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mercredi, 08 avril 2009

Le trio infernal de l'atlantisme "français"

 

Ex: http://ettuttiquanti.blogspot.com/
"Depuis 2007 la politique étrangère française est aux mains d'un triumvirat à la fois sioniste et philo-américain : Nicolas Sarkôzy, Bernard Kouchner et Jean-David Lévitte.

On ne présente plus Nicolas Sarkôzy, mais on rappellera qu'il est le petit-fils d'un éminent représentant de la communauté juive de Salonique qui l'a largement élevé. Cette communauté juive de Salonique était réputée pour son aisance à se mouvoir au sein des arcanes du pouvoir ottoman et à en profiter durant l'occupation turque en Grèce. Cet héritage explique sans doute pourquoi Nicolas Sarkôzy s'est toujours montré fort soucieux de satisfaire toutes les demandes du CRIF et a reçu, en 2003, le prix de la tolérance du Centre Simon Wiesenthal pour son action contre l'antisémitisme. Son élection a été saluée en Israël comme une excellente nouvelle. Il n'y a pas lieu d'insister. C'est, aussi, un amoureux inconditionnel des États-Unis, à tel point que c'est là-bas que, sitôt élu, il est allé se ressourcer.

On ne présente plus non plus Bernard Kouchner, d'origine juive russe, spécialiste du business humanitaire et de la consultante de luxe, fidèle d'Israël et ami de dirigeants israéliens, ancien "Gauleiter" de la MINUK au Kossovo où il a couvert l'épuration ethnique perpétrée par les Albanais aux dépends des Serbes selon les vœux de ses maîtres américains. Devenu ministre des Affaires étrangères de la république française, il multiplie les signes d'allégeance à toutes les modes occidentales.

En revanche, beaucoup moins connu du grand public, Jean-David Lévitte mérite une mention spéciale. C'est l'éminence grise de Nicolas Sarkôzy en politique étrangère, le vrai patron de celle-ci, ce qui l'amène parfois à entrer en conflit avec l'ego démesuré de Bernard Kouchner. Né en 1946, diplômé de I.E.P. de Paris et de l'Institut national des langues et civilisations orientales, il a entamé une carrière diplomatique avant de servir Jacques Chirac de 1995 à 2000, ce qui lui a valu de devenir le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à New York puis ambassadeur aux États-Unis à partir de 2002. Là-bas, il sut faire évoluer la position diplomatique de la France, mal perçue depuis l'opposition à la seconde guerre d'Irak en 2003, dans un sens plus "compréhensif" " des positions américaines. Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkôzy l'intègre à sa garde rapprochée comme conseiller diplomatique avant de lui confier les rênes du nouveau Conseil National de Sécurité, véritable pilote de la nouvelle diplomatie française. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il est le fils de Georges Lévitte, issu d'une famille juive d'Ukraine réfugiée d'abord en Allemagne en 1922, puis en France. Son père a eu une influence déterminante sur le renouveau de la pensée religieuse juive après la Seconde Guerre mondiale en même temps qu'il s'est engagé à l'Ainerican detvish Committee et a collaboré au Fonds Social Juif Unifié. Jean-David Lévitte a donc grandi dans un milieu familial très lié à la fois à la communauté juive, au sionisme et aux États-Unis.

C'est donc ce trio qui est aux commandes de la politique étrangère française depuis le printemps 2007. Un double rapprochement s'est alors effectué tant vis-à-vis de l'entité sioniste israélienne que des États-Unis d'Amérique, avec accélération du processus depuis que le nouveau locataire de la Maison Blanche apparaît plus fréquentable que l'ancien. Leur grand chantier actuel est la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN."

Source :
Terre & Peuple n°39.

mardi, 07 avril 2009

Nouvelles concessions faites aux Turcs

Nouvelles concessions faites aux Turcs

Ex: http://www.insolent.fr/

090406Les historiens du futur retiendront peut-être l'image du président du Conseil italien téléphonant sur les bords du Rhin ce 4 mars au matin. Durant 32 minutes Silvio Berlusconi s'est ainsi entretenu à distance avec le premier ministre Erdogan. Scène d'autant plus émouvante et insolite que la Turquie se trouvait représentée à Strasbourg. Son président de la république Abdullah Gül figurait parmi les participants, en bonne place sur les photos et en bonne santé. Certains ont donc pu imaginer, mais je ne puis me résoudre à le croire, qu'il ne faisait office que de marionnette, sous les ordres de la confrérie islamique, dans laquelle il se trouverait subordonné à son dynamique camarade de parti.

On doit sans doute exprimer une certaine reconnaissance à la très efficace diplomatie italienne d'avoir su sortir de l'impasse l'Europe et l'occident, mais aussi le bon déroulement de la cérémonie de Strasbourg.

La non-moins efficace diplomatie turque a su accepter le principe d'une nomination de M. Rasmussen. Cela ne lui coûtera rien. Reste cependant à savoir, en contrepartie, quelles dispositions ultérieures, elle a entrepris d'extorquer à ses partenaires. Confrontée à des négociateurs collectifs, divisés, autrement moins redoutables que le chef du gouvernement de Rome, elle ne manquera jamais de ressources. Avec 520 000 hommes, elle dispose de la plus grosse armée de terre de l'Otan. Et bien que les 130 000 soldats turcs escomptés par les stratèges anglo-américains ait fait défaut en Mésopotamie en raison du vote négatif du Majlis d'Ankara en mars 2003, ce potentiel d'intervention demeure séduisant auprès des États-Unis. Les Européens ont encore démontré à Strasbourg, au contraire, malgré toute leur bonne volonté, qu'ils ne peuvent leur faire numériquement concurrence sur le terrain miné d'une plus grande implication en Afghanistan.

L'AFP et Le Monde en ligne à 10 h 24 ce 5 avril 2009 dressaient ainsi le tableau des conditions drastiques que cherche à imposer Ankara en échange de la nomination de Rasmussen au secrétariat général de l'Otan.

Reprenons-les point par point :

1° Ankara aurait obtenu en premier lieu l'assurance que la chaîne de télévision Roj TV, tribune des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), soit prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark.

2° Ankara aurait, d'autre part, obtenu que M. Rasmussen "adresse au monde musulman un message positif par rapport à la crise des caricatures". Le quotidien à grand tirage Hürriyet évoque pour sa part des "excuses" prochaines de M. Rasmussen au monde musulman. Le journal populaire Aksam croyait savoir que de telles "excuses" pourraient même être présentées lors du sommet de ce qu'on appelle pompeusement "l'Alliance des civilisations".

3° Ankara aurait enfin obtenu la promesse que des Turcs seraient nommés à des postes clés dans l'appareil pratique de l'Otan. Un Turc devrait ainsi devenir l'adjoint du secrétaire général, un autre devrait représenter l'Alliance atlantique en Afghanistan et un troisième devrait être nommé responsable du désarmement.

Certes, on pourra juger sévèrement, ou au contraire comprendre, sinon applaudir, que des compromis de cette nature aient pu intervenir entre l'alliance atlantique et son partenaire d'Asie mineure.

Ainsi par exemple, s'agissant du PKK, cette petite armée se trouve désormais officiellement combattue par les autorités kurdes d'Irak. Aussi bien l'Union patriotique du Kurdistan de Jalal Talabani qui assume à Bagdad depuis 2005 la présidence fédérale du pays, que le Parti Démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani, qui a pris le contrôle de la région autonome du nord, la rejettent. On voit donc assez mal comment l'OTAN, l'Europe ou le Danemark accorderaient dès lors un soutien à une organisation qui se réclame par ailleurs officiellement du marxisme-léninisme.

Donner un message positif en direction du "monde musulman" : mais quel pays engagé dans la guerre d'Afghanistan ne s'y est-il pas préparé d'une manière ou d'une autre ?

Il existe d'ailleurs de nombreuses manières d'entendre ce concept de "message positif".

On pourrait considérer comme tel, et même comme un "message extrêmement fort et positif", montrant la confiance que nous investissons dans la faculté d'émancipation et de progrès de ces nations, le fait pour citer quelques exemples :
- d'appeler tous les pays, y compris par conséquent ceux du "monde musulman" à respecter les droits élémentaires de l'enfance en interdisant de pratiques telles que l'enseignement forcé du Coran par cœur, même lorsqu'ils ne parlent pas l'arabe, et la mendicité imposés aux petits garçons des madrassas ;
- d'arracher les signes humiliants de la condition féminine appelés mensongèrement "voiles" ;
- de mettre un terme aux pratiques esclavagistes que, sous couvert de religion, certains pays du Golfe imposent encore aux Noirs d'Afrique.

Certains vont même plus loin. Après la révolution de velours de 1989 en Tchécoslovaquie on demandait ainsi au nouveau président tchèque Vaclav Havel quel geste fort il se proposait d'accomplir en direction du tiers-monde. Il semble, 20 ans après, que sa réponse mérite réflexion : car, a-t-il répondu, "nous avons fait quelque chose pour le tiers-monde, nous avons reconnu l'État d'Israël !" Ce message positif à l'égard de ses frères musulmans et anciens sujets de l'empire et du califat ottomans, les Arabes, la Turquie a su, elle aussi, le délivrer en son temps. Dès 1949 elle reconnaissait le jeune État sioniste, et encore en 1996 elle signait avec lui un important accord stratégique. Cela ne semble pas l'empêcher d'occuper depuis 2004 un "poste clef", celui de secrétaire général, au sein de l'Organisation de la conférence islamique en la personne d'Ekmeleddin Ihsanoglun.

Mais d'autres formes de messages, des signes de faiblesse, particulièrement peu appropriés dans cette famille de peuples, peuvent hélas être délivrés, comme, par exemple, Barack Obama dans sa déclaration introductive au sommet Europe-Etats-Unis, le 5 mars à Prague :
"Les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les musulmans comme des amis, des voisins et des partenaires pour combattre l'injustice, l'intolérance et la violence, et forger une relation fondée sur le respect mutuel et des intérêts communs.

"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe"
.On ne peut donc qu'approuver le président français Nicolas Sarkozy d'avoir rejeté clairement, publiquement et immédiatement, dans deux interventions télévisées à Prague d'abord, puis sur TF1,le principe même d'une telle déclaration nord-américaine :
"S'agissant de l'Union européenne, a-t-il rappelé, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider".
Ces excellents et fermes propos vont sans doute tendre à replacer cette question au cœur du débat européen, et probablement aussi, de cette campagne électorale qui s'annonçait un peu terne en vue du scrutin de juin.

On regrettera d'autant plus une autre concession faite de manière juridiquement souveraine par Paris et sans aucune relation avec la négociation du 4 mars.

En marge de la réunion de l'Otan à Strasbourg, notre ministre des Affaires étrangères Kouchner rencontrait dès le 2 mars son homologue turc M. Ali Babacan. Le contexte explique en partie l'information qui va suivre. À ce jour je n'en ai pas encore retrouvée la trace via aucune source habituelle de l'information parisienne mais seulement sur l'excellent site anglophone du quotidien conservateur de Turquie Zaman Today.

En effet jusqu'ici la France bloquait l'entrée de la gendarmerie turque dans la Force de gendarmerie européenne (Eurogendfor ou FGE) créée en septembre 2004 et dont le siège est à Vicenza, où, dirigée par le colonel Giovanni Truglio depuis juin 2007, elle est l'hôte de l'arme prestigieuse des Carabinieri italiens. Kouchner, au nom de la France, vient de donner le feu vert à l'entrée des Turcs dans cette communauté.

On peut comprendre que la gendarmerie d'Ankara, dont les exploits de Sisirlik restent présents dans toutes les mémoires, l'impliquant dans la protection des trafics de drogue, illustrée dans le complot d'Ergenekon via son ancien patron le général Sener Eryugur, participe aux opérations d'Afghanistan au titre de l'Otan puisqu'elle appartient à cette alliance.

On comprend moins bien qu'elle puisse y figurer au titre de l'Europe.

JG Malliarakis

Obama fait son lobbying en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'UE

Obama fait son lobbying en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’UE

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Otan: la Turquie impose sa vison dans l’affaire des caricatures

Barack Obama avait estimé devant les dirigeants de l’UE à Prague que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne “constituerait un signal important” envoyé à ce pays musulman.

Alors que beaucoup d’Etats sont hostiles à cette élargissement de l’UE à la Turquie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion. En Europe, personne ne comprend pourquoi les Etats-Unis ne font pas de la Turquie un état américain., ce qui lui permettrait d’ajouter une cinquante- et-unième étoile à son drapeau.

Vendredi et samedi, au sommet de l’Otan à Strasbourg/Kehl/Baden Baden, la Turquie s’était opposée à la nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de l’Alliance avant de s’y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indiqué samedi que ce revirement suivait le fait que le président Barack Obama se fût porté “garant” d’un certain nombre d’engagements, qu’il n’a pas précisé.

Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a obtenu l’assurance que Roj TV sera prochainement interdite d’émettre depuis le Danemark, que Anders Fogh Rasmussen allait adresser “un message positif” sur l’affaire des caricatures, ainsi que la désignation de responsable turcs à des postes clés de l’Otan.


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

URL to article: http://fr.altermedia.info/general/obama-fait-son-lobbying-en-faveur-de-lentree-de-la-turquie-dans-lue_22168.html

lundi, 06 avril 2009

Le G20 et l'épouvantail protectionniste

Le G20 et l'épouvantail protectionniste

Ex: http://unitepopulaire.org

 

« La spirale de la crise se déploie progressivement. Partie d'une catégorie d'actifs financiers, elle s'est étendue à la finance en général, pour atteindre de plein fouet l'économie "réelle". Le ralentissement économique fragilise un nombre croissant d'entreprises, ce qui augmente le chômage et affaiblit les bilans bancaires. La spirale est en place. Le G20 se réunit avec l'ambition affichée de la désamorcer. A-t-il la vision nécessaire pour le faire ?

 

La situation n'est pas seulement compliquée, elle est aussi complexe. La longue liste des choses "à faire" figurant dans le communiqué de la réunion du G20 de novembre est significative. Elle démontre que le G20 manque de vision d'ensemble et d'un diagnostic partagé sur les priorités. Elle accable ce même G20, dont les responsables ont laissé s'accumuler, sans réagir, tant de problèmes pendant les trois dernières décennies d'euphorie économique. Depuis 2007, alors que les pertes accumulées de la valeur d'actifs financiers sont estimées à environ 50.000 milliards de dollars, les pays du G20 ont injecté des sommes colossales dans le soutien aux banques et les plans de relance : pas loin de l'équivalent de 10% du PIB mondial, sans résultat probant. Ces sommes ont été injectées dans l'espoir de "faire repartir"  l'économie mondiale sur le sentier qu'elle aurait quitté sans raison valable, en août 2007.

 

Seulement, si la crise n'était pas un incident mais un accident ; si, pour en sortir, il ne fallait pas "réparer" mais "remplacer", c'est-à-dire infléchir de manière profonde le fonctionnement à venir de l'économie mondiale ? […] Si le G20 entend lutter contre les tentations protectionnistes, il ne précise pas le sens qu'il donne à ces termes. Or, le protectionnisme désigne tout choix qui ne se ferait pas exclusivement sur les critères du rapport qualité-prix. Aujourd'hui, d'autres critères surgissent sans être pour autant ni protectionnistes, ni déraisonnables. Quand les acteurs réduisent le périmètre de leurs activités, ils cherchent à retrouver des circuits économiques plus courts, à diminuer le nombre d'intermédiaires, à ancrer leur activité dans des réseaux de solidarité où le visage humain a sa place. Ces changements de micro-attitudes annoncent probablement une certaine déglobalisation, sans pour autant qu'il s'agisse du protectionnisme au sens propre, mais d'un changement de logique économique. Comment préparer une déglobalisation ordonnée, qui ne débouche pas sur la panique protectionniste ? C'est là encore un des défis du G20.

 

Le G20 a opté pour la voie, politiquement plus prudente, d'une longue suite de microréglages. Ce choix rend peu probables pour le moment les grandes options, dont la planète a plus besoin que jamais. Prendre le risque d'un changement de perspective demanderait, de la part du G20, un courage politique dont sont capables les leaders qui ont conscience d'avoir un rendez-vous avec l'Histoire et non pas seulement avec les caméras de CNN. Alors, vers un rendez-vous raté de plus ? »

 

 

Paul Dembinski, directeur de l'Observatoire de la finance (Genève), La Tribune, 2 avril 2009

 

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vendredi, 03 avril 2009

Sidaction, piège à cons - Contre l'empathie gratuite et obligatoire

Sidaction, piège à cons

Contre l’empathie gratuite et obligatoire

Élisabeth Lévy est journaliste, rédactrice en chef de Causeur.

Moi, le sida, je suis pas pour. Je suis même très fortement contre. Et non seulement je suis contre le sida en général, mais je suis très contre le sida des Africains, des Européens et des autres ; je suis tout aussi farouchement opposée au sida des homos, des hétéros, des travelos et des abstinents-transfusés. N’essayez pas, vous ne trouverez pas chez moi une once de complaisance pour cet ennemi public qui prétend nous priver de nos droits acquis au plaisir avec-qui-je-veux-quand-je-veux. On a pu me reprocher d’avoir cherché à comprendre les électeurs de Le Pen et ceux du FIS en Algérie (on connaît la pente glissante qui va de comprendre à justifier), d’aucuns me soupçonnent de ne pas participer avec une ferveur suffisante à la défense de nos libertés attaquées par qui vous savez. Mais dans la guerre de l’Humanité contre le redoutable HIV, mes états de service sont impeccables. Ou en tout cas passables. Si on ne peut pas dire que je sois à la pointe de la mobilisation, je n’ai jamais proféré ou écrit un mot qui laissât percer une sympathie mal réprimée ou une admiration nauséabonde pour le virus immonde – ni même pour son complice, le terrible Ratzinger (que paraît-il, les cathos français veulent débarquer comme s’il s’agissait d’un patron-voyou ou d’un président liberticide). Non, je vous jure, sur le sida, je suis clean. En cherchant bien, je suis à peu près sûre de n’avoir jamais répondu à un quêteur en ruban rouge “moi, le sida je suis pour”, alors que, honte à moi, j’ai bien dû une fois ou deux envoyer ainsi sur les roses un adversaire de la torture ou de la vivisection. Je ne le ferai plus.

Pourtant, depuis quelques jours, la vue d’un ruban me fait voir rouge. Ce défilé de journalistes concernés, animateurs engagés, artistes mobilisés et amuseurs conscientisés, me file des boutons. J’ai envie de leur balancer mes chaussures à la tête. Les politiques qui pérorent avantageusement, leur attestation de compassion épinglée au plastron me débectent. J’avais l’intention de m’infliger un peu de télévision ce week-end dans l’espoir de découvrir quelques contrevenants qui auraient refusé d’arborer leur rosette. Je l’avoue, j’ai renoncé. Un petit tour sur DailyMotion m’apprend cependant que Ruquier, Zemmour et Naulleau arboraient des revers affreusement vides. Il est vrai que l’obsédant ruban était gravé en incrustation sur l’écran, service public oblige. Heureusement, l’honneur fut sauf grâce aux invités. Avec leurs pin’s identiques, ceux-ci faisaient irrésistiblement penser aux “six anchois croupis dans la saumure du Bien” de Muray (la charité chrétienne m’interdit de rappeler qui il désignait par cette aimable formule). En tout cas, j’aurais adoré être invitée à l’émission pour ne pas le porter, ce ruban. Les programmateurs, ces divinités impitoyables qui terrorisent toutes les attachées1 de presse de Paris, n’ont pas pensé à moi.

Pourquoi tant de haine, me direz-vous ? Après tout, toutes ces bonnes volontés ne font de mal à personne. Et même elles font le bien. Or, contrairement à ce que pourraient penser des esprits simples, je ne veux aucun mal au bien. Je souhaite ardemment qu’on découvre un vaccin et qu’on arrête de nous prendre le chou avec cette malédiction contemporaine. Je suis également disposée à ce que l’on encourage l’usage du préservatif indépendamment de toute considération religieuse, ethnique, géographique ou sexuelle et à ce que l’on en enseigne le maniement à la maternelle. J’applaudirai quand on nommera Pierre Bergé ministre des Grandes causes et des Droits de l’homme – il ne le leur a pas envoyé dire aux Chinois : pas de droits de l’homme, pas de statuettes ! – et que sa première mesure sera la nationalisation immédiate de Durex et le remboursement du préservatif par la Sécurité sociale (je suis étonnée que cette revendication ne soit pas encore à l’ordre du jour de la Gay Pride). Au moment où j’écris ces lignes, je constate avec satisfaction que « mon » opérateur de téléphone mobile s’associe à l’union sacrée : je viens de recevoir un message me suggérant de soutenir le sidaction en envoyant un texto (et au fait, il toucherait pas un peu sur ce coup-là, frère SFR ?).

“Donnez pour le sida” (enfin contre, vous aurez rectifié) et “mettez des capotes” : j’ai beau chercher, je ne vois rien à redire aux deux commandements de la nouvelle religion officielle. Rien, sinon justement, qu’ils sont des commandements, gravés sur nos écrans comme la devise républicaine au fronton des mairies. Et avec ce genre de chose, on ne rigole pas. Le non-prosélytisme est déjà un crime. Essayez d’affirmer publiquement que vous préférez vous offrir un week-end ou des escarpins de douze plutôt que de donner un fifrelin à cette bonne œuvre obligatoire et vous verrez si ça fait rire votre auditoire. Voilà donc une semaine que tous les humoristes rebelles cognent en boucle sur le pape. J’attends celui qui osera se payer la fiole de Bergé ou ricaner sur le saint-ruban. J’admettrai que les Guignols sont subversifs le jour où ils déchireront le sidaction. Non madame, on ne peut pas rire de tout. Surtout avec vous. Pas un zeste de second degré ne sera toléré. Il était bien triste, vendredi, d’entendre Stéphane Bern qui avait troqué son élégance et sa distance amusée contre une solennité pompeuse et empreinte de respect onctueux pour l’inévitable Bergé. “Non ne me remerciez pas, c’est à nous de vous remercier pour tout ce que vous faites”, pour un peu il allait le remercier d’exister. Le fou du roi s’est aussi fendu d’une petite leçon de vie à l’usage des jeunes générations : “Ne faites confiance à personne.” Et pour être bien sûr que personne ne se marrait, dès que l’un de ses chroniqueurs tentait une vague blague au parfum de gaudriole, il s’empressait de lever l’ambiguïté d’un sentencieux : “C’est de l’humour, il faut utiliser des préservatifs.” Ce qui est marrant chez tous ces gens englués dans leur compassion pour les malades du sida, c’est qu’ils prennent lesdits malades, et avec eux tous leurs contemporains, pour des cons, incapables de faire le distinguo entre une blague et une affirmation sérieuse. Regardez-moi ces Africains qui obéissent aveuglément au Pape – comme en témoigne le succès de ses appels à la fidélité conjugale. Ces noirs sont de grands enfants. Cela dit, puisqu’on en est à l’éducation des masses, il faudrait peut-être préciser que les monogames impénitents peuvent se dispenser du recours à la capote – à condition bien entendu d’être munis d’une attestation de non-séropositivité qui devra être présentée sur demande à leur fucking-partner.

Désolée, mais le sidaction ne passera pas par moi. On me dira ce qu’on voudra, cet étalage de générosité, ce dégoulinage de vertu, ce matraquage de compassion sont obscènes. Ce défilé de pipoles qui rient de se voir si bons en ce miroir est dégoûtant. Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, que ton aumône soit secrète, vous n’avez jamais entendu parler des Evangiles les gars ? D’ailleurs, le péquin est invité lui, à donner dans l’anonymat. Et puis, au-delà de l’obscénité, il y a le ridicule qui, comme toujours, semble échapper à tous les professionnels de la rebellitude. Pas un qui soit vaguement gêné de partir sabre au clair contre un adversaire sur lequel tous ses petits camarades se sont déjà rués. Montjoie, Saint-Denis, sus à l’ennemi ! Se payer le pape et dénoncer le virus, ça ne mange pas de pain et c’est bon pour l’image. Ce qu’aiment par-dessus tout nos courageux défenseurs du malade et de l’orphelin, c’est tirer sur les ambulances, de préférence en meute. Proclamer son soutien à une cause incontestable, telle est la dernière trouvaille des bouffons bouffonnants. À quand des badges pour dénoncer Hitler ? Un pin’s contre le racisme ? (Ah oui, celui-là on nous l’a déjà fait.)

On m’accordera (ou non) que le caractère hautement consensuel et même parfaitement unanimitaire de cette mobilisation a déjà de quoi porter sur les nerfs. Cela devrait suffire à renverser la charge de la preuve. Après tout, ce n’est pas à moi d’expliquer pourquoi ce raffut m’insupporte mais à ses auteurs de m’expliquer pourquoi ils le font. J’ai une petite idée que je vous livre telle quelle. Le sidaction est une proposition qu’on ne peut pas refuser parce que le sida est une maladie communautaire. Pour le dire clairement l’affaire des homosexuels mâles. Inutile de piailler, je sais qu’en vrai, c’est pas vrai. N’empêche que pour des raisons historiques et médicales, elle a été, dès son apparition (ou plutôt avec un train de retard comme l’explique Frédéric Martel dans Le Rose et le Noir), prise en charge par les associations homosexuelles. Pourquoi Pierre Bergé déploie-t-il tant d’énergie pour cette maladie-là et pas pour une autre ? Pourquoi toutes ces grandes âmes qui saignent pour l’Afrique ne donnent-elles jamais un gala pour lever des fonds pour la lutte contre la malaria ou la lèpre ? Pourquoi cette débauche d’empathie obligatoire ? La réponse est simple : le sidaction n’est que l’un des fronts de la lutte homosexuelle – et comme chacun sait la lutte continue. En conséquence, ne pas y participer, c’est être homophobe. (Et ironiser est bien pire encore.) D’ailleurs, je retire tout ce que je viens d’écrire. Je voudrais moi aussi contribuer à l’édification de mes concitoyens. Ne vous laissez pas enfariner. Comme le dit mon ami Marco, contre le sida, le ruban rouge, c’est pas efficace.

