
DOCETE OMNES GENTES. LA GEOPOLITICA DEL VATICANO
di Andrea Turi
Il ritorno del fattore religioso sulla scena internazionale ha portato al ripensamento delle relazioni tra Stati sulla base dell’inserimento dell’azione – morale e politica – esercitata dalle istituzioni religiose quale variabile primaria. Per il Cattolicesimo, l’elezione di Papa Francesco ha rinnovato l’interesse per gli affari vaticani e spinto a interrogarsi sul ruolo (geo)politico della Chiesa di Roma, che in questo scritto (breve e senza presunzione di essere esaustivo) viene trattato in una prospettiva storica: partendo dalle origini sino ad arrivare ai recenti sviluppi, analizziamo i ripetuti spostamenti spaziali, geografici e politici che hanno caratterizzato l’evoluzione della Chiesa Cattolica.
LA PERSECUZIONE DEI CRISTIANI IN SIRIA E IN IRAQ
di Mahdi Darius Nazemroaya
Le linee di confine di quelle che vengono percepite e presentate come aree di diverse civiltà sono spesso artificiali. La persecuzione dei cristiani della Siria e dell’Iraq è finalizzata ad eliminare la funzione dell’Asia sudoccidentale quale ponte fra diverse civiltà e a tracciare una invalicabile linea di frontiera tra il mondo islamico e quello cristiano, nel quadro della strategia statunitense dello “scontro delle civiltà”.
PROTESTANTESIMO E OCCIDENTE
di Aldo Braccio
La rappresentazione dell’Occidente imposta dall’egemonia statunitense e supinamente accettata dall’Europa prevede generalmente l’adozione di una mentalità laica e secolarizzata, alla cui formazione hanno però contribuito l’etica protestante e particolarmente la dottrina delle chiese riformate di impronta calvinista e puritana. Si tratta di una contraddizione solo apparente, perché tali disposizioni di carattere religioso hanno determinato l’adozione di comportamenti e di stili di vita contraddistinti dall’affermazione del primato dell’economia e dalla ricerca del successo mondano, nonché da quella “autonomizzazione dell’individuo” che è alla base dell’individualismo moderno. Indipendentemente dal giudizio che si voglia dare complessivamente sulla Riforma luterana e singolarmente sulle diverse declinazioni del protestantesimo, l’importanza degli apporti considerati ci sembra costituisca un tratto caratteristico di quella entità geopolitica strumentale e ambigua denominata Occidente.
DEUS VULT. SETTE PROTESTANTI E IMPERIALISMO STATUNITENSE
di Alessandra Colla
La particolare aggressività dell’imperialismo statunitense è sempre stata una caratteristica della “Nazione sotto Dio”, a partire da quando i primi emigranti inglesi sbarcarono sulla costa atlantica dell’America settentrionale per impiantarvi quelle che sarebbero poi divenute le Tredici Colonie. Motivato da solidi agganci nella tradizione veterotestamentaria, riportata in auge dalle sette protestanti e in particolare dal Puritanesimo, l’espansionismo americano ha assunto ben presto caratteri messianici che nel corso del tempo l’hanno reso, più che una minaccia, un pericolo concreto per il mondo libero.
L’ISLAM COME CONTROCULTURA AMERICANA
di Kevin Barrett
Mentre la maggior parte dei musulmani americani è costituita di immigrati di prima, seconda o terza generazione, in America c’è una comunità islamica vecchia di secoli, quella afroamericana, che si ritiene rappresenti un terzo o anche una metà della popolazione musulmana d’America. Di solito questa comunità viene trascurata da chi si occupa dell’Islam americano: o per motivi d’ordine razziale o per la volontà di presentare l’Islam come un fenomeno straniero e non americano. Eppure nell’Islam statunitense i musulmani afroamericani costituiscono il gruppo di gran lunga più numeroso.
I FONDAMENTI TEOLOGICI DELL’IMPERIALISMO SIONISTA
di Gian Pio Mattogno
Il Sionismo non è solo “nazionalismo ebraico”. Ridurre l’ideologia sionista ad una mera questione di politica territoriale è un errore politico, storico e storiografico. Anche se il Sionismo è un fenomeno moderno, le sue radici più autentiche vanno rinvenute nella Bibbia ebraica, nel Talmud e nella letteratura rabbinica. L’imperialismo sionista è una conseguenza dei principi fondamentali della religione giudaica e delle aspirazioni messianico-imperialistiche di Israele. Il suo obbiettivo specifico immediato è la pulizia etnica della Palestina (imperialismo regionale), ma esso mira soprattutto a spianare la strada all’avvento del “Messia” e all’impero universale di Israele.
