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jeudi, 22 novembre 2012

Geopolitiek aspect van de Griekse crisis

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Geopolitiek aspect van de Griekse crisis

Het is interessant om te zien hoe de Europese Unie, duidelijk tegen de zin van haar leden, er alles aan doet om Griekenland in de EU te houden. Drastisch besparen, de bevolking in armoede, miljarden er in pompen, alles moet maar kunnen. Behalve een Griekse exit. Één van de redenen hiervoor is een geopolitieke.

Eén van de vele besparingsmaatregelen in Griekenland hield het verkopen van staatsbedrijven in. Het gasbedrijf DEPA speelt een belangrijke rol hierin. De verkoop hiervan zou tussen de € 500 miljoen en € 1 miljard moeten opbrengen. De Griekse staat heeft 65% van de aandelen nu in handen, Hellenic Petroleum 35%. In totaal zouden beide aandelenpaketten verkochten moeten zijn bij het begin van 2013. Gazprom en Negusneft, beide Russische bedrijven (Gazprom zelfs een staatsbedrijf), hebben hier reeds grote interesse voor getoond.

In het verleden hebben Rusland en Oekraïne grote ruzie gehad over de prijs van aardgas. Oekraïne wou de Russische prijzen niet betalen en Rusland weigerde nog aan Oekraïne te leveren. Oekraïne ligt echter op de route van de aardgasleidingen tussen Rusland en Europa en tapte dus gewoon af. Het bezitten van een Griekse route zou voor Rusland dit soort problemen moeten vermijden. Tevens bezorgt het Rusland opnieuw een meer voelbare aanwezigheid in het gebied van de zuidelijke Balkan. De laatste jaren zijn ook de banden tussen Griekenland en Rusland sterk aangehaald en ook op Cyprus is Rusland meer aanwezig. Daar hebben ze ook interesse getoond in het helpen verlichten van de Cypriotische schuld, tevens met meer Russische invloed als gevolg.

De Griekse gebieden zijn lange tijd in de Britse invloedssfeer geweest. Ze hebben er dan ook meerdere vlootbasissen. Zeker met het uitzicht op het Suez-kanaal belangrijke feiten. Maar met de huidige opstanden in de Arabische wereld zijn deze basissen nog belangrijker geworden aangezien vandaar interventies kunnen worden gelanceerd (gaande van de huidige inzet van special forces tot eventueel later meer reguliere militaire zetten). Rusland heeft slechts één zeebasis in de Middellandse Zee en dat is in het Syrische Tartus.

Het binnenbrengen van Griekenland en Cyprus in de Russische invloedssfeer zou dan ook een belangrijk alternatief kunnen vormen voor het geval Assad toch zou bezwijken onder de islamistische opstandelingen. Voor de machtige elites in Washington en Brussel zou een toename van Russische invloed echter ten zeerste ongewenst zijn.

jeudi, 15 novembre 2012

La Turquie menace l’Union Européenne et l’ENI italienne

Andrea PERRONE:

La Turquie menace l’Union Européenne et l’ENI italienne: intolérable!

 

Ankara veut entrer dans l’Union Européenne mais sa politique dite “néo-ottomane” cherche à empêcher les pétroliers italiens de l’ENI d’exploiter des gisements au large de Chypre!

 

chypre-gaz-400-de-haut_0.jpgLa Turquie réclame que l’Europe fasse un pas décisif et prenne des décisions immédiates pour faire accéder définitivement la Turquie à l’UE mais, simultanément, elle menace une importante société pétrolière européenne, l’ENI italienne, parce que celle-ci s’apprête à signer des accords avec Chypre pour exploiter les gisements de gaz au large de l’île. Pour le gouvernement d’Ankara, les mesures visant à favoriser le plus rapidement possible l’entrée de la Turquie dans l’UE devraient être prises au terme de l’actuelle présidence cypriote. De plus, la Turquie compte entrer dans le club des Vingt-Sept d’ici 2023. Ce langage fort a été tenu par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, flanqué de son ministre des affaires européennes, Egemen Bagis, dans les colonnes du quotidien turc “Hurriyet”: “A la fin de la présidence cypriote, nous attendons une avancée décisive de la part de l’UE. L’UE a actuellement une attitude contraire à ses propres intérêts. Elle doit se ‘repenser’ et accélérer le processus d’adhésion de la Turquie”, a conclu le ministre. “Nous avons dit qu’avant 2023, la Turquie devrait être un membre à part entière de l’UE”, a ajouté Bagis dans ses réponses au journaliste de “Hurriyet”, mais nous n’avons pas l’intention d’attendre jusqu’à la fin de l’année 2023”.

 

La République de Chypre va bientôt céder la présidence de l’UE à l’Irlande: ce sera en décembre de cette année. Le 31 octobre, Recep Tayyip Erdogan a lancé un avertissement aux technocrates de Bruxelles, en affirmant que si l’UE ne garantit pas l’adhésion d’Ankara pour avant 2023, la Turquie retirera sa candidature. Erdogan fixe ainsi pour la première fois une date-butoir pour l’adhésion définitive de son pays à l’UE. “Je ne crois pas qu’ils se tiendront sur la corde raide aussi longtemps”, a précisé Erdogan lors de sa visite récente à Berlin où il a répondu aux questions des journalistes allemands, “mais si nous retirons notre candidature, l’UE y perdra et, en bout de course, l’UE perdra la Turquie”.

 

Pour notre part, et nonobstant la croissance continue du PIB turc, qui frise aujourd’hui les 9%, nous ne pensons pas, à l’instar des derniers sondages, que les Européens et les Turcs souffriront tant que cela si Ankara s’éloigne de l’UE. Il nous semble plus intéressant d’observer les turbulences que crée le gouvernement turc lorsqu’il déclare se tenir prêt à réviser les accords actuels permettant à l’ENI de travailler sur territoire turc si l’entreprise pétrolière italienne forge un accord avec Chypre pour exploiter les gisements gaziers au large de l’île. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, créateur de la nouvelle politique “néo-ottomane” vient d’annoncer dans un communiqué: “Comme nous l’avons déjà envisagé à maintes reprises, ..., les entreprises qui coopèrent avec l’administration grecque-cyptriote seront exclues de tous les futurs projets turcs dans le domaine énergétique”. Le contentieux qui oppose l’ENI à la Turquie, suite à l’accord prévu entre l’entreprise italienne et Nicosie, remonte déjà au 30 octobre 2012, immédiatement après que le gouvernement cypriote ait annoncé la concession de quatre licences d’exploitation de gaz, tout en précisant qu’il en négociera les termes de partenariat avec les Italiens de l’ENI, les Sud-Coréens de Kogas, les Français de Total et les Russes de Novatek. Aujourd’hui, le ministre des affaires étrangères turc a invité les entreprises et les gouvernements de ces quatre pays à “agir selon le bon sens”, les incitant à ne pas oeuvrer dans les eaux cypriotes et à retirer leurs offres.

 

Le ministre turc de l’énergie, Taner Yildiz, sûr de lui, a déclaré hier selon le quotidien “Hurriyet” qu’il était prêt à revoir tous les investissements de la société pétrolière italienne en Turquie, si celle-ci scelle un accord avec Chypre pour exploiter les gisements de gaz des eaux cyptriotes. “Nous soumettrons à révision leurs investissements en Turquie si l’ENI est impliquée”. Déjà au cours de ces derniers mois, Ankara avait protesté à plusieurs reprises auprès du gouvernement cypriote, qualifiant d’“illégales” toutes éventuelles activités d’exploitation au large de l’île et envoyant dans les eaux cyptriotes des militaires, des sous-marins et des navires de guerre. De son côté, Chypre est déforcée car elle est divisée en deux depuis l’été 1974, lorsque les troupes turques ont envahi l’île et occupé sa partie septentrionale, en réponse à un coup perpétré par des éléments philhellènes à Nicosie, qui voulaient réaliser l’ENOSIS, l’union de Chypre à la mère-patrie grecque. Depuis lors, l’île ne s’est plus jamais recomposée et les deux entités, nées des événements de 1974, ont continué à vivre séparément, hermétisées totalement l’une par rapport à l’autre mais en paix, en dépit d’une colonisation forcée favorisée en totale illégalité par la Turquie, qui a incité une fraction de ses concitoyens à prendre possession de la partie nord de Chypre.

 

Andrea PERRONE.

( a.perrone@rinascita.eu ; article paru dans “Rinascita”, Rome, le 6 novembre 2012; http://rinascita.eu/ ).

dimanche, 14 octobre 2012

Chipre: Cuando Turquia expulsa y expolia a los Griegos de la isla.

  
 

Enrique Ravello:
Chipre: Cuando Turquia expulsa y expolia a los Griegos de la isla.
Chipre debe su nombre a la palabra latina aes Cyprium (metal de Chipre) en referencia al cobre, metal de gran importancia en la Antigüedad y del que la isla contaba con numerosos yacimientos. Esto, unido a su posición estratégica entre Europa Asia y África, ha hecho que desde los primeros tiempos de la Historia, Chipre haya sido un lugar de conflicto y conquistas entre las potencias de la zona. Siendo ocupada sucesivamente por civilizaciones africanas (egipcios) asiáticas (asirios) y europeas (minoico-micénicos y helenos) hasta pasar a formar parte del Imperio romano en el año 57 a. C. Allí predicaron San Pablo y San Barnabé y Chipre fue el primer lugar del mundo gobernado por un cristiano, aún formando parte del Imperio romano. La romanización de Chipre, supuso le llegada de administradores romanos, pero la mayoría de población siguió siendo de origen helénico establecida allí desde tiempos de Micenas y reforzada tras la invasión de la isla por Alejandro Magno en 331 a. C.
Tras la caída de Roma, la isla fue motivo de constantes disputas entre Bizancio (Imperio romano de Oriente) y los árabes. Siendo conquistada por los cruzados al mando de Ricardo Corazón de León en 1192, quien se llegó a coronar como Rey de Chipre. En las disputas mediterráneas, pasó a formar parte de la Serenísima República de Venecia en 1489 hasta que cayó definitivamente en manos tucas en 1570. Señalar que durante todos estos siglos la composición étnica de la isla se mantuvo estable, hablándose el griego en la totalidad del territorio. La llegada de los otomanos impuso una administración turca, grupos de greco-chipriotas empezaron a formar parte de la misma, varios de ellos se convirtieron al islam para no pagar los impuestos que se encargaban de recaudar al resto de la población, y se familiarizaron con el uso de la lengua turca: éste es el origen de los primeros turco-chipriotas, es decir helenos convertidos al islam, formando parte de la administración otomano y usando el turco también como lengua familiar.
La ocupación otomana terminó en 1878 cuando tras el Congreso de Viena, Chipre pasó a ser un dominio británico, con la categoría de colonia desde 1914. La población chipriota, anhelaba no la independencia de la isla sino la llamada enosis (unión a Grecia), aspiración mayoritaria aún hoy entre la mayoría greco-chipriota En Chipre es imposible ver la bandera de la isla si no es acompaña de la griega –incluso en edificios oficiales- y muy frecuentemente de una amarilla con águila negra, que es la del antiguo Imperio bizantino.  En los años posteriores de la Segunda Guerra Mundial, la enosis es liderada por el famoso arzobispo Makarios, que sería deportado a  las islas Seychelles por los británicos.
Es en 1960 cuando Reino Unido, Grecia y Turquía llegan a un acuerdo que declara independiente la isla, pero mantiene la posesión británica de varias bases militares. Una de las condiciones que puso Londres para esta independencia fue prohibir constitucionalmente la unión de Chipre con Grecia. La constante británica de evitar la creación e grandes Estados en Europa que puedan convertirse en potencias locales. De haberse unido Chipre y Grecia en ese momento, seguramente se hubiera evitado la posterior invasión turca del norte de la isla.
 
Turquía ocupa el norte de Chipre. Limpieza étnica y expolio del patrimonio greco-chipriota
En 1974 hay un golpe pro-griego en Chipre apoyado por la “Dictadura de los coroneles” desde Grecia cuya finalidad era incorporar Chipre al Estado heleno. Este hecho provocó la reacción turca, que invadió militar m ente el norte de la isla, proclamando unilateralmente la República Turca del Norte de Chipre (RTNC), estado no reconocido por ningún otro país, excepto la propia Turquía y la Conferencia Islámica. Casi 40 años después, del aquel golpe y de la dictadura de los coroneles sólo queda el recuerdo, sin embargo el norte de Chipre sigue ocupado militarmente por Ankara y esa autoproclamada RTNC se mantiene detrás de una frontera militar que el ejército turco ha trazado para defenderla.
 
El pasado 29 de septiembre tuve la oportunidad de visitar la zona junto a una delegación del Parlamento europeo compuesta por miembros del FPÖ, el VB y el Front National. Visita que sirvió para comprobar in situ la realidad de la isla, y de la limpieza étnica y expolio del patrimonio que se lleva desde la zona turca. La vista empezó en la Fundación Makarios III –el nombre del arzobispo al que hemos hecho referencia anteriormente- allí se exhibe una magnífica colección de iconos que se han logrado recuperar recientemente. Todos ellos provienen de iglesias greco-ortodoxas que en 1974 quedaron en zona turca, las iglesias fueron abandonas y sus murales e iconos bizantinos despedazados por los turcos para ser vendidos por mercaderes de arte en circuitos ilegales; el gobierno greco-chipriota pudo descubrir este expolio y recuperar gran parte de estos tesoros iconográfico que ahora son exhibidos en un museo a cargo de la mencionada fundación. La vista continúo con la recepción oficial por parte del obispo de Kernia (Karinia), cuya diócesis esta de pleno en zona turca donde tiene prohibida la entrada; él –como la mayoría de fieles de su diócesis- vive en la zona griega tras haber sido expulsados por los turcos de sus hogares y de sus iglesias, ejemplo de fe y voluntad, no dan por perdida su tierra y sueñan con volver allí cuando Chipre esté reunificado y pacificado.

Fresco bizantino roto por los turcos
Finalmente en varios coches particulares atravesamos la frontera militar que separa la zona de ocupación turca del resto de la isla. Allí pudimos comprobar cómo las iglesias y cementerios ortodoxos habían sido abandonados y profanados por los turcos. Vimos también como entre la población local los antiguos turco-chipriotas son una minoría, el grueso de la misma la constituyen turcos venidos del interior de Anatolia. Históricamente los turcófonos eran poco más del 10% de la población distribuida por toda la isla, hoy son el 18% todos concentrados en el norte, mientras que los griegos que históricamente también poblaban esa parte norte fueron expulsados en 1974.  Hoy la zona turca vive exclusivamente de las subvenciones mensuales que reciben todos sus habitantes directamente del gobierno turco, sin que tengan la más mínima producción ni actividad económica. El Gobierno de Ankara ha decidido colonizar la zona con la gente más pobre y atrasada de su país y para ello necesita subvencionarlos constantemente; ni que decir tiene que una de las primeras víctimas de este proceso de limpieza étnica y colonización han sido los propios turco-chipriotas anteriores a 1974 hoy concentrados en el norte y convertidos en una minoría respecto a los turco-anatolios con un nivel cultural y económico tremendamente más bajo que el suyo.

Icono ortodoxo recuperado por las autoridades chipriotas del expolio turco
Es necesario recordar que Chipre entró en la Unión Europea en 2004. Ese mismo año se produjo un referéndum para la posible reunificación de la isla en las condiciones actuales por parte de la ONU, la respuesta greco-chipriota fue clara el 76% votó en contra al considerar que el plan de la ONU perpetuaba el status quo de la ocupación turca y deba ventajas increíbles a esa minoría en el futuro y supuesto gobierno “unificado” de la isla. Durante el referéndum y posteriormente, los greco-chipriotas han insistido en que la opción que ellos siguen apoyando es la enosis (unión con Grecia). Por este motivo la parte de Chipre que está integrada en la UE es la greco-chipriota, aunque como oficialmente la UE no reconoce la RTNC, la parta norte es territorio comunitario que no está bajo jurisdicción europea al permanecer ocupado militarmente por Turquía. Es decir que una la UE tiene parte de su territorio bajo ocupación militar turca, lo que debería ser condición suficiente para detener cualquier diálogo mutuo hasta que dicha ocupación finalice. Esto suponiendo que la UE tenga la voluntad política y diplomática real de defender a los pueblos europeos, algo que los hechos nos demuestran permanentemente que no es así.

Pope de Karinia en el exilio
Chipre y Grecia han sido desde siempre la vanguardia de la civilización europea ante el avance oriental y musulmán. Hoy lo siguen siendo, vimos con la valentía y la determinación que los greco-chipriotas luchan día a día por recuperar un patrimonio y un territorio que es suyo. Dedicamos este artículo a todos ellos y en espacial a las autoridades civiles y religiosas que tan amablemente nos acompañaron durante nuestra visita. Ellos nos pidieron que diéramos a conocer la situación, este artículo es parte de la promesa que les hicimos.
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de Plataforma per Catalunya


mercredi, 10 octobre 2012

Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat

Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat

Paul Vanden Bavière

Ex: http://www.uitpers.be/

 
Turkije: van kemalistisch-autoritaire tot islamitisch-autoritaire staat
 

Peter Edel, De diepte van de Bosporus. Een biografie van Turkije, uitg. EPO, Berchem, 2012. 344 blz., met kleurenfoto’s. € 24

Sedert 2006, toen hij in Istanbul  in het huwelijk trad met een Turkse, woont Peter Edel in de voormalige Ottomaanse hoofdstad. En maakt hij daar geschiedenis mee, waarover hij in De diepte van de Bosporus, op een boeiende en vlot lezende manier verslag uitbrengt. Tien jaar nadat de islami(s)tische Partij voor Gerechtigheid en Ontwikkeling (AKP) van premier Recep Tayyip Erdogan aan de macht kwam, is ze er nu immers in geslaagd de macht van het kemalistische establishment te breken.

Het had anders gekund voor Peter Edel. Hij studeerde immers fotografie en design in Amsterdam – met succes zoals we merken aan de prachtige kleurenfoto’s in zijn boek – en was dus niet voorbestemd om een specialist in Turkse hedendaagse geschiedenis te worden. Het toeval hielp hier een handje mee. Peter Edel hield het niet bij de kunst, maar publiceerde in 2002, ook bij de uitgeverij EPO, De schaduw van de ster: Zionisme en antizionisme, een boek over Israël dat in Nederland ophef maakte. Van een Turkse vriendin in Amsterdam vernam hij dat een uitgever in Istanbul het boek in Turkse vertaling wou uitgeven. Diezelfde vriendin stelde hem voor aan een vriendin van haar uit Istanbul die op bezoek was. Toen Edel enkele maanden later zijn Turkse uitgever in Istanbul opzocht, ontmoette hij die vriendin-van-een-vriendin opnieuw. En van het een kwam het ander. Zo werd Peter Edel freelance journalist en fotograaf in Turkije.

De politieke veranderingen waren toen al aan de gang, maar ze hadden evengoed  kunnen doodbloeden, want een procureur probeerde in 2008 de AKP te doen verbieden op grond van antiseculiere activiteiten, wat net niet lukte. Stof om over te schrijven was er ook met de nu bijna muurvast zittende onderhandelingen over de toetreding van Turkije tot de Europese Unie en ook over de Koerdische kwestie, die sedert het mislukken van geheime besprekingen tussen de regering en de Koerdische Arbeiderspartij (PKK) vorig jaar opnieuw in een gewelddadige fase is beland.

Staatsideologie

De Turkse republiek werd na de ondergang van het Ottomaanse rijk ten gevolge van de eerste wereldoorlog in 1923 opgericht door Mustafa Kemal, een militair, die daarvoor beloond werd met de titel Atatürk, de vader der Turken. Het werk van de man is indrukwekkend te noemen. Hij schoeide het land op westerse leest en legde voor jaren de officiële staatsideologie vast: Turkije werd een seculiere islamitische eenheidstaat, met één volk en één taal, een populistische staat, met een door de staat geleide economie. Na de dood van Atatürk riep het leger zich uit tot de behoeder van de erfenis van de autoritaire leider, hierbij gesteund door een elite van politici, politiemannen, professoren en andere intellectuelen, journalisten, rechters enz. Samen vormden die de zgn. “diepe staat”, die ondanks de democratisering sedert de jaren 1950 alles onder controle hield en de partijen  binnen de door haar uitgezette lijnen hield. Als politici die lijnen overschreden pleegde het leger staatsgrepen, echte in 1960, 1971 en 1980 en een verkapte in 1997, waarbij de islamistische premier Necmettin Erbakan tot aftreden werd gedwongen. Turkije bleef, ondanks vrije verkiezingen, een autoritaire staat, met beperkingen op de vrijheid van mening en op de vrijheid in het algemeen.

Nochtans kwamen er al vlug afwijkingen van de leer. Vanaf de jaren 1950 maakte de islam geleidelijk aan een terugkeer. In 1980 gingen de militairen zelfs zover de islam openlijk te gaan steunen om het communisme te bestrijden. Maar eigenlijk is Turkije geen echte seculiere staat. Atatürk heeft wel de grote verdienste dat hij de Turken de kans gaf ongelovig of op zijn minst seculier te leven. Turkije was wél een islamitische staat, waarbij de staat de islam controleerde. Naast één taal en één volk moest Turkije ook één godsdienst hebben, en aanvankelijk ook één leider, Atatürk. Als islamitische staat was er nooit een gelijke status voor christenen, alevieten en andere religieuze minderheden. De christenen werden op grote schaal verdreven en weggepest. Ook nu nog worden de weinige resterenden gediscrimineerd. Als islamitische staat ligt de “Armeense kwestie”, dan ook gevoelig. Alhoewel de genocide van 1915 werd uitgevoerd door de leiders van de Ottomaanse staat, en de republiek er niets mee te maken had.

De door de staat geleide economie begon ook al in de jaren 1950 geleidelijk te wijken en is, merkwaardig genoeg, zonder veel verzet van het leger en de kemalisten vrijwel geheel verdwenen om plaats te maken voor een neoliberale economie, waarin ook geen plaats meer is voor gelijkheid.

Één volk, één taal

Het principe van één staat, één volk, één taal is de oorzaak, al van kort na de uitroeping van de republiek, geweest van talrijke opstanden van de Koerden. Dat principe is immers negationistisch: het negeert het bestaan van minderheden, die maar Turks moeten leren, hun identiteit vergeten, en zich integreren in de Turkse maatschappij. De laatste opstand, die nog altijd voortduurt, begon in 1984 toen de Koerdische Arbeiderspartij van Abdullah Öcalan een gewapende opstand begon.