  1. Je sais, c’est sexiste et c’est fait exprès.

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jeudi, 02 avril 2009

Pékin soutient Moscou dans sa recherche d'une alternative au dollar

Crise: Pékin soutient Moscou dans sa recherche d’alternatives au dollar

fin-du-dollar

Le président de la Banque populaire de Chine Zhou Xiaochuan appuie l’initiative russe visant à créer une monnaie de réserve alternative au dollar américain, est-il indiqué dans un article mis en ligne sur le site internet de la banque.

“Le système financier international doit avoir une monnaie de réserve supranationale qui ne serait pas liée à un pays et resterait stable à long terme”, lit-on dans l’article de M.Xiaochuan.

Le banquier soutient la proposition de Moscou de charger le Fonds monétaire international (FMI) d’étudier la création d’une monnaie de réserve supranationale. Selon la Russie, les droits de tirage spéciaux pourraient jouer ce rôle, ceux-ci constituant actuellement une monnaie de réserve pour certains pays.

Dans le même temps, il a reconnu que la mise en place d’une nouvelle monnaie de réserve était “un projet de longue haleine”, la communauté internationale devant faire preuve de perspicacité et de fermeté pour le mener à bien.

A l’heure actuelle, il convient d’améliorer “la gestion des risques dans le cadre du système financier existant”, a conclu le président de la banque.


Article printed from AMI France: http://fr.altermedia.info

URL to article: http://fr.altermedia.info/general/crise-pekin-soutient-moscou-dans-sa-recherche-dalternatives-au-dollar_21649.html

mercredi, 01 avril 2009

El imperialismo internacional del dinero

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El imperialismo internacional del dinero


Alberto Buela (*)


La fabulosa y enorme crisis de la economía usamericana y su inusitada proyección mundial con la conmoción de todos los mercados de valores nos obliga a la siguiente meditación.


Los hechos:

A finales del 2008 la quiebra del banco de los hermanitos Lehmann, uno de los grupos financieros que fundara el Banco de la Reserva Federal de USA en 1913, le costó al tesoro norteamericano 700.000 millones de dólares y otro tanto a los gobiernos europeos en el auxilio de sus bancos también afectados con la explosión de la burbuja financiera.


Algunas sotovoces se dejaron oír en el sentido de averiguar hacia que país fueron derivados parte de semejantes fondos financieros computados como pérdidas, pero nadie lo firmaba. El hecho que llamaba la atención es que de los Estados-nación modernos organizados al estilo occidental y con peso relativo en el orden internacional, el único que no tomó ninguna medida oficial de auxilio a sus bancos fue el Estado de Israel.


El tema siguió en el más absoluto silencio, pero una vez más la fuerza de la realidad se impuso sobre el simulacro o el disimulo. Explotó el lunes 15 de diciembre, primero en los diarios de España (había perdido el Banco Santander 2500 millones de dólares), el fraude por 50.000 mil millones de dólares realizado por Bernard L. Madoff, un judío norteamericano a quien le confiaron sus ahorros organizaciones judías y judíos enriquecidos como Stiven Spielberg, Elie Wiesel, Robert Lappin, Julian Levitt, Fred Wilpon, Norman Braman, Erza Merkin, Carl Shapiro, Frank Lautenberg, Benbassat y &, y Reichmuth y &, entre tantos otros.


Hoy se sabe, en Argentina lo denunció antes que nadie Eduardo Linares comentando en un estupendo artículo titulado Steven Spielberg y “The Madoff’s list” by Tim Roth, que “Tan sólo Lehman Brothers y Berni Madoff, expatriaron, nunca mejor usado el término, 400 mil y 100 mil millones de dólares a bancos del Estado de Israel antes de declararse en bancarrota los primeros y ser apresado por fraude el segundo”, esta es la razón profunda de por qué el Estado de Israel fue el único estado de forma occidental que no se conmovió para nada por la gran crisis financiera newyorkina.


La teoría:


El imperialismo ha sido caracterizado por el marxismo desde que Lenín escribió sobre el tema en 1916 en su folleto El imperialismo la fase superior del capitalismo, donde afirma en el prólogo para franceses y alemanes: “En esta obra hemos probado que la guerra 1914-1918 ha sido, de ambos lados beligerantes, una guerra imperialista (esto es, una guerra de conquista, de bandidaje y de robo), una guerra por el reparto del mundo. Me he apoyado precisamente en estos datos generales irrefutables al describir el reparto del mundo en 1876 y en 1914 (§ VI) y el reparto de los ferrocarriles en todo el globo en 1890 y en 1913 (§ VII)… Este "botín" se reparte entre dos o tres potencias rapaces de poderío mundial, armadas hasta los dientes (Estados Unidos, Inglaterra, Japón) que, por el reparto de su botín, arrastran a su guerra a todo el mundo”. Y termina en el último párrafo afirmando: “La época del capitalismo moderno nos muestra que entre los grupos capitalistas se están estableciendo determinadas relaciones sobre le base del reparto territorial del mundo”.

Y es a partir de Lenín que para el marxismo-leninismo el imperialismo se limita a la dupla Estados Unidos-Inglaterra. No hay en el marxismo, en general, ni una sola palabra acerca del “imperialismo internacional del dinero”. Claro está, ello habría significado poner en contradicción su propia revolución bolchevique que como es sabido fue financiada por el imperialismo internacional del dinero de las bancas judeo usamericanas como la Warburg, Khun, Loeb y Cía, la Jacobo Schiff, etc. Ello lo corrobora el mismísimo León Trotsky, apellidado Bronstein, quien criticó la exagerada y desproporcionada intervención y preponderancia de los hebreos en la revolución y el partido bolchevique.


Origen del concepto:


Quien habla por primera vez del imperialismo internacional del dinero fue el papa Pío XI en su encíclica Quadragesimo Anno en 1939 quien afirma tajantemente: Por lo que atañe a las naciones en sus relaciones mutuas, de una misma fuente manan dos ríos diversos: por un lado, el nacionalismo o imperialismo económico(el mundo liberal); y del otro, el no menos funesto y execrable internacionalismo o imperialismo internacional del dinero(la finanza apartida) para el cual, donde esta el bien, allí su patria (ubi bene, ibi patria est).” 1

Esta clara distinción ubica a la sana doctrina social católica como término medio entre dos extremos opuestos: capitalismo y marxismo; liberalismo y socialismo; nacionalismo e internacionalismo.

En nuestros días se debe a ese buen pensador nacional Santiago Alonso el rescate de este tema tan actual, quien en el anexo de libro de Alan Jones Cómo funciona el mundo presenta su excelente trabajo El imperialismo internacional del dinero. Y así afirma: “Llama la atención que se haya extendido un manto de silencio o del olvido respecto de las enseñanzas sobre el imperialismo internacional del dinero, así como la poca o ninguna apelación que se hace de ella…tantas omisiones, olvidos e ignorancia nos hace sospechar de la existencia de alguna voluntad oculta que obstinadamente ignora o no quiere saber o no desea que se difunda sobre la importancia ni el rol específico que tiene el citado imperialismo en el destino de los pueblos”2.


En el orden político


Este imperialismo internacional del dinero tuvo su mejor caracterización politológica en la idea de sinarquía lanzada y utilizada por el General Perón allá por los años setenta.

El término sinarquía es una palabra griega compuesta por el prefijo “syn” que significa con, lo que da idea de convergencia y “arjé” que significa principio. El sentido etimológico menta la convergencia de profunda de de principios de poder, en apariencia contrapuesto, que gobiernan el mundo3.

Con motivo de la entrevista que le realizara el coronel Cornicielli como enviado del General Lanusse en España a Perón este respondió sobre el tema afirmando: “El problema es liberar al país para seguir libres. Es decir, que nosotros debemos enfrentar a la sinarquía internacional manejada desde las Naciones Unidas, donde están el comunismo, el capitalismo, la masonería, el judaísmo y la Iglesia Católica – que también cuando la pagan entra-. Todas estas fuerzas que tienen miles de colaterales en todo el mundo son las que empiezan a actuar” (diario La Razón, 4/7/72).

En su momento esta idea de sinarquía dio mucha tela para cortar. La izquierda marxista a través de sus múltiples voceros siempre la catalogó como una idea trasnochada de Perón, quien en el atardecer de su vida comenzaba a divagar. El mundo liberal la cuestionó como una versión más de la idea del complot político típica del mundo militar de donde provenía Perón. La Iglesia católica hizo mutis por el foro sabiendo que cualquier cuestionamiento del peronismo la ponía contra la gran masa del pueblo argentino. Y lo más grave que dentro del universo peronista no fue tomada seriamente en cuenta. Se bastardeó su uso y se abusó de un concepto político poco desarrollado. Esto último lo hace notar el historiador norteamericano, especialista en peronismo, Joseph Page quien afirma: “El tema está tratado con humor en la revista Cuestionario. Existe una descripción aparentemente seria de la sinarquía en A. Buela”4.


No podemos olvidar acá que quien trabajó con mayor asiduidad el tema desde el orden intelectual fue nuestro maestro José Luís Torres (1901-1965),el fiscal de la década infame, y en ese sentido tenemos que recordar su extraordinario trabajo Nos acechan desde Bolivia (1952) donde denuncia, según sus palabras, las andanzas y mutaciones de los “cuervos de las finanzas internacionales” y la intervención de la ONU, como organismo clave de dominación mundial, para invalidar las elecciones del 6 de mayo de 1951 que otorgaron en Bolivia el triunfo al Movimiento Nacionalista Revolucionario de Paz Estensoro.

Es interesante notar como en Iberoamérica luego del triunfo de la revolución cubana, el marxismo se apodera del monopolio del antiimperialismo al menos en su aspecto mediático y propagandístico, mientras que el nacionalismo popular se refugia más bien en la batalla por la restauración cultural de nuestros pueblos.

Triunfa así la versión marxista del imperialismo como etapa superior del capitalismo, la del imperialismo como una categoría universal plasmado en una sola nación: los Estados Unidos.

Se abandona, entonces, la idea del nacionalismo hispanoamericano del imperialismo como un “internacionalismo situado”, el imperialismo con pelos y señales, donde, si bien existe una primacía indudable de la banca judía, convergen regímenes comunistas, liberales y dictatoriales.

Esta primacía del marxismo sobre el nacionalismo hispanoamericano, incluso a pesar que éste último se adelantó en el tiempo con las denuncias pormenorizadas que realizaron Torres y tantos otros autores, y a pesar de la firme, decidida y clara definición de Perón del imperialismo como sinarquía. A pesar de todo ello el peronismo o mejor aún los peronistas vergonzantes que hacen de ideólogos, buscan en el movimiento radical de Forja el semental ideológico del peronismo. Olvidando o peor aun desconociendo o tergiversando la verdad indudable que el peronismo como nacionalismo antiimperialista de carácter hispanoamericano tiene su fuente en la profundidad de dicho nacionalismo.

Y así, y esto es significativo a tener en cuenta, mientras el nacionalismo europeo se identifica con la idea de Estado-nación, el nacionalismo popular hispanoamericano tiende a identificarse con la idea de nación-pueblo., identificación que obedece a una doble exigencia histórica: a) a la integración étnica y cultural en la formación de nuestra identidad a través del mestizaje y b) el carácter revolucionario de nuestros propios pueblos expresado en la movilidad social y política que se da en Iberoamérica a diferencia de Europa.5


Algunas conclusiones


Hoy asistimos luego de la debacle financiera internacional a una avalancha inconmensurable de artículos y libros, publicaciones y videos de todo tipo, pelo y señal que nos quieren explicar qué es lo que sucede en el mundo. De esta avalancha se destacan como es natural y habitual los intelectuales de la izquierda progresista como Noam Chomsky, James Petras, Samir Amin, Antonio Negri, Slavoj Zizek et alii quienes se desgañitan denunciado las mil tropelías del imperialismo usamericano pero sin decir no pío acerca de quienes son los gerentes responsables, ciertos y reales, de tamaño desastre financiero internacional. En una palabra, por los prejuicios de su formación marxista denuncian al imperialismo “sobre la base del reparto territorial del mundo” según afirmaba Lenín, pero no al “imperialismo internacional del dinero” que es la causa última de la gigantesca estafa internacional a todos los pueblos de la tierra, salvo a uno.

Es extraordinario ver y leer las mil y una explicaciones que nos brindan estos esforzados teóricos de lo políticamente correcto a quienes se les puede aplicar el viejo verso criollo: Que gente que sabe cosas, la gente de este albardón. Que gente que saber cosas, pero cosas que no son.


Si alguna enseñanza puede dejar semejante descalabro financiero y económico internacional es que la economía es algo demasiado serio para dejarla en manos de economistas y especuladores y que a los dueños del mundo, a aquellos que manejan los piolines detrás de los batidores, les importan un bledo los pueblos y sus padecimientos, salvo uno.


Un obrero metalúrgico como Lula, que no es un genio pero que prefiere antes que nada a su Brasil natal, lo acaba de denunciar en términos simples ante la presencia del premier inglés Brown: “La descomunal crisis actual fue causada por comportamientos irracionales de gente blanca de ojos azules, que antes parecía saber todo y ahora demostró no saber nada. No es responsabilidad de ningún negro, indio o pobre” (diario La Nación 27/3/09).



(*) alberto.buela@gmail.com

1 Pío XI: Encíclica Quadragesimo anno, parágrafo 110

2 Alonso, Santiago: en Como funciona realmente el mundo, de Alan Jones, Buenos Aires, Ed. Segunda Independencia, 2004, pp.330 y 331

3 Cfr. Buela, Alberto: La sinarquía y lo nacional, Buenos Aires, Ed. Marcos, 1983

4 Page, Joseph: Perón( segunda parte), Buenos Aires, Ed. Javier Vergara, 1984, p. 327

5 Quien más en profundidad ha trabajado esta idea en América ha sido uno de los padres de la sociología indiana don Julio Ycaza Tigerino en su libro Perfil político y cultural de Hispanoamérica, Madrid, Ed. Cultura Hispánica, 1971

00:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : imperialisme, argent, finances, economie, globalisation | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Letribunal administratif suspend la d&écision du ministre contre Ayméric Chauprade

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Le tribunal administratif suspend la décision du ministre contre Aymeric Chauprade

SOURCE : SECRET DEFENSE

Le tribunal administratif de Paris, saisi dans le cadre d'un référé-liberté, a suspendu ce lundi après-midi la décision du ministre de la Défense (ndlr : Hervé Morin, en photo) mettant fin à la collaboration d'Aymeric Chauprade avec les organismes de formation, en particulier le Collège interarmées de défense (CID). La justice demande au ministère d'organiser une procédure disciplinaire contradictoire. "C'est une belle victoire", se réjouit Aymeric Chauprade. 

Le 5 février dernier, cet enseignant de géopolitique a été congédié par le ministre de la Défense à la suite d'un article paru dans Le Point. Chauprade est l'auteur d'un livre, "Chronique du choc des civilisations", dans lequel il présente avec complaisance les thèses qui attribuent les attentats du 11 septembre à un complot américano-israélien. Chauprade, qui se définit comme appartenant à la "droite conservatrice", enseignait au CID depuis dix ans.

 

Un premier référé avait été rejeté au début du mois, au motif que la décision ne portait pas une "atteinte grave à son niveau de revenu". Ce jugement se basait sur les déclarations orales du ministre, mais Aymeric Chauprade a reçu, le 25 février, un courrier officiel du ministère de la Défense lui annonçant la suppression de toutes ses vacations. Chauprade n'enseignait pas qu'au CID, mais dans de nombreuses autres institutions de la Défense : Cesa, Ensom, Gendarmerie, Marine, etc. Il estime que cela représente près des deux tiers de ses revenus.

Disney World pour les enfants, Pognon World pour les parents...

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DISNEY WORLD POUR LES ENFANTS, POGNON WORLD POUR LES PARENTS…

La chronique de Philippe Randa 


Tout ce remue-monnaie autour de quelques grands patrons indélicats prouve que ces derniers ne sont rien d’autres que des Français, bien Français, comme les autres, finalement. Qu’ils aient " chargé le bourriquot " de leurs rémunérations au moment de la signature de leur contrat n’est que bien naturel, puisqu’alors ils en avaient toute la liberté, au vu et au su de tous. Rien n’était concocté en secret, dissimulé, honteux : des reportages étaient même alors réalisés sur leurs juteux contrats, rappelez-vous, avec interviews de pompeux avocats d’affaires à l’appui, qui expliquaient comment ils négociaient dans leur contrat d’embauche les pharaoniques indemnités du futur licenciement de leurs clients.


À l’époque, tout un chacun trouvait ça énorme, fascinant, quasi-féerique et ces grands patrons attiraient sinon la sympathie, n’exagérons pas, sinon l’admiration de tous, n’exagérons toujours pas, mais de quelques-uns sans doute, en tout cas la baveuse envie du plus grand nombre de téléspectateurs : quelle chance ils avaient ! C’est comme si ces grands patrons avaient été les heureux gagnants d’un tirage du Loto… et les reportages sur ce monde surréaliste des affaires accédaient au même audimat que ceux consacrés aux têtes couronnées ou aux stars du show-biz. Il y a Disney World pour les enfants, il y avait Pognon World pour leurs parents. Rien que du bonheur, de 7 à 77 ans.


Oui, personne, en tout cas, n’y trouvait rien à redire, puisque, somme toute, leurs contrats à eux étaient signés dans le même esprit d’équité que tout autre contrat en France : le Grand Patron avait bien droit, lui aussi, comme tout salarié, quel qu’il soit et quel que soit le montant de son salaire, à des garanties de sécurité d’emploi… et de perte de celui-ci. C’est ça l’égalité républicaine : tout le monde " il est z’égaux devant la loi et le marché de l’emploi, qu’ils disaient " ! La revendication n’était plus le monopole des damnés de la fin de mois !


Seule différence, le nombre de zéros sur le montant de leurs indemnités, mais il y a en avait tant et tant que, bien souvent, le commun des salariés n’avait pas – et n’a pas toujours – assez de doigts pour les compter.


Ces grands patrons-là, cloués aujourd’hui au pilori de leurs mauvaises habitudes, sont tous un peu les frères de John Rambo. Les muscles en moins, la morgue en plus. Ce sont, eux aussi, des " soldats perdus ". Les John Rambo, démobilisés après des années et des années de bons et loyaux services, ne sachant rien faire d’autre que la guerre, n’ont pas leur place dans une société en paix. Qu’ils aient perdu la guerre ou qu’ils l’aient gagnée ne change finalement rien à leur condition.


Les grands patrons, eux, n’ont plus leur place dans une société en crise. Et qu’ils aient accumulé des dettes ou fait des bénéfices ne change finalement rien à leur condition, non plus. Et ils ne peuvent pas comprendre pourquoi on leur conteste tant, brusquement, leurs " avantages acquis ", tabou s’il en est de tout salarié.

mardi, 31 mars 2009

Strijd tegen verengelsing en amerikanisering

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Strijd tegen verengelsing en amerikanisering

Culturele en economische amerikanisering: schets van het probleem 

Met amerikanisering bedoelen wij niet de volledige overname van de Amerikaanse cultuur. Immers, er bestaan hoogwaardige Amerikaanse componisten, schrijvers, schilders,… waar 9 op de 10 Europeanen nog nooit van gehoord hebben. Het gaat met amerikanisering dan ook voornamelijk over de populaire amusementscultuur, de oppervlakkigheid op zowat alle domeinen van het menselijke leven en de goedkope winst- en graaicultuur in de economie en daarbuiten. Politiek is verworden tot individuele spelletjes waarbij men erop uit is goedkoop te scoren, politieke partijen verworden tot eenzelfde grijze eenheid met grotendeels inwisselbare programma’s die elkaar als beheersploegen afwisselen. Managers incasseren topsalarissen, maar voor onderwijs en sociale zekerheid is er steeds te weinig geld. Overal om ons heen zien we amerikanisering toeslaan en oude Europese waarden verbrokkelen. De amerikanisering van ons leefpatroon is in heel Europa doorgedrongen: de glorieuze buitenkant is veel belangrijker geworden dan de kwaliteit van een product. Wie niet onmiddellijk overtuigd is, wordt er via gigantische, schreeuwerige reclamecampagnes wel op gewezen. Schoolvoorbeeld is dat typisch Amerikaanse symbool, de hamburger, met het enorme het verschil tussen de sappige uitstraling en de feitelijke slechte smaak. Druipende sauzen moeten verstoppen dat het vlees werkelijk nergens naar smaakt en dat het slappe vleesbrokje tussen twee sponzige “broodjes” al helemaal niet eetbaar is. Iets dergelijks is vandaag de dag het lot van het merendeel van onze voedingsmiddelen. Ze worden groter en meer glanzend, maar de vroegere smaak is verloren gegaan.

Amerikanisering en economische liberalisering zijn onscheidbaar 

Dienstbaarheid en klantvriendelijkheid hebben het afgelegd tegen “efficiency”, snelle omzet en productiviteit. En dat zijn maar twee onnozele aspecten van de amerikanisering die oude Europese waarden heeft kaalgeslagen. De veranderingen door amerikanisering zijn zondermeer drastisch te noemen. De decennialange voortschrijdende neoliberale wijzigingen in de economie zijn een vorm van amerikanisering, het neoliberalisme is Atlantisch, Angelsaksisch van aard en is geënt op de westerse, Amerikaanse manier van leven en economische organisatie. Reusachtige reclameborden met vaak schreeuwerige Engelstalige opschriften moeten ons aanzetten tot meer consumptie. Overal in het land verrijzen megabioscopen, waar je met een minimum aan comfort een maximaal aantal rotfilms uit de VS (of naar Hollywood-recept in Europa geproduceerd) kunt gaan zien. Voor de Europese film en ander audiovisueel amusement is er steeds minder ruimte omdat liberalisering van de markt ervoor zorgt dat de Verenigde Staten hun films, tv-series,… zeer goedkoop op de vrijgemaakte wereldmarkt kunnen dumpen. Wie krijgt eens een Noorse of Sloveense film via tv-kabel op de buis te zien? Niemand! Door het toelaten van steeds meer commerciële zenders in Europa als gevolg van liberalisering, moet de reclameopbrengst verdeeld worden onder steeds meer zenders waardoor ze gedwongen worden de goedkoopste films en tv-series uit te zenden: Amerikaanse brol, waarin nog maar eens de Amerikaanse manier van leven wordt gepropageerd. De kleine bioscopen als toevluchtoorden voor kwaliteitsfilms sluiten hun deuren of hebben het moeilijk om te overleven. De Amerikaanse amusementsindustrie exporteert niet alleen haar producten, maar vooral ook een levenswijze en een doeltreffende publiciteit daarvoor.

 

Het politieke debat is er alleen nog maar op uit om te scoren en vervalt van de ene mediarel in het andere persoonlijk primeurtje. In het politieke en journalistieke jargon duiken steeds nieuwe overzeese termen op die het gebrek aan inhoud moeten camoufleren met een schijn van internationale doortastendheid. En dat veranderingsproces in de wereld om ons heen verloopt steeds sneller. Als het om “ouderwetse”, alledaagse goederen of voedingsmiddelen en behulpzame middenstanders gaat, kijken we in nostalgie om naar een halve eeuw geleden, maar de Nederlandse NRC-journalist Maarten Huygen gaf in zijn boek ‘Amerikaanse toestanden’ (Uitgeverij Contact, 2000) al een tienmaal hoger tempo van verandering aan. Nieuwe transatlantische trends breken volgens hem al na vijf jaar door op ons continent!

 

Het meest tergende aan deze knieval voor het grootkapitaal is wat er tegenover staat: de afbouw van de sociale zekerheid, waarin de Amerikanen ons evenzeer zijn voorgegaan. De VS waren al decennia het wrange voorbeeld van private rijkdom tegenover publieke armoede, en sinds halverwege de jaren ’70 vonden neoliberale nieuwlichters in Europa het nodig er snel achteraan te hollen. De overheid privatiseerde, stootte af wat zij maar kon en bezuinigde op traditionele openbare taken. De overheid werd meer en meer als een geldverspillende lastpost gezien. De gevolgen zijn de laatste jaren steeds duidelijker geworden: de misdaad woekert en heeft een sterke greep op de economie. Op dat punt staan ons in de eerstkomende jaren nog heel wat "Amerikaanse toestanden" te wachten. Individuele verzekeringen en private bewakingbedrijven die –liefst ommuurde- villaparken bewaken. Hier zijn het onderwijs, sociale zorg en Europese defensie de bekendste kinderen van de rekening. Amerika laat als verlokkend perspectief zien wat ons te wachten staat: minstens veertig miljoen burgers leven daar op de rand van de afgrond omdat ze niet verzekerd zijn tegen ziektekosten en zelfs met hun job nauwelijks of niet de maandelijkse rekeningen en kosten kunnen betalen. Bekend zijn de verhalen hoe in de VS de private rechtspraak is ontaard in een ordinaire jacht op schadevergoeding. Hele takken van de advocatuur zijn in de “sue”-branche gespecialiseerd en dienen exorbitante verzoeken tot schadevergoeding in. En ja, de eerste tekenen daarvan dringen ook in onze rechtszalen door. Alsof de achterstand van het rechtsapparaat nog niet groot genoeg is…

 

Er is in Europa vanouds een diep wantrouwen te signaleren bij al wie nadacht over de Amerikaanse invloed op onze cultuur. De Nederlandse schrijver en essayist Menno ter Braak vreesde in zijn ‘Afscheid van domineesland’ reeds vóór de Tweede Wereldoorlog al dat wij door de inwerking van Greta Garbo en de jazzmuziek nooit meer getuige zouden zijn van een echt Europees tafereel als “een arme jongen die op de tram een vioolpartij van Toselli staat te lezen”. En in Frankrijk voorzag de romancier Georges Duhamel in zijn ‘Les jumeaux de Vallangoujard’ een wereld van gelijkgeschakelde mensen: persoonlijkheid en de prioriteit van de geest over het geld zouden definitief verdwijnen.