UNA SETTA SIONISTA IN UNGHERIA
di Ábel Stamler
A partire dagli anni Duemila, la setta neoprotestante “Chiesa della Fede” (Hit Gyülekezete) esercita sulla vita politica ungherese una tale influenza che, senza una conoscenza dei suoi orientamenti fondamentali, la politica interna ed estera dell’Ungheria sarebbe alquanto incomprensibile. La setta, dichiaratamente sionista, esercita sui governi ungheresi una pressione univoca a favore di una sempre più stretta dipendenza da Israele e dagli Stati Uniti. La Chiesa della Fede, che agisce dal 1979, in seguito all’approvazione della nuova legge sulle comunità religiose (2011), si è venuta a trovare sullo stesso piano della Chiesa Cattolica Ungherese, della Chiesa Riformata d’Ungheria e della Chiesa Evangelica d’Ungheria, delle quali è indiscutibile l’importanza storica nel Paese danubiano. Ciò è dovuto ad un parlamento in cui è largamente maggioritario il Fidesz, un partito conosciuto come conservatore e di destra.
INTERVISTA A GUGLIELMO DUCCOLI
a cura di Aldo Braccio
Esperto in materie storiche, Guglielmo Duccoli ha legato il suo nome alla direzione editoriale di riviste quali “Civiltà” e “L’Illustrazione Italiana”, di cui ha anche curato la ricerca e la digitalizzazione della collezione storica completa. Attualmente collabora al “Progetto Sinapsi” del Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo per la gestione e la valorizzazione del patrimonio culturale digitale delle biblioteche e degli archivi italiani.
RECENSIONE di Eurasia, Vladimir Putin e la grande politica, di Aleksandr Dugin e Alain de Benoist
a cura di Giacomo Gabellini
Eurasia, Vladimir Putin e la grande politica è un saggio di grande spessore sia sotto il profilo filosofico-culturale che sotto quello geopolitico-strategico, perché spiega in maniera piuttosto esauriente i presupposti, i contenuti e le finalità che l’eurasiatismo si propone di ottenere, smontando un pezzo alla volta le teorie statunitensi riguardo alla cosiddetta “fine della storia”, che secondo i suoi promotori avrebbe inesorabilmente fatto scivolare il pianeta verso un ordine mondiale democratico e liberale.
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mercredi, 12 novembre 2014
R&A: Tsunami mondialiste sur l'Europe?...
Tsunami mondialiste sur l'Europe?...
La revue Réfléchir et agir publie dans son dernier numéro (n°48 - automne 2014), disponible en kiosque, un dossier sur l'offensive mondialiste en Europe...
Au sommaire du dossier :
Le tsunami mondialiste sur l'Europe
L'Union européenne
Le traité transatlantique
Les Young Leaders
Entretien avec Emmanuel Ratier
Les multinationales veulent faire les lois
La société de l'indécence
La Chine, l'autre acteur du mondialisme en Europe
La Croatie, du communisme au mondialisme
La Bulgarie : le droit à l'oubli ?
Gouverner par le chaos
On trouvera aussi un entretien avec l'auteur de polars Joël Houssin, des articles sur l'amour courtois, sur Ponce Pilate, sur le groupe de rock français La Souris Déglingué ou sur le cinéaste Terry Gilliam, fondateur des Monthy Python, ainsi que de nombreuses notes de lectures et une rubrique musique...
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Sezession 62 - Oktober 2014
Sezession 62 - Oktober 2014
Bestellungen/Abo: http://www.sezession.de
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Editorial
Bild und Text Prolog – »Wir sind also Kulturpessimisten, ja?« Thema Autorenporträt Friedrich Sieburg Kulturkritik Über den Verlust der Mitte Zur Kritik des Geistes bei Ludwig Klages Das kulturkritische Echo der KR Und dann und wann ein Bildinnenteil Der Maler Clemens Fuchs Vom Wahren im Falschen – Neue Slowenische Kunst (NSK) Ratlos, aber gut drauf – Sinn und Widersinn der Nostalgie Epilog – Du bist wohl nicht … Bücher Rezensionen Vermischtes |
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lundi, 10 novembre 2014
Elementos 84: Julien Freund
ELEMENTOS Nº 84.