In het kader van de strijd tegen de Koerden organiseerde de “diepe staat” doodseskaders en maakte die staat zich schuldig aan moord en foltering op grote schaal. Iedereen wist dat, maar dat kwam met volle geweld in het openbaar door het Susurluk-incident, ten gevolge van een auto-ongeval in 1996 in het plaatsje Susurluk. Daar botsten een dure Mercedes 600 SEL en een vrachtwagen. In de Mercedes vielen drie doden: een politieofficier en directeur van de politieacademie in Istanbul, Hüseyin Kocodag, een gezochte extreem-rechtse Grijze Wolf en gezochte gangster, Abdullah Catli, die o.a. verantwoordelijk was voor de moord op meer dan 100 Koerdische zakenmannen, die de PKK zouden hebben gefinancierd, en diens vriendin en gewezen schoonheidskoningin Gonca Us. De enige overlevende was Sedat Bucak, een Koerdische clanleider die met duizenden Koerdische dorpswachters de PKK bestreed.
Het gaf geen mooi beeld bij de publieke opinie toen bleek dat de Turkse leiders zich volop in de illegaliteit stortten en samenwerkten met maffiabazen en drugssmokkelaars. Wel toonde het aan hoever de staat wou gaan in het bestrijden van een op zich zeker gerechtvaardigd streven van een volk voor op zijn minst culturele autonomie. Was het niet Erdogan zelf die in 2008 tijdens een bezoek aan Duitsland tegen de Turken daar zei dat “assimilatie een misdaad tegen de menselijkheid” was?

Het Susurluk-incident droeg bij tot de deligitimering van de politieke klasse, die al in diskrediet was geraakt door een catastrofale economische politiek, die tot torenhoge inflatie en achtereenvolgende devaluaties van Turkse lira leidde. Zo werd de weg geopend naar de heerschappij van de AKP.
Die zorgde aanvankelijk voor enkele doorbraken in de onderhandelingen met de EU over toetreding, maar sedert 2005 ligt het proces grotendeels plat. Nochtans heeft Erdogan veel te danken aan de EU, die opkomt voor godsdienstvrijheid. Van die Europese houding heeft Erdogan geprofiteerd om islamiserende maatregelen te nemen, zoals het toelaten van de hoofddoek in openbare gebouwen zoals universiteiten. Het heeft hem electoraal geen windeieren gelegd bij de grotendeels gelovige Turkse bevolking, vooral dan in Centraal-Anatolië, waar hij op de financiële steun kan rekenen van islamitische zakenmannen, die tot dan toe altijd in de schaduw hadden gestaan van hun grootstedelijke collega’s, die gemakkelijker op staatssteun en andere voordelen konden rekenen.

Ook pleitte de EU voor toezicht van de regering op het leger, wat de positie van de militairen  verzwakte. Geen wonder dat dit tot geruchten over het beramen van staatsgrepen door ontevreden officieren leidde. Dat leidde leidde tot de zgn. Ergenekon-affaire, in het kader waarvan vele officieren en andere leden van de “diepe staat” werden opgepakt en gevangen werden gezet in afwachting van een uitspraak in hun proces, die nog lang op zich kan laten wachten. Uiteindelijk wierp de Turkse militaire top vorig jaar uit protest de handdoek in de ring. Waarvan Erdogan gebruik maakte om ze te vervangen en zijn mannen op hun plaatsen te benoemen. Als men daarbij bedenkt dat Erdogan er via een referendum in slaagde greep te krijgen op het gerechtelijk apparaat, dan weet men dat hij momenteel de sterke man is.

Opent dat de weg naar een echt democratisch Turkije? Peter Edel heeft daar sterke twijfels over. “In haar beleid suggereert de AKP dat ze de Turken een autoritair regime wil opleggen”, schrijft hij (blz. 315). En er redenen genoeg om hem te geloven. Er is de islamisering van de republiek, de repressie van alle oppositie (Koerden, militairen…) wat in Turkije mogelijk is onder een wet die “schuld door associatie” bestraft. Nu al zitten ongeveer 8.000 Koerden gevangen omdat ze het eens zijn met bepaalde princiepen van de Koerdische PKK. Hetzelfde geldt voor journalisten, intellectuelen die relaties hadden met personen die in het kader van Ergenekon-onderzoek opgepakte werden. Ook de vrijheid van mening en meningsuiting worden strak aan banden gehouden: een honderdtal journalisten zit in Turkije in de cel, honderden websites zijn geblokkeerd door de regering, en ga zo maar door.

Het ziet er naar uit dat Erdogan elk verzet tegen zijn regering en politiek wil uitschakelen. Ook vroegere medestanders moeten het volgens Peter Edel momenteel ontgelden. Zo werkte Erdogan in zijn strijd tegen de kemalisten jaren lang samen met Fethüllah Gülen de leider van een oerconservatie, anticommunistische en sterk pro-Amerikaanse Turkse organisatie met goede relaties met de CIA. Fethüllah Gülen zelf week na de staatsgreep van 1980 uit naar de Verenigde Staten omdat hij vreesde dat de militairen hem zou aanpakken. Hij woont er nog steeds. In Turkije begonnen zijn aanhangers politie, justitie en onderwijs te infiltreren. Nu de kemalisten uitgeschakeld zijn, ziet het er naar uit dat Erdogan de Gülenbeweging aan het aanpakken is. Vanuit zijn omgeving is al gesuggereerd dat er geen parallelle organisatie kan worden getolereerd. Met andere woorden concurrentie is ongewenst. Het hoofdstuk over de Gülenbeweging in het boek is niet alleen boeiend, maar ook interessant. Ook voor Europa omdat Gülen ondanks zijn fundamentalisme zich niet zonder succes heeft weten op te werpen als een gematigde islam-stem en in dat kader zelfs Israël, waarmee Erdogan op ramkoers zit, ondanks zijn vroeger openlijk antisemitisme, is gaan cultiveren. Vele Amerikaanse en Europese intellectuelen zijn, zoals ook blijkt uit opiniestukken in kranten, gecharmeerd geraakt door hem.

De vraag is of Erdogan erin zal slagen zijn project door te zetten of bij de volgende algemene verkiezingen zal worden afgestraft. Hij heeft Turkije wel een economische boost gegeven, maar Peter Edel meent dat de economie kwetsbaar blijkt. Op andere vlakken heeft Erdogan ronduit tegenslagen gehad. Hij is er niet in geslaagd van zijn “Koerdische opening” iets te maken. Ook zijn project van “zero conflict” , of de zgn. neo-Ottomaande diplomatie van zijn minister van Buitenlandse Zaken Ahmet Davutoglu, met zijn buren staat op de helling. Zowel met Grieken als Armenen geraken de problemen maar niet uit het slop. Vooral zijn bruuske wending in de goede relaties met Syrië, door de kant van de opstandelingen te kiezen, lijkt een ramp te worden: de relaties met Syrië, Irak en Iran, drie belangrijke handelspartners, zijn verzuurd met als gevolg dat ze de PKK steun zijn gaan geven. Met als gevolg dat de Koerden een bruggenhoofd hebben veroveren in de Turkse provincie Hakkari aan de grenzen met Irak en Iran en Turkije aan de grens met Syrië onder druk zetten – de Syrische president Bashar al-Assad heeft hen daar immers feitelijke autonomie gegeven. In eigen land heeft Erdogan er naast de Koerden ook vijanden bij gekregen onder de alevieten, zowat 20% van de bevolking (waaronder ook veel Koerden).

Eigenaardig genoeg is Erdogan erin geslaagd het kemalistisch establishment zeer klappen toe te dienen, maar op een aantal punten loopt zijn politiek gelijk met deze van dat establishment. Dat is zo in de Koerdische kwestie, en uiteindelijk ook in zijn relaties met de Arabische wereld.

 

dimanche, 07 octobre 2012

Rubrique d'Italie

Rubrique d'Italie

par Gabriele Adinolfi

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Gabriele Adinolfi

RIVAROL

N° 3062 du 28/09/2012

 

LE PREMIER ministre italien, Mario Monti, vient d’avouer publiquement qu’il a entraîné la Péninsule dans la récession. Il était impossible de nier l’évidence. Le taux d’imposition transalpin est devenu aujourd’hui le plus élevé du monde ; il n’y a eu aucune mesure favorable à la production menacée par la concurrence étrangère ; le chômage a grandi à des niveaux que l’Italie n’avait jamais connus, même pas en 1929 ; la consommation a chuté brutalement (les hôtels et les restaurants dans les principales localités touristiques ont vu un effondrement de 60 % de leur chiffre d’affaire cet été) alors que l’épargne familiale est attaquée. Le “spread”, le nouvel épouvantail invoqué lors du putsch qui avait fait tomber M. Berlusconi, ce “spread” (c’est-à-dire la différence entre les titres italiens et les titres allemands) que M. Monti s’était déclaré certain de réduire très vite et de façon considérable, reste au même niveau qu’il était lors de son arrivée “providentielle”. Et puisque les technocrates avaient expliqué aux Italiens que ne pas réduire le différentiel en quelques mois aurait signifié faire faillite, il est difficile pour Mario Monti de ne pas admettre maintenant qu’il a traîné le pays dans un gouffre.

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 ATOMISER MÊME LE COMMERCE

 

Si les Italiens surpris par ces aveux commencent seulement à se poser des questions c’est qu’ils n’avaient pas compris tout de suite l’objectif réel du gouvernement putschiste qui n’est pas de redresser le pays mais de le mettre à genoux suivant les intérêts financiers de ses patrons.

 

Mario Monti n’a pas été si longuement président européen de la Commission Trilatérale par hasard.

 

Et le but qu’il poursuit avec son équipe est totalement et sciemment contraire aux intérêts de ses concitoyens.

 

La restructuration globale que la Trilatérale essaye de gérer prévoit la mise à genoux de certains pays qui ne sont pas trop habitués à respecter les règles fixées par les patrons de la finance mondiale. L’Italie, riche d’initiatives corsaires, fait partie de ces pays rebelles et le gouvernement Monti est en train de la massacrer. Au point qu’il a présenté à la rentrée un projet de loi par lequel tout paiement au-dessus de cinquante euros devrait s’effectuer obligatoirement par carte bancaire, y compris dans les magasins.

 

Ce que ceci signifierait en intérêts usuriers et en paralysie du petit commerce est évident.

 

Certes, il est probable que ce seuil soit rejeté par le Parlement et qu’on finisse par se mettre d’accord sur un autre chiffre. Vraisemblablement les deux cents euros que visait la proposition originaire de l’équipe Monti ce printemps.

 

Le gouvernement fut alors obligé de se contenter de déclarer illégal tout règlement en espèce qui dépasserait les 499 euros. Une loi anti-économique et de saveur communiste qui a eu un premier impact violent sur le commerce mais qui ne sera rien par rapport à l’atomisation qui suivra l’ajustement prévu.

 

ELIMINER L’ETAT SOCIAL

 

Cela ne touche pas les Français car si le plan de restructuration global prévoit de mettre à genoux totalement l’Italie, pour ce qui concerne la France il se limite à la contrer, l’amadouer et l’affaiblir.

 

Il est donc improbable que l’Hexagone importe ces mesures anéantissantes.

 

En revanche, sur un autre sujet, l’Italie “montienne” risque de devenir un modèle pour la France “hollandienne”. Il s’agit de l’attaque sans répit de l’ Etat social et des acquis du travail, de la retraite et de la santé.

 

En moins d’un an, dans cette offensive, le gouvernement Monti a fait plus de dégâts qu’un saccage de barbares. Le travail n’est plus considéré comme un “droit”, si l’on se fonde sur les déclarations publiques du gouvernement italien.

 

Dans tous les conflits avec occupations d’usines qui ont fait rage depuis le début de l’année en Italie, l’exécutif a régulièrement donné tort aux travailleurs, révisant le droit du travail qui pourrait tranquillement s’appeler désormais droit d’exploitation du travail.

 

En dix mois de licenciements sauvages, une seule et unique fois le gouvernement s’est prononcé pour les travailleurs et s’était opposé au Tribunal qui avait décrété la fermeture de leur entreprise : il s’agit de l’Ilva de Tarante, qui a été reconnue responsable de milliers de cas de cancer dans la ville et ses alentours.

 

Mise à part cette parenthèse, le gouvernement a toujours pris position pour des choix libéraux style XIXe siècle, en s’engageant à effacer les conquêtes sociales obtenues par Mussolini et dont on a continué en bonne partie à bénéficier même après la défaite de 1945.

 

Le gouvernement technique a travaillé dur en ce sens-là. Dans quelques mois il aura sa relève et ce qui est prévu c’est justement une majorité de “gauche” qui puisse se permettre de piétiner les travailleurs.

 

DES MINEURS ENTONNANT LE CHANT DE L’ARMÉE

 

En prévision de ceci tous les leaders populistes de droite ont été attaqués et mis à l’écart (Berlusconi, Bossi, Formigoni), le vote populiste désorienté a été poussé vers une gauche virtuelle (le MoVimento 5 Stelle de l’acteur comique Beppe Grillo).

 

La bataille finale contre l’Etat social sera livrée par une majorité de gauche avec la complicité de dirigeants syndicaux qui trahiront encore et toujours leurs troupes.

 

La seule solution, c’est que les travailleurs puissent se passer des syndicalistes et prendre un élan tout seuls.

 

Début septembre les mineurs sardes de l’Alcoa ont rejeté les conseils des syndicalistes, ils ont durci leur lutte et, au moment de se battre contre la Celere (CRS) ont choisi d’entonner non pas une chanson rouge mais le chant de la Brigata Sassari, la brigade d’infanterie mécanisée qui a son siège dans la même province des mineurs.

 

Suite à cet affrontement la gauche a cherché à les récupérer mais le maire de Turin, Piero Fassino, dirigent du Parti Démocratique, ancien dirigeant du Parti Communiste (dont le PD est une filiation) et fils d’un chef partisan, a dû se sauver précipitamment du cortège des mineurs auquel il prétendait participer.

 

Un exemple isolé mais peut-être aussi prémonitoire d’une orientation syndicaliste nationale révolutionnaire. C’est justement ce que les technocrates mondialistes et les usuriers craignent le plus et qu’ils veulent désamorcer en tentant d’empêcher toute représentation politique ou syndicale de cette mouvance.

 

Et c’est pourquoi la gauche imprégnée de progressisme se prépare à liquider l’Etat social alors que la droite privée de tous ses leaders populistes se prépare à tenir un discours réactionnaire et antisocial elle aussi.

 

LES RÉACS DE BIG BROTHER

 

Et voici où l’on retrouve des parallèles entre la France et l’Italie.

 

Pendant que la gauche hollandienne s’apprête à lancer l’offensive contre les acquis sociaux, à droite on entend déjà chanter une chanson complémentaire à celle de l’Elysée.

 

Le rejet, compréhensible en soi, de la culture soixante-huitarde et de la banqueroute dont celle-ci est coresponsable, se manifeste de plus en plus. Ceux qui éprouvent ce rejet ne font souvent nullement la part des choses, manifestant dans le même temps leur soutien moral et idéologique à l’œuvre de destruction effectuée par l’élite mondialiste.

 

Le repli du politique vers le culturel s’accompagne quant à lui souvent d’un regard aigu et perçant, mais celui qui, en jouant au philosophe blasé et au misanthrope cultivé, se laisse aller à cette tentation qui lui paraît intelligente peut se retrouver aujourd’hui à jouer et à danser comme un idiot précisément comme le lui demande Big Brother.

 

C’est déjà en bonne partie le cas de la droite nationale, puisque l’anti-islamisme fait pencher certains vers le soleil couchant et vers l’Etat hébreu par peur du fantôme de la « guerre des civilisations ».

 

Un schéma tellement faux que les partisans de l’Occident sont obligés de se mentir tous les jours.

 

Comment s’expliquer, autrement, que ce qui est réalisé par ceux qui nous demandent de nous mobiliser en défense de notre civilisation, c’est d’armer les Frères Musulmans et Al-Qaïda, comme en Libye et en Syrie, et de cultiver entretemps dans les banlieues un potentiel explosif qui répond aux desideratas du Qatar, de l’Arabie Séoudite et des Etats-Unis.

 

Si à cette tromperie nous allons ajouter aussi un mépris réactionnaire de l’Etat social, il nous ne reste plus qu’à demander à Soros et Rockefeller s’ils veulent bien de nous comme valets ou comme cire-pompes, les places plus rentables dans leur cortège étant déjà prises.

mardi, 25 septembre 2012

La guerra dell’Occidente alla Siria

La guerra dell’Occidente alla Siria

Massimo Fini

"La libertà ha un valore se si conquista con le proprie mani, la rivoluzione libica è fallita perché in realtà non l’hanno conquistata i rivoltosi, l’hanno conquistata i bombardieri Nato. Nel caso della Siria, se c’è una guerra civile, a un certo punto chi ha veramente l’appoggio della popolazione finisce per prevalere, quindi è una forma molto più democratica, a un certo punto si assesta in qualche modo. Così non si assesta niente, cova sempre qualcosa sotto, come è successo in Egitto dove c’era un’autentica rivolta popolare, ma che è stata trasformata in un golpe militare."
Massimo Fini

I propri valori non sono assoluti

Ciao, sono Massimo Fini, sono uno scrittore e giornalista. In Siria si riproduce esattamente la situazione libica. C’è effettivamente un malcontento in Siria dopo tanti anni di dittatura di Assad, ma sono stati mandati, come sono stati mandati in Libia, agenti provocatori inglesi, francesi, fornite le armi a questi rivoltosi e può finire più o meno come è finita in Libia, dove solo un dittatore poteva tenere insieme realtà tribali infinite, realtà tribali religiose, etniche completamente diverse, è un po’ come era in Iraq con Saddam, perché l’Iraq è stata un’invenzione cervellotica degli inglesi, hanno messo insieme tre comunità che non avevano niente a che vedere tra di loro: curdi, sunniti e sciiti e quindi solo un potere molto forte, in questo caso particolarmente sanguinario.

 
Per quanto riguarda le manifestazioni che in questi giorni si susseguono, questo documentario (su Maometto, ndr) è semplicemente una scintilla, un pretesto. C’è in giro, ed è ovvio, un odio antiamericano per le ingerenze continue e costanti dell’America e di tutto l’Occidente. In realtà la cosa non è di oggi, è circa un secolo che l’Occidente si inserisce in quel mondo. Dopo gli attentati terroristici a Londra, il sindaco di Londra che si chiamava Livingstone “il Rosso”, molto amato dai suoi cittadini dice: “Sì, gli attentati terroristici sono una cosa terribile, inaccettabile, ma se la Gran Bretagna avesse dovuto subire 100 anni di ingerenze dal mondo musulmano, credo che io sarei un terrorista britannico”.
Certamente il problema è che continuamente, sia dal punto di vista proprio militare che economico - perché naturalmente abbiamo interessi etc., - ma anche dal punto di vista ideologico continuiamo a premere su questo mondo, perché si omologhi al nostro. La questione della donna è esemplare, si vorrebbe che la donna musulmana diventasse come quella occidentale. Ora il mondo musulmano si regge su un particolare ruolo della donna, è la loro storia, potranno cambiarla, forse, ma devono cambiarsela loro, non noi imporgliela, è come se un ipotetico Ayatollah venisse qui e dicesse: “Voi non avete nessun rispetto della dignità della donna, perché la esibite a pezzi e bocconi in pubblicità, nei film etc., la vendete come quarti di bue in macelleria”, noi gli diremmo: “Caro Ayatollah, il problema, ammesso che sia un problema, ce lo risolviamo noi, non sei tu che devi venire a insegnarcelo!”.
Oltre al fatto delle armi, degli interessi, parlo per l’Occidente in buonafede, c’è questa convinzione di avere i valori migliori, i valori assoluti, che abbiamo non solo il diritto, ma il dovere di portare agli altri mondi, ai mondi altri, diversi dal nostro, che è una concezione assolutamente totalitaria, tanto più grave perché viene da un mondo che si dice e si crede liberale – democratico. E’ molto ingenuo pensare che i propri valori, perché propri, sono assoluti e i migliori, anche un Nuer del sud del Sudan potrebbe dire la stessa cosa… C’è questa continua invadenza del mondo occidentale nei mondi altri, l’Africa in questo modo è stata distrutta perché i neri africani avevano culture molto raffinate, belle, ma non essendo monoteisti, erano anche fragili da un certo punto di vista, l’Islam che ha una cultura molto forte cerca di resistere.


Questo lo dico, non ho nessuna particolare simpatia per la cupa religione musulmana, non ho simpatia per nessuna delle tre grandi religioni monoteiste, però questi hanno una forza che i neri del centro Africa non avevano e quindi tentano di resistere.


Quindi quali potrebbero essere i tempi o cosa dovrebbe succedere? Lo diceva persino Luttwak, giornalista americano molto vicino alla CIA, in un’intervista alla stampa dell’altro giorno che gli occidentali dovrebbero smetterla di ingerirsi nelle vicende del mondo arabo – musulmano. Poi c’è la vicenda gravissima dell’Afghanistan che non viene quasi considerata, perché gli afgani sono sì musulmani, ma non sono né arabi, né cristiani, né ebrei, quindi se ne può fare carne di porco. L’altro giorno dei droni hanno scambiato delle donne che stavano raccogliendo nel bosco, nella foresta, mi pare che stessero raccogliendo pinoli, per un gruppo di talebani. Hanno sparato e ne hanno uccise 13, noi siamo i grandi difensori della dignità della donna, non mi sembra un buon modo per difendere la donna, poi questo avviene perché siamo diventati talmente vigliacchi che non mandiamo fuori le truppe di terra, lì la cosa è avvenuta perché c’è un attacco talebano a un avamposto, mandiamo fuori gli aerei e sempre più spesso i droni che sono aerei senza pilota, senza equipaggio, comandati a 10 mila chilometri di distanza e facciamo queste cose.

Tu hai il petrolio, io lo voglio!

Per gli afgani questo modo di combattere è talmente vigliacco che per loro è inconcepibile e quindi ha compattato intorno ai talebani anche gente che talebana non era affatto, per cui sono diventati moltissimi, oggi praticamente quasi tutto il popolo afgano. Questo modo di combattere è una delle ragioni per cui l’Occidente sta perdendo la guerra in Afghanistan.
C’è un bel libro di Pellizzari che si intitola “La battaglia al tempo delle more” che racconta molto bene - lui è stato sul campo a lungo dal 1974 inviato de “Il Messaggero” come questa mentalità occidentale si scontri con un’altra mentalità che è completamente diversa


La libertà ha un valore se si conquista con le proprie mani, la rivoluzione libica è fallita perché in realtà non l’hanno conquistata i rivoltosi, l’hanno conquistata i bombardieri Nato, nel caso della Siria se c’è una guerra civile, a un certo punto chi ha veramente l’appoggio della popolazione finisce per prevalere, quindi è una forma in realtà molto più democratica, se vogliamo, a un certo punto si assesta in qualche modo. Così non si assesta niente, cova sempre qualcosa sotto, è come è successo in Egitto, in Egitto c’era un’autentica rivolta popolare, è stata trasformata in un golpe militare, poi adesso è stato eletto questo fratello musulmano il quale però non è libero di muoversi, siccome l’esercito egiziano riceve finanziamenti enormi dagli Stati Uniti, è una specie di duarchia.
Se l’Egitto o la Tunisia o qualsiasi altro Paese di quell’area si sente musulmano, è musulmano, Finché questi non ci attaccano, non c’è nessuna ragione di attaccare, che poi è la teoria della guerra preventiva di Bush.