 

Het valt niet te ontkennen dat sindsdien een collectieve ineenstorting van waarden heeft plaatsgevonden aan een steeds sneller tempo. Jacques Thibau schreef destijds in zijn werk ‘La France colonisée: “Frankrijk is vandaag de dag een land dat gekoloniseerd wordt. De American way of life drong door tot de diepten van de Franse maatschappij, van haar verbeelding en haar gedachtenwereld”.

Wat maakt de kern van amerikanisering uit?

* Grofheid en wansmaak

Toename van grofheid en onbeschoftheid, alomtegenwoordigheid van het management, de opmars van de uiterlijke schijn en de minachting voor geschiedenis en traditie zijn vier onafscheidelijke elementen die deel uitmaken van de geschetste evolutie. De vergroving van onze omgangsvormen wordt misschien het meest opvallend gesymboliseerd door tv-programma’s zoals Who wants to Marry a Millionaire en Rock for Love, sinds kort ook bij ons te zien op de buis. Het onbeschaamd laten samenvallen van seks en geld is hier wel de heel onverbloemde boodschap van de amusementsindustrie, en de Angelsaksische naamgeving verraadt de herkomst. Er verkopen een aantal vrouwen in het openbaar hun attracties aan het grote geld - de definitieve afrekening met de voorheen toch algemeen aangehangen opvatting dat bij een deftige relatie een paar eenvoudige factoren als genegenheid en trouw te pas komen.

 

Jongerenzenders zoals MTV en in navolging daarvan het Duitse ViVa of ons “eigenste” JiM-tv menen de grootste dwaasheden te kunnen uitzenden tot populair vermaak. Programma’s als “We like to party” moeten de jeugd ten lande in meestal beschonken toestand eens op tv zichzelf belachelijk laten maken. Goedkope electronische muziek wordt er afgewisseld met Engels geblaat zonder inhoud en multiculturele beeldjes van schaars gekleede dames rond negers met obligate gouden ketting en Amerikaanse cabrio. Europese jongeren die met een baseballpetje omgekeerd op het hoofd zichzelf al springend enkele keren in het kruis tasten moeten als volleerde “white niggers” de vrijheid van de jeugd symboliseren. De amusements- en muziekindustrie pikken er gretig hun graantjes van mee en iedereen is tevreden.  

 

Maar het gaat om een verschijnsel dat véél meer verregaand is dan vaak gedacht: het gretig openbaar maken van wat vroeger gerekend werd tot de privésfeer. De tot sensatie opgeklopte confrontaties bij Jerry Springer waren al snel het toppunt van wansmaak. Maar al dat blootleggen van zielenroerselen gaat in de Verenigde Staten nog gepaard met een toenemend christelijk fundamentalisme. Van huichelarij gesproken… Ook de Big Brother-hype (met zijn klonen in bussen of op onbewoonde eilanden) mikt op niets anders dan schaamteloosheid bij deelnemer en kijker.

In de VS kan je al echte moordenaars op tv bekijken die gedetailleerd vertellen hoe ze hun slachtoffers ombrachten. En in Latijns-Amerika is de eerste live executie op de buis aangekondigd. Bij gebrek aan doodstraf zullen we ons hier op de televisie moeten behelpen met steeds engere medische ingrepen. En de doorbreking van het privé-taboe op slaapkamer en ziekbed gaat vaak weer hand in hand met de verlokkingen van grof geld. Als de winnaar van Big Brother geen glamourbedrag ontvangt, is het programma niet attractief genoeg.

* Managers hier, daar en overal

Tot voor enkele decennia ging het ons in Europa om de kwaliteit van ons leven en de voldoening die we al of niet vonden in ons werk. De hoogte van ons salaris of honorarium was eerder een taboe waar niet over gesproken of geschreven werd. Maar nu zie je aan alle kanten hoe bestuurders zich op ongekende schaal verrijken via extreme salarissen, ontslagvergoedingen opties of bonusregelingen. En we generen ons nu al bijna niet meer, want ons denken is vooral 'pragmatisch' - en dat betekent gewoonlijk dat we de ethiek maar buiten beschouwing laten. Diegenen die het voor het zeggen hebben in onze verzakelijkte non-cultuur zijn uiteraard de managers. Zij zijn het die het continu verhogen van de productiviteit als doel op zich najagen. De managerscultus maakte samen met en via het neoliberalisme haar opgang. Winstmaximalisatie wordt nagestreefd, niet om het product te verbeteren, het bedrijf in stand te houden of de klant te gerieven maar wel om de portefeuille van de aandeelhouders te spekken. Winstgevende bedrijven worden door “concerns” en “holdings” afgestoten omdat het winstpercentage nog te laag ligt volgens wat het management voor ogen had.

 

Ook de universiteiten in Vlaanderen en de rest van Europa gaan zich steeds meer als Amerikaanse bedrijven gedragen. Er wordt op het banaalste niveau reclame gemaakt en aan het imago gesleuteld. Bedrijven “sponsoren” wetenschappelijk onderzoek en gaan diverse vormen van associaties aan met de universitaire onderzoekscentra, om zelf te kunnen besparen op onderzoek. Het Angelsaksische Master- en Bachelorsysteem werd ons en de andere EU-landen opgedrongen door liberale waterdragers van de Angelsaksische maatschappijvisie, elders proberen universiteiten door het stof te kruipen voor de managerscultuur en allerlei managers, gedelegeerd bestuurders en andere politici te belonen met eredoctoraten voor zoveel bijgebrachte en vergemakkelijkte globalisering. Het productiviteitsdenken heeft een ware ravage aangericht onder gespecialiseerde studierichtingen die van oudsher maar weinig studenten trokken. Vooral de zogenaamde 'kleine talen' waren het slachtoffer. Inmiddels wordt wel een door generaties geleerden opgebouwd kenniskapitaal vernietigd. Algemene vorming wordt ingeperkt ten voordele van een technische opleiding voor een liefst zo eng mogelijke specialiteit. Dit zet op haar beurt de deur nog verder open voor kneedbaarheid van de Europese jongere tot een gedegenereerde robot, vatbaar voor de Amerikaans-westerse consumptiemaatschappij.

 

“Public Relations” en reclame zijn overal belangrijker geworden dan de kwaliteit van de prestaties. Ook de vrije beroepen waaronder vooral notarissen- en advocatenkantoren zijn nu big business waar voluit voor geadverteerd wordt. In 2000 vond de Vereniging van Vlaamse Balies het nodig daar  Vlaamse advocaten de toestemming voor te geven. Hoe lang is het geleden dat reclame voor deze beroepsgroepen uit den boze werd geacht? Een zoveelste gevolg van de uitholling van de beroepsorden. Langzaam maar zeker zien we nu ook de tv-reclame voor geneesmiddelen bij ons oprukken die in de Verenigde Staten allang is geaccepteerd, zij het dat ze ook daar omstandig waarschuwen voor alle bijwerkingen omdat de fabrikant anders genadeloze verzoeken tot schadevergoedingen te wachten staat.

* Uiterlijke schijn in plaats van inhoud

De opmars van de inhoudsloze glamour is eerder al aangehaald. Ook op dit punt sukkelen we langzaam maar zeker achter Amerikaanse zeden aan. Al in de jaren vijftig was de zondagseditie van The New York Times een pakket van anderhalve kilo met hele reeksen bijvoegsels en “glossy magazines” (voor de vrouw, voor de tuin, voor de zuigeling enz…). Die bijvoegselcultuur is hier zoals bekend al jaren terug doorgebroken - zij het niet op zondag - maar sinds kort is bij de meeste kranten en tijdschriften de behoefte opgekomen aan een wekelijks c.q. maandelijks magazine, een met veel kleur en glamour opgedost periodiek dat op een kenmerkende manier gebrek aan inhoud poogt te compenseren met goed ogende fotoreportages. Dat het in feite om niks anders dan verdoken reclamebladen gaat kan niet verstopt worden. Of wat te denken van politieke partijen die inhoudelijk-programmatorisch steeds dichter naar elkaar toegroeien? Naar de gunst van de kiezer wordt enkel nog gehengeld via tijdige naamsverandering en personeelwissel. Het schrijnende verhaal van Bertje Anciaux en zijn voormalig partijpolitiek aanhangsel VU-VVD / VU-ID / ID21 / Spirit / Vl.Pro /…zegt voldoende.

 

Dat banken hun kapitaalkracht graag etaleren in de vorm van imposante kantoorgebouwen, is een oud en tot voor kort nog begrijpelijk verschijnsel. Sinds de uitbraak van de wereldwijde financiële crisis, die nota bene startte in de Verenigde Staten, werd duidelijk dat de banken boven hun stand leefden en ongeoorloofde risico’s namen. Alweer als gevolg van liberalisering en de vaandelvlucht vanwege de politiek, naast het wezen van het banksysteem zelf. Rumoer zonder inhoud bedreigt ook zoiets onschuldigs als het tv-journaal en duidingprogramma’s. Waar we jarenlang opgezadeld zaten met politieke benoemingen vanuit links-progressieve hoek bij de “V”RT en de gesel van politieke correctheid over alle redacties heen, komt daar nu nog een toenemende zucht naar show en sensatie bovenop. Het Amerikaanse televisienieuws voorspelt op dit punt niet veel goeds. De bulletins mikken daar allang op show en sensatie. De formule komt neer op “riding the wave of fear”, angst zaaien zodat iedereen aan de beeldbuis gekluisterd wordt. De media spelen in op de saaie grijsheid van de laat-kapitalistische maatschappij door zaken op te kloppen tot waar nog iets zou kunnen beleefd of gevreesd worden. De presentatoren hier beginnen dit lesje al te leren, gezien de zuigende gesprekjes met plaatselijke commentatoren in een rampgebied. De laatste druppel onheil moet en zal worden uitgemolken. Natuurlijk zijn de Amerikaanse verkiezingen geheel toegespitst op persoonlijke plus- en minpunten van de kandidaten. Onderzoeksjournalisten zijn op jacht naar ieder detail uit hun familieleven zoals we recent konden merken met de campagne van Obama, Palin en McCain.

* Minachting van geschiedenis, verleden en traditie en volkscultuur

Kunstenaars en sportlui werden in Europa tot voor enige tijd geprezen omdat ze zonder sterallures optraden maar dat is zo langzamerhand voorbij. Dat heeft dan weer alles te maken met het teloorgaan van ieder gevoel voor historie en traditie. Terwijl het topvoetbal kwalitatief en inhoudelijk steeds minder voorstelt, verworden meer en meer basisspelers tot –overigens slechte- kopieën van de Beckhams en Ronaldo’s. Tegelijkertijd heeft de rage van het cultuurrelativisme twijfel gezaaid aan alles wat vroeger tot het vaste pakket beschaving werd gerekend. Eind de jaren ’80 sloeg Allan Bloom in Amerika voor het eerst alarm voor wat hij "the closing of the American mind" noemde, ook wel culturele ongeletterdheid. De gemiddelde intellectueel in de VS bleek na zijn onderwijscarrière, van basisschool tot en met universiteit, geen enkele notie te hebben opgedaan van wat voorheen culturele bagage heette: grote gebeurtenissen uit de geschiedenis, unieke persoonlijkheden uit religie, kunst of letteren met hun voornaamste prestaties, of doorslaggevende ontwikkelingen in de wetenschappen. De beperkte aandrijkskundige kennis van Amerikanen is overigens al even legendarisch.

 

Franse onderzoekers naar scholierenkennis (met uitkomsten als "Hitler? - Connais-pas!") en een dito speurtocht naar het historisch besef onder Nederlandse parlementsleden (resultaat: onnozelheid alom) of onder alle Nederlandse jongeren naar de betekenis van het Paasfeest (beste antwoord: "Iets met Jezus") bewijzen dat het er in Europa allang niet veel beter voorstaat. Maar in Amerika zijn de voornaamste onderdelen van de historische wetenschappen al goeddeels geschrapt uit de universitaire curricula. Daar heeft dan ook jarenlange strijd gewoed om multicultureel onderwijs, niet langer mochten de "Europese" great books centraal staan. Nee, dan liever feministische cultuur, indianenverhalen en vage "interculturele" studies. Zo zie je dan dat onze kranten massaal 'lichter' te worden, want er moeten ook jonge lezers worden gelokt die geen traditionele cultuur meedragen. Daarom rukken de vraaggesprekken op met sterren uit de “life soaps” en worden pagina's gevuld met de Pokemon-rage en/of Harry Potter, de tovenaarsleerling. Een ander aspect hiervan is de commercialisering van feestdagen en de blinde overname in Europa van Amerikaanse fenomenen zoals Halloween. Gaan we straks als Europeanen ook nog Thanksgiving moeten vieren tot glorie van de kleinhandel?

 

Ook de kunsten zie je krampachtig pogen de “last” van het verleden af te schudden. Liefst geen gewone schilderijen meer; het wemelt nu van de “installaties”, liefst met neonbuizen en oude stoeltjes (Birza!), zwartwit videokunst, cloaca-mestmachines (Wim Delvoye), performances en snelle vormgeverskunst uit de computer. De directrice van de Documenta Kassel, Catherine David, voelde fijntjes aan dat ze mede voorop moest lopen en verklaarde: "De schilderkunst is in het beste geval academisch en in het slechtste geval reactionair". Want respect en zin voor traditie is iets oudbakken, reactionair en nostalgisch, en kan maar beter verdwijnen. En wat krijgen we in de plaats? Geen futuristische strijdvaardigheid naar een nieuwe maatschappij maar wel zeemzoeterige politieke correctheid van liberaal nihilisme. Scheppend vermogen in kunst wordt miskend, valse cultuurpauzen à la Jan Hoet mogen verklaren dat Kunst niet of moeilijk te definiëren valt, waardoor zoveel mogelijk lucht blazen in niets de plaats van kunst kan innemen. Dat is kortom wat de naaste toekomst op Amerikaanse leest onze cultuur belooft: goed gerunde business die oog heeft voor de blinkende buitenkant, maar die de ware smaak is kwijtgeraakt - oftewel een Big Mac van McDonald's. Zolang Europa verdeeld blijft, zal onze cultuur zwak staan tegenover de dollar en zijn cultuurimperialisme. 

De links-liberale culturele elite heeft het in de huidige maatschappij steeds gepresteerd om de volkscultuur af te doen als grof en boertig vertier, geen naam of aandacht –laat staan al te veel subsidies- waard. De volkscultuur was en is voor hen slechts iets dat moet geduld worden in de overgang naar de “One World”. Het eerbiedwaardig parochietoneel of het amusement in de volkshuizen, voldeed steeds aan een bepaalde behoefte en werd zo waardevol geacht. En dat is het nog steeds! Met voorbeelden van programma’s als Schipper naast Mathilde, De paradijsvogels, De heren van Zichem en De collega’s die de oude BRT reeds uitzond, gingen in tegen de mentaliteit in de brede links-liberale cultuurwereld dat we met z’n allen de opstap naar het wereldburgerschap en de vaderlandloze universele commerciële cultuur moesten maken. Dat volksamusement is niet altijd even verheffend om te zien, maar dat is nog geen reden om het licht van de zon te ontkennen. Ook de hele Nederlandse cabarettraditie, een fenomeen dat in Vlaanderen niet bestaat, gaat terug op een levendige volkscultuur. Hoe dan ook is in Vlaanderen de volkstraditie nog vitaal, van de gestileerde uitingen ervan (Wannes van de Velde, Walter de Buck, Willem Vermandere, 't Kliekje... ) tot meer volkse vormen die je aantreft bij De Strangers, Urbanus, Gaston Berghmans, Charel Janssens, Bobbejaan Schoepen, het Mechels Miniatuurtheater en het Echt Antwaarps Theater. Dit volksamusement dat soms kon doorvloeien van de parochiezalen en stadstheaters naar de televisieschermen, zijn een sta-in-de-weg geweest voor volledige amerikanisering van het commerciële cultuuraanbod. Zij kunnen dit nog steeds zijn en verdienen daarom alle steun.

Verengelsing 

Het probleem van amerikanisering reikt véél dieper dan het zeer zichtbare taalprobleem. Dit neemt niet weg dat het taalaspect van dit probleem evenzeer ruime aandacht verdient. Er zijn de afgelopen decennia steeds meer Engelse woorden in onze taal terechtgekomen, voornamelijk dankzij de hierboven geschetste situaties en evoluties. Bovendien wordt de Engelse taal steeds vaker gebruikt in het bedrijfsleven en in het onderwijs. De Nederlandse taal heeft in de afgelopen eeuwen uit allerlei andere talen woorden overgenomen. Uit het Latijn, het Grieks, het Frans en het Duits bijvoorbeeld. Deze overgenomen woorden worden leenwoorden genoemd. Sinds het einde van de Tweede Wereldoorlog is er sprake van een explosie van het aantal Engelse leenwoorden: met nieuwe producten en gebruiken uit Amerika en Engeland nemen we vaak ook de Engelstalige benamingen ervoor over. En we ondervinden nog meer invloed van de Engelse taal: in steeds meer situaties wordt het Engels als voertaal gebruikt. Het gaat al lang niet meer om de overname van Engelse woorden, maar meer en meer de stelselmatige vervanging van het Nederlands door het Engels.

 

Onder verengelsing wordt hier verstaan: de systematische overschakeling op het Engels door niet-Engelstaligen in bepaalde domeinen van taalgebruik, die daardoor Engelstalig worden, zoals in de luchtvaart, de wetenschap, de techniek, het bedrijfsleven en sport. Een variant op dit laatste is het gebruik van Engels als tweede taal in contacten met buitenlanders, zoals in Scandinavische landen, maar ook in nieuwe lidstaten van de liberaal-internationalistisch georiënteerde EU zoals Slovenië. Onder de vele niet-Europese voorbeelden is ook hier dat van Zuid-Afrika te rekenen. Mede debet hieraan is, dat het Engels daar sinds de politieke omwenteling de ambtelijke taal van het onderwijs is geworden, een evolutie ten nadele van het Afrikaans. Doch dit terzijde…

 

De etymologe Nicoline van de Sijs zegt hierover in haar Leenwoordenboek (1996): "Na de Tweede Wereldoorlog werd the American way of life met zijn muziek, film, literatuur een voorbeeld voor de rest van de wereld. Engels werd de voertaal van veel internationale organisaties en van de wetenschappelijke en industriële wereld, Engels is in veel landen een verplicht schoolvak, en Engels wordt in nieuwe technieken zoals de computertechniek gebruikt. Kortom de toenemende verengelsing kan onmogelijk losgezien worden van de status die de Verenigde Staten genieten als supermacht en de liberaal-kapitalistische globalisering.

 

Dat wij, N-SA, niet bepaald gelukkig zijn met deze invloed van het Engels is evident. Indien de huidige evolutie zich zonder drastische maatregelen doorzet, zal de Nederlandse taal op den duur ernstig vervuild worden door de 'Engelse invasie' en zal de roep om het dan maar volledig waar mogelijk te vervangen door Engels luider gaan klinken. De afkeer voor taalvervuiling is niet nieuw: hij bestond al in de zestiende eeuw in de Nederlanden. Zogenoemde taalpuristen verzetten zich toen tegen de invloeden van buitenaf, al ging het hun vooral om talen als het Frans en het Latijn. En het moet gezegd, de klassieke Vlaamse Beweging voert nog steeds vooral strijd tegen de –gelukkig afgenomen- verfransingsdruk vanuit het zuiden maar laat verengelsing nog in belangrijke mate links liggen. In Noord-Nederland doet men bovendien –zo lijkt het althans- nog extra hun best om die verengelsing nog wat te helpen. Weinig andere Europese landen stemmen zich zo sterk af op de Angelsaksische wereld als het trouwe Amerikaanse schoothondje Nederland.  

 

Vooral met nieuwe (computer)-techniek en modeverschijnselen uit Amerika komen Engelse woorden in onze taal terecht. Enkele voorbeelden: e-mail, spam, hacken, gamen, website,… maken het allemaal “cool” voor de “kids”. De mogelijkheid bestaat zich hiertegen verzetten via het opstellen van woordenlijsten met Nederlandse alternatieven voor de Engelse leenwoorden die desnoods verplicht in het onderwijs worden gebracht. Voorbeelden van dergelijke lijsten zijn te vinden op de webstekken van de Stichting Nederlands en die van de Stichting Taalverdediging. Steeds meer mensen zijn ook geneigd om Engelse woorden te gebruiken uit imago-overwegingen. Vooral in het populaire taalgebruik van jongeren en de media is dit goed merkbaar. Enkele voorbeelden: cool, relaxed, chill of de veelvuldige flitsende reclames voor nieuwe “ringtones” op de gsm. De geliberaliseerde media doen vaak actief mee aan deze verengelsing, trendgevoeligheid doet immers de verkoopcijfers stijgen van zowel tijdschriften en kranten als van adverteerders op radio, tv en in tijdschriften. Steeds vaker hebben tv-programma's bijvoorbeeld Engelse titels: Ranking the Stars, Comedy Casino Cup, Regi’s World Marathon, Games & Chat, Wipeout,… Bij de “Vlaamse” Media Maatschappij vonden ze het allemaal nog niet ver genoeg gaan en werd ‘Kanaal 2’ omgedoopt tot ‘2be’.

Verengelsing komt er niet enkel omdat economische globalisering de Amerikaanse way of life over de ganse wereld propageert. Het wordt ook versterkt doordat bedrijven zich steeds vaker op een vrijgemaakte internationale markt richten, waardoor communicatie in Engels toeneemt. Dit bleek uit een reportage van het maandblad Taalschrift in 2005. Vanwege de internationalisering en globalisering dringt de Engelse taal ook door in het hoger onderwijs. Er wordt veel gebruikgemaakt van Engelstalig lesmateriaal en er worden bovendien steeds meer Engelstalige opleidingen aangeboden. Met de goedkeuring en doorvoering van het Bologna-akkoord ontstaat een verdere gelijkschakeling van het hoger onderwijs, ondermeer via de invoering van het Angelsaksische master- en bachelor-systeem. Zo laat het Bologna-akkoord ook de mogelijkheid om in het eerste jaar reeds 20% van de lessen in een andere taal te geven, en in de "master"-jaren kan dit zelfs 100% zijn. Deze asociale maatregel (werkt drempelverhogend voor studenten) zorgt er voor dat het Nederlands nog meer in de verdrukking komt als taal in de wetenschappelijke wereld. Voor de meeste Nederlandse universiteiten geldt dat in de masterfase de helft of meer van het onderwijs in het Engels gegeven wordt, zo bleek in 2007 uit een onderzoek van de Commissie Cultureel Verdrag Vlaanderen-Nederland (CVN). De afgelopen jaren staat ook steeds vaker de toegenomen aandacht voor Engels onderwijs op middelbare scholen en basisscholen ter discussie. Zo stelde de Onderwijsraad in juni 2008 voor om in Noord-Nederland zelfs al in de kleuterklas te beginnen met het leren van de Engelse taal. Het voorstel leidde echter tot kritiek van onder andere de Algemene Onderwijsbond. 

De aandacht van de politieke wereld in zowel Vlaanderen als Noord-Nederland voor dit steeds omvangrijker wordend probleem is beschamend laag, in tegenstelling tot bijvoorbeeld Frankrijk waar reeds decennia een natuurlijke afkeer jegens culturele verengelsing en amerikanisering bestaat en die doorheen de verschillende partijpolitieke families gerespecteerd en verdedigd wordt. In februari 2007 raakte bekend dat in het afgesloten regeerakkoord tussen de partijen CDA, PvdA en ChristenUnie werd vastgelegd “ernaar te streven een wetsvoorstel in te dienen om het Nederlands als officiële taal te omschrijven in de Nederlandse Grondwet om de verengelsing tegen te gaan, de overheidsdiensten te verplichten de taal correct te hanteren en de positie binnen de Europese Unie te verdedigen.” Zeer zwak dus, een loutere intentie tot een wetsvoorstel. Een niemendalletje zondermeer want van de partijpolitieke waterdragers van het grootkapitaal dat de verengelsing omarmt, kan geen identitaire politiek verwacht worden. Organisaties die tegen taalvervuiling strijden, zoals de Stichting Nederlands die zich verzet tegen de overvloedige instroom van Engelse woorden in de Nederlandse taal, worden stiefmoederlijk behandeld. Het officiële Vlaanderen beperkt er zich toe te pleiten voor een actieve taalpolitiek binnen de Nederlandse Taalunie, vooral nog steeds uit angst voor verdere verfransing en spijtig genoeg in veel mindere mate als middel tegen de oprukkende verengelsing.

N-SA-voorstellen ter aanpak van amerikanisering en verengelsing 

Velen denken of menen dat er tegen deze verengelsing en amerikanisering niets te beginnen valt. Niets is minder waar. Waar een wil is, is een weg. Verengelsing en amerikanisering zijn fenomenen die een asociaal effect hebben en dualisering verhogen, maar staan bovendien voor een agressieve culturele gelijkschakeling. Zich verzetten tegen de amerikanisering en de ermee samenhangende globalisering komt niet neer op het zich terugtrekken in een klein, machteloos Bokrijk-huisje. Integendeel! De strijd tegen amerikanisering en verengelsing kan zoals we eerder zagen niet losgezien worden van de economische antikapitalistische strijd en de wil tot het vestigen van een andere maatschappij dan de huidige Westers geïnspireerde chaos. In dit opzicht moeten onderstaande voorstellen als té beperkt en onvolledig aanzien worden. Nationalisten die zichzelf identitair gezind noemen maar het kapitalisme en haar globalisering geenszins in vraag stellen zijn zondermeer als huichelaars en zeveraars te kwalificeren. Hetzelfde geldt voor diegenen die het probleem wel erkennen maar de schuld telkens weer bij Europa zelf leggen zonder actief voorstellen te lanceren tot het doorbreken van de situatie. Uit gemakkelijkheidsoverwegingen enerzijds en misplaatste sympathie voor een welbepaalde Amerikaanse politieke (rechter)zijde en haar islamhaat anderzijds holt men dan maar Washington verder achterna. Dat Europa schuld draagt voor de amerikanisering van haar continent en de gevolgen daarvan is evident, maar dan moeten we ook durven maatregelen nemen die er tegen in gaan. Dat dit zonder gebods- en verbodsmaatregelen niet kan lukken is een zekerheid. Aan hen die zich andermaal achter de valse liberale “vrijheid” verstoppen hebben we slechts één boodschap: u hebt pech! Zachte heelmeesters maken stinkende wonden.