JULIEN FREUND: LO POLÍTICO EN ESENCIA
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dimanche, 09 novembre 2014
Bulletin célinien n°368 (nov. 2014)
Vient de paraître :
Le Bulletin célinien n°368 (novembre 2014)
Au sommaire :
- Marc Laudelout : Bloc-notes [Entretiens avec Paul Morand]
- M. L. : Le Journal de Christian Dedet
- M. L. : Florent Morési est mort
- David Desvérité : Djian — Céline
- François Lecomte : Régine Deforges
- Éric Mazet : Lucienne Delforge et Louis Destouches (II)
- Émeric Cian-Grangé : Entretien avec Nicole Debrie
Le Bulletin célinien, c/o Marc Laudelout, Bureau Saint-Lambert, B. P. 77, BE 1200 Bruxelles.
Abonnement annuel : 55 € (onze numéros).
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Elementos N°79, 80 y 81
¿FIN DE LA HISTORIA O DE LA CIVILIZACIÓN? HUNTINGTON Y FUKUYAMA (II)
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Sumario
Quién es Francis Fukuyama?, por Israel Sanmartín
Huntington, Fukuyama y el Eurasismo, por Alexander Dugin
Francis Fukuyama: una presentación, por Ramón Alcoberro
Kondylis, el anti-Fukuyama. La política planetaria tras la "Guerra Fría", por Armin Mohler
El neoconservadurismo en el final de la Guerra Fría: Fukuyama y Huntington, por Joan Antón Mellón y Joan Lara Amat y León
Las tesis de Fukuyama sobre el fin de la historia, por Andrés Huguet Polo
El “fin de la historia” como mito de la sociedad consumista/capitalista, por Pedro A. Honrubia Hurtado
El error antropológico de Fukuyama, por Alfredo Sáenz
Francis Fukuyama y la Hegemonía del Liberalismo: Desafíos a "El Fin de la Historia", por Graciano Gaillard
Fukuyama. Un réquiem por el neoconservadurismo, por Kenneth Anderson
Fukuyama y Huntington, en la picota, por Fernando Rodríguez Genovés
Francis Fukuyama: ¿el fin de la historia o de un fraude intelectual?, por Alberto J. Franzoia
El profesor Fukuyama y la enseñanza de la economía, por José F. Bellod Redondo
Un ejemplo de post-modernidad tecnológica: Francis Fukuyama, por Fernando R. García Hernández
¿El Fin de la Historia? Notas sobre el espejismo de Fukuyama, por Luis R. Oro Tapia
Trust: ¿qué tanta confianza conceder a Francis Fukuyama?, por Eduardo A. Bohórquez
Los motivos de la resistencia a la tesis del «Fin de la historia» en el sentido de Fukuyama, por Gustavo Bueno
ELEMENTOS Nº 80.
¿FIN DE LA HISTORIA O DE LA CIVILIZACIÓN? HUNTINGTON Y FUKUYAMA (I)
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Sumario.-
El Nuevo Orden Mundial: entre Fukuyama y Huntington, por José Javier Esparza
De Fukuyama a Huntington o la legitimación del etnocidio, por Carlos Caballero
En torno a Samuel Huntington: algunas consideraciones sobre el Choque de Civilizaciones, por Fernando Cacho Canales y Jorge Riquelme Rivera
Una crítica político-antropológica al «choque de civilizaciones» de Samuel P. Huntington, por Anna Quintanas
Crítica al Choque de Civilizaciones de Huntington, por Alejandro Uribarri
Sam Huntington, por Rodolfo A. Díaz
Samuel Huntington, el penúltimo profeta, por Antonio Golmar
La teoría democrática de Huntington, por Roberto García Jurado
La dinámica de la civilización occidental: Huntington a debate, por Raimundo Otero Enríquez
Por qué se equivoca Huntington, por Ulrich Beck
Samuel Huntington, ¿el Spengler americano?, por Carlos Martínez-Cava
La guerra de civilizaciones: plan para extender la hegemonía estadounidense, por Thierry Meyssan
¿Choque de civilizaciones? Una revisión crítica de la teoría de Samuel Huntington, por Joan Manuel Cabezas
Samuel P. Huntington: un intelectual pragmático del “sueño americano”, por María Luisa Parraguez Kobek
ELEMENTOS Nº 79.