Ps. Il 22 settembre ci sarà un incontro pubblico a Parma a cui parteciperò. Avrà inizio alle 14 e terminerà alle 18 in piazza della Pace. Il tema di cui si tratterà è "Dies Iren - La fine degli inceneritori".

mercredi, 19 septembre 2012

Aux origines de la crise grecque

 

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Safet BABIC:

Aux origines de la crise grecque

 

Il ne suffit pas de dénoncer le laxisme économique des Grecs, il faut se rappeler les méfaits de l’impérialisme occidental en Grèce!

 

Tous les jours que Dieu fait, on entend parler dans les médias de la menace qui pèse sur la Grèce, celle d’une faillite totale de l’Etat. Ce serait une conséquence de la crise économique mondiale et de la dette pharamineuse qu’aurait accumulée la Grèce, devenue ainsi insolvable face à ses créanciers.

 

Le gouvernement grec a donc été obligé d’adopter des mesures d’austérité drastique, ce qui a provoqué de violentes manifestations de masse dans tout le pays et à des turbulences sur les marchés financiers internationaux, turbulences qui, à leur tour, menacent l’euro en tant que monnaie commune de l’UE. En Allemagne, les faiseurs d’opinion comme le journal “Bild” et l’ancien socialiste berlinois Thilo Sarrazin explique cette crise par les déficiences caractérielles qu’ils prêtent au peuple grec; celui-ci se sent plutôt victime d’une conspiration ourdie à l’étranger et d’un diktat imposé par les Allemands.

 

Cependant, une analyse politique de la situation, sérieuse et documentée, nous prouve que l’opinion dominante, qui est l’opinion des dominants, nie ou déforme la vérité et ne nous révèle pas les causes et les effets de cette crise grecque; cette opinion des dominants préfère envenimer les rapports entre les peuples pour tirer profit de la zizanie entre Européens.

 

La Grèce est un pays du Sud-Est de l’Europe, dont l’histoire, si riche, la culture et la philosophie constituent, depuis la plus lointaine antiquité, les fondements de l’identité et de la pensée européennes. Seuls les Juifs et les Perses peuvent prétendre disposer d’une continuité ethno-culturelle aussi ancienne et comparable.

 

Sur le plan culturel, la Grèce appartient à la sphère chrétienne-orthodoxe, ce qui implique des relations et des contacts étroits avec la Serbie, la Bulgarie et surtout la Russie. Certains milieux n’ont dès lors pas pardonné à la Grèce de ne pas avoir participé aux attaques aériennes subies par l’ex-Yougoslavie en 1999, alors qu’elle est pourtant membre de l’OTAN.

 

La Grèce se situe, géostratégiquement parlant, dans une zone importante qui forme le point de contact entre le Proche Orient, l’Europe et l’Afrique du Nord. En effet, Beyrouth, Jérusalem, Le Caire et Tripoli ne sont qu’à 1100 km à vol d’oiseau d’Athènes, tandis que Munich est à 1500 km. Cette situation géographique explique pourquoi la Grèce opte pour une “politique étrangère multidimensionnelle” qui lui permet d’entretenir des contacts étroits avec l’UE, les Etats balkaniques et les Etats-Unis mais aussi, à peu près à égalité, avec la Russie et les pays arabes. Pour l’approvisionnement de l’Europe en énergie, la Grèce joue également un rôle-clef.

 

La politique étrangère de la Grèce reflète bien la contradiction qui peut exister entre l’opinion du peuple réel et les intérêts des 20.000 membres de la superclasse. En 1981, l’adhésion de la Grèce à la “Communauté européenne”, c’est-à-dire au “Club des riches”, avait d’abord été refusée par Andreas Papandréou et son parti, le PASOK (ou “Mouvement socialiste pan-hellénique”). Jusqu’au début des années 90, le PASOK cherchait d’ailleurs son inspiration auprès des modèles socialistes des pays arabes.

 

Un conflit irrésolu avec la Turquie

 

Les bonnes relations qu’entretient traditionnellement la Grèce avec les pays arabes ont notamment été évoquées lorsqu’Athènes avait signé un accord de coopération bilatéral avec le leader libyen Mouamar al-Khadafi en juin 2010. Mais fait significatif de notre époque de confusion: la Grèce, tarabustée par la crise, prend part de facto, quelques mois plus tard, en mars 2011, à la guerre lancée contre la Libye, en mettant à la disposition des avions de l’OTAN les bases situées sur sol hellénique pour l’Opération “Odyssey Dawn”.

 

Pour un Etat qui souhaite adhérer à l’UE, comme Israël, la Grèce est perçue comme le “littoral d’en face”, ce qui lui confère une importance géostratégique de premier plan. Il me paraît intéressant de noter que ces deux Etats, l’hellénique et l’hébreu, n’entretiennent des relations diplomatiques que depuis 1991 car, auparavant, la population grecque se solidarisait majoritairement avec les Palestiniens à cause du conflit cypriote; avant la crise, d’importantes collectes d’argent s’effectuaient en Grèce au bénéfice des populations palestiniennes des territoires occupés.

 

Le souvenir de l’occupation ottomane, qui a duré du 14ème au 19ème siècle, et l’invasion en 1974 de la partie septentrionale de l’Ile de Chypre, entièrement grecque au départ, font que la Turquie est toujours perçue par la Grèce officielle comme une menace permanente contre l’hellénité. C’est ce qui explique pourquoi la Grèce consacre des sommes, qui semblent disproportionnées, à l’entretien de son armée. La tâche que la Grèce devait assumer dans le cadre de l’alliance atlantique était de contrôler le bassin oriental de la Méditerranée; les Etats-Unis, pour permettre à Athènes d’assurer cette mission, ont pris en charge une bonne partie des dépenses grecques en matière de défense. Ainsi, en 1990, les Américains ont versé à l’armée hellénique 351 millions de dollars, soit 24,3% du budget “défense” de la Grèce. La Grèce entretient toujours une armée de 157.000 soldats, ce qui la place au cinquième rang des Etats de l’UE pour ce qui concerne les effectifs, après la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne. Au cours de ces dix dernières années, la Grèce a dépensé 50 milliards d’euro pour l’équipement de son armée; elle est ainsi le cinquième acheteur d’armements conventionnels au monde.

 

Le conflit de Chypre demeure actuel: rappellons, à ce propos, que le premier ministre turc Erdogan a déclaré en juillet 2011 que la Turquie gèlerait tous ses contacts avec l’UE si Chypre, en vertu du principe de rotation établi au sein de l’UE, prenait en charge la présidence du Conseil pour six mois, soit pour la seconde moitié de l’année 2012. On ne doit pas oublier non plus que ce sont les colonisateurs britanniques qui ont empêché l’union entre Chypre et la Grèce, alors qu’en 1950, 96% des Chypriotes s’étaient exprimé, lors d’un référendum, pour l’ “Enosis”, le rattachement de Chypre à la mère-patrie grecque. Selon la constitution cypriote de 1960, la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne sont les puissances protectrices et garantes de Chypre. Mais Londres, on le sait, est dominée par le cartel ploutocratique des banques de la “City”.

 

Après la chute de Constantinople en 1453, lorsque les Ottomans s’emparent de la métropole de l’ancien Empire byzantin, toute forme d’Etat grec cesse d’exister. Constantinople cesse de s’appeler ainsi et prend le nom turc d’Istanbul (ce qui est, en fin de compte, le même nom, mais prononcé à la façon turque). Les Grecs, comme les autres peuples balkaniques, se dresseront contre la gestion arbitraire des Turcs et de leurs collaborateurs autochtones, les “Phanariotes”. La révolte éclate en 1821 et donne le coup d’envoi à la révolution grecque.

 

De nos jours encore, l’événement est célébré dans la mesure où la Fête Nationale grecque est fixée au 25 mars, date qui marque le début de l’insurrection populaire et de la lutte de libération nationale contre le pouvoir ottoman. Le mouvement indépendantiste grec a bénéficié du soutien de la Russie, de la France et de la Grande-Bretagne, ainsi que de celui de nombreux volontaires “philhéllènes” comme le poète anglais Lord Byron. Les forces terrestres turques, présentes en Grèce à cette époque, ont pu être facilement vaincues. Mais les luttes intestines, entre fractions politiques rivales, ont, elles, été exploitées par les Ottomans.

 

C’est ce qui a permis au pacha égyptien Mehmet Ali de reprendre Athènes et d’autres villes importantes en 1825/1826. Ce n’est que par une “intervention humanitaire” avant la lettre, proposée et soutenue par la Russie et la Grande-Bretagne, et par un débarquement de 14.000 soldats français en 1828 que l’indépendance de la Grèce a pu devenir possible. Lors de la Conférence de Londres de 1830, ce sera chose faite. Sans l’aide massive de l’étranger, il n’y aurait jamais eu d’Etat grec.

 

Une dépendance permanente

 

la-grece-sur-les-ruines-de-missolonghi-1826.jpgLe premier roi du royaume de Grèce fut le prince bavarois Otto, sacré Otto I. Son accession au trône fut aussi un faux-fuyant. Tandis que des investisseurs capitalistes britanniques et français faisaient des affaires juteuses en Grèce, des fondations privées allemandes finançaient, sans aucun esprit de lucre, les infrastructures naissantes de l‘Etat grec et contribuaient à la renaissance de l’hellénité. Il semble que l’histoire se répète...

 

La politique budgétaire du nouvel Etat laissait à désirer, si bien qu’après un putsch militaire en 1862, le Roi Otto I a dû abdiquer. Ce fut la fin de la “bavarocratie”. Depuis son indépendance (informelle), acquise en 1826, la Grèce n’a cessé de souffrir d’un déficit permanent: sa balance commerciale était toujours déficitaire face à l’étranger, comme l’expliquent Carmen M. Reinhart et Kenneth S. Rogoff dans leur livre “Dieses Mal ist alles anders. Acht Jahrhunderte Finanzkrisen” (“Cette fois, c’est différent – Huit siècles de crises financières”).

 

Depuis 1826, il y a eu trois grandes crises bancaires en Grèce et l’Etat y a été cinq fois en cessation de paiement, réagissant à cette situation en rééchelonnant les dettes: ce fut le cas en 1826, en 1843, en 1860, en 1893 et en 1932. L’état de crise permanent, subi par la Grèce, dès sa  naissance en 1926, chaque fois qu’elle n’a plus plus pu payer ses dettes à l’étranger, l’a exclue pendant 53 ans des marchés financiers internationaux.

 

Dans la seconde moitié du 19ème siècle, une masse de capitaux étrangers a afflué en Grèce, attirée par des taux d’intérêt variant entre 40% et 50%, ce qui a permis de développer l’agriculture et l’industrie textile, tandis que des entreprises frnaçaises réactivaient les mines de Laurion.

 

En même temps que l’Egypte et la Turquie, la Grèce, à la fin du 19ème siècle, a, elle aussi, dû aliéner une part de sa souveraineté en confiant sa politique budgétaire à l’Empire britannique. Le pays était de facto gouverné depuis Londres, ce qui explique l’entrée en guerre de la Grèce aux côtés des Britanniques en 1917.

 

 

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A la suite de plusieurs guerres, jusqu’en 1923, la Grèce a pu agrandir son territoire et lui donner ses dimensions actuelles, après l’échec de la reconquête des régions peuplées de Grecs en Asie Mineure. Lors du Traité de Lausanne de 1923, la Grèce et la Turquie ont décidé un échange de populations. Après la première guerre mondiale, la Grèce appartenait de fait à la sphère d’influence britannique; après 1947, d’aucuns ont appelé l’ambassade des Etats-Unis à Athènes, le “gouvernement annexe”. Sans l’accord tacite des Etats-Unis, la dictature militaire, qui a gouverné le pays entre 1967 et 1974, n’aurait jamais pu se maintenir.

 

La Grèce dans l’Europe de Bruxelles

 

La Grèce est devenue membre de la “Communauté Européenne” en 1981. Cette adhésion lui a permis d’obtenir plus facilement des crédits au bénéfice de l’Etat grec. Depuis 1981, le déficit et l’endettement de la Grèce n’ont fait que croître à grande vitesse. Ainsi, la Grèce est tombé toujours davantage dans la dépendance par rapport au système international du crédit. Si, en 1981, la Grèce avait 7,8 milliards de dollars de dettes vis-à-vis de l’étranger, elle en avait déjà 17 milliards en 1986. La dette publique grecque s’élevait déjà à 40% du PIB en 1981. En 1986, c’était 62%. En 1989, près de 100%.

 

L’adhésion à la CE s’est donc avérée fatale sur le plan budgétaire. En 1985, la CE a accordé à son nouveau membre grec un crédit d’une valeur de 1,75 milliard d’ECU, ce qui a permis au gouvernement socialiste d’entamer des négociations en vue de rééchelonner la dette et de contourner, de cette façon, les conditions très strictes imposées notamment par le FMI. La Grèce a raté ainsi la chance historique de consolider son budget par le biais de réformes générales.

 

Pour des raisons politiques, le programme de stabilisation a échoué dès les années 1985-87 et en 1991. Cette année-là, une crise bancaire a provoqué en Grèce une crise financière, tant et si bien que l’aide de l’Etat a été nécessaire à grande échelle jusqu’en 1995. Tandis que l’argent des contribuables allemands, sous forme de subsides de l’UE, inondait la Grèce et se perdait dans des canaux douteux, le statut de membre de la CEE a modifié de manière négative la structure même de l’économie grecque. Depuis l’“ouverture à l’Europe”, tout a été fait au bénéfice du tourisme et au détriment de l’agriculture, de l’industrie et de l’exportation. Par conséquent, on peut dire que la crise grecque est un résultat, immanent au système, de l’intégration européenne, ennemie des peuples réels d’Europe.

 

Safet BABIC.

(article paru dans “Deutsche Stimme”, Juli 2012; http://www.deutsche-stimme.de/ ).

samedi, 30 juin 2012

Sofortmaßnahmen einer griechischen Volksregierung

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Ein europäisches und internationales Problem

Das Leben ist ein Nichts, wenn es nicht allem, was kommt, die Stirn bietet. Heute scheint es aber in dieser EU so zu sein, als lebten mehr Halbtote als Lebende unter uns. Es wird hingenommen, was über einen hereinbricht, man läßt die Oligarchen schalten und walten, obwohl deren tödlichen Früchte bereits heranreifen. Die Schuldknechtschaft, die keiner wahrnehmen will, soll verewigt werden.

Es gibt aber noch aufrichtige, lautere Widerstandskämpfer, Rechts wie Links. die dagegen und gegen weitere politische und gesellschaftliche Übel ihre Stimme erheben. Zu ihnen kann Wilhelm Langthaler, ein eher unorthodoxer Linker, gezählt werden. In einem bemerkenswerten Beitrag (anläßlich der Griechenland-Krise) für die Antiimperialistische Koordination aik@antiimperialista.org setzt er sich nicht nur damit auseinander, sondern zeigt aus seiner Sicht mögliche Gegenstrategien auf.                                                                                                                                                      

Wenn es einmal hieß, es sei nicht alles falsch, was Haider sagt, so gilt natürlich auch, daß so manches richtig ist, was von Linken kommt.

Der nachfolgende Beitrag Wilhelm Langthalers möge von recht vielen Grüppchen und politisch Bewegten  trotz seiner Länge aufmerksam gelesen werden und als eine Anregung für fruchtbare Diskussionen dienen. Persönlich bin ich von dem vorgebrachten Denkanstoß dieses linken Querdenkers beeindruckt, könnten diese Überlegungen  ja doch auch weitgehend als nationalrevolutionär eingestuft werden.  Und so bietet dieser idealistische Linke dem “Establishment” also die Stirn:

***Griechenland***                                                                                                                  

Sofortmaßnahmen einer griechischen Volksregierung/                                          Überlegungen zu den Möglichkeiten und Zwängen

von Wilhelm Langthaler

Es geht nicht darum in alter, schlechter, linker Tradition Aktionsprogramme von weit weg zu verordnen und über eine nicht zugängliche konkrete Situation abstrakt drüberzustülpen. Doch Griechenland ist kein isolierter Fall. Sein Problem ist europäisch und sogar international.Dann kommt hinzu: Es ist das erste Mal seit vielen Jahrzehnten, dass in Europa die Oligarchie auf massive und frontale Opposition der Mehrheit des Volkes trifft. Es ist die Wiederauferstehung eines totgesagten Subjekts, der Voraussetzung für alternative Politik schlechthin. Auf europäischer Ebene gibt es so was nur ansatzweise in Südeuropa, im Zentrum überhaupt nur in homöopathischen Dosen.

Griechenland ist jedenfalls Ausgangspunkt und Fallbeispiel für Europa. Es kann nur von dort ausgehend diskutiert werden. Daher dieser Versuch. In einem europäischen Programm muss aber viel mehr enthalten sein, namentlich der Sprung von der Peripherie ins Zentrum – etwas, was bisher historisch bisher immer im Ansatz stecken blieb.

1) Sofortiges Schulden-Moratorium

Die allererste Maßnahme ist ein Schulden-Moratorium. Die Schulden werden mit sofortiger Wirkung nicht mehr bedient. Das bedeutet aber nicht automatisch die Streichung der Schulden, sondern auch die Bereitschaft zur Umschuldung, wenn dabei der größte Teil der Schulden erlassen wird. Für kleine Besitzer von Staatstiteln können auch günstigere Ersatzquoten vereinbart werden, denn es geht ja nicht darum, den unteren Mittelstand zu enteignen, sondern die großen Vermögen für die Allgemeinheit heranzuziehen. Auch größere inländische Gläubiger können bevorzugt behandelt werden, wenn sie zur weiteren Kooperation bereit sind und ihr Kapital nicht abziehen wollen (so wie das in Argentinien passierte).

Grundsätzlich geht es darum, die nationale Souveränität wiederherzustellen, wozu nur die Mehrheit des Volkes fähig ist, denn die griechische Oligarchie ist integraler Bestandteil der globalen Elite. Der Bruch ist mit dieser Oligarchie ist also unbedingt notwendig. Die Härte und Schärfe des Bruchs sollte konkret an die Reaktion der Herrschenden angepasst werden.                                    

Historische Vorbilder von sich auch wirtschaftlich unabhängig machenden Peripheriestaaten zeigen den totalen Vernichtungswillen der Herrschenden mit vollständigem Boykott und militärischer Invasion. Doch oft können die Eliten nicht wie sie wollten oder wollen gar nicht, weil sie denken, es gäbe andere Lösungen oder weil sie schlicht uneinig sind.                                                                                                                           

Es ist also ratsam nicht sofort alle Türen zuzuschlagen und sich Zugänge zum Welt(kapital)markt offenzuhalten. Argentinien gelang das trotz Schuldenannulierung recht gut, allerdings unter völlig anderen Bedingungen.

2) Austritt aus dem Euro

Die Geld- und Währungspolitik ist ein entscheidender Bestandteil der Wirtschaftspolitik. Der Euro wird von der europäischen Finanzoligarchie kontrolliert. Nur der Austritt ermöglicht die Währungssouveränität im Sinne der Interessen der Mehrheit. Das heißt gleichzeitig die Nationalbank unter die Kontrolle der Politik und zwar der Subalternen zu stellen.

Eine starke Abwertung im Falle des Austritts ist zweifellos unvermeidlich. Das trifft unmittelbar alle Lohnempfänger und Besitzer von kleinen Geldvermögen, die nicht außer Landes gebracht wurden. Denn die großen Geldkapitalien werden zu einem solchen Zeitpunkt das Land bereits verlassen haben.                                                                           Dagegen sind aber ausgleichende staatliche Maßnahmen möglich, die die Last auch den Reichen aufbürdet. Der Verbleib in der Eurozone würde indes fortgesetzte Austerität bedeutet, die ganz explizit die Unteren trifft.

Mit erhöhter Inflation ist natürlich zu rechnen. Doch geht diese über ein gewisses Maß nicht hinaus, ist sie kein Schreckgespenst. In der Substanz handelt es sich um Eigentumsübertragung der Geldbesitzer an den Staat, der als unter Kontrolle des Volkes stehend angenommen wird.                                                                                                            Wichtig ist nur, dass das Umkippen Richtung Hyperinflation vermeiden wird, welches zu einer massiven Kontraktion der Wirtschaftsleistung führt und damit ein Scheitern des gesamten alternativen Projekts anzeigen würde.

3) Kapitalverkehrskontrollen, Zölle

Die Kapitalflucht muss staatlich unterbunden werden. Kapital darf nicht unkontrolliert außer Landes geschafft werden. In weiterer Folge muss auch der Freihandel eingeschränkt werden und ein Zollregime wieder aufgerichtet werden. Dieses muss den politisch festgelegten wirtschaftlichen Zielen entsprechen und die eigenen Produzenten vor dem Weltmarkt schützen.

4) Enteignung und Verstaatlichung der Banken

Die Banken waren und sind das Zentrum der Umverteilung von unten nach oben. Das Finanzkapital hat im Neoliberalismus auf Kosten der Unteren gewaltige Reichtümer angehäuft und will diese in der Krise vom Staat gesichert haben. Doch dieser abermalige Schub der Umverteilung von unten nach oben darf nicht zugelassen werden. Unproduktive Sektoren können durchaus in den Bankrott geschickt und ihr Kapital ausgelöscht werden (was übrigens nichts anderes als der normale kapitalistische Prozess ist).                                                                                                                                                                Die für die Gesellschaft wichtigen Unternehmen müssen aber weiterhin finanziert werden, wofür es die entsprechenden Institute (Banken) braucht. Werden diese vom Staat rekapitalisiert, dann muss auch die Kontrolle in die Hand des Staates übergehen. Das wird für alle größeren griechischen Geldhäuser gelten.

5) Reiche und Kapital besteuern

Im neoliberal-kapitalistischen System tragen die Mittelschichten die steuerliche Hauptlast, während die unteren Schichten verarmen. Die oberen Schichten bereichern sich auch mit Hilfe des Staates ununterbrochen, ganz oben manchmal selbst in Krisenzeiten. Dieses System muss umgekehrt werden.                                                                                                   Vor allem die unproduktiven, großen Vermögen, aber bis zu einem gewissen Maß auch produktiv investiertes Kapital (es darf indes keine De-facto-Investitionssperre sein), müssen die Hauptlast des staatlichen Haushalts tragen.

