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mardi, 06 octobre 2015

US and Rogue Allies Plot Plan B in Syria

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US and Rogue Allies Plot Plan B in Syria
 
by Stephen Lendman
Ex: http://www.therussophile.org
 
Putin’s righteous intervention in Syria disrupts Washington’s regional imperial agenda – neocons infesting Obama’s administration on the back foot, flummoxed on what to do next.
 
Their reaction awaits. Expect endless propaganda war, as well as increased support for ISIS and other takfiri terrorists, maybe plans to destabilize other regional countries – Iran, Lebanon and perhaps greater conflict in Iraq than already. Possibly another US direct or proxy war elsewhere.
 
London’s Guardian got it backwards suggesting Moscow’s intervention was “more provocative than decisive” – the same notion proliferated by other media scoundrels in lockstep with their rogue regimes, especially in America, Britain, Saudi Arabia, Turkey, and Israel.
 
The Guardian said “(r)egional powers have quietly, but effectively, channelled funds, weapons and other support to rebel groups making the biggest inroads against the forces from Damascus” – allied with Washington’s plan to weaken and isolate Iran.
 
Saudi Arabia supports the region’s vilest elements, cold-blooded terrorist killers – its Foreign Minister Adel Al-Jubeir boldly asserting “(t)here is no future for Assad in Syria.” If he doesn’t step down, Riyadh will get involved militarily to remove him “from power.”
 
European Council on Foreign Relations senior fellow Julien Barnes-Dacey called Moscow’s intervention “a massive setback for” America and other nations wanting Assad ousted.
 
Riyadh-based King Faisal Centre for Research and Islamic Studies associate fellow Mohammed Alyahya said the Saudi view throughout the conflict is “Assad must go,” echoing calls from Washington, Britain and other nations opposing him.
 
Prevailing anti-Putin propaganda claims his intervention means more instability and bloodshed – polar opposite the free world’s view. It’s a vital initiative to end conflict, maintain Syrian sovereignty, help its people, as well as free the region and other countries from the scourge of terrorism. It’s already making a difference, causing consternation in their ranks.
 
Neocon Washington Post editors expressed concern over Russia’s intervention, saying it may shift the balance of power in Assad’s favor, disrupting Obama’s plan to oust him, opening a new phase of war.
 
US strategy is in disarray, analysts saying as long as Moscow and Tehran provide support, Assad can survive indefinitely. Four-and-a-half years of Obama’s war to oust him failed. Expect Plan B to pursue endless regional wars and instability.
 
If Russia can curb or defeat ISIS and other takfiri terrorists in Syria, Washington will suffer a major defeat, its entire regional imperial project disrupted.
 
It’s unclear what it plans next. Expect new efforts to counter Russia’s intervention, partnered with Israel and other rogue states.
 
Moscow wants terrorism defeated and a political solution in Syria. Washington wants endless regional wars and instability – ousting all independent governments, replacing them with pro-Western ones, no matter the cost in human lives and suffering. Which agenda do you support? Which one deserves universal praise?
 
Paul Craig Roberts’ new Clarity Press book, titled “The Neoconservative Threat to World Order” explains “the extreme dangers in Washington’s imposition of vassalage on other countries…” – neocons in Washington risking nuclear war to achieve their objectives.
 
His “book is a call to awareness that ignorance and propaganda are leading the world toward unspeakable disaster.” Top priority for free people everywhere is confronting America’s imperial agenda and defeating it once and for all.
 
Stephen Lendman lives in Chicago. He can be reached at lendmanstephen@sbcglobal.net. 
His new book as editor and contributor is titled “Flashpoint in Ukraine: US Drive for Hegemony Risks WW III.”
 
http://www.claritypress.com/LendmanIII.html
Visit his blog site at sjlendman.blogspot.com. 
Listen to cutting-edge discussions with distinguished guests on the Progressive Radio News Hour on the Progressive Radio Network.

 

It airs three times weekly: live on Sundays at 1PM Central time plus two prerecorded archived programs.

lundi, 05 octobre 2015

La révélation du siècle de Snowden: Ben Laden serait toujours vivant

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La révélation du siècle de Snowden: Ben Laden serait toujours vivant

Ex: http://fr.awdnews.com

Edward Snowden ancien membre de la NSA, et ex-agent de la CIA ayant fuit tout d`abord à Hong Kong puis en Russie après avoir été poursuivie par la CIA, le FBI et d`autres agences de renseignement pour avoir révélé des secrets d`État notamment celle des écoutes généralisées. La fracture avec l`État est de plus en plus visible qui oublie que même un gouvernement représentatif doit être au service du peuple et du pays. Mais actuellement, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que l`État n`est plus notre allié, qu`il n`est plus un gouvernement représentant le peuple, mais une structure qui obéit aux multinationales et nous savons malheureusement vers quelle dérive ce genre de pensée nous conduit. Edward Snowden avait été l`homme le plus recherché du monde pour nous avoir averti, nous, notre gouvernement et la commission européenne que nous subissions des écoutes depuis plusieurs années de la NSA. Étant aux États-Unis il risquait certainement la prison à vie. Nous sommes dans un monde des plus bizarre ou l`inversion des valeurs est chose curieuse. La NSA, nous met sur écoute, nous leurs alliés pendant les négociations les plus importantes qu`aie connu l`Europe : le TAFTA et c`est l`homme le plus courageux, héros moderne qui avertis qu`un crime d`État est en train de se commettre qui se trouve pourchassé comme l`ennemie publique numéro 1. Snowden nous annonce qu`il sortira un livre au mois de septembre ou il apportera les preuves que Ben Laden est en vit aux Bahamas et qu`il reçoit un paiement régulier de la CIA. Il serait toujours financé par la CIA et recevrait la somme régulière de 100,000 $ par mois en passant par différentes entreprise et organisation pour être versé directement sur son compte de Nasseau. Il dit ne pas savoir son lieu de vie actuel, mais ajoute qu`en 2013, il vivait une vie tranquille avec ses 5 femmes et ses dizaines d`enfants. Oussama Ben Laden vous l`avez déjà compris était un agent de la CIA et sa mort a été organisée avec l`aide des services secrets pakistanais. Edward Snowden affirme qu`il apportera toutes les preuves au grand public dans son livre au mois de septembre.

Shlomo Sand : «Israël se diabolise lui-même chaque jour»

Shlomo Sand : «Israël se diabolise lui-même chaque jour»

ShlomoSand.jpgL’historien israélien Shlomo Sand a répondu à une tribune de Pierre-André Taguieff publiée dans Le Monde, à propos de l’antisémitisme en France.  « De mon point de vue, la principale caractéristique de la judéophobie parmi les groupes marginaux de banlieues est l’identification dangereusement erronée entre : sionisme, Israël et juifs. Or, c’est précisément ce que font, sans relâche et sans distinction, les dirigeants d’Israël, le CRIF…. et toi.»

Je viens de lire ton article publié dans Le Monde, en date du 23 septembre: « L’intelligentsia française sous-estime l’antisémitisme », et, une fois de plus, je suis stupéfait !

Lorsque nous nous sommes connus, dans les années 80 au siècle dernier, j’avais la plus grande estime pour tes travaux investiguant les fondements du racisme théorique, dans la France de la deuxième partie du 19ème siècle.

J’avais beaucoup apprécié tes apports dans l’analyse et la déconstruction de la judéophobie qui a, effectivement, joué un rôle de tout premier ordre, dans la constitution d’une partie des identités de l’Hexagone, et ce jusque vers le milieu du 20ème siècle. Toutefois, depuis quelques années, à la lecture de tes publications, j’ai de plus en plus de mal à comprendre la logique qui t’anime : affirmer que la judéophobie demeure hégémonique en Occident, considérer l’islamophobie comme un phénomène plutôt marginal, dont les intellectuels exagèrent l’importance, et se faire, en en même temps, le défenseur inconditionnel du sionisme et d’Israël me laisse très perplexe !

En vérité, tu as notablement baissé dans mon estime lorsque tu as soutenu, avec enthousiasme, la guerre de George Bush contre l’Irak, et lorsque tu as exprimé une sympathie manifeste pour  « La rage et l’orgueil  », le livre islamophobe d’Oriana Fallaci (dans lequel, il est écrit, notamment, que les musulmans « se multiplient comme des rats »).

Tes prises de positions passées me paraissent, cependant, moins préoccupantes que celles que tu développes, ces temps-ci, alors que se profile, dans la société française, un dangereux terrain miné, lourd de menaces pour « l’autre ».

Tu sais bien que la haine envers celui qui est un peu différent, et que l’imaginaire apeuré face à celui qui affiche une singularité, ne se limitent pas aux émotions stupides de gens incultes, situés au bas de l’échelle sociale. Tu sais bien que cela n’épargne pas les classes sociales bien éduquées. Durant la période tragique pour les juifs et leurs descendants (1850-1950), le langage judéophobe ne se donnait pas uniquement libre cours dans les faubourgs populaires, mais il s’exprimait aussi dans la haute littérature, dans la philosophie raffinée, et dans la grande presse.

shlomo9782081307872.jpgLa haine et la peur des juifs faisaient partie intégrale des codes culturels, dans toutes les couches de la société européenne. Cet état de fait s’est, fort heureusement, modifié dans les années qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale. Et si, bien sûr, il subsiste encore des préjugés à l’encontre des descendants imaginaires des meurtriers de Jésus Christ, il n’en demeure pas moins que, dans le monde occidental : de Los Angeles à Berlin, de Naples à Stockholm, de Buenos-Aires à Toronto, quelqu’un d’ouvertement judéophobe ne peut plus être journaliste ou présentateur à la télévision, ni occuper une place dirigeante dans la grande presse, ou encore détenir une chaire de professeur à l’université.

En bref, la judéophobie a perdu toute légitimité dans l’espace public. L’antisémitisme de Barrès, de Huysmans ou de Céline n’est plus admis dans les cénacles littéraires, ni dans les maisons d’éditions respectables du Paris d’aujourd’hui. Le prix à payer pour la disparition de cette « belle haine », ( pour user d’un qualificatif de l’antisémitisme en vogue , il y a un siècle), fut, comme l’on sait, très élevé. De nos jours, la « belle haine » est effectivement tournée vers d’autres gens, et nous ne savons pas encore quel en sera le prix.

Cela ne veut pas dire qu’une hostilité à l’encontre des juifs n’existe pas aux confins de la société, parmi des marginaux issus de l’immigration venant du monde musulman. Dans des cités-ghettos, certains jeunes, qui n’ont pas ingurgité la judéophobie chrétienne multiséculaire, sont, malheureusement, à l’écoute de quelques imams délirants ou de gens comme Alain Soral ou Dieudonné. Comment combattre cet inquiétant phénomène marginal ? Faut-il, comme tu ne cesses de le faire, justifier la politique menée par Israël ? Faut-il, comme tu t’y emploies également, nier que l’islamophobie a, effectivement, remplacé la judéophobie, et jouit d’une légitimité croissante dans tous les secteurs culturels français ?

T’es-tu demandé quels livres ont été des « best sellers », ces derniers temps : des pamphlets ou des romans contre les juifs, comme à la fin du 19ème siècle, ou bien des écrits qui ciblent les immigrés musulmans, (et cela ne se limite pas à Houellebecq, Finkielkraut et Zemmour ) ? Quels partis politiques ont le vent en poupe : ceux qui s’en prennent aux anciens « sémites » d’hier, ou ceux qui affichent leur rejet des nouveaux « sémites » d’aujourd’hui, et au passage, ne tarissent pas d’éloges sur la façon dont Israël traite les arabes (Marine Le Pen n’est pas la seule concernée !).

Et cela m’amène au dernier point, qui m’a le plus indisposé, dans ton article. De mon point de vue, la principale caractéristique de la judéophobie parmi les groupes marginaux de banlieues est l’identification dangereusement erronée entre sionisme, Israël et juifs.

Or, c’est précisément ce que font, sans relâche et sans distinction, les dirigeants d’Israël, le CRIF… et toi.

Les voyous de quartier ne sont pas devenus judéophobes uniquement sous l’effet de prêches venimeux prononcés par des démagogues. Il y a à cela bien d’autres causes : et notamment, l’identification constante des institutions juives officielles avec la politique israélienne. Pas une seule fois, le CRIF n’a émis la moindre protestation face à l’oppression subie par la population palestinienne. Et qu’on ne vienne pas nous parler de « diabolisation d’Israël »; Israël se diabolise lui-même chaque jour !

Comment un État considéré comme une démocratie occidentale peut-il, depuis bientôt cinquante ans, dominer un autre peuple, et lui dénier tout droit politique, civique, syndical , et autres ? Comment dans une ville–capitale démocratique, où des intellectuels français ont fondé un institut Emmanuel Levinas, de philosophie et d’éthique juives, un tiers de la population, qui y a été annexée de force en 1967, se trouve-t-elle encore privée de tout droit politique, et exclue de toute participation à la souveraineté ?

Et par delà tout ceci : que signifie être sioniste, aujourd’hui ? Simple est la réponse : soutenir Israël comme État des juifs. Comment un État à prétention démocratique, peut-il se définir, non pas comme la République légitime de tous ses citoyens israéliens, mais comme un État juif, alors même qu’un quart de ses citoyens ne sont pas juifs ? Es-tu capable de comprendre que l’Etat « juif », qui t’est si cher, appartient plus, en principe à ceux qui en France se disent juifs, qu’aux étudiants palestino-israéliens à qui j’enseigne l’Histoire à l’université de Tel-Aviv ?

Est-ce la raison pour laquelle tu te considères comme sioniste et fervent sympathisant d’Israël ? Si l’on suivait ton raisonnement sur cette question, la France ne devrait-elle pas cesser de se définir comme la République de tous ses citoyens, pour devenir « l’État gallo-catholique » ? Non ! Bien évidemment non, après Vichy et le génocide nazi.

Peut-être serait-il plus facile de définir un État français ressemblant à Israël, en recourant à un terme qui fait aujourd’hui florès parmi l’intelligentsia parisienne : « République judéo-chrétienne » ?

Shlomo Sand

Cette réplique à Pierre-André Taguieff a été publiée sur le blog « Les invités de Médiapart », sous le titre : « Lettre ouvert à un ex-ami ». Traduit de l’hébreu par Michel Bilis.

Shlomo Sand est historien, spécialiste de l’histoire contemporaine. Il est professeur à l’université de Tel Aviv depuis 1985.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont plusieurs ont été publiés en français, tels que: Comment le peuple juif fut inventé (Fayard – 2008) – « Comment j’ai cessé d’être juif » (Flammarion – 2013), Les mots et la terre – Les intellectuels en Israël (Flammarion – 2010), Comment la Terre sainte fut inventée – De la Terre sainte à la mère patrie (Flammarion – 2014)

Source: http://www.pourlapalestine.be/shlomo-sand-israel-se-diabolise-lui-meme-chaque-jour/

Putin Lives in the Real World, Obama Lives in a Fantasyland

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Putin Lives in the Real World, Obama Lives in a Fantasyland

by Steven MacMillan

Ex: http://journal-neo.org

Listening to the speeches of the Russian President, Vladimir Putin, and the President of the United States, Barack Obama, at the United Nations General Assembly in New York on Monday, one is instantly struck by the polarization of the leader’s interpretation of world events. It is obvious that one leader resides in real world, whilst the other appears to live in a deluded fantasy.

You can understand why US Secretary of State, John Kerry, starts yawning 2 minutes and 47 seconds into Obama’s speech, as the US President’s delivery was completely devoid of vigour, spirit or honesty. An empty suit hypnotically going through the motions and reciting the usual propagated slogans, the US President spends as much time pausing as he does reading off his trusted teleprompter. 

Unsurprisingly, Obama promulgated the usual slogans in relation to Ukraine and Syria. The US President referred to the Syrian president Bashar al-Assad as a tyrant “who drops barrel bombs to massacre innocent children”, then moved on to deceptively describe how the Syrian conflict started in addition to reiterating once again that Assad must go:

“Let’s remember how this started. Assad reacted to peaceful protests, by escalating repression and killing, and in turn created the environment for the current strife… Realism also requires a managed transition away from Assad and to a new leader.”

A declassified intelligence report from the Defense Intelligence Agency (DIA) in 2012, a year after the violence erupted, completely contradicts the notion that the protests were “peaceful”, as the report documents that “the Salafists, the Muslim Brotherhood and AQI [Al-Qaeda in Iraq], are the major forces driving the insurgency in Syria.”

In addition, an evil dictator slaughtering peaceful protestors is the exact same propaganda the West used in order to demonize Muammar al-Qaddafi in Libya, even though the Libyan leader just like the Syrian leader was reacting to violent protests. Associate Professor of Public Affairs at the University of Texas, Alan J. Kuperman, wrote a policy brief in 2013, titled: Lessons from Libya: How not to Intervenein which he dispels the false narrative that Qaddafi instigated the violence:

“Contrary to Western media reports, Qaddafi did not initiate Libya’s violence by targeting peaceful protesters. The United Nations and Amnesty International have documented that in all four Libyan cities initially consumed by civil conflict in mid-February 2011—Benghazi, Al Bayda, Tripoli, and Misurata—violence was actually initiated by the protesters. The government responded to the rebels militarily but never intentionally targeted civilians or resorted to “indiscriminate” force, as Western media claimed.” 

Obama on Ukraine

Obama’s comments on the crisis in Ukraine were factually inaccurate and frankly absurd, although it is the type of rhetoric incessantly spouted by Western officials. The US President said:

“Consider Russia’s annexation of Crimea and further aggression in Eastern Ukraine. America has few economic interests in Ukraine, we recognise the deep and complex history between Russia and Ukraine, but we cannot stand by when the sovereignty and territorial integrity of a nation is flagrantly violated. If that happens without consequence in Ukraine, it could happen to any nation here today.”

So the US apparently “cannot stand by when the sovereignty and territorial integrity of a nation is flagrantly violated”, at the same time the US is leading a coalition in Syria which violates international law and violates Syria’s “sovereignty and territorial integrity”.

Secondly, there was a referendum in Crimea and the majority voted to rejoin Russia, Moscow did not coercively and aggressively force the Crimean people into the decision.

Western Aggression 

Thirdly, it was the West that overthrew the Ukrainian government, not Russia, a reality that even Foreign Affairs admits in an article written by the Professor of Political Science at the University of Chicago, John J. Mearsheimer, titled:  Why the Ukraine crisis is the West’s fault:

“The United States and its European allies share most of the responsibility for the crisis. The taproot of the trouble is NATO enlargement, the central element of a larger strategy to move Ukraine out of Russia’s orbit and integrate it into the West. At the same time, the EU’s expansion eastward and the West’s backing of the pro-democracy movement in Ukraine — beginning with the Orange Revolution in 2004 — were critical elements, too.”

Mearsheimer continues:

“Although the full extent of U.S. involvement has not yet come to light, it is clear that Washington backed the coup…The United States and its allies should abandon their plan to Westernize Ukraine and instead aim to make it a neutral buffer….. It is time to put an end to Western support for another Orange Revolution…..The result is that the United States and its allies unknowingly provoked a major crisis over Ukraine.”

Fourthly, how can Obama say “America has few economic interests in Ukraine”, when Hunter Biden, the son of the US Vice President, Joe Biden, joined the Board of Directors of one of the largest gas company’s in Ukraine following the coup?

A rare truth in Obama’s speech was when he called on Muslims to continue to reject “those who distort Islam to preach intolerance and promote violence”, adding that people that are not Muslim should reject “the ignorance that equates Islam with terror.” I completely agree with this statement. What Obama omits however, is that the majority of the radical Islamic terror groups that distort Islam are created and supported by Western intelligence agencies and regional allies in the first place.

Another microcosm of truth in Obama’s speech was not anything Obama actually said, but the response by the Russian Foreign Minister, Sergey Lavrov, to the US President’s fallacious words. Even though the US has played a pivotal role in directly causing the Syrian crisis – by funding ISIS and al-Qaeda to overthrow the Syrian government – in addition to being hostile to any serious dialogue with Russia and Iran, it still didn’t stop Obama falsely claiming “the United States is prepared to work with any nation, including Russia and Iran, to resolve the [Syrian] conflict.” Lavrov’s response to the comment was a frustrated shake of the head, and a look of disbelief that someone can lie so blatantly to the world (I suggest you watch that part, it’s quite amusing – from 26.15 into the speech).

Hopefully however, the US will eventually come to their senses and engage seriously with key players around the world to end conflicts they played a major role in creating – I wouldn’t hold your breath though.

Putin: The Voice of Reason 

Putin’s speech was the antithesis of Obama’s – insightful, honest, constructive and statesman-like. The Russian President’s analysis of the major geopolitical issues of our time was outstanding, with many practical, viable solutions to these issues provided. I highly recommend readers listen to the full speech as it is filled with critical and pertinent information, and I can’t include it all in this article. (Please not the quotes from Putin below are based on the Russian to English translation of his speech featured in this RT article)

Putin stressed that some nations “after the end of the cold war” considered themselves “so strong and exceptional” that they thought “they knew better than others”. The Russian President asserted that it is “extremely dangerous” for states to attempt to “undermine the legitimacy of the United Nations”:

“Russia stands ready to work together with its partners on the basis of broad consensus, but we consider the attempts to undermine the legitimacy of the United Nations as extremely dangerous. They could lead to the collapse of the architecture of international relations, and then there would be no other rules left but the rule of force. We would get a world dominated by selfishness, rather than collective work. A world increasingly characterized by dictates, rather than equality. There would be less genuine democracy and freedom, and there would be a world where true independent states would be replaced by an ever growing number of de facto protectorates and externally controlled territories.”

Speaking about the turmoil in the Middle East, the Russian leader correctly denounces “aggressive foreign interference” as a destructive force which has only brought chaos, not democracy:

“But how did it actually turn out? Rather than bringing about reforms, aggressive foreign interference has resulted in the destruction of national institutions and the lifestyle itself. Instead of the triumph of democracy and progress, we got violence, poverty and social disaster, and nobody cares a bit about human rights – including, the right to life. I cannot help asking those who have caused this situation: do you realize now what you have done?  But I am afraid that no one is going to answer that. Indeed, policies based on self-conceit and belief in ones exceptionality and impunity, have never been abandoned.” 