CONTRA OCCIDENTE: SALIR DEL SISTEMA OCCIDENTAL
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jeudi, 06 novembre 2014
ERNST JÜNGER: DE HÉROES, TITANES Y DIOSES
ELEMENTOS Nº 78.
ERNST JÜNGER: DE HÉROES, TITANES Y DIOSES
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mercredi, 05 novembre 2014
Выпуск XXIII 2014 Украина. Coup d’état
Выпуск XXIII 2014
Украина. Coup d’état

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mardi, 04 novembre 2014
Nouvelle revue d'histoire n°75
La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque
(n° 75, novembre - décembre 2014).
Le dossier central est consacré à l'impôt, à sa perception par l'état et aux réactions qu'il a pu suscité au fil de l'histoire. On peut y lire, notamment, des articles de Emma Demeester ("Aux origines de l'impôt royal" ; "La dîme, un impôt millénaire"), de Philippe Conrad ("Soulèvements paysans contre l'impôt" ; "1789 : la tyrannie du fisc" ; "Juillet 1914 : naissance de l'impôt sur le revenu"), de Jean-Joël Brégeon ("Gabelle, faux-sauniers et gabelous"), de Martin Benoist ("La Dîme royale de Vauban"), de Jean Kappel ("Les fermiers généraux"), de Virginie Tanlay ("Napoléon et l'impôt") et de Philippe Parroy ("1953 : Poujade, le rebelle contre le fisc").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Christian Harbulot ("La France détruit sa puissance") et l'autre avec Bernard Lugan ("Atlas des guerres africaines"), ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Brantôme, de l'épée à la plume"), d'Henri Levavasseur ("Des Européens aux portes de la Chine"), de Rémy Porte ("1914 : la mêlée des Flandres"), de Tancrède Josseran ("1914 : l'impossible neutralité de l'Empire ottoman") et d'Aude de Kerros ("Conflits autour de l'art abstrait").
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samedi, 25 octobre 2014
Terre & Peuple Magazine n°61
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mardi, 21 octobre 2014
Geopolitica delle religioni

LA GEOPOLITICA DELLE RELIGIONI
Ecco di seguito l’elenco degli articoli presenti in questo numero, con un breve riassunto di ciascuno di essi
EDITORIALE
Claudio Mutti, La geopolitica delle religioni
LA TRADIZIONE CONFUCIANA NELLA CINA SOCIALISTA
di Marco Costa
Nella storia della Cina moderna, nata dalla lotta rivoluzionaria culminata con la fondazione della Repubblica Popolare Cinese del 1949, confucianesimo e socialismo hanno vissuto, un rapporto tanto controverso quanto originale. Se in epoca maoista – ed in particolare nella fase della Rivoluzione Culturale alla metà degli anni Sessanta – le due filosofie parevano porsi su orizzonti culturali ed ideologici antitetici, con l’affermarsi della linea riformatrice in seno al PCC si è assistito ad un recupero parziale e corretto di alcuni elementi del confucianesimo. Basti pensare a concetti quali “sobrietà”, “armonia”, “unità”, ai quali la quinta generazione di dirigenti del PCC sembra affidarsi per governare la complessità sociale di una Cina sempre più proiettata verso un ruolo da protagonista sullo scenario globale.
NARENDRA MODI E IL RISORGIMENTO INDUISTA
di Parama Karuna Devi
La salita al potere di Narendra Modi, oggi a capo del governo indiano come Primo Ministro, è il risultato di un’evoluzione culturale e politica della maggioranza indù della popolazione che è iniziata negli anni Ottanta. Dopo aver ottenuto l’indipendenza dal regime coloniale britannico, l’India ha iniziato un lungo percorso di recupero e integrazione della propria identità nazionale, ma solo in tempi relativamente recenti si è arrivati alla consapevolezza della necessità di una radicale decolonizzazione della mentalità popolare. Il Risorgimento induista ha dovuto e dovrà ancora superare grandi difficoltà interne ed esterne, nonché momenti di violenza e di tensione, anche a causa della mancanza di informazione adeguata e addirittura della propaganda ostile degli schieramenti politici convenzionali e del negazionismo storico e religioso delle istituzioni accademiche. Ma se l’esperimento riuscisse, come sembra probabile, sarebbe una svolta epocale, non solo per l’India ma anche per il resto del mondo.