Nimmt man eine kapitalistische Volkswirtschaft isoliert, vom Weltmarkt abstrahiert, d.h. man schließt die Kapitalflucht gedanklich aus, dann führt                                                            

a) Umverteilung nach unten zu mehr Konsum und Nachfrage und                                            

b) sind staatliche Investitionen zielgerichteter und ausgewogener hinsichtlich der Interessen der Mehrheit als private. Das Problem ist die globale Oligarchie und ihr Weltmarkt, gegenüber denen man strukturell der Schwächere ist.

6) Politisch-staatliches Investitions- und Wirtschaftsprogramm

Die skizzierten Notmaßnahmen entziehen der globalen Oligarchie mit einem Schlag die Kontrolle über die Wirtschaft und legen sie in die Hand der politisch-staatlichen Institutionen über die die alten Elite die Herrschaft verloren hat und auch haben muss (denn sonst sind solche Schritte gar nicht möglich).                                                                        Es bedarf also eines Wirtschaftprogramms, eines Rahmenplans. Dabei geht es um nichts weniger als um eine Alternative zur Herrschaft der globalen kapitalistischen Elite in einem Land der Peripherie, einer Problemstellung, die das ganze 20. Jahrhundert beherrschte – diesmal aber verdammt nahe am Zentrum.

a) Lebensmittel und einfache Konsumgüter können und müssen im Inland produziert werden. Dazu bedarf es des Zollschutzes und günstiger Kreditbedingungen für Produzenten. Damit kann der wirtschaftliche Kreislauf wieder in Schwung gebracht werden. Allerdings darf die staatliche Protektion nicht zur Bewahrung unproduktiver Verhältnisse führen.                                                                                                                             

Es ist ein schwieriger Gang auf des Messers Schneide zwischen Verteidigung gegen einen strukturell überlegenen Weltmarkt auf der einen Seite und dem gleichzeitigen Aussperren der Produktivitätspeitsche auf der anderen Seite. Diese soll zu spüren bleiben, aber eben abgefedert. Messbar muss das an der Verringerung des Produktivitätsabstandes sein, der aber nie ganz eingeholt werden kann. Diesen Abstand gilt es staatlich auszugleichen.

b) Der Staat muss große strategische Industrie- und Infrastrukturprojekte anstoßen, lenken, fördern oder auch selbst durchführen. Dabei ist die Kooperation mit ausländischem Großkapital oft unvermeidlich, will man nicht heillos unproduktiv sein. Dabei müssen möglichst hohe Auflagen hinsichtlich inländischer Wertschöpfung und Technologietransfer gesetzt werden.                                                                                                                          

Vielleicht kann an dieser Stelle die Tendenz zur multipolaren Welt von Vorteil sein und den zu befürchtenden politischen Boykott aufweichen.

c) Die Autarkie ist ein definitiv gescheitertes Konzept. Der Weltmarkt bleibt Messlatte auch wenn er nur sehr begrenzt erreicht werden kann. Nachdem Außenhandel unerlässlich ist, will man nicht völlig aus der Welt fallen (Treibstoffe, Elektronik, Pharma, usw.) müssen entsprechend Produkte exportiert werden, die auf dem Weltmarkt reüssieren können. Das heißt auch der Kampf um die Wettbewerbsfähigkeit.                                                                 

Als kleine Volkswirtschaft empfiehlt sich einerseits eine Strategie der Nischen- und Spezialprodukte, andererseits der internationalen Kooperation eventuell mit Kräften, die ebenfalls im Konflikt mit der globalen Finanzoligarchie stehen.

d) Investitionen in Bildung, Gesundheit und Forschung. Diese sind nicht zwar nicht unmittelbar produktiv, befriedigen aber elementare Bedürfnisse der Bevölkerung, steigern so die Loyalität und ermöglichen mittel- und langfristig die Steigerung der Produktivität und die Entwicklung der Wettbewerbsfähigkeit.

e) Die Handelsbilanz muss im Großen und Ganzen ausgeglichen sein. Nur so können notwendige Güter eingeführt und finanziert werden. Nur so kann eine gewisse Kreditfähigkeit wiederhergestellt werden, die zur Erhöhung der Produktivität durch kreditfinanzierte Investitionen notwendig ist. Nur so kann die Entwertung der Währung mit den entsprechenden sozialen Folgen hintangehalten werden und die eigene Währung eine global handelbare Ware bleiben. (Ist sie das nicht, können auf der einen Seite keine Kredite aufgenommen werden.                                                                                                         

Auf der anderen Seite verliert die Wirtschaftssteuerung über die Geldpolitik an Wirkung und der Weltmarkt kehrt als Schwarzmarkt mit all seinen negativen Folgen zurück.) Nur so kann die Inflation im Zaum gehalten werden.

f) Wie bereits angedeutet ist eine winzige Volkswirtschaft wie die griechische allein gegen die kapitalistische Oligarchie chancenlos. Kooperation mit kleinen und großen Partnern ist unerlässlich, wobei die Bedingungen nicht immer selbst bestimmt werden können, insbesondere was die großen Spieler anbelangt, die selbst kapitalistisch sind, aber eventuell trotzdem im Konflikt mit dem Zentrum stehen.                                                                         

Daher sind Verbindungen mit anderen „Schurkenstaaten“ besonders wichtig. So können beispielsweise Treibstoffe gegen Nischenprodukte zu günstigen Bedingungen ausgetauscht werden. (Venezuela hält so Kuba am Leben.)

Grundsätzliche Bemerkungen

Die angeführten Punkte sind eine Skizze, wie unmittelbare und mittelfristige Maßnahmen für den Bruch mit der Oligarchie in einem winzigen Staat der „zentralen Peripherie“ aussehen können. Die Geschichte wiederholt sich zwar nie, dennoch gibt es Analogien und die bereits angedeutet kann man auf Erfahrungen des vergangenen Jahrhunderts zurückgreifen. Ich möchte sie folgendermaßen auf den Punkt bringen:

1) Demokratische Mitwirkung und Konsens

Da man strukturell der Schwächere ist und ständig sich am Rande des wirtschaftlichen Ausnahmezustands bewegt, ist die Tendenz zur Diktatur der anfangs vom Volk mandatierten neuen politischen und in der Folge auch wirtschaftlichen Elite groß.           

Das aktive Mitwirken, die demokratische Partizipation, die ständige Erneuerung des politischen Mandats ist ein entscheidendes Kriterium des Erfolgs auch der Wirtschaft. Denn es geht darum Politik, Wirtschaft und Gesellschaft letztlich unter die Herrschaft und Gestaltungshoheit der Mehrheit zu stellen. Das ist ein gewaltiger, auch kultureller Transformationsprozess, der nur langfristig zu leisten sein wird. Doch auf die Bewegungsrichtung kommt es an.

2) Möglichst langsamer Übergang weg vom Kapitalismus

Der Bruch, die Entmachtung und die Enteignung der Oligarchie müssen sofort und blitzschnell erfolgen und auch mit der nötigen Härte und Vehemenz durchgezogen werden. Das bedeutet jedoch noch nicht automatisch den Bruch mit dem Kapitalismus als solchen. Der Übergang zu sozialistischen Formen hat sich an der Peripherie als äußert schwierig, langwierig und von tiefen, zerstörerischen Rückschlägen gekennzeichnet erwiesen.                                                                                                                                                       

Die Idee des Einholens und Überholens hat sich selbst in einem riesigen Volkswirtschaftsverbund wie der UdSSR und seines Blockes als nicht möglich erwiesen, ganz zu schweigen von kleinen Staaten. Das oligarchische Zentrum kontrolliert das kollektive Erbe der Menschheit. Solange das so ist, bleibt man wirtschaftlich unterlegen. Das Ziel kann nur sein diese Herrschaft politisch zu beenden.

Daher ist es angezeigt, einen langsamen Übergang weg vom Kapitalismus zu konzipieren. Die Brüche und Attacken kommen ohnehin, welche zu forcierten Maßnahmen zwingen, zu mehr als einem lieb sein wird. Selbst muss man schauen die kulturellen Voraussetzungen für diese Transformation zu schaffen.

3) Inhomogene Gesellschaft

Man muss die Koexistenz verschiedener kultureller, politischer, wirtschaftlicher und sozialer Formen als strukturell und unvermeidlich konzipieren. Während ein Sektor weit vorstürmt, kann es durchaus gleichzeitig andere Sektoren geben, die nicht können oder wollen und denen materiell wenig angeboten werden kann.                                                      

Es ist eine Frage von Vorbild, Bespiel und Überzeugung und nicht von Zwang, der nur kurzfristig wirkt. Der Nachteil der Inhomogenität, der Differenz, des Konflikts kann an einem gewissen Punkt zum Vorteil umschlagen, weil er auch Akzeptanz und Konsens in der Unterschiedlichkeit schafft.                                                                                                            

Es ist auch ein Moment der realen Freiheit und der Massendemokratie, was einen wesentlichen Vorteil gegenüber der Herrschaft der kapitalistischen Oligarchie ausmacht.

Anmerkung: Wenn Wilhelm Langthaler nun meint, die politische Herrschaft der Oligarchen gehöre beendet, dann müßten dazu wohl erst einmal Links und Rechts  zusammengeführt werden. Das aber werden die Oligarchen mit allen Mitteln (und Helfershelfern) zu verhindern  trachten.

vendredi, 29 juin 2012

Panorama géopolitique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord

Samedi 30 juin :

Panorama géopolitique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord

L’émission de radio Courtoisie « Le Libre Journal des Lycéens » sera diffusée le samedi 30 juin à midi.

samedi, 16 juin 2012

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

Il Mediterraneo tra l’Eurasia e l’Occidente: i sommari

È uscito il numero XXVI (2/2012) della rivista di studi geopolitici “Eurasia”, un volume di 264 pagine intitolato:

IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE

Ecco di seguito l’elenco degli articoli presenti in questo numero, con un breve sommario per ciascuno di essi.

IL MEDITERRANEO TRA L’EURASIA E L’OCCIDENTE di Claudio Mutti

“Chi controlla il territorio costiero governa l’Eurasia; chi governa l’Eurasia controlla i destini del mondo”. Questa celebre formula, proposta dallo studioso americano Nicholas J. Spykman (1893-1943) in un libro che apparve postumo mentre era in corso il secondo conflitto mondiale, può aiutare a comprendere il significato geopolitico della “primavera araba”. Ricordiamo che secondo Spykman, esponente della scuola realista, gli Stati Uniti dovrebbero concentrare il loro impegno su un’area fondamentale per l’egemonia mondiale: si tratta di quel “territorio costiero” (Rimland) che, come una lunga fascia semicircolare, abbraccia il “territorio centrale” (il mackinderiano Heartland), comprendendo le coste atlantiche dell’Europa, il Mediterraneo, il Vicino e il Medio Oriente, la Penisola Indiana, l’Asia Monsonica, le Filippine, il Giappone. Non appare perciò infondata una lettura della “primavera araba” alla luce dei criteri geostrategici dettati da Spykman, i quali suggeriscono agli Stati Uniti l’esigenza di mantenere in uno stato di disunione e di perenne instabilità il “territorio costiero” – nel quale rientrano anche le sponde meridionali ed orientali del Mediterraneo.

AL DI LÀ DELL’ETHOS DELL’OCCIDENTE di Fabio Falchi

Nella conferenza “La fine della filosofia e il compito del pensiero” Martin Heidegger non esita ad asserire che «la fine della filosofia significa: inizio della civilizzazione mondiale fondata sul pensiero occidentale-europeo».Tuttavia, se da un lato si deve riconoscere nella tecnoscienza il centro ordinatore della nostra epoca, dall’altro è innegabile che l’Occidente non possa non entrare in relazione con culture “diverse”, in grado di “resistergli” sotto il profilo geopolitico, e che esso stesso rechi in sé ciò che lo “contraddice”, vuoi sotto l’aspetto economico e antropologico (Karl Marx e Karl Polanyi), vuoi sotto quello politico e culturale (Carl Schmitt). Non si dovrebbe allora vedere in ciò, tenendo anche conto che “occidentale” ed “europeo” non sono affatto sinonimi, il segno di «un primo incalzante lampeggiare dell’Ereignis», cioè di una “luce” al di là dell’ethos dell’Occidente?

LA LIBIA CHE È STATA DISTRUTTA di Giovanni Armillotta

Nel saggio si esaminano essenzialmente i processi istituzionali e l’ingegneria costituzionale che hanno presieduto alla fondazione della Prima Repubblica Libica (1969-1977) e della Jamâhîriyya (1977-2011). Analizziamo la tal forma di governo venuta alla luce nella comunità internazionale: le novità e le differenze rispetto ai tradizionali significati della repubblica nei sensi liberal-democratico “occidentale” che democratico-popolare in adozione nei Paesi marxisti posti sia ad Ovest che in Estremo Oriente. Vediamo le cause che hanno favorito l’emergere della Libia quale primo Paese africano ai vertici del prodotto interno lordo procapite, fino al crollo – auspici le liberalizzazioni economiche – della Jamâhîriyya, il cui soffocamento da parte delle potenze postcolonialiste ha fatto precipitare l’ex Stato maghrebino nel tribalismo, nella violenza e nell’integralismo islamico a tutto vantaggio dell’imperialismo e dello sfruttamento dei popoli.

QUO VADIS, TURCHIA? di Aldo Braccio

C’è una duplice possibilità, un diverso destino che incombe sulla Turchia nel medio e lungo termine: sovranità e indipendenza, ovvero essere parte integrante dell’”asse del male” di occidentale invenzione, o essere “serva (alleata di ferro) della NATO”, in prosecuzione dell’impegno filoatlantico imposto al Paese a partire dal secondo dopoguerra. In altri termini, vi è la possibilità di una Turchia ancorata  a una concezione unipolare del mondo, a guida occidentale e particolarmente a guida statunitense, e quella di un Paese che fa affidamento su una futura, prossima dimensione multipolare del pianeta e cerca di favorirne l’avvento.

TURCHIA E SIRIA di Aldo Braccio

Il dipanarsi delle relazioni storiche fra queste due nazioni – sorte dalla dissoluzione dell’impero ottomano – è significativo della difficoltà di ricostruire uno stabile centro geopolitico nell’area vicinorientale. Le contraddittorie strategie di Ankara sono oggi all’origine di una nuova fase di tensione che non corrisponde agli interessi e alle aspirazioni né dello Stato turco né di quello siriano e che provoca evidente imbarazzo nell’opinione pubblica dei due Paesi.

BOICOTTAGGIO CONTRO IL REGIME SIONISTA di Claudia Ciarfella

La campagna di Boicottaggio, Disinvestimento e Sanzioni (BDS) contro le politiche del governo israeliano in Palestina, avviata il 9 luglio 2005, costituisce ad oggi il caso più cruciale e delicato di boicottaggio per fini politici e umanitari: la campagna fu lanciata attraverso un appello della società civile palestinese, sottoscritto poi da numerose altre associazioni, sindacati e personalità di spicco in tutto il mondo, e punta a colpire Israele su vari fronti. Il movimento BDS non tenta di salvaguardare solamente la categoria dei palestinesi nei Territori Occupati, bensì mira al rispetto dei diritti fondamentali dei cittadini arabo-palestinesi di Israele ed, infine, di quelli dei profughi palestinesi, in primis circa il loro diritto al ritorno nelle proprie terre, così come stabilito dalla Risoluzione 194/1948 delle Nazioni Unite. Il grado di incisività della campagna BDS in relazione alla forza politica ed economica di Israele è ancora oggetto di accesi dibattiti.

“TRIPOLI, SUOL DEL DOLORE…” di Alessandra Colla

Dopo una gestazione trentennale, il 29 settembre 1911 le ambizioni colonialistiche del giovane Regno d’Italia sfociano nell’aggressione alla Libia: dichiarata guerra con un pretesto all’Impero ottomano, possessore di quella regione nordafricana, l’Italia si imbarca in un’avventura destinata a segnare irrimediabilmente il corso degli eventi futuri che vedranno protagonista il bacino del Mediterraneo e le terre che vi si affacciano. Sorta di prova generale della guerra 1915-1918, il conflitto italo-turco costituisce da un lato la prima grande campagna di informazione/disinformazione di massa della storia italiana, e dall’altro il terreno ideale per la sperimentazione della nuova tipologia bellica che s’imporrà nel XX secolo: il bombardamento aereo.

LA “PRIMAVERA” DELLA LEGA ARABA di Finian Cunningham

Dal 1945 in poi, la Lega degli Stati Arabi ha sospeso due soli Stati membri: la Libia e la Siria, ambedue nel 2011. L’organizzazione araba ha fornito un sostegno all’azione neocolonialista degli USA e dei loro alleati.

L’EVOLUZIONE NEOOTTOMANA di Federico Donelli

L’articolo analizza il fondamento ideologico e culturale dell’attuale politica estera della Turchia. Definita da molti analisti come una politica di stampo neoottomano, questa, fonda le proprie radici negli anni ottanta e nella carismatica figura di Turgut Ozal che per primo cercò di rilanciare le ambizioni turche attraverso un deciso richiamo del glorioso passato imperiale. L’idea che l’odierna Turchia possa rivivere il ruolo centrale degli antichi fasti ottomani è alla base della dottrina e dell’azione politica del Primo Ministro Erdoğan e del suo ideologo Davutoğlu. In un Vicino Oriente in cui regna un clima di generale instabilità la Turchia è quindi sempre più legittimata a proporsi come il Paese guida della regione.

UN PERICOLO PER L’EURASIA di Andrea Fais

Mentre negli USA e in Europa i canali d’informazione hanno scatenato un clima di entusiasmo per le “primavere arabe”, altrove le reazioni a questi eventi hanno registrato toni contrastanti e umori controversi. Mosca ed Astana avvertono la minaccia di una destabilizzazione che, come auspicato negli USA, potrebbe far saltare le cerniere eurasiatiche comprese tra Egitto e Xinjiang e tra Siria e Tatarstan; Pechino vede nello sconvolgimento del Nordafrica un attacco occidentale all’Unione Africana e ai programmi di sviluppo patrocinati dalla Cina nel Continente Nero.

CHE COSA VUOL DIRE REPUBBLICA ISLAMICA? di Ali Reza Jalali

Il sistema politico iraniano si basa sull’Islam ed in particolare sulla forma sciita, corrente minoritaria per numero di fedeli rispetto all’Islam sunnita. Le istituzioni iraniane quindi sono sottoposte alla tutela di una guida religiosa di alto rango, che ha il compito di intervenire nelle attività dei tre poteri dello Stato (legislativo, esecutico, giudiziario) quando questi si allontanano dai principi islamici. I fondatori della Repubblica Islamica dell’Iran hanno però voluto adattare all’idea tradizionale di Stato islamico i precetti di un moderno sistema costituzionale: questa interessante sfida,che si è concretizzata con la Rivoluzione islamica del 1979, continua oggi ad affascinare gli intellettuali, iraniani e non.

INTRIGO CONTRO LA SIRIA di Alessandro Lattanzio

La Siria è sottoposta a una pressione internazionale, che viene esercitata tramite diversi mezzi: militari, spionistici, terroristici, economici e mediatici. Organizzare una simile operazione ha richiesto molto tempo, grandi risorse ed un’ampia rete internazionale, che comprende sia capi di stato ed ex-ministri, sia docenti, politici e militanti arabi, turchi e occidentali, ovviamente con il necessario sostegno di dissidenti, terroristi e traditori di origine siriana. L’articolo si propone di definire il quadro dell’intrigo contro la Siria.

LA SFIDA DELLA MEZZALUNA TURCA di Vincenzo Maddaloni

Se si pensa che fino ad alcuni mesi fa la marina israeliana e quella turca compivano le manovre congiunte sotto l’egida della NATO, si può capire l’ansia di Tel Aviv quando si è saputo che nei radar della flotta turca le navi e gli aerei israeliani non sono più segnalati come «amici» ma come «ostili». Con i suoi ottantacinque milioni di abitanti a schiacciante maggioranza islamica la Turchia è il secondo paese NATO per potenza militare e ha un forte orgoglio nazionale, memore della storia imperiale ottomana.

GUERRA DI LIBIA: BANCHE, PETROLIO E GEOPOLITICA di Claudio Moffa

Gen. Wesley Clark: “… Una decina di giorni dopo l’11 settembre 2011, andai al Pentagono. Un Generale che aveva collaborato con me mi chiamò: ‘Sir, vi devo parlare un secondo … abbiamo preso la decisione di attaccare l’Iraq’. ‘Una guerra contro l’Iraq? E perché?’ ‘Non lo so! Credo che non sanno più che fare’ . ‘Hanno trovato forse qualche prova di legami tra Saddam e Al Qaeda?’ ‘No, No ..” … Tornai a trovarlo qualche settimana dopo, erano cominciati i bombardamenti in Afghanistan. ‘Stiamo ancora preparandoci ad attaccare l’Iraq?’ ‘Ancora peggio, Sir!’. Prese un foglietto dal tavolo e disse: ‘l’ho appena avuto dalla Segreteria della Difesa. E’ un promemoria che illustra un piano per prendere (to take) 7 paesi in 5 anni’ ” “Cominciamo con l’Iraq, poi la Siria e il Libano, la Libia, la Somalia, il Sudan e infine l’Iran” (http://blog.alexanderhiggins.com/2011/05/22/general-wesley-clark-revealsplan-invade-iraq-syria-lebanon-lybia-somalia-sudan-iran-22858/)

LA FUNZIONE EURASIATICA DELL’IRAN di Claudio Mutti

La strategia statunitense, finalizzata a conseguire il controllo del bordo esterno del continente eurasiatico, ha individuato nell’Iran il segmento centrale di quella fascia islamica che rappresenta il potenziale presidio dell’Eurasia sul versante meridionale. Nell’area che va dall’Asia centrale al Vicino Oriente, l’influenza iraniana è in grado di contrastare la penetrazione occidentale, che ha i suoi attuali veicoli nei movimenti settari appoggiati dalle petromonarchie del Golfo. L’asse Mosca-Teheran può risolvere le contraddizioni esistenti tra la Russia e i musulmani dell’Asia centrale e caucasica, contraddizioni alimentate ed utilizzate dall’Occidente per destabilizzare l’area.

LA DESTABILIZZAZIONE DELLA SIRIA di Carlo Remeny

Ma che cosa c’entra la violenza in Siria con la “Primavera araba”, ammesso che di primavera si possa parlare? Nulla. Si tratta, invece, di un attacco ben preparato da Paesi che per anni hanno recitato la parte degli amici di Damasco con l’obiettivo di monitorare la Siria per lanciare al momento opportuno la loro sfida mortale ad una componente fondamentale dell’alleanza tra Iran, Siria e Resistenza libanese, tanto temuta dall’Occidente.

