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vendredi, 30 mai 2014

LE SOUVERAINISME, UN SUICIDE POUR L'EUROPE

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LE SOUVERAINISME, UN SUICIDE POUR L'EUROPE
 
Une tribune libre de circonstance

Yann Louarn
Ex: http://metamag.fr

Alors qu'une vague dite « souverainiste » s'apprêterait à déferler lors des élections Européennes de dimanche prochain, les défenseurs d'une Europe unie semblent avoir du mal à se faire entendre tant l'idée Européenne est actuellement incarnée par la Commission de Bruxelles  ,constituée de membres nommés par les gouvernements souverains des Etats d'Europe , et par une alliance économique et politique inféodée aux intérêts américains et aux marchés économiques mondiaux.


Pourtant, cette construction européenne possède une légitimité notamment au regard de l'histoire de sa civilisation pluri-millénaire. Celle-ci a vu en permanence les peuples d'Europe s'unir, partager, inventer, construire ensemble, découvrir le monde, sans empêcher toutefois les guerres fratricides et les conflits de pouvoir. Ainsi, le siècle de 1914 aura connu deux guerres civiles qui ont anéanti des millions d'Européens, dont une bonne partie de l'élite du début du siècle dernier. Il aura pourtant été à la fois le siècle du grand suicide des peuples Européens par la guerre et celui porteur d'une volonté d'apaisement et de construction d'un ensemble politique et économique cohérent, enraciné, fort. C'est contre cela que se sont opposés les gouvernements français, anglais et allemands, pourtant censés être les moteurs de l'Europe et cela depuis des décennies. C'est le fruit de leur asservissement économique sans conditions aux USA depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.


Ils s'y sont opposés en fabriquant des institutions technocratiques, sans légitimité populaire , mais surtout en effaçant toute trace de leur passé commun, leurs traditions, leur civilisation, leurs religions ce qui devrait pourtant constituer la base de l'Union des Européens.


Ils s'y sont opposés en élargissant sans cesse un espace considéré comme uniquement économique et en affichant, depuis plusieurs décennies, la volonté de faire entrer la Turquie, c'est à dire en réalité l'empire Ottoman, ennemi historique de la civilisation européenne, dans cet ensemble « sans âme ».
Ils s'y sont opposés en laissant l'Amérique mener plusieurs guerres et même en y collaborant sur le sol Européen, comme en Serbie, au Kosovo, mais aussi des guerres d'influence, comme en Ukraine, au détriment de la Russie.


Ils s'y sont opposés en ouvrant grand les frontières de l'Europe, en favorisant l'immigration massive venue prioritairement de l'Afrique ou du Maghreb pour la France, de Turquie pour l'Allemagne et d'Asie pour l'Angleterre. Une immigration qui, petit à petit, est apparue aux peuples d'Europe comme la volonté d'une minorité de les remplacer purement et simplement par d'autres populations. Il est ainsi devenu courant de Birmingham à Bruxelles en passant par certains quartiers parisiens ou berlinois, que les Européens de souche soient minoritaires.


Ils s'y sont opposés car, au final, ces dirigeants des pays européens n'étaient que des souverainistes défendant leurs intérêts économiques propres et ceux d'une petite oligarchie dominante aujourd'hui. Mme Le Pen, M. Mélenchon ou M. De Villiers, comme M. Farage au Royaume-Uni, ne sont en fait que leurs enfants.


Des enfants contestataires certes : mais que défendent-ils au juste ?


La souveraineté de leur petite Nation en tant qu'espace géographique et entité historique face à l'union nécessaire des peuples Européens en vue de constituer une Europe souveraine et puissante. Celle-la même qu'ils refusent aux petites patries qui constituent la France ou l'Angleterre, comme en témoigne la volonté de Madame Le Pen de supprimer les régions, de ne pas reconnaître les langues régionales ou celle de M. Farage d'appeler à voter contre l'indépendance de l'Ecosse.


Ces « souverainistes » pour lesquels de nombreux européens s'apprêtent à voter et qui disent être le dernier rempart de leur peuple ( contre qui ? contre quoi ? ) sont en réalité le couteau qui pourrait provoquer le suicide de tout un continent. Un suicide pour lequel, néanmoins, les principaux responsables se trouvent au sein de la Commission de Bruxelles et dans les milieux qui ont construit cette Europe technocratique.


Ce que veut M. Farage aujourd'hui ? Empêcher les immigrés d'Europe de l'Est de se rendre en Angleterre, leur enlever tous droits sociaux, les « mettre à la mer ». Mais où était ce Monsieur à l'époque où toute l'Angleterre s'indignait contre les propos d'Enoch Powell, qui avait prédit «  l'invasion du pays » par les peuples du Tiers-Monde ? Où était M. Farage lorsque des pans entiers de la Grande-Bretagne sont tombés sous la coupe islamique et asiatique ? Il ne parlait pas. Il se taisait. Et aujourd'hui, c'est une pakistanaise responsable des jeunes de son parti, l'UKIP, qui demanderait aux citoyens anglais d'aller voter pour renvoyer « chez eux » des Européens de l'Est.


Tout comme aujourd'hui, des dirigeants du Front National, vont prôner une « tolérance zéro » envers les Roms et une restriction de l'immigration venant de l'Europe de l'Est. C'est également le parti de Marine Le Pen qui s'accroche aux DOM-TOM français, derniers vestiges d'un colonialisme dont toute l'Europe paye aujourd'hui les conséquences, et qui dans le même temps refuse qu'un Grec ou qu'un Allemand participe aux décisions collectives de l'Union des Européens.


Lorsque Jean-Luc Mélenchon, leader du Front de gauche et souverainiste jacobin lui aussi, déclare que les Français sont plus proches culturellement de la Méditerranée, du Maghreb et de l'Afrique que de l'Estonie ou de l'Ukraine et qu'ils ont un avenir commun, il ne dit pas autre chose que ces souverainistes « de droite », nostalgiques d'une époque révolue, accrochés à leurs dogmes ( et notamment celui de la France universelle ou celui de l'Angleterre conquérante ) et aveugles aux grands bouleversements, notamment démographique, de l'histoire à venir.


Quelles conséquences, quel impact sur la vie des Européens auraient une victoire ou une percée des souverainistes aux élections ? Le taux de chômage massif diminuera t-il parce que Madame Le Pen et M. Farage vont s'asseoir un peu plus souvent et avec un plus grand nombre de députés au Parlement européen ? Les banques cesseront-elles de prêter à intérêt à des Etats qui assurent pourtant leur survie ? Les millions d'étrangers extra-européens, qui souhaitent pénétrer en Europe dans ce qu'ils croient être un Eldorado, y renonceront t-ils spontanément ? Les mosquées qui fleurissent dans toute l'Europe fermeront t-elles leurs portes ? Les campagnes se repeupleront-elles par miracle ?


Non bien entendu. Car le Parlement européen ne possède aucun pouvoir mais surtout parce que ces souverainistes n'entendent aucunement renverser les élites qu'elles jugent pourtant à raison illégitimes.
Ces mêmes souverainistes n'entendent pas non plus inverser le processus migratoire qui conduit au grand remplacement en cours en Europe, puisque et Mme Le Pen et M. Farage sont des partisans acharnés de l'assimilation et d'une société dans laquelle le drapeau National est plus important que l'identité régionale, ethnique, religieuse ou culturelle.


Penser le contraire, croire dans une sortie de l'Europe qui briserait irrémédiablement l'avenir commun des peuples qui la constituent, c'est se mentir à soi-même, c'est accepter simplement et fatalement qu'après la chute de l'Empire Romain, après les guerres fratricides du 20ème siècle, l'Europe et les Européens en finissent définitivement avec leur histoire et leur civilisation dans un magma à côté duquel la guerre des Balkans ressemblerait au paradis sur terre.


Changer l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui, cela va de soi. Mais pour cela, encore faut t-il aimer les peuples qui la constituent et épouser l'idée d'une Europe-puissance.


« Quand les barbares étaient aux portes de l'Empire, les Romains discutaient du sexe des anges  ».

 

Paniek Engelse en Franse regeringen na overwinning anti-EU partijen

Paniek Engelse en Franse regeringen na overwinning anti-EU partijen

Britten zijn massa-immigratie helemaal zat

Le Figaro: Regering Hollande ‘bedrukt en radeloos’

Nederland uitzondering in EU met winst eurofielen


Sombere gezichten bij premier David Cameron (R) en Nick Klegg, wiens Liberaal-democratische partij (de Britse D66) compleet werd weggevaagd.

In Groot Brittannië en Frankrijk lijkt er paniek uitgebroken in de zittende regeringen na de enorme overwinningen van de anti-EU partijen. De Britse UKIP van Nigel Farage en het Franse Front National van Marine Le Pen werden in hun thuislanden de grootste partij, terwijl de zittende regeringspartijen een verpletterende nederlaag leden. De boodschap van de kiezers is overduidelijk: wij willen niet meer, maar minder Brussel – véél minder, en wij willen onafhankelijk en democratisch blijven.

Geschokt na overwinning Farage

Voor het eerst sinds 1910 werd in het Verenigd Koninkrijk een andere partij dan de Conservatieven of socialisten (Labour) de winnaar van de nationale verkiezingen. De UKIP, die zo snel mogelijk uit de EU wil treden, kreeg de meeste afgevaardigden, terwijl de liberaal-democratische regeringspartij (de Britse D66) bijna al zijn zetels in het Europarlement kwijtraakte.

Premier David Cameron was zichtbaar geschokt. Hij probeerde Farage te beledigen, maar zijn woorden kwamen eerder als een compliment over. Hij noemde Farage ‘geen eenvoudige gozer uit de pub’, zoals hij zichzelf graag afschildert, maar een ‘geslepen politicus die voor alles een politieke tactiek gebruikt’.

Dat is nu juist de kracht van Nigel Farage. Hij weet hoe het politieke systeem werkt, profiteert er zelf ook van, en is juist vanwege die kennis zo gevaarlijk voor de gevestigde globalistische orde. Bovendien beloofde Farage de Britten dat ‘dit nog niet alles is’, en hij ook bij de parlementsverkiezingen in 2015 op een overtuigende overwinning aast.

‘Het volksleger heeft gesproken’

‘Het volksleger van de UKIP heeft vanavond gesproken en heeft het meest verbazingwekkende resultaat dat we in de afgelopen 100 jaar hebben gezien geleverd,’ aldus de EU-criticus. Verwacht wordt dat de roep om een referendum over de EU na zijn klinkende overwinning alleen maar krachtiger zal worden. Cameron had reeds ingestemd met een referendum, maar pas in 2017, in de hoop dat de ergste anti-Brusselse storm dan voorbij zal zijn.

Britten zijn massa-immigratie helemaal zat

Volgens het UKIP, dat zich baseert op onafhankelijke onderzoeken, zal de welvaart in Groot Brittannië door het verlaten van de EU weer toenemen. Ook zal het land democratisch(er) worden. Belangrijkste reden waarom de Britten massaal op hem stemden was de enorme onvrede over de massa-immigratie. Zo kwamen er dankzij de Brusselse wetten vorig jaar 27% meer migranten uit arme EU-landen zoals Roemenië en Bulgarije. Hierdoor is de sociale zekerheid onder grote druk komen te staan, en voelen de Britten zich bedreigd in hun nationale identiteit.

Om kiezers terug te winnen hebben de Conservatieven nu maatregelen aangekondigd om de toestroom van arme EU-burgers tegen te houden. Volgens de Sunday Telegraph zullen werklozen voortaan na 6 maanden het land uit worden gezet. Daarnaast moeten immigranten aantonen dat ze voldoende eigen vermogen hebben. (1)

Regering Hollande ‘radeloos’ na overwinning Le Pen

In Frankrijk heeft president Francois Hollande een heuse crisisbijeenkomst met zijn belangrijkste ministers georganiseerd vanwege de verpletterende nederlaag die zijn socialistische partij leed. Nieuwe verkiezingen, zoals Front National leider Marine Le Pen als absolute winnaar eist, wil Hollande dan ook ten koste van alles voorkomen.

Premier Manuel Valls beloofde de Fransen onmiddellijk forse belastingverlagingen. Wie dat moet gaan betalen is echter volstrekt onduidelijk. De Franse staatsfinanciën zijn een ongekende puinhoop, reden waarom Parijs regelmatig eist dat de Europese Centrale Bank de geldkranen nog verder opendraait.

Volgens de oudste Franse krant Le Figaro is de stemming in de regering Hollande ‘bedrukt en radeloos’, en hangen er spreekwoordelijke ‘zwarte sluiers’ voor het Champs Élysée. De afstraffing door de kiezers kwam bij de socialisten zó hard aan, dat ze niet eens proberen deze goed te praten. Le Figaro: ‘Dit is een oorvijg voor Europa, een verdere terugslag voor ons en een motie van wantrouwen tegen Hollande. De keizer is zijn kleren kwijt (lett. de koning is naakt).’

Hele EU zelfde beeld, uitgezonderd Nederland

In bijna heel Europa boekten de anti-EU partijen winst. Het extreemlinkse Griekse Syriza kreeg 26%-28% van de stemmen en werden de grootste partij. In Spanje verloren de conservatieven en socialisten zoveel, dat ze voor het eerst in de geschiedenis samen minder dan 50% van de stemmen kregen. Twee linkse partijen kregen kwamen op respectievelijk 10% en 8% uit.

In Italië behaalde Beppe Grillo’s M5S 25,5% en werd daarmee de tweede partij van het land, achter de sociaaldemocraten (34,5%) (3). Ook in België (NV-A), Oostenrijk (FPÖ), en Duitsland (AfD, 7%) wonnen de eurosceptici in meer of mindere mate. In Finland verdubbelden de ‘Ware Finnen’ hun Europese zetels weliswaar van 1 naar 2, maar vergeleken met de 20% bij de parlementsverkiezingen in 2011 was dat een flinke tegenvaller.

Nederland was feitelijk het enige land waar de meest eurofiele partij, D66, stemmen won, en de enige anti-EU partij PVV juist een zetel kwijtraakte. Om een bekende uitspraak van Louis van Gaal te parafraseren: ‘Zijn jullie nou zo slim, of zijn wij nou zo dom?’ Zijn wij Nederlanders het slimste jongetje van de EU-klas, zoals Den Haag zich doorgaans graag presenteert, of presenteert ons volk zich toch weer als die klassieke ‘dumme Holländer’, die altijd alles beter menen te weten, maar feitelijk van klok noch klepel weten?

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(4) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

jeudi, 29 mai 2014

Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions

Ukraine Russia and USA.jpg

Author: Jim

Western Cracks appear on Ukraine and Russian Sanctions

Ex: http://journal-neo.org

“Because the United States itself has a long record of supporting terrorists and using terrorist tactics, the slogans of today’s war on terrorism merely makes the United States look hypocritical to the rest of the world.”-

Professor William Odom, formerly President Reagan’s NSA Director

We had hoped as time went by that the huffing and puffing of Western arm chair political generals would be seen for what it was by a growing number of their constituents… an attempt to distract attention from domestic problems by using Russia and Putin as a Mexican piñata.

Here in the US our war-loving NeoCons drooled over the opportunity to do some Russia bashing. But to everyone’s surprise, they had support across the aisle, as Democrats felt they needed to make a show of supporting “their” president. Such displays are considered an expected courtesy on Capitol Hill.

We all know they could not care less what the people felt, despite having polled in strong numbers they did not want American involvement. But we know that meant no American troops. So the war strategy has morphed into a primarily financial one, with the US the number one sanctions gunslinger on the planet.

And for fighting troops, after Syria, the US is quite experienced in using proxy troops now, including the terrorist kind. Unfortunately there has been no public political blow back, no accepting of responsibility by politicians or their parties for the continued slaughter in Syria. That has set the stage for encouraging them to use the same scenario on Ukraine.

The unsaid threat is, “Either do what we want or watch your country be destroyed in endless civil war, with the help of all the outside mercenaries and hired killers we can find on the cheap.” The wild-card game of chicken for the West would be their taking the risk of having their loans default, while the Russians would suffer big loses in their business holdings in East Ukraine, not to mention the uncertainties of continued gas flow through the Westward pipelines.

The people will have their first major political input with the European Parliamentary elections just around the corner. I had been willing to place a bet that the business community in Europe would not be too excited about sanctions wars with Russia. They have been struggling during these years of recession and austerity, especially with regard to declining exports.

The main sanctions counterattack came on two fronts, in Germany of all places. Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier said, “We must avoid falling into an automatic [sanctions] mode, which leads only to a dead end and leaves no more policy options.”

Ex-chancellors Gerhard Schroeder and Helmut Schmidt denounced the silly game of playing sanctions-roulette, with the 95-year-old Schmidt accusing the EU leaders of megalomania for attempting to annex Ukraine. EU leaders have been blind to the risks of triggering the mess we have now with Ukraine on the edge of complete civil war and the breakup of the country. Merkel was publicly booed at a political event with her party this week, all of this evidence that the pendulum is swinging back.

Next, the German Chamber of Commerce lead the way for the business community in their opposition to any more sanction threats as just plain crazy because Russia is a major export market for many German companies. The number of jobs directly involving Russian exports came in at 300,000. But left out was the important aspect that those export earnings play a key roll in helping keep Germany’s balance of payments in line. These exports to Russia pay for the energy imports.

I had been watching this happen like a slow-motion train wreck. While the Western buffoons were playing Puff the Magic Dragon with their Russo-phobia, Putin and Lavrov, as always, were not over reacting. But they were sending out signals that they were doing what anyone else would have to do when being threatened with escalating sanctions. They began a crash sourcing program to see where they could replace the imports they needed. But that got no traction for the US State Department dummies, or Mr. Hague in Britain. The West was still in denial.

A week went by and more hints came with the announcement that the Russian defense community must plan on domestically producing all the critical things they need to avoid being held up like a stagecoach by the sanctions bandits. The bell went ding, ding, ding. Those Russian export markets for Western companies were now going to be a PERMANENT loss even if the Ukrainian crisis cools off. So the business community felt they were being ill-used by their politicians, which they were.

Now we come to another dangerous area on the Western regime-change follies. When they have miscalculated and created a big mess, what to do they do? They blame the other guy, because taking the blame for screw ups is considered an idiot’s move. Their thinking is, “No one else ever takes the blame, so why should I?” And in that regard, they do have a point.

But that makes them very dangerous, and here is some proof. The insurgents have been losing in Syria, totally rejected by the Syrian people who hate them for the carnage they have brought upon the country. Enter stage-left last week the Friends of Syria making a big show in giving the Syrian National Council more support to keep fighting, when if they had any sense, they should be pressuring them to negotiate the best deal they can. You can’t really call this poor leadership, because it’s no leadership at all.

I am sharing this in detail as I foresee the West could be stupid enough to do a Syria number on Ukraine. You already have the Right Sector head, Dimitry Yarosh, stating during a presidential campaign debate that guerrilla warfare would be coming soon to the East Ukraine break-away regions.

Kiev’s Interior Minister has already acknowledged that foreign mercenaries are in the country and have been deployed. With all the stories we have heard of Kiev having to beg for soap and underwear for their troops, we must assume that some foreign country has militarily intervened by paying for the mercenaries.

The only grownup actions we saw from the West this week came from the IMF. It warned Kiev coup-meisters that if they could not come to some arrangement to prevent the East from breaking away, the debt rollover commitment would have to be “reviewed”, since any hope for economic improvement would go up in smoke. The threat did not seem to bother Dimitry Yarosh very much, as he was also threatening to blow up the gas pipelines. This guy could become the poster boy against future coups.

We see no visible pressure from the US or EU to reign in Kiev’s military operations which is a signal that they have Western approval. We had general artillery shelling of Kramatorsk today, something that would not have been done without authorization from Kiev. The new Donestk interim government says it will not talk to Kiev while its troops are attacking — a quite reasonable position.

This will just harden positions even further and make any settlement later much more difficult. I have been studying the photos closely and the Eastern self-defense people are well armed now with light weapons. You can see that army veterans are their core defense troops, and they have layered ambush positions along all the lines of approach. They have anti-armor weapons, too, although they have used them sparingly.

We got the first reports today of Ukrainian soldiers going over to the East, then being recaptured and executed. If Kiev engages in that, or their nationalist killers do, I can tell you that will put a military coup on the front burner. No professional army is going watch a bunch of cheap politicians and their thugs start executing their soldiers.

Resupply problems would be a major deterrent for that, but we don’t know if Kiev can resupply them anyway. All the army has to do is make a deal with the Russians to watch the border for them and then redeploy to confront the Kiev and Right Sector troop units, and Kiev’s “anti-terrorist” operation will be over.

If the army field grade leaders are smart, they will realize they can stop the killing. And we learned today than their rear area would be protected, as the Kharkov region has bowed out of the Kiev elections and will be holding their own referendum. You can assume they are mobilizing their army for defense at the same time. The three regions are contiguous, with their backs to the Russian border and interior lines of communication between them.