 

Daarom stellen wij voor:

1)  Invoering van quota en importrechten op niet-Europese producten van de amusementsindustrie.

2) Opbrengsten hiervan volledig samen met andere subsidiëring aan Europese film- en muziekproductie besteden.

3) Inperking van het aantal commerciële televisiezenders.

4) Quota op radio en tv wat betreft Engelstalige en/of Amerikaanse muziek en film.

5) Drastische inperking van het aantal “fast-food” drank- en eetgelegenheden die niet van Europese oorsprong zijn en/of die niet tot de Europese volkscultuur behoren.

6) Steun aan de populaire volkscultuur van eigen bodem.

7) Invoeren van Nederlandstalig/Vlaams dubben in plaats van ondertiteling.

8) Verbod op Engelstalige reclame.

9) Verbod op anderstalige bedrijfs- en bestuursraden.

10)   Uitstap uit het Bologna-akkoord i.v.m. het hoger onderwijs.

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De dubbele bodems van de rechtsstaat - Over macht, elites en geheimtalen

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De dubbele bodems van de rechtsstaat – Over macht, elites en geheimtalen

 

Justitie wil weer ‘begrijpelijk’ en aaibaar overkomen, dichter bij de mensen staan, en dat is goed nieuws. Gedaan met norse magistraten en vonnissen in stadhuistaal, ‘gelet op’, gezien dat’, ‘in hoofde van’… Een vriendelijk schouderklopje en dan de gevangenis in, U passeert niet langs start. Deurwaarders wisselen das en maatpak voor een leuke jeans-outfit en zetten U en Uw huisraad vervolgens met de glimlach op de stoep: het oog wil ook wat. Ach, het is weer eens wat anders, of meer van hetzelfde. Na de ‘Witte Mars’ en de idemkleurige ridders ging het ook allemaal veranderen,- de gerechtelijke achterstand vandaag is nog nooit zo groot geweest en de verjaringstruc werkt perfect met een goede advocaat.  Het nieuwe Antwerpse Justitiepaleis ging een toonbeeld zijn van nederigheid, justitie-dicht-bij-de-mensen en blablabla,- het resultaat is ondertussen gekend: een modernistische mastodont die het Brusselse Poelaertpaleis overtreft. Veel interessanter dan zich te verkijken op de face-lifts, is dan ook om te analyseren hoe het gerecht in de coulissen functioneert, en hoe de discrete maatschappelijk-culturele verbindingslijnen lopen tussen establishment, misdaadmilieu en politiek theater. Een verkenning van de ingewanden van dat wat zich sinds de jaren ’80 de ‘rechtsstaat’ is gaan noemen…

 

Gerecht en ‘milieu’: boswachter en stroper tegen Robin Hood

 

Eerst een paar feiten.

 

Op 22 November 2005 kwam Madani Bouhouche bij het houthakken onder een eik terecht, vlakbij zijn optrekje in de Franse Pyreneeën. Een wat onnozel einde voor dé toplegende uit de Belgische onderwereld. Hij was zijn loopbaan begonnen bij de Belgische OpsporingsBrigade, maar dook al snel voor eigen rekening in het zware milieu, samen met andere (ex-) rijkswachters. Bouhouche werd voor het eerst aangehouden in januari 1986 op verdenking van moord op wapeningenieur Juan Mendez, maar in november 1988 weer vrijgelaten. In 1995 werd hij veroordeeld tot 20 jaar dwangarbeid wegens moord op een Antwerpse diamantair, maar hij kwam 5 jaar later (!) al voorwaardelijk vrij, om dus stante pede naar het zonnige Zuiden uit te wijken. Waar hij companen uit het milieu ongestoord bleef ontmoeten, ondanks de voorwaarden van zijn parool. Bovendien dook zijn naam regelmatig op in het onderzoek naar de overvallen van de ‘Bende Van Nijvel’ tussen 1982 en 1985, en had de cel Jumet (belast met het onderzoek, dat om mysterieuze redenen aan het parket van Dendermonde was onttrokken) alle redenen om Madani met meer dan gewone belangstelling te blijven volgen. Niet dus, men liet hem compleet ongemoeid. Sterker nog: pas in Januari van dit jaar kwamen onze meesterdetectives ‘toevallig’ (sic) op de hoogte van zijn dood en pakten vervolgens hun koffers richting Pyreneeën om wat te gaan snuffelen in de villa van de al twee maanden overleden topgangster. De vraag waarom hij al die tijd rustig in la douce France mocht rentenieren, blijft onbeantwoord, evenals de vraag waarom het onderzoek naar de Bende van Nijvel na 20 jaar niet één serieus spoor heeft opgeleverd. Werk op de plank voor échte speurneuzen en onderzoeksjournalisten. Want met die cel Jumet wordt het nooit wat, zoveel is zeker.

 

Het geval Bouhouche is typisch voor de innige verstrengeling van gerecht en misdaadmilieu, ondanks het vertoon van de spectaculaire razzia's. De aloude kroeggrap dat de criminelen de grootste werkgevers van de politie zijn en dat er een soort gentlemen’s agreement tussen beide bestaat, is eigenlijk nog een understatement: het gaat dikwijls over hetzelfde soort lieden, dat, afhankelijk van de situatie, aan de ene of de andere kant terechtkomt en ook wel eens van kamp wisselt. Het verhaal van de boswachter en de stroper dus,- ook Bouhouche is begonnen als rijkwachter. Hun natuurlijke symbiose staat hen toe om een nieuwe vijand te definiëren: de spelbedervers en outlaws die het systeem zelf in vraag stellen,- om in de beeldspraak van het bos te blijven: de Robin Hoods van deze wereld. De echte schietschijf van het gerecht lijkt dan ook niét de georganiseerde misdaad, maar individuen en groupuscules die als ‘staatsvijandig’ geboekstaafd staan. De ‘politieke’ criminelen dus. De grotendeels non-verbale modus vivendi van justitie en milieu bestrijkt een brede schemerwereld van speurders, tipgevers, verklikkers, drugdealers, junkies, spijtoptanten, infiltranten allerhande, waar het grote publiek geen zaken mee heeft, maar die ideologisch ook tot een ‘rechtse’ onderstroom behoort.

 

Het kat-en-muisspel tussen gerecht en onderwereld heeft iets sportiefs, terwijl het opjagen van politieke dissidentie bittere ernst is. De georganiseerde misdaad levert het alibi voor méér politie, maar ondersteunt de klopjacht bij gelegenheid ook logistiek en operationeel, tot op het niveau van een parallelle militie.

 

Het verschil in strafmaat tussen klassieke criminaliteit en politieke subversie toont aan dat deze stille verstandhouding zich voortzet tot in de rechtszaal. Het valt bijvoorbeeld op dat de vervolgingsijver t.o.v. de Cellules Communistes Combattantes (CCC), eveneens actief medio de jaren ’80, veel groter was, dan de gedrevenheid om een oude rat als Bouhouche te volgen. De leden van die extreem-linkse cel, met twee dode brandweerlui op hun actief, -min of meer een ongeluk, zo zou blijken-  werden vrij snel gearresteerd en kregen een gepeperde rekening: levenslang voor leider Pierre Carette die pas voorwaardelijk vrij kwam in 2003. Zijn ‘medeplichtige’ Pascale Vandegeerde, die alleen maar een pamfletje had getypt en niet eens bij de acties betrokken was, kreeg 25 jaar en verliet in 2000 de gevangenis als een oude vrouw. Men herinnert zich het historische dovemansgesprek op Canvas tussen de wereldvreemde Marxist Pierre Carette kort na diens vrijlating, en zijn gewezen vervolger Wilfried Martens, in die tijd premier. Zelden zo’n ontluisterend psychodrama op TV gezien. Voor de moraliserende katholiek Martens (die het parlement in 1985 heel de tijd had voorgelogen over de kernraketten, dit terzijde) was Carette zelfs geen mens, maar eerder een wild beest, iets Hannibal Lector-achtig.

 

Het verhaal van dierenrechtenactiviste Anja Hermans spreekt ook boekdelen: hoe een rebelse punkster in fanatiek gezelschap terechtkomt, betrokken geraakt bij de aanslag op een hamburgertent en naderhand probeerde de auto van een onderzoeksrechter in brand te steken. Anja is me er eentje. Ooit kalkte ze, daags voor de blijde intrede van Filip en Mathilde, ‘Schijt aan de monarchie’ op het Antwerpse Boudewijnmonument. Normaal spreekt men over graffiti en zelfs straatkunst. Dat Boudewijnmonument is overigens op zich oerlelijk, ik vond Anja's ingreep estethisch zelfs een verbetering. ‘Staatsgevaarlijk’ luidde het verdict. Twee keer de maximumstraf. Uit de verslagen van de onderzoekscel blijkt duidelijk dat niet de materiële schade aan de McDonalds of het monument op zich, maar de symboolwaarde en het motief de speurders interesseerden,- nl. de ‘anti-imperialistische’ (sic) neigingen van Anja die, naar ik kan schatten, minstens zo lang gebromd heeft als Monsieur Bouhouche en die momenteel nog altijd wordt gestalkt door de staatsveiligheid. Haar parool werd wél naar de letter opgevolgd: toen haar nieuw lief een strafblad bleek te hebben, vloog ze terug achter de tralies. Vijf zelfmoordpogingen heeft ze er ondertussen op zitten. Door een extra streng gevangenisregime, inclusief isoleercel, is ze mentaal en fysiek een wrak. Geen politicus die deze schending van de mensenrechten durft aan te kaarten.

 

Twee maten en twee gewichten? Het lijkt erop dat gerecht en milieu tot hetzelfde netwerk behoren en objectieve bondgenoten zijn in het uitbouwen van een sterk politioneel apparaat, gericht op het uitschakelen van lastposten. De wederzijdse infiltratie van gerecht en misdaadmilieu is niet eens abnormaal of pervers, het behoort tot de standaardstrategie van de Belgische Staatsveiligheid. Het kat-en-muisspel tussen gerecht en onderwereld heeft iets sportiefs, terwijl het opjagen van politieke dissidentie bittere ernst is. De georganiseerde misdaad levert het alibi voor méér politie, maar ondersteunt bij gelegenheid ook logistiek en operationeel, tot op het niveau van een parallelle militie. De Bende van Nijvel betekende met haar 28 doden de ontsporing van die logica, en dat Bouhouche er iets mee te maken had, zal ooit aan het licht komen: een para-militair doodseskader dat, via het format van de warenhuis-holdup, een ultrarechtse coup in België moest voorbereiden. Dat het zover niet gekomen is, heeft vooral te maken met externe, macropolitieke omwentelingen zoals de val van de muur en het zgn. ‘einde van het communisme’, waardoor het rechts-Belgicistisch discours à la VDB en Baron de Bonvoisin zijn vijandbeeld compleet de mist in zag gaan.

 

Elites en geheimtaal: het geknetter van de kleine lettertjes

 

Ondertussen zijn we de 21ste eeuw binnengewandeld: andere tijden, andere zeden. Exit Bouhouche. Het 'milieu' is nagenoeg helemaal overgenomen door de Oosteuropese maffia, die voor de rest overigens dezelfde rol van haas speelt. De gangsters van weleer gaan op rust. Murat Kaplan, auteur van een resem gewapende overvallen met dodelijke afloop, is allang weer een vrij man... die onlangs werd betrapt op het jatten van een paar planken voor zijn kiekenkot. De oude villadief Jan Fabre werd gepromoveerd tot decorateur van het Koninklijk Paleis: het establishment biedt volop plaats aan bekeerde stropers.Hoe zit dat postmodern netwerk eigenlijk in elkaar?

 

In zijn boek ‘De Elite van België-Welkom in de club’ (Uitg. Van Halewyck) geeft onderzoeksjournalist Jan Puype een interessante staalkaart van discrete en machtige netwerken in ons land: loges, ‘denktanks’, serviceclubs allerhande, waar schoon volk bijeenkomt en belangrijke deals informeel worden bedisseld, ver van Uw en mijn bed. De geheimzinnigdoenerij van de clubs is méér dan folklore, al lijken de rituelen ons dikwijls archaisch en grotesk: ze wijzen op afscherming en bedekken verregaande normvervaging. Het fenomeen wijst op een verschuiving van de ‘klassieke’ milieu/gerecht-aliantie naar een afgestofte, echte oligarchie waarin adel, academici, topambtenaren, industriëlen, rechters, politici, advocaten, maar ook geaccrediteerde witteboordcriminelen een plaats vinden. Hier en daar mag ook een brave journalist of gesettlede kunstenaar het gezelschap opfleuren. Overigens haast allemaal lui die op de nominatielijst staan voor een ereteken of een adellijke titel: het Hof superviseert en patroneert discreet deze amicale topmilieus. Complot of natuurlijke affiniteit? Of komt van het een het ander? De magistratuur voelt zich in deze afgeschermde cenakels van het establishment in elk geval perfect thuis. Het verklaart bv. de milde vonnissen in de zgn. ‘jachtongevallen’ (een dronken baron die vanop zijn domein een wandelaar afschiet) of, recent nog, de onverwachte vrijspraak in de pedofiliedossiers van het sjieke Brusselse St. Michielscollege, waar de rechter van dienst toevallig ook school had gelopen. Of de zachte behandeling van Paul Nihoul, zakenman, arrangeur en nevenintrige uit het Dutroux-dossier. Klassejustitie dus, zonder twijfel.

 

De hermetische taalcode van de elites vermenigvuldigt zich over alle takken van het establishment en neemt allerlei gedaanten aan: van het onleesbare Belgisch Staatsblad, over het academisch potjeslatijn, de mystificaties van het artistiek modernisme, het Sanskriet van de beursanalyses, tot het abrakadabra van de loges.

 

Het boek van Puype is eigenlijk een uitloper van de Dutroux-affaire die de Witte Beweging op gang bracht: politiek is deze beweging mislukt, maar de maatschappelijke onderstroom, het algemeen onbehagen omtrent zaken die achter onze rug en boven ons hoofd worden bedisseld, is vandaag sterker dan ooit. Het is overigens, o ironie, vandaag vooral het Vlaams Belang dat de vruchten plukt van deze mislukte revolte tegen een systeem dat leeft van de desinformatie. Macht heeft in de moderniteit niets te maken met dwang maar alles met ondoorzichtigheid. De code van de elites vermenigvuldigt zich over alle takken van het establishment en neemt allerlei gedaanten aan: van het onleesbare Belgisch Staatsblad, over het academisch potjeslatijn, de surrealistische mystificaties van het artistiek modernisme, het Sanskriet van de beursanalyses, tot het abrakadabra van de loges. De complexiteit van het geschreven recht (het hermetisch wetboek of ‘codex’) is het model voor al deze geheimtalen. Het is op zijn beurt een transcriptie... van het Bargoens (de geheime dieventaal). Andermaal is de band tussen boven- en onderwereld opmerkelijk. De geheime protocollen van de clubs zijn de afspiegeling van een hermetisch wetboek vol kleine lettertjes,- die dan weer aanleiding geven tot allerlei juridische spitstechnologie, waarvan de ‘verjaring’ de bekendste is. De dingen moeten dus ingewikkeld gemaakt worden om de netwerken intact te houden en om een mistgordijn te creëren voor ontsnappingsroutes van fijne lui die zichzelf wat te enthousiast bediend hebben. De recent gestemde wet Franchimont biedt in dat opzicht een uitgebreid menu van subtiele uitwijkmanoeuvers voor wie 'de weg kent'. Het Belgisch Staatsblad stortte vorig jaar 57.746 bladzijden wet- en regelgeving over onze hoofden uit,- een voor gewone burgers onverteerbaar abrakadabra, enkel toegankelijk voor een beperkte klasse juristen.

 

Het fenomeen fraude zal in belang toenemen: het is de postmoderne reproductievorm van de elites, niet enkel materieel maar ook symbolisch: het 'plukken van de vrucht' van het geheim, kenmerkend ritueel in een esoterische cultus...

 

Witteboordcriminelen als de hormonenmaffia ontsnappen aan vervolging via gesofisticeerde proceduretechnieken. Om dezelfde redenen zullen de miljoenenfraudeurs van KB-Lux en de textieldynastie De Clerck buiten schot blijven: hun advocaten kennen de achterpoortjes en de trucs om een dossier ad infinitum te rekken. Het fenomeen fraude zal in belang toenemen: het is de postmoderne reproductievorm van de elites, niet enkel materieel maar ook symbolisch. Het gaat m.n. niet alleen om illegale verrijking, maar ook om de ritualisering van het netwerkfenomeen. Men plukt a.h.w. de vruchten van het geheim,- iets wat een essentieel element is de esoterische cultus, zie bv. het Laatste Avondmaal, het Graalmysterie etc. Corruptie is de nuttiging van de hermetische code door de genootschap die het geheim intact houdt en daarin ook investeert. Discretie, solidariteit en geheimhouding worden des te belangrijker, naarmate de leden van het genootschap zich in de grijze zone bewegen. Men is verbrand, en men weet het van elkaar. Het klassieke “milieu” blijft daarin de rol vervullen van katalysator en objectief alibi voor het uitwoekeren van een gesofistikeerde regelgeving die evenzovele achterpoortjes bevat. Het kwade geeft een bestaansreden aan het goede, en corrumpeert het tegelijk.

 

Het is overigens opmerkelijk hoe bv. een assisenzaak, zogezegd de voortzetting van het volkstribunaal, gemanipuleerd wordt door de charades van magistratuur en advocatuur die onderling ‘dezelfde taal spreken’. Mediavedetten zoals Jef Vermassen vergroten nog dit theatraal niveau. Het is trouwens sowieso sterk af te raden om zonder advocaat voor de rechtbank te verschijnen –wat strikt genomen nochtans mag-: mensen die zichzelf verdedigen doen dat niét in het jargon en stellen zich op die manier de facto buiten het systeem dat nu net gebaseerd is op een hoge techniciteit van het discours.

 

De magische driehoek van de rechtsstaat komt nu langzamerhand uit de mist: elites, gerecht en onderwereld vormen een soort cirkulair ganzensspel waarin codex (het wetboek), politie-apparaat en fraude elk hun rol spelen in de objectivering van het geheim en de reproductie van het netwerk:

 

De media en de 'openbaarheid'

 

Desinformatie is de nieuwe strategie van de elites en de grondslag voor ongelijkheid. Macht is, in het post-Dutroux-tijdperk, subtiel, discreet, flou, minuscuul. Het fluisterschrift van de paragraaf, de uitzondering, de bijlage, de voetnoot, het glossarium, bevat vandaag de échte toverspreuken, de hefbomen die dingen in gang zetten en achter de schermen processen beïnvloeden. Kennis is macht, dus moet ze geheim blijven. De eeuwige paradox van de pedagoog ligt hieraan ten grondslag, we hebben het allemaal meegemaakt op de universiteit: de prof wordt betaald om zijn kennis door te geven; doch, moest hij daarin compleet slagen, dan zou zijn rol overbodig worden. Hij leeft dus van complexiteit,- de leraar geeft maar een deel van zijn kennis prijs, heel gedoseerd, net genoeg om leerlingen op te werken tot specialisten… die weerom het geheim kunnen bewaren.

 

Men zou kunnen replikeren dat het de kerntaak van de media is om dit obscurantisme te ontmaskeren. Inderdaad, maar dat veronderstelt een analytisch-filosofisch instrumentarium dat tegelijk verstaanbaar en subtiel is,- en daar hebben de massamedia duidelijk niet voor gekozen. Hun taal is onmiddellijk, krachtig en niet-reflexief,- waardoor ze eigenlijk complementair en medeplichtig worden aan de versluiering van de macht binnen de elites. Net door de nivellerende werking van de televisie, en haar ijver om een 'groot publiek' te bereiken, wordt 'universele toegankelijkheid' dé definitieve barrière om de complexe codes te kraken.

 

Het groeiende idee van de mediatieke ‘openbaarheid’, waarin alles getoond en ‘ontsluierd’ kan worden (Big Brother), is gebaseerd op de illusie dat de waarheid simpel is. Het netwerkverhaal wijst op het tegendeel. Hoe dit analyseren? Wie vindt de taal uit die zo rijk is dat ze de geheimen ontmaskert, en zo helder dat ze ook haar eigen code kraakt?

 

Er ontstaat zo een dubbele waarheid, een voor de buitenwereld en een voor ingewijden. Enerzijds is er de taal voor het klootjesvolk, van de commerciële slogans, de politieke on-liners, de vette mediakoppen. Direct, toegankelijk, evident: zeg maar de Stevaert-rethoriek. Daaronder zit een andere waarheid, bestemd voor zij die toegang hebben tot de netwerken: een complexe code, geformuleerd in een subtiel discours waar een leek in verdrinkt.

 

Het groeiende idee van de mediatieke ‘openbaarheid’, waarin alles getoond en ‘ontsluierd’ kan worden (Big Brother), analoog aan het populistisch, gemakkelijk aanslaand discours van politici genre J.M. De Decker, is gebaseerd op de illusie dat de waarheid simpel is. Het netwerkverhaal wijst op het tegendeel. Onder elke bodem zit weer een andere. Wie vindt de taal uit die zo rijk is dat ze de geheimen ontmaskert, en zo helder dat ze ook haar eigen code kraakt?

 

Politiek en magistratuur: de Wetstraat als geheime keuken

 

Op naar de hoogste regionen.

 

Een telling naar opleiding en beroep binnen de Belgische regeringen en parlementen levert opmerkelijke resultaten op: zowat  70 % van het politiek personeel mag zich jurist noemen. Een verontrustend percentage. Het aantal ‘menswetenschappers’ (sociologen, psychologen, filosofen…) of natuurwetenschappers is absoluut te verwaarlozen, zelfs de economisten zijn ver in de minderheid: de Wetstraat is het terrein van de advocatuur. De wetgevende macht is, ondanks alle schijnbewegingen zoals de Kafka-campagne, alleen al door haar juristenpopulatie een pure producent van raadsels, een Sybillijns orakel dat alleen door karkassen als Eliane Liekendael, bedenkster van het Spaghetti-arrest, juist kan geïnterpreteerd worden.

 

De sleutel van de hermeneutiek (‘interpretatiekunst’), voorbehouden aan een kaste van juristen en schriftgeleerden, ligt in de geheime keuken van de Wetstraat, waar de teksten worden gefabriceerd. Dat is een enorme kortsluiting in de klassieke dichotomie van subject (lezer) en object (tekst): de ontcijferaars en de bedenkers van de code zijn dezelfden. Dat is dus per definitie 'obscurantisme', het opzettelijk versluieren van teksten. De acteurs van het justitietheater komen elkaar terug tegen in het parlementair halfrond, ze zitten aan de bron en maken de wetten zelf, zo is het niet moeilijk. Rond deze keuken troept de cameraderie van juristen samen, die posten uitdelen of in ontvangst nemen,- de benoeming van rechters is bij ons sinds het ontstaan van België partijpolitiek. Wat sinds de Franse Revolutie ‘de scheiding der machten’ heet, stort hier traag in elkaar, tot een monocultuur van politici die magistraten benoemen, magistraten die met advocaten optrekken, advocaten die in de politiek gaan en… weerom magistraten benoemen, de cirkel is rond. Politiek trekt blijkbaar de verkeerde mensen aan, het is een fatale spiraal.

 

Wat sinds de Franse Revolutie ‘de scheiding der machten’ heet, stort hier traag in elkaar, tot een monocultuur van politici die magistraten benoemen, magistraten die met advocaten optrekken, advocaten die in de politiek gaan en… weerom magistraten benoemen, de cirkel is rond.

 

De typologie van de 'ambitieuze jurist/politicus' is alomtegenwoordig: carrières die beginnen bij de sloten bier verzettende, populaire praeses van de rechtsfaculteit, om daarna als advocaat snel door te stoten in de partijhiërarchie. Het zijn steevast haantje-de-voorsten die dikwijls ook uit de juiste familie komen en door papa op de goede weg zijn gezet, grote en kleine Cicero’s die vooral drijven op een mateloos ego, niet op interesse voor het algemeen belang. Deze inteelt levert exact op wat men zogezegd wil vermijden: het uiteendrijven van instituties en burgers. De rechtszaal wordt het testlaboratorium van het parlement, het parlement wordt het confectie-atelier van justitie,- de politiek maakt geen wetten vóór, maar tegen het volk. Zo is elke burger, van nature op zoek naar transparantie en billijkheid, een potentiële vijand van het systeem geworden. De frauduleuze verglossing van de tekst tot mistgordijn maakt een einde aan elke mogelijke vorm van kritiek via tekstanalyse, gewoonweg omdat een leek niet meer ‘in de tekst’ geraakt en een deskundige tot het gesloten universum behoort dat de teksten assembleert. Twee werelden: de 'kloof tussen overheid en burger' is syntactisch.