LA PRIMAVERA EGIZIANA DEL 1919 di Lorenzo Salimbeni

Nell’autunno del 1919 l’Egitto, all’epoca sotto protettorato britannico ed ancora unito con il Sudan, fu attraversato da un movimento rivoluzionario che si opponeva al persistere della presenza britannica, nonostante le promesse di piena indipendenza con le quali era stato stimolato il coinvolgimento egiziano nella Prima Guerra Mondiale. Gli insorti ricevettero la solidarietà di Gabriele d’Annunzio e della Lega dei popoli oppressi che stava prendendo corpo nell’ambito dell’impresa che aveva portato il poeta abruzzese a prendere il controllo di Fiume: non mancarono gli abboccamenti fra emissari fiumani ed egiziani, però non vi furono risultati concreti.

STRATEGIA E GEOPOLITICA DELL’AMERICA LATINA, parte seconda, di Miguel Ángel Barrios

Di fronte alle novità geopolitiche di grandezza epocale di cui è apportatore il secolo XX, l’autore si domanda se l’America Latina possa trasmettere un suo specifico contributo ad un mondo multipolare, che affermerà e sottolineerà le differenze, le diversità e le pluralità. Egli ritiene che, perconseguire un tale scopo, sia indispensabile recuperare l’esercizio del pensiero strategico, al fine di riscattarlo e renderlo capace di far fronte alle molteplici sfide della globalizzazione. L’argomentazione si articola dunque in tre parti, tre veri e propri saggi, il primo dei quali (“Approssimazioni teorico-pratiche”) si prefigge di mettere in luce l’importanza del pensiero strategico e dell’azione strategica. L’autore effettua preliminarmente una panoramica storica della strategia, dalla prospettiva in cui prende forma una teoria generale della guerra; quindi egli colloca la strategia, in quanto metodo di ragionamento, nel campo dell’azione sociale.

INTERVISTA AD ALDO COLLEONI, ex Console della Corea del Nord a cura di Marco Bagozzi

A COLLOQUIO CON MASSIMO FINI di Luca Bistolfi

INTERVISTA A FRANCO CARDINI a cura di Enrico Galoppini

INTERVISTA A SERGEI MARTYNOV, Ministro degli Affari Esteri della Repubblica di Bielorussia a cura di Stefano Vernole

L’INDIPENDENZA DELL’EGITTO NEI PIANI DELL’ASSE a cura di Stefano Fabei

Alessandro Lattanzio, Songun, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 2012. Recensione di Augusto Marsigliante

Domenico Quirico, Primavera araba. Le rivoluzioni dall’altra parte del mare, Bollati Boringhieri, Torino 2011. Recensione di Claudio Mutti

dimanche, 20 mai 2012

La Turchia minaccia rappresaglie contro chi coopera con Cipro

La Turchia minaccia rappresaglie contro chi coopera con Cipro

Il governo di Amkara vuole mantenere il controllo sulla parte settentrionale dell’isola e garantirsi anche quello sulle risorse energetiche

Andrea Perrone

Ankara minaccia chi coopera con Nicosia.
Il ministero degli Esteri turco ha chiesto ai consorzi partecipanti a una gara d’appalto per le prospezioni di idrocarburi sui fondali al largo della Repubblica greca di Cipro di ritirarsi, se non vogliono essere esclusi da ogni progetto energetico in Turchia. “Invitiamo i Paesi e le compagnie petrolifere interessati a comportarsi con buon senso, rinunciando a ogni attività in questa zona di mare all’origine delle divergenze legate alla questione cipriota, ritirandosi dalla gara d'appalto in questione”, è scritto in un comunicato del ministero.
Secondo il ministero, le società saranno ritenute “responsabili” della tensioni che potrebbero sorgere nella regione se avvieranno una cooperazione con il governo greco-cipriota “in spregio dei diritti dei turchi-ciprioti”. “Diritti” questi, o presunti tali, nati dopo aver calpestato quelli dei greco-ciprioti, legittimi proprietari delle terre invase quasi quarant’anni fa, nel lontano 1974 quando Ankara prese il controllo manu militari della parte settentrionale dell’isola. “Sarà escluso comprendere le compagnie che avranno cooperato con l’amministrazione cipriota greca nei progetti energetici futuri in Turchia”, ha proseguito il comunicato. La Repubblica di Cipro greca, membro dell’Ue, ma non riconosciuta dalla Turchia, ha annunciato venerdì che 15 società e consorzio hanno presentato offerte su 12 blocchi di esplorazione e sviluppo di petrolio e gas al largo dell’isola del Mediterraneo orientale. La Turchia ha espresso più volte la sua opposizione a queste esplorazioni, che ritiene “illegali”. Attualmente Ankara è l’unica capitale a riconoscere la Repubblica turca di Cipro nord e finora i tentativi di pacificazione e i progetti di creare uno Stato federale non ha sortito alcun effetto, perché i greco-ciprioti non intendono rinunciare ai loro diritti e alle loro proprietà perduta con l’invasione dell’area settentrionale dell’isola.
Per quanto riguarda invece il contendere sulle risorse energetiche tutto ha avuto inizio alla fine dicembre 2011, quando la major statunitense Noble Energy Inc. incaricata dal governo di Nicosia di fare delle esplorazioni nelle sue acque territoriali, aveva annunciato che il giacimento al largo delle coste di Cipro poteva contenere 8 miliardi di metri cubi di gas naturale. Ai primi di aprile del 2012 si è così svolto il secondo turno per l’assegnazione delle licenze per la prospezione nelle acque cipriote che ha attirato l’interesse – senza precedenti – di oltre 70 aziende internazionali fra cui molte statunitensi, israeliane, cinesi e russe. Le ricerche messe in campo da Nicosia avevano provocato la collera di Ankara, che le aveva giudicate illegali e che per tutta risposta ha iniziato le sue prospezioni nelle acque che considera pertinenti alla parte nord di Cipro, quella occupata nel 1974. Da fine aprile, poi, la società petrolifera statale turca Tpao ha iniziato le sue prospezioni nell’area off-shore di Gazi Magusa alla ricerca di giacimenti di petrolio e gas naturale. Ora la società petrolifera turca ha poi siglato un accordo con la major petrolifera anglo-olandese Shell per l’esplorazione del Mediterraneo nel sud della Turchia e queste le nuove prospezioni rischiano di aggravare ulteriormente le tensioni con Cipro e l’Unione europea, che nonostante tutto continua a sperare nell’ingresso della Turchia nel club dei Ventisette. E per questo nel contenzioso è intervenuta per l’ennesima volta l’Ue, che con un comunicato del commissario all’Allargamento, Stefan Fuele, ha espresso il suo appoggio ai greco-ciprioti e quindi al legittimo governo di Nicosia, affermando che la Repubblica di Cipro “ha il diritto di condurre esplorazioni di gas e petrolio nel Mediterraneo, nonostante le minacce turche” e sottolineando che l’Unione europea riconosce i diritti sovrani di tutti gli Stati membri. Belle parole, ma intanto Ankara continua a fare quel che vuole sapendo che le lobby euro-atlantiche sono dalla sua parte.  


19 Maggio 2012 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=14969

mercredi, 09 mai 2012

En Grèce, la faim s’établit

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En Grèce, la faim s’établit

par Gerd Höhler

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

Les paroles d’encouragement de la politique ont pour de nombreux Grecs un ton cynique. Après trois ans de récession et d’innombrables mesures d’austérité, ils sont découragés et accablés. La faim et le désespoir se déploient.

Athènes. Sotiris Panagopoulos recompte  son argent. Mais il n’y en aura pas plus pour autant. 599,95 euros: Avec ça il devra dans les quatres prochaines semaines entretenir sa femme et ses deux enfants en bas âge. «Comment va-t-on y arriver?» demande cet homme de 35 ans désespérément. 320 euros sont réservés pour la location, en plus il faudra payer les factures d’eau et d’électricité. «En fait, il ne nous reste qu’à peine sept euros par jour pour vivre.» Il y a cinq mois, il a perdu son travail de plombier. L’entreprise a fait faillite d’un jour à l’autre, 23 personnes se sont retrouvées dans la rue.


Panagopoulos n’est pas le seul qui, en ce matin pluvieux, va chercher son allocation chômage à l’agence de l’emploi de Perama. La file d’attente s’allonge chaque mois. Perama se situe à une petite heure à l’ouest d’Athènes sur le golfe Saronique, autrefois, la ville était le centre de l’industrie de la construction navale grecque. Aujourd’hui, ce lieu de 25 000 habitants détient le record du taux de chômage en Grèce: environ 60%. La plupart des entreprises ont des problèmes depuis des années, parce qu’elles ne peuvent plus concurrencer les grands chantiers navals d’Asie. La récession a fait le reste.


«Ici, rien ne fonctionne plus», déclare Panagiotis Kosmas. Il est dans son snack près d’une station de bus et attend la clientèle. Mais la plupart des portes des fabriques ici sur la rive sont verrouillées depuis longtemps. On n’entend plus que quelques voix de travailleurs, les coups de leurs marteaux et le chuintement du chalumeau dans les quelques chantiers navals qui restent. Kosmas déclare que «Perama meurt à petit feu». Il veut partir de son snack et chercher un nouvel emplacement pour sa cabane.


Les Grecs en troisième année de crise: un peuple découragé et désespéré, accablé par toujours plus de mesures d’austérité. Depuis le début de la crise, l’économie s’est dégradée de presque 15%. Selon l’institution des statistiques de l’UE, Eurostat, déjà 28% des Grecs entre 18 et 64 ans vivent au seuil de la pauvreté. Selon un sondage, une PME sur quatre craint de devoir fermer son entreprise «prochainement».


La société grecque atteint la limite de ses possibilités. Du moins, cela vaut pour les plus pauvres et pour la couche moyenne. Car les Grecs ne sont pas tous assommés – devant les clubs de nuit sur la Iera Odos, la voie sacrée, et les cafés de plage onéreux dans le faubourg de Vouliagmeni, on trouve toujours les gros véhicules tout terrain.


Les Etats de la zone euro et le FMI ont déjà versé 73 milliards d’euros à Athènes depuis mai 2010, maintenant, 130 milliards d’euros sont de nouveau mis à disposition dans le cadre du deuxième plan de sauvetage. Quand les chefs de gouvernement des Etats de l’UE se réuniront une nouvelle fois à Bruxelles, ils souligneront à nouveau l’importance de l’encouragement à la croissance dans les pays membres. Toutefois, ils ne décideront pas de mesures concrètes.

«Nous faisons face à une crise humanitaire – ici dans notre propre pays»

La plupart des Grecs n’ont pas le sentiment que l’aide leur rende service. Ils en ont assez des espoirs qui ne se réalisent pas et des promesses des politiciens qui garantissent l’arrêt proche de l’effondrement économique. L’ancien ministre des Finances Giorgos Papakonstantinou a promis il y a deux ans, qu’«à la fin 2011», l’économie va croître de nouveau. En fait, le déclin est toujours plus rapide, la performance économique a baissé de presque 7% l’année dernière. On disait que l’année 2012 serait l’année du tournant. Ceci se révèle être déjà aujourd’hui une illusion.


Nikitas Kanakis, de la section grecque de l’organisation humanitaire «Médecins du monde», est quotidiennement confronté aux destins qui se cachent derrière ces chiffres. Depuis la fondation, il y a 22 ans, les 600 membres ont aidé dans environ 50 pays au monde. Maintenant, ils se concentrent sur la Grèce. Ils s’occupent dans quatre villes des permanences médicales dans lesquelles les personnes nécessiteuses peuvent être traitées gratuitement. Le point brûlant est la métropole du chômage Perama.


«Nous faisons face à une crise humanitaire – ici dans notre propre pays», déclare le docteur Kanakis. Pendant la guerre d’Irak, son organisation a envoyé 150 camions de biens humanitaires à Bagdad. L’année dernière, elle a encore envoyé six containers remplis de denrées alimentaires par bateau en Ouganda. «Maintenant, nous avons besoin de tous les aliments ici», raconte Kanakis.


Chaque jour, il y a de plus en plus de gens qui viennent à la permanence médicale de Perama. Celui qui devient chômeur en Grèce, perd aussi après un an son assurance-maladie d’Etat. Mais les êtres humains qui viennent quotidiennement en grand nombre voir les «Médecins du monde», n’ont pas seulement besoin d’assistance médicale. «De plus en plus de visiteurs ne demandent pas de médicaments, mais ils ont faim et demandent instamment quelque chose à manger», rapporte Kanikis. Ce qui se passe dans son pays est «choquant et honteux», dit-il.

La plus grande soupe populaire d’Athènes

Ce qui est honteux également pour un pays de l’UE, ce sont les scènes qui se déroulent dans la rue du Pirée à Athènes au numéro 35, un vieil établissement de deux étages. Derrière la porte en bois bleue se trouve la plus grande soupe populaire d’Athènes. La file d’attente pour une soupe chaude aux haricots ou une assiette de pâtes augmente quotidiennement. Presque 15 000 personnes sont nourries quotidiennement dans les cuisines de soupe populaire d’Athènes. En outre, l’Eglise orthodoxe approvisionne dans tout le pays 250 000 personnes dans le besoin. «Ensemble, nous pouvons y arriver»: Avec ce slogan, on fait appel dans les supermarchés grecs aux dons alimentaires, une action de la station de radio Skai. A côté des caisses se trouvent des bacs, dans lesquels ceux qui ont encore assez peuvent laisser des conserves, de l’huile d’olive, des pommes de terre, des pâtes ou du riz pour les repas des pauvres.

«Mâchez le plus longtemps possible vos aliments» – conseils du temps de l’Occupation allemande de 1941–1944

«Les recettes de la faim» – c’est ainsi que s’intitule un livre qui commence à devenir un best-seller en Grèce. De plus en plus de Grecs paient volontairement les 12,90 euros que coûte ce volume – beaucoup dans l’espoir d’économiser de l’argent en le lisant. L’historienne Eleni Nikolaidou a écrit ce livre. «L’idée m’est venue en lisant par hasard dans un journal datant des années de guerre, un article intitulé ‹c’est ainsi qu’on récolte des miettes de pain›», raconte l’écrivain. Pendant 18 mois, Nikolaidou a examiné les archives des journaux grecs des années 1941–1944, période de l’Occupation allemande.
Elle a rassemblé des recettes qui permettent de nourrir tant bien que mal une famille dans des conditions très difficiles. «Mâchez vos aliments le plus longtemps possible afin que l’estomac ressente le rassasiement plus lontemps», est un des conseils.
Durant l’hiver 1941/42, 300 000 personnes sont mortes de faim et de froid en Grèce, parce que les Allemands avaient confisqué tous les combustibles et denrées alimentaires. La situation n’est pas encore aujourd’hui aussi désespérée qu’elle l’était à cette époque. Mais pour la première fois depuis la fin de la guerre, un Grec sur cinq est au chômage. Chez les adolescents, un jeune sur deux est sans emploi. Les ruines calcinées et les façades noires de suie, qui rappellent les graves troubles d’il y a deux semaines, laissent entrevoir la violence potentielle qui se cache derrière cette statistique.

Sortir de l’UE

Selon le baromètre politique récent, neuf Grecs sur dix considèrent leur pays sur la mauvaise voie. La Grèce aborde sa cinquième année de récession. Comme la performance économique diminue continuellement, les taux de déficits et de dettes augmentent. C’est pourquoi le ministre des Finances augmente à nouveau les impôts et comprime le budget encore davantage pour satisfaire aux mesures d’épargne dictées par les créanciers internationaux. Ainsi, il retire au circuit économique encore plus d’argent et pousse le pays plus profond dans la récession. Cette année, le PIB baissera probablement de 5%.     •

Source: Handelsblatt du 21/3/12
(Traduction Horizons et débats)

Aperçu des mesures d’austérité grecques (en euros)

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576 millions

Economies dans les dépenses de médicaments

537 millions

Réductions des fonds pour la santé et les retraites; 500 millions sont issus du budget d’une nouvelle organisation nationale, qui doit garantir l’approvisionnement de base dans le système de santé, 15 millions issus du fond de la société de télécommunication OTE und 21 millions issus d’un fond d’un fournisseur d’électricité public

400 millions

Coupes dans le budget de la défense, 300 millions en renonçant à de nouveaux achats et 100 millions pour les coûts en cours

400 millions

Réductions des investissements publics

386 millions

Réductions des retraites principales et complémentaires

205 millions

Réductions des charges salariales pour le personnel

200 millions

Economies des dépenses administratives des ministères

86 millions

Réductions du budget du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, avant tout en supprimant des subventions

80 millions

Réductions dans le système éducatif, entre autre 39 millions d’économies sur les salaires d’enseignants de remplacement dans les écoles grecques de l’étranger tout comme 10 millions dans la promotion de la recherche et de la technologie

70 millions

Réductions des aides pour les campagnes électorales

66 millions

Coupes dans le budget du ministère des Finances en diminuant les retraites

59 millions

Réductions de la promotion communale

50 millions

Suppression des heures supplémentaires des médecins dans les hôpitaux d’Etat

43 millions

Réductions des allocations pour les familles ayant plus de trois enfants

25 millions

Réductions du budget pour la culture et le tourisme

3 millions

Réductions des charges salariales du personnel des institutions publiques

lundi, 07 mai 2012

Grèce : la coalition au pouvoir perd la majorité au parlement

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Après la cuisante défaite des deux partis de coalition majoritaire en Grèce, le parlement va redistribuer son jeu de cartes et, surtout, devoir prendre une décision difficile et hypothétique pour l'avenir du pays : dénoncer les accords pris avec UE/FMI.

Grèce : la coalition au pouvoir perd la majorité au parlement

Ex: http://mbm.hautetfort.com/
     

A l’issue des élections en Grèce la coalition au pouvoir formée par la Nouvelle Démocratie (centre droite) et le Pasok (socialiste) a perdu la majorité au parlement. Ces deux partis ont obtenu respectivement 19 % et 13 % .

La coalition de gauche Syriza s’est placée deuxième avec quelque 17 % des suffrages. Son leader, Alexis Tsipras, a appelé à reconnaître nuls les engagements de Grèce devant l’UE et les institutions financières internationales et a exprimé l’intention de créer un large gouvernement de coalition sur la plate-forme de gauche.

Le leader de la Nouvelle Démocratie Antonis Samaras estime également qu’il est nécessaire de revoir les accords entre la Grèce et l’UE. Il insiste cependant sur le maintien du pays dans la zone euro et propose de former un gouvernement de salut national.

Dans la matinée, les bourses asiatiques ont réagi par un recul de l’euro, dont le taux est au plus bas depuis ces trois derniers mois. Les analystes expliquent cette chute par l’arrivée au pouvoir en France d’un président socialiste et par le changement du gouvernement en Grèce.

La Russie se prépare à contrer une frappe militaire israélo-américaine contre l’Iran

La Russie se prépare à contrer une frappe militaire israélo-américaine contre l’Iran
Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Au cours de ces quelques derniers mois, la Russie a entrepris d’intenses préparatifs pour parer à une éventuelle frappe militaire perpétrée par Israël et les Etats-Unis contre l’Iran. Selon de récents rapports, l’état-major russe s’attend cet été à une guerre contre l’Iran qui aurait d’énormes répercussions non seulement au Moyen-Orient mais aussi dans le Caucase.

Les troupes russes au Caucase ont été techniquement renforcées et un bataillon de missiles situé dans la Mer caspienne a été placé en attente. Les patrouilleurs lance-missiles de la flotte caspienne ont à présent jeté l’ancre au large de la côte du Daguestan. L’unique base militaire russe dans le Caucase du Sud, qui se situe en Arménie, est également en état d’alerte pour une intervention militaire. L’automne dernier, suite à une intensification du conflit en Syrie, la Russie avait envoyé son porte-avions Kousnetsov au port syrien de Tartous. Des experts pensent que la Russie pourrait soutenir Téhéran en cas de guerre, du moins sur un plan militaire et technique.

Dans un commentaire publié en avril, le général Leonid Ivashov, président de l’Académie des problèmes géopolitiques, a écrit qu’une « guerre contre l’Iran serait une guerre contre la Russie » et il appelé à une « alliance politico-diplomatique » avec la Chine et l’Inde. Il a dit que des opérations étaient entreprises de par le Moyen-Orient dans le but de déstabiliser la région et d’agir à l’encontre de la Chine, de la Russie et de l’Europe. La guerre contre l’Iran, écrit Ivashov, « atteindrait nos frontières, déstabiliserait la situation dans le Caucase du Nord et affaiblirait notre position dans la région caspienne. »

Dans le cas d’une guerre contre l’Iran, la préoccupation principale de Moscou concerne les conséquences pour le Caucase du Sud. L’Arménie est l’unique alliée du Kremlin dans la région et entretient de liens économiques étroits avec l’Iran, alors que la Géorgie et l’Azerbaïdjan voisins entretiennent des liens militaires et économiques avec les Etats-Unis et Israël.

Ce que le Kremlin craint avant tout, c’est que l’Azerbaïdjan ne participe aux côtés d’Israël et des Etats-Unis à une alliance militaire contre l’Iran. L’Azerbaïdjan partage ses frontières avec l’Iran, la Russie, l’Arménie et la Mer caspienne et est, depuis le milieu des années 1990, un important allié militaire et économique des Etats-Unis dans le Caucase du Sud, abritant plusieurs bases militaires américaines.

Les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan sont d’ores et déjà très tendues. Téhéran a, à plusieurs reprises, accusé Bakou d’avoir participé à des attaques terroristes et d’avoir commis des actes de sabotage très vraisemblablement en collaboration avec des agences de renseignement israéliennes et américaines. Ces dernières années, l’Azerbaïdjan a doublé ses dépenses militaires et a scellé en février un accord d’armement avec Israël s’élevant à 1,6 milliards de dollars américains et comprenant la fourniture de drones et de systèmes de défense anti-missiles.

A en croire des sources haut placées du gouvernement Obama, Mark Perry a dit fin mars au journal américain Foreign Policy que Bakou avait donné à Israël une autorisation d’accès à plusieurs bases aériennes près de la frontière Nord de l’Iran et qui seraient susceptibles d’être utilisées lors d’une frappe aérienne contre Téhéran. Le magazine cite un haut responsable du gouvernement américain qui aurait dit que, « Les Israéliens ont acheté un aéroport et cet aéroport se nomme Azerbaïdjan. » Perry a prévenu que : « Les experts militaires doivent à présent prendre en considération un scénario de guerre qui inclut non seulement le Golfe persique mais aussi le Caucase. »

Le gouvernement de Bakou a immédiatement nié le rapport mais le rédacteur en chef du journal d’Azerbaïdjan, Neue Zeit, Shakir Gablikogly, a prévenu que l’Azerbaïdjan pourrait être embarqué dans une guerre contre l’Iran.