If they reached that point the next trip-wire would be if Kiev would use its attack helicopters and fighter bombers against ground forces in defensive positions. If that happened, then all bets are off, as the Russians might send in air defense units. I can’t see them sitting back and watching Russians being bombed while in defense positions.

Lavrov drew that red line, of protecting Russian citizens if attacked as they were in Georgia, and large numbers of people in East Ukraine are. We hope that it does not get worse, before it gets better.

Jim W. Dean, managing editor for Veteran Today, producer/host of Heritage TV Atlanta, specially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

mercredi, 28 mai 2014

La Russie de Poutine: L'Ukraine et le nationalisme russe

Alexandre Latsa:

La Russie de Poutine : L'Ukraine et le nationalisme russe (Partie 1)

 

La Russie de Poutine : L'Ukraine et le nationalisme russe (Partie 2)

20 MAI 2014: Le jour où les USA ont perdu la maîtrise du monde...

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20 MAI 2014: Le jour où les USA ont perdu la maîtrise du monde...

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

La Chine et la Russie ont conclu à Shanghai un méga-contrat d'approvisionnement gazier, fruit d'une décennie de négociations. La Russie fournira en gaz la deuxième économie mondiale à partir de 2018, et le volume livré à la Chine gonflera progressivement « pour atteindre à terme 38 milliards de mètres cube par an », a indiqué le groupe pétrolier public chinois CNPC dans son communiqué. Le prix total du contrat conclu pour 30 ans se chiffre à 400 milliards de dollars. Le gaz russe sera acheminé vers la Chine par une ramification orientale du gazoduc Iakoutie-Khabarovsk-Vladivostok baptisé Power of Siberia. Les livraisons doivent débuter en 2018. Prévus au départ à 38 milliards de mètres cubes par an, les volumes de gaz fournis à la Chine pourraient atteindre 60 milliards de mètres cubes. Le contenu en détail de l'accord reste secret. La signature de ce méga-contrat intervient, alors que les relations entre la Russie et les pays occidentaux connaissent une période de vives tensions sur fond de crise ukrainienne et syrienne.


Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient tous deux assisté à la signature. Ils pouvaient ne pas le faire. Cette signature est donc un signe international adressé aux USA, à l'Otan et à l’Europe. Vladimir Poutine a ensuite participé à Shanghai à la quatrième édition de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie ( Cica ), un nouveau forum de sécurité régionale. 


Après cette conférence, des exercices militaires conjoints russo-chinois ont été décidés et programmés pour 2015. Pourquoi ? Pour obliger l’Amérique à « jouer selon les règles des pays civilisés », a estimé mardi Igor Korottchenko, directeur du Centre d’analyse du commerce mondial des armes ( TSAMTO ). « Compte tenu de l’actuelle situation géopolitique dans le monde, la Russie et la Chine deviennent des partenaires stratégiques, et leur coopération ne sera plus uniquement économique, mais aussi militaire. Aussi, la tenue d’exercices militaires conjoints constitue un facteur extrêmement important attestant la similitude de nos approches des problèmes militaires et politiques », a déclaré l’expert militaire à RIA Novosti.


Ainsi, la participation de la Chine à ces exercices montre une fois de plus que Moscou et Pékin ont des objectifs communs et partagent les mêmes positions sur les événements en cours dans le monde. Il est, en effet, devenu nécessaire d’empêcher les Etats-Unis de décider seuls des destinées du monde, ont estimé ensemble la Russie et la Chine. Selon les deux puissances asiatiques, les Etats-Unis sont devenus une puissance dangereuse et en organisant des exercices conjoints, Moscou et Pékin montrent aux Etats-Unis qu’ils sont des pays capables de dresser une barrière sur la voie de l’expansion américaine. D’après le général Evgueni Boujinski, ex-responsable de la direction des accords internationaux auprès du ministère russe de la Défense, les exercices russo-chinois seront très vraisemblablement des exercices terrestres. Ces dernières années, la coopération militaire entre la Russie et la Chine est en plein essor. En 20 ans, Moscou a livré à Pékin un large éventail d’armements et de matériels de combat, dont des chasseurs Su-27, et des armes de défense antiaérienne, dont des missiles sol-air S-300, Bouk et Tor. La partie chinoise compte élargir la nomenclature des armements achetés à la Russie, notamment commander des systèmes S-400 et des avions Il-76 et Il-78.


Par ailleurs, l'accord énergétique russo-chinois qui vient d'être finalisé à Shangaï entérine la fin de la dollarisation. Pour la première fois depuis 40 ans, c'est-à-dire depuis Kissinger, un pays ne devra pas d’abord aller acheter du dollar sur les marchés pour acheter son énergie. Le dollar en effet se meurt doucement. Pour l'instant, il arrose l'Amérique mais ce n'est plus qu'une monnaie de papier de singe, fabriquée de toutes pièces par la FED. Tous les grands de la planète le savent. Certes, l'Amérique dispose de la haute technologie militaire. Elle croit être définitivement sauvée par ses drones ou ses avions furtifs, son B2 mais il faut aussi payer les heures de vol. L'Amérique est en réalité à genoux. Ses anciens combattants d'Irak ou d'Afghanistan croupissent dans les hôpitaux psychiatriques ou se suicident. Ses soldats souvent drogués, sauf peut-être ses mercenaires privés, n'ont même plus l'éthique du combat, la moralité virile de l'honneur pour se battre. L'Amérique est psychologiquement épuisée : ses vieillards travaillent maintenant dans les MacDo ! Détroit est en ruine, les villas de l'American Way of Life sont à vendre ou en saisie. Les prisons sont pleines, les homeless végètent dans les rues, même plus secourus par l'Armée du Salut. Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes. La population carcérale américaine a augmenté de 600 %, j'écris bien 600 %, ces quarante dernières années. L'Europe a choisi le destin américain. Elle a choisi le camp des perdants.


Y aura-t-il une réaction américaine à Shanghai : pour la première fois depuis des années, un avion Us provenant du Nigeria s'est posé le 18 mai sur l'aéroport de Téhéran. Que transportait-il  ? De l'uranium ? Que préparent donc les Américains en riposte du coté de l'Iran ? Avec quelles complicités ?... 

Le coup d'Etat militaire en Thaïlande soutenu par les États-Unis

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Le coup d'Etat militaire en Thaïlande soutenu par les États-Unis

Auteur : Peter Symonds 
Ex: http://www.zejournal.mobi

L’armée thaïlandaise a organisé hier ce qui avait toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat, sauf le nom. Aux premières heures de la matinée, alors que les soldats se déployaient dans Bangkok, le chef de l’armée, le général Prayuth Chan-ocha a décrété la loi martiale dans tout le pays et pris le contrôle de l’ensemble de l’appareil sécuritaire de l’Etat, y compris la police.

L’armée a stupidement déclaré que ses mesures n’étaient «pas un coup d’Etat» et n’avaient été prises que pour «préserver l’ordre public» au bout de six mois de crise politique aiguë à Bangkok. Les chefs militaires n’ont pas consulté le gouvernement, ils en ont dissout le comité de sécurité, se sont emparés des chaînes de télévision et se sont attribués de vastes pouvoirs pour censurer, arrêter, fouiller et interdire des rassemblements publics.

Interrogé sur le statut du gouvernement, le général Prayuth a plaisanté avec les journalistes: «Et où est-il ce gouvernement ?» Des sections clé des gros bonnets, tels les tribunaux, la bureaucratie d’Etat et la monarchie, se sont montrés sensibles aux protestations anti-gouvernementales organisées par le Comité thaïlandais de la réforme démocratique (PDRC) et le Parti démocrate de l’opposition, tout comme à leur demande de faire tomber le gouvernement élu de Pheu Thai.

Suite à une décision judiciaire qui a annulé les résultats de l’élection qui s’était tenue en février et que Pheu Thai avait remportée haut la main, le gouvernement pour sa part expédie les affaires courantes avec des pouvoirs limités. Le 7 mai, la Cour constitutionnelle a organisé ce qui correspondait à un coup d’Etat judiciaire, en destituant la première ministre Yingluck Shinawatra et neuf de ses ministres au motif de fausses accusations d’abus de pouvoir. Le gouvernement est confronté à d’autres défis émanant du Sénat et des tribunaux qui pourraient le faire chuter si l’armée ne prend pas d’abord directement le pouvoir.

Le gouvernement Obama soutient le coup d’Etat, tout comme il avait tacitement soutenu l’éviction de Yingluck. La porte-parole du Département d’Etat américain, Jen Psaki, a insisté pour dire que les actions de l’armée n’étaient pas un coup d’Etat et que la loi martiale «est prévue dans la constitution thaïe». En fait, le général Prayuth a justifié ses actions non pas sur la base de la constitution de 2007 élaborée par l’armée, mais en faisant référence à une loi opaque centenaire datant de l’époque de la monarchie absolue en Thaïlande.

L’armée a de toute évidence défini ses projets en concertation avec Washington. L’assistant au secrétaire d’Etat américain pour l’Asie, Daniel Russel, avait séjourné le mois dernier à Bangkok pour rencontrer un «certain nombre de dirigeants et d’acteurs concernés» à propos de la crise politique dans le pays. Le gouvernement Obama considère la Thaïlande, et particulièrement son armée, comme un élément important de son «pivot vers l’Asie» qui vise à subordonner et à encercler militairement la Chine. Le Pentagone est en train de renforcer sa collaboration avec l’armée thaïe et cherche à accéder aux bases aériennes thaïes qui furent utilisées dans les années 1960 durant la guerre du Vietnam pour effectuer des bombardements de saturation.

Le coup d’Etat d’hier fait suite à huit années d’instabilité politique qui avait commencé avec le coup d’Etat militaire qui avait renversé le frère de Yingluck, Thaksin Shinawatra, premier ministre depuis 2006. Ces violentes querelles intestines au sein des élites dirigeantes ont leurs racines dans la crise financière asiatique de 1997-98 qui avait durement touché l’économie thaïe. Après avoir initialement soutenu le milliardaire des télécommunications Thaksin afin de contrer les exigences de mesures brutales de restructuration du Fonds monétaire international, les élites traditionnelles du pays, qui sont axées sur la monarchie, se sont retournées contre lui lorsque ses mesures économiques se sont mis à contrecarrer leurs intérêts commerciaux et leurs réseaux clientélistes. Elles furent tout particulièrement hostiles à son aumône populiste accordée aux pauvres du monde urbain et rural.

La principale cible du décret imposant la loi martiale n’est pas tant le gouvernement intérimaire pro Thaksin que la classe ouvrière et les masses rurales. Dans le contexte d’un ralentissement économique accru partout en Asie et d’une croissance négative en Thaïlande, le gouvernement, tout comme l’opposition, sont déterminés à imposer des mesures d’austérité, dont la réduction des concessions sociales limitées faites par Thaksin. Dans le même temps, toutes les sections de l’élite dirigeante craignent que les luttes politiques intestines au sommet de la hiérarchie ne mènent à un soulèvement social d’en bas.

Les deux factions de la bourgeoisie pro et anti-Thaksin avaient reculé sous le choc au moment où en 2010 les protestations combatives des «Chemises rouges» contre le gouvernement démocrate soutenu par l’armée avaient failli échapper à tout contrôle. Bien que théoriquement sous la direction du Front uni de la démocratie contre la dictature (UDD), les pauvres urbains et ruraux, qui constituaient l’épine dorsale des protestations, avaient commencé à avancer leurs propres revendications de classe. L’armée avait réagi par une répression brutale qui avait tué au moins 90 manifestants non armés en en blessant 1.500 autres.

L’ensemble de la classe dirigeante cherche désespérément à éviter une explosion sociale. Au cours de ces six derniers mois, le gouvernement et les dirigeants de l’UDD ont délibérément démobilisé leurs partisans des Chemises rouges. Ils étaient vivement préoccupés que la classe ouvrière industrielle, qui est rassemblée dans de vastes usines du centre et de la périphérie de Bangkok, ne se jette dans la mêlée.

Loin de condamner le décret de la loi martiale d’hier, le ministre de la Justice par intérim, Chaikasem Nitisiri, a dit aux médias: «Il est bon que l’armée s’occupe de la sécurité du pays». Le dirigeant de l’UDD, Jatuporn Prompan, a déclaré que la loi martiale était « une bonne chose » et exhorté ses partisans à coopérer avec les soldats.

Cette capitulation veule ne fera qu’encourager les forces anti-gouvernementales à achever le processus de l’établissement d’une dictature soutenue par l’armée, en lançant un assaut de grande envergure contre le niveau de vie des masses et une répression impitoyable de toute résistance venant de la classe ouvrière.

Le soutien de Washington au démantèlement de la démocratie parlementaire par l’armée thaïe est un avertissement sévère pour les travailleurs et les jeunes dans la région entière. Dans leur renforcement militaire et leur préparation à la guerre contre la Chine, les Etats-Unis n’hésiteront pas à appuyer ou à mettre en place des gouvernements droitiers et autocratiques alignés sur Washington et prêts à recourir à des mesures d’Etat policier pour imposer un programme de militarisme et d’austérité.

Comme le spécifie la théorie de la Révolution permanente de Léon Trotsky, la bourgeoisie des pays connaissant un développement capitaliste arriéré est totalement incapable de satisfaire les besoins sociaux et les aspirations démocratiques des travailleurs. Dans toute la région, la démocratie de façade, usée jusqu’à la corde, de pays comme la Thaïlande, la Corée du Sud et l’Indonésie est en train de rapidement montrer son vrai visage.

 - Source : Peter Symonds

Thai Coup Stings Western Meddlers

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Author: Tony Cartalucci

Thai Coup Stings Western Meddlers

 ”America’s Pacific Century,” Foreign Policy magazine declared in an op-ed published by then US Secretary of State Hillary Clinton. The by-line would continue by saying, “the future of politics will be decided in Asia, not Afghanistan or Iraq, and the United States will be right at the center of the action.”  

And indeed, it has been in the middle of the action. With an army of deeply entrenched US-funded NGOs masquerading as human rights, press freedom, and pro-democracy advocates, the US has been busy subverting and attempting to overthrow indigenous institutions across Southeast Asia either in support of US proxy regimes already in power, or to pave way for disruptive “color revolutions” seeking to install them.  

The idea is to align Southeast Asia, along with India and Pakistan, as well as Korea and Japan, into three united fronts to encircle and contain China. Detailed first in the Vietnam-era “Pentagon Papers” and continuously updated over the following decades, confrontation with China is now the admitted purpose of the US “pivot.”   

For Thailand, the only Southeast Asian country to avoid European colonization, it has suffered over a decade of rule by a US-proxy regime installed for just this purpose – the regime of convicted criminal, fugitive, billionaire Thaksin Shinawatra – supported fully by an army of faux-rights advocates, with the full weight of the Western media behind it, and with the support of the US State Department itself.  

Beginning in the 1990′s Shinawatra was a Carlyle Group adviser. Upon taking office he would privatize Thailand’s petrochemical conglomerate, raise limits on foreign shares, and sell it off to Chevron and Hess. He would send Thai troops to Iraq in support of the US invasion and occupation, as well as allow the CIA to conduct their horrid “rendition” program on Thai soil. He would try, but fail to ramrod through a US-Thai free trade agreement, and has been supported either directly or indirectly by an army of Washington-based lobbying firms for years. 

A recent, peaceful military coup, the second aimed at uprooting Shinawatra’s regime, has been successfully carried out this week. Unlike the previous coup of 2006, this coup is proving to be far more effective and thorough with nearly every aspect of the ousted regime being exposed, detained, warrants arranged, and trials to follow. Assets are being traced and face possible judicial review for their subsequent freezing and/or seizure. In other words, the regime is being utterly uprooted, financially and politically.  

Thai Coup Stings US Meddlers the Most 

In the immediate aftermath of the coup, the US State Department, through a strongly worded condemnation penned by US Secretary of State John Kerry, claimed: 

I am disappointed by the decision of the Thai military to suspend the constitution and take control of the government after a long period of political turmoil, and there is no justification for this military coup. I am concerned by reports that senior political leaders of Thailand’s major parties have been detained and call for their release. I am also concerned that media outlets have been shut down. I urge the restoration of civilian government immediately, a return to democracy, and respect for human rights and fundamental freedoms, such as press freedoms. The path forward for Thailand must include early elections that reflect the will of the people.

While we value our long friendship with the Thai people, this act will have negative implications for the U.S.–Thai relationship, especially for our relationship with the Thai military. We are reviewing our military and other assistance and engagements, consistent with U.S. law.

The US would move to suspend ongoing military cooperation with the Thai military, canceling future training exercises, and suspend millions of dollars in aid. The Thai military would in turn, allegedly suspend broadcast of Western news channels, including US-based CNN and UK-based BBC.

The US has since made several demands, in a press statement on May 24, which read as follows: 

We are increasingly concerned about actions the military has taken, just a few days after it staged a coup. It has dissolved the Senate, detained a number of people, called in some academics and journalists, and continued to restrict the press. We again call on the military to release those detained for political reasons, end restrictions on the media, and move to restore civilian rule and democracy through elections.

In essences, the US is demanding the release of its proxy regime, the so-called “academics” and “journalists” it has groomed for years to support the regime, and restrictions placed on their propaganda bullhorns to be lifted so as to continue coordinating strife within Thailand.  

Joining the US State Department’s calls, are the various faux-NGOs inside of Thailand funded directly by the US National Endowment for Democracy (NED), including the Human Rights Lawyers Association, Cross Cultural Foundation, Union of Civil Liberties and the Enlawthai Foundation, and Prachatai. The Bangkok Post in an article titled, ”Anti-coup rally on streets, social media,” would report that the faux-NGOs demanded “the return to civilian rule” and for soldiers to “return to their barracks,” a verbatim repeat of both US demands and those of the ousted regime of Thaksin Shinawatra. 

The coup could not have come at a worse time for US global ambitions. With the recent signing of a historical 30 year, $400 billion natural gas contract between Russia and China with direct pipelines circumventing entirely the Pacific region the US has invested much in terms of stifling China’s growth, the loss of America’s client regime in Thailand weakens an already tenuous geopolitical agenda.

West Prepares to Strike Back 

The ousted regime of Thaksin Shinawatra, represented by Washington lobbyist Robert Amsterdam of Amsterdam & Partners, is organizing a “government in exile.” It is currently shopping for a host nation to base itself in – with Thaksin Shinawatra already admittedly running his ruling party mainly from Dubai for the past several years.

In a statement released from Amsterdam’s official website titled, “Statement: Consideration Given to Formation of Thai Government in Exile,” it claims:

“…a number of foreign governments have already expressed their willingness to host such a government in exile under internationally established rules and practice. He emphasised that the Army of Thailand has no legal authority to govern and has acted in violation of both local and international law.” 

Just like US-EU-organized opposition “governments” formed in Europe used to undermine besieged nations like Libya and Syria, the West will most likely coordinate a campaign of systematic destabilization within Thailand while attempting to boost the credibility of the exiled Shinawatra regime beyond its borders.

With the coup having remained so far peaceful, attempts to shed blood to undermine stability and the image of the military-led government appear to be underway. Amsterdam in another statement warned of a “strategy of tension,” in an attempt to shift blame for impending violence of the West’s own design onto the new military-led government.

The statement titled, “Open letter to Red Shirts, UDD Supporters and Those Committed to a Democratic Thailand,” released from his lobbying firm’s official website stated:

In the meanwhile we would ask that all pro-democracy activists, Red Shirts and those committed to returning Thailand to civilian and legally mandated rule remain peaceful. The Army may attempt to unleash a “strategy of tension” in the days to come – something which could include terrorist actions – and Red Shirts must do their utmost to stay disciplined, calm and focused.

In reality, this is setting the stage for rallies to be targeted by the West’s infamous “mystery gunmen” – snipers deployed to conflict zones to kill both security forces and demonstrators to then leverage the violence to expand the conflict and undermine the targeted government. Such tactics have already been used once in Thailand during violence in 2010, as well as throughout the opening phases of the so-called “Arab Spring,” and most recently in Ukraine where “Euromaidan” leaders brought in snipers to kill both Ukrainian security forces and their own supporters. 

Amsterdam’s “premonitions” of impending violence have previously manifested themselves in openly armed terrorism confirmed to be the work of his client, Thaksin Shinawatra and his political machine inside of Thailand. Just weeks before the coup, Shinawatra’s militants were caught with AK47s, M79 grenade launchers, and hand grenades with the same lot numbers of those used in previous attacks 

While waiting for Western-orchestrated bloodshed – Thailand can expect a torrent of slanted media reports condemning the coup and the protests that led up to it, covering up the 6 months of terrorism carried out by the Shinawatra regime against his political opponents that precipitated the coup in the first place, and media reports inflating the numbers and significance of protesters organized by Shinawatra to portray the population as being “anti-coup.” 