 

Terreur, vrijwillige excommunicatie en beroep op de natuurwet

 

De teksten zijn ondoorzichtig, de media reveleren niet maar maskeren. Naarmate de indigestie van de massa rond deze dubbele verdwijntruc toeneemt, lijkt verzet alleen nog mogelijk door zich helemaal buiten het discours te stellen. De buiknostalgie naar eenvoud zou dan wel eens gevaarlijk groot kunnen worden. Nu al wordt van onderuit geopperd dat een ‘archaisch’ gewoonterecht, minder gebaseerd op dikke boeken en meer op het ‘Gesundes Volksempfinden’, de democratie zou ten goed komen. De Angelsaksische landen huldigen trouwens dat principe, dat ingaat tegen de uitwassen van het Romeinse Recht en de Code Napoléon die de witteboordcriminaliteit en de procedureslagen hebben mogelijk gemaakt. Weg magistratuur en advocatuur, terug naar de vierschaar en de volksrechtspraak onder een oude eik, het is verleidelijk. Misschien ligt de rebellie van de heks Anja Hermans, met haar regimevijandig gekalk en haar strijd voor de tot hamburgers vermalen koeien, wel meer in deze vrouwelijk-matriarchale lijn die voor het leven gaat, en die instinct laat primeren op de kleine lettertjes. De fik erin als het niet deugt, dood aan de thanatocratie.

 

Zowel bij links als rechts breekt het inzicht door dat met de moderne macht niet te discussiëren valt,- het ongelijk van de dissidentie zit in de taal zelf ingebakken. Soms is het belangrijk om niét op de valstrik van de dialoog in te gaan, niét te praten. Wat zich nu aftekent als ‘terreur’, is de extreme consequentie van het verzet tegen elk elitair obscurantisme: het openbreken van alle codes en geheimtalen, waardoor politiek én justitie perplex de feiten achternalopen. Individuen en  los-geassocieerde groepjes zullen zich buiten het netwerk en zijn codes stellen,- een vrijwillige excommunicatie en zelfs nieuw analfabetisme, dat men van binnen het universum als ‘terreur’ zal omschrijven, of daar nu graffiti of fysiek geweld bij komen kijken of wat dan ook.

 

De term ‘terreur’ volgt uit de angst van het machtsdiscours voor externe kritiek. Interne kritiek is slechts smeersel voor de machine,- het is de prietpraat die we in TV-debatten te horen krijgen. De extra-parlementaire dissidentie draait rond rechtvaardigheidsgevoel en verlangen naar een taal zonder dubbele bodems, sociaal, cultureel, taalkundig en sexueel. Oeroude energieën komen het natuurrecht opeisen en herstellen ons intuïtief gevoel van rechtvaardigheid, dat verloren ging door het gebeuzel van sofistische beroepsgoochelaars. Het verdwenen paneel van de Rechtvaardige Rechters uit het ‘Lam Gods’ lijkt symbool te staan voor die degradatie én voor het verlangen naar herstel. Misschien eist de natuur wel zelf, zonder ons, haar rechten op, via rampen en catastrofes. Katrina, Tsunami, krachtig en spontaan, niet te recupereren. Is het nieuwe élan van de natuurwetenschap een verborgen zoektocht naar deze nultaal? Onvoorzienbare breuken in het discours terroriseren de perverse poëtica van de macht. Tiens, werd Madani Bouhouche niet geveld door een oude eik? Er is nog gerechtigheid.

 

Johan Sanctorum


Bron: Visionair België

(Artikel met de toestemming van de auteur overgenomen.)

"Afbeelding: Rechterluik van het schilderij ‘Het Oordeel van Cambyses’ door Gerard David, 1498. Cambyses, koning der Perzen, (6de eeuw voor Chr.) trad hard op tegen corruptie in rechtspraak. Zijn rechter Sisamnes had voor smeergeld een onrechtvaardig oordeel uitgesproken, koning Cambyses had hem betrapt en veroordeelde de rechter tot een gruwelijke straf, hij liet zijn rechter Sisamnes levend villen. Het schilderij vormt een waarschuwing tegen corruptie in justitie."

lundi, 30 mars 2009

Twee handen op een buik

Twee handen op een buik

Kapitalisme en CommunismeDe ultraliberale extremist Dedecker die - zoals algemeen bekend - een hevig tegenstander is van het communisme en het socialisme, heeft in het tv-programma Phara, waar hij in een panel zat met Peter Mertens (de voorzitter van de PVDA), onthuld dat zijn partij LDD de lijstvoordracht van de PVDA met twee handtekeningen van parlementsleden steunt. Dit betekent dat de PVDA (Partij van de Arbeid) zich geen zorgen of moeite moet getroosten om op straat duizenden handtekeningen op te halen om te kunnen deelnemen aan de verkiezingen van juni. Velen zullen verrast zijn door de houding van Dedecker, maar voor ons van het N-SA is het helemaal niet verwonderlijk dat zoiets gebeurt.

Het kapitalisme spreekt altijd in tongen. Soms met een links geluid en andere keren weer met een meer rechts. Maar die tong zit altijd in dezelfde mond, die van de politieke en de kapitaalselites. Als er een boost is in de winstmaximalisatie en de markt boomt, dan roept ze uit het rechterkeelgat dat er nu geen obstructie van de markt mag zijn. De markt is van heilig karakter: de geldgoden beschikken, de gelovigen schikken zich ernaar. En wie niet in de geldgod gelooft, moet zwijgen of verketterd worden. In tijden van economische boom rochelt de linkse tong dat er toch voorzichtigheid aan de dag moet worden gelegd, want dat er anders misschien ongelukjes van komen. Maar de rechtse tong sust het geweten van zijn linkerhelft door met een paar fooien te smijten.

Als dan de onvermijdelijke crash volgt, neemt de linkse tong het deuntje over. Alleen gorgelt die tong nu ineens dat de staat met oplossingen moet komen. Dat kreeg die rechtse tong eerst jaren niet over de lippen. Maar kijk, nu is er symbiose: de linkse tong van het kapitaal heeft zich verzoend met de rechtse tong van het kapitaal om zo hun gezamenlijke slokdarm te redden. Ze maken deel uit van hetzelfde orgaan. Het ene stuk is ervoor te vinden dat de staat alles beheerst (staatskapitalisme zoals in China) en het andere stuk wil de kosten van de crisis liefst rechtstreeks door de gemeenschap laten betalen. De droom van elke maoïst én elke kapitalist! De staat beheert het kapitalisme en zorgt er zo voor dat het onaangetast blijft.

Dedecker zei tijdens een debat  dat hij veel bewondering had voor China en we geloven hem op zijn woord (voor deze ene keer dan). Dat systeem is dan ook het systeem bij uitstek waar elke monopoliekapitalist van droomt. Volk onderdrukt, organisaties en instellingen onder rechtstreekse controle van de staat, afdankingen met behulp van staat en politie, onderdrukking voor iedereen die zijn mening durft te spreken en het belangrijkste: er is een ongecontroleerde en ongehoorde winstmaximalisatie van het kapitaal. De monopolies worden gevormd en beschermd door de maoïstische elite die zelf een deel is geworden van dat kapitalisme. De droom voor elke kapitalist: of het nu een rooie van de PVDA of een blauwe van LDD is. Daarom dat de beide woordvoerders van zowel LDD als PVDA hun partij 'de partij van de kleine man' noemen. Maar eigenlijk bedoelen zij daarmee dat hun beide partijen het perfecte onderdrukkingsapparaat van de kleine man zouden zijn. Dat is waarschijnlijk bedoeld als advertentie naar de grote kapitaalgroepen toe. "Kijk hoe wij de kleine man klein houden, steun ons alstublieft, heren kapitalisten!"

Ook op het vlak van migratie zijn beide partijen zo liberaal als de multiculturele pest. Beiden verdedigen dat iedereen hier mag komen als ze maar willen werken. De PVDA heeft dat deuntje geleerd bij de Nederlandse SP van Marijnissen. Dedecker zingt dat liedje al lang, net zoals Wilders in Nederland. Ze moeten zich wel aanpassen, die vreemdelingen, zeggen de beide tongen van het kapitalisme. Met aanpassen bedoelen ze alleen maar dat de vreemdelingen zich moeten aanpassen aan de kapitalistische maatschappij en niks anders. Zo hebben PVDA en LDD alweer een gezamenlijk doel. Nog meer invoeren van vreemdelingen dus, want die vreemdelingen worden gekoesterd als waren ze pareltjes.

Natuurlijk moet de rechtertong van het kapitaal soms eens stoer doen. Dan roept het met een krakerig geluid dat er moet worden optreden tegen die vreemde mannen die niet braaf naar de fabriek gaan en die hun vrouwen niet laten werken uit religieus principe. Ze mogen dan ook die islam op hun buik schrijven wat betreft mensen als Dedecker, Wilders en copycat Dewinter. Moslimvrouwen aan de slag, dat bedoelen ze bijvoorbeeld met hun Europese vorm van islam. Veel is dat toch niet gevraagd, wel? Maar de linkerhelft sust dan de boel: de immigrant moet tijd krijgen en - wat belangrijker is - de immigrant moet een groot deel van de jobs krijgen van de autochtone kleine man. Eigen volk discrimineren als wapen tegen discriminatie. Ja, zot zijn doet geen pijn, zeggen ze. Alhoewel, als je die beide heren hun tronie bekijkt, zou je soms gaan twijfelen. Arbeidsverdeling noemen ze dat. Niet van hun arbeid en inkomen natuurlijk, maar van het uwe en het mijne.

De conclusie is dus duidelijk: het kapitaal schrikt in deze crisisperiode werkelijk voor niks terug. De meest fanatieke vrije-marktaanhanger steunt de communistische partij van België. Zo hebben ze de taken reeds verdeeld: rechts houdt de poen op zijn plaats, links misleidt het volk zodat er geen protest van komt. De linkse liberalen van de PVDA zijn het schaamlapje (of beter: de schotelvod) van het kapitaal. Om die taak naar behoren te kunnen vervullen krijgt ze steun bij de verkiezingen en mag ze op TV haar gekwijl komen verkondigen. Ze hebben voor deze gelegenheid dan ook een gezamenlijk deuntje ingestudeerd. Elke vorm van nationalisme is uit den boze, laat staan protectionisme, zingen ze in koor. Maar nationalisme betekent zorgen voor het eigen volk en protectionisme betekent werk voor het eigen volk. Wij van het N-SA zijn dan ook de echte beweging van de kleine man: we zijn een beweging van en voor de kleine man.

De LDD en de PVDA zijn alleen maar de parasieten die de kleine man kapotmaken.


Eddy Hermy
Hoofdcoördinator N-SA

"The Independent dresse un portrait à charge de Sarkozy

The Independant dresse un portrait à charge de Sarkozy

Ex: http://ettuttiquanti.blogspot.com/
Dans une tribune, le quotidien britannique The Independent du 23 mars dresse un portrait à charge de Nicolas Sarkozy et de son comportement.

"Quand il a rendu visite au Président italien, en une demi-heure, le téléphone de Sarkozy a sonné quatre fois. A chaque fois Sarkozy a répondu. (...) Le Président autrichien s'est senti honoré. Durant leur rencontre, il n'y a eu que deux appels. (...)Lors des préparations de sa visite d'Etat en Grande Bretagne, les services diplomatiques de deux pays partageaient la même anxiété. Pouvait-on faire confiance au Président pour éteindre son portable ? S'il sonnait pendant le banquet officiel et qu'il réponde, que ferait le Prince Philip ?

"Le français est la langue des diplomates. (...) Quand les éminences diplomatiques ont su comment leur Président s'était comporté, elles ont eu honte."

"Il est faux de dire que le Président consacre tous ses soins à Carla Bruni. En plus de sa frivolité et de son manque de tact, le Président épuise son équipe par son hyper-activité. Cela pourrait être une qualité à une condition : que cela corresponde à une stratégie. Mais il n'y a pas de stratégie."

"Un diplomate français désespéré résume le régime Sarkozy : "Il n'y a plus de Cinquième République. C'est Louis XV et Madame du Barry."

Het Antifa-complex

Het Antifa-complex

Geïnduceerde politiek-correcte psychopathologie

Ex: http://onsverbond.wordpress.com/

De antideutsche (2) is een organisatie die illustreert hoe extreem zelfhaat wel kan zijn. Tijdens een recente betoging in Dresden bedankte zij de oorlogsmisdadiger Harris middels een spandoek voor zijn prestaties. Men droeg ook spandoeken mee waarop stond te lezen “Bomber Harris: do it again”. Deze zelfhaat spruit voort uit een zogenaamd ‘antifascistisch complex’.(3) Dit houdt in dat alles wat verband houdt met de nationale identiteit Pavloviaans geassocieerd wordt met een traumatische ervaring uit een ver nationaal-socialistisch verleden. Dit antifa-complex maakt deel uit van het cultureel marxisme, of in bekender woorden, de politieke correctheid.

CULTURELE HEGEMONIE

De Italiaanse communist Antonio Gramsci (4) ontwikkelde de theorie van de culturele hegemonie. Deze stelt dat de politieke bovenbouw gevormd wordt door de culturele onderbouw. Wie dus  een hegemonie vestigt in het sociaal- culturele veld, bepaalt hoe de samenleving er politiek uit ziet.

Hierop is het begrip politieke correctheid gebaseerd. Dit betekent rudimentair dat men met een semantisch en ideologisch eenheidskader bepaalt welke menselijke sociale interactie (taal, beleid, gedachten, handelingen, politieke uitingen enzovoort) wenselijk is en welke dat niet is, met andere woorden: welke politiek-correct en welke niet-politiek correct is.

In de praxis is de opzet van politieke correctheid drieledig. Primo, het verabsoluteren van politiek-correcte thesen betreffende democratie tot ‘de’ democratie. Wie niet politiek-correct is, is bijgevolg niet democratisch. Secundo, het middels het antifa-complex discrediteren van andersdenkenden wanneer hun boodschap, of delen daarvan, niet in het politiek-correcte discours passen. Tertio, aangezien etnisch-culturele identiteit een hinderpaal vormt voor het vormen van een internationaal proletariaat (vanuit marxistisch oogpunt) of van een internationale consument (vanuit liberaal-kapitalistisch oogpunt), het onderdrukken der dagelijkse praxis van een gezond identiteitsbesef .

NIEUWE SOCIALE BEWEGINGEN

Een culturele hegemonie heeft socialisatiefactoren nodig. Deze werden gevonden in de nieuwe sociale bewegingen vanaf de jaren 1970: vredesbeweging, groene beweging, holebi-beweging, anti-racistische beweging, feministische beweging, multiculturele beweging enzovoort. Elk van deze bewegingen bewerkstelligde zeer uitdrukkelijk niet het respect voor andere culturen, de gelijkwaardigheid en gelijke ontplooiingskansen tussen man en vrouw, het evenwicht tussen mens en natuur, maar wel het afbreken van de sociale, culturele, geslachtelijke en etnische onderscheiden tussen mensen en groepen mensen. Door het afbreken van die verschillen hoopte men de (haast) geslachtsloze, cultuurloze, geatomiseerde en tegelijk universele mens te creëren. Gelijk in het Zijn, dus gelijk in zijn belangen, dus gelijk in zijn bestuur en maatschappijordening, met andere woorden: de globale, gelijke en materialistische eenheidsmaatschappij, de (neo)communistische consumptiemaatschappij.

NEO-COMMUNISME

Francis Fukuyama besloot bij het ineenstorten van het Oostblok tot “the end of history”: de allocatie via de vrije markt had het tot het einde der tijden gewonnen van allocatie door de collectiviteit, i.c. de planeconomie van de staat. Marxisten die sindsdien nog steeds de (staatsgeleide) planeconomie verdedigen voeren inderdaad een achterhaald gevecht sinds hun allocatiesysteem gefalsifieerd is. Er zijn ook andere marxisten die zich geheroriënteerd hebben, zoals de neoconservatieve beweging in de VS. De belangrijkste ideologen hiervan zijn oud-marxisten, zoals de Amerikaanse Joden Leo Strauss of Irving Kristol. We spreken in dit kader dan ook beter van neocoms (neocommunisten) dan van neocons (neoconservatieven).

De termen zijn veranderd, maar de doelstellingen zijn dezelfde, net zoals de methode van politieke correctheid. De liberale thesen ondersteunen evenzeer het fundamentele waardenstelsel van de politieke correctheid dat bestaat uit universalisme, materialisme, de maakbaarheidsgedachte, precies omdat zowel marxisme als liberalisme zich op een identiek filosofisch kader beroepen.

HET VALSE DISCOURS

Een goed voorbeeld hiervan is het multiculturalisme. Gelijkheid, maakbaarheid en universaliteit zijn kernelementen uit de marxistische leer. Vertaald in politiek-correcte termen wordt dit: verrijking door diversiteit en multiculturaliteit. Dit impliceert massamigratie. Culturen hebben een verschillend normen-, waarden- en wettelijk kader. Om sociale interactie mogelijk te maken is dus een gemene deler nodig die altijd afbreuk zal doen aan de specificiteit van onderscheiden culturen. De finale doelstelling is dus niet diversiteit en multiculturaliteit, maar monoculturaliteit: de uniforme eenheidsmens. Wie van oordeel is dat mensen en groepen mensen cultuurspecifiek zijn en hun eigen socio-culturele ‘habitat’ behoeven, pleit fundamenteel voor diversiteit (= onderscheid) en multiculturaliteit (= veelheid aan culturen), maar worden in politiek-correcte termen bestempeld als racisten en dus anti-democraten. Het betreft dus een vals discours.

Met de val van de Berlijnse Muur is het totalitarisme niet overwonnen; het is integendeel uit zijn kooi gelaten, heeft een andere gedaante aangenomen en heeft nu ook het vrije Westen in zijn totalitaire greep. Vrije burgers, de strijd is nog maar pas begonnen!  

Vbr. OS lic. rer. pol. Tom Vandendriessche

dimanche, 29 mars 2009

Idee chiare e giovani speranze per la nazione russa

masha

Ampio risalto in questi giorni è stato dato sul primo canale televisivo nazionale russo alla visita che il presidente Putin ha effettuato in Siberia nella città di Kemererovsk, presso alcune grosse industrie della lavorazione dei metalli pesanti, Putin ha parlato di un piano di sostentamento economico a favore delle grandi industrie, con forti sgravi fiscali per favorire uno sviluppo più dinamico nel settore. Ma anche altri temi di grossa rilevanza sociale sono stati affrontati: la Russia ha dedicato quest’anno per il sostegno dei giovani, dagli studenti alle giovane coppie, aiuti concreti con borse di studio per chi si distinguerà nell’impegno per lo studio, un modo questo per assicurare al paese delle nuove energie altamente specializzate e motivate; poi ingenti somme di denaro sono state stanziati anche in favore delle giovani coppie e non. E ancora, per quanto riguarda il problema degli alloggi, un piano di aiuti statali   per chi ristruttura vecchi alloggi o ne compra di nuovi.
 I Giovani russi come Masha Sergeyeva leader della “Giovani Guardie” (un movimento di sostegno a Putin) hanno le idee chiare e tanta voglia di far rinascere l’orgoglio nazionale russo di fronte all’ assalto della globalizzazione  liberista e delle lobby filo-israeliane. In tema di immigrazione Masha parla chiaro, la Russia ai Russi! Gli immigrati non possono ledere il principio in tema di occupazione “della preferenza nazionale” ovvero gli immigrati possono svolgere solo lavori per cui non sono impiegati i Russi, in caso contrario possono tornare nei loro paesi di origine. Idee chiare anche nell’ analizzare gli oppositori di Putin e più in generale i nemici del popolo russo. Il giudizio  che Masha ad esempio da su  Eduard Limonov, scrittore fondatore del Partito Nazional Bolscevico Russo è lapidario: “uno psicopatico”; e in effetti…pur essendo un personaggio a tratti interessante, stupisce per alcune situazioni a cui dice orgogliosamente di aver partecipato. Leggendo per esempio il suo libro autobiografico “Eddy Baby ti amo” lo si trova partecipare  da ragazzino ad uno stupro di gruppo su una giovane donna…Un ideologo dalle tesi  in parte interessanti  ma che per motivi, incompresibilmente, personali si è schierato contro Putin nonostante per un certo periodo di tempo lo abbia anche sostenuto. Ma oggi la Russia sembra avere nelle nuove  generazioni giovani concreti, che hanno individuato nel presidente Russo uno strumento reale di speranza e resistenza della nazione Russa, una nazione che ritrova milioni di uomini e donne non più deviati dalla demagogia pseudo-umanitaria ed individualista della retorica eversiva “occidentale” dove si esalta spesso una presunta “libertà individuale” per distruggere   una libertà di livello più alto che supera i miseri egoismi umani, ovvero quella della”NAZIONE”.
Nazione come comunità di uomini che lavorano, agiscono per un bene comune superiore, che è l’espressione delle loro radici, della loro identità, come è appunto il caso della Nazione Russa. Alla bella Masha(24 anni) e alle migliaia di giovani patrioti russi auguriamo dunque una lotta coronata di successi in nome del popolo russo figlio della grande stirpe della civiltà europea.

Piero Sciacca
http://www.fiammasicilia.it/Palermo_mondo.htm

Du 11 septembre à la crise économique: unestratégie pour imposer une "gouvernance mondiale"

Du 11 septembre à la crise économique : une stratégie pour imposer une « Gouvernance Mondiale »

Par Tobias Salander

yes-we-can [1]

En l’an 19 de la guerre, les Etats membres de l’alliance de guerre USA-UK-Allemagne se retrouvent au bord de la faillite d’Etat. Mais au lieu de transformer maintenant le complexe militaro-industriel en une économie de la paix et de mettre les forces économiques au service de la population, ils poursuivent et élargissent même les guerres - et attaquent des Etats comme la Suisse pour recouvrer de l’argent pour leurs caisses de guerre vides. Au lieu de vivre les principes du droit international et du droit international humanitaire, les Etats guerriers suivent toujours le même modèle: Le stratège chinois Sun Tzu déjà l’a recommandé au Ve siècle av. J.-C. à son souverain dans son œuvre «l’Art de la guerre», les empereurs romains l’ont traité comme maxime d’Etat, au temps de la Renaissance, Machiavel l’a recommandé dans son «Il principe», au XXe siècle cette stratégie archi-vieille a couru sous le couvert de «Gladio» et «Stratégie de la tension», au XXIe siècle sous le titre «Guerre contre le terrorisme», ou depuis Obama ce sont des actions du «smart» ou du «soft power». Les temps ou les modes changent, mais le principe reste toujours le même: Il s’appelle «divide et impera», diviser pour régner.

Diviser pour mieux régner

Si tu veux soumettre les autres, par simple soif du pouvoir et de l’argent, travaille avec des tromperies, des mensonges et déforme les faits, donc agis de sang-froid. Exerce de la pression de l’extérieur. Etudie également de façon approfondie l’objet de ta cupidité, dé­finis les divers groupes de population qui y vivent, leurs points communs et les points sur lesquels ils diffèrent. Essaie de les monter les uns contre les autres, si nécessaire avec des agents provocateurs infiltrés. Une infamie par ci, un assassinat par là, si nécessaire commis par toi-même ou bien par des agents payés, renforcés par les médias, et le tour est joué.

Répandons de la propagande d’atrocités, amenons un des groupes à appeler à l’aide et offrons-nous comme sauveteur de la misère causée de l’extérieur. Puis, il s’agit d’accompagner l’intervention par les médias, de la camoufler en la présentant comme intervention humanitaire et de chercher la reconnaissance du grand public mondial bien manipulé. Si l’intervention cause un chaos, la population indigène sera sous le choc, ce qui est souhaitable, car ainsi des changements bien plus profonds se réalisent beaucoup plus vite - et en plus sans résistance. Finalement, on offre de l’aide pour la reconstruction des destructions faites soi-même par ses propres entreprises. Avec un accompagnement médiatique habile, l’industrie cinématographique et des spin-doctors, formés pour la guerre psychologique [2], on reconstruit le pays, retombé à l’âge de pierre et on édite le tout comme jeu vidéo dans l’industrie du divertissement pour que les enfants sachent déjà tôt comment de nos jours on peut «aider le monde» afin que sa propre bourse se remplisse sans aucune scrupule.

L’Otan et la stratégie de la tension

Après la Seconde guerre mondiale l’alliance de l’Ouest, l’Otan, dominée par les Etats-Unis, a agi d’après la méthode décrite ci-dessus: Giulio Andreotti était le premier à l’avouer devant le tribunal: Oui, nous avons essayé de semer la panique parmi la population. Oui, nous avons tué nous-mêmes et accusé l’adversaire. Oui, nous avons appelé cela la stratégie de la tension, nous voulions que la population fasse appel à un Etat fort, nous avons voulu les bombarder dans la soumission, oui, nous avons effectué des «false flag operations» - mais nous nous trouvions en la meilleure compagnie: tous les Etats de l’Otan avaient leurs armées secrètes, tous étaient guidés par l’Otan, en partie par la CIA américaine, en partie par le MI6 anglais. Oui, même le gouvernement socialiste français avait son armée secrète guidée par les USA, oui, même l’Allemagne, etc. Dans l’Espagne de Franco, c’était l’armée secrète qui était le gouvernement.

eat-this [3]

Les mensonges de la guerre du Golfe

Et pendant la guerre du Golfe, en 1991/92? Tout a commencé par un mensonge, avec des combines et des escroqueries. Après que Saddam Hussein ait reçu le soutien de l’Occident dans la guerre contre l’Iran qui a duré huit ans, qu’il ait été littéralement invité par la diplomatie des USA à opérer contre les forages koweïtiens dans leurs gisements, le dénigrement contre le pays-modèle Irak a été initié par cette histoire d’infirmière mensongère - une infirmière qui avait été engagée sous une fausse identité par la société de relations publiques Hill&Knowlton, pour convaincre le public que c’était uniquement la guerre qui pouvait aider contre des assassins de prématurés.