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NATO’s “Gross Violation” of UNSC Resolution 1973 

Putin specifically pinpoints Libya as a major recruiting ground for the so-called Islamic State (ISIS) – after NATO destroyed the North African nation in 2011, adding that Western supported rebels in Syria often defect to ISIS:

“Many recruits also come from Libya, a country whose statehood was destroyed as a result of a gross violation of the UN Security Council Resolution 1973. And now the ranks of radicals are being joined by the members of the so-called moderate Syrian opposition, [which is] supported by the Western countries. First they are armed and trained, and then they defect to the so-called Islamic State.”

Reports of US trained “moderate” fighters defecting to ISIS are ubiquitous. One example was when approximately 3,000 rebels from the Free Syrian Army defected to ISIS earlier this year. Interestingly, Putin also points out that ISIS did not just magically appear out of thin air, but the group was “forged as a tool against undesirable regimes”: 

“Besides, the Islamic State itself did not just come from nowhere; it was also initially forged as a tool against undesirable secular regimes.”  

This thesis is further confirmed by the 2012 declassified report from the DIA, which reveals that the powers supporting the Syrian opposition – “Western countries, the Gulf states and Turkey” – wanted to create a “Salafist principality in Eastern Syria in order to isolate the Syrian regime”:

“Opposition forces are trying to control the Eastern areas (Hasaka and Der Zor), adjacent to the Western Iraqi provinces (Mosul and Anbar), in addition to neighbouring Turkish borders. Western countries, the Gulf states and Turkey are supporting these efforts… If the situation unravels there is the possibility of establishing a declared or undeclared Salafist principality in Eastern Syria (Hasaka and Der Zor), and this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime, which is considered the strategic depth of the Shia expansion (Iraq and Iran).” (p.5)

The former head of the DIA, Michael T. Flynn, also recently admitted that the Obama administration took the “willful decision” to support the rise of ISIS.

Don’t Play with Fire

Putin then goes on to issue a stark warning to the nefarious forces who have been using radical groups as geopolitical tools:

“It is hypocritical and irresponsible to make loud declarations about the threat of international terrorism, while turning a blind-eye to the channels of financing… It would be equally irresponsible to try to manipulate extremist groups and place them at one’s service in order to achieve one’s own political goals, in the hope of later dealing with them. To those who do so, I would like to say: Dear sirs, no doubt you are dealing with rough and cruel people, but they are [not] primitive or silly, they are just as clever as you are, and you never know who is manipulating whom… We believe that any attempts to play games with terrorists, let alone to arm them, are not just short-sighted but fire hazardous.” 

ISIS “desecrates one of the greatest world religions by its bloody crimes”, Russia’s leader said, adding: “The ideology of militants makes a mockery of Islam and perverts it true humanistic values.”

Defeating ISIS

As ISIS continues to expand its influence, it is increasingly becoming a national security threat for numerous countries outside of the Middle East, and “Russia is not an exception”.  Putin stated that “we cannot allow these criminals who have already tasted blood to return back home and continue their evil doings… Russia has always been consistently fighting against terrorism in all its forms. Today, we provide military and technical assistance both to Iraq and Syria and many other countries of the region who are fighting terrorist groups. We think it is an enormous mistake to refuse to cooperate with the Syrian government and its armed forces, who are valiantly fighting terrorism face to face. We should finally acknowledge that no one but President Assad’s armed forces and Kurdish militia are truly fighting Islamic State and other terrorist organizations in Syria

The Russia President stated the solution to the scourge of ISIS is to “create a genuinely broad international coalition against terrorism” in accordance with “international law”, which “similar to the anti-Hitler coalition, could unite a broad range of forces”.

“The desire to explore new geopolitical areas is still present among some of our colleagues,” Putin said. “First they continued their policy of expanding NATO,” he said, following the collapse of the Soviet Union, “they offered post-Soviet countries a false choice – either to be with the West or with the East. Sooner or later this logic of confrontation was bound to spark off a grave geopolitical crisis. This is exactly what happened in Ukraine where the discontent of the population with the current authorities was used and a military coup was orchestrated from outside that triggered civil war as a result.”

Russia’s leader maintained that the solution to the Ukrainian crisis is “through the full and faithful implementation of the Minsk accords”:

“We are confident that only through full and faithful implementation of the Minsk agreements of February 12th2015, can we put an end to the bloodshed and find a way out of the deadlock. Ukraine’s territorial integrity cannot be ensured by threats and the force of arms. What is needed is a genuine consideration of the interests and rights of people in the Donbass region, and respect for their choice.” 

What is blatantly clear from listening to both leaders’ speeches is that the moral leader of the world resides in Russia.

Steven MacMillan is an independent writer, researcher, geopolitical analyst and editor of  The Analyst Report, especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.

dimanche, 04 octobre 2015

Ook China gaat islamitische terreurgroepen bombarderen in Syrië

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Ook China gaat islamitische terreurgroepen bombarderen in Syrië

Eerst Chinese militaire actie ooit in het Midden Oosten

VS en EU dreigen met aanhoudende steun voor islam aan verkeerde kant van de geschiedenis te komen staan

 
China heeft Rusland vandaag laten weten dat het binnenkort J-15 gevechtsbommenwerpers naar Syrië stuurt om islamitische terreurgroepen te bombarderen. Bovendien heeft Irak de Russen een luchtmachtbasis aangeboden om te gebruiken voor aanvallen op ISIS. Overigens is ISIS zeker niet het enige doelwit van de Russische-Chinese-Iraanse-Iraakse-Syrische coalitie. Ook de door het Westen gesteunde moslimrebellen van onder andere Al-Nusra/Al-Qaeda zijn het doelwit (2). Daarmee komen de VS en de EU met hun aanhoudende steun voor de islam steeds duidelijker aan de verkeerde kant van de geschiedenis te staan.

De J-15 bommenwerpers zullen opereren vanaf het vorige week zaterdag in Syrië aangekomen Chinese vliegdekschip Liaoning. De Chinese bombardementen zullen Beijings eerste militaire gevechtshandelingen ooit in het Midden Oosten zijn.

Gisterenavond verklaarde de Chinese minister van Buitenlandse Zaken Wang Yi in de VN Veiligheidsraad dat ‘de wereld niet met de armen over elkaar aan de zijlijn kan blijven staan, maar ook niet willekeurig tussenbeide moeten komen (in de Syrische crisis).’ Dat was impliciete kritiek op met name de Verenigde Staten, dat samen met Europa, Turkije en de Arabische Golfstaten de bloederige burgeroorlog in Syrië heeft veroorzaakt.

Russische troepen en vliegtuigen naar Irak

Tegelijkertijd zei de Iraakse premier Haider al-Abada tegenover een Amerikaanse nieuwszender dat hij Russische troepen in zijn land zal verwelkomen om ook in zijn land tegen ISIS te vechten. Daarmee wil hij het Kremlin de kans geven om de 2500 Tsjetsjeense moslimstrijders die aan de kant van ISIS vechten uit te schakelen.

Vorige week berichtten we dat Rusland, Iran, Syrië en Irak een gezamenlijk coördinatiepunt, een ‘war room’, in Baghdad hebben opgezet om hun militaire operaties in Syrië en Irak te coördineren en voor een veilige doorgang van de vele Russische en Iraanse luchttransporten naar Syrië te zorgen.

Irak en Rusland zijn het tevens eens geworden over het gebruik van de Al-Tawaddum luchtmachtbasis in Habbaniyah, 74 kilometer ten westen van de Iraakse hoofdstad. Deze basis zal gebruikt worden als vertrekpunt voor Russische bommenwerpers en om de luchtcorridor boven Irak te beveiligen. Bijzonder: dezelfde luchtmachtbasis wordt al jaren gebruikt door Amerika, dat nog zo’n 5000 troepen actief heeft in Irak. (1)

ISIS gecreëerd door VS, Turkije en Saudi Arabië

De snelle Russische en Chinese militaire opbouw in het Midden Oosten zou Westerse burgers, die voor het overgrote deel helaas nog steeds naïef de politici en massamedia geloven, moeten laten nadenken waarom het Amerika, Europa en de NAVO na jaren nog steeds niet gelukt is om de islamitische terreurgroepen zoals ISIS zelfs maar een forse nederlaag toe te brengen, laat staan te verslaan.

Zoals we al geruime tijd berichten komt dit omdat president Obama dit nooit van plan is geweest, en de spaarzame acties tegen ISIS enkel voor het publiek zijn bedoeld. ISIS werd door de CIA en de Turkse inlichtingendienst opgezet en door Saudi Arabië en enkele andere Golfstaten gefinancierd om de Syrische president Assad ten val te brengen en tegelijkertijd zoveel mogelijk chaos te creëren, om zo ruimte te scheppen voor de komst van het echte Islamitische Kalifaat.

Massale migrantenstroom bedoeld om Europa te islamiseren

En passant bereikten Washington en Brussel nog iets anders, namelijk een massale ongecontroleerde stroom moslim migranten naar Europa, waarmee de EU hoopt definitief alle tegenstribbelende en zich tegen een Europese superstaat verzettende autochtone volken te overspoelen en hun grenzen, identiteit, culturen, welvaart en vrijheid te verpletteren onder de ijzeren vuist van de gelegenheidscoalitie tussen ‘links’ en de islam.

VS en EU met aanhoudende steun voor islam aan verkeerde kant geschiedenis

Nu Rusland en China wél serieus werk maken van de aanpak van moslim terreurgroepen, en de Amerikaanse-Europese-Turkse-Arabische langetermijnplannen voor het Midden Oosten –een pan-Arabisch Soenitisch-Islamitisch Kalifaat dat ook een groot deel van het dan geïslamiseerde Europa omvat- dreigen de VS en de EU in toenemende mate aan de verkeerde kant van de geschiedenis te komen staan. Het is alleen nog de vraag of de doorsnee Europeaan daar nog tijdig achter komt voordat de Westerse globalisten opnieuw een verwoestende wereldoorlog op zijn continent ontketenen.

Xander

(1) DEBKA
(2) DEBKA


Zie ook o.a.:

01-10: Putin belooft in VN-toespraak keiharde actie tegen ISIS en voegt daad bij het woord
30-09: Rusland beveelt Amerikaanse luchtmacht Syrië te verlaten, VS weigert
26-09: Chinees vliegdekschip aangekomen in Syrië, jachtvliegtuigen volgen
24-09: Russische mariniers vallen samen met Hezbollah ISIS bij Aleppo aan
12-09: Syrië: Duitsland stapt uit Amerikaanse alliantie en wil samenwerken met Putin
11-09: Eerste 1000 Iraanse mariniers landen in Syrië en sluiten zich aan bij Russen

Europe in Free Fall

 

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Europe in Free Fall

By The Saker

Ex: "Information Clearing House" - "UNZ
 
Europe is in free fall. Nobody can doubt that any more. In fact, the EU is simultaneously suffering from several severe problems and any one of these could potentially become catastrophic. Let’s look at them one by one.

The 28 member EU makes no economic sense

The most obvious problem for the EU is that it makes absolutely no economic sense. Initially, in the early 1950s, there was a small group of not too dissimilar nations which decided to integrate their economies. These were the so-called Inner Six who founded the European Community (EC): Belgium, France, West Germany, Italy, Luxembourg, and the Netherlands. In 1960 this “core group” was joined by seven more countries, the Outer Seven, who were unwilling to join the EC but wanted to join a European Free Trade Association (EFTA). These were Austria, Denmark, Norway, Portugal, Sweden, Switzerland, and the United Kingdom. Together these countries formed what could loosely be called “most of western Europe”.

For all their faults, these treaties did reflect a reality – that the countries participating in them had much in common and that their peoples wanted to join forces. After 1960, the history of the European integration and expansion became very complicated and while it progressed in zig-zags with regular setbacks, at the end of the day this process ended growing uncontrollably, just like a malignant tumor. Today the EU includes 28(!) member states including all of what used to be called “central” and “eastern” Europe – even the ex-Soviet Baltic Republics are now part of this new union. The problem is that while such an expansion was attractive to the European elites for ideological reasons, such huge expansion makes no economic sense at all. What do Sweden, Germany, Latvia, Greece, and Bulgaria have in common? Very little, of course.

Now cracks are clearly appearing. The Greek crisis and the threat of a “Grexit” has the potential for a domino effect involving the rest of the so-called “PIGS” (Portugal, Italy, Greece and Spain). Even France is threatened by the consequences of this crisis. The European currency – the Euro – is “a currency without a mission”: is it supposed to support the German economy or the Greek one? Nobody knows, at least officially. In reality, of course, everybody understands that Frau Merkel is running the show. Quickfix solutions, which is what the Eurobureaucrats are offering, only buy time, but they are offering no solution to what is clearly a systemic problem: the completely artificial nature of a 28 member EU.

As for the the obvious solution, to give up on the crazy dream of a 28 member EU, it is so absolutely politically unacceptable that it won’t even be discussed although everyone fears it.

The EU is on the verge of a social and cultural collapse

The undeniable reality is simple as it is stark:

  • The EU cannot absorb so many refugees
  • The EU does not have the means to stop them

A massive influx of refugees presents a very complex security problem which EU countries are not equipped to deal with. All EU countries have three basic instruments they can use to protect themselves from unrest, disorders, crime or invasions: the special/security services, the police forces and the military. The problem is that neither of these are capable of dealing with a refugee crises.

The special/security services are hopelessly outnumbered when dealing with a refugee crisis. Besides, their normal target (career criminal, spies, terrorists) are few and far in between in a typical wave of refugees. Refugees are mostly families, often extended ones, and while they sometimes include criminal gangs, this is far from always the case. The problem is that if, say, 10% of Kosovars are drug dealers, that gives a bad name to all the refugees from Kosovo and the refugees themselves ended up being treated like criminals. Finally, special/security services rely very heavily on informants and foreign gangs are hard to infiltrate. They often also speak difficult languages which only few local language specialists master. As a result, most of the time the EU security services are clueless as to how to deal with the security problem presented to them, if only because they lack the personnel and means to keep track of so many people.

In contrast, cops have an advantage of sorts: they are literally everywhere and they typically have a good sense of the “beat on the street”. However, their powers are severely limited and they need to get a court order to do most of their work. Cops also mostly deal with local criminals, whereas most refugees are neither local, nor criminals. The sad reality is that most of what cops do in a refugee crisis is provide riot police – hardly a solution to anything.

As for the armed forces, the very best they can do is to try to help close a border. In some cases, they can assist the police forces in case of civil disturbances, but that’s about it.

Thus the various states of the EU neither have the means to lock their borders, deport most refugees, nor control them. Sure, there will always be politicians who will make promises about how they are going to send all these refugees back home, but that is a crude and blatant lie. The vast majority of these refugees are fleeing war, famine and abject poverty and there is no way anybody is going to send them back home.

Keeping them, however, is also impossible, at least in a cultural sense. For all the doubleplusgoodthinking propaganda about integrating all races, creeds and cultures the reality is that there is absolutely nothing the EU has to offer to these refugees to make them want to integrate it. For all its sins and problems, at least the US is offering an “American dream” which, false as it might be, still inspires people worldwide, especially the unsophisticated and poorly educated. Not only that, but American society has little culture to begin with. Ask yourself, what is “American culture?” If anything, it is really a “melting pot” rather than a “tossed salad” – meaning that whatever enters the melting pot loses its original identity while the overall mixture of the pot fails to produce a true indigenous culture, at least not in a European sense of the word.

Europe is or, should I say, used to be radically different from the USA. There used to be real, deep, cultural differences between the various regions and provinces of each European country. A Basque is most definitely not an Catalan, a Marseillais is not a Breton, etc. As for the differences between an German and a Greek – they are simply huge. The result from the current refugee crisis is that all European cultures are now directly threatened in their identity and their life style. This is often blamed on Islam, but the reality is that African Christians don’t integrate any better. Neither do the Christian Gypsies, by the way. As a result, clashes happen literally everywhere – in shops, streets, schools, etc. There is not a single country in Europe where these clashes are not threatening the social order. These daily clashes result in crime, repression, violence and the ghettoization of both the immigrants and of the locals, who leave their traditional suburbs and move to less immigrant-saturated areas.

[Aside: to my American readers who might think “so what? we have ghettos in the US too” I will say that what the French call “zones de non-droit” (non-law zones) are far worse than anything you could see in the USA. And keep in mind that no country in the EU has the kind of huge, militarized, police forces which every major US city now has. Neither is there the equivalent of the US National Guard. At best, there are anti-riot forces like the French CRS, but they can only do so much.]

The level of aggravation suffered by many, if not most, Europeans directly resulting from this crisis in immigration is hard to describe to somebody who has not seen it. And since voicing such frustrations was considered “racist” or “xenophobic” by the powers that be (at least until recently – this is progressively changing now), this deep resentment is mostly kept hidden, but it is perceptible nonetheless. And the immigrants most definitely feel it. Every day. And, again, this is why the notion of a US-style “melting pot” in Europe ain’t happening: the only thing Europe has to offer to all these hundreds of thousands of refugees is a silent hostility fed by fear, outrage, disgust and helplessness. Even those locals who used to be refugees themselves in the past (immigrants from North Africa, for example) are now disgusted and very hostile to the new wave of refugees coming in. And, of course, not a single refugee coming to Europe believes in any “European dream”.

Last but not least, these refugees are a huge burden on the local economies and the social services which were never designed to cope with such an influx of needy “clients”.

For the foreseeable future the prognosis is clear: more of the same, only worse, possibly much worse.

The EU is just a colony of the United States unable to defend her own interests

The EU is ruled by a class of people who have completely sold themselves to the United States. The best examples of this sorry state of affairs is the Libyan debacle which saw the US and France completely destroy the most developed country in Africa only to now have hundreds of thousands of refugees cross the Mediterranean and seek refuge from war in the EU. This outcome could have been very easy to predict, and yet the European countries did nothing to prevent it. In fact, all these Obama Wars (Libya, Syria, Afghanistan, Iraq, Yemen, Somalia, Pakistan) have resulted in huge movements of refugees. Add to this the chaos in Egypt, Mali and the poverty all over Africa and you have a mass-exodus which no amount of wall-building, ditch-digging or refugee tear gassing will stop. And if that was not enough, the EU committed what can only be called political and economic suicide by allowing the Ukraine to explode into a major civil war involving 45 million people, a completely destroyed economy and a bona fide Nazi regime in power. That outcome was also easy to predict. But all the Euro-bureaucrats did is to impose self-defeating economic sanctions on Russia which ended up providing exactly the kind of conditions needed for the Russian economy to finally diversify and begin producing locally instead of importing everything from abroad.

It might be worth recalling here that after WWII Europe was basically occupied territory. The Soviets had the central-eastern part while the US/UK had the western part. We all have been conditioned to assume that the people living under the “oppression” of what the US propaganda called the “Warsaw Pact” (in reality called the “Warsaw Treaty Organization”) were less free than those who lived under the “protection” of the North Atlantic Treaty Organization. Nevermind that the term “North Atlantic” was coined deliberately to tie western Europe to the USA, the central issue here is that while in many ways the folks in the West were, indeed, granted many more freedoms than those in the East, the US/UK occupied part of Europe never recovered true sovereignty either. And just as the Soviets carefully nurtured a local comprador elite in each East European country, so did the USA in the West. The big difference only appeared in the late 1980s/early 1990s when the entire Soviet-run system came crashing down while the US-run system came out reinforced as a result of the Soviet collapse. If anything, since 1991 the US iron grip over the EU became even stronger than before.

The sad reality is simple: the EU is a US colony, run by US puppets who are simply unable to stand up for basic and obvious European interests.

The EU is in a deep political crisis

Up until the late 1980s, there used to be some more or less “real” opposition “Left” parties in Europe. In fact, Italy and France the Communists almost came to power. But as soon as the Soviet system collapsed, all the European opposition parties either vanished or were rapidly co-opted by the system. And, just as in the US, former Trotskysts became Neocons almost overnight. As a result, Europe lost the little opposition it had to the Anglo-Zionist Empire and became a “politically pacified” land. What the French call “la pensée unique” or the “single thought” has now triumphed, at least if one judges by the corporate media. Politics has turned into a make believe show where various actors pretend to deal with real issues when in reality all they talk about are invented, artificially created “problems” which they then “solve” (homosexual “marriage” being the perfect example). The only form of meaningful politics left in the EU is separatism (Scottish, Basque, Catalan, etc.) but so far, it has failed to produce any alternative.

In this brave new world of pretend politics nobody is in charge of real problems which are never tackled directly, but only shoved under the carpet until the next election and that inevitably only worsens everything. As for the EU’s Anglo-Zionist overlords, they don’t care what happens unless their own interests are directly affected.

You could say that the Titanic is sinking and the orchestra keeps playing, and you would be close to the truth. Everybody hates the Captain and crew, but nobody know whom to replace them with.

Kluger Ratschlag aus Princeton: Europa muss sich von den USA emanzipieren

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Kluger Ratschlag aus Princeton: Europa muss sich von den USA emanzipieren

Ex:  

Stephen F. Cohen von der Princeton-Universität rät Europa, eine neue Orientierung der Außenpolitik vorzunehmen: Diese müsse sich aus der Abhängigkeit der US-Politik lösen, ohne deswegen antiamerikanisch zu werden. Es wäre positiv für den Weltfrieden, wenn eine Allianz zwischen Deutschland, Russland und China entstünde.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Herr Cohen, Sie sind Professor Emeritus für Russland-Studien und Politik an der Princeton Universität, politischer Berater der US-Regierung und Mitglied im Council on Foreign Relations (CFR). Wie kommt es, dass Sie dennoch von den US-Medien gemieden werden, wenn es um eine Einschätzung zu Russland geht?

Stephen Cohen: Ich wurde in den 1980ern zweimal von Präsident George H.W. Bush nach Washington und Camp David eingeladen, um über Russlands Politik zu sprechen. Und das Council on Foreign Relations? Bei Ihnen klingt das so, als ob ich der amerikanischen Elite nahe stehe, aber das ist nicht wahr. Es ist nur der innere Kreis des CFR, der einflussreich ist und die amerikanische Elite vertritt. Ich bin seit Jahrzehnten einfaches Mitglied. Einst interessierte man sich dort für eine ausgewogene Sicht auf Russland, doch nun nicht mehr. Diese Organisation ist inzwischen so uninteressiert an Russlands Politik, dass ich nicht länger hingehe. Es gab eine Zeit in den 70ern, 80ern und teilweise in den 90ern, als ich einfachen Zugang zu den Massenmedien hatte. Das hörte Ende der 90er Jahre langsam auf. Und seit Putin an der Macht ist, wurde ich fast gar nicht mehr eingeladen. Das trifft nicht nur auf mich zu, sondern auch auf andere Amerikaner, die gegen die derzeitige US-Außenpolitik sind. Wir wurden aus den Massenmedien verbannt.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Welche politischen Fehler hat der Westen aus ihrer Sicht nach dem Zusammenbruch der Sowjetunion begangen?