It appears that the US “pivot” is turning instead into an ever more precarious “stumble.” 

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.

mardi, 27 mai 2014

Chine, Russie, UE et gaz

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Lettre de Charles Sannat

Chine, Russie, UE et gaz

"Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Depuis plusieurs semaines, la rumeur courait et devenait de plus en plus insistante sur les négociations en cours entre la Russie et la Chine concernant la signature d’un contrat de fourniture de gaz d’ampleur historique digne de faire basculer les traditionnels rapports de forces géostratégiques.

En effet, la Chine et la Russie viennent d’annoncer officiellement, dans le cadre du voyage de Poutine dans l’empire du Milieu, la signature d’un contrat à… 400 milliards de dollars ! Colossal, surtout que ces ventes de gaz ne devraient pas forcément être libellées en dollars puisque derrière tout cela se joue une bataille féroce pour tenter de contrer la domination américaine du monde aussi bien politique qu’économique.

Souvenez-vous de l’épisode du relèvement du plafond de la dette américaine. La Chine furieuse avait indiqué qu’il était temps de désaméricaniser le monde… c’est véritablement en marche et la vitesse de changement est même assez incroyable.

La Russie menace sans ambiguïté l’Europe de couper le gaz

C’est un article des Échos qui revient sur la dernière sortie du Premier ministre russe Dmitri Medvedev alors que son patron Poutine est en Chine.

« Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a quant à lui mis la pression sur l’Occident mardi en évoquant la «possibilité théorique» d’une réorientation vers la Chine des exportations de gaz russe qui n’iraient plus vers l’Europe. «Nous avons suffisamment de réserves, suffisamment de gaz pour livrer du gaz et à l’est, et à l’ouest. Mais si l’on envisage le pire, de manière purement théorique le gaz qui se serait pas livré en Europe peut être envoyé (…) en Chine», a-t-il déclaré dans un entretien à Bloomberg. »

En clair, à compter d’aujourd’hui, la Russie ne dépend plus financièrement parlant de ses exportations de gaz vers les pays européens mais l’Europe dépend encore, elle, de ses importations de gaz russe.

Vous ne devez pas oublier qu’il n’existe pas de gazoduc traversant l’Atlantique et capable de nous livrer le gaz issu des gaz de schistes américains. Il faut donc liquéfier le gaz US dans d’immenses terminaux construits à cet effet (ce qui est en cours mais pas tout à fait encore achevé) puis remplir de tout ça d’immenses bateaux appelée « méthaniers » et capables de nous livrer… Remplacer le gaz russe par une flotte entière de bateaux prendra des années, et nous coûtera particulièrement cher.

En clair, désormais la Russie n’est plus dépendante de nos achats de gaz puisqu’elle peut vendre tout son gaz à la Chine, en revanche, nous sommes encore dépendants du gaz russe, puisque les Américains ne sont pas encore en mesure de nous livrer les quantités importantes dont nos pays ont besoin.

Victoire par KO de Poutine et évidemment l’Union européenne, grand nain devant l’éternel, qui se retrouve encore être le dindon de la farce de l’affrontement américano-russe pour le leadership mondial. C’était prévisible et je ne me suis pas gêné pour l’écrire et pour le dire.

Russie-Chine : élargir l’usage réciproque des monnaies nationales

Mais l’accord sino-russe ne va s’arrêter uniquement à la fourniture de gaz puisque tout cela s’accompagne également d’un accord monétaire comme nous l’apprend cette dépêche de l’Agence de presse RIA Novosti :

« La Russie et la Chine envisagent d’utiliser plus largement leurs monnaies nationales – le rouble et le yuan – dans leurs échanges commerciaux et leurs investissements réciproques, indique la déclaration conjointe signée mardi à l’issue de négociations entre les présidents russe et chinois Vladimir Poutine et Xi Jinping.
«Les parties envisagent d’entreprendre de nouvelles démarches pour élever le niveau et élargir les domaines de coopération pratique russo-chinoise. Il s’agit d’engager une interaction étroite dans le secteur financier, y compris d’augmenter le volume des règlements directs en monnaies nationales russe et chinoise dans le commerce, les investissements et l’octroi de crédits», lit-on dans la déclaration sur l’ouverture d’une nouvelle étape de partenariat et de coopération stratégique entre les deux pays.
La Russie et la Chine stimuleront également les investissements réciproques, notamment dans les infrastructures de transport, l’exploitation de gisements de minéraux utiles et la construction de logements bon marché en Russie. »

Il n’aura échappé à personne que le roi dollar n’est le roi que parce qu’il sert de devise de référence à l’ensemble des flux commerciaux à travers la planète et en particulier à l’achat des matières premières énergétiques comme le pétrole et le gaz d’où le nom justement de « pétro-dollars » !

Or, par cet accord, la Chine et la Russie viennent de mettre officiellement un terme à la suprématie du dollar dans les échanges internationaux. C’est une première et c’est une information d’une importance capitale.

Vous assistez ni plus ni moins à la désaméricanisation et à la dédollarisation du monde. Nous passons d’un monde unipolaire, où l’hégémonie américaine était totale depuis la chute du mur de Berlin, à un monde à nouveau multipolaire avec un immense bloc formé par la Chine et la Russie d’un côté et les USA qui, en l’absence d’un Traité transatlantique que l’on vous fera avaler de force tant il devient une question de survie pour l’Empire américain, se retrouveraient tout simplement isolés.

L’UE « supplie » Poutine de ne pas interrompre les livraisons de gaz à l’Europe

Alors notre Union européenne, qui est allée jouer aux apprentis sorciers en Ukraine et qui a provoqué sciemment « l’ogre » russe, se retrouve au milieu du gué, totalement à la merci des menaces de coupure de livraison du gaz russe.

Alors notre benêt béat de président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient d’écrire une lettre à Vladimir en disant :

« Tant que se poursuivent les discussions à trois, entre la Russie, l’Ukraine et l’UE, les livraisons de gaz ne devraient pas être interrompues. Je compte sur la Fédération de Russie pour maintenir cet engagement. » Ou encore « il est impératif que toutes les parties continuent de s’engager de manière constructive dans ce processus, et se mettent d’accord également sur un prix qui reflète les conditions de marché », écrit Barroso pour qui cela « relève de la responsabilité de la compagnie russe Gazprom que d’assurer les livraisons des volumes requis comme prévu dans les contrats passés avec les compagnies européennes »…

Mais à tout cela il fallait y réfléchir avant d’aller allumer le feu en Ukraine, et il est évident que Vladimir Poutine, à défaut de déclencher la Troisième Guerre mondiale (car il n’est pas fou, contrairement à ce que la propagande de nos médias tente de nous faire avaler), nous fera payer au prix fort notre alignement stupide et sans recul sur des positions américaines absolument incompatibles avec les intérêts géostratégiques fondamentaux de l’Europe.

Une Europe au bout d’un mois de crise ukrainienne réduite à supplier Vladimir Poutine de ne pas couper le robinet de gaz.

Une Europe qui, encore une fois, et vous en avez une preuve une fois de plus qui risque de s’avérer douloureuse, qui est fondamentalement plus un problème que la solution".

Charles Sannat*, Le Contrarien matin du 22 mai 2014

*Directeur des études économiques chez AuCOFFRE.com

Un monde d'idées: Hervé Juvin


Un monde d'idées

Hervé Juvin

par FranceInfo

samedi, 24 mai 2014

Raus aus der Ukraine!

Raus aus der Ukraine!

von Johannes Schüller

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Raus aus der Ukraine!

Patrick „Pat“ J. Buchanan ist der einflussreichste rechte Publizist der USA. In Sendern wie Fox News” verteidigt er Putin.

Ein Gespräch über die ukrainische Krise.

Blaue​Narzisse​.de: Die deutsche Bild–Zeitung behauptet, 400 Söldner von einer US-​amerikanischen Sicherheitsfirma wären bereits in der Ukraine. Was halten Sie davon?

Pat Buchanan: Ich habe diese Nachrichten gelesen, weiß aber nicht, ob sie wahr oder falsch sind. Ich habe keine Kenntnisse von US-​Soldaten in den ostukrainischen Städten Luhansk oder Donezk.

Der Konflikt in der Ukraine erscheint wie ein großes geopolitisches Schlachtfeld. Aber es gibt auch eine Frontlinie zwischen einem konservativen Russland und einer liberalistischen USA. Was sind die eigentlichen Motive hinter dem Konflikt?

Der tiefe Graben zwischen den USA und Russland hat viele Gründe. In erster Linie nehmen die Russen wahr, dass die USA Vorteile ausnutzen. Diese haben sich besonders aus dem Rückzug der russischen Armee aus Mittel– und Osteuropa sowie dem Zusammenbruch der Sowjetunion ergeben. Die Vereinigten Staaten, so die russische Perspektive, brachten dadurch ein halbes Dutzend ehemaliger Staaten des Warschauer Pakts und drei Sowjetrepubliken in die Nato. Wir haben unser Bündnis aus dem Kalten Krieg in den russischen Raum und vor Russlands Zentrum ausgedehnt. Viele US-​Amerikaner lehnten diese Expansion der Nato nach Osteuropa und ins Baltikum ab. Sie erschien ihnen damals als provokative Torheit.

In kultureller und sozialer Hinsicht sehen viele Russen Amerika weniger als Führungsnation christlicher Werte, die sie einst war. Sie erscheint ihnen vielmehr als weltweite Inkarnation dessen, was man „Hollywood-​Werte” nennen könnte. Die Traditionalisten in den USA befinden sich in einem erbitterten Kampf gegen diese, an Antonio Gramsci orientierte Kulturrevolution. Ebenso scheint eine wachsende Zahl von Russen ihnen ebenso zu widerstreben.

Was wäre eine angemessene Außenpolitik für die USA und für die EU in der Ukraine?

Das Ziel beider Mächte sollte eine unabhängige, freie und neutrale Ukraine außerhalb jedes Militärbündnisses sein. Darüber hinaus müsste sie ein dezentral geordnetes Land werden. Die USA und die EU sollten sich als Ziel setzen, dass die ukrainischen Regionen, ebenso wie die US-​Bundesstaaten, ein maximales Maß an Selbstbestimmung zugesichert bekommen. Diese Regionen könnten zugleich in Einklang mit der nationalstaatlichen Union stehen. Denn wir wollen weder einen Bürgerkrieg in der Ukraine noch einen zweiten Kalten Krieg mit Russland.

Die Ukraine erscheint in diesem Konflikt aber nur als Spielball fremder Mächte. Ist denn so etwas wie eine eigene und unabhängige Politik für diese Nation überhaupt denkbar?

Das ukrainische Volk hat schreckliches in seiner Geschichte ertragen müssen. Das fängt bei der von Stalin initiierten Hungersnot, dem Holodomor, an, setzt sich über Hitlers Eroberungsfeldzug fort und reicht bis zur Teilung im Zweiten Weltkrieg sowie im Kalten Krieg. Deshalb mag, auch wegen der ethnischen Unterschiede zwischen den Ukrainern, nationale Einheit ein utopisches Ideal bleiben. In meiner letzten Analyse dazu habe ich deshalb betont, dass eine Teilung dem Bürgerkrieg vorzuziehen wäre. Aber das müssen die Ukrainer selbst entscheiden.

Wie ist das gesellschaftliche Klima dazu in den USA? Existiert so etwas wie eine neue Friedensbewegung, die sich gegen Interventionen in der Ukraine und Syrien wendet?

Eine Friedensbewegung? Nein, niemand denkt hierzulande noch, dass die USA einen Krieg beginnen werden. Die meisten US-​Amerikaner wollen, dass sich die Vereinigten Staaten aus einem ethnischen Konflikt in einem Land, das sie nicht mal auf der Karte finden, heraushalten.

Als es im August 2013 möglich schien, dass Präsident Barack Obama Luftangriffe gegen Syrien beginnen könnte, stand die Nation auf, um „Nein!” zu sagen. Nach dem Irak und Afghanistan wollen die Amerikaner, dass ihr Land auf Kriege verzichtet, die keine unserer lebensnotwendigen Interessen berühren.

Trotzdem: Diese Situation kann sich ändern. Die Dämonisierung von Präsident Putin steigert sich schnell und die Neigung der politischen und medialen Eliten zur Intervention, etwa mittels dem Entsenden von Verteidigungswaffen, wächst. Wenn die Ukraine in einem langen Bürgerkrieg versinkt, wird sich die Aufmerksamkeit der USA noch stärker auf sie richten. Dann wird das gewichtige Argument folgen, die Vereinigten Staaten müssten unbedingt etwas unternehmen.

Aber momentan wiederholen selbst die erbittertsten neokonservativen „Falken” bzw. Interventionisten eher diesen Refrain: „Keine amerikanischen Stiefel auf diesen Boden!” Sie kennen eben die Stimmung in den USA. Ein Land, das einen Kampf sucht, sieht anders aus.

Welche Position sollten Konservative auf dem großen Schlachtfeld Ukraine wählen?

Die Ukraine ist nicht unser Schlachtfeld! Es ist ein Konflikt zwischen Ukrainern sowie zwischen Russland und der Ukraine. Wir haben dabei keine andere Rolle als Zar Alexander II. während des US-​amerikanischen Bürgerkrieges. Und wir sollten weder Truppen noch Waffen in die Ukraine senden, noch Kiew irreführen und davon überzeugen, dass wir es wollen.

Konservative sollten sich gegen eine militärische Invention und gegen die Spaltung der Ukraine wenden. Ebenso müssen sie aber erkennen, dass das Schicksal der Ukraine nicht unseres ist. Wir können darüber weder bestimmen noch entscheiden.

Mr. Buchanan, thank you very much!

Hier geht es zum ersten und zum zweiten Teil des Buchanan-​Porträts aus der Feder seines Weggefährten Paul Gottfried.

L'Inde est de retour

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par Jean-Gilles Malliarakis

Ex: http://www.insolent.fr

Oublions Jules Verne. Un tour d'horizon mondial, au XXIe siècle, se révèle facile à accomplir en moins de 80 minutes. Il suffit de passer par les sites des grands journaux du monde entier. Or, en les survolant ce lundi 19 mai, du "Washington Post" au "South China Morning Post", en passant par le "Times" ou le "Daily Telegraph" de Londres, "die Welt" de Berlin ou "La Repubblica", une chose pouvait frapper le visiteur. Chacun de ces titres prestigieux affichait 20 ou 30 articles de première page.

Mais on n'y trouvait aucune évocation, de la principale nouvelle politique mondiale. Elle était pourtant connue, discrètement mentionnée la veille, dimanche 18. Idem les jours suivants.

Elle glisse, inaperçue et anecdotique.

Elle était pourtant pressentie depuis plusieurs semaines : il s'agit du basculement à droite de l'Inde sous la conduite de Narendra Modi.

Le vieux parti hérité de Gandhi et de Nehru, le parti du Congrès a été balayé. Le BJP, parti du peuple Hindou, avec 172 millions de voix a doublé le nombre de ses électeurs de 2009. Sa victoire de 1999 avait porté au pouvoir Atal Bihari Vajpayee, avec seulement 86,6 millions de suffrages. Aujourd'hui, avec 282 sièges, il détient la majorité absolue à l'assemblée législative fédérale, la Lok Sabha. Pour la première fois depuis 1984, un chef de gouvernement va pouvoir diriger cet immense pays de manière homogène sans dépendre d'une coalition.

La victoire éclatante du BJP ne se limite pas en effet à une simple alternance électorale, comme il en existe dans toutes les démocraties.

Évoquons d'abord ce qui passionne les économistes, lesquels considèrent trop souvent les ratios financiers sans percevoir le modèle de développement social. Churchill le disait avec humour : "je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même trafiquées". Car les agrégats inventés au cours du XXe siècle, et adulés des technocrates du FMI, du monde bancaire, etc. devraient en vérité n'être pris en compte qu'à titre indicatif. En particulier le taux de croissance du produit intérieur brut ne nous informe que de la santé relative, instantanée, approximative et quantitative de l'évolution prévisible de la richesse des nations, certainement pas des perspectives des sociétés.

Le parti qui vient de l'emporter en Inde peut dès maintenant se prévaloir de l'expérience gestionnaire d'un État, le Gujarat, peuplé de 60 millions d'habitants sur 196 000 km2. À comparer avec l'Allemagne de l'ouest, qui comptait 63 millions d'habitants sur 248 000 km2 avant l'unification, on ne saurait parler d'un simple galop d'essai local. Dès lors la réussite incontestable de son ministre-président, Narendra Modi de 2001 à 2014, pratiquement sans faute économique, a servi de premier argument pour la conquête du pouvoir fédéral à New Delhi. On l'a, certes, exprimé en termes de croissance. On a pu évaluer que cet État, pendant les 12 années de gestion de Narendra Modi et de ses "modinomics" a bénéficié d'un taux de croissance très supérieur à la moyenne nationale, une tendance durable accentuée depuis 10 ans. Etre exécrées par la gauche c'est toujours bon signe. Cela tient à une double préoccupation due au parti BJP en général et à Narendra Modi en particulier, celle de l'équipement et de la formation en liaison avec les nouvelles mais aussi à une moindre intervention redistributrice et dirigiste de l'État. Telle Margaret Thatcher, ce politique est issu de la classe moyenne, où on travaille dur dans l'échoppe paternelle et où on ne dépense que ce que l'on a gagné.

On pourrait, à certains égards, comparer la prospérité qu'il a développée dans le Gujarat, à celle de la Bavière en Allemagne, sans doute la région la plus traditionnelle du pays, et cependant en pointe dans l'économie.

Dans un cas comme dans l'autre il ne s'agit pas d'un paradoxe. Le nouveau Premier ministre indien est né en 1950. Il pratique et milite ardemment pour l'Hindouisme depuis l'âge de 13 ans. Cela déplaît fortement au courant dominant du monde actuel comme le catholicisme des dirigeants bavarois irrite ses détracteurs. Un article du "Courrier international" le dit de façon cocasse. On lui reconnaît d'innombrables qualités, y compris le sens de l'humour et l'élégance, mais on l'étiquette de l'épithète, supposée éliminatoire, de "controversé". La grammaire journalistique du New York Times, en France celle d'Anne Sinclair, appliquée au sous-continent indien, cela devrait faire sourire.

Cela dénote une méconnaissance du problème central de l'Inde depuis son indépendance.

Ce pays, hindou à 80 %, cherche à effacer les traces de l'épouvantable oppression musulmane subie pendant des siècles sous la domination moghole puis perse. Le parti du Congrès, politiquement correct, parfaitement adapté aux mots d'ordre mondialistes a toujours voulu nier ce problème de l'identité nationale. N'y voyons pas un hasard de l'Histoire.

Dans cette lutte terrible contre l'islamisme, tant pakistanais qu'intérieur, on a voulu interdire les enjeux mémoriels et stigmatiser le "suprémacisme" des Hindous dans leur pays. En 2002 les États-Unis sont allés jusqu'à refuser à ce titre un visa à Narendra Modi. Il faudra bien pourtant que l'occident s'habitue à respecter ce choix qui n'attentera pas à la condition de 13 % de musulmans que compte le pays. On verra s'affirmera en Inde les valeurs éternelles et l'identité profonde de nos lointains cousins indo-européens, la plus ancienne religion du monde, assez voisine de celle des héros de l'Iliade.

Convenons à l'évidence que deux nouvelles grandes puissances ont principalement émergé dans le monde depuis 20 ans, à taille à peu près égale : la Chine et l'Inde. Chacune de ces deux nations compte plus d'un milliard d'hommes. Chacune pèse plus que les 57 États musulmans additionnés. Elles se sont toutes les deux adaptées, résolument, à l'économie de marché. Mais elles ont abordé cette évolution de manière très différente.

Et il n'entre pas dans le propos de la chronique d'aujourd'hui sous-estimer la réussite technique de l'Empire du Milieu dans de nombreux domaines. Non seulement les chiffres parlent mais une visite dans les rayons de nos grands magasins suffirait à éclairer ceux que l'étude de la pensée chinoise et des séjours espacés à Pékin ou Shanghai, à défaut de la campagne, n'auraient pas amenés à comprendre l'importance de ce pays.

Reste une immense différence entre le développement de ce très grand pays, toujours gouverné par un parti unique, qui se dit encore communiste, et qui demeure imperturbablement oppresseur, etc. et l'émergence de l'Inde, terre de liberté et de diversité.

JG Malliarakis
       

LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE : UN DIKTAT

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LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE : UN DIKTAT
La nuit du 4 août des gagistes ?