Bombes et révolutions des couleurs

Ou bien le démantèlement du modèle de la Yougoslavie: La très estimée troisième voie entre capitalisme et économie socialiste planifiée devait être détruite par les bombes, une tête de pont sur la route stratégiquement importante du pétrole et du gaz vers le Caucase devait être établie. Là aussi: mensonge après mensonge: le massacre de pauvres gens faisant la queue devant une boulangerie de Sarajevo («Brotschlangenmassaker»), le soi-disant Plan Fer-à-cheval («Hufeisenplan») du Kosovo, la dénonciation calomnieuse des Serbes ,qui avaient aidé d’innombrables juifs pendant la Seconde guerre mondiale, comme de nouveaux nazis, à nouveau mise en scène par une agence des relations publiques, cette fois-ci Ruder&Finn, dont le chef juif, James Harff s’est vanté publiquement de ce mauvais coup.

Et puis la sale comédie de Rambouillet. Avec un protocole additionnel secret, l’annexe B, on avait posé des conditions aux Serbes qu’aucun Etat souverain n’aurait pu accepter. La Serbie fut obligée de refuser et l’Otan eut enfin son prétexte pour l’attaque - cependant toujours contre le droit international.

Et si l’on n’a pas vraiment pu atteindre l’objectif voulu avec ces guerres d’agression à l’encontre du droit international, comme celle contre la Serbie, on a eu recours à l’organisation de groupes internes payés qui se sont habillés de couleurs appropriées et qu’on envoyait ainsi contre les sièges des gouvernements. Vendus comme mouvements démocratiques sous les caméras du public mondial, ces révolutions des couleurs téléguidées ont renversé le gouvernement à Belgrade, ensuite à Kiev, en Géorgie et se sont cependant cassé les dents en Biélorussie et en Russie - ce qui a valu à ces pays-là le re­proche d’être des «passéistes» - tout simplement parce qu’ils ne voulaient pas se plier au diktat des Chicago Boys avec leur idéologie de privatisation.

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«Patriot Act» - «Loi des pleins pouvoirs» moderne

Après la «false flag operation» du 11 septembre, les Etats démocratiques de l’Ouest ont été transformés de façon sournoise par des lois de mise au pas, d’espionnage, de surveillance au «Patriot act», en des espèces d’Etats pré-totalitaires, pour pouvoir ainsi soumettre d’autres pays sans être dérangés par une opposition interne. L’Afghanistan et l’Irak ont été bombardés ouvertement et livrés au pillage par les multinationales, la guerre a été plus couverte contre l’Iran, la Syrie, le Liban. En même temps, par contre, plusieurs Etats latino-américains ont réussi à se libérer de la coupe du FMI et de la Banque mondiale et à s’opposer en commun à cette hégémonie. Que le résultat en ait été la réactivation de la quatrième flotte montre que l’autonomie et la souveraineté ne sont pas tolérées par les cercles du pouvoir de Washington.

Avec la Suisse, l’alliance de guerre se cassera les dents

Et maintenant, en l’an 19 de la guerre, l’alliance germano-anglo-américaine se trouve au bord de la banqueroute. Quoi de plus na­turel que de se procurer cet argent par le chantage auprès d’économies nationales saines qui jusqu’à présent n’ont pas voulu se plier au diktat ?

Les attaques actuelles contre la Suisse neutre, avec sa démocratie directe, gardienne des Conventions de Genève et patrie du CICR, havre d’un modèle à succès de l’économie du marché social, suivent le modèle bien connu cité ci-dessus - bien que pour le moment encore dans une version non sanglante et dans les premières phases de sa réalisation.

Avec des mensonges, des déformations, des menaces ouvertes, la Suisse doit être mise au pas. On peut s’attendre à des tentatives de monter des groupes de population les uns contre les autres, de créer et de financer des groupes radicaux pour pouvoir ensuite lancer des cris médiatiques. Il y a déjà eu plusieurs tentatives, jusqu’à présent sans succès. Mais la population suisse est trop bien formée et trop fortement ancrée dans les traditions de la démocratie directe, de la citoyenneté honnête pour ne pas être capable de démasquer les actions couvertes, les manipulations et les menaces, et dire de quoi il s’agit vraiment, soit: des machinations criminelles d’élites criminelles qui veulent se procurer de l’argent pour continuer de soumettre le monde afin de créer un «Nouvel ordre mondial».

Propagé par George Bush en 1990, ce «Nouvel ordre mondial» se heurtera à la résistance musclée de la population suisse, tout comme la tentative de créer un nouvel ordre mondial des national-socialistes dans les années 1930 a rencontré la résistance ferme de la Suisse neutre et en état de se défendre. «Contre les poings rouges et bruns» c’était jadis la devise de la démocratie apte à se défendre. «Tous pour un, un pour tous contre le smart-power des USA, le toupet de la City londonienne et l’arrogance allemande à la Merkel», c’est le commandement de l’heure en l’an 2009.

Tobias Salander



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jeudi, 26 mars 2009

Les effets dela crise en Bulgarie

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Les effets de la crise en Bulgarie

 

Entretien avec Volen Siderov, Président du parti bulgare “Ataka”

 

Propos recueillis par Bernhard Tomaschitz

 

Q.: Monsieur Siderov, dans quelle mesure la Bulgarie a-t-elle été touchée par la crise financière et économique mondiale?

 

VS: Pour diverses raisons, la Bulgarie n’a pas été aussi durement touchée par la crise que les Etats-Unis ou d’autres pays anglo-saxons. D’abord, dans notre pays, il n’existe pas de marché financier comparable, axé sur la seule spéculation et les Bulgares ne sont pas si dépendants des crédits et des hypothèques que les Américains, car beaucoup de Bulgares sont propriétaires de leur maison  depuis l’époque socialiste. De plus, beaucoup de Bulgares possèdent également des terrains à la campagne où ils cultivent des produits agricoles pour leur propre consommation. Mais, bien sûr, la crise a eu pour effet que des reculs ont été enregistrés dans certaines branches de l’économie. Les marchés de l’hôtellerie et de l’immobilier ont été jetés bas, mais ces secteurs avaient déjà été touchés avant la crise, avaient déjà constitué une bulle extravagante: on avait construit trop d’hôtels de mauvaise qualité parce que le crime organisé avait trouvé là une opportunité de blanchiment d’argent. Le pire est le chômage en croissance depuis la fermeture de certaines usines. La situation ne pourra qu’empirer d’ici l’été. Pour ce qui concerne les banques, il a plus de filiales de banques étrangères en Bulgarie que de banques proprement bulgares. Ces banques étrangères ont mit un terme aux crédits et les pertes qu’elles essuient ne sont pas du ressort de l’Etat.

 

Q.: Comment jugez-vous le gestion de la crise par l’UE? Que devrait-elle entreprendre pour protéger les Etats et les peuples européens des effets de la crise?

 

VS: Pour maîtriser la crise actuelle et pour éviter de subir d’autres crises dans l’avenir, l’UE devrait devenir une zone économique totalement indépendante des Etats-Unis, soit une communauté d’Etats souverains qui menerait à nouveau une politique protectionniste, qui produirait et exporterait, qui disposerait de devises indépendantes du dollar, qui interdirait la spéculation dans les bourses et qui réformerait les systèmes fiscaux, car ceux-ci défavorisent actuellement le consommateur qui se trouve au bout de la chaîne. La solution pour sauver l’Europe se résume à un seul programme: l’UE doit se rendre indépendante des Etats-Unis et accueillir en son sein les pays chrétiens-orthodoxes riches en matières premières comme la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie au lieu de tenter d’intégrer la Turquie. Une Union Européenne qui détiendrait les ressources énergétiques de la Russie, les économies et la technologie de l’Allemagne, de l’Autriche et de la France, ainsi que l’héritage culturel des pays du sud comme l’Italie, la Grèce et la Bulgarie deviendrait tout de suite le numéro 1 dans le monde et constituerait une barrière infranchissable face au déferlement musulman.

 

Q.: Que peut faire la Bulgarie pour juguler la crise? Vous attendez-vous à un recul du bien-être, de la prospérité et du revenu des citoyens?

 

VS: Malgré les différences, déjà évoquées, qui existent entre l’Europe et le monde anglo-saxon, la crise touchera aussi la Bulgarie, bien entendu, car, à cause de la faiblesse de notre économie, la moindre croissance du taux de chômage conduira irrémédiablement à une crise sociale. On verra augmenter la criminalité et les tensions s’exacerberont entre, d’une part, les minorités musulmanes et les Tsiganes, et, d’autre part, le reste de la population. Sur le marché immobilier, le dégrisement a déjà eu lieu, la frénésie spéculative du départ marque le pas; la consommation et les revenus sont à la baisse parce que bon nombre d’entreprises ferment. Tout cela doit nous amener à réviser complètement la philosophie du néo-libéralisme, qui a dominé au cours de ces vingt dernières années. Le temps viendra bientôt pour un patriotisme clair et conscient et pour une économie au service de la société réelle: ce projet est porté en Bulgarie par notre parti, “Ataka”.

 

(Entretien paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°11/2009; traduction française: Robert Steuckers).

mercredi, 25 mars 2009

Operatie Camille Gutt II

Ex: http://www.n-sa.be/ 

Operatie Camille Gutt II

 
IMFDe politieke en financiële gangsters van de machtskaste hebben weer een origineel plan bedacht om het geld van het eigen volk door te kunnen sluizen naar het buitenland. Of beter gezegd, hoe ze geld weg kunnen pikken uit de zakken van de gewone mensen om het daarna in de casino-jackpots (eenarmige dieven) van het wereldkapitalisme te stoppen. De  verantwoordelijke voor deze diefstal is Minister van Financiën Reynders. Hij heeft deze kostelijke grap bedacht. Mijnheer is dan ook een ware marionet  en vertegenwoordiger van een vazalstaat, een vazalstaat van de kapitaallobby die men in de Brusselse salons billenkletsend België noemt. Want inderdaad, deze Belgische rampstaat is eigenlijk geen echte in zijn hoedanigheid, maar een omhulsel, dat gebruikt wordt door machtselites voor eigen gewin en als melkkoe voor globalistische projecten van de op het wereldkapitaal en op de wereldmarkt gerichte financiële dievenbendes. Wat heeft deze mijnheer Reynders ditmaal gepresteerd (naast liegen, bedriegen en banken verkopen)? Op een bijeenkomst van de 20 belangrijkste industrie- en groeilanden, de G20 (waar België niet eens toe behoort) heeft deze parvenu zich als een dronken lor die niet goed bij zinnen is ons volk verplicht om aan het IMF (Internationaal Monetair Fonds) 4 miljard euro over te maken. "We hebben 2% van het totaalbedrag beloofd", zegt Reynders, "zo plaatsen we ons bij de eerste 20 financiers van het IMF". Voor een land dat straks weer meer dan 140% van zijn BNP tekort heeft mag deze daad zonder schroom als het werk van een gek worden gezien. Maar alleen zo kunnen de internationale bankiers aan de roulettetafels van de beurzen blijven hangen en zichzelf met vals spel verrijken.
 
In totaal wil het IMF zo een slordige 500 miljard dollar bijeenscharrelen om zo de carrousel van het lenen en ontlenen verder te doen draaien. Dat deze geldmiddelen uit louter lucht bestaan kan verder niemand een barst schelen, zolang de volkeren die daarvoor moeten opdraaien maar interest op die luchtbellen blijven betalen is alles dik in orde, daar leeft (en feest) het internationaal kapitaal tenslotte van. De beloofde 4 miljard Belgische euro's komen volgens Reynders eigen verklaringen uit de reserves van de nationale bank. Die nationale bank is het bijhuis van de Europese centrale bank, het geldmachientje van de €urocratie en de €urokapitalisten. Daar drukt men in navolging van de Federal Reserve Bank uit de VSA geld met hopen. Het is dan ook niet verwonderlijk dat de €urobank graag de wereldwijde redding van de USD en het accepteren van deze in feite waardeloze munt verder wil ondersteunen. De ECB en de Federal Reserve Bank van de VSA hebben het niet voor niks op een akkoordje gegooid in 2007. Onder de dekmantel van de Term Auction Facilite hebben de €urokapitalisten zich toen verplicht om ervoor te zorgen dat de VSA in de €urozone een constante liquiditeit bezit. Ze kunnen die waardeloze rommeldollars hier dus altijd kwijt. Je kan het vergelijken met wat de Chinezen doen, die nemen ook waardeloze Amerikaanse dollars aan in ruil voor nog waardelozere staatsobligaties.
 
Sinds Bretton Woods is alleen de dollar aan de goudstandaard gekoppeld en is meer dan 3/4 van de wereldvoorraad goud in Amerika. Alleen is er een klein probleem, dat goud is niet het eigendom van Amerika, maar van alle staten die zich bij het IMF hebben aangesloten. Ook het Belgische goud zit daar onder een wapperende Stars & Stripes, het zal nog een leuk spektakel opleveren als onze Vlaams-nationalisten (die anders zo verzot zijn op de VSA) ooit bij een mogelijke zelfstandigheid dat goud terug willen halen. Kunnen ze Beliën erop afsturen, die is nu toch al Amerikaanse ambassadeur bij de Republiek Madou-rodam. "We love Amerika", weet je wel. In ieder geval Sarkozy en Gordon Brown hebben zich al neergelegd bij de dollarhegemonie om nog maar te zwijgen van de dienstdoende Amerikaanse slippendraagster in Duitsland, DDR-Genosse Merkel. Deze drie onderbazen van €uropa (waarvan er een is die niet meedoet met het €uromonopoliegeldspel) hebben aan de Amerikanen voorgesteld om een nieuw Bretton Woods verdrag te sluiten om de huidige crisis te keren. Volgens medewerkers van deze club moet een dergelijk nieuw akkoord leiden tot één enkele wereldbank en uiteindelijk tot een wereldregering. We weten al waar die wereldregering zal gevestigd worden. Ja, juist kameraden, in Obamaland. Daar doen ze dat goed, grote stukken van dat land lijkt al op Kenia, uitgedroogd, dor en geen wegen. Obama moet zich daar als een visje in het riool voelen.
 
De vraag bij dit alles is of wij in ons land gediend zijn met het weggeven van geld waar wij uiteindelijk als gemeenschap de rentelasten van zullen mogen ophoesten. Er wordt verwacht dat het tekort op de begroting dit jaar zal oplopen tot 3,3% van het BBP wat betekent dat er ongeveer 11 miljard euro tekort zal zijn om de boel draaiende te houden, het Belgische circus incluis. De 4 miljard die wij nu aan het door Amerikaans kapitalisme gedomineerde IMF geven, betekent dat we een derde van dat tekort makkelijk hadden kunnen opvangen (het geld ligt volgens Reynders toch maar te beschimmelen in de NBB). Als we al het geld dat we dit jaar weggegeven hebben aan buitenlandse- in plaats van onze eigen sukkelaars bij elkaar tellen, zal dat nog wel enkele miljarden 'transfers' opleveren. Ook het Kriegsspiel van General Oberst Von Crem kost ons het eten uit onze bejaarden hun mond. Niet uit de mond van Von Crem en de rest van de kliek politieke gieren natuurlijk. Neen, die feesten lekker door, ze houden zelfs verkiezingsbals, waar ze zichzelf laten verkiezen. Hiep, hiep, hoera voor de democratie! De monetaire verdwijnkunsten zijn net als al de fratsen van de politieke goochelaars niet eens origineel te noemen.
 
In 1945 hadden we reeds tovenaars die geld konden wegtoveren. Dat gebeurde door inbeslagnamens, blokkering van tegoeden. Kortom, het openlijk wegpikken van andermans spaargeld. Deze gangsterstreek stond op naam van een zekere Camille Gutt en werd naar zijn naam dan ook Operatie Gutt genoemd. Al het geld lekte weg en werd voor 90% waardeloos. Enkel de kloosters werden vrijgesteld van deze maatregelen die zogenaamd tegen het 'zwartgeld' verdiend onder den Duits waren bedoeld. Maar in realiteit moest ons land zijn geldvoorraad saneren en kijken hoeveel ze met deze methode konden stelen van de burgers om zo de gedane kosten van onze bevrijders (den Amerikaan) mee te betalen. De Amerikanen waren dankbaar voor zo veel dienstbaarheid en lieten Camille Gutt benoemen tot eerste voorzitter van het IMF.
 
Een groot deel van onze politieke elite wil maar al te graag de broek afsteken om toch maar in de gunst te staan bij de Amerikanen. Altijd goed voor de carrière. Voor het volk blijft de schuldenopbouw en de last om die af te betalen. De elite vegeteert, het volk wordt economisch en sociaal gesaneerd. Er is maar één manier om die gangsters te stoppen.
 
SOLIDARISEREN !

Eddy Hermy
Hoofdcoördinator N-SA

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dimanche, 22 mars 2009

Atlantisme, occidentalisme. Pourquoi N. Sarkozy veut que la France réintègre le commandement de l'OTAN

Noël Blandin*
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Atlantisme, Occidentalisme. Pourquoi Nicolas Sarkozy veut que la France réintègre le commandement de l'OTAN.

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Le Général de Gaulle se retourne dans sa tombe. 43 ans après sa décision de retirer Paris du commandement militaire intégré de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN, créée en 1949, 22.000 employés et 60.000 militaires permanents), son dangereux successeur à l'Elysée multiplie les déclarations (1) pour que la France y reprenne désormais "toute sa place". "Toute sa place" est une formule qui, dans l'approche de Nicolas Sarkozy, signifie clairement un engagement sans réserve aux côtés des Etats-Unis. Fidèle à sa méthode autocratique du "J'écoute mais je ne tiens pas compte", il fait fi des voix de plus en plus nombreuses qui s'opposent à sa décision (2) et fait dire qu'il n'y aura ni référendum ni même de vote au Parlement sur la question.

Il entend bien concrétiser seul son choix stratégique et balayer d'un coup d'un seul un demi-siècle de politique étrangère et d'indépendance française dès les 3 et 4 avril prochain, lors des cérémonies du 60e anniversaire de l'OTAN à Strasbourg et Kehl.

Histoire de confirmer sa volonté d'intégrer la France dans les hautes sphères politico-militaires de l'OTAN, Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà pris l'année dernière deux initiatives très applaudies par son ami George W. Bush. Un, il a doublé la présence militaire française en Afghanistan en envoyant un millier de soldats combattre avec les américains contre les Taliban, alors que chacun sait que cette guerre est déjà perdue et que l'enlisement des troupes y est assuré (le nombre de soldats français morts sur le terrain depuis est déjà suffisamment éloquent).

Deux, il a soutenu activement le projet de déployer un bouclier antimissile américain en Europe centrale, quitte à braquer sérieusement la Russie (Heureusement Barack Obama semble être en train de déminer cette énième provocation bushiste aux relents de Guerre froide). La récente volonté affichée de rapprocher Paris et Londres, principal allié des Etats-Unis dans ses guerres en Irak et en Afghanistan, est également un signe plus discret, mais tout aussi fort, d'allégeance à Washington.

Seule contrariété pour le néo-conservateur de l'Elysée, ce n'est plus son ami fauteur de guerres George W. Bush qui est au pouvoir, mais Barack Obama, à l'évidence moins enclin à semer la terreur partout dans le monde au nom de la lutte anti-terroriste.

Cette rupture dans la politique d'indépendance de la France se drape bien entendu d'arguments à usage médiatique du type "Amis, alliés, mais non inconditionnels", ou "nécessaire rénovation car nous ne sommes plus en 1966", ou encore "La France ne perdra rien de sa souveraineté" (3). Nicolas Sarkozy dit vouloir développer avec l'OTAN une "Europe de la Défense efficace". Depuis son élection, il ne cesse de répéter qu'une Europe de la Défense indépendante et l'ancrage atlantique sont les deux volets d'une même politique de sécurité. Mais quelle OTAN, pour quelle mission de défense européenne ? et la France a-t-elle quelque chose à gagner à réintégrer le commandement militaire de l'organisation, avec lequel elle coopère déjà très bien ? Elle fournit déjà 2.800 soldats pour l'occupation de l'Afghanistan, et maintient actuellement 36.000 soldats dans divers autres pays (Kosovo, Côte d'Ivoire, etc.).

Il est bien illusoire d'imaginer que les Etats-Unis donneront plus de place aux Européens et aux Français dans la nouvelle Alliance. Jaap De Hoop Scheffer a d'ailleurs bien précisé le 12 février 2009 à Paris que, si la France réintégrait le Commandement militaire intégré de l'Alliance atlantique, ce serait de toutes façons toujours à lui qu'il revenait "de gérer les choses au sein de l'OTAN, comme la position française au sein des structures de commandement, les généraux, etc". Tout au plus les Etats-Unis accorderont-ils quelques commandements militaires sans importance à un ou deux généraux français -- on parle vaguement d'un poste à Norfolk (Virginie, USA) ou à Lisbonne (Portugal) -- sans que cela puisse réellement permettre à la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) de s'affirmer et de de peser significativement sur les décisions de l'OTAN.

Dans tous les conflits (Afghanistan, Serbie, Kosovo, etc) où la France s'est retrouvée engagée aux côtés des militaires américains, ce sont systématiquement ces derniers qui décident et contrôlent de façon unilatérale toutes les opérations, en particulier les frappes, reléguant la France et les autres pays alliés au rang de simples exécutants. On ne les imagine guère se plier aux décisions des français dans l'avenir. Il n'est d'ailleurs pas inutile de rappeler que si de Gaulle est sorti de l'OTAN, c'est notamment parce qu'il demandait un directoire partagé de l'Organisation, ce que les Américains lui ont refusé.

Et la suite a montré que la France, puissance moyenne disposant de l'arme nucléaire et d'un siège au Conseil de sécurité de l'ONU, existait finalement plus à l'échelle mondiale en s'affirmant de façon autonome qu'en s'effaçant dans ce qu'il appelait le "machin" atlantiste.
Autre risque, la réintégration de Paris dans une OTAN qui sert de plus en plus de caution et de bras armé à l'impérialisme américain, sera sans nul doute perçu dans les grandes capitales du monde non-occidental comme un affaiblissement et un alignement sur les Etats-Unis, ce qui lui fera perdre le peu d'influence qui lui reste encore.

Quant à la "Voix de la France", qui selon Nicolas Sarkozy deviendrait plus forte dans le concert des Nations si elle réintègre l'OTAN, elle semble jusqu'à présent avoir moins souffert des discours et des choix du Général de Gaulle -- ou même de ceux de Jacques Chirac et Dominique de Villepin, par exemple en 2003 à l'ONU lors du refus de la France de suivre les Etats-Unis dans l'invasion de l'Irak -- que ceux des "caniches" européens de George W. Bush (Tony Blair, José Manuel Barroso, Nicolas Sarkozy, José-Maria Aznar,...).
Mais l'essentiel n'est pas là.

Le projet de Nicolas Sarkozy, cet anti de Gaulle, ne consiste pas en un renforcement de la défense européenne, ou du moins pas pour lui donner plus de pouvoir et d'indépendance comme il le prétend. A travers ses choix diplomatiques et stratégiques il est à l'évidence tout à sa "vision" purement occidentaliste de la France et de l'Europe. Pour lui, la France doit s'affirmer "dans sa famille occidentale" et dans "les valeurs occidentales qui sont pour elle essentielles" (Discours de janvier 2008 devant le corps diplomatique français). Il partage avec son mentor George W. Bush une idéologie qui se fonde avant tout sur la défense d'une civilisation occidentale qui serait aujourd'hui attaquée par le monde islamiste. Lorsqu'il déclare faire en sorte que "Paris et l'ensemble des capitales occidentales parlent désormais toutes d'une seule voix", c'est surtout pour défendre les causes occidentales que les discours et les aventures guerrières de Bush "contre l'Axe du Mal et la Barbarie" ont totalement galvaudées: la Démocratie, la Liberté, l'universalisme des Droits de l'Homme, la lutte contre le terrorisme.

Comme George W. Bush et comme tous les néo-conservateurs islamophobes, Nicolas Sarkozy est dans une logique de guerre contre tout ce qui ne relève pas des "valeurs occidentales" judéo-chrétiennes, tant en matière d'économie que de politique et de religion. Il exècre et ne cesse de diaboliser les partis islamistes qualifiés de terroristes comme le Hezbollah ou le Hamas, n'imaginant pas que son propre occidentalisme est à l'Occident ce que le fondamentalisme islamiste est à l'Islam.

Il est au plus près des cercles israélo-américains d'extrême-droite qui, afin de "garantir la paix et la sécurité", prônent une domination occidentale du monde, quitte pour cela à passer à l'offensive et à se lancer dans une guerre de civilisation "globale". Pour Nicolas Sarkozy il s'agit de défendre mais aussi désormais d'imposer par tous les moyens, et notamment par la guerre, un nouvel ordre occidental soi-disant "moral" (comprendre surtout "néo-libéral") qui doit régner sur l'ensemble de la planète.

Cette idéologie d'autodéfense agressive se nourrissant du conflit avec l'islamisme autorise ainsi l'OTAN -- qui à l'origine n'a qu'une mission de défense limitée aus territoires occidentaux -- à aller porter la guerre aux confins de la planète pour défendre des intérêts géostratégiques essentiellement américains, quand ce n'est pas parfois purement israéliens, à titre d'une soi-disant "légitime défense" contre le terrorisme islamiste. De hauts stratèges et chefs d'état-major de l'OTAN planchent même actuellement sur de réjouissantes nouvelles options militaires.

Ces docteurs Folamour réclament en effet le droit d'effectuer des frappes préventives, y compris avec l'arme nucléaire, sans autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU. Lorsque l'on connaît le désir insensé des Israéliens et de leurs amis américains -- Même avec Barack Obama, il y a peu de chances que les Etats-Unis modifient leur politique de soutien inconditionnel à l'Etat d'Israël -- d'aller bombarder l'Iran, on imagine aisément à quoi la sainte alliance transatlantique risque bientôt de servir.