Même s’il devait s’avérer que l’Azerbaïdjan n’est pas le point de départ d’une attaque israélienne contre l’Iran, le danger existe qu’une guerre ne mène à une escalade militaire d’autres conflits territoriaux telle la querelle entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sujet de Nagorny-Karabakh. Cette région est indépendante depuis 1994, date de la fin de la guerre civile, mais le gouvernement de Bakou, les Etats-Unis et le Conseil européen insistent pour qu’elle soit considérée comme faisant partie de l’Azerbaïdjan. Au cours de ces deux dernières années, il y a eu des conflits répétés à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et les commentateurs ont mis en garde que le conflit risquait de se transformer en une guerre impliquant la Russie, les Etats-Unis et l’Iran.

Lors d’une récente interview accordée au journal russe Komsomolskaya Pravda, l’expert militaire russe Mikhail Barabanov a dit que les conflits sur les territoires de l’ex-Union soviétique pourraient résulter en une intervention militaire en Russie. Toute intervention opérée dans la région par les Etats-Unis ou toute autre puissance de l’OTAN entraînerait « un risque inévitable de recours à l’arme nucléaire. » La Russie possède le deuxième plus grand arsenal nucléaire du monde après les Etats-Unis.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Eurasie est devenue, en raison de son importance géostratégique, l’épicentre des rivalités économiques et politiques ainsi que des conflits militaires entre les Etats-Unis et la Russie. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Arménie forment un pont entre l’Asie centrale riche en ressources et la Mer caspienne d’une part et l’Europe et la Mer Noire de l’autre.

Les Etats-Unis cherchent depuis les années 1990 à gagner de l’influence dans la région grâce à des alliances économiques . En 1998, le vice-président américain d’alors Richard Cheney avait déclaré, « A ma connaissance, je ne peux pas me rappeler une époque où une région a si soudainement connu une aussi grande importance stratégique que la région caspienne. »

Dans son livre Le Grand Echiquier (1998), Zbigniew Brzezinski, l’ancien conseiller à la sûreté du président Jimmy Carter, avait écrit : « Une puissance qui domine l’Eurasie contrôlerait les deux tiers des régions les plus avancées et économiquement les plus productives du monde. En Eurasie se concentrent environ les trois quarts des ressources énergétiques connues du monde. »

L’importance cruciale de la région réside dans son rôle de zone de transit pour l’approvisionnement énergétique d’Asie vers l’Europe en contournant la Russie. En soutenant des projets d’oléoduc alternatifs, Washington a cherché à affaiblir les liens russes avec l’Europe qui est lourdement tributaire du pétrole et du gaz russes.

Jusque-là, la Géorgie est le pays clé pour le transit des livraisons de gaz et de pétrole et s’est trouvée au cour des conflits de la région. La « révolution des roses » de la Géorgie en 2003 fut incitée par Washington pour installer Mikhail Saakashvili au pouvoir comme président dans le but de sauvegarder les intérêts économiques et stratégique des Etats-Unis dans la région. Cette révolution a mené à une intensification des tensions avec Moscou en vue d’arriver à une suprématie géostratégique. La guerre entre la Géorgie et la Russie à l’été 2008 a représenté une aggravation des rivalités entre les deux pays avec la possibilité de s’élargir en une guerre russo-américaine. Les relations entre la Russie et la Géorgie restent très tendues.

L’influence américaine dans le Caucase et en Asie centrale a décliné significativement ces dernières années. En plus de la Russie, la Chine est devenue une force majeure dans la région, établissant des liens économiques et militaires importants avec les Etats d’Asie centrale tels le Kazakhstan. Bien que la Russie et la Chine demeurent des rivaux, ils ont conclu une alliance stratégique dans leur concurrence avec les Etats-Unis. Pour les Etats-Unis, une guerre contre l’Iran représente une nouvelle étape dans leur confrontation croissante avec la Chine et la Russie pour le contrôle des ressources de l’Asie centrale et du Moyen-Orient.

Clara Weiss

jeudi, 12 avril 2012

Le nouveau plan d’austérité de Rajoy, le coup de grâce pour l’Espagne

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Le nouveau plan d’austérité de Rajoy, le coup de grâce pour l’Espagne
 
L'Espagne est défunte, décapitée par la crise. Le nouveau premier ministre vient de lui trancher la tête, par les nouvelles mesures d'austérité qui tueront ce qui restait d'activité économique dans le pays. Vaya con Dios!
 
Ex: http://mbm.hautetfort.com/
                               
Le 6 avril 2012 (Nouvelle Solidarité) – Un journaliste d’investigation domicilié à Madrid nous a confié que les dernières mesures d’austérité annoncées par le Premier ministre Mariano Rajoy signifient que « l’Espagne est morte, et c’est ce que toute la presse affirme ici, ce qui veut dire que les choses vont tourner au vinaigre ».

Les coupes budgétaires totalisant 27,3 milliards d’euros pour l’année 2012 se concentreront principalement dans les dépenses publiques d’investissement, qui seront réduites de 36%, et ce dans un pays où le taux de chômage atteint près de 23%.

Les indemnités pour les chômeurs seront quand à elles coupées de 5,5%, même s’il est prévu que le nombre de sans-emploi s’accroîtra de 630 000 au cours de cette année, poussant le taux de chômage jusqu’à 26% de la population active.

Ces coupes sont imposées dans un contexte où les taux d’intérêt à moyen et à long terme sur la dette espagnole repartent à la hausse, atteignant hier la barre des 400 points de base de différence avec les taux allemands. Une grande partie des 27 milliards d’euros d’économies annoncées sont déjà alloués au remboursement de la dette, et il est clair que ces coupes vont tuer ce qui restait d’activité économique dans le pays.

Même l’oligarchie commence à reconnaître que la fin de la partie s’annonce. Un éditorial de Bloomberg avertissait hier que « l’Espagne, et non pas la Grèce, sera le véritable test pour l’Union européenne », et se plaint déjà que les décisions de Rajoy « ne sont simplement pas crédibles », et que l’approche de l’UE dans son ensemble commence à faillir.

La solution ? Dans un grand éclair de génie, Bloomberg suggère à la BCE d’imprimer plus d’argent pour renflouer l’Espagne et l’Europe. en réalité, il s’agit une fois de plus de renflouer les banques britanniques qui sont les plus impliquées en Espagne. Ce qui est nécessaire donc, c’est « une politique monétaire plus souple de la part de la BCE. Ceci signifie des transferts fiscaux nets mais temporaires vers l’Espagne. Par dessus tout, cela signifie que la BCE agira comme prêteur de dernier ressort vis-à-vis des gouvernements d’une zone euro en détresse. »

Soulignons que depuis 2008 la BCE n’a pas cessé d’accepter comme collatéral les obligations poubelles détenues par les banques européennes en Espagne, sans compter l’achat de bons grecs de toute sorte, ce qui n’a fait qu’aggraver la menace de faillite systémique de d’hyperinflation.

mercredi, 21 mars 2012

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

 

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre - Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

Jean Bonnevey
Ex: http://www.metamag.fr/
 
Les apprentis sorciers de l’exportation démocratique dans le monde arabo-musulman par la subversion technologique ou la guerre sont en train de récolter les fruits de leur irresponsabilité libyenne. Comme annoncé, ici et ailleurs, par tous les esprits critiques non sclérosés par un sectarisme idéologique, la Libye, sans Kadhafi, se dirige vers tout, sauf vers la démocratie.
 
Elle se dirige vers une nouvelle guerre civile, alors même que les islamistes les plus durs prêtent main forte à leurs compagnons de route syriens, sous les yeux attendris d'Alain Juppé. Bengazi. La capitale cyrénaïque s'est doté d'un conseil autonome, étape vers l’indépendance souhaitée. A Tripoli, le CNT menace donc d'utiliser la force pour empêcher l'Est du pays de se soustraire à son influence. L'Est du pays veut profiter de son pétrole et se débarrasser de cet Ouest et ce Sud coûteux et suspects au regard des premiers révolutionnaires.
 

La Cyrénaïque a proclamé son autonomie
 
Promise par Alain Juppé et d’autres à un avenir stable, fondé sur des bases démocratiques, la Libye post-Kadhafi va de fait de mal en pis. Jusque-là, c'est en grande partie la situation sécuritaire qui était la plus préoccupante. C’était la loi des milices et des tribus dans le chaos.
 
 
Le Conseil national de transition, qui fait déjà face à une situation plus que délicate, se voit confronté aux aspirations séparatistes, ou officiellement autonomistes, des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen à Benghazi, d'où est partie la révolte. Les «autonomistes» revendiquent un système fédéral. Dans un communiqué conjoint, ils avaient fait état de l'élection d'Ahmed Zoubaïr el-Senoussi à la tête de la Cyrénaïque.
 
La Cyrénaïque autonome : une forte odeur de pétrole
 
La région s’estime marginalisée durant les 42 années de règne du colonel. Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie, au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, qui fut longtemps indépendant de la Tripolitaine. Ce Conseil reconnaît toutefois le Conseil national de transition, qualifié de «symbole de l'unité du pays et représentant légitime aux sommets internationaux».
 
A cette prétention d’éloignement, le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a répondu «Nous ne sommes pas préparés à une division de la Libye», dans des propos diffusés par la télévision, appelant ses frères de cette région baptisée «Cyrénaïque» au dialogue. Il les a ainsi mis en garde contre les «restes» de l’ancien pouvoir, en précisant qu'ils devraient savoir que des «infiltrés» et des restes du régime déchu tentaient de les utiliser. «Nous sommes prêts à les en dissuader, même par la force», a averti Abdeljalil.
 
Soutien officialisé des Islamistes libyens au rebelles syriens
 
Ce n’est pas tout. Les Islamistes, bien présents comme l’avait dit le défunt colonel, sont actifs déjà en dehors des frontières. L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
 
"Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place", a lancé Vitali Tchourkine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim, Abdel Rahim al-Kib. "Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient", a renchéri l'ambassadeur, provoquant la fureur du responsable libyen.
 
Le diplomate a, par ailleurs, souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste, Al-Qaïda, est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion démocratique libyenne va se transformer en une exportation du terrorisme dans le moyen orient? Question accessoire, BLH et Juppé sont-ils toujours aussi contents d’eux ?

jeudi, 15 mars 2012

La Libia è una nuova Somalia

La Libia è una nuova Somalia

di Angelo Del Boca - Tommaso di Francesco

Fonte: Il Manifesto [scheda fonte]

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«L'autonomia armata dell'Est getta il Paese, già diviso dalle fazioni che hanno deposto Gheddafi, nel caos a tre mesi dal voto di giugno. Per l'Onu i diritti umani sono violati. Interessi italiani a rischio»

Roma, 9 marzo 2012, Nena News – Un'assemblea delle tribù e delle milizie della Cirenaica riunita a Bengasi due giorni fa ha dato vita al Consiglio provvisorio di Barqa (Cirenaica) chiedendo la piena autonomia della regione da Tripoli. Mustafa Abdel Jalil, presidente del Cnt fino alle prossime elezioni di giugno, ha definito l’iniziativa la «sedizione dell’est» accusando non meglio precisati «paesi arabi» di avere fomentato la «cospirazione».

E ieri ha minacciato: «Devono sapere che gli infiltrati e i fedelissimi dell’ex regime tentano di utilizzarli e noi siamo pronti a dissuaderli. Anche con la forza». E anche Hamid Al-Hassi, capo militare del Consiglio di Barqa ammonisce: «Siamo pronti a dare battaglia. Siamo dunque a quel rischio di guerra civile che lo stesso Jalil paventava di fronte all’anarchia delle milizie che spadroneggiano in Libia. Ne parliamo con Angelo Del Boca, storico della Libia e del colonialismo.

La Libia sembra diventata quella «nuova Somalia», in preda alle milizie islamiche» che profetizzava Gheddafi, linciato solo nell’ottobre scorso, poche settimane prima della fine della guerra aerea della Nato fatta «per proteggere i civili»…

In un certo senso sì, proprio una nuova Somalia. Per 42 anni Gheddafi era riuscito, più con le cattive che con le buone, a tenere insieme il Paese e a guidarlo in mezzo a burrasche non da poco. Morto lui sembra che tutto vada nel disastro. Perché le milizie non mollano le armi, il governo provvisorio fa di tutto per raccoglierle ma non ce la fa. Siamo arrivati addirittura al pronunciamento da Bengasi per dividere il paese, fatto non in maniera provvisoria, perché a capo di questo fantomatico governo c’è addirittura Ahmed Al Senussi, pronipote d re Idris. Quindi non è solo una divisione amministrativa ma soprattutto politica. Al Senussi è un personaggio poco noto perché sono passati tanti anni dal colpo di stato con cui Gheddafi depose re Idris, è stato per molti anni nelle galere del raìs per avere tentato un golpe contro di lui nel 1970, poi è stato liberato negli anni Ottanta. Ma certo rappresenta almeno la memoria della monarchia libica. Non dimentichiamo che in Cirenaica la rivolta l’hanno fatta con la bandiera dei Senussi, della monarchia. Lì è scoppiata la vera resistenza che ha dato filo da torcere agli italiani e alla fine, quando gli inglesi hanno deciso di consegnare la Libia a un personaggio di rilievo, l’hanno messa nelle mani di Al Senussi, re Idris, nato e vissuto a Tobruq. Inoltre la Senussia oltre ad essere stata una organizzazione politica è anche una confraternita religiosa con più di cento anni di vita.

Che cos’è la Cirenaica quanto a interessi petroliferi della Libia?

Diciamo che i porti più importanti sono proprio in Cirenaica che presenta il più alto numero di giacimenti e di raffinerie, a Ras Lanuf con 220mila barili al giorno, a Marsa el Brega e a Tobruq. Certo ce ne sono anche in Tripolitania e nella Sirte, molti pozzi sono anche in mare, ma la parte principale di queste «oasi del petrolio» sono proprio in Cirenaica. Ricca, non dimentichiamolo, anche di acqua. Il grande progetto di Gheddafi, il famoso River, il fiume sotterraneo – che anche gli insorti chiesero alla Nato di non bombardate – scorre da Kufra fino al mare, prosegue lungo tutta la costa e risale da Tripoli verso Gadames. È costato circa 30 miliardi di dollari e non si sa quanto durerà quest’acqua. È una enorme bolla sotterranea dalla quale attingono tutte le aree vicine, così gigantesco che è stata costruita una fabbrica per allestire manufatti addatti alla canalizzazione. È il rubinetto della Cirenaica e della Libia. Chi lo controlla controlla il Paese. Qundi non ci sono solo gli introiti petroliferi ma questo «rubinetto» di una fonte come l’acqua decisiva quanto s enon più del petrolio. Un’acqua che ha creato una fertilità che da tempo ha dato quasi l’autonomia alimentare alla Libia, trasformando il litorale nell’orto che produce per i sei milioni di abitanti.

Quale «paese arabo» potrebbe esserci «dietro»questo pronunciamento della Cirenaica? Shalgam, l’autorevole ambasciatore all’Onu della Libia, prima con Gheddafi e poi passato agli insorti, ripete che non vuole «una Libia controllata dal Qatar»…

Indubbiamente il Qatar è interessato. C’era un inserto straordinario di Le Monde la scorsa settimana tutto dedicato ai nuovi interessi strategici della petromonarchia del Qatar, sul Medio Oriente, in Africa e nel mondo intero dove ha comprato terre ovunque. Il Qatar punta ad avere riserve di petrodollari enormi. E non dimentichiamo che fra le milizie che combattevano contro Gheddafi c’erano alcune centinaia – migliaia per altre fonti – di militari del Qatar. E hanno anche capacità d’intelligence e di forniture di armi.

L’unico accordo possibile in Libia è sull’Islam, che finirà nella nuova Costituzione. Per il resto, le milizie spadroneggiano in armi e cresce il ruolo degli integralisti islamici con il capo militare di Tripoli Belhadj…

Peggio. Il rapporto dell’Onu conferma le denunce di Amnesty International, le stragi contro i vinti, le carcerazioni arbitarie, con quasi 8.000 i detenuti, la pratica diffusa della tortura contro i civili lealisti. Mi chiedo come in questo enorme disordine si potrà arrivare alle elezioni di giugno, così vicine. E si aprono problemi per l’Italia che sta cercando nuovi scambi industriali e di recuperare investimenti e ruolo. Dopo le mega-promesse di Gheddafi, nulla sarà più facile. E poi c’è la questione della famosa litoranea che dovevamo costruire in 25 anni: adesso i nuovi dirigenti della Libia chiedono che venga fatta in cinque anni e con un esborso enorme di finanziamenti.

Nena News

Tratto da: http://nena-news.globalist.it/?p=17650.


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mardi, 13 mars 2012

La Libye, de la « libération » à la somalisation

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La Libye, de la « libération » à la somalisation 

par Camille Galic - Ex: http://www.polemia.com/ 

Alors que les turbulences se poursuivent en Egypte et en Tunisie, où l’asphyxie du tourisme et le départ des investisseurs provoquent un chômage sans précédent, le risque (prévisible) de sécession de la Cyrénaïque remet la Libye au premier plan, affolant chancelleries et rédactions.

Le 8 mars était trompettée une excellente nouvelle : après « trente-trois ans » de total dévouement à un régime qu’il vient de découvrir « criminel », Abdo Hussameddine, vice-ministre syrien du Pétrole, choisissait de « rejoindre la révolution du peuple qui rejette l'injustice » et de reprendre ainsi « le droit chemin ». Cette miraculeuse conversion à la démocratie est aussi une inestimable prise de guerre pour les rebelles syriens réputés, par notre ministre Alain Juppé en particulier, incarner les droits de l’homme.

Mais cette sensationnelle annonce faisait bientôt place à une autre, beaucoup moins réjouissante pour les zélateurs des « printemps arabes » : l’éventualité de la « dislocation de la Libye », avec la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux, chefs de tribu et commandants de milice réunis à Benghazi – deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Muammar Kadhafi – devant des milliers de personnes qui les ont follement applaudis. Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, répliquait aussitôt à cette « provocation » par la menace de « recourir à la force » pour mater les « séparatistes ». S’il réprime la rébellion de ces derniers avec la vigueur d’un Bachar al-Assad, quel dilemme pour Nicolas Sarkozy qui, le 1er septembre à l’Elysée, et au nom des « Amis de la Libye » (dont le Britannique David Cameron, l’onusien Ban-Ki-Moon et l’émir du Katar), remettait au même Abdeljalil 15 milliards de dollars pour la « reconstruction de la Libye nouvelle » ! Un mirage exalté par tous les médias.

Un pays livré à des milices surarmées

Du coup, c’est l’affolement dans les rédactions. « Libye : l’autonomie de l’Est fait craindre une partition du pays », titrait Le Parisien, « Menace d‘une nouvelle guerre civile », s’inquiétait Libération, « Libérée de Kadhafi, la Libye s’enfonce dans le chaos », constatait avec tristesse Le Nouvel Observateur ; l’AFP évoquait un « risque de somalisation » et Le Point lui-même, où sévit Bernard-Henri Lévy, héraut de la « croisade » contre Kadhafi et tombeur du raïs, admettait par la plume de son correspondant Armin Arefi l’extrême gravité de la situation : « Ce devait être le grand succès international du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Mais la Libye post-Kadhafi semble inexorablement basculer dans l'impasse. L'annonce de l'autonomie de la région de Cyrénaïque a fait l'effet d'une bombe. » Les conséquences en seront d’autant plus graves et plus sanglantes que, depuis la révolution, la Libye souffre d’un « fléau » : « l'abondance d'armes en libre circulation à travers le pays ». Ces armes, fournies notamment par les « officiers de liaison » français envoyés par Paris, avaient été « confiées aux rebelles organisés en milices pour se débarrasser de Muammar Kadhafi ». Las ! Les milices sont désormais « hors de contrôle » et, selon le diplomate français Patrick Haimzadeh cité par l’hebdomadaire de François Pinault, il n'est donc pas exclu que les autonomistes de Benghazi « aillent à l'affrontement avec le gouvernement central, en cas de refus », tant ils sont convaincus que « la révolution a été déviée » et qu’elle leur a été confisquée par Tripoli.

Conclusion de Armin Arefi : « Si le candidat Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir évité le bain de sang que promettait Muammar Kadhafi à Benghazi, il semble bien moins se soucier aujourd'hui du sort d'un pays miné par les intérêts personnels et les rivalités, tant régionales que tribales […] Nicolas Sarkozy s'attendait à une guerre pliée en une semaine, car il ne connaissait pas la société libyenne. Or on ne change pas une culture politique en quelques mois. Cette situation va durer au moins dix ans. »

« Silence médiatique » malgré le tocsin

Mais qu’importait, sans doute, aux yeux du président-candidat ! « Le temps où les caméras, appareils photo et plumes du monde entier informaient non-stop sur la Libye paraît bien loin. La Libye est retournée au silence médiatique. Les regards se sont tournés vers la révolution suivante, en Syrie », commentait de son côté Gaël Cogné sur France TV Info, grand service de « l’actu en continu » lancé en fanfare le 14 novembre dernier par le géant France Télévisions, avec l’ambition d’être « la première plateforme d'informations en temps réel du service public », alimentée par les multiples rédactions de la télévision d’Etat.

Evoquant les cent cinquante tribus composant la société libyenne et agitées de violents antagonismes, Gaël Cogné écrit benoîtement que « ces divisions ne sont pas une surprise ».
Eh bien si, c’en est une, et de taille pour le bon peuple, qui a financé de ses deniers durement gagnés une intervention militaire (au coût exorbitant en ces temps de crise : plus de 350 millions d’euros, estimait L’Express du 28/09/2011) mais dont on lui avait juré qu’elle procurerait un avenir radieux au peuple libyen et, à la France, un marché du siècle : « A ceux qui parlent d’argent, je fais remarquer que c'est aussi un investissement sur l'avenir », avait osé déclarer un mois plus tôt notre inénarrable ministre des Affaires étrangères au quotidien Le Parisien (du 27/8/2011). Un investissement bien compromis par les événements actuels.