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
 
Les membres de la Commission Européenne n’apprennent rien, ne savent rien, ne veulent rien comprendre. Pourtant, de même que la première guerre mondiale a été « terminée » par un diktat qui préparait la guerre suivante, les diktats transatlantiques, tant pour les biens que pour les services, préparent la guerre contre ce qui reste de civilisation en Europe. Car les méthodes ne changent pas. Les traités qu’ils imposent sont des diktats. Le conflit ainsi préparé suit les lignes de la servitude européenne. Trois causes de conflits sont prévisibles.

1 - Première cause : l’insupportable. En particulier : Les « Al capone » des multinationales de la chimie et de l’agriculture assassinent la population avec des produits qu’eux-mêmes ne consomment évidemment pas. Le monde de la finance ruine les peuples, sans créer aucune richesse. Du parasitisme généralisé. 
2 - Les services, en marge de l’OMC, sont vendus aux enchères. L’Union Européenne, les USA et 21 autres pays bavardent sur TISA (Trade In Services Agreement) (Participent à ce jour aux négociations de Trades In Services Agreement : Australie, Canada, Chili, Colombie, Corée, Costa Rica, Etats-Unis, Hong Kong, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Suisse, Taïwan, Turquie et UE). Si la science et la technique ont pu détruire des monopoles au cours du XIXème siècle, voire du XXème, le monopole privé sur les services permettra d’éliminer cette possibilité. Le pouvoir mondialiste ne pourra pas être contourné par l’innovation s’il contrôle, outre le système monétaire, tous les services sans lesquels aucune communauté organisée ne peut fonctionner. Il en résultera la nécessité d’entrer dans des conflits violents et sans fins pour lutter contre un quasi génocide programmé. 
3 - Le mépris pour la démocratie. Les marionnettes de divers pays européens ne demandent jamais plus l’avis des représentants légitimes d’associations représentatives, puisque les « Al Capone » aux commandes de la mondialisation les paient pour bâillonner les peuples dans le meilleur des cas, mais surtout les détruire par l’importation massive de populations du vaste monde. Un jour, de nouvelles élites se lèveront et l’épée Excalibur jaillira de l’eau profonde, claire et pure au fond de laquelle elle attend.
 
La nuit du 4 août ou la nuit des morts-vivants ?

Ceux qui ont décrit la nuit du 4 août, nous aident aujourd’hui à comprendre la veulerie des pseudos élites européennes. Etienne Dumont, dans ses souvenirs sur Mirabeau la raconte : « On eût dit que l’assemblée était comme un mourant qui fait son testament à la hâte, ou pour mieux dire, chacun donnait libéralement ce qui ne lui appartenait pas, et se faisait honneur de se montrer généreux aux dépens d’autrui…..Tel qui se sentait miné par une proposition qui venait d’être adoptée unanimement en faisait une autre par vengeance pour ne pas souffrir seul » ( Etienne Dumont : Souvenirs sur Mirabeau et les premières assemblées législatives. PUF, 1950, pp.99-101 ). De la même manière, les liquidateurs de  l’Europe donnent ce qui ne leur appartient pas et se montrent généreux au détriment du peuple et de son futur. Car il n’y a pas de futur dans le traité, sinon la promesse d’inhumanité jusqu’à ce que renaisse le cri de ralliement: mort aux tyrans.
 
Des siècles d’efforts, de civilisation, de grandeur, s’écroulent ainsi en une génération. Deux guerres ont été nécessaires pour éradiquer cette fleur de lotus, l’Europe, qui s’était lentement développée face à l’obscurantisme intellectuel, la sauvagerie des mœurs, la vulgarité artistique. Les responsables de la finance et du monde politique, aujourd’hui en fonction,  ne jouiront certainement pas de leurs ignominies. Les collabos ne sont-ils pas effacés quand ils ont cessé de servir? 
 

vendredi, 23 mai 2014

Perspectives continentales

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Perspectives continentales

A quelques jours du scrutin européen du 25 mai 2014

par Jean-Gilles Malliarakis

Ex: http://www.insolent.fr

À quelques jours du scrutin européen du 25 mai, la campagne électorale patine encore. Elle ne durera donc guère. Mais les états-majors parisiens des partis politiques, gros ou petits, se sont rués sur la composition de leurs listes. Ils se sont partagé les sièges et attribués les prébendes correspondantes, dont ils ne feront rien. Car on attend toujours leurs propositions concrètes et leurs perspectives pour faire effectivement évoluer les institutions. Ils s'en moquent.

Soulignons avant tout que les institutions de l'Union européenne, telle que celle-ci fut définie par l'accord signé à Maastricht en 1991, demeurent encore essentiellement focalisées sur les convergences économiques et les réglementations correspondantes.

Qui, cependant, peut ignorer aujourd'hui la montée de périls plus graves encore que la faiblesse, dommageable, des taux de croissance. Les dangers matériels auxquels nous sommes confrontés peuvent se mesurer à la hausse vertigineuse des budgets militaires et des forces terroristes de toutes les puissances qui encerclent l'Europe occidentale, alors que celle-ci reste tributaire de la seule protection des États-Unis.

Principale puissance économique du monde, l'Europe reste un nain militaire et sécuritaire, ce qui en fera une proie de plus en tentante pour tous les envahisseurs.

Or, non seulement, depuis l'échec du projet de Communauté européenne de défense en 1954, aucune alternative ne lui a vraiment été substituée mais :

1° la fantomatique "Union de l'Europe occidentale" mentionnée dans les traités de Maastricht en 1991 puis d'Amsterdam en 1997 a purement et simplement disparu.

2° les industries d'armement non seulement ne coordonnent pas leurs efforts mais elles tendent trop souvent à encourager une rivalité permanente entre les micro-"états-nations".

3° les budgets militaires des deux ou trois états qui évoquaient, avec plus ou moins de sérieux, encore il y a 20 ans, une défense européenne de l'Europe, diminuent d'année en année, particulièrement celui de la France, à la grande inquiétude de leurs état-major.

 4° l'OTAN, seule structure actuellement cohérente de défense du continent attend toujours l'organisation de son pilier européen.

De cela personne n'ose parler.

Enfin, tournant résolument le dos à l'identité même du continent, à son éthique judéo-chrétienne comme à son héritage gréco-latin nos dirigeants multiplient les initiatives décadentielles.

Observons aussi que les électeurs hexagonaux n'ont pratiquement reçu aucune information quant aux véritables enjeux de leur vote lequel doit notamment conduire à la désignation du président de la Commission européenne.

Le 15 mai par exemple l'unique débat entre les têtes de listes continentales n'était diffusé entre Dunkerque et Perpignan que sur Arte. Cette chaîne comptait en 2013 une part d'audience de 2 %. Autant dire que le grand public hexagonal n'en a reçu aucun écho. Et le 22 mai la grosse chaîne étatique France 2, avec la connivence du CSA, bloquera, pour l'unique et dernière confrontation médiatisée, la participation des vrais chefs de files, Schulz pour les socialistes, Verhofstadt pour les centristes. Les autres participants du très court débat bruxellois du 15 mai, Juncker pour la droite, Tsipras pour les marxistes, Keller pour les verts resteront, eux aussi, hors antenne.

Les projections de résultats actuellement disponibles donnent, au moment où nous écrivons, une légère avancée au conservateur Juncker, proche d'Angela Merkel. Il s'agit du dernier des héritiers du traité de Rome. Notons qu'il s'exprime en français, comme Barroso lui-même, auquel l'usage impeccable de la langue de Molière n'a cependant jamais permis de s'adresser aux Français. Certains verront peut-être en lui le moins mauvais parmi les chevaux présents sur le champ de course. On peut le considérer comme celui qui tendrait à commettre le moins de folies. Hélas, faut-il s'en étonner ? non seulement il ne fait guère rêver mais il apparaît comme l'homme du passé.

En 2009 son groupe intitulé "parti populaire européen", héritier de la vielle démocratie chrétienne, était représenté en France par le glorieux Daul. Il comptait 265 élus. Ils sont devenus 275 fin 2013 au fil des adjonctions d'élus des nouveaux États-Membres. En face les 184 socialistes ont atteint l'étiage de 194. Avec les sondages dont on disposait le 29 avril, il était crédité de 217 contre 208 socialistes, bien courte avance. Mais une autre projection d'ensemble, effectuée le 12 mai, donnait respectivement 221 eurodéputés à la droite, et à nouveau 194 pour les sociaux-démocrates.

Quel que soit le résultat du 25 mai, on peut prédire que l'on assistera à un rapprochement "centriste" et à la marginalisation des pays à fort contingent contestataire.

Alors que le centre droit disposait en 2009 d'une avancée de 81 sièges sur les socialistes, le Conseil des États nomma José Manuel Barroso à la tête de la commission, Martin Schulz devenant président du parlement. Le grignotage de cette majorité relative conduira peut-être même au retournement de cette situation. Mais avec quel effet ? Si un social démocrate devait prendre les rênes de l'exécutif à Bruxelles il se verrait entravé dans ses rêves socialistes par une assemblée.

Car même avec l'appoint
1° des "Verts", – de plus en plus rouges, mais moins nombreux – 
2° et des néo-communistes qui remontent lentement la pente,
- la gauche n'y disposera pas d'une majorité absolue. Les autres groupes conservateurs et libéraux serviront alors sans doute d'appoint pour bloquer les directives les plus extravagantes.

Au total, par conséquent, il risque bel et bien de se dégager une perspective renforcée de ce que nos cousins germains appellent depuis octobre 2013 la "groko", große Koalition. Par le passé, et dans la pratique depuis 1979, celle-ci a plus ou moins fonctionné de façon informelle. Désormais elle rapprocherait bien plus encore un centre droit prêt à d'énormes concessions et une gauche continentale plus cohérente qu'on ne le croit ordinairement.

Pas très réjouissant pensera-t-on ? La seule consolation resterait, malgré tout, qu'une telle alliance socialo-conservatrice se révélerait moins destructrice que les socialistes et même les soi-disant conservateurs français au détriment de leur propre pays.

C'est en France en effet que notre république souveraine inflige à ses ressortissants les impôts les plus lourds et les contraintes étatiques les plus élevées, les monopoles les plus pénalisants, les pompes aspirantes d'une immigration non désirée les plus attractives du monde, le laxisme culturel, la déconstruction de l'ordre naturel et les survivances marxistes parmi les plus néfastes de la planète.

Il restera donc aux Français à se guérir eux-mêmes s'ils souhaitent ne pas devenir durablement une lanterne rouge de l'Europe.

JG Malliarakis

A Left-Right Convergence?

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A Left-Right Convergence?

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Last summer, in this capital of gridlock, a miracle occurred.

The American people rose as one and told the government of the United States not to drag us into another Middle East war in Syria.

Barack Obama was ready to launch air and missile strikes when a national uproar forced him to go to Congress for authorization. Congress seemed receptive until some Hill offices were swarmed by phone calls and emails coming in at a rate of 100-1 against war.

Middle America stopped the government from taking us into what even the president now concedes is “somebody else’s civil war.”

This triumphal coming together of left and right was a rarity in national politics. But Ralph Nader, in “Unstoppable: The Emerging Left-Right Alliance to Dismantle the Corporate State,” believes that ad hoc alliances of left and right to achieve common goals can, should, and, indeed, shall be our political future.

To call this an optimistic book is serious understatement.

Certainly, left and right have come together before.

In “Those Angry Days,” Lynne Olson writes of how future presidents from opposing parties, Gerald Ford and John F. Kennedy, backed the America First Committee to keep us out of war in 1941, and how they were supported by the far-left Nation magazine as well as Colonel Robert McCormick’s right-wing Chicago Tribune.

Two decades ago, Ross Perot and this writer joined Ralph and the head of the AFL-CIO to stop NAFTA, a trade deal backed by America’s corporate elite and its army of mercenaries on Capitol Hill.

Congress voted with corporate America — against the country.

Result: 20 years of the largest trade deficits in U.S. history. Transnational corporations have prospered beyond the dreams of avarice, as Middle America has seen its wages frozen for a generation.

In 2002, Hillary Clinton and John Kerry joined John McCain and George W. Bush in backing war on Iraq. Teddy Kennedy and Bernie Sanders stood with Ron Paul and the populist and libertarian right in opposing the war.

The Mises Institute and The American Conservative were as one with The Nation in opposing this unprovoked and unnecessary war.

The left-right coalition failed to stop the war, and we are living with the consequences in the Middle East, and in our veterans hospitals.

As America’s most indefatigable political activist since he wrote “Unsafe at Any Speed” in 1965, Ralph is calling for “convergences” of populist and libertarian conservatives and the left — for 25 goals.

Among these are many with an appeal to the traditionalist and libertarian right:

—Break up “Too Big to Fail” banks. Further direct democracy through use of the initiative, referendum and recall.

—End unconstitutional wars by enforcing Article 1, Section 8 of the Constitution, which gives Congress alone the power to declare war.

—Revise trade agreements to protect U.S. sovereignty. End “fast track,” those congressional surrenders of constitutional authority to amend trade treaties negotiated by the executive.

From the subtitle, as well as text, of his most recent book, one may instantly identify whom it is Ralph sees as the main enemy. It is megabanks and transnational corporations without consciences whose highest loyalty is the bottom line, the kind of men Jefferson had in mind when he wrote: “Merchants have no country. The mere spot they stand on does not constitute so strong an attachment as that from which they draw their gains.”

Where such men see a $17 trillion economy, we see a country.

Undeniably, there has been a growing gap and a deepening alienation between traditional conservatives and those Ralph calls the “corporate conservatives.” And it is not only inside the conservative movement and the GOP that the rift is growing, but also Middle America.

For America never voted for NAFTA, GATT, the WTO, mass immigration, amnesty, or more H-1Bs to come take the jobs of our workers. These votes have been forced upon members of Congress by leaders carrying out their assignments from corporate America and its PACs, which reward the compliant with campaign checks.

Both parties now feed at the same K Street and Wall Street troughs. Both have oligarchs contributing tens of millions to parties and politicians who do their bidding.

In 1964, a grassroots conservative movement captured the Republican Party and nominated Barry Goldwater. In 1972, a grassroots movement of leftist Democrats nominated George McGovern.

Neither movement would today survive the carpet-bombing of big money that would be called in if either came close to capturing a national party, let alone winning a national election.

Because they have principles and visions in conflict, left-right alliances inevitably fall out and fall apart. Because they are almost always on opposite sides of disputed barricades, it is difficult for both to set aside old wounds and grievances and come together.

A social, moral, and cultural divide that did not exist half a century ago makes it all the more difficult. But if the issue is keeping America out of unnecessary wars and restoring American sovereignty, surely common ground is not impossible to find.

Fine programmata della democrazia: l’ha deciso l’élite

 

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Fine programmata della democrazia: l’ha deciso l’élite

di Sylvain Timsit

Fonte: Libreidee & http://www.ariannaeditrice.it 

I veri padroni del mondo non sono più i governi, ma i dirigenti di gruppi multinazionali finanziari o industriali, e di istituzioni internazionali opache (Fmi, Banca Mondiale, Ocse, Wto, banche centrali). Purtroppo, questi dirigenti non sono stati eletti, malgrado l’impatto delle loro decisioni sulle popolazioni. Il potere di queste organizzazioni viene esercitato su una dimensione planetaria, mentre il potere di uno Stato è ridotto ad una dimensione nazionale. Tra l’altro, il peso delle multinazionali nei flussi finanziari ha da tempo superato quello degli Stati. Di dimensione internazionale, più ricche degli Stati, ma anche principale fonte finanziaria dei partiti politici di ogni tendenza nella maggior parte dei paesi, queste organizzazioni si trovano quindi al di sopra delle leggi e del potere politico, al di sopra della democrazia. La democrazia ha già cessato di essere una realtà.


I responsabili delle organizzazioni che esercitano il potere non sono eletti, e il pubblico non viene informato sulle loro decisioni. Il margine d’azione degli Henry Kissinger Stati viene sempre più ridotto da accordi economici internazionali per i quali i cittadini non sono stati né consultati, né informati. Tutti questi trattati elaborati negli ultimi 10 anni (Gatt, Omc, Ami, Ntm, Nafta) hanno un unico scopo: trasferire il potere degli Stati verso organizzazioni non elette, tramite un processo chiamato “mondializzazione”. Una sospensione proclamata della democrazia avrebbe senz’altro provocato una rivoluzione. Ecco perché sembra essere stato deciso di mantenere una democrazia di facciata, e di piazzare il potere reale verso nuovi centri. I cittadini continuano a votare, ma il loro voto è privo di senso. Votano per dei responsabili che non hanno più un potere reale. Ed è senz’altro perché non c’è più nulla da decidere, che i programmi politici di “destra” e di “sinistra” si assomigliano sempre di più in tutti i paesi occidentali.

Per riassumere, non possiamo scegliere il piatto, ma possiamo scegliere il contorno. Il piatto si chiama “nuova schiavitù”, e il contorno può essere o piccante di destra, o agro-dolce di sinistra. Dai primi anni ‘90, l’informazione è stata progressivamente tolta dai media destinati al grande pubblico. Come le elezioni, i telegiornali continuano ad esistere, ma sono privi di senso. Un telegiornale contiene al massimo 2 o 3 minuti di vera informazione. Tutto il resto è costituito da soggetti da rivista, servizi aneddotici, fatti diversi e reality show sulla vita quotidiana. Le analisi di giornalisti specializzati e le trasmissioni di informazione sono state quasi totalmente eliminate. L’informazione si restringe ormai alla stampa, letta da un numero ridotto di Telegiornalepersone. La sparizione dell’informazione è un segno tangibile che il nostro regime politico ha già cambiato natura.


I responsabili del potere economico provengono quasi tutti dallo stesso mondo, lo stesso giro sociale. Si conoscono, si incontrano, condividono gli stessi punti di vista e gli stessi interessi. Condividono quindi naturalmente la stessa visione di ciò che dovrebbe essere il futuro mondo ideale. E’ quindi naturale che si mettano d’accordo e sincronizzino le loro azioni verso degli obbiettivi comuni, inducendo a delle situazioni economiche favorevoli alla realizzazione dei loro obbiettivi, come ad esempio: indebolimento degli Stati e del potere politico, deregolamentazione, privatizzazione dei servizi pubblici, disimpegno totale degli Stati dall’economia, compresi i settori dell’educazione, della ricerca e, tra breve, dell’esercito e della polizia, destinati a diventare dei settori sfruttabili da ditte private.
Indebitamento degli Stati tramite la corruzione, lavori pubblici inutili, sovvenzioni a ditte senza contropartita, spese militari. Quando una montagna di debiti viene accumulata, i governi sono costretti alla privatizzazione e allo smantellamento dei servizi pubblici. Più un governo è sotto il controllo dei “Padroni del Mondo”, più fa aumentare i debiti del suo paese. Precarietà del lavoro e mantenimento di un alto livello di disoccupazione, intrattenuti tramite il decentramento e la mondializzazione del mercato del lavoro: tutto ciò aumenta la pressione economica sui lavoratori, che sono quindi costretti ad accettare qualsiasi stipendio o condizione di lavoro. Riduzione dell’aiuto sociale per aumentare le motivazioni del disoccupato ad accettare qualsiasi tipo di lavoro o qualsiasi stipendio: un aiuto sociale troppo elevato impedisce alla disoccupazione di fare una pressione efficace sul mercato del lavoro. Impedire l’espansione di rivendicazioni salariali nel Terzo Mondo, mantenendovi dei regimi politici totalitari o corrotti: se i lavoratori del Terzo Mondo venissero pagati meglio, il principio stesso del decentramento, e della pressione che esercita sul mercato del lavoro nella società occidentale, verrebbe frantumato. Ciò costituisce un lucchetto strategico essenziale che Mercenari Usa ingaggiati a Kievdeve essere preservato ad ogni costo. La famosa “crisi asiatica” del 1998 è stata innescata nello scopo di mantenere questo lucchetto.


Le organizzazioni multinazionali private si stanno progressivamente dotando di tutti gli attributi della potenza degli Stati: reti di comunicazione, satelliti, servizi di spionaggio, dati sugli individui, istituzioni giudiziarie (stabilite dal Wto e l’Ami, accordo tramite il quale una multinazionale potrà fare causa ad uno Stato davanti ad una corte internazionale speciale). La prossima e ultima tappa per queste organizzazioni sarà di ottenere il potere militare e poliziesco che corrisponda alla loro nuova potenza, creando i loro propri eserciti, dato che gli eserciti e le polizie nazionali attuali non sono adattate alla difesa dei loro interessi nel mondo. Tra breve, gli eserciti diventeranno società private, presteranno servizio sotto contratto con gli Stati, o con qualsiasi altro cliente capace di pagarli. Ma all’ultima tappa del piano, questi eserciti serviranno quasi esclusivamente gli interessi delle multinazionali, e attaccheranno gli Stati che non si piegheranno al nuovo ordine economico. Nel frattempo, questo ruolo viene assunto dall’esercito dei Stati Uniti, il paese meglio controllato dalle multinazionali.