Stephen Cohen: Ich denke, dass das heutige Desaster in der Ukraine und der Rückfall in einen neuen Kalten Krieg seinen Ursprung in den 90er Jahren in Washington hat. Was waren damals die größten Fehler? Einer war die Sieger-Mentalität bei beiden Parteien im US-Kongress. Es war die gefährliche Sichtweise, dass das post-sowjetische Russland eine Bittsteller-Nation für die Vereinigten Staaten sein würde. Die Idee war, dass Russland die Reformen durchführen würde, die die USA verlangten. Das ganze sollte durch den IWF, die Weltbank und unseren Verbündeten Boris Jelzin bewältigt werden. Der zweite große Fehler war die Entscheidung, die NATO östlich in Richtung Russlands Grenzen zu erweitern. Die Leute, die diese Politik bis heute verfolgen, sagen, sie sei rechtschaffen und könnten nicht nachvollziehen, wieso Russland dagegen sein könnte. Das war absolut dumm. Stellen Sie sich zum Vergleich ein russisches Militärbündnis vor, dass an den US-Grenzen in Mexiko oder Kanada auftaucht. Wenn der US-Präsident dann nicht den Krieg erklären würde, würde er auf der Stelle seines Amtes enthoben.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Dabei sah es um die Jahrtausendwende zunächst nach einer Entspannung zwischen Russland und den USA aus…

Stephen Cohen: Ja, nach den Anschlägen auf das World Trade Center tat Wladimir Putin viel, um die USA im Kampf gegen die Taliban zu unterstützen. Im Gegenzug tat George Bush jedoch etwas, was in Russland als gebrochenes Versprechen und sogar Verrat verstanden wurde. Die USA kündigten einseitig den ABM-Vertrag auf [Anti-Ballistic-Missile Treaty zur Begrenzung von Raketenabwehr-Systemen; Anm. d. Red.]. Der ABM-Vertrag war das Fundament der internationalen Nuklearsicherheit und ein Schlüsselbestandteil für Russlands Sicherheitspolitik. Und darüber hinaus setzte die Bush-Regierung die NATO-Osterweiterung in den baltischen Staaten fort. Bush versuchte sogar Georgien und die Ukraine in die NATO zu holen, was letztlich aber von Frankreich und Deutschland durch ein Veto unterbunden wurde. Die USA haben die rote Linie Russlands in Georgien 2008 überschritten und es folgte ein Stellvertreter-Krieg. Und 2013 haben sie die rote Linie in der Ukraine erneut überschritten und nun haben wir meiner Meinung nach die schlimmste internationale Krise seit der Kubakrise.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Der Auslöser für die Ukraine-Krise war das EU-Assoziierungsabkommen, dass die Ukraine enger an den Westen binden sollte. Warum war dieses Abkommen so explosiv?

Stephen Cohen: In dem Abkommen waren sowohl Regelungen zu Handelsbeziehungen, als auch Reise- und Visa-Bestimmungen enthalten. Das alles hörte sich zunächst gutmütig und großzügig an. Aber die Realität war, dass sich darin auch ein Paragraph zu militärischen und sicherheitsrelevanten Themen befand, was natürlich mit der NATO zu tun hatte. Die Ukraine wäre zwar nicht zum NATO-Mitglied gemacht worden, aber sie hätte sich der Sicherheitspolitik der EU und damit auch der NATO beugen müssen. Das machte sie de facto zu Verbündeten der NATO gegen Russland. Es war eine klare militärische Provokation gegenüber Russland. Das war hoch explosiv und wurde in den westlichen Medien nie ausreichend gewürdigt.

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Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Wurde Russland nicht ausreichend in die Verhandlungen zum EU-Abkommen eingebunden?

Stephen Cohen: Als das Thema des EU-Assoziierungsabkommens Mitte 2012 aufkam, war die offizielle Kreml-Position, dass dies gut für alle Beteiligten sein könnte. Putin arbeitete zu dieser Zeit an einer eurasischen Wirtschaftsunion. Deshalb sagte er, dass dies ein dreiseitiges Abkommen sein sollte, zwischen der Ukraine und der EU einerseits und zwischen Russland und der EU andererseits. Die Ukraine und Russland waren geschichtlich gesehen immer enge Handelspartner. Also sagte Putin: Je mehr Handel, desto mehr Produktion und Austausch, desto besser. Er schlug die Einbeziehung Russlands in das Abkommen vor. Doch die EU lehnte diesen Vorschlag ab und stellte die Ukraine vor die Wahl: Entweder die EU oder Russland. Sie drängten damit ein Land, dass kulturell, politisch und wirtschaftlich enge Verbindungen zu Russland hat, sich wirtschaftlich nur mit der EU zu verbünden und Russland auszuschließen. Das wäre ein Desaster für die Ukraine gewesen.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Warum hat die EU ein Abkommen mit Russland boykottiert?

Stephen Cohen: Ich denke, es war eine Mischung aus Dummheit und böswilliger Absicht, die dahinter steckte. Aber als Janukowitsch dahinter kam, was dies für die Ukraine bedeuten würde, nämlich den Verlust von Milliarden Dollar an Handelsbeziehungen mit Russland und nur einige Millionen Dollar im Gegenzug durch die EU, da zögerte er mit seiner Unterschrift und erbat sich mehr Zeit. Kein ukrainischer Politiker, der noch ganz bei Verstand ist, hätte das Abkommen in dieser Form unterzeichnen können. Doch die EU wollte das Abkommen schnell zum Abschluss bringen und setzte Janukowitsch ein Ultimatum – eine Tatsache, die Putin der EU später zum Vorwurf machte.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Der CEO des privaten Nachrichtendienstes Stratfor, George Friedman, sagte kürzlich, dass die Verhinderung einer deutsch-russischen Allianz das oberste Ziel der US-Außenpolitik sei. Inwiefern hat dies die US-Politik in der Ukraine-Krise beeinflusst?

Stephen Cohen: Offiziell haben die USA in der Ukraine keine Rolle gespielt, aber hinter den Kulissen haben die USA die Lage von Anfang an kontrolliert. Die NATO und der IWF waren involviert und beide werden durch Washington kontrolliert. Ein dreiseitiges Abkommen zwischen Russland, der EU und der Ukraine wäre nicht im Sinne der US-Außenpolitik gewesen, denn die USA hätten von diesem Abkommen nicht profitiert. Ob dies, wie George behauptet, Teil eines größeren Plans ist, kann ich nicht beurteilen. Das Problem mit Georges Argument ist, dass er sehr stark durch Leute aus der CIA beeinflusst wird und dass er ein hohes Maß an Intelligenz und strategischem Denken bei westlichen Politikern voraussetzt. Ich bezweifle aber, dass die meisten US-Abgeordneten wüssten wovon wir reden, wenn wir sie morgen fragen, ob es das Hauptziel der US-Außenpolitik ist, eine Allianz zwischen Russland und Kern-Europa zu verhindern. Wir müssten die Analyse von George also auf eine kleine Gruppe hochrangiger, historisch bewanderter und gut ausgebildeter Entscheider in Washington begrenzen. Und da, denke ich, hat er recht mit seiner Aussage.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Gibt es historische Belege für seine Aussage?

Stephen Cohen: Georges Argument ist als historische Abstraktion von entscheidender Bedeutung. Ich bin der Ansicht, dass Russlands Beziehung zu den USA eine fundamental andere ist, als noch zu Zeiten des Kalten Krieges. Alles, was Russland heute von den USA benötigt, betrifft Fragen der nuklearen Sicherheit, also die Regulierung nuklearer Waffen. Alles andere, was Russland braucht, kann es von Berlin und Peking bekommen. Je nach dem wie die Ukraine-Krise verläuft – und zurzeit bin ich da sehr pessimistisch – könnten wir wieder an einen Punkt gelangen, wo Russland sich verstärkt auf seine Beziehungen zu Deutschland und China konzentriert. Ich denke, dass wäre eine gute Sache für die Sicherheit in der Welt. Es ist Zeit für Europa, dass es endlich eine Außenpolitik entwickelt, die unabhängig von den USA, aber nicht gegen sie ist. Und es könnte diese Krise sein, die Europa von den USA trennt.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie sind der Ansicht, dass Russland in der Ukraine-Krise nur reagiert habe. War Putins Entscheidung gerechtfertigt, die Krim an Russland anzugliedern?

Stephen Cohen: Es war eine Reaktion auf die Ereignisse vom Februar 2014 in Kiew. George Friedman bezeichnete sie als „Coup“ und genau so sahen es auch die Russen. Die gesamte politische Elite Russlands sah das als eine potentielle Bedrohung für die Krim und die russische Marinebasis dort. Außerdem sahen sie in der Rhetorik der neuen Machthaber eine Bedrohung für ethnische Russen auf der Krim. So musste Putin entscheiden, was zu tun ist. Er sagte später, dass es bis zu diesem Moment nie eine Diskussion über eine Angliederung der Krim gegeben habe und für gewöhnlich lügt er nicht in der Öffentlichkeit. Diese Entscheidung wurde Putin aufgebürdet und sie ist ein klassisches Beispiel dafür, dass er in dieser Krise nicht der Aggressor war, sondern der Reagierende.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Putin wurde von den westlichen Medien als der Hauptschuldige der Krise ausgemacht. Wie sehen Sie die Sicht des Westens auf Putin?

Stephen Cohen: Als klar wurde, dass Putin seine eigenen Ideen hatte – und das wurde in Washington spätestens mit dem Chodorkowski-Fall klar – entfaltete sich die Dämonisierung Putins in den US-Medien. Die Leute, die den Anti-Putin-Kult geschaffen haben, sahen ihr Vorhaben in Russland durch seinen Aufstieg gefährdet. Sie verstanden dabei jedoch nicht, was Putins eigentliches Mandat war, und das war dasjenige, Russland vor dem Untergang zu bewahren.

Russland stand politisch, wirtschaftlich und geografisch vor dem Kollaps. Und Putin sah sich auf einer historischen Mission, die Souveränität Russlands wiederherzustellen. Im Jahr 2007 hielt er eine vielbeachtete Rede auf der Münchner Sicherheitskonferenz. Dort sagte er vor der gesamten westlichen Politik-Elite: „Die Beziehungen zwischen Russland und dem Westen glichen seit dem Zusammenbruch der Sowjetunion einer Einbahnstraße. Wir machten Zugeständnisse, und der Westen ignorierte unsere Position. Doch nun ist die Ära von Russlands einseitigen Zugeständnissen vorbei.“ Danach wurde Putin mit haltlosen Beschuldigungen überzogen und für alle möglichen Verbrechen verantwortlich gemacht – vom Attentat auf die Journalistin Anna Politkowskaja bis zur Ermordung des Ex-FSB-Agenten Andrey Litwinenko. Die offizielle Version wurde schnell die, dass alles, was zwischen den USA und Russland schief läuft, Putins Schuld sei. In der Ukraine-Krise ging es nicht mehr um Russland, sondern nur noch um Putin. Es war die Rede von „Putins Invasion“ und „Putins Aggression“ – eine wahre „Putinphobie“ brach los (wie extrem dies sein kann, zeigt das martialische Statement der republikanischen Präsidentschaftskandidatin Carly Fiorino, Video am Anfang des Artikels; die Redaktion).

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Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Wer steckt hinter dieser Entwicklung?

Stephen Cohen: Diese Kampagne wird von Organisationen befeuert, die an einem Kalten Krieg mit Russland interessiert sind. Diese Anti-Putin-Lobby verfügt über Millionen von Dollars, um die Presse mit Angriffen auf Putin zu füttern. Hillary Clinton verglich ihn mit Adolf Hitler und sagte, er habe keine Seele. Obama nannte ihn einen rüpelhaften Schuljungen, der andere in die Ecke treibt und sich ständig streiten will. Zu meinen Lebzeiten wurde nie ein russischer Politiker derart verunglimpft wie Putin, nicht einmal auf dem Höhepunkt des Kalten Krieges. Jeder rationale Diskurs wird dadurch im Keim erstickt, was eine gefährliche Entwicklung darstellt. Sogar Henry Kissinger schrieb in der Washington Post, dass die „Dämonisierung Putins keine Strategie ist, sondern ein Alibi für die Abwesenheit einer Strategie“ (Kissingers neue Sichtweise – hier). Ich denke, es ist sogar noch schlimmer, als keine Strategie zu haben. Die Dämonisierung Putins ist zum Selbstzweck geworden. Und ich denke, Kissinger weiß das, nur konnte er es nicht sagen, da er weiterhin das Weiße Haus politisch beraten möchte.

***

Stephen F. Cohen war Professor für Russistik an der Princeton University und der New York University. Er schreibt regelmäßig für das US-Magazin The Nation und ist Autor zahlreicher Bücher über Russland, darunter Failed Crusade: America and the Tragedy of Post-Communist Russia. Darüber hinaus hat er das American Committee for East-West Accord mitbegründet. Diese Organisation zählt ehemalige US-Senatoren, Botschafter und politische Berater zu ihren Mitgliedern, die sich für einen friedlichen Austausch mit Russland einsetzen. Sie fordern, dass die seit 2014 gestoppte Zusammenarbeit beider Staaten im NATO-Russland-Rat wiederaufgenommen wird und ihre Anstregnungen zur nuklearen Abrüstung fortgesetzt werden.

samedi, 03 octobre 2015

Presseschau - Oktober 2015

 

Revue "Conflits": Inde/Chine

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Inde-Chine, un même horizon ?...

Le septième numéro de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, et dont le dossier est consacré aux relations entre l'Inde et la Chine, vient de sortir en kiosque.

Au sommaire de ce numéro :

ÉCHOS

ÉDITORIAL

Ils ne voient pas, ils n'entendent pas, ils ne parlent pas Par Pascal Gauchon

ACTUALITÉ

ENTRETIEN

François Godement, le regard froid d'un homme chaleureux Propos recueillis par Pascal Gauchon

PORTRAIT

Henry Kissinger. Le "révolutionnaire blanc" Par Charles Zorgbibe

ENJEUX

Un paradis fiscal. Une construction géopolitique Par Vincent Piolet

ENTRETIEN

Général François Lecointre. L'armée française face au terrorisme

ENJEUX

Sport et influence Par Jean-Baptiste Noé

ENJEUX

Fuir l'Erythrée Par Catherine Augagneur-Delaye et Alain Michalec

IDÉES REÇUES

La réécriture géopolitique de l'histoire de la Chine Par Jean-Marc Huissoud

IDÉES

Grégoire Chamayou. L'anti-drone Par Florian Louis

GRANDE STRATÉGIE

L'empire aztèque. Intimidation, persuasion, information Par Carmen Bernand

BATAILLE

Marignan 1515. Beaucoup de bruit pour rien Par Pierre Royer

POLÉMIQUE

Le Quai d'Orsay, plus atlantiste que la Maison-Blanche? Par Hadrien Desuin

BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

Le "miracle brésilien" passé en revue (de presse)

BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

Le djihadisme, le comprendre pour mieux le combattre Par Gérard Chaliand

CHRONIQUES

LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

GÉOPo- TOURISME

Genève, suisse ou internationale ? Par Thierry Buron

DOSSIER : Inde-Chine, un même horizon ?

Une montagne, une guerre et un quadrilatère Par Pascal Gauchon

Inde-Chine. Le rapport de force

GRANDE CARTE : La rivalité Inde-Chine en Asie

Les relations économique entre la Chine et l'Inde Par Michel Nazet

Les relations militaires entre l'Inde et la Chine Par Hadrien Desuin

Entre Inde et Chine, l'Asie du sud-est Par Michel Nazet

Inde, Chine, Pakistan? L'Inde prise à reversPar Sébastien Sénépart

Océan indien. L'Inde de retour chez elle ? Par Pierre Royer

Le "collier de perles", menace ou fantasme ? Par John Mackenzie

Adversaire ou partenaire ? Chine et Inde en Afrique Par François Lafargue

Face à la Chine : Japon-Inde, des partenaires naturels ? Par Jean-Marc Bouissou

Les USA entre Inde et Chine. Un triangle à haut risque Par Thomas Snégaroff

Chine-Inde-Russie. Vers un "triangle anti-hégémonique" Par Pascal Marchand

L'homme du Gujarat et l'Empereur de Chine? Par Claude Chancel

The Curse of American Exceptionalism

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The Curse of American Exceptionalism

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Nothing seems to cause one of the neocon talking heads to fall into a rage more than discussing a politician or political candidate who “doesn’t believe in American exceptionalism!!”  Sean Hannity seems especially unhinged under such circumstances.  This is because “American exceptionalism” has long been the ideological underpinning of – and justification for –the American empire and all of its military adventures.  As shills for the American military/industrial complex and the empire that it is forever expanding, Hannity, O’Reilly, Limbaugh, and all the rest are required by their masters to express outrage – outrage! – whenever anyone questions the propriety of American imperialism and empire building.

All empires claim to be “exceptional” in some ways, and that such exceptionalism gives them license to invade, conquer, and plunder other lands, usually hidden behind the false propaganda of benevolence (i.e., “peacekeeping,” “making the world safe for democracy,” rooting out the next Hitler, etc.).  The American version of “exceptionalism” has a long history.  Abe Lincoln arrogantly claimed that his government was “the last best hope of Earth.”  Ronald Reagan said America was the result of “a divine plan’ to create “a shining city on a hill.”  “Into the hand of America God has placed the destinies of an afflicted mankind,” said Reagan.

This is a major theme of American exceptionalism – the notion that politicians like Reagan or George W. Bush (who claimed God spoke to him and told him to run for president) know what is in the mind of God.  “We have a calling from beyond the stars to stand for freedom,” said Bush (or at least his speech writer).  The United States is “indispensable to the forging of stable political relations” in the world, declared Bill Clinton. These “stable political relations” are on display today in the Middle East and in Europe where American military intervention in Syria, Libya, Iraq, and elsewhere, has caused a historic refugee crisis.

Dick Cheney’s new book in which he makes a case for a massive increase in American military interventionism and war-making all around the world is entitled, naturally, Exceptionalism.  His concluding chapter is entitled “The Last Best Hope of the Earth.”  When neocons start quoting Lincoln, you know that some country somewhere is about to be bombed.

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The Origins of American Exceptionalism

This arrogant, elitist, imperialistic impulse of the American foreign policy establishment has a long history.  The writings of several scholars – Clyde Wilson, Forrest McDonald, Thomas Fleming, Robert Penn Warren, and Murray Rothbard – are especially insightful in explaining the origins of this idea.

In an essay entitled “The Yankee Problem in America” Clyde Wilson wrote of “that peculiar ethnic group descended from New Englanders, who can easily be recognized by their arrogance, hypocrisy, greed, lack of congeniality, and penchant for ordering other people around . . . . they are the chosen saints whose mission is to make America and the world, into the perfection of their own image. . . .  Hillary Rodham Clinton, raised a Northern Methodist in Chicago, is a museum-quality specimen of the Yankee – self righteous, ruthless, and self-aggradizing.” The “Yankee temperament, it should be noted, makes a neat fit with the Stalinism that was brought into the Deep North by later immigrants,” wrote Wilson.  By this he meant the communist ideologues who were centered in New York City in the mid twentieth century and whose children, many of whom became the pro-communist “campus radicals” of the ‘60s, were known as “red diaper babies.”  David Horowitz was one, and writes about this phenomenon in several of his books.

To such people, “anything that stood in the way of American perfection must be eradicated . . . liquor, tobacco, the Catholic Church, the Masonic Order, meat-eating, marriage,” wrote Wilson, referring to various crusades of the “Yankees” (by whom he does not mean all Northerners, only this special breed).

The renowned historian Forrest McDonald made similar observations in a 1985 essay entitled “Why Yankees Won’t (And Can’t) Leave the South Alone.”  “The first thing to understand about the Yankee,” wrote McDonald, is that “He is a doctrinal puritan, characterized by . . . pietistic perfectionism.  Unlike the Southerner, he is constitutionally incapable of letting things be, of adopting a live-and-let-live attitude.  No departure from his version of Truth is tolerable. . .”  The Yankees “embraced totalitarian republicanism and thought thereby to establish God’s kingdom on earth” by using governmental force to eradicate “sin.”  They “formed the backbone of the Republican Party of Abraham Lincoln.”

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Thomas Fleming is the author of more than 50 books, including The New Dealers’ War and most recently, A Disease in the Public Mind: A New Understanding of Why We Fought the Civil WarIn this latter book Fleming writes of how wealthy and influential New Englanders in the 1850s abandoned Christianity ad embraced the mentally-deranged mass murderer and self-described communist John Brown as their new “savior.”  Brown preached that blood must be shed – and lots of it – in order to eradicate all sin in the world.  He was “descended from Puritans, and was the personification of a Puritan,” says Fleming.  The “prevailing attitude” of such people, said Fleming, was “that they were inclined to believe in the moral depravity of anyone who disagreed with them.”  For decades they denounced the South and Southerners for their alleged “violence, drunkenness, laziness, and sexual depravity . . . strikingly similar to the public frenzy that gripped Massachusetts during the witch trials.”

In his essay, “Just War,” Murray Rothbard also wrote of the “Yankees” as “the North’s driving force” who were “driven by a fervent postmillennialism which held that as a precondition for the Second Advent of Jesus Christ, man must set up a thousand-year Kingdom of God on Earth.”  This “kingdom” must be free of sin, and “government is God’s major instrument of salvation,” or so they believed.  These “Yankee fanatics” during the “Civil War,” wrote Rothbard, “were veritable Patersonian humanitarians with the guillotine: the Anabaptists, the Jacobins, the Bolsheviks of their era.”

The famous novelist Robert Penn Warren, author of All the King’s Men and nineteen other novels, wrote in his 1961 book, The Legacy of the Civil War, that history must be “forgotten” in order to believe in the myth of “American exceptionalism.”  The “Civil War,” he said, left the North (which is to say, the U.S. government) with a “treasury of virtue.”  But this “virtue”depends on ignoring the facts that Lincoln and both houses of Congress repeatedly declared that the war had nothing to do with slavery; that Lincoln pledged to enshrine slavery explicitly in the U.S. Constitution; that his political speeches were filled with white supremacist language that would make any Ku Klux Klansman blush; and many other falsehoods.  Nevertheless, this “moral narcissism,” this “plenary indulgence for all sins, past, present and future” was “justification for our crusades of 1917-1918 and 1941-1945,” wrote Warren.  And it was all done with “our diplomacy of righteousness, with the slogan of unconditional surrender and universal spiritual rehabilitation for others.”