RELIGIONI IN ASIA CENTRALE
di Ermanno Visintainer
Parlando di religione in Asia centrale è importante evitare il fraintendimento che, quasi automaticamente, scaturisce dall’apparente sinonimia di Islam e islamismo. Il primo termine si riferisce alle modalità in cui questa religione si è manifestata nella storia, il secondo alla sua reificazione in feticcio da parte delle moderne categorie di pensiero. Col passaggio di consegne dalle antiche credenze dei Turchi preislamici alla sintesi rappresentata dal sufismo di Ahmed Yassawi, l’Islam ha assunto una sua forma specifica e caratteristica della regione centroasiatica. L’odierno Kazakhstan, con le iniziative fautrici del dialogo interreligioso e interculturale volute dal presidente Nursultan Nazarbayev, intende essere un modello per l’intera regione.
GEOPOLITICA DELL’ISLAM SCIITA
di Ali Reza Jalali
Dopo alcuni secoli di oblio politico, preceduti però dallo splendore dell’epoca safavide e non solo, l’Islam sciita è tornato alla ribalta, prima grazie alla rivoluzione iraniana del 1979, poi per via di una rete di alleanze regionali con movimenti e paesi guidati dalla componente sciita. La diffusa presenza sciita è quindi la principale risorsa cui può ricorrere, per esercitare la propria influenza, una nazione come quella iraniana, volenterosa di riprendere il suo storico ruolo imperiale. Il principale concorrente geopolitico dell’Iran nel mondo musulmano è il governo neoottomano di Ankara, determinato anch’esso a svolgere di nuovo, come in passato, un ruolo centrale nella regione che fu culla della religione islamica.
L’ISLAM RUSSO: IL TATARSTAN
di Giuseppe Cappelluti
“Gratta un Russo e troverai un Tataro”, dice un proverbio russo. Sovente descritto come un luogo di convivenza pacifica tra Cristiani e Musulmani, il Tatarstan sembra smentire i paradigmi sullo “scontro di civiltà” e sull’indigeribilità dei Musulmani. Va però detto che il clima di tolleranza che caratterizza il Tatarstan odierno è il frutto di secoli di convivenza e talora di contrasti fra Russi e Tatari.
LE CONFRATERNITE SUFICHE IN SENEGAL
di Vittoria Squillacioti
Gli ordini sufici Tijaniyya e Muridiyya hanno svolto in Senegal un ruolo molto importante, non solo nell’ambito propriamente religioso, ma anche come mediatrici nei rapporti con il potere politico, prima con quello coloniale e poi con quello instaurato dopo l’indipendenza (1960). I discepoli di queste confraternite dedicano la loro vita alla comunità religiosa prendendo come punto di riferimento spirituale il capo religioso, chiamato serign, shaykh o marabut. I discepoli credono che solo attraverso il rispetto delle regole della confraternita impartite dal Serign sarà possibile ottenere il perdono di Dio e di conseguenza il Paradiso. L’influenza della Muridiyya, in particolare, è vasta e si estende ad ogni campo della vita di chi ne fa parte e in alcuni casi la parola del Marabut arriva ad essere legge indiscutibile.
IL PILASTRO ORTODOSSO DELLO STATO RUSSO
di Ivelina Dimitrova
La plurisecolare storia russa, che trae origine dalla trasformazione dei principati russi nel grande impero zarista, evidenzia l’importanza dell’Ortodossia come pilastro dell’identità nazionale e culturale. Pur tuttavia, da sole la crescita economica russa e la dirigenza politica russa non sono sufficienti per riaffermare una comune identità per le popolazioni slave ed ex comuniste, un tempo riconducibili all’ideologia sovietica ed oggi attratte dalle sirene del capitalismo occidentale e dalla globalizzazione atlantica. Il recupero della centralità dell’Ortodossia assume quindi fondamentale importanza per la rinascita russa, oggetto di continui attacchi identitari e socioculturali fin dal disfacimento dell’Unione Sovietica.