Oggi il denaro è essenzialmente virtuale. La sua realtà è una serie di 0 e di 1 nei computer delle banche. La maggior parte del commercio mondiale si opera senza denaro liquido, e solo 10% delle transazioni finanziarie quotidiane corrispondono a degli scambi economici nel “mondo reale”. Gli stessi mercati finanziari costituiscono un sistema di creazione di denaro virtuale, di profitto non basato su una creazione di ricchezze reali. Questa creazione di denaro senza creazione di corrispondente ricchezza economica è la definizione della creazione artificiale del denaro. Ciò che la legge vieta ai falsificatori di denaro, e ciò che l’ortodossia economica liberale vieta agli Stati, è quindi legale e possibile per un numero ristretto di beneficiari. Se si vuol capire ciò che realmente è il denaro e a che cosa serve, basta invertire la famosa frase “il tempo è denaro”: il denaro è tempo. Permette di comprare il Terratempo degli altri, il tempo necessario a produrre i prodotti o i servizi che consumiamo.


E’ evidente che siamo oggi urtando i limiti ecologici dell’attività economica. I modelli economici attuali sono incapaci di stimare al suo giusto valore la “produzione” della natura, indispensabile alla nostra sopravvivenza: produzione d’ossigeno, fissazione dei gas carbonici dalle foreste e gli oceani, regolazione della temperatura, protezione dai raggi del sole, riciclaggio chimico, spartizione delle alluvioni, produzione d’acqua potabile, di alimenti. La produzione della natura è stata valutata a 55.000 miliardi di dollari annui da un gruppo di scienziati dell’Institute for Ecological Economics dell’Università del Maryland nel 1997. La scomparsa della natura è inevitabile, poiché voluta dal nuovo potere economico. La scomparsa della natura e l’aumento dell’inquinamento renderanno gli individui ancora più dipendenti del sistema economico per la loro sopravvivenza, e permetteranno di generare nuovi profitti, tra i quali un consumo crescente di Sylvain Timsitmedicine e prestazioni mediche.


Tutto quello che può portare un individuo a pensare e a vivere con la propria testa è potenzialmente sovversivo. Il più grande pericolo per l’ordine sociale è la spiritualità che porta l’individuo a rimettere in gioco il proprio sistema di valori e quindi il proprio atteggiamento. Questo nuovo potere è globale, planetario. Non ha quindi né alternativa, né scappatoia. Costituisce un nuovo livello di organizzazione della civilizzazione, una specie di super-organismo. D’altronde l’unificazione del mondo per via dell’economia e il declino degli Stati-nazione sono stati in parte decisi per una nobile causa: rendere impossibile una nuova guerra mondiale che, all’era atomica, significherebbe la fine della civilizzazione. La globalizzazione non è una cosa negativa in sé: potrebbe permettere una forma di pace mondiale durevole. Ma se continua ad essere organizzata a beneficio di una minoranza di persone e se conserva la sua attuale direzione neoliberista, non tarderà ad instaurare una nuova specie di totalitarismo, il commercio integrale degli esseri viventi, la distruzione della natura e una forma inedita di schiavitù.


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jeudi, 22 mai 2014

Boko Haram et le Nigéria

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BOKO HARAM ET LE NIGERIA
 
Ce n'est pas une guerre de fillettes
 
Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

L'opération médiatique de Boko Haram marche. On ne parle maintenant que de fillettes enlevées, la larme chrétienne à l'œil. Elles le furent quand même mi-mars, soit il y a  plus d'un mois ! En fait, depuis 3 ans, le Nigeria est la proie d’une insurrection qui se manifeste par des attentats réguliers et violents, des attaques sporadiques sur les bâtiments publics, des massacres de civils, des prises d'otages occidentaux, en général des prêtres ou des religieuses, monnaie d'échange pour le financement des bandes armées mais surtout bon service de propagande indirecte. La frontière avec le Cameroun échappe totalement à l'Etat central. Le pays est donc en état de décomposition avancée et un groupe obscur qui porte le nom de Boko Haram a revendiqué la plupart des attentats qui ont eu lieu dans le pays.


Dans la foulée des attentats et des attaques sporadiques qui avaient eu lieu en octobre 2013 à Damaturu au Nord-est du Nigeria  c'est-à-dire à quelques kilomètres de Ndjamena (Tchad), l'ambassade des Etats-Unis avait émis un communiqué public étonnant qui, pour certains observateurs, révélait que l'ambassade des États-Unis en savait beaucoup plus sur l'attentat que ce qu'elle prétendait. Depuis les révélations de Wikileaks, on n'ignore plus le rôle que le gouvernement américain a joué ou peut jouer dans les actes de déstabilisation contre le Nigeria. Wikileaks avait en effet identifié l'ambassade américaine au Nigeria comme l'avant-poste opérationnel pour des actes de subversion contre ce pays, qui ne se limitaient pas seulement à la mise sur écoute classique des communications du gouvernement mais visaient tout à la fois l'espionnage économique des multinationales travaillant dans la zone pétrolière de Port-Harcourt, le soutien et le financement de groupes subversifs et d'insurgés, le parrainage d'une propagande de discorde entre groupes ethniques et religieux, à côté d'une politique classique de visas accordés aux politiques et hommes d'affaires nigérians en échange de la défense des intérêts américains.


Les activités subversives de l'ambassade des États-Unis au Nigeria s'inscrivent dans une politique plus large, une politique de containment (pour reprendre l'expression anglo-saxonne) du Nigeria dans le but ultime d'éliminer tout simplement le pays, puissance économique en construction et véritable bombe démographique de l'Afrique de l'Ouest. Les Etats-Unis ne peuvent tolérer et admettre un Nigéria fort, futur rival stratégique des États-Unis sur le continent africain. 

Boko Haram dans la stratégie américaine


Pour comprendre ce qui se passe au Nigéria, il faut revenir en fait sur la guerre libérienne. En 1997, sous l'administration Clinton, avait été mis en place l'ACRI (African Crisis Response Initiative), forte à peu près de 15 000 hommes. Officiellement chargé d'humanitaire et d'entraînement au maintien de la paix, l'ACRI permit en réalité de moderniser et d'adapter les forces locales aux normes des forces américaines. L'ACRI fut pensé comme un contrepoids aidant le gouvernement nigérian dans sa conduite du groupe armé ECOMOG de la CEDEAO qui fut chargé dans la guerre civile libérienne de surveiller les cessez le feu et d'assurer le maintien du pays pour les pays de la Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest. L'ACRI produisit ainsi des recommandations, apporta son soutien dans la guerre civile libérienne et en fait orienta les forces de l'ECOMOG.


Les Etats-Unis se félicitèrent alors du rôle central du Nigéria dans la crise libérienne, qui permit aux les Etats-Unis d'éviter une intervention directe et ils autorisèrent alors la CEDEAO à aller jusqu'au bout, le principal bénéficiaire étant à ce moment là le Nigeria. C'est dans ce contexte que se forma chez les diplomates et militaires américains l'idée de base d'une Pax Nigeriana dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, une Pax Nigeriana éclipsant totalement l'influence des anciennes puissances coloniales, à savoir la Grande-Bretagne mais surtout, la France. Puis si l'on consulte de près les rapports sur l'ACRI on note que le Libéria étant une création américaine, le Liberia ne devait absolument pas tomber dans les mains du Nigeria. Deux rapports internes de la NSA indiquent par exemple que le Nigeria devrait être autorisé à avoir un pied au Libéria. Sans cesse, on redit dans ces textes qu'il faut contenir le Nigeria qui pourrait être enclin à contester la primauté des États-Unis et de l'Occident dans ces régions à fort potentiel économique.


Bref, le gouvernement des États-Unis cherche à contenir absolument l'influence croissante du Nigeria dans la région par la formation d'une organisation parallèle à l'ECOMOG, en utilisant la diplomatie secrète ou parallèle, autrement dit dans le jargon des services, la déstabilisation interne. C'est dans l'opacité de l'ACRI, de l'ECOMOG, dans la confusion de tous ces rapports internes de la diplomatie et de l'armée américaine que finalement l'US Africa Command ou AFRICOM a été formée. 


Et avec l'AFRICOM, tout change


L'AFRICOM, créée le 1er Octobre 2008, est clairement programmée pour servir les intérêts militaires et stratégiques américains et en particulier pour contrer la portée et l'influence croissante de la Chine en Afrique. L'objectif de l'Africom est de s'approprier les principaux sites stratégiques en Afrique et de les placer le sous le contrôle direct des États-Unis afin de bloquer l'accès de la Chine aux ressources énergétiques et minérales vitales pour son économie. Mais pour mener efficacement cet objectif, les pays africains d'importance stratégique doivent devenir vulnérables afin de demander la protection et l'intervention des États-Unis. C'est ce se passe à Abuja (Nigéria), dans la région des grands lacs où les forces spéciales américaines ont été déployées sous prétexte de protéger les pays, d’insurgés autrefois parrainés par les États-Unis eux-mêmes. Au Soudan, nous avons vu aussi comment une couverture globale de crises humanitaires internationales orchestrées par les États-Unis à partir de la crise du Darfour a servi de prélude au démembrement du Soudan, à sa partition pour punir le gouvernement d'El-Béchir d'oser conclure des accords pétroliers avec les Chinois au détriment des entreprises américaines. En République Centrafricaine, rappelons que le renversement de Bozizé fut aussi la conséquence des pourparlers économiques initiés avec les Chinois. La Libye et Kadhafi ont été liquidés pour avoir osé détourner les intérêts pétroliers américains. Mais le plus grand défi pour l'AFRICOM, son plus grand objectif est de déployer la PAX AMERICANA en Afrique et pour cela, il lui faut mettre totalement au pas le pays africain le plus stratégique à savoir, le Nigéria. C'est cette question qui fait rage autour de Boko Haram et qui intervient juste après une prédiction largement rapportée par l'Intelligence Council des États-Unis sur une désintégration probable du Nigeria en 2015. De fait, la nature du soulèvement Boko Haram a suscité beaucoup de questions chez les Nigérians. Quels sont leurs réels griefs ? Ce n'est pas clair. Pourquoi ont-ils toujours refusé les demandes de négociations des autorités nigérianes ? Pourquoi sont-ils en mesure de perpétrer leurs attaques avec une relative facilitée ? Le Nigéria plutôt bien éduquée à l'anglaise n'était pas habitué à une telle violence sectaire. Enfin, comment un groupe hétéroclite de personnes très jeunes largement analphabètes, opérant principalement sur Okada ont-ils pu se transformer du jour au lendemain en groupe puissant au point d'être en mesure de concevoir, fabriquer et déployer des bombes dans des bâtiments d'importance et dans des véhicules coûtant plus d'un million de nairas tout en menant des attaques dans plusieurs endroits du pays ?

 
Une telle coordination logistique suppose un poste de commandement, pas une réunion de bandits en pleine poussière sur le capot d'un 4x4 fut-il flambant neuf et un tel centre de décision ne pourrait pas en Afrique rester inaperçu, d'autant que la couverture satellitaire américaine est essentiellement axée sur cette région. Ainsi, ce n'est pas une coïncidence ni une simple conjecture si comme nous le relevions plus haut le Conseil national du renseignement américain a estimé que le Nigeria va se désintégrer en l'an 2015, juste avant les prochaines élections générales.Pour nous, l'opération vient de commencer.

BRICS: Vers l’oubli de l’horreur financière

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BONNES NOUVELLES DES BRICS
 
Vers l’oubli de l’horreur financière

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) avaient demandé une modification des droits de vote au FMI. Ils souhaitaient que le FMI s’inspire plus du concept d’orchestre, cher à la tradition asiatique. Non! Christine Lagarde a obligé les BRICS à se tourner vers la construction de structures financières plus humaines à leur usage, dans un premier temps, mais tous les espoirs sont permis. Une banque supra nationale sera créée par les BRICS pour gérer leurs relations. Les véritables élites civilisées ont finalement bien compris les manigances à l’œuvre derrière le FMI, la Banque Mondiale et les autres structures financières mondialistes. 

Le Brésil tirera-t-il l’Allemagne de sa médiocrité habituelle?


Dilma Rousseff a signé au Brésil une loi pour sauvegarder les droits « digitaux » de la population, se rangeant ainsi dans le camp des élites ouvertes à l’Internet libre contre les poseurs et autres grimaciers qui, par bassesse et jalousie, veulent diriger l’Internet selon leurs vices en multipliant notamment les espions et dénonciateurs gagés. Angéla Merkel est venue à Sao Paulo en avril 2014 pour partager l’écœurement de Dilma Rousseff face aux actions des élites étatsuniennes.

De plus, les responsables mondialistes lient espionnage industriel et censure idéologique. L’assassinat de la pensée passe par la législation de l’inquisition. On détruit les humains qui pensent par le mensonge, la calomnie, le chantage, les droits d’auteur non respectés et autres astuces pitoyables, tristes et misérables. Aussi, l’Europe et le Brésil ont-ils pris l’initiative d’un nouveau câble optique sous-marin qui évite les USA et la Grande-Bretagne. Il reste évidemment à prendre des décisions pratiques. L’Allemagne, seule, ne fera rien. 

Des liens durables entre pays civilisés


Cela remonte à la fin du mois d’avril. Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, déclara à Brasilia que son pays voulait établir des relations stables avec le Brésil et les autres pays d’Amérique Latine dans le domaine du pétrole et du gaz naturel. Le ministre chinois était venu dans le cadre du dialogue stratégique établi avec le Brésil depuis 2012. Il a aussi offert ses services pour des projets d’infrastructure. A la différence de la finance occidentale, la Chine ne corrompt pas les dirigeants en leur ouvrant des comptes dans les paradis fiscaux; elle construit quelque chose de plus, en remerciement pour avoir sélectionné ses entreprises. Cela se voit et s’apprécie. Le même type de relations se renforce avec l’Inde qui a ouvert une chambre de commerce Inde-Brésil située près de centres miniers. Puis, les BRICS pratiquent des exercices communs, notamment fin avril dans le domaine maritime. L’Inde a envoyé son navire Shivalik. De même, la Russie et la Chine vont organiser des manœuvres maritimes communes au cours du mois de mai. Le commerce des armes est aussi à l’ordre du jour. La Russie a promis à la Chine des sous-marins et des avions de dernière génération. 

Vers un monde meilleur ?


Enfin, le monde se remet en marche vers plus de libertés, plus de civilités et moins de mensonges. Si l’Europe ne se remettra jamais du génocide en cours de sa population autochtone, ni du pillage des Al Capone anglo-saxons, les derniers européens pourront au moins éviter de moisir dans les prisons de l’inquisition ; car dans le vaste monde, désormais, des forces se mettent en marche pour empêcher le pouvoir mondialiste de nuire. Dans le chaos croît aussi ce qui sauve…..



The Distorted Civilizational War: Syria, Nigeria and Elitist Intrigues

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The Distorted Civilizational War: Syria, Nigeria and Elitist Intrigues

Murad Makhmudov and Lee Jay Walker

Ex: http://www.moderntokyotimes.com

The government of Syria is facing the brute force of international sponsored Islamism which is beheading minorities, doing daily car bombings, killing journalists and slaughtering anyone deemed to be a supporter of the secular government. At the same time Boko Haram in Nigeria is eulogizing the international jihadist movement and slaughtering Christians and Muslims deemed loyal to the government of Nigeria. This civilizational war should be straightforward but because of elites in London, Paris and Washington; then once more they are muddying everything by siding with al-Qaeda and other Islamist terrorist groups in Syria.

Recently in Nigeria another ten Christians had their throats slit by Islamists and clearly all roads lead to Boko Haram given the hallmarks of the attack. Of course, Nigeria is sadly blighted by ethnic and other issues which often results in violence. Yet, while these issues are disturbing by themselves they pale into comparison when viewing the threat of Boko Haram to the central state. After all, this Islamist organization continues to cause mayhem daily and clearly it views the Nigerian state to be worthy to be overthrown in order to introduce a draconian version of Islamic Sharia law.

Political elites in London, Paris and Washington continue to play “with the devil” by supporting Saudi Arabia and other Gulf state at all costs. Yet it is the petrodollars emanating from this region which is spreading radical Islamism far and wide. The disturbing reality is that this is a Salafist civilization war against mainstream Islam, African Islam, non-Muslims, secular nations, women and a world based on diversity.

The mass media which hoodwinked the world in the 1980s and early 1990s, with the notion of the “brave Islamic jihadists” fighting against communism in Afghanistan, is still eulogizing the terrorist opposition on the whole in Syria. Yet the “brave Islamic jihadists” who became unified under the CIA, ISI (Pakistan) and other covert agencies from the United Kingdom, turned out to be a nightmare. Once Islamists took power in Afghanistan they killed tens of thousands of Shia Muslims; shot women in national stadiums on the grounds of adultery (of course marrying young girls was fine based on their Saudi influenced based Islamic Sharia law); enforced women into slavery; began to destroy female schools; blew up ancient Buddhist heritage; and turned society into the “Islamic year zero.” Of course, for elites in Washington and London this was fine because their short-term objectives ambitions had been met. The real winner was Saudi Arabia which understands the foolishness of elites in London, Washington and Paris because Islamization was always the intended goal of political elites in Riyadh.

September 11 should have been a wake-up call for America and the entire world but instead it became forgotten in time. After all, the United States and other nations turned “a blind eye” to the Saudi Arabia angle of September 11. Therefore, recent events in Libya and Syria highlights that Washington, London and Paris are once more “in bed” with international jihadists in order to meet short-term ends. Of course, for political elites in Ankara, Riyadh, Doha and other nations in the Gulf, they have long-term objectives based on turning the Middle East, North Africa and parts of the Balkans into Islamist states based on “so-called puritan Salafi mind thoughts. Yet you have nothing puritanical about Salafi Islam or Saudi Arabia which continues to allow men between the ages of 18 to 80 to marry young girls aged 8 and 9 years of age. This hypocrisy runs throughout the Islamist worldview of destroying civilization based on ignorance, sexual subservience, dhimmitude, enslavement of others and creating laws based on hatred and power structures which will crush alternative thought patterns.

Syria is now fighting a civilizational war because this secular nation is an affront to Saudi Arabia and the supporters of Islamic jihad in Qatar and other nations. In Syria you have many religious communities and sects within Islam, Christianity and the Druze faith. This mixing of different faith groups and the rights of women is despised in Saudi Arabia because in this nation no non-Muslim places of worship are allowed and women are shackled, apart from the wealthy elites which can bypass the system based on privilege. Therefore, the wealthy monarchs which will not tolerate any power bases to their power in Saudi Arabia and Qatar are the same nations sponsoring Islamist terrorism against Syria. It is a convenient marriage for the ruling monarchs because by exporting Islamic jihad abroad they can maintain their control over society based on mass propaganda. However, “Islamist terrorism” is crushed at home while using the same Islamists to slaughter in Syria and other nations which meet their intended objectives. Of course this is also based on being given the green light from powerful nations like America, the United Kingdom, France and more recently Turkey.

In Nigeria, Mali, Somalia and other parts of black African Islam you have an array of different thought patterns within various different Muslim sects in these nations. Yet Boko Haram in Nigeria, al-Shabaab (al-Shabab) in Somalia and international Islamists in Northern Mali all hate indigenous black African Islam. These “soldiers of Salafi jihad” desire to implement the draconian version of Islam which still rules and controls Saudi Arabia and other Gulf states. Therefore, petrodollars are financing the international Sunni jihadist movement in Africa whereby Sufi shrines are being destroyed, rich black African Islamic architecture is being burnt to the ground and this is followed by a brutal Islamist indoctrination force which is intent on “Islamist year zero.”

Boko Haram under their leader Abubakar Shekau comments that “We are with our mujahideen brothers in the Cause of Allah everywhere, in Afghanistan, Chechnya, Pakistan, Kashmir, Iraq, the Peninsula of Muhammad [Saudi Arabia], Allah’s peace and prayer be upon him, Yemen, Somalia, Algeria, and other places that I didn’t mention.” This indicates that Boko Haram deems the majority of Nigerians to be infidels and that the conflict against the Nigerian government is secondary in terms of the real Islamist global objective. Therefore, Boko Haram will continue to blow up Christian churches, kill mainstream Muslims, slit the throats of Christians, kill apostates from Islam and spread a brutal version of Islamic Sharia law which belongs to the harsh reality of modern day Saudi Arabia. In this sense, the Islamist movement is also intent on destroying black African Islam in order to Arabize and Islamize society based on cultural norms which belong to Saudi Arabia and other Gulf states.

Once more the elites in London, Paris and Washington are a million miles away and they are misleading other powerful nations like Japan into a policy based on folly. After all, in civilizational wars you can’t swap sides to suit geopolitical objectives or based on protecting draconian and brutal nations like Saudi Arabia. Either you stand on the side of fighting international terrorism and the continuing Salafist propaganda machine which is supported by petrodollars – or you compromise and are sowing the seeds of future conflict and struggles.