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This “treasury of virtue” was also the fundamental “justification” for all other wars and military interventions since then, up to the present day.

This “treasury of virtue,” another way of saying “American exceptionalism” provides the “moral” cover for the unmitigated greed for war profiteering by the American military/industrial complex and is therefore a perfect example of the “bootleggers and Baptists”convention that economists talk about.  The originator of this convention is economist Bruce Yandle, who explained that alcohol prohibition was supported by bootleggers who profited from selling illegal alcohol and by religious people (“Baptists”) who opposed drinking on moral grounds.  Pure greed won’t garner much public support; it has to be hidden behind a veil of pseudo-morality such as the phony “American exceptionalism” canard.

vendredi, 02 octobre 2015

Non si può ridere sulle disgrazie tedesche

Non si può ridere sulle disgrazie tedesche

Ex: http://www.lintellettualedissidente.it

In tanti in Europa esultano per l’indebolimento dell’immagine della Germania; ma tralasciando gli asti interni al vecchio continente, ridere per le disgrazie tedesche non appare molto saggio: con una Berlino espugnata, è l’intera Europa ad uscire indebolita!
 

Merkel_Untergang.jpgAlzi la mano che non rida quando, il primo della classe, magari quel ‘secchione’ con gli occhiali che non perde occasione nel dimostrare la propria bravura e la contestuale impreparazione altrui, viene beccato con le mani nel sacco. In tutte le classi di tutto il mondo, quando magari un soggetto del genere viene colto impreparato è una festa per tutti e chi da mesi ha una sfilza di impreparati, improvvisamente torna entusiasta di andare a scuola. Si può quindi comprendere come mai molti italiani, alla notizia del ‘trucchetto’ della Volkswagen, hanno iniziato a ridacchiare ed a sfoderare tutta la retorica da sindrome di ultimo della classe: ‘Anche loro barano’, ‘adesso la Germania non può più dirci nulla’ oppure ancora ‘Germania Kaputt’, sono state le frasi più in voga sui social network in questi giorni. Va bene ridacchiare per le disgrazie di un paese che da anni bacchetta mezza Europa al grido di ‘austerity e rigore’, ma al tempo stesso è ben utile chiarire come in realtà la situazione non è così semplice come una banale querelle tra compagni di classe. In realtà, sulla disgrazia Volkswagen c’è ben poco da ridere e per due ragioni; in primo luogo, è da stolti oggi sfoderare retorica germanofoba.

La Germania, come detto anche in passato, nonostante i suoi difetti e nonostante possa ispirare poca ‘simpatia’, è un grande paese di 140 milioni di abitanti, traino dell’economia europea e dunque imprescindibile per ogni ipotesi di rilancio del vecchi continente; il suo posizionamento poi, ne fa un paese ponte (la storia, tra muri costruiti e muri divelti lo dimostra) tra occidente ed oriente ed un suo indebolimento costituirebbe un ulteriore ostacolo nelle relazioni tra Europa e Russia. Ma soprattutto, altro motivo per cui non è saggio ridere delle disgrazie Volkswagen, è abbastanza palese come l’uscita dei dati che mostrano il trucco sui dati in merito le emissioni, è strumentale; si è voluto dare un colpo molto forte all’orgoglio, all’economia ed all’immagine della Germania. La Volkswagen è cuore dell’industria tedesca, oltre che vanto da diversi decenni; al di là delle migliaia di posti di lavoro, il colosso delle auto è simbolo stesso dell’efficienza della Germania. Colpire adesso, suona come un avvertimento; Berlino in questi giorni era pronta a far valere il suo peso diplomatico sulla questione siriana: Angela Merkel aveva valutato la possibilità di considerare Assad un interlocutore, in più la pressione interna di molti imprenditori tedeschi danneggiati dalle sanzioni alla Russia, stava spingendo la cancelliera a primi passi verso il riavvicinamento a Mosca, pur senza mai citare (almeno in questi giorni) la possibilità di togliere da subito tali sanzioni.

volkswagen-dans-la-tourmente_1592965_418x209.jpgIn poche parole, la Germania era pronta a fare la sua parte; una parte che, seppur invisa a molte cancelliere europee, le spetta di diritto essendo l’economia più forte del continente ed il paese più popolato d’Europa. La politica estera tedesca presenta molte lacune e molte criticità, ma al tempo stesso ‘tifare’ per un peso minore di Berlino nello scacchiere internazionale, vuol dire tagliare fuori definitivamente il vecchio continente da ogni possibile ruolo da protagonista nelle crisi principali. Ed è inoltre proprio Berlino ad avanzare perplessità su alcuni aspetti del TTIP, che invece gli americani vorrebbero far approvare in tempi brevi; tale trattato transatlantico dovrà essere ostacolato soprattutto dal movimento di opinione che da 3 anni a questa parte si sta sviluppando in tutta Europa, ma anche una Germania che avanzava perplessità poteva certamente essere un valido baluardo di difesa. L’aver lanciato le prove del trucco Volkswagen sulle emissioni di gas comunque, non è probabilmente legato direttamente ad uno dei singoli casi prima citati; esso, visto dal luogo da cui è partito (dagli USA), è probabilmente ricollegabile ad un avvertimento generale: la Germania oltre certi limiti non può andare.

In tempi non sospetti, quando tutti elogiavano o temevano la Germania, in più ambienti ed anche nelle colonne del nostro giornale, si lanciava un avvertimento: Berlino può solo ‘giocare’ ad essere una potenza internazionale, resta però pur sempre un paese occupato da centinaia di basi straniere da 70 anni a questa parte e quindi ogni starnuto all’interno della Cancelleria viene valutato e studiato dall’esterno e se qualcosa non combacia con gli interessi dei proprietari di tali basi militari, allora arrivano questo genere di avvertimenti. Quel che sta subendo la Germania in questi giorni, è un attacco a tutto tondo, con tanto di main streaming sguinzagliati contro di essa; della fine del mito e del sogno tedesco se ne parla ormai da giorni, mentre la Volkswagen (non immune certamente da colpe ma, probabilmente, non l’unica industria automobilistica ad aver ‘barato’ nel corso della storia) viene catalogata come il ‘mostro del mese’ da attaccare. ‘Ben gli sta’, potrebbe obiettare qualcuno; ma in realtà no: come detto sopra, l’animo tedesco potrà essere anche poco preposto all’empatia, ma la Germania indebolita è preludio allo schianto definitivo dell’Europa. Giusta (a volte) o sbagliata (spesso) che sia, la via tedesca è l’unica europea rimasta; se anche questa arteria diplomatica viene tranciata, arriverà il via libera definitivo ad un’Europa meramente schiava di potenze straniere. Ed in ottica futura, per sperare ancora in una ripresa del nostro continente, non si può immaginare una Germania indebolita.

 

The Power of False Narrative

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The Power of False Narrative

Exclusive: “Strategic communications” or Stratcom, a propaganda/psy-op technique that treats information as a “soft power” weapon to wield against adversaries, is a new catch phrase in an Official Washington obsessed with the clout that comes from spinning false narratives, reports Robert Parry.

By Robert Parry

In this age of pervasive media, the primary method of social control is through the creation of narratives delivered to the public through newspapers, TV, radio, computers, cell phones and any other gadget that can convey information. This reality has given rise to an obsession among the power elite to control as much of this messaging as possible.

So, regarding U.S. relations toward the world, we see the State Department, the White House, Pentagon, NATO and other agencies pushing various narratives to sell the American people and other populations on how they should view U.S. policies, rivals and allies. The current hot phrase for this practice is “strategic communications” or Stratcom, which blends psychological operations, propaganda and P.R. into one mind-bending smoothie.

I have been following this process since the early 1980s when the Reagan administration sought to override “the Vietnam Syndrome,” a public aversion to foreign military interventions that followed the Vietnam War. To get Americans to “kick” this syndrome, Reagan’s team developed “themes” about overseas events that would push American “hot buttons.”

Tapping into the Central Intelligence Agency’s experience in psy-ops targeted at foreign audiences, President Ronald Reagan and CIA Director William J. Casey assembled a skilled team inside the White House led by CIA propaganda specialist Walter Raymond Jr.

From his new perch on the National Security Council staff, Raymond oversaw inter-agency task forces to sell interventionist policies in Central America and other trouble spots. The game, as Raymond explained it in numerous memos to his underlings, was to glue black hats on adversaries and white hats on allies, whatever the truth really was.

The fact that many of the U.S.-backed forces – from the Nicaraguan Contras to the Guatemalan military – were little more than corrupt death squads couldn’t be true, at least according to psy-ops doctrine. They had to be presented to the American public as wearing white hats. Thus, the Contras became the “moral equals of our Founding Fathers” and Guatemala’s murderous leader Efrain Rios Montt was getting a “bum rap” on human rights, according to the words scripted for President Reagan.

The scheme also required that anyone – say, a journalist, a human rights activist or a congressional investigator – who contradicted this white-hat mandate must be discredited, marginalized or destroyed, a routine of killing any honest messenger.

But it turned out that the most effective part of this propaganda strategy was to glue black hats on adversaries. Since nearly all foreign leaders have serious flaws, it proved much easier to demonize them – and work the American people into war frenzies – than it was to persuade the public that Washington’s favored foreign leaders were actually paragons of virtue.

An Unflattering Hat

Once the black hat was jammed on a foreign leader’s head, you could say whatever you wanted about him and disparage any American who questioned the extreme depiction as a “fill-in-the-blank apologist” or a “stooge” or some other ugly identifier that would either silence the dissenter or place him or her outside the bounds of acceptable debate.

Given the careerist conformity of Washington, nearly everyone fell into line, including news outlets and human rights groups. If you wanted to retain your “respectability” and “influence,” you agreed with the conventional wisdom. So, with every foreign controversy, we got a new “group think” about the new “enemy.” The permissible boundary of each debate was set mostly by the neoconservatives and their “liberal interventionist” sidekicks.

That this conformity has not served American national interests is obvious. Take, for example, the disastrous Iraq War, which has cost the U.S. taxpayers an estimated $1 trillion, led to the deaths of some 4,500 American soldiers, killed hundreds of thousands of Iraqis, and unleashed chaos across the strategic Middle East and now into Europe.

Most Americans now agree that the Iraq War “wasn’t worth it.” But it turns out that Official Washington’s catastrophic “group thinks” don’t just die well-deserved deaths. Like a mutating virus, they alter shape as the outside conditions change and survive in a new form.

So, when the public caught on to the Iraq War deceptions, the neocon/liberal-hawk pundits just came up with a new theme to justify their catastrophic Iraq strategy, i.e., “the successful surge,” the dispatch of 30,000 more U.S. troops to the war zone. This theme was as bogus as the WMD lies but the upbeat storyline was embraced as the new “group think” in 2007-2008.

The “successful surge” was a myth, in part, because many of its alleged “accomplishments” actually predated the “surge.” The program to pay off Sunnis to stop shooting at Americans and the killing of “Al Qaeda in Iraq” leader Abu Musab al-Zarqawi both occurred in 2006, before the surge even began. And its principal goal of resolving sectarian grievances between Sunni and Shiite was never accomplished.

But Official Washington wrapped the “surge” in the bloody flag of “honoring the troops,” who were credited with eventually reducing the level of Iraqi violence by carrying out the “heroic” surge strategy as ordered by President Bush and devised by the neocons. Anyone who noted the holes in this story was dismissed as disrespecting “the troops.”

The cruel irony was that the neocon pundits, who had promoted the Iraq War and then covered their failure by hailing the “surge,” had little or no regard for “the troops” who mostly came for lower socio-economic classes and were largely abstractions to the well-dressed, well-schooled and well-paid talking heads who populate the think tanks and op-ed pages.

Safely ensconced behind the “successful surge” myth, the Iraq War devotees largely escaped any accountability for the chaos and bloodshed they helped cause. Thus, the same “smart people” were in place for the Obama presidency and just as ready to buy into new interventionist “group thinks” – gluing black hats on old and new adversaries, such as Libya’s Muammar Gaddafi, Syria’s Bashar al-Assad and, most significantly, Russia’s Vladimir Putin.

Causing Chaos

In 2011, led this time by the liberal interventionists – the likes of Secretary of State Hillary Clinton and White House aide Samantha Power – the U.S. military and some NATO allies took aim at Libya, scoffing at Gaddafi’s claim that his country was threatened by Islamic terrorists. It was not until Gaddafi’s military was destroyed by Western airstrikes (and he was tortured and murdered) that it became clear that he wasn’t entirely wrong about the Islamic extremists.

The jihadists seized large swaths of Libyan territory, killed the U.S. ambassador and three other diplomatic personnel in Benghazi, and forced the closing of U.S. and other Western embassies in Tripoli. For good measure, Islamic State terrorists forced captured Coptic Christians to kneel on a Libyan beach before beheading them.

Amid this state of anarchy, Libya has been the source of hundreds of thousands of migrants trying to reach Europe by boat. Thousands have drowned in the Mediterranean. But, again, the leading U.S. interventionists faced no accountability. Clinton is the frontrunner for the Democratic presidential nomination, and Power is now U.S. Ambassador to the United Nations.

Also, in 2011, a similar uprising occurred in Syria against the secular regime headed by President Assad, with nearly identical one-sided reporting about the “white-hatted” opposition and the “black-hatted” government. Though many protesters indeed appear to have been well-meaning opponents of Assad, Sunni terrorists penetrated the opposition from the beginning.

This gray reality was almost completely ignored in the Western press, which almost universally denounced the government when it retaliated against opposition forces for killing police and soldiers. The West depicted the government response as unprovoked attacks on “peaceful protesters.” [See Consortiumnews.com’s “Hidden Origins of Syria’s Civil War.”]

This one-sided narrative nearly brought the U.S. military to the point of another intervention after Aug. 21, 2013, when a mysterious sarin gas attack killed hundreds in a suburb of Damascus. Official Washington’s neocons and the pro-interventionists in the State Department immediately blamed Assad’s forces for the atrocity and demanded a bombing campaign.

But some U.S. intelligence analysts suspected a “false-flag” provocation by Islamic terrorists seeking to get the U.S. air force to destroy Assad’s army for them. At the last minute, President Obama steered away from that cliff and – with the help of President Putin – got Assad to surrender Syria’s chemical arsenal, while Assad continued to deny a role in the sarin attack. [See Consortiumnews.com’s “The Collapsing Syria-Sarin Case.”]

 

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Upset over Iran

Putin also assisted Obama on another front with another demonized “enemy,” Iran. In late 2013, the two leaders collaborated in getting Iran to make significant concessions on its nuclear program, clearing the way for negotiations that eventually led to stringent international controls.

These two diplomatic initiatives alarmed the neocons and their right-wing Israeli friends. Since the mid-1990s, the neocons had worked closely with Prime Minister Benjamin Netanyahu in plotting a “regime change” strategy for countries that were viewed as troublesome to Israel, with Iraq, Syria and Iran topping the list.

Putin’s interference with that agenda – by preventing U.S. bombing campaigns against Syria and Iran – was viewed as a threat to this longstanding Israeli/neocon strategy. There was also fear that the Obama-Putin teamwork could lead to renewed pressure on Israel to recognize a Palestinian state. So, that relationship had to be blown up.

The detonation occurred in early 2014 when a neocon-orchestrated coup overthrew elected Ukrainian President Viktor Yanukovych and replaced him with a fiercely anti-Russian regime which included neo-Nazi and other ultra-nationalist elements as well as free-market extremists.

Ukraine had been on the neocon radar at least since September 2013, just after Putin undercut plans for bombing Syria. Neocon Carl Gershman, president of the U.S.-government-funded National Endowment for Democracy, wrote a Washington Post op-ed deeming Ukraine “the biggest prize” and a key steppingstone toward another regime change in Moscow, removing the troublesome Putin.

Gershman’s op-ed was followed by prominent neocons, such as Sen. John McCain and Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, urging on violent protests that involved firebombing the police. But the State Department and the mainstream media glued white hats on the Maidan protesters and black hats on the police and the government.

Then, on Feb. 20, 2014, a mysterious sniper attack killed both police and demonstrators, leading to more clashes and the deaths of scores of people. The U.S. government and press corps blamed Yanukovych and – despite his signing an agreement for early elections on Feb. 21 – the Maidan “self-defense forces,” spearheaded by neo-Nazi goons, overran government buildings on Feb. 22 and installed a coup regime, quickly recognized by the State Department as “legitimate.”

Though the fault for the Feb. 20 sniper attack was never resolved – the new Ukrainian regime showed little interest in getting to the bottom of it – other independent investigations pointed toward a provocation by right-wing gunmen who targeted police and protesters with the goal of deepening the crisis and blaming Yanukovych, which is exactly what happened.

These field reports, including one from the BBC, indicated that the snipers likely were associated with the Maidan uprising, not the Yanukovych government. [Another worthwhile documentary on this mystery is “Maidan Massacre.”]

One-Sided Reporting

Yet, during the Ukrainian coup, The New York Times and most other mainstream media outlets played a role similar to what they had done prior to the Iraq War when they hyped false and misleading stories about WMD. By 2014, the U.S. press corps no longer seemed to even pause before undertaking its expected propaganda role.

So, after Yanukovych’s ouster, when ethnic Russians in Crimea and eastern Ukraine rose up against the new anti-Russian order in Kiev, the only acceptable frame for the U.S. media was to blame the resistance on Putin. It must be “Russian aggression” or a “Russian invasion.”

When a referendum in Crimea overwhelmingly favored secession from Ukraine and rejoining Russia, the U.S. media denounced the 96 percent vote as a “sham” imposed by Russian guns. Similarly, resistance in eastern Ukraine could not have reflected popular sentiment unless it came from mass delusions induced by “Russian propaganda.”

Meanwhile, evidence of a U.S.-backed coup, such as the intercepted phone call of a pre-coup discussion between Assistant Secretary Nuland and U.S. Ambassador Geoffrey Pyatt on how “to midwife this thing” and who to install in the new government (“Yats is the guy”), disappeared into the memory hole, not helpful for the desired narrative. [See Consortiumnews.com’s “NYT Still Pretends No Coup in Ukraine.”]

When Malaysia Airlines Flight 17 was shot down over eastern Ukraine on July 17, 2014, the blame machine immediately roared into gear again, accusing Putin and the ethnic Russian rebels. But some U.S. intelligence analysts reportedly saw the evidence going in a different direction, implicating a rogue element of the Ukrainian regime.

Again, the mainstream media showed little skepticism toward the official story blaming Putin, even though the U.S. government and other Western nations refused to make public any hard evidence supporting the Putin-did-it case, even now more than a year later. [See Consortiumnews.com’s “MH-17 Mystery: A New Tonkin Gulf Case.”]

The pattern that we have seen over and over is that once a propaganda point is scored against one of the neocon/liberal-hawk “enemies,” the failure to actually prove the allegation is not seen as suspicious, at least not inside the mainstream media, which usually just repeats the old narrative again and again, whether its casting blame on Putin for MH-17, or on Yanukovych for the sniper attack, or on Assad for the sarin gas attack.

Instead of skepticism, it’s always the same sort of “group think,” with nothing learned from the disaster of the Iraq War because there was virtually no accountability for those responsible.

Obama’s Repression

Yet, while the U.S. press corps deserves a great deal of blame for this failure to investigate important controversies independently, President Obama and his administration have been the driving force in this manipulation of public opinion over the past six-plus years. Instead of the transparent government that Obama promised, he has run one of the most opaque, if not the most secretive, administrations in American history.

430190069_obama_lies_answer_1_xlarge.jpegBesides refusing to release the U.S. government’s evidence on pivotal events in these international crises, Obama has prosecuted more national security whistleblowers than all past presidents combined.

That repression, including a 35-year prison term for Pvt. Bradley/Chelsea Manning and the forced exile of indicted National Security Agency contractor Edward Snowden, has intimidated current intelligence analysts who know about the manipulation of public opinion but don’t dare tell the truth to reporters for fear of imprisonment.

Most of the “leaked” information that you still see in the mainstream media is what’s approved by Obama or his top aides to serve their interests. In other words, the “leaks” are part of the propaganda, made to seem more trustworthy because they’re coming from an unidentified “source” rather than a named government spokesman.

At this late stage in Obama’s presidency, his administration seems drunk on the power of “perception management” with the new hot phrase, “strategic communications” which boils psychological operations, propaganda and P.R. into one intoxicating brew.

From NATO’s Gen. Philip Breedlove to the State Department’s Under Secretary for Public Diplomacy Richard Stengel, the manipulation of information is viewed as a potent “soft power” weapon. It’s a way to isolate and damage an “enemy,” especially Russia and Putin.

This demonization of Putin makes cooperation between him and Obama difficult, such as Russia’s recent military buildup in Syria as part of a commitment to prevent a victory by the Islamic State and Al Qaeda. Though one might think that Russian help in fighting terrorism would be welcomed, Nuland’s State Department office responded with a bizarre and futile attempt to build an aerial blockade of Russian aid flying to Syria across eastern Europe.

Nuland and other neocons apparently would prefer having the black flag of Sunni terrorism flying over Damascus than to work with Putin to block such a catastrophe. The hysteria over Russia’s assistance in Syria is a textbook example of how people can begin believing their own propaganda and letting it dictate misguided actions.

On Thursday, Obama’s White House sank to a new low by having Press Secretary Josh Earnest depict Putin as “desperate” to land a meeting with Obama. Earnest then demeaned Putin’s appearance during an earlier sit-down session with Netanyahu in Moscow. “President Putin was striking a now-familiar pose of less-than-perfect posture and unbuttoned jacket and, you know, knees spread far apart to convey a particular image,’ Earnest said.

But the meeting photos actually showed both men with their suit coats open and both sitting with their legs apart at least for part of the time. Responding to Earnest’s insults, the Russians denied that Putin was “desperate” for a meeting with Obama and added that the Obama administration had proposed the meeting to coincide with Putin’s appearance at the United Nations General Assembly in New York on Monday.

“We do not refuse contacts that are proposed,” said Yuri Ushakov, a top foreign policy adviser to Putin. “We support maintaining constant dialogue at the highest level.” The Kremlin also included no insults about Obama’s appearance in the statement.

However, inside Official Washington, there appears to be little thought that the endless spinning, lying and ridiculing might dangerously corrode American democracy and erode any remaining trust the world’s public has in the word of the U.S. government. Instead, there seems to be great confidence that skilled propagandists can discredit anyone who dares note that the naked empire has wrapped itself in the sheerest of see-through deceptions.