CHIESA ORTODOSSA RUSSA, STATO E SOCIETÁ
di Leonid Savin
In Russia la salvaguardia dei fondamenti delle religioni tradizionali e il sostegno governativo alle istituzioni ecclesiastiche hanno una stretta relazione con la stabilità politica e sociale. Studiosi di dottrina dello Stato, teologi ed esperti di relazioni internazionali negli ultimi tempi dibattono sul tema del rapporto fra le autorità dello Stato russo e la Chiesa Ortodossa Russa. Il presente articolo prende in esame l’interazione tra le istituzioni della Chiesa Ortodossa, il governo dello Stato e la società russa.
L’INFLUENZA DELL’ORTODOSSIA SULLA GEOPOLITICA SERBA
di Stefano Vernole
Che l’Ortodossia rimanga oggi un fattore geopolitico di primaria importanza lo si constata facilmente nell’ambito geopolitico della Serbia. Nella stessa ultima Costituzione di quella nazione, promulgata il 15 giugno 2008, si afferma che il Kosovo e Metohija è parte integrante della Serbia e non se ne riconosce l’indipendenza. Le ragioni di questa “ostinazione” si spiegano con la storia secolare di quel popolo, per il quale le radici cristiano-ortodosse e i relativi riferimenti simbolici rimangono un fattore identitario ineludibile.
DOCETE OMNES GENTES. LA GEOPOLITICA DEL VATICANO
di Andrea Turi
Il ritorno del fattore religioso sulla scena internazionale ha portato al ripensamento delle relazioni tra Stati sulla base dell’inserimento dell’azione – morale e politica – esercitata dalle istituzioni religiose quale variabile primaria. Per il Cattolicesimo, l’elezione di Papa Francesco ha rinnovato l’interesse per gli affari vaticani e spinto a interrogarsi sul ruolo (geo)politico della Chiesa di Roma, che in questo scritto (breve e senza presunzione di essere esaustivo) viene trattato in una prospettiva storica: partendo dalle origini sino ad arrivare ai recenti sviluppi, analizziamo i ripetuti spostamenti spaziali, geografici e politici che hanno caratterizzato l’evoluzione della Chiesa Cattolica.
LA PERSECUZIONE DEI CRISTIANI IN SIRIA E IN IRAQ
di Mahdi Darius Nazemroaya
Le linee di confine di quelle che vengono percepite e presentate come aree di diverse civiltà sono spesso artificiali. La persecuzione dei cristiani della Siria e dell’Iraq è finalizzata ad eliminare la funzione dell’Asia sudoccidentale quale ponte fra diverse civiltà e a tracciare una invalicabile linea di frontiera tra il mondo islamico e quello cristiano, nel quadro della strategia statunitense dello “scontro delle civiltà”.
PROTESTANTESIMO E OCCIDENTE
di Aldo Braccio
La rappresentazione dell’Occidente imposta dall’egemonia statunitense e supinamente accettata dall’Europa prevede generalmente l’adozione di una mentalità laica e secolarizzata, alla cui formazione hanno però contribuito l’etica protestante e particolarmente la dottrina delle chiese riformate di impronta calvinista e puritana. Si tratta di una contraddizione solo apparente, perché tali disposizioni di carattere religioso hanno determinato l’adozione di comportamenti e di stili di vita contraddistinti dall’affermazione del primato dell’economia e dalla ricerca del successo mondano, nonché da quella “autonomizzazione dell’individuo” che è alla base dell’individualismo moderno. Indipendentemente dal giudizio che si voglia dare complessivamente sulla Riforma luterana e singolarmente sulle diverse declinazioni del protestantesimo, l’importanza degli apporti considerati ci sembra costituisca un tratto caratteristico di quella entità geopolitica strumentale e ambigua denominata Occidente.