In Syria the secular government is fighting international terrorism and powerful forces within the Middle East and in the West. The difference between the mainly Muslim armed forces of Syria is that they are protecting Christians, the Druze community and people from all faiths or who have no religious faith. Therefore, why are political elites in London, Paris and Washington siding with Islamist terrorism against secular Syria?

Afghanistan remains a nightmare after more than 40 years of meddling by outside nations and now in Libya many Sufi shrines are being destroyed. In Iraq the majority of Christians and other minorities have fled and terrorism is a daily reality in Afghanistan and Iraq. The conflict in Libya also enabled international jihadists to create a powerbase in Northern Mali whereby they are destroying indigenous black African Islam. Meanwhile in Nigeria Boko Haram is intent on spreading the indoctrination of the petrodollars of the Gulf in order to subvert black African Islam in Nigeria and the central state.

If Syria falls to Islamism then it will be “a very dark day” for not only the Middle East but for all of civilization. Likewise, if the crisis gets out of control in Nigeria then sooner or later you will have internal convulsions that will spread. Therefore, it is time for Western powers to acknowledge their respective failed policies by curtailing the evil deeds of Gulf petrodollars.

leejay@moderntokyotimes.com

http://moderntokyotimes.com

Una base militar de EEUU en el corazón de Europa desafía la geopolítica

por Piotr Iskendérov*

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Construida en 1999, según varias fuentes se trata de la base más grande de EE UU en Europa. Su creación fue la consagración de los programas de reubicación de las bases militares norteamericanas en el Viejo Continente y desde hace años se cree que sirve de base para operaciones encubiertas.

La base estadounidense de Camp Bondsteel (conocida simplemente como Bondsteel) en Kosovo es quizás la instalación militar de EE UU en Europa más tristemente famosa. Se encuentra ubicada en la ciudad de Urosevac en la parte oriental de Kosovo. El nombre de la base se debe al sargento mayor de las Fuerzas Armadas de EE UU, James Bondsteel, que luchó en Vietnam y recibió la más alta condecoración militar de su país, la Medalla del Honor. Formalmente, Bondsteel sirve como cuartel general de la Brigada Multinacional Este, bajo el mando de EE UU.

Sin embargo, su verdadero significado militar sobrepasa en mucho los límites de las tareas de las fuerzas de mantenimiento de paz de las KFOR.

Situada cerca de Urosevac, la base de Bondsteel, es la base estadounidense más grande construida tras el final de la guerra de Vietnam. Cuenta con un despliegue de 5000 militares (en caso de necesidad operativa hasta 7000), y sirve también de base de helicópteros.

Historia de una base militar casi secreta

La construcción de la planta comenzó en 1999 – inmediatamente después de los bombardeos de la OTAN en Yugoslavia y la entrada en el territorio de Kósovo de las tropas estadounidenses.

Los trabajos de construcción se llevaron a cabo en secreto por ingenieros militares de EE UU, así como por empleados de la compañía privada Kellogg, Brown and Root Corporation (KBR), que se encargó del posterior mantenimiento de la base. En la zona de los trabajos hubo que demoler dos colinas y rellenar el valle entre ellas. La planta entró en servicio en el verano del 2000.

Aunque la construcción llevó menos tiempo, de julio a octubre de 1999. El área de la base se compone de 3,86 kilómetros cuadrados, cuya longitud del perímetro exterior es de forma irregular, cerca de 11,3 kilómetros.

Entre las cerca de 300 instalaciones ubicadas en la base, cuentan con infraestructura para garantizar unidades de tanques, helicópteros, artillería y un sistema autónomo de electricidad y agua, sistema de televisión, cine, un centro comercial, un gran complejo deportivo, una biblioteca, una piscina cubierta, un sistema de última generación de refugios antiaéreos y un ultramoderno complejo hospitalario.

La longitud de la red de carreteras en el territorio de la base es de 25 kilómetros. La instalación está rodeada por 14 kilómetros de barreras de tierra y hormigón, con alambre de púas y 11 torres de vigilancia.

Según varias fuentes, Bondsteel es la base más grande de EE UU en Europa. Otras fuentes dicen que es la base aérea militar de Ramstein en Alemania, cuya área es tres veces mayor. Sin embargo, es justo decir que Rammstein es una base típica de la Fuerza Aérea, mientras que Bondsteel puede resolver una gama mucho más amplia de tareas.

Según el investigador británico Tim Judah, la creación de la base de Kósovo fue la consagración de los programas de reubicación de las bases militares de Estados Unidos en el territorio de la Alemania unificada realizados a finales de 1980.

Las tropas británicas, francesas y estadounidenses estuvieron en Alemania más de medio siglo después de la guerra y, dada la amenaza soviética tenían ahí su campo de operaciones. Ahora no tienen nada que hacer en Alemania, pero sin embargo, tienen la tarea de mantener la paz en los Balcanes. Los militares estadounidenses entendieron esto a primera vista.

La importancia de la base de Bondsteel en el marco de la estrategia político-militar de Estados Unidos en el sudeste de Europa se hace más comprensible si tenemos en cuenta la geografía de las instalaciones similares en la región.

En lo que respecta a Kosovo, además de Bondsteel, los estadounidenses pueden confiar en la capacidad de la base de Film-City de las KFOR en Pristina. Sin embargo, las posibilidades se las ceden por orden a Bondsteel.

Además, desde un punto de vista jurídico, estas instalaciones son utilizadas no solo por los estadounidenses, sino también por otras subdivisiones de los países miembros de la OTAN, lo que objetivamente le quita al Pentágono espacio de maniobra. Pero un factor aún más importante es el hecho de que los objetivos de Estados Unidos en Kosovo están en el centro del eje militar-territorial de Italia a Turquía.

Las bases militares estadounidenses en territorio italiano son las principales instalaciones del Pentágono en el sur de Europa.Principalmente la base de la Fuerza Aérea de Aviano tuvo una activa participación en los bombardeos de Yugoslavia en 1999. Sin embargo, en un contexto regional más amplio, la posibilidad de estas instalaciones es limitada. En cuanto a la base aérea estadounidense de Incirlik en Turquía, está en primer lugar, destinada a operaciones de la Fuerza Aérea de Estados Unidos en la región de Oriente Medio.

Una privilegiada posición de control geoestratégico

Precisamente la base de Bondsteel permite a Estados Unidos controlar las aguas del Mediterráneo y del mar Negro, y las rutas que conducen a Oriente Medio, Norte de África y el Cáucaso – incluyendo las rutas de los oleoductos existentes y futuros del mar Caspio y Asia Central. Se trata, en particular, del proyectado oleoducto Burgas-Skopje-Vlore, sobre el cual el secretario de Energía de EE UU, Bill Richardson, declaró en 1999: “Estamos hablando de la seguridad energética de Estados Unidos”: “Hemos hecho una inversión significativa en el Caspio, y ahora es muy importante para nosotros que los oleoductos y la política vayan en la dirección deseada”.

Por lo tanto, suponiendo una aparición en el flanco suroriental de la OTAN de un gran conflicto armado regional, precisamente Bondsteel se convertirá en la base principal de la organización y en lugar de las operaciones del Ejército estadounidense. Además, el apoyo ubicado en las instalaciones de las unidades del Ejército de EE UU lo proporcionarán aeródromos en ciudades como Tirana, Durres, Pristina, Bolonia, Skopje y Tuzla.

Los datos disponibles sugieren la posibilidad de conectar la base de Bondsteel para la realización de los planes de Estados Unidos en defensa de misiles – además de las instalaciones de defensa de misiles en Rumanía, Turquía y el mar Mediterráneo.

Según la estimación de uno de los principales expertos militares rusos, el presidente de la Academia de Asuntos Geopolíticos, el general Leonid Ivashov, “el enclave proestadounidense en Kosovo proporciona una concentración en la región de fuerzas armadas de los EE UU, y el desarrollo de la base militar de Bondsteel; en colaboración con el contingente militar de EE UU en Bosnia y Herzegovina y Bulgaria, esto dará la posibilidad de controlar el tránsito de los recursos energéticos, llevar a cabo operaciones en el sur y sureste, y si es necesario, colocar cualquier tipo de armas, incluyendo misiles de defensa, controlados por el territorio de Kosovo”.

Un marco de operaciones encubiertas

Una de las tareas asignadas a la base de Bondsteel desde su apertura ha sido llevar a cabo operaciones encubiertas fuera del control de la ONU, de la Unión Europea y de las instituciones euroatlánticas, incluida la OTAN. Esto se debe al hecho de que Bondsteel se somete directamente al Pentágono y posee extraterritorialidad.

Este hecho fue la clave en el escándalo que se levantó alrededor de la base en noviembre del 2005. Entonces, el comisario de Derechos Humanos del Consejo de Europa, Álvaro Gil-Robles sugirió la existencia de una prisión secreta en la base militar. En una entrevista con el diario francés Le Monde, recordó cómo durante una visita a la región en septiembre del 2002, desde una torre de observación, pudo ver una “versión más pequeña de Guantánamo”.

Barracas de madera rodeadas por una cerca de alambre de púas, varias decenas de presos vestidos con monos naranjas (algunos llevaban barba y leían el Corán) – todo ello recuerda a la prisión estadounidense en Cuba, donde son detenidos en condiciones inhumanas talibanes y otras personas capturadas durante operaciones antiterroristas.

Datos similares se guardaban en el informe elaborado por el Instituto de Berlín de Política Europea por encargo de la Defensa Federal. En el documento se destacaba que precisamente “la existencia de un centro secreto de reclusión de la CIA en la base de Bondsteel en Kosovo”, fue la más sorprendente manifestación del verdadero papel de EE UU y su renuencia a impulsar las investigaciones llevadas a cabo en Europa.

En la oficina de Pristina, el Comisionado para los Derechos Humanos en Kosovo, al mismo tiempo informó de que para ellos, la declaración de Gil-Robles no era ninguna nueva noticia. Según palabras del adjunto del Defensor del Pueblo de Kosovo, Liubinka Todorovic, la situación en Bondsteel todos los años causa serias sospechas.

Ya en el año 2002, el Departamento de Estado de EE UU dijo que en la base se encontraban detenidos 179 prisioneros. Sin embargo, “ni el comisionado para los Derechos Humanos en Kosovo, Marek Nowicki, ni el Consejo de Europa han tenido acceso al centro de detención, que está bajo el control del Ejército estadounidense”. Una misión de la ONU en la región, dijo que no tenían ningún control sobre las bases militares de los países miembros de la OTAN.

Según las autoridades estadounidenses, los prisioneros abandonaron la base de Bondsteel, en el 2003. Pero Gil-Robles estaba convencido de que la propia prisión no se desmontó y todavía está en condiciones de funcionar.

Las operaciones explícitas y encubiertas de la base de Bondsteel sirven como prueba viviente de la afirmación justa de uno de los arquitectos de la geopolítica moderna, exasesor de seguridad nacional del presidente de los EE UU, Zbigniew Brzezinski (que ocupó el cargo desde 1977 a 1981) sobre que las “legiones militares estadounidenses firmemente arraigaron en las zonas occidental y oriental de Eurasia”. Por otra parte, en su testimonio, “vasallos norteamericanos y Estados dependientes, algunos de los cuales están tratando de establecer lazos más fuertes y formales con Washington se han extendido por todo el continente euroasiático”.

Según un profesor de Relaciones Internacionales e Historia de la Universidad de Boston, Andrew Bacevic, el objetivo de la operación militar de la OTAN contra Yugoslavia en 1999 fue precisamente “mantener la superioridad de EE UU” en Europa y “la prevención de restos de viejas reglas en Europa”. Bajo estas reglas, como acertadamente pone de relieve uno de los principales expertos de Estados Unidos en el campo de la geopolítica, el profesor del MIT, Noam Chomsky, “la normas de dominación para EE UU siempre quedan aparte”.

Finalmente, otra consideración importante. El comandante supremo de las Fuerzas Aliadas de la OTAN en Europa en la época de los bombardeos en Yugoslavia, el general estadounidense Wesley Clark reconoció que “la causa clave verdadera” de la intervención de la OTAN en Kosovo fue un esfuerzo de la OTAN para “imponer su voluntad sobre el país dirigente cuyo abierto desafío al principio, en Bosnia y luego en Kósovo socavó la credibilidad de la diplomacia de EE UU y Europa, y minimizó la influencia de la propia OTAN”.

Desde esta perspectiva, la presencia militar de EE UU a largo plazo en el corazón de los Balcanes representa una oportunidad ideal para mantener bajo las armas a toda la región y asegurar los intereses estadounidenses de posibles desastres en el país. No es casual que en los medios de comunicación estadounidenses se lleve a cabo bastante activamente la oposición a la base de Bondsteel y la creación de una participación rusa del Ministerio de Situaciones de Emergencia en la ciudad serbia de Nis.

Actualmente, Washington y Bruselas están ejerciendo una creciente presión sobre Belgrado con el fin de conseguir que rechacen el acuerdo correspondiente serbio-ruso y así evitar incluso la apariencia de la presencia militar y política en Rusia cerca de Kosovo.

*Investigador principal del Instituto de Estudios Eslavos de la Academia de Ciencias de Rusia, y doctor en Historia.

Fuente: El Espía Digital

Ukraine : provocations américaines à la guerre?

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Ukraine : provocations américaines à la guerre?

Dans l’affaire ukrainienne, la ”politique d’escalade” n’est pas tant celle de Moscou que celle de la junte au pouvoir à Kiev, qui multiplie les provocations et les maladresses parce qu’elle y est encouragée par les Etats-Unis, le ”protecteur” qui joue une carte belliciste. Bien sûr, les Russes ne sont pas des petits saints. Il faudrait être naïf pour croire qu’ils ne sont pas présents derrière les sécessionnistes russophones de Crimée et de l’est de l’Ukraine. Mais enfin, les premiers à chercher l’affrontement, à attiser une guerre civile en Ukraine, ce sont, très habilement, certains groupes de pression américains. Pourquoi ?  

 La racine de la crise ukrainienne réside dans un ensemble de provocations occidentales (Bruxelles, Otan et USA) déjà à l’œuvre depuis plusieurs années. Le but est de contrecarrer le retour de puissance de la Russie depuis qu’elle est dirigée par Vladimir Poutine, de recréer une situation de guerre froide et d’empêcher à tout prix la Russie – devenue premier exportateur pétrogazier – de s’imposer comme un grand acteur économique. (Voir autres articles précédents de ce blog sur cette question)

Les USA sont un pays complexe, au pouvoir éclaté.  En ce moment, ce n’est pas la Maison Blanche qui est à la manœuvre, avec à sa tête le faible et indécis Barack Obama qui n’a jamais été russophobe, c’est un lobby  qui regroupe le Pentagone, la CIA et une partie du complexe militaro-industriel. Ce lobby est piloté par deux personnages clé : le vice-président Joe Biden et le sénateur McCain. Ils cherchent à la fois à attiser une guerre civile en Ukraine, et à forcer la Russie à intervenir militairement. Afin de créer l’affrontement avec cette dernière, la pousser à l’erreur, pour l’isoler et la diaboliser sur le plan international.

Les séparatistes ukrainiens du bassin du Don ont réalisé leurs référendums sans l’aval de Vladimir Poutine. Les apprentis sorciers excités du gouvernement de Kiev d’Arseni Iatseniouk n’ont rien trouvé de mieux comme gaffe monumentale que d’envoyer des unités militaires régulières : échec total, les soldats ont fraternisé avec la population.  Voyant cela, le ”président” autoproclamé O. Tourtchinov a fait dissoudre les régiments impliqués et envoyé la ”garde nationale”, c’est-à-dire des milices composés d’activistes des mouvements Svoboda et Secteur Droit. Le but était évidemment de provoquer une guerre civile. À Marioupol, les milices ont tiré dans la foule des prorusses ; à Odessa, elles ont incendié un bâtiment. Au total, plus de soixante morts.

 Bien entendu, les groupes indépendantistes de l’est, prorusses, ne sont pas des anges vertueux, loin de là, mais ils sont moins encouragés par Moscou que le gouvernement de Kiev ne l’est par Washington. Car derrière la stratégie d’affrontement, il y a le soutien aveugle apporté par le vice-président américain Joe Biden, qui attise les braises. Il y a aussi les mercenaires de la société de sécurité Academi (ex-Blackwater), dépendant de la CIA, envoyés spécialement à Kiev. Cela fait bonne mesure avec les militaires russes camouflés qui seraient derrière les indépendantistes de l’est. Sans oublier le sénateur McCain,  indécrottable belliciste, qui excite les irresponsables de Kiev. 

D’autre part, l’insistance de Washington pour durcir les sanctions économiques contre la Russie ne gêne nullement l’économie américaine, bien au contraire ; cela ne pénalise que l’Europe et la Russie, ce qui est une aubaine pour l’ ”allié” d’outre-Atlantique (1). Mentionnons aussi l’incroyable ingérence américaine dans les relations franco-russes pour faire annuler le contrat de vente de 1,2 milliards d’euros des bâtiments Vladivostok et Sébastopol destinés à la marine russe. Il s’agit de briser dans l’œuf  toute coopération militaire entre l’Europe – en premier lieu la France – et la Russie, cauchemar pour le Pentagone et le complexe militaro-industriel US.

En effet, Washington prend prétexte de cette crise pour cibler l’industrie militaire russe, un des rares secteurs très performants du pays, qui gêne beaucoup les Américains. « Nous allons accroître la pression sur les proches de Vladimir Poutine, les sociétés qu’ils dirigent et l’industrie de la défense », a avoué un des conseillers à la sécurité de la Maison Blanche. L’objectif logique des Américains, à la fois économique et stratégique global,  est de casser toute coopération militaro-industrielle entre la France et la Russie, d’étrangler l’industrie de défense russe et de conserver leur monopole d’exportation des armements vers les pays de l’Otan.  De leur point de vue, ils ont raison. D’autant plus que le Pentagone s’inquiète de la relance du budget de défense russe par l’administration Poutine : cela contrecarre les espoirs  des années 90 (sous la présidence de M. Eltsine, après l’implosion molle de l’URSS) de voir la Russie devenir un nain militaire.

 

Dans le courrier des lecteurs de Valeurs actuelles (8–14 mai 2014), Xavier Lacroix  écrit : « Les Américains ont, stratégiquement parlant, tout intérêt à plonger l’Ukraine dans un conflit civil de moyenne intensité pour en imputer la responsabilité à la Russie tout en l’empêchant d’y intervenir. Il est certain que la Russie voit d’un œil favorable ces villes qui se rebellent contre l’autorité de Kiev, mais il est faux d’affirmer que la Russie soutient une stratégie d’escalade. Je ne suis pas là dans un antiaméricanisme primaire ou dans une idolâtrie poutinienne candide. » Bonne analyse. 

Comme toujours, les USA jouent avec le feu. Mauvais joueurs de poker, comme ils l’ont montré en Afghanistan, en Irak, en Lybie, en Somalie, en Syrie ou ailleurs, leur interventionnisme ne débouche que sur des échecs. Leur politique étrangère, belliciste, impérialiste, naïve provoque guerres et déstabilisations. Mais, avec cynisme, elle est au moins fondamentalement nationaliste. (2) L’intérêt de la France et de l’Europe est, sur le dossier ukrainien, de se découpler des USA et de résoudre le problème entre nous, avec les Russes. Cette question ne regarde pas les Américains.   

La russophobie américaine est complètement contraire aux intérêts européens. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises dans d’autres écrits, l’idéal serait que la France, conjointement avec l’Allemagne, renoue avec une politique gaullienne : dégagement de l’Otan et axe Paris-Berlin-Moscou. On en est loin, très loin, dans cette Europe d’où toute grande politique est absente, où les petits politiciens règnent en maîtres, où la politique étrangère se résume aux Droit-de-l’hommisme et à l’obéissance à l’Otan, filiale du Pentagone, où les frontières ouvertes ne laissent pas seulement passer les productions du monde entier mais un déversement migratoire invasif, où le simulacre de démocratie – c’est-à-dire l’oligarchie – a étouffé la voix des peuples.

Si l’Amérique est un mauvais joueur de poker, au moins c’est un joueur acharné qui veut gagner. L’Europe donne l’impression non seulement de ne pas connaître les règles du jeu et de s’en remettre aux autres, mais, pis encore, de vouloir perdre.

 

1) Les échanges russo-américains ne représentent que 1% du commerce extérieur des USA, 40 milliards de dollars, contre 460 milliards pour l’UE. 18 pays européens dépendent à plus de 50% du gaz russe. Les Américains (cf. autre article de ce blog) pensent aussi à l’exportation de leur gaz de schiste en Europe…

2) Peu d’analystes (sauf américains) l’ont compris : les politiques étrangère, mais aussi économique des USA sont beaucoup plus nationalistes et impérialistes que celles de la Russie. On ne peut pas le reprocher à Washington, simplement il faut en tirer les conséquences.