Investigative reporter Robert Parry broke many of the Iran-Contra stories for The Associated Press and Newsweek in the 1980s. You can buy his latest book, America’s Stolen Narrative, either in print here or as an e-book (from Amazon and barnesandnoble.com). You also can order Robert Parry’s trilogy on the Bush Family and its connections to various right-wing operatives for only $34. The trilogy includes America’s Stolen Narrative. For details on this offer, click here.

Société civile – Entre chaos, désobéissance et prise du pouvoir

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Société civile – Entre chaos, désobéissance et prise du pouvoir

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Les cinquante dernières années ont vu la victoire anti-culturelle, amorale et politicarde du courant initié dès le début des années 1960, puis, plus encore, par cette fumisterie que l’on nomme Mai 68. La civilisation française a progressivement perdu toute colonne vertébrale. A gauche comme à droite, la langue française est massacrée tous les jours par la caste politico-médiatique confortablement installée. L’individualisme prime sur les valeurs et sur le bon sens. Le concept de République est aujourd’hui vide et creux. La laïcité est devenue allahïcité. La culture classique -- à la fois judéo-chrétienne et gréco-latine -- est interdite de séjour sur son propre territoire.

L’immigration-invasion est majoritairement musulmane, pour ne pas dire islamique. L’islamo-gauchisme, c’est très « tendance » ; et oser écrire, cela est très incorrect. Une personne ouvertement de droite est aussitôt qualifiée « d’extrémiste de droite », de « frontiste » ou de « lepéniste ». Le travail des idées a été remplacé par de pseudo-débats aussi médiocres que sectaires. Dans cette ambiance, la société civile aura bientôt le choix entre le chaos, la désobéissance ou la prise du pouvoir.

Parler la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave

Le chroniqueur catholique de droite Bernard Antony a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je suis resté hier devant mon poste un peu plus longtemps que d’ordinaire, je me suis promené dans les chaînes : à deux ou trois reprises, çà et là, l’indigent spectacle de François Hollande proférant d’ineptes assertions sur le bombardement du camp d’entraînement à Deir ez-Zor pour les jihadistes qui, paraît-il, ont besoin d’aller là-bas, si loin, pour apprendre à tirer à la kalach, à dégoupiller une grenade ou à placer une charge. Toutes choses pourtant que n’importe quel caïd de Marseille se ferait une joie de leur enseigner juste pour le plaisir du service rendu.

Bernard Antony : Mais le pire, ce n’est pas qu’il prend les Français pour des billes, c’est qu’il parle la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave avec des mots impropres, des pronoms relatifs inappropriés, et des accords du participe massacrés. Cela ne manque pas de provoquer les quolibets des orateurs africains qui tous, je l’ai vérifié jadis dans les rencontres du Parlement Européen, se font un point d’honneur de s’exprimer parfaitement dans la langue de Bossuet, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants

Dans son dernier livre, Philippe de Villiers écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple.

Philippe de Villiers : Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver, conclut Philippe de Villiers (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Une succession de trahisons et de reniements

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Le 18 septembre dernier, un évènement assez inattendu s’est produit sur le plateau de l’émission "On n’est pas couché" (ndmg - il ne s’agit pas ici de la prestation récente de Nadine Morano). Pour la première fois sans doute depuis que le tandem de débat qui anime les discussions avec les invités existe, ces derniers ont été remis à leur place par un authentique intellectuel dont on ne peut que saluer l'honnêteté et la rigueur intellectuelle qui a été la sienne au cours de cet échange et qui, il faut bien le dire, aura laissé le binôme totalement KO, comme on peut le voir ici et.

Alexandre Latsa : Cet échange sur le plateau d'une émission du service public aura permis une nouvelle fois de constater le fossé qui existe au sein de tendances politiques pourtant plutôt similaires au sens large, entre les exécutants du système médiatique et le dernier noyau d'authentiques intellectuels français dont sans aucune hésitation, Michel Onfray fait partie tout comme par exemple Éric Zemmour. L'air totalement sonné, hagard même diront certains, de Léa Salamé ou Yann Moix sur le plateau le 18 septembre, ne peut pas ne pas nous rappeler la puissance lourde des démonstrations zemmouriennes qui mainte fois laissèrent les invités KO. Des états de fait traduisant l'écart cosmique de niveau entre Michel et Éric, et ceux qui sont censés analyser et évaluer leurs réflexions et leur production intellectuelle.

 

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Alexandre Latsa : De gauche et de droite, Michel et Éric sont pourtant équipés d'un logiciel de fonctionnement commun, logiciel les rapprochant sans doute en réalité beaucoup plus que ne les éloignent leurs pourtant réelles différences d'orientation politique.

Alexandre Latsa : Parmi ces points communs de fond et de forme on peut citer :

Une authentique maîtrise du verbe.

Une rhétorique axée sur la stratégie de vérité et l'analyse des faits.

Une pensée authentiquement cartésienne et donc française.

Une conscience nationale et/ou populaire affirmée.

La profonde remise en question des élites politiques ou médiatiques.

Le refus de cette insupportable menace permanente d'assimilation au Front national.

La tentative de compréhension des éléments visiblement sur une longue durée historique.

Et enfin, la tentative de résister à cette nouvelle dictature qu'est devenue l'information de l'instantané, qui favorise l'émotion au détriment de la réflexion.

Alexandre Latsa : A gauche, cette rupture est plus visible qu'à droite tant les 30 dernières années ont vu la totale victoire culturelle, morale et politique de la culture initiée par mai 68, une prise de pouvoir qui s'est affirmée au cours des années 1980. Une nouvelle gauche née sur les cendres du parti communiste et qui au cours des décennies suivantes s'est transformée en une nébuleuse sociale-démocrate sans idéologie et dont les principaux représentants n'ont plus que pour compétence leur aptitude à subsister au sein de la grande kermesse médiatique, cet espace oligarchique transnational au sein duquel, fondamentalement, le peuple n'existe pas, pas plus du reste que n'y existe la nation française.

Alexandre Latsa : A ce titre et pour se convaincre de la dépendance des premiers envers les seconds, une lecture attentive des excellents dossiers de l'Observatoire des Journalistes et de l'information permet de mieux comprendre ces nouvelles interactions. Les dynamiques qui ont pris naissance en amont de mai 68 et ont abouti à ce Maïdan français avaient pour corolaire historique naturel d'entraîner la disparition totale de l'ancienne gauche, que l'on peut qualifier de plutôt nationale, populaire et cohérente. Une disparition rendue nécessaire pour permettre la prise de pouvoir de cette Nouvelle Gauche qui, sous couvert d'aspirations sociétales fort séduisantes et d'une soi-disant sacro-sainte liberté individuelle, avait surtout pour raison et finalité historique de s'accorder avec l'hyper économisme dominateur et transnational.

Alexandre Latsa : L'histoire politique de notre pays de 1981 à 2015 n'aura finalement été qu'une succession de trahisons et de reniements opérés par les enfants de mai 68, ces libertaires capitalistes qui ont soutenu les processus économiques destructeurs (pour le petit peuple) et parfois antidémocratiques de la construction européenne, que l'on pense respectivement à l'instauration de l'espace Schengen en 1995 ou au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Nul doute que pour cette caste, l'entrée en vigueur du traité transatlantique soutenu par tous les socialistes européens sera vraisemblablement un soulagement mais aussi et surtout, au fond, un aboutissement.

Alexandre Latsa : De nombreux points communs avec notre classe politique, qui a au cours des quatre dernières décennies évolué de telle façon que notre président est devenu une sorte de VRP, et notre Assemblée nationale, chambre d'enregistrement des décisions américaines. Un comble alors que la France, en tant qu'Etat indépendant, devrait avoir à sa tête un président qui ne pense qu'aux intérêts supérieurs de la nation et une Assemblée qui valide les grandes directions insufflées par le chef de l'Etat.

Alexandre Latsa : Pourtant, ici et là, de nouvelles dynamiques apparaissent. Les Français sont visiblement de plus en plus nombreux à mesurer l'incompétence de leur classe politique et à comprendre que la solution ne viendra pas d'en haut mais d'en bas, du peuple. Nombreux sont ceux qui envisagent désormais de nouvelles figures politiques issues pourquoi pas de la société civile. De tels scénarios ont du reste déjà été envisagés, que ce soit avec Michel Onfray et Éric Zemmour. L'avenir pourrait-il voir l'émergence d'un gouvernement d'union nationale issu de la société civile ?, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

http://www.bernard-antony.com/2015/09/devant-mon-poste.html

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/de-la-d%C3%A9sob%C3%A9issance-civile-%C3%A0-lesp%C3%A9rance-selon-philippe-de-villiers.html

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150928/1018441210.html#ixzz3n8iJtIzf

   

La légitimité pulvérisée de la “gouvernance” anglo-saxonne

La légitimité pulvérisée de la “gouvernance” anglo-saxonne

Ex: http://www.dedefensa.org

gov13-45EC-4FB1-98F88D9C1DECF511.jpgUne “crise de légitimité” est, à notre époque, nécessairement une crise de communication (en plus de ses composants politiques propres). La pratique statistique en politique (sondages, enquêtes) en fournit notamment mais principalement le moyen, pour le meilleur ou pour le pire, et elle exerce une influence considérable sur les psychologies. Pour cette raison, le dernier sondage Gallup aux USA représente une grave menace pour “le gouvernement des États-Unis” as a whole (toute l’organisation du gouvernement, – administration, Congrès, Cour Suprême, structure de lobbying, d’influence et de corruption, etc.). Ce sondage intervient à l’heure où la démission (effective le 30 octobre) du républicain John Boehner de sa fonction de Speaker (Président de la Chambre des Représentants et deuxième personnage dans la ligne de succession du président en cas d’indisponibilité) autant que de sa fonction de Représentant met en évidence la crise profonde du parti majoritaire (républicain), de plus en plus pressé par son aile droite populiste et anti-fédéraliste. Cela apparaît à l’heure où la politique de l’administration, intérieure et extérieure, avec les démocrates solidaires, est férocement contestée et extraordinairement inefficace...

(L’esprit populiste de révolte anti-Washington qu’exsude un tel sondage dont on va voir le détail rejoint celui qui apparaissait  dans cet autre sondage extraordinaire d’il y a trois semaines où une partie appréciable des citoyens se dit favorables à une prise de pouvoir par l’armée : « L’institut indique que 29% des citoyens américains envisagent des circonstances dans lesquelles ils seraient favorables à cela, la prise du pouvoir par les militaires des forces armées US, – dont 20% chez les démocrates et 43% chez les républicains. Le résultat chez les républicains est stupéfiant : 43% favorables à un coup d’État militaire, 32% défavorables... Longue vie à la Grande République ! »)

• Le sondage dont nous parlons aujourd’hui dit que 60% des citoyens veulent un “troisième parti de gouvernement”, ce qui implique, remarque Eric Zuesse qui le commente, la perception d’un système jugé bon dans sa conception initiale mais brisé par des incapables et des corrompus, et non d’un système contesté puisqu’il ne s’agit pas de l’appel à un parti protestataire ou révolutionnaire. La critique, plus conformiste dans ses causes et éventuellement discutable (le système US est-il si bon ?) est a contrario radicale même si elle est utopique dans ses conséquences : tout le personnel actuel doit être éliminé, pour permettre la création d’un nouveau parti de gouvernement, avec des hommes non-corrompus appliquant le système jugé originellement bon. Ce pourcentage d’hostilité au gouvernement n’a été atteint qu’une fois, lors de la crise de la cessation temporaire d’activité du gouvernement (lock-out) à cause d’un différend avec le Congrès, de l’automne 2013. Une telle crise dessine à nouveau et va encore aggraver le sentiment du public, qui rejette ainsi aussi bien les démocrates que les républicains.

En même temps, Gallup relève les réponses terribles à une autre question, sur la corruption du gouvernement. 75% des personnes interrogées estiment que le gouvernement as a whole souffre d’une “corruption généralisée”, contre 55% des personnes interrogées en 2005 et 66% en 2009. Ce résultat explique le précédent et l’aggrave en le justifiant, en le légitimant. La conséquence logique a contrario, tirée par Eric Zuesse dans Off-Guardian.org le 25 septembre 2015, est évidemment que le gouvernement des États-Unis, Washington D.C. as a whole, a perdu toute légitimité. Combien de temps et comment peut-on survivre dans un tel état d’illégitimité mis en évidence par le système de la communication, dans un pays qui reste “techniquement”, du point de vue de la communication, sous un régime démocratique théorique très strict qui a besoin au moins de l’apparence comptable du soutien de la population ?

« A Gallup poll issued on September 25 is headlined “Majority in U.S. Maintain Need for Third Major Party,” and it opens: “A majority of Americans, 60%, say a third major political party is needed because the Republican and Democratic parties ‘do such a poor job’ of representing the American people.” When Gallup started polling on this matter in 2003, only 40% wanted a different major party from the two existing major parties. The only other time when as high as 60% wanted a new major party was in October 2013, when the government shut down — something that now threatens to repeat. No other period had a percentage this high. [...] The way the question has been phrased is: “In your view, do the Republican and Democratic parties do an adequate job of representing the American people, or do they do such a poor job that a third major party is needed?” [...]

» When this polling started in 2003, it was not yet clear to most Americans that President George W. Bush’s repeated statements that he had seen conclusive proof that Saddam Hussein was stockpiling weapons of mass destruction (WMD) were mere lies; it was not yet clear that Bush had not actually seen any  such proof as he claimed existed; but, gradually the American public came to recognize that their government had, in fact, lied them into invading a country which actually posed no national security threat to the United States; and, so, gradually, this 40% rose to 48% in 2006, and then to 58% in 2007, as the realization that their government had lied finally sank in, gradually, among the American electorate. [...]

» Another Gallup poll, issued on September 19th, was headlined “75% in U.S. See Widespread Government Corruption.” 75% answered “Yes” to: “Is corruption widespread throughout the government in this country?” This could offer yet another explanation as to why 60% of Americans answer no to the question of “do the Republican and Democratic parties do an adequate job of representing the American people?” However, unlike the proposed Iraq War explanation, that one doesn’t possess any clear relationship to 2003. [...] Gallup provided no further details, except that, when Obama came into office, the percentage was 66%. So, a decade back, in 2005, the percentage was somewhere above 50%, and then it was 66% when Obama entered the White House in 2009, and it’s 75% today.

» The U.S. Government thus now faces a crisis of legitimacy. »

• Au Royaume-Uni, ce qui devrait être perçu nécessairement, même si indirectement, comme une crise de légitimité, est provoqué par l’arrivée de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste. Le nouveau chef du parti travailliste introduit un discours nécessairement antiSystème même s’il est daté par certains côtés, parce qu’il se nourrit de certains arguments antiSystème extrêmement radicaux. (Corbyn est attaqué comme une sorte d’“antiquité trotskiste” pour mettre en évidence son côté désuet, mais ce qui compte c’est le discours antiSystème, pas du tout désuet celui-là, qu’il développe du fait de ses positions idéologiques.) Du coup, Corbyn est l’objet d’une guérilla interne très intense de la fraction-Système très puissante dans la direction du parti travailliste, et d’attaques d’une puissance inouïe de la communication du parti conservateur et de la presse-Système, considérés dans ce cas comme une fraction extérieure alliée à la fraction-Système interne des travaillistes. C’est là une situation opérationnelle difficile pour Corbyn, mais qui, d’un point de vue général, mesure le degré de panique haineuse du Système dans le chef de ces réactions extrêmes jusqu’à être autodestructrices du Système (rien pour nous étonner là-dedans...). Cette attitude, telle qu’on la perçoit aisément, porte un risque considérable de délégitimation du pouvoir-Système britannique, là aussi as a whole, – expression anglaise si bien appropriée. C’est donc, avec ce qu’on a vu de Washington D.C., tout le “modèle de gouvernance” anglo-saxon qui est en cause. (On pourrait même dire que c’est tout le système de l’“anglosphère” qui est en cause, si l’on ajoute des remous non négligeables qui affectent les gouvernements australien et canadien dans leurs propres pays.)

Toutes les attaques contre Corbyn sont justifiées du point de vue du Système et effectivement appuyées sur une ligne-Système considérée par les tenants du Système comme dominante et plus ou moins acceptée par le public ; cette affirmation peut être admise avec réticence par les plus optimistes (par rapport à la puissance du Système), et doit être largement mise en doute par les réalistes au regard des extraordinaires avatars auxquels se heurte le Système ces dernières années, et de plus en plus ces derniers mois sinon ces dernières semaines. Ainsi, mettre en évidence que Corbyn est viscéralement eurosceptique, comme le font également ses détracteurs, pourrait paraître un bon argument en fonction du prochain (2016) référendum sur l’appartenance de UK à l’UE, à cause de l’opinion majoritaire dans le pays ; mais voilà qu’il perd chaque jour de sa force à mesure que l’opinion jusqu’ici favorable à l’UE change très vite pour aller vers la majorité contraire à cause de la crise des migrants-réfugiés où l’on voit l’UE imposer des quotas d’accueil des personnes déplacées aux États-membres, alors que la cause est aujourd’hui très impopulaire en Angleterre. (Les circonstances se mélangent sans cohérence : Corbyn est eurosceptique mais favorable à l'accueil de réfugiés, l'opinion était plutôt pro-UE mais, à cause des quotas de réfugiés, devient anti-UE. Qu'importe s'il y a un effet général antiSystème...)

 

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La dernière attaque en date contre Corbyn porte sur ses opinions qu’il exprima in illo tempore sur la manipulation qu’on a faite du 11-septembre, sur l’exploitation que les gouvernements anglo-saxons firent de cette attaque pour justifier et déclencher notamment l’attaque contre l’Afghanistan, et donc, dans cette logique, implicitement sur l’enchaînement des diverses guerres, agressions, ingérences, introductions de désordre, etc., qui se sont développées depuis avec les résultats qu’on sait. C’est le Daily Telegraph qui a ressorti ces interventions passées de Corbyn. On reprend ici un compte-rendu de I24.News, qui donne en français un rapport acceptable en nous épargnant les anathèmes d’usage de ces deux aspects (passé de Corbyn, guérilla anti-Corbyn au sein du parti travailliste)

« Le nouveau chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn, aurait écrit en 2003 que les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis avaient été “manipulées” pour encadrer Oussama Ben Laden et son organisation al-Qaïda ”en vue de faciliter une invasion de l'Afghanistan par l'Occident”, rapporte le journal Telegraph, Selon le quotidien britannique, Corbyn, qui a été élu chef du Labour il y a deux semaines a écrit, en 2003, un article pour le journal socialiste ‘Morning Star’ dans lequel il affirmait que “les historiens étudieront avec intérêt la manipulation de l'information au cours des 18 derniers mois”.

» Le Telegraph a ainsi publié quelques extraits de l'article de Corbyn : “Après le 11 septembre, les allégations selon lesquelles Ben Laden et Al-Qaida étaient les auteurs de cet atrocité ont été diffusées rapidement et avec fracas”. “Cela s'est transformé en une attaque contre les talibans et ensuite, subtilement, il y a eu un changement de régime en Afghanistan.” [...]

» Par ailleurs, le parti travailliste britannique aborde son congrès annuel plus divisé que jamais après l'élection à sa tête de Jeremy Corbyn, dont les positions très à gauche alimentent un climat de guérilla au sein du Labour. Réuni à Brighton, station balnéaire du sud de l'Angleterre, à partir de dimanche, le parti a quatre jours pour se mettre en ordre de bataille. Et la tâche ne s'annonce pas simple pour son leader, tenu de faire un grand écart entre les militants radicaux qui ont voté pour lui et les députés du parti aux positions plus centristes. Jeudi encore, Kim Howells, un des anciens secrétaires d'Etat de Tony Blair, a prévenu qu'ils étaient plusieurs à se préparer à une “guerre civile” pour ne pas laisser “une bande de vieux trotskistes prendre le pouvoir”.

» Leur détermination est renforcée par les débuts balbutiants de Jeremy Corbyn, empêtré dès les premiers jours dans plusieurs polémiques, comme lorsqu'il a refusé de chanter l'hymne national lors d'une cérémonie de commémoration. Autre dossier brûlant: la position du Labour vis-à-vis du référendum à venir sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Ces dernières années, le parti a été viscéralement pro-européen. Mais Corbyn est un eurosceptique historique qui avait voté pour la rupture au référendum de 1975, afin de dénoncer le libre-marché. »

Il faut traiter conjointement ces deux aspects (USA et UK), même si les tenants et les aboutissants sont différents. Dans les deux cas, et sans trop s’attarder au sort de l’un ou l’autre des trouble-fêtes (une nouvelle orientation du parti républicain, le rôle déstructurant dans le parti républicain de Donald Trump, la position et la politique de Corbyn, le sort du parti travailliste, etc.), il s’agit d’un affaiblissement dramatique sinon vertigineux de la structure du pouvoir, de la gouvernance dans les puissances anglo-saxonnes. L’affaire est couronnée, activée, accélérée, par une désaffection terrible du public, qui se traduit désormais en une dynamique de délégitimation accélérée et non plus en manifestations de contestation et de mécontentement. Il y a une dynamique autodestructrice en cours dans les pouvoirs anglo-saxon, et les rumeurs diffamatoires lancées contre un Corbyn ou l’éventuelle radicalisation jusqu’à une fracture interne du parti républicain US ne profitent à aucune fraction en particulier parce que son principal effet est la poursuite de la dévastation du pouvoir anglo-saxon dans sa spécificité de Système bipartite où les deux partis forment les deux ailes du parti unique. Et le fait est qu’il n’y a rien pour remplacer cela...