Pourtant, les mises en garde n’avaient pas manqué. Le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, avait prédit dès les premiers temps de l'insurrection que les tensions entre tribus « pourraient causer des guerres civiles ». Une mise en garde avait été lancée d’emblée par Polémia qui, sur son site, avait multiplié les alertes (1) dans des articles où était clairement souligné le risque de « partition » du pays, à partir des travaux de Bernard Lugan. Dès le 13 mars 2011, le célèbre africaniste avait déploré qu’ « en écoutant BHL et non les spécialistes de la région, le président Sarkozy ait involontairement redonné vie au plan Bevin-Sforza rejeté par les Nations unies en 1949 ». Et Lugan d’expliquer : « Ce plan proposait la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque, qui produit l’essentiel du pétrole. Voilà donc la première étape de ce plan oublié désormais réalisée avec la reconnaissance par la France, suivie par l’UE, du gouvernement insurrectionnel de la Cyrénaïque… Deux Etats existent donc sur les ruines de la défunte Libye : la Cyrénaïque – provisoirement ? – aux mains des insurgés, et la Tripolitaine. C’est à partir de cette donnée qu’il convient d’analyser la situation, tout le reste n’étant une fois encore que stérile bavardage, vaine gesticulation et soumission à la dictature de l’émotionnel. »

La fidélité de BHL… à Israël

Mais qui avait écouté Lugan (2) parmi les innombrables « spécialistes » de France Télévisions et des autres médias qui nous affirment aujourd’hui assister « sans surprise » aux déchirements libyens ?

Le seul qui ait eu alors droit à la parole était M. Lévy, promu par le chef de l’Etat véritable ministre en exercice des Affaires étrangères et de la Guerre (et même des Finances puisqu’il nous fit attribuer en juin dernier une première aide de 290 millions d'euros à ses protégés du Conseil national de transition) alors qu’on sait aujourd’hui qu’il n’agissait nullement au profit de la France. Au contraire. Dans l’affaire de Libye, « J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », devait-il proclamer fièrement le 20 novembre devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui tenait à Paris sa première convention nationale – voir le « Billet » de Polémia du 22/11/2011. Allez savoir pourquoi, cette brûlante profession de foi (et d’allégeance à un Etat étranger) fut occultée… comme l’avaient été les risques de notre interventionnisme en Libye, et les fruits amers qu’il ne manquerait pas de porter, en commençant par l’éclatement du pays prétendument libéré – avec la vague migratoire et la réaction islamiste que cela ne manquera pas de susciter. Ce n’est du reste pas un hasard si, sans doute informés des intentions des « séparatistes » de Benghazi, les barbus libyens, déjà très influents au sein du CNT, avaient créé le 3 mars le parti Justice et Construction présidé par Mohammed Sawane, représentant des Frères musulmans… et farouchement opposé à l'autonomie de la Cyrénaïque, qu'il considère selon Armin Arefi comme « une première étape avant la scission totale de la région ».

Une dislocation organisée

Mais la « dislocation géopolitique mondiale » ne fut-elle pas l’objectif de l'OTAN en Libye, comme le soulignait ici même Xavière Jardez le 9 août 2011 en commentant un rapport du Laboratoire européen d'anticipation politique (LEAP), think-tank monégasque dirigé par Franck Biancheri (3)? L’entreprise était alors menée par Washington, le Katar se chargeant d’une partie du financement et de la mise en scène médiatique, celle de la « libération » de Tripoli par exemple. Or, simple hasard, cet émirat pétrolier serait aujourd’hui très actif auprès des autonomistes de Benghazi.

Evoquant la campagne de l’OTAN, X. Jardez écrivait : « On demanda à l’opinion publique d’approuver, non de penser. » Et voilà cette opinion frappée de stupéfaction quand elle apprend que le pays qu’on lui avait dit arraché à la tyrannie et à la barbarie risque de connaître l’épouvantable destin de la Somalie, livrée à des factions se livrant une guerre inexpiable et redevenue un repaire des pirates. Ce que furent, soit dit en passant, la côte des Syrtes et celle de la Cyrénaïque pendant des siècles.

Camille Galic
9/03/2012

Notes

(1) Voir entre autres les articles sur Polémia

(2) Une interview par Robert Ménard fut déprogrammée en catastrophe fin décembre dernier par la chaîne itélé car elle n’était pas « dans la ligne » – voir http://www.polemia.com/article.php?id=4408
(3)
Opérations militaires de l'OTAN en Libye : accélérateur d'une dislocation géopolitique mondiale ?

Correspondance Polémia – 9/03/2012

jeudi, 08 mars 2012

„Die größten Demonstrationen finden für Assad statt“

Im Gespräch mit Manuel Ochsenreiter über Syrien:

„Die größten Demonstrationen finden für Assad statt“

     

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

 

Manuel Ochsenreiter

Die Position des Westens in der Syrien-Frage ist eindeutig: Assad muß so schnell wie möglich weg, damit Menschenrechte, Demokratie und Freiheit endlich auch dort herrschen. So will man es zumindest den eigenen Bürgern verkaufen. BN-Autor Robin Classen hat dieses „seltsame Schauspiel“ bereits kritisiert. Im Gespräch mit dem Nahost-Experten Manuel Ochsenreiter bohrt er nun nach den Hintergründen der Konflikte in und um Syrien.

BlaueNarzisse.de: Herr Ochsenreiter: Sie sind Chefredakteur des Monatsmagazins ZUERST! und fallen dort vor allem durch sehr klar positionierte und auch umstrittene Kommentare zur Außenpolitik, insbesondere im Nahen Osten, auf. Können Sie uns kurz Ihren Werdegang und ihre außenpolitische Erfahrung schildern?

Manuel Ochsenreiter: Im Jahr 2004 wurde ich Chefredakteur der Deutschen Militärzeitschrift (DMZ). Neben Militärgeschichte und -technik beschäftigt sich die DMZ – für die ich heute noch schreibe – auch mit internationaler Sicherheitspolitik und Geopolitik. Die zentrale Frage lautet immer: Was geht das uns als Deutsche an? Inwiefern betrifft es uns? Und falls es uns betrifft: Wie definieren wir unsere nationalen Interessen?

Nach dem sogenannten „Sommerkrieg“ zwischen Israel und der libanesischen Hisbollah im Jahr 2006 schickte auch die Bundesregierung im Rahmen der UNIFIL-Mission der Vereinten Nationen deutsche Fregatten in den Einsatz vor der libanesischen Küste. Für mich als DMZ-Macher war das natürlich besonders interessant. So entstanden nach langer intensiver Vorbereitung mehrere Interviews und Reportagen über die Hisbollah im Libanon. Ich wollte etwas anderes machen als alle anderen. Ich finde es immer spannend, dorthin zu gehen, wohin die anderen – etablierten Medien – nicht gehen.

Seit dieser Zeit bereise ich intensiv den Nahen Osten, führe Gespräche und Interviews mit genau jenen Leuten, an die oftmals die etablierten deutschen Medien nicht oder nur sehr schwer rankommen – Angehörige der libanesischen Hisbollah, der palästinensischen Hamas, arabische Nationalisten, Widerstandskämpfer, auch die Anwältin des ermordeten irakischen Staatspräsidenten Saddam Hussein habe ich bereits interviewt und eine Homestory über sie geschrieben. „Umstritten“ ist dabei lediglich die Frage, ob man mit diesen Leuten überhaupt sprechen sollte. Als Journalist kann ich solche Einwände aber absolut nicht nachvollziehen. In ZUERST! setze ich als Chefredakteur diese Arbeit natürlich fort. Auch dort heißt die Devise: Während andere „nur“ darüber schreiben, gehen wir direkt dorthin, wo die Musik spielt. Und da wären wir schon wieder bei Syrien oder dem Iran.

Sie sind viel gereist, waren nun auch schon mehrfach in Syrien. Welchen Eindruck hatten Sie vom politischen, sozialen und wirtschaftlichen System dort unter Herrscher Assad?

Ich war nie lange genug dort, um umfassend darüber urteilen zu können. Das maßen sich jene Kollegen an, die von ihren beheizten Büros und ergonomisch geformten Redakteurssesseln gerne über andere Staaten und deren Völker urteilen und Ferndiagnosen abgeben. In vielen Gesprächen mit Syrern habe ich früher – vor 2011 und dem sogenannten „Arabischen Frühling“ – immer wieder Kritik gehört. Vieles sei schwierig, vor allem junge Studenten beklagten sich über fehlende Perspektiven. Die Ursache wurde aber nicht nur bei Assad und seiner Regierung gesehen, sondern in der internationalen Isolation und den Embargos (die es bereits lange vor den aktuellen Ereignissen gab).

Heute demonstrieren diese Leute übrigens für ihre Regierung und sind nicht etwa Teil der sogenannten „Oppositionsbewegung“. Interessanterweise hat aber auch das deutsche Bundeswirtschaftsministerium Syrien noch im Jahr 2011 eine positive Prognose ausgestellt. Noch im Februar 2011 – wenige Wochen vor der internationalen Kampagne gegen Damaskus – bereiste eine deutsche Wirtschaftsdelegation das Land. Staatssekretär Bernd Pfaffenbach kommentierte damals enthusiastisch: „Syrien ist nicht nur ein Land mit einer großartigen Kultur, die weit in die Zeit vor dem Islam oder dem Christentum zurückreicht; Syrien hat auch im Bereich der Wirtschaft viel zu bieten. Der wirtschaftliche Austausch zwischen Deutschland und Syrien ist bereits intensiv. Es besteht schon heute eine gute Zusammenarbeit. Wir beobachten mit großem Interesse, dass sich Syrien modernisiert. Das Land entwickelt sich konsequent auf dem Weg zu einer sozialen Marktwirtschaft.“ Nur kurze Zeit später wollte man von all diesen positiven Bewertungen nichts mehr wissen. Warum wohl?

Einige Randmedien in Deutschland behaupten, die Presseberichterstattung über Syrien sei stark manipuliert, Meldungen einer dubiosen kleinen Nachrichtenagentur aus London würden unhinterfragt von allen großen Medien herangezogen. Wie sehen Sie das? Findet in der syrischen Medienlandschaft eine kontroverse Diskussion statt oder ist man auch dort gleichgeschaltet?

Das Problem ist grundsätzlich die Informationslage. Das Londoner Syrian Observatory for Human Rights, welches Sie erwähnen, „versorgt“ in der Tat die westlichen Mainstreammedien mit Horrornachrichten aus Syrien. Diese Meldungen werden von den Redaktionen weder überprüft noch hinterfragt – eigentlich ein Unding! Sie bezeichnen das Observatory als eine „Nachrichtenagentur“. Bereits das ist falsch. Diese Beobachtungsstelle sitzt in einem Tante-Emma-Laden in der britischen Hauptstadt. Nur zwei Personen, der Betreiber und eine Sekretärin, arbeiten dort – schießen aber dafür eine Unmenge an Meldungen über angebliche Verbrechen der syrischen Sicherheitskräfte in die Medienwelt, die diese bereitwillig aufsaugt und weiterverbreitet. Stets natürlich mit dem Hinweis „...nach Angaben der syrischen Opposition.“

Woher diese sogenannte „Beobachtungsstelle“ ihrerseits ihre Informationen bezieht, bleibt im Dunkeln. Zudem soll der Betreiber der Beobachtungsstelle wiederum der Muslimbruderschaft nahestehen, also einer Organisation, die mit Waffengewalt gegen die syrische Regierung kämpft und das nicht erst seit einem Jahr. In den „Berichten“ wird diese Nähe zur Muslimbruderschaft freilich verschleiert. Derzeit sitzt das westliche Publikum wohl einer riesigen Desinformationskampagne auf, geboren in einem Londoner Ladengeschäft, verbreitet durch die großen etablierten Medien. Das ganze wirft ein schlechtes Licht auf die großen Medienhäuser. Daß nun vor allem die kleineren, unabhängigen und geistig beweglicheren Medien – sowohl von links als auch rechts – diesen Mißstand aufspießen, ist bitter notwendig.

In Syrien wird die westliche Kampagne durchaus diskutiert. Mit ihren Satellitenschüsseln empfangen die Syrer auch ausländische Kanäle. Es ist oftmals erschreckend, was sie dort zu sehen bekommen. Etwa dann, wenn salafistische Prediger aus Saudi-Arabien die syrischen Bürger auffordern, gegen Assad zu kämpfen und sagen, nach dem „Sieg“ würde man die Alawiten ermorden und die Christen vertreiben. Im Westen hört man freilich wenig oder gar nichts darüber. Natürlich berichten die öffentlich-rechtlichen Medien in Syrien über die Desinformationskampagnen aus dem Westen.

Was sehen Sie als Grund für das Aufbegehren der Bevölkerung an: Sind es wirtschaftliche oder soziale Probleme, will das Volk wirklich eine Demokratie oder steht hinter den „Allahu akbar“-Demonstrationen der internationale Islamismus?

Ich sehe derzeit nur ein „Aufbegehren der Bevölkerung“, wie Sie es beschreiben, gegen die ausländische Einmischung in syrische Angelegenheiten. Als im vergangenen Jahr die sogenannten „Tage des Zorns“ dort begonnen haben, gab es keine großen Demonstrationen. Die Situation in Syrien ist nicht mit der beispielsweise in Ägypten vergleichbar, wo Massen an Menschen tage- oder gar wochenlang auf öffentlichen Plätzen ausharrten, um gegen die Regierung zu rebellieren.

Das versteht man hier im Westen nicht, wo Medien und Politik gerne grobschlächtig alles vereinheitlichen und vereinfachen wollen. Die Demonstrationen fanden vor allem nach den Freitagspredigten statt, und nur wenige Aktivisten nahmen daran teil. Viele Fernsehbilder, die wir zu sehen bekamen und die Massen an Menschen zeigten, stammten in Wirklichkeit gar nicht aus Syrien, sondern aus anderen arabischen Staaten. Die größten Demonstrationen, die das Land jemals gesehen haben dürfte, finden stattdessen für Assad statt. Doch diese Massenversammlungen, auf denen die religiösen Führer des Landes – Christen und Muslime –, syrische Popstars und Künstler ihre Solidarität mit ihrer Regierung bekunden, werden bei uns wiederum entweder ignoriert oder kleingeredet – außer in den von Ihnen bereits genannten „Randmedien“. Auch die ZUERST! brachte in der Vergangenheit zahlreiche Berichte aus erster Hand und veröffentlichte Interviews zu diesem Thema.

Natürlich wünscht sich ein Großteil der Syrer Reformen, aber keine Revolution gegen Assad. Dieser galt und gilt dort – man will es bei uns ja kaum glauben – als Reformer. Die neue Verfassung, über die jetzt trotz der bürgerkriegsähnlichen Zustände in manchen Städten abgestimmt wurde, begrüßt man dort einhellig. Der deutsche Außenminister Guido Westerwelle bezeichnete diese Verfassung übrigens als „Farce“, obwohl er sie nicht einmal gelesen haben dürfte.

In wenigen Tagen erscheint der zweite Teil dieses Gesprächs: „Nach einer westlichen Befreiung würden die Kirchen brennen!“

Das Gespräch führte BN-Autor Robin Classen. Hat Ihnen dieses Gespräch gefallen? Dann übernehmen Sie eine Autorenpatenschaft für ihn. Mehr darüber hier.

mercredi, 07 mars 2012

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus

Turkije dreigt met annexatie Noord-Cyprus


Ex: http://rechtsactueel.wordpress.com/

In augustus 1960 werd Cyprus onafhankelijk van Groot-Brittannië nadat de Cypriotische politici hadden beloofd af te zien van enosis (eenheid met Griekenland) en taksim (verdeling van Cyprus tussen Grieken en Turken). Na politieke spanningen viel Turkije Cyprus binnen op 20 juli 1974 en dwong de taksim op. De Grieken in het noorden van Cyprus werden verdreven en het noorden werd de Turkse Republiek van Noord-Cyprus. Nu dreigt Turkije met de volledige annexatie van het gebied, dat wettelijk gezien een deel van de EU is.

Onderhandelingen over hereniging van de twee Cyprussen slepen al langer aan. Men moet echter rekening houden met het feit dat de Europese Unie Cyprus als geheel ziet als een volwaardig lid van de EU en de Noord-Cypriotische regering niet erkent.  Griekenland zit nu echter in diepe problemen en de verkiezingen van 29 april gaan daar niets aan verbeteren. Als die verkiezingen nog wel doorgaan aangezien de kans groot is dat Griekenland op 20 of 23 maart economisch volledig instort. Turks premier Erdogan heeft dit ook gezien en ziet de kans schoon.

Op 4 maart 2012  zei Turks minister voor Europese Zaken Egemen Bagns tegen de Turks Cypriotische krant Kibris dat indien de onderhandelingen voor hereniging niet een pak positiever worden (lees: gunstiger voor de Turken) Noord-Cyprus wel eens zou kunnen teruggebracht worden tot een Turkse provincie doordat Turkije zou overgaan tot annexatie. Dat laatste woord werd letterlijk gebruikt door de Turkse minister. De logische verdere vraag is dan ook de houding die het het Turkse leger aanneemt wanneer het opnieuw landt op Cyprus, hun deel overneemt en vervolgens ziet dat de andere kant momenteel in chaos verkeert. Het zou niet de eerste keer zijn dat men in naam van stabiliteit, ordebewaring, etc… dan ineens zou kiezen voor de volledige annexatie van Cyprus.

Dreigen met het opschorten van onderhandelingen over Turks lidmaatschap door de EU gaan niet veel uithalen. Op 27 juli zou Cyprus immers het roterende voorzitterschap van de EU overnemen in welk geval Turkije dreigt met het afbreken van enige dialoog met de EU. De Italiaanse minister van Buitenlandse Zaken maakte alvast een mooie buiging voor Turkije door bij een ontmoeting met Turks minister van Buitenlandse Zaken, Ahmet Davutoglu, te stellen dat er snel concrete vooruitgang moet komen in de herenigingsgesprekken. Ironisch genoeg is de enige kritiek op het Turkse dreigement te horen vanuit Turks Noord-Cypriotische hoek. De Republikeinse Turkse Partij, de oppositie in Noord-Cyprus, verwierp het Turkse dreigement als complete waanzin en als volledig onaanvaardbaar.

Ondertussen blijft het stil in de media hierover. Het was anders voorpaginanieuws in Cyprus en Griekenland.

jeudi, 16 février 2012

Syrien: Geheimoperationen und Sabotage der CIA und des MI6

Syrien: Geheimoperationen und Sabotage der CIA und des MI6

Felicity Arbuthnot

Für alle, die sich über die tatsächlichen Ereignisse in Syrien unschlüssig sind, und sich fragen, wie Präsident Assad, der noch vor einem Jahrzehnt als »der heutige Atatürk« gepriesen wurde, so plötzlich zum letzten verbliebenen größenwahnsinnigen Gewaltherrscher mutierte, dessen Volk ein von den USA angeführtes Aufgebot an Staaten mit umfassenden Waffenlieferungen und unter Zerstörung ihrer Heime und ihres Landes, ihrer Existenzgrundlage und dem Verlust an Menschenleben die »Freiheit« bringen muss, hier nun ein heilsames Lehrstück aus der Geschichte.

»Um das Vorgehen von Befreiungskräften (sic) zu ermöglichen und zu befördern, … sollte man sich verstärkt bemühen, gleich in der Frühphase des Aufstandes und des Eingreifens wichtige Persönlichkeiten zu eliminieren,…

Sobald eine politische Entscheidung getroffen wurde, steht die CIA bereit, und der SIS (MI6) wird versuchen, kleinere Sabotageakte und Handstreiche in Syrien durchzuführen, wobei man sich der Kontakte zu einzelnen Personen bedienen würde… Zwischenfälle sollten sich nicht ausschließlich auf Damaskus beschränken…

Und weiter: Ein »notwendiges Ausmaß an Furcht … Grenzzwischenfälle und (manipulierte) Zusammenstöße an den Grenzen könnten dann als Vorwand für eine Intervention genommen werden… Die CIA und der SIS (MI6) sollten sich geeigneter Mittel der psychologischen Kriegsführung und geheimdienstlicher Operationen vor Ort bedienen, um Spannungen zu schüren,« Aus einem der Öffentlichkeit zugespielten amerikanisch-britischen Geheimdienstdokument , London, Washington, 1957)

»Die Vorstellung objektiver Wahrheit verliert in der Welt an Bedeutung. Lügen werden in die Geschichte eingehen.« George Orwell (Eric Arthur Blair 1903-1950)

Könnte es sein, dass das derzeitige Säbelrasseln gegen Syrien1 auf amerikanisch-britische Regierungskonzepte zurückgeht, die erst 2003 entdeckt wurden und seitdem verschwiegen oder selbst in Darstellungen des zeitlichen Ablaufs der BBC bewusst unterschlagen wurden?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/felicity-arbuthnot/syrien-geheimoperationen-und-sabotage-der-cia-und-des-mi6.html

mercredi, 15 février 2012

Egypte : Les Etats Unis et l’ UE à la tête d’un complot visant à diviser le pays en quatre mini-Etats ?

Egypte : Les Etats Unis et l’ UE à la tête d’un complot visant à diviser le pays en quatre mini-Etats ?

 
Des unités des forces armées ont été déployées dans les rues et les artères de l’ensemble des villes égyptiennes. Des blindés et des véhicules militaires ont pris position tout au long de la route menant vers l’aéroport, devant les édifices publics, les alentours des bâtiments et les immeubles abritant les sièges administratifs.

Il en est de même pour les représentations diplomatiques qui furent également quadrillées par les militaires. Si les autorités et le conseil militaire ne se sont pas encore exprimés sur ces nouveaux développements de la situation, la presse égyptienne, citant des sources judiciaires, évoquent la mise à nu d’un complot visant à diviser le pays en quatre mini-Etats. La thèse d’un éventuel coup d’Etat militaire a été également évoquée par des milieux islamistes mais sans donner de détails. En effet, les forces armées se sont déployées dans les principales artères de la capitale alors que des unités militaires ont quadrillé les institutions de l’Etat, a rapporté la presse égyptienne. Il en est de même pour Alexandrie et les autres grandes villes du pays qui sont sous le contrôle des forces armées.

La presse égyptienne parle de mise à nu d’un complot visant à diviser le pays en quatre mini-Etats. Selon l’information rapportée par plusieurs titres, le projet prévoit la création de trois nouveaux Etats, l’un pour les chrétiens avec comme capitale Alexandrie, le deuxième au Sinaï. Le troisième pour les Berbères et le quatrième à Nouba. Cet état de fait intervient également à la veille du début d’une grève générale et à deux jours de la désobéissance civile, lancées par le mouvement des jeunes du 6 avril et plusieurs organisations de la société civile. Le Conseil militaire n’a pas justifié pour l’instant le déploiement de ses troupes dans les villes égyptiennes. Seul un communiqué du Conseil suprême des forces armées (CSFA) a annoncé l’envoi de patrouilles à travers le pays pour maintenir la sécurité des bâtiments publics et privés. De son côté, le général Sami Anane, chef d’état-major des forces armées égyptiennes, a exhorté les citoyens à préserver la sécurité et la stabilité du pays par le travail et la production, a-t-il indiqué.