Acuerdo estratégico entre Rusia y China

Ex: http://www.elespiadigital.com

Rusia y China resistirán la injerencia extranjera en los asuntos internos de otros Estados y las sanciones unilaterales, dice un comunicado conjunto emitido este martes por los presidentes Vladímir Putin y Xi Jinping.

El mandatario ruso, Vladímir Putin, ha llegado en visita oficial a China, donde mantiene conversaciones con el presidente Xi Jinping y asistirá a la cumbre de la Conferencia sobre Interacción y Medidas de Construcción de Confianza en Asia. Asimismo, se reunirá con representantes de los círculos de negocios de China y Rusia.

"Las partes subrayan la necesidad de respetar el patrimonio histórico y cultural de los diferentes países, los sistemas políticos que han elegido, sus sistemas de valores y vías de desarrollo, resistir la injerencia extranjera en los asuntos internos de otros Estados, prescindir de las sanciones unilaterales y del apoyo dirigido a cambiar la estructura constitucional de otro Estado", puntualiza el documento acordado durante el encuentro de los mandatarios ruso y chino.

Al mismo tiempo, tanto Pekín como Moscú subrayan su preocupación por el perjuicio a la estabilidad y la seguridad internacional y el daño a las soberanías estatales que infligen las tecnologías de la información y la comunicación hoy en día. De esta manera, exhortan a la comunidad internacional a responder a estos desafíos y elaborar normas que regulen el comportamiento en el espacio informativo. Puntualizan, además, la necesidad de internacionalizar el sistema de gestión de Internet y seguir principios de transparencia y democracia.

El comunicado aborda además el tema del conflicto ucraniano e insta a todas las regiones y movimientos políticos del país a lanzar un diálogo y elaborar un concepto común de desarrollo constitucional.

Acuerdos militares

Moscú y Pekín se comprometen, además, a llevar a cabo la primera inspección conjunta de las fronteras comunes. Detallan que la medida estará destinada a combatir la delincuencia transfronteriza. Según ha destacado Putin, intensificar la colaboración militar "es un factor importante para la estabilidad y seguridad, tanto en la región como en todo el mundo". El presidente ruso ha acentuado que Moscú y Pekín tienen proyectos conjuntos de construcción de un avión de largo alcance y fuselaje ancho, y de un helicóptero civil pesado. El año que viene los dos países realizarán, además, maniobras militares conjuntas a gran escala con motivo del 70 aniversario de la victoria sobre el fascismo en la Segunda Guerra Mundial.

Acuerdos económicos

En cuanto a la cooperación económica entre los dos países, el presidente ruso detalló que en 2013 los volúmenes del comercio bilateral llegaron a un total de unos 90.000 millones de dólares y pronosticó que para el año 2015 alcanzará los 100.000 millones de dólares. Las partes acordaron profundizar, sobre todo, los lazos en el sector energético y aumentar los suministros del gas, petróleo, electricidad y carbón rusos a China.

En el marco de las reuniones entre delegaciones comerciales de los dos países, la compañía rusa Novatek y la china CNPC han firmado ya un contrato para la entrega de 3 millones de toneladas anuales de gas natural licuado ruso. Rosneft, por su parte, comunica que ha estipulado con sus socios chinos los plazos exactos de construcción de una planta de refinado de petróleo en la ciudad de Tianjín. Está previsto que la planta empiece a operar para finales de 2019 y que la parte rusa se encargue de suministrarle hasta 9,1 millones de toneladas de crudo. Además, se está negociando un contrato histórico con Gazprom: según detalla el secretario de prensa del presidente ruso, Dimitri Peskov, las partes ya han avanzado con la negociación de los precios y actualmente siguen trabajando sobre los detalles del acuerdo.

"Tenemos una larga historia de buenas relaciones. Ambos países se desarrollan muy rápidamente. Creo que China está muy interesada en crear más oportunidades en el ámbito de los negocios utilizando los recursos únicos de los que dispone Rusia. Moscú también busca trabajar con China en muchos sectores económicos. Por eso creo que sus relaciones bilaterales tienen un gran futuro", comentó a RT el empresario chino Wei Song.

El Banco de China, uno de los cuatro mayores bancos estatales del país, y el VTB, el segundo grupo bancario más grande de Rusia, han firmado este martes un acuerdo que incluye realizar los pagos mutuos en sus divisas nacionales.

El presidente ruso, Vladímir Putin, se encuentra estos días de visita oficial a China, donde mantiene conversaciones con el presidente Xi Jinping y se reúne con representantes de los círculos de negocios de China y Rusia. El histórico acuerdo interbancario firmado en presencia del mandatario ruso y su homólogo chino estipula la cooperación en el sector de las inversiones, la esfera crediticia y las operaciones en los mercados de capital.

El Banco de China es el prestamista número dos en China en general y es uno de los 20 más grandes del mundo. El total de sus activos en 2011 llegó a unos 1,9 billones de dólares. Opera tanto en China como en otros 27 países del mundo. El 60,9% de las acciones del grupo VTB pertenecen al Estado ruso, el grupo funciona en 20 países y el total de sus activos llega a unos 253.300 millones de dólares.

Según el comunicado estipulado en el marco del encuentro entre los dos presidentes, Moscú y Pekín aumentarán el volumen de pagos directos en divisas nacionales en todas las esferas y estimularán las inversiones mutuas, sobre todo en las infraestructuras de transporte, la exploración de recursos naturales y la construcción de viviendas de clase económica. El presidente Putin subrayó que especialistas de ambos países están considerando también la posibilidad de elaborar nuevos instrumentos financieros.

En 2013 los volúmenes del comercio bilateral entre Rusia y China llegaron a un total de 90.000 millones de dólares. Se pronostica que para el año 2015 alcanzará los 100.000 millones de dólares.

Rusia y China están a punto de cerrar un contrato de suministro de gas que supondrá 30.000 millones de dólares de inversiones y en un futuro podría cubrir el 40% de las necesidades del gigante asiático.

El propio presidente ruso, Vladímir Putin, en vísperas de su visita a China, que se celebrará los días 20 y 21 de mayo, dijo que el acuerdo sobre la exportación a China de gas natural ruso está en un "alto grado de preparación", recuerda la página web de la cadena estatal rusa Vesti.

El gigante estatal de gas ruso Gazprom lleva negociando esta transacción los últimos 10 años. El empuje más activo a estas negociaciones se dio en 2006, cuando Vladímir Putin anunció planes para organizar los suministros de gas a la segunda mayor economía del mundo.

¿Por qué las negociaciones han durado tanto?

A pesar de la gran cantidad de reuniones bilaterales, el cierre del 'acuerdo del siglo' había fracasado hasta ahora. El problema han sido los parámetros económicos, ya que China está peleando por muy fuertes rebajas de precio, mientras que Rusia quiere que el megaproyecto sea económicamente rentable.

El contrato que se negocia supone las exportaciones de gas a China durante 30 años, por lo que las partes deberían tener en cuenta todos los riesgos a largo plazo ya que reconsiderar los parámetros del contrato ya firmado sería muy difícil.

Por otra parte, los suministros de gas ruso no eran muy urgentes para China, país que hasta hace poco se conformaba con el gas que recibía desde Turkmenistán, vía Uzbekistán y Kazajistán. Sin embargo, el consumo de gas en China ha crecido tanto que el gigante industrial ya empieza a temer la insuficiencia de suministros.

Precio del gas ruso para China

El precio del gas para China ha sido un punto importante de la pelea durante varios años. Pekín ha insistido en que, dado el gran volumen y la duración del contrato, el precio mínimo no deberá ser superior al que Rusia tiene establecido para Europa.

Tradicionalmente, el precio del gas centroasiático ha sido más barato para China que el precio del gas ruso para Europa, mientras que para Rusia es importante que el precio del gas se coloque a un nivel de 360-400 dólares por 1.000 metros cúbicos ya que cualquier precio que sea inferior colocaría estos suministros por debajo del límite de rentabilidad.

Por ahora los especialistas hablan de precios en torno a los 350-380 dólares, es decir, se trata de un nivel de precios equivalente al europeo.

Los ingresos y volúmenes de suministros previstos

En marzo de 2013 las partes firmaron un memorando de entendimiento en el cual figuraba la enorme cantidad de 38.000 millones de metros cúbicos por año a partir de 2018, con un posterior aumento hasta 60.000 millones de metros cúbicos.
Considerando el precio estimado del gas y el plazo del contrato, Rusia podría ingresar 400.000 millones de dólares.

El costo de la construcción del gasoducto bautizado Sila Sibiri (Fuerza de Siberia) se estima en 30.000 millones de dólares.


 

La importancia del gas ruso para China

China necesita volúmenes adicionales de gas debido al aumento de la demanda interna. La demanda de gas en la segunda economía del mundo está creciendo rápidamente. En el primer trimestre de este año las importaciones de gas a China crecieron un 20% respecto al mismo periodo del ejercicio anterior.

Expertos chinos calculan que en 2020 el consumo de gas en el país será en torno a 300.000 millones de metros cúbicos, mientras que en 2030 esta cifra podría subir a 600.000 millones.

En otras palabras, el contrato con Rusia es imprescindible para una perspectiva a largo plazo.

La importancia del proyecto para Rusia

Las exportaciones de gas ruso a China son de suma importancia para Rusia en términos de diversificación de los suministros, sobre todo ahora de cara a posibles sanciones por parte de la Unión Europea, hoy en día el principal consumidor de gas ruso.

Dada la competencia de Turkmenistán, así como la de proveedores de gas natural licuado, Gazprom debe estar presente en el mercado chino.

Se calcula que mientras el contrato esté en vigor, Rusia reciba unos 400.000 millones de dólares de ingresos. Además, el fortalecimiento de las relaciones con China supondrá el aumento de las inversiones mutuas.

Moscú: Rusia y China realizarán ocho proyectos estratégicos

Moscú y Pekín crearán un cuerpo especial para la supervisión de la ejecución de ocho proyectos estratégicos, anunció el viceprimer ministro ruso Dmitri Rogozin.

"En Pekín, junto con el viceprimer ministro chino Wang Yang, firmamos un protocolo sobre el establecimiento del grupo de supervisión de los ocho proyectos estratégicos", publicó Rogozin en a través de su cuenta en Twitter. 

Rogozin agregó que estos proyectos están relacionados con el espacio y con la creación de una infraestructura fronteriza mutua. "Entre ellos: la cooperación en el espacio y en el mercado de la navegación espacial, en la ingeniería de aviones y helicópteros, y la construcción de una infraestructura fronteriza y de transporte común", escribió el viceprimer ministro en Facebook.

"Ampliar nuestros lazos con China, nuestro amigo de confianza, es definitivamente una prioridad de la política exterior rusa. Actualmente la cooperación bilateral está entrando en una nueva etapa de amplia asociación y cooperación estratégica", declaró el presidente ruso, Vladímir Putin, en una entrevista a los principales medios del país, en vísperas de su visita a China.

Merkel confirma el interés de Europa por mantener buenas relaciones con Rusia

La canciller alemana, Angela Merkel, entrevistada por el periódico Leipziger Volkszeitung, dijo que Rusia es un socio cercano de Alemania y que las buenas relaciones con Moscú responden a los intereses de Europa.

“Para nosotros, los alemanes, Rusia es un socio cercano. Existen numerosos contactos fiables entre los alemanes y los rusos, así como entre la UE y Rusia. Estamos interesados en mantener buenas relaciones con Rusia”, indicó.

La canciller confesó que debate regularmente con el presidente ruso Vladímir Putin la crisis en Ucrania y no descarta una reunión personal.

Durante la última conversación telefónica, Mérkel y Putin analizaron este tema con vistas a las elecciones presidenciales que Ucrania planea celebrar el 25 de mayo.

“A los comicios ucranianos asistirán observadores de la OSCE. Si la OSCE reconoce que su celebración se efectuó según normas universales, espero que Rusia, como miembro de esta organización, también reconozca sus resultados”, dijo la canciller.

La Oficina para las Instituciones Democráticas y los Derechos Humanos de la OSCE abrió el 20 de marzo su misión en Kiev para monitorear las presidenciales en Ucrania.

La misión está integrada por 18 expertos que permanecerán en Kiev y 100 observadores con mandato a largo plazo que trabajarán en todo el territorio del país. En el día de las elecciones, otros 900 observadores con mandato a corto plazo seguirán su desarrollo.

Merkel señaló que durante los últimos años Alemania se planteó el objetivo de “cohesionar a Rusia y Europa”. Al recordar que el presidente ruso promovió la idea de crear una zona de libre comercio desde Lisboa hasta Vladivostok (Lejano Oriente ruso), dijo que existen buenos argumentos a favor de la realización de este plan.

En Rusia y crece la satisfacción con la vida

Los rusos cada vez están más satisfechos con la vida y no tienen ganas de protestar, según se desprende de las encuestas conjunta del Centro Levada y el Centro VTsIOM.

De acuerdo al sondeo del VTsIOM, en abril el 46% de los rusos estaban contentos con su vida, frente al 43% en marzo y el 40% en febrero.

La mayoría de los satisfechos con la vida tienen entre 18 y 24 años de edad. También están contentos con su nivel de vida los ciudadanos con altos ingresos.

Al mismo tiempo, el 80% de los rusos, según Levada, no participarían en actos de protesta si estos llegasen a celebrarse en su localidad. Además, el 95% de los encuestados manifestaron no haber participado en huelgas durante un año.

mercredi, 21 mai 2014

Les Chinois sont effarés par le laxisme des autorités françaises!

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Entretien avec Xavier Raufer
 
Les Chinois sont effarés par le laxisme des autorités françaises!
Ex: http://www.bvoltaire.fr

Pékin va envoyer des agents patrouiller avec leurs homologues français pour assurer la protection des touristes chinois cet été. Un abandon de souveraineté ?

Là n’est pas vraiment le problème. Mais comprenons d’abord la disposition d’esprit des Chinois envers la France. Pour maintes raisons : Dès le XVIIe siècle, dialogue riche et profond entre Louis XIV et le 2e empereur Qing (Mandchou), Kangxi, deux souverains qui règneront longtemps (Louis XIV, 54 ans ; Kangxi, 62 ans) et s’écriront souvent. Vive admiration des élites chinoises pour la civilisation française, seule jugée égale de la culture chinoise. Cette année, 50e anniversaire de la reconnaissance de la Chine populaire par le général De Gaulle… les Chinois idéalisent la France et s’y rendre est pour eux, un vrai rêve.

D’où un réel et sérieux traumatisme quand ils s’y font dépouiller par des racailles ou des bandes criminelles nomades. Bien entendu, la présence de ces policiers chinois est purement symbolique ; elle vise surtout à rassurer et apaiser des touristes qui, vu leurs moyens, viennent d’usage une seule fois en France, et tiennent à ce que cela demeure pour eux un superbe souvenir.

Certains comparent cette initiative avec les policiers roumains venus épauler la police française pour lutter contre la délinquance nomade en France : ce n’est pourtant pas la même chose ! Ici, il s’agit de coopérer pour mieux cerner les délinquants. Là, c’est pour protéger des touristes étrangers… La France n’est plus capable de protéger toute seule la population présente sur son territoire ?

En France, la police, la gendarmerie, sont très capables de tout cela. Mais bien sûr, depuis deux ans, la justice française est en roue libre et, sous l’impulsion de la sinistre Mme Taubira et de sa cour, a pratiquement cessé d’agir. Pour les voyous autochtones ou allogènes, la justice française est devenue une bouffonnerie, voire une sorte de bon génie familier et tutélaire, peu menaçant ou dangereux, sauf parfois, très temporairement.

Là est le problème. Et comme en même temps, les polices des pays voisins font preuve de plus de fermeté – exigence, bien sûr, de populations qui se lassent d’être pillées – cela crée un appel d’air et les voyous de la zone Schengen affluent en France, du fait de la seule loi criminelle absolument irréfutable : l’effet de déplacement.

La police française semble avoir une réputation de laxisme en Chine… Justifiée selon vous ?

Pas du tout. Là dessus, je parle en connaissance de cause, ayant une longue pratique du dialogue avec les autorités chinoises concernées par la sécurité. Celles-ci, qui se méfient plutôt des polices des pays anglo-saxons, ont un grand respect pour le professionnalisme des policiers et gendarmes français, avec lesquels elles coopèrent volontiers ; elles demandent toujours plus d’échanges, de formations, etc.

Les Chinois sont en revanche effarés – et pas seuls – par le laxisme et l’aboulie des autorités françaises, devant les émeutes qui secouent fréquemment notre pays, les milliers de voitures incendiées, etc. En privé, entre « vieux amis », ils nous bombardent de questions : pourquoi laisser s’accomplir toutes ces exactions sans réagir ? Pourquoi avoir des forces de sécurité d’une telle qualité, si c’est pour les laisser bras ballants, interdites devant des incendiaires et des bandits qui leur tirent dessus ? Ainsi, c’est plutôt la classe politique française qu’ils ont du mal à comprendre, que nos forces de sécurité qui, une fois encore, sont très appréciées en Chine.

Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism

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Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism

Leader of Hungarian political party "Jobbik" about Eurasian ideas

 
Ex: http://www.geopolitica.ru
 

"Actually, the truth is that the West really is in great need of  »defense«, but only against itself and its own tendencies, which, if they are pushed to their conclusion, will lead inevitably to its ruin and destruction; it is therefore »reform« of the West that is called for instead of »defense against the East«, and if this reform were what it should be---that is to say, a restoration of tradition---it would entail as a natural consequence an understanding with the East."

– René Guénon[1]

1. Euroatlantism and anti-traditionalism

Today's globalized world is in crisis. That is a fact. However, it is not quite clear what this crisis is. In order to get an answer, first we need to define what globalization means. For us, it does not mean the kind of public misconception, which says that the borders between the world's various economic and cultural spheres will gradually disappear and the planet becomes an organic network built upon billions of interactions. Those who believe in this also add that history is thus no longer a parallel development of great spheres, but the great common development of the entire world. Needless to say, this interpretation considers globalization as a positive and organic process from the aspect of historical development.

From our aspect, however, globalization is an explicitly negative, anti-traditionalist process. Perhaps we can understand this statement better if we break it down into components. Who is the actor, and what is the action and the object of globalization? The actor of globalization - and thus crisis production - is the Euro-Atlantic region, by which we mean the United States and the great economic-political powers of Western Europe. Economically speaking, the action of globalization is the colonization of the entire world; ideologically speaking, it means safeguarding the monopolistic, dictatorial power of liberalism; while politically speaking, it is the violent export of democracy.  Finally, the object of globalization is the entire globe. To sum it up in one sentence: globalization is the effort of the Euro-Atlantic region to control the whole world physically and intellectually. As processes are fundamentally defined by their actors that actually cause them, we will hereinafter name globalization as Euroatlantism. The reason for that is to clearly indicate that we are not talking about a kind of global dialogue and organic cooperation developing among the world's different regions, continents, religions, cultures, and traditions, as the neutrally positive expression of "globalization" attempts to imply, but about a minor part of the world (in particular the Euro-Atlantic region) which is striving to impose its own economic, political, and intellectual model upon the rest of the world in an inorganic manner, by direct and indirect force, and with a clear intention to dominate it.

As we indicated at the beginning of this essay, this effort of Euroatlantism has brought a crisis upon the entire world. Now we can define the crisis itself. Unlike what is suggested by the news and the majority of public opinion, this crisis is not primarily an economic one. The problem is not that we cannot justly distribute the assets produced. Although it is true, it is not the cause of the problem and the crisis; it is rather the consequence of it. Neither is this crisis a political one, that is to say: the root cause is not that the great powers and international institutions fail to establish a liveable and harmonious status quo for the whole world; it is just a consequence as well. Nor does this crisis result from the clashes of cultures and religions, as some strategists believe; the problem lies deeper than that. The world's current crisis is an intellectual one. It is a crisis of the human intellect, and it can be characterized as a conflict between traditional values (meaning conventional, normal, human) and anti-traditionalism (meaning modern, abnormal, subhuman), which is now increasingly dominating the world. From this aspect, Euroatlantism - that is to say, globalism - can be greatly identified with anti-traditionalism. So the situation is that the Euro-Atlantic region, which we can simply but correctly call the West, is the crisis itself; in other words, it carries the crisis within, so when it colonizes the world, it in fact spreads an intellectual virus as well. So this is the anti-traditionalist aspect of the world's ongoing processes, but does a traditionalist pole exist, and if it does, where can we find it?