 

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... Et le fait est que cela est logique. Ce que nous décrivons ici et là est constitué de diverses dynamiques antiSystème, – quelle que soient les vertus de ces choses/de ces acteurs, et même s’il n’y a aucune vertu  qu’importe. L’effet antiSystème est parfaitement observable et identifiable, mais on doit le prendre pour ce qu’il est et ne pas le parer, lui, de vertus qu’il n’a pas et qu’il ne peut avoir puisque son action n’existe qu’en référence à l’existence du Système et que la destruction du Système conditionne tout. En aucun cas ne sont en train de s’esquisser, encore moins de se construire, des alternatives viables ; mais d’abord une seule chose : dans tous les cas se manifestent des effets destructeurs dont pâtit le Système, et c’est la seule chose qui importe parce que c’est la seule chose possible dans l’état actuel des choses. Rien ne peut être fait, rien ne peut être construit, tant que le système n’est pas détruit. C’est là une logique implacable qui repose sur des facteurs irrémédiables et irréversibles. En un mot, nous ne pouvons concevoir un après-Système tant que le Système n’est pas complètement détruit ; nous ne pouvons concevoir que de l’anti-Système pour participer à l’accélération de son autodestruction, – et c’est effectivement ce qui se passe, et à quelle vitesse.

jeudi, 01 octobre 2015

Diplomatie française: improvisations, revirements et amateurisme…

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Diplomatie française: improvisations, revirements et amateurisme…

par Richard Labévière

Ex: http://www.prochetmoyen-orient.ch

Quelques semaines avant l’élection de François Hollande, un groupe de hauts fonctionnaires français signait une tribune dans un quotidien parisien1, appelant à rompre avec les postures médiatiques de Nicolas Sarkozy. Commentant les propositions du candidat socialiste, ce collectif écrivait : « on ne voit pas encore les axes structurants d’une politique réfléchie. Sans tabous ni autocensure, la première des préoccupations reste la non-prolifération nucléaire et le dossier iranien, mais aussi et peut-être davantage le Pakistan, ainsi que le réarmement d’autres puissances. Quelle est la meilleure politique au regard de nos intérêts? Est-ce pertinent de soutenir Israël quelles que soient les extrémités où l’on risque de nous entraîner? Quelles leçons tire-t-on de l’expédition libyenne – guerre déclenchée au nom des droits humains – dont on ne connaît toujours pas le bilan des victimes, ni l’ampleur des effets déstabilisateurs dans la sous-région sahélienne, sans parler de l’évolution inquiétante des libertés civiles et politiques? Et que penser de la politique de gribouille sur la Syrie, pouvant déboucher sur une militarisation accrue de la crise? L’appel au changement de régime est-il légitime, surtout lorsqu’il est porté par des pays comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite? Ne reproduit-on pas ici les erreurs commises par les Américains et les Britanniques en Irak ? Cela ne ressemble-t-il pas à un vieux remugle de néo-colonialisme? Quant à l’Afghanistan, il restera à dresser un bilan de notre engagement militaire. Ces questions rompent avec le politiquement correct dominant. Il faut cesser de se gargariser des grands discours ridicules sur notre « diplomatie universelle » et de nier béatement le déclin de la France dans le monde. Il est temps d’élaborer une doctrine de redressement, fondée sur des analyses géostratégiques tenant compte de la réalité, de nos moyens d’agir, de nos intérêts ainsi que de ceux de nos voisins européens, méditerranéens et africains ».

Une fois élu, François Hollande – qui ne s’était guère intéressé aux relations internationales – nommait à la tête de la diplomatie française l’ « ancien plus jeune Premier ministre de la Vème République ». En confiant le Quai d’Orsay à Laurent Fabius, le nouveau président de la République cédait ainsi à son tropisme d’ancien premier secrétaire du PS : ménager les tribus de la rue de Solferino en considérant que Fabius serait moins nuisible à l’intérieur du gouvernement qu’abandonné à la direction d’un courant qui avait mené la bataille contre le projet de constitution européenne, notamment. Du grand art… et un signal fort adressé à nos partenaires européens. Condition de son acceptation du maroquin des Affaires étrangères, Laurent Fabius favorisait le choix d’un conseiller diplomatique faible pour l’Elysée, en l’occurrence le regretté Paul Jean-Ortiz – homme droit et affable, surtout spécialiste de l’Asie, – ne voulant pas s’encombrer d’un sherpa trop pointu, genre Jean-David Levitte qui géra les dossiers internationaux pour Sarkozy tandis que Bernard Kouchner amusait la galerie du Quai d’Orsay, multipliant les voyages et des affaires pas toujours très claires…

Cette inversion hollandaise du dispositif Sarkozy (sherpa fort/ministre faible) pour un ministre fort et un conseiller diplomatique docile ne changea pas grand-chose à une diplomatie qui accentua les évolutions impulsées par une « école française néoconservatrice » qui avait déjà commencé à sévir sous le deuxième Chirac finissant : retour dans le commandement intégré de l’OTAN, alignement sur Washington et Tel-Aviv ! Et l’un de nos grands ambassadeurs de commenter : « avec Laurent Fabius, c’est Guy Mollet, les néo-cons américains et la morgue en prime… » Sans appel, ce jugement s’illustre particulièrement sur les trois grands dossiers proche et moyen-orientaux.

La Syrie d’abord ! En mars 2012, Alain Juppé avait curieusement décidé de fermer l’ambassade de France à Damas, contredisant les fondamentaux de la diplomatie qui consistent, justement, à ne jamais perdre le contact avec les pays qui s’éloignent le plus de nos positions, sinon de nos intérêts… Cherchant à corriger les effets désastreux du soutien passé de Michèle Alliot-Marie au dictateur tunisien, Paris se devait de revenir dans le sens de l’Histoire : Ben Ali dégage, Moubarak dégage, Kadhafi idem… Avec Washington et Londres, Paris s’enferma dans le « Bachar dégage ! », personnalisant une situation syrienne, pourtant très différente des autres mal nommées « révolutions arabes ».

Sur la Syrie, inaugurant une « ligne Juppé consolidée », selon les propres termes d’un ancien ambassadeur de France à Damas, Laurent Fabius a été principalement inspiré par deux personnes : Eric Chevallier – un copain de Kouchner promu par ce dernier « diplomate professionnel », thuriféraire de Bachar jusqu’en juillet 2011, moment où il fut rappelé à Paris pour se faire expliquer que la suite de sa carrière dépendait d’un complet revirement anti-Bachar2 – et Jean-Pierre Filiu, un ancien diplomate – ayant quelque compte personnel à régler avec le régime baathiste – devenu professeur des universités et militant de la « révolution syrienne ». Fin août, lors de son discours devant la 70ème conférence des ambassadeurs, François Hollande a encore confirmé cette ligne « renforcée » du « ni-ni » – ni Bachar, ni Dae’ch – estimant que bombarder Dae’ch en Syrie pourrait renforcer le « boucher de Damas ».

Début Septembre survient la « crise des migrants », soulevant un mélange d’émotions et de craintes dans les opinions européennes, confirmant l’absence de véritable politique de l’Union européenne en la matière. La décision d’accueil massif d’Angela Merkel, qui pense ainsi combler ses déficits démographique et de main d’œuvre, embarrasse François Hollande qui doit pourtant afficher sa convergence avec la dirigeante de l’Europe. Opposée en Mai 2015 à des quotas migratoires contraignants au sein de l’UE, la France se met à en soutenir le principe en Septembre. Après avoir qualifié de « stupide » l’idée de rétablir un contrôle aux frontières, le gouvernement français affirme qu’il « n’hésitera pas » à le faire si nécessaire, après la décision allemande de fermer certaines de ses frontières. Improvisation totale, le regard rivé sur la ligne d’horizon des présidentielles de 2017, ce revirement pathétique s’opèrera naturellement sous la pression des sondages d’opinion.

Avec la crise des migrants, le Front national retrouve son « cœur de métier », mais récolte aussi les bénéfices d’une équation relativement simple : les migrants affluent pour fuir la guerre civile syrienne dont Dae’ch est l’un des principaux protagonistes. Deux corollaires s’imposent tout aussitôt : 1) il faut lutter plus efficacement contre l’organisation terroriste d’autant que le bilan d’une année de lutte de la Coalition anti-Dae’ch, regroupant les plus puissantes armées du monde, est particulièrement nul. En effet, comment expliquer aux électeurs que la Coalition n’arrive pas à venir à bout d’une organisation qui compte tout au plus 40 à 45 000 hommes, alors qu’elle signe aussi des attentats en Europe ? 2) il faut parler avec Bachar al-Assad. Les affirmations régulièrement répétées du Quai d’Orsay selon lesquelles le « dictateur de Damas » a enfanté Dae’ch tout seul font sourire depuis longtemps les connaisseurs du pays et de la région. Depuis plusieurs mois, l’Espagne, la Pologne, la Tchéquie et d’autres pays de l’UE, plus récemment l’Allemagne, disent de même. Moscou défend cette position depuis l’hiver 2011/2012 et Washington a commencé à nuancer la sienne à partir de mars 2015.

Le coup de grâce du « ni-ni » hollando-fabiusien intervient mi-septembre avec l’officialisation d’un engagement militaire russe accru afin d’épauler Bachar al-Assad pour éviter que les catastrophes d’implosion territoriale et politique, commises en Irak et en Libye, ne se répètent. Durant un déplacement de Laurent Fabius à l’étranger, Jean-Yves Le Drian, dont la compétence en matière de défense n’est plus à prouver, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), et le général Benoît Puga, chef d’état-major particulier du Président, finissent par convaincre celui-ci que la position française n’est plus tenable au risque de se trouver marginalisée dans la nouvelle donne inaugurée par l’accord sur le nucléaire iranien du 14 juillet dernier.

C’est le deuxième échec personnel de Laurent Fabius qui rejaillit sur l’ensemble de la diplomatie française : ne pas avoir accompagné la finalisation de l’accord sur le nucléaire iranien et n’avoir pas anticipé non plus ses conséquences régionales et internationales. Pire, Laurent Fabius s’est opposé pendant plus d’un an et demi aux progrès de la négociation en relayant systématiquement les critiques et les exigences… israéliennes ! Au nom de quels intérêts français ? On se le demande encore… La signature à peine sèche, le ministre français se précipite pourtant à Téhéran afin de devancer son homologue allemand : ce voyage est une telle catastrophe que lors de la dernière visite des patrons du MEDEF à Téhéran, il préfère se faire porter pâle et céder sa place au porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Au Quai d’Orsay comme au MEDEF, personne n’ose dire que son entêtement contre l’accord a plombé les grandes, moyennes et petites entreprises françaises pour pas mal de temps ! Heureusement que les Iraniens sont pragmatiques et qu’ils ne mettent jamais tous leurs œufs dans le même panier, mais tout de même ! Pourquoi avoir refusé si longtemps cet inéluctable début de normalisation avec l’une des grandes puissances régionales du Moyen-Orient ? La question reste entière…

Les yeux toujours rivés sur le baromètre intérieur, François Hollande demande instamment à Laurent Fabius d’organiser à Paris, le 8 septembre dernier, une conférence internationale pour venir en aide aux Chrétiens et autres minorités d’Orient. Celui-ci s’exécute à reculons, toujours partisan d’armer l’opposition syrienne « laïque et modérée » pour en finir avec Bachar, c’est-à-dire « les bons p’tits gars de Nosra », comme il l’affirmait en décembre 2012 lors d’un voyage au Maroc. Rappelons que Jabhat al-Nosra, c’est tout simplement Al-Qaïda en Syrie, qui achète et absorbe, depuis plusieurs années, les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL) qui n’existe plus que sur le papier. Rien appris, rien oublié ! Laurent Fabius persiste et signe. Cette conférence est un fiasco absolu. Mais un autre dossier inquiète fortement le président de la République : le conflit israélo-palestinien et les gosses des banlieues françaises qui critiquent, d’une manière de plus en plus organisée, les choix inconditionnellement pro-israéliens du gouvernement français.

Laurent Fabius effectue donc plusieurs déplacements en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés. Des projets de résolution pour le Conseil de sécurité des Nations unies sont mis en chantier. Mais là encore, l’improvisation va coûter cher. Le chef de la diplomatie française s’étonne de ne pas trouver un Benjamin Netanyahou enthousiaste et surtout redevable à la France éternelle d’avoir tout mis en œuvre pour faire échec à l’accord sur le nucléaire iranien ! Le 8 juillet 2015, Paris renonce à présenter devant l’ONU son projet de résolution concernant le conflit israélo-palestinien. En coulisses, Tel-Aviv et Washington ont torpillé le texte. « Je peux dire que le projet français de résolution du conflit devant le Conseil de sécurité n’est plus une priorité pour les dirigeants français », déplore le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki.

Au Liban, Paris tente de débloquer la situation politique pour l’élection d’un président de la République (chrétien selon la constitution). Le palais de Baabda est inoccupé depuis août 2014. A la demande de Laurent Fabius, le patron d’ANMO (Direction Afrique du Nord/Moyen-Orient) Jean-François Girault multiplie vainement les consultations au Pays du cèdre, en Iran, en Jordanie et en Egypte. En fait, Paris ne fait plus rien sans en référer au nouvel allié saoudien. A la « politique arabe » du général de Gaulle et de François Mitterrand s’est substituée une « politique sunnite » de la France ! Il faut dire que cette « évolution » pèse quelque 35 milliards d’euros pour les grandes sociétés du CAC-40. Quant aux droits de l’homme tellement sollicités afin de pouvoir « punir », sinon « neutraliser » Bachar al-Assad, ils n’empêchent guère les ronds de jambe et les courbures d’échine répétés devant les dictateurs du Golfe.

Aux dernières nouvelles, un jeune saoudien chi’ite, Ali Mohamed al-Nimr risque d’être décapité puis crucifié, pour avoir « manifesté » contre le régime saoudien – cet ami de la France qui nous achète nos matériels d’armement et finance les Rafale pour l’Egypte… Une diplomatie époustouflante, en effet !

Richard Labévière
28 septembre 2015


1 « Pour un changement de politique étrangère » – Libération du 13 mars 2012.
2 Eric Chevallier coule aujourd’hui des jours heureux à Doha comme ambassadeur de France. Ayant tellement mis de cœur à l’ouvrage dans son revirement anti-Bachar en faveur de « l’opposition » syrienne, financée par le Qatar, les autorités du petit émirat pétrolier sont intervenues directement auprès de François Hollande pour qu’il y soit nommé représentant de la France.

Migrants: une invasion soutenue?...

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Migrants: une invasion soutenue?...

par Alexandre Latsa

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alexandre Latsa, cueilli sur le site d'information russe Sputnik et consacré à l'invasion migratoire et aux soutiens dont elle bénéficie en Europe...

Migrants: une invasion soutenue ?

Alors que l’Europe entre dans un automne qui s’annonce complexe, la crise des migrants entame un tournant bien moins angélique que prévu.

Il y a tout d'abord les violences et les faits divers, qui accompagnent de plus en plus souvent les confrontations entre les groupes de clandestins et les autorités ou populations locales en Hongrie, Grèce, Slovaquie, Allemagne ou Croatie.

Il y a les chiffres, que finalement plus personne ne semble vraiment maîtriser. Alors que l'on nous annonce que ce sont désormais officiellement 500.000 personnes qui auraient traversé la Méditerranée depuis le début de l'année, ils seraient en réalité déjà 200.000 à avoir traversé la seule Hongrie. Nul doute que les chiffres réels ne soient beaucoup plus élevés.

Cet afflux de migrants économiques, puisque la grande majorité des migrants sont des hommes en relative bonne santé, ne fait pas que des malheureux, bien au contraire. Pour le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Vitor Constancio: « l'Europe vieillissante a besoin de migrants ». En France c'est le prophète Jacques Attali qui pronostique que les migrants pourraient faire de l'Europe la première puissance économique mondiale. Même son de cloche pour le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, pour qui les migrants aideront l'Allemagne à résoudre «l'un des principaux défis pour l'avenir de son économie: le manque travailleurs qualifiés ». Des propos repris par Dieter Zetsche le président du groupe Daimler AG, pour qui ces migrants permettront un miracle économique. En France, de tels propos nous sont familiers puisqu'en 1969, les grands patrons tel que Francis Bouygues faisaient pression sur les politiques pour que ceux-ci favorisent une forte immigration principalement issue du Maghreb. Des arrivants moins qualifiés et condamnés à être sous-payés, Bouygues embauchant jusqu'à 80% d'étrangers à cette époque.

Cette névrose allemande totalitaire, qui cherche à imposer à l'UE une immigration qu'elle ne veut pas, est apparue au grand jour lors des récentes déclarations d'Angela Merkel. La chancelière sommait les autres Etats européens de se partager ou de renvoyer (mais où?) le restant de capital humain que Berlin ne jugerait pas assez qualifié pour l'utiliser. Devenue Maman Merkel pour les migrants afghans ou syriens, Angela a en effet simplement menacé de couper les fonds européens aux pays récalcitrants aux quotas de répartition des migrants.

L'Allemagne a comme d'habitude pris l'Europe de court et impose sa volonté.

Les migrants n'arrivent pas par conséquent en territoire inconnu au sein d'une Europe hostile. Ils savent parfaitement qu'en Allemagne, ils sont attendus. Plus fort encore, sur la route vers Berlin, une kyrielle d'ONGs et d'associations, le plus souvent à l'ADN germanique, a mis en place un dispositif complexe et structuré visant à leur baliser la route, leur indiquer les itinéraires à suivre et à éviter et les informer de leurs droits en tant que clandestins, on croit rêver!

Comment Bruxelles peut-elle prétendre lutter contre les réseaux de passeurs alors que dans le meme temps Berlin organise le viol des règles nationales et communautaires sur le séjour au sein de l'UE?

Cela pourrait sembler tiré d'un livre de science-fiction. Que nenni. C'est malheureusement l'incroyable réalité.

Les migrants disposent par exemple d'un manuel leur expliquant comment enfreindre la législation, et leur explicitant les lois pour rejoindre l'Allemagne et se retrouver au sein de la zone euro. Un manuel qui annonce clairement la couleur: « Nous souhaitons la bienvenue à tous les voyageurs dans leur difficile traversée et vous souhaitons un bon voyage — Parce que la liberté de circulation est un droit pour tous! » Une conception open-society du monde qui n'est pas sans rappeler les excès idéologiques de certaines officines globalistes affiliées à la galaxie Soros, qui peut compter à l'occasion sur ces alliés du moment: l'extrême gauche immigrationiste, pour qui le Syrien smicard de demain devrait devenir un camarade de combat syndical.

Cette internationale de gauche et son cœur allemand ont notamment créé un site dédié aux migrants, sponsorisé par l'organisation allemande Bordermonitoring, elle-même intégrée au réseau Watchthemed. Watchthemed est lui soutenu par les ONGs allemandes Proasyl, et Medico qui elles-mêmes renvoient sur une foisonnante galaxie d'ONGs dont par exemple Siftung, Afrique-Europe ou Migreurop, dont le réseau comprend en France Act-up, la Cimade, le Fasti, l'association des travailleurs maghrébins de France ou encore le MRAP…

Les lecteurs se souviennent que l'auteur de ces lignes mettait le doigt, au début de ce mois, sur l'existence en Allemagne de projet visant à structurer l'accueil et le relogement des migrants clandestins. La piste allemande semble donc se confirmer.

Sous couvert d'antiracisme et de gauchisme tiermondiste, cette galaxie mondialiste est tout simplement en train d'organiser légalement l'invasion de l'Europe, pour le plus grand bonheur des grands patrons allemands. Ceci confirme ainsi l'alliance entre trotskystes 2.0 reconvertis et patrons libéraux, affichant une convergence d'intérêts inattendue sous le paravent du libéralisme libertaire. Les premiers pour pouvoir exploiter une main-d'œuvre dans le besoin, main-d'œuvre que les seconds accueillent pour se donner une raison d'exister et ne manqueront pas de pousser à la révolte contre l'ordre établi, qu'il soit économique ou politique.

Il y a quelques semaines, Sergueï Narychkine, président de la Douma (chambre basse du parlement russe), n'excluait pas que la vague migratoire actuelle vers l'Europe avait été préméditée et vise à déstabiliser les pays prospères de l'UE. Des propos confirmés dans l'esprit par le général Christophe Gomart, selon lequel l'invasion n'avance pas au hasard, mais fait juste face à un manque de volonté politique pour interrompre fermement ces flux humains.

Alors que Schengen est provisoirement ou définitivement KO, nos « élites » et autres « stratèges de choc » feraient bien de regarder par-delà leurs frontières, afin d'entrevoir ce qui se passe en Syrie. Depuis le début de l'année, un tournant géostratégique majeur est peut-être en train de s'y produire: les dix derniers mois ont en effet mis un coup d'arrêt à la dynamique victorieuse que connaissaient l'Etat et l'Armée syrienne dans leur guerre contre le terrorisme, les raisons de cette évolution ayant été en partie décryptées ici et là.

Si ces dynamiques venaient à se prolonger, et si, bien que nous n'en soyons pas là, des immixtions extérieures, régionales ou occidentales sous impulsion américaine, finissaient par provoquer l'effondrement du pouvoir syrien, la situation pourrait se compliquer pour l'Europe sur le plan migratoire. En se projetant dans les zones tenues à ce jour par le pouvoir et où sont concentrées de fortes minorités, l'Etat islamique pourrait être à l'origine d'un nouvel exode forcé de Syriens vers l'Europe, exode encore plus conséquent qu'auparavant.

Ceci ne manquerait pas d'accentuer une dynamique migratoire qui finira bien par faire tache d'huile dans une région plus instable et explosive que jamais.

Alexandre Latsa (Sputnik, 21 septembre 2015)

mercredi, 30 septembre 2015

The Paranoid German Mind: Counting Down to the Next War

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The Paranoid German Mind:

Counting Down to the Next War

Tom Sunic, Ph.D.

Ex: http://www.theoccidentalobserver.net

Having lost, during and after World War II, over 9 million of its soldiers and civilians, Germany has had to wallow in expiation and self-abnegation.  Its present grotesque multicultural policy of Willkomenskultur (“welcoming culture” toward non-European migrants), openly heralded by Chancellor Angela Merkel and her government, is the direct result of the lost war. Germany’s role of an exemplary host country for millions of non-European migrants has been a major linchpin of its legal system over the last 70 years —  and by default for present day Central European countries subject today to floods of non-European migrants. The countries that were most loyal to National Socialist Germany in World War II, the contemporary Hungary, Croatia and to some extent Slovakia and Baltic countries further north, have similar self-denying dilemmas — due, on one  hand, to their historically friendly pro-German ties, and on the other, due to the obligatory rituals of antifascist mea culpas, as demanded by Brussels and Washington bureaucrats.  I have put together for TOO some excerpts from the chapter “Brainwashing the Germans” from my book Homo americanus: Child of the Postmodern Age, 2007 (foreword by Kevin MacDonald) (The second edition of this book is to be published by Washington  Summit Publishers). I guess some of those lines below might shed some light into extremely serious political developments in Europe today.