DEUS VULT. SETTE PROTESTANTI E IMPERIALISMO STATUNITENSE
di Alessandra Colla
La particolare aggressività dell’imperialismo statunitense è sempre stata una caratteristica della “Nazione sotto Dio”, a partire da quando i primi emigranti inglesi sbarcarono sulla costa atlantica dell’America settentrionale per impiantarvi quelle che sarebbero poi divenute le Tredici Colonie. Motivato da solidi agganci nella tradizione veterotestamentaria, riportata in auge dalle sette protestanti e in particolare dal Puritanesimo, l’espansionismo americano ha assunto ben presto caratteri messianici che nel corso del tempo l’hanno reso, più che una minaccia, un pericolo concreto per il mondo libero.
L’ISLAM COME CONTROCULTURA AMERICANA
di Kevin Barrett
Mentre la maggior parte dei musulmani americani è costituita di immigrati di prima, seconda o terza generazione, in America c’è una comunità islamica vecchia di secoli, quella afroamericana, che si ritiene rappresenti un terzo o anche una metà della popolazione musulmana d’America. Di solito questa comunità viene trascurata da chi si occupa dell’Islam americano: o per motivi d’ordine razziale o per la volontà di presentare l’Islam come un fenomeno straniero e non americano. Eppure nell’Islam statunitense i musulmani afroamericani costituiscono il gruppo di gran lunga più numeroso.
I FONDAMENTI TEOLOGICI DELL’IMPERIALISMO SIONISTA
di Gian Pio Mattogno
Il Sionismo non è solo “nazionalismo ebraico”. Ridurre l’ideologia sionista ad una mera questione di politica territoriale è un errore politico, storico e storiografico. Anche se il Sionismo è un fenomeno moderno, le sue radici più autentiche vanno rinvenute nella Bibbia ebraica, nel Talmud e nella letteratura rabbinica. L’imperialismo sionista è una conseguenza dei principi fondamentali della religione giudaica e delle aspirazioni messianico-imperialistiche di Israele. Il suo obbiettivo specifico immediato è la pulizia etnica della Palestina (imperialismo regionale), ma esso mira soprattutto a spianare la strada all’avvento del “Messia” e all’impero universale di Israele.
UNA SETTA SIONISTA IN UNGHERIA
di Ábel Stamler
A partire dagli anni Duemila, la setta neoprotestante “Chiesa della Fede” (Hit Gyülekezete) esercita sulla vita politica ungherese una tale influenza che, senza una conoscenza dei suoi orientamenti fondamentali, la politica interna ed estera dell’Ungheria sarebbe alquanto incomprensibile. La setta, dichiaratamente sionista, esercita sui governi ungheresi una pressione univoca a favore di una sempre più stretta dipendenza da Israele e dagli Stati Uniti. La Chiesa della Fede, che agisce dal 1979, in seguito all’approvazione della nuova legge sulle comunità religiose (2011), si è venuta a trovare sullo stesso piano della Chiesa Cattolica Ungherese, della Chiesa Riformata d’Ungheria e della Chiesa Evangelica d’Ungheria, delle quali è indiscutibile l’importanza storica nel Paese danubiano. Ciò è dovuto ad un parlamento in cui è largamente maggioritario il Fidesz, un partito conosciuto come conservatore e di destra.
INTERVISTA A GUGLIELMO DUCCOLI
a cura di Aldo Braccio
Esperto in materie storiche, Guglielmo Duccoli ha legato il suo nome alla direzione editoriale di riviste quali “Civiltà” e “L’Illustrazione Italiana”, di cui ha anche curato la ricerca e la digitalizzazione della collezione storica completa. Attualmente collabora al “Progetto Sinapsi” del Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo per la gestione e la valorizzazione del patrimonio culturale digitale delle biblioteche e degli archivi italiani.
RECENSIONE di Eurasia, Vladimir Putin e la grande politica, di Aleksandr Dugin e Alain de Benoist
a cura di Giacomo Gabellini
Eurasia, Vladimir Putin e la grande politica è un saggio di grande spessore sia sotto il profilo filosofico-culturale che sotto quello geopolitico-strategico, perché spiega in maniera piuttosto esauriente i presupposti, i contenuti e le finalità che l’eurasiatismo si propone di ottenere, smontando un pezzo alla volta le teorie statunitensi riguardo alla cosiddetta “fine della storia”, che secondo i suoi promotori avrebbe inesorabilmente fatto scivolare il pianeta verso un ordine mondiale democratico e liberale.
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