2. Eurasianism as a geopolitical concept

Geographically speaking, Eurasia means the continental unity of Europe and Asia, which stretches from the Atlantic to the Pacific. As a cultural notion, Eurasianism was a concept conceived by Russian emigrants in the early 20th century. It proved to be a fertile framework, since it has been reinterpreted several times and will surely continue to be so in the future as well. Nicolai Sergeyevich Trubetskoy is widely considered as the founder of Eurasianism, while Alexandr Dugin is referred to as the key ideologist of the concept. Trubetskoy was one of the greatest thinkers of the Russian emigration in the early 20th century, who attempted to redefine Russia's role in the turbulent post-World War I times, looking for new goals, new perspectives, and new meanings. On the one hand, he rejected Pan-Slavism and replaced the Slavophile ideology with a kind of "Turanophile" one, as Lajos Pálfalvi put it in an essay.[2] He tore Russian thinking out of the Eastern Slavic framework and found Genghis Khan as a powerful antetype, the founder of a Eurasian state. Trubetskoy says that it was the Khan's framework left behind that Moscow's Tsars filled with a new, Orthodox sense of mission after the Mongol occupation. In his view, the European and Western orientation of Peter the Great is a negative disruption of this process, a cultural disaster, while the desirable goal for Russia is to awaken as a part of Eurasia.

So Eurasianism was born as a uniquely Russian concept but not at all for Russia only, even though it is often criticized for being a kind of Great Russia concept in a cultural-geopolitical disguise. Ukrainian author Mikola Ryabchuk goes as far as to say that whoever uses this notion, for whatever reason, is basically doing nothing but revitalizing the Russian political dominance, tearing the former Soviet sphere out of the "European political and cultural project".[3] Ryabchuk adds that there is a certain intellectual civil war going on in the region, particularly in Russia and also in Turkey about the acceptance of Western values. So those who utter the word "Eurasianism" in this situation are indirectly siding with Russia. The author is clearly presenting his views from a pro-West and anti-Russian aspect, but his thoughts are worth looking at from our angle as well.

As a cultural idea, Eurasianism was indeed created to oppose the Western, or to put it in our terms, the Euro-Atlantic values. It indeed supposes an opposition to such values and finds a certain kind of geopolitical reference for it. We must also emphasize that being wary of the "European political and cultural project" is justified from the economic, political, and cultural aspects as well. If a national community does not wish to comply, let's say, with the role assigned by the European Union, it is not a negative thing at all; in fact, it is the sign of a sort of caution and immunity in this particular case. It is especially so, if it is not done for some economic or nationalistic reason, but as a result of a different cultural-intellectual approach. Rendering Euro-Atlantic "values" absolute and indisputable means an utter intellectual damage, especially in the light of the first point of our essay. So the opposition of Eurasianism to the Euro-Atlantic world is undeniably positive for us. However, if we interpreted Eurasianism as mere anti-Euro-Atlantism, we would vulgarly simplify it, and we would completely fail to present an alternative to the the anti-traditionalist globalization outlined above.

What we need is much more than just a reciprocal pole or an alternative framework for globalization. Not only do we want to oppose globalization horizontally but, first and foremost, also vertically. We want to demonstrate an intellectual superiority to it. That is to say, when establishing our own Eurasia concept, we must point out that it means much more for us than a simple geographical notion or a geopolitical idea that intends to oppose Euro-Atlantism on the grounds of some tactical or strategic power game. Such speculations are valueless for me, regardless of whether they have some underlying, latent Russian effort for dominance or not. Eurasianism is basically a geographical and/or political framework, therefore, it does not have a normative meaning or intellectual centre. It is the task of its interpretation and interpreter to furnish it with such features.

3. Intellectual Eurasianism - Theories and practice

We have stated that we cannot be content with anti-Euro-Atlantism. Neither can we be content with a simple geographical and geopolitical alternative, so we demand an intellectual Eurasianism. If we fail to provide this intellectual centre, this meta-political source, then our concept remains nothing but a different political, economic, military, or administrative idea which would indeed represent a structural difference but not a qualitative breakthrough compared to Western globalization. Politically speaking, it would be a reciprocal pole, but not of a superior quality. This could lay the foundations for a new cold or world war, where two anti-traditionalist forces confront each other, like the Soviet Union and the United States did, but it surely won't be able to challenge the historical process of the spread of anti-traditionalism. However, such challenge is exactly what we consider indispensable. A struggle between one globalization and another is nonsensical from our point of view. Our problem with Euro-Atlantism is not its Euro-Atlantic but its anti-traditionalist nature. Contrary to that, our goal is not to construct another anti-traditionalist framework, but to present a supranational and traditionalist response to the international crisis. Using Julius Evola's ingenious term, we can say that Eurasianism must be able to pass the air test.[4]

At this point, we must look into the question of why we can't give a traditionalist answer within a Euro-Atlantic framework. Theoretically speaking, the question is reasonable since the Western world was also developing within a traditional framework until the dawn of the modern age, but this opportunity must be excluded for several reasons. Firstly, it is no accident that anti-traditionalist modernism developed in the West and that is where it started going global from. The framework of this essay is too small for a detailed presentation of the multi-century process of how modernism took roots in and grew out of the original traditionalist texture of Greco-Roman and Judeo-Christian thinking and culture, developing into today's liberal Euroatlantism. For now, let us state that the anti-traditionalist turn of the West had a high historical probability. This also means that the East was laid on much stronger traditionalist foundations and still is, albeit it is gradually weakening. In other words, when we are seeking out a geopolitical framework for our historic struggle, our choice for Eurasianism is not in the least arbitrary. The reality is that the establishment of a truly supranational traditionalist framework can only come from the East. This is where we can still have a chance to involve the leading political-cultural spheres. The more we go West, the weaker the centripetal power of Eurasianism is, so it can only expect to have small groups of supporters but no major backing from the society.

The other important question is why we consider traditionalism as the only intellectual centre that can fecundate Eurasianism. The question "Why Eurasia?" can be answered much more accurately than "Why the metaphysical Tradition?". We admit that our answer is rather intuitive, but we can be reassured by the fact that René Guénon, Julius Evola, or Frithjof Schuon, the key figures in the restoration of traditionalist philosophy, were the ones who had the deepest and clearest understanding of the transcendental, metaphysical unity of Eastern and Western religions and cultures. Their teaching reaches back to such ancient intellectual sources that can provide a sense of communion for awakening Western Christian, Orthodox, Muslim, Hindu, or Buddhist people. These two things are exactly what are necessary for the success of Eurasianism: a foundation that can ensure supranational and supra-religious perspectives as well as an intellectual centrality. The metaphysical Tradition can ensure these two: universality and quality. At that moment, Eurasianism is no longer a mere geopolitical alternative, a new yet equally crisis-infected (and thus also infectious) globalization process, but a traditionalist response.

We cannot overemphasize the superior quality of intellectual Eurasianism. However, it is important to note here that the acquisition of an intellectual superiority ensured by the traditionalist approach would not at all mean that our confrontation with Euroatlantism would remain at a spiritual-intellectual level only, thus giving up our intentions to create a counterbalance or even dominance in the practical areas, such as the political, diplomatic, economic, military, and cultural spheres.  We can be satisfied with neither a vulgar Eurasianism (lacking a philosophical centre) nor a theoretical one (lacking practicability). The only adequate form for us is such a Eurasianism that is rooted in the intellectual centre of traditionalism and is elaborated for practical implementation as well. To sum up in one sentence: there must be a traditionalist Eurasianism standing in opposition to an anti-traditionalist Euroatlantism.

The above also means that geopolitical and geographical positions are strategically important, but not at all exclusive, factors in identifying the enemy-ally coordinates. A group that has a traditionalist intellectual base (thus being intellectually Eurasian) is our ally even if it is located in a Euro-Atlantic zone, while a geographically Eurasian but anti-traditionalist force (thus being intellectually Euro-Atlantic) would be an enemy, even if it is a great power.

4. Homogeneousness and heterogeneousness

If it is truly built upon the intellectual centre of metaphysical Tradition, intellectual Eurasianism has such a common base that it is relevant regardless of geographical position, thus giving the necessary homogeneousness to the entire concept. On the other hand, the tremendous size and the versatility of cultures and ancient traditions of the Eurasian area do not allow for a complete theoretical uniformity. However, this is just a barrier to overcome, an intellectual challenge that we must all meet, but it is not a preventive factor. Each region, nation, and country must find their own form that can organically and harmoniously fit into its own traditions and the traditionalist philosophical approach of intellectual Eurasianism as well. Simply put, we can say that each one must form their own Eurasianism within the large unit.

As we said above, this is an intellectual challenge that requires an able intellectual elite in each region and country who understand and take this challenge and are in a constructive relationship with the other, similar elites. These elites together could provide the international intellectual force that is destined to elaborate the Eurasian framework itself. The sentences above throw a light on the greatest hiatus (and greatest challenge) lying in the establishment of intellectual Eurasianism. This challenge is to develop and empower traditionalist intellectual elites operating in different geographical areas, as well as to establish and improve their supranational relations. Geographically and nationally speaking, intellectual Eurasianism is heterogeneous, while it is homogeneous in the continental and essential sense.

However, the heterogeneousness of Eurasianism must not be mistaken for the multiculturalism of Euroatlantism. In the former, allies form a supranational and supra-cultural unit while also preserving their own traditions, whereas the latter aims to create a sub-cultural and sub-national unit, forgetting and rejecting traditions. This also means that intellectual Eurasianism is against and rejects all mass migrations, learning from the West's current disaster caused by such events. We believe that geographical position and environment is closely related to the existence and unique features of the particular religious, social, and cultural tradition, and any sudden, inorganic, and violent social movement ignoring such factors will inevitably result in a state of dysfunction and conflicts. Intellectual Eurasianism promotes self-realization and the achievement of intellectual missions for all nations and cultures in their own place.

5. Closing thoughts

The aim of this short essay is to outline the basis and lay the foundations for an ambitious and intellectual Eurasianism by raising fundamental issues. We based our argumentation on the obvious fact that the world is in crisis, and that this crisis is caused by liberal globalization, which we identified as Euroatlantism. We believe that the counter-effect needs to be vertical and traditionalist, not horizontal and vulgar.  We called this counter-effect Eurasianism, some core ideas of which were explained here. We hope that this essay will have a fecundating impact, thus truly contributing to the further elaboration of intellectual Eurasianism, both from a universal and a Hungarian aspect.

[1] René Guénon: The Crisis of the Modern World Translated by Marco Pallis, Arthur Osborne, and Richard C. Nicholson. Sophia Perennis: Hillsdale, New York. 2004. Pg. 31-32.

[2] Lajos Pálfalvi: Nicolai Trubetskoy's impossible Eurasian mission. In Nicolai Sergeyevich Trubetskoy: Genghis Khan's heritage. (in Hungarian) Máriabesnyő, 2011, Attraktor Publishing, p. 152.

[3] Mikola Ryabchuk: Western "Eurasianism" and the "new Eastern Europe”: a discourse of exclusion. (in Hungarian) Szépirodalmi Figyelő 4/2012

[4] See: Julius Evola: Handbook of Rightist Youth. (in Hungarian) Debrecen, 2012, Kvintesszencia Publishing House, pp. 45–48

Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS

Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS
 
België koopt juist $ 200 miljard
 


Iedereen begrijpt dat het diep in de schulden gestoken België nooit zelf voor zo'n enorm bedrag aan Amerikaanse staatsobligaties kan hebben opgekocht. De ware identiteit van de koper is echter onbekend.

Vanmiddag werd definitief bevestigd dat Rusland al vóór maart 2014 voor het recordbedrag van $ 26 miljard aan Amerikaanse staatsobligaties heeft gedumpt, ongeveer 20% van het totaal. Rusland houdt nu voor net iets meer aan $ 100 miljard aan Amerikaanse schuldpapieren over, het laagste niveau sinds de Lehman-crisis in 2008. Schokkender is het feit dat het kleine België sinds december vorig jaar voor maar liefst $ 181 miljard Amerikaanse schatkistpapieren heeft gekocht, waarvan $ 40 miljard in maart.

Onze zuiderburen hebben nu bijna net zoveel Amerikaanse schulden gekocht als hun totale jaarlijkse BNP, en zijn daarmee na China en Japan wereldwijd de grootste houder van Amerikaanse staatsobligaties.

Omdat het onmogelijk is dat het diep in de schulden gestoken België dit op eigen houtje heeft kunnen doen, moet er dus een onbekende koper zijn die België gebruikt als ‘proxy’ aankoopkanaal. Vanzelfsprekend kan dat alleen met volledige medewerking van de Belgische regering gebeuren.

In augustus 2013 bezat België nog voor ‘slechts’ $ 167 miljard Amerikaanse staatsschuldpapieren. In november schoot dit bedrag ineens omhoog naar $ 257 miljard, en de teller stond in maart van dit jaar op $ 381 miljard. Ter vergelijk: het Belgische BBP schommelt zo rond de $ 400 miljard.

Japan, de nummer 2 op de lijst, heeft juist voor $ 10 miljard verkocht, terwijl China als grootste houder zijn aandeel min of meer stabiel houdt.

De massa aankopen via België tonen eens te meer aan dat het hele Westerse valuta- en staatsschuldensysteem met kunstmatige ingrepen overeind wordt gehouden, en de staatsobligatiemarkt zwaar gemanipuleerd wordt. Onafhankelijke analisten zien hierin een duidelijk signaal dat de gevreesde totale crash steeds dichterbij komt.

Xander

(1) Zero Hedge
(2) Zero Hedge

 

 

mardi, 20 mai 2014

Shale Gas: Another White House Lie

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Vladimir Odintsov

 

Shale Gas: Another White House Lie

The world has long accepted that in the name of world domination, Washington often resorts to a policy of lies and is ready to sacrifice the fundamental interests of residents in other nations. In aiming for world hegemony, it does not hesitate to launch propaganda campaigns which include not only puppet media, but even U.S. State Secretaries. One need only remember Colin Powell who has “entered history” after he waved around some kind of vial before the UN Council to justify America’s armed aggression against Iraq. This relay of lies was gladly taken up by current State Secretary John Kerry who gave false testimony about Al Qaeda’s influence on Syrian insurgents and who has more recently “accused” Russia of inciting the unrest in Ukraine. In reality, the people in Ukraine, Libya, Iraq and Syria were nothing but hostages in the interventions organised by Washington to obtain a strategic advantage in various corners of the earth and numerous sectors, including the energy industry, through establishing control over the energy resources market. Washington has no equals in its intolerance for any competition either in the economic or the political arena as it is not even above stepping on anyone, even an ally. Let us remember the global financial crisis in 2008 in particular. Instigated by America’s oligarchic elite, it resulted in various White House schemes to drag the European currency system into this crisis, robbing it of any possibility to reinforce itself amidst a falling dollar while preventing international transactions from moving from the dollar to the euro, which was an option seriously considered by many countries.

The White House is presently acting in similar fashion by imposing “sanctions” against Russia, who is now edging Washington out of the core at the centre of international politics and thus influencing the drop in ratings for the present Washington administration not only within the U.S. but abroad as well. At the same time, Washington is clearly ignoring the fact that Europe is the one most affected and suffering from these “sanctions”. The White House’s “American helping hand” comes in the form of actively pushing its own variety of “energy independence” from Russia and other nations exporting traditional energy resources. This “saviour” takes the shape of so-called shale gas and shale oil as the States are ready to meet Europe’s energy needs by supplying them with American-made shale fuel while also helping them process the raw material directly in Europe.

However, we must stop and examine this closer: is this new raw material truly a panacea from being energy dependent on Russia or is it another deceitful trick by the White House?

Although shale gas was first extracted in America in 1821, “shale gas fever” truly gripped the U.S. only in the 21st century. The technology that was collecting dust for half a century in the archives due to its catastrophic side effects and which was accurately dubbed by environmentalists as “environmental terrorism” was reanimated after two notorious key White House figures got their hands on it – former CIA director John Mark Deutch and U.S. Vice President (earlier the Executive Director and the Chairman of the Board at Halliburton) Dick Cheney. It was under their pressure that in 2005, Congress suddenly legalised the use of fracking and chemicals right next to sources of drinking water without any sort of control during the extraction of shale gas. The law has even received the name of the “Halliburton Loophole” thanks to its greatest lobbyist Dick Cheney. In 2010, the report on “The Benefits of Shale Gas for Investors” blew up in the stock markets thanks in no small part to former CIA Director John Mark Deutch, who was one of the main co-authors of the document and who is currently a member of the Supervisory Boards at Cheniere Energy and Schlumberger, which stand at the fountainhead of the shale revolution.

According to official American statistics, over the last year, the country saw the extraction of oil and gas rise to its 20-year maximum thanks to developing technologies like hydraulic fracturing (fracking), which allowed companies to extract shale hydrocarbons even from cliff deposits. The technological process whereby a mixture of water and chemicals is pumped into shales to extract the shale gas and oil also generates a large volume of waste water. As the number of fields where hydrocarbons are extracted through fracking increases, so do the number of reports coming in from Texas to Ohio and even the U.S. Environmental Protection Agency stating that after using this extraction method, the groundwater was contaminated with methane and glycol, there was a widespread poisoning of the soil and, as a result, a worsening of the living conditions for both the residents and their animals in these areas. Poisonous methane seeps from the wells into the plumbing of American homes thus turning this “goldmine” into a powder keg, which results in the spontaneous combustion of numerous dwellings. The water burns in Texas and in Louisiana, while the shale revolution has touched a total of 48 states.

The Wall Street Journal examined the registry and the data on wells drilling for natural gas in over 700 counties in 11 key production states. The journal found that the homes of at least 15.3 million Americans are located within a single mile from natural gas wells which have been operating since 2000. This is greater than the population of states like New York or Michigan.

However, recently American residents have been even more alarmed at the sharp increase in seismic activity around the areas where shale deposits are being extracted. The injection of fracking chemicals between 2000 and 2013 has led to a six-fold increase in earthquakes in the central part of the country, notes the U.S. Geological Survey. Leading geophysicist at the U.S. Geological Survey in Menlo Park (California) Art McGarr stated that “Earthquakes began after we switched from regular drilling to hydraulic fracturing”. Seismologist at Oklahoma’s Geological Agency Austin Holland added this expert conclusion: “Since 2009, the number of earthquake reports in Oklahoma has increased by 40 times as compared with the previous three decades. They are occurring with increasing frequency near the Arbuckle formation, where fracturing fluids have been injected to a depth of 1.8-3km.”

The topic of shale earthquakes was discussed at the annual conference of the Seismological Society of America which took place between April 30 and May 2, 2014 in the city of Anchorage, Alaska. In his speech at the conference, geophysicist Art McGarr from the U.S. Geological Survey directly stated that the “sheer volume of injected water is a factor that affects the magnitude of earthquakes, while the frequency of injections affects the frequency of their occurrence”.

Fearing that this reckless behaviour on the part of energy companies that are only in it for corporate profits will lead to their roofs collapsing right on top of everyday Americans, they are uniting throughout the United States in a protest movement, demanding strict regulations and even prohibiting the extraction of shale deposits. However, American companies, even recognising the disastrous nature of their actions, feign ignorance, turning a blind eye to the protests by their citizens and instead put all of their efforts into trying to export this technology into Europe and other regions in the world, actively manipulating the catchy slogan created by the White House of “freedom from Russian energy dependence”.

These shale politics dictated by Washington to Poland are already being put into practice with a “helping hand” from American companies like Exxon Mobil, Chevron and Conoco Phillips as well as Canadian Talisman and Nexen. However, even this country has already met with the reverse side of American support and a conflict is now brewing. Polish farmers have been fighting Chevron for almost a year, blocking the entrances to areas designated for drilling with their tractors due to the growing fears that groundwater will be contaminated and seismic activity will increase. Despite efforts by American companies to smooth over the growing conflict by spreading information that the technology used in the extraction of shale gas is perfectly safe, the lies used in these tactics are confirmed by the recent $19 million fine against Chevron for contaminating the environment in Ecuador.

This resulted in a number of companies turning away from surveying for any new shale gas deposits in Poland: French Total, American Marathon Oil and Exxon and Canadian Talisman Energy, who were joined by the Italian Eni in January of this year.

Apart from Poland, protests also overwhelmed the Dutch town of Groningen and the nearby regions causing the Dutch government to decrease its production of shale gas, which has triggered a number of earthquakes in the region and caused serious damage to local structures.

In recent months, the “American helping hand” was extended by the White House to Ukraine, where Shell was able to ride the wave of political uncertainty to a contract for the extraction of shale gas in the heavily populated region of western Ukraine. However, neither U.S. State Secretary aid Victoria Nuland nor Senator John McCain said anything to Ukrainian residents about the dangers of fracking technology during their visits to the country.

Is it even worth telling them? After all, the White House isn’t worried about the problems of Ukraine and other countries since it decides on its own who gets to know how much truth!

Vladimir Odintsov, political commentator, exclusively for the internet magazine “New Eastern Outlook”.