  *   *   *

In the aftermath of World War II, the role of Frankfurt School “scholars,” many of whom were of Jewish extraction, was decisive in shaping the new European cultural scene.  Scores of American left-leaning psychoanalysts — under the auspices of the Truman government — swarmed over Germany in an attempt to rectify not just the German mind but also to change the brains of all Europeans.  But there were also a considerable number of WASP Puritan-minded scholars and military men active in post-war Germany, such as Major Robert A. General McClure, the poet Archibald MacLeish, the political scientist Harold Laswell, the jurist Robert Jackson and the philosopher John Dewey, who had envisaged copying the American way of democracy into the European public scene.

As a result of Frankfurt School re-educational efforts in war-ravaged Germany, thousands of book titles from the fields of genetics and anthropology were removed from library shelves and thousands of museum artifacts were, if not destroyed by the preceding Allied fire-bombing, shipped to the USA and the Soviet Union. Particularly severe was the Allied treatment of German teachers and academics, wrote Caspar von Schrenck-Notzing, a prominent postwar conservative German scholar in his book on the post-WWII brainwashing of the German people. In his seminal book Schrenck-Notzing  writes that the Western occupying authorities considered that the best approach in curing the defeated Germany was by treating Germans as a nation of “clinical patients” in need of a hefty dose of liberal and socialist therapy.  Since National Socialist Germany had a significant support among German teachers and university professors, it was to be expected that the US re-educational authorities would start screening German intellectuals, writers, journalists and film makers first.

Having destroyed dozens of major libraries in Germany, with millions of volumes gone up in flames, the Allied occupying powers resorted to improvising measures in order to give some semblance of normalcy to what was later to become “democratic Germany.”

During the post-WWII vetting of well-known figures from the German world of literature and science, thousands of German intellectuals were obliged to fill out forms known in at the time as “Der Fragebogen” (The Questionnaire).  In his satirical novel under the same name and translated into English as The Questionnaire, German novelist and a former conservative revolutionary militant, Ernst von Salomon, describes American “new pedagogues” extorting confessions from the German captives, who were subsequently either intellectually silenced or dispatched to the gallows. Schrenck-Notzing  provides his readers with a glimpse of the mindset of the Allied educators showing the very great influence of the Frankfurt School:

Whoever wishes to combat fascism must start from the premises that the central breeding ground for the reactionary person is represented by his family.  Given that the authoritarian society reproduces itself in the structure of the individual through his authoritarian family, it follows that political reaction will defend the authoritarian family as the basis for its state, itsculture and its civilization. (my  emphasis)

From Ethno-Nationalism to National-Masochism

Much later,  Patrick J. Buchanan, in a similar vein, in his The Death of the West  also notes that Frankfurt School intellectuals in postwar Germany, having been bankrolled by the American military authorities, succeeded in labeling National Socialist sympathizers as “mentally sick,” a term which would later have a lasting impact on political vocabulary and the future development of “political correctness”  in Europe and America.  Political prejudice, notably, a sense of authority and the resentment of Jews, were categorized as “mental illnesses” rooted in traditional European child-rearing. The ideology of antifascism became by the late twentieth century a form of “negative legitimacy” for Germany and the entire West.  It implicitly suggested that if there was no “fascist threat,” the West could not exist in its present form.

Later on, German political elites went a step further. In order to show to their American sponsors their new democratic credentials and their philo-Semitic attitudes, in the early 1960’s they introduced legislation forbidding any historical revisionism of World War II and any critical study of mass immigration into Western Europe, including any study of negative socio-economic consequences of multiculturalism and multiracialism.

As of today the German Criminal Code appears in its substance more repressive than the former Soviet Criminal Code.  Day after day Germany has to prove to the world that it can perform self-educational tasks better than its former American tutor.  It must show signs of being the most servile disciple of the American hegemon, given that the “transformation of the German mind (was) the main home work of the military regime.” 

In addition to standard German media vilification of local “trouble-makers” — i.e. “right -wingers” —  Germany also requires from its civil servants obedience to constitutional commands and not necessarily their loyalty to the people or to the state of Germany. This is pursuant to Article 33, Paragraph 5, of its Basic Law.  ]) The German legal scholar Josef Schüsselburner,Germany’s observes that the powerful agency designed for the supervision of the Constitution (the famed “Office for the Protection of the Constitution” [Verfassungsschutz]) is “basically an internal secret service with seventeen branch agencies (one on the level of the federation and sixteen others for each constituent federal state).  In the last analysis, this boils down to saying that only the internal secret service is competent to declare a person an internal enemy of the state.

Given that all signs of German nationalism, let alone White racialism, are reprimanded in Germany on the grounds of their real or purported unconstitutional and undemocratic character, the only patriotism allowed in Germany is “constitutional patriotism” — Germany is de jure a  proposition nation:  “The German people had to adapt itself to the Constitution, instead of adapting the Constitution to the German people,” writes the German legal scholar, Günther Maschke. German constitutionalism, continuesSchüsselburner, has become “a civil religion,” whereby “multiculturalism has replaced the Germans by the citizens who do not regard Germany as their homeland, but as an imaginary “Basic Law country.”   As a result of this new civil religion, Germany, along with other European countries, has now evolved into a “secular theocracy.”

Similar to Communism, historical truth in Western Europe is not established by an open academic debate but by state legislation. In addition, German scientists whose expertise is the study of genetically induced social behavior, or who lay emphasis on the role of IQ in human achievement or behavior, and who downplay the importance of education or  environment — are branded as “racists.“

When Muslim Arabs or Islamists residing in Germany and elsewhere in Europe are involved in violent street riots, the German authorities do tolerate to some extent name calling and the sporadic usage of some anti-Arab or anti-Turkish jokes by local autochthonous (native) Germans. Moreover, a Muslim resident living in Germany can also legally and temporarily get away with some minor anti-Semitic or anti-Israeli remark—which a White German Gentile cannot dream of.  By contrast, a non-Jewish German average citizen, let alone a scholar, cannot even dream about making a joke about Jews or Muslims—for fear of being labeled by dreaded words of “anti-Semitism” or “racism.”

Tom Sunic is author (www.tomsunic.com)

L’Allemagne demande aux États-Unis la levée des sanctions contre la Russie

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L’Allemagne demande aux États-Unis la levée des sanctions contre la Russie
 
Le gouvernement fédéral commence à réaliser avoir été doublement piégé par les Américains!
 
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 

La preuve criante de la vassalité de l’Allemagne aux États-Unis est apportée. C’est fou que ce Merkel est naïve, malléable, influençable, incompétente, peu prévoyante pour son peuple et nous autres Européens ! C’est tout aussi fou que Hollande soit le double caniche de Merkel-Obama au détriment des Français.

Le gouvernement fédéral commence à réaliser avoir été doublement piégé par les Américains. Les sanctions contre la Russie ont provoqué l’effondrement des exportations. Le scandale Volkswagen du contrôle antipollution met la branche industrielle la plus importante du pays sous pression. Dans ce contexte, Sigmar Gabriel, ministre fédéral de l’Économie, souhaite que les sanctions contre la Russie soient levées. Cette déclaration est un appel à l’aide aux Américains, lesquels, selon leurs propres déclarations, ont forcé l’Union européenne à participer aux sanctions. En effet, les Américains ont ouvertement admis avoir contraint l’Union européenne aux sanctions contre la Russie. C’est Joe Biden en personne qui déclarait qu’il était important, aux yeux d’Obama, que l’Europe puisse faire l’effort de subir des dommages économiques pour punir les Russes.

Ces déclarations de Biden prouvent que Merkel et ses collègues de l’Union européenne, Hollande en tête de tous les autres caniches, ont, sur ordre de Washington, porté préjudice à leurs peuples. Ils se sont rendus coupables de soumission aux intérêts américains. L’on admirera au passage le sang-froid de Vladimir Poutine et de son ministre Sergueï Lavrov, qui sortent grandis de cette affaire, désastreuse pour les Européens, et nous Français en particulier ! L’Allemagne piégée s’agite pour sortir de ce guêpier économique, quand Hollande vend les Mistral aux Égyptiens, payés par les Saoudiens, tout en perdant de l’argent. Chapeau, les artistes ! De cette histoire est à espérer que les Européens, la France en premier, retiennent la leçon. Il faut se rapprocher de la Russie, dont nous sommes culturellement proches « De Brest à Vladivostok » et, ainsi, mettre un terme à cette uni-polarité sous emprise exclusivement américaine.

Sigmar Gabriel a déclaré vendredi 24 septembre, à Berlin, que l’on ne peut demander aux Russes de collaborer sur le dossier syrien si les sanctions ne sont pas levées. « Chacun doit être assez intelligent pour savoir qu’on ne peut garder des sanctions ad vitam æternam et, de l’autre côté, vouloir collaborer ensemble. » Pour commencer de meilleures relations, il faudrait commencer par mettre en place un second pipeline et lever les sanctions contre la Russie. Gabriel continue : « Le conflit en Ukraine ne peut continuer à endommager les relations de l’Allemagne, de l’Europe et des États-Unis, pour que la Russie fasse défaut en Syrie. » Les déclarations de Gabriel viennent un peu tard. Les Russes ont déjà commencé à intervenir en Syrie, sans même « l’autorisation » américaine, et cela dans leur propre intérêt.

Perché Putin ha vinto il duello con Obama all’Onu

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Perché Putin ha vinto il duello con Obama all’Onu

Il presidente russo ha diviso l'Europa dagli Usa e ha messo in secondo piano la crisi ucraina

di Eugenio Cipolla

Ex: http://www.lantidiplomatico.it

«Il colloquio con Obama è stato sorprendentemente franco, costruttivo. Possiamo lavorare insieme. Eventi come questi sono utili, informali e produttivi». Vladimir Putin ha scelto queste parole, chiaramente di cortesia, per commentare il vertice con il presidente Usa Barack Obama, a margine dell’Assemblea generale delle Nazioni Unite. Novantacinque minuti di incontro a porte chiuse che hanno sancito la vittoria del leader del Cremlino sull’ex senatore dell’Illinois, mai percepito così debole e senza idee dall’inizio del suo secondo mandato. Non sono le opinioni di un tifoso, ma la constatazione della realtà, fatta di alcune considerazioni importanti dalle quali non si può prescindere per fare un’analisi seria dello scontro tra Mosca e Washington sulla crisi siriana e la guerra in Ucraina, le due spine più dolorose nei rapporti diplomatici tra i due paesi.
 
Stamattina diversi quotidiani italiani e internazionali parlavano di un avvicinamento, di un accordo, di una strategia comune tra i due dopo mesi di gelo e silenzio. Non è così. Non lo è per il semplice fatto che, al di là dei retroscena giornalistici, non è stato messo nero su bianco proprio nulla. E questo concede a Putin il vantaggio di poter continuare a proteggere l’alleato Assad, fornendo protezione diplomatica, armi e truppe. In sostanza si andrà avanti come prima, ognuno per conto proprio, ognuno con la sola preoccupazione di non creare incidenti tra le due superpotenze. Insomma, non è cambiato nulla e questo agli occhi dei russi è una cosa positiva, perché il loro presidente è uscito dalla trincea, ha sfidato il mondo intero e non si è fatto piegare dalla politica espansionistica dell’occidente, dal minaccioso Obama, difendendo gli interessi nazionali della propria gente. Al contrario, per gli americani questo nulla di fatto è un duro colpo, una sconfitta bruciante per un presidente, Obama, che in vista delle prossime presidenziali ha poco e nulla da dare.
 
Geopoliticamente, poi, il “capolavoro” di Putin è piuttosto evidente. Gli Usa, dopo le cosiddette “Primavere arabe”, hanno lasciato in Medio Oriente un vuoto che il presidente russo si è deciso ad occupare con astuzia, aumentando la propria influenza su una regione strategica. Così, oltre la Siria, considerato un vitale avamposto per impedire l’avanzata “imperialista” degli Usa, Putin si sta premurando di stringere accordi e rapporti con i maggiori paesi di quell’area, come Egitto, Iran, Turchia, Arabia Saudita, continuando peraltro a gridare al mondo che Isis e religione musulmana sono due cose distinte e separate, che il vero Islam è altra cosa (in Russia ci sono oltre 20 milioni di musulmani e questo rappresenta anche un messaggio in chiave elettorale con il fine di allargare il proprio gradimento tra i cittadini russi).
 
Ma il vero scacco matto è stato un altro. Anzi, sono due in realtà. Il primo è l’aver diviso l’Europa dagli Usa, con i capi di stato del vecchio continente, a parte l’eccezione francese, molto più disposti a questo punto a tenersi Assad pur di mettere fine all’immensa ondata migratoria che sta investendo l’Ue. Il secondo, invece, è l’aver messo in secondo piano la crisi ucraina, riuscendo de facto a congelarla, dimostrando di essere lui a muovere i fili della politica e della diplomazia in quello che considera il giardino di casa sua. 

LES CONDITIONS D’UNE «IMMIGRATION HEUREUSE»

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LES CONDITIONS D’UNE «IMMIGRATION HEUREUSE»

Yves-Marie Laulan*
Ex: http://metamag.fr
 
Il n’y a pas « d’immigration heureuse », ni au départ, ni à l’arrivée. Une immigration, surtout si elle porte sur des chiffres élevés, exerce forcément des effets traumatisants dans le pays de départ. Les  migrants vont tout abandonner, dans l’espoir souvent déçu, d’une vie de félicité. Dans le pays d’arrivée, l’entrée en masse d’éléments étrangers par l’origine, la langue, les coutumes ne peut manquer, la première vague d’émotion passée, de produire des réactions de réserve, puis d’hostilité. C’est très exactement ce qui est en train de se produire en Europe où les frontières se ferment les unes après les autres, devant l’arrivée d’une foule d’indésirables . (Le terme d’indésirable n’a rien de péjoratif en soi. Il faut le comprendre au pied de la lettre, à savoir des personnes non désirées, dont l’entrée sur le territoire national ne correspond  en rien à un manque  ou un besoin national sur le plan économique ou social. Or, faut-il le rappeler en France , le marché du  travail est totalement saturé notamment en raison des politiques malthusiennes poursuivies par tous les gouvernements successifs de notre pays, y compris le gouvernement socialiste actuel . La générosité française officielle s’arrête au niveau des déclarations publiques).

La France ne fait pas exception à cette règle quoi qu’en disent  les médias et, maintenant, les autorités religieuses, au plus haut niveau . C’est entendu, la France est un pays généreux où le droit d’asile a toujours honoré notre pays. Mais, avant de se lancer tête baissée,au nom de la « tarte à la crème » de la France « terre d’asile », dans un nouvelle vague d’immigration d’une ampleur inégalée susceptible d’engendrer des réactions de xénophobie, certains faits doivent être tenus présents à l’esprit, au risque de passer pour  un esprit grincheux.
 
1- En premier lieu, il faut rappeler que depuis 15 à 20 ans au moins, notre pays accueille chaque année entre 200 et 250 000 immigrés , sans compter les immigrés clandestins, si bien que la France abrite aujourd’hui une population de clandestins non déclarés et non titulaires de « documents », estimée à 300 000 à 500 000   personnes (selon les personnes bénéficiant de l’AMG  soit près d’un million), dont une très grand majorité de musulmans venant du Maghreb et d’Afrique noire et maintenant du Moyen-Orient. Ainsi s’explique que le pourcentage d’enfants d’immigrés scolarisés dans nos écoles se rapproche de 20 %, soit près d’un cinquième. Dans 10 à 20 ans, ces enfants deviendront adultes et constitueront un pourcentage relativement élevé de  la population, soit un Français sur 5.(Source CICM, le Centre interministériel de Contrôle de l’Immigration créé en 2005)

Cela est tout à fait compréhensible car les sources de l’immigration actuelle proviennent quasi exclusivement de pays musulmans (à l’exclusion de pays de tradition chrétienne  ou simplement laïque). Les pays musulmans exportent massivement leurs fidèles (et leurs problèmes) . Il est avéré que les flux migratoires proviennent exclusivement de pays musulmans. L’Islam, la religion de l’échec social, engendrerait-il naturellement les conflits et le chaos ? L’immigration syrienne et irakienne ne fera que renforcer la présence, déjà considérable de l’Islam dans notre pays (et, demain, l’immigration africaine potentielle !). L’immigration actuelle n’est pas un évènement  neutre. C’est un phénomène religieux de la plus haute importance dont les conséquences se feront sentir pour les siècles à venir . L’exemple type est la Tchétchénie, pays slave, colonisé par les Turcs au 16° siècle, devenu un foyer de rébellion musulmane irréductible en territoire orthodoxe. Il est peu croyable que les pouvoirs publics ferment benoitement les yeux sur cette caractéristique pourtant évidente, au nom de la laïcité.

2- En second lieu , il faut rappeler qu’en dehors de l’émotion suscitée par le spectacle désolant de ces cohues d’adultes et de leurs familles en route vers l’Eldorado allemand ou français, l’installation d’adultes présente de redoutable problèmes d’assimilation et de cohabitation avec les populations d’accueil. Toute immigration de quelque ampleur est nécessairement déstabilisante dans l’immédiat, et plus encore à terme, en perturbant les équilibres établis dans la population d’accueil en termes de financement, de chômage et de majorités électorales au plan local et national. (Rappelons à cet égard que François Hollande a été élu avec 2 millions de voix d’immigrés et de leurs descendants).
 
3- Une dernière considération est à prendre en compte. Peut-on sérieusement instaurer une politique d’immigration forcément importante et donc coûteuse sans prendre en compte l’avis des gens, c’est-à-dire de la population d’accueil ? La question s’est récemment posée en Allemagne où Angéla Merkel avait, dans un premier temps, avancé que son pays était prêt à recevoir un million de migrants. Mais cette déclaration imprudente avait promptement déclenché un véritable raz de marée humain en direction de l’ Allemagne et de l’Autriche. En conséquence, la Chancelière a été, sans tarder,  contrainte de tourner casaque peu de temps après devant les réactions plus que réservées des pays voisins (Hongrie , Slovaquie, Croatie etc.,), vite débordés par ces flots humains mis en mouvement par les déclarations allemandes ,mais aussi et surtout par les répercussions franchement hostiles sur le plan  intérieur, en  Bavière notamment.

Ces péripéties appellent deux types de réflexion. 

En premier lieu, les dirigeants européens, Allemagne en tête, n’ont nullement pris conscience de l’importance des problèmes migratoires qui ne font pas partie de leur univers mental habituel. Or les migrations d’aujourd’hui et, plus encore, celles de demain, représentent un phénomène démographique totalement inédit dans l’histoire du monde,en raison de l’énormité des flux migratoires mis en cause. On est désormais en présence d’une problématique totalement nouvelle que les gouvernements ne sont nullement préparés à affronter. L’attitude de l’Allemagne en est la preuve la plus récente.L’immigration d’aujourd’hui représente désormais une véritable dynamite sociale dont les effets sur le plan politique peuvent être foudroyants. Or, ni en France, ni en Allemagne, n’existe un Ministère des Migrations habilité à traiter raisonnablement de ces problèmes. Or c’est un sujet chargé d’émotion et d’hypocrisie  où, plus que tout autre, foisonnent les clichés et les idées fausses.

En second lieu, le traitement des phénomènes démographiques, et notamment des migrations, a été jusqu’à présent abordé comme des  manifestations relativement bénignes,voire secondaires, peu dignes de retenir l’attention des pouvoirs publics.

On en voudra pour preuve la totale liberté accordée à l’INED, qui est un démembrement de l’État placé théoriquement sous la tutelle du ministère des Affaires sociales. Mais cette administration jouit en réalité d’une  totale impunité  ce qui a permis à ses responsables, depuis longtemps pénétrés par une idéologie tiers mondiste, de déverser dans la presse peu informée de ces problèmes (et donc dans  l’opinion publique),un flot ininterrompu d’informations inexactes, déformées ou tronquées. Jusqu’au jour où l’opinion publique effarée  a été placée devant un fait accompli .

4- Or le monde a changé. La problématique migratoire revient au premier plan. Il faudra s’en accommoder et, sous peine de provoquer de graves désordres dans la société civile, prendre l’avis des gens, c’est-à-dire de l’opinion publique. Cela signifie que les problèmes migratoires ne devront plus être traités comme un élément relevant exclusivement et arbitrairement des pouvoirs régaliens de l’État. Il convient de mettre le public à l’épreuve et le placer devant ses responsabilités.

A cet égard, la décision prise sous la présidence de Valery Giscard d’Estaing avec Jacques Chirac, Premier Ministre, de mettre en œuvre le rapprochement familial par un simple décret représente une de ces mesures aux conséquences incroyablement marquantes (de 30 000 à50 000 entrées annuelles sur le territoire français dans des  conditions plus que douteuses) prise avec légèreté, comme par mégarde, sans y accorder la moindre importance . C’est typiquement l’exemple à ne pas suivre. A l’avenir toute décision concernant les problèmes migratoires devrait faire , a minima, l’objet d’un large débat public au niveau du Parlement. (Valéry Giscard d’Estaing s’en est par la suite « mordu les doigts »,  bien  mais trop tard ).

Mais il faudrait aller plus loin et ne pas hésiter à tenir un référendum destiné à doter les décisions prises en ce domaine de la plus forte légitimité politique, compte tenu de l’importance capitale des migrations dont on perçoit bien qu’elles façonnent  l’avenir même de la France.
 

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Et puisque les médias s’égosillent à soutenir mordicus que les Français sont largement disposés à recevoir les migrants, une dernière mesure destinée à mettre à l’épreuve les bonnes dispositions de l’opinion publique serait de créer une taxe spécialement dévolue au financement d’un « Fonds pour l’Accueil des Migrants ». Car les conseilleurs ne sont pas forcément les payeurs. Et il n’est pas exclu que l’enthousiasme proclamé par les médias ne se refroidisse pas singulièrement devant ces perspectives d’alourdissement de la pression fiscale.
 
Par ailleurs et enfin, l’accueil des migrants devrait  se faire sous conditions,à savoir :
-L’apprentissage obligatoire de la langue française et de la nation française, son histoire et ses institutions
-l’acceptation d’une formation professionnelle pour exercer un métier dans les secteurs déficitaires de l’économie,
-l’installation à résidence dans des régions défavorisées et dépeuplées où leur arrivée serait susceptible de revitaliser ces zones.
Ces réfugiés ne pourraient pas, en outre, bénéficier des aides sociales sans fournir, en contrepartie,  une prestation économique significative sous peine de créer de nouvelles couches d’assistés sociaux à  perpétuité.

 

mardi, 29 septembre 2015

Quand la réalité vient sèchement démentir le monde virtuel que s’était construit les élites occidentales...

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Quand la réalité vient sèchement démentir le monde virtuel que s’était construit les élites occidentales...