Le complot contre l’Etat est la thèse retenue par deux magistrats instructeurs dans l’enquête incriminant des organisations nationales et étrangères activant sous le chapeau d’associations à caractère caritatif. Ces organisations avaient pour mission de diviser le pays en quatre mini-Etats, a indiqué le journal Al-Ahram, citant des sources judiciaires. En plus du plan dudit découpage, des cartes géographiques détaillées du territoire égyptien, des photos de casernes et d’églises auraient été découvertes au siège d’une association. Une autre organisation allemande, la fondation Konrad Adenauer, et deux de ses employés de nationalité allemande sont accusés dans cette affaire. Des sommes d’argent estimées à 55 millions de dollars avaient été utilisées entre les mois de mars et décembre 2011, par cinq organisations américaines, selon les deux magistrats. Quant à l’organisation allemande, elle a dépensé une somme de 1 600 000 euros. A ce même sujet, les associations égyptiennes ont reçu le financement de 85 millions de dollars, selon les enquêteurs.

Quarante personnes égyptiennes et étrangères, dont 19 Américains, sont poursuivies par la justice mais n’ont pas encore été jugées. Des interdictions de quitter le territoire concernant les Egyptiens et les étrangers avaient été délivrées par la justice égyptienne. Ces mesures ont touché le fils d’une haute personnalité américaine, a-t-on appris. Ces membres d’associations sont accusés d’avoir agi sans autorisation pour mener des activités purement politiques. «Nous sommes en possession de l’acte d’accusation et nous sommes en train de l’étudier pour comprendre qui est mis en cause et ce à quoi nous pouvons nous attendre». Telle a été la réaction du département d’Etat américain à ce sujet. L’aide annuelle américaine, estimée à 1, 3 milliard de dollars en faveur de l’armée, aurait été suspendue. Un autre sénateur républicain, Lindsey Graham, avait averti que l’aide militaire américaine à l’Egypte était, selon lui «en jeu». Trois autres sénateurs américains – les républicains John McCain et Kelly Ayotte ainsi que leur collègue indépendant Joe Lieberman – ont mis en garde l’Egypte sur ce sujet, estimant que le risque d’une rupture entre les deux pays avait rarement été aussi grand. Répliquant aux déclarations des Américains, le Premier ministre égyptien a indiqué que son pays ne céderait pas au chantage de quiconque et que la justice mènerait son travail jusqu’au bout, a-t-il conclu.

Comme nous l’avons indiqué dans nos précédentes éditions, un appel à la désobéissance civile à partir du 12 février a été lancé par plusieurs organisations égyptiennes à travers le réseau social «Facebook». Néanmoins, des politologues égyptiens expliquent que le déploiement des forces armées avait des relations non seulement après les informations évoquant un complot contre l’Etat mais également à la suite de la grève générale et à l’appel à la désobéissance civile. Une quarantaine d’organisations et d’associations égyptiennes ainsi que 16 pays auraient indiqué qu’ils respecteraient l’appel à la grève et à la désobéissance civile. Selon un représentant de l’organisation du 6 Avril, la durée de la grève et de la désobéissance civile est fixée à 3 jours. Des leaders islamistes ont déclaré à la presse qu’un coup d’Etat militaire n’est pas à écarter mais sans donner plus de détails. Ces remous interviennent aussi à la veille du premier anniversaire du renversement de l’ex-Président Hosni Moubarak.

Les protestataires et les activistes des mouvements cités plus haut réclament le transfert immédiat du pouvoir aux civils. A ce sujet, les Frères musulmans ont indiqué que leurs militants ne suivraient pas le mot d’ordre visant à paralyser le pays alors que la confrérie a appelé les Egyptiens à resserrer les rangs et à ne pas mettre le pays en péril. Ces dernières 24 heures, la télévision d’Etat a multiplié les entretiens avec les citoyens et les responsables des entreprises qui rejettent l’appel lancé par le mouvement des jeunes et plusieurs autres organisations indépendantes.

Moncef Rédha

mardi, 14 février 2012

Vers un scénario libyen en Syrie ?

Vers un scénario libyen en Syrie ?

Les récentes révélations des médias israéliens selon lesquelles le Royaume-Uni et le Qatar auraient déployé en Syrie des unités de leurs forces spéciales n’ont pas laissé les autorités de Moscou indifférentes.

Jeudi, le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch, a déclaré que si ces informations s’avéraient exactes ce serait «une nouvelle très inquiétante». En effet, le site israélien Debkafile a rapporté jeudi que les combattants qui luttent contre l’armée syrienne aux alentours de la ville de Homs sont assistés par des instructeurs appartenant à des forces spéciales du Royaume-Uni et du Qatar. Selon Debkafile, les militaires étrangers ne participent

"C'est un fait que personne ne peut nier: la Syrie reçoit des armes destinées aux insurgés et aux extrémistes religieux qui profitent des mouvements de contestation pour s'emparer du pouvoir", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov

pas directement aux hostilités, mais agissent comme con-seillers militaires, assurent la communication et fournissent aux combattants armes et munitions. En outre, ces spécialistes étrangers assurent également le transport des combattants dans la zone du conflit, ainsi que la livraison de cargaisons militaires en provenance de différents fournisseurs, dont la Turquie.

Pour sa part, Hanane Aâchraoui, membre du comité exécutif de l’OLP, a considéré que l’étape franchie par la Tunisie et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), consistant dans le renvoi des ambassadeurs syriens, prouve l’existence d’une coordination entre Israël, les USA et certains pays arabes. Pour Mme Aâchraoui, les USA tentent de semer la division dans toute la région et pas seulement en Syrie, afin d’obtenir un Grand Moyen-Orient qui réponde aux attentes américaines donc israéliennes dans cette région névralgique du globe. Elle ne manquera pas, ainsi, d’exprimer, la mort dans l’âme, sa profonde désolation de voir des pays arabes impliqués dans ce plan américano-sioniste dont l’exécution ressemble étrangement au scénario libyen. Mme Aâchraoui a même précisé au journal palestinien Al Thawra al Ikhberia que l’expulsion des ambassadeurs syriens faisait partie des résolutions du congrès de Herzlia tenu en Israël sur le thème de la sécurité du Grand Israël. De nombreuses sources font état de plus en plus fréquemment  d’une subversion en Syrie fomentée depuis l’étranger.

Damas affirme que le pays est en proie à des terroristes islamistes financés et armés depuis l’étranger et déplore la perte de plus de 2 000 militaires et membres des forces de l’ordre. La télévision nationale a rapporté jeudi que l’armée syrienne a mené une opération antiterroriste dans la ville d’Al-Qoussaïr, dans la province de Homs. D’après cette source, les commandos islamistes ont disposé des explosifs dans les immeubles et  dans les rues de cette ville frontalière avec le Liban. Au terme de l’opération, l’armée syrienne aurait réussi à arrêter plusieurs terroristes, mais elle aurait, aussi, essuyé des pertes, deux soldats tués et plusieurs autres blessés. Un reportage de la chaîne Surya TV a montré, jeudi soir, que la vie reprend progressivement son cours à Homs, théâtre depuis cinq jours d’une opération antiterroriste d’envergure.  Pour sa part, l’opposition syrienne a signalé de lourdes pertes humaines.

D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres, plus de 400 personnes ont péri dans la ville depuis le 4 février. Les autorités syriennes démentent ce chiffre et assurent que la ville était pilonnée par des commandos qui, en outre, distribuaient des vidéos truquées pour compromettre le pouvoir et provoquer une ingérence étrangère en Syrie. Sur ce dernier point, personne n’a pu contredire jusqu’à présent les responsables syriens. Ni le Royaume-Uni, ni  le Qatar, soupçonnés, eux, d’avoir envoyé des troupes au sol.

A. Abdelghafour

vendredi, 10 février 2012

Auch Bin Laden wurde mal unterstützt. Der Westen gegen Assad

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Auch Bin Laden wurde mal unterstützt. Der Westen gegen Assad
       
Geschrieben von: Robin Classen   
Ex: http://www.blauenarzisse.de/

Es war ein seltsames Schauspiel, was sich Beobachtern der letzten Tagung des UN-Sicherheitsrates bot. Schon vor der Abstimmung waren die Gesichter der Vertreter der westlichen Länder, insbesondere der US-Botschafterin Susan Rice, von Frustration und Missmut gezeichnet. Nach der Abstimmung, bei der Russland und China ihr Veto einlegten, eskalierte die Situation beinahe. Susan Rice giftete ins Mikrofon, dass man „angewidert“ sei, der britische Außenminister William Hague fragte offen, wie viele Menschen denn noch sterben müssten, bis Russland und China ihre eigenen Interessen hinten anstellten und handelten. Peter Wittig, deutscher Vertreter und der einzige Botschafter, der seine Erklärung nicht in der Landessprache vorlas, griff zum Schul-Englisch und kommentierte das Abstimmungsverhalten der beiden östlichen Vetomächte mit: „This is the real scandal.“

Russland und China legen Veto ein

Man fragt sich, worum es bei dieser Abstimmung überhaupt ging, wenn das Thema offensichtlich so polarisierend wirkte. Die Resolution, über die letztlich abgestimmt wurde, sah keine zusätzlichen Sanktionen und auch keine Rücktrittsforderung vor, sondern unterstützte einfach nur die Forderungen der Arabischen Liga. Diese, euphemistisch „Friedensplan“ genannten, Forderungen besagten, dass Assad alle Sicherheitskräfte aus den syrischen Städten binnen 15 Tagen abziehen, sämtliche Terrorverdächtige freilassen und arabische „Beobachter“ ins Land lassen müsse. Für Syrien würden diese Forderungen letzten Endes bedeuten, dass Islamisten und Terroristen ohne Strafverfolgung auf freien Fuß gesetzt und die Sicherheit in Syriens Städten, gerade für ethnische und religiöse Minderheiten, völlig aufgegeben würde.

Außerdem bliebe Assad im Falle einer Befolgung dieser Forderungen der mehrheitlich islamistischen Mitglieder der Arabischen Liga wohl nur noch der Rücktritt. Kein Wunder also, dass Assad zwar verbal zugestimmt, aber bisher noch nicht gehandelt hat. Dieser Umstand wird von China und Russland kritisiert, von denen vor allem die Russen natürlich auch eigene Interessen verfolgen dürfte, denn Syrien ist einer ihrer besten Handelspartner in der arabischen Welt. Nichtsdestotrotz erscheinen die Argumente der beiden Großmächte überzeugend: An die gewalttätigen Demonstranten, die Islamisten, stellt die UN-Resolution nämlich keinerlei Forderungen, verurteilt deren menschenverachtendes Treiben in keiner Silbe.

Die Arabische Liga: Ein Zusammenschluss islamistischer Staaten?

Es ist ein handfester Skandal, dass der UN-Sicherheitsrat sich allen Ernstes einer Forderung anschließt, die von theokratischen Diktaturen ausgearbeitet wurde, um ihren militanten Dschihadisten in Syrien an die Macht zu verhelfen. In der Arabischen Liga finden sich die üblichen Verdächtigen der islamischen Revolution von 2011, von Ägypten, Marokko, Tunesien über Libyen bis hin zum internationalen Islamisierungs-Financier Saudi Arabien. Wenn man bedenkt, dass Ägypten zeitweise ausgeschlossen war, weil es einen Friedensvertrag mit Israel geschlossen hatte, dürfte jeder wissen, woher der Wind in dieser Organisation weht.

Am nächsten Tag ging es auf der Münchner Sicherheitskonferenz dann auch munter weiter mit dem Russen- und Chinesen-Bashing. Diesmal nahmen die arabischen Nationen Stellung zu den Geschehnissen im Sicherheitsrat. Zunächst durfte die vollverschleierte Tawakkul Karman die Bühne betreten und ins Mikrophon bellen, dass Russen und Chinesen „die menschliche Verantwortung“ für ein bis heute nicht bewiesenes „Massaker“ in Syrien trügen und sie „im Namen der arabischen Jugend“ die Haltung der beiden Länder aufs schärfste verurteile. Erstmals auf internationalem Parkett konnte sich auch gleich der tunesische Ministerpräsident Hamad Jebali von der radikal-islamistischen Ennahda-Partei in die internationale Front einreihen und kündigte an, er sei „stolz darauf“, nun den syrischen Botschafter nach Hause zu schicken.

Meldungen über Syrien-Massaker berufen sich auf zwielichtige Nachrichtenagentur

In Syrien gehen derweil die islamistischen Proteste weiter. Was die FAZ kleinlaut preisgibt, wird ansonsten in den Medien totgeschwiegen: Die Demonstrationen werden unter dem einfachen wie unmissverständlichen Motto „Alla'hu akbar“ beworben und durchgeführt. Der Grund für die einseitige Berichterstattung im Westen, ja sogar für die Haltungen der europäischen Regierungen, dürfte in einem handfesten Medienskandal liegen. Fast alle Horrormeldungen über angebliche Massenerschießungen und Ähnlichem gehen nämlich auf ein kleines Ein-Mann-Nachrichtenbüro in London zurück, das „Syrian Observatory for Human Rights“, von dem vorher noch kein Mensch etwas gehört hat, auf dessen Meldungen sich aber nahezu alle Presseberichte berufen. Unbekannt ist, welcher Geheimdienst oder welche Organisation diese selbsternannte Nachrichtenagentur nun ins Leben gerufen hat. Manche vermuten, es handle sich um eine US-Organisation, wahrscheinlicher könnte sogar sein, dass der „Präsident“ Rami Abdul-Rahman von Saudi Arabien finanziert wird, um Europa zu einem Eingreifen in seinem Sinne zu überreden.

Fakt ist, dass Syrien mit Assad einen der liberalsten und menschlichsten Präsidenten in der gesamten arabischen Welt hat. Assad ist Alevit und gehört somit einer sehr liberalen Glaubensrichtung an, die von der Mehrheit der Muslime korrekterweise gar nicht zum Islam gezählt wird. Assad posiert mit seiner grundsätzlich unverschleierten Frau, die mit ihren engen Jeans, ihrem Schmuck und ihren modischen Blusen in keiner westlichen Großstadt auffallen würde, ganz offen im Fernsehen beim Spielen mit seinen Kindern.

Assad gehört zu den liberalsten und menschlichsten Präsidenten der arabischen Welt

Dabei scheint ihn noch nicht einmal zu stören, dass seine Frau steht und er mit den Kindern spielt, was dem aufmerksamen Araber wohl als Symbolik gelten dürfte, dass er „unter Pantoffel“ steht. Außerdem wird Assad von nahezu allen ethno-religiösen Minderheiten, gerade auch den Christen, offen unterstützt. Kaum ein Herrscher im Nahen Osten hat Minderheitenrechte so rigoros umgesetzt, kaum jemand hat Islamisten so effektiv von Übergriffen abgehalten, wie Präsident Assad. Richtig ist aber, dass er zu keinem Zeitpunkt ein Präsident der Mehrheit war, sondern immer nur ein überparteilicher, überkonfessioneller Verwalter, mit dem sich ganz Syrien mehr oder minder arrangieren konnte.

Dies war nur deshalb möglich, weil er auch den Muslimen in vielerlei Hinsicht freie Hand ließ: Unvergessen ist der Besuch von Ahmadinedschad vor zwei Jahren, als das ganze Land mit iranischen Fahnen geschmückt war und man merkte, dass Assad für die muslimische Bevölkerung weniger als Identifikationsfigur diente, als der Präsident des islamistischen Nachbarstaates. Ins Fadenkreuz der USA dürfte Assad auch deshalb gelangt sein, weil unter seiner Regie ein nordkoreanischer Atomreaktor auf syrischem Boden gebaut wurde, der dann in einer international nur rudimentär medial behandelten Nacht-und-Nebel-Aktion von israelischen Militärflugzeugen noch während der Errichtung zerstört wurde.

Auch Osama Bin Laden wurde mal unterstützt

Gerade in der letzten Zeit war aber eine verstärkte West-Anbindung Assads zu bemerken – die Lage in Syrien hatte sich beruhigt. Dies lässt die jetzige harte Hand Amerikas gegenüber dem „Verwaltungsherrscher“ Assad als ungerechtfertigt und die Unterstützung der islamistischen Opposition als naiv erscheinen. Offensichtlich hat man in Amerika vergessen, dass man vor Jahren auch Osama Bin Laden im Kampf gegen die Sowjetunion unterstützte, und genau dieser Bin Laden dann im Jahr 2001 tausende amerikanische Staatsbürger tötete. Angesichts des islamistischen Mobs auf den Straßen, der dank der amerikanischen Unterstützung über kurz oder lang wohl Assad stürzen wird, könnte man meinen, die Geschichte würde sich wie so oft wiederholen.

mercredi, 08 février 2012

Lavrov psychanalyse le bloc BAO: Syrie, ONU, vetos, “hystérie”…

Au vu de la réaction hystérique des chancelleries suite au veto russe et chinois, le Bloc Américaniste et Occidentaliste (BAO) est proche du nervous breakdown.

Lavrov psychanalyse le bloc BAO: Syrie, ONU, vetos, “hystérie”…

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Le flegmatique et inflexible ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a du tout de même laisser percer son incrédulité, en qualifiant assez justement d’“hystériques” (en plus d'être “indécentes”) les réactions occidentales, du bloc BAO, après le double veto chinois et russe au Conseil de Sécurité de l’ONU sur la question syrienne. Le mot est bien choisi dans la mesure où il renvoie au vocabulaire de la psychiatrie, car c’est évidemment à ce niveau qu'évolue aujourd’hui la pensées lobotomisée, et par conséquent pavlovienne réduite aux acquêts d’une diplomatie compulsive, des susdites diplomaties du bloc. On y trouve pêle-mêle l’élégance suffisante du Quai, l’élégance flegmatique du Foreign Office et l’élégance arrogante du département d’Etat, pour une fois réunies dans un même réflexe, face à l’échec d’un arrangement du type “No-Fly-Zone” (en Syrie), sorte de vol au-dessus d’un nid de coucous (dito, le film)…

L’agence Novosti rapporte, selon sa concision habituelle, le commentaire du ministre Lavrov.

«Les commentaires hystériques qui fusent suite au véto russo-chinois contre la résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie visent à masquer la vraie nature des événements en cours dans le pays, a déclaré lundi aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. “Il me semble qu'à l'aide de ces déclarations hystériques, on essaie surtout de cacher l'essentiel des événements qui ont eu lieu et sont actuellement en cours. Et l'essentiel, c'est qu'en Syrie, il y a plusieurs sources de violence”, a insisté M.Lavrov au terme de négociations avec son homologue bahreïni.

»“Selon le proverbe, celui qui est en colère a rarement raison”, a ajouté M. Lavrov.»

…Ou bien, certes, autres phrases proverbiales, “tout ce qui est excessif est dérisoire” (ou “tout ce qui est excessif est insignifiant”), ou “tout ce qui est exagéré” est insignifiant/dérisoire, etc. Mais nous sommes en vérité bien loin, bien au-delà du domaine proverbial et de la citation. Les exclamations américanistes-occidentalistes, – l’ambassadeur US à l’ONU “dégoûtée”, le “c’est une mascarade” d’Hillary Clinton ou le “c’est un scandale” d’Alain Juppé, – témoignent plus de l’état de leurs psychologies (ne parlons pas d'esprits) que de la vérité d’une situation, à l’ONU ou en Syrie. Inutile d’épiloguer sur cette situation du point de vue politique et diplomatique, laquelle évolue comme une duplication ébouriffante et effectivement pathologique dans les esprits américanistes-occidentalistes de la situation libyenne (même “hystérie” au vu des massacres de Kadhafi, pour aboutir à la situation actuelle, Kadhafi liquidé, désordre institutionnalisé en Libye, massacres originels devenus incertains et sans aucune assurance de la culpabilité de quiconque). (Sur ce point de la situation, l’article de Pépé Escobar du 4 février 2012 fait l’affaire.)

Nous sommes bien au-delà de la machination et de la manœuvre, puisque tout le monde sait parfaitement ce que chacun cherche dans cette aventure et qu’il est question d’observer les attitudes en fonction de cela ; la machination et la manœuvre existent évidemment, et nul n’est dupe à cet égard, et nul n’en ignore rien, et par conséquent cet aspect-là des choses est réglé. Beaucoup plus importantes, la couleur des réactions du bloc BAO, l’humeur effectivement “hystérique” qu’on ressent à partir de toutes les chancelleries des pays du bloc BAO après les avoir constatées autour de la table ronde du Conseil de Sécurité. Le docteur Lavrov n’est certes pas allé assez loin dans son diagnostic.

On se trouve devant une pure réaction d’une psychologie commune et également malade. Il s’agit de forcer les évènements à avoir le sens et la vertu dont le discours virtualiste du bloc BAO veut absolument les parer, – parce que le bloc croit effectivement à ce sens et à cette vertu, et qu’il y croit tellement fort qu’il est prêt à employer les bombes et les avions qui vont bien (plutôt des Rafale que l’Inde préfère, que des JSF que personne n’a jamais vus) pour forcer les évènements à s’y conformer. Il n’est pas, il n’est plus question de domination de l’un sur l’autre, de pression hégémoniques à l’intérieur du bloc, etc. Tous sont égaux et unis et jamais sans doute les avant-garde révolutionnaires que sont les diplomaties des pays du bloc BAO n’ont été aussi égales dans l’exécution des consignes du Système. Ce n’est plus Washington qui mène la danse, ni l’OTAN, ni les Anglo-Saxons, mais bien un unisson général des réactions effectivement “hystériques”. A cet égard, la véritable haine (le mot est d’emploi nécessaire ici) qui a éclaté contre Russes et Chinois samedi à l’ONU, le temps de l'une ou l'autre réplique annonciatrice d'une sorte de nervous breakdown, est la haine du fou contre celui qui lui dénie l’accès à l’univers que son esprit enfiévré dessine pour la satisfaction, qui frôle le besoin extatique, de ses pulsions moralisantes .

Tout cela ne crée pas une politique, ni des armées libératrices, ni les moyens d’intervenir en toute impunité, certes. Dans la vérité des situations, le bloc BAO, avec ses discours enfiévrés et ses bataillons de commentateurs complaisants (la presse-Système n’est pas en reste d’hystérie à cet égard), est bien loin, et même de plus en plus loin de pouvoir répéter, avec la même impunité énervée et agressive, la catastrophe libyenne en Syrie. De ce côté, la situation est “ouverte”. Ce qui est impressionnant, effectivement, c’est la pathologie de la psychologie qu’a révélée la séquence du vote de l’ONU. Elle nous indique que les créatures du Système que sont les directions politiques des pays du bloc BAO, et particulièrement les diplomaties habituées à la sophistication de la pensée et du langage, ne sont effectivement pas loin du nervous breakdown. Ce ne sont pas les vetos russe et chinois qui sont les vrais responsables, mais bien la main de fer du Système qui les oblige à poursuivre leur narrative jusqu’au bout, malgré les heurts de plus en plus violents, de plus en plus déstabilisants, de plus en plus déstructurants, avec la réalité des choses et la vérité des situations.