C'est avec cette "vision" guerrière et occidentaliste du monde, ruineuse et extrêmement dangereuse pour la France, que Nicolas Sarkozy entend jouer un rôle international. En infléchissant la doctrine militaire française pour mieux s'aligner sur la politique étrangère américaine, dont on connaît pourtant les errements et l'agressivité aussi inefficace que désastreuse, il commet une erreur diplomatique et stratégique majeure.
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Notes
1) Annoncé dès la campagne électorale de 2007, ce projet sarkozyste n'a cessé d'être remis sur la table, tant par Nicolas Sarkozy que par Bernard Kouchner (Ministre des Addaires étrangères) et Hervé Morin (Ministre de la Défense) afin d'y "préparer l'opinion", notamment pour le Président de la République à travers le Discours de janvier 2008 devant le corps diplomatique français, lors du Sommet de l'OTAN à Bucarest en avril 2008 et la semaine dernière encore lors d'une conférence sur la sécurité à Munich.

2) Parmi les responsables politiques qui s'opposent à la décision autocratique de Nicolas Sarkozy, on note celles de François Bayrou pour qui la réintégration dans le commandement militaire de l'OTAN serait "une défaite pour la France" et un "un aller sans retour" [...] "En nous alignant, nous abandonnons un élément de notre identité, une part de notre héritage, et nous l'abandonnons pour rien". Il demande que le choix fait par le Général de Gaulle en 1966 "ne soit pas bradé et jeté aux orties", ajoutant qu'un tel choix ne peut aujourd'hui être modifié "que par un référendum du peuple français". Dans un entretien au Nouvel Observateur, François Bayrou précise sa pensée. Pour lui, en réintégrant l'OTAN, la France se range "aux yeux du monde" dans un "bloc occidental" [...] "euro-américain d'un côté, le reste du monde de l'autre. Ceci, pour la France et son histoire, son universalité, est un renoncement". Il affirme que "ce que nous sommes en train de brader, ce n'est pas seulement notre passé mais aussi notre avenir, une partie du destin de la France et de l'Europe". Pour le Parti Socialiste, qui demande un débat et un vote parlementaire sur la question, "Aucune explication recevable n'est apportée sur l'intérêt pour la France de ce retour" et les "conditions et contreparties de cette réintégration ne sont pas connues". Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés PS, estime que "La France doit garder son autonomie de décision" et que celle-ci "ne peut pas être prise par le président seul". Les anciens ministres socialistes de la Défense Paul Quilès et Jean-Pierre Chevènement ont également publié des tribunes dans la presse pour exprimer leur rejet de cette décision "très dangereuse pour la sécurité de la France". [...] "Nous ne devons pas nous laisser entraîner dans des guerres qui ne sont pas les nôtres", affirment-ils. "Si la France entre dans l'OTAN, il n'y a plus d'espoir de politique étrangère et de sécurité commune, plus d'Europe de la défense", affirme également le socialiste Jean-Michel Boucheron. La réintégration "limiterait notre souveraineté et serait le signe d'un alignement sur l'administration américaine qui banaliserait la singularité de la France", estiment pour sa part le Parti Communiste. Du côté de l'UMP, une partie des députés exprime aussi son opposition: Jacques Myard proteste contre ce "retour qui va lier les mains de la France et l'arrimer à un bloc monolithique occidental dirigé par les Etats-Unis" tandis que Lionnel Luca explique que "Pour un grand nombre de pays arabes, le fait que la France soit dans l'OTAN est un mauvais signal". Jean-Pierre Grand regrette cet "arrimage plein et entier aux Etats-Unis". "Il y a dans le monde entier des pays qui attendent de la France qu'elle demeure une transition, une passerelle, et qu'elle ne s'aligne pas sur les Etats-Unis", renchérit Georges Tron. Le gaulliste ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan s'engage lui dans une quasi campagne contre le projet et exige un débat parlementaire. Daniel Garrigue, député ex-UMP de la Dordogne, s'est de son côté fendu d'une tribune intitulé "Bonjour, messieurs les traîtres !". Pour lui, "Rien ne justifie le retour de la France dans l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et la remise en cause de l'un des rares consensus forts de notre pays -- voulu en l'occurrence par le général de Gaulle avec la sortie de l'Otan en 1966 et confirmé par ses successeurs, y compris par le socialiste François Mitterrand. Nous y perdrons la considération que nous avions sur la scène internationale et particulièrement notre capacité à être entendus dans un certain nombre de conflits, notamment au Proche et au Moyen-Orient. [...] "Pour tous ceux qui croient en la France et en la construction de l'Europe, cette décision de rejoindre l'Otan qui n'a été ni concertée, ni discutée, ni approuvée par les Français ou par le Parlement, constitue bien une véritable trahison". Alain Juppé, ancien Premier Ministre de Jacques Chirac, renouvelle lui aussi ses critiques en demandant si la France n'était pas en train de "faire un marché de dupes en rentrant sans conditions" dans le commandement de l'OTAN. Mais le plus farouche opposant à Droite est l'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin. Pour lui, la France "va se trouver rétrécie sur le plan diplomatique" et sera plus vulnérable au terrorisme. "Alors que le Sud est en train de s'affirmer, dans un monde qui est en train de basculer, faut-il donner le sentiment de se crisper sur une famille occidentale ?", s'interroge-t-il. Comme François Bayrou, il estime que si la France avait été intégrée aux structures de commandement de l'OTAN en 2003, elle aurait été obligé de suivre les Etats-Unis de Geoorge W. Bush dans la guerre contre l'Irak.

3) Discours de Jaap De Hoop Scheffer, Secrétaire général de l'OTAN, devant les parlementaires français le 12 février 2009.
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*http://www.republique-des-lettres.fr/journal.php

Zemmour, une élite comme les autres?

Zemmour, une élite comme les autres ?

Par Karl Hauffen

En lisant la dernière brève de Zemmour dans laquelle il se félicite de la mort des régions françaises, j’ai soudain pris conscience de la béance qui me séparait de ce patriote de plume. Car si la mort de ses régions est une chance pour la France, on est bien en droit alors de se demander ce que revêt exactement le terme de France. Qu’est-ce que la France pour Zemmour et avec lui, pour l’ensemble de l’intelligentsia intra-muros qui postillonne à longueur de temps le mot France comme d’autres celui d’Europe.

On aimerait qu’il nous explique une bonne fois pour toute ce qu’est au juste la France ? Un roman de Balzac ? Une poésie de Victor Hugo ? Napoléon et son code civil ? De Gaulle et sa grandiloquence de brave papi ? Un peu tout ça à la fois sans doute… Difficile donc de ne pas réprimer un certain pincement ironique devant cette vision proprement désincarnée et cérébrale de la nation. Dans ce fatras poussiéreux de bibliothèque, on cherche avec peine un corps vivant doté d’une âme. L’intelligent Zemmour nous offre-là la figure parfaite de l’idiot-savant - cette particularité dont seules les grandes écoles d’État parisiennes ont la recette - qu’il aime pourtant tant à fustiger par ailleurs. Inutile alors de discourir à longueur d’émissions sur le déclin de la France. Car une nation qui n’a pas d’autres points d’ancrage identitaire qu’une liste de bouquins, un carton rempli de textes administratifs et, encadrées de dorure, des photos d’hommes d’État illustres dans de ridicules costumes de parade est forcément une nation condamnée. Ce qu’aime et veut sauver Zemmour, ce n’est pas la France, mais son musée, ou plus exactement son mausolée.

La France meurt de son centralisme bureaucratique et des relations incestueuses qu’entretiennent entre elles les élites parisiennes. Elle meurt à petit feu d’être représentée par un aréopage de parvenus, élus mais sans pouvoir, intarissables bavards mais dénués de la moindre liberté d’initiative. Qui décide ? Les conseillers du président et les hauts-fonctionnaires au crâne d’œuf grouillant dans les couloirs des ministères aux nominations ronflantes et aux compétences à rallonge. Qui les a élus ? Personne. Ils sont là depuis des décennies et survivent inlassablement aux alternances gouvernementales, leurs mille projets de loi à tiroirs sous le bras. Cette caste d’idiots-savants est si savamment idiote qu’on connait à l’avance les solutions qu’elle proposera, que notre président s’appelle Mitterrand, Chirac ou Sarkozy. Pour combler les déficits ? Créons un nouvel impôt. Pour lutter contre le chômage ? Créons une subvention. Pour lutter contre l’insécurité ? Créons une commission. Pour lutter contre la dérive communautariste qu’induit une politique migratoire inconsidérée ? Créons un observatoire ou mieux encore, une Haute autorité de lutte quelconque.

La France de Zemmour est pourrie de la tête, une tête bouffie qu’une thrombose bureaucratique ne fait que rendre plus hideuse encore. La France qui travaille, celle silencieuse qui ne rappe pas, celle industrieuse des ouvriers, des petites gens, des petits entrepreneurs, cette France-là ne circule pas en vélib dans Paris intra-muros, ne lit pas Balzac et n’éprouve aucun orgasme particulier de la lecture emphatique des textes administratifs qu’on oppose quotidiennement à ses velléités de liberté. L’antimondialiste Zemmour qui se plait à moquer l’Europe désincarnée de Bruxelles rêve une France autant désincarnée, si ce n’est même plus. Que tout ceci est tragi-comique ! C’est en aimant la France de cette façon-là, que la petite bande des souverainistes autorisés, celle des Max Gallo, des Henri Guaino et des Villepin, contribue à en aggraver l’agonie. Zemmour ne déroge donc pas à la règle. Ne lui en déplaise, mais la France d’après, celle qui aura définitivement tué ses pays charnels, ne sera ni ce mausolée auquel il rêve, ni même cette ultime tentative de rester fidèle au souvenir du premier consul.

Sans ses régions, la France ne sera qu’une tête décapitée sanguinolente posée sur son propre cadavre en putréfaction. Un État lancé sans entrave sur la voie totalitaire avec tout en haut, un pouvoir qui aura définitivement retiré à ses couches populaires leur dernier outil de contrôle démocratique. La région, on le voit partout en Europe, est le premier espace d’adhésion et d’expression politique. Elle est la première brique sociale par laquelle la collectivité des hommes doit nécessairement passer pour se retrouver et se mettre en situation d’amorcer une action politique. Entre régionaux, on se comprend, on utilise les mêmes mots avec les mêmes accents. Quand on sait y lire, un Alsacien en dit plus en un regard que Zemmour en deux heures d’émission. S’organiser au niveau de la région devient alors plus simple, coule de source. Qu’attend donc Zemmour de ce découpage administratif qui refusera d’entendre les revendications d’hommes de même culture, de même souche sociale, conditionnés par le même contexte économique et moulés par des mœurs communes qui n’ont rien à voir avec celles apprêtées qui se pratiquent dans le monde clos du show-biz parisien ?

La France meurt chaque jour un peu plus de son incapacité à connecter une élite arrogante avec une population réduite au silence et Zemmour, dont on apprécie souvent par ailleurs les analyses pertinentes et affutées, nous dit sans rire que tout ceci est bel et bon. Comment ensuite le croire lorsqu’il prétend aimer la France ? En cela, il nous démontre qu’il fait bien partie, ni plus, ni moins, du même cercle fermé des élites autorisées, malgré le fait qu’il ait fait métier de les brocarder. S’il aime la France, il nous avoue son indifférence pour les Français, c’est-à-dire ce fragile assemblage de peuples européens qui composent la France. Zemmour est tombé amoureux d’un portait, mais il s’interdit d’en regarder l’incarnation vivante dans toute sa nudité. Car la France n’est pas seulement une idée, elle est avant tout une réalité organique complexe et diverse.


[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
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vendredi, 20 mars 2009

Sarkozy battles General De Gaulle's NATO retreat

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Sarkozy battles General de Gaulle's NATO retreat

16 March, 2009, http://russiatoday.ru/

French President Nicolas Sarkozy has gone against the late General Charles de Gaulle’s decision in 1966 to remove France from NATO, but that move promises to be something of a public relations disaster.

Intensive security measures are planned as tens of thousands of anti-NATO demonstrators plan to block the summit during the military organization’s 60th Anniversary conference in Strasbourg in April.

Sarkozy is pulled in different directions over reintegrating with the NATO military machine. He believes France needs US friendship to do business worldwide and wants to benefit from the US military umbrella. He has worked hard to overcome the violent hostility to France that dates back to the quarrel over the war in Iraq, which saw Americans pouring French wine into the Potomac River, but he also wants a European defence policy for Europe and does not want to follow the US into Vietnam style quagmire in Afghanistan.

Above all, the French want to keep their independence and have no intention of seeming to become the next British style US poodle. Yet much of the world sees NATO as the military arm of US foreign policy. Sarkozy thinks that he can achieve these contradictory aims from within the alliance but the result is that different levels of the French government are giving off conflicting messages.

The administration is playing up two opinion polls that show a small majority of French people in favour of reintegration. Much of the press have dutifully echoed the result. Little attention has been paid to the high figure of 21% of ‘don’t knows’. Equally the French press has ignored completely the Angus Reid poll that shows that only a tiny 12% of French people think that the engagement in Afghanistan boosted by Sarkozy, ‘has been mostly a success’ – the lowest figure for six comparable western European nations.

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Faced with this President Sarkozy has appointed a personal envoy to Afghanistan and Pakistan, Pierre Lellouche. In so doing he reinforces France’s diplomatic presence in the region at a time when policy is under review by the United States and its NATO allies. The move follows similar appointments by Britain and Germany, which in turn were triggered by the appointment of the veteran diplomat Richard Holbrooke to head up a similar US diplomatic mission. For the moment, despite US pressure, there is no question of sending more troops.

It is likely that the appointment of Lellouche has been made after consultation with the Americans. His career path confirms this. He has close links with America and achieved a doctorate in law at Harvard University. In his political career he has specialised in foreign relations and in particular NATO. He is President of the French parliamentary delegation to NATO and was President of the NATO Parliamentary Assembly from 2004 -2006. Last year he conducted a cross-party parliamentary enquiry into conditions in Afghanistan. He worked with Holbrooke in Bosnia in the 1990s.

The importance of the appointment of Holbrooke, linked to that of his French, German and British counterparts, to a hard pressed President Obama is clear from the fact that it came only two days into his presidency. Any support for him by France is welcome. President Sarkozy has appointed an envoy very much to the taste of his allies and has talked of staying in Afghanistan ‘as long as is necessary’. However, in Washington, recently his Minister of Defence Hervé Morin put it differently:

“We will have to stay as long as is needed… Our aim is not to stay there for ever. That is what the President of the Republic has reminded us several times.”

And he went so far as to pose the question: “Why not set, quite rapidly, a date for the beginning of the withdrawal of the alliances forces?”

Lellouche himself was more blunt:

“It is right that we operate as co-pilots in the international strategy in Afghanistan. There must not be a repetition of unilateral excesses of the Bush era, which provoked a deep gulf between the United States and its NATO allies”.

He said that the French government would ‘test’ the dialogue proposed by President Obama. “Let us hope that it works. We will not stay in Afghanistan indefinitely”. He stressed that the conflict there “was a war and not an international police operation. The proof is that France spends nearly €200 million a year on its army in Afghanistan whilst spending only €11 billion on civilian aid”. He pin pointed the withdrawal of all but 7,000 US troops at the time of the invasion of Iraq in 2003, as the main cause of the deterioration of the allied position in Afghanistan. But he said “The game is not lost. Studies show that if there is a lack of support for the Karzai government, the people do not want a return to the rule by the Taliban.”

By fully rejoining NATO, France removes a thorn from the US diplomatic flesh and adds the full support of the world’s second biggest diplomatic service backed up by Western Europe’s only genuinely independent nuclear deterrent plus experienced and respected military forces. Even so, quite how much influence France will really have over policy in Afghanistan, with a total of only 3,300 troops deployed, remains to be seen. The United States now has 38,000 present with a further 15-30 thousand to arrive shortly.

The point is underlined by the announcement that French troops there are now to come directly under US command whereas before they operated as an independent unit. This will be grist to the mill of those in France who claim NATO reintegration means loss of national control. It will not help Prime Minister François Fillon, who after some hesitation, decided to call for a vote of confidence on the question in the French National Assembly. By putting the survival of the government on the line he will win easily and it gives him a chance to counter the arguments of those within his own party and in the opposition who oppose the move.

Despite this neat political manoeuvre, the reality is that the French President is confronted by real opposition from many in the French political class over NATO reintegration and in particular involvement in Afghanistan. They argue, often privately, that this is more a colonial war to control pipeline routes from central Asia to the sea coast of Pakistan than about democracy. Worse they suggest it may be an excuse to establish a long term presence in the region with no other real military aim.

They point to the coincidence that the US led invasion followed one month after the award by the Taliban government of a key energy contract to an Argentinean company rather than American Unocal and that before becoming President, Hamid Karzai was an oil consultant to Chevron in Kazakhstan. The same Afghan President requires a twenty four hour a day American body guard of over 100 men to stay alive, unlike his much criticised Communist predecessor.

They question why after seven years, the US security services that employ 100,000 people and spend an astounding $50 billion a year, cannot find Osama Bin Laden. They note that Afghanistan has become the world’s biggest producer of heroin under Western occupation.

Finally they do not think the war can be “won” in any meaningful sense. They echo the view of Canadian Prime Minister Stephen Harper, who told CNN:

“Quite frankly, we are not going to ever defeat the insurgency. Afghanistan has probably had – my reading of Afghanistan history is – it’s probably had an insurgency forever of some kind.” The Canadian parliament has voted to withdraw all troops by 2011.

Despite all this there are indications that President Sarkozy will eventually take the risk of sending more troops. Under the French constitution it is his decision alone, but this will not happen before the controversial NATO summit in Strasbourg in April and the vote in parliament. In any event he will do what he can to prevent the alliance from failing in Afghanistan because he believes that such an outcome would damage NATO credibility perhaps fatally. This is especially the case in the light of the recent humiliation of Western financial institutions.

All this leaves the United States and its NATO allies confronting the classic military dilemma well summarized by Winston Churchill over a hundred years ago:

“It is one thing to take the decision not to occupy a position. It is quite another to decide to abandon it once occupied.”

More troops may just make it possible in one form or another to ‘declare a victory and go home’ to the great relief of the French electorate and government. This process is likely to be accelerated by the bankrupt finances of the NATO governments.

Robert Harneis for RT

jeudi, 19 mars 2009

US uses Europe as a bridge-head to attack Eurasia

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'US uses Europe as a bridge-head to attack Eurasia'

16 March, 2009, http://russiatoday.ru/

The world financial crisis is not just about money though it started on Wall Street, says Tiberio Graziani, editor of Eurasia magazine on geopolitical studies and author of many books on geopolitics.

RT spoke to Graziani in Rome.

RT: Governments worldwide are adopting protectionist measures. It affects all levels of society. In Italy we are seeing more support towards right wing anti-immigration policies. How can Italy and how can we all outlive the world financial crisis?

Tiberio Graziani: First of all, we should reflect on the motives of this financial crunch, which also affected production at an industrial level, first, in the United States and then in the entire Western system, constituted by a famous triumvirate: the US, Western Europe and Japan. This crisis has affected the whole world market. As for Italy, the effects have begun to show slightly later and, in my view, will become more pronounced during 2009 and in 2010.

Because the Italian economy is mainly based on small and medium enterprises, there’s no high concentration of industry, and therefore Italy tends to have more flexibility necessary to face and contain the crisis. Anyway, the crisis will be very deep.

We’ll be able to overcome a financial crisis if we operate in a continental geo-economic context. It means that we should look for recipes in which the economies of the emergent countries such as Russia, China and India are going to have their part. The crisis cannot be resolved only through national recipes or recipes created in Brussels by the European Union only.

RT: Lets talk about the recent gas crisis, Italy has been affected perhaps not as much as the Balkans and Eastern Europe, but still, it was among those taken hostage by it. The truth has been concealed. What is the real origin of the dispute?

T.G.: The origin of the gas dispute between Kiev and Moscow is actually a reflection of NATO enlargement in Eastern Europe as well as EU expansion into Eastern European countries. These two coinciding enlargements were seen in Moscow as a kind of aggression in its close neighbourhood.

This kind of enlargement began in 1989 after the fall of the Berlin Wall. From that moment the United States had decided to manage the whole planet. They chose Western Europe as a starting point to move in the direction of Russia and Central Asia, as it’s known that Central Asia has huge resources of gas and oil.

The US started to influence Warsaw block countries and some former Soviet states, such as Ukraine.

From 1990 Ukraine began to separate its geopolitical future from its natural location, or from Moscow.

If we analyze the so-called ‘Orange Revolution’, we’ll realize that behind these achievements of the so-called civil society of Ukraine were interests coming from across the Atlantic, from Washington. We mustn’t also forget about the influence of so called philanthropists such as George Soros not just in the destabilization of Ukraine, but also in the former Yugoslavian republics.

When Ukraine abandoned or tried to abandon its natural geo-political context, that of a privileged partner of Moscow, it’s evident that when it came to gas, Moscow tried to set market prices for it as Ukraine was no longer a privileged client but a customer like any other. Obviously gas prices went up affecting Europe because Ukraine's leaders lack sovereignty and are driven by other Western interests. Instead of looking for an economic agreement, as is usually done between sovereign countries, Ukraine aggravated the situation by siphoning off gas designated for European nations.

This true reason was neglected by the Eastern European press, including the Italian press. In the gas dispute, the majority of Italian journalists focused their attention not on its real causes, but on the deionization of the Russian government, saying that it had used geo-policy as a weapon in the gas issue, but President Medvedev and Prime Minister Putin were only applying market prices to normal economic transactions concerning gas.

RT: Ukraine is on the verge of default. Russia cannot possibly count on Ukraine paying market prices next year.

T.G.: I believe it’s possible to find an economic agreement. Moscow and Kiev can also negotiate possible discounts. I’d like to stress again that it’s not only a problem of economic transaction, export and import. It’s a geopolitical issue. It’s evident, if Ukraine chooses to set up a Western camp with Washington’s leadership, that’ll affect not only gas, but also other economic issues as well. Hence, I believe, it’ll be possible to find an economic solution, but resistance comes from Kiev, because it depends on Washington’s interests.

RT: While we’re focusing on Washington let's talk about US military bases on Italian soil, what is public opinion here?

T.G.: Most people are aware of the presence of military bases but they aren’t politically conscious. Thus, in the case of the enlargement of a military base in Vicenza, in the north of the country, the main argument was environmental. And the main motive was hidden as, in reality; this enlargement serves the US armed forces, as they’d have the opportunity of contacting a nearby military base, located in Serbia, which also depends on Washington. In future it’ll be possible to operate in border countries and in the Middle East, such states as Syria and Iran and to some extent Russia. The Yugoslavian nation, Serbia in this case, wasn’t chosen by chance, but because it has some cultural and ethnic similarities to Moscow.

RT: The gas crisis has strained Russia-EU relations, many EU states are already looking for alternative suppliers. Does Russia need to worry?

T.G.: No, I don’t think Russia should worry about it. I think every country should look for the best opportunities in the market concerning energy supplies and be self-sufficient. In a wider geo-political context of Eurasia I believe relations between Russia and Europe, between Russia and Italy should be based also on economic interests: exchanging new high technology, military technology, energy resources and, obviously, cultural relations.

I believe cultural relations between the European Union and Italy and, naturally, the Russian Federation should be strengthened.

After WWII, more than sixty years ago, these relations declined because they were undermined by the intellectual class of Europe which supported the Westernization or Americanization of European culture. If we compare European and Italian literature of recent years with the 1930s we’ll notice that many Italian writers use more incorrect language with many borrowed English words. It is a result of cultural colonization which Washington has been carrying out since WWII until today. It’s interesting to note that this tendency is also present in the countries of the former Soviet block.

RT: What is the general line of Italy towards Russia? Can Russians count on Italy to play a part in improving Russia-EU relations?

T.G.: Sure, naturally Italy along with other countries of the European Union is a potential partner ofI’d like to reiterate that in Italy there are more than 100 military sites depending on the US, which are part of the project of American influence and occupation of the entire European peninsula. Under such conditions there are certain limits for Italy and other countries to express their own interests in their politics and their economy. But it should also be acknowledged that in recent years the economic policy of President Putin before President Medvedev today has laid the ground for Italy to become a true partner of Moscow not only economically but also in politics and, in my view, in a military field as well. Italy is located in the Mediterranean area, and occupies an important strategic position. Besides, Italy’s central position is also vital at a geopolitical level. And it would be correct if it uses it for Eurasian integration.

I believe relations between Italy and Russia are improving, as Italian entrepreneurs are moving in the right direction, because they overcome limitations established by a political power which comes directly from Washington and London.

RT: You’re very critical of Washington, you portray the US almost as an imperial nation almost, but we hardly live in a unilateral world anymore.

T.G.: I’m very critical of Washington because it has included Europe in its own geopolitical space and looks on Europe only as a bridge-head to attack the whole Eurasian ground. It makes me critical, but, of course, the significance of the US should always be taken into account. And the US should also realize that its era as a superpower is over. At present, in the 21st century, on a geo-political level we have a multipolar system with Russia, China, India, the United States and some states in South America, which are also creating their own geo-political entity, I refer to Brazil, Argentina, Chile and Venezuela, and, obviously, Bolivia too. In particular, major liberties which these South-American countries enjoy can allow the European Union to leave the Western camp ruled by the US and Great Britain.

RT: You travel all over Europe’s hotspots and breakaway regions. You were monitoring the election in Transdniester. There is an island off the coast of Sardinia in Italy that’s just declared independence, they say inspired by Abkhazia and South Ossetia. Is there one universal formula on how to deal with separatism?

T.G.: These issues are absolutely different. In Sardinia there is a political movement of separatism, but this is a movement which a few years ago to those people who are in the government of Italy now. As for Transdniester, it’s necessary to view its situation from the geo-strategic point of view. The countries of Moldavia and Romania feel the weight of the United States and NATO. Transdniester is one of the so called frozen conflicts. I think Transdniester’s independence would be interesting, because in this case it’ll become an area the United States won’t be able to enter. It’ll be a territory of liberty from the Eurasian point of view, because Transdniester will have its sovereignty. I don’t analyze this republic judging it by its actual government. I only analyze its geo-strategic and geo-political situation. Thus, Transdniester is a republic, and it means that on its small territory there are no NATO bases.