Entretien avec le Prof. David Engels

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par David Engels à Atlantico et consacré à la réaction des élites européenne à la crise multiforme qui touche leur continent. Professeur d'histoire à l'Université libre de Bruxelles, David Engels a récemment publié un essai fort intéressant intitulé Le déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013).

Atlantico : En quoi des évènements majeurs comme ceux de Charlie Hebdo au mois de janvier, mais aussi la crise des migrants que l'Union européenne gère péniblement, ont-ils pu constituer un choc pour la vision qu'avaient les élites occidentales du monde ? Dans quelle mesure ces dernières se voient-elles bousculées ?

David Engels : En analysant les diverses expressions d’opinion dans les grands médias, je ne suis pas certain de la mesure dans laquelle on peut vraiment parler d’un bousculement des opinions établies au sein des élites occidentales. Certes, les nombreux drames humanitaires et sécuritaires des derniers mois ont été vécus comme extrêmement affligeants, à la fois par le grand public et par les milieux politiques et intellectuels, mais ce qui l’est encore plus, c’est l’absence totale de véritable remise en question d’une certaine vision du monde qui est à l’origine de ces drames.

Comprenons-nous bien : quand je parle ici de « responsabilité », ce n’est pas dans un sens moralisateur, mais au contraire, dans un sens pragmatique. Car il faut bien séparer deux aspects : d’un côté, le drame migratoire, la crise économique et les dangers du fondamentalisme musulman nous mettent devant des contraintes morales et nécessités pragmatiques que nous ne pouvons nier sans inhumanité ; d’un autre côté, il faudrait enfin cesser d’ignorer que ces crises sont en large part dues au dysfonctionnement politique, économique et identitaire profond de notre propre civilisation.

Il faudrait enfin accepter les nouveaux paradigmes sociaux qui s’imposent et prendre les mesures, à l’intérieur comme à l’extérieur, pour arrêter la casse, au lieu de surenchérir sur nos propres erreurs. Car c’est exactement ce que nous faisons pour le moment. Le refus de mener une politique extérieure européenne digne de ce nom a-t-il laissé le champ libre aux interventions des États-Unis et provoqué un exode ethnique sans pareil ? Retirons-nous encore plus de notre responsabilité politique et cantonnons-nous à faire le ménage des autres ! La libéralisation de l’économie nous a-t-elle poussés dans une récession sans pareil ? Pratiquons encore plus de privatisations et d’austérité ! Le remplacement des valeurs identitaires millénaires de notre civilisation par un universalisme matérialiste et individualiste a-t-il créé partout dans le monde la haine de notre égoïsme arrogant ? Prêchons encore plus les vertus d’un prétendu multiculturalisme et de la société de consommation !

Dès lors, le véritable enjeu n’est pas la question de savoir s’il faut accueillir ou non les réfugiés syriens, iraquiens ou afghans – la réponse découle obligatoirement des responsabilités de la condition humaine –, mais plutôt la nécessité d’œuvrer courageusement et efficacement pour que les réfugiés puissent rapidement retourner chez eux et trouver un pays stabilisé, au lieu de rester en Europe et d’être exploités soit par une économie en recherche d’une main d’œuvre bon marché, soit par des groupuscules islamistes fondamentalistes. Le véritable enjeu, ce n’est pas l’assainissement des finances grecques, mais plutôt la réforme d’un système économique global permettant à des agences de notation privées de rendre caduques toutes les tentatives désespérées de diminuer les dettes souveraines des États avec l’argent des contribuables européens. Le véritable enjeu, ce n’est pas la question de savoir s’il faut renvoyer chez eux les nombreux étrangers nationalisés depuis des décennies, mais plutôt, comment les intégrer durablement dans notre société et maintenir le sens de la loyauté et solidarité envers notre civilisation européenne.

D'ailleurs, comment décririez-vous cette vision "virtuelle" du monde d'après ces élites ? En quoi consist(ai)ent ces représentations mentales ?

David Engels : La vision du monde développée par la majorité de nos élites actuelles est caractérisée, consciemment ou inconsciemment, par une profonde hypocrisie me faisant souvent penser à la duplicité du langage idéologique pressentie par Orwell, car derrière une série de mots et de figures de pensée tous aussi vaticanisants les uns que les autres, se cache une réalité diamétralement opposée. Jamais, l’on n’a autant parlé de multiculturalisme, d’ouverture et de « métissage », et pourtant, la réalité est de plus en plus caractérisée par l’hostilité entre les cultures et ethnies. Jamais, l’on n’a autant prêché l’excellence, l’évaluation et la créativité, et pourtant, la qualité de notre système scolaire et universitaire est en chute libre à cause du nivellement par le bas généralisé. Jamais, l’on n’a autant fait pour l’égalité des chances, et pourtant, notre société est de plus en plus marquée par une polarisation dangereuse entre riches et pauvres. Jamais, l’on n’a autant appelé à la protection des minorités, aux droits de l’homme et à la tolérance, et pourtant, le marché du travail est d’une dureté inouïe et les droits des travailleurs de plus en plus muselés. Jamais, l’on ne s’est autant vanté de l’excellence de nos démocraties, et pourtant, la démocratie représentative, sclérosée par la technocratie et le copinage à l’intérieur, et dépossédée de son influence par les institutions internationales et les « nécessités » de la globalisation, a abdiqué depuis bien longtemps. Force est de constater que non seulement nos élites, mais aussi les discours médiatiques dominés par l’auto-censure du « politiquement correct » sont caractérisés par un genre de schizophrénie de plus en plus évidente et non sans rappeler les dernières années de vie de l’Union soviétique avec son écart frappant entre la réalité matérielle désastreuse d’en bas et l’optimisme idéologique imposé d’en haut…

david engels,actualité,europe,affaires européennes,politique internationale,entretien,déclin,déclin européenCertains intellectuels avancent l'idée que cette déconnexion découle de la fin de la guerre froide, qui les aurait contraint à penser le monde de manière pragmatique. Comment expliquer que ces élites en soient arrivées-là ?

David Engels : Oui, la fin de la Guerre Froide me semble aussi être un élément crucial dans cette équation, car la défaite de l’idéologie communiste et le triomphe du capitalisme ont fait disparaître toute nécessité de respecter l’adéquation entre discours politique et réalité matérielle afin de ne pas donner l’avantage à l’ennemi idéologique, et ont instauré, de fait, une situation de parti unique dans la plupart des nations occidentales. Certes, nous maintenons, sur papier, un système constitutionnel marqué par la coexistence de nombreux partis politiques, mais la gauche, le centre et la droite sont devenus tellement proches les uns des autres que l’on doit les considérer désormais moins comme groupements idéologiques véritablement opposés que comme les sections internes d’un seul parti.

De plus, n’oublions pas non plus l’ambiance générale de défaitisme et d’immobilisme auto-satisfait qui s’est installée dans la plupart des nations européennes depuis déjà fort longtemps : la valorisation de l’assistanat social, l’américanisation de notre culture, le louange de l’individualisme, la perte des valeurs et repères traditionnels, la déconstruction de la famille, la déchristianisation, l’installation d’une pensée orientée uniquement vers le gain rapide et la rentabilité à court terme – tout cela a propulsé l’Europe dans un genre d’attitude volontairement post-historique où l’on vivote au jour le jour tout en laissant la solution des problèmes occasionnés aujourd’hui à de futures générations, selon cette maxime inoubliable d’Henri Queuille qui pourrait servir de devise à la plupart de nos États : « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

A quel point est-ce que ce décalage a pu s'observer ? Quels en sont, selon vous, les exemples les plus marquants ?

David Engels : Le potentiel d’un décalage formidable entre l’idéal et la réalité des démocraties libérales modernes s’est déjà manifesté dans l’entre-deux-guerres, période d’ailleurs non sans quelques ressemblances évidentes avec la nôtre. Mais la Guerre Froide, avec l’immobilisme de la politique étrangère qu’elle a imposée aux États et avec les avantages sociaux qu’elle a apportés aux travailleurs dans les sociétés capitalistes, a, pendant quelques décennies, endigué cette évolution. Néanmoins, au plus tard depuis le 11 septembre, il est devenu évident que l’Occident fait fausse route et va de nouveau droit dans le mur. Ainsi, en mettant délibérément de côté l’importance fondamentale des identités culturelles au profit d’une idéologie prétendument universaliste, mais ne correspondant en fait qu’à l’idéologie ultra-libérale, technocratique et matérialiste développée dans certains milieux occidentaux, l’Ouest a provoqué l’essor du fondamentalisme musulman et ainsi le plus grave danger à sa sécurité. De manière similaire, en contrant le déclin démographique généré par la baisse des salaires et l’individualisme érigé au titre de doctrine officielle par l’importation cynique d’une main d’œuvre étrangère bon marché sans lui donner les repères nécessaires à une intégration efficace, nos élites ont durablement déstabilisé la cohésion sociale du continent. De plus, en concevant l’Union européenne non comme un outil de protection de l’espace européen contre les dangers de la délocalisation et de la dépendance de biens étrangers, mais plutôt comme moyen d’arrimer fermement le continent aux exigences de ces « marchés » aussi anonymes que volatiles et rapaces, nos hommes politiques ont créé eux-mêmes toutes les conditions nécessaires à la ruine des États européens structurellement faibles comme la Grèce ainsi qu’à la prise d’influence de quelques grands exportateurs comme l’Allemagne. Finalement, en appuyant les interventions américaines en Afghanistan et en Iraq, puis en projetant, sur le « printemps » arabe, une réalité politique occidentale, l’Europe a été complice de la déstabilisation du Proche Orient et donc de l’exode de ces centaines de milliers de réfugiés dont le continent commence à être submergé. Et je pourrai continuer encore longtemps cette liste illustrant les égarements coupables de nos élites politiques et intellectuelles…

David Engels (Atlantico, 20 septembre 2015)

Comprendre l'Islam, entretien avec Guillaume Faye pour son nouveau livre

Comprendre l'Islam, entretien avec Guillaume Faye pour son nouveau livre

http://editionstatamis.com/2015/09/18...

05:41 L'islamisme véritable nature de l'Islam ?
08:40 Possibilité d'islamisation massive de la France et de l'Europe dans l'avenir ?
10:50 l'invasion des Francs et Wisigoths est-elle comparable à celle des musulmans ?
14:54 L'idéologie égalitariste est-elle responsable ?
19:16 Quelle est l'origine de DAESH et peuvent t-ils avoir des combattants sur le sol français dans l'avenir ?

Invitation to Become Who We Are

Invitation to Become Who We Are

BECOME WHO WE ARE
10/31/15
Washington, DC

Registration: http://NPIEvents.com
Eventbrite: http://becomewhoweare.eventbrite.com

 

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lundi, 28 septembre 2015

Migrants – La fin de l’Europe des Nations

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Migrants – La fin de l’Europe des Nations

Michel Garroté
Politologue, blogueur
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

On se demandait comment les « migrants » étaient aussi bien renseignés sur la façon d’arriver en Europe. Voici la réponse : W2Eu (Welcome to Europe, Bienvenue en Europe), un réseau de sites Internet en anglais, français, arabe ainsi que des manuels gratuits généreusement distribués donnant toutes les astuces, adresses, numéros de tél., etc. Un de ces manuels a été découvert sur une plage de l’île grecque de Lesbos par des reporters de la chaîne TV Sky News. Ces informations ont été confirmées tout récemment par Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine, sur le site Internet français Riposte laïque (voir le premier lien et le deuxième lien en bas de page). Rappelons tout de même que ce qui se déroule actuellement a été planifié il y a quarante ans, comme l’a démontré à maintes reprises l’historienne Bat Ye’Or (http://ripostelaique.com/linvasion-de-leurope-a-ete-methodiquement-preparee-il-y-a-quarante-ans.html).

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa vient de publier une étude détaillée sur ces réseaux qui organisent le flux migratoire islamique massif vers l’Europe (extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page) : Au cours du mois d’août 2015, alors que la crise des migrants s’est mise à faire la une de la majorité du flux médiatique global, une bien étonnante nouvelle est apparue entre les milliers de lignes d’actualité. Selon le magazine autrichien Direkt, auquel un membre des services de renseignements militaires autrichiens se serait confié, « les services secrets autrichiens disposeraient d’informations démontrant l’implication d’organisations ayant créé un système destiné à favoriser la dynamique migratoire que l’Europe subit ».

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Reprise uniquement sur différents médias non-alignés, cette information avait jusqu’alors paru fantaisiste et surtout relever d’une tendance complotiste américanophobe. Pourtant, peu à peu, Internet a fait son travail et la marée montante d’informations a permis aux commentateurs attentifs ici et là de commencer à récupérer et mettre en lien des informations plus que surprenantes et pour le moins inattendues. Il y a tout d’abord eu l’apparition publique de cette galaxie d’ONG d’extrême gauche à l’ADN majoritairement allemand, ONG qui ont déployé une énergie considérable à faire absorber de force ce flux humain dont plus personne ne connaît réellement aujourd’hui la réelle dimension, mais dont tout le monde peut constater à quel point il est de densité suffisante pour avoir mis à mal la vie sans frontières des vieilles Nations européennes.

Les Allemands ne sont cependant pas les seuls coupables de cette collaboration envers des migrants dont on comprend bien qu’il sera difficile de les inciter à repartir en Libye, Irak ou Somalie après avoir eu un aperçu même sommaire et brutal de la vie en Scandinavie, en France ou en Allemagne.

De nombreux projets croisés et transnationaux ont commencé à voir le jour, comme par exemple l’association franco-allemande SOSMEDITERRANNEE qui bénéficie notamment de subventions de BNP Paribas afin de « sauver des migrants et les accompagner vers les dispositifs d’information et d’assistance aux migrants sur le territoire européen » (Source).Ne faudrait-il pas plutôt commencer par prévenir le suicide chez nos agriculteurs ou nos petits artisans, aider nos jeunes femmes dans le besoin (les futures mères européennes), parfois contraintes de se prostituer pour payer leurs études, ou tout simplement s’occuper des dizaines de milliers de SDF qui jalonnent les rues des villes européennes ?

Cette affaire européenne n’en est peut-être pas une .Il y a d’abord cette surprenante nouvelle qui tombe à point nommé, à savoir la naissance en Grande-Bretagne d’un nouveau type d’établissement financier destiné aux étrangers et aux migrants et leur permettant d’ouvrir un compte en ligne en s’épargnant les habituelles tracasseries administratives. Il y a ensuite cette analyse minutieuse faite par Vladimir Shapak. Vladimir Shapak est le créateur d’une application du nom de Scai4Twi  permettant l’analyse de l’ADN d’un Tweet, à savoir son contenu et son origine territoriale. L’analyse de plus de 19.000 tweets liés à la thématique des « migrants » a ainsi permis de tirer des conclusions bien étonnantes. Tout d’abord, 93% des tweets émis contenaient des informations positives sur l’Allemagne et l’Autriche et 76%  contenaient des hashtags #RefugeesWelcome+Germany, alors que seuls 6% de ces messages étaient émis d’Allemagne, 36% de sources géo-localisées en Angleterre et en Amérique, parmi lesquelles de nombreux éminents médias américains ou responsables d’ONG américaines dont le trafic de tweets a été particulièrement important, comme on peut le constater  ici.

Plus étonnant encore, les liens forts discrets mais surprenants qui entourent la puissante association allemande Fluchthelfer. Fluchthelfer est un site militant appelant les citoyens européens à devenir des « agents d’évasions » en covoiturant des migrants de façon citoyenne et discrète lors de leur déplacements en Europe ou de leur retour de vacances en zones frontalières, telles l’Italie ou la Grèce. En clair, à devenir des passeurs et des trafiquants d’êtres humains et en violant la loi, comme le démontre leur  vidéo de promo  dans laquelle on  peut voir de bons vieux Allemands transporter un jeune homme visiblement originaire d’Afrique en lui faisant traverser les inexistantes frontières du dispositif Schengen.

Au cours du mois d’août 2015, des blogueurs se sont intéressés à Fluchthelfer pour découvrir que le nom de l’association avait été déposé, sur Internet, par une puissante structure américaine : l’institut  Ayn-Rand, ultra libertaire sur le plan sociétal et dont le conseil d’administration est composé autant d’anciens membres de Goldman Sachs que de membres du Cato Institute, ce dernier prônant également « les libertés individuelles, un gouvernement réduit, les libertés économiques et la paix ». Depuis ces « fuites », en juillet et août, le nom de domaine Fluchthelfer a été déposé, le 1er septembre, par un hypothétique Escape Institute dont  le titulaire, s’affichant sous le nom de « Paul Ribbeck », utilise un  anonymiseur internet  au logo rouge et noir. Ce même Paul Ribbeck prétend fournir « des outils de communication informatique pour les personnes et les groupes qui militent en faveur d’un changement social libérateur ».

Fluchthelfer a été  initié  en Allemagne par le  collectif PENG  qui, parallèlement à son activisme Internet et sociétal, coopère avec des groupes libertaires  tels que, par exemple,  les Pussy Riot ou encore Voïna. Les lecteurs souhaitant en savoir plus sur ces associations et leurs activités peuvent consulter  cet article  qui recense leurs faits les plus glorieux. Les liens entre les réseaux américains et européens afin de favoriser, aider et même soutenir cette poussée migratoire sont de moins en moins secrets et c’est l’Open Society de Georges Soros qui affirme sur son site  soutenir « les associations œuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».

Bref, une destruction des Etats européens et des identités assistée des forces les plus destructrices de la planète, car pendant que les activistes européens travaillent à leur autodestruction ainsi qu’à celle des leurs, l’Etat islamique, lui, infiltre  les colonnes de faux réfugiés. Dans le même temps, cette grande démocratie qu’est le Qatar et qui soutient le terrorisme en Syrie vient d’acheter et d’imposer des places pour migrants à La Sorbonne, complétant sur le plan financier une invasion imposée à l’Europe et aux Européens qui devrait finir par amener la Guerre globale sur le continent européen. Voilà donc un scénario imposé par des réseaux globaux, qu’ils soient libertaires capitalistes, gaucho-libertaires ou islamiques radicaux, et dont l’objectif, de la Californie à Berlin en passant par Paris, Bruxelles, Raqqa ou Doha, reste le même : la destruction des Etats européens, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page).

Michel Garroté, 25 septembre 2015

http://ripostelaique.com/comment-ils-organisent-linvasion-de-leurope.html

http://w2eu.info/map.fr.html

http://alexandrelatsa.ru/2015/09/vague-de-migrants-en-europe-vers-la-piste-americaine/#more-8956

Le Camp des saints en Croatie

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Le Camp des saints en Croatie

par Tomislav Sunic

Ex: http://www.polemia.com

Tomislav Sunić est un écrivain et traducteur américano-croate, ancien professeur aux Etat-Unis en science politique et ancien diplomate.

♦ A quelque chose malheur est bon. C’est grâce à la poigne communiste que l’Europe de l’Est, y compris la Croatie encadrée en ex-Yougoslavie, a su préserver son visage blanc et sa mémoire historique. Pendant les Trente Glorieuses les immigrés africains, levantins et maghrébins surent fort bien que leurs hôtes en France et en Allemagne seront plus samaritains que le commissaire de l’Est dont les lendemains refusèrent obstinément de chanter.

Il fut prévisible que, suite à l’actuel choc migratoire en provenance du Moyen Orient et de l’Afrique, le peuple croate crachera sa colère envers l’UE ou les immigrés – ou tous les deux à la fois.

Ayant jadis fort bien appris la pensée unique communiste, la présente vulgate multiculturelle imposée par Bruxelles compte fort peu de disciples au sein du peuple croate. Les paroles acerbes à l’encontre des immigrés, qui seraient sujets aux dispositions de la loi Fabius-Gayssot en France ou sévèrement réprimés en Allemagne en vertu du paragraphe 130 du Code pénal, sont librement proférées en Croatie par beaucoup de ses citoyens. Contrairement à la France et à l’Allemagne, les vocables « racisme », « xénophobie » ou « convivialité multiculturelle » portent en Croatie un signifié dérisoire, digne de la langue de bois communiste. Se dire blanc et catholique à haute voix est souvent considéré comme un signe d’honneur croate.

Mais il ne faut pas s’y tromper pour autant.

La classe dirigeante croate, à l’instar des autres pays est-européens, est composée dans sa grande majorité de rejetons des anciens apparatchiks yougo-communistes dont le but suprême consiste à montrer à Bruxelles que la Croatie se comporte plus catholiquement que le Pape, à savoir qu’elle est plus européiste que la Commission européenne. Le côté mimétique des dirigeants croates n’a rien de neuf, ayant été hérité du passé yougoslave où les anciens communistes croates devaient se montrer davantage comme de bons Yougoslaves et de meilleurs titistes que leurs homologues serbes. Une peur bleue d’être dénoncés aujourd’hui par Bruxelles ou Washington comme des dérives « fascistes », « racistes » ou « oustachis », fait que Zagreb ne bouge pas sans l’assentiment de Washington ou de Bruxelles. Cela est souvent le cas au gré des circonstances : quand Washington misait dans les années 1990 sur la carte albanaise et antiserbe, les nationalistes croates s’étaient vu la porte grande ouverte ; quand, en revanche, la vulgate multiculturelle devient la règle, la Croatie est censée devenir un pays dépotoir pour les nouveaux migrants.

On peut tracer un parallèle avec l’Allemagne qui doit, elle aussi, jouer à la surenchère humanitaire envers les immigrés, s’imaginant que son passé, qui refuse de passer, sera ainsi mieux neutralisé. Soumise, après la Deuxième Guerre mondiale, à une rééducation exemplaire, il n’est pas étonnant que Mme Merkel et ses amis fassent des discours ultra-humanitaristes et antifascistes. Hélas, les paroles délirantes des Allemands sur leur « Willkommenskultur » (culture d’accueil) résonnent bien différemment aux oreilles des migrants venus de l’Afrique et de l’Asie.

Le grand avantage du flux migratoire en Europe de l’Est est qu’il se déroule de façon désordonnée et imprévue, ce qui ne motive guère ni les Croates ni les Serbes ni les Hongrois à accueillir les nouveaux venus à bras ouverts. Contrairement à la tactique bolchevique du salami, à laquelle les Occidentaux s’étaient déjà bel et bien habitués, le soudain drame migratoire en Europe de l’Est semble annoncer le nouveau printemps pour tous les Européens. Notre avant-guerre a commencé !

Tomislav Sunic
24/09/2015

www.tomsunic.com

Correspondance Polémia – 26/09/2015