 

De moderne Inquisitie : Fall Sascha Jung

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De moderne inquisitie: Fall Jung

 

Ex: http://onsverbond.wordpress.org/

Beieren, land van Oktoberfeesten, Alpenhoorns en bergidylle. Land waar traditie en toekomst mekaar ontmoeten in Laptop und Lederhosen. Land met legendarische minister-presidenten als Franz Jozef Strauss en Edmond Stoiber, waar de conservatieve CSU sinds jaar en dag de absolute meerderheid behaalt en de immigratie- en demografische problematiek beantwoordt met “Kinder statt Inder” (Kinderen in plaats van Indiërs). Niet toevallig het favoriete vakantieland van Bart De Wever. Als we aan Beieren denken, roept dat bij ons, nationaal-conservatieven, niets dan goede connotaties op. Beieren, waar mensen nog zelfbewust en trots op hun identiteit zijn, waar Duitsers nog zonder complexen Duits zijn. Dat dachten we tenminste.

 

DEUTSCHE BURSCHENSCHAFT

 

De Deutsche Burschenschaft of DB! is een koepelorganisatie van academische clubs. De Burschenschaft ontstond in 1815 uit studentenvrijwilligers die in de oorlog tegen Napoleon dienden. De DB! plaatst zich rond vrijheidslievende, patriottische en democratische beginselen. Haar leuze is Ehre-Freiheit-Vaterland.

De DB! was één van de drijvende krachten achter de burgerrevolutie van 1848. Zonder aan haar beginselen van burgervrijheid, democratie en Duitse eenheid te sleutelen, maar omdat de realiteit veranderde, evolueerde de DB! van revolutionaire beweging in staatsdragend bij de Duitse eenmaking van 1870. In 1936 werd de DB! door het nationaal-socialistisch regime opgeheven en ondergebracht in een academische eenheidsbeweging. De fameuze Gleichschaltung trof ook academische middens. De DB! telt onder haar Alte Herren (= oud-studenten) tal van prominenten: Friedrich Nietzsche, Ferdinand Porsche, Carl Bosch, Max Weber, Otto Skorzeny, … Ook de Vlaamse studentenleiders Albrecht Rodenbach, Jef Van den Eynde en Mon De Goeysse haalden hun mosterd voor de vorm en inhoud van het Vlaamse studentenleven bij de Deutsche Burschenschaft. De DB! staat enkel open voor Duitse mannen die hun dienstplicht vervuld hebben. Leden van de DB! zijn verplicht de Mensur te beoefenen. Anno 2008 bestaat de Deutsche Burschenschaft uit 120 afdelingen - inclusief 6 clubs in Chili - met zo’n 14.000 leden.

 

SASCHA JUNG

 

Sascha Jung (°1972) is rechtsgeleerde en Alte Herr van de Münchener Burschenschaft Danubia (°1848), een bijzonder prestigieuze en traditierijke lidvereniging van de DB! In Leipzig geboren, verzette Sascha Jung zich tegen de communistische dictatuur en weigerde zijn dienstplicht in de Nationalen Volksarmee te vervullen omdat hij geen totalitaire staat wou verdedigen. Hij nam ook deel aan de beroemde betoging van het Neues Forum die sterk bijdroeg tot de ineenstorting van de DDR. Na de hereniging vervulde hij twee jaar dienstplicht in de Bundeswehr en werd reserve-officier.

Jung is tevens lid van de sociaaldemocratische SPD en richtte in 1992 der Hofgeismarer Kreis op, een afdeling van de Jungsozialisten (JuSo). Hij stelde zich tot doel in einer Zeit zunehmender gesamtgesellschaftlicher Orientierungslosigkeit, des Werteverfalls und des Verlustes an realistischen Zukunftsvisionen linkspatriotische politische, ökonomische und kulturelle Alternativen auszuarbeiten und in die sozialdemokratische Politik einzubringen.”

 

 

DEMOCRATISCHE PARADOX

 

In 1971 besloot Willy Brandt, toenmalig sociaal-democratisch premier van de BRD, dat het openbaar ambt enkel ingevuld kon worden door mensen die de democratische rechtstaat onderschreven. Elk jaar maakt het Bundesambt für Verfassungsschütz (staatsveiligheid) een lijst op van organisaties en personen die naar haar oordeel vijandig staan tegenover de democratische rechtstaat of waarvan er genoeg twijfel bestaat omtrent het onderschrijven van die democratische rechtsstaat. Deze personen of leden van deze organisaties kunnen niet benoemd worden in een openbaar ambt: Berufsverbot. Deze maatregel was in volle Koude Oorlog gericht tegen communisten. Zo’n 3,5 miljoen mensen werden als staatsgevaarlijk omschreven, terwijl 11.000 een beroepsverbod kregen en 1.500 uit hun ambt ontzet werden. In 1991 nam Beieren als laatste Bundesland deze maatregel in zijn wetgeving op.

Deze maatregel was bedoeld om de democratie te versterken. Democratie bestaat echter uit vrije burgers met onvervreemdbare rechten en vrijheden: burgers vormen de democratie. Als de democratie evenwel moet beschermd worden tegen zijn burgers, is er dan nog sprake van democratie? De paradox moge duidelijk zijn. Een democratie moet immers niet beschermd worden, maar beschermt zichzelf; niet vanuit de staat, maar vanuit zijn burgers.

 

HEKSENJACHT

 

In de periode 1994-2002 was Jung lid van de Aktivitas B! Danubia, maar deed zich een incident voor in het huis van B! Danubia. In 2001 liet een verblijvende gast een vriend overnachten in het huis van B! Danubia. Later bleek dat de vriend van deze gast een gezochte rechtsextremist was. Het Bundesambt für Verfassungsschutz kwalificeerde om deze reden in haar jaarrapport over 2001 B! Danubia als een rechtsextremistische vereniging. Nochtans stelde het politieonderzoek B! Danubia buiten elke verdenking. In Vlaanderen klinkt dit nogal irrelevant, wij Vlaams-nationalisten zijn immers per definitie staatsgevaarlijk.

In Duitsland zit dat evenwel net iets anders in mekaar. De Duitse Groenen eisten confiscatie van het huis en alle tegoeden van B! Danubia, de SPD verklaarde dat Burschenschafter geen lid konden zijn van hun verdraagzame partij, Jung werd uitgesloten maar ging in beroep en kreeg finaal in 2008 gelijk van de rechter. Verder hield de Verfassungschütz het huis van B! Danubia in het oog, terwijl ook diverse linkse demonstraties en aanvallen aan hun huis plaatsvonden, met andere woorden: B! Danubia werd zwaar onder druk gezet.

Traditionele en zelfbewust-Duitse verenigingen als de DB! zijn al langer een doorn in het oog van de linkerzijde. Hun tentakels in de pers bliezen het voorval op tot “Danubia verstopt neonazi”. Toenmalig Beiers minister van Binnenlandse Zaken en huidig minister-president Günther Beckstein (CSU) handhaafde deze staatsgevaarlijke status jarenlang spijts massaal protest. Beieren is zoals gezegd conservatief, maar de rest van Duitsland is dat in veel mindere mate. Allicht door zijn toenmalige ambities om nationaal minister te worden sprong hij mee op de kar van de door de linkerzijde georganiseerde lastercampagne tegen B! Danubia. En zo ontstond ‘Fall Jung’.

 

FALL JUNG

 

Sascha Jung slaagde in mei 2004 voor het staatsexamen wat hem toegang gaf tot een loopbaan in de magistratuur. Hij solliciteerde voor een openstaande vacature en loog niet over zijn lidmaatschap van B! Danubia. Zijn kandidatuur werd op grond hiervan in juni niet weerhouden (cfr. supra). Jung moest een andere professionele richting uit. In september 2004 slaagde hij met glans in het examen voor een assistentenmandaat aan de universiteit van Bayreuth. Minister Beckstein interpelleerde de universiteit van Bayreuth echter over zijn twijfel over de “fundamentele democratische overtuiging” van Jung wegens zijn lidmaatschap van B! Danubia en de staatsgevaarlijke kwalificatie van deze nochtans zeer respectabele vereniging. In februari 2005 werd Jung door Eckehardt Beck, rector van de universiteit van Bayreuth, twee dagen lang (!) ondervraagd over zijn politieke, ideologische en andere inzichten en opinies. In april 2005 werd hij nogmaals, voor vijf-en-een-half uur ondervraagd over zijn politieke standpunten door Marion Frisch van het Beierse ministerie van Binnenlandse Zaken. Zeer concreet werd hem verweten een podium aan extreemrechts te hebben gegeven door Horst Mahler van de NPD ooit eens uitgenodigd te hebben voor een lezing. Natuurlijk nodigt B! Danubia tal van andere politici uit. Maar de rede was allang zoek in deze zaak. Vrijheid van vergadering? Vrijheid van meningsuiting? Frisch verklaarde dat ze nog steeds twijfelde aan de politieke ideeën van Jung omdat “er betont weiterhin seine Verbundenheit zur Danubia und ihren Zielen. Die Einstufung des Verfassungsschutzes qualifiziert er ab. Had hij met andere woorden afstand genomen van zijn broeders en de doelstellingen van B! Danubia, was er geen probleem. Was hij zonder eer geweest en had hij zichzelf en zijn club verloochend, was er geen probleem. Jung is echter een Burschenschafter: Ehre-Freiheit-Vaterland.

In mei 2005 liet de universiteit van Bayreuth weten dat hij niet langer kon aangeworven worden omdat de fondsen voor zijn mandaat ondertussen … aan boeken waren uitgegeven. Jung liet het daar niet bij en bracht de zaak voor de arbeidsrechtbank. Wegens de risico’s en de hoge kosten zag hij zich in februari 2007 echter genoodzaakt om zijn rechtzaak te staken.

BURGERINITIATIEF

 

Het onrecht dat Sascha Jung werd aangedaan, was zo schandalig dat burgers opstonden. De voormalige topambtenaar dr. iur. Hans Merkel, sinds 1967 lid van de CSU, stichtte de Initiatieve Akademische Freiheit en richtte een verzoekschrift ondertekend door 3.000 Beierse burgers - waaronder bijzonder veel academici, professores en leden van de CSU - aan de Beierse minister van Binnenlandse Zaken om het Berufsverbot tegen Jung op te heffen. Merkel verklaarde zijn initiatief: “Ik ben lid van Münchener Burschenschaft Arminia-Rhenania. Zo u weet, waren de Burschenschafter de speerpunt van de Duitse vrijheidsbeweging in de 19de eeuw en pleitte die vanaf 1815 voor menswaardigheid, de rechtstaat, nationale eenheid en democratisch zelfbeschikkingsrecht. In deze traditie sta ik als Burschenschafter, bewust van de vluchtigheid van de opportunistische tijdsgeest. Danubia streed bij de revolutie van 1848 voor burgerrechten en -vrijheden. In 1919 nam ze deel aan het neerslaan van de Münchner radenrepubliek en redde ons zo van de communistische dictatuur. In 1935 werd ze ontbonden door de NS-dictatuur. Danubia staat voor een vrijheidstraditie! De strijd tegen B! Danubia kadert zich in de strijd van de linkerzijde ‘gegen rechts’, waarbij geen rechtsextremisten gediscrediteerd worden, maar conservatieven en rechtsen.”

Het verzoekschrift van Merkel werd beantwoord met een nietszeggende standaardbrief van minister Beckstein. Burschenschafter uit gans Duitsland betoonden op de Burschentag 2007 in Eisenach hun solidariteit met Sascha Jung, namen de zaak in december 2007 over en dienden klacht in tegen de Beierse regering. Nu heeft de Beierse staat niet langer Sascha Jung of B! Danubia tegenover zich, maar de ganse Deutsche Burschenschaft: 14.000 academici, 120 clubs en bijna 200 jaar traditie in de strijd voor Freiheit en Vaterland. Wordt ongetwijfeld vervolgd!

 

 

Vbr. OS lic. rer. pol. Tom Vandendriessche

 

mardi, 17 mars 2009

Benjamin Barber : La crise: une opportunité pour le changement?

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La crise : une opportunité pour le changement ?

Ex: http://unitepopulaire.org/

« Le marché pourrait-il enfin servir nos intérêts ? Ou continuerons-nous d’être à son service ? Quel type de capitalisme voulons-nous, avec quel rapport à la culture, à la démocratie et à la vie ? L’équipe économique “très Rubin” (Robert Rubin était ministre des Finances de l’administration Clinton) d’Obama semble avoir été choisie pour rassurer plutôt qu’innover, et ses membres pour réparer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes provoqués. Même s’ils y parviennent, feront-ils beaucoup plus que restaurer le statu quo ante du capitalisme, en répétant les erreurs qui ont provoqué la débâcle actuelle ?

Même les esprits progressistes qui émettent des critiques – qu’on ne trouve pas dans l’équipe d’Obama – continuent de penser selon le prisme de l’économie. Oui, les banquiers et les hommes politiques s’accordent à dire qu’il faudrait plus de surveillance réglementaire, une plus grande prise de participation de l’Etat dans le capital des banques qu’il renfloue et une réouverture du robinet du crédit, fermé pour le moment. Un important plan de relance, accordant une place appréciable à l’environnement, aux énergies alternatives, aux infrastructures et à la création d’emplois, est dans les tuyaux – et c’est une bonne chose. Mais il est difficile d’y voir le début d’une véritable réflexion sur le rôle dominant du marché dans notre société. Personne ne remet en question le rôle dévolu à la consommation comme force motrice du commerce. Ou celui des échanges commerciaux comme fondement de la vie publique et privée, au point de les placer au-dessus d’autres valeurs telles que le pluralisme, la vie spirituelle et la poursuite du bonheur (immatériel). Les économistes et les hommes politiques de toutes allégeances persistent à dire que le défi consiste à ranimer une demande moribonde. […]

 

La crise du capitalisme mondial appelle une révolution des mentalités – des changements fondamentaux dans les attitudes et les comportements. Les réformes ne doivent pas simplement pousser les parents et les enfants à fréquenter à nouveau les centres commerciaux ; elles doivent surtout les inciter à moins acheter, à épargner plutôt qu’à dépenser. Il faut encourager des transports publics efficaces et la disparition des véhicules gourmands en carburant. Et pourquoi ne pas mettre en œuvre des politiques qui amènent les producteurs à cibler les véritables besoins des consommateurs, même si ces derniers ont peu de moyens, plutôt que de créer de faux besoins pour les riches parce que ce sont eux qui ont l’argent ?

 

Il faut repenser l’ethos culturel en prenant la culture au sérieux. Les arts jouent un rôle majeur dans le développement des aspects non commerciaux de la société. Il est temps que des subventions encouragent une véritable éducation artistique destinée à enseigner aux jeunes les joies et le pouvoir de l’imagination, de la créativité et de la culture pour qu’ils deviennent acteurs et spectateurs, et non plus consommateurs. L’activité physique et les loisirs sont également des biens publics qui ne doivent pas dépendre de l’argent qu’un individu est capable de débourser. Ils appellent la construction de parcs et de pistes cyclables plutôt que celle de complexes multisalles et de centres commerciaux.

 

Et pourquoi les nouvelles technologies de la communication sont-elles utilisées presque uniquement à des fins commerciales ? Leur architecture est démocratique, et leur capacité à créer des réseaux est profondément sociale. Pourtant, elles ont été en grande partie réservées à des usages privés et commerciaux plutôt qu’à des fins pédagogiques ou culturelles. Leurs possibilités démocratiques et artistiques doivent être explorées, et même subventionnées. Une telle transformation sera sans aucun doute très coûteuse, car elle risque de prolonger la récession. Les capitalistes devront peut-être assumer des risques qu’ils préfèrent socialiser (en faisant payer les contribuables). On leur demandera de créer de nouveaux marchés plutôt que de profiter des anciens. D’investir et d’innover, afin de créer des emplois et de participer à l’émergence d’un nouveau type de consommation, répondant enfin aux véritables besoins de la population.

 

La bonne nouvelle, c’est que les gens commencent déjà à dépenser moins, à attendre de recevoir leur salaire avant d’acheter et à se sentir soulagés par ce moratoire sur le shopping. Ils préfèrent subitement les cartes de débit aux cartes de crédit. Certains parents se rebellent contre les publicitaires, qui traitent leurs enfants de 4 ans comme de futurs consommateurs. Plutôt que de chercher à sortir à reculons de cette pagaille, pourquoi ne pas essayer de trouver une solution en allant de l’avant ? Trop idéaliste ? Si nous devons survivre à l’effondrement du capitalisme de consommation qui a pris possession du corps politique au cours des trente dernières années, l’idéalisme doit devenir notre nouveau réalisme. Car si le combat se déroule entre le corps matériel, défini par l’instinct de possession individualiste, et l’esprit humain, défini par l’imagination et la compassion, une réponse économique purement technique ne sera pas suffisante. Elle restaurera simplement l’enfer de la société de l’hyperconsommation qui a conduit au désastre actuel.

 

Il y a dans l’Histoire des moments épiques, souvent provoqués par des catastrophes, qui permettent des changements culturels fondamentaux. Nous sommes à l’un de ces tournants. Grâce à l’effondrement du crédit mondial, des changements radicaux deviennent possibles. »

 

 

Benjamin Barber, professeur de sciences politiques à l’Université du Maryland, The Nation, février 2009

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lundi, 16 mars 2009

Crisis economica, cohesion social y proyecto europeo

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Crisis económica, cohesión social y proyecto europeo

El actual proceso de degradación social representa una verdadera terapia de choque para la población trabajadora europea, con el agravante de que la crisis, en todos los escenarios diseñados por las agencias especializadas, se agravará en los próximos meses, ante la inoperancia de las políticas económicas aplicadas hasta el momento. Sin embargo, no todo se explica - ni por supuesto se ha desencadenado- por la crisis que está sacudiendo nuestras economías. Antes bien, las piezas básicas de una parcial pero significativa regresión en el modelo social ya eran claramente visibles en la Unión Europea (UE) de las últimas décadas; mucho antes, en consecuencia, de la eclosión de la actual crisis.

Veamos algunos ejemplos significativos al respecto. Desde la década de los 80 los salarios reales de la población han progresado a un ritmo moderado. La tónica general de los últimos años ha consistido en aumentos inferiores al 1%; lo que significa que, como todos los indicadores promedio ignoran las posiciones extremas, una parte de los trabajadores ha perdido capacidad adquisitiva. El vínculo salarios-productividad del trabajo que caracterizó las décadas doradas del capitalismo europeo en virtud del cual el crecimiento de ambas variables estaba relacionado, forma parte de la historia. Los salarios han tendido a “descolgarse” de la productividad; deconexión que, por cierto, ha sido un factor esencial en el crecimiento de los beneficios de las empresas, convirtiéndose de este modo en uno de los motores que ha alimentado de recursos al sector financiero.

El relativamente alto desempleo y sobre todo, el trabajo precario forman parte asimismo del paisaje europeo. Las diferentes modalidades de contratación “atípica” - contratos temporales, trabajo a tiempo parcial, contratos por obra y servicio- parece que han llegado para quedarse, al margen de cuál sea el ciclo económico; al margen, incluso, del signo político del gobierno de turno. La Confederación Europea de Sindicatos estima que en 2007 más de 100 millones de trabajadores tenían empleos de esta naturaleza. Esta situación no sólo se ha generalizado en el sector privado sino que también preside cada vez más las pautas de contratación de las administraciones públicas. Todo ello matiza la trillada afirmación de que la creación de empleo es el camino a través del que los trabajadores comparten los frutos del crecimiento. ¿Nada que decir sobre la calidad y la estabilidad de los puestos de trabajo? Y tan importante como ésto es la pérdida del trabajo como referencia para la construcción de ciudadanía. El vínculo que Europa alimentó entre trabajo-inserción social y condición ciudadana se ha quebrado hace ya algunos años, contribuyendo poderosamente al deterioro de nuestros sistemas democráticos y al incremento de la desconfianza respecto a la política.

El discreto balance en materia ocupacional, la continúa presión que las empresas y los gobiernos realizan sobre las rentas salariales, la débil posición negociadora de las organizaciones sindicales y la aceptación por parte de algunas izquierdas de lo esencial de los postulados neoliberales han contribuido a que la parte de los salarios en la renta nacional haya retrocedido desde la década de los setenta en la mayor parte de los países integrados en la UE, incluidos aquellos que mejor simbolizaban el modelo de cohesión social que, al menos en teoría, impregnaba el proyecto europeo. Si se tiene en cuenta que en el cómputo de los ingresos salariales se incluyen las remuneraciones de los directivos y de otros colectivos que disfrutan de posiciones privilegiadas, queda aún más claro el deterioro de las condiciones de vida de los trabajadores de menor cualificación.

Aunque todavía lejos de los valores alcanzados por Estados Unidos –el país desarrollado con una fractura social más profunda-, los últimos años han conocido un incremento espectacular de la desigualdad medida en términos de distribución de la renta, abanicos salariales y concentración de la riqueza. Un dato aportado por el último informe de la Organización Internacional del Trabajo “World of Work”: si se comparan las retribuciones obtenidas por los directivos de mayor nivel de las grandes empresas –salarios pactados más stock options y diferentes bonus- y los salarios medios; aquéllos percibían más de 100 veces el ingreso de éstos. Ni rastro en este tipo de ingresos –que no han dejado de aumentar de manera vertiginosa en los últimos años- de las políticas de moderación salarial tan queridas por los gobiernos para el resto de los trabajadores.

El número de personas privadas de los recursos necesarios para llevar una vida digna ha experimentado un inquietante crecimiento. En 2005 Eurostat contabilizaba 78 millones de personas en situación de pobreza, lo que representa el 16% de su población. Si bien es cierto que los desempleados y ciertas minorías son los colectivos más vulnerables, ha emergido con fuerza la categoría de “trabajadores pobres”. Esto es, personas que aún teniendo un empleo se encuentran cerca o por debajo del umbral de la pobreza, lo cual de nuevo invita a reflexionar sobre la mala calidad de una parte sustancial de las nuevas ocupaciones.

Son muy diversos los factores en liza que podrían dar cuenta de esta deriva social. No es el menos relevante de ellos la financiarización de las economías europeas. En primer término, desviando cantidades ingentes de recursos desde la economía productiva y social hacia “el casino”, donde, si los actores implicados estaban dispuestos a asumir el riesgo exigido por los mercados, se podían obtener beneficios extraordinarios. Ello no sólo ha significado desviar cantidades ingentes de recursos hacia el segmento financiero de la economía; en paralelo, como quiera que una parte del ahorro de la población se ha canalizado en esa dirección a través de las instituciones que lo gestionan, quedaba expuesto, además, a los vaivenes propios de mercados con un perfil marcadamente especulativo.

En segundo lugar, premiando (estimulando) a los ejecutivos y a los accionistas, no sólo de los establecimientos estrictamente financieros, de modo que sus decisiones se encaminen a aumentar el valor de la empresa en términos accionariales. Conseguir un alto valor en bolsa de la firma se ha convertido en el objetivo central de los gestores, en cuyo caso los accionistas y los directivos recibían cuantiosas remuneraciones, en forma de dividendos y stock options, entre otras.

En tercer lugar, abriendo nuevos espacios a la intervención de los mercados. Si antes el principio de cohesión social exigía el inexcusable compromiso de lo público, ahora, cada vez más, prevalece el criterio de que los equilibrios sociales los debe proporcionar el mercado, crecientemente sometido a la lógica financiera. Naturalmente, dado que “el campo de juego” en el que se desenvuelven las personas y los colectivos, lejos de ser plano, está muy desnivelado, los costes y las oportunidades que ofrece ese mercado se distribuyen de manera muy desigual.

En cuarto lugar, hemos conocido la expansión de un segmento del mercado considerablemente opaco, que permanece fuera del control de los estados nacionales y, por supuesto, de las autoridades comunitarias. En esos mercados operan lobbies con recursos y poder suficientes para condicionar e hipotecar las políticas económicas nacionales. Las “manos visibles” del mercado, los ganadores del casino, apuestan por un capitalismo con instituciones débiles, que contribuyan a consolidar el “campo de juego” que más conviene a sus negocios. Nada más alejado de los postulados de cohesión social y de control democrático que en teoría encarna el proyecto europeo.

Así pues, la “anomalía” financiera no constituye un fenómeno ajeno, externo, al proyecto comunitario, importado de Estados Unidos, sino que está presente en la dinámica europea. Por esa razón, el análisis de las perturbaciones financieras entra en el corazón del debate, mucho más amplio, de la Europa que queremos y de las estrategias de desarrollo sostenibles que deben alimentar este proyecto. Dicho debate por supuesto no se cierra –mejor dicho, se cierra, equivocada o interesadamente, en falso- con el “hallazgo” de que la intervención del Estado es tan urgente como necesaria. En otras palabras, ni el proyecto europeo, ni su vertiente social, quedan legitimados ni tampoco reforzados por el hecho de asistir a una masiva intervención de los Estados nacionales destinada a evitar el colapso económico. Más bien al contrario, la mínima coordinación de los planes de rescate, la privilegiada posición de buena parte de los grupos receptores de los recursos públicos, el escaso control que se ejerce sobre su utilización y su coste social arrojan serias dudas sobre la verdadera naturaleza de la revitalizada presencia de los Estados nacionales. En este contexto, no es suficiente con apelar, antes y ahora, a Más Europa, apelación que tiene todo su significado si se entra a la cuestión verdaderamente esencial: Qué Europa. La respuesta a este sencillo y atrevido interrogante nos apremia hoy aún más que ayer.

Pedro Chaves es Profesor de Ciencia Política, Universidad Carlos III de Madrid.

Fernando Luengo es Coordinador del Grupo de Investigación “Europa y Nuevo Entorno Internacional”, Instituto Complutense de Estudios Internacionales, Universidad Complutense de Madrid.

http://www.sinpermiso.info/textos/index.php?id=2407

00:35 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, affaires européennes, crise, économie, société | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook